L’autorité judiciaire n’est pas au service de la répression du mouvement social

[Source : syndicat-magistrature.fr]

Les images de la répression policière des manifestations dénonçant l’utilisation de l’article 49-3 dans le cadre de l’examen d’une réforme qui a suscité une très forte mobilisation depuis plusieurs semaines sont choquantes. Nous avons vu ces scènes indignes d’une démocratie : des policiers exerçant des violences illégitimes contre des manifestants et des street medics, des interpellations collectives de manifestants enjoints de s’asseoir par dizaines à terre, mains sur la tête, des journalistes faisant leur métier menacés ou brutalisés.

Mais derrière ces images terrifiantes, il y a les décisions qui les sous-tendent et les mécanismes institutionnels à l’œuvre : des directives données par le ministre de l’Intérieur à tous les préfets de France, et des forces de sécurité intérieure sommées de réprimer les manifestations qui s’organisent dans de nombreuses villes pour exprimer la colère sociale face au déni de démocratie. Le Gouvernement continue de mépriser le mouvement social et la violence ne fait que croître.

Des centaines d’interpellations et de mesures de garde à vue ont été décidées depuis jeudi dernier. La très grande majorité de ces mesures n’a reçu aucune suite judiciaire (à Paris, après la manifestation de jeudi place de la Concorde, sur 292 gardes à vue de manifestants, seules 9 ont donné lieu à des poursuites pénales).

Nous ne devons pas nous satisfaire de cette présentation de façade d’une autorité judiciaire assumant son rôle en ne donnant pas suite à des mesures policières infondées. Ces chiffres montrent que les forces de sécurité intérieure utilisent très abusivement la garde à vue, déclinaison concrète d’une volonté politique de museler la contestation en brisant les manifestations en cours et en dissuadant — par la peur — les manifestations futures.

Que peut l’autorité judiciaire face à cette violence d’État ? Comment incarner l’institution constitutionnellement gardienne de la liberté individuelle, et donc chargée de contrôler les mesures privatives de liberté et de mettre un terme à celles qui seraient infondées ?

Jouer pleinement notre rôle doit nous conduire à refuser le détournement de la procédure pénale au profit du maintien de l’ordre, à refuser de donner un vernis judiciaire à des opérations de police qui ne sont plus au service de la protection de la population, mais de sa répression. Notre place n’est pas dans les salles de commandement, car en nous associant aux autorités de police en amont de la réponse judiciaire, nous contribuons à la pénalisation du mouvement social et nous nous privons de notre capacité de contrôle en aval. Notre place n’est pas au côté des préfets pour préparer la répression des manifestants, mais de protéger les justiciables dans l’exercice de leur citoyenneté. Notre contrôle de toutes les procédures initiées lors des manifestations doit être exigeant et minutieux.

Apprenons de nos expériences passées, l’indignation ne suffit pas : il est aujourd’hui évident que lors du mouvement des gilets jaunes, l’institution judiciaire s’est mise au service d’une répression violente du mouvement social. Le rôle de l’autorité judiciaire est de garantir les droits et libertés des personnes. Nous devons donc les protéger dans l’exercice de droits essentiels à la démocratie : la liberté d’expression et de manifestation.




L’heure de la revanche

[Source : investigaction.net]

Par Jean-Pierre Page

La France connaît une crise sociale et politique sans précédent. Elle fait penser à la fameuse anecdote du 14 juillet 1789. À son réveil Louis XVI, anxieux, interpella le duc de la Rochefoucaud-Liancourt en lui demandant si la prise de la Bastille par le peuple de Paris était « Une révolte ». « Non, sire, lui répondit-il. Pas une révolte, mais une révolution ! »(([1] « C’est une révolte ? Non, sire, c’est une révolution ! » Historia, janvier 2013.)). Nous n’en sommes pas là ! Toutefois sans être identiques ces évènements historiques ne sont pas sans rappeler ceux que nous vivons aujourd’hui tant l’aiguisement de la contradiction entre le capital et le travail atteint son paroxysme.

« Oui, mais ! ça branle dans le manche les mauvais jours finiront
Et gare à la revanche
Quand tous les pauvres s’y mettront !
Quand tous les pauvres s’y mettront ! »

(La semaine sanglante – 1871.
Jean-Baptiste Clément)

« Tout est à nous, rien n’est à eux ! »

Chanson de manifestation

Jour après jour le mouvement de contestation social prend une ampleur sans précédent par son caractère de masse, sa diversité, un fourmillement d’initiatives de toutes sortes. On attend plus les mots d’ordre d’en haut, on s’assume, on s’organise, on se prend en charge, là ou finalement c’est essentiel : c’est-à-dire depuis l’entreprise. On le fait en grand en s’en donnant les moyens.

Selon les sondages 82 % des Français sont en colère dont 51 % très en colère(([2] Selon un sondage CNews du 10 mars 2023.)). Plus de 90 % des travailleurs rejettent la nouvelle réforme des retraites. Depuis l’abandon de la retraite à 60 ans et les 37,5 années de cotisations, « le sujet est au cœur de la conflictualité sociale depuis plusieurs décennies »(([3] « Prenons le pouvoir sur nos retraites » B.Friot, La dispute, Paris 2023.)). C’est dire l’enjeu de ce défi qui fait l’objet des exigences imposées par Bruxelles, mais aussi par Washington. Car dorénavant, il faut aussi assumer le prix de la guerre en Ukraine. Le surarmement coûte cher tout comme les cadeaux aux entreprises et au système bancaire dorénavant dans le rouge. Le peuple doit payer pour les armes, pour les sanctions vis-à-vis de la Russie, il doit payer la récession, le déficit public, le surendettement, l’inflation, l’augmentation vertigineuse des denrées alimentaires et de la santé. Pour épargner les superprofits et les cadeaux aux actionnaires, la note à payer est présentée aux travailleurs, aux chômeurs, aux jeunes et retraités sous la forme d’une régression sociale et environnementale en forme de recul de civilisation !

[Voir aussi :
Mettre fin à la dictature des ultra-riches grâce à la révolution non-violente]

Macron et le verrou des retraites

Cela n’est pas nouveau, mais cette fois cela prend des proportions qui semblent sans limites. Notre système de retraites est dans le viseur, car ses principes constituent une sorte d’épine dorsale de toute notre protection sociale et de sa finalité qui est sa relation au travail ! Le banquier Macron veut ouvrir celle-ci à la loi de la jungle et à la rapacité des fonds d’investissement. Au premier rang, Blackrock et son PDG Larry Fink. Il a multiplié les rencontres avec Emmanuel Macron et souhaite saisir les opportunités que représente la réforme des retraites. En bon lobbyiste il a donc influencé la réforme. Son représentant en France Jean-François Cirelli a été décoré de la Légion d’honneur(([4] « Le patron de Blackrock regrette une polémique infondée », La Tribune 3 janvier 2020.)) par Emmanuel Macron lui-même sans doute pour avoir contribué au pillage de notre système de retraite par répartition. On comprend mieux pourquoi, quand l’on sait que Blackrock est le plus grand fonds d’investissement au monde. Il pèse 6000 milliards de dollars US, dont les deux tiers concernent l’épargne retraite. Par conséquent, « ce n’est pas d’abord le montant des pensions qui motive l’acharnement de la classe dirigeante, c’est d’abord leur nature. Nous savons tous que la pension relève du droit du travail : elle n’est ni patrimoine relevant du droit de propriété, ni une allocation relevant du droit de l’aide sociale. Quoi qu’il fasse le retraité est payé, sa pension ne peut être supprimée ou réduite »(([5] B. Friot, idem.)). Macron veut faire sauter ce verrou !

Cette situation est insupportable au capital parce qu’à ses yeux elle menace sa survie. Voilà pourquoi, renoncer à cette énième réforme comme le sous-entend Olivier Véran, ministre de l’information serait « la fin du monde » alors qu’en fait c’est plutôt de « la fin du capitalisme » dont il s’agit. Là sont les causes profondes de cette obstination féroce dont fait preuve le gouvernement et ses parrains bruxellois ou d’outre atlantique. Il doit défendre la survie d’un système condamné, tout en faisant face au « trop c’est trop » cause d’une explosion sociale qui se cristallise autour de mécontentements accumulés et d’exaspérations trop longtemps contenues.

Face à cette contestation en forme d’insoumission, Macron et son gouvernement s’obstinent dans une surdité, un aveuglement sectaire et dangereux. Ils refusent d’entendre, ils mentent, ils manipulent, ils menacent ! Aux prises avec cette fébrilité qui fait craindre le pire, ils s’agitent, multiplient les incohérences et les erreurs de jugement. Ce comportement désordonné n’est pas sans susciter des interrogations d’autant que la crédibilité de la France est partout en recul.

L’esprit rebelle peut-être contagieux

Devant ces événements, la classe des riches au pouvoir, la bourgeoisie des beaux quartiers fait preuve de nervosité et d’anxiété. Ce qui se passe n’est pas sans lui rappeler les angoisses qu’elle a connues récemment pendant la lutte des gilets jaunes. Sauf que cette fois c’est pire et les choses sont d’une tout autre dimension. Ce sont des millions de travailleurs qui sont mobilisés et qui s’expriment. On sait d’expérience que cela peut donner lieu à des développements inattendus. L’état d’esprit rebelle peut devenir contagieux, il peut même l’être au-delà de nos frontières, c’est déjà le cas en Grande-Bretagne, en Grèce, au Portugal, en Allemagne et même aux États-Unis.

En fait, la France va mal et même très mal et l’Europe dont elle est dépendante sombre quant à elle dans la faillite, son euro en berne percuté par le crash de plusieurs banques américaines, dont la Silicon Valley Bank(([6] « Comment la Silicon Valley Bank s’est effondrée » Les Échos 10 mars 2023.

En une semaine seulement, Silvergate, Silicon Valley Bank et maintenant Signature Bank s’effondrent…
https://www.theverge.com/2023/3/12/23636780/crypto-collapse-fdic-treasury-shut-down-signature-bank.)). Fidèle à ses habitudes B. Le Maire de manière parfaitement irresponsable fait le choix de sous-estimer les conséquences. Pourtant depuis des mois l’annonce d’un tsunami financier(([7] « Nous entrons dans la grande stagflation » Nouriel Roubini, Le Monde, 13 janvier 2023.)) est envisagée par les économistes, ils le décrivent comme bien plus dévastateur que celui de 2008/2009(([8] « SVB, pas d’alerte spécifique pour les banques françaises », Les Échos, 13 mars 2023.)). Ainsi, la crise économique, financière et sociale s’accompagne également d’une crise politique d’autant plus importante que la légitimité d’Emmanuel Macron est en question. L’arrogance, l’autoritarisme et le mépris sont devenus des méthodes de gouvernement qui donnent lieu à un rejet massif de sa politique autant que de sa personne. Un parallèle pourrait être dressé avec la crise britannique et la violence sociale que l’oligarchie cherche à imposer face aux résistances populaires.(([9] Depuis des mois des luttes de masses et d’une grande combativité se poursuivent dans les télécommunications, la santé, les postes, chez les manutentionnaires d’Amazon, les dockers, les éboueurs et surtout les cheminots dont le syndicat RMT affilié à la FSM est à la pointe du combat.)) Tout comme en Grande-Bretagne ou le Premier ministre Richi Sunak veut interdire le droit de grève, Macron et le patronat veulent limiter au maximum son exercice au point de vouloir généraliser la pratique des réquisitions ou encore en organisant comme précédemment les provocations violentes de la police dans les manifestations.

Tout est à nous, rien à eux

Jusqu’où ira ce mouvement exemplaire dont l’ampleur est indiscutable et qui dure depuis presque deux mois sans s’essouffler ? En fait, il est sans précédent depuis plusieurs dizaines d’années et fait preuve d’une détermination remarquable ? Cela est illustré quotidiennement et dans les faits par une multiplication d’actions dans de petites et grandes entreprises, dans le public comme dans le privé, des grèves de toutes sortes de courtes ou de longues durées, de rassemblements, de manifestations de masse, de retraites aux flambeaux, de blocage des ronds–points et des péages d’autoroutes, de fermetures de raffineries, d’installations portuaires et de trains à l’arrêt, de gares désertes, de non-ramassage des ordures, de délestage électrique mis en valeur par les actions « Robin des bois » dont la popularité est incontestable. Ces initiatives de « sobriété énergétique » pour les uns, mais de solidarité pour les autres à qui on rétablit l’électricité sont légitimes et illustrent parfaitement le contrôle par les travailleurs eux-mêmes de leur outil de travail. Ils sont les seuls producteurs de richesses et ils préfigurent ce qui doit être leur rôle dans toute la société. Ils font collectivement la démonstration des capacités de la classe ouvrière à se prendre en charge sans le secours de quiconque. Comme le dit cette chanson de manifestation : « tout est à nous, rien à eux ! ». D’autres catégories se mobilisent, des artisans, des paysans qui contribuent aux réseaux de solidarité qui se mettent en place par l’envoi de denrées de fruits et légumes aux travailleurs en grève.(([10] Par exemple remarquable initiative de solidarité de paysan du Gers (La Ferme au Carreau) avec les cheminots de Versailles en grève reconductible.))

C’est tout un peuple qui est debout et qui relève la tête ! Il s’est mis en mouvement qu’il soit en grève, qu’il manifeste dans la rue ou qu’il s’exprime sous d’autres formes. Par conséquent, on ne saurait réduire ces actions aux seules décisions de l’intersyndicale, c’est de tout autre chose dont il s’agit. Cette situation n’est pas née de rien, elle est la conséquence d’un lent travail de maturation et d’une prise de conscience dont la grève des travailleurs des raffineries avait donné le ton avant-coureur. On peut donc sortir de la logique délétère et décourageante des journées d’actions saute — mouton et sans lendemains. Tout est affaire de volonté ! La preuve est faite que les forces existent ! Elles représentent l’alternative à la crise du syndicalisme. La lutte concrète a toujours des vertus pédagogiques. Par conséquent, on ne part pas de rien ! L’objectif est celui de la réappropriation de la conduite de l’action par les travailleurs eux-mêmes tout comme celle de leur organisation syndicale, et ce à tous les niveaux. Cela ne peut se faire qu’avec le souci prioritaire de l’implication du grand nombre, de l’unité de la CGT et du rassemblement de toutes ses forces. La démonstration est faite que c’est possible ! « La preuve du pudding c’est qu’on le mange ».(([11] F. Engels (1820-1895) in Socialisme scientifique et Socialisme utopique (1880).))

Mettre l’économie à genoux

Depuis la journée de grèves et de manifestations du 31 janvier 2023, l’appel de cinq fédérations de la CGT parmi les plus représentatives et combatives(([12] Les fédérations CGT des cheminots, Mines-Energie, Ports et Docks, Industries chimiques et verre et céramique.)) en assumant ensemble et collectivement leurs responsabilités a permis d’élever le contenu et la forme de la riposte engagée. Il fallait mettre la barre de l’action au juste niveau de l’affrontement, elles l’ont fait jouant un rôle déterminant dans la compréhension de ce que doit être la mobilisation. En contribuant concrètement au besoin de coordination, de rassemblement et d’unité, en fait en confédérant l’action par leur propre décision. Cette impulsion a été décisive. Elle est devenue un puissant accélérateur pour donner à la lutte l’ampleur nécessaire en faisant le choix de mots d’ordre justes pour gagner. Sans attendre les décisions de l’intersyndicale, la grève est ainsi devenue reconductible dans plusieurs branches conduisant progressivement à la paralysie et au blocage de l’économie en d’autres termes « en la mettant progressivement à genoux ».(([13] Selon la formule d’Emmanuel Lépine secrétaire général de la fédération CGT des industries chimiques.))

Cette démarche légitime est en effet la seule efficace. Or c’est d’efficacité et d’utilité dont il s’agit ! De tout temps, les travailleurs sur tous les continents, à travers leur propre histoire, frappent le capital là où ça fait mal, c’est-à-dire au portefeuille des capitalistes en faisant en sorte que ça leur coûte le plus cher possible. S’en étonner comme certains dirigeants syndicaux le font c’est faire le choix de l’impuissance et de l’échec. C’est afficher hypocritement « des pudeurs de gazelle » quand il faut apporter un soutien sans concessions à ceux des militants qui sont en première ligne. Certains ont la mémoire courte et ont oublié ce qui n’est rien d’autre que la conséquence qu’entraîne une occupation d’usine comme ce fût le cas en 1936, en 1968 et depuis dans de nombreux cas. Ainsi dénoncer « les durs de la CGT » qui ne respectent pas les règles du jeu et veulent mettre « l’économie de la France à genoux » est devenu le leitmotiv de tous les commentaires des médias, des ministres et même de la Première ministre. Face à de telles accusations haineuses comment peut-on se taire ? Il faut d’autant plus les dénoncer qu’elles visent toute la CGT et son unité. Ne pas le faire c’est s’en rendre complice !

Chasse aux durs de la CGT

Ainsi, les médias qui d’habitude se fichent et contrefichent de la question syndicale, interprètent, accusent, prennent fait et cause, entendent détourner l’attention et faire diversion sur le fond et sur ce qui est essentiel ! On encense certains syndicalistes raisonnables et responsables, on récuse les autres présentés tour à tour d’irresponsables, de pro-Poutine et de stalinien.(([14] On ne compte plus par exemple les mises en causes caricaturales par Pascal Praud de Cnews ou Maxime Switek sur BFMTV contre Emmanuel Lepine de la FNIC-CGT, Olivier Mateu de l’UD CGT13 ou encore Sébastien Menesplier dirigeant de la fédération CGT mines-énergie.)) L’obsession du pouvoir c’est de tout faire pour isoler et marginaliser ces empêcheurs d’exploiter en rond. Visiblement sans grande originalité BFMTV ou CNews tirent leur inspiration de ce qui se fait en Grande-Bretagne. Pour le Times, le Sun, le Daily Mail de l’oligarque Rupert Murdoch, les grèves sont « la création d’agents russes » menée par un syndicat extrémiste qui « soutient les aventures meurtrières de Poutine en Ukraine. Ainsi la centrale syndicale des transports RMT(([15] Les cheminots du syndicat des transports RMT (The National Union of Rail of Transport Workers) sont à l’origine des grèves britanniques. Cette fédération combative qui syndicalise toutes les branches des transports y compris bus, métro, est forte de 83 000 adhérents. Elle est affiliée internationalement à la Fédération Syndicale Mondiale (FSM).)) est décrite comme dirigée « par des larbins de Poutine » appartenant à « une cabale d’extrême gauche ». Dans le domaine de l’information sociale, c’est là sans doute un des résultats de « l’entente cordiale » qui prévaut de nouveau grâce à la complicité de l’homme de chez Rothschild avec l’homme de « Goldman Sachs ».(([16] Rishi Sunak, ancien ministre de Boris Johnson, ultra libéral est le nouveau premier ministre britannique, milliardaire, époux d’Ashkata Murti, 5e fortune indienne. Il a été analyste de la banque d’investissement US Goldman Sachs puis pour le hedg fund TCI Fund Managment.)) Comme quoi, si les insultes ne varient pas d’un pays à un autre, l’adversaire de classe est bien le même partout.

L’objectif de cette campagne organisée de discrédit est de tenter de diviser les travailleurs en stigmatisant des syndicalistes courageux et clairvoyants. On veut les présenter comme des irresponsables, des quasi-terroristes, dans le but de faire diversion. Même si elle a trouvé un écho chez certains syndicalistes pour justifier leur immobilisme cette tentative n’a pas entraîné les résultats escomptés et loin s’en faut. Ces mots d’ordre combatifs ont contribué à donner et redonner confiance dans l’utilité de l’action par le tous ensemble. « Une idée devient une force lorsqu’elle s’empare des masses ! ».(([17] K. Marx (1818-1883).))

Une idylle syndicale

Par ailleurs, on cherche à expliquer la réussite des manifestations et des grèves par l’existence d’une intersyndicale regroupant toutes les confédérations. Dans ce concert de louanges, seul Emmanuel Macron est constant, il ne recevra pas les syndicats. L’accent est ainsi mis sur la relation personnelle voir complice entre les secrétaires généraux de la CGT et de la CFDT. Elle aurait rendu possible aujourd’hui ce qu’hier était présenté comme l’impossible. On ne cesse de se congratuler devant cette évolution inédite du syndicalisme français en forme de lune de miel. Il est d’ailleurs assez remarquable de constater que ce seul fait fait l’objet d’un large consensus des représentants du gouvernement, aux politiciens de tous bords et bien sûr aux médias débordés d’admiration pour la relation entre Laurent Berger et Philippe Martinez. Aussi, vidéo et photos énamourées à l’appui on ergote à longueur d’antenne sur celui des deux qui a le plus changé ou sur la longueur que va durer l’idylle.

Loin de finasser sur « ce qui ressemble s’assemble » ou de sous-estimer les décisions d’une intersyndicale qui est perçue positivement par de nombreux travailleurs il convient d’être lucide quant à la signification de cette « évolution » afin de ne pas être surpris par les développements ultérieurs qui interviendront. Il ne suffit pas de faire le constat que l’on est d’accord pour le retrait du projet de réforme pour en déduire qu’il en irait de même pour le reste. Ce conte de fées n’est évidemment pas innocent et la ficelle à la grosseur d’un câble ! Il consiste à rallier les positions des uns avec les autres à partir d’un moins-disant permettant au moment opportun de tirer le rideau de la fin sur une bataille qui aurait été vaine, mais où l’unité de l’intersyndicale aura été défendue et préservée. Du moins, c’est ce que certains espèrent tant la recomposition du syndicalisme français est devenue une obsession ! Il a également pour but de taire en le masquant le formidable travail militant qui se développe en bas. On veut en fait ignorer la réalité en cherchant à déposséder les véritables acteurs de cette lutte du rôle décisif qui est le leur. Il est pourtant le fruit, de leur engagement quotidien militant, de leur haut niveau de conscience et de leur dévouement. Sans relâche, ils organisent, expliquent, donnent confiance. Ils sont les héros véritables de cette lutte.

Ainsi contrairement à ce que l’on nous susurre l’essentiel est ailleurs. Il est dans la construction depuis les réalités concrètes du terrain d’un vaste mouvement pour que le plus grand nombre de travailleurs passent de la conscience aiguë qu’ils ont de la nocivité de cette réforme à l’action, donc à la grève sous toutes les formes possibles. Mais on ne saurait s’arrêter en chemin si l’on veut s’en prendre aux causes véritables. Il s’agit d’inscrire toute cette démarche dans une vision plus vaste, un objectif de rupture avec l’ordre des choses. La réforme des retraites est l’expression de la guerre de classes que mène la bourgeoisie. Ce combat exige donc l’éradication du capitalisme lui-même et donc la lutte pour le socialisme. Il est heureux que dans un tel contexte de constater à travers de très nombreux témoignages de travailleurs en lutte la relation qu’ils établissent dorénavant entre la nocivité de cette prétendue réforme et un système capitaliste aux abois qui cherche à s’imposer toujours plus brutalement. Aux yeux d’un plus grand nombre, celui-ci est devenu un obstacle au progrès de l’humanité, à la justice sociale, à la paix. En vitesse accélérée chacun prend conscience qu’il s’agit donc bien d’un affrontement majeur entre deux choix de société.

Adhésions à la CGT

Par conséquent, rien ne peut remplacer ce travail de masse indispensable pour gagner. C’est cela la priorité et ce n’est donc pas l’attente angoissée des mots d’ordre d’en haut ! C’est cette démarche qui contribue à donner cette ampleur au mouvement et aux progrès des consciences de millions de travailleurs quant au niveau et au contenu de la riposte qui doivent être les leurs. Il est donc significatif, dans cette période inédite de prendre en compte la signification de milliers d’adhésions à la CGT.(([18] Depuis le début du mouvement contre la réforme des retraites, 12 000 adhésions à la CGT ont été enregistrées.)) Beaucoup de travailleurs trouvent ou retrouvent la CGT dont ils ont besoin pour lutter. Ils écoutent de sa part le discours qu’ils attendaient et celui-ci est un appel à s’organiser, débattre, décider faire grève, ensemble. Il est donc naturel qu’ils se tournent vers une CGT fidèle à ses principes de classe, une CGT, présente, active, entreprenante, rassembleuse à l’offensive. À la question « la CGT pour quoi faire ? », la réponse est claire. C’est d’une CGT de lutte de classes dont on a besoin, pas d’une CGT favorable au dialogue social, au partenariat euro-compatible, ou aux préoccupations sociétales dans l’air du temps !(([19] « Quelle CGT pour quoi faire » sur YouTube avec Michel Gruselle, Cédric Liechti, Stéphane Sirot et Jean-Pierre Page. Séminaire Marx au 21e siècle, années2022.2023. Équipe de recherche Phare Université Paris 1 — Panthéon Sorbonne.)) Là est la légitimité et la modernité du syndicalisme de classe.

À cette nouvelle étape de la lutte, c’est à travers une multitude d’initiatives de haut niveau qui se coordonnent, s’épaulent entre elles dans une grande diversité que s’exprime cette opinion partagée par toutes les générations : « cette fois, c’est assez, on ira jusqu’au bout, jusqu’au retrait de cette réforme injuste et inacceptable ! ». Il faut prendre la juste mesure de cet état d’esprit. Pour cette raison, il ne saurait y avoir de jugement de valeur sur les décisions d’actions. Toutes sont utiles, il n’y a pas de petits combats ! Il s’agit de se saisir de toutes les opportunités en sachant anticiper, être disponible. Tout le monde est au pied du mur et en devoir de choisir. On ne choisit pas la période dans laquelle on vit, il faut se hisser à la hauteur de ce qu’elle exige !

Cette phase de la lutte est donc aussi celle de la clarification. L’adversaire ne la sous-estime pas. C’est pourquoi face à cette mobilisation de la France profonde le pouvoir cherche à rassurer et à se rassurer.

Aussi, malgré la pensée unique, les campagnes effrénées médiatiques et politiques qui se taisent sur la réalité et qui nient les évidences à la manière du Dr Coué ont fait le choix de pérorer sur l’essoufflement du mouvement comme sur les contraintes des règles qu’impose le calendrier parlementaire. Les experts s’emploient à faire diversion. On bavarde, on disserte sur la fermeté du gouvernement et du Président qui ne céderont pas à la rue. Rien n’y fait, mais il faut tout faire pour empêcher ce qui serait l’irréparable. Il y a d’ailleurs quelque chose de dérisoire dans le traitement d’une information qui met sur un pied d’égalité quelques poubelles que font brûler des provocateurs et ce que représentent des millions de manifestants.

Le seul agenda est celui de la lutte

Quels que soient les votes au Parlement, le mouvement doit se poursuivre et se poursuivra ! Pourquoi d’ailleurs devrait-il être dépendant des échéances parlementaires, du calendrier du gouvernement ? Pourquoi faudrait-il suivre les agendas concoctés par les politiciens de tous bords ? Tout au contraire les travailleurs ne doivent compter que sur eux-mêmes, s’en tenir aux décisions qu’ils prennent et à nulles autres !

Une chose est évidente, l’action doit monter en puissance. Elle doit le faire sans tarder, a fortiori si le gouvernement fait le choix d’utiliser le 49.3. Ce sont ses règles, les siennes. Elles ne sont pas celles des travailleurs. Et pour eux il n’y a aucune raison à se mettre en conformité avec les obligations de qui que ce soit. Pour gagner, ils doivent anticiper. Comme l’a souligné Olivier Mateu en faisant référence à l’arsenal antidémocratique du gouvernement « non seulement cette provocation ne sonnerait pas le glas du mouvement, mais cela conduirait à impliquer plus encore nos organisations dans la grève ».(([20] « Dans les Bouches-du-Rhône, la CGT annonce une montée en puissance de l’action » Libération, 13 mars 2023.

Sénèque (entre l’an 4 et 1 avant J.C) philosophe romain de l’école stoïcienne.)) C’est déjà le sens donné par les dockers avec leur décision d’arrêter le travail 72 h par leur opération « ports morts », ceux des raffineries pour lesquelles les chaînes d’expédition des carburants seront bloquées, pour ceux de l’énergie, pour qui il n’y aura plus aucune limite à l’action, y compris en mettant la France dans le noir, par les cheminots. Tous ensemble, il faut se préparer à frapper plus fort encore ! Il faut oser ! « Ce n’est pas parce que les choses sont difficiles, que nous n’osons pas ! C’est parce que nous n’osons pas qu’elles sont difficiles ».

L’enjeu est simple, il s’agit de gagner non pas un aménagement, mais un retrait définitif de cette prétendue réforme des retraites, qui est un véritable Cheval de Troie de destruction de nos conquêtes sociales. Il faut remettre au centre de cette bataille, l’exigence de retraite à 60 ans avec 37,5 années de cotisations. Là est le défi ! Retraites, mais en même temps pouvoir d’achat, travailler autrement, en finir avec l’ubérisation et la souffrance au travail, imposer l’égalité des droits entre hommes et femmes, libertés et démocratie, dérèglement climatique qui sont des exigences exprimées depuis bien longtemps. Le moment est venu de régler les comptes, c’est le moment de la revanche. C’est donc bien de choix de société dont il s’agit. Comme le dit justement Monique Pinçon-Charlot : « Quand les êtres humains sont privés de leur avenir, de la possibilité de se projeter dans le futur, de construire une famille, on se dit “on n’a plus rien à perdre”. Cette réforme des retraites risque de constituer la goutte qui va faire déborder le vase ».(([21] « Regards croisés sur le mouvement social » Monique Pinçon-Charlot entretien avec Olivier Mateu. La Marseillaise, l’événement, 6 mars 2023.))

Donnons-lui raison !

Notes




Quand la « sauce » ne prend pas !
Vers une dictature « parfaite » ?
Quelle alternative à une révolution pacifique ?

Par Alain Tortosa

Pourquoi la dictature semble si forte, si peu ébranlée par nos années de lutte ?

Le système est parfaitement verrouillé.

  • Point d’espoir côté syndicats
    Ils sont corrompus jusqu’à la moelle et sont financés par le pouvoir. Ceux-ci n’ont pas bougé le petit doigt depuis le début de la dictature sanitaire.
    Rappelons qu’ils étaient totalement absents lors du mouvement des gilets jaunes.
    Nous les voyons faire du cirque contre la réforme des retraites afin de nous faire croire qu’ils existent et sont là pour les travailleurs.
    Défiler dans la rue, mais ne surtout pas prôner de grève générale de plus de 24 heures !
  • Point d’espoir côté politiciens en place
    Ils se reproduisent uniquement entre eux et ne veulent surtout pas voir la moindre réforme aboutir.
    La soupe est trop bonne, il faudrait être fou pour ouvrir sa gueule et prendre des risques.
    Nous en avons eu la preuve pour les politiques sanitaires votées par quasi tous les parlementaires à quelques exceptions près.
    Nous constatons la prétendue opposition actuelle avec une Nupes (officiellement de gauche) qui a permis à Macron de gagner les élections et qui refuse de voter les motions de censure du RN pour ne pas « se salir les mains ».
    Le meilleur moyen pour que rien ne change ! Des mots oui, mais surtout pas des actes.
    Nous avons bien vu quel sort était réservé à celles et ceux qui sont libres comme Martine Wonner, dénigrement, menaces, interdiction d’exercer, mise au placard médiatique et destruction de « carrière ».
    Sans le soutien d’un parti, aucune chance de dépasser le stade de maire d’une petite commune.
  • Point d’espoir côté élections
    Même en l’absence de fraude, seul un candidat adoubé par le système a une chance de remporter des élections nationales.
    Il faudrait qu’un résistant infiltre le monde du pouvoir, fasse semblant d’adhérer à leurs « valeurs » pendant des années puis, une fois élu, dévoile son vrai visage et procède à de vraies réformes.
    Dans les faits c’est généralement l’inverse qui se produit. Un candidat fait semblant d’être de notre côté et se dévoile une fois élu comme collabo.
    La 5e république est ainsi faite, donner les pleins pouvoirs à un seul homme élu au mieux avec 20 % des voix.
    Les élections et le parlement sont uniquement là pour décorer et donner l’illusion d’un peuple pouvant décider de l’avenir du pays.
    Si tel était le cas, les institutions seraient réformées et on nous demanderait notre avis comme, par exemple, la participation active de la France au conflit de l’OTAN contre la Russie.
  • Point d’espoir côté institutions comme le Conseil d’État ou le Conseil constitutionnel
    Ils sont censés être les gardiens de la démocratie, mais comme ceux-ci ne sont pas élus, mais nommés, ce n’est qu’un jeu de chaises musicales.
    De l’entre-soi qui se protège, se congratule et se récompense.
    Le système est désormais à ce point pourri que plus vous avez de casseroles (et donc de moyens de pression sur vous) et plus vous pourrez grimper les marches du pouvoir.
    Ce n’est plus un gouvernement et des députés, c’est Sodome et Gomorrhe.
  • Point d’espoir côté médias
    Ils ont été de tout temps pieds et poings liés, mais j’ai le sentiment que nous vivons un âge d’or.
    La totalité des médias mainstream appartiennent à trois ou quatre milliardaires qui arrosent les candidats lors des élections. L’oligarchie est au pouvoir et certainement pas les politiques.
    Politiques qui arrosent à leur tour les médias avec l’argent public, ceci afin de les museler au cas où folie leur prendrait de dire la vérité. Musellement d’autant plus efficace que les lecteurs ont disparu depuis bien longtemps et qu’ils ne vivent que grâce aux subventions ou à la générosité de gentils mécènes comme la fondation Bill Gates qui « n’attend rien » en retour comme de bien entendu.
    Ajouté à cela que la sélection des journalistes se fait plus par la plastique que par l’éthique.
    Ils sont formés, pardon, formatés comme il se doit et on leur met dans le crâne qu’ils sont des demi-dieux et le 4e pouvoir !
    Ceci afin qu’ils soient totalement inconscients d’être de vulgaires passeurs de plats relayant uniquement des dépêches AFP.
    Tout vrai journaliste terminant au chômage après une campagne de dénigrement.
    Après 3 ans de dictature sanitaire, un an de propagande sur la guerre des USA contre la Russie et des années de propagandes sur le « réchauffement climatique », le discours est EXACTEMENT le même !
  • Point d’espoir côté AFP
    D’une part parce que le Chef d’État choisit (plus ou moins directement) qui sera à la tête de l’Agence France Presse.
    Et d’autre part parce que l’État est le plus grand contributeur à son fonctionnement.
    L’AFP n’est donc que la voix de son maître et les médias reprennent uniquement les dépêches de cette même AFP sans enquêter.
    Elle est aujourd’hui la Pravda d’hier.
  • Point d’espoir côté réseaux sociaux
    Le système est merveilleusement verrouillé par les algorithmes qui grâce à notre historique de navigation, nos « j’aime » et nos commentaires, arrivent à cerner parfaitement notre profil.
    La censure que nous subissons n’est qu’un jeu pour nous distraire, nous renforcer dans notre indignation et nous détourner de la vraie censure que sont les algorithmes.
    Nos messages, nos vidéos ne sont vus QUE par nos partisans et JAMAIS par des personnes qui lisent Le Monde ou Libé.
    Elle est d’autant plus folklorique qu’elle ne nous empêche en rien d’accéder à l’information.
    Pour celles et ceux qui ont un compte Netflix avec plusieurs utilisateurs, naviguez sur un autre utilisateur et vous verrez que les propositions, les tendances, les « plus vus », n’ont strictement rien à voir avec votre profil.
    Les YouTube, Facebook, Twitter et autres nous présentent NOTRE monde et certainement pas LE monde.
    Et sur Telegram ou Whatsapp, c’est encore pire, car il faut être volontairement inscrit sur un groupe pour pouvoir accéder à l’information. Bien entendu Google participe activement au travail de désinformation en n’indexant que les pages politiquement correctes.
    Enfin des « croyants en mission pour la Sainte Ampoule » ou des trolls sont payés pour nous énerver et nous occuper afin de nous donner l’illusion que nous avons un public hétéroclite.
    Les réseaux sociaux sont donc uniquement un entre-soi qui ne pourra JAMAIS contaminer les bien pensants pour lesquels ils ne relayent que des informations mainstream.
    Ce texte aura une petite visibilité chez les complotistes et strictement aucune chez les autres.
  • Point d’espoir grâce aux vérificateurs de l’information
    Nous avons pu voir qu’un fidèle lecteur de la presse média ou des chaînes mainstream ne croisera jamais une information contraire à la doxa aussi bien en les regardant qu’en allant sur les réseaux sociaux.
    Pour autant le pouvoir en place fait tout pour les protéger de la « désinformation ».
    Il fait volontairement fuiter certains sujets afin de bien formater le lecteur et le dissuader de s’informer ailleurs.
    C’est un travail relativement délicat, car plus on parle d’un sujet et plus il devient médiatique.
    Tout questionnement devient de fait une parole « complotiste » et généralement antisémite et d’extrême droite. L’auteur jadis scientifique respecté sera devenu sénile ou disjoncté et ses pairs ne manqueront pas d’insister sur sa nouvelle « folie ».
    « Toute » la communauté scientifique le mettra aux bans et le lecteur sera dédouané du devoir de s’informer, risquant d’être contaminé par la mauvaise foi et la perversion machiavélique du déviant.
    Ainsi le risque de bascule est fort limité.
    Leur rôle est aussi de nous énerver afin de nous occuper.
  • Point d’espoir côté manifestations dans la rue
    Je mettrais un bémol, mais les manifestations anti-passe sanitaire n’ont pas permis d’aboutir à son retrait, ni même à son amendement.
    Le fidèle lecteur ou spectateur des mainstreams pouvait croire qu’il n’y avait aucune manifestation en France ou qu’il n’y avait pas foule.
    Pourtant des millions de Français, dont moi-même, se sont retrouvés dans la rue chaque samedi pendant des semaines.
    Personnellement je pense que le gouvernement nous a comptés et qu’il n’a pas rendu la vaccination obligatoire pour tout le monde en voyant que ce groupe serait difficilement contraint. Nous ne saurons jamais si c’est une demi-victoire ou un délire de ma part.
    Il faut quand même avoir l’honnêteté de reconnaître que la dictature sanitaire a continué son petit bonhomme de chemin sans opposition factuelle.

Pour résumer, force est de constater que :

  • Ni les politiques.
  • Ni l’AFP.
  • Ni les médias
  • Ni les scientifiques.
  • Ni les preuves, les études.
  • Ni les institutions.
  • Ni les syndicats.
  • Ni les élections.
  • Ni les réseaux sociaux.
  • Ni les médias alternatifs.
  • Ni les ouvrages papier, écrits, vidéos, interview.
  • Ni les manifestations dans la rue.
  • Ni les quelques rares moments de vérité dans les médias mainstream.
  • Etc.

N’ont été et ne sont de nature à faire reculer la dictature !

La dictature ne faiblit pas, bien au contraire

Il serait naïf (et dangereux) de croire que la suppression du passe vaccinal et autres interdictions seraient le fruit de nos « victoires ». Tout n’est que stratégie.

Les 3 sujets principaux de dictature sont actuellement le Covid, la guerre en Ukraine et le « réchauffement climatique ».

Covid

  • Concernant le Covid, avez-vous entendu les autorités nous dire que :
  • Le Covid n’était pas bien méchant.
  • Les masques et les confinements étaient inutiles.
  • Il existait des traitements efficaces peu onéreux.
  • Il n’y a pas eu de surmortalité chez les moins de 65 ans et que la surmortalité des autres est essentiellement le fruit des mesures interdisant les soins.
  • Les tests PCR sont une arnaque pour fabriquer une fausse pandémie.
  • La décision de suspendre les soignants et ne pas les réintégrer est purement politique et non sanitaire.
  • Les prétendus vaccins sont à la fois inefficaces et dangereux.
  • Le ministère de la Santé, l’ANSM, les ARS, l’ordre des médecins et j’en passe ont et mentent encore.

Rien de tout ceci. Bien au contraire des millions de doses sont encore commandées. On parle d’intégrer le « vaccin » Covid dans le « vaccin » contre la grippe, voir même dans les 11 « vaccins » obligatoires.

Et le VRP des labos a annoncé une campagne massive d’injection de Gardasil, vaccin prétendument prévu pour lutter contre les cancers du col de l’utérus par un prétendu papillomavirus alors qu’il est de notoriété publique que celui-ci est inefficace, dangereux et que le taux d’indice des cancers a augmenté parallèlement à son utilisation. Sans parler du traité sur les pandémies de l’OMS qui instaurerait un État mondial, policier et médical. Ce n’est pas ce que j’appellerais un recul de la dictature.

Ukraine

  • Concernant la guerre en Ukraine, avez-vous entendu les autorités nous dire que :
  • Les accords de Minsk étaient une ruse pour tromper la Russie et permettre à l’Ukraine, pardon à l’OTAN, de s’armer.
  • Des membres du gouvernement et du parlement ukrainien sont des nazis.
  • Zelensky est un pantin toxicomane mis en place par un coup d’État de la CIA.
  • Les milliards de dollars d’aide ne vont pas à l’Ukraine, mais aux marchands d’armes.
  • Les USA ont saboté Nord Stream 1 et 2.
  • Les prétendues sanctions contre la Russie ont pour unique objet de détruire l’économie européenne.
  • Etc.

Ici encore pas la moindre trace de changement de la doxa. La propagande et le mensonge sont la règle.

« Réchauffement climatique »

Concernant le réchauffement climatique, avez-vous entendu les autorités nous dire que :

  • Le changement climatique est naturel comme en l’an mille.
  • S’il y a réchauffement, c’est une bonne nouvelle pour la vie sur Terre.
  • Le CO2 est gentil et en faire un bouc émissaire permet de ne pas se pencher sur les vrais pollueurs et l’industrie chimique.
  • La transition écologique est une vaste arnaque, une chimère qui déplace la pollution, détruit notre économie et nous rend encore plus dépendants de l’étranger.
  • La fin de la voiture thermique en 2035 serait une catastrophe économique et qu’elle n’est absolument pas viable d’un point de vue technique et infrastructures.
  • Etc.

Toute parole « déviante » est immédiatement mise au ban de la société. La propagande et le mensonge ne font que croître au fil des mois. Le passe vaccinal sera bien vite remplacé par le passe carbone avec l’approbation du peuple soucieux de « sauver la planète ».

Bref même s’il existe quelques victoires individuelles (réelles) ici ou là, le fait est que les libertés ne font que diminuer, faisant passer la France de la 33e place, pas reluisante en 2019, à la 42e place en 2022.

La dictature avance tranquillement inexorablement
et notre action est donc pour l’instant un échec.

Il n’existe plus de justice française, plus de justice européenne et plus de justice internationale. La mensonge et la tricherie sont au pouvoir.

Le nombre d’éveillés ?

Vous pourriez justement me rétorquer que le nombre de personnes qui ouvrent les yeux ne fait que croître, notamment grâce aux effets secondaires des injections expérimentales.

Oui, mais ici aussi, permettez-moi de mettre un bémol. Si selon Santé Publique France, 80 % des Français auraient reçu au moins une dose (nous savons que c’est faux, mais là n’est pas l’objet de mon propos). Ils annoncent 8,5 % pour le rappel Omicron.

Soyons raisonnables, il n’est pas possible d’affirmer que plus de 70 % des Français auraient ouvert les yeux. Je vous rappelle qu’en mars 2021, lorsque les médias ont commencé à parler de passe sanitaire, le taux de vaccination était de 10 % de la population. Rien ne dit, j’aurais plutôt tendance à écrire, tout dit que si un passe sanitaire était à nouveau obligatoire pour lutter contre « le lumbago de la grenouille », les Français retourneraient en masse au piquatorium pour pouvoir continuer à aller au restaurant.

Soit ; Il y a quand même de plus en plus d’éveillés, mais ceux-ci font partie de la masse, la masse qui accepte, la masse qui obéit, la masse qui met un masque, la masse qui jette sa voiture pour en acheter une neuve, car l’ancienne n’a plus le droit de circuler.

Cette masse de suiveurs n’a jamais fait et ne fera jamais de révolutions.

Elle se contente d’être dans la norme. Et comme le pouvoir décisionnel n’est pas dans cette population, leur réveil ne pourra avoir un effet qu’à la marge !

Ne vous méprenez pas !

Même si j’affirme que nos actions n’ont pas été de nature à faire reculer la dictature de façon significative, ni même la faire reculer tout court. Nous pouvons même dire qu’elle avance à grands pas dans différents domaines.

Je n’affirme pourtant en rien que nos luttes n’ont servi à rien. Je peux même affirmer que sans elles, nous nous serions probablement effondrés par le poids de l’horreur.

Nos luttes ont permis de :

  • Ne pas nous sentir seuls à penser ainsi.
  • Découvrir des personnes formidables.
  • Accroître nos connaissances comme jamais.
  • Apporter la preuve que nous sommes le contraire de complotistes ou de fous.
  • Nous permettre d’élaborer des stratégies pour être impactés au minimum par la dictature.
  • Préparer l’avenir si le totalitarisme se mettait à vaciller.

Oui, mais alors que faire pour déstabiliser et contrecarrer la dictature ?

J’espère que la lumière viendra des USA pays qui est à l’origine de tant d’horreurs, mais où les juges ont une indépendance et un pouvoir. Le fait est que les vérités (pas toutes) finissent par sortir aux USA à la différence de la France.

Elle peut aussi venir de la Russie avec un Poutine qui dit défendre nos valeurs et qui ne sera pas lâché par les chinois qui veulent tout sauf une victoire des US. Je me reconnais largement plus dans son discours que dans celui des démocrates inclusifs qui me font penser à Sodome et Gomorrhe. Mais compter là-dessus pour sauver notre peau serait probablement fort déraisonnable.

Quelle solution ou quelles solutions ?

Le nombre de résistants, oui, mais pas uniquement. Les révolutions ne sont pas faites par la masse. Il n’en existe pas qui débutent avec le concours de 50 % du peuple.

Si l’on se réfère à Mai 68 (mon objet n’est pas de discuter du pourquoi ou de celles et ceux qui tiraient les ficelles), on constate que le mouvement a démarré avec environ 10 % des salariés en grève. Nous résistants sommes largement suffisamment nombreux.

L’unité !

Et c’est bien pour cela que le gouvernement ne cesse de nous diviser pour mieux régner. À vrai dire nous n’avons pas besoin d’eux pour nous déchirer, nous le faisons déjà très bien.
Les députés dits d’opposition nous montrent l’exemple de ce que nous ne devons pas faire.

Nous sommes français, il est donc logique que nous ne soyons pas d’accord.

Pour autant nous pourrions enfin nous accorder sur le fait
que la première des choses est de nous débarrasser
de ce gouvernement et de ce Président larbin autoritaire.

Lorsque nous en serons débarrassés pacifiquement, lorsque nous aurons changé de République, lorsque nous aurons introduit de la démocratie dans nos institutions par exemple par le RIC1. Mais surtout lorsque nous aurons rendu leur indépendance aux médias ET éduqué le peuple à la démocratie…

Nous aurons alors toute liberté de nous déchirer, mais dans un cadre réellement démocratique. Mais en attendant :

C’est soit l’union, soit la victoire des forces du mal.

Paralysie ?

Le blocage du pays est de nature à faire bouger les choses. Ici encore, même si cela a mal fini, le mouvement des gilets jaunes a vraiment fait peur à l’État profond de même que le Convoi de la Liberté au Canada.

Je n’imagine d’autres voies pacifiques pour provoquer le changement que de bloquer la machine.

Au risque de me répéter, toutes nos actions passées nous ont permis de nous protéger plus ou moins, mais ne dérangent en rien la dictature qui avance inéluctablement.

Merci
Alain Tortosa2 2 mars 2023
https://7milliards.fr/tortosa20230302-dictature-parfaite-revolutio




Communiqués du Capitaine Alexandre Juving-Brunet

[Source : soutienaucapitaine.fr via Profession Gendarme]

Vous pouvez retrouvez l’ensemble des communiqués et écrits ci-dessous [et d’autres], ainsi que les originaux manuscrits sur le site de soutien au Capitaine Alexandre Juving-Brunet sur le lien suivant https://soutienaucapitaine.fr/ rubrique « Communiqués ».

[Voir aussi :

Sur le comité de soutien à Alexandre Juving-Brunet par le général André Coustou

Toutes les nouvelles concernant le capitaine Juving-Brunet

Soutien au Capitaine Alexandre Juving-Brunet]

Moi, Capitaine Alexandre Juving-Brunet,

Je déclare, au travers de mon avocat être actuellement poursuivi et mis en examen pour différents chefs dont celui d’escroquerie en bande organisée. Ma garde à vue de 48h a été suivie d’une incarcération sans qu’à date aucune personne n’ait porté plainte contre moi dans le cadre du projet de la monnaie associative « Le Franc Libre ». Au service de l’Etat mais surtout du Peuple Français durant 12 ans de gendarmerie puis au renseignement militaire (D.R.S.D.), je ne conçois mon existence qu’au service de mes concitoyens. Je réfute toutes ces accusations diligentées par le ministère public et ne ferai aucun obstacle à la manifestation de la Vérité qui est … la devise du parti politique dont je suis toujours le président, PDF – Le Peuple de France,

Vérité qui est le préalable à la liberté qui fonde l’essence française et à laquelle le Peuple aspire profondément pour marcher vers sa souveraineté.

Vive le Peuple de France !
Vive la France !

Alexandre Juving-Brunet

Début Janvier

Françaises, Français, souscripteurs,
adhérents et soutiens,

Chers amis,

Voici ma seconde déclaration officielle suite à ma mise en examen et ces quarante premiers jours d’une injuste incarcération à cette date.

Les annonces télévisées et autres interventions de querelleurs, médecins ou généraux de plateaux, à défaut d’une expertise impartiale, ne font que confirmer les intuitions que nous partageons mais aussi la légitime détermination que chaque citoyen français devra prouver après avoir suffisamment médité puis accepté la triste situation dans laquelle se retrouvent la France et son peuple.

Nous voyons se lever tous les jours le voile sur un train ininterrompu de trahisons, train piloté par des imposteurs qui propulse la France vers un abîme certain. Ces imposteurs, traites et agents d’entreprises mais surtout de puissances étrangères ont été placés, protégés et rendus pénalement irresponsables en raison d’un système qu’ils ont progressivement démantelé. La loi n’a pas arrêté la valse des impostures et donc n’arrêtera pas leur sabotage délibéré et commandé afin de neutraliser notre puissance publique qui était le seul rempart citoyen à cette guerre des Etats profonds contre les Etats-Nations.

Autrefois un sabotage monétaire par le contrôle puis la neutralisation de la banque de France, suivi d’un sabotage institutionnel en vidant la Constitution de sa quintessence citoyenne, ont conduit au sabotage industriel et maintenant artisanal du cœur vivant de notre tissu économique en voie de déchirement.

Ils ont contribué à l’empoisonnement de toutes nos ressources naturelles et ont pillé notre patrimoine technologique, laissant des Français abandonnés à eux-mêmes, sans sécurité, ni soin, ni soutien, ni espoir.

Sacrifiés sur l’autel du profit. Je le répéterai ici : au moyen d’inductions de comportements créées par le conditionnement médiatique qu’ils contrôlent, les commanditaires du Nouvel Ordre Mondial ont mis en place un contre-système par l’infiltration, la subversion et enfin le parasitage de l’appareil d’Etat afin de le neutraliser et le détourner de son rôle légal et légitime de sauvegarde du peuple français et de ses intérêts.

Le Président comme le gouvernement, sont des agents de puissances étrangères qui auront un jour à répondre de leurs trahisons si et seulement si le peuple français se lève d’un seul homme son cœur battant à l’unisson. La système-parasite s’abreuve de la vitalité de ce pays et le rejettera comme un vulgaire cadavre si nous le laissons faire. Il doit tomber car il est contre-nature. Il doit tomber car il est anti-démocratique. Il doit tomber car il représente l’inverse de tout ce qui définit la France et son peuple.

Le mensonge permanent, aliment des injonctions paradoxales présidentielles comme ministérielles, est son instrument de prédilection. « France » n’est ni le synonyme de menteur et encore moins de perversion. Le Franc devenu Français par le baptême ou le sang versé a consacré près de quatre-vingts générations à l’honneur, la droiture, la loyauté, la force, l’intelligence de l’esprit, du cœur et du corps et enfin la transmission.

Quatre-vingts générations qui cheminant entre vice et vertu ont construit puis légué une des plus glorieuses civilisations terrestres, terre sacrée d’élection de Christ, deuxième Jérusalem, chantre de la Vérité et de la Liberté, arbitre de la Beauté de l’Homme sans cesse tiraillé dans son libre-arbitre entre le vice et la vertu, la laideur ou le sublime, la vie et la mort. On ne juge un arbre qu’à ses fruits. Et le chêne « France » arbore encore sa solide majesté.

Du moins l’est-il encore car de son écorce millénaire, de son feuillage protecteur et de sa sève nourricière, son futur ne dépend que du cœur de ceux qui l’habitent et doivent le transmettre sans en avoir scié les branches ou le tronc.

Chers amis, nous serons demain ce que nous ferons, pas ce que nous spéculerons. C’est à nous désormais de préparer notre futur, de nous en saisir pour le penser, le modeler puis le léguer. Beaucoup parmi nous ont vendu leur liberté à ces agents contre une sécurité précaire : leurs illusions confortables seront bientôt balayées aussi sûrement qu’ils ont confié leurs destins à des traites-fossoyeurs.

Les bonnets rouges avaient grogné, les gilets jaunes sonné l’alarme dans un indécent ricanement généralisé de rentiers publics comme privés, parfaitement inconscients de la légitimé de cette colère. Le ricanement cesse désormais et vire à la stupeur alors que toutes les strates de la société sont touchées et bientôt menacées dans leurs certitudes bourgeoises de confort éternel. Du plus haut aristocrate politique, médiatique ou financier jusqu’au citoyen le plus démuni, le Vent de l’Histoire soufflera pour tous.

Aux autres qui s’insurgent et dressent le même constat sans agir concrètement, vous subirez aussi fortement ce Vent quand il se lèvera car vos actions quotidiennes n’auront pas créé les liens humains nécessaires à notre survie puis notre rebond, fatalement collectifs. Vous l’aurez compris : nul ne sortira d’un tube cathodique ou d’une diode de votre téléviseur pour venir vous sauver dans votre bureau, votre salon ou votre atelier. Les plateaux télévisés ne sont que des empilements fragiles de constats tièdes et de spéculations inutiles. La Providence vous appartiendra quand votre cœur et votre esprit rallumés lanceront vos corps dans l’action collective qui seule détient la clé.

Individu debout dans une multitude fraternelle, de nos misères éparpillées enfin rassemblées en une foule généreuse, solidaire et désespérée, c’est alors la lueur de l’espoir qui brillera au bout de l’ultime impulsion de survie : la révolution va bientôt renaître.

