Gilets jaunes, avocate, naturopathe, ex-militaire : les profils hétéroclites des partisans du projet secret de coup d’État

[Source : leparisien.fr]

Par Jérémie Pham-Lê et Vincent Gautronneau 
Le 23 mars 2022 à 15h13, modifié le 24 mars 2022 à 06h48

Une avocate en exercice, un ancien policier, un ancien militaire, d’anciens Gilets jaunes… Ce nouveau coup de filet antiterroriste dans la mouvance conspirationniste, le QAnon français, réserve des surprises quant aux profils des cibles visées. Selon des sources proches de l’enquête, sept suspects — cinq hommes et deux femmes âgés de 36 à 62 ans — ont été placés en garde à vue ce mardi 23 mars dans la matinée par les enquêteurs de la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) sur commission rogatoire des juges antiterroristes chargés du dossier sur Rémy Daillet. Leurs gardes à vue peuvent durer jusqu’à 96 heures.

[Note de Joseph : l’avocate évoquée ici est très vraisemblablement Virginie de Araujo-Recchia.
Voir :
Une avocate antivax kidnappée et séquestrée par les barbouzes de Macron
et
L’avocate Virginie de Araujo-Recchia placée en garde à vue.

Remy Daillet-Wiedemann évoquait publiquement un renversement pacifique et aurait alors tenu un autre discours en privé.

Tout ceci tend à confirmer que la violence est la pire des solutions, d’autant plus lorsque le rapport de force est disproportionné. (Voir aussi : Pourquoi la non-violence ?)

De nos jours, le Nouvel Ordre Mondial dispose concrètement de considérablement plus de moyens que les peuples qui y sont de plus en plus soumis. Les armées, les forces policières, les systèmes judiciaires, les entreprises internationales, les banques centrales, les institutions mondiales telles que l’ONU et l’OMS, les ressources minérales, la majorité des terres agricoles, etc. sont sous son contrôle. Ce n’est pas Goliath contre David, mais Méga Goliath contre micro David. Et trop d’êtres humains s’en accommodent, consciemment ou non, pour que le rapport de force puisse changer au cours des prochaines années.

La seule solution humainement envisageable passe par l’élévation de la Conscience humaine, individuelle et collective, sachant qu’il s’agit habituellement d’un processus long et qui marche difficilement sur des individus hypnotisés. Il ne fonctionne réellement bien que par la valeur de l’exemple. Autrement dit, nous devons individuellement incarner le changement que nous souhaitons voir collectivement un jour se réaliser dans le monde. Si nous voulons vivre dans un monde en paix, nous devons individuellement vivre et exprimer la non-violence, y compris dans nos propos oraux comme écrits. Si nous voulons vivre dans un monde libre, nous devons d’abord nous libérer individuellement des chaînes actuelles de la société matérialiste en refusant notamment ses symboles d’asservissement tels que le masque, la distanciation sociale et les confinements. Nous devons nous libérer de la peur de la maladie et de la mort. (Voir aussi : La clef de la libération.)

En dehors de cela, il faudrait compter sur une intervention aliénigène, surnaturelle ou divine.]

Ces sept personnes ont été interpellées à Paris et en province. Tous sont entendus pour des chefs « d’association de malfaiteurs terroriste criminelle » et « provocation à la commission d’acte de terrorisme ». Tous sont ciblés pour leurs liens avec Rémy Daillet, un ancien cadre du MoDem devenu idole des milieux complotistes, et leur connaissance de son projet secret de coup d’État baptisé « Opération Azur ». Depuis la Malaisie où il était réfugié avant son extradition en France, le gourou de 56 ans est en effet soupçonné d’avoir monté une organisation paramilitaire clandestine sur l’ensemble de la France, avec des cellules régionales cloisonnées, afin de préparer un renversement populaire visant à faire tomber les institutions et préparer la prise du pouvoir par le peuple.

Les suspects placés en garde à vue participaient activement aux échanges sur les messageries chiffrées du groupuscule. Les enquêteurs cherchent à savoir s’ils ont simplement émis une sympathie intellectuelle pour les idées de Rémy Daillet ou s’ils ont pleinement adhéré au projet d’action violente. Le recours à la force aurait été clairement envisagé dans les échanges et certains participants cherchaient à se procurer des armes. « Il est évident qu’il faudra forcer, écrivait ainsi France Royale, pseudonyme de Rémy Daillet, à ses lieutenants. Jusqu’au moment où l’adversaire peut ouvrir le feu. À ce moment-là, nos troupes d’assaut ont toute licence pour répliquer, l’ordre d’ouvrir le feu peut être donné. »

Parmi les activistes, figure une avocate du barreau de Paris. Les magistrats ont dû demander l’aval du bâtonnier de Paris afin de procéder à une perquisition dans ses bureaux professionnels. Surnommé « Vidular » au sein du groupe, cette avocate fiscaliste représentait, selon la DGSI, « le deuxième volet » du plan de Rémy Daillet. Chargée du « côté juridique » du groupe, elle s’était notamment fendue d’une vidéo où elle accusait le gouvernement de « terrorisme d’État, génocide et escroquerie en bande organisée ». Des arguments qui, associés à un dépôt de plainte, permettaient selon elle de légitimer l’opération Azur. Dans cette vidéo, elle incitait aussi les policiers, les gendarmes ou les militaires à sortir de leur devoir de réserve afin « d’entrer dans le devoir de protection ». Une habitude au sein des réseaux de Rémy Daillet. D’anciens membres des forces de l’ordre et de sécurité sont d’ailleurs entendus depuis ce matin en garde à vue.

D’autres profils moins aguerris illustrent le caractère protéiforme du réseau mis en place partout en France par le complotiste. Ainsi de Valérie d’A. « Psychologue et naturopathe » âgée de 62 ans, elle propose en janvier 2021 sa candidature à Christophe M. – ancien lieutenant-colonel de l’armée de terre décoré de la Légion d’honneur et « officier recruteur » de l’organisation – pour devenir cheffe de région. « Je tire et je suis prête à toute action », promet-elle dans un mail capté par la DGSI. Elle organisera même un entraînement pour « ses troupes » et promet à son supérieur d’entreprendre des actions dans « la plus grande discrétion et la plus grande sécurité afin de ne pas compromettre l’action finale. »

Autre profil étonnant : Sylvain B. Décrit comme un Gilet jaune de la première heure, il a participé à au moins une réunion conspirative début 2021 et envisageait, selon un de ses complices, « un truc un peu musclé où on aurait eu un peu plus de temps d’antenne, à BFMTV ou ailleurs ». Une dizaine de personnes sont déjà mises en examen dans ce dossier tentaculaire.




Une avocate antivax kidnappée et séquestrée par les barbouzes de Macron

[Source : RL]

Par Christian Navis

Le 22 mars 2022 la macronestapo procédait à la rafle matinale de Maître Virginie de Araujo Recchia, et à sa séquestration en un lieu tenu secret, en violation de ses droits. Une info étouffée dans le silence complice des médias main stream.

[Voir aussi :
L’avocate Virginie de Araujo-Recchia placée en garde à vue]

Cette juriste opposée à la dictature sanitaire travaillait avec Reiner Fuellmich, son confrère qui a initié contre Macronescu une procédure internationale en crimes contre l’humanité.

Cette procédure s’articule, entre autres griefs, sur les contraintes vaccinales sous menaces et chantages, en violation du code de la santé français et du code de Nuremberg.  Aggravées par les nombreux accidents, certains mortels, résultant de ces thérapies expérimentales rendues obligatoires sur des cobayes  humains.

Mais je vous parie que les nervis du pouvoir vont « découvrir » quelques grammes de coke chez elle, ou une arme ayant servi à un hold up, ou alléguer tout autre prétexte permettant de la séquestrer. Et après ça, la macronaillerie traite Poutine de dictateur !

Elle a commis des fautes impardonnables !

À l’été 2021, après que Macronescu a imposé l’obligation vaccinale pour tous les soignants et la généralisation du passe nazitaire pour l’ensemble des Français ne voulant plus rester enfermés chez eux, elle clamait dans une vidéo virale qui n’allait pas tarder à être cenSSurée, que les mesures gouvernementales covidesques, notamment la vaccination forcée et le port du masque obligatoire, participaient à un génocide dans un pays où la séparation des pouvoirs n’existait plus.

Puis en février 2022, elle rassemble des preuves pour le Tribunal international (non reconnu par la France, comme les nazis récusaient Nuremberg) mis en place par l’avocat allemand Reiner Fuellmich afin de juger les politiciens cupides qui ont contribué, avec leurs pseudo-vaccins, à tuer plus de gens que le virus de la grippe pangoline.

Il tombe sous le sens que les voyous qui ont pris la France en otage ne pouvaient tolérer pareilles dénonciations.

Peu de temps auparavant, elle avait rendu public son rapport intitulé « Dictature 2020 » accusant le pouvoir macronien et ses sbires de « terrorisme d’État, atteinte aux intérêts fondamentaux de la nation et crimes contre l’humanité ».

Ce document devait constituer la base des poursuites pénales contre les membres de ce gouvernement de république bananière.

Elle ne fait qu’énoncer des évidences lorsqu’elle écrit : « On empêche les gens de travailler, on empêche les gens d’avoir une vie sociale, on isole les personnes depuis plusieurs mois, après leur avoir fait croire que tout irait mieux en portant le masque. »

Mais le dictateur et ses séides n’aiment pas entendre de genre de vérités. Malgré l’armada des journaleux vendus et des médias pourris qui chantent leurs louanges 24/24, ils craignent que les yeux des électeurs s’ouvrent avant l’élection.



Dénoncer les crapules au pouvoir est le crime le plus horrible !

Elle aurait été arrêtée sans mandat par des agents se prétendant de la DGSI, agence gouvernementale chargée de l’espionnage et du contre-terrorisme. Aucun chef d’inculpation n’a été notifié et il semblerait qu’on lui ait refusé le coup de téléphone et la présence d’un confrère, dont bénéficient les braqueurs, les narcos et les égorgeurs.

On a une chance de la revoir vivante car mieux vaut prendre des coups de Bottin sur la tête que d’avoir affaire à ces officines parallèles qui, de Ben Barka à Doucet, de Boulin à Bérégovoy, de François de Grossouvre à Jean-Edern Hallier et Claire Séverac ont su neutraliser les gêneurs.

Quand ils ne font pas disparaître discrètement les corps, les nettoyeurs s’y entendent pour qu’il leur arrive des accidents de bicyclette, des noyades dans une flaque d’eau, ou qu’ils se suicident de deux balles dans la nuque.

Virginie de Araujo-Recchia avait déjà déposé plusieurs plaintes au pénal contre le répugnant Emmanuel Lechypre et contre le fantoche Blachier, ainsi que contre les directeurs de publication de plusieurs médias menteurs complices des covideurs. De même que contre les membres de la commission mixte paritaire ayant validé le scélérat passe vaccinal. Et elle envisageait d’assigner des ministres corrompus.

Bien évidemment, Dupond le Yéti avait donné ordre à ses parquetiers de classer ces affaires, ce qui fut fait promptement.

Mais par effet Streisand, entre cenSSure, dénégations insensées et mensonges incohérents, un nombre croissant de personnes, ré informées par le web, ont commencé à se poser des questions. Auxquelles le paltoquet ne répondra pas puisqu’il refuse tout débat. Mais auxquelles des électeurs moins stupides qu’il l’imagine, trouveront tout seuls les bonnes réponses.

Le tyran craint pour son trône

On imagine le paltoquet hystérique, trépignant, éructant, hurlant et se bavant dessus devant Jean-Britt désemparé, incapable de consoler le gamin.

Si Macronescu se fait jeter, fini la belle vie aux frais des contribuables ! Fini la protection des banksters puisqu’il ne leur servira plus à rien ! Fini surtout l’immunité de la fonction et donc le risque de devoir répondre de ses méfaits. De tous ses crimes. À commencer par ceux contre les Gilets jaunes. En continuant par les expérimentations de masse sur des êtres humains contre leur volonté.

Il n’y a pas que la dictature sanitaire !

Des juristes que j’ai consultés m’ont confirmé que des éléments constitutifs de crimes contre l’humanité étaient incriminants depuis les Gilets jaunes.

Et si le manque de réaction des partis et des institutions, et la lâcheté des politiques, ont été pour Macronescu un encouragement à aller plus loin, en terrorisant les gens pour leur imposer ses décisions arbitraires d’autocrate capricieux et immature, ce n’est pas une excuse.

Si l’on s’en tient à la lettre du Code pénal, Macron et ses complices devraient être accusés de crimes contre l’humanité selon les dispositions de l’art 212-1 – 2°, 5° et 11° du code pénal ainsi libellés :

« Constitue un crime contre l’humanité et est puni de la réclusion criminelle à perpétuité l’un des actes ci-après commis en exécution d’un plan concerté à l’encontre d’un groupe de population civile dans le cadre d’une attaque généralisée ou systématique :(…..)

2° L’extermination,

5° L’emprisonnement ou toute autre forme de privation grave de liberté physique en violation des dispositions fondamentales du droit international ;

(…..)

11° Les actes inhumains causant intentionnellement de grandes souffrances ou des atteintes graves à l’intégrité physique ou psychique. »

Pourraient trouver également application les dispositions de l’art 211-1 punissant de la réclusion criminelle à perpétuité « tout plan concerté tendant à la destruction totale ou partielle d’un groupe déterminé à partir de tout critère arbitraire et de commettre ou faire commettre, à l’encontre de membres de ce groupe, l’un des actes suivants : atteinte volontaire à la vie (…..) »

Les faits vus au travers du Droit :

1 / Sur le chef d’accusation du 212 – 1 11° : 11°alors que la menace d’épidémie était connue dès le mois de décembre 2019, un arrêté du 13 janvier 2020 a déclaré « substance vénéneuse » l’hydroxychloroquine, une molécule utilisée depuis 80 ans, tombée dans le domaine public donc bon marché, et dont les effets anti-viraux étaient connus.

Puis est venue une nouvelle mesure cynique : par décret du 25 mars 2020, le gouvernement a limité l’usage de ce remède aux cas désespérés afin de pouvoir en dénoncer l’inefficacité. Surtout quand on sait que prescrire de l’hydroxychloroquine à un moribond sans le combiner à l’azithromycine revient à traiter un cancéreux avec de la tisane de queues de cerise…

Le tout assorti d’une campagne médiatique hystérique de dénigrement des médecins qui proposaient cette thérapie. Brocardés, contredits et insultés par des journaleux agressifs dont la plupart n’ont pas le niveau scientifique d’un BEPC d’antan.

Menacés par ailleurs des foudres de l’administration s’ils revendiquaient le droit de choisir librement leurs prescriptions, conformément au code de déontologie. Même Pétain et Laval lorsqu’ils ont créé l’Ordre n’avaient pas osé aller aussi loin !

Aujourd’hui il est permis de s’étonner de la célérité avec laquelle l’ANSM a donné des « avis » conformes aux décisions du dictateur. L’ANSM impliquée dans les scandales du Médiator, de la Dépakine et du Levothyrox, et traduite en justice pour ses nombreuses erreurs.

On doit ajouter au désastre initial l’impossibilité matérielle pour des millions de personnes de soigner leurs maladies chroniques, perdant ainsi des chances de vie. De même que des affections autres que celles résultant du covid, du fait de la fermeture arbitraire des cabinets médicaux et de l’interdiction faite aux patients de se déplacer normalement.

S’y est ajoutée par la suite l’interdiction d’accès aux hôpitaux pour les gens non vaxinés, quel que soit le mal dont ils souffrent, soumis à un véritable chantage : Faites-vous piquer sinon on vous laissera crever la gueule ouverte pleine de mouches !

Bien que rackettés toute leur vie par une Sécu qui ne profite réellement qu’aux étrangers de préférence en situation irrégulière couverts à 100 % sans avoir jamais cotisé, on refuse de soigner les Français qui ne veulent pas servir de cobayes.

Les médicastres qui se déshonorent ainsi devront eux aussi rendre des comptes, le moment venu.

Une inconséquence criminelle peut être lue à travers la chronologie des faits et leur réitération malgré les nombreuses réserves et mises en garde provenant d’une partie du corps médical honnête et des virologues et épidémiologistes scrupuleux.

Lesquels ont été bâillonnés afin de ne pas nuire aux intérêts d’entreprises pharmaceutiques dont les dirigeants, proches du tyran et des membres de son gouvernement, devront répondre du chef de corruption active et de conflits d’intérêts, en plus de complicité d’homicides.

2/ En ce qui concerne la définition du 2e des crimes contre l’humanité, le décret du 28 mars 2020 prescrivant, facilitant et incitant à l’usage de Rivotril afin d’achever les personnes les plus âgées répond au qualificatif juridique d’ « extermination », tuerie de masse délibérément organisée selon des critères discriminatifs précis : l’âge et le niveau socio-économique.

3/ Pour ce qui relève du 5e des crimes contre l’humanitépeuvent être considérées comme constitutives d’atteintes graves et répétées aux droits civils des citoyens : l’assignation à domicile arbitraire de toute une population, sans condamnation préalable des personnes pour quelque délit que ce soit, instaurant une présomption de culpabilité généralisée s’appliquant de façon aveugle à chacun dans un climat de méfiance, de mal-être et de terreur entretenus par des harcèlements systématiques opérés par des milices qui n’ont plus rien à voir avec une police républicaine.

Le tout encadré par des sanctions pénales abusives décidées pour appuyer ces mesures autoritaires sans que les représentants élus du peuple en aient débattu et les aient votées.

Même si ces diktats furent validés ultérieurement par le Conseil anticonstitutionnel, ce rattrapage a piétiné le principe général de non-rétroactivité des lois pénales. Outre le fait qu’ils intervenaient dans le domaine dévolu à la loi, même si on les a qualifiés de « contraventions » dont les peines étaient supérieures à certains délits !

4/ En ce qui concerne le 212 – 1 – 11°,  Les piquouses forcées avec des produits dangereux sont bien des actes inhumains intentionnels causant des atteintes graves à l’intégrité physique ou psychique des personnes, passibles de la réclusion criminelle à perpétuité.

On peut y ajouter l’état de sidération dans lequel on a maintenu les enfants pendant 2 ans, en les terrorisant et en les contraignant à porter en permanence une muselière nocive, provoquant des troubles cutanés et respiratoires, et altérant gravement leur développement psychique et intellectuel en les privant des indispensables interactions visuelles avec leurs interlocuteurs.

 Tout cela s’ajoute aux crime constitués avant par les ordres donnés pour terroriser, éborgner et mutiler des manifestants pacifiques en utilisant, pendant toute une année, chaque semaine de façon délibérée, une panoplie d’armes létales telles que des grenades de combat rapproché et des balles renforcées à projection ultra rapide dites de dispersion, spécialement calibrées pour faire le plus de dégâts possible, et dont on savait qu’elles provoquaient des énucléations et des amputations à répétition.

Sans oublier les jet de gaz corrosifs et asphyxiants en plein visage, provoquant des cécités et des défigurations, pour le plus grand amusement des nervis.

Ces crimes ont occasionné des dommages physiques et psychiques à plusieurs milliers de personnes, et parmi elles des centaines de blessés très graves qui devront obtenir réparation. En attestent l’abondante documentation vidéo, les nombreuses déclarations des soignants ainsi que les témoignages de quelques policiers qui ont préféré se porter malades ou prendre des congés plutôt que de se rendre complices du dictateur.

Je connais personnellement un haut gradé, « en maladie diplomatique » prêt à témoigner à charge, une fois que Macronescu et sa clique auront été inculpés.

Les autres gradés et subalternes de la force publique auteurs d’agressions physiques devront être poursuivis du chef de coups et blessures volontaires, tentatives d’homicides, tortures et traitements dégradants. Y compris ceux qui ont impunément harcelé, tabassé et racketté d’innocents promeneurs pour une muselière de travers.

Leur culpabilité sera établie en fonction du degré de zèle avec lequel chacun a suivi des ordres manifestement illégaux.

En vertu de la jurisprudence de Nuremberg selon laquelle :

« L’obéissance aveugle à des ordres injustes ou illégaux n’exonère pas les exécutants de leur responsabilité pénale personnelle. »

SVP n’oubliez pas  Virginie de Araujo Recchia et racontez partout où vous pouvez le traitement odieux que lui infligent les tontons macoutes du despote. Seule une vague d’indignation soutenue pourra la sauver de ses tortionnaires !

Christian Navis




Un ex-expert de la CIA : « L’armée ukrainienne est vaincue. Tout ce qui reste c’est du ratissage. »

[Source : numidia-liberum]

Par Mike Whitney

Larry C Johnson, est vétéran de la CIA et du bureau du contre terrorisme. Il est le fondateur et le partenaire directeur de Berg Associates, qui a été créé en 1998. Larry a dispensé une formation à la communauté des opérations spéciales de l’armée américaine pendant 24 ans. Il a été vilipendé par la droite et par la gauche, ce qui signifie qu’il doit faire quelque chose de bien.
Son analyse et son commentaire peuvent être trouvés sur son blog, https://sonar21.com/

Ukraine : point de situation | Ministère des Armées

Question 1 – Pouvez-vous m’expliquer pourquoi vous pensez que la Russie est en train de gagner la guerre en Ukraine ?

Larry C. Johnson – Au cours des 24 premières heures de l’opération militaire russe en Ukraine, toutes les capacités ukrainiennes d’interception radar au sol ont été anéanties. Sans ces radars, l’armée de l’air ukrainienne a perdu sa capacité d’interception air-air. Au cours des trois semaines qui ont suivi, la Russie a établi de facto une zone d’exclusion aérienne au-dessus de l’Ukraine. Bien qu’il soit encore vulnérable aux missiles surface-air tirés à l’épaule fournis par les États-Unis et l’OTAN aux Ukrainiens, rien ne prouve que la Russie ait dû réduire les opérations aériennes de combat.

L’arrivée de la Russie à Kiev dans les trois jours suivant l’invasion a également attiré mon attention. J’ai rappelé que les nazis de l’opération Barbarossa ont mis sept semaines pour atteindre Kiev et les 7 semaines de plus nécessaires pour soumettre la ville. Les nazis avaient l’avantage de ne pas faire defforts pour éviter les civils et étaient impatients de détruire les infrastructures critiques. Pourtant, de nombreux soi-disant experts militaires américains ont affirmé que la Russie était enlisée. Lorsqu’une colonne russe est positionnée à 24 milles (ou 40 milles, selon la source d’information) au nord de Kiev pendant plus d’une semaine, il était clair que la capacité de l’Ukraine à lancer des opérations militaires importantes avait été éliminée. Si leur artillerie était intacte, alors cette colonne était un choix facile pour une destruction massive. Cela ne s’est pas produit. Par contre, si les Ukrainiens avaient une capacité viable à voilure fixe ou à voilure tournante, ils auraient dû détruire cette colonne depuis les airs. Cela ne s’est pas produit. Ou bien, s’ils avaient une capacité de missile de croisière viable, ils auraient dû faire pleuvoir l’enfer sur la colonne russe supposément bloquée. Cela ne s’est pas produit. Les Ukrainiens n’ont même pas monté une importante embuscade d’infanterie contre la colonne avec leurs Javelins nouvellement fournies par les  forces américaines.

L’ampleur et la portée de l’attaque russe sont remarquables. Ils ont capturé un territoire en trois semaines qui est plus grand que la masse terrestre du Royaume-Uni. Ils ont ensuite procédé à des attaques ciblées sur des villes clés et des installations militaires. Nous n’avons pas vu un seul exemple d’unité ukrainienne de la taille d’un régiment ou d’une brigade attaquant et battant une unité russe comparable. Au lieu de cela, les Russes ont divisé l’armée ukrainienne en fragments et coupé leurs lignes de communication. Les Russes consolident leur contrôle de Marioupol et ont sécurisé toutes les approches sur la mer Noire. L’Ukraine est désormais coupée au Sud et au Nord.

Je ferais remarquer que les États-Unis a eu plus de mal à capturer autant de territoire en Irak en 2003 alors qu’ils luttaient contre une force militaire bien inférieure et moins capable. Au final, cette opération russe devrait effrayer les États-Unis, ses chefs militaires et politiques.

La très grande nouvelle est arrivée cette semaine avec les frappes de missiles russes sur ce qui est de facto des bases de l’OTAN à Yavoriv et Zhytomyr. L’OTAN a organisé une formation sur la cybersécurité à Zhytomyr en septembre 2018 et a décrit l’Ukraine comme un « partenaire de l’OTAN ». Zhytomyr a été détruit samedi par des missiles hypersoniques. Yavoriv a subi un sort similaire dimanche dernier. C’était le principal centre d’entraînement et de logistique que l’OTAN et l’EUCOM utilisaient pour fournir des combattants et des armes à l’Ukraine. Un grand nombre de militaires et de civils de cette base sont morts.

Non seulement la Russie frappe et détruit régulièrement des bases utilisées par l’OTAN depuis 2015, mais il n’y a pas eu d’avertissement de raid aérien et il n’y a pas eu d’interception des missiles qui attaquent.

Question 2 – Pourquoi les médias tentent-ils de convaincre le peuple ukrainien qu’il peut l’emporter dans sa guerre contre la Russie ? Si ce que vous dites est correct, alors tous les civils envoyés combattre l’armée russe meurent dans une guerre qu’ils ne peuvent pas gagner. Je ne comprends pas pourquoi les médias voudraient induire les gens en erreur sur quelque chose d’aussi grave. Quelles sont vos réflexions sur le sujet ?

Larry C. Johnson – C’est une combinaison d’ignorance et de paresse. Plutôt que de faire de véritables reportages, la grande majorité des médias (imprimés et électroniques) ainsi que les Big Tech soutiennent une campagne de propagande massive. Je me souviens quand George W. Bush était Hitler. Je me souviens quand Donald Trump était Hitler. Et maintenant nous avons un nouvel Hitler, Vladimir Poutine. C’est une stratégie usée et ratée. Quiconque ose soulever des questions légitimes est immédiatement traité de marionnette de Poutine ou de laquais de la Russie. Lorsque vous ne pouvez pas discuter des faits, le seul recours est l’injure.

Question 3 – La semaine dernière, le colonel Douglas MacGregor était l’invité du Tucker Carlson Show. Ses vues sur la guerre sont étonnamment similaires aux vôtres. Voici ce qu’il a dit dans l’interview :

La guerre est vraiment terminée pour les Ukrainiens. Ils ont été hachés menu, il n’y a aucun doute là-dessus malgré ce que nous entendons de nos médias traditionnels. Donc, la vraie question pour nous à ce stade est, Tucker, allons-nous vivre avec le peuple russe et son gouvernement ou allons-nous  continuer à poursuivre ce type de changement de régime habillé en guerre ukrainienne? Allons-nous arrêter d’utiliser l’Ukraine comme un bélier contre Moscou, ce qui est effectivement ce que nous avons fait.  » (Tucker Carlson– MacGregor Interview)

Êtes-vous d’accord avec MacGregor que le but réel d’entraîner la Russie dans une guerre en Ukraine était « changement de régime »?

Deuxièmement, êtes-vous d’accord que l’Ukraine est utilisée comme terrain de mise en scène par les États-Unis pour mener une guerre proxy contre la Russie?

Larry C. Johnson – Doug est un excellent analyste, mais je ne suis pas d’accord avec lui, je ne pense pas qu’il y ait quelqu’un dans l’administration Biden suffisamment intelligent pour penser et planifier ces stratégies. À mon avis, les 7 dernières années ont été un statu dans l’inertie de l’OTAN. Ce que je veux dire par là, c’est que l’OTAN et Washington, croyaient pouvoir continuer à se glisser vers l’Est sur les frontières de la Russie sans provoquer une réaction. L’OTAN et l’EUCOM ont régulièrement effectué des exercices, y compris en fournissant un entraînement et des équipements offensifs. Je pense que les rapports fournis aux États-Unis que la CIA fournissait une formation paramilitaire aux unités ukrainiennes opérant dans le Donbass sont crédibles. Mais j’ai du mal à croire qu’après nos débacles en Irak et en Afghanistan, nous avons soudainement des stratèges du niveau Sun Tzu tirant les ficelles à Washington.

Il y a un comme un air de désespoir à Washington. En plus d’essayer d’interdire toutes les choses russes, l’administration Biden tente d’intimider la Chine, l’Inde et l’Arabie saoudite. Je ne vois aucun de ces pays tomber en catalepsie. Je crois que l’équipe Biden a fait une erreur fatale en essayant de diaboliser toutes les choses et toutes les personnes russes. Si cela sert à quelque chose, cela sert à unir le peuple russe derrière Poutine et les Russes sont prêts à longue lutte.

Je suis choqué par le mauvais calcul des sanctions économiques qui devaient mettre la Russie à genoux. C’est l’inverse qui est vrai. La Russie est auto-suffisante et ne dépend pas des importations. Ses exportations sont essentielles au bien-être économique de l’Ouest. S’ils refusent d’exporter vers l’Ouest le blé, la potasse, le gaz, le pétrole, le palladium, le nickel fini et d’autres minéraux clés, les économies européennes et américaines seront ravagées. Et cette tentative de soumettre la Russie avec des sanctions a probablement  jeté à la poubelle de l’Histoire le rôle du dollar américain en tant que monnaie de réserve internationale.

Question 4 – Depuis lorsqu’il a livré son célèbre discours à Munich en 2007, Poutine se plaignait de « l’architecture de la sécurité mondiale« . En Ukraine, nous pouvons voir comment ces problèmes de sécurité peuvent évoluer dans une guerre pleinement chaude. Comme vous le savez, en décembre, Poutine a formulé un certain nombre de demandes liées à la sécurité russe, mais l’Administration Biden a haussés les épaules et n’a jamais répondu. Poutine souhaitait que l’expansion de l’OTAN n’inclue pas l’Ukraine (comme membre) et que les systèmes de missile nucléaire ne soient pas déployés en Roumanie ou en Pologne. Pensez-vous que les demandes de Poutine sont déraisonnables?

Larry C. Johnson – Je pense que les demandes de Poutine sont assez raisonnables. Le problème est que 99% des Américains n’ont aucune idée du type de provocation militaire que l’OTAN et les États-Unis ont effectué au cours des 7 dernières années. On a toujours dit au public que c’étaient des exercices militaires « défensifs ». Ce n’est tout simplement pas vrai. Maintenant, nous avons des nouvelles que DTRA finançait Biolabs en Ukraine. Je suppose que Poutine pourrait accepter de permettre aux systèmes de missiles nucléaires des États-Unis en Pologne et en Roumanie si Biden accepte d’autoriser des systèmes russes comparables à être déployés à Cuba, au Venezuela et au Mexique. Lorsque nous le regardons dans ces termes, nous pouvons commencer à comprendre que les demandes de Poutine ne sont pas folles ni déraisonnables.

Question 5 – des médias russes ont rapporté que les missiles russes «sol-air de haute précision» ont frappé une installation en Ukraine occidentale » tuant plus de 100 militaires ukies et des mercenaires étrangers. » Apparemment, ce centre de formation spécial des opérations était situé près de la ville d’Ovruch, à seulement 15 miles de la frontière polonaise. Que pouvez-vous nous dire de cet incident? La Russie essayait-elle d’envoyer un message à l’OTAN?

Larry C. Johnson – Réponse courte : oui ! Les frappes militaires russes dans l’ouest de l’Ukraine au cours de la semaine passée ont choqué et alarmé les responsables de l’OTAN. Le premier coup est arrivé dimanche 13 mars à Yavoriv, ​​en Ukraine. La Russie a frappé la base avec plusieurs missiles, dont certains sont hypersoniques. Plus de 200 membres du personnel ont été tués, ce qui comprenait le personnel des militaires et des agents des renseignements américains et britanniques, et des centaines de blessés supplémentaires. Beaucoup ont subi des plaies catastrophiques. Cependant, l’OTAN et les médias occidentaux ont manifesté peu d’intérêt à rapporter cette catastrophe.

Yavoriv était une base forte importante pour l’OTAN . Jusqu’en février (avant l’invasion de l’Ukraine de la Russie), le commandement de formation de l’Armée des États-Unis opérait de Yavoriv jusqu’à la mi-février. La Russie ne s’est pas arrêtée là-bas. ASB Military News rapporte que la Russie a frappé un autre site, Delyatyn, qui se trouve à 60 km au sud-est de Yavoriv (jeudi, je crois). Hier, la Russie a frappé Zytomyr, un autre site où l’OTAN avait précédemment une présence. Poutine a envoyé un message très clair-Les forces de l’OTAN en Ukraine seront considérées et traitées comme des combattants. Point final.

Question 6 – Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a été léonisé dans les médias occidentaux comme un « chef de guerre » et un « Winston Churchill » moderne. Ce que les médias ne racontent pas à leurs lecteurs c’est que Zelensky a pris un certain nombre de mesures pour renforcer son emprise sur le pays tout en endommageant des institutions démocratiques fragiles en Ukraine. Par exemple, Zelensky a « interdit onze organisations d’informations appartenant à l’opposition » et a tenté d’empêcher le chef du groupe d’opposition le plus important de l’Ukraine, Viktor Medvedchuk, de gérer ses fonctions sous la fallacieuse accusation d’abriter un coffre-fort « financement terroriste ». Ce n’est pas le comportement d’un dirigeant qui est sérieusement attaché à la démocratie.

Quelle est votre position sur Zelensky? Est-il vraiment le « dirigeant patriotique » que les médias occidentaux prétendent?

Larry C. Johnson – Zelensky est un comédien et un acteur, pas très bon à mon avis. L’Occident utilise cycliquement le fait qu’il est juif pour cacher tous les contingents de néo-nazis qui l’entourent (et je veux dire de véritables nazis qui célèbrent toujours les réalisations de l’unité Ukrainienne Waffen SS se battant aux côtés des nazis de la Seconde Guerre mondiale). Les faits sont clairs – il interdit aux partis politiques d’opposition et il ferme les médias de l’opposition. Je suppose que c’est la nouvelle définition de « la démocratie ».

Question 7 – Comment cela se termine-t-il? Il y a un excellent poste au site de Moon of Alabama intitulé « Quel sera l’état de fin géographique de la guerre en Ukraine« . L’auteur de l’article, Bernard, semble penser que l’Ukraine sera éventuellement partitionnée le long de la rivière Dniepr « et au sud le long de la côte qui détient une population de la majorité ethnique russe ».  Il dit aussi:

«Cela éliminerait l’accès ukrainien à la mer Noire et créerait un pont terrestre vers la Transnistrie moldave qui est sous protection  russe. Le reste de l’Ukraine serait une terre confinée, principalement des États agricoles, désarmés et trop pauvres pour devenir une nouvelle menace pour la Russie à tout moment. Politiquement, il serait dominé par les fascistes de Galicia qui deviendraient alors un problème majeur pour l’Union européenne. « 

Qu’est-ce que vous en pensez? Est-ce que Poutine imposera son propre règlement territorial sur l’Ukraine afin de renforcer la sécurité russe et d’amener les hostilités à la fin ou un scénario différent est plus probable?

Larry C. Johnson – Je suis d’accord avec Moon of Alabama. L’objectif principal de Poutine est de garantir la Russie des menaces étrangères et d’effectuer un divorce avec l’Occident. La Russie a les ressources physiques pour être souveraine et indépendante et elle est en train de faire une réalité de cette vision.

Source : Larry C. Johnson: « The Ukrainian Army Has Been Defeated. What’s Left Is Mop-Up »

Par Mike Whitney • March 21, 2022


Source The Saker’s Blog

Par Le Saker

L’échec total des PSYOPs américaines en Russie

J’ai déjà écrit à plusieurs reprises que les Russes se sont fait botter les fesses par l’énorme machine de propagande de l’Empire du Mensonge. Mais lorsque j’ai écrit cela, j’aurais dû être plus précis et écrire que c’est vrai à l’extérieur de la Russie. À l’intérieur, c’est presque tout le contraire qui s’est produit.

La première semaine de la guerre s’est extrêmement bien passée d’un point de vue purement militaire, mais d’un point de vue socio-politique, je sais que beaucoup de Russes ont hésité et ont vraiment paniqué.

Mais à ce moment-là, les PSYOP occidentaux ont commis une énorme erreur : ils ont donné libre cours à une russophobie vraiment enragée et raciste tout en proclamant ouvertement que le régime nazi de Kiev était un défenseur « héroïque » de l’Occident. 

C’est une chose d’entendre dire que votre dictateur Poutine et son Mordor seront réduits en miettes et c’en est une autre de sentir la haine ouverte, directe et ciblée contre vous et votre peuple, c’est quelque chose que vous percevez moins avec votre esprit et plus, je dirais, avec votre « peau » ou vos « tripes »Une fois qu’il est devenu évident que la haine de l’Occident pour la Russie est absolue et totale et que le « mieux » que les Russes puissent espérer de nos « amis occidentaux » est d’être traités comme les Amérindiens ou les Boers par les Anglos, ce qui n’est pas du tout différent de la façon dont les nazis ont traité les Russes, la plupart des Russes ont compris de quoi il s’agissait réellement depuis le premier jour et même bien avant (je dirais depuis environ 1000 ans).

C’est à peu près tout ce qu’il a fallu pour que de nombreux Russes passent du mode « Mon Dieu, que va-t-il se passer ensuite ? » au mode « Nous ne nous rendrons jamais » ou, selon les mots de Molotov, « Notre cause est juste. L’ennemi sera vaincu. La victoire sera nôtre » (22 juin 1941).

Pour vous donner une idée de l’ampleur de la défaite pour les 5e et 6e colonnes opérant en Russie pour le compte de l’Occident, je pourrais mentionner que la popularité personnelle de Poutine et le soutien populaire à la dénazification et au désarmement du régime nazi en Ukraine sont supérieurs à 70 %.




Ukraine : la grande manipulation

[Source : voltairenet.org]

[Photo : Le président Poutine s’expose. Il a réuni 80 000 personnes dans un stade pour célébrer la réunification avec la Crimée et la lutte contre les néo-nazis ukrainiens. Pendant ce temps, à Kiev, aucune foule ne descend dans les rues pour soutenir le président Zelensky qui se cache.]

Par Thierry Meyssan

Alors que les révélations se multiplient sur les exactions commises par les bandéristes ukrainiens durant les huit dernières années, les Occidentaux continuent à ne percevoir que la souffrance des populations civiles ukrainiennes. Elles ignorent tout des causes profondes de la guerre, tout autant que des événements qui ont conduit le Kremlin à la déclencher. Peu importe, les bandéristes sont en train de perdre et les grandes puissances préparent la paix.

Cet article fait suite à :
 1. « La Russie veut contraindre les USA à respecter la Charte des Nations unies », 4 janvier 2022.
 2. « Washington poursuit le plan de la RAND au Kazakhstan, puis en Transnistrie », 11 janvier 2022.
 3. « Washington refuse d’entendre la Russie et la Chine », 18 janvier 2022.
 4. « Washington et Londres, atteints de surdité », 1er février 2022.
 5. « Washington et Londres tentent de préserver leur domination sur l’Europe », 8 février 2022.
 6. « Deux interprétations de l’affaire ukrainienne », 15 février 2022.
 7. « Washington sonne l’hallali, tandis que ses alliés se retirent », 22 février 2022.
 8. « Vladimir Poutine déclare la guerre aux Straussiens », 5 mars 2022.
 9. « Une bande de drogués et de néo-nazis », 5 mars 2022.
 10 « Israël abasourdi par les néo-nazis ukrainiens »,8 mars 2022.

Alors que les révélations se multiplient sur les exactions commises par les bandéristes ukrainiens durant les huit dernières années, les Occidentaux continuent à ne percevoir que la souffrance des populations civiles ukrainiennes. Elles ignorent tout des causes profondes de la guerre, tout autant que des événements qui ont conduit le Kremlin à la déclencher. Peu importe, les bandéristes sont en train de perdre et les grandes puissances préparent la paix.

Les opérations militaires se poursuivent en Ukraine avec deux narrations radicalement différentes selon que l’on écoute les médias occidentaux ou russes. Ces deux versions s’écartent non seulement pour décrire la guerre, mais aussi et surtout pour décrire les buts de cette guerre.

En Occident, le public est persuadé que l’armée russe a d’énormes problèmes logistiques et ne parvient pas à alimenter ses chars en carburant. Ses avions frappent indistinctement des cibles militaires et civiles, détruisant aveuglément des villes entières. Le dictateur Poutine n’en aura pas fini tant qu’il n’aura pas écrasé Kiev et tué le président élu Zelensky. À ses yeux l’Ukraine est coupable d’avoir choisi la démocratie en 2014 au lieu de reconstituer l’Union soviétique. D’ici là, il sème la mort et la désolation sur une population civile, tandis que ses soldats se font tuer à grande échelle.

Au contraire, en Russie, on pense que les combats sont limités à des zones précises, le Donbass, la côte de la mer d’Azov et les cibles militaires partout ailleurs. Certes, on déplore quelques pertes, mais pas d’hécatombe. On observe avec stupeur le soutien que les anciens alliés de la Grande Guerre patriotique (la Seconde Guerre mondiale) apportent aux Bandéristes, les néo-nazis ukrainiens. On attend qu’ils soient tous neutralisés pour que la paix puisse revenir.

En bruit de fond, l’Occident a lancé une guerre économique et financière contre la Russie. De très nombreuses entreprises occidentales quittent le pays et sont immédiatement remplacées par d’autres venant de pays ne participant pas à cette guerre. À titre d’exemple, les restaurants McDonald seront remplacé par la chaîne turque Chitik Chicken, tandis que les Émirats arabes unis accueillent les oligarques chassés d’Europe. La Chine et la Communauté économique eurasienne planifient la mise en place d’un système économique et financier parallèle à celui de Bretton Woods. Bref, le monde se coupe en deux.

Qui dit vrai ?

Les services secrets russes sont persuadés que le président Volodymyr Zelensky s’est enfui de Kiev et qu’il réalise ses interventions vidéos depuis un studio. Ils scrutent tous ses messages pour localiser où il se cache.

La guerre proprement dite

Selon les observateurs de l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE), c’est-à-dire du forum intergouvernemental créé par les accords d’Helsinki (1973-75), le front du Donbass était stable depuis plusieurs mois, lorsque les bombardements ont repris à partir du mercredi 16 février 2022 pour atteindre leur paroxysme le vendredi 18 (plus de 1 400 explosions entendues). Les gouvernements locaux de Donestk et de Lougansk ont alors replié plus de 100 000 personnes pour les protéger de ce déluge de feu.

Le soir du 18, la réunion annuelle des élites de l’Otan, la « Conférence sur la Sécurité de Munich », débutait. L’un des invités les plus remarqués était le président ukrainien Volodymyr Zelenskyy. Le 19, Il prenait la parole et déclarait que son pays ambitionnait de se doter de l’arme nucléaire face à la Russie. Le 20, la Douma était en ébullition à Moscou et votait une motion demandant au président Poutine de reconnaître les deux républiques du Donbass comme indépendantes, ce qu’il faisait dans la précipitation le 21 au soir. Il n’y avait même pas de drapeaux des deux nouvelles nations au Kremlin.

Le 24, l’opération militaire russe débutait par un bombardement massif des systèmes de défense anti-aériens, puis des usines d’armement et des casernes des bandéristes (les néo-nazis ukrainiens). La stratégie militaire russe avait été improvisée, comme la reconnaissance diplomatique des républiques du Donbass. Les troupes déployées étaient déjà épuisées par les manœuvres qu’elles venaient d’effectuer en Biélorussie.

La Maison-Blanche et la presse occidentale, au contraire, faisant l’impasse sur la guerre du Donbass et sur les déclarations du président Zelenski, affirmait que tout cela était prévu depuis longtemps et que les troupes russes avaient été positionnées à l’avance. Le dictateur Poutine, ne supportant pas le choix des Ukrainiens pour la Démocratie, les contraignait à réintégrer son Empire comme Léonid Brejnev avait mis au pas les Tchécoslovaques, en 1968. Cette lecture des événements a semé la panique chez tous les anciens membres du Pacte de Varsovie et l’Union soviétique (qui ont oublié que Brejnev n’était pas russe, mais ukrainien).

