La science relative à l’intelligence végétale prend racine

[Source : Sott.net]

J. Fox-Williams — New Dawn

Pendant des siècles, la philosophie occidentale a considéré les animaux et les plantes comme des automates irréfléchis. Le célèbre scientifique et philosophe René Descartes soutenait au XVIIe siècle que les organismes non humains ne peuvent ni raisonner ni ressentir la douleur ; ce sont des machines robotisées qui agissent uniquement sur impulsion.[1]

Alors que la science a récemment prouvé que les animaux sont des créatures intelligentes, capables de penser logiquement et d’éprouver des émotions, l’idée que les plantes possèdent un type d’intelligence similaire est largement ignorée par la communauté scientifique. On suppose que les plantes sont dénuées d’expérience consciente parce qu’elles ne possèdent pas de cerveau.

Goethe et d’autres philosophes ont, au fil du temps, observé que les plantes constituent une forme de vie intelligente, développent des relations symbiotiques avec d’autres organismes et peuvent répondre à des changements complexes dans l’environnement. Alors que la communauté scientifique explique l’intelligence du comportement végétal en termes de réponses électriques et chimiques aux stimuli sensoriels, d’autres pensent que les plantes pourraient offrir un enseignement précieux sur d’autres formes de conscience.

L’un des scientifiques les plus célèbres à avoir observé l’intelligence inhérentes aux plantes était le naturaliste, géologue et biologiste anglais Charles Darwin[2]. Si Darwin est surtout connu pour sa théorie de l’évolution, il était profondément fasciné par le comportement végétal et a apporté une contribution précieuse aux sciences botaniques. Contrairement à nombre de ses contemporains, Darwin soutenait que les plantes ne sont pas des automates irréfléchis, mais des organismes très complexes et réceptifs. Dans l’un de ses derniers ouvrages, La faculté motrice dans les plantes, publié en 1880, Darwin suggère que la racine de la plante fonctionne de manière similaire aux réseaux neuronaux que l’on trouve chez les animaux inférieurs, recevant des informations sur l’environnement extérieur et les communiquant à d’autres zones de sa structure, en écrivant :

Il n’est guère exagéré de dire que la pointe de la radicule ainsi dotée (de sensibilité) et ayant le pouvoir de diriger les mouvements des parties adjacentes, agit comme le cerveau d’un animal inférieur ; assis à l’extrémité antérieure du corps, le cerveau reçoit les impressions des organes des sens et dirige les différents mouvements.[3]

Malheureusement, les observations de Darwin furent rejetées par les principaux scientifiques de l’époque, en particulier l’éminent physiologiste végétal Julius von Sachs. Il a qualifié Darwin de scientifique amateur ayant réalisé des expériences négligées qui ont produit des résultats trompeurs. Cependant, leur analyse approfondie commence aujourd’hui à révéler que les plantes possèdent des systèmes neuronaux très développés et utilisent en outre les mêmes neurotransmetteurs que nous.

La science moderne et l’intelligence végétale

Bien qu’il soit facile d’écarter ces découvertes comme étant pseudo-scientifiques, de plus en plus de scientifiques reconnaissent que les plantes présentent des fonctions similaires à celles du cerveau et prennent des décisions sensibles. En 2009, les chercheurs Dieter Volkmann, Stefano Mancuso, Peter W Barlow et Frantisek Baluska ont en 2009 publié un article dans la revue Plant Signal Behaviour intitulé « L’hypothèse du « cerveau-racine » de Charles et Francis Darwin », dans lequel ils ont examiné l’hypothèse de base de Darwin et ont cherché à savoir si sa théorie est soutenue par la littérature scientifique contemporaine.

Sur la base d’une analyse complexe des données scientifiques, ils ont conclu que « les récents progrès de l’écologie chimique révèlent l’étonnante complexité des plantes supérieures, comme en témoigne la batterie de substances volatiles qu’elles produisent et détectent afin de partager des informations sur leur état physiologique avec d’autres organismes. »[4] Selon cette étude, les plantes peuvent distinguer leur propre soi de celui des autres plantes, et leurs racines sécrètent même des exsudats de signalisation qui « servent de médiateur pour reconnaître les membres d’une même famille ». En outre, les plantes sont « capables d’un type de cognition qui leur est spécifique, ce qui suggère l’usage de systèmes de communication et de reconnaissance de leur parentèle — à l’instar des sociétés animales et humaines — dans le but d’améliorer leur santé et de favoriser ainsi leur évolution ».

Ces théories de Darwin étaient ridiculisées à l’époque où il écrivait, mais des scientifiques aujourd’hui plus ouverts d’esprit découvrent que les plantes peuvent posséder une certaine forme de conscience, ce qui aurait énormément plu à Darwin.
© Flickr/foam, CC BY-SA
Le mimosa pudica est connu pour être une « plante sensible », et semble pouvoir apprendre de ses expériences.Parmi les scientifiques à avoir entrepris des recherches sur l’intelligence végétale, Monica Gagliano, professeur associé à l’université d’Australie occidentale, figure au nombre de celles et ceux qui ont réalisé les plus intéressantes d’entre elles. Pour déterminer si les plantes « mémorisent » les changements dans leur environnement, elle a mené, en 2014, une série d’expériences sur des plants de Mimosa Pudicas.

Afin de tester son hypothèse, elle a placé les plantes dans des pots et a ensuite chargé chacune d’entre elles sur un dispositif spécialement conçu pour faire tomber chacune des plantes qui furent ensuite lâchées d’une hauteur de quinze centimètres, soixante fois de suite à cinq secondes d’intervalle. Elles atterrissaient sur une mousse souple qui prévenait tout rebondissement, et la chute était assez rapide pour que les plantes éprouvent le besoin d’enrouler leurs feuilles [système de protection de la plante – NdT]. Puisqu’elles en sortaient indemnes, Gagliano se demandait © Inconnu
Monica Gagliano a prononcé un discours sur l’intelligence des plantes et l’importance de l’imagination dans la science lors de la National Bioneers Conference de 2018 à San Rafael en Californie.si elles finiraient par comprendre que la chute ne représentait pas un danger extérieur. Elle constata après quelques chutes contrôlées que « certains plants n’avaient pas complètement enroulé leurs feuilles une fois l’atterrissage effectué », et que les plantes avaient donc assimilé que tomber d’une hauteur de quinze centimètres ne leur causeraient aucun dommage et qu’elle n’avaient pas besoin d’enrouler leurs feuilles.

Les membres de la communauté scientifique se sont montrés cyniques à l’égard des découvertes de Gagliano, suggérant que les plantes s’étaient purement et simplement épuisées. Gagliano réfuta cette théorie en soumettant un groupe de plantes à des secousses afin de réduire leur énergie. Elle découvrit que les plantes continuaient d’enrouler leurs feuilles, ce qui confirma que celles-ci avaient bien acquis [lors de l’expérience précédente – NdT] la faculté de ne pas avoir à se protéger lorsqu’elle étaient lâchées d’une hauteur à laquelle elles s’étaient habituées.[5]

Les recherches de Gagliano ont des implications importantes sur la façon dont nous percevons les plantes. Le fait qu’elles réagissent différemment à des situations qui présentent un danger par rapport à celles qui n’en présentent aucun, implique que les plantes se souviennent des informations sensorielles et « mémorisent » les changements propres à leur environnement. Bien qu’il y ait beaucoup d’incertitude sur la façon dont elles se souviennent de ces informations, Gagliano est convaincue que ce phénomène pourrait être représentatif d’une intelligence distribuée [ou intelligence en essaim qui fonctionne de manière coordonnée – NdT] fonctionnant de manière totalement différente de celle du cerveau des mammifères.

Ce phénomène correspond à l’hypothèse de Rupert Sheldrake sur la « résonance morphique », selon laquelle les souvenirs ne sont pas stockés dans le cerveau mais dans un champ informationnel universel. Nous devrions imaginer le cerveau comme un téléviseur qui se branche sur les différents programmes que nous regardons, plutôt que comme un disque dur de mémoire. De ce point de vue, le cerveau a une mémoire limitée. La plupart des informations sont stockées ailleurs, dans une sorte de « base de données quantique ». Comme le souligne Sheldrake, il a été prouvé que les animaux ont une mémoire qui est générée chez d’autres membres de leur espèce, et que l’expérience passée est transmise aux générations futures. Par exemple, aux États-Unis, les vaches ont appris à connaître les grilles d’accès au bétail et, aujourd’hui, les agriculteurs se contentent de peindre des lignes sur la route pour les empêcher de traverser. Les bestiaux semblent savoir ce qu’est une grille à bétail, même s’ils n’en ont jamais vu auparavant. Des exemples similaires suggèrent que la mémoire n’est peut-être pas un phénomène entièrement neurologique mais qu’elle existe sous d’autres formes, et ceci expliquerait pourquoi les plantes sont capables de mémoriser des informations sans posséder de structure cérébrale physique.[6]

Voir aussi :

L’idée que les plantes opèrent au sein d’un réseau de renseignement plus large est soutenue par des expériences récentes en matière de communication entre les plantes. Dans une étude menée par le Dr Velemir Ninkovic et ses chercheurs associés à l’université suédoise des Sciences agricoles, un pinceau doux a été appliqué aux semis de maïs, un stimulus qui pourrait représenter différents stress externes, comme de nouvelles plantes empiétant sur leur territoire ou un animal essayant de le manger. De nouveaux semis ont ensuite été placés dans le même sol que les plantes récemment stimulées pour déterminer s’il existait un possible impact sur leur croissance. Les scientifiques ont découvert que les semis soumis au pinceau réagissaient en faisant pousser plus de feuilles et moins de racines que les plantes qui avaient poussé dans des conditions non modifiées. Ce qui suggère que les semis de maïs ont été exposés aux signaux chimiques du sol émanant des plantes récemment stimulées et qu’ils se sont donc préparé plus efficacement aux stress futurs.[7]
© Velemir Ninkovic et al. – Plos.org
Illustration des interactions de surface entre des semis de maïs voisins soumis à un toucher léger et de leur effet sur la communication souterraine.Afin d’établir si les plantes étaient capables de distinguer le sol occupé par des plantes stimulées par le pinceau de celui occupé par des plantes qui ne l’étaient pas, les scientifiques ont proposé aux semis de maïs de choisir le milieu dans lequel ils préféraient pousser. Lorsqu’elles étaient placées près des deux types de sol, les racines avaient une préférence pour le substrat qui contenait les plantes non stimulées. Ces résultats suggèrent que les plantes sont capables de communiquer entre elles même lorsqu’elles ne sont pas présentes de façon simultanée. Cet aspect remet en question l’idée selon laquelle les plantes ne peuvent pas — à l’instar des animaux — échanger d’informations, et indique l’usage par les plantes de réseaux de communication complexes pour protéger les intérêts des membres de leur groupe. Alors que la science les a historiquement décrit comme inanimées et mécaniques, en réalité, les plantes possèdent une profonde intelligence « sociale » qui leur permet d’assurer leur subsistance.

La sensibilité des plantes dans les cultures chamaniques

La croyance selon laquelle les plantes constituent une forme de vie intelligente est courante dans les cultures chamaniques, en particulier dans celles d’Amérique du Sud. Comme l’affirme Michael Winkelman, professeur associé à l’université d’État de l’Arizona,

les auto-identifications avec un Univers plus large, en particulier la personnification d’un Cosmos sensible lui-même caractéristique de l’écopsychologie, constitue un aspect fondamental du chamanisme.

Pratiquées depuis des centaines d’années au sein de ces cultures, les cérémonies religieuses impliquent souvent la consommation de plantes enthéogènes en vue d’accéder à des réalités alternatives et à des états de conscience altérés. Au cours de ces cérémonies, le chaman joue le rôle de guide spirituel pour diriger l’expérience par la mélopée, le tambour, le chant et d’autres pratiques psycho-dramatiques. Les plantes sont censées posséder des propriétés sacrées offrant au participant la possibilité d’acquérir des connaissances approfondies.

De nombreuses personnes ayant ingéré de l’Ayahuasca — une boisson enthéogène fabriquée à partir de la vigne Banisteriopsis caapi présente en Amérique du Sud — rapportent avoir, au cours de ces expériences, communiqué par télépathie avec des plantes, des animaux et des personnes ; le monde naturel devient alors personnifié comme une intelligence fractale animée qui s’adapte, change et évolue constamment. Beaucoup disent aussi que l’expérience a eu un impact durable sur leur connexion avec les animaux, les êtres humains et la nature, leur permettant de résoudre plus efficacement leurs problèmes existentiels.[8]

En ce sens, de récentes expériences sur l’intelligence des plantes prouvent ce que les cultures chamaniques savent depuis toujours, à savoir que les plantes sont des formes de vie intelligentes, sensorielles et sensibles[9]. Bien que la science moderne nous ait apporté une innovation et un développement technologiques considérables, la croyance réductionniste selon laquelle les animaux et les plantes sont par nature « mécaniques », plutôt qu’une expression dynamique de l’intelligence et de la conscience, nous a déconnectés de notre environnement et donc de nous-mêmes. Comme l’affirme Stephen Buhner, chercheur, auteur, enseignant et conférencier indépendant sur la médecine des plantes sacrées :

Tout le monde, et je dis bien tout le monde, sait que la Terre et tout ce qui s’y trouve est vivant. Les enfants de quatre ans le savent de façon naturelle. C’est contraints et forcés qu’ils apprennent que le monde est mort. Les cultures anciennes et indigènes n’ont jamais tué cette sensibilité, mais l’ont plutôt développée. Ces cultures étaient imbriquées dans la toile planétaire de la vie, et non pas séparées d’elle. Les cultures indigènes ne sont toutefois pas les seules à l’avoir toujours su, toutes les cultures anciennes le savaient, peu importe la manière dont elles se développaient… Ce que nous appelons la science a pris le chemin le plus long. Et, elles reviennent aujourd’hui au point de départ qui était le leur il y a longtemps, conscientes que toute la Nature est vivante, intelligente et consciente. Que nous ne sommes qu’une partie d’un très vaste scénario vivant.[10]

Un défi aux paradigmes et aux modes de pensée périmés

Les implications sociales, philosophiques et religieuses de l’intelligence végétale sont importantes. Elle remet en question la vision anthropocentrique et monothéiste selon laquelle les humains sont la seule espèce dotée d’un esprit et d’une âme — alors que nous ne sommes pas l’entité la plus importante de l’Univers, et que nous faisons partie d’un réseau de vie interconnecté. Alors que nous sommes au bord de l’effondrement social, économique et environnemental, reconnaître l’extraordinaire intelligence de la Nature est aujourd’hui d’une grande importance. Pendant des décennies, le modèle économique capitaliste a dépendu des ressources fournies par les formes de vie non humaines pour répondre aux besoins des consommateurs. Percevoir les plantes comme des formes de vie sensibles, plutôt que comme une simple ressource pour nos habitudes de consommation, peut nous inciter à formuler de nouvelles façons de vivre en harmonie avec le monde naturel. En élargissant notre vision sur la manière dont la conscience s’exprime, nous serons en mesure de mieux apprécier la complexité du monde écologique et d’éventuellement mettre un terme à l’actuelle voie de destruction environnementale. Buhner souligne :

Le vieux paradigme réducteur et mécaniste qui considérait la Terre comme une boule de ressources non sensitives dont nous disposons à notre guise a atteint ses limites. Il détruit la capacité de la plupart des formes de vie et des écosystèmes terrestres à perdurer. Des scientifiques plus jeunes et moins restrictifs mentalement constatent dans tous les domaines que le monde qui nous entoure est bien différent de l’image créée par les réductionnistes, image que nous avons appris à croire. Toute vie est intelligente, aucune n’est mécanique, et nous ne pouvons pas utiliser les écosystèmes de la planète comme s’ils étaient des ressources illimitées.[11]

L’intelligence des plantes nous oblige également à reconsidérer la nature de la conscience. La science dominante pose actuellement l’idée que la conscience est un épiphénomène du cerveau — qu’elle est générée par le cerveau. Lorsque nous mourons, le cerveau cesse de fonctionner, et la conscience s’éteint. Dans cette perspective réductionniste, les plantes et les animaux possèdent une conscience très limitée puisque leur cerveau n’est pas sur le plan neurologique aussi complexe. Mais le fait est que la science moderne ne comprend pas le mystère de la conscience et le processus par lequel les voies neurales, qui sont non conscientes, deviennent conscientes d’elles-mêmes en tant que réseau complexe de connexions cérébrales. Si les plantes ont la capacité de se souvenir d’informations sensorielles, de communiquer socialement entre elles et de réagir aux changements complexes de leur environnement, nous sommes, en matière de conscience, dans l’obligation de repenser nos modèles actuels. Il est bien possible que le cerveau humain constitue une expression très spécifique de la conscience, et que l’intelligence se manifeste dans un large spectre de la vie au sein duquel les plantes posséderaient leur propre forme de conscience unique que la science moderne ne comprend actuellement pas.

L'intelligence des plantes

Pour conclure, il existe de plus en plus de preuves pour suggérer que les plantes constituent une forme de vie intelligente. Des expériences scientifiques récentes révèlent la capacité des plantes à retenir des informations sensorielles, de réagir à des changements complexes dans leur environnement et même de communiquer entre elles par le biais de réseaux biologiques complexes.

Bien que nous n’ayons pas encore entièrement compris comment fonctionne l’intelligence végétale, ces expériences remettent en question l’opinion scientifique orthodoxe selon laquelle les plantes sont insensibles et l’intelligence n’émerge que par des voies neuronales propres au cerveau.

Des scientifiques et des chercheurs plus libres d’esprit commencent à démontrer que les plantes sont douées de fonctions semblables à celles d’un cerveau et qu’elles peuvent prendre des décisions intelligentes, une idée qui est acceptée par les sociétés chamaniques depuis des millénaires.

Cette idée comporte des implications philosophiques importantes dans le cadre de l’intelligence végétale. Non seulement elle remet en question les explications réductionnistes de la conscience, mais elle nous oblige à réfléchir à la façon dont nous traitons la planète et à la marchandisation à grande échelle du règne végétal par l’agro-capitalisme.

Alors que nous sommes au bord d’un effondrement environnemental et que les modèles sociaux, économiques et politiques traditionnels deviennent de plus en plus superflus et dépassés, il est essentiel que nous commencions à percevoir la Nature et les plantes sous un angle différent, plutôt que comme une ressource capitaliste qui s’avère être épuisable.


Notes
  1. The Philosophical Works of Descartes, Cambridge University Press, 1969
  2. See Plant Intelligence and the Imaginal Realm by Stephen Harrod Buhner – Bear & Co, 2014
  3. Charles Darwin, The Power of Movements in Plants – John Murray, 1880
  4. F. Bulska, S. Mancuso, et al., « The ‘root-brain’ hypothesis of Charles and Francis Darwin », Plant Signal Behaviour, 2009; Dec; 4(12): 1121-1127
  5. M. Gagliano, et al., « Experience teaches plants to learn faster and forget slower in environments where it matters », Oecologia, 5 January 2014; doi: 10.1007/s00442-013-2873-7
  6. R. Nissen, « Memory is not in your head »
  7. J. Gabbatiss, « Plants use underground communication to learn when neighbours are stressed », The Independent, 2 mai 2018
  8. M. Winkelman, « Shamanism and Psychedelics: A biogenetic structuralist paradigm of ecopsychology », European Journal of Ecopsychology
  9. J. Kounen, « Advice for Encounters with Scary Serpents and Talking Plants During Ayahuasca Visions »
  10. Interview conducted with Stephen Buhner, 16 July 2019
  11. Ibid
À propos de l’auteur

Jack Fox-Williams a obtenu une licence de philosophie et d’histoire à l’université Goldsmiths de Londres en 2014. Depuis lors, il a travaillé comme écrivain indépendant en Cornouailles, en Angleterre, en se concentrant sur la philosophie, l’hermétisme et les sciences alternatives. Il travaille actuellement à un livre sur la relation entre l’histoire des sciences et l’occultisme. Il peut être contacté par courrier électronique à l’adresse jfoxwilliams@yahoo.co.uk.

Source de l’article initialement publié en anglais le 1er juillet 2020 : New Dawn
Traduction: Sott.net




Le prisonnier dit non à Big Brother

[Source : Le Grand Soir]

Auteur : John PILGER

Le prisonnier dit non à Big Brother

John PILGERImage © George Burchett 2019

Discours prononcé lors d’un rassemblement à Sydney pour Julian Assange, organisé par le Socialist Equality Party.

Chaque fois que je rends visite à Julian Assange, nous nous rencontrons dans une pièce qu’il connaît trop bien. Il y a une table nue et des photos de l’Equateur sur les murs. Il y a une bibliothèque où les livres ne changent jamais. Les rideaux sont toujours tirés et il n’y a pas de lumière naturelle. L’air est calme et fétide.

C’est la chambre 101.

Avant d’entrer dans la chambre 101, je dois rendre mon passeport et mon téléphone. Mes poches et mes biens sont examinés. La nourriture que j’apporte est inspectée.

L’homme qui garde la chambre 101 est assis dans ce qui ressemble à une cabine téléphonique démodée. Il observe un écran, il observe Julian. Il y en a d’autres agents de l’État, invisibles, qui observent et qui écoutent.

Les caméras sont partout dans la salle 101. Pour les éviter, Julian nous manœuvre tous les deux dans un coin, côte à côte, à plat contre le mur. C’est ainsi que échangeons les dernières nouvelles : en chuchotant et en changeant des écrits sur un bloc-notes qu’il protège des caméras. Parfois, nous rions.

J’ai un créneau horaire désigné. A son expiration, la porte de la chambre 101 s’ouvre et le garde dit : « Le temps est écoulé ! » Le soir du Nouvel An, on m’a accordé 30 minutes de plus et l’homme dans la cabine téléphonique m’a souhaité une bonne année, mais pas à Julian.

Bien sûr, la salle 101 est la salle du roman prophétique de George Orwell, 1984, où la police de la pensée observe et tourmente ses prisonniers, et pire encore, jusqu’à ce qu’ils perdent leur humanité et leurs principes et obéissent à Big Brother.

Julian Assange n’obéira jamais à Big Brother. Sa capacité de résistance et son courage sont étonnants, même si sa santé physique peine à suivre.

Julian est un Australien remarquable, qui a changé la façon dont beaucoup de gens perçoivent l’hypocrisie des gouvernements. Et pour cela, il est devenu un réfugié politique soumis à ce que les Nations Unies appellent une « détention arbitraire ».

L’ONU dit qu’il a le droit à un libre passage vers la liberté, mais cela lui est refusé. Il a droit à un traitement médical sans crainte d’être arrêté, mais cela lui est refusé. Il a droit à une indemnisation, mais cela lui est refusée.

En tant que fondateur et rédacteur en chef de WikiLeaks, son crime a été de jeter une lumière sur cette période sombre. WikiLeaks a un bilan impeccable en termes de précision et de véracité, qu’aucun journal, aucune chaîne de télévision, aucune station de radio, aucune BBC, aucun New York Times, aucun Washington Post, aucun Guardian ne peut égaler. De fait, ils en sont humiliés.

Cela explique pourquoi il est puni.

Par exemple :

La semaine dernière, la Cour internationale de Justice a statué que le gouvernement britannique n’avait aucun pouvoir légal sur les habitants des îles Chagos qui, dans les années 1960 et 1970, ont été expulsés en secret de leur terre natale sur Diego Garcia dans l’océan Indien et envoyés en exil vers la misère. D’innombrables enfants sont morts, beaucoup d’entre eux de tristesse. Ce fut un crime épique que peu de gens connaissaient.

Depuis près de 50 ans, les Britanniques refusent aux insulaires le droit de retourner dans leur pays d’origine, qu’ils avaient donné aux Américains pour y installer une base militaire importante.

En 2009, le ministère britannique des Affaires étrangères a concocté une « réserve marine » autour de l’archipel des Chagos.

Cette émouvante préoccupation pour l’environnement fut révélée comme une supercherie lorsque WikiLeaks a publié un câble secret du gouvernement britannique rassurant les Américains que « les anciens habitants auraient du mal, voire impossible, à faire valoir leur demande de réinstallation sur les îles si l’archipel des Chagos était une réserve marine ».

La vérité du complot a clairement influencé la décision capitale de la Cour internationale de Justice.

WikiLeaks a également révélé comment les États-Unis espionnent leurs alliés, comment la CIA peut vous surveiller sur votre iPhone, comment la candidate à la présidence Hillary Clinton a empoché d’énormes sommes d’argent de Wall Street pour des discours secrets qui ont rassuré les banquiers que si elle était élue, elle serait leur amie.

En 2016, WikiLeaks a révélé un lien direct entre Clinton et le jihad organisé au Moyen-Orient : en d’autres termes, les terroristes. Un courriel révélait que lorsque Mme Clinton était secrétaire d’État américaine, elle savait que l’Arabie saoudite et le Qatar finançaient l’État islamique, mais elle a accepté des dons énormes des deux gouvernements pour sa fondation.

Elle a ensuite approuvé la plus importante vente d’armes au monde jamais réalisée à ses bienfaiteurs saoudiens : des armes qui sont actuellement utilisées contre les populations du Yémen.

Cela explique pourquoi il est puni.

WikiLeaks a également publié plus de 800 000 documents secrets en provenance de Russie, y compris du Kremlin, qui en disent plus sur les machinations du pouvoir dans ce pays que l’hystérie fallacieuse de la pantomime du Russiagate à Washington.

Voilà qui est du vrai journalisme – un journalisme d’un genre désormais considéré comme exotique : l’antithèse du « journalisme de Vichy », qui parle au nom de l’ennemi du peuple et prend son sobriquet du gouvernement de Vichy qui a occupé la France au nom des nazis.

Le journalisme de Vichy est une censure par omission, comme le scandale indescriptible de la collusion entre les gouvernements australiens et les Etats-Unis pour nier à Julian Assange ses droits en tant que citoyen australien et pour le faire taire.

En 2010, le Premier ministre Julia Gillard est allée jusqu’à ordonner à la police fédérale australienne d’enquêter, et avec l’espoir, de poursuivre Assange et WikiLeaks – jusqu’à ce que l’AFP l’informe qu’aucun crime n’avait été commis.

Le week-end dernier, le Sydney Morning Herald a publié un somptueux supplément dans lequel il faisait la promotion d’une célébration de « Me Too » à l’Opéra de Sydney le 10 mars. Parmi les principaux participants, mentionnons la ministre des Affaires étrangères récemment à la retraite, Julie Bishop.

Bishop est apparue récemment dans les médias locaux, louangée comme une perte pour la classe politique : une « icône », a dit quelqu’un, faites pour être admirée.

L’accession à la célébrité féministe d’une personne aussi politiquement primitive que Bishop en dit long sur combien la soi-disant politique identitaire a subverti une vérité essentielle et objective : que ce qui compte, avant tout, ce n’est pas votre sexe mais la classe sociale que vous servez.

Avant de se lancer en politique, Julie Bishop était avocate au service du célèbre patron des mines d’amiante, James Hardie, qui s’est battu en justice contre des hommes et de leurs familles qui mouraient horriblement d’anthracose.

L’avocat Peter Gordon se souvient de Bishop qui « demandait de manière rhétorique au tribunal pourquoi les travailleurs devraient avoir le droit de faire la queue au tribunal simplement parce qu’ils étaient mourants « .

Bishop dit qu’elle a « agi selon les instructions… avec professionnalisme et éthique ».

Peut-être ne faisait-elle qu’ »agir selon les instructions » lorsqu’elle s’est rendue à Londres et à Washington l’année dernière avec son chef de cabinet ministériel, qui avait indiqué que le ministre australien des Affaires étrangères soulèverait la question de Julian et commencerait le processus diplomatique pour le ramener chez lui.

Le père de Julian avait écrit une lettre émouvante au premier ministre de l’époque, Malcolm Turnbull, demandant au gouvernement d’intervenir diplomatiquement pour faire libérer son fils. Il a dit à Turnbull qu’il craignait que Julian ne quitte pas l’ambassade vivant.

Julie Bishop a eu toutes les occasions au Royaume-Uni et aux États-Unis de présenter une solution diplomatique qui ramènerait Julian chez lui. Mais il fallait pour cela le courage d’une personne fière de représenter un État souverain et indépendant, et non un vassal.

Au lieu de cela, elle n’a pas tenté de contredire le ministre britannique des Affaires étrangères, Jeremy Hunt, lorsqu’il a déclaré de manière scandaleuse que Julian « faisait face à de graves accusations ». Quelles accusations ? Il n’y en avait aucune.
La ministre australienne des Affaires étrangères a abandonné son devoir de prendre la défense d’un citoyen australien, accusé sans rien, coupable de rien.

Est-ce que les féministes qui aduleront cette fausse icône à l’Opéra dimanche prochain se souviendront de sa collusion avec les forces étrangères pour punir un journaliste australien, dont le travail a révélé que le militarisme rapace a détruit la vie de millions de femmes ordinaires dans de nombreux pays ? Rien qu’en Irak, l’invasion américaine, à laquelle l’Australie a participé, a laissé 700.000 veuves.

Alors, que peut-on faire ? Un gouvernement australien qui était prêt à agir en réponse à une campagne publique pour sauver le footballeur réfugié, Hakeem al-Araibi, de la torture et de la persécution à Bahreïn, est capable de ramener Julian Assange chez lui.

Pourtant, le refus du ministère des Affaires étrangères à Canberra d’honorer la déclaration des Nations Unies selon laquelle Julian est victime d’une « détention arbitraire » et qu’il a un droit fondamental à la liberté, est une violation honteuse de l’esprit du droit international.

Pourquoi le gouvernement australien n’a-t-il pas sérieusement tenté de libérer Assange ? Pourquoi Julie Bishop s’est-elle pliée aux souhaits de deux puissances étrangères ? Pourquoi cette démocratie a-t-elle été pervertie par des relations serviles et une intégration à une puissance étrangère sans foi ni loi ?

La persécution de Julian Assange est une opération de conquête lancée contre notre indépendance, notre dignité, notre intelligence, notre compassion, notre politique, notre culture.

Alors arrêtez de vous défiler. Organisez-vous. Occupez. Insistez. Persistez. Faites du bruit. Passez à l’action directe. Soyez courageux. Soyez fermes. Défiez la police de la pensée.
La guerre n’est pas la paix, la liberté n’est pas l’esclavage, l’ignorance n’est pas la force. Si Julian peut tenir tête à Big Brother, alors vous aussi. Nous aussi.

John Pilger

Suivez John Pilger sur twitter @johnpilger

Traduction « j’arrêterai quand j’en aurai marre, c’est-à-dire pas de sitôt » par VD pour le Grand Soir avec probablement toutes les fautes et coquilles habituelles

Source :http://johnpilger.com/articles/the-prisoner-says-no-to-big-brother
URL de cet article :
https://www.legrandsoir.info/le-prisonnier-dit-non-a-big-brother.html




Le confinement, tout ce que l’on ne vous a pas dit : aberration humaine, sanitaire, économique

[Source : France Soir]

Auteurs : Dr Gerard Delépine chirurgien oncologue et statisticien et Xavier Azalbert

ANALYSE : Le communiqué du 2 juin du conseil scientifique se décerne un satisfécit sans regarder les faits et tente par des scénarios improbables (issues de modélisation erronées) de faire perdurer la peur qui paralyse la population et l’empêche de défendre ses libertés.  Ainsi il prétend sans avoir étudié cette cinétique :  

« La période du confinement a permis de ralentir la dynamique de l’épidémie de façon marquée »

L’utilisation des analyses de rupture de tendance lui aurait permis de constater que le confinement aveugle et policier à la française n’a été suivi du moindre ralentissement des contaminations dans aucun des pays qui l’a pratiqué et que la baisse des contaminations a été observée bien plus tard (5 semaines) et naturellement de la même manière dans les pays confinés ou pas.

La comparaison entre la Belgique et les Pays bas permet de suggérer même que le confinement strict accélère les contaminations.

Epidémie terminée et « en même temps » confinement relatif poursuivi 

Les conséquences du confinement sont désastreuses et vont nous faire souffrir plusieurs années. Alors que ces deux mois et demi furent délétères pour la France, les limites lourdes à la liberté imposées par le gouvernement empêcheraient-elles la vie de reprendre normalement, tant sur le plan psychique que médical, scolaire, social, économique?

Pourtant nous sommes en fin d’épidémie et les quelques cas encore décelables ne justifient en aucun cas de bloquer 67 millions d’habitants. En revanche, ils justifieraient d’un traitement efficace, utilisé dans le monde entier.

Pourquoi les en priver et en conduire certains à une maladie éventuellement longue sur plusieurs semaines ?

Un but subliminal : poursuivre la terreur ?

Ceci nous conditionnerait à accepter des vaccins (qui ne verront sûrement jamais le jour), ou au moins une drogue chère comme le Remdesivir de Gilead. Il suffit de jetter un rapide coup d’œil aux cours en Bourse de Gilead et de laboratoires tonitruants sur un éventuel vaccin, pour voir que les acrobaties médiatiques du genre Lancet ne sont pas gratuites. Elles permettent, en quelques jours, de doper le cours de l’action boursière et pour les initiés de gagner beaucoup d’argent.

Depuis le desserrement du confinement policier mortifère qui nous a été imposé inutilement, le lobby de la peur essaie d’entretenir la panique créée par les médias et le gouvernement, afin de maintenir notre soumission et l’abandon de notre bien le plus précieux, notre liberté.

En témoignent de nombreux articles mensongers qui prétendent que le confinement aurait « sauvé des vies », qu’il faut « craindre une deuxième vague » d’épidémie parce que « l’immunité collective serait insuffisante » (note 1,2,3), que « l’application stop Covid serait utile ». Même le syndicat des avocats a dénoncé cette application à éviter absolument et à désinstaller, si elle a été installée silencieusement lors d’une mise à jour de votre portable (Note 4).

En réalité, l’épidémie se termine en France comme partout en Europe. Il n’y aura pas de vraie deuxième vague de Covid19, car cela n’est jamais observé dans les maladies virales (Note 5). Et il ne faut pas se préoccuper de la faible prévalence de la maladie dans la population, car l’observation des épidémies précédentes montre que l’immunité collective ne détermine presque jamais leur évolution. L’enthousiasme pour les tests, toujours peu au point, et non spécifiques, ne repose que sur l’envie du gouvernement de perpétuer la peur, et de nous maintenir dans l’angoisse de nouvelles contaminations. Ils n’ont pas d’intérêt alors que l’épidémie est terminée.

Ne cédez pas à la pression des médias et des autorités pour vous faire ficher ; l’usage du test est devenu une arme politique pour faire croire qu’on s’occupe de son peuple, de sa ville. Il n’a plus aucun intérêt à ce stade de disparition de cette virose. 

Le confinement aveugle et policier n’a ni diminué, ni ralenti l’épidémie

Contrairement aux prédictions issues des simulations qui l’ont motivé (Note 6), le confinement policier n’a ni ralenti, ni diminué la propagation de l’épidémie. Plutôt que de croire aux annonces de propagande basées sur les succès virtuels de modélisations biaisées (Note 7) qui encensent cette technique moyenâgeuse et inefficace (Note 8), ou de ceux qui veulent à tout prix se consoler d’avoir été emprisonné sans faute, il faut regarder les faits réels, les faits observés, les faits constatés.

Résultats comparatifs des pays confinés ou non, d’après les chiffres OMS

Les données publiées par l’OMS prouvent que la propagation de l’épidémie n’a été ni retardée, ni amoindrie par le confinement aveugle dans aucun des pays qui l’ont imposé à leur population.

Dans les pays confinés, les évolutions du nombre de contaminations quotidiennes avant et après le verrouillage, ne montrent en effet aucun signe de discontinuité (Note 9), ni dans leurs taux de croissance, ni dans leurs temps de doublement. Cette remarque a été le sujet d’un article bien documenté (Note 10). Ceux qui prétendent que le confinement aurait évité l’accélération, protégeant de fait d’une surcharge des hôpitaux, sont démentis par les faits que démontrent les résultats comparés entre pays voisins de même culture.

Résultats comparatif par pays sur le confinement – FranceSoir

Résultats comparatif par pays sur le confinement - FranceSoir

Infections cumulées Belgique versus Pays-Bas

Et si on compare la propagation de l’épidémie dans les pays adeptes du confinement autoritaire à la française à celle observée dans les autres pays, on s’aperçoit que le confinement aveugle a été délétère. A titre d’exemple, la comparaison des courbes d’infections cumulées entre la Belgique (confinée) et les Pays-Bas (non confinés), pays proches, suggère que le confinement policier aurait même pu accélérer l’épidémie. En effet c’est dix à quinze jours après le début du confinement belge que la propagation de l’épidémie s’accélère dans ce pays, alors qu’elle reste stable aux Pays-Bas non confinés.

Le confinement aveugle augmente le risque d’infection – FranceSoir

Le confinement aveugle augmente le risque d'infection - FranceSoir

Le bilan médical actuel du confinement aveugle franco-italien appliqué aussi en Belgique et en Espagne est catastrophique

Pour évaluer la balance avantages/risques du confinement, il ne faut pas se baser sur les résultats des simulations (Note 10) qui inventent des morts virtuels, théoriques, mais se baser uniquement sur les faits réels, avérés et publiés.

Mortalités comparées

D’après les données publiées par l’OMS le 30 mai 2020 (note 11), la mortalité directe du Covid19 est beaucoup plus élevée dans les pays qui ont pratiqué le confinement aveugle (sans séparer les porteurs de virus des autres) et autoritaire (avec contrôle policier), que dans ceux qui ont pratiqué la quarantaine ciblée (réservée aux seuls porteurs de virus) et fait confiance à leurs citoyens (conseillés et non astreints à domicile).

Au 29 mai 2020, exprimée par million d’habitants, la mortalité officielle directement liée au Covid19 atteint 810 en Belgique, 621 en Espagne, 548 en Italie et 459 en France, pays adeptes du confinement aveugle et policier, contre 100 en Allemagne, 98 au Danemark et 4 à 7 dans les pays asiatiques démocratiques qui n’ont pas confiné leur population.

En adoptant les mesures sanitaires de l’Allemagne, nous aurions probablement 23 000 morts de Covid19, en moins à déplorer. Et sans aucune mesure sanitaire, à l’instar des Pays-Bas, nous pourrions avoir eu 6100 morts directes du Covid19 en moins.

Mortalités comparées par méthode de confinement – FranceSoir

Mortalités comparées par méthode de confinement - FranceSoir

Morts de Covid19 ou suspectés, et morts « politiques « liées aux conséquences d’une mesure politique et non sanitaire (note 12)

A ce surplus de mortalité directe lié au confinement aveugle, il convient d’ajouter les victimes collatérales et en particulier les malades souffrant de pathologies chroniques (cancéreux, cardiaques, déprimés) qui ont subi l’arrêt des traitements prévus, arrêt imposé par le plan Blanc (note 13) et les nouveaux malades qui n’ont pas pu être diagnostiqués, ni traités du fait de l’interdiction d’opérer les malades non reconnus urgents par les agences régionales de santé.

Les morts pendant le confinement, et les décès anticipés, non dus au Covid19 mais au retard de soins (note 14)

Depuis le début du confinement, 75000 nouveaux cancers auraient dû être diagnostiqués si les chirurgiens avaient pu opérer. Même l’académie de chirurgie s’en inquiète dans son communiqué du 15 Mai : « depuis la mise en place du Plan Blanc le 13 mars, 85% des 7,2 millions d’interventions chirurgicales programmées chaque année en France ont été reportées, soit près d’1,1million d’actes (CNAMTS, ATIH). Il en résulte des risques d’aggravation dus au retard de prise en charge, non seulement en oncologie, mais également dans les autres disciplines ».

Plus d’un million d’interventions auraient été déprogrammées, remises aux calendes grecques, puisqu’on ne sait toujours pas quand le véritable déconfinement aura lieu, et que les mesures déjà discutables au début de l’épidémie sont maintenant imposées alors qu’elles sont aujourd’hui devenues complètement inutiles.

De combien de morts supplémentaires ces retards aux traitements seront-ils responsables ? Et cette rupture de soins ne concerne pas uniquement la cancérologie, mais a touché toutes les pathologies non Covid, qu’il s’agisse de cardiologie (infarctus dont seulement la moitié des malades attendus se sont présentés en consultation), de neurologie (là aussi moitié moins d’accidents vasculaires constatés à l’hôpital), d’endocrinologie, rhumatologie etc. (note 15)

Alors que l’épidémie se termine et que les hôpitaux sont aux trois quarts vides, le plan blanc a interdit jusque récemment aux chirurgiens d’opérer (note 16), blocage maintenu par les agences régionales de santé pour une durée indéterminée et un nombre croissant de victimes supplémentaires. (note 17). L’étau semble se desserrer, mais les cliniques craignent de manquer de produits anesthésiques, alors que les besoins en réanimation sont en grande baisse.

Le bilan médical du confinement devra aussi prendre en compte les complications psychologiques et en particulier les suicides liés à l’astreinte à domicile, aux pertes de salaires et au chômage que constate déjà la presse australienne (note 18, 19 20)et qui pourrait atteindre jusqu’à 150000 victimes aux USA si le déconfinement est trop lent (note 21). Ce bilan n’est pas près d’être terminé.

Les raisons du dramatique échec médical du confinement à la française

Les simulations des prophètes de l’OMS qui ont convaincu de nombreux gouvernements de confiner aveuglément leurs populations ont très largement surestimé le risque réel de la maladie virale et oublié les autres pathologies, le gain espéré de leur mesure et refusé de prendre en compte les complications médicales, sociétales et économiques qui s’annoncent catastrophiques. Nos gouvernants, plutôt que de croire ces prophètes de malheur auraient dû suivre l’exemple des pays asiatiques démocratiques qui ont protégé leurs populations du covid19 et des complications du confinement policier aveugle à la française.

Dans toute l’histoire de l’humanité la lutte contre les épidémies repose sur l’hygiène, la compréhension des modes de propagation des maladies infectieuses, la mise en place de mesures efficaces de désinfection et la séparation des porteurs de germes de la population saine.  Ainsi, actuellement le règlement sanitaire international prévoit en cas de peste, l’isolement de tout le groupe de voyageurs, même si une seule personne est touchée, tandis qu’en cas de fièvre jaune ou de choléra, seul l’isolement de la personne atteinte est obligatoire.

Le confinement aveugle de toute une population tel qu’il nous a été imposé est une mesure connue pour être inefficace. En France, elle avait été utilisée pour la dernière fois lors de la peste de Marseille entraînant la mort de la moitié de la population de la ville, sans empêcher la diffusion de la maladie à toute la Provence avec 70 000 victimes supplémentaires. Cette méthode du passé, remise à la mode par la dictature chinoise, a été présentée par le mathématicien -prophète de l’OMS, N Ferguson comme la méthode la plus efficace (note 23 24) de lutte contre l’épidémie.

Mais la simulation de l’Imperial College n’avait apparemment pas envisagé que le confinement d’un adulte malade à la maison (avec seulement du doliprane) constituait le meilleur moyen de contaminer toute la famille, voire les voisins.

Un confinement aveugle sans réflexion

Il eut fallu réfléchir à l’illogisme d’enfermer soignants, policiers ou agents de transport RATP, bus, etc. exposés à de fortes charges virales qui vont et viennent avec leurs familles bloquées à domicile, en milieu clos peu aéré (en raison de la peur transmise sur les médias du vol de virus à travers l’air extérieur, « au-dessus d’un nid de coucous »).

Même si les autorités n’y avaient pas pensé, rien ne les empêchait de rajuster la mise lorsqu’il apparut au début de l’épidémie et la virulence du coronavirus que les soignants étaient les plus rapidement et fortement touchés. D’ailleurs soulignons que les autorités nous ont vanté, tout au long de cet enfermement liberticide accompagné de mesures humiliantes, le modèle de Wuhan. Mais les Chinois, eux, recherchaient avec opiniâtreté les citoyens fiévreux dans les appartements et extrayaient les personnes suspectes pour les isoler rapidement de leur famille.

Nous n’avons retenu que l’autoritarisme chinois, mais moins la logique sanitaire.

Incompétence ou malveillance des ARS ?

Les directions des Agences Régionales de Santé ont imposé aux responsables d’EHPAD de garder les infectés de retour des urgences, y compris après un séjour à l’hôpital où ils avaient été étiquetés Covid19. Ils revinrent sans traitement autre que le doliprane et donc rien ne permettant de faire baisser la charge virale. Ils rejoignirent les autres résidents au moins dans les premières semaines et personne ne s’étonna de la forte contamination chez les ainés, de plus fragiles. N’auraient-ils pas dû comprendre qu’ils favorisaient ainsi la contamination de tous les pensionnaires pourtant les plus fragiles d’entre nous, ceux qu’ils devaient protéger ?

Au-delà du 20 Mars et la circulaire précédent le décret Rivotril du 26 mars (note 24) interdisant le traitement actif des ainés et autorisant l’injection de Rivotril en cas d’insuffisance respiratoire possiblement Covid, les patients ne furent même plus envoyés aux urgences pour préciser le diagnostic. Les habituels infarctus, embolies pulmonaires ou pneumonie bactérienne furent laissés de côté et le résident atteint bientôt euthanasié et étiqueté Covid19.

Que penser du ministre dont les décrets ont interdit la chloroquine soi-disant dangereuse pour prôner le Rivotril à coup sûr mortel en cas de complications respiratoires !

Curieusement, les simulations n’imaginèrent pas non plus que les soignants (qui ne disposaient pourtant pas de protection lors du premier mois de l’épidémie) puissent contaminer leurs malades venus consulter ou leurs voisins dans les transports publics.

Ni que les employés des transports publics et les policiers puissent être contaminés et contaminants parce que non protégés (même interdits de l’être par leur ministre). On entendit ainsi un haut responsable de la santé déclaré à la télévision que les soignants malades s’étaient infectés chez eux !

La sommation de ces erreurs explique que les pays adeptes du confinement strict, mais sans isolement des malades ou des personnes à risque, comme les soignants, comptent davantage de morts que ceux qui ont pratiqué les méthodes médicales éprouvées de l’endiguement (quarantaine) et même que ceux qui n’ont presque rien imposé à leurs populations (Pays-Bas, Suède, Islande).

Le rôle et la responsabilité de l’OMS, ainsi que de Neil Ferguson de l’Imperial College seront à évoquer en détail lors d’une enquête sur le devenir et l’efficacité de nos contributions à cette organisation ainsi qu’à ses publications.  La confiance n’excluant pas le contrôle, il sera d’autant plus important de conduire un audit approfondi des recommandations faites par l’OMS qui a ce jour donne plus le sentiment de se comporter comme la FIFA jadis.  Verra-t-on le prochain scandale venir des modes opératoires de l’OMS ? FIFA gate, OMS gate ?

Il faudra aussi auditer les décisions publiques autoritaires qui ont été prises en France ont été particulièrement nocives et justifient des enquêtes approfondies (note 25) pour éviter que cela ne puisse se reproduire.  Un regard sur la politique italienne de réduction de la mortalité journalière est parlant.

Italie tendance avant et après hydroxychloroquine FranceSoir

Italie tendance avant et après hydroxychloroquine FranceSoir

Heureusement, l’épidémie se termine en France comme dans les autres pays d’Europe

Les données publiées par l’OMS montrent que l’épidémie se termine en Europe continentale et en Méditerranée orientale. Depuis la seconde semaine d’avril, le nombre moyen quotidien de nouvelles contaminations a régulièrement diminué ; ce recul atteint 92% en France et dépasse les 85% chez la plupart de nos voisins, même ceux qui présentaient les plus gros chiffres de contaminations depuis le confinement.

L’épidemie recule dans les pays voisins FranceSoir

L'épidemie recule dans les pays voisins FranceSoir

La comparaison de l’évolution de l’épidémie en Belgique et aux Pays-Bas, proches par leur situation géographique et leurs modes de vie, est particulièrement frappante et questionne une fois de plus sur l’utilité même du confinement. En effet, les Pays-Bas, qui n’ont pas restreint les libertés publiques, bénéficient de la même régression (83%) de l’épidémie et dans les mêmes délais que la Belgique confinée policièrement après avoir pleuré au total 344 décès par million d’habitants contre 810/1000000 en Belgique.

Il n’y aura pas de deuxième vague (note 26) ou se sera une vaguelette comme pour les autres épidémies

Lors des épidémies virales il n’existe pratiquement jamais de deuxième vague du même virus. Il y a eu précédemment deux épidémies comparables : le SRAS et le Mers et aucune ne s’est exprimée en plusieurs vagues.

Après quelques mois et sans qu’on ne sache pourquoi, l’épidémie s’éteint même si au total peu de personnes ont été immunisées. Contrairement à ce que prétendent les simulations et en particulier celle de Ferguson ou de ses élèves de l’institut Pasteur parisien, ce n’est pas le pourcentage de personnes immunisées qui explique l’arrêt des contaminations.

Le professeur Jean-François Toussaint, lors d’un entretien à la Charente Libre, précise que l’hypothèse d’une deuxième vague est très peu crédible « sur l’analyse dans les 188 pays qui ont déclaré des cas et sur la dynamique évolutive de la maladie ».

Mais certaines épidémies, comme la grippe dont le virus ne dure le plus souvent qu’une saison, reviennent chaque année.

Et jusqu’ici, nous surmontions ces épreuves sans imposer à la population des mesures autoritaires injustifiées et souvent ubuesques qui ont aggravé la situation sanitaire immédiate et impacté l’économie pour plusieurs années.

Le tsunami économique qui nous attend sera pire que celui de 1930

Selon l’Observatoire Français des Conjonctures Economiques (Note 27), les huit semaines de confinement ont déjà diminué le PIB 2020 de 120 milliards d’euros (soit 5 points de PIB). Les secteurs les plus durement touchés sont ceux des transports, de l’hébergement et de la restauration, la construction et les activités de loisirs et le commerce de détail. En tenant compte du rétablissement ralenti par la persistance incongrue des mesures de déconfinement, l’impact global pour 2020 serait de -10 points de PIB.

D’après l’INSEE, le PIB français diminuerait d’environ 20 % au deuxième trimestre 2020 (après –5,8 % au premier). Ce serait la plus forte récession depuis la création des comptes nationaux français en 1948. Même si l’activité économique revenait intégralement à son niveau d’avant crise dès le mois de juillet, le PIB français diminuerait de 8 % sur l’année 2020, or un retour aussi rapide à la normale semble peu réaliste. L’impact global de la crise sanitaire en 2020 sera donc certainement supérieur à ce chiffre.

L’Organisation Internationale du Travail alerte sur les ravages sanitaires et sociaux de la crise qualifiant l’impact sur l’emploi de profond, d’une grande portée et sans équivalent. 1,25 milliard de travailleurs sont exposés à des licenciements, pertes d’activité et de revenus, du fait du confinement dans le monde.

Comme toutes les grandes crises économiques, celle de 2020 a été baptisée :  celle du « Grand Confinement » par Gita Gopinath.  Selon les prédictions du FMI, l’économie mondiale va connaître « sa pire récession depuis la Grande Dépression ».

Et lorsqu’on constate que l’étendue (5 817 385 infectés) et la mortalité mondiale (362 705) du Covid19 au 30 mai, se situent dans la fourchette basse des grippes saisonnières (environ 20 millions d’infectés et 290 000 à 550 000 morts), on peut déplorer que les mesures injustifiées pour lutter contre une fausse pandémie aient créé une vraie misère.

En urgence, lever les mesures liberticides inutiles et toxiques

Ces constatations conduisent à demander en urgence aux décideurs de lever les mesures coercitives de confinement encore imposées : 

Reprendre les activités scolaires partout, à tous les âges et sans mesure de distanciation ni masques, particulièrement chez les petits très traumatisés par ce théâtre tragique.

Libérer les « EHPAD » dans lesquels nos ainés sont devenus des bêtes de zoo, dans leurs prisons même pas dorées. (Note 28) Signez les pétitions pour accélérer leurs sorties de prison, alors que leur seule faute est le grand âge et/ou la dépendance.

Libérez l’activité économique, dans les cafés, restaurants etc. Ces mesures de distanciation imposées sont grotesques, alors que l’épidémie se termine et bloquent de fait la reprise économique dont le pays a tellement besoin.

Impérativement rendre aux médecins de ville et d’hôpital leur liberté de soigner, en particulier libérer la prescription de chloroquine après le triste feuilleton de l’étude biaisée ou inventée du Lancet et la décision brutale du ministre d’aggraver encore le décret mortifère du 26 Mars.

Abroger les décrets liberticides du 26 mars et sa prolongation injustifiée.

Faire stopper complètement le plan blanc, afin que les chirurgiens puissent reprogrammer leurs patients, les rassurer et finalement les soigner. Le bilan spécifique du plan blanc devra être passé à la loupe, car complètement inutile et extrêmement toxique pour les patients et leurs équipes chirurgicales. 

Selon Frédéric Bizard, « l’impact sur le volume de la crise Covid19 a été estimé en chirurgie avec une baisse comprise entre 1,7 million et 2 millions d’actes chirurgicaux, soit une chute du volume comprise entre 25% et 29% selon la date de levée du plan blanc. L’évolution des tarifs a été estimée selon les engagements gouvernementaux de 2019 pour les années 2020 à 2022 en chirurgie.  L’impact économique global est compris entre 4,2 milliards d’euros et 5 milliards d’euros de baisse des dépenses de chirurgie pour l’assurance maladie en 2020 ». (Note 29)

Activités médicales interdites pour RIEN ! Tout Covid, rien que Covid

Les lits libérés restèrent vides tant en privé qu’en public, et la surcharge en réanimation jamais soulagée par cette privation générale d’activité, les ARS, encore elles, ayant refusé de transférer les malades dans les lits privés (sauf en IDF dans quelques établissements), préférant jouer à la guéguerre à coups d’hélicoptères, et de TGV avec transferts en France ou à l’étranger.  En public, ce fut la même chanson, pas d’autres malades que covid19 sauf urgence extrême. Les internes se sont beaucoup ennuyés pendant deux mois et racontent avec beaucoup d’émotion les pertes de chance de leurs patients « habituels ».

Quant au Ségur (Note 30), il est certain que si l’on en espère quelque chose, il serait impératif qu’il se déroule avec une équipe neuve, sous la houlette d’un ministre non responsable des erreurs récentes avant et pendant la crise sanitaire, et surtout après la prise de position ahurissante du ministre de la santé interdisant la chloroquine sur la foi d’un article complètement caviardé, qu’il ne peut avoir lu, et qui fait de nous la risée du monde entier.

Bien curieux film que la gestion de ce Covid19 qu’aucun scénariste n’aurait osé écrire. Pas crédible !


[Notes]

Note 1 : Jean-François Delfraissy, le Président du conseil scientifique, a annoncé que « le taux d’immunité de la population française face au coronavirus est plus faible que prévu ».

Note 2 : Simon Cauchemez dans Le Monde « dans tous les cas, on sera très loin des 70 % dont on aurait besoin pour pouvoir faire une sortie du confinement sans problème »

Note 3 : Toute cette propagande de la terreur repose sur des simulations mathématiques dont « l’étude de Pasteur qui a utilisé l’un des meilleurs modèles qui existe actuellement » ; ce modèle prédisait 70000 morts en Suède si elle refusait de confiner. La Suède n’a pas restreint les libertés et ne comptait au 30 mai que 4266 morts soit quatorze fois moins qu’annoncé.

Note 4 : Allez sur réglages, confidentialité, puis santé avec un cœur rouge et là si installée, désinstaller et vérifier régulièrement, sauf si vous souhaitez cette application, mais ce doit être un choix et non pas une manœuvre cachée.

Note 5 : La soi-disant « deuxième vague » de la grippe espagnole était en fait une poussée d’infections bactériennes favorisées par la malnutrition et l’épuisement de la population après l’épidémie de grippe ; une telle complication ne peut plus se reproduire depuis l’arrivée des antibiotiques (sauf si on refusait d’en donner aux patients comme cela s’est passé avec l’injonction Rivotril et rien d’autre, imposée en début d’épidémie de Covid, mais les français se seront réveillés.

Note 6 :  http://www.economiematin.fr/news-rapport-confinement-ferguson-secret-cri…

Note 7 https://ripostelaique.com/le-confinement-na-pas-sauve-61-000-vies-mais-i…

Note 8 La dernière fois que cette technique a été utilisée en France au 18ème siècle, elle a abouti à la mort de 50% de la population marseillaise sans empêcher l’extension de l’épidémie à la Provence (70000 morts supplémentaires) et à l’Italie.

Note 9 : Analyse de recherche de changement de tendance (break point analysis) négative = aucune différence sur la vitesse de propagation du virus n’est apparue entre la période d’avant le confinement et pendant le confinement. Le confinement n’a pas ralenti l’épidémie contrairement à trop de racontars sur les TV. Seuls les chiffres font foi.

Note 14 : http://www.academie-chirurgie.fr/admin/uploads/media/photo/0001/03/6ef75…

Note 15 : http://academie-chirurgie.fr/admin/uploads/media/photo/0001/03/449c6ce34…

Note 16 : www.economiematin.fr/news-ouverture-bloc-operatoire-danger-malades-confi… ?

Note 17 : https://youtu.be/eay-Txlr-GQ

Hôpitaux & Cliniques : Interdiction d’opérer » Dr Nicole DELÉPINE 16 MAI 2020

Note 18 : https://www.telegraph.co.uk/news/2020/05/07/australia-fears-suicide-spike-due-virus-shutdown/

Note 19 : https://www.breitbart.com/health/2020/05/07/report-suicide-rise-from-lockdowns-to-kill-more-than-coronavirus-in-australia/

Note 20 : https://www.sbs.com.au/news/australia-s-suicide-rate-could-surge-due-to-economic-fallout-of-coronavirus

Note 21 : Petterson, Steve et al. “Projected Deaths of Despair During the Coronavirus Recession,” Well Being Trust. May 8, 2020. WellBeingTrust.org

Note 22 : Présentée comme le technique ‘extinction’ de la maladie dans la simulation du rapport 9 d l’Impérial College

Note 23 : http://www.economiematin.fr/news-rapport-confinement-ferguson-secret-cri…

Note 24 : https://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/decret-rivotril-compassion…

Note 25 : Car il s’agit de récidivistes ; les précédentes simulations de Ferguson sur le Sida, la grippe H1N1, la maladie de la vache folle, l’Ebola ont été toutes aussi fausses, exagérant à chaque fois considérablement les risques

Note 26 : http://docteur.nicoledelepine.fr/covid19-genese-et-consequences-dune-hys…

Note 27 : Evaluation au 20 avril 2020 de l’impact économique de la pandémie de COVID-19 et des mesures de confinement en France”,

Note 28 : https://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/epidemie-terminee-mesures-224795

Note 29 : Et combien d’autres professions impactées : « l’activité chirurgicale génère en amont du geste opératoire de l’activité pour d’autres secteurs (secrétariats médicaux, analyses biologiques, prothèses, masques, produits d’hygiène, activités de recherche…) ainsi qu’en aval (infirmières, aide soignantes, kinésithérapeutes en ville, soins de suite, ambulances, taxis, laboratoires d’anatomopathologies…). »

Note 30 : http://www.francesoir.fr/opinions-tribunes/les-contes-de-segur-revus-et-…

Auteur(s): Dr Gerard Delépine chirurgien oncologue et statisticien et Xavier Azalbert pour FranceSoir




La dynamique de réduction

[Source : https://mfmeuron.blog.tdg.ch via Réseau International]

par Marie-France de Meuron.

Je suis frappée par toutes les réductions dans lesquelles nous sommes plongés actuellement, comme si nous devions être acculés au fond d’une impasse, non seulement économique, mais aussi mentale, culturelle, sanitaire, sociale, sociétale, fraternelle, en un mot …existentielle ! Chacun ou chaque groupe de personnes en subit les inconvénients ou alors en tirent les avantages, dans la mesure inéluctable où nous sommes soumis à des lois d’équilibre inhérentes au cosmos.

Un philosophe nous rappelle une disposition d’esprit appropriée à diverses circonstances : «  Ressentir ce qu’exige la situation : la juste émotion, vis-à-vis du bon objet, au bon moment et au juste degré ».

Mais sommes-nous encore à même de fonctionner avec tous nos potentiels et capacités ? La peur devient le maître à penser dans plusieurs situations quotidiennes. Elle conduit ainsi à une réduction de la réflexion de maintes décisions des autorités. Un auteur présente bien l‘envergure du problème à l’annonce du reconfinement : « Covid : quand la gouvernance perd la raison. Arrêter un pays parce qu’un coronavirus continue de circuler est une folie aux conséquences incalculables ».

On peut lire aussi : « la Confédération mise désormais de plus en plus sur les masques pour lutter contre le coronavirus« . Ainsi, on en arrive à une réduction de la vision en misant sur un paramètre alors que les lois du développement d’une maladie sont bien plus complexes. Réduction qui s’accompagne d’une réduction du vocabulaire : « Alain Berset a appelé lundi à une remobilisation générale face au coronavirus…., il a souligné « le besoin d’une réaction forte » alors que le Conseil fédéral annoncera mercredi de nouvelles mesures« . Cette réaction forte n’est qu’au niveau de mesures qui ont prouvé leurs limitations, rien au niveau de la réceptivité des êtres humains aux microorganismes ni aux conditions environnementales qui influencent cette propagation.

De son côté, le Figaro relève : « Couvre-feu : « Liberté et responsabilité deviennent des mots sans valeur en France ». Que nous reste-t-il quand nos activités sont pareillement brimées et que la responsabilité de notre santé est détenue par des mesures sanitaires ou des experts limités à leurs spécialités qui, de ce fait, en perdent la vue d’ensemble et écartent même des professeurs chevronnés voire licencient des médecins – dont on a urgemment besoin – parce qu’ils informent de la réalité des faits dans leurs interactions, faits que le système dirigeant réduit à des données chiffrées (même si enrobés de propos grandiloquents).

Je suis très perplexe quant au type de réduction de la réflexion scientifique qui aboutit par exemple à un revirement fondamental effectué par un virologue, suivi par tous ceux qui s’appuient sur lui et ceci malgré le fait qu’il avait déjà effectué un tel revirement lors de la grippe porcine. Il est affligeant qu’on doive en arriver à utiliser la voie juridique pour replacer la vérité et chercher à se faire dédommager des conséquences dramatiques de ce revirement.

Nous sommes témoins aussi de la réduction de la pensée politique avec l’illusion qu’on peut supprimer ce virus, sans imaginer les gros couacs possibles « Si le vieux continent adopte une stratégie de « contrôle » de la circulation du virus, l’Australie et la Nouvelle Zélande tentent de « supprimer » toute apparition de foyer épidémique. Une politique qui s’accompagne de restrictions drastiques des libertés individuelles« . Cette réduction est telle qu’on oublie qu’il y a des soins à porter à la population autres que ceux nécessités par le covid-19. « Mais le coût des politiques mises en place n’est pas simplement économique : un coût humain parfois considérable est aussi à déplorer. Ces dernières semaines, la presse anglophone faisait état de l’augmentation de la mortalité chez les enfants de la ville de Melbourne en raison de la hausse des accidents domestiques survenus suite aux mesures de confinement. » À quoi se sont ajoutées les conséquences infectieuses dues à des « Seringues et appareils réutilisées dans un hôtel de quarantaine ».

La dynamique en cours réduit les êtres humains à des sujets – considérés comme des objets du moment où ils sont comptabilisés en tant que cas – stigmatisés par le coronavirus, hospitalisés ou morts sans tenir compte de leurs propres états de santé à la source de leurs vulnérabilités ; leurs identités humaines ont également été réduites quand ils ont dû mourir à l’écart de leurs êtres chers.  Dans le même ordre d’idée, on réduit la dignité et la protection des humains à des mesures préventives, masques, confinements, vaccins au lieu de les soigner pour renforcer leurs immunités. C’est une simplification qui montre à quel point la pratique médicale s’est réduite.

C’est aussi dans la méthode de diagnostic qu’on trouve une réduction en un test PCR qui lui-même détient ses propres limitations puisque remis en cause par divers médecins qualifiés. « Mensonges, maudits mensonges et statistiques sanitaires du Royaume-Uni : Le danger mortel des faux positifs« . L’article est très long mais démontre bien à quel point le sujet est complexe et que vouloir gérer une épidémie en s’appuyant sur ces tests est très réducteur alors quecomme l’affirme très fermement l’auteur : « La méthode scientifique ne quitte jamais une personne qui a suivi une formation et travaillé comme scientifique professionnel ».

Un médecin soulève aussi le problème d’obtenir un indicateur qui différencie une PCR positive forte d’une PCR positive faible. Par conséquent on constate une réduction de la valeur du test.

De plus, la population fait preuve d’une réduction de conscience : « En se soumettant aux tests PCR avec docilité, la population maintient sans le savoir la propagande de terreur (non basée sur les faits) des gouvernements ainsi que l’état de « transe hypnotique » induit par les mesures autoritaires liées à la crise sanitaire ».

En réalité aujourd’hui, la science se confond avec les mathématiques, les statistiques, les modélisations, l’économie et la politique. Il est ainsi beaucoup plus facile de discourir en s’appuyant sur des chiffres sonnants et trébuchants. Chacun en vient à donner son avis, sûr des chiffres à sa disposition et sans connaissances de l’ensemble de la situation. De ce fait, deux prix Nobel d’économie recommandent un confinement de tout le territoire du 1er au 20 décembre. « Ils affirment encore : « Les citoyens responsables vont bientôt faire face à des dilemmes cornéliens entre leurs différents devoirs, et il est déraisonnable de ne pas les guider dans ces choix ». Ainsi, ils prétendent guider les citoyens « responsables » en réduisant leurs pouvoirs de soupeser les différents paramètres en jeu puisqu’ils devraient se soumettre au confinement. Leurs sources d’information sont bien réduites puisque « le directeur régional de l’Organisation mondiale de la santé pour l’Europe, Hans Kluge, estime que les gouvernements devraient cesser d’appliquer des mesures de confinement, sauf en cas de « dernier recours », car l’impact sur d’autres domaines de la santé et du bien-être mental est plus néfaste ».

Un chirurgien urologue de longue expérience se pose la question fondamentale : « Pourquoi le gouvernement se prive-t-il, et nous avec, volontairement, de ce qui peut peut-être marcher, quand on n’a rien d’autre à proposer ? » Il donne son avis bien planté dans la réalité concrète et propose : « Covid : d’autres solutions que le confinement ? » On peut évoquer ici une réduction des moyens d’action.

Alors que d’autres solutions sont offertes pour renforcer la santé de la population et de ceux qui prennent la responsabilité des systèmes de leurs corps, voilà que j’apprends « L’ANNULATION DU SALON THERAPEIA des 21 & 22 NOVEMBRE 2020, à YVERDON ». À souligner aussi que lors du premier confinement, les thérapeutes alternatifs avaient reçu l’ordre de fermer leurs centres de soins. On assiste vraiment là à une réduction des moyens de prévention des maladies, en réduisant la visée à un seul virus, alors que la santé découle d’un équilibre de très nombreux microorganismes. Ce n’est pas parce qu’on lui voit une couronne au microscope qu’il faut le nommer empereur de tous les microbes !

Le projet de donner un terme à cette épidémie est concentré sur un vaccin, donc réduit à un mode de lutter contre un microorganisme. Seulement voilà, le concept du vaccin paraît simple et on cherche à en persuader le peuple en réduisant au maximum, d’une part, les paramètres nécessaires à sa création et, d’autre part, les multiples réponses des organismes humains à qui, de plus,  il est injecté de force dans la mesure où la barrière épidermique n’est pas prise en compte. D’autre part, de premières alertes sont lancées suite à une recrudescence de la covid 19 après la vaccination antigrippale. Ce qui s’expliquerait par une réduction d’immunité due à cet autre vaccin.

Il est cocasse de mentionner que pour faire un vaccin, on doit passer par une réduction d’un virus à un modèle breveté car le naturel ne peut pas être breveté. Donc même dans ce cas le système scientifique passe par une dynamique réductrice!

Nous sommes confrontés aussi à la réduction des traitements possibles en relation aussi avec les divergences dans le monde médical, tant entre les médecins eux-mêmes que dans leurs dénis des autres médecines qui peuvent présenter un effet important spécialement au stade précoce de la maladie. Comme le rappelle avec beaucoup de conscience un médecin de famille : « Covid-19 : on ne soigne pas des tests, mais des personnes malades ! » Il est vraiment tragique qu’on doive rappeler qu’il ne s’agit pas de réduire les êtres humains à des résultats de tests.

La réduction des traitements va aussi à la réduction des aînés : « Entre le mois de mars et le mois de mai dernier 13 464 doses « supplémentaires » de Rivotril ont été délivrées Cela pourrait représenter un tiers voire la moitié de tous les décès pendant la « pandémie » ! Cette molécule est destinée à abréger les souffrances des malades de la Covid« . Abréger arbitrairement les souffrances avec un médicament est une réduction du vécu et non un accompagnement actif avec bienveillance dans une intention d’apaisement.

On réduit aussi l’état de santé globale par un stress à répétition, en créant une épidémie de peur avec ses conséquences que décrit si bien « la Dre G. F., médecin-psychiatre : La peur hypnotique distillée jour après jour dans tous les médias nous maintient dans un état de sidération qui empêche toute réflexion et toute mise en perspective de ce qui nous arrive. »

Un informaticien explique le processus de la propagande de la peur et comment plus personne ne croit plus à rien – réduction de la confiance –Sur sa lancée dynamique, il démontre comment l’élan de vie peut « regonfler les voiles », semer dans l’esprit des gens « les graines de l’analyse critique » et « Rompre la spirale de la peur« .

En plongeant dans la peur, on se retrouve dans un état de soumission dans la passivité comme nous le décrypte un professeur de cardiologie.

Voici une nouvelle qui laisse songeuse : « L’Argentine ne parvient pas à enrayer l’avancée du coronavirus. Malgré des mesures d’isolement prises très tôt et le plus long confinement du monde dans Buenos Aires et sa région, le pays paie un lourd tribut à la maladie ». Un pareil constat démontre un manque d’initiative pour trouver soi-même, en fonction des lieux et de ses habitants, des solutions plus efficaces. Cette rigidité à persister plus que tout autre pays à un confinement qui n’apporte pas de réel bénéfice dénote d’une forte réduction de l’imagination !

Dans un autre domaine, on veut aussi imposer un mode de travailler monobloc qui semble techniquement et conceptuellement satisfaisant. Toutefois, « Covid-19 : les entreprises ne sont pas prêtes pour une nouvelle période de télétravail obligatoire. La réduction de considération pour les travailleurs déjà éprouvés conduit à une situation pénible : « L’absence d’interactions sociales peut engendrer une perte de performance chez le collaborateur s’il se sent trop isolé« .

De son côté, un économiste accuse le gouvernement français de réduire les emplois comme du jamais vu depuis la Deuxième Guerre Mondiale. Le premier confinement a détruit 700 000 emplois, qui se transformeront bientôt en une destruction d’un million d’emplois, et même 1,5 million d’emplois après le deuxième confinement, selon les économistes.

Evidemment, d’autres pays déplorent aussi la perte d’emploi : 30 000 emplois menacés chez Lufthansa ou en Suisse : « Jusqu’à 100 000 emplois menacés dans la restauration. Mardi, le président de Gastrosuisse a manifesté son inquiétude face aux nouvelles mesures qui touchent le secteur de la restauration. Des emplois sont à la clé ».

On peut aussi évoquer la réduction des pouvoirs quand nous apprenons que « Macron reconfine, la société française à nouveau bloquée. Pour la première fois, en régime d’exception sanitaire, la bureaucratie s’imagine vivre sans la société ou, au pire, la remplacer dans son fonctionnement essentiel. Effectivement « Coronavirus : à qui profite la crise économique mondiale ? Ainsi, la réduction de l’économie est « recyclée »…

Voici un exemple très percutent d’un autre type de dynamique réductive, tant pour celui qui en est l’acteur par sa réduction de l’éthique que pour celui qui la subit et s’appauvrit atrocement : « Le FMI profite de la « pandémie » pour endetter 81 pays ! L’énorme bouleversement économique causé par la « pandémie » du Covid-19 offre une occasion unique de modifier fondamentalement la structure des sociétés. Le Fonds monétaire international (FMI) profite des bouleversements actuels pour continuer de mettre en œuvre des mesures d’austérité quasi perpétuelles à travers le monde ».

Avec toutes les mesures, nous subissons aussi la réduction de la démocratie. Un commentateur, Cornelle V l’exprime ainsi : « Il y a peu, si on nous avait dit que la démocratie et la liberté seraient abolies en Europe occidentale, qui l’aurait cru ? ? ?

Personne ! ! !

Aujourd’hui, pour des raisons SANITAIRES, la démocratie et les libertés, C’EST FINI ! FINI !

Des mesures de confinement et de couvre-feu sont prises par les gouvernements SANS PASSER PAR LES PARLEMENTS, et sont appliquées sans que personne ne proteste ! Et tout à coup, tous les partis politiques sont devenus aphones ! APHONES! On n’entend plus rien !

Réduction aussi de la scolarisation des enfants : « Les écoles belges prolongent les vacances de la Toussaint. Pourtant, le bilan de l’école à distance est contrasté selon l‘expérience d’autres écoles.

J’ai lu aussi une observation qui mérite réflexion pour sa grande portée :  les masques conduisent à la réduction de notre espace public par l’espace médical« .

Les services religieux sont également réduits : Réduc des fidèles à Noël. Même le pape se soumet à César et ses mesures sanitaires alors qu’on  prétend que c’est en raison de la « pandémie » : « Le pape privé de fidèles pour les cérémonies de Noël, Le souverain pontife officiera sans fidèles pour les messes de l’Avent et de Noël en raison de la « pandémie » de Covid-19. Les cérémonies, qui se dérouleront « sous une forme privée », seront diffusées en ligne ». Sans doute, le pape est privé de ses fidèles mais on ne mentionne pas la réduction des interrelations entre les fidèles qui, par leurs ferveurs et leurs compassions peuvent être des sources de santé bien plus intenses et fondamentales que leurs éventuels postillons !

L’imposition des masques nous incitent à la réduction de la conscience de respirer : même en sortant d’un lieu clos, les gens n’ont plus conscience de la limitation de l’air inspiré et du milieu clos dans lequel ils expirent et certains gardent leurs masques, de même que dans leurs voitures.

Nous arrivons à la réduction de l’autonomie par le puçage que je ne développerai pas ici. Qui rejoint aussi la perte d’autonomie de forger son système immunitaire, aussi bien quand il y a des restrictions de sortir, des interdictions de fréquenter des lieux sains ou encore par vaccins obligatoires.

Nous subissons aussi l’arbitraire de la réduction des vidéos selon leurs messages hors pensée unique à laquelle les médecins sont censés se soumettre. Certains restent fidèles à eux-mêmes et cherchent à éveiller leur confrères par un « Message d’un médecin américain à tous les médecins. La Conscience doit prévaloir sur les réponses programmées du conditionnement mental humain et de la manipulation par la peur ». Malgré des millions de vue en 2 ou 3 jours, elle a été supprimée par les grands réseaux, ce dont Le Monde informe. Évidemment, on trouve l’accusation de « désinformation » mais aucune explication de ce qui anime les auditeurs à écouter les critiques de médecins concernant le port du masque et leurs intérêts à prescrire de l’hydroxychloroquine.

La pensée unique prêche principalement pour les études randomisées en double aveugle, comme un credo fondement de sa science. Malgré les réductions qu’elles présentent, on leur accorde la priorité en évacuant les études observationnelles qui sont davantage ciblées. Je ne vais pas approfondir ici car cela nécessiterait de discuter d’une église qui décrète « hors de Moi, point de salut ! »

Dynamique de réduction hors du contexte du coronavirus

Évidemment, cette dynamique ne date pas du déclenchement de l’épidémie mais s’est mise en place en quelques décennies, tout en s’intensifiant ces dernières années.

Il est question de la réduction de la population. Cette dynamique a stimulé différentes initiatives. Parmi elles, je relève : Stérilisation de masse au Kénya suite à une vaccination.

Dans un tout autre domaine, on peut se poser la question du pourquoi on réduit autant les témoins des attentats en France en les tuant. Il me semble que les policiers ont assez de métier pour neutraliser sans tuer aussi fréquemment des humains malfaisants.

Encore sur un tout autre plan, le service du feu a renoncé dans ma commune à faire son contrôle. Y aurait-il réduction des risques en cas de confinement ?!

Quel avenir pour la dynamique de réduction ?

Une réduction est une forme de contraction, donc elle va appeler une décontraction car les forces de vie restent actives, même en apparente sourdine. Elles vont amener une expansion qui correspond bien à la dynamique de croissance et d’évolution de tout être vivant.

Il nous reste à demeurer vigilants pour repérer les prémisses de ces forces de décontraction et d’expansion afin de ne pas les retenir davantage, ce qui amène des souffrances et, surtout, d’avoir la joie de découvrir l’expansion de notre santé.

Quelles prises de conscience nous incite-t-elle à faire ?

J’ai retenu 2 vidéos soigneusement présentées par des hommes bien impliqués dans leurs témoignages.

La première nous fait ressentir l’état de violence que nous avons accumulée et qui nous a conduits à oublier toute forme de vie à commencer par nous-mêmes. Si nous acceptions d’entreprendre un retournement de nos attitudes, alors « LE CORONAVIRUS EST NOTRE SAUVEUR – Déclic-19

La seconde nous invite à « Saisir les opportunités de la COVIDCOMÉDIE (crise admirablement orchestrée) ». L’auteur cherche à répondre aux questions indispensables si nous voulons nous libérer de l’emprise de l’ambiance actuelle : Comment conserver un esprit apaisé, une joie de vivre avec toute cette manipulation autour de nous, cette COVIDCOMÉDIE, cette crise inventée de toute pièce ? Comment saisir les opportunités de cette crise ? Est-il possible de rester centré, aligné avec ses valeurs, de voir les opportunités de la crise, de continuer à avoir des projets, des rêves, de l’enthousiasme, alors que l’oppression et la dictature s’imposent de plus en plus autour de nous ?

Marie-France de Meuron




Le plan diabolique de la Cabale pour la France

[Source : La cause du peuple]

[Auteur : Hannibal GENSÉRIC]

Et bien nous y voilà. Ce que nous refusions de croire se produit dans notre pays. L’impensable, l’inimaginable nous allons le subir aussi, à moins d’un miracle. L’urgence sanitaire permettra d’emprisonner tout citoyen au nom de la lutte contre le Covid. Par ailleurs François Bayrou nommé par Macron au Haut Commissariat au Plan est chargé de la mise en œuvre du plan imposé par les cartels bancaires !

Voilà le pouvoir exorbitant accordé au gouvernement par 399 députés LREM, LR et Modem :

Image

C’est désormais notre tour aussi…

Et bien nous y voilà. Ce que nous refusions de croire se produit dans notre pays. L’impensable, l’inimaginable nous allons le subir aussi, à moins d’un miracle.
La dictature continue à se mettre en place semaine après semaine dans l’indifférence générale !
Cette loi adoptée le 4/11/2020 permettra à la police de nous emprisonner SANS passer par un Juge sous prétexte de lutte contre la pandémie ! Et cela, quelle que soit la gravité ou non de notre prétendu délit !

Sans aucun jugement nous pourrons être « incarcéré ou transféré dans un établissement pénitentiaire à des fins de lutte contre l’épidémie de COVID« 
Donc mise en place de la vaccination obligatoire par la force.

Source : Assemblée Nationale 

François Bayrou nommé par Macron au Haut Commissariat au Plan est chargé de la mise en oeuvre du plan imposé par les cartels bancaires ! Vous noterez que ce plan est identique à la virgule près, à celui qui a été révélé par Randy Hillier, le député canadien de l’Ontario, sur la tyrannie qui se met en place au Canada et que nous avons publié il y a une semaine. Cet article révélant ce plan diabolique, avec preuves à l’appui, est depuis une semaine, massivement lu et partagé sur la toile. La preuve que nous sommes nombreux à prendre conscience des dangers qui nous menacent.

Ce plan criminel est dénoncé par des députés canadiens intègres, par des collectifs de médecins, de virologues, de scientifiques de nombreux pays, par le général Mike Flynn, l’archevêque Vigano, Robert F. Kennedy, par le collectif d’avocats regroupant 60 pays et dont Maître Reiner Fuellmich est la figure marquante. 

De nombreux journalistes indépendants dont votre serviteur, sont censurés par Facebook et Youtube ainsi que de nombreux lanceurs d’alerte comme Silvano Trotta en France, Jean Jacques Crevecoeur et Alexis Cossette-Trudel au Canada. Nous sommes très nombreux à voir nos comptes fermés sur les réseaux sociaux américains, véritables machines à censure de la Résistance internationale qui s’organise dans tous les pays.

Malgré cette censure massive et systématique, l’information libre et indépendante réussit à se faire entendre et sur Mediazone, nous faisons l’impossible pour vous tenir informés de tout ce que les médias mainstream, complices des gouvernements criminels, vous cachent.

Donc voici l’essentiel de ce qu’il est vital que vous sachiez.
Ne gardez pas l’information pour vous seuls. Même si l’on se moque de vous et que l’on vous traite de complotistes et d’illuminés, n’en tenez pas compte ! Écoutez la voix de votre conscience et partagez cette information car elle est vitale pour nous tous. Si nous arrivons à vaincre la Cabale ou à empêcher la réalisation de son plan diabolique, même les incrédules et les ingrats vous remercieront de leur avoir ouvert les yeux !

La France doit donc appliquer la même feuille de route que les autres pays. Pour l’instant les pays membres du Commonwealth, CanadaAustralie,  Nouvelle Zélande suivis du Royaume Uni ont mis en application le plan imposé par le FMI et la Banque Mondiale et sont même en avance sur nous ! Mais les autres pays de l’OTAN ne sont pas en reste et continuent d’imposer les mêmes mesures suicidaires, mesures qui conduisent à la destruction de l’économie et qui favoriseront le grand hold up des cartels bancaires sur la propriété privée, en échange du revenu universel, lié bien sûr à l’acceptation de la vaccination. Difficile de ne pas voir derrière cette stratégie la mise en esclavage de l’humanité.

C’est maintenant notre tour !

À peine arrivé au Haut Commissariat au Plan, François Bayrou n’a pas attendu longtemps pour se mettre au travail et profiter de cette pseudo-crise covidienne pour mener à bien la suite de l’agenda prévu par l’Élite. Dans une note qui nous a été transmise, il propose au gouvernement une série d’actions délirantes et inquiétantes afin de nous amener au Grand Reset financier voulu par la Cabale.

Voici, en résumé, ce que prévoit cette note :

  • Mise en place progressive des restrictions de circulation sur une base continue, en commençant par les grandes régions métropolitaines d’abord et s’étendant vers l’extérieur.
    Prévu d’ici novembre 2020.
  • Accélérer l’acquisition (ou la construction) d’installations d’isolement dans chaque région et département.
    Prévu d’ici décembre 2020.
  • De nouveaux cas quotidiens de COVID-19 surviendront au-delà de la capacité de test, y compris des augmentations de COVID, décès « liés » suivant les mêmes courbes de croissance.
    Attendu d’ici fin novembre 2020.
  • Confinement complet et total (beaucoup plus strict que la première et la deuxième phase de restrictions).
    Prévu fin décembre 2020 – début janvier 2021
  • – Réforme et extension du programme de chômage pour faire la transition vers le programme de base de revenu universel.
    Prévu d’ici le premier trimestre 2021.
  • Mutation projetée du COVID-19 et/ou co-infection avec un virus secondaire (appelé COVID-21) conduisant à une troisième vague avec un taux de mortalité et un taux d’infection beaucoup plus élevé.
    Attendu pour février 2021.
  • De nouveaux cas quotidiens d’hospitalisations au COVID-21 et de décès liés au COVID-19 et au COVID-21 vont  dépasser la capacité des établissements de soins médicaux.
    Prévu T1 – T2 2021.
  • De nouvelles restrictions (appelé troisième confinement ) seront mises en œuvre.
    Prévu T2 2021.
  • Transition des individus dans le programme de revenu de base universel.
    Prévu mi T2 2021.
  • Ruptures projetées de la chaîne d’approvisionnement alimentaire, pénuries de stocks de tous ordres, grande instabilité économique.
    Prévu tard T2 2021.
  • Déploiement de personnel militaire dans les principales métropoles ainsi que sur toutes les routes principales pour établir des points de contrôle de voyage. Limitation des déplacements.
    Prévu pour le troisième trimestre 2021.

[Voir aussi, avec le même genre de calendrier : LE CANADA DEVIENT TYRANNIQUE! 2nd verrouillage «total»; CAMPS DE CONCENTRATION pour réfractaires. S’agit-il dans les deux cas d’un canular ? Ou bien est-ce réel ? À chacun d’en juger.]

Parallèlement à cette feuille de route fournie, le Commissariat au plan a été invité à concevoir un moyen de transition pour répondre à une mobilisation économique sans précédent. Cela changerait le visage de chaque nation et changera à jamais la vie des citoyens.

Ce qu’on nous a dit, c’est que pour compenser ce qui était essentiellement un effondrement économique à l’échelle internationale, le gouvernement allait offrir aux citoyens une annulation totale de la dette.

Voici comment cela fonctionne : le gouvernement offrira d’éliminer toutes les dettes personnelles (hypothèques, prêts, cartes de crédit, etc.) dont tout le financement sera fourni à chaque nation par le FMI dans le cadre de ce qui deviendra le programme mondial de réinitialisation de la dette.

En échange de l’acceptation de cette remise totale de la dette, l’individu perdrait la possession de tous ses biens, de toutes propriétés et actifs pour toujours.

L’individu devrait également accepter de participer au Calendrier de vaccination COVID-21, qui offrirait à l’individu la possibilité de voyager sans restriction et de vivre sans restriction, même sous un confinement complet grâce à l’utilisation d’une pièce d’identité avec photo (Passeport Santé Biométrique).

Cette feuille de route est semblable à celle que l’on pourrait trouver dans la plupart des pays du monde et déjà mise en œuvre avec succès dans les pays faibles comme le Bengladesh.

La lutte entre l’Alliance et la Cabale entamant son dernier round, les événements s’accélèrent.

Vous constatez tous que nous ne sommes pas dans un délire de complotistes mais dans une effrayante réalité. Ceux qui continuent à douter ne viendront pas gémir quand le piège se sera refermé sur eux. On ne peut pas convaincre les incrédules, les endormis, les naïfs et les inconscients.  

Nous journalistes indépendants – (Vanessa Beeley, Pepe Escobar, Youssef Hindi, Darvinson Rojas, Alexis Cossette-Trudel, Chen Qiushi, Mohammad Masaed, Ruth Michaelson, Szabolsc Panyi, et beaucoup d’autres) – avons subi censures sur les réseaux sociaux, insultes et moqueries dans les médias mainstream et menaces depuis le début de cette fausse pandémie, pandémie que nous dénonçons comme la plus vaste conspiration criminelle imposée à l’humanité, basée sur des mensonges d’Etats. Et pourtant tout ce que nous écrivons depuis début 2020 se confirme aujourd’hui sous nos yeux !

