Covid-19 : pourquoi les Russes boudent-ils le vaccin Spoutnik V ?

[Source : Le Cri des Peuples]

Il est salué dans le monde entier, efficace, sans effets secondaires et est homologué dans 65 pays, alors pourquoi n’y a-t-il pas davantage de Russes qui se font vacciner au Spoutnik V ?

Suivi de « Poutine : il est hors de question de rendre la vaccination obligatoire »

Par Jonny Tickle

Source : RT, 26 avril 2021

Traduction : lecridespeuples.fr

La défiance historique des Russes envers les vaccins, la propagande nationale et internationale contre les vaccins Covid-19 en général (cf. les effets secondaires graves voire mortels constatés avec AstraZeneca, Pfizer et Moderna) et le Spoutnik-V en particulier, et surtout une absence d’incitation (la Russie a déjà déconfiné, et aucun chantage au retour à la vie normale n’y a jamais été exercé, Poutine ne cessant d’assurer qu’il n’y aura aucune forme d’obligation directe ou indirecte telle que le Pass sanitaire) sont les causes principales de ce désamour pour la  vaccination.

Précision à destination des Européens qui voudraient se faire injecter le vaccin russe, de facto boycotté par l’UE sous la pression de Washington et Big Pharma : le micro-Etat de Saint-Marin, en Italie, propose un tourisme vaccinal assez abordable (il suffit de réserver 2 fois 3 nuits d’hôtel à 25 jours d’intervalle + 50 euros pour s’y faire administrer les deux doses de Spoutnik).

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Les 65 pays (3.2 milliards d’habitants au total) qui ont homologué le vaccin russe

En août 2020, la Russie est devenue le premier pays au monde à enregistrer un vaccin contre le Covid-19. Malgré une réputation mondiale favorable et bien méritée de Spoutnik V, l’adoption nationale a été d’une lenteur décevante, mais il y a de nombreuses raisons à cela.

Développé par le centre Gamaleya de Moscou et nommé d’après le tout premier satellite artificiel, Spoutnik V a suscité des applaudissements internationaux, des responsables de la santé et des experts de pays tels que les États-Unis et l’Allemagne saluant les réalisations impressionnantes des scientifiques russes.

Institut d’épidémiologie et de microbiologie, le Centre Gamaleya n’est certainement pas étranger aux avancées scientifiques significatives, avec des succès dans la lutte contre Ebola et le MERS.

Voir Polio, Ebola, Covid-19… : le secret du leadership russe en recherche vaccinale

Le vaccin lui-même a une base solide. En tant que vecteur viral, Spoutnik V est construit de la même manière que les vaccins Oxford-AstraZeneca et Johnson & Johnson, mais contrairement à ces vaccins, aucun effet secondaire significatif n’a été signalé par aucun des dizaines de pays utilisant le vaccin. Notamment, il existe d’importantes différences de composition. Par exemple, Spoutnik V utilise un adénovirus humain, tandis qu’Oxford-AstraZeneca utilise de l’adénovirus de chimpanzé modifié.

Et de plus, Spoutnik V fonctionne. En février, la prestigieuse revue médicale britannique The Lancet a publié des données des scientifiques de Gamaleya montrant que le vaccin est efficace à 91,6%.

De plus, il ne semble pas non plus y avoir de problème d’approvisionnement, en particulier à Moscou et à Saint-Pétersbourg, où les doses sont facilement disponibles. Dans la capitale, il est même possible de se faire vacciner dans le prestigieux centre commercial GUM, sur la Place Rouge, avec vue sur le Kremlin. Cette disponibilité ne se limite pas aux deux capitales. Dans les villes du sud, telles que Krasnodar et Sotchi, on peut facilement se faire administrer le vaccin dans les centres commerciaux.

Voir Covid-19 : derrière l’illusion du choix, le ‘passeport sanitaire’ peut rendre la vaccination obligatoire

Cependant, au lundi 26 avril, selon la Première ministre Tatyana Golikova, seulement 5% (7 500 000 personnes) de la population russe avaient été entièrement vaccinés, un chiffre nettement inférieur à celui observé aux États-Unis et au Royaume-Uni, qui ont mis plus de temps pour approuver un vaccin. La proportion de Russes vaccinés est encore plus faible que celle de la France et de l’Allemagne, deux parties de l’Union européenne qui ont connu d’énormes ratés au début de leur programme de vaccination.

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Chiffres de la population totalement vaccinée au 29 mai 2021, selon les données de ourworldindata, pour les USA, le Royaume-Uni, la France et la Russie. On voit que si, en valeur absolue, la population russe totalement vaccinée est légèrement supérieure à celle de la France, en valeur relative, elle est moitié moindre.
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Chiffres de la population ayant reçu au moins une dose de vaccin au 29 mai 2021.

Contrairement à l’UE, le manque de personnes vaccinées contre le Covid-19 ne semble pas être dû à une pénurie de doses – du moins tant que la demande de vaccin reste faible. Selon le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, le pays n’a eu aucun problème à vacciner les personnes qui le souhaitent, mais la demande « laisse beaucoup à désirer ».

Alors, pourquoi le succès très médiatisé du vaccin russe s’est-il terminé avec si peu de citoyens voulaient recevoir le vaccin ?

Voir Malgré le désastre sanitaire et la pénurie, l’UE continue de snober le vaccin russe

Scepticisme vis-à-vis des vaccins

Le facteur le plus important, du moins selon les données de sondages disponibles, semble être le manque de confiance dans les vaccins en général.

Dans un article publié en mars, une étude de la banque d’investissement suisse Crédit Suisse a révélé que la Russie se classait à la dernière place sur huit pays sélectionnés, avec environ 30% de ses habitants souhaitant se faire vacciner contre le Covid-19. Ce chiffre est bien en deçà des pays en développement tels que la Chine, l’Inde et la Thaïlande, où plus des quatre cinquièmes ont déclaré qu’ils étaient prêts à se faire vacciner.

Ces résultats sont globalement similaires au sondage de février d’une autre société, le Levada Center, qui a révélé que seulement 30% des Russes étaient intéressés par Spoutnik V, tandis que 62% étaient totalement contre l’idée de se faire vacciner, et que seuls 4% l’avaient déjà fait. Le Centre Levada est enregistré en tant qu’agent étranger par le ministère russe de la Justice.

Les conclusions du Crédit Suisse sont cohérentes avec ses précédentes enquêtes, qui ont également révélé que moins de la moitié des Russes font confiance aux vaccins nationaux (38% en janvier 2021).

Et ce ne sont pas seulement les vaccins auxquels les gens ne semblent pas croire. Selon Vadim Pokrovsky de l’Académie des sciences de Russie, les citoyens ont très peu confiance en tout ce qui est approuvé par le gouvernement.

« Il y a des gens qui s’opposent complètement à la vaccination, pas seulement au vaccin contre le Covid-19 », a déclaré Pokrovsky au quotidien moscovite Gazette. « D’autres personnes, en particulier celles qui ont été élevées pendant l’Union soviétique, sont instinctivement méfiantes si elles pensent que l’État fait activement la promotion de quelque chose. »

Cependant, comme le rapport du Crédit Suisse l’a également noté, certains ont fait valoir que le moment et les circonstances entourant l’approbation de Spoutnik V pourraient également avoir joué un rôle dans la réduction de la confiance de la population dans le vaccin russe.

L’enregistrement de Spoutnik V a été révélé par le président Vladimir Poutine le 11 août de l’année dernière. S’exprimant à la télévision, il l’a qualifié de « moment important pour le monde entier » et a rassuré les Russes sur le fait que cela fonctionne « plutôt efficacement » et qu’il « a passé toutes les inspections nécessaires ». Même sa fille a déjà été vaccinée, a-t-il révélé.

Cependant, à ce stade, la formule approuvée n’avait pas encore passé son essai de phase trois. Cela a conduit Moscou à être accusé de brûler les étapes pour déployer le vaccin plus rapidement que d’habitude, en sautant une partie vitale du processus.

Alors que les résultats des phases un et deux avaient été extrêmement positifs, l’absence d’une troisième série de tests était source de préoccupation et a été critiquée par certains scientifiques occidentaux comme une « décision imprudente et insensée » et un « coup politique ».

En particulier, aux États-Unis, le directeur de l’Institut national des allergies et des maladies infectieuses du pays, Anthony Fauci, a exprimé « de sérieux doutes » qu’un vaccin « sûr et efficace » aurait pu être produit après avoir été testé sur moins de 100 personnes.

Voir Face à l’annonce par la Russie d’un vaccin contre le Covid-19, les médias basculent dans le camp des anti-vaccins

Cependant, une fois finalement réalisés, les résultats intermédiaires de la phase III ont montré une efficacité de 91,6%. Bien que cela ait convaincu de nombreux experts, y compris le Dr Fauci, les Russes n’étaient pas entièrement convaincus. Les données positives, publiées en février, n’ont toujours pas eu l’effet souhaité d’améliorer massivement la confiance dans le vaccin.

Poutine n’a pas été vacciné tôt, et certains doutent qu’il ait été vacciné du tout

Contrairement aux gouvernements de nombreux autres pays, le Kremlin a été beaucoup moins énergique dans ses efforts pour encourager les citoyens à se faire vacciner. L’exemple le plus frappant en est le refus du Président Poutine de se faire vacciner publiquement.

En décembre, le porte-parole de Poutine, Dmitri Peskov, a révélé que le retard était dû à « l’attente que toutes les formalités soient accomplies », comme l’essai de phase III, ayant précédemment noté qu’il « ne pouvait pas utiliser un vaccin non certifié ».

Lorsque Poutine a finalement décidé de recevoir le vaccin, le 23 mars, il a pris la décision inattendue de choisir de le faire en privé. D’autres dirigeants, tels que le britannique Boris Johnson, l’Ukraine Volodymyr Zelensky et l’américain Joe Biden, ont tous reçu leurs injections devant les caméras.

