Mettre fin à la dictature des ultra-riches grâce à la révolution non violente

17/04/2023 (2023-03-10)

[Source : bouddhanar.blogspot.com via RI]

« Il faut d’urgence investir la société civile du pouvoir de la conscience collective, de la capacité, pour la première fois, de s’exprimer sans entraves. La solution aux crises de l’économie, de la démocratie, de l’environnement, de l’éthique… est, je dois le répéter, la transition de la force à la parole. Les gouvernements doivent savoir que désormais les citoyens — “Nous, le peuple…” comme établi au Préambule de la Charte de Nations Unies — ne seront pas seulement récepteurs impavides de leurs décisions, mais acteurs de leur avenir. D’ores et déjà ils ne sont plus endormis. » 

Federico Mayor

Les armes non-violentes et la discipline non-violente

Extraits du livre de Gene Sharp (1928-2018) De la dictature à la démocratie — Un cadre conceptuel pour la libération.

Par Gene Sharp

L’erreur commune des campagnes de défiance politique improvisées a été de miser uniquement sur une ou deux méthodes, telles que les grèves et les manifestations de masse. En fait, il existe une multitude de méthodes qui permettent aux stratèges des organisations de résistance de concentrer ou de disperser le mouvement en fonction des besoins.

Près de 200 méthodes spécifiques d’action non violente ont été identifiées et il y en a certainement d’autres. Elles sont classées en trois larges catégories : la protestation et la persuasion, la non-coopération, et l’intervention. 

[NDLR Ces méthodes sont très probablement applicables dans des régimes pseudodémocratiques comme ceux de la plupart des pays de la sphère occidentale.]

La première comprend des manifestations symboliques, ce qui inclut les parades, marches et veillées (54 méthodes). 

La non-coopération est divisée en trois sous-catégories : 

  • (a) non-coopération sociale (16 méthodes), 
  • (b) non-coopération économique, ce qui inclut les boycotts (26 méthodes) et les grèves (23 méthodes), 
  • (c) non-coopération politique (38 méthodes). Le dernier groupe, l’intervention non violente, inclut des moyens psychologiques, physiques, sociaux ou politiques tels que le jeûne, l’occupation non violente et le gouvernement parallèle (41 méthodes). […]

L’utilisation d’un nombre considérable de ces méthodes — soigneusement sélectionnées, appliquées avec persévérance et à grande échelle, choisies dans le cadre d’une stratégie judicieuse, avec des tactiques appropriées, et mises en œuvre par des civils formés — risque fort de créer des problèmes graves à n’importe quel régime illégitime. Cela est valable pour toutes les dictatures.

Contrairement aux moyens militaires, les méthodes de la lutte non violente peuvent être dirigées directement sur l’enjeu d’un conflit. Par exemple, si la question de la dictature est essentiellement politique, il s’ensuit que les formes politiques de l’action non violente seront primordiales. Celles-ci comprennent la négation de la légitimité du dictateur et la non-coopération avec son régime. La non-coopération s’appliquera parfois contre des politiques spécifiques. Il arrive que le sabotage du système par inaction et par report des tâches puisse être pratiqué discrètement et même en secret, alors qu’à d’autres moments, la désobéissance ouverte, les manifestations publiques de défiance ainsi que des grèves peuvent être organisées au grand jour.

D’un autre côté, si la dictature se trouve vulnérable à la pression économique, ou si de nombreux griefs contre elle sont d’ordre économique, alors des actions comme les boycotts et les grèves peuvent être des méthodes de résistance appropriées. Les efforts déployés par les dictateurs pour exploiter le système économique peuvent provoquer des grèves générales limitées, des ralentissements et des refus d’assistance d’experts indispensables (ou leur disparition). Le choix sélectif de différentes méthodes de grève peut s’orienter sur des secteurs clés de l’industrie ou des transports, sur l’approvisionnement de matières premières ou sur la distribution de produits.

Certaines méthodes de lutte non violente exigent des gens qu’ils n’agissent pas comme à leur habitude, par exemple qu’ils distribuent des brochures, fassent fonctionner une presse en sous-sol, fassent la grève de la faim ou aillent s’asseoir dans la rue. À moins de situations exceptionnelles, ces méthodes peuvent être difficiles à appliquer pour certaines personnes.