Elle renaitra parce qu’ils l’auront provoquée par leur cupidité, leur arrogance, et surtout l’injustice dont ils s’échappent avec morgue. L’issue n’est qu’une fatale impasse. Dos au mur, subir ou résister. Se soumettre ou se rebeller. Alors en attendant cet inexorable tour d’un astre sur lui-même, je ne peux malheureusement pas vous aider dans ma situation actuelle. J’en suis infiniment triste. A l’exception de manifestations ou de structuration de C.S.P., nous devons interrompre pour l’instant toute initiative liée au Franc Libre pour laisser la justice établir la Vérité de nos intentions.

A la lecture de centaines de lettres reçues, je suis très ému de constater combien vous avez tous saisi le sens de notre action politique collective, aujourd’hui stoppée. Voilà quelle sera alors ma seule directive : patientez je vous prie tout en consolidant vos liens citoyens déjà établis.

Via mes avocats coordonnés par Maître Bertozzi, le général André Coustou et ma fiancée qui doivent tous travailler en bonne intelligence pour m’aider, vous pourrez recevoir des informations voire participer à des manifestations de soutien qui constituent également une clé importante de mobilisation afin d’engager un bras de fer avec les vrais commanditaires de cette mise en examen : un système politique à bout de souffle qui choisit de pourchasser ses opposants farouches plutôt que de mobiliser l’institution judiciaire pour la protection des français en tous lieux et en tous temps.

Dieu reconnaitra les siens, et les courageux Français épris de justice reconnaîtront les traitres.

Aussi, je finirais en vous souhaitant pour cette nouvelle année qu’à cœur battant, vous cheminiez vers cette vérité et cette liberté qui vous ouvriront les portes de nos bonheurs individuel et collectif.

Nous Français sommes les grands peuples réunis en Nation de la liberté donc de la vie. La vie c’est la liberté alors incarnez-la.

Vérité, liberté, Souveraineté.
Vive les peuples de France, vive la France !

Capitaine Alexandre Juving-Brunet.

le 18 Janvier 2023.

Déclaration officielle du Capitaine
A. Juving-Brunet .

Des mouvements sociaux de janvier 2023

Revenant vers vous chers amis depuis le fond de ma cellule, mon esprit bouillonne et mon cœur se serre malgré le réconfort de quelques 1580 lettres reçues à ce jour de France mais aussi du monde.

Ces lettres qui m’ont fait sourire, rire, parfois m’émouvoir sont des cadeaux précieux, fleurs germées de semailles d’espoir lentement dispersées durant ces deux dernières années. Merci à vous tous, nous sommes une grande famille de valeurs.

Ce sera donc la plume qui vous rencontrera aujourd’hui, la vidéo m’étant depuis 60 jours interdite dans mon action politique et citoyenne alors que l’incendie social s’allume indiscutablement cette même semaine quand toutes les oligarchies davocratiques se réunissent en Suisse pour débattre de notre futur et préparer l’agenda pour les 20 prochaines années. Autrement dit, les mouvements sociaux ne sont que des stigmates ravivés et des colères immédiates des échos de discussions lointaines dans des enceintes où la démocratie est absente.

Vingt ans plus tard, ces discussions d’un gotha ultra-libéral deviennent des feuilles de route obligatoires de marionnettes politiques divorcées de toute raison d’Etat.

Sinon comment expliquer cet entêtement suicidaire à imposer la réforme des retraites quand le peuple français s’y oppose à plus de 80% ?

Les mensonges d’un soi-disant programme présidentiel allumés tels des contre-feux n’ont pas duré une semaine : la Vérité d’une manipulation électorale grossière, digne d’une démocrature selon André Bercoff, pourtant dénoncée par toute une opposition légitime mais interdite de plateau médiatique donc bâillonnée, fait son chemin en rappelant qu’une dernière fois, les Français auront été trahis dans les fumées du barrage républicain dressé face à un épouvantail faussement patriote car euro-otano-compatible.

L’illusion perfide règne, la Vérité est absente, l’Humanité étouffe. Pas de débat d’idées, pas de contradiction, un dogme progressiste et « vivrensembliste » hors sol asphyxiant la démocratie jusqu’à son trépas : j’y ai consacré une vidéo d’après 2ème tour.

J’ai jadis partagé une intuition forte avec vous tous lors des conférences des derniers mois. Le système actuel, bâti sur un humanisme perverti en individualisme-roi et protégé des colères sociales par un matérialisme corrupteur et stérilisateur de nos plus belles vertus de solidarité, de partage et de courage ; ce système donc verra son effondrement complet à rebours de toute logique naturelle, étant justement à l’envers de l’ordre naturel ancestral.

L’ordre naturel des choses et des êtres, dans une société saine, consiste tout d’abord à poser les conditions imprescriptibles de l’intégrité physique, morale et intellectuelle d’un individu en lien obligatoire avec sa communauté de naissance et d’adoption, allant de sa famille, de son environnement immédiat jusqu’à sa Nation. La sauvegarde des acquis matériels ne venant qu’après ces considérations ; la Vie étant la clé de voûte sacrée de ce type de société.

Aujourd’hui, la laideur, l’oisiveté, le mépris, l’égoïsme sont érigés en standard de société : un sacre du Vice donc une mort prochaine inexorable. Et la crise sanitaire artificiellement créée et propagée, loin de détruire ce système ancestral dans lequel nous ne vivons plus actuellement, n’a fait que démontrer que nous vivons justement dans un système qui se préoccupe plus du bien matériel que de l’Homme qui l’a pensé et produit par son génie.

Voilà pourquoi, cet épisode de Covid vite enterré n’est qu’un rai de lumière perçant le voile d’un système faussement humaniste, mais réellement opposé à l’Homme et à la Vie, en témoignera l’effondrement de notre natalité.

Pourquoi ce détours, chers amis et quel rapport avec les mouvement sociaux liés à la réforme des retraites ?

Voyez-y simplement que le peuple français s’est majoritairement rangé du côté de la force lui garantissant non pas sa liberté mais sa sécurité avec au passage la profanation du Saint des Saints : le « sanctum » c’est-à-dire la santé. Les Français, ce « sanctum », ils l’ont abandonné à des apprentis-sorciers qui les ont transformés en cobaye réel contre une prospérité illusoire.

On a troqué de la matière vile contre de l’esprit incarné. Et c’est cela qui détruit toute logique naturelle, valeurs et droits inclus. Donc à quoi bon travailler, cotiser et partir en retraite pour jouir d’une vie aliénée car la liberté a disparu et la Vie compromise par nos lâchetés et renoncements ?

La pulsion de vie est euthanasiée au profit de l’instinct de consommation : le diable en boit du petit lait. Le Covid n’a pas retardé la réforme des retraites comme cela nous l’est claironné. Il a simplement servi de retardateur d’une explosion financière d’un système humainement déséquilibré donc condamné à mort, pavant la voie à un grand test d’acceptation sociale nécessaire pour maintenir le contrôle des démocratures.

Si la Vie a pu être si facilement manipulée et condamnée à grand renfort d’induction comportementale médiatique, alors comprenez bien que le Pouvoir sait désormais, après analyse de tous les indicateurs de grégairisme béat (masques interdits puis obligatoires, auto-attestations, injections non-certifiées à des millions de cobayes sans responsabilité pénale), qu’il peut pousser les jeux sur ce qui est moins important que votre santé : votre portefeuille.

Pourtant stupeur ! Le Français se cabre, le syndicaliste réapparait après un coma de deux longues années, l’éditorialiste a la fièvre, le gouvernement doute et le président voyage.

Qu’on ne touche pas à l’idole post-moderne de la retraite. Car oui, cette réforme est d’une perfidie extrême. Dans un pays intentionnellement désindustrialisé par les Davocrates qui ont acquis des fortunes sans limite sur le dos de la commande ou de la dette publique, dans un pays quaternarisé où même nos ingénieurs voient avec inquiétude se dresser une concurrence de matière grise globalisée, un pays enfin où l’agriculture est poussé au suicide et le travailleur à l’euthanasie du chômage de masse, voilà nos brillants esprits viciés du capitalisme qui les nourrit vouloir défendre doctement le principe de travailler plus longtemps pour sauver notre régime par répartition hérité du Conseil National de la Résistance, et non pas de cet autre acronyme de CNR dévoyé et perverti du pantin Macron, bien décidé à sucer et vider le sens de tous nos symboles en bon élève bien noté parmi les « Global Shapers ».

Ces élites biberonnées par le capitalisme carnassier chaperonné par le rejeton d’un ancien officier nazi producteur de lance-flammes, un certain Klaus Schwab. Les pompiers-pyromanes ont leur mentor.

Travailler plus longtemps est un mensonge plus odieux encore que « Arbeit Macht Frei ». Car entre la courte espérance de vie des travailleurs manuels rongés par la pénibilité et le travailleur tardif bac+5 en poche, l’un comme l’autre sont condamnés.

Aux forçats des ateliers, des chantiers ou de la logistique, finir à 64 ans le corps démoli ne vous fera guère profiter statistiquement de plus de 10 ans de fin de vie douloureuse.

Pour les agents privés occupant des postes de conception ou d’encadrement, en démarrant une carrière professionnelle à 23 ans (bon élève/ Bac + 5), il faudra travailler bien au-delà des 64 ans pour disposer d’une retraite pleine (64-23 = 41 ans). Le bon sens en trompe l’œil, il ne s’agit pas d’une réforme mais d’une disparition programmée de la retraite avec en ligne de mire les profiteurs de crise. Ici, les fonds par capitalisation de type Black Rock, dont le président a reçu la légion d’honneur par Macron, qui poussent en coulisses les feux de cette réforme.

Pourquoi ? Tout simplement parce que les Français seront obligés de panacher toujours plus leur régime de retraite par répartition avec de la retraite par capitalisation c’est-à-dire du fonds de pension. Infine, faire main basse sur la finance française. Et nous parlons ici de centaines de milliards rien que pour la France.

Autrement dit, quand la branche pharmaceutique de Davos « Big Pharma » s’est suffisamment engraissée sur le corps décharné de notre bien public, c’est au tour des fonds de pension de se joindre au bal des vautours de ce démantèlement complet des systèmes sociaux et de solidarité : santé, emploi, prévoyance, tout y passera.

Il ne manquera plus qu’une bonne inflation artificielle de l’agroalimentaire ou de l’électricité pour vider nos poches dégarnies et creuser de préoccupation nos visages émaciés. Alors les peuples du Monde, désenchantés et misérables, n’auront plus la force de résister au dernier temps de cette tragédie humaine en trois actes. Quand seront définitivement tombées nos libertés puis notre prospérité, seule demeurera bien qu’affaiblie notre intégrité physique qui sera sacrifiée sur l’autel de la guerre qu’ils préparent de toute leur folie. Car la guerre seule, cette tragédie, permettra de gommer toutes les perfidies et trahisons comme elle le fit toujours des sociétés ruinées par les oligarchies depuis trois siècles.

Cette tragédie, c’est le suicide de la fraternité européenne dont fait partie intégrante la Russie au profit exclusif du chef de file de l’Empire occidental, des Etats-Unis d’Amérique infiltrés et subvertis par l’Etat profond premier. La guerre prochaine de la Russie avec l’OTAN fera l’objet d’une déclaration dédiée.

Vérité, Liberté, Souveraineté.
Vive la France !

Capitaine Alexandre Juving-Brunet.




Lutte et mépris de classe

[Source : rolandsimion.org]

Par le Dr Marc Girard

Quoiqu’il concerne ma région (l’Ouest) et une thématique qui m’intéresse (la lutte des classes), un petit livre m’avait échappé : « Les révoltes bretonnes de 1675 — Papier timbré et bonnets rouges », que j’ai emprunté à une bibliothèque du coin. En gros, il s’agit de relater les révoltes qui ont embrasé l’Ouest quand, avec sa mégalomanie notoire et son égoïsme monstrueux, Louis XIV a activé tous les mécanismes disponibles pour financer son train de vie (incluant sa recherche de vaine gloire par l’entretien ruineux d’armées).

Ce qui est frappant, c’est le mépris viscéral dont les privilégiés de l’époque (noblesse, clergé, magistrats) accablent ceux qui font marcher l’économie — ceux qui bossent : artisans, cultivateurs, et ceux qui ont du biceps (les portefaix). Mépris verbal : « leur rage et leur brutalité » (93), « la canaille » (38, 43, 51, 86, 91), « séditieux » (165), « populace » (41), les « criminels » (47,73), avec une prime pour la marquise de Sévigné dépourvue de la moindre conscience autocritique : « Ils entendent médiocrement le français et guère mieux la raison » (91). Pour un peu, on dirait avec une feinte compassion qu’ils sont « analphabètes ». Mais ça n’empêche pas les bien-pensants de l’époque de promouvoir un renforcement de la répression : dès le premier contact avec les manifestants (« les mutins »), douze sont tués et une cinquantaine blessés (39) ; « On dit qu’il y a cinq ou six cents bonnets bleus en Basse Bretagne, qui auraient bon besoin d’être pendus pour leur apprendre à parler » (91), dixit encore la marquise. On croirait entendre les promoteurs de grenades de désencerclement dont l’irresponsabilité indigne même les forces de l’ordre.

On me pardonnera de me dispenser de l’exhaustivité dans les citations. Mais il y en a déjà suffisamment pour documenter le mépris de classe et l’arrogance des médiocres.

Mépris de classe et arrogance des médiocres ? On se croirait en Macronie — vous savez chez le gars qui prétendait tout moderniser (sauf son épouse). On remarque en passant que les manifestations actuelles ont (février 2023) rassemblé des foules considérables dont le maintien a frappé les observateurs. Ces manifestations n’ont pour l’instant eu aucun impact sur les décideurs à la différence de ce qui s’était passé avec les gilets jaunes qui avaient ébranlé le pouvoir. Ce n’est pas un bon signe envoyé aux manifestants.




Macron et l’américanisation de la France

Par les Gilets Jaunes de la Victoire

Banquier d’affaires chez Rothschild(([1] https://www.francetvinfo.fr/elections/presidentielle/quand-emmanuel-macron-etait-banquier-d-affaires-un-element-prometteur-mais-sans-plus_2171646.html)), Young Leader du Forum Économique Mondial (Forum de Davos)(([2] https://business-cool.com/decryptage/insolite/young-global-leaders/)), Macron suit le plan des mondialistes, pour cela depuis son élection en 2017 il n’a de cesse de saper tous les fondements de notre nation. La liste de ses méfaits serait fastidieuse, elle se résume en une formule « Tout pour la finance, rien pour le peuple qui pour être rentable doit être exploité. ». Pour ce faire il amène la France vers une gestion du pays à l’américaine où le capital a pris la main sur tous les rouages de l’économie. Regardez vers quoi il veut vous entraîner.

La protection sociale aux États-Unis

(Extrait d’un article d’Europusa(([3] https://www.europusa.com/vivre-aux-etats-unis/vie-personnelle-aux-usa/les-americains-et-vous/la-protection-sociale-aux-etats-unis/)) )

Les prestations sociales sont limitées au minimum aux États-Unis. Les charges sociales restent faibles par rapport à l’Europe. Cela représente un avantage important pour les employeurs et la flexibilité du marché du travail. Cependant, le bien-être des citoyens et leur protection sociale sont mis à l’épreuve.

Quelles différences du système de santé aux USA avec l’Europe ?

La protection sociale aux États-Unis est très différente de l’Europe. Les charges sociales sont très faibles, mais cela présente des inconvénients pour la protection sociale des citoyens en matière de couverture médicale, chômage, retraite, soins de longue durée et soins palliatifs. Les Américains doivent souvent payer pour des soins de santé et des retraites privés. En effet, les programmes publics sont très limités.

Comment fonctionne l’assurance santé aux États-Unis ?

Avant 65 ans, les Américains sont assurés par des assurances privées. Généralement, les prestations de santé et de retraite aux États-Unis sont principalement financées par les employeurs et les travailleurs, plutôt que par l’État. Les employeurs de plus de 50 employés sont tenus de fournir une assurance santé pour leurs employés. Cependant, ils peuvent choisir de ne pas le faire. Les travailleurs doivent contribuer à leur assurance santé et à leur retraite via des prélèvements sur leur salaire. Cela signifie que les personnes qui ne travaillent pas ou qui travaillent pour des employeurs qui ne fournissent pas d’assurance santé sont souvent sans couverture.

Est-ce qu’il existe un système de sécurité sociale aux USA ?

À partir de 65 ans, les Américains bénéficient d’un système de sécurité sociale tel que nous le connaissons en France. Il s’agit de Medicare. Cependant, Medicare ne couvre pas tous les frais de santé et les individus doivent toutefois souscrire une assurance complémentaire pour couvrir les coûts restants.

Comment fonctionne le chômage aux États-Unis ?

On peut pratiquement dire que le chômage n’existe pas dans ce pays. Si vous êtes licencié, vous toucherez des allocations chômage représentant 20 % à 40 % de votre salaire. La durée d’indemnisation ne peut pas durer plus de 6 mois. De plus, ces allocations sont souvent insuffisantes pour couvrir les dépenses de la vie de tous les jours. Il est donc important de rapidement retrouver un autre travail. Les travailleurs qui perdent leur emploi peuvent également être admissibles à des programmes de formation professionnelle pour les aider à se réinsérer dans le marché du travail.

Comment se porte le marché du travail aux USA ?

Le marché du travail est beaucoup plus flexible aux États-Unis. Les employeurs n’hésitent pas à embaucher quelqu’un pour « essayer » puisqu’ils peuvent en toute légalité le licencier du jour au lendemain, sans donner de motif. D’un côté, cette flexibilité est un avantage pour les employeurs. D’un autre, elle peut être source d’insécurité importante pour les travailleurs. Mais pas de panique, nous avons quelques conseils pour vous aider à trouver un emploi aux États-Unis.

Comment se passe la retraite aux États-Unis ?

La retraite est fixée à 65 ans aux États-Unis, mais beaucoup de personnes continuent d’exercer une activité au-delà. L’importance que représente le travail dans la vie sociale fait qu’il est difficile pour beaucoup d’Américains de s’arrêter si vite. Les prestations de retraite aux États-Unis ne sont pas garanties par le gouvernement comme cela peut être le cas dans d’autres pays. Les Américains doivent généralement compter sur des programmes comme la Sécurité Sociale et les plans de retraite privés pour lesquels ils peuvent avoir cotisé pendant leur carrière pour soutenir leur retraite.

Comment toucher une retraite plus avantageuse aux USA ?

Le dynamisme de l’économie de ces dernières années d’un côté et la courbe démographique en rétrécissement de l’autre crée une tension sur les retraites à payer. Les Américains ont donc trouvé une solution très pragmatique, comme toujours : si vous continuez à travailler jusqu’à 70 ans, vous toucherez tout simplement une retraite plus élevée !

Puis-je avoir une assurance santé aux États-Unis si j’ai un petit salaire ?

Certaines personnes peuvent être plus vulnérables que d’autres en termes de protection sociale aux États-Unis, comme les travailleurs à bas salaires, les personnes âgées et les personnes ayant des besoins médicaux spécifiques. Il existe cependant des programmes publics pour les personnes à faible revenu, tels que Medicaid et l’Obamacare. Ces programmes ont été créés pour aider les personnes qui ne peuvent pas se permettre une assurance privée. Ils ont amélioré l’accès aux soins de santé pour certains. Toutefois, ils restent limités et sont souvent sujets à des débats politiques. Aucun de ces fonds ne finance entièrement le coût des soins. Le programme prévoit le paiement d’une assurance, de frais déductibles ; mais l’individu devra en payer une grande partie de sa poche (out-of-pockets costs). D’autres programmes gouvernementaux, tels que Medicaid, aident au paiement de certains frais en association avec Medicare. Des programmes tels que Medigap permettent de combler la différence : toutefois, bien que ces assurances soient légalement fixées par le CMS, elles sont vendues et administrées par des entreprises privées.

Conclusion

Au cours de son histoire la République malgré ses erreurs avait amené le pays a un niveau de vie somme toute correct(([4] C’est que doivent penser en tous cas les migrants.)), Macron en financiarisant à outrance la gestion du pays(([5] Exemple de l’hôpital.
https://www.francetvinfo.fr/sante/hopital/sante-plus-de-4-300-lits-supprimes-dans-les-hopitaux-en-2021_5385343.html)), en suivant à la lettre les directives de ses maîtres, en les introduisant au cœur de l’État(([6] https://www.elysee.fr/emmanuel-macron/2021/01/26/intervention-du-president-emmanuel-macron-dans-le-cadre-de-lagenda-de-davos-organise-par-le-world-economic-forum)) fait écrouler en même pas deux mandats l’État français.

Quel sort va-t-on lui réserver ?

Notes




Pardonne-moi Francis

Lettre ouverte à tous les Francis
qui luttent pour les libertés

Par Alain Tortosa

Oui pardonne-moi mon impuissance !
Nous ne nous connaissons pas, en tous les cas pas intimement, et pour autant j’ai la prétention de ressentir une partie de ta souffrance.

Douleur que tu n’exprimes pas toujours avec des mots quand ton corps semble parler, voire même hurler, à ta place.
Alors oui nous ne sommes pas (encore ?) amis, mais c’est pourtant en cette qualité que je m’exprime.

Pourquoi toi ?
Pourquoi t’ai-je « choisi » comme « cible » alors que nous sommes si nombreux, nous les résistants, à être en souffrance en ces temps difficiles ?

Je ne saurais l’expliquer, mais ce n’est pas la première fois que ce besoin s’exprime en moi.
Nous nous étions croisés une première fois à Avignon lors d’une rencontre organisée par Carlo.
J’avais ressenti au lendemain le besoin de t’écrire une lettre ouverte pour te dire :

« Tu n’es pas seul ! ».

Pudeur, peur du jugement, manque de confiance en moi ?
Toujours est-il que je n’avais couché que quelques mots avant de les laisser se perdre…

En te voyant vendredi, en te regardant devrais-je dire, j’ai à nouveau ressenti dans mon cœur, dans mes tripes, le poids du monde que tu sembles porter bien seul.

Mais Francis garde encore son panache !
Quand une connaissance te demande si tu vas bien, tu te plies aux conventions sociales.
Tu réponds un « oui » de façade, comme je le fais aussi, et autrui se sent soit rassuré, soit fait semblant d’y croire par pudeur ou sentiment d’impuissance.

Je ne me l’explique pas, personne me m’y oblige et pourtant je porte trop souvent le poids de cette humanité en détresse.
Tant de souffrances, d’injustices, de divisions où l’indifférence est reine et la solidarité l’exception.

Difficile d’être debout, droit et optimiste en voyant les ténèbres de ce monde.
Une civilisation qui peut imprimer des milliers de milliards d’euros lors d’une plandémie afin d’acheter le silence du peuple.
Et dans le même temps, constater que les « grands » de ce monde n’arrivent pas à trouver 30 milliards par an pour mettre fin définitivement à la famine dans le monde.

Le « n’arrivent pas » étant un synonyme « ne veulent pas » ou plutôt de « préfèrent ne pas ».
Une planète sur laquelle il est totalement légal et moralement acceptable de spéculer sur une future famine.

Mon déplacement à Paris m’a encore renvoyé en pleine gueule la laideur de ce monde.
Quelle violence de passer d’une bouche de métro avec des SDF qui ne possèdent rien à la rue du Faubourg Saint-Honoré qui m’inspire un zoo pour nantis et me donne envie de vomir.
Comme quoi le zoo de Vincennes n’est pas là où l’on pourrait le croire.

Des boutiques qui présentent des habits dont des pulls, particulièrement laids, à plus de 10 000 euros, représentent le summum de l’indécence et de la folie des hommes.

Le laid et la folie ne touchent pas que les nantis.
Que dire de pantalons vendus usés, déchirés, délavés aux produits chimiques toxiques par des enfants dans les usines bidonvilles de pays pauvres.
Quel est le regard de ces esclaves sur les dégénérés que nous sommes devenus ?

Mais ne vous méprenez pas.
Le pire n’est pas que ces personnes aient perdu tout sens du vivant, du merveilleux, de la nature et dont le sentiment d’existence se résume à dépenser pour dépenser des habits hors de prix, vêtements qu’ils ne porteront peut-être jamais…

Non, l’insondable est que notre société accepte des hommes, femmes et même enfants dormant dans les rues en hiver.
Les associations et bénévoles généreux qui cherchent à aider ces malheureux permettent paradoxalement à l’État de se dédouaner et se défausser sur eux alors que cela relève de son entière responsabilité.

Je ne parle ici que de la misère visible, mais que dire des milliards d’esclaves dont la sueur et le sang permettent notre confort matériel d’Occidentaux.
Le Grand Reset semble avoir trouvé la solution en voulant aussi faire de nous des habitants du tiers-monde.

LA question centrale est :

Comment pouvons-nous vivre dans un tel monde ?

Les fourmis que nous sommes sont impuissantes tant qu’elles n’œuvrent pas ensemble à la destitution de la reine !

S’autoflageller n’apporte pas de réconfort à celui qui souffre.
Ce n’est pas en brisant mes membres que je pourrais rendre le sourire à un enfant qui a perdu les siens sur une mine antipersonnel.
Mines qui permettent l’enrichissement de pourritures qui volent légalement des milliards sur la souffrance de leurs frères humains.
Mines probablement fabriquées par d’autres enfants dans des usines prison.

Vous pourriez vous dire en cet instant que j’ai oublié le sujet de mon texte, quid de Francis ?
Je suis peut-être dans l’affabulation, dans le délire, mais j’ai pourtant le sentiment de n’avoir jamais dévié de mon propos.
Puisses-tu me pardonner si je suis en dehors de toute réalité.

Je voulais réagir à ta vibrante intervention lors de « la journée des libertés » organisée par Carlo1

Tu nous dis croiser régulièrement des inconnus qui te remercient chaleureusement pour ton implication dans la défense des droits de l’homme, des libertés et de la démocratie.
Élan d’amour qui pour autant semble aussi te blesser.

Je ne peux croire que cet amour spontané et gratuit ne te réchauffe le cœur.
Pour autant j’ai entendu ta détresse impliquant le fait que les résistants ont aussi, voire même surtout besoin d’aide concrète.
L’amour ne se dit pas uniquement avec des mots, mais avec des actes, vérité qu’il est toujours bon de répéter.

Il est facile de critiquer, il est facile de dénigrer, il est facile de crier au loup, il est facile de faire sa vierge effarouchée… facile, mais pas forcément moral si l’on demeure un simple spectateur.

Les résistants qui n’ont pas une fortune personnelle, un patrimoine ou une famille pouvant subvenir à leurs besoins fondamentaux ont une nécessité réelle, voire même vitale, d’argent pour, ne serait-ce que survivre, manger et pouvoir continuer la lutte.
Quel fut l’esprit du résistant, il n’en demeure pas moins avoir un corps.

Ce n’est pas charité que de les aider matériellement en fonction de ses capacités.

Dans un monde juste, chacun aurait accès à un toit, à l’eau, à l’électricité et j’en passe…
Nous nous devons de pallier les carences et l’ignominie de nos dirigeants.
Je pense ici aux personnels suspendus sans salaire ni indemnité dont le seul objet de la sanction était de les détruire psychiquement et matériellement afin de prévenir toutes vocations.

Je pense que tu fais partie de ceux qui n’ont écouté que leur cœur, leurs valeurs, en risquant tout.
Et cela ne date pas d’hier avec ton implication dans le mouvement des Gilets Jaunes, les « sans-dent » comme disait Hollande.

De toute évidence tu en payes le prix aujourd’hui et je pourrais dire que le montant de la facture est indécent.
Au-delà de ces réalités matérielles factuelles, je ne peux pas croire que le manque de ressources soit aujourd’hui ce qui te pèse le plus.

Je ne suis pas stupide, encore que, au point de penser que ce fait serait anecdotique.

Oui, il faut aider matériellement et financièrement
en fonction de nos ressources les résistants
qui ont des difficultés financières du fait de la dictature !

Cela ne se discute pas, quand bien même l’on n’épouserait pas l’intégralité de leurs idées.

Je pourrais même ajouter que les soutenir relève d’un devoir égoïste, si, si…
Comprenez qu’il est impossible de mettre son énergie pour remplir son frigo tout en mettant une énergie équivalente au service de la cause.

Donnons, donnons, donnons égoïstement pour notre liberté !

Cette parenthèse étant refermée, il m’est possible de revenir à mon ressenti.

J’ai la croyance que la croix que tu portes n’est pas uniquement le fruit de difficultés financières et encore moins du manque d’implication des inconnus éveillés que nous sommes.

Ce n’est pas à toi, l’humaniste, que je vais rappeler cette vérité.

La dignité de l’homme ne se mesure pas à son compte en banque !

Je pourrais même affirmer que c’est plutôt le contraire, quand bien même il existe des exceptions.

L’homme qui n’a rien, qui vit dans la rue, a plus de dignité que l’occupant de l’Élysée.

Riche ou pauvre, tu resteras un grand homme, un fou admirable et respectable.

Je me répète, mais je ne peux croire que ton épuisement, ton abattement, la tristesse visible au fond de tes yeux, ne soit que le reflet de ces difficultés financières.
Si honte il y a, celle-ci repose sur tous les responsables de ta situation, et certainement pas sur toi et la sincérité de ton action totalement désintéressée.

Alors oui, je te sens profondément blessé, meurtri et épuisé…

J’imagine que tu n’es pas né de la dernière pluie, que tu as une idée assez précise de la nature humaine.

Et pourtant…

Malgré les épreuves que tu as eu à endurer durant ta vie, malgré tes expériences, je crois qu’ils ont encore réussi à te blesser.

Il faut dire que ces dernières années ont été riches d’enculés, mais aussi de moutons dociles.

Et ce sans parler des collabos qui n’ont pas le panache des dictateurs.

Pourtant derrière cet écrasement, l’extraordinaire tribun est encore présent.

Tu as encore une puissance inouïe pour mener l’estocade, un panache chevaleresque.

Mais je ressens aussi que tu puises l’énergie dans tes dernières ressources tel un taureau fier se relevant une dernière fois avant la mise à mort.

Oui j’envie le sort du taureau mourant dans une arène après une lutte épique, une mort digne, debout, à la lumière.
En rien comparable à l’égorgement d’une vache encore consciente dans un abattoir sombre, empli d’effluves de sang et de cris d’effroi.

Tu n’es pas homme à mourir sans lutter jusqu’à ton dernier souffle.
C’est peut-être un des éléments, cette fougue, cette passion, cet engagement, cette sincérité non calculée, quasi viscérale qui fait que nul n’est indifférent à ta présence.

L’évocation de ton nom, chez « les gens bien », est au mieux synonyme de ricanements et au pire d’un profond mépris, voire d’une haine.
Certains te détestent ainsi viscéralement tandis que d’autres t’adorent.
J’imagine que tu ne recherches ni l’un… ni l’autre…

Ce que je connais de l’homme m’empêche bien entendu de te haïr.
Comment ne pas respecter ton action, ta droiture et ton absence de compromis contre nature ?

Mais je ne suis pas non plus du genre à aduler des humains et encore moins moi-même.

Les zombies que la société a modelés se contentent de faire quelques pas de côté lorsqu’une personne s’effondre à la sortie du métro suite à une myocardite vaccinale.
C’est tout juste s’ils la voient.

En revanche, j’ai l’intime conviction que si c’était toi qui t’effondrais, certaines personnes n’hésiteraient pas à t’insulter, tandis que d’autres te donneraient des coups de pied dans le ventre et dans la gueule avec satisfaction.
Sans doute la rançon de l’absence de faux semblants.

Mais si ton abattement n’est pas uniquement forgé d’un manque de ressources ou de soutien concret de la part des résistants, qu’en est-il ?

Le proverbe qui dit que « l’on est jamais trahi que par les siens » est sans doute le plus révélateur.

Force est de constater que les « artistes », je me dois de mettre ce mot entre guillemets, ont totalement disparu durant la crise sanitaire et qu’ils n’ont pas pointé le bout de leur nez pour le conflit en Ukraine.
Cette profession, car il ne s’agit plus que d’individus qui pensent à leur carrière, leur notoriété et à l’argent, a disparu du paysage… Envolée.

J’ai été éduqué et baigné dans l’idée que les artistes étaient là pour défendre la liberté d’expression, les libertés, le pluralisme, la démocratie, les droits de l’homme, la paix, l’amour et j’en passe.

Les avez-vous entendus durant la dictature Covid ?

À part quelques-uns qui ont osé relever la tête pour la rebaisser aussitôt et se prostituer, ils se comptent sur le doigt d’une main.

En fait ce que je dis est faux, ils ont été des milliers et sont encore des milliers à être de vulgaires collabos.
À s’insurger contre celles et ceux qui ne portent pas le masque.
À exiger que les non-vaccinés perdent leur statut de citoyen, leur travail ou leurs droits.
À voir en ceux qui refusent une troisième guerre mondiale et critiquent le clown corrompu Zelenski, des traîtres pro-Poutine.
Mais comment peuvent-ils encore se regarder dans un miroir tant ils sont sales et à vomir ?
Qu’ils ne s’étonnent pas de voir que les Français boycottent les salles de cinéma.

Et je ne parle pas du journalisme dont l’encéphalogramme est totalement plat.
Ils auraient dû être tous dans la rue lorsque le média RT a été censuré, que ceux-ci partagent la ligne éditoriale ou pas.

J’en reviens donc tout naturellement à toi Francis.

Ils ont osé !
Oui les « artistes » ont tout osé te concernant !

Ton abattement est probablement proportionnel à l’illusion que tu te faisais de la profession et de personnes que tu pensais être des « amis ».

Car même si cette crise nous a permis de rencontrer des personnes formidables avec qui nous partageons tant, notre cœur est meurtri d’avoir perdu des êtres chers pour lesquelles notre simple existence est devenue insupportable.

Au lieu d’être à tes côtés, au lieu de te soutenir, au lieu de lancer des campagnes médiatiques pour te défendre toi et la liberté d’expression…
Ces personnes du monde artistique ont fait quoi ?

Des campagnes de presse et des pétitions pour réclamer plus de dictature !

Un à un, ils t’ont tourné le dos au point qu’il t’est désormais impossible d’avoir aujourd’hui une salle, une campagne de promotion, ou le droit de parole dans un média mainstream.
Tu as été rayé du paysage médiatique hormis pour te salir, tu n’existes plus !

Nous pourrions faire le parallèle entre les « médecins » et les « artistes ».

La souffrance des soignants suspendus, qui sont restés dignes, qui défendent encore et toujours le secret médical et leur serment d’Hippocrate ont subi le même sort.
La grande « famille », la « confraternité » a fondu comme neige au soleil.
Du jour au lendemain les soignants qui n’ont pas courbé l’échine sont devenus des parias, des personnes non fréquentables, et même des complotistes à abattre !

Encore aujourd’hui, voyez-vous les personnels injectés, y compris les lâches qui ont fait de faux passes, réclamer le retour des suspendus ?

Quelle dignité reste-t-il à ces êtres pitoyables qui pleurent le manque de personnels dans les médias et qui n’ouvrent pas leur gueule pour dire que leurs camarades, suspendus sans salaire depuis 500 jours, leurs amis de 30 ans pourraient venir les aider dans l’heure qui suit ?

Triste planète s’il en est, de tous ces collabos de l’ombre.
La situation est bien entendu identique dans les autres professions ayant subi l’obligation expérimentale… Pompiers, gendarmes, etc.

Mais toi Francis, tu sembles un cas encore plus « particulier » !

La question que l’on pourrait se poser est :

« Pourquoi tant de haine à ton encontre ? »

Pourquoi le monde médiatique, qui n’a plus rien d’artistique, ne se borne pas à l’indifférence, s’ils n’adhèrent pas à tes idéaux ?

Pour la simple raison que tu es leur Jiminy Cricket, le miroir de leur noirceur !

Oui toi Francis, tu leur renvoies violemment en pleine gueule leur connerie, leur lâcheté, leur couardise, leur renoncement, leur collaboration et j’en passe…

Tu leur interdis d’enterrer au plus profond la noirceur de leur être.

Tu es un phare ancré solidement dans la Terre qui les éblouit alors qu’ils ne sont que ténèbres.
Tu les empêches de ne pas voir et de faire semblant.

En te voyant toi, si lumineux, si honnête, si intègre, et pourquoi pas, si con… la frontière entre le héros et le con est souvent bien mince… mais toi au moins tu gardes une dignité qui est un lointain souvenir les concernant.
En te voyant toi, ils se prennent en pleine gueule la noirceur de leur âme.
En te voyant toi, ils ne peuvent oublier.

Te faire taire, t’écraser devient banalement humain.
Ta simple existence constitue une violente agression à laquelle ils répondent par une violence encore plus forte n’ayant aucun argument à te renvoyer.

La Vérité fait mal.

Ah quel « panache » de te traiter de fou, d’illuminé, de malade mental, de complotiste, d’extrême droite, voire d’antisémite et j’en passe !
Cela mesure à quel point ils ne sont plus que l’ombre d’eux-mêmes, un vague souvenir qui se dissout dans la brume.

Au contraire de t’écraser, j’aimerais que tu prennes cette bêtise, cette lâcheté, cette méchanceté, cette haine, comme on reçoit une vraie Légion d’honneur.

Légion d’honneur officielle qui récompense aujourd’hui le crétin, le menteur, le voleur, le violeur, le pédophile ou le collabo !

Pour autant j’ai l’impression que le phare Francis perd peu à peu de sa vigueur et j’ai peur qu’il ne s’éteigne définitivement et se transforme en souvenir… une simple ligne dans les livres d’histoire.

Lorsque je t’observe, j’ai mal, je ressens et je porte ta souffrance.
Ridicule me diras-tu, car cela ne soulage en rien la tienne.

Mais soyons logiques, comment pourrais-je te donner ce que je cherche pour moi ?

Il est des humains qui ont le choix, mais tel n’est pas notre cas, le cas de ceux qui résistent à l’oppression.
Juste, injuste, qu’importe, c’est un fait.
Nous sommes chacun, en fonction de nos possibilités, un rempart, une brique, une feuille de papier qui est là pour dire « non » et porter la parole de celles et ceux qui n’ont pas la capacité de se défendre.

Nous avons le devoir, que dis-je, l’obligation, de rester et ce quelque soit la souffrance.
Nous, résistants de fer ou de paille (comme moi) sommes les derniers remparts face à la Bête.

Notre renoncement serait leur faire un cadeau.
Notre renoncement serait une invitation à poursuivre encore plus dans l’immonde.
Notre renoncement serait leur victoire.
Notre renoncement serait la fin de l’humanité.

Je ne suis pas Charlie, la parodie ridicule de bons sentiments hypocrites, mais en revanche je peux affirmer :

« Je suis Francis ! ».

Merci
Alain Tortosa2
30 janvier 2023 https://7milliards.fr/tortosa20230130-francis-lalanne-resistons.pdf

1 Président de Réaction 19 https://reaction19.fr

2Telegram https://t.me/+cNljt4jKWeVW0I1o




À qui profite la réforme des retraites de la macronie ? À BlackRock !

[Source : jeune-nation.com via strategika.fr]

Depuis plusieurs années, BlackRock se montre extrêmement intéressé pour mettre la main, via ses clients (assureurs, banques…), sur une partie de l’épargne des Français, afin de l’orienter vers l’épargne-retraite.

BlackRock, comme les autres « assets managers » hexagonaux, a participé au lobbying pour la loi Pacte, votée en 2019, qui fait la part belle aux produits d’épargne retraite par capitalisation. Le géant de la gestion d’actifs ne s’est jamais caché de s’intéresser, comme ses concurrents, au marché de l’épargne retraite en France. C’est même dans son ADN, comme l’expliquait de manière très transparente l’ancien directeur général de BlackRock France en 2013, au moment où le gouvernement Ayrault présentait sa propre réforme du financement des retraites.

« Les retraites, c’est un thème clé pour BlackRock. BlackRock s’est construit en gérant les capitaux de fonds de pension et fonds souverains. L’évolution des problématiques de retraite en France et dans le monde fait que BlackRock doit s’adresser aux particuliers ; même si BlackRock ne travaillera pas en direct avec les particuliers mais via des partenariats avec de grosses banques et des assureurs », affirmait sur le plateau de BFM Business le dirigeant.

Et la macronie s’est coupée en quatre pour attirer l’attention de BlackRock, qui attend d’un président qu’il fasse les « réformes favorables aux entreprises ».

Macron et BlackRock

Sur ce point, on peut dire qu’Emmanuel Macron n’a pas lésiné sur les moyens. En plus d’avoir baissé la fiscalité du capital et lancé les réformes du marché du travail, de l’assurance chômage, de la santé et des retraites, il entretient des contacts réguliers avec Larry Fink. Le grand patron a ainsi été reçu à l’Elysée et à Matignon dès juin 2017, avant même que les représentants de l’association française des gestionnaires d’actifs n’y soient conviés.

Pour maintenir les liens, le ministre de l’Economie, Bruno Le Maire, est ensuite envoyé à New York pour promouvoir la « marque » France. Et le 26 octobre 2017, comme l’a révélé le Canard Enchaîné, le président de la République privatise les salons de l’Elysée pour recevoir à nouveau les dirigeants de BlackRock en compagnie de ses ministres.

Bref, il met tout en œuvre pour montrer au géant Wall Street que le la France n’est plus ce pays réputé « réfractaire » aux réformes économiques d’obédience libérale-mondialiste.

Depuis lors, le travail de séduction d’Emmanuel Macron paie. Larry Fink a appelé les investisseurs internationaux à investir la France. Et le gestionnaire d’actifs ne tarit pas d’éloges à l’égard de la politique menée par « l’ancien banquier d’investissement pro-européen » de chez Rothschild, Emmanuel Macron.

BlackRock donne ses directives

Isabelle Mateos y Lago, la conseillère du vice-président de BlackRock, Philip Hildebrand, donnait ensuite ses directives précises : elle espère alors, la mise en place effective « d’une vraie réforme du marché du travail », des « coupes intelligentes et durables dans les dépenses publiques », et des « baisses d’impôts à terme, pour les entreprises ». Ce à quoi la macronie va s’atteler fissa.

En septembre 2017, Isabelle Mateos y Lago se félicitait aussi que la « réforme du marché du travail » ait « bien démarré » et que « toute une série de réformes devrait prochainement être adoptée sans trop de protestations. »

En 2018, BlackRock a dépensé 1,5 million d’euros en lobbying à Bruxelles sur le sujet des retraites et en juin 2019, BlackRock a publié une feuille de route pour la France en matière de retraite (cf : « On vous explique la polémique sur BlackRock, ce fonds d’investissement soupçonné de vouloir imposer la retraite par capitalisation en France »Francetvinfo.fr, 17/12/2019). Larry Fink a été une nouvelle fois reçu à l’Elysée en juillet 2019 pour parler « investissements responsables ».

Le document de lobbying cité ci-dessus s’intitule « Loi Pacte : le bon plan Retraite ». La loi Pacte, portée par le ministre Bruno Lemaire a été adoptée le 11 avril 2019. Elle avait de quoi réjouir le gestionnaire d’actifs. Elle a créé en effet de nouveaux plans d’épargne retraite individuels et collectifs qui offrent une grande flexibilité de gestion, elle simplifie et renforce les systèmes de retraite par capitalisation.

Voilà la raison de l’entêtement macronien à réaliser « sa » réforme des retraites, malgré les vents et marées contraires ou inopportuns, tels que gilets jaunes, pandémie ou conflit en Ukraine.

À qui profite la retraite à 64 ans ? À BlackRock

La dernière étude d’Euronext montre que BlackRock possédait 1,9 % du CAC fin 2017, avec des participations autour de 5 % dans une vingtaine de multinationales françaises.

D’après Les Echos, l’encours de dettes françaises détenues par BlackRock a doublé pour atteindre 32 milliards de dollars en août 2018. Le géant maintient également ses expositions à près de 100 milliards de dollars aux actions françaises, et reste l’un des principaux actionnaires du CAC 40, derrière les familles Arnault, Bettencourt.

En 2022, BlackRock étant devenu l’un des principaux actionnaires du CAC 40, le gestionnaire de fonds dispose maintenant de participations conséquentes dans au moins 18 multinationales françaises : BNP Paribas, Axa, Renault, Bouygues, Total, Vivendi, Société générale… Blackrock, possède plus de parts dans les entreprises du CAC40 que… l’État Français.

BlackRock figure ainsi mécaniquement parmi les principaux bénéficiaires des très importants dividendes versés par les entreprises du CAC 40 chaque année.

Le fonds de gestion profite donc largement du cash que les multinationales françaises distribuent au détriment de l’investissement, des salaires et… des cotisations sociales, dont la retraite..




Corruption des élites : la guerre des mondialistes

[Source : Chaîne officielle TVL]

C’est une guerre hors limite ! Une guerre par infiltration plutôt que par invasion, une guerre révélée par les événements en Ukraine : la subversion de nos institutions par les élites mondialistes se déploie dans tous les domaines. Leur objectif consiste à établir une gouvernance mondiale de nature religieuse, totalitaire et technocratique, fondée sur les ruines des nations et des peuples. Pour y parvenir, la manipulation mentale et des techniques d’ingénierie sociale neutralisent toute volonté de résistance. Mais pour l’analyste économique, Stanislas Berton, le règne des mondialistes touche à sa fin. Une théorie qu’il développe dans son dernier ouvrage : « L’Homme et la Cité » tome III. Pour éviter leur victoire, il invite les Français à la prise de conscience des réalités et cela commence par ouvrir les yeux ! Comme le disait Georges Bernanos :

« Les Français ne peuvent pas être sauvés, car ils passent leur temps à se mentir à eux-mêmes ».

[Voir aussi :
Un choix déterminant
Humanisme Nouvel-Âge vs Christianisme
Une emprise sur l’Humanité
Réenchanter le monde
France, relève-toi !
L’épée, le bon grain et l’ivraie
Vers l’IA ou vers l’Humanité
Mourir libre ou vivre esclave
La fin de la mondialisation
Manifeste pour un nouveau monde]




Dieudonné répond à Soral

[Source : La Dieudosphere ou Quenel+]


[Source : israelmagazine.co.il]

Lettre ouverte de Monsieur Dieudonné MBALA MBALA à André Darmon et à Israël Magazine

Je demande pardon.

Cela fait plusieurs décennies que je ne m’étais exprimé dans un média officiel, et je ne pensais plus le refaire un jour, mais c’est ainsi, le temps passe et il est n’épargne aucune de mes certitudes. Cela fait 35 ans que j’exerce la profession d’humoriste.

Bien plus qu’un métier, cette fonction fut pour moi une véritable passion, un sacerdoce pour lesquels j’ai consacré l’essentiel de mon existence et de mon énergie, au détriment souvent de mon entourage le plus proche, et notamment de mes sept enfants, que je n’ai quasiment pas vus grandir.

Je saisis l’occasion qui m’est donnée ici pour leur demander pardon et de leur redire à quel point je les aime. Je tiens également à demander pardon à toutes celles et ceux que j’ai pu heurter, choquer, blesser au travers de certaines de mes gesticulations artistiques. Je pense notamment à mes compatriotes de la communauté juive, avec lesquels je reconnais humblement m’être laissé aller au jeu de la surenchère.

C’est vrai, j’ai parfois été trop loin et fais preuves d’outrances, de provocations déplacées.

Pour toutes ces fautes et excès, je demande pardon. Mon ambition était de faire rire tout le monde, et la communauté juive fait partie de mon monde

Je n’ai pas réussi à la faire rire, et je le regrette. Bref, mon âge, ma santé m’invitent aujourd’hui à préparer ma retraite au Cameroun, sur la terre de mes ancêtres. Aussi, j’aspire à quitter la scène en paix : en paix avec moi-même, en paix avec les autres, dans un respect réciproque et sincère. Je veux apporter ma pierre à l’édifice de la réconciliation dans un contexte de tensions générales exacerbées.

Plus que jamais, je suis persuadé que le rire et la dérision auront un rôle à jouer dans la restauration du lien de la fraternité qui s’est rompu. Je suis un être imparfait mais sincère qui cherche à réparer ses erreurs et ses fautes.

Merci du fond du cœur d’avoir bien voulu me lire et d’avoir accepté de me publier. Entendons nous bien,  je ne me cherche aucune excuse, aucune circonstance atténuante car nul n’en a lorsqu’il peut constater qu’il a nui à son prochain , je demande tout simplement pardon pour le mal que j’ai pu faire même sans le vouloir.

Dieudonné MBALA MBALA

[Note de Joseph : les 4 piliers de l’enseignement du Christ sont l’Amour, le Pardon, la Charité et l’Humilité.]




Davos ou la guerre ?…

Par Lucien SA Oulahbib

« Capri, c’est fini ». En gros, la mode est morte, « Davos, c’est fini », cela ne se « passe plus » là. Davos, c’est has been. Musk l’a bien compris, les N° 1 des pays qui comptent également, à part la fausse rebelle suédoise qui est obligée de se faire embarquer par des acteurs policiers pour faire croire encore à un enjeu. Or, même les personnes qui animent en sous-main la Secte n’y vont plus ou alors si peu ou encore invités si seulement si suite SPA et Escort girl/boy y sont inclus….

D’où la nécessité à nouveau de faire peur avec le prochain énième variant (préfabriqué lui aussi ?). Et bien sûr, les intempéries, mais celles-ci ne semblent pas suivre les modèles, ce qui est ingrat. Ou alors la guerre à outrance avec la Russie, sauf que l’Allemagne traîne des pieds ou du moins le fait croire par pudeur, un non qui pourrait dire oui au détour d’une décision en haut lieu exigeant l’escalade…

Peu importe. Soit Davos, soit la guerre. Et au milieu, une réforme improbable des retraites. Irréel. Soit Davos et les milliards à foison pour nous transformer en cyborg, les sans-dents sous réalité virtuelle, les sectaires sous cellophane médiatique ayant la permission carbone d’influencer ici et là ; soit la guerre et les milliards dépensés en vue de fabriquer encore plus de bombes et de missiles en attendant les premières destructions en représailles si l’escalade se confirme. D’un côté donc, les soumis injectés en permanence, désormais sous casque virtuel ; de l’autre, l’élite globale sautant de ville en ville ce qu’il y a d’important (méta) physiquement à visiter…

L’écart cependant s’avère de plus en plus grandissant entre ce qui se passe réellement sur le terrain et ce qui en est montré médiatiquement : banal. Ce qui l’est tout de même moins c’est bien l’écart qui s’aggrave sans trop d’effets convulsifs alors que même un élastique se casse à force de s’étirer, bref pourquoi ne « pète-t-il pas » ?…

Une hypothèse (déjà indiquée par ailleurs) : intuitivement tout le monde sent bien que « Capi, c’est fini » à gauche comme à droite, extrême compris. D’où la spirale du vide que les Gilets Jaunes ont cru combler ; mais comme il s’agit d’un Triangle des Bermudes très spécial, ils ont été absorbés ou du moins fragmentés, illustrant par là qu’un vide symbolique politique civilisationnel ne disparaît pas du jour au lendemain, d’autant plus que tous ces corps morts de la Secte SHAA encore présents dans les médias, le pouvoir, un peu partout persistent et signent à déployer leurs métastases mortifères qui leur permettent de se cramponner quoiqu’il en coûte.

Et comme les supposés remplaçants se chamaillent, s’excluent les uns les autres, bref reproduisent les mêmes tics que ceux qu’ils dénoncent, « nous » ne sommes pas vraiment sortis de l’impasse…

D’où la lente et inexorable chute en enfer, et, pour l’instant, le purgatoire : comme revoir au ralenti ou en accéléré les occasions manquées, les possibles rendus impossibles par bêtise, manque de courage, incommensurabilité entre ce qu’il faudrait faire et le manque évident d’hommes et de moyens émergeant là où ils devraient être. Tragédie, farce. Le tourbillon est lui bien en place. Vertige de l’absurde et de son abîme.

En attendant Godot : Davos ET la guerre.




Appel à la réunion des résistances

[Source : Jean-Dominique Michel]

Que l’année 2023 — année de tous les dangers mais aussi de tous les possibles — soit cette de la mise en échec de l’agenda pervers de pouvoirs et d’élites dégénérées…
… au profit du monde à naître, un monde où il fasse bon vivre et qui soit respectueux de la valeur de dignité infinie sertie au cœur de chaque être humain !

[Voir aussi :
Comment s’unir]




Le partage chez les premiers chrétiens

[Source : rebellion-sre.fr]

« Les chrétiens des origines nous enseignent indéniablement la prévalence du Commun sur le Privé »

Quelques jours avant Noël, Paris Vox donnait la parole à Camille Mordelynch pour revenir sur le message que Jésus-Christ est venu porter aux hommes. Nous remercions l’équipe de ce média d’information francilien pour cette occasion de faire découvrir le travail de notre rédactrice.

PARIS VOX : La communauté des biens semble être la règle chez les premiers chrétiens. Qu’est-ce que cela signifie concrètement ?

Concrètement, la mise en commun des biens devait se passer comme l’indiquent les Actes des Apôtres :

« Tous les croyants ensemble mettaient tout en commun. Ils vendaient leurs propriétés et leurs biens et en partageaient le prix entre tous selon les besoins de chacun. »,

(Ac. 2, 44-45)

ou encore :

« Tous ceux qui possédaient des terres et des maisons, les vendaient, apportaient le prix de la vente, et le déposaient aux pieds des apôtres. On distribuait alors à chacun selon ses besoins. »

(Ac. 4, 34-35).

Il semble donc que les croyants vendaient leurs biens, et que l’argent qu’ils en tiraient était remis aux apôtres pour être redistribué entre tous, suggérant l’existence d’une caisse commune. Le récit des Actes illustre cette règle communautaire avec l’exemple de Barnabé : « Barnabé ce qui veut dire fils d’encouragement, lévite originaire de Chypre, possédait un champ ; il le vendit, apporta l’argent et le déposa aux pieds des apôtres. », et son contre-exemple, celui d’« Ananie et Saphire » (Ac. 5, 1-11), qui retiennent une part des bénéfices de la vente de leurs biens pour leur propre compte, et qui paieront de leur vie cet affront.

La mise en commun des biens pratiquée par les premiers chrétiens est corroborée par des textes extra-canoniques du 1er siècle comme celui de la Didaché, l’enseignement des apôtres, qui ordonne la dépossession des ressources matérielles au profit d’un usage commun : « Ne repousse pas l’indigent, mets tout en commun avec ton frère et tu ne diras pas que cela est à toi, car si vous êtes en communion pour ce qui est immortel combien plus pour les biens périssables ? » ; mais également par des sources grecques qui relèvent et raillent ce trait distinctif, comme dans le récit de Lucien de Samosate, auteur du Iième siècle : « Aussi méprisaient-ils pareillement tous les biens et les tiennent-ils pour communs à tous, acceptant avec fou une telle doctrine sans exiger une quelconque preuve » (Lucien de Samosate, Sur la mort de Peregrinus, 13). Concrètement donc, la communauté de biens de l’Église primitive se fondait sur le refus de la propriété privée, la pauvreté volontaire, et l’usage collectif des biens

PV : Est-ce que le refus de l’enrichissement et de la possession est encore possible aujourd’hui ?