Le collectif d’avocats regroupant 60 pays du monde mené par Maître Reiner Fuellmich qui traine en justice les corporations impliquées dans ce plan machiavélique pour crimes contre l’humanité, constitue la preuve ultime que les journalistes indépendants disaient la vérité.

Beaucoup attendent que Trump soit le sauveur du monde et qu’il empêchera cette conspiration criminelle d’atteindre ses objectifs. Ne rêvez pas car même si Trump est élu ou battu, les États-Unis vont sombrer dans la guerre civile. C’est le plan de balkanisation qu’a prévu la Cabale pour détruire ce pays. La guerre de tous contre tous pour que les Américains s’épuisent, s’autodétruisent et pour que les survivants finissent par supplier de vivre en sécurité sous le régime totalitaire des banquiers.

L’heure n’est plus aux incantations et aux faux espoirs mais à l’urgence vitale de sauver nos vies et la vie de nos familles et de nos enfants. Préparez-vous et organisez-vous pour votre propre survie. Si vous le pouvez, commencez à regrouper vos forces et vos moyens car affronter seuls et isolés des autres le malheur qui va s’abattre sur nous, équivaut à un suicide !

Ne vous laissez pas manipuler par les attentats sous faux drapeau attribués à des prétendus « islamistes » car ces opérations n’ont pour but que de détourner votre attention, faire monter la peur et la tension.

Les gouvernements occidentaux sont tous soumis à la Cabale, à Bilderberg, à la Banque Mondiale et au FMI. Ils sont leurs agents. Ce sont tous des corrompus et des criminels n’en doutez pas et les mesures anti-covid qui vont détruire l’économie et nos vies sont bien la preuve qu’ils sont en mission pour le Grand Reset au service des cartels bancaires.

Prions pour que la journée du 3 novembre nous soit favorable et signe l’arrêt de mort de ce maléfique gouvernement mondial mais charité bien ordonnée commence par soi-même.

Prions en espérant le meilleur mais soyons prêts à affronter le pire.

Source : Le Pouvoir Mondial aux Peuples

NOTES

[1]  Canada. Le gouvernement acquiert des «guillotines hydrauliques programmables» nécessaires «à l’appui de la réponse au COVID-19»
–  Canada. Ce n’est plus une théorie du complot: le premier ministre canadien Justin Trudeau annonce que la pandémie de COVID-19 est une «opportunité» pour la «grande réinitialisation»
–  COVID-Arnaque. Voici le plan (fuité) du verrouillage mondial et de la confiscation de nos biens et de nos libertés

Hannibal GENSÉRIC




Les projets des Maîtres du Monde

[Source : Les projets des Maîtres du Monde. Écrit en 1999 par Sylvain Timsit]
Stratégies pour un contrôle global de la société

Les projets et les objectifs des « Maitres du Monde » pour le contrôle des individus et de la société…
Certains projets concernent notre futur proche. D’autres sont déjà devenus une réalité…

Les
projets
Stades de réalisation
5 – projet totalement réalisé
4 – majoritairement réalisé
3 – partiellement réalisé
2 – début de réalisation
1- stade préliminaire
Les
objectifs
(bénéfices attendus
pour le contrôle social)
Les moyens utilisés
Degrés de mise en application
5 – totale
4 – majoritaire
3 – avancée
2 – partielle
1- préliminaire
Manipulations
génétiques

Fin de la procréation humaine naturelle

Création d’humains génétiquement modifiés, clonage

Fin de la procréation naturelle et libre.

Réalisation du « meilleur des
mondes
 » d’Aldous Huxley 
Horizon de réalisation: 2020

Obtention de l’accord du public: très difficile
Stade de réalisation: 1 

OBJECTIFS 

Développement d’un nouveau marché: celui des enfants-produits, vendus
sur catalogue, avec des qualités physiques et psychiques
proportionnelles à leur prix de vente (enfants beaux et intelligents
vendus très cher pour les riches, enfants laids et bêtes vendus moins
cher pour les pauvres…) 

Création d’humains mutants spécialisés, adaptés au travail et au rang
social qu’on leur destine. 

Modification génétique de la « nature humaine » 

Création d’humains aux facultés intellectuelles « bridées » 

Limitation génétique du libre-arbitre, de l’anticonformisme, de
l’imagination… 

Limitation de l’aptitude au bonheur, du sentiment d’union avec les
autres ou avec la nature

MOYENS
UTILISES
 Diffusion massive dans
l’environnement de pesticides, PCB (polychlorobiphényles), et autres
polluants connus pour leurs effets d’augmentation de la stérilité
masculine.
Lorsque suffisamment d’humains seront stériles, le seul choix sera de
recourir à la procréation artificielle.
Degré d’application: 4  

Banaliser le recours aux techniques de procréation artificielle, en les
justifiant par des motivations médicales: bébés-éprouvette, mères
porteuses, couveuses pour bébés prématurés nés à 6 mois…
Degré d’application: 3 

Banaliser les manipulations génétiques justifiées par des motivations
médicales (thérapies géniques, prévention génétique des maladies)
Degré d’application: 2 

Les moyen ultimes:

 Proposer aux populations d’échanger la liberté de procréer
contre l’accès à la « pilule d’immortalité » ou de « super-longévité » que
les laboratoires ont déjà mise au point (à partir d’un cocktail
d’hormones, de vitamines, d’oligo-éléments, d’anti-oxydants, et de
certains extraits végétaux).

Compte-tenu des problèmes démographiques que causerait cette future
pilule, son accès serait réservé aux personnes qui auront accepté de se
faire stériliser.

A terme, l’égoïsme des gens leur fera choisir la « vie éternelle » plutôt
que la possibilité d’avoir des enfants naturels. D’autre part, la
tentation d’accepter sera renforcée par la possibilité de choisir sur
catalogue les caractéristiques de son enfant.
Degré
d’application: 0 

 Utiliser
des virus manipulés génétiquement pour greffer des gènes modifiés dans
l’ADN des individus, à leur insu et contre leur volonté. La mutation
génétique se propagerait exactement comme une épidémie.

Les laboratoires pharmaceutiques pourraient aussi utiliser cette
méthode pour créer de nouvelles maladies dont ils seraient les seuls à
vendre le remède…
Degré d’application: 2

Rendre
floue la frontière entre le vivant
et le non-vivant

Augmenter la confusion du public sur ce qui distingue les êtres vivants
et les machines.
Horizon de réalisation: 2000

Obtention de l’accord du public: assez aisée
Stade de réalisation: 3

OBJECTIFS 
Obtenir une acceptation plus facile des manipulations génétiques et des
futurs implants
MOYENS
UTILISES
 
Banaliser et multiplier les machines qui imitent l’apparence ou le
comportement des êtres vivants:
– robots-jouets, tamagoshis
– réalités virtuelles, artefacts, avatars…
– animateurs TV virtuels
– au cinéma: personnages androïdes ou porteurs d’implants bioniques,
créatures mi-hommes mi-machines…
Degré d’application: 3
Implants

Faire entrer les machines dans les corps

Horizon de réalisation: 2012
Obtention de l’accord du public: difficile
Stade de réalisation: 2

OBJECTIFS
Contrôle des corps et des esprits par des implants
électroniques et des prothèses bioniques

Création d’humains aux fonctions modifiées Préparer le terrain pour que
le public accepte les futurs implants
de localisation et d’identification greffés sous la peau

Généralisation du recours aux implants par les salariés pour accroître
leurs performances professionnelles(implants neuronaux pour accroître
la mémoire et les capacités de calcul, implants bioniques pour
accroître la force ou les capacités physiques…)

Bientôt, le recours à des « implants professionnels » sera indispensable
pour avoir des chances de trouver un travail. voir l’article « Vers
un contrôle social bionique
« 

MOYENS UTILISES
Banaliser les implants à usage médical, afin de diminuer la méfiance
instinctive du public à l’égard de l’intrusion de la machine dans le
corps.
Degré d’application: 4

Promouvoir la mode des piercings, pour habituer
le public à l’intrusion des objets matériels dans le corps.
Degré d’application: 5

Rendre obligatoire les implants pour
l’identification des animaux domestiques.

Degré d’application: 4
Organiser (ou laisser s’organiser) un attentat
nucléaire dans une ville occidentale pour rendre obligatoires les
implants de localisation et d’identification pour chaque individu, au
nom de la « sécurité » et de la « lutte contre le terrorisme ».
Degré d’application: 3

Traçabilité
totale des individus

Horizon de réalisation: 2000
Obtention de l’accord du public: aisée
Stade de réalisation: 4
OBJECTIFS

Obtenir une connaissance précise du « profil » de chaque individu:
opinions, comportements, déplacements, fréquentations, habitudes,
standard de vie…

Pouvoir localiser chaque individu avec précision et en temps réel, où
qu’il se trouve.

MOYENS UTILISES
Fichiers informatiques, cartes de crédit, téléphones portables,
Internet, réseau Echelon… Tous les moyens actuels de surveillance
électronique sont détaillés sur la page « Une
liberté sous surveillance électronique
« …
Degré d’application: 5

Placer une balise de localisation par satellite sur toutes les voitures.
Aux Etats-Unis, les voitures produites par certaines marques intègrent
déjà ce système, qui est présenté au consommateur comme un avantage
pour sa sécurité en cas d’accident (la balise avertit automatiquement
le centre de secours et transmet la localisation précise de l’accident)
L’adhésion du public sera obtenue à coup sûr grâce à une promesse de
réduction des cotisations d’assurance: la balise réduira en effet les
vols de voiture, celles-ci pouvant être instantanément localisées.
Degré d’application: 3

Développer des systèmes individuels de localisation et
d’identification: collier ou bracelet électronique, implant
électronique placé sous la peau, ou tatouage sur la peau d’un code
barre invisible à la lumière ordinaire (lisible par un scanner)

Aux Etats-Unis ou en France, le bracelet électronique est déjà
expérimenté sur des prisonniers en liberté surveillée.

L’implant de localisation existe
également: de la taille d’un grain de riz, la puce « Digital Angel » est
fabriquée par la société Applied
Digital Solutions (ADSX) qui édite un site
spécial
consacré à Digital Angel.

Plus fort encore, une autre société dénommée « Alien
Technology » (sic!) produit depuis 2002 une micro-puce de la
taille d’un grain de sable (environ 100 microns de coté). Cette
technologie a été mise au point au Centre Auto-ID, un laboratoire
installé au sein du MIT (Massachusetts Institute of Technology), et
financé par d’importants industriels, parmi lesquels Gillette, Procter
& Gamble ou Philip Morris.
Degré d’application: 2

Généralisation
de la monnaie électronique

Horizon de réalisation: 2010

Obtention de l’accord du public: facile
Stade de réalisation: 4

OBJECTIFS
Traçabilité totale des achats effectués par les individus. Connaissance
accrue de leur comportement et de leur profil social et culturel.

Association automatique de consommateurs identifiés par leur carte à
des produits identifiés par le code-barre. Possibilité de « débrancher »
un individu gênant des systèmes informatiques, et de lui couper tout
accès à la consommation (y compris pour les produits nécessaires à la
survie quotidienne).
Possibilité d’enlever toute existence économique à un individu.

MOYENS
UTILISES 
Populariser les cartes de crédit, en mettant l’accent sur leur facilité
d’utilisation
Degré d’application: 5

 Lancer le porte-monnaie électronique, appelé à remplacer
totalement l’argent liquide
Degré d’application: 2

 Mettre en avant les problèmes de sécurité et de coût liés au
transport et à la fabrication de l’argent liquide. Démontrer que
l’argent liquide est devenu obsolète à l’age du numérique.
Degré d’application: 2

Abêtisation
de la population
 
Horizon de réalisation: 1990
Obtention de l’accord du public: très facile
Stade de réalisation: 5 
OBJECTIFS 
Empêcher le public de réfléchir et de se poser intelligemment des
questions sur sa condition, et sur la manière dont la société est
organisée et dirigée. 

Rendre le public plus facilement manipulable en affaiblissant ses
capacités d’analyse et de sens critique

MOYENS
UTILISES 
Diffuser massivement des programmes TV débilitants Noyer les
informations et connaissances importantes dans un flot d’informations
insignifiantes
.
Censure par le trop-plein d’informations. 
Promouvoir des loisirs de masse débilitants 

Encourager la consommation de tranquillisants et somnifères 

Autoriser sans restriction la consommation d’alcool, et le vendre à un
prix accessible aux plus défavorisés. 

Faire en sorte que l’éducation donnée aux « couches inférieures » soit du
plus bas niveau possible.

Réduire le budget de l’éducation publique, et laisser se développer
dans les écoles des conditions de chaos et d’insécurité qui rendent
impossible un enseignement de qualité. 

Limiter la diffusion des connaissances scientifiques (en
particulier dans les domaines de la physique quantique, de la
neurobiologie, et surtout de la cybernétique –
la science du contrôle des systèmes vivants ou non-vivants).

Limiter aussi la diffusion des concepts les plus puissants concernant
l’économie, la sociologie, ou la philosophie.

Parler au public de technologie plutôt que de science. 
Degré d’application: 5

Affaiblir
les énergies individuelles
 
Horizon de réalisation: 1990

Obtention de l’accord du public: facile
Stade de réalisation: 5  

OBJECTIFS 
Les biologistes ont démontré que le stress et un faible niveau
d’énergie physique et mentale permettent d’obtenir l’inhibition de
l’action (voir les ouvrages du neurobiologiste Henri Laborit,
ou le film d’Alain Resnais « Mon oncle d’Amérique »)

L’inhibition de l’action diminue la capacité de réaction des individus,
et rend leur rébellion plus improbable.

Affaiblir les énergies individuelles permet aussi de diminuer les
capacités de réflexion et d’organisation de la population.

MOYENS UTILISES
Augmenter le niveau de stress des individus.Rendre leur survie
économique de plus en plus difficile et précaire (renforcement de la
« pression économique »)

Créer des environnements urbains laids et déshumanisés, et d’où la
nature est totalement absente

Maintenir des conditions stressantes dans les transports en commun et
la circulation automobile.

Laisser se développer une violence urbaine permanente dans les
quartiers défavorisés. Laisser augmenter la pollution

Rendre les gens à demi-malades, grâce à l’alimentation industrielle.
Puis, aggraver leur état grâce aux effets secondaires des médicaments
censés les soigner. L’industrie agro-alimentaire et l’industrie
pharmaceutique se donnent la main et partagent les mêmes intérêts…
(tout cela étant financé par les populations, via les systèmes
d’assurance-maladie)

Encourager la consommation de somnifères et de tranquillisants.
Autoriser sans restriction la consommation d’alcool

Saturer l’espace par des rayonnements électromagnétiques nuisibles au
fonctionnement du cerveau: émetteurs pour les téléphones portables,
ondes hertziennes, lignes électriques à haute tension…
Degré d’application: 5

Anéantissement
du pouvoir des états


Horizon de réalisation: 1995

Obtention de l’accord du public: facile
Stade de réalisation: 4

OBJECTIFS
 voir
l’article « Le pouvoir a
déjà changé de mains
« 
MOYENS
UTILISES
 voir l’article « Le pouvoir a
déjà changé de mains
« 
Création
d’armées et de polices privées
 
Horizon de réalisation: 2020
Obtention de l’accord du public: difficile
Stade de réalisation: 1
OBJECTIFS 
Donner aux grandes multinationales la possibilité de défendre
directement leurs intérêts dans le monde, en attaquant les états qui ne
se plieront pas aux règles du nouvel ordre économique.
Une armée privée existe déjà au Etats-Unis. Il s’agit des
sociétés DynCorp, CACI,
et MPRI,
prototypes des futures armées privées.
Dyncorp est intervenu dans de nombreuses régions où les États-Unis
souhaitaient intervenir militairement sans en porter la responsabilité
directe (en Amérique du Sud, au Soudan, au Koweït, en Indonésie, au
Kosovo, en Irak…). Les armées privées (appelées
« sous-traitants » par le Pentagone) représentent 10% des effectifs
américains envoyés en Irak.
 
MOYENS
UTILISES 
Commencer par banaliser l’existence de polices et milices privées, pour
les résidences ou les quartiers les plus riches
Degré d’application: 2 

Renforcer la propagande pour une économie ultra-libérale, et présenter
l’idée d’armée privées comme un moyen de diminuer le coût des armées
tout en améliorant leur efficacité, grâce au principe d’économies
d’échelle (en louant les services d’armées privées, les états n’auront
plus besoin d’entretenir en permanence une armée nationale dont
l’utilisation effective n’est que ponctuelle)
Degré d’application: 2

Mind
Control
Technologies de contrôle des
esprits Horizon de réalisation: 2005
Obtention de l’accord du public: facile (grâce
à son ignorance scientifique)
Stade de réalisation: 2 
 les antennes du projet HAARP en Alaska
OBJECTIFS 
Contrôle ultime des individus Contrôle électronique de
l’humeur et du comportement des populations Possibilité
d’influencer une foule, en la rendant apathique, ou au contraire
subitement violente (des tests ont peut-être été effectués au
Rwanda, au Burundi, et en ex-Yougoslavie)
MOYENS
UTILISES 
Emission d’ondes psychotroniques (ondes basse fréquence ou très haute
fréquence, capables d’influencer le fonctionnement du cerveau en
interférant avec les ondes utilisées par les processus cérébraux).
En cours d’expérimentation: le projet HAARP développé
par l’armée américaine à Gakona en Alaska, et les expériences menées
sur la base américaine de Pine Gap en Australie.
Degré d’application: 3  

Contaminer l’eau et les aliments avec des molécules agissant sur
l’humeur et sur l’esprit.
Degré d’application: ?

 Diffuser dans l’eau ou les aliments des micro-robots (ou
« nano-machines ») invisibles à l’oeil nu. Une fois dans le corps, des
centaines de micro-robots porteurs d’une micro-puce électronique
pourraient aller se greffer sur les neurones pour en prendre le
contrôle.

Des nano-robots invisibles à l’oeil nu ont déjà été produits, et
l’interfaçage neurone-microprocesseur a
déjà été expérimenté avec succès en laboratoire.
La technologie des micro-processeurs ultra-miniaturisés est également
maitrisée depuis quelques années.
Degré d’application: 1

Destruction
de la nature sauvage


Horizon de réalisation: 2000Obtention de
l’accord du public: facile
Stade de réalisation: 4

OBJECTIFS
 voir
l’article « La destruction
de la nature est voulue
« 
MOYENS
UTILISES
 voir l’article « La destruction
de la nature est voulue
« 
Black-out
sur les extra-terrestres

Horizon de réalisation: 1950
Stade de réalisation: 5
OBJECTIFS
 Empêcher
le public de rêver d’une
autre référence que l’ordre social actuel, et l’empêcher d’élargir son
horizon intellectuel et conceptuel. Ne pas laisser le champ de
conscience des individus s’étendre au-delà de notre planète et de son
ordre social.
MOYENS UTILISES
Décrédibiliser les témoignages à propos
des OVNI. Décrédibiliser les scientifiques qui se risqueraient à
travailler sur le sujet. Infiltrer les associations d’ufologues afin
que leur discours et leur action soit caricaturale et ne puissent être
pris au sérieux. Maintenir le secret militaire sur les observations
effectuées par des pilotes de l’armée ou certains astronautes.
Classer « top secret » les contacts déjà établis avec d’autres
civilisations depuis les années 50 (depuis que notre planète a attiré
des visiteurs, en se faisant repérer depuis l’espace les émissions
hertziennes et par les explosions atomiques: bombes de Hiroshima et
Nagasaki, mais aussi les quelques 600 explosions atmosphériques
réalisés pour les tests militaires jusque dans les années 70)
Degré
d’application: 5

© Sylvain Timsit – Syti.net, 1999 




Le revenu de base universel et les six autres théories qualifiées de « conspirations délirantes » jusqu’à ce que l’an 2020 arrive

[Source : Sott.net]

L’article publié par Daisy Luther le 23 novembre dernier sur Organic Prepper décrit ces sept théories depuis le point de vue des États-Unis. Toutefois, et de par le contexte de Coup d’État mondial/ mondialiste actuel, ce point de vue vaut pour toutes les populations — notamment occidentales, mais pas seulement — quelles que soient leurs nationalités.

Le Covid-19, c’est une épidémie de peur. Un canular perpétré sur les populations mondiales. Là où il n’y a pas de peur, il n’y a pas de Covid-19. La peur et l’incertitude dominent la couverture médiatique. Le nouveau coronavirus est dépeint non pas comme un agent pathogène banal dont les miracles de la science moderne sont en passe de venir à bout d’un jour à l’autre, mais comme un mal invisible qui rôde partout, redoutable au point d’inspirer une terreur respectueuse même dans les hautes sphères de l’establishment médical. La réponse au coronavirus relève d’une campagne de terreur étatique basée sur la propagande. Les mesures de protection, comme les masques, ont pris un caractère talismanique, le lavage des mains est devenu une performance rituelle, et une secte fondée sur la dénonciation et la mise au pilori des « hérétiques » a pris possession de l’esprit de nombre de gens, tandis qu’on les dépouille tranquillement de leurs droits, désormais remplacés par un État policier paternaliste. Les confinements illégitimes d’un point de vue scientifique s’enchaînent et nous enchaîne chaque fois un peu plus, et on aurait parfois l’impression d’être embarqués à notre insu dans des montagnes russes. Ne parlons même pas des vaccins qui ont parait-il « sauvé l’humanité » des pires maladies infectieuses.

Laissons la parole à Daisy Luther, et nous [=Sott.net] reviendrons ensuite notamment sur son point 1, en tentant de démontrer pourquoi et comment le « revenu de base universel » constitue — sous couvert de panacée — un piège.


Vous vous souvenez de l’époque, disons en 2019, où toute personne qui parlait d’implants de puces RFID, de l’obligation pour circuler de présenter des attestations de déplacement, ou encore de la mise en place de camps de rééducation, était considérée comme un théoricien du complot en plein délire ? Et puis, 2020 est arrivé, et voilà ! Il s’est avéré que ces théories du complot n’étaient pas si « délirantes » après tout.

Et je ne parle pas seulement du gouvernement [des États-Unis – NdT] qui publie des informations sur les OVNIs.

Nous vivons dans une époque où si vous avez voté pour le « mauvais » candidat à la présidence, un individu pourrait tenter de vous tabasser, de brûler votre maison ou même de vous tuer. Nous sommes soumis à des couvre-feux, nos déplacements sont limités et nos entreprises ont été fermées de force. Un jour, les gens considéreront 2020 comme l’année où tout a changé — ou selon la façon dont les populations réagissent aux obligations qui leur sont faites — comme l’année où nous avons enfin dit, ça suffit.

Voici sept théories qui étaient avant 2020 considérées comme des conspirations délirantes… jusqu’à aujourd’hui, où elles deviennent bien trop réelles.

1 — Revenu de base universel

Auriez-vous jamais pensé pouvoir vivre dans un pays où le gouvernement dirait aux propriétaires d’entreprises privées quand et comment ils seraient autoriser à exercer leurs activités ? Où les travailleurs se verraient dire : « Pour votre propre bien, vous ne pouvez plus aller travailler ? »

Eh bien, bienvenue en 2020.

22 millions d’emplois ont été perdus et seulement 42 % d’entre eux ont en août dernier été retrouvés [aux États-Unis – NdT], lorsque le pays a commencé à déconfiner. Des millions d’emplois perdus le sont de façon irréversible, parce que les entreprises croulent dans tout le pays sous le poids des restrictions qui ne leur permettent pas de poursuivre leurs activités et/ou sont aux prises avec les difficultés financières de leurs anciens clients.

Mark Zandi, économiste en chef de Moody’s Analytics, déclare que :

« Il est clair que la pandémie cause des dommages fondamentaux au marché du travail. Beaucoup d’emplois perdus ne reviendront pas de sitôt. L’idée que l’économie va revenir à ce qu’elle était avant la pandémie n’est clairement pas envisageable. Les personnes qui comptent sur la réouverture des entreprises peuvent être surprises de constater qu’une perte temporaire est devenue permanente. »

Quant à Heidi Shierholz, économiste senior à l’Economic Policy Institute, un groupe de réflexion libéral, elle déclare que :

« […] Plus de 10 millions d’Américains sont actuellement classés comme temporairement sans emploi. Mais historiquement, près de 30 % des personnes qui déclarent au ministère du travail qu’elles sont temporairement au chômage ne retrouvent jamais leur emploi. Même si nous ne savons pas si le record historique tiendra dans ces conditions, le fait que toutes ces personnes ne soient pas rappelées constitue une préoccupation extrêmement justifiée. »

Parmi les entreprises qui ont fermé, beaucoup ne rouvriront jamais. Les plus durement touchées sont les petites entreprises.

« Environ 60 % des entreprises qui ont fermé pendant la pandémie de coronavirus ne rouvriront jamais, et ce sont les restaurants qui ont le plus souffert, selon de nouvelles données de Yelp. »

Nous avons donc non seulement des gens qui sont devenus chômeurs, mais aussi des propriétaires d’entreprises qui ont tout perdu. Alors qu’aux États-Unis nous entrons dans le deuxième épisode de confinement, il n’est pas exagéré de penser que certaines des petites entreprises qui ont jusqu’à présent réussi à se maintenir à flot succomberont aux effets économiques de ces mesures… qui entraîneront avec elles encore plus de pertes d’emplois et plongeront encore plus de citoyens dans la pauvreté.

Note du traducteur : En France, et selon l’INSEE, c’est près de 500 000 emplois qui ont été perdus en additionnant les premier et second trimestre, ce dernier n’étant pas terminé. Selon l’institut, la baisse du premier semestre annule, à elle seule, les hausses enregistrées au cours des deux années précédentes.

La pauvreté est un cercle vicieux et une seule chose, petite en apparence, peut aspirer ceux qui se débattent dans une spirale de frais et de pénalités financières dont il semble impossible de sortir. J’ai déjà fait part ici de ma propre expérience de la pauvreté. L’inquiétude porte sur le nombre encore plus élevé de personnes qui après ce cycle de mesures gouvernementales ne se remettront pas financièrement, ce qui ne fera qu’augmenter encore plus le nombre de citoyens fauchés, affamés et sans abri.

© Reuters

Mais ne vous inquiétez pas — le gouvernement est là pour vous aider. Il a fourni un chèque de « relance » à tout le monde et a tellement donné d’argent aux chômeurs que ces derniers gagnaient plus en restant chez eux qu’en allant travailler. Le gouvernement s’est tellement endetté que le montant de la dette est tout simplement abyssal.

En effet, des citoyens ont été payés pour ne pas travailler. Et, dans la plupart des cas, ces personnes ne sont pas coupables — le gouvernement a imposé la fermeture de leur lieu de travail, à moins qu’il ne soit considéré comme « essentiel ».

Et cette situation ressemble beaucoup à celle du revenu de base universel. Ou, comme j’aime à l’appeler, le féodalisme moderne :

« Beaucoup sont prêts à renoncer à leur liberté pour que quelqu’un d’autre puisse s’occuper d’eux. »

Ces personnes ne pensent pas que de cette manière elles renoncent à leur liberté. Elles sont convaincues qu’elles adoptent un système intelligent et équitable qui élimine la pauvreté. La cupidité, le droit et le manque d’ambition qui semblent aujourd’hui inhérents à de nombreuses personnes les feront glisser volontairement sous le joug de la servitude.

Elles estiment que leur vie mérite une bouffée d’air [ou que leur survie vaut mieux que leur vie – NdT]. L’un des titres de Gawker, « Un revenu de base universel est l’utopie que nous méritons », exprime assez bien ceci :

« L’idée d’un revenu de base universel pour tous les citoyens a fait son chemin partout dans le monde. Est-ce trop fou pour y croire ? Nous avons parlé à l’auteur d’un nouveau livre sur les tenants et aboutissants et les rêves utopiques de faire du revenu de base une réalité.

Le mouvement en faveur du revenu de base a reçu un coup de fouet cette semaine, lorsque l’organisation caritative GiveDirectly a annoncé qu’elle allait lancer un projet pilote de 30 millions de dollars sur dix ans pour donner un revenu de base à un groupe choisi de villageois kenyans et en étudier les effets. En tant que solution à la pauvreté, le revenu de base universel s’adresse aux personnes les plus démunies d’Afrique, aux Scandinaves relativement aisés et aux Américains qui ont perdu leur emploi en raison de l’automatisation de leurs activités. »

Bien sûr, de l’argent pour rien, ça a l’air génial en surface. Mais quel serait le résultat réel d’un revenu de base universel ? Le féodalisme. Le servage. L’esclavage.

Le revenu de base universel nous ramènerait rapidement au féodalisme du Moyen Âge. Bien sûr, en lieu et place de simples cabanes, nous pourrions vivre dans des logements modernes et pratiques. Nous pourrions exercer un métier adapté aux temps modernes plutôt que d’élever des moutons pour le seigneur du chateau.

Mais, en fin de compte, nous ne posséderions rien, car la propriété privée serait abolie pour tous sauf pour la classe dirigeante. La vie ne nous octroierait plus aucune possibilité de progression. Nos trajectoires personnelles nous seraient imposées et nous serions fortement dissuadés d’en dévier.

Les gens seraient complètement dépendants du gouvernement et de la classe dirigeante pour tout ce qui est nécessaire : nourriture, logement, eau, vêtements. Quel meilleur moyen d’affirmer le contrôle que de rendre la conformité nécessaire à la survie ? »

À l’aune de ce deuxième épisode de confinement, combien d’emplois supplémentaires vont définitivement disparaître ? Comment vont faire toutes ces personnes pour se nourrir ? Pour payer leur loyer ? Le gouvernement est en train de leur donner de l’argent. Et il est en fait impossible d’en débattre, parce que tout le monde connaît quelqu’un ayant perdu un emploi occupé pendant des décennies et qui est incapable aujourd’hui d’en trouver un autre.

Note du traducteur : Les prévisions pour l’année 2020 font état de la disparition d’environ 840 000 emplois, dont près de 730 000 emplois salariés. En France et à l’heure actuelle, c’est l’économie francilienne qui a été le plus impactée, et sans surprise, ce sont les secteurs de l’hôtellerie-restauration, les services de transport, les activités récréatives et de loisirs qui sont le plus touchés au niveau national.

On pourrait en entendre parler sous une autre expression, mais le revenu de base universel arrive. Et c’est pour bientôt.

[NdNM : voir aussi La mort de la propriété privée et Les 13 Phases SCENARIOS du Complot COVID-19 par Richard Boutry, Ancien Présentateur TV (Censuré)]

2 — Attestations de déplacement

Ne soyez pas ridicule. Nous n’aurons jamais à montrer des « attestations » pour se déplacer librement..

Et c’est là que, lorsque survient une pandémie de Covid accompagnée de toutes ses restrictions subsidiaires, la réalité de la chose vous envahit comme une révélation. En mars dernier, quelques jours après avoir mis en garde contre le premier confinement, j’ai écrit :

« Pour tous ceux qui pensaient que l’article sur le « confinement américain » était une « exagération hystérique » et que, parce qu’il n’était pas vraiment appliqué, ils pouvaient toujours faire ce qu’ils voulaient, que pensez-vous aujourd’hui du fait que des « attestations de déplacement » sont distribués ? Pour moi, on dirait que les mesures de confinement que j’ai écrites alors n’étaient que le premier pas vers une société que personne n’espère voir.

Hier, les lecteurs m’ont envoyé des photos de ces « attestations de déplacement » qui leur ont été remises par leurs employeurs pour leur permettre de se rendre à leur travail et d’en revenir. Il s’agit d’employés qui travaillent dans des secteurs tels que les soins de santé, les pharmacies et la restauration, ainsi que ceux qui travaillent dans la production, le transport et la vente de fournitures essentielles.

Un lecteur a écrit : « On nous a dit de les montrer si nous étions arrêtés sur le chemin du travail et que si les autorités nous posaient des problèmes, de ne pas discuter et de rentrer chez nous. »

Ces attestations qui m’ont été envoyées venaient de Pennsylvanie, de New York, d’Arizona, du Michigan, de Caroline du Nord, du Kansas, du New Jersey, de Virginie occidentale, de Virginie, de l’Oregon, de Floride, de Louisiane et d’Ohio. Les sociétés mentionnées dans ces documents étaient des entreprises de camionnage, des épiceries, des cliniques médicales, des hôpitaux, des maisons de repos, des sociétés de transports en commun, des compagnies ferroviaires, des usines de production alimentaire, des pharmacies, des stations essence, des magasins comme Target et Walmart, et des ateliers de réparation automobile.

La plupart des gens recevaient leurs attestations le vendredi ou le samedi et étaient prévenus qu’ils en auraient besoin dès la semaine suivante pour se rendre à leur travail et en revenir. »

Vous pouvez voir certaines de ces attestations qui m’ont été envoyées ici.

[NdNM : voir aussi France : Comment rédiger par écrit l’attestation de déplacement dérogatoire ? (Tutoriel Coronavirus)]

3 — Suivi obligatoire des individus par GPS

« Ne sois pas idiote. Personne ne te suit à la trace grâce à ton téléphone. Tu n’es pas Jason Bourne.»

Oups ! Raté ! 2020 a prouvé que c’était un mensonge à partir du moment où ils ont déployé des applications de recherche de contacts pour s’assurer que vous ne respiriez pas le même air qu’une personne ayant eu un test Covid positif.

« Non seulement les personnes malades ou potentiellement malades doivent s’inquiéter d’être appelées ou interrogées par des traceurs de contact, mais il existe également un tout nouveau monde de technologie dystopique qui se développe rapidement.
Apple et Google ont formé un partenariat afin de développer une application pour téléphone permettant de surveiller un tiers de la population mondiale. Le gouvernement australien a développé une application appelée COVIDSafe pour vous protéger, vous, votre famille et vos amis et sauver la vie d’autres Australiens. Plus les Australiens se connecteront à l’application COVIDSafe, plus vite nous pourrons trouver le virus.

En fait, toutes sortes de nouveaux outils technologiques potentiellement invasifs apparaissent pour combattre le Covid. Certains utilisent l’IA pour détecter les signes de Covid et le ministère de la défense déploie l’imagerie thermique pour détecter les signes de Covid.

Ces dispositifs ne disparaîtront pas une fois la pandémie terminée. Si elles sont utilisées pendant un an ou deux — quelle que soit la durée de présence du virus — il y a de fortes chances qu’elles restent. »

Donc… si vous avez un smartphone, soyez rassuré, une application comme celle-ci sera à un moment donné probablement installée de force lors d’une de ces incessantes mises à jour. Bien sûr, ils diront que l’application n’est qu’un cadre conceptuel et que vous devez l’activer pour qu’elle fonctionne. Oh, attendez, ils ont déjà dit ça. Après avoir installé « le cadre conceptuel ».

4 — Sociétés sans cash

D’une manière ou d’une autre, les États-Unis n’ont plus de monnaie.

On ne pouvait plus avoir de pièces de monnaie… nulle part… et ça a duré un certain temps. Bloomberg en a parlé en août :

« Comme si une profonde récession et une pandémie sans fin ne suffisaient pas, les États-Unis sont maintenant confrontés à une autre crise : une pénurie de pièces de monnaie. En raison des confinements, moins de pièces sont en circulation, ce qui empêche les commerçants de rendre la monnaie lorsque les clients les payent en billets. »

Beaucoup s’en sont montrés inquiets, d’autant plus que le Vénézuela a utilisé le Covid pour pousser les citoyens vers une société sans argent liquide. Ici, aux États-Unis, la « pénurie de monnaie » était tellement considérable que de nombreux magasins vous rendaient la monnaie sur une carte de fidélité ou vous invitaient à faire don de cette monnaie à une cause quelconque. Une véritable société sans numéraire permettrait un contrôle important sur notre vie quotidienne. Voir cet article pour connaître les effets totalitaires que cela aurait sur nous.

5 — Puces RFID

Le Darpa s’est impliqué très tôt, vantant les mérites de cette initiative pour nous « sauver » du Covid. Robert Wheeler a écrit :

« Mais les gouvernements n’ont pas besoin de commercialiser la micro-puce comme une méthode pour suivre, tracer et contrôler leurs populations. Au contraire, ils commercialisent la puce comme un moyen de suivre et de détecter les positifs au Covid et autres coronavirus. Il est clair que c’est bien plus facile à vendre à un public littéralement terrorisé par leurs gouvernements et les grands médias depuis six mois.

Dans son article « Une micro-puce implantable financée par la DARPA pour détecter le Covid-19 pourrait être commercialisée d’ici 2021 », Raul Diego détaille la création et le lancement prochain de la nouvelle biopuce :

« La découverte scientifique la plus importante depuis la gravité se cache au grand jour depuis près d’une décennie et son potentiel destructeur pour l’humanité est si énorme que la plus grande machine de guerre de la planète a immédiatement déployé ses vastes ressources pour la posséder et la contrôler, en finançant sa recherche et son développement par le biais d’agences comme les National Institutes of Health (NIH), la Defense Advanced Research Projects Agency (DARPA) et la BARDA du HHS.

La percée révolutionnaire a été réalisée par un scientifique canadien nommé Derek Rossi en 2010, par pur hasard. Ce professeur de Harvard, aujourd’hui à la retraite, a affirmé dans une interview au National Post qu’il avait trouvé un moyen de « reprogrammer » les molécules qui portent les instructions génétiques nécessaires au développement des cellules dans le corps humain, sans parler de toutes les autres formes de vie biologiques.

Ces molécules sont appelées « acide ribonucléique messager » ou ARNm et la nouvelle capacité à réécrire ces instructions pour produire n’importe quel type de cellule dans un organisme biologique a radicalement changé le cours de la médecine et de la science occidentales, même si personne ne l’a encore vraiment remarqué. Comme Rossi le dit lui-même : La découverte la plus importante fut que vous pouviez maintenant utiliser l’ARNm, et si vous l’introduisiez dans les cellules, alors vous pouviez faire en sorte que l’ARNm exprime n’importe quelle protéine dans les cellules, et c’était ça le plus important. »

Note du traducteur : Raul Diego poursuit en expliquant que cette découverte était si importante,

« qu’en 2014, Rossi a pu prendre sa retraite après que la société qu’il a cofondée avec la société de capital-investissement Flagship Pioneering pour exploiter son innovation — à savoir Moderna Inc — a attiré près d’un demi-milliard de dollars de fonds fédéraux pour commencer à développer des vaccins en utilisant cette technologie. N’étant plus affilié à Moderna au-delà de ses actions, Rossi guette la suite des événements et s’il ressemble un tant soit peu à la description de père attentionné que l’on fait de lui, il doit être horrifié. »

[NdNM : voir aussi Que pourraient-ils mettre dans le vaccin COVID? , 5G, surveillance, dépopulation, bitcoins, nano-puces — La carotte et le bâton ou le Meilleur des mondes offert par Bill Gates et Big Telecom et Disparition de l’argent liquide et puçage de masse : vers la dictature intégrale]

6 — Vaccinations obligatoires

Vous vous souvenez de l’époque où personne — sauf les « théoriciens du complot en plein délire » — ne pensait que les adultes seraient un jour obligés de se faire vacciner ? Eh bien, ce jour approche à plus grands pas qu’imaginé par beaucoup.

Un vaccin Covid très attendu pourrait être mis en place en quelques jours. Pfizer et BioNTech ont tous deux conclu la phase 3 de la mise sur le marché rapide de leurs vaccins. Il reste encore beaucoup, beaucoup de questions [sans réponses – NDT]. Dans son article du 21 novembre, le Washington Post nous fait part des informations suivantes :

« Arthur Reingold, professeur d’épidémiologie à l’école de santé publique de l’université de Californie, à Berkeley :

« Le retour à beaucoup de nos anciennes habitudes prendra du temps, et on ne sait pas encore combien de temps. Les réponses nécessitent d’autres recherches sur les vaccins, la manière dont ils peuvent être distribués et le nombre de personnes disposées à en bénéficier.

Un vaccin ne sera pas disponible immédiatement pour tout le monde.

Ceci prendra probablement quatre à six mois. Ce que j’en conclus, c’est que les gens devront continuer à porter des masques au moins jusqu’au printemps. Nous ne serons pas dans une situation magiquement différente en février ou mars. Je ne vois pas comment cela pourrait arriver. »

Tout aussi importantes sont les inconnues concernant les vaccins eux-mêmes. Les scientifiques ne savent toujours pas combien de temps durera la protection induite par le vaccin, par exemple, ni si les inoculations peuvent bloquer l’infection proprement dite ou seulement empêcher l’apparition de la maladie [ou ne réduire que les symptômes – NdT]. Si c’est le cas, c’est-à-dire si les vaccins nous empêchent de tomber malade, mais pas d’être infectés, nous pourrions quand même être contagieux pour les autres. Tant que nous ne le savons pas, ne jetez pas ces masques à la poubelle…
[…]
Andrew Badley, un immunovirologue qui préside le groupe de travail sur le Covid-19 de la clinique Mayo, affirme que le retour à des activités normales dépend de nombreux facteurs, notamment du nombre de personnes qui se font vacciner :

« La seule possibilité que la vie revienne à la normale d’ici l’été est que la majorité de la population reçoive les vaccins d’ici là et que les premières données d’efficacité soient confirmées par les études en cours. Je pense qu’il est peu probable que nous puissions vacciner la majorité de la population d’ici là. »

Et comment vont-ils s’assurer que « la majorité » de la population soit vaccinée ? Au début, ce sera facile : des tas de gens retrousseront volontiers leurs manches pour se faire vacciner avec un vaccin mis sur le marché à la hâte, sans que les effets à long terme aient été testés. Et puis, le reste d’entre nous sera contraint de ne pas pouvoir aller au travail, à un concert, à l’école ou dans un bâtiment public sans avoir la preuve qu’il a été vacciné.

Selon l’article de National Geographic publié cet été,

« Vous marchez vers le stade, prêt pour voir un grand match, billets en main. Mais ce que vous voyez, c’est une longue file d’attente qui se poursuit au coin du bâtiment avec un goulot d’étranglement à l’entrée, alors que les gens fouillent leurs poches et leurs sacs à main pour trouver un petit bout de papier. Pour être autorisé à entrer, vous devrez également présenter un document prouvant que vous avez reçu un vaccin Covid-19.

C’est l’avenir tel que le voient certains experts : un monde dans lequel vous devrez, pour assister à un match sportif, vous faire faire une manucure, aller au travail ou prendre le train, faire la preuve que vous avez été vacciné contre le nouveau coronavirus.

Arthur Caplan, bioéthicien à la faculté de médecine de l’université de New York déclare que « Nous n’en arriverons pas au point où la police vaccinale défoncera votre porte pour vous vacciner. »

Mais lui et plusieurs autres experts de la politique de santé envisagent que des obligations vaccinales pourraient être instituées et appliquées par les gouvernements locaux ou les employeurs, comme c’est le cas actuellement pour les enfants d’âge scolaire, le personnel militaire et les travailleurs hospitaliers…

[…] Les obligations peuvent également être orientés vers les consommateurs. Tout comme les propriétaires de commerces peuvent interdire l’accès à leurs restaurants, salons, scènes et magasins aux clients « sans chemise et sans pantalon », ils peuvent légalement empêcher les gens d’entrer pour un certain nombre de raisons, « tant qu’ils ne sont pas en infraction avec les lois anti-discriminatoires », explique Dorit Rubinstein Reiss, professeur de droit de la santé et des vaccins à l’université de Californie, Hastings College of the Law.

Lorsqu’un vaccin Covid-19 sera disponible, certains experts pensent que les États exigeront des entreprises ciblées qu’elles fassent respecter les obligations vaccinales pour leurs employés, en particulier ceux que nous connaissons sous le terme de « travailleurs essentiels. »

Carmel Shachar, directeur exécutif du Petrie-Flom Center for Health Law Policy, Biotechnology, and Bioethics à la faculté de droit de Harvard explique que :

« Les employés des épiceries sont exposés à beaucoup de monde, mais peuvent aussi eux-mêmes en infecter beaucoup d’autres en raison de la nature de leur travail et du fait que pratiquement tout le monde doit acheter de la nourriture. »

Les employés du secteur hôtelier — ceux qui travaillent dans les restaurants, les bars et les cafés, par exemple — pourraient également se voir confier des obligations similaires.

Carmel Shachar poursuit :

« Il est dans l’intérêt d’un employeur de s’assurer que son lieu de travail est protégé et qu’un employé ne peut pas infecter ses collègues. Le fait de disposer d’un vaccin largement accessible permet à de nombreux commerçants de ne pas avoir à contrôler le comportement de leurs clients. Si votre main-d’oeuvre est vacciné, vous n’avez pas à vous inquiéter si les personnes que vous servez au restaurant ont le Covid-19. »

Même le grand public pourrait être incité à se faire vacciner. Arthur Caplan explique :

« Bizarrement, la meilleure façon d’imposer une obligation est de récompenser les gens en leur accordant plus de liberté s’ils la respectent. Par exemple, avec une preuve d’inoculation, vous pourriez assister à un événement sportif « comme récompense pour avoir fait ce qui était bien. Et j’imagine bien les gens dire : si vous voulez entrer dans mon restaurant, mon bowling ou mon salon de tatouage, alors je veux aussi voir un certificat de vaccination. »

Des rappels d’injections pourraient également être nécessaires, en fonction de l’efficacité des futurs vaccins.

La façon dont tous ces experts prévoient de forcer une population réticente à accepter un vaccin non testé ne vous fait-elle pas éprouver des sentiments émus et chaleureux ? C’est pour notre propre bien, vous savez…

[NdNM : voir aussi Vaccinations obligatoires : j’ai choisi mon camp !, OBÉISSEZ OU AUTREMENT: Le New England Journal of Medicine dit que les personnes qui refusent les vaccins OBLIGATOIRES contre le coronavirus devraient être sévèrement punies, enfermées chez elles et licenciées de leur travail et 2022: un passeport de vaccination. L’UE garde le silence sur les documents suspects]

7 — Camps de rééducation

Vous vous rappelez comment nous avions l’habitude de plaisanter sur le fait d’être mis dans des camps de la FEMA ? Eh bien…

Enfin, pour ceux d’entre nous qui ont toujours cru que ces théories conspirationnistes n’étaient que des fables complotistes — oh — et pour les électeurs de Trump — il y a la discussion sur la façon de nous rééduquer afin que nous puissions réintégrer la société.

Dans un fil de discussion sur Twitter, nous avons vu le côté sombre de certains démocrates « bien éduqués » qui essayaient sincèrement de trouver comment récupérer ceux d’entre nous qui n’ont pas voté pour Joe Biden.

[NdNM : voir aussi LE CANADA DEVIENT TYRANNIQUE! 2nd verrouillage «total»; CAMPS DE CONCENTRATION pour réfractaires et Un journaliste québécois favorable à l’envoi des anti-vaccins en camp de concentration]

Note du traducteur : S’ensuit une succession de plusieurs tweets que vous pouvez retrouver dans l’article de Daisy Luther en lien ci-dessous. J’ai fait le choix de ne pas les inclure.

Source de l’article initialement publié en anglais le 23 novembre 2020 par Daisy Luther : The Organic Prepper
Traduction : Sott.net


Bienvenue dans le Nouvel ordre mondial

INGSOC – George Orwell, 1984

En lieu et place de la succession de tweets en anglais, je préfère renvoyer le lecteur vers les articles relatifs aux camps et à l’idéologie sous-jacente qui opère aujourd’hui au grand jour.

Le piège du revenu de base universel

Je voulais revenir sur le revenu de base universel évoqué par Daisy Luther dans son Point 1, et dont il est particulièrement question ces derniers jours dans les médias mainstream français. Avec cet article, entre autres, nous avons compris comment et pourquoi les médias abordent à un certain moment donné des thématiques bien précises, en vue de « tester » les réactions du public. Le dernier en date ne fait pas exception. Il s’agissait d’un des fers de lance du programme de Benoît Hamon lors des dernières élections présidentielles. Il avait alors nommé ce Revenu, « Revenu universel d’existence » — en acronyme, ça fait RUE… Croyez-vous que d’un point de vue sémantique ce soit un hasard ? Le même Benoît Hamon vient juste de publier un livre Ce qu’il faut de courage. Plaidoyer pour le revenu universel, et l’on peut donc considérer que puisque les médias se sont dernièrement emparés du sujet, les marionnettistes de l’ombre doivent estimer que le temps est venu de « déposer »,vraiment, le sujet dans l’esprit des Français.

Ce revenu de base universel ne peut pas vraiment voir le jour sans son corollaire : une société sans cash.

La suppression du cash, avec l’encadrement légal des moyens de productions alimentaires, constitue sans doute la base la plus solide sur laquelle pourrait reposer tout système de contrôle vraiment efficace, comme celui du revenu de base universel. Puisque l’argent détermine presque entièrement la qualité de notre vie sociale, il devient possible, en conditionnant de façon restrictive cet accès à l’argent, de contrôler la vie d’une personne dans sa quasi-totalité. C’est qu’il ne s’agit plus de savoir ce que fait, souhaite et pense le citoyen ordinaire : les autorités compétentes le savent depuis longtemps déjà, aidées en cela par les traces inévitables qu’il laisse en utilisant son ordinateur, son téléphone, sa voiture et en effectuant ses paiements par carte bancaire. Il s’agit plutôt, pour les pouvoirs en place, de disposer d’un instrument de punition sans équivalent, qui sanctionne, sans échappatoire possibleN’est-ce pas là une manière de remplacer la peine de mort physique par une peine de mort virtuelle tout aussi létale, mais politiquement correcte ?

À l’heure où les lois les plus liberticides sont votées, où le langage est surveillé, où les délits d’intention sont fantasmés, combien de temps faudra-t-il à l’État pour finaliser, à l’aide de cette crise sanitaire ET financière « tombée du ciel », le processus irréversible de la création d’une monnaie entièrement électronique ? Et à ce moment-là, que pourront bien encore faire les ennemis désignés de l’État ?

Comme toujours, présenté comme il l’est — l’idée selon laquelle l’État devrait distribuer un revenu de base de manière inconditionnelle à l’ensemble des citoyens, chômeur volontaire ou involontaire, travailleur à temps plein ou à temps partiel, et cumulable avec d’autres revenus — ce revenu universel de base fera dire à beaucoup que « c’est plutôt pas mal, c’est une bonne chose pour les pauvres ou les sous-payés, etc. ». Il suffit de lire la 4e de couv du livre de Benoît Hamon pour s’en — peut-être — laissé convaincre (ce n’est évidemment pas mon cas) :

« Le revenu universel sera la grande conquête sociale du siècle. Un instrument de justice qui permet d’éradiquer la pauvreté. Un revenu qui libère les hommes de la « cage de fer » consumériste, productiviste et capitaliste. Une bombe démocratique qui affranchit de la tyrannie du court terme, ralentit le temps et rétablit la juste hiérarchie entre l’homme et la machine. C’est par le revenu universel d’existence que nous préparerons une société où la nature n’est plus seulement considérée comme une ressource, mais comme un bien commun. Ce salaire du bonheur, par opposition au salaire de la peur, propose un choix existentiel, une éthique de l’individu réconcilié avec le collectif et la nature. »

On ressort de cette lecture avec le sentiment qu’enfin, la solution à tous nos problèmes a été trouvée. Elle libérerait l’être humain de ses chaînes ; c’est tellement beau qu’on en pleurerait, n’est-ce pas ? On en viendrait aussi presque à se demander pourquoi et comment il se fait que cette idée n’ait pas pris racine dans l’humanité avant. Un « salaire du bonheur », il fallait quand même oser ! Un rêve, véritable élaboration de la pensée imaginative qui transforme la réalité.

Mais le rêve de qui ?

Selon un article de Cairn.Info publié en 2018 :

« Cette proposition [de revenu de base universel] s’inspirait notamment de nos voisins européens, puisque des expérimentations voyaient le jour aux Pays-Bas et en Finlande, tandis qu’une votation populaire soumettait ce projet au peuple suisse en juin 2016 et était massivement rejetée. Ici, comme ailleurs, on trouve à la base de cette proposition, la thèse de la « fin du travail » ou de la raréfaction de l’emploi — notamment chez les non-qualifiés — ou encore l’idée de la perte de sens de sociétés entièrement organisées sur le paradigme de l’activité. Le diagnostic comme les solutions proposées semblent donc plus anciennes que l’actualité ne le laisserait croire et témoignent de questionnements récurrents depuis les années 1980. »

Tout d’abord, la première théorisation du « revenu universel » est attribué à Thomas Paine en 1797 :

« Dès le XVIe siècle Thomas More, dans son Utopie, envisagea un revenu permettant à tous les habitants d’une communauté d’échapper à la pauvreté. Au XVIIIe siècle, l’idée fut reprise par Voltaire dans un conte qu’il publia en 1768, L’homme aux quarante écus. La somme de quarante écus résulte de la division du nombre d’arpents du royaume — un arpent formant une superficie comprise alors entre deux mille et cinq mille mètres carrés — entre le nombre des sujets et la rente associée à la surface en question. Permettant tout juste de vivre dans des conditions modestes, elle a au moins le mérite d’être une allocation attribuée à chaque individu quel qu’il soit. Le narrateur du conte évoque également ses démêlés avec une administration fiscale pesante.

Toujours au siècle des Lumières, c’est le libéral Thomas Paine, partisan du libre-échange, du droit de propriété et chantre du gouvernement limité et des droits individuels qui défendit, dans son Sens commun paru en 1776, l’idée d’une redistribution des richesses et de l’attribution de droits sociaux. Puis, dans sa Justice agraire, publiée en 1797, partant du principe que la propriété engendre les inégalités, il défendit le revenu universel sous la forme de l’attribution inconditionnelle d’une somme pour toute personne adulte ainsi que d’une retraite inconditionnelle pour tous ceux âgés de plus de cinquante ans.

De leur côté, les mondialistes ne sont pas en peine. Selon leur livre blanc intitulé Réinitialiser le futur du monde du travail – dans un Monde Post-Covid et publié en octobre dernier, un des buts avoués du Forum économique mondial à travers le « Grand Reset », ou la « Grande réinitialisation », est de

« Réaffecter temporairement les travailleurs à différentes tâches — cela devrait toucher 30 % de la main-d’œuvre. Cela signifie également des échelles de rémunération complètement différentes — très probablement des salaires non viables, ce qui ferait du « salaire de base universel » ou du « revenu de base » également prévu — un salaire qui permet à peine de survivre, de faire face aux besoins évidents. Mais cela vous rendrait totalement dépendant du système — un système numérique, sur lequel vous n’avez aucun contrôle. »

Voir aussi notre article « Le Nouvel ordre mondial poursuit son œuvre — Le « Grand Reset du Monde », le transhumanisme et la Quatrième révolution industrielle ».

Selon un article de Contrepoints, publié en 2016, il s’agit d’un concept effroyable :

« Sur le plan moral tout d’abord, elle instille l’idée perverse qu’on peut, sans dommage sur l’individu, rendre instantanément tout le monde directement dépendant de l’État, de la naissance à la mort. Distribuez ce revenu pendant quelques années et au bout d’un peu plus d’une génération, plus personne ne se souviendra qu’avant son arrivée, des millions de gens se passaient de son existence et savaient vivre sans lui, sans l’État, exactement de la même façon que tout le monde est maintenant persuadé de l’absolue nécessité de la guerre permanente contre les drogues ou de l’interdiction du port d’arme, même si drogues et armes furent bien plus librement disponibles dans l’Histoire sans qu’il fut question de sociétés barbares ou médiévales (on parle d’il y a moins d’un siècle).

Sur le plan économique ensuite, ce revenu deviendra en pratique un plancher pour à peu près tout, créant de l’inflation de façon immédiate ou quasiment ; de la même façon que les APL (aides publiques au logement) ont tiré les loyers vers le haut pour quasiment l’intégralité de leurs montants, le revenu universel en fera de même pour à peu près tout ; tout étant renchéri, le gain pour ceux qui n’auront que ce revenu sera à peu près nul. »

Une société sans cash, des vaccins avec implant RFID, un revenu universel, etc. constituent la camisole électronique, impossible sans la mise en place de la 5G, qui nous est tricotée par ceux qui n’ont pas notre bonheur à cœur — contrairement à ce que prétend Benoît Hamon — dans un avenir qui verra l’ensemble des transactions monétaires contrôlées par l’Etat, les banques où les grandes sociétés privées. Autrement dit, toute notre vie.

Dans un autre article où j’abordais les tests anti-Covid comme outil de contrôle et dans lequel je considérais que le monde est transformé en Virusocratie, j’écrivais ce qui suit :

[…] Nous sommes égarés dans une simulation, à la recherche de la « vérité » et de la réalité. On peut le faire entre autres en s’emparant des mots et en les analysant. Les mondialistes adorent utiliser les mots comme des armes et les épeler, voire les marteler. Ce sont des hypnotiseurs. Ils inventent à dessein de nouveaux mots, et nous forcent à les utiliser et à les ressentir. Des mots comme « Coronavirus » et « distanciation sociale », ou encore « Covid-19 », « testé positif », « vaccins » ou « sauver le monde ».

Les mondialistes écrivent des codes. Ils codent les « virus » et leur donnent une identité militarisée de type jeu vidéo. Dans ce jeu vidéo, toutes vos libertés ont été supprimées et il faut faire preuve de gratitude et de servitude. Le code viral l’emporte sur toutes les autres formes de politique. Rien ne peut le contrer. Surtout pas la « science ». Ce virus constitue aussi une métaphore générale à propos de la « désinformation » propagée, à savoir tout ce qui est extérieur à leurs doctrines religieuses, et non reconnaissable par la virologie classique.

Le code, les scénarios possibles, le mysticisme et la superstition sur la façon dont le virus se propage, ne doivent pas être remis en question. C’est une forme de socialisme environnemental post-mondialiste devenu maléfique qui exige que tout un chacun se soumette à une chance égale d’être tué par un virus. Si les mondialistes sont obsédés par la « propagation » et les « virus », c’est parce qu’ils veulent mettre un terme à toutes les formes de communication et d’échange d’informations qui menacent leur Nouvel Ordre Mondial.

Cette « Virusocratie » n’existe que grâce à la plus grande opération psychologique jamais utilisée sur des milliards d’individus au sein de laquelle la bonne science est évitée ou censurée, où les médias intimident les dissidents, dans laquelle les intérêts particuliers prévalent et où les médecins qui s’expriment sont qualifiés de « charlatans »…

Nous n’avons pas besoin de technologies qui nous déresponsabilisent, en disant et décidant à notre place où nous pouvons aller. Ce dont nous avons besoin, c’est d’exercer notre responsabilité personnelle, pour pallier les défaillances et le cynisme des dirigeants.

La pandémie de coronavirus a provoqué la pauvreté et la famine pour des millions de personnes dans le monde. Et on en voit pas le bout.

On a vraiment l’impression que presque tous les gouvernements sont cooptés ou contraints de manière tacite à adhérer aux « lignes directrices ». C’est à la fois diabolique et incompréhensible. Pourquoi ? Parce que certaines des « élites mondiales » — celles qui, nombreuses, sont flouées par les échelons supérieurs d’élites psychopathes — pensent a priori vraiment qu’elles contribuent à l’avenir et au bien-être de l’humanité. Pourtant, leurs actions ont entraîné une misère abjecte, du chômage et du désespoir. Sans de telles mesures coercitives, il serait difficile d’expliquer pourquoi presque tous les gouvernements de la planète se soumettent à cet horrible programme social et économique et mentent, encore et encore à leur population de façon abjecte. Ces populations même qu’ils sont censés protéger contre le chômage, la famine et le désespoir. Ajoutons aussi la corruption « organisée » intrinsèque au monde dans lequel nous vivons, avec la Fondation Bill Gates et l’Open Society de George Soros qui financent — entre autres — le Conseil de l’Europe et ses institutions comme par exemple la Cour européenne des Droits de l’Homme. Au-delà de l’Union européenne, la Fondation Gates et l’Open Society — entre autres, là encore, car on peut y ajouter Ford ou Oak — financent aussi l’ONU et la Cour pénale internationale. Le fait que toutes ces fondations et ONGs privées financent des institutions dites publiques en dit long sur la privatisation de ces mêmes institutions qui, de fait, ne peuvent plus être indépendantes — nonobstant le fait qu’elles ne l’ont peut-être jamais vraiment été. L’influence politique globale qu’elles s’octroient par leurs dons privés leur donne une marge de manœuvre qui anéantit même toute illusion ou promesse de démocratie.

Les technocrates du monde entier prétendent nous préserver du coronavirus aujourd’hui, en accélérant un système de production qui compromet déjà notre survie de demain. En plus d’être voué à l’échec, c’est absurde… Quoique du point de vue des Pouvoirs en place, ça ne l’est certainement pas : entre l’«Event 201», le «Lock-Step», Bill Gates et sa GAVI, Rockfeller ou l’OMS, sans omettre le Forum économique mondial, il y a tout lieu de penser que ce que nous vivons aujourd’hui correspond à des scénarii pré-établis, propres à nous faire passer à toute vitesse dans un monde orwellien dématérialisé, inhumain et mortifère, qui aurait fait rêver Hitler ou Staline.

Ce qui est en jeu nous menace d’un grand péril : la mise à mort progressive de la conscience. Thomas Merton met en lumière la métaphore de la grenouille qui ne savait pas qu’elle était cuite, parce qu’un changement, s’il est suffisamment dilué dans le temps, échappe à la conscience et ne suscite ni réaction ni révolte avant un point de non retour :

« Le grand danger est que, sous la pression de l’anxiété et de la peur, de l’alternance des crises et puis de détente et puis de nouvelles crises, les peuples du monde en viennent à accepter progressivement […] l’idée de soumission au pouvoir total, et l’abdication de la raison, de l’esprit et de la conscience individuelle. »

~ Thomas Merton

[À propos de l’auteur]

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M.K. Scarlett 

Autodidacte, M.K. Scarlett réside en France et a rejoint l’équipe des éditeurs et traducteurs de SOTT en 2012. Ses rubriques favorites « Feu dans le Ciel », « Les Maîtres du Monde » et « Histoire Secrète » n’enlèvent en rien l’intérêt qu’elle porte aux autres. Quand elle n’a pas le nez dans un livre, M.K. Scarlett pratique aussi la photographie et le graphisme.




« Personne n’est mort du coronavirus ». Des révélations importantes partagées par le Dr Stoian Alexov, président de l’Association bulgare de pathologie

[Source en anglais : Off-Gardian.org]

[Auteurs :] Rosemary Frei et Patrick Corbett

Un pathologiste européen réputé rapporte que lui et ses collègues à travers l’Europe n’ont trouvé aucune preuve de décès dus au nouveau coronavirus sur ce continent.

Le Dr Stoian Alexov a qualifié l’Organisation mondiale de la santé (OMS) d ‘«organisation médicale criminelle» pour avoir créé la peur et le chaos dans le monde sans fournir la preuve objectivement vérifiable d’une pandémie.

Une autre révélation étonnante du président de l’Association bulgare de pathologie (BPA), le Dr Alexov, est qu’il pense qu’il est actuellement «impossible» de créer un vaccin contre le virus.

Il a également révélé que les pathologistes européens n’avaient identifié aucun anticorps spécifique du SRAS-CoV-2 [alias Covid-19].

Ces déclarations stupéfiantes soulèvent des questions majeures, notamment sur les affirmations des autorités et des scientifiques concernant les nombreux vaccins dont ils précipitent les essais cliniques à travers le monde.

Elles soulèvent également des doutes sur la véracité des allégations de découverte d’anticorps anti-Covid-19 (qui commencent à être utilisés pour traiter les patients).

Les anticorps spécifiques au nouveau coronavirus sont censés être à la base des kits de tests sérologiques coûteux utilisés dans de nombreux pays (dont certains se sont révélés inexacts de manière inacceptable).

Et ils sont censés être la clé des certificats d’immunité voulus par Bill Gates qui sont sur le point d’être généralisés — sous la forme du COVI-PASS — dans 15 pays, dont le Royaume-Uni, les États-Unis et le Canada.

Le Dr Alexov a fait ses observations stupéfiantes dans une interview vidéo résumant le consensus des participants lors d’un webinaire de la Société européenne de pathologie (ESP) le 8 mai 2020 sur le Covid-19.

L’interview vidéo du 13 mai du Dr Alexov a été réalisée par le Dr Stoycho Katsarov, président du Centre pour la protection des droits des citoyens à Sofia et ancien vice-ministre bulgare de la Santé. La vidéo est sur le site Web du BPA, qui met également en évidence certains des principaux points du Dr Alexov.

Nous avons demandé à personne de langue maternelle bulgare ayant une formation scientifique de traduire oralement l’interview vidéo en anglais. Nous avons ensuite transcrit sa traduction. La vidéo est ici et notre transcription en anglais est ici.

Parmi les principales bombes que le Dr Alexov a lâchées, les dirigeants du webinaire ESP du 8 mai ont déclaré qu’aucun anticorps spécifique au nouveau coronavirus n’avait été trouvé.

Le corps forme des anticorps spécifiques aux agents pathogènes qu’il rencontre. Ces anticorps spécifiques sont connus sous le nom d’anticorps monoclonaux et constituent un outil clé en pathologie. Cela se fait par immunohistochimie, ce qui implique le marquage des anticorps avec des couleurs, puis à les appliquer sur les lames de biopsie ou d’autopsie. Après avoir laissé aux anticorps le temps de se lier aux agents pathogènes pour lesquels ils sont spécifiques, les pathologistes peuvent observer les lames sous un microscope et voir les endroits spécifiques où se trouvent les anticorps colorés — et donc les agents pathogènes auxquels ils sont liés.

Par conséquent, en l’absence d’anticorps monoclonaux dirigés contre le nouveau coronavirus, les pathologistes ne peuvent pas vérifier si le SARS-CoV-2 est présent dans l’organisme ni si les maladies et les décès qui lui sont attribués ont bien été causés par le virus plutôt que par autre chose.

Il serait facile de rejeter le Dr Alexov comme un autre « théoricien du complot ». Après tout, beaucoup de gens croient qu’ils sont partout ces jours-ci, répandant une désinformation dangereuse sur le Covid-19 et d’autres problèmes.

De plus, peu de ce que le Dr Alexov prétend être le consensus du webinaire du 8 mai se trouve dans les parties publiquement visibles des débats.

Mais gardez à l’esprit que les dénonciateurs sont souvent seuls parce que la grande majorité des gens ont peur de s’exprimer publiquement.

De plus, le Dr Alexov a un dossier et une réputation irréprochables. Il est médecin depuis 30 ans. Il est président du BPA, membre du conseil consultatif de l’ESP et chef du service d’histopathologie de l’hôpital d’oncologie de Sofia, la capitale bulgare.

En plus de cela, il y a d’autres éléments qui soutiennent les propos du Dr Alexov.

Par exemple, le directeur de l’Institut de médecine légale du Centre médical universitaire de Hambourg-Eppendorf en Allemagne a déclaré lors d’entrevues dans les médias qu’il existe un manque frappant de preuves solides de la létalité du COVID-19.

« Le COVID-19 n’est une maladie mortelle que dans des cas exceptionnels, mais dans la plupart des cas, il s’agit d’une infection virale principalement inoffensive », a déclaré le Dr Klaus Püschel à un journal allemand en avril. Il a ajouté dans une autre interview :

« Dans de nombreux cas, nous avons également constaté que l’infection au coronavirus actuelle n’avait rien à voir avec l’issue fatale, car d’autres causes de décès sont présentes, par exemple, une hémorragie cérébrale ou une crise cardiaque […] [COVID-19 n’est] pas une maladie virale particulièrement dangereuse […] Toutes les spéculations sur les décès individuels qui n’ont pas été examinés de manière experte ne font qu’alimenter l’anxiété. »

De plus, l’un de nous (Rosemary) et un autre journaliste, Amory Devereux, ont documenté dans un article du 9 juin d’Off-Guardian que le nouveau coronavirus n’avait pas rempli les postulats de Koch.

Ces postulats sont des étapes scientifiques utilisées pour prouver si un virus existe et a une relation biunivoque avec une maladie spécifique. Nous avons montré qu’à ce jour, personne n’a prouvé que le SRAS-CoV-2 provoque une maladie distincte correspondant aux caractéristiques de toutes les personnes décédées officiellement du COVID-19. Le virus n’a pas non plus été isolé, reproduit puis démontré comme provoquant cette maladie spécifique.

De plus, dans un article du 27 juin sur Off-Guardian, deux autres journalistes, Torsten Engelbrecht et Konstantin Demeter, ont ajouté à la démonstration que «l’existence de l’ARN du SARS-CoV-2 est basée sur la foi, pas sur les faits».

Les deux ont également confirmé « qu’il n’y a aucune preuve scientifique que ces séquences d’ARN [réputées correspondre à celles du nouveau coronavirus] sont l’agent causal de ce qu’on appelle COVID-19 ».

Le Dr Alexov a déclaré dans l’interview du 13 mai que :

« la principale conclusion [de ceux d’entre nous qui ont participé au webinaire du 8 mai] était que les autopsies réalisées en Allemagne, en Italie, en Espagne, en France et en Suède ne montrent pas que le virus est mortel. »

Il a jouté que :

« Ce que tous les pathologistes ont dit, c’est qu’il n’y a personne qui soit mort du coronavirus. Je le répète : personne n’est mort du coronavirus. »

Le Dr Alexov a également observé que les autopsies ne prouvent pas que quiconque considéré comme infecté par le nouveau coronavirus est décédé uniquement d’une réaction inflammatoire déclenchée par le virus (se présentant comme une pneumonie interstitielle) plutôt que d’autres maladies potentiellement mortelles.

Une autre de ses révélations est que :

« Nous devons voir exactement comment la loi traitera de la vaccination et du vaccin dont nous parlons tous, car je suis certain qu’il n’est [actuellement ?] pas possible de créer un vaccin contre le COVID-19. Je ne sais pas exactement ce que Bill Gates fait avec ses laboratoires — est-ce vraiment un vaccin qu’il produit, ou autre chose? »

Comme indiqué ci-dessus, l’incapacité d’identifier des anticorps monoclonaux contre le virus suggère qu’il n’y a aucune base pour que les vaccins, les tests sérologiques et les certificats d’immunité soient déployés dans le monde entier à une vitesse et à un coût sans précédent. En fait, il n’existe aucune preuve solide que le virus existe.

Le Dr Alexov a souligné des points encore plus importants. Par exemple, il a noté que, contrairement à la grippe saisonnière, il n’a pas été prouvé que le SRAS-CoV-2 tue les jeunes :

« [Avec la grippe], nous pouvons trouver un virus qui peut faire mourir un jeune sans autre maladie […] En d’autres termes, l’infection à coronavirus est une infection qui ne mène pas à la mort. Et la grippe peut entraîner la mort. »

(Des cas graves de maladie de type Kawasaki et d’accident vasculaire cérébral ont été signalés chez des jeunes considérés comme infectés par le nouveau coronavirus. Cependant, la majorité des articles publiés sur ces cas sont très courts et ne comprennent qu’un cas ou une petite poignée de patients. En outre, les commentateurs des articles notent qu’il est impossible de déterminer le rôle du virus car les auteurs des articles ne contrôlaient pas suffisamment, voire pas du tout, les facteurs de confusion. Il est fort probable que les décès d’enfants attribués au COVID-19 soient dus en fait à une défaillance d’organes multiples résultant de la combinaison du cocktail de médicaments et de la ventilation auxquels ces enfants sont soumis.)

Le Dr Alexov a donc affirmé que :

« l’OMS crée un chaos mondial, sans aucun fait réel derrière ce qu’ils disent. »

Parmi les innombrables façons dont l’OMS crée ce chaos, c’est en interdisant presque toutes les autopsies de personnes présumées décédées à cause du COVID-19. En conséquence, a rapporté le Dr Alexov, en date du 13 mai, seules trois autopsies de ce type avaient été pratiquées en Bulgarie.

De plus, l’OMS exige que toute personne qui serait infectée par le nouveau coronavirus qui décède par la suite doive voir sa mort attribuée au COVID-19.

« C’est assez stressant pour nous, et pour moi en particulier, parce que nous avons des protocoles et des procédures que nous devons utiliser », a-t-il déclaré au Dr Katsarov. « … Et un autre pathologiste dans 100 ans va dire : « Hé, ces pathologistes ne savaient pas ce qu’ils faisaient [quand ils ont dit que la cause du décès était COVID-19]! » Nous devons donc être très stricts avec nos diagnostics, car ils pourraient être prouvés [ou réfutés], et ils pourraient être vérifiés à nouveau plus tard. »

Il a révélé que les pathologistes de plusieurs pays d’Europe, ainsi qu’en Chine, en Australie et au Canada résistent fortement aux pressions exercées sur eux pour attribuer les décès au seul COVID-19 :

« Je suis vraiment triste que nous devions suivre les instructions de [l’OMS] sans même y penser. Mais en Allemagne, en France, en Italie et en Angleterre, ils commencent à penser que nous ne devrions pas suivre l’OMS de manière aussi stricte, et [au lieu de cela] lorsque nous écrivons la cause du décès, nous devrions avoir une certaine pathologie [résultats à l’appui ] et nous devons suivre le protocole. Lorsque nous disons quelque chose, nous devons être en mesure de le prouver. »

(Il a ajouté que les autopsies auraient pu aider à confirmer ou infirmer la théorie selon laquelle de nombreuses personnes présumées mortes du COVID-19 en Italie avaient précédemment reçu le vaccin contre la grippe H1N1. Parce que, comme il l’a noté, le vaccin supprime le système immunitaire des adultes et par conséquent, il peut avoir contribué de façon importante à leur décès en les rendant beaucoup plus sensibles à l’infection.)

Les docteurs Alexov et Katsarov ont convenu qu’un autre aspect du chaos provoqué par l’OMS et de ses conséquences fatales est que de nombreuses personnes risquent de mourir bientôt de maladies telles que le cancer, car le confinement, combiné au vidage des hôpitaux (apparemment pour faire de la place pour les patients COVID-19), a interrompu toutes les procédures [médicales] et tous les traitements, sauf les plus urgents.

Ils ont également observé que ces maladies étaient exacerbées par la peur et le chaos entourant le COVID-19.

« Nous savons que le stress affaiblit considérablement le système immunitaire, je peux donc vraiment affirmer à 200% que toutes les maladies chroniques seront plus graves et plus aiguës en soi. (…)
Spécifiquement, les carcinomes in situ — plus de 50% d’entre eux — vont devenir plus invasifs. Je dirai donc que cette épidémie n’est pas tant une épidémie de virus, c’est une épidémie qui donne aux gens beaucoup de peur et de stress. »

De plus, a affirmé le Dr Alexov, comme autre résultat direct et terrible de la panique pandémique, de nombreuses personnes perdent confiance dans les médecins.

« Parce que, à mon avis, le coronavirus n’est pas si dangereux, et comment les gens vont-ils avoir confiance en moi pour la pathologie du cancer, dont une grande partie est également liée aux virus ? Mais personne n’en parle. »

Nous avons envoyé plusieurs questions au Dr Alexov, notamment en lui demandant pourquoi il pensait qu’il était impossible de créer un vaccin contre COVID-19.

Il n’a pas répondu directement aux questions. Le Dr Alexov a plutôt répondu :

Cher Patrick, merci pour votre courriel et vos informations.
J’accepte vraiment à 1000 % toutes les informations. De plus, l’OMS a déclaré que les patients du covid-19 n’ont pas besoin d’autopsie. Pourquoi ???
Avec le petit nombre d’autopsies que nous avons réalisées en Europe, c’est clairement visible. Personne n’est mort du covid-19. Nous disons plus probablement « avec » le covid-19.
Je pense fortement que l’OMS est la pire organisation médicale criminelle.
Sincères salutations,
Dr St. Alexov MD.
Chef du département d’histopathologie.

Nous avons également envoyé un courriel à cinq des collègues du Dr Alexov de la Société européenne de pathologie pour leur demander de confirmer les révélations du Dr Alexov. Nous avons fait un suivi par téléphone avec deux d’entre eux. Aucun n’a répondu.

Pourquoi le Dr Alexov ou ses cinq collègues n’ont-ils pas répondu à nos questions ?

Nous doutons que cela soit dû au manque de maîtrise de l’anglais.

Il est plus probable que ce soit en raison de la pression exercée sur les pathologistes pour suivre les directives de l’OMS et ne pas s’exprimer publiquement. (Et, en plus de cela, les services de pathologie dépendent des gouvernements pour leur financement.)

Néanmoins, des pathologistes comme les Drs. Alexov et Püschel semblent vouloir dire publiquement que personne n’est mort d’une nouvelle infection à coronavirus.

Peut-être parce que les dossiers et la réputation des pathologistes sont basés sur des preuves physiques solides plutôt que sur une interprétation subjective des tests, des signes et des symptômes. Et il n’y a aucune preuve matérielle tangible que COVID-19 est mortel.


Rosemary Frei est titulaire d'une maîtrise en biologie moléculaire de la faculté de médecine de l'Université de Calgary, a été rédactrice médicale indépendante et journaliste pendant 22 ans et est maintenant journaliste d'investigation indépendante. Vous pouvez regarder son interview du 15 juin sur The Corbett Report, lire ses autres articles sur Off-Guardian et la suivre sur Twitter.
Patrick Corbett est un écrivain, producteur, réalisateur et monteur à la retraite qui a travaillé pour tous les grands réseaux au Canada et aux États-Unis, à l'exception de Fox. Ses crédits journalistiques incluent Dateline NBC, W-5 de CTV et l’unité documentaire de CTV où il a écrit et réalisé "Children's’s Hospital", la première production canadienne à être nominée pour un Emmy international. Vous pouvez suivre Patrick sur Twitter.



Un camp COVID-19 est-il bâti sur le terrain de l’hôpital Hôtel-Dieu de Saint-Jérôme au Québec ?

[Source : Guy Boulianne]

Un camp COVID-19 est-il bâti sur le terrain de l’hôpital Hôtel-Dieu de Saint-Jérôme, dans la région des Laurentides ? Dossier d’investigation

Les silences et les non-dits des gouvernements comploteurs, ainsi que les fausses nouvelles (fake news) et les mensonges propagés par les médias complotistes du marché grand public (mainstream), font en sorte que les gens sont en droit de se poser des questions bien légitimes. Surtout lorsqu’on nous ment sans vergogne quotidiennement, il devient alors impérieux et rationnel de rechercher la vérité à travers des informations et des éléments qui ne sont jamais très loin de se confirmer par eux-mêmes.

Un de mes correspondants m’a fait parvenir les photographies d’un gigantesque bâtiment de « type militaire » qui est actuellement en construction sur un vaste terrain de l’hôpital régional de Saint-Jérôme, le chef-lieu de la MRC de La Rivière-du-Nord, dans la région des Laurentides au Québec.

Issu de la fusion des différents centres de santé et de services sociaux (CSSS) de la région des Laurentides, le Centre intégré de santé et de services sociaux (CISSS) des Laurentides gère l’Hôpital régional de Saint-Jérôme, haut de 7 étages, avec tous les soins de technologies de pointes. L’hôpital ayant une vocation régionale, il rayonne dans toutes les Laurentides. Le CISSS des Laurentides dispose d’un budget d’environ 1 milliard de dollars et est réparti en 80 installations situées sur un territoire de 20 000 km².

Le très grand bâtiment a la dimension approximative d’une patinoire de hockey sur glace (soit environ 61 m × 26 m). La construction est posée sur un plancher de béton blanc et comporte un sous-sol dans lequel mon correspondant a réussi à se faufiler pour prendre une photographie (voir ci-dessous). Un homme de la construction lui a dit que le bâtiment est là pour rester pendant une durée de 10 ans. Un autre constructeur aurait dit à son père « qu’il va y avoir des lits dans le bâtiment ». Comme le dit ironiquement mon informateur, « il ne s’agit pas d’une boîte de nuit ou d’un club de danseuses nues ».

Mon correspondant écrit : 

« À mon humble avis il s’agit d’un camp. Je voulais filmer mais c’était trop risqué de ma part. La police est juste derrière l’urgence. J’ai fait mon possible, j’ai pris quelque photos. J’étais un peu nerveux, je sentais que je ne devais pas être là. Mais je trouve cela étrange que je sois le seul à faire cet acte. On dirait que ça ne dérange pas trop les gens, ils ne sont pas inquiets. » Il ajoute : « À Saint-Jérôme, tout est restreint et surveillé. Les policiers et les agents de sécurité sont présents. L’ambiance est très froide quand tu vas sur place. Disons que je n’y vais pas en courant. Ma tête se promène, je surveille pour regarder s’il n’y a pas d’agent de sécurité ou de policier. À mon avis, c’est un “déjà vu” ce phénomène. Durant la Seconde Guerre mondiale, entre 1939-1945. l’armée allemande faisait du porte à porte pour demander si vous étiez juif. Si oui … ils les embarquaient aussitôt dans un train qui allait directement les conduire dans des camps de concentration. »

Toujours selon mon correspondant : 

« Des camps sont installés un peu partout dans le Québec. Un ami m’a dit qu’il y avait ce genre de camp à Saint-Eustache, près de l’autoroute 640, évidemment près de l’hôpital. Même structure. Et j’ai une amie en France qui a vu ce genre de camp. Mais en ce moment, c’est le silence radio avec nos journalistes… ils/elles n’en parlent pas. »

L’emplacement du camp COVID-19 qui serait possiblement bâti à côté de l’hôpital Hôtel-Dieu de Saint-Jérôme, au Québec.

En guise de ré-information …

Comme je l’ai écrit dans mon article 15 novembre dernier, tout porte à croire que les différents gouvernements construisent ou prévoient de construire des camps COVID sous le couvert de la santé publique, et que la détention sans l’accord ou l’avis préalable des autorités judiciaires compétentes deviendra la norme en tous lieux. [1]

Il semble que ce soit déjà le cas en Australie et en Nouvelle-Zélande. En effet, Ben Doherty rapportait ceci le 27 février dernier : « Des stratégies de distanciation sociale, volontaires dans un premier temps mais appliquées si nécessaire, pourraient être mises en œuvre dans tout le pays. Cela pourrait inclure la mise en quarantaine dans des sites sécurisés désignés (comme le village de Manigurr-ma dans le Territoire du Nord); isolement à domicile; l’exclusion, où les gens sont invités à s’exclure de la garde d’enfants, de l’école, des établissements d’enseignement, des lieux de travail et d’autres activités; ou des fermetures d’écoles et d’autres organisations. » [2]

Bloomberg écrivait plus récemment : « Les poussées d’Australie au Japon montrent que le monde n’a pas appris une leçon précoce de la crise des coronavirus: pour arrêter la propagation, les personnes atteintes d’infections à coronavirus légères ou sans symptômes doivent être forcées de s’isoler, à la fois de leur communauté et de leur famille. » (…) « Les leçons de l’Italie, de la Corée du Sud et d’autres qui ont réussi à contenir des épidémies à grande échelle montrent qu’il existe une approche éprouvée pour couper la transmission: les faire sortir de leurs maisons dans des installations centralisées pendant qu’ils guérissent de leurs infections, ce qui généralement ne nécessite pas plus de quelques semaines. » [3]

Confrontée à un nouveau cluster après 102 jours sans cas transmis localement, la Nouvelle-Zélande a rapidement mis en œuvre cette stratégie, plaçant environ 30 personnes — dont au moins deux enfants de moins de 10 ans — en quarantaine centralisée.

Il semble aussi que la France ne fera pas exception à cette nouvelle règle. Le 5 novembre dernier, le Sénat adoptait le Projet de loi autorisant la prorogation de l’état d’urgence sanitaire et portant diverses mesures de gestion de la crise sanitaire. Il fut décidé d’un amendement proposant l’ajout d’un article additionnel après l’article 4. Cet amendement N° 28 permet de déroger aux règles d’affectation et de transfert des personnes détenues prévues dans le code de procédure pénale. Sans être moi-même un juriste, le dernier alinéa de l’article me semble plutôt inquiétant. Il se lit comme suit :

« Les personnes condamnées et les personnes mises en examenprévenues et accusées placées en détention provisoire peuvent, sans l’accord ou l’avis préalable des autorités judiciaires compétentes, être incarcérées ou transférées dans un établissement pénitentiaire à des fins de lutte contre l’épidémie de covid-19. Il en est rendu compte immédiatement aux autorités judiciaires compétentes qui peuvent modifier les transferts décidés ou y mettre fin.

« Ces dispositions sont applicables jusqu’au 31 août 2021. » [4]https://www.youtube.com/embed/cJjXUUaS5Mo?version=3&rel=1&showsearch=0&showinfo=1&iv_load_policy=1&fs=1&hl=fr&autohide=2&wmode=transparent


Des camps COVID au Canada et au Québec

Nous savons déjà que le 8 octobre dernier, le député indépendant de Lanark-Frontenac-Kingston, Randy Hillier, a parlé du plan de détention infâme du gouvernement lors d’une période de questions provinciale devant le gouvernement de l’Ontario. Il a sonné l’alarme face au projet du gouvernement libéral Trudeau d’étendre les installations d’isolement / de quarantaine COVID d’un océan à l’autre. Il s’est levé et a interrogé le gouvernement de Doug Ford de l’Ontario, lui demandant combien de personnes seront détenues et combien de camps de concentration doivent être construits. Il s’est dit préoccupé par leur utilisation actuelle — pour contrôler la propagation du Covid-19 — et a souligné dans la documentation que ces sites pourraient être utilisés pour « d’autres besoins » à l’avenir. [5]

Il est vrai que le gouvernement canadien est à la recherche de fournisseurs de services tiers pour élaborer une stratégie de « sites de quarantaine / isolement fédéraux » supplémentaires qui, s’ils sont construits, pourraient être utilisés pour « d’autres besoins » pendant les deux prochaines années, si cela est jugé nécessaire pour sauvegarder la santé publique. Des contrats gouvernementaux sont en cours pour fournir les sites en biens et services. La sollicitation de fournisseurs est répertoriée sur le site internet Achatsetventes.gc.ca du Gouvernement du Canada sous forme de lettre d’intérêt (LI) et de demande de renseignements (DDR) pour des « sites fédéraux de quarantaine / d’isolement ».

D’ailleurs, une base d’un camp COVID-19 capable d’héberger près de 100 personnes infectées par le coronavirus a été installée au sud de Portage la Prairie, au Manitoba (Canada). Les installations étaient auparavant utilisées comme camp de travail hydroélectrique et ont été réaménagées pour répondre aux besoins de la Fédération des Métis du Manitoba (MMF). Une clôture menaçante à mailles de chaîne avec du fil de fer barbelé sur le dessus a été érigée autour du périmètre du camp. Jack Park, ministre de l’Énergie et des Infrastructures de la MMF, nous raconte l’état du camp : « Les camps sont prêts et capables d’accueillir toute personne affectée par la pandémie COVID-19. Nous les avons entièrement équipés, désinfectés et prêts à démarrer si quelqu’un en a besoin. Nos services sont disponibles. » [6]

Plus près de chez nous, le chroniqueur Claude Gélinas émettait l’hypothèse que le gouvernement du Québec prépare actuellement des « camps de détention » pour les citoyens. Il utiliserait un langage si commun qu’il ne serait pas destiné à attirer l’attention au moment de trouver un fournisseur pour la prise en charge d’un tel service. L’avis d’appel d’offres # ODIM-2021-0019 (# de référence 1402404 dans le SEAO) a été publié le mercredi 28 octobre 2020 par le Centre intégré universitaire de santé et de services sociaux de l’Ouest-de-l’Île-de-Montréal (CIUSSS-OuestMTL) et porte le titre « Ressource Intermédiaire avec services professionnels de réadaptation long terme pour dix (10) usagers adultes ayant des problèmes de Santé mentale » et les soumissionnaires doivent avoir envoyé leur offre pour le 5 janvier 2021 (pour une ouverture de la « ressource Intermédiaire » le 1er avril 2021).