D’autres méthodes de lutte non violente permettent au contraire de vivre quasiment comme d’habitude. Par exemple, aller au travail normalement au lieu de faire grève, mais travailler plus lentement ou inefficacement. Il est possible de commettre délibérément des « erreurs », de « tomber malade » et d’être « incapable » de travailler à certaines périodes. On peut aussi simplement refuser de travailler. On peut assister à des offices religieux quand cela n’exprime pas seulement des convictions religieuses, mais aussi politiques. On peut protéger les enfants de la propagande officielle par l’éducation à la maison ou par des classes illégales. On peut refuser de rejoindre des organisations « recommandées » ou dont la fréquentation est exigée et que l’on n’aurait pas ralliées naturellement. La similitude de ce type d’actions avec celles de la vie courante, et en tout cas leur faible différence avec des activités habituelles facilite pour beaucoup de gens la participation à la lutte de libération.

Étant donné que les luttes violentes et non violentes opèrent de façons complètement différentes, toute forme de violence, même limitée, durant une campagne de défiance politique sera contre-productive, car elle déplacera le combat sur le terrain militaire où le dictateur a un avantage écrasant. La discipline non violente est une clé du succès et doit être maintenue en dépit des provocations et brutalités des dictateurs et de leurs agents.

Le maintien de la discipline non violente contre les adversaires violents facilite la mise en œuvre des quatre mécanismes de changement dans la lutte non violente. La discipline non violente est également très importante pour le processus de jiu-jitsu politique. Dans celui-ci, les brutalités criantes du régime contre des résistants manifestement non violents se retournent contre les dictateurs en provoquant des dissensions dans leurs propres rangs, tout en suscitant le soutien dans la population générale, chez les partisans habituels du régime, et à l’extérieur du pays.

Dans certains cas, cependant, une violence limitée contre la dictature ne peut être évitée. Soit les frustrations et la haine du régime explosent sous forme de violence, soit certains groupes refusent d’abandonner les moyens violents tout en reconnaissant le rôle important de la lutte non violente. Dans ces situations, la défiance politique ne doit pas être abandonnée. Néanmoins, il sera nécessaire de séparer l’action non violente aussi clairement que possible de l’action violente, en termes de géographie, de groupes de population, de moments choisis ou de domaine de conflit. Sinon, la violence pourrait avoir un effet désastreux sur le potentiel beaucoup plus grand de la défiance politique et sur sa capacité de réussite.

L’histoire nous montre que si la défiance politique entraîne des morts et des blessés, elle fait beaucoup moins de victimes que la résistance armée. De plus, la défiance politique ne contribue pas au cycle infini de tueries et de brutalités.

La lutte non violente nécessite, et tend à produire dans la population, un abandon (ou meilleur contrôle) de la crainte du gouvernement et de sa répression violente. Cet abandon ou ce meilleur contrôle de la peur est un élément clé de la destruction du pouvoir des dictateurs sur la population générale.


LES MÉTHODES DE L’ACTION NON VIOLENTE(([1] Cette liste, avec définitions et exemples historiques, est issue de Gene Sharp, The Politics of Nonviolent Action, Part 2: The Methods of Nonviolent Action (Boston, MA: Porter Sargent, 1973).))

MÉTHODES DE PROTESTATION ET DE PERSUASION NON VIOLENTE

Déclarations formelles
  1. Discours publics.
  2. Lettres d’opposition ou de soutien.
  3. Déclarations des organisations ou institutions.
  4. Déclarations publiques signées.
  5. Déclarations d’intention et réquisitoires.
  6. Pétitions de groupe ou de masse.
Communications à de larges audiences
  1. Slogans, caricatures, et symboles.
  2. Bannières, affiches et communications visuelles.
  3. Tracts, pamphlets et livres.
  4. Journaux et revues.
  5. Enregistrements, radio et télévision.
  6. Publicité aérienne et écriture au sol.
Représentations de groupe
  1. Délégations.
  2. Prix satiriques.
  3. Groupes de pression.
  4. Piquets de grève.
  5. Simulacre d’élections.
Actes publics symboliques
  1. Exhibition de drapeaux et de couleurs symboliques.
  2. Port de symboles.
  3. Prières et cultes.
  4. Livraison d’objets symboliques.
  5. Protestations dénudées.
  6. Destruction de ses propres possessions.
  7. Lumières symboliques.
  8. Exhibition de portraits.
  9. Peinture de protestation.
  10. Nouveaux signes et dénominations.
  11. Sons symboliques.
  12. Réclamations symboliques.
  13. Gestes grossiers.
Pressions sur les individus
  1. « Visites » récurrentes à des fonctionnaires.
  2. Provocation de fonctionnaires.
  3. Fraternisation.
  4. Veilles.
Théâtre et musique
  1. Satires et farces humoristiques.
  2. Exécution de pièces de théâtre et de musique.
  3. Exécution de chants.
Processions
  1. Marches.
  2. Parades.
  3. Processions religieuses.
  4. Pèlerinages.
  5. Défilés de voitures.
Commémoration des morts
  1. Deuil politique.
  2. Fausses funérailles.
  3. Funérailles avec manifestation.
  4. Hommage sur une tombe.
Rassemblements publics
  1. Assemblées de protestation ou de soutien.
  2. Meetings de protestation.
  3. Réunions secrètes de protestation.
  4. Séances d’enseignement ou de formation.
Retrait et renonciation
  1. Départ groupé en signe de réprobation.
  2. Silence.
  3. Renoncement aux honneurs.
  4. « Tourner le dos ».