Depuis lors, appliquant la technique mise au point par Jamie Shea lors de la guerre du Kosovo, l’Otan écrit chaque jour une nouvelle histoire édifiante sur les crimes de la Russie. Cela va du bombardement irresponsable d’une centrale nucléaire ukrainienne à la frontière russe, à l’anecdote attendrissante d’un jeune enfant qui atteint seul la liberté en traversant l’Europe jusqu’à Berlin. Tout cela est ridicule et atterrant, mais largement repris sans réflexion, ni vérification, par les médias occidentaux.

Joel Lion, alors ambassadeur à Kiev, mettait en garde contre les bandéristes. Il est aujourd’hui en poste au ministère des Affaires étrangères en Israël.

La guerre diplomatique

Comme les choses vont mal pour l’armée ukrainienne et ses supplétifs bandéristes (ou « néo-nazis » selon la terminologie russe), le président Zelenski a sollicité l’ambassade de Chine à Kiev pour transmettre une demande de négociation au Kremlin dès le second jour du conflit. Les États-Unis s’y sont d’abord opposés avant de laisser faire. Durant les contacts, la France et l’Allemagne ont pris des initiatives avant d’être remplacés par la Turquie et Israël. C’est bien normal. En effet, la France et l’Allemagne ont failli à leurs responsabilités en laissant massacrer par Kiev 13 000 à 22 000 personnes en violation des accords de Minsk dont ils étaient les garants. Tandis que la Turquie a soutenu les Tatars ukrainiens sans pour autant mener d’action en Ukraine et qu’Israël a soudain pris conscience que le danger bandériste (c’est-à-dire « néo-nazi ») que son ambassadeur à Kiev dénonçait était bien réel.

Ces négociations se déroulent bien, malgré l’assassinat par les bandéristes ukrainiens d’un délégué de leur propre pays, le banquier Denis Kireev, coupable à leurs yeux d’avoir prétendu que les Ukrainiens et les Russes étaient des frères slaves. Malgré aussi la bourde du ministre français des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, qui a cru malin de rappeler lourdement que la France est une puissance nucléaire, provoquant la mise en alerte nucléaire de la Russie.

Ces négociations pourraient se terminer d’une manière difficile à imaginer : l’Ukraine, qui avait inclus 102 000 bandéristes dans ses forces de Défense territoriales, pourrait être désarmée et placée sous la protection des États-Unis et du Royaume-Uni (c’est-à-dire en pratique de l’Otan). C’est en effet le seul moyen de respecter les traités, notamment les déclarations d’Istanbul (1999) et d’Astana (2010). L’Ukraine a le droit de choisir ses alliés, mais pas d’accueillir d’armes étrangères chez elle. Elle peut donc signer des accords de Défense, mais pas être placée dans un commandement intégré. C’est une position très gaullienne : Charles De Gaulle avait maintenu la signature de la France au Traité de l’Atlantique-Nord, mais avait retiré l’armée française du commandement intégré de l’Organisation du Traité de l’Atlantique-Nord (Otan) et avait chassé les soldats états-uniens du sol français.

La Russie devrait occuper durablement, voire annexer, la côte de la mer d’Azov (y compris Marioupol) de manière à joindre la Crimée au Donbass. En outre, elle devrait occuper, voire annexer, le canal de Crimée du Nord qui approvisionne en eau potable la péninsule criméenne. Enfin, elle pourrait occuper, voire annexer, la côte de la mer Noire (y compris Odessa) de manière à joindre la Crimée à la Transnistrie. La minorité hongroise, elle aussi victime des bandéristes qui ont fermé ses écoles, pourrait être rattachée à la Hongrie. Cependant, le mieux est l’ennemi du bien : la perte d’accès de l’Ukraine à la mer pourrait être une cause de conflit futur.

La seule chose qui est certaine, c’est que la Russie poursuivra son action jusqu’à la neutralisation de tous les bandéristes et qu’Israël la soutiendra pour cela, mais pas au-delà. De ce point de vue, le meeting que le président Poutine a convoqué à Moscou « contre les nazis » n’est pas un simple message de détermination à son opinion publique, c’est déjà un cri de victoire. Tous les monuments à la gloire de Stepan Bandera et des nazis devront être détruits. Les autres nations qui ont soutenu les néo-nazis, notamment la Lettonie, devraient le prendre pour dit.

Sergey Glazyev fait son grand retour. Après avoir joué un rôle dans la privatisation des biens collectifs soviétiques, il pourrait construire un nouveau système financier global.

La guerre économique et financière

C’est là que tout se joue pour les États-Unis. Ils sont parvenus en quelques jours à faire prendre des mesures unilatérales (et donc illégales en droit international) à tous leurs alliés. Mais ces mesures, qualifiées de « sanctions » quoique sans jugement, ne sont pas tenables à moyen terme. D’ores et déjà elles ont suscité une spéculation effrénée sur l’énergie et une hausse des prix immédiate en Europe. Les grandes entreprises européennes quittent la Russie la mort dans l’âme. Elles assurent le Kremlin qu’elles n’ont pas le choix et qu’elles espèrent revenir au plus vite.

Le président Vladimir Poutine met en avant les libéraux que l’on accusait il y a peu d’être vendus à l’étranger. L’ancien président Dmitri Medvedev est à nouveau en grâce. La directrice de la Banque centrale russe, Elvira Nabiullina, qui avait été choisie au moment de l’idylle avec l’Ouest, a été présentée à la Douma pour se succéder à elle-même, mais désormais pour travailler avec d’autres partenaires. Sergey Glazyev, dont le nom est associé aux privatisations de l’ère Yelstin, s’est vu confier la création d’un nouveau système économique et financier qui puisse se substituer à celui conçu par les Anglo-Saxons en 1944, à Bretton Woods. Tout leur est pardonné pourvu qu’ils garantissent aux Chinois et à la Communauté économique eurasiatique (Biélorussie, Kazakhstan, Kirghizistan, Russie, Tadjikistan) qu’ils ne seront pas étatistes.

Le pape François a accepté de réveiller les vieux démons des croisades. Le 25 mars, il consacrera l’Ukraine et la Russie au Cœur immaculé de Marie, selon les vœux de celle-ci transmis par les voyants de Fatima lors de la révolution russe.

La guerre idéologique

La paix en Ukraine ne réglera pas le conflit russo-US ouvert depuis le 17 décembre 2021. Celui-ci continuera avec d’autres affrontements. Pour leur part, les Straussiens, qui ont usé et abusé des arguments religieux pour attaquer la Russie en Bosnie-Herzégovine, en Afghanistan, en Tchétchénie et au Moyen-Orient élargi, ont bien l’intention de les utiliser au plan global.

Souvenons-nous, l’orientaliste straussien Bernard Lewis (ancien agent des services secrets britanniques, puis membre du Conseil de sécurité nationale US, puis conseiller de Benjamin Netanyahu) avait conçu un moyen pour mobiliser les arabes, à la place des Occidentaux, contre les Russes. C’était la stratégie du « choc des civilisations ». Il avait expliqué qu’en Afghanistan, les croyants musulmans devaient se battre contre les Soviétiques athées. C’est cette vision qui a été concrétisée par les arabes-afghans d’Oussama ben Laden. La même stratégie a été utilisée avec succès en Bosnie-Herzégovine et en Tchétchénie. Sur le premier théâtre d’opération, l’Otan s’est appuyée sur l’armée saoudienne et sur les Gardiens de la Révolution iraniens (ainsi que sur quelques éléments du Hezbollah libanais). Un Staussien, Richard Perle, est même devenu le conseiller diplomatique du président bosniaque Alija Izetbegović, dont Oussama Ben Laden était le conseiller militaire. Plus tard, durant la Seconde Guerre de Tchétchénie, les Straussiens ont organisé l’alliance entre les Bandéristes ukrainiens et les islamistes tchétchénes (congrès de Ternopol, 2007), avec le soutien logistique de la Milli Görüş (alors dirigée par Recep Tayyip Erdoğan). Tous se sont battus côte-à-côte pour l’Émirat islamique d’Itchkérie (Tchétchénie). En définitive, la stratégie de Bernard Lewis fut popularisée par son assistant, Samuel Huntington. Cependant, il ne la présenta plus comme un plan militaire, mais comme une fatalité expliquant opportunément l’attribution des attentats du 11 septembre 2001 aux musulmans en général.

Considérant que rien n’arrête les gens qui se battent en croyant servir Dieu, les Straussiens ont décidé depuis quatre ans déjà de réactiver le schisme qui sépara les Catholiques des Orthodoxes au XIème siècle. Ils se sont d’abord attelés à scinder l’Église orthodoxe ukrainienne du patriarcat de Moscou. Ils y sont parvenus avec l’aide de la Turquie qui a fait pression sur le patriarche de Constantinople. Il s’agit maintenant de déchaîner les passions en ressuscitant les prophéties de Fatima. En 1917, juste après la révolution russe, des voyants portugais eurent des apparitions de la Vierge Marie. Celle-ci leur confia différents messages, dont un dénonçant implicitement le renversement du Tsar de droit divin. La Russie était présentée comme choisissant le Mal et tentant de le répandre. Par conséquent, le conseiller de Sécurité nationale, Jake Sullivan, s’est rendu à Rome, à l’occasion d’une rencontre avec la Chine, en fait pour convaincre le pape François. Il y est parvenu.

Un calendrier a été mis au point. Le président Zelenski s’adressera au parlement français, puis le président Biden viendra en Europe présider un sommet extraordinaire de l’Otan, et enfin le pape François, réalisant la prière de la Vierge Marie à Fatima, consacrera l’Ukraine et la Russie au Cœur immaculé de la Vierge. Ce montage peut apparaître artificiel, mais son effet devrait être puissant. Pour beaucoup de catholiques, combattre la Russie deviendra un devoir religieux.

Conclusion

Dans les prochaines semaines, le président Joe Biden devra s’essayer à un nouveau discours. Il s’agira de présenter la paix en Ukraine comme une victoire de la sagesse. Peu importe que les Ukrainiens aient joué et perdu. Peu importe que les bandéristes soient prisonniers ou morts. Peu importe que l’Ukraine perde son accès à la mer. Les Alliés seront invités à augmenter leurs dépenses militaires et à payer avec leurs deniers pour tout ce carnage.

PS : Ma chronique de la semaine dernière a été illustrée par erreur avec une photographie de Reinhard Gehlen à la place d’une de Stepan Bandera. Nous vous prions de nous en excuser.

Thierry Meyssan

source : Réseau Voltaire




L’avocate Virginie de Araujo-Recchia placée en garde à vue

[Source : mediazone.zonefr.com]

Par Eric Montana

Dans nos démocraties de théâtre, on arrête même les avocats… Virginie est actuellement en garde à vue.
Son crime ? Sans doute qu’appartenir au collectif d’avocats internationaux avec Maître Reiner Fuellmich peut être une « raison »… Sa participation au Grand Jury pour dénoncer les tests bidons et les injections peut aussi être un facteur aggravant. Pour l’instant nous n’en voyons pas d’autres…

Mais par contre ce que nous constatons, c’est encore une preuve que nous ne vivons pas dans un Etat de droit…

Virginie de Araujo-Recchia, avocate au barreau de Paris, a été arrêtée tôt ce matin [le 22 mars] à son domicile et a été placée en garde à vue ce matin.

À l’heure actuelle, les faits qui lui sont reprochés ne sont pas encore connus. Un communiqué a cependant été publié et largement diffusé sur les réseaux sociaux:

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Puis en milieu d’après-midi, un second communiqué précisait que Maître Araujo-Recchia avait enfin été localisée et qu’un avocat l’assistait.

Rappelons que Maître Virginie Araujo-Recchia avait déposé plusieurs plaintes contre X visant les directeurs de publication des médias, ou contre les membres de la commission mixte paritaire ayant validé le passe vaccinal, et qu’elle faisait partie du collectif d’avocats du « Grand Jury » mis en place par Reiner Fuellmich.

D’après des sources proches du dossier, elle travaillait sur une plainte visant des partis politiques et les agissements de certains de leurs membres, et aurait été emmenée à la DGSI, à Levallois.

Cette nouvelle a suscité beaucoup d’interrogations, une immense émotion dans de nombreux pays, et de l’indignation chez tous ceux qui suivent son action avec bienveillance et attention. Cette avocate au courage exemplaire que nous suivons et que nous soutenons, représente un espoir que justice puisse enfin être rendue à toutes les victimes de cette campagne d’injections dont il est désormais prouvé que les conséquences et les effets secondaires tragiques ont généré plus de décès que le virus qu’elle est censée combattre.

Pour ce qui concerne MediaZOne, nous affirmons depuis le début que nous sommes dans le cadre d’une conspiration criminelle car le simple fait que les gouvernements occidentaux aient garanti l’impunité judiciaire aux labos pharmaceutiques qui produisent ces supposés vaccins, constitue la plus grave anomalie et la raison suprême qui nous permet de le déduire.

Et puis, ayant eu connaissance de la feuille de route que les gouvernements sont tenus d’appliquer, nous constatons que le plan se déroule comme il a été fixé et qu’à cette campagne d’injections va succéder une pénurie alimentaire dont même Macron s’est fait l’annonciateur.

Au fur et à mesure que les pièces du puzzle se mettent en place, nous avons de moins en moins de raisons de douter que cette conspiration a pour but la réduction de la population mondiale, la destruction de l’économie occidentale et la mise en place du Grand Reset transhumaniste.

Tôt ou tard les peuples vont prendre conscience de cet état de fait et il reste à espérer qu’ils réagiront et y mettront un terme. Notre passivité et notre indifférence sont les vrais dangers qui nous mèneraient vers le plus grand crime contre l’humanité de l’Histoire.

L’arrestation de cette jeune et brillante avocate constitue la preuve absolue que nous ne vivons ni dans une démocratie ni dans un Etat de droit. Une affaire que nous suivons avec beaucoup d’attention, qui appelle de plus amples informations, que nous ne manquerons pas de publier dès que nous en aurons.

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Conséquences catastrophiques pour les petits des mesures anticovid. Informons. Changeons de gouvernance !

Par Nicole Delépine

IMPACT DÉVASTATEUR DES MESURES COERCITIVES, FERMETURES D’ÉCOLE ET MASQUES

Ces mesures inutiles ont détruit l’avenir des tout petits. Aux électeurs : allons-nous continuer à dire que cette pandémie a été bien gérée et permettre la poursuite de cette politique dite « sanitaire » ?

« Le niveau de lecture des enfants s’effondre par rapport à l’ère pré-pandémique »(([1] Le niveau de lecture des enfants s’effondre par rapport à l’ère pré-pandémique – Aube Digitale
PAR JADE · PUBLIÉ 18 MARS 2022))

Les capacités de lecture des enfants se sont effondrées par rapport à la période pré-COVID, en raison des politiques de confinement qui ont entraîné la fermeture des écoles.

« Une étude menée par des chercheurs de la TU Dortmund a révélé que les enfants allemands en classe de CM1 sont bien moins capables de lire que leurs prédécesseurs qui sont passés par cette classe avant la pandémie »

Un test de lecture standard passé par des élèves de CM1 en 2021 a été comparé aux résultats obtenus avec le même test en 2016.

Le nombre d’enfants dont le niveau de lecture était jugé « bon » à « très bon » a chuté de 7 %, tandis que plus d’un quart des élèves ayant passé le test en 2021 ont désormais des problèmes de compréhension de la lecture.

« Si vous l’exprimez en années d’apprentissage, les enfants manquent en moyenne une demi-année d’apprentissage », a déclaré le Dr Ulrich Ludewig,

« La lecture étant un aspect crucial de chaque matière, l’impact s’est également répercuté dans d’autres domaines d’apprentissage. »

L’UNICEF avait prévenu : les fermetures d’écoles en cas de pandémie entraînaient une « perte d’ampleur presque insurmontable pour la scolarité des enfants » : « soutien intensif » nécessaire ! Pour de nombreux enfants, les préjudices pourraient être permanents.

L’orthophoniste Jaclyn Theek affirme que le port de masques pendant la pandémie a entraîné une augmentation de 364 % du nombre de patients adressés à sa clinique, des bébés et des tout-petits.

« Ils ne font aucune tentative de verbalisation et ne communiquent pas du tout avec leur famille », dit-elle, ajoutant que les symptômes d’autisme montent également en flèche. »

« (…) Il est très important que les enfants voient votre visage pour apprendre, alors ils surveillent votre bouche. » Qu’est-ce qu’on a fait ?! Mettre fin à cette folie cruelle. » (7) Darren Grimes (@darrengrimes_) / Twitter

Depuis le début du coronacircus, des pédiatres, orthophonistes, pédopsychiatres et de trop rares enseignants et de nombreuses personnes s’occupant à divers titres des enfants alertent sur les conséquences catastrophiques des mesures anticovid imposées aux enfants, inutiles et dangereuses pour leur avenir. Nous en avons cité un certain nombre dans « Les enfants sacrifiés du covid »(([2] N et G Delépine Editions Fauves janvier 2022)).

Malheureusement, les inquiétudes relayées par plusieurs articles et pétitions initiées par des orthophonistes(([3] Pétition : Le Collectif National des Orthophonistes de France dit STOP au masque en classe (mesopinions.com) )) et parfois des associations de parents se révèlent jour après jour justifiées et encore plus graves que prévu.

Extrait de la pétition récente

« Dans le pays des lumières, à l’origine de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen, pionnier dès le début du 20e siècle de la protection des enfants, les droits élémentaires des élèves français en 2022 passent après ceux des adultes. Cela est insoutenable !

Nous insistons à nouveau sur le fait que les enfants ne présentent pas de risque majeur face à cette maladie, que nombre d’enfants ont attrapé le COVID cet hiver et sont donc naturellement immunisés.

De nombreux pays d’Europe ont d’ailleurs aboli les restrictions dans les écoles, depuis quelques semaines.

Le Collectif National des Orthophonistes de France, à travers un envoi massif aux élus et au Ministre de l’Éducation Nationaled’une tribune signée par 144 orthophonistes et l’infographie réalisée à la suite de celle-ci, alerte encore une fois sur lesconséquences négatives à court, moyen et long terme sur la santé des enfants et sur leurs apprentissages. »

Mais le mythe du masque n’est pas tombé

Malgré la levée au moins transitoire de l’obligation, élections obligent, trop de parents imposent à leur enfant la muselière à hauts risques immédiats, mais aussi à plus long terme !(([4] Jetez ces masques que je ne saurais voir ! Jetez les muselières qui ne protègent personne ! – Docteur Nicole Delépine (nicoledelepine.fr) ))

Et parfois des proviseurs ou chefs d’entreprise se permettent de l’imposer et de le conseiller. Ont-ils seulement la notion du mal qu’ils font ?(([5] De quel droit divin certains proviseurs et certains chefs d’entreprise se croient-ils autorisés à « conseiller » le port du masque ? – Nouveau Monde (nouveau-monde.ca) ))

Tentons d’informer encore et encore afin que cesse ce scénario gigantesque qui met en cause l’avenir de l’humanité.




McKinsey, ce cabinet qui conseille Macron et qui fraude le fisc

[Source : linsoumission.fr]

McKinsey, un de ces cabinets qui conseillent Macron, pour la bagatelle de plus d’1 milliard d’euros en 2021, n’aurait pas payé d’impôts sur les sociétés en France pendant 10 ans. Ce même cabinet qui conseille à nos dirigeants l’austérité budgétaire, aux conséquences sanglantes notamment dans nos hôpitaux. Jeudi 17 mars, une commission d’enquête du Sénat publiait un rapport au vitriol sur ces cabinets de conseil et leur place grandissante dans la sphère publique, sans aucune légitimité démocratique et aux coûts exorbitants. Il y a un mois, Mathieu Aron et Caroline Michel-Aguirre, auteurs du livre-enquête Les infiltrés, nous racontaient l’histoire d’un « phénomène tentaculaire« , en parlant d’un « putsch progressif » au sein de l’Etat. Des révélations édifiantes.

[Voir aussi :
L’agence de presse Reuters, le cabinet McKinsey et Pfizer, l’énorme conflit d’intérêts !]

Par Nadim Février

Fraude fiscale : un mensonge sous serment du directeur associé de McKinsey France ?

Quelle ironie ! McKinsey est un cabinet de conseil connu dans le monde entier, au réseau étendu et détenant une influence très importante dans la conduite de l’action publique de nombreux pays, que peu d’entre nous pouvons mesurer. Un cabinet qu’Emmanuel Macron connaît bien puisqu’il l’a conseillé lors de sa campagne présidentielle. Bien que puissant, c’est un cabinet qui semble souhaiter rester discret. C’est raté. Il est désormais mis sur le devant de la scène suite à des accusations de fraude fiscale.

Après 4 mois de travaux menés par une commission d’enquête du Sénat, cette dernière a révélé que McKinsey n’avait pas payé d’impôts sur les sociétés en France depuis 10 ans. Ce même cabinet qui n’hésite pas à prodiguer de nombreux conseils à nos dirigeants, comme celui de charcuter dans les dépenses publiques et de s’attaquer à l’Etat social. Des recommandations qui sont elles-mêmes vendues à prix d’or. En 2021, les sommes dépensées par la macronie en direction des cabinets de conseil atteignaient 1 milliard d’euros. Un record. Il fallait oser.

Concernant les accusations de fraude fiscale, les rapporteurs de la commission d’enquête « évoquent un exemple caricatural d’optimisation fiscale. » Pourtant, la question avait été posée avait été posée à Karim Tadjeddine, directeur associé de McKinsey France, lors de son audition par la même commission d’enquête. En effet, celui avait déclaré : « Nous payons l’impôt sur les sociétés en France et l’ensemble des salariés qui y travaillent sont dans une société de droit français. » Face à ces révélations à ce qui semble être un mensonge sous serment, le sénateur Arnaud Bazin, président de la commission d’enquête, a indiqué que le Sénat allait saisir le procureur de la justice pour une « suspicion de faux témoignage ». Les preuves semblent accablantes. Affaire à suivre.

Des cabinets de conseil qui coûtent une fortune à l’Etat

Combien coûtent ces cabinets privés ? Combien coûtent tous ces « power point », ces « missions d’évaluation » parfois inutiles ? Très cher. Que l’État paye autant pour sous-traiter ses fonctions, souvent pour ce soient toujours les mêmes conseils qui soient appliqués (cure d’austérité sanglante, baisse du nombre de fonctionnaires, réorganisation managériale de la fonction publique à la sauce du privé) est un scandale démocratique. Surtout si, comme McKinsey, ceux-ci ne paient même pas leurs impôts à l’Etat, Etat qu’ils dépècent en se substituant à lui sur de plus en plus de missions. Les chiffres sont édifiants.

Le record d’argent versé aux cabinets de conseil date de l’année 2021 : les dépenses de l’Etat ont dépassé le milliard d’euros en 2021. 1 milliard d’euros d’argent public. Amélie de Montchalain, ministre de la transformation et de la fonction publique avançait le chiffre de 140 millions d’euros par an. De 2018 à 2021, la progression des dépenses est constante. Les dépenses des ministères de la macronie en la matière ont été multipliées par 2,36.

McKinsey payé 4 millions d’euros… pour conseiller de baisser les APL de 5 euros

Le cabinet McKinsey a été payé 4 millions pour réfléchir à l’une des premières réformes qui a confirmé le caractère de président des ultra-riches de Jupiter. « Nous avons également identifié une prestation de 4 millions d’euros de McKinsey pour mettre en oeuvre la réforme des APL, cette même réforme qui réduisait les aides de 5€ par foyer » , a expliqué Eliane Assassi, présidente du groupe communiste au Sénat et rapporteure de la commission d’enquête.

Parfois même, certains dépenses de conseil ne servent à rien. L’Etat a en effet payé 497 800 euros à McKinsey pour réfléchir « aux évolutions attendues du marché de l’enseignant » en vue d’un colloque. Ce dernier a été annulé du fait de la pandémie, mais le demi-million d’euros, lui, il a bien été dépensé. C’est l’équivalent de 1 600 purificateurs dans 1 600 restaurants scolaires ou 1 million de FFP2. Enfin, l’omniprésence des cabinets de conseil pendant la crise sanitaire a été majeure. 68 commandes ont été passées à ces derniers « pour un montant total de 41,05 millions d’euros ». La campagne de vaccination, elle, a été en partie sous-traitée à McKinsey pour la somme de 12 millions d’euros. Des chiffres phénoménaux.

Cabinets de conseil : « un putsch progressif » et inquiétant au sein de l’État

L’influence grandissante des cabinets de conseil à l’image de McKinsey au sein de l’État pose de nombreux problèmes. D’abord, quelle est leur légitimé démocratique ? La question se pose d’autant plus que les consultants ont été en première ligne tout le long du quinquennat d’Emmanuel Macron. Selon le rapport de la commission d’enquête, « les cabinets de conseil sont intervenus sur la plupart des grandes réformes du quinquennat, renforçant ainsi leur place dans la décision publique ». Certains ministres minimisent leur influence et parle du caractère ponctuel, notamment pendant la crise sanitaire.

Pourtant, « le recours du gouvernement aux cabinets de conseil a été massif tout au long du mandat d’Emmanuel Macron, et ce bien avant la pandémie ». Ainsi, 1 600 missions auraient été réalisées par différents cabinets de conseil, comme McKinsey, Citwell et Accenture. Eliane Assassi met ainsi en cause leur légitimité, tant leur influence n’a jamais été aussi grande : « Des pans entiers des politiques publiques sont délégués à des consultants, qui n’ont toutefois aucune légitimité démocratique. Il s’agit d’une intrusion en profondeur du secteur privé dans la sphère publique. » La sénatrice déplore un recours aux cabinets de conseil qui est devenu « un réflexe de la part de celles et ceux qui nous gouvernent, et peu importe l’argent qu’on y met. »

La place prise par ces cabinets de conseil dans la sphère publique est inquiétante. Mathieu Aron et Caroline Michel-Aguirre, auteurs du livre-enquête Les infiltrés, n’hésitent pas à parler « putsch progressif » au sein de l’Etat. Selon Caroline Michel-Aguirre, « on a parlé de putsch progressif, mais consentant, parce que ce n’est pas un coup d’Etat au sens où l’Etat ne l’aurait pas voulu. Au contraire ! Les politiques et les hauts fonctionnaires eux-mêmes ont ouvert grand les portes. » C’est donc bien « un choix politique » selon les deux auteurs.

Ce choix politique a commencé sous Nicolas Sarkozy au milieu des années 2000, qui a mis en place la « Révision Générale des Politiques Publiques » (RGPP). Ce qui s’est joué en réalité, c’est un grand plan de réduction des coûts de l’Etat qui a été confié à des consultants, ainsi qu’une « volonté d’appliquer des méthodes différentes à la fonction publique, importées par des multinationales du conseil » comme McKinsey.

Quand l’État paye pour disparaître

Ces multinationales sont arrivés petit à petit dans la sphère publique pour y diffuser les méthodes du privé, en s’attaquant à l’État dans son fonctionnement. Ils ont ainsi appliqué à la sphère publique leur vision du « mieux d’Etat, c’est moins d’Etat » en participant à l’application de politiques d’austérité aux conséquences sanglantes que l’on connaît. Une réduction des dépenses, à laquelle ne s’est pas ajoutée une réduction du champ des compétences de l’État, car selon eux, on peut faire toujours « autant avec moins. »

C’est là où le serpent néolibéral se mord la queue. L’État paie des conseillers une fortune pour des PowerPoints qui semblent inoffensifs, mais qui ont des conséquences réelles pour la vie des gens, car l’État est dépecé de ses fonctions fondamentales, et a de moins en moins de moyens pour mener ses missions essentielles, pour ses services publics qui sauvent la vie des gens. Pour pallier à cela, l’État a recours de manière plus intense aux consultants qu’il pait toujours une fortune pour leurs sous-traiter certaines missions.

Enfin, certains de ces cabinets qui aident l’État à réduire ses dépenses, ne paieraient même pas leurs impôts en France, coûtant d’autant plus cher à l’État et à la société. L’État paie pour disparaître. Définitivement, « le recours aux prestataires privés fonctionne comme un « cliquet » à la fois technique et budgétaire, qui interdit tout retour ». Il est temps de balayer l’oligarchie néolibérale qui nous gouverne et d’enfin mettre en place un plan de séparation de l’argent et de l’État.

Par Nadim Février


https://twitter.com/divizionair/status/1506171319511097346?s=11




Qui possède le monde ?

[Source : exoconscience.com]

Par FLORENT DAVID

Ce brillant documentaire (sous-titré en français) de Tim Gielen révèle comment un petit groupe de criminels super riches a acheté pratiquement tout sur terre, jusqu’à tout posséder.

Depuis les médias, les soins de santé, les voyages, l’industrie alimentaire, les gouvernements… Cela leur permet de contrôler le monde entier. C’est pourquoi ils essaient d’imposer le Nouvel Ordre Mondial.

Bill Gates, Klaus Schwab, George Soros, …

Ce documentaire incroyablement révélateur révèle quelque chose d’étonnant : la majorité de notre monde appartient à ces mêmes personnes. Grâce à cela, ils peuvent contrôler le monde entier et imposer leur programme maléfique à toute l’humanité.

C’est le moment de les dénoncer et de se lever comme un seul homme pour défendre notre liberté.

Les noms des deux sociétés qui « possèdent virtuellement le monde » sont Vanguard et BlackRock. Elles sont au cœur de l’État profond ou la Cabale.

Leur plan est la Grande Réinitialisation où ils veulent asservir chaque humain sur terre.



[Voir aussi :
Les 4 firmes qui possèdent les USA
Qui sont les responsables de la crise mondiale Covid-19 ?]

Pour aller plus loin :






France — 10 avril 2022 : ni Vote blanc, ni Abstention !

[Source : irocblog via agoravox.fr]

Par Régis DESMARAIS

Il y a urgence à faire croire que les dés sont jetés et que rien ne peut changer la donne. Dès lors, pourquoi perdre son temps ? Pourquoi voter ? Cette ultime manipulation ne doit pas prendre. L’abstention et le vote blanc sont la pire des choses pour ceux qui ont souffert de la politique et des mots du président sortant. Le 10 avril 2022, il y a urgence à se déplacer massivement pour voter, car rien n’est joué tant que l’on n’a pas capitulé.

Faire croire que le vote est inutile alors que le bilan est catastrophique

Sans que cela soit prépondérant, j’entends autour de moi trop de personnes qui avouent ne pas vouloir aller voter en avril prochain, car, selon elles, « Cela ne sert à rien ! » Outre que la réalité de cette assertion n’est pas démontrée, ce qui est étrange c’est de voir que ce type de déclaration défaitiste émane de personnes qui souffrent, subissent et détestent le régime en place. Si « Cela ne sert à rien », on a envie de leur demander « Mais alors, qu’est-ce qui peut servir ? » Sans même poser la question, on devine avec crainte la réponse susceptible de venir : « Rien ! »

L’abstention fondée sur la croyance que voter ne sert à rien est un subtil poison dont seul le personnage qui occupe le pouvoir peut tirer bénéfice. Ce poison est distillé avec férocité et constance par les médias. Nous sommes submergés de sondages qui nous annoncent que le président est à plus de 30 % des intentions de vote. La presse nous étourdit par des articles proclamant que M. Macron s’envole dans les sondages, qu’il est le « père de la Nation », un chef de guerre qui ne se change pas en période de conflit, l’ami des démocrates persécutés par les dictateurs, celui qui vante la fraternité et qui fait en sorte que le bien et la vérité arrivent en fanfare pour écraser le mal et le mensonge. Le récit est désarmant de naïveté tant il est éloigné de la réalité.

Emmanuel Macron s’envolerait donc dans les sondages, mais cet envol semble être celui d’Icare. La chute guette celui qui a voulu se hisser là où il n’a pas sa place. Nous avons beau regarder et écouter autour de nous, nous ne percevons la plupart du temps que détestation de ce personnage qui a fait du mensonge et de l’inversion de tout un mode de gouvernance. La plupart des Français détestent ce président à l’apparence douteuse d’un gamin hilare de se retrouver entre tant de dorures. Hélas, dorure rime avec pourriture, et la pourriture se développe quand se nécrose un corps malade, exsangue et sans avenir. Tous les chiffres, tous les actes, toutes les déclarations de ce président ont plongé la France toujours plus au fond d’un puits sombre et glacial. Nous ne pouvons pas continuer cette descente infernale.

Pour qui veut bien réfléchir, on ne peut qu’être sidéré par le contraste entre un homme qui est présenté comme brillant, intelligent si ce n’est surdoué, et la réalité d’un personnage qui a besoin de dépenser « un pognon de dingue » en frais de cabinet de conseil pour savoir quoi et comment faire.

Des millions de Français ont été insultés, déclarés irresponsables et se sont vu dénier la qualité de citoyen. Des milliers de Français ont tout perdu, travail et salaire. Des gens se sont fait injecter un produit expérimental les larmes aux yeux, d’autres se voient refuser des soins pour ne pas avoir fait ce que la loi ne les oblige pas de faire. Le pays est fragilisé et M. Macron se fait le promoteur de la fraternité. On le voit agenouillé devant la tente d’un sans-abri et l’on se demande si l’individu sans domicile fixe n’est pas l’un des soignants que le chef de l’État a eu envie d’emmerder. On se le demande, mais visiblement sur la photo promotionnelle du candidat, ce dernier semble juste se demander si la pose est bonne.

En cinq années de présidence Macron, la société s’est délitée, fracturée et a perdu toute notion du vivre ensemble et d’avenir en commun. Le bilan de ce président est d’une noirceur absolue. Cette catastrophe en cours ne semble pas lui poser de difficultés. On pourrait même craindre qu’il se nourrisse du chaos et du désastre. Trouverait-il des forces dans l’affaiblissement des autres ? Si nous devons utiliser le mot « rien », c’est bien à l’encontre de ce président : rien ne le fera changer, rien ne le détournera de sa désastreuse politique, rien ne le fait douter, car dans le fond, il ne se doute ni ne voit rien de ce qui concerne les Français. Emmanuel Macron s’occupe de la France comme un comptable s’occupe des comptes d’une entreprise. Le président ne voit que lignes, colonnes, additions, multiplications et surtout divisions et soustractions. La France est un concept abstrait et désincarné pour ce président, pur produit d’une fausse élite élevée et nourrie dans une réalité parallèle, la réalité des dogmes, de la doxa, du mythe du progrès perpétuel et bienfaiteur.

La construction de l’abstention

La démocratie, c’est un peu comme les entreprises. Il n’est pas nécessaire d’avoir la majorité du capital (des électeurs) pour gouverner. Il suffit juste d’atteindre un seuil de capital (de suffrages exprimés) pour avoir le pouvoir.

Nos démocraties vont se satisfaire du plus grand nombre de suffrages exprimés. Vous l’avez compris, il suffit pour remporter une élection d’être celui qui a bénéficié du plus grand nombre de suffrages exprimés même si ces suffrages se sont exprimés dans un océan d’abstention. Pour maîtriser les choix des électeurs, il faut donc expulser le plus grand nombre d’électeurs du processus décisionnel démocratique pour chérir ceux qui vont encore se déplacer aux urnes.

Le développement d’une société de loisirs, le plus souvent sans sollicitation de l’intelligence et de la capacité de réflexion du citoyen, va conduire à faire lâcher prise à un nombre important de citoyens qui, lentement mais sûrement, vont devenir dépendants de ces loisirs au point de n’exister que pour s’adonner à ces derniers.

Principaux acteurs de cette destruction du citoyen critique : les médias. Ces derniers modifient le rythme de vie des citoyens et leur perception du monde. Désormais, le mode de vie va se centrer sur l’immédiateté via une profusion incessante d’informations délivrées 24 h/24 sans aucune hiérarchisation et par la focalisation ponctuelle sur des sujets sans importance ou tronqués et instrumentalisés. Les médias relativisent tout, noyant ainsi les sujets essentiels. Les citoyens perdent la capacité de s’intéresser à des sujets complexes, perçus comme ennuyeux. Abreuvés de flots incessants d’images et d’informations, les citoyens deviennent incapables de lire plus de dix lignes. Nous sommes à l’ère du tweet, du texto et cela se ressent. Si être synthétique et clair est une qualité, il est difficile de mettre en lumière les mécanismes complexes qui sous-tendent le fonctionnement de nos sociétés en une dizaine de lignes de texte. Or aujourd’hui la capacité de concentration du citoyen est de plus en plus formatée par les modes actuels de communication, lesquels rendent impossibles une critique sérieuse du monde, mais portent au pinacle le buzz et ses enchaînements d’informations insignifiantes. La majorité des citoyens devient incapable d’accéder à la compréhension de la complexité du monde, laquelle se dévoile au-delà de la dixième ligne de texte. Les hommes se murent dans une prison faite de SMS et de tweets.

Il est difficile de débattre, car débattre c’est parfois proposer un point de vue alternatif. Celui qui tient des propos dérangeants, car remettant en cause une version officielle, est immédiatement disqualifié en étant traité de fou voire de « complotiste », terme devenu l’arme fatale qui sert à fusiller tout propagateur d’idées non conformes aux standards dominants.

Tous ces éléments détruisent l’implication citoyenne dans la vie quotidienne. Une part appréciable de la population n’est plus intéressée que par elle-même ou est dans l’incapacité de penser le monde et de s’y projeter. Cette partie de la population déserte de plus en plus les isoloirs, car ces derniers ne représentent plus rien pour elle. Pour ceux qui ne sont pas encore totalement devenus les excroissances de leur écran, le constat de la similitude des candidats, mêlé au sentiment que rien ne pourra changer, les incite à ne plus participer aux temps forts d’une démocratie dont ils perçoivent le simulacre. L’abstention ne cesse d’augmenter scrutin après scrutin.

À cela s’ajoute désormais l’usage permanent de la peur, qui elle aussi, limite la capacité de réflexion des individus. Peur du virus, peur de la guerre atomique. Tout est fait pour casser psychologiquement une partie de la population. Le grotesque est à son comble quand, interrogé sur les chances d’une avancée diplomatique avec la Russie, Emmanuel Macron se dit optimiste en langue anglaise, et pessimiste en langue française. La nature du message change selon le public cible choisi. Le message entretient la peur et notamment celle d’un proche avenir plus incertain que jamais. Combien de Français, influencés par cette manipulation, vont faire le choix de ne pas ajouter une incertitude supplémentaire à l’avenir en changeant le capitaine ? Nul doute que les cabinets de conseil ont quantifié le nombre d’individus susceptibles de se laisser happer par cette peur entretenue pour les besoins d’une réélection.

Les derniers vaillants électeurs qui se déplacent aux urnes sont pour la plupart ceux que les mass medias et les partis politiques ont le plus flattés. Ces derniers pensent encore que la démocratie fonctionne bien dès lors que les candidats présentés parlent comme eux et pensent comme eux. Il y a un phénomène d’identification de classe sociale qui se crée entre ces derniers électeurs et les candidats. Tout ce petit monde est dans l’entre-soi et est convaincu de partager les mêmes intérêts. Cette dernière frange de la population, qui participe aux élections, ne risque pas de remettre en cause un système dans lequel elle se reconnaît. Bien sûr, il y a toujours des électeurs qui échappent à ces catégorisations et qui se rendent aux urnes avec la conscience de ce qui ne va pas et de la piètre qualité des candidats proposés. Ces électeurs encore « éveillés » sont une minorité et ne peuvent pas mettre en danger le système.

L’importance de participer à l’élection

Aujourd’hui, et pour combien de temps encore, reste-t-il aux Français quelques leviers d’action offerts par la Constitution, et notamment l’élection présidentielle ? Ce rendez-vous avec les urnes est le seul qui peut extraire de la tête de ce pays un homme qui n’aurait jamais dû y être.

Si cette élection n’avait aucune utilité, on ne vous submergerait pas avec tant de propagande en faveur de M. Macron, de sondages flatteurs, d’articles de presse dithyrambiques. Si cette élection était sans importance, Emmanuel Macron ne tenterait pas de faire de la crise ukrainienne un tremplin pour faire croire qu’il possède une stature hors du commun dont on ne pourrait pas se passer en ces temps de crise. Si cette élection était sans risque pour le pouvoir en place, ce dernier ne se montrerait pas si arrogant et déterminé à faire comme si cette élection n’était qu’une singularité du calendrier, un évènement presque folklorique. Pour un peu, on imagine M. Castex recrutant quelques bignous pour donner à cette élection un air de terroir.

Cette élection est capitale, car la réélection de M. Macron serait une catastrophe pour le pays et les Français. Ce président a si éreinté notre nation qu’aujourd’hui il est fort probable qu’aucun des autres candidats à l’élection présidentielle ne pourrait faire pire et plus dommageable. D’une certaine manière, par sa politique, Emmanuel Macron offre aux Français une liberté inattendue : celle de voter pour n’importe quel autre candidat, car n’importe quel autre candidat sera moins dangereux que le président sortant.

Ultime tentative pour démobiliser les électeurs : la rumeur d’élections truquées. Il n’y a jamais de fumée sans feu. Les États-Unis ont clairement montré qu’une élection présidentielle n’est pas à l’abri de doutes sur le déroulement honnête d’un scrutin. Une chose est certaine, toute fraude est possible et surtout non décelable si elle se fait de façon douce, marginale et donc difficilement détectable. Le meilleur moyen de rendre une fraude difficile est de voter massivement à ce premier tour des élections. En effet, si des candidats non désirés récoltent des voix en grand nombre, il devient périlleux de corriger les résultats locaux, notamment au moment de leur consolidation au niveau départemental et national. Rien n’est impossible, mais en cas de participation massive aux élections, la fraude, si fraude il y a, ne pourra pas se faire de façon douce, homéopathique et totalement invisible.

Cette élection, comme celle de 2017, se jouera exclusivement au 1er tour. Dès le 1er tour de l’élection présidentielle, les électeurs qui ont souffert des méthodes de ce président ou ceux qui n’ont pas été dupes des mensonges doivent faire en sorte que M. Macron n’accède pas au second tour. Le 10 avril 2022 : pas d’abstention ni de vote blanc ! Ne pas voter ou voter blanc reviendrait à voter Macron. N’oubliez pas que M. Macron a été élu avec 43,61 % des électeurs inscrits sur les listes électorales, et pire, il se repose sur une Assemblée nationale où le parti majoritaire ne représente que 16,55 % des inscrits !

Français, le 10 avril 2022, allez massivement voter. Nous devons rester maîtres de nos vies et de notre avenir. Il faut se réapproprier la République et cela se fait en allant voter pour un candidat. Le vote blanc et l’abstention seront pour cette élection un suicide national.




Macron-Mélenchon ou la charia avant les bœufs

Par Lucien Oulahbib

[© Crédit photo : Archives AFP]

Entre deux bateleurs de grand chemin, lequel choisir ? Se demande, lassé, apeuré, le Marais. D’autant que leur programme se ressemble, malgré l’impression du contraire (en l’occurrence les tranches d’imposition et le degré de spoliation), qu’il s’agisse du multiculturalisme intégral (« il n’y a pas de culture française » versus « l’obscurantisme chrétien » opposé à «l’apport des civilisations arabes »), de la fluidité de genre (« votre problème, c’est que vous considérez qu’un père est forcément un mâle » versus «inscrire dans la Constitution la possibilité de changer de sexe »), le tout bien préparé en amont par un bombardement idéologique permanent dans les écoles les médias, les « institutions » à la solde.