Dans la description de l’avis, le « camp de détention » est appelé une « ressource intermédiaire ».  Ce terme inoffensif cache quelque chose de plus grave. En fait, la Ressource intermédiaire devra pouvoir accueillir dix (10) usagers dans des chambres individuelles.

Le 9 novembre dernier, j’informais mes lecteurs qu’un de mes correspondants m’avait fait parvenir les photographies de bâtiments en construction à l’extérieur de l’enceinte de l’ancien pénitencier de Saint-Vincent-de-Paul, à Laval au Québec. Comme l’indiquait ce dernier, ces bâtiments ressemblent étrangement aux camps COVID-19 qui ont été construits à Treherne et à Winnipegosis, au Manitoba. Bien que nous n’ayons encore aucune preuve qu’il s’agit de camps COVID, il est tout de même étrange que de tels bâtiments soient présentement en fabrication au sein d’un vieux pénitencier. [7]

Comme je l’ai écrit en introduction de cet article, tout questionnement est légitime. Nous espérons donc obtenir des réponses claires et précises à ce sujet de la part des autorités concernées.https://www.youtube.com/embed/u7Nz_NFcUJU?version=3&rel=1&showsearch=0&showinfo=1&iv_load_policy=1&fs=1&hl=fr&autohide=2&wmode=transparent


RÉFÉRENCES :
  1. Guy Boulianne : « Sous le couvert de santé publique, la détention sans l’accord ou l’avis préalable des autorités judiciaires compétentes deviendra la norme ». Publié le 15 novembre 2020.
  2. Ben Doherty : Australia’s coronavirus pandemic plan: mass vaccinations and stadium quarantine. The Guardian, 27 February 2020.
  3. Sharon Chen, Dong Lyu, Angus Whitley, and Lisa Du : Forced Isolation May Be the Only Way to Stop Resurgence of Virus. Bloomberg News, 13 août 2020.
  4. Sénat : « Projet de loi autorisant la prorogation de l’état d’urgence sanitaire et portant diverses mesures de gestion de la crise sanitaire ». Session ordinaire de 2020-2021, 30 octobre 2020.
  5. Guy Boulianne : « Révélations Choc — Le Parti communiste chinois déploie les troupes de l’Armée populaire de libération (APL) en Colombie-Britannique ». Publié le 16 octobre 2020.
  6. Guy Boulianne : « Un camp secret COVID-19 capable d’héberger près de 100 personnes infectées par le coronavirus est prêt à l’emploi au Manitoba ». Publié le 5 novembre 2020.
  7. Guy Boulianne : « Des camps COVID-19 sont-ils en fabrication à l’ancien pénitencier de Saint-Vincent-de-Paul ? Est-ce possible ? Dossier d’investigation … ». Publié le 9 novembre 2020.



Ils ont osé nous demander de piquer nos patients pour les faire partir le plus vite possible

[Source en italien : Maurizio Blondet]

[Traduction automatique corrigée]

« Ils ont osé nous demander de piquer nos patients pour les faire partir le plus vite possible »

Maurizio Blondet   18 novembre 2020  

La rumeur circulait depuis des mois dans le monde médical français. Le Monde avait écrit un article pour dire qu’ils étaient sans fondement, faux, intoxiqués. Maintenant, un titre apparaît où un médecin dit : « Ils ont osé nous demander de piquer nos patients pour les faire partir le plus tôt possible » . Elle s’est déroulée dans des maisons de retraite pour non autosuffisantes (EPHAD en France, comme nous avons RSA [en Italie]). Et cela est confirmé sur la chaîne France 3 par la diffusion le 18 novembre à 21h05 de l’enquête « Covid-19: que se passe-t-il vraiment dans les maisons de retraite? ». Le site Internet de la chaîne consacre un article et une vidéo à cette enquête, dont le thème principal est le tristement célèbre « décret Rivotril » du 29 mars et ses conséquences pour les professionnels de santé et leurs patients.

Rivotril sous forme injectable est mortel pour les patients souffrant d’insuffisance respiratoire. Le gouvernement a autorisé l’utilisation du Rivotril, par ce décret, au motif que l’Hypnovel manquait, ce qui était nécessaire pour les soins palliatifs de fin de vie; ces vieillards devaient être tenus à l’écart des unités de soins intensifs…

« Au milieu de la première vague de l’épidémie de Covid-19, au printemps 2020, le gouvernement a autorisé l’utilisation de médicaments palliatifs qui sont généralement interdits » , indique désormais le rapport sur France 3. Le programme s’intitule « Evidence against » ( Pièces à conviction), et a recueilli des témoignages d’agents de santé scandalisés par cette décision. « Lorsque nous avons reçu ces directives, nous avons été stupéfaits », raconte Sandra Rotureau, directrice de la santé. « Lorsqu’une personne âgée n’est pas hospitalisée [faute de lits] et que ce qui lui est proposé, c’est une sédation dès qu’elle a des difficultés à respirer… ma première réaction est de me souvenir : « Comment, on nous demande de pratiquer une euthanasie passive avec nos résidents ? » ». […] Notez la formulation. « Euthanasie » est le moment où le patient a demandé à être activement aidé à mourir. « L’euthanasie passive » n’existe pas. Ça s’appelle un meurtre.

Dans une autre résidence publique non identifiée, un médecin EPHAD, le visage couvert, avoue « un sentiment d’horreur ». « Je ne suis pas autorisé à prescrire quelque chose qui guérirait les gens [fait allusion à l’hydroxychloroquine] s’ils étaient affectés, mais je suis autorisé « à les faire partir… doucement » ».

« Nous avons raccourci la souffrance des gens? J’appelle ça de l’euthanasie », poursuit-elle, extrêmement bouleversée. « Que nous ayons osé nous demander de piquer nos patients pour les faire partir plus vite est insupportable.[…] ».

Il a également été constaté que les médecins qui travaillaient pour les EHPAD avaient demandé aux infirmières d’injecter [le contenu de] la seringue mortelle, les chargeant ainsi d’un sentiment de culpabilité qui n’aurait pas dû leur peser. Ceci ressort d’une audition de la commission d’enquête de l’Assemblée nationale.

La bassesse et la lâcheté. Et le silence complice, le silence des médias alors que le nombre de décès dans les maisons de retraite assistées augmentait de façon spectaculaire grâce au décret Rivotril. « Certains soignants ont déclaré qu’ils ne faisaient que soulager les malades, mais ils se taisent sur le fait que sur le certificat de décès, ils ont pu écrire la « cause du décès: Covid » sans aucune preuve ni test », utilisant également une euthanasie passive pour augmenter le nombre de décès par Covid, ce qui rapporte aussi en France aux hôpitaux, même si ce n’est pas les 2 mille euros par jour de l’Italie [NdNM : la subvention reçue par l’hôpital en cas de décès par la covid-19 est plus importante que pour d’autres causes déclarées de décès. Même chose au Canada].

« Covid: attitudes criminelles? ». Gérard Maudrux, chirurgien urologue, demande à voix haute dans un magazine du domaine [l’urologie], de raconter comment [les membres de] sa famille ([qui travaillent] tous dans le secteur hospitalier) ont été malades de la Covid, assez gravement, avec comme seule thérapie recommandée par les autorités : « Le paracétamol. L’utilisation d’antibiotiques n’est expressément pas recommandée. Pour mes trente premiers patients traités de cette manière j’ai eu 3 problèmes : un décès à domicile, une fibrillation auriculaire le deuxième et une hospitalisation de réanimation de trois semaines le troisième ». Puis, en étudiant, le médecin découvre dans un journal australien les effets de la vermectine (un anti-helminthes!)  « Je connais bien le traitement de deux épidémies de gale dans la maison de retraite; les résultats après 48 heures sont stupéfiants : la disparition des signes cliniques pour tous. Trop heureux de partager ces résultats, je pense que je fais une faveur, j’en parle, ce qui m’a valu de sévères critiques de la part de collègues et d’un pharmacien. Et l’ avertissement de l’Ordre ».

Et il cite « les confrères de StopCovid19, qui ont collecté plus de 700 cas traités [à la chloroquine et aux antibiotiques] et qui ne publient pas en raison des menaces reçues. N’oublions pas qu’au 19 avril, contre la Covid, 100 000 patients avaient reçu de l’azithromycine, 41 000 de la chloroquine et 10 000 les deux (source Assurance Maladie). Combien de vies avez-vous sauvées? Combien d’hospitalisations évitées? L’observation sur le terrain a-t-elle encore une valeur? ».

Un autre médecin parle de la mort sur ordonnance. Et il écrit: « En d’autres temps, des procédures judiciaires auraient été mises en place et la justice pénale aurait été adressée pour se prononcer sur l’éventuel caractère pénal du décret Rivotril, adopté en contradiction avec tous les textes et la jurisprudence en matière de fin de vie. Aujourd’hui, le virus a le dos large pour permettre des actes injustifiables, susciter la peur et l’angoisse généralisées, établir une dictature que nos ploutocrates réclament depuis des années »; et expose le nombre de flacons de Rivotril (« remboursé par le service de santé », précise-t-il) énormément augmenté pendant la « pandémie », et en relation directe avec la surmortalité dans les maisons de retraite ces semaines-là.

Tribunaux vers lesquels il est inutile de se tourner pour dénoncer ces crimes et cette imposture, le paracétamol comme seule thérapie « recommandée » par les comités technico-scientifiques, menaces aux médecins qui découvrent des remèdes efficaces, interdiction de l’hydroxychloroquine. Et, à la place, Rivotril en ampoules pour injection létale. Il est impressionnant de découvrir que les directives sont identiques en Italie et en France.

Mais plus encore, voir à quelle vitesse la dictature de la ploutocratie totale est tombée, dans son Grand Reset, au niveau qu’on nous apprend depuis 50 ans à considérer comme un mal absolu : l’attitude génocidaire du nazisme, l’euthanasie des bouches inutiles à grande échelle, l’injection mortelle par décret, l’asservissement volontaire des juges et le silence total des médias dans ce qui se profile comme le plus gigantesque crime contre l’humanité jamais commis. Des décennies de cours moralisateurs dans les écoles, des documentaires sur l’Holocauste, des journées de mémoire répétées de manière obsessionnelle, des visites d’écoliers à Auschwitz, des appels à la vigilance : prenez garde que le nazisme ne revienne pas ! Regardez ! Le voici, et les journaux télévisés appellent des « négationnistes » les foules qui, dans toute l’Europe, se rebellent contre l’esclavage et contre cette barbarie indescriptible, Le titre de la République

[Voir des vidéos sur le site originale en italien, en fin d’article.]




Les agences de renseignement américaines et britanniques déclarent la cyberguerre contre les médias indépendants

[Source : Réseau International]

par Whitney Webb.

Les services de renseignement britanniques et américains sont en train de « militariser la vérité » pour mettre fin aux hésitations concernant les vaccins, alors que les deux pays se préparent à des inoculations massives. Une « cyberguerre » récemment annoncée, qui sera commandée par des arbitres de la vérité utilisant l’IA, contre des sources d’information qui contestent les récits officiels.

La semaine dernière, les États de sécurité nationale des États-Unis et du Royaume-Uni ont discrètement laissé entendre que les cyber-outils et les tactiques en ligne précédemment conçus pour être utilisés dans la « guerre contre le terrorisme » de l’après-11 septembre sont maintenant reconvertis pour être utilisés contre les sources d’information qui encouragent « l’hésitation à se vacciner » et les informations relatives à la Covid-19 qui vont à l’encontre des déclarations de l’État.

Une nouvelle cyber-offensive a été lancée lundi par l’agence britannique de renseignement sur les signaux, le Quartier Général des Communications du Gouvernement (GCHQ), qui cherche à cibler les sites web qui publient des contenus considérés comme de la « propagande » qui suscite des inquiétudes concernant le développement du vaccin contre la Covid-19 commandité par l’État et les multinationales pharmaceutiques impliquées.

Des efforts similaires sont en cours aux États-Unis, l’armée américaine ayant récemment financé une entreprise parrainée par la CIA – composée d’anciens responsables de la lutte antiterroriste qui étaient derrière l’occupation de l’Irak et la montée de l’État Islamique – pour développer un algorithme basé sur l’IA visant spécifiquement les nouveaux sites web promouvant la désinformation « suspecte » liée à la crise de la Covid-19 et l’effort de vaccination contre la Covid-19 mené par l’armée américaine, connu sous le nom d’Opération Warp Speed.

Les deux pays s’apprêtent à réduire au silence les journalistes indépendants qui expriment des inquiétudes légitimes quant à la corruption de l’industrie pharmaceutique ou à l’extrême secret qui entoure les efforts de vaccination contre la Covid-19 menés par l’État, maintenant que le vaccin candidat de Pfizer doit être approuvé par la Food and Drug Administration (FDA) américaine d’ici la fin du mois.

L’histoire de Pfizer, qui s’est vu infliger des milliards d’amendes pour commercialisation illégale et corruption de fonctionnaires pour les aider à couvrir un essai de médicament illégal qui a tué onze enfants (entre autres crimes), n’a pas été mentionnée par la plupart des médias, qui ont au contraire célébré l’approbation apparemment imminente du vaccin contre la Covid-19 de la société sans s’interroger sur l’histoire de la société ou sur le fait que la technologie ARNm utilisée dans le vaccin a suivi les protocoles normaux des essais de sécurité et n’a jamais été approuvée pour un usage humain. Il n’est pas non plus mentionné que la Directrice du Centre d’Évaluation et de Recherche sur les Médicaments de la FDA, Patrizia Cavazzoni, est l’ancienne Vice-Présidente de Pfizer pour la sécurité des produits, qui a dissimulé le lien entre l’un de ses produits et des anomalies congénitales.

Des piétons passent devant le siège mondial de Pfizer à New York, le lundi 9 novembre 2020. Pfizer affirme qu’un premier coup d’œil à ses données sur les vaccins suggère que les injections pourraient être efficaces à 90% pour prévenir la COVID-19, mais cela ne signifie pas qu’un vaccin est imminent. (AP Photo/Bebeto Matthews)

Le pouvoir de l’État est exercé comme jamais auparavant pour contrôler les discours en ligne et retirer des plateformes les sites d’information afin de protéger les intérêts de puissantes entreprises comme Pfizer et d’autres géants pharmaceutiques à scandales, ainsi que les intérêts des États de sécurité nationale des États-Unis et du Royaume-Uni, qui sont eux-mêmes intimement impliqués dans le projet de vaccination contre la Covid-19.

La nouvelle cyberguerre des services secrets britanniques contre la « propagande anti-vaccinale »

Lundi, le journal britannique The Times a rapporté que le GCHQ du Royaume-Uni « a lancé une cyber-opération offensive pour stopper la propagande anti-vaccins diffusée par des États hostiles » et « utilise pour ce faire une boîte à outils mise au point pour s’attaquer au matériel de désinformation et de recrutement colporté par l’État Islamique ». En outre, le gouvernement britannique a ordonné à la 77ème brigade de l’armée britannique, spécialisée dans la « guerre de l’information », de lancer une campagne en ligne pour contrer les « récits trompeurs » sur les vaccins candidats contre la Covid-19.

La « cyberguerre » récemment annoncée par le GCHQ ne se contentera pas de faire disparaître la « propagande anti-vaccins », mais cherchera également à « mettre fin aux opérations des cyberacteurs qui en sont responsables, notamment en cryptant leurs données pour qu’ils ne puissent pas y accéder et en bloquant les communications entre eux ». L’effort consistera également pour le GCHQ à contacter d’autres pays de l’alliance « Five Eyes » (États-Unis, Australie, Nouvelle-Zélande et Canada) pour alerter leurs agences partenaires dans ces pays afin qu’elles ciblent ces sites de « propagande » hébergés à l’intérieur de leurs frontières.

Le Times a déclaré que « le gouvernement considère la lutte contre les fausses informations sur l’inoculation comme une priorité croissante à mesure que la perspective d’un vaccin fiable contre le coronavirus se rapproche », ce qui laisse entendre que les efforts continueront à s’intensifier à mesure qu’un vaccin candidat se rapproche de l’approbation.

Il semble que, du point de vue de l’État de sécurité nationale britannique, ceux qui remettent en question la corruption dans l’industrie pharmaceutique et son impact possible sur les principaux vaccins candidats expérimentaux contre la Covid-19 (qui utilisent tous des technologies vaccinales expérimentales qui n’ont jamais été approuvées auparavant pour un usage humain) devraient être ciblés avec des outils conçus à l’origine pour lutter contre la propagande terroriste.

Alors que le Times a affirmé que l’effort viserait le contenu « qui provient uniquement des adversaires de l’État » et ne ciblerait pas les sites de « citoyens ordinaires », le journal a suggéré que l’effort s’appuierait sur le gouvernement américain pour déterminer si un site fait partie ou non d’une opération de « désinformation étrangère ».

Ceci est très troublant étant donné que les États-Unis ont récemment saisi les domaines de nombreux sites, dont l’American Herald Tribune, qu’ils ont erronément qualifié de « propagande iranienne », bien que son rédacteur en chef, Anthony Hall, soit basé au Canada. Le gouvernement américain a fait cette déclaration au sujet de l’American Herald Tribune après que la société de cybersécurité FireEye, un sous-traitant du gouvernement américain, ait déclaré qu’il avait une « confiance modérée » dans le fait que le site ait été « fondé en Iran ».

En outre, le fait que le GCHQ ait affirmé que la plupart des sites qu’il prévoit de cibler sont « liés à Moscou » est d’autant plus préoccupant que le gouvernement britannique a été impliqué dans le financement de l’Initiative pour l’Intégrité du groupe de réflexion Institute for Statecraft, qui a faussement qualifié les critiques des actions du gouvernement britannique ainsi que ses récits concernant le conflit en Syrie de campagnes de « désinformation russe ».

Compte tenu de ce précédent, il est certainement plausible que le GCHQ puisse croire la parole d’un gouvernement allié, d’un sous-traitant du gouvernement, ou peut-être même d’une organisation médiatique alliée comme Bellingcat ou le DFRLab du Conseil Atlantique, affirmant qu’un site donné est de la « propagande étrangère », afin de lancer une cyber-offensive contre lui. Ces préoccupations ne sont qu’amplifiées lorsque l’une des principales sources gouvernementales pour l’article du Times déclare sans ambages que « le GCHQ a reçu l’ordre de retirer les « antivaccins » [sic] d’Internet et des médias sociaux. Des moyens ont été utilisés pour surveiller et perturber la propagande terroriste », ce qui suggère que les cibles de la nouvelle cyberguerre du GCHQ seront, en fait, déterminées par le contenu lui-même plutôt que par leur origine « étrangère » présumée. L’aspect « étranger » semble plutôt être un moyen d’échapper à l’interdiction du mandat opérationnel du GCHQ de cibler les discours ou les sites web de citoyens ordinaires.

Ce pivot plus large visant à traiter les prétendus « antivaccins » comme des « menaces pour la sécurité nationale » s’est poursuivi pendant une grande partie de cette année, sous l’impulsion notamment d’Imran Ahmed, le PDG du Centre pour la Lutte contre la Haine Numérique basé au Royaume-Uni, membre du Comité Directeur pour la Lutte contre l’Extrémisme du gouvernement britannique.

Ahmed a déclaré au journal britannique The Independent en juillet : « J’irais au-delà du fait d’appeler les antivaccins des théoriciens du complot pour dire qu’ils sont un groupe extrémiste qui pose un risque pour la sécurité nationale ». Il a ensuite déclaré : « Une fois que quelqu’un a été exposé à un type de conspiration, il est facile de le conduire sur une voie où il adopte des visions du monde plus radicales qui peuvent conduire à un extrémisme violent », ce qui implique que les « antivaccins » pourraient se livrer à des actes d’extrémisme violent. Parmi les sites web cités par l’organisation d’Ahmed comme promouvant ce genre « d’extrémisme » qui pose un « risque pour la sécurité nationale » figurent Children’s Health Defense, le National Vaccine Information Center, Informed Consent Action Network et Mercola.com, entre autres.

De même, un groupe de réflexion lié aux services de renseignement américains – dont l’équivalent du GCHQ, la National Security Agency, participera à la « cyberguerre » récemment annoncée – a affirmé dans un document de recherche publié quelques mois à peine avant le début de la crise de la Covid-19 que « le mouvement des ‘antivaccins’ américain constituerait une menace pour la sécurité nationale en cas de ‘pandémie avec un nouvel organisme’ ».

InfraGard, « un partenariat entre le Bureau Fédéral d’Investigation (FBI) et des membres du secteur privé », a averti dans le document publié en juin dernier que « le mouvement des antivaccins américain serait également lié aux « campagnes de désinformation et de propagande sur les médias sociaux » orchestrées par le gouvernement russe », comme le cite The Guardian. Le document d’InfraGard affirme en outre que les principaux « antivaccins » sont alignés « sur d’autres mouvements de conspiration, notamment l’extrême droite … et sur les campagnes de désinformation et de propagande des médias sociaux menées par de nombreux acteurs étrangers et nationaux ». Parmi ces acteurs figure l’Internet Research Agency, l’organisation alignée au gouvernement russe ».

Un article publié le mois dernier par le Washington Post affirmait que « l’hésitation sur les vaccins se mélange avec la négation du coronavirus et se confond avec les théories de conspiration américaines d’extrême droite, notamment Qanon », que le FBI a qualifié l’année dernière de menace potentielle de terrorisme intérieur. L’article cite Peter Hotez, doyen de l’école de médecine tropicale du Baylor College of Medicine à Houston, qui a déclaré : « Le mouvement anti-vaccination américain se mondialise et va vers des tendances plus extrémistes ».

Simone Warstat, de Louisville (Colorado), brandit une pancarte lors d’un rassemblement contre un projet de loi visant à rendre plus difficile aux parents de se soustraire à la vaccination de leurs enfants pour des raisons non médicales, dimanche 7 juin 2020, à Denver.

Il convient de souligner que de nombreux « antivaccins » sont en fait des critiques de l’industrie pharmaceutique et ne sont pas nécessairement opposés aux vaccins en soi, ce qui rend les étiquettes « antivaccins » et « antivaccination » trompeuses. Étant donné que de nombreux géants pharmaceutiques impliqués dans la fabrication des vaccins contre la Covid-19 font des dons importants aux politiciens des deux pays et ont été impliqués dans de nombreux scandales liés à la sécurité, utiliser les agences de renseignement de l’État pour mener une cyberguerre contre des sites qui enquêtent sur de telles préoccupations est non seulement troublant pour l’avenir du journalisme, mais cela suggère que le Royaume-Uni fait un pas dangereux pour devenir un pays qui utilise ses pouvoirs d’État pour traiter les ennemis des entreprises comme des ennemis de l’État.

L’entreprise parrainée par la CIA qui « militarise la vérité » avec l’IA

Début octobre, l’Armée de l’Air des États-Unis et le Commandement des Opérations Spéciales des États-Unis ont annoncé qu’ils avaient attribué un contrat de plusieurs millions de dollars à la société américaine de « renseignement machine » Primer. Selon le communiqué de presse, « Primer va développer la toute première plateforme d’apprentissage automatique pour identifier et évaluer automatiquement la désinformation suspecte. Primer améliorera également sa plateforme de traitement du langage naturel pour analyser automatiquement les événements tactiques afin de fournir aux commandants une vision sans précédent des événements en temps quasi réel ».

Selon Primer, la société « construit des logiciels qui lisent et écrivent en anglais, en russe et en chinois pour découvrir automatiquement des tendances et des modèles dans de grands volumes de données », et leur travail « soutient la mission de la communauté du renseignement et du Département de la Défense en général en automatisant les tâches de lecture et de recherche pour améliorer la rapidité et la qualité de la prise de décision ». En d’autres termes, Primer développe un algorithme qui permettrait à l’État de sécurité nationale d’externaliser de nombreux postes d’analystes militaires et de renseignement vers l’IA. En fait, la société l’admet ouvertement, en déclarant que ses efforts actuels « vont automatiser le travail généralement effectué par des dizaines d’analystes dans un centre d’opérations de sécurité pour ingérer toutes les données pertinentes à un événement au fur et à mesure qu’il se produit et les canaliser dans une interface utilisateur unifiée ».

L’objectif ultime de Primer est d’utiliser son IA pour automatiser entièrement le façonnage des perceptions du public et devenir l’arbitre de la « vérité », telle que définie par l’État. Le fondateur de Primer, Sean Gourley, qui a précédemment créé des programmes basés sur l’IA pour l’armée afin de traquer « l’insurrection » dans l’Irak post-invasion, a affirmé dans un article en avril que « la guerre informatique et les campagnes de désinformation deviendront, en 2020, une menace plus sérieuse que la guerre physique, et nous devrons repenser les armes que nous déployons pour les combattre ».

Dans ce même article, Gourley a plaidé pour la création d’un « Projet Manhattan pour la vérité » qui créerait une base de données de type Wikipédia accessible au public, construite à partir de « bases de connaissances qui existent déjà dans les agences de renseignement de nombreux pays à des fins de sécurité nationale ». Gourley a ensuite écrit que « cet effort consisterait en fin de compte à construire et à améliorer notre intelligence collective et à établir une base de référence pour ce qui est vrai ou non » comme l’ont établi les agences de renseignement. Il conclut son article en déclarant « qu’en 2020, nous commencerons à militariser la vérité ».

Notamment, le 9 novembre, le jour même où le GCHQ a annoncé ses plans pour cibler la « propagande anti-vaccins », le site web américain NextGov a rapporté que l’effort de Primer financé par le Pentagone avait tourné son attention spécifiquement vers la « désinformation liée à la Covid-19 ». Selon le directeur scientifique de Primer, John Bohannon, « Primer va intégrer des capacités de détection de bot, de détection de texte synthétique et d’analyse de revendications textuelles non structurées dans notre plateforme d’intelligence artificielle existante actuellement utilisée par le Département de la Défense … Cela permettra de créer la première plateforme unifiée prête pour la mission afin de contrer efficacement la désinformation liée à la Covid-19 quasiment en temps réel ».

Bohannon, qui travaillait auparavant comme journaliste de premier plan intégré aux forces de l’OTAN en Afghanistan, a également déclaré à NextGov que le nouvel effort de Primer axé sur la Covid-19 « classe automatiquement les documents dans l’une des 10 catégories pour permettre la détection de l’impact de la COVID » sur des domaines tels que « les affaires, la science et la technologie, l’emploi, l’économie mondiale et les élections ». Le produit final devrait être livré au Pentagone au cours du deuxième trimestre de l’année prochaine.

Bien qu’il s’agisse d’une société dite privée, Primer est profondément liée à l’État de sécurité nationale qu’elle est censée protéger en « militarisant la vérité ». Primer est fière de se présenter comme une entreprise dont plus de 15% du personnel est issu de la communauté des services de renseignement ou de l’armée américaine. Le Directeur du Groupe de Sécurité Nationale de la société est Brian Raymond, un ancien officier de renseignement de la CIA qui a occupé le poste de Directeur pour l’Irak au Conseil de Sécurité Nationale des États-Unis après avoir quitté l’agence.

L’entreprise a également récemment ajouté à son conseil d’administration plusieurs hauts responsables de la sécurité nationale, dont :

• Le Général Raymond Thomas (à la retraite), qui a dirigé le commandement de toutes les Forces d’Opérations Spéciales des États-Unis et de l’OTAN en Afghanistan et est l’ancien Commandant du Commandement des Opérations Spéciales des États-Unis et du Commandement des Opérations Spéciales Conjointes (JSOC).

• Le Lieutenant Général VeraLinn Jamieson (retraitée), ancienne Chef d’État-Major Adjoint pour le Renseignement, la Surveillance et la Reconnaissance de l’Armée de l’Air, qui a dirigé les forces de renseignement et les cyberforces de l’Armée de l’Air. Elle a également personnellement développé des « partenariats stratégiques » entre l’Armée de l’Air et Microsoft, Amazon, Google et IBM afin « d’accélérer la transformation numérique de l’Armée de l’Air ».

• Brett McGurk, l’un des « architectes en chef » de la « poussée » de la guerre en Irak, aux côtés de la célèbre famille Kagan, en tant que Directeur du NSC pour l’Irak, puis comme assistant spécial du Président et Directeur Principal pour l’Irak et l’Afghanistan sous l’administration Bush. Sous Obama et pendant une partie de l’administration Trump, McGurk a été l’envoyé spécial du Président pour la Coalition Mondiale pour vaincre l’État Islamique au Département d’État, aidant à gérer la « sale guerre » menée par les États-Unis, le Royaume-Uni et d’autres alliés contre la Syrie.

En plus de ces récentes embauches au sein du conseil d’administration, Primer a fait appel à Sue Gordon, l’ancienne Directrice Adjointe Principale du Renseignement National, en tant que conseillère stratégique. Gordon avait auparavant « dirigé des partenariats au sein de la communauté du renseignement américain et fourni des conseils au Conseil National de Sécurité dans son rôle de Directrice Adjointe du Renseignement National » et avait eu une carrière de vingt-sept ans à la CIA. Ces liens profonds ne sont pas surprenants, étant donné que Primer est financièrement soutenu par la branche de capital-risque de la CIA, In-Q-Tel, et par la branche de capital-risque du milliardaire Mike Bloomberg, Bloomberg Beta.

La blitzkrieg contre la désinformation de l’Opération Warp Speed   

L’intérêt croissant des États-Unis et du Royaume-Uni pour la « désinformation » sur la Covid-19, en particulier en ce qui concerne les prochaines campagnes de vaccination, est étroitement lié à la stratégie d’engagement médiatique de l’Opération Warp Speed du gouvernement américain.

Officiellement un « partenariat public-privé », l’Opération Warp Speed, qui a pour objectif de vacciner 300 millions d’Américains d’ici janvier prochain, est dominée par l’armée américaine et implique également plusieurs agences de renseignement américaines, dont l’Agence de Sécurité Nationale (NSA) et le Département de la Sécurité Intérieure (DHS), ainsi que les géants technologiques liés au renseignement que sont Google, Oracle et Palantir. Plusieurs de mes rapports publiés dans The Last American Vagabond et du journaliste Derrick Broze ont révélé l’extrême secret de l’opération, ses nombreux conflits d’intérêts et ses liens profonds avec la Silicon Valley et les initiatives technocratiques orwelliennes.

Les directives officielles de Warp Speed discutent longuement de son plan par étapes pour engager le public et traiter les questions de « l’hésitation sur les vaccins ». Selon le document de Warp Speed intitulé « De l’usine aux premières lignes », « les communications stratégiques et les messages publics sont essentiels pour assurer une acceptation maximale des vaccins, ce qui nécessite une saturation des messages dans les médias nationaux ». Il indique également que « la collaboration avec des partenaires établis – en particulier ceux qui sont des sources fiables pour les publics cibles – est essentielle pour faire progresser la compréhension, l’accès et l’acceptation des vaccins éventuels par le public » et que « pour obtenir une couverture élevée, il faudra identifier les bons messages pour promouvoir la confiance dans les vaccins, contrer la désinformation et cibler la sensibilisation des populations vulnérables et à risque ».

Le document note également que Warp Speed utilisera le cadre stratégique à trois volets du CDC pour son effort de communication. Le troisième pilier de cette stratégie est intitulé « Stop aux mythes » et a pour objectif principal « d’établir des partenariats pour contenir la propagation de la désinformation » ainsi que de « travailler avec des partenaires locaux et des messagers de confiance pour améliorer la confiance dans les vaccins ».

Bien que ce document particulier de Warp Speed soit court sur les détails, le guide provisoire du Programme de Vaccination contre la Covid-19 du CDC contient des informations supplémentaires. Il indique que l’Opération Warp Speed « fera appel à un large éventail de partenaires, de collaborations et de canaux de communication et d’information pour atteindre les objectifs de communication, sachant que les préférences en matière de canaux et les sources crédibles varient selon les publics et les personnes à haut risque de maladie grave et les populations critiques, et que les canaux n’ont pas tous la même capacité à atteindre les différents objectifs de communication ». Elle déclare qu’elle concentrera ses efforts à cet égard sur les « canaux médiatiques traditionnels » (presse écrite, radio et télévision) ainsi que sur les « médias numériques » (Internet, médias sociaux et SMS).

Le document du CDC révèle en outre que la campagne de « messages publics » visant à « promouvoir l’adoption du vaccin » et à répondre aux « hésitations concernant le vaccin » est divisée en quatre phases et ajoute que la stratégie de communication globale de Warp Speed « devrait être opportune et applicable pour la phase actuelle du programme de vaccination contre la Covid-19 ».

Ces phases sont :

  • Avant qu’un vaccin ne soit disponible.
  • Le vaccin est disponible en quantité limitée pour certaines populations prioritaires.
  • Le vaccin est de plus en plus disponible pour d’autres populations critiques et pour le grand public.
  • Le vaccin est largement disponible.

Étant donné que le vaccin candidat contre la Covid-19 produit par Pfizer devrait être approuvé d’ici à la fin novembre, il semble que l’État de sécurité nationale américain, qui mène actuellement l’Opération Warp Speed, avec des « messagers de confiance » dans les médias, se prépare à entrer dans la deuxième phase de sa stratégie de communication, dans laquelle les organisations de presse et les journalistes qui expriment des préoccupations légitimes au sujet de Warp Speed seront retirés des plateformes pour faire place à la saturation « nécessaire » des messages pro-vaccins dans le paysage médiatique anglophone.

source : https://unlimitedhangout.com

traduit par Réseau International




La prise de contrôle communiste du Canada

[Source : Guy Boulianne]

Message alarmant de Andrew Rouchotas : La prise de contrôle communiste de notre pays

[Guy Boulianne :]
Voici un article très important de Andrew Rouchotas. Cet article est à prendre en considération puisqu’il rejoint parfaitement mes plus récentes publications concernant les relations Chine/Canada/États-Unis. Andrew Rouchotas est le fondateur et PDG de Cartika Inc., un fournisseur de solutions cloud et de services gérés, ainsi que le fondateur de CH1.ca.

[Par Andrew Rouchotas]  J’ai retardé la rédaction de cet article depuis un certain temps. Je ne m’excuse pas pour la longueur de ce post. Je pourrais littéralement écrire un livre sur ce sujet. Je l’ai donc filtré autant que possible sans sacrifier le strict minimum dont vous auriez besoin pour comprendre la situation dans laquelle nous, Canadiens, nous trouvons aujourd’hui. Vous pouvez prendre le temps de le lire ou vous pouvez l’ignorer. C’est mon travail, apparemment, d’être le seul à publier ceci. C’est à vous de décider ce que vous voulez faire, le cas échéant.

Cependant, je ne peux pas rester les bras croisés et regarder ce qui se passe actuellement dans notre pays. C’est le CANADA. Comment pourrais-je regarder ma fille dans les yeux plus tard dans la vie sans savoir que j’ai fait tout mon possible pour lutter et arrêter cette absurdité.

Le Canada est attaqué. Vous devez vous en rendre compte maintenant. Nous avons été infiltrés aux plus hauts niveaux du gouvernement. Tout le monde qui vous parle à la télévision est payé par notre gouvernement infiltré et / ou corrompu. On vous dit ce qu’il faut penser et on vous dit ce qu’il faut croire et on vous dit comment agir — et vous obéissez.

Nortel était la société Internet la plus puissante au monde, gérant 70% du trafic Internet mondial. Ils étaient le joyau du monde de la technologie et ils étaient canadiens. À partir de 2004, Nortel a commencé à être infiltré par le gouvernement communiste chinois. En utilisant toute la propriété intellectuelle volée à Nortel, Huawei est né. Hauwei a procédé à une offre contre chaque opportunité de Nortel et, en utilisant sa propre technologie, en 2009, Nortel était en faillite. Le Canada était le chef de file mondial de la technologie. Maintenant, ces milliards de dollars et, finalement, des centaines de milliers d’employés hautement qualifiés et bien payés, ainsi que la technologie canadienne de pointe au monde, appartenaient maintenant à la Chine. [1]

Peu de temps après la faillite de Nortel, en 2010, le directeur du SCRS, IL Y A DIX ANS, dans un geste sans précédent, est venu sur CBC News et nous a averti que notre gouvernement était infiltré par des nations étrangères hostiles.

Du sommet, notre gouvernement a été complètement infiltré par le gouvernement communiste chinois. Ces hauts fonctionnaires sont soit directement complices des motivations de la Chine, soit sont des agents directs du gouvernement chinois et du Parti communiste.

Justin Trudeau a envoyé 100 millions de dollars en Chine. Sous couvert de « changement climatique » et de « santé des femmes ». Lorsque les États-Unis ont renoncé à leur adhésion à l’Organisation mondiale de la santé (OMS), Justin Trudeau s’est intensifié et a engagé les États-Unis à près d’un milliard de dollars. L’OMS est une organisation contrôlée par la Chine communiste. [2]

Trudeau a engagé notre contrat d’infrastructure et de réseau 5G avec Hauwei. Oui, le même Hauwei qui a infiltré et mis en faillite Nortel. Trudeau paie et récompense littéralement la Chine pour avoir volé la technologie canadienne, volé des milliards de dollars à notre économie, volé des centaines de milliers d’emplois bien rémunérés à notre pays. Il sous-marinage également d’autres entreprises technologiques canadiennes dotées de capacités 5G (par exemple Telus ou Rogers) et remet ces contrats et ces emplois ainsi que le développement technologique ultérieur, sur le dos des contribuables canadiens — à la Chine communiste.

Comme si cela ne suffisait pas, Trudeau nous éloigne de nos alliés. Nous sommes les seuls « pays à 5 yeux » (coopérative de partage de données de sécurité) à autoriser Hauwei à entrer dans notre pays et à permettre à la Chine communiste d’accéder à toutes nos données. [3]

En conséquence, cela a incité le président américain à menacer de doubler nos frontières avec l’armée américaine. Même si le président américain a renoncé à cette menace pour le moment, vous devez comprendre que le reste du monde est très conscient que le Canada tombe aux mains de la Chine communiste. Personne ne va nous aider si nous permettons que cela se produise. [4]

Tout le monde insiste sur le fait que malgré toute la science, malgré toute logique et raison, nous devons écouter les experts. Ok, mais, quels experts devrions-nous écouter ? Dr Theresa Tam ? Eh bien, comment se fait-il que les deux derniers experts qui ont occupé le rôle du Dr Tam au Canada, tous deux en désaccord avec elle ? [5]

Alors, quel « expert » devons-nous écouter ? Le Dr Tam est-elle plus qualifié que ses deux précédents prédécesseurs ? La réponse est bien sûr non. Quiconque a suivi mes messages, depuis le tout premier jour des verrouillages COVID, comprend que j’ai parlé haut et fort contre ces mesures. La science ne le soutient tout simplement pas. Ce sont des actions à motivation politique. Ces politiques de santé publique sont des politiques de santé publique communiste en Chine. Ces politiques de santé publique visent à contrôler une population et à permettre à un gouvernement tyrannique de prendre le contrôle de l’économie. Ce ne sont PAS des politiques canadiennes de santé publique.

Un candidat à la direction du Parti conservateur canadien a exprimé publiquement ces préoccupations au sujet du Dr Tam. Pour ses efforts, il a été qualifié de « raciste » et a failli être expulsé du parti. Bien qu’il ait refusé de s’excuser, il a ensuite renoncé à sa position et a indiqué qu’il ne remettait pas en question la loyauté du Dr Tam envers le Canada. [6]

Eh bien, je ne suis pas Derek Sloan. Je vais le dire fort. Le Dr Tam est un traître et le Dr Tam travaille directement pour la Chine communiste. Je ne dis pas cela parce qu’elle est d’origine asiatique. Je dis cela, parce qu’elle est une traître. J’aime et je respecte tous les Canadiens d’origine chinoise fidèles au Canada. Je suis moi-même issu d’une famille d’immigrants hors du bateau. Je suis fidèle au Canada. Si quelqu’un de mon pays d’origine était un haut fonctionnaire du gouvernement et agissait comme un traître, je l’appellerais aussi un traître. Je ne serais pas raciste contre moi-même pour le dire. Tous les Canadiens chinois que je connais sont des gens extraordinaires. Ce sont mes amis et mes voisins. Je ne connais pas le Dr Tam et je ne veux pas la connaître. Elle doit démissionner immédiatement.

https://youtu.be/VRTw77Ioy-Y
Theresa Tam plaide pour une rafle de ceux qui refusent les vaccinations. Dans un documentaire de 2010, l’ONF détaille les plans du gouvernement du Canada pour une future épidémie et comment il prendra soin de ceux qui refusent la vaccination contre le virus… en les rassemblant et en les mettant dans des centres de détention.

De la même manière, Chrystia Freeland est aussi manifestement une partisane de la politique et des politiques communistes. Elle a été choisie et placée comme vice-première ministre au Canada, et lorsque notre ministre des Finances actuel a démissionné en raison de la corruption au sein de notre gouvernement fédéral, elle a également été nommée nouvelle ministre des Finances du Canada. Elle est sur le DOSSIER PUBLIC, déclarant que l’économie ne peut pas être reprise, à moins qu’elle ne soit reprise dans le cadre de son idéologie environnementaliste radicale. Suis-je le seul à demander ce que les verrouillages COVID de santé publique ont à voir avec son idéologie environnementale ? Suis-je le seul à me demander pourquoi les petites entreprises et le secteur privé doivent être détruits à cause du COVID et des politiques de santé publique, mais ne peuvent pas être repris tant que son économie socialiste flagrante, à peine voilée sous une idéologie environnementaliste radicale, ne sera pas mise en œuvre ?

Chrystia Freeland est l’auteur en 2012 d’un livre intitulé « Plutocrats: The Rise of the New Global Super-Rich and the Fall of Everyone Else » (Ploutocrates: la montée des nouveaux super-riches mondiaux et la chute de tous les autres). [7]

Il est ironique que ses politiques détruisent directement « tout le monde ». Les propriétaires de petites entreprises, le secteur privé, etc. Les SEULS qui prospèrent sous les politiques de Dr Tam et Chrystia Freeland sont les nouveaux « Global Super-Rich ». Si vous lisiez le livre de Chrystia Freeland, vous comprendriez. C’est de la pure rhétorique marxiste. Prolétariat vs Bourgeois. Elle est une communiste ouverte et, selon toute vraisemblance, soit directement un agent de la Chine communiste, soit volontairement complice des politiques de la Chine communiste.

Nous voyons l’impossible se produire au Canada. Nous pratiquons la politique identitaire aux plus hauts niveaux de nos gouvernements. On nous dit que nous sommes « systématiquement racistes », justifiant ainsi le démantèlement de tout notre système. On nous dit que certains d’entre nous ont un « privilège » inhérent. Nous sommes divisés en groupes et ces groupes sont retournés les uns contre les autres. Nous avons été enfermés dans nos maisons, nous avons été forcés de porter des masques, nous avons été forcés de masquer nos enfants. Notre secteur des petites entreprises est en train d’être anéanti et les barrières à l’entrée pour démarrer une nouvelle entreprise ont été massivement élargies. Un pourcentage important de la population a été transféré à l’aide gouvernementale permanente. Le chômage monte en flèche, la dette monte en flèche et notre taux de mortalité monte en flèche (et non à cause du COVID). Les seules personnes qui en profitent sont les fonctionnaires de notre gouvernement et les plus grandes entreprises (qui réalisent toutes des profits records) — et bien sûr — le gouvernement communiste chinois. On nous dit que c’est une question d’« équité » et de « justice », mais, comme ces pratiques malveillantes l’ont toujours fait, partout où elles ont été mises en œuvre, la richesse sort toujours des mains des citoyens et revient entre les mains de quelques-uns. Personne ne se bat contre cela au Canada. De nos plus hauts responsables politiques à nos médias, ils battent tous le même tambour.

Pour le bien de Pete, Chrystia Freeland déclare ouvertement son intention de couler le segment énergétique canadien et refuse de rouvrir notre économie des verrouillages COVID, jusqu’à ce que nous mettions en œuvre sa stratégie environnementaliste. Et qui, selon vous, fournira toute cette énergie et cette infrastructure pour sa nouvelle économie « verte ». La Chine communiste bien sûr. [8]

Nous observons la prise de contrôle communiste de notre pays — et ce n’est pas subtil. Le monde nous regarde. Tout le monde sait très bien ce qui se passe au Canada.

Le chercheur australien Clive Hamilton a récemment publié un livre intitulé « Hidden Hand », qui raconte comment Pékin utilise les élites dans les pays cibles pour étendre son influence et son contrôle. Il dit, et je cite : « La promotion de Beijing des candidats aux élections qu’elle contrôle les plus avancés au Canada ». J’ai cherché LA REVUE LA PLUS CRITIQUE du livre de Clive Hamilton que j’ai pu trouver. Vous ne pouvez tout simplement rien accepter de moins que ce qui est conclu dans cet examen.

Du directeur des avertissements publics du SCRS il y a 10 ans, aux travaux de renommée mondiale de Clive Hamilton publiés aujourd’hui, à tout ce que vous regardez autour de vous.

Peut-être devriez-vous vous demander pourquoi les médias ne font rien d’autre que de parler des taux d’infection et des politiques identitaires qui divisent. Ils ne peuvent même plus discuter des taux de mortalité, car personne ne meurt — du moins pas de COVID. Donc, ils ont changé le récit pour « arrêter la propagation » pour vous garder effrayé et conforme. Pourquoi ne connaissez-vous pas l’infiltration massive de la Chine communiste dans notre gouvernement, alors que le reste du monde en est bien conscient et déclare que c’est important ?

Le gouvernement communiste chinois possède soit par l’intermédiaire de filiales, soit par influence, d’énormes portions de nos médias. Les mêmes médias qui sont financés par nos impôts. Les mêmes médias qui conduisent des politiques de santé publique horribles, vous ont masqué vos enfants et nous font jouer les idéologies de la politique identitaire marxiste et communiste les unes contre les autres. [9]

Demandez-vous comment le Canada est arrivé ici, et si rapidement. Demandez-vous pourquoi le Canada met en œuvre des politiques de santé publique communistes chinoises. Demandez-vous pourquoi le Canada sous-traite toute notre technologie et l’infrastructure et les déploiements du réseau 5G à venir vers Hauwei et la Chine communiste. La technologie 5G est merveilleuse et est désespérément nécessaire dans un pays aussi massif et éloigné que le Canada. Vous pensiez que la vente de données par Facebook aux annonceurs était inacceptable ? Que pensez-vous que la Chine fera de TOUTES vos données ? Demandez-vous comment le Canada est devenu une dette de 1,2 billion de dollars — détenue par, vous l’avez deviné, la Chine communiste. Demandez-vous pourquoi une part importante de cette dette de 1,2 T $ a été envoyée à la Chine sous couvert de « changement climatique » ou de « santé des femmes », et maintenant nous devons aussi à la Chine cet argent, plus les intérêts, au sein de notre dette. [10]

Maintenant, demandez-vous ce qui est arrivé à Hong Kong ? La première chose que le gouvernement communiste de Chine a faite a été d’infiltrer Hong Kong au plus haut niveau. Vous vous souvenez de leur rhétorique ? « 2 systèmes, 1 pays ». [11]

Ils ont ensuite commercialisé, via leurs médias de masse contrôlés par le gouvernement, les justifications de la présence de leur armée sur le sol de Hong Kong. Ironiquement, Justin Trudeau, en vertu de la FIPA (Foreign Investment Protection Act), signée à l’origine par le gouvernement conservateur Harper, a été ratifiée en 2019 par Justin Trudeau. L’accord FIPA ratifié a approuvé le gouvernement communiste chinois à déployer des forces de sécurité sur le sol canadien sans exiger la “connaissance ou le consentement” des CANADIENS. La « validation » vise à protéger les actifs appartenant au gouvernement chinois. Ce qui veut dire, leurs actifs Hauwei, au Canada. Donc, effectivement, nous avons permis à Hauwei de voler la technologie Nortel, de les mettre en faillite, de nous revendre cette technologie et maintenant de protéger ces actifs sur notre propre sol avec leurs militaires. [12]

Rappelez-vous tous les guerriers courageux et puissants et vertueux signalant Facebook ? Rappelez-vous que tout le monde publie des mèmes « Hong Kong gratuits » partout sur Facebook ? Eh bien, Hong Kong a effectivement disparu. Tous les dirigeants de Hong Kong Free Press qui ne voulaient pas se plier, sont partis. Ils ont disparu. Tous les organisateurs des manifestations sont partis. Ils ont disparu. C’est ce qui se passe au Canada, MAINTENANT. Nous serons le prochain État communiste de Chine, pas différent de Hong Kong — et tout le monde le sait, sauf nous.

La Chine communiste ne tolère pas la liberté. Et, bien que les communistes pénètrent toujours avec un verbiage comme « privilège » ou « racisme systémique » ou « diversité et inclusion », vous devez comprendre que ce ne sont que des armes pour semer la division, la peur et la haine. Une fois qu’ils prennent le contrôle, la première chose qu’ils font est d’emprisonner ou de tuer les groupes et les ethnies qu’ils n’aiment pas. À l’heure actuelle, en Chine, environ 1 million d’Uygars musulmans ont été emprisonnés dans des camps d’internement et sont utilisés comme esclaves. Je suis prêt à parier qu’une fois qu’ils auront mis en œuvre de telles atrocités au Canada, toutes les victimes professionnelles, les idiots de la politique identitaire qui courent dans notre pays, qui font des ravages aujourd’hui, se rendront soudainement compte qu’ils n’étaient pas aussi opprimés qu’ils le pensaient. Je parie qu’ils donneraient n’importe quoi pour retrouver leurs anciennes vies et leurs anciennes libertés.

Maintenant, demandez-vous, malgré toute rime ou raison, malgré toute la science, malgré tout ce que le Canada représente, pourquoi prenez-vous des ordres de personnes et d’organisations qui sont détenues et contrôlées par la Chine communiste ? Ils n’ont aucun pouvoir réel aujourd’hui. Même avec des médias infiltrés, même avec des hauts fonctionnaires infiltrés. Ils n’ont aucun pouvoir aujourd’hui. C’est pourquoi les médias ne cessent de nous pomper la peur et la division 24 heures sur 24, 7 jours sur 7.

Faites exactement le contraire de tout ce que les médias vous disent de faire. Exigez des élections et éliminez ces traîtres infiltrés de notre gouvernement. Insistez sur le fait que le nouveau gouvernement tient tête à la Chine. Insistons pour que le nouveau gouvernement fasse preuve de loyauté envers nos alliés et se rallie à nos alliés. Veiller à ce que notre nouveau gouvernement expulse Hauwei du Canada et s’efforce de renforcer Telus et Rogers pour leur faire concurrence. Veiller à ce que le nouveau gouvernement mette fin à l’accord FIPA que nous avons signé avec la Chine. Ou pensez-vous honnêtement que les États-Unis nous protégeront une fois que la Chine aura des soldats partout dans notre pays et une fois qu’ils nous auront occupés et détruits comme ils l’ont fait à Hong Kong?

Enfin — Insistez pour que le nouveau gouvernement cesse de financer nos médias avec nos impôts. Insistez sur le fait que notre gouvernement finance les médias canadiens indépendants, qui fonctionneront encore une fois comme la « presse libre » et dilueront la propagande flagrante que la Chine communiste vous nourrit. Pourquoi nos médias financés par les impôts passent-ils autant de temps à nous retourner contre nos alliés américains ? Vous ne vous êtes jamais posé cette question ? pas même une fois ? Pourquoi nos médias poussent-ils autant la politique identitaire ? Pourquoi nos médias poussent-ils si fortement les politiques de santé publique communistes chinoises ? Pourquoi poussent-ils autant Hauwei ? Le gouvernement communiste chinois a infiltré de nombreux pays, chaque pays est confronté à cela et se bat à sa manière et à des degrés divers. Personne ne vient nous aider. Nous sommes seuls. D’autres pays ripostent. Le Canada ne l’est pas.

Enlevez vos masques. Vous avez l’air ridicule. Arrêtez de vivre votre vie dans la peur, car bientôt, vous vivrez votre vie enchaînée. De nombreux héros courageux ont tout sacrifié pour vous permettre, à vous et à vos enfants, de vivre librement.

https://youtu.be/3BvbmWFGst4
Laura Lynn Tyler Thompson en entrevue avec Andrew Rouchotas (à partir de 12:45 minutes).

CORRECTION — un commentaire dans ce fil est correct. Le FIPA a été signé à l’origine par Stephen Harper et le gouvernement conservateur en 2012. La présomption dans ce billet est que le FIPA a été ratifié en 2019 par le gouvernement Trudeau pour être plus expansif et offrir des privilèges à la Chine, qui n’existaient pas auparavant.

INFORMATIONS SUPPLÉMENTAIRES :
  • Brad Johnson : China seems to have infiltrated Canada’s highest intelligence agency – and it’s not the first time. American Military News, May 13, 2020. — Un événement majeur a eu lieu en septembre 2019 qui a disparu de tout avis public et la profonde signification laissée sous-estimée. Un espion chinois potentiel a infiltré les plus hauts niveaux du service de renseignement canadien qui fait partie de la Gendarmerie royale du Canada (GRC).
  • Chris Kutz : Building a Western Union. Berkeley News, November 18, 2016. — Pourquoi tous les violents révolutionnaires ANTIFA-BLM sortent de Seattle, Portland et Los Angeles? Parce que Washington, l’Oregon et la Californie sont tous devenus des États communistes grâce à la triche universelle par courrier et ont formé un pacte des États occidentaux. De nombreux experts pensent que la Chine communiste a l’intention d’envahir et d’occuper ces trois États et de se séparer de l’union. C’est ce qu’était la zone d’occupation CHAZ / CHOP. Nous pensons qu’ils ont raison. Ils sont déjà à mi-chemin. Les communistes contrôlent déjà Hollywood et la Silicon Valley, Bill Gates et le propre État de Washington de l’OMS, ANTIFA est basé dans l’Oregon et les communistes sont au bord du Pacifique au moment même où nous parlons.
  • Dave Hodges : More Reports Confirm that the CHICOMS Are Amassing Thousands of Troops on the Canadian-US Border. The Common Sense Show, August 31, 2020. — Dave Hodges a récemment interviewé Sarah Westall à l’émission télévisée, The Common Sense Show. Par coïncidence, un jour après notre entrevue, Sarah a rapporté avec Kevin Annett que le Canada a maintenant des troupes chinoises cachées dans les réserves autochtones du Canada. Les troupes du CHICOM prennent et protègent les ressources des réserves sous l’autorité de Trudeau et de la Gendarmerie royale du Canada (GRC). Les troupes du CHICOM se déplacent maintenant librement au Canada sous le couvert des verrouillages COVID-19 ainsi que de la législation du gouvernement canadien qui permet aux CHICOM d’utiliser leur armée pour « protéger » les actifs de CHICOM au Canada. L’histoire de CHICOMS étant situé à la limite de notre frontière norvégienne avec le Canada se développe depuis que Sarah Westall a publié son entrevue avec Kevin Annett. La seule différence dans le rapport est le nombre de soldats du CHICOM qui attendent. Le 30 août 2020, Paul Martin a contacté Dave Hodges sur le même sujet. Sa source, bien connue de lui, affirme que 6 000 soldats du CHICOM sont prêts à attaquer depuis le nord. Vous pouvez écouter l’entrevue de Paul Martin en cliquant sur ce lien.
  • Tom Blackwell : Academic who blew the whistle on China’s influence on Australia says Canada is in even worse trouble. National Post, April 15, 2019. — « Quand je regarde l’influence subtile mais intense de la Chine sur les institutions canadiennes … cela m’inquiète mortellement », dit Clive Hamilton.
  • Anthony Murdoch : Canada’s top doctor leading pandemic response also works for China-controlled World Health Organization. LifeSiteNews, April 17, 2020. — La Dre Theresa Tam, administratrice en chef de la santé publique au Canada, fait également partie du comité de surveillance de l’OMS pour les urgences sanitaires. Elle dirige la riposte à la pandémie du Canada et travaille également pour l’Organisation mondiale de la santé sous contrôle chinois.
  • The GenX Report : Theresa Tam plaide pour une rafle de ceux qui refusent les vaccinations. Youtube, 28 avril 2020. — Dans un documentaire de 2010, l’Office national du film du Canada détaille les plans du gouvernement du Canada pour une future épidémie et comment il prendra soin de ceux qui refusent la vaccination contre le virus… en les rassemblant et en les mettant dans des centres de détention.
  • The David Knight Show : Canadian Whistleblower: Enslavement Begins in 2 Months. Banned.Video, October 19, 2020. — Lanceur d’alerte du Parti libéral du Canada (LPC) du Comité de planification stratégique du parti, qui est sous le contrôle du Bureau du Premier ministre du Canada (PMO) : « Plusieurs membres du comité se sont également demandé ce qui arriverait aux individus s’ils refusaient de participer au monde Programme de réinitialisation de la dette, ou HealthPass, ou calendrier de vaccination, et la réponse que nous avons obtenue était très troublante. Voici la feuille de route du prochain Lockdown 2.0 et le plan mondial d’asservissement ».
  • Jane George : Inuit org silent as feds review sale of Nunavut gold mine to Chinese company. Nunatsiaq News, 13 August 2020. — Une société minière aurifère chinoise souhaite racheter TMAC Resources Inc., propriétaire du champ aurifère Hope Bay, situé à 150 km au sud-ouest de Cambridge Bay. Un examen par Investissement Canada est en cours.

♦ The Real Truth Network (Alternative Health and Healing).

NOTES :
  1. Sam Cooper : Inside the Chinese military attack on Nortel. Global News, August 25, 2020.
  2. Rachel Aiello : ‘A global challenge’: PM Trudeau commits $850 million to global fight against COVID-19. CTV News, May 4, 2020.
  3. Robert Fife, Alexandra Posadzki, Paul Waldie, Adrian Morrow : Canada is now the only Five Eyes member to not ban or restrict use of Huawei 5G equipment. The Globe and Mail, July 14, 2020.
  4. Mercedes Stephenson, James Armstrong & Amanda Connolly : Trump looking to put troops near Canadian border amid coronavirus fears. Global News, March 26, 2020.
  5. Cormac Macsweeney : Health experts call for shift in COVID strategy, say current track is ‘a fool’s errand’. 660 News, July 9, 2020.
  6. Amanda Connolly : Ontario Tory MPs pressed Sloan to apologize for questioning top doctor’s loyalties. Instead, he defended himself. Global News, April 29, 2020.
  7. Chrystia Freeland : « Plutocrats: The Rise of the New Global Super-Rich and the Fall of Everyone Else ». The Penguin Press, 2012.
  8. Kait Bolongaro : Justin Trudeau Plots Canada’s Sharpest Turn Left in Economic Policy in Decades. Bloomberg, 26 août 2020.
  9. Terry Glavin : Canada’s media is in thrall to China. Maclean’s, May 18, 2018.
  10. Vipal Monga : China’s Move to Buy Arctic Gold Mine Draws Fire in Canada. The Wall Street Journal, July 26, 2020.
  11. Felix Tam, Clare Jim : ‘One country, two systems’ can continue beyond 2047: Hong Kong leader. Reuters, January 16, 2020.
  12. Guy Boulianne : Révélations Choc — Le Parti communiste chinois déploie les troupes de l’Armée populaire de libération (APL) en Colombie-Britannique. Publié le 16 octobre 2020.



La médecine par les plantes est utilisée depuis l’antiquité

[Source : Anguille sous roche]

Vous seriez surpris de voir comment votre connaissance des médecines naturelles peut bénéficier de la sagesse de nos ancêtres. La médecine par les plantes est utilisée depuis au moins la période paléolithique.

Les archéologues travaillant dans le nord de l’Irak, par exemple, ont trouvé une sélection de pollen de plantes provenant de mauves, de jacinthe de raisin, d’éphédra, d’achillée millefeuille, de séneçon et de centaurée, des plantes qui, selon eux, étaient utilisées il y a 60 000 ans par les Néandertaliens à des fins médicinales. Mais la phytothérapie a continué à évoluer.

Beaucoup plus tard, il y a environ 3 000 à 5 000 ans, certains des premiers documents écrits relatifs à la médecine par les plantes ont vu le jour. Ces premiers documents sur les plantes médicinales ont été créés par les Sumériens et décrivent avec soin les noms de 250 plantes et 12 recettes de remèdes. Un exemple suggère que la feuille d’aloès peut être utilisée comme laxatif.

Deux ou trois millénaires plus tard, les guérisseurs babyloniens se sont tournés vers des plantes telles que le cresson, la menthe, le cèdre et le palmier-dattier pour se soigner, parfois en combinaison avec une forme de magie. Une prescription babylonienne pour une blessure au visage indique : « Si un homme est malade et qu’il reçoit un coup sur la joue, pilonnez ensemble de la térébenthine de sapin, de la térébenthine de pin, du tamaris, de la marguerite, de la farine d’Inninnu [orge] ; mélangez du lait et de la bière dans une petite casserole en cuivre ; étendez sur la peau, attachez sur lui, et il se remettra. »

Les anciens Égyptiens décrivaient également des herbes médicinales sur leurs papyrus. Le papyrus Ebers, qui est l’un des plus importants papyrus médicaux de cette culture, date de 1550 avant J.-C. et comprend plus de 700 composés, pour la plupart dérivés de plantes.

Des graines qui ont été liées à l’herboristerie ont été trouvées dans des sites de l’âge du bronze de la Chine de la dynastie Shang (c. 1600-1046 av. J.-C.). Un premier texte médical chinois appelé le Huangdi Neijing a été écrit entre 221 et 206 avant J.-C. et présente plus de 100 des 224 composés comme des remèdes à base de plantes.

Les plus anciens textes médicaux grecs à base de plantes sont apparus à partir du 4e siècle avant J.-C. Seuls quelques fragments de ces ouvrages sont restés intacts, mais ils ont tendance à recouvrir les textes égyptiens sur le sujet écrits à peu près à la même époque.

Aujourd’hui, l’Organisation mondiale de la santé estime que 80 % de la population de certains pays d’Asie et d’Afrique utilisent la phytothérapie comme stratégie de soins de santé primaires.

Les plantes médicinales peuvent être absorbées par l’organisme de différentes manières, mais la consommation de thé à base de plantes médicinales est probablement la plus courante.

Les façons d’administrer les herbes

Boire : Les tisanes sont la méthode la plus populaire pour administrer des herbes à des fins de guérison. Elles comprennent les infusions (trempage d’une herbe, comme la menthe ou la camomille, dans de l’eau chaude pour en extraire les propriétés) et les décoctions (ébullition d’une substance plus dure, comme les racines ou l’écorce). Les teintures sont souvent plus fortes que les tisanes et elles comprennent l’alcool. Pour créer une teinture, un herboriste peut combiner de l’éthanol pur à 100 %, ou un mélange d’éthanol à 100 % et d’eau, avec l’herbe.

Application topique : Certaines huiles essentielles, qui contiennent l’« essence » ou l’arôme d’une plante, sont appliquées sur la peau, si elles sont diluées avec une huile porteuse telle que l’huile d’amande ou d’olive. Les pommades, baumes, crèmes et lotions sont également populaires. Souvent, les herbes médicinales sont trempées dans une huile de qualité alimentaire pendant des semaines ou des mois pour permettre l’extraction de certains produits phytochimiques dans l’huile. Une fois ce processus terminé, l’huile peut être transformée en pommade, crème ou lotion. C’est ainsi que l’on fabrique des huiles de massage, des pommades antibactériennes et des composés cicatrisants.

Inhalation : La forme d’inhalation la plus courante est connue sous le nom d’aromathérapie, une médecine alternative ou une thérapie complémentaire qui est censée améliorer le bien-être psychologique ou physique.

Un herboriste au travail qui broie et mélange des herbes médicinales.

L’herboristerie du XXe siècle

L’herboristerie, ou médecine par les plantes, a été négligée ou ignorée par de nombreuses institutions de soins officielles depuis le 20e siècle. Cependant, de nouvelles recherches, comme les travaux de la Clinique Mayo, montrent que certaines herbes sont des remèdes scientifiquement valables lorsqu’elles sont utilisées de la bonne manière.

La formation des herboristes varie d’un endroit à l’autre mais comprend souvent l’apprentissage de la culture des herbes (wildcrafting), le diagnostic, la préparation et le traitement par les plantes médicinales. L’apprentissage est une approche de formation populaire parmi les herboristes non professionnels et les personnes pratiquant la médecine traditionnelle.

Remarque importante : le mélange d’herbes et de médicaments peut ne pas être une bonne idée, alors consultez votre médecin avant d’essayer de traiter quoi que ce soit avec des herbes. La liste suivante est fournie à titre d’information uniquement et ne doit pas être considérée comme un avis médical.

10 herbes et épices populaires couramment utilisées en phytothérapie

Ail

L’ail est originaire d’Asie centrale et du nord-est de l’Iran. Il est utilisé comme assaisonnement alimentaire et en médecine depuis des milliers d’années. Il a été étudié dans le monde entier et il a été démontré qu’il avait des propriétés antifongiques et antimicrobiennes. On pense que l’ail est particulièrement efficace contre les maladies liées aux levures et aux champignons. Il semblerait également que l’ail ait des propriétés antivirales, antibactériennes et anticancéreuses, et qu’il soit bénéfique pour notre système cardiovasculaire. Certaines personnes mâchent une ou deux gousses d’ail crues par jour et d’autres l’écrasent dans leurs salades.

Des bulbes d’ail et des clous de girofle sur une table en bois.

Origan

L’origan provient de l’Eurasie occidentale et du sud-ouest tempérés et de la région méditerranéenne. Les feuilles de la plante sont généralement séchées et moulues à des fins culinaires. On pense que cette herbe contient des antioxydants et possède des propriétés antibactériennes. Hippocrate l’utilisait comme antiseptique. Il a été démontré que l’huile d’origan a des propriétés antimicrobiennes qui peuvent être utilisées contre les troubles des voies respiratoires et des voies urinaires. Elle a également été utilisée de manière topique pour traiter certaines affections cutanées telles que l’acné et les pellicules.

Plante d’origan et feuilles d’origan séchées.

Menthe

La menthe est une plante que l’on trouve partout dans le monde. Toutefois, la plupart des menthes sont originaires d’Europe et d’Asie, tandis que certaines sont originaires d’Amérique du Nord et du Sud, d’Afrique du Sud et d’Australie. Il a été démontré que la plupart des espèces de menthe favorisent la digestion et aident à soulager les maux d’estomac. L’odeur de cette herbe active les glandes salivaires dans notre bouche et les glandes qui sécrètent des enzymes digestives qui aident à la digestion. C’est un remède populaire pour les brûlures d’estomac, les indigestions et les nausées. Les gens utilisent généralement la menthe comme thé.

Des feuilles de menthe.

Camomille

La camomille est originaire d’Europe occidentale, d’Inde et d’Asie occidentale. C’est une autre herbe qui est recherchée pour les problèmes de ventre. Les tisanes de camomille ont été utilisées à travers les âges pour aider à soulager les brûlures d’estomac, les indigestions et les coliques. C’est aussi un relaxant et un sédatif léger, c’est donc une boisson populaire à prendre avant de se coucher si quelqu’un a des difficultés à dormir.

Camomille médicale.

Cayenne

Christophe Colomb a ramené du Nouveau Monde le poivre de Cayenne en Europe, où il est rapidement devenu une épice culinaire et médicinale populaire. Cette épice a été utilisée pour soulager les maux de dents et apaiser les douleurs. La capsaïcine est l’ingrédient qui aide à soulager la douleur et elle apparaît parfois dans les onguents contre la douleur arthritique.

Poivre de Cayenne et poivrons séchés.

Gingembre

Le gingembre est originaire des forêts tropicales d’Asie du Sud-Est. Depuis plus de 3 000 ans, il est utilisé en phytothérapie. Le gingembre en poudre a été utilisé pour traiter l’arthrite, et le thé au gingembre est bon pour la congestion de la tête et de la poitrine. Cependant, cette racine est surtout populaire pour soigner les problèmes d’estomac, en particulier les nausées. Il est considérée comme ayant des propriétés anti-inflammatoires, anti-nausées et peut-être anti-diabétiques. Certaines études suggèrent que le gingembre pourrait aider à prévenir le cancer et à réduire le taux de cholestérol.

Gingembre

Noix de muscade

La noix de muscade provient des îles Banda, une des « îles aux épices », en Indonésie. Les anciens Romains utilisaient la noix de muscade pour fumiger leurs maisons, mais les Byzantins l’utilisaient comme médicament. Au Moyen-Âge, elle était considérée comme une épice magique qui pouvait réconforter les nerfs et l’estomac et stimuler la circulation. Aujourd’hui, elle est également un ingrédient populaire dans certains mélanges d’épices pour la cuisine asiatique. Des recherches modernes ont montré que la noix de muscade contient des antioxydants et qu’elle a des propriétés antibactériennes et anti-inflammatoires. La plupart des gens utilisent de petites quantités de noix de muscade lorsqu’ils préparent des plats sucrés ou salés ou en saupoudrent sur des boissons chaudes.

Noix de muscade fraîche.

Persil

Le persil est originaire de la région de la Méditerranée centrale. Il est largement utilisé dans différentes cuisines et constitue une garniture populaire. Certaines personnes aiment également boire du thé au persil comme diurétique. Des recherches montrent que ses flavonoïdes et ses antioxydants peuvent aider à prévenir le cancer. Le pourcentage élevé de vitamine K que contient cette herbe pourrait également contribuer à améliorer la santé des os.

Persil.

Cannelle

La cannelle est originaire de Ceylan (Sri Lanka). La cannelle est référencée dans la Bible et dans les papyrus de l’Égypte ancienne. Les anciens Romains considéraient autrefois la cannelle comme plus précieuse que l’or. C’est une épice très populaire dans les plats sucrés et aussi dans les mélanges d’épices pour certains plats salés. Elle est particulièrement appréciée dans la cuisine turque et persane. Des études montrent que la cannelle de Ceylan peut aider à contrôler le taux de sucre dans le sang, diminuer le cholestérol, abaisser la pression sanguine, améliorer la mémoire et agir comme un agent anti-microbien.

Bâtonnets et poudre de cannelle et de casse de Ceylan.

Curcuma

Le curcuma est originaire du sous-continent indien et de l’Asie du Sud-Est. Il est utilisé dans la médecine traditionnelle chinoise et la médecine ayurvédique indienne depuis des milliers d’années. Le curcuma est également un ingrédient clé de nombreux aliments salés et de certains plats asiatiques sucrés. L’aliment le plus populaire associé au curcuma est probablement le curry. La curcumine est le principal ingrédient actif du curcuma. Elle a de puissants effets anti-inflammatoires et est également un antioxydant. Des recherches ont montré que le curcuma peut aider à traiter la dépression, la maladie d’Alzheimer et l’arthrite.

Racine de curcuma et poudre de curcuma.

Source : Ancient Origins – Traduit par Anguille sous roche




L’opération Coronavirus travaille main dans la main avec l’Agenda des nanotechnologies

[Source : Marguerite Rothe – Enquête]

L’opération Coronavirus travaille main dans la main avec l’Agenda des nanotechnologies, par Makia Freeman

Par Marguerite Rothe

Ceux qui nous veulent du bien sont en train de travailler dur pour fabriquer des super-vaccins. Des produits biotechnologiques, qui nous « soigneront » mieux que notre traditionnel médecin. Dans leurs esprits dérangés, ils prévoient que, grâce à cette recherche fondamentale, le monde se portera mieux (comme lorsque la bouche en cœur, ils nous expliquaient que les OGM éradiqueraient la faim dans le monde).

Ce qui logiquement, induit une espérance de vie prolongée pour tous. TOUT ÇA, tout ce formidable altruisme pour une planète surpeuplée ! Je n’invente rien, ceux qui financent ce type de recherches sont convaincus que nous sommes trop nombreux sur cette planète. Alors ? Allez, soyons fous, extrapolons !

Je vais vous exposer le fond de ma pensée. Tous ces démons ont encore besoin de nous, de tous les surnuméraires que nous sommes, pour expérimenter les fruits de leurs recherches. C’est que, comprenez-vous, avant d’entrer dans la peau de Dieu, ils veulent être sûrs de leur coup. Après l’Afrique, où ils ont testé leurs poisons sous l’œil indifférent des grandes organisations mondiales (vous savez, celles qui sont supposées aider l’humanité), ils envisagent aujourd’hui une expérimentation à l’échelle planétaire, et vacciner les milliards d’humains qui habitent sur cette planète. Tournez-le dans le sens que vous voulez, c’est ce qui est en train de se mettre en place.

©Marguerite Rothe


D’UN COUP D’ŒIL…

L’HISTOIRE :

C’est un fait ouvertement admis que les vaccins COVID actuellement en cours de développement seront des vaccins nanotechnologiques, utilisant une variété de plateformes et de systèmes d’administration nanotechnologiques.

LES IMPLICATIONS :

Le COVID est un prétexte pour faire avancer le sinistre programme des nanotechnologies – l’infiltration du corps humain par des nanocapteurs capables de transmettre et de recevoir des données.

L’agenda des nanotechnologies 
Impliquant le placement de minuscules capteurs, dispositifs et machines mesurés en nanomètres à l’intérieur du corps humain – reçoit un coup de pouce de la fausse pandémie actuelle que j’ai baptisée opération Coronavirus. Mon article précédent, Hydrogel Biosensor : Les nanotechnologies implantables à utiliser dans les vaccins COVID ? ont évoqué la possibilité que les prochains vaccins COVID puissent incorporer une nanotechnologie financée par la DARPA appelée hydrogel, un biocapteur qui surveillerait votre corps et enverrait et recevrait des informations au réseau intelligent 5G. Mais l’histoire ne s’arrête pas là. Les conspirateurs du NWO ont non seulement planifié cette escroquerie pendant des décennies, mais ont également planifié l’agenda des nanotechnologies pendant longtemps ; maintenant, avec l’avènement de COVID, les deux agendas fusionnent, avec des implications sinistres pour l’humanité. Cet article examine de plus près le programme des nanotechnologies et l’état actuel des nanotechnologies dans les produits existants tels que les vaccins. Le programme est déjà bien plus avancé que beaucoup ne le pensent.

Un document de 2008 expose les grandes lignes d’un plan de construction d’une architecture matérielle pour les nanorobots

Un document de recherche de 2008 intitulé « Nanorobot Hardware Architecture for Medical Defense » analyse en détail la manière dont les dispositifs nanotechnologiques tels que les nanorobots pourraient être utilisés à des fins diverses telles que la « défense médicale » et le « contrôle des épidémies ». Il indique qu’il fournit des détails sur une « plate-forme intégrée et une architecture matérielle pour l’application des nanorobots dans le contrôle des épidémies, qui devrait permettre un pronostic in vivo en temps réel des infections à risque biologique ». L’idée est de placer dans notre corps des nanotechnologies qui communiquent en temps réel avec le Smart Grid (alimenté par la 5G) pour fournir aux autorités des informations intimes à notre sujet. Wayne, d’Alchemical Tech Revolution, fait ici un excellent commentaire. Voici quelques citations tirées de ce document :

« Normalement, dans les zones de calamités publiques ou de conflits, l’absence d’eau potable, de carburant de toute sorte, d’électricité, et le manque de tours pour la communication en réseau, y compris la téléphonie par câble et sans fil, est une constante. Dans une telle situation, l’infrastructure disponible est loin d’être idéale pour permettre un laboratoire médical à grande échelle avec des analyses précises et rapides. Pour cet aspect, les nanorobots intégrés aux nanocapteurs peuvent aider à transmettre des informations en temps réel, en utilisant les téléphones mobiles internationaux pour la transmission de données sans fil par le biais de la communication par satellite. En fait, les nanorobots devraient constituer un dispositif clinique efficace et puissant permettant d’assurer un précieux suivi biomédical, tant pour les soldats que pour la population civile ».

Remarquez comment ils admettent qu’il existe un double usage (pour les militaires et les civils), ce qui implique généralement qu’un système d’armes a un autre usage. Dans ce cas, ils déguisent l’objectif profond (surveillance intégrée) avec l’objectif superficiel (une application médicale) :

« Dès le moment de l’infection, certaines maladies contagieuses peuvent présenter les premiers symptômes après des heures, une semaine, ou plus longtemps, comme des années ou même des décennies. Cela signifie, par exemple, que lorsque les autorités publiques ont constaté l’infection chez une personne contaminée, présentant des symptômes externes, un virus a eu le temps de se propager par le biais d’un cercle d’amis et de collègues de la victime infectée. Pendant ce temps, ces compagnons faisaient avancer le virus et avaient amorcé un cercle vicieux catastrophique. L’utilisation de nanorobots avec des nanodispositifs intégrés pour le contrôle des épidémies en temps réel, comme un laboratoire sur une puce, peut être utile pour éviter une grave contamination dans de grandes proportions ».

La citation ci-dessus met en avant le danger de contagion, et plus particulièrement d’un virus, comme raison pour laquelle vous vous soumettez volontairement à l’agenda des nanotechnologies et vous vous y intégrez. Elle fait appel aux concepts de contagion et de théorie des germes, mais, surtout depuis le début de l’escroquerie COVID, un certain nombre de courageux chercheurs et médecins indépendants remettent en question ces idées, qui renforcent le modèle commercial actuel de l’industrie médicale, à savoir les pilules et les vaccins pétrochimiques.

« Nous avons mis en place une simulation de système et une architecture de nanorobots pour détecter le flux sanguin, en ciblant les changements biochimiques contre les signaux pathologiques. Les avancées actuelles dans les technologies sans fil, les dispositifs nanoélectroniques et leur utilisation dans la mise en œuvre de nanorobots appliqués au contrôle des épidémies, illustrent ce que les technologies à venir peuvent permettre en termes de surveillance de la santé en temps réel. L’approche de la surveillance in vivo des concentrations chimiques devrait également s’appliquer aux autres ».

Comme le dit Wayne, ce truc est le niveau suivant de la recherche des contacts. Oubliez une application sur votre téléphone ; le plan est de surveiller in vivo (dans un organisme vivant). Il y a beaucoup de citations significatives dans le document, mais en voici une dernière :

« Des fréquences allant de 1 à 20MHz peuvent être utilisées avec succès pour des applications biomédicales sans aucun dommage. »

Cela implique-t-il qu’il pourrait y avoir des dommages si les fréquences sont supérieures à 20MHz, comme dans la gamme 30-100 GHz de 5G ?

Une étude de 2017 montre que les contaminants des nanotechnologies sont déjà largement présents dans les vaccins

L’invasion des nanotechnologies est déjà là. Il ne s’agit pas de savoir s’ils placeront les nanotechnologies dans les vaccins, puisqu’ils l’ont déjà fait. Cette étude italienne de 2017 intitulée New Quality-Control Investigations on Vaccines : Micro- et Nanocontamination détaille un éventail étonnant de nanocontaminants dans les vaccins, y compris des particules de plomb, cadmium, cérium, fer, titane, nickel, zirconium, hafnium, strontium, tungstène, or, argent, platine, antimoine, bismuth et aluminium. L’étude (qui analyse 44 types de 15 vaccins traditionnels) indique que ces contaminants sont « non biodégradables et non biocompatibles », que leur inclusion n’est « pas déclarée » et que leur présence est « inexplicable ». Elle donne le bénéfice du doute aux Big Pharma et à leurs contrôleurs lorsqu’elle conclut que « notre hypothèse est que cette contamination est involontaire, puisqu’elle est probablement due à des composants ou des procédures pollués de processus industriels (par exemple des filtrations) utilisés pour produire des vaccins, non étudiés et non détectés par les producteurs. Si notre hypothèse est effectivement fondée, une inspection minutieuse des lieux de travail et la connaissance complète de l’ensemble du processus de préparation des vaccins permettraient probablement d’éliminer le problème ». Connaissant le contexte du programme humain de micropuces et de nanotechnologies, je pense qu’il y a une autre façon de voir les choses.

L’étude révèle comment ces nanoparticules peuvent interagir avec le corps de manière négative et provoquer des effets nocifs :

« … les enquêtes ont révélé que certaines particules sont incorporées dans un substrat biologique, probablement des protéines, des endo-toxines et des résidus de bactéries. Dès qu’une particule entre en contact avec des fluides protéiques, une nano-bio-interaction se produit et une « couronne de protéines » se forme. La nano-bio-interaction génère un composé de plus grande taille qui n’est pas biodégradable et peut induire des effets néfastes, puisqu’il n’est pas reconnu comme tel par l’organisme. La figure 5a-5f montre des exemples de ces nano-bio-interactions. On peut voir des agrégats (entités composites stables) contenant des particules de plomb dans le Meningitec, d’acier inoxydable (fer, chrome et nickel) et de cuivre, de zinc et de plomb dans le Cervarix ».

« Après avoir été injectés, ces microparticules, nanoparticules et agrégats peuvent rester autour du point d’injection en formant des gonflements et des granulomes … Mais ils peuvent aussi être transportés par la circulation sanguine, échappant à toute tentative de deviner quelle sera leur destination finale … Comme tous les corps étrangers, en particulier ceux de petite taille, ils induisent une réaction inflammatoire qui est chronique car la plupart de ces particules ne peuvent pas être dégradées. De plus, l’effet corona-protéine … dû à une nano-bio-interaction … peut produire des particules composites organiques/inorganiques capables de stimuler le système immunitaire de manière indésirable … Il est impossible de ne pas ajouter que des particules de la taille souvent observée dans les vaccins peuvent entrer dans les noyaux des cellules et interagir avec l’ADN … « 

« Dans certains cas, comme c’est le cas pour le fer et certains alliages de fer, ils peuvent se corroder et les produits de corrosion exercent une toxicité sur les tissus… ».

Voici donc la question à laquelle il faut réfléchir : ces nanocontaminants dits accidentels et dangereux ne sont-ils que des particules qui affectent la santé humaine de nombreuses façons, ou s’agit-il également de nanocapteurs qui peuvent recevoir et transmettre des données au Smart Grid ?

Les nanotechnologies sont à la pointe de la recherche de pointe sur les vaccins

Le programme des nanotechnologies est étroitement lié aux vaccins. Par exemple, cette étude de 2019 intitulée « Nanoparticle-Based Vaccines Against Respiratory Viruses » vante les avantages des vaccins nanotechnologiques :

« Les vaccins conventionnels basés sur des agents pathogènes vivants atténués présentent un risque de retour à la virulence pathogène, tandis que les vaccins à agents pathogènes inactivés entraînent souvent une faible réponse immunitaire. Les vaccins sous-unitaires ont été mis au point pour surmonter ces problèmes. Cependant, ces vaccins peuvent souffrir d’une immunogénicité limitée et, dans la plupart des cas, la protection induite n’est que partielle. Une nouvelle génération de vaccins basés sur les nanoparticules a montré un grand potentiel pour remédier à la plupart des limites des vaccins conventionnels et des vaccins sous-unitaires. Cela est dû aux récents progrès du génie chimique et biologique, qui permettent de concevoir des nanoparticules avec un contrôle précis de la taille, de la forme, de la fonctionnalité et des propriétés de surface, ce qui conduit à une meilleure présentation de l’antigène et à une forte immunogénicité ».

Cette étude de juillet 2020 sur le développement du vaccin COVID-19 et sur une éventuelle voie de développement des nanomatériaux explique comment de nombreuses plateformes nanotechnologiques seront incluses dans les futurs vaccins :

« Le vaccin à ARNm de Moderna est basé sur une plate-forme de nanoparticules lipidiques, mais il existe de nombreuses autres nanotechnologies émergentes pour l’administration de vaccins à base d’acide nucléique … Des plates-formes nanotechnologiques comprenant des nanoémulsions cationiques, des liposomes, des dendrimères ou des particules de polysaccharides ont été utilisées pour améliorer la stabilité et l’administration des vaccins à ARNm ».

Le prochain vaccin Moderna COVID, financé par l’eugéniste et homme de terrain du NWO Bill Gates, est un nouveau type de technologie : un vaccin à ARNm qui utilise la nanotechnologie. Il en va de même pour les autres vaccins COVID en cours de développement. La pandémie de COVID est utilisée comme prétexte pour aller encore plus vite avec les vaccins nanotechnologiques, ce qui accélère en fin de compte le projet central du NWO (Nouvel ordre mondial) : le programme de micropuces humaines. L’agenda des nanotechnologies via COVID est affiché au grand jour :

« Les nanomatériaux jouent un rôle important dans tous les aspects de la conception, de l’administration et de la distribution des vaccins. Les nanoparticules permettent une présentation multivalente des antigènes et leur stabilisation lors de l’administration, elles peuvent servir d’adjuvants pour stimuler la réponse immunitaire et elles peuvent agir comme vecteurs pour la délivrance ciblée des antigènes. En effet, un vaccin à ARNm délivré par une nanoparticule liposomale figure parmi les candidats actuellement en cours d’essais cliniques contre le SRAS-CoV-2. S’il est vrai qu’aucun vaccin à ARNm ou à ADN n’est actuellement approuvé pour quelque maladie que ce soit, l’administration d’acides nucléiques nécessite une forme de modification ou un nanodispositif pour empêcher la dégradation dans l’organisme, et les dispositifs liposomiques ont en effet déjà été approuvés pour l’administration d’ARN, mais pas encore pour les vaccins ».

Dernières réflexions sur l’accélération du programme des nanotechnologies

C’est ça ! C’est parti ! Tout ce que de nombreux chercheurs alternatifs ont écrit, parlé et mis en garde depuis des années arrive. L’opération Coronavirus est la porte d’entrée du nouvel ordre mondial. COVID a été l’excuse offerte par les tyrans pour presque toutes les restrictions draconiennes qui existent. Maintenant, avec le prochain vaccin COVID, nous savons qu’il comprendra une sorte de nanotechnologie, puisque, comme je l’ai souligné ci-dessus, il y a une pléthore de plates-formes nanotechnologiques en cours de développement, en plus de choses comme l’hydrogel. Diverses études et les entreprises pharmaceutiques elles-mêmes déclarent ouvertement qu’il y aura des vaccins COVID nanotechnologiques. Avec des plans visant à rendre ce vaccin largement répandu, administré par l’armée (comme cela est admis aux États-Unis et au Royaume-Uni) et « aussi obligatoire que possible » (selon le Premier ministre australien Scott Morrison), le temps presse pour que les gens se réveillent au programme des nanotechnologies – avant qu’il ne soit trop tard. » Makia Freeman (Traduction DeepL)

Pour lire l’article de Makia Freeman dans le texte et avoir aux sources de son enquête, suivre le lien ci-dessous :

Nanotech Agenda being Forwarded by Operation Coronavirus

involving the placement of tiny sensors, devices and machines measured in nanometers inside the human body – is receiving a boost from the current fake pandemic which I have labeled Operation …
https://thefreedomarticles.com/operation-coronavirus-hand-in-hand-with-nanotech-agenda/




Quand des féministes harcèlent des scientifiques

[Source : Le Point]

Peggy Sastre – Quand des féministes harcèlent des scientifiques

CHRONIQUE. Au nom d’une discrimination positive devenue folle, des
physiciens se voient cloués au pilori, sans rapport aucun avec leur
compétence scientifique.