Voir En rejetant le vaccin russe, l’UE fait primer l’idéologie sur la santé publique

La décision du Président de ne pas faire de sa vaccination un événement public, et son refus de nommer le vaccin qu’il a reçu, ont conduit à toute une série de théories du complot, certains allant même jusqu’à suggérer qu’il aurait reçu un vaccin étranger au lieu d’un vaccin russe. D’autres disent qu’il n’a même jamais été immunisé du tout, tant de folles rumeurs constituant du carburant supplémentaire pour une population déjà sceptique à l’égard des vaccins. Cependant, le Kremlin a déclaré que sa réticence à préciser le vaccin utilisé était d’éviter de faire preuve de favoritisme à l’égard d’un des trois vaccins produits dans le pays.

Cela s’est encore compliqué lorsque Peskov a expliqué que Poutine n’aimait pas l’idée de « vaccination devant les caméras » pour ne pas « singer » les autres dirigeants, malgré le fait que son torse nu ait déjà été vu à la télévision à plusieurs reprises. La présidence russe a également souligné que ce genre de publicité n’était pas convaincant pour les sceptiques, soulignant qu’à un tel niveau, il serait facile de se faire injecter tout autre chose qu’un vaccin anti-Covid-19.

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En 2009, Bachelot avait-elle vraiment reçu le vaccin contre la grippe A ou une simple solution saline inoffensive ? 94 millions de doses avaient été achetées face au prétendu fléau de la grippe H1N1, permettant surtout aux laboratoires de se gaver… Face à la commission d’enquête, Bachelot avait déclaré « Les liens d’intérêt ne sont pas forcément des conflits d’intérêt », nouveau « Responsable mais pas coupable ».

Un jour après que Poutine a reçu son injection de rappel, Peskov a affirmé que l’exemple personnel du Président serait « mobilisateur » et entraînerait « un effet très positif ». Selon le portail en ligne gogov, un agrégateur non officiel, le nombre quotidien de personnes recevant leur première injection a considérablement augmenté depuis que le Président a été vacciné, passant de 61 563 le 23 mars à 184 151 le 23 avril. On ne peut qu’imaginer à quel point cela aurait pu être amplifié si Poutine avait été vacciné plus tôt, et devant les caméras.

Désinformation et presse négative

À l’instar du déploiement du vaccin Covid-19 dans de nombreux autres pays, la campagne russe a été entachée d’énormes quantités de désinformation, à la fois en ligne et dans les médias grand public.

À la télévision, certains programmes se sont concentrés sur les inconvénients potentiels de la vaccination. Des histoires effrayantes, en particulier concernant les vaccins étrangers, ont souvent figuré en bonne place sur les chaînes d’information. En particulier, plus tôt dans l’année, les médias ont fréquemment rapporté le nombre de décès suite à la vaccination par le vaccin AstraZeneca, de fabrication occidentale, en particulier ceux liés aux caillots sanguins.

Avant son déploiement, le programme Vesti Nedeli sur Channel Russia 1 a surnommé l’AstraZeneca un « vaccin de singe » (référence à son adénovirus de chimpanzé), une description qui a certainement pu inquiéter un public déjà sceptique face aux vaccins. Ce propos a été condamné dans les médias étrangers, notamment dans le journal britannique The Times, qui affirmait que « les Russes » diffusaient de fausses informations sur le vaccin. En réponse, l’ambassade de Russie à Londres a qualifié le rapport du journal de « désinformation ».

Si les effets secondaires et décès de Pfizer / Moderna étaient rapportés aussi régulièrement que ceux (bien moindres) d’AstraZeneca, qui voudrait encore se faire vacciner ?

Il y a également eu beaucoup de désinformation sur le Spoutnik V de la Russie. En particulier, sur les réseaux sociaux tels que Vkontakte, WhatsApp et TikTok, les théories du complot sur les dommages potentiels causés par le vaccin se sont généralisées.

Sur Telegram, des chaînes comme « Sorok Sorokov » ont promu le contenu anti-vax, qualifiant Spoutnik V d’ « anti-humain » et « incluant une lignée cellulaire créée sur les cellules d’un enfant assassiné ». La chaîne partage régulièrement des vidéos et des citations de sceptiques sur les vaccins, dénichant et republiant des articles de quiconque note une légère inquiétude au sujet des vaccins.

Pour les jeunes, le site Web le plus dangereux pour les fausses informations est TikTok. Populaire auprès des jeunes Russes, le site Web est inondé de mensonges et de fausses déclarations. Cependant, s’adressant au média DW, financé par l’État allemand, la société a assuré qu’elle n’autorisait pas le contenu anti-vaccination.

Selon Alexandra Arkhipova, anthropologue et chercheuse principale à l’Université RANEPA, les Russes ont été inondés de désinformation sur des complots, tels que des rumeurs selon lesquelles « des personnes se font piquer ou se faire injecter quelque chose de dangereux sous le couvert de la vaccination ».

En fait, la situation avec les reportages des médias sur Spoutnik V a même atteint un point où le bureau du Procureur général a commencé à bloquer activement les sites « contenant de fausses informations sur le coronavirus et le puçage obligatoire des personnes. »

Voir Moscou : en boycottant le vaccin russe, Macron mène une « guerre contre son propre peuple »

Manque d’incitation

Un autre facteur affectant le déploiement du vaccin est un simple manque de motivation des Russes à prendre le temps de se rendre dans une clinique. Bien que le pays ait connu un confinement sévère au printemps 2020, les restrictions ont été assouplies depuis le déploiement massif du programme de vaccination en janvier de cette année. Étant donné que les restaurants, bars et boîtes de nuit sont ouverts, beaucoup de gens n’ont pas ressenti le besoin de recevoir le vaccin, n’ayant aucune incitation à obtenir une quelconque liberté supplémentaire en échange.

https://twitter.com/StephanMarie11/status/1398334003065798658

De plus, alors que certaines personnes dans d’autres pays se font vacciner avant de potentielles vacances d’été, la taille immense de la Russie signifie que les citoyens peuvent facilement se rendre à la plage ou dans une grande ville pour passer des vacances dépaysantes sans quitter le pays. Les vols à l’intérieur de la Russie fonctionnent comme d’habitude, certaines compagnies aériennes utilisant leurs avions excédentaires – généralement utilisés pour les liaisons internationales – pour emmener plus de personnes vers des stations balnéaires populaires telle que celle de Sotchi.

Pour ceux qui ont déjà eu le Covid-19, on pense également qu’il n’est pas nécessaire de se faire vacciner. Selon le maire de Moscou, Sergueï Sobianine, environ 50% des Moscovites avaient des anticorps contre le coronavirus il y a cinq mois, un chiffre qui devrait être beaucoup plus élevé en avril 2021.

Et après ?

À l’intérieur du Kremlin, les responsables commencent peut-être à s’inquiéter du manque de Russes qui choisissent de se faire vacciner. Outre l’admission de Peskov selon laquelle la demande « laisse beaucoup à désirer », Poutine semble également amplifier son message pro-vaccin. Mercredi, lors de son discours annuel à l’Assemblée fédérale, le Président a utilisé sa plate-forme nationale, en direct à la télévision, pour exhorter les Russes à se faire vacciner.

« La vaccination est d’une importance cruciale », a-t-il déclaré aux responsables réunis. « L’opportunité de prendre le vaccin doit être disponible partout, afin que nous obtenions la prétendue immunité collective d’ici l’automne. »

« La réalisation de cet objectif dépend de tout le monde, de tous nos citoyens. Je vous en prie, je demande une fois de plus à tous les citoyens russes de se faire vacciner. »

Voir Covid-19 : pourquoi le vaccin russe est plus fiable que ses concurrents occidentaux

À l’approche de l’été, le Kremlin voudra utiliser le temps chaud et la baisse des chiffres d’infection pour faire vacciner davantage de personnes afin d’éviter une nouvelle troisième vague dévastatrice à l’automne. Tant que le pays peut fournir les approvisionnements pour répondre à la demande, il peut empêcher toute nouvelle catastrophe. Cela dépend simplement du bon vouloir des gens.


Poutine : il est hors de question de rendre la vaccination obligatoire

Réunion sur les questions économiques

Le Président a tenu une réunion, par vidéoconférence, pour discuter de la situation économique actuelle en Russie, le 26 mai 2021.

Source : en.kremlin.ru

Traduction : lecridespeuples.fr

Vidéo

Transcription :

[…] L’épidémie de coronavirus a souligné l’importance et la signification absolues de notre travail principal (en tant que gouvernement) : protéger les gens, assurer la vie et la santé de nos citoyens.

Maintenant que les restrictions sont assouplies et que l’économie se redresse, les entreprises et les organisations rétablissent leurs modes de travail habituels. La saison des vacances d’été est proche. Tout cela signifie que les gens se connectent davantage les uns aux autres et visitent les lieux publics. Dans ces conditions, il est très important de réduire systématiquement les risques de propagation du virus. Et à cette fin, comme je l’ai dit plus d’une fois, il est nécessaire de parvenir à ce que l’on appelle l’immunité collective.

La vaccination complète est le moyen le meilleur et le plus civilisé de réaliser cette tâche, comme le disent les experts à la fois dans notre pays et dans le reste du monde.

Je sais que les gens expriment des opinions différentes sur cette question. Certains d’entre eux soutiennent le fait de rendre la vaccination anti-coronavirus obligatoire. Certains pensent que celle-ci devrait être imposée à l’ensemble de la population du pays, tandis que d’autres pensent en termes de certaines professions, celles qui entrent en contact avec de nombreuses personnes en raison de leur travail. Ce dernier groupe comprend les personnes travaillant dans la vente, la restauration publique, les institutions médicales, éducatives et sociales, etc.