Mais n’est-ce pas là placer la charia avant les bœufs ? Il n’est pas sûr en effet qu’accroître ainsi le multiculturalisme par un relativisme et un fractionnement exacerbés, une immigration massive de plus en plus encouragée (qui vient par ailleurs culbuter et culpabiliser les premières générations en voie d’assimilation) ait l’effet escompté. Il n’est pas sûr que les nouveaux entrants s’accommodent d’un tel bouleversement des mœurs, tant cette dite « fluidité » des rôles et des genres s’avère non seulement violemment rejetée par le multiculturalisme plus « traditionnel » qui s’installe et culpabilise les premières générations (« noir, arabe, juif » de service, clament les Suivantes aux ordres), mais en devient de plus sans aucun doute le justificatif même pour que, en son sein, croissent les tendances les plus retorses à cette « décadence », comme elles le décrivent dans leurs prêches, se servant certes des facilités octroyées par les deux M [Macron-Mélanchon] pour s’installer, mais rejetant toute cette fluidité annoncée par un séparatisme non seulement « culturel », mais territorial…

Les deux M et leurs entourages respectifs ne le pensent pas, hurlent au racisme et au complotisme, croyant ainsi éviter l’erreur effectuée par les « démocrates » algériens et « iraniens », ou comment pourtant l’alliance avec leur contraire les mena à leur perte. Mais en France, la prétention de se sentir supérieur, en soi, est telle que cette possibilité de soumission à plus fort spirituellement puis territorialement se trouve écartée, et ce d’un revers de main hautain et méprisant. Un peu comme pour l’idée communiste qui aura certes échoué partout, mais ce, non pas parce qu’elle serait viciée au départ, clament ces thuriféraires (éliminer définitivement l’envie, la jalousie, la corruption par l’emprise d’un état total sui generis posé comme état intime à imiter), mais « seulement » parce qu’elle n’aurait pas été menée par les seuls et vrais révolutionnaires qui ne peuvent être que Français avec 1789 comme exemple phare : la France en URSS qui aurait « réussi » avec son État social omnipotent.

Il existe en effet une sorte d’imaginaire non-dit tissé d’un nationalisme révolutionnaire à la française (« Révolution », titre d’un livre de Macron) installé au cœur d’un internationalisme globalisant fantasmé (Mélenchon) avec à sa tête nos deux « éclairés » (le « wokisme » américain en est en réalité un simple remake) ; et nos deux M se voient bien en « leaders charismatiques » siamois capables de mener à bien l’idée communiste, mais Cyber-rénovée à la façon néo-maoïste, ou comment se servir de l’outil capitaliste comme couteau suisse qui permet de créer enfin cet État total servant « en même temps » de canevas nounou et de père fouettard pour modeler tous les états intimes, ou le totalitarisme à son stade enfin abouti.

Les deux M sont certes adversaires, mais en apparence. Si en effet Mélenchon grignote ces temps-ci quelques points dans les sondages (aussi fiables que ceux de 2002), il le doit certainement aux révélations sur l’emprise techno-scientiste et hygiéniste de l’outil McKinsey dont s’est servie la nounou Macron pour accomplir la marche de plus en plus funèbre qui accompagne l’effondrement, masqué, du mode de vie made in France. Mélenchon en serait, lui, le versant père fouettard, au cas où la Secte trans/globaliste déciderait d’en accélérer le processus d’embaumement (déjà Médiapart refait du Fillon en taillant un costard au candidat PC qui fait de l’ombre), puisqu’il s’agit de spolier encore plus les classes moyennes supérieures, de détruire définitivement le nucléaire, la famille « hétéro-normée », d’accélérer enfin le déversoir de millions d’immigrés à la fois pour masquer la faillite de la décolonisation et de l’aide onusienne au « développement » d’une part, pour, d’autre part, repeupler électoralement façon libéraux américains et castristes en construisant ces immenses lotissements dits « sociaux » — les habitants munis ainsi de leur carte de séjour multifonction (et Q.R code) qui peuvent toucher l’allocation universelle, voyager, bénéficier de tel ou tel service s’ils votent « bien » comme au Venezuela et en Chine.

Face à ce rouleau compresseur (dont les deux M sont les deux têtes siamoises) et qui a décidé désormais d’élargir la guerre contre le virus C-19 versus Poutine, la tentation est alors grande de baisser les bras, de se « barrer », au lieu de chercher à l’arrêter, ce qui est certes sans doute plus facile à écrire qu’à faire. Mais n’est-il tout de même pas possible de créer non seulement des armes hypersoniques comme des résistances multiformes à coup de dénonciations et de manifestations de plus en plus massives, façonnant également des essaims de drones symboliques et pratiques capables d’enrayer façon jeu de Go chaque point de la Matrice ?… « L’imagination au pouvoir » disait-on naguère un… 22 mars…

« Impossible n’est pas français » une autre formule (plus qu’un dicton) de chimie politique qu’il s’agirait alors, et ce, maintenant, de réaliser.




Ukraine, Russie, Syrie… Appréhender l’échiquier mondial

Par Claude Janvier

Afin de comprendre à quoi sert le conflit ukrainien, il est nécessaire de comprendre les enjeux politiques, économiques et surtout qui tire les ficelles.

Relater tous les jours la guerre, comme font la plupart des journalistes des médias mainstream en mal de gros titres et de sensations fortes, n’apporte aucune compréhension des véritables faits. Une minorité de politologues, d’écrivains et d’enquêteurs diffusent de très bonnes analyses, relayées dans les médias libres. S’informer est donc toujours possible, à condition de le vouloir et de reléguer les diffusions lénifiantes et soporifiques des journaux télévisés, de BFMTV et du reste du PAF — paysage audio visuel français —, à sa juste place qui est : la poubelle.

Malheureusement, la réalité est tout autre. La grande majorité des gens, hypnotisée et scotchée quotidiennement devant leur écran de télévision, sont devenus des machines à gober la propagande. Le drapeau ukrainien flotte en haut à gauche des écrans TV, les artistes condescendants se mobilisent, les larmes de crocodile coulent à flots, les mairies font retentir les sirènes, et la Tour Eiffel s’est vue parée des couleurs bleue et jaune, grâce à Anne Hidalgo. La même qui avait fait éteindre le symbole de la France, le jour où Alep a été libérée. Sans commentaires…

À part la valeur pédagogique débouchant sur le fait que beaucoup de gens ont appris à quoi ressemblaient les couleurs du drapeau ukrainien, l’esbroufe et le bourrage de crâne sont totaux.

Dons pour l’Ukraine, pétitions en lignes, sollicitations dans les magasins, la machinerie humanitaire a enclenché le turbo et l’injection. L’Union européenne vibre à l’unisson ! Que c’est beau !

Nous aurions souhaité et nous espérons toujours la même ferveur intense, le même élan de fraternité, la même communion pour les massacres qui perdurent au Yémen (377 000 morts), au Donbass (15 000 morts), en Syrie (entre 400 000 et 500 000 morts) et en Irak (500 000 morts).

Mais rien, pas une ligne ou presque, pas de drapeaux qui s’agitent, pas d’artistes bobos déblatérant leurs compassions niaiseuses et sirupeuses, pas de BHL en visite, — notre grand reporter de guerre, mais en studio —, pas de dons, pas de soutien, pas d’élan fraternel, rien. Le néant total. Pire, à en croire la télévision à l’époque de l’invasion de l’Irak par les USA et la coalition internationale, il n’y aurait eu que des « frappes chirurgicales ». Quelle ignominie !

La présence des bataillons nazis présents en Ukraine, totalement adoubés par le président ukrainien et son gouvernement, est minimisée par la « grande presse », dans une complaisance crasse. Face à l’ignoble, la tolérance de la presse semble tellement surréaliste qu’on aurait du mal à y croire. Et pourtant, le cauchemar propagandiste a enclenché les turboréacteurs. À partir du moment où la presse mainstream en parle, gardez à l’esprit que la vérité est ailleurs et que c’est sujet à caution. Personne ne relate qu’il y a, peu ou prou, 102 000 paramilitaires dans l’armée ukrainienne ! — Wikipédia, Guerre en Ukraine —

Mais revenons brièvement à la situation en Ukraine et au Donbass.

L’Ukraine est, depuis le coup d’État de 2014, sous la coupe d’opérations étasuniennes, faisant avancer l’alliance militaire de l’OTAN qui est très hostile à la Russie. Ce vaste pays est devenu l’ennemi public n° 1 des USA et de ses vassaux. La péninsule de Crimée avec la base russe de Sébastopol est dans le viseur de l’OTAN.

La population de Crimée n’a jamais voulu faire partie de l’Ukraine. Un référendum fut organisé et une écrasante majorité de Criméens a voté pour le retour en Russie, dont ils avaient été séparés par une décision autocratique de Khrouchtchev en 1954. Bien entendu, les propagandistes occidentaux ont dénoncé cette « invasion russe », qui relève du fantasme le plus abject.

Quant à la région du Donbass, composée des provinces de Donetsk et Lougansk, les habitants, consternés par le coup d’État de 2014 et par les menaces de perdre leur esprit patriotique envers la Russie, ont proclamé leur indépendance. Depuis, l’enfer s’est abattu sur eux, et les bombardements successifs par le gouvernement ukrainien depuis 2014 ont fait plus de 15 000 morts.

Le protocole de Minsk signé le 5 septembre 2014 par les représentants de l’Ukraine, de la Russie, de la République populaire de Donetsk (DNR) et de la République populaire de Lougansk (LNR) était destiné à mettre fin à la guerre en Ukraine orientale. L’accord était centré sur un cessez-le-feu immédiat dans la région du Donbass, et demandait de procéder au retrait du territoire ukrainien des formations armées et du matériel militaire illicites, ainsi que des combattants irréguliers et des mercenaires. Traduisez les bataillons néonazis.

Cet accord n’a jamais été respecté par les présidents successifs ukrainiens depuis le début et la région du Donbass vit l’enfer depuis 8 ans. Outre le fait que la Russie ne pouvait pas accepter que des missiles de l’OTAN soient braqués vers Moscou depuis l’Ukraine, la diplomatie était bel et bien au point mort. Le président Poutine a donc pris une décision très difficile, à savoir de régler le problème. On peut le blâmer, on peut l’encenser, on peut le critiquer, mais les enjeux, comme nous allons le découvrir, sont loin d’être simples. Il y a une grande différence entre « celui qui fait la guerre, et celui qui crée le piège pour que la guerre se fasse ». Citation à méditer.

Il est avant tout nécessaire de comprendre qu’il y a trois grands courants qui dirigent la Terre :

1) Une oligarchie financière « libérale », la plus puissante et la plus riche. Elle est composée de politiciens, industriels, financiers, et patrons de médias, se trouvant dans le clan des démocrates américains incarné en ce moment par Joe Biden, de la City de Londres, du Canada de Justin Trudeau, de la majorité de pays de l’UE dont la France, du Japon, de l’Australie, de la Nouvelle-Zélande et d’Israël.

Leurs valets obéissants et ultra-friqués tels que Bill Gates, George Soros, et les GAFAM — Google, Apple, Facebook, Amazon et Microsoft — s’assurent de la propagande, du noyautage des états et de la censure.

2) Une oligarchie financière « impérialiste » à tendance nationaliste-populiste, devenue au fil du temps un challenger sérieux et dangereux pour l’autre faction, composée aussi de politiciens, d’industriels et de financiers, se trouvant dans le clan des républicains américains incarné par Donald Trump, de la Chine de Xi Jinping, de la Russie de Vladimir Poutine, du Brésil de Jair Bolsonaro, du Venezuela de Nicolas Maduro, et de la Hongrie de Victor Orban.

3) Et le reste des pays qui ne veulent pas prendre parti entre les deux, penchant tantôt pour un courant, tantôt pour l’autre, tout dépend des alliances, investissements et contrats économiques.

Les dirigeants des États-Unis, à l’abri dans leur arrogance en tant que « nation indispensable », n’ont pas de respect pour les autres pays du monde. Il ne faut pas oublier que depuis leur création, les USA sont en guerre contre un ou plusieurs pays.

Il est évident que la Russie représente un bloc que les USA doivent harceler constamment afin de la faire plier. Depuis le Kosovo et l’ex-Yougoslavie — ou je le rappelle il y avait des camps d’entraînements de djihadistes pour aller combattre en Syrie — les USA veulent faire plier, entre autres, la Russie et s’assurer d’avoir la main mise totale sur tous les pays de l’UE.

Le conflit actuel par l’Ukraine interposée est un épisode majeur de l’affrontement entre la faction libérale — USA, UE — et la faction impérialiste-populiste — Russie, Chine —

L’Ukraine est bien loin d’être dirigée par des altruistes. En effet, qui a entendu parler de la loi n° 38 sur les peuples autochtones votée le 1er juillet 2021 ? En substance, cette loi interdit aux Slaves — Russes et Hongrois — de parler leur propre langue. En finalité, les Slaves ne sont plus protégés en Ukraine et sont considérés comme des sous-hommes. C’est la première loi raciale votée en Europe depuis 77 ans. Allo BHL ? https://zakon.rada.gov.ua/laws/show/1616-20#Text

Quelle est donc la relation entre la situation en Ukraine et en Syrie ? Tout d’abord, il est nécessaire de comprendre brièvement comment et pourquoi la guerre en Syrie a commencé. Depuis 2010, il apparaît qu’il existe des réserves énormes de gaz et de pétrole dans les eaux au large de la Grèce, de la Turquie, de Chypre et de la Syrie. Israël exploite les réserves de gaz et de pétrole syrien du plateau du Golan annexé depuis 1981 à la Syrie.

Selon des informations du journal libanais Al-Akhbar publiées en 2012, les Qataris avaient un plan, approuvé par l’administration Obama, pour construire un gazoduc qatari pour transporter le gaz vers l’Europe via la région syrienne d’Homs.

Ce gazoduc terrestre aurait démarré au Qatar, traversé l’Arabie Saoudite, puis la Jordanie, en évitant l’Irak pour arriver à Homs en Syrie, d’où il aurait bifurqué dans trois directions : Lattaquié sur la côte syrienne, Tripoli au nord du Liban, et la Turquie, afin de casser le monopole gazier russe en Europe et d’éviter un fret maritime plus long, plus coûteux et plus dangereux.

Le Président, Bachar el Assad n’a pas été d’accord et il a signé avec la Russie, le 25 décembre 2013, son premier accord de prospection pétrolière et gazière dans ses eaux territoriales. Le Président Bachar el Assad à dit non au pillage étasunien de ses ressources pétrolières.

La Syrie posséderait les plus grandes réserves de pétrole off-shore en Méditerranée, avec 2,5 milliards de barils, soit les plus importantes de tous les voisins à exception de l’Irak.

Tout au long de dix années de guerre meurtrière, de 2010 à 2020, les gouvernements des États-Unis, de l’Angleterre, de la France, de la Turquie, etc., ont soutenu, financé et armé des groupes et organisations de terroristes multinationaux de multiples allégeances et de diverses casquettes, ainsi que des milices séparatistes à leurs ordres. Ils ont délibérément mené des agressions militaires unilatérales et tripartites contre la République arabe syrienne, occupé certaines parties de son territoire, commis des meurtres et des destructions, procédé à des déplacements et à des changements démographiques, pillé ses richesses naturelles et historiques dont le pétrole, le gaz, les cultures agricoles et les antiquités, brûlé et détruit tout ce qu’ils n’ont pu voler, imposé toujours plus de mesures coercitives unilatérales au peuple syrien.

Vous n’avez jamais été informé par les médias que le 31 mai 2020, la République arabe syrienne a adressé une plainte officielle au Secrétaire général des Nations Unies et au président du Conseil de sécurité contre les gouvernements de certains États membres, au premier rang desquels les États-Unis, le Royaume-Uni, la France et la Turquie. Objet : « Mettre un terme aux ingérences hostiles d’États étrangers dans les affaires intérieures de la République arabe syrienne et engager tous les États membres à s’abstenir de toute pratique visant à saper l’indépendance et la poursuite du processus politique. »

Le plan, élaboré depuis plus de 20 ans, consistait à déstabiliser durablement la Syrie en commençant par renverser — préalable impératif — le régime de Damas. Les Occidentaux, qui jouent en façade le rôle qu’Israël joue en coulisse, vont donc insister lourdement pour que la Syrie tombe.

Les Occidentaux de ce fait, et derrière eux l’oligarchie financière mondiale « libérale », tentent par tous les moyens, depuis 2011, de faire tomber le régime syrien en multipliant les provocations, la guerre civile, les menaces, les mesures de rétorsion et les attaques sous faux drapeau.

Pour l’instant, et heureusement pour le bien de tous, la coalition internationale est mise en échec en Syrie. Mais, bien entendu, la faction oligarchie « libérale » essaye par tous les moyens d’arriver à ses fins. Pour cela, il faut faire plier la Russie. Et l’accès se nomme : l’Ukraine.

Depuis fin 2013, la Russie est l’ennemi du monde occidental, accusée de tous les maux : de vouloir faire la guerre un peu partout, d’être homophobe, raciste et antidémocratique, et de multiplier de prétendues tentatives de déstabilisation en tous genres (cyberattaques, ingérence dans les élections américaines en novembre 2016, etc.).

Pourquoi ? Parce qu’elle a bloqué la troisième guerre mondiale, parce qu’elle n’obéit pas au bloc « libéral », parce qu’elle est la championne du clan national-populiste, parce qu’elle est la seule capable de résister physiquement à l’oligarchie libérale (militairement et économiquement grâce à son rapprochement avec la Chine, autre puissance à tendance impérialiste), et donc parce qu’elle contrarie fortement l’accomplissement du plan !

Voilà donc à quoi sert l’Ukraine : à tenter d’inféoder la Russie à l’oligarchie financière « libérale » et à la faire plier sur le dossier syrien. Voilà ce qui se négocie en sous-main. Si c’est bien le cas, on le saura vite, soit par l’ouverture d’un nouveau conflit en Syrie, soit par une impossibilité de solutionner le conflit ukrainien.

Au sommet de Genève — juin 2021 —, le président Joe Biden avait reconnu la défaite de son pays en Syrie. Il s’était engagé à ne plus intervenir dans ce pays et avait reconnu que ce pays était protégé par la Russie. Engagement non tenu, car les forces américaines sont toujours omniprésentes en Syrie. Identiquement, il avait accepté la mise en service du gazoduc Nord Stream 2 avec un prix du gaz légèrement supérieur à celui pratiqué habituellement par la Russie à titre de dommages de guerre.

Il est à noter qu’il y a une reprise depuis le début d’année 2022 d’évènements graves en Syrie :

– L’attaque d’une prison tenue par des mercenaires kurdes en zone illégalement occupée par les États-Unis où se trouvaient des djihadistes, en janvier 2022, serait la première étape du plan de recrutement US.

– L’élimination du calife de Daech, Abu Ibrahim al-Hashimi al-Qurashi, par un commando US, le 3 février 2022, a permis de placer à sa succession un chef plus docile.

– Une réunion, présidée par l’ancien président du Conseil des ministres syriens Riad Hijab et des responsables de la Confrérie des Frères musulmans, a donné lieu le 5 février 2022 au Qatar, à une répartition les rôles entre différents groupes djihadistes et des think tanks US.

– Des centaines de personnes se sont rassemblées le vendredi 11 février 2022 à Soueïda, grande ville du sud de la Syrie, pour réclamer de meilleures conditions de vie. Les manifestants se sont rassemblés pour le cinquième jour d’affilée dans cette ville, après que les autorités aient retiré par erreur 600 000 familles inscrites au programme de subventions, rapporte l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH), basé au Royaume-Uni et disposant d’un vaste réseau de sources en Syrie.

Nous assistons plus à une émotion populaire par rapport aux conditions de vie plutôt qu’à un mouvement révolutionnaire comme il y a pu avoir en 2011. Quoique le noyautage est toujours possible. Il faut comprendre que la situation économique en Syrie est vraiment catastrophique. À cause de l’embargo américain, il y a peu ou pas d’électricité, pas de fuel pour le chauffage, le pain est rationné, les salaires y sont misérables, quand vous avez la chance d’en avoir un…

– Selon le SVR (Service de renseignement extérieur russe), la CIA serait en train de renouer — depuis février 2022 — avec les djihadistes au nord de la Syrie. Elle en recruterait pour mener des attaques sporadiques contre l’Armée arabe syrienne.

En conclusion, l’issue du conflit ukrainien et du conflit syrien permettra, je l’espère, une redistribution des cartes. Jusqu’à présent, la majorité de la planète était sous domination unipolaire, celle de l’oligarchie financière « libérale ». La résistance de la Russie et de la Syrie permet d’entrevoir le basculement vers un monde multipolaire où les peuples, enfin, pourront prospérer sans l’influence néfaste de la caste de va-t-en-guerre étasunienne.

La Syrie détient la clé du Moyen-Orient, et avec la Russie, ces deux nations détiennent les clés d’un avenir plus clément pour la souveraineté des peuples.

Claude Janvier

Écrivain, essayiste. Auteur de trois livres « coups de gueule ». Co-auteur avec Jean-Loup Izambert des livres « Le virus et le président ». IS édition. À paraître bientôt, avec les mêmes auteurs : Covid-19 : « Le bilan en 40 questions ». IS édition




Stop au poison ! Une liste d’athlètes de classe mondiale qui sont morts ou ont subi des blessures graves après le vaccin COVID-19

[Source : thecovidworld.com]

[Traduction automatique]

La date de publication de COVID World : 7 novembre 2021

Il y a 18 mois à peine, le décès de plusieurs athlètes de classe mondiale sur le terrain, devant leurs fans et en direct à la télévision, aurait fait la une des journaux sur toutes les chaînes du monde entier – pourtant, nous sommes maintenant confrontés exactement à cette situation et les médias d’information sont silencieux.

Voici une liste des meilleurs athlètes du monde entier qui, au cours des dernières semaines et des derniers mois seulement, sont morts ou ont été blessés par les vaccins COVID-19.


Kjeld Nuis : 31 ans, double médaillé d’or olympique et détenteur du record du monde de patinage de vitesse, a développé une péricardite après un vaccin Pfizer

patineuse de vitesse néerlandaiseKjeld Nuisa reçu un diagnostic de péricardite une semaine après son premier vaccin Pfizer en juillet. Le double médaillé d’or olympique a publié sur son Instagram qu’il souffrait de graves symptômes de grippe et d’une pression thoracique avant d’être diagnostiqué par son médecin et cardiologue avec un péricarde enflammé.

Nuis a d’abord signalé qu’il était très malade, mais posté plus tard sur sonInstagramqu’il se remettait bien heureusement grâce au diagnostic précoce de son médecin du sport et cardiologue.

« Il y a exactement 2 semaines aujourd’hui, j’étais à l’hôpital avec un péricarde enflammé. Heureusement, mon médecin du sport était là très tôt et m’a examiné avec le cardiologue.

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Pedro Obiang : un footballeur professionnel de 29 ans a souffert de myocardite après le vaccin contre le COVID-19, toujours sur la touche 5 mois plus tard

Ancien joueur de West Ham UnitedPedro Obianga reçu un diagnostic de myocardite après sa vaccination contre le COVID-19 en juillet. L’homme de 29 ans a été hospitalisé pour des problèmes cardiaques pendant 10 à 15 jours et a été exclu de toute activité sportive pendant au moins 6 mois après son diagnostic.

Un médecin a été citéen disant:

« Le joueur [Obiang] est venu nous voir pour son bilan de santé annuel afin de confirmer sa forme physique compétitive. Nous avons remarqué des anomalies qui n’étaient pas censées être là, nous avons donc programmé un test cardiaque le lendemain à l’hôpital Humanitas de Milan.

Le lendemain, vendredi (9 juillet), en accord avec les médecins de Sassuolo, nous l’avons fait admettre à la Polyclinique, où il est resté environ 10-15 jours. Il y était diagnostiqué avec une myocardite.

Il avait été vacciné trois à cinq jours auparavant, comme tous les joueurs.

Obiang, qui joue actuellement comme milieu de terrain pour le club de football italien Sassuolo et l’équipe nationale de Guinée équatoriale, n’est pas revenu sur le terrain depuis son diagnostic en juillet.

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Yusuke Kinoshita : Un joueur de baseball professionnel de 27 ans est décédé 5 semaines après avoir été vacciné contre le COVID-19

joueur de baseball japonaisYusuke Kinoshitaest décédé 5 semaines après sa vaccination contre le COVID-19. Le joueur de 27 ans, qui a joué pour leDragons Chunichi, s’est effondré lors d’un entraînement de rééducation sur son épaule droite le 6 juillet et a été transporté d’urgence à l’hôpital où il a été mis sous ventilateur. Kinoshita est décédé sans avoir repris connaissance le 3 août.

Le joueur de baseball avait reçu son vaccin COVID huit jours avant son effondrement.

Le propriétaire des Dragons Chunichi, Uichiro Oshima,mentionnépeu avant sa mort :

« J’ai entendu dire qu’il était tombé malade après sa vaccination. Il est hospitalisé et se bat actuellement pour sa vie. Je ne connais pas le lien de cause à effet entre sa vaccination et l’effondrement.

Le lanceur de 27 ans d’Osaka aurait fait de l’exercice intensément immédiatement après sa vaccination, ce qui pourrait avoir été la cause de son effondrement et de sa mort.

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Brandon Goodwin: Un joueur de la NBA de 26 ans a souffert de caillots sanguins peu de temps après sa vaccination contre le COVID-19, toujours mis à l’écart 7 mois plus tard

Ancien meneur des Atlanta HawksBrandon Goodwina développé des caillots sanguins après le vaccin COVID-19 qui l’a entraînédisparula fin de la saison NBA 2020-21.

Dans une vidéo publiée sur Ticle 29 septembre, Goodwin a déclaré : « Oui, le vaccin a mis fin à ma saison. Mille pour cent. Il a également dit qu’on lui avait dit : « de ne rien en dire, de ne le dire à personne ».

Il a continué:

« Je suis tombé malade et je ne m’en suis jamais tout à fait remis. J’avais toujours mal au dos, j’étais juste super fatigué pendant les matchs. J’avais l’impression que je ne pouvais pas courir d’un bout à l’autre du court. Mon dos me faisait mal. Mon dos a vraiment commencé à me faire très mal. Ensuite, je me dis, ‘OK. Je dois aller chez le médecin. C’est alors que j’ai découvert que j’avais des caillots sanguins. Tout s’est passé en l’espace d’un mois. J’allais bien jusque-là. J’allais bien jusqu’à ce que je prenne le vaccin, j’allais bien.

Goodwin a admis dans la vidéo qu’il avait des inquiétudes quant à son avenir en NBA :

« Je ne sais pas où je joue cette année. Je ne vais pas vous mentir, je ne sais pas.

Le meneur n’est pas revenu en NBA depuis qu’il a développé des caillots sanguins à cause du vaccin il y a 7 mois.

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Greg Van Avermaet: l’ancien champion olympique de cyclisme sur route quitte la Coupe du monde de cyclisme en raison des effets secondaires des vaccins

Le cycliste médaillé d’or olympique 2016Greg Van Avermaetn’a pas participé aux Championnats du monde de cette année aprèsen disantson système immunitaire avait été compromis par le vaccin Pfizer qu’il avait reçu en juin.

« Mes valeurs sanguines ne montrent rien. Parfait, comme toujours, ce qui est aussi ma grande force. Mais d’autres données montrent qu’il y a quelque chose qui ne va pas avec mon système immunitaire. Mon corps combat un adversaire inconnu et c’est probablement le vaccin. Je dors bien, je m’entraîne bien et je me sens bien, mais il me manque 3 % de ma meilleure forme.

Van Avermaet n’a pas été le premier cycliste professionnel de haut niveau à s’inquiéter des effets du vaccin sur ses performances. En juillet, après le Tour de France, Jakob Fuglsang d’Astana-Premier Tech, qui n’a pas pris le départ de la dernière étape de la course pour cause de maladie et s’est classé 38e au général après le contre-la-montre individuel de la veille, a déclaré qu’il pensait que la vaccination était derrière son performance médiocre dans la course de trois semaines.

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Francesca Marcon : une joueuse de volley-ball de 38 ans a développé une péricardite après son deuxième vaccin contre Pfizer

joueuse de volley-ball italienneFrancesca Marcona immédiatement souffert d’essoufflement et de douleurs à la poitrine après sa vaccination Pfizer le 3 août. Elle est allée aux urgences le lendemain où les médecinsdiagnostiquéelle avec une péricardite.

La volleyeuse a partagé son expérience sur Instagram:

« Peut-être que mon discours est un peu blasphématoire, mais je me demande : n’y a-t-il aucune forme d’indemnisation pour ceux qui souffrent de problèmes de santé après avoir été vaccinés ? Je précise que je ne suis pas anti-vax mais je n’ai jamais été convaincu de prendre ce vaccin et maintenant je comprends pourquoi. Je ne sais pas si cela vous intéresse mais j’ai eu et j’ai toujours une péricardite post-vaccinale. Qui paie le prix de tout cela ?

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Antoine Méchin : le triathlète de 32 ans a souffert de caillots sanguins après le vaccin Moderna, possible fin de carrière

Le triathlète français Antoine Méchin a été contraint desuspendresa saison en septembre après une grave réaction indésirable au vaccin Moderna. Méchin a reçu sa première dose le 28 juin et sa deuxième le 16 août et souffrait d’essoufflement et de douleurs lombaires après les injections. Plusieurs tests ont montré plus tard qu’il avait développé uneembolie pulmonairesuite au vaccin.

Le triathlète a déclaré après son diagnostic:

« Je suis actuellement sous traitement et j’espère retrouver ma capacité pulmonaire (en 3-6-9-12 mois ?) D’ici là : repos et faible intensité pendant plusieurs mois.

Endommager les personnes saines pour préserver la santé des plus faibles, un choix de logique rétrograde. Je ne me ferais pas vacciner si c’était à refaire.

Méchin esttoujoursen convalescence à ce jour.

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Kyle Warner : un vététiste professionnel a souffert de plusieurs problèmes de santé après le vaccin Pfizer, possible fin de carrière

Le vététiste professionnel Kyle Warner a reçu un diagnostic de péricardite et de syndrome de tachycardie orthostatique posturale après le vaccin Pfizer. Warner a partagé sa blessure au vaccin début octobre dans une vidéo sur son Chaîne Youtube.

« La deuxième chose [en plus de la péricardite] à laquelle j’ai eu affaire pendant tout ce temps a été quelque chose appelé POTS (syndrome de tachycardie orthostatique posturale). J’ai reçu ce diagnostic l’autre jour au bureau du cardiologue, et ce qui était vraiment difficile, c’est qu’il m’a dit qu’ils ne savaient pas comment le traiter.

Il m’a ensuite dit que cela pourrait prendre 12 à 18 mois pour guérir de cela. J’étais un peu choqué quand j’ai entendu ça. Je suis rentré à la maison et j’ai éclaté en sanglots, principalement de frustration. Frustration qu’il n’y ait pas vraiment de voie claire à suivre. Je pense que ça a été la chose la plus difficile avec cette situation.

Warner aussipartagéson histoire lors d’une table ronde avec des experts médicaux et blessés par le vaccin COVID-19 sur les mandats fédéraux en matière de vaccins au Sénat américain le 3 novembre. Des citoyens souffrant de blessures causées par des vaccins sont venus de partout aux États-Unis pour partager leurs histoires dans la capitale nationale. 

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Jeremy Chardy: l’ancien joueur de tennis n ° 25 mondial de 34 ans termine la saison après une «douleur violente, presque paralysante» due à une blessure causée par un vaccin

joueuse de tennis française Jérémy Chardy a été contraint de suspendre sa saison en septembre après Souffrance une réaction débilitante au vaccin Pfizer COVID-19.

Chardy a déclaré à la presse :

« Depuis que j’ai eu mon vaccin (entre les JO et l’US Open), j’ai un problème. Je me bats. Je ne peux pas m’entraîner, je ne peux pas jouer. Dans ma tête, c’est difficile parce que je ne sais pas combien de temps ça va durer. Pour l’instant, ma saison est terminée et je ne sais pas quand elle reprendra.

C’est frustrant parce que j’ai très bien commencé l’année. Je jouais très bien et puis je suis allé aux Jeux Olympiques où je me sentais aussi très bien. C’est frustrant, surtout que je n’ai plus dix ans pour jouer. Je regrette d’avoir été vacciné, mais je ne pouvais pas savoir que cela arriverait. ”

Le joueur de 35 ans a admis qu’il était préoccupé par sa carrière de tennis :

« J’aurai 35 ans en février, donc en ce moment, je suis peut-être un peu négatif, mais c’est la première fois que je pense que cette saison pourrait être ma dernière. Je ne veux pas y penser… c’est difficile parce que je m’amusais et je veux jouer plus longtemps.

Chardy n’est pas revenu sur le terrain depuis sa blessure au vaccin début septembre.

Lire l’histoire complète ici.


Florian Dagoury : détenteur du record du monde d’apnée en apnée statique a développé une myocardite et une péricardite après un vaccin Pfizer, possible fin de carrière

Florian Dagoury, actuellement le meilleur plongeur au monde en apnée statique, a reçu un diagnostic de myocardite et de péricardite 40 jours après sa deuxième dose du vaccin Pfizer. Dagoury est connu pour retenir son souffle pendant 10 minutes et 30 secondes.

L’élite Freedriver, d’origine française et basée en Thaïlande, a connu une diminution significative de sa capacité d’apnée et s’est rendue chez un cardiologue qui lui a dit que c’est un effet secondaire courant du vaccin Pfizer.

Dagoury a écrit surInstagram:

« Après ma 2e dose, j’ai remarqué que mon rythme cardiaque était bien plus élevé que la normale et que mes capacités d’apnée ont considérablement diminué. Pendant le sommeil, je suis à 65-70bpm au lieu de 37-45bpm. Pendant la journée, je suis maintenant toujours au-dessus de 100 bpm au lieu de 65 bpm, même lorsque je m’assois et que je me détends. J’ai même atteint une fois 177bpm en dînant avec des amis !!!! 10 jours après mon 2e vaccin, je suis allé voir un cardiologue et il m’a dit que c’était un effet secondaire courant du vaccin Pfizer, rien d’inquiétant, reposez-vous, ça passera.

40 jours après mon 2e jab, je n’avais aucun progrès alors je suis allé voir un autre cardiologue et j’ai reçu un diagnostic de myocardite, de péricardite et de régurgitation mitrale triviale ! Ce qui est essentiellement une inflammation des muscles cardiaques causée par le système immunitaire et quelques infimes fuites de sang des valves qui ne se ferment plus correctement. J’ai maintenant du mal à atteindre 8min d’apnée, 150m dyn et j’ai même une forte envie de respirer en faisant des plongeons de 40m. 30% de baisse sur mes performances en plongée environ. 

Lire l’histoire complèteici.


Haziq Kamaruddin : un archer olympique à deux reprises de 27 ans est décédé 10 jours après le vaccin contre Pfizer

Archer malaisienHaziq Kamaruddinest décédé à l’âge de 27 ans le 14 mai après s’être effondré chez lui quelques jours aprèsrecevoirLe vaccin COVID-19 de Pfizer. L’archer olympique à deux reprises est décédé d’une artère coronaire bloquée.

Kamaruddin a reçu la première dose du vaccin le 13 avril et la seconde le 4 mai et a publié un photo sur Instagram.

Kamaruddin a représenté la Malaisie aux Jeux de Londres 2012 et de Rio 2016 et espérait se qualifier pour le Jeux olympiques de Tokyo cet été, avec le concours de qualification qui se déroulera à Paris en juin. Il était également membre de l’équipe classique de son pays qui a remporté l’argent aux Jeux asiatiques d’Incheon en 2014.

[Source : thecovidworld.com]

[Traduction automatique]

Une liste d’athlètes de classe mondiale qui sont morts ou ont subi des blessures graves après le vaccin COVID-19 – PARTIE 2

La date de publication de COVID World : 15 janvier 2022

De retour en novembre, Le monde COVIDpubliéun article avec 11 athlètes de classe mondiale décédés ou blessés peu de temps après avoir reçu le vaccin COVID-19. Nous n’avions pas prévu que les choses allaient si mal, qu’à peine deux mois plus tard, il y aurait suffisamment d’histoires pour faire une autre liste.

Cependant, ce qui suit est encore une fois une liste de 11 athlètes de classe mondiale du monde entier qui sont décédés ou ont été blessés au cours des derniers mois après avoir reçu le vaccin COVID-19 e.


Ricardo Gomes : un joueur de football de 30 ans s’est effondré pendant l’entraînement 6 semaines après avoir reçu le vaccin contre le COVID-19

footballeur capverdien Ricardo Gomess’est effondré lors d’une séance d’entraînement en décembre dernier et a été transporté d’urgence à l’hôpital. Le joueur de 30 ans, qui joue pour le club de football serbeFK Partizan Belgrade, avait reçu le vaccin COVID-19 six semaines seulement avant l’incident.

L’entraîneur-chef de l’équipe, Aleksandar Stanojevic , aurait déclaré après l’incident :

« Il [Gomes] s’est effondré à l’entraînement et la situation est extrêmement grave. 

Gomes , qui est considéré comme l’un des meilleurs joueurs duSuper Liga serbe, a reçu son vaccin COVID en octobre de l’année dernière avec son coéquipier Quincy Menig et l’entraîneur Stanojevic, qui ont personnellement emmené l’ international capverdien sur le site de vaccination, prétendument parce qu’il  hésitait à recevoir le coup.

Lire l’histoire complète ici.


Ian Matos : un plongeur olympique brésilien de 32 ans est décédé des mois après avoir reçu le vaccin contre le COVID-19

plongeuse olympique brésilienneIan Matosest décédé à l’âge de 32 ans à la suite d’une hospitalisation de deux mois pour une infection pulmonaire, qui s’était développée peu de temps après sa vaccination contre la COVID-19.

Le Comité olympique brésilien a  déclaré dans un communiqué après sa mort :

« Nous sommes profondément attristés d’avoir appris la nouvelle du  décès prématuré  du plongeur olympique Ian Matos , âgé de seulement 32 ans.

L’équipe du Brésil reconnaît sa contribution à l’ évolution de la discipline.

Nos sincères condoléances à sa famille et ses amis. »

Le plongeur olympique avait déjà remporté trois médailles de bronze aux  Jeux sud-américains de 2010  avant de concourir dans letremplin synchronisé masculin de trois mètrescompétition aux  Jeux olympiques d’été de 2016 à Rio.

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Sarah Gigante : une cycliste olympique australienne de 21 ans a développé une myopéricardite après avoir été vaccinée contre le COVID-19

Cycliste olympique australienSarah Gigantea développé des problèmes cardiaques en août de l’année dernière, quelques jours seulement après avoir participé aux Jeux olympiques d’été de 2020 à Tokyo. Gigante a été hospitalisé à plusieurs reprises et a finalement reçu un diagnostic demyopéricardite, qui est une combinaison d’inflammation du muscle cardiaque et du péricarde, le sac entourant le cœur.

Le jeune homme de 21 ans avait été entièrement vacciné avant la crise sanitaire.

Gigante a été interrogé dans un Questions et réponses l’année dernière si elle croyait que son problème cardiaque était le résultat du vaccin COVID , auquel elle a répondu :

«Je ne sais pas ce qui a déclenché ma maladie (et il y a beaucoup de chances – certaines personnes dans la section des commentaires semblent positives que c’était le vaccin COVID ), mais peu importe ce que c’était, le fait est que j’étais extrêmement malheureux.

Je dois simplement dire que les vaccins fonctionnent, et ces vaccins surtout sauvent des vies. J’ai beaucoup de chance d’avoir été en mesure d’être protégé contre l’horrible maladie qu’est le COVID-19 et j’encourage tous ceux qui ont la chance de l’embrasser à bras ouverts et la manche relevée. 

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Sergio Aguero: la star du football entièrement vaccinée a été forcée de prendre sa retraite après une grave maladie cardiaque

attaquant argentinSergio Agüeroa annoncé sa retraite du football le mois dernier après avoir reçu un diagnostic de grave maladie cardiaque. L’attaquant de 33 ans l’a décrit en larmes comme « l’un des moments les plus difficiles de sa vie ».

Agüero a déclaré lors de la conférence de presse du mois dernier :

« J’ai décidé d’ arrêter de jouer au football professionnel. C’est un moment très difficile.

La décision que j’ai prise est pour ma santé ; après le problème [maladie cardiaque] qui avait commencé il y a un mois et demi. 

Les premiers problèmes médicaux d’Agüero sont apparus en octobre de l’année dernière lorsqu’il a été hospitalisé après un match de championnat contre Alaves, au cours duquel il a ressenti des douleurs à la poitrine  et  des difficultés respiratoires .

L’attaquant argentin avait été très favorable aux vaccins COVID ,promouvoirfortement sur les réseaux sociaux et encourageant l’adoption du jab chez les enfants dès l’âge de 5 ans .

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Daniel Aakervik : un skieur norvégien de 17 ans a été contraint de suspendre sa saison après une grave réaction au vaccin COVID-19

Le skieur de fond norvégien Daniel Aakervik a été contraint de suspendre sa saison l’année dernière après avoir développé des problèmes de santé causés par le vaccin COVID-19. Aakervik a déclaré qu’il « a immédiatement senti que quelque chose n’allait pas » et a déclaré que les médecins lui avaient dit que c’était  » probablement un effet secondaire du vaccin ».

Aakervik, qui est souvent appelé le plus grand talent norvégien en ski de fond et en biathlon , a remporté le Hovedlandsrennet (une compétition de ski de fond) à deux reprises et a remporté plusieurs victoires enbiathlon, un sport d’hiver qui allie ski de fond et tir à la carabine.

Le joueur de 17 ans a récemment partagé qu’il était revenu à la compétition, écrivant sur sonInstagram:

« Après un automne difficile, ça fait du bien de sentir que le corps fonctionne à nouveau et j’espère remporter une victoire dans la Norgescup . 

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Richard Harward : Un joueur de basket-ball universitaire a développé des caillots sanguins et des problèmes cardiaques pouvant mettre fin à sa carrière après avoir reçu le vaccin Pfizer COVID-19

Joueur de basket-ball universitaire Richard Harwardannoncéson congé du sport le mois dernier après avoir reçu un diagnostic de caillots sanguins et d’une maladie cardiaque à la suite du vaccin Pfizer COVID-19.

leCougars BYUjoueur a dit à propos de l’épreuve:

« La condition affectant mon cœur a développé d’autres complications. Pour ma santé et ma sécurité, il a été déterminé que je serai absent pour le reste de la saison. 

Il reste à voir si Harward , qui était auparavant en pleine forme, se rétablira un jour.

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Craig Jones: un combattant australien de MMA et champion du monde de Jiu-Jitsu de 29 ans a abandonné le combat de l’UFC après une blessure au vaccin Pfizer

Le combattant australien de l’UFC et champion du monde de jiu-jitsu Craig Jones a dû abandonner un combat l’année dernière après avoir subi une grave blessure suite à sa première dose du vaccin Pfizer COVID-19 qui avait fait que son estomac se remplissait de liquide.

Jones a posté ceci surInstagramtrois jours avant le combat.

«Je suis sorti les gars. Un des malchanceux qui a eu une réaction indésirable au vaccin Covid. Je ne vais pas vous ennuyer avec tous mes symptômes, mais j’ai fini par transporter beaucoup de liquide autour de mon estomac et je ne peux pas m’entraîner et encore moins concourir. 

Le combattant australien, qui possède une ceinture noire de jiu-jitsu brésilien , est considéré comme l’un des meilleurs grapplers de sa génération en remportant de nombreuses épreuves prestigieuses, dont plusieurs titres de ceinture. Jones a également terminé 2e auChampionnat du monde ADCCen 2019.

Tout en grimpant les échelons du jiu-jitsu , en compétition internationale, le joueur de 29 ans a également réussi à décrocher un diplôme enSciences du comportement(Psychologie).


John Fleck : un joueur de football écossais s’est effondré et a eu des convulsions pendant un match quelques mois seulement après avoir reçu le vaccin contre le COVID-19

footballeur écossaisJean Flecks’est effondré et a convulsé lors d’un match de championnat en novembre de l’année dernière et a été transporté d’urgence à l’hôpital. Fleck, qui joue comme milieu de terrain pour le club anglaisRoyaume-Uni de Sheffield, avait reçu sa deuxième dose du vaccin COVID en août de l’année dernière.