Il faut, de toute évidence, s’écarter de cette irrémédiable logique d’appropriation intéressée de tout ce qui nous entoure, avant que nous ne finissions nous-mêmes complètement réifiés sous cette détermination. Notre quête obsessionnelle de pouvoir, sur les choses et sur les autres, et cette poursuite constance de la jouissance consumériste n’a accouché que d’un homme dés-idéalisé, dénaturalisé, même déshumanisé. À vouloir tout posséder, à désirer l’accumulation illimitée, nous avons fini creux et atomisés ; et pourtant, on sent que quelque chose en nous va mal, comme un vestige indomptable qui résiste : une flamme d’humanité qui veut un jouir véritablement humain, débarrassé de toutes ces pathologies de l’avoir. Cette humanité, qui veut se reconnecter à l’autre par l’amour, à l’absolu par la foi (et on voit nettement ce retour à la spiritualité aujourd’hui), qui a soif d’immatériel, d’inconditionnel, de vivant, est notre espoir : elle est le signe que le capitalisme n’a pas tout aspiré, n’a pas tout rendu inerte. Elle nous prouve qu’on peut aller à rebours de cette tyrannie de l’intérêt égoïste marchand, et qu’il est même nécessaire de le faire, autant que faire se peut concrètement

PV : Vous rappelez que les pauvres sont les « favoris » de l’Église. Les Gilets Jaunes, pas assez pauvres pour être soutenus par l’Église et ses fidèles ?

Malheureusement, les catholiques ont depuis un moment abandonné tout sentiment de lutte. J’ai pu rencontrer durant les premiers actes, un prêtre, ainsi que certains chrétiens affichés comme tels ; mais il est clair que globalement l’Église s’est acoquinée avec une spiritualité aux antipodes de celle des premiers chrétiens, adoptée par des fidèles partisans d’une aristocratie libérale et conservatrice. De fait, toute cette frange du catholicisme n’a cessé de s’éloigner du peuple et de ses revendications, jusqu’à en être définitivement séparée par un abyme sociologique. Une grande partie des catholiques se sont tenus à l’écart à la fois de la violence réelle subie par les travailleurs de la classe moyenne, puis de celle qui, en réponse, s’est exprimée dans le cadre de l’affrontement et qu’ils ont fustigée presque par réflexe, insondable pour eux. Les murs des églises sont devenus des murailles étanches, et comme celles des palais de nos élites, sourdes aux cris des classes populaires (bien que paradoxalement elles laissent une place aux miséreux, comme les migrants), hermétiques aux enjeux sociaux actuels. Cela dit, qu’importe ce qu’en pense l’Église ou la bourgeoisie catholique tant qu’on a l’assurance, auprès du peuple, de se faire disciples du Christ en poursuivant un combat qu’il avait lui-même initié.

PV : En pleine période de l’Avent et à l’approche de Noël, quelles leçons tirer de l’observation des Chrétiens des origines et de leur mode de vie ?

Pour les chrétiens, la leçon qui me paraît essentielle, et la plus exigeante de nos jours, et celle qui rappelle que le message des Évangiles n’est pas simplement une spiritualité, mais un acte de foi destiné à être vécu. C’est ce que les premiers chrétiens nous ont appris : on doit vivre l’Évangile. À leur époque, les Écritures ne sont pas rédigées : il ne s’agit donc pas seulement d’être disciples du Christ en esprit, se contentant d’une foi doctrinale, mais de l’être en foi effective et concrète, en appliquant son enseignement, en imitant son exemple. Il faut rappeler ce que les premiers chrétiens avaient parfaitement compris : l’Évangile est un don, une grâce, mais qui est du même coup exigence, et charge de témoignage. C’est l’injonction du Christ s’adressant au jeune homme riche qui veut le suivre : « Une seule chose te manque : va, vends ce que tu as et donne-le aux pauvres ; alors tu auras un trésor au ciel. Puis viens, suis-moi. » ; ce n’est pas seulement en parole qu’il faut suivre le Christ, mais en actes ! Plus globalement, les chrétiens des origines nous enseignent indéniablement la prévalence du commun sur le privé. Faire communauté le plus unitairement possible, c’est faire communion fraternellement, par le don de soi, l’abandon des pulsions névrotiques d’appropriation matérielle, au profit de l’amour de tous en Dieu.

PV : Nous vous laissons conclure librement…

Jésus a dit « Je ne suis pas venu apporter la paix, mais l’épée », celle qui tranche le monde en deux factions antagonistes : celle de l’avoir et de la soumission à Mammon, commandée par la course à l’intérêt individuel, au pouvoir, à la domination des êtres entre eux et sur l’ensemble de la Création chosifiée ; et celle, incompatible avec la première, qui est rayonnement de lêtre, chemin de Vérité vers l’avènement de la Vie, puissance d’amour gratuit et désintéressé. La pratique communautaire de l’Église primitive, suspendue à la spiritualité du christianisme primitif, est une réponse contestataire apportée au monde de l’avoir dans lequel baignent nos sociétés, et nous invite à suivre la voie initiée il y a près de 2000 ans : avoir moins, pour être davantage.

[Voir aussi :
L’épée, le bon grain et l’ivraie]

Retrouvez Paris Vox en ligne : https://www.parisvox.info/




Restez couchés, le clan des être humains

[Source : Brunolelosq]






L’affaire Alexandre Juving-Brunet * L’importance de l’examen juridique de la résistance monétaire

[Source : BARON Sylvain]

Par Sylvain Baron

Le 25 novembre 2022, Alexandre Juving-Brunet, patriote dont j’apprécie les initiatives et réflexions, a été incarcéré pour « escroquerie en bande organisée ». Si je ne souhaite pas remettre en cause la volonté d’Alexandre d’outiller la résistance française pour nous battre avec une certaine efficacité, son histoire témoigne que l’on ne peut jouer de la monnaie sans un examen juridique pertinent des mécanismes que l’on souhaite mettre en œuvre. C’est pour le moins, la première partie de l’allocution livrée ici même en plus d’une réflexion sur un tout autre sujet pour conclure cet enregistrement.

Je vous conseille le téléchargement de ce document pour mieux comprendre le cadre juridique autour de la révolte monétaire que je préconise dans cet enregistrement :

[Note de Joseph : par rapport au point particulier exposé ici selon lequel Alexandre se serait posé comme sauveur, ce dernier a plusieurs fois mis en garde contre le fait de le voir ainsi, car il a bien mentionné qu’il ne pouvait rien faire sans les autres.
Pour ce qui concerne Alexandre, voir ici.]




LA MINUTE DE RICARDO — LE FRANC LIBRE : Questions/Réponses

[Source : ALEXANDRE JUVING-BRUNET]

Pour rejoindre la communauté du Franc Libre : www.le-franc-libre.fr

Pour rejoindre les CSP : www.comitedesalutpublic.fr

www.banquedefrancelibre.fr

[Voir aussi :
Les Francs Libres sont prêts
Quelle souveraineté sans liberté ?
Lancement de la BFL — Banque de France Libre
Le Franc Libre : présentation de la série fiduciaire
Le FRANC LIBRE : deux mois plus tard. Point de situation et perspectives
Devenez la Force qui se dressera quand le vent de l’Histoire va souffler
Franc Libre et tournée CSP : point de situation
Résilience et Résistance pour la France]




« L’extrême droite » ou le désir obscur (si excitant) du nupesiste macronien

Par Lucien SA Oulahbib

Dans la partie 2 « Les biais sociologistes : Matonti et Bourdieu » de l’article intitulé Motivation et déterminisme, pour une réévaluation conceptuelle (revue Dogma, édition 15, Printemps 21, pp. 256 et suivantes) sont rappelés les fondements anticommunistes et non pas antisémites d’Ordre Nouveau qui a été l’élément moteur et non pas secondaire ayant fondé et animé le Front National. Voilà pour la partie rappel historique rapide.

Sinon, lorsqu’un élément Borg de l’ultragauche dite « insoumise » se réjouit de la mort d’un jeune nationaliste en lui rappelant ses supposés acolytes « SS », il faut déjà lui rappeler que sa jeunesse ne doit pas l’empêcher de s’émanciper d’une ignorance profonde — sans doute liée à une acculturation mal dégrossie puisque les finesses et les enjeux des divers courants formant la culture politique française ne sont plus enseignés, ils lui sont étrangers, et ce sans avoir même besoin de lui signifier le passé sulfureux et criminelle ô combien de sa « propre » famille idéologique…

Mais, ensuite, déniaisé, il faudra bien lui indiquer en quoi ce type de réaction pavlovienne semble être le seul moyen pathétique pour tenter de se distinguer de ses compères macroniens dans ce qui fait office d’arène politique (une garderie plutôt) ; la différence étant de degré (combien de sous sous en plus : subventions bien sûr, et non pas dividendes — ce gros mot) et non une différence de nature (le préfixe « trans » scellant Nupes et Ensemble à tous les étages de leur Nuit Nuptiale). Tout en vivant, en fusion moite, mais dans le secret soyeux des salons (à la manière de certains de ces collègues) partageant démocratiquement le fantasme frou-frou/fou-fou du pouvoir absolu, et sa culture (dé) chaînée, supposé incarner « l’extrême droite », et que l’on imite et simule à la fois dans quelques parties fines made in Bergé (tout en lisant Masoch et Mille plateaux de Deleuze ou Sade dans Histoire de la folie de Foucault) et aussi lors de ces vindictes délatrices accusant « l’autre de l’enfer » (jusqu’à pousser au suicide), mais que l’on s’empressera de dénoncer (de s’énoncer soi-même aussi lorsque l’accusation se révèle fausse : « c’est celui qui le dit qui l’est », disent les enfants)…

Certes, les motions de censure font paravent (Potemkine) à tout ce (mauvais) cinéma, et en plus personne ne s’y trompe, car après avoir appelé à voter contre Marine Le Pen (et non pas botter en touche comme en 2017) il est évident, et en plus cela se voit sur le terrain, que les troupes Nupes font plutôt le sale travail nuptial de milice morale pour attaquer la démocratie elle-même en empêchant ici des opposants de parler, là d’enseigner, de publier ; car il s’agit d’un même continuum interdisant la prise de parole dans une université, une librairie, une radio ou une chaîne TV, se battant même pour la venue ET l’installation massive d’étrangers avec le mot d’ordre (répétés à Callac en 2022, mais déjà prononcé en 2008) « Réfugiés, ne nous laissez pas seuls avec les Français ! » ; comme si « l’identité » en général, ou la préservation à la fois durable et innovante du Soi était preuve de « domination » (credo du déconstructionnisme issu du romantisme marxien repris par Foucault lecteur de Blanchot : l’identité enferme, l’émancipation prolétarienne ouvre, ou le débat Marx/Stirner sur « l’Unique et sa propriété »), comme si l’identité « française » en particulier était (toujours) ce gros mot (« fixiste, essentialiste » : bouh, berk) qui empêche de mondialiser en rond (qu’est-ce que « 200 migrants » de plus ou moins au fond, mais au fond de quoi ?).

Ou le prétexte pour cette dilution globaliste prétendant sauver l’Humanité en crucifiant la Citoyenneté (bien vu par Pierre Manent dans son entretien sur le Regard Politique) une mise à mort faisant fi de la corruption et de son inoculabilité au sein des instances mondiales alors qu’il s’agit d’une vraie idée fixe, elle, ou comment se mouler dans l’identité de la « révolution permanente » cherchant à en finir et pour de bon avec cette singularité de « la » nation, qu’il s’agit de liquider.

Non seulement rendre liquide, mais éliminer comme boursouflures d’une forme non pas vieillotte à la façon du clan et de la tribu pour Marx — qui louait ainsi la force émancipatrice de la société bourgeoise dans le Manifeste, mais afin de revenir plutôt à avant (ou « l’éternel retour », mais revisité du côté obscur) revenir dans le train non plus blindé, mais fantôme vers ce qui existait avant la bourgeoisie, avant la féodalité France : vers la société esclavagiste du sadomasochisme officialisé tel qu’il a été vécu dans les empires paroxystiques empirant la condition humaine ; lorsque l’empereur était ce dieu (mafieux) vivant au sein d’un terrain vague permettant l’errance nomade de son vague à l’âme parmi les mille et une pièces de ses palais pour y reposer sa nuit (le maintenant est la nuit) qui luit en suie suintant aussi de ce matelot urbain d’aujourd’hui ; et à qui il est proposé « démocratiquement » de devenir dieu lui aussi (en vendant son âme à la Matrix) naviguant de bras en bras comme artiste hard core sur le spleen du monde océan intérieur devenu extérieur (Tic Tok) tic-tac n’apparaissant plus comme « nausée », mais bouée entrevue, tel le capitaine Haddock en pleine hallucination, en chaque marée de « migrants » incarnant en effet non plus le nouveau Prolétaire avide de construction productiviste, mais de glissement progressif du plaisir, le « progressisme » s’étalant désormais seulement .

D’où le caractère éminemment obscurantiste et illuminé de tout ce courant néo-marxiste et néo-léniniste métamorphosé en millénariste adepte de tout un néo-tantrisme démesuré nageant en plein délire, dé/lire non plus au sens dionysiaque, mais du seul delirium tremens idéologique syndrome tératologique patenté qui peut hypnotiser cependant des heures durant (comme lors du fameux débat post gilets jaunes).

Aussi, dans ces conditions pathologiques avancées, rappeler, pour en revenir à « l’identité », que la France aura été pétrie par son histoire (ce qui s’oublie) s’avère être incongru ennuyeux surtout susurré sur le tarmac entre deux « COP » deux tapis rouges et trois c (r) oupes ; comment rappeler la France en glissant sur la moquette ouatée menant au 20 h ou à « la » énième conférence de presse (subventionnée) comment être, à nouveau, de cette France, là, forgée par la défaite de Vercingétorix, la conversion chrétienne de Clovis par amour pour Clotilde (amorce de l’amour courtois ?) comment revivre le miracle Jeanne d’Arc, l’idéalisme d’un Voltaire sur la tolérance, le pacifisme d’un Jaurès refusant la logique mécaniste des alliances ?…

En martelant que la recherche de la paix, de la tolérance, de l’osmose a, aussi, toujours été « le fil de l’épée » permettant à la France de rester « fille aînée de l’Église » tout en devenant « fille des Révolutions anglaises et américaines » et enfin héritière de la « nuit du 4 août », lui permettant alors de revenir à la conception originelle de l’aristocratie réelle, celle des « meilleurs » (àristos : ἄριστος) capables de transcender ces différentes métamorphoses douloureuses ; car il n’est pas rien d’admettre cette prégnance de l’île de France donnant imposant le « François » précipitant la centralisation et concentration que le jacobinisme le bonapartisme enfin le gaullisme ont parachevé dans ce chef-d’œuvre juridique qu’est la Constitution de la Ve République (du moins en restaurant le septennat) qu’il faudrait alors « tuée » au nom précisément de ce « retour », de cette régression, vers l’empire (des sens) jouant ainsi l’avenir français au « dé » ?…

Comment expliquer cela à tous ces nouveaux « autodafeurs » ces influenceurs tous ces vendeurs du Rien ?…

Mais pourquoi expliquer ?…




La croix gammée, en pendentif ou en boucle d’oreille ?

[Source : regischamagne.fr]

Par Régis Chamagne

Lors d’un vote à l’Assemblée générale de l’ONU, le gouvernement français assume vouloir protéger la mémoire nazie. S’il le fait, c’est très probablement au nom des droits de l’Homme et pour la victoire du camp du Bien en Ukraine.

Les faits

La Russie a soumis, ce vendredi 4 novembre, un projet de résolution devant l’Assemblée générale de l’ONU, qui condamne la glorification du nazisme. Elle l’a fait chaque année, systématiquement, depuis 2012. Cette année, 52 pays, ceux du bloc atlantico-occidental (sauf Israël qui sauve l’honneur, tout de même), ont voté contre cette proposition. Ils arguent que la Russie se servirait de cette résolution pour justifier son opération militaire spéciale, dont l’un des objectifs stratégiques présentés dès le début par Vladimir Poutine est de dénazifier l’Ukraine.

Ah bon !? Alors comme ça, la Russie avait l’intention d’attaquer l’Ukraine dès 2012 ? Alors qu’à cette époque le coup d’État d’Euromaïdan n’avait pas eu lieu, que l’Ukraine était liée à la Russie par des accords économiques et de sécurité. C’est du reste en novembre 2013 que l’UE a mis le couteau sous la gorge du président ukrainien Viktor Ianoukovitch : « Si vous voulez avoir un accord avec nous, cassez complètement celui avec la Russie ! » S’en est suivi le coup d’État de 2014 piloté par les USA, en période de trêve olympique…

Et depuis 2014 ! Nul n’avait remarqué que le mouvement politique paramilitaire Pravi Sektor se revendiquait néonazi ? Nul n’avait remarqué que le parti politique Svoboda était nazi ? Comme en témoigne son logo sur lequel je reviendrai.

Et depuis que les formateurs otaniens s’occupent de l’armée de Kiev, ils n’avaient jamais remarqué les tatouages en forme de croix gammée sur la peau de certains ? En particulier ceux des bataillons Azov, Aidar et les autres. C’est le moment d’évoquer leurs insignes, qui sont le même que le logo du parti Svoboda, c’est-à-dire une reprise intégrale (un copier-coller si vous voulez) de l’insigne de la division SS « Das Reich ». Celle-là même qui commit des atrocités à Montauban, Limoges, Tulle… et le massacre du village d’Oradour-sur-Glanes. Si vous en voulez la preuve, allez à Oradour-sur-Glanes. Pour entrer sur le site du village historique, vous passez par un petit musée dans lequel est contée l’histoire de cette division qui exécuta bien des atrocités en Ukraine (Ah ?) avant de s’illustrer tristement en France.

Alors, toutes les arguties pour justifier ce vote ignoble, dégueulasse, honteux, ne tiennent pas la route un quart de seconde. Les grands principes de l’humanité sont passés après les calculs putrides et stupides de petits politicaillons merdeux, qui, je l’espère, finiront dans les poubelles puantes de l’Histoire.

Cela dit, pour qui est à l’écoute des signaux faibles, ce n’est pas tout à fait une surprise.

Des signaux précurseurs

Dans un précédent article, à propos des mesures gouvernementales prises à l’occasion de la crise du Covid, j’avais écrit : « Le code de Nuremberg a été élaboré au cours du procès des médecins nazis à Nuremberg afin que les horreurs commises par les nazis sur le corps humain ne se reproduisent plus. J’en déduis logiquement que toute décision, politique ou autre, qui contrevient au code de Nuremberg est d’essence nazie. » C’est bien ce qui s’est passé. Les mesures gouvernementales étaient bien d’essence nazie. Dans un article suivant, écrit à quatre mains avec Mathias Masclet, nous revenions plus fondamentalement sur le fait que les bonnes intentions hygiénistes et sanitaires avaient produit les pires atrocités. Toujours de bonnes intentions pour justifier des saloperies. Aujourd’hui, ce sont les droits de l’Homme, la démocratie…

Tiens ! la démocratie ? Mais la démocratie n’est-elle pas indéfectiblement liée à la liberté d’expression ? Alors qu’en est-il de la censure pratiquée par les gouvernements occidentaux à l’encontre des médias dissidents ? Ainsi, la Première ministre néo-zélandaise, Jacinda Ardern, qui lors de son discours du 23 septembre devant l’Assemblée générale de l’ONU, a appelé à une censure à l’échelle mondiale. Qu’est-ce que la censure sinon le fait de considérer que la liberté d’expression est un délit, et pourquoi pas un crime. J’évoque du bout des lèvres la répression sanglante du mouvement des Gilets Jaunes, qui à l’instar de la censure, relève de l’État totalitaire en général, et non spécifiquement de l’idéologie nazie. Ajoutons pour finir que tout cela, répression, censure, protection de la mémoire nazie, nous est présenté enrobé d’une novlangue que radio Paris et sa propagandastaffel maîtrise à la perfection.

80 ans, le temps de l’oubli

Dans nos pays l’espérance de vie est environ de 80 ans. C’est-à-dire qu’en 80 ans la population de nos pays s’est presque entièrement renouvelée, à l’exception de la bordure marginale droite de la courbe de Gauss : les heureux dont la longévité dépasse l’espérance de vie. Si bien que 80 ans, c’est le temps de l’oubli. Pas l’oubli de la mémoire qui, elle, est écrite dans les livres d’histoire, mais l’oubli des corps qui ont vécu pendant ce temps, l’oubli de ce que nos anciens ont pu vivre dans leur chair et dans leur âme. C’est le temps de la relativité. Par exemple, les politiciens occidentaux évoquent actuellement la possibilité d’une confrontation nucléaire avec une légèreté hallucinante. Aucun n’était à Hiroshima ni à Nagasaki. Mais une chose pourrait compenser cela : la conscience. Au moins s’ils en avaient une. Malheureusement, ils nous montrent qu’ils n’en ont pas.

Le gouvernement a oublié les Juifs, et les autres (résistants, opposants politiques, homosexuels…), qui ont été raflés en France sous l’occupation et ne sont jamais revenus des camps. Il chie sur leur mémoire et sur leurs descendants. Mais, dans le cercle restreint des Joe, Ursula, Manu et les autres, cela serait « tendance ». Tout cela devient relatif. Un bon prétexte, élaboré par un cabinet de conseil grassement rémunéré fera l’affaire.

NON ! Il n’y a pas de prétexte qui vaille. Il y a une hiérarchie dans les formes de pensée et d’action. Les grands principes de l’humanité seront toujours au-dessus des valeurs d’une époque qui, elles, sont éphémères, et a fortiori, au-dessus des calculs politiques de cette époque.

En fait, ce n’est pas seulement l’Ukraine qu’il faut dénazifier, c’est tout l’Occident.




Comment les extrêmes se rejoignent

Par Roland HUREAUX

Quel singulier paradoxe de voir que, dans la guerre d’Ukraine, le fer de lance du « libéralisme » occidental, lequel prétend repousser l’autoritarisme russe, est composé de miliciens qualifiés de néonazis.

On a mis en doute leur existence : ceux qui ont voulu les voir de près ont pourtant vu des militaires ou paramilitaires, troupes de choc bien entraînées, dont les insignes ou les tatouages faisaient une référence claire aux symboles hitlériens.

Des néonazis dans le « camp de la liberté »

Autant qu’on le sache, ces milices étaient au départ composées de gens originaires de l’ouest du pays où était resté le souvenir que les horreurs du stalinisme avaient été, pour eux, pires que celles du socialisme national et même celui des tentatives de collaboration avec le régime hitlérien entre 1940 et 1944, découragées par le racisme allemand. Ils cultivent les symboles nazis comme le svastika. Mais ces forces ont évolué. Elles ont bénéficié d’une formation particulière de l’armée américaine et d’autres, ont reçu à partir de 1994 des avalanches d’armes. Le président ukrainien Zelenski les a intégrées à l’armée où elles jouent un rôle de troupes d’élite, comme les bataillons Azov, Aïdar, Secteur Droit1 . Des volontaires issus de tous les pays veulent les rejoindre. Mises ainsi en valeur au sein de l’armée et de l’État, ces forces pourraient, si l’Ukraine l’avait emporté, faire rayonner un modèle de soldat et une idéologie que l’on croyait révolus.

Le fondateur du régiment Azov, Andreï Bielinski, s’est fait élire au Parlement.

Apparemment, aucun des pays qui envoient des armes à l’Ukraine — et donc aux milices néonazies — n’a émis des réserves à l’idée de soutenir ce genre d’unités. Les Américains semblent même les avoir favorisées. Les extrêmes se rejoignent.

Les extrêmes se rejoignent aussi à Davos. Klaus Schwab, le pape du mondialisme, dont les instructions sur l’économie mondiale sont indiscutées, en tous les cas en Europe, est le fils du chef d’une entreprise métallurgique suisse, venu travailler en Allemagne à l’avènement d’Hitler. Il aurait utilisé de la main-d’œuvre concentrationnaire. Il est reparti en 1945. Le jeune Klaus a mis la même entreprise au service du régime d’apartheid en Afrique du Sud : il semble qu’il l’ait aidé à construire sa propre bombe atomique. Il a bien sûr quitté ce pays à la fin du régime d’apartheid.

Davos d’un eugénisme à l’autre

Le mondialisme auquel se réfère Schwab prétend s’inscrire dans la tradition libérale. Son livre The Great Reset, tout en promettant la continuation des contraintes nées du covid, la baisse de la consommation, en particulier d’énergie, promeut le libre-échange universel et préconise même pour les gens du bas de l’échelle une sorte de socialisme qui réduirait par exemple la propriété foncière au strict minimum (sauf pour les très riches). Parmi les magnats qui soutiennent l’entreprise de Davos (Gates, Soros et d’autres), presque tous sont malthusiens : ils pensent que la population mondiale est trop nombreuse et qu’il faut la réduire — pas forcément par un génocide ouvert, mais par différents biais, comme les vaccins si ardemment préconisés par Bill Gates. Que la vitesse de croissance de la population mondiale soit en baisse continue semble ignoré par eux. Gates a vendu en Afrique des vaccins destinés à prévenir certaines maladies infectieuses, mais qui contenaient des stérilisants pour les femmes sans qu’elles en aient été averties. Certains opposants au vaccin contre le Covid prétendent qu’il en est de même de ces derniers, les effets ne devant se manifester que progressivement. En tous les cas, qui dit réduction de la population, dit sélection : quel genre d’hommes va-t-on conserver en priorité sur la planète ? Les malthusiens presque tous rattachés au parti démocrate et donc à la gauche américaine, engagés dans l’antiracisme, se gardent de préciser.

Hitler était nataliste pour ce qui était des Allemands, mais lui aussi voulait réduire la population des autres groupes ethniques : pas seulement les Juifs, mais aussi les Slaves et pratiquement tous les non-Aryens.

Le Führer ambitionnait de créer une surhumanité fondée sur la race aryenne (allemande), race d’élite, selon lui appelée à dominer le monde. Les moyens de la créer étaient d’abord la sélection naturelle au sein de centres ouverts à des géniteurs et des femmes de pure race allemande, mais aussi la guerre qui par le moyen de la « lutte pour la vie » fait émerger les plus forts. Il commença ses massacres par celui des handicapés mentaux.

Généralement associé à l’eugénisme est le transhumanisme, l’idée que les manipulations génétiques au commencement de la vie pourraient améliorer l’espèce humaine au point que l’on puisse créer une nouvelle classe d’hommes « augmentés » ou surhommes qui aura vocation à dominer les autres. Les autres pourraient, avec le progrès des techniques, devenir inutiles. C’est cette angoisse de devenir inutiles qui aurait motivé les Gilets jaunes, selon le Dr Philippe Alexandre, proche de Macron, élitiste et transhumaniste affiché2.

On peut se demander ce qui sépare ce genre d’élucubrations des théories de la gauche libertaire. Les lois dites de « bioéthique » introduites récemment en France par le gouvernement français, qui ouvrent très largement le marché de la fécondation artificielle, ont pour effet, au travers de la sélection des embryons, de permettre ce genre d’eugénisme.

Autres signes de la faveur de l’inégalité : les différences de revenus ne cessent de croître au sein des pays développés, ce qui serait au gré de certains économistes, l’effet de l’ouverture internationale des échanges. C’est peut-être cette situation qui a permis à un Biden de passer de l’extrême droite ségrégationniste à l’extrême gauche woke.

La propension inégalitaire et eugéniste est présente au cœur de l’ultralibéralisme contemporain. Nous disons ultralibéralisme pour nous adapter au langage commun : il faut cependant se souvenir que ce courant qui aujourd’hui gouverne le monde, a introduit une censure généralisée au travers des GAFAM (les grandes entreprises du numérique [Google, Apple, Facebook, Amazon et Microsoft]). Il s’est servi du covid pour imposer un contrôle étendu des mouvements de population, entamer un fichage généralisé. Les prochaines étapes seront la monnaie numérique qui devrait permettre de suivre le moindre achat d’un individu, la vaccination obligatoire dès le premier âge et l’institution d’une identité numérique. Le modèle chinois fascine certaines élites occidentales. 1984 n’est pas loin.

Le Rwanda : où l’Occident se fait le champion de l’inégalité

Après la Chine, l’Afrique. Il ne faut pas idéaliser l’Afrique précoloniale : il y avait les dominants et les dominés. Au Rwanda et au Burundi, une minorité de dominants — les Tutsi (10 %) — gouvernait une majorité de dominés — les Hutus (90 %). Au Rwanda, l’introduction du suffrage universel à l’indépendance (1959) permit à la majorité hutue de prendre le pouvoir. Une partie des Tutsis s’exila. Certains de ces exilés tentèrent de reprendre le pouvoir à partir de 1990 avec l’appui de la finance anglo-saxonne. Ils y parvinrent en 1994. Ces turbulences entraînèrent d’immenses massacres : celui des dominants Tutsis (environ 400 000 victimes en 1994), puis celui des dominés Hutus, en fuite au Congo (4 millions de victimes à partir de 1997). La communauté internationale, sous l’impulsion des puissances anglo-saxonnes n’a voulu reconnaitre comme victimes de génocide que l’aristocratie tutsie, jamais le peuple hutu où le nombre de morts est pourtant dix fois supérieur. La philosophie élitiste propre aux libéraux anglo-saxons les a amenés à penser que la vie des Hutus ne valait rien. Les Tutsis, en revanche, étaient dans l’air du temps.

Le chef de la révolte tutsi, Paul Kagame, parvenu au pouvoir en 1994, est la coqueluche de la sphère internationale, tenu pour un chef d’État modèle. Personne ne veut entendre parler des immenses massacres dont il est la cause, directe ou indirecte. Il est régulièrement invité comme observateur au G 20.

Que toute la sphère mondialiste ait soutenu la minorité tutsie est assez extravagant compte tenu des idéaux égalitaires qui sont, en principe, ceux du monde actuel, a fortiori si on considère les massacres épouvantables commis par les vainqueurs. On peut y voir l’effet d’une conjoncture locale — à vrai dire assez exceptionnelle, ou de l’intérêt économique. Comment ne pas y voir aussi l’effet d’une secrète connivence entre les cercles qui dominent le monde avec une société africaine élitiste et inégalitaire ? Donc avec l’homme qui l’incarne, Kagame. On trouverait sans doute d’autres exemples d’inégalités flagrantes, en Afrique ou ailleurs, admises par la communauté internationale au nom de la sélection naturelle.

Nous revenons au paradoxe de départ : cette gouvernance, qui centralise de plus en plus, au moins en Europe et en Amérique, le pouvoir, qui contrôle l’opinion publique par la presse, qui se réclame des idéaux de liberté et d’égalité, promouvant un égalitarisme radical (antiracisme, ultra-féminisme), exprimés notamment par le wokisme rageusement hostile à toute discrimination, ne se maintient, on vient de la voir en France, qu’en identifiant ses adversaires au fascisme ou au socialisme national et donc à une idéologie de l’inégalité, de la sélection naturelle. Pourtant, au motif de transgresser toutes les normes issues de vingt siècles de judéo-christianisme et qui préconisent le respect de l’homme, elle se retrouve sur des positions contraires à ces traditions humanistes. L’opposition des deux camps avait encore un sens il y a trente ou quarante ans, au temps où on pouvait parler sérieusement du « monde libre », du camp de la liberté. Aujourd’hui, ce monde libre semble, par une étonnante mutation, en train de changer son système de valeurs et d’adopter celui, inégalitaire et transhumain (c’est-à-dire antihumain), qui avait été si longtemps celui de ses adversaires.

Roland HUREAUX

Juillet 2022

1 Et aussi Dnipro, Safari, Svoboda, Pravy Sektor, C14, Corps national.

2 Cela montre qu’il n’a jamais vu de près des Gilets jaunes dont certains étaient très intelligents et informés.




Décret Rivotril : compassion, euthanasie ou meurtre sur ordonnance ? Versus traitement prometteur par chloroquine, interdite ?

Par Nicole Delépine (son site)
lundi 6 avril 2020

Le Comité Consultatif National d’Éthique a pris des positions qui lui font honneur en rappelant dans de nombreux avis [1][2][3][4]

« Les principes éthiques fondamentaux doivent être respectés ». Il faut éviter que « le confinement, quelle que soit sa justification aux impératifs de santé publique, ne devienne pour ceux qui n’ont plus la liberté de choisir leur cadre et leur mode de vie, une mesure de coercition ».

Et encore :

« Faudra-t-il aller jusqu’à contraindre ces personnes en leur appliquant des mesures de contention, physique ou pharmacologique ? « Cette question doit être posée et la réponse doit être le fruit d’une discussion préalable, en y associant des personnes extérieures à l’institution, comme les professionnels des équipes mobiles de gériatrie, ainsi que les proches, sans jamais oublier que l’on peut nier l’humanité de la personne en niant le sens qu’a sa déambulation ».

Et enfin, et peut-être le plus utile en pratique :

« Concernant les familles et les proches aidants qui souhaitent que le résident puisse au moins temporairement les rejoindre à leur domicile, de telles initiatives devraient être encouragées, après avoir bien entendu recueilli l’assentiment du résident et pratiqué des tests permettant de prévenir des risques de contamination intrafamiliale ».

[1] Avis 106 de 2009 sur “Les questions éthiques soulevées par une possible pandémie grippale

[2] Avis 128 de 2018 Enjeux éthiques du vieillissement

[3] Contribution du 13 mars 2020 sur les Enjeux éthiques face à une pandémie 

[4] Avis du 30 mars 2020 Réponse à la saisine du ministère des solidarités et de la santé sur le renforcement des mesures de protection dans les EHPADs et les USLD 

Décret Rivotril : compassion, euthanasie[1] ou meurtre sur ordonnance ? Versus traitement prometteur par chloroquine, interdite ?

Le traitement du Pr Raoult potentiellement efficace, serait dangereux pour ceux qui sont trop vieux pour bénéficier de soins actifs en cas de Covid ! Mais pas le Rivotril qui les endormira à jamais ! Sortez vos ainés des EHPAD et hôpitaux en urgence.

Ils étaient en prison sans parloir on les met au mitard ! Pour leur bien ? Qui le croira ?

Le Dr Leo Alexander, chef médical consultant américain au procès de Nuremberg, a averti en 1949 :

« C’est à partir de débuts insignifiants que les valeurs d’une société entière peuvent être renversées ». Il a souligné que bien avant l’arrivée au pouvoir des nazis en Allemagne, un changement dans la culture médicale s’était déjà produit « ouvrant la voie à l’adoption d’un point de vue hégélien utilitariste avec une littérature traitant de l’euthanasie et de l’extermination des personnes handicapées dès 1931. »

Un nouveau procès de Nuremberg se profile

Les médecins français et soignants de 2020 sauront-ils mieux résister aux injonctions du pouvoir totalitaire qui se met en place que leurs confrères allemands des années 30, qui appliquèrent la loi hitlérienne visant à euthanasier les handicapés, les fous, etc. ?

Comment un soignant peut-il accepter de condamner à une mort rapide un patient avec lequel il converse avec empathie apparente, sous l’ordre de deux médecins différents joints par téléphone qui n’ont pas examiné le malade de chair, d’os et d’âme ?[2] C’est à ces extrêmes qu’on voudrait conduire médecins et infirmiers qui, à coup sûr, contraints dans le feu de l’action et la pression du groupe, accepteront pour certains, mais ne s’en remettront jamais à long terme… [3]

Nos aïeux en EHPAD semblent avoir été sournoisement condamnés à mort par une série convergente de circulaires gouvernementales

Une épidémie volontairement non contrôlée : pourvu que ça dure…

Pas de fermeture des frontières, pas de masques ni gels, ni respirateurs en nombre suffisant, pas d’ouvertures de lits ni embauche de personnel, plan blanc bloquant l’activité des cliniques privées depuis près de trois semaines, mais dont les lits restent vides !

« En même temps » une mise en scène théâtrale permet au président de jouer au chef de guerre salvateur (transfert en hélicoptère coûtant plusieurs centaines de milliers € alors que le transport d’un respirateur ne revient qu’à 300 €)… Le plus révélateur de la duplicité gouvernementale pour les Français naïfs et/ou bienveillants sont les refus réitérés des propositions d’entreprises pour fabriquer des masques, des respirateurs et d’empêcher les médecins de prescrire l’hydroxy chloroquine aux malades qui en ont besoin alors que ce médicament était en vente libre sans ordonnance jusqu’en janvier 2020 et le décret scélérat d’Agnès Buzyn. Les ARS, les Normes, les contrôles et l’exigence d’un essai randomisé, tout l’arsenal des bureaucrates a été utilisé pour retarder l’arrivée des moyens de lutte contre l’épidémie, comme durant la drôle de guerre où ils ont retardé la livraison des armes modernes qui ont tant manqué en 40 [4]

La peur au royaume de Machiavel et le confinement généralisé brutal

Au bout de trois mois de mensonges et de décisions inefficaces, l’excuse d’incompétence n’est plus crédible, ni celle de révision de stratégie. À Wuhan, les Chinois ont bâti un hôpital en 15 jours. En Angleterre, et en Espagne, des milliers de lits ont été montés en quelques jours. Quand l’Allemagne s’est sentie menacée, A. Merkel a immédiatement réquisitionné des hôtels pour les transformer en hôpitaux, et fait tourner les usines jour et nuit pour fabriquer des respirateurs…

En France, l’épidémie a été favorisée par les décisions gouvernementales inadaptées et incohérentes, telles l’incroyable histoire des masques. Port de masques déclaré inutile[5] pour les forces de l’ordre et la population ordinaire jusqu’au 3 avril 2020 où brutalement le directeur général de la santé demande que tout le monde en porte (« on réévalue la doctrine »), il fallait oser ! La peur créée et entretenue 24 h/24 par les médias[6], et en particulier leurs médecins préférés comme Karine Lacombe[7], Yazdan Yazdanpanah [8] ou Jean-François Timsit[9], est responsable d’une hystérie collective qui permet au gouvernement d’imposer un confinement généralisé inutile et inefficace sur le plan sanitaire[10] [11], mais qui a le mérite de museler toutes formes d’opposition et de disposer des pleins pouvoirs[12].

Le peuple crédule, quotidiennement lobotomisé par les émissions pseudo-débiles qui véhiculent la propagande gouvernementale ACCEPTE SANS BRONCHER. (Apparemment — l’eau qui bout ?). Les citoyens se croient protégés, alors qu’en même temps, on les laisse se contaminer (ou on favorise la diffusion du virus ?) lors de leurs courses dans les supermarchés en air conditionné (alors que les marchés de plein air sans risque sont fermés !) et dans le RER, pour ceux qui doivent travailler (haut lieu de contamination, les voyageurs serrés comme des sardines, non protégés). Comble de la perversité, soignants libéraux et policiers au contact de la population travaillent sans protection. Si on voulait que l’épidémie puisse prospérer, c’était la meilleure recette. Nos résultats sanitaires du 2 avril 2020 qui nous placent dans le trio des plus mauvais du monde[13] (Italie 12430 morts, Espagne 8189, France 3514 versus Allemagne 732 et Japon 57) le démontrent amplement.

 Ainsi, tandis que le Premier ministre ferme les cafés, restaurants, et la plupart des commerces en 4 h (quid des provisions des commerçants ?) le samedi 12 mars, le premier tour des élections a lieu le dimanche. Il annonce le lundi un confinement généralisé pour le mardi midi. Bloqués sur place, sidérés, désireux de donner à leur famille un peu d’espace en campagne, les récalcitrants qui le peuvent seront culpabilisés d’emblée. Mais lorsque quelques semaines plus tard, le président et sa ministre des armées exhiberont leurs joujoux pour transférer à prix d’or des patients Covid19 partout en France, personne ne les accusera de diffusion du virus et d’incohérence, alors que de nombreux lits de cliniques privées, équipées en matériel et personnel restent vacants tout près des hôpitaux saturés.

Confinement politique !

Victoire ! les Gilets jaunes sont bloqués ! Le 49 3 anti-retraites du 29 février n’a pas le temps d’entraîner de manifestations, CGT FO, etc. tous sont neutralisés et terrorisés comme tous, par les annonces mille fois répétées sur les ondes. Les médias oublient totalement la guerre des frontières en Grèce, l’ouverture au marché commun avec le Vietnam par l’UE (en même temps, décidément, qu’E. M. fait semblant de plaider pour la souveraineté nationale) et l’intégration de nouveaux pays dans l’OTAN. N’oublions pas, la Commission européenne planche sur un sujet éminemment urgent, la crêpe bretonne.

Les soignants en grève depuis un an, gazés et tabassés dans les manifestations multiples ne peuvent plus témoigner de la misère de l’hôpital. On les traite de héros chaque soir à 20 h en leur promettant des médailles et encore plus d’applaudissements, alors qu’ils ne voudraient que surblouses et embauches immédiates et que des voisins ne leur demandent pas de déménager. Mais l’ARS Grand Est, région martyrisée par le Covid19 et l’insuffisance de moyens confirme en ce début avril la suppression de 598 postes et de 174 lits. Incroyable !

Dos au mur, pourquoi changer une politique qui tue, surtout les riens (les autres sauf exception, ont accès aux respirateurs et surtout à la chloroquine, comme en témoigne Patrick Pelloux). Les avocats qui se battaient depuis plusieurs mois pour tenter de sauver la Justice et le droit sont également muselés, ainsi que d’autres professions libérales.

Ce confinement prétendument sanitaire est politique et pervers

Veut-on limiter la diffusion du virus ? Mais pourquoi alors laisse-t-on ouverts les transports bondés, de telle façon que les agents RATP sont particulièrement touchés. Par contre, une femme âgée seule au soleil sur la plage serait dangereuse ! Comme un surfeur, un pêcheur sur un bateau, un joggeur en forêt plutôt que tournant en rond dans une rue pavée ? Une mère qui sort sur autorisation spéciale son enfant autiste, qui reçoit une amende, car elle a osé emmener ses autres petits (auraient-ils dû rester seuls ? [14]).

D’innombrables exemples montrent que ce « confinement » est volontairement punitif, humiliant, et vise en réalité à nous conditionner à la soumission à la Stanley Milgram. [15]

Quelle merveille pour le gouvernement que ce vilain virus ? Arrêtons d’être dupes, bisounours, de nous contenter de dessins et de bougies pour honorer les victimes, sans dénoncer les complices du bourreau. Ne sous-estimons pas l’adversaire. L’incompétence affichée, digne des regrettés guignols de l’info dans le jeu de rôle de Sibeth, les décisions contradictoires d’un jour à l’autre avec leurs injonctions paradoxales permanentes constituent une stratégie perverse bien connue « la stratégie du choc ». [16]

État d’urgence voté en catimini en 48 H avec quelques députés présents

L’état d’urgence sanitaire a été officiellement instauré pour « protéger les plus fragiles et en particulier les personnes âgées ». Mais l’analyse des actions gouvernementales réalisées depuis montre qu’en réalité, une des véritables intentions de cette suppression des droits élémentaires du citoyen est « éliminer les vieux » trop coûteux en termes de retraites, de soins. Un des thèmes préférés d’Attali (le mentor d’E. Macron), est l’élimination des retraités après 65 ans (oubliant son âge, mais c’est pour les gueux). La prévision télévisuelle de l’homme C. Barbier, à l’écharpe rouge est glaçante : Macron pourra être réélu en 2022 même s’il traite durement les retraités, car ils ne seront plus là pour voter.

PROCESSUS PROGRESSIF D’ÉLIMINATION DES AÎNÉS ET DES PLUS FRAGILES

À cet effet le gouvernement a édicté une série convergente de lois, circulaires et de décrets qui prévoient et organisent la disparition de nos aïeux hébergés en EHPAD ou même égarés aux urgences des hôpitaux[17]. Rappelons-les par ordre chronologique :

1°) CONFINEMENT IMPOSÉ À TOUS sauf dérogation le 16 mars 2020, y compris dans les établissements médicaux (hôpital, EHPAD, maternités, etc.).

Immédiatement applicable, sans le temps minimum pour rencontrer ses proches, ses kinésithérapeutes, animateurs, bénévoles, au moins pour expliquer, apaiser, s’organiser (téléphones, Skype pour ceux qui pourraient). Rien, un comportement de sauvages comme ceux qui, il n’y a pas si longtemps, faisaient une descente à 4 h du matin pour emmener un communiste, un résistant, un juif. Du jour au lendemain, on prive nos parents de tous contacts, et on s’étonne qu’ils décèdent en grand nombre (non testés). La vie a besoin d’amour pour perdurer et le Covid19 a bon dos[18].

Ce décret instaure le confinement strict, y compris pour des personnes âgées dépendantes des soins physiques, mais aussi psychologiques, soi-disant pour les protéger du virus.

Cet isolement brutal les sépare de leurs familles et les rend ainsi plus vulnérables, les entraîne dans un syndrome d’abandon de soi-même vers un syndrome de glissement qui en a déjà probablement tué un bon nombre, avec ou sans l’aide du virus. 

Des drames multiples ont déjà été décrits, comme ces couples dont l’épouse venait nourrir son conjoint Alzheimer chaque jour, virée brutalement de l’établissement avec pour seule excuse « on applique les ordres ; « on n’y peut rien ». Ça ne vous rappelle rien ? Vous êtes trop jeunes, peut-être[19]. De plus, on fait signer à ces personnes en état de faiblesse des « directives anticipées » permettant toute intervention, se croyant couvert juridiquement. Soyez prudents, chers collègues, la responsabilité personnelle juridique reste entière, et le parapluie des injonctions Véran sera transitoire, comme son ministère. Le temps de la justice, lui, est long, très long.

Mise au point réconfortante du Conseil national d’éthique en ce début avril 2020

Le Conseil national d’éthique[20] a parfaitement rappelé :

 « L’environnement familial ou amical dont les résidents ne peuvent plus momentanément profiter est pour nombre d’entre eux, le lien qui les rattache au monde extérieur et leur raison essentielle de vivre. Les en priver de manière trop brutale pourrait provoquer une sérieuse altération de leur état de santé de façon irrémédiable et même enlever à certains le désir de vivre ».

Et oui le fameux syndrome de glissement…

Et l’on découvre jour après jour un peu plus la perversité tant pour le futur défunt lui-même que pour ses proches de cette mesure qui interdit au mourant de voir sa famille pour ses derniers instants. Pourtant un mourant ne risque plus rien et sa famille peut se protéger par des masques ! Le confinement de nos parents n’est pas une mesure de protection, mais une maltraitance, une non-assistance à personne en danger, un abus de faiblesse. On les met en prison en leur supprimant les parloirs !

Comble de la perversité des mesures de confinement (qui les a conçus et rédigés ?), les familles ont interdiction de voir le corps de leur défunt et pire encore, de l’enterrer en se soutenant les uns les autres au cimetière. Les premières contraventions de familles dans ces circonstances ont scandalisé les internautes et actuellement seules quatre personnes seraient autorisées. Insupportable détournement d’une mesure soi-disant sanitaire. Humiliation d’un peuple qui a osé résister depuis trop d’années au goût des gouvernants en place depuis 2012 (E. M. secrétaire général adjoint de l’Élysée sous Hollande, puis ministre de l’Économie puis président et O. Véran et J. Salomon conseillers de M Touraine ministre de la santé responsable de l’épouvantable Loi de Santé 2016). Revanche contre les Gilets Jaunes !

2°) Absence de fourniture de matériel barrières (masques, gants, blouses à usage unique), de tests aux soignants, policiers, conducteurs de métro, etc. facilite leur contamination et les transforme (à leur insu et à leur péril) en agents de diffusion du Covid19 parmi leurs pensionnaires lors des soins ou après des contrevenants et voyageurs. Non testés même s’ils présentent des signes très évocateurs, donc non confinés et contaminants.

Est-ce un hasard si les promesses de fournir des masques aux EHPAD n’ont presque jamais été tenues et ne le sont toujours pas ? Ce sont les bonnes volontés qui tentent de les aider. À quoi servent nos impôts ? Sans honte, Darmanin, ministre de l’Économie, et Hirsch, directeur de l’APHP font des quêtes, comme malheureusement Bern pour notre patrimoine aussi mal en point que notre système sanitaire.

Les mesures contre les personnes âgées se durcissent avec les consignes, la loi n° 2020-290 du 23 mars 2020 et plus encore le décret du 28 mars signé E. Philippe et O. Véran

Ils prévoient, organisent et facilitent l’euthanasie des personnes âgées (âge non précisé : 60, 65, 75 ?) par injection intraveineuse d’un médicament contre-indiqué dans les détresses respiratoires. Injection qui va donc endormir le patient, aggraver son asphyxie et le mener à la mort. Le consentement éclairé, est absent[21] de même que le simple choix du patient en abus de faiblesse.

De la compassion pour les malades en grande détresse respiratoire ?

Certes, certains partisans de l’euthanasie, et les responsables de ce décret plaideront la compassion pour des malades en grand danger, en détresse respiratoire. Bien, mais pourquoi inclure parmi les “bénéficiaires éventuels de ce décret, les patients encore en bon état, mais exclus des soins hospitaliers et/ou de réanimation, sur simple décision de médecins au téléphone qui n’auront ni vu ni examiné le malade et le condamneront en raison de son âge et de ses antécédents médicaux. Sauf si c’est Michet Drucker comme le disent fort justement les twittos. Aux soignants de faire le sale boulot, injecter la seringue prête dans la chambre. Comme souvent diront-ils, et ne s’en remettront pas toujours.

Compassion, oui, mais pour les malades qui souffrent le martyre, pas pour ceux qui pourraient un jour, peut-être, souffrir ce martyre comme nous tous et qui actuellement perdent des chances de survie en leur refusant une chance avec le schéma de l’équipe Raoult.

Même les militants de l’euthanasie sont choqués

Mais comme le font remarquer de nombreux pro-euthanasie, celle-ci doit être la décision du patient et non de l’entourage soignant. L’état d’abus de faiblesse des personnes âgées, isolées, déprimées par l’absence d’environnement familial et amical, laisse largement douter d’un consentement véritablement éclairé lors des directives anticipées qu’on leur demande de remplir ces jours-ci à toute vitesse. Pourquoi ?

Mise en danger juridique des soignants et médecins. Valeur très relative des directives anticipées signées dans ces conditions de confinement

En tous cas, ces directives sans délai de réflexion réel, sans accompagnement véritable ne seraient que fausse protection des soignants en cas de plainte juridique des proches. Collègues, infirmiers, soyez prudents et protégez-vous aussi, ce décret qui semble pour certains juristes, illégal, car contraire à la loi Leonetti, pourrait bien être abrogé par les recours au Conseil d’État qui vont se multiplier.

3°) Refus d’admettre en réanimation les plus de 70-75 ans, quel que soit leur état physiologique, peut-être en partie pour camoufler l’insuffisance majeure de lits et de respirateurs qui résulte des politiques sanitaires désastreuses des dernières années. Argument douteux quand on connaît le nombre de lits vides en établissements privés dotés du nécessaire pour prise en charge de malades lourds et réservés par les ARS en fonction de leur bon vouloir. Directive d’inspiration bureaucratique plus que médicale, car les médecins ne raisonnent jamais en âge absolu, mais bien « physiologique » en fonction de plusieurs caractéristiques de la personne.

4°) Interdiction d’adresser en consulter et d’admettre à l’hôpital public les malades des EHPAD suspects de Covid19 ou des personnes à domicile âgées. Tentez votre chance pour vos proches (en les sortant préalablement pour leurs « derniers jours » chez vous) en consultant directement aux urgences des hôpitaux privés, pour ceux auxquels l’ARS n’a pas supprimé cette compétence. Et n’appelez ni SAMU ni pompiers auxquels l’état impose d’emmener le patient directement en public et seulement en public (même si vous êtes suivi depuis des années par un médecin ou chirurgien) dans un de ces hôpitaux privés. Si besoin, demandez une ambulance privée.

Tel est l’état du système de santé français complètement déséquilibré et entièrement sabordé par l’État via les ARS, les libéraux étant complètement sous la coupe de la technocratie. Il n’y a pas à proprement parler de système privé en France. [22] [23] [24]

5°) Décret du 26 mars empêchant la prescription de chloroquine dans ces établissements et interdiction aux médecins généralistes de ces établissements de les traiter par l’association Chloroquine-Azithromycine (sous prétexte de leur éviter des traitements dangereux !), alors que cette association est donnée depuis longtemps, sans complications notables aux femmes enceintes en zone d’endémie palustre pour prévenir paludisme et infections.

Quel risque chez des patients abandonnés que l’on estime condamnés ? La chloroquine, potentiellement efficace, serait-elle plus dangereuse pour eux que le Rivotril injectable à visée de sédation profonde définitive, puis mort ? De fait, les médecins résistants peuvent tout de même les mettre sous azithromycine en vente encore libre sur ordonnance (pour combien de temps) et/ou sous ciflox qui semble avoir les mêmes effets que l’azithromycine et peut-être pas en rupture de stock. Collègues, battez— vous, battons-nous ensemble à travers des pétitions bien reçues comme celle du Dr Éric Menat [25].

https://www.petition-chloroquine.fr/ signez, diffusez.

Merci pour les patients dont certains certes auraient guéri spontanément, mais les autres ? Ne pas vouloir traiter sous ce prétexte nous semble remettre en question toute la médecine « préventive » ou précoce, et singulièrement les vaccinations qui ne sont pas données à des malades, mais à des bien portants pour leur éviter une possible maladie, comme d’ailleurs la chloroquine est donnée pour éviter le paludisme…

6°) Ordre de maintenir les pensionnaires infectés dans l’établissement (afin qu’ils contaminent un maximum de leurs compagnons d’infortune ?).

Le 30 mars, devant le scandale difficile à étouffer, le ministre demande à isoler préventivement chaque patient dans sa chambre. Plus de visites, plus de bénévoles déjà depuis deux semaines et maintenant plus de contacts avec les autres pensionnaires, temps soignant très court.

Ils étaient en prison sans parloir on les met au mitard ! Pour leur bien ? Qui le croira ?

À peine besoin du Covid19 et/ou du Rivotril pour les achever. Cette prison de fin de vie pour personnes handicapées qui, souvent, ne peuvent se lever est une aberration majeure, une maltraitance monstrueuse. Qui a pu donner des consignes pareilles ? Quels médecins peuvent assumer cette mort à petit feu dans un lit d’une chambre fermée dont on ne peut sortir même pour les toilettes ?… Finalement quand on lit cet arrêté, on peut se demander si Édouard Philippe n’a pas voulu donner une « mort miséricordieuse » à la Hitler avec son Rivotril, pour les mettre rapidement dans un coma irréversible ?