MÉTHODES DE NON-COOPÉRATION

NON-COOPÉRATION SOCIALE
Ostracisme de personnes
  1. Boycott social.
  2. Boycott social sélectif.
  3. Grève du sexe.(([2] Le nom en anglais de cette méthode, « Lysistratic nonaction », est dérivé du titre de la comédie d’Aristophane Lysistrata, qui met en scène l’utilisation généralisée de cette méthode dans la Grèce antique. Les femmes qui y ont alors recours réclament la fin de la guerre entre Athènes et Sparte. Texte disponible en français, Éditions Arléa (2003).))
  4. Excommunication.
  5. Interdiction d’activité religieuse.
Non-coopération avec événements, coutumes et institutions sociales
  1. Suspension d’activités sociales et sportives.
  2. Boycott d’activités sociales.
  3. Grèves d’étudiants.
  4. Désobéissance sociale.
  5. Démission d’institutions sociales.
Retrait du système social
  1. Opération ville morte (ou rester chez soi).
  2. Non-coopération personnelle totale.
  3. Fuite de travailleurs.
  4. Refuge dans un sanctuaire.
  5. Disparition collective.
  6. Émigration de protestation (hijrat).
NON-COOPÉRATION ÉCONOMIQUE :
BOYCOTTS ÉCONOMIQUES
Action par les consommateurs
  1. Boycott par les consommateurs.
  2. Non utilisation de biens boycottés.
  3. Régime de restriction.
  4. Refus de payer les locations.
  5. Refus de prendre en location.
  6. Boycott national de consommateurs.
  7. Boycott international de consommateurs.
Action des travailleurs et producteurs
  1. Boycott par les travailleurs.
  2. Boycott par les producteurs (refus de vendre).
Action des intermédiaires
  1. Boycott par les fournisseurs et grossistes.
Action des propriétaires et dirigeants
  1. Boycott par les commerçants.
  2. Refus de mettre en location ou de vendre les propriétés.
  3. Renvoi du personnel (lockout).
  4. Refus d’assistance industrielle.
  5. Grève générale des commerçants.
Action des possesseurs des ressources financières
  1. Retrait des dépôts bancaires.
  2. Refus de payer des frais, droits et taxes.
  3. Refus de payer les dettes ou les intérêts.
  4. Rupture de fonds et de crédit.
  5. Refus de déclaration de revenus.
  6. Refus de la monnaie du gouvernement.
Action des gouvernements
  1. Embargo domestique (intérieur).
  2. Liste noire de commerçants.
  3. Embargo international sur les ventes.
  4. Embargo international sur les achats.
  5. Embargo international du commerce.
NON-COOPÉRATION ÉCONOMIQUE :
LA GRÉVE
Grèves symboliques
  1. Grève d’avertissement.
  2. Grève éclair.
Grèves agricoles
  1. Grèves des agriculteurs.
  2. Grève des ouvriers agricoles.
Grèves de groupes particuliers
  1. Refus de travail forcé.
  2. Grève des prisonniers.
  3. Grève des artisans.
  4. Grève professionnelle.
Grève industrielle ordinaire
  1. Grève d’établissement.
  2. Grève d’un secteur industriel.
  3. Grève de soutien.
Grèves restreintes
  1. Grève progressive
  2. Grève surprise
  3. Travail au ralenti
  4. Grève du zèle
  5. Grève par « maladie »
  6. Grève par démissions successives
  7. Grève limitée
  8. Grève sélective
Grèves multi industrie
  1. Grève généralisée (à un secteur de l’économie).
  2. Grève générale.
Combinaison de grèves et de fermetures économiques
  1. Ville morte (hartal).
  2. Cessation d’activité économique.

