Time Magazine : L’histoire secrète de la campagne fantôme qui a sauvé les élections de 2020

[Source : Time]

[Version française sur ns2017]

Une chose étrange s’est produite juste après l’élection du 3 novembre : rien.

La nation était prête pour le chaos. Des groupes libéraux avaient juré de descendre dans la rue, planifiant des centaines de manifestations dans tout le pays. Les milices de droite se préparaient à la bataille. Dans un sondage effectué avant le jour des élections, 75% des Américains ont exprimé leur inquiétude face à la violence.

Au lieu de cela, un calme sinistre s’est installé. Le président Trump ayant refusé de céder, la réponse n’a pas été une action de masse, mais des crickets. Le 7 novembre, lorsque les médias ont annoncé la course à Joe Biden, la jubilation a éclaté. Les gens ont envahi les villes américaines pour célébrer le processus démocratique qui a abouti à l’éviction de Trump.



Une deuxième chose étrange s’est produite au milieu des tentatives de Trump pour inverser le résultat : les entreprises américaines se sont retournées contre lui. Des centaines de grands chefs d’entreprise, dont beaucoup avaient soutenu la candidature de Trump et appuyé sa politique, l’ont appelé à céder. Pour le président, quelque chose n’allait pas. « Tout cela était très, très étrange », a déclaré M. Trump le 2 décembre, « quelques jours après l’élection, nous avons assisté à un effort orchestré pour oindre le vainqueur, alors même que de nombreux États clés étaient encore en train d’être comptés ».

D’une certaine manière, Trump avait raison.

Il y avait une conspiration qui se déroulait dans les coulisses, une conspiration qui a à la fois réduit les protestations et coordonné la résistance des PDG. Ces deux surprises étaient le résultat d’une alliance informelle entre des militants de gauche et des titans du monde des affaires. Le pacte a été officialisé dans une déclaration conjointe laconique et peu remarquée de la Chambre de commerce américaine et de l’AFL-CIO, publiée le jour des élections. Les deux parties en sont venues à le considérer comme une sorte de marché implicite – inspiré par les protestations massives, parfois destructrices, de l’été en matière de justice raciale – dans lequel les forces du travail se sont unies aux forces du capital pour maintenir la paix et s’opposer à l’attaque de Trump contre la démocratie.

[NdNM : « Attaque de Trump contre la démocratie » dans l’optique de ceux qui ont organisé cette conspiration, mais « Attaque de Trump contre l’État profond » dans l’optique adverse. L’ensemble du présent « récit » de Time est basé sur cette optique jugée bien évidemment fallacieuse si l’on considère les fraudes massives comme étant réelles.]

La poignée de main entre les entreprises et les travailleurs n’était qu’un élément d’une vaste campagne multipartite visant à protéger l’élection – un extraordinaire effort d’ombre consacré non pas à gagner le vote mais à s’assurer qu’il soit libre et équitable, crédible et non corrompu. Pendant plus d’un an, une coalition d’agents peu structurée s’est efforcée de consolider les institutions américaines alors qu’elles subissaient les attaques simultanées d’une pandémie sans remords et d’un président à tendance autocratique. Bien qu’une grande partie de cette activité se soit déroulée à gauche, elle était distincte de la campagne Biden et a franchi les lignes idéologiques, avec des contributions cruciales d’acteurs non partisans et conservateurs. Le scénario que les militants de l’ombre voulaient désespérément arrêter n’était pas une victoire d’atout. Il s’agissait d’une élection si calamiteuse qu’aucun résultat n’a pu être discerné, un échec de l’acte central d’autogouvernance démocratique qui est la marque de fabrique de l’Amérique depuis sa fondation.

Leur travail a touché tous les aspects de l’élection. Ils ont amené les États à modifier les systèmes et les lois électorales et ont contribué à obtenir des centaines de millions de dollars de financement public et privé. Ils ont repoussé des procès pour suppression d’électeurs, recruté des armées de travailleurs électoraux et obtenu que des millions de personnes votent par correspondance pour la première fois. Ils ont réussi à faire pression sur les sociétés de médias sociaux pour qu’elles adoptent une ligne plus dure contre la désinformation et ont utilisé des stratégies axées sur les données pour lutter contre les frottis viraux. Ils ont mené des campagnes nationales de sensibilisation du public qui ont aidé les Américains à comprendre comment le décompte des votes se déroulerait sur plusieurs jours ou semaines, empêchant ainsi les théories de conspiration de Trump et les fausses déclarations de victoire de prendre de l’ampleur. Après le jour de l’élection, ils ont surveillé chaque point de pression pour s’assurer que Trump ne puisse pas renverser le résultat. « L’histoire non racontée de l’élection est celle des milliers de personnes des deux partis qui ont accompli le triomphe de la démocratie américaine à sa base même », déclare Norm Eisen, un éminent avocat et ancien fonctionnaire de l’administration Obama qui a recruté des républicains et des démocrates au conseil d’administration du programme de protection des électeurs.

Car Trump et ses alliés menaient leur propre campagne pour gâcher l’élection. Le président a passé des mois à insister sur le fait que les bulletins de vote par correspondance étaient un complot démocrate et que l’élection serait « truquée ». Ses hommes de main au niveau de l’État ont cherché à bloquer leur utilisation, tandis que ses avocats ont intenté des dizaines de procès fallacieux pour rendre le vote plus difficile – une intensification de l’héritage des tactiques suppressives du GOP. Avant l’élection, M. Trump a comploté pour bloquer un décompte légitime des votes. Et il a passé les mois qui ont suivi le 3 novembre à essayer de voler l’élection qu’il avait perdue – avec des procès et des théories de conspiration, des pressions sur les fonctionnaires de l’État et des collectivités locales, et finalement en convoquant son armée de partisans au rassemblement du 6 janvier qui s’est terminé par une violence mortelle au Capitole.

Les militants pour la démocratie ont suivi la manifestation avec inquiétude. « Chaque semaine, nous avons eu l’impression de nous battre pour tenter de remporter cette élection sans que le pays ne traverse un véritable moment dangereux », explique Zach Wamp, ancien représentant du GOP, un partisan de Trump qui a aidé à coordonner un conseil bipartite de protection des élections. « Nous pouvons regarder en arrière et dire que tout s’est plutôt bien passé, mais il n’était pas du tout évident en septembre et octobre que ce serait le cas ».

Biden fans in Philadelphia after the race was called on Nov. 7
Les fans de Biden à Philadelphie, le 7 novembre
Michelle Gustafson pour TIME

C’est l’histoire intérieure de la conspiration pour sauver les élections de 2020, basée sur l’accès aux rouages internes du groupe, à des documents inédits et à des interviews de dizaines de personnes impliquées de tous les horizons politiques. C’est l’histoire d’une campagne sans précédent, créative et déterminée, dont le succès révèle également à quel point la nation a frôlé le désastre. « Toute tentative d’interférer avec le bon déroulement de l’élection a été défaite », déclare Ian Bassin, co-fondateur de Protect Democracy, un groupe non partisan de défense de l’État de droit. « Mais il est extrêmement important que le pays comprenne que cela ne s’est pas produit accidentellement. Le système n’a pas fonctionné comme par magie. La démocratie n’est pas auto-exécutoire ».

C’est pourquoi les participants veulent que l’histoire secrète de l’élection de 2020 soit racontée, même si cela ressemble à un rêve de fièvre paranoïaque – une cabale bien financée de personnes puissantes, dans tous les secteurs et toutes les idéologies, travaillant ensemble en coulisses pour influencer les perceptions, changer les règles et les lois, orienter la couverture médiatique et contrôler le flux d’informations. Ils ne truquaient pas l’élection, ils la fortifiaient. Et ils estiment que le public doit comprendre la fragilité du système pour assurer la pérennité de la démocratie en Amérique.

L’ARCHITECTE

À l’automne 2019, Mike Podhorzer a acquis la conviction que les élections allaient être désastreuses et a décidé de les protéger.

Ce n’était pas son domaine habituel. Depuis près d’un quart de siècle, Podhorzer, conseiller principal du président de l’AFL-CIO, la plus grande fédération syndicale du pays, a rassemblé les dernières tactiques et données pour aider ses candidats favoris à remporter les élections. Sans prétention et professoral, il n’est pas le genre de « stratège politique » en cheveux qui apparaît aux informations du câble. Parmi les initiés du Parti démocrate, il est connu comme le magicien à l’origine de certaines des plus grandes avancées de la technologie politique de ces dernières décennies. Un groupe de stratèges libéraux qu’il a rassemblé au début des années 2000 a conduit à la création de l’Institut des analystes, une entreprise secrète qui applique des méthodes scientifiques aux campagnes politiques. Il a également participé à la fondation de Catalist, la société phare de données progressistes.

Selon M. Podhorzer, les discussions interminables à Washington sur la « stratégie politique » n’ont pas grand-chose à voir avec la façon dont le changement est réellement opéré. « Mon point de vue de base sur la politique est que tout est assez évident si vous ne réfléchissez pas trop ou si vous n’avalez pas tout le cadre existant », a-t-il écrit un jour. « Après cela, il suffit d’identifier sans relâche vos hypothèses et de les remettre en question ». Podhorzer applique cette approche à tout : lorsqu’il a entraîné l’équipe de petite ligue de son fils, aujourd’hui adulte, dans la banlieue de Washington, il a appris aux garçons à ne pas se balancer sur la plupart des terrains – une tactique qui a rendu furieux leurs parents et ceux de leurs adversaires, mais qui a permis à l’équipe de remporter une série de championnats.

L’élection de Trump en 2016 – en partie grâce à sa force inhabituelle parmi les cols bleus blancs qui dominaient autrefois l’AFL-CIO – a incité Podhorzer à remettre en question ses hypothèses sur le comportement des électeurs. Il a commencé à faire circuler des notes de service hebdomadaires sur les chiffres à un petit cercle d’alliés et à organiser des séances de stratégie à Washington. Ce n’est qu’après des mois de recherche qu’il a présenté ses préoccupations dans son bulletin d’information en octobre 2019. Les outils habituels de données, d’analyse et de sondage ne seraient pas suffisants dans une situation où le Président lui-même tente de perturber l’élection, écrit-il. « La plupart de notre planification nous amène le jour du scrutin », a-t-il noté. « Mais nous ne sommes pas préparés aux deux résultats les plus probables » – perdre et refuser de concéder, et gagner le Collège électoral (malgré la perte du vote populaire) en corrompant le processus de vote dans les États clés. Nous avons désespérément besoin d’une « équipe rouge » systématique pour cette élection afin de pouvoir anticiper et planifier le pire qui, nous le savons, nous attend.

Il s’est avéré que Podhorzer n’était pas le seul à penser en ces termes. Il a commencé à entendre d’autres personnes désireuses d’unir leurs forces. La Fight Back Table, une coalition d’organisations de « résistance », avait commencé à élaborer des scénarios en fonction de la possibilité d’une élection contestée, rassemblant des militants libéraux aux niveaux local et national dans ce qu’ils ont appelé la Coalition pour la défense de la démocratie. Les organisations de défense du droit de vote et des droits civils ont tiré la sonnette d’alarme. Un groupe d’anciens élus se penchait sur les pouvoirs d’urgence qu’ils craignaient que Trump ne puisse exploiter. Protect Democracy mettait sur pied un groupe de travail bipartite sur la crise électorale. « Il s’est avéré qu’une fois que vous l’avez dit tout haut, les gens étaient d’accord », dit Podhorzer, « et cela a commencé à prendre de l’ampleur ».

Il a passé des mois à réfléchir à des scénarios et à discuter avec des experts. Il n’était pas difficile de trouver des libéraux qui considéraient Trump comme un dangereux dictateur, mais Podhorzer a pris soin d’éviter l’hystérie. Ce qu’il voulait savoir, ce n’était pas comment la démocratie américaine était en train de mourir, mais comment elle pourrait être maintenue en vie. La principale différence entre les États-Unis et les pays qui ont perdu leur emprise sur la démocratie, a-t-il conclu, est que le système électoral décentralisé des États-Unis ne peut pas être truqué d’un seul coup. C’était l’occasion de le consolider. Le 3 mars, Podhorzer a rédigé un mémo confidentiel de trois pages intitulé « Menaces pour les élections de 2020 ». Trump a clairement indiqué que ce ne sera pas une élection équitable et qu’il rejettera tout sauf sa propre réélection comme étant « fausse » et truquée », a-t-il écrit. « Le 3 novembre, si les médias rapportent le contraire, il utilisera le système d’information de droite pour établir son récit et inciter ses partisans à protester ». Le mémo a défini quatre catégories de défis : les attaques contre les électeurs, les attaques contre l’administration électorale, les attaques contre les opposants politiques de Trump et les « efforts pour renverser les résultats de l’élection ».

Puis COVID-19 a éclaté au plus fort de la saison des élections primaires. Les méthodes de vote habituelles n’étaient plus sûres pour les électeurs ou les bénévoles, pour la plupart âgés, qui s’occupent normalement des bureaux de vote. Mais les désaccords politiques, intensifiés par la croisade de Trump contre le vote par correspondance, ont empêché certains États de faciliter le vote des absents et les juridictions de compter ces votes en temps voulu. Le chaos s’en est suivi. L’Ohio a mis fin au vote en personne pour sa primaire, ce qui a entraîné une participation minuscule. Une pénurie de personnel électoral à Milwaukee – où se concentre la population noire fortement démocrate du Wisconsin – a fait que seuls cinq bureaux de vote sont ouverts, contre 182 auparavant. À New York, le dépouillement des votes a pris plus d’un mois.

Soudain, la possibilité d’un effondrement en novembre était évidente. Dans son appartement de la banlieue de Washington, Podhorzer s’est mis à travailler depuis son ordinateur portable sur la table de sa cuisine, tenant des réunions Zoom l’une à la suite de l’autre pendant des heures par jour avec son réseau de contacts dans tout l’univers progressiste : le mouvement ouvrier, la gauche institutionnelle, comme Planned Parenthood et Greenpeace, les groupes de résistance comme Indivisible et MoveOn, les geeks et stratèges progressistes, les représentants des donateurs et des fondations, les organisateurs de base au niveau de l’État, les militants pour la justice raciale et d’autres.

En avril, Podhorzer a commencé à organiser un « Zoom » hebdomadaire sur 2½. Il était structuré autour d’une série de présentations rapides de cinq minutes sur tout ce qui touche à la publicité, aux messages et à la stratégie juridique. Les rassemblements sur invitation seulement ont rapidement attiré des centaines de personnes, créant ainsi une base de connaissances partagée rare pour le mouvement progressiste fracassant. « Au risque de parler de la gauche comme d’un déchet, il n’y a pas beaucoup de bons échanges d’informations », explique Anat Shenker-Osorio, un ami proche de Podhorzer dont les conseils en matière de messages, testés par sondage, ont façonné l’approche du groupe. Il y a beaucoup de syndrome du « pas ici », où les gens ne considéreront pas une bonne idée s’ils ne l’ont pas trouvée ».

Les réunions sont devenues le centre galactique d’une constellation d’agents de gauche qui partageaient des objectifs communs mais ne travaillaient généralement pas de concert. Le groupe n’avait pas de nom, pas de dirigeants et pas de hiérarchie, mais il maintenait les acteurs disparates en synchronisation. « Pod a joué un rôle essentiel en coulisses pour maintenir les différentes pièces de l’infrastructure du mouvement en communication et en alignement », explique Maurice Mitchell, directeur national du Parti des familles travailleuses. « Vous avez l’espace pour les litiges, l’espace pour l’organisation, les gens politiques se concentrent sur le W, et leurs stratégies ne sont pas toujours alignées. Il a permis à cet écosystème de travailler ensemble ».

La protection de l’élection nécessiterait un effort d’une ampleur sans précédent. Au fur et à mesure que l’année 2020 avançait, elle s’étendait au Congrès, à la Silicon Valley et aux statehouses de la nation. Il a été alimenté par les manifestations contre la justice raciale de l’été, dont beaucoup de dirigeants étaient des éléments clés de l’alliance libérale. Et finalement, elle s’est étendue à l’autre côté de l’allée, dans le monde des républicains sceptiques, consternés par ses attaques contre la démocratie.

ASSURER LE VOTE

La première tâche consistait à remanier l’infrastructure électorale américaine, qui était peu solide, en plein milieu d’une pandémie. Pour les milliers de fonctionnaires locaux, pour la plupart non partisans, qui administrent les élections, le besoin le plus urgent était l’argent. Ils avaient besoin d’équipements de protection comme des masques, des gants et du désinfectant pour les mains. Ils devaient payer les cartes postales permettant aux gens de savoir qu’ils pouvaient voter par correspondance ou, dans certains États, envoyer des bulletins de vote à chaque électeur. Ils avaient besoin de personnel supplémentaire et de scanners pour traiter les bulletins de vote.

En mars, les militants ont demandé au Congrès d’orienter les fonds de secours de COVID vers l’administration électorale. Sous l’égide de la Leadership Conference on Civil and Human Rights, plus de 150 organisations ont signé une lettre adressée à chaque membre du Congrès pour demander 2 milliards de dollars de financement pour les élections. Ce fut un certain succès : la loi CARES, adoptée plus tard dans le mois, prévoyait 400 millions de dollars de subventions aux administrateurs électoraux des États. Mais la tranche suivante de financement de secours n’a pas permis d’atteindre ce chiffre. Elle n’allait pas être suffisante.

La philanthropie privée est entrée dans la brèche. Un assortiment de fondations a apporté des dizaines de millions de dollars de financement à l’administration des élections. L’initiative Chan Zuckerberg a apporté 300 millions de dollars. « C’est un échec au niveau fédéral que 2 500 fonctionnaires électoraux locaux aient été obligés de demander des subventions philanthropiques pour répondre à leurs besoins », explique Amber McReynolds, ancienne fonctionnaire électorale de Denver qui dirige le National Vote at Home Institute, un organisme non partisan.

L’organisation de McReynolds, créée il y a deux ans, est devenue un centre d’échange pour une nation qui lutte pour s’adapter. L’institut a donné aux secrétaires d’État des deux partis des conseils techniques sur tout, depuis les vendeurs à utiliser jusqu’à la localisation des boîtes de dépôt. Les fonctionnaires locaux sont les sources les plus fiables d’information sur les élections, mais peu d’entre eux ont les moyens de s’offrir un attaché de presse, c’est pourquoi l’institut a distribué des kits de communication. Lors d’une présentation au groupe de Podhorzer, M. McReynolds a détaillé l’importance des bulletins de vote par correspondance pour raccourcir les files d’attente dans les bureaux de vote et prévenir une crise électorale.

Le travail de l’institut a aidé 37 États et le D.C. à renforcer le vote par correspondance. Mais cela ne vaudrait pas grand-chose si les gens n’en profitaient pas. Une partie du défi était d’ordre logistique : chaque État a des règles différentes pour savoir quand et comment les bulletins de vote doivent être demandés et retournés. Le Centre de participation des électeurs, qui, en temps normal, aurait déployé des solliciteurs de porte à porte pour faire sortir le vote, a plutôt organisé des groupes de discussion en avril et en mai pour savoir ce qui inciterait les gens à voter par correspondance. En août et septembre, il a envoyé des demandes de vote à 15 millions de personnes dans les États clés, dont 4,6 millions les ont retournées. Dans des mailings et des annonces numériques, le groupe a exhorté les gens à ne pas attendre le jour du scrutin. « Tout le travail que nous avons accompli pendant 17 ans a été construit pour ce moment de mise en place de la démocratie à la porte des gens », déclare Tom Lopach, le PDG du centre.

L’effort a dû surmonter le scepticisme accru de certaines communautés. De nombreux électeurs noirs ont préféré exercer leur droit de vote en personne ou n’ont pas fait confiance au courrier. Les groupes nationaux de défense des droits civiques ont travaillé avec des organisations locales pour faire savoir que c’était la meilleure façon de s’assurer que son vote était comptabilisé. À Philadelphie, par exemple, les défenseurs des droits civiques ont distribué des « kits de sécurité pour le vote » contenant des masques, du désinfectant pour les mains et des brochures d’information. « Nous devions faire passer le message que c’est sûr, fiable et que vous pouvez vous y fier », déclare Hannah Fried de All Voting Is Local.

Dans le même temps, les avocats démocrates ont dû faire face à une marée historique de litiges préélectoraux. La pandémie a intensifié l’enchevêtrement habituel des parties devant les tribunaux. Mais les avocats ont également remarqué autre chose. « Le litige intenté par la campagne Trump, d’une pièce avec la campagne plus large visant à semer le doute sur le vote par correspondance, présentait des revendications inédites et utilisait des théories qu’aucun tribunal n’a jamais acceptées », explique Wendy Weiser, experte en droits électoraux au Brennan Center for Justice de l’Université de New York. « Elles se lisent davantage comme des procès destinés à envoyer un message plutôt qu’à obtenir un résultat juridique ».

Au final, près de la moitié de l’électorat a voté par correspondance en 2020, ce qui constitue pratiquement une révolution dans la manière dont les gens votent. Environ un quart des électeurs ont voté tôt en personne. Seul un quart des électeurs ont voté de la manière traditionnelle : en personne le jour du scrutin.

LA DÉFENSE DE LA DÉSINFORMATION

Les mauvais acteurs qui répandent de fausses informations ne sont pas nouveaux. Pendant des décennies, les campagnes ont été confrontées à toutes sortes de problèmes, des appels anonymes prétendant que l’élection a été reportée aux tracts répandant de vilaines calomnies sur les familles des candidats. Mais les mensonges et les théories de conspiration de Trump, la force virale des médias sociaux et l’implication d’acteurs étrangers ont fait de la désinformation une menace plus large et plus profonde pour le vote de 2020.

Laura Quinn, une opératrice progressiste chevronnée qui a cofondé Catalist, a commencé à étudier ce problème il y a quelques années. Elle a piloté un projet secret et sans nom, dont elle n’avait jamais discuté publiquement auparavant, qui traquait la désinformation en ligne et essayait de trouver comment la combattre. L’un des volets consistait à traquer les mensonges dangereux qui pourraient autrement se propager sans être remarqués. Les chercheurs ont ensuite fourni des informations aux militants ou aux médias pour traquer les sources et les exposer.

Mais le principal résultat des recherches de Quinn est que le fait de s’attaquer aux contenus toxiques ne fait qu’empirer les choses. Lorsque vous êtes attaqué, l’instinct vous pousse à répliquer, à crier, à dire « Ce n’est pas vrai » », dit Quinn. « Mais plus l’engagement est grand, plus les plateformes le renforcent. L’algorithme dit : « Oh, c’est populaire, les gens en veulent plus ».

La solution, conclut-elle, est de faire pression sur les plateformes pour qu’elles appliquent leurs règles, à la fois en supprimant les contenus ou les comptes qui diffusent des informations désobligeantes et en les contrôlant plus agressivement au départ. « Les plateformes ont des politiques contre certains types de comportements malveillants, mais elles ne les appliquent pas », dit-elle.

Les recherches de Quinn ont donné des munitions aux défenseurs qui poussent les plateformes de médias sociaux à adopter une ligne plus dure. En novembre 2019, Mark Zuckerberg a invité neuf leaders des droits civiques à dîner chez lui, où ils l’ont mis en garde contre le danger des mensonges liés aux élections qui se répandaient déjà sans contrôle. « Il a fallu pousser, exhorter, discuter, réfléchir, tout cela pour arriver à un endroit où nous avons fini par avoir des règles et une application plus rigoureuses », explique Vanita Gupta, présidente et directrice générale de la Leadership Conference on Civil and Human Rights, qui a assisté au dîner et a également rencontré Jack Dorsey, directeur général de Twitter, et d’autres personnes. (Mme Gupta a été nommée procureur général adjoint par le président Biden). « C’était une lutte, mais nous sommes arrivés au point où ils ont compris le problème. Est-ce que c’était suffisant ? Probablement pas. Etait-ce plus tard que ce que nous voulions ? Oui. Mais il était vraiment important, vu le niveau de désinformation officielle, qu’ils aient mis en place ces règles et qu’ils marquent les choses et les fassent tomber ».

FAIRE PASSER LE MOT

Au-delà de la lutte contre les mauvaises informations, il était nécessaire d’expliquer un processus électoral en rapide évolution. Il était crucial que les électeurs comprennent que, malgré ce que disait Trump, les votes par correspondance n’étaient pas susceptibles de fraude et qu’il serait normal que certains États n’aient pas fini de compter les votes le soir du scrutin.

Dick Gephardt, l’ancien leader démocrate à la Chambre des représentants devenu lobbyiste de haut niveau, a été le fer de lance d’une coalition. « Nous voulions un groupe vraiment bipartite d’anciens élus, de secrétaires de cabinet, de chefs militaires, etc., visant principalement à envoyer des messages au public mais aussi à parler aux responsables locaux – les secrétaires d’État, les procureurs généraux, les gouverneurs qui seraient dans l’œil du cyclone – pour leur faire savoir que nous voulions les aider », explique M. Gephardt, qui a fait appel à ses contacts dans le secteur privé pour mettre 20 millions de dollars à contribution.

Wamp, l’ancien membre du GOP au Congrès, a travaillé par le biais du groupe de réforme non partisan Issue One pour rallier les républicains. « Nous avons pensé que nous devrions apporter un élément d’unité bipartite autour de ce qui constitue une élection libre et équitable », dit Wamp. Les 22 démocrates et 22 républicains du Conseil national sur l’intégrité des élections se sont réunis sur Zoom au moins une fois par semaine. Ils ont diffusé des annonces dans six États, fait des déclarations, rédigé des articles et alerté les responsables locaux sur les problèmes potentiels. « Nous avons eu des partisans enragés de Trump qui ont accepté de siéger au conseil en se basant sur l’idée que c’est honnête », dit Wamp. Cela va être tout aussi important, leur dit-il, pour convaincre les libéraux quand Trump gagnera. « Quelle que soit la façon dont il coupe, nous allons nous serrer les coudes. »

Le Voting Rights Lab et IntoAction ont créé des mèmes et des graphiques spécifiques à chaque État, diffusés par e-mail, par SMS, sur Twitter, Facebook, Instagram et TikTok, en demandant instamment que chaque vote soit compté. Ensemble, ils ont été visionnés plus d’un milliard de fois. Le groupe de travail de Protect Democracy sur les élections a publié des rapports et organisé des points de presse avec des experts de haut niveau de tout l’éventail politique, ce qui a permis une large couverture des problèmes électoraux potentiels et une vérification des faits concernant les fausses affirmations de Trump. Les sondages de suivi de l’organisation ont révélé que le message était entendu : le pourcentage du public qui ne s’attendait pas à connaître le vainqueur le soir des élections a progressivement augmenté jusqu’à ce qu’à la fin octobre, il dépasse les 70 %.

Une majorité d’entre eux pensent également qu’un comptage prolongé n’est pas un signe de problèmes. « Nous savions exactement ce que Trump allait faire : il allait essayer d’utiliser le fait que les Démocrates ont voté par courrier et les Républicains ont voté en personne pour faire croire qu’il était en tête, revendiquer la victoire, dire que les votes par courrier étaient frauduleux et essayer de les faire rejeter », déclare le Bassin de Protect Democracy. Le fait de fixer les attentes du public à l’avance a permis de démentir ces mensonges.

Amber McReynolds, Zach Wamp and Maurice Mitchell
Amber McReynolds, Zach Wamp et Maurice Mitchell
Rachel Woolf pour TIME;
Erik Schelzig — AP / Shutterstock;
Holly Pickett — The New York Times / Redux

L’alliance a repris un ensemble de thèmes communs issus des recherches présentées par Shenker-Osorio lors des Zooms de Podhorzer. Des études ont montré que lorsque les gens pensent que leur vote ne comptera pas ou qu’ils craignent de se donner du mal pour le faire, ils sont beaucoup moins susceptibles de participer. Tout au long de la saison électorale, les membres du groupe de Podhorzer ont minimisé les incidents d’intimidation des électeurs et ont atténué l’hystérie libérale croissante face au refus attendu de Trump de céder. Ils n’ont pas voulu amplifier les fausses affirmations en les engageant, ni dissuader les gens de voter en suggérant un jeu truqué. « Lorsque vous dites que ces allégations de fraude sont fausses, les gens entendent parler de fraude », explique M. Shenker-Osorio. « Ce que nous avons constaté dans nos recherches préélectorales, c’est que tout ce qui réaffirme le pouvoir de Trump ou le présente comme un autoritaire diminue le désir des gens de voter ».

Podhorzer, pendant ce temps, avertissait tous ceux qu’il connaissait que les sondages sous-estimaient le soutien de Trump. Les données qu’il a partagées avec les organisations médiatiques qui allaient organiser les élections ont été « extrêmement utiles » pour comprendre ce qui se passait au moment où les votes ont été enregistrés, selon un membre de l’unité politique d’un grand réseau qui s’est entretenu avec Podhorzer avant le jour du scrutin. La plupart des analystes avaient reconnu qu’il y aurait un « changement de cap » dans les principaux champs de bataille – la vague de votes se dirigeant vers les démocrates, entraînée par le décompte des bulletins de vote postaux – mais ils n’avaient pas compris à quel point Trump allait faire mieux le jour du scrutin. « Il était essentiel de pouvoir documenter l’ampleur de la vague d’absentéisme et les variations par État », explique l’analyste.

POUVOIR DU PEUPLE

Le soulèvement pour la justice raciale déclenché par l’assassinat de George Floyd en mai n’était pas principalement un mouvement politique. Les organisateurs qui l’ont aidé à se diriger voulaient exploiter son élan pour l’élection sans lui permettre d’être coopté par les politiciens. Nombre de ces organisateurs faisaient partie du réseau de Podhorzer, depuis les militants des États du champ de bataille qui se sont associés à la Coalition pour la défense de la démocratie jusqu’aux organisations jouant un rôle de premier plan dans le Mouvement pour les vies noires.

La meilleure façon de s’assurer que les voix des gens soient entendues, ont-ils décidé, est de protéger leur capacité à voter. « Nous avons commencé à réfléchir à un programme qui compléterait la zone traditionnelle de protection des élections, mais qui ne reposerait pas non plus sur l’appel à la police », explique Nelini Stamp, directrice de l’organisation nationale du Working Families Party. Ils ont créé une force de « défenseurs électoraux » qui, contrairement aux observateurs traditionnels des élections, ont été formés aux techniques de désescalade. Lors du vote anticipé et le jour du scrutin, ils ont entouré les files d’électeurs dans les zones urbaines avec un effort de « joie au bureau de vote » qui a transformé l’acte de voter en une fête de rue. Les organisateurs noirs ont également recruté des milliers de travailleurs électoraux pour s’assurer que les bureaux de vote resteraient ouverts dans leurs communautés.

Le soulèvement de l’été avait montré que le pouvoir du peuple pouvait avoir un impact massif. Les militants ont commencé à se préparer à reprendre les manifestations si Trump tentait de voler l’élection. « Les Américains prévoient de vastes manifestations si Trump interfère avec l’élection », rapportait Reuters en octobre, l’une des nombreuses histoires de ce genre. Plus de 150 groupes libéraux, de la Marche des femmes au Sierra Club à Color of Change, de Democrats.com aux Socialistes démocrates d’Amérique, ont rejoint la coalition « Protect the Results ». Le site web du groupe, aujourd’hui disparu, comportait une carte indiquant les 400 manifestations prévues après les élections, qui devaient être activées par SMS dès le 4 novembre. Pour arrêter le coup d’Etat qu’ils craignaient, la gauche était prête à inonder les rues.

D’ÉTRANGES COMPAGNONS DE LIT

Environ une semaine avant le jour des élections, M. Podhorzer a reçu un message inattendu : la Chambre de commerce américaine voulait parler.

L’AFL-CIO et la Chambre ont une longue histoire d’antagonisme. Bien qu’aucune des deux organisations ne soit explicitement partisane, l’influent lobby des entreprises a versé des centaines de millions de dollars dans des campagnes républicaines, tout comme les syndicats de la nation ont versé des centaines de millions aux démocrates. D’un côté, les travailleurs, de l’autre, les cadres, sont enfermés dans une lutte éternelle pour le pouvoir et les ressources.

Mais dans les coulisses, le monde des affaires s’est engagé dans ses propres discussions anxieuses sur la façon dont l’élection et ses suites pourraient se dérouler. Les manifestations de cet été contre la justice raciale ont également envoyé un signal aux chefs d’entreprise : le risque de désordre civil qui pourrait perturber l’économie. « Les tensions étant très fortes, on s’inquiétait beaucoup des troubles liés à l’élection, ou d’une rupture dans notre façon habituelle de gérer les élections contentieuses », explique Neil Bradley, vice-président exécutif et directeur politique de la Chambre. Ces inquiétudes avaient conduit la Chambre à publier une déclaration préélectorale avec la Business Roundtable, un groupe de PDG basé à Washington, ainsi que des associations de fabricants, de grossistes et de détaillants, appelant à la patience et à la confiance lors du décompte des votes.

Mais Bradley voulait envoyer un message plus large et plus bipartite. Il a pris contact avec Podhorzer, par un intermédiaire que les deux hommes ont refusé de nommer. Convenant que leur alliance improbable serait puissante, ils commencèrent à discuter d’une déclaration commune dans laquelle ils s’engageaient à respecter l’engagement commun de leurs organisations en faveur d’une élection équitable et pacifique. Ils ont choisi leurs mots avec soin et ont programmé la publication de la déclaration pour qu’elle ait un maximum d’impact. Au moment de la finalisation de la déclaration, les dirigeants chrétiens ont fait part de leur intérêt à la rejoindre, élargissant ainsi sa portée.

La déclaration a été publiée le jour des élections, sous les noms de Thomas Donohue, PDG de la Chambre, Richard Trumka, président de l’AFL-CIO, et des responsables de l’Association nationale des évangéliques et du Réseau national du clergé afro-américain. « Il est impératif que les responsables des élections disposent de l’espace et du temps nécessaires pour compter chaque vote conformément aux lois en vigueur », a-t-il déclaré. « Nous appelons les médias, les candidats et le peuple américain à faire preuve de patience dans le processus et à faire confiance à notre système, même si cela nécessite plus de temps que d’habitude ». Les groupes ont ajouté : « Bien que nous ne soyons pas toujours d’accord sur les résultats souhaités, nous sommes unis dans notre appel pour que le processus démocratique américain se déroule sans violence, intimidation ou toute autre tactique qui nous rendrait plus faibles en tant que nation ».

SE PRÉSENTER, SE RETIRER

La nuit des élections a commencé par le désespoir de nombreux démocrates. Trump était en tête des sondages préélectoraux, remportant facilement la Floride, l’Ohio et le Texas et gardant le Michigan, le Wisconsin et la Pennsylvanie trop près pour les suivre. Mais Podhorzer était imperturbable lorsque je lui ai parlé ce soir-là : les résultats étaient exactement conformes à son modèle. Il m’avait prévenu depuis des semaines que le taux de participation des électeurs de Trump était en hausse. Il savait que tant que tous les votes seraient comptés, Trump perdrait.

L’alliance libérale s’est réunie pour un appel à zoom de 23 heures. Des centaines de personnes s’y sont jointes ; beaucoup ont flippé. « C’était vraiment important pour moi et l’équipe à ce moment-là d’aider à ancrer les gens dans ce que nous savions déjà être vrai », dit Angela Peoples, directrice de la Coalition pour la défense de la démocratie. Podhorzer a présenté des données pour montrer au groupe que la victoire était en vue.

Pendant qu’il parlait, Fox News a surpris tout le monde en appelant l’Arizona pour Biden. La campagne de sensibilisation du public avait fonctionné : Les présentateurs de télévision se sont penchés en arrière pour conseiller la prudence et encadrer le décompte des votes avec précision. La question était alors de savoir ce qu’il fallait faire ensuite.

La conversation qui a suivi a été difficile, menée par les activistes chargés de la stratégie de protestation. « Nous voulions être conscients du moment opportun pour appeler à déplacer des masses de personnes dans la rue », dit Peoples. Autant ils étaient désireux de faire une démonstration de force, autant la mobilisation immédiate pouvait se retourner contre eux et mettre les gens en danger. Les protestations qui se transformaient en affrontements violents donnaient à Trump un prétexte pour envoyer des agents ou des troupes fédérales comme il l’avait fait pendant l’été. Et plutôt que d’élever les plaintes de Trump en continuant à le combattre, l’alliance voulait faire passer le message que le peuple avait parlé.

Le mot est donc passé : retirez-vous. Protect the Results a annoncé qu’elle « n’activerait pas tout le réseau national de mobilisation aujourd’hui, mais reste prête à l’activer si nécessaire ». Sur Twitter, des progressistes indignés se sont demandés ce qui se passait. Pourquoi personne n’essayait-il d’empêcher le coup d’État de Trump ? Où étaient toutes les protestations ?

Podhorzer attribue aux militants leur retenue. « Ils avaient passé tellement de temps à se préparer à descendre dans la rue mercredi. Mais ils l’ont fait », dit-il. « De mercredi à vendredi, il n’y a pas eu un seul incident Antifa contre les Proud Boys comme tout le monde s’y attendait. Et quand cela ne s’est pas matérialisé, je ne pense pas que la campagne Trump avait un plan de secours. »

Les militants ont réorienté les manifestations de la campagne « Protégeons les résultats » vers un week-end de célébration. « Contrecarrez leur désinformation avec notre confiance et préparez-vous à célébrer », lisez le message d’orientation que Shenker-Osorio a présenté à l’alliance libérale le vendredi 6 novembre. « Déclarons et fortifions notre victoire. Vibe : confiant, tourné vers l’avenir, unifié – pas passif, anxieux ». Les électeurs, et non les candidats, seraient les protagonistes de l’histoire.

La journée de célébration prévue coïncide avec le déclenchement des élections le 7 novembre. Des militants dansant dans les rues de Philadelphie ont fait exploser Beyoncé lors d’une conférence de presse de la campagne des Trumpers. Le prochain rendez-vous des Trumpers était prévu pour Four Seasons Total Landscaping, à l’extérieur du centre ville, ce que les militants estiment ne pas être une coïncidence. « Les gens de Philadelphie possédaient les rues de Philadelphie », affirme Mitchell, du Working Families Party. « Nous les avons ridiculisés en opposant notre joyeuse célébration de la démocratie à leur spectacle de clown. »

Les votes ont été comptés. Trump a perdu. Mais la bataille n’était pas terminée.

LES CINQ ÉTAPES DE LA VICTOIRE

Dans les présentations de Podhorzer, gagner le vote n’était que la première étape pour remporter l’élection. Ensuite, il a gagné le dépouillement, la certification, le Collège électoral et les étapes de transition qui sont normalement des formalités mais qu’il savait que Trump verrait comme des occasions de perturbation. Nulle part ailleurs cela ne serait plus évident qu’au Michigan, où la pression exercée par Trump sur les républicains locaux a failli être fatale – et où les forces libérales et conservatrices pro-démocratiques se sont unies pour la contrer.

Il était environ 22 heures le soir des élections à Detroit lorsqu’une rafale de textos a allumé le téléphone d’Art Reyes III. Un bus rempli d’observateurs électoraux républicains était arrivé au Centre TCF, où les votes étaient comptabilisés. Ils s’entassaient sur les tables de comptage des votes, refusaient de porter des masques, chahutaient les travailleurs, pour la plupart noirs. Reyes, un natif de Flint qui dirige We the People Michigan, s’attendait à cela. Depuis des mois, les groupes conservateurs semaient la suspicion sur la fraude électorale urbaine. Ils vont voler l’élection, il y aura des fraudes à Detroit », bien avant qu’un vote ne soit exprimé », explique Reyes.

Trump supporters seek to disrupt the vote count at Detroit’s TCF Center on Nov. 4
Des partisans de l’opération cherchent à perturber le décompte des votes
au centre TCF de Detroit le 4 novembre
Elaine Cromie-Getty Images

Il s’est rendu à l’arène et a envoyé un message à son réseau. En 45 minutes, des dizaines de renforts sont arrivés. Alors qu’ils entraient dans l’arène pour faire contrepoids aux observateurs du GOP à l’intérieur, Reyes a noté leurs numéros de téléphone portable et les a ajoutés à une énorme chaîne de texte. Les militants de la justice raciale de Detroit Will Breathe ont travaillé aux côtés des femmes de banlieue de Fems for Dems et des élus locaux. Reyes est parti à 3 heures du matin, remettant la chaîne de textos à une militante pour les droits des personnes handicapées.

En traçant les étapes du processus de certification des élections, les militants ont décidé de mettre en avant le droit du peuple à décider, d’exiger que leur voix soit entendue et d’attirer l’attention sur les implications raciales de la privation du droit de vote des Detroiters noirs. Ils ont inondé la réunion de certification du 17 novembre du conseil de prospection du comté de Wayne de témoignages sur les messages ; malgré un tweet Trump, les membres républicains du conseil ont certifié les votes de Detroit.

Les commissions électorales étaient un point de pression ; un autre était les législatures contrôlées par le GOP, qui, selon Trump, pouvaient déclarer l’élection nulle et nommer leurs propres électeurs. C’est pourquoi le président a invité les dirigeants du GOP de la législature du Michigan, le président de la Chambre des représentants Lee Chatfield et le leader de la majorité au Sénat Mike Shirkey, à Washington le 20 novembre.

Ce fut un moment périlleux. Si Chatfield et Shirkey acceptaient de faire les enchères de Trump, les républicains d’autres États pourraient être victimes de la même intimidation. « J’avais peur que les choses deviennent bizarres », dit Jeff Timmer, un ancien président du GOP du Michigan devenu activiste anti-Trump. Norm Eisen le décrit comme « le moment le plus effrayant » de toute l’élection.

Les défenseurs de la démocratie ont lancé une campagne de presse complète. Les contacts locaux de Protect Democracy ont fait des recherches sur les motivations personnelles et politiques des législateurs. Le premier numéro a diffusé des publicités télévisées à Lansing. Bradley de la Chambre a suivi de près le processus. Wamp, l’ancien membre républicain du Congrès, a appelé son ancien collègue Mike Rogers, qui a écrit une tribune libre pour les journaux de Detroit, exhortant les responsables à respecter la volonté des électeurs. Trois anciens gouverneurs du Michigan – les républicains John Engler et Rick Snyder et la démocrate Jennifer Granholm – ont conjointement demandé que les votes électoraux du Michigan soient effectués sans pression de la Maison Blanche. Engler, ancien responsable de la Business Roundtable, a passé des appels téléphoniques à des donateurs influents et à d’anciens collègues du GOP qui pouvaient faire pression sur les législateurs en privé.

Les forces pro-démocratiques se sont heurtées à un GOP du Michigan trompé, contrôlé par les alliés de Ronna McDaniel, présidente du Comité national républicain, et de Betsy DeVos, ancienne secrétaire à l’éducation et membre d’une famille milliardaire de donateurs du GOP. Lors d’un appel téléphonique avec son équipe le 18 novembre, Bassin a déclaré que la pression de son camp n’était pas à la hauteur de ce que Trump pouvait offrir. « Bien sûr qu’il va essayer de leur offrir quelque chose », se souvient Bassin en pensant. « Chef de la force spatiale ! Ambassadeur partout ! On ne peut pas rivaliser avec ça en offrant des carottes. Il nous faut un bâton. »

Si Trump offrait quelque chose en échange d’une faveur personnelle, cela constituerait probablement un pot-de-vin, a raisonné Bassin. Il a téléphoné à Richard Primus, professeur de droit à l’université du Michigan, pour savoir si Primus était d’accord et s’il allait présenter l’argument publiquement. Primus a dit qu’il pensait que la réunion elle-même était inappropriée, et s’est mis au travail sur un article d’opinion pour Politico avertissant que le procureur général de l’État – un démocrate – n’aurait d’autre choix que d’enquêter. Lorsque l’article a été publié le 19 novembre, le directeur de la communication du procureur général l’a tweeté. Protect Democracy a rapidement appris que les législateurs prévoyaient de faire venir des avocats à la réunion avec Trump le lendemain.

Les militants de Reyes ont scanné les horaires de vol et ont afflué dans les aéroports aux deux extrémités du voyage de Shirkey à D.C., pour souligner que les législateurs étaient surveillés. Après la réunion, les deux hommes ont annoncé qu’ils avaient fait pression sur le président pour qu’il fournisse une aide COVID à leurs électeurs et l’ont informé qu’ils ne voyaient aucun rôle dans le processus électoral. Ils sont ensuite allés prendre un verre à l’hôtel Trump sur Pennsylvania Avenue. Un artiste de rue a projeté leurs images sur l’extérieur du bâtiment avec les mots THE WORLD IS WATCHING.

Il restait une dernière étape à franchir : le comité de prospection de l’État, composé de deux démocrates et de deux républicains. L’un des républicains, un Trumper employé par l’association politique à but non lucratif de la famille DeVos, n’était pas censé voter pour la certification. L’autre républicain du conseil était un avocat peu connu du nom d’Aaron Van Langevelde. Il n’a envoyé aucun signal sur ce qu’il prévoyait de faire, laissant tout le monde sur les nerfs.

Lorsque la réunion a commencé, les militants de Reyes ont inondé le livestream et ont rempli Twitter de leur hashtag, #alleyesonmi. Un conseil d’administration habitué à une participation à un chiffre s’est soudain retrouvé face à un public de milliers de personnes. Pendant des heures de témoignages, les activistes ont souligné leur message de respect de la volonté des électeurs et d’affirmation de la démocratie plutôt que de gronder les fonctionnaires. Van Langevelde a rapidement fait savoir qu’il suivrait le précédent. Le vote a été de 3-0 pour certifier ; l’autre républicain s’est abstenu.

Après cela, les dominos sont tombés. La Pennsylvanie, le Wisconsin et le reste des États ont certifié leurs électeurs. Les fonctionnaires républicains de l’Arizona et de la Géorgie ont résisté aux brimades de Trump. Et le Collège électoral a voté dans les délais prévus le 14 décembre.

À QUEL POINT NOUS AVONS ÉTÉ PROCHES

Il y avait un dernier jalon dans l’esprit de Podhorzer : Le 6 janvier. Le jour où le Congrès devait se réunir pour procéder au décompte des voix, Trump convoqua ses partisans à Washington pour un rassemblement.

À leur grande surprise, les milliers de personnes qui répondirent à son appel ne rencontrèrent pratiquement aucun contre-manifestant. Afin de préserver la sécurité et de s’assurer qu’on ne puisse pas les blâmer pour le désordre, le militant de gauche « décourageait vigoureusement les contre-manifestations », m’a envoyé un texto le matin du 6 janvier, avec un émoji croisé.



Trump s’est adressé à la foule cet après-midi-là, colportant le mensonge selon lequel les législateurs ou le vice-président Mike Pence pourraient rejeter les votes électoraux des États. Il leur a dit d’aller au Capitole et de « se battre comme des diables ». Puis il est retourné à la Maison Blanche alors qu’ils mettaient le bâtiment à sac. Alors que les législateurs fuyaient pour sauver leur vie et que ses propres partisans étaient abattus et piétinés, Trump a salué les émeutiers comme « très spéciaux ».

C’était sa dernière attaque contre la démocratie, et une fois de plus, elle a échoué. En se retirant, les militants de la démocratie ont battu leurs ennemis. « Nous avons gagné de justesse, honnêtement, et c’est un point important pour les gens », dit la Coalition pour la défense de la démocratie. « Il y a une impulsion pour certains de dire que les électeurs ont décidé et que la démocratie a gagné. Mais c’est une erreur de penser que ce cycle électoral a été une démonstration de force pour la démocratie. Il montre à quel point la démocratie est vulnérable ».

Les membres de l’alliance pour la protection des élections ont pris des chemins différents. La Coalition pour la défense de la démocratie a été dissoute, mais la Table de lutte contre la corruption est toujours en vie. Protect Democracy et les partisans du bon gouvernement ont tourné leur attention vers des réformes urgentes au Congrès. Les militants de gauche font pression sur les démocrates nouvellement habilités pour qu’ils se souviennent des électeurs qui les ont mis là, tandis que les groupes de défense des droits civils se tiennent sur leurs gardes pour éviter de nouvelles attaques contre le vote. Les chefs d’entreprise ont dénoncé l’attaque du 6 janvier, et certains disent qu’ils ne feront plus de dons aux législateurs qui ont refusé de certifier la victoire de Biden. Podhorzer et ses alliés tiennent toujours leurs séances de stratégie Zoom, évaluant les opinions des électeurs et élaborant de nouveaux messages. Et Trump est en Floride, face à sa deuxième destitution, privé des comptes Twitter et Facebook qu’il a utilisés pour pousser la nation à son point de rupture. Alors que je rapportais cet article en novembre et décembre, j’ai entendu différentes affirmations quant à savoir qui devrait avoir le mérite d’avoir déjoué le complot de Trump. Les libéraux ont fait valoir que le rôle du pouvoir populaire ascendant ne devait pas être négligé, en particulier les contributions des personnes de couleur et des militants locaux. D’autres ont souligné l’héroïsme des responsables du GOP comme Van Langevelde et le secrétaire d’État géorgien Brad Raffensperger, qui ont tenu tête à Trump à un coût considérable. La vérité est qu’aucun des deux n’aurait pu réussir sans l’autre. « C’est stupéfiant de voir à quel point nous étions proches, à quel point tout cela est vraiment fragile », déclare Timmer, l’ancien président du GOP du Michigan. « C’est comme quand Wile E. Coyote s’enfuit de la falaise – si vous ne regardez pas en bas, vous ne tombez pas. Notre démocratie ne survit que si nous y croyons tous et ne regardons pas en bas ».

La démocratie a fini par gagner. La volonté du peuple a prévalu. Mais il est fou, rétrospectivement, que ce soit ce qu’il a fallu pour organiser une élection aux États-Unis d’Amérique.


-Avec le reportage de LESLIE DICKSTEIN, MARIAH ESPADA et SIMMONE SHAH

Correction jointe, 4 février : La version originale de cette histoire a mal indiqué le nom de l’organisation de Norm Eisen. Il s’agit du Programme de protection des électeurs, et non du Projet de protection des électeurs.

Ceci apparaît dans le numéro du 15 février 2021 de TIME.

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La grande conspiration criminelle du « zéro carbone »

[Source : Réseau International]

par F. William Engdahl

Le Forum économique mondial de Davos proclame la nécessité d’atteindre un objectif mondial de « neutralité carbone » d’ici 2050. Pour la plupart des gens, cet objectif semble lointain et donc largement ignoré. Pourtant, les transformations en cours, de l’Allemagne aux États-Unis, en passant par d’innombrables autres économies, préparent le terrain pour la création de ce que l’on appelait dans les années 70 le nouvel Ordre économique international. En réalité, il s’agit d’un schéma directeur pour un corporativisme totalitaire technocratique mondial, qui promet un chômage énorme, une désindustrialisation et un effondrement économique à dessein. Voyons un peu le contexte.

Le Forum économique mondial (FEM) de Klaus Schwab fait actuellement la promotion de son thème favori, la Grande Réinitialisation de l’économie mondiale. La clé de tout cela est de comprendre ce que les mondialistes entendent par « neutralité carbone » d’ici 2050. L’UE mène la course, avec un plan audacieux visant à devenir le premier continent « neutre en carbone » au monde d’ici 2050 et à réduire ses émissions de CO2 d’au moins 55% d’ici 2030.

En août 2020, sur son blog, Bill Gates, autoproclamé tsar mondial du vaccin, a évoqué la crise climatique à venir : « Aussi terrible que soit cette pandémie, le changement climatique pourrait être pire… La baisse relativement faible des émissions cette année montre clairement que nous ne pouvons pas atteindre le niveau zéro des émissions simplement – ou même principalement – en prenant moins l’avion et en conduisant moins ».

Avec un quasi-monopole sur les médias grand public et les médias sociaux, le lobby du réchauffement climatique a pu amener une grande partie du monde à supposer que le mieux pour l’humanité est d’éliminer les hydrocarbures, notamment le pétrole, le gaz naturel, le charbon et même l’électricité nucléaire « sans carbone » d’ici 2050, ce qui, espérons-le, pourrait éviter une augmentation de 1,5 à 2 degrés centigrades de la température moyenne mondiale. Il n’y a qu’un seul problème à cet égard. C’est la couverture d’un agenda criminel ultérieur.

Les origines du « réchauffement planétaire »

Beaucoup ont oublié la thèse scientifique originale avancée pour justifier un changement radical de nos sources d’énergie. Il ne s’agissait pas de « changement climatique ». Le climat de la Terre est en constante évolution, en corrélation avec les changements dans l’émission d’éruptions solaires ou les cycles de taches solaires qui affectent le climat de la Terre. Au tournant du millénaire, alors que le précédent cycle de réchauffement dû à l’énergie solaire n’était plus évident, Al Gore et d’autres ont, par un tour de passe-passe linguistique, déplacé le récit du réchauffement climatique vers le « changement climatique ». Aujourd’hui, le récit de la peur est devenu si absurde que chaque événement météorologique inquiétant est traité comme une « crise climatique ». Chaque ouragan ou tempête d’hiver est présenté comme une preuve que les dieux du climat nous punissent pour le péché d’émission de CO2 par les humains.

Mais attendez. L’entière raison de la transition vers des sources d’énergie alternatives comme le solaire ou l’éolien, et de l’abandon des sources d’énergie au carbone, est leur affirmation selon laquelle le CO2 est un gaz à effet de serre qui monte dans l’atmosphère où il forme une couverture censée réchauffer la Terre en dessous – le réchauffement planétaire. Selon l’Agence américaine de Protection de l’Environnement, les émissions de gaz à effet de serre proviennent principalement du CO2. D’où l’accent mis sur « l’empreinte carbone ».

Ce qui n’est presque jamais dit, c’est que le CO2 ne peut pas s’envoler dans l’atmosphère à partir des gaz d’échappement des voitures ou des centrales au charbon ou d’autres origines anthropiques. Le dioxyde de carbone n’est pas du carbone ou de la suie. C’est un gaz invisible et inodore essentiel à la photosynthèse des plantes et à toutes les formes de vie sur terre, y compris la nôtre. Le CO2 a un poids moléculaire d’un peu plus de 44 alors que l’air (principalement de l’oxygène et de l’azote) n’a qu’un poids moléculaire de 29. La gravité spécifique du CO2 est environ 1,5 fois supérieure à celle de l’air. Cela laisse supposer que les gaz d’échappement des véhicules ou des centrales électriques ne s’élèvent pas dans l’atmosphère à plus de 12 miles au-dessus de la terre pour former l’effet de serre redouté.

Maurice Strong

Pour comprendre l’action criminelle qui se déroule aujourd’hui autour de Gates, Schwab et des partisans d’une prétendue économie mondiale « durable », il faut remonter à 1968, lorsque David Rockefeller et ses amis ont créé un mouvement autour de l’idée que la consommation humaine et la croissance démographique étaient le problème mondial majeur. Rockefeller, dont la richesse était basée sur le pétrole, a créé le Club néo-malthusien de Rome dans la villa Rockefeller à Bellagio, en Italie. Leur premier projet a été de financer une étude de pacotille au MIT intitulée « Les limites de la croissance » en 1972.

Au début des années 1970, l’un des principaux organisateurs du programme de « croissance zéro » de Rockefeller était son ami de longue date, un industriel canadien du pétrole nommé Maurice Strong, également membre du Club de Rome. En 1971, Maurice Strong est nommé sous-secrétaire des Nations unies et secrétaire général de la Conférence de la Journée de la Terre de Stockholm en juin 1972. Il a également été administrateur de la Fondation Rockefeller.

Maurice Strong a été l’un des principaux propagateurs de la théorie scientifiquement infondée selon laquelle les émissions anthropiques des véhicules de transport, des centrales au charbon et de l’agriculture ont provoqué une augmentation spectaculaire et accélérée de la température mondiale qui menace la civilisation, appelée réchauffement climatique. Il a inventé le terme élastique de « développement durable ».

En tant que président de la conférence de Stockholm des Nations unies pour la Journée de la Terre de 1972, Strong a encouragé la réduction de la population et l’abaissement des niveaux de vie dans le monde entier pour « sauver l’environnement ». Quelques années plus tard, le même Strong a déclaré :

« Le seul espoir pour la planète n’est-il pas que les civilisations industrialisées s’effondrent ? N’est-ce pas notre responsabilité d’y parvenir ? »

C’est le programme connu aujourd’hui sous le nom de Grande Réinitialisation ou Agenda 2030 des Nations unies. Strong a ensuite créé le Groupe d’Experts intergouvernemental sur l’Évolution du Climat (GIEC), un organe politique qui soutient l’affirmation non prouvée selon laquelle les émissions de CO2 produites par l’homme étaient sur le point de faire basculer notre monde dans une catastrophe écologique irréversible.

Le co-fondateur du Club de Rome, le Dr Alexander King, a reconnu la fraude essentielle de leur programme environnemental quelques années plus tard dans son livre, « La première révolution mondiale ». Il a déclaré :

« En cherchant un nouvel ennemi pour nous unir, nous sommes arrivés à l’idée que la pollution, la menace du réchauffement climatique, les pénuries d’eau, la famine et d’autres problèmes du même genre feraient l’affaire … Tous ces dangers sont causés par l’intervention humaine et ce n’est que par un changement d’attitude et de comportement qu’ils peuvent être surmontés. Le véritable ennemi, c’est donc l’humanité elle-même ».

King a admis que la « menace du réchauffement climatique » n’était qu’un stratagème pour justifier une attaque contre « l’humanité ». C’est ce que l’on appelle aujourd’hui la Grande Réinitialisation et la ruse du « zéro émission nette de carbone« .

Catastrophe des énergies alternatives

En 2011, sur les conseils de Joachim Schnellnhuber, de l’Institut de Recherche sur l’Impact climatique de Potsdam (PIK), Angela Merkel et le gouvernement allemand ont imposé une interdiction totale de l’électricité nucléaire d’ici 2022, dans le cadre d’une stratégie gouvernementale de 2001 appelée « Energiewende » ou « Tournant énergétique », pour s’appuyer sur le solaire, l’éolien et d’autres « énergies renouvelables ». L’objectif était de faire de l’Allemagne la première nation industrielle à être « neutre en carbone ».

Cette stratégie a été une catastrophe économique. Alors qu’elle disposait d’un des réseaux de production d’électricité les plus stables, fiables et à faible coût du monde industriel, l’Allemagne est devenue aujourd’hui le producteur d’électricité le plus cher du monde. Selon l’Association allemande de l’Industrie énergétique BDEW, au plus tard en 2023, lorsque la dernière centrale nucléaire fermera, l’Allemagne sera confrontée à des pénuries d’électricité. Dans le même temps, le charbon, la plus grande source d’énergie électrique, est progressivement éliminé pour atteindre l’objectif « zéro émission nette de carbone« . Les industries traditionnelles à forte intensité énergétique, telles que la sidérurgie, la production de verre, les produits chimiques de base, la fabrication de papier et de ciment, sont confrontées à une montée en flèche des coûts et à des fermetures ou des délocalisations et à la perte de millions d’emplois qualifiés. L’énergie éolienne et solaire, peu efficace, coûte aujourd’hui de 7 à 9 fois plus cher que le gaz.

L’Allemagne ayant peu d’ensoleillement par rapport aux pays tropicaux, le vent est considéré comme la principale source d’énergie verte. Il faut un apport énorme de béton et d’aluminium pour produire des parcs solaires ou éoliens. Il faut de l’énergie bon marché – gaz, charbon ou nucléaire – pour la produire. Au fur et à mesure de l’élimination de cette source d’énergie, le coût devient prohibitif, même sans « taxes sur le carbone » ajoutées.

L’Allemagne compte déjà quelque 30 000 éoliennes, soit plus que n’importe où ailleurs dans l’UE. Ces gigantesques éoliennes posent de graves problèmes de bruit ou de risques sanitaires liés aux infrasons pour les habitants des environs, ainsi que de dégâts causés par les intempéries et les oiseaux. D’ici 2025, on estime que 25% des éoliennes allemandes existantes devront être remplacées et l’élimination des déchets est un problème colossal. Les entreprises sont poursuivies en justice car les citoyens se rendent compte de la catastrophe qu’elles représentent. Pour atteindre les objectifs d’ici 2030, la Deutsche Bank a récemment admis que l’État devra créer une « éco-dictature ».

Dans le même temps, la pression allemande pour mettre fin au transport d’essence ou de diesel d’ici 2035 en faveur des véhicules électroniques est sur le point de détruire la plus grande et la plus rentable des industries allemandes, le secteur automobile, et de faire disparaître des millions d’emplois. Les véhicules alimentés par des batteries lithium-ion ont une « empreinte carbone » totale si l’on tient compte des effets de l’extraction du lithium et de la production de toutes les pièces, qui est pire que celle des voitures diesel. Et la quantité d’électricité supplémentaire nécessaire pour une Allemagne sans carbone d’ici 2050 serait bien plus importante qu’aujourd’hui, car des millions de chargeurs de batterie auront besoin d’une électricité de réseau fiable. Aujourd’hui, l’Allemagne et l’UE commencent à imposer de nouvelles « taxes sur le carbone », prétendument pour financer la transition vers le « Zéro Carbone ». Ces taxes ne feront qu’augmenter le prix de l’électricité et de l’énergie, assurant ainsi l’effondrement plus rapide de l’industrie allemande.

Dépopulation

Selon les partisans du programme « Zéro Carbone », c’est exactement ce qu’ils souhaitent : la désindustrialisation des économies les plus avancées, une stratégie calculée sur plusieurs décennies, comme l’a dit Maurice Strong, pour provoquer l’effondrement des civilisations industrialisées.

Faire de l’actuelle économie industrielle mondiale une dystopie de la combustion du bois et des éoliennes, où les coupures d’électricité deviennent la norme, comme c’est le cas actuellement en Californie, est un élément essentiel d’une Grande Réinitialisation dans le cadre de l’Agenda 2030 : le Pacte mondial des Nations unies pour la durabilité.

En 2015, Joachim Schnellnhuber, conseiller climatique de Merkel, a présenté le programme vert radical du pape François, la lettre encyclique Laudato Si, en tant que représentant de François à l’Académie pontificale des Sciences. Et il a conseillé l’UE sur son programme vert. Dans une interview accordée en 2015, Schnellnhuber a déclaré que la « science » a désormais déterminé que la capacité de charge maximale d’une population humaine « durable » était inférieure de quelque six milliards de personnes :

« D’une manière très cynique, c’est un triomphe pour la science car nous avons enfin stabilisé quelque chose, à savoir les estimations de la capacité de charge de la planète, à savoir moins d’un milliard de personnes ».

Pour ce faire, le monde industrialisé doit être démantelé. Christiana Figueres, contributrice à l’agenda du Forum économique mondial et ancienne secrétaire exécutive de la Convention-cadre des Nations unies sur le Changement climatique, a révélé le véritable objectif de l’agenda climatique des Nations unies lors d’une conférence de presse tenue à Bruxelles en février 2015, où elle a déclaré : « C’est la première fois dans l’histoire de l’humanité que nous nous donnons pour tâche de modifier intentionnellement le modèle de développement économique qui a régné depuis la révolution industrielle ».

Les remarques de Figueres pour 2015 sont reprises aujourd’hui par le président français Macron lors de « l’Agenda de Davos » du Forum économique mondial de janvier 2021, où il a déclaré que « dans les circonstances actuelles, le modèle capitaliste et l’économie ouverte ne sont plus réalisables ». Macron, un ancien banquier de Rothschild, a affirmé que « la seule façon de sortir de cette épidémie est de créer une économie qui se concentre davantage sur l’élimination du fossé entre les riches et les pauvres ». Merkel, Macron, Gates, Schwab et leurs amis y parviendront en ramenant le niveau de vie en Allemagne et dans l’OCDE au niveau de celui de l’Éthiopie ou du Soudan. C’est leur dystopie du Zéro Carbone. Limiter sévèrement les voyages en avion, en voiture, les déplacements des personnes, fermer les industries « polluantes », tout cela pour réduire le CO2. La pandémie de coronavirus ouvre la voie à la Grande Réinitialisation et à l’Agenda 2030 « Net Zéro Carbone » des Nations unies.

source : https://journal-neo.org

traduit par Réseau International




Il dénonce la fausse pandémie orchestrée par Bill Gates

[Source : Profession Gendarme]

Le Président du Nouveau Mouvement Populaire au Cameroun dévoile à la télévision le plan des mondialistes lors d’une prise de parole exceptionnelle.

Il dénonce la fausse pandémie orchestrée par Bill Gates, les Vaccins transhumanistes, l’ambition des élites de réduire la population mondiale à quelques centaines de millions de personnes et la complicité des gouvernements du monde entier ainsi que de leurs fausses oppositions politiques. Egalement, la fraude électorale de J. Biden, qui, avec les autres mondialistes comme E. Macron va tout faire pour accélérer le plan.

Selon lui, nous n’avons plus beaucoup de temps pour échapper à ce plan ignoble.

Source : Deep Media Times

Source : Quartier Libre




Propriétaires et prolétaires, même combat

Par Alain Nicolaï et Joseph Stroberg

La présidente de la BCE, Christine Lagarde, est — il ne faut pas se le cacher — sur la même ligne de conduite que Klaus Schwab, le président fondateur du Forum Économique Mondial (Forum de Davos). Elle, qui fait partie du cartel des financiers dominants (que certains appellent avec juste raison le banco-centralisme), vient encore d’affirmer que la dette des États ne sera pas effacée.

Invitée de BFM Business et BFMTV le 7 février 2021, Christine Lagarde a réagi à la proposition de plus de 100 économistes d’annuler les dettes publiques détenues par la BCE.

Pour elle, cette annulation est

  • « légalement impossible. Ça serait une violation du traité de la zone euro » ;
  • « Ce traité dit que l’on ne peut pas faire tourner la planche à billets pour financer la dépense des États » ;
  • « Annuler cette dette publique, contreviendrait à l’article 123 » ;
  • alors qu’« il n’y a pas unanimité des États membres à ma connaissance pour réviser le traité » ;
  • « Ça coûtera beaucoup plus cher de se refinancer » ;
  • « Les Français savent bien qu’une dette, ça se rembourse, ne pas rembourser ça coûte très cher ».

Il devient évident que certains se servent de cette crise pour encore endetter un peu plus leur pays, un exemple manifeste est le cas Macron, n’a-t-il pas répété à satiété ceci : « Quoi qu’il en coûte. »

« L’actuelle crise économique et sociale mise à bon compte sur le dos de l’épidémie, à grand renfort de “liquidités” abondamment déversées par les Banques Centrales, dont la BCE en Europe, et qui sont devenues les véritables maîtres du jeu de Monopoly, alimentant sans cesse la partie que continuent de jouer, comme potentats locaux à leur solde, les différents gouvernements “nationaux”, dont celui de Macron, en France »

(Luniterre)

Macron a tenu à en rajouter une couche ainsi nous apprenons, grâce au site Politico, que depuis mars dernier six cabinets privés pour 26 missions en lien avec la gestion de la crise du coronavirus ont reçu 11,2 millions d’euros, le cabinet américain McKinsey choisi comme conseil pour placer le soi-disant vaccin anti-covid se taille la part du lion avec 4 millions. Insuffisances méthodologiques des essais des vaccins anti-COVID-19

Lors de son discours du lundi 16 mars 2020 à 20 heures, à six reprises, Emmanuel Macron a utilisé la même expression : « Nous sommes en guerre ! » sur un ton martial visant à sonner la « mobilisation générale » contre un « ennemi (…) invisible, insaisissable ». À la lumière des décisions qui ont été prises depuis par le gouvernement, dont Macron est le responsable, il faut se poser la question fondamentale : de quelle guerre voulait-il parler ? De celle contre le virus ou de celle contre les peuples ?

Dans un précédent article, nous avons vu la parfaite entente de Macron et Klaus Schwab (le président fondateur du Forum Économique Mondial) qui sont intervenus en cœur en dialoguant lors du Forum de Davos 2021 : Les comploteurs démasqués : Macron cheval de Troie du Nouvel Ordre Mondial et de la finance

Sachant que le gang de Davos et son président nous ont concocté un programme aux petits oignons pour la prochaine décennie : le point d’orgue en 2030, Vous n’aurez plus rien et vous serez heureux (D’ici 2030, nous n’aurons rien et nous en serons heureux). Il peut y avoir de quoi s’inquiéter !

Surtout que ce n’est pas tout : Le masque, premier pas vers le transhumanisme.

Bel aveu, non ?!

C’est l’asservissement par la dette :  ils veulent recréer le système infernal des castes.

Sachez que 30000 médecins français ont demandé fin janvier un retour à la normale : 30 000 médecins français s’organisent, réclamant le retour à la normale — 2e conférence du collectif Coordination Santé libre (suite de l’appel du 9 janvier 2021).

Sachez que l’épidémie est terminée en Inde, en Chine,  en Russie…

Le Nouvel Ordre Mondial est en route et nous devons le combattreRav Dynovisz

Propriétaires et prolétaires, même combat ! Aussi, nous en appelons donc, pour la première fois dans l’histoire, à la convergence des luttes

Remarque terminale

Fermés à tous les débats contradictoires, prenant des décisions unilatérales, sans concertations avec des scientifiques indépendants, les exécutifs de quasiment tous les pays européens  s’enferment dans la démagogie. Prenons n’importe lequel de ces nuisibles, traînons-le dans un tribunal, il se dégonflera comme une baudruche. Cela ne vous rappelle pas ce qui s’est passé  au Tribunal de Nuremberg ?

Perspective

Un nombre croissant d’êtres humains s’ouvre à l’idée (hypothèse ou réalité) que l’Humanité est engagée dans un combat mondial qui n’est pas celui mis en avant par les médias dominants. Il ne s’agit pas d’un prétendu combat contre un virus que l’on veut faire passer pour un ennemi invisible, sachant que par ailleurs chaque corps humain accueille naturellement et en permanence plusieurs centaines de milliers de milliards de virus en son « virome », parallèlement aux dizaines de milliers de milliards de bactéries de son microbiote. Il ne s’agit pas non plus d’un combat entre droite et gauche politiques, ni même d’un combat entre « croyants » et athées. Non. Le combat qui apparaît de plus en plus manifestement est un combat épique, titanesque, planétaire. Celui qui a cours entre une petite minorité élitiste (devenue progressivement ultra riche) et le reste de l’Humanité. Il est le résultat de deux mouvements antagonistes d’origine millénaire, de deux forces qui s’affrontent depuis la nuit des temps et qui ont été observées et interprétées sous différentes formes tout au long de l’histoire humaine. Nous en arrivons de nos jours à la conclusion et la tension est maintenant maximale, de l’ordre des forces tectoniques en présence le long d’une faille sismique à la veille d’un tremblement de terre majeur. Le résultat de ce conflit, qu’il passe ou non par une explosion mondiale, sera la libération de l’Humanité.




Ceci n’est pas un complot

[Source : Le site d’Initiative Citoyenne]

[Ndlr : le film a été supprimé de Vimeo le 23 février et reste pour l’instant visible sur YouTube. Le texte sous la vidéo provenait d’une chaîne sur Vimeo.]

Voici quelques phrases symboliques extraites de ce beau film qui invite à retrouver notre liberté de penser, de réfléchir, de vivre sans masques, sans distanciation. RETROUVER NOTRE LIBERTÉ.

Répétition des messages subliminaux.

Tous les médias participent à la campagne prétendument antivirus dont le but réel est de terroriser la population. La tv crée une hypnose collective puis une phobie collective. Les messages subliminaux se multiplient. Les images de patient jeune maquillé sont mises en avant alors que ce sont les vieux qui meurent de covid (ou le plus souvent d’une maladie ancienne accompagnée par un test covid19 positif).

Les entreprises d’information font de l’audience.

Le taux de mortalité du covid19 est pourtant extrêmement faible. Ce qui frappe est la discordance majeure entre le faible nombre de décès et l’intensité de la phobie. Pourtant les décès ont été largement surestimés en attribuant au coronavirus tous les décès avec tests positifs. Seuls 4 % des résidents décédés en Belgique sont vraiment décédés du seul covid. Mais on a interdit aux familles de leur faire des adieux dignes.

L’opposition médicale très large dans tous les pays ne peut s’exprimer que dans les médias alternatifs, car elle n’a pas d’accès aux médias nationaux. Elle est traitée de complotisme qui permet d’éviter tout questionnement et empêche de poser les questions qui dérangent. Est-ce que c’est être complotiste que de chercher et de révéler les conflits d’intérêts des doc TV ou des politiques ?

Les gens qui conseillent un gouvernement public, mais ont en même temps des relations financières (ou autres) avec les entreprises privées du secteur concerné ne doivent-ils pas en informer les médias qui les interrogent ? En France la loi transparence santé l’exige, mais les médecins des plateaux télé et les diffuseurs ne respectent pas cette loi et le conseil de l’ordre chargé par la loi de la faire respecter regarde ailleurs

Le documentaire revient sur les tests PCR falsifiés qui depuis des mois alimentent la peur, les mensonges d’état diffusés par les télévisions, truqués.

Il revient sur l’enfant de trois ans prétendument décédé du covid en Belgique alors que cette version a été contestée d’emblée par le père de l’enfant choqué qu’on instrumentalise sa fille. En fait le père dit que l’enfant avait une maladie neuromusculaire et une thrombose. La communication manipule la peur. L’info n’a pas été rectifiée malgré l’insistance de son père, y compris trois mois plus tard.

Le réalisateur interviewe le réanimateur belge Pascal Sacré, licencié pour avoir informé (faute grave !)

Les états de stress vont aggraver des problèmes de santé plus dangereux que le covid19 ; la peur est associée à une inhibition de l’action. La personne qui a peur est capable d’accepter tout et n’importe quoi.

Silence sur les évènements importants qui contestent la politique officielle

Le documentaire détaille les premiers rassemblements s’opposant au masque en août 2020 et le silence sur l’énorme rassemblement à Berlin fin août en présence de Robert F Kennedy.

Puis grande propagande publicitaire pour les vaccins covid19 qui serait la seule solution à une crise dont on nie la possibilité de traiter simplement. Les pouvoirs qui envient la dictature chinoise voudraient nous imposer le vaccin puis un « passeport vaccinal » pour suivre tous nos déplacements (voir projet DAVOS).

Puis il raconte comment les gouvernants et les médias fustigent les comportements sociaux et en particulier les jeunes qu’on culpabilise en faisant croire qu’ils seraient responsables de la diffusion de l’épidémie. La presse s’en prend aux professionnels de la santé qui s’autorisent à parler. On les traite de « marchands de déni », de « complotistes », de « rassuristes ». Il rappelle l’exclusion du Dr Pascal Sacré réanimateur belge et les poursuites contre les médecins français pour avoir parlé. 

Pourquoi les médias ne parlent-ils pas des manifestations dans plusieurs pays occidentaux ni des décisions judiciaires comme celle du Portugal. Il analyse les censures médiatiques.

En fin de vidéo, il aborde ce que cache la crise du coronavirus, révélateur du fait qu’on a désinvesti le système de santé et que le désendettement de l’état avait diminué, mais que tout a été effacé en 2020.
Le virus va être accusé de la faillite du système alors que c’est le confinement qui a coûté des centaines de milliards. Les gouvernements ont détruit l’économie. Démission politique. Les exécutifs mènent la danse. Les médecins bafouent le secret médical, communiquent les données. En quelques semaines on a bafoué les données personnelles.

Pourquoi a -t­-on fermé tous les lieux d’échange, universités, bars, théâtre ? Éviter au maximum les échanges entre humains qui pourraient contester cette hystérie organisée au service de la finance ?

La presse accompagne le pouvoir même dans ses délires.

MES AMIS SONT DEVENUS DES PIXELS

Ceci est une opportunité pour ceux qui rêvent de pouvoir fort et de peuple sage auquel les gouvernants font confiance. L’auteur espère un sursaut de l’intelligence collective, il faut en finir avec cette crise.

À regarder, partager, discuter entre vous, vos amis, reprendre contact au-delà de cette distanciation sociale sans fondement sanitaire (qui s’oppose à l’immunité collective qui a fonctionné dans les pays non confinés comme la Suède.)




La Lettre de la Médecine du Sens n°326

[Source : Sens et Symboles]

« L’intelligence n’est pas affaire de diplômes. Elle peut aller avec mais ce n’est pas son élément premier. L’intelligence est la force, solitaire, d’extraire du chaos de sa propre vie la poignée de lumière suffisante pour éclairer un peu plus loin que soi – vers l’autre là-bas, comme nous égaré dans le noir. » 

Christian Bobin, L’inespérée

La Lettre de la Médecine du Sens n°326

Bonjour à toutes et à tous,

On se dit tous que ça ne se terminera jamais et que cela n’a pas de sens. Et pourtant, c’est d’une grande logique.

Essayons de bien voir ce qui se passe actuellement au niveau des vaccins. Il y a une chose capitale à comprendre et qui explique beaucoup de choses. 

Les vaccins ne sont autorisés qu’avec une AMM conditionnelle, ce qui est différent d’une AMM pleine et entière. (AMM = Autorisation de Mise sur le Marché)

Dans l’AMM pleine et entière les produits ont terminé la totalité des essais.

Mais il est possible de délivrer une AMM plus précoce, dite conditionnelle, avant que tous les essais ne soient terminés et validés, c’est-à-dire dans une phase encore expérimentale, dite de phase 3.  

Cette situation d’exception demande deux conditions :

  • que l’action du produit soit au-dessus de 50%,
  • qu’il n’y ait pas d’autre traitement possible.

C’est donc un traitement réservé aux situations d’urgence sans aucune autre possibilité. Seulement voilà, ici il y a deux hic. Le premier c’est que si les vaccins sont annoncés par les laboratoires à 95% d’action, Peter Doshi dans le BMJ (British Médical Journal ) du 4 janvier (Lettre MDS 325, lien : https://www.lessymboles.com/une-etude-scientifique-remet-en-cause-lefficacite-des-vaccins-anti-covid/ ) nous indique que les dits vaccins ne sont actifs, après relecture par ce très grand scientifique incontesté, que entre 19 et 29%. 

Cette publication n’a été contredite par personne.

Et bing ! Voilà une des deux conditions qui saute.

La deuxième est qu’il n’y ait aucun autre traitement, et là vous comprenez pourquoi depuis le début tout le système s’acharne à démontrer que le traitement du Pr Raoult n’existe pas (alors qu’il fonctionne à 60%), ou que soit ignorée aussi totalement, en France du moins, l’Ivermectine qui agit entre 80 et 100% au début et encore  40% en phase tardive.

Bing ! C’est la deuxième qui saute.

Ce serait tout le jackpot des vaccins qui sauterait. Et nous verrons juste après qu’il est énorme.  

Nous utilisons donc actuellement des vaccins qui ne devraient pas légalement avoir d’AMM provisoire.  

Si on continue, on réalise ce qui pourtant était évident depuis longtemps, c’est que les virus à ARN mutent perpétuellement et que c’est pour cela que l’on n’a jamais réussi à faire de vaccins contre les coronavirus.

Les laboratoires prétendent encore que leurs vaccins agissent sur la variant Anglais, mais déjà plus sur le variant Sud Africain à peine 1 mois 1/2 après le début des vaccinations. Et ce sont encore une fois les seules données de Pfizer, entreprise qui a déjà été condamnée en 2009 à 2,3 milliards d’euros d’amende pour falsification de données, publicité mensongère et commissions occultes (valises de billets pour corruption, pour des responsables et des leaders d’opinion).

Il faut toujours en médecine faire attention à ne pas abuser de ce qui marche. Les antibiotiques ont été en médecine une découverte essentielle, mais leur utilisation abusive a conduit à des antibio-résistances qui vont être dramatiques.

Malheureusement, nous continuons les mêmes erreurs au niveau des vaccins. Nous voyons bien apparaitre un vaccino échappement avec les variants anglais et sud africain. Cela risque de créer, comme au niveau des antibiotiques, une situation critique de résistance. 

Pourtant, les traitements existent.  

La Coordination Santé Liberté publie ce 31 janvier 2021 une synthèse très interessante et documentée des traitements efficaces du Covid 19 de quoi soigner très efficacement.

Télécharger le PDF :  https://www.lessymboles.com/wp-content/uploads/2021/02/2-Groupe_de_travail_PREVENTION___THERAPEUTIQUE.pdf 

Dans quelques jours elle publiera le Comité Scientifique Indépendant. Qui pourra donner des avis sur la crise avec une autre voix face à la doxa officielle de plus en plus totalitaire. Évidement, dès la sortie des recommandations toute la presse mainstream (celle qui appartient aux mêmes milliardaires) réagit. Il faut voir cela comme un satisfecit de qualité. Nous avions déjà dit dans la dernière lettre que la mortalité corrigée de 2020 était moindre que celle de 2015 ou 2017.

Lien : https://www.youtube.com/watch?v=8pA9pfFUSIk&feature=youtu.be 

Voilà avec ces recommandations notre Covid qui a terrorisé, ramené au stade d’une infection respiratoire assez commune.  

Le nombre de lits de réanimation a baissé entre mars 2020 et maintenant.

Pourtant LA chose à faire depuis le début de la crise était d’augmenter massivement le nombre de lits de réanimation en France. Cette pandémie aura au moins eu le mérite de révéler que la politique massive de réduction de lits poursuivie par tous les gouvernements depuis 20 ans était une catastrophe. Pourtant le gouvernement fait tout le contraire. Une fois de plus, il fait n’importe quoi ! En Ile de France, selon le Canard Enchaîné, ils sont passés de 2500 à 1700, alors que c’est tout l’inverse qu’il aurait fallu faire. Dans la situation actuelle c’est provoquer artificiellement une saturation des lits de réa. C’est à la fois manipulateur et criminel.

Le nombre de lits de réanimation a baissé entre mars 2020 et maintenant

Le nombre de lits de réanimation a baissé entre mars 2020 et maintenant

Pourquoi le gouvernement a-t-il délibérément laissé baisser le nombre de lits ?

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Le conseil de l’Europe, dans une décision, rappelle la liberté vaccinale et l’interdiction de faire pression ou de discriminer.

La résolution 2361 adoptée le 28 janvier au Conseil de L’Europe indique entre autres : 7.3. pour ce qui est d’assurer un niveau élevé d’acceptation des vaccins:
7.3.1. de s’assurer que les citoyens et citoyennes sont informés que  la vaccination n’est PAS obligatoire et que personne ne subit de pressions politiques, sociales ou autres pour se faire vacciner, s’il ou elle ne souhaite pas le faire personnellement ;
7.3.2. de veiller à ce que personne ne soit victime de discrimination pour ne pas avoir été vacciné, en raison de risques potentiels pour la santé ou pour ne pas vouloir se faire vacciner ;   Alors restons calmes, fermez vos télés, adhérez aux différents collectifs, attendons la fin des études pour prendre position sur les vaccins. Et prenez soin des personnes que vous aimez, et des autres aussi ! E.A.


BonSens, RéinfoCovid, Laissons les médecins prescrire, Réaction19, Les tribunes de Laurent Mucchelli, Manifeste des Médecins pour une 4ème voix, 

Vous retrouverez les liens de ces divers collectifs dans l’article : Le monde s’organise https://www.lessymboles.com/le-monde-sorganise/


Ivermectine de très nombreuses études montre sa remarquable action.

Télécharger le PDF : https://www.lessymboles.com/wp-content/uploads/2021/02/Ivermectin-covid-metanalysis-fev2021.pdf


HOLD-UP Version finale, le 15 février 2021 à 20h00. 

HOLD-UP revient dans une version augmentée, c’est énorme ! Le Lundi 15 Février 2021 à 20H sur https://holdup-lefilm.fr/


Dr Louis Fouché 

Bas les masques – COVID-19 Bilan avec le Dr Louis Fouché Très belle synthèse médicale pour bien tout comprendre simplement.


Dr Louis Fouché : la désobéissance civile.


Pr Didier Raoult 

Surmortalité chez les très âgés, mais pas du tout avant 65 ans. Les mesures contraignantes  (confinement, couvre-feu, fermetures des restaurants et commerces) n’ont aucune efficacité.


Pr Raoult : la France est tiers-mondisée dans sa lutte contre le Covid

Pr Raoult : la France est tiers-mondisée dans sa lutte contre le Covid

La surmortalité la plus importante s’est produite en région parisienne.

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Pr Raoult chez Guillaume Durand.

Pr. Didier Raoult, on va rendre tout le monde fou ! (Radio Classique, 28 janvier 2021)


Le Pr Raoult chez Bercoff

Les mesures sanitaires, on le sait maintenant, ne servent à rien. C’est en famille que l’on se contamine et le confinement a fait flamber l’épidémie. Didier Raoult : « Ce n’est pas dans la rue qu’on attrape le Covid-19, mais confiné à la maison ».


Excellent article de Edouard Broussalian sur les vaccins.

Version PDF de l’article :  https://planete-homeopathie.org/wp-content/uploads/2021/01/Lettre-Ouverte-Pr-Siegrist.pdf

Dr. Edouard Broussalian : lettre ouverte sur les vaccins

Dr. Edouard Broussalian : lettre ouverte sur les vaccins

Je suis navré, aucun médecin doué de raison ne peut acheter un tel discours.

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Et son passage sur RTS revu avec humour


Chez Pascal Praud, le Pr. Peyromaure dénonce une vaccination « à marche forcée”:


Vaccin Pfizer : étude bidouillée et conclusions douteuses

Vaccin Pfizer : étude bidouillée et conclusions douteuses

Un article de Jean-Dominique Michel. C’est au fond très simple, les praticiens préconisant ce vaccin sont donc, tous, hors la loi en le recommandant. Lire la suite.


PFIZER : le vaccin, un jackpot à plus de 15 milliards de dollars

PFIZER : le vaccin rapporte plus de 15 milliards de dollars

PFIZER : le vaccin rapporte plus de 15 milliards de dollars

Le chiffre d’affaires est ressorti à 11,7 milliards, contre un consensus de 11,5 milliards.

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Nice Matin, édition du 17 janvier 2021


Confinement : vers la fin de l’hystérie

Confinement : vers la fin de l’hystérie

Par  Ivan Rioufol du Figaro. « J’ai confiance en nous », a tweeté samedi le chef de l’Etat, en feignant d’oublier sa précédente politique d’infantilisation et de culpabilisation des Français. Lire la suite.


Covid-19: politicisation, “corruption,” and suppression of science

Le fameux article que cite régulièrement Louis Fouché. Par Kamran Abbasi le patron du BMJ dénonçant la corruption en manière de science ce qui nous renvoie évidement au fameux article bidon du Lancet. _ * La FDA, l’agence américaine de réglementation pharmaceutique, a approuvé l’utilisation de l’hydroxychloroquine chez tous les patients atteints de Covid-19. *

Covid-19: politicisation, “corruption,” and suppression of science

Covid-19: politicisation, “corruption,” and suppression of science

Le fameux article que cite régulièrement Louis Fouché.

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Vaccination des handicapés et trisomiques.

Les personnes fragiles et pas en état de donner leur consentement. « Les gens qui ne sont rien » de Emmanuel Macron.


Une étude sur 9 899 828 personnes en Chine montre que les asymptomatiques ne sont pas contagieux.


Le gouvernement américain a perdu un procès historique sur les vaccins !

Télécharger le PDF : https://www.lessymboles.com/wp-content/uploads/2021/02/Le-gouvernement-américain-a-perdu-un-procès-historique-sur-les-vaccins-.pdf  


Emmanuelle Charpentier, prix Nobel de chimie 2020, affirme que l’A.R.N a pour but de modifier le génome


La face cachée du système Macron

Macron le Manipulateur. Glaçant.


Francis Lalanne au Défi de la Vérité


Quand le conseil scientifique flirte avec l’illégalité

BAS LES MASQUES – Refus de la transparence : quand le conseil scientifique flirte avec l’illégalité.


Ce n’est qu’un début.

Un jour, qui se rapproche, il y aura un Nuremberg pour juger les responsables du plus grand scandale sanitaire du 21° siècle comme le titre du dernier livre de Didier Raoult.


Une information judiciaire ouverte contre Karine Lacombe après la plainte de Didier Raoult pour diffamation 

Une information judiciaire ouverte contre Karine Lacombe

Une information judiciaire ouverte contre Karine Lacombe

« Ce qui se passe à Marseille est à mon avis absolument scandaleux (…) C’est en dehors de toute démarche éthique. »

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Drosden, le monsieur vaccin d’Angela Merkel, mis en examen

Drosden, le monsieur vaccin d’Angela Merkel, mis en examen

Drosden, le monsieur vaccin d’Angela Merkel, mis en examen

le Dr Drosten, conseiller virologue d’Angela Merkel est aujourd’hui poursuivi par la justice allemande pour avoir faussé le protocole des tests PCR qui a amené tous les gouvernements occidentaux à prendre toutes ces décisions de distanciations sociales, de port du masque obligatoire et de confinement ravageuses.

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La ministre australienne fait semblant d’être vaccinée.

Le capuchon de l’aiguille reste en place !

COMMENT NOS PSEUDO ÉLITES MENTENT DEPUIS TRES LONGTEMPS, tout comme Bill Gate qui a dit que ces propres enfants ne seront JAMAIS vaccinés !!! Mais il veut vacciner la Terre entière !!! Réfléchissez ….

Autre information , la recherche d’un vaccin met environ 10 ans et là, une pseudo-pandémie en cours et déja un vaccin ???


Vaccins miracles et marketing!

Vaccins miracles et marketing!

Les « complotistes » avaient une fois de plus raison , il faut revenir à l’évidence, une évidence rappelée par le PR Fisher lui même… Et si l’urgence était de soigner ? La vaccination ne règle rien.

Lire la suite.


Coup de chapeau au Dr Jean-Michel Crabbé

Coup de chapeau au Dr Jean-Michel Crabbé

Coup de chapeau au Dr Jean-Michel Crabbé, qui mouille courageusement la chemise en écrivant ceci à l’Ordre des Médecins: Monsieur le Président, mes chers confrères, Dans le contexte « covid-19 », je dénonce publiquement de graves violations du Code de Déontologie et du Serment d’Hippocrate par l’Ordre des médecins. Face aux discours apocalyptiques diffusés dans les médias par les hommes …

Lire la suite.


« Danser encore », une chanson de HK.

Radio Courtoisie : Les vaccins.

Drs Louis Fouché, François Godeau, Pascal Sacré, Olivier Soulier, Me Carlo Alberto Brusa, La député Carine Montaner, Oskar Feyinger …

Réécouter les précédentes émissions : https://www.lessymboles.com/emissions-de-radio/


HUMOUR

Franjo : la vaccination

Drôle et si vrai.


Le dessin d’Emeline : « Corona etc… »

Le site d’Emeline : https://lesdessinsdeme.com/


« Olivier Soulier a fait un débriefing avec BonSens, France Soir et Xavier Azalbert »


Les prochains séminaires

Voir le programme complet de Sens et Symboles 

https://www.lessymboles.com/seminaires-resume/


Bonne semaine à toutes et à tous !




Les Nouvelles de la VÉRITÉ BRUTALE #4

[Source : Amélie Paul]

https://youtu.be/gAbyHd7fYqM



Le Nouvel Ordre Mondial est en route et nous devons le combattre — Rav Dynovisz

[Source : TORAH STUDIO]

NdNM : Rav Dynovisz expose notamment dans cette vidéo le parallèle étonnant entre l’histoire biblique du Déluge à la tour de Babel et notre époque depuis approximativement la Révolution française. L’époque prédiluvienne était caractérisée par la dilution des mœurs et la corruption des valeurs (comme ce que nous vivons au moins depuis les années 60-70). L’époque de Nimrod est celle que nous vivons maintenant avec l’installation de la dictature technologique du Nouvel Ordre Mondial. La lutte d’Abraham contre ce dictateur futé trouve son parallèle dans celle des « complotistes » et autres résistants au NOM.

Voir aussi :





Les comploteurs démasqués : Macron cheval de Troie du Nouvel Ordre Mondial et de la finance

Par Alain Nicolaï et Joseph Stroberg

Le 1er décembre 2020, nous avons publié cet article : Le Choc en Retour II ou Macron en Place sur son siège… éjectable.

Le 26 janvier 2021, Macron a participé au Forum Économique Mondial virtuel de Davos 2021 en faisant une intervention en compagnie de Klaus Schwab.

Forum Économique Mondial de Davos

Le Forum Économique Mondial (weforum.org)

Klaus Schwab

Klaus Schwab est le fondateur et le président du Forum de Davos (Forum Économique Mondial) depuis 1971. C’est sans aucun doute un des plus fervents promoteurs du Nouvel Ordre Mondial, il y a consacré toute sa carrière !
Le livre de Klaus Schwab écrit avec un collaborateur (Thierry Malleret) et publié en 2020.

COVID-19: The Great Reset | Malleret, Thierry & Schwab, Klaus

Analyse de cet ouvrage par des journalistes dissidents de The Guardian :
• en anglais : https://off-guardian.org;
• traduction en français : Le « Great Reset » n’est pas du complotisme.

Intervention commune de Klaus Schwab et de Macron

Transcription

INTERVENTION DU PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE DANS LE CADRE DE L’AGENDA DE DAVOS ORGANISÉ PAR LE WORLD ECONOMIC FORUM

26 JANVIER 2021 — SEUL LE PRONONCÉ FAIT FOI

Le Président de la République

Bonjour, Professeur SCHWAB, je suis très heureux aussi de vous retrouver par ce biais, et merci en effet d’avoir organisé ces échanges qui, je crois, s’imposent encore plus dans la période.

Je voudrais faire le lien entre le monde d’aujourd’hui et le monde d’après. D’abord parce que dans tous nos pays, les sociétés se transforment avec l’expérience qu’on est en train de vivre. Et je crois qu’on a quelques leçons à retenir de ce qu’on vit tous ensemble depuis un peu plus d’un an, et qui va encore durer, on le sait, pendant des mois, certains nous disent, des années. Avec en tout cas une présence plus ou moins forte de ce virus.

Je crois que la première chose que ça nous a enseigné, c’est qu’on ne peut pas penser l’économie sans l’humain. Alors, ça paraît être une banalité de dire ça, mais enfin, nous avons fait, dans tous nos pays, quelque chose qui était considéré comme impensable, c’est-à-dire qu’on a arrêté toutes les activités économiques pour protéger des vies. Première leçon. Et on s’est rappelé que l’économie dont vous parlez, c’était une science morale et donc que la vie des hommes primait sur les échanges et les chiffres.

La deuxième chose, c’est que cette période nous rappelle notre vulnérabilité, à titre personnel, si je puis dire (j’en ai fait les frais en l’attrapant), mais comme organisation, entreprise, société, pays. Et la vulnérabilité, ça veut dire qu’on ne peut pas penser nos organisations de notre économie sans l’intégrer. Et c’était au fond une idée qui nous paraissait – certains avaient plus conscience que d’autres sur ce sujet – mais qui nous paraissait parfois lointaine quand on parlait de l’écologie et du climat. Mais c’est la même notion. C’est de dire : ce qui se passe autour de nous a un impact sur notre quotidien et peut, en quelque sorte, briser les chaînes, changer nos vies.

Une fois que j’ai dit ça, ça veut dire qu’on ne peut rien reconstruire, à mes yeux, dans le monde d’après- Covid, qui ne tire les leçons de ces deux éléments fondamentaux. L’économie est redevenue une science morale, et rien n’est au-dessus de la valeur humaine ; et nos sociétés sont vulnérables parce que la nature nous le rappelle et elles sont vulnérables face à des événements pandémiques, climatiques et autres.

Et donc, l’économie de demain, forte de ces enseignements, mais de ce qu’on savait aussi avant, parce qu’il y a aussi, on parle beaucoup des variants dans cette période, il y a aussi des invariants, eh bien, l’économie de demain, c’est à mes yeux, une économie qui va devoir penser à la fois l’innovation, la vulnérabilité et l’humanité, et donc qui va devoir construire une autre compétitivité compatible et même aidant à la résolution des problèmes climatiques : réduction du CO2, adaptation de nos sociétés parce qu’on en a déjà les conséquences, agenda biodiversité. Ça veut dire une économie qui devra être plus résiliente aux chocs et donc intégrer dans ses modes de protection des individus, dans ses organisations des éléments de résistance, soit dans ses chaînes de production, soit dans ses organisations logistiques très fines des éléments de résilience -on pourra y revenir si vous le souhaitez- et une économie qui prenne en compte ce principe d’humanité, qu’il s’agit d’ailleurs du sanitaire ou des inégalités sociales. Et on avait ce problème, on en avait parlé ensemble il y a un an. Et je crois qu’on ne sortira pas de la Covid-19 avec une économie, je dirais, qu’on sortira plutôt de la Covid-19 avec une économie qui aura encore plus en son cœur la problématique de la lutte contre les inégalités. Voilà les quelques convictions rapidement brossées.

Pr Klaus SCHWAB

Monsieur le Président, je crois, l’année passée, vous avez dit dans une réunion de l’OID que le capitalisme est devenu fou, et dans le contexte que vous dites d’une économie morale, quelle est votre conception du rôle de l’entreprise, de la philosophie de l’entreprise ? Je pose la question parce que j’ai publié aujourd’hui un livre qui s’appelle « Stakeholder capitalism », which means un capitalisme des parties prenantes. Quelle est votre philosophie ?

Le Président de la République

Je me retrouve dans la formule du stakeholder capitalism, mais au fond, ce qui est vrai, c’est quand on regarde l’évolution des dernières décennies, nous avons un capitalisme qui, d’abord, capitalisme et économie de marché ont des vraies réussites dans cette dernière décennie, parce qu’il ne faut pas caricaturer les choses. Elle a permis l’ouverture des économies. Le commerce mondial, le capitalisme ont permis de sortir de la pauvreté des centaines de millions de personnes. Donc ça, ça a eu un intérêt. Ça a permis de procéder à beaucoup d’innovations, ça a permis de répondre à des demandes du citoyen consommateur de nos économies de manière extraordinaire, avec de l’accès aux biens et à des services comme rarement dans l’humanité, nous y avons eu accès. Donc ça, c’est le formidable succès des dernières décennies. Il y a une façon à tout cela. C’est que tout cela est allé avec, un, évidemment, de la création d’inégalités dans nos sociétés ; c’est-à-dire que l’ouverture et la théorie des avantages comparatifs a permis de sortir de la pauvreté à l’autre bout du monde des gens et d’autres concitoyens pour accéder à la production, mais à la sortie de la production et donc de l’activité, de l’utilité sociale, d’un rôle réel et d’un accès aux salaires, beaucoup de nos concitoyens qui ont eu à souffrir des crises de délocalisation que toutes les économies développées ont eu à vivre. Et c’était un choc à la fois économique et social pour des centaines de millions dans le monde, dans mon pays des centaines de milliers, voire des millions de personnes qui ont eu ce sentiment de perte d’utilité, qui ont perdu leurs emplois avec une vraie crise économique et morale. Et en quelque sorte ce problème, il a été externalisé par le capitalisme des dernières décennies.

Le deuxième sujet, c’est la déconnexion entre la création de valeur et les profits. Il y a une financiarisation de ce capitalisme. La financiarisation, c’est une très bonne chose quand elle permet d’aller plus vite, quand elle permet de procéder à la bonne allocation de l’épargne vers les besoins de financement. C’est une mauvaise chose quand elle sur-alloue en quelque sorte de la rémunération, alors qu’il y a peu de prise de risque et donc qu’elle permet des enrichissements qui ne sont pas liés ni à un travail ni à un phénomène d’innovation. Et c’est ce qui s’est passé. Donc, il y a eu une espèce d’emballement qui a accru ce premier phénomène d’inégalité. On a revu dans toutes nos sociétés une inégalité croissante en leur sein.

Troisième phénomène, avec l’accélération des réseaux sociaux, elle a mondialisé l’imaginaire en créant aussi une insoutenabilité, si je puis dire, des systèmes de comparaison, je dirais ce terme, de plus en plus difficiles.

Quatrième problème, elle a totalement externalisé le problème climatique pendant des décennies, c’est- à-dire qu’on a créé une logistique mondiale, des échanges mondiaux. On a dit au fond, il y a deux rois dans ce système : le consommateur et l’actionnaire, et le système a très bien produit pour le consommateur et l’actionnaire, mais il a ajusté sur le travailleur et sur le reste de la planète. Et en quelque sorte, on a créé des externalités négatives, comme on dit pudiquement, en termes climatiques.

Ces quatre phénomènes ont alimenté la crise des inégalités sociales, la crise de la démocratie et la crise climatique. Et donc, le modèle capitaliste marié à l’économie de marché ouverte, il ne peut plus fonctionner dans cet environnement. Pourquoi ? Parce qu’il a été le fruit historiquement d’un compromis qui étaient des sociétés démocratiques, l’individu libre, des libertés individuelles, le progrès des classes moyennes qui ont créé la soutenabilité dans chacune de nos sociétés. Et il est en quelque sorte complètement percuté, cet équilibre, ce consensus qu’il y avait, par ces 4 accélérations. Et donc, moi, je crois très profondément dans votre Stakeholder Capitalism, entre autres, c’est-à-dire dans l’idée de dire qu’on doit remettre au cœur du modèle la réponse à ces problématiques.

On a au fond, durant les dernières années, essayé d’y répondre par une réponse des États. L’État seul ne peut pas le faire parce que sinon on a un problème, c’est que l’État est le seul à corriger des externalités négatives. Et donc, il s’endette de plus en plus pour payer tout seul la réponse aux problèmes climatiques, pour payer tout seul la réponse aux inégalités. Et vous avez en quelque sorte un modèle où la dette publique devient trop importante et/ou c’est le contribuable qui vient payer pour toutes ces crises. Le contribuable est en quelque sorte le sédentaire de ce modèle et celui qui ne peut pas non plus en tirer tous les bénéfices. C’est pourquoi ma conviction, c’est que le modèle capitaliste, parce que je crois malgré tout que nous construirons l’avenir de l’humanité en gardant quelques fondamentaux : la propriété privée, la coopération, les libertés individuelles et collectives qui ont fait nos sociétés. Et donc, que tout ça doit simplement conduire à repenser nos organisations pour réintégrer au cœur de l’entreprise. Eh bien, la prise en compte des inégalités sociales dans nos pays, des inégalités entre les différents espaces géographiques, des conséquences climatiques que nous vivons, entre autres.

Et au fond, ce qu’on a ces dernières années appelé la responsabilité économique, environnementale, sociale de nos entreprises, l’approche par l’impact de nos entreprises, ce sont des innovations qu’il nous faut maintenant pousser beaucoup plus loin et nous devons réformer nos entreprises en leur sein pour qu’en leur cœur, pour que, en quelque sorte, l’ensemble des parties prenantes, donc stakeholders, les employés, les dirigeants, les actionnaires intègrent dans leurs comportements, mais aussi dans ce qu’on mesure, eh bien, l’impact de leurs actions en termes économiques, sociales, environnementales et démocratiques.

Pr. Klaus SCHWAB

Vous avez mentionné qu’en mesure, je suis très heureux, monsieur le président, de vous dire qu’aujourd’hui même, on a annoncé l’engagement de la société ici virtuellement, de reporter régulièrement selon des critères très exacts sur le progrès qu’ils font dans leur responsabilité sociale, écologique et aussi en ce qui concerne la goutte [inaudible]. J’aimerais bien reprendre l’écologie. Je crois avec aussi l’engagement maintenant du Gouvernement de la nouvelle administration américaine pour les objectifs du traité de Paris. Ma question, on a certainement fait beaucoup de progrès, mais je vous demande : est-ce que vous êtes satisfait avec ces progrès ? Ou est-ce que vous souhaiterez une sorte de nouveau consensus qui va au-delà de ce qu’on a discuté et décidé auparavant ?

Le Président de la République

Je pense plusieurs choses sur ce sujet. D’abord, on a une question de mise en œuvre, on a discuté et on s’est mis d’accord sur beaucoup de choses : un agenda climatique, l’agenda de Paris. Et aujourd’hui, nous ne sommes pas au rendez-vous tous ensemble, exactement de nos actes. Et donc, je pense que la priorité des priorités, c’est de manière coordonnée, de tout faire pour tenir nos engagements. Je dis de manière coordonnée parce qu’en quelque sorte, le passager clandestin peut détruire tout le système. Tout cela ne marche que si on avance ensemble au même rythme pour ne pas créer des biais de compétitivité. Et c’est en cela que les dernières années ont été capitales au moment où les États-Unis d’Amérique avaient décidé de quitter l’accord de Paris, à l’été 2017, il y avait un grand risque. Et moi, je regarde quand même les années qui viennent de s’écouler comme des années de résistance formidable où le château de cartes ne s’est pas effondré parce qu’on a tous ensemble tenu, on a créé cette initiative du One Planet Summit le 12 décembre 2017 avec ces coalitions. Tous ensemble on a tenu, Européens, avec beaucoup de pays émergents, développés, avec la Chine il faut bien le dire aussi qui a coopéré très fortement et avec le secteur privé et les États fédérés américains. Et là on a une administration américaine dont le premier geste est de revenir dans les accords de Paris.

Donc, moi, mon premier objectif, c’est qu’on tienne ces accords de Paris ; rehaussement de nos objectifs 2030, nous l’avons fait en européen en décembre dernier avec la réduction d’émissions comme on l’a dit, -55%, ce qui est un objectif très important. Deuxième point, neutralité carbone 2050. Ce sont les deux points de passage absolument décisifs pour, dans les prochaines années, structurer nos comportements. Derrière, il faut qu’au niveau régional et national, on décline ces stratégies et c’est là le plus dur, c’est-à-dire avoir un prix carbone suffisamment élevé, des mécanismes qui incitent nos entreprises et nos investisseurs à aller plus vite dans la direction, des mécanismes d’accompagnement et de sanction pour que les entreprises et les ménages puissent aller plus vite et plus fort, qu’on renouvelle plus rapidement notre parc automobile, qu’on change plus vite la rénovation de nos bâtiments, etc. etc. Donc ça, c’est le premier pilier, il est essentiel.

Le deuxième pilier, il est d’embarquer véritablement tout le secteur financier et toutes les entreprises et ça rejoint la discussion qu’on avait juste avant. On a des coalitions très importantes à cet égard, et moi je crois beaucoup à l’initiative qu’on a mise en place avec le One Planet Summit, des sovereign wealth funds, asset managers et private equity. Et on l’a réuni le 12 décembre dernier en mode virtuel. Et maintenant, on a réussi à généraliser, en effet, une même nomenclature. Tout le monde s’est engagé avec la task force for Climate-related financial disclosure, TCFD, qui est une vraie avancée à cet égard. On a une même méthodologie et on avance. Donc les investisseurs se sont engagés sur une méthodologie de mesure qui correspond exactement à ce que vous venez de dire et qui, maintenant, est en train de se décliner sur les entreprises. Et par exemple, on a obtenu en décembre dernier, le 12 décembre dernier, que les 40 entreprises du CAC 40 français intègrent cette méthodologie. Ce qui veut dire qu’elles vont devoir reporter à leurs actionnaires, aux marchés, le fait qu’elles sont justement elles- mêmes conformes à ses engagements et qu’elles font des efforts.

Troisième pilier de notre action, c’est qu’on fasse la même chose sur la biodiversité. Moi je crois beaucoup qu’on ne tiendra l’engagement climatique que si on arrive à engager nos entreprises, nos investisseurs, nos pays sur un agenda biodiversité. C’est tout le sens d’ailleurs de ce qu’on a fait avec One Health, qui est de rassembler notre sujet santé humaine, biodiversité, lutte contre le réchauffement climatique et contre la désertification. Mais je crois véritablement qu’on n’est encore qu’au début sur le climat, sur la biodiversité. Et c’est très important parce que c’est des changements de production dans notre agriculture, c’est des changements de notre mode de consommation, de notre mode de vie. Et donc là, nous avons à bâtir cette année les règles communes. Et donc quand vous dites qu’est-ce que l’on doit réussir à négocier de plus ? Eh bien moi, je pense qu’à la COP de Kunming, on doit réussir à négocier l’équivalent de l’accord de Paris pour la biodiversité. Nous avons réuni, il y a quelques jours à Paris et en mode virtuel, un One Planet Summit biodiversité, c’était le premier du genre. On a pris plusieurs initiatives très fortes : la Grande Muraille verte, justement, pour dans 11 pays du Sahel et de la Corne de l’Afrique, réussir à lutter contre la désertification ; beaucoup d’initiatives en matière de biodiversité. Et on a lancé une initiative, là aussi, de disclosure en matière financière pour intégrer la biodiversité dans ces critères, avec un rendez-vous qui se tiendra cet été. Et donc, ça, c’est le point clé. Voilà les trois piliers.