7°) Fourniture du poison (Rivotril injectable) autorisé par le décret du 29 mars pour une période exceptionnelle

INCITE LES MÉDECINS ET SOIGNANTS À ACCÉLÉRER LA FIN DE VIE CHEZ LES PATIENTS QU’ILS ESTIMENT NE PAS POUVOIR PRENDRE EN CHARGE (faute de lits ou de probabilité suffisante de les guérir !).

SEULS, SANS CONSENTEMENT DU PATIENT NI DE SA FAMILLE QUI NE LE REVERRA PAS.

Une internaute : « on leur a amené ma grand-mère consciente, un peu gênée sans plus, ils nous ont rendu un cercueil fermé et l’interdiction de l’accompagner à plusieurs dans sa dernière demeure ». Nous pourrions vous en transcrire des centaines.

Ce décret scélérat autorise la prescription de Rivotril [26] sous forme injectable dans ces établissements, aux malades infectés[27] ou supposés tels (pas de test !). Le Rivotril injectable, puissant inhibiteur respiratoire est, selon la notice, contre-indiqué dans les détresses respiratoires. C’est clair !

Par dérogation à l’article L. 5121-12-1 du code de la santé publique, la spécialité pharmaceutique Rivotril® sous forme injectable peut faire l’objet d’une dispensation, jusqu’au 15 avril 2020, par les pharmacies d’officine en vue de la prise en charge des patients atteints ou susceptibles d’être atteints par le virus SARS-CoV-2 dont l’état clinique le justifie sur présentation d’une ordonnance médicale portant la mention « Prescription hors AMM dans le cadre du covid-19 »”.

Le ministre pousse la générosité à rembourser le médicament à 100 %, 4 € plus généreux que les Chinois qui font payer la balle aux familles des condamnés à mort.

8°) Fourniture du mode d’emploi complet du médicament létal :

« le médecin se conforme aux protocoles exceptionnels et transitoires relatifs, d’une part, à la prise en charge de la dyspnée et, d’autre part, à la prise en charge palliative de la détresse respiratoire, établis par la société française d’accompagnement et de soins palliatifs »[28].

Un « protocole » imposé aux cliniciens désemparés devant tant de violation du serment d’Hippocrate

Les médecins reçoivent au début de leur garde une fiche-conseil pour la prise en charge des patients Covid [29]. Injonction mortifère pour « euthanasie », mais sans consentement éclairé de l’intéressé ni demande préalable à la famille, contraire à la loi Leonetti et même aux désirs des partisans de l’euthanasie qui la souhaitent toujours décidée par le patient lui-même.

Les fiches détaillent les étapes à suivre selon la gravité du tableau clinique[30]. Pour un malade souffrant d’une légère dyspnée :

ÉTAPE 1 Anticiper une aggravation éventuelle avec le soignant

  1. préparer le matériel —Oxygène prêt à l’emploi si possible (HAD, prestataires privés) — Disponibilité des médicaments (et des soignants en cas de prise en charge à domicile) —Matériel de protection des soignants 
  2. rédiger des prescriptions anticipées qui autorisent l’infirmière à débuter l’administration si aggravation.
  3. préparer les traitements médicamenteux nécessaires à la réalisation de la sédation, dans le poste de soin. En cas de nécessité, préparer les seringues à l’avance et les conserver dans la chambre du patient. Il faut alors étiqueter la seringue avec le nom du patient + le contenu de la seringue + la date et l’heure de préparation + le nom du préparateur.

DANS TOUS LES CAS : Se renseigner sur les organisations et ressources en soins palliatifs mises à disposition sur son territoire de santé :

Patient pour lequel il a été statué qu’une prise en charge en USI ou réanimation ne serait pas entreprise [31]

Patient présentant des facteurs de risque de forme sévère (cancer, pathologie chronique sous-jacente, insuffisance cardiaque ou rénale…)

REPÉRER les premiers signes de DYSPNÉE[32] (…)”

ÉTAPE 1 : ANTICIPER L’AGGRAVATION ÉVENTUELLE DE L’ÉTAT RESPIRATOIRE AVEC LE PATIENT

  1. ÉVALUER LES SYMPTÔMES : dyspnée, encombrement, angoisse, douleur.
  2. INFORMER LE PATIENT s’il est communiquant et de façon adaptée sur la possibilité du recours à une sédation en cas de détresse respiratoire asphyxique. Rechercher son consentement si possible et informer la personne de confiance ou les proches. 
  3. RECHERCHER D’ÉVENTUELLES DIRECTIVES ANTICIPÉES
  4. TRACER LES INFORMATIONS dans le dossier médical et noter la prescription anticipée dans l’observation médicale et dans les transmissions soignantes ».

Telles sont les consignes de la fiche médicale portant sur le premier stade, dont des patients « bien portants ». Les fiches suivantes portent sur les patients en détresse respiratoire avérée.

ÉTAPE 2 : Face à une détresse respiratoire, endormir rapidement le patient pour lui éviter une sensation d’étouffement

PRINCIPES DE TRAITEMENT [33]

  • REPÉRER LA DÉTRESSE RESPIRATOIRE ASPHYXIQUE : 

    • PATIENT COMMUNIQUANT : sensation d’étouffement avec angoisse massive/agitation et sensation de mort imminente
    • PATIENT NON COMMUNIQUANT : FR> 30/min, agitation, utilisation des muscles respiratoires accessoires (élévation de la clavicule durant l’inspiration), respiration paradoxale (dépression abdominale durant l’inspiration), battement des ailes du nez, râles de fin d’expiration, faciès de peur.

  • REPÉRER les premiers signes de DYSPNÉE : (Covid 19 : Risque de dégradation rapide de l’état respiratoire) [34]

Des consignes pour les soignants, outre le protocole technique que nous ne détaillerons pas ici, sont rédigées dans cette fiche[35].

Faire le tri du stock de malades, selon l’expression du Président

Comme l’a simplement résumé Corso di saluti[36] :

« s’il n’y a plus de place pour prendre les patients en détresse respiratoire, on demandera aux médecins de ville de “faire le tri” en amont, en administrant directement des traitements palliatifs à ces patients ».

Le plus choquant dans ces fiches détaillées pour les médecins et infirmiers est le détail des indications initiales alors que le patient respire normalement ET qu’on lui demande de fait d’accepter l’euthanasie en cas d’aggravation. Préventivement. Froidement.

Les fiches se poursuivent avec les protocoles techniques pour malades en détresse respiratoire graves qui ne sont plus admis en réanimation depuis quelques jours alors que des lits sont disponibles dans des cliniques privées qui ont signifié leur accord pour les accueillir.

ASSASSINAT AVEC PRÉMÉDICATION SUR INJONCTION DE L’ÉTAT

Il s’agit donc bien de la préparation de la mise à mort préméditée, programmée, de vieillard qui aurait le malheur d’être dans un EHPAD, à l’hôpital, ou même à domicile et qui aurait l’imprudence d’appeler chez lui pour n’importe laquelle pathologie pulmonaire un médecin complice de ce programme criminel.

Nous parlons de crime parce qu’il ne s’agit pas là d’un arrêt de traitement inutile (on ne les traite pas), ni de mettre fin à des souffrances (qui n’existent pas encore) puisque cet empoisonnement est anticipé. Et en cas de résistance imprévue du sujet au premier cocktail, la fiche conseille de doubler les doses et/ou de recourir aux autres drogues connues dans les euthanasies souhaitées ou subies depuis 20 ans.

Nous nous garderons de vous donner la recette de ce cocktail rappelé aux médecins de garde dans la fiche de la société de soins palliatifs et accompagnement.

9°) Ce même décret autorise l’extension des morgues dans ces établissements sans demande de permis de construction préalablepudiquement appelés « locaux destinés à l’entreposage » afin d’accroître la capacité des morgues existantes des établissements auxquels les ARS soi-disant incapables de fournir des masques de protection ont déjà fourni des housses mortuaires. Pourquoi tant de prévisions pour cadavres si comme LCI tente de le faire croire ce jour dimanche 5 avril, ce décret ne visait pas la disparition de nombreux vieillards, pas toujours si vieux… puisque bons à travailler selon le dernier projet de retraites.

10°) Réquisition d’entrepôts réfrigérés à Rungis pour entreposer les corps. Avec l’idée fameuse de rejoindre le plus gros marché alimentaire de France. Ils ont toujours des idées…

DES ANTÉCÉDENTS PEU GLORIEUX AU DÉCRET RIVOTRIL SIGNÉ PHILIPPE-VERAN

« N’est-ce pas l’exigence de la charité : délivre ceux que tu ne peux guérir ! » LA MORT MISÉRICORDIEUSE selon Hitler…

 Afin que chacun discerne clairement la société dans laquelle nous nous dirigeons à grands pas, si une réaction majeure à ce décret n’apparaît pas très rapidement, nous rappellerons quelques épisodes de l’ascension d’Hitler et de sa marche vers l’horreur à l’aide de quelques moments cruciaux (lire le développement de Wikipédia sur le sujet). Il s’agit ici de rappeler le génocide des malades par Hitler, en parallèle au génocide possible des vieux malades engagé par le décret #RIVOTRIL du 26 mars 2020 en France.

Le drame global de la Shoah ne sera pas détaillé ici, mais chacun doit bien penser que mettre le doigt dans l’engrenage est un risque réel…

Petit rappel :

« Euthanasie des enfants sous le Troisième Reich : meurtre d’enfants et d’adolescents handicapés organisé par le régime nazi, sous le Troisième Reich de 1939 à 1945.

Ce programme, initié et dirigé depuis la Chancellerie du Führer et sur ordre d’Hitler, précède chronologiquement celui de l’Aktion T4, et implique un grand nombre d’“établissements pédiatriques spécialisés” sur le territoire du Reich. Plus de 5 000 enfants ont été victimes de ce programme, et peu de ses responsables sont poursuivis pénalement après-guerre ». [37] [38]

Le mythe du soulagement de la souffrance des enfants, utilisé déjà par les nazis 

 « Les demandes de malades incurables ou de personnes sévèrement blessées, qui priaient d’être délivrées de souffrances trop dures à porter pour eux, arrivaient de plus en plus souvent, et ce environ six mois avant que la guerre n’éclate.

Ces demandes étaient particulièrement tragiques, car les médecins ne pouvaient les satisfaire en raison des lois existantes. Comme notre office était justement là, comme on nous le répétait souvent, pour traiter sur ordre d’Hitler les cas qui ne pouvaient être résolus légalement, le docteur Hefelmann et moi-même nous sommes sentis obligés de transmettre au docteur Brandt un certain nombre de ces cas, en le priant de solliciter d’Hitler ce qu’il convenait de faire. Le docteur Brandt répondit bientôt qu’il était possible d’accéder à de telles demandes, si l’on pouvait s’assurer que le médecin traitant du patient ainsi qu’une commission médicale, qui restait à créer, s’entendaient sur le caractère incurable de la souffrance »[39] 

Lecture difficile à supporter.

DÉROULEMENT DU PROGRAMME D’EUTHANASIE DES MALADES SOUS HITLER

« Euthanasie » des enfants de 1939 à 1945,

« L’euthanasie » des adultes de 1940 à 1945 :

« L’Aktion T4 » programme centralisé d’assassinat par le gaz, de janvier 1940 à août 1941,

« L’euthanasie » par les médicaments, ou par une sous-nutrition contrainte, pratiquée de façon plus décentralisée de septembre 1941 jusqu’en 1945,

« L’euthanasie » des invalides et des détenus, connue sous le nom « Aktion 14f »[40] d’avril 1941 à décembre 1944

L’Aktion Brandt prend place de juin 1943 à 1945[41]. Le nombre des victimes de ce programme de « guerre contre les malades » est estimé à 260 000 personnes[42].

« Aktion T4 [43] nom donné, après la Seconde Guerre mondiale, à la campagne d’extermination d’adultes handicapés physiques et mentaux par le régime nazi, de 1939 à août 1941 (70 000 à 80 000 victimes) ».

Le nazisme ne tombe pas du ciel, préparé par plusieurs décennies de propagande d’eugénisme depuis les années 1880

L’extermination ne tombe pas du ciel, elle est précédée par une mise en condition de la population et des politiques pour un eugénisme actif qui fleurit aux USA et en Europe dès les années 1880. Dès 1895, le juriste allemand Adolf Jost, dans son ouvrage Le Droit à la mort, plaide en faveur de « mises à mort médicales ». En Allemagne Alfred Ploetz, fondateur en 1905 de la Société pour l’hygiène de la race, estime qu’il faut arrêter les soins aux malades alcooliques, vénériens ou issus d’unions consanguines, car ils sont « contre-sélectifs », en leur permettant de se reproduire et de maintenir ainsi des tares héréditaires dans le corps social15 ; il conseille aux médecins de tuer les nouveau-nés chétifs et malformés ».

« En 1920, l’ouvrage Die Freigabe der Vernichtung lebensunwerten Lebens (L’autorisation de l’annihilation de la vie dénuée de valeur) de Karl Binding et Alfred Hoche propage en Allemagne les concepts de “semi-humains”, “esprits morts”, “avariés” et “existences superflues”. Parmi les raisons évoquées, et par la suite reprises par les nazis, figurait la nécessité d’éviter de dépenser un argent qui pourrait servir autrement à des fins “productives[44]. Dans cet ouvrage crucial selon Lifton19, les auteurs estiment que l’euthanasie forcée est une action compassionnelle et conforme à l’éthique médicale. 

Lors de la publication de l’ouvrage, l’écrasante majorité des médecins allemands rejette l’euthanasie, mais l’idée de mettre à mort des malades se propage dans l’opinion : en 1922, une revue de droit pénal publie un projet de loi sur la suppression des malades mentaux, et en 1925, une enquête menée auprès de théologiens fait apparaître que certains d’entre eux estiment inutile d’aider médicalement les enfants attardés ».

1933 :

« La Conférence internationale d’hygiène mentale, tenue à Paris, se déclare unanimement favorable à toutes mesures empêchant la naissance “des anormaux et des tarés”. En juin 1933, Hitler assiste à une séance du Congrès annuel de la Société internationale de biologie criminelle, tenue à Hambourg, où sont présentés les bons résultats des lois de stérilisation au Danemark. Cette séance convainc Hitler d’appliquer de telles lois, mais renforcées et contraignantes, en Allemagne (loi du 14 juillet 1933) ». [45]

Les antécédents de l’histoire actuelle en France

Comme en Allemagne lors de l’ascension d’Hitler, le décret d’E Phillipe ne tombe pas du ciel malheureusement. Nous écrivions déjà en 2013 [46] : « L’euthanasie, ou la réduction radicale des dépenses de santé. »

« 3,1 % des décès font suite à un acte visant délibérément à abréger la vie, par un arrêt du traitement ou une intensification de la sédation. Dans 0,8 % des décès, des médicaments ont été administrés afin de donner la mort (dont 0,2 % seulement à la demande du patient). Aujourd’hui illégale, l’euthanasie est pratiquée et dans un nombre significatif de cas sans la demande du patient selon l’Ined. (…)

Si on “aide“ quelqu’un à mourir, ce ne peut être qu’un choix longuement pesé et le risque moral, médicolégal et éthique doit persister et être assumé, seul rempart à la banalisation du meurtre. Il ne faut pas banaliser le fait de “tuer” dans notre société et achever un mourant est bien ‘tuer’. Si on passe la limite sans même sans apercevoir, la déliquescence de la société et son humanité sont en jeu. La porte est rouverte aux wagons de bestiaux, aux camps pour handicapés ou opposants, aux expériences médicales sur ces ‘sous hommes’ déchets humains selon l’expression des années 1930 pour les cancéreux incurables, voir à l’extermination de catégories gênantes, bref ! au fascisme qui rode toujours” car ‘le ventre est toujours fécond d’où naît la bête immonde[47]’. »

Déjà trop d’euthanasies en France, la mort précipitée dans un cas sur deux ! Ce nombre important de fins de vie “accélérées” dont un nombre non négligeable sans l’accord du patient même conscient interpelle.

Les gouvernements, les soignants, voire les familles ont pris l’habitude de décider de ce qui est bon pour le malade. On a l’habitude d’entendre dans les réunions hospitalières qui se permettent de décider de la vie ou de la mort des individus au nom d’une collégialité toute puissante : “cette vie ne vaut pas la peine d’être vécue” (et la leur ?). Ou bien “pourquoi réanimer cette enfant handicapée ?” (Faits quotidiens dans les hôpitaux). Faut-il avoir un QI minimum pour avoir le droit de vivre, de rire, de jouer, d’aimer et d’être aimé ?”

N’est-ce pas cette dérive devenue banale qu’on voit se formaliser dans ce décret et cette fois-ci à grande échelle ?

Sur les causes de cette dérive mise sur le compte de la compassion, nous évoquions des raisons pas si nobles en faveur de l’euthanasie motivant peut-être certains de ses promoteurs.

Les soins palliatifs sont encore trop coûteux. Les hôpitaux sont « encombrés » de patients vieux, fatigués, malades peut-être incurables (cela est vite décrété et souvent au moins partiellement faux). Les établissements hospitaliers sont en déficit. Il faut réduire les coûts, donc les hospitalisations, d’autant que les moyens ou longs séjours nécessitent beaucoup de personnel soignant et que ce sont les emplois qui coûtent cher.

Alors, accélérer les fins de vie en le présentant comme un choix humain et compassionnel, n’est-ce pas une belle idée de gestionnaire, inavouable dans ses raisons réelles à la population. Les citoyens ne le découvrent que lorsque leur proche est en cause. Et encore seulement les plus vigilants qui ne se laissent pas tromper par le discours de compassion apparente.
 

UNE NOTE D’ESPOIR

Parmi les journaux, l’Obs[48] et Corse matin se sont jusqu’ici saisi du problème. Les grands médias n’ont guère réagi ni informé sur les raisons réelles et les conséquences pratiques de ce décret. Les réseaux sociaux sont heureusement plus actifs et de nombreux médecins hurlent à la honte de ce viol du serment d’Hippocrate et quelques radios [49].

Ce 5 avril 2020, devant la stupeur et l’indignation suscitées par le décodage des finalités de ce décret, le gouvernement a mobilisé tous ses moyens de désinformation dont LCI vient de donner un bel exemple en prétendant que ce décret aurait « pour objectif la prise en charge palliative des patients confrontés à un état asphyxique et ne pouvant être admis en réanimation ou pour lesquels une décision de limitation de traitements actifs a été prise. »

Ce qui confirme en fait exactement ce que nous dénonçons : ils sont victimes d’une décision de non-admission en réanimation (parce que la réanimation manque de lits obligeant les réanimateurs à faire un tri inhumain).

Cette pseudo mise au point essaie de cacher qu’il s’agit d’une euthanasie active et non pas d’une limitation des traitements actifs. En effet, l’interdiction d’usage d’emploi de la chloroquine dans les stades précoces par le gouvernement fait qu’il n’existe pas en France [50] de traitement actif du Covid19. Le Rivotril injectable n’est pas un traitement du Covid19, mais un puissant dépresseur respiratoire d’ailleurs officiellement contre-indiqué en cas de difficultés respiratoires ce qui est exactement le cas des infections à Covid19 qui se compliquent. Il vise à la sédation profonde et définitive, et donc de décès.

Et le Dr Gavazzi prétend justifier l’euthanasie active (injection de Rivotril) par le risque de complication lors des soins de réanimation : « Aujourd’hui, on sait que la durée d’intubation pour les malades du Covid-19 est d’environ 21 jours. C’est une technique très invasive pour le patient, avec de nombreuses prises de sang et de nombreuses autres procédures de soins invasives potentiellement douloureuses. Cela peut entraîner d’importantes complications et des conséquences lourdes, explique encore le Dr Gavazzi. Oui, des personnes ne peuvent pas supporter ce protocole de soin », mais la mort par Rivotril n’est-il pas pire que des complications éventuelles ?

Le Comité Consultatif National d’Éthique a pris des positions qui lui font honneur en rappelant dans de nombreux avis [51][52][53][54]

« Les principes éthiques fondamentaux doivent être respectés ». Il faut éviter que « le confinement, quelle que soit sa justification aux impératifs de santé publique, ne devienne pour ceux qui n’ont plus la liberté de choisir leur cadre et leur mode de vie, une mesure de coercition ».

Et encore : “Faudra-t-il aller jusqu’à contraindre ces personnes en leur appliquant des mesures de contention, physique ou pharmacologique ? « Cette question doit être posée et la réponse doit être le fruit d’une discussion préalable, en y associant des personnes extérieures à l’institution, comme les professionnels des équipes mobiles de gériatrie, ainsi que les proches, sans jamais oublier que l’on peut nier l’humanité de la personne en niant le sens qu’a sa déambulation ».

Et enfin, et peut-être le plus utile en pratique :

« Concernant les familles et les proches aidants qui souhaitent que le résident puisse au moins temporairement les rejoindre à leur domicile, de telles initiatives devraient être encouragées, après avoir bien entendu recueilli l’assentiment du résident et pratiqué des tests permettant de prévenir des risques de contamination intrafamiliale ».

Relisez ces avis ; méditez-les ; et si vous le pouvez, sauvez vos êtres chers, en les sortant des établissements que le gouvernement transforme petit à petit en abattoirs, et en attendant que raison ne revienne sous la pression populaire.


[1] Source : Organisation Mondiale de la Santé (OMS/WHO) Rapport 804 du comité d’experts

— Il est éthiquement justifiable de ne pas mettre en œuvre ou d’arrêter des mesures destinées à prolonger la vie qui ne sont pas en accord avec les désirs du malade, quand de telles mesures ne peuvent inverser l’évolution de la maladie, mais seulement prolonger l’agonie.

— Il est également justifiable, sur le plan éthique, pour des médecins, après consultation avec des membres de la famille, des tuteurs ou des mandataires préalablement désignés par un malade, de prendre de telles décisions au nom de patients inconscients ou incapables.

— Des médicaments à des doses requises pour supprimer la douleur et d’autres symptômes ne peuvent pas être refusés seulement parce qu’ils pourraient abréger la vie d’un malade.

— L’euthanasie (hâter la mort de façon active par des médicaments) ne doit pas être légalisée.

[2] Cf témoignage poignant sur twitter du 3 04 2020 @princedelamour, petite vidéo vue des milliers de fois.

[3] Nous avons vécu cela avec les enfants cancéreux de Garches, brutalement extirpés de leur milieu soignant aimant par la fermeture brutale, accompagnée de CRS (déjà en 2014), le personnel soignant contraint au silence sous peine de sanctions par le petit chef issu d’un ministère et reconverti à l’APHP. Les séquelles chez ces personnels furent lourdes, en termes de dégoût, désinvestissement et abandon de la carrière. Cf Neuf petits lits sur le trottoir, N Delepine éditions Fauves 2014, récit d’un drame collectif abominable.

[4] Comme les chasseurs Dewoitine 520 qui n’avaient pas été munis de leurs mitrailleuses en mai 40 ! Ce chasseur a montré sa supériorité sur le Messerschmitt 109, avion allemand gloire de la Luftwaffe. Malheureusement seulement 37 exemplaires avec mitrailleuses furent livrés avant la débâcle, alors que mille auraient pu l’être dont beaucoup saisis par les Allemands ont été distribués aux alliés de l’Axe.

[5] Interrogée le 4 mars 2020 sur France Inter la porte-parole du gouvernement Sibeth Ndiaye a répondu fermement : « non, on ne doit pas acheter de masques, et d’ailleurs on ne peut pas en acheter puisque nous avons donné des instructions ».

[6] Dont les propriétaires milliardaires possèdent aussi des actions de Gilead, Abbvie ou Sanofi

[7] Aucune des chaînes qui la programment ne précise que la collaboration avec ces labos lui a apporté plus de 150 000 $ en 5 ans. Écoutez Sud radio émission André Bercoff : Gérard Delepine du 27 mars 2020, et ce dans la violation de la loi de 2011.

[8] Très lié à AbbVie, Bristol-Myers Squibb, Gilead, MSD, Pfizer, Johnson & Johnson, and ViVi Healthcare

[9]Lié à Maat Pharma, Merck, Bayer Pharma, Medimune, Gilead, VenatoRx, Nabriva, Paratek

[10] https://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/confinement-mesure-sanitaire-ou-222478

[11] https://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/ce-n-est-pas-de-confinement-222712

[12] Et vote d’une loi d’urgence sensée être sanitaire et qui casse ce qui reste du Code du travail, sans manifestation possible, car confinement. Jusqu’à quand ?

[13] Italie, Espagne, France pays qui les premiers ont confiné leur population saine

[14] Contestation pénale prévue et remboursement possible ? cf. PlainteCovid.fr diffusée par Bruno Gaccio, collective et déjà des milliers de plaintes

[15] “Soumission à l’autorité Stanley Milgram et le film la Vague.

[16] La stratégie du choc — Naomi Klein, octobre 2013 Essai (Poche)

[17] Que beaucoup d’entre eux évitent depuis plusieurs années, vu la tendance qui devient plus visible actuellement.

[18] Partout dans le monde en particulier USA et Italie, les morts seraient tous attribués au Covid19, alors que décédés avec le Covid19, ou même sans, en vue d’alimentation de la peur, et de subventions possibles (USA : tous les frais liés au virus seront pris en charge par l’État, promesse de Trump).

Dans le sud de l’Italie ce ne serait que 12 % liés directement au virus, sous réserve de ces chiffres. À suivre.

[19] “Je n’ai fait qu’obéir aux ordres” était l’argument le plus fréquemment avancé par les gardiens de camps de concentration nazis pour fuir leurs responsabilités lors des procès de Nuremberg. Deux médecins furent pendus.

[20] Avis du 30 mars 2020 Réponse à la saisine du ministère des Solidarités et de la santé sur le renforcement des mesures de protection dans les EHPADs et les USLD 

[21] Il ne s’agit donc pas d’une euthanasie au sens juridique, mais bien d’un meurtre. Définition juridique de l’euthanasie : se définit comme un suicide aidé par un tiers, tiers qui est le plus souvent un médecin. Elle traduit un désir de contrôle de la phase terminale de sa vie. Ses partisans estiment que le patient a le droit de mettre fin à sa vie si celle-ci est devenue intolérable. https://www.cairn.info/revue-etudes-sur-la-mort-2001-2-page-69.htm

[22] Quant aux suppléments d’honoraires que certains vont mettre en exergue, les plus élevés et excessifs se voient dans les hôpitaux publics et la médaille d’or à quelques médecins de l’aphp, souvent les mêmes que ceux qui ont de puissants liens d’intérêt. Ceci est une autre histoire.

[23] https://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/la-bureaucratie-etouffe-le-systeme-205363

[24] Soigner ou obéir N et G Delépine ; éditions Fauves 2016

[25] “Je sais bien que les gouvernements ne tiennent jamais compte des pétitions.

Mais sait-on jamais. Certains d’entre vous peuvent être intéressés à faire connaître leur point de vue.

Personnellement, je l’ai fait. Écoutez la vidéo, et prenez votre décision en votre âme et conscience.

À l’heure où nos structures médicales sont saturées, pourquoi interdit-on aux médecins de terrain de traiter, comme ils l’ont toujours fait, au cas par cas, leurs patients qu’ils connaissent bien, avec des médicaments dont ils connaissent parfaitement les contre-indications éventuelles et les dosages ?

195 000 en 24 heures, je n’ai personnellement jamais vu ça…” Dominique Delawarde

[26] Puissant calmant et dépresseur respiratoire totalement déconseillé aux personnes qui ont du mal à respirer

[27] Décret no 2020-360 du 28 mars 2020 complétant le décret no 2020-293 du 23 mars 2020 prescrivant les mesures générales nécessaires pour faire face à l’épidémie de covid-19 dans le cadre de l’état d’urgence sanitaire

[28] ‘Fiche-conseil-urgence sanitaire patients Covid+ prise en charge des détresses respiratoires asphyxiques à domicile ou en EHPAD rédigée par la Société dite savante d’accompagnement et de soins palliatifs.

[29] ‘Ces propositions ne sont en aucun cas destinées à être appliquées dans d’autres circonstances que celles que nous rencontrons, déjà aujourd’hui pour certains et peut-être demain pour d’autres, liées à ce contexte dramatique d’épidémie de COVID19’. Travail coordonné par Pr Morel (président conseil scientifique de la SFAP), Pr Guirimand, Dr Michenot, Dr Sahut-d’Izarn.

[30] ‘Prise en charge des détresses respiratoires asphyxiques à domicile ou en EHPAD’

[31] C’est là que le bât blesse le plus ! Qui décide ?

[32] Covid 19 : Risque de dégradation rapide de l’état respiratoire) Gêne respiratoire rapportée par le patient, évaluée sur une échelle de 0 (je respire normalement) à 10 (j’ai une gêne maximale) ou par une échelle verbale simple (gêne respiratoire absente/légère/modérée/sévère/très sévère) Patient non communiquant : FR>24/min ou utilisation des muscles respiratoires accessoires (élévation de la clavicule durant l’inspiration) ou respiration paradoxale (dépression abdominale durant l’inspiration)

Autres signes de gravité clinique (troubles de la vigilance, fièvre très élevée…)

[33] Détaillés dans la fiche

[34] Gêne respiratoire rapportée par le patient, évaluée sur une échelle de 0 (je respire normalement) à 10 (j’ai une gêne maximale) ou par une échelle verbale

[35] ‘RECOMMANDATIONS PERSONNEL SOIGNANT

Faire appel à un autre soignant si possible. Si le soignant est seul (n’entre pas dans la chambre en l’absence de nécessité, mais peut aller chercher les traitements et matériel nécessaire). Rester calme ou arriver calme (y penser avant d’entrer dans la chambre). Avertir le médecin si possible Expliquer simplement la situation au patient, ce que l’on fait, ce que l’on va faire. Injecter le protocole de sédation prévu, etc.

Après l’épisode, prendre un temps avec la famille et les soignants.’ Toujours la langue de bois selon Orwell : n’est-ce pas de mort, de décès qu’il s’agit ? Non un épisode de la vie, pas de Plus belle la vie, c’est certain. 

[36] Isabelle Luccioni L’Associu corsu di a salute refuse ‘un tri barbare et arbitraire » corse Matin 02 avril 2020

[37] https://fr.wikipedia.org/wiki/Euthanasie_des_enfants_sous_le_Troisi&egrave ; me_Reich

[38] ‘Les enfants sont tués par ingestions échelonnées et surdosées de barbituriques comme le phénobarbital ou le véronal, voire de morphine, mélangés à la nourriture des patients ou vaporisés au prétexte d’une protection contre le typhus. Ces overdoses conduisent à des paralysies respiratoires, et à l’arrêt du fonctionnement du système digestif et rénal. Il est ainsi toujours possible d’invoquer une cause apparemment naturelle de décès. Le procédé est développé début 1940 par Hermann Paul Nitsche, qui devient ensuite le directeur médical de l’Aktion T4. La sous-nutrition et le séjour en chambres très peu chauffées accroissent les effets des ingestions médicamenteuses tout en préservant l’apparence d’un décès naturel et contingent.

Hermann Pfannmüller (de), directeur d’une clinique infantile à Munich, teste des ‘régimes alimentaires spéciaux’ consistant à diminuer progressivement la quantité de nourriture administrée aux enfants, et à ne pas leur donner du tout d’élément gras dans les portions38. Les enfants meurent de dénutrition à plus ou moins longue échéance, sous couvert d’expérimentation de régimes alimentaires’ IBID.37

[39] Ulf Schmidt, « Euthanasie » und die aktuelle Sterbehilfe-Debatte : Die historischen Hintergründe medizinischer Ethik, Gœttingue, 2000, « Kriegsausbruch und « Euthanasie » : Neue Forschungsergebnisse zum « Knauer Kind » im Jahre 1939

[40] Udo Benzenhöfer, Der Fall Leipzig (alias Fall “Kind Knauer”) und die Planung der NS-„Kindereuthanasie “, Münster, Klemm & Oelschläger, 2008, 151 p. (ISBN 978-3-932577-98-7), p. 51 IBID.37

[41] Peter Sandner, Verwaltung des Krankenmordes. Der Bezirksverband Nassau im Nationalsozialismus, Gießen, Psychosozial-Verlag, 2003, 788 p. 587 IBID.37

[42] Angelika Ebbinghaus et Klaus Dörner, Vernichten und Heilen. Der Nürnberger Ärzteprozeß und seine Folgen, Berlin, 2002 p. 297 IBID.37

[43] Michael Tregenza, Aktion T4, 2011 IBID.37

[44] Argument favori d’Attali dans sa guerre contre ‘les vieux’ qu’il se garde bien d’appliquer à lui-même

[45] A. Laffont et J. Audit, ‘Eugénique’, Encyclopédie médico-chirurgicale, Masson,‎ 1934, p. 12-15

Fascicule 5122. IBID.37

[46] http://www.economiematin.fr/news-debat-euthanasie-economies-securite-sociale

[47] Bertold Brecht la résistible ascension d’Arturo Ui

[48] Mathieu Aron l’obs 1 4 2020 https://www.nouvelobs.com/coronavirus-de-wuhan/20200401.OBS26931/le-cri-d-alarme-du-comite-consultatif-national-d-ethique-pour-la-protection-des-personnes-agees.html

[49] Sud radio https://www.sudradio.fr/societe/dr-nicole-delepine-la-chloroquine-cest-le-meilleur-de-ce-quon-peut-proposer/ 3 avril 2020

[50] Contrairement à de très nombreux pays

[51] Avis 106 de 2009 sur ‘Les questions éthiques soulevées par une possible pandémie grippale

[52] Avis 128 de 2018 Enjeux éthiques du vieillissement

[53] Contribution du 13 mars 2020 sur ‘Enjeux éthiques face à une pandémie 

[54] Avis du 30 mars 2020 Réponse à la saisine du ministère des Solidarités et de la santé sur le renforcement des mesures de protection dans les EHPADs et les USLD 


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Marc-Gabriel Draghi : « La révolte des peuples devra être massive, spontanée et solidaire pour réussir »

[Source : lemediaen442.fr]

Marc-Gabriel Draghi est spécialiste de l’histoire du droit. En fin observateur, il a suivi en 2020 la mise en place de la dictature sanitaire et son caractère disproportionné édicté par les gouvernements contrôlés par l’oligarchie financière. A la lecture de son dernier ouvrage « Le Grand Reset en marche ! 2020 : an 1 du Nouvel Ordre Mondial », on pourrait se dire que notre mise en esclavage est presque consommée. Et pourtant, le Nouvel Ordre Mondial est bel et bien fragilisé dans sa mise en place finale, car les peuples n’ont plus le choix, s’ils veulent continuer d’exister. Great Resist contre Great Reset !


“Il s’agit d’un projet de domestication pure et simple des individus à l’échelle planétaire, afin d’obtenir un abaissement total de la condition humaine, au profit du marché”

Le Média en 4-4-2 : Bonjour, Marc-Gabriel, et merci d’avoir accepté notre invitation à un entretien autour de votre dernier ouvrage « Le Grand Reset en marche ! 2020 : an 1 du Nouvel Ordre Mondial ». Celui-ci est une synthèse d’articles que vous avez écrits en 2020 et il nous permet de « comprendre comment notre monde a basculé définitivement dans ce que Emmanuel Macron a appelé « Le monde d’après… ». Et dès votre introduction, vous annoncez très clairement la couleur : « L’année 2020 nous a prouvé qu’il n’y avait pas de complot. Il y a un programme, un plan minutieux énoncé clairement et officiellement par l’oligarchie financière transnationale depuis des décennies. » Pouvez-vous nous résumer ce programme qui est bel et bien en marche ?

Marc-Gabriel Draghi : Le programme politique derrière le slogan de Grande Réinitialisation est en définitive l’instauration du Nouvel ordre mondial. Pour être plus clair, il s’agit d’un projet de domestication pure et simple des individus à l’échelle planétaire, afin d’obtenir un abaissement total de la condition humaine, au profit du marché. D’un point de vue historique, il s’agit de la victoire finale du monde de l’argent contre les institutions protectrices des individus, la famille et la Nation, qui doivent être désormais totalement liquidées. Le Great Reset est l’application concrète de la volonté de l’hyper classe mondialisée (dont le Forum économique mondial et Klaus Schwab sont les symboles). L’establishment, par ce nouveau paradigme, vise à accélérer les tentatives d’asservissement des populations à leur profit, tout en leur faisant croire que la construction de ce Monde d’Après (Build Back Better) est réalisée pour leur propre bien (sécurité, liberté, santé, survie de la planète, etc.).

La Grande Réinitialisation se structure autour de différentes phases de sidération des peuples (contrôle par la peur). De la pandémie à la guerre, en passant par le climat, les pénuries, etc., l’establishment maîtrise l’Agenda (horizon 2030) et, après avoir créé les problèmes, impose ensuite les solutions (vaccins, pass sanitaire-carbone, rationnement, crédit social, monnaie numérique de banque centrale, etc.). On l’a constaté à l’occasion du narratif covidien, ce programme politique est exécuté par la quasi-totalité des « décideurs » mondiaux (plus spécifiquement en Occident).

Ainsi, presque officiellement, par le quoi qu’il en coûte, les taux négatifs, puis l’hyperinflation, les véritables dirigeants sont désormais les firmes obscures du capitalisme financier (BlackRock pour ne citer qu’elle) qui, par la dette et la concentration totale du capital, dictent les actions à entreprendre aux gouvernements mondiaux et autres grands acteurs (firmes transnationales, ONG, institutions internationales). Le Grand Reset est la proclamation de la victoire du grand capital nomade et apatride sur les populations.

 

Le Média en 4-4-2 : Concernant BlackRock, une des firmes qui dirigent donc ce monde, vous écriviez en janvier 2020 que vous ne voyiez pas le « navire Macron » couler suite au scandale BlackRock en pleine crise des retraites et du mouvement des Gilets Jaunes. Nous sommes nombreux à percevoir Macron comme « un obligé des grandes puissances financières » qui sont encore derrière lui et qui le soutiennent toujours. Comment celles-ci ont-elles réussi à le sauver et à le reconduire pour cinq ans malgré les nombreux scandales et révélations ?

Marc-Gabriel Draghi : Les puissances financières qui soutiennent Macron ont simplement détourné l’attention du grand public par l’intermédiaire des médias de masse (TV, grande presse) en soulevant des sujets peu importants, mais crispants, servant à faire diversion et à diviser (LGBTisme, wokisme, faits divers, etc.). De plus, la pandémie, qui est parvenue à « hypnotiser » une large partie de la population, a également permis à Macron de sauver sa tête. Sans cette crise sanitaire organisée, qui nous a tous préoccupés à des degrés divers sur les atteintes aux libertés publiques les plus élémentaires (confinements, couvre-feu, fermetures de certaines activités, vaccinations, passes, etc.), il n’est pas certain que l’illusion Macron aurait perduré dans un contexte social tendu (réactivation des Gilets Jaunes).

Le Great Reset, proclamé en mars 2020, a vraisemblablement sauvé Macron, en sidérant aussi les franges de la population les plus contestataires. Emmanuel Macron, qui se présente lui-même comme le « hedge » (couverture) de David de Rothschild, fédère autour de lui les grandes puissances d’influence qui comptent dans la gestion des « affaires » en France (lobby bancaire, américain, israélien…). Les BlackRock, Vanguard, etc., actionnaires majoritaires de la plupart des grands groupes français (CAC40, médias, construction, agroalimentaire, etc.) ont la capacité d’imposer une narration médiatique moins défavorable à Emmanuel Macron. Car sans parler des interrogations sur l’organisation des scrutins de cette année 2022, Macron au printemps dernier, a été élu par défaut, face à une opposition politique inconsistante et à côté de la plaque sur la plupart des grands sujets. Les Zemmour, Le Pen, Mélenchon se sont tous couchés et rangés derrière la posture belliciste et otanesque de Macron, sans parler de leurs programmes économiques et politiques qui ne posent jamais les vraies questions de souveraineté et se résument à des demi-mesures.

Néanmoins, même avec ce « narratif » médiatique très favorable, l’ancien associé-gérant de chez Rothschild et Young Global leader de 2016 est sorti fragilisé des élections (notamment les législatives). Son maintien à la tête de l’Élysée n’est rendu possible que par l’obéissance grandissante des populations et leur acceptation du récit médiatique qui leur est proposé (sanitaire, guerrier, énergétique, climatique, etc.)

« L’effondrement financier va intervenir en cette fin d’année 2022 ou au cours de l’année 2023 »

Le Média en 4-4-2 : Cette obéissance des populations permet également à l’oligarchie de poursuivre son programme notamment au niveau économique. En mars 2020, vous écriviez que « avant un grand effondrement sous contrôle, les nations du monde vont connaître des épisodes d’inflation, puis d’hyperinflation ». Où en sont-ils selon vous dans leur programme ? Quand vont-ils ordonner et provoquer l’effondrement général de l’économie mondiale ?

Marc-Gabriel Draghi : On peut présupposer que l’effondrement financier (grand krach c’est-à-dire l’éclatement des différentes bulles : immobilier, marchés actions, produits dérivés, cryptomonnaies, Tech et surtout obligataire) va intervenir en cette fin d’année 2022 ou au cours de l’année 2023. Cela serait assez logique, puisque tout est en place au niveau du narratif (crise énergétique/économie de guerre selon Macron). Aujourd’hui on parle d’inflation (10 à 20 % officiellement), mais demain nous pourrions voir des taux approchant et même dépassant les 50 %. Certains pays connaissent déjà cette situation. Le cataclysme financier devrait donc intervenir entre 2022-2024 comme l’avait d’ailleurs théorisé Piero San Giorgio dans son best-seller « Survivre à l’effondrement à l’économique ».

“Nous allons clairement avoir le choix dans les mois qui viennent, soit l’esclavage total du Nouveau monde numérique à la devanture verte, soit la plus grande révolte de l’histoire humaine (Great Resist) face à la conspiration criminelle la plus vaste de l’histoire”

Le Média en 4-4-2 : Quels conseils pouvez-vous nous donner pour nous préparer à cet effondrement financier, que ce soit au niveau économique, logistique ou humain ? Mais d’ailleurs, est-ce irréversible ? On imagine que oui, vu l’échéance que vous nous annoncez…

Marc-Gabriel Draghi : Oui l’effondrement est désormais irréversible. Il a même déjà commencé il y a plusieurs années. On le constate notamment avec la destruction des services publics et le colossal transfert de richesse au profit de l’establishment transnational. Il sera officialisé sous peu. Pour s’y préparer d’un point de vue financier, je recommande une débancarisation par la transformation de son épargne en monnaie fiat, en stocks de métaux précieux (argent, or). Plus spécifiquement l’argent métal (actif sous-évalué et populiste par excellence), car c’est par lui que se fera la destruction de la Bête (système financier alchimique). Pour l’or, ce dernier va jouer un rôle important dans le reset monétaire international, donc ceux qui en détiendront un peu seront certainement favorisés.

Au niveau de la sécurité individuelle, il est, à mon sens, préférable de fuir les futures smart cities (grandes métropoles) en cas de troubles graves. Il est plus facile de s’organiser dans les villes petites et moyennes et à la campagne. Le contrôle social et politique sera aussi moins important. Cependant si l’on est à la campagne, il faut disposer de biens à forte valeur d’usage (filtres à eau, batterie nomade avec petit panneaux photovoltaïques, outils, armes, serre, potager, chauffage au bois, stocks de nourriture, etc.). Et enfin il faut avoir un groupe élargi d’amis/famille et impérativement s’entendre avec ses voisins. On ne résistera pas seul avec son revolver magnum et un bunker. S’organiser, échanger en réseau comme le fait notamment le Collectif Réinfo Covid depuis deux ans. Ce sont des conseils de bon sens, mais qui peuvent constituer les premières protections contre l’effondrement.

[Voir aussi ce que propose Alexandre Juving-Brunet en France
(Quelques vidéos en ordre chronologique) :
Résilience et Résistance pour la France
Arrêtez de subir ! Agissez pour reprendre votre liberté maintenant !
Devenez la Force qui se dressera quand le vent de l’Histoire va souffler
Le FRANC LIBRE : deux mois plus tard. Point de situation et perspectives
Le Franc Libre : présentation de la série fiduciaire
Lancement de la BFL — Banque de France Libre
Quelle souveraineté sans liberté ?
Les Francs Libres sont prêts]

La question politique du Monde d’Après se fera autour de la reconstruction après destruction (Build Back Better). C’est à la fois un défi et une chance pour notre génération. Nous allons clairement avoir le choix dans les mois qui viennent, soit l’esclavage total du Nouveau Monde numérique à la devanture verte (CBDC [cryptomonnaie], crédit social, pass carbone, etc.), soit la plus grande révolte de l’histoire humaine (Great Resist) face à la conspiration criminelle la plus vaste de l’histoire. C’est à nous de choisir. Et qu’on se le dise, la France et surtout son peuple auront un rôle politique important à jouer. Ce n’est pas pour rien que l’élite nomade et apatride cherche à tout prix à ancrer Macron au plus haut sommet de l’État. Il est le grand liquidateur et il ne reculera devant rien pour appliquer la Grande Réinitialisation de ses maîtres.

Le Média en 4-4-2 : Avec ces « liquidateurs » qu’il a placés dans de nombreux pays, « le capitalisme financier anglo-saxon veut notre mort, car il sait que dans nos esprits latins nous détenons la clé, celle qui peut détruire le projet de mise en esclavage et de domination mondiale de nos Shylock (usuriers) modernes ». L’effondrement est irréversible, mais ce n’est pas pour autant qu’ils vont atteindre leurs objectifs… Quelle est cette clé que nous possédons et que nous devons absolument utiliser ?

Marc-Gabriel Draghi : L’argent métal qui est notre vraie monnaie historique (synonyme de liberté), mais aussi notre histoire qui nous permet de nous définir comme Nation. Ce sont pour moi les deux armes à utiliser contre la Bête de l’Événement.

« Les populations sacrifient elles-mêmes leur dernière liberté financière sur l’autel de la facilité et du confort »

Le Média en 4-4-2 : Concernant l’argent liquide, vous écriviez en octobre 2020 que ce « dernier bastion de liberté financière va nous être retiré par l’establishment. Et c’est par l’illusion de la cryptomonnaie que nous allons voir disparaître le dernier vestige de l’arme monétaire ». Deux ans plus tard, où en sont-ils dans leur processus de disparition de l’argent liquide ?

Marc-Gabriel Draghi : La disparition de l’argent liquide en France, et plus globalement en Occident, se fait de manière naturelle. Depuis 2020 et un rapport officiel de la Banque de France sur l’usage des espèces : le nombre de DAB [distributeur automatique de billets] a baissé de 3,2 % et 4 % en 2019 et 2020. Il y a une altération constante de l’accès aux espèces pour la population : 52 451 DAB en décembre 2018 à 48 710 en décembre 2020.

De plus, par leurs politiques et règles adressées aux usagers, les banques limitent de plus en plus les dépôts et les retraits de cash avec des montants de plus en plus bas. Mais c’est surtout l’usage des espèces chez les consommateurs qui est en chute libre. Dans nos pays latins, c’est le secteur privé qui va être et est chargé de faire disparaître les espèces (grandes multinationales, banques commerciales). Le krach financier qui vient va également avoir pour conséquence possible des Bank Run. Des gens vont vouloir malgré l’inflation, disposer d’espèces en cas de pénuries diverses. On le voit aujourd’hui avec l’essence, la peur du manque conduira des masses à retirer leur argent des comptes bancaires dans la plus large mesure possible. 

Les sociétés feront ensuite des ristournes pour un achat effectué de manière dématérialisée. De même pour ce qu’il restera des petits commerçants qui pourraient voir ces services de paiement numérique faciliter les paiements des petites sommes (c’est déjà le cas), en plus de bénéficier d’une garantie de sécurité (plus de vols ou fraudes). En réalité depuis une décennie au moins, par l’usage intempestif de la carte bancaire (aller chercher du pain-boire un café), les populations sacrifient elles-mêmes leur dernière liberté financière sur l’autel de la facilité et du confort.

« Les mois et années qui viennent, seront, quoi qu’il arrive, faits de sueur et de sang, donc autant que cela soit à notre bénéfice et/ou celui de nos enfants »

Le Média en 4-4-2 : Vous nous expliquez que « nos politiques ont compris qu’ils allaient devoir se montrer encore plus subtils et malins pour continuer à tromper la partie amorphe et contenir la colère du peuple éveillé ». Ils vont donc détourner l’attention vers « de faux débats qui favorisent les luttes horizontales (guerres raciales, confessionnelles, etc.) » pour ne pas que le peuple se penche sur la « question de la dette, qui n’est jamais remise en question » et qui est selon vous « le point crucial ». Comment expliquer à notre entourage que cette dette est un instrument pour nous contrôler et nous faire culpabiliser ? Peut-on d’ailleurs la remettre en cause ?

Marc-Gabriel Draghi : La question de la Dette (qui est le cœur de notre système financier actuel et l’arme de nos élites nomades) est à la fois complexe et simple. La seule façon de l’appréhender est de faire un effort intellectuel pour la compréhension des vrais rapports de force. La perception des conséquences sur le long terme de la Dette est presque un travail de l’âme, un rapport au temps, il s’agit de comprendre comment on peut vendre une chose qui n’appartient qu’à Dieu, et qui est gratuit en réalité (le temps). On ne peut pas obliger quelqu’un à s’éveiller sur ces questions, si ça ne vient pas de sa propre volonté personnelle. Je conseille cependant le travail de l’ex-trader Anice Lajnef qui arrive parfaitement à vulgariser et expliquer les conséquences de la Dette sur nos sociétés politiques. La Dette peut du jour au lendemain être remise en cause. La question fondamentale que l’on doit se poser collectivement est : qui doit payer prioritairement la facture de l’effondrement ? Les peuples ou les élites corrompues ? Le Capital ou le Travail ? Les modalités (liquidation, annulation) sont secondaires. Mais oui, la Dette, donc la question monétaire, peuvent être posées à tout moment par la masse (peu vraisemblable) ou un petit groupe de personnes motivées et au service de l’intérêt général, ou un homme seul bien guidé.

Détruire la Dette perpétuelle et éternelle sera un mal pour un bien. De toute façon les mois et années qui viennent, seront, quoi qu’il arrive, faits de sueur et de sang donc autant que cela soit à notre bénéfice et/ou celui de nos enfants. Si l’on se défait de la Dette, on retire l’arme la plus puissante à nos ennemis de l’hyper classe. C’est la question d’aujourd’hui et de demain. La culpabilité et la charge des intérêts doivent changer de tête…

Le Média en 4-4-2 : Ce petit groupe de personnes motivées pourrait d’ailleurs être inspiré d’aller « prendre d’assaut la Banque centrale européenne de Francfort ». Pouvez-vous expliquer pourquoi à celles et ceux qui n’ont pas encore lu votre ouvrage ? Ce serait aussi l’occasion d’expliquer le rapport entre cette Banque centrale et la repentance éternelle…

Marc-Gabriel Draghi : La Banque centrale européenne est à la fois le vrai lieu institutionnel des décisions monétaires/économiques, mais aussi un symbole. Si des Gilets Jaunes ou une manifestation internationale de grande ampleur ciblait ce lieu de pouvoir, l’hyper classe et son narratif (l’Europe protège et elle est aimée des Européens) seraient attaqués en plein cœur. Le principal responsable de l’effondrement économique de l’Europe est bien la BCE par l’intermédiaire de l’euro. Et cette institution est surtout un lieu symbolique que je compare à la prison de la Bastille de 1789, pour le pouvoir nomade et apatride qui dirige les Européens. Si les peuples veulent changer le narratif, il est impératif de dépasser le cadre des protestations nationales. De plus comme je l’explique dans le livre, les dirigeants de la BCE et de l’euro système dans leurs discours relaient les mantras de l’oligarchie en imposant une Dette perpétuelle, qui est elle-même légitimée par une repentance éternelle (mais envers qui ?). Pour les détails et la réponse à cette question, je préfère garder le suspens et laisser les futurs lecteurs découvrir ce qu’il en est… La plupart auront déjà deviné de qui je parle…

Le Média en 4-4-2 : « La société du futur qui va nous être proposée repose sur des principes assez simples : travail, salariat, discipline, consommation, surveillance et censure généralisée. » Tout ceci est bien entendu présenté dans un joli emballage : c’est pour notre bien et pour la planète, si bien que nous ne sommes qu’une petite part de la population à y voir un énorme danger. Comment se fait-il d’ailleurs que l’énorme arnaque ne saute pas aux yeux d’un plus grand nombre ? Ou pourquoi, nous qui sommes qualifiés de « complotistes », avons-nous compris l’entourloupe ?

Marc-Gabriel Draghi : La plupart des éveillés le sont en raison de multiples facteurs. Il est difficile de définir quel élément a permis à un individu de ne plus avaler la propagande et le lavage de cerveau médiatique (événement tragique, éducation, sentiment de déclassement, bon sens, capacité d’analyse, instinct, etc.). La propagande est paradoxalement à la fois grossière et sophistiquée. Elle permet aussi de diviser et complexifier les problématiques et situations, ce qui pour la plupart d’entre nous entraîne un sentiment de surcharge cérébrale qui a pour conséquence de choisir le confort du narratif officiel. La peur, comme l’a évoqué Yuval Noah Harrai, est aussi un des facteurs essentiels de manipulation des masses. Le déclin de la spiritualité (la vraie, pas le marqueur identitaire de certains groupes religieux en voie de développement) dans nos sociétés modernes explique aussi le poids de la peur de la mort chez la plupart des individus. Pandémie, guerre, destruction de la planète et misère sont des sujets de « récits » efficaces pour imposer et accroître le contrôle des populations. Apprendre à ne plus avoir peur n’est pas un exercice facile et anodin. C’est souvent la foi en un Dieu ou en la Providence qui permet de s’extraire de nos petites conditions matérielles. Étrangement, dans nos sociétés alchimiques (magiques), c’est la matière qui nous empêche de lever la tête et de garder notre esprit clair.

« Tout (libertés, niveau de vie, etc.) sera sacrifié, justifié et légitimé sur le thème du climat »

Le Média en 4-4-2 : Après avoir agité depuis deux ans la peur du Covid, celle de la guerre, des pénuries, et on en oublie, les voici jouer la carte du réchauffement climatique. Le sujet est bien entendu travaillé depuis bien longtemps et les populations semblent être prêtes à avaler le narratif et à accepter de nouvelles restrictions et pertes de liberté… Comment voyez-vous cette partie « climatique » du programme de Klaus Schwab et ses amis ?