Le Dailymail a publié unarticlepeu de temps après l’incident en disant que « les scientifiques avaient confirmé » que l’effondrement de Fleck n’était pas dû au vaccin COVID. Cependant, aucun détail n’a été donné sur la manière dont cette conclusion a été tirée, à l’exception d’un cardiologue du sport, le professeurGuido Pielesen disant:

« A l’heure actuelle, je dirais que c’est encore une coïncidence . »

Fleck a commencé sa carrière avecRangers de Glasgowet a fait ses débuts senior en 2008 à l’âge de 16 ans seulement. Il a rejoint Sheffield United en 2016, aidant le club à obtenir deux promotions en trois ans, passant de la  Ligue 1  à la Premier League.

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Filip Ingebrigtsen : un athlète olympique de 28 ans a lutté pendant 7 mois après une grave réaction au vaccin COVID-19

athlète olympique norvégienPhilippe Ingebrigtsena subi une réaction « débilitante » du vaccin COVID-19 qui a duré plus de sept mois.

Ingebrigtsen, qui court dans la compétition de 1500 mètres , a réalisé des performances bien en deçà de son niveau habituel aux Jeux olympiques d’été de 2020 à Tokyo , sans aucune explication évidente de sa part et de son équipe. Cependant, des tests ont révélé plus tard qu’il souffrait des effets secondaires du premier vaccin COVID qu’il avait reçu en mars 2020.

Interrogé en octobre de l’année dernière sur le vaccin, le joueur de 28 ans a déclaré qu’il  » aurait refait la même chose « , reflétant une attitude quelque peu stoïque face à ses  » résultats négatifs « .

« Rétrospectivement, lorsque vous obtenez des résultats négatifs et que cela limite votre capacité à faire votre travail, vous le regrettez. Mais je suis sûr que j’aurais refait la même chose.

Je me sens mal que cela ait eu un effet si négatif et j’aimerais ne pas avoir ces problèmes. Je ne savais pas que ça se passerait comme ça. Malheureusement, cette fois, ça a mal tourné pour moi. 

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Paul Zipser: L’ancien joueur des Chicago Bulls a subi une hémorragie cérébrale après avoir reçu le vaccin Johnson & Johnson COVID-19

Basketteur du Bayern MunichPaul Zipsera été hospitalisé après être tombé malade peu de temps avant un match éliminatoire le 4 juin de l’année dernière. Le joueur de 27 ans a reçu un diagnostic de tumeur au cerveau sur son tronc cérébral un jour plus tard et a subi une intervention chirurgicale d’urgence, faisant craindre à sa famille et à son club pour sa vie.

La star allemande du basket-ball a développé la tumeur peu de temps après avoir été vaccinée avec une seule dose du vaccin Johnson & Johnson COVID-19.

Zipser a lentement repris une vie normale depuis la chirurgie cérébrale d’urgence il y a 9 mois, cependant, il reste beaucoup de doutes s’il pourra à nouveau jouer au basket à un niveau élevé. Néanmoins, dans un podcast récententretien, Zipser est resté optimiste quant à sa carrière :

« En dehors de la (bonne) formation au contact, il manque encore quelques choses, mais [mon retour] n’est plus qu’une question de temps maintenant. 

Zipser a été sélectionné par le Chicago Bulls avec le 48e choix au total lors du  repêchage de la NBA 2016 . L’Allemand a marqué un sommet en carrière de 21 points la même année lors d’une victoire de 112 à 73 contre les  Brooklyn Nets .


Fabienne Schlumpf : une coureuse de marathon olympique suisse de 31 ans a développé une myocardite après avoir reçu une injection de rappel COVID-19

Recordman suisse du marathon et athlète olympiqueFabienne Schlumpfa reçu un diagnostic de myocardite plus tôt ce mois-ci après avoir été vaccinée avec le vaccin de rappel COVID-19.

Schlumpf , spécialisé dans la 3000 mètres steeple, avait déclaré se sentir « fatigué » dans la vie de tous les jours peu de temps après le troisième coup.

La joueuse de 31 ans ne sait plus quand elle pourra à nouveau concourir :

« Personne ne peut dire combien de temps je dois mettre ma carrière entre parenthèses. »

L’athlète suisse avait déjà remporté une médaille d’argent aux  Championnats d’Europe 2018 et est l’actuel  détenteur du record national suisse au 3000 mètres steeple avec un record personnel de 9:37.81.

Lire l’histoire complète ici.


[Voir aussi :
Liste de sportifs vax décédés, par un groupe d’avocats
Matt Le Tissier : « Je n’ai jamais rien vu de tel… C’est incroyable le nombre de sportifs qui s’effondrent »
2021 — Liste de sportifs professionnels et amateurs victimes des injections
Brisons le silence, sauvons nos enfants : la liste effroyable des décès de sportifs depuis le début de la vaccination !
Sportifs de haut niveau, les vaccins covid diminuent vos performances !]




Témoignages : les horreurs commises en Ukraine au nom de l’Occident. Mise à jour

[Source : yetiblog.org]

C’est une chose que je m’interdis généralement de publier sur le yetiblog. Mais, dans ce contexte de désinformation générale par les médias occidentaux sur la situation en Ukraine, la vérité doit être rétablie coûte que coûte.

Des dizaines et des dizaines de vidéos accablantes

Voici un lien vers des dizaines et des dizaines de vidéos-témoignages montrant les multiples sévices commis par la milice ukrainienne – tout particulièrement le sinistre bataillon Azov – contre la population russophone et ceux qui n’adhèrent pas au régime de Kiev. Faut-il rappeler que ce régime insupportable a été mis en place par l’Occident en 2014, financé et armé par l’Occident ?

Attention, images à caractère très choquant :





Les salauds de l’Histoire

À ceux qui seraient tentés d’attribuer ces images à de la vulgaire désinformation russolâtre, je répliquerai ceci : prouvez-le ! Les fake news propagées par la propagande occidentale ont, elles, toutes été démontées. Mais sauf erreur de ma part, toutes les images et vidéos affichées ci-dessus sont confirmées.

Ces témoignages audiovisuels n’apparaîtront évidemment pas sur nos médias mainstream. Mais les autres pays de la planète, la Chine, l’Inde, le Pakistan, les pays africains, latino-américains ne manqueront pas d’en être choqués et de savoir à quoi s’en tenir avec l’Occident.

Au rythme où les horreurs d’une civilisation occidentale à bout de souffle apparaissent au grand jour, gageons que les “agresseurs” russes vont vite être qualifiés de libérateurs. Et nous, Occidentaux, d’infâmes salopards que l’Histoire jugera.


[Source : lemediaen442.fr]

Pascal Praud dénonce les tortures du bataillon nazi Azov contre les Ukrainiens attachés, dénudés et fouettés

Par Marcel D.

mise à jour le 21/03/22

Ce 21 mars dans L’Heure des Pros, Pascal Praud voulait dénoncer des images qui circulent sur tous les réseaux sociaux (voir vidéo ci-dessous, attention images choquantes) où l’on peut voir des soldats ukrainiens du bataillon nazi Azov attacher à un poteau un père et sa fille — les femmes ne sont pas épargnées —, les fouetter, certains sont dénudés.


Ces Ukrainiens ont eu le malheur de ne pas vouloir faire la guerre, de s’y opposer — tout simplement inadmissible pour les soldats ukrainiens. Les victimes sont prises en exemple, exhibées comme des bêtes de foire, humiliées devant leurs enfants, lynchées sur la place publique, afin que ceux qui regardent en prennent de la graine. Des images que BFMTV et autres médias se gardent bien de dénoncer. Nous saluons Pascal Praud de faire exception dans cet océan de rétention d’informations.

Face à ces images horribles, on s’étonne de voir Mathieu Slama, pensant certainement faire l’unanimité sur le plateau, ne pas condamner les actes des néonazis d’Azov avec fermeté. L’analyste politique est plutôt porté à accuser Poutine de faire de la propagande avec des faits réels. Élisabeth Lévy — heureusement assise — se voit presque accusée, en dénonçant les néonazis, d’être une sous-fifre du Kremlin.

Humiliation — par le bataillon nazi Azov — d’Ukrainiens ne voulant pas faire la guerre.

L’analyste politique Mathieu Slama souhaite-t-il analyser pourquoi une avenue porte le nom du collaborateur nazi Stepan Bandera dans la ville de Lvov en Ukraine, pourquoi les tombes juives sont détruites à coups de battes de baseball, pourquoi le bataillon nazi Azov est intégré à la garde nationale de l’Ukraine, placé sous le commandement du ministère de l’Intérieur d’Ukraine et intégré à la Force de défense territoriale ukrainienne par l’état-major ukrainien, pourquoi les nazis fouettent un père et sa fille attachés à un poteau ? Nous lui souhaitons bonne chance pour se dépatouiller dans tout ce merdier qui pue le nazisme à la gloire d’Adolf Hitler.

Marcel D. Le Média en 4-4-2.




L’agence de presse Reuters, le cabinet McKinsey et Pfizer, l’énorme conflit d’intérêts ! Mise à jour

[Source : Nexus]

Conflit d’intérêts : peut-on être membre du conseil d’administration et actionnaire d’un grand groupe pharmaceutique et, dans le même temps, P-DG d’une agence de presse internationale se revendiquant « vérificateur de faits » ?

Reuters est une des plus grandes agences de presse internationales, dont les dépêches sont régulièrement reprises dans les journaux du monde entier. Le groupe Thomson Reuters annonçait le 25 février 2020 le départ de son P-DG, James C. Smith, remplacé par Steve Hasker. Le premier a été président de l’agence de presse tout en étant membre du conseil d’administration et actionnaire du laboratoire Pfizer durant six ans, alors que le second a travaillé pendant dix ans pour le cabinet de conseil McKinsey & Co en tant que consultant média.

◆ Les agences de presse, pourvoyeuses d’information

Pour rappel, « une agence de presse est une organisation qui vend aux médias de l’information (textes, photos, vidéos, etc.) à la manière d’un grossiste fournissant des détaillants, ce qui permet à ces médias de s’informer sur des pays dans lesquels ils n’ont pas, ou pas assez, de correspondants, et dans des domaines où l’agence peut compléter ou renforcer leur propre production », selon la définition de Wikipédia. Autrement dit, ces agences sont la source des informations que retransmettent ensuite les médias nationaux.

Mais en plus d’informer, ces agences de presse souhaitent maintenant lutter contre la désinformation, en faisant du fact-checking. Reuters a, par exemple, signé un accord avec Twitter et Facebook pour « fournir plus rapidement des informations crédibles sur le réseau social dans le cadre d’un effort visant à lutter contre la propagation de la désinformation » et pour « vérifier les faits ».

 Des journaux sous influence ?

Depuis le début de la crise Covid-19 et la découverte d’un vaccin contre le virus, la grande majorité des médias mainstream ont relayé des informations consistant à prouver que la vaccination de masse était la seule solution pour sortir de la crise, tendant à maximiser les bienfaits des vaccins et à minimiser leurs effets secondaires. Toute critique du vaccin était (et est encore) taxée de complotisme. Plus de 22 000 articles mentionnant Pfizer et son vaccin ont été publiés, majoritairement en faveur de celui-ci.

Pfizer indique sur son site que l’ancien P-DG de Thomson Reuters est administrateur du groupe pharmaceutique depuis 2014 alors qu’il travaillait encore pour le groupe de presse. N’y a-t-il pas dans ce cas un énorme conflit d’intérêts ? James C. Smith aurait-il pu influencer la campagne médiatique pro-vaccination de Reuters et par conséquent de nombreux médias et la population ?

De même, les dix années passées par le nouveau P-DG de ce groupe de presse en tant que consultant média chez McKinsey & Co, le cabinet américain à l’origine de la politique de vaccination de masse de nombreux gouvernements, auraient-elles pu influencer les choix de rédaction de Reuters ?

 McKinsey & Co, le cabinet qui dirige le monde

McKinsey & Co est un cabinet privé de conseil ayant une influence mondiale. Il n’est pas rare de voir d’anciens employés du cabinet parachutés à des postes influents que ce soit dans  le privé ou dans le public.

La France a décidé de faire appel à ce cabinet en décembre 2020. Le 27 décembre commençait la campagne de vaccination. Rappelons que McKinsey conseille entre autres les gouvernements des Etats-Unis, du Royaume-Uni et de l’Australie sur leur stratégie vaccinale.

Le cabinet américain a également travaillé, par le passé, avec le groupe Pfizer et un des responsables actuels des ventes de vaccins pour Pfizer aux États-Unis a travaillé pendant huit ans chez McKinsey.

L’impressionnante toile tissée par le cabinet McKinsey & Co et le conflit d’intérêts flagrant entre Reuters et Pfizer posent question. Les médias, les gouvernements et les populations ne seraient-ils pas sous influence?

Lire notre article papier « Profits outranciers, manigances et délits d’initiés chez McKinsey » dans notre nouveau numéro 138 en vente en kiosque et en ligne :


[Bonus]

Mise à jour

https://twitter.com/brugerie/status/1505824482581229570?s=11




Un documentaire de 2018 expose les laboratoires d’armes biologiques américains en Ukraine

[Source : anguillesousroche.com]

Un documentaire de 2018 qui fait l’effet d’une bombe, réalisé par Al Mayadeen Documentaries, expose le financement secret par les États-Unis d’armes biologiques utilisant des agents pathogènes dangereux en Europe de l’Est, notamment en Ukraine.

Malgré les tentatives désespérées des médias grand public et du gouvernement américain de nier ces opérations clandestines, ce documentaire confirme les accusations de la Russie concernant l’existence d’installations biolab soutenues par le Pentagone à ses frontières.

La journaliste bulgare Dilyana Gaytandzhieva, qui a reçu des documents divulgués détaillés dans le documentaire, décrit le film comme suit :

L’ambassade des États-Unis à Tbilissi [Géorgie] est impliquée dans le trafic de sang humain congelé et d’agents pathogènes comme fret diplomatique pour un programme militaire secret.

Des documents internes, divulgués à la journaliste bulgare Dilyana Gaytandzhieva par des initiés géorgiens, impliquent des scientifiques américains dans le transport et l’expérimentation d’agents pathogènes sous couvert diplomatique.

Selon ces documents, des scientifiques du Pentagone ont été déployés en République de Géorgie et ont bénéficié de l’immunité diplomatique pour mener des recherches sur des maladies mortelles et des insectes piqueurs au Centre Lugar – le biolaboratoire du Pentagone situé à Tbilissi, la capitale de la Géorgie.

Notamment, des documents du gouvernement américain confirment que des coronavirus similaires au SRAS-CoV-2 faisaient partie des agents pathogènes étudiés dans certains de ces biolaboratoires en Géorgie depuis 2017.

Bien que la sous-secrétaire du département d’État américain Victoria Nuland ait confirmé l’existence de biolabs secrets soutenus par les États-Unis en Ukraine au début du mois, le Pentagone et l’administration Biden maintiennent l’affirmation démystifiée selon laquelle les États-Unis ne sont pas impliqués dans la recherche sur les armes biologiques dans la région.

En fait, les preuves sont si accablantes que les États-Unis ont financé ces installations clandestines de recherche biologique que la Russie a convoqué une réunion d’urgence du Conseil de sécurité des Nations Unies la semaine dernière, au cours de laquelle de nombreux pays ont exprimé leur inquiétude quant à l’implication des États-Unis dans ces laboratoires biologiques.


[Voir aussi :
Le Conseil de sécurité et les laboratoires biologiques ukrainiens
L’OMS a demandé à l’Ukraine de détruire les « agents pathogènes à haute menace » dans les laboratoires pour prévenir la propagation des maladies
Moscou accuse Kiev et Washington d’avoir mené des «programmes biologiques militaires» en Ukraine
Poutine ordonne à l’armée de détruire les laboratoires biologiques en Ukraine alors que les États-Unis éliminent les preuves de leur existence]




La guerre russe en Ukraine est-elle légale ?

[Source : moiraforest04]

Par Gearóid Ó Colmáin

Dans le cas de l’Ukraine, la guerre a été déclenchée par les États-Unis en 2014 lorsqu’ils ont renversé le gouvernement légitime en mobilisant les protestataires de rue et les snipers.

De nombreux activistes anti-guerre condamnent les actions du Kremlin en Ukraine. Ils affirment que la guerre n’est pas en conformité avec la loi internationale. Ils soutiennent également que la guerre n’est jamais justifiée. Ces deux assertions sont fausses. L’intervention de l’armée russe en Ukraine est un acte d’auto-défense.

La République Populaire du Donetsk et la République Populaire de Lougansk ont demandé une assistance militaire au gouvernement russe. Le régime ukrainien soutenu par les États- Unis commettent un génocide contre eux depuis huit ans. Des massacres de femmes et d’enfants sont la norme et non l’exception. Des familles dans la région du Donbass sont forcées de vivre dans des caves. Des enfants, abandonnées dans des orphelinats, sont morts de faim.

Dans son documentaire de 2015, la journaliste française Anne-Laure Bonnel a montré des preuves approfondies du sort des populations dans cette région, qui sont soumis à des bombardements quotidiens et des assassinats de la part de snipers. Bonnel s’est rendue en Ukraine en s’attendant à trouver des meurtriers russes. Elle s’est rendue compte qu’en fait c’était le régime soutenu par l’Occident à Kiev qui commet un génocide et des crimes contre l’humanité.

L’intervention russe est conforme à l’article 51 de la Charte des Nations-Unies qui stipule que :

« Aucune disposition de la présente Charte ne porte atteinte au droit naturel de légitime défense, individuelle ou collective, dans le cas où un Membre des Nations Unies est l’objet d’une agression armée, jusqu’à ce que le Conseil de sécurité ait pris les mesures nécessaires pour maintenir la paix et la sécurité internationales. »

Pour valider la demande d’intervention, l’état qui fait la demande doit être attaqué. C’est clairement le cas en Ukraine. Le régime de Kiev soutenu par les États-Unis viole en permanence tous les accords de paix négociés sur le plan international dans le cadre du processus de paix de Minsk. La seule possibilité de défendre les populations du Donbass était de déclarer l’indépendance vis-à-vis de Kiev et de solliciter la protection russe.

Il y a de nombreux analystes qui affirment défendre la Russie mais qui condamnent la guerre sur des bases légales. Ils n’ont manifestement pas compris la loi internationale.

Le pacifisme est une illusion libérale

Mais ces analyses mal structurées posent un autre problème : le pacifisme. Le pacifisme est l’idée que la guerre est toujours injustifiée. Un pacifiste est essentiellement « anti-guerre. » C’est l’idée qui prédomine dans les cercles de gauche.

Mais l’état-civilisation russe est fondé sur les principes chrétiens. Et on ne trouvera nul part dans le christianisme une quelconque justification du pacifisme. Lorsque le Christ dit dans Matthieu 5:38 : 

« Et moi, je vous dit de ne pas résister à l’homme qui vous maltraite ; mais si quelqu’un vous frappe sur la joue droite, présentez-lui encore l’autre. » 

Ici le Christ encourage ses disciples à endurer la souffrance avec patience. Le passage se réfère explicitement à la disposition chrétienne correcte ; cela n’implique pas qu’on ne doit pas se défendre, si nécessaire par la force. Le Christ ne réprimande pas le centurion pour le fait d’être un soldat lorsque dans Marc 15:39, il demande au Christ de guérir son esclave. Le Christ ne demande pas au centurion de changer d’emploi ; au contraire, il le félicite !

Dans l’Évangile de Luc, les soldats demandent conseil à Jean-Baptiste. Jean leur demande d’être satisfaits de leur paye et de se repentir de leurs péchés. Il ne leur dit pas de quitter l’armée.
La guerre doit être évitée lorsque c’est possible. Mais ce n’est pas toujours possible. En tant qu’état-civilisation chrétien, la Russie n’a pas seulement le droit de se défendre et de défendre ses alliés, c’est un devoir absolu.

Des crimes de guerre américains en Ukraine

Dans le cas de l’Ukraine, la guerre a été déclenchée par les États-Unis en 2014 lorsqu’ils ont renversé le gouvernement légitime en mobilisant les protestataires de rue et les snipers. Ivan Katchanovski de l’université d’Ottawa a dirigé une enquête approfondie sur les massacres qui se sont produits lors du coup d’état du Maidan en 2014. En effet, un procès s’est tenu en Ukraine après le coup d’état où des preuves que des snipers intervenaient parmi les protestataires du Maidan ont été dévoilées. La CIA a une longue histoire d’utilisation de snipers pour des opérations secrètes de changements de régime.

Les grands médias français comme allemands ont admis à l’époque que des mercenaires étrangers, dont de nombreux Américains, intervenaient en Ukraine.

Le journaliste et activiste pour les droits de l’homme canadien Dimitri Lascari affirme : 

« Bien que les souffrances des populations de la région du Donbass sont très réelles, l’affirmation qu’ils aient été soumis à un génocide est, au mieux, ténue. Il y a très peu, si ce n’est aucun preuve crédible que le gouvernement ou ses mandataires possèdent – comme cela est exigé par la convention sur les génocides – une « intention de détruire, complètement ou en partie, un groupe national, ethnique, racial ou religieux. » 

C’est faux, il y a une preuve probante que c’est précisément le cas.

Des preuves de génocide

Voici ce qu’a déclaré Petro Porochenko, l’ancien président ukrainien et agent de la CIA, le 23 octobre 2014 à Odessa :

« Nous aurons du travail et ils en auront pas. Nous aurons des retraites et ils en auront pas. Nous aurons des avantages pour les retraités et les enfants et ils en auront pas. Nos enfants iront à l’école et en crèche. Leurs enfants resteront dans les sous-sols. Parce qu’ils sont inutiles. Et comme cela, précisément comme cela, nous gagnerons cette guerre. »

C’est une intention évidente de commettre un génocide et des crimes contre l’humanité. Porochenko insinue que le régime ukrainien va bombarder les demeures des familles qui ne se soumettent pas à leur domination. Et c’est exactement ce qu’ils font depuis huit ans. Un journaliste, sur la chaîne de télévision ukrainienne Hromadske, qui est financée par les gouvernements américain, canadien et néerlandais, a donné une explication claire des intentions de Porochenko lorsqu’il a expliqué :

« Vous me demandez pourquoi cela arrive. Cela arrive car le Donbass en général n’est pas simplement une région dans une grande condition de crise, il y a une foule de problèmes, le plus grand tous, c’est que il est sévèrement surpeuplé avec des gens inutiles. Croyez-moi, je sais ce que je dis. Si l’on prend par exemple, l’oblast de Donetsk, il y a environ quatre millions d’habitants. Au moins 1,3 millions d’entre eux sont superflus. Nous n’avons pas besoin de comprendre le Donbass, nous avons besoin de comprendre les intérêts nationaux ukrainiens. Le Donbass doit être exploité en tant que ressource. Mais la chose la plus importante à faire – qu’importe que cela semble cruel – est d’exterminer une certaine catégorie de gens. »

Alors que les gouvernements occidentaux bloquent les médias russes en Occident, c’est le genre de fléau qu’on trouve en Ukraine.

Gearóid Ó Colmáin

Source : https://english.almayadeen.net/articles/opinion/is-the-russian-war-in-ukraine-legal




Scott Ritter, expert américain, sur l’opération militaire de la Russie en Ukraine

[Source : rusreinfo.ru]

Scott Ritter est un ancien officier du renseignement du Corps des Marines des États-Unis. Dans sa carrière militaire de plus de 20 ans, il a servi en Union Soviétique pour mettre en œuvre des accords de contrôle des armements, dans l’état-major du général américain Norman Schwarzkopf pendant la guerre du Golfe et plus tard comme inspecteur en chef des armes à l’ONU en Irak de 1991 à 1998. Il est considéré aujourd’hui comme un expert en stratégie militaire et collabore avec plusieurs revues et sites d’information.

Scott Ritter : J’analyse en tant que militaire. J’ai passé de nombreuses années au début de ma carrière à apprendre des tactiques pour enfermer et détruire les forces soviétiques grâce à des manœuvres de tir. Je connais ces gars. Je les ai étudiés pendant 35 ans, leur doctrine et leur équipement, leurs tactiques d’opération.

Ce que nous voyons [en Ukraine] est une stratégie multi-vecteur classique. Son objectif est de lier les forces ennemies, de les maintenir en place, de détruire les postes de commandement, de les encercler et de capturer des objets stratégiquement importants. Contourner les zones fortifiées où la bataille serait trop intense. Il n’est pas facile de ne pas laisser prendre l’initiative.

La vitesse d’avance des troupes russes est supérieure à la vitesse des troupes allemandes lors de l’ opération Blitzkrieg pendant la Seconde Guerre mondiale. C’est l’avance de troupes la plus rapide de l’histoire.

Surtout, considérant que l’armée ukrainienne était composée de 260 000 hommes, entraînés et équipés selon les normes de l’OTAN, avec un système de commandement étroitement lié, efficacement géré par des officiers. Il convient également d’envisager le soutien de 200 à 300 000 réservistes, unités auxiliaires et services. Et donc les Russes ont commencé avec 190-200 000 soldats pour faire face à une force de 600 000 soldats.

Habituellement, au début d’une campagne, vous aurez un avantage de trois contre un côté offensif. Les Russes ont lancé l’opération avec un avantage d’un contre trois, ou un contre quatre du côté ukrainien. Mais néanmoins, les pertes de la dernière semaine s’affichent 1 à 6 en faveur des Russes. Habituellement, dans les affrontements modernes de la Seconde Guerre mondiale, les batailles d’annihilation à grande échelle, par exemple, les Allemands dans les batailles avec les Américains, étant donné que les Américains ont gagné, pour chaque Américain tué, il y avait 3 à 4 Allemands. Ce ratio a permis aux Américains de gagner des batailles et d’avancer. Le rapport entre les Russes et les Ukrainiens de 1 à 6 est une défaite écrasante pour la partie ukrainienne.

L’une des raisons qui entravent l’avancée des Russes est que la partie russe a annoncé son intention d’éviter des pertes parmi l’armée ukrainienne.

Pour moi, comme pour tout le monde, ce fut une surprise absolue qu’ils aient commencé l’ opération avec une main attachée dans le dos. La progression est très calme et très précise. Les Russes ont tenté de négocier avec tous ceux qui occupaient des positions fortifiées dans le but de minimiser les pertes civiles et la destruction des installations urbaines. Les Russes ont manifesté leur refus de tuer des soldats ukrainiens dans leurs casernes. Au lieu de cela, ils ont souvent annoncé « nous préférons que vous restiez dans votre caserne et renonciez à résister parce que nos revendications ne sont pas contre vous, nous chassons de plus gros poissons ».

Malheureusement pour les Russes, les Ukrainiens ont décidé de se battre, et ils se battent très honorablement. Je ne peux pas sous-estimer le courage et la résilience de l’armée ukrainienne. Ils sont confrontés à une armée russe bien entraînée et bien équipée, qui dispose d’avantages tactiques et opérationnels. Et les Ukrainiens démontent des affrontements tout à fait dignes. Mais ils perdent, perdent sans espoir. Et je pense que plus tôt, même plus tôt que tard, nous verrons une reddition totale. Lorsqu’ils sont à court de munitions, ils manquent de nourriture, ils manquent d’eau potable et de carburant, et ils seront confrontés à un choix : une résistance inutile ou la mort.

Lee Camp : Il y a beaucoup de discussions dans la propagande américaine, je peux citer votre citation sur Twitter comme exemple – « pratiquement tout ce qui est dit sur les chaînes occidentales sur les actions des Russes en Syrie n’est pas vrai ». À votre avis, que pensez-vous des troupes russes des pertes civiles ?

Scott Ritter : Les troupes russes se sont délibérément privées d’un énorme avantage de la doctrine militaire moderne – un avantage décisif en matière de puissance de feu. Je dirais même supériorité absolue. La stratégie russe habituelle consiste à localiser la cible et à brûler l’emplacement avec des tirs nourris d’artillerie à lance-roquettes multiples, de mortiers, puis à faire avancer les forces au sol jusqu’à ce qu’une nouvelle cible soit localisée et que la procédure soit répétée. La tactique est extrêmement efficace et extrêmement brutale. Appliquée à une formation ennemie située dans une zone urbaine ou dans une banlieue densément peuplée, elle entraînerait la mort de dizaines de milliers de civils.

Les Russes ont abandonné cette tactique. Ils ne l’ont pas utilisé nulle part [en Ukraine]. Mais la guerre est une science inexacte, je vous le dis en tant que personne qui connaît cela de première main. Ils sont guidés par des informations des opérations de reconnaissance sur les capacités de l’ennemi et ses emplacements. Donc ils ont une cible, ils choisissent les armes les plus adaptées pour l’éliminer. Et tout à coup, il s’avère que les renseignements étaient erronés. Et dans tous les cas, lorsque des combats ont lieu dans des zones habitées, ce sont les gens qui paient le prix le plus élevé. Et cela se passe en ce moment.

Mais prétendre que les Russes ciblent délibérément la population civile est une déformation absolue de la réalité. Les Russes sont très, très prudents dans l’utilisation des armes. Lorsqu’ils utilisent des armes lourdes, par exemple à Kharkov, ils ont utilisé plusieurs systèmes de lance-roquettes lors de batailles dans des bâtiments privés. Mais ce que les médias ne vous diront pas, c’est que les Russes ont envoyé un groupe de reconnaissance dans cette zone avant cela. Elle a été prise en embuscade et détruite par l’armée ukrainienne, qui s’était retranchée dans la région. Un tel résultat d’une opération de reconnaissance transforme automatiquement la zone en une cible de combat légitime. Je suis désolé, mais ce sont les règles de la guerre. Si vous avez pris la décision de vous défendre dans des zones résidentielles, vous ne pouvez pas, ce n’est plus un crime de guerre si les Russes frappent ces zones.

Je pense que les Russes échouent sur un aspect, et c’est en termes de propagande. Je ne dis pas que j’aimerais que les Russes mentent. Mais je voudrais qu’ils défendent mieux leur point de vue dans cette confrontation. En face ils n’ont pas seulement la propagande du gouvernement ukrainien. Il faut tenir compte du fait que la CIA coopère uniquement avec le ministère ukrainien de l’Information. Et la CIA est responsable de ce qu’on appelle une « opération d’information ». C’est une opération secrète d’action politique, utilisée avec la permission du président des États-Unis. Et la raison pour laquelle la CIA doit obtenir l’approbation présidentielle est que la CIA n’a généralement pas le droit de manipuler des informations qui auraient un impact sur le public américain. Ils peuvent mentir, ils le font avec beaucoup de succès. Mais il leur est interdit de mentir si cela affecte le point de vue des Américains.

Or c’est exactement ce qu’ils font maintenant. Ils diffusent de la désinformation. Ou, disons-le de cette façon, ils ont effectué une opération d’information bien calculée afin d’obtenir des résultats politiques intérieurs en Russie. Le but en fait est le renversement du régime, ils veulent que Poutine soit renversé. Par conséquent, ils créent un mécontentement interne en Russie, et ils dirigent ce mécontentement avec des sanctions et des mécanismes politiques. Tout doit fonctionner ensemble. Les sanctions ne fonctionnent pas toutes seules. Les sanctions, visent une certaine classe de citoyens à Moscou, et en fermant à cette classe l’accès aux bénéfices de la coopération avec l’Occident, vous violez leur mode de vie. Les États-Unis veulent que cette classe devienne incontrôlable et renverse leur Saddam. Il s’agit d’une opération de changement de régime.

Et la propagande en Ukraine ne se limite pas à exagérer les victoires ukrainiennes, comme le font normalement les militaires, ou à minimiser les succès russes. C’est la manipulation de l’information en Russie et en Europe. Souvenons-nous de l’OTAN – c’est une organisation incapable qui a sauté d’Afghanistan en disgrâce. Comment allez-vous les confronter à ce qui se passe actuellement ? Comment les arriver à aller à l’encontre de ce dont les Russes sont capables ? Nous devons lancer une opération d’information destinée à remodeler l’opinion publique en Europe. Le public américain tombe également sous l’influence de la propagande. Vous ne pouvez pas faire en sorte que la CIA pousse un mensonge ici et à la maison sur CNN en disant : « oui, tout est un mensonge ». Vous n’êtes pas obligé de faire ces déclarations, vous ne devez pas reporter que la vérité. Ils ont laissé les mensonges prendre vie. Cela nécessite l’approbation du gouvernement. Ainsi, le président des États-Unis est impliqué dans une opération qui escroque le public américain et les gens devraient en prendre note.

@RealScottRitter




Des décennies d’hypocrisie de l’OTAN révélées par les bannières géantes des supporters de football serbes : Donnez une chance à la paix ?

[Source : anguillesousroche.com]

Jeudi, des supporters de football serbes ont dénoncé des décennies d’hypocrisie de l’OTAN, en brandissant une série de bannières géantes énumérant toutes les interventions militaires de l’OTAN, et en terminant par le message suivant : « Tout ce que nous disons, c’est de donner une chance à la paix. »

Selon les supporters de football serbes, l’OTAN n’a pas le droit de faire la leçon à la Russie en 2022 sur la paix et la stabilité.

La bannière forme une chronologie de tous les conflits dans lesquels les États-Unis, ainsi que l’OTAN, ont envoyé des armées, y compris l’attaque contre la Serbie en 1999 et l’Afghanistan après le 11 septembre.

La bannière se termine par un message sarcastique « Tout ce que nous disons est de donner une chance à la paix. »

https://twitter.com/engpravda/status/1504720662732103698

L’Étoile Rouge de Belgrade, club phare de Serbie, disputait un huitième de finale de l’Europa League contre les Glasgow Rangers au stade Rajko Mitic de Belgrade.

C’est la deuxième fois depuis le début de la guerre en Ukraine que des supporters de football serbes transmettent des messages pro-russes lors d’un match important.

La Serbie, alliée connue de la Russie dans la région, est le seul pays européen à avoir refusé de sanctionner Moscou.




La Suisse a offert à Klaus Schwab le statut d’Organisation internationale. Une révolution antidémocratique

[Source : LHK]

Par Liliane Held-Khawam

[Photo : Le président ukrainien Zelenski au WEF. Notre texte sur le sujet: L’Ukraine, terrain de jeu des oligarques? Pendant ce temps, la Monnaie Unique Mondiale se précise sur fond de Dépossession.
https://lilianeheldkhawam.com/2022/03/08/lukraine-terrain-de-jeu-des-oligarques-pendant-ce-temps-la-monnaie-unique-mondiale-se-precise-sur-fond-de-depossession/]

Le Nouveau Monde [NDLR : alias ici le Nouvel Ordre Mondial, pas celui qui lui fera suite.] n’a que faire du concept de Nation, de Démocratie, et des Droits de l’homme. Toutes les crises qui nous terrassent sont autant d’écrans de fumée qui visent à détourner l’attention de la finalisation de la mise en place de la globalisation. À titre personnel, je ne crois pas qu’il existe sur cette terre un seul dirigeant politique de premier plan qui soit un véritable nationaliste ayant le moindre pouvoir opérationnel.

C’est techniquement impossible au vu de la pieuvre monétaro-financière qui régit la planète. Nous vivons une période où les traités et les accords qui comptent sont réglés hors du champ visuel. Quant à la gestion du grand public, celle-ci est déléguée à des communicants-influenceurs qui oscillent entre propagande et démagogie. Ainsi, le bon public est neutralisé grâce à des doses généreuses de messages émotionnels et anxiogènes à souhait. L’ essentiel, c’est qu’il ne bouge plus et qu’il se dise au fond de lui qu’il y a pire que lui dans ce monde.

Pour vous apporter quelques éléments qui étaient mes dires, je vais vous parler de la Suisse. En septembre 2013, suite à une énième trahison d’une dirigeante du pays, j’avais tenté d’alerter les gens sur le danger que courait le pays via le texte « La Suisse est un concept en danger ». Si cet article est depuis devenu un classique, je vous assure qu’il n’a eu aucun impact concret sur la désintégration du pays.

Les autorités suisses s’enfoncent dans le déni de la démocratie et accordent des privilèges formidables à Klaus Schwab.

Depuis quelque temps, Klaus Schwab a quitté sa discrétion (timidité?) légendaire pour épouser une sorte d’arrogance doublée d’orgueil tant il a besoin d’étaler sa victoire et celle de ses partenaires dans les médias et les conférences qu’ils concoctent avec ses disciples. Oui, Klaus Schwab veut donner de lui tous les jours un peu plus l’image d’un puissant gourou qui a réussi à créer une alliance planétaire avec l’ensemble des décideurs qui comptent. Et il est si fier de son concept de stakeholder management qu’il en oublierait presque de prendre en compte l’humanité qui peuple la terre et qui découvre cet homme dont les discours n’ont rien à envier aux dirigeants les moins bienveillants de l’histoire de l’humanité. De fait, ses propos sont une déclaration de guerre lancée aux populations puisqu’il se permet de définir le changement de leur nature humaine sans leur consentement. Ceci n’est pas juste une déclaration de guerre ami lecteur. Ceci est un projet génocidaire.

Et comme je n’ai pas l’habitude de vous faire perdre votre temps, je rappelle le texte qui prouve la dangerosité des paroles tenues par le monsieur, et/ou par son principal conseiller (vidéo Harari). L’idéologie qui est vantée dans les allées du World Economic Forum sont indignes du pays hôte, et donc de la Suisse!



Yuval Harari le maître à penser de Klaus Schwab, vous explique sa vision de l’ « humain » du futur. Sur Youtube pour activer la traduction :
https://www.youtube.com/watch?v=hL9uk4hKyg4

Klaus Schwab est donc gonflé à bloc. On perçoit dans ses interventions une espèce d’exaltation qui ne s’explique que par la dimension spirituelle du monsieur. En remettant en question la nature humaine, cet homme met à mal chaque ligne des textes de ce livre. Par conséquent, M Schwab est le symbole d’un bras de fer engagé contre le Dieu de la Bible, qui dit du début à la fin que l’homme est créé à son image. L’idéologie défendue par les messieurs ci-dessus désacralise la vie humaine et mènerait tôt ou tard à un société de maîtres et d’esclaves. Ne vous laissez pas berner par un revenu universel alors que la société du futur ne veut même pas investir sur les fragiles et les vulnérables.

Risque de créer une société de maîtres et d’esclaves! Ecole centrale de Lyon – Café éthique – Le Transhumain, l’avenir de l’homme ou sa fin ? Commentaires de certains scientifiques sur le sujet.
https://youtu.be/Zb0deyKIKwU?t=857

À titre personnel, Klaus Schwab me fait penser à Goliath qui se pavanait tous les jours devant le peuple hébreu du petit David. Cependant en tant que protestant, Klaus devrait savoir que du haut de ses 17 ans, et malgré l’absence d’équipement, le petit David a abattu le Goliath avec un caillou grâce à un simple … lance-pierre.

Le World Economic Forum est devenu une Organisation internationale

Si Klaus Schwab se sent si fort, ce n’est pas par hasard. Son organisation qui est une espèce de lobbyisme grandeur planétaire est devenue une Organisation internationale avec énormément de droits et très peu de devoirs. Evidemment tout cela se fait grâce à l’argent captif du contribuable suisse.

Je vous invite à regarder cette vidéo dans laquelle le monsieur vous explique qu’il a accès à tous les gouvernements de la planète, et peut-être pas seulement pour les inviter à des symposiums.

En quoi les propos lus et entendus ci-dessus répondent à la définition de l’Organisation internationale? Regardez sa définition dans le Larousse: Organisation internationale est un groupement composé ou non d’États (organisation intergouvernementale), à vocation soit universelle, soit régionale ou continentale. (Les organisations internationales ont notamment pour objet la sécurité collective des États et la promotion de la condition humaine dans la communauté mondiale.) En écoutant MM Schwab et Harari, je ne suis nullement rassurée quant à l’avenir de la condition humaine qu’elle soit locale ou mondiale!

En 2016, un traité signé par le Conseil fédéral suisse reconnaît le World Economic Forum en tant qu’Organisation internationale.

L’obtention du statut d’Organisation internationale a été un moment très important pour ce monsieur. Dans un article du Temps, il compare le WEF à la Croix Rouge puisque dans les deux cas, elles sont devenues hors mandat politique des organisations internationales. Notre question serait de savoir en quoi l’organisation de cet homme serait-elle aussi vitale à l’humanité qu’a pu l’être la Croix-Rouge lors de sa création?

Plus grave, selon mes convictions, le principe du stakeholder system, est une porte ouverte au totalitarisme d’un clan anonyme privé (cf la 1WorldCompany). Tout le monde a toujours su que le mélange public-privé, ainsi que le transfert des techniques de management dans la vie publique, serviraient de terreau sur lequel le fascisme prospère. Il n’y a aucun doute. Le World Economic Forum ne peut ignorer ce qui est présenté dans cet espace.

« Le fascisme devrait plutôt être appelé corporatisme, puisqu’il s’agit en fait de l’intégration des pouvoirs de l’Etat et des pouvoirs des marchés », dixit Mussolini.

Cela rejoint le sénateur T.Bone quand il déclarait le 4 juin 1943, au comité du Sénat américain pour les affaires militaires : Farben était Hitler et Hitler était Farben ».

Introduction de Coup d’Etat planétaire, 2019

Voici la liste des Organisations internationales admises par la Suisse :

Le 23 janvier 2015, soit 8 mois avant le lancement par le pape François de l’Agenda 2030, un accord a été signé
entre le Conseil fédéral suisse et la Fondation du World Economic Forum relatif au statut de la Fondation du World Economic Forum en Suisse

Or, selon Stéphane Paquin et Kristine Plouffe-Malette « Les organisations internationales sont créées par traités par des États souverains et représentent des lieux où ces derniers se réunissent dans le cadre de structures permanentes qui incluent généralement des instances de délibération et un organe exécutif et administratif. » C’est exactement ce que le Conseil fédéral offrit au WEF. Et s’ils ont pu le faire, c’est grâce aux pouvoirs nouveaux que leur a octroyés la Constitution post 1999. Depuis, le Conseil fédéral passe des accords-contrats en direct avec beaucoup beaucoup de monde. Et cela change la nature du pays.

Et que dit cet accord avec le WEF?

L’intégration des gouvernements avec les entreprises, les universités, le business est actée. C’est le principe de la cogouvernance publique-privée: « considérant que, conformément aux statuts de la Fondation, le World Economic Forum a pour mission d’intégrer les dirigeants du monde des affaires, des gouvernements, des milieux académiques et de la société dans son ensemble au sein d’une communauté œuvrant pour l’amélioration de l’état du monde, (…) »

Liberté d’action

Le WEF bénéficie d’un territoire qui s’appelle la Suisse au sein duquel la liberté d’action est garantie. Les exigences mises en place dans le cadre de la crise Covid ne devraient donc pas s’appliquer à un établissement comme le WEF. A moins que son chef, Klaus Schwab en décide autrement.

Art. 2 Liberté d’action

1 Le Conseil fédéral suisse garantit l’indépendance et la liberté d’action du World Economic Forum.

2 Il lui reconnaît une liberté de réunion absolue, comportant la liberté de discussion, de décision et de publication sur le territoire suisse.

Exonération fiscale

Le WEF est exonéré fiscalement! Nous contribuables suisses, nous devons fournir l’argent nécessaire pour que le WEF puisse bénéficier d’une infrastructure adéquate pour gérer son quotidien. Question: qui engrange les bénéfices su WEF? La famille Schwab? Si oui, comment et au nom de quoi un Conseil fédéral est-il autorisé à mettre un groupe d’individus hors des droits et des devoirs des citoyens?