Je voudrais à nouveau exprimer ma position à ce sujet. Je pense que la vaccination obligatoire est inopportune et ne devrait pas être introduite. Les gens doivent se rendre compte par eux-mêmes de la nécessité de se faire vacciner. Ils doivent comprendre que s’ils ne le font pas, ils pourraient faire face à un danger très grave et même mortel. Cela s’applique principalement aux personnes âgées.

Je voudrais insister à nouveau et faire appel à tous nos concitoyens : veuillez y réfléchir sérieusement. Rappelez-vous que le vaccin russe, comme le montre la pratique de son utilisation des millions de fois (dans le monde), est le plus fiable et le plus sûr aujourd’hui, et que les conditions de vaccination ont été créées dans ce pays. Permettez-moi de répéter que sur la base de l’utilisation de ce vaccin des millions de fois, les spécialistes constatent qu’il ne nuit pas à la santé des gens ni ne provoque de graves complications. Il protège vraiment les gens de la menace d’infection ou prévient une forme grave. Les spécialistes, les scientifiques disposent d’informations fiables et démontrées sur cette question. Nous devons faire confiance à leur opinion professionnelle et les écouter. Ceci est directement lié à la situation économique et sociale, comme nous pouvons le voir d’après l’expérience de l’année écoulée. Mais ce n’est pas le point principal ; c’est très important, mais pas l’aspect le plus important. La santé passe avant tout. Veuillez y réfléchir en ces termes. […]




Pénuries massives et généralisées à tous les secteurs : pourquoi ?

[Source : Le Grenier de l’éco]

Pénuries

Le grand secret que vous cachent les médias

Aurez vous le courage de le comprendre ?

Par Charles Sannat

Les pénuries sont en train de s’aggraver. Elles sont désormais généralisées à tous les secteurs et à tous les pays. Cependant le Covid a bon dos et ne suffit en aucun cas à expliquer l’ampleur de ces pénuries. Il y a une hypothèse qui permet de mettre en cohérence tous les éléments que nous vivons et qui peuvent sembler aussi incohérents et si déroutants.

Je vous propose cette semaine de réfléchir à l’hypothèse de la rareté et de la raréfaction des ressources et des matières premières. N’assistons-nous pas au ralentissement des activités humaines ? Je partage avec vous cette théorie pour enrichir votre réflexion.

Ici, encore une fois, aucune vérité absolue, mais des pistes de réflexion pour prendre de la hauteur et vous aider à protéger VOS intérêts financiers, car vos sous, intéressent tout le monde !!

[Voir aussi : L’asservissement des peuples par le contrôle des ressources]
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La star hollywoodienne Kirstie Alley dit qu’elle croit que les démocrates et la foule « woke » sont déterminés à normaliser la pédophilie auprès des masses

[Source : anguillesousroche.com]

« Les gens deviennent si « ouverts d’esprit » qu’ils soutiendront la pédophilie [sic] comme des personnes « aimant simplement les enfants ». Vous pensez que je plaisante. Je ne plaisante pas. C’est la direction que prend cette folie. Vous pouvez me dire « ok boomer » autant que vous voulez, mais c’est la direction que nous allons prendre si nous ne changeons pas », a-t-elle tweeté vendredi :

Elle a ajouté : 

« ET maintenant, avec toute cette ‘éducation’ sexuelle, plus de filles que jamais tombent enceintes et le taux d’avortement explose… alors, où voulez-vous en venir ? »

« J’ai le vent en poupe mais j’ai le cœur lourd avec la merde qu’on fait avaler à nos enfants. Un « code moral » n’est pas démodé. Les morales sont simplement des lignes directrices pour une meilleure survie. Une « éducation » sexuelle explicite et des idéaux « choisis » imposés aux enfants ne sont PAS une meilleure survie. »

« Aucune autre génération n’a eu un accès aussi facile aux dessous de l’humanité. Tellement d’écrans et un bombardement chronique d’images et de concepts. Notre société actuelle aurait fait l’éloge de Caligula. Protégez vos enfants. »

« Je regardais la télé… nous sommes allés trop loin à mon avis. J’ai de la peine pour nos enfants. Leur exposition à tout ce qui est pervers sur tout type d’écran est ahurissante. Et ce qui est encore plus tragique, c’est que tout cela est présenté comme « normal ». »




Covid-19 et traitements : nous sommes en guerre, en effet

[Source : mediapart.fr]

Par Enzo Lolo

L’essentiel se passe sous les radars médiatiques, mais la bataille déjà évoquée se poursuit et fait rage. L’ivermectine n’en est certainement pas le seul enjeu, mais elle est l’un des plus faciles à observer si on s’en donne la peine.

Partout dans le monde, il se trouve des « partisans » de l’ivermectine, qui y voient un traitement efficace et sans risque, susceptible de réduire rapidement la gravité de la pandémie de Covid-19, et des « détracteurs », qui s’opposent à la prescription d’ivermectine, avançant que son efficacité n’est pas prouvée, voire que la molécule est peut-être dangereuse.

L’affrontement prend des proportions inhabituelles et se déroule sur des terrains pour le moins étonnants, qui dépassent largement le cadre habituel du débat scientifique.

Arguments scientifiques

Parmi les partisans, les principaux arguments en faveur de l’ivermectine sont tirés de la littérature scientifique : une soixantaine d’essais cliniques, dont une trentaine d’essais contrôlés randomisés ont été menés dans le monde (avec des résultats systématiquement meilleurs dans les groupes traités à l’ivermectine), puis une dizaine de méta-analyses menées à partir desdits essais (comme celles de Kory et al. ou de Bryant et al. publiées dans l’American Journal of Therapeutics), concluant à une efficacité importante de l’ivermectine en traitement préventif ou précoce, avec un niveau de certitude « modéré » (ce qui est le cas pour de nombreux médicaments recommandés par les agences de santé publique.)

Ils se réfèrent également à diverses études épidémiologiques, qui indiquent une évolution favorable de l’épidémie partout où l’ivermectine a été largement prescrite.

Ils s’appuient également sur le très bon profil de sécurité de l’ivermectine, souligné par l’OMS dans le passé, qui les conduit à conclure que, même en cas de doute sur l’efficacité de la molécule contre le Covid-19, la balance bénéfice/risque ne peut qu’être favorable, et que dans ce cas il serait moins risqué de la prescrire que de s’abstenir.

Les partisans de l’ivermectine comptent parmi eux des chercheurs et des médecins du monde entier, dont plusieurs groupes de scientifiques (FLCCC aux USA, BIRD au Royaume-Uni, Association Médicale de Tokyo…)

Les détracteurs, de leur côté, soulignent que plusieurs des essais cliniques sur l’ivermectine sont fragiles dans leur méthodologie, et que la plupart d’entre eux n’ont pas atteint une significativité statistique. Un argument souvent évoqué est que lors d’études in vitro, les concentrations d’ivermectine utilisées n’étaient pas reproductibles dans le corps humain.

Les détracteurs comptent dans leurs rangs des poids lourds, tels que l’OMS et la plupart des agences de santé publique (FDA et NIH aux États-Unis, EMA en Europe, ANSM en France, etc.), qui déconseillent l’utilisation de l’ivermectine contre le Covid-19.

Ces dernières s’appuient elles-mêmes notamment sur un essai clinique publié dans le prestigieux JAMA (controversé, comme on l’a évoqué plus tôt), mais aussi sur un communiqué des laboratoires Merck, qui met en doute la sécurité de l’ivermectine — sans toutefois présenter aucune référence scientifique à l’appui.

Un débat faussé

S’il est normal qu’un débat scientifique ait lieu, la façon dont ce débat se déroule n’est pas sereine, et s’éloigne singulièrement des méthodes habituelles du débat scientifique.

D’une façon inédite, la censure est entrée en jeu : assimilant tout discours favorable à l’ivermectine à de la désinformation potentiellement dangereuse, les grands réseaux sociaux sociaux suppriment les contributions, y compris si elles émanent de scientifiques. Ainsi, YouTube, qui a explicitement interdit d’exprimer que l’ivermectine ou l’hydroxychloroquine sont efficaces contre le Covid-19 (Fig.1), supprime de nombreuses vidéos dans lesquelles des scientifiques font état des résultats de leurs travaux sur l’ivermectine. C’est ce qui est arrivé au Dr Pierre Kory et à l’enregistrement de son témoignage devant le Sénat américain, mais aussi à la chaîne « Dark Horse Podcast » de Bret Weinstein, dont tout le compte a été supprimé par YouTube après la mise en ligne d’entretiens menés avec Pierre Kory puis avec le Dr Robert Malone, inventeur de la technologie des vaccins à ARNm.

Fig.1 — Extrait des conditions d’utilisation de YouTube (capture d’écran du 29 juin 2021) © YouTube

Twitter, appliquant le même genre de règles, a également appliqué des suspensions provisoires aux comptes de Pierre Kory, du Dr Peter McCullough, mais aussi à celui de la Sécurité Sociale de plusieurs états du Mexique, comme le Quintana Roo (Fig.2).

Fig.2 — Compte Twitter de l’IMSS du Quintana Roo (capture d’écran du 30 mai 2021) © Twitter

Autre indice de la tension autour des informations concernant l’ivermectine : en France, le Dr Gérard Maudrux, dont le blog détaille les éléments scientifiques et juridiques en faveur du traitement précoce, en répondant point par point aux arguments contraires, est poursuivi par l’Ordre des Médecins.

L’Inde au tribunal

En Inde, où lors de l’envolée épidémique de mars-avril 2021 l’ivermectine a été incluse dans les recommandations du Ministère de la Santé comme traitement précoce du Covid-19 (première publication le 23 avril 2021), la guerre a pris une autre forme : alors que la plupart des états qui composent l’Inde se conformaient à la recommandation du Ministère national de la santé, et qu’une partie des médecins y prescrivaient l’ivermectine dès les premiers symptômes de Covid-19, Mme Soumya Swaminathan, cheffe scientifique de l’OMS et de nationalité indienne, tweetait que l’ivermectine était déconseillée. Un état au moins, le Tamil Nadu, est alors revenu sur ses recommandations : alors qu’il avait publié le 11 mai des recommandations incluant l’ivermectine en traitement précoce, il a modifié ses recommandations le 13 mai, en en retirant tout traitement précoce.