Marc-Gabriel Draghi : Le climat et les politiques zéro carbone sont les thèmes centraux du Grand Récit Davosien des futures années. Tout (libertés, niveau de vie, etc.) sera sacrifié, justifié et légitimé sur ce thème. Ce narratif est pourtant ancien, il a été développé depuis les années 70, à la suite des premières crises énergétiques (1973-1979) comme je l’ai expliqué dans mon premier ouvrage. Après le cataclysme financier, tout notre système politico-financier pourrait être structuré autour de l’Agenda Vert. On a déjà les prémices actuelles avec les ESG, les NAC, crédits carbone portés par la City et Wall Street ou encore les débats autour du futur Green Pass (pass carbone). L’oligarchie et leurs valets, les Mark Carney, Al Gore, John Kerry, etc., vont légitimer l’effondrement financier qui vient par la surconsommation et la mort prochaine de la planète. Alors qu’en vérité, la Terre ne va pas mourir, c’est le système capitaliste nomade et apatride qui sème le chaos, la destruction, le gaspillage et la pollution. Et évidemment ce système de concentration des richesses au profit des 0,1 % ne va évidemment pas être remis en cause. Il va au contraire se renforcer. L’objectif final est d’écraser les peuples avec ce motif vert culpabilisant et génocidaire (0 carbone = mort), au profit de l’hyper classe tout en sauvegardant ce système destructeur fondé sur l’hubris et la corruption.

Le Média en 4-4-2 : Un des objectifs de l’oligarchie est donc de liquider ce qu’il nous reste de liberté, et de propriété ! Sous couvert d’une « fausse annulation des dettes contre droit de propriété », l’oligarchie va donc nous retirer progressivement notre droit de posséder une terre ou un bien immobilier. Selon vous, quand cette spoliation mondiale de la propriété va-t-elle réellement commencer ? Et comment vont-ils s’y prendre ?

Marc-Gabriel Draghi : La spoliation mondiale a déjà commencé à l’occasion du covid avec l’énorme concentration du capital (notamment via les gestionnaires d’actifs comme BlackRock et The Vanguard Group). Cependant dans le narratif davosien, c’est bien la Grande Dépression 2.0 et la Guerre latente qui servira de motif à la Grande Spoliation. Nous sommes déjà entrés dans le récit de l’économie de guerre. L’hyper classe, grâce à l’hyperinflation, aux pénuries, aux rationnements, nous proposera comme solution les CBDC (monnaie numérique de banque centrale), le revenu universel et la fin de la petite propriété privée. Mais je le répète tout cela est un programme politique. Tout ne se passera pas comme l’agenda le souhaite. Il y aura des adaptations et même des reculs sur certains points. Le contrôle de l’information va également être un facteur clé pour la réussite du Great Reset. L’espoir d’une résistance des peuples n’est pas mort. Loin de là. Chaque jour des gens se rendent compte des manipulations de l’hyper classe. Le Great Reset peut très bien échouer partiellement et/ou totalement.

« La guerre des prochains mois sera sur le contrôle total de l’information, comme l’a prophétisé Schwab dans son dernier ouvrage. Attendons-nous à des vagues de censure sans précédent ».

Le Média en 4-4-2 : Dans les pays occidentaux, l’oligarchie contrôle la colère des peuples avec « du pain et des jeux ». En effet, beaucoup de nos concitoyens ont compris tout ou une partie du programme, mais ne veulent pas réagir, car finalement, ils ne sont pas si mal que ça dans leur vie actuelle. Avec la crise financière à venir, la classe moyenne va glisser dans la pauvreté et va donc se réveiller : comment nos élites ont-elles préparé cette révolte ?

Marc-Gabriel Draghi : Les élites ont déjà tout prévu. En contrôlant la narration, ils vont imposer des rationnements pour soi-disant éviter les pénuries, mais surtout les révoltes. Et ce rationnement (prise de contrôle) nécessitera la mise en place d’un système de crédit social couplé à une identité numérique et l’instauration progressive des monnaies numériques de banque centrale. C’est déjà le cas au Sri Lanka. Le gouvernement, influencé par le Forum Économique mondial, utilise déjà les QR Code testés grâce au covid pour organiser le rationnement du carburant. La révolte des peuples devra donc être massive, spontanée et solidaire pour réussir.

Mais surtout c’est le contrôle du narratif, du récit et donc de l’information qui va être important dans les mois qui viennent. Le discours alternatif et résistant du genre Réinfo Covid ne doit plus exister. Ils essaieront de censurer toujours plus de contenu en le motivant sur le contexte de guerre (agents russes, terrorisme, appel à la haine). C’est pourquoi il est important d’aider massivement et de relayer nos médias indépendants et alternatifs comme vous, Le Média en 4-4-2. La guerre des prochains mois va vous concerner prioritairement, elle sera sur le contrôle total de l’information, comme l’a prophétisé Schwab dans son dernier ouvrage. Attendons-nous à des vagues de censure sans précédent. 

« Le Great Resist face au Great Reset commence et le plus dur est devant nous »

Le Média en 4-4-2 : Merci, Marc-Gabriel, pour le temps que vous nous avez consacré ! On espère que notre entretien donnera envie à nos lecteurs d’en savoir plus en se plongeant dans vos travaux. Nous vous laissons le mot de la fin.

Marc-Gabriel Draghi : Je vous remercie pour cet entretien et je vous encourage dans votre travail de résistance. Le Great Resist face au Great Reset commence et le plus dur est devant nous… Cependant nous n’avons pas d’autres choix que celui de lutter contre l’instauration du Nouvel Ordre Mondial. Il en va de la survie de nos nations, familles, et même pour certains d’entre nous de nos vies… Merci.

Retrouvez Marc-Gabriel Draghi sur son compte Twitter, ainsi que ses articles sur le site Géopolitique Profonde.

Pour se procurer l’ouvrage : « Le Grand Reset en marche ! 2020 : an 1 du Nouvel Ordre Mondial »




Sortir de l’Europe, une question de vie ou de mort pour la France

[Source : breizh-info.com]

Alain Falento (Sortir de l’Europe) : « Les États-Unis ont dessiné l’Union européenne selon leurs besoins » [Interview]

Sortir de l’Europe, une question de vie ou de mort. Tel est le titre d’un livre, édité aux éditions Riposte Laïque (à commander ici) et écrit par Alain Falento.

Pour l’auteur, cela ne fait aucun doute, l’Union Européenne et ses institutions se sont construites sans les peuples qui composent notre continent.

« Pendant 40 ans, la construction européenne s’est déroulée sans nous ; depuis la ratification du traité de Maastricht, elle se fait malgré nous. L’euro ne constitue absolument pas une sécurité pour la France et les Français, au contraire. L’Allemagne vampirise l’Europe. La guerre menée contre la Russie, sous l’égide de l’OTAN, va d’abord frapper les peuples européens, et accélérer l’inévitable krach financier. Les instances européennes mettent délibérément nos vies en danger. La monnaie numérique que l’Union européenne rêve de mettre en place dissimule une ultime spoliation des citoyens. Après le passe sanitaire, ils rêvent de mettre en place le passe climatique, pour aller vers un contrôle social à la Chinoise de la population. Si nous ne prenons pas collectivement conscience de l’état critique de la situation, en sortant de l’Union européenne et de l’euro, nous allons entériner la disparition d’un pays vieux de 1500 ans. Il est encore possible d’éviter cette catastrophe, mais le temps nous est compté. Question de vie ou de mort. »

Un livre qui appelle nécessairement à un débat. Un débat saisi au vol par notre rédacteur en chef, qui a posé quelques questions à Alain Falento.

Breizh-info.com : Pouvez-vous, tout d’abord, vous présenter à nos lecteurs ?

Alain Falento : J’ai 48 ans, j’ai exercé les fonctions de gestionnaire de fonds dans une grande banque française, de consultant en investissement pour des groupes étrangers, et de chef d’entreprise dans des domaines variés. Je m’intéresse depuis longtemps au concept de souveraineté dans tous ses aspects, et particulièrement sous l’angle économique et financier.

Breizh-info.com : Vous expliquez dans votre nouvel ouvrage que « la construction européenne s’est faite sans nous », mais qui est le « nous » ? En quoi le peuple français est-il plus impliqué dans la construction de la société française que de la société européenne ?

Alain Falento : Entre le plan Schuman de 1950, et le traité de Maastricht de 1992, pas une seule fois le peuple français n’a été consulté sur la question de la construction européenne. Pire encore, Monnet et Schuman ont même avoué fièrement que, dès le début, les détails du plan avaient été volontairement cachés aux membres du gouvernement français afin d’éviter toute forme de contestation. Cela en dit long sur la vision qu’avaient ces gens de la démocratie.

La dernière fois que nos dirigeants ont daigné nous consulter, c’était en 2005 sur le projet de traité constitutionnel européen, et le référendum s’était soldé par un « Non ». Malgré cela, les autocrates européens sont passés outre, et ont malgré tout poursuivi la construction européenne comme ils l’entendaient. Il ne me semble donc pas illégitime de considérer que cette Union européenne s’est faite sans nous, le peuple, jusqu’au Traité de Maastricht de 1992, et même malgré nous depuis 2005.

La comparaison que vous faites entre l’implication du peuple français dans la construction européenne et dans l’évolution de la société française est très intéressante. En ce qui concerne la société française, vous avez toujours le loisir de voter pour qui vous voulez tous les 5 ans, alors que les autocrates européens sont purement et simplement nommés, et échappent à la sanction du suffrage universel.

Cependant, ces deux problématiques ne sont pas indépendantes ; comme nous l’évoquerons sans doute un peu plus loin dans l’entretien, l’évolution de la société française dépend en réalité complètement de la Commission européenne depuis la ratification du traité de Maastricht.

Par exemple, ce que nos dirigeants appellent pudiquement « la mutation démographique » de la France, à savoir l’invasion migratoire, n’est plus du ressort de l’État français depuis qu’il s’est volontairement dessaisi de cette prérogative en ratifiant le traité de Maastricht en 1992. Le peuple français n’a tout simplement plus son mot à dire en la matière.

Breizh-info.com : Il y a chez les souverainistes français l’argumentation continue évoquant la perte de souveraineté au profit de l’Union Européenne. Mais la République française n’est-elle pas la maman, le moteur, avec l’Allemagne, de la philosophie de l’UE ? Finalement, ne sont-ce pas tous les autres pays qui constituent l’UE qui sont les victimes, non pas de l’UE, mais de la France et de l’Allemagne ?

Alain Falento : Il ne faut pas s’imaginer que la construction européenne est d’origine européenne. Cela fait partie des mythes fondateurs, un continent qui aurait collectivement pris conscience de la nécessité de la construction d’une entité supranationale afin de garantir une paix éternelle et une prospérité insolente. La vérité est, hélas, différente. L’Allemagne et la France n’avaient tout simplement pas leur mot à dire à la sortie de la Seconde Guerre mondiale. Les États-Unis opéraient sur l’Europe occidentale un contrôle économique, militaire et idéologique total, et ils ont dessiné l’Union européenne selon leurs besoins. Ils nous ont même imposé leur mythologie avec les Pères Fondateurs et la notion d’États-Unis d’Europe !

Le Général de Gaulle n’a jamais cru dans les structures supranationales, et il a fait tout ce qui était en son pouvoir pour en limiter le développement. Hélas, ceux qui lui ont succédé se sont tout simplement vautrés dans l’idéologie européiste.

La construction européenne, telle qu’elle s’est faite jusqu’à maintenant, a eu pour unique objectif de servir les intérêts de l’Allemagne, qui est parvenue à imposer ses vues à des dirigeants français indigents. Il faut l’admettre, depuis Pompidou, nous n’avons élu que des traîtres à la tête de notre pays, boursouflés d’ambition européenne, et peu intéressés par la défense des intérêts de ceux qui les ont pourtant amenés au pouvoir. Les trois derniers (Sarkozy, Hollande et Macron) se sont même complu dans une servilité totale vis-à-vis de l’Allemagne.

Quant aux autres membres de l’Union européenne, hors membres fondateurs, ils ont tous pleuré et supplié pour en faire partie. Les pays du Sud et les derniers entrants (pays de l’ex bloc communiste) ont grassement profité des fonds européens pour sortir du sous-développement. Ils doivent à l’Union européenne, et donc en grande partie à la France, de bénéficier aujourd’hui d’infrastructures modernes. Les pays, dits du Club de Visegrad (Pologne, Hongrie, Tchéquie et Slovaquie), pour nous remercier, se liguent en un groupe de pression afin de maximiser le montant de leurs subsides européens. La seule vraie victime de l’Union européenne, c’est bien la France ! Nous payons plus de 20 % du budget européen, et nous ne récoltons que désindustrialisation, trahison, immigration et concurrence déloyale de la part de nos pseudo partenaires européens.

Breizh-info.com : Vous évoquez la mise en place à venir d’un pass climatique. Mais les autorités françaises n’ont pas attendu l’UE pour tout verrouiller dans le pays. Là encore, l’UE semble avoir le dos large non ?

Alain Falento : Il convient de bien comprendre qu’aucun passe vaccinal, climatique ou énergétique ne peut voir le jour en France si la Commission européenne n’en est pas à l’origine. C’est écrit noir sur blanc dans les traités, toute régulation de la circulation des personnes au sein de l’espace Schengen est du ressort exclusif de l’Union Européenne, excepté pour une très courte durée, et dans le cadre de mesures d’urgence. Par contre, je vous concède bien volontiers que, lorsqu’il s’agit de prendre des mesures liberticides, les dirigeants et fonctionnaires français font preuve d’un zèle malsain.

Depuis la ratification du traité de Maastricht, nous avons de notre plein gré accepté de ne plus être un État à part entière. Nous ne possédons plus aucun des attributs d’un État souverain (battre monnaie, voter les lois, rendre la justice, décider de la paix et de la guerre, décider qui se trouve sur le territoire et qui obtient la nationalité).

Plus aucune décision d’importance ne se prend au niveau national. Le seul pouvoir de décision qui reste à l’exécutif réside dans la mise en place de petites brimades envers la population (vitesse réduite sur les routes, zones à faible émission, éborgnement et mutilation de gilets jaunes).

L’Assemblée nationale n’est qu’une chambre d’enregistrement des directives européennes, rien de plus. Soit les lois qui y sont votées correspondent au cadre fixé par l’Union européenne, soit elles sont retoquées directement par le Conseil d’État, la Cour de Justice de l’Union européenne ou la Cour Européenne des Droits de l’Homme. Quant au gouvernement, il n’a absolument aucune marge de manœuvre. Même le budget de l’État est validé au niveau européen.

Vous avez d’ailleurs certainement remarqué que les présidents français se déplacent systématiquement dans les sommets internationaux, flanqués par un ou plusieurs représentants de la Commission européenne. C’est un symbole très fort de notre perte totale de souveraineté économique et de notre mise sous tutelle en matière de politique de défense.

À mon sens, c’est cette désertion du pouvoir des instances nationales qui explique la baisse de qualité du personnel politique ; le pouvoir ne se trouve plus là. Des gens d’une médiocrité effrayante qui, il y a 30 ans, n’auraient jamais pu caresser le moindre espoir de devenir député, se retrouvent aujourd’hui à mener les débats à l’Assemblée nationale. Là où l’on débattait il y a quelques décennies de l’abolition de la peine de mort, ou du droit à l’avortement, on discute maintenant du symbole machiste du barbecue…

Breizh-info.com : Vous dites que l’euro ne constitue pas une sécurité pour les Français. Techniquement, à quoi amènerait un retour au franc ?

Alain Falento : Il faut être sacrément de mauvaise foi pour continuer de soutenir que l’euro constitue une sécurité pour les Français. D’ailleurs, même les thuriféraires de l’euro ne s’aventurent même plus à l’affirmer. Il y a 20 ans, on nous garantissait que l’euro allait être une source de prospérité et de stabilité qui ferait jeu égal avec le dollar américain, le yen et le yuan. À peine huit ans après sa création, la zone euro était déjà au bord de l’explosion, et ne doit sa survie qu’à l’intervention des Américains. Les pays du Sud et la France se sont endettés au-delà de toute limite à cause d’une devise qui ne correspond pas à leurs besoins. Plus personne n’ose affirmer que l’euro est une devise appropriée pour la France ; on se contente de nous menacer en nous expliquant que la sortie est impossible, car trop compliquée et que notre sortie de l’euro entraînerait sa disparition et celle de l’Union européenne.

Nous acceptons donc sans broncher un renversement de la charge de la preuve. Ce qui était un outil de prospérité est devenu un but en soi, et on tente de nous faire accepter des raisonnements qui défient les lois de la logique élémentaire, consistant à dire qu’il faut sauver l’euro pour sauver l’UE, car sans l’UE il n’y aura plus d’euro.

Si vous observez la santé économique des membres de l’Union européenne, vous remarquerez que ceux qui ont conservé leur devise nationale (Suède, Danemark, Royaume-Uni) n’ont absolument pas changé d’avis, bien au contraire. Même les derniers entrants, comme les pays de l’Est (Pologne, Rep. Tchèque, Hongrie) ne manifestent plus la volonté de faire partie de la zone euro, bien que théoriquement, cela fasse partie des traités.

Quant à l’impossibilité d’un retour au franc, je rappellerai simplement que nous sommes bien passés du franc à l’euro. Pour quelle raison l’inverse ne serait-il pas possible. L’argument d’irréversibilité ne vise qu’à nous faire peur. En 1991, l’URSS s’est effondrée, donnant naissance à plus de 15 nouveaux pays qui ont tous une monnaie nationale et une banque centrale. L’Islande a environ 300 mille habitants, mais possède sa banque centrale et sa monnaie. La Tchécoslovaquie s’est scindée en deux parties, la République tchèque, qui a sa propre devise, et la Slovaquie qui est dans la zone euro. Le Royaume-Uni, pays d’une taille comparable au nôtre tant en termes de population que de PIB, n’a jamais abandonné sa devise nationale. Alors pourquoi diable ce qui est vrai pour les autres ne le serait pas pour nous ?

Ceux qui tentent désespérément de nous convaincre qu’une sortie de l’euro est impossible utilisent un argument économique et un argument juridique. Le premier nous menace d’une inflation épouvantable en cas de retour au franc. Mais l’inflation, nous l’avons déjà, car l’euro ne nous protège en rien. Cette période d’inflation que nous vivons actuellement n’est que très partiellement due à la situation en Ukraine ; elle est surtout la conséquence d’une baisse de l’euro. Si l’euro s’effondre face au dollar, générant la majeure partie de l’inflation, c’est avant tout parce que l’euro n’est plus une devise qui inspire confiance au niveau mondial, et c’est un euphémisme de le formuler ainsi.

Le deuxième argument justifiant d’une impossibilité de sortir de l’euro, utilise le fait que notre dette gigantesque est libellée en euros, et que par conséquent elle doit être réglée en euros. Je ne sais pas s’il faut rire ou pleurer d’un argument comme celui-là, quand on sait qu’avant l’avènement de l’euro, notre dette était libellée en franc, et que visiblement il n’y a pas eu de problèmes pour la convertir en euros.

Il existe une loi internationale, dite « Lex Monetae », qui stipule qu’un état a le droit de rembourser sa dette dans sa monnaie nationale, si cette dette dépend de son droit national. Environ 95% de la dette française étant de droit français, elle pourra donc être remboursable en francs. De plus, nous serions en droit d’en fixer nous-mêmes la parité vis-à-vis de l’euro. L’économiste Jacques Sapir a depuis longtemps traité de ce sujet.

De plus, comme je l’explique dans mon livre, l’euro n’est pas une monnaie unique, mais une monnaie commune. Techniquement c’est très différent, car la vérité c’est qu’il n’y a pas un euro, mais 19 euros différents, dont on force les cours de change à parité. Sortir de l’euro est techniquement bien plus facile qu’on ne le pense, et ce d’autant plus que nous avons conservé notre Banque Nationale (la Banque de France), à l’instar des 18 autres pays de la zone euro. En réalité, c’est comme si l’euro avait dés le départ était construit pour disparaître, contrairement à tout ce qui est dit par nos dirigeants.

La question qu’il convient de se poser n’est pas ce qu’il se passerait en cas de retour au franc, mais plutôt ce qui va nous arriver si nous restons dans l’euro. Personnellement, entre la certitude de se crasher dans un mur à pleine vitesse, et sauter en marche malgré les blessures éventuelles, je préfère de loin la deuxième solution.

Certains pays seront de toute façon contraints de sortir de la zone euro. L’Italie et même la France ne pourront pas tenir face à la hausse des taux qui a été amorcée par la BCE. Il est préférable de décider nous-mêmes de la date de sortie que d’en être éjectés de force.

De plus, il est un scénario que peu de gens veulent considérer, mais qui nous plongerait dans une crise extrêmement grave : la sortie volontaire de l’Allemagne de l’euro. Cette éventualité est à considérer plus que jamais. Ce pays n’hésitera pas un instant à franchir le pas si cela est nécessaire au maintien de sa suprématie économique.

Breizh-info.com : Si demain, la France quitte l’Union Européenne, cette dernière meurt de facto. Mais eu égard à la tiers-mondialisation du pays à l’heure actuelle, comment entendez-vous pouvoir rivaliser avec d’énormes blocs comme les USA, la Chine, la Russie, l’Inde, sans alliance continentale ?

Alain Falento : Vous avez entièrement raison, l’Union européenne ne survivrait pas à un départ de la France. Et alors ? Nous devons crever la gueule ouverte, accepter une immigration insupportable et un chômage de masse pour sauver une structure qui était supposée nous offrir sécurité et prospérité pour l’éternité, mais n’a tenu aucune de ses promesses ? Il ne faut pas confondre la fin et les moyens. Comme toute structure nuisible, l’Union européenne doit disparaître.

L’argument de la taille est le plus utilisé par les européistes ; comme par hasard, la France aurait exactement la taille non optimale pour être souveraine. Ce n’est vraiment pas de chance.

L’argument de la taille, pour justifier l’existence de l’Union européenne, ne tient pas. Il existe une multitude d’états souverains (Suisse, Corée du Sud, Royaume-Uni) qui sont plus petits que nous ou de taille comparable, et qui parviennent à défendre leurs intérêts face aux grandes puissances démographiques et économiques. Pour quelle raison n’en serions-nous pas également capables ? sommes-nous plus médiocres qu’eux ? De plus, il ne faut pas confondre sortie de l’Union européenne et fin de la coopération avec les autres États européens. De par notre position géographique, notre démographie et notre PIB, nous sommes incontournables. Nos principaux voisins signeront bien évidemment avec nous des accords de coopérations bilatéraux, comme il en a toujours été, bien avant le Traité de Maastricht. Il n’est tout simplement plus acceptable que des fonctionnaires européens signent des accords internationaux en notre nom, contre nos intérêts fondamentaux, sans que nous ne puissions rien faire.

Si vous vous plongez dans la lecture des traités européens, vous y constaterez qu’il n’y est aucunement question de nous protéger contre qui que ce soit. L’Union européenne, du point de vue économique, n’est que l’institutionnalisation d’une guerre économique totale entre les états membres, à travers la sacro-sainte concurrence libre et non faussée, et la libre circulation des personnes et des capitaux. Ainsi, nos portes sont grandes ouvertes aux prédateurs du monde entier, qui s’emparent de toutes nos entreprises et infrastructures stratégiques, conquièrent nos marchés, sans que l’Union européenne ne demande aucune réciprocité.

Dans le domaine agricole, par exemple, l’UE n’a jamais défendu les intérêts de nos agriculteurs. Bien au contraire, l’UE n’a de cesse que de signer des accords de libre-échange avec des puissances agricoles qui ne sont pas soumis aux mêmes normes que nous. Si nous restons au sein de cette structure supranationale, d’ici quelques décennies, il n’y aura tout simplement plus d’agriculteurs en France.

Breizh-info.com : dernière question, provocante sans doute. Le souverainisme n’est-il pas finalement un vieux conservatisme dépassé qui par ailleurs, n’a pas montré dans le passé récent qu’il était garant de la sécurité des peuples, cf. les deux guerres civiles en Europe au 20e siècle ? À l’heure où l’homme blanc est menacé de devenir une minorité y compris sur sa propre terre, le souverainisme ne doit-il pas être dépassé par d’autres politiques, d’autres priorités ?

Alain Falento : Il ne faut pas confondre le souverainisme et le conservatisme. Le souverainisme, au sens littéral du terme, n’est que la doctrine qui soutient la structure nationale par opposition aux instances supranationales. Le souverainisme peut donc faire montre de conservatisme, ou non, selon les besoins.

La question cruciale que vous posez est la suivante : l’échelon national est-il le plus pertinent pour préserver la paix et répondre au défi démographique que nous pose l’Afrique ? Il est légitime de se poser la question, mais le principe de réalité s’impose. L’Union européenne est une fiction. J’ai vécu dans de nombreux pays européens, et je dois avouer que je ne sais pas ce qu’est un citoyen européen. Il n’y a pas plus de peuple européen que de licornes.

Quant à la paix dont notre pays a bénéficié depuis près de 80 ans, il le doit plus à son armée et à sa bombe atomique qu’à l’Union européenne. Quand le gaz et l’énergie viendront à manquer, que le chômage et l’inflation feront des ravages, nous verrons bien ce qu’il restera de cette utopie supranationale européenne.

Une autre option consisterait à considérer que, si l’échelon supranational n’est pas le plus pertinent pour répondre aux problèmes de sécurité qui se posent à nous, alors l’échelon régional l’est peut-être. Certains pensent même que c’est à l’échelle locale qu’il faut se désarrimer de l’État central. Je pense personnellement que la dernière stratégie est la plus pertinente, comme mesure d’urgence. Toutes les stratégies de type « sécessioniste » doivent cependant se faire dans la discrétion, car vous avez beau décider de vous déconnecter de l’État central, ce dernier ne va malheureusement pas accepter de se déconnecter de vous.

En effet, nous vivons dans un monde dans lequel règne l’ordre westphalien. Que nous le voulions ou non, la seule structure qui soit reconnue internationalement, c’est celle de la nation. Vous pouvez vous sentir Breton, Corse ou Catalan, vous ne disposez cependant que de la nationalité française, qui est la seule qui sera reconnue en France comme à l’étranger. On peut le déplorer, mais il en est ainsi et cela ne va probablement pas changer de sitôt.

Il faut être raisonnable ; souverainistes ou régionalistes, nous avons tous un problème commun : l’immigration de masse et notre disparition programmée. Il ne sert à rien de discuter des impôts, des taxes et des retraites si nous sommes balayés par des nuées d’immigrants venus d’Afrique, la plupart musulmans de surcroît. Si nous ne réagissons pas, il ne restera rien de notre pays et de nos régions. Il faut s’opposer à leur installation par tous les moyens possibles. C’est ça la priorité. Le reste pourra se discuter plus tard.

Une chose est cependant certaine : l’Union européenne est profondément immigrationniste, et nous lui avons transféré toutes les compétences en matière de politique migratoire. Il est donc plus qu’urgent de nous extraire de cette structure au plus vite, si nous ne voulons pas être minoritaires dans notre pays dans 30 ans.

Propos recueillis par YV

Crédit photo : DR

[cc] Breizh-info.com, 2022, dépêches libres de copie et de diffusion sous réserve de mention et de lien vers la source d’origine




« Chaos » au sein de LA pensée occidentale : implosion, magma, résurrection ?…

Par Lucien SA Oulahbib

Un commentateur restituant archéologiquement telle ou telle « pensée » ou s’en servant comme ressassé mondain n’est pas un « penseur » en ce sens « ancien » quoique très strict de créateur d’un système d’explication objective du monde qu’il est possible de valider ou d’infirmer. C’est un « passeur » tout au plus. Certes, tel ou telle peut mettre en avant une approche, un angle, une analyse, mais, même argumenté, (dépassant la seule opinion) cela ne suffirait pas (« Que nul n’entre s’il n’est géomètre »). 

Même les sciences de la matière et de la vie sont désormais touchées par cette absence de vision globale (hormis le catastrophisme ambiant). L’échec, patent, de l’injection à ARN et la difficulté de la physique théorique à mettre de l’ordre dans sa vision cosmologique le montrent bien. Elles y arrivaient encore peu ou prou jusqu’à peu, surtout à la suite du tournant galiléen newtonien, darwinien, mendélien se séparant (en apparence) des physiques aristotéliciennes et cartésiennes — en apparence, car les questions de l’impulsion première et la consistance tourbillonnaire, par exemple au sein des interactions cellulaires sont, semble-t-il, encore bel et bien là, mais sans réponses convaincantes, malgré toute leur acuité, ne serait-ce qu’en astrophysique avec l’expansion permanente de l’univers et son lien au sein des cellules comme l’indique le paradoxe EPR.

Elles sont certes encore perçues de manière dynamique (avec le concept de Soi) et au moins restent toujours ouvertes permettant tout de même (malgré cependant de plus en plus d’« interdits »…) la résurrection de la spéculation heuristique à commencer par le principe anthropique (voir une interprétation possible dans Être et vérité du réel humain).

Néanmoins, ces sciences de la matière et de la vie, du fait de la censure ambiante d’aujourd’hui, par exemple sur les plans climatique et immunologique, et du fait de leur hyperspécialisation scientiste et industrialisation affairiste (y compris en recherche « fondamentale ») excluant frénétiquement homéopathie et médecines préventives ancestrales (naturothérapie), ces sciences dites autrefois « dures » ont bel et bien perdu en vigueur heuristique. Elles avaient pourtant su, à la fin du XIXe siècle, poser des questions critiques non quelconques envers la physique newtonienne au niveau micro, en questionnant par exemple le lien entre espace et temps en un instant T (la question de David Hume un siècle auparavant à vrai dire) ou la notion de quanta pour mesurer la force d’une onde lorsqu’elle est ainsi saisie par « partie » (parti/cule), sans oublier son côté dynamique vital permanent (ADN, ARN…) au sein même des relations entre le soma et le germen plus du tout aussi étanches l’un par rapport à l’autre ; d’où d’ailleurs les inquiétudes d’aujourd’hui avec l’injection massive d’ARN messager, dont les rétroactions répétées peuvent agir de façon épigénétique au sens de créer des mutations inédites négatives comme la fragilisation pérenne de notre système immunitaire naturel. Mais au lieu d’ouvrir le débat, cette inquiétude sera immédiatement cataloguée de « complotiste » dans une sorte de gestuelle obscurantiste de la pire eau comme si le terme même de « complot » venait d’être inventé par des « convalescents masqués »…

Sans oublier aussi que ce qui est transmis génétiquement n’est pas « que » de la biologie au sens seulement physico-chimique comme le prétendent les adeptes de la théorie du genre et de la double-parentalité, mais transmet aussi des traits psychiques. Ceux-ci se traduisant d’ailleurs par des dispositions conatives et cognitives singulières (voir les travaux de Maurice Reuchlin et Joseph Nuttin, la psychologie cognitive actuelle d’un Stanislas Dehaène s’orientant aussi dans cette direction) un peu trop évacués sous le prétexte d’un réductionnisme biologiste et sociologiste (la matière a fortiori vivante réduite à un champ de forces), ce qui ne se peut tant il existe des constantes certes évolutives, mais restant pérennes ou l’identité ET la différence… Vieux débat sur l’Un/l’Être depuis le Parménide de Platon que les économètres d’aujourd’hui modélisant passions et sentiments veulent réduire à des quanta de flux modifiables par injections d’injonctions paradoxales : la « maladie » devient un « dysfonctionnement » et un « désir » une fenêtre d’opportunité pour le prêt-à-consommer bas de gamme.

Ce qui fait qu’au niveau « mental », pour aller un peu plus vite, les attaques répétées deviennent exponentielles, vagues incessantes de non-sens obscurantistes contre le concept même de « Soi » par la destruction, voire l’autodestruction « volontaire » du lien entre le Moi (caractères et préférences conatives, voir ci-dessus) et le Je (tempérament qui en module les expressions) en le réduisant soit à son origine sociale (tout ne serait « que » construction sociale, donc le fossé entre privilégiés et gilets jaunes s’accroît) soit bio-ethnique (tout serait donné par la « race » qu’il faudrait purifier ou alors en créer une nouvelle par le « transhumanisme » et le transgenre), alors que ce lien entre Moi et Je se structure dans un Soi non seulement biologique, mais également politique (comme l’explique bien Norbert Élias : un humain sans société perd ce caractère même), en ce sens où le fait d’être reconnu à sa juste valeur renforce l’estime de soi et partant bonifie la dialectique de son triptyque (Sujet-moi-je/Acteur politique/Agent social) et ce bien plus au sein de la Nation que du clan seul (infra).

Aujourd’hui, comparés aux puissants débats entre un Einstein, un Bohr, un de Broglie, un Durac, voire même les intrusions d’un Lénine (critiquant Mach sur la perception multiforme du « réel », Habermas réitérant la même méprise sur les niveaux de réalité : « la preuve du pudding ? C’est qu’on le mange ! », une affirmation hors sujet en physique, la chose étant seulement à ce stade un combiné de particules) ou d’un Engels (sur la « dialectique de la nature » réitérant l’idée de Marx sur le surcroît de quantité qui créé la qualité alors qu’il l’a détruit en la remplaçant par une autre, comme le montre Hegel sur la question de « l’essence », cette substance posée…).

N’oublions pas aussi les confrontations de naguère si ouvertes en sciences de la société (ontologie, logique, éthique, économie…) par exemple entre Keynes/Hayek, Popper/Wittgenstein, Cohen/Cassirer/Heidegger/Schmitt/Strauss (Léo) ; l’analyse sans faille d’un Pareto sur la montée et l’effondrement des élites reprise en partie par Claude Lefort (dans La Complication) lorsqu’il explique pourquoi la petite bourgeoisie des villes choisit l’adhésion à la IIIe internationale après 1917 — d’où le schisme de 1920 en France : afin tout benoîtement de prendre des places, comme aujourd’hui au sein de l’idéologie catastrophiste du « trans » posé comme vecteur ou clé de la « grande bascule » civilisationnelle vers le cyborg ou la fusion homme-machine, avec en haut de la pyramide les Immortels s’amoncelant autour des nouvelles Babel.

Tous ces auteurs seraient aujourd’hui, sinon interdits, du moins marginalisés (trop « blanc », pas assez « sorcier ») : non pas au sens du débat posthume entre Boudon et Lévy-Bruhl sur la pensée magique ou la place effective de l’imaginaire, mais d’une démesure obscurantiste visant à opposer raison et imaginaire, ce qui faisait dire par exemple à Derrida que Husserl aurait trouvé incongru l’expression « un cercle carré » (lire une critique de cette acception p.98) alors que celle-ci peut s’entendre dans le domaine de la fiction, mais non dans celui de la logique…

Cet obscurantisme, ce prémarxisme, ce rabougrissement, ses chamailleries picrocholines, voile à nouveau le réel, par exemple en matière climatique ou immunologique. Le débat est à l’évidence de plus en plus fermé (Allègre, Courtillot, Leroux, Raoult sont écartés ou marginalisés), sous le prétexte d’un “consensus” en réalité seulement institutionnel et non pas épistémologiquement effectif : aucune preuve tangible sur la responsabilité unique du CO2 ou sur la supériorité des injections Spike (excitant seulement quelques anticorps sur trois à quatre mois qui deviennent des “agents doubles”, d’où l’extension de l’épidémie/syndémie en fait), alors que la médecine préventive antiparasitaire et stimulant les défenses immunitaires a décidément de plus en plus toute sa place…

Mais c’est l’effet Lyssenko en URSS ou Bourdieu-Foucault actuellement en France, c’est-à-dire bien loin des débats du XIXe et XXe siècle indiqués ci-dessus (rappelons aussi ceux entre Taine/Tarde/Durkheim, plus en amont Cuvier et St Hilaire). Lesdites sciences « sociales » proprement dites ne font d’ailleurs plus que du prémarxisme obscurantiste, répétons-le, avec par exemple cette idée, unique, de « domination » qui n’explique rien et ne décrit même pas ce qui « est », puisqu’elle ne le perçoit que négativement au sens mécaniste et non pas aristotélicien (qu’avait repris au moins Hegel) : la statue de marbre est certes « négative », du moins pour celui-ci, mais devient positive pour l’humain ; amendée aujourd’hui par la question de plus en plus cruciale, y compris en économie, du qualitatif (du « haut de gamme pour tous » disait Sagan…) qui s’oppose au productivisme quantitatif bas de gamme (Netflix, Disney compris avec leur faux progressisme, rétrograde en réalité : bienvenue dans le monde de Caligula…).

Ce qui nous manque au fond pour sortir de ce chaos non pas créatif, mais obscurantiste, c’est bien l’émergence d’une néo-modernité dépassant enfin l’enfance de la modernité issue de la fausse Renaissance (car il ne suffit pas d’imiter les Anciens pas plus que de rompre totalement avec eux, mais il faut inventer de nouvelles Traditions qui vaillent réellement le coup pour l’affinement humain ET citoyen).

Ainsi refondée, « la » Modernité quitterait son adolescence négativiste postmoderne d’aujourd’hui issue de l’impasse marxiste et scientiste (Marx se réclamant de « la » Science) qui veut tout détruire tel un adulescent rageur faute d’aller au-delà de Marx (qui n’était pas « marxiste » et a eu l’honnêteté de ne pas publier les tomes II et III du Capital, invalidés par le fait que la mécanisation n’aura pas détruit le capitalisme, bien au contraire…).

Mais ses Suivants, au lieu de métamorphose et d’innovation propre à une maturité sereine qu’il serait possible d’atteindre encore, ont préféré construire les impasses actuelles qui certes déploient le parfum dense de la décadence façon « Cabaret »… Pourtant la période n’a pas encore tout à fait basculé du côté du déclin (au sens non spenglerien) de l’irréversibilité décadente, ni même du côté de Huntington, puisque « le choc des civilisations » s’institue (de manière surprenante ?) au sein même de l’Occident (via également la guerre de l’OTAN postchrétienne et pseudo-islamisée contre la Russie orthodoxe, mais également poststalinienne, n’ayant pas établi son Nuremberg), entre d’une part sa frange sectaire déviationniste qui a perverti l’universalisme positif au profit de sa seule imposition arbitraire et d’autre part sa frange préservatrice, mais qui s’arc-boute uniquement sur une ligne défensive alors que l’offensive innovante (« de l’audace, toujours de l’audace ») reste la clé lorsque l’on entre en Polémos….

En « science de la Psyché » aussi par exemple : ainsi non seulement celle-ci ne sait plus où placer l’éthique (réduite à des « valeurs » au détriment des vertus, ces mesures ontologiques fondamentales), depuis que les termes « âme » et « esprit » ont été évincés au seul profit de la « conscience », alors que celle-ci est un écran sur lequel s’affiche ce qui (se) travaille dans l’interaction. C’est ce qui a été nommé la pneumatologie en reprenant un terme utilisé autrefois exprimant justement ce lien dans la « psyché » entre passions et raison, logique des passions de ce qui nous affecte d’une part, et vérité de la raison d’autre part ; au sens de donner une direction en raison à l’action allant vers la préservation ou la dispersion, l’affinement ou la dissolution, ce qui renforce ou affaiblit « positivement » ou « négativement » et ce qui a été nommé le travail oligomorphique de la Néo-modernité au sein même de cette pneumatologie : est-ce que cette action me renforce ou m’affaiblit, et où me mène cette oscillation qu’il ne vaudrait mieux peut-être ne pas réaliser du point de vue des conséquences ? Vers plus de préservation d’un Même, l’affinement d’un Semblable (développé aussi dans des livres et articles) ou se contenter d’une (auto)destruction jouissive (remplaçant « l’auto-mouvement » de Lénine) dont se sert la Secte SHA (scientiste, hygiéniste, affairiste) ou le néonazisme ayant absorbé le néo-léninisme dont il se sert comme milice (en col roulé) à tout faire ; mais qu’attendre de la canaille chic, celle de la lumpen-intelligentsia qui pullule façon racaille nihiliste sur les ondes les universités, les académies, les ministères, jusque chez les juges (ainsi ce « cas positif » condamné seulement avec sursis en appel alors qu’il voulait prostituer sa fille) ?…

Pour faire bref, et en conclusion concernant cette impasse théorique et pratique fondamentale qui fragmente de plus en plus ce qui reste encore de solide dans la pensée dite rationnelle (la pensée religieuse se porte bien mieux…) : il serait possible d’intégrer dans une nouvelle « Science du Vivant, de l’Humain et de la Société » à la fois les sciences de la matière et de la vie enrichies par une pneumatologie repensée et une science de la Société qui serait le Politique au sens de la Politeia (République chez Platon) puisque l’expérience historique nous montre que l’on ne rencontre pas seulement l’Humain en l’Homme, mais aussi l’Appartenant-à (membre d’un Clan — au sens large —, mais mieux encore Soi actif singulier d’une Nation comme le disait Bainville et que reprend Liah Greenfeld…) inséré conflictuellement dans une stratification qui distribue certes les êtres selon leur compétence, mais ce tempéré par un vécu donné ouvrant à des opportunités ou les fermant selon la « chance » (la « fortune et la vertu » de Machiavel et de Bonaparte) : ainsi, a-t-on été à même de les saisir au « bon » moment et qu’est-ce qui aura permis ou non de le faire ?… Le tout accompagné d’une Solidarité commune façon Durkheim à repenser (une Fraternité réelle…)…

Programme démesuré sans doute, impossible certainement, mais comme “impossible n’est pas français”… Le monde, aujourd’hui, au bord du chaos, nous regarde tout au fond de ce qui n’est pas encore une tombe.




Le prix de la Liberté : « lettre ouverte à Monsieur Macron »

[Source : place-armes.fr via profession-gendarme.com]

Non, je ne veux pas payer ce que vous appelez, à tort, « le prix de la liberté » et qui n’est que le prix de vos fautes, de votre aveuglement, de votre ambition.

Monsieur Macron vous avez décidé que nous devions payer le prix de la liberté !

S’il est incontestable que la liberté a un prix encore faut-il analyser où et par qui la liberté est menacée, qui sont les responsables des atteintes à cette liberté, qui en sont les défenseurs et finalement quel en est le prix et qui doit payer.

La liberté de la France est-elle menacée ? Celle de l’Allemagne ? De la Belgique ? De l’Italie ? De la Grande-Bretagne ? De l’Espagne ? La réponse est évidemment non.

VOS FAUTES

Oui votre responsabilité engagée dans cette crise et votre faute est énorme :

En 2014 à l’initiative du président F HOLLANDE, de la Chancelière A. MERKEL, du Président V POUTINE et du président ukrainien POROCHENKO, mais surtout, en l’absence des USA, sont signés les accords de MINSK II (suite à l’échec des accords de MINSK I). Ces accords resteront dans l’Histoire sous l’appellation « format NORMANDIE ».

Ces accords stipulaient principalement :

  • – un arrêt des combats entre l’armée ukrainienne et les séparatistes russophones de l’Est ukrainien (majoritaires dans le Donbass)
  • – un échange des prisonniers
  • – le retrait des armes lourdes
  • – l’ouverture d’un processus de large autonomie des zones russophones via une réforme constitutionnelle ukrainienne.

En ce qui concerne l’issue tragique que l’Europe est en train de vivre, quelque soient les responsabilités de V POUTINE sur lesquelles le peuple français n’a aucun pouvoir, en ce qui vous concerne VOUS ÉTIEZ RESPONSABLE de la partie incombant à la France que vous prétendez représenter : veiller au respect de ces accords. Vous ne l’avez jamais fait !

Il ne s’agit pas d’erreur, il s’agit d’une faute lourde, car VOUS ÊTES RESPONSABLE

Monsieur Macron, vous avez raté le rendez-vous avec l’Histoire. La place de la France historiquement a toujours été d’équilibrer les forces, de stabiliser l’Europe. Mais il est vrai qu’en faculté d’économie on apprend à faire de l’argent et on réduit l’histoire à une conversation de bistrot.

Cette place de la France, gagnée au prix de milliers de morts, de paroles données, d’engagements tenus vous aurait permis d’être l’arbitre ce cette crise, d’en éviter l’horreur qui vient, de remplir enfin le véritable rôle de la France. Pour cela il fallait s’élever au-dessus de la mêlée bêlante, tenir à distance les cabinets de conseils. Vous auriez laissé dans l’Histoire votre nom et probablement au parlement suédois.

Comment peut-on croire que l’on veut la paix en livrant des armes lourdes appartenant au peuple français sans même demander au parlement son aval ?

De quel droit engagez-vous notre pays, nos enfants dans une cobelligérance de plus en plus évidente ! Les conventions de La Haye de 1903 sont claires : Former des soldats d’un pays belligérant est interdit, laisser transiter sur son sol des armes d’un pays belligérant est un acte de cobelligérance. Que direz-vous aux Français si la Russie en conformité avec ces accords de La Haye en venait à frapper la France ? C’est au peuple français de décider, pas à vous !

N’est pas de Gaulle qui veut. Tous les cours de théâtre, même avec les meilleurs professeurs, ne pourront vous donner une stature internationale, car pour obtenir une telle stature il faut justement oublier le théâtre, la « com », le business et se plonger dans la raison et apprendre un minimum l’Histoire !

Le prix de la Liberté, comme vous dites, n’est qu’un camouflage de votre immense ratage. Vous ne pourrez pas longtemps mettre sur le dos de l’Ukraine tous les maux consécutifs à votre gestion désastreuse :

  • – Non, la crise des hôpitaux n’est pas due à l’Ukraine
  • – Non, la pénurie de médecins dans nos régions n’est pas due à l’Ukraine
  • – Non, la crise des Gilets Jaunes n’est pas due à l’Ukraine
  • – Non, les rodéos urbains mortels ne sont pas dus à l’Ukraine
  • – Non, la circulation de la drogue dans nos banlieues n’est pas due à l’Ukraine
  • – Non, l’effondrement moral de notre pays n’est pas dû à l’Ukraine
  • – Non, la désertion des enseignants n’est pas due à l’Ukraine
  • – Non, l’augmentation de la violence, les agressions, les meurtres ne sont pas dus à l’Ukraine.

Cela, c’est VOTRE bilan, l’Ukraine a bon dos. Elle est bien utile cette crise pour faire diversion !

Nous ignorions d’ailleurs que l’Ukraine était le premier producteur de chocolat (hausse du chocolat 14 % !), un grand producteur d’huile d’olive (hausse de 15 % du prix de l’huile d’olive), fabricant de moutarde et autres balivernes. Vous prenez les Français pour des gogos et pour le moment ça ne marche pas trop mal je dois le reconnaître.

Alors NON, NON et encore NON, je ne veux pas payer vos fautes et votre ambition

Ce que vous appelez hypocritement le prix de la liberté n’est que le prix de votre incompétence et de votre ambition !

Et puisque vous vous pensez chef de guerre, je vous dédie ces paroles du grand Georges Brassens :

« Ô vous les boutefeux
Ô vous les bons apôtres
Mourez donc les premiers
Nous vous cédons le pas
Mais de grâce morbleu
Laissez vivre les autres
La vie est à peu près
Leur seul luxe ici-bas »

P Mulsant est ancien officier du renseignement intérieur




Selon Francis Cousin, le but des États-Unis est la destruction de l’Europe, et notamment de la France

[Source : tvl.fr]

Francis Cousin, docteur en philosophie, annonce, livre après livre, l’imminence de l’effondrement économique définitif de la planète marchandise. Il poursuit cette réflexion dans son nouvel ouvrage « Du spectacle fétichiste de la marchandise mondiale et de sa crise finale » (Éditions Culture et Racines). De la crise finale au basculement des empires, l’auteur développe une pensée cohérente et critique en prolongement des présocratiques de Hegel, du groupe Marx-Engels et en relation avec les luttes du vrai mouvement ouvrier séculaire. Il s’attache à dévoiler le mouvement réel des longues durées qui permet de démonter les mensonges quotidiens qui servent à détourner l’attention, à faire diversion. Mettant ouvertement en cause le rôle incessant des États-Unis contre l’Europe, Francis Cousin affirme aussi que la grande explosion sociale arrive dans nos sociétés. Un discours inédit et une voix dissidente.



[Voir aussi :
« Tuer l’Europe avec l’Ukraine » : Les Suédois ont publié le plan secret du Pentagone
France — Comment tombera le Pouvoir ?
Devenez la Force qui se dressera quand le vent de l’Histoire va souffler
La France revivra-t-elle?]




France — Comment tombera le Pouvoir ?

[Source : ALEXANDRE JUVING-BRUNET]




Non je ne veux pas savoir !

Le goût acide de la liberté et de la « pilule rouge1 »

Par Alain Tortosa

La quête de vérité est un débat sans fin qui anime les hommes depuis la nuit des temps.
Tandis que certains vouent leur existence à cet idéal impossible, d’autres, au contraire passent leur temps à la fuir de peur de n’être rattrapés.

Le choix plus ou moins conscient de l’illusion

Une des scènes les plus intéressantes du film Matrix2 premier volet se déroule dans un restaurant.
Le traître nous explique ses motivations en « mangeant » un steak alors qu’il se trouve dans la Matrice et non dans le monde réel.
Il explique avoir connaissance du fait que ni sa viande, ni son goût, ni sa texture n’existent, mais fait le choix de rester dans ce monde d’illusions en toute conscience.

De très nombreuses personnes qui ont adhéré (durant un temps) au narratif Covid, ressentent qu’il y a « quelque chose qui cloche », que le monde qui est décrit par les médias serait une illusion.

Ils ont de très nombreux indices, ils touchent du doigt des contradictions flagrantes et pourtant refusent catégoriquement d’en savoir plus.

L’absence de discours cohérent comme interrogation

Vous souvenez-vous du masque inutile mais indispensable ?
Vous souvenez-vous des plages dynamiques ou statistiques ?
Vous souvenez-vous du confinement qui devait réduire à néant l’épidémie ?
Etc.

Le dernier exemple de manipulation m’est venu d’une vidéo de Maître Di Vizio qui se faisait l’écho des médias sur la « déroute de l’armée russe face à l’offensive ukrainienne ».
Si vous regardez LCI, vous avez droit toute la journée à Poutine qui vit ses derniers instants et d’une armée russe à l’agonie face à Zelensky3 le Churchill des temps modernes.

Cela m’a fait penser à l’armée Irakienne qui était décrite comme la 2ème armée du monde avec ses armes chimiques prêtes à être déversées sur l’occident par Saddam Hussein.

Si cette armée russe est nullissime au point de se faire balayer par l’armée ukrainienne (ne riez pas c’est pathétique), comment Poutine et son armée pourraient constituer une menace vis à vis des européens ?
Je connais des personnes qui ont peur « pour de vrai » de l’arrivée des chars russes sur les Champs Élysées.

  • Alors soit cette armée russe est la deuxième armée du monde et les ukrainiens n’ont strictement aucune chance. Il faudrait de fait arrêter toute aide militaire pour que le conflit cesse immédiatement pour épargner des morts inutiles…
  • Soit l’armée russe est à ce point nullissime au point qu’elle achèterait des munitions à la Corée du Nord (re fou rire dans la salle) et il n’y a strictement aucune raison d’en avoir peur. BHL est convaincu de cette hypothèse et affirme qu’elle est « foutue ».

Ceci pour dire que les incohérences ne manquent pas dans la petite histoire du monde.

Pour autant le leitmotiv des hypnotisés est principalement « laissez-moi dans l’ignorance ».

Tout comme ce personnage du film, ils font le choix de demeurer (ainsi que leur famille) dans une illusion, dans un monde de « faisons comme si ».

Globalement ils vivent dans une forme de présent qu’ils espèrent immuable et ce alors même que les médias passent leur temps à répéter que le pire est à venir.

« Laissez-moi tranquille, ne me dites rien, je ne veux pas savoir, je ne veux pas être bouleversé, je veux continuer à faire semblant, la vérité serait trop angoissante, etc. »

Un faux sentiment de sécurité

Il est évident que la réalité dans Matrix n’est pas glamour, en l’occurrence un monde apocalyptique dirigé par des machines qui utilisent les êtres humains comme source d’électricité.
Si l’objectif du traître est de ne pas être angoissé ou disons « raisonnablement angoissé » et d’avoir un confort bourgeois alors il est évident que la « vie » dans la Matrice est plus agréable.

Une « vraie » matrice, n’est-il pas ce qui est proposé par Facebook et son Metavers4 ou dans le film « Ready player one5 » de Spielberg ?

Qu’en est-il de notre monde actuel ?

Si l’on fait le choix d’ouvrir les yeux sur sa réalité, sur les fausses épidémies, le Grand Reset, un objectif qui voudrait l’asservissement des peuples, la dictature chinoise, la diminution de la population mondiale, la fausse crise climatique, la fausse crise énergétique, etc., il devient bien difficile de faire semblant que tout va bien et d’imaginer que les médias relatent la réalité.

Continuer à ignorer les menaces réelles qui nous entourent revient à faire la politique de l’autruche.
Une conduite les yeux fermés sur l’autoroute se termine inexorablement par un accident mortel.
N’en est-il pas de même en ignorant la réalité du monde ?!

La réalité tangible de la menace face à l’imaginaire

Les fumeurs se pensent « immortels » au même titre que les non-fumeurs.
Si le risque de cancer des poumons puis du décès prématuré ne relevait pas de la statistique, alors seuls les suicidaires fumeraient encore.
Typiquement le genre d’information qui est à la fois connue et à la fois de l’ordre de la « légende urbaine ».

Il en est de même des vaccins classiques et des injections expérimentales Covid.
L’aveuglé accepte l’idée qu’il puisse y avoir des effets secondaires, il peut même accepter l’idée que des enfants meurent des injections ou que des femmes deviennent stériles.

Mais ici encore, cette donnée relève de la statistique, « c’est les autres qui meurent, les autres qui deviennent stériles »… comme pour la cigarette.
Le danger n’est donc pas vécu comme réel mais théorique.

Quand la réalité devient la fiction et inversement

C’est d’autant plus cocasse que ces mêmes covidistes qui ne croient pas à la dangerosité réelle du masque, des confinements, des qr-codes ou à la dangerosité des injections Covid ne doutaient pas de la gravité « d’un virus inconnu et mortel ».

  • Un virus qu’ils n’ont vu que dans les médias ou dans le discours d’autrui.
  • Un virus qui ne devenait « réel » que par des masques obligatoires.
  • Un virus qui ne devenait « réel » que par des tests PCR sur des personnes en bonne santé.
  • Un virus qu’ils auraient pris pour une grippe totalement banale sans le concours des médias et du gouvernement.

Le plus incroyable s’est produit lorsqu’un voisin ou parent a développé des symptômes, cette fois-ci bien réels, suite à l’injection expérimentale.
C’est alors que ces effets réels ont été vécus comme imaginaires.