Art. 3 Régime fiscal

1 Le World Economic Forum est exonéré de l’impôt fédéral direct (…)

2 La Caisse de pension du World Economic Forum est exonérée des impôts directs fédéraux, cantonaux et communaux, (…)

Liberté de disposer de fonds et de produits financiers, et d’or. A l’intérieur et HORS de la Suisse

En lisant ce document, on trébuche subitement sur un passage extraordinaire! Le WEF bénéficie de liberté de disposer de fonds sous toutes les formes, et leur circulation en Suisse et hors de Suisse n’est soumise à aucune contrainte. Les prudences quant aux risques liés à cette libre-circulation du genre de blanchiment d’argent ou de corruption de gouvernements, ne font pas partie de la réflexion. Le WEF est au-dessus de nos lois! L’Etat de droit est bel et bien mort!

Art. 4 Libre disposition de fonds

Le World Economic Forum peut recevoir, détenir, convertir et transférer tous les fonds quelconques, toutes devises, tous numéraires, de l’or et autres valeurs mobilières, en disposer librement tant à l’intérieur de la Suisse que dans ses relations avec l’étranger.

Promotion de la Suisse

Le World Economic Forum utilise les prestations du Département fédéral des Affaires étrangères pour intervenir dans les dossiers et les situations qui l’intéressent. Ainsi, il dispose de moyens gouvernementaux pour faire avancer ses visions politiques dans les crises gouvernementales. Bref, le DFAE deviendrait un consultant au service du WEF! En échange le WEF fait la promotion de la Suisse et de sa démocratie incomparable par exemple? Quel est l’intérêt de la Suisse à porter atteinte à l’Etat de droit et donc à s’abaisser pareillement?

Art. 6 Coopération entre le World Economic Forum et la Confédération

Le renforcement de la coopération entre le World Economic Forum et la Confédération fera l’objet d’un accord séparé entre le Département fédéral des affaires étrangères et le World Economic Forum, en lien notamment avec la politique de bons offices de la Suisse et la promotion de la politique d’Etat hôte de la Suisse

Et ce n’est pas tout! Le WEF bénéficie de l’infrastructure de la Suisse en tant qu’Etat partout dans le monde!

Art. 9 Assistance des représentations diplomatiques et consulaires suisses à l’étranger

Le World Economic Forum pourra avoir recours, en cas de nécessité, à l’assistance des représentations diplomatiques et consulaires suisses à l’étranger.

Et que fait-on en cas de problèmes? On négocie.

Art. 11 Règlement des différends

Tout différend entre les parties au présent Accord concernant l’interprétation ou l’application du présent Accord est réglé par des négociations entre les parties.

Un alinéa s’intéresse tout de même à la sécurité de la Suisse

Pour être complet, j’ai tout de même trouvé cet alinéa. Ca fait du bien de le lire même si on ne voit pas comment avec l’article 4 les problèmes liés à l’éventuelle circulation d’argent sale pourrait être traité avec l’article 6. A moins que la qualification de l’argent, propre ou sale, varie en fonction de son détenteur…

Art. 8 Sécurité de la Suisse

1 La compétence du Conseil fédéral suisse de prendre toutes les mesures nécessaires pour sauvegarder la sécurité de la Suisse est réservée :

Alors comment expliquer ce qui précède?

Les dirigeants du public ET du privé travaillent pour un projet unique qui mène invariablement à l’Agenda 2030

« Nous sommes la seule organisation qui fait la promotion de la coopération entre les secteurs public et privé. » Il a raison de préciser la chose, puisque le WEF a tenté de donner un vernis intellectuel et scientifique au tricotage entre les ressources des Etats publics et les mains privés. Un système extraordinairement inique, mais légalisé par des politiciens corrompus, a été mis en place avec un mépris total des populations réduites au statut de ressources productives. Les associations de suicide assisté se chargeront de sortir avec dignité ceux qui n’ont plus rien à offrir en matière de valeur ajoutée. C’est ce que nous avions tenté d’expliquer en 2019 sous le titre de Coup d’Etat planétaire.

Nous sommes donc à la croisée des chemins. Les modèles monétaires, financiers, économiques, fonciers, éducatifs, ou culturels de l’ancien monde sont en voie de liquidation. Les richesses associées ont néanmoins été captées par une oligarchie privée et corporatisée, qui se rend maîtresse de tous les leviers. Parallèlement à cela, elle tente d’unifier la planète sous des prétextes messianiques, auxquels sont rattachés des programmes de développement. Pour l’heure, nous avons pu constater que le concept générait une décrépitude de l’humanité et de la planète. A l’opposé, se trouve la micro-élite dotée de seigneuriage qui bénéficie d’une prospérité historique. Tout dépend donc de quel côté on se place pour évaluer l’écart entre les résultats promis et ceux observés. Les programmes mis en place sont porteurs d’un succès parfait pour les uns et d’un drame tout aussi prégnant pour le reste des vivants (animaux et planète inclus).

Pour atteindre le nouveau paradigme, les seigneurs mettent en place une révolution sociétale dans laquelle l’humanité risque de perdre ses dernières libertés et ses droits, avec en particulier le droit à la propriété privée. Ce faisant, elle dépendra du système omniprésent pour assurer sa subsistance. Un revenu universel et une économie de partage seront mis à disposition du terrien contre services rendus à la communauté.

Extrait de Coup d’Etat planétaire, 2019
https://lilianeheldkhawam.com/2020/08/03/remise-en-question-de-la-societe/

Une élite assez large, couvrant de nombreux secteurs, a participé à l’élaboration du projet.

Et ce projet unique est concrétisé dans l’Agenda 2030 qui vise la transformation du monde sous le prétexte de Développement durable jusqu’en 2019, puis au travers de  » l’opportunité  » offerte par le Covid, et actuellement grâce au soutien de la cause ukrainienne représentée par le héros national Zelenski.

Une formation unique en fil rouge du CV des leaders du public ou du privé

Plus récemment, Jim Rickards expliquait comment on a réussi à formater les mentalités des politiciens pour les faire adhérer à l’impensable. Cela fait des années que nous avons tous compris que les dirigeants politiques faussement labellisés droite-gauche, internationaliste ou nationaliste, poursuivent le même agenda. Et pour cause, ils ont été pratiquement tous formés dans les mêmes académies, ou ont subi des formations au sein des fondations du genre Rockfeller, American-French (ou Swiss) Foundation, celle des young leaders du WEF, etc. Ils ont été nourris au même lait maternel qui mène aux postes-clés. Qu’ils soient convaincus ou pas de la cohérence des modèles pseudo-scientifiques recouverts de jargons dédiés aux initiés, ils savent qu’ils doivent filer droit une fois nommés.

Davos 18 minutes

La suprématie du marché ne peut laisser de place à la démocratie.

Quand un homme politique vous parle de démocratie de marché, il se moque de son électorat. Il n’y a pas de démocratie, qui donne le pouvoir aux peuples, dans un système dominé par le marché. Cela est particulièrement un non-sens lorsque quelques entreprises ont la main mise sur tous les leviers de celui-ci et que les PME sont en train de couler. Comment donner du pouvoir politique à des populations qui n’ont pas voix au chapitre économique de base. La démocratie de marché porte dans son appellation même l’absurdité de mots irréconciliables.

Jacques Attali, fin influenceur de la société francophone, avait décrit clairement les conséquences de la captation par quelques-uns de ce marché planétaire vorace. Voici ce qu’il disait en 2016 au sujet de l’impuissance de la démocratie locale face à un marché global, spécialement quand les politiciens sont acquis à la cause des financiers…

Dans le proche avenir, on peut donc assister à une remise en cause de l’idéal des démocraties de marché

La démocratie sera progressivement critiquée, puis rejetée, parce qu’elle échouera à donner du sens et sera incapable de maîtriser les forces du marché, de prévoir les enjeux de long terme, de prendre des décisions impopulaires, de diffuser équitablement le progrès technique, de maîtriser le climat, de canaliser les migrations, d’organiser le vivre ensemble, de donner une voix égale à chacun, et encore moins aux générations futures; incapable de maîtriser la concentration des richesses et des pouvoirs, d’équilibrer les forces des marchés, de créer des emplois, de maintenir le niveau de vie des classes moyennes, de faire respecter la sécurité, de donner du sens à la rage, de maîtriser la colère. 

On expliquera que les mêmes soi-disant élites se reproduisent, et qu’elles décident en fonction de leurs seuls intérêts, qu’on présentera de plus en plus comme nomades, sans racines, contraires à l’intérêt des nations. Les classes moyennes mêleront dans un même opprobre les élites et les migrants, nomades de luxe et nomades de misère. 

[…] On préférera les plaisirs de l’instant à la défense de la liberté des générations suivantes. Le narcissisme imposera sa tyrannie. On refusera de mourir pour défendre les autres, ou des valeurs. Des boucs émissaires seront désignés parmi ceux qui sont différents, en particulier ceux venus d’ailleurs. On voudra les chasser, les exclure. 

On dira que la libération du désir illimité, voulue par le marché et la démocratie, provoque de la frustration, par l’impossibilité de satisfaire tant la demande de biens que la demande de renommée. La démocratie et le marché seront ainsi vus comme de plus en plus porteurs d’une idéologie nomade, contraire aux intérêts des peuples, qui sont, eux, sédentaires. 

La liberté sera vue aussi comme le droit de libérer la part diabolique qui est en soi, de moins en moins contrainte par la conscience et le respect de soi, d’être monstrueux, sectaire, suicidaire, tortionnaire. La liberté légitimera la rage et la colère, qui se retourneront contre elle. 

Emergeront alors des idéologies d’une grande violence, de l’écologie radicale au fondamentalisme religieux. La démocratie sera rejetée. Le totalitarisme revisité. 

Pour se protéger, on sera prêt à abandonner la démocratie au nom de la laïcité ou du fondamentalisme; on utilisera toutes les technologies dans une société d’hypersurveillance, où la sécurité deviendra un marché de masse. On sera prêt à oublier la liberté pour défendre la sécurité. On passera de la démocratie à la dictature en passant par l’étape de la « démocrature », dictature maquillée en démocratie. […] 

https://www.lexpress.fr/actualite/politique/jacques-attali-comment-sauver-la-democratie_1842174.html

Un devin Jacques Attali. On peut tout de même le remercier car il montre que tout aurait pu être anticipé et désamorcé à temps… Encore eut-il fallu que l’on en eusse envie…

LHK

Complément

Voici un texte qui répond à l’orgueil démesuré de toutes ces personnes qui méprisent l’humanité et la vie au naturel. Son auteur est le roi Salomon celui qui a recherché la sagesse plutôt que les richesses.

1 Paroles de l’Ecclésiaste, fils de David, roi de Jérusalem.

2 Vanité des vanités, dit l’Ecclésiaste, vanité des vanités, tout est vanité.

3 Quel avantage revient-il à l’homme de toute la peine qu’il se donne sous le soleil?

4 Une génération s’en va, une autre vient, et la terre subsiste toujours.

5 Le soleil se lève, le soleil se couche; il soupire après le lieu d’où il se lève de nouveau.

6 Le vent se dirige vers le midi, tourne vers le nord; puis il tourne encore, et reprend les mêmes circuits.

7 Tous les fleuves vont à la mer, et la mer n’est point remplie; ils continuent à aller vers le lieu où ils se dirigent.

8 Toutes choses sont en travail au delà de ce qu’on peut dire; l’oeil ne se rassasie pas de voir, et l’oreille ne se lasse pas d’entendre.

9 Ce qui a été, c’est ce qui sera, et ce qui s’est fait, c’est ce qui se fera, il n’y a rien de nouveau sous le soleil.

10 S’il est une chose dont on dise: Vois ceci, c’est nouveau! cette chose existait déjà dans les siècles qui nous ont précédés.

11 On ne se souvient pas de ce qui est ancien; et ce qui arrivera dans la suite ne laissera pas de souvenir chez ceux qui vivront plus tard.

12 Moi, l’Ecclésiaste, j’ai été roi d’Israël à Jérusalem. 

13 J’ai appliqué mon coeur à rechercher et à sonder par la sagesse tout ce qui se fait sous les cieux: c’est là une occupation pénible, à laquelle Dieu soumet les fils de l’homme. 

14 J’ai vu tout ce qui se fait sous le soleil; et voici, tout est vanité et poursuite du vent.

15 Ce qui est courbé ne peut se redresser, et ce qui manque ne peut être compté.

16 J’ai dit en mon coeur: Voici, j’ai grandi et surpassé en sagesse tous ceux qui ont dominé avant moi sur Jérusalem, et mon coeur a vu beaucoup de sagesse et de science.

17 J’ai appliqué mon coeur à connaître la sagesse, et à connaître la sottise et la folie; j’ai compris que cela aussi c’est la poursuite du vent.

18 Car avec beaucoup de sagesse on a beaucoup de chagrin, et celui qui augmente sa science augmente sa douleur. (Ecclésiaste1, version Louis Segond)




Macron, le meilleur ami de Davos

[Source : planetes360.fr]

Emmanuel Macron a-t-il échoué dans la mission qui lui a été confiée ? Tout dépend si l’on se place du côté du peuple ou du côté des élites mondialisées qui l’ont mis en place. Car depuis 2012, lorsqu’il est arrivé à l’Elysée comme conseiller spécial du président Hollande, Emmanuel Macron n’aura eu de cesse de servir les intérêts des « gnomes de Davos », comme les appelle Roland Hureaux. Dans son dernier ouvrage « L’homme qui n’aimait pas la France », cet ancien élève de l’Ecole Normale Supérieure et de l’ENA souhaite rappeler aux Français tout le mal qu’Emmanuel Macron a fait à leur pays : dépossession industrielle, explosion de la dette publique, ouverture à l’immigration, déliquescence de l’ordre public, effacement diplomatique, matraquage fiscal des classes moyennes, recul considérable des libertés fondamentales… Ce n’est pas de la maladresse, mais une attitude parfaitement posée exprès. Pourquoi ?




Les enjeux de la guerre en Ukraine. Une perspective métaphysique

[Source : katehon.com via strategika.fr]

Par Iurie Roşca

Avec le lancement de la vaste opération militaire russe sur le territoire ukrainien, le monde entier est entré dans une phase décisive de son histoire. Et en gardant à l’esprit que l’histoire n’est pas un déroulement mécanique, implacable et fataliste d’événements sans aucun sens, restant ouverte à une infinité d’options et de probabilités, déterminées par la volonté divine, la fin de cette bataille majeure est incertaine.

Toute l’humanité semble saisie par le tourbillon d’éléments d’une force irrésistible, par la puissance aveugle de contradictions insurmontables, dont la libération ne peut avoir d’autre issue que celle d’une lutte à mort entre deux mondes, entre deux visions sur la vie. Cet affrontement planétaire ne semble pas laisser place à une fin où les deux parties s’entendraient sur un compromis. Chacun des belligérants aspire à l’anéantissement définitif de l’ennemi.

Derrière le plan étroit des deux camps belligérants se cachent deux visions antagonistes et diamétralement opposées du monde et de la vie. C’est un choc majeur de civilisations radicalement différentes, qui ne peut s’affirmer que par contraste au modèle opposé. Au cœur de cette bataille irréconciliable se trouvent deux modèles civilisationnels. En fait, deux civilisations qui diffèrent de façon frappante.

Voici donc le profil identitaire de ces deux mondes d’un point de vue métaphysique.

• la civilisation tellurocratique versus la civilisation thalassocratique ;
• la civilisation de la Terre contre la civilisation de la Mer ;
• la civilisation continentale versus la civilisation océanique ;
• la civilisation de la clarté céleste versus la civilisation de l’obscurité marine ;
• la civilisation stable versus la civilisation versatile ;
• la civilisation verticale versus la civilisation horizontale ;
• la civilisation de la Tradition versus la civilisation de la Modernité ;
• la civilisation de la croix versus la civilisation usuraire ;
• la civilisation du salut contre la civilisation de la perdition ;
• la civilisation solaire versus la civilisation sélénaire ;
• la civilisation de l’amour contre la civilisation de la haine ;
• la civilisation du transcendant contre la civilisation de l’immanent ;
• la civilisation de l’esprit versus civilisation de la matière ;
• la civilisation de la masculinité versus la civilisation du féminisme gynécocratique ;
• la civilisation religieuse versus civilisation païenne ;
• la civilisation du sacré versus la civilisation du profane ;
• la civilisation du mysticisme contre la civilisation du gnosticisme ;
• civilisation colombienne versus civilisation reptilienne ;
• la civilisation créationniste versus la civilisation évolutionniste ;
• la civilisation du christocentrisme versus la civilisation de l’anthropocentrisme ;
• la civilisation organique versus civilisation nihiliste ;
• civilisation naturelle versus civilisation mécaniciste ;
• la civilisation de la foi versus la civilisation du scientisme ;
• la civilisation des lentes transformations versus la civilisation des ruptures révolutionnaires ;
• la civilisation lumineuse de l’esprit contre la civilisation terne de la matière ;
• la civilisation de la vie contre la civilisation de la mort ;
• la civilisation du don versus la civilisation de l’argent ;
• civilisation contemplative versus civilisation utilitaire ;
• la civilisation de l’honneur contre la civilisation de l’intérêt ;
• la civilisation de l’esprit de sacrifice versus la civilisation hédoniste ;
• la civilisation des héros contre la civilisation des marchands ;
• la civilisation des saints contre la civilisation des idoles ;
• la civilisation du culte du travail versus la civilisation du profit parasitaire ;
• la civilisation rurale versus la civilisation urbaine ;
• la civilisation de la modération contre la civilisation de l’abondance ;
• la civilisation du naturel versus la civilisation technocratique ;
• la civilisation de l’harmonie versus la civilisation du chaos ;
• la civilisation de la beauté versus la civilisation de l’abominable ;
• la civilisation de la famille contre la civilisation de la perversion sexuelle ;
• la civilisation de la fidélité versus la civilisation de la promiscuité ;
• la civilisation de la morale contre la civilisation de la dépravation ;
• la civilisation de la fertilité contre la civilisation de la stérilité ;
• la civilisation du sens versus la civilisation de l’absurde ;
• la civilisation de la décence contre la civilisation de l’indécence ;
• la civilisation du génie humain versus la civilisation de l’intelligence artificielle ;
• civilisation de l’homme contre la civilisation du transhumanisme.

Cette bataille n’est donc pas entre deux pays, mais entre deux manières de vivre et d’interpréter la vie. Et dans ce cas, il n’est pas si important que toutes les personnes qui sont du côté de la Russie soient conscientes de sa mission civilisationnelle. Il ne pouvait en être autrement puisque ce pays doté d’une mission historique majeure a subi deux énormes chocs civilisationnels : l’expérience communiste et l’expériencelibérale. Mais malgré ces traumatismes historiques, les archétypes ancestraux, la dot spirituelle byzantine, les codes culturels continentaux ont été préservés aux profondeurs de l’inconscient collectif. Au-delà des traumatismes historiques, de l’ankylose et des tics idéologiques obsolètes se cache la vigueur régénératrice d’une nation qui n’a pas abandonné sa vocation à faire l’histoire et à perdurer.

La lutte convulsive de toute l’humanité comme au bord d’une mort inexorable a commencé il y a deux ans, avec le lancement de la phase finale de la conspiration occulte visant la dépopulation de la planète. Rien ne semblait pouvoir renverser le cours des événements. Mais cette guerre pourra-t-elle désormais arrêter le génocide mondial et mettre fin aux tueries de masse par injection, ou ne fera-t-elle qu’accélérer la fin implacable de la civilisation humaine ?

Nos prières s’adressent à notre bon Dieu pour permettre la victoire des forces de la lumière et nous donner un peu plus de temps pour vivre. Face à la mort imminente, nous sommes toujours dans une crise de temps pour nous repentir.

Notre espoir est que la tragédie sanglante de la guerre en Ukraine ne précipitera pas la fin du monde, mais seulement la fin de ce monde déchu, qui sera suivie d’un nouveau commencement.

P.S. : Et ceux qui hésitent encore, ne sachant à quel côté de la ligne de front adresser leur sympathie, il serait bon de ne retenir que quelques figures monstrueuses qui sont dans le camp des pacifistes antirusses : le prédateur financier et oligarque sordide George Soros, la superstar satanique Madonna et Marina Abramović, célèbre pour ses improvisations artistiques sinistres avec des rituels sataniques du cannibalisme, des assassinats de bébés, des perversions sexuelles, etc., cette personne démoniaque étant étroitement liée au clan Illuminati Rothschild.

Toute l’armée de mercenaires du monde entier, qui a rejoint il y a deux ans l’arnaque au Covid-19, arborant leurs masques de protection et nous appelant à l’injection, arbore désormais déjà un autre masque, celui des amoureux de la paix et en même temps d’alliés des guerriers de Kiev. Derrière ces masques se cache le rictus hideux des forces mondialistes maléfiques.

Iurie Roşca




Autriche — Le président de l’Ordre des Médecins est-il lui-même menacé d’une procédure disciplinaire ?

[Source : mfg-oe.at]

Traduction : Christine Côte

Autriche — Le président de l’Ordre des Médecins (ÄK) Szekeres est-il lui-même menacé d’une procédure disciplinaire auprès de l’Ordre des Médecins ?

MFG a déposé une plainte disciplinaire pour un travail de doctorat slovaque douteux. L’autorité slovaque a également été saisie.

Vienne (OTS) — Lors de la crise politique du Corona, il a voulu être le gardien de la scientificité et a menacé, et probablement initié, des procédures disciplinaires à l’encontre de médecins qui ne pensaient pas comme lui. Aujourd’hui, le président de l’ÄK, Thomas Szekeres, devra peut-être lui-même passer devant la commission disciplinaire de l’ÄK.

Rappel des faits :

Il y a quelques semaines, on a appris que Szekeres avait obtenu son doctorat en 2003 à l’université privée slovaque de Trnava, alors qu’il travaillait à l’Université de médecine de Vienne. Ce qui est déconcertant, c’est que cette « thèse » ne traite d’aucun sujet nouveau. Au lieu de cela, il s’agit d’une simple compilation de onze publications qui avaient déjà été publiées entre 1994 et 2002. Szekeres n’est le premier auteur que de quatre d’entre elles. Deux d’entre elles sont des « reviews », c’est-à-dire des résumés d’études menées par d’autres scientifiques – il ne s’agit donc pas d’une étude indépendante ou d’un traité général, comme c’est le cas pour une thèse de doctorat ou comme cela est exigé pour un PhD. Dans quatre études, l’épouse de Szekeres est même le premier auteur. Cette série de publications a ensuite été copiée et agrafée négligemment sous le titre « Enzyme targeted chemotherapy by inhibition of key enzymes of DNA synthesis ». Le MFG a maintenant porté l’affaire devant la commission disciplinaire de l’ÄK, devant laquelle de nombreux médecins, dont l’opinion sur la Corona diffère de celle de leur président, ont dû s’expliquer ces derniers mois.

Standard scientifique international ?

Dans l’exposé des motifs de la plainte de la MFG, on peut lire : « Le suspect porte le titre de “PhD” et fait référence dans diverses présentations de son curriculum vitae — entre autres dans celle figurant sur le site web de l’Ordre des Médecins autrichiens — à l’obtention d’un doctorat en philosophie (PhD) à l’université de Trnava. Le suspect a ainsi donné l’impression d’avoir produit une qualification scientifique allant bien au-delà de ce qui est exigé d’un médecin. Cette impression ne résiste toutefois pas à un examen plus approfondi. La thèse ne répond manifestement pas aux normes scientifiques internationales en vigueur pour ce type d’écrits. Elle peut difficilement être considérée comme une preuve de qualification scientifique justifiant le doctorat en philosophie ».

L’autorité slovaque également impliquée

Mais Szekeres n’est pas seulement menacé par sa propre chambre : le groupe de médecins MFG a en outre soumis l’ensemble du « travail » de Szekeres au ministère slovaque de l’Éducation pour vérification. Il s’agit notamment de déterminer si Szekeres a jamais étudié dans cette université. La possibilité de poursuites pénales en Slovaquie est encore à l’étude (le président Szekeres bénéficie de la présomption d’innocence).

Groupe de médecins MFG : www.aerzte-nicht-kammer.at

Pour rappel :




Présidentielle française : la laïcité effacée

Par Lucien SA Oulahbib

La « laïcité » est-elle soluble dans cette caricature qu’incarnent ces faux « Libres penseurs » allant chasser la moindre statue religieuse symbolisant plutôt une présence historique qu’un commandement immanent ? À l’évidence non. Pas plus que celle incarnée par ce prétendu « Printemps républicain » aujourd’hui rallié corps et âme, armes et bagages au « macronisme » et retrouvant par ce fait d’autres prétendus « laïcs républicains » comme Chevènement, Valls, et tant d’autres.

Ils sont même aux antipodes d’un Jules Ferry qui dans sa fameuse « lettre aux instituteurs » ne leur demandait pas seulement de dissocier enseignement religieux et enseignement moral, le premier réservé aux familles, le second s’articulant aux connaissances scolaires, mais de réfléchir au sens de la civilité, la politesse, le fait d’apprendre à « être » ensemble  :

« (…) Si parfois vous étiez embarrassé pour savoir jusqu’où il vous est permis d’aller dans votre enseignement moral, voici une règle pratique à laquelle vous pourrez vous tenir. Au moment de proposer aux élèves un précepte, une maxime quelconque, demandez-vous s’il se trouve à votre connaissance un seul honnête homme qui puisse être froissé de ce que vous allez dire. Demandez-vous si un père de famille, je dis un seul, présent à votre classe et vous écoutant, pourrait de bonne foi refuser son assentiment à ce qu’il vous entendrait dire.

Si oui, abstenez-vous de le dire ; sinon, parlez hardiment : car ce que vous allez communiquer à l’enfant, ce n’est pas votre propre sagesse ; c’est la sagesse du genre humain, c’est une de ces idées d’ordre universel que plusieurs siècles de civilisation ont fait entrer dans le patrimoine de l’humanité. Si étroit que vous semble peut-être un cercle d’action ainsi tracé, faites-vous un devoir d’honneur de n’en jamais sortir, restez en deçà de cette limite plutôt que vous exposer à la franchir : vous ne toucherez jamais avec trop de scrupule à cette chose délicate et sacrée, qui est la conscience de l’enfant.

Mais une fois que vous vous êtes ainsi loyalement enfermé dans l’humble et sûre région de la morale usuelle, que vous demande-t-on ? Des discours ? des dissertations savantes ? de brillants exposés, un docte enseignement ? Non ! La famille et la société vous demandent de les aider à bien élever leurs enfants, à en faire des honnêtes gens. C’est dire qu’elles attendent de vous non des paroles, mais des actes, non pas un enseignement de plus à inscrire au programme, mais un service tout pratique, que vous pouvez rendre au pays plutôt encore comme homme que comme professeur.

Il ne s’agit plus là d’une série de vérités à démontrer, mais, ce qui est tout autrement laborieux, d’une longue suite d’influences morales à exercer sur ces jeunes êtres, à force de patience, de fermeté, de douceur, d’élévation dans le caractère et de puissance persuasive. On a compté sur vous pour leur apprendre à bien vivre par la manière même dont vous vivrez avec eux et devant eux. (…)

Il ne suffit donc pas que vos élèves aient compris et retenu vos leçons ; il faut surtout que leur caractère s’en ressente : ce n’est donc pas dans l’école, c’est surtout hors de l’école qu’on pourra juger ce qu’a valu votre enseignement. Au reste, voulez-vous en juger par vous-même, dès à présent, et voir si votre enseignement est bien engagé dans cette voie, la seule bonne : examinez s’il a déjà conduit vos élèves à quelques réformes pratiques. Vous leur avez parlé, par exemple, du respect de la loi : si cette leçon ne les empêche pas, au sortir de la classe, de commettre une fraude, un acte, fût-il léger, de contrebande ou de braconnage, vous n’avez rien fait encore ; la leçon de morale n’a pas porté, ou bien vous leur avez expliqué ce que c’est que la justice et que la vérité : en sont-ils assez profondément pénétrés pour aimer mieux avouer une faute que de la dissimuler par un mensonge, pour se refuser à une indélicatesse ou à un passe-droit en leur faveur ?

Vous avez flétri l’égoïsme et fait l’éloge du dévouement : ont-ils, le moment d’après, abandonné un camarade en péril pour ne songer qu’à eux-mêmes ? Votre leçon est à recommencer. Et que ces rechutes ne vous découragent pas ! Ce n’est pas l’œuvre d’un jour de former ou de déformer une âme libre. Il y faut beaucoup de leçons sans doute, des lectures, des maximes écrites, copiées, lues et relues : mais il y faut surtout des exercices pratiques, des efforts, des actes, des habitudes. Les enfants ont, en morale, un apprentissage à faire, absolument comme pour la lecture ou le calcul. (…) ».

Ce long extrait vise ainsi à bien montrer que l’esprit laïc ne consiste pas à (se) neutraliser au sens de dénoyauter la charge orientatrice d’un enseignement vers ce plus de civilisation dont parle Ferry, mais, bien au contraire, de faire en sorte que ce rôle en quelque sorte d’arbitre et d’entraîneur rappelle les règles du jeu et que tout le monde se les approprie comme siennes et non pas comme provenant d’un dehors oppressif dont il s’agirait vite de se défaire.

Apprendre à (se) parler, à argumenter, ne pas gratuitement provoquer, ne pas se confronter d’entrée violemment comme le font les absolutistes totalitaires, toutes ces règles de politesse, de décence, y compris dans la « riposte », forment l’essence même de la bienséance exprimée naguère y compris dans l’Agora ou au Forum — ce qui n’empêche pas ce défi singulier, la joute, qui se différencie cependant du combat de rue à l’opposé de ce que l’on voit de plus en plus (« à la niche » aboie Mélenchon face à Zemmour).

Or, il semble bien que l’abandon de ces règles de base, encouragé par le macronisme (« j’ai envie d’emmerder jusqu’au bout les non-vaccinés, ces non-citoyens ») crée de plus en plus les conditions d’un no man’s land moral et donc politique en ce sens où le plus fort cherche à dominer nécessairement comme aujourd’hui dans certaines universités quadrillées par des groupes totalitaires pro-djihadistes tendance queer (même un Gilles Kepel s’en plaint, à partir de 30:04, — tout en restant ukrainement correct ensuite), leurs néo-phalanstères appliquant les principes d’intimidation que l’on croyait confinés autrefois aux staliniens, remplacés après 68 par les trotskistes de Krivine et de Lambert (qui forma Mélenchon), aujourd’hui les pseudo « antifa »….

L’on se retrouve alors bien loin de l’esprit laïc expliqué par Jules Ferry, et d’autant plus voué aux gémonies que l’on ira amalgamer ses propos avec d’autres positions de l’époque sur les sociétés « inférieures » et « supérieures » alors qu’il ne s’agissait nullement de mépriser les premières, mais de considérer qu’elles ne maîtrisaient pas un ensemble de procédés techniques qui ont permis à l’Occident et aujourd’hui au monde entier de progresser dans l’amélioration des conditions de « vie ». Ceci ne veut pas cependant pas dire en effet que celles-ci soient le seul « horizon indépassable », d’où le grand débat qui s’ensuivit (et que reprend Douguine à la suite de Guénon, Heidegger…) sur le conflit entre Individualisme et Communauté avec comme enjeu le sens à donner au mot liberté.

Mais loin de ces confrontations majeures, le macronisme, auréolé d’un pseudo discours scientiste hygiéniste consensuel adoubé par les plus hautes institutions, n’apporte guère (lui non plus) de solutions tangibles aux multiples crises actuelles qui minent l’être ensemble français, certes depuis des lustres. Il les envenime au contraire avec des solutions plutôt bancales, croyant par exemple qu’il suffit de dédoubler des classes dans les zones « sensibles », alors que dans les livres d’histoire le simplisme du déconstructionnisme ambiant fabrique sous nos yeux des assassins en herbe louant ici les services d’un djihadiste pour couper la tête de leur professeur, molestant là tel ou tel enseignant. Or, « de quoi Samuel Paty est-il le nom? » Sinon celui de cet abandon même, de tout ce combat laïc tel que Jules Ferry le décrit et qu’il s’agit bien sûr d’approfondir, en permanence, mais pour lequel ledit « Printemps républicain » a donc visiblement renoncé.




Corruption : les Biden lâchés par la presse de gauche et accusés de collusion avec la Chine

[Source : bvoltaire.fr]

Par Gaëlle Baudry

Nous assistons, ces derniers jours, à un véritable règlement de comptes dans la presse américaine. Les grands titres de gauche reprennent enfin les révélations des titres de droite, vieilles de plus de dix-sept mois.

En effet, et non sans douleur, la presse non mainstream (ou favorable à Trump, disons-le), et en première ligne le New York Post, clame, depuis plus d’un an à qui veut bien l’écouter, la corruption du fils de l’actuel président, Hunter Biden, et les possibles conflits d’intérêts de son père alors que ce dernier était vice-président de Barack Obama. À ces révélations fracassantes, et juste avant les élections présidentielles de novembre 2020, la presse bien-pensante n’avait que « manipulation russe » à la bouche.

Aussi, il y a quelques jours, le très réputé New York Times avouait que l’ordinateur portable de Hunter Biden – à l’origine du scandale – existait bien. Pour le New York Post, c’est la goutte qui fait déborder le vase. Après avoir été traîné dans la boue, accusé de tous les maux, voilà que le Post avait bien raison. Oserait-on demander des excuses ?

Pour rappel, au printemps 2019, Hunter Biden oubliait d’aller chercher son laptop [ordinateur portable, NDLR] dans une petite boutique de réparation du Delaware. Non sans esprit critique et conscient des enjeux (Joe Biden était investi pour les primaires démocrates), le jeune réparateur l’envoyait à Rudy Giuliani, ancien maire de New York et proche de Donald Trump. Une copie du disque dur (riche en éléments sur les frasques privées et les affaires professionnelles de Hunter) fut, elle, envoyée au New York Post pour diffusion. L’accusation de conspiration qui s’ensuivit était cousue de fil blanc.

Pourtant, les preuves de l’existence de l’ordinateur portable de Hunter Biden n’ont jamais manqué. D’ailleurs, en octobre dernier, le journal Politico – de gauche – s’aventurait déjà en confirmant l’existence des fameux courriels. Parmi eux, deux dossiers principaux : les liens ambigus des Biden (père et fils) avec une société ukrainienne de gaz naturel remontant à 2015, en pleine crise de Crimée, et une possible affaire de corruption avec une société chinoise impliquant directement le « big guy », Joe, en 2017.

Depuis, d’autres éléments ont complété le dossier ; divers ouvrages ont été publié. Parmi eux, une enquête visant directement la Chine, « Red-handed : Comment les élites américaines s’enrichissent en aidant la Chine à gagner. » L’auteur de l’ouvrage, Peter Schweizer, enquêteur à succès du New York Times (qu’on ne peut donc pas discréditer comme étant pro-Trump), avouait qu’« en un quart de siècle, cette enquête est la plus effrayante que j’ai eu à mener ». Dans celle-ci, il soutient que la Chine a mis au point une stratégie bien ficelée : signer des contrats commerciaux avec les élites américaines pour ensuite utiliser ces liens à son avantage.

Au sujet du fils terrible, Peter Schweizer expliquait à Fox News que « les élites chinoises ont payé Hunter et la famille Biden 31 millions de dollars. En réalité, ce qui était au départ une histoire de copinage et de corruption doit désormais être considérée comme une affaire liée aux renseignements. Nous devons continuer à enquêter pour savoir si, oui ou non, la famille Biden est compromise avec la Chine. » Dans ce sens, la sénatrice du Tennessee, Marsha Blackburn, lance un appel au procureur général pour ouvrir une enquête sur les liens commerciaux de la famille présidentielle avec la Chine. 

« Joe et Hunter Biden sont depuis longtemps liés à Pékin et ont profité d’accords commerciaux louches avec le PCC. »

À cet égard, peut-on attendre quelque chose des élections de mi-mandat ? Pour Peter Schweizer, à n’en pas douter : 

« Si les Républicains reprennent la majorité à la Chambre des représentants, ils pourront certainement assigner à comparaître les personnes impliquées dans cette affaire, peut-être même le président en personne. »

Le dossier chinois était un premier pas. Quid du dossier liant les Biden avec l’Ukraine en cette période très tendue ?




Zemmour : l’homme qui valait mille milliards

[Source : fusionnisme]

Par Alexandre Gerbi

Si Éric Zemmour plafonne à 15 % des intentions de vote jusqu’à l’élection présidentielle, il ne dérangera personne, et son espérance de vie sera presque infinie. A contrario, s’il parvient à se défaire de l’image de raciste haïssant les musulmans dont le Système s’emploie à l’encoller (1), il pourrait bien devenir, du jour au lendemain, le favori de la course. Mais en approchant de trop près le soleil, le très icarien « Z » entrerait alors dans « la zone des balles dans la tête ». Celle qui lui a été promise précocement alors qu’il montait en flèche, le 21 novembre 2021 par le très systémique Jean-Christophe Lagarde, après les affiches « d’extrême gauche » placardées à Nantes fin octobre. Sans doute vaudrait-il mieux pour la santé d’Éric Zemmour que l’Élysée lui reste à tout jamais inaccessibleEn attendant, pour prendre la mesure du phénomène Zemmour et comprendre la nature exacte des dangers qui pourraient guetter l’intéressé si la victoire se profilait à l’horizon, il faut élargir le champ. Il faut remonter aux origines de la Ve République sous la houlette de Charles de Gaulle, et à tout ce qui en a découlé. Un petit panorama historique pour mettre en perspective les dangers qui pourraient peser sur l’auteur de La France n’a pas dit son dernier mot, si d’aventure le pouvoir suprême était à portée de sa main

Éric Zemmour met l’identité française au cœur de son programme. C’en est même la colonne vertébrale.

[Voir aussi :
Ce que ZEMMOUR ne VEUT PAS que vous SACHIEZ !
Éric Zemmour : le vrai candidat de l’immigration
Philippe de Villiers dénonce l’apartheid vaccinal, alors que son ami Zemmour est favorable à la vaccination
Frédéric Delavier: « Analysons le programme de Zemmour »
Zemmour et le christianisme
Zemmour et sa vision du monde périmée
Zemmour et la “révolution de couleur” ?
Zemmour : « Je suis vacciné, j’ai le pass et ça ne me dérange pas »
Lettre ouverte à Éric Zemmour
et plus favorablement :
les articles de Lucien Samir Oulahbib sur Zemmour
dont :
Les anti-Zemmour se déchaînent]

À raison, on crédite Éric Zemmour d’être un bon connaisseur de l’histoire de France. Mais il fait défaut au même Éric Zemmour, comme du reste à tous les autres candidats de la présidentielle, une connaissance profonde de l’histoire franco-africaine, ou de l’histoire coloniale, en particulier de ses dénouements.

Connaître l’histoire permet de comprendre le présent pour mieux envisager l’avenir. Or l’histoire de France a ceci de particulier qu’un de ses pans les plus récents est enfoui.

Un regard objectif sur l’histoire des IVe et Ve Républiques permet de comprendre qu’en termes de droit, les Africains et les Algériens sont des Français déchus, qui le furent dans des conditions extrêmement discutables (2). Il en reste que certains d’entre eux, beaucoup plus qu’on ne pourrait le croire, même lorsqu’ils ne sont pas français, sont encore des Français dans l’âme.

Ajoutons que nombre d’Africains et de Maghrébins qui n’ont jamais mis les pieds en France mériteraient bien davantage le titre de Français que nombre de Français, en particulier dans nos banlieues désintégrées. Les premiers vous parlent de la France avec des étoiles dans les yeux, de la passion dans la voix et de la chaleur dans le cœur. Les autres entendent la mettre à genoux, la faire payer et parfois y mettre le feu.

Il y aurait beaucoup à dire sur le mécanisme qui nous a conduits à cette étrange autant que périlleuse situation…

Deux certaines idées de la France

D’une part, une France encore aimée en Afrique, en particulier chez les plus vieux qui ne cachent pas regretter la présence française ; mais aussi chez les plus jeunes qui rêvent, pour une grande partie d’entre eux, de vivre en France, et pas nécessairement pour lui faire rendre gorge. Jusqu’à parfois payer très cher et même risquer leur vie pour y parvenir.

D’autre part, une France haïe dans ses banlieues peuplées, en grande partie, de Français déchus, maghrébins et subsahariens finalement réintégrés dans la nationalité par le biais de l’immigration légale ou illégale. Trop souvent, leurs enfants détestent la France, abreuvés de rancœur et de haine moins par leurs parents que par la classe politique, l’école, les médias, les coteries subventionnées et leurs porte-voix mis en vedette. Depuis des décennies, la propagande officielle entretient ainsi des centaines de milliers, des millions d’enfants, des générations d’adolescents et bientôt d’adultes dans l’idée que la France est un pays criminel, tout particulièrement à l’égard de l’Afrique et de l’Algérie. Un pays vil pour un peuple rance chez qui la discrimination, la stigmatisation, le racisme, l’antisémitisme sont partout, et de longue date. Tout ceci est en grande partie voire complètement faux, mais avec ce bourrage de crâne incendiaire et littéralement anti-français devenu la règle sous la Ve République agonisante (Ve République qui est en fait la VIe), il peut sembler presque miraculeux que la jeunesse des banlieues ne haïsse pas la France et les Français encore davantage. Et que le pays ne soit pas déjà en guerre civile, mais seulement dans ses prémices forcément sanglantes.

De tous les candidats, l’auteur du Suicide français est à l’évidence le mieux doté pour mettre un terme à cette situation.

D’abord par sa conscience ardente du danger qu’il dénonce, de longue date, avec une véhémence qui lui est souvent reprochée. Ensuite par sa sincérité et sa détermination à appliquer son programme, sincérité et détermination dont personne ne doute. Grosse différence avec la plupart de ses rivaux et, si l’on ose dire, avec la totalité de ses « prédécesseurs » à la tête de l’État…

Ensuite par ses propositions dont la plupart sont simplement frappées au coin du bon sens ou, mieux encore, de la Loi. Laquelle se trouve peu ou pas appliquée actuellement et depuis longtemps. Sincérité et détermination, là encore, jouent à plein.

Outre cette vocation du programme de Reconquête ! à restaurer tout bêtement l’esprit et l’ordre républicains, l’amour de la France chevillé au corps de Zemmour paraît la meilleure garantie pour que prenne fin, en même temps que ce délitement généralisé, le dénigrement délétère cité plus haut, cette propagande permanente contre le Pays et son peuple, dont les conséquences sont profondes et graves, non seulement pour la jeunesse des banlieues, mais bien au-delà.

Gaullien, trop gaullien

Reste que pour avoir échangé assez amplement avec lui sur ces sujets, je sais qu’Éric Zemmour n’a pas encore connu son chemin de Damas. Il n’a pas encore intégré la dimension africaine, pourtant évidente, de la France. Cette dimension africaine devrait sauter aux yeux de celui qui se définit comme un Berbère d’Algérie. Mais c’est que l’indigène nord-africain Zemmour est tellement assimilé qu’il se fait une idée strictement gaullienne de la France. Une France essentiellement réduite à la Métropole (certains diraient à l’Hexagone), avec ses « poussières » ultramarines, selon le mot du Général. Suivant une vision gaullienne résumée dans une citation désormais fameuse :

« C’est très bien qu’il y ait des Français jaunes, des Français noirs, des Français bruns. Ils montrent que la France est ouverte à toutes les races et qu’elle a une vocation universelle. Mais à condition qu’ils restent une petite minorité. Sinon, la France ne serait plus la France. Nous sommes quand même avant tout un peuple européen de race blanche, de culture grecque et latine et de religion chrétienne. ».

Cette vision scandalise, on le sait, en particulier à gauche. Or elle ne devrait guère choquer puisque, après tout, c’est la France telle que définie par Charles de Gaulle, fondateur du régime, et scellée, excusez du peu, par l’abandon des provinces d’Afrique subsaharienne et des départements d’Algérie. Soit environ 95 % du territoire et la moitié de la population…

Cette vision de la France qui fonda la France actuelle, s’illustre dans la réalité de notre pays : la France est bel et bien réduite à la métropole et son petit outre-mer, qui nous confère un espace maritime encore gigantesque. Tandis que l’Afrique Occidentale Française (AOF), l’Afrique Équatoriale Française (AEF) et l’Algérie, dont les populations ne répondaient pas assez à la définition gaullienne, ne sont plus françaises.