Pr. Klaus SCHWAB

Monsieur le Président, si on prend tous ces changements, est-ce que ça signifie aussi un nouveau mode de mondialisation ? Est-ce c’est aussi, comme on dit, un « new normal » pour la mondialisation ?

Le Président de la République

Alors complètement. Je vais vous dire, tout ce qu’on est en train de se dire converge pour moi vers trois éléments. Le premier, on doit bâtir un nouveau consensus. Le 11 novembre dernier, lors du Forum de Paris pour la paix, on a essayé de réunir des chefs d’Etat et de gouvernement, des ONG, des organisations internationales, des intellectuels pour essayer de réfléchir à ce qu’on a appelé très immodestement le consensus de Paris. C’est le consensus de partout, qu’importe, mais de se dire plusieurs décennies après le consensus de Washington, il nous faut bâtir un nouveau consensus dont les règles ne sont pas la réduction de l’État, la baisse du secteur public et la création de valeur uniquement pour justement l’actionnaire. Et donc on doit bâtir, et c’est exactement la discussion qu’on a depuis tout à l’heure ensemble, un nouveau consensus qui intègre tout cela et qu’il remet au cœur du modèle. Deuxième point, il faut trouver un nouveau mode de coopération entre les États, c’est-à-dire retrouver un multilatéralisme efficace. C’est ce à quoi je crois depuis des années. Il était bloqué, en effet, par une administration américaine qui n’y croyait pas. Je nourris beaucoup d’espoirs en ce début d’année avec un partenaire américain, je l’espère, qui va se réengager, et donc nous devons construire un multilatéralisme efficace qui permettra de répondre et de mettre en œuvre ce nouveau consensus. Et puis, troisième chose, on a besoin de bâtir ces nouvelles coalitions, celles-là même qu’on a essayé de construire dans le cadre des One Planet Summit. C’est-à-dire qu’au fond, pour répondre à ces défis, le « new normal » dont vous parlez est une interaction et je salue à cet égard le caractère très innovant de votre forum, depuis des décennies, vous avez pensé ça, c’est-à-dire la coopération, mais au concret entre les États, les ONG, les entreprises, les investisseurs. C’est-à-dire que ce « new normal » dont on parle, la mise en scène du consensus, ce n’est pas qu’un multilatéralisme intergouvernemental, ce sont des coalitions d’acteurs hétérogènes qui se donnent les mêmes objectifs pour avoir des résultats.

Pr. Klaus SCHWAB

Monsieur le Président, ça me donne justement une raison de vous demander : je sais votre intérêt pour toutes les nouvelles technologies, pour ce qu’on appelle la quatrième révolution industrielle, mais dans toute sa conception, disons, le numérique joue un très grand rôle.

Comment voyez-vous l’impact de la puissance de l’écosystème numérique sur tout ce que vous avez dit ?

Le Président de la République

Je pense qu’il y en a plusieurs. Le premier, c’est que nous sommes en effet en train de multiplier les révolutions, quand on parle de numérique. Il y a plusieurs révolutions en une. Nous sommes au début de plusieurs révolutions technologiques qui nous font complètement changer de dimension. On a la révolution de l’intelligence artificielle, qui va totalement changer la productivité et même aller au-delà du pensable dans énormément de verticaux, de l’industrie à la santé en passant à l’espace. À côté de la révolution de l’intelligence artificielle, il y en a une deuxième qui, pour moi, est totalement fondamentale, qui est celle du quantique, qui va là aussi, par la puissance de calcul et la capacité d’innovation, profondément changer notre industrie, en changeant l’industrie des capteurs et donc ce qu’on peut faire dans l’aéronautique, ce qu’on peut faire dans le civil, changer totalement la réalité du cyber, par exemple ; et notre puissance de calcul, ce qui veut dire aussi la capacité qu’on a à résoudre des problèmes. Je prends l’épidémie que nous sommes en train de vivre, l’intelligence artificielle et le quantique sont des instruments de gestion, de transformation de gestion de l’épidémie. C’est-à-dire que vous pourrez régler des problèmes qui aujourd’hui prennent des semaines, en un jour. Vous pourrez régler des problèmes de diagnostic, peut-être en quelques secondes, grâce au croisement de l’imagerie médicale et de l’intelligence artificielle. Et donc dans la grande famille de ce qu’on appelle le numérique, on a en fait une convergence entre des innovations, celles du numérique, qui est au fond, quand on appelle ça génériquement, des réseaux sociaux et d’une hyper connectivité avec celle de l’intelligence artificielle et des technologies quantiques.

Le mariage de tout ça fait que nous allons rentrer dans une ère d’accélération de l’innovation, de rupture très profonde d’innovation et donc de capacités à commoditiser certaines industries et créer de la valeur très vite. Par rapport à ce que j’ai dit, qu’est-ce que cela a comme impact ? Un, on va continuer

àinnover et à accélérer. C’est sûr. Deux, il y aura des impacts en termes d’ajustement sociaux et il nous faut les penser dès maintenant. C’est-à-dire que le sujet des inégalités sociales va être encore plus prégnant dans un monde comme celui que je viens d’évoquer parce que nous aurons des impacts, des ajustements qui seront réels et qui sont à penser dès maintenant. Trois, tout cela a des impacts en termes démocratiques qui sont massifs. Et donc si vous voulez, pour moi, ces innovations vont être des accélérateurs de nos problèmes sur le plan social et démocratique. L’expérience américaine des dernières semaines l’a montré sur le plan démocratique, si besoin était. Quatre, la bonne nouvelle c’est que je pense que sur la résilience de nos systèmes et la réponse à la crise climatique, on a sans doute sous-estimé l’apport de l’innovation et je pense aussi que toutes ces technologies vont nous permettre, beaucoup plus vite, de répondre aux défis climatiques.

Et donc si je regarde, que je prends deux pas de recul par rapport à tout ce qu’on est en train de se dire, je pense que nos économies vont devoir de plus en plus investir dans ces innovations et il faut y aller à fond. Je pense que si on s’y prend bien et qu’on coopère entre nous, ces innovations vont nous permettre de créer de la valeur, de répondre aux défis économiques. Elles vont nous permettre, je l’espère, je le crois possible, de répondre plus vite aux défis climatiques. Et c’est aussi pour ça que moi je crois à ce que j’appelle l’économie du mieux, la réponse climatique par l’innovation plutôt que par l’arrêt des activités. Mais elles vont nous poser des problèmes sur lesquels nous n’avons pas assez réfléchi en termes démocratiques, en termes de libertés publiques et d’augmentation des inégalités sociales dans nos différentes nations.

Pr Klaus SCHWAB

Monsieur le Président, c’était vraiment une vision intégrale de notre avenir. Mais notre avenir ne va arriver automatiquement, il faut le construire. Et je suis heureux, on a vu, à travers votre présentation, qu’il y a des gens et des leaders qui ont une perspective très claire comment devrait cet avenir – qu’est- ce que devrait être cet avenir qu’on veut construire pour le bien de tout le monde. Alors un grand merci, Monsieur le Président, et je suis désolé que la technologie, pendant un moment, avec la ligne entre Paris et Genève, nous a réservé certaines surprises. Mais je crois que c’était un grand événement en regardant l’avenir. Merci bien Monsieur le Président de la République.

Le Président de la République

Merci Professeur, merci cher Klaus et je remercie tout le monde. En effet, nous sommes parfois plongés dans le quotidien mais je pense que c’est aussi important – et merci de m’en avoir donné l’occasion – d’essayer de regarder ensemble le cap et d’échanger sur ces sujets. Et votre conclusion le dit très bien, je la partage et je m’arrêterai là dessus, n’oublions jamais que notre objectif est toujours en société de construire la vie bonne, avec les vertus qui vont avec et la volonté de respecter l’autre. Et je pense que c’est au service de cet objectif qu’on doit mettre chacune de nos actions. Donc merci beaucoup, tous mes vœux et j’espère à très bientôt physiquement.

Pr Klaus SCHWAB

A bientôt, au revoir Monsieur le Président.

Le Président de la République

Merci beaucoup, merci Klaus, merci Professeur.

26 JANVIER 2021 — SEUL LE PRONONCÉ FAIT FOI

Commentaire

À l’évidence, les deux sont entièrement sur la même longueur d’onde. Ils partagent les mêmes idées. Ils prônent les mêmes solutions. Culs et chemises, ils sont ! D’après eux, le virus covidien les a fait réfléchir. Le système capitaliste est injuste. Il faut le modifier, le transformer, l’améliorer… L’écologie devient subitement une de leur priorité, alors que ce sont leurs petits copains qui pendant des décennies, en prônant le libéralisme économique, ont le plus contribué à saloper notre planète. La préservation de la santé de l’homme devient tout aussi subitement la priorité absolue. Elle justifie les confinements et la dépression économique. Ce qu’ils oublient de dire est que cette dépression, ils l’ont voulue. Ce sont eux qui l’ont créée, pour une raison très simple : tout le système financier a failli s’effondrer en automne 2019 ; les banques ne voulaient plus se prêter entre elles. (Voir : Le bon virus au bon moment). Mais ce n’est pas tout, au passage ils en ont profité pour faire quelques profits, et saigner les pigeons (voir : Lettre ouverte à Maître Di Vizio, aux Professeurs Raoult et Perronne et au Docteur Fouché).

En cas de crise majeure, tout était planifié depuis de nombreuses années, comme le prouve la mise en place dès le printemps 2020 des éléments contenus sur le site du Forum Économique Mondial.

Ce qui est très significatif dans cette histoire, c’est le silence médiatique : aucun écho un tant soit peu élaboré de ces manigances et de ces bacchanales : ni à la télévision, ni à la radio, ni dans la presse… À votre avis pourquoi ?

Intervention du Ministre allemand de la Santé

[Source :  Maurizio Blondet]

Le ministre allemand de la Santé admet au forum en ligne de Davos qu’il n’arrêtera pas de propager la terreur du Coronavirus tant que l’ADN de la population entière ne sera pas modifié avec l’ARNm et le Great Reset ne sera pas terminé.

Vidéo en allemand [Nécessité de vérifier la traduction ci-dessus]

Voir aussi :


Tranquillement le ministre de la santé québécois : “On a hâte de commencer à vacciner pour éliminer nos personnes vulnérables”




À propos du complotisme et des complotistes

[Source : Les 7 du Québec]

Par Raoul Victor.   

Complot ? Complotisme ? Conspirationniste ?

Le terme de « complotisme » est devenu un anathème, une condamnation de toute pensée qui met en doute ne fut-ce qu’une partie des discours officiels concernant la pandémie du Coronavirus. Et pourtant : c’est quoi un « complot »?

D’après le CNRLT (Centre national de ressources textuelles et lexicales) :

Complot : « Dessein secret, concerté entre plusieurs personnes, avec l’intention de nuire à l’autorité d’un personnage public ou d’une institution, éventuellement d’attenter à sa vie ou à sa sûreté. »
« Par extension : Projet quelconque concerté secrètement entre deux ou plusieurs personnes. »

Le Robert :

« Projet concerté secrètement afin de nuire (à quelqu’un, à une institution) »

Deux notions sont présentes : le secret et la malveillance.

Dans son sens le plus général la malveillance est absente. Quand les parents préparent les cadeaux du Père Noël on pourrait dire qu’ils complotent.

Le terme « complotisme » contient  deux sens. L’un général qui concernerait la tendance à voir dans les discours et actions des gouvernements et autres institutions telles que les entreprises, les banques, les médias, etc. le résultat de complots, c’est à dire de « desseins secrets« , non transparents, dissimulés au public en vue d’atteindre des objectifs inavouables. L’autre sens est une caricature du premier consistant à ne retenir que des versions de toute évidence invraisemblables, voire ridicules ou fantaisistes. C’est surtout dans ce dernier sens que les médias et de nombreux commentateurs l’emploient, faisant, volontairement ou involontairement, un amalgame qui tend à discréditer la méfiance à l’égard des discours officiels (ce en quoi l’accusation de complotisme ferait partie de la tactique de brouillage du complot). Il ne serait pas surprenant d’apprendre que des « théories du complot » particulièrement absurdes ou caricaturales soient mises en circulation dans le seul but de nourrir cet amalgame et le dénigrement des pensées trop méfiantes à l’égard des versions gouvernementales officielles et officieuses.

Le complot, le secret, le manque de transparence en vue de renforcer leur pouvoir font partie du mode de vie des classes dominantes depuis la division de la société en classes. Le capitalisme ne fait pas exception, au contraire. Dès sa naissance le secret joue un rôle déterminant dans son fonctionnement. Le secret était déjà important dans les guildes d’artisans au Moyen Âge, jalouses de leurs savoirs techniques. Le capitalisme qui porte le rôle des techniques et des sciences de la production à des degrés de développement sans précédents et qui en même temps fait de la concurrence entre agents économiques le mode de vie ordinaire, le capitalisme ne pouvait qu’accroître la place du secret et donc du complot dans le mode de gouvernance social.

Dans l’opéra franc-maçon de MozartLa flûte enchantée, (1791), Papageno et le prince Tamino sont soumis à des épreuves, dont celle de garder le silence quelles que soient les circonstances qu’ils rencontreront. Papageno, image du personnage populaire, n’y parviendra pas alors que le prince Tamino réussira et y gagnera le droit à être « initié ». Pour les Francs-maçons, porteurs des valeurs de la bourgeoisie naissante, « le silence est d’or ».

La corruption est un des fléaux du capitalisme, comme de tout système marchand, mais ici elle acquiert une dimension internationale, mondiale, omniprésente.  Elle ne touche pas que les pays les moins développés, comme le montre « L’indice de corruption » publié par Transparency International. En 2014 les États-Unis se situaient au 17e rang, la France au 24e, l’Italie au 43e…. à noter la Chine au 100e, le Venezuela au 161e. (1)

Or la corruption comporte par définition une part de complot, de secret, de conspiration.

Le « lobbyisme » est une forme de « légalisation », d’institutionnalisation de la corruption, mais celle-ci ne perd pas pour autant sa nature conspiratrice, opaque. L’ampleur de cette réalité est souvent sous-estimée et les médias en parlent peu. Les exemples sont pourtant éloquents. Pour l’Union Européenne un article du Monde de 2019 donnait quelques chiffres :

« L’Organisation non gouvernementale Transparency International estime quant à elle à environ 26 500 le nombre de lobbyistes présents de façon régulière à Bruxelles, et à environ 37 300 le nombre de personnes impliquées dans les activités de lobbying dans la capitale belge. » (https://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2019/05/23/petit-guide-de-lobbyisme-dans-les-arenes-de-l-union-europeenne_5466056_4355770.html)

L’exemple des lobbies à Washington et leur croissance depuis le début de ce siècle est aussi parlant :
« Le nombre d’agences de lobbyistes répertoriées à Washington, D.C. a plus que doublé depuis 2000, passant de 16 000 à 34 000 environ en 2005… L’argent dépensé par les entreprises et les groupes de pression pour défendre leurs causes au Congrès des États-Unis d’Amérique et auprès de l’administration est passé de 1,6 milliard de dollars en 2000 à 2,1 milliards de dollars en 2004. Certaines firmes ont augmenté leurs tarifs de 100 % et engagent à des salaires de départ de 300 000 dollars par an. Environ la moitié des anciens élus quittant le Congrès deviennent lobbyistes. » (https://fr.wikipedia.org/wiki/Lobby)

La manipulation. Les principaux responsables politiques tout comme les grandes institutions publiques et privées possèdent des « conseillers en communication ». Dans la pratique il s’agit de conseillers en manipulation. D’ailleurs en anglais on appelle cela des « spin doctors », « spin » ayant ici le sens de manipulation. [« spin : pejorative, political (=news manipulation) manipulation ».
https://dictionnaire.reverso.net/anglais-francais/spin].

Mais qu’est-ce que la manipulation sinon un des instruments fondamentaux des « desseins secrets » destinés à atteindre des objectifs au détriment de ceux qui les écoutent.

Les spin doctors sont les petites mains de la société du spectacle.

L’économie « illégale » (drogues, prostitution, rackets, paradis fiscaux, etc) a toujours existé dans le capitalisme. Mais elle a pris et prend une place de plus en plus importante dans les dernières décennies. L’interpénétration entre ce monde sombre, par définition régi par le secret, et le monde politique est une réalité bien connue. Secret et malveillance, sont les deux caractéristiques du complot.

Un acteur joue un rôle très important dans le capitalisme et exige, peut être plus que tout autre, le secret, la malveillance, le complot : Eisenhower l’a appelé le complexe militaro-industriel. Dans la célèbre allocution télévisuelle qu’il a prononcée le 17 janvier 1961, quelques jours avant le terme de son deuxième et dernier mandat il mettait en garde contre ce « pouvoir illégitime » :
« Le risque d’une désastreuse ascension d’un pouvoir illégitime existe et persistera. Nous ne devons jamais laisser le poids de cette combinaison mettre en danger nos libertés et nos processus démocratiques. » (https://fr.wikipedia.org/wiki/Discours_de_fin_de_mandat_de_Dwight_D._Eisenhower)  Eisenhower, un des plus importants militaires de l’histoire des États-Unis, savait de quoi il parlait.

Dans le même domaine, les laboratoires militaires chargés de la production d’armes bactériologiques (laboratoires P4 à « sécurité » maximum)  sont une illustration de l’opacité extrême qui recouvre les agissements de ce secteur. La crise du coronavirus, en mettant en lumière les laboratoires de virologie, en particulier celui de Wuhan, a permis de « découvrir » qu’il existe plus de 30 laboratoires virologiques militaires dans le monde, répartis dans 21 pays, au premier rang desquels les États-Unis, la France, l’Australie, la Suisse, la Chine… Les entraves multipliées par le gouvernement chinois à l’égard de l’équipe de l’OMS chargée d’enquêter sur l’origine du virus à Wuhan illustrent encore l’importance du secret dans ce domaine.

Enfin, last but not least, il faut citer ce que les historiens appellent respectueusement la « diplomatie secrète« , c’est à dire les tractations entre États en dehors des cadres diplomatiques officiels, publics.

Dans un article intitulé « Le monde après le Coronavirus », paru dans le Financial Times en mars 2020, Yuval Noah Harari écrit:

« Ces dernières années, des politiciens irresponsables ont délibérément sapé la confiance dans la science, dans les autorités publiques et dans les médias. »   Mais il ne s’agit pas seulement des « dernières années » ni de quelques « politiciens irresponsables ». C’est toute la vie du capital qui est infectée par les virus du secret, de la manipulation, du complot.

Le « scandale du Lancet« , où les laboratoires pharmaceutiques et nombre de « leurs » médecins réputés ont collaboré avec des politiciens pour des raisons de profit, en est une criante illustration. The Lancet, revue fondée en 1823, une des références les plus respectées du monde scientifique médical, publie en mai 2020 une étude sur la Covid-19 condamnant l’emploi de l’hydroxychloroquine pour soigner la maladie. La méthodologie de l’étude soulève immédiatement des réactions de la part de nombreux scientifiques. Quelques semaines plus tard le journal Le Monde daté du 4 juin 2020 rapporte la suite des événements : « Coup sur coup, deux des plus grandes revues médicales mondiales [The Lancet et The New England Journal of Medicine] ont procédé à la rétractation d’articles ayant trait au Covid-19, fondés sur des données fournies par une société américaine, Surgisphere, [créée à Chicago en 2008] et à l’origine, désormais, plus que douteuse. (…) Cette étude avait conduit à la suspension de l’usage de ce traitement en France contre le Covid-19. » (Notons que dans la pratique cette suspension est toujours en vigueur.)

Heureusement il y a eu des scientifiques qui ont permis de mettre à jour rapidement la supercherie. Mais la question qui se pose est: comment en est-on arrivé là ?

La réponse ne peut être étrangère au fait que le prix de l’hydroxychloroquine, employée depuis des décennies par des millions de personnes, est particulièrement bas (quelques centimes d’euros par cachet) alors que le prix du traitement par le Remdesivir, le seul traitement approuvé par la US-FDA au début juillet 2020, est fixé par son producteur, le laboratoire américain Gilead, à 2340 $ (2 085 €) par patient. (https://www.industriepharma.fr/covid-19-gilead-fixe-le-prix-du-remdesivir,111716)

Début octobre 2020, l’Europe a conclu un contrat portant sur la possibilité de commander jusqu’à 500 000 doses de Remdesivir pour un montant global de plus d’un milliard d’euros. Pourtant, le 20 novembre l’OMS est obligée de publier une recommandation:  « contre l’administration de Remdesivir aux patients hospitalisés, quelle que soit la gravité de leurs symptômes, dans la mesure où rien ne prouve à ce jour que le remdesivir améliore pour ces patients les chances de survie et les autres résultats sanitaires. » (https://www.who.int/fr/news-room/feature-stories/detail/who-recommends-against-the-use-of-remdesivir-in-covid-19-patients)

Récemment une secrétaire d’État belge, pour des raisons de polémique avec l’opposition flamande, a rendu publics les prix des différents vaccins contre la Covid-19 achetés par le gouvernement. Elle en a été fortement critiquée. « Je voulais être transparente, peut-être un peu trop transparente » s’en est-elle excusée. Un porte-parole de l’Union Européenne a rappelé l’impératif d’opacité : « Tout ce qui concerne des informations comme le prix des vaccins est couvert par la confidentialité, c’est une obligation très importante. C’est une exigence contractuelle. » (Le Monde, 22 décembre 2020)

Le laboratoire pharmaceutique américain Pfizer, un des plus importants du monde, premier à fournir avec BioNTech un vaccin contre la Covid-19, a été par le passé accusé ou condamné a plusieurs reprises pour des cas d’ »inconduite » tels que publicité mensongère, corruption, tests meurtriers sur des enfants en Afrique, etc. (https://fr.wikipedia.org/wiki/Pfizer)

Tous ces faits ne sont pas des coïncidences ni des délires paranoïaques. Ils illustrent cyniquement à quel point la rapacité capitaliste sécrète par tous ses pores la manipulation et le complot, le secret et la malveillance en vue du profit. Ce sont des faits comme ceux-là qui ont « sapé la confiance dans la science, dans les autorités publiques et dans les médias », pour reprendre les mots de Harari.

Peut-être dira-t-on que toutes ces formes de complots font partie de la vie courante des différentes fractions du capital mais que du fait même des divisions des classes dominantes ces complots restent limités en ampleur. C’est un peu ce que dit encore Harari quand il écrit : « Il existe naturellement de nombreux complots réels dans le monde. Certains individus, entreprises, organisations, églises, factions ou gouvernements ne cessent d’imaginer et de mettre en œuvre divers complots. Tous ces plans et projets se sont régulièrement télescopés, mais le résultat n’était pas orchestré par un unique groupe de responsables. » (Article dans le Financial Times, mars 2020). Ou encore, dans une tribune du New York Times : « Tous ces complots et intrigues sont peut-être réels, toutefois ils ne sont pas les pièces constituantes d’une seule et même conspiration mondiale.« 

Harari reconnaît qu’il y a « de nombreux complots réels dans le monde »… « naturellement ». Ce qu’il rejette c’est l’idée que tous ces complots soient « orchestrés par un unique groupe de responsables », qu’il s’agisse « d’une seule et même conspiration mondiale satanique »  (sic).

Il n’existe pas un « unique groupe de responsables » ou « une seule conspiration mondiale ». Mais il y a des conspirations, sinon mondiales du moins « trans-nationales » assez évidentes, même si on n’en connaît pas les contenus exacts, dont une partie est par définition secrète. Les GAFAM élaborent et mettent en pratique des stratégies mondiales (s’entendent sur les prix et la répartition des marchés), tout comme les banques, les entreprises, les laboratoires pharmaceutiques les plus importants. On sait en outre qu’il existe de nombreux « clubs » de hauts responsables, des lieux de rencontre, des conférences très élitistes où l’on « réfléchit » à l’échelle trans-nationale sinon mondiale. Les politiciens (un des métiers les plus méprisés au monde) ne sont qu’une partie apparente du pouvoir des classes dominantes. Personne n’adhère à des théories qui disent en même temps que la Covid est pratiquement une grippe inoffensive et qu’il s’agit d’un complot pour éliminer les pauvres de la planète.

Ce dont il s’agit c’est de garder et entretenir une méfiance extrême, et saine, à l’égard des discours officiels.

Cela implique parfois le recours à des « spéculations », c’est à dire au « fait de s’interroger sur les conséquences d’une hypothèse si elle était vraie, sans nécessairement la considérer au départ comme telle. » (Wikipedia fr) L’opacité, le recours au secret systématique qui caractérise les gestions capitalistes rend souvent difficile, voire impossible, de trouver les « preuves » indiscutables d’une hypothèse qui s’oppose aux versions officielles. Les « preuves indiscutables » de certains complots des gouvernements n’apparaissent que longtemps après les événements.

Aurait-il fallu en septembre 2002 traiter de « complot et de spéculation fantaisiste et irrationnelle » l’idée que le rapport de Bush au Conseil de sécurité de l’ONU, affirmant que l’Irak possédait des armes de destruction massive, était peut-être un mensonge destiné à justifier l’ouverture de la guerre d’Irak ? Aurait-il été « fantaisiste-complotiste » de se poser une telle question puisque rien ne permettait alors de « prouver » la certitude d’une telle supposition ? Pourtant, « dans un entretien en 2013, [9 ans plus tard] Colin Powell déclare, au sujet des armes de destruction massive en Irak, que « Saddam Hussein (…) n’en possédait pas un gramme » »  (https://fr.wikipedia.org/wiki/Armes_de_destruction_massive_en_Irak)

On pourrait se poser la même question pour quelqu’un qui aurait en août 1964 mis en question la version officielle de l’attaque contre deux destroyers américains par des torpilleurs nord-vietnamiens dans le Golfe de Tonkin, prétexte utilisé par Johnson pour entamer le bombardement du Nord-Vietnam. Pourtant « des éléments ultérieurs, dont un rapport rendu public en 2005 par la National Security Agency, [41  ans plus tard] indiquent qu’il n’y a pas eu d’attaque nord-vietnamienne à cette date. »
(https://fr.wikipedia.org/wiki/Incidents_du_golfe_du_Tonkin)

Les « théories du complot » sont multiples et contradictoires entre elles. Certaines sont probablement des caricatures mises en circulation pour ridiculiser les analyses qui rejettent les discours officiels. Je ne sais pas quelle est l’ampleur de l’adhésion qu’elles suscitent ni leur impact sur la conscience de la population. On pourrait s’y attarder. Mais ce dont je suis sûr c’est du danger que représente la pratique qui consiste à rejeter de véritables analyses qui mettent en évidence la réalité des manipulations, l’omniprésence du secret, de la malveillance, des complots dans la gestion sociale capitaliste, au nom d’une lutte contre le « complotisme », les « théories du complot », le « conspirationnisme », etc.

C’est devenu aujourd’hui une tarte à la crème, une gangrène, dont les spin doctors se servent ad nauseam pour protéger leurs cyniques manipulations.

Aujourd’hui, avec les nouvelles technologies, dont la reconnaissance faciale, l’omniprésence croissante de la digitalisation dans la vie quotidienne qui permet de suivre les faits et gestes de chaque individu, les gouvernements et les gérants du système, si jaloux de leurs secrets, se paient le luxe de soumettre la population dominée à une surveillance sans limites. La Chine est un modèle du genre. La Covid-19 sert insidieusement à justifier partout la mise en place de pratiques de contrôle totalitaire que les anti-complotistes doivent combattre farouchement.

Raoul Victor


Notes :

1. https://fr.wikipedia.org/wiki/Mod%C3%A8le:Classement_de_l%27indice_de_corruption

« L’indice est élaboré à l’aide d’enquêtes réalisées auprès d’hommes d’affaires, d’analystes de risques et d’universitaires résidant dans ces pays ou à l’étranger. » (Wikipédia fr)

Il donne pourtant une vision biaisée car la corruption dans les pays plus développés se fait à des niveaux très élevés et sa dissimulation est des plus raffinées. C’est ainsi que des pays comme la Suisse et le Luxembourg, véritables instruments de la corruption mondiale, apparaissent au 5e et 9e rang de l’échelle… une auréole sur la tête.




Gouvernement Mondial – Le Ministère de la Vérité

[Source : ZE Journal]

Une pandémie permettrait d’instaurer enfin un véritable gouvernement mondial. 

Jacques Attali le 6 mai 2009

Je ferai de la formation d’un gouvernement mondial unique mon héritage.

George Soros le 8 août 2018

La collusion de l’État français avec les géants du web, jusqu’alors secrète, a été officialisée en novembre 2018 quand le conducator a annoncé la création d’un groupe mixte moitié cadres de Facebook, moitié politiciens et hauts fonctionnaires français.

Pour se donner une légitimité, ce groupe était supposé traquer les contenus racistes, antisémites, homophobes et sexistes. Curieusement, les djihadistes ne faisaient pas partie des « méchants »… Quinze mois plus tard, ce sont les thérapies du professeur Raoult qui sont clouées au pilori par ces prescripteurs de « bonnes pensées ».

Pour ne pas être en reste, Facebook et Twitter ne se contentent plus d’escamoter des dizaines de milliers de posts non conformes aux intérêts de la nomenklatura mondialiste… Ils se sentent désormais assez forts pour se permettre de censurer des chefs d’États ! Il semble clair que l’inertie des grandes puissances, qui disposent des outils juridiques anti-trusts pour disloquer ces léviathans du numérique, s’explique par l’intérêt qu’elles y trouvent. Donnant-Donnant.

Des vertes et des pas mûres

Auparavant, les fact-checkers se contentaient de vérifier article par article, rumeur par rumeur, photo par photo, sondage par prévision, chiffre arrangé par donnée truquée. Et puis est arrivé Decodex, le moteur de recherche du « Monde » financé par « Google », qui juge souverainement les sites internet et les envoie en enfer, au purgatoire ou au paradis selon leur soumission à la bien-pensance du N.O.M.

S’y ajoute une merveilleuse invention 2.0 sous forme de « add on » ou « extension » adaptée à « Chrome », « Firefox » ou « Microsoft edge » qui trie automatiquement le vrai du faux et vous dit ce que vous devez penser. Avec une signalétique simpliste inspirée des feux de circulation : vert allez y, rouge stop, orange plus ou moins mûre : freinez à fond.

Vert  : Ceux qui expliquent aux Français l’intérêt que présente un rabotage de leurs retraites et de leurs droits sociaux, s’ils ne veulent pas tout perdre dans un proche avenir. Car chacun sait (parole d’énarque) que si une partie des gens regimbe et se rebiffe, c’est parce qu’on leur a mal expliqué les mesures positives qui les concernent.

Vert : Les sites para-étatiques prétendant que le Covid-19 n’atteindrait jamais la France, puis que ce serait une simple grippette qui n’empêcherait ni de sortir ni de voter. Et que les tests et les masques ne servaient à rien… Toujours vert demain quand les masques seront obligatoires et que les flics verbaliseront ceux qui n’en portent pas avec un zèle qu’ils n’ont jamais déployé envers les femmes en burka ?

Vert : Des propagandistes sans la moindre formation médicale qualifiant de « fake news » la communication initiale du professeur Raoult, et bloquant l’accès à sa page Facebook avec l’appui du ministère de la santé, avant que les politiciens ne reculent sous la pression trop voyante à la fois des praticiens et des médias alternatifs qu’on n’a pas encore réussi à museler.

Vert : Le décret déclarant empoisonnée une molécule utilisée depuis 80 ans, puis en limitant l’usage aux cas désespérés afin de pouvoir en dénoncer l’inefficacité.

Vert  : Des membres du Conseil scientifique férocement opposés au professeur Raoult jurant qu’ils n’ont aucune relation d’intérêt avec les laboratoires qui attendent de proposer des remèdes coûteux… Quand on les trouvera… Si on les trouve.

Vert : Le matraquage continu pour convaincre les gens qu’il n’y avait pas d’autre solution que le confinement, et qu’on rend service aux vieillards en les finissant au Rivotril. Le 49.3 pour les retraités, c’était bon pour les politicards de l’ancien monde.

Un test : allez sur Google et tapotez « anti macron ». Les 5 premières pages (je n’ai pas eu la courage d’aller plus loin) vilipendent ceux qui osent critiquer le conducator avec en bandoulière l’antienne : « Extrême drouate ! Extrême drouate ! »

Le génial inventeur du Decodex

C’est un Libanais du nom de Nabil Wakim, membre de la Young leader French American Foundation, promotion 2012, celle de Macron… Une organisation liée au Bilderberg et à la Trilatérale avec pour objet de recruter des influenceurs de talent, appelés à devenir des exécutants zélés au service du Nouvel Ordre Mondial.

Le C.V de Wakim n’a rien d’exceptionnel de nos jours : une maîtrise d’histoire et un mastère du CELSA, une antenne de La Sorbonne spécialisée en public relations et journalisme. Plus intéressantes sont ses formations complémentaires de terrain : Selon ses propres dires Nabil Wakim se serait rendu en juin 2013 à Marrakech pour intervenir dans le « dialogue avec le monde arabe » organisé par la French American Foundation. Dans quel but ? « Étudier le printemps arabe » présenté comme un mouvement spontané des peuples.

Le jeune Wakim (alors 32 ans) ignorait sans doute que ces printemps médiatisés relevaient moins de révoltes populaires que de soulèvements provoqués et canalisés dans une tentative de recomposition du Moyen-Orient par les services secrets américains. Sous l’œil gourmand et attentif des Russes.

Y jouer un rôle de médiateur revenait à coopérer sans le savoir (?) à une vaste entreprise mondiale de désinformation, relayée par l’ensemble des médias occidentaux, avec « Le Monde » caracolant en tête.

Ensuite, alors qu’il enseigne le journalisme à Sciences Po Paris, tout en dirigeant « Le monde » dont il est devenu le rédac’ chef, ce qui présuppose quelques compétences… En 2014 alors qu’il a 33 ans, et déjà une belle carrière derrière lui, Wakim part aux USA pour « étudier le journalisme » (sic)

Renseignement pris, il a été sélectionné par la « Nieman Foundation » pour apprendre à adapter la propagande main stream aux particularités des médias numériques et sociaux : réactivité, inter-connectivité et interactivité, biais cognitifs exploitant l’émotion, et gestion d’un public virtuel sinon vertueux pour amplifier les buzz.

Reposez-vous, on pense pour vous !

Pauvres internautes perdus sans un guide, le moteur de recherche du « Monde » vous invite à signaler et faire analyser tout site suspect. Leur base de données répertorie tous les sites se livrant à la diffusion virale de fausses informations et se fait un devoir d’« aider les internautes à se repérer dans la jungle des sites producteurs ou relayeurs d’informations fausses ou douteuses » (sic)

À l’aune de quels critères ? Ceux du « Monde » naturellement. Journal de bobos écolo-parigots jusqu’à la caricature. Vigoureusement mondialistes, farouchement européistes et férocement immigrationnistes.

La loi du milieu

Le clivage est net et sans bavures. D’un côté en vert, tous les médias main stream avec subventions d’État et journalistes encartés. De l’autre, en rouge, ceux qui s’autofinancent et n’ont pas la carte de presse. Sans ce sésame, ils sont réputés écrire n’importe quoi, même lorsque les auteurs sont des pointures dans le domaine dont ils dissertent… S’ils ne sont pas des mercenaires du clavier stipendiés pour défendre des intérêts inavouables.

Parfois ce classement réserve des surprises : ainsi « Valeurs actuelles » qui fut condamné pour haine raciale, est en vert… Quand « Fakir », le site de François Ruffin, député insoumis est en rouge. En contradiction apparente avec les convictions affichées par « Le Monde » mais tout à fait dans la ligne idéologique des censeurs, selon laquelle les journalistes non professionnels n’ont pas droit de cité. Et à défaut de les faire interdire (pour le moment…) on doit s’ingénier à les discréditer.

Quant à la presse étrangère, elle est traitée avec autant de désinvolture et de parti pris. Le « Daily Mail » qui a défendu des points de vue pro-Brexit est catalogué en rouge donc peu fiable, tandis que « The Guardian » avocat du Remain qui a multiplié les prédictions apocalyptiques non confirmées dans les faits, est toujours en vert.

Il est évident que « Le Monde » s’est mis dans une situation inconfortable où il est à la fois juge et partie et donc, plus du tout fiable. Porteur dès la naissance de Decodex de ce double handicap qui nuit définitivement à sa crédibilité : il ne peut convaincre que les convaincus, c’est-à-dire ceux qui se réfèrent au « Monde » pour avoir confirmation de ce qu’ils tiennent pour vrai…

Avec en contrepartie, dans le cas où Decodex dénicherait un fake (ça doit quand même arriver parfois) la forte probabilité que seront confortés dans leurs certitudes ceux qui y croient ou sont tentés d’y croire, du simple fait que l’anathème provient d’un média du système auquel ils n’accordent aucun crédit.

Noyauter les pépins, tout un art

Vu la difficulté de créer ex nihilo des sites d’information crédibles, ou de donner rapidement confiance envers ceux qui existent, ces grands professionnels ont décidé de noyauter, par l’entrisme, les amateurs qu’ils méprisent ouvertement par ailleurs.

Le nombre de passerelles, de partenariats rémunérés ou non, de partage de « codes éthiques » et d’échanges d’info entre ces différents réseaux et les blogs, les sites informatifs, et des journalistes-citoyens triés sur le volet, est impressionnant ! On les détecte aux quasi copiés-collés de leurs infos formatées façon agences de presse, répétitives et orientées. Souvent ripolinées de moraline au service de la mondialisation heureuse.

Ce Ministère de la Vérité est une pieuvre dont les tentacules se jouent des frontières, des langues vernaculaires, des cultures et des traditions locales. Pour se légitimer, il distribue des prix et des « awards » à ses agents les plus méritants. Ainsi « ProPublica » a reçu un Pulitzer d’un jury présidé deux ans avant par Paul Steiger, président de « ProPublica » !

L’idéologie de l’oligarchie

Sur ses sites internet, le Ministère de la Vérité défend une ligne politique et sociétale qui est clairement celle de l’oligarchie : pas touche aux intérêts des banksters, aux entreprises qui exploitent les affamés du quart monde, à Big Pharma qui vous laisse crever pour optimiser ses profits, et aux multinationales du numérique dont le chiffre d’affaires pour certaines dépasse celui de quelques états de taille respectable…

Mais pour afficher une bonne conscience et amuser la galerie, on monte en épingle « la défense des droits de l’homme et de la démocratie » qu’ils sont les premiers à piétiner là où ils opèrent… Avec l’écologisme activiste dans un monde que leurs mines, leurs usines et leurs super porte-containers ne cessent de polluer.

À ces termes de novlangue qui signifient destruction des frontières et des nations, mise sous tutelle des gouvernements et détournement d’attention des vrais problèmes avec un réchauffisme amplifié, il convient d’ajouter les droits des LGBT, ça ne mange pas de pain, le progressisme sociétal qui ramasse tout et n’importe quoi, et le multiculturalisme récité comme un mantra par des vieux bonzes. Mais aussi « la lutte contre le populisme et les extrêmes ». Étant qualifiés d’extrémistes, tous ceux qui refusent d’être la pâte à modeler destinée à entrer dans leurs moules.

Il suffit de voir en France comment de pseudo-journalistes vrais nervis en quête de primes s’acharnent à contrer toute homme ou femme politique qui pense mal.

Résultats opérationnels : Une intégration horizontale avec des produits culturels et informatifs normalisés aux critères d’une idéologie consensuelle factice…

Et une concentration verticale qui absorbe les divers types de fournisseurs, de stockage, de diffuseurs et de supports. Super-Matrice permettant de créer un réseau de journalistes serviles, dits d’investigation (plus orwellien tu meurs !) capables de fournir des enquêtes orientées et des sondages truqués aux médias qui en sont friands.

Tout en censurant ou discréditant les informations qui dérangent en les qualifiant de « fakes dénoncés après une rigoureuse vérification des faits ». Meilleur moyen de contrer les opinions dissidentes, d’escamoter les débats et de discréditer les contradicteurs, qu’ils proviennent de la « fachosphère », de la « gauchosphère » ou de pays rétifs pas encore entièrement soumis à l’oligarchie.

C’est le Ministère de la Vérité financé par l’Oligarchie au service exclusif des vérités décidées par l’Oligarchie.

Les sponsors de la pieuvre numérique

Les élections présidentielles américaines de 2016 suspectées d’avoir été influencées par un complot associant des Russes à une partie de la droite la plus conservatrice, ont incité des gens un peu naïfs, croyant bien faire, à appuyer la création d’un système de contrôle des informations, afin d’éviter semblables ingérences à l’avenir.

Flairant le filon, Facebook a été le premier à réagir en faisant appel aux services d’une nébuleuse allemande « Correctiv » associant une trentaine de journalistes de diverses nationalités, en leur donnant pour mission de traquer les « fake news » sur le réseau social et de débusquer et bannir leurs auteurs. Les cibles prioritaires étant naturellement ceux qui refusent la mondialisation heureuse et l’européisme béat.

« Correctiv » prétend être une ONG neutre, spécialisée dans le journalisme d’investigation et le « fact checking ». En réalité, cette officine est financée par la « Fondation Brost », dépendant du groupe de médias « Funke Mediengruppe » (anciennement WAZ) associé à la « Deutsche Bank ».

« Correctiv » est membre du « Global Investigative Journalist Network » (GIJN), financé par « l’Open Society » de George Soros, la « Fondation Ford » et « Google ». « La Banque Mondiale » et la « Commission Européenne » font aussi partie du groupe. De façon tout à fait désintéressée. Pour s’assurer que de méchants provocateurs ne vont pas utiliser la relative liberté du web pour berner le public.

Sur le plan fonctionnel, « Correctiv » s’inspire de « l’Institut Poynter » dont il affiche en vitrine les préconisations rédigées dans une bible du politiquement correct qui se fait fort de déterminer la véracité de l’info à partir de critères cauteleux à mi-chemin entre les prêches des télé évangélistes et les niaiseries de Jean Jacques Rousseau.

Surprenante école de journalisme, puisque telle est sa vocation première, qui compte parmi ses filiales, une agence de presse politique (conservatrice-libérale à la sauce américaine) ainsi que le « Tampa Bay Times » une institution qui existe depuis 1884. Et dont on dit qu’il est conseillé à tout candidat gouverneur, sénateur ou procureur en Floride d’éviter de déplaire. N’est-ce pas incompatible, encore une fois, d’être juge et partie, tout en se recommandant de la plus parfaite objectivité ?

« Poynter » fonctionne grâce à des dons provenant de la « Fondation Bill Gates », de « Google » dont le réchauffiste milliardaire Al Gore est un gros actionnaire, de « l’Open Society » du sympathique George Soros et de la « Knight Foundation ».

La « Knight Foundation »qui n’a rien à voir avec la chevalerie disposait en 2015 d’un fonds de 2,14 milliards de dollars pour financer divers projets journalistiques. Parmi lesquels « Wikipédia » cette encyclopédie qui se dit libre et ouverte…

Enfin pour chapeauter le tout, « ProPublica » un réseau de journalistes soi-disant indépendants, financés par un mécénat dégoulinant de déclarations de foi ronflantes et archi-politiquement correctes.

Ainsi la Fondation Carnegie qui annonce : « Nous œuvrons à construire un monde meilleur autour de l’utilisation des sciences, de l’amélioration des hommes et des communautés en réseau ».

Ou la « Sandler Foundation » à la philosophie admirable : « Nous investissons dans des organisations stratégiques et des leaders exceptionnels (ndlr : Macron ?) qui cherchent à améliorer les droits, les opportunités et le bien-être des autres, en particulier les plus vulnérables et les plus défavorisés ».

S’y ajoutent, plus discrets mais non moins proactifs, le « Fondation Ford » et l’ « Open Society » de Soros laquelle se présente comme « la plus grande organisation philanthropique au monde, en matière de liberté, de démocratie et de droits humains ».

Ces parangons d’honnêteté, d’objectivité et de professionnalisme travaillent avec les grands médias : ABC News, CNN, Financial Times, New York Times, Guardian, Washington Post, Huffington Post pour ce qui est des supports traditionnels… Et sur le web, en plus de leurs pendants numériques : Facebook, YouTube, Twitter, Google, le Washington Post, Amnesty International, CNN, France Info, l’AFP et même Al-jazeera… L’objectif avoué de ces autoproclamés vérificateurs incorruptibles de la bonne pensée étant de mettre en place une « plateforme collaborative internationale de vérification ».

En privé ils disent « de certification ». En rêvant d’un monde meilleur où l’on ne pourrait plus rien publier qui n’ait été au préalable « certifié ». Les rustres qui fuient les périphrases appellent cela de la censure. Quel manque de finesse !

Le Ministère de la Vérité au service du Gouvernement Mondial

La domination culturelle des masses par de vieux préjugés ne peut être combattue et remplacée que par une autre hégémonie culturelle. Qui se donne l’air plus moderne, plus libre, plus séduisante. Et forcément ringardise les valeurs d’avant. Dans un monde interconnecté où ordis, tablettes, smartphones, réseaux sociaux, GPS et domotique, échangent entre eux pour votre plus grand bien, et surtout pour ne jamais vous perdre de vue, l’individualisme, l’autonomie, l’anticonformisme et le patriotisme n’ont plus leur place.

L’art, l’éducation et la culture préparent le terrain. Dès les petites classes, les enseignants sont chargés de formater les jeunes cervelles et d’en faire des individus sans passé, sans racines, sans références, avec des connaissances succinctes, éparses, sans liens entre elles. Peuvent alors débouler les bataillons médiatiques qui anesthésient les masses en assénant leurs vérités irréfragables, étouffent dans l’œuf toute contestation et condamnent à la mort sociale les hérétiques.

Gramsci n’aurait sûrement pas imaginé que « la future conscience de classe » qu’il appelait de ses vœux pour renverser l’ordre ancien se traduirait par une fusion dans la confusion de nouveaux liens d’appartenance tissés par des talk shows connivents, des séries lénifiantes, des mouvements panurgiques de détestation ou d’adhésion, une presse people affligeante, des télé-crochets hypnotiques, des parangons de sagesse sortis du néant avant d’y retourner, et l’indigent prêt-à-penser des J.T.

– Source : Agoravox [Note : la page ne s’affiche pas]




Ce “complotiste” avait tout compris (juillet 2020)

[Source : Olivier Demeulenaere]

Enfin presque tout… Il manque juste la dimension transhumaniste du projet de l’oligarchie mondialiste – et sa volonté d’accaparer la quasi-totalité des richesses de la planète.




Les chiffres COVID-19 – Vous les croyez encore?

[Source : Menaces sur la santé via ZE journal]

Par Jean-Louis Gueydon de Dives

Question intéressante : quel est le nombre réel de patients hospitalisés pour cause de COVID-19 ?

Ce nombre est d’autant plus important à connaître que son évolution est :

  1. non seulement un indicateur du succès ou de l’échec des mesures prises contre la « pandémie »
  2. mais aussi la justification de certaines décisions, comme par exemple celles de confiner

La question n’est donc pas anodine. Essayons d’y voir plus clair…

Lorsque l’on vous donne « le nombre de patients hospitalisés avec diagnostic COVID-19 », de quoi parle-t’on au juste ? S’agit-il d’hospitalisations conventionnelles ? en réanimation ? en soins intensifs ? de patients n’ayant plus le COVID-19 mais toujours hospitalisés pour le suivi des séquelles ? ou pour des soins de longue durée ou de réadaptation ? Ou d’un amalgame de tout cela ?

S’agit-il de patients entrés à l’hopital à cause d’un soupçon de COVID-19, ou bien de patients entrés à l’hopital pour un problème différent, cardiaque par exemple, mais qui ont eu un résultat positif au test PCR pratiqué par l’hopital, tout en n’ayant aucun symptôme ? Sans oublier que ces tests PCR positifs sont très souvent de faux positifs, et que même s’ils sont réellement positifs cela ne signifie pas nécessairement que la personne soit contagieuse…

Et sans oublier non plus les fréquentes « erreurs de saisie » des administrations hospitalières. Errare humanum est…

Vous suivez ou vous êtes déjà perdus ?

Le journal Nice Matin s’est récemment intéressé à cette question, et quelle n’a pas été sa surprise de constater de profondes divergences entre les nombres de « patients hospitalisés avec diagnostic COVID-19 » donnés par Santé Publique France, et ceux des hopitaux, pour le département des Alpes Maritimes :

Intéressant n’est-ce pas ?

Interrogée par les journalistes sur ces profondes divergences, Santé Publique France a donné des explications rassurantes ( voir ici un article de 20 Minutes ), quoiqu’un peu confuses, comme quoi le « périmètre » pris en compte par les uns et les autres n’était pas le même, et que donc tout cela était absolument normal.

Admettons….Mais cela n’explique pas pour autant pourquoi :

  1. cette divergence d’évolution a commencé subitement au début du 2ème confinement ( fin octobre ) pour s’arrêter à la fin de celui-ci ( mi-décembre ). Santé Publique France changerait-elle en permanence de méthode statistique ? Et pourquoi ?
  2. cette divergence soudaine apparue au début du deuxième confinement, a comme par hasard transformée une courbe décroissante ( statistiques hospitalières ) en courbe croissante ( statistiques SPF ), soit une différence capitale…qui tombait à pic pour justifier le dit confinement…

Sans doute suis-je un affreux complotiste d’imaginer de telles manipulations de chiffres. Cependant ceci n’est pas un cas isolé, et cette « évolution » du mode de recueil des données s’est curieusement produite un peu partout.

Par exemple aux USA une étude, parue en Octobre 2020, de l’IPAK ( Institute of Pure and Applied Knowledge ), que l’on peut trouver ici, montre que le CDC américain a subitement modifié en Mars 2020 son mode de collecte des données concernant les causes de décès, sans d’ailleurs au préalable obtenir les autorisations nécessaires, en créant une catégorie de « cas probables », en plus des cas dûment diagnostiqués par des tests de laboratoire.

Comme il n’y a que 6 % des morts pour lesquels le Covid-19 est la seule cause possible de décès, le résultat de cette étrange et soudaine modification a été une multiplication par plus de quinze du nombre de morts dus au covid, ainsi que cela apparaît bien clairement dans le schéma ci-dessous, avec une diminution parallèle des comorbidités comme causes de décès :

Voici comment l’on peut créer l’illusion d’une effrayante pandémie se répandant à grande vitesse, et ainsi répandre la peur et faire accepter les mesures que l’on veut mettre en œuvre.

C’est malin, non ?




N’écoutez plus ces médias mainstream, ils sont vendus ! L’incident GameStop en est la parfaite illustration !!

[Source : BusinessBourse]

On pourrait penser qu’un courageux groupe de boursicoteurs rebelles qui se sont opposés à une poignée de fonds spéculatifs et de gros vendeurs reconnus, serait une histoire intéressante pour les médias mainstream s’ils étaient capables de bien tout cerner, et même ça, ils n’ont pas été en mesure de la faire correctement. Comme vous le verrez ci-dessous, les médias contrôlés par les entreprises tentent de nous convaincre que tous les fonds spéculatifs et les gros poissons positions à la vente font en réalité partie des bonnes personnes et que le bande de gars de Reddit, sont tout simplement des personnes très dangereuses avec un esprit insurrectionnel qui représentent aussi une menace sérieuse pour tout le système financier. Bien sûr, cela ne vous surprend pas vraiment sachant que les médias sont contrôlés par les grandes entreprises et défendent du coup tout l’establishment américain, étant donné qu’ils reçoivent de leur part des millions de dollars par le biais des publicités. Mais franchement, c’était assez honteux de les voir se couche à ce point même dans de telles circonstances.

Les journalistes sont arrivés à tel un niveau de décadence que si j’en étais un, j’aurais honte !

Si vous écoutez ces médias mainstream depuis un bon moment, vous vous rendrez compte rapidement que nous vivons dans un drôle de monde au sein duquel ce qui était jadis pourri est désormais bien, et vis versa.

Au cours de ces derniers jours, le New York Times a qualifié « l’armée des Reddit de rebelles », et le Investing Daily a qualifié leur action « d’insurrection » pour décrire ces boursicoteurs.

Mais le premier prix revient en fait au Washington post. Ils ont eu le culot de publier une histoire intitulée « Les gentils avec l’histoire de Gamestop ? Eh bien ce sont les fonds spéculatifs et les shorts sellers »…

Cette frénésie concernant ces boursicoteurs de GameStop ne se cantonne pas qu’à une seule action. Leur objectif est de détruire les traders qui négocient les actions à leur juste valeur sur les marchés. En suggérant une analogie politique, ils ne sont pas simplement dévoués aveuglement à leur candidat, ils nient la légitimité du parti adverse. Ils n’agissent pas seulement au sein du système ; ils veulent renverser tout le système. C’est comme si – imaginez – une poignée d’agitateurs qui saisissent certaines théories du complot et décident d’attaquer les règles de la démocratie elle-même. C’est vrai que le nom de GameStop est particulièrement bien choisi.

Vous plaisantez j’espère ?

Quel est le prochain délire ? Le post va-t-il publier une histoire sur la façon dont Luke Skywalker était maléfique parce qu’il voulait renverser l’ordre établi que Dark Vador et l’empereur avaient institué à travers toute la galaxie ?

Le slogan officiel du Washington post est « La démocratie meurt dans les ténèbres », et c’est assez ironique car ils sont totalement passés du côté obscur. Dans le même article que je viens de citer ci-dessous, le post affirmait de manière ridicule « qu’un marché sans vendeurs serait comme un système politique sans journalistes d’investigations »…

Qu’en est-il des vendeurs ? Ce sont des spécialistes qui recherchent des actions susceptibles de baisser, parfois parce que les patrons dissimulent illégalement de mauvaises nouvelles concernant leurs entreprises. Lorsque les vendeurs identifient un cas de fraude ou similaire, ils empruntent et vendent l’action, dans l’espoir de la racheter à un prix inférieur plus tard. Encore une fois, il n’y a rien de mal à cela. Au contraire, c’est une sorte de contre pouvoir. Un marché sans vendeurs est comme un système politique sans journalistes d’investigations.

Oui, prenons un instant maintenant pour reconnaître toutes les merveilleuses contributions que les vendeurs ont apportées à notre société.

C’est vraiment incroyable de regarder les efforts que certains médias mainstream feront pour tenter de diaboliser les boursicoteurs qui se sont regroupés pour s’attaquer aux gros poissons positionnés à la vente. Sur le site Web de CNN, Chris Cillizza a fait de son mieux pour essayer de retourner les spectateurs contre les boursicoteurs de Reddit en les comparant à Trump. Ce qui suit provient de son article intitulé : « Comment le Trumpisme explique la flambée des actions Gamestop »…

Le seul point qui a été soulevé dans cette histoire, c’est que les pros de la bourse – ils ne sont pas aussi intelligents qu’ils le pensent et qu’ils n’ont absolument la capacité de tout contrôler.

Ce qui, une fois encore, a ses racines dans le Trumpisme. La notion même de candidature et de celle de Trump était de rester proche des élites. Et puis, en fait, il n’y avait pas vraiment de plan au-delà de ça.

D’autres sont allés encore plus loin. Pour moi, c’est extrêmement offensant lorsque l’ancienne commissaire de la SEC (Securities and Exchange Commission), Laura Unger, a comparé la courte pression à Wall Street aux émeutes au Capitole américain.

https://twitter.com/pghowie3/status/1354915156199944194

Bien sûr, chaque fois qu’il se passe quelque chose que l’establishment n’aime pas vraiment, ce n’est qu’une question de temps avant de commencer à blâmer la Russie.

L’autre soir, Jimmy Kimmel a suggéré que peut-être même certains perturbateurs russes étaient au moins partiellement responsables du chaos à Wall Street, et MarketWatch a en fait publié un article intitulé « La saga GameStop est une feuille de route pour le Kremelin et d’autres ennemis de l’Amérique. »Bill Bonner: « GameStop: un jeu dangereux ! »

Depuis les élections de 2016, la Russie est devenue le bouc émissaire de tous les temps.

Si quelque chose de grave tourne mal, c’est inévitablement à cause de la Russie.

Au moins le président Trump a tenté de maintenir nos relations avec la Russie assez stables pendant qu’il était au pouvoir, mais maintenant qu’il est parti, j’ai le sentiment que les relations des Etats-Unis avec la Russie vont finir par terriblement se dégrader.

Mais bon, ce sera le sujet de mon prochain article.

Pour en revenir au sujet à l’étude, les vendeurs n’ont qu’à se blâmer eux-mêmes pour ce qui s’est passé. Le nombre d’actions GameStop qui avaient été vendues était supérieur au nombre d’actions GameStop qui existaient réellement, et c’était une invitation en or pour quiconque souhaitait tenter un short squeeze massive.

Si ce n’avait pas été les boursicoteurs de Reddit, ce serait probablement quelqu’un d’autre.

Quand on y pense, cela a été une sacrée année…

Le premier mercredi de 2021, il y a eu une émeute effrayante au capitole américain.

Le deuxième mercredi de 2021, le président Trump a été destitué par la Chambre des représentants.

Le troisième mercredi de 2021, on a inauguré Joe Biden en tant que 46e président des Etats-Unis.

Le quatrième mercredi de 2021, le coup de GameStop a fait la une de tous les journaux et ce, dans le monde entier.

Alors que va-t-il se passer ce prochain mercredi qui marquera l’histoire ?




Davos 2021, du “Great Reset” au “New Normal”

[Source : Nous sommes partout]

Le Forum 2021 de Davos (World Economic Forum) s’est tenu virtuellement du 25 au 29 janvier, avec pour sujet principal la fameuse « pandémie » et sa solution économique le “Great Reset” (Grande réinitialisation) qui mènera l’humanité, bon gré mal gré vers un “New normal” [Une « nouvelle normalité »].


Rédaction NSP
KLARA VON KUSTNITZ

Loin d’être, comme le prétendent les médias aux ordres, une théorie du complot et un fantasme d’extrême-droite, la théorie du Great Reset est au contraire directement issue des réflexions du forum mondial de l’économie de Davos 2020 et parfaitement résumée dans l’ouvrage de son fondateur Klaus Schwab Covid-19 la Grande Réinitialisation (Ed. Forum Publishing). Schwab, qui cosigne l’ouvrage avec Thierry Mailleret, dit Milton Peel, ancien  collaborateur de Jacques Attali,  est un fervent sioniste,  membre du groupe Bilderberg,  et en a d’ailleurs annoncé le lancement le 3 juin 2020 avec à ses côtés, entre autres, le prince Charles, la Bill & Melinda Gates Foundation, Antonio Guterres secrétaire général de l’ONU et haut-commissaire des Nations-Unies aux réfugiés, Kristina Georgieva  directrice du FMI, Nicolas Stern “économiste du climat”, le PDG de Mastercard et autres banquiers, des personnalités démocrates, gauchistes et bien sûr pro Joe Biden. Le ton était donné, on allait causer pognon, virus, climat et migrations.

Bill Gates, Nostradamus de la pandémie

En 2015, lors d’une Conférence TED (Technologie Entertainment and Design), Bill Gates avait mis le monde en garde contre les conséquences désastreuses d’une éventuelle pandémie. Quatre ans plus tard en 2019, le centre américain John Hopkins, largement financé par le milliardaire “philanthrope”, organise un exercice de simulation de pandémie fictive de coronavirus  nommé EVENT 201

[Voir aussi :
L’OMS, Bill Gates et les vaccins.
La grande réinitialisation selon un ancien officier du KGB, le Dr Igor Shepherd : Le nouvel ordre mondial communiste post-Covid 19.
Le « Great Reset » n’est pas du complotisme.
Le bon virus au bon moment.
L’archevêque Carlo Maria Viganò envoie une lettre ouverte au Président des Etats-Unis Donald Trump concernant le « Great reset ».
Bill Gates, « expert en santé publique » : investir dans les vaccins, c’est payant!.]

Curieusement, en 2019, la pandémie est là et le coronavirus en même temps. Naturellement, les complotistes de tous poils — dont nous ne sommes évidemment pas — n’ont pas manqué de conclure qu’entre les oiseaux de mauvais augure de Event 201 et la volonté de rendre réelle la pandémie, il n’y avait qu’un pas. Nos lecteurs jugeront.

En tous cas, à Davos en 2020, les économistes, dignitaires bien pensants, européistes convaincus, démocrates forcenés, ont clairement établi le plan qui nous frappe actuellement. Ce plan est d’ailleurs fidèlement suivi par l’Union Européenne avec la France et l’Allemagne en tête et n’est rien d’autre que le programme de Joe Biden.

Davos 2021: du Great Reset 2020 au New Normal 

Appliquer le plan du Great Reset ou Grande Réinitialisation a bien sûr un but clairement défini : transformer la société et l’humanité pour arriver à une nouvelle situation post-crise: le New Normal. Le “New Normal” est une expression inventée par l’écrivain de science-fiction Robert A. Heinlein dans son roman The moon is a harsh mistress (Révolte sur la Lune), roman considéré comme libertarien. Dans cette “nouvelle normalité”, l’humanité qui a survécu à la crise , vit dans le tout-numérique et le sans-contact dans un monde déshumanisé, métissé et transgenre, asservi à une idéologie sanitaire, climatique et sociétale. Une oligarchie toute-puissante règne sur des populations abruties par les drogues légales et réduites en esclavage par un revenu conditionné aux idées “conformes”.

Le terme de “New Normal” revient régulièrement dans les paroles d’Emmanuel Macron lors de son grand oral du 26 janvier face à Klaus Schwab. Nous vous invitons à consulter le calendrier ci-dessous puis à visionner la video de l’intervention du Président de la république française. Celui-ci y déroule le plan à la perfection jusqu’à ce jour et la pandémie et le climat en sont les deux fils rouges — et parfaits alibis des financiers —  qui mèneront inéluctablement vers leur “nouvelle normalité”.https://www.youtube.com/embed/4mml-GYM39A

Le calendrier

Vous découvrirez ci-dessous un résumé de ce plan de “réinitialisation individuelle” que l’oligarchie veut nous imposer pour maintenir ses bénéfices dans une ère post-capitaliste. Un commentaire explicatif en italique aidera nos lecteurs à mieux comprendre et à voir à quel moment de ce diabolique projet nous nous situons.

  • 2019, apparition de la pandémie (Il s’agit de créer la peur, excellent moyen de manipuler les foules)
  • Début de l’ère de la surveillance sanitaire (Application stop-Covid, traçage numérique, utilisation de drones, fichage de l’état-civil dans les restaurants) 
  • Diminution du ratio vie privée/vie publique (Le pouvoir commence à passer outre les droits individuels)
  • Surveillance accrue, politique sécuritaire (Grâce à la peur générée par le virus, la surveillance ne sera pas contestée)
  • Explosion des problèmes mentaux (Dépressions, suicides, violences. Le plan précise que l’enfermement (confinement) provoquera l’émergence des fake-news et des théories du complot)
  • Internement psychiatrique des opposants politiques
  • Faillite de l’économie sans aucun redémarrage possible  (Licenciements, récession, chômage de masse)
  • Études sur un possible vaccin (Rien ne sera plus “comme avant” et le chômage augmentera tant que le vaccin ne sera pas administré à tous)
  • Crise des liquidités (Les entreprises ne sont plus solvables, innombrables faillites, les banques sont en danger)
  • Début de l’ère de l’automatisation  (Innovations techniques lucratives pour les banques mais jeunes sans emploi, vieux remplacés par des machines, millions de chômeurs en plus)
  • Début de l’ère du sans-contact (La distanciation imposée par la peur permet l’automatisation prévue: 75 % des commerces de détail ferment, 86% des restaurants, 59% des sociétés de divertissement disparaissent.)
  • Fin de la tyrannie du P.I.B., décroissance forcée (Augmentation de la fiscalité)
  • Prise de contrôle gouvernemental des entreprises privées
  • Contrôle sanitaire et dictature du “climat”, le Grand Alibi (Les idéologies du “climat et de la pandémie” créent la peur, peur personnelle et peur pour la planète)
  • Montée en puissance et enrichissement exponentiel de Big Pharma (Développement des technologies de la santé et du bien-être) 
  • Surveillance accrue par IA (Intelligence artificielle) et IoT (Intelligence des objets)
  • Ère du tout numérique et du “tout-distant” (Economie sans-contact, télémédecine, livraison par drones, paiements mobiles, éducation virtuelle, cryptomonnaie, fin de l’hégémonie du dollar)
  • Enrichissement exponentiel des entreprises qui investissent dans les infrastructures énergétiques progressistes ( Adhésion des consommateurs par la propagande climatique, la colère organisée des “militants” écologistes et la politique de la terreur de la pollution)
  • 4ème révolution industrielle, 5G
  • Ère du” comportement adéquat” et punition des entreprises non-conformes (Climat, diversité, augmentation des troubles sociaux — BLM, antifas, LGBT, écologistes, féministes — pour faire pression)
  • Légalisation des psychotropes (Une population abrutie par le cannabis “récréatif” se révolte rarement)
  • Rupture des chaînes commerciales et d’approvisionnement (Dévastation immédiate, émeutes de la faim)
  • Effondrement des prix du pétrole (Fin des énergies fossiles polluantes)
  • Déstabilisation des pays du Sud à destination touristique, troubles sociaux, guerres civiles, famines (Dictature sanitaire, impossibilité de voyager sans vaccin)
  • Migration massive de réfugiés “climatiques”(Conséquences des famines dans les pays du Sud)
  • Ère de la distanciation sociale  totale (Même les réunions de famille obligatoires en virtuel par le règne de la peur des pandémies)
  •  Revenu universel et Assistance sociale universelle, conditionnés à un “crédit social” (Le mal-pensant ou le réfractaire au vaccin est exclu du revenu, de l’aide, du travail et éventuellement interné en HP ou en camp d’isolement)
  • Alternance des périodes de confinement et de déconfinement sous prétexte de santé et de décarbonisation (Politique de la peur pour obtenir l’adhésion des masses par “contagion comportementale”)
  • Plan de relance lié à la dictature écologique
  • Diminution drastique de la population mondiale (Guerres, pandémies, vaccins, famines) jusqu’au chiffre d’occupation correcte de la planète estimé par le plan: un milliard d’êtres humains, et pourquoi pas diminuer encore?
  • 2035 Résolution du problème de la surpopulation (Merci les philanthropes et leur idéologie malthusienne qui nous fait irrésistiblement penser aux Georgia Guidestones qui suggèrent de maintenir l’humanité en dessous d’un seuil de 500 millions.)
  • New Normal (le monde modifié d’après la crise) 

[Voir aussi : Les « Georgia Guidestones » ou les 10 commandements du Nouvel Ordre Mondial]

Derrière tous ces braves philanthropes, les Big Three [Les trois gros] (BlackrockVanguard et State Street) qui détiennent près de 90% des entreprises du S&P500, c’est-à-dire ont des intérêts énormes dans les médias, Big Pharma et les GAFAM.  A savoir que les actifs de Blackrock sont gérés par l’intelligence artificielle via son logiciel Aladdin qui lui a permis de prendre les rênes de la FED et est donc clairement au sommet de la pyramide du Great Reset.

[Voir aussi :
2020 : Le règne des marchands du Temple…
Les 4 firmes qui possèdent les USA]

Finalement, chers lecteurs, il ne nous reste plus qu’à devenir Amish pour faire échouer le plan et éviter d’être “réinitialisés”…

“C’est un triomphe pour la science car au moins nous sommes parvenus à stabiliser quelques chose : à savoir, l’estimation de la capacité d’accueil de la planète, c’est-à-dire un milliard de personnes. Quel triomphe ! D’un autre côté, voulons-nous en arriver là ? Je pense que l’on peut faire bien mieux.” 

(Hans Joachim Schellnhuber, climatologue, Conférence de Copenhague,2009)

En cas de réincarnation, je souhaiterais revenir sous la forme d’un virus mortel, afin de contribuer à résoudre le problème de la surpopulation.” 

(Prince Philip — père du prince Charles – 1988, Deutsche Presse-Agentur).


Source: Faits & documents N° 487,488 et 489




Histoire de l’origine de Google

[Source : Marguerite Rothe • Le Blogue]

Par Jeff Nesbit

Il y a vingt ans, les services de renseignements américains ont travaillé en étroite collaboration avec la Silicon Valley pour suivre les citoyens dans le cyberespace. Et Google est au cœur de cette histoire d’origine. Certaines des recherches qui ont conduit à la création ambitieuse de Google ont été financées et coordonnées par un groupe de recherche créé par la communauté du renseignement pour trouver des moyens de suivre des individus et des groupes en ligne.

La communauté du renseignement espérait que les plus grands informaticiens du pays pourraient prendre des informations non classifiées et des données sur les utilisateurs, les combiner avec ce qui allait devenir l’Internet, et commencer à créer des entreprises commerciales à but lucratif pour répondre aux besoins de la communauté du renseignement et du public. Ils espéraient diriger la révolution de la super informatique dès le début afin de donner un sens à ce que des millions d’êtres humains faisaient à l’intérieur de ce réseau d’information numérique. Cette collaboration a rendu possible aujourd’hui un état de surveillance de masse public-privé complet.

L’histoire de la création délibérée de l’État moderne de surveillance de masse inclut des éléments de l’origine surprenante, et largement inconnue, de Google. Il s’agit d’une histoire de création quelque peu différente de celle que le public a entendue, et qui explique ce que les cofondateurs de Google, Sergey Brin et Larry Page, ont entrepris de construire, et pourquoi.

Mais il ne s’agit pas seulement de l’histoire de l’origine de Google : C’est l’histoire de l’origine de l’État de surveillance de masse et de l’argent du gouvernement qui l’a financé.
L’histoire : La communauté du renseignement et la Silicon Valley

Au milieu des années 1990, les services de renseignement américains ont commencé à se rendre compte qu’ils avaient une opportunité. La communauté des superordinateurs commençait tout juste à passer du milieu universitaire au secteur privé, grâce à des investissements provenant d’un endroit qui allait devenir la Silicon Valley.

Dès le début, la communauté du renseignement a voulu donner une forme aux efforts de la Silicon Valley afin qu’ils soient utiles à la sécurité intérieure.

Une révolution numérique était en cours : une révolution qui allait transformer le monde de la collecte de données et la façon dont nous donnons un sens à des quantités massives d’informations. La communauté du renseignement voulait donner forme aux efforts de la Silicon Valley en matière de super informatique dès leur création afin qu’ils soient utiles à des fins militaires et de sécurité intérieure. Ce réseau de supercalculateurs, qui deviendrait capable de stocker des téraoctets d’informations, pourrait-il donner un sens intelligent à la trace numérique que les êtres humains laissent derrière eux ?

La réponse à cette question a suscité un grand intérêt dans la communauté du renseignement.

La collecte de renseignements était peut-être leur univers, mais la Central Intelligence Agency (CIA) et la National Security Agency (NSA) avaient pris conscience que leur avenir allait probablement être profondément façonné en dehors du gouvernement. C’était à une époque où les budgets militaires et de renseignement au sein de l’administration Clinton étaient en danger, et où le secteur privé disposait de vastes ressources. Si la communauté du renseignement voulait effectuer une surveillance de masse à des fins de sécurité nationale, il faudrait une coopération entre le gouvernement et les nouvelles sociétés de super informatique.

Pour ce faire, ils ont commencé à prendre contact avec les scientifiques des universités américaines qui étaient à l’origine de cette révolution de la super informatique. Ces scientifiques développaient des moyens de faire ce qu’aucun groupe d’êtres humains assis à des postes de travail de la NSA et de la CIA ne pourrait jamais espérer faire : rassembler d’énormes quantités de données et les interpréter intelligemment.

Une riche histoire du financement de la science par le gouvernement

Il y avait déjà une longue histoire de collaboration entre les meilleurs scientifiques américains et la communauté du renseignement, depuis la création de la bombe atomique et de la technologie des satellites jusqu’aux efforts pour envoyer un homme sur la lune.

L’internet lui-même a été créé grâce à un effort de renseignement.

En fait, l’internet lui-même a été créé grâce à un effort de renseignement : Dans les années 1970, l’agence chargée de développer les technologies émergentes à des fins militaires, de renseignement et de sécurité nationale, la Defense Advanced Research Projects Agency (DARPA), a relié quatre superordinateurs pour traiter des transferts de données massifs. Elle a confié les opérations à la National Science Foundation (NSF) une dizaine d’années plus tard, qui a fait proliférer le réseau dans des milliers d’universités et, finalement, auprès du public, créant ainsi l’architecture et l’échafaudage du World Wide Web.

La Silicon Valley n’a pas fait exception à la règle. Au milieu des années 1990, la communauté du renseignement a commencé à financer les efforts les plus prometteurs en matière de super calcul dans le monde universitaire, guidant la création d’efforts visant à rendre des quantités massives d’informations utiles à la fois pour le secteur privé et pour la communauté du renseignement.

Ils ont financé ces informaticiens par le biais d’un programme non classifié et très cloisonné, géré pour la CIA et la NSA par de grands contractants militaires et de renseignement. Il s’agissait du projet « Massive Digital Data Systems » (MDDS).

Le projet « Massive Digital Data Systems » (MDDS)

Le MDDS a été présenté à plusieurs dizaines d’informaticiens de premier plan à Stanford, CalTech, MIT, Carnegie Mellon, Harvard, et d’autres dans un livre blanc qui décrivait ce que la CIA, la NSA, la DARPA et d’autres agences espéraient réaliser. La recherche serait en grande partie financée et gérée par des agences scientifiques non classées comme la NSF, ce qui permettrait d’étendre l’architecture au secteur privé si elle parvenait à atteindre les objectifs de la communauté du renseignement.

« Non seulement les activités deviennent plus complexes, mais l’évolution de la demande exige que la communauté du renseignement traite différents types de données ainsi que des volumes plus importants », a déclaré la communauté du renseignement dans son livre blanc de 1993 sur le MDDS. « Par conséquent, la communauté du renseignement joue un rôle proactif en stimulant la recherche dans la gestion efficace de bases de données massives et en veillant à ce que les exigences de la communauté du renseignement puissent être incorporées ou adaptées dans des produits commerciaux. Comme les défis ne sont pas propres à une seule agence, le Community Management Staff (CMS) a chargé un groupe de travail sur les systèmes de données numériques massives (MDDS) de répondre aux besoins et d’identifier et d’évaluer les solutions possibles ».

Au cours des prochaines années, l’objectif déclaré du programme était de fournir plus d’une douzaine de subventions de plusieurs millions de dollars chacune pour faire avancer ce concept de recherche. Les subventions devaient être dirigées en grande partie par la NSF afin que les efforts les plus prometteurs et les plus fructueux puissent être captés sous forme de propriété intellectuelle et constituer la base d’entreprises attirant des investissements de la Silicon Valley. Ce type de système d’innovation public-privé a permis de lancer de puissantes entreprises scientifiques et technologiques comme Qualcomm, Symantec, Netscape et d’autres, et a financé la recherche fondamentale dans des domaines comme le radar Doppler et la fibre optique, qui sont aujourd’hui au cœur de grandes entreprises comme AccuWeather, Verizon et AT&T. Aujourd’hui, la NSF fournit près de 90 % de l’ensemble du financement fédéral pour la recherche universitaire en informatique.

L’objectif final de la CIA et de la NSA

Les services de recherche de la CIA et de la NSA espéraient que les meilleurs esprits informatiques du monde universitaire pourraient identifier ce qu’ils appelaient les « oiseaux d’une plume » : tout comme les oies volent ensemble en forme de grand V, ou des volées de moineaux font des mouvements soudains ensemble en harmonie, ils ont prédit que des groupes d’humains partageant les mêmes idées se déplaceraient ensemble en ligne. La communauté du renseignement a baptisé sa première réunion d’information non classifiée destinée aux scientifiques « Birds of a Feather »*, et la « Session Birds of a Feather sur l’initiative de la communauté du renseignement en matière de systèmes de données numériques massives » a eu lieu à l’hôtel Fairmont de San José au printemps 1995.

La communauté du renseignement a baptisé son premier briefing non classifié destiné aux scientifiques le briefing « birds of a feather » (les oiseaux d’une plume).

Leur objectif de recherche était de suivre les empreintes digitales à l’intérieur du réseau d’information mondial en pleine expansion, qui était alors connu sous le nom de World Wide Web. Un monde entier d’informations numériques pourrait-il être organisé de manière à ce que les demandes faites par les humains à l’intérieur d’un tel réseau soient suivies et triées ? Leurs demandes pourraient-elles être reliées et classées par ordre d’importance ? Pourrait-on identifier les « oiseaux de plume » dans cette mer d’informations afin que les communautés et les groupes puissent être suivis de manière organisée ?

En travaillant avec de nouvelles sociétés de données commerciales, leur intention était de suivre des groupes de personnes partageant les mêmes idées sur Internet et de les identifier à partir des empreintes digitales qu’ils avaient laissées, un peu comme les scientifiques utilisent les empreintes digitales pour identifier les criminels. Tout comme « les oiseaux de plume s’assemblent », ils ont prédit que les terroristes potentiels communiqueraient entre eux dans ce nouveau monde global et connecté – et qu’ils pourraient les trouver en identifiant des modèles dans cette énorme quantité de nouvelles informations. Une fois ces groupes identifiés, ils pouvaient alors suivre leurs traces numériques partout.

Sergey Brin et Larry Page, les jeunes prodiges de l’informatique

En 1995, l’une des premières et des plus prometteuses bourses MDDS a été attribuée à une équipe de recherche en informatique de l’université de Stanford, qui travaillait depuis dix ans avec des bourses de la NSF et de la DARPA. L’objectif principal de cette subvention était « l’optimisation des requêtes très complexes qui sont décrites à l’aide de l’approche « query flocks » ». Une deuxième subvention, celle de la DARPA-NSF, la plus étroitement associée à l’origine de Google, faisait partie d’un effort coordonné pour construire une bibliothèque numérique massive utilisant l’Internet comme épine dorsale. Les deux subventions ont financé les recherches de deux étudiants diplômés qui ont fait des progrès rapides dans le classement des pages web, ainsi que dans le suivi (et la compréhension) des requêtes des utilisateurs : les futurs cofondateurs de Google, Sergey Brin et Larry Page.

Les recherches menées par Brin et Page dans le cadre de ces subventions sont devenues le cœur de Google : des personnes utilisant des fonctions de recherche pour trouver précisément ce qu’elles voulaient dans un très vaste ensemble de données. La communauté du renseignement, cependant, a vu un avantage légèrement différent dans leurs recherches : Le réseau pouvait-il être organisé de manière si efficace que les utilisateurs individuels pouvaient être identifiés et suivis de manière unique ?

Ce processus est parfaitement adapté aux objectifs de la lutte contre le terrorisme et de la sécurité intérieure : Les êtres humains et les groupes de même sensibilité qui pourraient représenter une menace pour la sécurité nationale peuvent être identifiés de manière unique en ligne avant de nuire. Cela explique pourquoi la communauté du renseignement a trouvé les efforts de recherche de Brin et Page si attrayants ; avant cette époque, la CIA utilisait largement les efforts de renseignement humain sur le terrain pour identifier les personnes et les groupes susceptibles de constituer une menace. La possibilité de les suivre virtuellement (en conjonction avec les efforts sur le terrain) allait tout changer.

C’était le début de ce qui, dans quelques années, allait devenir Google. Les deux responsables de la communauté du renseignement chargés de diriger le programme ont rencontré régulièrement Brin au fur et à mesure de l’avancement de ses recherches. Il a également été l’auteur de plusieurs autres documents de recherche résultant de cette subvention MDDS avant que lui et Page ne partent pour former Google.

Les subventions ont permis à Brin et à Page de faire leur travail et ont contribué à leurs percées en matière de classement des pages web et de suivi des requêtes des utilisateurs. Brin ne travaillait pas pour la communauté du renseignement – ni pour personne d’autre. Google n’avait pas encore été constitué en société. Il n’était qu’un chercheur de Stanford profitant de la subvention accordée par la NSA et la CIA dans le cadre du programme MDDS non classifié.

Laissé de côté dans l’histoire de Google

L’effort de recherche du MDDS n’a jamais fait partie de l’histoire des origines de Google, même si le chercheur principal de la subvention MDDS a spécifiquement nommé Google comme résultant directement de leur recherche : « Sa technologie de base, qui lui permet de trouver des pages bien plus précisément que les autres moteurs de recherche, a été partiellement soutenue par cette subvention », a-t-il écrit. Dans un document de recherche publié qui inclut certains des travaux essentiels de Brin, les auteurs font également référence à la subvention de la NSF qui a été créée par le programme MDDS.

Au lieu de cela, chaque histoire de création de Google ne mentionne qu’une seule subvention fédérale : la subvention NSF/DARPA pour les « bibliothèques numériques », qui a été conçue pour permettre aux chercheurs de Stanford de faire des recherches sur l’ensemble de la Toile mondiale stockée sur les serveurs de l’université à l’époque. « Le développement des algorithmes de Google a été effectué sur divers ordinateurs, principalement grâce au projet de bibliothèque numérique de Stanford financé par la NSF/DARPA-NASA », explique par exemple l’Infolab de Stanford à propos de son origine. De même, la NSF ne fait référence qu’à la subvention pour les bibliothèques numériques, et non à la subvention MDDS également, dans sa propre histoire de l’origine de Google. Dans le célèbre document de recherche, « The Anatomy of a Large-Scale Hypertextual Web Search Engine », qui décrit la création de Google, Brin and Page remercie la NSF et la DARPA pour la subvention accordée à Stanford pour les bibliothèques numériques. Mais la subvention du programme MDDS de la communauté du renseignement – spécifiquement conçue pour la percée sur laquelle Google a été construit – s’est effacée dans l’obscurité.

Google a déclaré par le passé qu’il n’était pas financé ou créé par la CIA. Par exemple, lorsque des histoires ont circulé en 2006 selon lesquelles Google avait reçu des fonds de la communauté du renseignement pendant des années pour aider à la lutte contre le terrorisme, la société a déclaré au fondateur du magazine Wired, John Battelle, que « les déclarations relatives à Google sont complètement fausses ».

La CIA a-t-elle directement financé le travail de Brin et Page, et donc créé Google ? Non. Mais Brin and Page faisait-il des recherches précisément pour répondre aux attentes de la NSA, de la CIA et de la communauté du renseignement, avec l’aide de leurs subventions ? Absolument.

La CIA et la NSA ont financé un programme non classifié et cloisonné conçu dès le départ pour favoriser la création d’un site ressemblant presque à Google.

Pour comprendre cette importance, il faut considérer ce que la communauté du renseignement essayait de réaliser en accordant des subventions aux meilleurs esprits informatiques du monde universitaire : La CIA et la NSA ont financé un programme non classifié et cloisonné conçu dès le départ pour stimuler le développement de quelque chose qui ressemble presque exactement à Google. La recherche révolutionnaire de Brin sur le classement des pages en suivant les requêtes des utilisateurs et en les reliant aux nombreuses recherches effectuées – identifiant essentiellement les « oiseaux de plume » – était en grande partie l’objectif du programme MDDS de la communauté du renseignement. Et Google a réussi au-delà de leurs rêves les plus fous.
L’héritage durable de la communauté du renseignement dans la Silicon Valley

Ces dernières années, les préoccupations relatives à la protection de la vie privée en milieu numérique, à l’intersection entre la communauté du renseignement et les géants de la technologie commerciale, se sont accrues. Mais la plupart des gens ne comprennent toujours pas à quel point la communauté du renseignement s’appuie sur les plus grandes entreprises scientifiques et technologiques du monde pour son travail de lutte contre le terrorisme et de sécurité nationale.

Les groupes de défense de la liberté civile font part de leurs préoccupations en matière de protection de la vie privée depuis des années, notamment en ce qui concerne le Patriot Act. « Adopté à la hâte 45 jours après le 11 septembre au nom de la sécurité nationale, le Patriot Act a été le premier des nombreux changements apportés aux lois sur la surveillance qui ont permis au gouvernement d’espionner plus facilement les Américains ordinaires en élargissant le pouvoir de surveiller les communications téléphoniques et les courriels, de collecter les dossiers bancaires et de crédit et de suivre les activités d’Américains innocents sur Internet », explique l’ACLU. « Alors que la plupart des Américains pensent qu’il a été créé pour attraper les terroristes, le Patriot Act transforme en fait les citoyens ordinaires en suspects ».

Lorsqu’on leur pose la question, les plus grandes entreprises de technologie et de communication – de Verizon et AT&T à Google, Facebook et Microsoft – affirment qu’elles ne proposent jamais délibérément et de manière proactive leurs vastes bases de données sur leurs clients aux agences fédérales de sécurité et d’application de la loi : Elles affirment qu’elles ne répondent qu’aux citations à comparaître ou aux demandes déposées en bonne et due forme en vertu du Patriot Act.

Mais même un bref coup d’œil dans les archives publiques récentes montre qu’il existe un tapis roulant de demandes constantes qui pourraient saper l’intention derrière cette promesse de protection de la vie privée. Selon les dossiers de demande de données que les entreprises mettent à la disposition du public, au cours de la dernière période de référence, entre 2016 et 2017, les autorités locales, étatiques et fédérales à la recherche d’informations liées à la sécurité nationale, à la lutte contre le terrorisme ou à des préoccupations criminelles ont émis plus de 260 000 citations à comparaître, ordonnances de tribunal, mandats et autres demandes légales à Verizon, plus de 250 000 demandes de ce type à AT&T, et près de 24 000 citations à comparaître, mandats de recherche ou ordonnances de tribunal à Google. Les demandes directes liées à la sécurité nationale ou à la lutte contre le terrorisme ne représentent qu’une petite fraction de ce groupe de demandes, mais la procédure juridique du Patriot Act est désormais tellement routinière que les entreprises ont chacune un groupe d’employés qui s’occupent simplement du flux de demandes.

Ainsi, la collaboration entre la communauté du renseignement et les grandes entreprises commerciales scientifiques et technologiques a connu un succès foudroyant. Lorsque les agences de sécurité nationale doivent identifier et suivre des personnes et des groupes, elles savent à qui s’adresser – et le font fréquemment. C’était l’objectif au départ. Il a réussi peut-être plus que quiconque aurait pu l’imaginer à l’époque.

(Traduction DeepL)

Pour avoir accès aux liens hypertexte dans l’article (anglais), suivre le lien ci-dessous :

Google’s true origin partly lies in CIA and NSA research grants for mass surveillance




Les dix commandements de Jupiter aux Playmobil

Par Jean-Michel Grau

1- Un seul dieu à l’Assemblée tu honoreras et c’est moi

2- Tous les autres tu blasphémeras au nom de la liberté d’expression

3- La collection entière de toutes mes lois liberticides tu voteras sans te poser de questions

4- Tu rejetteras tous les amendements des complotistes qui se mettent en travers de ma route

5- Tu ne tueras pas, du moins pas avec tes mains, mais à coups de 49.3

6- Tu ne violeras pas, sauf la constitution quand je te le demanderai

7- Tu battras des mains en chœur en te levant pour soutenir tous les décrets du gouvernement

8- Tu ramperas jusqu’à moi, prêt à toutes les compromissions pour garder ton siège

9- Tu te soucieras des plus faibles comme de l’an 40 et aideras ceux qui s’enrichissent sur leur dos

10- Te regarder dans la glace tu éviteras si tu ne veux pas avoir la gerbe de ce que j’aurai fait de toi

PCNC (Pour copie non conforme) : Dieu et Philippe Geluck




Moderna et Pfizer-BioNTech — Combien de temps allons-nous continuer à autoriser les meurtres de masse par injection létale ?

[Source : Guy Boulianne]

Le Vaccine Adverse Event Reporting System (VAERS) est une base de données des Centres pour le contrôle et la prévention des maladies (CDC) financée par le gouvernement américain qui suit les blessures et les décès causés par les vaccins. Un rapport de 2011 de Harvard Pilgrim Health Care, Inc. pour le ministère américain de la Santé et des Services sociaux (HHS) a déclaré que moins d’un pour cent de tous les événements indésirables liés aux vaccins sont signalés au gouvernement :

« Bien que 25% des patients ambulatoires subissent un événement indésirable médicamenteux, moins de 0,3% de tous les événements indésirables médicamenteux et 1 à 13% des événements graves sont signalés à la Food and Drug Administration (FDA).

« De même, moins de 1% des événements indésirables liés au vaccin sont signalés. Les faibles taux de notification empêchent ou ralentissent l’identification des médicaments et vaccins «problématiques» qui mettent en danger la santé publique. De nouvelles méthodes de surveillance des effets indésirables des médicaments et des vaccins sont nécessaires. » 

(Source)

Actuellement, les données des deux injections expérimentales d’ARNm COVID qui ont été signalées volontairement sont disponibles pour une période de deux semaines de la fin décembre au 22 janvier 2021. Les données couvrent 9 845 cas, dont 329 décès. Le plus grand nombre de décès est survenu chez des personnes de plus de 75 ans.

On ne saurait trop insister sur le fait que ces données VAERS sont entièrement volontaires — de la part des prestataires de « soins de santé » ou des patients — et puisque pratiquement tous les prestataires de « soins de santé » estiment que les vaccins sont sûrs et efficaces, très peu d’entre eux relieront des effets indésirables aux vaccins eux-mêmes – en particulier les décès. Cela signifie que potentiellement le nombre de décès réels dus aux vaccins COVID est bien supérieur aux 329 signalés au VAERS – et pourrait être 100 fois plus élevé, ou 18 000 !

Nous vous recommandons vivement de prendre le temps de lire ces rapports de décès VAERS — au bas de chaque rapport se trouve une entrée « Rédaction » décrivant comment chaque patient est décédé — et c’est vraiment horrible. Un homme de 82 ans dans une maison de soins infirmiers a reçu cyniquement un test COVID PCR le lendemain de la vaccination – testé « positif » pour COVID – est décédé peu de temps après – et le décès a été attribué à un COVID asymptomatique, pas au vaccin :

« Après la vaccination, le patient a été testé positif au COVID-19. Le patient était très malade et avait de nombreux problèmes de santé chroniques avant la vaccination. L’établissement avait un certain nombre de patients qui avaient déjà été testés positifs pour le COVID-19. La vaccination s’est poursuivie dans un effort pour empêcher ce patient de contracter le virus ou pour atténuer son risque. Cela a échoué et le patient est décédé. » 

(VAERS ID # 917117)

Il y a eu au moins un décès enregistré d’un bébé à naître mourant juste après que la mère ait reçu une injection expérimentale d’ARNm Pfizer pendant la grossesse :

« J’étais enceinte de 28 semaines et 5 jours lorsque j’ai reçu la première dose du vaccin COVID19. Deux jours plus tard (25/12/2020 dans l’après-midi), j’ai remarqué une diminution du mouvement du bébé. Il a été constaté que le bébé n’avait pas de rythme cardiaque au début de la matinée le 26/12/2020 et j’ai accouché d’un fœtus femelle non viable de 2 lb 7 oz à 29 semaines de gestation. J’avais 35 ans au moment de la mort fœtale et le seul antécédent de grossesse pour cette grossesse comprenait une insertion de cordon velamenteux qui était étroitement surveillée par un OB à haut risque. Mon dû estimé était le 12 mars 2021. » 

(VAERS ID # 918034)

Comme il a déjà été signalé sur Health Impact News, les lignes directrices pour l’utilisation d’urgence de l’injection expérimentale d’ARNm Pfizer au Royaume-Uni ont averti les femmes enceintes et les femmes prévoyant de devenir enceintes de NE PAS recevoir le vaccin expérimental. Mais les directives de la FDA publiées aux États-Unis pour la même injection expérimentale de Pfizer n’incluaient pas de tels avertissements. (Lire cet article)

À la lecture des notes d’accompagnement de ces cas qui ont été signalés au VAERS, il est clair que de nombreux professionnels de la santé hésitent à déclarer ces cas, craignant probablement des répercussions. Dans certains cas, les membres de la famille ont déposé le rapport parce que l’établissement de santé a refusé de le faire. Voici quelques exemples :

« Ma grand-mère est décédée quelques heures après avoir reçu le rappel du vaccin moderna covid 1. Bien que je ne m’attends pas à ce que les événements soient liés, l’hôpital traitant ne l’a pas reconnu et je voulais être sûr qu’un rapport a été fait. »

(VAERS ID # 913733)

« Résident dans notre établissement de soins de longue durée qui a reçu la première dose du vaccin Moderna COVID-19 le 22/12/2020, le seul effet secondaire documenté était une légère fatigue après avoir reçu. Elle est décédée le 27/12/2020 de causes naturelles par rapport. A déjà été dans et hors des soins palliatifs, a résidé dans une maison de soins infirmiers pendant 9 ans et plus, des personnes âgées atteintes de démence. En raison de la proximité de la vaccination, nous avons estimé que nous devrions signaler le décès, même s’il n’est pas soupçonné d’être lié. »

(VAERS ID # 914621)

« Injection donnée le 28/12/20 – aucun événement indésirable et aucun problème hier; Décès aujourd’hui, 30/12/20, vers 2h aujourd’hui (inconnu si lié – Administrateur marqué comme causes naturelles). »

(VAERS ID # 914895)

Étant donné que si peu de rapports sont effectivement enregistrés dans le système de rapport du VAERS, quel est le nombre réel de personnes tuées par ces injections mortelles ? Pour ceux qui ne sont pas tués, combien seront paralysés ou souffriront de maladies auto-immunes pour le reste de leur vie ?

Si pendant les périodes pré-COVID, moins de 1% de toutes les blessures et décès dus au vaccin ont été signalés au VAERS, faisons une estimation prudente et disons cela, car il est largement connu que les injections de COVID ont été accélérées sur le marché et n’ont pas encore été approuvées par la FDA, qu’un plus grand pourcentage est signalé, comme 10% des effets indésirables, y compris des décès.

Nous envisageons un rythme de près de 1000 décès par semaine par injection en raison d’injections d’ARNm non approuvées par la FDA parmi près de 40 000 cas par semaine de blessures dues à ces injections. Il s’agit d’une crise de santé publique qui est 100% évitable et 100% causée par Big Pharma et le gouvernement !

https://youtu.be/rq-Djg7pk_E
Le ministre de la Santé et des Services sociaux du Québec, Christian Dubé, affirma lors du point de presse du 28 janvier 2021 : « On a hâte de vacciner pour éliminer nos personnes les plus vulnérables ». (Source)

Alors que presque TOUS les décès en 2020 ont été enregistrés comme décès par COVID, voici pourquoi AUCUN décès en 2021 ne sera enregistré comme décès par vaccin.

Il est bien connu maintenant qu’en raison du financement fédéral du COVID en 2020, presque tous les décès ont été enregistrés comme des décès « COVID », même dans les cas où le décès est survenu par accident de la route, fusillade, crise cardiaque, etc. Maintenant, nous voyons exactement le contraire se produire avec le déploiement des injections expérimentales COVID.

AUCUN d’entre eux n’est enregistré comme décès par vaccin. Pourquoi ? Parce que le CDC ne fournit pas de catégorie pour les « décès par vaccin » à utiliser sur les certificats de décès. Pour en savoir plus à ce sujet, consultez cet article publié par Health Impact News en 2018 d’une dénonciatrice du greffier des certificats de décès qui a révélé la politique derrière l’inscription de la « cause de décès » sur les certificats de décès. Elle a écrit :

« Notre système actuel de saisie des taux de mortalité peut fournir et fournit une image généralement inexacte et inexacte des causes d’un décès. Le processus de création et d’enregistrement des causes de décès dans les archives publiques est un processus compliqué, alambiqué, politisé, complètement ouvert à la fois à l’ignorance et aux manipulations d’intérêts personnels, professionnels et gouvernementaux.

« C’est moi qui crée ces statistiques et je vous propose ceci: si vous enlevez une chose, éliminez un scepticisme plus sain, même sur les statistiques traditionnelles les plus acceptées, rapportées au niveau national, CDC ou autres statistiques «scientifiques».

« Ce que la plupart des gens ne savent pas, c’est que les médecins ne sont pas autorisés à attester quoi que ce soit qui ne soit pas une cause strictement NATURELLE de décès. »

L’éditeur du site internet de Health Impact News, Brian Shilhavy, écrit :

« Des accusations criminelles pour meurtre doivent être déposées IMMÉDIATEMENT – Les injections expérimentales DOIVENT ÊTRE ARRÊTÉES !! »

Brian Shilhavy ajoute : 

« Nous assistons au meurtre de masse d’Américains sous nos yeux et au génocide de notre population âgée ! Les médias d’entreprise contrôlés par Pharma sont complices de ces meurtres qui non seulement échouent à publier ces statistiques dérivées d’un système de rapport gouvernemental, mais publient en fait des mensonges et des fausses nouvelles pour encourager les gens à recevoir des injections mortelles. En tant que journaliste d’investigation, j’ai toujours présenté les preuves qui devraient être utilisées pour arrêter et inculper les criminels derrière cette atrocité qui n’est rien de moins qu’un MEURTRE DE MASSE, et des crimes contre l’humanité. »

Le magazine Principia Scientific International (PSI) précise ceci : 

« Les maisons de soins infirmiers hésitent probablement beaucoup à affirmer que ces vaccins tuent leurs résidents – peu importe à quel point cela devient évident. Les régulateurs d’État pourraient retirer leurs licences d’exploitation pour avoir fait des déclarations « irresponsables » qui pourraient « alarmer » les résidents et les faire hésiter à prendre les vaccins – même si une condition de leur résidence est qu’ils prennent le vaccin. »

Et la plupart des résidents des maisons de soins infirmiers reçoivent des prestations du gouvernement pour payer leurs soins en maison de retraite – il y a donc une incitation financière pour les maisons de soins infirmiers à rester délibérément ignorantes de tous les résidents éliminés avec les vaccins.

Du point de vue du gouvernement, ces vaccins COVID sont très rentables — un investissement de 20 $ par injection, leur permet d’économiser des centaines de milliers de dollars par an en frais de logement et de soins de santé — lorsque ces aînés sont marqués aux orteils et emmenés à la morgue sans autopsie nécessaire. Ce n’est pas comme si nous n’avions pas été prévenus que cela arriverait.

En 1988, le journaliste d’investigation Eustace Mullins a publié son livre, « Murder By Injection » (Meurtre par injection) — qui a été ignoré par les médias grand public comme seulement une autre de ses « théories du complot » farfelues — comme son exposé sur la Réserve fédérale. Que la « Fed » ait un intérêt direct dans la progression de cette « pandémie » n’est qu’une autre « théorie du complot ».


RÉFÉRENCES :




S’échapper du syndrome de Stockholm — passer de la peur du virus (leurre) à un danger réel, la Grande Réinitialisation

Par Dr Nicole Delépine

S’échapper du syndrome de Stockholm[1] — passer de la peur du virus (leurre) à un danger réel, la Grande Réinitialisation

Dans son livre « La peur de la liberté » Eric Fromm décrit un phénomène semblable au syndrome de Stockholm. Il analyse la façon dont le citoyen peut affectionner ou vénérer les figures autoritaires afin d’échapper à l’angoisse que provoquerait une remise en question ou une confrontation au régime politique.

« L’identification à la pensée dominante et l’idéalisation de ceux qui nous régentent deviennent les palliatifs à une réflexion complexe et rationnelle sur la situation sociale vécue. Malgré tous les dommages collatéraux observés en lien avec les mesures sanitaires, les gens qui soutiennent les mesures sanitaires du gouvernement sont-ils en proie à un tel phénomène psychosocial ? »[2].

Le but réel des mesures qu’on nous impose est de mettre les humains en état de sidération pour les rendre complices de nos agresseurs et céder à leur désir, le rêve de l’oligarchie mondialiste. Mais mettre au pas 99 % de la population mondiale au service des milliardaires n’est pas si facile malgré leur puissance financière… qui ne suffit pas toujours, car tout ne s’achète pas dans le monde des humains que ces pervers narcissiques ne connaissent pas.

L’instrumentalisation du covid démasquée [3]

Depuis bientôt un an nous sommes quelques-uns — et heureusement de plus en plus nombreux — à informer sur la grande supercherie de la pseudo-pandémie covid19 liée aux tests PCR incapables de détecter un virus complet susceptible de se transmettre[4] [5], ou du faux risque de contagion par les asymptomatiques mis en scène par les médias. Les chiffres alarmants des malades et morts sont aussi gonflés, additionnant de vrais malades du covid à toutes sortes d’autres causes de mortalité, de l’accident de trottinette à la blessure par balles, tout en interdisant les autopsies[6].

Le spectre de la persistance indéfinie du Covid19 est maintenant entretenu par les mutants (favorisés par les vaccins et leurs taux d’anticorps souvent insuffisants). La vaccination, objectif financier majeur de nos manipulateurs, arrive sur le marché avec de grosses difficultés[7] et des résultats désastreux sur l’épidémie[8] [9]. Il est temps d’en sortir.

Oublions le virus, et armons-nous, au moins intellectuellement, contre la grande réinitialisation

Il est peut-être temps de passer aux raisons profondes de la crise politique mondiale actuelle et de sortir du mensonge Covid, sachant que si vous attrapez cette grippe, il existe de nombreux traitements précoces qui régleront le problème rapidement à condition de les exiger.

Le Great Reset paré du voile du Covid19

L’idée n’est pas nouvelle, puisque depuis les années 70 des documents sortent : livres, vidéos, etc. dont celle de notre célèbre Attali qui demande aux retraités de se suicider à 70 ans[10], sauf ceux de l’oligarchie régnante dont il fait partie (il a dépassé l’âge du suicide qu’il prescrit aux autres).

Un des théoriciens, fondateur en 1971 du forum économique de Davos[11], est Klaus Schwab qui a écrit au moins quatre livres sur le sujet dont le dernier paru en juillet 2020, « Covid et grande réinitialisation » est disponible sur le web[12]. Sa lecture vous libérera de l’idée de « complotisme » et vous montrera les grandes lignes de ce projet terrible, mêlant transhumanisme et fascisme technocratique.

Un livre de science-fiction qu’ils veulent nous imposer dans le monde réel

Nous en donnerons ici quelques extraits reposant essentiellement sur le dernier livre de K.S. pour tenter d’entrevoir les conséquences de sa vision tragique.[13]

« Sa vision fasciste technocratique est une vision transhumaniste tordue, qui fusionnera les humains avec des machines dans des « curieux mélanges de vie numérique et analogique », qui infecteront notre corps avec de la « poussière intelligente » et dans lesquelles la police sera apparemment capable de lire nos cerveaux. »

Nous avons eu quelques échos des espoirs de ces illuminés, par exemple dans les propos de Laurent Alexandre qui fut médecin, largement invité dans les médias, ce qui prouve non seulement la complaisance, mais l’investissement des médias dans ce projet funeste de transhumanisme[14], masqué par des leurres successifs, comme les guerres en Irak ou en Lybie, et depuis un an le pouvoir magique de ce fabuleux virus qui détruirait les hommes.

Non il ne peut rien détruire, sauf si on l’aide via quelques malfaisantes injonctions sanitaires et/ou « vaccin » (expérimentation génique), venu à point pour modifier notre génome et au moins diminuer notre fertilité.

Une triste formation

K.S. (né en 1938) est enfant du « régime policier-État d’Hitler construit sur la peur et la violence, sur le lavage de cerveau et le contrôle, sur la propagande et le mensonge, sur l’industrialisation et l’eugénisme, sur la déshumanisation et la « désinfection », sur une vision glaçante et grandiose d’un « nouvel ordre » qui durerait mille ans. »[15]

Le fascisme du XXIe siècle tente de remodeler l’humanité pour l’adapter aux besoins du capitalisme financier par des moyens ouvertement autoritaires, sous couvert de gouvernance mondiale, de biosécurité, de «nouvelle normalité», de «New Deal pour la nature» et de «quatrième révolution industrielle». Vous reconnaissez ici les thèmes favoris de nos gouvernants et de leur soumission à Greta Grunberg bien formatée par sa famille.

« Schwab, le fondateur octogénaire et président exécutif du Forum économique mondial, se trouve au centre de cette matrice comme une araignée sur une toile géante ».

Le fascisme utilise les pouvoirs l’État pour protéger et faire avancer les intérêts de l’élite ultra riche. Schwab poursuit cette approche dans un contexte insuffisamment dénazifié après la Seconde Guerre mondiale lorsqu’il a fondé en 1971 le Forum européen de gestion à Davos. Il promeut son idéologie du capitalisme d’actionnaires « dans lequel les entreprises sont proches de la coopération avec le gouvernement ».

« Capitalisme des parties prenantes »

L’idée est qu’une entreprise se concentre sur la réponse aux besoins de toutes ses parties prenantes : clients, employés, partenaires, communauté et société dans son ensemble.

Comme le note l’article du magazine Forbes, cela signifie en fait seulement que « les entreprises peuvent continuer à pelleter de l’argent en privé à leurs actionnaires et dirigeants, tout en maintenant un front public d’une sensibilité sociale exquise et d’un altruisme exemplaire ».

Le projet rejette toute idée de démocratie, de domination du système par le peuple, en faveur de la règle : tout pour les intérêts des entreprises. La société n’est plus considérée comme une communauté vivante, mais comme une entreprise dont la rentabilité au bénéfice de l’élite est le seul objectif valable de l’activité humaine.

Son utilisation du terme «parties prenantes» a effectivement redéfini les êtres humains non pas en tant que citoyens, individus libres ou membres de communautés, mais en tant que participants secondaires à une entreprise commerciale massive, dans le but de protéger et d’accroître le pouvoir et la richesse de l’élite capitaliste.

Les «partenariats» que le forum économique mondial de Davos (World Economic Forum) crée visent à remplacer la démocratie par un leadership mondial d’individus choisis par l’élite financière (non élus) dont la tâche n’est pas de servir le public, mais d’imposer la règle du 1 % à ce public avec le moins d’ingérence possible du reste d’entre nous.

Véritable motivation du «capitalisme d’acteurs» : profits et exploitation sous surveillance policière à la chinoise

Hélas, nous ne sommes plus dans un roman de science-fiction, mais bien déjà dans la politique que nous subissons depuis plusieurs décennies, qui s’est déchaînée sans scrupules depuis les trois dernières années. Les mots très durs du Président à l’égard des Français, les riens, les Gaulois réfractaires, etc. ne montrent que sa soumission totale à cette philosophie dont il est un très bon élève. Les «sans dents» de Hollande montrent que le processus était déjà bien engagé. L’entretien tout récent par vidéoconférence de Macron et de K Schwab, à l’occasion du forum de Davos[16] actuel confirme leur étroite collaboration.

L’apôtre de la quatrième révolution industrielle[17]

« Les technologies de la révolution industrielle bouleversent les façons existantes de détecter, de calculer, d’organiser, d’agir et de livrer. Ils représentent des façons entièrement nouvelles de créer de la valeur [= profit] pour les organisations et les citoyens. »

Le sens de «créer de la valeur» n’étant pas clair, il donne quelques exemples :

 « Les drones représentent un nouveau type d’employé permettant de réduire les coûts en travaillant parmi nous et effectuant des emplois qui impliquaient autrefois des personnes réelles »,

« l’utilisation d’algorithmes toujours plus intelligents est d’étendre rapidement la productivité des employés, par exemple, dans l’utilisation de robots de chat (discussions entre humains par internet) pour augmenter (et, de plus en plus, remplacer) « chat humain en direct » de soutien pour les interactions avec les clients par les robots ».

Attention, professions en danger

Selon K.S et affidés, le travail des avocats, analystes financiers, médecins, journalistes, comptables, assureurs ou bibliothécaires peut être partiellement ou complètement automatisé….

Les journalistes feraient bien d’être plus conscients du projet du gouvernement mondialiste et comprendre ce qui les attend si nous laissons faire.

D’ici le milieu des années 2020, 90 % des nouvelles pourraient être générées par un algorithme, la plupart sans aucune intervention humaine (en dehors de la conception de l’algorithme, bien sûr). Le but est 

« une révolution qui change fondamentalement notre façon de vivre, de travailler et de nous relier les uns aux autres, contrairement à tout ce que l’humanité a connu avant ».