« Ce n’est pas le vaccin mais la douche, le sport, le sédentarisme, le chaud, le froid, les vitamines, etc. (rayez la mention inutile) qui a provoqué l’avc ».

Il en est de même avec Poutine où la menace est considérée comme « réelle » alors qu’il s’agit d’un conflit armé débuté en 2014 dont personne n’avait entendu parler et qui ne touche pas la France.
Menace dont nous pouvons nous « protéger » en mettant un embargo sur l’énergie russe selon nos hommes politiques.

Et dans le même temps, voir le litre de carburant passer factuellement à 2,20€ ce qui est une menace bien réelle.
Pesant sur les finances actuelles du ménage, mais aussi futures du fait de l’inflation et du chômage de masse qui va se produire.

Cette réalité factuelle étant presque vécue comme un non-événement alors même que les Gilets jaunes étaient descendus dans la rue pour un litre à 1€50 !

L’apothéose de la fantasmagorie est sans doute l’élection présidentielle .

Nous disposons pour M. Macron du bilan d’un Président qui a factuellement :

  • Détruit le système de santé.
  • Suspendu (encore aujourd’hui) sans salaire des soignants et des pompiers alors que la France brûlait.
  • Détruit l’hôpital public.
  • Supprimé le parlement.
  • Supprimé les droits de l’homme (masque, confinement, pass sanitaire,…)
  • Mis en place un apartheid avec d’un coté les « bons » citoyens et de l’autre les « moins que rien » qui refusaient l’injection expérimentale et que l’on emmerde selon les mots du Président.
  • Pris des mesures économiques contre son peuple comme l’embargo contre la Russie.
  • Divisé les Français.
  • Et j’en passe.

En face nous avions Mme Marine Le Pen :

  • Jamais élue Présidente de la république.
  • Contre le passe sanitaire et vaccinal.
  • Pour la réintégration des personnels exclus.
  • Contre les sanctions stupides contre la Russie qui « croule aujourd’hui sous le cash »6
  • Contre l’Europe technocratique anti démocratique.
  • Pour les référendums.

Et que c’est-il passé ?
Emmanuel Macron a battu Marine Le Pen !
Un Président pour lequel on pourrait résumer ses allocutions par « une phrase, un mensonge ».

Batiste Foisy7 le disant plus élégamment :

« Quand un politicien se touche le visage il dit la vérité, quand il se gratte l’oreille il dit la vérité, quand il lève le pouce il dit la vérité ; c’est quand il remue les lèvres qu’il ment. »

Pourquoi Marine a-t-elle été battue ?

  • Parce qu’elle « faisait peur ».
  • Qu’elle « menaçait les libertés et les droits de l’homme ».
  • Qu’elle était « d’extrême droite ».
  • Qu’elle était « pro-russe et une ennemie de la France ».
  • Qu’elle allait « fracturer l’unité nationale ».
  • Qu’elle allait « avoir dans ses mains le bouton de l’arme nucléaire ».
  • Etc.

Le récit imaginaire, la peur irrationnelle, la propagande médiatique a été plus forte que la réalité d’un bilan catastrophique et inédit pour l’économie et les droits de l’homme.

Nous voyons donc que pour les humains, ou tout du moins les covidistes, la menace n’est absolument pas corrélée au réel mais à une fable.

Le seul moteur est l’adhésion à un récit servi tout cuit, quand bien même il est totalement déconnecté du fait.

Le bonheur est dans la Matrice ? Paradoxe des univers angoissants

Les hypnotisés sont-ils pour autant heureux et épanouis ?
J’entends qu’il faudrait définir le bonheur ce qui est impossible.

Mais sans entrer dans des pensées philosophiques qui pourraient s’apparenter à de la masturbation intellectuelle, je ne le pense pas.

Sont-ils rassurés pour l’avenir et leurs enfants ? Certainement pas !
Nous pouvons même affirmer sans crainte que la vie dans la Matrice n’est pas un long fleuve tranquille.
Et pourtant, ils ne veulent surtout pas en sortir, pourquoi ?

Perfusion permanente d’angoisse

C’est là le paradoxe de notre époque.
L’humain fuit les situations angoissantes alors même que le monde qui lui est conté l’est de plus en plus.

Si l’Europe des années 60 a tué les conflits militaires (sur nos terres), elle a en revanche fabriqué une succession de dangers et d’angoisses.

Nous avons eu :

  • La crise énergétique sur le Pétrole.
  • Le chômage et l’absence d’avenir pour nos enfants. Même les bacs +10 n’ont plus la garantie de trouver un travail décent.
  • La pollution.
  • Le réchauffement climatique.
  • Les virus mortels.
  • Etc.

Et l’on vient de nous ressortir du placard le remake de « les chars russes sur les Champs-Élysées ! »

Alors même que notre enc…, que notre cher Président nous répète que nous sommes en guerre, que c’est la fin de l’abondance (Parle-t-il du fromage de Haute-Savoie ?), cela n’empêche pas une majorité (hum) d’électeurs de le reconduire à la tête du pays.

Celui qui nous rassure et nous inquiète devient de fait celui qui sème factuellement le chaos.

Avions-nous connu de pareilles angoisses sous la 5e république avant Macron ? Non !
Avions-nous connu un tel recul des libertés et de la démocratie avant Macron ? Non !
Avions-nous connu une telle destruction de l’économie avant Macron ? Non !

Et alors même qu’il ne promet que le pire, les Français ne sont pas dans la rue et le considèrent comme un « bon » Président qui « fait ce qu’il peut » pour nous protéger dans un monde terrible.

Alors qu’il n’offre QUE de l’angoisse, celle-ci devient paradoxalement rassurante pour les hypnotisés.

Notre Président serait ainsi un « destructeur protecteur » !

Il est le pompier pyromane qui interdit aux pompiers non vaccinés d’intervenir tandis qu’il fait venir de l’étranger des pompiers au statut vaccinal inconnu.
Il est celui qui amène le chaos et nous dit qu’il n’y est pour rien et que demain sera un enfer, enfer qui de bien entendu, serait tellement pire sans lui.

Nous sommes à ce point manipulés et perfusés de dangers qui nous menacent que nous piétinerions l’homme providentiel qui nous montrerait qu’un autre (notre) monde serait possible.

La démocratie, le mur infranchissable

J’ai pensé de tout temps que nous vivions une mascarade démocratique et je souffrais de vivre dans une dictature au point d’avoir publié en 2018 le livre « 7 milliards d’esclaves et demain ? ».

Croyez bien qu’à cette époque il était beaucoup plus difficile de tenir un discours de « dictature » alors que notre société avait la couleur et le goût de la démocratie.

J’ai parcouru depuis un chemin semé de douleurs et mon monde de 2018 était un monde de bisounours à coté de celui que je perçois aujourd’hui.

Nous sommes formatés dans l’idée que nous sommes les « gentils », nous vivons dans une France et une Europe « démocratiques ».
Il nous est quasiment impossible de ressentir le fait que la France soit devenue une vraie dictature tant elle est décrite comme le pays des Droits de l’homme.

Autant nos concitoyens peuvent entendre qu’un pays africain ou d’Amérique latine est une dictature, no problem, autant l’affirmer pour un État européen relève de la folie !
Dans l’imaginaire collectif, une dictature est un pays dans lequel les opposants politiques sont torturés et éliminés, de fait « nous sommes donc bien en démocratie ».

Pour autant nous disposons d’éléments objectifs prouvant que nous ne le sommes plus :

  • Le coup d’État du referendum de 2005 pour la constitution européenne.
  • L’impossibilité pour les candidats du frexit8 d’avoir leurs 500 signatures pour se présenter.
  • Le coup d’État de 2020 assignant les français à résidence sans procès ni condamnation.
  • La censure des réseaux sociaux et des médias pour les vaccins, la crise sanitaire, la crise ukrainienne ou la crise climatique (il n’y a QUE du consensus dans les médias subventionnés).
  • Une 5e république qui a supprimé les pouvoirs du parlement et donné la majorité décisionnelle à une minorité qui obtient une « majorité » grâce à la pirouette des élections à 2 tours.
  • Des votes au parlement à 15h00 qui dérangent et que l’on refait à 3h00 du matin pour obtenir une autre décision.
  • La suppression du parlement lors de la crise sanitaire et la création d’un « conseil de défense » totalement opaque au seul bénéfice du Président.
  • Des corrompus non élus qui décident de notre sort en Europe.
  • Etc.

Ici encore les hypnotisés de la démocratie ne vont pas prendre chacun de ces faits réels pour les placer dans un dossier à charge, mais trouver les éléments de langage pour le dédouaner et les rendre anecdotiques.

Hier les Droits de l’homme faisaient passer l’individu avant l’intérêt de la nation,
Aujourd’hui, la « nouvelle démocratie » glorifie son sacrifice au profit (propagande) du groupe.
L’interdit devient de fait le garant des libertés individuelles et la preuve que nous sommes en démocratie.

Il n’est pas possible de remettre en question le récit national « nous sommes une démocratie avec des élections libres ».
Seul un « non-citoyen », un « ennemi du peuple » pourrait tenir de tels propos.

Surtout n’apprenons pas de l’Histoire !

Imaginez le pauvre juif un peu lucide dans les années 1930 qui disait :

« Nous sommes en dictature, cela va mal se terminer »

A-t-il été entendu ?
La communauté juive a reçue combien de dizaines d’alertes durant cette période ?
Et à chaque fois le même refrain « ça va s’arranger, tu exagères ! »
Même devant l’entrée des chambres à gaz à coté des cheminées fumantes et de la puanteur certains n’y croyaient toujours pas9 !

La réalité factuelle du monde n’est pas de nature à modifier les croyances.

C’est probablement notre erreur à nous les « complotistes » de penser que si nous amenons la preuve de la vérité de nos propos alors l’aveugle retrouvera la vue.

« L’autre » n’est pas comme nous

Ah ils peuvent bénir les médias :

« Vous n’avez pas à penser par vous-même, vous n’avez pas à vous forger votre propre opinion critique, vous n’avez qu’à convertir notre propagande en Vérité. »

Le principe est le même depuis que le monde est monde.
Comment voulez-vous obtenir d’un soldat qu’il tue son voisin s’il se rappelle qu’il est un humain comme lui avec une famille et des enfants ?

Il est indispensable de le déshumaniser et vous convaincre qu’il n’est pas comme vous, qu’on peut l’emmerder10, qu’on peut le priver du droit d’aller au restaurant, qu’on peut et même que l’on doit le priver de son travail surtout si son travail est au service de la communauté !

« L’autre est dangereux pour autrui. »
« L’autre est manipulateur. »
« L’autre voit des complots partout. »
« L’autre est stupide, il vit dans un monde simple,… »
« L’autre est égoïste, il ne pense qu’à lui. »
« L’autre vit dans un monde imaginaire. »
« L’autre est de mauvaise foi. »
« L’autre est paranoïaque. »
« L’autre n’ouvrira jamais les yeux, vous ne pourrez pas lui faire entendre raison. »
« L’autre est un malade mental. »

Et quand cela ne suffit plus, servons-nous du génie de la lampe et affirmons comme François Cluzet que « l’autre », moi-même , mes amis, « est antisémite ».

Qui irait discuter avec un manipulateur pervers qui plus est antisémite ?

L’impossible débat

J’ai essayé de débattre, essayé d’ouvrir les yeux, mais c’est peine perdu face à celui qui ne veut pas sortir de la Matrice.
Je n’ai jamais pu établir un dialogue avec eux.

Cela termine pas des « pff », des « allez on parle d’autre chose », des « que vous êtes con », des « on ne peut pas parler avec vous », des « vous n’êtes pas un spécialiste », des « vous allez aussi me dire que la Terre est plate » ou « de toutes les façons vous resterez dans votre délire », etc.

Ce qui me différencie d’eux, entre autres, c’est que je suis prêt à changer d’avis.
J’ai passé des centaines d’heures, des mois à essayer de prouver que je me trompais et que le Covid existait (plus aujourd’hui pour être honnête) en tant que nouvelle maladie plus mortelle que la grippe.

J’ai même essayé de savoir si la Terre était plate11.
Je suis disposé à réviser toutes mes croyances si l’on me fournit des éléments scientifiques de nature à me le faire croire.
Mais eux vivent dans la foi.

Avant de débuter toute discussion il faudrait pouvoir leur poser la question :

« Es-tu prêt à prendre le risque de voir tes croyances (par exemple sur le Covid) s’effondrer et découvrir que ton monde est construit sur une montagne de mensonges ? »

L’ignorance et le mensonge !

La société, l’éducation, les médias, les loisirs, les émissions TV…
TOUT est fait pour vous maintenir dans l’ignorance ou plutôt dans une réalité alternative.

Depuis la crèche on apprend au bébé à obéir, ne pas de poser de questions et s’abreuver de « Vérité ».

Celle-ci nous est déroulée et nous devons y adhérer si nous voulons être membres à part entière de cette belle société.

Il ne saurait y avoir d’opinions, de réflexions, de divergences et encore moins de preuves selon lesquelles il pourrait exister une vérité alternative.

Prenons l’exemple des Ovnis (sujet que je n’ai pas encore étudié).
Si vous l’abordez lors d’un dîner en France, ce sera probablement l’occasion d’une bonne rigolade.
Et ce alors même qu’il existe des commissions sénatoriales aux USA qui discutent sérieusement du sujet !

Ici, dès lors que les médias mainstream disent la même chose, c’est qu’il y a « consensus » sur le sujet.
Douter, poser des questions, ne relève QUE de la débilité et du complotisme !

Ceci devrait être de nature à vous éveiller car :

La représentation médiatique d’un événement comme faisant consensus est de nature à introduire le doute.

En sciences dures, en économie, en médecine, en biologie, en écologie, en climatologie, en histoire, il n’y a JAMAIS de consensus !
Et comme disait le professeur Raoult que je ne porte pas particulièrement dans mon cœur.

« Le consensus c’est Pétain12 ! »

Interdire le débat (comme nous avons pu le vivre dans le cadre du Covid) constitue une preuve de la manipulation de la vérité.

Un fait qui ne peut être débattu13 ne relève plus du fait, de la réalité, de la science, de l’histoire, mais de la foi, de la mythologie, de la doxa, de la manipulation, de la propagande, etc.

Le mensonge répété qui devient vérité

Imaginons que je pose la question suivante à un covidiste convaincu et que celui-ci me réponde sincèrement :

« Est-ce que le Covid était une nouvelle maladie dangereuse pour laquelle il n’y avait aucun traitement, etc. ? »

Nous connaissons tous sa réponse : « Oui bien sûr ! »

Si j’ajoute alors ; « Comment le sais-tu ? »
La réponse sera « Parce que tout le monde l’a dit, les médias, les médecins, les politiques, l’OMS,… »

Moi : « Les politiques qui passent à la télé ? Les médecins qui passent à la télé ? »
Lui : « Oui mais pas qu’eux.., mon médecin, mon infirmière, ma pharmacienne, tout le monde ! »

Moi : « Mais ton médecin, ton infirmière, ta pharmacienne, comment ont-ils construit cette « vérité ?» ».
Lui : « Ils ont dû étudier le sujet ! »

Moi : « Tu penses qu’ils ont lu des études scientifiques, qu’ils ont étudié les statistiques internationales, qu’ils ont écouté les arguments de leurs collègues qui pensaient différemment, qu’ils ont passé des heures ou qu’ils se sont contentés d’écouter les médias, les autres collègues, etc ? »
Lui (si il est honnête) : « Je ne sais pas, je ne suis pas certain qu’ils aient le temps. »

Il pourrait ensuite vous rétorquer que vous n’êtes pas épidémiologiste (eux non plus), que vous n’avez pas la compétence (eux non plus), que l’on n’écrit n’importe quoi sur Internet (eux aussi), etc.

[Note de Joseph : la plupart des gens qui utilisent un ordinateur ne sont pas du tout des informaticiens, sont incapables d’écrire une ligne de code dans quelque langage informatique que ce soit, mais savent pourtant utiliser un logiciel et même constater certains de ses bugs. N’importe qui sans handicap majeur et ayant passé son permis de conduire peut utiliser une automobile et constater ses problèmes éventuels de conduite, voire même être capable en étudiant le manuel de découvrir lui-même leur cause. Il n’est pas indispensable de l’avoir fabriquée ni d’être garagiste. De même, avec simplement un esprit suffisamment observateur, un minimum de connaissances, de logique et de bon sens, n’importe qui peut se rendre compte lorsqu’une théorie, comme la virale, connaît des bugs plus ou moins problématiques. L’argument de la spécialité ou de l’expertise est purement rhétorique, mais pas scientifique. Il s’apparente à l’argument d’autorité.]

Nous voyons bien que la répétition à l’infini d’un mensonge en fait une vérité indiscutable.

Plus une croyance est ancrée, plus elle devient une vérité.
Plus elle est une vérité et plus elle est ancrée.

Ne croyez pas que le matraquage médiatique et sociétal que nous subissons soit de l’ordre du hasard.
Le mensonge répété des milliers de fois devient cette vérité, raison pour laquelle il est si difficile de réviser ses croyances.

Si je vous dis que l’efficacité des vaccins (y compris classiques) n’a jamais été prouvée ou que l’éradication de la Polio relève au mieux du mythe et au pire de la manipulation, vous aurez d’autant plus de mal à le croire que vous avez entendu le contraire depuis votre naissance.

Tolstoï disait à juste titre :

« Les sujets les plus difficiles peuvent être expliqués à l’esprit le plus lent s’il n’en a pas déjà formé une idée ; mais la chose la plus simple ne peut être expliquée à l’homme le plus intelligent s’il est fermement persuadé qu’il sait déjà, sans l’ombre d’un doute, ce qui se trouve devant lui14. »

Trop grosse ?

Alors me voici devant un croyant et je lui dis :

« Si vous prenez la pilule rouge voici ce qui peut vous tomber dessus »

Vous allez pouvoir vous pencher et étudier les sujets suivants :

  • L’assassinat de JFK.
  • La marche de l’homme sur la Lune.
  • Le 11 septembre.
  • Le Covid (existence, dangerosité, traitements, confinement, masque, vaccin,…)
  • Les virus.
  • La victoire de Biden sur Trump.
  • Brigitte Macron.
  • La guerre en Ukraine.
  • L’industrie du sucre et le cholestérol.
  • La crise de l’énergie.
  • Paperclip ou le recrutement de scientifiques Nazis par les USA.
  • Le réchauffement climatique.
  • Les éoliennes.
  • Mk Ultra.
  • Les chemtrails.
  • Le nucléaire.
  • Les petits gris (extra-terrestres supposés méchants).
  • Les voitures électriques.
  • Les ovnis.
  • La Terre plate.
  • Les réseaux pédophiles et les élites.
  • Les vaccins.
  • Etc. Etc. Etc.

(Lorsque j’écris cette liste je ne peux m’empêcher de penser au gentil Julien Pain de France Info qui fait du fact-checking en nous démontrant par affirmations successives que tout ce qui précède n’est que délire et qu’il ne saurait être question d’y prêter foi.
Si ce monsieur faisait son métier au lieu d’être au service du Ministère de la Vérité, il organiserait des débats contradictoires en invitant des spécialistes opposants à la doxa et en leur donnant un temps de parole équivalent.
Dans les faits celui qui rompt le consensus est banni d’antenne.)

Si vous désobéissez, si vous allez étudier par vous même alors vous allez pouvoir dire (définitivement) adieu à ce monde où la vérité était exclusivement répandue par les médias et ainsi basculer dans un autre monde plus proche de celui cité par Coluche.

« La seule chose exacte dans le journal, c’est la date. »

Prendre la pilule rouge c’est se retrouver contraint d’ouvrir les yeux sur d’autres vérités entremêlées de théories plus que bizarres.
J’ai volontairement persillé ma liste de quelques théories à priori loufoques afin que chacun puisse se faire son opinion.
Mais n’espérez quand même pas utiliser tous vos doigts pour additionner le nombre de sujets délirants indiqués ci dessus.

Point de label « garanti sans fake news ! »

Nous sommes d’accord qu’il existe des théories d’illuminés, soit.
Mais aussi des vérités issues d’un travail colossal de recherche, de statistiques, d’études médicales ignorées, d’expériences scientifiques, de faits avérés qui sont volontairement dissimulés au public.

Nous en sommes à un stade d’omerta et de mensonges que même les données officielles issues des agences de suivi des effets secondaires des injections relèvent officiellement du complotisme !

Lorsque vous aurez avancé dans votre cheminement, vous aurez acquis l’intime conviction qu’il n’existe aucun média officiel de confiance pour vous dire lesquelles sont réelles et lesquelles sont du délire.

Rejeter ou gober tout serait folie

Plus vous allez avancer dans vos recherches…
Plus vous allez lire d’informations sérieuses et recoupées…
Plus vous avancerez dans votre cheminement…

Et plus vous allez découvrir que certaines théories qui peuvent sembler folles à priori, reposent sur des éléments d’une extrême robustesse.
Tandis que d’autres appartiendront (définitivement ?) à des délires non prouvés.

Ces révélations vous seront d’autant plus « folles » que les médias mainstream vous auront déjà martelé qu’elles relèvent du complotisme et de la folie et qu’il ne faut surtout pas y prêter foi.

Par exemple :

« Le 11 septembre. »
« L’homme sur la Lune. »
« L’éradication de la Polio par les vaccins. »

Quel être humain raisonnable pourrait douter de ces trois « vérités15 ».

Il vous suffit simplement d’étudier les faits pour parvenir à votre intime conviction.

Nous vivons dans un monde où il serait à la fois irresponsable de croire la vérité issue des médias et tout aussi irresponsable de ne pas se poser la question concernant une thèse à priori folle « et si cette théorie à priori délirante était vraie ? »

Du travail, du travail, du travail

Il est possible de s’appuyer sur les recherches de personnes de confiance mais pour autant il sera vital de s’assurer qu’elles apportent des sources fiables à leurs affirmations.
Quant on observe le travail colossal qui a été produit ces derniers mois ou années, il serait idiot de ne pas en profiter.
Il existe notamment d’excellentes vidéos qui résument parfaitement chaque dossier particulier.

Quand bien même, la vérité n’arrivera jamais sur un plateau, il sera nécessaire d’avoir un certain investissement intellectuel et en temps pour vous forger votre propre opinion.

Le scientifique sera toujours perdant dans une conversation de comptoir (comme chez Hanouna).
Il suffit de quelques secondes pour affirmer une connerie, une énorme contrevérité.
En revanche, il faut des minutes, des heures ou des jours pour démontrer qu’elle en est une.
C’est là la différence entre l’affirmation et la démonstration.

Raisons pour lesquelles les « journalistes » font mouche à la télé.
Ils ne font qu’affirmer sans jamais démontrer.
Et lorsqu’ils « vérifient » l’information, ils ne font que reprendre les affirmations d’un tiers, toujours sans la moindre démonstration.

Point de non-retour

Que vous soyez un apprenti complotiste ou 4e dan, il y aura systématiquement un avant et un après.
Il est impossible de retourner dans l’innocence dans laquelle vous baigniez depuis votre enfance.
La pilule rouge est définitive et il faut être en capacité d’en assumer les conséquences.

Raison pour laquelle de nombreuses personnes qui pressentent l’arnaque freinent des 4 pieds pour rester dans l’illusion.

Violence de la pilule rouge

Elle sera d’autant plus violente que vous aurez des années d’aveuglement ou de naïveté.

Je m’adresse ici aux résistants de la première heure (nommés complotistes).
Placez-vous dans l’esprit de celui ou celle qui a cru que ce virus était une peste noire, que les confinements ou le masque sauvent des vies, qu’il n’existe aucun traitement et que le « vaccin » expérimental sauve des vies.
Essayez de vivre la violence de la révélation.

Quid des aveuglés ou de moi-même sont dans la meilleure situation ?

Vous qui me lisez et qui avez avalé cette pilule êtes bien conscients de la facture à payer lorsque l’on s’éloigne de plus en plus de la Matrice.

  • Une désillusion.
  • Une perte de confiance dans l’espèce humaine constituée principalement de spectateurs hypnotisés et d’une poignée de monstres (dont certains vouent un culte à Satan).
  • Une angoisse du lendemain avec l’attente d’un messie (ou pas) qui ne viendra peut-être jamais.
  • Une innocence perdue.
  • Une perte de repères. « Mais qu’est-ce qui est vrai dans ce qui m’a été transmis ? »
  • Des interrogations perpétuelles qui ne doivent pas tourner à la paranoïa.
  • Le risque de ne plus croire en rien.
  • Etc.

Bien entendu, si mon répertoire téléphonique s’est vidé de personnes que je pensais être des amis (que je retrouverai peut-être un jour, qui sait), cette dictature au grand jour m’a apporté la chance de découvrir des amis sincères avec qui nous partageons tellement.

Sans la dictature mondiale il est peu probable que j’aurais eu la chance de les rencontrer.
Mais ici encore à quel prix ?
Vais-je aller jusqu’à dire « merci Macron » ?

Nous sommes vraiment dans le film Matrix avec d’un coté le monde qui nous est raconté tous les jours dans les médias et de l’autre des complots (dont certains peuvent faire sourire) et des horreurs qui semblaient relever uniquement de fictions hollywoodiennes.

Ici encore je comprends celles et ceux qui veulent pouvoir échapper à la vérité et qui sont contraints de minimiser jours après jours l’horreur de la réalité.

Coupable ou victime ?

Une question inévitable se présentera pour l’amateur de pilule rouge :

« Comment ai-je pu être assez aveugle pour gober ce flot de mensonges (il ne s’agit pas de dissimulations mais de mensonges) médiatiques ou étatiques ? »

Qu’allez-vous dire au père ou à la mère qui a fait pression sur son enfant pour qu’il s’injecte une substance expérimentale pour « retrouver la vie d’avant » ?

Ce n’est pas faute d’avoir essayé de les alerter, mais ils ont préféré écouter les médias mainstream plutôt que nos « délires complotistes ».

Nous avions pourtant tout annoncé depuis le début.

Lorsque la vérité commencera à être publique, aussi bien les coupables que les victimes chercheront à se dédouaner.
Le « on ne savait pas » sera une porte de sortie classique.
Si vous reprenez mes textes vous verrez que c’est une contre vérité, le « on ne savait pas » est une distorsion de la réalité pour échapper à sa propre responsabilité ou culpabilité.

Devons-nous écrire sur la notice des lave-linges ou des micro-ondes « ne pas y mettre de chats » ?

Pourtant il n’est pas possible de mettre sur un même plan de culpabilité la victime d’une escroquerie ou d’un viol avec la culpabilité de l’escroc ou du violeur.
Il existe un gouffre entre ces « culpabilités ».

Toutes celles et ceux qui ont cru ou croient encore tous ces mensonges en payent le prix et parfois un prix exorbitant.

Que dire de ceux qui se sont fait injecter uniquement pour continuer à faire du sport et qui se battent aujourd’hui contre des effets secondaires qu’ils garderont peut-être à vie ?
Et je ne parle pas de ceux qui ne sont plus là pour en parler et qui méritent à minima une justice posthume.

Il n’en demeure pas moins vrai que plus les mois défilent et plus la responsabilité de celles et ceux qui refusent toujours d’ouvrir les yeux ira grandissante.

Il existe un moment où le semblant confort de la matrice sera balayé par la réalité.
Réalité à ce jour inconnue du grand public mais qui pour autant commence à se faire entendre dans des médias mainstream étrangers et même à la commission européenne.

Pour résumer :

Nous avons pu voir que le choix de prendre la pilule rouge n’avait rien d’anodin mais surtout, comme pour un vaccin, le retour en arrière n’est pas possible.

Mais avons-nous le choix ?

Pouvons-nous faire autrement pour nous sauver ou sauver nos enfants ?

Il est impossible d’influer sur sa vie si la base est fantasmagorique.
Le seul et unique moyen d’agir est de combattre la réalité quand bien même elle est horrible.
La pilule rouge devient de fait indispensable si l’on ne veut pas être une marionnette, un jouet et un esclave dans les mains des puissances occultes de ce monde.

Merci.

Alain Tortosa
15/09/2022
https://7milliards.fr/tortosa20220915-je-ne-veux-pas-savoir.pdf





Et demain, vers quoi les prévisions du GIEC nous emmènent-elles ?

[Source : lesalonbeige.fr]

Par Jacques Laurentie,
Ingénieur, auteur (Un autre son de cloche, et Face aux miracles – à paraitre –, édition Téqui)

Cet article fait suite, dans l’ordre, à :
Le GIEC pour les nuls
Le réchauffement climatique anthropique fait consensus à 97 %. Vraiment ?
Y a-t-il un complot pour faire taire les opposants au GIEC ?
Le climat mondial se réchauffe-t-il ?
CO2, accusé levez-vous !
Contre toute logique scientifique, pourquoi le CO2 est-il devenu l’ennemi public numéro 1 ?
Nous notons depuis une vingtaine d’années une augmentation des phénomènes climatiques. Info ou intox ?
et Les prévisions du GIEC se vérifient-elles ?

« Nous pouvons être la première grande nation à sortir de la dépendance au gaz, au pétrole et au charbon. »

Emmanuel MACRON, conférence de presse à Aubervilliers le 17 mars 2022, campagne présidentielle.

Le fait est que depuis le début de ce siècle, nombre de pays appliquent des politiques pilotées par des restrictions environnementales. Le tout se fondant d’une part sur les rapports du GIEC et d’autre part sur le rapport SRREN (Special Report on Renewable Energy sources and climate mitigation — Rapport spécial sur les sources d’énergie renouvelables et la lutte contre le changement climatique) qui date de 2011 et qui prétend que la transition énergétique doit passer par les énergies dites renouvelables, et que ces dernières peuvent couvrir à l’horizon 2050 80 % des besoins de l’humanité !

Le principe de réalité nous rappelle qu’en 2022, ce chiffre (total énergies renouvelables) est d’environ 1,8 % pour toute la planète. Nous sommes donc passées de 0,5 % en 2011 à 1,8 % en 2022, soit un peu plus de 1 % en presque 10 ans. Et les États envisagent sérieusement de gagner 78 % en 30 ans ? La possibilité d’un tel bond est d’autant plus grevée par le fait que selon la limite de Shockley-Queisser pour le photovoltaïque à base de silicium (capacité de conversion chimique en électron) et la loi de Betz pour les éoliennes (rendement maximum possible), les marges de progression dans ces domaines sont maintenant faibles. Il nous reste la possibilité de changer ces technologies, mais pour le moment les recherches ne donnent rien de tangible à moyen terme.

Soyons clair, passer comme le veut le « Green new deal » d’à peine 2% à 80% en 30 ans, se fera dans la douleur et engendrera des guerres.

Il n’est plus aujourd’hui un élément de notre vie courante qui ne soit pas impacté, pour arriver à ces objectifs délirants. Nos gouvernants ont décidé du sacrifice de nos sociétés, et du sacrifice des populations du tiers-monde, sur la base de rapports qui sont pourtant remis en cause par de très nombreuses instances scientifiques et économiques (cf. chapitre 2).

Même chez vous, dans le cadre de ce que l’on appelle en droit la propriété privée, vous êtes tenus de trier vos déchets, de changer tout votre équipement (électroménager, chauffage, voiture, isolation…) pour des versions plus écologiques, et d’avoir d’une façon générale un comportement écolo vertueux. C’est pour le moment une incitation, mais soyez certains que si demain les écologistes ne sont pas stoppés dans leur folie et terminent la révolution silencieuse en cours, cette incitation deviendra une injonction sous peine d’amende et de prison.

Dans la même veine, vos propres enfants sont endoctrinés depuis l’école maternelle et incités à rappeler leurs aînés à l’ordre. Des heures de mathématiques et de français ont été supprimées, pour faire de la place à des cours d’écologie et de tri des déchets. Idem dans votre environnement professionnel, où les contraintes environnementales prennent de plus en plus de place, et coûtent de plus en plus cher. Le tout pour viser la « neutralité carbone », alors même qu’en 50 ans le taux de CO2 n’a jamais cessé d’augmenter. Et que de toutes les façons cette neutralité est un leurre.

Nous pouvons ajouter à cela que nous allons payer le prix fort. Non seulement le rendement énergétique des productions intermittentes (éolien, solaire) étant ce qu’il est, c’est-à-dire mauvais, implique un prix de revient élevé en bout de chaîne, mais en plus le prix de notre énergie augmente via les diverses taxes écologiques destinées à subventionner la « transition » pour maintenir artificiellement le système à flot. Concrètement, le chiffre d’affaires de l’éolien est de 3.5 milliards d’euros en 2020, et en face, l’État (en fait nous !) a versé pour 2.3 milliards de subventions, soit les deux tiers ! Subventions qui doivent bien être payées par quelqu’un et qui se retrouvent dans votre facture d’électricité, de gaz, de fioul ou encore d’essence… Il est donc mathématique qu’au final le prix payé par le consommateur explose.

Le Manhattan Institute, avec la faculté de la McCormick School of Engineering and Applied Science de la Northwestern University, a publié un rapport (([1] https://media4.manhattan-institute.org/sites/default/files/R-0319-MM.pdf)) où l’on trouve un petit calcul intéressant : 1 million de dollars investis dans un parc photovoltaïque ou éolien généreront environ 50 millions de kWh sur 30 ans. La même somme investie dans une plateforme de forage de gaz, sur la même durée, générera 300 millions de kWh. Soit un rapport de 6 !

De 2007 à 2022, le prix de l’électricité a augmenté de 52 %, alors même que les tarifs ne cessaient de baisser depuis les années 1980. Et cette augmentation n’est pas terminée. Les entreprises paient aussi leur électricité, et donc les augmentations se retrouvent directement le prix des produits… Pour la seule année 2022, en France, l’État a dû compenser les hausses du tarif de l’énergie, via les « chèques énergie » ou les « boucliers » visant à plafonner les augmentations, pour un total d’environ 20 Md €. Ce chiffre représente plus de la moitié de notre budget défense ! Cet argent, que la France n’a pas, devra être soit emprunté sur les marchés (dette), soit récupéré via les impôts. Dans tous les cas, cette augmentation tarifaire sera bien payée par nous les « contribuables ». Et certains de nous expliquer que toutes ces augmentations sont le seul fait de l’inflation !

Non ! Nous payons là, de façon directe et indirecte, une mainmise des écologistes sur nos politiques, une lâcheté du législateur qui privilégie des intérêts poussés par des organismes supra-étatiques, et enfin un manque de vision sur le long terme de ceux à qui nous donnons mandat.

Ajoutons à cela qu’un État comme la France, qui s’avère être un des plus vertueux, selon les normes du GIEC, qui avec son parc historique nucléaire pèse pour quantité négligeable dans les rejets de GES, est un de ceux à imposer des lois environnementales les plus draconiennes. Non seulement sur les ordres de l’ONU, l’UE nous impose des textes de plus en plus contraignants en la matière, mais en plus, lorsque ces textes sont traduits dans le droit français, le législateur en profite pour en durcir les conditions et montrer à tous que nous sommes de bons élèves. Quand les Allemands, eux, relancent en masse leurs centrales à charbons pour maintenir leur niveau énergétique.

Taxes massives pour subventionner le renouvelable, mise en œuvre de technologies intermittentes et chères, contraintes législatives environnementales de plus en plus fortes, conditionnement des plus jeunes sur ces sujets…

Toute cette folie ambiante se traduit par des comportements totalement irréalistes.

En 2007, Al Gore reçoit conjointement avec le GIEC le prix Nobel de la paix. Dans son discours, ce dernier enchaîne les contre-vérités alarmistes, et annonce que sous 7 ans, selon les études qui ne peuvent et ne doivent être remises en cause, il n’y aura plus de banquise en Arctique durant la période estivale. Discours qui sera reçu par une « standing ovation » de la part du public constitué pour une bonne partie de membres éminents du GIEC. Bien entendu, les faits lui démontrèrent le contraire (comme la majorité des prévisions du GIEC — cf. chapitre 8 —).

Contre tout bon sens, convaincu que la banquise avait bien disparu, puisque le GIEC l’avait prédit, mais que l’information était cachée aux populations, un groupe d’écologistes, a, en août 2019, affrété un bateau, le Malmö, et annoncé qu’il allait traverser le pôle nord sans difficulté, prouvant ainsi à tous la catastrophe environnementale qui se jouait. On allait voir ce qu’on allait voir, le monde allait se réveiller face à la réalité ! L’expédition fit long feu ! Arrivée aux îles Svalbard, soit à encore presque 1 500 km du pôle, le Malmö se trouve bloqué par la banquise, enfermé par les glaces. Pris au piège… Ne pouvant s’en dégager, nos écolos se voient contraints, non sans honte, de lancer un appel de détresse(([2] https://www.economie.gouv.fr/mobiliser-100-milliards-de-dollars-par-dici-2020)). Des hélicoptères canadiens vinrent à leur secours. Pour l’anecdote, leur bateau, ainsi que les hélicoptères, était équipé de moteurs thermiques à énergie fossile…

Et pourtant, si ces écologistes avaient eu ne serait-ce qu’un début de démarche scientifique, ils auraient préparé leur aventure en se renseignant auprès de laboratoires qui suivent l’évolution de la banquise (comme l’Institut Météorologique Danois, ou le Centre de données sur la neige et la glace arctique de l’Université du Colorado). Ils auraient ainsi su que, si la surface de la banquise arctique s’est bien réduite dans le courant des années 1990, elle s’est stabilisée depuis. Et qu’en été 2019, quand nos aventuriers sauveurs de l’Humanité prennent la mer pour traverser la banquise qui pour eux n’existe plus, cette dernière a croît de plus d’un million de kilomètres carrés par rapport à sa surface de 2012…

Ah, au sujet de cette aventure emblématique de ce que nous vivons, faites l’expérience d’essayer de trouver un article dans un média mainstream… Vous aurez de grandes difficultés, aucun ou presque n’a relayé l’information, qui, sans doute, n’allait pas dans le sens de « la cause » (cf. chapitre 1 et le Climategate pour ce terme).

Vous pensez qu’il s’agit là d’un cas isolé ? Eh bien non. Par exemple, déjà en 2013(([3] https://www.maritimebulletin.net/2019/09/04/ship-with-climate-change-warriors-caught-in-ice-warriors-evacuated/)), un groupe de climatologues accompagné par la BBC et des députés verts, avaient eu la même idée. Traverser cette fois-ci l’Antarctique, persuadé de n’avoir rien à craindre de la banquise, pour démontrer les effets du réchauffement. Même cause, même effet : leur bateau, l’Akademik Shokalskiy, s’est retrouvé prisonnier des glaces. Glaces qui pourtant, d’après les modèles du GIEC, n’auraient pas dû être aussi nombreuses…

Il fut un temps, plus raisonnable, où les explorateurs soit ne s’aventuraient pas sous ces latitudes, soit prévoyaient de rester prisonnier des glaces durant quelques mois, et s’organisaient en conséquence. Mais, de nos jours, on se demande parfois où se trouvent le bon sens et la science…

Ces simples exemples nous montrent que nombre d’activistes sont totalement déconnectés de la réalité, et persuadés contre les évidences d’avoir raison (même leur mésaventure ne les fait pas changer d’avis, nous sommes ici dans une nouvelle religion au mauvais sens du terme). Chez eux, l’irrationnel règne en maître, ils font confiance uniquement à leur idéologie, même quand cette dernière est contraire aux faits. Et l’on retrouve ce type de personnage (des écologistes extrémistes sans aucune formation scientifique) à la tête d’organisation internationale très puissante.

Factuellement, notre vie est aujourd’hui impactée, non pas par le réchauffement climatique (+1°C en moyenne depuis 1850), mais bien par des lois liberticides, les nombreuses taxes, et la mise en œuvre de production d’énergie intermittente, tout cela pour contrer un potentiel réchauffement. Nous ne faisons pas face à un problème manifeste, nous essayons de contrôler les forces de l’univers ! Quand je dis « nous », je parle bien entendu des gouvernements de différents pays et surtout des organismes supranationaux noyautés par les écolo-communistes.

Ces gens ont « simplement » oublié que les puissances en jeu, celles qui régissent notre climat et plus généralement le climat des autres planètes, sont phénoménales, bien au-delà de notre capacité à les modifier. L’ensemble de l’arsenal nucléaire militaire mondial représente une goutte d’eau énergétique face aux forces dont nous parlons. Tout cela n’est qu’une vaste plaisanterie.

Comme vu au cours de cette conférence, le GIEC est, selon l’expression du Général de Gaulle, un « machin » ! Une création onusienne, servant à l’origine des intérêts particuliers étatiques, et qui au fur et à mesure des années, tel un mauvais génie, a échappé partiellement à ses créateurs, pour servir les intérêts de l’international écologiste (et toutes ses branches). Cependant, dans tout mythe il y a un fond de vérité, et ici, le GIEC s’appuie bien sur une réalité, celle de la variabilité climatique, mais en lui donnant une dimension catastrophique, et une origine humaine. Oubliant là encore que cette variabilité a toujours existé. La difficulté étant alors de trier le faux du vrai, le mythe de la science. L’Humanité est depuis son origine en permanence confrontée à divers risques climatiques. Nos ancêtres ont connu d’importantes variations, des âges glaciaires et des Optimums thermiques. Il en est ainsi, le climat est chaotique, instable, non réglé, et impossible à prédire comme, contre toute attente, l’écrit le GIEC lui-même dans ses rapports (cf. chapitre 8).

Il n’y a pas de dérèglement climatique puisqu’il n’y a pas de réglage du climat !

Ces variations nous sont parfois favorables, comme la forte expansion économique, culturelle et religieuse, qu’a connue l’Europe du XIe au XIVe siècle. Et parfois, non. Certains états climatiques ayant participé à la chute de civilisations, et répandu la misère parmi les communautés humaines.

Indépendamment du discours catastrophique ambiant, à quoi pouvons-nous faire face dans les décennies à venir, quelles sont les options scientifiquement valables ? Trois pistes se détachent :

Soit l’Optimum thermique qui s’annonce est hors norme, plus chaud que le Romain et le médiéval.

Soit nous sommes au début d’un Optimum thermique « standard » comme connu par le passé par nos ancêtres, avec une variation modérée de +2°C à +4°C environ durant un cycle de quelques centaines d’années.

Soit enfin, le début de variation positive (+1 °C depuis 1850) enregistrée stagne ou augmente légèrement, puis régresse vers 2050 (cycle solaire en baisse). Et nous retrouvons le climat du XXe siècle. Avant, de toutes les façons un Optimum thermique ou une ère glaciaire qui arrivera tôt au tard.

Quoi qu’il en soit, et surtout concernant les deux premières hypothèses, nos gesticulations (éolien, voiture électrique, photovoltaïque, isolation des bâtiments, etc.) n’y changeront absolument rien.

L’ensemble des programmes politiques visant à atteindre la neutralité carbone (alors même que le carbone n’a qu’un rôle tout à fait mineur dans l’augmentation de +1°C depuis 1850 actuellement mesurée – cf. chapitre 5) est complètement déconnecté de la réalité des chiffres.

Prenons un exemple tout à fait emblématique : l’atmosphère contient 3 200 milliards de tonnes de CO2 (vous noterez que ce chiffre ne vous est jamais communiqué sous sa forme massique, mais en ppm — parties par million —, ou en pour cent, car il est ainsi plus difficile d’effectuer une comparaison mentale). En face de ce chiffre, nous trouvons l’ensemble des véhicules en circulation de l’UE, qui rejette 0,3 milliard de tonnes par an de ce même gaz. Admettons que demain, à horizon 2050, l’UE impose une diminution du parc thermique (voiture, camion, moto, bus) de 50 %, ce qui est très peu probable, car financièrement les populations ne suivront pas, et techniquement les infrastructures non plus. Mais supposons. Cela impliquerait que cet énorme effort, qui se fera dans la douleur, pèsera pour 0,004 5 % de la masse de CO2 dans l’atmosphère CO2, une valeur si faible qu’elle ne serait probablement pas mesurée par les capteurs actuels. Des centaines de milliards d’Euros dépensés, et donc retirés à des tâches plus nécessaires, pour un gain insignifiant.

Ce qui est certain c’est que l’ONU force les pays à « cramer » (je ne vois pas d’autres termes) des milliards de dollars pour contrôler le climat, ce qui revient à essayer de courir plus vite qu’une balle. Le terme employé en anglais et que nous retrouvons régulièrement dans les rapports est : « fighting climat change ». Les climato-alarmistes parlent de « combattre » le changement climatique.

Au lieu de cela, puisqu’il existe une probabilité que nous entrions dans une phase d’Optimum thermique, sans que ce dernier ait un caractère catastrophique, nous devrions nous adapter. Nos gouvernements devraient avoir la sagesse d’investir dans des solutions destinées, non pas à combattre les éléments, mais bien à faire en sorte de vivre le mieux possible dans un environnement qui, potentiellement, change. Comme, climatiser tous les logements et les transports en commun, favoriser la décentralisation (pour vider les villes), adapter les villes à la voiture de façon à fluidifier les déplacements, adapter les Ephad, les hôpitaux, les crèches, adapter les productions céréalières, repenser les circuits d’importations de matières, recouvrer coûte que coûts notre souveraineté dans tous les domaines, faire le nécessaire pour augmenter les productions énergétiques nécessaires aux appareils visant l’adaptation, etc.

Notre civilisation technologique, bien qu’encore balbutiante, permet aujourd’hui de mieux s’adapter aux variations climatiques. Le système de climatisation via la compression et la détente d’un gaz, où les systèmes de contrôles informatiques d’irrigation des terres en sont des exemples.

Quelle que soit l’hypothèse qui se révélera comme la bonne, ce qui nous est actuellement « vendu » par le GIEC, ce n’est pas l’arrivée d’une variation climatique, mais c’est l’effondrement de nos civilisations sous 2 à 3 générations. Effondrement dû à la montée des eaux, à la chute de production agricole, aux famines, au manque d’eau douce, aux massives migrations de populations, à l’absence de résistance physiologique face à une augmentation sensible de la température, aux catastrophes naturelles qui dévasteront régulièrement l’humanité, aux pandémies, et autres réjouissances supposées.

Et face à cette fin du monde supposée, l’ONU oppose la « neutralité carbone ». Cette instance, contre tout le savoir dont nous disposons aujourd’hui fait peser tous les efforts vers des solutions visant à modifier notre atmosphère. Faisant fi au passage du Soleil, que nous ne maîtrisons pas, du champ électromagnétique terrestre, que nous ne maîtrisons pas, des cycles de Milancovitch (rapport Terre/Soleil), que nous ne maîtrisons pas, du rejet naturel des GES, que nous ne maîtrisons pas, de phénomène naturel comme El Niño, que nous ne maîtrisons pas !

Il a été ainsi décidé lors de la COP de Copenhague, de mobiliser annuellement 100 milliards de dollars pour, je cite : « lutter contre le changement climatique. » (1) Même si nous savons que l’objectif en question ne sera jamais tenu, il est bien question ici de « lutter » et non de s’adapter (si cela était nécessaire). Nos élites s’engagent dans un bras de fer avec « dame nature » qui est pourtant des millions de fois plus puissantes que nous le sommes. C’est totalement irrationnel, mais cela répond à une émotion! De l’argent jeté par les fenêtres ! Et des ressources intellectuelles dépensées en pure perte.

En ce mois d’août 2022, différents médias, parmi ceux autorisés à émettre une opinion, ont publié des articles/reportages, sur la fin des diverses civilisations. Arrivant à la cause climatique comme chute de ces empires.

Le journal Les Échos a publié une série de 5 articles évoquant la chute de Rome, la fin de l’empire Maya, l’origine de la Révolution française, la chute des Mings et enfin, l’effondrement de la civilisation Khmers au XVe. Dans la même voie, ARTE TV, a diffusé une série de 3 reportages sur la fin de différentes civilisations (L’aube des temps, Rome et Athènes, La chute de Rome), avec pour origine une variation climatique majeure.

Ces différentes présentations médiatiques appellent deux remarques :

Tout d’abord, ces civilisations n’émettaient pas de GES. Nos amis des Echos et d’ARTE, reconnaissent donc implicitement que les variations climatiques majeures peuvent être indépendantes de ces gaz.

Ensuite, ce qui a participé à la chute de ces civilisations n’a pas pour cause une variation climatique en tant que telle, mais bien leur incapacité à s’adapter ! Leur incapacité technique, bien entendu, mais aussi leur incapacité politique.

Et nous prenons le même chemin, en pire…

Les plans en cours et les milliards de dollars dépensés visent à contraindre la nature à nous obéir, à influencer le climat ! L’Humanité trop orgueilleuse depuis qu’elle se prend pour Dieu, ne supporte plus que les éléments ne lui obéissent pas !

Soit, nous faisons face à un Optimum thermique quel que soit son intensité, et nous aurons dépensé des sommes folles, et serons partis dans tous les sens, pour rien, pire, nous ne nous serons pas préparés à accepter et gérer la situation. Soit, il ne se passe rien de problématique d’ici la fin du siècle, et nous léguerons à nos petits-enfants une situation économique et des choix technologiques tels qu’il faudra plusieurs générations pour les amortir et en changer.

Dans tous les cas, ce vers quoi nous emmènent le GIEC et les écolo-communistes (cf. chapitre 6) ce sont des conflits à répétition. Y compris des conflits armés.

L’idéologie écologiste étant profondément malthusienne, le fait que leurs positions entraînent des guerres n’est moralement que très relatif. Car les guerres participent à la diminution de la population mondiale, et donc, par voie de conséquence à éliminer de Gaïa une partie du cancer que sont les humains. Bien entendu, les choses ne sont jamais dites ou présentées ainsi ! Mais, lorsque vous imposez des politiques qui vont contraindre certaines ressources comme le Nickel, le Cobalt, ou le Silicium, vous engendrez inévitablement des tensions autour desdites ressources. Tensions qui, comme l’Histoire nous l’enseigne, se transforment en guerre.

Voyons cela.

A/ Les politiques favorisant ce que l’on appelle la « transition énergétique » emmènent la quasi-totalité des pays occidentaux et développés vers des technologies dont les ressources nécessaires proviennent de quelques zones géographiques. Zones géographiques situées principalement en Chine, en Russie, dans quelques pays d’Afrique et dans quelques zones de l’Amérique du Sud pour le Lithium et le Graphite. Sachant que très majoritairement « l’or noir » de demain se trouve en Chine et en Russie. De plus, la capacité de raffinage desdites matières fait totalement défaut en Europe, qui a fait le choix hautement stratégique de sous-traiter. Usines de raffinage qui là encore se trouvent majoritairement en Chine…

Dit plus simplement, la transition énergétique telle qu’imposée actuellement, c’est-à-dire selon un calendrier très court, revient à donner les clés de notre souveraineté énergétique, et donc de notre avenir, à la Chine et dans une moindre mesure à la Russie.

Afin d’éviter d’avoir ainsi les pieds et mains liés, M. Macron avait en 2019 fait une grande communication sur la création prochaine d’un consortium européen, visant la place de leader dans la production de batteries. Bien entendu, comme toujours avec nos politiques, ce projet est resté à l’état de communication, servant uniquement des intérêts électoraux. De toutes les façons, il est certain que si ce projet n’est pas initié uniquement au niveau français, il ne verra jamais le jour. Jusqu’à preuve du contraire, l’UE n’a engendré aucun grand projet industriel commun, elle s’est uniquement contentée de détourner et de mutualiser, des grandes entreprises françaises (Airbus, Arianne, …) et quelques Allemandes.

À y regarder de plus près, nous constatons que la « transition énergétique » visant à se passer du trio pétrole, gaz, charbon, et qui nous est vendue comme la solution à tous nos problèmes, ne fait que déplacer les besoins en matière première. Nous passons des fossiles, aux minerais et terres rares, qui sont par ailleurs tout autant finis… Nous passons d’un mode de domination à un autre. Nos dirigeants ne font que déplacer le rapport de force. Et il y aura des guerres pour la maîtrise de ces gisements, d’autant plus que la situation géopolitique ne va pas se retourner en quelques siècles, non, l’ONU nous emmène vers un changement sous quelques décennies. Et il y a à la clé d’énormes intérêts financiers.

Des enfants au Congo meurent dans des mines de Cobalt pour que les occidentaux bobos parisiens ou berlinois, puissent rouler en vélo électrique. Des populations entières sont sous domination de groupes armés parce que leurs villages se trouvent sur des territoires où les minerais abondent, et que les Occidentaux veulent leur voiture électrique pour le bien de la planète. Comprenez que jadis, l’exploitation d’un puits de pétrole et de gaz demandait un savoir-faire conséquent qui n’était pas à la portée de n’importe qui. Mais demain, l’exploitation d’une mine, elle, peut se faire de façon artisanale, et facilement mise en œuvre par quelques seigneurs de guerre locaux.

Celui qui maîtrise la production et/ou la distribution de l’énergie maîtrise le monde.

En son temps, l’hégémonie américaine n’était due qu’à cela ! Qu’un pays, comme l’Irak tente d’annexer le Koweït pour en gérer l’énergie en son nom propre, de produire et distribuer du pétrole et du gaz sans un contrôle US, et il avait le droit à une guerre en bonne et due forme (au nom de la liberté et de la démocratie, bien entendu). Qu’un pays, comme la Libye, tente de réaliser des transactions énergétiques sur une base monétaire autre que le dollar, et là aussi, il se retrouvait avec le flingue de l’Oncle Sam et de ses alliés, via l’ONU, sur la tempe, toujours au nom de la démocratie.

L’ONU, nos gouvernants et les écologistes sont en train, main dans la main, de nous emmener droit vers une structure géopolitique mondiale dont la redistribution brutale déstabilisera de nombreux pays.

B/ La transition imposée par l’ONU à tous les pays du monde vise à diminuer de façon drastique l’émission de dioxyde de carbone en interdisant l’utilisation des énergies fossiles.

Or, les ressources fossiles permettent une progression sociétale à moindre coût, car elles sont associées à des technologies à haut rendement énergétique, simples, faciles à maintenir, fiables sur plusieurs décennies, et donc au bout du compte très rentable. Un moteur thermique sera toujours plus efficace et opérationnel dans le temps, face à un générateur électrique et ses batteries. C’est physique.

Le problème qui se pose ici est que pour tous les pays en développement, soit environ 85% de la population mondiale (chiffre FMI), l’accès aux énergies fossiles est la garantie d’un accès à une vie meilleure. Dit autrement, ce qu’est en train de faire l’ONU est d’empêcher sciemment la très grande majorité de l’Humanité de sortir de la pauvreté.