Le grand artisan du démantèlement franco-africain, Charles de Gaulle, fait consensus : toute la classe politique, de l’extrême gauche à l’extrême droite, trouve excellent que de Gaulle ait accordé (en réalité imposé, mais cette réalité est gommée par tous) l’indépendance aux territoires d’Afrique et à l’Algérie. Dans ces conditions, il est piquant que les mêmes s’offusquent, en même temps, qu’Éric Zemmour s’en tienne à une vision gaullienne de la France et de son identité.

D’autant qu’en l’an 2022, l’ampleur de la menace civilisationnelle qui pèse sur ce qu’il reste de la France et du peuple français provoque naturellement chez ce dernier un réflexe de légitime défense. La France n’étant plus en expansion, la France s’étant rétrécie, elle subit, quoique diversement, l’expansion des autres, que cette expansion soit anglo-saxonne, arabo-musulmane, subsaharienne, etc. Et ce sentiment d’être menacé de Grand Remplacement, en réalité plus exactement de Disparition, se traduit en réaction, presque mécaniquement, par une poussée, un renouveau identitaire. Dans les années 1930, tandis que l’homme noir se voyait violemment nié dans son humanité aussi bien outre-Atlantique qu’outre-Rhin, et que le colonialisme oblitérait encore dans la colonisation l’égalité et l’Universel pourtant promis, la Négritude se leva à Paris (3). Suivant un schéma analogue, face à qui veut la nier, la détruire, la dissoudre ou la volatiliser, l’identité française se réaffirme aujourd’hui comme elle ne l’a pas fait depuis longtemps, et se met en position de combat. En espérant que ce réflexe de survie ne la conduise pas à se nier elle-même ou à renier des parts entières d’elle-même, confondues avec l’étranger. Par excès d’anticorps, par emballement immunitaire, pourrait-on dire en ces temps covidiens. C’est sans doute là l’un des principaux écueils qui pourrait guetter une France zemmourienne…

La mémoire franco-africaine, plus généralement la mémoire de l’Empire, la mémoire ultramarine dans ses dimensions les plus héroïques et les plus prodigieuses, les plus admirables, les plus fraternelles et émancipatrices, pourrait en être, dans ce cas, l’un des meilleurs médicaments. D’autres auraient dit contrepoisons…

La prophétie de la chute

Au lendemain de l’indépendance de l’Algérie, le maréchal Juin prophétisa :

« Que les Français en grande majorité aient, par référendum, confirmé, approuvé l’abandon de l’Algérie, ce morceau de la France, trahie et livrée à l’ennemi ; qu’ils aient été ainsi complices du pillage, de la ruine et du massacre des Français d’Algérie, de leurs familles, de nos frères musulmans, de nos anciens soldats qui avaient une confiance totale en nous et ont été torturés, égorgés, dans des conditions abominables, sans que rien n’ait été fait pour les protéger : cela je ne le pardonnerai jamais à mes compatriotes. La France est en état de péché mortel. Elle connaîtra un jour le châtiment. »

Les anciens départements et territoires français d’Afrique ont eu depuis longtemps leur lot de malheurs et de dévastations. Au tour de l’ancienne métropole de connaître le sien.

Il est une évidence : dans une unité franco-africaine maintenue telle que la désiraient l’écrasante majorité des « indigènes de l’Empire » (4), l’Afrique et l’Algérie développées à la française n’auraient connu ni l’extrême misère, ni l’extrême dénuement social et sanitaire, ni la tyrannie, ni l’explosion démographique, ni l’émigration de masse vers l’ancienne Mère-Patrie. La France métropolitaine serait restée civilisationnellement ce qu’elle avait toujours été, à savoir un pays européen, ou plutôt la province européenne d’un vaste ensemble franco-africain. Au lieu d’une immigration de masse et de pauvreté, elle aurait reçu une immigration modérée et d’excellence d’autant plus immédiatement assimilée qu’il se fût agi, de fait, de Français d’Afrique arrivant en Métropole.

On voit que le monde que je dépeins a été assassiné.

Comme beaucoup de Français, comme tous les autres candidats à l’élection présidentielle, Éric Zemmour a parfaitement intégré (ou assimilé…) l’idée de cette France dont l’essentiel de l’outre-mer ne fait plus partie, très officiellement, depuis 1958-1962. Et il en tire les conséquences, en s’en tenant à la définition de la France qui fonda le régime.

Or justement, soixante ans après le dynamitage cataclysmique de la Plus Grande France par Charles de Gaulle (5), que reste-t-il au juste de la France ? Comme l’avaient prévu Paul Rivet (6), Claude Lévi-Strauss (7), Jacques Soustelle (8), Germaine Tillion (9), Pierre Gaxotte (10), le Maréchal Juin et bien d’autres, il n’en reste évidemment plus grand-chose. Il en reste un État totalement dévoyé et corrompu, à la tête d’un pays-moignon submergé par son ancien empire et finalement par le reste du monde. Avec la complicité de ce même État devenu une sorte de Tartuffe de l’antiracisme, en complète rupture avec le bréviaire gaullien dont l’auteur est néanmoins perpétuellement glorifié. Mais c’est que nos chères élites de naguère, parfaitement au courant de la grande lessive que fut le largage des Africains et des Algériens, n’ont eu de cesse, après la mort du Vieux, depuis la loi Pleven-Chaban-Pompidou, jusqu’à Chirac et ses arts premiers en passant par Mitterrand et son SOS Racisme, Giscard et Bokassa, tous fins connaisseurs du Dossier, de chercher à se racheter une bonne conscience, pour eux comme pour le régime, la France et les Français dans le rôle des boucs émissaires. Et cette imposture tourne et ratatourne depuis des décennies, depuis un demi-siècle. À ceci près que nos politiciens d’aujourd’hui continuent de « jouer le jeu » en ignorant l’origine de la règle…

Sans surprise, en l’an de grâce 2022, la France amputée de son outre-mer, mais submergée par lui, subit depuis des lustres les ravages d’une idéologie mensongère et hypocrite, antiracisme de comédie couplé à une politique relevant de la haute trahison. Une trahison qui touche à son acmé avec le règne de Macron le Dévastateur, entre ruine de l’État, ruine de ses régimes sociaux, ruine de l’économie, martyre de la population, en particulier de la jeunesse et de l’enfance. Dans le cadre de l’opération Covid-19. Après le carnage des Gilets Jaunes.

Au commencement du régime, en liaison avec les États-Unis, Charles de Gaulle démantela la Plus Grande France ; à la fin du régime, en liaison avec les États-Unis, Emmanuel Macron démantela la France tout court, ou ce qu’il en restait.

Pour accomplir ses vastes méfaits, Macron a bénéficié d’une large complicité. Il ne s’agit pas de se débarrasser d’un homme : c’est tout un Système qu’il faut renverser.

Depuis deux ans, sous prétexte sanitaire, se trame contre la France un gigantesque complot dont Macron est le premier exécutant, dans le cadre d’un plan plus vaste qui embrasse une grande partie de l’Occident et de ses satellites. Observons tout de même qu’au cœur d’une Union Européenne dont l’exécutif est complètement gangrené par la corruption et dont les populations sont soumises aux ravages économiques et sociaux de la vraie-fausse crise sanitaire, parmi tous ces pays, la France est certainement l’un de ceux qui sortira à la fin le plus essoré, le plus esquinté à tout point de vue.

Telle est l’escroquerie du Covid-19 : une opération de destruction et de ruine qui trouve son couronnement dans l’instauration d’un « passe » prétendument « vaccinal », en réalité hautement liberticide, ouvrant la voie de toute évidence, et quoique cela ne soit jamais reconnu par le pouvoir et rarement envisagé par les médias, à une société de contrôle à la chinoise.

Tel est, aussi, l’enjeu de la présidentielle.

Pour les Français, mais également pour le Système qui conduit ce vertigineux complot contre le peuple.

L’homme qui valait mille milliards

Si Éric Zemmour était élu, comment traiterait-il ceux qui ont livré la France aux chiens ?

S’il est vraiment le républicain qu’il prétend être, le président Zemmour pourra-t-il empêcher les médias redevenus libres et la justice enfin débridée d’enquêter sur la gigantesque escroquerie du Covid-19, et d’ouvrir ainsi les yeux des Français sur l’ampleur des crimes, des mensonges et des trahisons de Macron et de ses complices, Véran, Salomon, Castex et consorts ? Au bout du dévoilement, le président Zemmour pourra-t-il fermer les yeux et refuser au peuple les procès exemplaires de ces curieux personnages ?

Autre défi, nettement plus périlleux sans doute (quoique…), car ici les enjeux financiers sont colossaux puisqu’ils se chiffrent en centaines, en milliers de milliards d’euros cumulés : Éric Zemmour pourrait-il tolérer la poursuite du pillage du Pays, à commencer par celui de la Sécu au profit de Big Pharma, notamment des groupes états-uniens comme Pfizer, Moderna ou Gilead ? À l’évidence, pour ces géants pharmaceutiques comme pour bien d’autres, dont les monstres financiers auxquels ils sont adossés, BlackRock et Vanguard en tête, grands amis de Macron, le manque à gagner serait astronomique.

Sous cet angle comme sous bien d’autres, s’il devait faire mentir les sondages officiels et apparaître comme le vainqueur potentiel de l’élection présidentielle, Zemmour serait alors « l’homme qui valait mille milliards » et sans doute davantage. Le voleur de la poule aux œufs d’or…

Encore plus grave peut-être, si c’est possible, en affranchissant la France de la tutelle états-unienne, en rétablissant avec la Russie des rapports cordiaux, Zemmour provoquerait un renversement d’alliance historique, un séisme géostratégique tectonique pour Washington et Langley, et plus généralement pour Albion.

Cerise sur le gâteau, mais une cerise en forme de bombe atomique, Zemmour étant de tous les candidats le seul (11) qui, dès mars 2020, s’est prononcé contre le confinement général et plus récemment contre le passe prétendument vaccinal, il est le plus crédible pour mettre un terme à la machination covidienne. Adieu traçage de masse, adieu perspectives ténébreuses ! Ce beau complot contre le peuple coordonné à l’échelle internationale par la clique de Davos et leurs amis les Ploutocrates, mis d’un coup à terre par un petit juif berbère plus ou moins illuminé se prenant pour Napoléon…

Inutile de dire que pareil cas de figure, pareil saugrenu scénario, le Système y songe et y songe encore…

Une chose est sûre : tout devra être mis en œuvre pour éliminer Zemmour. Quelle que soit la puissance de ses appuis : dans l’Armée, dans la police, dans la gendarmerie, dans les médias, dans le peuple. Et même parmi les milliardaires patriotes, au premier rang desquels le mystique Vincent Bolloré.

Si le dénigrement échoue (fascisme, nazisme, racisme, antisémitisme, pétainisme, révisionnisme, misogynie, mépris pour les handicapés, vie privée, haine des musulmans (1), etc.), si la manipulation des sondages officiels ne suffit pas, autrement dit si les Français s’obstinent à vouloir élire Zemmour, quelle option restera-t-il au Système ?

S’incliner comme un bon garçon devant le choix de cette France domestiquée depuis des décennies, et s’en laisser bouter, façon Jeanne d’Arc ou façon Poutine ?

Pan !

Alexandre Gerbi

[Voir aussi :
L’immigration
Note sur la mort des nations et des civilisations
Note sur l’effondrement des civilisations
France, relève-toi !
La France revivra-t-elle?
La clef de la libération
L’âme d’une nation
La fin des partis politiques
L’asservissement des peuples par le contrôle des ressources
Note sur l’antisémitisme et sur le racisme en général
Note sur les mouvements humains et la sagesse du Tao]


Notes

(1) Éric Zemmour n’est pas raciste, c’est une plate évidence. Il faut d’ailleurs être assez peu français pour l’être. Ernest Renan, dont Zemmour aime à citer le célèbre discours Qu’est-ce qu’une nation ?, expliquait :

« Je me résume, Messieurs. L’homme n’est esclave ni de sa race, ni de sa langue, ni de sa religion, ni du cours des fleuves, ni de la direction des chaînes de montagnes. Une grande agrégation d’hommes, saine d’esprit et chaude de cœur, crée une conscience morale qui s’appelle une nation. Tant que cette conscience morale prouve sa force par les sacrifices qu’exige l’abdication de l’individu au profit d’une communauté, elle est légitime, elle a le droit d’exister. Si des doutes s’élèvent sur ses frontières, consultez les populations disputées. Elles ont bien le droit d’avoir un avis dans la question. Voilà qui fera sourire les transcendants de la politique, ces infaillibles qui passent leur vie à se tromper et qui, du haut de leurs principes supérieurs, prennent en pitié notre terre à terre. “Consulter les populations, fi donc ! Quelle naïveté ! Voilà bien ces chétives idées françaises qui prétendent remplacer la diplomatie et la guerre par des moyens d’une simplicité enfantine”. Attendons, Messieurs ; laissons passer le règne des transcendants ; sachons subir le dédain des forts. Peut-être, après bien des tâtonnements infructueux, reviendra-t-on à nos modestes solutions empiriques. Le moyen d’avoir raison dans l’avenir est, à certaines heures, de savoir se résigner à être démodé. »

Au passage, relevons que c’est précisément ce que ne fit pas de Gaulle, qui ne consulta pas les populations d’Afrique au moment de savoir si elles voulaient ou non être indépendantes, et partant cesser d’être, peu ou prou, françaises. Voir ci-après, note 2, Leffarante loi 60-525.

Concernant plus précisément les Français musulmans, Éric Zemmour a déclaré, par exemple, à Chavagneux, le 5 novembre 2021 :

« Je dis toujours, j’explique toujours que je ne fais pas de distinction entre l’islam et l’islamisme. En revanche, je fais [une distinction] entre l’islam et les musulmans. Il y a, évidemment, des musulmans qui veulent vivre à la française, qui veulent s’approprier l’histoire de France, qui veulent s’approprier cette culture française absolument magnifique, comme beaucoup d’immigrés l’ont fait avant eux. Et à ceux-là je dis : bienvenue, et soyez nos frères et nos compatriotes. »

Lors de son grand meeting de début de campagne, le 5 décembre 2021 à Villepinte (Seine-Saint-Denis), il a précisé :

« Notre existence en tant que peuple français n’est pas négociable. Notre survie en tant que nation française n’est pas soumise au bon vouloir des traités ou des juges européens. Reprenons notre destin en main. Je veux maintenant parler à ceux qui sont français. Oui, je fais une distinction entre qui est français et qui ne l’est pas. Non, je ne renverrai pas certains Français. Oui, je tends la main aux musulmans qui veulent devenir nos frères. Beaucoup le sont déjà. (Acclamations) Pour tous ceux qui veulent être français et qui montrent au quotidien leur attachement à la France, pour tous ceux qui ne sont pas venus en France pour la générosité de son modèle social, par habitude ou par dépit, pour tous ceux dont, comme moi, les ancêtres viennent d’ailleurs, mais qui veulent que le futur de leurs enfants s’écrive ici : à tous ceux-là, je propose l’assimilation. (Acclamations. La foule scande : “Vive la France !”) L’assimilation est le plus beau cadeau que la France puisse vous offrir. Faire partie de son immense histoire. C’est le plus beau cadeau que la France m’ait offert. Imaginez : devenir le compatriote de Montaigne, de Pascal, de Chateaubriand, de Balzac. (Applaudissements) Le choix de l’assimilation est un choix, certes, exigeant. Car désormais, il faut dire “nous” en parlant d’un passé où nos ancêtres n’étaient pas. C’est l’effort que mes grands-parents et que mes parents ont fait. Oui, l’assimilation est exigeante, mais seule elle nous permettra de retrouver la paix et la fraternité. (Applaudissements) Oui, l’assimilation est exigeante, mais pourquoi exempter les Algériens, les Maliens ou les Turcs des efforts consentis, autrefois, par les Espagnols, les Polonais ou les Italiens ? (Applaudissements) Pourquoi donc les musulmans seraient-ils incapables de faire ce travail de séparation du spirituel et du temporel qu’ont fait avant eux les juifs et les chrétiens ? (Applaudissements) Oui, nous tendons la main aux Français de confession musulmane qui veulent devenir nos frères. Il y en a, et notre main est ferme et sans compromissions : si vous faites de la France votre mère, et de chaque Français votre frère, vous êtes nos compatriotes ! (Grandes acclamations) .»

Les puissants acclamations et applaudissements qui répondirent à cette tirade d’Éric Zemmour suffisent à démontrer que les procès en racisme fait à ses soutiens est globalement mensonger.

(2) Concernant l’Afrique subsaharienne, voir par exemple l’effarante loi 60-525. Touchant à l’Algérie, lire par exemple L’Hymen républicain recousu.

(3) Se rappelant le Paris de l’entre-deux-guerres, capitale de la Négritude, Léopold Sédar Senghor écrivait :

« Les nègres de tous les pays du monde, dont Paris est la capitale par excellence, parce que la ville blanche la plus fraternelle. »

in Anthologie de la nouvelle poésie nègre et malgache, Puf, 1948, p. 5.

(4) Les indigènes furent déclarés citoyens français dans la Constitution de 1946. L’« Empire » devint l’« Union française ». La Constitution de la IVe République (1946), après avoir énoncé dans son préambule que :

« Au lendemain de la victoire remportée par les peuples libres sur les régimes qui ont tenté d’asservir et de dégrader la personne humaine, le peuple français proclame à nouveau que tout être humain, sans distinction de race, de religion, ni de croyance, possède des droits inaliénables et sacrés. Il réaffirme solennellement les droits et libertés de l’homme et du citoyen consacrés par la Déclaration des droits de 1789 et les principes fondamentaux reconnus par les lois de la République »

et que :

« La France forme avec les peuples d’outre-mer une Union fondée sur l’égalité des droits et des devoirs, sans distinction de race ni de religion »,

déclarait dans son article 80 :

« Tous les ressortissants des territoires d’outre-mer ont la qualité de citoyen, au même titre que les nationaux français de la métropole ou des territoires d’outre-mer »,

mais ajoutait aussitôt :

« Des lois particulières établiront les conditions dans lesquelles ils exercent leurs droits de citoyens ».

Les citoyens de l’Union française étaient donc égaux, mais certains étaient, pour reprendre la formule de Coluche, « moins égaux » que d’autres…

(5) Déjà bien entamé par ses prédécesseurs de la IVe République, avec les indépendances notamment de l’Indochine (1954), de la Tunisie et du Maroc (1956).

(6) Paul Rivet (1876-1958), l’un des plus grands ethnologues de sa génération, n’eut pas le bonheur de vivre les événements de Mai 1958, puisqu’il mourut le 21 mars de la même année. Dans une tribune « testament » publiée dans Le Monde daté du 1er février 1957, il expliquait :

« Notre génération a cru que l’indépendance était un remède à tous les maux, une panacée contre les injustices et les misères humaines… L’indépendance ne sera une réalité que le jour où les affligeantes inégalités entre les hommes, tant au point de vue culturel qu’au point de vue économique, auront été largement atténuées. Je viens d’accomplir un tour du monde… J’ai vu d’immenses villes où des êtres humains naissent, vivent et meurent dans la rue… Partout la misère matérielle s’associe à la misère intellectuelle. La Bolivie compte 70 % d’analphabètes, les Indes 88 %. Les pays où vivent ces hommes sont indépendants, mais eux, ils ne sont pas et ne peuvent être libres… Ces populations déshéritées, qui parviennent à l’indépendance, sont menacées de sombrer dans le désordre et l’anarchie et de ce fait exposées à subir la dictature d’un homme ou d’une minorité. Toute l’histoire des cinquante dernières années démontre à l’évidence cette troublante et cruelle vérité. Indépendantes, elles ignorent la vraie liberté. L’indépendance leur assure l’accès à de grandes organisations internationales où elles deviennent les égales des nations les plus développées, celles dont l’évolution a élevé au maximum le niveau économique et culturel… Les représentants de ces nouveaux États, bien que n’exprimant que l’opinion de leurs gouvernements et non pas de leurs peuples, n’en sont pas moins les plus diserts et les plus péremptoires dans leurs jugements et leurs conceptions. En face de cette faconde et de cette assurance, les nations de l’Europe occidentale, qui pendant si longtemps on fait preuve d’un complexe de supériorité, se présentent maintenant avec une attitude de coupables. On croirait qu’elles cherchent à se faire pardonner la supériorité sociale et économique que l’ancienneté de leur civilisation et un concours de circonstances historiques favorables leur ont assurée. En butte à des attaques parfois justes, souvent exagérées, toujours violentes, elles négligent le rôle de guide que l’expérience leur impose. »

Cité par François Méjan in Le Vatican contre la France d’outre-mer ?, Librairie Fischbacher, 1957, pp. 19-20.

(7) :

« Si, pourtant, une France de quarante huit millions d’habitants s’ouvrait largement sur la base de l’égalité des droits, pour admettre vingt-cinq millions de citoyens musulmans, même en grande proportion illettrés, elle n’entreprendrait pas une démarche plus audacieuse que celle à quoi l’Amérique dut de ne pas rester une petite province du monde anglo-saxon. Quand les citoyens de la Nouvelle-Angleterre décidèrent il y a un siècle d’autoriser l’immigration provenant des régions les plus arriérées de l’Europe et des couches sociales les plus déshéritées, et de se laisser submerger par cette vague, ils firent et gagnèrent un pari dont l’enjeu était aussi grave que celui que nous nous refusons de risquer. Le pourrions-nous jamais ? En s’ajoutant, deux forces régressives voient-elles leur direction s’inverser ? Nous sauverions-nous nous-mêmes, ou plutôt ne consacrerions-nous pas notre perte si, renforçant notre erreur de celle qui lui est symétrique, nous nous résignions à étriquer le patrimoine de l’Ancien Monde à ces dix ou quinze siècles d’appauvrissement spirituel dont sa moitié occidentale a été le théâtre et l’agent ? Ici, à Taxila, dans ces monastères bouddhistes que l’influence grecque a fait bourgeonner de statues, je suis confronté à cette chance fugitive qu’eut notre Ancien Monde de rester un ; la scission n’est pas encore accomplie. Un autre destin est possible (…) »

Claude Lévi-Strauss, Tristes Tropiques, Plon, 1955, rééd. Pocket, 1984, pp. 486-487.

(8) :

Déjà avant la guerre, ayant vécu pendant des années, comme ethnologue, au milieu des tribus indiennes du Mexique, j’avais pu suivre de près le travail souvent admirable que les gouvernements issus de la Révolution réalisaient pour “incorporer” ou “intégrer” les communautés autochtones à l’État fédéral. À Paris, à la Sorbonne et au Musée de l’Homme dont j’assumai la direction à partir de 1937 (…), j’avais eu maintes fois l’occasion de discuter des problèmes de ce qu’on appelait encore les “colonies” ou l’“Empire” avec de jeunes Africains comme Léopold Sédar Senghor. Professeur à l’école coloniale, où j’étais chargé d’un cours de sociologie appliquée, je m’efforçais de faire porter la réflexion scientifique et l’acquis de l’ethnologie sur la solution pratique des problèmes que suscitaient les relations entre les populations autochtones et l’administration française. Militant anti-fasciste et antiraciste depuis mon adolescence, j’avais étudié les doctrines absurdes et malfaisantes qui, inoculées comme un virus de Berlin à Rome, se répandaient dans l’Afrique italienne sous le prétexte de la difesa della razza. Puis vint la guerre, (…) je fus conduit à sillonner en tous sens l’Afrique musulmane, le Sahara, les pays de savanes et de forêts. Convaincu que la colonisation sous sa forme ancienne appartenait à un passé révolu, discernant les influences et les ambitions étrangères qui visaient à démembrer l’ensemble français, je repoussais avec une énergie égale le statu quo, d’ailleurs impossible à maintenir, et la dislocation dont le double résultat serait inévitablement d’abaisser la France et de plonger les peuples d’outre-mer dans le chaos, la tyrannie et la misère.”J’entrevoyais (…) une phase ultérieure où, comme résultat de l’évolution économique, sociale ou intellectuelle, il serait possible de superposer à tous les pouvoirs locaux, y compris à celui de la métropole, un pouvoir vraiment fédéral. Quand j’exposais ces idées autour de moi, il n’était pas rare qu’on me demandât : “Mais alors le Président fédéral pourrait être un Noir ou un Arabe ?”, à quoi je répondais invariablement : “Et pourquoi pas ?””Beaucoup d’entre nous, sinon tous, pensaient alors à nos territoires d’outre-mer comme à “la grande chance du deuxième demi-siècle” pour la France et pour notre jeunesse. (…) Il nous semblait, à cette époque, que “pour transformer la vie des hommes et ancrer puissamment la France dans le sol du continent noir”, en créant de nouvelles ressources, en produisant de l’énergie et aussi “en tenant compte intelligemment et respectueusement des sociétés autochtones, de leurs traditions, de leurs institutions”, l’effort que la France aurait à fournir serait de nature à la transfigurer elle-même. Au lieu de s’enfermer dans son territoire européen, pusillanime et repliée sur elle-même dans la recherche d’un confort petit-bourgeois, elle puiserait en Afrique le goût des vastes espaces et des entreprises hardies. Deux ou trois générations de nos jeunes gens trouveraient là-bas l’occasion de faire du neuf, de construire, de créer. Bâtir l’Afrique française avec les autochtones, pour eux comme pour nous tous, dans la fédération des peuples d’outre-mer, tirer parti des expériences faites ailleurs, comme les missions culturelles du Mexique ou les kibboutzim d’Israël, n’était-ce pas une mission exaltante ? Dans cette perspective, assurer le salut de l’Afrique, c’était aussi pourvoir à celui de la France : exorciser le démon de la médiocrité, offrir à la jeunesse une grande et belle tâche. Des rêves ? Oui, c’étaient des rêves, comme ceux des pionniers qui ont fait la Californie, comme ceux des bandeirantes qui ont fait surgir le Brésil moderne de l’immensité sud-américaine (…). Ces rêves, il était à notre portée de les réaliser : le sol et le sous-sol de l’Afrique française recèlent ce qu’il faut pour faire vivre les hommes et croître l’industrie. (…) Ce qui nous a manqué, c’est une volonté. Et l’État qui aurait dû incarner cette volonté a failli à sa mission : par faiblesse et instabilité avant 1958, plus tard par une tragique perversion qui l’a poussé à tout détruire. Comment s’étonner aujourd’hui si la jeunesse, à qui le régime n’offre rien, n’ouvre aucune perspective, ne promet que la morne continuation de ce qui est — si cette jeunesse se désespère et s’emporte comme elle l’a fait en mai [1968] ? Généreuse comme elle l’est, de quel cœur ne se serait-elle pas jetée dans la grande aventure de l’outre-mer ! Le régime, incarnation d’une France vieillotte dont l’horloge retarde d’un demi-siècle, ne le lui a pas permis.” Jacques Soustelle, Vingt-huit ans de gaullisme, La Table ronde, 1969, pp. 285-286, p. 285 et pp. 287-288. Pierre Messmer a tardivement avoué la conviction fondamentale qui présida aux choix du général de Gaulle : « (…) c’est vrai que le Général ne désirait pas l’assimilation ou l’intégration, comme on disait à l’époque. Personne, d’ailleurs, n’en voulait. Compte tenu de la croissance démographique des Algériens, une telle solution aurait conduit à ce qu’un tiers des députés actuels au Palais Bourbon soient Algériens. Cela n’a rien de raciste, mais cette situation était inenvisageable. »

in Marianne, n° 341, novembre 2003, p. 27.

(9) Germaine Tillion, excellente connaisseuse de l’Algérie où elle séjourna longuement durant les années 1930, dans les Aurès, auprès des populations les plus déshéritées, travailla, comme membre du cabinet de Jacques Soustelle en 1955-1956, au projet de l’Intégration en Algérie. En 1957, elle notait avec sagacité :

« L’anti-esclavagisme a été l’alibi du colonialisme (il l’est encore parfois), et je me demande si l’anti-colonialisme n’est pas en train de devenir l’alibi de la clochardisation. »

in L’Algérie en 1957, Éditions de Minuit, 1957, p. 41.

Dans le même ouvrage, elle précisait :

« “Tout-ce-que-la-France-a-fait-en-Algérie” (des hôpitaux, des routes, des installations portuaires, de grandes villes, une petite industrie, le quart des écoles nécessaires) et “Tout-ce-que-la-France-n’a-pas-fait-en-Algérie” (les trois quarts des écoles nécessaires, d’autres industries, un plan agricole avec la réforme agraire et les techniciens qu’elle exige…) constituent, ensemble, une sorte de mélange détonant où nos méfaits et nos bienfaits se confondent avec une nocivité provisoirement équivalente et réciproquement renforcée. Et maintenant que le bien et le mal que nous avons faits s’additionnent pour constituer une des plus redoutables machines infernales du globe, il faut bien avouer que le rêve d’une partie des Français serait de laisser l’Algérie et les Algériens se débrouiller en toute indépendance, dans leurs problèmes. Or, ces problèmes, nous avons entrepris de les résoudre et ils étaient désormais solubles, au prix d’un effort énorme, mais qui n’excède pas nos moyens. Sans nous, ils ne peuvent plus désormais être résolus, quoi qu’il arrive. »

Ibid., p. 79.

(10) « La France a mal calculé ou l’on a mal calculé pour elle. En Afrique, elle avait l’espace. Elle s’est rétrécie à des dimensions qui suffisaient à la grandeur il y a un siècle ou deux, mais qui, à l’âge du Boeing et des fusées, la condamnent à un rôle de second ordre. Elle ne veut pas se l’avouer. Diminuée, rapetissée, ses horizons clos, elle rêve d’hégémonie européenne, d’arbitrage universel. » Pierre Gaxotte, Aujourd’hui, thèmes et variations, Fayard, 1965, p. 11.

(11) Marine Le Pen, le 17 mars 2020, se « réjouissait » du confinement, estimait qu’il eût fallu le déclencher plus tôt, et reprochait au président Macron son manque de clarté. Notamment de ne pas avoir précisé si les Français avaient le droit ou non d’aller « voir les voisins »…

Quant à François Asselineau et Florian Philippot, ils fustigent eux aussi aujourd’hui, et c’est tant mieux, la politique gouvernementale. Ils se rappellent le caractère sacré de la Liberté. Il n’en a pas toujours été ainsi.

Florian Philippot, comme tous les autres politiciens français, a approuvé le confinement général, comme le montre cette vidéo diffusée le 20 mars 2020, à partir de la 5e minute.
[Extrait sur le confinement :]

Le 30 avril 2020, soit un mois et demi après le début du confinement général, la position de Florian Philippot n’avait pas changé. Citant le Maroc en exemple, il saluait ce pays d’avoir, plus rapidement que la France, imposé le confinement à sa population :

« Principe d’anticipation, d’efficacité. Eh oui : le premier cas de Coronavirus au Maroc date du 2 mars dernier. Eh bien figurez-vous que seulement 14 jours plus tard, le 16 mars, le Maroc ferme l’intégralité de ses écoles, de ses collèges, lycées et seulement 18 jours plus tard, il met en confinement général sa population. »

Quant à François Asselineau, il a lui aussi approuvé le confinement général commencé le 17 mars 2020. Et pour cause, puisque deux jours plus tôt, le 15 mars 2020, il avait vivement reproché à Macron de ne pas l’avoir encore déclenché. Asselineau citait d’ailleurs en exemple la Chine, pays ayant confiné sa population plusieurs mois plus tôt, excellente mesure selon lui.

On peut le constater dès les premières minutes de cette vidéo :

Logique avec lui-même, le 28 mars 2020 (vidéo mise en ligne le 31 mars), François Asselineau approuvait sans réserve la décision du gouvernement, et enjoignait à ses auditeurs de s’y plier scrupuleusement, comme le montrent les premières minutes de cette vidéo :




France : le morcellement politique comme œuvre d’art

Par Lucien SA Oulahbib

Que des enclaves se constituent, se renforcent, soient proposées à la découpe (Corse) et se trouvent en même temps défendues becs et ongles comme œuvres (d’art) à sculpter, c’est ce que veut la Secte Trans/globaliste qui va jusqu’à interdire maintenant les témoignages (avant c’était seulement contesté, genre Trappes), tels ceux regroupés dans un documentaire sur Molenbeek. Cela ne fait même plus « débat », à peine un constat, le réel étant lui-même « complotiste » de toute façon (le fameux « sens commun » discrédité par Bourdieu), tout comme la soumission de plus en plus systématique des prélats catholiques (acceptant même les crachats) devenus des dhimmis sans retenues désormais (comme à Saint Sulpice).

Ainsi, toute critique se trouve de plus en plus interdite par la censure ou par les coups qui proviennent des lumpen « créolisant » de force tous ceux qui refusent cette « VIe République » façonnée précisément par ces enclaves gardées par les nervis made in Mélenchon,  lui-même de plus en plus nerveux à l’idée de ne pas pouvoir constitutionnaliser l’ensemble vu son âge ; mais dans cinq ans il sera devenu gaulliste comme tout le monde, donc il pourra se présenter à nouveau à l’instar du grand Charles, et d’ici là, les enclaves se seront sans doute émiettées en micro-califats, à l’instar de cette Andalousie islamisée qui s’avère être bien plus son modèle que le bolivarisme, lui qui regrette toujours la victoire de Charles Martel….

Cette décomposition de la gauche et sa transformation en une espèce d’intolérance hybride mettant en place une nouvelle « race » de puissants — les « créolisés » — ne fait guère rire. Et voir tout un peuple d’autochtones avec une si belle histoire comme celle de la France courber peu à peu l’échine sous leurs coups multiformes, tel le taureau fourbu dans l’arène s’affaissant lentement malgré des soubresauts de dernière heure (Zemmour), cela fait décidément peine à voir.

Et tout ce processus morbide est aujourd’hui alimenté par cet absolutisme provenant de toute une classe politique qui s’accroche au pouvoir avec ses interdictions, sa brutalité, et qui aura réussi le tour de force de drainer et de synthétiser néo-léninisme, antiracisme, indigénisme, hygiénisme, affairisme, scientisme par une sorte d’alliance contre nature, désespérée, comme il avait pu en exister en Iran pré-khomeyniste, des alliances contre nature entre communistes et religieux, associant, contre le camp patriotique, national, et souverainiste, toute cette constellation interlope de queers néo-léninistes, djihadistes bon chic bon genre, néo-féministes adeptes de l’uniforme, affairistes scientistes hygiénistes, ces temps-ci anti-russe (c’est chic), le tout se soudant dans les salons afférents, forgeant ainsi ce nouveau métal trans/humain du nouveau totalitarisme mutant. En attente de ses artistes qui rêvent désormais au feu nucléaire comme ultime signature virale.




Marioupol, bombardement du théâtre. Journal « Le Monde » : sensationnalisme, émotions, mensonges, propagande et désinformation

Par Alain Tortosa

Qu’auront retenu les citoyens de cet événement ?

Journal « Le Monde(([1] https://www.lemonde.fr/international/live/2022/03/16/guerre-en-ukraine-en-direct-a-marioupol-un-theatre-dans-lequel-s-etaient-refugies-des-centaines-de-civils-vise-par-des-bombardements_6117694_3210.html))» 17 mars :

« Guerre en Ukraine, en direct : à Marioupol, un théâtre dans lequel s’étaient réfugiés “plus d’un millier de personnes” visé par des bombardements.
De nombreux enfants se trouvaient dans ce théâtre
selon le maire de la ville, qui n’a pu encore établir un bilan de cette frappe. Les États-Unis ont annoncé l’octroi d’une aide militaire supplémentaire de 800 millions de dollars à l’Ukraine. Le Conseil de l’Europe a exclu la Russie, après vingt-six ans d’adhésion. »
«  Le bilan humain reste à ce stade indéterminé. “Les envahisseurs ont détruit le Théâtre dramatique. Un endroit où plus d’un millier de personnes avaient trouvé refuge. Nous ne pardonnerons jamais cela”, a indiqué la municipalité sur la messagerie Telegram ».

Journal « Le Monde(([2] https://www.lemonde.fr/international/live/2022/03/17/guerre-en-ukraine-en-direct-faute-d-allies-la-russie-renonce-au-vote-d-une-resolution-a-l-onu_6117852_3210.html))» 18 mars :

« Accusé de “crimes de guerre” par l’Union européenne et les États-Unis, le Kremlin a rejeté la décision de la Cour internationale de justice lui ordonnant de suspendre son offensive. À Marioupol, 30 000 personnes ont été évacuées en une semaine… »
« Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a accusé mercredi l’aviation russe d’avoir “sciemment” bombardé un théâtre de la ville où étaient réfugiés des centaines d’habitants. Selon Iryna Verechtchouk, vice-première ministre ukrainienne. »
« L’UE et les États-Unis accusent la Russie de “crimes de guerre”.
L’Union européenne (UE) condamne les “graves violations du droit humanitaire” et les “crimes de guerre” commis par la Russie en Ukraine.
L’UE condamne dans les termes les plus fermes les forces armées russes (…), qui continuent de cibler la population civile et les infrastructures civiles ukrainiennes”, a déclaré le chef de la diplomatie de l’UE, Josep Borrell, dans un communiqué. Le théâtre de Marioupol (dans le sud-est du pays) “a été lourdement bombardé mercredi, bien qu’il ait servi d’abri bien connu et clairement identifié pour les civils”, a-t-il dénoncé. »

Journal « Le Monde(([3] https://www.lemonde.fr/international/live/2022/03/18/guerre-en-ukraine-en-direct-zelensky-exhorte-la-russie-a-discuter-serieusement-apres-que-moscou-annonce-un-rapprochement-des-positions-dans-les-pourparlers_6118035_3210.html))» 18 mars :

« Le bombardement, mercredi, d’un théâtre de Marioupol par des troupes russes, selon Kiev, a fait au moins un blessé grave, mais pas de morts ».

Il est possible de retrouver cette information avec une recherche Google(([4] https://www.google.com/search?q=site%3Awww.lemonde.fr+Le+bombardement%2C+mercredi%2C+d%27un+th%C3%A9%C3%A2tre+de+Marioupol+par+des+troupes+russes%2C+selon+Kiev%2C+a+fait+au+moins+un+bless%C3%A9+grave%2C+mais+pas+de+morts&sxsrf=APq-WBuwD7szNS3PTMZsj9xBpL0nKJ5fDA%3A1647697996314&ei=TOA1YvLhEomEur4PiuGCyAQ&ved=0ahUKEwjyt5GuqdL2AhUJgs4BHYqwAEkQ4dUDCA0&uact=5&oq=site%3Awww.lemonde.fr+Le+bombardement%2C+mercredi%2C+d%27un+th%C3%A9%C3%A2tre+de+Marioupol+par+des+troupes+russes%2C+selon+Kiev%2C+a+fait+au+moins+un+bless%C3%A9+grave%2C+mais+pas+de+morts [ou
https://nouveau-monde.ca/wp-content/uploads/2022/03/site_www.lemonde.fr-Le-bombardement-mercredi-dun-theatre-de-Marioupol-par-des-troupes-russes-selon-Kiev-a-fait-au-moins-un-blesse-grave-mais-pas-de-morts-Recherche-Google.pdf pour la capture PDF de la recherche])):

Mais pourquoi cette information a-t-elle disparu des pages du Monde ?
(au moment de la recherche le 19 mars)

Information AFP que l’on retrouve notamment sur le site de BFM(([5] https://www.bfmtv.com/international/europe/theatre-de-marioupol-un-blesse-grave-et-pas-de-morts-selon-le-conseil-municipal_AD-202203180539.html)):

« Théâtre de Marioupol bombardé : un blessé grave, mais pas de morts, selon un premier bilan »

Reconnaissez que ce n’est pas l’image que je me fais d’un crime de guerre.

Donc pour résumer :

Le 17 mars les populations occidentales sont (logiquement) en émoi quand on annonce que l’odieux Poutine a osé bombarder le théâtre de Marioupol qui servirait d’abri à des civils, dont des enfants.

À ce moment, personne n’a vérifié :

  • Si le théâtre était volontairement visé par les Russes.
  • Si c’est bien les Russes qui l’ont fait exploser ou les Ukrainiens qui voulaient faire accuser les Russes.
  • Si les Ukrainiens n’auraient pas placé des batteries aériennes proches des civils pour que les ripostes russes frappent le théâtre (ce dont nous avons la preuve dans d’autres lieux).
  • Si ce théâtre hébergeait bien des civils et non des militaires.

Bref la seule certitude est que le théâtre a été bombardé [ou explosé de lintérieur] et c’est tout.

Cela n’empêche pas tous les médias occidentaux, l’AFP et bien sûr « Le Monde » de faire les grands titres sur l’immonde Poutine… À noter que la guerre est sale uniquement à cause de Poutine. Il n’y a que nous, les « gentils », qui faisons des guerres « propres »… J’imagine que les centaines de milliers de civils tués par les bombes américaines durant la guerre en Irak et autres conflits ne rentrent pas en ligne de compte. Que dire aussi des Américains qui, au mois de mars 1945 à la fin de la Seconde Guerre mondiale, font tomber une pluie de bombes sur la ville (dont l’objectif de l’opération n’est absolument pas des cibles militaires ou de production, mais uniquement des civils) et tuent environ 100 000 civils en une seule nuit !

Bref au 17 mars 2022 le doute n’est pas permis et nous sommes face à un crime de guerre commis par Poutine le barbare sur ce théâtre de Marioupol.

Nous tairons aussi les divers témoignages de civils qui indiquent que des forces ukrainiennes empêcheraient les civils ukrainiens [du Donbass] de fuir la ville pour en faire des boucliers humains.

Le monde est donc « merveilleux », Poutine est un criminel de guerre jusqu’au 18 mars où nous parvient une dépêche AFP qui annonce, de source ukrainienne, que le bombardement aurait fait un blessé grave, mais pas de morts.

Si la situation n’était pas dramatique, elle en serait risible… Accuser de crime de guerre une opération se traduisant par un seul blessé grave me semble pour le moins légèrement exagéré (et d’autant plus que l’on n’a aucune preuve concernant l’auteur et les circonstances).

Si nous vivions dans un monde « normal » avec une éthique, alors l’ensemble des journalistes présenteraient à minima des excuses et feraient de ce démenti la Une au même titre que la Une annonçant ce crime de guerre !

Non seulement nous n’avons pas assisté à ce même battage médiatique pour dire « pardon », mais le journal Le Monde a, semble-t-il, censuré cette information que je ne retrouve plus sur son site !

Sommes-nous non seulement dans un traitement biaisé de l’information, mais carrément dans une propagande mensongère dont le but serait de manipuler le public ?

Demandez à la population qui gobe jour après jour les médias mainstream ce qu’ils auront retenu de la destruction du théâtre ?

Un

« Méfions-nous de toute information ! »

ou

« Poutine le Barbare ! »

Après un tel « travail journalistique », je comprends aisément que le média RT France, financé par la Russie, ait été censuré pour « protéger » le peuple de la propagande russe. Notons que le Mali vient de faire de même avec RFI et France 24, cette décision est bien entendu inadmissible aux yeux des autorités françaises !

Nous avons une fois de plus des preuves de mensonges… Quand la masse va-t-elle entendre qu’elle est totalement manipulée ?

Alain Tortosa.

19 mars 2022
https://7milliards.fr/tortosa20220319-marioupol-le-monde-mensonges.pdf





USA : le gouvernement fédéral a payé des centaines de médias pour faire de la publicité pour les vaccins COVID-19 alors que ces mêmes organes de presse présentaient une médiatisation positive des vaccins

[Source : theblaze.com]

Par Chris Pandolfo

Traduction : Jean Bitterlin

Les laboratoires pharmaceutiques américains financent les campagnes électorales des candidats des deux bords. Ces candidats sont donc corrompus avant même d’être élus.