Manifestement beaucoup de journalistes sont mal informés ou déjà victimes du syndrome de Stockholm.

Le mythe de l’éducation en ligne

L’épisode confinement sur une grande partie du monde a consisté en une grande expérimentation de l’éducation en ligne QUI FUT UN ÉCHEC. Contrairement aux espoirs des mondialistes et de nombreux professeurs, en particulier d’université, le drame qui se joue actuellement avec l’échec des étudiants à leurs examens, le nombre croissant de décrocheurs y compris dans l’enseignement supérieur, les suicides démontre que le rêve de Davos ne marche pas.

La meilleure éducation en ligne, impliquant « l’utilisation de la réalité virtuelle et augmentée » pour « améliorer considérablement les résultats scolaires » n’est qu’un fantasme qui ne fonctionne pas dans le monde réel.

L’illusion du mythe de la ville intelligente

Les capteurs généralisés et les villes dites intelligentes de notre Méphisto sont en développement, mais rien ne prouve que cela marchera mieux que l’enseignement en ligne.

« Des capteurs « installés dans les maisons, les vêtements et les accessoires, les villes, les réseaux de transport et d’énergie » et les villes intelligentes, avec leurs « plateformes de données » très importantes ».

« Toutes les choses seront intelligentes et connectées à Internet », dit Schwab, et cela s’étendra aux animaux, car « les capteurs câblés dans les bovins peuvent communiquer les uns avec les autres par le biais d’un réseau de téléphonie mobile ».

Il aime l’idée « d’usines de cellules intelligentes» qui pourraient permettre «la production accélérée de vaccins» et les «technologies big data ». Nous y voilà et l’arrivée à toute vitesse dans nos vies de ces vaccins, expérimentations géniques à risque de modification de nos gènes entrent dans cette logique qui ne tombe pas du ciel, mais de la stratégie rêvée des membres de la secte Davos. Il semble que pour être membre, il faut avoir une société à plus de 5 milliards de bénéfice annuel…

Faire de la valeur [= du profit] en cessant de geindre sur nos données privées

Si nous obéissons, nous devrons cesser de nous opposer aux entreprises qui profitent de l’exploitation et de la vente d’informations sur tous les aspects de notre vie personnelle.

« Il sera essentiel d’établir la confiance dans les données et les algorithmes utilisés pour prendre des décisions », insiste M. Schwab.

 « Les préoccupations des citoyens au sujet de la protection de la vie privée dans les structures commerciales et juridiques exigeront des ajustements dans la pensée ».

Fini la pensée autonome, ils veulent nous expliquer quoi penser ! On en voit bien l’expérimentation sur nos chaînes de télévision qui ne nous informent plus, mais nous disent quoi penser sur les faits mensongers qu’ils assènent.

Les technologies de la 4IR[18], déployées via la 5G, représentent des menaces sans précédent pour notre liberté : les outils de la quatrième révolution industrielle permettent de nouvelles formes de surveillance et d’autres moyens de contrôle qui va à l’encontre de sociétés démocratiques et ouvertes. Elles sont déjà fort expérimentées en Chine, modèle actuel de nos gouvernants.

Cela n’empêche pas KS de les présenter sous un jour positif, « la criminalité publique est susceptible de diminuer en raison de la convergence des capteurs, des caméras, de l’IA et des logiciels de reconnaissance faciale ».

Il décrit avec une certaine délectation comment ces technologies « peuvent s’immiscer dans l’espace jusque-là privé de nos esprits, lire nos pensées et influencer notre comportement ».

Science-fiction ou drame moderne ?

« Le prochain modèle d’affaires tendance » pourrait impliquer quelqu’un « échanger l’accès à ses pensées pour l’option de gain de temps de taper un post de médias sociaux par la pensée seule ».

Transhumanisme en marche

Ce nouvel ordre mondial qui tente de s’imposer à nos sociétés sous prétexte d’un petit virus est un transhumaniste qui rêve de mettre fin à la vie humaine et à la communauté naturelle saine.

Les innovations ahurissantes déclenchées par la quatrième révolution industrielle, de la biotechnologie à l’IA, redéfinissent ce que signifie «être humain», tant d’un point de vue biologique que social.

Façonner l’avenir de la quatrième révolution industrielle

Les technologies de la quatrième révolution industrielle ne cesseront pas de faire partie du monde physique qui nous entoure, elles feront partie de nous[19] comme dans les films et séries prémonitoires de Robocop, souhaite K.S. et alliés comme nos dirigeants.

« Certains d’entre nous ont déjà l’impression que nos smartphones sont devenus une extension de nous-mêmes. Les appareils externes d’aujourd’hui, des ordinateurs portables aux casques de réalité virtuelle, deviendront presque certainement implantables dans notre corps et notre cerveau. Les exosquelettes et les prothèses augmenteront notre puissance physique, tandis que les progrès de la neuro-technologie amélioreront nos capacités cognitives ».[20]

Où tracer la ligne entre l’humain et la machine ? Qu’est-ce que cela signifie d’être humain ?

Il invoque un avenir cyborg impliquant « curieux mélanges de la vie numérique et analogique qui redéfinira nos natures mêmes »

Schwab rêve de « puces implantables actives qui brisent la barrière cutanée de notre corps », « tatouages intelligents », « informatique biologique » et « organismes conçus sur mesure ».

Il est ravi d’annoncer que « les capteurs, les interrupteurs de mémoire et les circuits peuvent être codés en bactéries intestinales humaines communes », que « smart dust, des rangées d’ordinateurs complets avec des antennes, toutes beaucoup plus petites qu’un grain de sable, peuvent maintenant s’organiser à l’intérieur du corps » et que « les appareils implantés aideront probablement aussi à communiquer des pensées normalement exprimées verbalement à travers un smartphone “intégré”, et des pensées ou des humeurs potentiellement non exprimées en lisant des ondes cérébrales et d’autres signaux. »

La «biologie synthétique» se profile à l’horizon dans le monde 4IR de Schwab, donnant aux dirigeants capitalistes technocratiques du monde « la capacité de personnaliser les organismes en écrivant de l’ADN ».

Du moins le croient-ils, car ils ont oublié dans leurs rêves les plus fous, la capacité du vivant en général et de l’humain en particulier à s’adapter aux pires attaques. Il leur manque manifestement d’avoir traité des cancers et compris que le dernier remède miracle qui allait faire disparaître le cancer est toujours un mythe et sûrement pour longtemps.

Dans le fameux traité transhumaniste de 2002, Cyborg,[21] vous allez comprendre le rêve de ces milliardaires qui s’ennuient manifestement et reçoivent notre autiste Greta, proche de Soros, à leur forum. Mascotte triste…

Ils feraient bien de tenter de comprendre la flambée de l’autisme parallèle à la multiplication des vaccins obligatoires et du règne de la chimie industrielle. Coïncidence ?

Nous serons les chimpanzés de l’avenir et fiers de l’être

« Si vous êtes heureux avec votre état en tant qu’être humain, alors qu’il en soit ainsi, vous pouvez rester tel que vous êtes. Mais attention — tout comme nous, les humains, nous nous séparions de nos cousins chimpanzés il y a des années, les cyborgs se sépareront des humains. Ceux qui restent en tant qu’êtres humains sont susceptibles de devenir une sous-espèce. Ils seront, effectivement, les chimpanzés de l’avenir. »

Schwab semble faire allusion à l’avenir de l’élite transhumaine artificielle améliorée « supérieure » se séparant de la racaille naturelle.

« Nous sommes au seuil d’un changement systémique radical qui exige que les êtres humains s’adaptent continuellement. Par conséquent, nous pouvons assister à un degré croissant de polarisation dans le monde, marqué par ceux qui embrassent le changement par rapport à ceux qui y résistent.

Cela donne lieu à une inégalité qui va au-delà de la société décrite précédemment. Cette inégalité ontologique séparera ceux qui s’adaptent à ceux qui résistent, les gagnants matériels [les premiers de cordée] et les perdants [les riens, les sans dents, les Gaulois réfractaires] dans tous les sens des mots.

Les gagnants peuvent même bénéficier d’une certaine forme d’amélioration humaine générée par certains segments de la quatrième révolution industrielle [comme le génie génétique] dont les perdants seront privés. Cela risque de créer des conflits de classes et d’autres affrontements différents de tout ce que nous avons vu auparavant. »

Oui, effectivement la résistance sociétale est indispensable

Nous en reparlerons. Nous n’avons pas gagné la bataille contre le gouvernement mondial qui nous enfume avec le climat et le covid19, mais pas perdu non plus. Ils ont oublié la nature humaine, l’humain dans leurs ordinateurs qui ne savent manifestement pas le prendre en compte.

Ceux de Davos qui se rêvent des terminators[22] ont commencé la guerre contre les humains. Ils la perdront si nous nous battons.


Notes

[1] Propension des victimes-otages à sympathiser avec leurs geôliers-bourreaux et à adopter leur point de vue. Ce syndrome a été observé et décrit après un hold-up dans une banque commis en 1973 à Stockholm par deux évadés de prison qui ont pris en otage quatre employés

[2] Ces éduqués non-cultivés. L’ère de la pensée unique : Menace autoritaire et gouvernement mondial — Mondialisation.ca

[3] http://www.francesoir.fr/opinions-tribunes/les-implications-capitales-de-la-jurisprudence-portugaise-concernant-les-tests-pcr

[4] RAPPORT-DICTATURE-2020.pdf

[5] Procédures internationales en cours sur le TEST PCR contre fabricants et politiques — Docteur Nicole Delépine (nicoledelepine.fr)

[6] Nombreux témoignages dont celui du CDC américain qui avouent que seulement 6 % des décès déclarés Covid étaient directement et uniquement liés au virus

[7] Robin-Ivan Capar — L’Agence norvégienne des médicaments lie 13 décès aux effets secondaires des vaccins. Ceux qui sont morts étaient frêles et vieux Norway — 14/1/2021

[8] Docteur Gérard Delépine — Le vaccin Pfizer augmente-t-il le risque de contamination et de mort par Covid19 ? — France Soir 16/01/2021

[9] Docteur Gérard Delépine — La mortalité en Israël continue d’augmenter, contrairement à ce que dit le Parisien.

[10] Il n’a pas osé demander le suicide à 30 ans comme dans « l’âge de Crystal » film américain réalisé par Michael Anderson, sorti en 1976. ou, dans un monde postapocalyptique, les humains vivent enfermés dans des villes bulles. Leur mode de vie, géré par des ordinateurs et des automatismes. Mais afin de limiter la surpopulation et de pouvoir gérer les ressources alimentaires rationnées, la vie des individus est limitée à 30 ans, où, sous couvert de renaissance, son corps est purement et simplement désintégré. Pour détecter cette phase, une horloge de vie sous forme de cristal, est implantée dans la paume de chaque humain et change de couleur à l’approche du dernier jour.

[11] Actuellement réuni en janvier 2021

[12] https://www.amazon.fr/COVID-19-Grande-R%C3%A9initialisation-Klaus-Schwab-ebook/dp/B08K1H3C3Q

[13] Extraits largement inspirés de l’article Klaus Schwab and his great fascist reset | winter oak de Winter Oak d’octobre 2020

[14] Romain Scotto Transhumanisme : A quoi ressemblera l’homme « augmenté » de 2050 ? 20 minutes santé 3/6/2016 https://www.20minutes.fr/sante/1831643-20160603-transhumanisme-quoi-ressemblera-homme-augmente-2050

[15] Klaus Schwab et sa grande réinitialisation fasciste/https_off-guardian.org/ ?url=https : Fklaus-schwab-his-great-fascist-reset%2F Klaus Schwab and his great fascist reset | winter oak

[16] Site de l’Elysée — Intervention du Président Emmanuel Macron dans le cadre de l’Agenda de Davos organisé par le World Economic Forum 26/1/2021.

[17] Klaus Schwab avec Nicholas Davis, Shaping the Future of the Fourth Industrial Revolution : A Guide to Building a Better World (Genève : WEF, 2018), e-book.

[18] Quatrième révolution industrielle en cours

[19] Dans les films et séries de Robocop, le héros, l’officier Alex Murphy, brutalement assassiné par les membres d’un gang de criminels, est ramené à la vie par l’OCPa, un important conglomérat militaro-industriel et commercial qui le transforme en mi-humain -mi-robot-policier, le RoboCop. Mais la moitié humaine de robocop l’emporte et finit par combattre les dérives mafieuses des dirigeants de la firme qui l’a créé.

[20] Schwab, The Fourth Industrial Revolution (Genève : WEF, 2016), e-book.

[21] Kevin Warwick, I, Cyborg (Londres : Century, 2002), p. 4. Voir aussi Paul Cudenec, Nature, Essence and Anarchy (Sussex : Winter Oak, 2016).

[22] D’après la série de six films américains de science-fiction dont le premier, Terminator réalisé par James Cameron, est sorti en 1984 qui décrit la guerre d’extermination que mènent les robots contre les humains




Discours de Vladimir Poutine au forum de Davos 2021 – L’homme ne doit pas être un moyen, mais un but de l’économie

[Source : Donbass Insider]

Le Président russe Vladimir Poutine a participé à distance au Forum annuel de Davos, qui a lieu cette année du 25 au 29 janvier 2021. Cette année, le principal sujet de discussion est la nouvelle situation mondiale suite à la pandémie de coronavirus. Vladimir Poutine a réitéré ses déjà nombreux appels à la coopération internationale pour résoudre les problèmes les plus graves, mais aussi à résoudre le problème du creusement des inégalités sociales dans le monde, afin d’éviter que les tensions que créent ces inégalités ne finissent pas déboucher sur une instabilité et un conflit globaux. Il parle aussi des dangers que peut représenter le passage au tout robotique et informatique ainsi que le poids excessif de certaines sociétés numériques dans la vie politique des États.


Cher M. Schwab, cher Klaus ! Chers collègues !

J’ai assisté à de nombreux événements organisés par M. Schwab dans les années 90. Klaus vient de se rappeler que nous nous sommes rencontrés en 1992. Au cours de mon travail à Saint-Pétersbourg, j’ai assisté à plusieurs reprises à ce forum consultatif. Je tiens à vous remercier pour l’occasion qui m’est donnée aujourd’hui d’apporter mon point de vue à la communauté des experts, qui se réunit sur cette plateforme mondialement reconnue grâce aux efforts de M. Schwab.

Tout d’abord, Mesdames et Messieurs, je tiens à vous souhaiter à tous la bienvenue au Forum économique mondial.

Il est agréable de constater que cette année, malgré la pandémie, malgré toutes les restrictions, le forum poursuit encore ses travaux. Bien qu’il soit en ligne, il fonctionne toujours et donne aux participants l’occasion de partager leurs évaluations et leurs prévisions dans le cadre d’une discussion ouverte et libre, ce qui compense en partie le manque de communication directe entre les dirigeants, les représentants des entreprises mondiales et le public, qui s’est accumulé au cours des derniers mois. Tout cela est important à un moment où nous avons tant de questions difficiles auxquelles il faut répondre.

Le forum de cette année est le premier de la troisième décennie du XXIe siècle, et la plupart de ses thèmes portent, bien sûr, sur les profonds changements qui se produisent sur la planète.

En effet, il est difficile de ne pas remarquer des transformations fondamentales dans l’économie, la politique, la vie sociale et la technologie mondiales. La pandémie de coronavirus que Klaus vient de mentionner, et qui est devenue un sérieux défi pour l’ensemble de l’humanité, n’a fait que stimuler et accélérer les changements structurels, dont les conditions préalables étaient déjà réunies depuis longtemps. La pandémie a exacerbé les problèmes et les déséquilibres accumulés jusqu’alors dans le monde. Il y a tout lieu de croire qu’il existe des risques d’escalade des conflits. Et ces tendances peuvent se manifester pratiquement dans tous les domaines.

Bien sûr, il n’y a pas de parallèles directs dans l’histoire. Mais certains experts – je respecte leur opinion – comparent la situation actuelle avec les années 30 du siècle dernier. Vous pouvez être d’accord ou non avec cette situation. Mais à de nombreux égards, en termes d’ampleur et de nature complexe et systémique des défis et des menaces potentielles, certaines analogies sont néanmoins justifiées.

Nous assistons à une crise des modèles et des outils de développement économique antérieurs. La stratification sociale s’intensifie, tant au niveau mondial que dans les différents pays. Nous en avons déjà parlé. Mais cela entraîne à son tour une forte polarisation de l’opinion publique, provoque la croissance du populisme, du radicalisme de droite et de gauche et d’autres extrêmes, et aggrave et exacerbe les processus politiques internes, y compris dans les pays leaders.

Tout cela affecte inévitablement la nature des relations internationales et n’y apporte ni stabilité ni prévisibilité. Les institutions internationales s’affaiblissent, les conflits régionaux se multiplient et le système de sécurité mondial se dégrade.

Klaus a mentionné ma conversation d’hier avec le président des États-Unis et l’extension du traité sur la limitation des armes stratégiques. C’est certainement un pas dans la bonne direction. Néanmoins, les conflits se multiplient, comme on dit. Comme on le sait, l’incapacité et le manque de volonté de résoudre en substance de tels problèmes au XXe siècle ont conduit à la catastrophe de la Seconde Guerre mondiale.

Bien sûr, un tel conflit mondial « brûlant » est désormais, je l’espère, impossible, en principe. Je l’espère vraiment. Cela signifierait la fin de la civilisation. Mais, là encore, la situation peut évoluer de manière imprévisible et incontrôlable. Si, bien sûr, rien n’est fait pour l’empêcher. Il est possible que nous devions faire face à un véritable bouleversement du développement mondial, avec une lutte de tous contre tous, avec des tentatives de résoudre les conflits latents par la recherche d’ennemis « internes » et « externes », avec la destruction non seulement des valeurs traditionnelles (que nous chérissons en Russie), telles que la famille, mais aussi des libertés fondamentales, y compris le droit au choix et à la vie privée.

Permettez-moi de noter ici que la crise sociale et de valeurs se transforme déjà en conséquences démographiques négatives, à cause desquelles l’humanité risque de perdre des continents civilisationnels et culturels entiers.

Notre responsabilité commune aujourd’hui est d’éviter une telle perspective, semblable à une sinistre dystopie, pour assurer un développement sur une trajectoire différente, positive, harmonieuse et créative.

À cet égard, je m’attarderai sur les principaux défis auxquels, à mon avis, la communauté mondiale est actuellement confrontée.

Le premier est d’ordre socio-économique.

Oui, à en juger par les statistiques, même en dépit des crises profondes de 2008 et 2020, la période des quarante dernières années peut être qualifiée de succès, voire de super succès pour l’économie mondiale. Le PIB mondial en parité de pouvoir d’achat a doublé en termes réels par habitant depuis 1980. C’est assurément une évolution positive.

La mondialisation et la croissance intérieure ont entraîné une forte reprise dans les pays en développement, permettant à plus d’un milliard de personnes de sortir de la pauvreté. Ainsi, si l’on prend un niveau de revenu de 5,5 dollars par personne et par jour (à parité de pouvoir d’achat), la Banque Mondiale estime qu’en Chine, par exemple, le nombre de personnes à faible revenu est passé de 1,1 milliard en 1990 à moins de 300 millions ces dernières années. C’est assurément un succès pour la Chine. Et en Russie, de 64 millions de personnes en 1999 à environ 5 millions aujourd’hui. Et nous pensons qu’il s’agit également d’un progrès dans notre pays dans la direction principale, soit dit en passant.

Néanmoins, la question principale, dont la réponse permet dans une large mesure de comprendre les problèmes actuels, est de savoir quelle était la nature de cette croissance mondiale, qui en a le plus profité.

Bien sûr, comme je l’ai déjà dit, à bien des égards, les pays en développement ont bénéficié de la demande croissante pour leurs produits traditionnels et même pour de nouveaux produits. Cependant, cette intégration dans l’économie mondiale n’a pas seulement eu pour résultat des emplois et des recettes d’exportation. Mais aussi des coûts sociaux. Y compris un écart important dans les revenus des citoyens.

Qu’en est-il des économies développées, où le niveau moyen de richesse est beaucoup plus élevé ? Aussi paradoxal que cela puisse paraître, les problèmes de stratification ici dans le monde développé ont été encore plus profonds. La Banque Mondiale estime que si 3,6 millions de personnes vivaient avec moins de 5,50 dollars par jour aux États-Unis en 2000, elles étaient 5,6 millions en 2016.

Au cours de la même période, la mondialisation a entraîné une augmentation significative des profits des grandes multinationales, principalement des entreprises américaines et européennes.

D’ailleurs, en ce qui concerne les citoyens, la tendance dans les économies développées de l’Europe est la même qu’aux États-Unis.

Mais encore une fois, quand il s’agit des bénéfices des entreprises, qui en profite ? La réponse est connue, elle est évidente – un pour cent de la population.

Et que s’est-il passé dans la vie du reste des gens ? Au cours des 30 dernières années, dans certains pays développés, le revenu de plus de la moitié des citoyens en termes réels a stagné, n’a pas augmenté. Mais le coût de l’éducation et des services de santé a augmenté. Et savez-vous de combien ? Trois fois.

Cela signifie que des millions de personnes, même dans les pays riches, n’ont pas vu la perspective d’une augmentation de leurs revenus. Et ils doivent faire face à plusieurs problèmes, comment se maintenir et maintenir leurs parents en bonne santé, comment offrir aux enfants une éducation de qualité.

Il y a aussi une accumulation de personnes qui, en fait, ne sont pas employées. Par exemple, l’Organisation internationale du travail estime qu’en 2019, 21 % des jeunes du monde, soit 267 millions de personnes, n’ont ni étudié ni travaillé nulle part. Et même parmi les actifs (voici un chiffre intéressant, des chiffres intéressants), même parmi les actifs, 30 % vivent avec des revenus inférieurs à 3,2 dollars par jour à parité de pouvoir d’achat.

Ces distorsions du développement socio-économique mondial sont le résultat direct des politiques menées dans les années 1980, souvent de manière grossière et dogmatique. Ces politiques étaient basées sur le soi-disant « consensus de Washington ». Avec ses règles non écrites, donnant la priorité à une croissance économique basée sur la dette privée avec une déréglementation et des impôts peu élevés sur les riches et les entreprises.

Comme je l’ai dit, la pandémie de coronavirus n’a fait qu’exacerber ces problèmes. L’année dernière, la chute de l’économie mondiale a été la plus importante depuis la Seconde Guerre mondiale. En juillet, les pertes sur le marché du travail équivalaient à près de 500 millions d’emplois. Oui, la moitié d’entre eux avaient été récupérés à la fin de l’année. Mais cela représente tout de même près de 250 millions d’emplois perdus. C’est un chiffre important et très alarmant. Rien qu’au cours des neuf premiers mois de l’année dernière, les pertes de revenus du travail dans le monde se sont élevées à 3,5 trillions de dollars. Et ce chiffre ne cesse de croître. Cela signifie que les tensions sociales sont en hausse.

Dans le même temps, la reprise après la crise n’est pas facile. Si, il y a 20 ou 30 ans, le problème pouvait être résolu en stimulant la politique macroéconomique (et c’est d’ailleurs ce qu’ils font encore), aujourd’hui, de tels mécanismes sont pratiquement épuisés, ils ne fonctionnent pas. Leurs ressources sont pratiquement épuisées. Ce n’est pas une affirmation infondée de ma part.

Ainsi, selon les estimations du FMI, le niveau de la dette agrégée des secteurs public et privé est proche de 200 % du PIB mondial. Et dans certaines économies, il a dépassé 300 % du PIB national. Pendant ce temps, les taux d’intérêt sont proches de zéro dans les économies développées. Et dans les principales économies émergentes, ils sont à des niveaux historiquement bas.

[NdNM : la dette auprès des banques privées était déjà irremboursable depuis au moins quelques décennies. Que se passe-t-il habituellement lorsqu’un prêteur sur gages ne se fait pas rembourser par un joueur malavisé qui a tout perdu au Casino ? Il envoie ses gros bras ! Ces derniers finissent généralement par se faire rembourser d’une manière ou d’une autre, éventuellement en accaparant certains de ses biens matériels, ou bien en tuant l’imprudent. Que risquent de faire les actionnaires des banques centrales à l’occasion de la Grande Réinitialisation ? Il y a de fortes chances qu’ils ordonnent à leurs hommes de paille de saisir une partie importante des possessions nationales des nations endettées : terrains, bâtiments, entreprises… et même le bétail humain qui deviendra leur esclave. L’alternative serait une guerre mondiale permettant la liquidation d’une bonne partie de la population.

Voir aussi :
Le Vatican conclut une «alliance mondiale» avec les Rothschild, la Fondation Rockefeller et les banques pour créer une Grande Réinitialisation,
Pour tous ceux qui veulent éviter de se laisser formater par le modèle du Forum Économique Mondial selon une «Grande réinitialisation» censée être induite par le coronavirus,
La grande réinitialisation selon un ancien officier du KGB, le Dr Igor Shepherd : Le nouvel ordre mondial communiste post-Covid 19,
Du confinement à la Grande réinitialisation,
Klaus Schwab et sa prise d’otages de masse 2.0,
D’ici 2030, nous n’aurons rien et nous en serons heureux,
La mort de la propriété privée,
Le « Great Reset » n’est pas du complotisme,
Great reset : c’est pour bientôt !,
La mondialisation… en marche — 9 alertes rouges,
L’archevêque Carlo Maria Viganò envoie une lettre ouverte au Président des Etats-Unis Donald Trump concernant le « Great reset »
• et Catherine Austin Fitts: « Bientôt, vous devrez choisir entre 2 options: la LIBERTÉ ou L’ESCLAVAGE ! »]

Tout cela rend la stimulation de l’économie par les outils traditionnels au détriment de l’augmentation des prêts privés pratiquement impossible. L’assouplissement dit quantitatif, qui ne fait qu’augmenter, gonfle la « bulle » de la valeur des actifs financiers et conduit à une stratification supplémentaire de la société. Et l’écart croissant entre l’économie « réelle » et « virtuelle » (d’ailleurs, j’en entends souvent parler par les représentants de l’économie réelle de nombreux pays, et je pense que les participants à la réunion d’aujourd’hui issus du monde des affaires seront également d’accord avec moi) est une menace réelle, porteuse de chocs graves et imprévisibles.

Certains espoirs de pouvoir « redémarrer » l’ancien modèle de croissance sont liés à la rapidité du développement technologique. En effet, les 20 dernières années ont jeté les bases de ce que l’on appelle la quatrième révolution industrielle, qui repose sur l’utilisation généralisée de l’intelligence artificielle, des solutions automatisées et de la robotique. La pandémie de coronavirus a considérablement accéléré ces développements et leur mise en œuvre.

Cependant, ce processus génère de nouveaux changements structurels, je pense tout d’abord au marché du travail. Cela signifie que sans une action gouvernementale efficace, de nombreuses personnes courent le risque d’être au chômage. Et c’est souvent ce qu’on appelle la classe moyenne. Or c’est la base de toute société moderne.

Et cela est lié au deuxième défi fondamental de la décennie à venir – le défi sociopolitique. La croissance des problèmes économiques et des inégalités divise la société, génère l’intolérance sociale, raciale et ethnique, et cette tension éclate même dans les pays dont les institutions civiles et démocratiques apparemment bien établies sont conçues pour aplanir et réprimer ces phénomènes et ces excès.

Les problèmes socio-économiques systémiques génèrent un tel mécontentement du public qu’ils nécessitent une attention particulière, qu’ils exigent que ces problèmes soient résolus de manière concrète. La dangereuse illusion qu’ils peuvent être ignorés, négligés, mis sur le côté est lourde de conséquences. Dans ce cas, la société sera toujours divisée, tant politiquement que socialement. Parce que pour les gens, les raisons d’être mécontents ne sont en fait pas des spéculations, mais de véritables problèmes qui concernent tout le monde, quelles que soient les opinions, y compris politiques, auxquelles on n’adhère. Ou auxquelles on pense tenir. Et ce sont les vrais problèmes qui génèrent le mécontentement.

Je voudrais souligner un autre point fondamental. Les géants technologiques modernes et, surtout, numériques ont commencé à jouer un rôle de plus en plus important dans la société. On en parle beaucoup aujourd’hui, notamment en relation avec les événements qui se sont déroulés aux États-Unis pendant la campagne électorale. Et ce ne sont plus des géants économiques quelconques ; dans certains domaines, ils sont en concurrence de facto avec les États. Leur audience se chiffre en milliards d’utilisateurs qui passent une partie importante de leur vie au sein de ces écosystèmes.

Du point de vue des entreprises elles-mêmes, leur position de monopole est optimale pour organiser les processus technologiques et commerciaux. C’est peut-être juste, mais le public se pose une question : dans quelle mesure un tel monopole correspond-il exactement à l’intérêt public ? Où se situe la limite entre le succès des entreprises mondiales, les services et les prestations demandés, la consolidation des données personnelles et les tentatives de gérer grossièrement, à sa guise, la société, de se substituer aux institutions démocratiques légitimes, en fait, d’usurper ou de limiter le droit naturel des gens à décider eux-mêmes comment vivre, quoi choisir, quelle position exprimer librement ? Nous l’avons tous vu récemment aux États-Unis, et tout le monde comprend ce dont je parle maintenant. Je suis sûr que la grande majorité des gens partagent cette position, y compris ceux qui participent à la conférence avec nous aujourd’hui.

Enfin, le troisième défi, ou plus précisément la menace évidente à laquelle nous pourrions être confrontés au cours de la prochaine décennie, est une nouvelle aggravation de l’ensemble des problèmes internationaux. Après tout, les problèmes socio-économiques intérieurs non résolus et croissants peuvent nous inciter à chercher un responsable pour tous les problèmes et à rediriger l’irritation et le mécontentement de nos citoyens. Et nous pouvons déjà le voir, nous pouvons sentir que le niveau de la politique étrangère, de la rhétorique de propagande augmente. Nous pouvons nous attendre à ce que la nature des actions concrètes devienne plus agressive, y compris la pression sur les pays qui ne sont pas d’accord avec le rôle de satellites obéissants et dirigés, l’utilisation de barrières commerciales, les sanctions illégitimes et les restrictions dans les sphères financières, technologiques et de l’information.

Ce jeu sans règles augmente de manière critique les risques d’utilisation unilatérale de la force militaire – c’est-à-dire le danger du recours à la force sous n’importe quel prétexte farfelu. Il multiplie la probabilité de nouveaux « points chauds » sur notre planète. C’est un tout qui ne peut que nous inquiéter.

Dans le même temps, chers participants au Forum, malgré un tel enchevêtrement de contradictions et de défis, nous ne devons certainement pas perdre notre vision positive de l’avenir et devons rester engagés dans un programme constructif. Il serait naïf de suggérer quelques remèdes miracles universels pour les problèmes évoqués. Mais nous devons tous essayer d’élaborer des approches communes, rapprocher nos positions le plus possible et identifier les sources de tensions mondiales.

Je voudrais répéter ma thèse : la cause fondamentale de l’insoutenabilité du développement mondial est, dans une large mesure, l’accumulation des problèmes socio-économiques. Par conséquent, la question clé aujourd’hui est de savoir comment élaborer la logique des actions afin non seulement de restaurer rapidement les économies et les secteurs mondiaux et nationaux touchés par la pandémie, mais aussi de garantir que cette restauration soit durable à long terme et ait une structure qualitative qui aide à surmonter le poids des déséquilibres sociaux. Il est clair que, compte tenu des contraintes de politique macroéconomique déjà mentionnées, la poursuite du développement économique dépendra davantage de la relance budgétaire, les budgets des gouvernements et les banques centrales jouant un rôle clé.

En fait, nous observons déjà de telles tendances dans les pays développés, et dans certains pays en développement également. Le rôle croissant des États dans la sphère socio-économique au niveau national exige évidemment une plus grande responsabilité et une coopération interétatique étroite sur l’agenda mondial également. Dans divers forums internationaux, on peut entendre des appels constants à une croissance inclusive, à la création de conditions permettant d’atteindre un niveau de vie digne pour chaque personne. C’est la bonne chose à faire, et notre travail commun va absolument dans la bonne direction.

Il est absolument clair que le monde ne peut pas s’engager sur la voie de la construction d’une économie qui fonctionne pour un million de personnes ou même un « milliard doré ». C’est tout simplement une position destructrice. Un tel modèle est par définition non viable. Les événements récents, notamment les crises migratoires, l’ont confirmé une fois de plus.

Il importe maintenant de passer d’une déclaration générale à l’action, de diriger les ressources et les efforts réels pour parvenir à la fois à la réduction des inégalités sociales au sein des différents pays et à la convergence progressive du niveau de développement économique des différents pays et régions de la planète. Il n’y aura alors pas de crise migratoire.

Le sens, l’importance d’une telle politique, destinée à assurer un développement durable et harmonieux, est évident. Qu’est-ce que c’est ? C’est la création de nouvelles opportunités pour chacun, des conditions pour le développement et la réalisation du potentiel humain, indépendamment de l’endroit où il est né et vit.

Et je vais ici présenter quatre grandes priorités. Pourquoi je les considère comme des priorités. Peut-être que je ne dirai rien d’original. Néanmoins, puisque Klaus m’a permis d’exprimer la position de la Russie, ma position, je le ferai volontiers.

Premièrement. Une personne doit avoir un environnement de vie confortable. Il s’agit du logement et des infrastructures accessibles : transport, énergie, services publics. Et, bien sûr, le bien-être environnemental, il ne doit jamais être oublié.

Deuxièmement. Une personne doit être sûre qu’elle aura un emploi, qui lui procurera un revenu en constante augmentation et, par conséquent, un niveau de vie décent. Elle devrait avoir accès à des mécanismes efficaces d’apprentissage tout au long de la vie, aujourd’hui c’est absolument nécessaire, lui permettant de développer et de construire sa carrière, et après son achèvement d’obtenir une retraite et un paquet social décents.

Troisièmement. Une personne doit être sûre qu’elle recevra des soins médicaux efficaces et de qualité lorsqu’elle en aura besoin, que le système de soins de santé lui garantit en tout cas l’accès à un niveau moderne de services.

Quatrièmement. Quel que soit le revenu familial, les enfants doivent avoir la possibilité de recevoir une éducation décente et de réaliser leur potentiel. Chaque enfant a ce potentiel.

C’est la seule façon de garantir le développement le plus efficace de l’économie moderne. Une économie où l’homme n’est pas un moyen, mais un but. Et seuls les pays qui pourront progresser dans ces quatre domaines (ils ne sont pas exhaustifs, je n’ai dit que l’essentiel), mais seuls les pays qui pourront progresser au moins dans ces quatre domaines, assureront un développement durable et inclusif.

Ce sont les approches qui sont au cœur de la stratégie que mon pays, la Russie, met également en œuvre. Nos priorités s’articulent autour de l’individu, de sa famille, et visent le développement démographique et la préservation de la nation, l’amélioration du bien-être des personnes et la protection de leur santé. Nous nous efforçons de créer les conditions d’un travail digne et efficace et d’un entrepreneuriat réussi, afin d’assurer la transformation numérique comme base du mode technologique de l’avenir de tout le pays, plutôt que d’un groupe étroit d’entreprises.

Nous voulons concentrer les efforts du gouvernement, des entreprises et de la société civile sur ces tâches et mettre en place une politique budgétaire stimulante dans les années à venir.

Nous sommes ouverts à la coopération internationale la plus large possible pour atteindre nos objectifs nationaux de développement et nous pensons qu’une coopération sur l’agenda socio-économique mondial aurait un impact positif sur l’atmosphère générale des affaires mondiales également, tandis qu’une interdépendance dans le traitement des questions urgentes acttuelles ajouterait à la confiance mutuelle, ce qui est particulièrement important et urgent de nos jours.

De toute évidence, l’ère associée aux tentatives de construction d’un ordre mondial centralisé et unipolaire, cette époque est révolue. En fait, elle n’a même pas encore commencé. Seule une tentative a été faite dans ce sens. Mais cela aussi est passé. Un tel monopole était tout simplement intrinsèquement contraire à la diversité culturelle et historique de notre civilisation.

La réalité est que différents pôles de développement avec leurs propres modèles originaux, systèmes politiques et institutions sociales ont émergé dans le monde et se sont fait connaître. Et aujourd’hui, il est extrêmement important de construire des mécanismes de coordination de leurs intérêts, afin que la diversité et la concurrence naturelle des pôles de développement ne se transforment pas en anarchie et en une série de conflits prolongés.

À cette fin, nous devons notamment travailler au renforcement et au développement des institutions universelles qui ont une responsabilité particulière pour assurer la stabilité et la sécurité dans le monde et pour élaborer les règles de conduite de l’économie mondiale et du commerce.

J’ai déjà déclaré plus d’une fois que beaucoup de ces institutions traversent des moments difficiles. Nous en parlons constamment lors de différents sommets. Bien sûr, ces institutions ont été créées à une autre époque, c’est clair. Il peut être objectivement difficile pour elles de relever les défis d’aujourd’hui. Toutefois, je voudrais souligner que ce n’est pas une raison pour les rejeter, sans rien offrir à la place. D’autant plus que ces structures ont une expérience unique et un grand potentiel, largement inexploité. Il ne fait aucun doute qu’elles doivent être soigneusement adaptées aux réalités actuelles. Mais il est encore trop tôt pour les jeter à la poubelle de l’histoire. Nous devons travailler avec elles et les utiliser.

Parallèlement, il est bien sûr important d’utiliser des formats d’interaction nouveaux et supplémentaires. Je fais ici référence au phénomène du multilatéralisme. Bien sûr, il peut aussi être compris de différentes manières. Il peut s’agir soit de faire valoir ses intérêts, en donnant un semblant de légitimité aux actions unilatérales alors que les autres n’ont qu’à hocher la tête pour approuver. Ou bien il s’agit d’une véritable unification des efforts des États souverains pour résoudre des problèmes spécifiques dans l’intérêt commun. Dans ce cas, nous pouvons parler du règlement des conflits régionaux, de la création d’alliances technologiques et de nombreux autres domaines, y compris la formation de couloirs transfrontaliers de transport et d’énergie, etc.

Chers amis, Mesdames et Messieurs !

Vous comprenez qu’il existe un vaste champ de travail commun. De telles approches multilatérales fonctionnent vraiment. La pratique montre qu’elles fonctionnent. Permettez-moi de vous rappeler que dans le cadre du format Astana, la Russie, l’Iran et la Turquie font beaucoup pour stabiliser la situation en Syrie et aident maintenant à établir un dialogue politique en Syrie. Bien sûr, avec d’autres pays. Nous le faisons ensemble. Et ce n’est généralement pas sans succès, je tiens à le souligner.

Par exemple, la Russie a entrepris des efforts de médiation actifs pour mettre fin au conflit armé dans la région du Haut-Karabakh, dans lequel les peuples et les États proches de nous – l’Azerbaïdjan et l’Arménie – ont été impliqués. Dans le même temps, nous avons cherché à suivre les principaux accords conclus au sein du groupe de Minsk de l’OSCE, en particulier entre ses coprésidents – la Russie, les États-Unis et la France. C’est également un très bon exemple de coopération.

Comme vous le savez, une déclaration trilatérale entre la Russie, l’Azerbaïdjan et l’Arménie a été signée en novembre. Et il est important qu’elle soit, dans l’ensemble, mise en œuvre de manière cohérente. Nous avons réussi à arrêter le bain de sang. C’est la chose la plus importante. Nous avons réussi à arrêter l’effusion de sang, à obtenir un cessez-le-feu complet et à entamer le processus de stabilisation.

La communauté internationale et, sans aucun doute, les pays impliqués dans la résolution de la crise doivent maintenant aider les zones touchées à relever les défis humanitaires que sont le retour des réfugiés, la reconstruction des infrastructures détruites et la protection et la restauration des monuments historiques, religieux et culturels.

Ou un autre exemple. Je voudrais souligner le rôle de la Russie, de l’Arabie saoudite, des États-Unis et d’un certain nombre d’autres pays dans la stabilisation du marché mondial de l’énergie. Ce format est devenu un exemple productif d’interaction entre des pays ayant des points de vue différents, parfois même complètement opposés, sur les processus mondiaux et leurs propres visions du monde.

Dans le même temps, bien sûr, il y a des problèmes qui concernent tous les États sans exception. La coopération dans l’étude et le contrôle de la pandémie de coronavirus en est un exemple. Récemment, plusieurs variantes de ce que l’on sait être une maladie dangereuse ont fait leur apparition. Et la communauté internationale doit créer les conditions permettant aux scientifiques et aux spécialistes de travailler ensemble pour comprendre pourquoi et comment les mutations du coronavirus se produisent et comment les différentes souches diffèrent les unes des autres. Et bien sûr, nous devons coordonner les efforts du monde entier, comme l’a demandé le secrétaire général de l’ONU et comme nous l’avons demandé lors du sommet du G20 il n’y a pas si longtemps, afin d’unir et de coordonner les efforts du monde entier pour lutter contre la propagation de la maladie et accroître la disponibilité des vaccins contre le coronavirus dont nous avons tant besoin. Nous devons aider les nations qui ont besoin de soutien, y compris les nations africaines. Je parle de l’intensification des tests et de la vaccination. Nous constatons que la vaccination de masse est désormais accessible principalement aux citoyens des pays développés. Alors que des centaines de millions de personnes dans le monde n’ont même pas l’espoir de bénéficier d’une telle protection. Dans la pratique, cette disparité peut représenter une menace générale, car, comme on le sait et comme on l’a dit à maintes reprises, l’épidémie continuera à se prolonger et des poches incontrôlables persisteront. Elle n’a pas de frontières.

Il n’y a pas de frontières pour les infections et les pandémies. Nous devons donc tirer les leçons de la situation actuelle et proposer des mesures visant à accroître l’efficacité du système de surveillance de l’apparition de ces maladies dans le monde et de l’évolution de ces situations.

Un autre domaine important dans lequel nous devons coordonner notre travail, voire celui de la communauté internationale dans son ensemble, est la protection du climat et de la nature de notre planète. Je ne vais rien dire de nouveau ici non plus.

Ce n’est qu’ensemble que nous pourrons progresser dans la résolution de problèmes aussi graves que le réchauffement climatique, la déforestation, la perte de biodiversité, l’augmentation des déchets, la pollution des océans par les plastiques, etc, et trouver le meilleur équilibre entre les intérêts du développement économique et la préservation de l’environnement pour les générations actuelles et futures.

Chers participants du forum ! Chers amis !

Nous savons tous que la concurrence, la rivalité entre les pays dans l’histoire du monde n’a pas cessé, ne cesse pas et ne cessera jamais. En fait, les divergences et les conflits d’intérêts sont aussi une chose naturelle pour un organisme aussi complexe que la civilisation humaine. Toutefois, à des moments critiques, cela ne nous a pas empêchés, mais au contraire, nous a encouragés à unir nos efforts dans les directions les plus importantes et les plus décisives. Et il me semble que nous vivons précisément une telle époque.

Il est très important d’évaluer honnêtement la situation, de se concentrer non pas sur des problèmes mondiaux imaginaires mais bien réels, d’éliminer les déséquilibres qui sont d’une importance capitale pour l’ensemble de la communauté internationale. Et alors, j’en suis sûr, nous pourrons réussir, relever les défis de la troisième décennie du XXIe siècle avec dignité.

J’aimerais terminer ici et vous remercier pour votre patience et votre attention.

Merci beaucoup.

Vladimir Poutine

Source : Site officiel du Kremlin

Traduction par Christelle Néant pour Donbass Insider




Nous sommes les 99 % : libérons-nous lundi 1er Février !

Par Jean-Michel Grau

Quand la terreur devient une loi, la désobéissance civile devient un devoir.

Le 1er février doit devenir la première grande journée de désobéissance citoyenne, premier acte de la résistance de tous les français aux mondialistes qui veulent nous soumettre en esclavage pour mettre en œuvre leur plan monstrueux de grande réinitialisation du capitalisme mondial.

Le 1er février, mettons un coup d’arrêt définitif à la vie de cauchemar de cette dictature sanitaire(1) dans laquelle la finance mondialiste, via les diktats de l’Union Européenne, veut nous enfermer :

  • Une vie où chacun d’entre nous est parqué chez soi arbitrairement de 18 h à 6 h pour un couvre-feu que seule une guerre peut justifier ;
  • Une vie où l’on ne peut plus se réunir à plus de 6 personnes, y compris chez soi ;
  • Une vie où l’on n’a plus aucune vie sociale, où l’on est isolé, claquemuré comme du bétail ;
  • Une vie où l’on n’a même plus le droit à la moindre détente, car les restaurants, les bars, les cinémas, les théâtres, les salles de concert, les discothèques et les salles de sport ont tous fermé ;
  • Une vie où l’on ne peut plus faire aucun projet de vacances, car tous les établissements hôteliers et touristiques ont fermé et que l’on est tous à la merci d’un nouveau confinement ;
  • Une vie paranoïaque où toute opposition est bannie et qualifiée de complotiste ;
  • Une vie où l’on interdit de se soigner avec les traitements qui on fait leurs preuves contre le Covid, car ceux-ci sont désormais interdits ;
  • Une vie où des conseils d’experts gouvernementaux autoproclamés décident de notre avenir et de celui de nos enfants sans nous consulter ;
  • Une vie où ces mêmes « experts » décident qui va à l’école, qui n’y va pas, qui travaille, qui ne travaille pas, qui sort, qui ne sort pas, sur des bases totalement arbitraires et non scientifiques ;
  • Une vie où l’on doit s’autoriser à sortir uniquement pour des « raisons essentielles » en période de confinement avec un « ausweis » dûment rempli sous peine d’amende sévère ;
  • Une vie où l’on ne peut sortir de chez soi qu’avec une muselière imposée dès l’âge de 6 ans, et où même les bébés sont privés du sourire de leurs assistantes maternelles à la crèche ;
  • Une vie où il est programmé de tous nous piquer comme des poulets génétiquement modifiés pour mieux nous tracer et nous enfermer dans une peur permanente de la contamination ;
  • Une vie où l’obligation d’un passeport vaccinal va créer des Alpha + et des Beta -;
  • Une vie à deux vitesses où seuls ceux qui auront pris le risque de servir de cobayes aux labos pharmaceutiques pourront circuler et voyager librement ;
  • Une vie où toute vie festive aura disparu et où la majorité d’entre nous n’aura plus d’emploi, car jugés « non essentiels » pour la « nouvelle société » que les mondialistes nous préparent ;
  • Une vie où les seuls signes de reconnaissance qui nous restent sont les gestes-barrière ;
  • Une vie avec au bout la grande pauvreté et la mort sociale quand ce n’est pas la mort tout court ;
  • Une vie si cruelle que même les nazis les plus fanatiques n’auraient jamais osé l’imaginer.

Tout ça pour un virus dont la létalité est de 0,05 % ?

Est-ce dans ce monde-là que nous voulons vivre ?

« Ami, entends-tu les cris sourds du pays qu’on enchaîne » (Le chant des partisans)

La France n’a pas aboli l’esclavage pendant la révolution de 1848 pour nous soumettre en 2021 à la volonté des tyrans mondialistes du Forum de Davos parce qu’une oligarchie corrompue de la finance, des GAFAM et des médias a décidé que nous allions dorénavant vivre à genoux.

La France n’a pas écrit la Déclaration des droits de l’homme en 1789 pour laisser en 2021 les 1 % les plus riches de la planète ruiner toute notre économie pour sauver leur néo-libéralisme casino avec une pandémie entretenue H24 par la peur médiatique en nous confinant ad vitam aeternam.

  • Nous refusons le monde cauchemardesque de leur dictature sanitaire !
  • Nous refusons leurs muselières, marques de notre soumission à leur projet mortifère !
  • Nous refusons leurs gestes barrières pour créer la distanciation jusqu’à la mort sociale !
  • Nous refusons la ruine programmée de notre pays pour nous faire basculer dans la pauvreté !
  • Nous refusons leurs tests truqués pour alimenter la peur généralisée !
  • Nous refusons leurs piqûres géniques pour modifier notre ADN comme des poulets OGM !
  • Nous refusons leur enfer transhumaniste et leur Great Reset [Grande Réinitialisation] populicide !

Personne ne leur a donné aucun mandat pour réaliser un pareil massacre à grande échelle ! Démasquons dès maintenant la supercherie de leur agenda mortifère !

Cessons d’être dupes de leurs mensonges et de leurs manipulations virales ! Rejetons massivement leur idéologie toxique nourrie chez Hitler et Staline ! Résistons tous ensemble à leur asservissement programmé !

Tant que nous ne nous révolterons pas, les restaurants, les bars, les cafés, les discothèques, les cinémas, les théâtres, les salles de spectacle ne rouvriront jamais ! C’est prévu de longue date et écrit noir sur blanc dans le livre de Klaus Schwab le dirigeant fondateur du Forum de Davos, grand architecte du Great Reset capitaliste.(2)

« Ces règles gouvernementales sont absurdes, il faut commencer à désobéir. Les Français doivent faire comprendre à ce gouvernement qu’on ne peut pas gouverner indéfiniment contre son peuple.

Notre constitution reconnaît le droit de résister à l’oppression quand elle devient une loi. »

Jean-Frédéric Poisson (3)

« On ne peut enfermer des peuples comme cela pendant un an, ça n’a jamais existé dans l’histoire de l’humanité. A un moment, la cocotte-minute explose et tout le monde se réveille. L’esprit gaulois réfractaire qui déplaît tant à Macron va se réveiller, la France est le pays des révolutions. »

Florian Philippot (4)

« Le confinement n’est pas une baguette magique. Il faut arrêter de penser que les gens vont vivre indéfiniment enfermés, ça n’est pas une issue possible. »

Professeur Raoult (5)

Lundi 1er février :

  • Libérons-nous des muselières !
  • Boycottons ce confinement moyenâgeux !
  • Boycottons ce couvre-feu de la France de Vichy !
  • Vivons libres en 2021 et non enfermés comme en 41 !
  • Ouvrons massivement nos restaurants, bars et cafés, comme à Monaco !
  • Ouvrons à nouveau les cinémas, les théâtres et les salles de spectacles !
  • Faisons la fête dans les discothèques, dansons et embrassons-nous !

Jamais nous ne nous soumettrons !

Car nous sommes le peuple français.

Le peuple des Droits de l’Homme.

Le peuple de la Révolution.

Nous sommes les 99 %.

RESISTANCE !


Notes

(1) Une dictature reconnue même par notre chef de l’État à Saclay le 21 janvier 2021 : reseauinternational.net/macron-annonce-que-nous-vivons-bien-sous-une-dictature/

(2) Klaus Schwab, Covid-19 : la grande réinitialisation, forum publishing

(3) Jean-Frédéric Poisson appelle à la désobéissance civile face aux restrictions sanitaires – Sputnik France (sputniknews.com)

(4) Troisième confinement: «La France est le pays des révolutions» et «on est à la limite», lance Philippot – Sputnik France (sputniknews.com)

(5) Pr Raoult: «Il faut arrêter de penser que les gens vont vivre indéfiniment enfermés» – entretien exclusif – Sputnik France (sputniknews.com)




Les esclaves ne sont pas libérés plus vite parce qu’ils obéissent mieux

[Source : breizh-info.com]

[Sur la photo :
Covid–1984 est une histoire de couverture
Le cartel médical vous ment
Le cartel médiatique vous ment
Bill Gates vous ment
Le totalitarisme est le véritable virus
et il tue nos libertés
]

Covid-1984 (Telegram) : « Dans l’Histoire du monde, je n’ai pas souvenir que des esclaves aient été libérés plus vite parce qu’ils obéissaient mieux » [Interview]

Sur le canal Telegram, dont nous vous avons expliqué le process récemment, on trouve énormément de chaines qui diffusent du contenu de qualité (voir notre liste mise à jour ici). Parmi elles, Covid-1984 (http://t.me/ReOpenCovid1984) où l’on trouve énormément d’informations — qui ne seront pas communiquées par les médias de grand chemin — au sujet de la crise sanitaire et des politiques mises en place pour asservir les populations au prétexte de les soigner.

Nous avons rencontré l’animateur de la chaîne, qui souhaite rester anonyme et qui a répondu à quelques-unes de nos questions.

Breizh-info.com : Qu’est-ce qui vous a amené à lancer la chaine telegram covid 1984 ?

Covid-1984 (Telegram) : Dès le 1er février, j’ai posé des questions sur cette « pandémie » de chauve-souris mal cuite à l’un de mes oncles, médecin généraliste à la retraite (40 ans de médecine de ville à Paris, 20 ans externe attaché à l’APHP, notamment en réanimation digestive, et qui a travaillé sur le VIH), pour essayer de comprendre ce qu’il en était vraiment et si, réellement et comme on commençait à nous le faire croire, nous allions tous en mourir.

Ses réponses m’ont fait beaucoup sourire et m’ont amené ensuite à passer des heures et des heures à me renseigner, à croiser des sources, à analyser la situation, à interroger d’autres médecins, des infirmières, et je suis vite arrivé à la conclusion qu’on se foutait totalement de notre tronche.

Du coup, dès le mois de mars, j’ai essayé d’apporter quelques informations alternatives sur Facebook ou sur des groupes de discussion privés, parce que je voyais bien où tout cela allait nous mener. J’ai évidemment pris une volée de bois vert, y compris de la part de camarades pourtant formés politiquement, mais j’ai continué, semaine après semaine, mois après mois.

Le problème de Facebook, c’est la visibilité relative (je ne partageais pas en public) et les commentaires sans fin de ceux qui, n’ayant pas pris la peine de bosser un minimum le sujet, viennent expliquer qu’il faut continuer à faire confiance au gouvernement et que les mesures imposées ne sont pas si graves. Comme le résume très bien Florian Philippot, qui fait un gros boulot sur le sujet, quand on rentre dans l’état d’esprit covidiste, on peut toujours trouver une justification aux privations de liberté.

Cela m’a fatigué et j’ai opté pour une chaîne sur le réseau Telegram, ce qui me permet de relayer les informations et analyses sans gaspiller du temps et de l’énergie à répondre aux commentaires. Cela fonctionne assez bien, je crois que la chaîne compte près de 800 abonnés à ce jour et certaines de mes publications ont été vues plus de 2 500 fois. Ce qui est pas mal, mais évidemment trop peu.

Breizh-info.com : Le maire d’Eindhoven (Pays-Bas) a évoqué la possibilité d’une guerre civile en Europe du fait des restrictions, qualifiant les opposants aux mesures sanitaires de « lie » de la société. Qu’en dites-vous ?

Covid-1984 (Telegram) : La guerre civile qui vient et qui aura 15 minutes en retard, j’en entends parler depuis 30 ans.

Ce qui est vrai, en revanche, c’est que nous allons au-devant de cataclysmes sociaux et économiques majeurs, conséquence directe des confinements et des mesures liberticides, et que la seule réponse des gouvernements sera, comme toujours, d’envoyer la police (puis l’armée ?) sur les manifestants et de mâter tout ça en tirant dans le tas.

On a vu lors de l’épisode Gilets Jaunes. Je crains donc plus un massacre de population qui n’est pas armée (condition sine qua non pour parler de « guerre » civile), mais le nombre et le désespoir peuvent faire la différence.

Et cela pourrait vite très mal tourner.

En tout cas, en France comme ailleurs, nos gouvernants s’y préparent, il n’y a qu’à se pencher sur la mise en place de la troupe d’intervention rapide de « super CRS », créée pour intervenir sur les violences urbaines partout sur le territoire.

Notre cher Président nous avait prévenus : « Nous sommes en guerre ». Alors oui, nous sommes en guerre.

Mais pas contre un virus (qui se combat avec une politique de Santé cohérente, des diagnostics, des traitements et des soins, pas avec des masques en papier crépon et des couvre-feux). C’est une guerre ouverte entre les gouvernements, mandatés par quelques assassins psychopathes, et leurs peuples.

Quant à la posture de cet élu hollandais qui parle de la « lie de la société », quand on veut tuer son chien (ou son peuple), on dit qu’il a la rage, et on sait à quel point les mots aujourd’hui n’ont plus aucune valeur, dans des sociétés où règne l’inversion accusatoire.

Lorsqu’il finira pendu par le cul à un lampadaire, il sera un peu plus déférent.

Breizh-info.com : Il semblerait que nous allions tout droit vers un troisième confinement. Vous faites partie de ceux qui appellent les Français à sortir, dès le 1er février, pour quelles raisons ?

Covid-1984 (Telegram) : Déjà, parce que le confinement, contrairement à ce que nous affirmait péremptoirement notre cher Jérôme Salomon, ne sauve pas « une vie toutes les 8 minutes », mais ne sert à rien et pire, il tue.

Par l’absence de soin (les spécialistes ne consultaient pratiquement plus lors du premier confinement de mars 2020), par l’abandon des personnes âgées, par la non-prise en charge des problématiques médicales autres (cancers et pathologies cardiaques en tête).

Les pays qui ont imposé les mesures restrictives les plus strictes sont ceux qui ont connu et connaissent les surmortalités les plus importantes. À l’inverse, les pays qui n’ont presque pris aucune mesure ont des surmortalités très basses.

Ensuite, parce que c’est une privation de liberté absolument intolérable.

Je ne comprends même pas comment autant de mes concitoyens ont pu accepter de rester cloîtrés chez eux, par peur de choper une grippe ou une amende (alors que les attestations dérogatoires permettent d’aller et venir absolument où on veut et quand on veut). Certainement Étienne de La Boetie avait tristement raison quand il évoquait la servitude volontaire il y a près de 500 ans.

Dans l’Histoire du monde, je n’ai pas souvenir que des esclaves aient été libérés plus vite parce qu’ils obéissaient mieux. Alors quand j’entends l’argument du « Reste confiné deux semaines et on pourra revivre normalement », pardon, mais c’est stupide.

Surtout que c’est exactement l’inverse qui se passe depuis bientôt un an. Chaque mesure est une étape supplémentaire vers la soumission totale.

Et la désobéissance civile est une réponse à mon sens mesurée, radicale, non violente et efficace, qui consiste juste à dire : « Nous n’attendons plus votre autorisation pour revivre comme avant, nous vous avons fait confiance une fois, deux fois, maintenant c’est fini ».

Breizh-info.com : La majorité des Français semble toutefois pour les mesures sanitaires strictes. N’est-ce pas finalement aller à l’encontre de la volonté populaire ?

Covid-1984 (Telegram) : Je me méfie des sondages d’opinion. Même s’il est probable qu’une grande partie de la population vive encore dans la peur du virus ou dans la volonté de rester sous la tutelle de Macron et Véran (ou, plus précisément, de Bill Gates et Klaus Schwab), je ne sais pas si c’est réellement la majorité.

Beaucoup de Français commencent quand même à comprendre l’entourloupe.

Mais même si c’est le cas, que cette majorité reste chez elle, vive avec un masque toute la journée, se badigeonne de gel hydroalcoolique, qu’elle aille se faire piquer et qu’elle nous lâche la grappe. Si une majorité de mes concitoyens est hypocondriaque et mue par la trouille, ce n’est pas pour cela qu’elle a raison et que les gens sains d’esprit doivent faire comme elle.

La masse ne comprend pas toujours ce qui se passe.

Et je me réfère toujours à José Antonio Primo de Rivera dans ces cas-là :

« La révolution est l’œuvre d’une minorité résolue, inaccessible au découragement, d’une minorité dont la masse ne comprend pas les premiers mouvements parce que, victime d’une période de décadence, elle a perdu cette chose précieuse qu’est la lumière intérieure. »

Terrible d’actualité, non ?

Breizh-info.com : Comment s’y retrouver dans le flot d’informations, y compris alternatives, concernant la question du Covid-19 ? Comment éviter les pièges sur lesquels les « chasseurs de complotistes » sont prêts à se jeter ?

Covid-1984 (Telegram) : Déjà, il faut arrêter de croire (et c’est un travers du système démocratique) qu’un avis en vaut un autre.

À mon sens, il faut écouter les avis divergents pour se forger le sien, mais il faut être attentif à deux critères :

  • Quel est le CV de la personne qui me parle
  • Quels sont ses intérêts (officiels ou plus masqués)

Je prends un exemple simple.

Le Dr Louis Fouché a fait 11 ans d’études de médecine, 3 ans de DEA d’Éthique de la médecine ; après avoir fait un an de philosophie. Il est médecin réanimateur. Son métier est de soigner et de sauver des gens, toute la journée.

Il est clinicien et a les mains dans le cambouis, si je puis dire.

Le Dr Jérôme Salomon, dont je vous parlais déjà tout à l’heure, a exercé 5 ans seulement comme médecin. Le reste de sa carrière, il l’a passé derrière un bureau à gérer de la paperasse. Il est Directeur général de la Santé, il est donc fonctionnaire de l’État.

Il a été nommé à ce poste par Agnès Buzyn (oui, celle-là même), femme de Yves Lévy, qui accompagnait Bernard Cazeneuve lors de la cérémonie d’inauguration et d’accréditation du laboratoire P4 de Wuhan en Chine (ce même laboratoire dont se serait échappé le fameux virus, décidément le monde est petit).

Alors à votre avis, lequel des deux à un point de vue pertinent, rationnel et objectif ?

Lequel des deux veut réellement le bien des malades, et lequel fait le sale boulot pour le gouvernement ?

On pourrait renouveler cent fois l’expérience, en comparant Raoult, Perronne, Toussaint, Bricaire, Toubiana, avec Laurent Alexandre (chef d’entreprise qui n’a jamais exercé comme médecin), Blachier (il n’a jamais exercé non plus et fait de la projection mathématique), et même Olivier Véran (12 ans de neurologie), qui début mars et dans un éclair de lucidité nous expliquait que c’était le confinement qui permettait la propagation des épidémies grippales.

Sans parler des conflits d’intérêts de certains praticiens avec les laboratoires pharmaceutiques. La plupart des informations sont officielles et trouvables facilement, c’est édifiant.

Pour ce qui est des « chasseurs de complotistes », je crois qu’il ne faut pas s’en soucier. Et le meilleur moyen d’échapper à leurs pièges est de savoir de quoi on parle, d’avoir des sources fiables, de toujours vérifier plusieurs fois les informations.
Et d’arrêter de vouloir toujours se justifier.

De toute façon, à la fin, si vous allez à l’encontre de la doxa officielle, vous serez taxés de complotisme.

Il faut voir ça comme un hommage du vice à la vertu, une médaille plus qu’une insulte. Je rappelle d’ailleurs à ce propos que toutes les « théories du complot » de 2020 se sont finalement avérées exactes.

Breizh-info.com : Comment expliquez-vous la faculté d’accepter d’être réduits au silence et à la mort économique d’une large partie des restaurateurs, des gérants de discothèque, de ce pays. La France est tout de même un pays traditionnellement et historiquement contestataire, et même violent non ?

Covid-1984 (Telegram) : Parce que pour le moment, la plupart touchent des aides de l’État qui leur permettent de survivre. Aides financées par nos impôts, ce qui est un poil agaçant, vous en conviendrez.

Les petits meurent et sont isolés (je crois que 300 discothèques ont déjà déposé le bilan, et ça va continuer), les moyens survivent grâce à ces aides (et à des emprunts qu’ils ne pourront jamais rembourser), et les gros ont des trésoreries (et des aides) qui leur permettent de tenir jusqu’au moment où ils pourront racheter les petits (et au pire, ils licencient à tour de bras, comme le font certains grands hôtels parisiens).

En Italie, ou dans d’autres pays, ces aides ne sont jamais venues ou ont mis 6 mois à être versées. Raison pour laquelle le peuple est descendu plus spontanément dans la rue.

Malheureusement, dans de nombreux cas, c’était plus pour quémander des sous au papa État que pour réellement s’en affranchir et renverser la table.

Est-ce que cela va durer ? Le peuple va-t-il se laisser martyriser encore longtemps sans broncher ? J’en doute. En tout cas, il faudra ne pas rater l’occasion que nous avons de changer le cours de l’Histoire.

Breizh-info.com : Le mot de la fin ?

Covid-1984 (Telegram) : Nous vivons notre pire cauchemar.

Je suis militant politique depuis 1993, et tout ce que nous dénonçons depuis des décennies se met en place sous nos yeux. Chacun doit en avoir conscience, et admettre cette terrible réalité : il est possible que les gens qui nous gouvernent ne nous veulent pas du bien.

Quand on a compris et intégré cette donnée, il est plus facile d’opérer une juste sécession mentale et organique, et d’aller de l’avant. Nous sommes tous devons un choix terrible, celui de faire partie du problème, ou de faire partie de la solution.

Ou en d’autres termes, et puisque ce monde ne nous laisse pas le choix, de rester esclaves ou de devenir des hors-la-loi (ou, à minima, des renards furtifs).

Il est l’heure les amis. Réveillons-nous, battons-nous, avec force, courage, humilité et endurance.

Je vous donne rendez-vous à la Victoire !

Propos recueillis par YV

Crédit photo : wikipedia (cc)
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L’ arrivée à l’Élysée par fraudes graves de Macron en 2017 !

[Source : Média Zone]

Brigitte Bouzonnie

Par Brigitte Bouzonnie

L’arrivée à l’Élysée par fraudes graves de Macron en 2017, résultat d’une action concertée de l’État profond français. L’arrivée à l’Élysée de Macron résulte aussi de l’utilisation des serveurs Scytl et Dominion, qui ont crédité fallacieusement le candidat LREM de 24% au premier tour. Exactement le même mode opératoire utilisé par Biden, nommé Président des États-Unis, suite à des fraudes abyssales.

2017 : arrivée à l’Élysée de Macron par fraudes graves !

Article rédigé le 25 juillet 2017, mais qui n’a pas pris une seule ride. Je le reposte, car il montre l’arrivée par fraudes graves de macron à l’Élysée : résultat d’une action concertée par l’État profond français

Les tristes votes à l’Assemblée nous rappellent le pire. Le vote du 5 juillet 2017 sur la confiance donnée au Premier Ministre (360 pour, 129 abstentions, 67 contre) ; puis le vote hélas massif des députés acceptant craintivement, — sauf naturellement les députés de la FI et les députés communistes —, la loi d’habilitation destinée à démolir le Code du travail.

1°)- les pleins Pouvoirs donnés à Pétain en 1940

Tous ces votes additionnés évoquent irrésistiblement les pleins pouvoirs donnés massivement à Pétain en 1940 : à l’exception de 80 députés « honnêtes ». Sans oublier les communistes qui n’étaient pas à Vichy, le PCF ayant été interdit de séjour.

Comme l’explique Alain Badiou, la désorientation des consciences pétainistes a rendu possible un tel plébiscite à ce gouvernement contre révolutionnaire (celui de 1940) : « ce régime d’oligarques corrompus jusqu’à l’os, qui se présentent comme ceux qui vont sortir le pays d’une grande crise morale. Un aventurier, un roi cacochyme, vieux militaire, politicien retors (Pétain), toujours homme de main des grandes fortunes, qui se présente comme le vrai détenteur de l’énergie nationale »(sic) (« De quoi Sarkozy est-il le nom ? », édition Lignes, 2009).

Car, tout comme Pétain, Macron n’est pas un « accident », une « erreur » de la grande Histoire et de quelques dirigeants « pris de court », ainsi que j’ai pu souvent le lire sur Facebook.

S’agissant de Pétain en 1940, Claude Bourdet, initiateur de la Résistance, nous révèle cette information peu connue, mais significative :

« En avril 1937, Laval, par l’intermédiaire d’un de ses parents, demanda à rencontrer une personne ayant la confiance du « Caudillo ». L’entrevue eut lieu, et Laval déclara à l’envoyé du « Caudillo » que, pour éviter un mouvement communiste en France, il était en contact avec Doriot, le Colonel de La Roque et le Maréchal Pétain. Il affirma que le salut de la France résidait dans un gouvernement Pétain, et que le Maréchal était déterminé à assumer cette responsabilité. : cf Dépêche de l’ambassadeur d’Allemagne en Espagne au Ministre des affaires étrangères allemand du 13 avril 1937, in archives secrètes de la Wilhemstrasse, tome 3, Plon, 1952. Le complot qui a présidé à la naissance de « l’État français » de Pétain était tramé de longue date. La « divine surprise » ne fut pas une surprise pour tous » (sic) (extrait de ses mémoires, « L’aventure incertaine », édition du Félin, 1998).

2)-Le coup d’État « démocratique » fomenté par macron

De la même façon aujourd’hui et s’agissant cette fois de Macron, nous possédons deux témoignages venant du petit banquier lui-même. Ce dernier n’a-t-il pas dit, au cours d’un conférence de presse officielle « qu’il était arrivé par infraction à l’Élysée »(sic) ? Plus disert encore, il a avoué, au cours d’une conférence effectuée en 2017, qu’il avait été choisi par Bildenberg. Et qu’il n’y avait pas de démocratie en France » (sic). Il existe un enregistrement vidéo de ces paroles, prouvant la véracité des mots prononcés par le petit banquier.

2.a)-L’arrivée au pouvoir d’une bande illégitime et minoritaire :

Car on le sait tous : Macron est arrivé au Pouvoir en 2017, suite à un « coup d’État démocratique », pour reprendre l’excellente formule d’Alain Badiou, tiré de son ouvrage : « Éloge de la Politique », édition Café Voltaire/Flammarion, 2016. Or, la promotion du livre d’Alain Badiou, qui commençait très fort, a été brutalement interrompue  au début du mois d’octobre 2017, du jour au lendemain par les sbires de Macron : ce qui montre combien ce livre lucide et intelligent gênait le petit banquier !

Régis de Castelnau résume aussi parfaitement la situation : « Le coup d’État financier, médiatique et judiciaire perpétré en 2017 a installé à la tête de l’État une bande minoritaire et illégitime. Incarnée par celui qui est leur chef, Emmanuel Macron »(sic), extrait de son billet de son blog « Vu du droit » du 6 octobre 2019, intitulé : « Pourquoi il ne faut pas demander le départ de Castaner ».

En 2017, la France a été traitée comme un pays africain. Que fait-on en Afrique ? Dans son ouvrage, « Le réveil de l’Histoire », Alain Badiou répond : « On (les États-Unis) monte de sanglantes expéditions militaires un peu partout, notamment en Afrique, pour faire « respecter les droits de l’homme », mettre partout au pouvoir -par la combinaison de l’occupation violente et « d’élections » fantomatiques -des valets corrompus, lesquels livreront pour rien aux susdits puissants la totalité des ressources du pays » (sic) (« Le réveil de l’Histoire », édition Lignes, 2012, page 12).

De la même façon, en 2017, grâce à des élections sans vérité, on a imposé le valet corrompu Macron à l’Élysée :
1°)-d’une part, pour siphonner les richesses françaises au profit des américains. 2°)-Surtout on a placé King Kostard, directement en réponse au mouvement anti Khomri de 2016, pour discipliner cette « populace », qui avait eu l’audace en 2016 de descendre dans la rue à 14 reprises, afin de s’opposer à un projet de loi (loi Khomri) voulu par la dictature supranationale de Bruxelles.

J’ai souvenir de la joie incroyable de Pierre Gattaz, membre de l’État profond français, suite à la réussite de cette sinistre entreprise. En effet, le Tour de France s’arrêtait un jour de juillet 2017 à Périgueux : on avait dressé des stands, en invitant notamment celui qui était encore « le patron des patrons ». Il n’en pouvait plus de bonheur de cette nouvelle situation, comme le montre une photo vu de lui dans la « Dordogne libre » achetée à l’occasion, hilarant, plié en deux de rigolade, comme on ne l’avait jamais connu.

2.b)-Le rôle des serveurs Scytl et Dominion :

Le serveur truqué SCYTL a joué un rôle cardinal. Le soir du premier tour, Macron faisait entre 6 et 9% des suffrages. Il y a eu une grande panne d’électricité. Tous les autres comptes des autres candidats ont été siphonnés, y compris les petites listes comme l’UPR et le NPA, réduites respectivement à 1 et à 0,5% des suffrages, malgré toute la mobilisation du NPA dans les luttes, et la forte et intelligente présence des militants de l’UPR sur les réseaux sociaux (voir excellent article rédigé par Éric Montana pour MEDIAZONE : « Scytl, le logiciel qui vote pour vous », du 26 novembre 2020).

Et, à travers eux, l’Ogre capitaliste mondialisé, à qui il en faut toujours plus, a réussi son « coup » : grâce à Macron au Pouvoir, avoir: toujours plus de profits, toujours plus de granduse, toujours plus de Volonté de Puissance. 

Conclusion :

Face à ce coup de force illégitime, il nous reste :

1)- Le COMBAT IDÉOLOGIQUE sur les réseaux sociaux, et, je l’espère aussi, par des passages média d’intellectuels de la gauche critique « reconnus ». En ce moment, il n’y a que Michel Onfray qui l’ouvre : même ce qu’il dit est du déjà vu, déjà entendu : critique du Peuple mis au rancart, malgré le succès du NON au TCE en 2005. Ce n’est pas mon préféré, mais ça fait du bien de l’écouter à défaut d’un autre.

 2°)- CONTRE LE NOUVEL ORDRE MONDIAL VOULANT FAIRE DE NOUS DES ESCLAVES DANS LE CADRE DU GRAND RESET, SUR LES RÉSEAUX SOCIAUX, NOUS, LES SANS NOM, LES SANS GRADE, NOUS BATTRONS COMME DES CHIENS CONTRE LA DICTATURE SANITAIRE. LA PRIVATION DE LIBERTÉS PUBLIQUES (interdiction de manifester), VOULUE PAR MACRON, BIDEN, OBAMA, CLINTON, GATES, SOROS.

Nous, les sans nom, les sans grades, populariserons notre programme de rupture avec le mondialisme en 30 points élaboré par le Rassemblement « Pouvoir au Peuple », réunissant les « Insoumis critiques », les « franchement insoumis », le courant interne/externe : « Rupture, Pouvoir aux militants »,  le PRCF, la PARDEM, le CNSJS, proposant une vie décente et joyeuse pour chacune et pour chacun. Son porte-parole pourrait être, soit Jacques Généreux, soit Jacques Sapir, soit Jacques Cotta.

Comme on disait dans les années 790 : ON A RAISON DE SE RÉVOLTER ! 

(1)- J’ouvre une parenthèse : chaque fois que le petit poudré s’exprime en anglais, hélas dernièrement dans le Times, sans que personne n’y trouve à redire, je ressens une forte envie de dégobiller. Imagine-t-on le Général de Gaulle parler anglais à Roosevelt ou Eisenhower ? Naturellement, un tel scénario eut été invraisemblable. Mais ce choix de la langue anglaise est bien la preuve, malheureusement, que la France n’est plus qu’une petite colonie des États-Unis, où le vassal (Macron) réaffirme son humble subordination, son obéissance totale au suzerain, à l’époque encore Obama : pire encore, dans la langue de l’État puissant. Situation plus humiliante, tu meurs.

MACRON : « J’AI ÉTÉ SÉLÉCTIONNÉ PAR BILDERBERG, IL N’Y A PAS DE DÉMOCRATIE EN FRANCE ! »

Émilie Ballore, VK : cela remonte à 2017, mais c’est toujours d’actualité.

Emmanuel Macron :

« J’ai été sélectionné par le Groupe Bilderberg. Il n’y a pas de démocratie à proprement parler en France. »

Le président de la République a fait une annonce en off qui risque de donner de la fièvre aux conspirationnistes de tous bords. Il a allégué que son Premier Ministre a été sélectionné par le groupe hypermondialiste Bilderberg, tout comme il a été choisi pour devenir le Président de la République Française.

L’enregistrement audio qui a fuité et qui est en notre possession révèle au grand dam des médias une vérité sale et tragique qui risque de provoquer des remous dans la sphère politique et industrielle. Emmanuel Macron avoue qu’il n’y a pas de démocratie en France, que les chefs d’État ainsi que leurs premiers ministres et autres ministres importants sont sélectionnés par une classe hypermondialiste.

« Franchement, soyons honnêtes, Chirac a participé à une conférence Bilderberg, il est devenu président. Manuel Valls a participé à la réunion de 2009, il est devenu premier ministre. Moi on m’avait dit ‘tu obéis à notre vision européiste et on te fera grimper les échelons’ donc j’ai dit banco. »

Il a expliqué qu’à la conférence de 2014 il se trouvait à côté du ministre de la santé portugais et de la journaliste italienne Monica Maggioni.

« C’est très égalitariste, il n’y a pas de favoris et surtout pas de chrétiens ou pro-chrétiens, »

a expliqué M. Macron en off.

« L’objectif est de créer une Union Européenne qui n’a plus rien à voir avec l’Europe des Nations, politiquement, culturellement, ethniquement, dans tous les sens du terme. Il faut en finir avec l’ancien paradigme que les blancs dirigent l’Europe et il faut évidemment lutter contre tous les nationalismes. »

Ce qui est aussi l’avis de Sylvie Goulard qui a participé à une conférence Bilderberg et qui sera certainement dans le gouvernement Philippe à la tête du ministère des affaires étrangères. Elle est aussi favorite pour la présidentielle de 2022 selon Jacques Attali.

Macron a par la suite expliqué qu’Alain Juppé (qui a participé à une conférence Bilderberg lui aussi) aurait pris Edouard Philippe comme premier ministre dans tous les cas s’il avait gagné la primaire à droite :

« Quand des décisions sont prises, peu importe les résultats nous obéissons. »

Il a expliqué plus loin que c’est gagnant gagnant :

« Fillon, Juppé, moi, on vient tous du même club donc le résultat aurait été le même ! Gauche / Droite, c’est un système pour manipuler les masses. Le renouveau n’arrive pas croyez-moi. Que tous les immigrés et nouveaux français se réjouissent car je suis leur président, nous sommes leurs chefs et allons les aider à accomplir notre grand dessein. »

« Nous représentons les sauveurs de l’humanité, nous allons détruire les anciens pays blancs impérialistes et donner sa chance aux autres nations et peuples. Nous faisons cela pour le bien de l’humanité, pour en finir avec une Europe consanguine et dépassée par la mondialisation. Cette mondialisation profitera à tout le monde et pas seulement aux Européens qui profitent sur le dos du reste de l’humanité. Qui aime les Européens de nos jours ? Certainement pas le Groupe Bilderberg ! »,

a-t-il tancé sans une once de regret et sans se retenir.

Le document sera certainement publié début juin quand la conférence Bilderberg 2017 qui se tiendra peut-être à Chantilly, aux États-Unis, aura commencée.

Il semblerait que M. Macron n’a pas menti. En effet, la liste des membres est accessible sur le site internet officiel BilderbergMeetings.org créé en 2012 pour faire « taire les conspirationnistes en se montrant au ‘grand jour’ » selon le Président et dont M. Valls était aussi du même avis.

Les médias s’insurgent en critiquant les médias « conspirationnistes » qui s’intéressent de trop près à cette conférence.


Éric Montana : « Le logiciel qui permet de faire élire un inconnu, Président… »

Éric Montana, 26 novembre 2020

Scytl : le logiciel qui rend nos votes inutiles…

Le soir même du premier tour et avant même que les résultats définitifs ne soient connus, Macron à l’instar de Sarkozy, fêtait déjà avec les élites de la finance, son élection prévisible et annoncée pour le second tour, face à Marine Le Pen, la candidate choisie par le logiciel pour être l’épouvantail qui allait provoquer le ralliement massif de tous les « républicains » sur le candidat choisi par Bilderberg.

Il y a des événements qui servent parfois de déclic dans une vie. La fraude massive du candidat Biden dans les élections américaines en est un.

Nous découvrons avec effarement que l’on peut truquer des élections dans le pays qui se revendique « leader du monde libre » et lumière de la démocratie. Nous apprenons grâce à Internet et l’affaire Jeffrey Epstein, la corruption massive qui ronge la politique américaine, vendue à tous les lobbys.  La dépravation maladive de dirigeants mondialement connus comme Bill Clinton et même Bill Gates, deux habitués des voyages sur le Lolita Express, l’avion qui servait à transporter ces bienfaiteurs de l’humanité sur l’île aux orgies appartenant à l’agent du Mossad, découvert si opportunément suicidé dans sa cellule new-yorkaise. Un État américain noyauté par des personnages soupçonnés ou accusés de pédophilie, de trafic et de crimes sexuels…

Nous apprenons l’existence d’un Deep State qui gouverne ce pays dans l’ombre. Nous réalisons avec effroi que la CIA, cet État dans l’État qui ne rend compte à personne, agit à sa guise avec la complicité de son frère jumeau le Mossad, dans le trafic d’armes, le trafic de drogues, le trafic d’êtres humains, les coups d’État, les révolutions colorées, les assassinats ciblés.

Nous découvrons que Soros finance les Black Lives Matter en payant les manifestants 15 dollars de l’heure pour semer le chaos et la violence, qu’il organise les caravanes de milliers de sud américains se dirigeant vers les États-Unis pour tenter de faire passer Trump qui s’oppose à ces arrivées massives de faux migrants, pour un président sans cœur et sans compassion et salir son image aux yeux des américains et du reste du monde…

Et bien évidemment, on finit par s’interroger sur notre propre pays. Et en découvrant chaque jour que Dieu fait, la corruption de nos politiciens, leur soumission aux lobbys, leurs lois iniques votées contre le peuple, l’enrichissement rapide de certains d’entre eux, les privilèges indécents qu’ils s’accordent à eux-mêmes, l’impunité qu’ils se votent pour mieux se protéger de la justice, leurs vices cachés, on se dit que nous sommes exactement dans la même situation qu’aux États-Unis.

De plus, quand on découvre que la France possède aussi le logiciel Scytl qui a servi à truquer les élections américaines, les doutes légitimes que nous avions sur les élections présidentielles de 2017 qui a vu la victoire d’un candidat sorti de nulle part, mais sélectionné par le groupe Bilderberg pour être le nouveau président de la République française, ne peuvent que revenir à la surface.

Personne n’a oublié comment Macron a été outrageusement avantagé dans les médias, dans la presse. L’inégalité du temps de parole appliqué scandaleusement aux autres candidats qui ont été marginalisés, mal traités, et qui malgré leurs légitimes revendications à bénéficier d’un temps de parole égal et d’une égalité de traitement, n’ont pas été entendus. Cette première et grave anomalie laissait déjà entrevoir le reste… Macron semblait être le candidat que le Système avait choisi pour la fonction suprême. Les sondages lui étaient systématiquement favorables alors qu’il était inconnu des Français et que la seule chose que l’on savait de lui, c’est qu’il a permis à la finance apatride de mettre la main sur les fleurons de notre industrie nationale.

Ses meetings électoraux avec des figurants, des salles à moitié vides alors que les médias parlaient d’enthousiasme et d’engouement « populaire » pour ce jeune candidat, ont été une autre anomalie qui aurait du mettre la puce à l’oreille de ceux qui prétendent faire de l’information. La campagne électorale de Macron avait tout d’une mise en scène et réunissait tous les ingrédients de la manipulation de masse. Puis l’utilisation de machines à voter informatisées, aussi peu fiables que les résultats finaux, a été une autre source de questionnement.

Ne parlons pas des résultats du premier tour où dans les grandes villes tenues par ses amis politiques, les bulletins blancs étaient inexistants, où les premiers comptages lui attribuaient de 6 à 9% et parfois beaucoup moins… et qu’après une étrange panne informatique d’une demi-heure, on l’a donné en tête avec 22, 23 ou 24%… Les miracles de l’informatique et du logiciel Scytl ?

Le soir même du premier tour et avant même que les résultats définitifs ne soient connus, Macron à l’instar de Sarkozy, fêtait déjà avec les élites de la finance, son élection prévisible et annoncée pour le second tour face à Marine Le Pen, la candidate choisie par le logiciel pour être l’épouvantail qui allait provoquer le ralliement massif de tous les « républicains » sur le candidat choisi par Bilderberg.

Puis last but not last, le soir de son élection, le discours prononcé devant la symbolique pyramide du Louvre avec cette lumière rouge au-dessus de sa tête, comme l’œil d’Horus observant les événements, saluant la foule au signe du compas et de l’équerre devant des spectateurs et des figurants apparemment nombreux mais télévisés à coups d’images rapides pour éviter le détail qui tue..

Tout cela faisait penser à la théâtralisation d’une cérémonie maçonnique. Les derniers détails qui confirmaient des doutes légitimes et l’idée que nous étions bien dans une élection étrange ne correspondant à rien de ce que nous avions vécu auparavant. Et puis cette sale impression que le groupe Bilderberg et la Franc Maçonnerie l’avaient largement organisée et planifiée, et que grâce à l’ignorance et la naïveté des Français, la Cabale l’avait largement emportée.

Le vrai gagnant de ces élections ce n’était pas le peuple français mais Rothschild et ses complices de l’État profond.

Depuis, la France est vendue à la découpe à la haute finance et les riches se sont enrichis et multipliés comme jamais auparavant. Ce pouvoir gouverne par la force et la violence. Du jamais vu en France ! La corruption explose faisant de notre pays l’un des pays le plus corrompu du monde. Les lois liberticides se succèdent les unes après les autres. Les droits sociaux sont démolis à coups de votes nocturnes à l’Assemblée et au Sénat et même la réforme des retraites contre laquelle des millions de Français ont protesté, a été votée en pleine nuit, en catimini grâce à une nouvelle traîtrise du groupe Les Républicains qui en ont pris l’initiative. 

Et puis cerise sur le gâteau, l’état d’urgence sanitaire décrété grâce à un virus de laboratoire breveté et utilisé de manière criminelle, pour imposer aux Français un régime digne des pires dictatures.

La destruction de l’économie pour favoriser le Grand Reset à base de monnaie digitale, permettant de surveiller tous nos faits et gestes, les tests bidons pour continuer à gouverner par la peur, les chiffres truqués pour favoriser la psychose de la mort, la vaccination avec l’ajout de nanoparticules et d’ingrédients qui nous rendront encore plus malades, et bientôt la pénurie alimentaire, un nouveau Covid-21 et les camps d’internement pour faire plier les récalcitrants qui refusent en bloc le confinement, le masque obligatoire, l’interdiction de voyager, l’interdiction d’un retour à une vie normale et la folie criminelle de ce gouvernement d’imposteurs, d’assassins et de corrompus.

Et si les médias s’inquiètent de constater que 91% des Français et 80% d’entre nous, ne faisons plus confiance ni au gouvernement ni aux médias complices au sujet de cette gigantesque opération criminelle, c’est que nous sommes à la veille d’une révolte qui se transformera sans aucun doute, en insurrection violente.

Le peuple de France est victime d’une Cabale monstrueuse tout comme le peuple américain et d’autres peuples européens. Cette Cabale veut nous imposer le Nouvel Ordre Mondial totalitaire et génocidaire de gré ou de force, et pour l’instant c’est surtout la force et la violence qui sont employées. Nous sommes donc en situation de victimes.

Mais nous ne devons pas oublier que la déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1793 énonce en son article 35 : « Quand le gouvernement viole les droits du peuple, l’insurrection est, pour le peuple et pour chaque portion du peuple, le plus sacré des droits et le plus indispensable des devoirs. »




L’histoire cachée de l’effroyable mafia khazare

[Source : Nice-Provence Info via Réseau International]

Nice Provence Info avait publié en juin 2017 cet article issu du site du site “Veteran-Today” et que la malveillance de notre ancien hébergeur OVH a effacé.

Cet article majeur et consistant avait suscité une grande curiosité de nos lecteurs et doit figurer dans notre bibliothèque malgré les entraves de la Police de la Pensée.

« Dans les temps de tromperie universelle, dire la vérité devient un acte révolutionnaire. »

nous avertit George Orwell dans 1984.

Le Pouvoir étant lui-même complotiste (lire Macron, ce grand complotiste), il n’y a plus aucune raison pour que nous ne le soyons pas non plus.

Bonne lecture !

Le voile est à présent déchiré pour exposer clairement à la lumière la mafia khazare et ses effroyables plans pour infiltrer, tyranniser la planète entière et éradiquer toutes les religions du Livre pour en permettre une seule : leur talmudisme babylonien également connu sous les noms de luciférianisme, satanisme ou encore ancien culte de Baal.
L’histoire des Khazars, et particulièrement celle de la mafia khazare, le plus grand syndicat mondial du crime organisé, ayant muté grâce à un “tour de magie” monétaire utilisé par les anciens Babyloniens, a été quasiment occultée de tous les livres d’Histoire.

Actuellement, la mafia khazare sait très bien qu’elle ne peut opérer ou même exister sans un secret abject, et, dans ce but a dépensé beaucoup d’argent pour expurger les livres d’Histoire empêchant les citoyens de toute la planète d’en savoir plus sur leur pouvoir de nuisance terrifiant au delà de toute imagination et permettant la toute puissance de la plus grande organisation mondiale criminelle. Les auteurs de cet article ont fait de leur mieux pour reconstituer cette histoire secrète des Khazars et de leur syndicat mondial du crime organisé, mieux nommé encore mafia khazare, et pour l’exposer aux yeux du monde grâce à l’internet, cette nouvelle presse de Gutenberg.

Il est excessivement difficile de reconstituer cette histoire cachée de la mafia khazare, ainsi veuillez excuser les erreurs ou les inexactitudes mineures qui ne sont pas intentionnelles et seulement dues à la difficulté de creuser dans cette histoire réelle des Khazars et de leur mafia. Nous avons fait notre possible pour la restituer.

Ce fut tout d’abord Mike Harris qui relia les points et fit cette découverte récente de l’existence d’une histoire cachée et sanguinaire de la mafia khazare et de sa volonté de revanche sur la Russie.

Lors de la conférence en Syrie sur la lutte contre le terrorisme et l’extrémisme religieux le 1er décembre 2014, Gordon Duff directeur de “Veterans Today” (publication des vétérans de l’armée américaine et des services secrets US), exposa publiquement pour la toute première fois que le phénomène du terrorisme mondial est actuellement le fait d’une vaste organisation criminelle internationale liée à Israël. Cette révélation envoya un tsunami au sein de la conférence et quasi-instantanément dans le monde entier, dans la mesure où presque tous les chefs d’État de la planète reçurent également le rapport de cette révélation historique !

Et les répercussions de ce discours historique continuent à résonner actuellement autour du monde.

Gordon Duff demande aujourd’hui au président Poutine de divulguer les documents des services secrets russes qui exposent environ 300 traitres du Congrès US pour leurs actes de félonie en série ainsi que d’espionnage pour le compte de la mafia khazare contre les intérêts de l’Amérique et de plusieurs nations du Moyen-Orient.

Nous savons désormais que la mafia khazare mène une guerre secrète contre l’Amérique et les Américains par l’usage d‘actes de terrorisme sous faux-drapeau de type “Gladio” et au travers d’organismes illégaux et inconstitutionnels comme la Federal Reserve, l’IRS, le FBI, la FEMA, le HomeLand Security et le TSA. Nous tenons à présent pour certain que la mafia khazare est responsable de “l’inside job” du 11 septembre 2001, attaque sous faux drapeau de pur style Gladio, ainsi que de l’attentat du Murrah building le 19 Avril 1995.

Voici donc les grandes lignes de l’Histoire cachée de la plus grande mafia de la planète

Khazarie carte

100800 après J.-C. : Les Khazars se sont développés au sein d’une nation gouvernée par un roi malfaisant, pratiquant la magie noire et secondé en sa cour par des oligarques occultistes. À cette époque les Khazars étaient connus par les peuples environnants comme criminels, assassins et pillards, pratiquant le meurtre comme mode vie et occupation journalière normale.

800 après J.-C. : Un ultimatum leur est donné par la Russie et d’autres contrés environnantes : les chefs des nations environnantes, au premier rang desquelles la Russie, ayant eu depuis tant d’années des plaintes de la part de leurs ressortissants, donnèrent un ultimatum au roi khazar. Ils envoyèrent un communiqué au roi, l’assignant à choisir l’une des trois religions du Livre pour son peuple en en faisant la religion officielle afin de socialiser le enfants dans la pratique de cette foi.
Il fut donc donné au roi le choix entre l’islam, le christianisme et le judaïsme.

Le roi choisit le judaïsme

Il promit alors de s’en tenir aux assignations de la confédération de peuples menée par le tsar (descendant des César de Rome) de Russie. Malgré les promesses de s’en tenir là, le roi khazar et son cercle rapproché d’oligarques continuèrent à pratiquer l’ancienne magie noire babylonienne connue aussi sous le nom d’occultisme satanique. Celui-ci implique des cérémonies occultes reposant sur le sacrifice rituel d’enfants par égorgement, puis d’actes de cannibalisme en buvant le sang et en dévorant le cœur de l’enfant égorgé.

Le secret profond de ces cérémonies occultes est le fait qu’elles étaient toutes basées sur l’ancienne religion de Baal et le sont toujours aujourd’hui.
Dans le but de tromper la surveillance de la confédération de nations menée par la Russie, le roi khazar se mit à mêler ces pratiques de magie noire luciférienne avec celles du judaïsme, créant ainsi une religion satanique hybride connue sous le nom de talmudisme babylonien qui devint la religion nationale des Khazars tout en continuant à nourrir le même pouvoir de malfaisance qu’auparavant !

Hélas, les Khazars continuèrent dans leur même façon de nuire, volant et assassinant les voyageurs égarés en pays khazar…

Les bandits khazars s’efforçaient souvent de dissimuler leur identité après avoir perpétré leurs méfaits sur ces malheureux visiteurs et devinrent maîtres dans l’art des déguisements et des fausses identités, une pratique qu’ils poursuivent encore de nos jours, de même que celles de leurs sacrifices d’enfants et cérémonies occultes, qui ne sont autres que celles de l’ancienne confrérie de Baal.

Vers 1200 : La Russie et les nations environnantes en eurent assez et décidèrent d’agir…
Àcette époque la Russie à la tête des nations voisines de la Khazarie envahirent celle-ci pour arrêter les crimes des Khazars contre leurs ressortissants, ce qui incluaient des enlèvements d’enfants et de bébés en vue de leurs sacrifices sanglants à Baal.

Ces “élites” khazares avaient un réseau d’espions très développé qui les prévint du danger. Aussi s’enfuirent-ils de Khazarie vers les nations de l’ouest de l’Europe, emmenant avec eux leur immense fortune en or et en argent. Ils se regroupèrent de façon discrète sous de nouvelles identités. En secret, ils poursuivirent leur pratique des sacrifices rituels sanglants de meurtres d’enfants, confiants dans la promesse de Baal de leur donner le monde entier et ses richesses sous réserve qu’ils poursuivent ces sanglants sacrifices en son honneur. Le roi khazar ainsi que son cercle rapproché de criminels se firent depuis lors une réputation de mafia auprès des nations voisines. Ils se mirent alors à ourdir un projet souterrain de revanche contre les Russes et les nations qui, en envahissant la Khazarie, les avaient chassés du pouvoir et de leur territoire.

Cette mafia khazare décida d’envahir l’Angleterre.

Pour accomplir ce plan, ils recoururent aux services d’Oliver Cromwell en vue de l’assassinat du roi Charles 1er et firent de l’Angleterre une terre où ils purent prospérer à nouveau. Ce fut le début de la guerre civile en Angleterre qui fit rage une dizaine d’années et se solda par l’assassinat de toute la famille royale ainsi que des centaines de personnes appartenant à l’aristocratie anglaise originelle.

C’est ainsi que la City de Londres fut établie comme la capitale bancaire de l’Europe et fut à l’origine de l’essor de l’Empire britannique.

David Ickes fut le premier à exposer courageusement en pleine lumière la mafia Rothschild. Ceci fit de lui un héros international et nous aurions besoin d’autres personnes de cette trempe pour briser une bonne fois cette zone d’ombre entourant la mafia khazare et mettre ainsi fin à leur illégitime hégémonie mondiale.

La mafia khazare décida d’infiltrer et de détourner toutes les banques au niveau mondial en utilisant la magie noire babylonienne, aussi connue sous le nom de “système magique pour faire de l’argent” babylonien ou encore l’art secret de fabriquer de l’argent à partir de rien associé au pouvoir de l’usure qui additionne sans fin les intérêts…
La mafia khazare utilisa donc son immense fortune pour favoriser ce nouveau système de leur invention et créateur magique d’argent qu’ils prétendirent inspiré par les esprits de Baal en échange de leurs sacrifices sanglants en son honneur.

Ce système babylonien “d’argent magique” supposait la substitution de l’or ou de l’argent déposés contre des certificats de “papier-crédit” qui permettait aux commerçants de voyager avec leur argent sous une forme qui autorisait le remplacement aisé en cas de perte ou de vol…
Il est intéressant de constater au passage comment le problème (de la dangerosité des voyages en Khazarie de par le fait de leurs razzias et meurtres) recevait sa solution grâce à eux 

Finalement le roi khazar et sa petite cour infiltrèrent l’Allemagne grâce à un groupe du nom allemand de “Bauer” pour les représenter et étendre leur fabuleux et maléfique “Baal-powered” système…
Ces Bauer, habitant à “l’Enseigne Rouge” (ce qui représentait fort bien en effet leur charmante activité secrète d’égorgement d’enfants), changèrent donc tout naturellement leur nom en Rothschild (rot-schild : enseigne rouge en allemand).

Ces Rothschild, hommes de paille de la mafia khazare, poursuivirent le travail d’infiltration et de détournement du système bancaire anglais et ensuite de toute la nation anglaise.
Ce Bauer/Rothschild eut cinq fils qui infiltrèrent à leur tour toutes les places bancaires en Europe y compris le système bancaire anglais, sous le couvert de puissantes opérations, y compris le fameux faux rapport de la victoire de Napoléon sur les Anglais alors qu’il était perdant. Ce coup de “génie” permit par la fraude et la tromperie l’appropriation par les Rothschild des richesses de la noblesse anglaise et propriétaires terriens qui avaient fait des accord d’investissement avec les institutions de la City de Londres.

Les Rothschild créèrent ainsi un système bancaire privé basé sur la monnaie-papier, spécialisé dans la création monétaire à partir du néant et additionnant au passage une usure pernicieuse sur le dos du peuple anglais et avec son propre argent ! Ils confiaient aux “insiders” que cette magie noire du pouvoir par la monnaie leur venait directement de Baal grâce à leurs fréquentes mises à mort sanglantes de petits enfants. Une fois qu’ils eurent infiltré et détourné le système bancaire anglais, ils interférèrent avec la couronne britannique et ses principales institutions dans toute l’Angleterre…

Certains experts pensent que les Rothschild éliminèrent peu à peu les membres de la famille royale d’Angleterre en organisant des unions avec des représentants de leur propre lignée khazare afin de faire accéder au trône leurs propres comparses.
D’une manière générale, la mafia khazare mena un effort international pour éradiquer les rois légitimes de droit divin. De par le fait-même que la mafia khazare prétend avoir un partenariat avec Baal (alias Satan, alias Lucifer), de par les sacrifices dont ils l’honorent, ils détestent tous les souverains régnant sous l’autorité de Dieu tout puissant car la plupart d’entre eux se sentent responsables de leurs sujets et conscients de leur rôle de protection contre des tentatives de traitrises ou d’infiltration d’ennemis se tenant à leurs portes.

À partir des années 1600, la mafia khazare suprima donc les autorités royales légitimes anglaises pour leur substituer des “infiltrés”.

Dans les années 1700, ils s’en prirent ensuite à la famille régnante de France en fomentant la révolution française.

Juste avant la première guerre mondiale, ils firent assassiner l’archiduc autrichien François-Ferdinand, dans le but, justement de déclencher cette guerre. Ce qui fonctionna à merveille.

En 1917, ils créèrent l’armée de la mafia khazare, alias les bolchéviques, et infiltrèrent et détournèrent la Russie, assassinèrent le tsar Nikola II et sa famille de sang froid, trucidant leur fille préférée à coups de baïonnette dans la poitrine, puis dérobèrent tout l’or, l’argent et les trésors fabuleux des œuvres d’art que la Russie possédait alors.
Juste avant la seconde guerre mondiale, ils se débarrassèrent des lignées royales autrichienne et allemande.
Ce fut ensuite le tour des lignées impériales de la Chine et du Japon.

Cette mafia khazare a une haine intense pour quiconque professe une quelconque foi en un quelconque Dieu, si ce n’est le leur propre, Baal/Satan qui leur donna pour mission de massacrer tout roi et toute royauté, et de bien s’assurer que ceux-ci ne pourraient plus jamais régner. Ils ont fait exactement la même chose avec les présidents américains, organisant des opérations secrètes et sophistiquées afin de les chasser du pouvoir.
Si cela ne fonctionne pas, la mafia khazare les assassine tout simplement, comme par exemple Mac Kinley, Lincoln, Kennedy. Elle entend éliminer quiconque pourraient rétablir des lois fortes ou être élu et oser résister à leur système de magie noire financière et à leur pouvoir souterrain rendu possible par leurs réseaux basés sur la compromission d’humains corrompus.

Les Rothschild financèrent les trafics de narcotiques internationaux sur ordre de la mafia khazare. Ils dirigèrent ensuite dans l’ombre l’empire britannique et élaborèrent un plan pour récupérer l’énorme quantité d’or et d’argent que les Britanniques ont payée à la Chine pour ses épices et soieries.

Les Rothschild, ayant découvert l’existence de l’opium turc et de son caractère fortement addictif, organisèrent un trafic pour le vendre à la Chine, infectant des millions de malheureux avec une dépendance mortelle au poison qui apportait dans le même temps des monceaux d’or et d’argent.
L’addiction à l’opium créée par les Rothschild en Chine infligea tant de mal à celle-ci que la Chine en vint à la guerre par deux occasions pour mettre un arrêt à cet empoisonnement. Ces guerres sont connues sous le nom de révolte des Boxers ou encore de Guerre de l’opium. L’argent que gagnèrent les Rothschild avec l’opium était si énorme qu’ils devinrent complètement addicts à cet argent facile, plus encore que les opiomanes de leur opium !

Les Rothschild furent la source de financement qui permit l’établissement des colonies américaines. Ils incorporèrent la “Hudson Bay Company” ainsi que d’autres compagnies commerciales afin d’exploiter les richesses de ce Nouveau-Monde. Qu’importe si l’exploitation de ces vastes ressources du continent passait par le génocide des peuples indigènes d’Amérique du Nord.

Hudson Bay Company

Les Rothschild suivirent également le même “schéma d’affaire” aux Caraïbes et dans le sous-contnent indien, occasionnant la mort de millions d’indigènes.

Les Rothschild tirèrent également profit du commerce des esclaves.

Ce commerce s’appuie sur la corruption des chefs africains qui revendent comme du bétail des membres kidnappés de tribus ennemies. Notons au passage que les mafieux khazars voudraient bien généraliser ce mode de fonctionnement à l’ensemble des populations du monde qui ne font pas partie de leur cercle maléfique.
Les marchands d’esclaves transportaient ensuite par bateau ces esclaves kidnappés vers l’Amérique et les Caraïbes où ils étaient revendus.

Les banquiers Rothschild apprirent également très tôt que les guerres étaient d’excellents moyens d’accroître leur fortune.

Ils mirent à profit cette expression « Pile je gagne, face tu perds » et finançaient les deux camps des belligérants. Il est à noter que la mafia bancaire khazare des Rothschild entretient une éternelle revanche contre les colonies américaines ainsi que contre la Russie qui aida celles-ci et leur fit perdre cette guerre.
En effet, lorsqu’ils perdirent cette guerre de la révolution américaine, les Rothschild en imputèrent la cause à la Russie — encore elle ! — qui avait bloqué les bateaux de la marine anglaise. Ils vouèrent alors une revanche éternelle contre les colons américains, exactement de la même façon qu’à l’encontre de la Russie qui écrasa la Khazarie 7 siècles plus tôt.

Les Rothschild et l’oligarchie anglaise qui les entoure n’ont eu de cesse depuis lors de trouver tous les moyens possible pour reprendre l’Amérique et la Russie et cela devint même leur principale obsession.

C’est pourquoi ils promurent la FED en déployant une fois de plus leur système babylonien qui s’appuie sur la création de fausse monnaie. La mafia khazare essaya donc en 1812 de reprendre le contrôle de l’Amérique du Nord et échoua une fois de plus à cause d’une nouvelle interférence Russe. Ce nouvel échec enragea la mafia khazare qui, une nouvelle fois, se mit à planifier une éternelle revanche à la fois contre les Russes et les colonies américaines. Ce qu’ils firent en infiltrant et détournant ces deux nations, leurs richesses ainsi qu’ en tyrannisant et massacrant au besoin leurs populations.

La tentative de cette même mafia de créer une banque centrale privée américaine fut stoppé par le président Andrew Jackson qui les traita de satanistes et voulut les faire déguerpir avec l’aide et la Grâce de Dieu. Les banksters Rothschild se coalisèrent et poursuivirent néanmoins opiniatrement leurs manœuvres dans l’ombre afin d’installer leur système monétaire sur le sol Américain.

Finalement en 1913, elle parvint à établir une importante tête de pont au cœur de l’Amérique. C’est en 1913 que la mafia khazare établit sa base grâce à la corruption et à la traitrise de membres du Congrès : le “Federal Reserve Act” fut passé en toute illégalité et contre la Constitution la veille de Noël et sans même le quorum requis. L’acte fut donc signé par un président américain corrompu, traitre à l’Amérique tout comme les membres du Congrès qui l’avaient élu. La mafia khazare put donc mettre en place un système de taxation tout à fait illégal, de façon à être sûre que le peuple américain paierait pour les titanesques dépenses du “Gouvernement américain”, le tout approuvé par un Congrès acheté et un président fantoche totalement aux ordres de cette machiavélique et ingénieuse communauté.

Il est aisé pour la mafia khazare de fournir autant de monnaie qu’il en faut pour faire élire leurs hommes de paille dès lors que vous contrôlez une “banque” qui n’est autre qu’une fabrique secrète de fausse-monnaie !

Dans le même temps qu’ils établissaient ce système de taxation généralisé, ils mettaient sur pied l””Internal Revenue Service”, leur collecteurs d’impôts privés incorporé à Puerto-Rico.
Peu après encore, ils mirent au point le “Federal Bureau of Investigation” (FBI) afin de protéger tout le système mis en place, de pourvoir à leurs besoins de mener des opérations occultes et surtout d’étouffer les poursuites concernant leurs sacrifices rituels d’enfants et les réseaux pédophiles qui les approvisionnent. Le FBI est aussi un réseau d’espionnage à leur usage propre. Il est à noter que le FBI n’a aucune charte officielle, conformément aux textes du Congrès, donc aucune existence légale, ni droit d’émettre aucun chèque de paiement.

La mafia Rothchild déploya sa “Révolution Bolchévique” en 1917 en Russie

afin de concrétiser sa revanche qui fut d’une sauvagerie sanglante inouïe sur un peuple russe innocent et ce, conformément à ce qu’ils avaient mis au point depuis tant d’années … depuis la destruction de la Khazarie par la Russie.

Alexandre Soljenitsyne

La mafia khazare Rothschild mit en œuvre et pilota la révolution communiste en fournissant des fonds depuis la FED afin de financer l’infiltration bolchévique de la Russie. Les bolchéviques furent donc créés et déployés par la mafia khazare comme l’instrument principal de leur revanche longuement préparée sur la Russie des tsars et sur un peuple russe innocent mais qui avait eut l’audace de briser la Khazarie dans les années 1000. Ce fait peu connu explique l’extrême violence exercée en 1917 sur la Russie : les bolchéviques furent lâchés dans un assaut de furie sanglante, parfaitement planifiée, qui stupéfia alors le monde entier par sa barbarie. Les bolchéviques, suivant les directives de la mafia Rothschild, pillèrent, torturèrent et se livrèrent à d’inimaginables massacres de masse sur environ 100 millions de Russes, y compris des femmes, des enfants, des bébés. Citons Alexandre Soljenitsyne : « Vous devez comprendre que les bolchéviques qui firent le coup d’État de 1917 n’étaient pas des Russes. Ils haïssaient les Russes. Ils haïssaient les Chrétiens. Mus par une haine ethnique revancharde, ils torturèrent et assassinèrent des millions de Russes sans l’ombre d’un remord humain. Jamais cela ne sera assez dit : Les bolchéviques ont accompli le plus grand meurtre de masse de tous les temps. Le fait que la plupart des gens soient ignorants et indifférents devant cet énorme crime est la preuve que les médias mondialistes sont dans la main des perpétrateurs de celui-ci.”