Par Peggy Sastre

Publié le
14/03/2019 à 11:11
| Le Point.fr

Le Cern a suspendu sa collaboration avec un scientifique italien apres des accusations de sexisme.
Le Cern a suspendu sa collaboration avec un scientifique italien après des accusations de sexisme.
© FABRICE COFFRINI / AFP

L’ère de l’investigation scientifique factuelle est-elle terminée ?
Dans les labos, la frontière entre discrimination positive et
harcèlement idéologique ne cesse de s’effacer. Mais privilégier les
opinions et l’identité des scientifiques à la qualité de leurs
recherches entrave des carrières et génère de véritables persécutions.

« Pour le moment, je préfère rester anonyme. Je n’en suis pas fier, mais il faut que je mange et je suis aussi responsable des opportunités de recherche de mes étudiants et de mes postdocs. » L’astrophysicien qui me dit cela n’a tué personne, il vient simplement de me raconter qu’il a choisi de quitter l’Australie, le pays où il a été diplômé et où s’est déroulé le gros de sa carrière, pour la Chine. Pourquoi ? Parce que, en tant que chercheur, il s’y sent plus libre. C’est sans doute un comble, mais c’est la réalité. Pour de plus en plus de scientifiques, les pressions et la mise au pas du « politiquement correct » (faute de meilleure formule) au sein des universités et autres établissements de recherche sont telles que s’exiler dans un pays non démocratique, où les opposants disparaissent et les minorités religieuses sont parquées dans des camps de rééducation, devient un pis-aller si vous souhaitez travailler normalement. « J’ai quitté l’Australie parce que j’en avais marre de voir les postes et les financements se réduire comme peau de chagrin pour les vrais astrophysiciens », résume, dépité, ce spécialiste de radioastronomie.

Nous sommes aujourd’hui (à peu près) tous d’accord : qu’il soit sexuel, scolaire, moral ou en Ligue du LOL, le harcèlement est un fléau à combattre. Mais le consensus est bien moins solide quand les individus persécutés, jusqu’à en perdre le goût de travailler ou de vivre, sont des scientifiques ostracisés pour « mauvaise pensée », indépendamment de l’intégrité, du sérieux et de la qualité de leurs travaux. Et ce, même lorsque les brimades reposent sur des cabales mensongères et diffamatoires.

« Déclaration de diversité »

« Le climat politique dans les universités australiennes a effectivement été l’une des raisons principales de mon départ. C’est aujourd’hui très difficile d’obtenir un poste permanent si vous ne faites pas partie d’un groupe protégé (hélas, je suis un homme blanc, hétérosexuel et chrétien, pas de bol !) et/ou si vous ne faites pas suffisamment d’activisme visible (ou, du moins, de virtue signalling) pour un certain nombre de sujets chéris par la gauche écologiste », précise mon interlocuteur. « En Chine, il est très probable que des astronomes chinois subissent l’interférence politique du Parti communiste, mais, en tant qu’étranger, on me laisse tranquille. Je peux faire de l’astronomie en paix, sans perdre de temps sur des projets “diversitaires”. Ici, les postes sont toujours donnés aux meilleurs candidats, qu’importe leur sexe, leur genre ou leur origine ethnique. Et contrairement à mon patron australien, mon patron chinois ne m’a jamais reproché de ne pas être assez socialiste. »

Comme ailleurs, les tracas qui ont poussé ce physicien à l’exil académique relèvent globalement d’une discrimination positive devenue folle. « Les degrés de discrimination sont nombreux », m’explique l’astrophysicien. « Déjà, il y a de plus en plus de postes, de bourses et de subventions qui sont officiellement réservés aux femmes et aux membres des “nations premières”. Ensuite, dans les postes ouverts aux hommes blancs, vous avez des clauses spéciales garantissant l’embauche de candidats d’un seul profil idéologique. Par exemple, on va vous demander de rédiger une “déclaration de diversité” [qui n’est rien d’autre qu’un serment d’allégeance] dans laquelle vous devrez détailler tout le “leadership” dont vous avez su témoigner dans vos recherches ou vos enseignements antérieurs (en organisant des séminaires ou des conférences réservées aux femmes, par exemple). »

Préjugés idéologiques

Il y a
quelques semaines, dans le cadre d’une enquête en cours sur le
darwinisme contemporain, deux chercheurs français en sciences cognitives
m’ont demandé le « off » pour une raison similaire : apparaître
nommément dans Le Point, publication jugée trop « à droite »,
équivaudrait à se tirer une balle dans le pied auprès de leurs collègues
et étudiants. Le souci, c’est qu’il est très difficile de ne pas
comprendre – voire de donner tort – aux scientifiques préférant se
cacher ou changer de pays pour ne pas avoir à subir les foudres de
l’orthodoxie morale contemporaine. Alessandro Strumia, professeur de
physique des particules à l’université de Pise et entre autres coauteur
de l’étude sur la découverte du boson de Higgs, en est l’une des toutes dernières victimes.

Le 28 septembre
2018, au Cern (Genève), le physicien intervient dans un séminaire
intitulé « Théorie des hautes énergies et genre ». Œuvrant depuis
plusieurs mois à la conception d’algorithmes visant à améliorer le système d’évaluation des publications scientifiques, Strumia profite de sa conférence pour présenter des données bibliométriques
– internationales et courant sur un demi-siècle – relatives à l’autorat
et à l’embauche en physique fondamentale. Selon ses calculs, elles
permettent d’attester d’un fait somme toute réjouissant : les femmes ne
sont pas victimes de discriminations sexistes dans sa discipline. Des
observations cohérentes, par exemple, avec un grand rapport
publié en octobre 2014 par l’Association américaine de psychologie
scientifique (APS) qui concluait que, « malgré de fréquentes
affirmations contraires », la « neutralité de genre » – les chercheurs
sont jugés en fonction de leurs compétences, pas de leur identité – est
la règle en physique, comme en géosciences, ingénierie, économie,
mathématiques et sciences informatiques. Soit autant de champs
scientifiques où les hommes sont en général beaucoup plus nombreux que
les femmes et que l’on soupçonne, pour cela, de carburer aux
« discriminations systémiques ». Selon Strumia, une telle appréciation
tiendrait davantage d’un préjugé idéologique empreint de « marxisme culturel » que
d’une réalité tangible et mesurable. Si discrimination il y a, Strumia
observe qu’elle serait plutôt favorable aux femmes, qui obtiennent en
moyenne des postes plus tôt dans leur carrière et avec moins de
publications et de citations que leurs collègues mâles.

Deux jours plus tard, la chasse est lancée sur Twitter. Jessica Wade, physicienne affiliée à l’Imperial College de Londres et militante engagée pour une plus grande participation féminine dans les STEM (acronyme de « science, technology, engineering and mathematics »), accuse Strumia (qu’elle identifie à tort comme le directeur du département de physique théorique du Cern) d’avoir déroulé un exposé « sexiste » dans lequel il aurait argué de l’infériorité des femmes physiciennes (une autre contre-vérité, et non des moindres). Après des centaines de likes et retweets, Wade en vient à susciter une réaction de Marika Taylor, l’une des organisatrices du séminaire, qui confirme que la présentation de Strumia était pleine d’« attaques personnelles », de « faits erronés », et traduisait un « manque de professionnalisme patent ». Taylor, par ailleurs directrice du département de mathématiques appliquées de l’université de Southampton, annonce l’imminence de plaintes officielles. Quelques heures plus tard, malgré la « procédure équitable » promise par Taylor – donnant donc à Strumia le droit de se défendre –, les captations audio et vidéo de sa conférence ainsi que ses slides sont retirés manu militari du site du Cern. Quand l’affaire en vient à être révélée par la BBC, la messe est dite : Strumia est un dangereux misogyne persuadé que les femmes ne sont « pas faites » pour la physique.

Lire aussi Sur Twitter, on récolte ce qu’on sème

Campagne d’indignation

Ce qu’il n’a jamais dit. Mais ni la machine médiatique, ni la campagne d’indignation, ni les procédures disciplinaires décidées par le Cern et l’université de Pise ne s’embarrasseront de telles nuances. Le 18 janvier 2019,
c’est sur la base de propos faussement attribués à Strumia dans la
presse – notamment, qu’il aurait insulté Fabiola Gianotti, directrice
générale du Cern – que l’université de Pise l’accuse de violations
déontologiques. Le 7 mars, le Cern annonce
retirer au physicien son statut de « chercheur invité » et réaffirme
son « attachement aux valeurs capitales de respect et de diversité sur
le lieu de travail ».

Dans l’article qui en fait état, la BBC tronque une nouvelle fois les propos du physicien. De son slide sur les discriminations qu’ont pu effectivement subir les femmes au cours de l’histoire de la physique, le journal ne retient que « la physique a été inventée et construite par des hommes, pas par invitation », en omettant le reste de son propos et sa référence à Marie Curie. « Historiquement », explique Strumia, « la physique moderne a été inventée il y a des siècles par des hommes comme Galilée ou Newton. Nous savons qu’à l’époque, la majorité des gens (et en particulier les femmes) n’avaient pas la possibilité d’étudier. Et des hommes se sont donc mis à concevoir les institutions nécessaires pour développer une culture fondée sur l’intégrité et le mérite scientifiques. Personne n’avait d’accès privilégié, tout le monde pouvait venir, essayer, et être jugé sur ses seules réussites, pas sur son genre, sa race, etc. Marie Curie est un exemple de la façon dont des femmes brillantes sont appréciées dans la communauté des physiciens depuis maintenant de nombreuses années. Même si, à l’époque, personne n’avait entendu parler d’une femme étudiant la physique, grâce à son travail extraordinaire, elle n’a pas reçu un, mais deux Nobel ». Un cercle prodigieusement exclusif, quelles que soient vos caractéristiques identitaires.

Lire aussi La « féminité toxique » existe-t-elle ?

En réalité, Strumia ne défend rien d’autre qu’une « égalité des opportunités » en sciences. En d’autres termes, comme il le précise : « C’est la personne la plus qualifiée qui doit avoir le boulot, indépendamment de son genre, sa race, son orientation politique, etc. » Sauf qu’à l’heure actuelle, cette position, pourtant en phase avec les fondamentaux de la méthode scientifique, ne cesse d’être remise en question, quand elle n’est pas assimilée à une « micro-agression ». Strumia, comme d’autres, déplore les glissements autoritaires et sectaires de la défense de la diversité, de l’inclusion et de l’égalité. Il estime que ces « slogans » cachent une « idéologie politique ne cherchant pas l’égalité des opportunités, mais l’égalité des résultats ». Ce qui exige d’en passer par « des discriminations pour que des groupes […] deviennent plus égaux que les autres. En pratique, l’égalité des opportunités fait en sorte que des groupes surreprésentés ne tirent pas avantage de leur position. Mais l’égalité des résultats signifie imposer des quotas en attaquant des groupes surreprésentés par des récits victimaires et une mauvaise compréhension des différences humaines ». Et Strumia d’ajouter qu’il a « osé parler » parce qu’il a fait « passer [s]on intégrité scientifique avant ce [qu’il] risquai[t] de perdre ». Ce qui n’aurait jamais dû être un motif de sanctions.

Une « chasse aux sorcières »

Janice Fiamengo, professeure de littérature anglaise à l’université d’Ottawa et par ailleurs spécialiste des attaques féministes contre la liberté d’expression, a suivi l’affaire Strumia depuis le début. Et elle n’est pas optimiste. Selon elle, la décision du Cern « envoie un signal évident à l’ensemble de la communauté scientifique : l’ère de l’investigation scientifique factuelle (qui a sans doute toujours été imparfaite et qui était en voie de disparition ces derniers temps) est réellement terminée.

Lire aussi Pourquoi la science n’est pas à l’abri de la censure

À
partir d’aujourd’hui, tout scientifique saura qu’il doit s’assurer que
tous ses déclarations, travaux et recherches sont approuvés par les
féministes. Toute recherche portant sur des questions sociales
contemporaines, et notamment celles liées au statut de la femme (mais
aussi à la race, la religion et d’autres questions brûlantes), devra
désormais confirmer les orthodoxies idéologiques de notre époque.
À savoir : il n’y a pas de différence d’intérêts et d’aptitudes entre
les populations ou les groupes, et toute inégalité de résultat est
forcément la conséquence d’injustices généralisées et des
discriminations que subissent les groupes sous-représentés. Même
lorsqu’il existe des données factuelles démontrant que ces injustices et
ces discriminations n’existent pas (voire que c’est en réalité le
“groupe opprimé” qui est avantagé, comme dans la présentation de
Strumia). À partir d’aujourd’hui, ces données devront être ignorées,
niées et, encore mieux, conspuées ».

« Le Cern vient d’annoncer
qu’il prêtait allégeance à un groupe fanatique d’idéologues plutôt
qu’aux impératifs d’une recherche fondée sur la vérité », résume
Fiamengo, excédée. « C’est une chasse aux sorcières, purement et
simplement, qui montre combien les nouveaux puritains ont réussi à
percer jusque dans les sciences physiques, forteresse jadis
imprenable. »

Une dernière ironie de l’histoire pour la route ? C’est aussi à l’université de Pise que fut professeur un certain Galilée.

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Vaccins, puçage, réseau d’influence, OMS : Bill Gates est-il le roi du monde ?

[Source : Nexus]

Alors que l’épidémie de coronavirus a paralysé presque toute la planète, certains médias relaient que le vaccin est la seule solution pour une sortie définitive du confinement. Plus que quiconque, celui qui agite aujourd’hui ce spectre n’est autre que Bill Gates. Il a adopté, avec sa Fondation Bill & Melinda Gates, une position claire et déterminée, allant jusqu’à annoncer vouloir vacciner 7 milliards de personnes contre le SarsCoV2. Il me semble nécessaire de m’interroger sur le rôle précis que joue ce magnat sur le destin du monde.

Bill Gates, Bill Gates, Bill Gates : ce nom que l’on voit et que l’on entend désormais partout. Mais qui est cet homme ? A-t-il joué un rôle stratégique dans la mise en place des mesures sanitaires, sécuritaires et technologiques en cours et à venir ? Est-ce l’occasion épidémique qui en fait un larron économique ? Est-il un homme profondément philanthrope ? Quelles sont ses véritables intentions quand il décide d’investir 40 milliards de dollars de sa Fondation pour lutter contre le SARSCoV2 ? Quand il dit vouloir trouver un traitement efficace à 95 % ou vacciner à titre préventif 7 milliards de personnes en bonne santé, tout en précisant que le vaccin est pour lui la solution à mettre en tête de liste, est-ce avant tout pour la protection de notre santé ? Et s’il y avait un ou plusieurs traitements efficaces déjà existants ou à venir, peu onéreux, les défendrait-il ?

Avec la manne d’informations disponibles à son sujet, difficile de savoir qui est Bill Gates.

◆ Gates, un homme au double visage

Certains l’encensent, et le présentent comme un généreux donateur qui veut sauver la planète. À une soirée, j’entends même dire : « Tu te rends compte, il finance même des toilettes sèches dans des zones arides et pauvres du monde, pour empêcher la propagation des bactéries et faire baisser le taux de mortalité infantile ! » Ingénieux. D’autres le voient comme un dictateur qui veut imposer sa vision du monde, dont la vaccination obligatoire et universelle. J’apprends qu’une pétition dont le nombre de signatures explose circule actuellement aux États-Unis et qu’elle réclame une enquête contre la fondation Bill & Melinda Gates pour faute médicale et crimes contre l’humanité. En ce moment même, elle a recueilli plus de 557 000 signatures, alors que 100 000 suffisent pour que le gouvernement américain la prenne en compte.



◆ Bill Gates et le nouveau philantro-capitalisme

Le journaliste Lionel Astruc offre des pistes de réponses dans son livre « L’Art de la fausse générosité » (Actes Sud, 2019 ), ainsi que dans cette interview accordée au Média, sur le profil psychologique de Bill Gates et sur ses agissements philantro-capitalistes :
« Je crois Bill Gates sincère dans sa démarche, ce qui est peut-être le plus grave constat, parce qu’il ira jusqu’au bout.[…] C’est quelqu’un qui a réussi à devenir le Maître du Monde si j’ose dire, grâce à la technologie. […] C’est pour ça qu’il aime les vaccins, les téléphones, l’informatique, et pour lui, la solution, elle est là. […] Entre 2011 et 2019, la fortune de Bill Gates est passée de 56 à 96 milliards d’euros. On ne peut pas dire qu’il est en train de se dépouiller au profit des pauvres. […] À la fondation est adossé un fond d’investissement, et ce fond d’investissement place de l’argent. Et ce ne sont que les dividendes de ces placements qui vont ensuite alimenter la fondation. Ça à la limite, ça ne pose pas de problème si les investissements sont vraiment irréprochables, ou si les investissements contribuent eux-mêmes à ce qu’on appelle l’économie sociale et solidaire. Mais là, il investit dans l’armement, dans les énergies fossiles, les laboratoires pharmaceutiques, les OGM, et la malbouffe avec Coca-Cola, McDo. […] Souvent, on constate que les entreprises qui reçoivent les investissements de la fondation font également partie des bénéficiaires. Donc il ya un vrai problème : on donne de l’argent à une entreprise qui va vous en rapporter, ce n’est pas ce que j’appelle vraiment de la générosité.[…] Lorsque la fondation choisit des programmes à financer, elle préfère financer des programmes qui vont susciter la création de marchés, plutôt que d’autres qui vont autonomiser les gens qui ont des problèmes. En l’occurrence, on le voit à chaque fois qu’il y a deux solutions à savoir : un remède naturel fabriqué localement par les populations locales et un vaccin qui va être revendu par un grand laboratoire venu de l’extérieur ».

La technoscience sous couvert de philanthropie serait-elle la stratégie de Bill Gates ? 

J’apprends en plus qu’il a été poursuivi en 1998 pour abus de position dominante par le gouvernement américain. Bill Gates va vraiment très loin dans l’aspect sauvage du capitalisme.

◆ Bill Gates et ses recherches technologiques

Souvent on me rapporte que Bill Gates est en avance sur son temps. On me vante ses dernières trouvailles : « Tu as vu que la Fondation Gates finance des recherches sur un carnet de vaccination sous-cutané avec des nanoparticules fluorescentes à injecter en même temps que les vaccins ? »
Oui, j’ai vu ça, mais aussi que ça va sûrement être « testé sur les êtres humains en Afrique dans les deux prochaines années. La Fondation a même lancé des enquêtes d’opinion au Kenya, au Malawi et au Bangladesh pour évaluer le niveau d’acceptabilité des populations. »
Effrayant, mais vrai. Même si dans certains cas, avoir accès rapidement à certaines informations pourrait sauver des vies. En cas d’hémorragie, par exemple, connaître le groupe sanguin pourrait s’avérer utile pour une transfusion rapide, mais est-ce que nous tatouer, nous pucer, nous « nanoparticuler » ne sera pas détourné à d’autres fins ? Et sera-t-on obligés d’être tous vaccinés ? Si on refusait cet acte intrusif, que risquerions-nous ? De ne pas pouvoir voyager ? De se voir refuser l’entrée dans les lieux publics ? De se voir réduire ou supprimer nos droits sociaux et fiscaux comme cela se fait déjà dans certains pays comme en Australie ? Ou interdire l’accès à la crèche, à l’école ou toute collectivité publique comme c’est déjà le cas en France pour les enfants nés après le 1er janvier 2018 qui n’ont pas eu les 11 vaccins obligatoires ?

Exemple de marquage : un motif de micro-aiguilles de 1,5 millimètre contenant le vaccin et des points quantiques fluorescent est appliqué sous forme de patch. Les aiguilles se dissolvent sous la peau laissant les points quantiques encapsulés.  (Crédit : Second Bay Studios)

J’avoue que je m’inquiète quand je vois Jacques Attali dire, déjà en 2008, au sujet de la puce RFID[1] dans Conversation d’avenir (sur Public Sénat) que l’on « peut imaginer que chaque individu accepte volontairement, ou sans le savoir, une puce en lui qui contiendrait toute une série d’informations sur lui […] Le vrai luxe de demain, ce sera d’être isolable, de pouvoir s’isoler, et la vraie liberté, ce ne sera pas d’être relié aux autres, mais d’avoir le droit de ne pas être branché.»

Alors, Jacques inspire-t-il Bill, ou Bill inspire-t-il Jacques ?

Et y a-t-il un lien entre les actions de Bill Gates contre l’épidémie et le projet mondial d’identité numérique généralisée ID2020, soutenu entre autres par Microsoft, la Banque Mondiale, la Fondation Rockfeller, ou Accenture ? Pas de test ?  Pas de vaccin ? Contrôle d’identité, et… pas de liberté ?

sponsors de l’ID2020

◆ Bill Gates et son pouvoir sur l’OMS

Depuis que Trump a décidé d’arrêter les subventions américaines, c’est la Fondation Gates qui est devenue le premier donateur de l’Organisation mondiale de la santé (OMS). On peut légitimement se demander quel pouvoir ça lui donne sur cette institution. Dans une vidéo de Fox News, une réponse à cette question s’impose : «  un dollar sur 10 versé à l’Organisation mondiale de la santé vient de la Fondation Bill Gates […] En 2017, Politico l’a appelé le « Docteur de l’OMS », car il avait tant d’influence que lorsqu’il voulait qu’une réglementation soit accélérée, les bureaucrates de l’OMS cédaient souvent à ses désirs. […] 395 subventions pour un total de 3,6 milliards de dollars à l’OMS  […]  Il semblerait que Gates a la mainmise sur presque tout ce qui touche aux pandémies. À de nombreuses reprises, il voulait que l’OMS déclare le coronavirus en tant que pandémie, et l’OMS ne voulait pas le faire. Alors, Bill Gates, par l’entremise de sa fondation, a annoncé injecter 50 millions $ dans une initiative appelée «L’accélérateur thérapeutique Covid-19 » [the Covid-19 Therapeutics Accelerator] destinée à combattre le coronavirus et à trouver un vaccin. Beaucoup de cet argent est allé à l’OMS. Un seul jour après cette annonce, le secrétaire général de l’OMS a déclaré que le coronavirus était une pandémie.»

Il y de quoi être bouche bée.

Et la directrice de YouTube commence déjà à censurer toutes les vidéos qui « vont à l’encontre des recommandations de l’OMS ». Elle a déclaré que YouTube « supprimerait les informations qui posent problème, y compris tout ce qui est médicalement non fondé ». Par exemple, des vidéos qui parlent de Vitamine C comme remède contre le Covid-19 ? La suppression, le déréférencement et la démonétisation de contenus ont déjà commencé avec les vidéos reliant 5G et coronavirus.

Mais nous ne sommes pas au bout de nos surprises.

◆ Bill Gates et la simulation de pandémie pendant l’Event 201

Sa fondation a organisé une simulation de pandémie de coronavirus en octobre 2019, juste avant les premiers cas apparus en Chine. Même si c’était autour d’un épisode fictif se déroulant au Brésil et provenant d’une porcherie, on peut trouver que c’est une étrange coïncidence.

Simulation Event201

◆ Bill Gates et les médias

Puis, on peut lire que le journal Le Monde a été financé à hauteur de plus de 4 millions $ de 2014 à 2019. Est-il possible pour les journalistes de ce média d’être encore libres de dire ce qu’ils veulent sur les vaccins et est-ce pour cette raison qu’ils semblent les défendre à ce point ?

◆ Bill Gates et l’éducation post-confinement

Après la santé, l’éducation. La fondation Gates est rémunérée par l’État de New York « dans le domaine de l’éducation, pour travailler avec les responsables de l’éducation de l’État afin de repenser le système K-12 lorsque les écoles rouvriront à l’automne. » Le Système K12 étant l’ensemble de la formation scolaire obligatoire, je réalise que Bill a envahi aussi la sphère éducative. Cette information est-elle la cerise sur le gâteau ? Non, malheureusement.

◆ Bill Gates, Windows et le traçage de nos données de santé

En guise de dessert, on me conseille de visionner cette vidéo faite avec le Dr Karim Khelfaoui qui nous alerte sur le fait qu’on demande actuellement aux médecins, contre quelques euros, de violer le secret médical en faisant « remonter tous les cas positifs au COVID 19 […] en recensant tous les proches qui vivent avec eux, avec leurs coordonnées et leurs adresses pour les faire remonter auprès de l’assurance maladie, afin qu’ils leur envoient une brigade sanitaire ». Ces informations seront transférées sans notre consentement à « la plateforme nationale qui centralise les données de santé des Français » qui s’appelle le Health Data Hub, hébergée sur les serveurs… du géant américain Microsoft ! Lequel a été choisi sans appel d’offres ! Rappelons que Microsoft a été fondé par Gates en 1975 et l’a présidé jusqu’en 2014, avant de faire partie de son conseil d’administration jusqu’en mars 2020. Le journal Libération a beau expliquer que « cela ne signifie pas forcément que la firme américaine aura la main sur ces données », le doute est néanmoins permis et légitime. La Commission nationale de l’informatique et des Libertés (CNIL), elle-même, censée assurer la sécurité de ces données, même si elle promet d’être vigilante, relève que le contrat « mentionne l’existence de transferts de données en dehors de l’Union européenne » et que « la législation américaine permet aux autorités de contraindre les entreprises à leur fournir leurs données […] à des fins de sécurité nationale ». Elle rappelle que cette question fait d’ailleurs l’objet actuellement d’une procédure « soumises à la Cour de justice de l’Union européenne » et qu’« un arrêt de la Cour dans cette affaire est attendu dans les mois qui viennent ».

En plus de l’appli Stopcovid, les médecins vont être sur le coup aussi !
Dur, dur de ne pas faire de liens entre tous ces faits. Et de ne pas se poser davantage de questions…

◆ Bill Gates et son réseau d’influence

Je m’interroge beaucoup sur les objectifs des gens qui s’organisent autour de lui à une échelle internationale.  Macron, le 24 avril disait pendant une conférence de lancement pour une initiative mondiale sur les diagnostics, les traitements et les vaccins : « Aujourd’hui, la communauté internationale, réunie sous l’égide des Nations-Unies et de son agence qui est l’Organisation mondiale de la santé avec l’ensemble des acteurs de la santé mondiale, les organisations régionales, la société civile, décident d’agir concrètement et d’unir ses forces dans un partenariat inédit pour plus d’efficacité. Avoir autour de la table à la fois l’OMS qui en assurera la coordination, mais GAVI, CEPI le Fonds Mondial, United, Wellcome trust, la Banque Mondiale, la Fondation Bill & Melinda Gates, les acteurs du secteur privé pharmaceutiques, les chefs d’état et de gouvernement ici rassemblés est inédit. » Et pour ce qui concerne les vaccins : « C‘est ce qui nous permettra de retrouver le plus vite possible une vie normale ». Mais combien, parmi les alliés de Bill Gates, ont été financés ou ont un lien avec sa fondation [2] ?

Mais attention, toute cette attention déployée autour de Bill Gates ne doit pas lui donner plus de pouvoir qu’il n’en a. Et ne braquons pas tous les projecteurs sur lui, pendant que beaucoup d’autres agissent dans l’ombre à notre détriment (dont Elon Musk avec ses implants cérébraux et ses 40 000 satellites en cours de déploiement : lire notre article), ou en notre faveur. Finalement, qui est-il pour pouvoir décider de notre sort collectif ? Quelle est sa légitimité pour que nous obéissions ? C’est à nous de dire non à ses projets. Bien qu’il soit immensément riche, il n’est ni roi, ni médecin, ni élu.

Par Estelle Brattesani


À propos de l’auteure

Estelle Brattesani écrit, réalise et interprète la websérie écolo-humoristique Journal d’une Femme-Tambour, qui comme son premier livre Mes 7 Alliés Capitaux incite les spectateurs à penser par eux-mêmes et à agir pour leur bien-être, celui des autres et de toute forme de vie. Elle réalise également des reportages et des vidéos de communication en lien avec l’éthique, l’écologie et le développement personnel. (Cf. Profil LinkedIn et sa chaîne YouTube)

[1] RFID (de l’anglais radio frequency identification), ou radio-identification, est un outil de mémorisation et de récupération de données à distance, qui utilise des marqueurs appelés « radio-étiquettes » (« RFID tag » ou « RFID transponder » en anglais). Ces radio-étiquettes, qui peuvent être adhésives ou  implantées dans des organismes vivants comprennent une antenne associée à une puce électronique qui leur permet de recevoir et de répondre aux requêtes radio émises depuis l’émetteur-récepteur.

[2] Voir à ce propos l’article de Senta Depuydt, Vaccins un plan mondial, NEXUS n°121 (mars-avril 2019)


Sur le même thème


[Voir aussi : Qui est l’Antéchrist ?]




Dictature sanitaire : liste non exhaustive des interdictions pendant la crise COVID

[Source : Guy Fawkes News]

Dictature sanitaire : liste non exhaustive des interdictions sans fin (certaines surréalistes) pendant la crise COVID

Depuis le mois de mars, nous avons eu le droit à un flot ininterrompu de mesures les plus liberticides les unes que les autres.

Voici un échantillon de ce que les gouvernements et entreprises de différents pays ont imposé à la population ces derniers mois. Préparez-vous, ça décoiffe :

  • Interdit de parler dans le métro (Mexico).
  • Interdit de chanter dans le métro (Mexico).
  • Interdit de crier dans le métro (Mexico).
  • Interdit de danser (Hérault).
  • Interdit de consommer de l’alcool (Paris).
  • Interdit d’aller en forêt ou à la plage (France).
  • Interdit de se rapprocher les uns des autres (France et de nombreux pays).
  • Interdit de sortir (pendant le confinement).
  • Interdit d’acheter et de vendre des masques (France).
  • Interdit d’aller dans un lieu public sans masque (depuis juillet dernier).
  • Interdit de marcher dans la rue sans masque (certaines villes depuis le déconfinement. De plus en plus de villes sont concernées).
  • Interdit d’aller travailler sans masque (sauf quelques professions).
  • Interdit de travailler pour de nombreuses professions (confinement).
  • Interdit d’aller à l’école (confinement).
  • Interdit de manifester (France et nombreux pays européens).
  • Interdit même de rassembler à plus de 10 personnes (France).
  • Interdit de fumer dans la rue (Espagne).
  • Interdit d’aller manger au restaurant (France et divers pays européens)
  • Interdit d’aller en voitures avec des amis (Espagne).
  • Interdit de se baigner (Bordeaux, Beauvaix, Gard et autres).
  • Interdit de s’asseoir plus de deux minutes sur un banc à Biarritz, totalement interdit dans les parcs de Chambéry (ni sur les bancs ni sur l’herbe. C’était en mars. Je ne sais pas comment c’est maintenant, mais ça a existé. Les bancs ont été retirés dans certaines gares).
  • Interdit de faire du sport entre 10 h et 19 h (à Paris au mois d’avril).
  • Interdit de voyager dans certains pays (avec des variantes : quarantaines et/ou test obligatoires).
  • Interdit de voyager vers la France sans présenter la preuve d’un dépistage négatif pour les personnes provenant de 16 pays classés rouge.
  • Interdit de prendre l’avion sans masque (ceux en tissus sont proscrits).
  • Interdit de sortir le même jour que les femmes et le dimanche (Panama).
  • Interdit de sortir son chien en dehors du créneau 20 h – 21 h (Serbie).
  • Interdit de se déplacer à plus d’un kilomètre de son domicile pendant plus d’une heure (France).
  • Interdit de se faire opérer pour les cas non urgents.
  • Interdit de se faire la bise (entreprise de Calais).
  • Interdit de se serrer la main (équipe de foot de Newcastle).
  • Interdit de se rendre à un enterrement, même celui d’un membre de sa famille (confinement).
  • Interdit de chasser et de pécher (confinement).
  • Interdit de faire un barbecue avec des amis (confinement).
  • Interdit de faire du vélo (Paris).
  • Interdit de faire ses courses en famille (confinement).
  • Interdit de faire une location saisonnière (littoral océanique et sud-est de la France).
  • Interdit d’éternuer sans mettre la main devant ou de cracher sur la voie publique sous peine d’amende (Marcq-en-Barœul).
  • Interdit d’aller dans les lieux de culte (confinement).
  • Interdit de visiter ses parents dans un EHPAD (confinement).
  • Interdit de sortir après 20 h à Nice et 21 h à Béziers.
  • Interdit de courir sans masque (Mandelieu-la-Napoule).
  • Interdit de se déplacer en voiture sans raison valable et côte à côte pendant le confinement (France).
  • Interdit de se distraire dans les théâtres, opéras, cinémas, bars, discothèques, concerts, salles de sport, rencontres sportives (certaines restrictions restent d’actualité. Plus de 300 discothèques ont déjà mis la clé sous la porte).
  • Interdit d’échapper à la vaccination (au Danemark et en Australie et certainement d’autres pays à venir. En France, lorsqu’on lui pose la question aujourd’hui, Veran répond : « je ne peux pas vous répondre », « c’est prématuré ». Autant dire qu’il y a de fortes chances qu’on y ait le droit).
  • Interdit de se marier (pendant le confinement en France), les cérémonies de mariage ont récemment été interdites dans 14 provinces turques.
  • Interdit de remettre en question la version officielle de l’OMS et du gouvernement au sujet du virus ou de l’épidémie sur YouTube ou Facebook sous peine d’être censuré en quelques heures. Beaucoup en ont fait les frais.
  • Interdit de sortir de chez soi, des gens ont été emmurés chez eux à Wuhan.
  • Interdit de vivre pour les personnes âgées à qui l’on a interdit l’accès aux soins, voir même que l’on a « un peu aidé » à mourir avec le Rivotril (France).

[Ajouts :

  • Interdiction de voir et de se recueillir sur une dépouille étiquetée covid-19 dans les hôpitaux (d’après des témoignages, en France).
  • De facto, interdiction de remettre en question les dogmes vaccinaux.]



Pédophilie : la lettre d’un prêtre catholique au « New York Times »

[Source : Aleteia]

Pédophilie : la lettre d’un prêtre catholique au « New York Times »

© Uriel Sinai / Getty

Auteur : Père Martin Lasarte

Le quotidien américain n’a pas daigné publier
ce courrier qui a été repris par le site argentin « Enfoques
Positivos » avec un succès phénoménal.

Cher frère journaliste,

Je suis un simple prêtre catholique. Je me sens heureux et fier de ma
vocation et cela fait vingt ans que je vis en Angola comme
missionnaire.

Je constate dans de nombreux médias, surtout dans votre journal, une
recrudescence des articles consacrés aux prêtres pédophiles, toujours
sous un angle morbide, scrutant dans leurs vies les erreurs du passé.

Il y en eut dans telle ville des États-Unis dans les années 70, dans
telle paroisse australienne dans les années 80, et ainsi de suite
jusqu’aux exemples les plus récents… Tous condamnables c’est une
certitude !

Certaines présentations journalistiques sont pondérées et équilibrées. D’autres exagèrent, causent un préjudice, sèment la haine. Je ressens moi-même une grande douleur pour le mal immense que provoquent ces personnages qui devraient être des signes vivants de l’Amour de Dieu. Ils infligent un coup de poignard à la vie de trop d’êtres innocents. Il n’y a pas de mots pour justifier de tels actes. Il n’y a pas de doute non plus sur le soutien que l’Église prodigue aux faibles et aux plus démunis. Pour cette raison, sa priorité absolue demeurera toujours d’adopter et de promouvoir toutes les mesures nécessaires pour la prévention et la protection de la dignité des enfants.

Je m’étonne de lire si peu de
nouvelles au sujet de ces milliers de prêtres qui sacrifient leur vie et
s’épuisent pour des millions d’enfants et d’adolescents, riches ou
pauvres, choyés ou défavorisés, aux quatre coins du monde.

Je pense que le New York Times ne sera donc pas intéressé d’apprendre :

  1. Que j’ai dû transporter des dizaines d’enfants faméliques par des chemins minés à cause de la guerre de 2002, entre Cangumbe et Lwena (Angola), car le gouvernement ne pouvait le faire et les ONG n’y étaient pas autorisées ;
  2. Que j’ai dû enterrer des dizaines d’enfants morts pendant leur exode pour fuir la guerre ;
  3. Que nous ayons sauvé la vie de milliers de personnes dans le Moxico grâce au seul centre de santé existant dans une  zone de 90 000 km2, en distribuant de la nourriture et des semences ;
  4. Que nous ayons pu fournir éducation et écoles à plus de 110 000 enfants au cours de ces dix dernières années ;
  5. Il demeure sans intérêt qu’avec d’autres prêtres, nous ayons eu à secourir près de 15 000 personnes dans les campements de la guérilla, après qu’ils aient rendu les armes, parce que les aliments du gouvernement et de l’ONU n’arrivaient pas ;
  6. Ce n’est certainement pas une nouvelle intéressante qu’un prêtre de 75 ans, le père Roberto, parcoure encore la ville de Luanda, soignant les enfants des rues, les conduisant à un foyer d’accueil, pour qu’ils soient désintoxiqués de l’essence qu’ils avalent pour gagner leur vie comme cracheurs de feu ;
  7. L’alphabétisation de centaines de prisonniers n’est probablement pas non plus une information cruciale ;
  8. Comme il est inutile de savoir que d’autres prêtres, comme le Père Stéphane, organisent des auberges de jeunesse pour servir de refuge aux jeunes maltraités, battus, et même violés ;
  9. Il n’est pas davantage intéressant que le père Maiato, de haut de ses 80 ans, visite les maisons des pauvres, une à une, réconfortant les malades et les désespérés ;
  10. Ce n’est pas une information non plus que près de 60 000 prêtres – sur les 400 000 prêtres et religieux du monde – aient quitté leurs pays et leurs familles pour servir leurs frères dans une léproserie, des hôpitaux, des camps de réfugiés, des orphelinats. De soigner les enfants accusés de sorcellerie ou orphelins de parents morts du sida. De gérer des écoles pour les plus pauvres, des centres de formation professionnelle, des centres d’accueil pour les séropositifs, etc.
  11. Sans parler de ceux qui dépensent leur vie dans des paroisses et des missions, à motiver les gens pour mieux vivre et surtout pour aimer ;
  12. Ce n’est pas une information que mon ami, le père Marc-Aurèle, pour sauver des enfants pendant la guerre en Angola, les ait transportés de Kalulo à Dondo et qu’il ait été mitraillé sur le chemin du retour de sa mission. Ou que le Frère François avec cinq dames catéchistes, soient morts dans un accident en allant aider des régions rurales les plus reculées du pays ;
  13. Que des dizaines de missionnaires en Angola soient morts d’une simple malaria, faute de moyens sanitaires ;
  14. Que d’autres aient sauté sur une mine, en visitant leurs fidèles (dans le cimetière de Kalulo se trouvent les tombes des premiers prêtres qui sont arrivés dans la région : aucun n’a dépassé les 40 ans) ;
  15. Ce n’est pas vendeur de suivre un prêtre « normal » dans son travail quotidien, dans ses difficultés et ses joies, dépensant sa vie sans bruit en faveur de la communauté qu’il sert.

La vérité, c’est que nous ne cherchons pas à créer l’information,
mais simplement à porter la Bonne Nouvelle, cette Nouvelle qui, sans
bruit, a commencé à faire parler d’elle au cours de la nuit de Pâques.
Un arbre qui tombe fait plus de bruit que mille arbres qui poussent.

On fait beaucoup plus de bruit pour un prêtre qui commet une faute,
que pour des milliers qui donnent leur vie pour les pauvres et les
indigents.

Je ne prétends pas ici faire l’apologie de l’Église et de ses prêtres.

Un prêtre n’est ni un héros ni un névrosé. Il est simplement un homme
normal qui, avec sa nature humaine, cherche à suivre Jésus et à Le
servir dans ses frères.

Chez les prêtres, il y a de la misère, de la pauvreté et des
fragilités comme chez tous les êtres humains ; mais il y a également de
la beauté et de la grandeur comme en chaque créature. Insister d’une
manière obsessionnelle et persécutrice sur un thème douloureux, en
perdant de vue l’ensemble de l’œuvre, esquisse volontairement des
caricatures offensantes pour le sacerdoce catholique, et par lesquelles
je me sens offensé.

Je te demande seulement, ami journaliste, de rechercher la Vérité, le
Bien et la Beauté. Ainsi tu grandiras avec noblesse dans ta profession.

Dans le Christ,

Père Martin Lasarte, SDB




Les vraies raisons pour lesquelles nous n’avons pas encore eu la divulgation complète

[Source : https://elishean-portesdutemps.com]

Transmis par Chris Thompson

Premièrement, j’aimerais souligner que de nombreux gouvernements
importants, y compris les gouvernements britannique, australien et
russe, ont rendu leurs informations sur les ovnis entièrement à la
disposition du public… le public ne peut simplement pas être dérangé par
les procédures juridiques nécessaires d’accéder à cette information.

Pour ce qui est des médias qui ont accès à cette information… eh
bien, qui a dit le contraire? Mais les médias (à l’exception de Youtube)
sont contrôlés par les Illuminati, et les Illuminati conspirent avec
des extraterrestres diaboliques pour asservir la race humaine.

Les médias nieront donc toujours l’existence des extraterrestres (les
Illuminati ne veulent pas que vous sachiez ce qu’ils font).

La NASA (l’anagramme signifie vraiment Jamais une réponse directe) était au courant de la possibilité d’une vie extraterrestre avant de voir la moindre preuve, et a décidé à l’avance que si elle découvrait une telle preuve, elle la cacherait. Leur raisonnement était le suivant:

« Les archives anthropologiques contiennent de nombreux exemples de sociétés, sûres de leur place dans l’univers, qui se sont désintégrées lorsqu’elles ont dû s’associer à des sociétés auparavant inconnues, exposant des idées différentes et des modes de vie différents.
D’autres, qui ont survécu à une telle expérience, l’ont généralement fait en payant le prix des changements de valeurs, d’attitudes et de comportements.« 

Voici une citation de la page 215 du rapport Brookings, sur laquelle
la charte originale de la NASA était fondée. Ce que le rapport (du moins
cette partie) dit en gros, c’est que la découverte d’extraterrestres,
ou même leurs artefacts, pourrait provoquer la fin de la civilisation
telle que nous la connaissons. Personnellement, je n’y crois pas, mais
c’est ce que pense la NASA.

Leur raisonnement est erroné, car il semble basé sur la
«désintégration» de la société amérindienne, après avoir été exposée aux
colons européens. L’erreur dans cette logique est que lorsque les
Européens sont venus en Amérique, ils sont venus en envahisseurs et en
conquérants. Ce n’était pas un simple savoir des Européens et leur
technologie supérieure, qui a détruit la société des Indiens d’Amérique.
Ce sont les envahisseurs européens qui utilisent leur technologie
supérieure (armes à feu) pour tuer délibérément les Indiens et les
terroriser jusqu’à se soumettre, ce qui détruit leur culture.

Il est même exagéré d’affirmer que leur culture a été «détruite», car
dans de nombreuses petites villes ayant des réserves aux États-Unis, la
culture amérindienne subsiste malgré les efforts résolus déployés pour
la détruire (par diverses méthodes) pendant des centaines d’années.

Le simple fait de savoir que les extraterrestres existent ne nous
fera pas de mal, et rien ne prouve que, lorsque les extraterrestres
choisiront de se révéler à nous, ils viendront en conquérants et
envahisseurs, comme l’ont fait les colons européens de l’Amérique.

Des centaines de films hollywoodiens décrivant les extra-terrestres comme des conquérants et des envahisseurs ne sont pas une preuve , c’est bien ce à quoi ils ressemblent. La NASA semble coupable d’être anthropomorphisants : de les accuser de penser comme les humains. La NASA semble supposer que, parce que nous (humains) avons utilisé notre technologie supérieure pour conquérir, les extraterrestres doivent faire de même. Mais cette hypothèse doit reposer sur l’ hypothèse supplémentaire selon laquelle les ET n’ont pas déjà la technologie pour nous conquérir. Sinon, nous devons nous demander: si les extraterrestres veulent nous conquérir et qu’ils ont la technologie, pourquoi ne l’ont-ils pas déjà fait?

Et c’est précisément la question que nous devrions nous poser avant
de partir en supposant que les extraterrestres ont des intentions
hostiles à notre égard. Chaque livre que j’ai lu sur les ET (et j’en ai
lu des dizaines) suggère que certains ET ont des technologies, voire des
millions d’années devant nous, et si cela est vrai, ils auraient pu
conquérir notre planète à tout moment. Une civilisation âgée d’un
million d’années seulement (étant donné que l’univers a 15 milliards
d’années, il est fort possible, sinon probable, que de nombreuses
civilisations de ce type existent) aurait facilement pu conquérir la
Terre il y a des centaines de milliers d’années, lorsque nos ancêtres
n’étaient que des hommes des cavernes, incapables de résister de quelque
manière que ce soit. Mais ils n’ont pas et ils n’ont pas, donc il n’y a
aucune raison de supposer qu’ils le feront.

Pensez-vous vraiment qu’ils se retiennent parce qu’ils ont peur de
nous? De notre technologie d’armes? N’avez-vous pas lu la partie où j’ai
dit que leur technologie avait des milliers, voire des millions
d’années devant nous? Des films comme Independence Day , qui
représentent des êtres humains ayant une chance de se défendre, contre
une invasion extraterrestre, sont complètement irréalistes. Dans le cas
d’une véritable invasion de l’ET, nous aurions autant de chances de
riposter que les hommes des cavernes auraient contre les armes
nucléaires. La seule chose qui empêche les ET de nous envahir, c’est
qu’ils ne veulent pas .

Ainsi, l’argument de la NASA contre la divulgation de sa connaissance
des extraterrestres au public est sans fondement, mais tant qu’ils s’y
accrocheront, la NASA ne dira jamais au public la vérité sur les
extraterrestres.

Mais les véritables moteurs de ce complot de négation sont le pouvoir et l’argent.

Quiconque a accès aux technologies ET et contrôle ces technologies, a
le pouvoir sur ceux qui n’en ont pas, et peut gagner de l’argent en
limitant l’accès des autres à ces technologies. Les Illuminati ont des
technologies de contrôle mental (fournies par leurs alliés ET), mais
bien sûr, ils ne veulent pas que nous sachions à ce sujet, car si
suffisamment de gens le faisaient, sachez que ce serait une menace pour
le pouvoir des Illuminati et leurs projets de domination mondiale.

De même, les Illuminati possèdent une importante flotte de véhicules
de reproduction extraterrestres (antirétroviraux, fabriqués à partir de
vaisseaux spatiaux extraterrestres capturés, et indiscernables de la
réalité, à moins que vous ne regardiez de très près), mais si
suffisamment de gens le savaient, ils ne pourraient jamais utiliser ces
ARV pour mettre en scène une fausse invasion extraterrestre de la Terre.

Les Illuminati préparent une telle attaque sous un faux drapeau
depuis des décennies afin de créer une telle panique que la race humaine
souscrira à un gouvernement Un Monde Mondial, qui sera, bien sûr, contrôlé par les Illuminati.

Le jeu final des Illuminati consiste à organiser une invasion de la
Terre sous un faux drapeau «étranger», afin qu’ils puissent unir tous
les gouvernements et toutes les armées du monde sous le règne des
Illuminati. Si les Illuminati peuvent nous conditionner à considérer les
extraterrestres comme des envahisseurs «extraterrestres» diaboliques,
même s’ils les décrivent comme tels à travers des films, il est peu
probable que nous remettions en question la réalité d’une invasion
fausse (extraterrestre) Illuminati.

Les Illuminati pouvaient poursuivre «l’invasion» aussi longtemps
qu’ils le souhaitaient, en utilisant leur flotte d’ARV pour attaquer de
malheureux civils dans le monde entier. Parce que les antirétroviraux
sont indissociables du véritable artisanat extraterrestre (sauf pour
ceux qui ont des connaissances initiales), la plupart des gens seraient
trompés et imploreraient les Illuminati de les sauver. Les Illuminati
auraient ainsi le contrôle des deux côtés de cette «guerre»: l’armée de
la Terre unie (ou une telle entité) et les «envahisseurs
extraterrestres», et ils pourraient continuer la guerre aussi longtemps
que cela conviendrait. Ce but étant de terroriser la majorité humaine
sans méfiance, afin qu’ils acceptent les Illuminati (peut-être en
s’appelant désormais Gouvernement de la Terre Unie; ils ne s’appellent
jamais de leur vrai nom) comme des sauveurs et des dirigeants, sans
aucun doute.

Les Illuminati ont d’autres motifs, sinistres, de s’assurer que vous
ne découvrez jamais les technologies extraterrestres qu’ils possèdent.
Les engins ET sont alimentés par l’énergie du point zéro: une source d’énergie renouvelable, illimitée, propre, qui éliminerait complètement le besoin de combustibles fossiles.

Pire encore (du point de vue des Illuminati), les générateurs Zero
Point pourraient être fabriqués à partir de matériaux aussi bon marché
et couramment disponibles que n’importe qui pourrait en fabriquer un
dans leur arrière-cour (s’ils savaient seulement comment assembler les
matériaux de manière correcte).

Une connaissance et une utilisation généralisées de la
technologie Zero Point signifieraient la fin de l’industrie des
combustibles fossiles et de la domination du monde Illuminati, via le
contrôle de l’approvisionnement énergétique mondial.

Les Illuminati feront tout ce qui est en leur pouvoir pour que cela
ne se produise pas. Et leur pouvoir est considérable. L’industrie des
combustibles fossiles (que possèdent les Illuminati) représente environ
600 billions de dollars dans le monde. 600 trillions de dollars achètent
beaucoup de pouvoir pour corrompre et faire taire toute personne qui
menace de révéler une énergie de zéro point au monde.

Si jamais vous construisez votre propre dispositif d’énergie
sur-unité (sur-unité signifie que l’appareil produit plus d’énergie
qu’il n’en consomme ), soyez très attentif à qui vous en parlez. Si les
Illuminati le découvrent, ils pourraient vous proposer de vous acheter.
Ils offriraient assez d’argent pour vous préparer à la vie et, comme on
pouvait s’y attendre, cela fonctionne pour la plupart des gens. C’est
pourquoi l’Office américain des brevets a plus de 5 000 brevets sur les
technologies énergétiques à l’unité excessive… aucune dont ont été mis
en service. Les Illuminati achètent votre technologie pour pouvoir la
breveter et l’enterrer.

Dieu nous en préserve, il devrait toujours tomber entre de bonnes mains: les mains de quelqu’un qui pourrait l’utiliser pour libérer le monde de l’industrie des fossiles.

Mais si vous étiez cette personne, et vous a fait avoir une vision de mettre fin à des combustibles fossiles et fournir de l’ énergie propre, gratuite pour tous. Et si vous n’étiez pas disposé à vendre votre vision, peu importe combien d’ argent vous a été offert? Ensuite, les Illuminati détruiraient votre atelier, votre technologie et toutes vos recherches (généralement en le brûlant). Ils pourraient vous tabasser, ou même vous emmener pour la torture. Si rien de tout cela ne suffisait pour vous faire taire, ils pourraient menacer votre famille et vos amis et même répondre à ces menaces. Si même cela ne vous empêchait pas, ils vous tueraient. Il existe une longue liste de scientifiques qui ont «disparu» et dont les ateliers ont été incendiés après avoir créé des dispositifs de sur-unité.

Une autre technologie, qui pourrait changer le monde autant que l’énergie du point zéro, est l’anti-gravité (mise au point à partir de systèmes de propulsion d’engins spatiaux ET).

Un navire anti-gravité conçu par l’homme serait comme une véritable
soucoupe volante ET: fonctionnant aussi bien pour les voyages dans
l’atmosphère terrestre que pour les voyages interplanétaires ou les
voyages inter-stellaires. L’utilisation généralisée de cette technologie
rendrait les véhicules à roues obsolètes, mettrait l’industrie
automobile (en grande partie détenue par Illuminati) à la faillite, et
porterait un coup fatal à l’industrie des carburants fossiles.

Les avantages pour la race humaine seraient un voyage quasi instantané d’un point de la Terre à un autre point de la Terre; la possibilité de voyager entre les planètes en quelques secondes (parce que les entraînements anti-gravité permettent le déplacement FTL); voyager entre les étoiles en quelques minutes; et voyager entre les galaxies en heures.

Pouvez-vous imaginer ce que serait le monde si une telle technologie était disponible pour l’ être humain moyen … pas seulement une poignée de riches? Les Illuminati peuvent l’imaginer, et c’est leur pire cauchemar… ils feront tout ce qui est en leur pouvoir pour empêcher que cela ne se produise.

Voici pourquoi.

Si tout le monde avait accès à sa propre soucoupe volante, les humains se répandraient très rapidement dans la galaxie. Nous ne serions plus limités à une seule planète, ce qui empêcherait les Illuminati de nous contrôler: si nous n’aimions pas les planètes sous le contrôle des Illuminati, nous pourrions simplement aller sur d’autres planètes; peut-être même commencer nos propres colonies sur d’autres planètes ou astéroïdes. Un voyage FTL (plus rapide que la lumière) mettrait des milliers de planètes et d’astéroïdes à portée de main. Et toutes les ressources de ces planètes et astéroïdes seraient également facilement accessibles.

Nous aurions une liberté illimitée, avec une abondance infinie: les
ressources de l’ univers entierà notre disposition. Il n’y aurait plus
besoin d’argent, ce qui est le principal moyen des Illuminati de nous
contrôler depuis des milliers d’années. Si nous pouvions briser cette
chaîne, nous serions libérés des Illuminati pour toujours.

Le meilleur de tous, si nous avions le voyage FTL, nous pourrions
enfin prendre notre place légitime dans la société intergalactique,
parmi toutes les races extraterrestres bienveillantes qui attendent
depuis si longtemps que nous les rejoignions. Si leurs civilisations ont
des milliers, voire des millions d’années d’avance sur les nôtres,
alors certaines d’entre elles pourraient posséder des empires
galactiques s’étendant sur des milliers de planètes. Avec ces êtres
comme alliés et partenaires commerciaux, nous aurions vraiment une
abondance infinie et une liberté infinie, en tant qu’espèce,
d’apprendre, de grandir et d’explorer. Liberté, en tant qu’individus, de
vivre notre vie comme bon nous semble , sans que les Illuminati (sous
l’apparence de gouvernements, de banques, de sociétés et de sociétés du
secteur des énergies fossiles et de l’énergie) ne nous disent quoi
faire.

Mais, comme je l’ai dit, c’est le pire cauchemar des Illuminati. Pourquoi pensez-vous qu’ils ne permettent pas de voyager dans l’espace? Pourquoi pensez-vous que nous ne sommes pas encore allés sur Mars? Pourquoi pensez-vous que nous ne sommes même pas retournés sur la Lune depuis 50 ans ?!

C’est simple. Tant que nous sommes confinés à une seule planète , les
Illuminati peuvent nous contrôler, comme des moutons dans un enclos. Je
pense que nous sommes prêts à sortir de cette plume (depuis des
décennies, en fait) et à devenir une course étoilée. Mais nous devons
d’abord trouver un moyen de retirer la botte des Illuminati de notre
gorge collective.

https://medium.com/we-are-not-alone-the-disclosure-lobby/the-real-reasons-we-havent-had-full-disclosure-yet-67402c76f74a

Vous pouvez partager ce texte à condition d’en respecter l’intégralité, de citer l’auteur, les sources, et le site: https://elishean-portesdutemps.com

Copyright les Hathor © Elishean/2009-2019/ Aux Portes du Temps




Théories de contrôle de l’esprit et techniques utilisées par les médias de masse

[Source : Nouvel Ordre Mondial]

© Vigilant Citizen, merci à Yohann pour la traduction!

Les médias de masse sont l’outil le plus puissant utilisé par la
classe dirigeante pour manipuler les masses. Ils forment et modèlent les
attitudes, les opinions et définissent ce qui est normal et acceptable.
Cet article examine le fonctionnement des médias de masse à travers les
théories de leurs penseurs majeurs, leur structure d’influence, et les
techniques qu’ils utilisent, afin de comprendre leur véritable rôle dans
la société.

Source de l’image deesillustration.com

Beaucoup d’articles de ce site [vigilantcitizen, ndlr] parlent de
symbolisme occulte trouvé dans des objets de la culture populaire. De
ces articles émergent beaucoup de questions légitimes liées à l’objectif
de ces symboles et aux intentions de ceux qui les placent ici, mais il
est impossible pour moi de fournir des réponses satisfaisantes à ces
questions sans mentionner de nombreux autres faits et concepts. Par
conséquent j’ai décidé d’écrire cet article autant pour étayer les
fondements théoriques et méthodologiques des analyses présentées sur ce
site que pour présenter les principaux spécialistes du monde de la
communication de masse. Des gens lisent mes articles et pensent que je
dis : « Lady Gaga veut contrôler nos esprits ». Or ce n’est pas le cas.
Elle est simplement une petite partie de l’énorme système que sont les
médias de masse.

La programmation via les médias de masse

Les médias de mass (« mass media ») sont des formes de médias conçues
pour toucher la plus large audience possible. Cela inclut la
télévision, les films, la radio, les journaux, les magazines, les
livres, les chansons, les jeux vidéos et Internet. De nombreuses études
ont été conduites au siècle passé pour mesurer les effets des médias de
masse sur la population afin de découvrir les meilleures techniques pour
l’influencer. De ces études a émergé la science des communications, qui
est utilisée dans le marketing, les relations publiques et la politique
: la communication de masse est un outil nécessaire pour assurer le
fonctionnement d’une vaste démocratie ; c’est aussi un outil nécessaire
pour une dictature. Tout dépend de son usage.

Dans la préface de son Meilleur des Mondes de 1958, Aldous
Huxley peint un portrait plutôt sombre de la société. Il croit qu’elle
est contrôlée par une « force impersonnelle », une élite dirigeante, qui
manipule la population par des méthodes variées.

« Les forces impersonnelles sur lesquelles nous n’avions presque aucun contrôle semblent tous nous pousser en direction du cauchemar Meilleur-mondiste ; et cette poussée impersonnelle est en train d’être sciemment accélérée par les représentants des organisations politiques et commerciales qui ont développé un certain nombre de techniques pour manipuler, dans l’intérêt d’une certaine minorité, les pensées et sentiments des masses. »

– Aldous Huxley, préface du Meilleur des mondes.

Sa sombre perspective n’est pas qu’une simple hypothèse ou une
illusion de paranoïaque. C’est un fait certifié, présent dans les plus
importantes études mondiales sur les médias de masse. En voici quelques
unes :

Les penseurs de l’élite

Walter Lippmann

Walter Lippmann, intellectuel américain, écrivain qui a gagné à deux
reprises le prix Pulitzer, a donné naissance à un des premiers travaux à
propos de l’usage des médias de masse. Dans Opinion publique
(1922), Lippmann compare la masse à une « grosse bête » et à « un
troupeau perplexe » qui avait besoin d’être guidé par un classe
gouvernante. Il a décrit l’élite dominante comme « une classe
spécialisée dont les intérêts se portent au-delà du local ». Cette
classe est composée d’experts, de spécialistes et de bureaucrates. Selon
Lippmann, les experts, à qui ont fait souvent référence comme « l’élite
», seront sous peu une machine de la connaissance qui circonvient au
principal défaut de la démocratie, l’idéal impossible d’un « citoyen
omnipotent ». Le « troupeau perplexe » rugissant et piétinant a sa
fonction : être « le spectateur désintéressé de l’action », c-à-d pas un
participant. La participation est le devoir de « l’homme responsable »,
qui n’est pas le citoyen ordinaire.

Les médias de masse et la propagande sont par conséquent des outils
qui doivent être utilisés par l’élite pour diriger le public sans
correction physique. Un concept important présenté par Lippmann est la «
fabrication du consentement » qui est, en gros, la manipulation de
l’opinion publique pour accepter le programme de l’élite. A l’avis de
Lippmann, le public en général n’est pas en mesure de raisonner et de
trancher les questions importantes. Il est donc important pour l’élite
de décider « pour son propre bien » et ensuite vendre ces décisions aux
masses.

« Que cette fabrication du consentement soit capable de grandes améliorations personne, je pense, personne ne le nie. Le procédé par lequel les opinions publiques se présentent n’est certainement pas moins subtil qu’il l’est apparu dans ses pages, et les opportunités de manipulation qui s’ouvrent à quiconque comprend le procédé sont suffisamment claires… Comme un résultat de recherches psychologiques alliées avec les moyens de communication modernes, la pratique de la démocratie a pris un tournant. Une révolution se produit, infiniment plus significative que toutes les variations du pouvoir économique… Sous l’impact de la propagande, pas nécessairement au sens péjoratif du mot, les vieilles constantes de notre pensée sont devenues variables. Il n’est plus possible, par exemple, de croire au dogme initial de la démocratie ; que la connaissance nécessaire à la gestion des affaires humaines sort spontanément du cœur humain. Lorsqu’on agit selon cette théorie on s’expose à l’autodéception, et à des formes de conviction que nous ne pouvons vérifier. Il a été démontré que nous ne pouvons pas compter sur l’intuition, la conscience, ou les accidents de l’opinion faite à la va-vite pour traiter avec le monde au-delà de notre portée. »

– Walter Lippmann, « Opinion publique »

Il peut être intéressant de remarquer que Lippmann est un des pères
fondateurs du CFR (« Council of Foreign Relations », soit « le conseil
des relations étrangères »), le club de réflexion en politique étrangère
le plus influent du monde. Ce fait devrait vous donner un petit indice
sur l’état d’esprit de l’élite concernant l’utilisation des médias.

« Le pouvoir politique et économique aux Etats-Unis est concentré entre les mains d’une « élite dirigeante » qui contrôle la plupart des corporations multinationales, les principaux médias, les fondations les plus influentes, les universités privées les plus importantes et la plupart des services publics basés aux E-U. Fondé en 1921, le Council of Foreign Relations est le lien-clé entre les grosses corporations et le gouvernement fédéral. On l’appelait « l’école des hommes d’Etats » et « ce qui se rapproche d’un organe de ce que C. Wright Mills appelait l’Elite du Pouvoir – un groupe d’hommes aux intérêts et modes de pensée similaires façonnant les évènements depuis des positions invulnérables dans les coulisses. La création des Nations Unies était le projet du CFR, tout comme le Fond Monétaire International et la Banque Mondiale. »

– Steve Jacobson, « Contrôle mental aux Etats-Unis »

Parmi les membres actuels du CFR se trouvent David Rockefeller, Dick
Cheney, Barack Obama, Hilary Clinton, le pasteur d’une méga-église Rick
Warren, les PDG de corporations importantes telles que CBS, Nike, Coca-Cola et Visa.

Carl Jung

Carl Jung est le fondateur de la psychologie analytique (aussi connue
sous le nom de « psychologie jungienne ») qui met l’accent sur la
compréhension de la psyché en explorant les rêves, l’art, la mythologie,
la religion, les symboles et la philosophie. Le thérapeute suisse est à
l’origine de nombreux concepts psychologiques utilisés aujourd’hui tels
que l’Archétype, le Complexe, la Personne, l’Introverti/Extraverti et
la Synchronicité. Il a été hautement influencé par le milieu occulte de
sa famille. Carl Gustav, son grand-père, était un fervent Franc-maçon
(il était Grand-Maître) et Jung lui-même découvrit que certains de ses
ancêtres étaient rosicruciens. Cela pourrait expliquer son grand intérêt
pour la philosophie Occidentale et Orientale, l’alchimie, l’astrologie
et le symbolisme. Un de ses plus importants concepts (et un des plus mal
compris) était celui d’Inconscient collectif.

« Ma thèse, donc, est comme suit : en plus de notre conscience immédiate, qui est d’une nature tout à fait personnelle et que nous croyons être le seul psychisme empirique (même si nous ajoutons l’inconscient personnel en appendice), il existe un second système psychique d’une nature collective, universelle et impersonnelle qui est indentique à tous les individus. Cet inconscient collectif ne se développe pas individuellement, mais on en hérite. Il consiste en formes préexistantes, les archétypes, qui peuvent seulement devenir conscientes de manière secondaire, et qui donnent une forme définie à certains contenus psychiques. »

– Carl Jung, « le Concept d’inconscient collectif ».

L’inconscient collectif ressort à travers l’existence de symboles
similaires et de personnages mythologiques dans différentes
civilisations. Les symboles archétypaux semblent être ancrés
dans notre subconscient collectif et, lorsque nous y sommes exposés,
nous démontrons une fascination et une attraction naturelles. Les
symboles occultes peuvent donc exercer un impact conséquent sur les
gens, même si beaucoup d’individus n’ont jamais été personnellement
confronté au sens ésotérique du symbole. Les penseurs des médias de
masse, comme Edward D. Bernays, a trouvé dans ce concept un excellent
moyen de manipuler l’inconscient collectif et personnel du public.

La couverture du Time Magazine de 1955, avec Carl Jung. On dirait un peu Avatar, non ?

Edward Bernays

Edward Benays est considéré comme le « père des relations publiques »
et a utilisé des concepts découverts par son oncle Sigmund Freud pour
manipuler le public en utilisant le subconscient. Il partageait la
vision de Walter Lippmann concernant la population en général, la
considérant irrationnelle et sujette au « mouvement de troupeau ».

« La manipulation consciente et intelligente des habitudes et opinions organisées des masses est un élément important d’une société démocratique. Ceux qui manipulent ce mécanisme invisible de la société constituent un gouvernement invisible qui est la vraie force dirigeante du pays.

Nous sommes gouvernés, nos esprits sont façonnés, nos goûts formés, nos idées suggérées, en grande partie par des hommes dont on n’a jamais entendu parler. C’est un résultat logique de la manière dont notre société démocratique est organisée. Un vaste nombre d’êtres humains doivent coopérer de cette manière s’ ils veulent sous peu vivre ensemble dans une société qui fonctionne sans difficultés.

Nos gouvernants invisibles sont, dans beaucoup de cas, inconscients de l’identité de leurs collègues dans le cercle fermé. »

– Edward Bernays, « Propagande ».

Les campagnes marketing novatrices de Barneys ont profondément changé
le fonctionnement de la société américaine. Il a pratiquement créé le «
consumérisme » en créant une culture dans laquelle les Américains
achètent pour le plaisir et non pour la survie. Pour cette raison, il
est considéré par Life Magazine comme étant dans le Top 100 des Américains les plus influents du XXème siècle.

Harold Lasswell

En 1939-1940, l’Université de Chicago fut l’hôte d’une série de
séminaires secrets sur les communications. Ces clubs de réflexion furent
fondés par la fondation Rockfeller et comprenait les chercheurs les
plus importants dans les domaines de la communication et des études
sociologiques. Un de ses érudits était Harold Lasswell, un scientifique
politique et théoricien en communication de premier plan, spécialisé
dans l’analyse de la propagande. Il partageait aussi l’opinion selon
laquelle la démocratie, un gouvernement dirigé par les gens, ne pouvait
pas se maintenir sans une élite spécialisée formant et façonnant
l’opinion publique à travers la propagande.

Dans son Encyclopédie des Sciences sociales, Lasswell
explique que lorsqu’il manque aux élites la force requise pour
l’obéissance contrainte, les managers sociaux doivent se tourner vers « une toute nouvelle technique de contrôle, en grande partie par la propagande ». Il y ajouta la justification conventionnelle : « l’ignorance
et la stupidité [des]… masses et ne pas succomber aux dogmatismes
démocratiques comme quoi les hommes seraient les meilleurs juges de
leurs propres intérêts.
»

Lasswell a considérablement étudié le domaine de l’analyse de contenu
pour comprendre l’efficacité des différents types de propagande. Dans
son essai Les contenus de la communication, Lasswell explique
que, afin de comprendre la signification d’un message (c-à-d un livre,
un discours, un film etc), on doit prendre en compte la fréquence à
laquelle certains symboles apparaissent dans le message, la direction
dans laquelle ces symboles essaient de guider l’opinion de l’audience,
et l’intensité des symboles utilisés.

Lasswell était célèbre pour son analyse des médias basée sur ceci :

« Qui (dit) Quoi (à) Qui (par) Quel Moyen (avec) Quel Effet »

Via ce modèle, Lasswell indique que pour analyser correctement un produit médiatique, il nous faut regarder à qui l’a produit (les gens qui ont ordonné sa création), à qui il est destiné (l’audience-cible) et quels sont les effets désirés du produit (informer, convaincre, vendre, etc) sur l’audience.

Voilà quelle serait l’analyse d’une vidéo de Rihanna par exemple :
QUI A PRODUIT : Vivendi Universal ; QUOI : l’artiste pop Rihanna ; A QUI
: les consommateurs âgés de 9 à 25 ans ; QUEL MOYEN : vidéoclip ; et
QUEL EFFET : vendre l’artiste, sa chanson, son image, et son message.

L’analyse de films et de vidéos sur The Vigilant Citizen
donne une grande importance à « qui est derrière » les messages
communiqués au public. Le terme « Illuminati » est souvent utilisé pour
décrire un petit groupe formant une élite dirigeant secrètement les
masses. Bien que le terme sonne assez caricatural et conspirateur, il
décrit judicieusement les affinités de l’élite avec des sociétés
secrètes et un savoir occulte. Cependant, je déteste personnellement
utiliser le terme de « théorie du complot » pour décrire ce qui se passe
dans les médias de masse. Si tous les faits concernant la nature
élitiste de l’industrie sont facilement disponibles au public, est-ce
qu’on peut encore appeler ça une « théorie du complot » ?

Il y avait avant une variété de points de vue, idées et opinions dans
la culture populaire. La consolidation des corporations médiatiques a
cependant produit une standardisation de l’industrie culturelle. Vous ne
vous êtes jamais demandé pourquoi toutes les musiques récentes sonnent
pareilles et tous les films récents ont l’air pareils ? la réponse se
trouve dans la partie suivante :

Possession des médias

Le nombre de corporations qui contrôlent la majorité des médias aux Etats-Unis : (journaux, magazines, stations de radio, chaînes télé, livres, musiques, films, fournisseurs d’accès et agences de photographie)

Comme il est représenté sur le graphique ci-dessus, le nombre de
corporations possédant la majorité des organes de presse aux E-U est
passé de 50 à 5 en moins de 20 ans. Voici le top des corporations en
évolution autour du monde et les capitaux actifs qu’elles possèdent :

« Une liste des propriétés contrôlées par AOL Time Warner prendrait dix pages dactylographiées qui listeraient 292 compagnies séparées et filiales. Parmi elles, 22 sont des sociétés en participation avec d’autres majors impliquées à divers degrés en opérations médiatiques. Ces partenaires incluent 3Com, eBay, Hewlett-Packard, Citygroup, Ticketmaster, American Express, Homestore, Sony, Viva, Berterlsmann, Polygram, et Amazon.com. Quelques une des propriétés plus familières détenues à 100% par AOL Time Warner : Book-of-the-Month Club : Little Brown éditeurs ; HBO et ses sept chaînes ; CNN ; sept chaînes spécialisées et en langues étrangères ; « Bip-Bip et Vil Coyote » ; les studios Warner Bros ; Popular Science et 52 autres labels de disques différents. »

– Ben Bagdikan, « le Nouveau monopole des Médias. »

AOL Time Warner possède :

  • 64 magazines, dont Time, Life, People, MAD Magazine et DC Comics.
  • Waner Bros, New Line et Fine Line Features dans le cinéma.
  • Plus de 40 labels musicaux dont Warner Bros, Atlantic et Electra.
  • Beaucoup de « networks » télévisuels tels que AB Network, HBO, Cinemax, TNT, Cartoon Network et CNN.
  • Madonna, Sean Paul, les Whites Stripes…

Viacom possède :

  • CBS, MTV, MTV2, UPN, VH1, Showtime, Nickelodeon, Comedy Central, TNN, CMT et BET
  • Paramount Pictures, Nickelodeon Movies, MTV Films
  • Blockbuster Videos
  • 1800 écrans de cinéma à travers Famous Players

« La propriété de Disney d’une équipe de hockey appelés les Mighty Ducks d’Anaheim ne suffit pas à décrire l’immensité de son royaume. Hollywood reste son cœur symbolique, avec huit studios de productions et distributeurs : Wall Disney Pictures, Touchstone Pictures, Miramax, Buena Vista Home Video, Buena Vista Home Entertainment, Buena Vista International, Hollywood Pictures et Caravan Pictures.

La compagnie Walt Disney contrôle huit maisons d’édition sous Walt Disney Company Book Publishing et ABC Publishing Book ; 17 magazines ; ABC Television Network avec ses dix stations qu’elle possède et qu’elle fait fonctionner y compris dans le top 5 du marché ; 30 stations de radio, dont toutes les plus grosses du marché; 11 chaînes câblées dont Disney, ESPN (conjointement) ; A&E et la chaîne Histoire ; 13 chaînes de diffusion internationale qui vont de l’Australie au Brésil ; 17 unités sportives et unités de production autour du monde ; et 17 sites Internet, ce qui inclut le groupe ABC, ESPN.sportzone, NFL.com, NBAZ.com et NASCAR.com. Ses cinq groupes musicaux incluent la Buena Vista, Lyric Street et les labels Disney, et des productions cinématographiques « vivantes » d’où sont sortis des films comme Le Roi Lion, la Belle et la Bête, et le Roi David… »

– Ibid.

La Walt Disney Company possède :

  • ABC, Disney Channel, ESPN, A&E, History Channel
  • Walt Disney Pictures, Touchstone Pictures, Hollywood Pictures, Miramax Film Corp., Dimension et Buena Vista International
  • Miley Cyrus/ Hannah Montana, Selena Gomez, les Jonas Brothers.

Vivendi Universal possède :

  • 27% des ventes de musique aux Etats-Unis, ses labels comprennent: Interscope, Geffen, A&M, Island, Def Jam, MCA, Mercury, Motown et Universal
  • Universal Studios, Studio Canal, Polygram Films, Canal +
  • De nombreuses compagnies téléphoniques et Internet,
  • Lady Gaga, The Black Eyed Peas, Lil Wayne, Rihanna, Mariah Carey, Jay-Z

Sony possède:

  • Columbia Pictures, Screen Gems, Sony Pictures Classics
  • 15% des ventes de musique aux Etats-Unis, ses labels comprennent : Columbia, Epic, Sony, Arista, Jive et RCA Records
  • Beyonce, Shakira, Michael Jackson, Alicia Keys, Christina Aguilera

Un nombre limité d’acteurs dans l’industrie culturel signifie un
nombre limité de points de vue et d’idées qui font leur chemin jusqu’au
grand public. Cela signifie aussi qu’une seule idée peut facilement
saturer toutes les plateformes médiatiques pour générer le consentement
(par exemple : « il y a des armes de destruction massive en Irak »).

La standardisation de la pensée humaine

La fusion des compagnies médiatiques lors des dernières décennies a
engendré une petite oligarchie de conglomérats médiatiques. Les shows
télé que nous suivons, la musique que nous écoutons, les films que nous
regardons et les journaux que nous lisons sont tous produits par CINQ
corporations. Les propriétaires de ces conglomérats ont des liens
étroits avec l’élite mondiale et, de bien des façons, ils SONT l’élite.
En possédant tous les points de vente disponible qui ont le potentiel
d’atteindre les masses, ces conglomérats ont le pouvoir de créer, dans
l’esprit des gens, une seule et cohérente vision du monde, engendrant
une « standardisation de la pensée humaine. »

Mêmes les mouvements et les styles considérés marginaux sont, en
fait, des extensions de la pensée principale. Les médias de masse
produisent leurs propres rebelles qui ont bel et bien l’air de faire
partie et qui continuent de faire partie de l’ordre établi et de n’en
rien contester. Les artistes, les créations et les idées qui ne
correspondent pas au mode de pensée principale sont oubliés et rejetés
sans merci par les conglomérats, qui à leur tour les font virtuellement
disparaître de la société elle-même. Cependant, les idées qui sont
estimées valides et désirables pour être acceptées par la société sont
adroitement commercialisées aux masses dans le but de les transformer en
normes qui vont de soi.

En 1928, Edward Barnays avait déjà vu l’immense potentiel du cinéma pour standardiser les pensées :

« Le cinéma américain est le plus grand transporteur inconscient de propagande dans le monde aujourd’hui. C’est un grand distributeur d’idées et d’opinions. Le cinéma peut standardiser les idées et habitudes d’une nation. Parce que les images sont faites pour satisfaire les demandes du marché, elles reflètent, soulignent, et même exagèrent les grandes tendances populaires, plutôt que de stimuler de nouvelles idées et opinions. Le cinéma use des idées et des faits qui sont en vogue. Tandis que les journaux cherchent à offrir les faits, il [le cinéma] cherche à offrir du divertissement. »

– Edward Bernays, Propagande.

Ces faits ont été marqués comme des dangers à la liberté humaine dans
les années 1930 par les penseurs de l’école de Frankfort tels que
Theodor Adorno et Herbert Marcuse. Ils ont identifié trois problèmes
principaux avec l’industrie culturelle. L’industrie peut :

  1. Réduire les êtres humains au statut de « masse » en entravant le développement d’individus émancipés, qui sont capables de prendre des décisions rationnelles
  2. Remplacer le dynamisme légitime vers l’autonomie et la conscience de soi par la paresse sécurisante du conformisme et de la passivité ; et
  3. Valider l’idée que les hommes cherchent bien à s’échapper du monde absurde et cruel dans lequel ils vivent en se perdant dans un état hypnotique de satisfaction personnelle.

La notion d’évasion est encore plus pertinente aujourd’hui
avec l’avènement des jeux vidéo en ligne, des films en 3d et des home
cinémas. Les masses, cherchant le divertissement dernier cri, vont avoir
recours à des produits à gros budget qui peuvent seulement être
produits par les plus grosses corporations médiatiques mondiales. Ces
produits contiennent des messages et symboles délibérément placés avec
attention qui ne sont ni plus ni moins que de la propagande
divertissante. Le public a été entraîné à AIMER cette propagande, au
point de dépenser son argent difficilement gagné pour y être exposé.

« En ce qui concerne la propagande, les premiers défenseurs de l’alphabétisation universelle et de la presse libre envisagèrent deux possibilités : la propagande peut être vraie, ou elle peut être fausse. Ils n’ont pas prévu ce qui est en fait arrivé, surtout dans nos démocraties capitalistes occidentales – le développement d’une vaste industrie de consommation de masse, concernée dans l’absolu ni par le vrai ni par le faux, mais par l’irréel, le plus ou moins totalement dénué de pertinence. En un mot, ils ont échoué à prendre en compte l’appétit presque infini de l’Homme pour la distraction. »

– Aldous Huxley, préface du « Meilleur des mondes ».

Un seul extrait d’un média n’a souvent pas un effet durable sur la
psyché humaine. Les médias de masse cependant, par leur nature
omniprésente, créent un environnement vivant dans lequel on évolue sur
des bases journalières. Ils définissent la norme et excluent
l’indésirable. De la même manière que les chevaux de trait portent des
oeillières afin de ne voir que ce qui est devant eux, les masses ne
peuvent voir que là où elles sont supposées voir.

« C’est l’émergence des médias de masse qui rend possible l’utilisation de techniques de propagande à échelle sociétale. L’orchestration de la presse, de la radio et de la télévision pour créer un environnement continuel, durable et total rend l’influence de la propagande virtuellement insoupçonnée précisément parce que ça crée un environnement constant. Les médias de masse fournissent le lien essentiel entre l’individu et les exigences de la société technologique. »

– Jacques Ellul

Une des raisons pour lesquelles les médias de masse influencent avec
succès la société industrielle, on la doit à la quantité considérable de
recherches sur les sciences cognitives et la nature humaine qui y a été
appliquée…

Techniques de manipulation

« La publicité est une tentative délibérée pour
contrôler la perception qu’a le public d’un sujet. Parmi les sujets de
la pub se trouvent des gens (par exemple des politiciens ou des artistes
en train de jouer), des biens et des services, des organisations de
tous les types, des œuvres d’art et de divertissement.
»

L’effort pour vendre produits et idées aux masses a conduit à un
nombre de recherches sans précédent sur le comportement humain et la
psyché humaine. Sciences cognitives, psychologie, sociologie,
sémiotique, linguistique et d’autres domaines qui leur sont liées
étaient et sont encore considérablement recherchés par les études bien
financées.

« Aucun groupe de sociologistes ne peut se rapprocher des équipes publicitaires en ce qui concerne le rassemblement et le traitement de données sociales. Les équipes publicitaires ont des milliards par an à dépenser dans les recherches et tests de réactions, et leurs produits sont de magnifiques accumulations de substance concernant les sentiments et expériences vécues par la communauté entière. »

– Marshall Mcluhan, « les Extensions de l’Homme »

Les résultats de ces études sont appliqués aux publicités, aux films,
aux clips et à d’autres médias dans le but de les rendres aussi
influents que possible. L’art du marketing est hautement scientifique et
calculé parce qu’il doit atteindre à la fois l’insconscient collectif
et individuel. En ce qui concerne les produits culturels à gros budget,
une vidéo n’est jamais « une simple vidéo ». Les images, les symboles et
les significations sont placées stratégiquement dans le but d’obtenir
un effet désiré.

« C’est aussi bien avec la connaissance de l’être humain, de ses tendances, de ses désirs, de ses besoins, de son mécanisme psychique, de ses automatismes que celle de la psychologie sociale et de la psychologie analytique que la propagande peut affiner ses techniques. »

– Jacques Ellul.

La propagande d’aujourd’hui n’utilise quasiment jamais d’arguments
logiques ou rationnels. Elle va directement puiser dans les besoins et
instincts humains les plus primaires afin de générer une réponse
émotionnelle et irrationnelle. Si nous pensions de manière rationnelle,
il est probable que nous n’achèterions pas 50% de ce que nous avons. On
peut trouver constamment des bébés et des enfants dans les pubs qui
ciblent les femmes pour une raison spécifique : les études ont montré
que les images d’enfants déclenchent chez les femmes un besoin
instinctif de nourrir, de prendre soin et de protéger, ce qui conduit au
bout du compte un parti-pris de sympathie envers la publicité.

Veille pub bizarre de 7up, utilisant le côté mignon des bébés.

Le sexe est omniprésent dans les médias de masse, puisque cela attire
et maintient l’attention du spectateur. Cela se met immédiatement en
communication avec notre instinct de perpétuer l’espèce, de nous
reproduire, et quand il est déclenché, cet instinct peut éclipser toute
autre pensée rationnelle de notre cerveau.

Perception subliminale

Et si les messages décrits ci-dessus étaient capables d’atteindre
directement l’inconscient des spectateurs, sans mêmes que ceux-ci
s’apperçoivent de ce qui se passe ? C’est le but de la perception
subliminale. Le terme « publicité subliminale » fut inventé en 1957 par
le spécialiste en études de marché américain James Vicary, qui disait
qu’il pouvait faire « boire du Coca-Cola » et « manger du pop-corn » aux
gens qui allaient au cinéma en faisant apparaître ces messages à
l’écran par flashes assez courts pour que les spectateurs n’en soient
pas conscients.

« La perception subliminale est un processus délibéré créé par les techniciens en communication par lequel vous recevez des informations, des instructions et y répondez sans en avoir conscience. »

– Steve Jacobson, « Contrôle de l’esprit aux Etats-Unis. »

Cette technique est souvent utilisée en marketing et on sait tous que le sexe fait vendre.

Bien que certaines sources prétendent que la publicité subliminale
est inefficace ou même que c’est une légende urbaine, l’utilisation
documentée de cette technique dans les médias de masse prouvent que ses
créateurs croient en son pouvoir. Les études récentes ont aussi prouvé
son efficacité, particulièrement lorsque le message est négatif.

« Une équipe de l’University College de Londres, financée par le Wellcome Trust, a découvert qu’elle [la perception subliminale] était particulièrement bonne à inculquer des pensées négatives. « Il y a eu beaucoup de spéculations pour savoir si les gens pouvaient traiter inconsciemment l’information émotionnelle, par exemple des images, des visages et des mots », a dit le professeur Nill Lavie, qui a conduit la recherche. « Nous avons montré que les gens peuvent percevoir la valeur émotionnelle des messages subliminaux et avons démontré de façon concluante que les gens sont beaucoup plus à l’écoute des mots négatifs. »

Source

Un exemple célèbre de message subliminal en communication politique est dans la publicité de George Bush contre Al Gore en 2000.

Juste après que le nom « Gore » est mentionné, la fin du mot «
bureaucrats » – « rats » – flashe à l’écran pendant une fraction de
seconde.

La découverte de cette ruse a causé pas mal de remous, même s’il n’y a
aucun loi contre les messages subliminaux aux E-U, la publicité a été
retirée des chaînes.

Comme on peut le voir dans beaucoup d’articles sur Vigilant Citizen,
les messages subliminaux et semi-subliminaux sont souvent utilisés dans
les films et les clips pour communiquer des idées et des messages aux
spectateurs.

Désensibilisation

Par le passé, lorsque des changements étaient imposés aux
populations, elles descendaient dans la rue, protestaient, voire
déclenchaient des émeutes. La principale raison de ces affrontements
était dûe au fait que les changements étaient clairement annoncés par
les dirigeants et compris par la population. C’était soudain, et les
effets pouvaient être clairement analysés et évalués. Aujourd’hui,
lorsque l’élite a besoin que le public comprenne une partie de son
programme, elle le fait à travers la désensibilisation. Le programme,
qui peut aller à l’encontre des meilleurs intérêts du public, est
lentement, peu à peu et à maintes reprises présenté au monde à travers
les films (en l’impliquant dans l’intrigue) des clips (qui le rendent
cool et sexy) ou les nouvelles (qui le présentent comme une solution aux
problèmes actuels). Après plusieurs années d’exposition des masses à un
programme particulier, l’élite expose ouvertement son projet au monde
et, à cause de la programmation mentale, il est accueilli dans
l’indifférence générale, et passivement accepté. Cette technique vient
de la psychothérapie.

« Ces techniques de psychothérapie, largement pratiquées et acceptées comme un moyen de guérir les désordres psychologiques, sont aussi des méthodes pour contrôler les gens. Elles peuvent être systématiquement utilisées pour influencer les attitudes et les comportements. La désensibilisation systématique est une méthode utilisée pour faire disparaître l’anxiété afin que le patient (le public) ne soit plus troublé par une peur spécifique, la peur de la violence par exemple. […] Les gens s’adaptent aux situations effrayantes s’ils y sont suffisamment exposés. »

– Steve Jacobson, « Contrôle de l’esprit aux Etats-Unis »

On peut souvent trouver de la programmation prédictive dans le genre
de la science-fiction. Elle représente une image spécifique du futur –
celui qui est désiré par l’élite – qui devient au bout du compte
inévitable dans l’esprit des hommes. Il y a dix ans, le public a été
désensibilisé à la guerre contre le monde arabe. Aujourd’hui, le public
est petit à petit exposé à l’existence du contrôle de l’esprit, au
transhumanisme et à l’existence d’une élite Illuminati. Emergant de
l’ombre, ces concepts sont à présent partout dans la culture populaire.
C’est ce qu’Alice Bailey décrit sous le nom d’ « externalisation de la
hiérarchie » : ceux qui dirigent dans l’ombre se révèlent lentement…

Symbolisme occulte dans la culture populaire

Metropolis – Un film de l’élite pour l’élite ?