La bataille sourde se joue jusqu’au sein du Ministère indien de la Santé, dont les différents services s’opposent sur la question des traitements précoces. Si les instances scientifiques du Ministère, l’AIIMS (Institut des Sciences Médicales de Toute l’Inde) et l’ICMR (Conseil Indien de la Recherche Médicale) sont à l’origine des recommandations officielles de traitement précoce incluant l’ivermectine, une troisième instance, la DGHS (Direction Générale des Services de Santé) a rédigé de son propre chef des recommandations alternatives, excluant tout traitement précoce, suscitant des félicitations et une publicité de la part de Mme Swaminathan.

L’Association du Barreau Indien (IBA) a lancé le 26 mai une procédure judiciaire contre Mme Swaminathan, lui reprochant d’avoir sciemment occulté des données scientifiques indiquant l’efficacité de l’ivermectine, dans le but de tromper le peuple indien et de le dissuader d’avoir recours à l’ivermectine pour se soigner. S’appuyant sur l’évolution de l’épidémie en Inde, rapidement favorable dans la plupart des états ayant mis en œuvre des traitements précoces, tandis que la situation se dégradait dans le Tamil Nadu, une deuxième procédure est lancée le 13 juin, toujours contre Mme Swaminathan, mais également contre M. Ghebreyesus, Directeur Général de l’OMS et contre le directeur de la DGHS.

En Malaisie également, une association de consommateurs porte plainte contre le Ministère de la Santé, contestant son refus d’envisager l’ivermectine comme traitement.

L’OMS contestée

Il est à noter que les recommandations de l’OMS sont à la base de nombreuses décisions, à la fois sur le plan de la santé publique, mais aussi sur le plan médiatique. Par exemple, Facebook base l’essentiel de sa communication concernant le Covid-19 sur les positions de l’OMS, présentées comme « la vérité ». C’est sur cette base que Facebook a supprimé, pendant des mois, les publications présentant comme plausible l’hypothèse d’une fuite de laboratoire, et qu’aujourd’hui, les publications relayant des éléments scientifiques en faveur de l’ivermectine (ou contredisant la thèse de l’efficacité et de la sécurité des vaccins) peuvent être supprimées : ce n’est pas conforme à la position de l’OMS, c’est donc, selon Facebook, de la désinformation.

Mais à différents niveaux, les positions de l’OMS sont critiquées. En Inde, outre les actions de l’IBA, on notera qu’un jugement de la Haute Cour de Mumbai a autorisé l’État de Goa à traiter préventivement la population à l’ivermectine, prenant en compte l’argument selon lequel la recommandation de l’OMS de ne pas recourir à l’ivermectine est faussé (flawed).

Diverses voix accusent les responsables de l’OMS de conflits d’intérêts dans leurs décisions défavorables à l’ivermectine.

Dans le cas de Merck, dont le communiqué de presse déjà cité est repris par diverses agences de santé publique, l’intérêt commercial à dénigrer l’ivermectine ne fait pas de doute : le laboratoire vient de vendre au gouvernement états-unien pour 1,2 milliard de dollars de sa nouvelle molécule anti-Covid, le Molnupiravir — encore en cours d’essais — à 700 $ la dose.

D’autres pays ont récemment fait fi des positions de l’OMS : l’Indonésie (4e population du monde après la Chine, l’Inde et les USA) a récemment autorisé la prescription d’ivermectine contre le Covid-19, ainsi que le Zimbabwe.

Silence des médias

Une dimension particulièrement frappante de ce débat et des faits surprenants qui l’accompagnent est que l’immense majorité des médias n’y font aucune allusion. Que ce soit sur les publications scientifiques, sur les conflits juridiques, sur la situation en Inde, sur la censure de réseaux sociaux, presque rien ne filtre dans la presse mainstream.

Il arrive parfois que des médias, comme la télévision bavaroise, en parlent, et — chose étonnante — cela paraît suffisamment remarquable pour faire l’objet d’articles ! De façon plus sensationnelle, aux États-Unis on a vu une journaliste de Fox 24 révéler en direct que sa rédaction l’empêchait de parler d’ivermectine, puis s’expliquer en détail dans une vidéo.

Mais le plus souvent, quand un média important traite le sujet de l’ivermectine, c’est à charge, et sans grand égard pour les données scientifiques, comme on l’a observé pour « Le Monde », et comme TrialSiteNews l’a mis en lumière pour l’agence de presse Australian Associated Press. C’est préoccupant à bien des égards. Tout se passe comme si la quasi-totalité des médias avait considéré qu’une seule hypothèse scientifique était valable (« il n’y a pas de traitement précoce pour le Covid-19 »), et qu’elle était immuable. La presse, dans son ensemble, ne cherche pas à analyser les enjeux de pouvoir et les enjeux financiers liés au Covid-19, et semble avoir balayé, sans l’examiner, l’hypothèse d’une capture réglementaire des instances de décision sanitaire par les laboratoires pharmaceutiques, par exemple.

C’est inquiétant parce que la narration unique soutenue par les grandes agences de santé publique et relayée par les médias (« il n’existe pas de traitement précoce du Covid-19, et notre seule chance de revenir à une situation de liberté est d’administrer à la quasi-totalité de la population les vaccins, qui sont sûrs et efficaces ») exacerbe les divisions dans la population, entre ceux qui considèrent les non-vaccinés comme des dangers publics, et ceux qui, considérant qu’on manque de recul sur les vaccins et qu’il existe des solutions sans risque et moins chères pour réduire l’épidémie, ressentent comme des oppresseurs ceux qui soutiennent la mise en place de procédés de surveillance générale, et des moyens de coercition ou de discrimination à l’égard des non-vaccinés.

C’est enfin inquiétant parce que l’absence de débat médiatique concerne également les vaccins, sur lesquels le débat scientifique est pourtant vif, avec des appels à cesser immédiatement la vaccination des jeunes, et des publications scientifiques comme celle de Walach et al. publiée dans Vaccines, estimant qu’en la connaissance actuelle des données de pharmacovigilance, le nombre de décès causés par les vaccins et celui des décès évités sont du même ordre — sans même prendre en considération l’hypothèse de l’efficacité de traitements précoces ou préventifs. [Màj : la publication a été rétractée par la direction de Vaccines le 02/07/2021.]

Il semble qu’un accord entre médias, la « Trusted News Initiative » (TNI) puisse avoir une part de responsabilité dans les entraves au débat scientifique : partant de la louable intention de combattre les fausses informations susceptibles de mettre des personnes en danger, cet accord conduit à une uniformisation des informations disponibles, et accroît le double risque qu’une information de qualité soit à tort considérée comme fausse, et qu’une théorie erronée soit martelée comme vraie de toutes parts. La TNI regroupe en effet la BBC, Associated Press, l’Agence France Presse, Reuters, Radio-Canada, le Financial Times, The Washington Post, The Hindu, Twitter, Facebook, Microsoft, etc.

Quel processus d’examen scientifique les guide dans leur jugement, pour considérer qu’une information d’ordre scientifique ou médical est vraie ou fausse ? Il serait compréhensible que cet ensemble de médias se fonde sur les positions de l’OMS, mais comment écarter l’hypothèse qu’une « capture » de celle-ci par des intérêts privés, où les conflits d’intérêts de ses responsables puissent conduire l’OMS à adopter des positions moins scientifiques que favorables aux affaires de telle ou telle industrie ? Si tel était le cas — ce que certains observateurs dénoncent déjà, comme on l’a décrit ici —, c’est une part considérable de la presse mondiale qui se ferait, peut-être à son insu, porte-parole d’une désinformation massive et potentiellement criminelle.

Qui mènera l’enquête pour en avoir le cœur net ?




Comment surseoir à la vaccination : les clés pour défendre ses droits

[Source : infovaccinsfrance.org]

Mais sommes-nous vraiment obligés de vacciner ?

Certes, personne ne manquera de rappeler il y a des obligations vaccinales en France :
http://www.infovaccin.fr/legislation_vaccinale.html#oblig

Mais on oublie trop souvent que nous avons aussi des lois qui protègent nos libertés individuelles. Et elles sont en totale contradiction avec les lois d’obligation. D’un côté, des lois d’obligation, de l’autre, des lois garantissant vos libertés fondamentales.

Qu’est-ce qui prime en réalité ? La liberté. Et si. Jurisprudence oblige.

« En vertu de l’affaire Salvetti, il ne saurait y avoir le moindre acte médical obligatoire dans aucun pays d’Europe. L’arrêté de la Cour Européenne des Droits de l’Homme, section I du 9 juillet 2002, requête n° 42197/98 , fait jurisprudence. »

 http://www.legavox.fr/article/imprimer.php?id_article=3692

Les lois d’obligation vaccinale constituent une atteinte à l’intégrité physique et violent tous les textes qui garantissent les libertés fondamentales:

  1. La Déclaration des droits de l’homme et du citoyen/Les lois d’obligation sont anticonstitutionnelle(26 aout 1789 et 10 décembre 1948)
  2. La Convention européenne des droits de l’homme(4 novembre 1950)
  3. La Constitution française(4 novembre 1958)
  4. La résolution 36-55 de l’ONU(25 novembre 1981)
  5. La loi sur le respect du corps humain insérée dans le Code Civil, Art. 16-1 et suivants (29 juillet 1994)
  6. La loi Barnier sur le principe de précaution(2 février 1995)
  7. Le Code de déontologie médicale inséré dans le Code de la santé publique, art. R 4127-2 et R 4127-36 (6 septembre 1995)
  8. La convention européenne pour la protection des Droits de l’Homme et de la dignité de l’être humain à l’égard des applications de la biologie et de la médecine: Convention sur les Droits de l’Homme et la biomédecine ou Convention d’Oviedo       (4 avril 1997)
  9. La charte des droits fondamentaux de l’Union Européenne(18 décembre 2000, art. 3)
  10. La loi Kouchner insérée dans le code de la santé publique, Art. L 1111-4 (4 mars 2002

À la lecture de toutes les lois actuellement en vigueur, on voit bien qu’il y a un problème. La méconnaissance de ces lois nous pénalise au quotidien. Sans compter la propagande et la pression exercée sur les récalcitrants. Tout est fait pour convaincre, non pour s’interroger. La question demeure: Comment faire valoir ses droits ? Ce document propose de vous donner les clés pour y arriver. Plusieurs approches sont possibles. Et l’une n’exclue pas l’autre, beaucoup se complètent.