La mafia khazare s’est toujours attachée à infiltrer et détourner le judaïsme.

Ils ont donc mis sur pieds un plan d’action pour contrôler l’ensemble du judaïsme par le contrôle de l’esprit. Ils mâtinèrent donc le judaïsme de talmudisme babylonien tout en prenant le contrôle des banques en général,de Wall Street, du congrès des USA ainsi que des principaux mass-media.

Ainsi, la mafia khazare Rothschild peut distribuer la richesse et le succès à ces Juifs qui ont bu leur elixir magique et les utiliser comme des disjoncteurs ou des Sayanims (agents actifs).
Leur financement de la Knesset en Israël ainsi que son édification grâce à l’architecture des loges maçoniques est au service de leur talmudisme babylonien avec tout le mal qu’il génère partout, y compris des sacrifices occultes d’enfants dédiés à leur dieu secret,Baal.

Ils organisent un système appelé Nouvel Ordre Mondial ou encore Mondial- Sionisme, qui a été inculqué aux Juifs grâce à une illusion paranoïaque de supériorité raciale de leur groupe, allié au fait que tous les Gentils sont supposés avoir des intentions génocidaires à l’égard de ce groupe.
En retirant le rideau, on constate que l’architecture maçonique a été utilisée à l’édification de la Knesset et de la Cour Suprême israëlienne.
Ils ont appelé cette illusion raciale et paranoïaque Juive massive de conquête mondiale, “le Sionisme Mondial”. C’est en réalité une forme de Talmudisme Babylonien ou Luciferianisme qui était inconnu auparavant du courant dominant Juif.

Ce système a donc été conçu pour utiliser les Juifs comme couverture, les doter du pouvoir d’argent babylonien, les utilisant ainsi comme disjoncteurs et plus tard devant eux-mêmes être sacrifiés à Lucifer en deux étapes :

  • La première étape allait être leur Seconde Guerre mondiale, planifiée dans les camps de travail Nazis et aboutissant aux morts d’environ 200,000 Juifs par famine ou maladie, de même que 90,000 non Juifs, selon les chiffres officiels et reconnus des fonctionnaires de La Croix-Rouge. (Ce nombre est de 5 % de ce que la mafia khazare prétend.
  • Le deuxième grand sacrifice en serait le bouquet final, à l’avènement du Nouvel Ordre Mondial lorsque leur “Roi” Luciférien du monde accédera au pouvoir et quand toutes les trois religions d’Abraham seront supprimées : Particulièrement le Judaïsme, qui sera alors accusé pour toutes les guerres et destructions du monde.

À ce moment là la mafia khazare se métamorphosera à nouveau sous une nouvelle identité n’ayant plus rien à voir avec le Sionisme mondialiste …
Il est important de réaliser que la mafia khazare écrasa l’Allemagne avec la première guerre mondiale, créant ainsi un vide propice au fascisme, et ensuite la re-propulsa au premier rang en installant Hitler et le nazisme comme contre-force à leurs bolchéviques russes.

Hitler devint pour la mafia khazare un problème à partir du moment où il se libéra de leur joug et commença à agir pour la défense des intérêts du peuple allemand et des autres peuples libres du monde en développant un système bancaire libéré du système Rothschild.
Hitler initia un système financier libre de l’usure et bénéficiant aux travailleurs.

Ceci nécessitait bien évidemment la destruction complète de l’Allemagne et de son peuple car la mafia khazare de Rothschild ne pouvait en aucun cas permettre la naissance d’un système financier non basé sur l’usure.
Nous voyons la même chose aujourd’hui avec la guerre Khazare contre l’Islam puisque l’Islam ne permet pas l’usure. C’est la raison des vociférations agressives d’Israël demandant la destruction de l’Islam partout dans le monde.

Cette mafia khazare est bien rodée à présent pour mettre sur pieds de façon cachée des attentats sous faux drapeaux comme moyen courant d’utiliser les Américains aux déclenchement de guerres en leur faveur !
Après la seconde guerre mondiale, la mafia khazare déploya la guerre froide et à cet occasion importa des scientifiques Nazis expert en contrôle de l’esprit vers les USA : Ce fut l’opération Paperclip. Ceci leur permit de mettre sur pied le plus grand réseau d’espionage qui excède de loin tout ce qu’ils avaient déjà réalisé.

Sous ce nouveau système, ils continuent d’infiltrer et de détourner toutes les institutions américaines,y compris, les différentes Eglises, les loges maçoniques, bien sûr, surtout celles de rite “écossais” et “d’York”, l’armée US, le renseignement US, et la plupart des instituts privés liés à la défense, la Justice US y compris la plupart des gouvernements des Etats,et bien sûr, la plupart des partis politiques.
La mafia khazare prend les camps de travail Nazis comme pretexte pour manipuler les Alliés qui leur “devront” leurs propres colonies en Palestine grâce aux terres volées aux Palestiniens.
Ils sont ainsi fondés à utiliser leur soi-disant “Holocauste”shoatique comme gachette du contrôle de l’esprit contre toutes intimidations ou critiques à l’égard de leur voie sioniste.

Lorsque la mafia khazare obtint sa propre terre privée en Israël en 1947 grâce à ses manipulations politiques occultes, ils commencèrent à percevoir toute la Palestine comme leur nouvelle Khazaria et se mirent à comploter pour génocider tous les Palestiniens afin de s’octroyer la totalité de la Palestine. Leur Plan est le “Grand Israël” (Eretz Israël) s’étendant sur tout le Moyen-Orient et dans ce but ils manipulent ces Goyims Américains stupides afin qu’ils combattent sur commande pour la conquête des terres arabes et de leurs richesses, surtout celle du pétrole.
De récentes études menées par un doctorant juif respecté dans le cadre des recherches génétiques de John Hopkins a montré que 97.5 % des juifs vivant en Israël n’ont strictement aucun ADN hébreux et par conséquent ne sont pas Sémites et n’ont aucun sang lié à la terre de Palestine. En revanche, 80% des Palestiniens sont porteurs d’ADN hébreux et sont donc bien des Sémites liés par le sang à la terre de Palestine.

Ce qui signifie que les véritables anti-sémites ne sont autres que les Israéliens qui volent les terres Palestiniennes afin d’agrandir sans cesse leurs colonies !

Actuellement la mafia khazare décide de se métamorphoser encore et d’étendre ses rangs :
Se rendant compte qu’ils ne peuvent plus rester cachés aux yeux du public, ils travaillent dur en ce moment à encore infiltrer davantage en profondeur la franc-maçonnerie et ses ramifications secrètes, en y plaçant des membres très haut placés dans leurs réseaux pédophiles pratiquant les rituels de sacrifices d’enfants.

Ainsi, des membres haut-placés du Congrès sont intronisés dans leurs cercles sataniques leur donnant ainsi un pouvoir spécial, des récompenses financières et un très haut statut dans “leur hierarchie”.
Il s’ensuit un front massif d’espionnage usant de citoyens à double nationalité (US/israëlienne, mais Israëlienne first !), et plaçant dans les hautes sphères US des disjoncteurs nécessaires à péréniser le système de fausse monnaie de la Fed et les élections sous contrôle.

AIPAC :

La mafia Khazare a donc décidé d‘alourdir le “Mind-Control”, le contrôle de l’esprit des masses américaines afin de mieux les manipuler à approuver leurs guerres illégales, inconstitutionnelles, non-déclarée officiellement, non réellement provoquées, ingagnables mais, et tout est là, perpetuelles,dans le but d’un contrôle mondial encore accru et de prévision de gains titanesques.

(Comme en France, je souligne…), cette mafia a décidé de prendre totalement le contrôle sur l’ensemble de l’Éducation nationale en créant un enseignement mondialiste, d’orientation socialiste/collectiviste, basé sur le “politiquement correct”, l’acceptation de la “diversité” (ethnique)et de la décadence comme norme sociale (perversions diverses reconnues comme normales, “mariage gay”,inversion des valeurs, “gender”, etc.)

Fabius, Hollande les parrains du terrorisme satanique
Les seconds couteaux

Le fluor est rajouté aux réseaux d’eau potable des villes, aux pâtes dentifrices et les dentistes subissent un lavage de cerveau pour les persuader que le fluor c’est la prévention des caries … et qu’il n’est aucunement dangereux du tout pour les fonctions cérébrales ni pour la fonction thyroïdienne, ce qu’il est hélas en réalité…
L’addition du fluor aux réseaux d’eau potable et aux dentifrices a pour but en réalité de débiliter les facultés cérébrales moyennes des Américains, d’abaisser leur QI et de rendre les gens beaucoup plus dociles qu’ils ne le seraient sans cela .

Les médecins ont été induits en erreur par une recherche scientifique totalement biaisée depuis longtemps et donc secrètement contrôlés, volontairement tenus dans l’ignorance de tout côté négatif des études réalisées. Ceci comprend bien entendu les vaccins, généralement contaminés par des serums animaux douteux ainsi que de l’aluminium, entre autres …

Le pouvoir de l’argent a pris le contrôle depuis longtemps sur toute l’école de la médecine dite allopathique au travers de ses différents instituts et officines afin de s’assurer que leur agenda de duperie et de mensonges criminels mais juteux soit consciencieusement poursuivi.
Une partie de ce plan monumental de lavage de cerveaux et d’abêtissement du peuple américain a été l’action de la mafia khazare achetant et concentrant toujours plus les media jusqu’à aboutir à la situation actuelle où l’on a plus que six media parfaitement contrôlés (Controlled Major Mass Media). Ce CMMM fonctionne comme un cartel illégal de journaux qui devrait être dissout par le fait de la loi antitrust et condamné pour propagande de guerre contre le peuple américain.

Les chefs de la mafia khazare ont décidé qu’il était temps d’utiliser l’Amérique pour finaliser leur coup d’état planétaire ultime et leur occupation définitive du monde en créant une opération majeure sous faux drapeau au coeur même de l’Amérique. Ce qui permet de mettre le blâme sur l’Islam et de légitimer l’attaque de l’Amérique contre le monde musulman.

Ainsi ont-ils utilisé leur top-agents doubles Israëlo-Américain vivant en Amérique (top PNAC et top néo-cons) pour planifier une attaque nucléaire majeure le 11 Septembre 2001.
Bibi Netanyahu, la tête opérationnelle de la mafia khazare, déploya le Mossad et son réseau d’agents doubles pour organiser et réaliser cette attaque sur l’Amérique et la mettre sur le dos de l’Islam grâce au travail diligent des medias sous contrôle.
Ils informèrent donc leurs top rabins et amis du sionisme mondial de ne pas prendre l’avion ce jour-ci et de rester en dehors de New York, comme le fit par exemple “Larry Silverfisch” l’un des principaux initiateurs de l’opération.

Ils ont utilisé leur “disjoncteur” principal dans le département de la Défense pour entrainer les enquêteurs potentiellement dangereux du Pentagone dans la salle de réunion de l’Intel Navale, où ils seraient assassinés par un missile de croisière Tomahawk tiré d’un sous-marin israélien de classe Dauphin acheté à l’Allemagne.(re-qualifié “d’avion” sans qu’aucune pièces d’avion n’aient été pourtant retrouvées.)
Trente-cinq des enquêteurs potentiellement dangereux pour la mafia khazare et qui suivaient la piste des 350 têtes nucléaires Davy Crockett W‑54 déclassées et volées dans les fosses nucléaires de la base de Pantex au Texas, ont été assassinés par ce Tomahawk, dont le tir a été synchronisé avec la détonation de bombes pré-installées dans l’aile de l’Intel Navale qui avait été pourtant nouvellement consolidée.

La société écran du mossad israélien, “Urban Moving System” a été utilisée pour le transport des mini bombes nucléaires (provenant du vol des têtes de W‑54 des fosses nucléaires de Pantex et fabriquées à l’usine d’Hanford), puis ont été stockées dans l’Ambassade israélienne à New York et transportées aux tours jumelles pour “l’attentat” du 11 Septembre 2001.
Baal ou bien Moloch ou encore Lucifer ou Satan est bien cet “esprit” désireux de la mort et de la souffrance de tous les humains.

Granit FONDU sous les tours après le 11 septembre.
D’où provient une telle chaleur capable de faire fondre du granit ?

Pour son service, il récompense ceux qui lui donnent leur âme dispensant richesse incroyable, gloire et pouvoir…
C’est le contrat scellé par le sang et connu depuis toujours comme la vente de son âme.
L’agenda secret effroyable et la synthèse historique de cette mafia khazare sont maintenant révélés publiquement pour la toute première fois en Amérique par l’organe en ligne “Veterans Today” de Gordon Duff, ancien militaire.

Nous savons donc maintenant avec certitude que Bibi Netanyahu a exécuté l’attaque nucléaire sur l’Amérique le 11 septembre 2001 dans le cadre de cet agenda précis.
Accrochez-vous à votre chaise : ceci est le très grand secret et rend plus clair en effet tout ce qui se passe en Amérique, causé par Israël et sa Mafia ayant infiltré presque toutes les institutions du Gouvernement US et la société elle-même.

J’ai entendu beaucoup de secrets d’initiés choquant au fil des ans mais celui-ci est vraiment la cerise sur le gâteau et explique exactement ce qu’Israël et ses valets en Amérique nous ont fait pour le compte de leur maitre Rothschild !
Ils ont dévasté presque tous les aspects de nos vies, créant une économie de la pauvreté, beaucoup de chômage et de sous-emploi, générant le crime massif, l’alcoolisme et la drogue, détruit l’école qui nivelle par le bas les enfants, produit des programmes d’eugénisme comme le fluor dans l’eau et le mercure dans les vaccins, d’énormes fraudes, ainsi que la corruption politique effrénée !

Cet entretien de “Veteran Today” envoie à présent des ondes de choc dans le monde entier et quand vous considérez le contenu que Gordon Duff a divulgué pour la première fois ici publiquement, beaucoup risquent d’être choqués tant nous sommes loin de la version officielle !
Dans cet entretien Gordon Duff divulgue une transcription écrite de ce qui a été dit à une réunion entre Bibi Netanyahu et un traître américain ainsi que quelques autres espions en 1990.

Gordon Duff a divulgué que Netanyahu était un espion du KGB comme Jonathan Pollard. Et nous savons de plus maintenant qu’Israël a commencé comme un satellite des Bolcheviks de Russie . Ils étaient très malheureux quand l’Union soviétique est tombée.
Lors d’une réunion au bar de Finks à Jérusalem, célèbre rendez-vous des agents du Mossad, voici ce qu’a dit Benjamin Netanyahu repris directement de la transcription de l’enregistrement avec témoins et 100 % authentifié :

« Ce que vous faites n’a pas trop d’importance… Si nous sommes attrapés, ils nous remplaceront juste avec des personnes du même tonneau.

l’Amérique est un Veau D’or et nous le sucerons jusqu’à la moelle, le couperons et le vendrons morceau par morceau jusqu’à ce qu’il n’y ai plus rien que le plus grand État-providence du monde que nous créerons et contrôlerons.

Pourquoi ?

Parce que c’est la volonté de Dieu et que l’Amérique est assez grosse pour encaisser les coups, donc nous pouvons y taper, encore et encore !
C’est ce que nous faisons aux pays que nous détestons. Nous les détruisons très lentement et les faisons souffrir s’ils refusent d’être nos esclaves. »

Ceci est exactement ce que la mafia khazare Rothschild infiltrée depuis 1913 a fait en Amérique avec grand succès !

La connaissance de ce que Bibi a dit là devrait nous rendre tous furieux et motivés pour foutre ces créatures infernales hors d’Amérique afin de restaurer notre grande république !
Quand Bibi Netanyahu mentionne la volonté de Dieu, il se référait à Baal, aussi connu d’eux comme le Grand Hibou ou Moloch et qui exige être adoré par des bains de sang, des sacrifice humain douloureux et des tueries de masse.

S’ils “vendent leurs âmes” à Baal (c’est-à-dire à Lucifer ou Satan), ils seront récompensés par une incroyable richesse, la gloire et le super Pouvoir.

Le culte de Moloch-Baal

Ce qui arrive en réalité est que leurs âmes leurs sont en effet comme arrachées, ils deviennent inhumains, prennent les caractéristiques de Baal, et deviennent de plus en plus psychopathes et effroyablement mauvais.
Ce dont Bibi Netanyahu discutait au Finks était l’attaque nucléaire prochaine sur l’Amérique le 11 septembre 2001, et quand il a mentionné “ils” nous remplaceront juste, il se référait au “Cercle supérieur des Douze”, ce groupe dont Stew Webb a divulgué sur Veteran Today le nom de onze d’entre eux, qui s’appellent eux-même “Illuminati” ou “les Disciples de Satan.” Ces hommes font des sacrifices d’enfants à Denver deux fois par an, mangent les coeurs d’enfants, boivent leur sang après les avoir violés et égorgés.

Mes amis, nous devons révéler ces informations à tout le monde, nous unir et pourchasser ces pourritures de diciples de Baal jusque dans les moindres recoins et les traduire en justice pour leurs effroyables crimes.
Celui qui a compris ce que Bibi Netanyahu pense faire au Veau d’Or américain en le découpant en rondelles devrait être en colère et poussé à l’organisation de communautés conscientes et à l’action politique contre toute activité israélienne à l’intérieur de l’Amérique que ce soit par le Système de la Réserve fédérale, l’AIPAC, le JINSA, le Conseil de Politique de Défense, le CFR et les autres du même genre.

La mafia Khazare a caché 25 bombes atomiques dans des villes américaines majeures et d’autres grandes villes d’Europe pour faire chanter les gouvernements-“associés”.

Cela a été découvert et mentionné par Seymour Hersh comme leur “Option Samson”:
La mafia khazare a aussi détourné un certain nombre d’ogives S‑19 et S‑20 via un membre corrompu du Congrès US a qui la tâche a été confiée de récupérer des Mirvs ukrainiens pour les déclasser. Au lieu de cela, il les a vendu aux Israéliens et a arrosé d’autres Membres du Congrès corrompus.
Ceci est de la haute trahison et est punissable de la peine capitale.
Juste après leur attaque du 11 septembre sur l’ Amérique, la mafia khazare a annoncé à l’Administration US qu’ils s’apprêtaient éventuellement à faire exploser d’autres bombes dans quelques villes américaines, y compris Washington DC, s’ils refusaient à Israël de créer ses propres forces d’occupation en vue d’un état policier, basée sur le renforcement de toutes les lois américaines sous contrôle israélien.

Cette nouvelle force d’occupation israélienne appelée la “Homeland Security” (DHS) a été initialement créée par ces citoyens doubles et de plus, pervers : L’anciennne directrice de DHS Janet Napolitano est poursuivie en justice pour harcèlement sexuel d’hommes travaillant à DHS, ayant ordonné de déplacer leurs bureaux dans les toilettes hommes…
Le traître et citoyen double Michael Chertoff, (traduit du russe : “le fils du diable” ça ne s’invente pas !), est le cerveau criminel qui a installé DHS, avec l’ancien responsable de la Stasi d’Allemagne de l’Est, Marcus Wolfe, loué comme consultant spécial et mort mystérieusement aussitôt sa mission terminée.

La mafia Kazhare Rothschild ne pensait pas être percée à jour pour leur attaque nucléaire du 11 septembre 2001 mais ils firent une des plus grande erreur tactique de leur histoire en surjouant leur rôle cette fois ci… Ceci étant dû aux trop nombreux succès faciles qu’ils obtinrent dans le passé grâce à leur argent.
Bientôt l’Amérique “mainstream” saura que ce fut Netanyahu et le Likud qui organisa cette attaque sur l’Amérique sur ordre de la mafia Kazhare Rotschild.

Ils pensaient qu’ils avaient le contrôle complet sur tous les media mainstream et pourraient éviter la diffusion des résultats d’analyses de l’IAEA et de Sandia Labs auprès du public américain.
Ils firent donc une sérieuse erreur tactique car à présent la vérité concernant leur rôle dans l’attaque du 9.11.2001 se diffuse actuellement partout sur l’internet, la nouvelle presse de Gütemberg des temps modernes !

Ils n’ont pas compris la puissance d’internet et comment les pépites de vérité qui y sont publiées et répandues résonnent avec les gens partout dans le monde et se répandent comme un incendie à la vitesse de la lumière. La vérité se diffuse à présent partout auprès des masses.
Cette incroyable erreur tactique est si déterminante qu’elle les expose en pleine lumière et va finalement les détruire comme ils le méritent.
L’ordre de Nethanyahu, commanditant l’attaque nucléaire du 11 Septembre 2001 sur l’Amérique, restera dans l’histoire leur plus grande erreur, celle qui aura occasionné leur mise à nu et leur destruction pour laquelle le monde entier se ligue actuellement.

Les Russes ont déja fait fuiter, le dossier de l’IAEA, du laboratoire Sandia et des autres dangers possibles, transmis par Edward Snowden. Bientôt tous ces dossiers seront mis devant les yeux des Américains et du monde entier via internet : Ceci ne peut plus être arrêté.
Un certain nombre de Russes dans le haut commandement militaire et les plus hautes positions de la hierarchie gouvernante réalisent qu’il s’agit de la même cabale de crime organisé qui dirigea les Bolshevicks dans leur génocide de 100 millions de Russes innocents : Ces hommes veulent à présent un “remboursement”…

C’est pourquoi ils veulent s’assurer que les banksters Rothschild soient mis hors d’état d’être en affaire, ce qui coupera la mafia khazare de sa perpétuelle production de monnaie de contrefaçon. C’est la raison de la création de la banque de développement des BRICS : Remplacer le pétrodollar comme monnaie de référence mondiale, mais, à la différence du pétrodollar, cette banque est adossée à l’or, l’argent et autres biens tangibles, ne permettant aucune contrefaçon…
Les media mainstream ne sont plus crédibles et beaucoup d’Américains ne croient plus à leurs histoires, tout spécialement les générations en dessous de la trentaine qui recherchent l’info sur internet et se font ainsi leur propre opinion.

Tant d’utilisateurs d’internet en Amérique rejettent à présent les media mainstream que la vérité au sujet de l’attaque d’Israël du 9.11 est de plus en plus aisée à concevoir. Bientôt tout le mainstream en Amérique saura que l’attaque du 9.11 est due à Bibi Netanyahu, son Mossad et ses doubles-nationaux…

Tout le haut commandement militaire US sait à présent que c’est Netanyahu, le Mossad et ses bi-nationaux qui ont commandité l’attaque nucléaire du 9.11 sous les directives de la mafia khazare.
De multiples opérations sous diverses couvertures sont aujourd’hui déployées mondialement pour exposer et décapiter la mafia Rothschild et sa fabrique de fausse monnaie.

Leurs jours de pouvoir absolu et inhumain sont désormais comptés.Des commandos secrets US surentraînés, appelés “les bouffeurs de serpents nucléaires”, sont à présent à l’œuvre, traquant tout envoi ou valise diplomatique en provenance d’Israël. Ils visitent ou survolent les synagogues, les ambassades et autres lieux liés au Mossad, utilisant une batterie high tech de détecteurs à rayons gamma, ou à neutrons d’helium‑3, de satellites de détection ultra ciblée, afin de localiser et de récupérer tout stockage de têtes nucléaire. Ils travaillent d’arrache-pied à retrouver toutes les têtes nucléaires volées partout dans le monde en dehors d’Israël.
Ces commandos de super-élite furent alertés par un appel téléphonique de Michaël Shrimpton au MI‑6, les prévenant qu’un engin de grande envergure était dissimulé près du stade olympique. L’engin fut donc récupéré par le commando qui débarqua en Angleterre et le mis hors d’état de nuire.

Le MI‑6 avait hélas prévu de faire exploser l’engin afin d’accroitre la main-mise de la mafia khazare en Angleterre, où se trouve leur base au coeur-même du district financier de la City de Londres.
Le nom secret de ces chefs de la mafia khazare de Londres est Gog et Magog, et malgré le fait que beaucoup d’historiens croient qu’il s’agit d’un nom de code pour la Russie,il n’en est rien. C’est bien le nom de code des têtes de la mafia khazare, ce qui,entre parenthèse,semble désigner leur origine historique.

Le super Commando des “Nuclear Snake Eaters” est prêt à tout moment à intervenir en Israël, au cas où cette nation se dissoudrait sous la pression des désinvestissements européens et du retrait des aides US, conformément aux lois des USA : Il est en effet illégal de fournir des aides à une nation qui a la bombe et n’a pas signé le traité de non-prolifération nucléaire.
Car Israël a bien des têtes nucléaires détectables par satellites munis de sensor à l’helium‑3, mais ne l’a jamais avoué, ni n’a signé aucun traité de non-prolifération.

Nous autres Américains, devont demander que le Congrès et l’Administration obeïssent aux lois et suppriment immédiatement toute aide monétaire ou militaire à Israël, et mettent en état d’arrestation toutes les têtes de l’espionnage Israëlien liées à l’AIPAC, au JINSA, au “Defense Policy Board”, ainsi qu’à toutes les passerelles à NYC, dans l’ADL, etc.
Il est assez peu connu mais probable qu’un nombre significatif de ces ogives nucléaires volées aient été récupérées.

Il a par ailleurs été rapporté par des infos d””insider” qu’un message solennel a été envoyé à Netanyahu et ses Likudistes, ainsi qu’aux hauts degrés de l’espionage israëlien en Amérique.
Quelle était la teneur de ces avertissements ? Ces personnes étaient prévenues que s’il y avait encore une attaque de type “false flag” en provenance des services secrets israëliens, ceux qui en seraient à l’origine seraient poursuivis sous les lois de sécurité nationale américaine et éliminés ainsi que leurs structures de défense qui seraient réduites en poussière.

La suite de l’Histoire de la mafia Khazare dépendra de VOUS ! C’est à dire des lecteurs de “Veteran Todays” et de nous tous, le peuple,en apprenant l’histoire secrète de cette mafia qui fut évidemment soustraite à tous les livres d’Histoire et bibliothèques par eux-même afin de maintenir ces crimes dans le plus grand secret. Aucune personne n’accepterait ces abominations si elles étaient révélées au grand jour !

Ainsi,de grâce, partagez ces données avec votre famille, votre entourage, vos collègues de travail et rendez les virales. Soyons très clair sur ce point : Si ce groupe ne peut agir dans cette ombre abjecte qu’ils affectionnent, ils seront attaquésde toutes part et détruits de façon certaine.
Ainsi reproduisez autant que faire se peut cette Histoire occultée afin que chacun en soit enfin informé.

C’est bien pour cette raison qu’ils ont travaillé si dur afin de contrôler tous les media mainstream ainsi que l’éducation et l’université,et faire en sorte, qu’aucun humain ne connaisse jamais leur secret maléfique.
Si celui-ci venait à être percé à jour, il liguerait assurément l’ensemble de l’humanité contre eux et à tous les niveaux où ils se sont incrustés.
La grande question qui reste posée : D’où leur vient cette sauvagerie et cet esprit de destruction exceptionnel envers les humains ? Certains pensent qu’il s’agit d’une culture toxique liée à une structure tribale maligne perpétuant la pédophilie, les crimes rituels d’enfants, etc… Celle-ci serait également caractérisée par l’illusion paranoïaque folle d’être un groupe d’essence supérieure. D’autres pensent qu’il s’agit des descendant de Caïn, d’essence diabolique et totalement dépourvue d’âme ou d’humaine conscience, mais sont de purs prédateurs, des bêtes sauvages… Incroyablement doubles, ils seraient doués à la fois pour monter des escroqueries inouïes en même temps que des dehors avenants…
Peut-être ya-t-il les deux facteurs.

Dans tous les cas, il est temps d’exposer cette plaie en pleine lumière, certainement la plus grande que l’humanité n’ai jamais connue. Il est temps pour le monde de travailler de concert pour éradiquer ce problème maintenant et à jamais. Par tous les moyens possibles.”

Mike Harris


Mike Harris est éditeur de “Veterans Todays”, animateur radio, ayant cotoyé le monde de la finance, candidat aux élections sénatoriales pour l’Arizona,
vice-président senior du “Adamus Defense Group” en Suisse.
Mike est expert d’arts martiaux full contact. Son expérience de longue date lui a valu le surnom de Iron-Mike.

Mike était partie prenante du groupe “Veterans Today” à la conférence de Damas sur le sujet : “Combattre le terrorisme et l’extrêmisme religieux”.
Il donna à cette occasion vingt-cinq entretiens télévisés qui furent diffusés à des millions de téléspectateurs en Syrie, Iraq, Liban et en Iran.
Dans ces interviews, Mike ainsi que Gordon Duff, éditeur également et directeur de “Veterans Today” insistaient sur le fait que le véritable problème derrière le terrorisme était en réalité un immense syndicat du crime organisé à l’échelle mondiale.


[Voir aussi : Les Khazares – problèmes et controverses (PDF 221 pages)]




Bon timing avec Biden : L’OMS admet que les tests PCR à seuil de cycle élevé produisent des faux positifs pour le Covid-19

[Source : Les moutons rebelles]

Les « complotistes » ont-ils eu raison du « faux plan de sauvetage » de COVID ?

Les « scientifiques » viennent-ils d’obtenir la confirmation que ce plan était finalement politique ?

La réponse courte à ces deux questions est OUI et OUI !

Au cours de ces derniers mois, nous avons décrit en détail la controverse entourant le COVID « casédémique » américain et les résultats trompeurs du test PCR.

Pour rappel, les « seuils de cycle » (Ct) sont le niveau auquel le test d’amplification en chaîne par polymérase (PCR), largement utilisé, peut détecter un échantillon du virus COVID-19. Plus le nombre de cycles est élevé, plus la charge virale de l’échantillon est faible ; plus les cycles sont faibles, plus le virus était répandu dans l’échantillon initial.

De nombreux experts en épidémiologie ont fait valoir que les seuils de cycle sont une mesure importante qui permet aux patients, au public et aux politiciens de prendre des décisions plus éclairées sur le degré d’infection et/ou de maladie d’un individu dont le test COVID-19 est positif. Cependant, comme le rapporte JustTheNews, les services de santé de tout le pays ne parviennent pas à collecter ces données.

En fait, dès le mois d’octobre, nous avons attiré l’attention du monde entier sur la « pandémie » du COVID-19 et sur la réalité inquiétante des tests PCR à seuil de cycle élevé qui sont pires qu’inutiles comme indicateurs de la « maladie » COVID-19. Stacey Lennox, de PJMedia, a déclaré à l’époque :

Biden va publier des normes nationales, comme les barrières en plexiglas dans les restaurants dont il a parlé au cours du débat, et faire pression sur les gouverneurs pour qu’ils mettent en place des mandats de masques en utilisant le levier financier du gouvernement fédéral.

Certains de la CDC ou de la FDA vont publier de nouvelles directives abaissant le taux de carbone utilisé par les laboratoires, et les cas positifs commenceront à baisser comme par magie.

En réalité, le changement ne fera qu’éliminer les faux positifs, mais la plupart des Américains ne le sauront pas.

Le bon vieil oncle Joe sera le héros, même si ce sont les acteurs des bureaucraties de la santé qui ne résoudront pas un problème de tests dont ils ont connaissance depuis des mois. 

Et maintenant, comme Lennox l’explique, nous avons eu raison à 100% car moins d’une heure après l’inauguration du président Biden, l’OMS nous a donné raison.

En août de l’année dernière, le New York Times a publié un article indiquant que jusqu’à 90 % des tests COVID-19 dans trois États n’indiquaient pas de maladie active. En d’autres termes, ils captaient des débris viraux incapables de provoquer une infection ou d’être transmis parce que le seuil de cycle (Ct) du test PCR amplifiait trop souvent l’échantillon.

Les laboratoires des États-Unis utilisaient un Ct de 37-40. Les épidémiologistes interrogés à l’époque ont déclaré qu’un Ct d’environ 30 était probablement plus approprié. Cela signifie que les normes du test COVID-19 du CDC pour le test PCR détecteraient un nombre excessif de faux positifs. Le rapport du Times a noté que les propres données du CDC suggéraient que le PCR ne détectait pas le virus vivant au-delà d’un Ct de 33. Le journaliste a également noté que les cliniciens ne recevaient pas la valeur du Ct dans le cadre des résultats du test.

Pourtant, un document d’instruction du CDC sur le test PCR, qui avait été révisé cinq fois en date du 13 juillet 2020, spécifiait le test et l’interprétation du test en utilisant un Ct de 40. Le 28 septembre 2020, une étude publiée dans la revue Clinical Infectious Diseases de Jaafar et al. avait affirmé, sur la base de laboratoires de patients et de données cliniques concernant près de 4 000 patients, qu’un Ct de 30 était approprié pour l’élaboration de politiques publiques. Une mise à jour des instructions du CDC pour les tests PCR à partir du 1er décembre 2020 utilise toujours un Ct de 40.

Peu avant la publication de l’article du New York Times, le CDC a révisé ses recommandations concernant le test COVID-19, en déclarant que seuls les patients syptomatiques devraient être testés. Les médias sont devenus fous, et le Dr Fauci est passé partout à la télévision en disant qu’il ne faisait pas partie de la décision de changer les normes de test :

« Je suis préoccupé par l’interprétation de ces recommandations et je crains qu’elles ne donnent aux gens l’impression erronée que la propagation asymptomatique n’est pas très préoccupante. En fait, c’est le cas ».

Alors, bien sûr, le Mendacious Midget™ avait parlé, et les recommandations revenaient à tester tout le monde, tout le temps, avec un faux test PCR.

L’idée que la propagation asymptomatique était préoccupante au mois d’août n’était qu’un des nombreux mensonges du Dr Fauci. Au début de la pandémie, fin janvier, a-t-il dit :

La seule chose dont les gens doivent se rendre compte historiquement est que même s’il y a une certaine transmission asymptomatique, dans toute l’histoire des virus respiratoires de tout type, la transmission asymptomatique n’a jamais été le moteur des épidémies. Le moteur des épidémies est toujours une personne symptomatique. Même s’il existe une rare personne asymptomatique susceptible de transmettre le virus, une épidémie n’est pas déclenchée par des porteurs asymptomatiques.

Il n’existe pas une seule étude ou méta-analyse qui diffère de l’évaluation initiale de Fauci.

Hier, moins d’une heure après l’inauguration de Joe Biden et la signature d’un décret imposant le port de masques sur tous les biens fédéraux, l’OMS a envoyé un avis aux professionnels de laboratoire utilisant le test PCR. Il est dit dans cet avis

Les directives de l’OMS sur les tests de diagnostic du SRAS-CoV-2 stipulent qu’il faut interpréter avec précaution les résultats positifs faibles (1).

Le seuil de cycle (Ct) nécessaire pour détecter le virus est inversement proportionnel à la charge virale du patient.

Lorsque les résultats des tests ne correspondent pas à la présentation clinique, un nouvel échantillon doit être prélevé et testé à nouveau en utilisant la même technologie TAN ou une technologie différente.

littéralement une heure après la prestation de serment de Biden, l’OMS a admis que les tests PCR à taux d’amplification élevé modifient la valeur prédictive des tests et donnent lieu à un nombre énorme de faux positifs.

Cela se traduit par « en l’absence de symptômes, une valeur Ct élevée signifie qu’il est très peu probable que vous tombiez malade ou que quelqu’un d’autre tombe malade en l’absence d’une exposition très récente à une personne infectée ».

Le Dr Fauci le savait en juillet lorsqu’il a déclaré que les tests avec un Ct supérieur à 35 risquaient de détecter des débris viraux ou un virus mort.

Même à un Ct de 35, l’incidence des échantillons de virus qui pourraient se répliquer est très faible, selon Jaafar et al.

L’OMS a poursuivi en déclarant

La plupart des tests PCR sont indiqués comme une aide au diagnostic, par conséquent, les prestataires de soins de santé doivent prendre en compte tout résultat en combinaison avec le moment du prélèvement, le type d’échantillon, les spécificités du test, les observations cliniques, les antécédents du patient, le statut confirmé de tout contact et les informations épidémiologiques.

En bref, un test PCR positif en l’absence de symptômes ne signifie rien à un Ct supérieur à 30.

Source [en anglais] : zerohedge

Traduction : Les Moutons Rebelles




Q-Anon a une ressemblance frappante avec la psy-op bolchevique des années 1920 connue sous le nom d’opération Trust

[Source en anglais : Information Liberation]

Par Chris Menahan

« L’Opération Trust » [Opération Confiance] était une opération de contre-espionnage bolchevique menée de 1921 à 1926 visant à neutraliser l’opposition en créant la fausse impression qu’un groupe puissant de chefs militaires s’était organisé pour arrêter la prise de contrôle des communistes.

Voici un extrait sur l’opération « Trust » des pages 13-14 du livre du transfuge soviétique Anatoliy Golitsyn, « New Lies for Old » [Nouveaux mensonges pour vieux] :

L’un des aspects les plus troublants du canular de pacification de la base Trump en ligne «Qanon» est que, bien qu’il prétende combattre «l’État profond» (complexe de sécurité permanent), il favorise la restitution d’Edward Snowden et le changement de régime de la CIA en Iran.

Libérez l’Iran !!! [de son régime politique]
Combattez
Combattez
Combattez
Changement de régime.
Le peuple a le pouvoir.
Nous nous tenons debout avec vous.
Q

Extrait de l’article de Wikipedia sur Operation Trust :

L’opération Trust était une opération de contre-espionnage de la Direction politique de l’État (GPU) de l’Union soviétique. L’opération, qui a été mise en place par la Cheka (prédécesseur du GPU), s’est déroulée de 1921 à 1926. Elle a mis en place une fausse organisation de résistance anti-bolchevique, « l’Union monarchiste de Russie centrale » (MUCR), afin d’aider l’OGPU à identifier les vrais monarchistes et anti- Bolcheviks. La société écran créée s’appelait l’Association de crédit municipal de Moscou.

[…] Le seul historien occidental qui avait un accès limité aux fichiers du Trust, John Costello, a rapporté qu’ils comprenaient trente-sept volumes et étaient tellement déconcertants d’agents doubles, de changement de nom de code et d’opérations de tromperie imbriquées ayant « la complexité d’une partition symphonique », que les historiens russes des services de renseignement avaient du mal à séparer le fait du fantasme.

Cela ressemble au non-sens de style Confucius présenté par Q-Anon.

Le général Flynn est-il notre général Brusliv?

Q-Anon a fait en sorte que les partisans de Trump qui avaient raison d’être en colère contre la nature criminelle de notre classe dirigeante se leurrent avec des fantasmes selon lesquels les «chapeaux blancs» dans l’armée allaient nous sauver, pendant que le procureur général William Barr était occupé à dissimuler le Jeffrey Epstein et que l’administration Kushner était occupée à gracier les fraudeurs qui avaient fait un don à l’Institut Aleph et à libérer le traître Jonathan Pollard de la libération conditionnelle pour «faire son alyah» en Israël.

Tout comme l’opposition a été dénoncée et arrêtée par l’Opération Trust, des dizaines potentiellement de Q-Anoners ont été dénoncés et arrêtés à la suite de la marche sur le Capitole.

Beaucoup de néoconservateurs de notre gouvernement sont les descendants littéraux des trotskistes, il n’est donc pas hors de question qu’ils feraient le même tour deux fois.

Cette opération Q-Anon a eu un certain retour de flamme — Ashli Babbitt, vétéran de l’armée de l’air, croyante Q, a été horriblement exécutée de sang-froid par un officier de police du Capitole et transformée en martyr — mais le mouvement a fait jeter des tonnes de partisans de Trump en prison et les a étiquetés terroristes nationaux.

L’administration Biden complote maintenant pour utiliser les événements du 6 janvier pour justifier la loi PATRIOT 2.0, qui vise à criminaliser toute dissidence en tant que terrorisme domestique.

Leur révolution néo-bolchevique est presque terminée.

On n’a pas besoin de «fuites anonymes» de la part «d’officiers secrets du renseignement militaire» pour être témoin de la trahison conspiratrice que notre gouvernement est en train de commettre au grand jour !




Est-ce dans ce monde-là que nous voulons vivre ?

Par Jean-Michel Grau

  • Un monde où chacun d’entre nous est parqué chez soi arbitrairement de 18 h à 6 h pour un couvre-feu que seule une guerre peut justifier ;
  • Un monde où l’on ne peut plus se réunir à plus de 6 personnes, y compris chez soi ;
  • Un monde où l’on n’a plus aucune vie sociale, où l’on est isolés, claquemuré comme du bétail ;
  • Un monde où l’on n’a même plus le droit à la moindre détente, car les restaurants, les bars et les discothèques ont tous fermé ;
  • Un monde où l’on ne peut plus faire aucun projet de vacances, car tous les établissements hôteliers et touristiques ont fermé et que l’on est tous à la merci d’un nouveau confinement ;
  • Un monde paranoïaque où toute opposition est bannie et qualifiée de complotiste ;
  • Un monde où l’on ne peut plus entretenir son corps et sa santé, car les salles de sports ont fermé ;
  • Un monde où l’on interdit de se soigner avec les traitements qui on fait leurs preuves contre le Covid, car ceux-ci sont désormais interdits ;
  • Un monde où des conseils d’experts gouvernementaux autoproclamés décident de nos vies, de notre avenir et de celui de nos enfants sans nous consulter ;
  • Un monde où ces mêmes « experts » décident qui va à l’école, qui n’y va pas, qui travaille, qui ne travaille pas, qui sort, qui ne sort pas, sur des bases totalement arbitraires et non scientifiques ;
  • Un monde où l’on doit s’autoriser à sortir uniquement pour des « raisons essentielles » en période de confinement avec un « ausweis » dûment rempli sous peine d’amende sévère ;
  • Un monde où l’on ne peut sortir de chez soi qu’avec une muselière imposée dès l’âge de 6 ans, et où même les bébés sont privés du sourire de leurs assistantes maternelles à la crèche ;
  • Un monde où il est programmé de tous nous piquer comme des poulets génétiquement modifiés pour mieux nous tracer et nous enfermer dans une peur permanente de la contamination ;
  • Un monde où l’on veut nous imposer un passeport vaccinal pour créer des Alpha + et des Beta -;
  • Un monde à deux vitesses où seuls ceux qui auront pris le risque de servir de cobayes aux labos pharmaceutiques pourront circuler et voyager librement ;
  • Un monde où toute vie festive aura disparu et où la majorité d’entre nous n’aura plus d’emploi, car jugés « non essentiels » pour la « nouvelle société » que les mondialistes nous préparent ;
  • Un monde où les seuls signes de reconnaissance qui nous restent sont les gestes-barrière ;
  • Un monde de cruauté que même les nazis les plus fanatiques n’auraient jamais osé imaginer.

Tout cela pour un virus dont la létalité est de 0,05 %…

Est-ce dans ce monde-là que nous voulons vivre ?

« Celui qui ne connaît pas la vérité n’est qu’un imbécile. Mais celui qui connaît la vérité et la qualifie de mensonge est un criminel. »

Bertold Brecht, La vie de Galilée

  • Il est grand temps de dire la vérité aux Français que tout a été prévu pour ruiner volontairement des pans entiers de l’économie occidentale en supprimant définitivement 75 % des restaurants indépendants par le renouvellement perpétuel des confinements jusqu’à la fin de l’année, comme prévu par le rapport Ferguson de l’Imperial College de Londres dont toutes les prédictions se sont révélées fausses (1), mais que le gouvernement suit à la lettre aveuglément.
  • Il est temps d’informer massivement les Français et d’abord tous ceux qui sont privés depuis bientôt un an de la liberté la plus élémentaire : celle de travailler, entraînant notre pays dans un désastre économique sans précédent : salariés du tourisme, de la culture, des sports et divertissements, de l’hôtellerie et de la restauration, des petits commerces, des PMI-PME, bref, tous les secteurs jugés non essentiels par l’oligarchie financière qui tient en main tous les rouages financiers, économiques, médiatiques et numériques mondiaux.
  • Il est temps de dévoiler aux Français que les raisons de ce cauchemar sanitaire n’ont rien à voir avec la propagande dont nous sommes abreuvés quotidiennement par le pouvoir et les médias, mais qu’il a été scrupuleusement planifié de A jusqu’à Z pour nous manipuler par la peur.
  • Il est temps de révéler que cette propagande mensongère n’a d’autre finalité que de réaliser le programme du Forum Économique Mondial. Il suffit de lire le livre « Covid-19 : la grande réinitialisation » de Klaus Schwab, le président fondateur du dit forum, où tout est décrit avec force détails, pour comprendre que la dictature sanitaire dans laquelle nous vivons aujourd’hui est le résultat d’une stratégie planifiée par Klaus Schwab et ses amis mondialistes à partir d’une pandémie prétexte pour mettre en œuvre le grand reset de l’économie mondiale. (2) À tel point qu’ils se sont même permis de faire une simulation de la pandémie du Covid 19 au forum de Davos en 2019 ! (3)

Ce programme délirant de Klaus Schwab dont la généralisation des vaccins géniques pour contenir, tracer et museler les populations par la peur menace directement la survie des démocraties, notre survie ! Tout est écrit par le menu dans le livre de Klaus Schwab : il suffit de le lire pour comprendre que le cauchemar que nous vivons aujourd’hui, confinés, muselés et bientôt piqués comme des poulets, n’est rien d’autre qu’une gigantesque prise d’otage.

C’est pourquoi il est absolument vital d’entrer dès maintenant en résistance pour éviter à tout prix qu’advienne cette gouvernance mondiale dont rêvent Klaus Schwab, Jacques Attali, Emmanuel Macron et quelques-uns de leurs amis mondialistes de la finance, des GAFAM et des médias.

Cette résistance a commencé dès la fin de l’année dernière : le Dr Drosten, le conseiller virologue d’Angela Merkel est poursuivi par la justice allemande pour avoir faussé le protocole des tests PCR qui a amené les gouvernements à prendre des décisions ravageuses de distanciations sociales, de port du masque obligatoire et de confinement. En effet, en préconisant des valeurs de réglage CT jusqu’à 45, les résultats des tests devenaient positifs, même avec des traces infimes de virus dans la plupart des cas, dans le but de continuer à alimenter la peur généralisée.

Aujourd’hui, c’est un deuxième tribunal de Nuremberg qui se prépare, avec la mise en place d’une « Class Action » sous l’égide de milliers d’avocats mondiaux derrière l’avocat américano-allemand Reiner Fuellmich qui poursuit le Dr Drosten en justice. À ce sujet, il est utile de rappeler que Reiner Fuellmich est l’avocat qui a réussi à condamner le géant de l’automobile Volkswagen dans l’affaire des pots catalytiques trafiqués. Et c’est le même avocat qui a réussi à condamner la Deutsche Bank comme entreprise criminelle.

« Le plus grand crime contre l’humanité jamais commis »

Reiner Fuellmich

Selon Reiner Fuellmich, toutes les fraudes des entreprises allemandes sont dérisoires comparées aux dommages que la crise du Covid19 a causé et continue de causer. Cette crise du Covid 19 doit être rebaptisée « Scandale du Covid 19 » et tous les responsables doivent être poursuivis pour dommages civils pour cause de manipulations et de programmes corrompus. C’est pourquoi, un réseau international d’avocats d’affaires plaidera la plus grande affaire de délits civils de tous les temps, le scandale de la fraude Covid 19 qui s’est entretemps transformé en plus grand crime contre l’humanité jamais commis. Une commission d’enquête Covid 19 a été ouverte à l’initiative d’un collectif d’avocats allemands dans le but de faire un recours collectif au niveau international en utilisant le droit anglo-saxon.

Dans une vidéo magistrale de 49 minutes traduite en français, (4) Reiner Fuellmich démontre que la pandémie de Covid 19 n’est rien d’autre qu’une gigantesque supercherie :

« il n’existe pas de pandémie de Covid 19, juste une pandémie de tests PCR. Sans les résultats des tests publiés en permanence dans les médias, la pandémie serait déjà terminée. »

Dans une deuxième vidéo passionnante de 24 minutes, il annonce l’arrivée en série des procès des tests PCR. (5) Il ajoute :

« Dans ce scandale sanitaire, le pire, ce sont les conséquences du confinement et du port du masque obligatoire, en particulier sur les enfants traumatisés en masse, avec des conséquences psychologiques à moyen ou long terme. En Allemagne, des enfants sont enlevés à leurs parents s’ils ne respectent pas les consignes de quarantaine, de port du masque et de confinement. Par ailleurs, les masques représentent un risque très grave pour la santé, comme le montrent de plus en plus d’études indépendantes et de déclarations d’experts. Tous ces faits feront bientôt tomber les masques sur tous les responsables de ces crimes. »

En parallèle avec la résistance judiciaire internationale se met en place une résistance médicale avec le « Collectif de médecins indépendants pour le Covid 19 », une initiative de médecins libres français représentant plus de 30000 médecins.

« Leur objectif est d’informer le plus grand nombre de personnes possible sur la vérité qui se cache derrière le Covid 19 en expliquant les mythes, les mystères, les controverses scientifiques et les mensonges purs et simples :

  • l’interdiction par le gouvernement d’utiliser des médicaments anti-inflammatoires et infectieux traditionnels et efficaces comme l’ivermectine ou l’hydroxychloroquine ;
  • l’analyse des statistiques souvent fausses ou trompeuses sur les nouvelles infections, les nouveaux cas et le taux de mortalité ;
  • les différents aspects et risques des vaccins actuellement disponibles, en grande partie non testés en Occident, en particulier les dangers des vaccins de type ARN ;
  • l’information publique, actuellement sujette de désinformation, chaos de contradictions scientifiques et médicales, de manipulations des faits, de demi-vérités, de contre-vérités et de mensonges purs et simples ainsi que d’intenses campagnes de peur. Les personnes qui ont peur deviennent faibles moralement et physiquement, plus vulnérables aux maladies, obéissantes et déprimées, ce qui peut conduire au suicide. » (6)

« Cette coordination de médecins veut informer les citoyens sur la vérité qui se cache derrière les discours officiels. Cette fantastique initiative française est une vraie lueur d’espoir à l’horizon : de plus en plus de citoyens vont comprendre que cette opération Covid 19 est une affaire criminelle. »

Cette résistance qui s’organise au niveau juridique et médical montre une chose : tout espoir n’est pas perdu de renverser la vapeur, car tout est en train de se mettre en place pour faire éclater la vérité au grand jour. Ce virus Covid 19 sous faux drapeau d’une pandémie doit être pris pour ce qu’il est : une gigantesque arnaque qui restera dans l’histoire de l’humanité comme la plus énorme prise d’otage de masse par une oligarchie financière, pharmaceutique et médiatique corrompue. L’heure des comptes viendra où il nous appartiendra de solder devant les tribunaux le désastre sanitaire et humain qu’elle aura engendré.

Dans cette attente, il convient pour chacun d’entre nous de :

  • cesser d’avoir peur d’un virus pas plus dangereux que celui d’une grippe saisonnière en arrêtant de se soumettre aux tests PCR qui sont totalement bidon et dont le séquençage donnant des résultats à plus de 90 % positifs a été truqué uniquement dans le but d’entretenir la peur ;
  • bannir définitivement les médias mainstream, autrement dit mettre sa télé à la cave pour la remplacer par un aquarium 16/9e afin de mieux se concentrer sur les médias alternatifs d’internet qui ne débitent pas de la propagande H24 en copié-collé des dépêches AFP ;
  • faire pression sur les maires et les élus en général en leur rappelant qu’avec le Covid, le « remède » est bien pire que le mal, car la prolongation des restrictions sanitaires va tuer l’économie et que des centaines de milliers d’entreprises ne s’en relèveront jamais : petits commerces, cafés, hôtels, restaurants, discothèques, piscines, salles de sport, PMI-PME de toutes sortes…
    Et surtout : leur faire prendre conscience que notre jeunesse est la première menacée par ces mesures de confinement criminelles : selon l’OMS, plus d’un milliard d’élèves ont été touchés par des fermetures d’écoles, un jeune sur six a perdu son emploi pendant la pandémie et des troubles anxiogènes ont été détectés chez 90 % des jeunes. Tout cela pour éviter l’effondrement généralisé du néolibéralisme qu’une oligarchie financière corrompue a fait prospérer au-delà de tout contrôle…
  • se mobiliser massivement dans la rue pour le respect de nos libertés : liberté de travailler, circuler, exprimer ses opinions, aller au restaurant, au concert, au théâtre, aux expositions, dans les bars et les discothèques, et sans ces muselières qui ne sont que les signes de notre soumission planifiée par les oligarques mondialistes afin de nous réduire en esclavage.

En résumé : nous voulons REVIVRE.


[Notes]

(1) francesoir.fr/opinions-tribunes/ferguson-ment-grossierement-et-le-journal-nature-le-publie

(2) mondialisation.ca/klaus-schwab-et-sa-prise-dotages-de-masse-2-0/5652765

(3) youtube.com/watch?v=0-FQbhkWYuY&ab_channel=WorldEconomicForum

(4) youtube.com/watch?v=VWk90PvlJX0

(5) odysee.com/@JeanneTraduction:a/fuellmichsenta:1

(6) mondialisation.ca/medecins-francais-pour-la-verite-sur-la-covid-19/5652812




Le 3e confinement n’aura pas lieu si la supercherie des tests PCR est dénoncée

Par Dr Nicole Delépine

Le gouvernement et l’ensemble des médias aux ordres nous affirment que Noël est dangereux et accusent déjà les Français d’être responsables d’un prochain confinement.

Mais en réalité, la décision des prochains confinements n’a rien à voir avec l’évolution de l’épidémie : le président applique strictement les recommandations de Ferguson dont la prophétie1 2 prévoyait 6 vagues successives de maladie et prescrivait 6 confinements pour que les populations exténuées acceptent de se faire vacciner.

Peu leur importe que ces prédictions soient totalement fausses et que les confinements causent bien plus de morts que le non-confinement. Le président croit en ses maîtres et sa foi ne serait pas discutable. Il fait partie d’un ensemble mondial et joue son rôle le plus correctement possible. Certes nous faire croire à l’épidémie devient de plus en plus difficile, mais pourquoi ne pas essayer et en tous cas imposer.

Les prédictions de Ferguson sont totalement fantaisistes.

La démarche scientifique consiste à confronter les hypothèses aux faits constatés ; si les faits démentent, l’hypothèse doit être abandonnée. Mais ni le conseil scientifique, ni le conseil de défense, ni le président ne paraissent le savoir ou plutôt ne voient pas le problème de cette façon. Un programme est par l’OMS3, ils le suivent.

Des erreurs de 1000 % sur les prévisions de mortalité ! La prophétie Ferguson annonçait 70 000 morts en Suède et 100 000 aux Pays bas si ces pays ne confinaient pas. Ils n’ont pas confiné et au 7/12/2020, près d’un an d’épidémie, ils n’en déplorent respectivement que 7067 et 9674. Dans ces deux cas, la simulation Ferguson se trompe donc de 1000 %. Est-ce étonnant ? Combien de Français déjà exilés en Suède pour éviter le suicide ?

Des erreurs totales sur la saturation des services hospitaliers

Les prophéties de Ferguson et de ses élèves étrangers affirmaient qu’en l’absence de confinement aveugle et policier les services hospitaliers seraient dépassés et qu’on ne pourrait plus soigner les malades ordinaires. Cela n’a été observé qu’en Italie et pour une courte période.

En France, pendant que les médias faisaient pleurer les foules sur la surcharge de certains services de réanimation des hôpitaux publics, que le gouvernement mettait en scène des TGV Covid, des évacuations sanitaires aériennes et dressait un hôpital militaire de campagne dans l’Est4, les services de réanimation des cliniques privées étaient vides et devaient mettre leur personnel au chômage puisque les ARS leur avaient interdit d’opérer, pour qu’elles puissent accueillir des malades Covid qu’elles n’en ont, à de rares exceptions, jamais vus. Depuis début novembre et cette pseudo deuxième vague, les témoignages concordants de médecins expliquent que les malades atteints de pathologies pulmonaires sont essentiellement atteints de pathologies bactériennes ou liées à des champignons, favorisées par les masques portés en continu dans des conditions très différentes du port en salle blanche ou en salle d’opération que les twittos de bonne foi ou trolls s’évertuent à comparer.

De plus, contrairement à l’objectif affiché du confinement aveugle, les pays qui l’ont imposé ont abandonné les malades non-covid les transformant en victimes collatérales du confinement en raison de l’absence de soins (près de 30 000 morts collatérales du confinement en France).

Dans les pays qui ont refusé le confinement aveugle (Suède, Pays-Bas, Biélorussie, Finlande) les services hospitaliers n’ont jamais été dépassés et pu assumer leur rôle en soignant tous les malades, covid et non-Covid

Une erreur de 250 % sur l’efficacité du confinement

En Belgique, la mortalité observée ne correspond pas non plus aux prédictions de Ferguson qui prétendait que le confinement limiterait à 3300 décès au 7 mai. Ce jour-là malgré un confinement encore plus strict qu’en France, il y avait déjà presque 3 fois plus de morts que prévu.

Tout vrai scientifique, constatant de pareilles erreurs, les reconnaîtrait et modifierait son modèle pour le mettre en conformité avec la réalité. Mais Ferguson se comporte-t-il en croyant et ne met-il donc pas sa foi en doute ? Ou bien se comporte en fidèle sujet de l’OMS et de Bill Gates et établit les prévisions attendues, comme d’habitude.

Les analyses de Ferguson sur l’efficacité du confinement sont des escroqueries

Ferguson et ses élèves se glorifient sans cesse de l’efficacité des confinements. Au lieu de comparer les faits observés dans les pays qui confinent à l’aveugle à ceux qui ne confinent pas, ils comparent le nombre de morts observés à ceux qu’ils avaient prévus et qualifient la différence de « sauvés par le confinement ». Des sauvés virtuels !

Plus ils se sont trompés dans leur simulation initiale, et plus ils se glorifient du confinement !

C’est ainsi qu’un trio français de l’EHESP qui avait estimé le 16/3 la mortalité Covid-19 à 110 005 a prétendu, un mois plus tard, que le confinement aurait sauvé 60 000 Français !

PROPAGANDE À LA GOEBBELS

Fiction de propagande bourrée d’erreurs méthodologiques bien mises en évidence par des épidémiologistes sérieux6 7 8. La comparaison des résultats des pays qui ont confiné à l’aveugle comme la France, à l’Allemagne qui n’a pas confiné montre que le confinement français a abouti à une sur mortalité Covid19 (400 %) et à au moins 30 000 morts Covid supplémentaires (auxquels il faut ajouter 20 000 à 30 000 morts collatérales par défaut de soins et 10 000 suicides à venir).

L’équipe de Ferguson a revendiqué avoir sauvé 3 millions d’européens par le confinement9 10 en faisant la différence entre les morts virtuels de ses prévisions folles et la réalité.

Mais en voulant trop se glorifier, on se démasque. Ainsi, dans leur tableau qui détaille les sauvés virtuels par pays, ils affirment que le confinement aurait « sauvé » 26 000 Suédois et 560 000 Allemands, alors que ni la Suède, ni l’Allemagne n’ont confiné leurs populations, la Suède se contentant de conseils et l’Allemagne ayant utilisé la technique traditionnelle de l’endiguement que le rapport 9 affirmait incapable d’enrayer l’épidémie.

Que le comité de lecture de Nature ait pu accepter de publier une telle aberration confirme, comme celui du Lancet, qu’ils ne sont plus à la hauteur de leurs réputations, mais au service de la coalition Big Pharma finances.

LA MANIPULATION DES PEUPLES PAR LES TESTS FAUX POSITIFS, À DÉMASQUER D’URGENCE

Et c’est le scénario canular/catastrophe et les faux tests positifs qui continuent de guider notre politique sanitaire !

Les tests rendus positifs grâce à une amplification démente

« Le PCR — Polymerase Chain Reaction » est inadapté pour diagnostiquer seul la COVID-19 et encore plus pour savoir si une personne est contagieuse ou pas. Cette technique consiste à « amplifier (multiplier) » les petits segments d’ADN retrouvés dans les prélèvements pour voir s’ils correspondent à une partie du virus. Le test ne recherche donc pas un virus entier capable de se reproduire dans les cellules de l’hôte, mais de simples fragments de l’ARN viral qui ne sont en aucun cas infectieux.

En France, le nombre de cycles d’amplification n’est jamais fournis avec le résultat (sur interdiction par le gouvernement aux laboratoires). Il atteint le plus souvent 45, comme en Allemagne.

Or à ce niveau d’amplification, considérablement exagéré, la positivité ne signifie pas que le testé est malade, ni contagieux.

C’est sur ces données scientifiquement indiscutables que la cour d’appel portugaise11 12 13 a fait libérer des touristes allemands mis en quarantaine forcée sur la seule foi d’un test positif. Dans ses attendus14, il est clairement statué :

« Le test PCR retenu n’est en aucun cas un élément de certitude pour poser le diagnostic à coronavirus 19 et ne doit pas être utilisé à ces fins.
Le diagnostic d’une infection doit être posé par un médecin inscrit à l’ordre et seulement par un médecin après examen clinique et examens paracliniques prescrits par lui s’il le juge nécessaire.
Un test positif ne signifie pas que vous êtes contagieux ».

Pour transmettre la maladie, une personne contaminée doit recéler des virus entiers (son génome complet) et l’excréter en quantité suffisante.
Pour évaluer la contagiosité d’une personne infectée, il faut donc voir si les prélèvements permettent de faire pousser le virus en culture. Deux très larges études récentes comparant positivité des tests (3790 tests positifs) et positivité des cultures montrent qu’il existe une bonne corrélation (supérieure à 70 % des cas) pour un nombre de cycles d’amplification inférieur à 25, puis qu’elle diminue fortement à mesure que le nombre de cycles augmente (environ 10 % pour 34 cycles et moins de 5 % au-delà)

Au niveau d’amplification couramment réalisé en France la contagiosité n’est possible que dans 3 % des cas positifs. Dans 97 % des cas, le testé ne peut transmettre la maladie et est mis en quarantaine sans raison sanitaire valable.

Pour rendre ce test utile à la santé publique, il faudrait ne retenir que les tests positifs avec nombre de cycles d’amplification inférieur à 30.

Mais dans ce cas le nombre quotidien de positifs chuterait fortement et passerait au-dessous de 5000, ce que ne désire manifestement pas notre gouvernement qui veut prolonger le plus longtemps possible l’état d’urgence et l’enfermement des Français, la fermeture catastrophique des restaurants, bars et universités, etc.

DÉMASQUER L’IMPOSTURE DES TESTS PCR QUI ENTRAÎNE LES MESURES LIBERTICIDES COMME LE CONFINEMENT EST L’URGENCE ACTUELLE

Les autres mesures en découlent. Si les Français prennent conscience qu’il n’y a plus d’épidémie, les malades actuels relevant d’autres pathologies infectieuses en particulier, il n’y aura plus de panique, ni peur et ils résisteront mieux à la propagande infâme du vaccin qui pourrait nous sauver.

Notons que le but de ce scénario tragique du covid devrait continuer au-delà du vaccin comme l’a expliqué le ministre. Il faudrait poursuivre la distanciation, le masque jusqu’à ce que le plan de Davos du forum économique et social soit achevé. Ce plan n’est pas une idée complotiste. Il est à la disposition de tous sur internet dans le livre de Klaus Schwab paru en juillet 2020.

Seuls des mouvements de protestations massifs ramèneront nos dirigeants totalitaires à la raison et à respecter la démocratie. Ne protestons pas seulement pour la réouverture des magasins, des restaurants, des spectacles, des églises, des salles de sport, ou des stations de sports d’hiver.

Battons-nous pour toutes nos libertés fondamentales ! Les suédois, les néerlandais, les finlandais, les Allemands n’ont jamais été confinés et pleurent beaucoup moins de morts que nous. Le confinement tue inutilement la France et les Français. À bas cette mesure moyenâgeuse ! Vive la démocratie et la liberté !

Notes

  1. N. Ferguson. Report 9 : Impact of non-pharmaceutical interventions (NPIs) to reduce COVID-19 mortality and healthcare demand 16 March 2020 Imperial College COVID-19 Response Team.
  2. Delépine : Les dessous du rapport classé secret défense de Ferguson et le confinement Economie.
  3. Le conseil mondial de l’OMS dicte très officiellement la conduite sanitaire des pays signataires dont la France (francesoir.fr).
  4. Qui resta vide ou presque.
  5. Roux J, Massonnaud C, Crépey P (2020) COVID-19 : One-month impact of the French lockdown on the epidemic burden. https://www.ea-reperes.com/wp-content/uploads/2020/04/ImpactConfinement-EHESP-20200322v1.pdf.
  6. Éric Le Bourg, Quentin de Larochelambert, Jean-François Toussaint : Étude critique d’une modélisation des effets du confinement.
  7. Gilles PECH de LACLAUSE, Arnaud DELENDA : Confinement strict, surcharge hospitalière et surmortalité. Analyse statistique et étude mathématique de l’épidémie de Covid 19 10 mai 2020.
  8. Aurélie Haroche : Quand les politiques confondent modélisations mathématiques et astrologie [Paris, le samedi 25 avril 2020 – De 300 000 à 500 000 morts de Covid-19 en l’absence de confinement, dans le pire des cas. C’est la terrifiante prédiction qui avait été présentée par les chercheurs de l’Imperial College concernant la France. Pour tous les pays du monde, d’aussi sinistres perspectives(…) JIM.fr – Les posts]
  9. Seth Flaxman, Swapnil Mishra, Axel Gandy : Estimating the effects of non-pharmaceutical interventions on COVID-19 in Europe. Nature https://doi.org/10.1038/s41586-020-2405-7 (2020).
  10. Delépine : Comment se gargariser d’avoir sauvé virtuellement plus de 3 000 000 d’européens. Toute honte bue ! Dimanche 14/6/2020.
  11. 11 novembre 2020, décision de la 3ème chambre pénale de la cour d’appel de Lisbonne Margarida Ramos de Almeida Ana Paramés.
  12. Vers le faire part de décès des tests PCR (francesoir.fr).
  13. http://www.francesoir.fr/opinions-tribunes/les-implications-capitales-de-la-jurisprudence-portugaise-concernant-les-tests-pcr.
  14. Acórdão do Tribunal da Relação de Lisboa disponible en portugais sur http://www.dgsi.pt/jtrl.nsf/33182fc732316039802565fa00497eec/79d6ba338dcbe5e28025861f003e7b30



La législation européenne pourrait-elle permettre de briser le confinement attribué au coronavirus ?

Par Dr Nicole Delépine

La législation européenne pourrait-elle permettre de briser le confinement attribué au coronavirus ? [1]

Pour l’avocat Rolf Karpenstein[2] : le confinement viole le droit européen. Formidable espoir que cette affirmation de l’avocat allemand dont nous allons résumer ici l’interview qu’il a donné à un journal allemand.

Il est de plus en plus évident que le scénario tragique de la supercherie Covid19 n’est qu’un leurre pour transformer la crise monétaire héritée de 2008 en coup de bourse gagnant pour les multinationales. Il est clair que ça marche bien pour l’instant, puisqu’en cette année si difficile pour les peuples, les milliardaires auraient augmenté très largement leurs revenus[3]… Les restrictions seraient donc utilisées par les grandes entreprises et les politiciens pour saper de façon permanente les libertés civiles et transformer en esclaves obéissants et sous-payés les masses salariées et diminuer les pensions de retraite[4].

L’avocat examine le confinement du point de vue du droit européen.

Il est convaincu que la politique sanitaire des gouvernements (fédéral et des États) n’est pas orientée vers la meilleure protection de la santé possible pour les groupes à risque, mais vers des objectifs politiques et fiscaux. Plus le temps passe, et plus il devient évident également en France que les mesures liberticides décrétées quasiment chaque semaine n’ont aucun rapport avec une quelconque situation virale.

Les interdictions aux entrepreneurs et aux commerçants liées au confinement en cours ne sont pas compatibles avec les libertés de l’UE.

Il assure au Nordkurier qui l’interviewe qu’il ne veut inciter personne à enfreindre ouvertement la loi. Mais son point de vue est le suivant : les restrictions dites sanitaires elles-mêmes sont une violation de la loi.

Compatibilité de l’extension des confinements avec le droit européen

Karpenstein dit :

« après avoir longuement traité des arguments des organisations internationales et des agences gouvernementales ainsi que des faits complexes et des connexions mondiales depuis février 2020, il est clair pour moi qu’aucune des restrictions basées sur le Coronavirus n’est compatible avec le droit de l’Union qui prévaut. D’autant que dans tous les cas, cela s’applique à toutes les restrictions qui affectent les personnes asymptomatiques, c’est-à-dire en bonne santé ». 

Les personnes sans symptômes de la maladie sont pratiquement à peine contagieuses et ne doivent pas être placées sous le soupçon général, dans les démocraties, d’être un danger grave pour les autres.[5]

Dans le champ d’application du droit de l’UE, la libre circulation (article 21 TFUE), la libre circulation des services (article 56 TFUE), la liberté d’établissement essentiellement identique (article 49 TFUE) et la libre circulation des marchandises (article 28 TFUE) sont importantes pour les opérateurs économiques concernés par les blocages en Allemagne. Étant sous la même législation européenne, on peut soupçonner que les mêmes articles du droit européen s’appliquent à la France et les avocats français seront interrogés sur ces points par les nombreuses victimes de ces mesures arbitraires et dangereuses pour l’économie, la santé mentale et physique, l’enseignement, etc.

Ces normes ont préséance sur toute loi allemande (ou française soumise au même droit), qu’elle soit constituée d’une loi, d’une ordonnance, d’un acte administratif ou d’un acte réel d’un organe étatique. Le libellé des règlements mentionnés doit être respecté.

Les articles mentionnés sont des normes prohibitives adressées à chaque agence gouvernementale. Par exemple, l’article 56 du TFUE stipule qu’il est interdit à l’État membreet à toute agence gouvernementale au sens le plus large — de restreindre la libre prestation de services.

Une autorité étatique ne devrait déroger à cette interdiction que si elle prouve que des justifications exceptionnelles au sens des dispositions du droit de l’Union interviennent dans son interprétation par la jurisprudence de la CJCE.

De cette interdiction de rang supérieur découle une loi directement applicable des opérateurs économiques qui peuvent invoquer le droit de l’Union, qui peut s’opposer à toute agence gouvernementale.

 Et tout opérateur économique qui exerce au moins une profession potentiellement transfrontalière peut invoquer le droit de l’Union.

 Pour cela, il suffit, par exemple, que les investisseurs étrangers de l’UE soient également intéressés par le service limité. L’applicabilité immédiate des libertés de rang supérieur du droit de l’UE est une épée très tranchante contre les restrictions basées sur la supposée pandémie de coronavirus.

Exemple de l’hôtelier

Par exemple, un hôtelier peut directement contrer l’employé des autorités ou de la police qui lui demande de mettre en place une restriction basée sur le Coronavirus (ex. : masques au buffet) en répondant que cette restriction ne peut pas être appliquée. L’hôtelier invoque le droit de l’Union suprême, à savoir la libre prestation de services.

L’employé de l’autorité est lié par le droit de l’Union de rang supérieur et doit respecter sa priorité d’application. Même s’il ne veut souvent pas l’admettre, le fonctionnaire est contraint par une loi supérieure de s’abstenir de son plan et de l’application du règlement national sanitaire anti Covid19.

En tant que commerçant local, vous pouvez vous défendre contre le droit allemand et vous référer au droit de l’UE. Cependant, il faut généralement affirmer catégoriquement l’applicabilité directe des libertés civiles en vertu du droit de l’Union.

L’exemple des paris sportifs en Allemagne

Prenons l’exemple des milliers de bureaux de paris sportifs dans les centres-villes. Tous les bureaux de paris sportifs violent la loi allemande. Ils n’ont pas de « permis d’exploitation » depuis des décennies. L’exploitation sans permis est interdite et punissable — mais uniquement en vertu de la loi allemande. 

« Toutes les restrictions et normes pénales allemandes seront alors remplacées par le droit de l’Union et pourront ne pas être appliquées. 

Les tribunaux allemands et les autorités responsables l’ont compris et n’ont pas appliqué les restrictions et les normes de sanction allemandes à l’encontre des fournisseurs de paris. Cependant, cela a nécessité un travail intensif de la part des avocats des prestataires de paris sportifs ».

Pourquoi les régulateurs et les autorités ne se conforment-ils pas seuls aux normes d’interdiction les plus élevées du droit de l’Union ?

Malheureusement, la plupart des opérateurs économiques et des autorités ont encore une mauvaise compréhension ou connaissance du droit de l’Union.  La Cour de justice de l’Union européenne avait déjà précisé dans les années 1960 que le droit de l’Union et les libertés qui en découlent priment sur toute loi des États membres et sont directement applicables.

Mais trop peu d’avocats invoquent le droit de l’Union sur le problème des restrictions imposées sous prétexte de lutte contre le coronavirus. Et les tribunaux, du moins les tribunaux administratifs, sont malheureusement généralement en retard sur la politique. 

Les avocats devraient agir massivement et exiger le respect du droit de l’UE avec beaucoup plus de pugnacité.

Jusqu’à présent, l’avocat Karpenstein n’a relevé en Allemagne aucune décision de justice traitant du droit de l’Union au plus haut niveau. 

C’est difficile, car la protection de la santé est également explicitement mentionnée à l’article 36 du TFUE afin de légitimer les restrictions à la libre circulation des marchandises. Mais le simple recours à la protection de la santé ne suffit pas pour briser la priorité d’application de la libre prestation de services et de la libre circulation des marchandises.

De simples termes comme « événements infectieux » ou « cas d’infection » ou même « incidence » ne sont certainement pas suffisants pour justifier des restrictions aux libertés fondamentales en vertu du droit de l’Union ou même leur négation totale, tel qu’un confinement.

Les exigences de justification dans la jurisprudence de la CJCE sont complexes et élevées.

Selon l’avocat et son expérience récente, en aucun cas, une restriction fondée sur le Coronavirus n’a satisfait aux exigences de la jurisprudence de la CJE, pour une justification fiable en vertu du droit de l’Union.

« Tout d’abord, ce qui suit s’applique à la libre prestation de services : selon la jurisprudence de la CJCE, la restriction “vraiment” (au sens de véridique et pas simplement hypocrite) doit poursuivre l’objectif de l’intérêt général, invoqué par l’autorité. Ce n’est généralement pas le cas en matière d’argent et de pouvoir ».

Exemple mensonger des jeux d’argent dont le pouvoir revendique le monopole pour des raisons sanitaires

« Prenons l’exemple du monopole allemand des jeux d’argent, que les États fédéraux revendiquent pour eux-mêmes depuis des décennies, niant ainsi la liberté des opérateurs économiques privés de fournir des services : dans les jeux de hasard, les agences publiques s’appuient sur la protection de la santé pour exclure la concurrence au détriment des prestataires privés. Mais cela ne se produit que de manière hypocrite, pour ne pas dire : mensongère.

 En fait, le monopole allemand des jeux sert l’objectif de maximisation des revenus pour les États fédéraux et donc également des objectifs politiques ».

L’avocat fait le parallèle avec les mesures sanitaires sous prétexte de coronavirus

Et supposez-vous la même chose avec l’État en ce qui concerne les mesures corona ?

Il dit n’avoir pas vu une seule mesure depuis mars 2020, fédérale ou étatique vraiment sérieuse et visant systématiquement à renforcer le système immunitaire des groupes à risque. Et pourquoi demande-t-il le gouvernement fédéral dépense des millions de dollars de l’argent des contribuables pour imposer ses restrictions basées sur l’épidémie de coronavirus.

Si Covid 19 était la peste avec une forte possibilité d’infection, tout le monde serait volontairement prudent. Quand il y a plein de malades graves ou de morts dans votre entourage, il n’y a pas besoin de matraquage permanent à la télévision ou à la radio pour vous rendre prudents, ni d’un test PCR pour trouver ce virus censé vous sauter dessus.

Alors pourquoi tant de soumission ? Défendez-vous, en toute légalité

Un hôtelier auquel on impose la fermeture au lieu de mendier les aides qui ne viendront probablement jamais peut faire jouer le droit européen.

L’autorité qui interfère avec la libre prestation des services d’un hôtelier a la charge de la preuve. Il devrait légitimer sa violation des libertés de l’UE de rang supérieur auprès des citoyens et des tribunaux. 

Si l’autorité ne peut pas prouver par des faits, que sa décision est « vraiment » — dans le sens de « effectivement » — sur la meilleure protection sanitaire possible, la justification est écartée d’emblée.

Pour Maître Karpenstein, les restrictions de libertés dans presque tous les pays de l’UE qui sont justifiées par le coronavirus sont toutes infondées.

« Oui, en principe — sans connaître la situation exacte dans chaque État membre. Au cours de ma longue expérience professionnelle, je n’ai jamais vu que la politique et les grandes entreprises derrière la politique ont un réel intérêt à protéger de manière optimale la santé des petits groupes à risque ».

L’industrie pharmaceutique a besoin de clients, et ce sont les malades.

« Et Spahn[6] est un lobbyiste pour l’industrie pharmaceutique et non un apôtre de la santé qui veut la meilleure santé possible pour les gens. Si l’industrie et “leurs” politiciens voulaient la meilleure santé possible pour les gens, nos politiciens auraient préconisé depuis mars 2020 que les groupes à risque devraient faire de l’exercice, manger sainement, consommer des vitamines C, D et du zinc et avoir beaucoup d’air frais et de lumière pour renforcer leur système immunitaire. C’est exactement le contraire qui a été fait ».

Concordance des analyses avec le comité corona initié en juillet 2020 par les avocats Fuellmich et Fischer et al[7]

Reiner Füllmich a clairement démontré qu’il était convaincu que les objectifs politiques et budgétaires de pouvoir étaient à l’origine des restrictions globales attribuées au coronavirus : destruction de la classe moyenne ensuite reprise par les grandes entreprises pour peu d’argent. Il serait urgent que les restaurateurs, propriétaires de discothèques, bars ou de station de ski le comprennent et ne se laissent pas endormir par les promesses d’aides et leur bonne volonté contre un virus banal et disparu comme les autres coronavirus devenus de simples rhumes.

Le grand reset n’est pas du complotisme : il a été décrit dans le livre de Klaus Schwab patron du forum économique et social bien avant la crise actuelle.

Le reset s’étend à la grande réinitialisation du monde entier et à la quatrième révolution industrielle planifiée par le Forum économique mondial. Toutes ces politiques de pouvoir et ces intérêts mondialistes fiscaux sont évidents. Maintes déclarations depuis plus de 10 ans, disponibles sur internet en particulier celles d’Attali ou du milliardaire eugéniste Bill Gates ont décrit par avance ce qu’ils sont en train de nous imposer. Ces « penseurs » les gouvernements ont réussi le miracle de nous faire croire au danger extrême d’un petit virus pourtant curable si traité précocement par la bithérapie du Pr Raoult décrite dès fin février et médiatisée, ce qui explique la rage des autorités contre lui. Mais comme ils possèdent la grande majorité des médias mainstream ils ont pu redresser le tir en prolongeant la peur et en calomniant 24h/24 notre éminent infectiologue. Pour réinformer la population, les donneurs d’alerte ne disposent plus que les réseaux sociaux.

Ce résidu de liberté devenant de plus en plus insupportable pour les multimilliardaires en quête d’un pouvoir totalitaire ils ont créé des « décodeurs de fake news » qui traitent les donneurs d’alerte de complotistes et de fascistes pour discréditer leurs messages et les GAFA censurent toute opinion contraire à la doxa des gouvernements liés à l’OMS et Gates (tentative avortée de loi Avia en France).

En supprimant le compte tweeter du président des USA, ils ont oublié ses 88 millions et plus de followers mécontents et depuis le 9 janvier on assiste à une migration à toute vitesse des twittos sur les autres réseaux et à la chute de Twitter en Bourse. Ah si on pouvait supprimer ces peuples… ce serait si beau la France sans les Gaulois réfractaires ! Mais la vérité est tenace et la vie humaine qui a traversé des millions d’années ne va pas avoir peur d’un Zuzu (de facedebouc) tout puissant, mais moins qu’il ne l’imagine, ni de son affreux collègue barbu possesseur de Twitter.

À qui profite le crime des restrictions aberrantes ?

au prétexte d’une grippe sévère comme bien d’autres avant elle dont la grippe asiatique de 1958 qui a tué 2 millions de personnes dans le monde dont environ 100 000 en France.

La politique sert principalement les puissants et les super-riches et non les petits groupes à risque dans les maisons de retraite. Qui a pu faire croire aux « jeunes » que l’on fermait les universités, les bars et discothèques, bibliothèques, musées et stations de ski pour protéger les grands-parents qu’on reléguerait tout de même à la cuisine avec la bûche de Noël ? France Info, Libération, Le Figaro, l’Express ?

S’ils avaient lu quelques articles sur Agoravox, France Soir, Mondialisation.ca ou encore nouveau-monde.ca, ils auraient tilté sur le décret Rivotril signé par le Premier ministre Édouard Philippe et O. Veran qui interdisaient dès fin mars de traiter précocement les patients atteints de pneumonie compatible avec le covid, et conseillaient fortement de les « endormir » au Rivotril pour une euthanasie douce non demandée par le malade potentiel (contraire à la loi Leonetti) ni sa famille tenue à distance par ces interdictions monstrueuses de visite à des vieillards dont c’est le seul plaisir.

Les bénéficiaires des restrictions corona sont clairement visibles. En 2020, la richesse de la classe moyenne touchée par les confinements a été drainée vers les grandes entreprises, que les experts estiment à plus de 1 milliard de dollars. Les milliardaires ont gagné cette année plus de 269 milliards de plus pendant le Covid-19.

Qui dirige le Monde ? Ce sont les entreprises mondiales telles qu’Amazon, Black Rock, Google, Facebook et les banques. Et le comportement de FB, YouTube et Twitter bloquant l’expression du président des usa est la démonstration qu’il fallait pour ouvrir les yeux de tous ceux qui ne voulaient pas croire au « complot ». De fait ce n’est pas un complot, mais bien des décisions froides et délibérées de quelques milliardaires et leur armée d’affidés d’organiser le monde à leur façon, en astreignant les peuples au » boulot, métro, dodo » et quelques jeux télévisés à la place des jeux du cirque comme au temps des empereurs romains. Ne savent-ils pas que cela se finit toujours mal POUR EUX ?

Le confinement sur Noël a achevé la classe moyenne et a en grande partie tout transféré vers Amazon & Co. Avec des sommes aussi gigantesques, il est clair qu’il ne s’agit pas de mesures de protection pour les peuples. Le leurre du covid s’efface peu à peu et si trop de gens rivés à Bfm et France Info ont encore peur, l’éveil se fait progressivement sans que nul ne puisse prévoir les formes que prendront les explosions inéluctables.

Victimes et avocats devraient orienter les défenses sur les raisons profondes des mesures liberticides

« les tribunaux ne traitent pas du tout des motivations mondialistes qui sont vraiment derrière les restrictions : aucune restriction ne sert “vraiment” au bien-être de la population et certainement pas au bien-être de “l’homme ordinaire” ou même au bien-être des groupes à risque vulnérables » insiste l’avocat ».

Si une autorité poursuit réellement un intérêt légitime pour le bien commun — elle devrait prouver qu’il s’agit d’un intérêt supérieur. Les exigences du droit de l’Union sont ici plus élevées que celles du droit constitutionnel.

Dans le droit de l’Union, on ne peut pas simplement déclarer que tout le monde court un « risque général de mort », comme le font les politiques et aussi la Cour constitutionnelle fédérale, malheureusement plus ou moins soumise.

Comment justifier des restrictions de libertés fondamentales ?

Pour justifier une restriction des libertés fondamentales, il ne suffit en aucun cas de dire qu’il existe des maladies potentiellement létales. Les maladies ont toujours existé ! Si toutes les libertés civiles pouvaient être sapées par le mot clé protection de la santé ou « incidence », plus aucune liberté ne serait justifiée, puisque la mortalité est inéluctable de même que les maladies graves.

Un intérêt affirmé pour le bien commun

doit donc être impératif,

si impératif que la fermeture d’une entreprise et la suppression associée des droits à la liberté garantis par le droit de l’Union sont impératives.

Il n’y a pas d’alternative.

Mesures liberticides et proportionnalité

Selon l’avocat de Hambourg, Karpenstein, « il n’est certainement pas “impératif” d’imposer un verrouillage pour se protéger contre les maladies infectieuses. Je n’ai pas encore vu d’argument compréhensible pour légitimer un confinement ou la fermeture d’un magasin, d’un hôtel ou d’un restaurant avec des exigences impérieuses en matière de protection de la santé ».

L’accent doit être mis uniquement sur le manque de proportionnalité des restrictions liées au coronavirus. Les restrictions ne sont pas « réellement » fondées sur la protection de la santé ni « obligatoires ». Si une restriction est « réellement » fondée sur la protection de la santé et que, en même temps, il est prouvé qu’elle est absolument nécessaire pour atteindre le but recherché, cette restriction doit également être proportionnée. Il existe également d’innombrables arrêts de la CJE qui étayent l’exigence de proportionnalité en vertu du droit de l’Union.

Un confinement basé sur corona n’est proportionné sous aucun aspect imaginable.

Proportionnalité et cohérence

« Selon la jurisprudence constante de la Cour de justice du Luxembourg, une restriction à la libre prestation de services, tels que ceux d’un hôtelier ou d’un restaurateur, mais aussi de l’exploitant d’un domaine skiable, doit non seulement être obligatoire et proportionnée, mais aussi systématique et cohérente.

La restriction devrait s’inscrire dans un système global, logiquement et sans contradictions, et ne devrait pas être fragmentaire ».

La Cour européenne de justice se concentre sur la cohérence à la fois de la réglementation nationale et de sa mise en œuvre dans la pratique.

Entre la théorie et la pratique, la cohérence et les systématiques sont trop souvent oubliées.

« L’exigence de systématique et de cohérence est dans la législation et la pratique administrative des États, au moins dans les cas où la politique de pouvoir et les intérêts fiscaux ne sont en fin de compte en jeu, en fait jamais rencontrés ». « Les revenus issus des jeux de hasard étatiques sont utilisés par la politique pour se rendre “populaire” parmi la population. Les restrictions dans ce domaine sont donc uniquement basées sur l’hypocrisie de la protection de la santé (risque de dépendance au jeu) ».

En conséquence, il existe d’innombrables contradictions dans la réglementation et la pratique des autorités.

Karpenstein poursuit la comparaison entre les mesures pseudo sanitaires prises en Allemagne pour les jeux d’argent et les mesures liberticides soi-disant contre le corona.

« En Allemagne, vous pouvez mettre 50 € dans une machine dans les casinos publics, mais seulement deux euros dans les casinos privés. Il n’y a ici ni systématique ni cohérence, de sorte que la restriction à deux euros ne peut pas être justifiée au regard du droit de l’Union.

Dans le même temps, en raison du manque d’approche systématique et du manque de cohérence, les restrictions dans le domaine des paris sportifs ne peuvent être justifiées ».

« Les contradictions dans la réglementation et dans la pratique de la politique de jeu de l’État montrent clairement que les autorités de l’État ne sont pas vraiment concernées par les exigences impératives du bien commun, mais par les politiques de pouvoir et les intérêts fiscaux de ceux qui bénéficient des restrictions ».

Il en va de même pour les restrictions prétendument basées sur Corona.

Restrictions anti-corona et cohérence

« Ces restrictions ne sont pas systématiques et cohérentes, ni dans la réglementation ni dans la pratique. Prenons simplement la contradiction selon laquelle le gouvernement fédéral a convenu d’un verrouillage avec les États fédéraux au printemps 2020, mais interdit en même temps l’autopsie exacte de ceux qui seraient décédés sur ou avec Corona ».

« Personne en politique ne s’intéresse à la connaissance réelle du Corona, c’est-à-dire à la connaissance qui est effectivement bénéfique pour la santé et la protection des groupes à risque.

Chaque mesure prise par le gouvernement va de pair avec la restriction des libertés civiles, qui se reflète malheureusement de plus en plus dans le comportement de la police qui n’était auparavant connu que des États totalitaires ».

Les contradictions de la politique corona sont gigantesques et révélatrices

« Dans chaque État fédéral, pratiquement dans chaque municipalité, des réglementations et des pratiques administratives différentes s’appliquent. En fin de compte, tout est pur arbitraire et chicane. Aucune restriction n’est basée sur des preuves, encore moins un verrouillage complet. » décrit l’avocat sur la situation de l’Allemagne. On ne peut que faire le parallèle avec la situation vécue en France, pourtant non fédérale où la rigueur des amendes sur le port du masque, ou le respect du couvre-feu dépend très largement du maire et/ou du préfet et de son bon vouloir.

Exemple de réaction possible en mars 2020 et que personne n’a eu en raison de la sidération créée par la campagne de peur orchestrée de main de maître.

Contrairement à ce qui a été pensé et exprimé pendant les premiers mois de la supercherie, les gouvernements impliqués dans cette manipulation mondiale n’ont pas été incompétents, mais bien pervers. Ordres et analyses contradictoires d’un jour à l’autre, couplés à un discours déprimant quotidien comme un rituel, ont pour base connue l’ingénierie sociale pour mettre au pas les populations et les emporter, via la dissonance cognitive, vers le totalitarisme. De nombreux sociologues ont décrit le phénomène, tellement vrai que Twitter aujourd’hui rapporte les multiples bandes dessinées qui naissent alors que le livre 1984 tombe dans le domaine public et que les twitts comparant le récit d’Orwell et la situation actuelle abondent.

Qu’aurait-on pu faire en mars devant l’injonction de fermer mon hôtel ? Refuser !

Préciser à l’autorité la situation juridique en droit de l’Union à laquelle je fais référence et précisé à l’autorité qu’elle seule a la charge de me prouver qu’il est impératif, proportionné, systématique et cohérent que je ferme mon entreprise. 

Le droit de l’Union est directement applicable et ne nécessite pas de confirmation judiciaire pour avoir son effet principal.

Si l’autorité ne veut rien savoir et le fait tout de même ?

Faire usage de tous les recours juridiques et des recours juridiques contre l’exécution immédiatement. Intenter une action en justice contre l’autorité pour la responsabilité de l’État pour la violation du droit de l’Union pour les dommages encourus et futurs.

Personnellement, contacter le fonctionnaire responsable. Parce que cet employé est également lié par le droit de l’Union supérieur et doit protester contre des instructions contraires.

« S’il ne le fait pas, bien que je lui ai montré la bonne situation juridique, il court le risque d’être personnellement responsable, car l’autorité responsable de l’indemnisation peut intenter un recours contre lui. De plus, il se peut que l’employé de l’agence soit inculpé et condamné pour perversion à la loi — c’est-à-dire d’un crime — avec toutes les conséquences pour son avenir professionnel ».

Pour Maître Karpenstein, ce ne sont pas seulement le gouvernement fédéral et des États qui ont un devoir ici, mais également les employés des autorités individuelles ?

Oui, il le dit à l’article 339 du Code pénal qui non seulement prend délibérément des décisions erronées par les juges au détriment d’un opérateur économique sous peine de délit, mais aussi des décisions délibérément erronées des administrateurs en matière juridique au détriment du citoyen. 

« De nombreux responsables négligent le fait que l’arbitraire au détriment du citoyen relève de l’épée de Damoclès à l’article 339 du Code pénal. La peine minimale est d’un an et les conséquences pour les administrateurs ne sont pas vraiment roses » conclue l’avocat allemand.

Que recommandez-vous aux commerçants concernés par la fermeture qui souhaitent rouvrir ? En savoir plus sur la situation juridique régie par le droit de l’Union, puis décider quoi faire.

Toute personne dont le service ou la transaction commerciale a un lien transfrontière peut invoquer le droit de l’Union. Cette référence transfrontalière est interprétée au sens large par la Cour. Il n’est en aucun cas nécessaire que le service franchisse directement la frontière dans tous les cas, par exemple, qu’un avocat allemand ne fasse appel qu’à la CJE au Luxembourg.

Une référence transfrontalière « potentielle » est suffisante pour l’applicabilité du droit de l’Union.

« Dans le domaine de la libre prestation de services, cela signifie qu’il suffit, par exemple, qu’un investisseur ait un “intérêt transfrontalier garanti” dans le service limité. Cet intérêt transfrontalier garanti peut être accepté dans pratiquement tous les domaines qui existent également dans d’autres États membres, par exemple dans le domaine de l’exploitation d’hôtels ou de restaurants ou de stations de ski, etc. ».

« Dans le domaine de la libre circulation des marchandises, il est également vrai qu’une relation transfrontalière existe déjà dans la possibilité potentielle que la distribution restreinte affecte le commerce transfrontalier ».

Un bon exemple est le cas de la CJE Bluhme : le Danois Bluhme voulait garder des abeilles ordinaires sur l’île danoise de Lasö. Il a été condamné à une amende, car seule l’abeille spéciale « Apis mellifera mellifera » était autorisée sur l’île. Un avocat danois ingénieux a objecté à l’amende danoise devant un tribunal danois que l’amende violait la libre circulation des marchandises. On ne peut exclure que M. Bluhme gagne du miel avec ses abeilles et le vende à l’Allemagne, par exemple. La CJCE a confirmé l’applicabilité de la libre circulation des marchandises et donc l’inapplicabilité fondamentale de la restriction danoise !

Dans une affaire purement nationale, un résident peut invoquer les libertés fondamentales du droit de l’Union en raison de la possibilité d’exporter ses marchandises.

 Si cette jurisprudence de la CJCE est désormais appliquée aux restrictions coronavirus, il devient clair que le confinement actuel ne peut être justifié de manière fiable en vertu du droit de l’Union.

Cette revue était nécessaire pour exposer différents aspects de la loi européenne qui pourraient servir à protéger nos libertés individuelles, en particulier celles de circuler et de travailler. Espérons que les victimes des restrictions disproportionnées imposées sauront s’en saisir et que des avocats efficaces parviendront à les faire déclarer illégales en Europe et tout particulièrement en France.


[Notes]

[1] https://www.nordkurier.de/politik-und-wirtschaft/koennte-eu-recht-den-corona-lockdown-sprengen-0641971201.html Simone Schamann 01/06/2021

[2] spécialisé en droit européen, maintenant « droit de l’Union », depuis des décennies

[3] En dix ans, la #fortune des #milliardaires français a augmenté de 439 %

[… Que feriez-vous avec 360,7 milliards de dollars ? Cette somme astronomique correspond aux gains cumulés des milliardaires français sur la période 2009-2020, selon une étude publiée début octobre par la banque suisse #UBS et le cabinet d’audit et de conseils #PWC. Nos chers premiers de cordée se sont enrichis de 439 % dans la dernière décennie. De 82,2 milliards de dollars en 2009, leurs fortunes cumulées représentent désormais la bagatelle de 442,9 milliards de dollars…] En dix ans la #fortune des #milliardaires. | Alain Mondino (vk.com)

[4] Les pensions de retraite pourraient baisser en 2021 L’union 2/1/2021 https://www.lunion.fr/id220017/article/2021-01-02/les-pensions-de-retraites-pourraient-baisser-en-2021

[5] Confirmé par l’étude chinoise sur dix millions de personnes, les bien portants dits asymptomatiques ne transmettent pas le virus Les bien-portants, dits « asymptomatiques », ne transmettent pas le Covid19 : étude chinoise sur 10 millions de personnes ! (francesoir.fr)

[6] Ministre allemande de la Santé depuis 2018

[7] Vers la mise en place d’un Nuremberg du Covid – (ripostelaique.com)
Nuremberg-Covid : les confinements furent inutiles, et le demeurent (3) — ripostelaique.com) 




Histoire de la Covid-19

Auteur(s) : Valère Lounnas Ph.D. et Dr Gérard Guillaume

[NdNM : Le chapitre 1 a été publié sur FranceSoir : Histoire de la Covid-19 – chapitre 1 (francesoir.fr)]

Histoire de la Covid-19 — Chapitre 1

Partie 1 — Le marché aux fruits de mer de Wuhan, un coupable peut-être tout désigné ?

Connaître avec exactitude le point de départ géographique (épicentre ou point zéro) d’une épidémie est primordial pour en identifier la source biologique (réservoir) et le mode de transmission à l’homme (vecteur). Cela permet ainsi non seulement d’éradiquer le foyer initial, ce qui est de toute évidence la première des mesures d’endiguement de l’épidémie, mais aussi de comprendre les mécanismes d’interaction de l’homme avec son environnement et les circonstances qui ont conduit à son déclenchement. Tout cela dans le but essentiel d’anticiper les résurgences possibles de l’épidémie et donc de faciliter son contrôle ultérieur.       

Identifier le point de départ d’une épidémie se compare donc à une enquête policière et doit se résoudre avec la même minutie. De l’exactitude des premières  constatations découle inéluctablement la réussite de l’enquête. Il est important, donc, que le plus grand nombre d’éléments potentiellement indicatifs des faits soient collectés et rassemblés le plus tôt possible.  Dans les enquêtes policières il arrive parfois que l’on ne connaisse pas la scène du crime, le corps de la victime ayant été déplacé pour dissimuler le crime ou qu’il ne soit signé de façon trop évidente et ainsi empêcher toute enquête. Les enquêteurs doivent alors procéder à un long travail méthodique d’investigation et de recoupement de faits sur les circonstances de la disparition de la victime sans garantie d’aboutir.

Avant de rentrer dans le détail de l’analyse concernant l’épicentre exact de l’épidémie, il est utile de faire une digression importante pour rappeler que la presse internationale et française ont pris l’habitude de dénommer systématiquement le virus de la pandémie Covid-19 comme étant le « nouveau coronavirus » ou SARS-Cov2. Un acronyme anglais qui signifie en français : deuxième coronavirus du syndrome respiratoire aigu sévère, en référence à un coronavirus très similaire, le SARS-Cov, dont l’épidémie de 2002-2003 avait touché 30 pays et aurait pu devenir une pandémie mondiale si elle n’avait pas pu être jugulée à temps. Ce terme, mis à toutes les sauces rédactionnelles, véhicule de façon involontaire, mais évidente une information essentielle qui, comme nous le montrerons dans la suite de cet article, contredit le discours de nos gouvernants, en France et en Europe, qui s’acharnent à nous dire que l’on est dans un processus historique où on apprend tout d’un virus nouveau et de sa maladie associée.

Cela relève de la désinformation et de la manipulation de masse. Car s’il est vrai que la pandémie a atteint une ampleur mondiale au moins mille fois plus considérable que celle de 2002-2003, qui n’avait fait que 776 morts pour 8000 personnes ayant présenté des symptômes (taux de létalité 9,6 %), il n’en reste pas moins que cette maladie était causée par un virus très proche du SARS-Cov2. Elle se présentait également sous la même forme de pneumonie atypique avec des conséquences respiratoires drastiques, incontrôlables, menant une grande proportion de patients atteints à des situations de mise sous assistance respiratoire mécanique et coma artificiel pendant une période de 10 jours à 3 semaines ! Une des différences essentielles avec le SARS-Cov2 est que la période d’incubation était beaucoup plus courte et la progression vers l’atteinte respiratoire plus rapide. Nous voyons donc que l’affirmation d’une maladie entièrement nouvelle ne tient pas, mais qu’elle permet, par contre, d’éviter un débat qui exposerait les raisons pour lesquelles aucune mesure n’a été prise pour prévenir la résurgence d’une telle maladie, ni aucune mesure prise pour anticiper l’arrivée massive de patients en réanimation. Cela a permis également de porter le débat médiatique dans les premiers jours de l’épidémie en France sur la fausse question de l’identification du réservoir animal qui est, comme nous le verrons par la suite, sans contestation possible la chauve-souris.

La seule question étant de savoir comment le SARS-Cov2 a franchi la barrière des espèces, soit directement, soit via un hôte intermédiaire, ou soit encore à la suite d’une manipulation de laboratoire. Pour le SARS-Cov il avait été établi que l’hôte intermédiaire, entre la chauve-souris et l’homme, était la civette palmiste, un gibier d’élevage vendu vivant sur le marché aux fruits de mer de Canton ! Il semblerait que là aussi il n’est pas dans l’intérêt de nos gouvernants que ces deux épidémies soient mises en rapport l’une avec l’autre sur le plan de l’infectiologie. Deux  types de questions se posent immédiatement :

  1. À l’aune de ce que nous expliquons au premier paragraphe, sur la prévention des résurgences, les citoyens du monde sont en droit de demander à l’OMS pourquoi, après qu’il ait été établi scientifiquement que la source de la pandémie hautement mortelle de 2003 était le marché aux fruits de mer de Canton, la Chine n’a pas fermé ses autres marchés aux animaux sauvages comme celui de Wuhan que les autorités chinoises ont très rapidement présenté comme l’origine de l’épidémie locale de Covid-19 ? Il y a là une des défaillances notoires de l’OMS actuellement contrôlée par la Chine avec le mandat de son président actuel, le Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, élu Directeur général de l’OMS pour un mandat de 5 ans, en mai 2017.
  2. Outre la mise en cause de leur responsabilité par leur incurie, les gouvernants risqueraient de devoir répondre en détail sur les raisons des très grandes craintes qu’ils affichent concernant différents aspects fantasmés de l’épidémie comme celle de ne pas la voir disparaître, celle que l’on puisse développer le virus une seconde fois, ou celle qu’un vaccin ne puisse être mis au point. Pourquoi avoir fait preuve de tant d’incurie auparavant et à présent de tant de peur ? Il y a là semble-t-il une contradiction profonde. La collusion en France entre nos gouvernants et l’industrie pharmaceutique est bien connue du grand public à présent, mais ne suffit pas à expliquer une telle peur. Il s’agirait peut-être plutôt d’une crainte fondée sur le fait que la répétition de pandémies de coronavirus d’une telle nature, voire même peut-être pire, est à redouter dans les années à venir, pour des raisons que les grands médias classiques sont incapables d’expliquer ou ont pour ordre de ne pas exposer au public. 

L’étude systématique des coronavirus issus de chauves-souris par les chercheurs militaires et universitaires chinois ainsi qu’une réalité technologique certaine, qui permet la manipulation et la création de virus Covid synthétiques, font craindre l’émergence potentielle de pandémies accidentelles causées par des virus qui ont été à un moment donné manipulés par l’homme qui finissent par échapper à son contrôle et réinfecter son environnement, directement ou indirectement.

De tels accidents, dus à des expérimentations biologiques, ont déjà eu lieu dont le plus célèbre est celui du virus de la fièvre hémorragique de Marbourg (ville d’Allemagne) qui avait contaminé 31 chercheurs et laborantins de la société Behring dont 7 périrent. Ils travaillaient à l’élaboration de vaccins à partir de cellules rénales de singes verts qui avaient été récemment importés d’Ouganda. À noter d’ailleurs que le réservoir naturel de ce virus si mortel de  Marbourg, qui se rapproche de celui d’Ebola, a été finalement identifié en 2007 ; il s’agit une fois de plus de la chauve-souris comme pour celui d’Ebola ! Cette découverte a d’ailleurs coûté la vie à quelques explorateurs imprudents qui se sont aventurés dans la fameuse grotte de Kitum au Kenya (ndlr : modifié le 30/12 d’Ouganda en Kenya) y contractant la maladie mortelle. Nous soulignons ici la dangerosité des virus portés par les chauves-souris et il est bien connu à ce titre qu’il faut éviter de pénétrer leur habitat qui souvent est une grotte reculée. Ces animaux ancestraux sont le réservoir naturel des maladies les plus terribles. En France, par exemple, certaines chauves-souris sont porteuses de lyssavirus (un certain type de virus de la rage). La destruction de l’habitat de ces animaux ou bien leur prélèvement pour en faire des animaux de laboratoire, comme cela a été fait sciemment en Chine, constitue indubitablement une première étape d’un processus possible de franchissement de la barrière des espèces, dû à l’homme.

Suite à l’accident de Marbourg, on a construit des laboratoires biologiques de très haute sécurité (niveau P4) pour y conduire des manipulations de virus. Deux laboratoires P4 existent en Chine tels que celui de Wuhan, le premier construit, qui rappelons-le est une réplique de celui de Pasteur-Mérieux de Lyon Gerland, construit sous l’égide de la France et mis en service officiellement en 2017 (voir l’article publié par FranceSoir à la suite de celui-ci). Cependant, ce niveau de sécurité n’exclut pas la possibilité qu’un virus mortel (naturel ou manipulé) puisse s’en échapper accidentellement.

La seconde partie de cet article, ainsi ceux qui suivront, n’a pas pour but uniquement de retracer la chronologie des faits que le lecteur peut retrouver dans un très long dossier du journal Le Monde, mais d’en faire une synthèse et une analyse critique qui permet de faire ressortir les incohérences d’une présentation des faits trop simpliste et réductrice dans le discours de nos gouvernants.

Partie 2 — Fermeture des marchés aux fruits de mer de Wuhan, destruction de preuves et désinformation

Fermeture des marchés aux fruits de mer

Le 30 décembre 2019, les autorités de Wuhan font référence à l’épidémie pour la première fois sur internet dans une circulaire interne de la Commission Municipale de Santé (Wuhan Municipal Health). Un cas de pneumonie a été détecté chez une femme le 16 décembre 2019, suffisamment atypique pour que les autorités locales s’en préoccupent. La circulaire indique que toutes les unités médicales de Wuhan sont tenues de signaler à l’administration médicale et sanitaire, les cas similaires de pneumonie de cause inconnue.

 « Dès le 30 décembre 2019, Li Wenliang, médecin de 34 ans de l’hôpital central de Wuhan, avait attiré l’attention de ses collègues sur le fait que sept personnes travaillant sur le marché aux animaux sauvages de la capitale de la province du Hubei étaient hospitalisées et semblaient avoir contracté un virus proche du syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS). » (Le Monde).

Cette déclaration libre a précipité incontestablement l’annonce publique le jour suivant, le 31 décembre, par la Commission de Santé de Wuhan Municipal de plusieurs cas de pneumonie déclarés, liés au marché des fruits de mer de Huanan à Wuhan.

Moins fiable et donc sujette à caution, puisqu’elle n’est pas vérifiable, une seconde information démontrant que les autorités chinoises locales, et donc forcément nationales, savaient la dangerosité réelle du virus dès le 27 décembre. Le laboratoire VisionLabs, de Guangzhou, aurait séquencé le virus responsable de la pneumonie, démontrant qu’il s’apparentait au SARS-CoV, apparu en octobre 2002. Le laboratoire aurait reçu ordre de détruire ces échantillons (par qui ?) dans un contexte de tensions entre Pékin et les autorités locales de Wuhan selon Caixin, un média de réputation progressiste dont le siège se trouve pourtant à Pékin sous le regard du gouvernement central. Cela est donc, disons-le, peu crédible et ressemble plutôt à une vision occidentalisée de rapports conflictuels entre autorités locales et centrales. Ce genre de conflit n’existe certainement pas dans le régime chinois actuel. L’intérêt de la parution d’une telle information est, d’une certaine façon, la déresponsabilisation de gouvernement central chinois qui peut ainsi prétexter un défaut de communication avec les autorités locales pour couvrir un certain retard, durant la deuxième moitié du mois de décembre, à alerter l’OMS et le monde.

En tout état de cause, le 1er janvier 2020, les autorités sanitaires chinoises ordonnent la fermeture et l’assainissement du marché aux fruits de mer de Huanan à Wuhan (en fait la fermeture de plusieurs marchés annexes également). Dans ce marché de gros qui couvre toute la Chine méridionale, on y vendait, outre des fruits de mer, du gibier vivant tel que la fameuse civette palmiste qui avait fini par être identifiée comme l’hôte intermédiaire de la pandémie de SARS-Cov qui avait démarré à Canton en octobre 2002. Des conditions très similaires existaient concernant l’entreposage en grande promiscuité d’animaux sauvages comme des rats, des louveteaux, des blaireaux, des civettes palmistes et des pangolins, capturés ou issus en fait d’élevages clandestins. Tous ces animaux étaient forcément non contrôlés puisque l’objet de ventes en principe illégales. Selon les informations pas très fiables, rapportées et répétées dans les médias, on pouvait y trouver aussi, entre autres, des chiens, des serpents et même des chauves-souris. La présence d’une telle ménagerie au sein d’une mégapole de 11 millions d’habitants, officiellement illégale, mais officieusement acceptée par les autorités chinoises au titre de la tradition culturelle, est forcément un bouillon de culture naturel favorisant l’émergence de zoonoses comme celle du SARS-Cov de 2002-2003.