Les laboratoires pharmaceutiques américains financent les organismes de santé publique en faisant de ces organismes des entités corrompues (OMS, CDC, HHS) ; entités qui le leur rendent bien par le biais du calendrier vaccinal dément imposé aux familles ou en impulsant des campagnes de propagande.

Les laboratoires pharmaceutiques américains financent les journaux et chaînes de télévision par le biais des publicités (80 % des recettes) qui serviront à augmenter les ventes des laboratoires pharmaceutiques.

Le contribuable américain finance les organismes de santé publique, lesquels organismes participent aux campagnes de propagande organisées par le personnel politique et les chefs d’agences de Santé publique mis au pouvoir par les laboratoires pharmaceutiques.

Est-ce bien différent chez nous ?

Jean Bitterlin

En réponse à une requête FOIA (Freedom of Information Act, loi américaine qui oblige les organismes publics à répondre aux questions posées par les citoyens — NdT) déposée par TheBlaze, le ministère de la Santé et des Services à la Personne (en anglais le HHS – NdT) a révélé qu’il a acheté de la publicité dans les principaux médias parmi lesquels ABC, CBS, et NBC, tout comme dans les stations de nouvelles de la télévision par câble, Fox News, CNN et MSNBC, dans les médias institutionnels parmi lesquels le New York Post, le Los Angeles Times et le Washington Post, dans les entreprises de médias numériques comme BuzzFeed et Newsmax, ainsi que dans des centaines de journaux et de stations de télévision locaux. Ces organes de presse étaient collectivement responsables d’avoir publié d’innombrables articles et de segments vidéo concernant le vaccin qui étaient pratiquement uniformément positifs au sujet du vaccin tant sur son efficacité que sur sa sûreté.

Des centaines d’organes de presse étaient payés par le gouvernement fédéral pour faire la publicité des vaccins comme faisant partie d’une « campagne médiatique de compréhension » d’après les documents du ministère de la Santé et des Services à la Personne obtenus par TheBlaze. L’administration Biden a acheté des publicités à la télévision, la radio, la presse écrite et dans les médias sociaux pour bâtir une confiance dans les vaccins, en synchronisation avec la disponibilité grandissante des vaccins. Le gouvernement s’est également appuyé sur des médias gagnés à la cause mettant en vedette des « influenceurs » de « communautés durement touchées par la COVID-19 » et des « experts » comme le conseiller médical en chef de la Maison-Blanche, le Dr Anthony Fauci, et d’autres universitaires afin d’être interviewés et promouvoir la vaccination lors des journaux télévisés.

Ne manquez pas le contenu de Dave Rubin exempt de la censure des géants du net. Écoutez le compte-rendu de Rubin maintenant

Bien que pratiquement toutes les salles de rédaction aient produit des articles couvrant les vaccins COVID-19, l’argent du contribuable qui a été versé dans leurs entreprises n’a pas été divulgué au public dans leurs reportages, puisque la pratique courante exige que les équipes éditoriales fonctionnent de manière indépendante vis-à-vis des services de publicité des médias et les équipes journalistiques n’ont pas jugé utile d’en faire la divulgation, comme l’ont expliqué certaines publications qui ont reçu des commentaires de lecteurs.

L’administration Biden s’est engagée dans une campagne massive pour éduquer le public et promouvoir la vaccination comme étant le meilleur moyen de prévenir la maladie grave ou le décès dus au COVID-19.

Le Congrès a alloué 1 milliard de dollars au cours de l’année fiscale 2021 au Secrétaire à la Santé pour être dépensés dans des activités visant à « renforcer la confiance dans les vaccins aux États-Unis ». La loi fédérale autorise le HHS (Ministère ou Département de la Santé et des Services à la Personne — NdT) à agir par l’intermédiaire des Centres de Contrôle des Maladies et de la Prévention des États-Unis et d’autres agences pour passer des marchés avec des entités publiques et privées afin de « mener une campagne nationale fondée sur des preuves visant à accroître la sensibilisation et la connaissance de la sécurité et de l’efficacité des vaccins dans la prévention et le contrôle des maladies, de combattre la désinformation sur les vaccins et à diffuser des informations scientifiques fondées sur les preuves au sujet des vaccins, dans le but d’augmenter les taux de vaccination dans toutes les tranches d’âge… pour réduire et éliminer les maladies évitables par la vaccination ».

Quiconque a passé du temps à lire les nouvelles, à regarder la couverture médiatique télévisée, ou à naviguer sur les médias sociaux au cours de l’année écoulée a plus que probablement été exposé à la publicité du gouvernement. Les publicités du HHS publiées sur YouTube ont été visionnées des millions de fois et des publicités présentant des célébrités tels le chanteur Sir Elton John et l’acteur Sir Michael Caine ont été le sujet de couvertures médiatiques, comme cette chronique de NBC News :

Elton John, Michael Caine apparaissent dans une publicité comique sur le vaccin Covid — NBC News Maintenant youtu.be.

Les « publicités de vaccins basés sur la peur » du HHS présentant des histoires de « survivants » parmi les patients atteints du coronavirus qui étaient hospitalisés dans des unités de soins intensifs ont été couvertes par CNN et discutées dans les émissions « The View » d’ABC jusqu’à ce qu’elles soient dévoilées en octobre dernier.

Bien que le gouvernement fédéral ait payé chacune de ces entreprises et autres pour une publicité pro vaccin tandis que les journaux télévisés couvraient les mêmes vaccins, de nombreux comités de rédaction disent qu’ils ont des politiques de pare-feu qui empêchent les annonceurs d’influencer la couverture des nouvelles.

Les annonceurs paient pour un espace afin de partager leurs messages, comme c’était le cas ici, et ces publicités sont clairement étiquetées comme telles », a expliqué dans un communiqué Shani George, vice-présidente à la communication du Washington Post. « La salle de rédaction est totalement indépendante du département de la publicité », a-t-elle déclaré.

Une porte-parole du Los Angeles Times a fait une déclaration similaire, soulignant que « la salle de rédaction fonctionne indépendamment de la publicité ».

TheBlaze a contacté plusieurs autres publications qui ont soit refusé de commenter ou n’ont pas répondu avant la publication (de cet article — NdT).

La campagne d’éducation du public sur le COVID-19 du HHS a également utilisé des médias de proximité gagnés à la cause — le marketing du bouche-à-oreille — dans le but d’avoir des « messagers et des influenceurs de confiance » pour parler aux agences de presse afin de « fournir des informations factuelles et opportunes et des mesures que les gens peuvent prendre pour se protéger, protéger leurs familles et leurs communautés ».

À la suite de cet effort, divers responsables gouvernementaux ont souvent été cités par les reporters couvrant la pandémie COVID-19, offrant des informations factuelles sur l’efficacité et l’innocuité des vaccins. Un article du mois d’octobre de BuzzFeed News (featuring the « essential facts ») au sujet de qui était éligible pour l’injection de rappel COVID-19, par exemple, a rapporté des déclarations pro-vaccins de Rochelle Walensky, la directrice du CDC, du représentant de la FDA Peter Marks, du Secrétaire du HHS Xavier Becerra, et de George Rutherford, épidémiologiste à l’Université de Californie à San Francisco.

L’article soulignait comment les études montrent que les « rappels fonctionnent » et citait des données de la FDA qui suggèrent que de recevoir une injection de rappel « peut rétablir une forte protection contre le virus ». BuzzFeed News a conseillé à toutes les personnes âgées de 65 ans ou plus, aux personnes ayant des problèmes de santé qui les exposent à un risque élevé de maladie grave du COVID-19, à celles comme les personnels soignants qui courent le risque de par leur travail d’entrer en contact avec des personnes positives au COVID-19, et à tous ceux qui sont dans des zones à forte transmission du virus de prendre le vaccin de rappel, conformément aux directives du CDC.

D’autres publications, telles que le Los Angeles Times, ont présenté des conseils venant d’experts sur la façon dont les lecteurs pourraient convaincre les personnes hésitantes de leur entourage à changer d’avis. Le Washington Post a couvert « les messages pro-vaccins que les gens veulent entendre ». Newsmax a rapporté comment on «  a démontré que les vaccins sont sûrs et efficaces » et « a encouragé les citoyens, surtout ceux qui sont à risque, de se faire vacciner ».

Le HHS n’a pas immédiatement répondu lorsqu’on lui a demandé si l’agence utilisait l’argent des contribuables pour que les personnes interviewées soient payées ou pour qu’une société de relations publiques les place dans des interviews avec des organes de presse.

Depuis que les vaccins COVID-19 fabriqués par Pfizer-BioNTech, Moderna et Johnson & Johnson ont reçu une approbation d’utilisation en urgence aux États-Unis l’an passé, plus de 215 millions de personnes ont été pleinement vaccinées contre la COVID-19. On estime que 94,6 millions de personnes ont également reçu au moins une dose de rappel. Environ 65 % de la population des États-Unis est désormais pleinement vaccinée contre la COVID-19 dont 75 % de la population adulte des États-Unis et 88,8 % des personnes âgées.

Le HHS n’a pas encore révélé combien d’argent en publicité a été dépensé sur chaque plate-forme médiatique.

Traduction Jean Bitterlin le 18 mars 2022




Si tu ne vas pas à la Chine, la Chine viendra à toi…

Par Alain Tortosa

Merci, Emmanuel Macron, de nous faire découvrir la Chine comme si on y était…

Après le pass vaccinal, il propose aux bénéficiaires du RSA un salaire chinois.

Le merveilleux, avec la mondialisation, est qu’il n’est plus nécessaire de parcourir le monde pour le découvrir.

Et puis tant mieux, car grâce à la dictature climatique, seules les personnes de « valeur » garderont le droit de se déplacer, de préférence en jet privé, alors que nous, les gueux, pourrons le découvrir en réalité virtuelle grâce à notre « ami » Mark Zuckerberg et son Metavers,

Soyons honnêtes pour reconnaître que les années Covid ont été riches d’enseignements et d’expériences.

Nous avons notamment découvert :

  • L’assignation à résidence sans procès ni condamnation grâce au confinement.
  • Les limitations de déplacement.
  • L’interdiction de fréquenter certains lieux comme les restaurants ou les cinémas.
  • L’obligation d’injection.

Et… cerise sur le gâteau :

  • Le passeport sanitaire.
  • Le passeport vaccinal.

Nous avons eu (pour ceux qui l’ont pratiqué dont je ne fais pas partie), comme les Chinois… la chance de découvrir le QR-code pour de nombreuses activités de la vie courante. Mais nous français sommes encore des novices, on débute dans ce domaine et aussi dans la reconnaissance faciale qui est encore peu développée.

Bref tout ceci est de « très bon augure », des « écolos » nous promettent le « passeport écologique(([1] https://www.wwf.fr/presidentielle2022))» pour réduire encore plus nos droits fondamentaux.(([2] Ils disent que le passeport sera imposé à l’État, mais pas aux citoyens qui devront subir les décisions de l’État.))

Les pauvres regarderont donc Hanouna et les riches s’achèteront du droit à polluer (à vivre).

Le crédit social à la chinoise c’est sympathique, mais le salaire d’un Chinois c’est bien aussi…

Ainsi le Président candidat Macron nous propose d’associer l’aide sociale du RSA à une contrepartie en termes de travail.

  • Faisons semblant d’ignorer qu’il existe un chômage de masse. Par exemple augmenter l’âge du départ à la retraite quand on sait que les plus de 55-60 sont largement sans emploi peut faire sourire.
  • D’autre part les personnes qui sont sans ressource doivent souvent gérer seules un foyer, des enfants, une recherche d’emploi et il faudrait par-dessus leur ajouter un nombre d’heures de travail.

Bon je ne vais pas débattre sur la sociabilisation, la possibilité de pouvoir « être utile à la société » ou sur le mythe du travail qui rend libre et digne qu’ignoraient totalement les nobles d’hier, les nantis ou retraités d’aujourd’hui. Rares sont ceux qui dépriment en ne travaillant plus…

Ma réflexion portera sur l’aspect pécuniaire de la proposition de M. Macron

Il propose de faire travailler les bénéficiaires de 15 à 20 heures pas semaine.(([3] https://www.linternaute.com/argent/guide-de-vos-finances/2499205-rsa-conditionne-a-20h-d-activite-macron-tranche/))

Prenons un couple (sans enfants) au RSA.(([4] https://www.aide-sociale.fr/montants-rsa/)) Celui-ci touche un maximum (toutes les autres entrées d’argent sont déduites) de 848 euros mensuels d’aide, soit 424€ par personne. Imaginons que les 20 heures soient demandées pour le montant maximal versé aux bénéficiaires.

20 heures par semaine reviennent à 87 heures par mois.

Ce qui donne un tarif horaire de 424 divisé par 87 soit un « salaire » de 4,87€ de l’heure !

Je précise que le salaire minimum(([5] https://www.aide-sociale.fr/smic-horaire-brut-net/)) en France est de 8,37€ de l’heure (presque 2 fois plus).

Donc notre généreux candidat président propose aux Français qui n’ont pas de ressources de toucher un « salaire » payé 4,87€ de l’heure.

Vous pourriez me demander le rapport avec les Chinois.

Selon un article(([6] https://fr.businessam.be/salaire-horaire-ouvrier-chinois/)) publié en 2017, un ouvrier chinois touchait $3,6 de l’heure soit 3,24€ de l’heure. Leur salaire étant en hausse depuis des années on peut imaginer qu’il a augmenté depuis, mais je suis resté sur ce salaire pour mes calculs.

Il faut aussi tenir compte que le coût de la vie en Chine n’est pas le même qu’en France. Combien coûte(([7] https://www.combien-coute.net/cout-de-la-vie/chine/)) estime que l’écart est de 32 %. De fait 4,87€ de l’heure en France est équivalent à 3,31€ de l’heure en Chine.

Emmanuel Macron propose donc de rémunérer les bénéficiaires de l’aide sociale RSA au même niveau qu’un ouvrier chinois (3€31 pour le français versus 3€24 pour le chinois).

« On veut bien que tu survives, mais uniquement avec un travail d’esclave sous-payé. »

Après le crédit social chinois, les salaires chinois vont donc débarquer en France.

Avouez que nous sommes bien en République Populaire de Chine !

Merci.

Alain Tortosa

18 mars 2022
https://7milliards.fr/tortosa20220318-republique-populaire-de-france.pdf




Cabinets de conseil : le rapport accablant de la commission d’enquête du Sénat

[Source : FranceSoir]

Auteur(s): FranceSoir

Le rapport de la commission d’enquête sénatoriale sur l’emprise croissante des cabinets de conseil privés sur le déploiement des missions de l’État français a été rendu public ce 17 mars, à l’issue de quatre mois d’investigations et d’auditions. Son titre annonce la couleur : « Un phénomène tentaculaire : l’influence croissante des cabinets de conseil sur les politiques publiques ». Les sénateurs y soulignent « l’influence avérée » des cabinets de conseil sur les décisions publiques, le coût exorbitant des prestations pour des résultats parfois jugés médiocres, ou encore le « pantouflage » bien réel et les risques de conflits d’intérêts. Face à ce phénomène qui s’exerce sur « des pans entiers des politiques publiques », ce rapport « soulève deux principales questions : notre vision de l’État et de sa souveraineté face à des cabinets privés, d’une part, et la bonne utilisation des deniers publics, d’autre part », écrivent le président de la commission, Arnaud Bazin (LR) et la rapporteure Éliane Assassi (CRCE). Le cabinet de conseil américain McKinsey est également accusé d’évasion fiscale alors qu’il avait prétendu le contraire sous serment lors d’une précédente audition en janvier.

Le point de départ de cette enquête sénatoriale, réalisée à l’initiative du groupe Communiste, républicain, citoyen et écologiste (CRCE), a été l’appel à des consultants privés dans le cadre de la gestion de la crise Covid à partir de 2020. En réalité, il ne s’agissait que de la « face émergée de l’iceberg ». Selon le rapport, « les cabinets de conseil sont intervenus sur la plupart des grandes réformes du quinquennat, renforçant ainsi leur place dans la décision publique ». Si cette pratique n’a pas démarré avec la présidence d’Emmanuel Macron, les sénateurs notent qu’elle s’est nettement accélérée sous sa présidence au point d’évoquer un recours « massif » et « croissant ».

Voir aussi : « Les Infiltrés » : l’ouvrage qui expose au grand jour la connivence entre État et cabinets de conseil

S’il est désormais de notoriété publique que des consultants privés ont été sollicités sur les aspects centraux de la gestion crise du Covid, le rapport révèle qu’il est également fait appel à eux dans une très grande variété de domaines, y compris quand il faut préparer « une interview sur BFM TV ou une audition au Sénat ».

Plus d’un milliard d’euros de prestations de conseil pour la seule année 2021

Le recours aux consultants a particulièrement augmenté entre 2018 et 2021, pour atteindre plus d’un milliard d’euros de dépenses publiques l’an dernier, financées avec les impôts des Français. La rapporteure n’hésite pas à reprendre l’expression auparavant utilisée par Emmanuel Macron sur les prestations sociales : un « pognon de dingue ».

En outre, le rapport précise qu’il ne s’agit que d’une estimation minimale, la commission d’enquête ayant seulement interrogé les opérateurs publics les plus importants comme Pôle Emploi et la Caisse des Dépôts et consignations. Pour elle, l’objectif de réduction des dépenses de 15 % pour les prestations de conseil est « peu ambitieux ». Dans ses recommandations, elle demande que soit publiée chaque année la liste des prestations de conseil commandées par l’État et ses opérateurs.

Une qualité de prestation remise en cause

Le rapport souligne que les livrables, à savoir les documents produits par les cabinets dans le cadre de leurs missions, sont « de qualité inégale ». Il est fait référence à l’insatisfaction de la Direction interministérielle de la transformation publique (DITP) sur des travaux de McKinsey qui visaient à accompagner la stratégie pour la mise en place du service public des pensions alimentaires en 2019. Dans son évaluation, la DITP déplore « un manque de culture juridique et plus largement du secteur public » ou encore la « juniorité » de certains consultants « pas au niveau », dont il a fallu demander le remplacement. C’est pourquoi le Sénat estime qu’une évaluation devrait être conduite systématiquement, avec des pénalités à la clé si les résultats ne sont pas concluants.

Par ailleurs, les sénateurs épinglent l’absence de « suite tangible » de certaines prestations. On repense à l’exemple très médiatisé de cette audition du 18 janvier au cours de laquelle un des directeurs associés du cabinet de conseil McKinsey, Karim Tadjeddine, a eu bien des difficultés à justifier un contrat de 496 800 euros sur l’évaluation des « évolutions du métier d’enseignant ». « Il n’est pas possible de déterminer les conséquences directes » de cette prestation, selon le ministère cité par le rapport sénatorial.

Voir aussi : McKinsey au Sénat : les conseillers peinent à répondre aux questions de la Commission

Par ailleurs, McKinsey, qui s’était aussi retrouvé début 2021 au cœur d’une polémique quand son implication dans la stratégie sanitaire du gouvernement avait éclaté au grand jour, est aussi accusé d’évasion fiscale par les sénateurs. La société n’a payé aucun impôt pendant dix ans, selon les informations obtenues par la commission d’enquête auprès de l’administration fiscale. Une révélation d’autant plus embarrassante pour le géant américain au regard de la déclaration de Karim Tadjeddine lors de son audition par les sénateurs, le 18 janvier : « Je le dis très nettement : nous payons l’impôt sur les sociétés en France » témoignait-il… sous serment. C’est pourquoi les sénateurs ont saisi le procureur sur le cas de M. Tadjeddine. Le faux témoignage devant une commission d’enquête est passible de cinq ans d’emprisonnement et 75 000 euros d’amende.

Le politique publique sous influence d’entreprises privées

Dans son rapport, la commission sénatoriale insiste particulièrement sur « l’influence avérée des cabinets de conseil sur la prise de décision » des ministères. « Certaines de leurs publications, qui sont particulièrement nombreuses en période électorale, s’apparentent même à des programmes politiques », relève-t-elle.

Par ailleurs, la fusion entre administration publique et cabinets de conseil privés est pointée du doigt. Par exemple, des consultants disposent d’une adresse électronique avec le nom de domaine du ministère et des documents sont parfois rédigés « sous le sceau de l’administration », comme a justement pu le faire McKinsey au ministère de la Santé au cours de la crise du Covid. « Cette méthode de travail renforce l’opacité des prestations de conseil car elle ne permet pas de distinguer l’apport des consultants, d’une part, et celui de l’administration, d’autre part », estiment les sénateurs.

La Commission alerte sur le « pantouflage » et les conflits d’intérêts

S’il existe déjà un cadre déontologique, « il faut néanmoins redoubler de vigilance en raison de l’influence que les cabinets de conseil peuvent exercer sur la décision publique, en particulier pour le conseil en stratégie », plaide le rapport.

Pour éviter de potentiels conflits d’intérêts, bien réels lorsque des consultants conseillent des pouvoirs publics et des acteurs privés, les sénateurs recommandent d’imposer une déclaration d’intérêts en vue de prévenir tout incident en amont si bien qu’un manquement à cette obligation serait sanctionné par une exclusion des marchés publics.

Dans le même esprit, le document met aussi l’accent sur le « pantouflage », les allers et retours des hauts fonctionnaires entre le secteur public et le secteur privé qui se traduisent par le recrutement d’anciens responsables publics dans les équipes de ces cabinets de conseil.

Plusieurs responsables politiques se sont rapidement emparés de ce rapport sénatorial. Estimant qu’Emmanuel Macron ne pouvait pas ignorer que McKinsey se rendait coupable d’évasion fiscale, la candidate LR, accusée de prise illégale d’intérêts dans l’affaire Alstom, a estimé que le président devait « rendre des comptes ».

Gilbert Collard, porte-parole du parti Reconquête, a appelé à enfin « faire la lumière sur tous ces cabinets qui dirigent indirectement la France et dont on doit se passer ! ». Le président du Parti communiste français, Fabien Roussel, a, lui, dénoncé un scandale, jugeant que les cabinets privés ne se sont jamais « autant gavés » que depuis l’élection d’Emmanuel Macron.

L’avocat Fabrice Di Vizio a lui annoncé qu’il déposait une plainte contre Amélie de Montchalin : 

Le rapport, adopté à l’unanimité des membres de la commission le 16 mars, fera l’objet d’une proposition de loi « transpartisane ».




Le combat de l’Empire russe contre l’impérialisme occidental

[Source : alawata-rebellion]

Par Erwan Castel

À Marioupol, ce grand port industriel de la mer d’Azov, de violents combats se déroulent entre les forces ukrainiennes et les forces conjointes de la République Populaire de Donetsk et de la Fédération de Russie dont l’objectif est de libérer la ville, mais aussi de détruire le régiment spécial « Azov » ce fleuron de la mouvance bandériste qui en Ukraine a fleuri depuis le Maïdan et rêve d’un nouvel État nazi au cœur de l’Europe. 

Ici, je renverrai dos à dos à la fois les mondialistes fantasmant sur une humanité hors sol au service d’un cosmopolitisme consumériste apatride et les nationalistes communautaristes fantasmant sur une Russie poutinienne défendant exclusivement les valeurs chrétiennes et la race blanche. 

En réalité, la grande Russie, tsariste, soviétique ou fédérale a conservé en elle cette « notion d’Empire » supra communautaire et réunissant dans une même destinée commune des peuples aux ethnies, aux religions, aux cultures, aux traditions différentes. Plusieurs fois je me suis exprimé ici sur cette « Union des peuples » qui réunit sans la dissoudre la diversité d’un empire, se fortifiant des différentes identités le composant et les fortifiant en retour de leurs puissances additionnées. 

La Tchétchénie fait partie de ces territoires de la Grande Russie qui paya un lourd tribut à cause de l’intégrisme idéologique, entraînée par les radicaux islamistes dans 2 guerres meurtrières entre 1994 et 2009 (environ 175 000 morts). Réintégrée au sein de la Fédération de Russie la Tchétchénie, dans une grande autonomie, bénéficie et participe désormais à la stabilité et la défense de la Russie.

Le président tchétchène Ramzam Kadyrov demandait depuis le début du conflit du Donbass à pouvoir envoyer des unités tchétchènes protéger les populations du Donbass bombardées quotidiennement par les soudards de Kiev occupant une partie de leurs territoires. En attendant l’ordre du Kremlin, nombre de volontaires individuels, vétérans des guerres du Caucase sont venus gonfler les rangs des milices républicaines de Donetsk et Lugansk. 

Puis cette inévitable guerre européenne, que j’annonçais dès 2014, est arrivée et le président Poutine a alors répondu favorablement à son « fantassin » tchétchène comme Kadyrov aime à se définir et aussitôt des unités de combat sont sorties de leurs montagnes du Caucase pour venir dans la steppe du Donbass chasser ces bandéristes et autres néo-nazis hallucinés.

Depuis plusieurs jours, les forces tchétchènes, aux côtés des forces républicaines et d’autres forces russes libèrent la ville chrétienne de Marioupol des néo-nazis d’Azov au cri de « Allāhu ʾakbar ! », bousculant tous les préjugés des islamophobes et des poutinolâtres occidentaux qui pour la plupart, accrochés à un centralisme étatique et à un communautarisme identitaire n’ont toujours pas compris l’extraordinaire puissance d’une notion d’empire réalisée entre des peuples unis.

Dans Marioupol, une unité tchétchène sécurise un ensemble d’immeubles où se cachent encore des tireurs du régiment « Azov », disséminés au milieu de civils utilisés comme boucliers humains :



Pourquoi des Tchétchènes ?

La brigade tchétchène arrivée en Ukraine et dans le Donbass et forte de plus de 10 000 « kadyrovites » présente plusieurs avantages pour le bon déroulement des opérations militaires russes :

  • Tout d’abord ce sont des combattants rompus et aguerris aux combats en zone urbaine, ce qui explique qu’ils ont été déployés directement sur Kiev et Marioupol par exemple.
  • Dans les rangs des bataillons spéciaux ukrainiens se trouvent des Tchétchènes du bataillon djihadiste « Dudayev » contre lesquels les kadyrovites ont des comptes à régler, 
  • Mais les unités tchétchènes sont également une composante du « soft power » russe, excellant dans les soutiens psychologiques et humanitaires auprès des populations.
  • L’action des combattants tchétchènes a de plus une composante humanitaire forte et portée par une stratégie de communication pour une fois efficace et adaptée,
  • Leur réputation de combattants sans pitié est un élément important de la guerre psychologique menée contre les néo-nazis des unités spéciales ukrainiennes…

Aujourd’hui, le président de la Fédération de Russie, dans un discours où il rappelait les objectifs des opérations militaires déclenchées en Ukraine citait, quant à lui l’évangile de Saint-Jean :

« Il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ses amis »,

(Jean, XV, 9)

apportant une pierre chrétienne à cette notion d’empire pour laquelle entre Occident et Eurasie combattent et meurent des chrétiens, des athées, des païens, des juifs, des musulmans, des bouddhistes… des communistes, des monarchistes, des nationaux bolchéviques, des anarchistes, des Asiatiques, des Européens, des Caucasiens, des Sibériens…

Dans le Donbass depuis 8 ans, à Marioupol et aujourd’hui ailleurs, se déroule un guerre qui n’est que la bataille première de cette guerre à dimension civilisationnelle qui vient d’éclater de l’Empire contre l’impérialisme, des peuples contre les tyrans, du sens commun universel contre l’universalisme de la dictature, des communautés de l’être contre la société de l’avoir, de la raison contre la folie. 

Voilà pourquoi les dieux et les déesses des batailles nous donneront la victoire et la porteront au-delà des océans !

Erwan Castel

Publié par Erwan Castel à 3/18/2022 05:49:00 PM

2 commentaires :

  1. Anonyme
    Bonjour Erwan, une seconde fois, je ne suis pas d’accord avec une partie de ton analyse. Tu fustiges les « islamophobes ». En cela tu rejoins les mondialistes avec leur vocabulaire manichéen et prêts à classer tout ce qui ne leur sied pas au choix de : populiste, homophobe, islamophobe, complotiste et j’en passe.
    Tu as ta vision des choses du fait de ton vécu. Ici en Europe de l’Ouest certains (et de plus en plus) ont leur vision des choses du fait de leur vécu. Tu fustiges les « islamophobes » et tu argumentes en mettant en avant les actions de Kadirov et de ses combattants. Certes, mais tu fais dans ce cas exactement ce que tu reproches aux « islamophobes » (qui soit dit en passant ne se considèrent pas comme tels, mais du fait d’une étiquette que leurs opposants leur ont collé sur le dos) : conclure une généralité sur des éléments particuliers. Je ne t’apprendrai rien en te disant comment cela se passe en Europe de l’Ouest. Je suis même assez bien placé pour en parler puisque j’ai moi-même vécu des situations assez chaudes (je n’en parlerai pas plus sinon à parler de ma vie personnelle) avec cette communauté à qui pourtant je n’ai fait aucunement ombrage. Croire que l’« islamophobie » relève de l’agitation de quelques politiques c’est accepter le narratif des mondialistes qui œuvrent en France. On n’obtient pas entre 35 et 40 % de gens qui pensent qu’il y a un problème avec juste des mots de politiques. Ces gens vivent bien quelque chose pour non seulement continuer à grossir l’effectif, mais aussi pour à présent commencer à se mettre à parler.
    Tu as ton vécu avec Kadirov, les Européens de l’Ouest ont leur vécu. Les attentats terroristes ne sont pas un rêve ce me semble. Tiens d’ailleurs je l’ai vu dans je ne sais plus quel canard, pas plus tard qu’aujourd’hui ou hier une réfugiée ukrainienne s’est faite violer par un autre réfugié. Je n’irai pas plus loin. C’est devenu d’un quotidien…
    Tu combats l’armée ukrainienne, je ne pense pas que tu sois « ukrainophobe ». Pareil pour ceux que tu penses être « islamophobes ».
    On dit merci qui d’avoir monté les uns contre les autres ?
    Bon courage à toi et encore merci de nous tenir informés. Je me demande même comment peux-tu faire pour être au front, tenir un blog et répondre à des interviews un peu partout (j’en ai vu sur le net)…
    1. Erwan Castel
      Pour répondre à ta dernière question je suis assigné à des services bases et des liaisons logistiques du fait de mon bras toujours en charpie. Cela me permet à défaut de continuer le travail d’information.

      Ensuite, j’entends par islamophobe quelqu’un qui condamne une personne sur le seul fait qu’il est musulman ou refuse le droit à l’Islam d’être pratiqué par des individus dans son pays. Évidemment que la plupart de ces individus, tout comme les racistes, les xénophobes et autres communautaro-centrés ne se reconnaîtront jamais comme tels tout comme les mondialistes cosmopolites refuseront de reconnaître leur idéologie hors sol d’être une servitude radicale à la marchandise.

      Il se trouve que je connais plutôt bien l’Islam ayant eu une belle famille musulmane, vécu dans des banlieues et des pays à forte densité musulmane. Aussi je peux dire que l’immense majorité des racailles qui sévissent dans les banlieues que l’État leur a lâchement abandonnées sont autant musulmans que moi archevêque de Canterbury, et si je voulais pousser dans leur idiotie crasse des types comme Zemmour qui dit « l’islam organise les trafics de drogue » je lui rappellerais que la charia punit au contraire de 30 coups de fouet un consommateur de drogue et que dans les favelas du Brésil on observe de plus en plus de conversions à l’Islam pour le cadre social strict que les mosquées instaurent dans les quartiers (et surtout selon moi la démission du clergé catholique de sa fonction sociale).

      Tous les intégrismes idéologiques sont toxiques, qu’ils soient politiques, religieux, mondialistes ou identitaires. Seul compte à mes yeux les lois du « grand livre de la Nature » et le bon sens commun humain qui en découle.

      Quelqu’un qui n’aime pas les étrangers, même s’il ne le reconnaîtra jamais, est un xénophobe, idem vis-à-vis des religions, des cultures, etc., et c’est un syndrome psychiatrique qui est d’ailleurs partagé avec les alcooliques et autres paresseux intellectuels et sociopathes.

      Quand la plupart des Français, prétendument dissidents, cesseront de fustiger les conséquences et les profiteurs des crises vécues et attaqueront pour les détruire les systèmes et les responsables qui les provoquent, alors je cesserai de les considérer comme des pleutres râlant sur les réseaux surtout pour essayer de cacher leur soumission vulgaire. Combien d’entre eux ont fini par se faire piquer pour ne pas avoir à sacrifier leurs petits conforts et plaisirs individuels ?

      Je revendique pour ma part une « connophobie » radicale vis-à-vis de tous ceux qui se précipitent sur les apparences, guidés par un manichéisme de pensée et une paresse intellectuelle au lieu de rechercher, comme l’enseignait Hippocrate, la cause des causes des problèmes vécus.




Poutine contre le nouvel ordre mondial

[Source : planetes360.fr]

https://youtu.be/EaTgIb7Uiho



Brève synthèse géopolitique de la crise en Ukraine, au 18 mars 2022

Par Sébastien Raynaud

Si vous avez manqué le début

Chronologie sélective aussi neutre et factuelle que possible. Les éléments diplomatiques (très nombreux) n’y figurent pas ; le cas échéant, ils sont cités in-texte.

21 février 2022 : la Russie reconnaît l’indépendance des Républiques de Donetsk et de Louhansk (qui à elles deux forment le Donbass)

24 février 2022 : début de l’invasion de l’Ukraine par le nord, l’est et depuis la Crimée.

Prise de l’île des Serpents située au large de la frontière roumano-ukrainienne en mer Noire.

Le président ukrainien ordonne la mobilisation générale.

27 février 2022 : Vladimir Poutine menace de représailles nucléaires les états qui entreraient en conflit avec la Russie. Les pays de l’OTAN prennent des mesures de rétorsion économique et débloquent des fonds pour l’achat d’armes à destination de l’armée ukrainienne. Pour une analyse des sanctions économiques, se reporter à la note en (([1] https://www.youtube.com/watch?v=NYhKM6zI2nM)).

28 février 2022 : Vladimir Poutine énonce ses conditions préalables à l’arrêt des hostilités : « Reconnaissance de la Crimée comme territoire russe », « dénazification de l’Ukraine » et « statut neutre » pour le pays.

1er mars 2022 : les villes de Melitopol et Berdiansk au nord-est de la Crimée tombent aux mains des Russes

2 mars 2022 : prise de la ville de Kherson (dernière ville importante avant l’embouchure du Dniepr)

7 mars 2022 : capture d’Izioum

8 mars 2022 : ouverture du premier corridor humanitaire

9 mars 2022 : les villes de Kharkiv, Soumy, Tchernihiv et Kiev sont encerclées par les forces russes

11 mars 2022 : la Russie s’empare de Volnovakha (Donbass) Bombardement aérien des villes d’Ivano-Frankivsk et Loutsk à l’Ouest

13 mars 2022 : bombardement de la base de Yavoriv, à la frontière polonaise La marine russe organise le blocus maritime de la côte ukrainienne

15 mars 2022 : les forces russes affirment contrôler l’oblast de Kherson en totalité.

Le président Zelensky annonce que l’Ukraine ne pourra pas intégrer l’OTAN.

Pour avoir à l’esprit en quoi consiste l’armement russe et la dissuasion nucléaire 2.0, ce clip de 3 minutes :

Avancées militaires des forces russes

Je vous laisse libre de trouver l’historique ayant conduit la Russie à ne plus donner crédit aux affirmations de l’OTAN et à entreprendre d’elle-même une action qui mette fin à la surdité qu’on oppose à ses revendications. En une phrase : l’État russe prend l’initiative d’instaurer par la force la neutralité de l’Ukraine.

Diverses cartes sont disponibles pour visualiser l’avancée des troupes russes en Ukraine.

Je propose la capture d’écran de la carte fournie par Aljazeera, actualisée chaque jour.

Est du Dniepr :

Donbass : c’est la zone de combats principale. Je ne parle pas en terme militaire au sens strict, mais du fait que cette région est martyrisée depuis 2014.

Peu ou pas relayée dans les médias, la journaliste française Anne-Laure Bonnel sort de l’ombre et relate par le menu les exactions commises par l’armée régulière ukrainienne ou par les forces paramilitaires du Secteur droit. Elle a produit un film (([2] https://vimeo.com/202792798 ? fbclid=IwAR0iU440mCDUmHLC1vqSqSefrHEKSNJlxzjs9V7-t-Ccqh3s8u6yMdXV50w)) à partir de son expérience sur place. On peut l’entendre ici, au micro d’André Bercoff :

Cette partie du pays est russophone à plus de 90 %. Les belligérants ukrainiens privés de toute retraite après que les Russes aient investi la ville de Marioupol ont deux options : se rendre ou combattre. Étant donné les horreurs subies par la population, il sera perçu comme libérateur et le restaurateur de la paix civile.

Nord-Est : région la plus proche de la Russie. Les assauts entrepris contraignent les forces ukrainiennes à diviser ses effectifs militaires au détriment du Donbass, et de la défense de Kiev. En progressant, la Russie crée un front supplémentaire qui permet d’encercler la capitale. Elle prévient aussi toute attaque à revers.

Ouest du Dniepr :

Au-delà du 48e degré de latitude Nord, les forces russes se limitent au bombardement aérien des aéroports et de structures militaires bien ciblées, à l’exemple de la base de Yavoriv le dimanche 13 mars. Cette zone entièrement ukrainophone est dominée sans partage par l’aviation russe. Les troupes terrestres qui ont envahi le nord du pays depuis la Biélorussie orientent leurs mouvements pour assiéger la capitale. Pas davantage.

Zone méridionale :

Tout d’abord, cette carte montrant le partage des eaux territoriales en mer Noire(([3] https://theconversation.com/russie-ukraine-une-dangereuse-accumulation-des-contentieux-109333)):

À l’heure actuelle, le domaine maritime ukrainien subit le blocus de la marine russe. La prise d’Odessa aurait des conséquences considérables et permettrait à la Russie de disposer d’un port à vocation marchande en mer noire en plus des installations militaires de Sébastopol. C’est à Odessa qu’est acheminée la production de blé ukrainien. En contrôlant ce port, Moscou aurait la possibilité de contrôler les exportations selon ses intérêts et en conséquence d’influer directement sur le cours mondial du blé.

Comme le rappelle cette vidéo du média international Wion(([4] https://www.youtube.com/watch?v=EClSiBdYRQE)), basé à New Delhi, la Turquie nourrit des échanges commerciaux avec la Russie à hauteur de 16,4 milliards de dollars par an. Elle s’entretient probablement du futur des pavillons arborés en mer Noire dont elle gère le trafic. Avec Israël et la Chine, l’État turc est l’un des candidats possibles comme intercesseur dans le règlement diplomatique du conflit.

Les enjeux à la fin du conflit

Vladimir Zelinsky

Le chef d’État ukrainien ne dispose que d’un champ d’action extrêmement réduit. Militairement, les forces sont à son désavantage(([5] Voir le tableau « Military head-to-head »,
https://www.aljazeera.com/news/2022/2/28/russia-ukraine-crisis-in-maps-and-charts-live-news-interactive)). Les forces de l’OTAN se limitent à l’expédition d’armes pour le combat terrestre et antiaérien. De plus, aucun des états ne souhaite enfreindre la zone d’exclusion aérienne, dont la violation serait considérée par la Russie comme une déclaration de guerre.

Néanmoins, l’Union européenne et les USA ont apporté chacun de leur côté leur soutien aussi bien moral que symbolique à Vladimir Zelinsky.

Ici, au parlement européen le 1er mars :

Là, au Congrès américain, le 16 mars :

Figurant dans la liste des personnalités dévoilée dans les Pandora Papers, ces documents lui attribuent la possession de trois appartements à Londres pour la coquette somme de 7,5 millions de dollars. Pour information, le salaire moyen en Ukraine équivaut à 334 euros(([6] https://www.ukrinform.fr/rubric-economy/3217786-le-salaire-moyen-en-ukraine-a-augmente-de-pres-de-16.html)). Ses jours au pouvoir sont comptés..

Laboratoires américains chimiques et biologiques

Après le départ du président ukrainien, c’est le point qui sera au cœur des discussions diplomatiques à la fin du conflit. Si les faits sont avérés, c’est une plate violation du droit international.

Mercredi 9 mars, en réponse aux accusations russes, les instances officielles américaines ont rejetté en bloc toute implication. Le lendemain, l’ONU a déclaré pour sa part n’être informée d’aucune activité ukrainienne impliquant la production d’armes biologiques. A contrario, vendredi 11, Reuters relaie une réponse en catimini de l’OMS(([7] https://www.reuters.com/world/europe/exclusive-who-says-it-advised-ukraine-destroy-pathogens-health-labs-prevent-2022-03-11/)); celle-ci recommandant à l’Ukraine de détruire d’éventuels « agents pathogènes dangereux » sur son territoire.

La Russie ayant à faire valoir : la reconnaissance de ses exigences stratégiques bafouées par l’OTAN, l’urgence humanitaire au Donbass, les risques (avérés ?) de production d’armes biologiques et enfin la corruption du pouvoir ukrainien, devant les instances internationales, Moscou défendra la légitimité de son intervention sur des bases solides.

L’Union Européenne trouvera certainement un rôle utile à jouer dans le domaine humanitaire, en particulier concernant le sort des deux à trois millions de réfugiés.

Partition possible du pays

Pour visualiser les possibilités décrites ci-dessous, une carte (2001 Ukraine Census) :

Trois scénarios

A- Exigences russes réduites au minimum : la Russie accroît son territoire de la Crimée, du Donbass, incluant les zones maritimes correspondantes (et l’île des Serpents, pour laquelle je n’imagine pas de cas de figure où elle puisse être rétrocédée).

B- Partition linguistique : Kiev devient la capitale d’un territoire divisé selon la langue parlée en majorité par les habitants.

C- Accroissement de l’État russe au détriment de l’État ukrainien : tous les oblasts russophones intègrent le territoire russe.

L’Ukraine et après ?

L’Ukraine finira par trouver un nouveau statut qui convienne à l’ensemble des acteurs en présence. Pour autant, Moscou souhaite-t-elle mener une politique expansionniste en Europe ?

Je ne le crois pas. Toutefois, il est difficile d’imaginer que la Russie tolère des états faisant partie de l’OTAN et qui soient contigus à son territoire.

Au même titre que l’Ukraine devenant un état neutre, on imaginera facilement le désir de Moscou de se prémunir de toute hostilité à l’abri derrière un arc de pays neutres séparant la Russie des pays européens de l’OTAN.

Sur la carte, en gris la Suède, la Finlande et la Moldavie, pays neutres ; l’Ukraine en noir et gris ; la Pologne, la Lituanie, la Lettonie et l’Estonie en mauve sont membres de l’OTAN.

Mis en garde dès le début de l’invasion russe sur une éventuelle intégration à l’OTAN(([8] https://www.lesoir.be/426620/article/2022-02-25/la-russie-menace-la-finlande-et-la-suede-de-graves-repercussions-militaires)), la Finlande et la Suède ont rapidement rebroussé chemin pour se muer en interlocuteurs des intérêts européens.

Ici, une capture d’écran d’un article du Figaro :

La Pologne a intégré l’OTAN depuis 1999 et les états baltes depuis 2004. En dépit de relations maintenant bien établies, ces quatre pays ne disposaient pas d’infrastructures, de troupes ou d’armement nucléaire jusqu’au sommet de l’OTAN à Varsovie en 2016. À cette occasion, il fut décidé de la mise en place d’une nouvelle présence avancée rehaussée (enhanced forward presence ; eFP). L’eFP correspond au déploiement d’un bataillon dans chacun de ces pays.

Le bloc occidental semble montrer ici un esprit bravache plus qu’une réelle volonté politique. Cela devrait être exploité par Moscou, quitte à ce que ses diplomates se râclent ostensiblement la gorge au cours des négociations pour convaincre leurs homologues.