REFUSER TOUT NET

Des vaccins obligatoires ? Mais nous sommes en France, non ? La France fait bien partie de l’Europe ? Oui ? Bien. Et bien la convention européenne des droits de l’homme – ou Convention d’Oviedo – ratifiée par l’Union Européenne le 4 avril 1997 garantit les libertés individuelles et n’impose aucune vaccination obligatoire « L’intérêt et le bien de l’être humain doivent prévaloir sur le seul intérêt de la société ou de la science » 
http://conventions.coe.int/treaty/fr/treaties/html/164.htm

L’article 5 précise que « Une intervention dans le domaine de la santé ne peut être effectuée qu’après que la personne concernée y a donné son consentement libre et éclairé. Cette personne reçoit préalablement une information adéquate quant au but et à la nature de l’intervention ainsi que quant à ses conséquences et ses risques. La personne concernée peut, à tout moment, librement retirer son consentement. » En gros, c’est équivalent de la loi Kouchner en France, sauf qu’elle s’étends à tous les pays de l’Union Européenne.

=>En pratique, ces lois-là sont soit méconnues soit bafouées, donc argumenter sur ce seul aspect s’avère malheureusement fastidieux.

JE VEUX DES INFORMATIONS

La loi « Kouchner » du 04 mars 2002 n° 2002-303, art. L1 111-4 du Code de la Santé Publique : « AUCUN ACTE MÉDICAL ni aucun traitement ne peut être pratiqué SANS LE CONSENTEMENT LIBRE et ÉCLAIRÉ de la personne et ce consentement peut être retiré à tout moment ». Cette loi est très importante. Chaque parent/patient peut, conformément à loi Kouchner demander aux vaccinateurs des informations exhaustives sur l’acte médical proposé, et le refuser. (1) http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000000227015 Le consentement doit être LIBRE: « Le médecin doit en outre obtenir dans tous les cas, le consentement du patient avant toute intervention. »  (Déontologie médicale du CSP, art. R 4127-36 )

=>Approche déjà un peu plus facile. Il est naturel de s’interroger sur la nature du/des produits que l’on se propose de vous injecter dans le corps. 

QUELLES INFORMATIONS ?

Comment procéder, quelles questions poser ? Vous pouvez vous appuyer sur ce questionnaire à soumettre au médecin ( c’est « la lettre qui tue ») Dans tous les cas, le professionnel doit y répondre, et ce, avec le plus grand sérieux, conformément à la loi Kouchner (ou à la Convention d’Oviedo) concernant le consentement ÉCLAIRÉ. La première partie – lettre à personnaliser – étant destinée au médecin qui serait réfractaire à votre demande d’information ou qui, malgré les questions pertinentes soulevées voudrait malgré tout pratiquer un acte que vous réprouvez ou encore menacerait de vous dénoncer.

Il veut vacciner ? Ok, il l’assume et le certifie par écrit. De son côté, il a aussi le devoir de donner toute l’information sur l’acte proposé, conformément aux lois en vigueur. À défaut de pouvoir remettre la lettre en mains propres contre signature, si le médecin refuse de la prendre, on l’envoie en R avec AR.

=> ATTENTION, comme le souligne le « Docteur du 16 » sur son blog, certains médecins soucieux du respect des pratiques vaccinales peuvent chercher à vous intimider en vous soumettant eux aussi un document attestant que vous avez été informé des risques que vous faites courir à votre enfant en refusant les vaccinations. Ce serait alors le refus éclairé ! Sauf qu’il n’a aucune base juridique, contrairement au consentement libre et éclairé rappelé par la loi Kouchner du 4 mars 2002 ou encore la Convention d’Oviedo du 4 avril 1997. « 

DONNER L’INFORMATION et pouvoir apporter la preuve qu’on l’a donnée – un devoir pour le professionnel

« En vertu du Principe de Précaution, le praticien a le devoir, pour tous les actes qu’il pratique, d’apporter la preuve qu’il a donné au patient une information claire, loyale, appropriée et exhaustive sur tous les risques encourus »

Cour de cassation du 25 février et 14 octobre 1997. L’obligation d’information du médecin n’implique pas forcément celle de rédiger un écrit mais il appartient au médecin, en cas de contestation, « d’apporter la preuve par tous moyens de son exécution, notamment par des présomptions au sens de l’article 1353 du Code  civil » (Civ. 1ère, 14 octobre 1997, Bull. n° 278)
https://www.courdecassation.fr/publications_26/rapport_annuel_36/rapport_2002_140/deuxieme_partie_tudes_documents_143/tudes_theme_responsabilite_145/professionnels_sante_6115.html 
Or quel meilleure preuve qu’un document écrit ? Prenez des notes lors de l’entretien ou enregistrez la conversation :
lire la responsabilité du médecin vaccinateur.

LE PRINCIPE DE PRÉCAUTION

Saviez-vous qu’avant toute vaccination, des tests préalables devaient être effectués afin de déterminer si votre état de santé était en mesure de les recevoir ? « Les sujets à vacciner doivent être soumis à un examen médical PRÉALABLEMENT à CHAQUE INJECTION »I-3
http://www.legifrance.gouv.fr/jo_pdf.do?numJO=0&dateJO=19520305&numTexte=02595&pageDebut=02595&pageFin=
Et un certificat médical doit être délivré à l’issue de cet examen, avant injection. Les vaccins sont destinés avant tout à des sujets en bonne santé, des sujets dont on doit s’assurer le bon état de santé au moyen de plusieurs tests médicaux… Or, si les textes de lois précisent que les vaccinations obligatoires nécessitent des examens préalables, ils ne précisent pas exactement lesquels. Ces examens qu’on ne réalise jamais dans la pratique alors qu’ils sont partie intégrante des lois d’obligation, permettent aussi d’établir des certificats de contre-indication; si on a déterminé que vous n’étiez pas apte= contre-indication définitive ou temporaire. On vaccine donc sans la moindre précaution. Tout cela, au mépris de la santé du patient et au mépris du principe de précaution. C’est ce qu’on appelle de la négligence grave.

=> Bien que la loi oblige à pratiquer des examens avant-vaccination, ils n’en précisent pas les termes. Il est seulement indiqué, en annexe 
http://www.legifrance.gouv.fr/jo_pdf.do?numJO=0&dateJO=19520305&pageDebut=02593&pageFin=&pageCourante=02596, que l’examen préalable doit au moins comprendre une analyse d’urine afin de rechercher l’albumine et le glucose, obligation rappelée par la circulaire du 15 juillet 1965 (JO du 8 août 1965).

D’après l’’avocat au barreau de Grenoble Jean-Pierre Joseph, pour avoir un bilan complet il faudrait réaliser des examens cliniques et biologiques. Soit, au moins:

  • un Ionogramme complet, dosage de l’urée
  • lipodogramme
  • bilan endocrinien
  • titrage de tous les anticorps spécifiques aux vaccinations éventuelles déjà subies
  • test de dépistage des différentes hépatite et du SIDA
  • électrophorèse et immunophorèse des protéines sériques, de manière à avoir une image globale des capacités ou incapacités éventuelles de l’organisme à fabriquer les anticorps
  • radiographie panoramique dentaire, ceci dès qu’il y a au moins une dent dévitalisée
  • radiographie pulmonaire, pour éliminer tout image de tuberculose pulmonaire évolutive.

Tout ça. Personnellement, j’ajouterai aussi des tests d’allergie aux composants des vaccins.

La Cour d’Appel de Riom (arrêt du 30 octobre 1962) rappelle l’exigence d’examens consciencieux, attentifs et conformes aux données actuelles de la science permettant de procéder à un acte médical. L’absence de précautions serait contraire au code de déontologie médicale.

=>On peut choisir cette approche, notamment pour les administrations. « Je veux bien faire les vaccins mais d’après l’article de loi ci-joint, il y a des examens obligatoires à faire avant. Et comme ils sont obligatoires, ils doivent être gratuits. Pouvez m’indiquer quelles sont les démarches à faire pour accomplir ces tests gratuits ?

TOUT SIMPLEMENT : PLUS DE DTP DEPUIS 2008

Vous voulez bien faire les vaccins obligatoires mais seulement les obligatoires. Normalement, le médecin honnête devrait vous dire « désolé mais c’est impossible car il n’existe plus actuellement sur le marché un seul vaccin correspondant aux obligations vaccinales, soit il contient des valences non-obligatoires en plus, soit il n’est pas adapté pour une primo-vaccination (voir obligations vaccinales en France).
Si le médecin vous réponds « pas de problème, on ne fera que les obligatoires» méfiez-vous. Le mensonge par omission est très courant en ce domaine.. demandez à voir quel vaccin il propose alors. Voici un modèle de lettre que vous pouvez soumettre au médecin concernant la non-disponibilité d’un vaccin DTP :
http://www.infovaccin.fr/alerte_DTP_susp.html 
ou ce modèle de lettre  » Pour les parents qui refusent de vacciner leurs enfants ».
Le vaccin le plus proche du DTPolio® et qui peut être proposé en remplacement – le Revaxis® – n’a pas d’AMM pour les enfants de moins de 6 ans ni pour une primo-vaccination, et les autres vaccins comportent des valences non obligatoires et donc non couvertes pour leurs effets indésirables par l’État*, puisque non obligatoires, l’obligation de vaccination contre la diphtérie, le tétanos et la poliomyélite est donc suspendue pendant la période d’indisponibilité du vaccin DTPolio®. 