Du 1er au 12 janvier 2020, 585 prélèvements ont été analysés à l’Institut des maladies virales du Centre chinois de contrôle et de prévention des maladies (source : French.xinhuanet.com | Publié le 2020-01-27 ; Xinhua | 28.01.2020)

Désinformation de l’OMS probablement manipulée par la Chine

Malgré l’évidence de l’éminence avérée d’une épidémie à transmission interhumaine de la même nature que celle de SARS-COv de 2002-2003, le 12 janvier 2020,  l’OMS, se fiant aux affirmations du gouvernement chinois, rapportera que : « à ce stade, […] il n’y a pas de preuve évidente de transmission interhumaine ». (sources : Commission municipale sanitaire de Wuhan · South China Morning Post · China Daily). Il s’agit là très vraisemblablement d’une première grosse intox, probablement involontaire de l’OMS manipulée par la Chine par l’intermédiaire de son président, le Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, élu Directeur général de l’OMS pour un mandat de 5 ans, en mai 2017. Cela prouve en tout cas un certain degré d’incompétence. En effet, l’hypothèse de base devant un virus qui s’apparente à celui de 2002-2003 est nécessairement de considérer, en premier lieu, la possibilité de contamination interhumaine et non pas l’inverse qui fait perdre un temps précieux dans le combat à mener.

À ce stade de l’épidémie le gouvernement chinois, qui espérait probablement que l’épidémie serait contrôlée facilement à Wuhan, avait tout intérêt à ne pas affoler le monde en attirant l’attention sur la possibilité bien réelle d’épidémie à répétition de type SARS-Cov provenant de son sol.

Il faut attendre le 20 janvier pour que la Chine annonce officiellement que le virus est transmissible et que Wuhan soit placée en confinement.

Il y a bien eu dissimulation de la contagiosité de la maladie respiratoire

En réalité, une personne clé au moins savait déjà bien avant le 20 janvier que le virus était transmissible d’homme à homme. Il s’agit de Huang Chao Lin, directeur adjoint de l’hôpital Jinyintan, premier hôpital désigné pour prendre en charge une pneumonie d’origine inconnue à Wuhan. Dans un article, publié dans Le Lancet, où il décrit les 41 cas de pneumonie atypique, extrêmement graves, recensés dans son hôpital, entre le 1er décembre et le 2 janvier, il  comptabilise les cas exposés directement (27) ou non (14) au marché aux fruits de mer de Huanan.

Voici ce qu’il écrit : « Le premier cas fatal, qui avait eu une exposition continue au marché aux fruit de mer, avait été hospitalisé parce qu’il avait développé 7 jours de fièvre, toux, et trouble respiratoire (dyspnée). 5 jours après le début de sa maladie, sa femme de 53 ans qui n’avait pas été exposée au marché aux fruits de mer a développé une pneumonie et a été placée en chambre d’isolation. »

La seule conclusion vraisemblable que l’on pouvait tirer de ces données était que le syndrome respiratoire était contagieux visiblement.

Il décrit également la batterie de précautions utilisées pour se protéger des aérosols potentiellement générés par la maladie expectorés par les patients. Il est donc indéniable qu’avant le 1er janvier, dès l’alerte du 31 décembre, les autorités étaient au fait du caractère potentiellement très contagieux de la pneumonie.  Il y a donc eu tromperie volontaire au niveau de l’OMS, ou par l’intermédiaire des autorités chinoises, qui informe le monde du caractère contagieux de l’épidémie seulement le 20 janvier, soit 3 semaines plus tard !

Localisation de l’épicentre au marché aux fruits de mer, une deuxième contre-vérité

Il est peu probable que l’unique épicentre de l’épidémie soit le marché aux fruits de mer de Wuhan. Le graphique des cas de pneumonies atypiques sévères, enregistrées au mois de décembre à Wuhan, montre clairement que le premier patient, dont les symptômes avaient débuté le 1er décembre, n’avait pas été exposé au marché aux fruits de mer de Huanan et n’avait pas également été en contact, selon l’enquête épidémiologique du Professeur Chaolin Huang, avec aucun des patients suivants. De même qu’il faut attendre 10 jours de plus pour avoir le début de symptômes du premier patient ayant été en contact avec le marché aux fruits de mer ; ce même jour correspond à 2 autres patients n’ayant eu aucun contact avec le marché aux fruits de mer.

Le premier cas connu aujourd’hui, après enquête rétrospective, remonterait au 17 novembre, une personne de 55 ans de la région de Hubei, n’a été diagnostiqué que rétroactivement cinq mois plus tard. Entre un et cinq nouveaux cas seront comptabilisés chacun des jours suivants, tous passés inaperçus (sources : Le Monde · Weixin · South China Morning Post). Malheureusement, on ne peut donc rien savoir des lieux que ces quelque 20 ou 30 patients ont fréquentés.

Mais à l’examen du tableau dressé à partir du 1er décembre, on se rend très bien compte que le début des symptômes des cas reliés au marché se concentre en fait entre le 15 décembre et le 27 décembre, avec 3 patients sur 4 n’ayant eu aucun contact avec le marché de Huanan dans la période des 2 semaines précédentes. Cela indique qu’il est très possible au moment où l’information est transmise aux autorités que le marché aux fruits de mer ne soit ni l’unique ni le premier épicentre de l’épidémie de Wuhan.

Pourtant, le 22 janvier, Gao Fu, directeur du Centre national de contrôle et des maladies déclare que l’épicentre du nouveau coronavirus à Wuhan est lié à la vente d’animaux sauvages sur le marché de fruits de mer à Wuhan en excluant la possibilité d’un foyer antérieur différent (source : transcription de la conférence de presse du Bureau d’information du Conseil d’État du 22 janvier 2020).

Par la suite, il a été montré que :

  • Une étude rétrospective, parue dans le New England Journal of Medecine (NEJM), sur les 425 premiers cas de pneumonie de cause inconnue, confirmés rétrospectivement, dont les symptômes avaient débuté avant le 22 janvier, 45 % (26 pts) de ceux dont les symptômes avaient débuté avant le 1er janvier (soit 47 patients) n’avaient pas été exposés aux  marchés des fruits de mer de Wuhan. L’enquête épidémiologique a été menée sur les patients ayant survécu et les proches des patients pour déterminer toutes leurs activités, leurs déplacements et leurs contacts potentiels avec des animaux sauvages pendant une période de 2 semaines précédant le début des symptômes.
  • En fait, sur les 47 patients ayant présenté les premiers symptômes avant le 1er janvier, 30 (64 %) avait eu un contact avec un marché aux fruits de mer, soit le principal de Huanan (26 patients), soit un autre marché annexe (4 patients), 14 patients avaient été en contact avec un autre patient et 12 n’avaient eu aucun contact, ni avec un des marchés aux fruits de mer ni avec aucun des patients atteints du syndrome respiratoire.

La première déduction que l’on peut faire des chiffres présentés est qu’en fait 5 patients n’avaient pas été en contact direct avec un marché aux fruits de mer, mais en contact avec une personne présentant le syndrome respiratoire.

Cela confirme bien qu’au moment de l’alerte faite le 31 décembre (ou même avant) les autorités chinoises connaissaient certainement le caractère contagieux de ces pneumonies d’origine inconnue dont le système de surveillance avait été justement mis en place suite à l’épidémie de SARS de 2002-2003.

La deuxième déduction est que 12 patients présentant des symptômes respiratoires aigus avant le 1er janvier avaient donc été infectés dans une période de temps comprise entre 4 et 14 jours précédents, c’est-à-dire pour certains avant le 15 décembre, sans n’avoir jamais été en contact avec une personne présentant le syndrome respiratoire ni avoir été exposés à un des marchés aux fruits de mer de Wuhan.

On sait par ailleurs (voir plus haut) qu’il y a eu autour d’une vingtaine de cas (au plus 30) de pneumonies atypiques non détectés entre le 17 novembre et le 1er décembre sur lesquels il n’y a aucune information sur leur exposition à un marché aux fruits de mer. Il aurait fallu inclure dans l’étude rétrospective une enquête épidémiologique sur ceux de ces patients qui ont survécu ou sur leurs proches pour connaître leur exposition aux marchés aux fruits de mer ou à des personnes ayant été atteintes du syndrome respiratoire. Cette enquête n’a pas été faite alors que c’était, et c’est encore aujourd’hui parfaitement réalisable ! Connaissant la maîtrise et la rigueur scientifique des Chinois, on est forcé de conclure qu’il n’est pas dans l’intérêt des autorités de déterminer si les tout premiers cas de Covid-19 ont été exposés ou non aux marchés aux fruits de mer de la ville, ou ont été en contact avec une autre personne malade ou ayant ultérieurement développé la maladie.

Tout indique donc qu’on ne peut absolument pas exclure la possibilité d’un tout premier foyer initial (épicentre zéro réel) de l’épidémique à Wuhan autre que le marché aux fruits de mer de Huanan ou un des marchés annexes.

 Destruction des preuves saisies sur le marché de Huanan

En réalité on ne sait pas vraiment officiellement le niveau de preuves saisies dans ce marché lors de sa fermeture puisque les autorités chinoises n’ont toujours pas rendu public le résultat de leurs analyses et ont détruit tous les échantillons prélevés lors de sa fermeture.

Quelle est la liste des espèces animales saisies et analysées ? Lesquelles étaient porteuses de coronavirus ? Quel degré d’identité génomique était partagé avec le SARS-Cov2 identifié à partir des patients ? Autant de mystères qui prouvent que la Chine retient certaines informations cruciales sur l’épicentre supposé d’une pandémie qui a ravagé la planète.

Quelles conclusions en tirer ?

La Chine contrôle parfaitement l’information, ce qui en fait est synonyme de désinformation.

Un exemple frappant de désinformation, parfaitement maîtrisée, mais éhontée, a été donné au monde lorsque le porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, Zhao Lijian inversait les rôles en twittant le 12 mars : « Ce pourrait être l’armée américaine qui a apporté l’épidémie à Wuhan. Soyez transparents. Les États-Unis nous doivent une explication. » C’est une affirmation sans fondements, qui relève purement et simplement de la fake news, si ce n’est de la farce.  ll n’est pas rare que même les athlètes de haut niveau soient malades en présentant des symptômes grippaux. En psychologie cela s’appelle inverser les rôles. En fait, c’est la Chine qui doit une explication au reste du monde, mais nos gouvernants sont trop lâches pour la demander officiellement.

Depuis 2003, tous les experts infectiologues du monde ont leurs yeux braqués sur la Chine en raison des marchés aux animaux sauvages, qu’elle refuse de fermer, ainsi que du vaste programme d’étude des coronavirus respiratoires véhiculés par les chauves-souris que l’armée chinoise, en parallèle des chercheurs universitaires, a commencé au début des années 2000.

La Chine a sans nul doute manipulé l’OMS en ce qui concerne la contagiosité de la maladie, retardant de 3 semaines une alerte qui aurait pu changer la donne mondiale à l’instar de l’épidémie de SARS de 2003 qui avait pu être jugulée à temps.

Elle dissimule aussi des informations concernant la localisation certaine du tout premier foyer de l’épidémie en évitant d’enquêter sur les cas hospitalisés qui étaient passés inaperçus, entre le 17 novembre et le 1er décembre, mais sur lesquels une enquête épidémiologique peut encore être conduite très facilement puisqu’ils ne sont qu’une trentaine au maximum, identifiés rétrospectivement.

L’étude des cas présentant leurs premiers symptômes entre le 1er décembre et le 31 décembre montre que le marché de Huanan n’est pas le seul foyer puisqu’il est prouvé que des marchés annexes sont également impliqués. C’est en contradiction avec la déclaration officielle du 20 janvier qui tend à ne parler que d’un seul marché aux fruits de mer, sous-entendant le principal, c’est-à-dire celui de Huanan, comme épicentre de l’épidémie.

Dans cette période, 12 cas sur 47 ne sont pas attribuables à un contact direct ni avec un marché aux fruits de mer ni avec une autre personne ayant développé la maladie. Cela indique la possibilité d’un autre foyer non encore identifié ou, forcément, de toute évidence la contagiosité interhumaine de la maladie en s’en tenant à l’hypothèse des marchés aux fruits de mer comme seul foyer initial de l’épidémie. Contagiosité prouvée dans cette période par le syndrome respiratoire aigu développé par la femme d’un homme lui-même décédé de la maladie alors qu’elle n’avait eu aucun contact avec un des marchés aux fruits de mer. On voit donc bien toute l’incohérence du discours des autorités chinoises et par conséquent celle de l’OMS.

D’autre part, la non-communication des résultats des tests biologiques effectués sur les animaux saisis sur le marché de Huanan et la destruction des échantillons prélevés démontrent la volonté de rétention d’informations cruciales. Ces informations pourraient éclairer les scientifiques du monde entier sur les causes de la pandémie et son mode de propagation.

De ce fait, la Chine entretient un flou artistique qui la met à l’abri des tracas que l’épicentre réel soit ou non le marché de Huanan.

Si la thèse du marché aux fruits de mer de Huanan comme épicentre principal tient, alors la Chine a de toute façon une responsabilité incontournable dans la genèse de l’épidémie de Wuhan, en plus de sa responsabilité dans sa transformation en pandémie mondiale incontrôlable. La Chine refuse depuis 2003 de fermer ses marchés aux animaux sauvages, souvent situés sur les mêmes sites que les marchés aux fruits de mer et donc sources potentielles d’épidémies mortelles de coronavirus. Il est prouvé que l’épidémie de 2002-2003 avait débuté dans le marché aux fruits de mer de Canton par l’intermédiaire de la civette palmiste, un gibier d’élevage.

Le gouvernement cache absolument que la Chine a failli dans sa responsabilité envers le Monde d’avoir un système de détection et d’alerte approprié. Le 4 mars 2019, Gao Fu, le directeur général du Centre chinois de contrôle et de prévention des maladies, au cours d’une réunion organisée à Pékin, la veille de l’ouverture des deux sessions du parlement,  avait fait l’étonnante déclaration :

« Il y aura à l’avenir d’autres virus comparables au SRAS de 2003, mais il n’y aura plus d’épidémie comparable »

(source : Le Monde).

Chapitre 2

Partie 1 — La face cachée du laboratoire P4 de Wuhan

Les virus à gain-de-fonction, le paradigme caché de la recherche virologique récente

Dans le chapitre 1 de l’histoire du Covid-19, nous avons été sans concession pour dénoncer la responsabilité morale et politique de la Chine qui a pratiqué à outrance la désinformation d’État. Avec la complicité de l’OMS, elle a retardé de 3 bonnes semaines l’alerte au monde de la ré-émergence du syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS) dû à un nouveau virus très similaire au SARS-Cov, extrêmement contagieux et responsable de l’épidémie mortelle de 2003. Nous avons expliqué que non seulement la Chine, mais aussi les gouvernants occidentaux, en particulier de la France et de l’Union Européenne, jouaient sur les mots en essayant de faire croire à l’arrivée soudaine d’une épidémie d’un genre nouveau, qui prendrait les populations de la terre par surprise, comme aux âges reculés de l’humanité, où les épidémies étaient perçues comme des fléaux imprévisibles qui s’abattaient aveuglément sur les populations.

  La réalité est que les épidémies mortelles à caractère pandémique, comme celle que nous vivons à l’heure actuelle, sont anticipées et théorisées depuis le début des années 2000 par des consortiums oligarchiques financiers et par des états surpuissants tels que les USA et la Chine, mais également certainement la Russie plus discrète dans ce domaine. En raison de sa science et sa technologie de premier plan, nous verrons que la France s’est retrouvée également partie prenante dans ce domaine, en jouant un rôle de tout premier plan que nous décrivons dans la partie 2 de ce chapitre.

Ces trois très grandes nations dominantes ont développé à la fois des programmes militaires secrets, mais aussi des outils de surveillance tels que le National Scientific Advisory Board for Biosecurity (NSABB) aux USA, placé sous l’égide de l’autorité de santé civile américaine, le National Institute of Health (NIH).

Les états qui possèdent l’arme atomique envisagent la possibilité que dans un futur relativement proche des conflits mondiaux, mais surtout des attaques terroristes, puissent être perpétrés par l’intermédiaire de virus manipulés dont la virulence et la pathogénie auront été artificiellement renforcées par des modifications génétiques appelées gain de fonction (en anglais gain-of-function ou GOF).

Évidemment, moralement l’utilisation d’une telle arme ne peut pas être frontale. Elle pourrait justifier une réponse nucléaire en cas de menace où les intérêts vitaux ultimes d’un pays seraient menacés par un virus exterminateur. Mais, vice-versa, elle pourrait être une réponse militaire de dissuasion en cas de défaite militaire imminente ou même d’attaque du même ordre.

Ainsi, le Japon impérial aurait bien tenté de lancer désespérément en 1945 des milliers de ballons-bombes dont les nacelles devaient emporter initialement une charge bactériologique (un virus capable de tuer le bétail développé par le laboratoire secret Noborito ou bien l’anthrax où tout autre pathogène que le Japon avait déjà expérimenté et utilisé militairement auparavant) à destination des USA. La charge bactériologique a été ensuite remplacée par une bombe de 30 kg par crainte également de représailles bactériologiques, selon les historiens japonais. Le laboratoire militaire secret Noborito près de Tokyo, qui avait réalisé ce projet, est maintenant devenu un musée pour rappeler les concepts extrêmes auxquels les guerres conduisent. Les ballons devaient traverser l’Océan pacifique, poussés par les vents, et atteindre en 3 jours les côtes américaines. Quelques-uns y sont parvenus, semble-t-il. Cette attaque, réalisée avec des moyens assez réduits, mais non sans sophistication, a démontré que le concept avait été poussé jusqu’à réalisation.

De tout temps les armées ont su utiliser les lumières des ingénieurs et savants contemporains, de la renaissance à l’époque moderne. Léonard de Vinci, comme tous les savants et ingénieurs de son époque, essayait, entre autres, de gagner de l’argent en proposant des machines de guerre, toutes plus terrifiantes les unes que les autres, dont certaines étaient réalisables avec les techniques de son temps. Certaines planches de ses dessins faisaient état de machines volantes ou de cloches submersibles non encore réalisables. Cela faisait partie de la lutte pour la suprématie intellectuelle qui donnait une visibilité de prestige auprès du Prince qui pouvait faire commande de ces armes.

De nos jours, rien n’a changé, le projet Manhattan d’élaboration de la première bombe atomique a été réalisé par les plus grands physiciens de l’époque, comme Enrico Fermi et Robert Oppenheimer qui se sont retrouvés sur la vaste zone militaire secrète de Los Alamos, dans le désert du Nouveau-Mexique, pour y diriger la fabrication de la première bombe de l’histoire.

Les militaires ont conscience qu’ils n’ont aucun génie ni aucune capacité dans les domaines scientifiques. Ils se contentent bien plus efficacement de confier aux savants universitaires et aux institutions civiles la tâche de développer les technologies d’avant-garde pouvant permettre de développer des armes nouvelles, quitte à les surveiller discrètement. Indirectement, ils suscitent chez quelques universitaires très imaginatifs un intérêt certain pour mettre au point, quasiment en toute liberté, les techniques donnant la possibilité de créer in fine des armes terrifiantes. Cela se fait au prétexte que l’on ne peut arrêter le progrès ou bien, comme nous le verrons, au prétexte de la lutte contre les pandémies.

Contrairement à ce que le grand public croit, le sens moral et la conscience de la portée possible des actes de recherche ne sont pas l’apanage consubstantiel de la connaissance scientifique. Sans même parler de l’attrait du prestige et de la gloire des découvertes dans la psyché des chercheurs, le déni des scientifiques passe souvent par l’affirmation que toute découverte peut être utilisée indistinctement à des fins utiles ou nuisibles. Et qu’ainsi leur responsabilité ne peut être réellement engagée puisque leur statut de chercheur les pare automatiquement des meilleures intentions. Les exemples concrets que nous allons développer montrent l’actualité brûlante du célèbre proverbe de Rabelais : « La sagesse ne peut pas entrer dans un esprit méchant, et science sans conscience n’est que ruine de l’âme ».  

Les états et les militaires pensent de leur côté qu’il vaut mieux maîtriser les avancées technologiques en premier quitte à en interdire ensuite l’accès aux autres nations. La prolifération de l’arme nucléaire en est l’exemple flagrant qu’il est inutile de commenter tant les moyens extrêmement lourds, que le développement de cette arme nécessite, rendent sa dissémination contrôlable.

En ce qui concerne les virus manipulés, le contrôle est plus difficile. Les trois grands états dominant le monde savent que cette technologie n’est pas encore d’accès généralisé à l’ensemble des pays, car elle nécessite beaucoup de moyens intellectuels et techniques très diversifiés. Il faut de l’expertise, du savoir-faire, des moyens financiers, des laboratoires spécialisés (en principe de haute sécurité, mais pas nécessairement) et une armée de techniciens et de laborantins très bien formés, travaillant sous la direction de chercheurs compétents. Nous verrons dans la partie 2. Comment la France a fourni à la Chine tout cela dans le cadre d’une coopération civile et universitaire. 

Les USA, la Chine et la Russie savent qu’aucun d’entre eux n’a réellement intérêt à un conflit ouvert de ce genre. De ce fait, la crainte principale du monde occidental est limitée depuis l’épidémie mortelle de SARS de 2003 à ce qu’un pathogène à potentiel pandémique (PPP) puisse s’échapper par accident d’un laboratoire. Un témoignage de la réalité fondée de cette crainte apparaît dans une note du NSABB datant de 2013, une année charnière où certaines institutions commencent à comprendre le danger. Elle stipule, pour ceux qui auraient encore la naïveté de croire le contraire, qu’il n’existe aucune régulation ni surveillance réelle en matière de recherche GOF et qu’un virus échappé de laboratoire peut créer une pandémie avec des millions de morts. Cette note mentionne l’existence d’une liste documentée de virus mortels échappés accidentellement de laboratoires par le passé et ayant causé un nombre de décès conséquent.

Virus échappés de laboratoire par le passé

Nous référons le lecteur au remarquable, mais quelque peu inquiétant article : « Une brève et terrifiante histoire de virus s’échappant des laboratoires » publié le 16 avril 2014 (source SlateFr). Le contenu de cet article documenté et sourcé est hautement édifiant et ne peut que très difficilement être mis en doute. Il confirme l’implication des trois mêmes grandes nations dans la ré-émergence de virus pathogène du passé.

Par exemple, il explique en détail comment la grippe porcine, un virus de type H1N1 apparenté à celui de la grippe espagnole de 1918, s’est selon toute vraisemblance échappé d’un laboratoire militaire à Fort Dix dans le New Jersey en 1976. Puis, de nouveau, un virus de type H1N1 réapparaît aussi comme par hasard en Russie et en Chine en 1977. Les analyses virologiques et génétiques de l’époque permettaient de suspecter une fuite de laboratoire d’un virus datant des années 1940 à 1950. Cela s’est trouvé confirmé plus tard par des études génomiques. SlateFr écrit : « En 2010, cette confirmation devient un fait scientifique : “Le cas le plus célèbre d’une souche virale échappée d’un laboratoire concerne la réémergence de la grippe A H1N1, observée pour la première fois en Chine en mai 1977, et quelque temps après en Russie”, affirment des chercheurs. ».

Nous ajoutons que ce fait est démontré dans un article publié dans PlosOne une revue scientifique de tout premier plan. Il est démontré qu’il manquait des décennies d’évolution dans les échantillons prélevés en 1977 ce qui prouvait qu’il s’agissait de la réémergence d’un virus stocké en laboratoire ! En effet, un virus stocké dans des éprouvettes en laboratoire est dormant, il ne se réplique pas et donc ne mute pas.

En ce qui concerne l’incident de Fort Dix, qui a causé la mort d’un soldat et la contamination de deux autres, il n’y a jamais eu de déclaration officielle du gouvernement américain au sujet d’un accident de laboratoire. Une chose est sûre, la souche de virus identifiée, après prélèvements sur le soldat mort et les deux autres contaminés à Fort Dix, a suffisamment fait peur aux autorités américaines pour que l’OMS soit informée et que 48 millions d’Américains, soit 22 % de la population, soient vaccinés, avant que le programme ne soit arrêté. En effet, aucun autre cas n’avait été enregistré entre temps, confirmant implicitement d’ailleurs la cause probable d’un accident de laboratoire.

Cette campagne a rapporté évidemment beaucoup d’argent aux sociétés pharmaceutiques Sharp & Dohme (Merck), Merrell, Wyeth, et Parke-Davis qui avaient refusé de vendre à prix coûtant le vaccin au gouvernement américain. Après coup, une fois la panique passée, la vaccination était apparue très discutable, car, comme toute vaccination, elle a eu un coût humain : les autorités de santé ont enregistré 532 cas de syndrome de Guillain-Barré imputés à la vaccination et 25 morts directement suite aux injections

Ce qu’il faut comprendre et comme il est très bien expliqué dans l’article paru dans SlateFr : « la souche de grippe humaine H1N1 est apparue avec la pandémie mondiale de 1918 pour, lentement, accumuler ensuite de légères modifications génétiques, et ce jusqu’en 1957, où elle fut considérée comme disparue après l’émergence du virus pandémique H2N2. » La proportion de mutations entre deux virus dérivant l’un de l’autre permet d’établir une horloge moléculaire qui, une fois calibrée, donne une assez bonne estimation de la période de temps qui a pu s’écouler entre deux émergences épidémiques d’un même virus. C’est donc un outil d’investigation qui permet de vérifier si la résurgence d’un virus ancien est naturelle ou provient d’un laboratoire.

De nombreux laboratoires conservent des souches de virus H1N1 et quelques-uns d’entre eux, des souches initiales de la pandémie de 1918-1919, obtenues en déterrant des morts enterrés dans le permafrost en Alaska.  En 2005, une équipe acheva ce projet en séquençant le génome complet du virus (SlateFr). Ce virus se trouve à présent à l’abri dans des laboratoires P4 !

Il faut noter que ces cas historiques ne concernent évidemment que des virus naturels, non manipulés génétiquement, mais laisse entrevoir la dangerosité encore plus évidente dans un futur proche d’accidents de virus à gain-de-fonction, dont la contagiosité et la pathologie auront été artificiellement augmentées.

Comme nous allons le voir dans la section suivante, dédiées à nos apprentis sorciers modernes, la formule de l’article de SlateFr résume parfaitement la situation à venir : « L’ironie de la chose, c’est que ces établissements [les institutions de recherches impliquées, NDLR] travaillaient sur ces pathogènes dans le but de prévenir les épidémies qu’ils allaient eux-mêmes provoquer. Leurs conséquences tragiques ont donc souvent été qualifiées de « prophéties auto-réalisatrices ».

Les apprentis sorciers du 21e siècle

En parallèle aux tâtonnements intellectuels des militaires et des états, des apprentis sorciers de tout poil sévissent dans les laboratoires universitaires de recherche en virologie et microbiologie en y faisant de nombreux émules. Pour le prestige de la découverte scientifique, pour une carrière universitaire du moins, ou pour l’argent oligarchique, ils sont prêts à procéder à toutes les manipulations génétiques possibles de virus afin d’augmenter certaines de leurs fonctions comme la contagiosité ou la pathogénie dans le cadre général de programme de recherche visant officiellement à prévenir les pandémies. Les autorités civiles de santé américaine (NIH) se sont apparemment, mais assez faussement, émues de cette situation en 2013 à la suite des révélations sur la recherche gain-de-fonction du Néerlandais Ron Fouchier. (voir le reportage du site plandemicseries).

L’émotion est grande dans certains milieux informés et le NIH décide de suspendre le financement des recherches à gain-de-fonction sur les virus en 2013, recherches qui ne sont pas toutes, loin de là, effectuées dans des laboratoires P4 de plus haute sécurité, mais dans des laboratoires P2 et P3 dans les universités sont équipées, à l’instar de la recherche de Ron Fouchier à l’Université Erasmus de Rotterdam (dont le laboratoire P3 à été transformé en P3+ à atmosphère à pression négative sans pour autant atteindre le niveau P4) et de Yoshihiro Kawaoka aux USA.  Les laboratoires P2 et P3 présentent des conditions de sécurité et de confinement bien moindre que les P4, en particulier ils ne sont pas mis en régime atmosphérique permanent de pression négative et ne sont pas équipés de double sas d’entrée, avec douche obligatoire, qui empêchent en principe toute échappée de pathogène vers l’extérieur par voie aérienne.

Cependant, en 2013 le NIH n’avait aucune intention de stopper réellement les recherches GOF sur les virus tels que le H5N1 ou le H7N9 et, duplicité oblige, les programmes de recherche auxquels des bourses du NIH avaient déjà été allouées pouvaient continuer. Ce qui voulait dire en termes pratiques, puisque les programmes de recherche US sont subventionnés sur une durée de 2 à 3 ans, que les recherches gain-of-function pouvaient continuer tranquillement sur les virus les plus pathogènes, comme celui du SARS de 2003, encore pendant 2 ans minimum. Et c’est ce qui s’est passé. Ensuite à partir de 2015, en raison de pression provenant probablement de chercheurs et d’hommes publics conscients du problème, le NIH a choisi, comme pis-aller pourrait-on dire, d’externaliser les recherches sur les virus gain-of-function par l’intermédiaire d’un « portage » vers une ONG internationale, EcoHealth Alliance Inc. basée à NewYork, servant de couverture au financement d’instituts universitaires situés à Singapour et en Chine, dont l’Institut de Virologie de Wuhan et son laboratoire P4 fourni par la France qui venait de rentrer en service officieusement.

En 2013, malgré la pression morale, le NIH ne tenait visiblement pas à abandonner les recherches sur les virus GOF. Mais aujourd’hui, à l’heure de la pandémie de Covid-19, le NIH a confirmé publiquement au magazine USA Today que la bourse de recherche allouée à EcoHealth Alliance Inc. a été stoppée définitivement. Elle s’élevait à 3.4 millions de dollars sur 6 ans redistribués par EcoHealth Alliance Inc., le principal récipiendaire, aux sous-récipiendaires affiliés : Wuhan Institute of Virology (Wuhan), East China Normal University (Shanghai), the Institute of Pathogen Biology (Pekin), et Duke-NUS Medical School (Singapour).

Les chercheurs universitaires néerlandais, Ron Fouchier, et américain Yoshihiro Kawaoka, créent un virus synthétique de grippe aviaire potentiellement pandémique. Chacun de leur côté, le Dr Ron Fouchier, néerlandais, et le Dr Yoshihiro Kawaoka, américain, ont publié en 2012, le résultat de leur recherche sur la création d’un virus de grippe aviaire H5N1 hautement pathogène, génétiquement modifié par mutations sélectives et transmissible entre mammifères (le furet) par l’intermédiaire de gouttelettes respiratoires. Ces recherches ont soulevé un certain émoi et une controverse dans la communauté scientifique travaillant sur les virus de grippe aviaire dont une partie a volontairement suspendu certaines études GOF sur le virus H5N1.

Les virus obtenus par ces deux chercheurs ont été fabriqués à partir de la souche initiale hautement pathogène du H5N1 (grippe A), un virus respiratoire, transmis à l’homme par l’intermédiaire de contacts rapprochés avec des élevages de volaille, eux-mêmes contaminés par des oiseaux sauvages migrateurs. Le H5N1 a un taux de létalité affolant de 60 %, mais fort heureusement n’est pas transmissible entre humains… enfin, pas encore tout à fait puisque Fouchier et Kawaoka ont décidé de lui conférer le caractère de transmissibilité entre mammifères seulement entre furets et pas entre hommes (éthique oblige). Ils ont choisi le furet, car c’est l’animal de laboratoire dont le système respiratoire est le plus proche de l’homme. Pour l’instant ces virus sont créés et sont stockés dans des laboratoires P2/P3, mais combien de temps encore avant qu’ils ne soient relâchés dans la nature par accident et par la suite, directement ou par adaptations successives, finissent par franchir la barrière des espèces vers l’homme ?

À la suite de ces publications, 22 virologistes ont notifié la communauté de recherche de leur intérêt pour la création de souches transmissibles entre humains du virus mortel H7N9 de la grippe asiatique apparu au printemps 2013 en Chine, tuant 43 des 130 personnes infectées.

En 2013, Fouchier à Rotterdam et Kawaoka à l’Université du Wisconsin-Madison remettent le couvert en proposant une étude GOF de manipulation génétique sur le virus H7N9 pour le rendre plus pathogène, plus résistant aux antiviraux et transmissible entre mammifères.

“Avec ces expériences, ils espèrent « trouver ce qui rend cet agent pathogène potentiellement mortel pour l’homme et les moyens d’arrêter sa possible propagation »” (Le Figaro). La sempiternelle ritournelle de nos apprentis sorciers n’est pas sorcière : apporter des bienfaits à l’humanité.

Dans son rapport, Lynn C. Klotz,  chercheur confirmé (Senior Fellow Scientist) au Centre de Contrôle de Prolifération des Armes (Center for Arms Control and Non-proliferation, USA) écrit : “Ces deux chercheurs ont marqué le début l’ère des entreprises de recherches visant à créer en laboratoires des pathogènes à potentiel pandémique (PPP)”. Elle recense pas moins de 35 publications, la plupart issues de recherches en Asie, décrivant la création de PPP ou d’expériences conduites autour de PPP. Lynn C. Klotz a par ailleurs publié un article scientifique décrivant les conséquences pour le monde d’un accident de laboratoire qui libérerait un virus pathogène à potentiel pandémique.

Le Docteur Shi Zheng Li et le Professeur Ralph S. Baric vont encore plus loin en 2015, en créant un virus COVID synthétique hautement pathogène

Dans un précédent mini-article publié le 8 juin 2020, FranceSoir informait le grand public qu’un virus COVID synthétique hautement pathogène pour l’être humain avait été créé dès 2015 par l’institut de virologie de Wuhan en collaboration avec l’Université de Chapel Hill (Caroline du Nord) aux USA. Les preuves sont indiscutables puisque la recherche a été publiée en décembre 2015, avec force détail, dans le très sérieux journal scientifique anglais Nature Medicine.

Dans cet article, Shi Zheng Li, directrice du laboratoire des pathogènes spéciaux du laboratoire de virologie de Wuhan et le Professeur Ralph Baric décrivent comment, suite à une découverte majeure faite par Shi Zheng Li dans son laboratoire de Wuhan, ils ont pu créer un coronavirus hybride entre le virus du SARS de 2003 et la protéine S d’un coronavirus de chauve-souris identifié au laboratoire de virologie de Wuhan. Ce virus infectait les cultures de cellules respiratoires humaines avec les mêmes niveaux mortels que ceux observés chez les patients atteints du SARS en 2003.

Cette recherche publiée est si dérangeante pour les médias dits « mainstream », contrôlés par l’oligarchie financière, qu’une véritable omerta existe en France autour de cette expérimentation GOF. Elle est devenue un sujet tabou que l’on ne peut aborder sans être immédiatement frappé d’excommunication. FranceSoir a eu d’ailleurs maille à partir avec NewsGuard, en se voyant décerner un label rouge par ce site internet américain qui traque les fake news et se targue de combattre le complotisme. 

Comme nous allons le voir dans le chapitre suivant, Shi Zheng Li est en réalité à la fois la grande prêtresse et le cerveau dans la création de ce virus Covid synthétique. Son temple est le laboratoire P4 de Wuhan que la France lui a en quelque sorte offert, après lui avoir décerné un doctorat de microbiologie à l’Université de Montpellier au début des années 2000, à l’Université de Montpellier où elle était arrivée en 1998. 

La France après avoir livré clé en main à la Chine un laboratoire P4 perd le contrôle de ce qui s’y passe et est flouée

Les tenants et aboutissants de ce qui, d’ores et déjà apparaît comme le point final d’une déplorable aventure d’alliance stratégique de l’INSERM et des laboratoires Mérieux avec la Chine dans le domaine de la fabrication de vaccins pour le contrôle des pandémies futures, seront bien difficiles à reconnaître par les autorités françaises qui, apparemment, ont fait preuve d’une certaine légèreté.

Ainsi, la France a tenté de développer avec la Chine, un projet de politique extérieure ultra-sensible de contrôle des épidémies émergentes, devenu légitimement une priorité depuis  le SARS de 2003. Un résumé circonstancié, très détaillé, a été publié le 17 avril 2020 dans un article de France Inter relatant l’historique de la création de ce laboratoire P4. Ce projet exceptionnel avait été approuvé en 2003 sous la présidence de Jacques Chirac. Ce projet s’est appuyé sur l’expertise du laboratoire INSERM Jean-Mérieux à Lyon, considéré parmi les tout meilleurs du monde.

Conçu sur le modèle du laboratoire P4 de Lyon, sa construction a été mise en œuvre par des entreprises françaises de haute technologie, en 2008, après d’interminables discussions dues à des réticences, comme en témoigne le Pr Christian Bréchot, directeur de l’INSERM de l’époque. Son inauguration officielle, en grande pompe, en même temps que son accréditation a eu lieu le 23 février 2017 sous l’égide du Premier ministre de l’époque, Bernard Cazeneuve, accompagné de la ministre française des Affaires sociales et de la Santé Marisol Touraine, ainsi que d’Yves Lévy, président de l’INSERM depuis 2014.

Signalons cependant qu’il s’avère à présent que le laboratoire P4 de Wuhan n’est plus le seul dont dispose la Chine. L’annonce de la mise en service d’un laboratoire vétérinaire de très haute sécurité P4 à Harbin, dans la province de Sahaliyan Ula en Mandchourie, a été publiée le 8 août 2018 par une agence communication franco-chinoise. Selon un journaliste de Challenges, cette mise en service serait en contradiction avec les engagements pris par la Chine. Cette dernière assertion est difficilement vérifiable et très discutable, car la nature des accords, passés avec la Chine, qui ont présidé à la création du P4 de Wuhan n’est pas connue du public, ce qui pose problème dans notre démocratie.

En effet, la limitation de la capacité d’un pays dans un domaine technologique à portée sanitaire (voire militaire) nécessite la signature d’accords internationaux officiels (à moins d’un accord secret signé, dont la valeur serait également discutable). Il ne s’agissait probablement, que d’une promesse verbale, sans réelle valeur juridique, faite aux autorités françaises dont on peut se demander si elle n’ont pas fait preuve d’une certaine de naïveté de la tenir pour argent comptant. La Chine a bel et bien acquis ainsi une technologie et un savoir-faire qu’elle peut maintenant développer à sa guise. Notons au passage, que sur les 45 laboratoires P4 dans le monde, 9 ne se situent pas dans des pays occidentaux ou d’influence occidentale : 3 en Russie, 3 aux Indes, 1 en Biélorussie et donc 2 en Chine ! 

L’affirmation faite à FranceInfo par Thierry Breton, ancien ministre de l’Industrie, et aujourd’hui commissaire européen, au sujet de la gestion de la crise du coronavirus par la Chine : « Nous ne sommes pas naïfs avec la Chine et nous ne l’avons jamais été », s’apparente à un déni rhétorique ! On a envie de lui répondre que « gouverner, aurait été de prévoir » et l’on pourrait aisément étendre ce constat aux gouvernements successifs, qui ont présidé à cette tentative de coopération désastreuse avec la Chine.

La dotation de la Chine d’un laboratoire de haute sécurité P4 s’est accompagnée du transfert d’un savoir-faire à très forte valeur ajoutée, par l’intermédiaire de la formation de techniciens (formation effectuée d’ailleurs au laboratoire P4 conjoint de l’INSERM et Merieux à Lyon) et de personnels scientifiques très compétents, à l’instar de la très brillante docteur en microbiologie, Shi Zhen Li, elle-même formée à la faculté des sciences de Montpellier.

Mérieux et les gouvernements français voyaient certainement dans ce transfert de technologie à la Chine et la création d’une coopération de recherche, le moyen d’être en première ligne par rapport à la connaissance des virus hautement infectieux. En même temps, cela permettait à Mérieux d’avoir un accès direct au matériel viral, en vue de la mise au point de vaccins contre les pandémies mondiales redoutées. Les dizaines de milliards d’euros que peut rapporter la vaccination de milliards de personnes sur la terre au cours d’une pandémie valaient bien le risque que représentait ce projet ultra sensible.

La réalité c’est qu’une fois le laboratoire P4 mis en service, la Chine n’a pas tenu ses engagements et la cinquantaine de scientifiques et techniciens français qui devait travailler à cette coopération, selon les accords conclus, n’ont pas pu s’y rendre. Cela a fait dire à Alain Mérieux à Radio France à Pékin : « J’abandonne la coprésidence du P4 qui est un outil très chinois. Il leur appartient, même s’il a été développé avec l’assistance technique de la France ». Au final, la France a fait chou blanc, comme s’en excuse d’ailleurs Mérieux : « Il est impensable que la Chine n’ait pas un laboratoire de haute sécurité pour isoler des germes nouveaux dont beaucoup sont d’étiologie inconnue. »

La France n’a donc absolument rien reçu en retour, même pas la reconnaissance de la Chine, comme en témoigne le manque patent de transparence des autorités chinoises, et concomitamment la recommandation désastreuse de l’OMS de garder les frontières ouvertes, alors qu’un virus mortel se répandait sur la planète.

À présent, le laboratoire P4 de Wuhan est devenu une tour d’ivoire transformée en bunker, où absolument aucune personne étrangère n’a accès et d’où aucune information ne peut filtrer au dehors. Et dire qu’au départ, on croyait que seuls les virus ne devaient pouvoir s’en échapper ! Le régime de Pékin y exerce une censure absolue sur ce qui s’y est passé ou a pu s’y passer. Sans l’article publié en 2015 dans le journal Nature Médecine, la Chine serait en position de nier totalement d’avoir procédé à quelque manipulation de virus que ce soit.

Pour finir avec ce tableau désolant, nous rappellerons avec ironie l’article signé en 2017 par le directeur de laboratoire P4 conjoint « INSERM-Mérieux, paru dans Science et Santé à la rubrique « Stratégies » qui titrait : « Le laboratoire P4 de Wuhan, une réussite pour la coopération franco-chinoise » ! Il n’y a, semble-t-il, rien à ajouter, si ce n’est qu’en démocratie les politiques devraient normalement rendre des comptes sur les accords internationaux non tenus et leurs implications. Cela ne semble pas être le cas avec ce fiasco géopolitique et industriel français.

Chapitre 3

Partie 1 — La face cachée du laboratoire P4 de Wuhan

Credo de l’homme à l’image de dieu et la saga des apprentis sorciers

La pensée des états est dominée par le credo illusoire de la science toute puissante véhiculé par des conseillers scientifiques qui ressemblent plus à des éminences grises soumises à des influences obscures, qu’à d’éminentes personnalités publiques largement reconnues pour leur réalisation et leur mérite.

Le credo de l’homme tout puissant qui contrôle la nature

Qu’on le veuille ou non, le débat sur les recherches à gain-de-fonction ne peut être réduit à la seule rationalité comme le voudraient bien certains apôtres de l’idée d’un être humain affranchi des contraintes imposées par la nature, voire même la dominant à l’image de dieu, si tant est qu’il existe. Il s’agit là du prolongement de la vision d’un monde moderne, industrieux, tout puissant, introduite à la faveur de la réforme calviniste dont la doctrine était centrée sur un homme à l’image de dieu (imago Dei), mais dont il ne lui resterait que des vestiges. Cela s’entend avant tout sur le plan spirituel bien entendu. Bref, il ne s’agirait là que d’un débat théologique de plus de l’histoire de l’humanité, si la doctrine de Calvin n’avait pas autant marqué profondément le monde anglo-saxon, très pragmatique, jusque dans l’exploitation de concepts philosophico-religieux à des fins terrestres. N’oublions pas la place centrale qu’occupe la religion dans la vie et la mentalité américaine, les présidents américains prêtant encore serment sur la Bible à leur entrée en fonction…

Pour les Américains, la forme d’athéisme français, où l’on peut développer une morale dans l’humanisme en dehors toute religion, est inconcevable. En ce qui concerne, imago Dei, un théologien protestant moderne américain, Gregory Beale, s’est empressé de clarifier la situation pour ceux qui auraient eu des doutes sur la portée terrestre de ce concept de théologiens. « Mais pour Gregory Beale nous pouvons encore aller plus loin », rappelle le Bon Combat, un magazine religieux français, dans un article sur le sujet. En effet, on y lit que : « l’image de Dieu » n’est pas seulement liée à notre être, mais aussi à notre faire. » Et puis encore : « L’image de Dieu passe donc aussi par le fait de soumettre, dominer, et remplir la terre : 3 activités parallèles à l’activité de Dieu lors de la Création qui soumet le chaos, domine en faisant toute chose, et remplit la terre avec tout ce qui s’y trouve. »

Fort heureusement, cette vue du protestantisme dépassant le cadre théologique n’est pas forcément épousée par l’ensemble des populations anglo-saxonnes. En effet, de nombreuses voix de bon sens se sont élevées également aux USA, et continuent de s’élever, pour dénoncer ces recherches qui font peser un grave danger sur les populations de notre planète.

Cependant, on se rend donc compte de la portée morale et philosophique des recherches GOF sur les virus. Il est extrêmement tentant de fabriquer des virus actifs, encore plus actifs, c’est fascinant, c’est passionnant ! Car la fonction des virus c’est d’être pathogènes et virulents et donc le chercheur se sent tout puissant de pouvoir se substituer à la nature, être plus puissant qu’elle en perçant ses mystères biologiques les plus intimes. Malheureusement, in fine, malgré l’imago Dei d’inspiration protestante, c’est la nature et les événements qui auront certainement le dernier mot sur nos apprentis sorciers.

L’affirmation de certains d’entre eux que les recherches GOF permettront de combattre les pandémies du 21siècle tant redoutées n’a quasiment jamais été contredite officiellement avant la pandémie actuelle. Pourtant, cette affirmation ne tient pas a priori lorsqu’elle est passée au crible de la simple raison.

La peur peut engendrer des catastrophes

Tout armurier comprend qu’il n’y a pas besoin de transformer une arme semi-automatique en arme automatique pour comprendre en quoi elle est mortelle. Elle est mortelle quand le canon pointe vers une personne, qu’une balle est engagée dans la culasse et que percuteur est activé par la détente. Si l’on retire chacun de ces éléments séparément, l’arme ne fonctionnera pas.

Un armurier exalté pourrait se sentir investi d’une mission particulière dans l’existence. Celle de protéger ses semblables des armes à feu potentielles qui pourraient avoir une puissance de feu décuplée avec un système de réarmement et de percussion entièrement automatisé. Pour prouver au reste du monde qu’il y a des raisons d’avoir peur, il décide, alors que rien ne l’y oblige, de fabriquer cette arme et de révéler au monde la façon exacte dont il a procédé, pour ensuite la ranger en lieu sûr ! Par ses actes a-t-il ainsi contribué à lutter contre l’existence d’une telle arme ou bien a-t-il participé à l’accélération de sa création et de sa dissémination ?

On voit que l’excès, comme le manque d’imagination, peut tuer de façon égale. L’armurier croit-il vraiment être le seul homme à pouvoir concevoir et réaliser une telle arme pour en protéger le monde au cas où il adviendrait que quelqu’un d’autre de mal intentionné la réalise ? Développer une telle réflexion de justification n’est-ce pas là le signe évident d’une pathologie mentale ? D’un ego surdimensionné ? Dans l’histoire de l’humanité, la révélation d’une découverte a toujours permis sa reproduction rapide par d’autres personnes ou groupes de recherche. Ce phénomène d’accélération de la dissémination est concomitant de sa révélation au monde.

En ce qui concerne les dangers que recèle la nature avec des virus en perpétuelle évolution, une analyse similaire de comportement peut s’appliquer à nos chercheurs scientifiques, apprentis sorciers. Le résultat de leurs actes résultant d’une peur mal maîtrisée des pandémies peut engendrer des pandémies. Les accidents de laboratoires évoqués dans le chapitre précédent (chapitre 2) le prouvent.

Les arguments de peur

Les mécanismes biologiques qui régissent l’activité des virus sont certes d’une nature bien plus complexe et difficile à établir que ceux d’une arme à feu. Cependant, le principe d’étude par perte de fonction, ou par l’intermédiaire d’autres approches de la biologie moléculaire, au lieu de gain de fonction, pourrait tout à fait être mis en œuvre comme cela est fait par l’immense majorité des équipes de recherche travaillant à la compréhension des virus. Cependant, ce principe de bon sens se heurte à la contre-argumentation spécieuse de Ron Fouchier et d’autres qui mettent en avant principalement que le temps presse.

Argument de peur de Ron Fouchier : le virus de la grippe A/H5N1 pourrait muter et devenir transmissible d’homme à homme

Ron Fouchier écrit avec mauvaise foi à propos du virus de la grippe A/H5N1 : « Savoir si ce virus peut acquérir la capacité de se transmettre par aérosols ou gouttelettes respiratoires entre mammifères, y compris les êtres humains, pour déclencher une pandémie future est une question clé pour s’y préparer. ». En conséquence de son affirmation, il a donc créé en laboratoire un tel virus pour prouver que c’est une réalité à laquelle il fallait se préparer. 

Dans son article, il n’indique pourtant absolument pas en quoi la création d’un virus H5N1 hautement pathogène muté pour être transmissible entre furets, un animal dont le système respiratoire est très proche de celui de l’être humain, va permettre de mieux le combattre ? Silence radio total sur ce sujet pourtant hautement intéressant ! Pourquoi ?

En réalité, cela n’est pas dit, mais l’idée est d’essayer de développer des vaccins sur des animaux de laboratoire, sur les furets au départ, mais également sur d’autres animaux tels des singes, avec de forte chance, mais sans garantie absolue que la méthode vaccinale mise au point puisse être portée à l’homme en cas de nécessité.

Les mutations engendrées sont sur une région exposée et donc antigénique, ce qui veut dire qu’on pourrait potentiellement générer des anticorps qui vont pouvoir la reconnaître spécifiquement. Mais cela implique beaucoup de manipulation de virus et la contamination forcée de dizaines d’animaux de laboratoire, multipliant les chances de fuite du virus vers l’extérieur ou de contamination accidentelle d’un laborantin. Au final quelle importance s’il y a fuite du virus si le vaccin est prêt, pourrait-on dire non sans cynisme ! Une chose que le grand public ne sait pas, et que le gouvernement s’acharne à masquer, c’est qu’un vaccin n’est jamais fiable à 100 % et ne présente jamais son niveau de sécurité parfait. D’ailleurs : « Un haut dirigeant de la société pharmaceutique AstraZeneca confirme désormais à Reuters que le géant pharmaceutique britannique s’est vu accorder l’immunité de toute plainte légale, au cas où le vaccin d’AstraZeneca devait finalement montrer des effets secondaires nocifs. »  (source : BusinessAM)

Par contre, le fait est qu’en créant ce virus pathogène et contagieux pour le furet, et parfaitement viable, il l’a quasiment créé également pour infecter l’homme, en plus d’indiquer la recette pour rendre les virus grippaux transmissibles par voie aérienne. Le furet est un intermédiaire particulièrement actif par ce qu’il peut être également infecté par des virus de grippe humains et les recombiner avec ses propres virus pour en faire des hybrides naturels qui seront capables d’infecter à la fois le furet et l’homme. Cela en fait un hôte intermédiaire de premier choix.

Cependant, l’argument de Fouchier est étrange puisqu’il recherche les mutations susceptibles de produire un virus pandémique, car, dit-il, des recombinaisons H5N1 aviaire et les virus de grippe A (influenza) humaine, ne sont pas transmissibles entre furets par voie aérienne et que, d’autre part, ne se produisent pas naturellement via d’autres intermédiaires animaux entre le H5N1 aviaire et les virus de grippe A (influenza) humains. Donc, en fait, Monsieur Fouchier, le danger de recombinaison naturelle dans un hôte intermédiaire proche de l’homme n’est donc pas si imminent que ça.

La seule voie de transformation hautement contagieuse du virus vers l’homme passerait donc forcément par des mutations naturelles qui lui permettraient d’activer les récepteurs de pénétration viraux de la grippe plus spécifiques à l’homme. Mais quelles sont les chances que cela arrive naturellement ? Fouchier ne donne pas la probabilité qui pourtant peut s’estimer (voir plus loin dans l’article).

Quelle est la fonction des 4 mutations engendrées artificiellement ?

Les 3 mutations engendrées artificiellement (par génie génétique) sur le virus concernent une région de la protéine de surface, l’hémagglutinine (HA) de type H5 qui interagit avec un récepteur cellulaire d’entrée dans les organismes des volailles par l’intermédiaire du récepteur α 2,3 — lié SA (acide sialique) présent de façon prédominante dans leurs poumons et leur intestin. Ce récepteur est très similaire au récepteur α  2,6 — lié SA, qui est plus spécifique aux poumons de l’être humain et du furet, même si le récepteur α  2,3 — lié SA est également présent chez l’homme et le furet, ce qui en fait un hôte intermédiaire.

De plus, ces mutations d’adaptation au récepteur humain α  2,6 — lié SA ne suffisent pas à rendre le virus transmissible par aérosol ou gouttelettes respiratoires. Il faut pour cela d’autres modifications des protéines de surface de virus que l’on peut obtenir par sélection successive. Il faut forcer l’infection nasale des furets, les laisser développer le virus, les euthanasier, récupérer les virus répliqués dans leurs poumons et leur gorge et réinfecter d’autres furets avec la solution super concentrée en virus (solution surnageant), et répéter l’opération (10 fois en l’occurrence) jusqu’à ce que le virus acquière de lui-même par mutation la capacité de devenir transmissible par voie aérienne.

Ron Fouchier n’a pas fait preuve d’un génie intellectuel hors norme pour concevoir les mutations spécifiques qu’il a introduit dans le génome de la souche sauvage du virus H5N1 aviaire pour le rendre transmissible entre mammifères. Ce n’est pas le fruit d’idées géniales ni le fruit du hasard. Non, il a tout simplement utilisé toutes les connaissances déjà solidement établies sur la façon dont les volailles se contaminent entre elles via l’interaction entre la protéine de surface H5 et les récepteurs SA qui se trouve dans leur intestin et leur poumon. La structure du site d’interaction entre H5 et les récepteurs α  2,3 — lié SA et potentiellement α  2,6 — lié SA est connue depuis 2006 par cristallographie par rayon X.

Dans son article, Ron Fouchier met un point d’honneur certain à décrire de façon exhaustive avec moult détails, comment ce genre de forçage d’adaptation peut être obtenu sélectionnant ainsi une 4mutation spécifique de la protéine H5 qui permet au virus H5N1 muté d’être transmissible par voie aérienne entre furets. En tant que scientifique, en lisant l’article de Ron Fouchier ce qui frappe c’est le niveau et la rigueur des descriptions dans la précision des méthodes utilisées. Cela va bien au-delà du standard des articles habituels où souvent il faut être soi-même un expert pour comprendre les détails du mode opératoire. L’article de Ron Fouchier est une clé donnée au monde pour fabriquer facilement des virus de grippe A hautement pathogènes et transmissibles entre êtres humains. 

Quelle est la probabilité que ces mutations arrivent naturellement ?

En effet, calculer la vitesse à laquelle un virus mute est une tâche importante pour l’établissement des vaccins, délicate, mais pas impossible, en particulier pour les virus de grippe A où il y a suffisamment de données accumulées. Pour la grippe A humaine le taux a été établi en 1991  à 6.7 x 10-3 mutations de nucléotide par site mutable et par par an pour le gène HA. En ce qui concerne le virus H5N1, le taux de mutation établi depuis 2011 se trouve entre 4 et 9 x 10-3 mutations de nucléotide par site et par an selon les sous-types de souches.

Il faut compter que seulement 50 % de ces mutations de nucléotides correspondent réellement à un changement au niveau de la protéine exprimée. Donc, a priori la probabilité d’obtenir une mutation naturelle simultanée des 4 sites transformés par Ron Fouchier est, en prenant le taux le plus élevé, de 0.5 x (9 x 10-3) à la puissance 4, c’est-à-dire environ 4 10-10 par an, donc moins d’une chance sur 1 milliard par an ! Et pour obtenir spécifiquement les 4 mutations sélectionnées il faudrait encore abaisser cette probabilité, car pour chaque site muté il peut correspondre plusieurs acides aminés possibles viables chez les volailles sans pour autant pouvoir affecter l’être humain.

Nous voyons donc qu’il y a au moins 3 fois plus de chance de gagner le jackpot à un tirage de l’EuroMillions que de chances de voir le virus H5N1 muter naturellement vers la forme pandémique pour l’homme en une année. Sur cent ans la probabilité reste encore de moins d’une chance sur 10 millions !

partie2 —  Le virus synthétique hybride de Shi Zheng Li et Ralph Baric, une étape de plus franchie vers un monde nouveau d’insécurité biologique

Shi Zheng Li utilise un ressort de peur similaire, même si elle évoque un processus de recombinaison (mixing génétique) au lieu d’un simple processus de mutations en des points particuliers du génome.

Dans ce processus, des pans entiers de génomes sont échangés entre deux virus de façon naturelle créant un nouveau virus apparenté aux 2 précédents qui se sont recombinés en 2 autres virus différents en échangeant des parties de leurs génomes. Dans la nature ce procédé se limite à des organismes en principe très voisins. Mais avec le génie génétique en peut très bien introduire n’importe quel gène dans n’importe quel organisme (ex. gène de méduse fluorescente dans le mouton) et réfléchir ensuite à ce qu’on a fait.

Les coronavirus de chauves-souris pourraient très bien franchir la barrière des espèces en se recombinant entre eux pour ensuite affecter l’être humain. Et donc ils ont décidé d’en créer un en laboratoire pour prouver que c’est une réalité sur laquelle il faut compter et s’y préparer. En réalité, Shi Zheng Li a découvert et explique au monde entier quelque chose de bien plus inquiétant que ce qu’elle prétend en attirant l’attention sur les recombinaisons potentielles naturelles de coronavirus de chauves-souris. Ce sont les recombinaisons synthétiques à gain de fonction qui vont être le plus à craindre qui, d’ailleurs, potentiellement ne seront pas limitées à des virus de la même famille.

Description de la recherche de Shi Zheng Li à l’institut de virologie de Wuhan en collaboration avec Ralph Baric à l’Université de Chapel Hill en Caroline du Nord

France Soir a été plus que vivement critiqué par NewsGuard, un site anti-complotiste américain qui se targue de poursuivre et dénoncer les fake news et décerne des labels de qualité aux médias de la presse écrite. France Soir avait reçu un label rouge infamant au titre, en autre, d’un article sur un virus COVID synthétique, hautement pathogène pour l’être humain, qui avait été fabriqué dès 2015 par Shi Zheng Li en collaboration avec Ralph Baric (Cornell University, Caroline du Nord, USA). Selon News Guard, France Soir tentait de laisser penser au lecteur que le virus de la COVID-19, le SARS-Cov2, était une fabrication synthétique. Nous n’avons jamais écrit cela dans notre article, mais simplement informé le public qu’un autre virus de type COVID provoquant le SARS, artificiel et potentiellement hautement pathogénique pour l’être humain avait été créé en 2015 en laboratoire sans que jamais le grand public n’en ait été informé. 

Chez France Soir, nous pouvons nous tromper, mais nous sommes sérieux. Pour le prouver et que le lecteur puisse juger par lui-même, nous retranscrivons sans modifications, ci-dessous, les éléments essentiels tirés de l’article de 2015 paru dans Nature Medicine. Les quelques commentaires que nous ajoutons n’ont pour but que de permettre au lecteur de comprendre le jargon technique (nous avions également traduit l’article dans son intégralité).

Il est très important de comprendre que le virus COVID synthétique a été réalisé en fait dans le laboratoire de Ralph Baric à l’Université de Chapell Hill dont le niveau de sécurité est seulement P3. L’équipe de Shi Zheng Li a contribué de façon décisive à cette recherche, car elle en a fourni l’élément essentiel, c’est-à-dire le gène de la protéine spicule SHC014, clé d’entrée dans les cellules pulmonaires humaines par l’intermédiaire du récepteur ACE2, qui a été intégré dans le génome du SARS du 2003 à Chapel Hill sous la responsabilité de Ralph Baric. Cette réalisation de ce premier virus COVID GOF hautement pathogène est incontestablement un fruit 100 % sino-américain. Nous aborderons dans le prochain chapitre les raisons qui font que cette réalisation n’a pas été faite intégralement à Wuhan alors qu’elle correspond à la mise en pratique d’une théorie développée par Shi Zheng Li depuis 2004.

Voici ce que Shi Zheng Li et Ralph Baric écrivent :

Écrit essentiel 1 : « Ici, nous examinons le potentiel pathogénique d’un virus de type SARS, SHC014-CoV, qui circule dans les populations de chauves-souris fer à cheval chinoises [1]. En utilisant le mécanisme de transcription inverse du SARS-CoV, nous avons créé et caractérisé un virus chimérique qui exprime la protéine de surface S SHC014 (“spicule”) d’un coronavirus des chauves-souris sur la structure de base d’un virus SARS-CoV adapté aux souris. »

Explication 1:  Le SHC014-CoV est un coronavirus de chauves-souris dont la protéine de surface (dite spicule ou protéine pointe) spécifique porte le nom SHC014. Les coronavirus sont des virus à ARN et ne contiennent donc pas d’ADN. La transcription inverse est le mécanisme par lequel l’ARN contenu dans le virus va se transformer en ADN viral qui va être inséré dans l’ADN de la cellule infectée. Ici, en fait, il s’agit juste de recréer artificiellement l’ADN du virus SARS-CoV humain (celui de l’épidémie de 2003) afin d’y substituer par génie génétique sa protéine S avec celle du SHC014-CoV de chauves-souris. Elle indique une chose très importante, c’est que le virus humain SARS-CoV de 2003 a été adapté aux souris. Cela a une énorme importance, car cela veut dire que le virus a en principe perdu son caractère pathogénique pour l’homme. L’article ne dit pas comment, mais le virus a été adapté aux souris par une méthode qui s’apparente à celle décrite dans la partie 1 de l’article, concernant la recherche de Ron Fouchier.

Shi Zheng Li a donc créé un virus viable, hybride (chimérique) entre le SARS-Cov de 2003 adapté aux souris et portant la protéine S (SHC014) provenant d’un coronavirus de chauves-souris fer à cheval, lui-même identifié par elle-même et son équipe, en 2013 au laboratoire de virologie de Wuhan (référence [1]). 

La grande particularité du virus SHC014-Cov, première découverte majeure de Shi Zheng Li en 2013, était sa capacité à infecter les humains par l’intermédiaire supposé du récepteur d’entrée cellulaire ACE2,  mais également d’autres espèces mammifères porteuses de variants génétiques (appelés orthologues) de ce récepteur comme les chauves-souris fer à cheval et la civette palmiste, l’hôte intermédiaire de la pandémie de 2002-2003.

Le but de la recherche de Shi Zheng Li en 2015 était de confirmer l’hypothèse déjà hautement probable que l’infection du SHC014-Cov se faisait bien par l’intermédiaire du récepteur ACE2. Dans le reste de l’article, elle se réfère au SARS-CoV chimérique (virus hybride formé) comme le SHC014-MA15, c’est-à-dire le coronavirus de l’année 2015 adapté aux souris et portant la protéine spicule SHC014.

Écrit essentiel 2 : « Malgré les prédictions de modélisation de structure et les expériences de pseudotypage, le virus hybride SHC014-MA15 s’est révélé viable et se répliquait à de forts niveaux de concentration in vitro dans les cellules de type Vero. »

Explication 2 :  cela veut dire que l’étude par modélisation structurale de la protéine SHC014 ne permettait pas de conclure qu’elle pouvait interagir avec le récepteur ACE2 humain. De même les expériences de pseudotypage, qui consistent à fabriquer un pseudo virus (avec une enveloppe protéinique n’étant pas celle du SARS-Cov) et portant la protéine SHC014, ne permettaient pas non plus la liaison au récepteur ACE2. Par contre, le virus hybride complet était viable et se répliquait donc dans les cellules du type Vero. Ces dernières sont des cellules hôtes pour la culture de virus qui permettent de mesurer, par exemple, la réplication de virus en présence ou en absence de médicaments expérimentaux.

Écrit essentiel 3 : « Ces virus se répliquent avec efficacité dans les cellules des voies respiratoires supérieures [sous-entendu humaines, NDLR] en atteignant des concentrations in vitro comparables aux souches épidémiques du SARS-CoV. »

Explication 3 : dans le résumé de l’article, quasiment le seul élément de texte lu par les scientifiques qui ne sont pas directement experts dans le domaine, Shi Zheng Li omet habilement de spécifier qu’il s’agit des voies respiratoires humaines !… En clair, le virus hybride créé se répliquait dans les cultures cellulaires (in vitro) des voies respiratoires humaines à un niveau de concentration mortel identique à celui mesuré chez les patients de 2003.

Dans le corps l’article cela est dit clairement :

Écrit essentiel 4 : « Pour tester la capacité de la protéine SHC014 de permettre l’infection des voies respiratoires humaines, nous avons examiné leur sensibilité a ce virus en utilisant la lignée cellulaire Calu-3 2B4 (réf. 9). Nous avons observé la capacité de ce virus à les infecter et à produire une réplication robuste du SHC014-MA15, comparable à celle du SARS-CoV Urbani (Fig. 1c). [il s’agit du virus de SARS de 2003, NDLR] »

Écrit essentiel 5 : « De plus, les expériences in vivo démontrent la réplication du virus chimérique dans les poumons des souris avec un effet pathogénique notable. L’évaluation des thérapies immunes contre le SARS [le syndrome respiratoire aigu sévère, NDLR] et des modalités prophylactiques montre peu d’efficacité ; que ce soit par l’intermédiaire d’anticorps monoclonaux ou de vaccins il n’a pas été possible de neutraliser l’infection des virus chimériques CoVs portant cette nouvelle protéine S. »

Explication 5 : cela se passe de commentaire !

Écrit essentiel 6 : « … nous avons vacciné les souris âgées avec le virus complet du SARS-CoV doublement inactivé (DIV) »

Explication 6 : une méthode puissante de vaccination est par virus doublement inactivé (DIV), c’est-à-dire tué en principe deux fois, pour garantir qu’aucune particule virale résiduelle ne reste et ne soit capable de se reproduire dans l’organisme. De tels vaccins sont proposés pour le COVID-19 (SARS-Cov2). Par contre l’aluminium sera systématiquement utilisé comme adjuvant (booster immunitaire), car développer un vaccin avec un autre type d’adjuvant sans aluminium nécessiterait probablement des recherches beaucoup plus longues.

Écrit essentiel 7 : « … cependant, le vaccin a échoué à protéger les animaux âgés qui présentaient également une pathologie immune, indiquant la possibilité que leur état ait été aggravé à cause de la vaccination. »

Explication 7 : en effet, tout vaccin peut engendrer à différents degrés des réactions auto-immunes. Ici, il semblerait que ces réactions soient assez fréquentes puisque seulement quelques douzaines de souris ont été testées !

Écrit essentiel 8 : « L’ensemble de ces observations confirme que le vaccin par virus atténué ne protégerait pas contre une infection par SHC014 et pourrait probablement augmenter la maladie dans un groupe vaccine plus âgé [ici les auteurs implicitement parlent des êtres humains ! NDLR]. »

Explication 8 : les vaccins atténués diffèrent des vaccins inactivés par le fait que le virus n’est pas complètement tué et garde une activité résiduelle. C’est cas de nombreux vaccins comme celui le BCG ou plus récemment celui du ROR. Les vaccins atténués ne peuvent pas absolument pas s’utiliser contre des personnes dont le système immunitaire est affaibli, car ils peuvent conduire, comme il est malheureusement souvent observé, au développement de la maladie au lieu de l’empêcher.

Écrit essentiel 9 : « Ces résultats démontrent que des anticorps largement neutralisants contre le SARS-CoV n’ont qu’une efficacité marginale contre des souches émergentes de virus du type SARS-CoV comme le SHC014-CoV. »

Explication 9 : il n’y a pas d’immunité croisée avec le SARS-Cov de 2003 !

Écrit essentiel 10 : « Nous considérons les virus portant la protéine SHC014 comme une menace potentielle à cause de leur capacité de se répliquer dans les cultures de cellules des voies respiratoires supérieures humaines, le meilleur modèle à disposition pour l’étude des maladies respiratoires. De plus, la pathogénie observée chez les souris indique une capacité pour les virus contenant la protéine SHC014 de causer une maladie dans les modèles mammifères sans adaptation du RBD [RBD : domaine de liaison de la protéine spicule SHC014 au récepteur d’entrée cellulaire ACE2, NDLR]. »

Explication 10 : il faut normalement une adaptation par mutation ou par recombinaison naturelle, dans un ou plusieurs hôtes intermédiaires, pour qu’un virus franchisse la barrière des espèces vers l’homme. Ici, ce n’est pas le cas, le seul ajout de la protéine SHC014 suffit ! C’est une découverte qui laisse planer un danger sur l’humanité.

Les peurs du Haut Conseil pour la Santé Publique découlent de cette publication sur laquelle l’omerta règne

À la lecture détaillée de la recherche GOF de Shi Zheng Li, on se rend compte pourquoi le gouvernement a si peur de l’épidémie de COVID-19 et pourquoi les bruits les plus anxiogènes se sont répandus dans la presse dès le début de la pandémie, comme sur l’impossibilité supposée de la vaccination et plus tard sur l’absence d’immunité croisée. Le haut conseil pour la santé publique se référait de toute évidence à la publication de Shi Zheng Li sans en informer la presse et donc le public. Celui-ci n’avait visiblement pas le droit de savoir qu’un coronavirus pouvant causer le syndrome respiratoire SARS (donc un virus COVID) avait été synthétisé en laboratoire déjà depuis 2015, mettant en avant des difficultés potentielles à le combattre.

Il faut noter également que les contradictions apparentes, dans les médias, sur les délais de mise au point d’un vaccin proviennent également de ces observations initiales faites par Shi Zheng Li et son équipe. Établir un vaccin fiable destiné à un usage très large est toujours une tâche difficile qui peut prendre plusieurs années parfois. Dans des cas extrêmes, il peut s’avérer impossible pendant des décennies de mettre au point un vaccin, comme cela est le cas pour le virus du SIDA. Un des problèmes possibles dans la mise au point d’un vaccin est la recherche d’un booster immunologique (adjuvant) efficace. Parfois, cela prend énormément de temps de le mettre au point. Cependant, utilisation de sels d’aluminium comme adjuvant permet  préparer presque à coup sûr un vaccin qui serait autrement bien plus difficile à réaliser.

Il faut noter, en a parte, qu’à propos du débat sur la sécurité des vaccins, l’aluminium est un poison absolu pour les êtres vivants et que le système immunitaire met en œuvre une réaction de rejet contre lui telle que les chances d’obtenir en même temps des anticorps contre les fragments du virus présents dans le vaccin sont plus que décuplées. Injectée dans le muscle une toute petite fraction de l’aluminium finit par atteindre le système nerveux central et s’y accumuler dans les neurones, vaccination après vaccination. La limite de tolérance du nombre de vaccinations dépend de la variabilité physiologique entre individus. Le syndrome dû aux sels d’aluminium (myofasciite a macrophages) présent dans les vaccins a été démontré. 

Ce dont les autorités françaises devraient avoir vraiment peur c’est que la découverte faite par Shi Zheng Li  permettrait de rendre n’importe quel coronavirus hautement pathogénique pour l’homme, sans nécessité d’adaptation par recombinaison ou mutation dans un hôte intermédiaire, en y substituant sa protéine spicule avec celle du virus SHC014-Cov de chauves-souris.

Quelles conclusions en tirer ?

Les apprentis sorciers ne manquent pas d’hypocrisie sur l’utilisation duale de leur recherche

Ce qui peut apparaître finalement comme le nec plus ultra de l’inconscience, c’est que ces apprentis sorciers exposent au monde entier leurs expériences tellement ils en sont fiers. En les rendant ainsi publiques, ils concourent doublement au franchissement de la barrière des espèces : d’une part par le risque de fuite à l’extérieur des laboratoires des virus qu’ils créent et, d’autre part, en livrant des recettes opérationnelles aux autres chercheurs au service d’états peu scrupuleux ou d’organisations terroristes non étatiques. Il est en effet beaucoup plus facile de reproduire une recette que de la mettre au point et les moyens à mettre en œuvre peuvent être bien plus réduits, surtout en termes de précautions. Les laboratoires P4 ne sont pas une obligation et les kits de mutation ciblée (mutagenèse dirigée) peuvent s’acheter couramment.

En réalité, les chercheurs impliqués dans les recherches GOF sur les virus ne manquent pas de lucidité. Ils sont parfaitement au courant de l’usage dual potentiel de leurs découvertes. En particulier, Shi Zheng Li ne pouvait pas ne pas être au courant du programme militaire chinois d’identification et d’étude des coronavirus de chauves-souris, programme initié et conduit en parallèle à celui des universitaires depuis le début des années 2000. Nous consacrerons le prochain chapitre de l’histoire du Covid-19 au programme militaire chinois.

Les scientifiques dont nous avons décrit les recherches GOF sont donc responsables de leurs actes. Ils sont très mal à l’aise avec cela, car ils n’évoquent tout simplement jamais l’usage dual qui peut être fait de ce qu’il considère être des avancées dans la lutte contre les pandémies. Des pandémies qui, précisons-le, n’existent pas et dont les chances d’émergence naturelles sont infiniment faibles comme nous l’avons vu pour le H5N1 muté de Ron Fouchier, mais également pour l’hybride de SARS-Cov que Shi Zheng Li a fabriqué. À force de vouloir éviter au monde des fléaux, il semblerait qu’ils contribuent à accélérer le mouvement vers leur réalisation.

Ainsi les scientifiques ont dorénavant le champ libre, car interdire les recherches GOF est à présent tout aussi illusoire que d’interdire leurs publications comme le suggérait Lynn C. Klotz, l’experte américaine de l’institut Center for Arms Control and Non-prolifération, dans son rapport tout en admettant d’ailleurs que c’est un vœu pieu.

Dans sa métaphore du chat qui s’est échappé du sac pour le contenir, elle nous indique qu’il n’est déjà plus possible d’empêcher la prolifération de création de PPP (virus pathogènes à potentiel pandémique). Dans son analyse au sujet de la recherche de Ron Fouchier, elle écrit : « les méthodes pour créer des virus transmissibles de façon aérienne sont bien établies et peuvent être reproduites par des chercheurs peu doués dans le domaine de la virologie moléculaire. » Son rapport sur les activités de Shi Zheng Li n’est pas encore rendu public.

En tout cas, depuis l’émergence du SARS en 2003, il y a eu six départs d’épidémie de SARS provenant de laboratoires de recherche, dont 4 en Chine. Ces fuites de laboratoires ont  causé l’infection de 13 personnes dont une est morte (Furmanski, 2014). En réponse, les États-Unis ont banni certains types d’expérience GOF avec des PPP en 2014. Mais l’interdiction (un moratoire sur le financement) qui n’a jamais été appliquée (voir chapitre 2) a été levée en 2017.  

En février 2019, dans le Bulletin of The Atomic Scientist, Lynn C. Klotz conclut que les erreurs humaines sont à l’origine aux USA de la plupart des accidents de laboratoires de haute sécurité causant l’exposition aux pathogènes. Alors que des problèmes d’ordre matériel étaient un facteur dans les 749 incidents rapportés aux autorités, entre 2009 et 2015, 79 % résultaient d’erreurs humaines.

Nous ne pouvons cesser de penser à cette virologue française, interviewée au mois d’avril 2020 par un grand quotidien, qui assurait la main sur le cœur qu’aucun chercheur chinois n’aurait osé faire des manipulations génétiques sur les virus du SARS !

Alors, s’il vous plaît les apprentis sorciers, arrêtez votre déni et assumer vos responsabilités, car vous nous faites penser au Tartufe de Molière et sa fameuse tirade : « Cachez, Madame, ce sein que je ne saurais voir ! ».

chapitre 4

partie 1 — Les virus de Zhoushan

Chauve-souris (Chine, musée du Quai Branly)  Crédit : Jean-Pierre Dalbéra

Nous tentons dans ce chapitre de donner un éclairage sur la réalité de l’activité militaire chinoise en matière de recherche sur les coronavirus de chauves-souris. Nous nous concentrons ici sur la Chine puisqu’il s’agit de l’histoire d’un virus pandémique qui a émergé du sol de cette grande puissance.

Partie 1.  Position de la Chine sur l’échiquier géopolitique des grandes puissances

La Chine vise la dominance de façon peu discrète

Par sa superficie et sa population, mais aussi par son développement économique hégémonique et technologique récent, tout à fait hors norme, la Chine semble avoir retrouvé son statut d’Empire du Milieu. Pour certains, la signification taoïste hautement symbolique d’un centre du monde, situé à la conjonction immatérielle du Ciel et de la Terre, a fait place au concept pragmatique d’axe de révolution économique du monde post-moderne. Ces caractéristiques la font apparaître aux yeux de nombreux experts en géopolitique comme le seul challenger possible des USA pour la position de première puissance mondiale. Ce statut géopolitique construit en quelques décennies seulement a des répercussions considérables sur la vie économique et sociale de l’ensemble de la planète. Cette domination économique s’accompagne d’une affirmation géopolitique de grande puissance qui, pour ne pas être contestée, doit s’appuyer parallèlement sur une souveraineté militaire permettant de faire face aux USA. La Chine revendique d’ailleurs sa souveraineté sur Taïwan et souhaiterait expulser les Américains de l’île de Guam où ils détiennent une base militaire nucléaire stratégique pointée vers la Chine.

En réalité, la Chine ne détient pas encore complètement la domination géopolitique face aux USA, la seule puissance qui peut sans être contestée, politiquement et militairement, porter la guerre quasiment n’importe où dans le monde, en dehors de la Chine, la Corée du Nord (protégée par la Chine) et la Russie.

Dans les années 1980, le leader chinois Deng Xiaoping avait dit : « Observer calmement ; garantir nos positions ; traiter nos affaires calmement ; dissimuler nos capacités et attendre notre heure ; maintenir un profil discret et ne jamais revendiquer le leadership. » (source : Le Figaro).

Nous pouvons à présent mesurer le chemin parcouru par la Chine sur le plan géopolitique par rapport à cette citation historique où elle endosse officiellement, face aux USA, le rôle de l’underdog : le chien qui ne mène pas la meute et doit se soumettre en attendant de pouvoir un jour prendre un rôle de leader grâce à ses qualités propres. En ce qui concerne leur capacité dans le domaine des virus GOF, il semblerait qu’ils ne peuvent plus faire profil bas si l’on en juge par les recherches publiées de Shi Zheng Li à l’institut de virologie de Wuhan.

La Chine a-t-elle manipulé les USA ?

La Chine est-elle devenue transparente ? Ou bien faut-il comprendre que les recherches publiées par Shi Zheng Li ne sont que la partie émergée d’un iceberg de recherches GOF en Chine. Elles pourraient être conduites dans d’autres laboratoires plus confidentiels comme le P4 de l’institut vétérinaire de Harbin ou par l’université militaire de recherche de Zhoushan (voir partie 3 de ce chapitre).

La recherche GOF que nous avons décrite dans le chapitre précédent impliquait une collaboration étroite avec les USA, ce qui présentait de multiples avantages. Elle permettait l’acquisition de technologie en même temps qu’elle garantissait une couverture morale basée sur l’affirmation que la Chine ne faisait rien en secret dans de domaine de recherche très sensible. Dans tous les domaines, la Chine est experte dans les stratégies d’acquisition de technologies. Elle y arrive parfaitement en tenant une place en apparence effacée.

Dans sa collaboration avec le laboratoire de Ralph Baric à Chapel Hill, Shi Zheng Li a fourni le gène de la protéine SHC014 certainement contre l’acquisition d’une technique de pointe en manipulation génétique, probablement par l’intermédiaire d’un chercheur postdoctoral envoyé se former dans le laboratoire de Ralph Baric. Lorsque l’on étudie la publication de 2015 relatant la fabrication d’un virus COVID synthétique, seuls les noms de Shi Zheng Li et Xing-Yi Ge, l’étudiante ou collaboratrice postdoctorale de Shi Zheng Li, qui avait signé en premier auteur (dans Nature en 2013) la découverte du virus SHC014-Cov, sont chinois. Parmi les 13 autres auteurs, 9 sont affiliés à l’Université de Chapel Hill, dont le premier et le dernier auteur qui sont les plus importants dans une publication scientifique. On trouve également 2 auteurs affiliés au Department of Cancer Immunology and AIDS du Dana-Farber Cancer Institute (Harvard Medical School, Boston, Massachusetts), 1 auteur affilié au National Center for Toxicological Research (Food and Drug Administration, Jefferson, Arkansas) et 1 auteur de l’Institute for Research in Biomedicine de Zurich (Bellinzona Institute of Microbiology). Tous ces instituts sont des centres de recherche nord-américains et européens de première classe.

Cet étonnant attelage contre nature permettait à chacun de tirer parti de l’autre tout en pensant jouer au plus fin et en se réservant la possibilité d’accuser l’autre en cas de faute. En effet, nous avons vu au début de la pandémie qu’Américains et Chinois, en bons frères ennemis, se sont accusés mutuellement d’en être à l’origine.

Stratégies des autres grandes puissances face aux recherches GOF sur les virus

Comme nous l’avons écrit au chapitre 2, les USA, la Russie et la Chine ont de toute évidence eu dans le passé des programmes militaires secrets dans le domaine des virus pathogènes. Mais aucune information ne transparaît sur les recherches possibles que ces puissances pourraient développer à l’heure actuelle. En tout cas, les USA ont développé une veille militaire semi-officielle sur les recherches GOF conduites sur les virus dans les laboratoires universitaires civils aux USA et en Asie tout en leur laissant la liberté d’y procéder.

D’autre part, le soin particulier et la rapidité avec lequel la Russie s’applique à développer depuis quelques années des vaccins contre les virus les plus pathogènes, comme ceux de l’Ebola, du Zika (chikungunya)  et à présent du Covid-19, indiquent le souci réel que représentent les virus pandémiques aux yeux des stratèges politiques et militaires russes qui veulent montrer au monde qu’ils s’y préparent activement. L’ancien centre secret soviétique d’élaboration d’armes bactériologiques, reconverti en centre de recherche en biotechnologie et virologie, en témoigne. Baptisé du nom évocateur Vektor il est situé près de Novossibirsk en Sibérie occidentale.  C’est un lieu névralgique de la recherche vaccinale russe. « Ce laboratoire a été agréé pour être l’un des deux seuls laboratoires au monde, avec le Centers for Disease Control and Prevention (CDC) à Atlanta (États-Unis), à détenir le virus de la variole » (source 20 Minutes).

La presse française, contrôlée par l’oligarchie financière internationale qui relaie les intérêts euro-atlantistes anti-Poutine, met un point d’honneur à systématiquement dénigrer, sans avancer le moindre élément de preuve, l’efficacité des vaccins russes. Plus récemment cependant, un article de La Tribune met en avant l’efficacité du vaccin russe Spoutnik V démontrée dans un article publié par le Lancet ! La presse devrait plutôt analyser les raisons qui poussent les Russes à développer des vaccins contre des infections, comme les virus Ebola et Zika, qui a priori ne les concernent pas. Par exemple, un article de SlateFr met en avant que malgré le fait que le vaccin Spoutnik V contre le SARS-Cov2 n’ait été testé que sur une quarantaine de personnes il pourrait être administré à l’intégralité de la population russe. Il y a de quoi sourire ! SlateFr est dans la parabole de la paille et la poutre. D’une part il s’agit là d’une affirmation gratuite et, d’autre part, c’est exactement ce que prévoient de faire certains décideurs au sein des gouvernements occidentaux (voir chapitre 3 partie 1).

Rappelons, en a parte, que tous les vaccins présentent des effets délétères de différentes natures et à des degrés variables (chapitre 2 et chapitre 3 partie 2). Les réactions immunitaires qui dégénèrent en syndrome auto-immun (ex. syndrome de Guillain Baré…) sont en principe rares avec quelques cas observés sur des centaines de milliers, de vaccinations. Cependant certains vaccins se révèlent plus nocifs que d’autres et lorsque l’on envisage une vaccination de masse il faut être sûr du niveau de sécurité du vaccin. Un exemple de ratage peu mis en avant par la presse est l’effet débilitant observé du vaccin Gardasil contre le virus du papillome humain. Au 9 septembre 2018, au total 59.634 cas de réactions adverses au Gardasil avaient été enregistrés depuis l’ouverture du site internet de l’association Sane Vax aux USA. Dans 15.390 cas, les jeunes femmes se sont retrouvées aux urgences ; 5.952 ont dû être hospitalisées dont 994 dans un état engageant le processus vital ; 438 sont décédées et 15.000 ont gardé une invalidité permanente ou ne se sont pas véritablement remises.

La doctrine russe durant la guerre froide était basée sur la « réponse du mort » illustrée par le célèbre film de Stanley Kubrick « Docteur Folamour » qui démontrait comment la folie humaine pouvait conduire à la destruction de la planète. La version OTAN du concept de la réponse du mort s’appelle MAD (Mutually Assured Destruction ou destruction mutuelle assurée en français) un acronyme d’un cynisme particulièrement savoureux.

Poutine a récemment réaffirmé qu’en cas de conflit nucléaire, avec menace de lancers de missiles nucléaires balistiques elle ne frapperait pas en premier, mais que de toute façon il n’y aurait pas de gagnant ni de survivant d’ailleurs!  À présent, pour sanctuariser son sol et sa population, elle prévoit également la réponse à des conflits de conception plus moderne avec l’usage d’armes nucléaires tactiques (c’est-à-dire à portée limitée sur des théâtres d’intervention réduits), mais aussi la possibilité qu’elle soit attaquée par d’autres types d’armes de destruction massive qui engageraient ses intérêts vitaux ! Évidemment, il s’agit là d’une référence implicite à des armes bactériologiques dont les virus exterminateurs de type Ebola ou de l’épidémie de SARS de 2003 font partie.

Il n’est pas impossible que la Russie prévoie avec sagesse qu’une attaque par un virus pandémique militaire pourrait être parfaitement déguisée en virus naturel (comme nous le verrons dans un prochain chapitre) et que dans ce cas la seule défense acceptable serait de pouvoir établir un vaccin de toute urgence pour éviter au monde la réponse du mort ! Avec le Covid-19, nous sommes entrés dans une ère géopolitique tout à fait nouvelle, d’insécurité mondiale, et nous ne connaissons pas encore qu’elle sera la réponse diplomatique et politique du reste du monde face à la Chine ? Cependant, il n’est pas certain qu’il y en ait une, car la marge de manœuvre des USA et des pays de l’UE, de toute façon alignés sur les USA, semble très étroite. En tout état de cause, que la pandémie soit d’origine naturelle ou accidentelle, la Chine devrait rendre des comptes devant les instances de l’ONU sur le fait qu’après l’épidémie de SARS de 2003 ses marchés aux animaux sauvages ont été maintenus, sur la défaillance du système d’alerte prétendument mis en place, sur sa main mise sur l’OMS et sur ses activités de recherches GOF sur les coronavirus causant le SARS. L’absence de réponse officielle de sa part, ce qui est fort probable, validera sa domination géopolitique sur le reste monde.

En ce qui concerne la France, grande puissance nucléaire siégeant au Conseil de Sécurité de l’Organisation des Nations Unies, sa doctrine se limite à ce que nous avons expliqué au chapitre 2 (partie 2), c’est-à-dire un partenariat civil altruiste de dupe avec la Chine. 

Partie 2 — Les chauves-souris — réservoir naturel ancestral des coronavirus infectant l’Homme

Les coronavirus comme tous les virus ont une origine phylogénique inconnue. C’est-à-dire que l’identification de leur ancêtre primordial dans l’évolution de la vie sur terre ne peut pas se faire, même approximativement, comme on a pu le faire pour nombre d’espèces animales grâce aux fossiles découverts dans les couches sédimentaires pétrifiées. Les virus microscopiques et sans squelette ne laissent pas de trace fossilisée dans les roches. Les quelques chances de trouver des traces de virus remontant à l’ère des dinosaures se trouvent dans des parasites conservés par miracle dans de l’ambre datant de plus de cent millions d’années. Par contre les éléments de machinerie cellulaire que les virus utilisent prouvent qu’ils ont existé de tout temps, la question étant de savoir s’ils sont apparus avant les cellules primordiales ou après. On peut retracer la présence ancestrale des rétrovirus grâce aux vestiges de leur ADN insérés dans les génomes d’animaux hôtes dont l’être humain, ce qui permet d’affirmer qu’ils existent et ont co-évolué depuis des dizaines de millions d’années avec leurs hôtes. Des recherches sur les génomes viraux indiquent la possibilité qu’ils puissent provenir d’une autre branche du vivant remontant aux cellules primordiales il y a plus de 3 milliards d’années.

Avec plus de 1100 espèces colonisant tous les continents hormis les régions circumpolaires, les chauves-souris, appelées aussi chiroptères, représentent un quart de toutes les espèces mammifères derrière les rongeurs dont elles descendent. Comme les rongeurs, elles sont apparues avant la plupart des autres mammifères dont l’ère a débuté il a environ 60 millions d’années. Elles ont connu une diversification évolutive rapide sans grands changements morphologiques (raccourcissement ou perte de l’appendice caudal). Les fossiles de chauves-souris sont datés entre 20 et 30 millions d’années, le plus ancien découvert récemment au Wyoming est daté à 50 millions d’années (Éocène, début de l’ère tertiaire). La domination des airs par leur type d’ailes est une réussite très précoce de l’évolution transmise aux mammifères comme en témoigne le fossile de dinosaure chauve-souris, datant de 165 millions d’années, découvert en Chine récemment.

À ce titre, et comme le montrent de nombreuses publications scientifiques récentes, il est probable que le réservoir ancestral des coronavirus chez les mammifères soit les chauves-souris. En raison de leur habitat hivernal dans des cavernes montagneuses reculées ou des mines désaffectées, les chauves-souris sont par ailleurs en contact étroit avec le monde des insectes qui cohabitent par centaines de millions avec elles, se nourrissant de leurs déjections accumulées au fond des grottes. À cette occasion, la barrière des espèces entre insectes et mammifères peut être franchie par recombinaison virale. L’équipe du Pr Raoult de l’IHU de Marseille affirme avoir repéré une petite séquence de génome (transposon) de virus d’insecte intégré dans le SARS-Cov2.

Ces animaux au cours de leur évolution ont acquis une résistance particulière aux virus qui les infectent et elles en véhiculent autant que les rongeurs qui furent pourtant les premiers mammifères à apparaître sur terre et comptent 2 fois plus d’espèces. Plus de 130 espèces de  virus ont été détectées chez les chauves-souris, dont 61 sont des virus de zoonoses hautement pathogéniques pour l’être humain. Cette spécificité contribue à prouver qu’elles sont le réservoir de coronavirus chez les mammifères depuis des temps immémoriaux. Les rongeurs eux ne véhiculent pas de coronavirus, mais des hantavirus qui peuvent également infecter l’être humain, mais de façon assez rare et peu contagieuse, créant des fièvres hémorragiques et des symptômes grippaux et respiratoires. 

Une étude faite sur des rats en Chine a suggéré que certains beta-coronavirus (de lignée A) pourraient avoir émergé à partir de rongeurs. Le coronavirus (ChRCoV) HKU24, identifié chez le rat norvégien en Chine aurait divergé d’un ancêtre commun vers l’an 1400. Cette date très récente montre bien que les rongeurs ne sont certainement pas le réservoir des coronavirus affectant les mammifères, mais juste des hôtes intermédiaires potentiels dans le franchissement de la barrière des espèces.

Au contraire des rongeurs, les chauves-souris ont vécu pendant des millénaires dans un habitat séparé de celui des hommes qui n’ont jamais été confrontés à une large échelle au virus qu’elles véhiculent. Des virus remontant à la nuit des temps sont le fruit d’une très longue évolution dans ce réservoir. Ils sont parmi les plus terribles comme celui d’Ebola, le virus de Marburg ou les lyssavirus. Ces animaux nocturnes sont si discrets qu’on peut encore en redécouvrir de nouvelles espèces avec cet extraordinaire animal qui butine et féconde une fleur particulière (Anoura geoffroyi).

Premières zoonoses modernes transmises par les chauves-souris

Deux incidents de zoonoses transmises à l’homme avant l’an 2000 ont poussé les virologistes à se pencher sur l’étude approfondie des chauves-souris : l’émergence du virus Hendra, en Australie en 1994, passé des chevaux aux humains, et l’épidémie du virus Nipah, en Malaisie en 1998, issue des porcs. Dans le cas du virus Hendra douze chevaux d’un même élevage étaient morts. Le garçon d’écurie ainsi que l’entraîneur avaient été contaminés présentant des symptômes grippaux sévères. Le garçon d’écurie avait survécu tandis que l’entraîneur était décédé suite à des complications respiratoire et rénale. D’autres cas mortels de transmission à l’homme ont été rapportés depuis. Le virus Nipah est la cause d’une maladie neurologique et respiratoire mortelle touchant les élevages de porcs en Malaisie péninsulaire. Lors de son apparition en 1999, il a entraîné le décès de 115 personnes sur 265 affectées et l’euthanasie d’un million de porcs. L’enquête des infectiologues a démontré que les chauves-souris frugivores de la famille des ptéropidés (roussettes) étaient le réservoir de ces deux nouveaux Henipavirus mortels transmis à l’homme par l’intermédiaire d’animaux domestiques contaminés (Halpin et al. « Isolation of Hendra virus from pteropid bats: a natural reservoir of Hendra virus », Journal of General Virology, vol. 81, n° 8,‎ 2000, p. 1927-32.)  La destruction de leur habitat (déforestation en Asie du Sud-Est) ou l’empiétement de l’homme sur celui-ci est à l’origine de l’émergence de ces zoonoses dans l’environnement humain et permettant le franchissement des espèces.

Tout cela contribue au fait que ces animaux ont été, au moins à partir de la pandémie de SARS de 2002-2003, une cible de recherche privilégiée des universitaires chinois. Y avait-il un programme militaire conduit en parallèle dès 2003 ? Personne ne peut l’affirmer, mais il s’agissait bel et bien de débusquer des virus dangereux pour les chercheurs universitaires impliqués. « Les coronavirus transmis par les chauves-souris provoqueront d’autres épidémies », déclarait Shi Zheng Li en 2004 avec une certitude inquiétante, lors d’une campagne de prélèvement d’échantillons de sang de chauve-souris dans des zones reculées en Chine. « Nous devons les trouver avant qu’ils ne nous trouvent. » Elle contribuait dès 2005 à un article dans Science, intitulé : « Les chauves-souris sont le réservoir naturel des coronavirus de type SARS », qui laisse planer peu de doutes sur la réalité que nous décrivons dans le reste de ce chapitre.

Plusieurs années plus tard, au cours d’une surveillance longitudinale de l’espèce Rhinolophus sinicus (chauves-souris rousse chinoise dite « en fer à cheval ») dans la province du Yunnan, son équipe a réussi à isoler un coronavirus de type SARS (SL-CoV) extrait de cellules Vero E6 qui avaient été incubées dans leurs fèces, donnant lieu à la publication de 2013 qui a conduit par la suite à la réalisation du premier virus COVID synthétique en 2015 (chapitre 3). Le SL-CoV virus isolé en 2013 présentait plus de 95 % d’identité de séquence avec les virus SARS-CoVs humains et de civettes de l’épidémie de 2003. Il était capable d’infecter des animaux possédant des récepteurs orthologues (c.-à-d., des variants génétiques interespèces) du récepteur ACE2 humain (récepteur de pénétration cellulaire présent principalement dans les poumons), indiquant la possibilité d’infection directe des êtres humains sans recombinaison intermédiaire.

Dan Hu, un chercheur universitaire militaire chinois, dont les recherches sur les coronavirus de chauves-souris résument la situation mondiale ainsi : « Ces dernières années, de nombreux coronavirus ont été identifiés chez une large variété d’espèces de chauves-souris à travers le monde : en Asie, Europe, Afrique et Amérique. La plupart des coronavirus de type SARS (appelés SL-CoV) ont été identifiés à partir de chauves-souris en fer à cheval (rhinolophes) en Chine, Slovénie, Bulgarie et Italie. D’autres coronavirus proches du SARS-Cov de 2002-2003 ont été détectés dans les espèces Hipposideros et Chaerophon au Kenya et au Nigeria. »

Tous ces coronavirus de chauves-souris partagent entre 87 et 92 % d’identité de séquence avec le virus de SARS-Cov de 2002-2003. Les virus Rs3367 et RsSHC014 identifiés en 2015 par Shi Zheng Li, à la suite de sa campagne de surveillance dans le Yunnan, partagent plus de 95 % d’identité de séquence de génome avec le SARS-CoV isolé à partir d’êtres humains et de civettes. Cela démontre sans ambiguïté possible que les chauves-souris sont bien le réservoir naturel à partir duquel l’épidémie de 2003 a émergé.

Pour finir cette section sur une note de réflexion vaccinale ancienne. Comme nous l’avons écrit précédemment il est connu depuis longtemps que les chauves-souris peuvent engendrer des affections respiratoires. Dans la pharmacopée traditionnelle chinoise, la viande de chauves-souris permettrait de soigner l’asthme, ainsi que des affections rénales et systémiques. Il s’agit probablement de la mise en pratique du principe éternel de soigner le mal par le mal comme dans le concept de phàrmakon (substance qui contient à la fois le poison et l’antidote) des Grecs anciens.

Partie 3 — Le virus à l’origine de l’épidémie de 2002-2003 identifié dans une colonie de chauves-souris du Yunnan

En 2015, Shi Zheng Li écrivit, concernant les deux coronavirus particuliers qu’elle avait identifiés à la suite de sa campagne de surveillance effectuée en 2013 dans le Yunnan (dans une grotte située à 1 km d’un village à 60 kilomètres de Kunming) : « Le séquençage complet des génomes a révélé que les virus Rs3367 et RsSHC014 partageaient plus de 95 % d’identité avec les virus SARS-Cov humains et de civettes, ce qui était remarquablement plus élevé que l’identité de séquence de n’importe quel autre virus SL-Cov identifié (76 à 92 %). » Quel miracle ! Était-ce vraiment contre toute attente comme elle semble le suggérer dans sa publication ?

Pour les journalistes la question se pose encore de savoir comment le virus est passé de la grotte de Kunming aux marchés aux fruits de mer de Canton à quelque 1500 km de distance. Pour un esprit rationnel, cela signe indubitablement qu’un trafic de chauves-souris capturées dans le Yunnan a certainement alimenté le marché aux animaux sauvages de la ville de Canton située dans la province du Guangdong. Dans son article, Shi Zheng Li n’explique pas pourquoi elle a fait une campagne dans le Yunnan en 2013, mais il n’est pas interdit de penser qu’elle s’était renseignée sur les trafics de chauves-souris pour en remonter la piste. C’est en tout cas ce que tout chercheur scientifique aurait tenté de faire en suivant la logique d’un enquêteur. Il faut noter que ces marchés aux animaux sauvages dont les Chinois sont si friands se sont développés dans les années 1990, après la crise de la place Tiannamen en 1989, et la création d’un libéralisme radical par les autorités communistes. Ce fut l’avènement de la libre entreprise en Chine dans un esprit de business sans contrôle et de trafic en tout genre.

Il y a à présent en Chine des dizaines de milliers de marchés où s’entassent pêle-mêle des dizaines d’espèces d’animaux parfois réellement sauvages, comme des chauves-souris, ou très souvent du gibier d’élevage. Ces marchés peuvent s’étendre sur des surfaces géantes de plus de 100 hectares au sein de mégalopoles de plus de 10 millions d’habitants chacune. Ils constituent des bombes biologiques à retardement. Il n’a pas fallu 13 ans pour qu’une première zoonose de coronavirus émerge à Canton en octobre 2002. 17 ans après nous assistons impuissants à celle du SARS-Cov2, officiellement accrédité au marché aux animaux sauvages de Huanan à Wuhan. Ces marchés génèrent 100 milliards d’euros de chiffre d’affaires annuel et font vivre des millions de Chinois…

C’est un tel problème pour la Chine qu’elle n’a pas hésité à faire marche arrière en ce qui concerne le marché de Huanan avec l’annonce de Gao Fu, directeur du Centre chinois de contrôle et de prévention des maladies qui déclarait fin mai : « les prélèvements effectués là-bas (le marché de Huanan, NDA) début janvier n’avaient relevé aucune présence de virus sur les animaux. »(source CNEWS). D’ailleurs, CNEWS avec l’à-peu-près journalistique qui consiste à affirmer sans vérifier les informations se trompe dans son titre en affirmant que les premiers cas ont été détectés sur le marché aux fruits de mer. Au chapitre 1 nous avons montré qu’en réalité les premiers cas officiellement détectés en décembre 2019 n’avaient pas été en relation avec le marché de Huanan ou un des autres marchés annexes de ce type à Wuhan. D’autre part, des revues radiologiques rétrospectives ont montré que les tout premiers cas non détectés avaient eu lieu à la mi-novembre 2019 sans qu’aucune enquête n’ait eu lieu sur les lieux fréquentés par les patients ou les personnes avec lesquelles ils avaient été en contact.

En tout cas, cette déclaration de Gao Fu est l’inverse de celle qu’il avait faite 4 mois plus tôt, le 22 janvier 2020, quand il affirmait au reste du monde que le foyer de l’épidémie était le marché aux fruits de mer de Huanan. Devant un tel revirement, les gouvernements occidentaux restent paralysés et ne demandent toujours pas de compte à la Chine qui continue de se vautrer sans complexe dans la désinformation à répétition. On peut dire qu’elle aurait tort de se gêner. Cette dernière annonce n’a pour but ni la transparence ni la recherche de la vérité. Elle est venue à un moment où la thèse du pangolin, hôte intermédiaire, commençait à être sérieusement mise en doute sur le plan scientifique, par une publication parue le 14 mai dans PLOS Pathogène, une revue de prestige. Cet article semble avoir d’autant plus de poids qu’il est fait par des chercheurs chinois affiliés au Laboratoire Central de Préservation et d’Utilisation des Ressources Animales de Guangdong !

Nous verrons minutieusement au cours de chapitres suivants quel crédit on peut apporter à cette affirmation. Le mode de communication de la Chine sur les faits essentiels entourant le départ de l’épidémie à Wuhan étant, depuis le début, le fruit de manœuvres de désinformation telles que le fait que ce soit une équipe de chercheurs chinois qui démontre scientifiquement que ce n’est pas le pangolin le responsable, peut paraître suspect.  Les autorités chinoises se sont-elles trouvées dans l’obligation d’adapter leur discours officiel ou bien ont-elles planifié une annonce qui leur permettait de noyer habilement le poisson en ce qui concerne le marché aux fruits de mer de Wuhan, et par conséquent ceux du reste de la Chine ? D’une part, elle laissait entendre que ce n’était pas la peine de fermer les marchés à risque puisque l’épidémie de Wuhan ne viendrait pas de là. D’autre part, elle laissait quand même planer le doute puisqu’elle avait fait procéder à la destruction des échantillons prélevés dont on ne sait pas si la liste incluait des chauves-souris ou pas.

De son côté, l’OMS reprend sans surprise la même explication comme le rapporte l’article de CNEWS : « il est même certain qu’il [NDA, le marché de Huanan] a joué un rôle. Mais quel rôle nous ne savons pas, que ce soit la source ou le cadre amplificateur ou simplement une coïncidence que certains cas ont été détectés sur et autour de ce marché », a déclaré Peter Ben Embarek, expert de l’OMS en matière de sécurité alimentaire et de zoonoses, lors d’une conférence de presse virtuelle à Genève au début du mois. » (source CNEWS)

Dans ce brouillamini de désinformation qui dessert la Chine, émerge alors la possibilité décrite par Colin Carlson, professeur à l’université de Georgetown, USA, et spécialiste de la propagation des virus zoonotiques, qui évoque l’hypothèse de la présence sur le marché de Wuhan d’un « super propagateur » au début de l’épidémie. C’est-à-dire un individu qui aurait transmis le virus à beaucoup plus que les 2 à 3 personnes que contamine en moyenne un malade du coronavirus. Les super contaminateurs existent bel et bien, comme ce médecin de Canton qui avait soigné des patients du SARS et qui avait lui-même fini par contaminer en quelques minutes, le 21 février 2003, 16 personnes qu’il avait croisées dans le couloir de l’hôtel Hilton de Hong Kong avant de mourir dans les jours qui suivaient. De même l’épidémie de Covid-19 a éclaté en Alsace probablement suite à un rassemblement religieux de 2000 évangélistes organisé par l’église de la Porte Ouverte Chrétienne dans le quartier de Bourtzwiller à Mulhouse. On ne sait exactement qui était présent à ce rassemblement assez confidentiel, avec des participants venus potentiellement de toute la France et même de l’étranger, mais on pense qu’un seul malade aurait pu en contaminer quelques dizaines en un week-end, sans compter un nombre important de Chinois présents dans la région (Colmar) en raison d’émission de TV réalité sur la cuisine, à destination de la Chine. Finalement ce n’est pas un hasard si l’épidémie de SARS-Cov2 a véritablement explosé en France à partir de la conurbation Colmar-Mulhouse dans le Haut-Rhin. Mulhouse est jumelée avec Bergame qui est la ville martyre italienne la plus effroyablement touchée par le Covid-19 et d’où est partie l’épidémie en Italie le 25 janvier 2020. Avec son aéroport international à bas coût (Bergamo Orio al Serio), Bergame était avant l’épidémie le lieu de transit d’innombrables travailleurs chinois, dont une partie venait de Wuhan, et qui étaient employés dans le textile et la confection dans la région autour de Milan. Jining, qui a été le deuxième centre épidémique en Chine après Wuhan, était également jumelée avec Mulhouse.

Tout cela masque la réalité de la situation et il faut rester très prudent vis-à-vis de toutes les déclarations officielles provenant de la Chine, de l’OMS ou de nos propres gouvernants qui jusqu’à maintenant n’ont pas fait preuve d’un grand discernement dans la prévention et la gestion de l’épidémie.

En résumé, la Chine n’a pas mené d’enquête officiellement auprès des tout premiers patients ayant présenté des symptômes respiratoires dus à une pneumonie atypique (chapitre 1) en dehors du marché du Huanan entre la mi-novembre et début décembre. Elle se contente de dire : (1) que le virus ne vient pas initialement du marché de Huanan et (2) laisse le soin aux médias occidentaux d’affirmer que le virus est d’origine animale. Une recette qui l’arrange au plus haut point.

En ce qui concerne les marchés aux animaux sauvages, suite à l’épidémie mortelle de SARS de 2003 qui a été contenue à temps, le gouvernement chinois ne les a pas fermés malgré la demande pressante de l’OMS et d’autres instances internationales. Elle n’a toujours pas l’intention réelle de les fermer. Comme d’habitude le flou le plus artistique règne entre la réglementation chinoise d’interdiction de trafic et de vente d’animaux sauvage, instaurée après 2003, et la réalité sur le terrain. La santé de l’humanité est prise en otage par la Chine. L’analyse brute des chiffres montre qu’avec seulement 4600 morts et une épidémie maîtrisée la Chine vient de remporter par la force des évènements une victoire écrasante contre l’occident et surtout sur son frère ennemi que sont les USA où on dénombre, au 16 septembre 2020, plus de 200.000 morts du Covid-19. Aujourd’hui, 6 octobre 2020, 9 mois après sa révélation au monde la pandémie court encore un million de morts au total dans le monde. Mais ce chiffre est dérisoire comparé à ce qui pourrait arriver dans le futur si la Chine s’obstinait à maintenir une triple menace sur le monde avec ses marchés aux animaux sauvages, ses recherches universitaires civiles sur les coronavirus GOF et ses recherches militaires plus ou moins affichées.