Le Financial Times, dans un article du 3 novembre 2021 écrit sur le sujet : « Alors que de nombreux Etats occidentaux se fixent 2050 comme délai, le gouvernement indien souligne à juste titre que ces pays se sont servis des énergies fossiles pendant des décennies, pour ne pas dire des siècles, afin d’élever leur niveau de vie. C’est une évolution dont des millions de ruraux pauvres en Inde commencent à peine à bénéficier. » Cet article fait échos aux positions de Narenda Modi, Premier ministre de l’Inde, qui régulièrement fait part de son inquiétude quant au fait que son pays puisse être interdit de l’usage des énergies fossiles à court terme. Ce qui serait une condamnation à mort.

Le 29 août 2022, lors d’une conférence donnée en Norvège, Elon Musk, génie de la technologie et première fortune mondiale, a rappelé la nécessité de continuer à utiliser les hydrocarbures. Rappelant qu’un arrêt brutal engendrerait une chute de la civilisation, et rappelant son rôle comme énergie bon marché pour les populations les plus pauvres.

Dans leur délire, l’ONU et le GIEC proposent à tous ces pays, à 85% de la population mondiale, de se tourner vers les énergies « renouvelables ». Ce qui est totalement irréaliste. D’une part ces technologies sont très chères à mettre en œuvre, même les très riches (grâce au pétrole) pays occidentaux, peinent à s’équiper et doivent dépenser des milliards en subvention. D’autre part, leur capacité faible et intermittente implique un usage en parallèle d’énergie fossile. Les pays en voie de développement ne sortiront pas de leur condition avec des énergies intermittentes, du moins pas à court terme.

Enfin, si les 4 milliards de personnes les plus pauvres atteignaient un jour l’équivalent de 15% du niveau de vie d’un américain, les besoins en matières premières et énergétiques viendraient inévitablement à faire défaut pour les pays les plus riches, avec en tête les USA. Dison que l’ONU verrait d’un bon œil que cela n’arrive pas…

Comment pensez-vous que vont réagir les 6 milliards de personnes qui vont voir leur niveau de vie, déjà bas, régresser ? Un dicton populaire dit : « Ventre qui a faim n’a pas d’oreille ». Et c’est ce qui va se passer, ces populations n’entendront pas les appels à la raison de l’ONU. Un jour, et cela interviendra sans que nous l’ayons anticipé, acculés, ils prendront les armes.

C/ Continuons avec cette transition énergétique à marche forcée.

La critique ne porte pas sur le mode énergétique choisi. Que vous rouliez en voiture à essence, à l’électricité, ou à toute autre ressource, peu importe (dans la mesure où vous pouvez prétendre aux mêmes performances). Ce qui compte ici c’est de se déplacer d’un point A à un point B. Idem pour le chauffage, ou l’alimentation de machines industrielles. La source d’énergie importe peu en soi.

Les technologies actuellement utilisables, dites renouvelables, relèvent de trois grandes catégories : l’éolien, le solaire, et l’hydraulique. L’hydrogène est pour le moment trop loin de pouvoir faire la course pour des raisons financières et de sécurité, et la méthanisation ne représente rien. Je rappelle que ces trois technologies sont à la portée financière et technique (ingénieur) des pays industrialisés, et pas des pays du tiers-monde.

L’éolien et l’hydraulique, utilisent des turbines pour générer de l’électricité, comme les centrales nucléaires, ou à charbon, gaz, pétrole. Seul le solaire implique un changement notable, avec une production par réaction chimique. Un des problèmes, parmi d’autres, c’est que pour le moment (et pas avant longtemps…), ces technologies ont, sans même parler de leur intermittence, un mauvais rendement (comparé par exemple au nucléaire ou au pétrole) engendrant un prix de production très élevé et la nécessité d’important volume de déploiement (nombre et surface au sol).

Le rendement du photovoltaïque est aujourd’hui en moyenne de 11 % (puissance reçue/puissance restituée) pour du matériel neuf, correctement installé et suffisamment ensoleillé. Et la production effective est en moyenne mondiale de 15 %. Cela signifie qu’un panneau fournit 15 % du temps de l’électricité, le 85 % restants étant dû à des conditions d’ensellement insuffisantes (nuit, nébulosité, orientation, maintenance). Ce type d’installation est aussi très sensible aux intempéries, un orage de grêle peut rayer de la carte votre centrale solaire.
Pour produire autant d’électricité qu’une centrale nucléaire moyenne française, il faut environ 32 millions de panneaux photovoltaïques (taille normée), pour une surface de 55 km2 (([4] https://mon-panneau-solaire.info/rendement/calcul-rendement-photovoltaique/)). Il y a actuellement en France en tout, 450 000 panneaux solaires installés, nous sommes très loin d’un potentiel 32 millions ! Sans parler du fait que comme nous ne fabriquons pas ce type de panneau et que nous ne disposons pas des ressources en matière première, en obtenir de grande quantité sera compliqué et très cher.

Idem avec l’éolien. Une éolienne fonctionne s’il y a un minimum de 4 m/s de vent, soit 15 km/h, et s’arrête pour des raisons de sécurité quand le vent atteint les 70 – 80 km/h (cela dépend des modèles). Lors d’une conférence sur la transition énergétique donnée en mai 2018, le délégué régional d’EDF en Nouvelle-Aquitaine a indiqué que pour remplacer une centrale comme celle de Blayais (([5] https://www.nouvelr-energie.com/pv/combien-panneaux-solaires-remplacer-centrale-nucleaire)), il fallait un minimum de 7 000 éoliennes de grande capacité. En 2022, la France compte sur tout son territoire un total de 8 000 éoliennes. Et, cerise sur le gâteau, les éoliennes ont un taux de production effectif de 27 % en moyenne mondiale ! En France, en 2020 le parc d’éoliennes pèse pour une production potentielle de 153 TW (17,5 GW installés x 8 760 heures annuelles), et nous avons eu une production effective de 39,7 TWh, soit un ratio de 26 %. Dit autrement, 74 % du temps, une éolienne ne fournit pas.

Concernant les éoliennes je ne saurais que trop vous conseiller de visionner le reportage suivant :

Résultat de ces choix, les coûts énergétiques explosent, et non seulement les foyers commencent à faire face à des factures difficilement payables (pour le moment l’effet est amorti par l’État qui pourtant est surendetté), mais en plus, tous les produits manufacturés ou alimentaires utilisant pour leur fabrication de l’énergie, augmentent également.

Le média France 24 publie le 26 août 2022 un article intitulé : « Flambée du prix de l’électricité en France : Les prix sont complètement démentiels ». Nous y apprenons que le prix de l’électricité sur les marchés est passé de 85 € le MWh en 2021, à 1 000 € en cette fin août 2022, soit une augmentation de presque 1 200 % ! Et, ce média subventionné, mais il n’est pas le seul, de donner pour cause l’arrêt de centrales nucléaires pour entretien, et la guerre en Ukraine ! La propagande est ici grossière, mais cela semble passer auprès de la population. Non seulement par le passé les centrales sont régulièrement à l’arrêt pour entretien sans que le tarif de l’électricité ait augmenté de 1 200 %, et d’autre part, la guerre en Ukraine n’impacte que modérément la France qui ne dépend pas de ce pays pour sa production électrique (7 % de notre électricité était en 2021 d’origine fossile). Ajoutons que les pays subissant cette explosion de tarif sont tous des pays qui sont très investis dans la transition écologique…

Cette explosion des tarifs est bien la résultante de 30 ans de choix politiques catastrophiques en matière énergétique. D’une part les taxes pour la transition énergétique, pèsent pour maintenant presque 30% de votre facture électrique. Et surtout, nous avons remplacé des centrales de production amorties, à haut rendement, et donc avec un coût en sortie bas (la France avait le prix de l’électricité le plus bas d’Europe), par des centres de production à faible rendement, coût élevé de production, technologie hyper dépendante de l’étranger, et intermittentes, impliquant un coût de production élevé, ce qui « en bout de chaîne » donne les tarifs auxquels nous sommes soumis. Et si les plans du « green new deal » continuent à être appliqués, nos factures continueront à augmenter. Sachant que cette explosion des coûts énergétiques fait partie du plan « Green new deal », visant à nous forcer à une décroissance (la fin de l’abondance comme l’a rappelé M. Macron fin août 2022, après avoir vendu le « quoi qu’il en coûte » quelques mois plus tôt).

En 2018, Macron annonce la fermeture de 14 centrales nucléaires à l’échéance 2035(([6] https://twitter.com/EmmanuelMacron/status/1067364936014286853)). Fessenheim est fermé en 2020, gage donné aux partis écologistes, mais depuis, rien. Rien, car ce gouvernement a été rattrapé par ce que l’on appelle le « principe de réalité » ! Si en l’état nous devions remplacer ces 14 centrales, il nous faudrait installer presque 100 000 éoliennes ! (nous en avons installé 8 000 en 15 ans). Ou soit, presque 450 000 000 (oui 450 millions) de panneaux photovoltaïques ! Je vous laisse juge des volumes et de leurs implications…

Cette emblématique fermeture de la centrale de Fessenheim, qui selon un rapport officiel de ASN (Autorité de Sécurité Nucléaire) était parfaitement opérationnelle, a donné lieu à une tribune publiée dans Le Monde(([7] https://www.lemonde.fr/idees/article/2020/02/21/la-fermeture-de-la-centrale-de-fessenheim-marque-une-etape-historique_6030379_3232.html)), signée par diverses personnalités, dont des députés et surtout 6 ministres en poste : « La fermeture de la centrale de Fessenheim marque une étape historique ». Tribune où ces gens de nous expliquer que le bon chemin est celui de la fin du nucléaire et que les énergies renouvelables couvriront sans difficulté nos besoins. Résultat, le 2 août 2022 la France annonce devoir redémarrer la centrale à charbon de Saint-Avold pour la production d’électricité, en vue de pallier la fermeture de Fessenheim… Curieusement, nous n’avons pas entendu les personnalités qui avaient signé la tribune à peine deux ans plus tôt…

Tout cela à un coût, supporté par les contribuables que nous sommes.

Scrutez donc votre facture électrique, vous y trouverez diverses taxes destinées à financer les énergies intermittentes. À ce jour, le kWh est vendu aux particuliers sur une base de 0.18 €, dont 45% sont des taxes : notamment la CSPE ou la contribution au service public de l’électricité, finance le développement des énergies renouvelables. Sachez que cette CSPE a été augmentée de 650% (oui vous avez bien lu) entre 2003 et 2022.

Bref, nous payons, vous payez, doublement le choix des énergies intermittentes, directement car leur coût de production est élevé, et indirectement par des taxes pour subventionner lesdites énergies qui ne sont pas rentables (et qui enrichissent essentiellement des entreprises étrangères). Avant, notre électricité été bon marché et maîtrisée, aujourd’hui, sous la contrainte des écologistes et du GIEC, notre électricité est très chère (ce n’est que le début), et si nous continuons nous connaîtrons des coupures, comme les pays du tiers-monde.

En octobre 2018, la France a vu émerger un mouvement populaire de révolte appelé les « Gilets jaunes », dont l’origine était l’augmentation du prix de l’essence, et d’une façon plus générale l’étranglement financier des foyers les plus pauvres. Le 8 décembre, face aux émeutes le GSPR (Groupe de sécurité de la présidence de la République) envisage un scénario d’exfiltration du président, et met pour cela en alerte un hélicoptère à l’Élysée. Cette évacuation n’aura finalement pas lieu, mais cela fut une première depuis plus de 50 ans et les émeutes de mai 1968.

Nous pouvons également évoquer le Sri Lanka, qui vient de renverser son gouvernement par une guerre civile. Ce pays connaît depuis le début d’année une pénurie de matière première comme le pétrole, une pénurie de denrées alimentaires, et une explosion du coût de la vie. Tout cela étant dû au choix du président sri lankais, de mettre en œuvre un maximum de recommandations écologiques demandées par l’ONU. Par exemple, le gouvernement sri-lankais a totalement interdit l’usage de produit phytosanitaire pour les cultures. En une saison les rendements se sont écroulés entraînant une famine. Parlons aussi de l’Angleterre, qui connaît actuellement (en août 2022), une grève générale, du jamais vu pour ce pays depuis plus de 30 ans. Là encore, l’origine de cette grève est liée au coût de la vie, et à l’explosion des prix, énergies et denrées.

La transition énergétique et les lois écologistes actuelles et à venir vont contraindre financièrement les foyers français et européens à un niveau bien supérieur qu’à l’augmentation énergétique subie en 2018. Il est très probable qu’au rythme où nous sommes, à moyen terme, nombre de foyers devront choisir entre se chauffer ou se nourrir. Dès lors, un mouvement comme celui des « Gilets jaunes » pourrait alors très facilement voir le jour, et faire basculer notre pays, et d’autres, dans une guerre civile.

D/ Enfin, la Chine et la Russie jouent double jeu, et agissent selon les intérêts de leurs populations, pour amener l’UE à la faute. Et cela fonctionne plutôt bien !

Ces deux grandes puissances sont depuis le début membre du GIEC, de l’ONU et de toutes les instances en rapport avec la « lutte contre le climat ». Leur communication est bien rodée, et même si leurs représentants se montrent un peu éloignés des grandes décisions, en façade ils s’alignent sur les déclarations de l’ONU et font preuve sur le papier de bonnes intentions.

Sauf que dans les actes cela n’est pas le cas. Ainsi, la Chine va créer 600 centrales électriques à charbon, et supprime fin 2022 les primes d’état liées à l’achat de véhicule électrique. Quant à la Russie, important producteur de gaz, non seulement elle continue d’en vendre massivement, mais elle n’a aucunement modifié ses planifications de fonctionnement de centrale électrique au gaz. La Russie n’a pour le moment installé aucune éolienne(([8] https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89nergie_en_Russie))! Et elle n’a pas, a priori, l’intention d’en installer.

Ces deux pays majeurs au niveau international étaient également absents de la COP 26 qui s’est tenue en 2021 ! COP 26 où le discours d’ouverture commençait par ces mots : « Il est minuit moins une sur l’horloge de l’apocalypse ». Encore est toujours ce discours de fin du monde.

On notera que, eu égard la puissance économique et militaire de ces deux pays, le GIEC et l’ONU ne peuvent ni les soumettre, ni les endoctriner. Et que si l’on entend une Greta Thunberg faire la morale du haut de son ignorance scientifique du sujet, aux dirigeants français ou européens, à aucun moment nous ne l’avons vu essayer d’intimider Xi Jingping ou Vladimir Poutine… L’écolo-sphère ne peut s’en prendre qu’aux pays faibles, dont malheureusement nous faisons maintenant partie visiblement…

Nonobstant ces faits, Chine et Russie sont pourtant membres des différentes instances sur le climat et abondent dans le sens du réchauffement climatique anthropique. Mais, il est clair que cette position ne relève que d’une stratégie…

Stratégie visant à pousser une majorité de pays industrialisés à effectuer une transition énergétique vers le tout électrique. Comme sont en train de le faire la France et l’Allemagne par exemple. Ceci impliquera à court terme une dépendance absolue des pays qui auront abandonné les énergies fossiles. Une dépendance vis-à-vis des puissances qui détiendront les ressources énergétiques, ici Chine et Russie. D’autre part, cette fameuse transition, va fortement handicaper les pays, ne serait-ce que sur le plan financier où non seulement l’endettement pour arriver à nos fins va exploser, mais de plus, l’argent qui part dans les éoliennes et le photovoltaïque, ne va pas ailleurs. Ni dans la sécurité, ni dans la formation, ni dans la recherche.
Au début des années 2000, la Chine a cassé les prix de certains minerais et terres rares, ce que l’on qualifie en économie de « dumping », pour obtenir la maîtrise du marché. Ce qui est le cas aujourd’hui. Tout ce qui se rapproche de près ou de loin du marché des batteries (matière première, raffinage, fabrication, distribution) dépend à environ 90% de la Chine.

Bref, les pays qui vont prendre le train de la transition énergétique de façon brutale pour se convertir au tout électrique sans nucléaire, vont se mettre à genoux. Les autres n’auront plus qu’à se « baisser pour les ramasser ».

Ainsi, c’est là le quatrième volet du risque écologique, à savoir notre chute au profit de la Chine et la Russie. Qui demain détiendront les ressources dont nous aurons besoin pour exister, et détiendront aussi une partie importante de notre dette. En des termes plus cavaliers, nous dirions que ces deux grands pays de l’Est tiendront dans leurs mains « nos parties génitales » ! Leurs manœuvres de politiques internationales sous-tendent cet objectif, et le moins que l’on puisse dire c’est que nos dirigeants leur facilitent la tâche, non pas par intérêt, mais lié à leur indigence quant à la compréhension de ce qui se passe et à une vision dogmatique du monde !

Il nous reste cependant un moyen d’éviter cette dépendance totale, et c’est sensiblement la même équation à laquelle a fait face le Gal de Gaulle à la sortie de la guerre. Investir massivement pour retrouver notre totale et entière indépendance énergétique, en rouvrant des centrales nucléaires, en sécurisant les approvisionnements en matière fissibles, et enfin en finançant un grand plan pour la recherche sur la fusion nucléaire. Mais, malheureusement, ce n’est pas le chemin pris par les derniers gouvernements, bien au contraire. Nous allons payer très cher cette faute de vision stratégique, et cette volonté de nombre de nos élites de fondre la France dans un grand tout onusien et européen.

Résumons.

Voilà ce que vers quoi les folles utopies écologistes sont en train de nous mener :

  • Une révision de la géopolitique mondiale, d’autant plus rapide et contrainte qu’elle va engendrer des déséquilibres majeurs.
  • Une mise à mort des pays en voie de développement, qui n’auront pas le temps de passer par la case intermédiaire de l’énergie fossile suffisamment longtemps.
  • Des potentiels soulèvements armés de la part de 85% de l’Humanité acculée.
  • Des grèves massives, puis des émeutes, puis des guerres civiles au sein des pays industrialisés.
  • Une dépendance très forte, bien plus que celle du XXe siècle avec les USA, à la Chine et la Russie. Débouchant sous une mise sous tutelle de nos nations.

Et nous voyons, petit à petit, les signes annonciateurs de ces prévisions (explosion non maîtrisée des coûts énergétiques, Gilets jaunes, Sri Lanka, grève en Angleterre, déstabilisation d’États, impasse de divers pays face à l’indépendance au gaz et pétrole russe …).

Entendons-nous bien. La cause première ici n’est pas le type d’énergie, le passage au tout électrique, en soi. Non. Comme déjà expliquée, une énergie est une énergie, avec ses avantages et ses inconvénients, que je me chauffe au fuel ou à l’électricité m’importe peu. Dans la mesure où le coût est supportable, et que l’agrément d’usage n’est pas ou peu altéré.

Mais, le problème dans notre cas est double. D’une part l’agenda imposé par l’ONU et son bras armé qu’est le GIEC. Bien trop rapide, bien trop contraint. D’autre part, l’absence de regard critique quant aux choix technologiques retenus. Vouloir fournir suffisamment d’énergie à un pays industrialisé pour qu’il maintienne son niveau de vie, à partir de système intermittent et déplorable sur le plan de la rentabilité, est une gageure.

Selon le ministère de la « transition écologique »(([9] https://www.statistiques.developpement-durable.gouv.fr/edition-numerique/chiffres-cles-energie-2021/6-bilan-energetique-de-la-france)), chiffres 2020, la France dispose pour ses besoins annuels, de 2 657 TWh (téra Watt heure), dont 117 sont issus de l’éolien, l’hydraulique et le solaire. Si on suit les ordres du GIEC visant à supprimer les énergies fossiles, et des écologistes visant à supprimer le nucléaire, quelqu’un au ministère peut-il nous expliquer comment le gouvernement compte s’y prendre pour passer de 117 à 2 657, en 20 ou 30 ans, sachant que notre pays est endetté à son maximum et ne maîtrise aucun des approvisionnements nécessaires à la mise en œuvre de technologies intermittentes ? Il réside là un très grand mystère, dont personne ne semble vraiment se soucier !

Nous aurions dû investir autant d’argent que nous l’avons fait pour l’éolien et le photovoltaïque, dans la recherche sur l’amélioration des centrales nucléaires et sur la mise en œuvre de nouvelles générations. Nous venons de prendre 50 ans de retard, qui seront très difficiles à rattraper. Nos politiques n’ont rien compris aux enjeux en cours, n’ont aucune vision sur le long terme. Ils réagissent à l’émotion, un ours seul sur une banquise, à une pression populaire manipulée par des partis politiques écologistes qui ont bénéficié après la chute de l’URSS, des méthodes et du savoir-faire en la matière des communistes (cf. chapitre 6). Et mènent avant tout une politique dogmatique au lieu de pragmatique.

L’exemple de l’automobile, objet commun et central de nos activités privées et professionnelles, évoque bien le changement de paradigme énergétique qui nous est imposé en dépit du bon sens. L’UE, toujours sous la pression de l’ONU, suite à la réunion des ministres de l’Environnement, a annoncé en juin 2022 l’interdiction de vente des véhicules thermiques pour 2035, soit dans un peu plus de 10 ans.

C’est bien entendu une décision totalement irréaliste, et qui ne va faire qu’amplifier les tensions déjà initiées. Irréaliste, car la très grande majorité des foyers de l’UE ne sont pas en mesure d’acheter ce type de véhicule eu égard leur prix prohibitif. D’autant que les prix actuels sont artificiels puisque subventionnés ce qui ne pourra pas durer éternellement. Et il y a fort à parier que l’augmentation de la production ne fera pas baisser les tarifs (pour des véhicules avec une autonomie suffisante) comme ce fut le cas pour les véhicules thermiques, car, je vous rappelle que les matières premières sont exclusivement fournies par la Chine et la Russie qui vont tout faire pour mettre l’UE à genoux. Si cette loi est réellement appliquée (ce dont nous pouvons douter), la Chine mettra moins de 10 ans pour liquider une marque comme Mercedes, au profit de ses propres marques automobiles. D’autre part, les infrastructures techniques, que sont les points de recharges et les capacités de fourniture de volume électrique suffisant, n’auront pas eu le temps nécessaire pour réaliser une adaptation fiable et efficace.

Enfin, un autre dilemme va rapidement se poser aux consommateurs que nous sommes : la durée de vie desdits véhicules. En effet, il faut savoir que pour des raisons physiques, les batteries, organe principal, voient leur capacité diminuer avec le temps. Vous connaissez bien ce phénomène avec vos PC portables ou vos smartphones. Sous 5 à 7 ans, les véhicules électriques perdent une partie de leur capacité (et pour le moment la recherche n’a pas mis à jour de moyens pour contourner cela), puis la perte va en augmentant année après année. Le pic, soit plus d’un tiers de perte, intervenant vers 9 ou 10 ans. Sur le principe, je vous déconseille fortement d’acheter un véhicule électrique de plus de 5 ans dont les batteries n’ont pas été remplacées (ce qui est peu probable attendu le coût de l’opération).

Tuomas Katainen est finlandais, et souhaite participer à « sauver la planète » en achetant une Tesla. Pour des raisons budgétaires, il se tourne vers un modèle 2013, le voilà donc propriétaire d’une Tesla S, dont les batteries sont garanties 8 ans par le constructeur. En 2022, soit 1 an après la période de garantie, la batterie commence à montrer des signes de faiblesse, et l’autonomie annoncée est loin d’être au rendez-vous. Tuomas consulte donc son garage Tesla qui confirme le phénomène naturel de perte de capacité, et lui remet un devis de 22 000 $ pour changer les batteries. Le véhicule est coté 35 000 $. Furieux, et face au refus de Tesla de toute négociation, Tuomas décide de faire exploser sa voiture avec 30 kg de TNT, et publie le tout sur You tube !

Cette anecdote, doit attirer notre attention sur le fait que les véhicules électriques ne sont pas faits pour durer, qu’il est impossible à un particulier d’intervenir pour changer les batteries (là où changer un moteur est une opération tout à fait faisable par un particulier averti), et que le coût matière et main-d’œuvre du remplacement de batterie équivaut à environ 60 % de la valeur totale du véhicule. Et j’ajouterai que le fameux bilan carbone d’une Tesla S n’est pas meilleur que son équivalent thermique (matière première, fabrication, cycle de vie, recyclage).

C’est là l’exemple type de ce que vers quoi nous allons. Une transition totalement irréfléchie, avec une vision très court-termiste et émotionnelle.

L’ONU, le GIEC et les États complices nous emmènent droit vers un destin qui ne nous est pas favorable. Sur les dires d’organisation supra-étatiques, où l’on retrouve de nombreux écologistes extrémistes, et qui sont très largement contestés, nos vies sont priées de prendre une tournure écologiste et climato-catastrophique, avec toutes les dérives que cela implique. Nous nous devons de rendre un culte à Gaïa. Et comme chaque COP est aux dires des organisateurs, la dernière avant la fin du monde, que chaque rapport du GIEC est « la dernière chance », et que nous allons être engloutis par les Océans, on nous vend une urgence absolue, immédiate. Or comme nous l’avons évoqué dans ce chapitre, cette urgence nous fait faire n’importe quoi, n’importe comment. Nous mettons en œuvre des techniques non maîtrisées, très coûteuses, peu rentables, qui ne dureront pas dans le temps, et dont la fabrication et l’entretien courant dépendent de matières dont nous ne disposons pas. Dans le même temps, nous faisons le pari fou de détruire un système de haute technologie que nous maîtrisons et sur lequel nous avions plusieurs décennies d’avance, et surtout, surtout, qui est très loin d’avoir montré tout son potentiel. L’avenir de l’Humanité est dans la maîtrise de l’atome, de l’infiniment petit, du quantique.

Alors, sans réagir plus que ça, sommés de faire confiance en ceux qui nous dirigent, le GIEC peut tranquillement dérouler son programme, toute opposition étant climato-sceptique, entendez négationniste, entendez nazi. Est-ce là une posture favorable à un débat scientifique sincère ? Et, à moins que les populations se mettent à analyser les faits, et à comprendre la science, nous allons commencer à payer la facture de cette folie dans quelques années, décennies. Comme évoqué dans ce chapitre, tout cela pour se rendre compte que soit nous faisons bien face à un Optimum thermique, et nous n’aurons pas mis en place les moyens d’adaptation adéquates, soit, le climat revient à des valeurs connues dans le courant du XXe siècle, et nos pays à genoux par de tels investissements et choix utopiques, seront déclassés, passant de pays industrialisés puissants, à pays de seconde zone.

Aparté : La question de savoir si nos civilisations doivent envisager, ou non, un changement dans leurs modes énergétiques, est pertinente, et doit se poser de tout temps. Non pas pour la fausse raison d’une fin imminente des gisements de pétrole, gaz et charbon. Car en la matière nul ne peut prétendre connaître la fin effective de ces gisements, concernant le pétrole et le gaz nous en avons encore pour minimum un siècle (plus si l’on découvre de nouveaux gisements), et concernant le charbon, là les ressources sont toujours très abondantes, avec, selon les analyses de JM Jancovici (jancovici.com) 10 fois la valeur des réserves pétrole/gaz. Non, l’idée de changement énergétique doit s’entendre dans le cadre d’une évolution, pour faire plus et mieux, et d’une indépendance souveraine.

En l’état actuel des choses, nos connaissances et nos investissements passés dans le domaine du nucléaire auraient dû logiquement nous amener à continuer nos recherches et à améliorer cette filière. Les prochaines évolutions se font vers la fusion, et l’emploi de minerai autre que l’Uranium enrichi. Le tout amenant à plus de production et moins de déchets. C’est actuellement la Chine qui est en passe de réaliser cette prouesse. Ce chemin nous aurait amenés vers 90 % ou 95 % de nos besoins en électricité couverts en toute souveraineté et à un coût très faible au regard d’autres filières. Dès lors, naturellement, car le marché s’oriente de façon spontanée vers ce qui est efficace et bon marché, les entreprises se seraient adaptées en s’équipant de machines et de système de production privilégiant l’électricité. De plus, les foyers auraient alors eu toute latitude pour des équipements du type climatisation réversible à base de PAC (pompe à chaleur) pour, d’une part chauffer les habitations, et d’autre part s’adapter à un éventuel optimum thermique. Tout cela se serait fait à horizon 2050, 2080, soit un siècle au regard du début de nos investissements dans le domaine. Une avancée progressive et douce.

J’ajouterai que la maîtrise de l’infiniment petit est le destin de l’humanité, qui a n’en pas douté aura besoin un jour de cette maîtrise pour quitter le système solaire.

Concernant les déplacements, et l’ensemble des moteurs thermiques (avion, bateau, voiture, camion …), il aurait été bien plus intelligent, et pour le coup, écologique, que d’investir en recherche afin de conserver les milliards de moteurs thermiques en exploitation dans le monde, en inventant des carburants alternatifs. En effet, un moteur thermique n’est rien d’autre qu’une chambre de combustion, à partir du moment où vous mettez dedans un mélange carburant / comburant, l’explosion est aisée à obtenir. Et s’il avait fallu quelques adaptations, elles auraient été mineures.

À l’image d’un Louis XIV et de son ministre Colbert qui au XVIIe siècle décident de relancer massivement des investissements en France en créant des entreprises et en soutenant de nombreux projets, pour rattraper son retard technologique (marine marchande et de guerre, verrerie, chimie …), l’État français aurait dû anticiper les enjeux du XXIe siècle et organiser le pays et les investissements dès les années 1980. Au lieu de cela, nous voilà à la traîne et aux ordres d’organisations onusiennes dont les intérêts ne sont pas les nôtres, à rembourser une dette colossale qui pèse maintenant comme le deuxième budget du pays (juste derrière l’éducation), à prier pour qu’un pays que nous défions ne cesse surtout pas de nous approvisionner en matière première, et enfin à financer de nombreux programmes faisant l’apologie du wokisme ou du lgbetisme !

Que de temps perdu, que d’erreurs, à cause des écologistes !…





Inflation, crise énergétique : un sondage révèle l’incompréhension et la colère des Français face aux explications de Macron

[Source : BV]

Dans les expressions dramatiques employées par Emmanuel Macron pour caractériser les changements imposés par l’inflation et la crise énergétique, il y a eu cette étonnante « grande bascule ». On a bien compris quel était le point de départ : l’abondance et l’insouciance, mais l’arrivée – et le cap – était beaucoup plus floue : pénurie ? Rationnement ? Transition énergétique heureuse ? Surtout, l’expression déborde le champ économique, elle est éminemment politique. C’est même le titre d’un essai décrivant le retour des tensions en Europe et des révoltes intérieures. Or, si Emmanuel Macron ne mettait pas forcément une charge politique derrière ces mots, les Français, eux, ne s’y trompent pas.

Une étude commandée par le think tank Destin commun à YouGov révèle que les Français n’adhèrent pas au discours déroulé par Emmanuel Macron et son gouvernement. Et d’abord sur les causes de la crise : 65 % ne comprennent pas bien les raisons de la crise – un chiffre considérable. Et un chiffre lourd de menaces, car ce sont les plus touchés par l’inflation qui sont les plus réticents à suivre les explications officielles. « Destin commun » pointe le risque de « contestation sociale ». Surtout, les Français ne sont que 38 % à incriminer la Russie comme responsable exclusive de l’inflation, le chiffre le plus bas des pays de l’Union européenne. Et ils sont 33 % à rendre le gouvernement et Emmanuel Macron responsables. En cause, certainement, ses choix erratiques en matière énergétique (abandon puis reprise précipitée du nucléaire).

Grégoire Poussielgue, dans Les Échos, a d’ailleurs surtout retenu de cette étude les chiffres impressionnants annonçant (65 %) et même souhaitant (40 % !) la reprise d’un mouvement de contestation fort du type gilets jaunes.

Ce sondage nous apprend encore – mais qui en doutait ? – que les Français, à 49 %, dans cette crise où on leur demande des efforts, souhaitent une diminution des flux migratoires, et que, dans le discrédit généralisé frappant la parole politique, « parmi les partis auxquels les Français font confiance pour répondre à cette crise, c’est le Rassemblement national qui arrive en tête ».

Donc, oui, la grande bascule est en marche, mais il apparaît qu’elle ne sera pas seulement énergétique et économique, mais surtout politique. D’ailleurs, elle a déjà commencé, avec la forte progression du RN aux dernières élections et le basculement de plusieurs dizaines de départements et de circonscriptions. Et si les événements inattendus comme la guerre en Ukraine et le retour de l’inflation peuvent accélérer la transition énergétique, elles le feront aussi forcément pour la transition politique en renforçant la mobilisation de la France périphérique, la plus touchée par l’inflation et la question énergétique. Si Emmanuel Macron, comme le lui ont reproché beaucoup de commentateurs, peine à dessiner l’après, c’est peut-être qu’il sait, comme beaucoup de Français, qu’il sera l’une des principales victimes de cette grande bascule.




Marie-Estelle Dupont fait le lien entre les propos du président Macron et l’idéologie de Klaus Schwab

[Source : lemediaen442.fr]

Fallait oser le dire sur un grand média… La psychologue Marie-Estelle Dupont l’a fait et vient de faire gagner du temps de réflexion aux auditeurs qui tournent en rond sans rien comprendre aux tenants et aboutissants du merdier que l’on nous prépare. Notre psychologue vient de faire le travail que les journalistes ne font pas.

Comme le souligne Le Courrier des Stratèges, « Macron a ouvert le Conseil des ministres avec des paroles limpides sur “la grande bascule” ou “le grand bouleversement” que nous sommes en train de vivre. » Ces idées sont pourtant déjà exposées, mot pour mot, dans le Great Reset de Klaus Schwab, en juillet 2020.


« Vous ne posséderez rien et vous serez heureux », c’est la fameuse prédiction de Klaus Schwab lancée au Forum économique mondial en 2016 pour 2030. Le prétexte de la lutte contre l’épidémie de covid ayant déjà permis à Macron et Cie de détruire 700 milliards de notre économie, c’est aujourd’hui le conflit ukrainien qui offre la possibilité à la ploutocratie de parachever notre dépouillement au prétexte de la défense de l’Ukraine contre la méchante Russie. Au moment même où le président français annonce la fin de l’abondance et demande au peuple de se sacrifier… il donne un milliard d’euros à l’Ukraine de Zelensky.

Pour voir l’émission : L’Heure des Pros 2 du 25/08/2022 

Il va de soi que Klaus Schwab, issu d’une famille de collaborateurs nazis et devenu élève de Kissinger, n’inspire pas confiance. « La gouvernance mondiale est au cœur de toutes les autres questions », dira-t-il  dans son ouvrage Covid-19 : The Great Reset. Et c’est ce que Joe Biden annonce aux PDG de la Business Roundtable, un lobby des dirigeants des grandes entreprises américaines dont font partie General Motors, Apple, Amazon, JP Morgan, Bank of America, Boeing, FedEx, Exxon Mobil, Johnson & Johnson… « C’est maintenant que les choses changent. Il va y avoir un nouvel ordre mondial et nous devons le diriger. Et nous devons unir le reste du monde libre pour le faire », a déclaré le président américain.

Mais tout ne se passe pas comme prévu, puisque les sanctions contre la Russie n’ont pas fonctionné et que les peuples européens ne rendent pas Vladimir Poutine responsable de l’incompétence de leurs gouvernements. Les années covid ont rendu les populations très méfiantes envers les comploteurs, jusque dans les médias mainstream — ce qui va compliquer l’agenda du Forum économique mondial. Les Gilets Jaunes avaient pressenti la fin de l’abondance promise par le président Macron. Le bras fer n’est pas terminé. Et rappelons à nos lecteurs que le chef du Kremlin, Vladimir Poutine, a déjà sonné la fin de la récréation lors de son discours du 16 août 2022 : « Je répète que l’ère de l’ordre mondial unipolaire est vouée à l’échec ».




Allianz, l’assureur malveillant ?

Le communiqué de presse international très officiel publié il y a peu par ladite compagnie d’assurances m’a conforté dans le fait que nous subissons quotidiennement une propagande scandaleuse et spécieuse plus destinée à terroriser la population mondiale qu’à l’aider.

Voici leur prose (en italique et en vert) publiée à travers le monde. Mes remarques sont en caractères noirs. Je vous laisse juger :

« Johannesburg/Londres/Munich/New York/Paris/São Paulo/Singapour. Les entreprises doivent se préparer à une augmentation des troubles sociaux. Le potentiel déstabilisateur des chaînes d’approvisionnement perturbées et la hausse du coût de la vie due à l’inflation pourraient provoquer des troubles civils dans de nombreux pays du monde. »

Les médias nous assènent que les chaînes d’approvisionnement ont considérablement souffert au cours des deux dernières années en raison de la « pandémie » Covid-19. Une soi-disant pénurie de matériaux alors qu’en fait, des stocks, il y en a. Mais étant donné que les pays ont géré la crise Covid-19 de façon totalement frénétique et illogique, cela a affecté le prix des expéditions. Cette « crise » n’est pas prête de s’arrêter, car inflation et stagflation sont les maîtres mots du moment. Profits en hausse pour l’État français, car, plus les prix grimpent, plus la TVA récoltée est importante. Ajoutez à cela les bénéfices réalisés par les centrales d’achats et le commerce en général grâce à des prix majorés à tour de bras et à l’épée de damoclès que représente les menaces de restrictions, vous obtenez encore plus de soumissions de la population et encore plus de laisser pour comptes.

Concernant l’huile de tournesol, la moutarde et la farine, ce serait la faute du Président Poutine et des vilains Français qui ont surstocké les produits… J’ignorais que nous dépendions autant de l’Ukraine pour tout un tas de produits. Naïvement, je pensais que la moutarde était fabriquée dans la région de Dijon… Tout ce cirque est fort étrange, car, il y a peu, je me trouvais en Croatie et je n’ai pu que constater que les rayons des supermarchés regorgent de moutarde et d’huile de Tournesol.

Le FMI en rajoute une couche : « Les problèmes d’approvisionnement qui ont touché à peu près tous les secteurs depuis l’automne risquent de perdurer jusqu’en 2023 ». C’est ce qu’on peut lire dans un nouveau rapport du FMI. À la fin de l’année dernière, le FMI s’attendait encore à ce que les pénuries de voitures soient en grande partie résorbées d’ici à la mi 2022 et que les autres goulets d’étranglement aient disparu d’ici à la fin de cette année, mais le variant omicron est arrivé comme un cheveu dans la soupe.(([1] https://www.retaildetail.be/fr/news/general/problemes-dapprovisionnement-et-inflation-jusquen-2023/)) Quel bla-bla inutile et terrorisant.

Les dommages et les pertes causés par les manifestations précédentes en France, au Chili, aux États-Unis et en Afrique du Sud ont coûté des milliards de dollars.Le pouvoir des médias sociaux, combiné à la polarisation politique, alimente les mouvements de protestation.

Vous noterez au passage qu’Allianz pointe du doigt les réseaux sociaux et les médias libres. Cela vous étonne ?

Les entreprises devraient examiner et mettre à jour leurs plans d’urgence si nécessaire, en tenant compte des vulnérabilités de la chaîne d’approvisionnement.

La confiance dans les sources traditionnelles d’information et le leadership étant ébranlée, le rôle des plateformes de médias sociaux dans l’activation des troubles civils devient de plus en plus influent. Les grèves, les émeutes et les mouvements de protestations violentes présentent des risques pour les entreprises, car, en plus des bâtiments ou des actifs subissant des dommages matériels coûteux, les opérations commerciales peuvent également être gravement perturbées avec des locaux inaccessibles, entraînant une perte de revenu.

« Les troubles civils représentent de plus en plus une exposition plus critique pour de nombreuses entreprises que le terrorisme », déclare Srdjan Todorovic, actuellement responsable de la gestion de crise, Royaume-Uni et pays nordiques, chez AGCS (à compter du 1er juillet, Todorovic devient responsable de la violence politique mondiale et des solutions pour les environnements hostiles chez AGCS). « Il est peu probable que les troubles sociaux diminuent de sitôt, compte tenu des répliques du Covid-19, de la crise du coût de la vie et des changements idéologiques qui continuent de diviser les sociétés du monde entier. Les entreprises doivent être attentives à tout indicateur suspect et désigner des voies claires pour la désescalade et l’intervention, qui anticipent et évitent le risque de blessures du personnel et/ou de dommages aux biens commerciaux et personnels. »

Les mutations sans fin du SARS-CoV-2… Ce vilain virus qui arrête de se propager au début du conflit russo-ukrainien, pendant les élections présidentielles et législatives, mais qui repart de plus belle cet été… Alors que les « spécialistes » n’ont pas arrêté de nous bassiner que le virus mourrait avec le chaud et se propageait avec le froid… Ne pas oublier que la quasi-totalité des pays est sous contrôle de l’OMS… Cette dernière, largement financée par la fondation Gates, la Gavi Alliance, Baxter international Inc, l’UE…, est aussi complètement noyautée par les lobbies pharmaceutiques. Alice Desbiolles, épidémiologiste, le 5 janvier 2022, citait une déclaration de l’OMS à Europe 1 dans l’émission de Sonia Mabrouk : “Le coronavirus n’est qu’un « amuse-gueule » de ce que nous allons vivre ces prochaines années… Nous rentrons dans l’ère des pandémies, on peut parler d’épidémie de pandémie…”. La messe est dite ! Cerise sur le gâteau, en 2018, bien avant l’apparition du SARS-Cov-2 en janvier 2020, l’OMS déclarait : “… La maladie X est une maladie encore inconnue (diantre) mais qui un jour, très probablement, émergera, et sera potentiellement très grave avec un risque pandémique majeur…”.

L’OMS, « l’Organisation Morbide de la Santé », ose donc épouvanter la population avec une prospective terrifiante qu’une maladie inconnue déferlera sur la planète. Pareille déclaration non scientifiquement démontrée et totalement infondée, relève d’une grande perversité et d’une totale escroquerie. L’OMS est bel et bien une organisation corrompue, aux ordres de l’oligarchie financière mondiale apatride.

Les Nations unies ont mis en garde contre le potentiel déstabilisateur des chaînes d’approvisionnement perturbées et de la flambée des prix des denrées alimentaires, des carburants et des engrais, en particulier dans le contexte de la Russie et de l’Ukraine, qui représentent environ 30 % de l’approvisionnement mondial en blé. « Tout cela sème les graines de l’instabilité politique et des troubles dans le monde entier », a déclaré le Secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, en mars 2022. Dans le même temps, le cabinet de conseil en risques Verisk Maplecroft considère qu’une augmentation des troubles civils est « inévitable » dans les pays à revenu intermédiaire, qui ont pu offrir une protection sociale pendant la pandémie, mais qui auront maintenant du mal à maintenir ce niveau de dépenses à mesure que le coût de la vie augmentera. Selon les projections de l’indice Verisk Civil Unrest [1], 75 pays connaîtront probablement une augmentation des manifestations d’ici la fin de 2022, ce qui entraînera, par exemple, une fréquence plus élevée de troubles et davantage de dommages aux infrastructures et aux bâtiments. Les perspectives sont les plus sombres pour les 34 pays qui font face à une détérioration significative d’ici août 2022. Plus d’un tiers de ces États se trouvent en Europe et en Europe centrale (12), suivis des Amériques (10), de l’Afrique (6), du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord (3) et de l’Asie (3).

Les pertes économiques et assurées des manifestations précédentes ont été importantes, créant des réclamations importantes pour les entreprises et leurs assureurs. En 2018, le mouvement des Gilets jaunes en France s’est mobilisé pour protester contre les prix du carburant et les inégalités économiques, avec des pertes évaluées à 1,1 milliard de dollars [2] en chiffre d’affaires en quelques semaines seulement. Un an plus tard, au Chili, des manifestations à grande échelle ont été déclenchées par une augmentation des tarifs du métro, ce qui a conduit à des pertes de 3 milliards de dollars [3]. Aux États-Unis, on estime que les manifestations de 2020 contre la mort de George Floyd en garde à vue ont entraîné plus de 2 milliards de dollars de pertes assurées [4], alors que les émeutes sud-africaines de juillet 2021, qui ont suivi l’arrestation de l’ancien président, Jacob Zuma, et ont été alimentées par des licenciements et des inégalités économiques ont causé des dommages d’une valeur de 1,7 milliard de dollars [5]. Plus tôt, cette année au Canada, en France et en Nouvelle-Zélande, les manifestations contre les restrictions liées au Covid-19 comprenaient des convois de véhicules créant des perturbations dans les grandes villes.

La désinformation médiatique et politique s’en donne à cœur joie. L’article du New York Times cité en note de leur communiqué donne une vision cauchemardesque de la situation en France en 2018 à l’époque des manifestations des Gilets Jaunes. Alors qu’en fait, les magasins de luxe ont subi pendant cinq semaines une petite baisse de CA, vite rattrapée les années suivantes. Car malgré les confinements, les couvre-feux et la « crise sanitaire », le marché de luxe se porte à merveille. Difficile est la vie du secteur des produits de luxe… Vite un mouchoir ! Extrait de « Ouest France du 28 juillet 2021 » :

« malgré la crise sanitaire, pourquoi le marché du luxe, dominé par la France, se porte-t-il si bien ? Le leader mondial du luxe, le groupe LVMH, vient d’annoncer des ventes record avec des profits qui ont augmenté de 44 %. D’excellents résultats à l’image du marché du luxe qui reprend des couleurs, malgré le contexte difficile et la crise sanitaire liée à la pandémie de Covid-19. »(([2] https://www.ouest-france.fr/economie/commerce/luxe/pourquoi-le-marche-du-luxe-se-porte-t-il-si-bien-4fa98d74-eeec-11eb-8fb3-44cfaeb2c880))

Vous noterez que toutes les manifestations pointées par Allianz ne sont pas l’œuvre du hasard, mais bien de l’incurie de certains gouvernements qui, au lieu de résoudre les situations, ne cessent de les envenimer. Bienvenue dans le monde fantastique des marchands de chaos. Une société dystopique nous attend. En gros, on ne peut rien solutionner, il faut s’attendre au pire et donc assurez-vous chez nous de préférence, nous vous ferons des contrats aux petits oignons. Quel altruisme !

Un réseau de disruptions

L’influence des réseaux sociaux joue un rôle croissant dans la mobilisation des manifestants et l’intensification des troubles sociaux. « L’effet unificateur et galvanisant des médias sociaux sur ces manifestations n’est pas un phénomène particulièrement récent, mais pendant la crise du Covid, il s’est combiné à d’autres facteurs potentiellement inflammatoires tels que la polarisation politique, le sentiment anti-vaccination et la méfiance croissante envers le gouvernement pour créer une tempête parfaite de mécontentement », a déclaré Todorovic. « La géographie était aussi moins un obstacle. Ceux qui partageaient les mêmes points de vue ont pu partager leurs opinions plus facilement et se mobiliser en plus grand nombre plus rapidement et plus efficacement. Dans un monde où la confiance dans le gouvernement et les médias a fortement chuté, la désinformation pourrait s’installer et les griefs partisans être intensifiés et exploités. »

En clair, il faut trouver le moyen de supprimer les réseaux sociaux, responsables de tous les maux. Bienvenue dans le monde parfait où tout serait sous contrôle des États, des multinationales, des assureurs, des banquiers, des trusts agroalimentaires, de Monsanto et de Big Pharma. Le monde parfait, uniformisé, homogénéisé et aseptisé. Mortel !

Les cibles de troubles civils, ou de dommages collatéraux qui en découlent, pourraient inclure des bâtiments gouvernementaux, des infrastructures de transport, des chaînes d’approvisionnement, des locaux commerciaux, des entreprises à capitaux étrangers, des stations-service, des centres de distribution de biens critiques et des entreprises touristiques ou hôtelières.

Les entreprises devraient examiner et mettre à jour leurs plans d’urgence si nécessaire, en tenant compte des vulnérabilités de la chaîne d’approvisionnement. Ils devraient également revoir leurs polices d’assurance en cas d’augmentation de l’activité de troubles locaux. Les polices d’assurance de biens peuvent couvrir les réclamations pour violence politique dans certains cas, mais les assureurs offrent une couverture spécialisée pour atténuer l’impact des grèves, des émeutes et des troubles civils (SRCC).

« La nature des menaces de violence politique évolue, car certaines démocraties deviennent instables et certaines autocraties répriment fortement les dissidents. Les troubles peuvent se produire simultanément dans plusieurs endroits, car les médias sociaux facilitent désormais la mobilisation rapide des manifestants. Cela signifie que les grandes chaînes de vente au détail, par exemple, pourraient subir plusieurs pertes lors d’un événement à différents endroits dans un pays », explique Todorovic.

Comment les entreprises peuvent se préparer et prévenir le pire

Les meilleures pratiques sur la façon dont les entreprises doivent se préparer ou réagir à de tels incidents de troubles civils dépendent de nombreux facteurs, y compris la nature de l’événement déclencheur, la proximité du lieu et le type d’entreprise. Allianz Risk Consulting a développé une liste de recommandations techniques pour les entreprises et les particuliers afin d’aider à atténuer les risques liés aux situations de troubles civils, en tenant compte de ces variables et des voies associées pour la désescalade, la communication et la réponse.

Fin du communiqué tout à fait indigeste, mais reflétant la mentalité sordide inhumaine de tout un tas de dirigeants, plus soucieux de leur carrière et de leur misérable vie, plutôt que du bien-être de la majorité. Répugnant.

Boycottons ces sociétés écœurantes. Ce n’est pas facile, mais si nous étions de plus en plus nombreux à ne plus les cautionner, notre monde s’en porterait beaucoup mieux.

Claude Janvier
Écrivain, essayiste
Co-auteur avec Jean-Loup Izambert du livre : Covid-19, le bilan en 40 questions, retour sur deux ans d’infos et d’intox.
https://www.is-edition.com/?fbclid=IwAR29qEZ2Dt2nlOfSwPDlXtZkzbv9LhgptkH4MbPjesIpX3cdhkzRBS8S9T8

Notes du communiqué de presse Allianz

https://www.verisk.com/archived/verisk-to-acquire-wood-mackenzie/

Références

  • Verisk, A Dangerous New Era Of Civil Unrest Is Dawning In The United States And Around The World
  • New York Times, In Paris, ‘Yellow Vest’ Protests Cut Sharply Into City’s Luxury Trade, December 17, 2018
  • World Economic Forum, How 2020 Protests Changed Insurance Forever, February 22, 2021
  • Forum économique mondial, How 2020 Protests Changed Insurance Forever, 22 février 2021
  • AP News, Les émeutes sud-africaines vont coûter 1,7 milliard de dollars en réclamations d’assurance, 8 septembre 2021

Notes du billet




Loi contre les contenus « terroristes » en ligne, en marche vers une censure généralisée au sein de l’UE ?

[Source : FranceSoir]

[Photo :  AFP – Ugo Padovani / Hans Lucas]

La loi sur « la prévention de la diffusion de contenus à caractère terroriste » menace directement la liberté d’expression.


Par Wolf Wagner, journaliste indépendant

Sous couvert de lutter contre le terrorisme et de se conformer au droit européen, l’Assemblée nationale vient de voter une loi sur « la prévention de la diffusion de contenus à caractère terroriste ». Ce texte donne à présent le droit aux autorités de censurer, dans l’heure et sans aucune intervention de la justice, tout contenu publié sur internet dès lors que celui-ci peut être considéré comme « terroriste ».

Une loi qui menace directement la liberté d’expression. Explications.

Gérald Darmanin ne s’y trompe pas. Il s’est félicité sur Twitter que « ce texte important permet de contraindre éditeurs et hébergeurs web à retirer les contenus terroristes dans l’heure ».
Le ministre de l’Intérieur fait ici référence au texte adopté par l’Assemblée nationale le 27 juillet 2022.

Une loi qui vise à se conformer à la législation européenne entrée en vigueur le 7 juin dernier. Pour Caroline Cayeux, ministre déléguée chargée des Collectivités territoriales, qui était présente sur les bancs de l’assemblée pour défendre les positions du gouvernement, « il était indispensable que des autorités indépendantes chargées d’assurer et de contrôler la légalité du retrait des contenus soient désignés par chaque État-membre ».

L’autorité indépendante en question censée contrôler ces contenus est l’Arcom, l’Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique, le successeur du CSA. C’est-à-dire une instance dont les membres sont nommés par les présidents de la République, du Sénat et de l’Assemblée nationale, par le Conseil d’État et par la Cour de cassation.

Autrement dit : les membres d’une autorité à l’indépendance et à l’impartialité politique fortement contestable.

Et pour parvenir à ses fins, l’autorité indépendante entend s’appuyer sur sa plateforme Pharos, qui recense les signalements de contenus illicites réalisés par des internautes.

Être jugé coupable sans intervention judiciaire et sans possibilité de se défendre en amont de la sanction

Grâce à l’adoption de cette proposition de loi par l’assemblée, l’Arcom a donc bien à présent la possibilité de forcer tout site Internet, réseaux sociaux en tête, à supprimer dans l’heure un contenu qu’elle jugerait terroriste.

Contrairement à ce que permet habituellement le droit français, un plaignant pourrait ainsi se voir être injustement condamné avant d’avoir la possibilité de se défendre. En résumé, la sanction interviendra avant toute intervention de l’institution judiciaire, et donc avant tout procès.

Une situation inacceptable déjà dénoncée en avril 2021, depuis le Parlement européen, par l’eurodéputée EELV Gwendoline Delbos-Corfield :

« Bien entendu, il sera possible après d’attaquer cette décision en justice, et peut-être de se voir rendre justice, si c’était illégitime. Mais « après ». En attendant, l’UE aura créé l’opportunité d’une forme de censure préalable, ce qui va à l’encontre des éléments fondamentaux de la liberté d’expression. »

Sans oublier qu’en cas de censure subie, il est difficile d’imaginer que le Français, ou que l’Européen, moyen injustement condamné souhaitera s’engager dans une longue procédure judiciaire s’il n’obtenait pas rapidement gain de cause face à la censure de l’une de ses publications. Il est fort à parier que celui-ci préférera accepter sa sanction et passer à autre chose plutôt que d’entrer dans un long combat potentiellement perdu d’avance.

Et pour les entités plus puissantes, capables d’engager une procédure judiciaire contraignante, il est envisageable – notamment concernant la presse indépendante – que toute information publiée et censurée à tort par l’Arcom, perdra en valeur et en intérêt si elle ne devait réapparaître sur Internet que bien plus tard, une fois la procédure judiciaire terminée et remportée par l’accusé. Le mal aura dans tous les cas été fait, l’information aura été censurée au moment de sa diffusion.

Un contenu supprimable partout en Europe à la demande de n’importe quel ministère de l’Intérieur de l’UE ?

Beaucoup plus inquiétant, Gwendoline Delbos-Corfield alerte sur le fait que :

« demain, le ministère de l’Intérieur d’un pays va pouvoir faire supprimer en une heure un contenu qu’il aura décrété terroriste dans le pays voisin, en s’adressant directement à la plateforme qui l’héberge et sans qu’aucune autorité judiciaire, des deux côtés, n’ait jamais eu un regard dessus. »

À l’en croire, cette loi permettrait tout simplement une ingérence permanente entre États européens sur la manière de régulariser la liberté d’expression des citoyens de l’UE sur Internet. Un mode opératoire qui, s’il venait à véritablement voir le jour, soulèverait de nombreuses questions.