Radical. Pas de DTP ? C’est bien regrettable… ou ENCORE :

D’autres modèles de lettres, d’autres approches, à vous de choisir celle qui vous sied le mieux, toujours en adaptant à votre cas :

  1. « Puisque j’ai foi en la vaccination, j’assume ! » :
    http://www.alis-france.com/download/engagement_medecin_vaccinateur.pdf
  2. Un autre genre de « lettre qui tue » :
    Certificat à faire signer avant vaccination.
  3. Je veux bien les vaccins, mais à la condition qu’ils soient fabriqués ainsi que l’a préconisé l’agence du médicament, en dilution supérieure à la 4°em centésimale (4CH). (lettre à mettre à jour concernant le BCG) :
    modèle de lettre à envoyer aux administrations qui exigent des vaccinations
  4. Lettre inspirée par la méthode de J-P. Joseph (examens médicaux obligatoires), à mettre à jour concernant le BCG :
    modèle de lettre pour refuser la vaccination auprès des autorités
  5. REFUS: ATTENTION À LA DÉLATION, malgré vos irréfutables  arguments, le médecin vaccinateur peut choisir de vous menacer: « si vous ne voulez pas vacciner, ce n’est plus la peine de venir dans mon cabinet ». Mais il peut aussi décider de vous signaler.

Les parents signalés peuvent rencontrer des difficultés :

  • L’autorité administrative (crèches, écoles, halte garderie…) peut refuser l’accès des enfants aux dits établissements et/ou peut les en exclure.

    Un signalement entre les mains du Procureur de la République qui en référera au Juge pour enfants peut être fait. Notamment parce que l’Ordre National des Médecins les y incite, considérant que ne pas vacciner, c’est maltraiter !  http://a7.idata.over-blog.com/3/27/09/71/Le-droit-des-patients-vu-par-l-Ordre-des-Medecins.jpg C’est hélas un moyen de pression assez répandu.

    En suite de ce signalement, les parents pourront être convoqués devant le Juge pour enfants aux fins d’ouverture éventuelle d’une mesure d’assistance éducative motivée par la mise en danger de la santé de l’enfant, aux fins de contraindre les parents à faire effectuer ladite vaccination, cette mesure pouvant aller jusqu’au retrait de l’enfant de son milieu naturel aux fins de placement en foyer ou famille d’accueil http://www.initiativecitoyenne.be/article-des-parents-menaces-par-le-chantage-vaccinal-d-un-medecin-123173691.html

  • De plus, par la voie du signalement, les parents s’exposent à une peine d’emprisonnement de 6 mois ainsi qu’une amende de 5ème classe soit 3.750 € selon les articles L 3111-2, L 3111-3 et L 3112-1 du CSP. http://www.alis-france.com/download/vaccination_repression.pdf

    En tout état de cause, les parents désireux de refuser cette vaccination, en connaissance de cause, devraient rédiger un courrier à adresser tant au médecin pédiatre, qu’au Procureur de la République du ressort du lieu de vie de l’enfant, qu’aux établissements scolaires et/ou sanitaires, aux fins de justifier et d’expliquer ledit refus, des arguments purement juridiques pouvant être évoqués dans ledit courrier, indépendamment de toute croyance médicale sur l’absence d’innocuité des vaccins.

=> Au médecin qui vous menacerait ouvertement, n’hésitez pas à donner un retour de bâton: « Signalez moi a la PMI, pendant ce temps moi je vous signale a l’ordre des médecins pour mensonge et intimidation »  http://www.conseil-national.medecin.fr/contacts-ordre-des-medecins

PMI ou POLICE MÉDICALE INFANTILE

Que faire face à la PMI ?

  1. Les menaces de la PMI ne valent rien juridiquement. Leur mission n’est pas de menacer.
  2. Lorsque le PMI vous contacte et demande à vous rencontrer dans le plus bref délai, inutile de paniquer ; demandez un courrier écrit avec les motifs de l’entretien.
  3. Si la PMI refuse et insiste en vous informant oralement des motifs; vous refusez tant que vous n’avez pas une convocation écrite conforme.
  4. La PMI va vous demander pourquoi vous tenez à avoir un écrit.
  5. Vous répondez calmement que ça va vous permettre d’apporter des réponses concrètes et que vous allez demander la légalité de la convocation et de ces motifs à un avocat.

En règle générale la PMI fait très attention car elle est obligée de respecter la procédure, sinon elle abandonne. Vous ne devez vous rendre à leur convocation QUE c’est si elle est commandée par un juge. Et dans ce cas, vous pouvez vous faire assister. N’oubliez pas: si vous contrôlez votre peur et que vous leur faites sentir que vous n’avez pas peur, ils n’agiront pas de la même façon. Et si votre peur est trop forte, demandez conseil avant d’agir. Dire NON aux vaccins n’est pas un CRIME.CONTACTEZ L’UNACS à Nantes  En cas de doutes, questions, inquiétudes, faites vous aider, vous n’êtes pas seuls. (MERCI Jacques Bessin, président de l’UNACS d’avoir écrit ce petit texte)

CRÈCHE & COLLECTIVITÉS

On pourrait en effet concevoir qu’un établissement privé puisse exiger à l’entrée telle ou telle vaccination, même facultative (ou « fortement recommandée » comme le ror). Cela ne serait possible que si une loi l’autorisait à agir ainsi. Ce n’est pas le cas. « Les autres vaccinations ne sont pas obligatoires. La preuve d’autres vaccinations (variole, coqueluche, BCG, ROR…) ne doit pas être réclamée. »

http://vosdroits.service-public.fr/particuliers/F767.xhtml

ou

http://www.legifrance.gouv.fr/affichJuriAdmin.do;jsessionid=DAFF698959C210264A93965F3DFF5B2F.tpdjo13v_3?oldAction=rechExpJuriAdmin&idTexte=CETATEXT000007849723&fastReqId=151144436&fastPos=18

« les enfants admis dans les crèches » doivent être soumis aux vaccinations prévues par les textes en vigueur sauf lorsqu’ils présentent une contre-indication attestée par certificat médical. 

Exemple de courrier à soumettre à la crèche concernant le règlement intérieur (à modifier si non-vacciné ror) : 
https://www.facebook.com/groups/raphetbea/634367916600887/

Comment argumenter pour l’inscription d’un enfant en crèche : 
http://www.alis-france.com/download/temoignage_famille.pdf

LA PRÉSENTATION DU CARNET DE SANTÉ

« Le carnet de santé est un document confidentiel, nul ne peut en exiger sa présentation. »
Article L. 2132-1 du CSP modifié par Loi n°2001-1246 du 21 décembre 2001 – art. 34 JORF 26 décembre 2001 :

« Le carnet est établi au nom de l’enfant. Il est remis aux parents ou aux personnes titulaires de l’exercice de l’autorité parentale ou aux personnes ou aux services à qui l’enfant a été confié. Ils doivent être informés que nul ne peut en exiger la communication et que toute personne appelée, de par sa fonction, à prendre connaissance des renseignements qui y sont inscrits est soumise au secret professionnel. »

L’Article R3111-17 du Code de la Santé Publique mentionne clairement que le chef d’établissement à un devoir de contrôle de la situation de l’enfant au regard des vaccinations obligatoires, mais aucune autorité pour exiger le carnet de santé, tout autre document en tenant lieu suffit.

=> Ce qui signifie que même une copie n’est pas exigible, le carnet de santé étant intégralement soumis au secret médical. Pour les institutions réclamant ces informations, un certificat du médecin attestant que l’enfant se porte bien et est à jour de ses vaccinations suffit (ou un certificat de contre-indication).

=>Utilisation du carnet de santé comme certificat de vaccination: Deux doubles pages insérées dans le carnet sont consacrées aux vaccinations et portent chacune un numéro de formulaire (cerfa n°12594*01 et n°12595*01). Leur photocopie a valeur de certificat de vaccination. Ainsi, le carnet n’a pas à être présenté lors de l’inscription à l’école ou dans une collectivité: http://vosdroits.service-public.fr/particuliers/F810.xhtml




France : un journaliste RMC-BFM pris en flagrant délit de mensonge concernant le vaccin Pfizer ?

[Source : businessbourse.com]

La page du Vidal a-t-elle été mise à jour suite à cet imbroglio sur le plateau de BFM autour de l’efficacité du Vaccin ?

[Ndlr : la page Vidal a été éditée en date du 2 juillet, soit le lendemain de l’émission, avec l’ajout de la notice suivante :

Edit du 2 juillet 2021 : Attention, cet article a été publié fin 2020 et reflète les connaissances à cette date. Depuis, une masse considérable de données a été recueillie, en particulier grâce aux campagnes vaccinales, que cet article n’aborde évidemment pas. En particulier, on sait désormais que le vaccin BioNTech Pfizer (COMIRNATY) est très efficace pour prévenir les formes sévères de la COVID-19, y compris chez les personnes âgées, y compris pour les variants Alpha, Bêta, Gamma et Delta.]


[Ndlr : lien vers la page Vidal en question :
Vaccin Pfizer/BioNTech contre la COVID19 : enfin des données à analyser ! (vidal.fr)]

[Ndlr : capture d’écran avec surlignage en vert clair du passage problématique :]

[Ndlr : Page Vidal sauvegardée en PDF :]




CRYPTO-MONNAIES: Qui tire les ficelles ?… Olivier Delamarche Balance TOUT !

[Source : businessbourse.com]

Entre véritable révolution technologique et manipulation de marché à peine déguisée, qu’en est-il vraiment de la situation sur les crypto monnaies ? Quels dangers pouvons-nous rencontrer sur cette nouvelle classe d’actif numérique ? Réponse avec Olivier Delamarche.