À la différence du SARS-Cov de 2003, il plane un énorme doute sur l’origine naturelle du virus de SARS-Cov2 de 2019

L’origine du virus n’est pas établie de façon certaine et son génome présente des caractéristiques très troublantes pour lesquelles une explication naturelle semble peu vraisemblable selon un bon nombre de chercheurs qui n’hésitent pas à l’affirmer publiquement, surtout à l’étranger. Pas mal d’autres se contentent de l’affirmer dans leur cercle amical, sans oser toutefois en témoigner ouvertement tant il est à présent difficile, et surtout dangereux professionnellement, de porter un avis critique en France sur quoi que ce soit qui ne rentre pas dans la pensée consensuelle. En tant qu’auteur de ce texte nous pensons que cette pensée unique est imposée par les médias au service de l’oligarchie mondialiste, mais nous admettons qu’il s’agit là d’un avis purement politique. Laissons le lecteur interpréter cet état de fait de la façon la plus indolore qu’il souhaite pour la représentation de la société dans laquelle nous vivons.

Comme nous l’avons vu au chapitre 1, il y a eu destruction de preuve, rétention d’information et défaut volontaire d’investigation scientifique de la part de la Chine. De ce fait la question de l’hôte intermédiaire, qui serait le pangolin, est devenue très complexe, car elle n’a pas pu être résolue avec suffisamment de fiabilité et soulève beaucoup d’interrogations comme nous le verrons dans le prochain chapitre. Cela conforte évidemment la thèse non officielle à caractère complotiste que le virus ne proviendrait pas du marché du Huanan, mais plutôt de l’institut de virologie de Wuhan et de son mythique laboratoire P4 dont l’institut est doté depuis 2015.

La réalité semble avoir dépassé la fiction avec l’interview spectaculaire du Pr Montagnier, prix Nobel de Médecine pour la découverte du virus du Sida, diffusée le 17 avril 2020, sur une chaîne de télévision grand public. Dans cette longue interview, il affirme que le génome du virus SARS-Cov2, responsable de la pandémie, présente des éléments exogènes d’information (EEI) qui ne peuvent pas être d’origine naturelle. Nous consacrons l’avant-dernier chapitre de cet ouvrage aux travaux du Pr Luc Montagnier et du mathématicien Jean-Claude Perez qui leur permettent de tirer cette conclusion terrible. Soulignons qu’ils ne sont pas les seuls et que de nombreuses interrogations ont été soulevées par d’autres chercheurs scientifiques établis, concernant le caractère naturel peu vraisemblable de certaines parties de la séquence génomique du virus, en particulier la présence d’une région de la séquence qui n’est apparentée à aucun autre coronavirus connu.

La thèse officielle, défendue par les chercheurs de l’Institut Pasteur, qui font référence en France en la matière, est que cette région qui semble provenir de nulle part est le fruit d’une recombinaison naturelle entre virus opérée par la nature. Dans une forme de raisonnement elliptique, cher à la communauté de recherche française et que l’on retrouve dans de nombreuses thèses, leur conclusion est que de toute évidence la nature est capable de faire ce type de réarrangement puisqu’il est observé, en excluant toute autre possibilité… Nous verrons cependant que ce raisonnement imparable se heurte pourtant à la théorie des probabilités et au fait que de nouvelles méthodes de génie génétique permettent depuis quelques années d’éditer un génome et d’y insérer des éléments de séquence, voire des gènes complets, sans laisser de trace de manipulation visible.

Partie 4 — Les virus militaires de Zhoushan

La recherche académique militaire semi-confidentielle est très développée en Chine

Nous relatons ici une recherche conduite sur les coronavirus de chauves-souris, entre 2015 et 2017, au sein de l’Institut de Recherche Médicale de l’Hôpital Général de l’Armée de Libération Populaire de la région de Nanjing où se situe le commandement de la région militaire de la Chine de l’Est. Parmi les 15 auteurs de cette recherche, 11 sont affiliés à ce grand centre de recherche hospitalier militaire. Le premier et le dernier auteur (Dan Hu et Changjun Wang) sont également affiliés à La Troisième Université Militaire chinoise, fondée en 1954, qui se situe à Chongquing. Nous ne parlons pas ici de recherches secrètes, mais nous voyons comment l’autorité militaire chinoise abrite intelligemment des recherches universitaires semi-civiles dans ce domaine. Cela leur permet d’avoir des chercheurs de grande qualité développant des outils techniques et des connaissances qui peuvent alimenter par la suite des programmes ultra-secrets, bien qu’en l’occurrence nous ne disposons d’aucune preuve, mais seulement d’indices circonstanciels de ce qui pourrait potentiellement se passer ou pas dans ce domaine.

De façon amusante pour les agents de renseignements, on peut noter que parmi les 15 auteurs, tous chinois, de cette étude publiée, se trouve un auteur non chinois affilié à l’Université de Stony Brook aux USA ! On pourrait y voir là une tentative peu discrète d’infiltration par les USA des recherches militaires universitaires chinoises sur les coronavirus de chauves-souris. En tout cas, c’est bien par les collaborations universitaires que l’on obtient les informations les plus sûres en matière de développement technologique. Bien sûr, en acceptant un chercheur étranger les autorités chinoises savaient ce qu’elles faisaient… Pour tout ce qui concerne espionnage, contre-espionnage, manipulation et contre-manipulation, nous renvoyons le lecteur au chapitre consacré à ce sujet dans l’excellent ouvrage de Sun Tsu (L’Art de la Guerre, paru vers 500 av. J.-C).

Dan Hu relate que pour mieux comprendre la relation évolutionnaire entre les virus SARS-Cov et leurs réservoirs, 334 chauves-souris recouvrant plusieurs espèces dont une des deux dites en fer-à-cheval (Rhinolophus ferrumequinum) ont été capturées en 4 occasions,  entre 2015 et 2017, dans des grottes montagneuses aux environs de la cité de Zhoushan dans la province du Zhejiang. Ces chauves-souris ne présentaient aucun signe de maladie au moment de leur capture.

Les génomes complets de deux coronavirus extraits ont été publiés : « L’analyse complète de deux nouveaux SL-CoVs de Zhoushan (ZXC21 et ZC45) montre que leurs génomes avaient une longueur respective de 29.732 nucléotides (nt) et 29.802 nt avec 13 cadres de lecture ouverts (open reading frames ou ORF en anglais) [NDA : il s’agit de parties de la séquence de nucléotides qui forment le code génétique actif du virus, délimitées par des codons d’initiation et d’arrêt. Les ORF peuvent être transcrites par des enzymes spécialisées en séquences d’acides aminés formant les protéines qui permettent au virus d’exister et de fonctionner]. Ces deux nouveaux virus partagent seulement 81 % d’identité de séquence génomique avec les virus SARS CoVs isolés chez l’homme et la civette en 2003. De ce point de vue, ils sont donc plus distants du SARS-Cov que la plupart des autres SL-CoVs de chauve-souris, identifié en Chine depuis 2003, qui se trouvaient dans la zone des 90 % d’identité de séquence.

Les écrits de Dan Hu et Changjun Wang nous aident à ouvrir les yeux sur la possibilité réelle d’un programme militaire

Nous pouvons remercier Dan Hu et Changjun Wan, qui ont endossé la responsabilité de superviser les recherches publiées, pour leur transparence. Malgré le fait qu’ils travaillent dans des institutions militaires sous contrôle de l’armée rouge ,ils bénéficient d’une large marge de manœuvre en ce qui concerne la publication de leurs travaux. Comme nous l’avons expliqué précédemment les militaires sont dépourvus de génie scientifique et leur stratégie consiste donc à attirer d’excellents chercheurs universitaires pour travailler dans des laboratoires plus ou moins confidentiels. Cela n’est possible qu’en leur laissant une certaine latitude dans la communication avec leurs pairs sur le plan international. Un chercheur scientifique qu’on empêche de communiquer se sentira frustré et isolé et finira par ne plus rien produire et s’en aller. D’où l’intérêt de les laisser publier. Ils se sentent reconnus et valorisés ce qui est tout à fait louable. De plus cela permet d’organiser des échanges académiques internationaux qui peuvent s’avérer fructueux.

Leurs travaux nous permettent d’obtenir beaucoup de renseignements pour déduire l’ampleur du répertoire de virus que possède potentiellement l’armée chinoise ! Voici, en substance, ce qu’ils rapportent dans la première de leurs deux publications phares de 2017 et 2018.

Ils ont analysé les types de virus pathogènes présents chez les chauves-souris de la zone côtière sud-est de la Chine, en procédant au séquençage méta-génomique par PCR (réaction de polymérisation en chaîne) d’animaux provenant de six sites sentinelles de ces zones côtières. L’acronyme PCR est à présent assez bien connu des Français puisque les tests de positivité au virus SARS-Cov-2 sont réalisés par cette technique qui permet d’amplifier en les multipliant par milliards les fragments d’ADN ou d’ARN présents sur un prélèvement nasal ou bien sur un tampon frotté sur une surface.

En utilisant la technique PCR, ils ont obtenu des millions de fragments de séquences d’ARN viral [NDA, les fragments de séquences ont une longueur d’environ 100 nt, c’est-à-dire environ 1/250 de la longueur totale d’une séquence de coronavirus] provenant des intestins et des tissus pulmonaires de 235 chauves-souris. Ils ont ensuite produit un travail colossal pour déchiffrer le code génétique de tous les fragments de séquences amplifiés en utilisant très probablement des batteries de robots de séquençage. Une fois le code des fragments de séquences établi, ces codes sont analysés par des logiciels spécialisés qui permettent d’identifier, par comparaison avec des banques de données internationales, à quel type d’organisme (bactéries, virus, plante, vertébrés…) et quel type de gène ces fragments de séquence peuvent appartenir. C’est un travail long et rigoureux que l’on peut cependant programmer assez facilement sur des ordinateurs puissants. De proche en proche, par comparaisons multiples et superpositions partielles on peut réassembler l’ensemble des séquences fragmentées jusqu’à obtenir en principe les séquences complètes des organismes auxquels elles appartiennent.

Même informatisé, ce travail prend énormément de temps, car il nécessite souvent l’intervention humaine pour pallier aux difficultés que rencontrent les logiciels et ne peut être conduit avec succès à l’heure actuelle que sur des génomes de virus, car ils sont extrêmement courts. Cependant, plus le génome que l’on cherche à établir sera éloigné d’une séquence de virus déjà connu et plus sa reconstitution posera problème.

Les séquences partielles de virus (viromes) leur ont permis d’identifier 25 familles virales, incluant 16 types distincts de virus d’organismes vertébrés, quatre de virus de plantes et cinq d’insectes. Tous les échantillons ont été analysés phylogénétiquement et de nombreux nouveaux virus de chauves-souris ont été découverts. Certains sont très proches de pathogènes humains et animaux connus, incluant : coronavirus, norovirus, adénovirus, bocavirus, astrovirus, et circovirus.

En ce qui concerne les coronavirus de type SARS, leur présence dans un fouillis de milliards de séquences partielles est repérable grâce aux protéines non structurales RdRp codées dans l’ORF1 qui sont très conservées et spécifiques à ces virus. Les enzymes RdRp (ARN réplicases) catalysent la synthèse d’un brin d’ARN complémentaire à partir d’un brin d’ARN servant de matrice. Elles sont indispensables pour la réplication des virus à ARN comme les coronavirus. Sans avoir besoin d’établir la séquence complète de tous les virus identifiés, on peut par l’intermédiaire d’un fragment spécifique de ces protéines établir un arbre phylogénique décrivant la distance évolutive entre les séquences des nouveaux virus identifiés (degré de parenté entre elles). De cette façon, ils ont pu identifier 62 alpha-coronavirus et 335 beta-coronavirus…

Selon leurs écrits, ils ont établi les séquences complètes de 9 nouveaux beta-coronavirus et 7 nouveaux alpha-coronavirus dont ils ont établi le degré de parenté (arbre phylogénique) entre eux ainsi qu’avec d’autres représentants connus de ces familles de coronavirus.

Leurs observations démontrent la très grande variété de ces virus, chaque colonie de chauves-souris étant le réservoir évolutif de centaines de ces virus pendant un temps que les auteurs estiment  long. C’est un euphémisme très spécial ! L’analyse phylogénique du nombre très restreint de coronavirus de chauves-souris identifiés permet d’estimer la présence d’un ancêtre commun il y a 10.000 ans. Évidemment plus on ajoutera de séquences à l’arbre phylogénique et plus le ou les ancêtres communs s’éloigneront dans le passé. La réalité c’est que ces virus sont là très probablement depuis bien plus longtemps, probablement des millions d’années.

Dan Hu poursuit en soulignant qu’ils ont effectué des tests de pathogénie sur ces deux virus, démontrant qu’ils pouvaient se répliquer [NDA, ce qui leur permet de vérifier et d’affirmer que leur séquence est bien reconstruite correctement] et causer une maladie respiratoire chez les rats de laboratoire. Ils ont même observé au microscope électronique que des particules virales se retrouvaient dans le cerveau des rats… On voit donc que l’annonce faite à retardement que le SARS-Cov2 pouvait causer des troubles neurologiques tels que des troubles olfactifs (qui sont ensuite devenus le symptôme avant-coureur le plus courant) n’est qu’une pseudo-découverte car certaines personnes savaient très bien que cela pouvait être le cas dès le départ de l’épidémie.

Ils concluent que leur étude élargit la compréhension des chauves-souris en tant que réservoir viral et fournit une base pour l’étude de la transmission des virus de la chauve-souris à l’être humain. Une base de connaissances certes, mais également une base de matériel génétique à l’instar des travaux de Shi Zheng Li et Ralf Baric sur les virus synthétiques GOF.

Au total combien y avait-il de nouvelles séquences génomiques parmi les centaines de coronavirus identifiés ? Ont-elles toutes été reconstituées et déposées dans les banques de données scientifiques internationales ? Nul ne le sait.

Quelle peut-être la vision des stratèges militaires chinoises ?

La Chine en tant qu’empire s’est développée depuis plus de deux mille ans, après une phase de guerres incessantes entre les Royaumes combattants. Cette période s’est étalée entre le 5e et le 2siècle av. J.-C. Selon le général Sun Tzu, l’auteur du premier ouvrage de stratégie militaire universellement connu qui date de cette époque : « la guerre est pour l’état une préoccupation sérieuse ; elle nécessite une étude approfondie. »  Nous n’écrivons pas cela pour signifier que les Chinois sont belliqueux de nature, mais au contraire pour dire que ce sont des gens très avisés ayant une tradition et une compréhension militaire de culture très ancienne.

Jusqu’à présent les armes bactériologiques étaient considérées comme étant impossibles à mettre en œuvre sur un théâtre d’opérations sans risquer d’y succomber à son tour. La fabrication et le stockage de bactéries et de virus hautement pathogènes sont également très délicats et peu pratiques sur le plan de la gestion et la mise en œuvre militaire. Cela était suffisamment gênant, durant la guerre froide, pour que les grandes puissances renoncent au développement opérationnel de ce genre d’armes au profit de l’arme nucléaire qui semblait bien plus terrifiante et contrôlable à l’époque. Elle le serait d’ailleurs certainement toujours sans la réalité émergente des virus synthétiques GOF aux pouvoirs contagieux et pathogènes renforcés en même temps. Sans cela, le concept de virus exterminateur serait à relativiser, car en principe il y a toujours une certaine proportion de la population qui ne contracte pas le virus ou reste totalement asymptomatique.

Toutes les maladies les plus terribles ont par le passé présenté une limite de létalité. La peste noire (l’agent pathogène est le bacille Yersiniae Pestis) de 1720 n’a tué que la moitié des habitants de Marseille dont il était impossible de sortir, un cordon militaire ayant été établi autour de la ville. Au niveau de la Provence entière, elle aussi séparée du reste de la France par le mur de la peste, la maladie n’a tué que 30 % de la population. Même les fièvres hémorragiques de type Ebola ou Marburg, qui sont les maladies contagieuses les plus létales,  l’intégralité des populations touchées ne meurent pas. Le degré de létalité varie entre 40 et 80 % selon les souches virales.

Cependant, comme on le voit avec le SARS-Cov2, toutes ces maladies ne laissent pas forcément les survivants indemnes de toutes séquelles. Dans le cas d’Ebola, les survivants ayant développé des symptômes présentent des lésions d’organes qui restent  potentiellement invalidantes à vie.

Fort heureusement, le mode de contagion des virus les plus létaux comme celui de la rage ou du Sida nécessite un contact ultra rapproché avec leur vecteur (morsure, contact de salive avec une coupure, rapport sexuel). On ne sait pas exactement comment le virus du Sida est passé du singe à la l’homme, mais il est létal à 100 %. La trithérapie est un traitement lourd qui permet de reculer considérablement l’échéance, mais pas de guérir. Le Sida tue 700.000 personnes chaque année. Celui de la rage est également létal à 100 % une fois les symptômes déclarés. Une équipe médicale a réussi l’exploit de sauver une adolescente qui avait été mordue environ 3 semaines auparavant et présentait les symptômes de la rage. Le virus de la rage pénètre le système nerveux central et la douleur engendrée ainsi que les spasmes cardio-vasculaires finissent par tuer la personne atteinte.

Lorsqu’elle est arrivée à l’hôpital, cette jeune fille ne pouvait plus parler et était quasi inconsciente. Pour la sauver, elle a été mise en coma artificiel pendant une semaine, les fonctions du cerveau étant suspendues le temps que son système immunitaire puisse construire une réponse au virus. Elle a reçu également deux antiviraux puissants, ribavarine et amantadine. Sa convalescence sous traitement de vitamine B a duré 6 mois et il a fallu attendre 1 an avant qu’elle ne recouvre l’intégralité de ses facultés ! Nous voyons bien que si un tel virus devenait contagieux au-delà du mode de transmission directe par morsure ou léchage, alors l’humanité serait réellement en danger.

Bien sûr, comme nous l’avons montré dans ce chapitre et les précédents des laboratoires secrets ont existé dans le passé, de façon certaine aux USA et en Russie et très probablement également en Chine. Aujourd’hui, l’armée chinoise dispose, en plus de milliers de colonies de chauves-souris, de toutes les ressources humaines dans les domaines de la microbiologie et de la virologie en plus de la technique de construction de laboratoires de haute sécurité. Elle contrôle également des campus militaires où la recherche de haut niveau dans le domaine de la synthèse de virus GOF pathogéniques mortels, potentiellement pandémiques, peut être conduite discrètement sans la nécessité de créer une zone ultra-secrète qui attirerait l’attention par le bouche-à — oreille. Savoir si des laboratoires totalement secrets existent est donc anecdotique.

En tout cas, les laboratoires secrets posent de nombreux problèmes de sécurité et les militaires ne sont jamais très performants dans la conduite de recherches scientifiques. Les militaires chinois savent qu’ils doivent laisser cela aux universitaires. Leur stratégie dans ce domaine est probablement la même que celle des USA. Il s’agit visiblement de laisser la recherche universitaire s’opérer librement afin de disposer de toutes les pièces du puzzle prêtes pour ensuite être assemblées ultra rapidement en cas de besoin. Mais y en aura-t-il jamais besoin quand on dispose par ailleurs d’une armée conventionnelle surpuissante et de l’arme thermonucléaire comme moyen de dissuasion ? L’utilisation de l’arme virale relèverait de la folie pure et simple.

Les virus ne peuvent se concevoir donc que comme une arme de terrorisme qui ne dirait pas son nom sous couvert d’épidémie naturelle. Comme nous le verrons dans un prochain chapitre, il est à l’heure actuelle possible de créer des virus synthétiques sans que leur génome ne porte les stigmates des manipulations effectuées. La seule façon de les identifier réside dans des éléments subjectifs ne pouvant apporter de preuve absolue comme une phylogénie mal établie, l’absence d’un hôte intermédiaire identifié, l’absence de mutations d’adaptations en début d’épidémie et un défaut d’harmonie du génome qui finirait par le rendre rapidement instable.

Une chose est certaine, la pandémie de Covid-19 démontre la difficulté immense qu’il y aurait à  contrôler la dévastation qu’une telle arme pourrait répandre sur terre si un virus 10 à 100 fois plus létal s’y répandait. Rappelons que la grippe espagnole a été environ 150 fois plus mortelle (en proportion de la population terrestre) que ne l’a été le COVID-19 pour l’instant avec 1 million de morts entre décembre 2019 et septembre 2020. Que se passerait-il ? La Chine vient de démontrer qu’elle a pu contrôler une pandémie sur son sol, par des mesures drastiques, en fermant totalement la ville de Wuhan, ainsi que la ville de Pékin pour la mettre à l’abri, en plus d’un confinement domestique inhumain.  Les pays de l’UE, manipulés par la Chine et l’OMS n’ont pas su fermer leurs frontières à temps et pratiquer des tests et des mises en quarantaines systématiques à l’entrée de leurs territoires. Il s’agissait là d’une absence de réponse plus idéologique que raisonnée. Le grand credo de nos gouvernants européistes était de préserver le libre-échange, quels que soient les évènements. Gageons que ce credo insensé ne perdurera pas à la prochaine pandémie de coronavirus qui ne manquera pas de se produire dans les années à venir si la Chine ne prend aucune mesure radicale concernant les marchés aux animaux sauvages, les trafics de chauves-souris en particulier, et les recherches sur les virus GOF pandémiques.

chapitre 5 — Les propriétés d’infectiosité et de réplication hors norme du SARS-Cov2 sont-elles à l’origine de la paranoïa de nos élites gouvernementales ?

À l’heure où un second confinement qui sera pénible et dévastateur pour l’économie de la France commence, on peut se demander si une paranoïa n’a pas gagné nos gouvernants en ce qui concerne la possible résilience pandémique au long court du SARS-Cov2. Au cœur du problème se trouve une capacité extraordinaire du virus à réparer son génome et à infecter les cellules.

Partie 1 —  Fonctionnement des coronavirus à SARS de 2002 et 2019

Comme le SARS-Cov de 2002-2003 (à présent appelé également SARS-Cov1), le SARS-Cov2 apparu fin 2019 est un virus potentiellement très résilient grâce à une propriété d’auto-réparation de son génome. C’est  une caractéristique exceptionnelle absolument unique chez les virus qui permet à son  extraordinaire ARN polymérase, d’être dix fois plus rapide que celle des autres virus. À cela s’ajoute une capacité accrue à reconnaître le récepteur de pénétration cellulaire ACE2 par l’intermédiaire d’une protéine de l’enveloppe virale  (hémagglutinine estérase) abusivement appelée « seconde clé » de façon journalistique anxiogène. En fait, cette protéine non essentielle en apparence permet au virus de mieux adhérer aux cellules hôtes augmentant les chances de la protéine S de reconnaître le récepteur de pénétration cellulaire. Cette aide à la pénétration cellulaire n’est pas unique au SARS-Cov2, on la retrouve dans de nombreux virus super infectieux comme le virus Ebola, le VIH et les souches hautement pathogènes de la grippe aviaire.

De façon générale, les betacoronavirus, dont font partie le SARS-Cov1 (2002) et le SARS-Cov2 (2019), sont des virus dits à ARN non segmenté de polarité positive. Ces termes de jargon scientifique sont peu parlants et a priori rébarbatifs pour le public, mais ils ont une grande importance, car ils correspondent à des caractéristiques essentielles qui conditionnent le mode de réplication de ces virus et nous éclairent sur ce qui peut inquiéter dans les milieux informés (dont font partie nos gouvernants).

Sur le plan de l’assemblage moléculaire

Tous les coronavirus possèdent une double enveloppe protéique encapsulant du matériel génétique sous forme d’ARN (acide ribo-nucléique) dit ARN au lieu d’ADN (acide désoxyribonucléique) classique qui constitue le code génétique de l’intégralité des espèces du monde vivant et également d’un certain nombre de virus. Dans le cas des coronavirus cet ARN se présente sous la forme d’un seul brin non segmenté. La polarité + de ce brin signifie qu’il va être directement transcrit en protéines par l’intermédiaire des ribosomes (organites cellulaires) comme de l’ARN messager classique. Dans certains autres types de virus, l’ARN est de polarité — ce qui signifie qu’il doit être transcrit en ARN + (par une transcriptase spécialisée) avant d’être transcrit en protéines. 

Les protéines structurales

Trois protéines virales sont ancrées dans l’enveloppe virale : la protéine spicule (S), qui lui donne son aspect en couronne et son nom, la protéine de membrane (M), la protéine d’enveloppe (E).

Les protéines M et E sont impliquées dans l’assemblage viral et la sécrétion. La protéine S s’assemble en trimères à la surface des virions et joue un rôle clé dans l’entrée du virus dans la cellule cible. Elle est constituée de deux domaines, le domaine S1 responsable de la liaison du virus à son récepteur et le domaine S2 responsable de la fusion de l’enveloppe virale avec une membrane cellulaire.

La fusion est activée par des protéases cellulaires par clivage de la protéine S. La protéine de membrane M est la plus abondante de l’enveloppe et joue un rôle majeur dans l’assemblage du virion. La petite protéine d’enveloppe E a un rôle dans la sécrétion des virions.

La capside virale est formée par la nucléoproteine (N) qui encapsule le génome viral. Le coronavirus SARS-CoV-2 utilise comme porte d’entrée dans les cellules qu’il infecte une molécule présente à leur surface : l’enzyme transmembranaire ACE2 qui se comporte comme un récepteur pour le virus. L’entrée du SARS-CoV-2 dans les cellules cibles nécessite l’activation de la protéine S présente à la surface du virus.

Finalement l’hémagglutinine estérase (HE), une protéine de surface, est impliquée dans le mécanisme de pénétration cellulaire en permettant l’adhérence du virus sur la surface des cellules hôtes.

Les récepteurs ACE2 sont présents sur les cellules qui tapissent l’intérieur des alvéoles pulmonaires également sur l’intestin grêle et à un degré moindre sur le gros intestin et le foie.

Les protéines non-structurales (réplicases)

Les protéines non-structurales codées par les cadres de lecture ouverts (ORF1a et ORF1b) sont au nombre de 16 (nsp1 à nsp16). Elles participent à la réplication du génome du virus et la régulation de ce processus, mais également potentiellement à un mécanisme d’évasion immunitaire (nsp3, nsp13, nsp15, nsp16).

Les facteurs accessoires ou auxiliaires

En plus des gènes classiquement conservés à travers les coronavirus, la présence de 6 gènes additionnels a été identifiée à l’extrémité 3′ du SARS-Cov1 de 2002 (ORF 3a, 3 b, 6 7a, 7 b, 8a, 8 b et 9 b). Ce sont des protéines accessoires (facteurs accessoires ou dits auxiliaires) dont les fonctions distinctes précises restent très mal connues, mais sont globalement impliquées dans l’abaissement ou la suppression de la réponse immunitaire.

Le SARS-Cov2 encode une série identique de facteurs accessoires supplémentaires 3a, 3b, 6, 7 a, 7 b, 8, 9 b, très semblable au SARS-Cov1 avec un degré d’identité troublant pour certains facteurs.

La protéine codée par l’ORF3a participerait au blocage de la signalisation des interférons, via la régulation négative de l’expression d’IFNAR (rôle de la protéine ORF3a du SARS-CoV-1) et de la phosphorylation de STAT-1 (par la protéine nsp3).

L’ORF3b et l’ORF6 sont des antagonistes démontrés de l’INF-1.

Le facteur codé par l’ORF7a, une petite protéine composée de 122 acides aminés, partage 100 % d’identité avec celui du SARS-Cov1. La fonction de cette protéine de type transmembranaire reste totalement inconnue en raison du fait que malgré un type de repliement commun à 180 autres protéines connues sa composition en acide aminé est si différente que sa fonction ne peut être inférée par comparaison.

Le rôle de l’ORF7b est jusqu’ici inconnu, probablement à la fois auxiliaire et structural.

La protéine de SARS-CoV2 codée par l’ORF8 montre une homologie de séquence de moins de 20 % par rapport à celle de l’ORF8 trouvé sur le SARS-CoV-1 et est donc hautement divergente. Il a été proposé que l’ORF8 pouvait nuire à la  fonction immunitaire de l’hôte de plusieurs façons. Les études ont montré que l’ORF8 du SAR-CoV-2 (mais pas celui du SARS-CoV-1), entraîne une suppression des complexes majeurs d’histocompatibilité (MHC-1) un élément essentiel de la réponse immunitaire. La sur-expression exogène de l’ORF8 perturbe également la signalisation de l’interféron 1 (IFN-1) un médiateur de la réponse immunitaire.

La protéine de l’ORF9b (sous unité du gène nucléocapside ORF9) est un suppresseur de l’interféron-1 par l’intermédiaire de la formation d’un complexe avec la protéine TM70 intermédiaire de signalisation indispensable dans la réaction immunitaire innée.

Nous voyons donc que le SARS-Cov2 par l’organisation de son génome, l’assemblage de sa structure tridimensionnelle, et la présence d’une série quasi identique de facteurs auxiliaires situés à l’extrémité 3′ de son ARN est extrêmement semblable au SARS-Cov1 avec lequel il partage 82 % d’identité (ndlr : clarification de l’auteur) de séquence en ce qui concerne les nucléotides codant les gènes, c’est-à-dire l’ensemble des protéines que nous venons de décrire. Cependant, si on inclut les parties non codantes du génome le pourcentage d’identité tombe à 79 %. Ce relativement faible pourcentage a été un prétexte en début d’épidémie à l’affirmation répandue que ce virus était différent. Mais il s’agit d’une distance évolutive sur le plan phylogénique et non pas sur le plan de la structure et du fonctionnement du SARS-Cov2, comme nous venons de le voir. De plus, il partage avec le SARS-Cov1 une capacité de réparation de son ARN unique parmi les coronavirus ce qui le rend encore plus proche de celui-ci.

Sur le plan du génome et du mode de réplication du SARS-Cov2

De façon générale, sur le plan moléculaire, l’ARN est très proche de l’ADN dont il est une copie sur une courte longueur. Il correspond à quelques gènes seulement, souvent uniquement un, correspondant à la synthèse d’une ou plusieurs protéines. Dans le fonctionnement des cellules, il est l’intermédiaire moléculaire indispensable qui permet l’expression des gènes. Dans toutes les cellules eucaryotes (c’est-à-dire l’essentiel du monde vivant), l’ARN est généré dans le noyau sous forme de simples brins au lieu de double hélice comme l’ADN. Cependant, dans certaines circonstances il peut aussi former aussi de doubles hélices. Du fait qu’il est exprimé sous forme de simple brin et qu’il n’est pas à proprement parlé le vrai code génétique, il n’y a pas de mécanisme cellulaire de réparation de l’ARN, la réparation des gènes se faisant par l’intermédiaire d’enzymes spécialisées directement au niveau de l’ADN. Sa réparation s’effectue grâce au fait qu’il est sous forme de double hélice. Les 2 brins de la double hélice d’ADN étant complémentaires l’un de l’autre, si l’un des 2 brins seulement est endommagé, c’est-à-dire lorsqu’un des nucléotides composant un filament (brin) moléculaire d’ADN est manquant (cassure) ou ne correspond pas aux nucléotides complémentaires, ou est corrompu chimiquement, alors des enzymes spécialisées entrent en jeu pour réparer le brin endommagé en se servant de l’autre brin comme référence pour la réparation. Des mécanismes sont également prévus pour la rupture double brin, fort heureusement plus rare, car beaucoup plus dangereuse pour la survie saine de la cellule.

À noter que les endommagements ou ruptures de brin peuvent être causés par les enzymes responsables de la traduction et de la réplication des gènes, mais avec une probabilité plus faible cependant que ceux causés par le métabolisme cellulaire normal produisant du stress d’oxydation, source de nombreux dommages. Les rayonnements ultraviolets (UV) et les radiations ionisantes ou les agents chimiques génotoxiques sont également la source de rupture simple ou double de l’ADN. Ces dernières étant les plus dangereuses, car pouvant déclencher une réplication anormale des cellules qui ont perdu une partie de leur génome (cassure double brin non réparée) ou ont muté (cassure double brin mal réparée).   

Du fait que l’ARN est produit et circule majoritairement sous forme simple brin non réparable, s’ajoute une instabilité chimique intrinsèque due à ce qu’une des briques essentielles de sa structure moléculaire est la molécule de ribose moins stable que le désoxyribose. Par conséquent, et contrairement au virus à ADN, les virus à ARN présentent des taux de mutation élevés au cours de leur réplication, car la machinerie cellulaire ne prévoit pas leur réparation comme c’est le cas pour l’ADN.

Ces nombreuses mutations engendrent des variations dans leurs niveaux de contagiosité et de virulence qui sont observées entre des épidémies distinctes et également durant une même épidémie, comme c’est le cas du virus SARS-Cov2 causant la Covid-19. Comme nous le verrons dans le chapitre suivant, cette caractéristique particulière permet de tirer des conclusions intrigantes à propos du SARS-Cov2 par rapport au SARS-Cov1 de 2002-2003 qui remettent sérieusement en question le fait que le pangolin puisse être l’hôte intermédiaire et indiquent une adaptation très précoce du virus à l’homme.

C’est une particularité essentielle des virus à ARN de pouvoir se répliquer en se passant de code ADN. Cela tient au fait que les virions ne se répliquent pas eux-mêmes, mais utilisent une partie de la machinerie cellulaire de leur hôte pour se reproduire.

L’ARN est en fait un élément intermédiaire dans l’expression d’un gène, entre l’ADN formant les chromosomes contenus dans le noyau de la cellule et la synthèse protéique se produisant en dehors du noyau dans le cytoplasme. Cette synthèse nécessite spécificité et production de masse. Dans le processus d’expression des gènes encodés par l’ADN (stable sous forme de double hélice), de l’ARN est synthétisé par une enzyme (l’ARN polymérase) sous forme de multiples brins identiques codant la même protéine ce qui permet leur production en grand nombre par les ribosomes, sorte de petites usines de fabrication, situés dans le cytoplasme.

Les coronavirus court-circuitent donc toute la phase d’expression génétique du noyau cellulaire en infestant directement le cytoplasme d’une cellule hôte dans lequel ils relarguent leur ARN, comme si c’était de l’ARN messager propre à la cellule. Il détourne les ribosomes pour fabriquer les protéines indispensables à la réplication virale et son encapsulation. Parmi ces protéines, une enzyme appelée ARN réplicase (ou ARN polymérase – ARN dépendante, RpRd) indispensable à la réplication de l’ARN viral est générée par les ribosomes. Le matériel génétique du virus code donc une protéine qui une fois exprimée dans la cellule hôte va permettre de répliquer son ARN.

Dans le détail le mécanisme de réplication d’un coronavirus peut se résumer ainsi :  « Le génome de polarité positive est traduit directement en une grande polyprotéine qui est ensuite clivée pour donner naissance à trois protéines P1, P2 et P3. La maturation de ces protéines virales fait intervenir plusieurs clivages en cascade. La région P1 contient l’information génétique codant pour les protéines de capside. Les régions P2 et P3 codent pour des protéines non structurales, dont l’ARN polymérase-ARN dépendante ou réplicase. La réplicase va synthétiser un brin (— ) pour aboutir à la forme réplicative constituée d’un brin (—) et d’un brin (+) appariés en double hélice. Le brin (— ) va servir à la synthèse de nouveaux brins (+) toujours grâce à la réplicase dans un complexe appelé “intermédiaire de réplication”. Ces nouveaux brins (+) vont être encapsidés afin de former de nouveaux virions. »  Le virus s’assemble dans le réticulum endoplasmique, une structure en forme de réseau de canaux occupant l’espace dans le cytoplasme. Il est ensuite transporté par une vésicule vers la membrane plasmique qu’il traverse pour infecter une nouvelle cellule.

Sans l’ARN réplicase le virus n’a aucune possibilité de se reproduire dans le cytoplasme cellulaire. Elle est donc une cible pour des molécules thérapeutiques qui la bloqueraient ou en fausseraient le mécanisme de fonctionnement causant dans l’ARN viral des intercalations délétères de bases azotées chimiquement voisines, mais différentes des nucléotides lui faisant perdre sa capacité de coder des protéines virales fonctionnelles. La grande difficulté dans l’établissement d’une telle drogue est que la rendre spécifique à 100 % de l’ARN polymérase virale est extrêmement compliqué, voire pas envisageable. Il en résulte en pratique que toute molécule thérapeutique (comme le remdésivir) qui la ciblerait produirait également des effets délétères génotoxiques sur les cellules de l’hôte.       

Partie 2 — Les intercalations erronées conduisent à des mutations du virus qui sont réparées par une enzyme spécifique, unique aux SARS-Cov1 et SARS-Cov2

La réplication des virus à ARN est très vulnérable à un nombre de facteurs, dont les enzymes de modification de l’ARN produites par le système immunitaire et les erreurs de copie dues à leur réplicase. L’intercalation d’une base azotée qui ne correspond pas au code génétique de départ a lieu. Ces erreurs arrivent fréquemment puisque le taux d’erreur intrinsèque de leurs réplicases est l’ordre de quelques erreurs par copie du virus, mille fois supérieur à celui des virus à ADN. Cependant, les virus ont développé une batterie de mécanismes pour compenser ce problème et augmenter considérablement la fidélité du processus de réplication de sorte que le taux d’erreur diminue radicalement. De plus, de nombreuses mutations sont silencieuses, car produisant le même acide aminé ou se produisent dans la partie non codante, ou conduisent à un virus non viable. Mais ces mutations restent immensément fréquentes au court d’une épidémie, puisque l’organisme d’une seule personne infectée peut produire des millions de virions (copies individuelles du virus), chaque cellule infectée de l’organisme en relâchant des centaines, voire des milliers, avant d’éclater ou de rentrer dans un processus apoptotique résultant de l’infection. Seules quelques mutations finissent par engendrer des mutations que l’on appelle « fixées » parce qu’elles dominent sur le territoire de propagation, car bien adaptées à l’hôte et à la contagiosité nécessaire à la survie du virus. Plus l’épidémie se répand et plus les chances d’obtenir des mutations très hautement pathogènes s’accroissent par le fait de la multiplication des individus atteints. Plusieurs mutations concomitantes peuvent être nécessaires pour augmenter certaines caractéristiques infectieuses. Il existe à présent plus d’une centaine de formes du virus par mutations fixées répertoriées ou comme variants* pour le SARS-Cov2 à travers le Monde. Certaines comme celles qui se sont répandues en Europe sont considérablement plus létales que les variants initiaux de Wuhan (certaines souches européennes ayant seraient 270 plus virulentes).

 Dans le cas du SARS-Cov-2, l’ARN polymérase est dix fois plus rapide que celle des autres virus à ARN, mais beaucoup moins fidèle engendrant un taux de mutation beaucoup plus élevé. « Elle produit des erreurs qui, si elles n’étaient pas corrigées, mèneraient à une détérioration rapide du virus. En utilisant des médicaments antigrippaux comme l’Avigan, des chercheurs sont arrivés à lui faire accumuler de nombreuses mutations jusqu’à rendre le génome non fonctionnel. »

Cependant, cette faiblesse est compensée ce qui permet finalement à ce virus d’avoir une vitesse de réplication exceptionnelle sans que cela dégrade l’intégrité de son génome.

Isabelle Imbert, chercheur au CNRS, étudie le complexe de réplication du SARS Cov depuis 2003 à l’université Aix-Marseille. Elle est une spécialiste des coronavirus et l’équipe dans laquelle elle travaille au Laboratoire Architecture et Fonction des Macromolécules Biologiques  (AFMB) de Marseille a découvert que la principale enzyme de réplication du SARS-CoV de 2003 (l’ARN polymérase) était assistée de deux cofacteurs indispensables (nsp7 et nsp8), c’est-à-dire des protéines participant au complexe de réplication.

« De plus, ces virus possèdent une enzyme exonucléase (la protéine non structurale nsp14) qui assure un “contrôle qualité” sur le génome, afin de corriger les erreurs qui peuvent se produire au cours de la réplication. “Cela explique la grande stabilité de la séquence d’ARN au cours du temps et entre les différentes souches d’une même espèce » nous dit-elle.

« Ce mécanisme apporte aussi des éléments de réponse quant à l’absence d’effet de la ribavirine chez les patients infectés par le SARS-CoV ou le MERS-CoV, alors qu’il s’agit d’un antiviral à large spectre, efficace par exemple contre le virus de l’hépatite C. “Ce médicament s’incorpore dans l’ARN du virus, à la place d’un nucléotide, et perturbe le fonctionnement du virus l’empêchant de se reproduire de façon viable. On parle d’analogue nucléotidique. Mais chez les coronavirus, il est expulsé par l’exonucléase”, explique-t-elle encore. » (Source : INSERM)

« Ainsi, pour la première fois, une explication est avancée quant à l’inefficacité de ce médicament contre les coronavirus. Tous les médicaments analogues de nucléosides qui fonctionnent sur ce principe en leurrant l’ARN polymérase sont susceptibles d’échouer également. » (Source : Theragora).

Il faut noter au passage que le remdésivir de Gilead dont le principe d’action est basé sur le fait que son métabolite actif GS-5734, est analogue de nucléotide, perturbe l’action de l’ARN polymérase et échappe à la correction des erreurs par l’exoribonucléase (Maria L. Agostini et al., « Coronavirus Susceptibility to the Antiviral Remdesivir (GS-5734) Is Mediated by the Viral Polymerase and the Proofreading Exoribonuclease », mBio, vol.9, no 2,‎mars-avril 2018). Du fait de la nécessité d’un dosage élevé et d’un manque certain de spécificité pour l’ARN polymérase virale (voir plus haut) il est également un médicament d’une toxicité avérée en particulier pour les reins.

Cette découverte contribue non seulement au développement de nouvelles stratégies thérapeutique, mais révèle que les coronavirus ont acquis eux-mêmes cette fonction de stabilité génomique. En effet l’exonucléase impliquée possède un repliement unique ce qui indique qu’elle n’a pas été acquise par recombinaison avec un autre virus, mais développée par les coronavirus au cours de leur évolution. Cette propriété structure/fonction montre que les coronavirus se situent à un des points de bascule de l’évolution pour la stabilité génomique. 

Il semble donc que les voies de la Nature soient tout aussi impénétrables que celles de Dieu. La destruction ou la perturbation de l’habitat de l’espèce mammifère la plus reculée et la plus sauvage, héritière de l’ère des dinosaures, était une première menace comme nous l’avons décrit au chapitre 3. Mais encore plus sûrement le trafic culinaire à grande échelle ainsi que les études universitaires GOF sur les virus qu’elle véhicule, sont autant de facteurs qui ont conduit, ou vont conduire inexorablement, à la libération de virus au potentiel extraordinairement pathogène pour l’espèce humaine. Par sa technologie et son pouvoir de dévastation, l’Homme est devenu l’espèce dominante de la planète bien avant les insectes. Il a proliféré au-delà du raisonnable, pas tant en nombre d’individus, mais par son insatiabilité à détruire son environnement. La mise en danger de la planète par un désir de profit confinant à la folie (quel intérêt à mettre à son menu des chauves-souris) finit par déclencher un mécanisme écologique de régulation des espèces proliférantes. 

Partie3. Les mutations et leur fréquence jouent un rôle crucial dans le déroulement d’une épidémie

Une très grande confusion règne dans les médias, car de nombreuses informations sur le SARS-Cov2 et l’évolution de l’épidémie s’entrecroisent de façon contradictoire. Par exemple certains intervenants font état d’un virus qui mute pendant que d’autres affirment que le virus ne mute pas, chacun étant persuadé de détenir la vérité. Cette cacophonie résulte du fait que chacun répète une chose différente entendue incidemment ou reçue après interview d’un expert scientifique. Malheureusement, les experts scientifiques ne sont en général pas de bons communicants parceque’ils n’essayent pas de rendre intelligible ce qu’ils disent et se fourvoient souvent sur la façon dont leurs dires vont être déformés en étant répétés.

En ce qui concerne les mutations :  tous les virus mutent. Un virus qui ne mute pas n’est pas un virus. La seule question est de savoir à quelle vitesse il mute et qu’elles sont les parties de son génome qui mutent. Mais parler de vitesse de mutation prête également à confusion, malheureusement, pour la compréhension des journalistes et celle du grand public, car la vitesse de mutation n’est que le reflet du nombre total de cycles de réplication du virus sur l’ensemble d’une population infectée. Un virus contenu dans un tube à essai va y rester des décennies sans muter puisqu’il ne se réplique pas.

Un virus pandémique infecte des centaines de millions d’individus en se répliquant dans chacun d’entre eux de très nombreuses fois, des millions de fois en fait s’il n’est pas stoppé à temps par le système immunitaire. Comme nous l’avons vu les mutations sont causées par des défauts causés par la machinerie cellulaire de réplication tout comme une photocopieuse va engendrer quelques défauts presque invisibles dans un document. Si l’on procède  mainte et mainte fois à la copie de la copie du document sa qualité va finir par diminuer et à la fin le texte photocopié de ne sera même plus reconnaissable.

Donc, en pratique les mutations ne sont que des changements parfaitement aléatoires à la base. Elles jouent pourtant un rôle critique bien connu dans les départs d’épidémie par l’émergence de virus mutants appelés souches pathogènes et contagieuses adaptées à l’hôte. Elles jouent également un rôle critique dans la fin des épidémies avec l’atténuation de la virulence résultant également de mutations délétères pour la survie du virus. De nombreux autres facteurs peuvent intervenir aussi de façon très complexe et très mal comprise dans la fin d’une épidémie : ils sont saisonniers, géographiques, alimentaires, sociétaux. Il faut noter que les virus peuvent également produire des variants* par recombinaison (rappariement) avec des virus semblables ou de même type en circulation endémique de faible pathogénie. C’est ce qui se passe d’ailleurs avec le SARS-Cov2 ou depuis l’été 2020 circulent de nouveaux variants plus ou moins pathogènes, chaque variant présentant d’ailleurs de multiples mutations.

Le virus initial dominant de Wuhan ne circule plus, mais d’autres variants et mutants en provenance de différents pays l’ont remplacé ce qui relance quelque peu l’épidémie. Dans chaque territoire le virus a évolué en mutant et s’est recombiné de façon indépendante avant d’être réexporté à l’occasion des échanges humains pendant la saison estivale. Tout cela indique à quel point, plus que les mesures au niveau individuel, le maintien de la fermeture des frontières est l’élément essentiel pour la prévention de la première venue d’une épidémie, mais aussi de sa réintroduction.  

S’il est très facile de comprendre comment la pression évolutive entraîne le début d’une épidémie, il est plus malaisé de savoir comment elle peut contribuer à sa fin. En fait, il faut considérer que la pression sélective recouvre plusieurs aspects qui peuvent logiquement se schématiser comme suit :

(a) seules les mutations qui n’empêchent pas le virus de se répliquer et d’infecter un nouvel hôte perdurent ;

(b) les mutations qui augmentent la contagion prennent le dessus dans un premier temps puisqu’il y aura plus d’individus infectés transportant cette souche dans une population non immunisée ;

(c) les mutations plus pathogènes produisent plus de virus dans un même individu le rendant potentiellement plus contagieux, par le nombre de virus exhalés, mais le rendant très malade également plus vite. Un individu très malade réduit ses déplacements et le risque de contaminer un grand nombre de gens ;

(d) les mutations moins pathogènes permettent aux individus les plus résistants de ne pas développer de symptômes et du fait de leur activité sociale vont répandre le virus dans le reste de la population favorisant le développement de résistance immunitaire dans la population par l’intermédiaire de variant viraux moins pathogène, mais plus contagieux.

Les pressions évolutives (a) et (b) présentent un aspect intrinsèque et ont lieu quelle que soit la structure sociale de la population hôte. Elles sont à l’origine de l’adaptation d’un virus à une population et du départ d’une épidémie. En début d’épidémie, des mutations sont nécessaires pour que le virus s’adapte à son nouvel hôte lors du franchissement de la barrière interespèce, ce qui souvent nécessite l’adaptation intermédiaire à une espèce d’animaux domestiques ou de proximité avec l’homme.

Ensuite, pendant une phase transitoire qui peut durer plusieurs semaines ou plusieurs mois le virus continue de muter pour devenir de plus en plus contagieux et pathogène. La pathogénie est une résultante de l’adaptation de réplication. Plus son taux de réplication est élevé dans l’hôte et plus il est pathogène (virulent), car le système immunitaire est submergé et n’a pas le temps de réagir correctement, ou bien réagi brutalement  et massivement entraînant le fameux orage de cytokines, une réaction immunitaire qui détruit les poumons et autres organes touchés par le virus, entraînant une mort quasi assurée alors que le virus a disparu du corps.

Les mutations virales correspondant aux pressions évolutives (b) et (c) sont au cœur des fantasmes et des poncifs des films hollywoodiens série B. Qui n’a pas vu la scène du chercheur en microbiologie, enfermé dans son scaphandre de protection niveau P4, qui observe au microscope un virus hautement pathogène et découvre, les yeux écarquillés, qu’il a muté ? Ce raccourci cinématographique a contribué à associer mutation à danger obligatoire dans la perception du grand public. Par contre la pression évolutive de fin d’épidémie ne fait l’objet d’aucun fantasme bien que ce soit une composante qui existe bel et bien.

La réalité de la pression sélective (c) peut varier considérablement en fonction de la structure sociale et de la contagiosité intrinsèque du virus de départ. Rappelons le rôle fondamental que joue depuis de très nombreuses années le transport aérien dans la propagation des grippes saisonnières. Le SARS de 2002 avait atteint le Hilton de Hong-kong d’où il s’était répandu vers Hanoï et une trentaine de pays à cause d’un médecin de Canton super-contaminateur (chapitre 3) qui avait passé une nuit très malade au Hilton.

L’époque moderne veut que l’on puisse tomber malade au cours d’un voyage qui nous amène en quelques heures à des milliers de kilomètres de chez nous. Certaines personnes parfois de façon totalement inconsciente, tentent de voyager même lorsqu’elles sont malades, à l’instar d’un cardiologue de l’Hôpital français de Hanoï (Arte, Pandémie : la traque planétaire — intégrale) qui pris de peur devant les symptômes de SARS qu’il était en train de développer avait décidé de rentrer en France pour s’y faire soigner sans le déclarer aux autorités françaises. Il a passé 10 heures avec 300 passagers dans un avion de ligne vers la France contaminant quelques passagers qui auraient pu à leur tour devenir des contaminateurs. Heureusement, aucun des passagers n’est mort et le SARS ne s’est pas répandu en France. Le médecin est décédé, à l’isolement, dans un service de réanimation qui fort heureusement avait été complètement séparé du reste de l’hôpital. De même, le Covid-19 s’est répandu comme une traînée de po enflammée autour des lignes de transport aérien

intercontinentales. De sorte que la pression (c) engendre à notre époque à coup sûr la propagation extrêmement rapide d’une épidémie, la transformant en pandémie.

La pression sélective (d) est également un mécanisme qui ne se met pas nécessairement en place, car il est tributaire de la vitesse de propagation de la souche la plus pathogène. Si les mutants les plus pathogènes circulent plus vite que les mutants les moins pathogènes alors l’épidémie ne s’arrêtera que lorsqu’elle aura rendu malade le plus grand nombre d’individus possible. Cependant, les courbes de décès et d’individus positifs, au moment de la mise en place du second confinement, semblent indiquer que nous sommes dans un processus de fin d’épidémie par pression évolutive de type (d). Étant donné le décalage entre la contamination et le décès possible il faut attendre une ou deux semaines pour en avoir la confirmation.

Les prédictions alarmistes que l’on a entendues au sujet de 500 000 morts au moment de la première vague et de 400 000 pour la deuxième vague ne tiennent aucun compte de l’évolution du virus en fonction des mécanismes de pression sélective. Elles se basent uniquement sur le taux de réplication R0 (entre 3,6 et 4) établi sur les données du début d’épidémie à Wuhan. De plus, le chiffre avancé pour la deuxième vague prend en compte que seulement 20 % de la population française a été en contact avec le virus au cours de la première vague. Ce dernier chiffre qui correspond à 13 millions de personnes se base sur le fait que 4 millions d’entre elles ont consulté pendant la période du confinement de mi-mars au 12 mai, pour des symptômes reliés au Covid-19 et qu’un grand nombre de gens disent avoir eu des symptômes légers avant le confinement sans compter tous ceux qui ont été asymptomatiques ou n’ont simplement pas été contaminés par le virus malgré des contacts avec une ou plusieurs personnes positives.

Rappelons que sur le porte-avions Charles de Gaulle où les marins ont été confinés pendant  1 mois complet entre fin février et début avril, dormant dans des chambrées ou l’atmosphère est en principe entièrement filtré et recyclé ce qui a peut être aidé à une large contamination. 30 % des personnels n’étaient pas positifs et 1/4 du reste de l’équipage qui était positif au Covid-19 était asymptomatique ou n’avait pas eu les symptômes classiques. « Sur les 1.568 marins, aviateurs et autres personnels du bord, 1.064 ont été diagnostiqués “positifs”, soit 69,7 %. Sur les 1.064 contaminés, les asymptomatiques représentent 13 %, 8 % des malades ont développé des symptômes atypiques : ni fièvre ni toux ni perte du goût ou de l’odorat, mais des douleurs thoraciques ou des maux de tête. » (Source : FranceInter)

Rappelons également que durant la peste noire de 1720, Marseille avait été isolée par un cordon sanitaire militaire et plus personne ne pouvait y rentrer ou en sortir. 50 % des habitants sont morts alors que la létalité de la peste est de 70 %. Donc, 30 % des habitants malgré le confinement de la ville n’ont tout simplement pas développé de symptômes. À cette époque il n’y avait d’ailleurs pas confinement individuel, sinon on n’aurait pas pu ramasser les morts.

Rappelons enfin que pour l’instant, cette épidémie, que nous jugeons dramatique, n’a causé officiellement en France que le décès de 0.05 % de la population (0.013 % dans le Monde) sur 10 mois alors que meurt environ 1 % de la population chaque année en France.  La France a déploré pendant le confinement le décès de 31 000 personnes, essentiellement des personnes très âgées, ou à risque en raison du cumul de pathologie (diabète, obésité, hypertension, cancer évolutif). Le chiffre de 500 000 avancé sur 20 % correspond à 100 000 décès. Le confinement général de la population de la mi-mars au début mai aurait donc évité le décès de 69 000 personnes. Cela est n’est pas crédible par rapport au nombre de décès en Suède. La Suède où n’a été imposé aucun confinement se retrouve à la fin du mois d’octobre 2020 avec la même proportion de décès (5900 pour 10,3 millions d’habitants).

Il est vrai que la population la plus à risque est celle des personnes âgées en EHPAD et qu’elle doit bénéficier de mesures de protection qui peuvent être prises en dehors d’un confinement généralisé. Il n’est pas croyable d’entendre de la bouche du Président de la république qu’il serait injuste d’imposer un confinement à certains groupes de personnes et pas à d’autres et que de ce fait tout le monde doit se confiner en achevant d’éteindre l’économie déjà trop précaire de la France. Le principe de la République française est l’égalité des chances pas celle des malchances.

En s’équilibrant entre elles ces pressions évolutives sur les mutations conditionnent le déroulement d’une épidémie au fur et à mesure que la proportion de population contaminée augmente développant une immunité de groupe. En début d’épidémie dans les premières semaines ou mois on observe un renforcement du pouvoir contagieux (b) et de la pathogénie (c). En fin d’épidémie ce sont les mutations moins pathogènes qui prennent le dessus (d).

Les 4 types de pressions évolutives sont les paramètres d’un modèle simplifié de la réalité, mais ils permettent de se rendre compte de la complexité de la pression évolutive sur le développement d’un virus dans une population qui va au-delà de la modélisation mathématique basée sur le R0 et le R0 modifié par le confinement et le port du masque, prise en compte par le Haut Conseil de la santé publique.

Une étude théorique scientifique très sérieuse qui tente d’intégrer dans le modèle mathématique la pression évolutive a été publiée dans la revue Nature. Il s’agit de l’étude allemande de Sten Rüdiger de l’Université Humbolt de Berlin. La première phrase du résumé de l’article nous explique que : « Les épidémies et l’évolution de nombreux agents pathogènes ont lieu sur des échelles de temps similaires de sorte que leurs dynamiques sont souvent interreliées. » Bien entendu, cette étude publiée en 2020 s’applique tout particulièrement aux coronavirus qui ont un taux de mutation rapide. Dans une longue et passionnante discussion de conclusion de ses travaux, l’auteur explique, entre autres, que ses résultats indiquent que pour endiguer la diffusion d’une épidémie, il faut empêcher en premier lieu les mutations super-critiques (c.-à-d. extrêmement contagieuses) de se produire en coupant les communications à longue distance, c’est-à-dire les transports aériens. Nous voyons à quel point l’OMS et nos gouvernants ont refusé de suivre ce que par ailleurs la logique ancestrale préconise. En effet, nous explique-t-il, lorsque l’on donne de l’espace à un virus, non seulement le nombre de mutations explose avec le nombre de personnes infectées, mais le transport du virus vers une zone non déjà contaminée favorise l’émergence de mutants et variants plus pathogènes échappant à la compétition d’autres mutants et variants déjà présents. C’est ce qui s’est vraisemblablement passé entre Wuhan et Bergame (Italie) et ensuite entre Bergame et Mulhouse-Colmar (chapitre 4, partie 3). La ville de Bergame a vu l’apparition d’un virus dramatiquement plus létal que celui de Wuhan qui a probablement diffusé vers Mulhouse-Colmar et également vers les USA à la mi-février.

L’autre conclusion de l’étude de Sten Rüdiger est qu’une fois une mutation super-critique établie, comme cela s’est produit en Italie et en France (et probablement de la même façon dans bien d’autres pays comme l’Angleterre), il faut simplement isoler les zones géographiques de départ de ces mutations super-critiques de façon plus locale comme lorsque Marseille fut coupée de la Provence, et la Provence du reste de la France, pendant l’épidémie de peste à Marseille 1720. Dans cette étude aucune mention n’est faite du confinement individuel comme arme de lutte contre la propagation d’une épidémie…

Afin d’ajouter une note d’humour final à ce texte démoralisant, mentionnons l’article paru dans Futura le 31 octobre 2020 dont le but, à visée politique, est de nous enfoncer dans la tête, une bonne fois pour toutes, qu’il est civique de pratiquer la distanciation sociale par confinement individuel pour contrer la maladie. Cet article relate une étude « anthropomorphique » faite au Bélize par des chercheurs qui ont démontré que les chauves-souris pratiquent la distanciation sociale lorsqu’elles sont malades. Ils ont rendu malades 31 chauves-souris capturées en leur injectant une molécule destinée à affaiblir leur système immunitaire. Ils ont également muni chacune d’une petite balise GPS. Ils les ont ensuite relâchées dans leur colonie d’appartenance et ont pu mesurer qu’elles se tenaient à l’écart de leurs congénères dans les relations sociales, mais pas au cours de la chasse nocturne. Nous faisons remarquer à l’aimable journaliste scientifique qui rapporte cette recherche qu’il est observé depuis belle lurette que tous les animaux malades, ainsi que les humains, ont tendance à se tenir en retrait des interactions sociales lorsqu’ils se sentent malades. C’est un réflexe naturel qui permet tout simplement de se reposer en attendant de reprendre des forces. Par ailleurs, les chauves-souris malades arrêtent la distanciation lorsqu’il s’agit de se nourrir… quoi de plus naturel, tout comme les humains malades continuent d’aller au travail parfois malgré la maladie au détriment d’ailleurs de leurs collègues professionnels.

Le port du masque et le confinement sont donc venus interférer dans des mécanismes de propagation complexes pendant l’épidémie de SARS-Cov2 en France, sans que l’on sache réellement si cela a eu un effet bénéfique ou pas. Ces mesures ont imposé une pression évolutive dont on ne mesurera pleinement la réalité qu’à la toute fin de l’épidémie. Mais deux choses sont sûres : (a) on n’empêche pas un virus de proliférer à partir du moment où on lui donner accès à un territoire ; et (b) le confinement change la pression évolutive. En rallongeant l’épidémie, le confinement favorise à long terme les rappariements de virus et leur réintroduction ultérieure au moment où il se relâche par nécessité et que les frontières s’ouvrent à nouveau. Il n’est pas interdit d’imaginer que cette pression évolutive forcée puisse engendrer une alternance interminable de périodes de confinement et de déconfinement. Nous invitons les infectiologues désireux de donner leur avis sur cette situation complexe ou simplement désireux de réfuter cette hypothèse à publier une réponse dans France Soir. 

Notes :

mutation : changement dans la séquence nucléotidique au niveau de l’ADN ou de l’une des paires de bases ; un virus mutant se caractérise par une ou plusieurs mutations critiques qui affectent notablement son pouvoir pathogène ou infectieux. 

variant : changement dans la séquence nucléotidique comme des insertions, des délétions, tout réarrangement génétique. La plupart du temps ces changements conduisent à des propriété d’infectiosité et de pathogénie différente. Parfois le changement d’infectiosité est dû à un facteur environnemental.

Chapitre 6

Partie 1 — Un hôte intermédiaire est-il systématiquement nécessaire dans l’apparition d’une zoonose ?

Au chapitre 1, nous avons montré que la désinformation savamment entretenue par le gouvernement chinois, relayée par l’OMS et les gouvernements occidentaux, empêchait de connaître le point de départ exact de l’épidémie. La destruction des quelques 515 échantillons environnementaux et 70 échantillons d’animaux prélevés sur le marché humide de Wuhan empêche toute conclusion sûre sur le processus de franchissement de la barrière des espèces entre la chauve-souris et l’Homme. Les deux déclarations officielles contradictoires de Gao Fu, le directeur du Centre de Chinois de Contrôle des Maladies Infectieuses, à quatre mois d’intervalle, ne peuvent être considérées comme fiables. L’enquête circonstancielle directe n’est pas complètement forclose. Il reste toujours à cette heure la possibilité d’enquêter auprès des premiers malades de novembre 2019 qui ont survécu, ou auprès de leur famille, pour savoir si oui ou non ils ont été en contact avec un des marchés aux animaux sauvages de Wuhan, ou avec des animaux sauvages en dehors d’un marché, ou avec des personnes présentant des symptômes bénins de cette maladie. Devant le peu de coopération de la

Chine, il ne reste plus que la sagacité scientifique et l’analyse des génomes des coronavirus humains et de pangolins, saisis par les douanes chinoises, pour essayer d’y voir plus clair sur le mécanisme d’émergence du SARS-Cov2. On sait indiscutablement qu’entre 2017 et 2019 des pangolins de contrebande en provenance du Vietnam étaient été infectés de plusieurs virus, principalement par une lignée du virus Sendaï d’origine humaine ainsi qu’au moins deux coronavirus à SARS. Ces derniers se sont révélés par la suite être les deuxième et troisième virus les plus proches du SARS-Cov2. C’est la mine de cuivre abandonnée de Mojiang qui recelait en 2012-2013 le virus le plus proche du SARS-Cov2, connu à ce jour. Deux dates clés, 2012 et 2018, apparaissent autour d’un scénario possible de la genèse du virus qui reste un mystère. L’adaptation parfaite à l’homme du motif de liaison de la protéine S du virus du pangolin de 2019 est compatible avec un forçage adaptatif dans un primate, tels le chimpanzé ou l’orang-outan, qui aurait eu lieu courant 2018.

Les premiers coronavirus détectés chez les animaux familiers et l’Homme

Les coronavirus peuvent infecter des animaux domestiques et sauvages ainsi que les êtres humains. Les épidémies apparues au cours des 15 dernières années soulignent la capacité des coronavirus à franchir les barrières d’espèces pour causer des pathologies graves chez l’homme et montrent que cette famille de virus constitue un réservoir de pathogènes émergents. Selon les cas, ils provoquent des maladies respiratoires, digestives, hépatiques, neurologiques, de différentes sévérités.

Le premier coronavirus fut identifié aux États-Unis en 1931. Il s’agissait de celui de la bronchite infectieuse aviaire. Dans les années 1960, les premiers coronavirus humains furent isolés sur tous les continents, ils étaient peu pathogènes, responsables de rhumes le plus souvent anodins. 

Chez les animaux domestiques, la plupart des coronavirus identifiés sont des alpha-coronavirus responsables de maladies graves comme le coronavirus du chat qui entraîne une péritonite infectieuse  (PIF du chat) ou la gastro-entérite transmissible (GET) du porcelet. Le pronostic de la péritonite infectieuse féline est presque toujours fatal. Son origine est peu claire. Elle serait due à une mutation suspectée, mais non prouvée, du coronavirus  entérique félin FECV/FeCoV bénin.

En 1984, l’émergence du coronavirus respiratoire porcin semblait avoir pour origine une modification du virus responsable de la GET (Cheng et al. 2007). La GET est devenue plus rare, parallèlement à l’émergence d’un autre coronavirus (Swine acute diarrhea syndrome coronavirus ou Sads-CoV), responsable de la diarrhée épidémique porcine (DEP), surtout importante dans le Sud-Est asiatique depuis 2010 (Sun RQ et al 2012). En 2017, une importante épidémie chez les porcelets permit de démontrer que le réservoir animal de la  DEP était vraisemblablement la chauve-souris (Gong L et al 2017)

Les 7 coronavirus humains recensés jusqu’à présent

Avant 2003, seuls deux types de coronavirus, HCoV-229E et HCoV-OC43, étaient connus comme pouvant infecter les humains, provoquant principalement des infections respiratoires légères.

En octobre 2002, le premier coronavirus hautement pathogène émergea dans la population humaine. Il s’agissait d’un beta-coronavirus (le SARS-Cov), responsable de ce qu’on allait nommer le Syndrome Respiratoire Aigus Sévère (SARS) qui débuta en Chine avant de se propager rapidement dans 35 pays du monde.

Depuis, deux autres coronavirus du même type ont été identifiés, infectant l’homme à une large échelle. Contrairement à ce qui est affirmé dans les médias concernant le caractère bénin des coronavirus usuels, 3 des 5 nouveaux virus identifiés depuis 2002 sont létaux et ont causé des épidémies. Les 2 restants peuvent être également très pathogènes dans certains cas.

« Le HCoV-NL63 a été identifié aux Pays-Bas, fin 2004, chez un enfant de sept mois atteint de bronchiolite. L’infection par le virus a été confirmée dans le monde entier et est associée à de nombreux symptômes courants. Les maladies associées comprennent des infections légères à modérées des voies respiratoires supérieures, une infection aiguë sévère des voies respiratoires inférieures, un croup (laryngo-trachéo-bronchite) et de la bronchiolite. » (Source Wikipedia)

L’autre virus, le HCoV-HKU1 a été détecté pour la première fois en janvier 2005 chez un homme de 71 ans, hospitalisé en raison de symptômes de détresse respiratoire aiguë et d’une pneumonie bilatérale confirmée par radiographie. Il était récemment revenu à Hong Kong après avoir séjourné à Shenzhen, en Chine. Ce virus est distinct des autres coronavirus humains et semble s’apparenter au virus de l’hépatite murine.

En 2012, un beta-coronavirus extrêmement létal est apparu en Arabie Saoudite, nommé Middle East Respiratory Syndrome Coronavirus (MERS-CoV). Ce  sixième  coronavirus qui infecte l’homme est responsable d’une épidémie restreinte à la péninsule arabique. À la fin novembre 2019, 2494 cas ont été confirmés dont 858 décès (soit un taux de létalité de 34,4 % selon OMS).    

Finalement, le SARS-Cov2, officiellement apparu en décembre 2020, est le septième coronavirus recensé.

La civette palmiste, hôte intermédiaire identifié pour la première épidémie de SARS de 2002-2003

La plupart des premiers cas observés de SARS sont apparus en octobre 2002 à Guangzhou (Canton) dans la province du Guangdong. Les  personnes qui manipulaient des aliments ou qui travaillaient dans les marchés aux animaux vivants présentaient des taux d’anticorps anti-SRAS-CoV plus élevés que les personnes exerçant d’autres professions (CDC Guandong 2003, Xu R-H, 2004).  Des blaireaux-furets chinois, civettes palmistes masquées et un chien viverrin étaient infectés par un virus étroitement apparenté au SARS-Cov (marché de Shenzhen, 7 et 8 mai 2003) (Guan Y, Science 2003) démontrant que ces marchés étaient une route de transmission interespèces sans que le réservoir naturel du virus puisse être identifié. Leurs séquences génomiques présentaient jusqu’à 99,8 % d’identité avec celle du SRAS-CoV humain.

Sur cette base, plus d’un millier de civettes avaient été abattues en janvier 2004 à Guangdong. Cependant, aucune preuve concluante ne suggérait que les civettes étaient les hôtes réservoirs du SRAS-CoV ou que les civettes dans leur habitat naturel étaient infectées par le SRAS-CoV. La difficulté à trouver des civettes sauvages, les problèmes de réglementation rendaient les études de terrain sur les civettes sauvages compliquées, sinon impossibles.

Changchun Tu et al. avaient mené une étude sérologique sur la prévalence des anticorps au SRAS-CoV chez les civettes des marchés et celles des fermes d’élevage. Des tissus intestinaux et des échantillons de sérum avaient été prélevés sur 56 animaux : 38 civettes de quatre fermes d’élevage de différentes régions de la province du Guangdong (10 de Zhuhai, 10 de Shanwei, 9 de Shaoguan et 9 de Qingyuan) et 18 civettes du marché aux animaux vivants de Xinyuan à Guangzhou.

Des échantillons de tissus intestinaux et de sérum de civettes ont été sélectionnés dans 41 fermes distantes de plus de 100 km les unes des autres dans la province du Guangdong. L’étude avait également inclus 47 échantillons collectés en juin 2003 dans deux fermes dans les villes de Luoning (Henan) et Changsha (Hunan). Les conditions d’élevage dans ces fermes étaient similaires à celles du Guangdong. Sur 103 échantillons de sérum de civette testés, 18 étaient positifs à au moins un des trois tests utilisés, pour une séro-prévalence globale d’environ 17 % (aucune ferme n’avait une séro-prévalence > 40 %). Cette valeur différait considérablement de celles des marchés au gibier vivant de Guangzhou qui était de 78 % sur la même période. De plus, avec la distance la prévalence diminuait. Dans les 4 fermes de Shanwei, situées 240 km à l’est de Guangzhou, la séro-prévalence tombait à 10 %.

Ces résultats montraient que les civettes n’étaient pas le réservoir naturel du SARS-Cov, mais que l’épicentre de la maladie était bien le marché aux animaux de Guangzhou. Ce n’est que 10 ans après, en 2013, que Shi Zheng Li a pu identifier dans le Yunnan, à 1500 km de Guangzhou, deux virus de chauve-souris, Rs3367 et RsSHC014, partageant plus de 95 % d’identité avec les virus SARS-Cov humains et de civette (voir chapitre 4, partie 3). En tenant compte de l’évolution divergente des virus au fil des années, ces virus étaient mathématiquement directement apparentés au SARS-Cov. De même qu’il est mathématique que des chauves-souris vivantes, issues de trafics avec le Yunnan, devaient être présentes sur ce marché à certains moments avant le départ de l’épidémie. Cependant, les autorités chinoises restent très évasives sur la présence épisodique de ces animaux sur les marchés. De notoriété publique il s’agit là d’un secret de polichinelle. Un reportage de l’association PETA pour une éthique dans le traitement des animaux montre de façon indéniable des marchés d’animaux vivants au Cambodge, en Chine, en Indonésie, aux Philippines, en Thaïlande et au Vietnam, où des poulets, des canards, des poissons, des chiens ainsi que des chauves-souris, des singes et d’autres animaux exotiques sont vendus.

Il faut noter à quel point il est étrange qu’à Wuhan les 70 échantillons d’animaux saisis à la fermeture du marché de Huanan le 1er janvier aient été détruits, fermant à tout jamais la possibilité d’enquête épidémiologique conclusive similaire à celle menée en 2003 et 2004. La raison invoquée est que ces échantillons étaient en trop grand nombre pour être conservés en sécurité, vu la dangerosité du virus. Pour une ville possédant un laboratoire P4, cela s’appelle se moquer du monde.

Le dromadaire, réservoir intermédiaire identifié pour l’épidémie de MERS de 2002-2003

En 2012, un nouveau virus respiratoire a fait son apparition en Arabie Saoudite. Baptisé MERS-CoV pour Coronavirus du Syndrome Respiratoire du Moyen-Orient, il touche le tractus respiratoire et est responsable de fièvre et de toux, pouvant entraîner la mort dans environ 30 % des cas. Le virus est alors détecté dans plusieurs pays du Moyen-Orient (Jordanie, Qatar, les Émirats Arabes Unis). Fort heureusement, la transmissibilité interhumaine est très faible (R0 < 1.) ce qui empêche la propagation d’une épidémie dont la létalité serait très probablement plus élevée que celle du SARS-Cov2 établie autour de 26 % des personnes hospitalisées. Quelques cas ont été détectés en Europe, dont 2 cas en France en 2013. Mais la faible transmissibilité interhumaine peut changer du jour au lendemain par une mutation du virus. Le 20 mai 2015, un cas (super-contaminateur) provenant du Moyen-Orient est identifié en Corée du Sud, ayant contaminé au 16 juin 2015 indirectement 154 personnes, dont 19 mortellement. À l’heure actuelle, aucun traitement

spécifique ou vaccin n’est disponible contre ce virus. L’enjeu actuel est de contenir l’épidémie, puis

de poursuivre les efforts de recherche pour mettre au point un vaccin et un traitement.

Des anticorps spécifiques à la protéine S du Mers-CoV ont été identifiés dans 100 % des échantillons de sérum prélevés sur une cinquantaine de dromadaires venant de différents endroits d’Oman, ce qui indique que le Mers-CoV, ou un virus extrêmement proche, circule largement au moins chez les dromadaires de la région. Des niveaux inférieurs d’anticorps spécifiques au MERS-CoV ont également été identifiés chez 14 % (15 sur 105) dromadaires des îles Canaries où la circulation du virus n’a pas été identifiée. Aucun anticorps spécifique au virus n’a été détecté chez les animaux étroitement liés au dromadaire.

Le MERS-CoV est capable de se répliquer dans différentes lignées de cellules de chauve-souris et son analyse phylogénique montre qu’il est proche d’un beta-coronavirus de pipistrelles (Pipistrellus) circulant en Europe et en Asie. L’horloge moléculaire des isolats humains du MERS-CoV évalue que leur divergence à partir d’un ancêtre commun s’est produite au milieu de l’année 2011, avec un foyer d’isolats dans la péninsule arabique divergeant à la fin 2012.

Quel hôte intermédiaire pour le SARS-Cov2 ?

En l’absence d’enquête et de données suffisantes fournies par la Chine, les recherches sur l’origine et l’évolution du SARS-CoV-2 viennent de l’analyse informatique des séquences génomiques associées à leurs métadonnées (date et le lieu de séquençage). L’Institut de France souligne que les conclusions que l’on en tire dépendent de modèles et d’approximations aussi bien que d’algorithmes souvent heuristiques (NDA, avec un caractère empirique qui permet de trouver, par exemple l’estimation de l’horloge moléculaire), du fait de la masse de données et la complexité des problèmes. L’Institut de France ajoute que : « Malgré ces limites, on a aujourd’hui des réponses très claires sur un certain nombre de questions, par exemple sur l’origine naturelle du virus et le fait qu’il n’est pas issu d’un laboratoire. » Nous nous proposons d’examiner minutieusement les données pour vérifier si cette affirmation s’étaye de preuves suffisamment concrètes pour exclure, a priori, un accident de laboratoire.

Certaines informations publiées sont contradictoires et nous devons faire attention aux déclarations officielles et universitaires véhiculées, qu’elles proviennent de la Chine ou de pays occidentaux. Le but de la Chine est évidemment de se dégager de toute responsabilité dans l’émergence de l’épidémie, de même que le gouvernement français cherche à occulter sa responsabilité dans la propagation de l’épidémie à la France. Et d’une certaine façon, il évite de demander officiellement une enquête sur les marchés aux animaux sauvages et un audit de l’Institut de virologie de Wuhan et son laboratoire P4. Nous avons traité au chapitre précédent de l’importance de la fermeture des frontières pour prévenir l’apparition et la réintroduction de variants hautement pathogènes.

Sur le plan des connaissances en virologie et épidémiologie, il n’est pas impossible que le SRAS-CoV-2 S ait pu développer naturellement un tropisme pour l’être humain directement chez les chauves-souris. Selon les travaux expérimentaux de Shi Zheng Li sur les virus synthétiques, publiés en 2015 (chapitre 2 et chapitre 3) cela est possible. On a vu en Australie, dans le milieu des années 1990, en deux occasions, le  passage ultra rapide du virus Hendra de chevaux contaminés par des chauves-souris à l’homme, sur un période de temps très courte, sans réelle période apparente d’adaptation. Les chevaux sont morts et dans 2 cas sur 3 les hommes ont contact avec les chevaux aussi. Il n’y pas eu a priori d’adaptation évolutive du virus chez les chevaux. On a vu également des explorateurs imprudents mourir de la fièvre hémorragique causée par le virus de Marbourg, suite à la visite de la cave de Kitum au Kenya (dans laquelle un des médecins avait été contaminé également). Nous verrons dans la section suivante que des travailleurs envoyés pour déblayer du guano de chauve-souris dans la mine désaffectée de Mojiang dans le Yunnan, sont morts de toute évidence contaminés par un coronavirus de type SARS-Cov.

Cependant, à Wuhan on n’a pas de preuve de contamination directe par des chauves-souris ni de contamination indirecte ultra-rapide par le passage par un animal intermédiaire. Il serait donc nettement plus plausible qu’une adaptation graduelle se soit passée pour le SARS-Cov2 dans une espèce intermédiaire. En effet, l’étude théorique de la protéine de pointe S du SARS-CoV-2 montre qu’elle devrait se lier au récepteur ACE2 de pénétration cellulaire de très nombreuses espèces de mammifères. Elle se lie plus fortement que celle du SRAS-CoV à l’ACE2 de la chauve-souris et de l’homme. Selon l’étude théorique de Shang et al., parue dans Nature, la protéine S du RaTG13 (le virus de chauve-souris découvert en 2013 et proposé par Shi Zheng Li en février 2020 comme étant à l’origine du SARS-Cov de 2002) est également capable de se lier à l’ACE2 humain et, donc, a pu potentiellement infecter les êtres humains il y a 7 ans avant de se transformer.

Les calculs de l’horloge moléculaire du SARS-Cov2 indiquent que cela est possible (voir partie 3 de ce chapitre). Il est étonnant de constater que l’étude de Shang et al. a été citée par Alina Chan (chercheur-détective qui démontre brillamment que le SARS-Cov2 était déjà adapté à l’être humain en décembre 2019) pour affirmer que le RaTG13 n’infecte pas les êtres humains. Malheureusement, c’est une affirmation approximative qui contribue à détourner l’attention de l’Institut de virologie de Wuhan. En effet, on ne peut pas retrouver à présent le virus RaTG13 chez l’être humain puisque son identification remonte à 2013. Par contre, il s’agit d’un virus ancêtre possible du SARS-Cov2. Le RaTG13 ou un virus voisin a pu infecter des humains en 2012, comme nous le verrons dans la suite de notre analyse, mais il a forcément disparu aujourd’hui par la force de l’évolution. Le seul moyen de savoir qu’il n’a pas pu infecter les humains serait de le cultiver et le tester sur une lignée de cellules pulmonaires humaines, tout comme l’a fait Shi Zheng Li en 2015 pour prouver que son virus Covid chimérique synthétique avait les attributs d’un virus hautement pathogène (chapitre 3). Sur ce point nous sommes donc en désaccord avec Alina Chan.

Ce dont on est sûr scientifiquement, c’est que le séquençage a établi que le SARS-Cov2 a seulement 79,8 % d’identité nucléotidique avec le SARS-CoV (50 % avec le MERS-CoV), mais 96,2 % d’identité avec celui d’un virus de chauve-souris (Bat CoV RaTG13) et 90 % d’identité avec le génome d’un coronavirus détecté chez le pangolin. (source ANSES)

Partie 2 — Pourquoi le séquençage complet du virus RaTG13 n’a pas été communiqué par Shi Zheng Li avant février 2020 ?

Nous sommes obligés ici de faire une digression très importante à propos du virus RaTG13.  Sa séquence déposée dans une banque de données internationale en février 2020 est arrivée à  point nommé pour expliquer l’existence d’un ancêtre du SARS-Cov2 chez les chauves-souris. En effet, le SARS-Cov2 possède 96,2 %  d’identité de séquence complète avec le RaTG13.

Cependant, quelques faits entourant le dépôt de la séquence du génome du RaTG13 posent problème. Tout d’abord, pourquoi avoir publié, en février 2020, le génome d’un virus provenant d’un échantillon prélevé en 2013 sur une chauve-souris (Rhinolophus affinis) dans la province du  Yunnan ? Shi Zheng Li donne une explication en apparence simple et sans ambiguïté, dans un article publié dans Nature le 3 février 2020. Le génome complet du virus a été séquencé suite au fait qu’une séquence partielle de polymérase virale (RdRp), contenue dans l’échantillon RaTG13, (récolté en 2013 dans le Yunnan) matchait la séquence du virus extrait de patients en décembre 2019.

Cependant, il s’avère que les noms des fichiers de lecture des séquençages bruts du RaTG13, téléchargés vers la banque de données internationale GenBank, ont été trouvés par un membre anonyme de DRASTIC (Decentralized Radical Autonomous Search Team Investigating Covid-19) — une équipe d’enquêteurs indépendants sur le Covid-19. Les noms des fichiers indiquent que les expériences de séquençage se seraient étalées sur 15 mois, entre juin 2017 et septembre 2018. Nous pensons que les dates des fichiers sont fantaisistes par ce qu’en réalité le séquençage moderne d’un virus ne prend pas autant de temps. La Chine a annoncé la séquence du SARS-Cov2 dès le 13 janvier. Shi Zheng Li publie dans Nature qu’elle a séquencé le virus BaTG13 durant le mois de janvier suite au séquençage du SARS-Cov2. L’Institut Pasteur a séquencé le génome du SARS-Cov2 à partir de patients français infectés en 3 jours (en routine cela prend 10 jours). Donc, une opération de séquençage étalée sur 15 mois semble être une désinformation orchestrée pour entretenir le flou sur le date réelle du séquençage du RaTG13 à l’Institut de virologie de Wuhan. Cela permet peut-être de couvrir d’autres problèmes potentiels. Certains des quelque 28 collaborateurs de Shi Zheng Li, coauteurs de la publication dans Nature, ne pouvaient ignorer que les noms des fichiers officiellement déposés dans GenBank étaient en contradiction flagrante avec le texte de l’article accompagnant le dépôt de la séquence du RaTG13. 

Répondant probablement à cette révélation, dans son entretien par e-mail avec le magazine Science, le Shi Zheng Li contredit ce qu’elle avait écrit dans son article paru dans Nature et affirme que le séquençage du génome complet du  RaTG13 avait été effectué en 2018. Comment peut-on se « gourer » à ce point-là, dirons-nous avec de l’humour, car il en faut pour échapper au dogmatisme ambiant. Dans ce contexte de déclaration de collégienne, peut-on prendre pour argent comptant la déclaration que le RaTG13 n’a jamais été cultivé ?

Voici, traduite de l’anglais, la question posée par le correspondant de Science et la réponse de Shi Zheng Li :

« Que pouvez-vous nous dire à propos de la grotte [NDA, il s’agit en fait d’une référence à un incident dans une mine abandonnée] de Mojiang en 2012 ? Quand avez-vous isolé pour la première fois le RaTG13 ? Quand avez-vous achevé son séquençage complet ? »

Shi Zheng Li répond : « Nous avons détecté le virus par RT-PCR (avec des amorces couvrant largement les coronavirus) dans un prélèvement fécal de chauve-souris de 2013, provenant de la  ville de Tongguan, dans le comté de Mojiang dans la province du Yunnan, et obtenu la séquence partielle de sa polymérase RdRp. En raison de la faible similarité de cette séquence avec celle du SARS-CoV, nous n’y avons pas prêté d’attention particulière. En 2018, comme la capacité de séquençage nouvelle génération (NGS) de notre laboratoire s’était améliorée, nous avons procédé au séquençage du virus en utilisant ce qui nous restait de l’échantillon. Nous avons ainsi obtenu la séquence complète du génome du RaTG13 sauf pour les 15 derniers nucléotides à l’extrémité 5’. Le virus RaTG13 n’a été détecté que dans un échantillon parmi tous les échantillons de chauve-souris collectés. En 2020, nous avons comparé les séquences du SARS-CoV-2 avec celle de notre coronavirus de chauve-souris non publié, RaTG13, et découvert qu’elles partageaient 96.2 % d’identité. Le RaTG13 n’a jamais été isolé ou cultivé. »

Pourquoi Shi Zheng Li n’a-t-elle pas publié la séquence du RaTG13 en 2018, elle qui a systématiquement accès au journal Nature, le journal scientifique le plus coté au monde ?

Étant donné le coût des nouveaux équipements de séquençage automatisé qu’elle mentionne dans sa réponse, la certitude de pouvoir publier dans un grand journal comme Nature et sa profession de foi, revendiquée, concernant la recherche et la prévention des zoonoses transmises par les chauves-souris, elle n’avait pratiquement aucune raison valable de retenir une telle séquence confidentiellement dans son laboratoire.

Soit jugeait-elle que cette séquence n’était pas d’une qualité suffisante pour être publiée, soit au contraire qu’elle était trop précieuse ou trop sensible pour être divulguée. Certains aficionados des théories complotistes pourraient se laisser aller à imaginer qu’elle pensait pouvoir l’utiliser à des fins de manipulations à gain de fonction (GOF). Une telle éventualité, sans intention de nuire, pourrait être crédible en raison du cursus avéré de Shi Zheng Li en matière de manipulations GOF (que nous avons présentées aux chapitres 2 et 3). Il faut comprendre que pour une savante de la classe de Shi Zheng Li il est important de garder la primauté d’une découverte potentielle. L’étude et la manipulation de la séquence d’un nouveau coronavirus peuvent permettre une nouvelle découverte et le risque de se voir doubler par un autre scientifique, dans le cas d’une publication trop rapide. Cependant, pour des raisons techniques il n’était pas possible que Shi Zheng Li ne puisse pas avoir le contrôle des découvertes reliées à cette séquence après son dépôt dans GenBank. La rétention de cette séquence complète entraîne donc des questions. Combien de génomes complets de coronavirus de chauves-souris, séquencés à l’Institut de virologie de Wuhan et son laboratoire P4, n’ont pas encore été révélés à la communauté scientifique internationale ? Il est indéniable que quand l’épidémie de SARS-Cov2 a éclaté à Wuhan, Shi Zheng Li s’est trouvée prise de court et a été obligée de publier immédiatement cette séquence dont d’autres personnes (chercheurs et techniciens) étaient forcément au courant. Un audit international scientifique de l’Institut de virologie et du laboratoire P4 de Wuhan s’impose. Mais la Chine n’est pas prête de l’accepter…

Mais il y a une autre raison très probable à la rétention par Shi Zheng Li de la séquence du RaTG13. Il est possible que le RaTG13 n’ait pas été publié par ce qu’il était en rapport avec un incident resté confidentiel de contamination zoonotique par un virus de type SARS-Cov. Cet incident, assez inquiétant en lui-même, qui a eu lieu en 2012 dans une mine à Mojiang, n’avait pas été déclaré à l’OMS pour des raisons qui restent obscures. Peut-être les tonnes de guano organique extraites avaient été vendues pour être épandues dans des champs en Chine ou exporter ailleurs pour être vendues très cher comme engrais de jardin à l’étranger ? Il faut se rendre compte que le trafic lucratif peut être à l’origine d’une épidémie. La peste de 1720 à Marseille est réputée avoir été introduite suite à la manœuvre des édiles de la ville pour éviter de perdre le bénéfice commercial d’une cargaison précieuse en provenance du Moyen-Orient, alors que des marins étaient morts de la peste à bord du bateau. Nous ne disons pas qu’une chose similaire s’est passée à Mojiang, mais cela montre qu’il faut rester extrêmement prudent vis-à-vis de toute ingérence dans le monde des chauves-souris, car les conséquences peuvent être incalculables. L’absence déclaration à l’OMS de cet incident est très fâcheux, car les autorités chinoises ont ainsi battu en brèche les efforts de surveillance internationale organisés pour prévenir les zoonoses du type SARS, dont la Chine est le foyer majeur.

L’incident de la mine de Mojiang

Dans son article d’investigation, publié le 12 octobre 2020 dans Changing Times, Annette Gartland donne le récit et les informations entourant l’incident de Moijang. Elles ont été déterrées par l’équipe DRASTIC qui montre qu’une base de données contenant des informations non publiées sur le séquençage d’échantillons collectés par l’Institut de virologie de Wuhan lors de voyages vers une mine de cuivre abandonnée du Yunnan a été retirée de l’internet.

On y apprend que six des hommes qui travaillaient dans la mine, enlevant les excréments de chauves-souris d’une grotte, ont souffert d’une grave maladie de type pneumonie en 2012. Trois d’entre eux sont décédés. Les mineurs avaient une forte fièvre, une toux sèche, des membres endoloris et, dans certains cas, des maux de tête — autant de symptômes qui sont maintenant associés au Covid-19.

Annette Gartland relate également des faits présentés dans un article publié par deux chercheurs scientifiques indiens, Rahalkar et Bahulikar. On découvre qu’un mémoire de maîtrise (en langue chinoise) a été trouvé sur le site Web cnki.net, décrivant en détail la maladie grave des mineurs. La thèse conclut qu’un coronavirus semblable au SARS-Cov provenant de chauves-souris (Rhinolophus) était l’agent causal prédit. Cette thèse, publiée en 2013, a été rédigée par le médecin chinois Li Xu, qui a soigné les mineurs et envoyé leurs échantillons de tissus à l’Institut de virologie de Wuhan.

Trois des mineurs sont morts dans un intervalle de 12 à 109 jours et trois ont survécu. La thèse comprenait des rapports médicaux, des images radiologiques telles que des tomodensitogrammes et des informations détaillées concernant le diagnostic et le traitement des mineurs. La radiographie a montré une pneumonie interstitielle et un syndrome de détresse respiratoire aiguë sévère (SDRA) chez certains patients. Certains ont montré des complications de la coagulation telles qu’une thrombo-embolie pulmonaire ou une thrombose.

La conclusion du Dr Zhong Nanshan (expert en maladies respiratoires et à présent conseiller national sur les épidémies de SRAS et de Covid-19) qui a assuré la consultation à distance des deux mineurs le plus gravement atteinte, était que leur pneumonie semblait être principalement virale et qu’elle était très probablement due à des coronavirus liés aux chauves-souris.

Les deux chercheurs ajoutent que, selon une traduction de la thèse de doctorat de Canping Huang : « les résultats des tests sanguins de quatre cas ont montré que : ces personnes portaient des anticorps IgG du virus du SRAS, dont deux qui étaient guéris avaient des niveaux d’anticorps plus élevés… et deux qui sont restés hospitalisés avaient des niveaux d’anticorps inférieurs… ».

Ils semblerait donc qu’un coronavirus à SARS proche du SAS-Cov2 ait pu infecter les mineurs. Les détracteurs de cette hypothèse avancent l’argument tout à fait faux que si les mineurs avaient été infectés par un coronavirus de cette nature, alors l’épidémie locale n’aurait pas pu être contenue. Rappelons que les mécanismes pré-épidémiques sont très mal connus et que les virus très pathogènes ne déclenchent pas forcément d’épidémie sur le coup. Les mineurs qui ont déblayé des tonnes de guano de chauve-souris dans la mine désaffectée de Mojiang près de la ville de Tuongguan ont baigné, au début d’avril, entre 4 jours et 2 semaines dans un aérosol de particules fines pénétrant leurs poumons. Ils ont été probablement contaminés par un virus très pathogène, mais extrêmement peu contagieux puisque personne d’autre n’a été touché dans le personnel médical. Ils ont commencé à faire face à des problèmes respiratoires, de la toux et de la fièvre qui ont nécessité une admission immédiate à l’hôpital de Kunming, fin avril et tôt en mai.  Au chapitre 1, nous avons évoqué le virus de Marbourg, qui a causé la mort de quelques visiteurs imprudents de la grotte du Kitum et de 7 laborantins en Allemagne sans toutefois se transformer en épidémie. En ce qui concerne le MERS, quelques cas ont été détectés en Europe, dont 2 cas en France en 2013, sans créer d’épidémie. Cependant, l’absence de contamination peut être un phénomène très versatile, comme nous l’avons souligné précédemment.

Dans son article Annette Gartland mentionne qu’un membre de l’équipe DRASTIC, qui tweete sous le pseudonyme @ TheSeeker268, dit qu’en juillet 2012, quelques mois après l’épidémie de pneumonie chez les mineurs de Mojiang, il y a eu une opération de contrôle épidémique dans la zone de Tongguan qui a duré six mois.

Ce qui est certain c’est que le mystère et la désinformation ont une fois de plus régné sur cet incident. Rahalkar et Bahulikar s’interrogent : « Pourquoi la mine de Mojiang a-t-elle été visitée par des chercheurs jusqu’en octobre 2014 ? Des questions demeurent également quant à la raison pour laquelle le Dr Shi Zheng Li a attribué l’épidémie de Mojiang à une moisissure dans l’interview avec Scientific American. »

Nous avons traduit ce que dit exactement Shi Zheng Li dans son interview du 1er juin 2020 : « Le puits de mine puait terriblement » dit-elle, malgré le fait qu’elle portait une combinaison de protection et un masque. « Le guano de chauve-souris, recouvert de moisissure s’entassait dans la grotte » et elle ajoute de façon délectable : « Bien que la moisissure se soit révélée être l’agent pathogène qui a rendu malade les mineurs, ça n’aurait été qu’une question de temps avant qu’ils n’attrapent des coronavirus si la mine n’avait pas été fermée rapidement. »

« Tiens pardi ! » avons-nous envie de lui rétorquer. On ne peut pas plus se moquer du monde.

Nous ne sommes pas les seuls à douter, car Shi Zheng Li se défend en publiant, le 17 novembre 2020, un addendum à son article dans Nature où elle tente de démontrer que les mineurs n’ont pas été infectés par un coronavirus à SARS. Une fois de plus elle désinforme habilement. Mais elle est bien obligée de révéler que son groupe a collecté 1322 échantillons dans cette mine, entre 2012 et 2015. Ces échantillons ont permis d’identifier par PCR, sur la base d’une partie de la protéase RdRp, la présence de 284 alpha-coronavirus et 9 beta-coronavirus. Les 9 beta-coronavirus identifiés sont des coronavirus de type SARS-Cov. Rien que ça, avons-nous envie de dire. Donc elle admet, et même va plus loin en précisant qu’un de ces 9 virus est bien le RaTG13. Elle continue sa défense en précisant que la séquence partielle du gène RdRp du RaTG13 a été déposée à la GenBank en 2016, sous le code d’accession KP876546. C’est vrai, et le titre de l’article publié accompagnant ce dépôt est : « Coexistence de multiple coronavirus dans plusieurs colonies de chauves-souris dans un puits de mine abandonné. » Cela veut dire qu’en 2016 son laboratoire continuait de s’intéresser très activement au coronavirus à SARS que recelait cette mine.

Dans une autre partie de l’addendum, elle tente d’expliquer de façon très peu convaincante que les mineurs n’avaient pas été contaminés par un coronavirus à SARS. Elle explique de façon floue que 13 échantillons hospitaliers prélevés entre juin et septembre 2012, impliquant 4 mineurs dont un seul était mort, avaient été négatifs au virus Ebola et Nipah ainsi qu’au SARSr-CoV (en relation avec l’épidémie de 2003)… mais bien entendu cela ne voulait en aucun cas dire qu’ils n’étaient pas atteints d’un coronavirus encore inconnu. Comble de la désinformation, elle ajoute que les échantillons testés à nouveau cette année sont négatifs au SARS-Cov2 ! Le contraire aurait été surprenant étant donné que ce virus n’existait pas encore 2012, mais seulement un prédécesseur. On aurait donc préféré qu’elle teste les échantillons par rapport aux 9 SARS-coronavirus prélevés dans la mine.

Il n’est pas interdit de penser que les 8 autres SARS-coronavirus identifiés dans cette mine aient été séquencés entièrement à l’Institut de virologie de Wuhan, sous la responsabilité de Shi Zheng Li.

La dissimulation de la séquence du RaTG13 et les déclarations fumeuses de Shi Zheng Li à propos de la mine de Mojiang, ainsi que la non-déclaration de cet incident épidémique à l’OMS, sont autant d’aveux circonstanciels de rétention et de manipulation de l’information destinée à la communauté internationale. Si ces informations étaient diffusées dans les médias télévisuels, le grand public serait indigné et cela placerait la Chine dans une position diplomatique très inconfortable. Pour l’instant, elles restent dans un domaine confidentiel facilement assimilable à du « complotisme » et sont donc tout simplement ignorées. Ce mot générique permet de balayer d’un revers de manche des faits difficilement réfutables que nos élites ne souhaitent pas confronter en raison de leur conséquence politique.

Comme nous allons voir dans la partie suivante avec la théorie de l’horloge moléculaire, si l’on applique le rasoir d’Ockham*, en toute logique l’incident de la mine de Mojiang est la seule explication rationnelle à l’origine première de l’épidémie. Ce qui s’est passé ensuite ne pourra sans doute jamais être établi avec exactitude sans la coopération de la Chine. Que sont devenues les tonnes de guano extraites par les 6 mineurs ? Que sont devenus les échantillons prélevés par Shi Zheng Li sur des chauves-souris de Tongguan et ramenés à l’Institut de virologie de Wuhan ?

Partie 3 —  La date clé de 2012 — quand et comment un virus apparenté au RaTG13 aurait-il pu passer à l’être humain et en combien de temps ?

Pour la plupart des virologues, le SARS-CoV-2 serait apparenté avec le RaTG13 par l’intermédiaire d’un ancêtre commun issu de la chauve-souris et le passage à l’humain serait récent. Il y a 3,8 % de différences entre les deux génomes, soit environ 1140 mutations, ce qui correspondrait entre 50 et100 ans d’évolution selon une fiche expert du 11 juin de  l’Institut de France (Académie des Sciences) et une date comprise entre 1970 et 1995 pour l’ancêtre commun du SARS-CoV-2 et du RaTG13. Ce calcul se base sur un taux de mutation de 1 à 2 mutations par mois, mesuré en début d’épidémie (de début janvier à fin février), et un nombre de mutations approximé à 1200 (au lieu de 1138) par rapport au RaTG13. Ce calcul qui reprend celui de Bedford et Hutchinson publié en janvier manque de rigueur scientifique. La façon dont ce taux de mutations est établi n’est pas décrite. De plus, un taux calculé sur 2 mois, est réducteur de la réalité, voire très trompeur, car les recombinaisons (rappariements) entre virus qui sont une caractéristique essentielle des coronavirus ne sont pas prises en compte, ce qui fausse complètement l’estimation. Pour s’en rendre compte, il est primordial de comprendre comment fonctionne l’horloge moléculaire d’évolution des coronavirus de type SARS. Bien que d’une fiabilité relative, les horloges moléculaires apportent des indications précieuses, à la fois sur l’évolution de virus apparentés de façon très distance et sur la date d’apparition d’une lignée virale particulière dans une population. L’horloge spécifique de la lignée SARS-Cov2 permet d’établir de façon heuristique que sa date d’apparition se situerait entre fin octobre et mi-décembre 2019 (NDLR : typo corrigé le 2/12/2020). Ce résultat est cohérent par rapport aux cas identifiés rétrospectivement vers mi-novembre à Wuhan. Cependant, en Italie, une étude a détecté l’apparition d’anticorps spécifiques au SARS-Cov2 durant la période pré-pandémique, dès septembre 2019 dans la région de Lombardie, soit deux mois plus tôt. Étant donné que dans beaucoup de cas l’infection est asymptomatique ou pauci symptomatique, et que seulement 2 à 3 % des personnes présentant des symptômes sont hospitalisées (France), le virus a donc pu circuler de façon indétectable assez longtemps dans la période pré-pandémique.

Description de l’horloge moléculaire — le cas d’école du virus de la poliomyélite

Il faut savoir que l’établissement de l’horloge moléculaire d’évolution des espèces (incluant les virus) est une branche mathématique fondamentale de la science du vivant. Ses fondements remontent aux années 1960 avec les travaux d’Émile Zuckeerkandl, du prix Nobel de chimie Linus Pauling et du généticien japonais Motoo Kimura.  Émile Zuckeerkandl et Linus Pauling remarquent en 1962 que le nombre d’acides aminés, qui diffèrent entre les hémoglobines des différentes espèces, change de façon approximativement linéaire avec le temps lorsque l’on classe les espèces par leur ancienneté d’apparition sur terre. Ils ont généralisé leur observation en formulant l’hypothèse de « l’horloge moléculaire », c’est-à-dire que le taux de mutations reliées à l’évolution de n’importe quel gène étaient approximativement constantes à travers le temps et les différentes lignées ou espèces.

Aujourd’hui, les méthodes automatisées de séquençage à haut débit permettent d’obtenir un très grand nombre de séquences d’un même virus qui se réplique et mute rapidement. On peut établir ainsi la phylogénie de l’épidémie et calibrer son horloge moléculaire avec une assez grande précision, mais pas forcément avec grande exactitude.

Il faut se rendre compte qu’il existe en réalité plusieurs horloges moléculaires qui décrivent les différents processus d’évolution d’un virus en fonction du type de mutation impliqué. Lorsque le résultat de la mutation ne change en rien la séquence en acides aminés, une fois les gènes transcrits en protéines fonctionnelles, la mutation est dite silencieuse ou synonyme. Lorsque la mutation induit un changement dans la composition en acides aminés d’un gène, la mutation est dite non synonyme. Parmi les mutations non synonymes, il y en a de deux types : celles qui vont influencer le fonctionnement du virus (pathogénie, contagiosité, durée d’incubation…) et celles qui n’auront pas d’effet remarquable. Les mutations qui changent de façon marquée le fonctionnement d’un virus, et lui permettent de se répandre dans une partie de la population, engendrent de ce fait une lignée nouvelle, appelée aussi variant.

Une étude très poussée sur les horloges moléculaires du virus de la poliomyélite, un virus à ARN qui comme le SARS-Cov2 se réplique très rapidement, a pu se faire et sert de référence en la matière. En 1981, un poliovirus importé du Moyen-Orient a supplanté un virus endémique de type 1 présent sur un territoire correspondant au nord des Andes (Venezuela, Pérou). Le virus importé a circulé largement jusqu’en 1991, année de son éradication. Le programme de surveillance a fourni des isolats viraux [NDA, un isolat est un représentant du virus contenu dans un échantillon] qui étaient en relation proche du virus importé et des isolats représentant deux principales lignées divergentes. L’analyse de toutes les séquences, par rapport à celle du virus initial, a permis d’estimer le taux de fixation (c.-à-d. taux d’apparition) des différentes catégories de mutations.

Ainsi, le taux Ka de fixation des mutations silencieuses était très rapide [(1.00 ± 0.08) × 10−2  mutations/site/an] et celui des mutations non silencieuses 30 fois plus lentes Ka [(0.03 ± 0.01) × 10−2] (c.-à-d., taux de mutation du gène long de 2.643 nucléotide qui encode les 4 protéines de  la capside du virus qui ont une très grande importance fonctionnelle, car elles assurent la reconnaissance du récepteur de pénétration cellulaire CD155). Le taux global de mutations fixées calculé Kt [(1.03 ± 0.10) × 10−2] est par définition très proche du taux des mutations silencieuses qui sont très largement plus fréquentes que les mutations non silencieuses puisqu’elles impactent le virus d’aucune façon. Les horloges Ks et Kt permettent d’étudier la divergence de deux isolats épidémiologiques très voisins alors que l’horloge Ka estime le temps d’évolution entre des génotypes différents ou des variants possédant des propriétés infectieuses distinctes. Ces changements découlent d’une ou plusieurs mutations non silencieuses affectant des parties du génome avec une forte implication fonctionnelle, comme les protéines capsides du poliovirus ou dans le cas du SARS-Cov2 le domaine de liaison au récepteur ACE2 de la protéine S. En 10 ans, le

virus de la polio (d’une longueur d’environ 8 kb) introduit dans les Andes a donc accumulé plus de 800 mutations,  soit 10 % de son génome, dont seulement environ 27 (0.3 %) se situaient sur la capside. La capside est doublement importante en raison de sa structure géométrique très complexe et de sa fonction de pénétration, d’où un Ka très faible traduisant une horloge d’évolution très lente, car la plupart des mutations dans cette région du génome sont délétères pour le virus.

De façon similaire, le ratio Ka/Ks = 0.054 (soit Ka 20 fois plus lent que Ks) pour la protéine S des coronavirus à SARS (SARSr-Rh-BatCoV) a été établi par Lau et al. en 2010, indiquant le caractère primordial de cette protéine pour la survie du virus chez les chauves-souris rhinolophes. Chez les chauves-souris, cette protéine est optimisée par l’évolution et de ce fait elle ne mute quasiment plus. Toute mutation de cette protéine entraînerait un affaiblissement de la capacité de pénétration cellulaire incompatible avec la survie du virus en compétition avec les autres souches virales au sein de l’espèce réservoir. Par contre, l’épidémie de SARS-Cov de 2002 a démontré que le ratio Ka/Ks était voisin de 1. pour  les SARSr-CoV de civettes (1.5) et les SARSr-CoV humains (1.0), car le virus tend à optimiser sa pénétration cellulaire dans ces nouveaux hôtes.

Un problème général en ce qui concerne les virus à ARN, comme le SARS-Cov2, qui évoluent rapidement est que les tendances évolutives sur une large échelle sont difficiles à cerner. C’est-à-dire, les relations de parenté entre des virus similaires, mais de génotypes différents, qui ont coévolué sur un large territoire et une très longue période de temps, sont difficiles à établir avec exactitude à cause de la méconnaissance de nombreux chaînons manquants. De plus, les virus se recombinent entre eux et avec d’autres d’autres virus de type différent. Il est donc impossible de reconstruire un arbre phylogénique complet les reliant ce qui entraîne l’inexactitude de la calibration de l’horloge moléculaire Ka fonctionnelle.

Estimation correcte de la date d’apparition de l’hypothétique ancêtre commun aux SARS-Cov2 et RaTG13

Premièrement, nous reprenons la méthodologie de l’Institut de France de façon plus rigoureuse en utilisant le taux global de mutations fixées Kt = 1.1 ± 0.4 × 10−3 mutations/site/an, calculé avec précision par Duchene et al. entre début janvier et le 24 février. Ce taux est 2 fois plus rapide que celui estimé par l’Institut de France qui l’avait estimé pourtant sur une même période. Soulignons qu’il est établi à un moment de l’épidémie où peu ou pas de variants de recombinaisons fixées ont émergé et que, compte tenu de la barre d’erreur, il indique que l’apparition du virus souche de l’épidémie humaine a eu lieu entre fin octobre et mi-décembre 2019.

Pour 1138 mutations (entre RaTG13 et SARS-Cov2) et une séquence de circa 30.000 nucléotides, nous obtenons un temps d’évolution situé entre 25 et 54 ans qui devrait être divisé par deux si l’on considère que les deux virus ont divergé à la même vitesse à partir du même ancêtre commun. Mais cela induit une erreur par ce que le virus RaTG13 a arrêté d’évoluer en 2013 (date de l’échantillon prélevé), ce que l’Institut de France a négligé en raison de leur estimation du temps d’évolution (50 à 100 ans) très supérieur à la différence temporelle entre l’apparition du SARS-Cov2 et le prélèvement. Mais avec des temps plus courts, nous devons ajuster plus finement le calcul (y + x = 25 ou y + x = 54 et y — x = 7, avec x et y étant les temps d’évolution du RaTG13 et du SARS-Cov2). Nous obtenons donc une date comprise entre 1990 et 2004 (au lieu de 1970 et 1995) pourl’apparition de l’hypothétique ancêtre commun.