NON-COOPÉRATION POLITIQUE

Rejet de l’autorité
  1. Suppression ou rejet d’allégeance.
  2. Refus du soutien public.
  3. Littérature et discours en faveur de la résistance.
Non-coopération des citoyens avec le gouvernement
  1. Boycott des corps législatifs.
  2. Boycott des élections.
  3. Boycott des emplois et situations au gouvernement.
  4. Boycott des organismes gouvernementaux.
  5. Retrait des institutions d’éducation gouvernementales.
  6. Boycott des organisations soutenues par le gouvernement.
  7. Refus d’assistance aux agents de la force publique.
  8. Enlèvement de ses propres signes et repères.
  9. Refus de recevoir des officiels.
  10. Refus de dissoudre des institutions existantes.
Alternatives citoyennes à l’obéissance
  1. Docilité réticente et lente.
  2. Nonobéissance en absence de contrôle direct.
  3. Nonobéissance populaire.
  4. Désobéissance déguisée.
  5. Refus de dispersion d’un rassemblement ou d’un meeting.
  6. Protestation assise (sitdown).
  7. Non-coopération avec la conscription et la déportation.
  8. Caches, fuites et fausses identités.
  9. Désobéissance civile à des lois « illégitimes »
Action du personnel gouvernemental
  1. Refus sélectif d’aides gouvernementales.
  2. Blocage de lignes de commandement ou d’information.
  3. Retard et obstruction.
  4. Non-coopération administrative générale.
  5. Non-coopération judiciaire.
  6. Inefficacité délibérée et non-coopération sélective des agents de la force publique.
  7. Mutinerie.
Action à l’intérieur du gouvernement
  1. Evasions quasi légales et reports de tâches.
  2. Non-coopération par des unités gouvernementales constituées.
Action gouvernementale internationale
  1. Changements dans les représentations, diplomatiques et autres.
  2. Retard et annulation d’événements diplomatiques.
  3. Cessation de reconnaissance diplomatique.
  4. Rupture de relations diplomatiques.
  5. Retrait d’organisations internationales.
  6. Refus d’adhésion à des organismes. Internationaux.
  7. Expulsion d’organisations internationales

LES MÉTHODES D’INTERVENTION NON VIOLENTE

Intervention psychologique
  1. Exposition volontaire aux éléments.
  2. Jeûne.
    1. Jeûne de pression morale.
    2. Grève de la faim limitée.
    3. Grève de la faim illimitée.
  1. Renversement de procès.
  2. Harcèlement non violent.
Intervention physique
  1. Sit-in.
  2. Occupation d’espace debout.
  3. Occupation à cheval, à vélo, en voiture, etc.
  4. Occupation soudaine.
  5. Occupation bourdonnante.
  6. Occupation avec prières (pour forcer à…).
  7. Raids non violents.
  8. Raids aériens non violents.
  9. Invasion non violente.
  10. Interposition non violente.
  11. Obstruction non violente.
  12. Occupation non violente.
Intervention sociale
  1. Etablissement de nouveaux modèles sociaux.
  2. Surcharge ou engorgement de services.
  3. Travail au ralenti.
  4. Interventions orales en public.
  5. Théâtre de guérilla.
  6. Institutions sociales alternatives.
  7. Système alternatif de communication.
Intervention économique
  1. Grève inversée par excès de travail.
  2. Grève sur le tas.
  3. Prise de contrôle non violente d’un terrain.
  4. Défiance d’une restriction ou d’un blocus.
  5. Contrefaçon politiquement motivée.
  6. Achat préventif de produits stratégiques.
  7. Saisie d’actifs.
  8. Dumping (vente massive à bas prix).
  9. Soutien sélectif de produits ou de marques…
  10. Marchés alternatifs.
  11. Systèmes alternatifs de transport.
  12. Institutions économiques alternatives.
Intervention politique
  1. Surcharge de systèmes administratifs.
  2. Révélation d’identité d’agents secrets.
  3. Recherche d’emprisonnement.
  4. Désobéissance civile à des lois anodines.
  5. Participation sans collaboration.
  6. Double pouvoir et gouvernement parallèle.