[Voir aussi :
Bitcoin et autres cryptomonnaies au service du Nouvel Ordre Mondial?
La disparition du cash est en marche : cryptomonnaies et destruction des libertés
Bitcoin et autres monnaies cryptées : instruments de libération ou de contrôle ?
Note sur le prochain système monétaire
La ruée vers une société sans cash ne sert que les intérêts globalistes
La dépendance technologique et la fin de la liberté
Un système presque gratuit
Note sur la souveraineté monétaire
Cette chose sur laquelle on ne peut pas tricher]




Covid : plainte déposée contre la France devant la Cour pénale internationale pour crime contre l’humanité

[Source : Anthropo-logiques]

Par Jean-Dominique Michel

Je viens de recevoir l’excellente nouvelle que le CSAPE (Collectif des Syndicats et Associations Professionnels Européens) a déposé en date du 28 juin dernier devant la CPI une plainte pénale visant le président Emmanuel Macron, le gouvernement et les haut-fonctionnaires impliqués dans la gestion criminelle de l’épidémie de Covid.

Voici le communiqué reçu ce jour de son secrétaire général :

Le CSAPE vous informe qu’en suite de l’interpellation du 02 mars 2021, par mise en demeure restée sans réponse, une plainte contre des dirigeants français vient d’être déposée à la Cour pénale internationale (CPI) avec demande d’ouverture d’enquête pour crime contre l’humanité, atteinte à la dignité humaine, servitude et génocide, sous le numéro OTP-CR-271/21.

Nous rendons publique la plainte et nos découvertes au niveau mondial et nous vous incitons à vous associer à l’action du CSAPE en déposant également plainte avant que la situation ne devienne irréversible pour cause d’absence de résistance effective – (les actions devant les juridictions françaises étant vouées à l’échec pour les raisons d’ailleurs exposées dans la plainte).

Il s’agit de l’avenir de l’humanité dont nos enfants.

Vous pouvez prendre connaissance de la plainte jointe.

Après avoir découvert les informations révélées, toutes factuelles, vous serez certainement convaincus de la nécessité d’agir. Dans ce cas le CSAPE peut vous aider dans la démarche.

Il faut être conscient que toutes les bonnes volontés doivent mettre une pression supérieure à celle que nous impose la dictature en place. Rassembler autour d’une action coercitive et participer à un travail d’équipe en relayant cette action sont des moyens incontournables pour vaincre une politique totalitaire et délétère.

Vous pouvez également nous rejoindre en adhérant au CSAPE en retournant le bulletin d’adhésion téléchargeable sur le site www.csape.international et nous aider par une cotisation et/ou un don pour le travail accompli par les initiateurs.

Avec nos remerciements,

Bien cordialement.

Patrice LEPILLER
Secrétaire général du CSAPE

Dossier de plainte du CSAPE contre la France pour crime contre l’humanité : télécharger le pdf.

Les requérants expliquent qu’ils ont décidé de déposer une plainte nominative contre :

Pour avoir organisé une situation de dommages considérables et de crimes sur la population française :

  • Le président de la République française, monsieur Emmanuel MACRON ;
  • Le premier ministre, monsieur Jean CASTEX, chef du gouvernement ;
  • L’ensemble du gouvernement actuel représentant l’exécutif ; L’ensemble du comité scientifique dirigé par monsieur Jean-François DELFRAISSY ;
  • L’Institut Pasteur en son Président : Christian VIGOUROUX, président de section au Conseil d’État et les Membres de droit représentants du ministre de la Recherche, du Budget, de la Santé, du président du Centre national de la recherche scientifique, le directeur général de l’Institut national de la santé et de la recherche médicale, ainsi que Sanofi Pasteur.

Pour avoir participé activement en France :

  • La ministre de la Santé, madame Agnès BUZYN ;
  • Le directeur général de la Santé, Jérôme SALOMON ;
  • Le président de l’Assemblée nationale, monsieur Richard FERRAND ;
  • L’académie nationale de médecine, Dr CHARPENTIER Bernard, 1ère division, Président
  • Le conseil de l’ordre des médecins, Dr Patrick BOUET ;
  • Le conseil de l’ordre des infirmiers monsieur Patrick CHAMBOREDON ;
  • Le conseil de l’ordre des masseurs-kinésithérapeutes, monsieur Pascale MATHIEU ;
  • L’ensemble des ARS (agences régionales de santé) dont la liste des noms est communiquée ;
  • L’ensemble des académies scolaires dont la liste des noms est communiquée.

Pour avoir organisé et participé activement depuis l’international :

  • Le directeur général de l’OMS, Tedros Ghebreyesus (Genève, Suisse) ;
  • Le docteur Christian Drosten (Berlin, Allemagne) ;
  • Bill Gates (Seattle, Washington, États-Unis) ;
  • La commission européenne en sa présidente Ursula von der Leyen (Bruxelles, Belgique) ;
  • L’Agence européenne du médicament (EMA) en sa directrice Emer Cooke (Amsterdam, Netherlands).




Le Forum économique mondial publie un guide sur la façon de contraindre et de manipuler le public pour imposer le vaccin Covid-19

[Source : numidia-liberum.blogspot.com]

[Illustration : Unsplash / @diana_pole]

Le Forum économique mondial (WEF) a eu un rôle plus important à jouer au cours des quinze derniers mois que beaucoup d’entre vous ne peuvent réaliser, et maintenant ils ont publié un guide utile pour les gouvernements et les responsables de la santé publique du monde entier sur la façon de contraindre et de manipuler le grand public pour se faire vacciner contre le Covid-19.

Le WEF a déclaré dans un article récent qu’afin d’obtenir une immunité collective contre la maladie présumée de Covid-19, les responsables de la santé publique devraient utiliser la « théorie de la publicité », manipuler la façon dont les gens pensent et ressentent l’obtention du vaccin, utiliser les dirigeants communautaires et les agents de santé faire de la propagande et offrir des pots-de-vin comme incitation à « aider les sceptiques à franchir les portes des centres de vaccination locaux ».

La théorie de la publicité s’articule autour du cadre de la hiérarchie des effets qui suggère que « les clients pensent d’abord, puis ressentent et ensuite font ». Le WEF pense que les décideurs politiques du monde entier ne s’adaptent actuellement qu’aux personnes qui sont déjà intéressées à obtenir le vaccin Covid, ils recommandent donc que, pour convaincre les sceptiques, les responsables recourent à trois méthodes simples de coercition et de manipulation.

Think-Feel-Do Framework for COVID-19 vaccine communication efforts

La première étape que le WEF recommande aux responsables de la santé publique de mettre en œuvre consiste à « augmenter les connaissances et surmonter la désinformation ». Cela tourne autour de l’étape de « réflexion » de la théorie de la publicité et indique que les dirigeants locaux contactent et éduquent de manière proactive les sceptiques via des « médias tels que les appels téléphoniques, le publipostage, la télévision, les panneaux d’affichage et les canaux numériques ».

Pourquoi recommandent-ils cela ? Parce que grâce à la recherche, le WEF pense que les gens sont « susceptibles de croire que le processus d’invention et d’approbation des vaccins a été précipité, avec des effets secondaires sous-déclarés ». Le problème avec les conseils du WEF ici est que les gens ont tout à fait raison de croire que le processus d’invention et d’approbation a été précipité[2]. Ils ont également raison de croire que les effets secondaires sont sous-déclarés. Ce n’est pas une question d’opinion, c’est une question de fait.

Or, le temps moyen nécessaire pour que tous les vaccins sur le marché soient approuvés est d’environ huit ans. Ils ont commencé à administrer les vaccins Covid-19 dans les bras du grand public dans les 11 mois suivant leur prétendue création (soit un délai presque 10 fois plus court), mais même alors, ils n’ont pas été approuvés comme les autres vaccins, ils ont plutôt reçu une autorisation d’utilisation d’urgence.[1] Pourquoi n’ont-ils reçu qu’une autorisation d’utilisation d’urgence ? Parce qu’ils sont encore en phase trois d’essais et sont donc expérimentaux. L’autorisation d’utilisation d’urgence signifie que le fabricant du vaccin ne peut être tenu responsable de toute blessure pouvant survenir à la suite du vaccin.

Quant aux effets secondaires sous-déclarés ? Eh bien, avez-vous déjà entendu parler du programme de carte jaune de la MHRA (Medicines & Healthcare products Regulatory Agency; Agence de réglementation des médicaments et produits de santé) ? Beaucoup de gens ne l’ont pas fait et c’est précisément pourquoi les effets secondaires sont sous-déclarés. Le système de la carte jaune permet aux gens de signaler tout effet indésirable qu’ils ont pu avoir en raison des vaccins Covid-19, et la MHRA estime que seulement 1 % à 10 % des effets indésirables sont réellement signalés.

Cela rend le nombre réel d’effets indésirables et de décès signalés assez effrayant lorsque l’on tient compte de la sous-déclaration. Or, selon la 21e mise à jour publiée par le gouvernement britannique/MHRA sur les effets indésirables des vaccins Covid-19, il y a eu 973 425 effets indésirables allant de légers à extrêmement graves et 1 356 décès jusqu’au 16 juin 2021.

La deuxième étape que le WEF recommande aux responsables de la santé publique de mettre en œuvre implique la propagande et le harcèlement. Cela tourne autour de l’étape « ressentir » de la théorie de la publicité et indique que les hésitants au vaccin devraient être bombardés d’appels téléphoniques et de discussions, et harcelés sur les réseaux sociaux pour les persuader d’obtenir le vaccin Covid.

Le WEF suggère également qu’un autre moyen d’améliorer les sentiments des sceptiques vis-à-vis des vaccins consiste à jouer sur la peur de passer à côté/d’en manquer (Fear Of Missing Out, FOMO), à la fois socialement et économiquement. Pour y parvenir, le WEF recommande que les responsables de la santé publique utilisent des tactiques qui induisent la culpabilité et le regret.