Cependant l’horloge d’évolution utilisée dans ce calcul est établie sur l’évolution rapide d’une lignée virale sur deux mois et ne prend pas en compte la fréquence des rappariements ou réassortiments au long cours (sur des années) de variants proches, très importante chez les coronavirus de chauves-souris. Ce processus conduit nécessairement à une accélération de l’horloge moléculaire. Une idée du taux possible de fixation des mutations, prenant en compte l’évolution au long cours est donnée par l’article de Benvenuto et al.,  avec une valeur calculée de 6.58 × 10−3 mutations/site/an avec un intervalle de confiance de 95 % entre  5.2 et 8.1 × 10−3 mutations/site/an. Cette valeur est 2 fois plus élevée par rapport à la valeur très sérieuse de 2.82 × 10−3 obtenue pour l’ORF1ab (voir chapitre 5) au cours de l’étude écoépidémiologique qui fait référence en la matière, conduite par Lau et al. entre Hong-kong et la Chine, sur les  migrations de chauves-souris rhinolophes (fer à cheval) et l’hétérogénéité de leur virus de type SARS.    

L’estimation de Benvenuto et al. est probablement relativement approximative étant donné le faible nombre (n=3) de coronavirus connus proches de la lignée du SARS-Cov2. Il faut noter, en a parte, qu’ils restent étrangement extrêmement discret dans leur article au sujet des 3 virus les plus proches du SARS-Cov2, utilisés pour calibrer l’horloge évolutive. Ils ne se réfèrent pas à eux directement dans le texte et il faut consulter la figure décrivant l’arbre phylogénique qu’ils établissent pour apercevoir en petits caractères les noms de code GenBank de ces virus. Il s’agit du MG772933 et MG772934 et qui ne sont ni plus ni moins que des virus ZC45 et ZXC21, issus de la recherche militaire chinoise amplement décrite au chapitre 4 partie 3, le troisième virus étant le RaTG13.

Cette discrétion est évidemment conduite par la nécessité d’éviter que leur article soit repris et déformé par les sites d’information complotistes. Cependant, ce procédé maladroit des auteurs ne peut évidemment qu’attiser les sites complotistes, surtout que la dissidente de Hong Kong, Li Meng Yan, prétend tout simplement que le SARS-Cov2 a été fabriqué à partir des virus ZC45 et ZXC21. Cependant, nous allons voir plus loin cette hypothèse, bien que troublante, n’est pas étayée de preuves.

Il peut paraître étrange que des virus isolés par les chercheurs militaires à partir d’échantillon de colonies côtières de chauves-souris dans les provinces de Guangdong et de Fujian se retrouvent dans le calcul d’une horloge évolutive. On peut se demander évidemment comment il se fait que des virus identifiés dans des sites à 2000 km de la mine de Mojiang dans le Yunnan soient finalement relativement proches du SARS-Cov2. Mais n’oublions pas que le virus du pangolin est plus proche du SARS-Cov2 que les virus ZC45 et ZXC21. Il faut surtout comprendre que les seuls virus de type SARS à disposition sont le SARS-Cov, les ZC45 et ZXC21, celui du pangolin et le SARS-Cov2. Les militaires ont forcément séquencé en premier les virus de type SARS parmi les dizaines de coronavirus de chauves-souris qu’ils ont identifiés, car ce sont les plus dangereux.

Benvenuto ne donne que peu d’indications de la fiabilité de son résultat. Il se contente de dire que ses calculs sont auto-cohérents car le modèle mathématique particulier utilisé pour établir d’horloge est celui le plus cohérent avec l’ensemble de l’arbre phylogénique (coefficient de corrélation R2 = 0.85). Le fait que les virus militaires soient géographiquement très éloignés est un plus pour la fiabilité de l’horloge. Cependant, comme il le note, la proximité temporelle de l’origine des séquences militaires pourrait affecter le résultat et engendrer un biais d’accélération de l’horloge.

Les valeurs de l’horloge calculées par Benvenuto et al. indiquent que le temps d’évolution entre le SARS-Cov2 et le RaTG13 se situerait entre 7,3 et 4,7 années. Cela donne une fourchette entre 2012 et 2015 recouvrant exactement par sa borne supérieure l’incident de la mine de Mojiang. De ce fait, le RaTG13 ou un virus extrêmement proche pourrait bien être l’ancêtre du SARS-Cov2. La borne inférieure de l’intervalle est sans signification, car elle situerait l’ancêtre commun après l’apparition du RaTG13.

En utilisant la valeur obtenue par Lau et al., dont nous ne connaissons pas la barre d’erreur (non publié), nous obtenons la date de fin 2009 pour l’ancêtre commun du SARS-Cov2 et du RatG13. En tenant compte d’une marge d’erreur possible de 15 % sur la valeur de Lau et al., on obtient un intervalle de temps compris entre 2008 et 2011. Ce qui montre que dans l’hypothèse probable où la vitesse de l’horloge calculée par Benvenuto et al. serait surestimée nous obtiendrions un résultat qui continue d’indiquer le RatG13, ou un virus proche apparu entre fin 2008 et 2015, comme ancêtre commun du SARS-Cov2. L’incident de la mine de Mojiang en 2012 se trouve au milieu de cette fenêtre temporelle. Notons que l’étude de Lau et al. a montré que l’ancêtre commun au SARS-Cov de fin 2002 et du coronavirus de chauve-souris le plus proche remonterait à 1995. C’est-à-dire environ le même intervalle de temps (7 ans) qui sépare l’apparition du SARS-Cov2 de l’incident de Mojiang.

En conclusion, de toute évidence le séquençage en 2018 du virus RaTG13, dont pourrait certainement descendre le SARS-Cov2, n’a pas été révélé avant février 2020. De même, l’incident épidémique de la mine de Mojiang a été caché à l’OMS. Les dates des fichiers de séquençage et les déclarations de Shi Zheng Li dans son interview à Science contredisent ce qu’elle a publié dans le journal Nature. L’attitude et les déclarations de Shi Zheng montrent qu’elle s’est trouvée en février 2020 dans l’obligation de révéler en urgence au Monde l’existence du virus RaTG13. D’un autre côté, elle ne peut pas avouer directement qu’elle savait que les mineurs de Mojiang avec été contaminés par un coronavirus de type SARS, ce que tout dans leur tableau clinique indique. D’ailleurs, s’il n’avait pas été question d’une infection par coronavirus de type SARS pourquoi serait-elle allée à la mine collecter des échantillons fécaux de chauves-souris ? Pourquoi cet incident n’a pas été déclaré à l’OMS ? Quel rôle a joué Shi Sheng Li dans cette mascarade ? Où sont passées les tonnes de guano extraites de la mine ? Tout cela appelle une enquête  internationale et un audit méticuleux de l’Institut de virologie de Wuhan et de son laboratoire P4.

Le virus a incubé dans la population pendant une longue période. Des preuves scientifiques indiscutables sont là qui montrent que le virus SARS-Cov2 était présent en Italie du Nord (Lombardie) dès la fin de l’été 2019. Durant l’année 2019, et plus particulièrement l’été, un nombre extraordinaire de touristes chinois (pas moins de 3,5 millions) ont débarqué en Italie du Nord. Les causes probables de cet engouement soudain pour l’Italie ont probablement été la guerre commerciale sino-américaine ainsi que les violences au cours des manifestations trop durement réprimées des gilets jaunes et les grèves à répétition en France. Cela veut dire qu’un ou des virus pré-pandémiques circulaient largement en Chine durant l’année 2019.

L’horloge moléculaire des coronavirus à SARS de chauves-souris indique qu’il ne faut que quelques années pour qu’un virus franchisse la barrière des espèces. La fréquence très élevée des réassortiments de coronavirus chez les chauves-souris en fait un réservoir sans cesse renouvelé de virus qui se comptent probablement par centaines ou milliers vu le nombre de colonies de chauves-souris en Chine. Les 10 000 marchés aux animaux sauvages et 20 000 fermes d’élevage de gibier, apparues ces 25 dernières années ont engendré une porosité sans précédent de la barrière des espèces. La Chine est devenue un incubateur géant à coronavirus à SARS par un mécanisme résonant d’amplification de contagiosité dû à des allers-retours de virus entre des animaux intermédiaires et l’être humain. Un exemple de ce mécanisme a été mis en évidence dans des fermes d’élevage de visons aux Pays-Bas, où le SARS-Cov2 est repassé de visons contaminés à l’être humain. Cette promiscuité omniprésente entre les chauves-souris, le gibier d’élevage et l’être humain qui n’est toujours pas contrôlée va augmenter la fréquence de transmission de zoonoses à l’homme si rien n’est fait dès à présent.

Partie 4 — Le pangolin — témoin et victime de la genèse de l’épidémie en Chine — n’est pas l’hôte intermédiaire

En avant-propos nous devons attirer l’attention sur l’annonce faite le 7 février 2020 que le pangolin était « l’hôte intermédiaire ». Elle a eu lieu deux semaines à peine après la révélation officielle de l’épidémie par l’OMS. Cet empressement, totalement infondé, n’est pas compatible avec le temps scientifique. Il s’agissait d’un temps de communication médiatique avec tout ce que cela implique comme erreur, cafouillage, absence de vérification, et surtout absence de réflexion et de recul, ce qui a finalement desservi le droit du public à une information vraie. Il avait fallu des mois d’enquête rigoureuse pour établir que la civette palmiste avait été l’hôte intermédiaire dans l’épidémie de SARS de 2002-2003. Seconde différence de taille avec les civettes palmistes élevées dans des centaines de fermes en Chine, le pangolin est un animal sauvage, rare en voie d’extinction. Il est introduit en Chine depuis le Vietnam par des contrebandiers en connexion avec des receleurs et des vendeurs sur les marchés aux animaux sauvages. Il est donc de ce fait totalement illogique d’en faire a priori l’animal-hôte intermédiaire. On ne sait même pas si parmi les 70 échantillons d’animaux prélevés sur le marché du Huanan à Wuhan se trouvait le pangolin. Comme nous allons le voir, le pangolin est en fait un témoin précieux de ce qui a pu se passer.

Dans leur annonce du 7 février, les deux chercheurs de la South China Agricultural University à Guangzhou ont affirmé que la séquence du génome d’un beta-coronavirus extrait d’un pangolin était 99 % « similaire » à celle du SARS-Cov2. En parlant d’un degré de similarité au lieu d’identité ils biaisent la réalité de l’annonce, car cette imprécision laisse planer un doute sur la signification de similaire. Le degré exact d’identité de séquence de 90,1 % au niveau du génome complet fait du virus du pangolin le deuxième virus le plus proche du SARS-Cov2 derrière le RatG13 (96,2 %). Cependant, au niveau des protéines transcrites par les gènes, l’identité globale monte à 96 % et même entre 98 et 100 % pour les protéines structurales, à l’exception de la protéine de pénétration S (90,2 %). Ces caractéristiques le rapprochent énormément du SARS-Cov2. Comment se fait-il alors qu’à l’exception de la protéine S, il soit moins proche du SARS-Cov2 que le RaTG13 qui est plus éloigné dans le temps ? Il s’agit là d’un vrai paradoxe évolutif.

D’animal de contrebande au statut d’hôte intermédiaire dans la genèse de l’épidémie

Malheureusement pour eux et pour notre planète, les pangolins sont une espèce animale victime du snobisme culinaire chinois comme quelques autres espèces en voie d’extinction. L’odyssée médiatique de ces pauvres pangolins a commencé le 24 mars 2019, lorsque 21 pangolins javanais (Manis javanica) ont été saisis dans une opération des douanes chinoises, puis transférés malades vers le centre de sauvetage des animaux sauvages de Guangdong. Les premiers indices rassemblés par les agents des douanes suggèrent qu’ils avaient été introduits en contrebande à partir du Vietnam, à travers les zones frontalières non douanières de Dongxing. Ils ont ensuite été transportés par voie terrestre vers le Guangdong et d’autres lieux pour les livrer au receleur à des fins de vente. Trois suspects ont été arrêtés sur les lieux, 10 pangolins vivants [NDA, 11 les autres pangolins vivants ont été saisis sur le lieu de recel probablement], 5 pangolins congelés, 3 750 grammes d’écailles de pangolin, 4 aigles vivants, 9 pattes d’ours congelées et d’autres animaux protégés et leurs produits ont été saisis, le réseau de contrebande a été démantelé (source : Legal Daily-Legal Network, 27 mars 2019). À noter que d’autres saisies plus anciennes, recouvrant 19 pangolins, avaient été réalisées entre juillet 2017 et janvier 2018 par les douanes de Guangxi, province du sud de la Chine à la frontière du Vietnam.

Il y avait des pangolins adultes et adolescents. Leur état de santé était très dégradé. Leurs corps étaient recouverts d’éruptions cutanées et seize sont morts après des soins intensifs. L’autopsie de la plupart des pangolins morts a révélé que leurs poumons étaient enflés, contenaient un liquide écumeux et présentaient des symptômes de fibrose pulmonaire. Certains présentaient une hépatomégalie et une splénomégalie. 21 échantillons d’organes des poumons, du système lymphatique et de la rate, présentant des symptômes évidents, ont été prélevés chez 11 pangolins décédés pour découvrir les virus impliqués.

Vraisemblablement les pangolins ont été infectés par les trafiquants

L’étude méta-génomique des échantillons prélevés sur ces pangolins avait conduit Ping Liu et al. à publier en septembre 2019 la reconstruction de 68 séquences contiguës distinctes partageant des similarités avec de nombreux virus connus. Parmi eux se trouvaient des virus Sendaï et des coronavirus, dont la plupart étaient des coronavirus à SARS. Les auteurs de l’étude concluent que les pangolins, dont la majorité des échantillons étudiés contenaient le virus Sendaï d’origine humaine, étaient morts d’un syndrome respiratoire dû à ce virus.

Par la suite, en 2020, dans une autre étude approfondie, parue dans Plos Pathogène, ils ont publié la séquence extraite, la plus proche du SaRS-Cov2, appelée pangolin-CoV-2020 consensus. Cette séquence combine en fait 3 séquences quasi complètes (obtenues de 3 pangolins malades différents) avec plus de 99.5 % d’identité entre elles. Au niveau du génome complet, elle partage 90,3 % d’identité de séquence avec le SARS-Cov2 et 90,5 % avec le RaTG13. Le virus pangolin-CoV-2020, aussi appelé GD-pangolin-Cov, est donc autant éloigné des deux virus les plus proches de lui. Cependant, le RaTG13 est éloigné dans le temps de 7 ans par rapport au SARS-Cov2 alors que celui du pangolin que de 6 à 9 mois. Ce qui se reflète dans le fait que, de façon très intrigante, le domaine de liaison au récepteur ACE2 de la protéine S du virus du pangolin est à 96,8 % identique à celui du SARS-Cov2 (et partage 4 des 5 acides aminés clés pour la liaison) alors que celui du virus RaTG13, en théorie plus proche, n’est identique qu’à 89,6 %. Cela veut dire que le virus du pangolin était en fait plus adapté à l’homme du point de vue du pouvoir de pénétration cellulaire. Alors pourquoi son génome est-il plus éloigné globalement du SARS-Cov2 que celui du RaTG13 ? Nous nageons ici dans un paradoxe.

La conclusion générale des auteurs est que le pangolin est un hôte naturel pour les coronavirus et que le SARS-Cov2 est le résultat de recombinaisons multiples dans une grande variété de chauves-souris et d’autres animaux sauvages. Cela peut paraître infondé, car, au contraire de l’épidémie de 2003 où les anticorps spécifiques au SARS avaient été retrouvés dans un grand nombre de civettes d’élevage, on ne peut exclure que les pangolins aient été infectés par les contrebandiers chinois eux-mêmes. Les pangolins sont des animaux sauvages solitaires qui n’ont pas de contact avec les chauves-souris. Par contre, la logique nous dit que les contrebandiers, les receleurs et les vendeurs sur les marchés forment un microcosme où doivent tourner de nombreux virus, comme le virus Sendaï qui affecte également les rongeurs, ou bien également des coronavirus de chauve-souris puisqu’ils en font le trafic. Ce microcosme homme-animal sauvage de contrebande et autres animaux semi-sauvages de marchés, vivant en promiscuité plus ou moins insalubre, forme un résonateur d’évolution rapide par recombinaisons de virus. Les virus peuvent s’échanger constamment entre différentes espèces animales et l’homme. Il n’est pas  inconcevable dans ces circonstances que des virus pré-pandémiques, non détectés, peuvent incuber pendant des mois et des années dans ce milieu. Les pangolins qui sont arrivés au centre de secours de Guangdong sont quasiment tous morts, soit directement dans les jours suivant leur arrivée (16 pangolins) soit quelque temps après, malgré des efforts considérables pour les sauver. Le quotidien chinois Southern Metropolis Daily titre le 20 avril 2019 : « Un autre vient de mourir. Il n’en reste plus que quatre en vie et ils ont un besoin urgent de l’aide d’experts ! »

Il est donc peu vraisemblable que tous ces pangolins sauvages aient pu si soudainement mourir en même temps d’un coronavirus endogène à leur espèce dont ils seraient une sorte de réservoir parallèle… La seule explication c’est qu’ils ont été contaminés par les contrebandiers et que le virus était tellement nouveau pour eux (de même que le Sendaï virus qui crée un syndrome respiratoire) qu’ils en sont morts. La prévalence des anticorps associés à des coronavirus à SARS chez les trafiquants d’animaux sauvages a été clairement établie en 2003 par le Centre de Contrôle des maladies du Guangdong. Des études séro-épidémiologiques faites à cette époque ont révélé que le SARS-CoV n’avait pas circulé significativement dans la population humaine avant 2002. Par contre, on trouvait des individus séropositifs avant cette période parmi des travailleurs des marchés d’animaux sauvages, documentant encore le risque de transmission à l’homme.

Il n’y a aucune raison que cette réalité ait pu changer depuis 2003, bien au contraire. Il s’agit là d’un phénomène bien connu des épidémiologistes. D’ailleurs, Ping Liu et al. sont obligés de le reconnaître à demi-mots lorsqu’ils rajoutent dans leur conclusion qu’il n’est pas clair si le coronavirus identifié est une « flore virale commune aux voies respiratoires des pangolins » et que « la genèse pathogénique de ce coronavirus chez les pangolins reste à élucider ». Nous sommes désolés de le dire, mais il s’agit là encore d’une contorsion sémantique destinée à ne pas admettre directement que des sous-lignées du SARS-Cov2, peu pathogènes, circulaient chez les contrebandiers chinois déjà au début de 2019.

L’hypothèse de recombinaisons de virus dans la région du RBD est imprécise et peu solide

Ping Liu continue ensuite ses « imprécisions » en affirmant que leur analyse de recombinaison montre que la protéine S du virus pangolin-CoV-2020 peut se reconstruire à partir de fragments de séquence du virus  Bat-CoV-ZC45 ou Bat-CoV-ZXC21 et de  fragments de RaTG13. Ce que Ping Liu et al. qualifient d’analyse de recombinaison n’est ni plus ni moins qu’une analyse visuelle à partir des alignements de séquences. Et malgré notre bonne volonté nous ne voyons qu’un seul endroit de recombinaison possible entre les 5 coronavirus. Il s’agirait d’une recombinaison entre le pangolin-Cov2-2002 et le RaTG13 au niveau du motif de liaison au récepteur ACE2 (RBM) dans le domaine de liaison (RBD).

Nous pensons qu’il n’est visiblement pas prouvé que par recombinaisons naturelles la protéine S du SARS-Cov2 puisse être reconstruite à partir de fragments des virus Bat-CoV-ZC45 ou Bat-CoV-ZXC21 et de  fragments de RaTG13. Si un généticien veut répondre à France Soir sur ce point ou sur d’autres points que nous avons analysés dans ce chapitre, nous l’invitons à le faire.

Nous nous demandons comment une telle affirmation, non fondée, peut être publiée dans un journal du calibre de PLOS Pathogens. Elle peut s’expliquer par le désir des auteurs et de l’éditeur de prévenir la théorie complotiste d’une manipulation spécifique au niveau du RBD du virus RaTG13, ou d’un autre virus très voisin, avec échange de RBM. Les échanges de RBD entre coronavirus pour tester leur infectiosité ont été couramment pratiqués ces 10-15 dernières années, en particulier par Shi Zheng Li depuis 2007. La première expérience de ce genre remonterait à une vingtaine d’années à l’Université d’Utrecht aux Pays-Bas. Ces expériences démontrent que l’on peut ainsi échanger le tropisme d’espèce entre virus, c’est-à-dire leur faire franchir la barrière des espèces.

On peut se demander s’ils ne cherchent pas à devancer et prévenir toute idée que les virus séquencés par les chercheurs, affiliés à l’armée populaire chinoise, puissent avoir été utilisés dans des manipulations à gain de fonction. Nous ne pensons absolument pas cela, mais c’est dire le problème sous-jacent de crédibilité de la Chine. Notons à ce sujet, en a parte, que le gouvernement chinois subit une telle pression internationale sur la question de l’origine de l’épidémie qu’il ne peut s’empêcher d’utiliser les techniques de désinformation les plus grossières, telle que cette déclaration faite le 20 novembre par le porte-parole du ministre des affaires étrangères chinois sous-entendant que l’émergence du virus pouvait impliquer plusieurs nations. Cette déclaration tendancieuse fait suite à la parution dans le journal Tumori de patients cancéreux italiens positifs aux anticorps spécifiques du SARS-Cov2 dès septembre 2019 (voir partie 3 du chapitre).

Mais revenons aux recombinaisons virales. À l’évidence, la seule recombinaison possible au niveau de la protéine S, entre tous ces virus, qui a pu avoir lieu est celle entre le pangolin-Cov-2020 et le RaTG13. Cette information conforte l’idée que des virus précurseurs du SARS-Cov2 circulaient à bas bruit entre les hommes et les animaux dans le microcosme des marchés aux animaux sauvages. De quel coronavirus le RBM de la protéine S du pangolin provient-il ? Cela reste une question centrale à résoudre, car sur l’intégralité de sa longueur, soit 72 acides aminés (résidus 435 à 506), le RBM du virus des pangolins est 98,6 % identique au SARS-Cov2, avec une seule mutation H496Q (l’acide aminé histidine H échangé avec l’acide aminé glutamine Q à la position 496 critique pour la liaison). En fait, on serait tenté de dire qu’il est 100 % identique, car, sur le plan des interactions physico-chimiques impliquées, l’histidine et la glutamine sont très proches et souvent interchangeables. De ce fait, la mutation H496Q peut se produire par hasard sans que cela induise une modification réelle de l’affinité du RBM pour l’ACE2. Tout cela est d’autant plus étrange que le RBM du virus GD-pangolin-Cov à 14 % de différence avec le RBM du RaTG13 qui, par ailleurs, est un virus globalement plus proche du SARS-Cov2. Cela contredit les lois de l’évolution à tout point de vue. D’abord, comment le virus du pangolin pourrait-il être le résultat d’une recombinaison en 2018-2919 avec un virus de 2013 ? Ensuite, s’il était une recombinaison avec un virus descendant du RaTG13, ne devrait-il pas être plus proche du SARS-Cov2 que le RaTG13 sur l’ensemble de son génome ?

C’est ce paradoxe qui a conduit les généticiens à faire l’hypothèse quelque peu délicate que le RBM du pangolin aurait convergé par pression évolutive de façon optimale séparément en même temps dans le pangolin et l’homme. Une séquence de 72 acides aminés aurait donc convergé quasi -exactement et simultanément chez 2 hôtes aussi distincts que le pangolin et l’être humain. Cela est à notre avis extrêmement improbable, en tout cas considérablement moins probable que l’hypothèse scientifique alternative que les pangolins aient pu être infectés par l’homme avec un coronavirus apparenté au SARS-Cov2, d’une façon que nous ne comprenons pas (voir section suivante sur l’article d’Alina Chan et al.). 

Pour finir, dans le registre contre toute idée d’une possible manipulation de virus, Liu et al. ajoutent également qu’un coronavirus RmYN02 à 93,3 % identique au SARS-Cov2 a été identifié à partir d’échantillons provenant de 227 chauves-souris capturées, entre mai et octobre 2019, au cours d’une énième campagne dans le Yunnan. Le virus RmYN02 a la particularité de présenter une insertion multiple à la jonction entre les sous-unités S1 et S2 de la protéine S, sans toutefois que cette insertion corresponde, comme dans le cas du SARS-Cov2, au site de clivage de la furine. La présence de ce site de clivage à un endroit qui renforcerait le pouvoir de pénétration du SARS-Cov2 est considéré par certains comme une preuve de manipulation. Nous étudierons ce problème au prochain chapitre.

Le mystère du RBM du GD-pangolin-Cov est renforcé par le GX-pangolin-Cov

Une seconde analyse par Tsan-Yuk Lam et al. a eu lieu également entre janvier et février 2020 sur 25 échantillons provenant de 18 autres pangolins saisis par les douanes de Guangxi. Il n’est pas précisé l’état de santé de ces pangolins lors de leur saisie, mais il est probable qu’ils aient été également transférés dans un centre de protection de la faune sauvage. Cependant, malgré une durée de vie pouvant atteindre 13 ans, ces pangolins sont tous morts et les échantillons ont été conservés par l’Université de Guangxi avant d’être envoyés pour analyse, en janvier 2020, à Tsan-Yuk Lam et al. Ces derniers ont extrait au total 6 génomes quasi complets de coronavirus qui partageaient entre 85.5 % et 92.4 % de similarité de séquences avec le SARS-CoV-2. Le génome le plus proche a donné le jour à un second coronavirus consensus appelé le GX-pangolin-Cov. Il se retrouve logiquement être le 3coronavirus le plus proche du SARS-Cov2, derrière le RaTG13 et pangolin-Cov-2020 (GD-pangolin-Cov) avec 84 % d’identité de séquence avec le SARS-Cov2.

Lam et al. ne précise pas l’identité de séquence globale entre les virus extraits des pangolins saisis en 2017 et ceux saisis en 2019, mais elle se trouve autour de 94 %. Cela est gênant par ce qu’à 15 mois d’intervalle un virus endogène au pangolin n’aurait pas pu changer autant. La composition en acides aminés (aa) du domaine de liaison au récepteur ACE2 est à 89,2 % identique (21 aa diffèrent sur les 194 que compte le RBD) entre ces deux virus. Mais 86 % des mutations (18) se situent au niveau des 72 aa de la partie du domaine impliqué directement dans la liaison (RBM). Autre fait de première importance, l’analyse des mutations dans le RBM montre que 9 des 10 aa de contact avec l’ACE2, sans être critique pour la  liaison avec l’ACE2, restent identiques entre les 2 virus. Par contre, 4 des 5 aa qui jouent un rôle critique dans la liaison ne correspondent pas. Cela est tout à fait étonnant et indiquerait que le RBM aurait muté en 15 mois chez les pangolins pour résulter dans un RBM 98,6 % identique à celui du SARS-Cov2 humain. Cela implique soit un taux de mutation non synonyme sur cette section du génome tout à fait hallucinant (impossible à obtenir en l’absence d’un forçage comme celui décrit au chapitre 2) soit une recombinaison aléatoire favorable du RBM tout à fait exceptionnelle puisqu’elle correspondrait à un virus quasi  optimal pour l’être humain.

Partie 5 — Le SARS-Cov2 était déjà adapté optimalement à l’homme dès son apparition fin 2019

Alina Chan et al. ont montré que sur 151 isolats de virus collectés (50 par mois de janvier à mars 2020) il ne s’était produit que 2 mutations du RBM (sur des aa ni de contact ni critiques pour sa liaison avec l’ACE2) concernant 2 isolats distincts. Un point jamais soulevé est que le pangolin n’est certainement pas le mammifère possédant le récepteur ACE2 le plus proche de l’homme. Ce qui rend quasiment improbable, si le pangolin était porteur naturel de ce virus, qu’en passant à l’homme le virus ne se soit pas adapté davantage au niveau du RBD ou du RBM de la protéine S.

Donc, sur ce point nous rejoignons Alina Chan et nous analysons que l’hypothèse retenue généralement, d’une recombinaison multiple au niveau du RBD à travers plusieurs espèces animales, n’est pas fondée sur des preuves concrètes. Il ne s’agit que de spéculations non conclusives. Qu’une telle recombinaison dans des animaux très distincts de l’être humain ait pu converger vers un motif de liaison RBM du RBD quasi 100 % adapté à l’homme par hasard est très peu probable, les virus s’adaptant naturellement à leur hôte. Par contre, les récepteurs ACE2 de 18 primates (chimpanzé, orang-outan…) sont 100 % identiques à celui de l’homme sur les 25 aa directement impliqués dans la liaison avec la protéine S. Ce fait publié par l’Académie des Science Américaine (PNAS) est tenu totalement à l’écart des débats. Cela est si dérangeant que l’article dans le journal PNAS prévient laconiquement dans une section, intitulée « Signification »  placée en tête de l’article, qu’il ne faut pas sur-interpréter cette donnée du problème dans la recherche de l’hôte intermédiaire. Par exemple, le rhinopithèque de Roxellane, qui appartient au groupe des 18 primates dont le motif de liaison de l’ACE est identique à celui de l’homme, est une espèce en voie de disparition qui se trouve dans les forêts des régions montagneuses des provinces du centre de la Chine (Gansu, Shaanxi et Hubei). Ces animaux vivants dans les arbres peuvent être en contact occasionnel avec des chauves-souris ou leurs excréments. Ils pourraient donc avoir joué le rôle d’hôte d’intermédiaire plus sûrement que les pangolins.

À Wuhan des primates de différentes espèces peuvent se trouver dans les zoos certainement, sur les marchés aux animaux très possiblement, et surtout à l’Institut de virologie de Wuhan. Les singes de laboratoire sont très courants dans les laboratoires de virologie, car ils servent a mettre en pratique et tester les hypothèses au cours de l’élaboration des vaccins. On peut donc imaginer le scénario d’un virus expérimental, qui serait passé d’un singe de laboratoire à un technicien ou un employé s’occupant d’eux, puis aurait gagné le marché aux animaux de Huanan où un des marchés annexes, où des animaux et d’autres êtres humains auraient été contaminés.

Dans le cas d’une recombinaison, quel serait cet autre virus avec un RBM déjà optimal pour infecter l’être humain ? Proviendrait-il d’un autre hôte intermédiaire dont le récepteur serait également très proche, ou bien de chauves-souris qui selon la théorie de Shi Zheng Li véhiculent des coronavirus possédant des protéines S qui permettent d’infecter l’homme, directement sans adaptation.

Lam et al. concluent leurs travaux de façon, nous semble-t-il, plus rationnelle que Liu et al. Ils disent en substance : « Cela suggère que ces animaux sont un hôte important de ces virus, ce qui est surprenant étant donné que les pangolins sont des animaux solitaires avec des effectifs de population relativement faibles, reflétant le statut d’espèce en danger. En effet, sur la base des données du moment il ne peut être exclu que les pangolins aient acquis leur virus apparenté au SARS-CoV-2 indépendamment des chauves-souris ou d’un autre animal hôte. » Cela ouvre implicitement la porte à une contamination humaine.

Comment Alina Chan montre que le SARS-Cov2 était optimalement adapté à l’homme dès son apparition fin 2019

Alina Chan et son équipe ont comparé la dynamique évolutive du SRAS-CoV et du SARS — CoV2. À cet effet, ils ont utilisé pour le SARS-Cov 11 génomes de la phase épidémie précoce à moyenne et 32 génomes de la phase épidémique tardive. Ils ont également utilisé 46 génomes de SRAS-CoV-2 dont un isolat de Wuhan, du début décembre 2019, et 15 génomes provenant de diverses régions géographiques, recueillis au hasard chaque mois de janvier à mars 2020.

Ils ont constaté que la diversité génétique du SRAS-CoV-2 était bien plus faible que celle du SRAS-CoV, dont la diversité était considérable dans la phase précoce et moyenne de l’épidémie. La pression sélective avait été la plus élevée lors du passage du virus des civettes palmistes aux humains et avait diminué vers la fin de l’épidémie. Cette série d’adaptations entre espèces animales et l’homme a abouti à un SRAS-CoV hautement infectieux qui a dominé la phase épidémique tardive.

En comparaison, le SRAS-CoV-2 présente une diversité génétique plus similaire à celle du SRAS-CoV de la phase épidémique tardive. Le gène de pointe S, et les Orf3a et Orf1a avaient subi une forte pression sélective dans l’épidémie de SRAS-CoV. Les taux de mutations synonymes (dS) et non synonymes (dN) des gènes de la protéine pointe S, de l’Orf3a et l’Orf1a du SRAS-CoV-2 sont similaires à ceux de l’épidémie tardive de SRAS-CoV. En revanche, les quelques rares substitutions non synonymes dans le gène de pointe S du SRAS-CoV-2 n’a pas conféré d’avantage adaptatif dans l’intervalle de temps étudié.

Alina Chan et ses collaborateurs en concluent qu’au moment où le SRAS-CoV-2 a été détecté pour la première fois à la fin de 2019, il était donc déjà complètement adapté à la transmission humaine. Leurs observations semblent indiquer une phase d’adaptation invisible du SARS-CoV-2. Cela pourrait s’expliquer par le fait que le SARS-Cov2 est beaucoup moins létal que le SARS-Cov, avec de très nombreux cas asymptomatiques et pauci symptomatiques qui a pu favoriser sa circulation pré-pandémique non détectée. Pendant cette période le virus a pu accumuler des mutations adaptatives qui ont renforcé sa contagiosité et sa pathogénie à l’automne 2019.

Seuls 4 échantillons environnementaux provenant des prélèvements effectués au marché de Huanan ont permis d’obtenir des génomes complets de virus. Quant aux séquençages des quelques échantillons animaux mis à disposition des chercheurs par le CDC chinois, ils sont fortement contaminés et inexploitables. Les 4 génomes qui ont pu être résolus partagent plus de 99,9 % d’identité avec l’isolat Wuhan Hu-1 (premier virus isolé d’un patient de décembre). Une identité > 99,9 % n’avait été observée en 2003-2004 qu’entre des isolats rapprochés dans le temps provenant d’individus d’une même espèce, soit l’être humain soit les civettes, mais pas entre humains et civettes. L’identité de séquence la plus élevée enregistrée entre humains et civettes avait été de 99,78 %.  Alina Chan conclue que les échantillons du marché de Huanan ont donc été contaminés par des vendeurs ou des clients, mais pas par des animaux intermédiaires.

Il est important de rappeler qu’il y a eu deux épisodes de SRAS-CoV en 2002-2004, chacun résultant de transmission de la civette palmiste à l’homme : le premier est apparu à la fin de 2002 et s’est terminé en août 2003 ; le second est né à la fin de 2003 à partir  d’une population persistante de progéniteurs du SRAS-CoV chez les civettes. La deuxième épidémie a été rapidement réprimée grâce au suivi diligent des hôtes humains et animaux, retenant les leçons de la première épidémie. Pour prévenir aujourd’hui des flambées consécutives similaires de SRAS-CoV-2, il est essentiel de tirer les leçons du passé et de mettre en œuvre des mesures pour minimiser le risque que d’autres précurseurs de type SRAS-CoV-2 s’adaptent et réapparaissent parmi les humains.

Alina Chan estime qu’il serait étrange si aucun précurseur ou proche parent du SARS-CoV-2 n’était pas découvert chez l’être humain ou chez les animaux. Elle suggère d’évaluer la prévalence de certains anticorps potentiellement reliés au SARS-Cov2 chez les vendeurs et les trafiquants des marchés, pour déterminer si des précurseurs proches du SARS-CoV-2 ont pu circuler dans cette communauté. Elle propose de prélever des échantillons d’animaux sauvages et d’élevage ainsi que des échantillons humains déposés dans des banques de données médicales avant le départ de l’épidémie.

Elle dit également que séquencer plus d’isolats précoces du virus de Wuhan permettrait d’identifier des virus progéniteurs proches moins bien adaptés à l’homme, comme ça a été le cas pour l’épidémie de SARS de 2003. Elle conclut en ajoutant que pendant que ces recherches s’effectueraient, il serait prudent de limiter l’activité humaine qui conduit à de fréquents et prolongés contacts avec des animaux sauvages et leur habitat. Cela nous paraît frapper au coin du bon sens, mais il est évident que la Chine n’a aucune intention ni de lever le voile sur l’origine de l’épidémie ni d’interdire rigoureusement le trafic d’animaux sauvages.

Pour finir elle n’exclut aucun scénario, que ce soit : (a) la possibilité d’un intermédiaire animal autre que le pangolin ; (b) l’adaptation interhumaine du virus ;  (c) un accident de laboratoire, et préconise de prendre des mesures pour prévenir chacun de ces scénarios dans le futur. 

Conclusion

Le récepteur ACE2 du pangolin n’est pas le plus proche de celui de l’homme et l’adaptation parfaite du RBM du virus GD-pangolin-Cov reste un mystère. Si le pangolin avait été l’hôte intermédiaire, les virus extraits devraient avoir 98 ou 99 % d’identité de séquence avec le SARS-Cov2. Il est quasi certain, pour ne pas dire certain, que les pangolins de contrebande ne sont que de malheureuses victimes, dont l’autopsie post mortem nous livre des informations capitales sur le timing de la genèse de l’épidémie. Entre août 2017 et janvier 2018, des coronavirus à SARS circulaient chez les trafiquants d’animaux sauvages en relation avec les receleurs des marchés et les vendeurs. D’ailleurs, il est très probable que les trafiquants étaient immunisés du fait de leur promiscuité avec toutes sortes d’hôtes intermédiaires potentiels. N’oublions pas également que la létalité du SARS-Cov2 n’a rien à voir avec celle du SARS-Cov. En mars 2019, sont apparus probablement dans ce microcosme des coronavirus à SARS optimaux sur le plan de la liaison au récepteur ACE2. À l’exception d’une mutation faiblement impactante H496Q à une position critique, l’adaptation complète du RBM s’est donc produite entre janvier 2018 et mars 2019 et a pu impliquer des contagions croisées multiples entre des animaux sur des marchés et des hommes. Mais cela n’exclut pas un accident de laboratoire non loin d’un marché géant… En tout cas, l’année 2018 est bel et bien une date clé de l’histoire du Covid-19. Une chose est certaine, cette possibilité ne pourra jamais être vraiment refermée en raison de la destruction des échantillons d’animaux saisis sur le marché de Huanan, l’absence d’enquête officielle sur les premiers patients atteints et le refus de la Chine de laisser une enquête internationale se dérouter à l’Institut de virologie de Wuhan.

Mais beaucoup de gens ont intérêt à ce que l’attention internationale soit détournée du laboratoire P4 de Wuhan, dont l’Institut Pasteur et d’autres instances scientifiques qui contrôlent la science mondiale comme le Journal Nature. Dans un article de Nature du 23 novembre, on apprend que des échantillons de chauves-souris, conservés depuis 2010 à l’Institut Pasteur de Phnom Penh au Cambodge et depuis 2013 au Japon, contiennent des coronavirus du type SARS. La belle affaire, le virus extrait de l’échantillon japonais à 81 % d’identité de séquence avec le SARS-Cov2, c’est-à-dire bien inférieur au 88 % des virus isolés par les recherches militaires chinoises, et le pourcentage d’identité n’est pas révélé pour celui de l’échantillon cambodgien, alors que non venons de montrer qu’il ne faut qu’une dizaine de jours seulement pour séquencer un virus. Si ce virus est un ancêtre direct du SARS-Cov2 il y a 10 ans, alors il sera dans la zone des 93-96 % d’identité selon les calculs que nous avons présentés ici. Mais alors, quid des 8 autres coronavirus de type SARS prélevés dans la mine de Mojiang ?

Dans le prochain chapitre, nous examinerons minutieusement les anomalies du génome du SARS-Cov2, comme la présence d’un site clivage de la furine qui semble renforcer son pouvoir de pénétration, et les travaux du Professeur Luc Montagnier et du mathématicien Jean-Claude Perez, sur leur hypothèse d’insertion d’épitopes du virus du SIDA et de l’agent infectieux du paludisme. 

chapitre 7

Partie 1 — Manipulation des virus par enzyme de restriction et PCR

Où l’on apprend que l’on sait depuis 2002 manipuler le génome d’un coronavirus sans laisser de trace et que l’Institut Pasteur ne dit pas tout sur ses brevets et le reste.

Sans que la majorité d’entre nous en fût consciente, le prix Nobel de chimie de 2020 nous a projetés officiellement dans un monde de science-fiction. Cependant, la manipulation d’un génome complet de coronavirus était déjà possible depuis l’année 2002, grâce à des techniques simples et performantes dont certaines permettent de ne pas laisser de trace.

Première création d’un coronavirus chimérique synthétique en 2000

Il y a tout juste 20 ans, Lili Kuo, affiliée au David Axelrod Institute – New York State Department of Health, en collaboration avec le groupe de recherche de J.M. Rottier à l’Université d’Utrecht (Pays-Bas), publiait le résultat de travaux séminaux qui allaient devenir, dans les années suivantes, la base conceptuelle des recherches que Shi Zheng Li a poursuivi sur la transmissibilité des coronavirus de chauves-souris à l’homme. Le titre de l’article décrivant cette première mondiale en termes de manipulation de virus laisse peu de place au doute : « Redéfinir l’hôte cible d’un coronavirus par échange de l’ectodomaine de sa protéine S : franchissement de la barrière cellulaire des espèces hôtes. »

Ils avaient construit un mutant du coronavirus de l’hépatite murine (MHV) dans lequel une partie de la protéine S (ectodomaine ou sous-unité S1 située à l’extérieur de la membrane du virus) avait été remplacée par le domaine équivalent, mais très dissimilaire (84 % de divergence) de la protéine S du coronavirus de la péritonite infectieuse du félin (PIF du chat). Il faut noter que ces 2 coronavirus sont hautement spécifiques de leurs hôtes naturels, empêchant la contamination entre les deux espèces. Le virus chimérique artificiel obtenu (fMHV) avait acquis la capacité d’infecter les cultures cellulaires félines et en même temps avait perdu celle d’infecter les cultures cellulaires de tissus murins. Ces chercheurs avaient ainsi démontré, par échange réciproque de facteurs moléculaires infectieux, le concept que la spécificité des coronavirus pour un hôte particulier était déterminée par l’interaction de la protéine S avec le récepteur cellulaire de l’hôte. De plus, ils avaient identifié la région responsable de cette spécificité comme étant une séquence d’environ 70 acides aminés située à l’extrémité C-terminale de la sous-unité S1, appelée motif de liaison au récepteur (RBM, voir chapitre 6, partie 4). Ces résultats sont fondateurs de ce qui s’est ensuite passé depuis 20 ans. Il est important de mentionner ici que les auteurs avaient noté cependant, que le virus chimérique recombinant fMHV semblait être moins infectieux que le virus souche naturel MHV.

Ils ont attribué ce « problème », entre autres, à la possibilité que le système de transcription du virus murin récepteur de la manipulation ne soit pas adapté de façon optimale à la réplication de la protéine S féline chimérique. Cela aurait engendré un nombre moins élevé de copies du gène S au cours de la réplication et donc un pouvoir infectieux diminué. Une autre hypothèse était que la protéine S hybride construite ne s’intégrait pas aussi bien dans la membrane du virus murin que la protéine S murine, déstabilisant aussi les capacités infectieuses du virus mutant. Cet aspect des choses est très important, car il montre que l’on ne peut pas réellement fabriquer un organisme optimal de novo, directement par assemblage d’éléments distincts, même provenant de la même espèce.

À une autre échelle, ce phénomène est comparable à celui de rejet dans les greffes ou les transfusions sanguines. Pour qu’un fonctionnement soit optimal, il faut une adaptation parfaite que seule la pression évolutive peut engendrer. Malheureusement, dans le cas des virus on peut par passages répétés, dans dans une culture cellulaire ou chez un mammifère hôte (voir chapitre 2), forcer l’adaptation. D’ailleurs, Kuo et al. décrivent comment d’autres études ont réussi à forcer le passage interespèces du virus MHV de cette manière, le virus gardant la capacité d’infecter les souris. Ce dernier point est à notre avis crucial dans la compréhension de la genèse du Covid-19, car il montre qu’une exposition répétée à un coronavirus spécifique d’une espèce (les chauves-souris) permet le franchissement de la barrière interespèce sans que le virus ne perde sa capacité par rapport à l’espèce initiale. Donc, l’exposition répétée des trafiquants des marchés avec des animaux sauvages comme des chauves-souris, et l’exposition des animaux entre eux, est bel et bien un mécanisme de franchissement des espèces avec acquisition de transmission interhumaine, inter-animale et humaine-animale qui permet ensuite, la circulation et la recombinaison de nombreuses souches de coronavirus. Ce mécanisme est plus lent dans les marchés que dans des cultures cellulaires à haute concentration. Mais le principe est le même, une promiscuité permanente lui permet d’avoir lieu sur quelques mois ou quelques années au plus.

Avant 2012, on manipulait un génome par recombinaison ciblée d’ARN

La manipulation de virus consiste à en faire la rétro-ingénierie, c’est-à-dire à réassembler des éléments fractionnés, dont certains ont été modifiés à dessein, par génie génétique. Une difficulté supplémentaire avec les virus à ARN est que certaines manipulations doivent passer par l’intermédiaire d’un ADN complémentaire (ADNc), dit recombinant, codant le génome du virus alors que le virus à ARN ne possède jamais de code ADN à son état naturel. À l’époque de Kuo et al., les procédés de microbiologies utilisés étaient très complexes dans leur conception et également dans leur mise en œuvre, ce qui nécessitait de longs efforts s’étalant sur des années. Les expériences de génie génétique publiées par de Kuo et al. en 2000 se sont déroulées sur une période de 2 ans, suivant une phase d’élaboration en 1997 d’un premier virus génétiquement préparé pour permettre les expériences de recombinaison d’ARN ciblant la protéine S des virus félin et murin.

Ils ont utilisé la mutagenèse dirigée qui fait appel à l’utilisation d’un plasmide dans lequel on insère artificiellement une séquence modifiée d’un gène ou d’une partie d’un gène. Les plasmides sont de l’ADN circulaire (pouvant dépasser une longueur de 50 kb) présent naturellement dans les bactéries. Leur rôle naturel est de conférer aux bactéries un pouvoir de défense, car ils encodent des enzymes permettant la lyse des antibiotiques. Les plasmides sont au cœur des procédés de génie génétique. Réinjectés après manipulations dans les bactéries ils permettent l’expression de protéines exogènes manipulées, facilement et en grande quantité, engendrant de multiples applications. Mais le champ d’application le plus critique qui a été ouvert était la possibilité de manipuler des virus.

Cependant, en 2000, la taille très grande des génomes des coronavirus, environ 30 000 nucléotides (nt), les rendait inappropriés pour des manipulations du type mutagenèse dirigée. Les nucléotides sont 4 bases azotées : A, G, C, T dans le cas de l’ADN et A, G, C, U dans le cas de l’ARN, qui sont les briques élémentaires constituant les génomes (voir chapitre 5). Kuo et al. ont contourné le problème en utilisant la propriété naturelle de recombinaison des coronavirus. Ils ont exprimé dans une culture de bactéries un virus MHV muté (Alb4), qui avait perdu sont gène N (NDA, l’absence de la protéine N empêche la nucléocapside de se former et expose l’ARN du virus au cytoplasme bactérien ce qui permet les réarrangements), en même temps qu’un vecteur donneur de l’ARN de la protéine S féline plus la partie restante du virus jusqu’à l’extrémité 3′ avec le gène N intègre. Le processus de recombinaison a généré aléatoirement des virus mutants qui ont pu être séparés ensuite entre ceux actifs sur les cellules murines et ceux actifs sur les cellules félines. Ensuite, on pouvait vérifier que ceux actifs sur les cellules félines ne l’étaient pas sur les cellules murines.

Dès le début des années 1980, on savait faire la manipulation moléculaire des virus à ADN en passant par le clonage moléculaire d’une partie ou de la totalité du génome viral dans un plasmide bactérien. Une difficulté pour les virus à ARN provenait du fait que l’ARN ne peut pas être cloné directement dans un plasmide qui ne peut contenir que de l’ADN. Cet obstacle a commencé à être levé à partir de 1978 avec le virus bactériophage Qβ. En 1981, le clonage d’un ADNc de l’ARN du poliovirus a été effectué dans un plasmide bactérien. L’ARN du virus a été transcrit en ADNc par une transcriptase inverse et puis incorporé dans le plasmide bactérien, par l’intermédiaire d’enzymes de restriction et de ligases qui coupent le plasmide et le recollent ensuite quand l’ADNc s’y est introduit. L’introduction de l’ADNc avait été réalisée grâce à une modification chimiquement préalable, à chacune de ses extrémités, pour y introduire un site de clivage identique (d’une longueur de quelques nucléotides) à celui permettant d’ouvrir le plasmide. En effet, des petites séquences d’ADN contenant un ou plusieurs sites de clivage peuvent être synthétisées chimiquement à volonté. Ensuite, en faisant agir une enzyme de restriction spécifique sur l’ADNc, cela a permis de créer des coupures complémentaires avec des côtés spécifiques à ceux engendrés par la coupure dans le plasmide. Les extrémités de l’ADNc ayant donc une affinité pour les extrémités complémentaires de la coupure se sont assemblées naturellement et ont refermé le plasmide en s’y insérant. La finalisation des jointures a été assurée par une ligase. Ce résumé schématique de l’expérience ne rend pas compte d’un grand nombre de difficultés techniques nécessitant de multiples étapes dans la construction et l’insertion de l’ADNc dans le plasmide. Elles sont dues à la difficulté d’utiliser les enzymes de restriction correctement et en particulier obtenir l’insertion dans la bonne orientation. À noter qu’à présent, pour obtenir la bonne orientation du premier coup on fait appel à 2 sites de restrictions distincts à chaque extrémité de l’ADNc et on coupe le plasmide en 2 endroits portant les mêmes sites de restriction. Les plasmides synthétiques modernes intègrent des foultitudes de sites de restriction.

Le plasmide, augmenté de l’ADNc du virus, a été alors injecté (transfection) dans des cultures de cellules humaines et de primates et sa transcription par l’ARN-polymérase cellulaire pouvait engendrer un ARN messager viral complet capable d’engager un cycle productif dans les cellules transfectées. La voie était ainsi ouverte pour la manipulation de n’importe quel virus à ARN. Depuis, les techniques se sont considérablement améliorées.

Avec les plasmides, les enzymes de restriction sont un outil incontournable essentiel dans les manipulations génétiques. Elles sont produites naturellement par des bactéries comme mécanisme de défense contre les infections par les bactériophages, des virus spécifiques des bactéries. Lorsque le virus injecte son ADN dans la bactérie, celui-ci est coupé par l’enzyme de restriction au niveau de ses sites spécifiques d’une longueur de 4 à 10 paires de bases. Il en existe un grand nombre répertorié, toutes spécifiques à une séquence particulière. Le hasard fait que l’on peut retrouver dans tous les génomes jusqu’aux organismes évolués, comme les mammifères, des sites de clivages répartis aléatoirement, ouvrant la possibilité de manipulation d’insertion ou d’échange de séquences ADN.

Cependant, leur répartition est aléatoire et suivant le nombre de nucléotides reconnus, les enzymes de restriction coupent l’ADN plus ou moins fréquemment. Par exemple, les enzymes de restriction MspI (CCGG) et BamHI (GGATCC) coupent en moyenne l’ADN toutes les 256 (44) et 4096 (46) paires de bases. Cela restreint considérablement les possibilités d’action ciblée à volonté, car on s’expose à couper l’ADN cloné en plusieurs endroits au lieu d’un seul. Cependant, la technique PCR permet de corriger ces problèmes en mutant les sites de restrictions indésirables et en restaurant la séquence originale par la suite par manipulation inverse. Des manipulations par un autre outil beaucoup plus complexe à mettre en œuvre à base de protéines à doigt de zinc peuvent également avoir lieu. Ces protéines reconnaissent spécifiquement des codons (groupe de 3  paires de bases) et il y a en existe pour toutes les possibilités. Une fois assemblée et couplées à d’autres enzymes dans un complexe supramoléculaire on peut arriver à manipuler un endroit du génome. Mais la mise en œuvre en termes de temps et de savoir-faire technique est plus que décuplée.

Par contre, des mutations ponctuelles peuvent être introduites très facilement depuis les années 1990 dans des génomes viraux par la technique PCR (réaction en chaîne par polymérase), une technique dont les Français ont découvert à leur détriment l’existence au cours de l’épidémie de SARS-Cov2. Cette technique très souple d’utilisation permet par exemple, comme nous l’avons dit dans le paragraphe précédent, de protéger un site de restriction à un endroit du génome pour empêcher son clivage.

Nous devons ici ouvrir une parenthèse indispensable pour l’information du public. La façon dont la PCR est utilisée dans les tests mis en place par les autorités de santé permet de repérer la présence d’une séquence complémentaire d’une séquence amorce d’une longueur très réduite (20 à 30 kb) par rapport à la longueur d’un génome intégral de virus. Elle ne détecte pas la présence de virus, mais seulement de fragments dénaturés de virions. Ces fragments sont présents dans les fosses nasales au cours de l’infection, mais également longtemps après de sorte que très nombreuses personnes ayant développé le virus de façon asymptomatique, ou pauci symptomatique, se retrouvent comptabilisées à tort comme nouveaux cas d’infection. De plus, les polymérases engendrent naturellement des erreurs de copies de sorte qu’au-delà de 30 cycles de réplication le test va être faussement positif dans un certain nombre de cas. À 40 ou 45 cycles de réplication (comme il a été pratiqué en France en octobre et probablement jusqu’à mi-novembre 2020) le nombre d’erreurs explose de façon exponentielle, engendrant un nombre considérable de faux positifs. L’étude universitaire de Rita Jafaar et al à l’IHU Méditerranée, où la présence virale a été vérifiée par culture cellulaire des échantillons utilisés pour la PCR, montre qu’à 35 cycles seulement 3 % des tests PCR positifs contiennent effectivement un virus viable. Cela se traduit par un taux de tests PCR faux positifs de 97 % ! Nous sommes donc là en présence d’une manipulation dictatoriale du peuple français que l’on a piégé de façon éhontée pour lui arracher son consentement de privation anticonstitutionnelle de liberté.

Mais revenons à nos moutons, les plasmides contiennent naturellement des sites de clivage d’enzymes de restriction dont ils sont protégés par le mécanisme général de méthylation. Des plasmides génétiquement modifiés existent qui comprennent, entre autres, de nombreux sites de clivages qui permettent des manipulations à volonté, mais également des protéines fluorescentes qui servent de marqueurs au cours des expériences pour vérifier que le plasmide a bien été intégré (transfection) par les cellules où le virus doit être exprimé. De plus des gènes de résistance aux antibiotiques présents également dans le plasmide permettent d’éliminer les cellules « non-transfectées » par ajout d’antibiotique.

Il est possible depuis 2002 de manipuler le génome complet d’un coronavirus de type SARS sans laisser de trace

Il existe des familles de plasmides qui permettent le clonage et la fusion de gènes sans laisser de trace (seamless cloning). Cette technique, qui existe depuis le début des années 2000 est appelée avec humour « No see’m », c’est-à-dire « Vous ne les voyez pas » (sous entendu les sites de restriction). Elle permet l’assemblage facile de protéines hybrides avec précision sans que des petits morceaux de séquences non désirés soient introduits. Yount et al. ont rapporté dès 2002 le clonage complet du  coronavirus de l’hépatite murine (d’une longueur 31 kb) par intégration de son ADNc recombinant (c’est-à-dire reconstruit à partir de fragments) dans un plasmide de ce type. Les jonctions des sites de restrictions qui étaient situées à la fin de chaque fragment d’ADNc avaient été systématiquement éliminées (par enzyme de digestion) pendant l’assemblage du génome complet, permettant d’obtenir un clone du virus sans introduire le moindre changement au niveau de la séquence de nucléotides. Le virus ainsi cloné avait gardé toute sa capacité d’infectiosité. Cette approche avait permis d’éviter les changements au niveau de la séquence qui sont normalement associés avec la construction de l’ADNc complet d’un génome viral.

Cette méthode très puissante fait appel à des enzymes de restriction de type IIS et des sites de restriction spéciaux (Esp3I) qui disparaissent ensuite au cours de la fusion des fragments. Par exemple, en la combinant avec la PCR, il est possible d’insérer des sites Esp3I à n’importe quelle position dans un génome viral et créer un domaine variable susceptible d’être modifié à volonté par mutagenèse ciblée, par PCR ou tout simplement échangé avec une autre séquence, sans qu’il y ait la moindre preuve que des sites de restriction ont été utilisés dans les manipulations d’ADN recombinant. Au final on peut vérifier également par PCR que le virus a été exprimé correctement dans les cellules transfectées et le récolter pour le tester sur d’autres cultures cellulaires, par exemple sur des tissus de mammifères (tissus pulmonaires, etc.) voire être directement testés sur des animaux vivants comme des souris, des furets ou des primates de laboratoire.

Finalement, il faut comprendre qu’une mutation ponctuelle dirigée effectuée par PCR sur un virus entièrement cloné sans modification de séquence dans un plasmide ne laisserait pas de trace.

On peut également échanger à l’intérieur d’un gène une séquence complète d’ADN sans laisser de traces à condition qu’il existe naturellement dans le génome du virus, au préalable, des sites de clivage par enzymes de restriction en amont et en aval de la séquence que l’on désire manipuler. Cela arrive fréquemment (voir partie 3 du chapitre), mais pas absolument n’importe où. Par contre, il est parfaitement possible d’introduire artificiellement par PCR un site de clivage dans une zone inter-gène ou même à l’intérieur d’un gène en repérant habilement des endroits où des mutations synonymes le permettent, de sorte à préserver l’intégrité de la composition en acides aminés. Mais cela n’est pas absolument nécessaire non plus, car, une fois la manipulation effectuée les sites de clivage peuvent de toute façon être effacés par mutation ponctuelle dirigée par PCR de la même façon qu’ils ont été introduits. Évidemment, tout cela demande un travail supplémentaire, mais reste très possible dans un temps raisonnable. Quant aux sites de restriction qui relient l’ADNc au plasmide, ils sont situés avant le codon d’initiation de la traduction (AUG) à l’extrémité 5′ et après le codon stop (UAA, UAG, ou UGA) à l’extrémité 3′ de sorte qu’ils n’apparaissent pas dans le produit génétique final.

L’insertion artificielle de sites de clivages est nécessaire lorsque l’on veut substituer une fraction de séquence avec une autre entièrement synthétique parce qu’on est limité par une longueur n’excédant pas 100 à 200 nucléotides. Le rendement et le taux d’erreurs générées par la synthèse chimique nucléotide par nucléotide ne permettent pas d’aller au-delà. Il faut donc introduire, par une série de mutations ponctuelles, effectuées par PCR, des sites de restriction encadrant très précisément la région de la séquence cible des manipulations. Par exemple, dans les travaux sur le SARS-Cov les chercheurs de l’Institut de virologie de Wuhan ont artificiellement inséré des sites de restrictions autour du motif de liaison (RBM, long de 213 nt) au récepteur ACE2 pour l’étudier. Comme le pointe Li Meng Yan, la chercheuse de Hong-kong réfugiée aux USA, deux sites de restriction encadrent également très précisément le RBM (216 nt) du SARS-Cov2 (voir chapitre suivant) ce qui pose question.

Toutes ces techniques permettent à l’heure actuelle la création et la manipulation complète d’un génome viral dans un intervalle de temps de l’ordre de quelques mois à une année, selon la capacité du laboratoire et le nombre de laborantins y travaillant. Elles ne laissent pas forcément de traces au contraire de ce que des chercheurs de l’Institut Pasteurs prétendent parfois à leurs interlocuteurs candides. Cela a conduit à l’élaboration de recettes bien établies et les techniques fonctionnent parfaitement en routine. La compétence humaine nécessite une bonne formation technique en microbiologie, mais surtout de la minutie et de la patience dans l’application rigoureuse des recettes. Ces qualités indispensables conviennent parfaitement aux jeunes femmes que l’on trouve en très grand nombre comme techniciennes, chercheurs et savantes émérites dans ce domaine de la science.

Il a fallu 5 à 6 décades de recherche et de génie scientifique pour découvrir et comprendre les mécanismes moléculaires essentiels du vivant et leurs applications. De façon générale, cette connaissance et les possibilités qui en découlent (en mal comme en bien), par exemple en termes de dépistage et de vaccination, échappent au grand public qui ne perçoit que confusément ce qui se passe. Le grand danger est de croire que la science du vivant peut se réduire de façon technocratique à un ensemble d’actions et de réactions sur un mode binaire (on-off) entièrement contrôlable. Cet état d’esprit a conduit le gouvernement français, sous influence des puissances financières, à la déraison au cours de l’épidémie. Le degré de complexité est tel que les journalistes sont incapables de mener correctement une interview dans ce domaine. Ils n’ont pas d’autre choix que de suivre la doxa imposée par les chefs de rédactions en symbiose intellectuelle avec les cercles fermés du pouvoir financier.

Partie 2 — Avènement en 2012 de l’ère de l’édition génomique sans restriction

Nous avons vu, dans la partie 1 du chapitre, que des manipulations génétiques de coronavirus ont eu lieu depuis une vingtaine d’années entre autres dans le but de vérifier les facteurs qui pouvaient leur faire franchir la barrière des espèces. Nous nous proposons dans cette partie du chapitre de donner quelques explications, loin d’être exhaustives, sur les techniques utilisées dont le « grand bond en avant » a eu lieu à partir de 2012 avec l’invention de la technique CRISPR-Cas9, dite des ciseaux moléculaires, pour laquelle les professeurs Emmanuelle Charpentier et Jennifer Doudna ont reçu le prix Nobel de Chimie cette année. Mais leur découverte est déjà surpassée par les chercheurs chinois, de l’Université des Sciences et Technologies de la Province de Hebei, qui ont mis au point en 2016 une technique (NgAgo) encore plus performante, inspirée de CRISPR-Cas9.

Comme nous le verrons, il y une ironie déconcertante dans cette coïncidence de l’attribution de ce prix l’année même de l’apparition d’une pandémie dont l’origine naturelle reste mystérieuse, ouvrant les portes à la possibilité d’un accident de laboratoire. Était-ce volontaire de la part du Comité Nobel pour attirer l’attention du Monde sur cette technologie révolutionnaire qui permet assurément toutes les manipulations de virus dans le domaine du gain de fonction ? Les modifications engendrées sur les génomes des organismes vivants manipulés avec cette technique ne laissent aucune trace, ouvrant la porte de façon confidentielle aux déviations les plus fantasques. Les journaux et les grands médias télévisuels français se sont gardés de s’étaler sur une nouvelle qui a déjà changé le monde sans que personne, ou presque, ne s’en aperçoive. À tel point, que le journal Nature qualifie cette découverte de révolution tranquille.  Cette découverte nous fait rentrer de gré ou de force dans un monde, qui il y a encore 10 ans, aurait relevé de la science-fiction. Cet avènement augmente considérablement (de façon quasi infinie) le champ des possibilités en thérapie génique pour remplacer un gène défectueux provoquant des maladies héréditaires bien connues, des troubles fonctionnels ou mécaniques.

Évidemment, en premier lieu cette avancée spectaculaire trouve des applications directes au niveau de la manipulation à gain de fonction GOF des virus. Nous soulignons ici l’intérêt immense que la manipulation GOF de virus offre dans la lutte contre le cancer. Certains virus peuvent être en quelque sorte programmés et acquérir ainsi la capacité de détruire spécifiquement des cellules cancéreuses (réf1, réf2, réf3). Par exemple, un variant peu pathogène du virus de la rage s’est révélé particulièrement virulent contre les cellules cancéreuses, mais peu actif dans les cellules normales. Cependant, cette possibilité très prometteuse n’est pas encore transformée en réalité et les recherches sur le gain de fonction curative progressent, semble-t-il, bien plus lentement que celles sur les gains de fonction infectieuse. Mais laissons ici le lecteur à sa réflexion et poursuivons du côté plus obscur. 

Avec la découverte de la technique de transgenèse CRISPR-Cas9 l’utilisation d’enzymes de restriction pour couper une séquence d’ADN n’est plus nécessaire. Ces coupures peuvent dorénavant se faire à volonté à un certain nombre d’endroits d’un gène, sans la nécessité de la présence de sites de clivage par enzyme de restriction en amont et en aval du site cible de la manipulation. On dit que cette nouvelle technique ne laisse pas de trace parce qu’elle n’est pas tributaire, comme nous l’avons vu précédemment, de la présence de ces sites de clivage. En réalité, du fait des nombreuses enzymes de restriction connues, il y a un nombre considérable de sites de clivage possibles le long d’une séquence d’ADN et donc on pouvait déjà faire auparavant des mutations qui semblent naturelles. Le problème était plutôt de cliver l’ADN en un endroit unique sans qu’il soit découpé en plusieurs morceaux. Cela restreignait le champ des possibilités ou forçait à faire des opérations multiples pour contourner la difficulté.

En fait, la technique CRISPR-Cas9 peut se rapprocher du système basé sur les enzymes de restriction, mais de façon beaucoup plus sophistiquée. Elle fait appel également à une nucléase bactérienne (procaryote) Cas9 qui participe à un mécanisme de défense très performant des bactéries contre les virus. « Un grand nombre d’entre elles possèdent dans leur génome de courtes séquences d’ADN répétées régulièrement, appelées CRISPR (pour Clustered Regularly Interspaced Short Palindoromic Repeats [NDA, des courtes séquences palindromiques regroupées et espacées régulièrement]). Elles permettent aux bactéries de conserver la mémoire d’une infection par un virus pour mieux s’en défendre les fois suivantes. » À la suite d’une infection, des séquences d’ADN du virus sont intégrées au sein de ces séquences CRISPR. Lors d’une nouvelle infection par le virus, l’ADN viral au sein des CRISPR est recopié en ARN qui se lie à la protéine Cas9 qui ensuite peut reconnaître l’ADN du virus grâce à ce guide et le cliver pour le détruire.

Les travaux d’Emmanuelle Charpentier et Jennifer Doudna à l’Université de Berkeley, publiés en juin 2012, et par la suite de Feng Zhang du Broad Institute (Massachusetts Institute of Technology, MIT) en janvier 2013, ont montré comment cette méthode peut être appliquée à n’importe quelle cellule eucaryote, c’est-à-dire de mammifère.

Ces découvertes ont fait l’objet de dépôts de brevet menant à une âpre dispute entre l’Université de Berkeley et le Broad Institute, car les techniques qui en découlent, à l’instar de la PCR, vont rapporter des centaines de millions de dollars, voire des milliards, aux détenteurs des brevets. 

L’importance de cette découverte capitale aux retombées incalculables pour les sociétés humaines et leur environnement a fait l’objet d’une première longue note du ministère des Affaires étrangères le 18 décembre 2015. « Outre la possibilité de modifier le génome de n’importe quelle espèce, plus facilement et à moindre coût qu’avec les techniques précédentes, le système CRISPR/Cas9 (voir plus bas) a permis le développement d’approches inédites en ingénierie génétique dont les retombées sont loin de se limiter à la sphère académique. »  Elle pourrait à terme contribuer à éliminer certaines maladies, mais suscite des questions sur leur dérive potentielle vers l’eugénisme. On ne peut s’empêcher ici de remarquer la coïncidence, la même année, entre le prix Nobel décerné et le vote en catimini de la loi sur la bioéthique, dans la nuit du 31 juillet, par 60 députés LERM.  Cette loi officialise l’avancée de ces dernières années dans le domaine des manipulations génétiques rendant possible une forme de transhumanisme génétique. Elle donne le feu vert en France à toutes les possibilités de manipulations dans le domaine de la reproduction humaine, aux conséquences incalculables. En 2018, des chercheurs chinois ont annoncé avoir réussi à faire naître des jumelles dont l’ADN avait été modifié pour les protéger du virus VIH dont leur père est porteur. Selon John Christodoulou, de l’Université de Melbourne la technique CRISPR-Cas9 a été utilisée. L’eugénisme génétique est dangereux du fait qu’il va certainement réduire à terme le pool génétique de l’humanité et engendrer une forme de « consanguinité » qui peut mener la dégénérescence ou l’extinction de l’espèce. Le gène de résistance au virus du SIDA a été repéré en Scandinavie et en Russie, conférant protection naturelle contre le virus chez 16 % et 13 % de la population de ces pays, les lymphocytes CD4+ résistant au VIH grâce à l’absence d’un des co-récepteurs à leur surface.

Supposons que l’on confère cette résistance à l’humanité entière, en éteignant comme chez les jumelles chinoises le gène de ce co-récepteur. On va de ce fait réduire son pool génétique, la laissant peut-être sans défense contre un autre agent pathogène dans le futur. À quoi sert naturellement ce co-récepteur ? Il a forcément une fonction potentielle. Rien, n’est plus dangereux que de vouloir se substituer aux lois de l’évolution qui incluent la co-évolution harmonieuse des espèces.

Fait peu connu des pays occidentaux, le Sida est un fléau en Chine dont on a du mal à délimiter les contours tant la maladie est honteuse. En 2010, le nombre de cas était estimé à 12 millions alors que la Chine ne donne plus d’information sur le nombre de cas confirmés par son système de santé depuis 2003. Malgré 700 000 décès du Sida par an, l’épidémie mondiale semble avoir été contenue. Mais à terme, dans quelques décennies, peut-être bien à un horizon plus lointain, le virus du Sida peut poser problème s’il se répand inexorablement, comme cela semble se passer en Chine. Il pourrait réduire dramatiquement la population terrestre et créer une réduction du pool génétique humain à celui de la fraction des populations résistantes. Nous ne pensons pas que ce scénario se passera, car les deux  modes de transmission du virus (par le sang et les rapports sexuels) sont facilement contrôlables, en principe. Il serait pourtant tentant pour certains de mettre fin à ce fléau par transgénisme. Cependant, nous mettons en garde ceux qui penseraient que le transgénisme aura la réponse à tous les maux de l’humanité. Certes, il pourra résoudre certains problèmes ponctuels, mais utilisé massivement il en créera d’autres aux conséquences incalculables. Aux USA, une invention a été faite de munir les petits avions de tourisme d’un parachute en cas de panne de moteur, mais cela réduit les crashs que si on continue de maintenir les avions avec la même rigueur. De même, avec les voitures possédant des freins ABS, on ne réduit pas ses risques d’accident si on en profite pour rouler plus vite ou moins précautionneusement. L’emploi sécurisé des techniques d’édition de génome ne peut donc être fait dans un climat de déréglementation sauvage.

Pour clore cette partie, il suffit de rappeler ce que nous mentionnions en exergue et décrit par Yvonne Tran, la rédactrice scientifique du site gouvernemental Diplomatie France.fr, c’est-à-dire que cette avancée a été déjà surpassée par des chercheurs chinois de l’Université des Sciences et Technologies de la Province de Hebei. Ils ont mis au point en 2016 une nouvelle technique (NgAgo) possédant un certain nombre d’avantages comparé à CRISPR-Cas9 dont elle s’inspire. Elle permet par exemple de cibler un plus grand nombre de sites éditables sur l’ADN, pratiquement tous. De plus, les probabilités d’erreur de guidage sont plus faibles, rendant la technique beaucoup plus précise que CRISPR-Cas9 et plus efficace par la même occasion. NgAgo ouvre ainsi un nouveau champ de possibilités pour l’édition génomique et se présente comme un sérieux concurrent de CRISPR-Cas9. » (Yvonne Tran)

Partie 3 — Quel rôle l’Institut Pasteur a-t-il joué dans le contrôle de l’épidémie en France ?

Lorsque les chercheurs de l’Institut Pasteur ont été questionnés sur la possibilité que le SARS-Cov2 soit un virus manipulé, ils ont répondu que si c’était le cas des vestiges de manipulations devraient se retrouver dans le génome. Ils entendaient par-là que, dans le cas d’un accident non intentionnel de laboratoire, la présence de sites de clivage d’enzymes de restriction devrait révéler la manipulation. Cependant, comme nous l’avons montré dans la première partie de ce chapitre, il est tout à fait possible depuis le début des années 2000 de manipuler des coronavirus entiers sans laisser de trace. Ils sont restés très discrets également sur la nouvelle technique de manipulation génétique CRISPR-Cas9. Elle permet ce que l’on appelle à présent l’édition de génome, tant la comparaison avec les logiciels qui permettent la modification rapide et simple d’un texte est tentante. Ils ne pouvaient pas l’ignorer. D’ailleurs, notons qu’Emmanuelle Charpentier est un peu l’enfant prodige de l’Institut Pasteur puisqu’elle y a poursuivi des recherches doctorales entre 1992 et 1995.

Tout un chacun a pu constater le silence assourdissant de l’Institut Pasteur depuis le début de l’épidémie et les quelques réponses éparses obtenues sur la nature et l’origine du virus n’ont été que trop évasives et passablement trompeuses. Par exemple, l’affirmation que le virus SARSCov2 était très distinct du SARS-Cov est de toute évidence une contre-vérité sur le plan de la structure de son génome, de son organisation spatiale et de son mode de fonctionnement.

Il n’est pas concevable qu’étant donné son rôle dans la détection et la prévention des épidémies, l’Institut Pasteur n’ait pas été au courant très tôt, dès les mois de décembre et janvier, du danger de cette épidémie. Pourquoi les gens de Pasteur n’ont-ils pas alerté les autorités françaises ou tenu une conférence de presse publique dès le courant janvier ?

Selon son site internet, l’Institut Pasteur abrite la « Cellule d’Intervention Biologique d’Urgence (CIBU), été créée fin 2002 sous l’impulsion du Directeur Général de la Santé (DGS) et du Directeur Général de l’Institut Pasteur, afin de répondre aux “urgences biologiques spécialisées”. Ces urgences peuvent être des épidémies, des accidents ou une utilisation potentielle d’armes d’origine biologique, toutes mettant en péril la santé publique. » Les missions de la CIBU incluent :

– mobiliser à l’international de l’expertise en cas d’urgence représentant une menace pour la sécurité sanitaire en France ;
– informer sans délai l’InVS en cas de détection de tout phénomène inhabituel susceptible d’avoir un impact sur la santé publique.

Que faisait son directeur, Jean-Claude Manuguerra, au cours du mois de janvier 2020, quand il a été mis au courant de la situation à Wuhan ? On l’a malheureusement vu déclarer le 21 janvier 2020 sur Euronews à propos de l’épidémie en Chine : « … c’est quelque chose de nouveau, mais qui pour l’instant n’est pas plus préoccupante que ça. Il faut juste ne pas louper le coche pour endiguer ce phénomène épidémique… ». S’il y avait une personne en France qui connaissait le danger de laisser pénétrer en France le SARS-Cov2 c’était bien lui.  La séquence du premier isolat WH-Human 1 du coronavirus (appelée aussi 2019-nCoV) et son génome complet  (29,903 nt) avaient été déposés le 14 janvier 2020 dans GenBank, sous code d’accession MN908947 avec la définition « Génome complet de l’isolat du virus WH-Human 1 de pneumonie du marché aux fruits de mer de Wuhan ». Donc, la séquence du  virus avait forcément été analysée par les équipes de l’Institut Pasteur. Elles savaient à quel point le motif de liaison (RBM) de la protéine S était proche de celui du SARS-Cov de 2002-2003 ainsi que sa polymérase RdRp (96,5 % d’identité) signant la dangerosité du virus. De plus, les autorités chinoises annonçaient le caractère contagieux du virus le 20 janvier, avec 1 mois de retard, alors que les autorités de Wuhan connaissaient le caractère contagieux depuis la mi-décembre (chapitre 1). Le 24 janvier, il était publié dans le Lancet que le virus était transmissible de personne à personne. Le directeur de la CIBU savait donc le 21 janvier, lors de son interview sur Euronews, que ce nouveau virus était de type SARS-Cov avec tout ce que cela implique. Qu’a-t-il fait pour informer et alerter les pouvoirs publics avec conviction durant la dernière semaine de janvier et tout le mois de février ?

Dans la section qui suit, nous découvrons qu’en compagnie de 15 autres chercheurs à l’Institut Pasteur, il est co-inventeur d’un brevet sur les vaccins contre les virus du type SARS-Cov. Ce brevet prouve que Pasteur s’était préparé depuis 2003 à l’éventualité de la ré-émergence d’un virus similaire au SARS-Cov. Ils ont procédé à des milliers d’expériences pour comprendre comment faire des tests de dépistage et des vaccins contre ce type de virus émergeant. Ils ont breveté le résultat de toutes ces expériences pour être en mesure, le cas échéant, de tirer les bénéfices financiers potentiels d’une épidémie de SARS-Cov qui ne serait pas maîtrisée à temps, nécessitant dépistage et vaccination massive. Cela, les dispensait-il de leur rôle d’alerte des pouvoirs publics ?

Les brevets de portée mondiale de l’Institut Pasteur

L’Institut Pasteur détient depuis 2005 des brevets de portée mondiale (EP 1 694 829 B1 et US 2007/0128224 A1) sur les coronavirus à SARS. Ces brevets qui courent au moins jusqu’en 2027 ont pour but d’explorer et de décrire le maximum de caractéristiques de façon à établir des vaccins ou des tests de dépistage sur des coronavirus de type SARS-Cov. Ces brevets se basent sur le séquençage d’un isolat complet du virus du SARS-Cov récupéré à la Clinique Française de Hanoï en février 2003. Cela était parfaitement légitime pour étudier la confection de vaccin contre l’éventualité d’une épidémie de coronavirus à SARS du type de celle de 2002-2003 dans les années à venir. Cependant, soyons clairs, le seul but d’un brevet est l’argent qui est le facteur numéro 1 de survie pour les instituts de recherche. Mais cela amène une grande confusion, et permet d’introduire le biais du conflit d’intérêts dans un domaine particulier de la santé publique (les épidémies) qui devrait en être intégralement exempt. En effet, les intérêts individuels sont indissociables des dépôts de brevet en termes de promotion de carrière et d’avantages financiers pour les inventeurs et leurs laboratoires de recherche.

À ce sujet notons d’ailleurs que dans un premier tant l’Institut Pasteur s’était fait doubler par le Center for Disease Control (CDC) d’Atlanta qui avait récupéré un premier isolat à la Clinique Française de Hanoï qui a conduit à un brevet séparé, US 7220 852 B1, déposé par des chercheurs américains pour l’élaboration de tests de dépistages.  Mais le brevet de Pasteur va bien plus loin puisque son but était de breveter en plus de tests de dépistage, par PCR et par anticorps monoclonaux, des méthodes de vaccination.

On raconte toujours au grand public qu’il n’est pas possible de déposer de brevet sur ce qui a trait au vivant, comme des virus ou des protéines d’origine naturelle. En réalité cela n’est pas exact, il est tout à fait possible de le faire à condition que le brevet s’accompagne de descriptions des méthodes inventées pour manipuler l’élément moléculaire appartenant au vivant. Tout entreprise ou organisme se situant dans la zone géographique couverte par le brevet, et utilisant une ou des méthodes décrites par le brevet, se verront dans l’obligation de payer des royalties au titulaire du brevet. Dans le cas de tests de dépistage et de vaccins généralisés sur une zone couvrant l’UE et les USA les retombés se comptent en centaines de millions d’euros, au minimum (voire des milliards sur la population des 27 pays de l’UE qui comptent 400 millions d’habitants). Il convient de préciser également que, contrairement à ce qui est dit souvent, les brevets US de portée mondiale sont purement nominatifs, c’est-à-dire que l’invention est attribuée obligatoirement à une ou des personnes physiques (les chercheurs qui ont inventé les méthodes brevetées) et non à des personnes morales (comme des sociétés ou instituts de recherche). En ce qui concerne les brevets européens, des personnes morales peuvent être titulaires du brevet sans toutefois abroger les droits des chercheurs inventeurs, inaliénables au regard du droit international. Par exemple, l’Institut Pasteur, le CNRS et l’Université Paris VII sont les titulaires du brevet EP 1 694 829 B1, mais une liste de 16 inventeurs nominatifs est précisée ensuite.

Nous ne nous étendrons pas sur les noms, mais nous avons parfaitement le droit de les citer. Ces documents ne sont absolument pas confidentiels et, en droit, doivent pouvoir être consultés par quiconque. Par contre, il est évident que toute publicité autour de ces brevets gêne terriblement l’Institut Pasteur. Pourquoi ? La raison en est, comme nous l’avons dit, que les droits des inventeurs ne peuvent pas être totalement abrogés par les titulaires officiels du brevet. En d’autres termes, des clauses contractuelles entre l’Institut Pasteur et les inventeurs du brevet peuvent très bien exister, probablement comme il se pratique couramment aux USA. N’oublions pas que l’Institut Pasteur déclare être une fondation privée à but non lucratif consacrée à l’étude de la biologie, des micro-organismes, des maladies et des vaccins. Comment,  son conseil d’administration répartit-il les revenus des brevets dont ses chercheurs sont les inventeurs ?

Nous posons la question au ministre de la Santé : Madame Sylvie Van der Werf, directrice d’un département de recherche à l’Institut Pasteur et premier inventeur sur ces brevets, qui siège au HCSP, peut-elle donner un avis en toute indépendance sur les mesures concernant la gestion de l’épidémie en France ? Les décisions prises par les autorités françaises peuvent avoir un effet d’entraînement sur les 26 autres pays de l’UE et les USA et rapporter des sommes colossales. Notons que 15 autres chercheurs de Pasteur sont également co-inventeurs des patentes en vigueur, dont un intervient sur le plateau de BFMTV. Les brevets européen et américain de Pasteur couvrent les tests de dépistages par PCR et par anticorps monoclonaux du SARS-Cov2. Couvrent-ils également les vaccins mis au point si rapidement ? Ils décrivent un éventail très large de méthodes spécifiques d’élaboration de vaccins contre les coronavirus de type SARS. Dans quelle mesure ces brevets couvrent-ils les vaccins classiques que l’on va proposer aux Français, en dehors de la thérapie génique par ARN messager. Cela constitue-t-il un conflit d’intérêts quand la décision est prise de faire plus de 1 million de tests de dépistage par semaine sur plusieurs mois, ou si un jour il est décidé de vacciner massivement le peuple français ? Les Français ont le droit de savoir.

Beaucoup s’étonnent de la rapidité avec laquelle des vaccins ont pu être mis au point, car en principe cela prend plusieurs années. Mais c’est de la naïveté de croire que certains groupes industriels et de recherche ne s’y étaient pas préparés à l’avance, à l’instar de l’Institut Pasteur. Depuis plusieurs années, certains milieux avaient anticipé ce qui allait se passer inéluctablement, car après 2003 aucune mesure sérieuse n’avait été prise par la Chine pour fermer ou limiter l’activité des marchés aux animaux sauvages. Les vaccins classiques qui vont être proposés (pas ceux à ARNm) ou imposés ont pu être préparés en quelques mois grâce aux recherches reliées au brevet de l’Institut Pasteur.

Ce que contiennent les brevets de l’Institut Pasteur

Pour le lecteur candide, nous devons expliquer que le but d’un brevet est de bloquer un certain nombre, le maximum en fait, d’utilisations possibles autour une application ou une invention décrite. Par exemple, en chimie on ne patente pas une molécule, mais toutes les voies de synthèse chimique permettant de la produire. Évidemment, si quelqu’un découvre une nouvelle voie de synthèse il a le droit de déposer un brevet également sur cette molécule. L’analyse du brevet de l’Institut Pasteur montre comment ce principe est utilisé pour essayer de garantir qu’il couvre le plus possible, en matière de tests dépistage et de vaccination, les autres virus de type SARS-Cov. Les pseudo-vaccins à ARN messager qui vont être utilisés ne tombent pas sous le coup de ce brevet. Ils font appel à un principe de thérapie génique jamais expérimenté auparavant sur l’être humain.

Les brevets US 2007/0128224 A1 et EP 1 694 829 B1 de l’Institut Pasteur sont strictement équivalents, mais recouvrent 2 zones géographiques distinctes. On y trouve en première (brevet US) et dernière partie (brevet EU) la description détaillée du séquençage et de la caractérisation du SARS-Cov à partir de l’échantillon d’Hanoï. On trouve aussi un arbre phylogénique qui établit que le virus n’est pas le résultat de mutations ou de recombinaisons d’un virus proche et appartient donc à une classe nouvelle SARS-Cov, appelée du nom du syndrome qu’il a engendré. Cet arbre a son importance pour la couverture des applications du brevet. Cela signifie : « ce que nous décrivons dans ce brevet s’appliquera à tout virus de type SARS-Cov ». On trouve également sur 80 pages la description détaillée de la séquence du virus, du nucléotide 1 à 29746, qui cartographie l’intégralité des sites de clivage par enzymes de restrictions. Il y en a environ 4000 le long de la séquence.

Ils font partie de la description des applications brevetées. La présence de ces sites en très grands nombres est naturelle. Elle est due au fait qu’il y a des centaines d’enzymes de restriction connues ce qui permettrait finalement de pouvoir effectuer des manipulations à n’importe quel endroit du virus. L’objet du brevet est que ces milliers de sites de clivage identifiés permettent de découper le virus en fragments qui peuvent servir d’amorce pour les tests PCR, soit pris séparément soit par groupe de plusieurs. Au cas ou certains douteraient que cette partie du brevet puisse s’appliquer aux tests de dépistage développés pour le SARS-Cov2, nous les rassurons, cela peut s’appliquer dans nombre de cas par ce que le point de blocage [0051] du brevet le stipule : « Lesdits fragments sont, soit sous forme de fragments isolés, soit sous forme de mélanges de fragments. Les Inventeurs décrivent également des fragments modifiés, par rapport aux précédents, par enlèvement, ou addition de nucléotides dans une proportion d’environ 15 %, par rapport à la longueur des fragments ci-dessus et/ou modifiés au niveau de la nature des nucléotides, dès lors que les fragments nucléotidiques modifiés conservent une capacité d’hybridation avec les séquences d’ARN génomiques ou antigénomiques de l’isolat tel que défini ci-dessus. »

Le brevet couvre donc absolument tous les tests PCR qui pourraient être faits sur un coronavirus qui aurait jusqu’à 15 % de différence d’identité de séquence avec le SARS-Cov. Au niveau du génome complet le virus SARS-Cov2 n’est qu’à 80 % identique au SARS-Cov, cependant les parties d’intérêt de la séquence, spécifique à l’identification d’un virus de type SARS, comme en particulier la polymérase RdRp est à 89 % identique à celle du SARS-Cov et donc les amorces PCR des tests pour sa détection sont très certainement couvertes par le brevet. De même les protéines E, M et N de la capside, de la membrane et de l’enveloppe du SARS-Cov2, avec 95 %, 85 % et 89 % d’identité sont couvertes par le brevet.

Les brevets européen et américain contiennent respectivement 400 et 600 points de blocages identifiés au cours des milliers d’expériences réalisées par l’Institut Pasteur. Les blocages concernent : (a) les tests de dépistage par PCR ; (b) des tests de dépistage par anticorps monoclonaux ; (c) des techniques de clonage et d’expression de l’intégralité ou de parties du virus dans l’optique d’élaboration de vaccins contre les virus de type SARS-Cov.  Ce troisième aspect du brevet, le plus considérable, est extrêmement complexe à analyser pour un non spécialiste. Nous invitons les experts virologues désireux d’expliquer en quoi les brevets peuvent couvrir les vaccins fabriqués ou en cours d’élaboration à communiquer avec France Soir.

En résumé, l’Institut Pasteur a dépensé une énergie considérable en ressources humaines, en argent et en matériel pour faire des études dans le but de démonter et bloquer l’intégralité des voies de vaccination possibles contre ce type de virus. Le dépôt et la mise à jour des brevets ont nécessité des années d’effort et ont coûté des millions d’euros, juste en ce qui concerne les frais reliés à l’établissement des brevets, sans parler des frais de recherches techniques. En raison des nombreux collaborations et liens entre les chercheurs de l’Institut Pasteur, de Sanofi-Mérieux et ceux de l’Institut de Virologie de Wuhan, l’Institut Pasteur ne pouvait ignorer dès la fin décembre 2019 ce qui se passait à Wuhan et la catastrophe planétaire que cela pouvait engendrer.

On ne dépense pas autant d’effort et d’argent pour déposer des brevet d’une durée de validité de 20-25 ans sans avoir dans la tête qu’une épidémie risque très probablement de surgir dans cet intervalle de temps.

Conclusion

Un test de dépistage par PCR coûte 54 euros à la Sécurité Sociale, donc au contribuable. À raison de 2 millions de tests de dépistage effectués par semaine à partir de début novembre (et aux alentours d’un million courant octobre) cela représente un chiffre d’affaires de 108 millions d’euros/semaine pour les fabricants de tests. Les tests sont d’une utilité assez illusoire puisque de toute façon une fois déclaré positif on ne reçoit aucun traitement mis à part rester chez soi pendant 2 semaines, en se mettant en arrêt maladie, et attendre une éventuelle aggravation. L’immense majorité des  personnes testées n’ont pas de symptôme, ou très peu. Personne ne le dit, mais ces tests ont conduit à une très grande quantité d’arrêts de travail, alors que la positivité au test était dans de trop nombreux cas, soit fausse, soit le résultat d’une infection non-symptomatique remontant à plusieurs semaines. En cas d’arrêt, l’employeur et la Caisse Primaire d’Assurance Maladie (CPAM) sont mis à contribution lourdement. Ne parlons même pas du fait qu’au-delà 30 cycles d’amplification la fiabilité des tests diminue de façon outrageuse (ref1, ref2) .Un tel système n’a fait que conduire les Français, de façon plus ou moins consentante, a une paranoïa déraisonnable et la ruine programmée de leur pays.  Quelles sont les sociétés pharmaceutiques ou les biotechs qui produisent ces tests en France ? Quelles sont leurs relations avec l’Institut Pasteur ? Combien cela rapporte-t-il à l’Institut Pasteur ? Le brevet de l’Institut Pasteur couvre-t-il les vaccins qui vont être proposés ou imposés aux Français dès la fin du mois de décembre ou le mois prochain ? Autant de questions auxquelles il serait opportun de pouvoir répondre en sachant qu’une directrice de l’Institut siège au HCSP.

Chapitre 8 — Et si le SARS-Cov2 était le résultat raté d’un vaccin conçu contre le VIH et le paludisme ?

Comme nous l’avons vu au chapitre précédent, depuis le début des années 2000 on sait manipuler un génome complet de coronavirus, en particulier on sait échanger et manipuler le domaine S1 de la protéine de pénétration cellulaire qui est au cœur du débat. Il est à noter que tous les articles universitaires décrivant les découvertes et les mises au point des techniques publiées depuis 20 ans dans ce domaine impliquent des chercheurs d’origine chinoise. Ils se retrouvent toujours en grand nombre dans la liste des auteurs et quasi systématiquement au premier plan comme premiers auteurs. Les manipulations de microbiologie et le temps nécessaire aux recherches dans ce domaine impliquent un nombre considérable d’heures passées dans les laboratoires. En fait, il s’agit d’y passer le plus clair de son existence, souvent au-delà de 10 heures par jour, 7 jours sur 7. Depuis 30 ans, les étudiants chinois ont eu la patience et le courage de se plier à cet esclavage dans les pays occidentaux, en particulier les USA, pour parvenir à un niveau de compétence qui leur assure une avancée sociale. Cela leur a également permis de ramener en Chine la maîtrise des techniques de manipulation les plus performantes. Soyons clair, la Chine n’a pas eu plus de complexes dans l’exploitation de ces techniques que les pays occidentaux n’ont en eu dans l’exploitation des étudiants chinois. Il est incontestable que la Chine s’est livrée depuis une décennie au moins à de multiples recherches sur l’élaboration de virus vaccinaux de synthèse contre le SARS, mais aussi très certainement contre d’autres maladies qui sont des fléaux comme le sida et le paludisme.

Partie 1 — Les vaccins à ARN messager et le lobby pharmaceutique risquent de nous faire passer de Charybde en Scylla

Le fléau du lobbying pharmaceutique a pesé sur le non-traitement de l’épidémie en France. À présent, le fléau désigné par les autorités est le SARS-Cov2 et la folie vaccinale a saisi les gouvernants occidentaux (UK, EU et USA), faisant fi des possibilités existantes par traitements antiviraux à usage prophylactique chez les personnels à risque ou dès les premiers symptômes chez l’ensemble de la population. Il serait presque inutile de rappeler ici le bénéfice avéré des traitements à base d’HCQ et d’azithromycine tant la population française est à présent consciente d’avoir été manipulée. Nous remercions le combat du Pr Raoult à l’IHU Méditerrané et celui de bien d’autres praticiens connus comme le Pr Perronne, ou bien médecins anonymes, pour faire connaître dans notre pays le mérite de ces traitements très peu coûteux (moins de 10 euros par patient). Ces deux professeurs font face à des ennuis qui relèvent d’un régime de dictature. France Soir a fait paraître depuis plus de 6 mois d’innombrables articles (ref1, ref2, ref3, ref4ref5…) relatant ce combat pour la vérité contre les puissances de l’argent qui dominent la France.

Ces molécules ne sont pas les seules à pouvoir améliorer grandement le tableau clinique de cette épidémie. Citons également l’ivermectine un médicament antiparasitaire surpuissant, contre la gale et les parasitoses intestinales, dont les propriétés antivirales sont en train d’être découvertes ou redécouvertes depuis 6 mois. Il est très efficace sur les parasitoses, même aux stades les plus avancés, et il fait baisser radicalement les niveaux de SARS-Cov2 en 48 heures. Une prise orale unique ajustée au poids de la personne suffit (coût du traitement < 10 euros). Selon les études cliniques randomisées effectuées depuis 6 mois et publiées, ce médicament réduit de 3 à 4 fois la mortalité hospitalière reliée au SARS-Cov2. Pourtant, les autorités de santé sollicitées refusent d’autoriser sa prescription dans le cadre de la lutte contre l’épidémie, que ce soit en prophylaxie, en traitement précoce ambulatoire, ou en traitement hospitalier. Nous supposons que le prétexte est que cette molécule peut comme tout médicament actif engendrer des effets secondaires potentiellement toxiques, mais très rares qui concernent les patients parasités. Il s’agit en l’occurrence principalement d’atteintes hépatiques dont la sévérité est variable et le plus souvent reliée à la densité parasitaire. Les effets indésirables sont dans la plupart des cas légers et transitoires, mais leur incidence et gravité peuvent être majorées chez les sujets poly-parasités. Selon le Vidal, un effet très dangereux, mais très rare (< 0.01 %) est la nécrolyse épidermique toxique, qui peut être observée aussi avec de très nombreux médicaments surdosés. Bref, cela montre que ce médicament très puissant ne peut pas être prescrit en prophylaxie généralisée, mais pourrait parfaitement être utilisé de façon encadrée au moins en milieu hospitalier.

J’ai travaillé pendant 13 ans à l’élaboration d’essais cliniques dans le domaine de la cancérologie et j’ai pu observer que des effets secondaires médicamenteux extrêmement délétères pour le patient étaient systématiquement minimisés, voire passés sous silence, tant par les investigateurs cliniques que par les autorités de santé, mettant en avant systématiquement les bénéfices pour le patient. Certains traitements d’une toxicité effrayante sont autorisés au prétexte qu’ils rallongent l’espérance de vie moyenne de deux mois, faisant fi de la qualité de vie du patient. Ce genre de traitements coûte des dizaines de milliers d’euros par patient au système de santé et en rapporte autant à Big Pharma.

Avec le Covid-19, nous assistons à l’inversion totale du paradigme. L’objectif noblement affiché par nos gouvernants est à présent le risque médicamenteux zéro. On pourrait penser que cela relève d’une méconnaissance médicale naïve, car aucun médicament actif n’est dénué d’effets secondaires. Cependant, nous notons que pour le remdésivir ce principe de précaution n’a pas été mis en avant, pas davantage que pour la vaccination par ARN messager de Pfizer et Moderna. Le remdésivir est un médicament dont le développement n’a coûté à Gilead que 150 millions d’euros, et qui a bénéficié d’une campagne éhontée de promotion et de lavage de cerveau rarement égalée par le passé. Son usage, d’un coût de 2000 euros par patient, a été finalement abandonné devant sa difficulté d’administration, 10 perfusions intraveineuses ce qui en soi présente déjà un danger, sa génotoxicité probable et sa très forte toxicité rénale qui était  connue depuis le début. L’UE en a quand même acheté pour 1 milliard d’euros à son fabricant sur les deniers des contribuables des pays membres et contributeurs nets. Nous voyons donc que les actions du gouvernement sont dictées par les intérêts pharmaceutiques. Pour promouvoir la vaccination généralisée, celui-ci continue de refuser l’usage des antiviraux comme l’HCQ et l’azithromycine, en préventif et comme traitement précoce, et l’ivermectine en traitement encadré. L’UE a passé commande de 1,9 milliard de doses de vaccins (dont 160 millions chez Moderna pour 5,6 milliards d’euros) auprès de 6 compagnies pharmaceutiques pour les 448 millions d’habitants de l’UE (hors UK), soit 4 doses par habitant, pour un coût exorbitant total de 21 milliards d’euros. Il faut noter d’ailleurs qu’en ce qui concerne ces traitements, le problème politique est le même aux USA, pays des lobbys institutionnels. C’est un secret de polichinelle que les lobbys gangrènent à présent les allées du pouvoir en France. 

Le vaccin à ARN messager en plus d’une efficacité incertaine ouvre une boîte de Pandore

Ce vaccin qui injecte l’ARN messager (ARNm) de la protéine de pointe S (spicule) du virus SARS-Cov2 laisse pantois. Les coronavirus de chauves-souris sont très éloignés des humains sur le plan évolutif en raison de notre séparation physique avec une espèce restée confinée dans les lieux les plus reculés. Il n’y a quasiment pas eu de coévolution avec l’homme ces derniers millénaires, et le système immunitaire humain manque d’adaptation pour réagir de façon optimale sur l’ensemble de la population. L’introduction forcée, en deux décennies, des coronavirus de chauves-souris dans l’espèce humaine est certainement le résultat de la folie des 10 000 marchés aux animaux sauvages chinois ainsi que des 20 000 fermes d’élevage de gibier et des trafics de chauves-souris associés. Dans une mesure, que l’on ne connaît pas encore, les laboratoires de recherche conjoints en Chine et ailleurs ont peut-être également contribué à créer une situation potentiellement plus explosive dans le futur que maintenant.

Contrairement à la paranoïa gouvernementale, dont les fondements sont à chercher ailleurs, cette épidémie n’est pas de nature à créer une mortalité excessive. Nous étions à 0.046 % à la fin du printemps. À présent, avec la vague de novembre nous atteignons malheureusement 0.09 % étalé sur une année, touchant essentiellement une population âgée ou très âgée. Rappelons que 1 % de la population française meure chaque année de maladie, d’accidents divers et variés et de vieillesse. L’épidémie perdure en France à cause de l’apparition et la réintroduction régulière de nouveaux variants. Ce prolongement est favorisé par les confinements et l’absence de contrôle des frontières. Au printemps, cela a freiné l’établissement d’une immunité collective, même partielle. Le maintien de l’ouverture des frontières pendant l’été a permis la réintroduction du virus sous forme de variants. Le confinement de novembre démontre que cette approche ne marche pas, ou que très médiocrement, car il est impossible de s’opposer à la diffusion d’un virus une fois introduit sur un territoire. Les confinements sont délétères, ils donnent au virus du temps pour s’adapter et évoluer vers d’autres variants dangereux, en optimisant leur pouvoir de contamination. Il n’est pas interdit de penser que l’absence de confinement et le maintien des frontières fermées dès la fin du mois de janvier ou en février eussent été plus efficaces.

Le fait que l’épidémie perdure va pousser le gouvernement à tenter de forcer la vaccination généralisée par tous les moyens de persuasion. Que se passe-t-il dans la tête du président et de ses ministres pour laisser penser qu’ils croient les vaccins plus exempts de problèmes que les traitements antiviraux.

Les effets secondaires, très peu fréquents, des traitements antiviraux sont immédiats alors que la plupart de ceux engendrés par les vaccins vont être largement différés sur des mois et des années sans que l’on connaisse a priori leur fréquence. Il faut également appliquer le raisonnement du ratio bénéfice/risque pour juger du bien-fondé d’un vaccin pour une population donnée. Sur le plan de l’éthique médicale, on ne vaccine que lorsqu’il n’y a pas de traitement alternatif et que le ratio bénéfice/risque escompté l’autorise. Nous voyons que l’éviction des traitements antiviraux permet au gouvernement de privilégier la vaccination généralisée de Big Pharma sans même devoir estimer le ratio bénéfice/risque. En faisant cela le gouvernement choisit qu’il le veuille ou non l’option « après moi le déluge ».

Au-delà des réactions hypersensibles immédiates, qui n’entraînent que très rarement le décès (<1 cas par million), tous les vaccins classiques recèlent des pièges qui ne se dévoilent que plus tard. En particulier, ils déclenchent un certain nombre de réactions auto-immunes à quelques semaines, quelques mois ou quelques années de leur administration. Ce fut le cas avec le vaccin contre le virus H1N1, responsables de cas de narcolepsie en 2009.

En 2010, pas moins de 23,5 millions d’Américains présentaient un diagnostic de maladies auto-immunes selon l’Office of Women’s Health du Ministère de la santé américain. Un chiffre étonnamment élevé qui révèle l’émergence d’un spectre de conditions auto-immunes répandues à l’échelle d’une population entière. Sans pour autant être la cause de l’intégralité de ces troubles, les adjuvants des vaccins sont de plus en plus suspectés d’en être responsables pour une partie non négligeable : troubles auto-immunes rassemblés sous la dénomination ASIA par le National Institute of Health (NIH) aux USA et pouvant apparaître entre 3 jours et 5 ans après l’injection d’un vaccin à adjuvant aluminique.

En ce qui concerne les vaccins à ARN messager, la boîte de pandore est ouverte, car ils relèvent autant du domaine de la thérapie génique que de la vaccination, et le danger vient plus de l’homme et son aveuglement que de la nature.

Le principe de ce vaccin est d’injecter de façon intramusculaire l’ARNm codant la protéine S (spicule) complète responsable de la pénétration dans les cellules pulmonaires par l’intermédiaire de sa liaison au récepteur ACE2. Le gène de la protéine S est la fraction de matériel génétique la plus cruciale du virus puisque c’est celle qui le rend si pathogène en lui conférant un pouvoir de pénétration tout à fait unique dans la lignée des coronavirus à SARS. Les ribosomes des cellules vont transcrire ce matériel génique en protéines S que le système immunitaire va reconnaître comme antigène. Subséquemment, des anticorps spécifiques vont être générés, entraînant également un mécanisme de mémorisation de cette pseudo-infection virale par le système immunitaire. Si par la suite la personne vaccinée est en contact avec le virus, son système immunitaire devrait alors réagir en produisant en grande quantité anticorps dont il aura gardé la mémoire. Nous avons donc bien là en théorie un procédé vaccinal tentant. Cette méthode n’a jamais été testée auparavant sur l’être humain et on ne connaît pas la réalité ni la durée de la réponse immunitaire au-delà des quelques mois de recul des essais conduits récemment.

Cependant, la principale inquiétude avec ce vaccin est qu’il s’agit d’injection de matériel génétique qui peut se retrouver intégré à l’ADN de nos cellules par l’effet de transcriptases inverses. Ces transcriptases peuvent être déjà présentes dans notre organisme à la suite d’une infection par un rétrovirus. Elle peut être asymptomatique ou avoir des effets très différés comme dans le cas du cancer du col de l’utérus (sarcome de Rous) généré par le papilloma virus qui est assez répandu. De plus : « le génome humain comprend naturellement des séquences d’ADN d’origine rétrovirale (8 %). Elles sont les vestiges de l’infection de cellules de nos ancêtres primates il y a plusieurs millions d’années et la plupart de ces séquences semblent inactives. Cependant certaines d’entre elles codent encore des protéines » (Source Institut Pasteur). Cela devrait faire réfléchir nos dirigeants de savoir que des protéines virales introduites dans le génome humain il y a des centaines de milliers, voire des millions d’années, puissent encore être actives.

Des preuves expérimentales que le virus SARS-Cov2 peut être intégré au génome des cellules infectées surexprimant une transcriptase inverse sont pré-publiées sur le site bioRxiv. Cela expliquerait pourquoi certaines personnes restent positives au test PCR du SARS-Cov2 pendant des mois après leur infection. Que va-t-il se passer chez la fraction de personnes vaccinées qui aura intégré la protéine S du SARS-Cov2 dans son génome ? On peut imaginer que l’ARNm de ce gène, sous certaines conditions, va pouvoir être exprimé dans les cellules et pourra, non pas générer le SARS-Cov2, mais créer des réactions d’hypersensiblité auto-immune en déclenchant indûment le système immunitaire. On peut imaginer également que l’ARMm de cette protéine se recombine avec le coronavirus d’un rhume bénin pour créer un nouveau virus du type SARS-Cov… Il ne faut toutefois pas trop s’affoler à l’avance, car, comme nous l’avons vu au paragraphe précédent, notre génome porte déjà de nombreuses traces de virus que nous avons intégrés au cours de centaines de milliers d’années. Cela est plutôt rassurant même si on ne sait pas quel en a été le coût en termes de maladies transmises et auto-transmises et de sélection de populations humaines ou pré-humaines.

En tout cas nous voyons que ce vaccin, au lieu de nous libérer, pourrait risquer de nous rendre dépendants de gestes barrières à vie pour nous et notre descendance ; entre ceux qui seraient devenus un réservoir naturel de coronavirus de type SARS-Cov et les autres pour ne pas propager à leur insu ces nouveaux virus. Bien sûr, il ne faut pas être paranoïaque, loin de là, mais ce genre d’hypothèse doit être formulée en conscience par ceux qui conseillent nos gouvernants. Il est à noter que dans une interview récente le Pr Montagnier nous met en garde contre les vaccins à ARNm, stipulant qu’ils pourraient s’intégrer au génome en restant actifs sur plusieurs générations et, entre autres problèmes, engendrer des réactions auto-immunes ou créer également des cancers. En ce qui concerne les vaccins plus classiques contre le SARS, on sait déjà depuis 2012 qu’ils peuvent engendrer des réactions auto-immunes après immunisation au niveau des poumons lorsque la personne vaccinée est exposée ensuite au virus réel. D’autre part, des réactions adverses sont de toute façon reliées à tout vaccin avec des fréquences d’apparition variables selon les cas. Aux USA, un hôpital de banlieue près de Chicago suspend déjà la vaccination Covid-19 après que 4 personnes sur 3 000 vaccinées ont développé une réaction adverse (tremblement et élévation du rythme cardiaque).

Cerise sur le gâteau, qui démontre le côté potentiellement illusoire de cette vaccination généralisée qui se profile, est que l’on arrive à une phase où le virus mute beaucoup, en particulier dans la région du domaine S1, qui pourrait rendre rapidement inopérant les vaccins. La direction de Moderna ainsi que le gouvernement indiquent déjà que les gestes barrières (masques et distanciation) resteront obligatoires même après la vaccination ! C’est dire le degré de confiance que ces gens ont dans leur vaccin. La Grande-Bretagne semble avoir accéléré, dans une fuite en avant, la vaccination, car un mutant se répandrait dans le sud-est de l’Angleterre plus rapidement que les souches précédentes. Il est aussi étrange que l’UE précipite et accélère sa campagne Pfitzer. La perte d’efficacité vaccinale est une possibilité à prendre en compte, mais en réalité l’immunité croisée entre les différends variants existe en général dans une très large proportion. Donc, un vaccin efficace devrait le rester pour un temps suffisant sur une période de 6 mois à un 1 an. Ainsi, le Pr Raoult observe que seulement 18 patients sur les 10 000 traités à l’IHU auraient développé une seconde fois le Covid-19 au contact des nouveaux variants introduits pendant l’été. Cela est très rassurant et indique que cahin-caha on se dirige vers l’immunité collective et la fin de l’épidémie, indépendamment d’une vaccination généralisée. De toute façon, les vaccins à ARNm ne sont absolument pas indispensables et leur application relève de l’expérimentation humaine à grande échelle. 

Pour conclure cette partie et introduire les suivantes, qui traitent des arguments scientifiques développés autour de l’origine possible du virus, nous soulignons des faits remarquables concernant les mutations qui apparaissent. Elles se concentrent en 3 endroits particuliers du génome du virus codant la protéine S, dont 2 concernent le domaine S1.