Contrairement aux informations présentées ci-dessus, la documentation
sur le symbolisme occulte est plutôt difficile à trouver. Cela ne doit
pas se révéler surprenant, puisque le terme « occulte » signifie
littérallement « caché ». Cela veut dire aussi « réservé à ceux qui
savent » puisqu’il est seulement communiqué à ceux qui sont considérés
dignes de ce savoir. Il n’est ni enseigné dans les écoles ni discuté par
les médias. Il est donc considéré marginal voire ridicule par la
population en générale.

Le savoir occulte n’est cependant PAS considéré comme ridicule dans
les cercles occultes. Il est considéré intemporel et sacré. Il y a une
longue tradition de savoir hermétique et occulte qui s’enseigne à
travers les sociétés secrètes qui viennent de l’Egypte Ancienne, aux
Mystiques Orientaux, aux chevaliers Templiers jusqu’aux Francs-Maçons
des temps modernes. Même si la nature et l’étendue et ce savoir a très
probablement été modifié, altéré à travers les siècles, les écoles de
l’occulte ont gardé leurs principales caractéristiques, qui sont
hautement symboliques, ritualistes et métaphysiques.
Ces caractéristiques, qui étaient une part complexe des anciennes
civilisations, ont totalement été évacuées de la société moderne pour
être remplacées par un pragmatisme matérialiste. Pour cette raison il
existe un fossé de compréhension important entre la personne lambda et
l’institution ritualiste.

« Si cette doctrine ésotérique a toujours été dissimulée aux masses, pour qui un code plus simple a été partitionné, n’est-il pas hautement probable que les représentants de chaque aspect de la civilisation moderne – philosophique, éthique et scientifique – soient ignorants de la vraie signification de ces théories et principes mêmes sur lesquels leurs croyances sont fondées ? Est-ce que les arts et les sciences que la race a héritées de nations plus anciennes dissimulent derrière leure jolie façade un mystère si grand dont seuls les intellectuels les plus illuminés peuvent comprendre la portée ? C’est très certainement le cas. »

– Manly P. Hall, « Enseignements secrets de tous les âges ».

Le « code plus simple » partitionné pour les masses avait pour
habitude d’être les religions organisées. Maintenant, c’est devenu le
Temple des Médias de Masse et il prêche quotidiennement le matérialisme
extrême, la vacuité spirituelle et une existence individualiste, tournée
vers soi. C’est exactement le contraire des attributs requis pour
devenir un homme réellement libre, comme c’est enseigné par les grandes
écoles de pensée. Est-ce qu’une population abêtie est plus facile à
tromper et à manipuler ?

« On dit à ces esclaves aveugles qu’ils sont « libres » et « bien éduqués », même quand ils marchent au pas derrière des signes qui feraient s’enfuir d’eux paniqué et en criant n’importe quel paysan du Moyen-Age. Les symboles que l’homme moderne embrasse avec la confiance naïve d’un enfant équivaudraient à cet écriteau sur une pancarte : « Direction votre mort et l’esclavage », comme le comprendrait un paysan de l’antiquité ».

– Michael A. Hoffman II, « Sociétés secrètes et guerre psychologique ».

En conclusion

Cet article a porté un regard sur les penseurs majeurs dans le
domaine des médias de masse, la structure d’influence des médias, et les
techniques utilisées pour manipuler les masses. Je crois que cette
information est vitale pour la compréhension du « pourquoi » dans les
sujets débattus sur The Vigilent Citizen. La dichotomie entre
la « masse de la population » contre « l’élite dirigeante » décrite dans
nombre d’articles n’est pas une « théorie de la conspiration » (encore
une fois je déteste ce terme), mais une réalité qui a été précisément
indiquée dans les travaux de quelques uns des hommes les plus influents
du XXème siècle.

Lippmann, Bernays et Lasswell ont tous déclaré que le public n’était
pas à même de décider de son propre destin, qui est le but inhérent à la
démocratie. A la place, ils en ont appelé à une « cryptocratie », un
gouvernement caché, une classe dirigeante en charge du « troupeau
perplexe ». Au fur et à mesure que leurs idées continuent d’être
appliquées à la société, il est de plus en plus visible qu’une
population ignorante n’est pas un obstacle dont les dirigeants doivent
s’occuper : c’est quelque chose de DESIRABLE, et, en effet, nécessaire
pour assurer un leadership total. Une population ignorante ne cherche
pas ses droits, ne cherche pas une plus grande compréhension des
problèmes, ne questionne pas l’autorité. Elle suit simplement la
tendance. La culture populaire pourvoit aux besoins de l’ignorance et la
nourrit en servant continuellement du divertissement asphyxiant le
cerveau et en mettant en lumière des célébrités dégénérées pour qu’elles
soient idolatrées. Beaucoup de gens me demandent : « est-ce qu’il y a
un moyen d’arrêter ça ? ». Oui, il y en a un. ARRETEZ D’ACHETER LEURS
SALOPERIES ET LISEZ UN LIVRE.

« Si une nation espère être ignorante et libre, elle espère ce qui n’a jamais été et ce qui ne sera jamais. »

– Thomas Jefferson




Arrêtons de parler de capitalisme, d’ultralibéralisme et de mondialisation

[Source : Contrepoints]

[Image d’entête :] Statue of Karl Marx : David Merrett – CC BY 2.0

Ces concepts dont on nous abreuve en permanence viennent d’une mythologie inventée au XIXe siècle à partir d’une conception totalement erronée de l’histoire, de la science et de l’économie.

Par Olivier Maurice.

Le Capital est né le 14 septembre 1867 des élucubrations d’un esprit contraire qui à la fois dans la lignée et en totale réaction contre toute une école de pensée de l’époque tenta toute sa vie de prouver qu’il était capable à lui tout seul de reconstruire l’ensemble de la philosophie occidentale (descendant des traditions grecque, romaine et chrétienne et fortement imprégnée de théologie et de symbolique) à partir d’un seul axiome : seule la matière existe.

[Selon Karl Marx,] La pensée n’existe pas, le libre arbitre n’existe pas, la conscience, la morale n’existent pas ou plutôt découlent uniquement de la matière. Bref : il n’existe pas de principe supérieur à l’action et à la connaissance que nous pouvons développer : pas de métaphysique, pas de transcendance, pas de dieux, pas de Dieu. Le monde n’est que le déroulement mécanique de lois matérielles qui peuvent toutes s’énoncer et se vérifier scientifiquement. Le destin est déjà fixé, le futur n’est qu’une simple conséquence du passé.

La seule option qui resterait aux êtres humains serait de développer un esprit critique afin de découvrir cette vérité précédemment énoncée, de s’en indigner, de propager l’indignation et de créer ainsi une révolte afin de modifier le cours des choses.

Cent cinquante ans après, le culte de la dialectique matérialiste de Karl Marx est toujours pieusement enseigné dans les écoles françaises : bien malheureux celui qui oserait remettre en question la pureté de l’enchaînement thèse, antithèse, synthèse ou de parler d’idéalisme ou de sacralité lors des épreuves de français, d’histoire ou de philosophie du baccalauréat.

Mais le philosophe barbu est surtout connu pour sa généralisation du matérialisme à l’histoire et à l’économie. Les lois sociales opposent depuis toujours les humains entre eux (la lutte des classes) et ainsi, certains humains (les bourgeois) se sont appropriés les outils de productions (le capital), ce qui leur permet de s’enrichir en exploitant les travailleurs (les prolétaires) et de détenir le pouvoir (l’argent) afin d’imposer un ordre économique et politique (le capitalisme) pour protéger leurs privilèges.

LE PROPHÈTE DE L’APOCALYPSE

Usant de cette vision déterministe du monde, Karl Marx a défini une classification politique qui reste profondément ancrée dans la culture populaire. L’accaparement des outils de production, érigé en système, voire en idéologie par Marx lui-même, sera baptisé du titre de son œuvre majeure : le capitalisme, ou comment l’État crée et protège une classe dirigeante (riches industriels, financiers, actionnaires…) par l’instauration de la propriété privée.

Le chemin du salut consiste donc à renverser le rôle de l’État, voire tout simplement à renverser l’État. De défenseur des privilèges (dont la propriété privée est le principal), celui-ci doit devenir émanation du peuple et propriétaire unique de l’ensemble des moyens de productions. Ce but ultime s’appelle le communisme et son achèvement passe par une phase intermédiaire durant laquelle l’État réduira l’importance du capitalisme en réduisant la propriété privée (par l’impôt, la redistribution, la prise de monopoles publics, etc.) et en étendant son périmètre. Cette transition théorisée par Marx et reprise dans de multiples versions s’appelle le socialisme.

Marx est très clair : le capitalisme est à la fois injuste et instable. Il déclenchera inévitablement des révolutions populaires. Il prophétisa ainsi l’effondrement inéluctable des pays les plus avancés dans la protection de la propriété privée, l’activité bancaire, l’industrialisation et le commerce international : c’est-à-dire l’Angleterre et ses anciennes colonies : États-Unis, Canada, Australie…

Non seulement l’apocalypse prophétisée par Marx ne s’est pas produite, mais il est apparu au fil du temps que les arguments qu’il avait développés dans son ouvrage n’étaient qu’une accumulation de sophismes et d’artifices rhétoriques surtout destinés à valoriser son parti-pris matérialiste athée et à gonfler son narcissisme exacerbé.about:blank

Quoi de plus glorifiant pour l’ego que de prétendre sauver le monde d’un destin fatidique qui surviendra si on laisse l’Histoire suivre son chemin en toute liberté ?

LE VOCABULAIRE HERMÉTIQUE DU COMPLOT MONDIAL

Mais malgré les constants démentis à la philosophie développée par Marx, la peur millénariste de l’asservissement éternel au Capital agite toujours les révolutionnaires de tout poil, ainsi que les intellectuels, activistes, journalistes, hommes politiques et experts en tout genre pour lesquels la dialectique matérialiste et la recherche obsessionnelle de l’injustice sont l’alpha et l’oméga de la pensée raisonnable : si on laisse le système économique actuel (le capitalisme) se développer tout seul ; ou pire, si on favorise son expansion (l’ultralibéralisme), celui-ci envahira toute la planète (la mondialisation) et entraînera le malheur et même à terme l’extinction de l’espèce humaine, en déclenchant moult calamités telles qu’inégalités, réchauffement climatique, délitement moral : racisme, antisémitisme, homophobie, machisme etc.

Quand on entend parler de capitalisme, il ne faut pas croire que l’on parle d’un développement économique basé sur la spécialisation, l’échange et l’investissement dans l’outil de production, mais de la conviction que le monde est dirigé par les riches qui n’ont pour seul et unique but que celui de devenir encore plus riches en appauvrissant les pauvres.

Quand on entend parler d’ultralibéralisme, il ne faut pas comprendre que l’on fait référence à une philosophie qui chérit la liberté individuelle et repose sur la responsabilité personnelle, mais bien à la thèse que l’enrichissement de cette classe supérieure serait renforcé par la mise en place d’une doctrine visant à empêcher par tous les moyens de juguler les méfaits inhérents du capitalisme « en liberté ».

Quand on entend parler de mondialisation ou de globalisation, il ne faut pas non plus penser que l’on fait référence à la capacité moderne de transporter des êtres humains, des informations ou des marchandises partout sur la planète, mais au mythe de la mise en œuvre d’un complot mondial, d’une internationale de la classe dirigeante qui se serait liguée de par le monde pour exploiter les travailleurs.

[NdNM : L’auteur semble considérer seulement la possibilité, ou plutôt ici la non-existence, d’un complot capitaliste ou libéral. Cependant, le Nouvel Ordre Mondial propulsé par des élites autoproclamées du monde serait bien le résultat d’un complot d’échelle mondiale, dans le sens qu’il concerne pratiquement toutes les nations et des élites transnationales. De plus, il ne serait pas mis en œuvre par une promotion du capitalisme, mais comme synthèse artificielle et forcée entre capitalisme et communisme.]

L’ENFERMEMENT DANS LA DIALECTIQUE RÉVOLUTIONNAIRE

La rhétorique utilisée pour défendre cette thèse est toujours la même depuis 150 ans : constater un fait, l’éclairer sous la lumière d’une justice sociale sublimée pour s’indigner et projeter ses peurs. Une différence de revenu devient une inégalité sociale qui frappe les plus pauvres, la faillite d’une banque devient une crise qui appauvrit les petits épargnants, un orage devient un dérèglement climatique dont les plus pauvres et les plus vulnérables seront les victimes à l’échelle de la planète entière, etc.

Toute cette pensée qui se proclame bonne et juste repose sur l’éclairage moral porté par des gens qui se targuent de faire fi de toute subjectivité… mais qui n’ont pourtant aucun complexe à user et abuser d’arguments totalement subjectifs basés sur le ressenti d’infériorité et d’inégalité. On est toujours le pauvre de quelqu’un, il suffit souvent pour cela d’imaginer la fortune supposée de son voisin. Tout ceci enferme ces autoproclamés défenseurs de la critique et de la raison dans une logique et dans un vocabulaire hermétique qu’ils vénèrent comme des dogmes sacrés. Combien de fois n’avons-nous pas lu ou entendu « mais non, le vrai truc en isme, ce n’est pas ça ! ».

L’ARGENT, LA MONNAIE, LA VALEUR ET LA RICHESSE

La pensée de Marx est un pur produit de ce XIXe siècle qui découvrait la science et qui pensait que celle-ci remplacerait la métaphysique pour expliquer le monde. On comprend mieux de nos jours les mécanismes de la pensée et l’on sait qu’ils reposent avant tout sur des croyances. Mais au XIXe siècle, on croyait que le monde était soumis à des lois et que la connaissance de ces lois était l’ultime vérité, que l’esprit n’était qu’une illusion et qu’il fallait à tout prix éliminer toute construction mentale de nos réflexions.

L’économie décrite par Marx repose uniquement sur la production matérielle. Les services, le travail découlent d’un cycle de transformation de la matière en énergie et de l’usage de cette énergie pour transformer la matière. La monnaie est elle aussi réduite à son aspect matériel. Rien d’étonnant alors que la vision marxiste de la richesse soit réduite à celle d’une enveloppe limitée : celle de la masse monétaire et de ses équivalents, or et argent. Dans cette logique, l’économie et la politique se résument à la simple question du partage de cette matière particulière et par projection, à celle du partage des ressources naturelles.

On a depuis compris et constaté que toute cette logique était totalement fausse.

LA TYRANNIE ET LE SOCIALISME

Historiquement d’abord : avec la datation des premières écritures, on s’est rendu compte que celles-ci portaient sur des éléments de comptabilité. C’est le besoin d’écrire, de consigner dettes et échanges, qui est à l’origine de la notion monétaire (et de l’écriture, d’ailleurs), absolument pas l’invention de jetons en métal précieux frappé à l’effigie du tyran qui n’arriveront que bien plus tard.

La lettre de change et la reconnaissance de dette précèdent la monnaie de plusieurs millénaires dans l’histoire de l’humanité. Ce n’est pas la banque qui a pris le pouvoir sur le souverain, mais bien le souverain qui a régulé la banque et imposé la monnaie pour en faire un instrument de servitude. S’il existe une trame dans l’histoire de l’humanité, ce n’est pas celle de la lutte des classes, du capitalisme et du manque de politique, mais bien celle d’expériences et d’échecs répétés de divers types de socialisme. La monnaie a été inventée pour lever des impôts et payer les troupes, pas pour enrichir les gens, même une minorité.

LA RICHESSE PROVIENT DE L’ÉCHANGE ET DES VALEURS

Faux également économiquement : il était sans doute très difficile d’imaginer en pleine révolution industrielle que ce n’était pas l’augmentation de la productivité qui permettait l’enrichissement de la population occidentale de l’époque, mais le développement de la capacité commerciale. L’économie repose sur l’échange et la spécialisation, pas sur la production ni sur la consommation. Le secteur tertiaire, quasi inexistant au XIXe siècle, représente près des deux tiers de l’activité mondiale, près de 80 % de l’activité des pays occidentaux.

La notion de besoin est totalement relative et paradoxalement totalement universelle. Un chimpanzé n’aura jamais besoin d’un film en 3D, pas plus qu’un habitant de l’Europe du milieu du XIXe siècle. Mais aujourd’hui, l’industrie du cinéma fait vivre des millions de personnes et pour beaucoup d’entre nous, le scénario, la mise en scène et l’interprétation de la série que nous regarderons ce soir à la télé seront aussi importants que ce que nous aurons dans notre assiette.

LA MATIÈRE EST UNE CHIMÈRE

Tout aussi faux scientifiquement : la notion de matière sur laquelle Marx base l’intégralité de son raisonnement s’est révélée très compliquée à définir au fil des découvertes scientifiques. Est-ce qu’une table est un objet plat et solide ou un ensemble mouvant de particules en perpétuelle réaction et elles-mêmes assimilables à des ondes dont on ne peut que supposer statistiquement la présence ou l’absence, sachant que matière et énergie seraient finalement la même chose ?

Non seulement la prétendue stabilité de la matière n’est qu’une vue de l’esprit, mais l’information, ce principe supérieur dont Marx refusait l’existence, est quant à elle stable dans le temps et l’espace, et indépendante du référentiel utilisé, ainsi que le prouvent les ordinateurs et multiples objets numériques qui nous entourent.

UN ÉCHEC CUISANT, ET POURTANT…

Politiquement enfin, toutes les expériences de communisme et de socialisme se sont terminées par un fiasco total. Mais les faits, même indiscutables, ne peuvent que peu de choses face à l’obscurantisme de fanatiques persuadés détenir la vérité, et ce à juste titre, puisque tout modèle de pensée est en lui-même une vérité. Personne ne pense jamais être le méchant de l’histoire.

Il faudra du temps pour que les théoriciens de l’autocritique ne fassent la leur et que l’on efface le paradigme simpliste et illuminé du faux prophète barbu. Peut-être simplement en rétablissant cette autre vision du monde, développée deux siècles avant Marx par Adam SmithDavid RicardoJean-Baptiste Say ou encore John Locke qui déclarait en 1690 dans le Traité du Gouvernement Civil que « Dieu, qui a donné la Terre aux hommes en commun, leur a donné pareillement la raison, pour faire de l’un et de l’autre l’usage le plus avantageux à la vie et le plus commode », nous indiquant ainsi que les valeurs portées aux choses sont tout aussi importantes, sinon plus, que les choses elles-mêmes.


[NdNM : le Manifeste pour un nouveau monde offre la vision d’un monde sans gouvernements et sans concentration des richesses dans les mains d’une petite minorité, mais avec une totale liberté d’entreprendre et de créer, grâce à une monnaie basée sur l’énergie.]




La Bataille pour Auschwitz

[Source : Entre la Plume et l’Enclume via Réseau International]

Par Israël Adam Shamir

Le vendredi 17 janvier 2020, trois mille salves ont ébranlé le sol de la capitale russe; le ciel sur Moscou s’était emblasonné de glorieux feux d’artifice. C’était une répétition de la célébration mémorable, soixante quinze ans plus tôt, soulignée, le 17 janvier 1947, par 24 salves de 324 canons lourds pour la libération de Varsovie par l’Armée rouge. Varsovie en ruines venait d’être sauvée de la disparition totale.

Cela pourrait être une excellente occasion pour un déploiement de l’amitié entre les deux nations slaves. Les Polonais pourraient se souvenir que 200 000 Russes, soldats et officiers, furent tués en action à Varsovie et ils pourraient dire : ils sont morts pour nous permettre de vivre. Ils pourraient remercier la Russie pour les terres généreuses et les grandes villes arrachées à l’Allemagne vaincue, pour se les avoir vue offertes à la Pologne : Dantzig devint Gdansk, Tettin devint Szczecin, Breslau Wroclaw, et Posent Poznan. Ils pourraient remercier la Russie même pour avoir passé à l’Ukraine les terres peuplées d’Ukrainiens qui étaient sous commandement polonais avant les guerres, commandement qui se termina par un grand massacre des Polonais qui y résidaient par les nationalistes ukrainiens.

La gratitude n’est pas un trait marquant du caractère national polonais : le gouvernement polonais a ignoré l’évènement. Bien au contraire, les Polonais ont détruit les mémoriaux et tombes des soldats russes. C’était terrible, mais bien moins important que la décision de Varsovie d’établir le système US de radars, et d’un bouclier de missiles sur son sol, le système qui fait d’une soudaine attaque nucléaire US une possibilité fort tangible. L’effort de la Pologne pour saboter l’oléoduc qui relie la Russie à l’Allemagne; l’invitation de la Pologne aux blindés US à prendre place sur sa frontière orientale, l’hostilité inextinguible de la Pologne envers la Russie au parlement européen ont fait que les Russes voient cet ancien membre fondateur du Pacte de Varsovie comme leur ennemi n° 1 sur le continent européen.

Vous ne serez pas surpris que les Russes aient vu là une bonne occasion de leur rendre la pareille. C’est l’offensive juive
contre la Pologne qui leur a offert cette occasion. Les juifs ont
attaqué ce rempart anticommuniste de l’Occident à l’Est de deux côtés à
la fois à la fois: la communauté juive organisée des US et le puissant
Etat juif. Ou presque en même temps. Les juifs américains ont lancé
l’opération en faisant passer au Congrès obséquieux le décret S774. Ce
décret enjoignait à la Pologne de cracher $300 milliards aux
organisations juives américaines. Selon cette loi américaine, toute
propriété ayant jadis appartenu à une personne d’ascendance juive en
Pologne doit être transférée aux organisations juives américaines. Un
tiers de Varsovie, la moitié de Krakow, une bonne partie de la propriété
résidentielle en Pologne appartenait à des juifs avant la guerre, et
tout cela « revenait » maintenant à la Juiverie américaine. La loi avait
créé une situation unique: ce qui avait appartenu à un juif resterait à
jamais entre des mains juives. Et aucun procès ne saurait être intenté
contre ces « mains juives ». Sauf dans le cas, bien sûr, où un citoyen
juif de Pologne mourrait en laissant des dettes, ces dettes
disparaîtraient. Mais s’il mourait intestat, alors sa maison reviendrait
aux organisations juives américaines. Elles peuvent chasser les
Polonais qui y résident, ou leur faire payer un loyer pour ce dont ils
pensaient être les propriétaires.

Le décret S774 est une idée
brillante. Cela ressuscite la Juiverie médiévale polonaise, un Etat dans
l’Etat. Dans la Pologne d’avant-guerre, il n’en allait pas ainsi; les
juifs polonais étaient des citoyens polonais, et si un juif polonais
mourait sans laisser d’héritier, sa propriété était confisquée par la
république de Pologne, comme les propriétés semblables de catholiques ou
d’orthodoxes intestats à leur mort. Les juifs américains ont décidé de
faire de l’Holocauste l’occasion de la plus grande rafle de propriétés
du XXI° siècle, en revenant aux idées du XVI° siècle. Ils vont se saisir
de toute propriété ayant appartenu aux citoyens polonais relevant de la
loi mosaïque avant la guerre. Cette idée assez particulière ne
s’appliquait pas aux US ni au Royaume Uni. Si un juif américain ou
britannique meurt sans avoir désigné d’héritier, sa propriété sera
transférée à l’Etat. Mais pour la Pologne, ils ont conçu une restitution
intégrale. Si cela marche avec les Polonais, cela pourra marcher
ailleurs; les juifs ne seront plus des citoyens ordinaires de leur pays,
mais plutôt des membres d’une Juiverie supranationale. Leurs dettes
resteront dans le domaine de leurs affaires privées, mais les biens
appartiendront à la communauté juive organisée. Très brillante idée, on
en conviendra.

Mais les Polonais n’ont pas apprécié le S447. Il y a
des manifestations contre cette loi, des appels à expulser
l’ambassadeur américain, qui a ajouté l’insulte à la blessure en
congratulant les juifs polonais pour Hanouka tout en oubliant d’envoyer
ses vœux de Noël aux Polonais catholiques, la grande majorité du pays. A
ce moment, Israël est venu soutenir les juifs US. Ils ont demandé à la
Pologne de se repentir d’avoir été méchante avec les juifs, d’accepter
une responsabilité partielle pour l’Holocauste et de payer. Israël a
pompé plusieurs milliards en Allemagne, mais ces milliards ont déjà été
engloutis, alors que la Pologne n’avait rien payé à Israël. Les
Bolcheviks qui gouvernaient la Pologne après guerre ne pensaient pas que
les sionistes dussent être payés: ils considéraient la Pologne comme
victime des nazis, et nullement bénéficiaires. Maintenant que vous
n’êtes plus communistes, veuillez payer s’il vous plaît, ont dit les
juifs.

Les juifs d’Israël et l’Amérique maintiennent la pression.
Ils qualifient Auschwitz de « camp de concentration polonais » ce qui est
une grave offense pour les Polonais. Ils disent que bien des Polonais
ont aidé les nazis à mettre en œuvre la « solution finale à la question
juive ». Les Polonais ont fait une loi interdisant de dire une chose
pareille; les juifs ont décidé de le crier à tue-tête dans la rue.

Le
conflit est désormais étalé sur la place publique, avec le 75°
anniversaire de la libération du camp d’Auschwitz (par l’Armée  rouge,
soit dit en passant: l’oncle du président Obama n’a pas combattu en
Pologne, malgré cette prétention niaise du précédent président
américain). Cela sera fêté en deux endroits: Jérusalem et Auschwitz,
tous les dignitaires importants vont se retrouver à Jérusalem: le
président français, le vice-président US, la chancelière allemande, le
président russe Poutine. Le président polonais Andrezj Duda était
également invité, mais pas pour prendre la parole, seulement comme un
invité parmi d’autres. Il a préféré décliner l’invitation et se rendre
sur le site du camp d’Auschwitz pour une modeste célébration.

Le
président Poutine est conscient de la controverse polonaise, et il a
décidé de montrer aux Polonais que leur hostilité sans relâche envers la
Russie ne payait pas. Quelques semaines plus tôt, le 24 décembre, lors
de la rencontre du ministre russe de la Défense, Poutine a présenté
certains documents de l’époque de la Deuxième Guerre mondiale, attestant
l’attitude anti-juive rabique de la classe dirigeante polonaise
d’avant-guerre. Par exemple Jozef Lipsky, l’ambassadeur polonais en
Allemagne nazie jusqu’en 1939, disait aux Allemands que les Polonais
érigeraient un monument au Reichskanzler Adolf Hitler à Varsovie, s’il
venait à débarrasser la Pologne de ses juifs. « Ah le cochon
d’antisémite » s’est écrié Poutine indigné.

Les
Polonais ont fait une piteuse tentative pour réinterpréter ces termes
fâcheux, en disant que l’ambassadeur polonais faisait allusion au
sauvetage des juifs en les envoyant en lieu sûr, en Afrique, par
exemple, à Madagascar, retrouver les lémuriens inoffensifs, en
coopération avec les sionistes, donc que c’était à la rigueur un porc
sioniste. Cela n’a pas très bien marché…

Mais Poutine avait plus
de papiers et de preuves dans sa manche. Il a produit un rapport datant
de fin 1944 début 45, lorsque les militants polonais favorables à
Londres de l’Armia Krajova (« l’armée de l’intérieur »), avaient fait une
tentative pour reprendre Varsovie  aux Allemands avant l’arrivée de
l’Armée rouge. Le rapport disait que les combattants de l’AK avaient tué
systématiquement tous les juifs qui avaient survécu à la liquidation du
soulèvement du ghetto de Varsovie en 1943. Cela pourrait expliquer
pourquoi l’armée russe n’avait pas pensé de son devoir le plus sacré
d’aider les militants de l’AK.

Les Russes ont toujours été plutôt
bons et tolérants avec les juifs. Il n’y a pas eu de pogromes en Russie,
seulement en Pologne, en Ukraine et en Moldavie, ces Etats indépendants
qui avaient fait partie de l’Empire russe. Les Russes ont sauvé des
millions de juifs, y compris des millions de juifs polonais qui ont été
autorisés à s’installer en Russie. Aucun autre pays n’a accepté autant
de réfugiés juifs que la Russie, et de loin.

Les juifs ont fait preuve d’une ingratitude noire en aidant l’Occident à mener sa guerre psychologique contre la Russie. Masha Gessen et Léonide Goozman sont des juifs typiquement pro-occidentaux et  anti-russes qui ne seraient pas en vie sans le courage et la générosité russes. Et cela continue, la Russie est bonne pour les juifs. Ils sont partie intégrante des élites modernes russes; les centres juifs occupent les terrains les plus cotés à Moscou et ailleurs. Les relations avec Israël sont également plutôt bonnes, malgré la confrontation discrète en Syrie. Tout en visitant le forum d’Auschwitz à Jérusalem, Poutine va aussi dévoiler un nouveau mémorial en l’honneur des juifs soviétiques qui périrent durant le siège cruel de Léningrad. Netanyahou est particulièrement amical avec Poutine, et c’est cette amitié personnelle qui leur a permis d’éviter une guerre totale pour la Syrie. Les libéraux israéliens, ennemis de Trump et de Netanyahou, sont consternés par cet état de choses. Ils préféreraient  que Jérusalem s’entende avec Varsovie, même s’il faut pour cela fermer les yeux sur le nettoyage ethnique de juifs en Pologne, un prix à payer minime. Mais ils ne font pas la loi en Israël, pour le moment, même si leur principal journal, Haaretz, est aussi hostile à Poutine que tous les médias occidentaux.

Les
Polonais se sont fait avoir jusqu’à l’os. Ils pensaient que les juifs
connectés aux US les soutiendraient contre la Russie, mais les juifs ont
leurs propres calculs, en fonction de leurs intérêts. Si les Polonais
pensaient que les Russes ne découvriraient jamais leurs point
vulnérables, ils se trompaient. C’est vrai, les Russes avaient gardé des
tas de sales documents de l’époque, dans leurs archives scellées; mais
tout ça, c’était à l’époque où Varsovie était une alliée de Moscou.
Maintenant cela n’a plus aucun sens, et les Russes présentent des
preuves terribles des violentes attitudes anti-juives des Polonais.

Ils ont corrigé tout le discours narratif sur la guerre. Tandis que les Polonais aiment à faire commencer l’histoire avec le traité Molotov-Ribbentrop, et donc présenter l’URSS comme un allié de l’Allemagne prenant d’assaut l’innocente, la pure Pologne, selon le nouveau récit à la sauce russe (et conforme à la réalité), le traité entre la Pologne et l’Allemagne nazie avait précédé le pacte de Molotov de plusieurs années. La Pologne avait tenté d’attaquer la Russie en tant que partenaire junior d’Hitler. C’est la raison pour laquelle la frontière occidentale de Pologne, avec l’Allemagne, était totalement sans défense ni protection renforcée, au contraire de la frontière orientale avec la Russie lourdement fortifiée. Sans ce mauvais calcul stratégique de la direction polonaise entre les deux guerres, les Allemands ne seraient pas parvenus à battre la Pologne en deux semaines.

Les Russes ont fourni des documents montrant
qu’un demi-million de Polonais avaient servi dans la Wehrmacht. Ils
prouvent que la classe dirigeante polonaise adorait les nazis allemands,
et cela non moins que leurs attitudes anti-juives. Hitler avait
participé personnellement aux funérailles du maréchal Jozef Pilsudski à
Berlin, en 1935.

Eh oui,
ces petits malins de Polaks ont voulu faire jouer l’Ouest contre
l’Allemagne,et  l’Allemagne contre l’URSS, et ils se sont retrouvés avec
un pays en ruines. Au lieu d’en tirer les leçons et de comprendre que
les intriguesde ce genre ne sont pas prudentes pour un pays de taille
moyenne, ils ont remis ça après la Guerre froide, en cherchant à se
placer à la pointe de l’assaut occidental contre la Russie. Le Forum
d’Auschwitz à Jérusalem prouve une fois de plus que cette politique mène
à une nouvelle catastrophe.

Une résolution spéciale de la Sejm polonaise, la chambre basse du parlement polonais, a condamné à la fois comme « provocatrices » et « fausses » les déclarations du président russe Vladimir Poutine sur le rôle de la Pologne au début de la Deuxième Guerre mondiale. « Deux régimes totalitaires, l’Allemagne nazie et l’URSS communiste, ont déclenché cette guerre », souligne la résolution qui a été adoptée sans passer par le moindre vote le jeudi 9 janvier, alors que la Pologne est innocente.

Le
mantra a fonctionné correctement pendant longtemps; aussi longtemps
qu’il était nécessaire d’accuser la Russie et de délégitimer les
Soviétiques. Mais maintenant les juifs veulent leur part du gâteau, et
pourquoi pas sur le dos de la Pologne. Pour la Russie, c’est un
excellent virage. Les juifs constituent des alliés précieux. Avec
Poutine à Yad va-Shem, au mémorial de l’Holocauste à Jérusalem, et le
président polonais Duda ne figurant pas parmi les présents, on
n’entendra pas les voix polonaises.

J’ai reçu ces temps-ci une
lettre du Dr. Ignacy Nowopolski, un nationaliste polonais; il écrit :
nous les Polonais avons besoin de revenir sous la protection du Pacte de
Varsovie, faute de quoi les juifs et les Allemands vont nous plumer.

« Ils ont commencé par accuser la Pologne d’avoir précipité la Deuxième Guerre mondiale et l’holocauste juif… Depuis 1989 les firmes occidentales se sont employées à d essiner une stratégie pour dérober effectivement leur richesse aux sociétés post-communistes… L’Occident a apporté une immense misère à une infinité de gens sur toute la terre…. Les médias impériaux ont su convaincre les gens dans les pays post-communistes de rejoindre volontairement le paradis athée nouvellement instauré par l’UE. Aujourd’hui, après plus de trois décennies de fonctionnement dans la sphère d’influence occidentale, les jeunes générations polonaises acceptent d’être des citoyens de deuxième classe en Europe, comme quelque chose d’aussi naturel que la loi de la gravitation universelle…. Les sentiments anti-russes en Pologne et dans d’autres pays d’Europe centrale sont juste une manifestation des tendances imprudentes dans leurs sociétés. Pour survivre, ces nations doivent surmonter leur animosité réciproque, cela même qui permet à leurs ennemis d’utiliser avec succès l’ancienne stratégie du diviser pour régner. La riposte, c’est la création d’une sorte d’ « Euroslavie » en coopération ou même au sein d’une confédération avec la Fédération russe », ce qui veut dire revenir au Pacte de Varsovie ».

De
semblables sentiments dans la bouche d’un nationaliste polonais de la
ligne dure est le signe de changements en profondeur. Si des gens comme
lui parvenaient à occuper le vieux Palais Zamoyski des Vice-rois, la
Pologne ferait la paix avec la Russie, et serait prospère. Les soldats
US, les chars et les radars repartiraient en Virginie. Les monuments à
la mémoire des militaires russes seraient repeints de frais. Les Russes
oublient facilement les vieux griefs; et ils gardent toujours une place
dans leur cœur pour les Polonais, ces « Français de l’Est ». Alors la
Russie pourrait soutenir la Pologne contre les revendications de tiers,
comme elle l’a fait pendant de longues années. Mais en attendant,
laissons le Forum d’Auschwitz servir de leçon aux Polonais, ne
renforçons pas les hostilités à l’Est sur ordre de l’Occident.

Une manifestation des Polonais contre les restitutions sous-titrée « manifestation néo-nazie » dans un journal américain.
Seul un néo-nazi patenté préférerait rester propriétaire de son appartement alors qu’il pourrait être donné à une organisation juive américaine.

[Source de la seconde partie : Entre la Plume et Enclume]

Ces jours-ci, Jérusalem a pu rivaliser avec Davos et Bilderberg. Les
personnages les plus éminents, les plus haut-placés et les plus
puissants se sont réunis ici, pour le Forum d’Auschwitz, au mémorial de
Yad-va-Shem, le Centre mondial pour la mémoire de l’Holocauste: rois,
présidents, premiers ministres; une preuve vivante que les Juifs ont un
certain ascendant sur le monde. 

La
Cour britannique de St James était représentée par le prince Charles;
la France par le président Macron; les puissants États-Unis avaient
envoyé le vice-président Mike  Pence, cette réalisation suprême de
l’Intelligence Artificielle (il a l’air presque humain, mais pas tout à
fait). Il y avait le gouverneur général de l’Australie, le président de
l’Autriche, le président de l’Albanie, le président de l’Argentine, le
président de l’Arménie, le roi de Belgique, le président de la Bulgarie,
le président de la Hongrie, le prince de Galles, le président de
l’Allemagne, le président de la Grèce, le président de la Turquie , le
Président du Danemark, le président de l’Islande, le roi d’Espagne, le
président de l’Italie, le gouverneur général du Canada, le président de
Chypre, le grand-duc de Luxembourg, le président de la Macédoine du
Nord, le président de la Moldavie, le roi des Pays-Bas, le prince
héritier de Norvège, le président de la Roumanie, le président de la
Serbie, le vice-président des États-Unis, le président de la Finlande,
le président français, le président monténégrin, le Premier ministre
suédois, le président du Conseil européen, le président du Parlement
européen, le président de la Commission européenne…

Les hôtes
avaient tiré tout le parti possible de l’occasion. M. Netanyahou, le
Premier ministre intérimaire israélien, a comparé l’Iran à l’Allemagne
nazie et a déclaré que la destruction de l’Iran aujourd’hui étaitt
l’équivalent de la libération d’Auschwitz. Le président israélien,
Reuven Rivlin, a déclaré qu’il n’y avait pas de différence entre
antisémites et antisionistes; celui qui est un ennemi d’Israël est
l’ennemi de tout le peuple juif, c’est aussi simple que cela.

Cependant,
à en juger par l’attention des médias israéliens, il n’y avait qu’un
invité de marque, le président Vladimir Poutine. Pendant qu’il était à
Jérusalem – moins d’une journée – tous les projecteurs étaient braqués
sur lui, tandis que les autres rois et dirigeants faisaient partie du
décor. Le pouvoir de cet homme, son emprise sur l’esprit et
l’imagination du public, son charisme, sont sans précédent. Il a été
traité comme un empereur en pèlerinage, comme l’empereur Guillaume II
lors de sa visite en 1898 dans cette ville du Moyen-Orient.

Poutine
savait pourquoi il était venu et il est resté concentré sur son
objectif. La Russie a sauvé les Juifs il y a 75 ans; la Russie a bien
mérité le soutien des Juifs de maintenant, en particulier par rapport
aux voisins de la Russie. Dans son discours, il a souligné que très peu
de Juifs avaient survécu en Pologne, en Ukraine, en Lettonie et en
Lituanie, car les habitants avaient fait tout ce qu’il pouvaient pour
capturer et massacrer les Juifs qui réussissaient à échapper au vice
allemand. Ce n’est pas un hasard si les présidents des trois États, la
Lituanie, la Lettonie et la Pologne, n’étaient pas venus du tout; le
président ukrainien M. Zelensky est venu, mais il s’est tenu à l’écart
du Forum.

Dans l’Ukraine moderne, il y a un culte très répandu:
celui de Stepan Bandera, le collabo ukrainien, adepte d’Hitler et chef
des gangs brutaux OUN-UPA. Ils avaient assassiné des Juifs, des
Polonais, des Russes et des Ukrainiens politiquement peu fiables.
Récemment, la CIA a été forcée par la loi de révéler ses documents sur
l’homme, et voici ce que ça donne (à lire ici):
elle le tenait pour un espion nazi et un tueur de masse, dans les
documents de l’époque. Les gangsters banderistes avaient été éliminés
par le KGB de Staline, mais ils ont été autorisés à se réhabiliter et à
reprendre une vie normale, car il y avait un sentiment général selon
lequel que l’insurrection était terminée.

Depuis 2014, il y a des
rues à Kiev et ailleurs en Ukraine qui portent son nom; ses images
embellissent les bâtiments du gouvernement et les banderistes modernes
sont une puissante force de frappe à la fois en Ukraine orientale contre
les séparatistes du Donbass et ailleurs contre les russophones. Ils
sont hostiles au président Zelensky récemment élu, le considérant
beaucoup trop mou. Zelensky n’ose pas les affronter. C’est pourquoi il
passe au large du site du massacre de Baby Yar près de Kiev, et cette
fois-ci il est resté à l’écart du Forum de Jérusalem, car sa présence
là-bas contrarierait les banderistes.

Un lecteur m’a demandé si
les Polonais, les Ukrainiens et les Russes ne devraient pas insister
davantage sur les événements historiques pour clarifier les choses. En
général, je ne le pense pas. Je pense que le passé est passé, qu’il
convient de laisser l’histoire aux historiens, les morts enterrer les
morts. Ce qui compte c’est de régler les problèmes du présent. Si
l’Ukraine et la Pologne, ainsi que la Lituanie et la Lettonie, mettaient
un terme à leur politique anti-russe étroitement liée à l’OTAN età
l’État profond américain, les Russes oublieraient les crimes de leurs
pères. Mais si les gouvernements de ces quatre pays poursuivaient leur
politique hostile envers la Russie, les Russes seraient obligés de
s’allier au pouvoir juif contre ces héritiers des sbires nazis.

Poutine
avait été traité à Jérusalem comme un fils bien-aimé et, clairement,
comme le favori de Netanyahu et du peuple en général. Juste en face de
la Knesset (le Parlement), a été érigé un monument aux victimes juives
du siège de Léningrad, et Poutine a été invité à l’inaugurer. Netanyahu
était là, ainsi que des survivants et des musiciens russes également. Ce
fut un événement important et impressionnant, celui qui a attiré le
plus de monde, dans cette journée bien remplie.

Je trouve de
mauvais goût de commémorer les Juifs séparément, parmi tous les autres
disparus lors de la bataille de Leningrad. Un de mes oncles a été tué en
1942 en défendant la ville sur la rivière Noire, mais il s’était battu
et il était mort avec ses camarades russes. Cependant, les Juifs ont
l’air d’avoir du mal à faire preuve d’empathie envers les non-Juifs; ils
veulent toujours des commémorations séparées, et Poutine n’a pas pu les
forcer à faire les choses autrement.

Poutine a été très prudent –
il n’a pas dit un mot sur l’Iran. La Russie est l’amie de l’Iran; les
marines russe et iranienne ont fait des exercices navals conjoints tout
récemment. Poutine n’a pas dit un mot sur le fléau présumé de
l’antisémitisme contemporain. Juste après le Forum, il s’est rendu dans
la ville palestinienne de Bethléem pour une réunion avec Mahmoud Abbas,
le président de la Palestine. Les Russes sont engagés dans la
reconstruction de la rue Star menant à la Place Manger en face de la
Basilique de la Nativité dans la ville.

Poutine était le seul des
nombreux invités du Forum à avoir équilibré sa visite aux Juifs avec sa
visite aux Palestiniens. Il a également rencontré le Patriarche de
Jérusalem, exprimant son soutien à l’église autochtone de Terre sainte.

Correction

Pendant
un certain temps, Poutine avait été assez déçu par les Israéliens. Les
Israéliens sont des gens très difficiles à gérer: quoi qu’ils
obtiennent, ils estiment que c’est un dû. Ils n’ont aucun sentiment de
gratitude ni le moindre désir de rendre la pareille. Poutine a fait
beaucoup pour Israël et pour Netanyahou personnellement – il a livré à
Israël la dépouille mortelle d’un soldat israélien tué au Liban il y a
plusieurs années; il a satisfait de nombreuses demandes, grandes et
petites, du Premier ministre israélien. Il n’a pas exaucé des vœux aussi
exorbitants que d’expulser les Iraniens de Syrie ou de livrer le
Messie, mais des demandes raisonnables. Or il n’a récolté que l’aversion
de la communauté juive mondialiste en échange.

À la demande des États-Unis, un programmeur russe avait été détenu en Israël en 2015. Malgré les demandes russes, Israël avait refusé de leur renvoyer le détenu et, tout récemment, il a été extradé aux États-Unis, où ce jeune homme peut s’attendre à de longues  années de prison, et peut-être à la torture pour le forcer à «avouer» être intervenu dans les élections américaines. Les Russes étaient très mécontents de cette décision israélienne, ainsi que des bombardements israéliens en Syrie.

Et voilà qu’en avril 2019, une jeune femme
israélienne appelée Naama Issachar a pris un avion de Delhi à Tel Aviv
via Moscou, et à l’aéroport de Moscou, le chien de la brigade des
stupéfiants a reniflé du haschisch dans son sac à dos. Elle a été
détenue et condamnée à plus de sept ans d’emprisonnement. Selon les
normes russes, c’est une peine assez lourde pour 10 grammes de
haschisch, mais dans certains pays, elle se serait estimée heureuse si
elle avait échappé à la peine de mort.

Les Israéliens avaient
transformé l’affaire Naama en un outil contre Poutine et la Russie. Ils
ont dit que les Russes devraient libérer la dame parce que, vous savez,
quand cest Israël qui le demande, personne ne refuse. L’avocat russe de
Naama, un haïsseur convaincu de Poutine, a sapé une tentative pour
l’échanger contre le programmeur, disant à la famille de Naama qu’elle
serait libérée de toute façon très bientôt. La mère de Naama a proclamé
qu’elle ne voulait pas aider Poutine, ce pourquoi elle s’opposait à
l’échange proposé. Mais Naama n’a pas été libérée.

Àvec retard,
les Israéliens ont capté que Poutine leur en voulait. Ils ont décidé de
régler la question. Les Russes leur avaient demandé beaucoup de choses
pendant de nombreuses années, et les Israéliens refusaient tout net:

  • Au grand dam de la Russie, l’immigration israélienne a la mauvaise habitude de renvoyer les visiteurs russes à l’aéroport de Tel-Aviv. L’année dernière, cinq mille visiteurs russes n’ont pas été autorisés à entrer en Israël. 
  • Les biens de l’église russe n’ont pas été restitués ni enregistrés par les autorités israéliennes;
  • Un monastère russe a vu son accès coupé, et une ligne de tramway a été posée sur son territoire, etc.

Maintenant,
ils ont décidé de répondre aux demandes russes. Comme je l’ai
découvert, le 30 décembre 2019, ils ont décidé de transférer aux Russes
l’un des lieux saints les plus précieux, l’église Saint-Alexandre,
située à côté du Saint-Sépulcre. Ce terrain avait été acheté par le tsar
Alexandre III au milieu du 19e siècle. Les fouilles ont révélé une
ancienne porte et un mur de Jérusalem datant de l’époque du Christ,
probablement la porte par laquelle Jésus sortit de la ville pour être
mené au Golgotha. Une ouverture étroite dans le mur, qui pourrait bien
être « le chas de l’aiguille », un minuscule passage pour un piéton tardif
mais qu’un chameau trouverait quasiment impossible à franchir. L’Église
offrait l’hébergement pour des invités de haut rang, et Nicolas II y
aurait apparemment séjourné pendant sa visite en tant que prince
héritier.

Après 1918, l’église est restée entre les mains des
émigrés russes blancs, et en 2004, elle a été reprise par un aventurier
juif ukrainien, un certain Hoffman qui prétendait être l’héritier et le
descendant du comte Vorontsov. Pendant de nombreuses années, le
gouvernement russe avait exigé que l’église soit intégrée à la propriété
russe légitime, mais les autorités israéliennes ne voulaient rien
savoir. Maintenant, ils ont accepté de le faire, sauf si dans les 60
jours, d’autres réclamations venaient à être formulées. Il y a de fortes
chances pour qu’au début du mois de mars, l’église revienne à l’Eglise
de Moscou.

Cela pourrait aussi échouer. Les médias israéliens ont
réussi à fanatiser leur lectorat pour la trafiquante, les rapports sur
Naama ont déplacé presque complètement le show du Forum de l’Holocauste.
Un observateur étranger pourrait imaginer que tout ce grand
rassemblement avait pour but de sauver la fille de Sion des griffes
russes. On a fait pression sur Poutine pour qu’il pardonne à la jeune
femme séance tenante. Il a sagement décliné l’invitation; il vient de
donner à la mère de Naama la réponse israélienne standard « Ça va aller ».
Si Naama devait être libérée avant le transfert de l’église, les Juifs
pourraient être tentés de refuser le transfert. Les Israéliens détestent
donner quelque chose gratuitement; c’est une phobie, cette peur d’agir
comme un lèche-bottes. Il leur est plus facile de penser qu’ils vendent
l’église en échange de la fille israélienne. Mais cette fausse
perception des choses rend également possible une tricherie de dernière
minute.

Cependant, il semble que les autorités israéliennes aient
décidé de raccomoder leurs relations avec la Russie. Elles ont bien pris
soin de Poutine, elles ont préféré sa version de l’histoire aux
versions polonaise et ukrainienne. Elles ont reconnu le rôle décisif de
l’Armée rouge dans la destruction de la puissance nazie et dans
l’ouverture des portes d’Auschwitz. Ce faisant, elles ont corrigé leurs
multiples torts envers les Russes et sont clairement allées à l’encontre
des injonctions américaines.

Le vice-président Pence n’a pas
signalé que c’est l’Armée rouge russe qui avait  libéré Auschwitz. Il a
parlé de soldats américains qui ont en effet participé à la guerre (et
qui occupent toujours l’Europe, d’ailleurs, mais il ne l’a pas
mentionné). Les dirigeants américains comparent généralement Staline et
Hitler comme des épouvantails jumeaux, permettant ainsi à la Pologne et
aux États baltes de se dédouaner facilement. La nouvelle version établie
à Jérusalem n’est pas seulement plus correcte et plus juste; c’est
aussi une pause dans la distorsion habituelle anti-russe et une chance
de report pour la guerre nucléaire totale.

N’oublions pas que le
compte à rebours avant le Jugement dernier nous guette toujours, et que
nous en sommes à moins 100 secondes avant minuit,

Un Poutine dynamique

Poutine
est tellement différent de ses prédécesseurs, de Yeltsin le massif   et
de l’obséquieux Gorbatchev! Il est souple, agile, rapide, amical,
totalement dépourvu de pompe et de prétentions. Il est plein d’énergie
et rapide à la riposte, mais aussi capable de faire une tête de joueur
de poker et de garder le silence. C’est l’homme que nous avons vu à
Jérusalem. Il a rencontré des gens, prononcé des discours et pris des
décisions – plus qu’un jeune homme ne saurait en faire. Et il n’est pas
encore âgé, avec ses 67 ans, contrairement aux 73 de Trump et aux 78 de
Sanders. Je pense qu’il va pouvoir abattre du travail encore pendant de
longues années.

C’est pourquoi je doute que le changement de
gouvernement opéré la semaine dernière soit un signe de retraite
prochaine pour M. Poutine. Pour moi, c’est juste un remaniement normal
du gouvernement. Les nouveaux ministres sont plus jeunes que les
anciens. Le nouveau Premier ministre aura pour mission d’informatiser la
Russie, comme il a informatisé le bureau des statistiques. La Russie
est en train de se moderniser et Poutine a besoin de camarades d’armes
plus jeunes. Certains sont très jeunes, comme le nouveau ministre de la
Culture dont le manque de déférence avait déjà provoqué quelques chocs
désagréables parmi les artistes habitués aux bourses occidentales. Les
postes les plus importants – Affaires étrangères, Défense – restent
entre les mains de la vieille garde, et assureront la continuité. M.
Poutine ne prendra pas sa retraite de sitôt, mais il a probablement
besoin de plus de personnes qui comprennent ses intentions et soient
prêtes à tenir leur rôle.

En fait, il n’a guère le choix. Dans la
situation actuelle, personne ne peut garantir son bien-être. Le sort de
Saddam et de Kadhafi est encore trop frais dans sa mémoire. Et il semble
bien se débrouiller. Il l’a prouvé lors de cette courte visite
surchargée à Jérusalem.

P.S. Juste au moment du Forum d’Auschwitz, un tribunal russe s’est penché sur l’affaire du Dr Roman Iouchkov. Il avait été accusé de négation de l’Holocauste, et il a gagné, car le négationnisme n’est pas un crime en Russie. Encouragé par sa victoire, le Dr Iouchkov a poursuivi l’État, réclamant six millions de roubles au titre de dommages et intérêts et, le 21 janvier, le tribunal lui a accordé 50.000 roubles en réparation. Il semble que la Russie soit le pays le plus libre du monde. Vous pouvez écrire à Iouchkov à l’adresse romanyushkov@mail.ru.

Israel Shamir : adam@israelshamir.net

Source : 
The Unz Review et https://www.unz.com/ishamir/battle-for-auschwitz-ii/

Traduction : Maria Poumier 




CO2, géo-ingénierie et couche d’ozone

[Source : Ciel Voilé]

CO2, géo-ingénierie et couche d'ozone
Le professeur Claudia von Werlhof a écrit à Greta Thunberg. Dans cette lettre, Claudia von Werlhof explique que la perturbation du climat mondial n’est pas due au CO2.

Silvia Terribili, a sollicité une interview de Claudia von Werlhof. Elle a eu lieu le 9 avril 2019 lors de l’émission de radio Onda Italiana à Salto.nl.

Traduction française :
Ciel voilé

CvW : La question est de savoir comment nous définissons le changement climatique et sa prétendue cause qui serait le CO2. Le changement climatique, au moins dans le discours officiel, est considéré comme un « réchauffement planétaire » or ce réchauffement planétaire n’existe pas. Les données de la NASA, l’Agence Spatiale nord-américaine, montrent que ces 18 dernières années, il n’y a pas eu de réchauffement planétaire. Ce qui existe effectivement — parce que nous ne nions pas le problème —, ce sont des changements dans différentes dimensions du temps, du climat et plus encore de l’atmosphère, etc. Nous allons expliquer cela davantage dans cette interview. La seconde question est celle du CO2 qui est maintenant très importante puisque tous ces jeunes à présent dans la rue croient en cette histoire et en ce dogme du CO2. Et cela est très étrange, car beaucoup de scientifiques, de vrais scientifiques, nient que le CO2 soit la cause du changement climatique ou qu’il ait la moindre influence sur lui. Par exemple, aux États-Unis, environ 30 000 scientifiques déclarent que le CO2 ne pose aucun problème. Au contraire, le CO2 est un gaz qui provient de matière organique en décomposition dont les plantes ont besoin pour la transformer en oxygène. Ils disent que le CO2 n’est pas du tout préjudiciable au climat et que c’est même quelque chose que nous devons accueillir, dont nous avons besoin pour nos arbres et nos plantes et qui a un effet positif. Donc, ce qui est risible, c’est que le CO2 est souvent présenté comme une saleté, comme s’il s’agissait d’une saleté dans l’air. Ensuite, vous regardez les usines qui sont présentées à cette occasion, vous voyez la fumée qui en sort, etc. Ce n’est pas du CO2 ! Le CO2 est un gaz invisible et ne dégage aucune odeur. Vous ne le voyez donc pas. En général, la quantité de CO2 dans l’atmosphère est d’environ 0,038 % seulement. Ce qui sort des usines est essentiellement de la vapeur, de la vapeur d’eau, à 80 ou 70 % environ. Ainsi, cette infime quantité de CO2 ne peut rien changer d’énorme, tel le climat de la planète. C’est impossible. Donc, tous ces scientifiques qui sont des scientifiques sérieux nient une influence négative du CO2 sur le climat. Il y a même des lauréats du prix Nobel, comme Ivar Giaever, qui l’explique, ou des gens du MIT, du Massachusetts Institute of Technology, comme Richard Lindzen et d’autres. Le GIEC, le Groupement International d’Experts du Climat, fondé à la fin des années 80 du siècle dernier, n’est cependant pas tant une organisation scientifique que politique, et diffuse et vend le mythe du CO2 au public. C’est donc une question politique et du point de vue d’un vrai scientifique, le CO2 n’est vraiment pas nuisible et ne change pas le climat. Il est trop infime pour le faire.

Si vous regardez les origines de ce débat à la fin des années 80, vous voyez qu’avant, tout le monde parlait d’une possible période glaciaire, d’une nouvelle période glaciaire. Lowell Ponte, f. i., a écrit un livre sur « The Cooling ». C’était en 1976. Ils ont parlé d’un refroidissement et d’une nouvelle ère glaciaire contrastant avec le discours sur le réchauffement climatique d’aujourd’hui. Il n’y a plus de débat historique sur l’origine de ce mythe du CO2. Le GIEC a été fondé par des groupes de réflexion, tels que le Club de Rome, le World Watch Institute, les Rockefeller, etc., des personnes qui ont un intérêt différent sur le sujet. Et ils ont trouvé, je crois que c’était une analyse de William Engdahl, qui a dit qu’ils ont trouvé et inventé le mythe du CO2 pour définir un ennemi commun, à savoir l’humanité elle-même. L’humanité est coupable de produire autant de CO2 par l’industrie civile et par la consommation. Cette idéologie peut être utilisée pour une autre, une nouvelle politique. C’est donc là, l’origine du mythe du CO2 et leur propagande dans le monde entier. Puis vint Al Gore et tout le monde l’a cru. Pourtant le contraste entre le changement climatique réel et ce qu’il raconte est saisissant. Cette histoire n’est généralement pas connue. Et les gens ne savent vraiment rien de la nature et de la planète. L’ignorance est générale et le public croit tout simplement en tout.

Il y a beaucoup de changements dans le monde, dans le climat, à bien des égards, comme ceux découverts par Rosalie Bertell (nous en parlerons plus tard) qui a déclaré que nous détruisions notre planète. Mais comment ? Ce n’est pas par le réchauffement climatique, mais par quelque chose de totalement différent. Ceux qui parlent du changement climatique ne la mentionnent même pas. Ils ne voient pas qu’il y a des changements, pourtant il y en a des différents, d’origines très différentes.

ST : Oui, il semble également que les modèles informatiques prédisant un réchauffement climatique catastrophique dans les années à venir soient « paramétrés » et qu’il existe un risque quant à la diffusion des résultats de ces méthodes et modèles. Pouvez-vous dire quelque chose de ces modèles ?

CvW : Ces modèles utilisés par le GIEC sont des modèles informatiques. Leurs résultats ne sont que le résultat de la simulation informatique. Cela n’a rien à voir avec la réalité et ce qu’ils mesurent est ce qu’ils veulent mesurer. Ils mesurent simplement quelque chose comme une production accrue de CO2, mais ils ne tiennent pas compte de la complexité du climat sur cette planète. Ils n’ont aucun paramètre à ce sujet et ils essaient donc vraiment de nous tromper avec ce qu’ils disent à propos d’un changement climatique et d’un réchauffement climatique si énormes. Cela ne se produit pas et cela ne se produira pas à cause du CO2. Donc, ce sont des méthodes étranges, non scientifiques. Il faut dire que ce sont des méthodes politiques qui veulent prouver quelque chose qui n’existe pas. Il n’y a donc aucune raison pour que le réchauffement de la planète dépasse 4 degrés, ce qui est impossible. Du moins, c’est impossible simplement en ajoutant du CO2, en si infime quantité, dans l’air. Vous n’obtiendrez jamais aucun effet et c’est très comique que tout le monde croie ce non-sens. C’est une théorie qui n’a rien à voir avec la réalité et nous devrions rechercher pourquoi cette théorie existe. Donc, c’est la question la plus importante.

ST : Il y a quelque 30 ans, nous étions déjà prévenus que la couche d’ozone protectrice avait diminué. De nos jours, nous ne semblons plus nous préoccuper de l’affaiblissement de la couche d’ozone dans la stratosphère. Comment expliquer cela, car nous devrions nous inquiéter de cet affaiblissement et de ce qui le provoque ?

CVW :
La question de l’ozone, oui. C’est encore une chose très comique
et ce n’est pas drôle du tout en fin de compte, car nous avons
vraiment besoin de la couche d’ozone. Sans la couche d’ozone, il
n’y aurait pas de vie sur terre, car elle nous protège des rayons
cosmiques du soleil, en particulier des rayons UV B et C, très
toxiques. Et il a été découvert que ces radiations descendent
aujourd’hui sur terre, ce que la couche d’ozone empêche
normalement. Mais maintenant, ces rayons passent et c’est une
longue histoire, car il y avait le protocole de Montréal dans les
années 80 qui interdisait l’utilisation de CFC, de tous ces
produits chimiques que vous avez dans les réfrigérateurs, etc.,
parce qu’ils pensaient qu’ils étaient la cause du trou dans la
couche d’ozone. Mais c’était déjà faux à l’époque, car
nous savons que ce qui nuit vraiment à l’ozone, c’est surtout la
radioactivité. Il y a beaucoup de radioactivité dans l’air
puisque l’armée a mené des expérimentations en faisant exploser
des bombes nucléaires depuis les années 40 et 50 jusqu’à la
fin des années 90. Nous avons eu environ 2 200 explosions
nucléaires sur terre et dans l’atmosphère et elles ont produit
beaucoup de rayonnements radioactifs qui détruisent la couche
d’ozone. C’est la principale raison de l’affaiblissement de
cette couche, car la radioactivité détruit l’ozone et l’étouffe,
car l’ozone est une sorte d’oxygène atmosphérique et la
radioactivité détruit cet oxygène. Le problème est de l’ordre
de la suffocation et un effet toxique du rayonnement qui descend sur
Terre lorsque cette couche est détruite ou inhibée. L’année
dernière, les personnes qui mesuraient la couche d’ozone ont
constaté que celle-ci était plus faible que jamais et qu’elle ne
s’était pas rétablie comme l’avait proposé le Protocole de
Montréal. Et ils ont découvert qu’au contraire, il n’existait
pas seulement les trous recouvrant l’Antarctique et l’Arctique —
ce dernier n’existant que depuis Fukushima, puisqu’il n’y a
jamais eu de trou au-dessus de l’Arctique. Et donc
l’affaiblissement de la couche d’ozone existe même dans
l’Arctique, même dans toute la partie nord de la Terre. Ainsi, le
rayonnement toxique ne se produit pas seulement aux pôles, mais
partout, il diminue et détruit de nombreuses plantes et réduit la
vie animale, comme les insectes. Avec la disparition des insectes,
les oiseaux et l’ensemble de la chaîne alimentaire sont affectés
par l’affaiblissement de la couche d’ozone. Dans les océans, le
plancton meurt, ainsi que le krill que mangent les gros poissons.
Maintenant, beaucoup de poissons meurent de faim et les récifs
coralliens sont en train de mourir, comme, par exemple, la Grande
Barrière de corail à l’est de la Nouvelle-Zélande, la plus
grande du monde, qui meurt actuellement, et elle ne se reproduit
presque plus. Les gens disent que c’est parce que les océans se
réchauffent, mais ce n’est pas la vraie raison. Le principal
problème est que les rayonnements toxiques du soleil tombent
également dans l’eau et causent la mort de la vie dans les océans.
Et puis vous avez toute cette radioactivité de Fukushima qui a été
conduite dans le Pacifique pour que la vie dans le Pacifique
s’éteigne et que bientôt vous n’ayez plus aucun poisson. C’est
en quelque sorte très tragique, car Rosalie Bertell avait déjà
écrit son livre « La Terre, la dernière arme de guerre » en
2000. Elle a étudié tous ces problèmes et leur origine, et elle a
toujours mis en garde contre la couche d’ozone, car elle avait déjà
réduit de 10 % à la fin des années 90 et maintenant,
elle continue à diminuer. Et Rosalie Bertell a prédit qu’avec une
réduction de 20 % de la couche d’ozone, il n’y aurait plus
d’agriculture, car les plantes seraient détruites par la toxicité
des rayons UV. Vous pouvez le voir même sur votre balcon lorsque
vous y installez vos plantes. Les feuilles brunissent déjà et vos
plantes ne poussent pas beaucoup au soleil. C’est donc peut-être
le plus gros problème auquel nous soyons confrontés et le résultat
de très nombreux effets qui détruisent la couche d’ozone non
seulement par la radioactivité, mais également par d’autres
instruments et technologies pires que le CO2 ou le réchauffement de
la planète.

ST : Que pouvons-nous dire de la géo-ingénierie et en particulier de l’injection d’aérosols dans la stratosphère qui est l’une des technologies qu’évoque le GIEC comme solution possible au réchauffement de la planète. Qu’en pensez-vous ?

CvW : En raison de cette théorie mondiale du réchauffement de la planète et du CO2, des géo-ingénieurs civils sont maintenant apparus, ce qui n’existait pas auparavant. Maintenant, ils ont leurs instituts de recherche partout et prévoient une solution à ce problème qui est supposé être une « gestion du rayonnement solaire » des SRM ou des SIC qu’ils envisagent d’injecter par aérosols dans l’air afin d’empêcher le soleil de briller et de chauffer la terre. Ainsi, au lieu de supprimer le CO2, parce que cela semble impossible politiquement, ils préconisent cette autre solution pour lutter contre les effets du soi-disant réchauffement planétaire, ce qui empêcherait le soleil de briller trop sur la planète. Le projet consiste donc à injecter des aérosols dans l’atmosphère et, en particulier, David Keith de l’Université de Harvard a mis au point un projet appelé SCOPEX pour ce processus. Dans le cadre de ce projet, il souhaite même injecter dans l’atmosphère de l’acide sulfurique ressemblant à une éruption volcanique et l’appelle effet Pinatubo parce que le Pinatubo est un volcan qui a explosé en 1991 et que les cendres et ce qui est sorti ont eu pour effet d’abaisser les températures. Et maintenant, ils essaient d’imiter cet effet en ajoutant de l’acide sulfurique dans l’air. Récemment, David Keith, ce professeur de l’Université de Harvard, a même déclaré que des dizaines de milliers de personnes en mourraient, au moins parce que cela signifierait que des acides retomberaient sur terre en y détruisant toute vie. J’estime que ce sont des expériences folles qu’ils préparent, et cela vaut pour les géo-ingénieurs civils et le plus drôle avec ce mouvement de géo-ingénieurs civils est qu’ils ne parlent pas du contexte militaire de toutes ces technologies qu’ils propagent maintenant. Et tous ces mouvements sur le changement climatique, etc. ne le savent pas non plus. On nie simplement que ce sont des expériences militaires que nous connaissons déjà, car depuis 30 ans, il y a des pulvérisations régulières d’aérosols dans l’atmosphère, donc tout cela se produit déjà. Je veux dire que la gestion du rayonnement solaire SRM n’est pas nouvelle. Nous l’avons déjà sous forme de pulvérisations de baryum, d’aluminium et d’autres substances très nocives pour la vie et l’agriculture. Monsanto, par exemple, a inventé une graine résistante à l’aluminium, imaginez. Ainsi, de telles choses se produisent et les gens s’y opposent, mais ils ne voient pas que ces expériences sont déjà une réalité, car elles font partie de la géo-ingénierie, de la géo-ingénierie militaire, qui existe depuis environ 70 ans. Il s’agit d’un projet de la Seconde Guerre mondiale dans lequel les militaires ont inventé le nucléaire en tant qu’arme de guerre et, après le nucléaire, d’autres armes comme celle du contrôle des conditions météorologiques. Comme Rosalie Bertell l’a dit, ils ont inventé les guerres climatiques, la géo-ingénierie et les armes à plasma, des armes électromagnétiques utilisées et émises par des chauffages ionosphériques. Il s’agit d’une technologie très spéciale presque inconnue, basée sur les inventions de Nicola Tesla, inventeur et ingénieur aux XIXe et XXe siècles. Il s’agit donc d’une technologie spéciale peu connue, comme HAARP en Alaska, qui est l’un de ces chauffages ionosphériques fonctionnant avec des ondes électromagnétiques. Ces ondes sont produites artificiellement et atteignent environ un milliard de watts. Elles sont projetées très haut dans l’ionosphère pour produire certains effets qui les renvoient vers la Terre. C’est une technologie très très dangereuse qui peut également être utilisée pour produire toutes sortes de catastrophes naturelles telles que, par exemple, des tsunamis ou des tremblements de terre, des éruptions volcaniques ou le changement de temps dans des régions entières, ou des ouragans, des sécheresses, les incendies et les inondations, et même changer les courants océaniques. Ce sont des technologies qui ne sont pas discutées en public, mais qui existent déjà depuis la guerre du Vietnam. Elles ont été inventées à cette époque et la Convention des Nations Unies sur les modifications de l’environnement, la fameuse convention ENMOD de 1977, explique ces armes, les effets qu’elles peuvent avoir lorsqu’elles sont utilisées. Donc, ce n’est même pas un secret et cela fait des décennies qu’elles ont été inventées et sont en cours d’expérimentation, et c’est comme une guerre menée contre la Terre et la planète telle un être cosmique immense dont nous dépendons. C’est très très dangereux et c’est exactement Rosalie Bertell qui nous a expliqué le fonctionnement de ces technologies, notamment en tant qu’armes de destruction massive électromagnétiques post-nucléaires. Ces chauffages ionosphériques se trouvent maintenant partout.

ST : Qu’est-ce qu’un chauffage ionosphérique ? Pourquoi l’utilisent-ils ? Quel est son but ? Nous ne comprenons pas puisque selon eux il y aurait un réchauffement climatique, ils ont dit qu’il y avait un réchauffement climatique. Donc, ils chauffent quand même l’ionosphère, mais c’est fou !

CvW : Ils chauffent l’ionosphère, la partie de l’atmosphère qui s’étend entre 80 et 800 km. C’est une partie de l’atmosphère électrifiée et quand ils y envoient les ondes électromagnétiques, ils la chauffent parce qu’ils chauffent l’ionosphère, cette partie de l’atmosphère, ils peuvent manipuler ces rayons électromagnétiques pour qu’ils redescendent sur Terre, en faisant une courbe. Ils peuvent travailler avec un angle et, comme l’a dit Rosalie, c’est comme un canon dirigé depuis l’ionosphère contre la Terre et quand ce rayon redescend sur Terre, il est terriblement destructeur. Ces rayons peuvent même traverser le noyau de la Terre.

ST : Mais cela chauffe aussi, alors c’est complètement fou puisqu’on a trop de réchauffement et qu’on en envoie…

CVW : Parce que le réchauffement est là-haut. Ce n’est pas ici. S’il y a un réchauffement, c’est là-haut. La NASA n’a pas constaté de véritable réchauffement de la terre en général, mais vous avez différentes régions du monde qui se réchauffent ou se sont réchauffées, comme les pôles, les régions polaires et les montagnes où se trouvent les glaciers qui fondent. Cela n’a rien à voir avec un réchauffement global dû au CO2. Certains d’entre eux sont certainement des effets de l’utilisation militaire des chauffages ionosphériques. Par exemple, en 1974, un traité a été signé entre les États-Unis et l’Union soviétique, l’accord secret de Vladivostok, aux termes duquel ils prévoyaient de réchauffer l’Arctique parce qu’ils voulaient que la glace disparaisse pour atteindre le pétrole sous l’océan au Nord, et ils ne pouvaient pas y arriver à cause de la glace. Aujourd’hui, la moitié de la glace arctique a déjà fondu, parce qu’ils ont utilisé des ondes électromagnétiques. Les ondes ELF, qui sont des ondes d’extrêmement basses fréquences, ont décongelé l’Arctique de cette manière. Cela n’a rien à voir avec le réchauffement climatique, mais avec cette technologie militaire.

ST : Pour en revenir à la géo-ingénierie, à la gestion du rayonnement solaire, avons-nous des preuves du programme ? Je veux dire, nous voyons tous ces types de traînées dans le ciel et le ciel est complètement recouvert parfois par ces traînées. Elles persistent, restant tout le temps. Que pensez-vous de ce phénomène ?

CVW : Il s’agit d’une technologie militaire plus ancienne qui a récemment été mise en œuvre il y a environ 30 ans. Cela a commencé dans les années 90 et, par exemple, vous avez des effets dans des régions comme Shasta en Californie. Ils ont été fortement pulvérisés par des aérosols. C’est comme l’agent Orange qui a été pulvérisé sur le Vietnam, un produit toxique de Monsanto, c’est pareil. C’est toxique et, par exemple, dans cette communauté de Shasta, dans le nord de la Californie, la terre ne produit plus, tout le monde est malade et les animaux et les plantes meurent. Ils ont reçu une telle quantité de produits toxiques, d’aérosols qui tombaient du ciel, et après les avoir analysés, ils ont organisé un grand événement, il y a quelques années pour protester publiquement contre les pulvérisations. Néanmoins, les mouvements alternatifs et sociaux n’acceptent pas — même le groupe ETC, ce qui est très important à cet égard — que cela soit déjà en cours, ce qui est pourtant une réalité pour les personnes touchées. Ils nient que les SRM soient déjà utilisés et ne discutent que des mauvais effets que cette méthode aurait sur nous. Ils sont donc contre, mais ils nient que ces méthodes soient déjà utilisées partout. Bien sûr, c’est ce que vous voyez dans le ciel, et j’ai fait quelques recherches pour savoir pourquoi ils le font, car les militaires ne s’intéressent pas au mythe du réchauffement climatique. Ils nient même le réchauffement climatique parce qu’ils sont davantage au courant.

ST :
Alors, ils le font ?

CVW : Oui, ils le font, ils sont plus informés, comme Trump qui l’a appris des militaires. Mais j’ai découvert qu’ils n’étaient pas intéressés par la question du réchauffement climatique. Ils le font en raison de l’appauvrissement de la couche d’ozone, S’il y a un trou dans la couche d’ozone ou une faiblesse, ils ne peuvent pas transmettre leurs ondes électromagnétiques. Ils ont besoin de ce que j’appelle une atmosphère de remplacement. Ils ont besoin de pulvériser des aérosols en tant que conducteur, ils ont besoin d’une atmosphère conductrice et les trous ne le sont pas. C’est la raison pour laquelle ils utilisent autant de métaux lors de la pulvérisation, des métaux lourds comme le baryum et le strontium et l’aluminium, qui n’est pas un métal lourd, mais ils sont tous conducteurs pour les ondes électromagnétiques. Récemment, j’ai découvert une femme qui s’appelle Schmitt et qui vit au Vénézuéla. Elle a analysé ces pulvérisations comme étant protectrices contre le cosmos, une sorte de cage de Faraday, produisant une sorte de grille autour de la terre pour la protéger des radiations, ce qui a également à voir avec l’appauvrissement de la couche d’ozone. La couche d’ozone est vraiment la question centrale qui doit nous alarmer, car c’est le moment de vérité. Si nous ne pouvons pas empêcher que de telles choses se produisent, cette destruction se produise, nous mourrons dans 20 ou 30 ans.

ST – Mais dans la version officielle, personne ne parle de l’appauvrissement de la couche d’ozone.

CVW :
Non. Il y a eu une alarme l’année dernière, un collègue aux
États-Unis, Marvin Herndon, qui effectuait des recherches sur cette
question avec ses collègues, et qui les a publiées. Il a prouvé
que l’appauvrissement de la couche d’ozone entraînait l’arrivée
de radiations toxiques sur la Terre. Et il a découvert que la NASA,
l’Agence spatiale nord-américaine, avait déjà obtenu le même
résultat en 2007. Et ils n’ont rien fait. Ils le savaient déjà à
ce moment-là, mais ils n’ont rien fait, car les militaires
estiment pouvoir faire tout ce qu’ils veulent. S’ils en avaient
besoin, ils inventeraient une nouvelle couche d’ozone. C’est ce
qu’ils pensent. Ils pensent qu’ils ont…

ST : Une solution technique

CVW : Oui, et ils pensent qu’ils peuvent faire ce qu’ils veulent et empêcher que des choses ne se produisent. Mais après toutes ces explosions nucléaires dans l’atmosphère et dans l’ionosphère et dans les ceintures de Van Allen qui ont détruit des parties du champ magnétique de la terre, elles ne pourraient jamais remplacer ou guérir le champ magnétique ni l’atmosphère. Ils ne pouvaient rien faire à ce sujet. Ils l’ont détruit et il est détruit. C’est l’une des raisons des changements météorologiques. Donc, il y a beaucoup de raisons très complexes pour lesquelles les choses se passent. Par exemple, vous pouvez même utiliser les ondes électromagnétiques émises par les chauffages ionosphériques pour déplacer le Jet qui consiste en des vents rapides entourant la Terre, créant ainsi une frontière entre le chaud et le froid. Donc, si vous les déplacez vers le nord, vous avez la chaleur du sud au nord et lorsque vous les déplacez vers le sud, vous avez le froid de l’Arctique au milieu de l’Europe…

ST : Ils influencent fortement le climat et la météo

CVW : Avec ces technologies, vous pouvez presque tout faire et modifier les flux de vapeur qui constituent les flux humides de la Terre. Vous pouvez transporter l’humidité en Arabie par exemple. C’est l’une des plus grandes entreprises d’aujourd’hui, car ses habitants ont besoin d’eau et vous pouvez simplement transporter l’eau d’ici là. Ainsi, même la neige tombe dans le désert du sud de l’Arabie. Ce sont toutes des manipulations, des manipulations météorologiques, des manipulations climatiques. Personne n’en parle, mais cela se produit constamment. Et un autre effet de l’atmosphère pleine de métal est son assèchement, de sorte que nous avons beaucoup moins de pluie en Europe, par exemple, ce qui n’a rien à voir avec un réchauffement ou du CO2.

ST : En Italie, il y a la sécheresse.

CVW : L’Italie est en train de sécher. Vous avez ensuite des incendies qui sont également provoqués, non seulement à cause du temps sec, mais également des armes à énergie directe et des armes à laser. Vous pouvez donc produire ces incendies comme ce qui se passait au Portugal, en Australie et en Californie. Ils n’ont rien à voir avec les incendies de forêt et ils ne détruisent pas les plantes, ils détruisent les bâtiments. C’est comme si une guerre était passée là. Toutes ces choses sont discutées comme étant le résultat du réchauffement climatique et du CO2. Cela n’a rien à voir avec ça. Toute cette question du CO2 et du réchauffement de la planète est utilisée pour distraire les gens de ce qui se passe réellement, afin qu’ils ne voient pas ce qui a été commis contre la planète, l’atmosphère, la météo, etc., afin qu’ils ne regardent pas parce qu’ils pensent que tout cela est du réchauffement climatique.

ST : Malheureusement, nous devons presque arrêter l’émission, mais j’aimerais vous poser une nouvelle question. Du 23 au 26 mai, nous aurons des élections européennes à venir. Que pouvons-nous faire en tant qu’Européens soucieux d’inscrire l’ingénierie climatique et tous les risques connexes dans l’agenda électoral, car nous attendons des institutions européennes qu’elles protègent les 300 millions de citoyens des risques liés à ces technologies extrêmement dangereuses. Que pouvons-nous faire ?

CVW : Ce que nous avons fait, informez les gens. Nous venons de publier un livre. Cela s’appelle « Global Warning! » — ne pas réchauffer, mais avertir. Cela va paraître bientôt. Dix femmes expliquent leurs recherches sur ce dont nous parlons maintenant et cela sera publié par Talma Studio International à Dublin. Donc, je peux le recommander. Le problème est que les gens ne savent rien de ce qui se passe autour d’eux et ne sont pas informés même si cela est possible. Le livre de Rosalie Bertell existe dans la 4e édition en allemand, il existe en italien, français et espagnol. Tout le monde peut le lire et beaucoup de gens ont commandé la 4e édition maintenant, elle a été imprimée 15 000 fois. Quelqu’un aurait dû le lire, mais les gens n’en parlent pas. Les partis qui se présentent aux élections n’ont rien à voir avec tout cela. Les Verts devraient être les plus intéressés par cette question, mais ils ne le sont pas. Nous devons regarder derrière le programme de lutte contre le changement climatique. Il doit y avoir quelqu’un qui veut que les gens soient distraits, organisés autour d’autres problèmes. Vous avez tout le mouvement Smart City et 5G, la « technification » [fait de rendre technologique] de la société, et une sorte de politique de réduction contrôlée de la production et de la consommation. C’est comme l’agenda de dépopulation de certaines personnes qui semble être lié à cela. Je pense qu’il y a d’autres projets politiques, le Nouvel Ordre Mondial et les intérêts qui le sous-tendent. Le CO2 n’est que le bouc émissaire pour empêcher les gens de les regarder. Les Verts, par exemple, sont totalement impliqués dans ces projets d’économie dite « verte », mais elle ne l’est pas. Ce n’est pas une économie verte. C’est une économie fondée sur les armes que nous voyons approcher. Je ne vois pas la gauche, elle n’a aucun intérêt pour l’ensemble de la question, car elle se préoccupe du progrès et du développement, disons-le ainsi. Nous avons besoin d’une critique de ces technologies. Je l’appelle alchimie militaire ce que nous avons maintenant. Mais la gauche n’est pas intéressée par cela, et les autres partis, en tout cas, pas du tout non plus. Donc, je ne sais pas qui va être intéressé du point de vue des parties. Les gens ne sont pas informés, ils ne s’informent pas et les gens qui en parlent sont traités des théoriciens du complot, etc. Comment s’y prendre pour changer, pour ne plus croire en ces idéologies d’en haut afin de voir ce qui se passe réellement ? Comment des personnes comme Greta peuvent-elles s’informer sur la réalité ? Elles devraient savoir ce qui se passe réellement et non ce qui est supposé se passer. C’est le problème. C’est pourquoi j’ai écrit la lettre à Greta Thunberg pour l’informer et, comme je sais, elle a même finalement reconnu qu’il existait un problème militaire, mais pas celui dont nous discutons, celui de la géo-ingénierie militaire.

ST : Est-ce qu’elle vous a répondu ?

CVW :
Non, bien sûr que non. Comme il y a un grand mouvement derrière
elle, le mouvement du CO2 est derrière elle, bien sûr. Il y a eu
des projets : il y a 7 ans, nous avons déjà discuté de la
manière de mobiliser les jeunes. Ce n’est pas simplement une
entreprise du peuple, mais une campagne organisée de l’autre côté.

ST : Claudia, nous devons nous arrêter malheureusement, mais nous présenterons votre livre au moment de sa parution et peut-être que nous pourrons présenter le livre de Rosalie Bertell une fois de plus, car notre tâche est d’informer les gens. Nous faisons ce que nous pouvons pour informer les gens.

CVW : Peut-être pouvez-vous le traduire pour l’Italie et les Pays-Bas.

ST : Oui, malheureusement, je dois m’arrêter, mais je vous remercie beaucoup d’être avec nous ce soir et j’espère pouvoir vous parler à nouveau.

CVW : Merci beaucoup. Bye Bye.

Transcription de Linda Leblanc, avec corrections formelles de l’entrevue du 9 avril 2019

Biblio-note :

  • Rosalie Bertell : Kriegswaffe Planet Erde, 4e éd., Gelnhausen 2019, J.K. Fischer
  • Rosalie Bertell : Pianeta Terra. L’ultima arma di Guerra, Trieste 2018, Astérios
  • Rosalie Bertell : Planeta tierrra, La nouvelle guerre, Guadalajara 2018, La maison du mag
  • Rosalie Bertell : La Planète Terre, ultime arme de guerre, Tome 1, Paris 2018, Talma Studios

Michel Chossudovsky : https://www.globalresearch.ca/does-the-us-military-own-the-weather-weaponizing-the-weather-as-an-instrument-of-modern-warfare/5608728

Claudia von Werlhof (Ed.) : Avertissement mondial! La géoingénierie détruit notre planète, Dublin 2019, Talma Studios International (à paraître)

NOTE de Claudia von Werlhof : Je dois remercier Linda Leblanc qui a transcrit et fait don de son travail au Mouvement planétaire pour la Terre nourricière !!!




Pas d’enfantement, pas de peuple

[Source : Réseau International]

Il est paradoxal
qu’avec d’autres mouvements idéologiques, le féminisme ait détruit la
nature des femmes et fait d’elles des objets sexuels. La jeune fille de
19 ans qui pense se faire ligaturer les trompes, devient une pure bête
de sexe. Après des décennies de propagande féministe réduisant le lien
amoureux entre homme et femme, à la « possession du corps de la femme
par l’homme », il est paradoxal que des femmes se transforment en
poupées sexuelles. Les féministes ont maintenant accompli ce qu’elles
discréditaient.

Le féminisme n’a pas libéré les femmes, il les a émancipées de leur
rôle. Les liens durables et engagés que connaissaient naguère les hommes
et les femmes, sont rares aujourd’hui, sauf chez les générations plus
anciennes.

Comme l’a récemment écrit The Saker, nous vivons dans une
civilisation qui perd peu à peu l’entièreté de sa raison d’être, qui a
été vidée de sa tradition, de son objectif fondamental, de son
intégrité, de sa spiritualité et de sa conscience morale. Après des
décennies de propagande contre les hommes, il est douteux que les
relations entre hommes et femmes puissent être restaurées. Par
conséquent, la famille est en péril. Les ethnies blanches disparaissent
de la Terre, leur taux de natalité étant inférieur au taux de mortalité,
et les femmes de 19 ans ont les trompes ligaturées.

La civilisation occidentale a commis beaucoup de mauvaises actions,
le plus souvent du fait de gouvernements qui dissimulaient leurs
desseins au peuple. Mais des actes pervers peuvent être trouvés dans
toutes les races et ethnies. Il est difficile d’imaginer pire mal que ce
que font les Israéliens aux Palestiniens ou le génocide au Rwanda,
quand les Hutu massacrèrent un million de Tutsi. Mais la seule
perversion mise sous le feu des projecteurs, c’est celle des Blancs.

Nous entendons sans cesse que l’histoire des États-Unis est l’asservissement des Noirs par les Blancs. L’histoire a été fabriquée dans un but caché de désunion. L’esclavage noir est né lors des guerres esclavagistes du roi noir du Dahomey.

Quand le Dahomey avait accumulé un surplus d’esclaves, il les vendait
aux Arabes et plus tard aux colons européens du Nouveau Monde. Au lieu
d’apprendre les faits historiques, les élèves sont manipulés par de la
propagande, de manière à ce qu’ils perdent confiance envers les Blancs
et pour que les Noirs haïssent les Blancs.

La civilisation occidentale a été détruite par une minuscule poignée de gens. En Suède, le ministère de l’Éducation nationale a l’intention de supprimer entièrement l’histoire occidentale jusqu’aux environs de 1700, afin de faire de la place à l’enseignement du rôle des sexes et de l’immigration, et pour chasser de la mémoire toute connaissance de l’histoire du peuple suédois. Comme George Orwell l’a justement exprimé : « Le moyen le plus efficace pour détruire les gens est de nier et d’effacer leur propre compréhension de leur histoire. »

Une poignée de féministes fanatiques ont réussi, malgré l’opposition des femmes qu’elles prétendaient défendre, à les éloigner des activités qu’elles aiment et des tâches pour lesquelles elles sont considérées. Il y a d’innombrables exemples. Ainsi, les danseuses primées d’Alba, le club de basket-ball allemand, ont été révoquées ce mois-ci, parce qu’elles « ne convenaient plus à notre époque ».