Évidemment, beaucoup d’autres méthodes ont déjà été utilisées mais n’ont pas été classées. De même, une multitude d’autres méthodes seront encore inventées dans le futur qui auront les caractéristiques des trois classes de méthodes : Protestation et persuasion non violente, non-coopération, et intervention non violente.

Il faut bien comprendre que la meilleure efficacité sera obtenue si la méthode est choisie en fonction d’une stratégie préalablement adoptée. Il est nécessaire de connaître le genre de pression qu’on veut exercer avant de choisir la forme d’action précise qui exercera cette pression.


L’auteur

GENE SHARP, Docteur en Philosophie (Oxford), est chercheur principal à l’Institution Albert Einstein à Boston, Massachusetts (États-Unis). Il est titulaire d’une licence et d’une maîtrise de l’Université d’État de l’Ohio, et Docteur en Philosophie de la théorie politique de l’Université d’Oxford. Il a reçu des titres honoraires du Manhattan College, du Rivier College, de l’Université du New Hampshire et de l’Académie des Sciences de Lettonie. Il est professeur émérite de sciences politiques à l’Université de Massachusetts à Dartmouth. Il a aussi enseigné à l’Université d’Oslo, à l’Université de Massachusetts à Boston, à l’Université de Boston et à l’Université de Brandeis. Pendant près de trente ans il a été chercheur au Centre des affaires internationales de l’Université de Harvard. Il a donné des conférences dans de nombreux pays. Il est également l’auteur de divers ouvrages qui ont été publiés en plus de quarante langues. De la dictature à la démocratie en a été traduit en plus de vingt-huit.

Pour en savoir plus
  • The Anti-Coup par Gene Sharp et Bruce Jenkins. Boston, MA: The Albert Einstein Institution, 2003.
  • On Strategic Nonviolent Conflict: Thinking About the Fundamentals par Robert L. Helvey. Boston, MA: The Albert Einstein Institution, 2002.
  • The Politics of Nonviolent Action (en 3 tomes) par Gene Sharp. Boston, MA: Extending Horizons Books, Porter Sargent Publishers, 1973.
  • Social Power and Political Freedom par Gene Sharp. Boston, MA: Extending Horizons Books, Porter Sargent Publishers, 1980.
  • Making Europe Unconquerable par Gene Sharp. Cambridge, MA: Ballinger Publishing Company, 1985.
  • There Are Realistic Alternatives par Gene Sharp. Boston, MA: The Albert Einstein Institution, 2003.
  • Waging Nonviolent Struggle: 20th Century Practice and 21st

Century Potential par Gene Sharp. Boston, MA: Extending Horizons Books, Porter Sargent Publishers, 2005.

En français par le même auteur
  • La guerre civilisée : la défense par actions civiles. Grenoble : PUG, 1995 (traduction de Civilian-Based Defense. Princeton, NJ: Princeton University Press, 1990).
  • « L’abolition de la guerre, un but réaliste », Cahiers de la non-violence – numéro 4, Montréal, 1991 (traduction de Making the Abolition of War a Realistic Goal. Boston, MA:The Albert Einstein Institution, 1980).
  • « Deux forces de dissuasion par défense à base civile », dans Les stratégies civiles de défense, pp. 47-66. St. Étienne : Alternatives Non Violentes, 1987.
  • « L’opposition à un coup d’État », Miami/Port-au-Prince: Haïti en marche, 28 août, 1996, tome X, numéro 29.
  • « L’action non violente, meilleure stratégie pour les palestiniens », dans Alternatives Non Violentes, numéro 70, mars 1989, pp. 3-11. Interview avec Gene Sharp par Afif Safieh.
  • « A la recherche d’une solution au problème de la guerre », dans Alternatives Non Violentes, numéro 39, décembre 1980, pp. 3-16.

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(2 commentaires)

  1.  JdG N° (Jr + 380) – Le marchage c’est (https://wp.me/p4Im0Q-5OG ) comme tout, cela s’épuise et épuise en vain ? Faut oser autre chose et pourquoi pas la « démission collective ». Qui l’a déjà pratiquée ?

  2.  JdG N° 75 – (Jr + 380) – Le marchage c’est (https://wp.me/p4Im0Q-5OG ) comme tout, cela s’épuise et épuise en vain ? Faut oser autre chose et pourquoi pas la « démission collective ». Qui l’a déjà pratiquée ?

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