L’OTAN ne se livrera pas à une surenchère nucléaire et aucun de ces quatre états ne devrait s’opposer à la puissance militaire des Russes. Comme en Ukraine, la neutralité est au bout du chemin.

Timbre albanais commémoratif du premier être vivant dans l’espace, Laïka, en 1957, lors du lancement du satellite russe Spoutnik 2

La Russie partira-t-elle à la conquête du monde ? Et après la conquête de la Terre, celle de la Lune ? Rien n’est moins sûr. Ce qui l’est en revanche, c’est que le monde assiste, KO debout, à la résurgence de la Russie comme l’interlocuteur incontournable des relations internationales.

Sébastien Raynaud

Notes :




La destruction de la médecine française achevée par le pouvoir macroniste. Pistes pour en sortir

Par Docteurs Nicole et Gérard Delépine

En 2000, le système sanitaire français était encore jugé l’un des meilleurs du monde. Mais en quarante ans depuis la politique Thatcher inaugurée en France par F. Mitterrand en 1983, la politique de restriction budgétaire et de gestion de plus en plus bureaucratique l’a mis au bord du gouffre.

Depuis de nombreuses années, les grèves quasi permanentes des personnels des hôpitaux psychiatriques et des urgences, les manifestations populaires des petites villes se battaient pour tenter d’éviter la fermeture des hôpitaux de proximité et en particulier des maternités. La mise en place des agences régionales d’hospitalisation (ARH) en 1996 par Alain Juppé, quelques mois après son échec de casse de la sécurité sociale, a conduit aux premières coupes en lits hospitaliers de proximité et aux manifestations fréquentes des personnels et citoyens de la Corrèze au Cotentin, en passant par le Jura et la Creuse. Dans le silence médiatique déjà et l’indifférence nationale.

En 2003, le plan cancer nationalisait la cancérologie (au bénéfice de Big Pharma) coupant toute possibilité de choix de traitement par le médecin et son patient. Test d’obéissance réussi. En ville les références médicales opposables transformées bientôt au début du XXIe siècle en recommandations imposées bloquaient la liberté de soigner des généralistes et spécialistes de ville. Le carcan se mettait en place sans réaction des médecins vite achetés par quelques avantages et paroles mielleuses.

La loi Bachelot(([1] Récompensée par le poste actuel de ministre de la Culture… ils sont tous liés.)) en 2008 sous Sarkozy a transformé les ARH en ARS — agences régionales de santé — mettant la main sur l’ensemble du système hospitalier tant public que privé. Les médecins du privé ont les mêmes obligations que ceux du public, en termes d’injonctions thérapeutiques, de réunions multiples et comités ad hoc, et accréditations via les agences au minimum tous les quatre ans. Pas d’accréditation, on ferme. Il n’y a plus de médecine libre ni privée en France depuis la loi de 2008. Cette dernière a été aggravée sous Hollande par la loi dite Touraine, ministre de la Santé dont O. Véran fut le rapporteur et Gabriel Attal membre de son cabinet entre autres.

Ainsi le ministère de la Santé sous E. Macron est la suite de la précédente législature dont il fut secrétaire général adjoint de l’Élysée sous F. Hollande avant d’être son ministre de l’Économie.

Continuité donc depuis de longues années sous l’apparence de changements politiques qui ne furent qu’esbroufe pour le public naïf.

REMERCIMENTS À BIG PHARMA

Ainsi le début du quinquennat Macron fut marqué par la rapide décision d’imposer 11 vaccins obligatoires à tous les enfants nés après le 1er janvier 2018 faisant fi des avis de la société civile, et surtout des dangers d’injecter tant de valences différentes aux tout petits avant qu’ils ne construisent leur système immunitaire. Mme Buzyn fut à la manœuvre et le président put remercier ses amis de Big Pharma. Cette décision n’avait jamais été évoquée pendant la campagne présidentielle.

Durant la crise Covid, A. Buzyn, puis O. Veran (ministres de la Santé) et le célèbre homme en noir du soir (le secrétaire général de la santé J. Salomon) se sont attaqués au nom de leur Président, aux principes mêmes de la médecine d’Hippocrate par des mesures autoritaires qu’aucun dirigeant n’avait jusqu’ici osé imposer. Rappelons-en quelques-unes.

NOUS SOMMES EN GUERRE, répéta E. Macron lors de sa première TV sur le Covid, oubliant de préciser contre qui… Contre les citoyens et en particulier ce qui restait de la médecine. On en eut vite quelques démonstrations.

N’allez pas consulter votre médecin !

Jamais dans l’histoire il n’avait été conseillé à un patient, en cas de maladie, de ne pas consulter son médecin, longuement formé pour vous examiner et porter un diagnostic et alors seulement, prescrire un traitement adapté à votre maladie en fonction de votre spécificité. Pourtant le ministère l’a fait dès mars 2020 en ces termes :

« Si vous présentez des symptômes pouvant indiquer une infection liée au coronavirus : toux, fièvre, écoulement nasal, mal de gorge, symptômes grippaux… restez chez vous. N’allez pas chez le médecin. »

Ça restera célèbre !

Même au temps de la peste, les médecins se rendaient au chevet des malades et leur portaient secours, car c’est depuis toujours leur mission. Mais le ministre a-t-il estimé qu’il saurait les soigner mieux qu’eux (et sans examiner personne) ou plutôt que ne pas les soigner du tout aggraverait de fait cette épidémie « providentielle » bien tombée pour imposer le Grand Reset ?

Interdictions de prescrire de la chloroquine puis l’Azithromycine et peut-être bientôt la vitamine D !

Jamais dans l’histoire le pouvoir en place n’avait interdit aux médecins de prescrire un médicament utilisé depuis longtemps sans complication. Ils l’ont fait. A. Buzyn a classé la chloroquine en médicament dangereux en janvier 2020 avant les premiers cas, alors que ce médicament était en vente libre depuis plus d’un demi-siècle et que chacun s’en procurait librement à l’occasion d’un voyage en Afrique, sans examen médical. Les militaires en mangent chaque jour comme des bonbons. Mais miracle, elle devient dangereuse alors qu’arrive le SARS-CoV-2 en France. Et Mme Buzyn osera répondre au Sénat comme « justification » que les Français consomment trop de médicaments.

Instrumentalisant l’article complètement bidon du Lancet d’ailleurs retiré peu de temps après sa publication (affaire dite du Lancet Gate(([2] Affaire du Lancet. On regrette que la presse française ne vérifie plus rien. The Gardian l’a fait. Premier résultat : les données sur l’Australie sont fausses
https://www.theguardian.com/science/2020/may/28/questions-raised-over-hydroxychloroquine-study-which-caused-who-to-halt-trials-for-covid-19On le redit, cette étude est une escroquerie intellectuelle L. Muchielli. La doxa du Covid
« Fin de partie » pour l’hydroxychloroquine ? Une escroquerie intel… | Le Club (mediapart.fr) ))), un décret paru le 27 mai 2020 au Journal Officiel interdit aux médecins de prescrire 
l’hydroxychloroquine contre le Covid pour soi-disant « toxicité cardiaque ». C’était d’autant plus surprenant que la nivaquine est commercialisée en France depuis plus de 70 ans (1949) et qu’elle n’avait pas jusqu’ici fait l’objet de signalement pour toxicité (sauf quelques rares cas lors d’automédication non surveillée par un médecin). Cette interdiction ministérielle a été soutenue par le Conseil de l’Ordre qui a systématiquement poursuivi les médecins qui défendaient ces médicaments en public comme les professeurs Raoult et Perronne et ceux qui guérissaient leurs malades grâce à eux, et encore en mars 2022 malgré l’accumulation de preuves internationales de l’absence de toxicité, mais surtout de la grande efficacité des schémas de traitement incluant la chloroquine ou dérivés !

Pourtant maître Krikorian démontra rapidement que cette interdiction n’était pas licite.

« …Le décret publié ce 27 mai 2020 tire une nouvelle fois les conclusions de l’avis du HCSP et modifie les conditions dérogatoires de prescription de l’hydroxychloroquine : que ce soit en ville ou à l’hôpital, cette molécule ne doit pas être prescrite pour les patients atteints de Covid-19… »

Merci Mr Veran, car ce communiqué fut contesté dans sa valeur juridique, mais le mal était fait et court encore, exemple parfait de ce qu’est devenue la communication en France depuis le début du Covid et qui se poursuit avec la guerre en Ukraine, une version divulguée partout sur tous les Médias.

« Ce communiqué de presse a entraîné ce qui aujourd’hui peut être caractérisé comme une des plus grosses fake news puisque tous les médias ont repris cela en cœur et communiqué sur ce fait que le ministre avait interdit l’hydroxychloroquine. Ce “Ne doit pas” a eu un impact critique sur tous les médecins et Français et a entraîné une confusion générale. »

« Un élément des plus surprenants est l’asymétrie de traitement de l’information sur l’hydroxychloroquine. Le 27 mai 2020, le ministre de la Santé faisait le communiqué de presse avec ce “Ne doit pas”, mais, ce 11 juillet, alors que prenait fin cette interdiction, il n’y a eu aucun communiqué du ministre. Deux poids deux mesures. »(([3] La liberté de prescription des médecins est intacte ? (francesoir.fr) ))

« Le communiqué n’a donc aucun effet pour la juge, cependant il a été, pendant de nombreuses semaines, interprété par les médias, les patients et les médecins comme une interdiction. C’est la réalité sociologique que l’on retiendra et qui a créé beaucoup de confusion pour rien. La clarification demandée à ce sujet est donc importante et continue à mettre en évidence les incohérences ».

L’Azithromycine qui avait eu le tort d’être conseillée par le Pr Raoult en association avec l’hydroxychloroquine avec des résultats probants recueillis dans le monde entier, a été de même « interdite » par l’arrêté du 13 décembre 2021 pour soi-disant « éviter la trop grande prescription d’antibiotiques. » Mais là aussi avec un grand flou. Mais le mal est fait, démultiplié par les médias.

Jusqu’ici lorsqu’un médicament mis sur le marché se révélait dangereux, l’agence sanitaire émettait une alerte rappelant les risques signalés et le déconseillait, laissant aux médecins la liberté de le prescrire sous leur responsabilité personnelle. Ni l’hydroxychloroquine ni l’Azithromycine ni leur association n’exposent à des complications aux doses suggérées par le PR Raoult, et s’est révélée efficace et sans danger. Alors, pourquoi ?

L’Algérie, dont la population comporte les mêmes facteurs pronostiques péjoratifs que la population française (âge, obésité, diabète, hypertension), mais qui a instauré le traitement par le protocole Raoult pleure 13 fois moins de morts Covid par million d’habitants que la France

Les « interdictions » de traiter édictées par O. Véran sont vraisemblablement responsables d’une partie de l’excès de 120 000 morts français comptabilisés au nom du Covid et particulièrement chez les personnes âgées moins susceptibles de guérir spontanément. Les généralistes qui les suivaient pour leur « grippe » les années précédentes les traitaient avec l’Azithromycine pour leur infection pulmonaire et ils guérissaient.

Plus récemment, la vitamine D, dont de nombreux articles ont mis en évidence l’effet protecteur contre les formes graves de Covid, a, elle aussi, été menacée d’interdiction, car elle a été brutalement qualifiée de « perturbateur endocrinien ». L’imagination du ministère pour interdire tout traitement efficace contre le Covid n’a vraiment pas de limite !

Pour comprendre l’opiniâtreté du refus d’admettre l’efficacité des traitements précoces du Covid-19, il faut savoir que la reconnaissance officielle de l’efficacité d’un traitement médicamenteux contre le Covid aurait pu mettre en péril « l’autorisation conditionnelle » de mise sur le marché des pseudo vaccins, car celle-ci n’a été accordée que parce qu’il n’existait aucun traitement reconnu de l’infection. De fait, ils ont contourné les lois au fur et à mesure et en mars 2022, plusieurs médicaments (chers), des nouveautés, ont été acceptés. Mais en restreignant leurs indications, ce qui permet de faire croire qu’il n’existe pas de traitement pour tous les malades. Et pourtant, ivermectine, etc..

Refuser les vieux aux urgences et à l’hôpital !

L’état d’urgence sanitaire a été officiellement instauré en février 2020 pour « protéger les plus fragiles et en particulier les personnes âgées ».(([4] Mais l’analyse des actions gouvernementales réalisées depuis montre qu’en réalité, une des véritables intentions de cette suppression des droits élémentaires du citoyen est « éliminer les vieux » trop coûteux en termes de retraites, de soins. Un des thèmes préférés d’Attali (le mentor d’E. Macron), est l’élimination des retraités après 65 ans (oubliant son âge, mais c’est pour les gueux). La prévision télévisuelle de l’homme C. Barbier, à l’écharpe rouge est glaçante : Macron pourra être réélu en 2022 même s’il traite durement les retraités, car ils ne seront plus là pour voter.
Décret Rivotril : compassion, euthanasie ou meurtre sur ordonnance ? Versus traitement prometteur par chloroquine, interdite ? — AgoraVox le média citoyen)) Pour justifier les mesures restrictives des libertés prétendument sanitaires, les médias ont LARGEMENT insisté sur la priorité absolue « de protéger les plus vieux et les plus fragiles » faisant croire aux jeunes qu’ils se sacrifiaient pour les plus vieux. Mais diviser pour régner et mentir outrageusement est leur mantra. Les mesures imposées par nos gouvernants ont fait le contraire, en excluant cruellement les personnes âgées des soins.

Les mesures contre les personnes âgées se sont durcies avec les consignes de la loi n° 2020-290 du 23 mars 2020 et plus encore le décret du 28 mars signé E. Philippe et O. Véran

« Ils prévoient, organisent et facilitent l’euthanasie des personnes âgées (âge non précisé : 60, 65, 75 ?) par injection intraveineuse d’un médicament contre-indiqué dans les détresses respiratoires. Injection qui va donc endormir le patient, aggraver son asphyxie et le mener à la mort. Le consentement éclairé est absent, de même que le simple choix du patient en abus de faiblesse. »(([4] Mais l’analyse des actions gouvernementales réalisées depuis montre qu’en réalité, une des véritables intentions de cette suppression des droits élémentaires du citoyen est « éliminer les vieux » trop coûteux en termes de retraites, de soins. Un des thèmes préférés d’Attali (le mentor d’E. Macron), est l’élimination des retraités après 65 ans (oubliant son âge, mais c’est pour les gueux). La prévision télévisuelle de l’homme C. Barbier, à l’écharpe rouge est glaçante : Macron pourra être réélu en 2022 même s’il traite durement les retraités, car ils ne seront plus là pour voter.
Décret Rivotril : compassion, euthanasie ou meurtre sur ordonnance ? Versus traitement prometteur par chloroquine, interdite ? — AgoraVox le média citoyen))

Les directeurs d’EHPAD ont reçu le document rédigé par le Dr Renaud Lévy, gériatre, membre du bureau de l’association nationale de médecins coordonnateurs d’EHPAD donnant l’instruction claire et nette de ne pas « emboliser le standard téléphonique du SAMU pour des patients qui n’iront pas à l’hôpital ». Le document ajoute à cette catégorie les personnes âgées pour qui l’hospitalisation ne serait pas bénéfique ». Évidemment les bureaucrates sont aptes à en juger. Mais la population sidérée se tait.

De plus, dans sa fiche de « RECOMMANDATIONS Gestion COVID-19 » à destination des établissements médicosociaux pour personnes en situation de handicap et établissements pour public en difficultés spécifiques(([5] https://www.hauts-de-france.ars.sante.fr/system/files/2020-03/Recommandations%20ESMS%20Mars%202020.pdf)), les ARS ne mentionnent nulle part la possibilité d’une hospitalisation.

Les ARS bras armé du ministère ont appliqué les instructions et ordonner de laisser les vieux atteints du Covid dans leur EHPAD d’origine ou le manque de personnel, d’espace et de moyens de protection a abouti à contaminer leurs compagnons d’infortune, de plus privés du soutien de leurs familles et d’une partie de leurs soignants habituels et ce de façon complètement incompréhensible et injustifiée. Du jour au lendemain, on prive nos parents de tous contacts, et on s’étonne qu’ils décèdent en grand nombre (non testés). La vie a besoin d’amour pour perdurer et le Covid-19 a bon dos. N’oublions pas que la dernière réunion de l’Assemblée nationale avant le coronacircus était consacré à l’étude de la réforme des retraites qui donnait lieu à de nombreuses voire violentes manifestations. Quelle aubaine, ce virus.

Les médecins ont reçu dès fin mars 2020 les instructions rédigées par la société savante de soins palliatifs.

Administrer du Rivotril pour euthanasier de fait les vieillards suspects de Covid

Fourniture du poison (Rivotril injectable) autorisé par le décret du 29 mars pour une période exceptionnelle (qui a eu vocation de durer…)

INCITE LES MÉDECINS ET SOIGNANTS À ACCÉLÉRER LA FIN DE VIE CHEZ LES PATIENTS QU’ILS ESTIMENT NE PAS POUVOIR PRENDRE EN CHARGE (faute de lits ou de probabilité suffisante de les guérir !)

SEULS, SANS CONSENTEMENT DU PATIENT NI DE SA FAMILLE QUI NE LE REVERRA PAS

 « Une internaute raconte : “on leur a amené ma grand-mère consciente, un peu gênée sans plus, ils nous ont rendu un cercueil fermé et l’interdiction de l’accompagner à plusieurs dans sa dernière demeure”. Nous pourrions vous en transcrire des centaines ».

Ce décret scélérat signé Veran-Philippe(([6] Un candidat à la présidence 2027 semble-t-il…))(([7] Décret n° 2020-360)) autorise la prescription de Rivotril sous forme injectable dans ces établissements et à domicile, aux malades infectés ou supposés tels (pas de test !). Le Rivotril injectable, puissant inhibiteur respiratoire est, selon la notice, contrindiqué dans les détresses respiratoires. C’est clair ! « Par dérogation à l’article L. 5121-12-1 du code de la santé publique, la spécialité pharmaceutique Rivotril® sous forme injectable peut faire l’objet d’une dispensation, jusqu’au 15 avril 2020, par les pharmacies d’officine en vue de la prise en charge des patients atteints ou susceptibles d’être atteints par le virus SARS-CoV-2 dont l’état clinique le justifie sur présentation d’une ordonnance médicale portant la mention “Prescription hors AMM dans le cadre du Covid-19” ». Le ministre pousse la générosité à rembourser le médicament à 100 %, 4 € plus généreux que les Chinois qui font payer la balle aux familles des condamnés à mort.

Les médecins reçoivent au début de leur garde une fiche-conseil pour la prise en charge des patients Covid(([8] Fiche conseil-urgence sanitaire patients Covid+ prise en charge des détresses respiratoires asphyxiques à domicile ou en EHPAD rédigée par la Société dite savante d’accompagnement et de soins palliatifs. « Ces propositions ne sont en aucun cas destinées à être appliquées dans d’autres circonstances que celles que nous rencontrons, déjà aujourd’hui pour certains et peut-être demain pour d’autres, liées à ce contexte dramatique d’épidémie de COVID-19 ». Travail coordonné par Pr Morel (président conseil scientifique de la SFAP), Pr Guirimand, Dr Michenot, Dr Sahut-d’Izarn.)). Injonction mortifère pour « euthanasie », mais sans consentement éclairé de l’intéressé, ni demande préalable à la famille, contraire à la loi Leonetti et même aux désirs des partisans de l’euthanasie qui la souhaitent toujours décidée par le patient lui-même.

Les fiches détaillent les étapes à suivre selon la gravité du tableau clinique (cf. article Agoravox réf.).

Le Rivotril est un puissant dépresseur respiratoire et sa notice indique qu’il est contre-indiqué en cas de difficultés respiratoires. Le donner à des vieillards souffrant de gêne respiratoire revient à les euthanasier activement ou plutôt à les assassiner puisque l’injection réalisée avec préméditation n’était pas faite à la demande du malade et que ses conséquences létales lui étaient cachées. Dix mille prescriptions supplémentaires de Rivotril par rapport à l’année 2019 ont été comptabilisées en mars et avril 2020. Dix mille morts par injection au minimum.

Plan blanc et ses milliers de « victimes collatérales »

Déclenché dès le 26 février 2020 dans les hôpitaux de Creil et de Compiègne, le plan blanc a été étendu par le Premier ministre E. Philippe dans les hôpitaux des régions du Grand Est et Île-de-France le 6 mars, avant d’être généralisé à tous les établissements de santé le 13 mars 2020.

Ce plan blanc interdit toute intervention ou traitement jugé non urgent par les Agences Régionales de Santé si ce traitement nécessite une hospitalisation (soit environ 70 % de l’activité chirurgicale normale).

Pour prétendument faire de la place pour les malades Covid, sur ordre du Premier ministre Édouard Philippe,(([9] Désastre sanitaire et économique du blocage de la chirurgie (economiematin.fr) )) les ARS ont interdit aux chirurgiens d’opérer sauf en cas d’urgence reconnue par leurs agents. Des bureaucrates décidant du degré d’urgence d’une intervention sans examiner le malade ! Par exemple, ils ont ainsi estimé que l’ablation des cancers du côlon n’était pas urgente et qu’elle pouvait être remplacée par de la radiothérapie (alors que ce cancer est très peu sensible aux rayons et qu’il y avait très peu de disponibilité de place en radiothérapie).

Cette interdiction d’opérer pour libérer des lits aux malades du Covid n’avait en réalité aucun intérêt, car les ARS ont généralement refusé de transférer les malades Covid des hôpitaux publics vers les cliniques privées qui sont restées majoritairement vides(([10] https://www.pourquoidocteur.fr/Articles/Question-d-actu/31945-Podcast-On-prefere-eloigner-patients-alors-des-cliniques-restent-vides))(([11] https://www.lesechos.fr/economie-france/social/coronavirus-les-hopitaux-prives-non-lucratifs-veulent-etre-plus-sollicites-1186749))(([12] https://www.espaceinfirmier.fr/actualites/200416-Covid-19-les-cliniques-sont-elles-insuffisamment-sollicitees.html)) et ont dû, pour beaucoup d’entre elles, mettre leur personnel au chômage !

Ce blocage inutile des lits pendant trois mois a empêché de traiter convenablement les malades chroniques courants (cardiaques, diabétiques, insuffisants rénaux.), de pratiquer des greffes d’organes prévues, de dépister des cancers(([13] OMS le nombre de cancers diagnostiqués en avril de l’année dernière a par exemple « diminué de 30 à 40 % lors du premier confinement de 2020 » aux Pays-Bas et en Belgique,)), de faire les biopsies nécessaires au diagnostic précoce (objectif pourtant prioritaire de la médecine depuis 20 ans). On estime que les retards et défauts de soins consécutifs sur le plan blanc ont déjà causé le décès évitable de 5000 personnes par infarctus, embolie, accidents vasculaires cérébraux et qu’ils seront responsables de la mort de 15 000 à 20 000 cancéreux dans les prochaines années.(([14] OMS Déclaration du docteur Hans Henri P. Kluge, directeur régional de l’OMS pour l’Europe– L’impact catastrophique de la COVID-19 sur les soins du cancer Copenhague (Danemark), 4 février 2021))(([15] Dans son rapport, F Bizard précise : « selon les données de Doctolib, l’activité aurait baissé en avril 2020 par rapport à janvier 2020 de 44 % chez les médecins généralistes et de 71 % chez les spécialistes. La CNAMTS a confirmé une baisse d’activité de 40 % pour les médecins généralistes. Une moyenne de 70 % de perte d’activité chirurgicale a été constatée depuis le début du plan blanc ». L’impact de la crise Covid-19 a été estimé à une baisse de plus de 2 millions d’actes chirurgicaux, pour une date de levée du plan blanc postérieure au premier juin. Le nombre des décès secondaires aux retards de soin consécutifs à ce plan blanc est difficile à estimer pour l’instant, mais compte tenu du nombre considérable de malades concernés (plusieurs millions), il devrait très largement dépasser celui des victimes directes de l’épidémie.))

Ce plan blanc était inutile puisque le taux d’occupation des lits hospitaliers pour Covid est resté bas au cours de l’année 2020(([16] https://www.atih.sante.fr/sites/default/files/public/content/4144/aah_2020_analyse_Covid.pdf)), « les patients Covid ont représenté 2 % de l’ensemble des patients hospitalisés tous champs hospitaliers confondus » et « 5 % de l’ensemble des patients pris en charge en service de soins critiques. » AVEU terrible qui aurait dû entraîner des vagues de protestation, mais tout passe.

Néanmoins, les conséquences immédiates et à venir du plan blanc, totalement méprisées par le Premier ministre et les ministres successifs de la santé, Buzyn puis O Veran ont lourdement aggravé le bilan mortifère de la politique sanitaire du gouvernement.

Censure Covid servant de modèle à la censure généralisée en médecine.

Officiellement la censure est abolie en France et la loi n’interdit que :

« la négation des crimes contre l’humanité, les incitations à la haine raciale, et à la discrimination fondée sur l’appartenance ou la non-appartenance à une ethnie, une nation, une race ou une religion ».

Pourtant, depuis le début de la crise Covid, les dirigeants et les médias ont établi une censure sévère empêchant toute expression d’opinion mettant en doute le dogme corona officiel.

Chacun a pu l’observer sur Tweeter et LinkedIn où les donneurs d’alerte ont vu leur compte supprimé, sur Facebook qui a censuré d’un coup 8000 canaux de journalistes et de médecins indépendants, dans les journaux et à la télévision grand public où se sont succédé tous les jours des médecins très liés aux fabricants de vaccins ou aux organismes apôtres de la pseudo vaccination.

Tous les médias dominants et l’Agence France-Presse ont créé des services de « fast checkers » (souvent rémunérés par Bill Gates) qui se comportent en propagandistes sans vergogne de la stratégie « tout vaccinal »(([17] https://www.francesoir.fr/opinions-tribunes/larnaque-des-fact-checkers))(([18] https://blogs.mediapart.fr/basicblog/blog/170721/Covid-medias-fact-checkers-fabriques-mensonges))(([19] https://www.francesoir.fr/societe-science-tech/le-BMJ-etrille-le-fact-checking-de-facebook)) prétendant par exemple qu’il serait « possible éradiquer le virus par une immunité collective vaccinale »(([20] Hypothèse folle reconnue depuis impossible par la quasi-totalité des agences sanitaires qui en avaient pourtant fait un mantra.)), que les traitements précoces (Hydroxychloroquine, Ivermectine, Artémisine) étaient inefficaces et dangereux(([21] Affirmations démenties par les évolutions sanitaires des pays africains et de l’Inde qui les ont utilisés avec succès.)), que les mesures sanitaires étaient efficaces(([22] Prétention démentie par toutes les analyses indépendantes.)), que les « vaccins » seraient efficaces et sans danger(([23] L’inefficacité des vaccins est affirmée par la poursuite de l’épidémie dans tous les pays très vaccinés.))(([24] Les registres officiels américains, européen et français recensent un nombre de morts post injection sans précédent dans l’histoire des vaccins.)) et que l’injection des enfants pourrait protéger les personnes à risques

Et les médias qui publient ces désinformations refusent systématiquement un droit de réponse. À quand les poursuites juridiques contre les décideurs, mais aussi les journalistes complices ?

Parallèlement, la censure des opinions des médecins qui ne cadreraient pas avec le lobby pharmaceutique s’est élargie de jour en jour et elle est maintenant demandée par l’Institut du cancer qui réclame un collège d’expert qui aurait le pouvoir de juger qu’une information donnée dans n’importe quel domaine de la santé est une « fake news » ou pas, et d’imposer aux médias et aux réseaux sociaux sa « suppression pure et simple ».

Cette demande est intégrée au décret n° 2021-119 du 4 février 2021 qui définit la stratégie nationale de lutte contre le cancer.(([25] www.legifrance.gouv.fr/eli/décret/2021/2/4/SSAP2100774D/jo/texte Un dispositif de lutte contre les fake news réactif sera structuré. Il permettra d’éclairer les personnes face aux polémiques susceptibles de concerner les différents champs du cancer : prévention primaire, dépistage, traitements et soins complémentaires.))

Sur le même modèle, la création d’un dispositif type « CSA santé » serait étudiée, pour instaurer des règles en matière d’information en santé, prévues dans un accord-cadre avec les hébergeurs de contenus (médias, réseaux sociaux) pour qu’ils fassent « un travail d’élimination des fake news identifiées par un collège d’experts. » La menace d’une censure systématique de l’information médicale indépendante n’est donc pas un fantasme de complotiste.

Cette censure sévère et la diffamation systématique des opposants traités de complotistes, d’extrême droite, d’antisémites empêche tout débat démocratique sur la stratégie anti-Covid et autres sujets médicaux comme le traitement du cancer.

Et le gouvernement qui prétend que sa stratégie sanitaire est transparente a refusé de publier les comptes rendus du comité sanitaire de défense et les a même décrétés Secret-Défense pour 50 ans !

Rétablissement du délit d’opinion conduisant à l’interdiction d’exercer

Le délit d’opinion qui, du temps des rois, pouvait vous valoir la Bastille a été aboli lors de la Révolution française. La Déclaration des droits de l’homme du 26 août 1789 proclame : « la libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l’homme ; tout citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre de l’abus de cette liberté dans les cas déterminés par la loi. ».

Mais le pouvoir macroniste a officiellement rétabli le délit d’opinion par le décret du 22 décembre 2021, modifiant le l’Article R. 4127— 19-1 du code de santé publique « relatif à leur communication professionnelle » afin d’interdire aux médecins d’exprimer des opinions divergentes de la doxa officielle. Ses complices ont persécuté les médecins qui refusaient de se taire et continuent à interdire d’exercice quelques semaines des médecins ou plus, ceux auxquels il est reproché d’avoir guéri et/ou informé leurs malades comme tout récemment encore le Dr Philippe de Chazournes à la Réunion.

Ce décret visant à museler les médecins complète le décret de Macron— Veran qui a créé « le Conseil national de certification », investi du pouvoir exorbitant de retirer le droit d’exercer aux médecins qui n’obéissent pas. Le 19 juillet 2021, un Conseil des ministres, sans doute insatisfait d’un Conseil de l’Ordre qui n’a pas réussi à faire rentrer dans l’ordre les Pr Raoult et autres Perronne(([26] https://www.youtube.com/watch?v=9VkkvHeyq-o)), a créé ce nouvel organisme ayant le pouvoir d’évaluer, à tout moment de sa carrière, chaque médecin et donc de l’empêcher d’exercer s’il n’obéit pas servilement. Il semble que le Pr Perronne en ait été la première et célèbre victime.

L’interdiction d’exercer la médecine peut ainsi être décidée sans débat contradictoire, ni avocat, ni possibilité d’appel par des fonctionnaires nommés selon le bon vouloir des princes qui nous gouvernent selon le modèle de fonctionnement des tribunaux de l’Inquisition (la torture physique en moins).

Ainsi deux collaborateurs de la tyrannie élyséenne — la Haute Autorité de santé et le Conseil national de certification — seront désormais les gendarmes de l’exécutif pour mieux contrôler le Conseil de l’Ordre qui devra désormais appliquer à la lettre la politique inquisitoriale punitive de l’état. Les ARS ne suffisent plus. Y a-t-il des résistances internes ?

Pourtant l’article 10 de la Convention européenne des droits de l’homme (CEDH) affirme la liberté d’expression :

« toute personne a droit à la liberté d’expression. Ce droit comprend la liberté d’opinion et la liberté de recevoir ou de communiquer des informations ou des idées sans qu’il puisse y avoir ingérence d’autorités publiques et sans considération de frontière»

Le Conseil constitutionnel français a précisé en 1994 que la liberté d’expression est une « liberté fondamentale » d’autant plus précieuse que son existence est une des garanties essentielles du respect des autres droits et libertés. » Période déjà lointaine…

Selon ces textes fondamentaux, chacun a le droit d’avoir son opinion, ses idées et de l’exprimer par n’importe quel moyen et sous n’importe quel format, sous réserve qu’il ne soit ni diffamatoire, ni négationniste, ni qu’il appelle au crime.

Serions-nous sortis de la démocratie européenne sans le savoir ?

Poursuite des suppressions de lits d’hospitalisation pendant la crise

Entre 2003 et 2019, le nombre de lits d’hospitalisation complète installés, tous établissements, toutes disciplines et tous secteurs confondus, est passé de 468 000 à 393 000, soit une diminution d’environ 75 000 dont environ 18 000 réalisée par les gouvernements Macron.(([27] la DREES édition 2021 de l’ouvrage « Les établissements de santé ».))

Durant la crise Covid, alors que le gouvernement affirmait que les restrictions sanitaires étaient dues au manque de lits hérité du passé, il a en même temps continué à en fermer, dont 5 700 en 2020 (dernier chiffre connu.)

Et les fermetures continuent en 2022 comme en témoigne la grève actuelle illimitée à l’hôpital Ravenel (Mirecourt) contre la possible suppression de l’unité pédopsychiatrique(([28 https://www.vosgesmatin.fr/sante/2022/03/08/mirecourt-une-greve-illimitee-a-l-hopital-ravenel-contre-la-possible-disparation-de-l-unite-pedopsychiatrie)), alors que les mesures sanitaires ubuesques ont fait exploser les problèmes psychiatriques des enfants.

Les mesures sanitaires inefficaces imposées « parce que nous manquions de lits » ont coûté près de 400 milliards € au pays, mais le ministre de la Santé n’en a pas trouvé 10 à 20 pour remettre immédiatement à niveau nos hôpitaux avant la prochaine crise.

On manque de soignants, mais la présidence et O. Véran les chassent de la profession

Dans son avis du 5 octobre 2021, le conseil scientifique affirmait que parmi les lits censés être ouverts :

« environ 20 % des lits fermés l’étaient du fait d’emplois vacants »… « Un certain nombre d’unités dans des hôpitaux sont obligées de fermer temporairement, ou de réduire la voilure, faute de soignants, faute surtout de pouvoir en recruter »

Le 20 octobre 2021, la Fédération Hospitalière de France faisait en plus état d’« un taux d’absentéisme de l’ordre de 10 % » et de « 2 à % de postes vacants de soignants » au sein des hôpitaux et des établissements médico-sociaux publics aggravant d’autant le manque de personnel.

Actuellement, plus de 25 000 postes hospitaliers de soignants ne trouvent pas de candidats du fait de salaires insuffisants, de conditions de travail de plus en plus pénibles sous le joug de cadres bureaucrates, d’une lourdeur administrative croissante et de l’obligation vaccinale.

Les médecins manquent tant à l’hôpital qu’en ville et les déserts médicaux se multiplient poussant certains maires à demander l’affectation autoritaire des nouveaux médecins, sans qu’ils ne se rendent compte que toutes les obligations dissuadent les médecins de s’installer et que mieux vaut renoncer à la profession sans liberté de soigner pour ne pas trahir le serment d’Hippocrate. Que ceux qui imaginent imposer des « gardes obligatoires » en ville ou ailleurs ne se fassent pas d’illusion, cela ne ferait que conduire à quelques démissions supplémentaires.

Si on veut relever la France, il faut sortir de cette gestion bureaucratique et autoritaire. Sans liberté, point de salut !

Pour tenter de colmater l’hémorragie des médecins qui abandonnent la profession, le gouvernement a proposé des rustines : une prime de solidarité territoriale pour les inciter à faire des gardes supplémentaires, 2000 assistants médicaux pour diminuer leur charge administrative, et le développement des pratiques avancées pour des infirmiers pour qu’ils pratiquent plus d’actes médicaux…

Les décideurs ne veulent pas voir qu’un médecin doit être LIBRE DES SES CHOIX PROFESSIONNELS ET EN PARTICULIER DU PREMIER D’ENTRE EUX, DE SES PRESCRIPTIONS et que le reste n’est que détail.

O. Véran prétend ne pas avoir les moyens humains pour venir à bout du problème qu’il a fortement aggravé par son obsession « vaccinale » :

« Je n’ai pas de médecins cachés dans le placard ni des infirmières qui attendent dans une salle qu’on appuie sur un bouton pour les déployer dans les hôpitaux. J’ai demandé à Pôle Emploi de repérer les soignants qui s’étaient inscrits en vue d’une reconversion professionnelle en essayant de comprendre pourquoi ils s’en vont ».

POURQUOI LES MÉDECINS ET INFIRMIERS SE RECONVERTISSENT !!

Être médecin et ne pas comprendre que cette profession ne peut se pratiquer que librement sans multiples garde-chiourmes à tous les étages, médecins CPAM, médecins ARS en ville, injonction d’appliquer les références médicales et recommandations. À l’hôpital également avec les multiples réunions imposées pour respect des normes toujours plus nombreuses et souvent imbéciles et la surveillance permanente et intrusive des cadres de santé dressés à cette tâche pour agir sur les durées de séjour et valoriser au maximum les séjours. Ce n’est plus de la médecine, pourquoi rester comme robot ?

Le ministre pourrait pourtant immédiatement ouvrir le placard dans lequel il a autoritairement enfermé plus de 10 % des soignants (les vaccino prudents). Ces soignants ne sont pas des antivax comme O. Véran et les médias les présentent ; ils ont, pour la plupart, précédemment largement injecté de vrais vaccins et n’ont pas rechigné à se faire vacciner. Mais mieux informés que le reste de la population, ils savent que ce qu’on leur propose n’est pas des vaccins, mais des médicaments géniques expérimentaux issus d’une technique jusqu’ici jamais utilisée en pathologie infectieuse.

Ils s’inquiètent de l’extrême rapidité avec laquelle ces prétendus vaccins ont été mis sur le marché alors qu’il faut normalement 9 à 15 ans pour vérifier la sécurité de tels produits. Ils savent que leur âge jeune les protège des complications du Covid-19 et que les nombreuses complications qu’ont subies leurs collègues injectés ont mis certains services hospitaliers hors d’état de fonctionner pendant plusieurs semaines ; ils ont observé que ces pseudo vaccins n’empêchaient ni d’attraper la maladie, ni de la transmettre, ni de se retrouver en réanimation et qu’ils entraînent parfois des complications graves. Ils attendent les résultats définitifs des essais pour se décider.

Cette obligation d’un médicament expérimental a constitué la goutte d’eau qui a fait déborder le ras-le-bol. Actuellement de nombreuses opérations sont reportées par manque de panseuses ; des urgences et même des services sont fermés faute de médecins et de personnel soignant et cela est directement la conséquence du totalitarisme vaccinal surajouté aux conditions déjà délétères.

Après n’avoir rien fait pour remettre les hôpitaux à niveau, O. Véran, par son obstination à injecter les soignants, injonction réitérée par le président récemment, a mis hors d’état de fonctionner un grand nombre d’entre eux. Et comme tout pompier pyromane, il prétend qu’il a fait tout pour éteindre l’incendie.

Suppression du secret médicalet transmission des données médicales personnelles à des tiers privés

Big Brother veut tout savoir de vous. Après l’échec relatif du dossier médical partagé qui traîne depuis plus de 15 ans sans efficacité, le ministère vient de créer « Mon espace santé » sans vraiment avertir la population de ses risques.

Ce dossier de santé numérique intitulé comprend déjà une version du Dossier médical partagé (DMP) stockant toutes les données de santé connues de l’assurance maladie — ordonnances, traitements, résultats d’examens, imageries médicales, antécédents médicaux et allergies, comptes rendus d’hospitalisation, vaccination.

Ce dossier numérique personnel sera prochainement complété par : un agenda santé pour gérer les rendez-vous médicaux et recevoir des rappels pour les dates clés des examens de contrôle (bilans, mammographie, vaccination…) et un catalogue d’applications certifiées par l’État pour « être mieux guidé dans le choix des outils numériques utilisés pour le suivi de votre santé. ».

C’est donc clairement la fin du secret médical ; l’état enregistrera tout de votre santé et de celle de vos proches : si vous êtes éthylique, drogué, cancéreux ou malade du sida, à quel âge votre fille a pris la pilule, si votre fils est homosexuel, si votre femme a avorté…

Et non content de rassembler et d’enregistrer ces données, l’état s’autorise à les transmettre à des sociétés privées. Ainsi l’arrêté du 21 avril 2020 a confié la collecte et l’hébergement des données de santé à la société Microsoft (Health Hub) et confié à différents prestataires privés, dont la société Doctolib, les données personnelles pour la gestion des rendez-vous de vaccination. Et le Conseil d’État a validé ces ruptures du secret médical !

Sachez que vous pouvez vous opposer à la création de votre espace santé en notifiant votre opposition dans le mois qui suit cette création automatique. Attention de le faire dans les délais, car l’absence de refus est considérée par l’état comme une acceptation. Si vous ne voulez pas que vos données médicales et celle de votre famille puissent être stockées par Microsoft et vendues à tous ceux que l’état prévoira, il est urgent que vous adressiez votre refus à votre conseiller Mon espace santé et que vous demandiez votre justificatif d’opposition.

Durant ces deux années le pouvoir macronien avec A Buzyn puis O. Véran comme chefs d’orchestre ont ainsi poursuivi une politique de destruction du système de santé tant en ville qu’à l’hôpital public ou privé, et des règles fondamentales de l’exercice médical avec en particulier la violation du secret médical, la création d’un délit d’opinion médicale, l’interdiction arbitraire de prescription de médicament mis sur le marché, l’incitation au meurtre de nos aînés en EHPAD par Rivotril, l’obligation d’un médicament génique expérimental scandaleusement qualifié de vaccin

Combien de temps accepterons-nous ? En tous cas les candidats à la présidence doivent en retenir les principaux enseignements.

Pour améliorer rapidement la situation, il ne sert à rien d’ouvrir des postes supplémentaires en ville ou à l’hôpital si on ne change pas radicalement les conditions d’exercice, car ils ne seraient pas pourvus

Augmentation des salaires des paramédicaux

Liberté de soigner découlant de la suppression des ARS sans les remplacer par d’autres pouvoirs bureaucratiques (préfets) et de la suppression du pouvoir du conseil de l’ordre d’interférer dans les prescriptions médicales et de constituer un tribunal d’exception.

Suppression de nombreuses agences sanitaires soi-disant indépendantes, mais dont les directeurs sont nommés par le ministère et dont les membres peuvent contracter des liens d’intérêts avec l’industrie pharmaceutique : HAS, INCA qui ne devraient posséder à la rigueur que des possibilités de conseil, mais jamais d’ukases ni de sanctions.

Lorsque le système de santé français brillait dans le monde, le diplôme de médecine était suffisant pour exercer ce noble métier et le médecin dispensait ses soins dans le cadre du colloque singulier avec son malade en respectant les données acquises de la science (arrêt Mercier 1936). Liberté au patient de porter plainte en cas de désaccord ou faute professionnelle supposée.

La multiplication des agences, comités, observatoires depuis les années 1995 que les députés n’arrivent plus à compter tant ils sont nombreux et opaques(([29] https://docteur.nicoledelepine.fr/destruction-de-la-securite-sociale-du-systeme-hospitalier-et-liberal-couplee-a-celui-de-luniversite-et-de-la-recherche-desastre-annonce/ diaporama)), a désorganisé la médecine en donnant des petits pouvoirs à des bureaucrates et détourné beaucoup de soignants de leur vocation, en les affectant à ces organismes inutiles, coûteux et minés par des conflits d’intérêts.

Il faut revenir à la médecine de base, libre, et pour les hôpitaux de proximité rendre le pouvoir de gestion aux maires, pour les CHU supprimer l’essentiel des PPT (partenariat public privé en expansion depuis la loi Bachelot) qui ont transformé des structures de soins en pôle de recherche aux dépens des patients, recherche tendue vers celle de crédits et des liens de plus en plus incestueux avec l’industrie pharmaceutique qui a pris la main non seulement sur la recherche et les soins, mais aussi sur l’enseignement.

Il faudra beaucoup de volonté politique pour remonter la pente, mais tous les dirigeants doivent comprendre qu’il n’y aura jamais de vraie médecine sans liberté de soigner et sans liberté de choix par les malades.