De lâches allemands ont cédé à une poignée de féministes fanatiques
qui prétendaient que les danseuses mettaient en avant de mauvaises
valeurs féminines, et que le club de basket-ball devrait plutôt motiver
les femmes à devenir des basketteuses. L’Australie a interdit le catch
de filles sur le ring, pour les remplacer par des hommes, parce que les
féministes s’opposaient à ce que les filles soient « traitées comme des
objets. » Les filles interdites de ring veulent savoir qui a donné aux
féministes le droit ridicule de leur refuser « leur droit fondamental au
travail. » Malgré leurs objections, les femmes ont été écartées des
courses de F1, parce que les féministes fanatiques prétendent que c’est
« sexiste et dégradant. » L’opinion contraire n’a pas été prise en
compte.

Pom-pom girls, danseuses de discothèque, tout vêtement féminin
décolleté, tout est censé « faire des femmes des objets. » Les
féministes ne seront satisfaites que quand toute femme occidentale
portera le tchador. Les femmes elles-mêmes n’ont pas voix au chapitre.
La position féministe est que toutes les femmes qui s’opposent à leur
ordre du jour, ont été conditionnées par un lavage de cerveau, afin de
servir d’objets sexuels aux hommes.

Tout ce qui reliait la civilisation occidentale ayant coupé, elle est
en train de s’effondrer. Le gouvernement des États-Unis et la police
locale appliquent le principe « la force prime le droit. » La majorité
des jeunes générations ne peuvent faire la part des choses entre fait et
opinion. L’intégrité est comprise comme une gêne à la réussite. La
réussite se mesure à la quantité d’argent. On ne peut avoir confiance en
rien. La démocratie est neutralisée, parce que tout ce qui nous est
raconté obéit à quelque dessein caché. La liberté d’expression, garantie
par la Constitution du pays, étant offensante, elle est entrain de
disparaître. Les seules bourses et recherches que les universités
autorisent et que les institutions financent, sont celles qui appuient
les racontars officiels et les intentions cachées des hautes sphères.
Comme le prouvent le RussiaGate et la dernière accusation
contre Trump, les preuves comptent pour du beurre. Même dans les
affaires criminelles, la condamnation s’appuie uniquement sur des
allégations dans 97% des cas.

Tout au long de ma vie, j’ai observé la destruction en cours des
États-Unis. Ceux qui sont nés dans un pays détruit ne savent pas qu’il a
été brisé. Comme la destruction progresse, chaque nouvelle génération
pense simplement que ce qu’elle voit est naturel. Plus la génération est
jeune, moins elle peut savoir que son pays a été détruit. Comme les
jeunes sont éduqués de manière comprendre que leur histoire a été
édifiée sur l’esclavage, ils pensent que tout ce qui a été perdu est
l’esclavage. Face à l’inculture des jeunes, comment pourrait-on recoller
les morceaux de ce qui a été brisé ?

Paul Craig Roberts

Original : www.paulcraigroberts.org/2019/09/28/no-motherhood-no-people/

Traduction Petrus Lombard




Après le confinement: Un programme mondial de vaccination contre le coronavirus…

[Source : mondialisation.ca]

Par Prof Michel Chossudovsky

La tendance est à un verrouillage mondial mené par la peur et la désinformation des médias. Actuellement, des centaines de millions de personnes dans le monde entier sont en état de confinement. 

Quelle est la prochaine étape dans l’évolution de la crise de la COVID-19 ?  

Un programme de vaccination contre le coronavirus a été annoncé à Davos lors du Forum économique mondial (21-24 janvier), à peine deux semaines après que le coronavirus ait été identifié par les autorités chinoises le 7 janvier.  

L’entité responsable de l’initiative pour un nouveau vaccin contre le coronavirus est la Coalition for Epidemic Preparedness Innovations (CEPI), une organisation parrainée et financée par le Forum économique mondial (WEF) et la Fondation Bill et Melinda Gates. 

Notez la chronologie : Le développement du vaccin nCoV 2019 a été annoncé au Forum économique mondial de Davos (WEF) une semaine avant le lancement officiel par l’OMS d’une urgence de santé publique mondiale (30 janvier), alors que le nombre de « cas confirmés » dans le monde (hors Chine) était de 150 (dont 6 aux États-Unis). 

La CEPI cherche à obtenir un rôle de « monopole » dans le domaine de la vaccination, dont l’objectif est un « projet mondial de vaccins », en partenariat avec un grand nombre de « candidats ». Il a annoncé le financement de son partenariat existant avec Inovio et l’Université du Queensland (Australie). En outre, le CEPI a confirmé (le 23 janvier) son contrat avec Moderna, Inc. et l’Institut national américain des allergies et des maladies infectieuses (NIAID) dirigé par le Dr Anthony Fauci, qui a joué un rôle déterminant dans la campagne de peur et de panique menée dans toute l’Amérique : « Dix fois pire que la grippe saisonnière ».

Ronald bailey: Coronavirus COVID-19 Le taux de mortalité est « dix fois pire » que celui de la grippe saisonnière, selon le Dr Anthony Fauci

Les espoirs initiaux de voir les conséquences du nouveau coronavirus sur la santé publique s’estompent.

C’est un mensonge en gras, selon l’OMS : 

Selon l’Organisation mondiale de la santé, les personnes infectées souffrent généralement d’une maladie bénigne et se rétablissent en deux semaines environ.

Le rôle central de la CEPI

Le CEPI traite simultanément avec plusieurs entreprises pharmaceutiques. Selon toute vraisemblance, le NIAID Moderna devrait mettre en œuvre le vaccin COVID-19 aux États-Unis.

Le 31 janvier, le jour suivant le lancement officiel de la pandémie par l’OMS et la décision de Trump de réduire les voyages aériens avec la Chine, la CEPI a annoncé son partenariat avec CureVac AG, une société biopharmaceutique basée en Allemagne. Quelques jours plus tard, début février, la CEPI « a annoncé que le grand fabricant de vaccins GSK autoriserait l’utilisation de ses adjuvants brevetés – des composés qui renforcent l’efficacité des vaccins – dans le cadre de la riposte ».

De nombreux « vaccins potentiels sont en cours d’élaboration », avec « des dizaines de groupes de recherche dans le monde entier qui s’affrontent pour créer un vaccin contre la COVID-19 ».

De leur côté, l’UE et les États-Unis sont actuellement en concurrence pour les marchés des vaccins au nom de puissants conglomérats pharmaceutiques, la Commission européenne « offrant jusqu’à 80 millions d’euros de soutien financier à CureVac AG » après qu’il ait été signalé que Trump « tentait d’obtenir l’accès exclusif à un vaccin COVID-19 qu’elle développe », sous les auspices du NIAID dirigé par le Dr Anthony Fauci.

L’exercice de simulation de l’événement Coronavirus 201 d’octobre 2019

Le coronavirus a été initialement nommé 2019-nCoV par la CEPI et l’OMS : exactement le même nom que celui adopté lors de l’événement 201 du WEF-Gates-John Hopkins concernant un exercice de simulation de coronavirus qui s’est tenu à Baltimore à la mi-octobre 2019.

La simulation John Hopkins Event 201 trace un portait sur le développement d’un vaccin efficace en réponse à des millions de cas (dans la simulation d’octobre 2019) de nCoV 2019. La simulation a annoncé un scénario dans lequel toute la population de la planète serait touchée.

« Au cours des premiers mois de la pandémie, le nombre cumulé de cas [dans la simulation] augmente de manière exponentielle, doublant chaque semaine. Et à mesure que les cas et les décès s’accumulent, les conséquences économiques et sociétales deviennent de plus en plus graves ».

Le scénario se termine au bout de 18 mois, avec 65 millions de décès. La pandémie commence à ralentir en raison de la diminution du nombre de personnes sensibles. La pandémie se poursuivra à un certain rythme jusqu’à ce qu’un vaccin efficace soit disponible ou que 80 à 90 % de la population mondiale ait été exposée. À partir de ce moment, il est probable qu’il s’agisse d’une maladie infantile endémique.

Le programme mondial de vaccination COV-19 

La CEPI (au nom de Gates-WEF, qui a financé l’exercice de simulation) joue actuellement un rôle clé dans un programme de vaccination à grande échelle (mondiale ?) en partenariat avec des entreprises de biotechnologie, des Big Pharma, des agences gouvernementales ainsi que des laboratoires universitaires.

Tweet CEPI: Nous avons annoncé aujourd’hui le financement de trois programmes visant à développer des vaccins contre le nouveau #coronavirus, nCoV-2019
Nous soutiendrons les technologies pionnières destinées à accélérer le développement de vaccins contre les menaces émergentes #OutsmartEpidemics bit.ly/2GjEmSS

« Compte tenu de la propagation rapide du nouveau coronavirus, le monde doit agir rapidement et de manière unie pour lutter contre cette maladie. Nous espérons que ces travaux pourront constituer une avancée significative et importante dans la mise au point d’un vaccin ».

« Nous avons des conversations avec un large éventail de partenaires potentiels. Et il est essentiel que ces conversations aient lieu : Quel est le plan pour fabriquer de très grandes quantités de vaccins dans un délai potentiellement pertinent pour ce dont les gens semblent de plus en plus certains qu’il s’agira d’une pandémie, si ce n’est déjà fait ? …

[Richard Hatchett, PDG de la CEPI, dans un entretien avec stat.news.com].  …

L’objectif sous-jacent est de développer un vaccin à l’échelle mondiale.

Pour ce faire, nous avons notamment mené une enquête à l’échelle mondiale sur la capacité de production afin de réfléchir à l’endroit où nous voulons implanter la fabrication de tous les produits que nous avons pu mettre au point avec succès.

Fait important, Hackett a confirmé que le projet de développement d’un vaccin avait débuté avant la découverte et l’identification du coronavirus au début du mois de janvier 2020 :

« Nous l’avons fait au cours de l’année dernière environ. … Nous utilisons les informations que nous avons recueillies et cette équipe réfléchit maintenant aux possibilités de mettre à l’échelle des vaccins de différents types. C’est un travail en cours. Pour certaines des technologies, le transfert de technologie [vers un fabricant] peut être quelque chose qui peut être fait, potentiellement, dans un délai qui est pertinent pour l’épidémie.

    Je pense qu’il sera très important d’impliquer les personnes qui ont accès à une capacité de production vraiment importante. Et il serait très, très important d’avoir les grands producteurs à la table – en raison de leur profondeur, de leur expérience, de leurs ressources internes.

Les vaccins candidats seront très, très rapides. Le Dr Anthony Fauci, directeur du NIAID [qui a semé la panique sur les chaînes de télévision], a déclaré publiquement qu’il pensait que l’essai clinique du vaccin Moderna pourrait commencer dès le printemps.
(c’est nous qui soulignons)

Ce qui se passe dans la vie réelle est, à certains égards, similaire à l’exercice de simulation d’octobre 2019 chez John Hopkins. Le scénario est de savoir comment produire des millions de vaccins en supposant que la pandémie se propage.

Les conglomérats de vaccins parrainés par la CEPI avaient déjà planifié leurs investissements bien avant l’urgence sanitaire mondiale.

Je [Hackett] pense qu’une partie de la stratégie générale consiste à avoir un grand nombre de candidats. [et] vous voulez avoir suffisamment de candidats pour qu’au moins certains d’entre eux avancent rapidement dans le processus.

Et puis, pour chaque candidat, vous devez vous poser la question : Comment produire cela ? … [Et] comment allez-vous arriver à ce point avec une production à une échelle significative dans le contexte d’une maladie qui va infecter l’ensemble de la société?

(Interview réalisée par Helen Branswell, statsnews, 3 février 2020)

Moderna Inc 

Moderna Inc, basée à Seattle, est l’un des nombreux candidats impliqués et soutenus par le CEPI.

Moderna a annoncé le 24 février le développement d’un « vaccin expérimental COVID-19 à ARNm, connu sous le nom dARNm-1273″. « Le lot initial du vaccin a déjà été expédié aux chercheurs du gouvernement étasunien par l’Institut national des allergies et des maladies infectieuses (NIAID) » dirigé par le Dr Antony Fauci.

Alors que Moderna Inc avait initialement déclaré que les premiers essais cliniques commenceraient fin avril, les tests impliquant des volontaires humains ont commencé à la mi-mars à Seattle :

Researchers in Seattle gave the first shot to the first person in a test of an experimental coronavirus vaccine Monday — leading off a worldwide hunt for protection even as the pandemic surges.  …
Some of the study’s carefully chosen healthy volunteers, ages 18 to 55, will get higher dosages than others to test how strong the inoculations should be. Scientists will check for any side effects and draw blood samples to test if the vaccine is revving up the immune system, looking for encouraging clues like the NIH earlier found in vaccinated mice.
“We don’t know whether this vaccine will induce an immune response, or whether it will be safe. That’s why we’re doing a trial,” Jackson stressed. “It’s not at the stage where it would be possible or prudent to give it to the general population.”
(FOX news local)

Le test du vaccin contre le coronavirus s’ouvre alors que les volontaires de Seattle reçoivent leur première injection
posté à 10h14, le 16 mars 2020, par Associated Press, mis à jour à 10h24, le 16 mars 2020
Des chercheurs de Seattle ont donné la première injection à la première personne lors d’un test d’un vaccin expérimental contre le coronavirus lundi – ce qui a déclenché une course à l’échelle mondiale pour la protection [des personnes] alors même que la pandémie s’intensifie.  …
Certains des volontaires en santé soigneusement choisis pour l’étude, âgés de 18 à 55 ans, recevront des doses plus élevées que d’autres pour tester la puissance des inoculations. Les scientifiques vérifieront l’absence d’effets secondaires et prélèveront des échantillons de sang pour vérifier si le vaccin renforce le système immunitaire, à la recherche d’indices encourageants comme ceux que le NIH (l’Institut national de la santé) a trouvés précédemment chez les souris vaccinées.
« Nous ne savons pas si ce vaccin provoquera une réaction immunitaire, ou s’il sera sans danger. C’est pourquoi nous faisons un essai », a souligné M. Jackson. « Il n’est pas au stade où il serait possible ou prudent de le donner à la population générale ».
(FOX news local)

Le vaccin nCoV-2019 de la CEPI et la plateforme d’identité numérique ID2020

Alors que la CEPI a annoncé le lancement d’une vaccination mondiale au Forum économique mondial de Davos, une autre entreprise importante et connexe était en cours. Il s’agit de l’Agenda ID2020qui, selon Peter Koenig, constitue « un programme d’identification électronique qui utilise la vaccination généralisée comme plate-forme pour l’identité numérique« .

« Le programme exploite les opérations existantes d’enregistrement des naissances et de vaccination pour fournir aux nouveaux-nés une identité numérique portable et persistante liée à la biométrie ».

(Peter Koenig, mars 2020)

Les partenaires fondateurs d’ID2020 sont, entre autres, Microsoft, la Fondation Rockefeller et l’Alliance mondiale pour les vaccins et la vaccination (GAVI).

Il convient de noter le calendrier : L’Alliance ID2020 a tenu son sommet à New York, intitulé « Rising to the Good ID Challenge », le 19 septembre 2020, exactement un mois avant l’exercice de simulation nCov-2019 intitulé « Event 201 » chez John Hopkins à Baltimore.

Est-ce une coïncidence si ID2020 est lancé au début de ce que l’OMS appelle une pandémie ? – Ou une pandémie est-elle nécessaire pour « déployer » les multiples programmes dévastateurs d’ID2020 ?

(Peter Koenig, mars 2020)

ID2020 fait partie d’un projet de « gouvernance mondiale » qui, s’il est appliqué, permettrait de déployer les contours de ce que certains analystes ont décrit comme un État policier mondial englobant par la vaccination les données personnelles de plusieurs milliards de personnes dans le monde.

Au lendemain de la fermeture

La campagne de peur se poursuivra dans le sillage du verrouillage. Les difficultés de la crise économique et sociale inciteront-elles les gens à se faire vacciner ?

Pour mettre en œuvre le vaccin à l’échelle mondiale, la campagne de propagande doit se poursuivre. La Vérité doit être supprimée. Ce sont leurs « lignes directrices », qui doivent être confrontées et remises en question.

Les principaux acteurs, dont la CEPI, devront obtenir l’aval ferme de l’OMS (qu’ils contrôlent), le feu vert de la communauté scientifique ainsi que des déclarations audacieuses de la part de politiciens corrompus.

En outre, ils devront supprimer les informations et les analyses sur les caractéristiques du virus, sur la manière dont il peut être soigné (sans vaccin), ce qui fait actuellement l’objet de débats par les virologistes et les médecins dans plusieurs pays, dont les États-Unis.

Souvenez-vous de la pandémie de grippe porcine H1N1 de 2009, lorsque le Conseil des conseillers pour la science et la technologie d’Obama a comparé la pandémie de H1N1 à la pandémie de grippe espagnole de 1918 tout en rassurant le public sur le fait que cette dernière était plus meurtrière. (CBC : Préparez le vaccin contre la grippe porcine : les conseillers américains)

Sur la base de données incomplètes et peu nombreuses, le directeur général de l’OMS a prédit avec autorité que « pas moins de 2 milliards de personnes pourraient être infectées au cours des deux prochaines années, soit près d’un tiers de la population mondiale« . (Organisation mondiale de la santé, tel que rapporté par les médias occidentaux, juillet 2009).

Ce fut une véritable aubaine pour les grandes entreprises pharmaceutiques, soutenues par la directrice générale de l’OMS, Margaret Chan. 

Dans une déclaration ultérieure, elle a confirmé cela :

« Les fabricants de vaccins pourraient produire 4,9 milliards de vaccins contre la grippe pandémique par an dans le meilleur des cas »,

Margaret Chan, directrice générale de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), citée par Reuters, le 21 juillet 2009).

« La grippe porcine pourrait frapper jusqu’à 40 % des Étasuniens au cours des deux prochaines années et plusieurs centaines de milliers de personnes pourraient en mourir si une campagne de vaccination et d’autres mesures n’aboutissent pas ».

(Déclaration officielle de l’administration Obama, Associated Press, 24 juillet 2009).

Il n’y a pas eu de pandémie affectant deux milliards de personnes… Des millions de doses de vaccin contre la grippe porcine ont été commandées par les gouvernements nationaux à Big Pharma. Des millions de doses de vaccin ont été détruites par la suite : une aubaine financière pour les Big Pharma, une crise des dépenses pour les gouvernements nationaux.

Aucune enquête n’a été menée pour déterminer qui était derrière cette fraude de plusieurs milliards. Plusieurs critiques ont affirmé que la pandémie de H1N1 était « fausse ».

L’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe (APCE), un organisme de surveillance des droits de l’homme, enquête publiquement sur les motifs de l’OMS pour déclarer une pandémie. En effet, le président de son influent comité de santé, l’épidémiologiste Wolfgang Wodarg, a déclaré que la « fausse pandémie » est « l’un des plus grands scandales médicaux du siècle ». (Forbes, 10 février 2010)

L’APCE va préparer un rapport sur la gestion de la pandémie de grippe porcine
26/01/2010 11:02:52 Affaires sociales, santé et développement durable
« Les décisions relatives aux pandémies sont-elles prises uniquement sur la base des meilleures preuves scientifiques ? a été la question posée lors d’une audition publique de la commission des questions sociales, de la santé et de la famille de l’APCE en janvier dernier, qui s’est penchée sur la gestion de la pandémie de H1N1. Le responsable de la grippe de l’Organisation mondiale de la santé a défendu son organisation, affirmant que ses conseils n’avaient pas été influencés de manière inappropriée par l’industrie pharmaceutique.
La commission a maintenant l’intention d’organiser une deuxième audition publique à Paris, avec la participation de responsables gouvernementaux qui ont traité de la pandémie. Le rapporteur Paul Flynn (Royaume-Uni, SOC) doit également se rendre au siège de l’OMS à Genève. Son rapport devrait être disponible fin avril, pour un éventuel débat en plénière en juin. 

Nous sommes actuellement dans une situation de confinement, nous avons le temps de réfléchir. Il y a d’importantes leçons à tirer de la pandémie de grippe H1N1 de 2009

La pandémie COVID-19 est bien plus grave et diabolique que la grippe H1N1 de 2009. La pandémie COVID-19 a fourni un prétexte et une justification pour déstabiliser entièrement les économies de pays, appauvrissant ainsi de larges secteurs de la population mondiale. C’est un phénomène sans précédent dans l’histoire moderne.

Et il est important que nous agissions de manière cohérente et solidaire avec les victimes de cette crise. La vie des gens est détruite ainsi que leur pouvoir d’achat.  Quel genre de structure sociale tordue nous attend dans le sillage de ce confinement ?

Pouvons-nous faire confiance à l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et aux puissants groupes d’intérêts économiques qui la soutiennent ?

Pouvons-nous faire confiance aux principaux acteurs derrière le projet mondial de vaccination de plusieurs milliards de dollars ?

Pouvons-nous faire confiance aux médias occidentaux qui ont mené la campagne de la peur ? La désinformation alimente les mensonges et les fabrications. Pouvons-nous faire confiance à nos gouvernements « corrompus » ? Notre économie nationale a été dévastée.

Il s’agit d’un acte de « guerre économique » contre l’humanité.

Michel Chossudovsky

Article original en anglais :

After the Lockdown: A Global Coronavirus Vaccination Program…

Publié en anglais le 24 mars 2020

Traduit par Maya pour Mondialisation.ca




Valérie Bugault : Interview avec Jeanne Baron pour BFM

[Source : Le Saker Francophone]


Par Valérie Bugault – Le 6 mai 2020

Jeanne Baron
Jeanne Baron

Questions de Jeanne Baron (JB), réponses de Valérie Bugault (VB)

Présentation JB : Valérie Bugault, bonjour, vous êtes docteur en droit de l’Université Paris I Panthéon-Sorbonne. Après une brillante carrière d’avocate, vous décidez de cesser votre activité pour vous consacrer à l’analyse des problématiques de géopolitique économique.

En 2016, vous publiez sur le site du Saker francophone une série
d’études intitulée « Décryptage du système économique global », où
vous racontez les paradis fiscaux et le système monétaire international. Vous pensez qu’il est capital de mettre en place un assainissement financier et économique de la planète en croyant qu’il est grand temps de sortir de l’état actuel des choses qui favorise les paradis fiscaux.

Avec vous aujourd’hui, nous allons tenter de décrypter cette grave
crise sanitaire, sociétale et économique.

JB : Que pensez-vous de la gestion de la crise nationale par notre gouvernement ? On entend beaucoup de choses contradictoires selon les différentes sources d’information disponibles ou selon les avis des professionnels de la santé. Quelle est la réalité effective de cette pandémie selon vous ?

VB : Nous avons, depuis le début de cette « crise », une dialectique qui s’est installée dans les allées du pouvoir consistant à mobiliser les citoyens afin de leur faire accepter un maximum de contraintes individuelles et collectives dans le même temps que le gouvernement et les instances publiques, parapubliques ou simplement en lien avec le pouvoir central font tout ce qui est en leur pouvoir pour empêcher les français d’accéder aux protections et soins élémentaires 1. Le Conseil d’État lui-même a longtemps résisté aux demandes du public, notamment en matière de distribution de masques ou de libéralisation de la prescription de chloroquine et d’hydroxychloroquine 2.
Cela va de la disparition des stocks de masques, de chloroquine, à la qualification intempestive de ce médicament, en libre disposition depuis plus de trente ans, comme substance vénéneuse.

En passant par un harcèlement institutionnel et médiatique, sans précédent, contre le protocole médical préconisé en France par les équipes du Professeur Didier Raoult, protocole appliqué et confirmé notamment par des médecins chinois, qui a par ailleurs eu des résultats très satisfaisants à tel point que des pays comme le Sénégal et plus récemment le Cameroun le pratiquent d’une façon générale ou l’ont recommandé en tant que protocole d’État. Des pays comme l’Italie ont, très tôt, fait distribuer gratuitement les deux médicaments du protocole Raoult dans toutes les pharmacies alors que le président Trump lui-même se prononçait en faveur de la chloroquine.

Ajoutons, pour compléter le tableau, le harcèlement affligeant de l’Ordre des médecins contre ses membres ayant l’audace de soigner les gens et/ou de faire savoir au public qu’ils avaient guéri des patients atteints de covid-19 par une association d’antibiotiques anciens et très connus 3.

Il faut d’ailleurs remarquer que le harcèlement des médecins et personnels de santé qui trouvent des remèdes médicaux peu onéreux à cette maladie du Covid-19 n’est pas propre à la France. Ce phénomène de dénigrement est, semble-t-il, généralisé à l’ensemble du monde ; nous en avons récemment eu l’illustration avec la menace, par l’OMS, d’un médecin congolais qui revendique un remède issu de médecine naturelle, l’artemisia.

Nous avons, en conclusion, un tableau qui se dessine de la façon suivante : un réel refus d’accès aux soins utilisé par les pouvoirs publics pour justifier un recul radical de la liberté de circulation au moyen d’un confinement général de la population pour une durée indéfinie 4, dont l’efficacité est contestable et à ce titre contestée 5.

Alors par ailleurs que les zones sensibles – réparties sur tout le territoire – que constituent les banlieues ne sont de facto pas confinées par manque de contrôle, en conséquence de quoi la Covid-19 a toute liberté de continuer de se répandre sur le territoire à partir de ces zones.

En outre, alors que le gouvernement a affirmé avec force et conviction la mise en quarantaine des personnes arrivant aux frontières 6, dès le lendemain circulait le démenti selon lequel le confinement contraint ne concernait pas les individus de l’espace Schengen. Ce qui me donne l’occasion de rappeler que la France est l’un des rares, pour ne pas dire seuls, pays au monde, y compris les pays de l’UE, à n’avoir pas fermé et contrôlé ses frontières lors de la déclaration d’urgence sanitaire.

La lutte effective contre la circulation du virus se présente finalement comme une farce politique de grande envergure alors que la réalité quotidienne de la majorité des français est une interdiction de circuler librement sur le territoire, sanctionnée par des amendes, voire de la prison en cas de récidive. Dans le même temps que lesdites prisons ont été allégées, vidées, d’une partie des prisonniers de droit commun afin de lutter contre la circulation et la prorogation du coronavirus !

Enfin, n’oublions pas que, dans le contexte de la restriction du travail, une future pénurie alimentaire est possible – pour ne pas dire probable – elle a d’ailleurs d’ores et déjà été anticipée par des agents du marché. Face à ce risque de « disette » ou de « pénurie alimentaire » qui agirait comme un facteur aggravant du risque sanitaire, le gouvernement ne trouve rien de mieux à faire que de brader ses stocks de blé. Ce qui n’est pas sans nous rappeler, sous le gouvernement Sarkozy, la braderie par la banque de France d’une partie de ses stocks d’or en pleine crise financière et monétaire.

Pour conclure, il faut comprendre que tout est politiquement fait pour que le virus circule le plus librement possible tandis que les Français sont empêchés de se soigner. Cette situation particulière est exploitée par le pouvoir et les médias de façon à justifier la pérennité d’un confinement en alternance, total ou partiel, pour une très longue durée. Ce confinement, justifié par des motifs préalablement consciencieusement organisés par le pouvoir, devrait durer jusqu’à l’arrivée d’un vaccin, utilisant ou non des méthodes génétiques révolutionnaires tels que les ARN messagers ; vaccin appelé de leurs vœux par les laboratoires pharmaceutiques, dûment relayés, par la fondation Bill et Melinda Gates mais aussi par leur organisation internationale qu’est l’OMS.

JB : L’OMS est de plus en plus pointée du doigt, on lui reproche
notamment ses financements privés par des personnalités ou des
grands groupes. Peut-on remettre en cause sa neutralité, son intégrité et les recommandations faîtes aux différents gouvernements dans le monde ?

VB : Comme je l’ai déjà dit et écrit, s’agissant de l’OMS, toutes les informations convergent vers une parodie d’organisation internationale en réalité aux mains d’entités et d’intérêts strictement privés et non public comme la forme de cette organisation internationale le laisse croire.

De l’aveu même de l’OMS : ces dernières années, plus du trois-quart des contributions viennent de partenaires volontaires : « Le budget de l’OMS est financé au moyen d’une combinaison de contributions fixées et de contributions volontaires. Les contributions volontaires proviennent des États Membres (en supplément de leur contribution fixée) ou de divers partenaires. Ces dernières années, les contributions volontaires ont représenté plus des trois quarts du financement de l’Organisation. ».

Un reportage d’ARTE de 2017 nous apprend que l’OMS est financée à 79% par des fonds américains et par les lobbies pharmaceutiques… 7.

Depuis que le président Trump a décidé, fort justement, de suspendre le financement de l’OMS, cet organisme est donc officiellement devenu une entité qualifiée de publique mais qui est au seul service des intérêts privés qui la finance, la fondation Bill Gates et le conglomérat des grands laboratoires pharmaceutiques : « L’enquête d’Arte en 2017 interrogeait : comment est-il possible pour l’OMS de prendre une décision transparente et autonome quand un groupe pharmaceutique lui aurait donné pour 30 milliards de dollars de médicaments ?  Arte signalait également que la fondation Bill et Melinda Gates a versé plus de 2 milliards de dollars à l’OMS depuis la fin des années 90. Or, l’un des principaux objectifs de la Fondation Gates était, à l’époque, de fournir le plus de vaccins possibles à travers le monde. En 1999, Bill Gates a versé 750 millions de dollars pour initier GAVI, une alliance entre le public et le privé (afin de vacciner les enfants des pays en développement) à laquelle participent l’OMS, UNICEF, la Fondation Gates, et l’industrie pharmaceutique.

GAVI comme l’OMS prétendent bien entendu être des structures transparentes opérant sans directive des industriels. Cependant, l’enquête d’Arte démontrait que des employés (dont un haut dirigeant) de l’OMS figurent sur la liste de la fondation Gates. Et cela malgré les déclarations de conflits d’intérêts que doivent remplir les employés de l’organisation à un certain niveau hiérarchique. Selon l’enquête d’Arte datant de 2017, la Fondation Gates serait en réalité directement impliquée dans la prise de décision de l’OMS. Comment en serait-il autrement aujourd’hui ? »

Écoutons enfin William Enghdal sur la fondation Gates 8 : « la Fondation Gates et les entités connexes telles que la CEPI constituent les plus grands bailleurs de fonds de l’entité public-privé connue sous le nom d’OMS, et que son directeur actuel, Tedros Adhanom, le premier Directeur de l’OMS de l’histoire à ne pas être médecin, a travaillé pendant des années sur le VIH avec la Fondation Gates lorsque Tedros était Ministre du gouvernement en Éthiopie, et nous voyons qu’il n’y a pratiquement aucune région où sévit la pandémie actuelle de coronavirus qui ne porte pas les empreintes de l’omniprésent Gates… »

Ajoutons qu’une journaliste du Washington Times suspecte l’OMS d’avoir décrété la pandémie de Covid-19 après réception d’un don substantiel de la fondation Bill et Melinda Gates.

Il faut encore mentionner que les agissements de la fondation Gates sont de plus en plus publiquement, et devant les juridictions, mis en cause par des personnalités américaines de tout premier plan, en particulier par l’avocat Robert Kennedy junior, mais aussi par le journaliste Roger Stone et la femme politique Candace Owen 9.

JB : Le Président Trump qui a coupé toutes les subventions américaines à l’Organisation Mondiale de la Santé, lui reproche d’avoir caché la vérité sur ce qui se passait en Chine. Vous en pensez quoi ?

VB : Je n’ai pas personnellement suivi de très près ce que Trump a dit et surtout ce qu’il a eu comme information en provenance de l’OMS. Il est possible que, la Chine ayant transmis les informations concernant le séquençage du virus, l’OMS ait tardé à diffuser cette information à tous les pays. Mais je ne peux pas être sûre que les choses se soient passées ainsi.

Quoiqu’il en soit, Trump n’a pas retiré le financement américain officiel de l’OMS sans de bonnes raisons. L’une de ces raisons est la guerre impitoyable qui sévit sur le territoire américain entre patriotes et globalistes. Il faut se rappeler que l’OMS est de longue date influencée par des décideurs qui sont des entités privées. Dans ce contexte – et contrairement à ce que j’avais cru dans un premier temps – en manifestant aussi clairement le désaccord de l’État américain à participer et à suivre l’OMS qui, de facto, émanent d’intérêts strictement privés le président Trump, se place – peut-être temporairement ? – dans le camp patriotique.

A ma connaissance, la Chine a identifié, c’est-à-dire séquencé, le virus qui causait ces maladies pulmonaires atypiques, apparues fin novembre, dès le 8 janvier 2020. Dès l’identification dudit virus, le SARS-Cov-2 , qui provoque la maladie dite Covid-19, la Chine a immédiatement communiqué tous ses résultats à l’OMS et pris d’énergiques mesures de confinement de sa population géographiquement la plus exposée. En conséquence, je vois mal ce qui peut être reproché à la Chine en matière de capacité technique de réaction et de transmission mondiale des informations.

En revanche, en raison d’un faisceau concordant d’indices, je me pose de plus en plus de questions sur l’administration de la province du Hubei, dans laquelle se situe Wuhan, que je suspecte d’être sous administration globaliste – c’est-à-dire de n’être pas sous le réel contrôle du gouvernement chinois central. En effet, beaucoup d’entités globalistes ont leur siège à Wuhan qui est aussi à la pointe de toutes les nouvelles technologies de l’information (5G) impliquées dans la diminution de l’immunité naturelle et donc, par voie de conséquence, dans l’augmentation artificielle de la propagation des maladies virales. Par ailleurs, le laboratoire controversé P4 de Wuhan, qui a été incriminé, à tort ou à raison, dans la fuite du virus se trouve être, pour sa partie française, sous le contrôle de personnalités acquises à la cause globaliste, telles qu’Yves Levy ancien directeur de l’INSERM et mari d’Agnès Buzyn. D’après certaines sources, il semble également que le laboratoire Mérieux, impliqué dans les développements de ce laboratoire P4, a subi un changement d’orientation dans le sens «financiarisation» et « globalisation» après que Charles Mérieux en eût cédé la direction à son fils Alain ; nous en sommes aujourd’hui à la troisième génération des Mérieux, à Alexandre, fils d’Alain…

JB : Pourriez-vous nous éclairer sur cette simulation de l’OMS, l’Event 201 ?

VB : A l’automne 2019 s’est tenue une simulation (appelée Event 201) sous l’égide du Centre John Hopkins pour la sécurité sanitaire, du Forum économique mondial et de la fondation Bill et Melinda Gates 10.

Sachant que la fondation Bill et Melinda Gates, promotrice de la vaccination obligatoire tout azimut, est l’un des principaux généreux donateur de l’OMS. Nous pouvons déduire que Bill Gates se cache, à peine, derrière toutes les organisations qui s’intéressent de près aux pandémies et aux virus. C’est ce phénomène précis qui mérite d’être pris en compte, plus que le phénomène Event 201 considéré de façon isolée.

Event 201 ne prend une dimension inquiétante que parce qu’il est inclus dans ce contexte où une fondation ultra-riche à vocation mondiale et dotée d’outils juridiques internationaux tel que l’OMS, intervient directement ou indirectement dans tous les pays et soutient par ses financements un calendrier sanitaire répondant aux intérêts particuliers de ses propriétaires, visibles et cachés.

Il faut en effet insister sur les énormes moyens financiers de la fondation Gates. «Regina Rabinovich gère un portefeuille supérieur à 1 milliard de dollars de subventions liées aux travaux sur les maladies infectieuses à la Fondation Bill & Melinda Gates.». On découvre également, en y regardant d’un peu plus près, que cette fondation Bill et Melinda Gates a aussi financé en 2019, de façon substantielle, entre autres choses, le journal Le Monde.

N’oublions pas de rappeler que Bill Gates était un proche d’Epstein. A ce titre, Gates est, par hypothèse, nécessairement impliqué dans les réseaux globalistes mafieux 11.

JB : Retard à l’allumage, morts minimisés, doutes sur le laboratoire P4 de Wuhan et sur l’émergence de ce virus, est-ce que la Chine a une responsabilité incontestable par rapport à cette pandémie ?

VB : Rappelons quelques faits chronologiques. Premièrement, ce virus, responsable du Covid-19, était un phénomène nouveau et la Chine, première victime désignée, a évidemment été surprise par cette nouvelle maladie, dont elle ignorait tout et en particulier la potentielle gravité. Dans ce contexte d’ignorance, aucun gouvernement censé au monde n’aurait été crier au loup et affoler toute sa population en pariant sur un épisode de peste noire, que de facto ce virus n’est d’ailleurs pas.

Le gouvernement chinois a, tout au contraire, rapidement pris des mesures techniques pour tenter de déchiffrer le génome de ce nouveau virus, qu’il a immédiatement rendu public.

Ensuite, il a pris des mesures politiques extrêmement énergiques – peut-être trop (?) – en confinant l’intégralité de la population du Wuhan puis d’ailleurs, avec les énormes risques psycho-sociaux que cette mesure impliquait ! En faisant cela, le gouvernement chinois a peut-être eu davantage à cœur la protection des autres pays, en évitant ainsi la propagation du virus, que le confort de sa propre population locale. Il est un peu fort, de la part des gouvernements occidentaux, d’aller le leur reprocher !

Il faut ajouter que le gouvernement chinois a, depuis lors et à plusieurs reprises, expliqué que le virus ne venait pas de Chine et a impliqué une fuite des laboratoires américains dans sa libération ainsi que des GI’s américains dans sa propagation. Aux dernières nouvelles, l’ambassadeur de Chine en Russie a expliqué que le séquençage du virus montre de façon indiscutable que sa paternité ne se situe pas en Chine mais aux USA et que c’est précisément la fuite de ce virus qui avait justifié la fermeture, par le gouvernement américain, du laboratoire de Fort Detrick à l’été 2019. De fait, plusieurs cas de grippes atypiques ont été décelés aux USA avant d’apparaître sur le territoire de Wuhan. Certains de ces cas avaient été mis sur le mauvais compte de l’industrie du vapotage par le puissant lobby du tabac. De plus, d’après plusieurs études concernant l’épidémie, le territoire américain est le seul à connaître toutes les formes du virus en question, ce qui, de facto, le désigne comme étant la source du virus incriminé 12.
Le gouvernement chinois a également dénoncé le rôle des GI’s dans la propagation du virus à l’occasion des jeux mondiaux militaires qui ont eu lieu au Wuhan à la fin du mois d’octobre 2019.

Tout récemment, les chinois viennent d’expliquer que le séquençage du virus en question ne laisse aucun doute sur le fait que ce dernier ne provient pas de Chine.

Une fois que l’on a mentionné cela, on ne sait pas pour autant si le président Trump était ou non effectivement informé de ce qui se passait réellement sur le territoire américain et plus précisément du caractère volontaire ou fortuit des fuites en provenance des laboratoires bactériologiques américains prétendument sécurisés. Comme je l’ai déjà expliqué, cette fuite peut avoir été organisée par certains membres du laboratoire tandis que la plupart de leurs confrères ignoraient tout. Les choses ne sont pas simples…

Aussi, il est possible de considérer qu’en impliquant la responsabilité du gouvernement chinois, Trump a – très maladroitement – cherché à leur transmettre le message selon lequel il n’était pas personnellement impliqué dans ces malversations et que le gouvernement chinois devait peut-être, lui aussi, investiguer sur la présence d’éventuels traîtres en son sein.

Ce n’est qu’une hypothèse, mais celle-ci me semble devoir être considérée. Car il faut toujours conserver à l’esprit que tous les gouvernements et toutes les institutions du monde comportent une composante patriote et une composante au service du globalisme. La distinction entre globalistes et patriotes, relativement aisée à voir en Russie, existe également aux USA, en Iran, et dans tous les pays du monde, même dans les pays européens vassaux, à l’exception sans doute de l’actuelle Syrie dont la guerre a de facto purgé le gouvernement de sa composante compradore.

JB : Un conflit Chine-USA est-il possible dans les mois à venir ?

VB : Le conflit a commencé depuis déjà un bon moment. Toutefois, si ce conflit existe bel et bien, la présentation qui en est faite est fallacieuse et propre à induire en erreur sur ses protagonistes réels.

J’ai déjà expliqué que les États, comme les organisations nationales et internationales, sont essentiellement en guerre contre eux-mêmes : plus précisément, leurs deux composantes globalistes et patriotiques se font la guerre. Les globalistes de tous les pays sont fédérés pour faire la guerre aux forces patriotiques, non fédérées, de tous les pays, ce qui génère une asymétrie entre les deux camps adverses dans les moyens de lutte. Cette guerre, qui existe et qui est féroce, n’est pas géolocalisée, elle ne consiste pas à ce qu’une entité politique géographique, comme les USA, fasse la guerre à une autre entité géographique, comme la Chine. Je répète que cette guerre consiste, pour les partisans des globalistes à faire la guerre aux patriotes.

Ainsi, si l’on veut bien considérer la guerre sous cet angle, on constate que les forces économiques qui œuvrent à instituer un gouvernement mondial sont derrières toutes les manœuvres qui ont consisté dans un premier temps à développer économiquement la Chine pour, dans un second temps, utiliser ce développement à leurs propres fins. L’objectif des globalistes n’a cependant strictement rien à voir avec le bien-être des chinois, il consiste à instituer une monnaie mondiale, ce qui nécessite la chute du dollar en tant que devise principale des échanges mondiaux. Pour cela, les globalistes s’appuient, temporairement, sur le renouveau économique chinois.

Il faut comprendre que, d’un point de vue stratégique, l’édification d’une monnaie mondiale et d’un gouvernement mondial supposent la disparition de tous les empires qui ont été précédemment financés et créés par les globalistes eux-mêmes dans une optique tactique de bon déroulement de leur plan. Il est très important de comprendre que les deux composantes, globaliste et patriotique sont présentes aussi bien en Amérique, qu’en Chine et qu’en Europe…

D’une façon un peu cynique, on peut constater que ce nouveau virus engendrant la maladie dite Covid-19, entre parfaitement dans le plan consistant à passer à l’étape monétaire suivante. En effet, la déclaration pandémique et les confinements économiques de la plupart des pays vont avoir pour conséquence une remise à plat de leurs économies, qui facilitera l’évolution des structures monétaires et étatiques vers la réalisation du projet globaliste.

Si l’on veut bien considérer le Covid comme une composante de cette guerre que les globalistes fédérés mènent aux patriotes éparpillés et non fédérés – ce qui réalise une guerre asymétrique par l’inégalité structurelle des forces -, on remarque que la ville de Wuhan, et plus largement la province de Hubei, semblent principalement investies et administrées par des forces globalistes, lesquelles s’opposent aux forces patriotiques du gouvernement chinois mais aussi du gouvernement américain.

JB : Revenons à l’Europe. Pourra-t-elle restée unie malgré les graves défaillances que cette crise révèle ?

VB : Vous savez sans doute, car c’est aujourd’hui parfaitement documenté, que l’Europe institutionnelle que nous connaissons a été artificiellement unifiée par les USA, puissance financière dominante depuis la seconde Guerre mondiale. Cette unification artificielle a connu un coup d’accélérateur à partir du traité de Maastricht, qui est né à la suite de la disparition du bloc soviétique – encore plus ou moins dominé par les forces patriotiques issues de la période Stalinienne – lequel opérait, à l’échelle mondiale comme un contre-pouvoir aux puissances financières de l’Ouest.

Au sein du gouvernement américain – contrairement à ce qui se passait en Union Soviétique – les factions globalistes et patriotiques n’étaient pas clairement identifiées au cours du XXème siècle. Pour dire les choses autrement, s’agissant de l’Union Européenne, ces deux factions étaient d’accord entre elles pour asservir les anciens empires européens.

Or, maintenant que l’empire américain lui-même se voit condamné, la dissociation de ses forces intérieures entre globalistes et patriotes est devenue un fait accompli. La construction européenne artificielle, fruit d’un attelage qui se dissocie, va immanquablement subir des tiraillements destructeurs entre les forces globalistes et patriotes.

En particulier, je vois mal comment la faction patriote des dirigeants allemands pourra accepter, en vertu de son histoire propre, de financer les énormes déficits qui seront générés dans tous les pays européens par les longues périodes de confinement, c’est-à-dire d’arrêt d’une grande partie des échanges économiques. Non seulement l’Allemagne est, et sera, durement touchée par ces périodes d’inactivité forcée mais les pays européens du sud, déjà extrêmement endettés, verront leurs propres niveaux d’endettement atteindre des sommets inégalés et vertigineux. Dans ces conditions, il est effectivement loisible de penser que l’euro ne survivra pas au Covid-19. La chute de la monnaie artificielle pourrait, à sa suite, emporter la chute de la construction politique artificielle. Toutefois, n’oublions pas qu’à l’opposé, il existe de très puissantes forces globalistes, dont le gouvernement français est le parfait représentant, qui feront tout pour pérenniser et consolider la construction européenne, monnaie et institutions comprises. Ces forces obscures disposent de la force publique – en particulier de la police – des mercenaires à vocation terroriste financés par des entités privées, d’immenses richesses matérielles et immatérielles, ainsi que d’énormes concentrations de données dématérialisées qu’elles utiliseront pour maintenir et consolider leur pouvoir, c’est-à-dire pour renforcer la cohésion des institutions européennes.

JB : Notre système politique français et la Vème République sont-ils
devenus obsolètes ?

VB : Cette crise sanitaire laisse apparaître en réalité une véritable crise de légitimité politique et de caducité de nos institutions dans la mesure où l’État de droit n’existe de facto plus. D’une part, cet état d’urgence sanitaire, véritable OVNI juridique, ne respecte pas le cadre constitutionnel de l’État d’urgence décrit à l’article 16 de la Constitution. D’autre part, le Parlement n’est lui-même pas en mesure de travailler dans des conditions normales. Enfin et pour finir, le gouvernement utilise cet état d’urgence pour s’autoriser, à ratifier des traités internationaux au mépris de la hiérarchie des normes et en outrepassant ouvertement les prescriptions de l’article 53 de la Constitution.

Ainsi, pour ce gouvernement, il est devenu évident que la Constitution est considérée comme une ressource juridique optionnelle. Nous nous trouvons donc collectivement plongés dans un État de non droit, les français étant dès lors dépourvus de toute garantie de sécurité individuelle et collective.

Récemment, le projet de loi du gouvernement prorogeant l’état d’urgence sanitaire jusqu’au 10 juillet, alors que le 24 juillet avait été annoncé dans la presse, et complétant ses dispositions est tellement attentatoire aux libertés que, devant les plaintes pénales d’ores et déjà annoncées, le Sénat a pris peur et s’est permis, par réflexe corporatiste, d’édicter un amendement exonérant de responsabilité pénale les décideurs qui exposeraient autrui à un risque de contamination par le coronavirus SARS-CoV-2, sauf à démontrer l’intention de l’auteur, son imprudence ou sa négligence dans l’exercice des pouvoirs de police administrative, ou encore la violation manifestement délibérée d’une mesure de police administrative prise en application de cet état d’urgence sanitaire 13. L’avocat Régis de Castelnau a parfaitement décrypté et démonté cet amendement : inutile par rapport à l’état de la législation intérieure, illégal au regard des principes généraux du droit, mais pourvu d’une nuisance consistant à rendre subrepticement rétroactive l’amnistie pénale en question.

Cette mesure prise par les sénateurs, contre l’avis du gouvernement notons-le, qui s’apparente à une amnistie préalable, est une illustration symptomatique de l’état de non droit dans lequel le gouvernement a plongé la France. Ainsi, l’amendement des sénateurs s’analyse en un réflexe corporatiste des élus qui, contrairement aux membres du gouvernement, protégés par la Cour de Justice de la République, se retrouveront de facto en position de devoir faire face, seuls, aux conséquences juridictionnelles de la dictature sanitaire qui se met en place et surtout au fait que cette dictature s’avérera inefficace à résoudre le problème sanitaire que les mesures étatiques font par ailleurs tout pour empirer, comme nous l’avons vu plus haut.

Dans ces conditions, le gouvernement n’a sans doute pas prévu l’effet boomerang consistant, pour les parlementaires, à se désolidariser des membres du gouvernement, c’est-à-dire à ne pas filtrer et jouer d’effets dilatoires sur le filtrage des dépôts de plaintes qui auront lieu devant la Cour de Justice de la République.

A ce tableau de rupture définitive de l’ordre juridique interne, il faut ajouter la soumission totale du gouvernement français aux instances internationales et mondialistes. A titre d’illustration, mentionnons que le président de la République a refusé de s’allier à une plainte dont l’objectif aurait été une enquête sur l’OMS. Cette demande, initiée par le premier ministre australien Scott Morrisson, a été adressée aux présidents français, américain ainsi qu’à la Chancelière allemande 14. Nous ignorons, à ce jour, les retours des dirigeants américain et allemand à cette demande…

Un pas plus loin, Macron, Merkel et la présidente de la Commission européenne lancent une collecte mondiale de fonds, pour lutter contre la pandémie de Covid-19, la fondation Bill et Melinda Gates jouant un rôle important dans cette levée de fonds. Il s’agit ni plus ni moins que de « jeter les bases d’une véritable alliance internationale pour lutter contre le Covid-19 ».

Pour mettre en œuvre cette alliance d’intérêts réunis autour de la fondation Gates, les Macron ont entrepris de vendre le patrimoine mobilier de l’État français au bénéfice d’une association privée, la fondation des hôpitaux de France, fondée par Bernadette Chirac et actuellement présidée par Brigitte Macron. Le tout dans un mépris aussi parfait que complet, par le couple Macron, de la distinction entre biens publics et biens privés …

Mais nous avons un cas encore plus emblématique de la soumission totale du gouvernement français aux instances globalistes. Il s’agit de la récente décision du ministère de la santé de confier la stratégie de dépistage de la France à l’antenne « française » du cabinet américain Bain & Co.

Si l’on ajoute le fait que les différentes options de stratégies de déconfinement ont été développées – au niveau mondial et en France – notamment par le Cabinet, à vocation globaliste, BCG qui cite des sources issues de Johns Hopkins, centre lui-même très liés aux intérêts Gates, il s’agit du même cabinet qui a embauché Pierre De Villiers après que ce dernier ait quitté, en 2017, ses fonctions de Chef d’Etat major des Armées 15, on obtient une vision assez claire des forces globalistes à la manœuvre derrière le « gouvernement » français.

Enfin, rappelons que ce tableau français, politiquement très sombre, se situe dans un contexte institutionnel problématique que j’ai déjà souvent évoqué : le système politique fondé sur le parlementarisme représentatif n’est structurellement pas en mesure de mettre en œuvre un système démocratique ! Ce parlementarisme à la mode britannique, qui s’est répandu un peu partout sur la planète, est un système structurellement fondé sur les partis politiques et sur la corruption. Je renvoie les auditeurs intéressés à en savoir plus à mes articles et conférence traitant de ce sujet.

JB : Cette pandémie précède-t-elle un effondrement économique et systémique ?

VB : La réponse est oui, étant donné que le virus continue de circuler et qu’il y aura d’autres virus aux prochains automnes et hivers : soit des mutations de l’actuel coronavirus, soit des nouveaux virus respiratoires, essentiellement différents mais tout aussi dangereux.

Dans le contexte d’hystérisation et de pénurie sanitaire actuel, s’il demeure une incertitude sur la forme future des virus qui circuleront, il n’y en a malheureusement aucune, sur la pérennité de l’enfermement collectif 16. Il est clair que le déconfinement réel et sans condition ne verra pas le jour avant de nombreuses semaines pour ne pas dire de nombreux mois ou de nombreuses années.

Ce confinement forcé, partiel ou total selon les périodes, aura de façon spontanée et imparable, des retentissements énormes sur les économies des différents pays du monde et, en particulier, sur les plus endettés d’entre eux, dont la France fait évidemment partie.

Des économies locales à l’arrêt pour une période indéterminée auront mécaniquement les effets suivants :

  • une augmentation de l’endettement des États afin de continuer à assurer le minimum de dépenses collectives, ce qui entraînera ;
  • une augmentation des impôts dans le même temps que les anciens services publics deviendront payants ;
  • une concentration radicale des richesses en forme d’accaparement : les survivants économiques s’empareront pour une bouchée de pain des actifs et des activités des entrepreneurs liquidés ; phénomène qui aura notamment – mais pas seulement – lieu au niveau bancaire 17.

Dans ces conditions, la spoliation du peuple, par tout moyen économique, juridique, financier, fiscal, monétaire, est une absolue certitude.

Ces phénomènes engendreront inévitablement de très graves troubles sociaux puisque la grande majorité des gens sera plongée dans un véritable état d’insécurité, tant au niveau social, économique, juridique que sanitaire.

Afin de contrer ce risque, les États et les organisations bancaires supérieures développent avec de plus en plus d’insistance la notion de revenu universel. Mais attention, ce revenu universel ne sera, pour tout ou partie, pas inconditionnel, ce qui permettra de rendre leurs bénéficiaires plus dociles. Ainsi, nous trouvons chez Microsoft une idée de génie consistant à associer la détention de parts d’une cryptomonnaie avec une activité corporelle déterminée 18. Ce brevet, déposé le 20 juin 2019 par Microsoft, a pour objet d’utiliser l’activité du corps humain dans un processus de « minage » d’un système de cryptomonnaie ! Il s’agit, dans ce système de cryptomonnaie couplée avec le dispositif de l’utilisateur, de vérifier si les données d’activité corporelle satisfont une ou plusieurs conditions définies par le système de cryptomonnaie, afin de n’attribuer une cryptomonnaie qu’à l’utilisateur dont les données d’activité corporelle sont vérifiées ! ON NE PEUT EXPRIMER PLUS CLAIREMENT LA DÉFINITION MÊME DE L’ESCLAVAGISME NOUVELLE NORME !

JB : Cette pandémie va-t-elle forcer l’humanité à se doter d’un gouvernement mondial ?

VB : Les conséquences de cette pandémie sont relativement imprévisibles. Il est difficile de dire avec précision quand et dans quelle mesure de violences les soulèvements populaires se produiront ; mais leur survenue est à peu près certaine dans un contexte de crise économique et politique majeure. Le basculement des pays soit dans le gouvernement mondial, soit dans le rétablissement de leur propre intégrité politique dépendra du degré de préparation et d’auto-organisation de leur population face au chaos social et politique.

Si les populations ont la capacité d’imposer un nouveau mode d’organisation, qui soit vraiment politique et au service de l’intérêt commun, le basculement se fera dans le sens du rétablissement de l’intégrité politique des États.

A contrario, si le chaos social dégénère en guerre civile sans aucun projet d’organisation politique à la clef, la situation basculera dans le sens des puissances globalistes, c’est-à-dire dans le sens de l’avènement du gouvernement mondial, dont les structures sont déjà parfaitement prévues et partiellement en place. Une telle évolution signifiera une mise en esclavage définitive des peuples au profit des oligarques globalistes.

Note de l'auteure

L'émission a été enregistrée en live sur Instagram mais elle n'a pas pu être enregistrée et rediffusée sur un autre support car Instagram l'a supprimée immédiatement après la diffusion.



Notes

  1. A tel point qu’un collectif d’avocats œuvre à mener une action collective revendiquant le « droit de soigner »
  2. En matière de masque :
    cf. https://www.vududroit.com/2020/04/covid19-quand-le-conseil-detat-se-fait-lavocat-de-lincurie ;
    pour un revirement récent, voir : https://www.alta-frequenza.corsica/actu/les_medecins_de_ville_peuvent_prescrire_de_l_hydroxychloroquine_selon_maitre_krikorian_qui_explique_une_decision_du_conseil_d_etat_103810
  3. Cf. https://youtu.be/Xcjiek4ChD8 ;
    https://youtu.be/ipT5UjXaXLE ;
    https://youtu.be/rgamPDmKDoc ;
    https://www.youtube.com/watch?v=UtgYuPYLoVU ;
    https://youtu.be/giyZvits7DU
  4. Voir :
    https://www.lefigaro.fr/international/bill-gates-nous-n-allons-pas-revenir-a-la-normale-avant-un-a-deux-ans-20200427 ;
    voir aussi :
    http://www.leparisien.fr/politique/olivier-veran-la-date-de-lever-du-confinement-pourrait-etre-remise-en-question-02-05-2020-8309694.php ;
    et encore : https://www-europe1-fr.cdn.ampproject.org/c/s/www.europe1.fr/sante/ce-qui-va-changer-avec-la-prolongation-de-letat-durgence-sanitaire-jusquau-24-juillet-3965881.amp
  5. Voir par exemple les travaux du suisse Jean-Dominique Michel :
    https://m.youtube.com/watch?v=afbeFoi679I
  6. Cf. article 2 du projet de loi de prorogation de l’état d’urgence :
    https://www.senat.fr/leg/pjl19-414.html
  7. Voir :
    https://www.arte.tv/fr/videos/061650-000-A/l-oms-dans-les-griffes-des-lobbyistes ;
    https://www.medias-presse.info/coronavirus-bill-gates-intrigue-contre-lhydroxychloroquine/119667
  8. Voir :
    https://www.dedefensa.org/article/bill-gates-et-covid-19 ; https://www.mondialisation.ca/le-coronavirus-et-la-fondation-gates/5643088
  9. Voir :
    https://www-irishcentral-com.cdn.ampproject.org/c/s/www.irishcentral.com/news/robert-f-kennedy-jr-dr-fauci-covid19-vaccine.amp ;
    https://www.operanewsapp.com/ci/fr/share/detail?news_id=bfe3c7ecfce95941f198398f914395cf&news_entry_id=s1a75396200427fr_ci&open_type=transcoded&request_id=HOME_PAGE_c1b82e8c-2f40-4bc4-a542-4ed7367f57ba&from=news ;
    https://www-fort–russ-com.cdn.ampproject.org/c/s/www.fort-russ.com/amp/2020/04/breaking-kennedy-exposes-dr-faucis-role-in-creating-highly-infectious-mutant-strain-of-coronavirus ;
    https://www.washingtonexaminer.com/news/roger-stone-accuses-bill-gates-of-using-pandemic-to-push-mandatory-vaccinations-and-microchipping-people ;
    https://www.lexpress.fr/actualite/sciences/candace-owens-la-star-conservatrice-qui-accuse-bill-gates-d-empoisonner-des-enfants_2124134.html
  10. Voir :
    http://www.centerforhealthsecurity.org/event201 ;
    https://trustmyscience.com/pandemie-fictive-coronavirus-simulee-octobre-2019-a-tue-65-millions-personnes
  11. Lire notamment :
    https://profidecatholica.com/2020/04/17/bill-gates-refuse-de-dire-pourquoi-il-est-parti-en-avion-avec-jeffrey-epstein-apres-la-prison ;
    http://www.geopolintel.fr/article2230.html
  12. Voir :
    http://www.leparisien.fr/international/coronavirus-la-chine-accuse-les-etats-unis-d-etre-a-l-origine-de-la-pandemie-24-03-2020-8286891.php ;
    https://www.msn.com/fr-fr/actualite/monde/pourquoi-la-chine-accuse-t-elle-les-etats-unis-davoir-importé-le-virus/ar-BB11xL8M
  13. Voir l’article II (nouveau) du projet de loi, ainsi rédigé :
    «  – Nul ne peut voir sa responsabilité pénale engagée du fait d’avoir, pendant la durée de l’état d’urgence sanitaire déclaré à l’article 4 de la loi n° 2020-290 du 23 mars 2020 d’urgence pour faire face à l’épidémie de covid-19, soit exposé autrui à un risque de contamination par le coronavirus SARS-CoV-2, soit causé ou contribué à causer une telle contamination, à moins que les faits n’aient été commis :
    1° Intentionnellement ;
    2° Par imprudence ou négligence dans l’exercice des pouvoirs de police administrative prévus au chapitre Ier bis du titre III du livre Ier de la troisième partie du code de la santé publique ;
    3° Ou en violation manifestement délibérée d’une mesure de police administrative prise en application du même chapitre ou d’une obligation particulière de prudence ou de sécurité prévue par la loi ou le règlement. »
  14. Voir :
    https://fr.sputniknews.com/international/202004221043626121-la-france-va-t-elle-se-joindre-a-lenquete-internationale-contre-loms-la-reponse-de-macron ;
    https://www.lefigaro.fr/pour-emmanuel-macron-le-moment-n-est-pas-venu-d-enqueter-sur-l-oms-20200422
  15. Voir : les hypothèses de durée de confinement allant de 6 à 18 mois, faites le 2 avril et diffusées auprès des anciens salariés du monde entier mentionnées en page 7 du support ; je me réfère également à ce qui a été diffusé le 6 avril en audio pour les alumnis français. En gros, le BCG ne voit qu’une seule réelle issue au confinement : l’arrivée d’un vaccin ! Ces précisions nous ont été rapportées par plusieurs alumnis du BCG, lesquels bénéficient des exposés explicatifs précis diffusés par groupe
  16. Voir à cet égard la mise en garde de Bill Gates qui « redoute » un futur attentat bactériologique :
    https://www.ouest-france.fr/sante/bill-gates-redoute-une-pandemie-mondiale-4812704
  17. A cet égard, 25% des clients du cabinet BCG prévoyaient déjà en début d’année de réaliser dès l’été 2020 des opérations de fusions acquisitions
  18. Voir :
    https://patentscope.wipo.int/search/en/detail.jsf?docId=WO2020060606&tab=PCTBIBLI ;
    pour son explication publique, voir le document d’Alex Simon, vice-président du programme management de la division Identité concernant l’identité numérique future : https://www.microsoft.com/en-us/microsoft-365/blog/2018/02/12/decentralized-digital-identities-and-blockchain-the-future-as-we-see-it



Critique en 16 points majeurs de la raison « impure » du confinement — Comment en sommes-nous arrivés là ?

[Source : Sott.net]

[Auteur :] J.B. Handley – JBH Blog

Note du traducteur : Bien qu'en grande partie vus d'un point situé aux États-Unis, tous les éléments contenus dans cet article s'appliquent à la plupart des pays occidentaux et notamment à la France. Seize faits imparables à l'aune des publications scientifiques censurées par les médias aux ordres du Mondialisme délétère et impur au sens « entaché d'éléments incontrôlés, indésirables », un esprit du mal qui souille la morale, le social et le religieux par lequel l'âme des humains est attachée à un totalitarisme qui véhicule ses idées psychopathiques. Comme indiqué en fin d'article, l'original en anglais a été publié le 30 mai 2020 et a fait l'objet de mises à jour jusqu'au 8 juin.

Pour qui veut bien regarder, il y a tant de faits qui racontent la vérité, et cette vérité ressemble à cela :

« Compte tenu de ce que nous savons aujourd’hui du taux de mortalité par infection du Covid-19, de l’impact asymétrique selon l’âge et l’état de santé, de la non-transmissibilité par des personnes asymptomatiques et dans des environnements extérieurs, du taux de mortalité quasi nul pour les enfants et de la compréhension de base des virus par la loi de Farr, le confinement de la société fut une stupide décision politique à ce point dévastatrice pour la société que les historiens pourraient la juger comme la pire décision jamais prise. Pire encore, bien que ces dommages soient maintenant reconnus et en dépit du fait que chaque heure passée dans une phase de confinement produit un effet domino dévastateur sur la société, de nombreux décideurs politiques n’ont toujours pas changé d’avis. Pendant ce temps, les médias — à quelques exceptions notables près — sont étrangement silencieux quant aux informations positives. Heureusement, et malgré les critiques extrêmes et la censure d’une foule en colère, désespérée de continuer à mener une guerre imaginaire, un groupe inattendu de héros à travers le paysage politique — dont beaucoup de médecins et de scientifiques — se sont manifestés pour dire la vérité. »

© Inconnu

Mon but est de m’engager dans des faits connus. Vous, le lecteur, pouvez décider si tous ces faits, lorsque vous les rassemblez, correspondent à l’histoire ci-dessus.

Fait n° 1 — Le taux de mortalité par infection du Covid-19 se situe entre 0,07 et 0,20 %, ce qui correspond à la grippe saisonnière

Le taux de mortalité par infection de tout nouveau virus diminue TOUJOURS au fil du temps, à mesure que de nouvelles données sont disponibles, comme pourrait vous le dire n’importe quel virologue. Dans les premiers temps du Covid-19, où nous ne disposions que de données provenant de Chine, on craignait que le taux de mortalité infectieuse puisse atteindre 3,4 pour cent, ce qui eut effectivement été cataclysmique. Le 17 avril, la première étude fut publiée par des scientifiques de Stanford et elle aurait dû mettre immédiatement fin à tous les confinements, les scientifiques ayant indiqué que leurs recherches « impliquent que l’infection est bien plus répandue que ce qu’indique le nombre de cas confirmés » et avaient fixé le taux de mortalité lié à l’infection entre 0,12 et 0,2 pour cent. Ils avaient également spéculé, à mesure que de nouvelles données émergeaient, que le taux final de mortalité lié à l’infection serait probablement « inférieur ». Pour situer le contexte, la grippe saisonnière a un taux de mortalité lié à l’infection de 0,1 pour cent. La variole ? 30 pour cent.

L’étude de Stanford fut la première étude à établir le taux de mortalité par infection du Covid-19, et elle fit alors l’objet de critiques sévères, ce qui a incité le chercheur principal, le Dr John Ioannidis, à souligner ce qui suit :

« On notera la manifestation ici d’une sorte de pensée de groupe qui insiste sur le fait que c’est la fin du monde et que le ciel est en train de nous tomber sur la tête. Elle attaque les études avec des données basées sur la spéculation et la science-fiction. Mais il est ahurissant d’écarter les données réelles en faveur d’une spéculation mathématique. »

Comme toute bonne science, les données de Stanford sur le taux de mortalité par infection ont été reproduites tellement de fois que nos propres Centres de contrôle des maladies ont annoncé cette semaine que leur « meilleure estimation » indiquait un taux de mortalité par infection inférieur à 0,3 pour cent. Dans cet article sur les nouvelles données du CDC, ils ont également souligné comment les baisses en cascade du taux de mortalité par infection ont fait disparaître toutes les craintes apocalyptiques :

« Ce scénario d’« estimation au plus juste » suppose également que 35 pour cent des infections sont asymptomatiques, ce qui signifie que le nombre total d’infections est supérieur de plus de 50 pour cent au nombre de cas symptomatiques. Il implique donc que le taux de mortalité par infection se situe entre 0,2 pour cent et 0,3 pour cent. En revanche, les projections effectuées en mars par le CDC — qui prévoyaient que jusqu’à 1,7 million d’Américains pourraient, sans intervention, mourir du Covid-19 — supposaient un taux de mortalité par infection de 0,8 pour cent. À peu près au même moment, des scientifiques de l’Imperial College avaient élaboré un scénario catastrophe dans lequel 2,2 millions d’Américains mourraient, sur la base d’un taux de mortalité par infection de 0,9 pour cent. »

Si vous n’êtes toujours pas convaincu que le taux de mortalité par infection du Covid-19 correspond à peu près à une mauvaise saison de grippe, l’analyse la plus complète qu’il m’ait été donné de lire provient de l’université d’Oxford, qui a récemment déclaré :

« En tenant compte de l’expérience historique, des tendances des données, du nombre accru d’infections dans la population au sens large et de l’impact potentiel d’une mauvaise classification des décès, on obtient une estimation présumée du taux de mortalité par infection du Covid-19 qui se situe entre 0,1 pour cent et 0,41 pour cent. »

Grâce au nombre important d’études du taux de mortalité par infection qui ont été réalisées dans le monde entier en avril et début mai, le Dr Ioannidis de Stanford a finalement publié la semaine dernière une méta-analyse dans laquelle il a examiné DOUZE études distinctes du taux de mortalité par infection et sa conclusion est à ce point excellente que je vous laisse la découvrir :

« Le taux de mortalité par infection (IFR), c’est-à-dire la probabilité pour une personne infectée de mourir, est l’une des caractéristiques les plus critiques et les plus contestées de la pandémie de maladie à coronavirus 2019 (Covid-19). La charge de mortalité totale attendue pour le Covid-19 est directement liée à l’IFR. En outre, la justification de diverses interventions de santé publique non pharmacologiques dépend de manière cruciale de cet IFR. Certaines interventions agressives susceptibles d’induire également des dommages collatéraux plus prononcés peuvent être considérées comme appropriées, si l’IFR est élevé. À l’inverse, les mêmes mesures peuvent ne pas atteindre les seuils de risque et de bénéfice acceptables si l’IFR est faible… Il est intéressant de noter qu’en dépit de leurs différences de conception, d’exécution et d’analyse, la plupart des études fournissent des estimations d’IFR ponctuelles qui se situent dans une fourchette relativement étroite. Sept des douze IFR estimés se situent dans une fourchette de 0,07 à 0,20 (IFR corrigé de 0,06 à 0,16), ce qui est similaire aux valeurs IFR de la grippe saisonnière. Trois valeurs sont légèrement supérieures (IFR corrigé de 0,25-0,40 à Gangelt, Genève et Wuhan) et deux sont légèrement inférieures à cette fourchette (IFR corrigé de 0,02-0,03 à Kobe et dans l’Oise). »

Avis n°1 — Dr. Scott Atlas

Dr. Scott Atlas
© Inconnu

Le Dr Scott Atlas de Stanford a — peu après la publication des données de l’étude de Stanford dont il n’était pas auteur — publié un article d’opinion dans le journal The Hill avec le titre « Les données sont là — arrêtez la panique et mettez fin à l’isolement total ». Il a écrit :

« La récente étude de l’université de Stanford sur les anticorps estime maintenant que le taux de mortalité en cas d’infection est probablement de 0,1 à 0,2 pour cent, ce qui constitue un risque bien inférieur aux précédentes estimations de l’Organisation mondiale de la santé qui étaient 20 à 30 fois plus élevées et qui motivaient les politiques d’isolement… Arrêtons de sous-estimer les preuves empiriques et doublons plutôt les modèles hypothétiques. Les faits sont importants. »

Les faits sont importants, mais personne n’a écouté. L’article du Dr Atlas sert également de cadre de référence au Fait n°2.

Fait n° 2 — Le risque de mourir du Covid-19 est bien plus élevé que l’IFR moyen pour les personnes âgées et celles souffrant de comorbidité, bien plus faible que l’IFR moyen pour les jeunes personnes en bonne santé, et proche de zéro pour les enfants

En janvier 2020, Los Angeles a connu une épidémie de grippe qui a causé la mort de plusieurs enfants ; le Los Angeles Times notait qu’« une souche improbable de grippe a rendu malade et tué en cette saison de grippale un nombre inhabituellement élevé de jeunes en Californie ». Le Covid-19 est à l’opposé de cela. Le Dr Ioannidis, de Stanford, a déclaré : « Comparé à presque toutes les autres causes de maladie auxquelles je peux penser, [le Covid] épargne vraiment les jeunes. »

Le rapport du CDC sur les décès par Covid selon l’âge — Du 1er février au 16 mai

L’Italie a indiqué il y a trois jours que 96 pour cent des Italiens qui sont morts du Covid-19 souffraient déjà « d’autres maladies » et étaient en moyenne âgés de 80 ans. Selon Bloomberg, le chef de l’ISS [Institut supérieur de Santé en Italie – NdT], Silvio Brusaferro, a déclaré lors d’une conférence de presse vendredi :

« Les derniers chiffres montrent que les nouveaux cas et les décès ont un profil commun : ce sont principalement des personnes âgées souffrant d’autres maladies. »

Les meilleures données sur la répartition de l’âge des populations atteintes qu’il m’ait été donné de lire proviennent de Worldometers.info. Voici leur graphique d’estimation du taux de mortalité par groupe d’âge. Veuillez noter que le taux de mortalité est BIEN plus élevé que le taux de mortalité en cas d’infection parce que le taux de mortalité utilise les cas confirmés de Covid-19 comme dénominateur, mais il indique à quel point les taux de mortalité sont différents selon l’âge.

© Worldometers.com
TRADUCTION — Taux de mortalité = (nombre de décès / nombre de cas) = probabilité de décès en cas d'infection par le virus (%). Cette probabilité diffère selon le groupe d'âge. Les pourcentages indiqués ci-dessous ne doivent pas nécessairement totaliser 100 pour cent , car ils ne représentent PAS la part des décès par groupe d'âge. Ils représentent plutôt, pour une personne d'un groupe d'âge donné, le risque de mourir si elle est infectée par le Covid-19.

Bien que ces données soient « brutes », on peut extrapoler sans risque qu’une personne de plus de 80 ans risque sérieusement de mourir du Covid-19 alors qu’un enfant ne court pratiquement aucun risque. Ce fait devrait orienter les politiques, comme l’explique le Dr Atlas :

« Dans l’État de New York, les deux tiers des cas mortels concernaient des patients de plus de 70 ans, plus de 95 pour cent avaient plus de 50 ans et environ 90 pour cent de tous les cas mortels souffraient déjà d’une autre maladie. Sur les 6 570 décès par Covid-19 confirmés et ayant fait l’objet d’une enquête approfondie pour déterminer à ce jour la présence d’une comorbidité, 6 520, soit 99,2 pour cent, souffraient d’une maladie sous-jacente. Si vous ne souffrez pas à la base d’une maladie chronique, vos chances de mourir sont faibles, quel que soit votre âge. Et les jeunes adultes et les enfants en bonne santé ne courent pratiquement aucun risque de contracter une maladie grave à cause du Covid-19. »

Considérez cet excellent article du British Medical Journal, intitulé « La protection contre le Covid-19 doit être répartie en fonction du risque », écrit par des professeurs de l’université de Cambridge :

« Protéger les personnes qui risquent le plus de mourir du Covid-19 tout en assouplissant les restrictions imposées aux autres permet de progresser dans l’épidémie de SRAS-CoV-2, étant donné que le virus a peu de chances de disparaître dans un avenir prévisible. De telles approches ciblées nécessiteraient toutefois de s’éloigner de l’idée que nous sommes tous gravement menacés par la maladie, ce qui a conduit à des niveaux de panique individuelle étonnamment inadaptés au risque concret de décès. L’objectif devrait plutôt être de communiquer des niveaux de risque réalistes tels qu’ils s’appliquent à différents groupes, non pas pour rassurer ou effrayer, mais pour permettre des décisions individuelles éclairées dans un contexte d’incertitude inévitable. »

Un exemple simple : fermer les écoles n’a pratiquement aucun sens compte tenu de ce que nous savons du Covid-19 ; les laisser ouvertes et protéger les enseignants de plus de 60 ans — pour choisir une limite d’âge quelque peu défendable — pourrait s’avérer bien plus sensé. C’est pourquoi tant de pays apparemment désireux de respecter davantage les données que nous ne le faisons ici aux États-Unis ont déjà rouvert leurs écoles. En fait, les écoles du Danemark sont ouvertes depuis la mi-avril ! Et, pour ceux qui tiennent les comptes,Reuters a déclaré juste hierque «la réouverture des écoles au Danemark n’a pas aggravé l’épidémie, comme le montrent les données». Voici une citation :

« Peter Andersen, docteur en épidémiologie et prévention des maladies infectieuses à l’Institut danois du sérum a déclaré jeudi à Reuters qu’« On ne voit aucun effet négatif lié à la réouverture des écoles ». En Finlande, un haut fonctionnaire a annoncé mercredi des résultats similaires, en précisant que rien jusqu’ici ne suggérait que le coronavirus s’était propagé plus rapidement depuis la réouverture des écoles à la mi-mai. »

Voici un autre excellent article sur les écoles, intitulé « C’est la peur — et non la science — qui empêche nos enfants d’être éduqués », paru la semaine dernière dans le journal The Telegraph :

« Il y a peu de choses dont nous pouvons être absolument certains à propos du coronavirus — c’est une maladie toute nouvelle et nos connaissances s’enrichissent de jour en jour — mais la plupart des preuves disponibles jusqu’à présent suggèrent fortement que les enfants ne souffrent pas du coronavirus et ne le propagent pas. Des études menées en Corée du Sud, en Islande, en Italie, au Japon, en France, en Chine, aux Pays-Bas et en Australie s’accordent toutes à dire que les jeunes ne sont « pas impliqués de manière significative dans la transmission du Covid », pas même à leurs parents et à leurs frères et sœurs.

La paranoïa des adultes, alimentée par des messages gouvernementaux exagérés, l’intransigeance des syndicats et les connivences avec les médias, est maintenant infligée aux plus jeunes membres de notre société pour lesquels le virus représente une menace que de si rares scientifiques qualifient de « statistiquement non pertinente ». Au lieu de comptines, les jeunes enfants pourraient bientôt être invités à chanter une sorte de ritournelle intitulée La chanson des deux mètres en tendant les bras pour tenir leurs amis à distance. »

Une toute nouvelle étude scientifique publiée le 28 mai en Irlande du Nord montre clairement que les écoliers ne sont PAS vecteurs du Covid-19. Intitulée « Aucune preuve de transmission secondaire du Covid-19 par des enfants scolarisés en Irlande, 2020 », l’étude ne pourrait pas être plus claire :

« Ces résultats suggèrent que les écoles ne sont pas un lieu à haut risque pour la transmission du Covid-19 entre élèves ou entre le personnel et les élèves. Compte tenu du caractère problématique de la fermeture des écoles décrit par Bayhem [4] et Van Lanker [5], leurs réouvertures devraient être considérées comme une mesure à prendre de façon précoce plutôt que tardive. »

Enfin, le Dr Scott Atlas a abordé le thème des écoles dans cette récente interview :

« Il n’y a aucune raison scientifique de fermer les écoles de la maternelle à la terminale, d’imposer des masques ou une distanciation sociale aux enfants, ni de suspendre les activités estivales. Nous savons maintenant que le risque de décès et le risque de maladie, même grave, sont presque nuls chez les moins de 18 ans.»

Mise à jour rapide — Après que j’aie rédigé ceci, le Wall Street Journal a publié un article intitulé « La réouverture des écoles est-elle sans danger ? ». Ces pays disent oui. Pour moi, il s’agit d’une sorte de test décisif destiné aux pays dont les responsables de la santé publique sont indépendants et s’appuient sur des données objectives pour mener leurs actions, et je donne un « F » aux États-Unis pour son approche actuelle :

« Mais le Danemark, l’Autriche, la Norvège, la Finlande, Singapour, l’Australie, la Nouvelle-Zélande et la plupart des autres pays qui ont rouvert les établissements scolaires et les jardins d’enfants n’ont enregistré aucune épidémie… « Au Danemark, l’ouverture des écoles n’a pas eu d’impact sur la progression de l’épidémie », a déclaré Tyra Grove Krause, un haut fonctionnaire de l’Institut national du sérum, l’agence de contrôle des maladies du pays… « Depuis la réouverture des écoles et des jardins d’enfants en Autriche le 18 mai, aucune augmentation des infections n’y a été observée », a déclaré un porte-parole du gouvernement… En Norvège, le gouvernement « ne refermera pas les écoles même si le nombre de cas se mettait à augmenter, car la réouverture des écoles le 20 avril n’a eu de aucune incidence négative », a déclaré le ministre de l’éducation Guri Melby. »

Combien d’autres pays doivent rouvrir leurs écoles avant que les États-Unis ne suivent ? Sérieusement, c’est un peu gênant d’être américain… à mon avis, on a l’air d’abrutis.

Mise à jour n°2 — Le Dr Scott Atlas a doublé la mise le 1er juin avec cet excellent opus en regard de la page éditoriale, une fois de plus dans The Hill, intitulé « La Science dit qu’il faut ouvrir les écoles ». Comme d’habitude, il est incroyablement éloquent, en voici un extrait, bien qu’en lire chaque mot en vaille la peine, ça déchire tout simplement :

« Tout cela frise l’absurde, alors que nous savons maintenant que la distanciation sociale et l’application d’un masque sur le visage des enfants sont totalement inutiles.

Jamais les écoles n’ont soumis les enfants à un environnement aussi malsain, inconfortable et anti-éducatif, de sorte que la science n’est pas capable de définir précisément le préjudice total qui en résultera. Mais la science nous dit que les risques liés au Covid-19 sont trop minimes pour sacrifier le bien-être éducatif, social, émotionnel et physique — sans parler de la santé même — de nos jeunes. »

Note spéciale — Il existe un nouveau croque-mitaine, la maladie de Kawasaki, que certains essaient de relier au Covid-19. Voici un excellent article à ce sujet, ou consultez le site web de la Fondation britannique pour la maladie de Kawasaki, où il est question de la « mauvaise gestion des informations » concernant cette même maladie. Le dernier article du Dr Atlas aborde également ce sujet :

« Qu’en est-il de cette nouvelle menace assimilée à la maladie de Kawasaki, récemment montée en épingle en l’associant au Covid-19 ? En fait, l’association est extrêmement faible, et l’incidence de la maladie est elle-même rare, ne touchant que 3 000 à 5 000 enfants aux États-Unis chaque année. Il est important de noter que le syndrome est typiquement traitable et n’a jamais été considéré auparavant comme un risque grave au point que les écoles doivent être fermées. »

Fait n° 3 — Les personnes infectées par le Covid-19 qui sont asymptomatiques (c’est-à-dire la plupart d’entre elles) ne propagent PAS le Covid-19

Le 13 janvier 2020, une femme de 22 ans ayant des antécédents de cardiopathie congénitale s’est rendue aux urgences de l’hôpital populaire de la province de Guangdong, se plaignant de divers symptômes communs aux personnes atteintes de son affection, notamment l’hypertension pulmonaire et l’essoufflement dû à une déformation inter-auriculaire — un trou dans le cœur. Elle était loin de se douter que son cas déclencherait une cascade d’événements qui a donné lieu à un article récemment publié qui aurait dû mettre fin simultanément à tous les confinements dans le monde. Après trois jours d’hospitalisation, son état s’améliorait. Des tests de routine ont été effectués et, à la surprise des cliniciens, elle a été testée positive au Covid-19. Comme l’ont noté les médecins, « la patiente n’a jamais eu de fièvre, de mal de gorge, de myalgie ou d’autres symptômes associés à une infection virale ». Autrement dit, elle était totalement asymptomatique au Covid-19.

Hôpital populaire de la province de Guangdong
© nandu.com

Trouver des personnes infectées par le Covid-19 qui sont asymptomatiques est laborieux, dans la mesure elles ne cherchent pas à se faire soigner. Ici, dans l’Oregon où je vis, effectuer le test du Covid-19 n’est même pas possible à moins d’avoir des symptômes. Les astres se sont donc alignés pour placer cette femme dans un hôpital avec des scientifiques étudiant le Covid-19, et elle a fait l’objet d’une vaste étude de contact relationnel publiée le 13 mai dans Respiratory Medicine, intitulée « Une étude sur l’infectiosité des porteurs asymptomatiques du SRAS-CoV-2 ».

Les chercheurs voulaient savoir si cette femme, infectée par le Covid-19 mais ne présentant aucun symptôme, avait infecté quelqu’un d’autre. Ils ont donc choisi d’examiner chacun de ses contacts qu’ils ont pu identifier au cours des cinq jours précédant son test positif. Combien de personnes ont-ils dû dépister ? 455. Ce n’est pas un petit nombre, comme l’expliquent les chercheurs :

« 455 contacts exposés au porteur asymptomatique du virus Covid-19 ont fait l’objet de nos recherches. Ils ont été répartis en trois groupes : 35 patients, 196 membres de la famille et 224 membres du personnel hospitalier. Nous avons extrait leurs informations épidémiologiques, leurs dossiers cliniques, leurs résultats d’examens auxiliaires et leurs historiques thérapeutiques. »

Comme vous pouvez le voir, l’hospitalisation de cette femme fut à l’origine de la plupart des contacts qu’elle a pu avoir, tant avec d’autres patients qu’avec de nombreux membres du personnel de l’hôpital. De façon notable, tous ces contacts ont eu lieu dans un cadre intérieur et on peut dire que beaucoup d’entre eux — du moins avec le personnel hospitalier — auraient impliqué des contacts relativement intimes. Parmi les patients, la moyenne d’âge était de 62 ans, ce qui les rendait sans doute plus à risque, et beaucoup de ces patients étaient immunodéprimés pour diverses raisons, notamment des chimiothérapies et des maladies cardiovasculaires. Donc, sur les 455 personnes, combien ont été infectées par la femme asymptomatique de 22 ans ?

« En résumé, les 455 contacts ont été exclus de l’infection par le SRAS-CoV-2… »

Autrement dit, aucune personne n’a été infectée. Les scientifiques, en en minimisant l’importance de façon typique, commentent la question que, j’espère, vous vous posez en ce moment — à savoir, pourquoi sommes-nous tous confinés si les personnes asymptomatiques atteintes du Covid-19 ne peuvent pas propager l’infection — en déclarant : « le résultat de cette étude pourrait atténuer une partie des inquiétudes du public concernant les personnes infectées asymptomatiques. »

Si cette étude avait été publiée au début du mois de mars, les probabilités que le monde soit confiné auraient été très, très faibles. Pourtant, cette étude, publiée il y a seulement deux semaines, n’est mentionnée nulle part dans les médias pas plus qu’elle ne l’est par les décideurs politiques. Elle existe simplement, et communique la vérité à quiconque veut bien y prêter attention.

Mise à jour rapide sur le fait n°3 — De tous les faits présentés, ce dernier a reçu le plus de commentaires négatifs de la part des sceptiques qui affirment qu’il est basé sur une seule étude publiée. Bien sûr, la science se construit dans le temps, donc la critique est légitime, c’est pourquoi cette annonce de l’Organisation mondiale de la santé aujourd’hui — 8 juin — constitue un coup de griffe pour quiconque prétend encore que des personnes asymptomatiques peuvent propager le Covid-19 :

Déclaration de l’OMS le 8 juin 2020 – Le coronavirus propagé par des personnes ne présentant aucun symptôme « semble être rare », selon un responsable de l’OMS
© CNN

Contrairement à moi, l’Organisation mondiale de la santé est au courant des nouvelles données provenant des études menées dans le monde entier. C’est pourquoi cette citation de Maria Van Kerkhove, responsable technique de l’OMS pour la lutte contre le coronavirus, est si importante :

« D’après les données dont nous disposons, il semble toujours aussi rare qu’une personne asymptomatique transmette effectivement à un individu secondaire. Nous disposons d’un certain nombre de rapports émanant de plusieurs pays effectuant des recherches très détaillées sur les contacts. Ils suivent les cas asymptomatiques, ils suivent les contacts et ils ne trouvent aucune transmission secondaire ultérieure. C’est très rare — et une grande partie de ces faits n’est pas publié dans la littérature [scientifique – NdT]. Nous examinons constamment ces données et nous essayons d’obtenir plus d’informations issus des différents pays pour répondre vraiment à cette question. Qu’un individu asymptomatique transmette ultérieurement la maladie de façon effective semble toujours aussi rare. »

Pendant ce temps, tant de règles absurdes ont été élaborées que l’on présume que les personnes asymptomatiques PEUVENT répandre le Covid-19. En fait, j’ai également lu aujourd’hui que le surintendant de Californie a publié des directives pour l’ouverture des écoles à l’automne, qui incluront probablement le port du masque pour tous les élèves… c’est tout simplement incroyable à quel point les fonctionnaires semblent diverger de ce que les FAITS nous disent ! Savoir que le Covid-19 n’est pas transmis par les personnes asymptomatiques fait que 99 pour cent des mesures prises contre le Covid-19 sont complètement inutiles et que les conseils de santé publique devraient devenir également extrêmement simples : si vous êtes malade, restez chez vous. Tous les autres ? Continuez à vivre normalement. À quel moment les faits observés sur le terrain et l’imposition absurde de règles aléatoires vont-ils se confronter d’une manière ou d’une autre ? Bientôt, je l’espère, et je m’appuie sur les faits.