En effet, l’eurodéputée rappelle que :

« dans certains États de cette Union européenne, on peut être ciblé officiellement comme traître à la nation ou ennemi de l’État pour avoir simplement questionné une décision gouvernementale. Dans certains États de cette Union européenne, la constitution peut être interprétée comme jugeant acte terroriste le fait d’organiser un référendum. Dans certains États de cette Union européenne, des membres de gouvernements et des hauts fonctionnaires ont qualifié d’actes terroristes de mineures dégradations matérielles faits par des activistes environnementalistes ».

Une définition du « terrorisme » qui prête ainsi largement à interprétation selon l’eurodéputée et selon plusieurs ONG auxquelles Public Sénat faisait écho, le 13 juillet dernier, dans un article paru suite à l’adoption du texte par le Sénat :

« Ces publications « à caractère terroriste » regroupent, selon la définition prévue par les textes législatifs, toute incitation à la commission d’infractions terroristes, la sollicitation d’une personne ou d’un groupe pour commettre des actes terroristes, la fourniture d’instruction pour la fabrication ou l’utilisation d’armes ou d’explosifs. Cette définition large est critiquée par de nombreuses associations et Organisation Non Gouvernementales (ONG), qui y voient une menace pour la liberté d’expression ».  

Qu’est-ce qu’un terroriste ?

L’eurodéputée soulève ici une très bonne question : qu’est-ce concrètement qu’un terroriste ? Comment le différencier d’un déséquilibré ou d’un opposant politique violent ?

Un terroriste est-il forcément djihadiste ? Un terroriste doit-il obligatoirement proférer des attentats sur le territoire national pour être considéré comme tel ? Ou encore, un attentat terroriste doit-il obligatoirement toucher des personnes ou la seule atteinte aux biens suffit-elle ?

Autant de critères non définis qui laissent à terme la porte ouverte à une multitude d’interprétations possibles.

D’autant qu’il n’est pas nécessaire de remonter jusqu’à la Seconde Guerre mondiale, quand les résistants de l’époque étaient appelés « terroristes » par le régime nazi et par celui de Vichy, pour trouver des analogies parfois hasardeuses, voire mensongères, au sujet d’individus qualifiés de terroristes.

En effet, pour Michel Wieviorka, sociologue et directeur d’études à l’École des hautes études en sciences sociales, interrogé en 2021 par CNews au sujet de l’incendie d’un centre de vaccination à Urrugne dans les Pyrénées-Atlantiques, il s’agit « certainement de groupes tout à fait petits qui organisent ce genre de chosesOn est dans de l’action structurée, organisée, violente… j’ai envie de vous dire : la colère se refroidit et se transforme en quasi terrorisme ».

Le mot « terrorisme » a donc déjà été lâché par un éminent sociologue au sujet de l’incendie, plutôt léger, d’une simple tente abritant un centre de vaccination.

Une interrogation qui avait alors été reprise telle quelle par un influent site Internet de l’époque, celui de Jean-Marc Morandini, qui avait choisi de diffuser l’interview du sociologue et qui débute son article en se posant cette question : « La colère est-elle en train de se transformer en actes terroristes ? ».

D’un incendie d’une tente, nous avons donc rapidement basculé vers un discours où l’amalgame était permis entre opposants antivax et le terme de terroriste, généralement consacré aux individus animés de velléités meurtrières contre les intérêts français.

Il serait simple de se dire que ces mots n’engagent que le sociologue qui les a prononcés, mais, dans un pays où la novlangue est devenue reine et où la définition des mots peut parfois évoluer très rapidement, il convient de rester méfiant quant à l’interprétation que l’on peut faire d’un texte de loi de ce type à plus ou moins court terme.

Qui peut aujourd’hui dire ce que sera le sens du mot « terrorisme » dans deux ans ? Et qui sera alors susceptible de répéter les arguments autrefois défendus par Michel Wieviorka ? Nul ne peut le prédire, et c’est bien là tout le danger de ce texte.

Comment s’interdire d’imaginer que dans le cas où nous aurions à revivre une situation proche de celle rencontrée au cours des années 2020 et 2021, avec un pouvoir aussi vertical que strict, certains opposants, plus ou moins violents et hostiles à la politique du gouvernement, ne seraient pas de nouveau qualifiés de terroristes par une partie toujours plus importante de l’intelligentzia ?

Faut-il par exemple rappeler les différentes sorties médiatiques d’un Raphaël Enthoven pour s’en convaincre ? Comme lorsqu’il écrit que les antivax seraient revenus « à l’État de nature », c’est-à-dire qu’ils seraient en opposition avec le contrat social qui régit nos civilisations depuis le XVIIe siècle. En un mot, selon Enthoven, les antivax seraient des êtres sous-développés philosophiquement aux aspirations moyenâgeuses, pour ne pas dire animales.

Grâce à cette loi et à la lecture de ces différentes déclarations, serait-il possible dans le futur de supprimer toute prise de position publique de la part d’antivax ou d’antipass sur le simple prétexte qu’ils représenteraient un danger terroriste, ou a minima un danger pour la sécurité intérieure du pays ?

La démarcation entre terrorisme et sécurité intérieure est trop poreuse pour pouvoir affirmer qu’ils ne seraient pas victimes d’une chasse aux sorcières encore plus agressive.

Quoi qu’il en soit, le simple fait que cette question puisse être posée démontre de facto que la réponse est incertaine. Ce qui est déjà en soi, un sérieux problème démocratique.

Par ailleurs, un individu qui serait considéré comme terroriste en Hongrie ou en Allemagne, le serait-il obligatoirement aussi en France ?

Pas forcément.

En Allemagne, l’extrême droite considérée par les autorités comme plus dangereuse que le terrorisme djihadiste

En effet, récemment en Allemagne, un groupe qualifié « d’antivax proche de l’extrême droite » a été arrêté car il aurait projeté de réaliser des attentats sur le sol allemand.

Le 15 avril 2022, Le Parisien écrit à ce sujet :

« En Allemagne, à l’issue d’une enquête menée depuis octobre 2021, cinq Allemands appartenant à la mouvance anti-restrictions sanitaires et faisant partie d’un groupe de messagerie intitulé « Patriotes unis », ont été suspectés de planifier des attentats d’extrême droite. (…) Leur réseau, organisé sur la plate-forme Telegram, envisageait notamment des enlèvements de personnalités publiques comme le ministre de la Santé Karl Lauterbach, partisan des restrictions face au Covid-19. »

Le groupe rassemblait environ 70 personnes à travers le pays. Ils parlaient entre eux « d’un renversement de l’ordre démocratique, de la mise en place d’un nouveau gouvernement, jusqu’à des déclarations selon lesquelles (le président russe Vladimir) Poutine devrait aussi réussir ici en Allemagne pour permettre l’avènement d’un nouveau système », a résumé le ministre de l’Intérieur de Rhénanie-Palatinat, Roger Lewentz. ».

Pour Le Figaro qui relate également la nouvelle : « Les opérations policières visant la frange radicale de la mouvance anti-restrictions sanitaires se sont multipliées dans le pays qui a érigé la violence d’extrême droite au premier rang des menaces pour l’ordre public, avant le risque djihadiste. ».

Si les accusations portées à l’encontre de ces Allemands étaient par la suite confirmées par la justice d’outre-Rhin, ce groupe mériterait alors d’être condamné, mais l’information la plus importante divulguée ici par Le Figaro, c’est que l’Allemagne considère à présent la menace de l’extrême droite comme plus dangereuse que celle incarnée par le terrorisme djihadiste.

Ce qui est loin d’être le cas en France.

Preuve que les sensibilités politiques varient bel et bien d’un pays à l’autre.

D’autant que quelle que soit la réalité actuelle, en suivant la logique allemande et en tenant compte des propos de Gwendoline Delbos-Corfield, une nouvelle question se pose inéluctablement : que se passerait-il dans le cas où le ministre de l’Intérieur allemand en voyant une publication sur les réseaux sociaux d’antivax français – qu’il qualifierait, à juste titre ou non, de membres de l’extrême droite – décidait, en tant qu’autorité allemande et au nom de sa propre interprétation politique nationale, de demander au réseau social de supprimer la publication de cet internaute français ?

Au nom de l’Europe, si l’on en croit l’eurodéputée, il serait très certainement exaucé. Il deviendrait ainsi possible de voir des autorités étatiques étrangères avoir le droit d’intervenir administrativement pour faire sanctionner des citoyens d’autres nations.

Un mode opératoire qui semble néanmoins totalement inapplicable en l’état, tant les nations de l’UE ne possèdent pas les mêmes standards. Exemple concret avec la Hongrie et sa politique vis-à-vis de la communauté LGBT. Qui Facebook devra-t-il suivre si d’un côté les autorités hongroises considèrent comme terroriste, ou a minima comme dangereux, le militantisme LGBT, pendant que celui-ci serait au contraire défendu dans un pays tel que la France ?

Il y a là une contradiction évidente qui ne pourrait au final être levée qu’en cas de perte définitive des souverainetés nationales au profit de celle de l’UE.

Qui veut tuer son chien l’accuse de la rage. Qui veut tuer un mouvement politique le qualifie d’extrême droite

Le souci avec les étiquettes politiques, que ce soit en Allemagne, en Hongrie ou en France, ce sont donc les critères choisis pour les définir.

Difficile par exemple d’un point de vue franco-français de pouvoir affirmer ou infirmer le bien-fondé du jugement allemand sur les individus récemment arrêtés et sur leur obédience politique réelle. Néanmoins, il suffit de faire le parallèle avec la France pour constater que, concernant ce sujet, certains jugements peuvent parfois être hâtifs, quand ils ne sont pas clairement mensongers.

En effet, y a-t-il déjà eu par le passé en France des cas de personnes injustement qualifiées d’extrémistes de droite dans le seul but de chercher à les discréditer aux yeux de l’opinion ?

La réponse est oui.

Il est par exemple aisé de se souvenir que de nombreuses voix, notamment à gauche, s’étaient élevées avant même le début du mouvement des Gilets Jaunes pour crier au complot d’extrême droite. Une appellation fallacieuse, largement documentée, mais qui avait par exemple vu la CGT – dont le communiqué a depuis été supprimé de son site Internet (sans intervention de l’Arcom) – écrire une petite vingtaine de jours avant la première mobilisation des Gilets Jaunes :

« L’appel lancé un samedi, sans réelle ambition de bloquer l’économie, s’appuie sur une colère légitime mais dont les ressorts sont obscurs et les solutions préconisées pour sortir de cet engrenage sur le long terme demeurent floues, voire dangereuses pour le monde du travail.

Plusieurs partis d’extrême droite semblent être à la manœuvre. »

Dans le même registre, trois ans plus tard, il y a aussi eu une tentative d’associer antipass et extrême droite (123) en tentant de mettre tous ceux qui étaient opposés aux restrictions sanitaires dans ce seul et même sac.

Pourtant, avec le recul et une fois posé, ce raisonnement ne tient pas.

Les soignants suspendus ne sont pas une assemblée de militants d’extrême droite. Les pompiers suspendus, idem. Et que dire des membres du collectif Où est mon cycle, à laquelle la presse dominante a décidé de s’intéresser dernièrement ? Ou encore ces 700 artistes qui ont conjointement appelé à refuser le passe vaccinal ? Ils seraient d’extrême droite ?

Bien évidemment, la réalité est tout autre, tant du côté des manifestants sortis dans les rues, que de celui de ces artistes aux militantismes politiques différents. Veronique Genest ou Alexandre Jardin, tous deux connus pour être idéologiquement de droite, côtoient au sein de cette tribune Bruno Gaccio, Yvan Le Bulloch ou encore Alain Damasio, dont les prises de position à gauche ne sont plus à démontrer.

Preuve que, contrairement au narratif assené à l’époque par une partie de la classe médiatique et politique, l’ensemble de ces personnalités, de ces collectifs, de ces personnels soignants ou, plus généralement, de ces anonymes qui se sont rassemblés dans la rue se sont en réalité retrouvés d’abord et avant tout derrière une volonté de s’opposer au passe vaccinal sans pour autant s’être préalablement entendus sur une idéologie politique et partisane commune.

Or, d’un côté en Allemagne, en érigeant l’extrême droite en menace supérieure de la nation, et de l’autre en France, en rattachant injustement toute une frange de la population à ce camp politique, comme ce fut le cas lors du mouvement des Gilets Jaunes ou lors de celui des antipass, il y a là avec l’application de cette loi, déjà tous les ingrédients nécessaires pour permettre à terme de justifier une future censure à l’encontre de ce type de mouvement, qu’il voit le jour en Allemagne ou en France.

Cette loi est bien plus dangereuse d’un point de vue démocratique qu’il n’y paraît.

Dans la continuité, avec un tel pouvoir d’action dénué de tout contrôle, combien des articles de FranceSoir publiés durant la crise sanitaire auraient pu être supprimés par l’Arcom grâce à cette nouvelle loi ? Combien de ces papiers auraient pu résister à l’accusation d’avoir diffusé des « fake news complotistes » mettant en danger la sécurité intérieure ?

Comme par exemple l’article qui révélait la probabilité que le virus puisse s’être échappé du laboratoire P4 de Wuhan et qui avait à l’époque vu un grand nombre de « fact-checkeurs » assurer à l’opinion publique que l’information était assurément fausse… avant de finalement se rétracter quelques mois plus tard pour expliquer que cette hypothèse était à présent privilégiée.

Combien de temps ce papier aurait-il pu survivre en ligne avec ce type de lois et avec cette définition si évasive du mot « terrorisme » ?

Là encore, impossible d’affirmer quoi que ce soit, mais au vu des années passées et compte tenu de la manière avec laquelle la macronie, et une bonne partie des pouvoirs européens, a su imposer avec force et virulence ses positions, il est plus qu’envisageable d’imaginer que cette loi puisse, in fine, permettre de pouvoir encore davantage « emmerder les non-vaccinés », ces « irresponsables qui ne sont plus des citoyens ».

Tour de passe-passe démocratique

Dernière particularité concernant le vote de cette loi : sa méthode.

En effet, comme le rapporte Public Sénat :

« Certains sénateurs se sont interrogés sur la méthode : utiliser une proposition de loi – c’est-à-dire un texte venu des parlementaires plutôt que du gouvernement – pour transposer dans la loi un règlement européen. Ainsi les sénateurs « Les Indépendants », pourtant soutiens de la majorité présidentielle, ont émis leurs « réserves » sur cette méthode qui prive les parlementaires de toute étude d’impact et d’un avis du conseil d’État.  ».

Pour Guy Benarroche, représentant le groupe écologiste du Sénat, dont les propos sont rapportés par Public Sénat, cette méthode est un « tour de passe-passe qui entache la sincérité du processus démocratique. ».

Avis partagé du côté des sénateurs communistes qui s’adressent au gouvernement avec « le sentiment que le règlement européen vous donne le prétexte de nous faire voter ce qui a déjà été supprimé – à raison- par ailleurs. ».

Les communistes font ici référence au Conseil Constitutionnel qui avait en grande partie retoqué la loi dite AVIA contre la haine en ligne et dont certains articles reprenaient la loi votée actuelle.

Un Conseil Constitutionnel qui représente aujourd’hui un bien faible dernier rempart pour retoquer un texte aux aspects des plus dangereux au vu de la menace anti-démocratique qu’il fait peser sur la liberté d’expression des citoyens français… et européens.




Brigades Rouges Antifa (BRA) du Pouvoir : comment s’en défaire

Par Lucien SA Oulahbib

Les jours passent et son lot de crapuleries s’accroît : ici on agresse quasi mortellement des militants, là on annule une cérémonie sous le prétexte de la présence d’un député RN, sans oublier les faux « faits divers » habituels qui relatent ce qui pourrait être nommé « le djihad social » provenant d’ailleurs souvent d’individus ne pouvant supporter la liberté d’autrui, et auquel désormais se rattache toute la racaille des B.R.A. (Brigades Rouges Antifa) forgée de petits bourgeois cossus et décervelés, rejetons perdus d’une lumpen-intelligentsia en mal de repères idéologiques et surtout de reconnaissance bourgeoise accaparée par ceux qui étaient mieux lotis côté réseau : Sartre, les Temps Modernes, Le Monde, France Observateur qui donnera le Nouvel Observateur, puis Libération dans les années 70 et toutes ses photocopies punk dont Ménard est devenue la caricature absolue, genre Retour raté vers le futur, la trame temporelle ayant été perturbée. Le défenseur de la liberté de presse est devenu dans la nouvelle terre son pire cauchemar… .

La sauvagerie néoléniniste bat donc son plein. Le retour au Léninisme pur et dur, à la gauche du PCF jugé trop béret et gros rouge selon BHL (dans l’Idéologie française) date d’Althusser (BHL en fut l’élève) entouré de ses petits gardes rouges : Sollers et Kristeva, Derrida, Deleuze, Badiou au fond de la classe, Foucault qui jugeait que pas assez de têtes n’avaient été coupées en 1792

Face à la montée en puissance de cette totale intolérance, cautionnée « made in Nupes », l » instauration d’un service d’ordre national de patriotes volants pourrait être une solution. Mais cela nécessiterait beaucoup de moyens, et il vaudrait donc mieux que cela reste décentralisé et organisé sous un mode défensif (expérience de Villepinte des Zouaves étant à éviter). Une solution intermédiaire et sans doute plus efficace consisterait à opérer des opérations spectaculaires pour attirer l’attention non pas des gros médias (aux ordres), mais des citoyens lambda (via les médias de la réinformation).

Il s’agirait, à l’instar des opérations anti-passe, de sensibiliser sur cette question de la Sécurité et de la Liberté en s’enchaînant à la Statue de la Liberté, aux grilles du Parlement, à une station d’essence, ce qui ne manquera pas de rameuter les B.R.A. et par là de montrer leur complicité avec le Pouvoir de la Secte en place dont elles sont le bras informel, nécessitant alors l’intervention, défensive, de patriotes…

Canne. Boxe, savate, française aussi… Mais l’aïkido et le contact de rue façon Gavroche tout aussi bien…

Au fur et à mesure que l’économie de guerre va faire son effet, les B.R.A. vont servir de milices à tout à faire surtout dans les manifs contre le passe devenu multiforme (C19, « sobriété »…). Il est clair qu’il faudra leur montrer que s’ils peuvent cramer comme à leur habitude des édifices publics et privés (remboursés par les assurances) ils ne doivent pas faire de même pour les manifs, librairies, clubs de discussion discutant des problèmes de l’heure.

Ces problèmes — la maturation de la crise arrivant enfin à maturation — deviennent de plus en plus cruciaux, tels ceux attachés aux fondamentaux comme la liberté d’expression, la sécurité au quotidien (en particulier envers les femmes, les personnes âgées, les paysans, les homosexuels), l’austérité pour le peuple, l’opulence pour la Secte S.H.A…

Nous assistons à une déliquescence accélérée de son Pouvoir personnifiée par cette diatribe insensée d’un Président dit de la République reprochant à l’opposition de… s’opposer, et ce au nom d’un « anti-baroquisme primaire », comme si voter contre une proposition de loi était désormais impossible puisque se « mêleraient » des votes supposés ne pas le faire, ce qui est non seulement absurde, mais illégal et grossièrement anticonstitutionnel. Une conférence de presse conjointe des principaux chefs d’opposition aurait dû se tenir sur le champ, mais il est vrai que la Nupes aurait refusé, tant elle roule en sous-main pour Macron, de même que les LR, tous deux ayant voté pour lui, mais sans le dire bien sûr, tandis que le RN aura raté une occasion d’affirmer son intégrité en votant la motion de censure déposée par LFI comme le proposait Philippot…

Mais qu’à cela ne tienne, devant le Tsunami qui vient, les Gilets Jaunes de la première heure en auront été la première secousse, celles qui viennent seront sans appel. Dans tous les sens du terme.




La grande démission : comment la désertion gagne la France

[Source : reporterre.net]

Dans le monde occidental, des millions de personnes quittent leur travail. L’offensive néolibérale, la catastrophe écologique et la pandémie ont attisé cette fugue massive. Enquête.

L’appel à déserter lancé le 10 mai par les étudiants d’AgroParisTech a agi comme un détonateur. Visionnée plus de 12 millions de fois, leur vidéo a libéré la parole et révélé un mouvement de fond qui remet en cause frontalement les modèles de la réussite sociale. C’est une fissure dans l’ordre établi : la carrière ne fait plus rêver. Les tours de la Défense et la « rolex à cinquante ans » non plus. Partout, des jeunes et des moins jeunes questionnent le travail, sa finalité et son sens. Certains, même, le refusent, pour inventer, ailleurs, une vie qu’ils et elles estiment plus riche.

Quelques mois seulement après le glas des confinements, qui a gelé tout un pan des activités économiques, une partie de la population rechigne toujours à revenir dans le rang, à finir ses études, ou à retourner dans les usines ou les entreprises. Aux États-Unis, des sociologues ont baptisé ce phénomène « Great Resignation » ou « Big Quit » : « la grande démission ». En 2021, plus de 38 millions d’étasuniens ont quitté leur emploi. 40 % n’ont toujours pas repris de travail. Un tsunami qui touche tous les âges, tous les métiers. Et qui renverse le rapport de force entre salariés et entreprises.

De plus en plus de personnes cherchent une sortie d’urgence au monde du travail. 
Unsplash / Possessed Photography

 « Nous démissionnons tous, désolés pour le dérangement »écrivent sur une affiche les salariés d’un Burger King dans le Nebraska. « Veuillez être patient avec le personnel qui a répondu présent, plus personne ne veut travailler », disent les employés d’un McDo au Texas. « Fuck les cadres, fuck cette entreprise, fuck ce job… Je démissionne, putain ! »crie dans le haut-parleur de son magasin une employée de Walmart au Texas. Un discours qui fit des émules parmi ses collègues.

L’Amérique bouge et elle n’est pas la seule. En Angleterre, les seniors démissionnent en masse. 300 000 travailleurs âgés de 50 à 65 ans ont rejoint la catégorie des « économiquement inactifs ». Leur désir principal, selon le résultat d’une vaste étude ? Prendre leur retraite et s’échapper définitivement du monde professionnel.

Au Québec, la tension est telle que les employeurs ne renâclent plus à embaucher des mineurs pour faire face à la pénurie de travailleurs dans les secteurs de la manutention et des services. 240 000 postes restent abandonnés. En Espagne, on imagine même faire venir des milliers de Marocains et prolonger les cartes de séjour des étrangers pour pallier le manque de main d’œuvre dans le secteur du tourisme.

À quoi bon s’élever quand tout s’écroule ?

Cette situation résonne avec la France. Ici aussi, l’exode a commencé. Des centaines de milliers de postes ne sont pas pourvus, faute de candidats, dans l’hôtellerie ou la restauration tandis que dans les grandes écoles, chez les classes moyennes supérieures, la sécession couve. Au-delà des discours tonitruants dans la presse, une révolte plus silencieuse se propage. Dans chaque promotion, et même là où on l’attend le moins, dans les entreprises des énergies fossiles ou dans la haute administration publique.

Le doute se répand. La crise écologique vient battre en brèche les rêves d’antan au goût de naphtaline. Que vaut une promotion face au péril climatique ? Pourquoi se battre pour des places quand c’est tout le système qui vacille ? À quoi bon s’élever quand tout s’écroule ?

Une « menace pour l’économie française »

D’après un récent sondage, publié en mai, plus d’un tiers des sondés (35 %) affirme n’avoir jamais eu autant envie de démissionner. Une proportion qui monte à 42 % chez les moins de 35 ans. Les observateurs parlent de « révolution sociétale », et de « menace pour l’économie française ».

En bas de l’échelle, l’offensive néolibérale pousse aussi au départ. Face aux dégradations des conditions de travail et aux bas salaires, nombreux sont les employés, écœurés, à prendre la poudre d’escampette. À l’hôpital, le phénomène est particulièrement visible. Les cadences et le manque de reconnaissance incitent les aides soignants et les infirmières à partir. 60 000 postes ne trouvent toujours pas preneurs.

Le 14 février 2020, à Paris. © Mathieu Génon / Reporterre

La pandémie a joué un rôle catalyseur. Elle a frappé les esprits. Le confinement a mis à l’arrêt la machine dont on ne trouvait pas le frein d’urgence. En suspendant, un temps, le fonctionnement dont nous étions tous les otages, le virus a révélé l’aberration de la « normalité », estiment les auteurs d’un puissant texte paru en mars 2020 sur le site Lundimatin : « Ce qui s’ouvre devant vous, ce n’est pas un espace délimité, c’est une immense béance. Le virus vous désœuvre. […] Il vous place au pied de la bifurcation qui structurait tacitement vos existences : l’économie ou la vie. C’est à vous de jouer. L’enjeu est historique. »

À quoi tient-on vraiment ? Alors que le monde bascule, des choix décisifs s’offrent à nous. Ils résonnent comme autant de petites voix intérieures. Il est temps d’habiter sa propre vie, de ne plus se renier, de sortir de la dissonance. « Il faut chercher la force de dire non », écrivait Albert Camus dans L’homme révolté.

Chemins de traverse

À tâtons, des chemins de traverse se dessinent pour lutter contre ce que David Graeber appelait « les bullshit jobs ». De nombreuses personnes décident de faire un pas de côté. En France, ils et elles profitent du chômage et du RSA pour se reconvertir, voyager ou simplement sortir du salariat. Reporterre en a rencontré des dizaines, tous et toutes en quête de sens. Certains et certaines, même s’ils restent évidemment minoritaires, deviennent paysans, d’autres revalorisent l’artisanat et les métiers manuels, d’autres encore s’investissent dans des luttes.

« Je n’ai plus envie de participer à cette mascarade », confie ainsi Noémie, une ancienne consultante de 30 ans devenue éleveuse de porcs en agriculture biologique. « Je ne veux plus mettre ma force de travail au service de job destructeurs », poursuit Pierre, un ex-élève ingénieur qui sillonne désormais les zad. «  Je ne retournerai pas bosser pour un patron, soixante heures par semaine pour une paie de misère », ajoute Claire, ancienne restauratrice parisienne maintenant installée dans la Drôme. Élodie, elle, était infirmière à Toulouse mais a préféré quitter le navire. « L’hôpital se transforme en usine de soins. On vit une forme de maltraitance sociale », raconte-t-elle. Son nouveau projet ? Une ambulance autogérée et nomade qui parcourrait la France, les lieux de lutte et les quartiers populaires.

« On arrête tout, on réfléchit et ce n’est pas triste »

On mesure encore mal le séisme qui vient. Mais il flotte dans l’air un parfum de L’An 01, ce film de Jacques Doillon, emblématique de la contestation libertaire des années 1970, au slogan éloquent : « On arrête tout, on réfléchit et ce n’est pas triste. »

Les récentes statistiques du ministère du Travail le confirment : la vague n’est pas près de s’arrêter. On a enregistré 1,6 million de démissions de CDI en 2021. Aux troisième et quatrième trimestres, la barre des 500 000 démissions a été dépassée. C’est arrivé une seule fois sur les vingt dernières années, en 2008, et c’est le double des chiffres de 2015.

Un panneau indique « On embauche » devant une entreprise en Amérique du Nord. 
Unsplash / Ernie Journeys

Mais, plus encore que ces données, c’est la bulle médiatique qui détonne. « L’écho qu’ont pu avoir les appels à la désertion en dit long sur les questionnements qui agitent la société, souligne la sociologue Geneviève PruvostAujourd’hui la désertion vient toucher des professions indispensables au fonctionnement du modèle capitaliste. Elle met en péril la pérennité du système », ajoute-t-elle.

« Si cent ingénieurs ou chercheurs du milieu toulousain décidaient d’arrêter de faire des algorithmes et des robots, ça casserait tout », confirme Olivier Lefebvre. Ce quadragénaire a lui-même déserté son poste. Il travaillait dans une start-up sur les voitures autonomes avant de tout envoyer valser.

Les rouages se rebiffent

Alors qu’ils sont les rouages de la machine techno-industrielle, les ingénieurs sont de plus en plus nombreux à se rebiffer. Arthur Gosset, l’ex étudiant de centrale Nantes qui a réalisé le film Rupture(s) — dans lequel il évoque la bifurcation de ses camarades déserteurs — estime qu’ils représentent environ 30 % des promotions. Un chiffre difficilement vérifiable tant les études quantitatives sur le sujet manquent. Les grandes écoles et les associations d’anciens élèves n’ont pas forcément intérêt à communiquer sur cette fuite généralisée.

« Notre discours sur le refus du travail est aujourd’hui beaucoup plus audible », constate néanmoins Romain Boucher. Cet ancien data scientist diplômé de l’École des mines a quitté son métier en 2018. Dans son bureau à proximité des Champs-Élysées, les assauts des Gilets jaunes furent « l’onde sismique » qui l’incita à rompre avec son monde.

« On veut corroder cette classe sociale qui tient le système »

Il a depuis créé l’association Vous n’êtes pas seul pour inciter ses ex-collègues à démissionner. « En subvertissant la petite bourgeoisie managériale et diplômée, nous entendons enrayer la courroie de transmission qu’elle incarne. On veut corroder cette classe sociale qui tient le système », dit-il.

La désertion sape les soubassements idéologiques de l’économie, elle brise son adhésion et écaille son vernis teinté de vert. L’écrivaine Corinne Morel Darleux y voit même :

 « une forme de sabotage symbolique ». « Le refus de parvenir est aujourd’hui susceptible de s’inscrire dans la longue lignée de l’action directe et de la non-coopération au système, écrit-elle dans son essai Plutôt couler en beauté que flotter sans grâceLa désertion est une arme redoutable qui libère l’avenir. »

La désertion, germe d’une contre-société

– © Juliette de Montvallon / Reporterre

Loin d’être un inoffensif abandon, la désertion émerge comme une nouvelle stratégie de lutte face aux désastres de l’époque. Pour ses acteurs, il s’agit de « la première brique d’une émancipation collective ».


Un vent de panique gagne les classes dominantes. Face à la multiplication des appels à déserter, les défenseurs de l’ordre établi montrent des signes de fébrilité. Quelques jours à peine après la déclaration des jeunes d’AgroParisTech à ne « pas perpétuer le système » et à « refuser les jobs destructeurs », on a assisté à un déferlement de critiques et d’insultes pour blâmer leur « lâcheté » et leurs inconséquences. Une campagne de dénigrement a été menée par les milieux économiques et la presse de droite.

Pour eux, déserter serait synonyme de mise en retrait, d’abandon, de passivité. Ce serait un « aveu d’échec »« une forme de renoncement »« Au lieu d’être dans l’action, ces étudiants sont dans le repli », déplore ainsi leur directeur d’école dans Les Échos« En désertant, votre impact sera faible », prétend le président des chambres d’agriculture. Certains éditorialistes sont même allés jusqu’à rendre cette joyeuse bande responsable de la faim dans le monde.

Désenchantement radical

L’acceptabilité sociale sur laquelle repose le système économique s’effrite. Malgré ses promesses de renouvellement, avec l’utopie cybernétique ou le fantasme de la Silicon Valley, le capitalisme vit aujourd’hui « une phase de désenchantement radicale »« Les gens n’y trouvent plus de sens et ne s’y reconnaissent plus. Ce n’est pas encore complètement une révolte mais c’est une désaffiliation profonde », estime la journaliste et autrice Celia Izoard.(([1] Celia Izoard est l’autrice de Merci de changer de métier : lettres aux humains qui robotisent le monde (éd. de la Dernière lettre, 2020) et vient de publier un recueil sur les usines du numérique (La Machine est ton seigneur et ton maître, Xu Lizhi, Yang, Jenny Chan, éd. Agone, 2022). Elle a traduit et préfacé 1984, de George Orwell (Agone, 2021). Elle est aussi chroniqueuse pour Reporterre.))

La désertion est une affaire ancienne, à laquelle le système en place a été obligé de répondre. Dans De l’esclavage au salariat, le chercheur Yann Moulier Boutang montre que l’un des moteurs principaux de l’histoire du capitalisme est la fixation d’une main-d’œuvre constamment fugitive : 

« La capture sans cesse à reprendre du paysan sans terre, du bohémien nomade, de l’apprenti en fuite, du soldat déserteur, de l’esclave évadé, de l’incorrigible vagabond et de tous les réfractaires à la mise en discipline. »

Les étudiantes et étudiants d’AgroParisTech lors de leur appel à la désertion à leur remise de diplômes. 
© Des agros qui bifurquent / capture d’écran Youtube

Encore aujourd’hui, le travail est un outil de contrôle social et le capitalisme rêve de nous remettre au pas. Il tente de séduire les classes supérieures avec son « sens washing »(([2] À l’instar du greenwashing, qui veut faire croire qu’un produit ou une entreprise est écologique à l’aide d’arguments de façade, le «sens washing» tente de convaincre que l’activité économique de l’entreprise en question a du sens, vaut le coup que des travailleurs s’y investissent.)), sa bienveillance, son côté cool et ses start-up. Et il frappe les pauvres avec une réforme de l’assurance chômage qui détruit le statut de saisonniers et précarise tous celles et ceux qui souhaitent ne pas faire du travail le centre de leur vie.

Malgré cette contre-offensive, ceux qui voient le départ comme une option sérieuse restent nombreux. Selon un récent sondage, 40 % des salariés français interrogés — et 50 % des moins de 35 ans — pensent que le mouvement de la grande démission va se produire en France.

« Il s’agit aujourd’hui de cesser de nuire »

Les gens veulent prendre le large, à l’image du célèbre navigateur Bernard Moitessier. En 1969, alors qu’il était sur le point de gagner la toute première course de vitesse en solitaire autour du monde, le marin décida de ne pas revenir à quai et de poursuivre son voyage pour fuir la civilisation. « Je n’en peux plus des faux dieux de l’Occident toujours à l’affût comme des araignées, qui nous mangent le foie, nous sucent la moelle. Et je porte plainte contre le monde moderne, c’est lui le Monstre. Il détruit notre terre, il piétine l’âme des hommes », écrivait-il dans La Longue Route.

Des Moitessier en puissance, il y en a aujourd’hui des dizaines de milliers. La désertion est le signe de notre temps, l’ultime geste de résistance dans une époque où règne le ravage et où s’abattent sur les mouvements sociaux les violences policières, les gaz et les nasses. La désertion est une éthique individuelle, une nouvelle forme d’objection de conscience. « Il s’agit aujourd’hui de cesser de nuire. Cela passe dès maintenant par le fait de cesser de coopérer avec le système, affirme ainsi Corinne Morel Darleux dans son essai Plutôt couler en beauté que flotter sans grâceNous devons retrouver notre capacité à faire des choix autonomes, réinvestir notre souveraineté d’individu. C’est la première brique d’une émancipation collective des normes que nous impose la société ».

« Fuir, mais en fuyant, chercher une arme »

Les déserteurs s’évadent comme des conscrits fuiraient l’armée. « La désertion n’est pas tant une défaite qu’une manière de se défaire de l’élément grégaire en nous », écrit l’écrivain Dénetem Touam Bona, dans La Sagesse des lianes. Face à la misère du monde, on ne cherche pas à se construire des oasis ou des niches à l’abri de la fureur, mais à se repositionner pour mieux lutter contre la mégamachine et se soustraire à son emprise« Fuir, mais en fuyant, chercher une arme », écrivait le philosophe Gilles Deleuze.

Cette désertion n’a rien à voir avec la passivité. Pour le collectif des désert’heureuses — un groupe d’ingénieurs en dissidence —, il ne s’agit pas d’abandonner le champ de bataille mais plutôt de changer de camp. La fuite s’impose non plus comme une simple défection mais comme une nouvelle stratégie de lutte. « La désertion est un entraînement mental qui consiste à s’éloigner le plus possible du système, suffisamment pour pouvoir l’observer sous différents angles, et ainsi mieux pouvoir l’attaquer », écrivent-ils dans une brochure.

Johanna est une ancienne polytechnicienne, membre de ce collectif. Pour elle, déserter prend tout son sens puisque « dans cette école, nous avions un statut militaire. Aujourd’hui, c’est la guerre au vivant que nous refusons de mener. La production industrielle à laquelle on nous somme de participer en tant qu’ingénieur est indissociablement civile et militaire. C’est un monde structuré par la guerre et le commerce, qui détruit les écosystèmes et bouleverse le climat », dit-elle.

Dans les témoignages qu’a recueillis Reporterre, nombreux sont les anciens salariés à refuser désormais « la politique de l’entrisme » : 

« Depuis tout petit, on nous assène qu’il faut changer les choses de l’intérieur, qu’il faut prendre la direction et le pouvoir pour transformer le monde, être bon élève, responsable et patient, raconte l’ingénieur démissionnaire Olivier Lefebvre. Mais, en réalité, on se ment. On perd du temps, on s’épuise. On se confronte à des blocages structurels et finalement, on se perd. On se raconte des histoires pour justifier notre mode de vie confortable. »

Une action peut aussi être efficace à l’extérieur. C’est dans les marges que se sont élaborées les promesses du futur. De multiples alternatives le prouvent, comme Notre-Dame-des-Landes. Bruno Latour ne disait-il pas dans une formule provocatrice que « les zadistes sont les instituteurs de l’État » ?

Un chantier collectif sur la zad de Notre-Dame-des-Landes en janvier 2020.
© Yves Monteil / Reporterre

Mais aujourd’hui, le mouvement de désertion se trouve à la croisée des chemins. « On observe une multiplication des trajectoires individuelles mais aussi une repolitisation des discours qui sont assez radicaux », constate la sociologue Anne Goullet de Rugy. Indéniablement, il y a une dynamique, mais elle avance, pour l’instant, à tâtons. « Comment pouvons-nous accompagner ce mouvement pour lui donner plus de force, se demandent nombre de déserteurs. Comment attiser ce désir ? Comment ne pas se limiter à des initiatives individuelles, trop souvent dispersées et construire une démarche qui soit plus politique ? »

Des pistes s’échafaudent. Partout en France, différents collectifs cherchent à bâtir des points de ralliement pour les fugueurs, des pôles de sécession. La zad de Notre-Dame-des-Landes organisera ainsi des ateliers de la désertion fin août. Une rencontre aura lieu aussi au festival Zadenvie le 8 juillet. Pendant l’été, plusieurs chantiers seront organisés dans différents lieux autonomes, comme aux Lentillères ou dans le Tarn pour inviter les déserteurs à se retrouver.

Faire sauter les verrous d’un autre monde

À terme, des écoles buissonnières et des réseaux de compagnonnage sont imaginés. La désertion est un long parcours qui demande une remise en question et qu’il est difficile d’emprunter en solitaire.

« Le système nous lie et nous tient. Il faut faire sauter les verrous qui nous emprisonnent pour ne pas réserver la désertion à une élite qui en aurait les moyens », pense le philosophe jardinier Aurélien Berlan. Il faut réfléchir collectivement à des moyens de subsistance, bricoler son statut entre missions ponctuelles, un métier plus éthique ou les minimas sociaux. « Il y a tout un imaginaire et une éducation à faire voler en éclats, abonde l’ancien ingénieur Olivier Lefebvre. Il faut rompre avec la peur du déclassement, déconstruire le mythe de la carrière. Il faut aussi donner à voir l’existence d’un autre monde, la possibilité d’un en dehors. »

« Déserter ne rend pas forcément heureux mais rend libre »

Pour soutenir celles et ceux qui lâchent leur boulot, les désertheureuses mettent à disposition des brochures et des témoignages, et veulent désormais aller plus loin : 

« Il faudrait à l’avenir proposer des méthodologies et des guides pratiques pour faciliter les démarches administratives, aider les gens à s’orienter et avoir les bonnes stratégies face à Pôle emploi, estime Johanna. On s’est formé à l’écoute active, on a créé des groupes de parole pour partager nos difficultés face aux réactions de nos proches et de nos familles. Le soin est important, déserter ne rend pas forcément heureux mais cette démarche rend libre. »

Au sein du groupe « Vous n’êtes pas seuls », cocréé par Romain Boucher, un ancien data scientist diplômé de l’École des mines, l’objectif est le même : « On veut parler aux gens qui sont coincés dans le système et qui ne trouvent pas d’issue. On veut leur donner la possibilité de démissionner, de se confronter à leur hiérarchie, voire de devenir lanceur d’alerte en communiquant sur les pratiques de leurs entreprises. »

Une multitude d’initiatives abondent pour ouvrir l’horizon aux candidats déserteurs. Dans le domaine agricole, l’Atelier paysan en est un parfait exemple, coopérative qui fabrique les machines-outils agricoles avec les paysans, se présente comme « un débouché pour les futurs déserteurs » : « Nous avons besoin des compétences des bifurqueurs, des anciens ingénieurs, des commerciaux, des financiers, mais pour les rediriger, et les mettre au profit d’une autre fin. C’est une contre-société qu’il faut créer avec sa culture politique et ses alternatives », dit Nicolas Mirouze, un paysan vigneron dans les Corbières. Il avait lui-même déserté AgroParisTech il y a vingt ans avant de devenir sociétaire de l’Atelier paysan. « Nous, les anciens, on doit accueillir les nouveaux, leur faciliter le terrain, être solidaire. Mais surtout, on doit se battre ensemble, assumer le rapport de force et la conflictualité face au modèle dominant. L’époque où on pouvait déserter seul dans son coin, c’est fini. »

De l’esclave au prolétaire, « la désertion n’est pas qu’une histoire bourgeoise »

<img src="https://reporterre.net/local/cache-vignettes/L720xH480/arton25627-02fc1.jpg?1657027968" alt="De l'esclave au prolétaire, «<small class="fine d-inline"> </small>la désertion n'est pas qu'une histoire bourgeoise<small class="fine d-inline"> 

Syndicalisme révolutionnaire, communautés anarchistes, esclaves en fuite… L’imaginaire de la désertion puise dans une histoire riche de l’insoumission au capitalisme. Une histoire populaire et subversive.


On a parfois tendance à oublier le fil qui nous relie aux générations précédentes et les fragments du passé qui nous constituent, alors que nous répétons sans cesse les mêmes cris de résistance. S’évader de l’emprise du système a toujours fait partie du répertoire d’action des classes populaires. Aujourd’hui, ces récits sont autant une source d’inspiration pour le mouvement de désertion qu’une balise : elle ancre l’écologie politique dans une filiation révolutionnaire et rallume la flamme de la révolte sociale.

« La désertion » n’est pas qu’un discours de cadres sup’ réfractaires, d’ingénieurs démissionnaires ou de jeunes étudiants en quête de sens, antérieurement bien installés dans la société. Avant que l’idée du « refus de parvenir » soit reprise par des auteurs écologistes(([3] Corinne Morel Darleux, Plutôt couler en beauté que flotter sans grâce, ed. Libertalia.)) pour marquer l’opposition grandissante de ces élites, la désertion fut une attitude de la classe ouvrière pour refuser de pactiser avec l’ennemi — le patron, le bourgeois, le contremaître.

Le concept a été théorisé par Albert Thierry, un intellectuel libertaire, né en 1881 et grand admirateur des thèses de Proudhon. Fils de maçon, admis à l’École normale supérieure de Saint-Cloud, Albert Thierry était promis à un brillant avenir mais il refusa de s’extraire de sa condition. Il préféra tourner le dos à une carrière universitaire pour devenir instituteur dans le primaire à Melun et enseigner aux fils « des boutiquiers, des scribes et des paysans ».

« Si je m’élève, ce sera avec la masse et non au-dessus d’elle »

Refuser de parvenir était pour lui une exigence éthique. « Elle consiste à refuser de vivre et d’agir pour soi et aux fins de soi », écrivait-il dans son Essai de morale révolutionnaire. Il ne s’agissait pas pour autant d’une acceptation de la misère, mais plutôt d’un rejet des honneurs et des privilèges individuels. C’était aussi une forme de lucidité, alors que les élites bourgeoises, sous la 3ᵉ République, cherchaient à capter les éléments les plus brillants de la population ouvrière pour les mettre à leur service.

À l’époque, de nombreux courants de pensée, au sein de la classe ouvrière, invitaient à faire sécession. Le syndicaliste et anarchiste Fernand Pelloutier (1867-1901) poussait à la création de bourses du travail, sortes de bastions ouvriers au sein desquelles les syndicats pouvaient promouvoir l’agitation, l’entraide et la culture ouvrière. Pelloutier défendait « l’auto-organisation et l’auto-éducation du prolétariat » : 

« Si je m’élève, ce sera avec la masse et non au-dessus d’elle. »

Les bourses du travail ont été pensées par les syndicalistes comme des lieux centraux pour l’autonomie des prolétaires. 
Domaine public / Gallica via Wikimedia Commons

Des liens se tissaient déjà avec certains précurseurs de l’écologie politique, comme le géographe libertaire Élisée Reclus. Lui aussi avait développé une théorie de la désertion et du refus de parvenir. «  Dès que le révolutionnaire est « arrivé », il cesse naturellement d’être révolutionnaire », disait-il, avant de critiquer ceux qui avaient troqué leurs convictions pour un maroquin : 

« Si nous voulons rester utiles à notre cause, celle des opprimés et des vaincus, sachons donc ne pas sortir des rangs. À aucun prix ne nous séparons de nos camarades, même sous prétexte de les servir. Que tout homme d’honneur fasse grève dès qu’il s’agit pour lui de titres, de pouvoir, de délégation qui le place au-dessus des autres et lui donne une part d’irresponsabilité. »(([4] Élisée Reclus cité dans le livre le Refus de parvenir coordonné par le CIRA Lausanne
https://www.nada-editions.fr/produit/refuser-de-parvenir/))

Une anecdote, racontée à la fin de sa vie, donne à voir, à la fois, ses idées anti autoritaires et son attachement à la nature. Alors que le Conseil municipal de Paris délibérait pour attribuer son nom à une rue, son neveu le tança : « Tu sais Élisée, tu n’échapperas pas à un buste dans ta ville natale… » « Eh bien ! J’espère qu’il se trouvera un camarade pour le renverser et mettre à la place un arbre fruitier », lui répondit-il.

La grève des gestes inutiles

Au début du XXᵉ siècle, les ancêtres de l’écologie ne trouvaient pas leur place dans cette société marquée par la guerre, la colonisation et le progrès industriel. Lassés d’attendre le grand soir, ils préférèrent fonder de petites communautés à la campagne, vivre « en dehors » et « en milieu libre ». Les Naturiens, un groupe d’anarchistes qui publiaient un journal du même nom, prônaient « le retour à l’état naturel », une sorte d’âge d’or primitif, d’avant la civilisation. « On pourra perpétuellement décapiter des rois, déposer des empereurs, éventrer des présidents de la République, la situation restera la même tant qu’il y aura des mines, des usines et des chantiers », déclarait ainsi l’un de ses membres, Émile Gravelle (1855-1920).

Dans leurs microsociétés, les naturiens refusaient le salariat et développaient un art de vivre transgressif. Ils remettaient en cause les rapports de genre, expérimentaient l’amour libre, suivaient un régime végétarien et pratiquaient le naturisme. « Ils voulaient faire la grève des gestes inutiles et vivre leur vie le plus intensément possible », raconte l’historienne Anne Steiner. Dans L’Appel au socialisme, en 1913, un autre anarchiste, Gustav Landauer, affirmait que la grève générale ne devait pas consister à faire pression pour augmenter les salaires et ensuite reprendre paisiblement le travail sous la férule des patrons, mais qu’il fallait plutôt s’évader complètement du monde industriel pour créer des communautés paysannes autonomes, à partir desquelles on pourrait organiser la révolte.

« Les ministres de la police feront bien de se méfier des jeunes qui partent seuls parcourir les chemins creux »

Au début du XXᵉ siècle, le thème de la désertion a irrigué la pensée des pionniers de l’écologie. On le retrouve aussi bien chez Edward Carpenter, poète et philosophe anglais, militant socialiste libertaire, avec son ode à la « vie simple » que chez Bernard Charbonneau qui affirmait dès les années 1930 que « l’on ne lutte contre une société que de l’extérieur »« Tant qu’il y aura des gouvernements bien organisés, les ministres de la police feront bien de se méfier des jeunes qui partent seuls parcourir les chemins creux. Leur amour authentique de la nature est un sentiment révolutionnaire », écrivait-il dans Nous sommes des révolutionnaires malgré nous (Seuil). Bernard Charbonneau avait lui-même décidé d’incarner ce refus de parvenir. Il s’était installé comme simple professeur dans le piémont Pyrénéen plutôt que de suivre une carrière universitaire.

Il fallut ensuite attendre plusieurs années et voir la parenthèse de la guerre se refermer pour que la désertion revienne sur le devant de la scène, grâce à l’effervescence de mai 1968. Dans un tract, le Mouvement du 22 mars, à l’université de Nanterre, déclarait ainsi « refuser d’être des érudits coupés de la réalité sociale et d’être utilisés au profit de la classe dirigeante ». Des dizaines de milliers de jeunes fuguèrent à l’époque et quittèrent les postes auxquels ils étaient destinés. Ils critiquaient la société de consommation et l’aliénation marchande. Certains militants décidèrent même de s’établir dans les usines pour attiser la colère sociale. D’autres s’installèrent en milieu rural pour créer des communautés. Dans le milieu universitaire, le groupe Survivre et vivre et le mathématicien Alexandre Grothendieck poussaient également les jeunes chercheurs à la désertion. Lui-même avait démissionné de son institut de recherche suite à ses positions antinucléaires et antimilitaristes. À l’époque, le lien entre écologie et désertion se faisait de plus en plus prégnants, alimenté par des journaux comme La Gueule ouverte, dont l’équipe avait fui la ville pour s’installer à la campagne.

En 2022 encore, la ferme d’une communauté Longo Mai en Ukraine accueille des réfugiés de la guerre. 
© Nicolas Cortes / Reporterre

La célèbre coopérative agricole Longo Mai illustre bien les débats qui traversaient la période. En 1972, des centaines de jeunes créèrent un réseau de coopératives fondées sur le retour à la terre dans toute l’Europe et avec des dizaines de lieux. Leur fondateur, Rémi, avait déserté la guerre d’Algérie. L’objectif était de fonder une nouvelle société tout en restant offensif et révolutionnaire. Mais ses membres ne voulaient pas, contrairement à la RAF(([5] Rote Armee fraktion, Fraction armée rouge, groupe d’extrême-gauche très actif dans les années 1970 en Allemagne.)) ou aux Brigades rouges en Italie, s’engager dans la lutte armée contre l’État. C’était une position stratégique pour ne pas se faire écraser et tenir dans la durée. Aujourd’hui, Longo Mai existe toujours, son nom veut dire « pourvu que ça dure » en provençal. Et ses membres sont partout où le feu couve, dans les zad, les luttes paysannes et forestières, et même jusqu’en Ukraine.

Ces expériences nourrissent les sécessions d’aujourd’hui. Nombreux sont les déserteurs à les redécouvrir au gré des lectures et des rencontres et à comprendre qu’ils sont les héritiers d’une longue épopée subversive. 

« Cela rend humble de voir ce qu’ont fait nos aînés. Les risques qu’ils ont pris et leur sacrifice, dit l’ingénieur démissionnaire Olivier Lefebvre. Ces expériences permettent de décentrer le regard. Aujourd’hui, on héroïse les parcours des jeunes bien nés qui décident de tout plaquer. En réalité, la désertion n’est pas qu’une histoire bourgeoise. »


LES NOIRS MARRONS, UN SYMBOLE DE LA LUTTE ÉCOLOGISTE

Et si les esclaves fugitifs étaient les lointains ancêtres des écologistes ? Et si c’étaient eux, finalement, les premiers déserteurs ? La culture environnementaliste s’est longtemps développée sur l’occultation des fondations coloniales et esclavagistes de la modernité. Elle s’est focalisée sur une histoire uniquement blanche avec pour figure le promeneur qui parcourt seul les étendues sauvages. Les choses sont peu à peu en train d’évoluer. On redécouvre, grâce aux travaux de philosophes comme Malcom Ferdinand ou Dénetem Touam Bona, d’autres généalogies écologiques : des acteurs du passé, oubliés, qui ont par leur résistance, au fond des bois, su autant lutter contre la servilité que pour une autre conception du monde qui s’oppose, point par point, aux valeurs du système capitaliste (propriété privée, quête du profit, etc.).

Pendant des siècles, dans les Caraïbes et en Amérique, de nombreux esclaves ont fui les plantations, ces vastes monocultures développées par les colons sur d’anciennes forêts. Ils trouvaient refuge dans des jungles inextricables, des marais labyrinthiques, des mornes escarpés à la végétation touffue. Et au cœur de ces écosystèmes, ils refondaient des sociétés entières, avec leurs chants, leurs rites, leur culture, leur autonomie. « Le marronnage fut une pratique de résistance écologique », raconte ainsi Malcom Ferdinand dans son livre Une écologie décoloniale. Certaines communautés dépassaient les dizaines de milliers d’individus avec plusieurs villages et des citadelles, ils pratiquaient la chasse, la cueillette et des formes d’agro-écologie. Ces micro-sociétés obligèrent même parfois les colons à négocier des traités de paix, comme en 1760 en Guyane hollandaise, où ils étaient perpétuellement attaqués et harcelés par des groupes d’anciens esclaves.

Rituel à base de rhum pour les esprits protecteurs du village marron de Santigron, au Suriname. 
CC BY 2.0 / Ahron de Leeuw / Flickr via Wikimedia Commons

Les « nègres marron » cultivaient l’« art de la fugue ». Pour reprendre la belle formule de Dénétem Touam Bona« ils endossaient l’ombre striée des feuillages » ils faisaient corps avec leur territoire, l’habitaient pleinement. Une communauté de destin s’est fondée entre les Marrons, la terre et la nature. Plus la forêt était dense, plus ils pouvaient se cacher et créer leur société mutine. « Le camouflage — se confondre avec le milieu de vie dans lequel nous évoluons jusqu’à s’y évanouir — suppose une écologie des sens : sentir le vent, le soleil, la pluie, les éléments nous pénétrer par tous les pores et en épouser le cycle des mutations. Percevoir jusqu’à devenir imperceptible », écrit le philosophe.

Encore aujourd’hui, des traces de ces résistances subsistent. Des communautés existent toujours. Par exemple, les Saramaka, une société marronne créée au XVIIIᵉ siècle entre le Surinam et la Guyane, continuent de lutter contre la déforestation. Deux de leurs représentants ont d’ailleurs obtenu le prix Goldman pour l’environnement en 2009. « À l’image de la figure du Marron, ils ont été reconnus internationalement comme des écologistes remarquables », se félicite Malcom Ferdinand.


Notes