Une large section du domaine S1, incluant toute la partie N-terminale du domaine S1 et le domaine de liaison au récepteur ACE2 jusqu’au motif de liaison, avait été repérée dès le mois de janvier, par le chercheur universitaire James Lyons Weiler, comme une région à part dans le génome du SARS-Cov2. En effet, elle représente seulement 1,4 % de celui-ci, mais est très divergente sur le plan évolutif par rapport au coronavirus le plus proche qui était à ce moment-là le virus Bat-Cov-ZC45 identifié par la recherche militaire chinoise. De cette observation, Lyons Weiler en a déduit l’hypothèse, sévèrement réfutée par l’Institut Pasteur de Shanghaï, que cette région pouvait avoir été manipulée génétiquement. Il n’était pas interdit de le penser étant donné que le domaine S1 des coronavirus a été l’objet de manipulations constantes depuis une vingtaine d’années. Nous étudierons cette hypothèse dans la partie suivante.

Le troisième endroit se situe dans la partie S2 de la protéine S toute proche d’une position très particulière près des résidus 986 et 987 qui sont des prolines à l’état naturel du virus. Les prolines ont été mutées artificiellement dans la conception des vaccins à ARNm de Pfizer et Moderna pour stabiliser la protéine complète qui en dehors de l’assemblée virale perd sa conformation active. La région spatiale autour de ces mutations très stabilisantes est supposée être une cible antigénique performante pour les anticorps neutralisants (nAb) dans la conception de ces vaccins. Bien que des anticorps neutralisants puissent être générés a priori en tout endroit bien exposé au cytoplasme, à la surface de l’assemblée supramoléculaire de la protéine S en trimère, toute mutation dans cette région fait craindre que le pouvoir du vaccin soit partiellement compromis. Si c’est effectivement le cas, ce qui n’est pas impossible, alors ce serait donc raté pour Pfizer et Moderna ainsi que pour Jansen Pharmaceuticals (autre groupe ayant développé un vaccin à ARNm). Seules ces sociétés le savent, car elles ont les données intégrales concernant l’élaboration de leurs vaccins et leur capacité à générer des anticorps en de multiples endroits du trimère S (ou pas). Nul doute possible qu’elles ont vérifié cela.

De plus, malheureusement, les anticorps générés ne sont pas forcément neutralisants, mais peuvent être également sensibilisants et déclencher les réactions d’hypersensibilisation auto-immune. En principe les autorités de santé doivent connaître ces informations avant d’autoriser un vaccin. Car si le vaccin s’avérait inutile en plus de ses effets secondaires potentiels à long terme et les milliards qu’il coûte alors le seul bénéficiaire de cette opération serait Big Pharma. De façon générale, toute mutation de surface de ces protéines, mutations qui sont les plus à même de se produire naturellement, peut potentiellement réduire l’efficacité vaccinale et leur accumulation ne peut être que délétère. Par exemple, la très forte variabilité du virus de la grippe force à recomposer le vaccin chaque année : « Les virus grippaux ont la fâcheuse tendance à muter particulièrement vite. De sorte qu’attraper la grippe une année n’immunise que rarement contre la souche qui circulera l’année suivante, car elle est suffisamment différente pour tromper notre système immunitaire. Raison pour laquelle aussi, la composition du vaccin contre la grippe dite saisonnière doit être revue chaque année. » (Sciences et Avenir). En réalité, c’est l’immunisation vaccinale qui n’est pas reconductible annuellement, car lorsque l’on attrape réellement la grippe une année il est rare d’en refaire une autre avant de très nombreuses années, voire des décennies. Le peuple français pourrait donc découvrir bientôt que l’oligarchie financière à déjà un plan de revaccination pour l’année 2022…

Une des deux autres régions de mutations observées, d’une longueur de quelques centaines de bases, est une sous-section de la région de Lyons Weiler dans le domaine N-terminal de S1. Elle a été identifiée par le Pr Montagnier et le mathématicien Jean-Claude Perez comme une région dont la composition ne semble pas en harmonie avec le reste du virus à cause de la présence concentrée de courtes séquences (20 à 30 nt). Ces séquences sont identiques ou très similaires à celles que l’on peut trouver dans des protéines essentielles du VIH, comme la protéine gp120 responsable de la pénétration du virus dans les lymphocytes T par l’intermédiaire du récepteur CD4. Le Pr Montagnier avait annoncé dans son interview d’avril que les mutations auraient une propension à apparaître dans les régions naturellement peu harmonieuses du virus, ou à des endroits qui auraient pu être manipulés.

Le second endroit de mutation correspond au site de clivage de la furine, à l’intersection des domaines S1 et S2, qui a fait également couler beaucoup d’encre et que nous traiterons dans la suite du chapitre. Ce site de clivage, entre les domaines S1 et S2, existe chez 2 des quatre coronavirus de rhume saisonniers (hCoV-HKU1 et hCoV-OC43 réputés pour leur transmission efficace chez l’homme), mais n’est pas observé chez tous les autres coronavirus connus de type SARS. Sans être nécessaire au SARS-Cov2, il semble avoir renforcé son pouvoir de pénétration. Une mutation à cet endroit est potentiellement reliée à une diminution de pathogénicité du virus ce qui serait une bonne nouvelle, mais aussi indicatif qu’un tel site à cet endroit ne serait pas ou peu naturel au virus.

Partie 2 — Critique de l’analyse de Lyons Weiler et aspects remarquables des génomes du SARS-Cov2 et des coronavirus de pangolin

Dans les parties 2, 3 et 4 de ce chapitre, nous allons regarder de près quelles sont les raisons qui font que l’on peut se demander si le SARS-Cov2 est bien d’origine naturelle. L’objection unanimement portée par la science officielle est que les anomalies génomiques relevées dans le SARS-Cov2 sont des effets de recombinaisons de segments entiers de virus et de mutations ponctuelles naturelles. Il est certain que la nature procède à de nombreuses recombinaisons de virus. Pour qu’elles aient lieu, un ou plusieurs hôtes intermédiaires doivent être infectés en même temps par au moins deux virus susceptibles de se recombiner. L’acquisition d’une fonction nouvelle (comme l’addition du site de clivage de la furine) nécessite à la fois des recombinaisons et des mutations tout cela soumis à la pression évolutive qui élimine l’immense majorité des nouveaux virus moins optimaux que ceux qui les précèdent.

C’est grâce à l’utilisation du procédé de recombinaison naturelle détourné que l’on peut fabriquer artificiellement des virus recombinés dans des cellules bactériennes (voir chapitre précédent, partie 1). Ces virus dits « recombinants » ne sont distinguables de virus naturels que par leurs structures de toute évidence hybrides, comme le branchement du domaine S1 dans un adénovirus pour en faire un vaccin. En ce qui concerne les mutations ponctuelles, leurs fréquences et leurs positions peuvent être révélatrices de manipulations possibles.

L’objection corollaire répandue, à savoir qu’une manipulation du virus aurait laissé des traces de sites de restriction, n’est pas à prendre au pied de la lettre. Comme nous l’avons vu précédemment, leur présence est tout à fait naturelle et il en existe toute une panoplie le long des génomes avec une fréquence assez élevée permettant ainsi les manipulations. Nous renvoyons le lecteur au chapitre précédent pour plus ample information. Cependant, sur ce point, il faut rappeler ici que des problèmes techniques concernant la limitation de la longueur des segments de synthèse (200 nt maximum) peut conduire dans certains cas à la nécessité d’introduire artificiellement, par PCR, des sites de restriction encadrant exactement l’endroit choisi pour la manipulation. L’introduction de ces sites va changer la composition en acides aminés autour de la séquence manipulée pouvant compromettre sa cohérence structurelle et sa fonction. Il peut donc être nécessaire de les effacer par manipulation inverse effectuée également par PCR. On évite le plus possible de faire cela pour gagner du temps et éviter de multiplier les risques d’erreurs abrogeant le succès de l’expérience.

Certains aspects du génome du SARS-Cov2 ont attiré l’attention et l’étonnement de nombre de chercheurs scientifiques qui ont émis des doutes sur l’origine naturelle du virus. Ils recouvrent les observations suivantes : (a) faible cohérence d’une grande partie du domaine S1 ;  (b) manipulation suggérée du motif  RBM de liaison au récepteur ACE2 ; (c) insertion du site de clivage de la furine ; (d) présence de très courts fragments du virus VIH (20 à 30 nt) ; (e) rupture d’harmonie fractale du génome du SARS-Cov2.

Les points soulevés par les chercheurs concernent principalement le domaine S1 du gène S du SARS-Cov2, qui recouvre le domaine baptisé région de Lyons Weiler (1378 nt), du nom du premier chercheur qui dès janvier 2020 a pointé une forme d’inadéquation par rapport au reste du génome. Le point (e) concernant les travaux du mathématicien Jean-Claude Perez et du Professeur Luc Montagnier qui nous révèlent une chose extraordinaire sur l’harmonie sous-jacente de la nature et l’adaptation presque parfaite du SARS-Cov2 à l’homme.

Arguments de Lyons Weiler soutenant l’hypothèse d’une recombinaison artificielle au niveau du domaine S1

C’est le chercheur universitaire Lyons Weiler qui ouvre le bal sur son site internet, le 30 janvier 2020, en exposant les données et les arguments qui le poussent à affirmer que le SARS-Cov2 pourrait être le fruit d’une expérimentation de recombinaison virale qui aurait fuité d’un laboratoire de recherche à l’Institut de virologie de Wuhan. Lyons Weiler a fondé The Institute for Pure and Applied Knowledge, USA, après avoir été Senior Research Scientist à la tête du laboratoire de bio-informatique de l’Université de Pittsburgh, de 2007 à 2014. Il est auteur de 80 articles publiés dans des revues scientifiques à comité de lecture et référencés sur PubMed.

Son argument principal réside dans l’observation que la séquence du génome du SARS-Cov2 perd une forme de cohérence sur une section contiguë d’une longueur de 1378 nucléotides (nt) soit 1.4 %  de sa longueur totale. Sa mesure de cohérence se base sur la comparaison avec le virus ZC45, un coronavirus de type SARS, issu de la recherche militaire (voir chapitre 4 partie 4), le plus proche parent du SARS-Cov2 connu en janvier 2020. Si l’on compare des tronçons de quelques centaines de nucléotides entre les génomes de ZC45 et SARS-Cov2 on s’aperçoit d’une perte de niveau de corrélation (exprimé en % d’identité) sur une section d’une longueur de 1378 nt. Elle recouvre la portion N-terminale du domaine S1, plus la moitié de la portion C-terminale du domaine S1, jusqu’au motif de liaison au récepteur ACE2 de la protéine spicule du SARS-Cov2, soit 460 acides aminés. Cette section correspond à une perte de 20 % d’identité de séquence par rapport au reste des génomes des deux virus comparés.

Le second argument de Lyons Weiler est que l’arbre phylogénique établissant les liens de parenté entre les virus, sur la base de leurs génomes complets, ne donne qu’une mesure d’auto-cohérence de 76 % sur le positionnement du SARS-Cov2 par rapport aux autres lignées évolutives de coronavirus. Ce résultat, établi par une équipe de recherche 100 % chinoise, est significatif et doit attirer l’attention. Il nous dit que le SARS-Cov2 ne s’inscrit pas avec la même fiabilité que les autres dans l’arbre généalogique des coronavirus. Il faut noter ce problème sans pour autant en déduire forcément que son origine n’est pas naturelle. L’arbre évolutif montre également deux autres branches avec moins de 100 % de cohérence, en particulier la branche du SARS-Cov de 2002-2003 avec 86 % de cohérence par rapport aux autres coronavirus, sans cependant être aussi bas que les 76 % du SARS-Cov2. Cela signifie que les SARS-Cov ont quelque chose de particulier par rapport aux autres virus déjà recensés au moment de l’étude et qu’il manque des branches à l’arbre. À noter que la branche du MERS n’est pas non plus auto-cohérente à 100 %.

L’argument corollaire de Lyons Weiler est que la protéine spicule des coronavirus à SARS fait l’objet d’intenses recherches de manipulation de génie génétique depuis une vingtaine d’années dans le but de déterminer les facteurs moléculaires permettant le franchissement de la barrière des espèces et tenter d’établir des protocoles de création de vaccins. Dans ce but, de nombreux outils de manipulation génétique, utilisables en routine, ont été mis au point, brevetés et commercialisés, comme le plasmide p-shuttle-SN issu de la recherche chinoise. Il permet la manipulation et l’échange de la partie N-terminale de la protéine S insérée dans un adénovirus inactivé dans un but vaccinal anti SARS. Lyons Weiler est très largement critiqué pour ses positions anti-vaccin et l’Institut Pasteur de Shanghaï par l’intermédiaire de Pei Hao, un imminent chercheur et membre de l’Académie des Sciences chinoise, s’est empressé de faire paraître une lettre de réfutation référencée par PubMed, la 628parution scientifique de sa longue carrière. Mais passons, sur les comparaisons de pedigree scientifique pour nous concentrer sur les arguments. Pei Hao avance deux arguments : (1) il est faux de dire que la séquence identifiée par Lyons Weiler est unique, car elle partage quand même environ 70 % d’identité avec les séquences équivalentes tirées des protéines S d’autre coronavirus ; (2) la similarité de cette séquence avec celle portée par le plasmide pShuttle-SN s’explique par le fait que celui-ci est fabriqué à partir du SARS-Cov.

Pei Hao a raison en ce concerne le point 2, mais son point 1 ne veut rien dire parce que cette région est très variable entre les coronavirus et donc forcément celle du SARS-Cov2 revêt un caractère d’unicité. La comparaison systématique entre les coronavirus les plus proches du SARS-Cov2, pris deux par deux, montre la divergence systématique du domaine S1 de la protéine S, en particulier de son sous-domaine N-terminal et du RBM. Les pourcentages d’identité des séquences de ces sous-unités sont systématiquement entre 5 % et 20 % inférieurs à ceux des génomes complets. Les exceptions étant les couples de virus très proches ZC45 et ZXC21 (vert) et SARS-Cov2 et RatG13 (bleu soutenu). Ces couples de virus ne présentent pas d’incohérence dans la région de Lyons Weiler et sont donc très cohérents entre eux. Les seuls virus en cohérence totale l’un par rapport à l’autre sont ZC45 et ZXC21 (vert) que l’on peut donc considérer comme des virus jumeaux. SARS-Cov2 et RaTG13 malgré une grande proximité montrent une incohérence d’identité au niveau du RBM. On note de façon générale que la partie S1-N-terminale est systématiquement plus divergente que l’ensemble du domaine S1 sauf en deux occasions (bleu soutenu) ce qui semble être une possibilité peu commune.

Lorsqu’il a fait son calcul, Lyons Weiler ne disposait pas des séquences des virus RaTG13, Pan-Cov-GD et Pan-Cov-GX. Mais il disposait du virus SARS-Cov (et même des virus RsSCH014 et Rs3367, en fait légèrement plus proches) et il aurait dû s’apercevoir que, dans une moindre mesure, l’incohérence apparaissait également entre SARS-Cov2 et SARS-Cov avec une baisse de 15 % d’identité de séquence sur la même zone. Nous avons indiqué les paires de virus pour lesquelles la baisse d’identité de séquence dans la région concernée se situe à 15 % (jaune) et à 20 % (rouge) et conduirait à l’observation faite par Lyons Weiler. Cela concerne les 2/3 des paires (15/21). Cela prouve que ce que Lyons Weiler a mesuré n’est peut-être pas une propriété particulière du SARS-Cov2, mais une propriété générale des coronavirus. Mais assurément, la mesure de Lyons Weiler montre que la  divergence du domaine S1 permettrait de mesurer le lien de parenté entre les coronavirus Bat-SL-cov plus sûrement que le pourcentage d’identité globale. 

De ces comparaisons, il ressort de façon remarquable que le virus Pan-Cov-GX serait en cohérence au sens de Lyons Weiler, en ce qui concerne S1, avec le virus SARS-Cov2 et RatG13 (bleu ciel). De même, Pan-Cov-GD serait en cohérence avec les virus ZC45 et ZXC21 (bleu ciel et bleu soutenu). Par contre, il n’y aurait pas de cohérence entre les virus Pan-Cov-GX et Pan-Cov-GD. Rappelons que ces deux virus proviennent de saisies de pangolins par les douanes chinoises à 18 mois d’intervalle entre juillet 2017 et janvier 2018 (Pan-Cov-GX) et mars 2019 (Pan-Cov-GD) (voire chapitre 6, partie 4). Ces mesures tendraient à montrer que les deux coronavirus ayant tué les pangolins sont distincts sur le plan de l’évolution.

Le plus remarquable est que la composition en acides aminés des RBM de Pan-Cov-GX et Pan-Cov-GD est remarquablement plus proche du RBM du SARS-Cov2 et du RatG13, aux alentours de 75 %, ou plus, alors qu’entre tous les autres coronavirus l’identité est ≤ 50 % et descend jusqu’à 31 %. Cela indique une forte similarité des RBM des virus de pangolins avec celui du SARS-Cov2 et, de façon tout à fait exorbitante, nous observons une identité de 98.6 % (un seul changement Q498H, sans impact fonctionnel potentiel marqué, sur une séquence de 72 acides aminés) entre le RBM du SARS-Cov2 et celui de Pan-Cov-GD. Nous avons décrit ce fait tout à fait étrange dans la partie 4 du chapitre 6. Nous en avions conclu que cela impliquait : soit un taux de mutation non synonyme sur cette section du génome tout à fait hallucinant (impossible à obtenir en l’absence d’un forçage comme celui décrit au chapitre 2), soit une recombinaison aléatoire favorable du RBM tout à fait exceptionnelle puisqu’elle correspondrait à un échange avec un virus déjà quasi optimal pour infecter l’être humain. Cela nous semblait impossible étant donné que le récepteur ACE2 du pangolin est très éloigné du récepteur humain (dans la partie suivante consacrée à Li-Meng Yan nous reviendrons sur ce problème). Donc, s’il y a eu recombinaison ce serait entre des virus circulant à bas bruit chez les êtres humains.

En ce qui concerne les virus ZC45 et ZXC21, la comparaison de leurs RBM avec les autres coronavirus de type SARS révèle à quel point ils sont très éloignés des autres coronavirus à SARS. Pourtant cela ne les empêche pas de potentiellement créer ce type de maladie pulmonaire chez les rats de laboratoire avec pénétration cérébrale (voir chapitre 4 partie 4).

La théorie peu convaincante du pangolin hôte intermédiaire « purificateur »

Les pourcentages d’identité du RBM, calculés entre toutes les paires de coronavirus les plus proches du SARS-Cov2, ne font que renforcer l’idée que quelque chose de tout à fait exceptionnel s’est produit, rendant très peu crédible la théorie qui tente de démontrer sans apporter de preuve que le RBM du virus Pan-Cov-GD serait le résultat d’une évolution convergente dans deux hôtes différents. Comme cette théorie n’a pas de fondement réaliste, une autre théorie, celle du pangolin comme hôte intermédiaire « purificateur » a été élaborée pour faire l’objet d’un article publié dans Science. C’est le fruit d’une collaboration sino-américaine au plus haut niveau de sérieux puisque le premier auteur Xiaojun Li est affilié au « ô combien célèbre » Los Alamos National Laboratory et le dernier auteur Feng Gao au Engineering Laboratory for AIDS Vaccine de l’University de Changchun en Chine. Dans cette théorie le RBM du virus Pan-Cov-GD aurait été acquis suite à une série de recombinaisons.

Cette théorie n’est pas prouvée formellement, car le RBM du SARS-Cov2 est très long (72 aa) et on ne peut pas trouver un sous-groupe des quelques 43 coronavirus connus de type SARS-like (c.-à-d. proche du type SARS) qui puisse permettre sa reconstruction. En effet, il faut procéder par morceaux adjoints ou superposés de séquence qui seraient complémentaires avec d’autres fragments de séquence du RBM du RaTG13. Cependant, il y existe une très grande variabilité malgré une structure sous-jacente très similaire caractérisée par une longueur souvent comparable (71-72 aa) et des acides aminés 100 % conservés dans l’évolution à des positions fixes ce qui signe l’appartenance du virus à la classe de type SARS. Par exemple, le RBM du SARS-Cov est tout à fait similaire de ce point de vue à celui du SARS-Cov2, c’est d’ailleurs pour cette raison que l’Institut Pasteur savait dès le 15 janvier que le SARS-Cov2 était un virus potentiellement très dangereux.  À ce titre d’ailleurs il est étonnant de constater à quel point le RBM du virus Pan-Cov-GX partage deux sections de son RBM, de 9 et 22 aa, quasiment totalement identiques aux RaTG13 et SARS-Cov2. Cela confirme sa proximité évolutive avec ces deux virus suggérée par l’analyse de la section précédente.

Il faudrait donc faire appel à un processus de recombinaisons si multiple qu’il correspondrait à un grand nombre de mutations ponctuelles (au moins une vingtaine). D’ailleurs  Xiaojun Li l’admet puisqu’il suggère des recombinaisons qui auraient eu lieu en amont et en aval du RBM favorisant l’insertion d’un RBM provenant d’un virus intermédiaire non identifié jusqu’à présent.

Les recombinaisons de virus ont lieu de façon aléatoire quand la polymérase s’arrête par accident de transcrire le code génétique du virus et que des brins d’ARNm semi-transcrits se recombinent entre eux. Dans leur immense majorité, les recombinaisons ne sont pas viables, mais lorsqu’elles le sont elles peuvent conduire à des virus radicalement différents des virus initiaux.

La détection des recombinaisons qui ont pu avoir lieu peut se réaliser avec un programme heuristique (empirique) RIP ou RDP3 qui détermine automatiquement les portions potentielles de génomes susceptibles de s’être échangées entre des virus connus du même type ou de types voisins. Cela se base sur la comparaison systématique de morceaux de séquence d’un virus par rapport à deux autres susceptibles de s’être recombinés. Les recombinaisons potentielles doivent être confirmées phylogénétiquement pour s’assurer qu’elles aient pu effectivement avoir se réaliser le plan spatial géographique et temporel. Toute la difficulté est là. Par exemple, il est impossible que le variant anglais de décembre 2020 soit une recombinaison d’une souche initiale de Wuhan, disparue depuis lors, avec un variant provenant d’Afrique identifié par l’équipe du Pr Raoult en septembre octobre à l’IHU-Méditerranée de Marseille. Mais les contraintes évolutives peuvent favoriser systématiquement certains types de recombinaisons qui peuvent donc se reproduire en des lieux différents. Les variants similaires créés, différent cependant en d’autres endroits de leurs séquences par rapport au premier variant repéré.

Xiaojun Li écrit cette phrase qui souligne le point faible de son article : « En comparant avec le logiciel RIP le virus Wuhan-Hu-1 (NDA premier isolat humain du SARS-Cov2) aux virus  Pan_SL-CoV_GD et RaTG13, comme représentant de deux branches distinctes d’hôtes dans l’histoire de l’évolution du SARS-CoV-2 nous identifions de nombreux points de recombinaisons possibles en amont et en aval du RBM. Cela suggère que le SARS-Cov2 serait issu de recombinaisons entre les coronavirus de chauve-souris et de pangolins ».

Il ne s’agit que d’une suggestion et non  d’une preuve formelle. Par ailleurs, cela suppose que les coronavirus de pangolins existent en tant que tels. Mais malheureusement tout porte à croire qu’ils ont été infectés par les contrebandiers chinois. Rappelons qu’en dehors des pangolins de Ganxji et Guangdong aucun autre pangolin, captif ou à l’état sauvage, n’a été analysé pour détecter la présence de coronavirus. Pourtant, ce serait tout à fait réalisable d’envoyer une mission effectuer des prélèvements sur les pangolins dans le Sud-est asiatique à l’instar de Shi zheng Li qui était allée chercher dans une grotte du Yunnan le virus ancêtre du SARS-Cov de 2002-2003.

Comme le rappelle à juste titre Li-Meng Yan dans son article « Une arme biologique totale », l’équipe du Dr Daszak a examiné 334 échantillons de pangolins, collectés en Malaisie et Sabah entre août 2009 et mars 2019 sans trouver la moindre trace de coronavirus.  Comme Shi Zheng Li, Peter Daszack sait très bien qu’il faut aller chercher les virus là où ils peuvent se trouver. Il est directeur de l’institut non gouvernemental Eco Health Alliance (New York) et avait collaboré avec Shi Zheng Li concernant la traque du virus progéniteur de l’épidémie de 2002-2003 dans le Yunnan. Cette traque intelligente les avait conduits à l’identification entre 2011 et 2012 des virus RsSCH014 et Rs3367, parents du SARS-Cov. Avec la même rigueur logique, Peter Daszack a grandement contribué à fermer définitivement la porte à la possibilité que le pangolin puisse avoir été un hôte intermédiaire.

D’autre part, on ne voit pas très bien comment des pangolins en provenance du Vietnam en mars 2019 auraient pu développer des recombinaisons virales avec un virus extrait en 2013 d’une mine désaffectée du Yunnan, située à plus de 2000 km de distance de leur habitat sauvage et stocké en laboratoire avant d’infecter des contrebandiers. Il ne faut pas oublier que ce sont les pangolins qui sont morts, et non les contrebandiers, ce qui indique plutôt une contamination des animaux par les contrebandiers et non l’inverse. Leur décès systématique démontre que les pangolins étaient naïfs au virus. La logique des faits contredit donc fortement la conclusion de cet article. Seule la découverte d’autres coronavirus de pangolins ou d’autres espèces animales avec un pourcentage d’identité au — dessus de 97 % pourrait confirmer l’hypothèse de cet article. Mais nous en doutons fort et le peu d’empressement que la Chine met à investir dans la recherche de l’animal hôte intermédiaire semble nous donner raison.

En raison des ravages que fait le SARS-Cov2 dans les élevages de visons en Europe, et la rétro-transmission du virus des visons à l’homme, il a été proposé récemment que ces animaux puissent avoir joué un rôle intermédiaire dans l’origine de l’épidémie. Mais, a priori, cela ne semble pas une piste sérieuse. Il est impossible qu’une telle chose ait pu passer inaperçue initialement. D’ailleurs, l’annonce de cette hypothèse aurait grandement arrangé la Chine en dédouanant ses marchés aux animaux sauvages ainsi que l’Institut de Virologie de Wuhan et son laboratoire P4. Les visons certainement comme les pangolins sont très probablement les victimes collatérales du virus véhiculé par les hommes. Mais, on voit qu’ils peuvent facilement amplifier l’épidémie et on se rend compte du danger des fermes d’élevages d’animaux qui ne sont pas des animaux domestiques avec lesquels l’homme a coévolué ces derniers millénaires. 

Mise au point d’un RBM optimal en laboratoire possible à partir de 2018

Avant de conclure, nous ouvrons un a parte sur la mise au point possible en laboratoire d’un RBM optimal pour infecter l’homme. Nous avons déjà largement expliqué au chapitre 3 partie 2 comment Shi Zheng Li et Ralph Baric avaient construit le premier virus Covid synthétique en branchant la protéine S du virus RsSCH014 (95,6 % d’identité avec le SARS-Cov et 80.6 % avec le SARS-Cov2) sur le SARS-Cov adapté aux souris. Ils s’étaient ensuite rendu compte, ô miracle, de la pleine capacité du virus hybride à infecter les cellules pulmonaires humaines.  Shi Zheng Li qui avait identifié les virus RsSCH014 et Rs3367 (95,9 % d’identité avec le SARS-Cov) dans le Yunnan venait d’établir à quel point la transmission à l’homme était conditionnée par la protéine S. Le virus Rs3367 a été également séquencé dans le laboratoire de Shi Zheng Li et cultivé sous le nom de SL-Cov-WIV1. Ce qui n’est pas claironné sur les toits c’est que le RBM du Rs3367 est 93 % identique à celui du SARS-Cov au niveau des acides aminés (seuls 5 sur 71 aa diffèrent, 97.2 % d’identité au niveau de l’ARN) malgré les quelque 8 années d’évolution qui les séparaient, ce qui accréditait d’ailleurs l’origine du SARS-Cov dans le Yunnan à 2000 km de Canton. Le virus ayant engendré le SARS-Cov était très certainement, selon le taux de mutation établi pour les Bat-SL-Cov (environ 84/an pour l’Orf1a, voir chapitre 6 partie 3), un virus jumeau au Rs3367 partageant au moins 98 % d’identité avec lui. La paire Rs3367/SARS-Cov est cohérente au sens de Lyons Weiler ce qui indique leur très proche parenté, comme entre les virus ZC45 et ZXC21. Sans l’incohérence au niveau du RBM la paire RaTG13/SARS-Cov2 le serait également. Dans la partie suivante, nous reviendrons sur ce problème qui révèle une fois de plus que décidément quelque chose cloche étrangement à ce niveau.

Depuis 2003, une intense recherche a eu lieu en Chine pour élucider sur le plan structural le mode de liaison du RBM avec le récepteur ACE2  humain. Son aboutissement a eu lieu avec la parution le 8 août 2018 de la structure par microscopie électronique du trimère de la protéine S du SARS-Cov (virus humain non muté) lié au récepteur hACE2. Il s’agissait là d’une avancée scientifique majeure, réalisée par Wenfei Song et al., une équipe 100 % chinoise basée à Pékin (Beijing Advanced Innovation Center for Structural Biology), qui ouvrait la possibilité d’optimisation du RBM en s’appuyant sur les techniques bien établies de modélisation et de simulation de dynamique moléculaire que les chercheurs chinois maîtrisent parfaitement. Cette structure (code pdb : 6ACK) du complexe S-ACE2 a révélé l’extrême complexité de la liaison du RBM sur sa longueur de 72 acides aminés. Seulement une douzaine d’acides aminés sont en contact avec le récepteur, mais ils forment ensemble une conformation structurale qui permet de les présenter au récepteur de façon très précise. En se basant sur les séquences des RBM des virus Rs3367, RsSCH014 et RaTG13 (tous issus du laboratoire de Shi Zheng Li) on peut générer 402 hypothèses de RBM possibles qui peuvent être testées in computo en quelques jours, voire 2 ou 3 semaines au plus. Les meilleures séquences peuvent ensuite être testées dans la réalité.   

Pour résumer, nous concluons que : (a) les virus de pangolins sont des virus humains qui circulaient chez les contrebandiers chinois ; (b) entre juillet 2017 et janvier 2018 circulait chez l’homme le virus Pan-Cov-GX apparenté par son RBM au RaTG13 ; (c) en mars 2019 circulait chez l’homme un virus à 90 % identique au SARS-Cov2 et dont le RBM était 98,6 % identique à celui du SARS-Cov2 ; (c) les 90 % d’identité du Pan-Cov-GD interdisent que ce virus soit le progéniteur direct du SARS-Cov2. L’adaptation naturelle directe de son RBM à l’homme ne paraît pas une hypothèse raisonnable dans l’écosystème naturel des chauves-souris. En l’absence de l’identification d’un virus proche chez un animal intermédiaire, présent sur un marché aux animaux sauvages, elle ne peut logiquement provenir que d’une expérience GOF, par design moléculaire, suivi d’un forçage expérimental adaptatif d’un coronavirus proche du RaTG13 chez un primate de laboratoire. Évidemment, la logique n’est pas une preuve, mais une indication vers où chercher. Une expérience similaire aurait pu conduire au Pan-Cov-GX. Un ou plusieurs virus, portant un RBM identique à celui du SARS-Cov2, auraient pu déjà circuler à bas bruit dans la population de Wuhan depuis le début de l’année 2019.  

Finalement, même si les conclusions que tire Lyons Weiler d’une analyse incomplète sont erronées ou du moins trop hâtives, l’extension systématique de son approche met en exergue une incohérence d’identité de séquence, semblable à celle qu’il révèle, entre la plupart des coronavirus à SARS. Cela s’expliquerait par la très grande pression évolutive sur ce gène, exarcerbée au moment du franchissement de la barrière des espèces. Cependant, en zoomant sur le RBM on se rend compte de l’existence d’autres problèmes de cohérence troublants entre le SARS-Cov2 et les deux virus les plus proches que sont le RaTG13 et le Pan-Cov-GD. Nous remercions Lyons Weiler et les personnes comme lui qui permettent d’entamer une discussion approfondie sur la question de l’origine du SARS-Cov2.  Il semble exclu définitivement que les malheureux pangolins en voie de disparition soient des hôtes intermédiaires du SARS-Cov2. Ils sont par contre les témoins post-mortem que des virus à SARS circulaient en Chine entre 2017 et 2019.

En cas d’erreur flagrante de notre part, nous invitons tout chercheur confirmé en virologie à envoyer à FranceSoir une contradiction, ou une correction du raisonnement, qui sera publiée à condition évidemment qu’elle ne soit pas juste une opinion relayée, mais étayée scientifiquement par le calcul.




Covid-19 : les thérapies proposées s’affinent. Le vaccin, seule issue politique ? Faut-il aller en justice pour avoir la vérité ?

[Source : FranceSoir]

[Photo : Mort aux vax !? Pexels]

Auteur(s): Le Collectif citoyen, pour France Soir

Cet article a été complété et mis à jour le 13 janvier.

Covid-19 : les multiples thérapies précoces proposées s’affinent. Le vaccin, seule voie de sortie de l’impasse politique et sanitaire ? Faut-il aller en justice pour avoir la vérité ?


En septembre 2020, le docteur Lee Merritt (ancienne présidente de l’Association of American Physicians and Surgeons, AAPS) jette un pavé dans la mare : et si la vérité avait été étouffée pendant plus de 40 ans ? Suite à cette contribution on peut s’interroger : le vaccin est-il la seule solution pour les virus comme le SARS-CoV-2 ? Cette crise du Covid-19 met à nu d’autres dogmes médicaux tels que les indications thérapeutiques et les prescriptions hors AMM (Autorisation de mise sur le marché). On en vient à se questionner : face à l’urgence épidémique, dans quelle mesure est-il possible de débloquer temporairement l’utilisation d’un médicament déjà connu ? En 2020, on semble se heurter à un mur méthodologique : celui des essais cliniques randomisés. Ainsi, la médecine observationnelle et clinique, qui a permis de développer la très grande majorité des thérapies existantes, n’aurait plus voix au chapitre. Dès lors, à travers la cabale contre l’hydroxychloroquine, c’est toute la prise en charge thérapeutique précoce de l’épidémie de Covid-19 qui s’est trouvée étranglée. À dessein ? Les médias « mainstream » pourraient porter leur part de responsabilité. À travers le monde les propositions de prise en charge ambulatoire précoce de cette maladie se multiplient. Bon nombre de thérapies apparaissent s’appuyer sur des antibiotiques tels que l’azithromycine ou la doxycycline. Faut-il y voir les pièces maîtresses contre le Covid-19 ? Cette idée d’antibiotiques efficaces contre un virus est-elle donc sacrilège à ce point ? En France, la médecine de ville, contrainte, semble avoir tout de même proposé plusieurs options thérapeutiques impliquant des antibiotiques. Toutefois les médecins de ville se sont retrouvés dans une position difficile : interdiction de prescrire, rupture de stock de médicaments, convocation devant le conseil de l’ordre, recommandations allant à l’encontre de l’usage d’antibiotiques, informations manquantes…Des collectifs de médecins tels que « Laissons les médecins prescrire » et « Azithro d’hospitalisation » œuvrent pour la vérité. Au-delà du traitement, la chimioprévention semble également totalement occultée. Le vaccin est-il donc la seule solution ? Comment sortir de l’impasse lorsque l’on n’encourage pas la prise en charge curative précoce ou la chimioprophylaxie qui sont sur la table depuis des mois ?

La crise du Covid-19 a révélé qu’il était plus que délicat d’envisager la gestion de l’épidémie de SARS-CoV-2 en médecine de ville, par une prise en charge curative précoce[1][2][3][4][5][6][7][8].

Le 18 octobre 2020, sur France 3, le professeur Christian Perronne déclarait en substance que le couvre-feu instauré en France était « une mesure coercitive, une instrumentalisation de la peur, pour faire peur aux Français jusqu’à l’arrivée du vaccin qui ne va servir à rien… »[8b][8c]. Depuis le reconfinement est arrivé.

Le vaccin est-il la seule solution médicale et la seule porte de sortie politique ? Le refus d’adopter officiellement une politique de traitement curative précoce est-elle une impasse sanitaire et gouvernementale ?

Picorer la toile amène quelques questions[8d]

Dogme du traitement des infections virales ?

En septembre 2020, le docteur Lee Merritt (ancienne président de l’Association of American Physicians and Surgeons, semble-t-il) a publié un article dans le Journal of American Physicians and Surgeons[9][10][11]. Dans cet article l’auteur se demande si la vérité dans le traitement des maladies virales n’a pas été étouffée pendant plus de 40 ans.

(référence [11])

L’article présente le dogme, en vigueur depuis des décennies, qui consiste à rappeler que classiquement (avec des exceptions notables comme le Sida par exemple) les infections virales ne se traitent (généralement ?) pas et encore moins avec des antibactériens. Dès lors la seule réponse en terme de santé publique serait usuellement la vaccination.

L’utilisation possible de la chloroquine pour traiter les virus est rappelée par l’auteur[11]. Le potentiel antiviral de nombreux antibiotiques tels l’azithromycine, les tétracyclines, les macrolides, le metronidazole et la ciprofloxacine est également énoncé[11]. Dans la lutte contre le SARS-CoV-2, on entend beaucoup parler d’azithromycine (macrolide) et de doxycycline (tétracycline)[4].

La nature est complexe…et la médecine serait si simple, voire simplissime ? Serait-il décrété et enseigné qu’un antibiotique ne pourrait pas avoir également une action antivirale ? En revanche un antibiotique comme l’azithromycine a le droit d’avoir également un effet anti-inflammatoire et immunomodulateur[4], par exemple dans le cas des pneumopathies interstitielles diffuses[11b].

Que resterait-il du marché du vaccin antigrippe si la grippe était traitable par l’(hydroxy)chloroquine par exemple ? [11]

Indications, AMM et « off label ».

Le fait de prescrire un médicament hors AMM semble également délicat. Pourtant, dans le cas d’une épidémie liée à un virus nouvellement découvert, la prescription d’un médicament ne pourra être, dans un premier temps, que hors AMM. Comment pourrait-on disposer dès le départ d’un médicament ayant une indication contre un coronavirus inconnu il y a encore quelques mois ?

Le 1er octobre 2020, l’IHU Méditerranée-infection mettait en ligne une vidéo dans laquelle le professeur Stéphane Honoré parle des prescriptions hors AMM[12][13][14][15][16][17]. Il semblerait que 15 à 20 % des prescriptions de médicaments se fassent hors AMM[12][13]43 % des prescriptions en infectiologie adulte et 94 % en infectiologie enfant seraient hors AMM. Ce type de prescriptions serait fréquent en infectiologie. Le Covid-19 ne relèverait-il pas de l’infectiologie ? Alors…faut-il supprimer les 94 % de prescriptions en infectiologie pédiatrique qui ne correspondent pas à une indication ?

L’azithromycine par exemple est connue pour être prescrite au long cours, hors AMM, dans certaines pathologies : la dilatation des bronches (DDB) et la bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO) [18][19]Cela ne semble pas poser problème, y compris à la Société Française de Pharmacologie et de Thérapeutique (SFPT)[19].

En Australie, le professeur Thomas Borody milite pour la trithérapie doxycycline/ivermectine/zinc contre l’épidémie de coronavirus[6][7][20]. Il précise que les médecins australiens pourraient très bien prescrire légalement cette trithérapie « off label » (en France on dirait hors AMM)[21].

En Allemagne, des sites web évoquent les médicaments « off label », voire établissent des listes de composés qui peuvent être proposés contre le Covid-19[22][23][23b][23c]. Dans ce pays ne dit-on pas « « qui soigne a raison » (wer heilt, hat recht) » [5][8][24] ? Le 17 novembre 2020, lors d’un webinaire, le docteur Roland Derwand rappelait que, en Allemagne, la gestion du patient se faisait dans le cabinet du médecin[24b][24c].

Pourtant les procédures d’autorisations temporaires d’utilisation (ATU) ou les recommandations temporaires d’utilisation (RTU) existent[12][25][26]. Ne serait-ce pas une solution politiquement concevable ? D’ailleurs, n’a-t-il pas été question d’une ATU pour le remdesivir[27][28][29] ?…

Le 3 août 2020, les professeurs Raoult et Brouqui ont demandé « à l’ANSM (Agence Nationale de la Sécurité du Médicament) de considérer l’élaboration d’une recommandation temporaire d’utilisation (RTU) de l’hydroxychloroquine dans le cadre de la prise en charge de la maladie Covid-19. », l’ANSM refuse[29b]. On peut lire que « l’avis de l’ANSM au sujet de l’hydroxychloroquine serait illégal »[29c]. Suite à ce refus, on est arrivé au stade du « recours au Conseil d’Etat et [d’] une plainte au pénal »[29d]. L’avocat Fabrice Di Vizio semble chargé du dossier.

En ce qui concerne les RTU, on entend parler de RTU pour le baclofène, dans la lutte contre l’alcoolisme, sur la base de témoignages et d’études observationnelles[29e][29f]. Inconcevable pour le Covid-19 ?

Dogme des essais cliniques randomisés ?

Les effets d’annonce concernant l’usage des corticoïdes contre le SARS-CoV-2 a récemment illustré la problématique des essais randomisés par opposition aux études observationnelles[30]. Triste épisode.

Le 23 septembre 2020, l’IHU mettait en ligne une vidéo dans laquelle le professeur Matthieu Million présente des publications comparant la pertinence des essais randomisés et celle des études observationnelles[31]. Ces études datent de 2000[32] et de 2014[33]. De cette présentation, les conclusions qui paraissent se dégager sont : que les études randomisées ne semblent pas présenter de supériorité par rapport aux études observationnelles, que des études randomisées sur le même critère peuvent conclure à des effets opposés (ce qui n’est pas le cas des études observationnelles), que les résultats des études randomisées apparaissent plus hétérogènes que ceux des études observationnelles, que les patients inclus dans les études randomisées pourraient être plus sélectionnés que ceux des études observationnelles[31]

Le soin existait avant les essais randomisés. Ces conclusions pouvaient être dégagées il y a déjà 20 ans. Politiquement, on ne peut plus traiter sans essai randomisé préalable ?

Le 15 septembre 2020, le professeur Didier Raoult était auditionné par le Sénat[34][35]. Dans le compte-rendu, on peut lire : « Pr Didier Raoult. – Je me méfie de toutes les modes, notamment les modes méthodologiquesDepuis vingt-cinq ans, la Cochrane Library analyse toutes les publications et les recommandations médicales. En vertu de ce que l’on appelle la médecine basée sur les évidences […] À ce titre, la Cochrane Library a analysé 250 méta-analyses, soit, en tout, plus de 4 000 analyses, pour déterminer s’il y avait une différence de résultat et de qualité entre les études randomisées et les études observationnelles. La conclusion, c’est qu’il n’y a pas de différenceOn ne peut pas affirmer que les études randomisées sont l’alpha et l’oméga de la prise en charge thérapeutique : ce n’est pas vrai. Il en est de même pour les recommandations : quelqu’un a calculé combien de recommandations de la société américaine des maladies infectieuses étaient fondées sur au moins une étude randomisée. Je vous ai donné cette référence. Le résultat obtenu est 18 %. En d’autres termes, 82 % des recommandations thérapeutiques émises aux États-Unis face aux maladies infectieuses ne reposent sur aucune étude randomisée. » [34].

Sur le taux de recommandations de la société américaine des maladies infectieuses fondées sur au moins une étude randomisée, on peut par exemple retrouver la valeur de 14 % dans une publication de 2011[36]. Alors…les américains doivent-ils supprimer les 86 % de traitements de maladies infectieuses qui ne sont pas fondés sur des essais randomisés ? Ce serait une politique de santé publique originale… mais conforme à la méthodologie du moment.

Concernant l’audition de Didier Raoult au sénat, on pourra également noter son développement sur les essais de non infériorité[35]. On l’entend déclarer : « …tous les nouveaux médicaments, ils sont faits avec des essais de non-infériorité, parce qu’ils sont pas meilleurs que les autresc’est pas vrai, on n’arrive pas à le démontrer… » [35]. Le compte-rendu disponible en ligne semble se contenter de : « je pense notamment aux essais de non-infériorité » [34]… Politique de compte-rendu succinct ?

Alain Bonnafous et Laurent Mucchielli affirment : « Pourquoi le culte des essais randomisés constitue une régression épistémologique »[36b]

La cabale (et donc le buzz) contre l’hydroxychloroquine afin d’étouffer l’idée d’une prise en charge précoce ?

Depuis la mi mars 2020, le professeur Didier Raoult a proposé la bithérapie azithromycine/hydroxychloroquine comme prise en charge thérapeutique ambulatoire du Covid-19[5][7]. C’est ainsi qu’une proposition de soin en pleine période épidémique est devenue polémique dans les pays occidentalisés. On aurait pu s’attendre à ce qu’elle soit porteuse d’espoir…

Dans son article Lee Merritt parle de guerre[11]. Elle décrit même le dispositif qui serait en place depuis 40 ans pour maintenir étouffée la possibilité de traiter certaines maladies virales : la censure, le silence des médias qui seraient achetés, les mensonges par omission dans l’enseignement de la pharmacologie, les mensonges de la part des compagnies pharmaceutiques, la mainmise sur les administrations et le mode de financement de la recherche.

En 2020, on a beaucoup évoqué les risques cardiaques et l’hydroxychloroquine[37][38]. On peut rappeler que ce médicament n’est plus disponible sans ordonnance depuis le début de l’année 2020[39]. Les raisons qui semblent être invoquées dans cette décision sont une potentielle toxicité pour le fœtus et non une potentielle toxicité cardiaque[39].

Pourtant entre 2015[40] et…2020[41], le résumé des caractéristiques du plaquénil® semble avoir évolué concernant les risques cardiaques et le devenu célèbre intervalle QT[42]. En 2015 le QT ne semble pas apparaître dans le résumé… Dans une vidéo de 2017 présentée comme extrait « de la matinée de conférences de l’Association Lupus Erythémateux (lupus . be) », on peut entendre en substance : « les patients doivent avoir du plaquénil®, parce qu’il est prouvé que ce traitement réduit le nombre de poussées, on l’aime bien entre guillemets aussi parce que finalement il a très peu d’effets secondaires moyennant un contrôle ophtalmologique régulier, parce que dans des cas exceptionnels il peut y avoir une toxicité au niveau de la rétine… »[42b][42c].

Par ailleurs, dans la bibliographie d’une publication de 2009 coécrite par J. Salomon, la combinaison thérapeutique entre un antibiotique macrolide et l’hydroxychloroquine n’est-elle pas mentionnée comme traitement de la maladie de Lyme depuis 1997[42d][42e][42f][42g] ?

Que penser ?

Dans la prise en charge du SARS-CoV-2 par l’hydroxychloroquine, il y a tout d’abord eu l’épisode du Lancet[29]. Suite à la publication fin mai 2020 d’une étude très défavorable, quant à l’utilisation de l’hydroxychloroquine contre le Covid-19, de nombreux pays ont interdit ce médicament. Malgré la rétractation de l’article début juin, l’interdiction demeure dans certains pays. La période durant laquelle cet article est resté d’actualité apparaît pouvoir être corrélée à une augmentation de la létalité au niveau mondial[43][44].

L’Italie par exemple semble avoir pu endiguer la première vague épidémique, entre autre grâce à la prescription d’hydroxychloroquine en médecine de ville[45]. Fin mai, l’autorisation d’utilisation de ce médicament est suspendue. Aujourd’hui, des médecins italiens en viennent à lancer une pétition déclarant : « « Nous prescrirons de l’hydroxychloroquine malgré l’interdiction de l’AIFA [agence du médicament italienne]. Nous l’avons déjà administré en mars sans autorisationNous le ferons d’autant plus aujourd’hui, compte tenu des bons résultats obtenus par nous et de nombreux autres collègues et prouvés par diverses études scientifiques. » » [45]

Aujourd’hui encore les médias « classiques » savent relayer une méta-analyse qui conclurait sur l’inefficacité de l’hydroxychloroquine contre le Covid-19 et sa toxicité[46][47][48]. En revanche ont-ils relayé les critiques et échanges qui ont eu lieu depuis[49][50][51][51b][51c] ? Ont-ils relayé le commentaire de Didier Raoult[52] ? Ont-ils relayé la relecture méthodique de l’étude qui conclut que « l’hydroxychloroquine est efficace » ?[53][54] Aujourd’hui les médias « mainstream » alimentent la bataille[54b][54c][54d]…en se mélangeant les pinceaux entre une méta-analyse et une étude sur les macaques ?[54e][54f][54g]

Ont-ils relayé le travail de méta-analyse de l’IHU Méditerranée concernant les traitements impliquant l’hydroxychloroquine et dont les conclusions sont positives ?[55][55b][55c]

Ont-ils relayé le travail de méta-analyse c19study/hcqmeta qui répertoriait 134 études favorables le 13 novembre 2020[8d], et 162 à ce jour, concernant les traitements impliquant l’hydroxychloroquine ?[56][57] Ce travail de méta analyse affirme que 100% des études portant sur l’usage de l’hydroxychloroquine dans une thérapie de traitement précoce sont positives[57]. Les auteurs affirment que la probabilité que les traitements impliquant ce médicament soit inefficaces contre le Covid-19, avec 190 études qui concluent favorablement, est d’une chance sur 2 millions de milliards[57]…On entend parler du « plus grand black-out journalistique de l’histoire de l’humanité »[57a].

Une chose peut sembler certaine, une certaine médecine (la médecine ?) ne sortira pas grandie de cette épidémie de SARS-CoV-2.

Au niveau mondial, les traitements précoces en médecine ambulatoire s’affinent

Dès le mois de mars 2020, Didier Raoult proposait une bithérapie azithromycine/hydroxychloroquine. Depuis le zinc est venu compléter cette approche[7].

Dès mars également, le médecin américain Zelenko propose une trithérapie azithromycine/hydroxychloroquine/zinc. Il a depuis proposé la doxycycline en alternative à l’azithromycine[7][57b][57c][57d][57e]. Récemment, ce médecin a mis en ligne la dernière version de sa proposition de prise en charge, nommée « Zelenko Protocol Plus » avec intégration de la vitamine D dans la polythérapie[57f][57g].

(référence[57g])

En Australie, le Professeur Thomas Borody aurait déclaré que le Covid-19 est « soignable » et « plus facile à traiter que la grippe » [6][58]. Ce chercheur australien propose depuis août 2020 une trithérapie doxycycline/ivermectine/zinc[6][59][60].

Au Pérou, le Docteur Gustavo Aguirre Chang est sur la piste thérapeutique de l’ivermectine depuis des mois[6][61]. Désormais il propose d’associer ce composé à la doxycycline ou à l’azithromycine en prise en charge précoce[6][62][63][63b]. Il associe également la bromhexine[6][62][63]. Sa proposition thérapeutique donne des indications pour toutes les phases de la maladie : prophylaxie, phase bénigne, modérée, sévère et critique. On retrouve également, selon la gravité, des anticoagulants, des anti-inflammatoires, des antibiotiques de la famille des céphalosporines de troisième génération (C3G) … La dernière version de ce schéma de prise en charge a été mis en ligne le 7 janvier 2021[63c][63d]

(référence[63b])

Une récente revue, parue en août 2020 dans The American Journal of Medecine [7][64], propose un schéma complet de prise en charge ambulatoire stratifiée. Cette prise en charge précoce a été complétée en octobre et est disponible sur le site de l’Association of American Physicians and Surgeons[65][66][66b][67][68][69][69b][70]. Cet algorithme implique d’abord le zinc, puis l’association d’un antibiotique (azithromycine ou doxycycline) avec l’hydroxychloroquine ou l’ivermectine ou le favipiravir. Si besoin, ce traitement peut être complété en ambulatoire par un anti-inflammatoire puis un anticoagulant. La dernière version de cet algorithme a été publiée le 30 décembre 2020 dans Reviews in Cardiovascular Medicine[70a][70aa]. Le zinc est désormais associé à de la vitamine D3, de la vitamine C et de la quercétine[7].

(référence[70aa])

En Floride, le protocole ICAM a été développé. Il associe de la vitamine C, du zinc, un corticostéroïde, un anticoagulant et un macrolide[70b][70c][70d].

L’ivermectine est un médicament dont on parle de plus en plus contre le Covid-19[71][72][73][73b]. En France le docteur Gérard Maudrux présente ce témoignage en juin 2020 : « Mon attention est attirée par des publications australienne et américaine sur l’effet de l’Ivermectine, que je connais bien pour avoir traité deux épidémies de gale en maison de retraite et dans un centre de formation en 2019, avec succès et sans effet secondaire. Je commence à prescrire en dose unique le 6 avril. Satisfait des résultats, alors je continue : 27 patientsLes résultats à 48 heures sont stupéfiants avec disparition des signes cliniques pour tous. Trop content de partager ces résultats pensant rendre service j’en parle, ce qui me vaut de sévère reproches de confrères et d’une pharmacienne. Avec la mise en garde de l’Ordre, je me résigne à rentrer dans le moule et prescris du Doliprane. »[74]. La biotech montpelliéraine MedinCell semble s’intéresser à l’ivermectine. Toutefois ses investigations ne semblent pas être conduites pour proposer rapidement un traitement curatif à court-terme du Covid-19, mais pour développer un nouveau médicament préventif…dans le futur[75]. Politique du profit et non du soin ? Aujourd’hui il est question d’une requête devant le tribunal par l’avocat Jean-Charles Teissèdre « au nom de l’association Victimes coronavirus France » concernant l’utilisation temporaire de l’ivermectine dans la lutte contre ce coronavirus[75b][75c]. Alors que les éléments montrant l’efficacité de l’Ivermectine s’amoncellent, que l’on titre aujourd’hui « Ivermectine, efficace à 100% ? » on lit le 10 décembre 2020 : « La juge semblait très favorable à l’audience, mais s’est renseigné « plus haut », avant de répondre défavorablement. » » [75d][75e][75f][75g][75h]L’Ivermectine est-elle également étouffée par les médias ? « Cessez cette hypocrisie mortelle » [75d]. Aux États-Unis, le docteur Brian Tyson déclarait mi-septembre avoir pris en charge près de 1700 patients covid[7]. Les cas les plus sévères auraient été traités selon une trithérapie azithromycine ou doxycycline/hydroxychloroquine/zinc : aucun décès n’aurait été observé[75i][75j][75k]. Aujourd’hui il revendique près de 2700 patients traités : aucun mort et quatre brèves hospitalisations au compteur[75l]. Le 12 décembre 2020, avec le docteur Fareed, il met en ligne son protocole thérapeutique mis à jour, l’ivermectine est désormais intégrée à la polythérapie dès le premier jour du traitement[75m]. Les pays occidentalisés sont-ils en train d’ignorer délibérément ce médicament en méprisant les essais cliniques (dont certains randomisés) concluant à l’unanimité en faveur de l’ivermectine dans la lutte contre le Covid-19 ? [73][75n][75o]. Certains internautes recensent désormais une vingtaine de pays utilisant l’ivermectine contre le SARS-CoV-2[75p].

Le Favipiravir est un antiviral autorisé au Japon[76]. Il semble avoir été testé contre le Covid-19 avec une efficacité plutôt honorable au Japon[77], en Inde, en Chine et en Russie[78][79][80][81].

La bromhexine semble avoir donné des premiers résultats intéressants au Moyen-Orient[82][83][84][85]. Son potentiel curatif est discuté, ainsi que celui de l’ambroxol[86], un principe actif similaire[87][88][89]. On évoque la possibilité pour le SARS-CoV-2 de pouvoir pénétrer dans les cellules selon plusieurs schémas d’entrée. L’hydroxychloroquine pourrait agir sur un schéma d’entrée qui ne serait pas la voie principale d’infection. Tandis que la bromhexine et l’ambroxol pourraient être actives sur une autre voie d’accès qui serait majoritairement suivie par le virus[82][85][87][90]. Désormais certains proposent contre le Covid-19 d’explorer la bithérapie azithromycine/ambroxol[91]. Très récemment, un essai clinique russe impliquant la bithérapie bromhexine/spironolactone a présenté des résultats très prometteurs[91b][91c][91d]. Un essai clinique interrompu afin de ne pas compromettre les chances de guérison des patients enrôlés dans le groupe contrôle ?[91e][91f]

Les traitements ambulatoires ne manquent plus : Ivermectine, vitamine Cquercétine, vitamine D3vitamines B, zinc, mélatonine et aspirine pour le docteur Marik de l’Eastern Virginia Medical School par exemple[92][93].Des travaux mis en ligne sur la nitazoxanide[94][94b] ou la famotidine[95] apparaissent également. À Volgograd on cite le favipiravir, l’arbidol® et la bromhexine[96]

Azithromycine et doxycycline : piliers du traitement précoce ? L’expérience française

Toutes les propositions de prise en charge précoce n’impliquent pas un antibiotique macrolide ou tétracycline. C’est le cas par exemple du protocole du docteur Marik (aujourd’hui basé sur l’ivermectine)[92][93], ou du protocole national de Bahreïn[24b][24c][96b]. Néanmoins l’azithromycine et la doxycycline sont très présentes dans les propositions thérapeutiques.

Entre fin mars[97] et juillet 2020[98], la prescription d’hydroxychloroquine en médecine de ville hors AMM est interdite en France. Dès lors ces deux antibiotiques sont mentionnés en médecine ambulatoire contre le Covid-19[1][2][3][4][5][6][7][8].

Courant mars 2020, le dermatologue Pierre Gandon soumet son avis à l’ARS (Agence régionale de santé) Nouvelle-Aquitaine concernant la doxycycline[99].

Fin mars le Docteur Sabine Paliard Franco semble proposer l’usage des antibiotiques macrolides, éventuellement complété par un second antibiotique de la famille des céphalosporines de troisième génération (C3G). En alternative aux macrolides, il apparaîtrait que ce médecin aurait utilisé des tétracyclines sur des tableaux cliniques covid, avec succès également[100]. Ses rapports semblaient disponibles sur le site sfgg.org. La Société Française de Gériatrie et Gérontologie (SFGG)[100b] avait-t-elle été alertée par le docteur Paliard-Franco[100c] ?

Le 31 mars le médecin généraliste Pierre-Jacques Raybaud propose une trithérapie, en cas d’aggravation, à base de doxycycline, de corticoïdes (après J7) et d’anticoagulants[101].

Le 11 avril 2020, on entend parler de trois généralistes Jean-Jacques Erbstein, Denis Gastaldi et Olivia Vansteenberghe et de leur approche thérapeutique à base d’azithromycine, de zinc, d’un anti-inflammatoire et d’un anticoagulant[102].

Le médecin ORL Gilles Besnainou plaide le 13 avril 2020 pour l’utilisation de l’azithromycine et du zinc[103][104]. Son plaidoyer sera repris par quelques médias sur la toile : realites[105]tuniscope[106]infos-israel.news[107] ou lesobservateurs.ch[107b] . Il sera longuement interviewé par le site covexit en juin 2020[108][109].

À la mi-avril, le docteur Sebastian Marciano apparaît avoir déclaré que l’azithromycine « semblerait efficace chez 85% des patients Covid » et que « de nombreux médecins de ville et hospitaliers le prescrivent »[110][111].

Le collectif « Laissons les médecins prescrire » a mis en ligne sa propre étude le 30 avril 2020[111b][111c][111d]. Il s’agit d’une « étude rétrospective chez 88 sujets avec 3 approches thérapeutiques différentes (traitement symptomatique / azithromycine / azithromycine + hydroxychloroquine) ». Cette étude sera publiée à la mi-juillet[111e]. Les médias « mainstream » semblent plus s’intéresser à la qualité de la revue dans laquelle l’article a été publié, qu’au contenu de la publication[112][113]

Une contribution est publiée le 7 mai 2020 sur internet[3][114][115]. Elle est attribuée au Dr Claude Escarguel, microbiologiste et ancien président du Syndicat des praticiens des hôpitaux généraux. De la lecture de cette contribution, on apprend que quatre médecins généralistes du grand Est auraient compilé leurs résultats portants sur le traitement de 700 patients de tableau clinique covid. Claude Escarguel écrit que l’azithromycine serait à prescrire seule dans la première phase de la maladie. Elle éviterait à ce stade « la majorité des hospitalisations et 90 % des décès ».

Le 7 juillet 2020, le docteur Nicolas Zeller confiait avoir traité en « plein coeur de l’épidémie de Covid-19,  […] 200 patients avec de l’azithromycine. Et il a obtenu de très bons résultats. » [115b]. On peut lire sa déclaration : « Ce n’est pas une étude, c’est de l’observationnel, c’est de la médecine empirique mais il ne faut pas la balayer du revers de la main parce que ça marche ! ».

Le 8 juillet 2020, sur la chaîne RT France, Jean Paul Hamon (ancien président de la Fédération des médecins de France, FMF) débattait avec Thierry Lardenois[8][116][117][118][119]. Jean Paul Hamon déclarait avoir prescrit lui-même « sans aucune recommandation […] systématiquement devant des gens qui présentaient des symptômes de covid » des macrolides (azithromycine, erythromycine…). Il rappelait également que dans l’Est, des médecins généralistes ont testé l’azithromycine, le zinc et l’hydroxychloroquine et qu’ils avaient constaté moins d’hospitalisations. Il regrettait qu’on n’écoute pas plus les « médecins de terrain ».

Le 21 septembre 2020 on pouvait lire : « Bertrand Legrand évoque rapidement les traitements utilisés (il a, par exemple, utilisé de l’azithromycine recommandé par le Dr Jean-Jacques Erbstein) »[120][120b].

Le 28 septembre 2020 le médecin généraliste Thierry Lagrange parle de l’azithromycine, un médicament « qui marche très bien dès les premiers signes » et qui a « également une action antivirale » [121][122].

Fin octobre 2020, le docteur Bellaïche (Chef d’un service en gastro-entérologie) semble avoir parlé de l’efficacité de l’azithromycine (macrolide), de la clarithromycine (macrolide) et de la lévofloxacine contre le Covid-19[123][124][125][126][127]. Il indique avoir colligé des milliers de cas de patients avec des collègues. Il rappelle même, que lorsqu’il était jeune interne, il avait appris à traiter les grippes malignes avec des antibiotiques (macrolides de première génération à l’époque de son internat).

Le 25 octobre 2020, l’Union pour la Prévention et la Gestion des Crises Sanitaires (UPGCS) organisait une conférence sur la prise en charge du Covid-19[128] [128b][128c][128d][128e][128f][128g][128h][128i]. Le docteur Christophe Brette présentait son expérience de soin de traitement en début de pneumopathie à l’aide de clarithromycine[129][130]. Dans son exposé il dégage une liste d’antibiotiques envisageables : macrolides (clarithromycine, azithromycine, spiramycine), cycline (doxycycline) et céphalosporine.

Le 7 janvier 2021, le site egora relate le parcours du docteur Alain Branchereau[130b]. Ce médecin vient d’être promu début janvier chevalier de la légion d’honneur. L’article raconte : « Depuis fin avril, [le docteur Branchereau] utilise d’ailleurs un traitement qu’il juge “très efficace”, à base notamment d’azithromycine, de zinc, d’anticoagulants, loué par son confrère, le Dr Jean-Jacques Erbstein, dans un article du journal local, l’Est républicain, et menacé de poursuites par l’Ordre. “J’ai eu des résultats remarquables”, assure le Dr Branchereau qui indique n’avoir eu à déplorer aucun décès et aucune hospitalisation sur les quelque 80 patients Covid qu’il a été amené à soigner jusqu’ici. »[130b].

Et si l’ensemble de ces expériences françaises à base d’antibiotiques étaient colligées ?

Malheureusement, on trouve peu de publications concernant la prise en charge du Covid-19 par une thérapie essentiellement fondée sur des antibiotiques.

Dès fin avril 2020, sur la base de son expérience, le docteur Stricker (Californie) publiait des recommandations d’utilisation de cyclines (doxycycline, minocycline) ou de macrolides (azithromycine, clarithromycine)[11][131].

Mi-juillet, l’étude du collectif « Laissons les médecins prescrire » apporte des éléments sur la prise en charge précoce à l’aide d’azithromycine[111e].

En août 2020, une étude présentant des résultats sur la prise en charge ambulatoire par doxycycline est publiée[132].

On peut trouver trace d’un essai clinique en cours aux États-Unis évaluant l’azithromycine seule[132b] : en dose unique ?

Sur l’intérêt de ces antibiotiques, on peut relever sur la toile quelques informations.

Le 2 juin 2020, la généticienne Alexandra Henrion-Caude semble déclarer : « Il y a une trithérapie qui marche bien, d’autant mieux qu’elle est donnée tôt dans la maladie. Elle est faite d’un antibiotique de la famille des macrolides, de zinc, pour booster le système immunitaire, et d’un antiviral antipaludéen, sur lequel j’ai plus de réserves depuis le début. […] cet antibiotique lutte bien contre les virus. Les médecins ou les chercheurs, qui comme moi ont travaillé sur les maladies respiratoires sévères, connaissaient son efficacité. »[133]

Le 24 juillet 2020 dans une tribune du professeur Harvey Risch (université de Yale), on peut lire que l’hydroxychloroquine « s’est révélé très efficace, surtout lorsqu’il est administré en association avec les antibiotiques azithromycine ou doxycycline et le complément nutritionnel zinc »[134].

Le 10 août 2020, on pouvait lire : « Quelle que soit l’explication scientifique, l’azithromycine est un élément clé de la bithérapie HCQ-AZM. » [134b]

Dans des études in vitro l’azithromycine apparaît comme plus efficace que l’hydroxychloroquine[135][136]. Les deux médicaments associés présenteraient une synergie[136][136b][137]. La doxycycline serait également active[138].

Le docteur Gérard Maudrux a suivi l’actualité dans son blog. Le 19 avril 2020, il écrit : « Merci aux médecins libéraux de ne pas abandonner leur mission, de tout faire pour donner une chance à leurs patients, forte ou faible, et d’avoir montré une chose : et si le bon protocole, ce n’était pas Hydroxychloroquine/Azithromycine, mais Azithromycine/Hydroxychloroquine. »[139]. Le 15 juillet 2020, on peut lire : « Par ailleurs, il aurait été préférable de donner des consignes claires, afin que cela ne conduise pas à occulter l’Azithromycine, primordiale dans le traitement actuel (compte tenu de l’absence de médicament possédant l’AMM pour la Covid-19) » [140]. Le 14 septembre, il déclare : « …les autorités ne donnant plus les chiffres de prescriptions. Même chose pour l’Azithromycine, totalement ignorée par la presse et les autorités depuis le premier jour, mais pas par les médecins. Nous ne devons pas savoir ni ce qui est fait, ni le résultat. »[141]. Le 10 octobre 2020, il questionne : « C’était pourtant peu de chose que de dire combien de boîtes d’Azithromycine étaient prescrites, est-ce que ce chiffre ne plaît pas à nos dirigeants pour qu’ils le cachent ? »[142].

Le microbiologiste Claude Escarguel a également suivi l’évolution des traitements du Covid-19[3][5][142b][143][144][145][146]. Selon lui, dans la thérapie du professeur Raoult, la molécule efficace est l’azithromycine[5][142b]. Il plaide pour une thérapie à base d’azithromycine et de zinc. Il a rassemblé les résultats de nombreux médecins en France et est membre du collectif « AZITHRO D’HOSPITALISATIONS » [144][145][146]. Le 19 octobre 2020, il a mis en ligne un preprint présentant les résultats qu’il a colligés sur la France[146]. Ce travaille émet l’hypothèse d’une coopération bactérie/virus dans l’amplification virale. D’ailleurs, les macrolides (azithromycine, clarithromycine), les tétracyclines (doxycycline) et les fluoroquinolones (lévofloxacine, moxifloxacine) ne sont-ils pas classiquement employés contre les germes intracellulaires atypiques ?[146a] L’ivermectine ne pourrait-elle pas être vue comme un « macrolide-like » ?[146aa][146ab]

Et pourtant le rationnel d’utilisation de ces médicaments ne semble pas inexistant[4][146b][146c][146d]

Dans une interview vidéo[146e][146f][146g], datée du 17 novembre 2020, Claude Escaguel parle d’une enquête qu’il aurait cherché à mener auprès de médecins, en Guyane, durant l’épidémie. On croit comprendre que l’ARS de Guyane ne lui aurait pas donné l’autorisation de réaliser cette enquête. Il évoque l’hypothèse selon laquelle l’épidémie aurait pu être contenue en Guyane, en partie grâce aux médecins : par prescription d’azithromycine ?

Dans la même vidéo, on entend Claude Escarguel évoquer le fait que l’IHU de Marseille aurait commencé à évaluer la bithérapie azithromycine/zinc : scoop ? Parallèlement Gérard Maudrux nous annonce qu’une étudiante de Marseille fait sa thèse sur le traitement précoce par azithromycine[75d]. Tout médecin peut lui transmettre ses résultats[146ga].

France Soir a mis en ligne une interview de Claude Escarguel le 28 novembre 2020[146h][146i]. Dans cet entretien on entend Claude Escarguel comparer les résultats des prises en charge en terme de létalité : 2,7 % au niveau national, 0,6 % pour l’IHU de Marseille et 0,2 % pour les médecins du groupe « AZITHRO D’HOSPITALISATIONS » (« étude observationnelle rétroactive » sur plus de 3500 patients). On peut remarquer que ce taux de 0,2 % est calculé sur la base de tableaux cliniques symptomatiques : un taux plafond ? Il déclare avoir soumis ces résultats aux autorités sanitaires, au ministère de la recherche, à l’Académie de médecine, à l’Académie des sciences, à l’OMS et au conseil scientifique depuis avril… « Nous n’avons jamais eu une réponse ».

Le collectif « AZITHRO D’HOSPITALISATIONS » a mis en forme sa proposition de prise en charge précoce sous forme d’un algorithme. Cette proposition semble avoir été soumise au ministère de la santé, au président de la République, au premier ministre ainsi qu’aux parlementaires.

(référence [146h])

Le 17 novembre 2020, plusieurs collectifs (« Laissons les médecins prescrire », l’AIMSIB, Réinfo Covid, laissons les médecins soigner…) ont lancés le manifeste « la quatrième voie »[146j][146k][146l]. Dans ce manifeste on peut lire : « L’azithromycine, une molécule antibiotique qui, par sa configuration, a également une action antivirale en même temps qu’elle réduit le risque de surinfections bactériennes. Dans de nombreux cas, elle peut, à elle seule enrayer les symptômes en quelques jours. ». À ce jour ce manifeste recueuille plus de 200 primo-signatures de médecins et près de 74000 signatures validées. Un appel a été lancé le 9 janvier 2021[146m][146n].

Azithromycine pièce maîtresse ? Synergie des polythérapies ? Aurons-nous un jour scientifiquement la réponse ?
 

Le difficile exercice de la médecine de ville en France ?

Dès fin mars la prescription de certains médicaments en médecine de ville a été interdite[5].

Le 10 avril 2020, Gérard Maudrux confiait : « Mon successeur à la caisse de retraite, généraliste, me disait il y a 3 semaines que cela fait longtemps qu’il utilisait l’Azitrhomycine avec grande satisfaction de ses patients traités, pour certaines pathologies respiratoires, à tel point que la SS lui avait fait des reproches concernant ces prescriptions hors AMMla réglementation étant plus importante que le résultat clinique. »[147].

Dès le mois d’avril on entend parler de médecins convoqués par le Conseil de l’ordre[1]. La parole publique des médecins semble s’étioler alors rapidement. Depuis, le passage devant l’ordre des médecins aurait donné lieu pour certains praticiens à des félicitations et un soutien de la part du conseil de l’ordre[148]. Récemment on a pu lire : « les Dr Jean-Jacques Erbstein et Denis Castaldi ont été blanchis par leur conseil départemental fin juillet. Et même félicités. »[149]. Jean-Jacques Erbstein « raconte [et] dénonce » dans son livre : « Je ne pouvais pas les laisser mourir »[149b].

Début juin, on aurait constaté « une augmentation importante de la prescription des antibiotiques injectables et de l’azithromycine orale en France. Selon l’Agence nationale de sécurité du médicament, cette dernière a bondi de 217 % […]. »[150]. Le 9 juin 2020, France Soir titre : « Covid-19 : restriction de la liberté de prescrire de l’azithromycine, un déni de soin pour les patients ? »[151]. On peut lire : « Ce matin, médecins, sages-femmes et pharmaciens ont reçu une lettre par email du Directeur Général de la Santé, Jérôme Salomon, faisant référence à un avis du Haut Conseil de la Santé Publique (HCSP) restreignant la prescription d’antibiothérapie pour les patients atteints de COVID-19 […]. C’est clairement l’utilisation d’azithromycine qui est visée. »

Le docteur Violaine Guérin évoque le manque de disponibilité d’azithromycine en médecine de ville durant le pic épidémique[152][153]. Ce médicament aurait-il été préempté ? Pendant plusieurs semaines ? Pour quelle raison ? Le docteur Guy Bellaïche semble aller plus loin dans les déclarations : « Les ARS ont empêché certains de mes collègues de prescrire des antibiotiques, le Conseil National de l’ordre des Médecins les a même convoqués en vue d’une radiation. Ceci fut choquant, notre liberté de prescrire a été bafouée. […] l’efficacité extrême sur la charge virale en moins de 3 jours laissait penser que seule l’Azithromicine pouvait être “responsable” de cet effet direct sur le virus. Ceci était confirmé par mes lectures sur cet antibiotique très largement utilisé en Asie en cas de pneumopathies atypiques, en particulier virales. […] L’Azithromicine se retrouva en rupture de stock en IDF mais aussi à Strasbourg, l’ARS ayant décidé de « voler les stocks » pour nous empêcher de prescrire. Après quelques lectures scientifiques d’auteurs coréens, j’apprenais que la Clarythromicine était aussi efficace que l’Azithromicine dans ce contexte ; elle s’avérera même plus efficace que l’Azithromicine dans mon expérience. »[154].

On aurait pu avoir quelque espoir début juillet, à l’occasion de l’audition des syndicats de médecins devant la commission d’enquête parlementaire Covid-19…occasion ratée[8] ?

Sur le sujet de la consommation des médicaments, les rapports Epiphare sont intéressants. Un point de situation à la fin avril 2020 a été publié le 4 mai 2020[155]. Le 24 juin 2020 le docteur Gérard Maudrux écrivait : « Les preuves matérielles : elles sont données par les autorités et sont indiscutables : le nombre de boîtes de médicaments prescrites et remboursées. […] [Les] courbes montrent bien qu’il y a eu d’abord prescription de Paracétamol contre le Covid, selon les recommandations, puis abandon pour être remplacé par l’Azythromycine devant son inefficacité, les médecins n’acceptant plus de ne rien faire. Ces traitements ont entraîné une cassure dans la courbe de croissance des hospitalisations en réanimation, et un plateau. […] Les médecins continuent-ils de traiter malgré les injonctions et les menaces ? Je ne peux l’affirmer, les statistiques publiées par l’Assurance Maladie s’arrêtant le 16 avril, mais pour ceux que je connais oui, plus que jamais, et c’est plus que probable expliquant le mail récent du directeur de la santé, demandant de ne plus traiter à l’Azythromycine. S’il le demande après 3 mois, c’est que cela se fait toujours, et non de manière anecdotique. […] Ainsi, tous les faits et chiffres convergent vers le même résultat : les témoignages des médecins, les courbes de passage en réanimation, les statistiques de délivrances de médicaments, comme toutes les pièces d’un puzzle qui s’emboîtent parfaitement. Pour quel résultat ? Les traitements interdits pour le Covid marchent ! Pour ceux qui ne le voient pas, il manque une « étude scientifique randomisée » en ambulatoire, que nos autorités bloquent depuis le début. » [156].

Sur ce sujet, dès le 25 mars 2020 le Docteur Thierry Lardenois, membre du collectif « Laissons les médecins prescrire » propose au Ministère de la Santé d’évaluer des traitements sur des médecins atteints du covid et volontaires[156b][156c][156d]. Le nombre de 1000 médecins était proposé[156b]. Cette proposition aurait été faite au ministère à 4 reprises[156c] et les premiers résultats de l’étude pouvaient être espérés sous 10 jours[156d]. Le docteur Gérard Delépine sur l’antenne de Beur FM rappelait également, le 28 septembre 2020, qu’il suffisait de 15 jours pour avoir des résultats d’essais sur la prise en charge précoce du coronavirus SARS-Cov-2[156e][156f]… Parallèlement, en février 2020, l’Inserm (largement subventionné par l’état[156g]) lançait et finançait « une étude sur les effets de l’hydroxychloroquine, associée ou non à l’azithromycine » contre le SARS-CoV-2, chez le…macaque[156h][156i].

Le rapport Epiphare publié le 9 octobre 2020 est également intéressant. Il s’agit d’un point de situation au 13 septembre 2020[157]. Le docteur Gérard Maudrux réagit à cette publication dès le 10 octobre 2020. Il met en ligne un article : « Traitement du Covid-19 : interdit de savoir. »[142]. Son constat et son analyse sont sans appel : « Nous attendions la suite avec impatience, vous ne l’aurez pas, car vous n’avez pas le droit de savoir ce qui est utilisé en France pour traiter le Covid, les médecins non plus n’ont pas à savoir ce que leurs confrères donnent, avec ou sans succès. […] 383 pages pour rien en ce qui concerne le traitement du Covid ! […] Le traitement du Covid a été volontairement occulté. […] Pire, au chapitre antibiotiques, l’Azithromycine a été soigneusement sortie des statistiques de prescriptions […] C’est le seul médicament expressément exclu dans ces 386 pages qui concernent tous les médicaments. Il n’y a aucune explication, pas un seul mot, concernant cette exclusion. On aurait pu penser que c’était pour faire l’objet d’un traitement à part car intéressant, et bien non, rien, absolument rien. Or ces chiffres sont connus, car le médicament a été étudié isolément, comme en avril, mais ces informations, ce n’est ni pour le peuple, ni pour les soignants. C’est une vraie manipulation de l’information, manifestement sur ordre politique. […] On a interdit aux médecins de communiquer sur les résultats de leurs prescriptions, on interdit aux organismes publics de communiquer sur ce qui se prescrit en bien ou en mal…» [142]. Le docteur Gérard Maudrux est remonté aux sources chiffrées des prescriptions sur ameli[75d][157b]. Le bilan semble sans appel. Il conclut : « Cette hécatombe n’est plus due au Covid, mais à l’omerta qui entoure le traitement précoce. »

Au 9 novembre la position de la haute autorité de santé (HAS) sur les antibiothérapies ne semble pas avoir évolué[158].

Le 13 octobre 2020 on pouvait lire : « « on a tellement terrorisé les médecins de ville qu’ils n’osent pas la prescrire », quand ils ne sont pas l’objet d’interventions des Associations régionales de santé s’ils l’inscrivent sur une ordonnance. »[159][160]

On peut lire : « Un médecin en Ehpad se plaint sur Twitter de risquer son poste s’il prescrit de l’azithromycine qu’on prescrivait depuis des années dans les infections pulmonaires… »[160b]

Une récente polémique portant sur la majoration du montant de la consultation médicale, portée à 55 euros dans certaines situations covid, ravive le débat sur la condition de la médecine de ville[161][162]. Pourtant dès le mois de mai 2020 on pouvait lire à ce sujet « le coup de gueule d’un médecin » : « Quand j’ai lu ça, je me suis tout de suite dit, quelque chose ne va pas. Se faire payer le double pour une maladie en particulier ? Ça voudrait dire quoi, que pour d’autres maladies, on s’en fout ? Si on fait ça, on est vraiment des p… »[163][164]

Le 9 décembre 2020 on pouvait lire : « Un décret publié au Journal Officiel du 29 novembre établit une « procédure de déconventionnement exceptionnel en urgence ». Elle pourra être mise en œuvre par une Caisse primaire d’assurance maladie (CPAM) à l’encontre de tout professionnel de santé libéral soupçonné de pratiques tarifaires abusives ou frauduleuses ou de prescriptions illicites. Le directeur de la caisse du département où exerce le médecin pourra ainsi décider de déconventionner le professionnel « pour une durée qui ne peut excéder trois mois » » [164b][164c][164d][164e]. En cette période plus que trouble, quelle interprétation donner à ce décret ?

Le 22 décembre 2020, on entend parler de plaintes du conseil national de l’ordre des médecins à l’encontre de médecins généralistes : les docteurs Nicolas Zeller et Hélène Rezeau-Frantz[164f][164g]. En raison des déclarations du docteur Zeller concernant l’azithromycine ?[115b] En raison des déclarations à la presse du docteur Rezeau-Frantz concernant les anti-histaminiques dans la prise en charge du Covid-19 ?[164h][164i][164j]. Le 24 décembre 2020, il est question de la publication d’ « un décret modifiant l’Article R. 4127-19-1 du code de santé publique afin d’interdire aux médecins d’exprimer des opinions divergentes de la doxa officielle (celle entérinée par le conseil de l’Ordre des médecins). »[164k]. Parallèlement, en ce début d’année, le forfait de saisie dans « Vaccin Covid » de 5,40 euros instauré dans le cadre de la vaccination interpelle[164l][164m]. Sommes-nous en train d’assister à la version moderne du bâton et de la carotte ?

La médecine de ville en position délicate ? Aujourd’hui des médecins témoignent sous couvert d’anonymat[164n] : « « les médecins ont peur, ils se taisent » »[164o].

Sur l’azithromycine, le 24 avril 2020 on lisait déjà : « L’Azithromycine, un traitement antibiotique utilisé pour soigner les personnes atteintes du coronavirus (même si cette indication n’est pas encore validée par les autorités sanitaires), commence à manquer dans les pharmacies. » [165]. Le bon sens et l’évidence avaient-ils leur place dans cette crise ?

Le 17 novembre 2020, le premier ministre Jean castex était auditionné par commission d’enquêtre Covid-19 de l’assemblée nationale[165b][165c][165d][165e][165f]. Questionné par Martine Wonner, on l’entend déclarer : « Vous avez parlé d’un traitement précoce, je ne sais pas de quoi vous parlez madame, en tout cas je n’en connais pas… » Que penser ?

Ces mots peuvent être mis en perspective, entre autres, avec cette diapositive concernant le collectif « AZITHRO D’HOSPITALISATIONS » [128e][144][145] :

(référence[145])

Ne lit-on pas : « Mr le Dr Brette (Yvelines) étant intervenu auprès d’Antoine Tesnières (Monsieur Covid du cabinet du ministre) » ?

Parallèlement, aux États-Unis, le « 19 novembre 2020 s’est tenue la commission d’enquête sur les traitements ambulatoires contre la Covid-19 sous la présidence du sénateur Johnson, président de la Sécurité Intérieure. »[165g]. France Soir titre : « Au Sénat américain, le retour fracassant d’une médecine qui soigne : verbatim ». Le site covexit met en ligne une vidéo[165h][165i]. Quel média mainstream français abordera cette commission d’enquête ? Que penser du contraste entre le débat parlementaire en France et aux États-unis à la même période ?

Le 8 décembre 2020, une seconde session d’audiences a eu lieu face à la commission sénatoriale. Le docteur Kory livre un poignant témoignage sur le traitement précoce du Covid-19 et en particulier sur les résultats de l’ivermectine[165j][165k][165l][165m]. L’alliance FLCC (Front Line Covid-19 Critical Care Alliance), qui réunit autour de lui des médecins internationaux (norvégiens, italiens, argentins, britanniques)[165l] évoque la censure dont serait l’objet la vidéo de ce témoignage[165n].

Et demain : chimioprophylaxie ? Vaccin ? Clofoctol ?

Depuis 2012l’académie nationale de médecine recommande « d’assurer une supplémentation vitaminique D dans la population française »[166][167]. Le 22 mai 2020 elle publie un communiqué titré : « Vitamine D et Covid-19 » [166]. Le docteur Violaine Guérin indique avoir écrit à la présidence de la république dès le 13 mars 2020 à ce sujet[168][169]. Le rôle de cette vitamine ne semble aujourd’hui plus faire de doute[7][170][171]. Le 10 novembre on pouvait lire : « Les personnes âgées et vulnérables vont recevoir gratuitement de la vitamine D pendant quatre mois à partir de décembre au Royaume-Uni, a annoncé le secrétaire d’État à la Santé et à la Protection sociale britannique Matt Hancock le 7 novembre. »[172]. Et en France ? Et pourquoi se limiter aux personnes à risques ? La même interrogation concernant la vitamine D et la grippe peut être posée…chaque année[173][174][175][176]. Pourquoi n’entend-on parler que du vaccin ?

Le zinc apparaît également comme un élément clef dans la lutte contre le coronavirus[7][177]. Est-il nécessaire de présenter la vitamine C[7] ? Elle est même une pièce essentielle du protocole du docteur Marik de l’Eastern Virginia Medical School[92][93].

Les propositions de prophylaxie sont aujourd’hui multiples :

Le docteur Zelenko propose des associations quercétine/zinc/vitamine C ou EGCG/zinc/vitamine C ou hydroxychloroquine/zinc selon le niveau de risque de la personne[7].

Le Docteur Gustavo Aguirre Chang propose le zinc, les vitamines D/A/B12/C ainsi que la mélatonine[62][63].

Le docteur Marik propose la quercétine, un complexe de vitamines B, les vitamines C et D3, le zinc et la mélatonine[92][93].

Pourquoi nos états occidentaux n’organisent-ils pas une chimioprévention médicale du type vitamine D/vitamine C/zinc ? Et pas seulement pour le SARS-CoV-2…pour la grippe aussi ?

Le 31 octobre 2020, la presse titrait : « « Le Covid nous a coûté 186 milliards d’euros » »[178]. À quelques dizaines d’euros le traitement précoce, de quoi traiter la France entière ? À quelques euros la chimioprophylaxie, de quoi protéger combien de planètes TAIRE [179] ?

Et que penser du vaccin ?

Le docteur Merrit rappelle que souvent la forme d’immunité recherchée avec un vaccin est une réponse immunitaire incomplète[11][180]. Elle rappelle le risque de facilitation de l’infection par les anticorps[181][182][183]. Cette thématique est également abordée par l’AIMSIB (Association Internationale pour une Médecine Scientifique Indépendante et Bienveillante)[184][185], entre autres[186][187][188].

Récemment, avec 50 références à l’appui, le docteur Juan Gérvas écrivait sur l’exemple du vaccin anti-grippe : « Le vaccin antigrippal est un vaccin raté, inutile au mieux, qui discrédite les vaccins en général. »[189][190]. De plus en plus d’articles traitent aujourd’hui des doutes quant au vaccin antigrippe[191][192][193]. Où est le vrai ? Quelles inquiétudes peut-on relever face aux nouvelles générations de vaccins ?[193b]

Entre la chimioprophylaxie et les traitements précoces, quelle est donc la place d’un vaccin contre le Covid-19 ? De permettre une porte de sortie politique (aux frais des états, donc des citoyens) ? Le vaccin contre le covid-19 : un château de cartes pour sortir de l’impasse ?

Sur le plan de la recherche, l’Institut Pasteur de Lille a fait parler de lui à la mi-octobre. On entend la rumeur d’un médicament potentiellement très efficace contre le SARS-CoV-2 : le clofoctol[194][195][196][197]. Ce composé s’apparente à un antibiotique (sacrilège ?)[198]. Les tests in vitro seraient très concluants. Grâce à des fonds privés, le laboratoire serait sur le point de lancer des essais sur les primates, puis « des strictes et très rigoureuses procédures d’évaluations in vivo (sur l’humain)… »[199]. « Saint Random, priez pour ceux que vous avez laissé tomber. »[200]. Avec une telle méthodologie, la France sera-t-elle prête pour… le SARS-CoV-3 ?

Depuis cet été la parole des médecins cherche à se libérer de par le monde : en Allemagne, Espagne, États-Unis, Italie, Belgique[45][201][202][203][204][205][206][207][208][209]

En France, le documentaire « Mal traités » arpente la toile et les réseaux sociaux depuis le 7 décembre 2020[75f][209b]. Le sociologue Laurent Mucchielli et l’anthropologue Jacques Pollini publient le 9 décembre « Comment comprendre le déni des traitements précoces de la Covid ? »[209c]. Les éléments se recoupent ?

En France, sur le site web du Collège National des Généralistes Enseignants, on titre : « Décider selon les données de la science, y compris en période pandémique. Avis du conseil scientifique du 03 Novembre 2020 »[210]. On peut encore lire : « Dans le cadre d’une médecine basée sur les faits probants, et dans le respect du principe éthique de non malfaisance, l’absence d’évaluation d’un traitement conduit à ne pas le prescrire car ce serait faire supporter aux patients un risque de dommages supérieur aux bénéfices. »

Médecins généralistes enseignants d’aujourd’hui ? Médecins généralistes de demain ?

Dans cette crise nous avons entendu parler de médecins complotistes, alarmistes, négationistes, rassuristes…

Si on avait juste pu entendre parler de médecins qui soignent…

Où est la vérité ?

Le 14 avril 2020, Olivia Vansteenberghe confiait humblement : « C’est juste de la médecine »[211].

Nous avions la réponse.


Références

Auteur(s): Le Collectif citoyen, pour France Soir




Accepter ou refuser l’implant

Par Joseph Stroberg

On ne peut plus prétendre actuellement que l’existence de l’implant sous-cutané RFID relève seulement de l’imaginaire ou de complotisme (voir notamment Wikipédia et Euronews qui font bien partie du Système actuel et ne peuvent guère être accusés de conspirationnisme).

Avec les progrès rapides de la technologie, spécialement de l’informatique et de l’électronique, cet implant contient un identifiant individuel unique. Il peut être détecté à distance par son émission d’ondes électromagnétiques pulsées. Il dispose de plusieurs fonctions qui l’amèneront à remplacer les passeports, permis de conduire, cartes d’identité, cartes de crédit, chèques bancaires, porte-monnaie électroniques, cartes d’assurance maladie, etc. Il sert aussi accessoirement à ouvrir des portes à serrure électronique (de maison, par exemple), à prendre le train et à communiquer avec différentes machines… Et, cerise sur le gâteau, il peut ou pourrait être repéré par GPS!

Sachant qu’actuellement on ne peut pratiquement plus acheter ou vendre de manière légale sans disposer d’un compte bancaire à moins d’avoir hérité du trésor en cash d’un oncle d’Amérique, qu’en sera-t-il avec ou sans cet implant qui s’en vient? Ceux qui disposeront de l’implant pourront bien sûr mener à bien et facilement toutes les transactions commerciales, bancaires, professionnelles ou sociales l’impliquant. Ils pourront ouvrir la porte de leur maison, appartement, voiture, bureau… Ils pourront monter dans le train et prendre l’avion. Ils pourront aller au restaurant, au cinéma, au théâtre, au casino, au stade… Ils pourront acheter leur épicerie, leurs vêtements, leurs gadgets électroniques… en ligne ou en magasin… Ils pourront se faire soigner et rembourser, bénéficier d’une assurance, etc. Bref, ils pourront accomplir tout ce que l’on fait déjà maintenant sans cet implant. Alors quel est l’intérêt de ce dernier?

Le marketing moderne présente en particulier les intérêts suivants pour cet implant :

  • votre enfant perdu, enlevé ou non par un pédophile, pourra être retrouvé où qu’il soit grâce à son implant;
  • idem pour votre mère Alzheimer, qu’elle soit enlevée ou non;
  • votre propre implant vous évitera de vous faire voler votre monnaie et vos cartes de crédit;
  • votre dossier médical vous accompagnera où que vous soyez en cas de problème de santé;
  • vous seul pourrez conduire votre voiture;
  • etc.

Ce marketing se garde bien de vous mentionner qu’un malfrat pourrait toujours vous couper la main contenant l’implant pour se faire ensuite passer pour vous et vous voler tout votre argent, votre voiture, vos enfants, et même votre maison. La vraie raison et le véritable intérêt de cet implant sont-ils de cet ordre? Ou bien ne sert-il pas surtout les élites qui cherchent à le mettre en place? Comment alors pourrait-il leur être utile, voire très utile?

Quand le gardien d’un troupeau de vaches ou de moutons souhaite plus facilement les identifier, il leur met un tatouage particulier qui les marque comme étant sa propriété, ceci au besoin au fer rouge. Version plus moderne, moins barbare et plus intéressante encore, il leur met une bague ou un implant électronique qui permet de les suivre à la trace au cas où ils se perdraient dans la nature en dehors de leur enclos ou de leur pâturage habituel.

Similairement, les élites mondiales gagnent à pucer leurs travailleurs pour les identifier et les contrôler plus facilement. Grâce aux bases de données informatiques, aux « big data » obtenues notamment par les réseaux sociaux et par la centralisation des diverses données administratives et médicales, ils sont maintenant en mesure de connaître le moindre aspect de la vie de leurs travailleurs (croyances religieuses, opinions politiques, habitudes alimentaires, problèmes de santé, loisirs, etc.). L’implant enlèvera à ces derniers le peu de réelle liberté dont ils disposaient encore.

Face à un tel avenir assez probable, voire presque inéluctable, quel choix s’offre aux gens ordinaires (ceux qui ne font pas eux-mêmes partie de l’élite)? Ce choix semble se réduire aux deux possibilités suivantes : accepter ou refuser l’implant.

Accepter l’implant, c’est vivre dans la sécurité matérielle, sociale et technocratique du Nouvel Ordre Mondial, mais donc comme esclave de ses élites promotrices. Le refuser, c’est vivre hors de toute sécurité et de tout confort matériel, possiblement dans des zones de non-droit ou dans les lieux les plus insalubres et pollués de la planète, ou encore dans des camps de concentration pour réfractaires du Système. Mais c’est alors conserver sa liberté d’esprit et de conscience.

Chacun pourrait être amené devant un tel choix et peut s’y préparer dès maintenant. Ou il peut considérer qu’il s’agit de mauvaise science-fiction ou encore de paranoïa.




L’asservissement des peuples par le contrôle des ressources

Par Joseph Stroberg

L’asservissement total d’un individu ou d’un groupement humain ne peut se faire tant que celui-ci dispose d’un libre accès aux ressources qui lui sont nécessaires pour remplir ses besoins correspondants (voir la Note sur l’effondrement des civilisations). Certains des besoins étant plus vitaux que les autres, contrôler les ressources correspondantes est particulièrement déterminant et prioritaire. Ceux qui cherchent à asservir gagnent à les accaparer en priorité. Et ceux qui cherchent à préserver leur liberté gagnent à les conserver ou à en découvrir d’équivalentes. L’Histoire peut se lire comme une longue lutte entre, d’une part, des élites avides de contrôler leur espace et les humains et autres êtres vivants qui s’y trouvent inclus et, d’autre part, des êtres humains qui aspiraient essentiellement à une vie simple et libre.

En général, même s’il a pu y avoir des exceptions, la raison
fondamentale de la recherche de contrôle par ces élites provenait
de leur nature sociopathe ou psychopathe, du fait d’un manque plus
ou moins dramatique de connexion à leur être profond ou à leur
« âme » (voir aussi La
conscience humaine et l’ego
). Ceci se traduit habituellement en
absence d’empathie, peur de la mort, matérialisme plus ou moins
extrême, absence de moralité et de conscience du bien et du mal…
En conséquence, ces êtres humains particuliers tendaient et tendent
encore de nos jours à privilégier les ressources qui leur
paraissaient les plus fondamentales selon la priorité de leurs
besoins.

Étant fortement marqués par la peur de la mort (même si
celle-ci peut alors être fortement niée, intériorisée ou masquée
par divers artifices), les besoins exprimés prioritairement par ces
élites sont directement liés à la survie physique. Celles-ci
recherchent donc d’abord :

– les ressources alimentaires (animales et végétales,
terrains agricoles, terrains de chasse…) ;

– les ressources assurant la protection contre les
intempéries extrêmes (spécialement contre le froid et les
inondations) et contre les catastrophes naturelles, ce qui inclut des
sources d’énergie et des matériaux tels que le bois et la pierre
pour construire des abris ;

– celles permettant de se défendre contre d’autres
individus (armes, fortifications… produites à partir de métaux et
d’autres ressources minérales).

Les ressources de base correspondant à de tels besoins sont donc
minérales, végétales, animales, matérielles, énergétiques ou
encore territoriales (puisqu’un terrain peut inclure des minerais,
des plantes, des animaux divers et des sources d’énergie telles
que l’eau — pour l’hydroélectricité —, le pétrole ou le
charbon). De nos jours, de nombreuses guerres tournent en grande
partie autour de la recherche du contrôle des réserves minérales,
pétrolières et gazières, mais aussi dans certains cas de l’accès
à l’eau, même si les motifs invoqués sont souvent tout autres,
comme de prétendues raisons humanitaires ou pour apporter la
« démocratie » à des peuples qui n’en demandaient pas
tant.

Notons que depuis des millénaires, ces élites ont aussi inventé
et utilisé une ressource fictive, l’argent, même si au départ
celle-ci avait pris la forme de jetons minéraux (des pièces d’or,
d’argent ou de bronze). Comme elles étaient loin de connaître,
d’expérimenter et de comprendre l’intérêt des actes purement
gratuits, elles ont inventé l’argent pour échanger des ressources
entre elles. Elles ont trouvé que ça pouvait être plus intéressant
que de toujours se faire la guerre pour accaparer les ressources des
concurrentes. Les conflits pouvaient en effet amener trop de
destructions ou d’épuisement de certaines ressources matérielles
qui par ailleurs leur paraissaient indispensables. Elles ont
également découvert que ce pouvait être plus facile à voler.

À partir de ce moment-là, l’argent fut aussi assimilé à une
ressource qu’il était intéressant de contrôler pour plus
facilement se procurer les autres formes de ressources. Donc, comme
outil ou intermédiaire facilitant les autres acquisitions, l’argent
devint aussi progressivement un besoin. Pour des élites aspirant à
aspirer les biens et richesses matérielles des autres êtres
humains, utiliser l’argent pouvait faciliter grandement les choses.
Et à partir du jour où elles ont inventé le prêt d’argent
contre un remboursement avec intérêts plus ou moins exorbitants,
elles purent même s’enrichir matériellement sans faire autre
chose que de prêter cet argent.

Les systèmes bancaires modernes ont poussé le raffinement à l’extrême. Lorsqu’un individu particulier emprunte par exemple cent mille dollars à une banque, le banquier se contente de lui ouvrir une ligne de crédit et d’y inscrire ce montant, même si la banque n’a pas cette somme dans ses coffres en contrepartie tangible (par exemple en pièces d’or). En gros, il lui prête du vent ou du vide, juste des chiffres déclarés par le biais d’un logiciel. C’est la magie moderne. Le plus formidable de cette magie, c’est la capacité de la banque à transformer ce vent en matériel concret. Il suffit que l’emprunteur ne puisse plus rembourser les intérêts pour que le banquier saisisse la maison du « particulier » et la vende aux enchères pour récupérer cent vingt mille ou même deux cent mille dollars, soit le montant du prêt initial augmenté des intérêts sur la période considérée. Pour résumer, le banquier prête du vent et récupère en retour une maison qu’il peut ensuite vendre pour s’acheter autre chose de bien plus solide que du vent, comme un lingot d’or.

Après cette longue parenthèse concernant les ressources financières, revenons au propos principal. Pour accroître leur emprise sur la matière et compenser leur peur fondamentale de la mort, les élites sont progressivement parvenues à accaparer une grande partie des ressources énergétiques, matérielles et financières. Cependant, pour asservir l’humanité afin d’éviter que cette dernière ne vienne lui grignoter son contrôle, la caste élitiste devait aussi tenir compte d’autres types de ressources. Elle devait donc contrôler les ressources procréatrices, créatrices, psychologiques, psychiques, mentales et spirituelles.

Dans le domaine de la procréation, les ressources sont en voie de contrôle par la conjugaison de différents processus démarrés depuis au moins un demi-siècle (voir Les projets des Maitres du Monde). La sexualité est maintenant presque complètement séparée de la procréation, par le jeu de la procréation artificielle et des moyens contraceptifs. De plus, avec l’augmentation de la stérilité, elle sort de plus en plus de la prérogative naturelle des couples. Elle entre au contraire de plus en plus dans celle de la technologie génétique qui fait miroiter aux individus du commun des mortels des choses telles que le choix des caractéristiques physiques et intellectuelles de leurs enfants. Et cette technologie est, bien évidemment, contrôlée par les élites.

Sur le plan de la création, spécialement dans les domaines
artistiques, la technologie informatique tend à prendre l’ascendant
sur les autres moyens et s’exprime de plus en plus jusque dans la
réalisation des films. Plus les ressources sont sophistiquées, plus
elles sont chères et moins elles sont accessibles à monsieur et
madame Tout-le-monde. Ici aussi, les élites s’en arrogent de plus
en plus le contrôle.

Sur les plans psychologique et psychique, les entreprises
pharmaceutiques et la psychiatrie ont progressivement pris le
contrôle des ressources correspondantes. Les individus qui dévient
du modèle « normal » ou de la pensée unique sont
étiquetés de divers syndromes ou de maladies mentales particulières
ou sont assommés par des antidépresseurs, des psychotropes, des
anxiolytiques ou d’autres drogues.

Sur le plan mental, les systèmes éducatifs et les médias
dominants se sont chargés de programmer les esprits d’une manière
telle qu’ils acceptent plus facilement leur asservissement. Ils
sont essentiellement habilités à fournir de bons « citoyens »
consommateurs respectueux des règles imposées par les élites.
S’écarter de la pensée unique est plutôt mal vu. On devient
alors rapidement « complotiste » ou « conspirationiste ».
Le commun des mortels n’a bien sûr pas son mot à dire sur la
manière dont ses enfants sont « éduqués » dès l’école
primaire quand ce n’est pas dès l’école maternelle. Et les
médias eux-mêmes sont possédés par quelques poignées des membres
de l’élite.

Pour ce qui concerne le domaine spirituel, tout ce que peuvent
faire les élites est de s’en prendre aux religions établies.
Elles peuvent les infiltrer ou les corrompre, mais peuvent-elles pour
autant contrôler la spiritualité et la conscience d’un individu ?
Celles-ci existent de manière indépendante des religions et de
croyances. Elles proviennent de la profondeur de l’être. Les
besoins spirituels d’un humain peuvent être remplis par le seul
fait de plonger en lui-même pour se relier à son essence. Il n’a
nul besoin d’intermédiaires religieux pour ce faire, même si les
grandes religions peuvent faciliter ce travail ou cet exercice
lorsque l’on sait en percevoir autre chose que la surface et le
pied de la lettre. L’Esprit de l’Homme est sa réelle liberté et
ce dont tout le reste peut procéder. Il est inaccessible aux élites
hors de leur propre Esprit si un jour elles parviennent à s’y
reconnecter.

Les élites auront beau contrôler toujours plus de ressources, la
plus essentielle leur demeure inaccessible en dehors d’eux-mêmes.
Et c’est par celle-ci que leur tentative de contrôle de la vie
matérielle échouera. Le Nouvel Ordre Mondial échouera. L’essence
spirituelle est libre, par nature, et incontrôlable. Tout ce
qu’amènera inéluctablement cet « ordre » est la
croissance de la conscience humaine jusqu’à l’amener à se
concevoir, se percevoir et se comprendre comme un organisme unique et
non plus comme un ensemble d’individus qui se sentent obligés de
s’entre-déchirer pour avoir l’impression de vivre. Plus la
pression matérialiste et contraignante de l’élite se manifestera,
et plus les êtres humains en viendront à se tourner vers leur
ressource essentielle, leur dimension intérieure et spirituelle,
celle par laquelle ils reconnaîtront tous les autres comme leurs
frères et sœurs, mais plus comme des étrangers. Même les élites
en font ultimement partie, s’ils l’acceptent au lieu de se voir
comme des exceptions, comme des êtres exceptionnels dont la destinée
serait de dominer.




NOM : qui tire les ficelles ?

Par Joseph Stroberg

Différents protagonistes des milieux alternatifs souvent assimilés à des « complotistes » par les défenseurs du Système tendent tous à identifier tels groupes ou tels individus comme meneurs principaux du Nouvel Ordre Mondial. Certains privilégient les sionistes, d’autres les jésuites, d’autres les riches, d’autres, encore, les franc-maçons, etc. En conséquence et malheureusement, ils se tirent beaucoup trop souvent mutuellement dans les pattes au lieu de s’unir et de mettre en commun le résultat de leurs découvertes. Certains d’entre eux finissent alors même par apparaître comme de faux résistants à l’oppression, ou comme des opposants contrôlés. Est-ce qu’ils le sont véritablement ? Eux seuls le savent. Cependant, s’en défendre, même haut et fort, ne suffira pas à rassurer ceux qui manifestent de sérieux doutes quant à leurs motivations réelles.

Si les belles paroles d’opposants réels ou factices peuvent faire tourner certains coeurs trop sensibles ou trop naïfs, d’autres individus demandent plutôt des actes concrets et clairs pour être conquis ou amadoués. Dans ce sens, une des actions les plus sûres ou plus efficaces pourrait être une volonté sincère de réconciliation entre les différents mouvements alternatifs ou dénonciateurs du NOM. Car, à entendre ces opposants et résistants, ils dénoncent pratiquement tous le Système actuel ou ce Nouvel Ordre Mondial vers lequel l’Humanité se dirige à grands pas. La divergence entre eux naît surtout à partir du moment où il s’agit d’identifier ceux qui dirigent le mouvement vers le NOM et cherchent ainsi à s’assurer toujours plus de contrôle sur les affaires humaines et les destinées du monde.

Et si les promoteurs du Nouvel Ordre Mondial se trouvaient aussi bien chez des sionistes, des Jésuites, des riches et des francs-maçons ? Les vrais meneurs et tireurs de ficelles ne représentent peut-être même qu’une petite fraction de ces différents groupes. Certains pourraient même appartenir à plusieurs d’entre eux. Le plus probable est que les véritables élites se cachent et ne voient dans de tels groupes que des instruments ou des paravents. La situation réelle est sans doute plus complexe que l’identification des élites à un seul groupe ou à seulement quelques-uns de ses membres.

Si le pouvoir sur Terre s’obtient encore actuellement par la division des opposants, alors les élites invisibles ont beau jeu de créer ou d’utiliser tous ces groupes plus ou moins antagonistes que sont les sionistes, les Jésuites, les riches visibles, les francs-maçons, et mêmes les prétendus éventuels « Illuminati ». Et ils doivent bien s’amuser à voir les réels opposants du NOM ou du Système se faire la guerre pour ce qui en définitive reste la plupart du temps au niveau d’hypothèses, les preuves en la matière étant particulièrement difficiles à obtenir.

Si le pouvoir
terrestre réel repose encore sur la division, alors il est détenu
par d’autres entités que les êtres humains, car ceux-ci sont
divisés, même parmi les élites. Et c’est là que l’on entre
dans ce qui est ou serait réellement la mère de toutes les
conspirations (qui ne serait pas celle des prétendus alunissages).
Ces êtres possédant le pouvoir de contrôle sur l’Humanité,
s’ils existent, ont été évoqués sous différents noms dans
diverses traditions religieuses ou ésotériques : les démons,
les archontes, les Reptiliens, les djinns, etc. Ils y sont connus
pour avoir l’art de la manipulation, de l’illusion, de
l’usurpation, de la tromperie…, l’art de se faire passer pour
ce qu’ils ne sont pas (notamment pour des anges ou des êtres de
lumière), l’art d’inverser les valeurs et le sens des choses…
Et ce leur serait d’autant plus facile qu’ils sont télépathes
et capables de jouer sur les émotions humaines, habiles stimulateurs
d’ego qui vous offrent ce dont vous avez le plus envie, même la
richesse ou la célébrité, si vous signez un pacte de sang avec
eux, si vous leur vendez votre âme. Et c’est probablement pour
cela que tant de réseaux sataniques et pédophiles se sont
constitués au cours des âges, chacun réclamant sa dose de
sacrifices humains, surtout des enfants et des vierges.

Réalité ? Ou délire de tarés ? À chacun d’en juger, sachant qu’un jugement sûr ne pourra guère s’obtenir par des réactions émotives ou instinctives plus ou moins bourrées de partis-pris et d’a priori.

Voir aussi : Comment s’unir