Fait n° 4 — La science émergente ne montre aucune propagation du Covid-19 dans les espaces collectifs (magasins, restaurants, coiffeurs, etc.)

« Il n’existe pas de risque significatif de contracter la maladie en faisant ses courses. Les cas graves d’infection ont toujours été le résultat d’un contact rapproché entre des individus pendant une longue période… »

~ Professeur Hendrick Streek, Université de Bonn

Nous venons d’apprendre que les personnes asymptomatiques infectées par le Covid-19 ont très peu de chances de pouvoir transmettre l’infection à d’autres individus. Des études scientifiques récentes ont été publiées et elles montrent que la transmission du Covid-19 dans les établissements de vente au détail estextrêmement improbable. Le professeur Hendrik Streeck de l’université de Bonn dirige une étude en

Dr. Hendrick Streek
© Inconnu

Allemagne concernant la région durement touchée de Heinsberg et ses conclusions, issues de travaux de laboratoire déjà réalisés, sont très claires :

« Il n’existe pas de risque significatif de contracter la maladie en faisant ses courses. Les cas graves d’infection ont toujours été le résultat d’un contact rapproché entre des individus pendant une longue période.

Lorsque nous avons prélevé des échantillons sur les poignées de porte, les téléphones ou les toilettes, il n’a pas été possible — sur la base de ces prélèvements — de cultiver le virus en laboratoire… »

Houlà ! Voulez-vous dire que fermer les parcs, fermer les magasins, porter des gants et des masques à l’épicerie, fumiger nos courses, et que faire preuve d’une paranoïa générale n’était pas nécessaire ? Comme le confirme le Dr. Streeck :

« Il est important d’obtenir ces données afin de s’assurer que les décisions sont prises sur la base de faits plutôt que d’hypothèses. Les données doivent servir de base d’information pour le gouvernement afin qu’il puisse ensuite réfléchir à la suite de ses actions. »

Et il continue :

« Les gens pourraient perdre leur emploi. Ils pourraient ne plus être en mesure de payer leur loyer et rester plus longtemps confiné peut entraîner un affaiblissement de notre système immunitaire.

L’objectif n’est pas d’endiguer complètement le virus. Nous devons savoir où se situent les limites de capacité réelles de nos hôpitaux. À partir de combien d’infections estime-t-on qu’il y en a trop ? Que disent les médecins des soins intensifs ? »

Pour finir avec :

« Il est important de commencer à réfléchir à une stratégie de « retour en arrière » et l’espoir qu’elle porte consiste à fournir les faits pertinents afin que les décisions soient prises sur une bonne base. »

Fait n° 5 — Les publications scientifiques montrent que le Covid-19 ne se propage PAS dans les espaces extérieurs

Non. Ne faites pas ça.
© Inconnu

Dans une étude intitulée « Transmission du SRAS-CoV-2 dans les espaces intérieurs » et publiée le 2 avril 2020, des scientifiques ont étudié des potentielles épidémies issues de trois personnes ou plus dans 320 villes différentes en Chine sur une période de cinq semaines à partir de janvier 2020 en essayant de déterminer OÙ les épidémies ont commencé : à la maison, sur le lieu de travail, à l’extérieur, etc. Qu’ont-ils découvert ? Près de 80 pour cent des épidémies se sont produites dans l’environnement domestique. Le reste s’est produit dans des bus et des trains bondés. Mais qu’en est-il de l’extérieur ? Les scientifiques ont écrit :

« Tous les foyers identifiés de trois cas ou plus se sont produits dans un environnement intérieur, ce qui confirme que le partage d’un espace intérieur est un risque majeur d’infection par le SRAS-CoV-2. »

Autrement dit, il n’existe pas vraiment de données scientifiques pour étayer toutes les interdictions d’activités extérieures que mon État d’origine, l’Oregon, et tant d’autres États ont mises en place. Je vous laisse sur ma citation préférée de l’étude parce qu’il est vraiment exaspérant de la lire quand on considère certaines des façons dont les gouverneurs ici aux États-Unis [et ailleurs – NdT] se sont comportés — et certains le font encore — en interdisant toutes sortes d’activités de plein air, en arrêtant les pagayeurs sur l’eau, etc. :

« La transmission d’infections respiratoires telles que le SRAS-CoV-2 des personnes infectées aux personnes sensibles est un phénomène propre aux espaces intérieurs. »

Mise à jour rapide — Apparemment, le ministre de la santé de la Colombie britannique au Canada est entré en possession de cette information comme le montre cet article paru le 1er juin :

© BC News

L’article dit ceci :

« L’un des principaux responsables de la santé en Colombie-Britannique, cependant, affirme que les professionnels de la santé ont une idée assez précise de la façon dont le virus est transmis. Il n’y a absolument aucune preuve que cette maladie est aéroportée, et nous savons que si elle l’était, alors les mesures que nous avons prises pour contrôler le Covid-19 n’auraient pas fonctionné », a déclaré le Dr Reka Gustafson, l’agent sanitaire provincial adjoint de la Colombie-Britannique, à CTV Morning Live Monday. « La grande majorité des transmissions du Covid-19 se fait par contact étroit et prolongé, et ce n’est pas le mode de transmission que nous observons pour les maladies transmises de façon aéroportée », a-t-elle ajouté. »

J’espère vraiment que la Major League Baseball, la National Football League et le Championnat NCAA de basket-ball y prêtent attention… sans parler de tous les habitants de Portland qui continuent à faire du vélo et à courir avec des masques sur le visage.

Fait n°6 — La science montre que les masques sont inefficaces pour stopper la propagation du Covid-19, et l’OMS recommande qu’ils ne soient portés que par des personnes en bonne santé si elles traitent ou vivent avec une personne infectée par le Covid-19

Aujourd’hui même, l’Organisation mondiale de la santé a annoncé que les masques ne devraient être portés par les personnes en bonne santé que si elles prennent soin d’une personne infectée par le Covid-19 :

« Si vous n’avez pas de symptômes respiratoires tels que fièvre, toux ou écoulement nasal, vous n’avez pas besoin de porter un masque », déclare le Dr April Baller, spécialiste de la santé publique à l’OMS, dans une vidéo publiée en mars sur le site web de l’Organisation mondiale de la santé. « Les masques ne doivent être utilisés que par les professionnels de santé, les soignants ou les personnes qui présentent des symptômes de fièvre et de toux. »

Juste avant la folie du Covid-19, des chercheurs de Hong Kong ont soumis une étude pour publication sous le titre « Mesures non pharmaceutiques pour une pandémie de grippe dans des environnements non médicaux — Mesures de protection personnelle et environnementale ». Curieusement, l’étude, qui vient d’être publiée ce mois-ci, est en fait hébergée sur le propre site web du CDC, et contredit directement les récents conseils du CDC concernant le port d’un masque. En effet, l’étude déclare :

« Dans notre étude méthodique, nous avons identifié dix essais randomisés contrôlés qui ont rapporté des estimations de l’efficacité, confirmées en laboratoire, de l’utilisation des masques faciaux dans la réduction des infections par le virus de la grippe au sein de la communauté et à partir de la littérature publiée entre 1946 et le 27 juillet 2018… Dans l’analyse regroupée, nous n’avons trouvé aucune réduction significative de la transmission de la grippe avec l’utilisation de masques faciaux… Notre étude méthodique n’a trouvé aucun effet significatif, confirmé en laboratoire, dans le port des masques faciaux sur la transmission de la grippe… L’utilisation correcte des masques faciaux est essentielle car une mauvaise utilisation pourrait augmenter le risque de transmission. »

En clair : rien ne prouve que le port de masques réduit la transmission des maladies respiratoires et, si les masques sont portés de manière inappropriée — comme lorsque les gens réutilisent des masques en tissu — la transmission pourrait en fait AUGMENTER. De plus, cette étude était une méta-analyse, ce qui signifie qu’elle a creusé profondément dans les archives de la science — jusqu’en 1946 ! — pour arriver à ses conclusions. En d’autres termes, il s’agit d’une étude aussi complète que possible, et ses conclusions sont très claires : le port des masques dans la population générale ne montrent aucun signe d’efficacité dans le ralentissement de la propagation des virus respiratoires ou dans la protection des individus.

Soupirs…
© Inconnu

Cette étude est loin d’être la seule à parvenir à cette conclusion — ce qui rend d’autant plus incroyable le choix d’une chaîne d’épicerie comme ma chère « New Seasons » de rendre les masques obligatoires pour tous ses clients. Le but de la science est d’arbitrer ces questions épineuses et, bien que la science soit claire, l’hystérie continue. Il s’avère que l’efficacité des masques fait depuis longtemps l’objet de débats au sein de la communauté médicale, ce qui explique pourquoi tant de travaux scientifiques ont été réalisés sur le sujet. Je me contenterai de souligner quelques études avant que vous ne vous endormiez :

Mon article préféré est en fait une revue d’une grande partie de la science et c’est un excellent point de départ pour tous ceux qui aiment faire leurs propres recherches. Intitulé « Pourquoi les masques faciaux ne fonctionnent pas — Une étude révélatrice », il a été écrit pour contester la nécessité pour les dentistes de porter des masques, mais toutes les données scientifiques citées et les conclusions tirées s’appliquent aux agents pathogènes aéroportés dans n’importe quel contexte. Quelques-unes des meilleures citations :

« La science relative à la transmission des maladies infectieuses aéroportées est basée depuis des années sur ce qui est maintenant considéré comme « une recherche très dépassée et une interprétation trop simpliste des données ». Les études modernes utilisent des instruments sensibles et des techniques d’interprétation pour mieux comprendre la taille et la distribution des particules d’aérosols potentiellement infectieuses… La raison principale pour laquelle le port du masque facial est obligatoire est de protéger le personnel dentaire des agents pathogènes transmis par l’air. Cet examen a établi que les masques faciaux sont incapables d’assurer un tel niveau de protection. »

Et ma citation favorite :

« Il faut conclure de ces études et d’autres similaires que le matériau filtrant des masques faciaux ne retient ni ne filtre les virus ou autres particules sub-microniques. Si l’on ajoute à cette constatation la mauvaise adaptation des masques, on comprend aisément que ni la performance des filtres ni les caractéristiques d’adaptation des masques ne les qualifient de dispositifs de protection contre les infections respiratoires. »

Voici un article publié le mois dernier dans ResearchGate écrit par le célèbre physicien canadien D.G. Rancourt, directement en réponse à l’épidémie de Covid-19. Intitulé, « Les masques ne fonctionnent pas — Une revue de la science en rapport avec la politique sociale en réponse au Covid-19 » :

« Les masques et les respirateurs artificiels ne fonctionnent pas. Des études approfondies d’essais contrôlés randomisés (ECR) et des méta-analyses d’études d’ECR ont montré que les masques et les respirateurs artificiels ne fonctionnent pas dans la prévention des maladies respiratoires de type grippal, ou les maladies respiratoires que l’on pense être transmises par des gouttelettes et des particules d’aérosol. En outre, les données physiques et biologiques pertinentes que j’ai examinées sont telles que les masques et les respirateurs artificiels ne devraient pas fonctionner. Il serait paradoxal que les masques et les respirateurs artificiels fonctionnent, compte tenu de ce que nous savons sur les maladies respiratoires virales, à savoir que la principale voie de transmission est celle des particules d’aérosols qui séjournent sur une longue période (< 2,5 μm), celles qui sont trop fines pour être filtrées, et que la dose infectieuse minimale est inférieure à une particule d’aérosol. »

Pour le dire simplement : pour qu’un masque couvrant à la fois le nez et la bouche soit vraiment efficace, il faut que vous vous asphyxiez. Dès que le masque vous permet de respirer, il ne peut plus filtrer les microparticules qui vous rendent malade.

Enfin, je vois souvent cette étude de 2015 citée dans le British Medical Journal : « Un essai randomisé par groupe de masques en tissu comparés à des masques médicaux utilisés par les professionnels de santé », et elle mérite d’être citée à nouveau, car la PLUPART des masques que je vois actuellement qui sont portés dans la ville sont des masques en tissu. Non seulement ces masques sont inefficaces à 100 pour cent pour réduire la propagation du Covid-19, mais ils peuvent même vous nuire. Comme l’expliquent les scientifiques :

« Cette étude est le premier essai contrôlé randomisé (ECR) sur les masques en tissu, et les résultats mettent en garde contre leur utilisation. C’est une conclusion importante pour prévenir la santé et la sécurité au travail. La rétention d’humidité, la réutilisation des masques en tissu et une mauvaise filtrationpeuvent entraîner un risque accru d’infection. Des recherches supplémentaires sont nécessaires pour prévenir l’utilisation généralisée des masques en tissu dans le monde. »

Un risque accru d’infection ? Oui, c’est ce qui est écrit. D’autres études ont également examiné l’impact des masques sur votre niveau d’oxygène — puisque vous êtes obligé de respirer à nouveau votre propre CO2 — et le résultat de cet impact n’est pas bon. Les scientifiques ont examiné les niveaux d’oxygène des chirurgiens qui portent des masques lors d’une opération et ont constaté que « une diminution du taux de saturation en oxygène des pulsations artérielles (SpO2) et une légère augmentation de la fréquence des pulsations cardiaques par rapport aux valeurs préopératoires dans tous les groupes de chirurgiens ».

Pas plus tard que la semaine dernière, cet article est paru dans le New England Journal of Medicine, écrit par plusieurs médecins et responsables de la santé publique sous le titre « Le port du masque généralisé dans les hôpitaux à l’ère du Covid-19 », et cette déclaration semble parfaite pour conclure cette discussion sur les masques :

« Nous savons que le port d’un masque en dehors des établissements de santé n’offre que peu, voire aucune protection contre les infections. Les autorités de santé publique définissent une exposition significative au Covid-19 par un contact face à face dans un rayon d’un mètre avec un patient présentant un Covid-19 symptomatique, si ce contact persiste pendant au moins quelques minutes — et certains disent plus de 10 minutes ou même 30 minutes. La probabilité d’attraper le Covid-19 lors d’une interaction passagère dans un espace public est donc minime. Dans de nombreux cas, le désir de porter un masque de façon généralisée est une réaction instinctive à l’anxiété suscitée par la pandémie. »

Fait n° 7 — Aucune donnée scientifique ne vient étayer la magie d’une barrière induite par une distance de deux mètres

Selon cet article, l’Islande a déjà rendu la règle de distanciation à deux mètres facultative. La raison de cette recommandation de garder deux mètres de distance avec vos concitoyens pendant la pandémie remonte à 1930, comme expliquée ici par la BBC :

Heu… non.

« D’où vient la règle des deux mètres ? Il est surprenant de constater qu’elle remonte à des recherches menées dans les années 1930. À l’époque, les scientifiques ont établi que les gouttelettes de liquide libérées par la toux ou les éternuements s’évaporent rapidement dans l’air ou sont entraînées par la gravité jusqu’au sol. Et la majorité de ces gouttelettes, selon eux, atterriraient dans un rayon de un à deux mètres. C’est pourquoi on dit que les plus grands risques découlent du virus qui sera projeté par quelqu’un qui tousse près de vous ou lorsqu’il entre en contact avec une surface près de laquelle quelqu’un a toussé — et que vous touchez vous-mêmes cette surface pour ensuite toucher votre visage. Peut-on en être sûr ? »

Êtes-vous impressionné par cette science ? Moi non plus. Comme l’explique ce merveilleux article :

« Quelques études préliminaires suggèrent que les gouttelettes contaminées pourraient rester en suspension dans l’air pendant quelques heures et présenter un risque. Mais cette recherche s’accompagne d’une mise en garde : «Bien que cette recherche indique que les particules virales peuvent se propager par l’intermédiaire des bio-aérosols, les auteurs ont déclaré que la découverte de virus infectieux s’est avérée impossible et que des expériences sont en cours pour déterminer l’activité virale dans les échantillons collectés », a écrit le Dr Harvey Fineberg des National Academies of Science, Engineering, and Medicine au début de ce mois. »

Il va plus loin :

« Et la crainte répandue qu’un passant au hasard infecte un étranger ? Voici d’autres informations du CDC sur les écoles primaires : « On pense que le Covid-19 se propage principalement par contact étroit de personne à personne dans les gouttelettes respiratoires d’une personne infectée. Les personnes infectées présentent souvent des symptômes de maladie. Certaines personnes ne présentant pas de symptômes peuvent être capables de propager le virus », [ce que la science chinoise a prouvé être faux].

Non seulement ce genre de conclusion justifierait une note d’échec dans tout programme post-doctoral, mais je suis presque sûr que le professeur de sciences moyen de huitième année prendrait un gros stylo rouge pour ces passages : « On pense » « Certaines personnes ? » « Peuvent être capables ? » Gardez à l’esprit qu’il n’existe aucun lien avec des études ou des documents scientifiques que le commun des mortels qui pense ne serait-ce qu’un peu pourrait examiner pour décider si ces affirmations sont légitimes.

Le CDC ne peut pas non plus se prononcer sur la sécurité des grands rassemblements de l’ère du Covid. À la mi-mars, l’agence a demandé aux Américains de limiter les rassemblements de 250 personnes ou plus. Quelques semaines plus tard, la Maison Blanche, à la demande du CDC, a recommandé avec insistance aux Américains d’éviter les rassemblements de plus de 10 personnes. Cependant, aucune donnée scientifique ne permet d’étayer l’un ou l’autre de ces chiffres. (Qu’y a-t-il de si fatidique au chiffre de 250 personnes ? Pourquoi pas 175 ? Et pourquoi 10 personnes ? Pourquoi pas 16 ou 17) ? »

L’article s’en prend directement à tous ces gouverneurs qui appliquent aveuglément ces recommandations totalement insupportables :

« Même ces conseils flous ont été sali par le petit tyran qui se cache au sein de chaque grand gouverneur d’État, maire de petite ville et président de syndics de propriétaires. Ce week-end, le gouverneur du Michigan, Gretchen Whitmer, a interdit aux habitants de se rendre chez un voisin. « Tous les rassemblements publics et privés, quelle que soit leur taille, sont interdits », a annoncé Mme Whitmer. « Les citoyens peuvent toujours quitter leur maison pour des activités de plein air… les activités récréatives sont toujours autorisées tant qu’elles se déroulent à plus d’un mètre cinquante de toute autre personne »… Il y aura beaucoup de questions après la fin de la crise : celle de connaître les raisons scientifiques qui justifient le maintien d’une distance de deux mètres entre les personnes au moment où elles ont le plus besoin les unes des autres devrait être en tête de liste. »

Récemment, l’un des principaux conseillers scientifiques du Premier ministre Boris Johnson au Royaume-Uni a fait la même remarque. Ses déclarations ont été reprises dans le Daily Mail de la semaine dernière dans un article intitulé « Le conseiller scientifique du gouvernement déclare que la règle britannique des deux mètres de distance sociale est inutile et basée sur des preuves « très fragiles » ». Le professeur Robert Dingwall a déclaré :

« Je pense qu’il sera beaucoup plus difficile de faire respecter certaines des mesures qui n’ont pas vraiment de base factuelle. Je veux dire que la règle des deux mètres a été inventée de toutes pièces. »

Quand on digère tous les faits que nous connaissons maintenant sur le Covid-19, la recommandation politique la plus simple est en fait la plus logique à mon avis : si vous avez le Covid-19, restez chez vous. Si vous devez sortir, portez un masque. Tous les autres, lavez-vous les mains et continuez votre vie. Cela aurait dû être aussi simple que cela, mais nous avons choisi de cadenasser la société, une mesure sans précédent. Pourquoi ?

Oh, et c’est une vraie manchette. Que Dieu nous aide tous.

Les stormtroopers utilisés pour imposer la distanciation sociale à Disney World

En effet, pourquoi avons-nous cadenassé la société, et cela a-t-il fonctionné ? J’ai emprunté la phrase ci-dessus d’un article d’opinion du Wall Street Journal écrit par Holman W. Jenkins, Jr. membre du comité de rédaction, je crois qu’il a parfaitement saisi la chose :

« Nous avons commencé de manière sensée. « Les familles américaines ne devraient pas d’une manière générale s’inquiéter », a déclaré le Dr Nancy Messonnier du CDC à la mi-janvier. « C’est un risque très, très faible pour les États-Unis », déclarait une semaine plus tard le Dr Anthony Fauci. Bill de Blasio, maire de New York, a, dès le 11 mars, exhorté les habitants à poursuivre normalement leurs activités. Bien que ces déclarations puissent sembler insensibles, elles étaient à l’époque appropriées. Dans la rubrique « aplatir la courbe », il n’est pas nécessaire de modifier le comportement du public jusqu’à ce que cela le devienne. Réfléchissez un peu à ça. Mieux nous équiperons les hôpitaux locaux, moins nous aurons besoin de mettre en faillite les entreprises locales et leurs employés pour ralentir le virus dans son évolution au sein de la société. C’est avec cette idée que nous avons commencé. Même l’étude de l’Imperial College du Royaume-Uni, qui a tant alarmé les décideurs politiques du monde entier, n’a pas recommandé de tout verrouiller aveuglément ni de confiner tout le monde chez soi. Pour être honnêtes, nous avons dépassé les bornes en de nombreux endroits. Les lits sont vides. La pénurie de respirateurs artificiels ne s’est pas concrétisée. Nous avons échoué à mettre en place une capacité hospitalière suffisante pour traiter d’autres problèmes médicaux comme les accidents vasculaires cérébraux et les crises cardiaques. Cette situation provoque des pertes de vies humaines.

Que s’est-il passé ? De Bill Gates à votre éditorialiste local, une nouvelle priorité est apparue. Nous avons décidé que, quelle que soit la cause de la mort d’environ 8 000 Américains par jour, il ne fallait pas que ce soit du coronavirus.

Les accidents, oui — 6 pour cent des décès. Les maladies cardiaques, oui — 23 pour cent. La grippe et la pneumonie, oui — 2 pour cent.

Ces décès sont acceptables, mais pas ceux dus au coronavirus, même au prix de la ruine économique pour des millions de personnes. Bien sûr, les médias et le public sont libres de décider maintenant qu’ils ne voulaient pas aplatir la courbe ; ils voulaient être totalement épargnés par le virus. Mais il faudrait expliquer comment procéder pour y parvenir. Et expliquer pourquoi. Le magazine The Economist affirme que nous ne pouvons pas relancer l’économie sans un dépistage « sans précédent » d’un coût de 180 milliards de dollars. Sans précédent est un mot intéressant parce que la Chine, un pays de 1,4 milliard d’habitants avec huit villes plus grandes que New York, a dû soit développer un tel dispositif sans que personne ne s’en aperçoive soit ne l’a pas jugé nécessaire. »

Et d’abord, pourquoi le confinement a été mis en place ? Voici les faits.

Fait n° 8 — L’idée de cadenasser une société entière était inédite et ne repose sur aucun fondement scientifique, mais sur une simple modélisation théorique

En fait, l’idée de confiner tout le monde fut lancée pour la première fois en 2006, dans ce document intitulé « Stratégies ciblées de distanciation sociale en cas de pandémie de grippe ». Ce document décrivait en détail « comment concevoir un axe réseau-centré limitant les contacts sociaux » et modélisait — plus d’informations à ce sujet dans un instant ! — divers résultats en fonction du comportement des populations. À l’époque, des esprits plus calmes prévalaient et critiquaient les idées contenues dans le document, comme c’est le cas avec les objections soulevées par le Dr D.A. Henderson, l’homme qui a mené la campagne pour éradiquer la variole. D’après le New York Times :

« Le Dr Henderson était convaincu qu’il était illogique de contraindre les écoles à fermer ou d’interdire les rassemblements publics. Les adolescents s’échapperaient de chez eux pour aller traîner au centre commercial. Les programmes de repas scolaires fermeraient, et les enfants pauvres n’auraient pas assez à manger. Le personnel hospitalier aurait du mal à aller travailler si leurs enfants étaient à la maison.

Les mesures préconisées par les docteurs Mecher et Hatchett « entraîneraient une perturbation significative du fonctionnement social des communautés et pourraient provoquer de graves problèmes économiques », écrivait dans son propre article académique le Dr Henderson en réponse à leurs idées.

Il a insisté sur le fait que la réponse à donner était de tenir bon en laissant la pandémie se propager, soigner les personnes malades et travailler rapidement à la mise au point d’un vaccin pour éviter qu’elle ne revienne. »

Peu de temps après, le Dr Henderson et plusieurs autres collègues clairvoyants ont rédigé un important document résumant nombre de ces idées, intitulé « Mesures d’atténuation de la maladie dans la lutte contre la grippe pandémique », dont cette étonnante conclusion — compte tenu de ce qui vient de se produire :

« Il n’existe pas d’observations historiques ou d’études scientifiques qui soutiennent le confinement par quarantaine de groupes de personnes potentiellement infectées pendant des périodes prolongées afin de ralentir la propagation de la grippe. Un groupe de rédaction de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), après avoir examiné la littérature et pris en compte l’expérience internationale contemporaine, a conclu que «l’isolement forcé et la quarantaine sont inefficaces et peu pratiques». Malgré cette recommandation des experts, la quarantaine obligatoire à grande échelle continue d’être considérée comme une option par certaines autorités et certains responsables gouvernementaux.

L’intérêt pour la quarantaine reflète les opinions et les conditions qui prévalaient il y a plus de 50 ans, lorsque l’on en savait beaucoup moins sur l’épidémiologie des maladies infectieuses et que les voyages internationaux et nationaux étaient beaucoup moins nombreux dans un monde moins densément peuplé. Il est difficile d’identifier les circonstances dans lesquelles, au cours du dernier demi-siècle, la quarantaine à grande échelle a été utilisée efficacement pour lutter contre une quelconque maladie. »

Et ils ont conclu avec une phrase si importante que je vais utiliser une très grosse police de caractères :

« Les conséquences négatives d’une quarantaine à grande échelle sont si extrêmes — confinement forcé des personnes malades avec celles qui ne le sont pas ; restriction complète des mouvements de larges populations ; difficulté d’acheminer les fournitures essentielles, les médicaments et la nourriture aux personnes se trouvant dans la zone de quarantaine — que cette mesure d’atténuation devrait être exclue de toute considération sérieuse. »

Si vous souhaitez en savoir plus sur les origines de l’idée de confinement et sur la façon dont elle a continué à circuler dans les cercles de santé publique, consultez « 2006 — Les origines de l’idée de confinement ». Si vous souhaitez en savoir plus sur le Dr. D.A. Henderson, consultez « Comment une société libre fait face aux pandémies, selon Donald Henderson, le légendaire épidémiologiste qui a éradiqué la variole ». Ces deux articles sont géniaux et vous donneront envie de vomir quand vous réaliserez combien de bons scientifiques savaient qu’un confinement serait un désastre et coûterait plus de vies que ce qu’il pourrait sauver.

Vous êtes probablement tout aussi choqué de voir qu’en 2019, l’Organisation mondiale de la santé N’AVAIT MÊME PAS INSCRIT l’idée d’un confinement total dans son rapport intitulé «Mesures de santé publique non pharmaceutiques pour atténuer le risque et l’impact de la grippe épidémique et pandémique». Voici leur tableau des 18 mesures non pharmaceutiques que les pays pourraient prendre en cas de pandémie. Notez toutes les choses énumérées dans la ligne « Non recommandé en aucune circonstance » qui se produisent maintenant tous les jours !

Mesures de santé publique non pharmaceutiques pour atténuer le risque et l’impact de la grippe épidémique et pandémique
© OMS
TRADUCTION de la dernière ligne — Non recommandé en aucune circonstance :
Pandémie : Lumière UV ; Modification de l'humidité ; Traçage des contacts ; Quarantaine pour les individus exposés ; Contrôle d'entrée et de sortie ; Fermeture des frontières.
Épidémie : même liste à laquelle est ajouté : Restrictions dans les voyages intérieurs au pays.

Question évidente — S’il n’y avait pas de données scientifiques pour étayer un confinement et qu’aucun n’avait jamais été mis en place avant, et que de nombreux acteurs de la santé publique affirmaient que ce serait une idée épouvantable, pourquoi est-ce arrivé ? Il y a en fait deux réponses, pour autant que je sache. La première est que l’Organisation mondiale de la santé, au début de la pandémie, a choisi de faire l’éloge de la réaction chinoise qui a confiné la province du Hubei, ce qui a effectivement servi à légitimer la pratique, en dépit des énormes carences de données disponibles sur l’efficacité réelle du confinement chinois. Cet article aborde la question, et soulève le problème :

« Qu’est-ce qui a fait changer d’avis l’OMS et l’a incitée à applaudir la réponse des autorités chinoises dans la province de Hubei, qui comprenait une quasi incarcération de 60 millions de personnes ? C’est cette réaction, plus que toute autre chose, qui a persuadé les gouvernements du monde entier à confiner leurs citoyens. »

La deuxième réponse est que les récentes modélisations de la maladie ont littéralement fichu la frousse aux leaders mondiaux, et les modélisateurs étaient prêts à proposer une solution simple à leurs chiffres inventés : tout verrouiller, MAINTENANT !

Fait n° 9 — Les modèles épidémiques du Covid-19 se sont révélés faux et néfastes, et le passif de la modélisation est terrible tant dans sa pratique que dans son application

Si de nombreuses modélisations de maladies ont été utilisés pendant la pandémie de Covid-19, deux d’entre elles ont particulièrement influencé la politique publique de confinement : l’Imperial College (Royaume-Uni) et l’IHME (Washington, États-Unis) [Institute for Health Metrics and Evaluation, institut de statistique sur la santé publique, basé à Seattle sous la houlette de l’université de Washington, et financé notamment par la Fondation Bill & Melinda Gates – NdT]. Tous deux se sont révélés être des désastres monumentaux.

Imperial College — On peut dire sans risque de se tromper que la raison pour laquelle les États-Unis s’est confinée et la raison pour laquelle la Maison Blanche a prolongé ce confinement est presque exclusivement due aux modélisations créées par le professeur Neil Ferguson de l’Imperial College. Comme l’a expliqué le Washington Post :

« Les responsables ont déclaré que les 2,2 millions de décès prévus par l’Imperial College ont convaincu M. Trump de cesser de minimiser l’épidémie et de la prendre plus au sérieux. De même, les fonctionnaires ont déclaré que la nouvelle projection de 100 000 à 240 000 décès est ce qui a convaincu M. Trump de prolonger les restrictions pendant 30 jours et d’abandonner ses efforts pour déconfiner certaines parties du pays avant Pâques, ce qui, selon de nombreux experts de la santé, aurait pu aggraver l’épidémie. »

Curieusement, le professeur Ferguson est connu pour avoir massivement surestimé des pandémies, mais apparemment personne ne s’est donné la peine d’en tenir compte et tout le monde a suivi ses conseils. The Spectator a expliqué ses annonces incroyablement fausses concernant trois maladies émergentes précédentes — il a en fait effectué des annonces encore plus terribles, je n’en souligne que trois :

2002 — La maladie de la vache folle :

« En 2002, Ferguson a prédit qu’entre 50 et 50 000 personnes mourraient probablement d’une exposition à l’ESB [encéphalopathie spongiforme bovine – NdT] — présente dans la viande bovine. Il a également prédit que ce nombre pourrait atteindre 150 000 en cas d’épidémie affectant aussi les ovins. Au Royaume-Uni, il n’y a eu que 177 décès dus à l’ESB. »

2005 — Grippe aviaire :

« En 2005, Ferguson a déclaré que jusqu’à 200 millions de personnes pourraient mourir de la grippe aviaire. Il a déclaré à The Guardian qu’« environ 40 millions de personnes sont mortes lors de l’épidémie de grippe espagnole de 1918… Il y a six fois plus de personnes sur la planète aujourd’hui, donc on pourrait probablement atteindre 200 millions de personnes ». Au final, seules 282 personnes sont mortes de la maladie dans le monde entre 2003 et 2009. »

2009 — Grippe porcine :

« En 2009, Ferguson et son équipe impériale ont prédit que la grippe porcine avait un taux de létalité de 0,3 à 1,5 pour cent. Son estimation la plus probable était que le taux de mortalité était de 0,4 pour cent. Selon une estimation du gouvernement, basée sur les conseils de Ferguson, le « pire scénario raisonnable » était que la maladie entraînerait 65 000 décès au Royaume-Uni. En fin de compte, la grippe porcine a tué 457 personnes au Royaume-Uni et le taux de mortalité des personnes infectées n’était que de 0,026 pour cent. »

Je ne sais pas, ne pensez-vous pas que le passé aurait dû compter davantage avant que l’on s’appuie sur son modèle pour verrouiller tout notre pays ? En fait, c’est pire. D’après la National Review :

« Johan Giesecke, l’ancien responsable scientifique du Centre européen de contrôle et de prévention des maladies, a qualifié le modèle de Ferguson de « document scientifique le plus influent » jamais publié. Il a également déclaré que c’était, malheureusement, l’un des plus mauvais. »

Il y a plus :

« Jay Schnitzer, expert en biologie vasculaire et ancien directeur scientifique du Sidney Kimmel Cancer Center de San Diego, me dit : « Normalement, j’hésite à dire cela d’un scientifique, mais il est en passe de devenir un charlatan avide de notoriété ». »

Encore un autre scientifique
qui ne croit pas un mot de ce qu’il dit :
« moi ? confiné ? peu probable »

Un exemple simple qui montre à quel point la modélisation de l’Imperial College était mauvaise serait la Suède, voici les détails :

« En effet, la modélisation de Ferguson de l’Imperial College s’est avérée totalement inexacte. Pour ne citer qu’un exemple, la Suède paierait un lourd tribut à l’absence de confinement, avec 40 000 décès par Covid au 1er mai et 100 000 au mois de juin. La Suède compte maintenant 2 854 décès et a atteint son pic il y a deux semaines. Comme le fait remarquer Fraser Nelson, rédacteur en chef du journal britannique The Spectator : « La modélisation de l’Imperial College est démesurément erronée ». »

Et, enfin :

« En effet, Ferguson s’est trompé si souvent que certains de ses collègues modélistes l’appellent Le maître du désastre. »

Oh, et le professeur Ferguson a récemment démissionné de son poste parce qu’il a enfreint le confinement… pour coucher avec une femme mariée. Je terminerai par une citation de l’homme qui, je crois, deviendra le plus grand héros de tout ce gâchis, le Suédois Anders Tegnell, l’homme qui a choisi de ne pas confiner son pays :

« Anders Tegnell, l’épidémiologiste qui conseille le gouvernement suédois, est sceptique quant à la modélisation du professeur Ferguson. « Ce n’est pas un article évalué par des pairs », a-t-il déclaré, en se référant à l’article du 16 mars de l’Imperial College. « C’est peut-être vrai, mais c’est peut-être aussi terriblement faux. En Suède, nous sommes un peu surpris qu’il ait eu un tel impact ». »

IHME — IHME : Si la modélisation de l’Imperial College a réellement motivé le président Trump, Boris Johnson, puis de nombreux autres dirigeants mondiaux à mettre en place un confinement, les modèles de l’IHME ont presque toujours été la « science » que les gouverneurs des États citent pour démontrer combien de vies peuvent être sauvés grâce à leurs décisions de confiner. C’est un beau concert, vraiment. Trouvez une modélisation qui surestime massivement les décès dans votre État, confinez-le, puis demandez aux modélisateurs de vous montrer combien de vies vous avez sauvées. Heureusement, d’autres scientifiques ont suivi l’évolution de la situation, et la modélisation de l’IHME a reçu l’un des coups les plus féroces que j’ai jamais vus dans la littérature scientifique de la part de professeurs de l’université de Sydney, Northwestern et UTEP. Intitulée « Apprendre au fur et à mesure — Examen de l’exactitude statistique des prédictions Covid-19 sur le décompte quotidien des décès », et publiée la semaine dernière, l’étude indique effectivement que le modèle IHME est dangereusement inexact, mais il l’est de manière scientifique et quelque peu cordiale. Les auteurs écrivent :

« Plus précisément, le nombre réel de décès du lendemain est sorti des intervalles de prévision de l’IHME dans 76 pour cent des cas, contre 5 pour cent prévus. En ce qui concerne les modélisations mises à jour, nos analyses indiquent que celles d’avril montrent peu, voire aucune amélioration de la précision des prédictions des estimations ponctuelles. »

Et puis, ils font le grand saut :

« Notre analyse remet en question l’utilité des prévisions pour orienter l’élaboration des politiques et la répartition des ressources. »

Plus clairement : les modélisations IHME sont à ce point mauvaises en termes de prévisions qu’il ne faut s’y fier en aucune circonstance. Besoin de plus ? Andrew McCarthy, de la National Review, a été, dès le 9 avril, très éloquent en critiquant l’inexactitude et l’inutilité des modélisations de l’IMHE :

« La modélisation sur laquelle le gouvernement s’appuie n’est tout simplement pas fiable. Ce n’est pas que la distanciation sociale ait changé l’équation ; c’est que les hypothèses fondamentales de l’équation sont tellement fausses qu’elles ne peuvent pas rester raisonnablement stables ne serait-ce que 72 heures. Et n’oubliez pas que lorsque nous constatons que le gouvernement s’appuie sur les modélisations, nous entendons par là qu’il s’appuie sur les politiques, y compris la fermeture totale des entreprises américaines et la tentative de confiner les gens chez eux parce que, dit-on, aucune mesure plus modeste ne peut suffire. »

Et quel est l’avis de M. McCarthy, chercheur principal au National Review Institute, quant au fonctionnement de ces modélisations ?

« Décrire comme stupéfiant l’effondrement d’une modélisation clé utilisée par le gouvernement pour alarmer la nation sur la menace catastrophique du coronavirus serait par trop complaisant. »

Mon propre gouverneur ici dans l’Oregon, Kate Brown, aime à invoquer la phrase selon laquelle elle « suit la science ». Récemment, une Cour de circuit [nom donné à certaines Cours de justice dans les pays anglo-saxons – NdT] a annulé son ordonnance de confinement après qu’une action en justice ait été intentée par un certain nombre d’églises. Le gouverneur Brown a publié cette déclaration :

« Depuis le début de cette crise, j’ai travaillé dans les limites de mon autorité, en me servant de la science et des données comme guide, en tenant compte des conseils des experts médicaux. Cette stratégie a permis de sauver des vies et de protéger les Oregoniens du pire de la pandémie de Covid-19. »

Sur quelle « science » le gouverneur Brown s’appuie-t-elle ? La modélisation de l’IHME. Vous pensez toujours que c’est de la « science » ?

Enfin, Michael Fumento a écrit un excellent article affirmant que « Après des échecs répétés, il est temps de se débarrasser définitivement des modélisations d’épidémies ». Comme il l’explique :

« Les modélisations ont essentiellement trois objectifs : 1) satisfaire le besoin du public d’avoir des données chiffrées, n’importe lesquelles ; 2) attirer l’attention des médias sur le modélisateur ; et 3) effrayer les gens pour les amener à « faire ce qu’il faut ». Cela peut être défini comme un « aplatissement de la courbe » pour que les systèmes de santé ne soient pas surchargés, ou comme un encouragement donné à la population pour qu’elle adopte un comportement grégaire et accepte des restrictions de libertés qui n’ont jamais été imposées, même en temps de guerre. Comme Ferguson, tous les modélisateurs savent que, quelle que soit la limite inférieure, les gros titres refléteront toujours la limite supérieure. En supposant qu’il soit possible de modéliser une épidémie, tous les relais de la presse grand public auront été conçus pour promouvoir la panique. »

Avis n°2 — Roger Koppl, voyage dans la tête d’un modélisateur de maladies

J’ai trouvé que la description des prévisions des maladies écrite par le professeur de finances Roger Koppl de Syracuse était excellente d’un point de vue humain :

« Imaginez que ce soit vous. Vous êtes épidémiologiste et le Premier ministre vous appelle pour vous demander combien de personnes vont mourir si nous ne mettons pas de confinement en place. Que lui dites-vous ? Vous ne pouvez pas vous contenter de chercher le chiffre. La pandémie ne fait que commencer et votre connaissance de la situation est donc très limitée. C’est difficile à dire. Chaque chiffre est une supposition. Si vous donnez au Premier ministre un chiffre peu élevé, il n’y aura pas de confinement. Et s’il accepte votre chiffre plancher et que nous n’avons pas de confinement ? Peut-être que tout se passera bien. Mais il y aura peut-être beaucoup plus de morts que vous ne l’aviez prédit. Vous serez blâmé. Les gens vous traiteront de mauvais scientifique. Et, parce que vous êtes une personne bonne et décente, vous vous sentirez coupable. Le blâme, la honte et la culpabilité. C’est un mauvais résultat.

Si vous lui donnez un chiffre élevé, il y aura un confinement. Personne ne pourra jamais dire que votre estimation était trop élevée, parce que votre estimation supposait qu’il n’y aurait pas de confinement. Même si beaucoup de gens meurent pendant le confinement, vous pouvez dire : « Vous voyez ? Pensez à quel point la situation aurait été pire sans le confinement ». Ainsi, si vous donnez au Premier ministre un chiffre élevé, vous aurez le mérite d’avoir sauvé des vies. Vous pourrez être fier de votre excellente réputation en tant que scientifique. Et vous n’aurez pas à vous sentir coupable des vies perdues. L’éloge, la fierté et l’innocence. C’est un bon résultat. La logique de la situation est claire. Vous avez tout intérêt à prévoir le malheur et la sinistrose si aucun confinement n’est ordonné. »

C’est logique, et je pense que la plupart des gouverneurs américains qui ont confiné sont d’accord avec cela : la modélisation disait que nous aurions X nombre de morts. Maintenant, la modélisation dit que le confinement a permis de sauver une fraction de ces X morts — Je suis votre sauveur !

Fait n° 10 — Les données montrent que les mesures de confinement n’ont PAS eu d’impact sur l’évolution de la maladie

Ce qui suit constitue très certainement le fait le plus difficilement acceptable par les populations : qui veut croire que toutes ces souffrances et cet isolement n’avaient aucune raison d’être ? Mais, il y a plus qu’assez d’États et de pays qui n’ont pas confiné, ou qui ont confiné pendant une période bien plus courte, ou d’une manière très différente, pour fournir pléthore de données. L’explication la plus simple quant au pourquoi les confinements ont été inefficaces est peut-être la plus facile : le Covid-19 était en circulation bien PLUS TÔT que ne le pensaient les experts. Ce seul fait expliquerait pourquoi les confinements ont été si inefficaces, mais quelle que soit l’explication finale, voyons ce que disent les données.

Je vais commencer par une source que vous pourriez considérer comme inhabituelle, la banque mondiale JP Morgan. De tous les faits que j’ai couverts, celui-ci — sur l’inefficacité des confinements — est devenu le plus politisé, car il est utilisé pour commencer à distribuer les blâmes à droite et à gauche. JP Morgan, quant à elle, crée son analyse pour accomplir quelque chose d’apolitique : faire de l’argent. Leurs analystes examinent les données pour voir quelles économies sont susceptibles de redémarrer en premier, et vous ne devriez pas être surpris à ce stade de découvrir trois choses :

  1. Les économies les moins endommagées sont celles qui ont effectué les confinements les moins contraignants ;
  2. La levée des confinements n’a pas eu d’impact négatif sur les décès ou les hospitalisations ; et
  3. La levée des confinements n’a pas augmenté la transmission virale.

La lecture des conclusions de JP Morgan est profondément déprimante, car ici aux États-Unis, de nombreuses communautés sont TOUJOURS soumises à de nombreux mandats de confinement différents, malgré les preuves accablantes de leur inefficacité. Ce graphique de JP Morgan montre que « de nombreux pays ont vu leur taux d’infection baisser plutôt que de remonter lorsqu’ils ont mis fin à leurs mesures de confinement, ce qui suggère que le virus peut avoir sa propre « dynamique » qui n’a aucun lien avec les mesures d’urgence ».

© JP Morgan

Marko Kolanovic, stratège de JP Morgan et auteur de publications, est un autre de mes héros, parce que, eh bien, il dit tout ce que je souhaite que beaucoup d’autres personnes disent… Considérez cette citation :

« Contrairement aux tests rigoureux des nouveaux médicaments, les mesures de confinement ont été administrées sans tenir compte du fait qu’elles pouvaient non seulement causer une dévastation économique, mais aussi potentiellement plus de décès que le Covid-19 lui-même. »

Kolanovic et son équipe montrent également que la transmissibilité du virus a en fait DIMINUÉ après la levée des mesures de confinement dans les États américains, grâce à la mesure connue sous le nom de « R0 ». Comme l’explique le Daily Mail, « de nombreux États ont vu un taux de transmission (R) plus faible après la fin des mesures de confinement à grande échelle ».

© JP Morgan

T J Rogers, le fondateur de Cypress Semiconductor, et une équipe de ses ingénieurs ont également analysé les données et ont publié leurs résultats dans cet article du Wall Street Journal intitulé « Les confinements sauvent-ils de nombreuses vies ? Dans la plupart des endroits, les données disent que non ». Ils expliquent :

« Nous avons effectué une corrélation simple à une variable du nombre de décès par million et de jours avant le confinement, qui allait de moins 10 jours — certains États confinent avant tout signe de Covid-19 — à 35 jours pour le Dakota du Sud, l’un des sept États où le confinement est limitée ou inexistant. Le coefficient de corrélation était de 5,5 pour cent — si faible que les ingénieurs que j’employais l’auraient résumé par « aucune corrélation » et seraient allés plus loin pour trouver la véritable cause du problème. »

En clair: autre chose que le confinement doit expliquer le cheminement du virus [voir fait n°14]. Thomas A. J. Meunier du Woods Hole Oceanographic Institution a publié début mai ce rapport intitulé « Les politiques de confinement total dans les pays d’Europe occidentale n’ont pas d’impact évident sur l’épidémie de Covid-19 ». Comme le rapport de JP Morgan, sa conclusion est déprimante :

« Nos résultats montrent une tendance générale à la baisse des taux de croissance et du nombre de transmission de la maladie deux à trois semaines avant que les politiques de confinement complet ne produisent des effets visibles. La comparaison des observations avant et après le confinement révèle un ralentissement contre-intuitif de la décroissance de l’épidémie après la mise en place du confinement. »

Et, l’argument décisif :

« Les estimations du nombre de décès quotidiens et totaux en utilisant les tendances pré-confinement suggèrent qu’aucune vie n’a été sauvée par cette stratégie, en comparaison avec les politiques moins restrictives de distanciation sociale menées avant le confinement. »

Elain He et ses collègues de Bloomberg ont également analysé les données dans cet article intitulé « Les résultats de l’expérience du confinement en Europe sont disponibles ». Il est peu probable que leur conclusion vous surprenne :

« Mais, comme le montre notre prochain graphique, il y a peu de corrélation entre la gravité des restrictions d’une nation et le fait qu’elle ait réussi ou non à réduire le nombre excessif de décès — une mesure qui examine le nombre global de décès par rapport aux tendances normales. »

En parlant d’Europe, nous devrions tous remercier Dieu pour la Suède. En choisissant de ne pas confiner, les Suédois ont prouvé que la société peut survivre sans un confinement strict, et nous espérons que leurs résultats permettront d’éviter que des confinements ne se reproduisent. Si vous avez suivi cette histoire de près, vous savez que les opposants prédisaient le malheur pour la Suède — et pour la Floride et la Géorgie, nous en dirons plus dans un instant — et rien de tout cela ne s’est jamais produit. L’Organisation mondiale de la santé est passée des louanges adressées à la Chine pour sa réaction à Wuhan — qui a probablement déclenché la manie du confinement — aux éloges adressés à la Suède pour avoir été un modèle dans la lutte contre l’épidémie. [Lire : « Retourner le scénario : L’OMS loue le fait que la Suède à ignoré le confinement et dit que c’est un « modèle » pour les pays qui vont de l’avant » – NdT].

Fait n° 11 — La Floride a confiné tardivement et déconfiné précocement, et se porte bien en dépit des prédictions de malheur

Le meilleur article qu’il m’ait été donné de lire sur le gouverneur de Floride Ron DeSantis fut publié dans la National Review du 20 mai dernier. J’ai été agréablement surpris de découvrir à quel point le gouverneur Desantis fait preuve d’un intérêt rationnel pour l’Histoire, comme il l’explique :

« L’une des choses qui m’a le plus dérangé pendant tout ce temps, c’est que j’ai fait des recherches sur la pandémie de 1918, celles de 1957 et 1968, et que des efforts d’atténuation ont été menés en mai 1918, mais jamais ne serait-ce qu’une fois un accord de type « confinement national ». Il n’existait pas vraiment d’expérience d’observation sur les impacts négatifs de cette pandémie. »

Contrairement à beaucoup de ses pairs, le gouverneur Desantis a estimé que les modélisations apocalyptiques étaient peu utiles :

« L’équipe de DeSantis n’a pas non plus fait grand cas des projections catastrophiques. « Nous avons en quelque sorte perdu confiance très tôt dans les modélisations », déclare un responsable de la santé de Floride. « Nous les regardons de près, mais comment peut-on s’y fier quand il est dit que vous atteindrez le pic dans une semaine et que le lendemain vous l’avez déjà atteint ? » En lieu et place, « nous avons commencé à nous concentrer sur ce que nous observions ». »

Ils ont par contre adopté une approche ciblée des citoyens les plus à risque : les résidents des maisons de retraite, dont la Floride compte le plus grand nombre dans le pays :

« Des inspecteurs et des équipes d’évaluation ont visité les maisons de retraite. L’État s’est penché sur les établissements où, selon M. Mayhew, « nous avions historiquement mené un contrôle des infections ». Nous avons utilisé cela pour établir les priorités de nos visites dans ces établissements, sachant que les directives du CDC changeaient fréquemment. Notre objectif initial était donc de fournir une formation efficace à ces établissements afin de s’assurer qu’ils comprenaient comment demander à l’État de leur fournir des équipements de protection individuelle.

La Floride, note DeSantis, « exigeait que tout le personnel et tout travailleur qui entrait soit soumis à un dépistage du Covid-19 et à des contrôles de température. Toute personne présentant des symptômes ne serait tout simplement pas autorisée à entrer ». Et il exigeait que le personnel porte des équipement de protection individuelle. « Nous joignons le geste à la parole », poursuit-il. « Nous avons reconnu que beaucoup de ces établissements n’étaient pas préparés à faire face à une telle situation. Nous avons donc fini par envoyer un total de 10 millions de masques rien que dans nos établissements de soins de longue durée, un million de paires de gants et un demi-million d’écrans faciaux ».

La Floride a également renforcé les hôpitaux avec des équipement de protection individuelle, mais DeSantis a réalisé que cela ne servirait pas les hôpitaux si l’infection dans les maisons de retraite était incontrôlée : « Si je peux envoyer des équipement de protection individuelle dans les maisons de retraite, et qu’ils peuvent y prévenir une épidémie, cela fera plus pour réduire la charge des hôpitaux que de leur envoyer 500 000 masques N95 supplémentaires ».

Il est impossible de surestimer l’importance de cette perspective, et à quel point elle a conduit l’approche adoptée par la Floride, à l’encontre des politiques de New York et d’autres États. Le responsable de la santé de Floride déclare : « Je ne veux pas jeter l’opprobre sur les autres, mais je trouve incroyable et choquant que le gouverneur Cuomo [et d’autres] soient capables en quelque sorte d’éviter les vraies questionnements sur leurs politiques mises en place dès le début en envoyant des personnes [malades – NdT] dans les maisons de retraite, ce qui est complètement contraire aux données réelles. »

Ce qui nous amène à New York, l’État que tous les autres gouverneurs qui ont confiné leur peuple montrent du doigt et disent en substance « en confinant tôt, nous avons évité une situation à la New York ». Est-ce vraiment vrai ?

Remarque particulière — Il existe de nombreux autres États et pays dont les données sont similaires à celles de la Floride, notamment la Géorgie, le Texas, l’Arkansas, l’Utah, le Japon et, bien sûr, la Suède, pour n’en citer que quelques-uns. Dans TOUS les cas, les médias ont prédit le malheur, et même le président Trump a critiqué le déconfinement précoce de la Géorgie effectué par leur courageux gouverneur Brian Kemp, tandis que les chiffres de la Géorgie sont aujourd’hui excellents.

Fait n° 12 — Le taux de mortalité supérieur à la moyenne à New York semble être dû à une erreur politique fatale combinée à des intubations agressives

Forbes a récemment publié un article expliquant à quel point les décès par Covid-19 sont concentrés dans une seule population, article intitulé « La statistique la plus importante sur le coronavirus : 42 pour cent des décès aux États-Unis proviennent de 0,6 pour cent de la population » :

« 2,1 millions d’Américains, soit 0,62 pour cent de la population américaine, vivent dans des maisons de retraite et des établissements de vie assistée… Selon une analyse que Gregg Girvan et moi-même avons menée pour la Fondation pour la Recherche sur l’égalité des chances, au 22 mai, dans les 43 États qui rapportent actuellement de tels chiffres, un pourcentage étonnant de 42 pour cent de tous les décès par Covid-19 ont eu lieu dans des maisons de retraite et des établissements de vie assistée. »

Forbes souligne également que le risque que représentent les maladies de type coronavirus pour les populations des maisons de retraite n’est pas nouveau :

« Le drame est qu’il n’était pas nécessaire que cela se passe ainsi. Le 17 mars, alors que la pandémie commençait à peine à s’accélérer, l’épidémiologiste de Stanford John Ioannidis a signalé que « même certains coronavirus dits légers ou communs de type froid sont connus depuis des décennies pour avoir des taux de létalité allant jusqu’à 8 pour cent lorsqu’ils infectent les personnes dans les maisons de retraite ». Ioannidis a été ignoré. »

Dans sa récente méta-analyse sur le réel taux de mortalité par infection du Covid-19, le Dr Ioannidis a expliqué l’erreur des mesures politiques de New York qui a probablement contribué à des centaines de morts évitables :

« Les décès en masse de personnes âgées dans les maisons de retraite, les infections nosocomiales et les hôpitaux débordés peuvent également expliquer le taux de mortalité très élevé observé dans des endroits spécifiques du nord de l’Italie, et à New York et dans le New Jersey. Une décision très malheureuse des gouverneurs de New York et du New Jersey a été d’envoyer les patients atteints de Covid-19 dans des maisons de retraite. »

Le Dr Ioannidis mentionne également le choix du personnel médical de New York de mettre rapidement les patients sous respirateur artificiel, approche que les médecins considèrent aujourd’hui comme ayant été probablement plus nocive que bénéfique [Lire : «80 pour cent des patients atteints de coronavirus à New York qui sont mis sous respirateur artificiel finissent par mourir, et certains médecins essaient d’arrêter de les utiliser] :

« Le recours à une gestion inutilement agressive — par exemple, la ventilation mécanique — peut également avoir contribué à aggraver les résultats. »

Le New York Post s’est montré particulièrement sévère en critiquant la politique des maisons de retraite de New York :

« Le carnage a commencé en mars, lorsque les hôpitaux inondés de patients atteints du Covid-19 ont insisté pour évacuer les patients âgés, même s’ils étaient encore infectés, et les envoyer dans les maisons de retraite qui disposaient de lits vides. Pour y parvenir, ils ont dû se débarrasser d’un règlement de sécurité exigeant que les patients soient testés deux fois négatifs au Covid-19 avant d’être placés dans une maison de retraite. Le ministère de la santé de l’État s’est volontairement plié à cette exigence.

Le 25 mars, le ministère de la santé du gouvernement Cuomo a imposé aux maisons de retraite d’accepter les patients Covid et a interdit d’exiger des tests Covid pour l’admission. Des établissements comme Newfane devaient avancer à l’aveuglette, ne sachant pas quels patients arrivaient avec le Covid.

L’Association américaine des soins de santé a appelé cela une « recette pour un désastre ». Le Comité pour la réduction des décès dus aux infections a exhorté Cuomo à changer de cap… Résultat : 11 000 à 12 000 résidents de maisons de retraite et de résidences assistées sont morts du Covid-19, soit la moitié des décès dus au virus dans l’État… Ce terrible bilan n’avait pas à se produire. C’est six fois plus de décès dans les maisons de retraite qu’en Floride ou en Californie, deux États plus peuplés. »

Lorsque votre gouverneur essaie de vous dire que sa décision destructrice de confiner tout le monde vous a sauvé de vivre la même chose qu’à New York, souvenez-vous de la Floride et de la Suède. Oh, et n’oubliez pas le pays dont les tenants de l’apocalypse ne veulent même pas parler : le Japon :

« Le Japon a déclaré hier [25 mai] une victoire au moins temporaire dans sa bataille contre le Covid-19, et a triomphé en suivant ses propres règles. Il a fait baisser le nombre de nouveaux cas quotidiens à un niveau proche de l’objectif de 0,5 pour 100 000 personnes, en établissant une distanciation sociale volontaire et peu restrictive et sans effectuer de dépistage à grande échelle… La diminution du nombre de nouveaux cas a conduit le gouvernement à commencer à lever l’état d’urgence pour une grande partie du Japon le 14 mai, avant la date prévue du 31 mai. L’annonce d’hier a complété la levée de l’état d’urgence, soulageant ainsi Tokyo et quatre autres préfectures. »

Fait n°13 — Les responsables de la santé publique et les épidémiologistes ne tiennent PAS compte des autres conséquences sociales négatives du confinement

Si vous me demandiez si je connais un moyen pour perdre quelques kilos et que je vous répondais : « Arrêtez de manger ou de boire quoi que ce soit », suivriez-vous mon conseil ? Cela vous aiderait à atteindre vos objectifs, mais vous n’en apprécierez peut-être pas les effets secondaires. C’est en gros ce qui s’est passé ici. Plutôt que de participer à l’élaboration de la politique, les responsables de la santé publique ont reçu les clés de la décapotable sans avoir de permis, et ils sont partis à toute berzingue ! Voici ce que le Dr Anthony Fauci a déclaré au Congrès au début de ce mois :

« Je suis un scientifique, un médecin et un responsable de la santé publique. Je donne des conseils en fonction des meilleures preuves scientifiques. Il y a un certain nombre d’autres personnes qui interviennent et donnent des conseils qui sont plus en rapport avec les choses dont vous avez parlé, comme la nécessité de déconfiner le pays et l’économie. Je ne donne pas de conseils sur des questions économiques. Je ne donne des conseils que sur la santé publique. »

Le Wall Street Journal a activement critiqué cette pensée unidimensionnelle des responsables américains de la santé publique, notant que « le Dr Fauci est clair sur le fait que les Américains ne devraient pas compter sur lui pour effectuer une analyse coûts-avantages des politiques qu’il recommande ». Cette excellente critique du modèle de l’Imperial College va dans le même sens : « Le document de l’Imperial College est une analyse unilatérale. Il examine les avantages d’un confinement sans entrer dans les coûts ».

Alors, attendez, toutes ces modélisations qui prédisaient le malheur dû au Covid-19 ne tenaient pas compte des décès causés par le confinement avec les suicides, les rendez-vous médicaux supprimés et le chômage ? Alors qui devrait prendre ces complexes décisions politiques ? Au moins aux États-Unis, je tiens 51 personnes responsables : le président et 50 gouverneurs d’État. Et, si vous vous attendez à ce que l’un d’entre eux émette un mea culpa pour une décision terrible, ne retenez pas votre souffle, de la part du comité de rédaction de Issues & Insights :

« Ne vous attendez pas à ce que qui que ce soit admette qu’il a eu tort. La communauté de la santé publique — qui a colporté des prédictions de décès exagérées — ne le fera jamais. Les démocrates et la presse — qui sont attachés à l’idée que chaque décès aux États-Unis est la faute du président Donald Trump — ne le feront pas non plus. Trump ne le fera probablement pas non plus, puisqu’il a accepté de verrouiller l’économie après avoir commencé à suivre les conseils des alarmistes de la santé publique. »

Avis n°3 — Yoram Lass, ancien directeur général du ministère israélien de la santé

Dr Yoram Lass
© Inconnu

Contrairement aux responsables de la santé publique américaine, qui semblent être attachés à l’idée de prévenir le Covid-19 quel qu’en soit le coût, j’ai été rassuré de voir des responsables de la santé publique d’autres pays ayant une compréhension beaucoup plus complète du coût TOTAL pour la société que n’importe quelle cause de décision de santé publique. Et de tous les responsables de la santé publique internationaux qui parlent franchement, personne ne le dit plus directement que mon préféré : Yoram Lass d’Israël. Dans cette excellente interview avec Spiked Online — que vous devriez lire en entier — le Dr Lass nous offre la pépite suivante :

« C’est la première épidémie de l’histoire qui s’accompagne de l’ascension d’une autre épidémie — le virus des réseaux sociaux. Ces nouveaux médias ont entraîné un lavage de cerveau de populations entières. Il en résulte la peur et l’anxiété, et une incapacité à regarder les données réelles. Et donc vous avez tous les ingrédients d’une monstrueuse hystérie… Par rapport à cette ascension, les mesures draconiennes sont de proportions bibliques. Des centaines de millions de personnes souffrent. Dans les pays en développement, beaucoup mourront de faim.Dans les pays développés, beaucoup mourront du chômage. Le chômage, c’est la mortalité. Plus de personnes mourront à cause de ces mesures que du virus lui-même. Et les personnes qui meurent à cause des mesures sont les soutiens de famille. Ils sont plus jeunes. Parmi les personnes qui meurent du coronavirus, l’âge médian est souvent plus élevé que l’espérance de vie de la population. Ce qui a été fait n’est pas proportionné. Mais les gens ont peur. Les gens subissent un lavage de cerveau. Ils n’écoutent pas les données. Et cela inclut les gouvernements. »

Fait n° 14 — Il existe un modèle prédictif de l’arc viral du Covid-19, appelé loi de Farr et découvert il y a plus de 100 ans

Le Dr Lass, dans l’interview mentionnée ci-dessus, a également fait remarquer que nous savions déjà, bien avant le confinement, comment le Covid-19 allait probablement se comporter car, eh bien, nous avons affaire à de nouveaux virus depuis l’aube de l’humanité :

« Si vous regardez la vague de coronavirus sur un graphique, vous verrez qu’elle ressemble à un pic. Le coronavirus arrive très vite, mais il s’en va aussi très vite. La vague de grippe est courte puisqu’elle met trois mois à passer, mais le coronavirus met un mois. »

Le fait que TOUS les virus suivent une courbe en cloche naturelle, avec des pentes à peu près égales dans la montée et la descente, a été découvert par le Dr William Farr il y a plus de 100 ans, et c’est ce qu’on appelle la loi de Farr. Récemment, des scientifiques chinois et américains ont publié une étude pour voir si le Covid-19 se comporterait selon la loi de Farr, et voici le graphique de leur récent article :

© Jie Xu et al. 

Comme vous pouvez le voir, la trajectoire prévue du virus en Chine (ligne pointillée orange) et la trajectoire réelle du virus (ligne pointillée bleue) correspondent. Ce document, créé le 8 février dernier, aurait pu épargner bien des soucis aux décideurs politiques. Un scientifique israélien renommé a fait la même remarque sur l’arc naturel du virus il y a plus d’un mois, en plein milieu du confinement en Israël :

« Un éminent mathématicien, analyste et ancien général israélien affirme qu’une simple analyse statistique démontre que la propagation du Covid-19 atteint son maximum après environ 40 jours et qu’elle diminue pour atteindre presque zéro après 70 jours — peu importe où elle frappe et peu importe les mesures que les gouvernements imposent pour tenter de la contrecarrer.

Le professeur Isaac Ben-Israel, directeur du programme d’études de sécurité à l’université de Tel-Aviv et président du Conseil national pour la recherche et le développement, a déclaré lundi soir à la chaîne israélienne Channel 12 (en hébreu) que les recherches qu’il a menées avec un collègue professeur, analysant la croissance et le déclin des nouveaux cas dans les pays du monde entier, ont montré à plusieurs reprises qu’« il existe un schéma établi » et que « les chiffres parlent d’eux-mêmes ».

Bien qu’il se déclare favorable à la distanciation sociale, le blocage généralisé des économies dans le monde entier constitue une erreur démontrable à la lumière de ces statistiques. Il note que dans le cas d’Israël, environ 140 personnes meurent normalement chaque jour. Il ajoute qu’avoir bloqué une grande partie de l’économie à cause d’un virus qui tue une ou deux personnes par jour est une erreur radicale qui coûte inutilement à Israël 20 pour cent de son PIB. »

Le Dr Ben-Israel, pour votre information, est sans doute le scientifique le plus célèbre d’Israël, lisez son CV. J’ai appliqué le principe de la loi Farr à aux données locales que j’ai ici en Oregon, et ce que vous pouvez clairement voir, c’est que le Covid-19 suivait déjà un arc viral naturel et attendu AVANT que notre gouverneur Kate Brown n’impose un confinement.Note : L’ordre de confinement ayant été émis le 23 mars, il aurait fallu deux semaines pour voir un impact positif sur le nombre d’hospitalisations, mais le virus était déjà en déclin, tout comme le Dr Lass et le Dr Ben-Israel l’avaient prédit.

J’ai beaucoup apprécié cette explication de la loi de Farr par Michael Fumento :

« Le seul « modèle » qui ait un quelconque succès est en fait assez abouti et est apparu en 1840, à l’époque ou le boulier servait d’« ordinateur ». Il s’agit de la loi de Farr, qui est en fait plutôt une observation selon laquelle les épidémies croissent d’abord plus rapidement, puis ralentissent jusqu’à un pic, puis déclinent selon un schéma plus ou moins symétrique. Comme vous pouvez le deviner d’après la date, elle précède les services de santé publique et ne nécessite aucun confinement ni aucune intervention. Au contraire, la maladie s’empare des cibles les plus faciles — avec le Covid-19, il s’agit des personnes âgées souffrant de comorbidité — avant de peiner progressivement à faire davantage de victimes. »

Fait n° 15 — Les confinements causeront plus de morts et de destruction que le Covid-19 lui-même

Mon avant-dernier fait est le plus déprimant. Bien sûr, il est impossible aujourd’hui de trouver toutes les données permettant de montrer à quel point les confinements inutiles ont été destructeurs, mais beaucoup de gens essaient déjà. Sur le plan économique, les coûts pour les États-Unis se chiffreront en milliers de milliards. Il n’était pas nécessaire qu’il en soit ainsi, la Suède vient d’annoncer que son PIB a augmenté au cours de son premier trimestre !

Je vais mettre en avant un certain nombre de prises différentes pour que vous ayez une idée de base, et c’est vraiment moche. La semaine dernière, un groupe de professeurs de Stanford, Duke, de l’université de Chicago et de l’université hébraïque ont écrit un article dans The Hill qui donne à réfléchir, intitulé « Le confinement dû au Covid-19 coûtera des millions d’années de vie aux Américains » :

« Bien que bien intentionné, le confinement a été imposé sans tenir compte de ses conséquences au-delà de celles directement liées à la pandémie… Ces politiques ont créé la plus grande perturbation économique mondiale de l’histoire, avec desmilliers de milliards de dollars de perte de production économique. Ces pertes financières ont été faussement présentées comme étant purement économiques. Au contraire, en utilisant de nombreuses publications du National Institutes of Health Public Access, les données des Centers for Disease Control and Prevention (CDC) et du Bureau of Labor Statistics, ainsi que divers tableaux actuariels, nous calculons que ces politiques auront des conséquences non économiques dévastatrices qui totaliseront des millions d’années de vie perdues aux États-Unis, bien au-delà de ce que le virus lui-même a causé… Si l’on considère uniquement les pertes de vie dues aux soins de santé annulés et au chômage dus uniquement à la politique de confinement, nous estimons de manière prudente que le confinement national est responsable d’au moins 700 000 années de vie perdues chaque mois, soit environ 1,5 millions à ce jour — dépassant déjà largement le total du Covid-19. »

L’un des principaux auteurs de l’étude, le Dr Scott Atlas, déjà mentionné, est allé sur Fox News pour expliquer plus en détail les résultats de leur analyse :

« Le CDC vient de publier les différents taux de mortalité et je pense qu’il s’agit là d’une chose qui, pour une raison ou une autre, ne fait pas le Une. Et voilà qu’ils vérifient ce que les gens disent depuis plus d’un mois maintenant, y compris mes collègues épidémiologistes de Stanford et tous ceux qui ont fait cette analyse dans le monde — à savoir que le taux de mortalité dû aux infections est inférieur à un dixième de l’estimation initiale. Ce sont les mesures politiques prises qui tuent des gens. Je veux dire, je pense que tout le monde a entendu parler des 650 000 personnes atteintes de cancer et suivies en chimio, dont la moitié n’est pas venue. Deux tiers des dépistages de cancer n’ont pas eu lieu. 40 pour cent des patients victimes d’un accident vasculaire cérébral nécessitant des soins urgents ne sont pas venus. »

Vous vous souvenez comment le confinement était censé maintenir les hôpitaux ouverts pour gérer un afflux de patients ? Eh bien, maintenant, le système de santé est confronté à un désastre. CNBC rapporte que « Les médecins doivent faire face à des réductions de salaire, des mises en congés et des pénuries d’approvisionnement alors que le coronavirus poussent les soins primaires au bord du précipice » :

« Il n’y a pas que les cabinets de médecins à New York — épicentre de l’épidémie de coronavirus aux États-Unis — qui connaissent des difficultés financières. Quelques 51 pour cent des prestataires de soins primaires sont incertains quant à leur avenir financier au cours des quatre prochaines semaines, et 42 pour cent ont licencié ou mis leur personnel en congé, selon une enquête menée auprès de 2 700 cabinets à travers les États-Unis par l’association à but non lucratif Primary Care Collaborative et le Larry A. Green Center. En outre, 13 pour cent prévoient la fermeture de ces cabinets au cours du mois prochain. »

Le Dr John Ioaniddis, de Stanford, a rédigé un excellent article pour le Boston Review, expliquant l’impact catastrophique du blocus sur les soins de santé :

« Dans le même temps, nous ne devons pas détourner notre regard des préjudices réels de nos interventions les plus radicales, qui touchent également de manière disproportionnée les personnes défavorisées. Nous savons que le confinement prolongé de l’ensemble de la population a retardé les traitements contre le cancer et a incité les personnes souffrant de maladies graves comme les crises cardiaques à ne pas se rendre à l’hôpital. Il conduit les systèmes hospitaliers à licencier et à mettre du personnel en congé, il dévaste la santé mentale, il augmente la violence domestique et la maltraitance des enfants, et il a ajouté au moins 36,5 millions de nouvelles personnes aux rangs des chômeurs rien qu’aux États-Unis. Beaucoup de ces personnes perdront leur assurance maladie, ce qui les exposera davantage au risque d’une détérioration de leur santé et à la détresse économique. On estime que le chômage prolongé entraînera 75 000 décès supplémentaires dus au désespoir rien qu’aux États-Unis au cours de la prochaine décennie. Au niveau mondial, les perturbations ont porté à plus d’un milliard le nombre de personnes menacées de famine, la suspension des campagnes de vaccination massives fait peser la menace d’une résurgence des maladies infectieuses qui tuent les enfants, les modélisations suggèrent un excès de 1,4 million de décès dus à la tuberculose d’ici 2025, et l’on s’attend à ce que le nombre de décès dus au paludisme double en 2020 par rapport à 2018. J’espère que ces prévisions modélisées se révéleront aussi fausses que celles de plusieurs effectuées pour le Covid-19, mais ce n’est peut-être pas le cas. Tous ces impacts sont également importants. Les décideurs politiques doivent prendre en compte les inconvénients des politiques restrictives, et pas seulement leurs avantages. »

Ouch… Selon Forbes, plus de 600 médecins ont récemment demandé au président Trump de lever les confinements.

Plus de 600 médecins du pays ont en effet envoyé cette semaine une lettre au président Trump, qualifiant les confinements dus au coronavirus d’« incident faisant un grand nombre de victimes » avec des « conséquences négatives sur la santé en croissance exponentielle » pour des millions de patients non atteints du Covid.

« Les effets sur la santé en aval… sont massivement sous-estimés et sous-signalés. C’est une erreur d’une magnitude considérable », selon la lettre initiée par Simone Gold, M.D., spécialiste en médecine d’urgence à Los Angeles.

Il n’est pas surprenant que les suicides soient en hausse dans les localités qui ont confiné, et que les prescriptions de médicaments pour le sommeil et contre l’anxiété aient grimpé en flèche. Et il vient d’être rapporté que « l’isolement social peut augmenter le risque de décès précoce d’une personne jusqu’à 50 pour cent, selon une nouvelle étude ». Même le Dr Fauci, sans doute le plus fervent défenseur de l’isolement, en est récemment devenu un adepte, comme l’a rapporté CNBC. Le conseiller en santé de la Maison Blanche a déclaré vendredi :

« Les commandements de rester-confiné-à-domicile destinés à freiner la propagation du coronavirus pourraient finir par causer des dommages irréparables s’ils sont imposés trop longtemps. »

Et lors d’une interview avec Meg Tirrell de CNBC dans l’émission « Halftime Report », Fauci a déclaré :

« Je ne veux pas que les gens pensent que l’un d’entre nous estime que rester enfermé pendant une période prolongée est la voie à suivre. »

Dr Fauci, vous êtes très, très en retard à la fête. En fait, l’un de mes plus grands problèmes avec tout ce bazar, c’est la façon dont le Dr Fauci et d’autres comme lui n’ont presque rien fait pour éduquer le public américain sur les nouvelles données scientifiques et les informations dont nous disposons maintenant sur le Covid-19, ce qui aurait non seulement réduit de façon significative la panique mais aurait peut-être aussi donné aux gouverneurs un plus grand soutien pour déconfiner plus rapidement…

Fait n° 16 — Tous ces déconfinements progressifs sont totalement absurdes et ne reposent sur aucune base scientifique, mais ils seront tous déclarés réussis

J’ai trouvé cet article du Wall Street Journal sur le gouverneur de Washington, Jay Inslee, particulièrement révélateur :

« Le Tableau de bord du Covid-19 de M. Inslee, qui est censé fournir une voie scientifique pour le rétablissement de Washington, est à peu près la même histoire. Le tableau de bord en ligne comprend des cadrans pour cinq variables de sécurité publique mais ne donne aucune indication sur la façon dont chacune est calculée ou sur l’emplacement des cadrans pour commencer les différentes phases du déconfinement. Quand les constructeurs seront-ils autorisés à commencer les nouvelles constructions ? Quand les petits magasins comme Home Depot pourront-ils ouvrir ? Le tableau de bord est conçu pour impliquer la science, mais il manque de données significatives. »

Oui, vous attendez toujours la phase 1 ou 2 de votre déconfinement ? Croyez-moi, celui qui a élaboré le plan propre à votre État invente littéralement les choses au fur et à mesure. Et, étant donné l’extrême diversité des plans en cours, même dans les comtés voisins, les chances qu’ils aient QUOI QUE CE SOIT à voir avec l’arc du virus sont exactement nulles, mais vous le saviez déjà si vous avez lu tout ce qui précède. La bonne nouvelle, c’est qu’ils réussiront TOUS, parce que le confinement n’était pas nécessaire pour commencer — MISSION ACCOMPLIE.

Il est intéressant de revenir début mai sur les gros titres où les responsables de la santé publique prédisaient un désastre pour la Floride dans le Miami Herald : « Le plan de déconfinement de la Floride est-il sans risque ? Les experts de la santé publique donnent une critique franche » — les autres gouverneurs vont-ils jamais penser par eux-mêmes comme Ron DeSantis l’a fait ?

Comment diable en sommes-nous arrivés là ?

Cette semaine, j’ai vraiment été frappé par ce titre de la Fondation pour l’éducation économique : [Voir aussi en français Confinement- « Ce n’est pas laSuèdequi mène une expérience de masse. Ce sont tous les autres pays » – NdT]

« Épidémiologiste : La réponse de la Suède au Covid n’est pas peu orthodoxe.
Le reste du monde l’est »

Si les nations semblent aujourd’hui à l’aise pour mettre en place des mesures massives de confinement afin d’empêcher la propagation d’un virus respiratoire mortel, cette pratique semble sans précédent.

« Comme l’a récemment expliqué le principal expert suédois en maladies infectieuses, l’approche de la Suède face à la pandémie est plus orthodoxe que l’approche actuelle de confinement, du moins par rapport aux normes historiques.

« Ceux qui bouclent complètement la société, ce qui n’a vraiment jamais été fait auparavant, sont-ils plus ou moins orthodoxes que la Suède ? », a demandé récemment Anders Tegnell. « La Suède fait] ce que nous faisons habituellement en matière de santé publique : accorder une large part de responsabilités à la population, essayer d’établir avec elle un bon dialogue, et avec cela obtenir de bons résultats. »

Le point soulevé par Tegnell mérite l’attention. Si les nations semblent aujourd’hui à l’aise pour mettre en place des mesures massives de confinement afin d’empêcher la propagation d’un virus respiratoire mortel, cette pratique semble sans précédent. »

Le Dr Scott Atlas de Stanford est, selon mon opinion, l’un des véritables héros de ce bourbier, et j’ai trouvé que son essai sur le manque de leadership des responsables américains de la santé publique pendant cette crise était l’un de ses meilleurs. Si ces mêmes responsables ont fait un excellent travail en effrayant les Américains, ils n’ont pas fait grand-chose pour les informer sur les nouvelles données scientifiques qui ont prouvé que nombre de nos craintes initiales n’étaient pas fondées sur la science. Il y a encore des MILLIONS d’Américains qui ont peur de quitter leur maison, et je pense que beaucoup pensent que le taux de mortalité par infection du Covid-19 est plus proche de la variole (30 pour cent) que de la grippe saisonnière. Comme l’a écrit le Dr Atlas le 3 mai dans The Hill :

« La base pour rassurer le public sur le déconfinement est de rappeler les données factuelles sur la menace et les personnes qu’elle vise. À l’heure actuelle, les études menées en Europe et aux États-Unis indiquent toutes que le taux global de mortalité est bien inférieur aux premières estimations. Et nous savons qui protéger, car cette maladie — d’après les preuves — est inégalement dangereuse au sein de la population. Dans le comté d’Oakland, dans le Michigan, 75 pour cent des décès concernent des personnes de plus de 70 ans ; 91 pour cent concernent des personnes de plus de 60 ans, ce qui est similaire à ce qui a été constaté à New York. Et les personnes plus jeunes et en meilleure santé ont un risque de décès pratiquement nul et un faible risque de maladie grave ; comme je l’ai déjà noté, moins d’un pour cent des hospitalisations à New York ont concerné des patients de moins de 18 ans, et moins d’un pour cent des décès à tout âge sont dus à l’absence de conditions sous-jacentes. »

J’ai encore du mal à comprendre comment nous en sommes arrivés là. Je pense que l’un des meilleurs essais que vous aurez jamais lu sur ce sujet est une série en deux parties écrite par la bio-ingénieur Yinon Weiss :

Partie 1 — Comment la peur et la pensée de groupe ont conduit à des confinements mondiaux inutiles.Extrait :

« Face à une nouvelle menace virale, la Chine a pris des mesures de répression contre ses citoyens. Les universitaires ont utilisé des informations erronées pour construire des modélisations défectueuses. Les dirigeants se sont appuyés sur ces modélisations défectueuses. Les opinions dissidentes ont été supprimées. Les médias ont attisé les craintes et le monde a paniqué. C’est l’histoire de ce qui pourrait bien être connu comme l’une des plus grandes gaffes médicales et économiques de tous les temps. L’échec collectif de toutes les nations occidentales, sauf une, à remettre en question la pensée de groupe sera certainement étudié par les économistes, les médecins et les psychologues pendant les décennies à venir. »

Partie 2 — Comment le sensationnalisme des médias, la partialité des grandes technologies ont prolongé les confinements. Extrait :

« Les épidémiologistes ont créé des modélisations de confinement défectueuses. Les médias ont encouragé la peur. Les politiciens ont imaginé les pires scénarios, et la technologie a supprimé les opinions divergentes. C’est ainsi que les craintes des populations sont devenues disproportionnées par rapport à la réalité et que des mesures de confinement en apparence provisoires se sont étendues sur plusieurs mois. »

Je conclurai ces réflexions par une dernière citation de l’israélien Yoram Lass qui a bien résumé ce qui vient de se passer — et se passe encore dans de nombreux lieux :

« C’est ce qu’on appelle en science un retour d’information positif ou un effet boule de neige. Le gouvernement a peur de ses électeurs. C’est pourquoi il met en œuvre des mesures draconiennes. Les électeurs regardent ces mesures draconiennes et deviennent encore plus hystériques. Ils se nourrissent les uns les autres et la boule de neige devient de plus en plus grande jusqu’à ce que vous atteigniez un seuil irrationnel. Si vous vous intéressez aux chiffres et aux données, ce n’est rien d’autre qu’une épidémie de grippe, mais les populations qui sont dans un état d’anxiété sont aveugles. Si je prenais les décisions, j’essaierais de leur donner les vrais chiffres. Et je ne détruirais jamais mon pays. »

Et maintenant ?

Selon mon opinion, ce qui devrait être fait est tellement simple, mais ce ne sera jamais fait, car trop de gens devraient admettre qu’ils ont tort. Mais, je vais quand même le dire. Ma recommandation politique : supprimer 100 pour cent des règles de confinement nouvellement créées, sécuriser les maisons de retraite en utilisant l’approche de la Floride, dire à toutes les personnes atteintes d’une infection active de Covid-19 de rester chez elles jusqu’à la disparition des symptômes ou de porter un masque si elles doivent sortir en public, et encourager tous les autres à se laver les mains. Marché conclu.

J’ai gardé pour la fin une de mes citations préférées de Johan Giesecke de l’Institut Karolinska — il est suédois, ce n’est pas étonnant — tirée d’un essai paru début mai dans The Lancet :

« Ces faits m’ont conduit aux conclusions suivantes. Tout le monde sera exposé au coronavirus du syndrome respiratoire aigu sévère, et la plupart des individus seront infectés. Le Covid-19 se répand comme une traînée de poudre dans tous les pays, mais nous ne le voyons pas — il se propage presque toujours des jeunes gens qui ne présentent pas de symptômes ou qui en présentent peu à d’autres qui en présenteront tout aussi peu. Il s’agit de la véritable pandémie, mais elle se poursuit discrètement et atteint probablement aujourd’hui son apogée dans de nombreux pays européens. Nous ne pouvons pas faire grand-chose pour empêcher cette propagation : un confinement pourrait retarder les cas graves pendant un certain temps, mais une fois les restrictions assouplies, les cas réapparaîtront. Je pense que lorsque dans un an nous compterons le nombre de décès dus au Covid-19 dans chaque pays, les chiffres seront similaires, quelles que soient les mesures prises.

Les mesures visant à aplatir la courbe pourraient avoir un effet, mais un confinement ne fait que repousser les cas graves à plus tard — il ne les empêchera pas. Certes, les pays ont réussi à ralentir la propagation pour ne pas surcharger les systèmes de santé et, oui, des médicaments efficaces qui sauvent des vies pourraient bientôt être mis au point, mais cette pandémie est rapide et ces médicaments doivent être développés, testés et commercialisés rapidement. On fonde beaucoup d’espoir sur les vaccins, mais il faudra du temps pour les mettre au point et, compte tenu du manque de clarté de la réponse immunologique protectrice face à l’infection, il n’est pas certain que les vaccins soient très efficaces.

En résumé, le Covid-19 est une maladie hautement infectieuse qui se propage rapidement dans la société. Elle est souvent asymptomatique et peut passer inaperçue, mais elle provoque également des maladies graves, voire la mort d’une partie de la population, et notre tâche la plus importante n’est pas d’arrêter la propagation, ce qui est pratiquement inutile, mais de nous concentrer sur la fourniture de soins optimaux aux malheureuses victimes. »

Si vous êtes arrivé jusqu’ici, merci. Vous partagez maintenant mon fardeau en connaissant les faits sur les raisons absurdes du confinement [« impures » en tant qu’« entachées d’éléments incontrôlés, indésirables » qui ont produit des décisions des plus mal avisées – NdT]. Et merci aux nombreux professionnels de la santé et scientifiques courageux qui prennent de sérieux risques pour leur carrière en disant publiquement la vérité. Si vous souhaitez vous tenir informés de ce sujet complexe, je vous recommande les fils Twitter d’Aaron Ginn et d’Alex Berenson qui représentent un répit bienvenu dans l’« attelage apocalyptique ».

Une dernière note personnelle — Par rapport au sujet sur lequel j’écris habituellement — le fait scientifique avéré que les vaccins peuvent déclencher l’autisme chez un sous-ensemble vulnérable d’enfants — écrire sur la folie du confinement constitue une promenade de santé, parce que de nombreuses personnes intelligentes sont arrivées à la même conclusion que moi. J’aimerais que beaucoup d’entre eux puissent voir les parallèles avec l’épidémie d’autisme : la bonne science est évitée ou censurée, les médias intimident les dissidents, les intérêts particuliers prévalent, les parents ne sont jamais écoutés et les médecins qui s’expriment sont qualifiés de « charlatans »… et l’épidémie d’autisme se poursuit sans relâche.


À propos de l’auteur

J.B. Handley est l’auteur du best-seller How to End the Autism Epidemic [« Comment mettre fin à l’épidémie d’autisme », ouvrage non traduit en français – NdT]. Il est diplômé avec mention de l’université de Stanford et est actuellement membre directeur de Bochi Investments, une société d’investissement privée. Il peut être contacté à l’adresse suivante : jbhandleyblog@gmail.com

Source de l’article initialement publié en anglais le 30 mai 2020 :
j.b.handley blog
Traduction: Sott.net


Commentaire : La plupart des hyperliens présents dans l'article sont en anglais et nous n'avons pas ajouté de commentaires pour ne pas alourdir l'article déjà très dense. Voici donc une liste d'articles qui vous permettront de relier les points sur les différents sujets abordés ici en élargissant le contexte aux vaccins, Bill Gates et autres philanthropes psychopathes :



Enquête Choc — Les vaccins ont-ils vraiment sauvé l’humanité ?

[Source : Sott.net]

[Auteur :] J.B. Handley – jbhandleyblog

Depuis 1900, les taux de mortalité ont connu une baisse spectaculaire de 74 pour cent dans les pays développés, en grande partie grâce à une nette diminution des décès dus aux maladies infectieuses. Quelle part de cette baisse est due aux vaccins ? L’histoire et les données fournissent des réponses claires qui comptent beaucoup dans le débat actuel sur les vaccins, car la course pour trouver celui contre le Covid-19 nous pousse vers un vaccin qui pourrait être obligatoire pour tous [sans omettre les horreurs qu’il(s) pourrai(en)t contenir – NdT].

Depuis 1900, le taux de mortalité en Amérique et dans les autres pays du vieux monde a diminué d’environ 74 pour cent, ce qui a entraîné une amélioration spectaculaire de la qualité et de l’espérance de vie des Américains [et des occidentaux en général – NdT].

La question est simple : « Comment cela s’est il produit ? »

Pourquoi le taux de mortalité a-t-il diminué si rapidement ? Si vous écoutez les partisans de vaccins, la réponse est simple : les vaccins nous ont sauvés. Ce qui est fou dans ce récit, c’est la facilité avec laquelle on peut le réfuter par des données cachées à la vue de tous. Mais qu’il persiste en dépit des preuves qui attestent le contraire nous en dit long sur le monde dans lequel nous vivons et j’espère qu’il encouragera les parents à reconsidérer la véracité de bon nombre des récits qu’on leur a livrés sur les vaccins et à faire leurs propres recherches.

1970, Dr. Edward H. Kass

Le 19 octobre 1970, le Dr Edward H. Kass, de Harvard, a prononcé devant ses condisciples un discours lors de la réunion annuelle de la Infectious Diseases Society of America [la Société américaine des maladies infectieuses est une association médicale représentant des médecins, des scientifiques et d’autres professionnels de la santé spécialisés dans les maladies infectieuses, association que le Dr Edward H. Kass a cofondé en 1963 – NdT], association qui l’amènerait probablement à quitter cette même profession aujourd’hui [s’il était encore vivant ; il est décédé en 1990 à l’âge de 72 ans d’un cancer des poumons – NdT].

À l’époque, le Dr Kass était en fait le président de l’organisation, ce qui rendait encore plus choquants ses propos sur les vaccins et leur impact sur la réduction des taux de mortalité américains, du moins selon les normes actuelles. Quarante-huit ans après le discours du Dr Kass, les vaccins ont acquis un statut mythologique aux quatre coins de la planète sous l’impulsion des personnes qui profitent le plus de leur utilisation. Bien sûr, les vaccins ont sauvé le monde. Bien sûr, chaque enfant devrait recevoir tous les vaccins. Si vous ne vous faites pas vacciner, vous permettrez le retour de maladies infantiles mortelles. Si vous ne le vaccinez pas, votre enfant mourra. Si vous remettez les vaccins en question, ne serait-ce qu’un peu, vous êtes donc « anti-vaccin » et vous ne méritez que mépris et ostracisme !

Note du traducteur : Originaire du Bronx, le Dr Kass a obtenu une licence et une maîtrise à l’université du Kentucky, un doctorat à l’université du Wisconsin et un doctorat en médecine à l’université de Californie. Il a rejoint la faculté de Harvard et le personnel de l’hôpital de la ville de Boston en 1947 pour se consacrer à la recherche sur les maladies infectieuses. Il est devenu professeur à Harvard en 1969 et médecin-chef à l’hôpital de Brigham en 1977. Il fut aussi membre du Collège royal de médecine de Londres, de l’Académie américaine des arts et des sciences et de l’Institut américain de médecine, dont le nouveau nom est l’Académie nationale de médecine.

Et si la plus grande partie de l’histoire sur le rôle des vaccins dans le déclin de la mortalité n’était même pas vraie ?

© Inconnu

Dans son célèbre discours, le Dr Kass a interpellé ses condisciples infectiologues, en les mettant en garde contre le risque de se focaliser sur des aspects erronés s’ils tiraient de fausses conclusions quant aux raisons pour lesquelles les taux de mortalité avaient à ce point décliné. Comme il l’a expliqué :

[…] nous avions accepté quelques demi-vérités et avions cessé de chercher les vérités complètes. Les principales demi-vérités étaient que la recherche médicale avait éradiqué les grands fléaux du passé — tuberculose, diphtérie, pneumonie, septicémie puerpérale, etc. — et que la recherche médicale et notre système supérieur de soins médicaux étaient des facteurs majeurs d’allongement de l’espérance de vie, offrant ainsi au peuple américain le plus haut niveau de santé disponible dans le monde. Nous savons que ce sont des demi-vérités, mais sans doute pas suffisamment.

Le Dr Kass a ensuite partagé avec ses condisciples quelques graphiques révélateurs. J’essaie d’imaginer un président de l’Infectious Diseases Society of America partageant l’un de ces graphiques aujourd’hui lors d’une réunion de responsables de la santé publique. J’imagine qu’une personne couperait l’électricité de la salle où il fait sa présentation avant qu’une autre ne le maîtrise et le fasse sortir manu militari… voici le premier des graphiques que le Dr Kass a partagé ce jour-là :

© Kass
Taux annuel moyen en millions de la mortalité due à la rougeole chez les enfants de moins de 15 ans, en Angleterre et au Pays de Galles.

Toutefois, ce graphique du Dr Kass n’inclut même pas le vaccin contre la rougeole… Pourquoi ? En fait, en 1970, le vaccin contre la rougeole commençait tout juste à être administré, et comme vous pouvez clairement le voir, la mortalité dû à la rougeole avait depuis longtemps connu une baisse spectaculaire. Pour la coqueluche, il a produit un tableau similaire :

© Kass
Taux annuel moyen en millions de la mortalité due à la coqueluche chez les enfants de moins de 15 ans en Angleterre et au Pays de Galles.

[La Bordetella Pertussis est l’agent de la coqueluche qui fut isolée en 1906 – Les tests du premier vaccin contre la coqueluche ont duré plus de trois ans (de mars 1934 à novembre 1937), avec 5 815 enfants inscrits – NdT]Dans le graphique ci-dessus, la date à laquelle le vaccin contre la coqueluche a été lancé est indiquée. Le Dr Kass a également présenté un graphique concernant la scarlatine, ce qui renforce la confusion sur le rôle effectif des vaccins, pour la simple raison qu’un vaccin contre la scarlatine n’a jamais existé. Et pourtant, le graphique suivant qui présente un formidable déclin de la mortalité dû à la scarlatine ressemble beaucoup à celui de la rougeole et de la coqueluche :

© Kass
Taux annuel moyen en millions de la mortalité due à la scarlatine chez les enfants de moins de 15 ans en Angleterre et au Pays de Galles.

[Le streptocoque de la scarlatine a été découvert en 1884, la pénicilline a été prescrite à partir de 1945 et ce qui constituera la base de l’antibiothérapie à base de sulfamidés a été isolé pour la première fois en 1935 – NdT]Quel est l’intérêt de ces graphiques ?

Le Dr Kass essayait de sensibiliser ses disciples infectiologues à un aspect simple, mais qui a de profondes implications pour la santé publique. Son argument était si important que je vais le citer en gras pour qu’il n’échappe à personne :

Ce déclin des taux de [mortalité] concernant certaines pathologies, approximativement corrélé aux contextes socio-économiques, constitue tout simplement l’événement le plus important dans l’histoire de la santé des êtres humains, et pourtant nous n’avons que les notions les plus vagues et les plus générales sur la manière dont il s’est produit et sur les mécanismes par lesquels l’amélioration socio-économique et la baisse des taux de [mortalité] de certaines pathologies se chevauchent.

Le Dr Kass a demandé à ses condisciples de faire preuve d’ouverture pour déterminer POURQUOI les maladies infectieuses ont connu un déclin aussi spectaculaire aux États-Unis — ainsi que dans d’autres pays du vieux monde. Était-ce dû à la nutrition ? Aux méthodes sanitaires ? À la réduction du surpeuplement des habitations ? — Nous avons depuis appris que la réponse à ces trois questions est « Oui ». Il a encouragé ses collègues à bien se garder de tirer des conclusions hâtives, à rester objectifs et à « se consacrer à de nouvelles perspectives ».

© Social Progress Imperative
Indice de résilience sociale aux maladies infectieuses pour la période 2014-2019

[Puisque l’exposition à la pollution de l’air à l’extérieur et à l’intérieur des locaux accroît le risque de maladies cardiovasculaires, respiratoires et du développement ainsi que la mortalité prématurée, l’amélioration de la santé environnementale, qui passe par des progrès en matière de qualité de l’air, d’eau et d’assainissement et de gestion des déchets, et les efforts de préservation de la biodiversité rendent les populations moins vulnérables aux pandémies et, par conséquent, améliorent le bien-être global des sociétés et leur résilience. Source OCDE – NdT]Heureusement pour nous, le discours du Dr Kass ce jour-là a été sauvé pour la postérité, car il fut imprimé dans son intégralité au sein d’une revue médicale. En fait, c’est une revue que le Dr Kass a lui-même fondée, The Journal of Infectious Diseases, et son discours s’intitule « Maladies infectieuses et changement social ». Un certain nombre d’éléments dans le discours du Dr Kass m’ont paru époustouflants, surtout quand on sait qu’il était le président de l’Infectious Diseases Society of America. À savoir :

  1. Il n’a jamais parlé des vaccins comme de « la plus grande invention de l’humanité » ou par l’une des nombreuses autres façons hyperboliques dont les vaccins sont dans la presse actuelle en permanence décrits par les partisans des vaccins. Les vaccins n’ont pas permis de sauver « des millions de vies » aux États-Unis, comme le savait bien le Dr Kass.
  2. En fait, il n’a JAMAIS accordé beaucoup de crédit aux vaccins dans le déclin spectaculaire de la mortalité au sein du monde développé. Ce qui est logique, car aucune des données dont il disposait n’aurait permis d’étayer ce point de vue. Ce qui m’a amené à me poser la question suivante : « quelqu’un a-t-il essayé de replacer dans son contexte la contribution des vaccins au déclin de la mortalité humaine au XXe siècle ? » Autrement dit, existe-t-il des données qui permettent de mesurer l’impact exact et précis des vaccins dans la protection de l’humanité ? Oui, en effet, elles existent. Lisez la suite.

McKinlay & McKinlay — L’étude la plus célèbre dont vous n’avez jamais entendu parler

Elle ne sera pas des plus facile à lire, mais j’espère que vous prendrez le temps d’en lire chaque mot. En 1977, les épidémiologistes — et époux — John et Sonja McKinlay de l’université de Boston ont publié les travaux fondateurs sur le rôle que les vaccins — et autres mesures médicales — ont joué dans le déclin massif de la mortalité observée au XXe siècle, qui se rapportent à ce chiffre même de 74 pour cent évoqué dans mon paragraphe d’introduction. De plus, leur étude met en garde contre le comportement même que nous observons aujourd’hui dans le monde vaccinale. En effet, ils ont averti qu’un groupe de profiteurs pourrait s’attribuer plus de crédit pour les résultats d’une mesure médicale — les vaccins — que la mesure elle-même ne le mérite, et ensuite utiliser ces faux résultats pour créer un monde où leur produit devra être utilisé par tout le monde. Sérieusement, ils ont prédit que cela se produirait — et il convient de noter que l’étude McKinlay était autrefois une lecture obligatoire dans toutes les écoles de médecine.

[…] ils ont averti qu’un groupe de profiteurs pourrait s’attribuer plus de crédit pour les résultats d’une mesure — les vaccins — que la mesure elle-même ne le mérite, et ensuite utiliser ces faux résultats pour créer un monde où leur produit devra être utilisé par tout le monde.

Publiée en 1977 dans le Millbank Memorial Fund Quarterly, l’étude de McKinlay s’intitulait « La contribution discutable des mesures médicales dans le déclin de la mortalité aux États-Unis au XXe siècle ». L’étude a clairement prouvé, à l’aide de données, quelque chose que les McKinlay ont reconnu comme pouvant être considéré par certains comme une « hérésie » médicale. À savoir

que l’introduction de mesures médicales spécifiques et/ou l’expansion des services médicaux ne sont généralement pas responsables de la majeure partie du déclin moderne de la mortalité.

Par « mesures médicales », les McKinlay entendaient en fait TOUT ce que la médecine moderne avait inventé, qu’il s’agisse d’antibiotiques, de vaccins, de nouveaux médicaments, etc. Les 23 pages de l’étude de McKinlay devraient être lues intégralement, mais en bref, les McKinlay ont cherché à analyser l’impact des mesures — médicales, antibiotiques, chirurgie, vaccins — sur le déclin massif des taux de mortalité entre 1900 et 1970 :

© McKinlay & McKinlay
Courbe de la mortalité en milliers des hommes et des femmes séparément (en utilisant des taux ajustés selon l’âge) pour les États-Unis, de 1900 à 1973.

Voici quelques-uns des principaux points abordés dans leur étude :

  • 92,3 pour cent du déclin du taux de mortalité s’est produit entre 1900 et 1950 [avant que la plupart des vaccins n’existent].
  • Les mesures médicales « semblent avoir peu contribué à la baisse globale de la mortalité aux États-Unis depuis 1900 environ — ayant été introduites dans de nombreux cas plusieurs décennies après qu’un déclin marqué se soit déjà amorcé et n’ayant pas d’influence détectable dans la plupart des cas ».

Et, voici les deux pépites…

Le document fait état de deux points que je tiens à souligner, car ils sont très importants. Le premier concerne les vaccins. Ils écrivent :

Même si l’on supposait que ce changement était entièrement dû aux vaccins, alors seulement un pour cent environ du déclin consécutif aux mesures médicales prises pour les maladies considérées ici pourrait être attribué à ces mesures. De manière plus conservatrice, si nous attribuons une partie du déclin ultérieur des taux de mortalité pour la pneumonie, la grippe, la coqueluche et la diphtérie à des mesures médicales, alors seuls 3,5 pour cent du déclin du taux de mortalité global peuvent peut-être être expliquée par des mesures médicales dans les principales maladies infectieuses considérées ici. En effet, étant donné que c’est précisément pour ces maladies que la médecine prétend avoir le plus de succès dans la réduction de la mortalité, 3,5 pour cent représente probablement une estimation raisonnable de la limite supérieure pour la contribution totale des mesures médicales à la baisse de la mortalité aux États-Unis depuis 1900.

En clair : sur le déclin total de la mortalité depuis 1900, à savoir ce chiffre de 74 pour cent que je ne cesse de mentionner, les vaccins — et autres mesures médicales comme les antibiotiques — n’y ont en fait contribué qu’à hauteur de 1 à 3,5 pour cent. Autrement dit, au moins 96,5 pour cent du déclin de la mortalité n’avaient rien à voir avec les vaccins — et probablement plus que cela puisque les chiffres de McKinlay & McKinlay comprenait TOUTES les mesures médicales, et pas UNIQUEMENT les vaccins [ou les antibiotiques – NdT].

© Shutterstock

Vous ne pouvez pas dire que vous avez sauvé l’humanité si vous êtes tout au plus à l’origine de 3,5 pour cent du déclin du taux de mortalité depuis 1900 — et encore moins si vous l’êtes plus probablement de 1 pour cent.

Et puis les McKinlay ont écrit quelque chose qui m’a fait rire aux éclats, parce que cela correspond absolument à ce que nous voyons tous les jours dans le monde d’aujourd’hui où les vaccins sont hyper à la mode :

Il n’est pas rare aujourd’hui que les connaissances biotechnologiques et les mesures médicales spécifiques soient invoquées comme la raison principale de la majeure partie du déclin moderne de la mortalité au XXe siècle. La paternité de ce déclin est souvent revendiquée par les, ou attribuée aux, principaux bénéficiaires actuels de cette explication dominante.

Cela vous dit quelque chose ?

En 2000, le CDC donne le coup de grâce

En 1970, le Dr Kass a émis l’idée que les responsables de la santé publique doivent veiller à ne pas attribuer à des éléments erronés le mérite du déclin massif du taux de mortalité enregistré dans le monde développé au XXe siècle. En 1977, les docteurs McKinlay & McKinlay ont rassemblé des données autour des idées du Dr Kass et ont montré que les vaccins — et autres mesures médicales — étaient responsables de 1 à 3,5 pour cent de ce déclin global de la mortalité depuis 1900. En 2000, les scientifiques du CDC ont reconfirmé toutes ces données, mais ont également fourni un meilleur aperçu des éléments qui ont réellement conduit à ce déclin.

Publié en septembre 2000 dans la revue Pediatrics et intitulé « Résumé annuel des statistiques de l’état civil : Tendances sur la santé des Américains au cours du XXe siècle », des épidémiologistes issus de l’université Johns Hopkins et des Centres pour le contrôle et la prévention des maladies [CDC – NdT] ont réaffirmé ce que nous avions déjà appris grâce aux travaux de McKinlay et McKinlay :

La vaccination n’explique donc pas les impressionnantes baisses de la mortalité observées dans la première moitié du siècle… près de 90 pour cent de ce déclin du aux maladies infectieuses chez les enfants américains s’est produit avant 1940, à une époque où peu d’antibiotiques ou de vaccins étaient disponibles.

L’étude présente ensuite les éléments réellement déterminants dans ce déclin massif de la mortalité : « le traitement de l’eau, la sécurité alimentaire, l’élimination organisée des déchets solides et l’éducation du public sur les pratiques d’hygiène ». De plus, « l’amélioration des logements qui a réduit le surpeuplement dans les logements des villes américaines » a joué un rôle majeur. De l’eau propre. Des aliments sûrs. La nutrition. La plomberie. L’hygiène. Ce sont les principales raisons pour lesquelles la mortalité a si rapidement diminué. Du moins selon les données et les publications scientifiques.

L’histoire récente

Lorsque je partage le tableau suivant, compilé à partir des données du CDC, les réactions sont très vives :

Taux de vaccination en 1985 aux États-Unis

De gauche à droite : DTP pour DTC diphtérie, tétanos, coqueluche – Polio pour poliomyélite – MMR pour ROR : rougeole, oreillon, rubéole – Hep B pour hépatite B – HPV pour papillomavirus – Influenza pour grippe – PCV pour pneumocoque – Rotavirus pour gastro-entérite – Hib pour méningite à Haemophilus influenzae de type B – Varicella pour varicelle – Hepatitis A pour hépatite A – Meningococcal pour méningite à méningocoques

Ce tableau est compilé à partir de l’ensemble des données fournies par le CDC. Vous pouvez constater que neuf vaccins aujourd’hui administrés aux enfants n’existaient même pas au milieu des années 1980. De plus, les taux de vaccination pour les trois vaccins qui existaient étaient à l’époque de l’ordre de 60 pour cent ou moins. Aujourd’hui, les taux de vaccination sont tous bien supérieurs à 90 pour cent chez les enfants américains. Je pense qu’il est légitime de se demander « pourquoi tant de panique ? ». En examinant attentivement ce tableau, on se rend compte à quel point la notion souvent évoquée d’« immunité collective » est totalement absurde, puisqu’elle n’a évidemment pas pu au milieu des années 80 être atteinte grâce à la vaccination. En fait, nous n’en sommes pas plus proches aujourd’hui, puisque les taux de vaccination chez les adultes restent très faibles et que les vaccins se dégradent avec le temps.

L’importance de la vérité

Comme l’explique la mise en garde de McKinlay et McKinlay, si une mesure médicale — comme les vaccins — est désignée de façon erronée comme étant la raison du déclin de la mortalité à ce point spectaculaire pour les Américains et les habitants de l’Europe au XXe siècle, cette mauvaise interprétation peut être utilisée à mauvais escient pour commettre des abus tels que :

  • augmenter rapidement le nombre de vaccins administrés aux enfants ;
  • battre en brèche les parents qui ont choisi de suivre un calendrier de vaccination différent et les faire se sentir coupables ;
  • rendre les vaccins obligatoires ;
  • parler des vaccins en des termes si révérencieux que même les remettre en question — comme je le fais dans cet article — est considéré comme sacrilège et irresponsable ; et
  • nier que les lésions dues aux vaccins se produisent à un rythme élevé, afin de permettre à tout le système vaccinal de poursuivre sa route dans la « bonne direction » — d’ailleurs, et selon cette étude commandée et payée par le CDC alors qu’ils ont en fait automatisé le suivi des lésions dues aux vaccins, la « meilleure » estimation du taux de lésions dues aux vaccins est d’environ 2 pour cent. Le chiffre de « un sur un million » avancé par les partisans des vaccins est tout simplement un mensonge insupportable.

L’Afrique, et les autres pays dits du tiers monde

Les partisans des vaccins citent souvent des statistiques a priori alarmantes concernant les décès imputables aujourd’hui à des maladies infectieuses. Ils utilisent le nombre de cas d’une maladie, comme la rougeole par exemple, pour nous présenter le nombre de décès infantiles qui lui est imputable chaque année et la nécessité pour TOUS les parents américains de vacciner leur(s) enfant(s) contre la rougeole. Bien sûr, ce qu’ils ne mentionnent pas, c’est que ces décès dus à des maladies infectieuses se produisent dans des régions où la qualité de vie est encore comparable à celle des enfants américains au début des années 1900. Une mauvaise nutrition. Pas de plomberie ni de réfrigération. De mauvaises pratiques d’hygiène. Des logements surpeuplés. Toutes composantes qui ont RÉELLEMENT influencé l’impact sur le taux de mortalité et qui dans certaines parties de l’Afrique et dans d’autres pays du tiers monde n’ont pas encore été résolues, et porter les efforts sur les SEULES campagnes vaccinales ne changera pas les faits. C’est ce que le Dr Kass a dès le départ souligné : il faut savoir ce qui a réellement fait décliner le taux de mortalité et s’y consacrer !

En fait, nous disposons aujourd’hui de données qui montrent que vacciner des enfants qui vivent dans des conditions de malnutrition et sans installations sanitaires adéquates se révèle pour eux bien plus préjudiciable que bénéfique.

L’« étude d’Aaby »

Publiée en 2017 dans la revue à comité de lecture EBioMedicine, l’étude s’intitule « L’introduction du vaccin contre la diphtérie, le tétanos et la coqueluche et du vaccin oral contre la polio chez les jeunes enfants dans une communauté urbaine africaine : Une expérimentation naturelle » [une expérience naturelle est une étude empirique dans laquelle des individus — ou des groupes d’individus — sont exposés aux conditions expérimentales et de contrôle qui sont déterminées par la nature ou par d’autres facteurs échappant au contrôle des chercheurs. Le processus régissant les expositions ressemble sans doute à l’assignation aléatoire. Ainsi, les expériences naturelles sont des études d’observation et ne sont pas contrôlées dans le sens traditionnel d’une expérience randomisée – NdT].

© Inconnu
Le Dr. Peter Aaby

Les chercheurs du Bandim Health Project [une ONG – NdT] affiliés à ceux du Research Center for Vitamins and Vaccines [Centre de recherche sur les vitamines et les vaccins – NdT], liés à leur organisation mère du Statens Serum Institut au Danemark, ont examiné de près les données de la Guinée-Bissau en Afrique de l’Ouest. Les scientifiques de cette étude ont étudié de près le concept d’« effets non spécifiques » des vaccins, une belle formule pour dire que les vaccins peuvent rendre un enfant plus sensible à d’autres infections. Ils ont découvert que les données concernant les enfants africains qui avaient été vaccinés avec le vaccin DTC [diphtérie-tétanos-coqueluche – NdT]

étaient associées à une mortalité cinq fois plus élevée que pour ceux qui n’étaient pas vaccinés. Aucune étude prospective n’a démontré les effets bénéfiques du DTC sur la survie… Le DTC est le vaccin le plus largement utilisé… Toutes les preuves actuellement disponibles suggèrent que le vaccin DTC pourrait tuer plus d’enfants d’autres causes qu’il n’en sauve de la diphtérie, du tétanos ou de la coqueluche. Bien qu’un vaccin protège les enfants contre la maladie ciblée, il peut simultanément augmenter la susceptibilité à des infections non liées.

Pour les profanes, cela signifie que donner le vaccin DTC à un enfant africain lui fait courir le risque de développer d’autres infections. Que les conditions de vie soient plus importantes que le vaccin est en Afrique une évidence — comme on peut s’y attendre à la lumière des travaux du Dr Kass et des Drs McKinlay. Et le vaccin DTC s’est effectivement révélé bien plus préjudiciable que bénéfique. Il convient de noter que le Dr Aaby était un chercheur très respecté dans le domaine vaccinal jusqu’à ce qu’il publie cette étude en 2017. Je crois savoir qu’il a depuis perdu ses sources de financement. Bienvenue dans le monde actuel de la « science » vaccinale.

Un enfant sur deux

Nous disposons d’un autre exemple concret de ce phénomène qui remonte à la fin des années 1970. Le Dr Archie Kalokerinos a fait, comme il l’explique, une simple découverte [tiré de son ouvrage Every Second Child, « Un enfant sur deux », ouvrage non traduit en français – NdT] :

Every second child, Dr. Archie Kalokerinos

Au début, ce n’était qu’une simple observation clinique. J’ai observé que de nombreux nourrissons, après avoir reçu des vaccins de routine comme le tétanos, la diphtérie, la polio, la coqueluche ou autre, tombaient malades. Certains sont devenus extrêmement malades, et en fait certains sont morts. C’était une observation, pas une théorie. Ma première réaction a donc été d’examiner les raisons pour lesquelles cela se produisait. Bien sûr, j’ai découvert que la probabilité était plus grande chez des nourrissons qui étaient malades au moment où de recevoir un vaccin, ou des nourrissons qui avaient été malades peu de temps avant, ou des nourrissons qui incubaient une infection. Il n’y a bien évidemment aucun moyen de détecter une maladie dans les premiers stades d’incubation. Ce n’est possible que plus tard. En outre, certaines des réactions aux vaccins ne sont pas celles qui figurent dans la littérature standard.

Ces réactions étaient en effet très étranges. Une troisième observation est qu’avec certaines de ces réactions qui entraînent normalement la mort, j’ai découvert que je pouvais les inverser en donnant de grandes quantités de vitamine C par voie intramusculaire ou intraveineuse. On se serait attendu, bien sûr, à ce que les autorités s’intéressent à ces observations qui ont entraîné une baisse spectaculaire du taux de mortalité des nourrissons dans la région que je contrôlais, une baisse en fait très spectaculaire. Mais au lieu de s’intéresser à ces observations, elles ont réagi avec une extrême hostilité. C’est ce qui m’a incité à examiner la question vaccinale, et plus mes investigations prenaient de l’ampleur, plus je devenais choqué. J’ai découvert que toute l’affaire des vaccins était en effet un gigantesque canular. La plupart des médecins sont convaincus de leur utilité, mais si vous examinez les statistiques appropriées et que vous étudiez le cas de ces maladies, vous vous rendrez compte qu’il n’en est rien.

Le Dr Kalokerinos a en 1995 également dit quelque chose que l’étude du Dr Aaby semble avoir pu corroborer en 2017 :

Et si vous voulez voir les effets néfastes des vaccins, ne venez pas en Australie ou en Nouvelle-Zélande ou n’importe où ailleurs, allez en Afrique et vous le verrez là-bas.

Nous connaissions en fait la vérité au début des années 1900, avant même le déclin rapide de la mortalité. Bien en avance sur son temps, l’Anglais John Thomas Biggs était l’ingénieur sanitaire de sa ville de Leicester et devait répondre activement aux épidémies de variole. Il a rapidement appris que les résultats de l’assainissement en matière de santé publique l’emportaient largement sur l’impact de la vaccination — dont il a constaté les dommages dramatiques et l’inefficacité. En 1912, il a écrit un ouvrage déterminantLeicester — Sanitation versus Vaccination [« Leicester — Assainissement versus vaccination », ouvrage non traduit en français – NdT]. M. Biggs a donc découvert il y a plus de cent ans ce que le CDC a réaffirmé en 2000, à savoir que rien ne protège des maladies infectieuses comme un bon assainissement. Il a précisé :

Leicester a fourni, tant par son précepte que par son exemple, la preuve irréfutable des pouvoirs et de l’influence de l’assainissement, non seulement pour combattre et contrôler, mais aussi pour pratiquement éliminer de son territoire les maladies infectieuses
[…]
Une ville nouvellement conçue selon les principes les plus modernes de gestion des espaces et des systèmes d’aération, et adopter la « méthode de Leicester » en matière d’assainissement, pourrait non seulement faire obstacle à la variole, mais aussi à d’autres maladies infectieuses, voire presque toutes les maladies zymotiques.

Le Dr Andrew Weil, le célèbre médecin souvent cité, renforce ce point en expliquant que

la médecine s’est attribué le mérite de certaines avancées médicales qui ne lui revient pas. La plupart des gens pensent que la victoire sur les maladies infectieuses du siècle dernier est due à l’invention des vaccins. En fait, le choléra, la typhoïde, le tétanos, la diphtérie et la coqueluche, ainsi que les autres maladies, étaient en déclin avant que des vaccins pour ces maladies ne soient disponibles — en raison des meilleures méthodes d’assainissement, d’évacuation des eaux usées et de distribution de nourriture et d’eau.

Aujourd’hui même, Amy Becker et Mark Blaxill ont publié cette extraordinaire analyse intitulée « Les leçons du confinement : Pourquoi le nombre d’enfants décédés est-il si faible ? ». Elle devrait être lue dans son intégralité, toutefois, elle soulève une grande question : cette baisse est-elle due au confinement — et en particulier la baisse des décès dus au Syndrome de mort subite du nourrisson — parce que les bébés n’ont pas été vaccinés [durant cette période – NdT] ? Ils écrivent :

Le Covid-19 est unique parmi les pandémies récentes en ce sens que le bilan de la mortalité est mesurable, réel et convaincant. Il est également presque certain qu’il sera transitoire, mais cela n’empêchera pas la progression de l’écrasante propagande qui l’accompagne. Cependant, comme le dit le proverbe, « les plans les mieux conçus partent souvent à vau-l’eau ». Ce que personne n’aurait pu prévoir avant le Covid-19, c’est que cette mesure extrême de confinement a produit une expérimentation naturelle qui remet en question les actions mêmes préconisées depuis des années par la communauté des maladies infectieuses et de la santé publique, à savoir les vaccinations obligatoires et généralisées pour tout le monde. Nous devons déplorer la mort des personnes âgées résidant dans les maisons de retraite de Manhattan, mais aussi tenir compte des centaines de décès de nourrissons qui ont été évités. Ce n’est qu’avec un tel équilibre que nous pourrons tirer les leçons qui s’imposent quant à la pandémie et aux mesures de confinement qui ont suivi.

Pour conclure

Les vaccins n’ont pas sauvé l’humanité. Leur impact se situe entre 1 et 3,5 pour cent de la baisse totale des taux de mortalité. Ce sont l’amélioration des conditions sanitaires et du niveau de vie qui ont véritablement permis ce déclin — nutrition, conditions de vie, etc. Les vaccins ont-ils contribué à une légère diminution de certaines maladies aiguës ? Oui, mais leur bénéfice relatif est souvent exagéré à l’extrême, et utilisé pour intimider, culpabiliser et effrayer les parents.

© CDC-Adaptée en français par Sott.net

Suis-je donc en train de dire que personne ne devrait se faire vacciner ? Non, je ne le dis pas. Les vaccins offrent une protection temporaire contre certaines maladies aiguës. Certains sont plus importants que d’autres. Je pense personnellement que nous donnons beaucoup trop de vaccins, et je pense que l’équation risque/bénéfice de chaque vaccin est souvent occultée. Pire encore, 

le mensonge selon lequel les vaccins ont sauvé l’humanité au XXe siècle a transformé en fanatiques de nombreux partisans des vaccins, même si leurs récits ne sont tout simplement pas étayés par les faits. Mais vous pouvez bien sûr vous faire vacciner autant que vous le souhaitez, je respecte votre droit à faire vos propres choix en matière de soins médicaux. Personnellement, je ne ferai pas la queue pour me faire vacciner contre le Covid-19.

Notes de l’auteur

Il existe deux excellentes ressources que je vous recommande si vous souhaitez plonger dans le trou du lapin de la véritable histoire des maladies infectieuses. La première est l’incroyable livre de Suzanne Humphries, Dissolving Illusions. Le second est un article complet de Roman Bystriany intitulé, « La rougeole — La nouvelle peur rouge » [en anglais – NdT]. Si vous le lisez, vous serez profondément désillusionné par le battage médiatique — ne dites pas que je ne vous ai pas prévenu !

Le journaliste Lawrence Solomon a également écrit deux excellents articles sur la rougeole [tous deux en anglais – NdT] : « L’histoire inédite de la rougeole », et « Les vaccins ne peuvent pas empêcher les épidémies de rougeole ».

À propos de l’auteur

J.B. Handley est l’auteur du best-seller How to End the Autism Epidemic [« Comment mettre fin à l’épidémie d’autisme », ouvrage non traduit en français – NdT]. Il est diplômé avec mention de l’université de Stanford et est actuellement membre directeur de Bochi Investments, une société d’investissement privée. Il peut être contacté à l’adresse suivante : jbhandleyblog@gmail.com

Source de l’article initialement publié en anglais le 19 juin 2020 : J.B. Handley Blog
Traduction: Sott.net

Commentaire : Les deux articles suivants viendront compléter le sujet présenté dans celui-ci :

Rockefeller, roi du pétrole, a en effet entrevu une manne financière supplémentaire par l’usage de l’or noir dans l’élaboration et la mise en place des médicaments chimiques. Manne financière, mais aussi soif de contrôle, ces remèdes chimiques aux effets indésirables si nombreux — et pour cause — étant aujourd’hui très largement utilisés dans le monde entier… Un soupçon d’eugénisme au passage, peut-être ?

Voir aussi via le champ de recherche de Sott, tous les articles relatifs aux vaccins ou encore les articles suivants parmi les plus récents :


[Voir aussi : Dossier Vaccins]




D’ici 6 mois vous serez tous fichés en identification faciale, vocale ou digitale et personne ne vous en parle!

[Source : Insolentiae]

[Voir aussi :

«D’ici
6 mois vous serez tous fichés en identification faciale, vocale ou
digitale et personne ne vous en parle! » L’édito de Charles SANNAT

par Charles Sannat

Mes chères impertinentes, mes chers impertinents,

Oh, rassurez-vous, il n’y a là, hélas, aucune « fake news ». Mais on vous expliquera quand ce sera nécessaire que c’est évidemment pour votre bien, pour votre sécurité on n’arrête pas le progrès.

Evidemment
dans notre monde où l’hypocrisie atteint des sommets exquis de finesse
et de raffinement, ce n’est pas l’Etat qui va vous ficher à ce point,
non, ce sera votre banque.

Pourquoi?

Parce que « l’Europe »,
la gentille et bienveillante Europe qui est suffisamment loin et
désincarnée est globalement à l’abri des peuples. Elle a été conçue pour
cela.

Elle a été conçue pour obliger les États à faire ce que les
Etats n’auraient jamais pu accepter dans le cadre d’une souveraineté
normale et d’une démocratie acceptable.

« C’est pas ma faute, c’est l’Europe qu’a dit »!

Et
l’Europe que dit-elle? Qu’il faut en finir avec les mots de passe écrit
sur des post-it sous le clavier, et qu’il faut passer à la vraie
authentification dite « forte » en particulier pour les banques.

Ainsi on vous imposera de vous identifier avec une reconnaissance digitale, vocale ou faciale.

Bienvenue dans votre enfer.

Alors personne ne vous en parle, c’est tout de même pas totalement exact car il y a cet article que je vais citer du Siècle Digital
qui en parle (mais sans aller au bout de ce que signifie cette nouvelle
norme c’est-à-dire un fichage massif de données biométriques de toute
la population), ou encore cet article sur le très complotiste site d’une
banque appelée Crédit Mutuel (c’est ironique évidemment).

Soutien à la mise en conformité

Voici le blablabla officiel…

« Les banques au sein de l’UE sont tenues de se conformer aux exigences d’authentification forte du client (Strong Customer Authentication, ou SCA) prévues dans la directive sur les services de paiement (DSP2) d’ici septembre 2019. Nous assisterons inévitablement, dans le cadre de leur mise en conformité, à un investissement accru des banques dans l’authentification forte et notamment dans la biométrie.

En outre, la capacité des plateformes en ligne à tirer parti des protocoles d’authentification forte devrait contribuer à faire de la SCA la règle plutôt que l’exception : La prise en charge d’une authentification forte standardisée dans l’ensemble des navigateurs web, ainsi que dans Windows 10 et Android, laisse envisager que l’authentification forte continuera à se déployer vers des millions de nouveaux utilisateurs d’Internet cette année »

Ca va être vachement plus simple… Puisqu’on vous le dit!!

« En pratique, un utilisateur fait glisser un doigt, prononce une phrase, regarde un objectif, ou appuie sur le bouton d’un système d’authentification matériel pour se connecter, payer un article, ou utiliser un service en ligne. Cette vérification de l’utilisateur est utilisée comme un facteur initial, pour ensuite déverrouiller un deuxième facteur plus sûr : une clé cryptographique privée qui authentifie l’utilisateur au service. Comme les données biométriques et clés cryptographiques sont stockées sur des dispositifs locaux, et ne sont jamais envoyées sur le réseau – éliminant ainsi les secrets partagés – les identifiants des utilisateurs sont sécurisés, même si les fournisseurs de services sont piratés, ce qui empêche les violations de données à grande échelle ».

Et puis cela permettra une « nouvelle expérience utilisateur »…

Vous
serez surtout totalement fiché et bio-maîtrisé dans tous les sens et
vous allez, nous allons tous découvrir à quel point il est nécessaire et
indispensable de préserver les espèces et le cash comme outil de
liberté.

Épargnez-nous les stupides « quand on a rien à cacher on a rien à craindre », cela ne fonctionne plus vraiment.

Officiellement
personne n’aura accès à vos « données » qui seront « bien gardées ».
Bon en cas de problème, on pourra évidemment retrouver votre empreinte
digitale, vocale ou faciale, sur simple « réquisition » du parquet, de
la police, de la gendarmerie, de la justice, du Préfet, de votre Maire,
et un jour… de l’huissier ou de votre voisin. C’est sans limite. Il y a
déjà les contes des milles et une nuits, mais aussi celui nettement plus
véridique des 1000 et une failles de sécurité, sans oublier toutes les
portes dérobées sympathiquement intégrées par au choix et rayez la
mention inutile:

  • La Chine (Huawei qui en plus espionne…)
  • Les Américains (toujours gentils).
  • Les Russes (systématiquement méchants)
  • Les terroristes.
  • Les Iraniens (quand on aura besoin de les bombarder pour récupérer leur pétrole).
  • La Corée du Nord (axe du mal)
  • etc, etc…

Ces
systèmes sont en réalité d’une immense fragilité liée à une immense
complexité, et ne fera qu’aggraver certains types de délinquance,
puisqu’il « suffira » de prendre en otage votre gosse, éventuellement
votre femme (si vous n’aviez pas l’intention de divorcer cela
fonctionne) pour vous faire mettre la tête dans l’écran, ou le doigt sur
le détecteur et vider votre compte en banque avec une authentification
aussi forte que la force des trois molosses qui vous tiennent en joue.

Personnellement, je n’ai pas l’intention de me faire couper un doigt pour un achat sur Amazon…

Bienvenue en l’an 2019.

Bienvenue dans vos prisons numériques où vous serez totalement dépendant du système.

Puis, ensuite viendra le système de contrôle social à la chinoise.

Pour votre « sécurité », vous n’aurez plus aucune liberté, mais c’est bien évidemment pour votre bien.

Je ne résiste pas à l’envie de vous citer la Bible. L’Apocalypse pour être plus précis.

« Par ses manœuvres, tous, petits et grands, riches ou pauvres, libres et esclaves, se feront marquer sur la main droite ou sur le front, et nul ne pourra rien acheter ni vendre s’il n’est marqué au nom de la Bête ou au chiffre de son nom ».

Il est déjà trop tard, mais tout n’est pas perdu. Préparez-vous !

Charles SANNAT




Chronologie d’une pandémie organisée

[Source : Pierre Jovanovic (du 18 au 22 juillet)]

[Auteur : Pierre Jovanovic]

Bruxelles avait préparé son rapport le Passeport Vaccin Européen 5 mois avant Wuhan !

Comme je vous l’ai annoncé depuis le mois de mars, Bruxelles travaille sur un passeport « Vaccins » afin de mettre la population sous surveillance totale. Mieux: la Commission Européenne avait préparé son rapport passeport-vaccin DES MOIS AVANT que le covid19 ne se répande à partir de Wuhan :

« Surprise, surprise, the European Commission had a « Roadmap on Vaccination » ready months before the COVID-19 pandemic broke out. The Roadmap should lead to a « commission proposal for a common vaccination card / passport for EU citizens by 2022 ».

Last updated during the third quarter of 2019, the 10-page document was followed, on September 12th, by a « global vaccination summit » jointly hosted by the EC and the World Health Organization. Under the header « Ten Actions Towards Vaccination for All – Everyone should be able to benefit from the power of vaccination », the summit manifesto laments that:

« Despite the availability of safe and effective vaccines, lack of access, vaccine shortages, misinformation, complacency towards disease risks, diminishing public confidence in the value of vaccines and disinvestments are harming vaccination rates worldwide. »

And with them, arguably, the pharmaceutical companies’ profits. In July 2017, for example, Italy made 12 vaccinations compulsory for children. In the aftermath, the prices of these very vaccines went up by 62%: from an average price per dose of € 14.02 up to € 22,74. The global vaccination market is currently worth USD 27 billion a year. According to WHO estimates, it will reach USD 100 billion by 2025« .

[NdNM : 2022: A Vaccination Passport]

Et devinez qui est celui qui encourage le plus les Italiens à se vacciner ? Une ordure nommée Gunther Oettinger celui qui avait dit que « les marchés donneront une bonne leçon à l’Italie » après que celle-ci ait voté contre l’Europe à 70%. Lire ici.

PS : une étude de Stanford a montré que le taux de mortalité du covid19 est quasiment de zéro pour tous ceux qui ont moins de 45 ans :

« For people younger than 45, the infection fatality rate is almost 0%. For 45 to 70, it is probably about 0.05%-0.3%. For those above 70, it escalates substantially »

lire ici le Washington Examiner.

Bill Gates avait préparé l’application de suivi par smartphone 6 mois avant Wuhan !

Voici une autre information qui vous montre que tout, absoluement tout a été préparé à l’avance. Le site The Pundit a découvert que Bill Gates avait négocié très précisément un don/budget de 100 milliards de dollars (oui milliards) du Congrès américain pour le suivi par application téléphone des malades covid !!!

« The Bill and Melinda Gates Foundation helped negotiate who would score a $100 Billion government-backed contact tracing contract in August 2019 – 6 months before the « pandemic » arrived in the United States and 4 months before it swept through China – .

The shocking revelations were unveiled on the Thomas Paine Podcast and the Moore Paine Show on Patreon by the two investigators who blew the whistle on the massive Clinton Foundation tax fraud during a Congressional hearing in 2018. John Moynihan and Larry Doyle testified in Congress, detailing the fraud and schemes utilized by the Clinton’s to avoid paying up to $2.5 BILLION in federal taxes (…) And just last month – nine months after the meetings with the Gates Foundation in Rwanda – Rush, a Democrat from Illinois, introduced the $100 BILLION H.R. 6666, the COVID-19 Testing, Reaching and Contacting Everyone (TRACE) Act.

Paine has since learned Congressman Rush traveled to Rwanda with his spouse from August 12th to 19th, 2019 to take part in talks and a week-long event underwritten by the Bill and Melinda Gates Foundation and the Rockefeller Brothers Fund.« 

Lire ici The Pundit

Et la question la plus pertinente, en effet, consiste à savoir comment vous négociez les conséquences d’une pandémie 6 à 7 mois avant que celle-ci ne se déclare ? .

LoL

La réponse est donc ultra simple et logique: PARCE QUE TOUT A ETE ORGANISE AVANT, remerciez quelques scientifiques français (parties prenantes avec la Fondation Bill Gates) qui ont préparé le virus pour le lâcher à Wuhan. 

GAVI : quand les banques veulent aussi vacciner la population !

Vous avez beaucoup entendu parler du GAVI, un bazar financé par Bill Gates évidemment qui, sous couvert d’oeuvre charitable de santé, se propose de vacciner toute la planète avec l’aides des bigpharma.

Le Global Alliance for Vaccines and Immunization (donc GAVI), fondé en l’an 2000, reçoit des dons de beaucoup de pays membres (Australie, Allemagne, Arabie Saoudite, Brésil, Canada, Chine, Danemark, France, Europe, Hollande, Islande, Inde, Irlande, Italie, Japon, Luxembourg, Monaco, Norvège, etc., etc.) mais aussi de multinationales parmi lesquelles le Bill & Melinda Gates Foundation, JP Morgan, Mastercard et même la Banque Mondiale…

Notez que Seth Berkley, président du GAVI, a siégé au conseil d’administration de… Gilead. Il est vrai que dans le monde des vaccins le monde est petit.

Mais le meilleur résumé du GAVI a été fait par le HuffPost:

« L’Alliance réunit les gouvernements de pays donateurs et de pays en développement, l’Organisation mondiale de la Santé, l’UNICEF, la Banque mondiale, l’industrie pharmaceutique des pays industrialisés et en développement, des instituts techniques et de recherche, des organisations de la société civile, la Fondation Bill & Melinda Gates ainsi que d’autres fondations caritatives privées.

Le soutien de GAVI consiste à fournir des vaccins capables de sauver des vies et à renforcer les systèmes de santé. Depuis 2000, plus de 326 millions d’enfants ont été vaccinés et plus de 5,5 millions de décès prématurés évités grâce aux programmes financés par le GAVI.« 

Wouaa… Quand Bill Gates et les banques se proposent de vacciner, je ne sais pas pourquoi, j’ai comme un doute. Et vous aussi, sachant que Bill Gates veut REDUIRE la population mondiale et qu’il a refusé de vacciner ses enfants. Il y a une aiguille sous roche là, c’est clair !!!!

Preuve que Macron, vendu a Bill Gates, a tout fait pour que le Covid-19 se répande en France (suite)

Ce nouveau graphique vous montre, sous un autre angle, qu’il y a bien eu collusion AU PLUS HAUT NIVEAU DE L’ETAT pour dégager la chloroquine du Pr Didier Raoult afin de favoriser les labos pharmaceutiques en rapport étroit avec la Fondation Bill et Melinda Gates.

Regardez bien : la France a le plus haut score !!!!

Non seulement ce choix a été purement criminel, mais en plus nous sommes en présence ici de ce qu’on peut qualifier de HAUTE TRAHISON. C’est incroyable.

Mes chers lecteurs, ce graphique vous ne le verrez pas sur les TV vendues à ces mêmes traîtres. Quand je pense qu’on nous présente Edouard Philippe comme ayant été « un grand PM » !!!! Quelle honte, quel mensonge abominable. Tous ces gens, en temps normal, se retrouveraient devant un peloton d’exécution. 

Une preuve de plus de l’arnaque du confinement Macron : Suède vs New York (suite)

Voici un autre graphique que vous ne verrez pas sur BFM-TV Israel News, celui qui prouve que le confinement n’a servi strictement à rien, sauf à :

  1. VOLONTAIREMENT tuer toute l’économie, fabriquer massivement des chômeurs et mettre les gens sur la paille
  2. tuer tous les vieux à qui il n’y aura plus de retraites à verser (720 millions pour 30.000 personnes à raison de 2000 euros / mois et sur 1 an. Si on porte à disons 5 ans de plus, cela représente des économies de 3,6 milliards. Toujours ça d’économisés on va dire.
  3. et surtout endetter les gens encore plus grâce aux soi-disant « prêts » pour sauver les entreprises !
  4. casser le moral de toute la population et la fragiliser.

Jean-Pierre Chevallier qui suit cette revue de presse nous rappelle également ceci :

VietNam (0 mort covid pour 95,5 millions d’habitants), Taiwan (7 morts covid pour 23,8 millions) et ces pays n’ont pas imposé de confinement! D’après l’Insee, il y a actuellement 25.000 morts supplémentaires sur 2019 (et l’année n’est pas terminée, l’écart baissera) mais en 2015 il y a eu 30.000 décès en plus par rapport à 2014.
Citation de Machiavel: « Celui qui contrôle la peur des gens devient le maître de leurs âmes ».

Vous comprenez aussi pourquoi Christine Lagarde nous a dit il y a environ un an « que le plus important à l’avenir sera d’avoir un travail » (plutôt que de l’épargne). Elle savait ce qui se tramait, forcément.

Chers lecteurs, soyez vigilants, quelque chose me dit que Macron et le Deep State préparent une suite, et cela risque d’être encore pire que les 3 mois de confinement vécus.

Conséquences du confinement criminel de Macron sur les PME françaises

De notre lecteur Adrien qui travaille dans une usine française de matelas :

« L’entreprise Hermès, l’assureur crédit que nous utilisons pour nos clients se désengage de plus en plus, et cela a commencé bien avant le covid. Mais depuis le deconfinement c’est l’hécatombe: tout nos petits clients indépendants perdent leurs assurances, donc soit on passe en facturation pro forma et on leur met le couteau sous la gorge, soit on prend le risque de ne pas être payé…

Bref ils veulent tuer les pme et les commerçants.

C’est degueulasse!« 

Une loi au Michigan pour encourager la population a être pucée !

Et voici la suite du passeport Vaccins que prépare Bruxelles. Imaginez qu’une sénateur républicaine, Bronna Kahle, de l’État du Michigan a bien fait voter une loi (!!!) pour encourager les citoyens à se faire poser une puce et cela « afin de protéger leurs informations confidentielles » et pour que les employeurs ne dépassent pas certaines limites.

!!!

Wouaaa ceci est un pas de plus après que Benjamin Natanyahou, le PM israélien, se soit déclaré pour le puçage des enfants, là aussi « pour les mieux protéger » !!!

« The Michigan House of Representatives has passed a controversial bill to microchip humans voluntarily in the state under the guise of protecting their privacy. The Microchip Protection Act would allow Michigan employers to use microchipping of their workers with their consent.

However, research has shown that RFID transponders causes cancer.

The plan to microchip humans is sponsored by Rep. Bronna Kahle under the guise of protecting the privacy of workers. The stated objective of the bill is that it will protect the privacy rights of Michigan workers and promote further growth for job providers as it relates to microchipping – a cutting-edge technology on the rise that increases workplace efficiency.« 

Ceci est le premier pas pour paver le chemin sur le puçage global de la population américaine, puis mondiale, tel que voulu par Bill Gates et l’institut Rockefeller dans le cadre du plan ID2020 où on retrouve Blythe Masters (regardez la dernière revue de presse papale). Lire ici ABC news pour le croire.

PS : nous sommes à nouveau en plein dans le livre 777.




Au nom des environnementalistes, je m’excuse pour la peur du climat

[Source en anglais : Environmental Progress]

29 juin 2020

The author in Maranhão, Brazil, 1995
L’AUTEUR À MARANHÃO, BRÉSIL, 1995

Au nom des environnementalistes du monde entier, je voudrais m’excuser officiellement pour la peur climatique que nous avons créée au cours des 30 dernières années. Le changement climatique se produit. Ce n’est pas la fin du monde. Ce n’est même pas notre problème environnemental le plus grave.

Je peux sembler être une personne étrange en disant tout cela. Je suis activiste climatique depuis 20 ans et environnementaliste depuis 30 ans.

Mais en tant qu’expert en énergie à qui il a été demandé par le Congrès de fournir un témoignage objectif et invité par le Groupe Intergouvernemental d’Experts sur l’Évolution du Climat (GIEC) à servir de réviseur expert de son prochain rapport d’évaluation, je me sens obligé de m’excuser pour la façon dont nous, écologistes, avons induit le public en erreur.

Voici quelques faits que peu de gens connaissent :

  • Les humains ne provoquent pas une «sixième extinction de masse»;
  • L’Amazonie n’est pas «le poumon du monde»;
  • Le changement climatique n’aggrave pas les catastrophes naturelles;
  • Les incendies ont diminué de 25% dans le monde depuis 2003;
  • La quantité de terres que nous utilisons pour la viande — la plus grande utilisation des terres par l’humanité — a diminué d’une superficie presque aussi grande que l’Alaska;
  • L’accumulation de combustibles ligneux et davantage de maisons situées près des forêts, et non le changement climatique, expliquent pourquoi il y a de plus et plus de dangereux incendies en Australie et en Californie;
  • Les émissions de carbone diminuent dans la plupart des pays riches et diminuent en Grande-Bretagne, en Allemagne et en France depuis le milieu des années 1970;
  • Les Pays-Bas sont devenus riches et non pauvres tout en s’adaptant à la vie sous le niveau de la mer;
  • Nous produisons 25 % de nourriture de plus que ce dont nous avons besoin et les excédents alimentaires continueront d’augmenter à mesure que le monde se réchauffera;
  • La perte d’habitat et la mise à mort directe d’animaux sauvages sont des menaces plus importantes pour les espèces que le changement climatique;
  • Les combustibles ligneux sont bien pires pour les humains et la faune que les combustibles fossiles;
  • La prévention de futures pandémies nécessite une agriculture «moins industrielle».

Je sais que les faits ci-dessus sonneront comme du «déni du climat» pour beaucoup de gens. Mais cela montre juste la puissance de l’alarmisme climatique.

En réalité, les faits ci-dessus proviennent des meilleures études scientifiques disponibles, y compris celles menées par le GIEC ou acceptées par le GIEC, l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), l’Union Internationale pour la Conservation de la Nature (UICN) et d’autres organismes scientifiques de premier plan.

Certaines personnes imagineront, en lisant ceci, que je suis un anti-environnementaliste de droite. Je ne le suis pas. À 17 ans, j’ai vécu au Nicaragua pour montrer ma solidarité avec la révolution socialiste sandiniste. À 23 ans, j’ai collecté des fonds pour les coopératives de femmes guatémaltèques. Au début de la vingtaine, je vivais dans la semi-Amazonie, faisant des recherches avec de petits agriculteurs qui luttaient contre l’invasion de leurs terres. À 26 ans, j’ai aidé à dénoncer les mauvaises conditions de travail dans les usines Nike en Asie.

Je suis devenu environnementaliste à 16 ans lorsque j’ai organisé une collecte de fonds pour Rainforest Action Network. À 27 ans, j’ai aidé à sauver les derniers vieux séquoias non protégés de Californie. Dans la trentaine, j’ai préconisé l’utilisation des énergies renouvelables et réussi à persuader l’administration Obama d’y investir 90 milliards de dollars. Au cours des dernières années, j’ai aidé à sauver suffisamment de centrales nucléaires de leur remplacement par des combustibles fossiles pour éviter une forte augmentation des émissions.

Mais jusqu’à l’année dernière, j’ai surtout évité de dénoncer la peur du climat. C’est en partie parce que j’étais gêné. Après tout, je suis aussi coupable d’alarmisme que n’importe quel autre environnementaliste. Pendant des années, j’ai qualifié le changement climatique de menace «existentielle» pour la civilisation humaine et l’ai qualifié de «crise».

Mais surtout, j’avais peur. Je suis resté silencieux sur la campagne de désinformation climatique parce que j’avais peur de perdre des amis et du financement. Les quelques fois où j’ai eu le courage de défendre la science du climat contre ceux qui la dénaturent, j’ai subi des conséquences dures. Et donc je me suis surtout tenu à l’écart et je n’ai pratiquement rien fait pendant que mes collègues environnementalistes terrifiaient le public.

Je suis même resté aux côtés de gens de la Maison Blanche et de nombreux médias qui ont tenté de détruire la réputation et la carrière d’un scientifique exceptionnel, d’un homme bon et d’un de mes amis, Roger Pielke, Jr., un démocrate et environnementaliste progressiste de longue date qui a témoigné en faveur d’une réglementation carbone. Pourquoi ont-ils fait ça? Parce que ses recherches prouvent que les catastrophes naturelles ne s’empirent pas.

Mais ensuite, l’année dernière, les choses sont devenues incontrôlables.

Alexandria Ocasio-Cortez a déclaré : « Le monde va se terminer dans douze ans si nous ne nous attaquons pas au changement climatique. » Le groupe environnemental le plus en vue de Grande-Bretagne a déclaré que «le changement climatique tue les enfants».

Le journaliste écologiste le plus influent du monde, Bill McKibben, a qualifié le changement climatique de «plus grand défi que l’homme ait jamais rencontré» et a déclaré qu’il «anéantirait les civilisations».

Les journalistes des médias dominants ont rapporté à plusieurs reprises que l’Amazonie était «le poumon du monde» et que la déforestation était comme une bombe nucléaire qui explosait.

En conséquence, la moitié des personnes interrogées dans le monde l’année dernière ont déclaré qu’elles pensaient que le changement climatique entraînerait l’extinction de l’humanité. Et en janvier, un enfant britannique sur cinq a déclaré aux sondeurs qu’il faisait des cauchemars sur le changement climatique.

Que vous ayez ou non des enfants, vous devez voir à quel point c’est faux. J’avoue que je suis peut-être sensible parce que j’ai une fille adolescente. Après avoir parlé de la science, elle a été rassurée. Mais ses amis sont profondément mal informés et donc, naturellement, effrayés.

J’ai donc décidé que je devais parler. Je savais qu’écrire quelques articles ne serait pas suffisant. J’avais besoin d’un livre pour présenter correctement toutes les preuves.

Et donc mes excuses formelles pour notre alarmisme viennent sous la forme de mon nouveau livre Apocalypse Never: Why Environmental Alarmism Hurts Us All [Jamais l’Apocalypse : Pourquoi l’alarmisme environnemental nous blesse tous].

Il est basé sur deux décennies de recherche et trois décennies d’activisme environnemental. Avec 400 pages, dont 100 notes de fin, Apocalypse Never couvre le changement climatique, la déforestation, les déchets plastiques, l’extinction des espèces, l’industrialisation, la viande, l’énergie nucléaire et les énergies renouvelables.

Quelques faits saillants du livre :

  • Les usines et l’agriculture moderne sont les clés de la libération humaine et du progrès environnemental;
  • La chose la plus importante pour sauver l’environnement est de produire plus de nourriture, en particulier de viande, sur moins de terres;
  • La chose la plus importante pour réduire la pollution atmosphérique et les émissions de carbone est de passer du bois au charbon, puis au pétrole, puis au gaz naturel, puis à l’uranium;
  • 100 % d’énergies renouvelables nécessiterait d’augmenter la superficie utilisée pour l’énergie de 0,5 % aujourd’hui à 50 %;
  • Nous devrions vouloir que les villes, les fermes et les centrales électriques aient des densités de puissance plus élevées, et non plus faibles;
  • Le végétarisme réduit les émissions de moins de 4%;
  • Greenpeace n’a pas sauvé les baleines, mais le passage de l’huile de baleine au pétrole et à l’huile de palme l’a fait;
  • Le bœuf «fermier» nécessiterait 20 fois plus de terres et produirait 300 % d’émissions en plus;
  • Le dogmatisme de Greenpeace a aggravé la fragmentation des forêts de l’Amazonie;
  • L’approche colonialiste de la conservation des gorilles au Congo a produit un contrecoup qui pourrait avoir entraîné la mort de 250 éléphants.

Pourquoi avons-nous tous été induits en erreur?

Dans les trois derniers chapitres d’Apocalypse Never j’expose les motivations financières, politiques et idéologiques. Les groupes environnementaux ont accepté des centaines de millions de dollars provenant d’intérêts dans les combustibles fossiles. Des groupes motivés par des croyances anti-humanistes ont forcé la Banque mondiale à cesser d’essayer de mettre fin à la pauvreté, mais ont rendu celle-ci «durable». Et l’anxiété au sujet de la situation planétaire, la dépression et l’hostilité face à la civilisation moderne sont à l’origine d’une grande partie de l’alarmisme.

Une fois que vous vous rendez compte à quel point nous avons été mal informés, souvent par des personnes aux motivations manifestement peu recommandables ou malsaines, il est difficile de ne pas se sentir dupé.

Apocalypse Never fera-t-il une différence? Il y a certainement des raisons d’en douter.

Les médias ont fait des déclarations apocalyptiques sur le changement climatique depuis la fin des années 80 et ne semblent pas disposés à s’arrêter.

L’idéologie derrière l’alarme environnementale — le malthusianisme — a été démystifiée à plusieurs reprises pendant 200 ans et pourtant elle est plus puissante que jamais.

Mais il y a aussi des raisons de croire que l’alarmisme environnemental, s’il ne prend pas fin, aura une puissance culturelle décroissante.

La pandémie de coronavirus est une véritable crise qui met en perspective la «crise» climatique. Même si vous pensez que nous avons réagi de manière excessive, Covid-19 a tué près de 500 000 personnes et bouleversé les économies du monde entier.

Les institutions scientifiques, dont l’OMS et le GIEC, ont sapé leur crédibilité en raison de la politisation répétée de la science. Leur existence et leur pertinence futures dépendent de nouveaux dirigeants et de réformes sérieuses.

Les faits comptent toujours et les médias sociaux permettent à un plus large éventail de voix nouvelles et indépendantes de surpasser les journalistes environnementaux alarmistes dans les publications existantes.

Les nations reviennent ouvertement à l’intérêt personnel et s’éloignent du malthusianisme et du néolibéralisme, ce qui est bon pour le nucléaire et mauvais pour les énergies renouvelables.

La preuve est accablante que notre civilisation à haute énergie est meilleure pour les gens et la nature que la civilisation à basse énergie vers laquelle les alarmistes climatiques nous ramèneraient.

Les invitations du GIEC et du Congrès sont des signes d’une ouverture croissante à une nouvelle réflexion sur le changement climatique et l’environnement. Un autre a été la réponse des climatologues, des écologistes et des spécialistes de l’environnement à mon livre. «Apocalypse Never est un livre extrêmement important», écrit Richard Rhodes, l’auteur lauréat du prix Pulitzer de The Making of the Atomic Bomb. «Il s’agit peut-être du livre le plus important jamais écrit sur l’environnement», déclare Tom Wigley, l’un des pères de la science climatique moderne.

« Nous, écologistes, condamnons ceux qui ont des vues antithétiques d’être ignorants de la science et susceptibles de biais de confirmation », a écrit Steve McCormick, l’ancien chef de The Nature Conservancy. « Mais trop souvent, nous en sommes coupables. Shellenberger offre un «amour dur»: un défi pour les orthodoxies enracinées et les mentalités rigides et autodestructrices. Apocalypse Never propose des points de vue parfois factuels, mais bien conçus qui aideront à développer le «muscle mental» dont nous avons besoin pour envisager et concevoir un avenir non seulement plein d’espoir, mais réalisable. »

C’est tout ce que j’espérais en l’écrivant. Si vous êtes arrivé jusqu’ici, j’espère que vous conviendrez que ce n’est peut-être pas aussi étrange que cela semble qu’un écologiste de longue date, progressiste et militant pour le climat ait ressenti le besoin de dénoncer l’alarmisme.

J’espère en outre que vous accepterez mes excuses.




Le projet politique global imposé à l’occasion du Covid-19

[Source : Réseau Voltaire]

par Thierry Meyssan

Les réactions ineptes de gouvernements européens au Covid-19 ont été dictées par d’anciens conseillers de Donald Rumsfeld et de George W. Bush. Contrairement à la rhétorique publique, elles n’ont aucune prétention médicale. Loin de répondre à la réalité de l’épidémie, elles visent à transformer les sociétés européennes afin de les intégrer à leur projet politico-financier.

Réseau Voltaire | Damas (Syrie)


Indépendamment de savoir si l’épidémie de Covid-19 est naturelle ou a été provoquée, elle offre l’occasion à un groupe transnational d’imposer soudainement son projet politique sans qu’il soit discuté, ni même exposé.

En quelques semaines, nous avons vu des États prétendument démocratiques suspendre les libertés fondamentales : interdire sous peine d’amende ou de prison de sortir de chez soi, de participer à des meetings et de manifester. L’école obligatoire pour les moins de 16 ans a été provisoirement abolie. Des millions de travailleurs ont été privés d’emploi et placés d’office au chômage. Des centaines de milliers d’entreprises ont été autoritairement contraintes de fermer et ne pourront plus rouvrir.

Sans préparation, les gouvernements ont encouragé les entreprises au télétravail. Toutes les communications via internet ont immédiatement été enregistrées par le système Echelon. Ce qui signifie que les « Cinq Yeux » (Australie/Canada/Nouvelle-Zélande/Royaume-Uni/USA) disposent en archive des moyens de percer les secrets de presque tous les industriels européens. Pour cela, c’est déjà trop tard.

Aucune des transformations des sociétés n’a de justification médicale. Aucun ouvrage d’épidémiologie au monde n’a discuté et encore moins préconisé de « confinement généralisé obligatoire » pour lutter contre une épidémie.

Les dirigeants politiques des États membres de l’Union européenne ont été tétanisés par des projections mathématiques délirantes leur annonçant une hécatombe chez eux [1]. Puis, ils ont été réconfortés par les solutions toutes faites d’un puissant groupe de pression dont ils avaient rencontré les membres au Forum économique de Davos et aux Conférences sur la Sécurité de Munich [2].

Le « confinement généralisé obligatoire » a été conçu quinze ans plus tôt, au sein de l’administration Bush, non pas comme outil de santé publique, mais pour militariser la société états-unienne à l’occasion d’une attaque bioterroriste. Et c’est bien ce projet qu’il applique aujourd’hui en Europe.

Le plan initial, conçu il y a plus de vingt ans autour du patron du laboratoire pharmaceutique Gilead Science, Donald Rumsfeld, prévoyait d’adapter les États-Unis à la financiarisation globale de l’économie. Il s’agissait de réorganiser la planète en divisant géographiquement les tâches de chacun. Les zones non-encore intégrées à l’économie globale devraient être privées d’État et devenir de simples réservoirs de matières premières ; les zones développées (dont l’Union européenne, la Russie et la Chine) seraient responsables de la production ; et les États-Unis seuls assureraient l’industrie d’armement et de la police du monde.

Pour ce faire, un groupe fut créé au sein d’un think-tank, l’American Enterprise Institute, le « Projet pour un nouveau siècle américain ». Celui-ci annonça assez crûment une partie de son programme, mais une partie seulement ; celle destinée à convaincre de grands donateurs de soutenir la campagne électorale de Gorge W. Bush. Le 11-Septembre à 10 heures du matin, deux avions de ligne ayant percuté le World Trade Center à New York, le programme de « continuité du gouvernement » (CoG) fut déclaré bien que la situation ne soit pas du tout celle prévue par les textes. Le président Bush fut conduit dans une base militaire. Les membres du Congrès et leurs équipes furent emmenés dans un immense bunker à 40 kilomètres de Washington. Et le très secret Gouvernement de continuité, dont Rumsfeld faisait partie, assuma le Pouvoir jusqu’en fin de journée.

Profitant du choc émotionnel de cette journée, ce groupe fit adopter un volumineux Code antiterroriste rédigé longtemps à l’avance, l’USA Patriot Act ; créa un vaste système de surveillance intérieure, le département de la Sécurité de la Patrie (Homeland Security) ; réorienta la mission des forces armées en fonction de la division globale du travail (Doctrine Cebrowski) ; et commença la « Guerre sans fin ». C’est dans le monde qu’ils ont façonné que nous évoluons depuis deux décennies comme dans un cauchemar.

Si nous n’y prenons pas garde, le groupe actuel, dont le docteur Richard Hatchett est l’élément visible, transposera ce programme des États-Unis vers l’Union européenne. Il imposera dans la durée une application téléphonique mobile de tracking afin de surveiller nos contacts ; ruinera certaines économies pour en transférer la force de production vers des industries d’armement ; et enfin nous convaincra que la Chine est responsable de l’épidémie et doit être endiguée (Containment).

Si nous n’y prenons pas garde, l’Otan que nous avons crue en état de mort cérébrale se réorganisera. Elle s’étendra dans le Pacifique avec, pour commencer, l’adhésion de l’Australie [3].

Si nous n’y prenons pas garde, l’école sera remplacée par un enseignement de savoirs à domicile. Nos enfants deviendront des perroquets dénués d’esprit critique, sachant tout, mais ne connaissant rien.

Dans le monde nouveau que l’on prépare aux Européens de l’UE, les grands médias ne seront plus financés par l’industrie pétrolière, mais par Big Pharma. Ils nous convaincront que toutes les mesures prises ont été les bonnes. Les moteurs de recherche noteront la crédibilité des médias non-conformes au regard des titres des signataires de leurs articles et non pas de la qualité de leurs raisonnements.

Il est encore temps de réagir.

Thierry Meyssan


[1] « Covid-19 : Neil Ferguson, le Lyssenko libéral », Thierry Meyssan, Réseau Voltaire, 18 avril 2020.

[2] « Le Covid-19 et l’Aube rouge », Thierry Meyssan, Réseau Voltaire, 28 avril 2020.

[3] « L’Otan souhaite devenir l’Alliance atlantico-pacifique », par Thierry Meyssan, Réseau Voltaire, 10 décembre 2019.




Covid-19 : Neil Ferguson, le Lyssenko libéral

[Source : Réseau Voltaire]

par Thierry Meyssan

Jadis les dirigeants politiques européens cédaient aux injonctions de leurs astrologues. Aujourd’hui, ils s’en référent identiquement aux statisticiens de l’Imperial College. Par le passé, ceux-ci leur ont fourni autant que de besoin des justificatifs de leur politique hospitalière libérale. Aujourd’hui, ils prédisent des millions de morts sans la moindre rigueur scientifique. Thierry Meyssan révèle comment ces charlatans ont pris le contrôle des politiques de l’Union européenne, du Royaume-Uni et de certains États fédérés des États-Unis.

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Le professeur Neil Ferguson, grand-prêtre de la gestion libérale des hôpitaux et inventeur du confinement généralisé contre le Covid-19.

Aux débuts de la Guerre froide, il était d’usage en Occident de se gausser de l’aveuglement des Soviétiques qui croyaient aux balivernes du professeur Trofim Lyssenko. Le Premier secrétaire du Parti, Joseph Staline, avait interdit l’enseignement de la génétique et utilisait Lyssenko pour justifier scientifiquement du marxisme, mais il n’en tirait aucune conséquence pratique. Aujourd’hui la même maladie mentale a atteint l’Occident. Le professeur Neil Ferguson assure que les statistiques peuvent prédire le comportement d’être vivants. C’est stupide, pourtant de nombreux hauts dirigeants politiques le croient. Malheureusement, à la différence des Soviétiques, ils en tirent des conséquences politiques qui ruinent leurs pays.

La création du Centre européen de prévention et de contrôle des maladies

Depuis une vingtaine d’années, les dirigeants politiques occidentaux tentent d’utiliser les connaissances statistiques des épidémies pour déterminer les bonnes décisions à prendre en cas de danger. Suite à celle de SRAS en 2003, l’Union européenne s’est dotée en 2005 d’un Centre européen de prévention et de contrôle des maladies (ECDPC). Durant le second semestre 2008, celui-ci et la présidence tournante française organisèrent un colloque pour étudier l’opportunité de la fermeture des écoles pour lutter contre une épidémie de grippe et déterminer quand celle-ci devrait intervenir et quand elle devrait cesser. On ne parlait pas encore de confinement généralisé de toute la population.

La principale contribution fut celle du professeur Neil Ferguson et de Simon Cauchemez de l’Imperial College de Londres. Elle comparaît ‎ les données statistiques des fermetures d’école à Hong Kong en 2003 et 2008, de celle occasionnée par la grève des professeurs en Israël en 2000, de l’impact des vacances par zones en France de 1984 à 2006, de la fermetures des écoles infectées par la grippe en France en 1957, et de celles de la grippe espagnole dans certaines villes US et en Australie en 1918. Et elle relevait les inégalités et les injustices liées aux fermetures d’école au Royaume-Uni et aux USA.

Dès ce moment-là‎, le problème était posé à l’envers. Les experts avaient observé que les fermetures d’école n’avaient pas d’incidence notable sur le nombre final de décès, mais uniquement sur la vitesse de propagation de la maladie. Ils avaient pour mission de prévoir une solution à la fermeture de lits d’hôpitaux qui n’étaient pas occupés au jour le jour. Les statistiques n’étaient plus au service de la santé des Européens, mais d’une idéologie, celle de la gestion libérale de l’État.

Bernard Kouchner, le ministre français des Affaires étrangères qui organisa ce colloque, était celui qui, lorsqu’il était ministre de la Santé (1992-93, 1997-99, 2001-02) avait débuté la réorganisation du système hospitalier français non plus selon des critères médicaux, mais selon une logique de rentabilité. En une quinzaine d’années, la France a ainsi pu réaliser de substantielles économies en fermant 15 % de ses lits d’hôpitaux ; des économies dérisoires au regard du coût actuel du confinement.

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Le professeur Trofim Lyssenko prétendait, qu’en appliquant la dialectique marxiste aux sciences de la nature, avoir démontré que la science génétique petite-bourgeoise avait tort. Sur ce, il affirmait que de même que le Parti générait un Homme nouveau,il était possible de modifier la génétique des plantes selon l’organisation des champs. Ses âneries devinrent vérité officielle en URSS durant la période stalinienne. Science et Idéologie font toujours mauvais ménage.

Le charlatanisme du professeur Neil Ferguson

Le professeur Ferguson est toujours la référence européenne en matière de modélisation des épidémies.
- Pourtant c’est lui qui, en 2001, avait convaincu le Premier ministre Tony Blair de faire abattre 6 millions de bovins pour stopper l’épidémie de fièvre aphteuse (une décision qui coûta 10 milliards de livres et qui est aujourd’hui considérée comme aberrante).
- En 2002, il calcula que la maladie de la vache folle tuerait environ 50 000 britanniques et 150 000 de plus lorsque elle se transmettrait aux moutons. Il y en eu en réalité 177.
- En 2005, il prédit que la grippe aviaire tuerait 65 000 Britanniques. Il y en eu au total 457.

Peu importe, il est devenu conseiller de la Banque mondiale et de nombreux gouvernements. C’est lui qui fit parvenir le 12 mars une note confidentielle au président français Emmanuel Macron annonçant un demi-million de morts en France. Affolé celui-ci prit la décision de confinement généralisée le soir même. C’est encore le professeur Ferguson qui annonçait publiquement, le 16 mars, que, si rien n’était fait, on compterait jusqu’à 550 000 morts au Royaume-Uni et jusqu’à 1,2 million aux États-Unis, contraignant le gouvernement britannique à revoir sa politique.

Simon Cauchemez, qui était en 2009 son bras droit, dirige aujourd’hui l’unité de modélisation de l’Institut Pasteur. Il est bien sûr membre du Comité scientifique de l’Élysée où il a proposé le confinement généralisé. Ce comité a été constitué par le directeur général de la Santé, le professeur Jérôme Salomon, fils spirituel et ancien conseiller technique de Bernard Kouchner.

La prise de pouvoir de l’équipe Ferguson est fondée sur une escroquerie intellectuelle. La « biologie mathématique » (sic) pourrait justifier la gestion libérale des services de santé.

Malheureusement si les statistiques permettent d’évaluer après coup les effets de telle ou telle mesure, elles ne peuvent pas prévoir le comportement d’un organisme vivant, d’un virus. Celui-ci cherche à se propager, surtout pas à tuer, ce qu’il provoque involontairement lorsque l’espèce dans laquelle il se niche n’a pas encore d’anticorps appropriés. Aucun virus n’éliminera d’espèce, y compris les humains, car s’il les tuait tous, il disparaîtrait avec eux.

Au demeurant, l’extrapolation de mesures concernant des grippes à l’épidémie de Covid-19 est une absurdité : la grippe touche de nombreux enfants, pas le Covid-19 qui ne tue en termes démographiques que des personnes âgées ou diabétiques ou encore hypertendues. Les enfants contaminés au Covid-19 n’ont qu’une très faible charge virale, on ignore même à ce jour s’ils sont contagieux.

Le professeur Ferguson a reconnu, le 22 mars, avoir effectué ses calculs sur l’épidémie de Covid-19 exclusivement avec une base de données vieille de 13 ans relative aux épidémies de grippe.

Au demeurant, force est de se constater la dérive de ce guru qui ne se contente plus de justifier des politiques libérales appliquées à la Santé publique, mais en vient à préconiser de priver de liberté des peuples entiers. Pour masquer la réalité de cette dérive, les partisans du professeur Fergusson détournent l’attention du public en lui proposant l’usage de masques chirurgicaux dont nous avons déjà expliqué qu’il ne sont d’aucune utilité face à l’épidémie [1]

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Les résultats du professeur Didier Raoult parlent pour lui. Aussi, une campagne de communication a été orchestrée contre lui par les disciples du professeur Neil Ferguson exactement comme les généticiens soviétiques furent persécutés par les soutiens de Lyssenko.

La polémique avec le professeur Didier Raoult

Ces explications éclairent d’un jour nouveau la polémique qui a opposé les disciples du professeur Neil Ferguson à ceux du professeur Didier Raoult [2]. Contrairement à ce que l’on a dit, il ne s’agit pas d’un problème de méthodologie, mais bien de finalité.

Neil Ferguson est un charlatan happé par son escroquerie, tandis que Didier Raoult est un médecin clinicien. Les adeptes du premier ont besoin de morts pour croire en leur religion, ceux du second soignent leurs malades.

Le problème que nous affrontons n’est pas un débat scientifique, mais une guerre d’erreurs répétées contre la démarche scientifique. Il est stupéfiant d’entendre des membres du Conseil scientifique de l’Élysée reprocher au professeur Raoult de ne pas mener d’études comparatives avec un groupe témoin. Faut-il qu’en période de crise un médecin responsable ne soigne pas certains de ses patients et les sacrifie délibérément ?

Thierry Meyssan


[1] « Panique et absurdité politique face à la pandémie » , par Thierry Meyssan , Réseau Voltaire , 7 avril 2020.

[2] « Covid-19 : propagande et manipulation » , par Thierry Meyssan , Réseau Voltaire , 20 mars 2020.




Rappel 2010 : Pseudo-pandémie d’A(H1N1) – Alarmisme et gaspillage de fonds publics

[Source : Le Devoir]

[NdNM : à comparer avec la crise de la covid-19]

[Par :] Collectif d’auteurs

Il y a eu le 11 septembre 2001. Comme un écho à cette date fatidique, le 11 juin 2009, la peur prenait un nouveau visage: celui du virus A(H1N1). Il y a eu un an hier, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) élevait au niveau maximum son état d’alerte à ce qu’elle considérait comme une pandémie mondiale. Plusieurs scientifiques, surtout en Europe, ont sévèrement critiqué cet alarmisme: l’ancien patron de la Croix-Rouge française, Marc Gentilini, a parlé d’une «pandémie de l’indécence». Plus récemment, la gestion de ce dossier par l’OMS a été durement critiquée dans un éditorial publié dans le British Medical Journal et dans un rapport déposé le 4 juin dernier à l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe. En présentant ce rapport, le député britannique Paul Flynn a affirmé que «cette pandémie n’a jamais vraiment existé».

Nous sommes d’accord avec cette affirmation et nous croyons qu’il est important de faire l’autopsie de cette pseudo-pandémie.

Une pandémie de la peur

Au Québec, on a eu droit à une pandémie de la peur, surtout après le décès d’un jeune Ontarien porteur du virus. En l’absence d’autopsie chez le jeune garçon en question, il était irresponsable de laisser entendre que c’était l’A(H1N1) qui avait causé ce décès.

Inquiets, de nombreux parents et enfants ont envahi les urgences des hôpitaux: la situation était telle que, quelques jours plus tard, les urgentologues de Sainte-Justine et du Children’s Hospital publiaient un communiqué conjoint dans lequel ils déploraient ce qu’ils ont appelé «la psychose du H1N1» en spécifiant que «les gens doivent comprendre que c’est un microbe relativement bénin» (Le Devoir, 30 octobre 2009).

Relativement bénin, en effet: avant même le début de la campagne de vaccination, des centaines de milliers de Québécois ont été en contact avec le virus A(H1N1) 2009 et ont développé naturellement des anticorps qui les ont protégés et qui les protégeront contre ce virus s’il est encore présent à l’automne 2010, ici ou ailleurs dans le monde. La campagne massive de vaccination, à laquelle ont participé plus de quatre millions de Québécois, est arrivée trop tard, a coûté cher et n’était pas justifiée scientifiquement.

«Dispersion» n’égale pas «pandémie»

Si on ne se fie qu’à la dispersion géographique des virus pour définir une pandémie mondiale, on peut dire qu’il y a annuellement plusieurs pandémies de divers types d’influenza. Cependant, «virus» n’est pas équivalent à «maladie», et dispersion du virus n’égale pas «pandémie». Entre le virus et la maladie, il y a la capacité du système immunitaire des gens à composer avec le virus: dans le cas de l’A(H1N1), les données dont on disposait, à la fin de l’été 2009, permettaient d’affirmer que la très grande majorité des gens n’avaient rien à craindre de ce virus.

En mai 2009, cependant, l’OMS avait adopté un nouveau système de catégorisation des pandémies basé sur le critère de dispersion géographique et mettant de côté le critère de virulence (maladies graves, décès). C’est sur cette base que, le 11 juin 2009, l’OMS déclenchait une alerte planétaire en annonçant qu’on était en situation de «pandémie mondiale» d’A(H1N1): ce que l’OMS n’a pas dit, toutefois, c’est que, si elle avait appliqué sa nouvelle grille de catégorisation aux années antérieures, elle aurait dû déclarer une pandémie d’A(H1N1) ou d’A(H3N2) chaque année!

Il aurait été plus logique et fidèle à la tradition médicale de conserver dans la définition une référence à un nombre inhabituellement élevé de personnes très malades ou décédées. Selon ce critère, on n’avait pas affaire à une pandémie en 2009, mais bien à une épidémie comparable à l’épidémie de grippe saisonnière, et ce, même si le virus s’est répandu plus rapidement.

Un virus relativement bénin

Armées de plans de pandémies conçus pour des virus beaucoup plus dangereux et confondant «principe de précaution» et «précipitation», les autorités de santé publique ont commandé aux compagnies pharmaceutiques des centaines de millions de doses de vaccins.

Dans la plupart des pays, seule une minorité parmi les populations visées a choisi de se faire vacciner: aux États-Unis, c’est 25 % de la population; en France et dans le reste de l’Europe, c’est 10 % ou moins. À peu près partout, y compris au Québec, le vaccin est arrivé trop tard,

en même temps ou après la «deuxième vague» de la pseudo-pandémie. Ce fut un énorme gaspillage de fonds publics.

Facile de critiquer après coup, disent certains. «On ne savait pas avant», ajouteront-ils. C’est faux. En août 2009, on disposait de chiffres démontrant clairement que l’épidémie d’A(H1N1) 2009, en Australie, était d’une sévérité comparable à la grippe saisonnière. Durant notre été, c’était l’hiver là-bas, la saison de la grippe; l’épidémie d’A(H1N1) 2009 n’y avait pas pris une ampleur catastrophique, et ce, soulignons-le, malgré l’absence de vaccins contre la nouvelle forme de H1N1. À la fin de l’été 2009, «on savait» donc que c’était une fausse alerte.

Ce n’était pas une pandémie, mais une épidémie de grippe susceptible d’affecter certaines catégories de gens qu’on aurait pu cibler et sensibiliser à des mesures d’hygiène, en attendant qu’un vaccin soit prêt. On aurait pu prendre au Québec la décision de ne faire qu’une campagne de vaccination pour les personnes à risque et éviter un coûteux détournement de ressources financières et humaines: la vaccination de masse a privé le système de santé québécois d’une partie de son personnel qui a été affectée à la vaccination au détriment de soins jugés moins urgents. Les coûts associés à ce détournement seront-ils jamais évalués? […]

La bactérie Clostridium difficile

Au printemps et à l’automne 2009, la grande majorité des Québécois infectés par le virus A(H1N1) ne s’en sont pas rendu compte ou, s’ils ont eu la grippe, ils sont passés à travers sans complications. Chez moins de la moitié de 1 % des personnes infectées, une hospitalisation temporaire a été requise: il y a eu 2483 cas hospitalisés au Québec entre le 30 août 2009 et le 9 février 2010. Parmi ceux-ci, 360 ont nécessité des soins intensifs et 82 sont décédés. L’âge moyen des décès était de 60 ans. On a identifié des conditions sous-jacentes (cardiopathie, maladie pulmonaire, etc.) chez 80 des personnes décédées: au final, du 30 août au 9 février, il y a eu au Québec deux cas de décès imputés à l’A(H1N1) sans identification d’une condition sous-jacente.

Pendant la même période, il y a eu quatre fois plus de décès, dans les hôpitaux québécois, des suites d’une infection par la bactérie C. difficile. En 2008-2009, en effet, le chiffre officiel est de 457 décès imputables à cette bactérie. Les médias en parlaient-ils chaque jour? Non. Pourtant, avec des taux d’environ 60 décès par million de personnes, cela correspond à quatre fois le taux de décès imputés à l’A(H1N1) en 2009. Si les autorités de santé publique du Québec avaient fait mention de tous les décès qui se sont produits dans les hôpitaux à l’automne 2009, cela aurait pu être instructif. Sur une base hebdomadaire, on aurait eu droit à des chiffres comme ceux-ci: «Cette semaine, on rapporte dans les hôpitaux 300 décès attribués au cancer, six décès attribués à la bactérie C. difficile et deux décès attribués au virus A(H1N1) 2009.» Vu comme ça — c’est-à-dire sous l’angle de la réalité —, l’A(H1N1) fait moins peur.

Les autorités de santé publique nous informaient-elles, en 2008 ou 2007, de tous les décès qui se produisaient au Québec chez des gens infectés par les virus de la grippe saisonnière? Bien sûr que non, car on ne faisait pas systématiquement des prélèvements et on ne tenait pas des statistiques aussi précises qu’avec l’A(H1N1) 2009.

Médiatisation indécente

Selon la firme Influence Communications, le poids médias de cette grippe fut en 2009 de 6,7 % au Québec, de 2,4 % au Canada et de 1,4 % dans l’ensemble de 159 pays. Presque 7 % des nouvelles, pendant un an, c’est énorme et sans précédent dans le domaine de la santé!

On a eu droit à une médiatisation indécente de la mort de toute personne infectée par l’A(H1N1) 2009, comme s’il s’agissait du seul agent infectieux en circulation au Québec. On a assisté à une psychose collective qui a été alimentée par la Direction de la santé publique, qui tenait à la réussite de sa mégacampagne de vaccination. Les médias, pour la plupart, ont agi comme des amplificateurs d’une perception du risque totalement déformée: c’était comme si la mort venait d’être inventée!

L’influence de l’industrie pharmaceutique

Espérons qu’à l’avenir les autorités sauront garder leur calme et leur objectivité scientifique lorsqu’une nouvelle forme d’influenza se pointera le bout des antigènes: avant de signer de juteux contrats avec les fabricants de vaccins, les autorités devraient se montrer plus critiques envers le discours de certains scientifiques dont les recherches sont financées par l’industrie. Lorsque l’analyse de la situation est biaisée, l’invocation du principe de précaution est irrecevable. On ne peut pas justifier n’importe quoi, à n’importe quel prix, en invoquant l’idée de prudence.

Si on en juge par le rapport déposé récemment au Conseil de l’Europe, il est clair qu’au sein de l’OMS, certains conseillers étaient en situation de conflit d’intérêts. Nous ne pensons pas que les autorités sanitaires québécoises et canadiennes soient vaccinées contre ce genre d’influence. Il s’agit là d’un phénomène qui a pris, ces dernières années, une réelle ampleur… pandémique!


[Auteurs :]

  • Richard Gendron – Anthropologue spécialisé en santé/environnement
  • Pierre Biron – Médecin retraité et ancien professeur de pharmacologie à l’Université de Montréal
  • Marc Zaffran – Médecin et chercheur invité au Centre de recherche en éthique de l’Université de Montréal