Ils suggèrent que cela peut être fait d’une manière similaire à celle utilisée avec succès au Canada dans les années 1930 et 1940 pour lutter contre la diphtérie. Pendant cette période ils ont utilisé des messages tels que « si vos enfants meurent de diphtérie, c’est de votre faute, car vous préférez ne pas prendre la peine de vous en protéger ».

Le problème ici est que les vaccins Covid n’empêchent pas l’infection ou la transmission, donc l’utilisation de messages tels que ceux recommandés par le WEF, c’est de la coercition et n’équivaudrait pas à un consentement éclairé, car au lieu de cela, la personne serait extrêmement mal informée.

Il a seulement été prouvé que les injections Covid réduisaient le risque d’être hospitalisé ou de mourir de Covid-19, un risque qui est déjà incroyablement faible pour la plupart des gens, s’élevant à environ 0,02 % en moyenne.

Les essais limités effectués ne mesuraient que si une personne vaccinée souffrait ou non d’une maladie grave si elle était infectée par Covid-19, mais ils étaient défectueux, car personne n’a été exposé au virus pendant l’étude, ils ne mesuraient que ce qui se passait lorsqu’ils étaient dans la population générale.

Ils n’ont pas mesuré si une personne vaccinée pouvait toujours être infectée par Covid-19, et ils n’ont pas mesuré si une personne vaccinée pouvait toujours propager le virus conformément à la théorie des germes acceptée par le grand public.

Ce conseil du WEF est assez honteux compte tenu de ce qui précède, n’est-ce pas ?

La troisième et dernière étape que le WEF recommande aux responsables de la santé publique de mettre en œuvre implique la corruption et les démarchages téléphoniques. Cela tourne autour de l’étape « faire » de la théorie de la publicité et indique que des incitations devraient être offertes pour contraindre les gens à se faire vacciner contre le Covid-19 ainsi que pour harceler les gens à leur domicile dans le but de les persuader de prendre le vaccin à plusieurs reprises.

Le WEF conseille aux responsables de la santé publique d’offrir des incitations en espèces, des transports gratuits, des congés payés, des produits gratuits et des cadeaux de loterie comme pots-de-vin pour « encourager » les gens à adopter les piquouses covidiques.

Ils conseillent également que des cliniques éphémères soient mises en place dans les zones mal desservies avec des populations hésitantes à la vaccination et de créer des « équipes d’essai de vaccins » qui harcèlent les personnes à domicile sous prétexte d’atteindre les personnes « enfermées à la maison » ou qui « éprouvent des difficultés » à se rendre aux centres de vaccination.

Le Forum économique mondial a déclaré qu’il

« croyait que l’application de l’approche centrée sur le patient “penser — ressentir — faire” au problème de communication du vaccin Covid-19 améliorera les efforts visant à accélérer l’immunité collective mondiale. Assurer une réouverture et une reprise économiques sûres et surmonter cet important défi sanitaire et économique pourraient dépendre de telles tactiques ».

Le vaccin Covid-19 n’assurera pas une réouverture et une reprise économiques sûres, tout comme Covid-19 n’a jamais provoqué une fermeture et une décimation sûres de l’économie. Ce sont des gouvernements tyranniques et leurs conseillers scientifiques unidimensionnels qui ont fermé et détruit l’économie, mais cela n’a pas pu se faire sans l’adhésion inconditionnelle du grand public.

Mais peut-on vraiment en blâmer le public compte tenu des tactiques de guerre psychologique déclenchées contre lui par les autorités pour les manipuler jusqu’à ce qu’il s’y conforme ? Une guerre psychologique qui a déclenché l’émotion de la peur et l’a transformé en agneaux sacrificiels sous prétexte de « faire leur part pour le plus grand bien ».

Les mêmes tactiques que le Forum économique mondial recommande désormais aux autorités d’utiliser pour manipuler le même public afin qu’il prenne un « vaccin » expérimental.

Source : World Economic Forum releases guide on how to coerce and manipulate public into getting the Covid-19 Vaccine
By The Daily Expose


NOTES de H. G.

[1] La variante DELTA prouve que les vaccins covidiques ne sont pas faits pour guérir

[2] L’élaboration d’un vaccin s’échelonne habituellement sur 10 à 15 ans. Le vaccin développé le plus rapidement, celui contre Ebola, a exigé cinq ans d’efforts. Entre chacune des étapes pour développer un vaccin, on marque habituellement une pause. Celle-ci permet aux scientifiques de minutieusement analyser leurs résultats avant de passer à la prochaine phase, et aux investisseurs d’interrompre leur implication si l’issue du projet devient trop incertaine.
Les essais cliniques (chez l’humain) se déroulent en quatre phases :

  • Les essais de Phase I ont lieu généralement sur quelques dizaines de volontaires. Ils ont pour but d’observer les éventuels effets secondaires très fréquents (en comparant avec un placebo ou un vaccin connu). Ils permettent aussi de déterminer la meilleure dose de vaccin expérimental, en mesurant les anticorps produits par les volontaires.
  • Les essais de Phase II élargissent les connaissances, en incluant plusieurs centaines ou milliers de volontaires, dans plusieurs centres cliniques différents. Les volontaires sont suivis pendant plusieurs mois, notamment pour observer l’évolution dans le sang de leurs taux d’anticorps ou de lymphocytes B et T. Cette étape permet d’étudier les détails de la réponse immunitaire, de préciser les schémas d’administration (nombre de doses, etc.), et d’identifier les effets secondaires fréquents.
  • Les essais de Phase III incluent plusieurs dizaines voire centaines de milliers de volontaires. Ils ont pour but de savoir si le vaccin protège contre la maladie. Il s’agit donc d’observer dans quelle mesure les personnes vaccinées qui sont exposées au microbe résistent à la maladie dans les semaines/mois après la vaccination. Ces essais à large échelle sont les seuls capables de détecter les effets secondaires rares, ainsi que de définir dans quelles classes d’âge ou groupes de population le candidat-vaccin est efficace — ou non.
  • Les essais de Phase IV sont réalisés après la commercialisation d’un vaccin pour préciser son utilisation auprès de populations qui n’avaient pas été incluses dans les essais de phase II et III. Il s’agit aussi de vérifier si des effets indésirables très rares, mais graves, surviennent chez les millions de personnes vaccinées.



Des vaccins israéliens refilés aux Anglais

[Source : plumenclume.org]

Par Gilad Atzmon

Il y a dix jours, l’Autorité palestinienne a refusé 90 000 doses de vaccin en provenance d’Israël parce qu’elles étaient « presque périmées ». Plus tôt dans la journée, Israël avait annoncé qu’il transférerait jusqu’à 1,4 million de doses de vaccin Pfizer dans le territoire palestinien. Mais presque aussitôt que les 90 000 premières doses sont arrivées à Ramallah, l’AP a déclaré qu’elle les renverrait car elles étaient sur le point d’être périmées.

Mais Israël n’a pas renoncé. Il a peut-être trouvé un client plus facile pour ses vaccins presque périmés.

Le journal israélien News 12 a révélé aujourd’hui qu’une « négociation avancée entre Israël et le Royaume-Uni sur un accord d’échange de vaccins » a lieu.

L’article de N12 révèle que « le ministère de la Santé (israélien), craignant la perte de centaines de milliers de doses, a imaginé une solution créative. La Grande-Bretagne pourrait recevoir un million de vaccins dès la semaine prochaine et, en échange, elle livrera à Israël la prochaine livraison qu’elle recevra de Pfizer en septembre ». L’article israélien souligne également que les doses Pfizer israéliennes expireront dès samedi prochain.

Si vous vous demandez pourquoi Israël est dans une telle situation de panique concernant ses restes de vaccins, le graphique suivant de la distribution des vaccins israéliens peut fournir la réponse.

Le graphique révèle que depuis la fin mars, les Israéliens ont perdu tout intérêt pour la vaccination. Environ 40% des Israéliens ne sont pas vaccinés et ne montrent aucun signe d’enthousiasme pour l’inoculation. Le graphique révèle également qu’un bon 4 % des Israéliens qui ont pris la première dose Pfizer ont hésité à prendre la seconde. Cela peut être dû à la sensibilisation croissante des Israéliens aux effets indésirables graves des vaccins ainsi qu’au travail intense des courageux dissidents israéliens.

On peut toutefois se demander qui, au sein du gouvernement britannique, négocie ce genre d’accord et qui, au sein du NHS, va vacciner les Britanniques avec des doses qui ont été rejetées par l’Autorité palestinienne en raison de leur date de péremption.

[Source anglophone :]
https://www.unz.com/gatzmon/hot-off-the-press-vaccines-rejected-by-palestinian-authority-may-end-up-in-the-uk/




Est-il juridiquement possible de rendre la vaccination anti-covid obligatoire en France ?

[Source : revuedlf.com]

Sur la licéité d’une obligation vaccinale anti-Covid

Par Philippe Ségur, Professeur de droit public à l’Université de Perpignan

Quatre vaccins anti-covid sont aujourd’hui autorisés en France : le vaccin Moderna, le vaccin Pfizer & BioNTech (nom de marque : Comirnaty), le vaccin Astrazeneca (nom de marque : Vaxzevria) et le vaccin Johnson & Johnson (nom de marque : Janssen). La vaccination – technique médicale consistant à inoculer une substance capable de procurer une immunité contre une maladie infectieuse – est la réponse prioritairement choisie par les pouvoirs publics français en réponse à la pandémie de covid-19. Devant les résistances d’une partie de la population, la question de savoir s’il ne faudrait pas la rendre obligatoire pour les soignants, voire pour tous les Français, a fait son entrée dans le débat public[1].

De manière générale, l’obligation vaccinale trouve son fondement dans plusieurs textes internationaux et nationaux. Le Pacte international relatif aux droits économiques, sociaux et culturels du 16 décembre 1966 prévoit qu’afin de garantir le droit à la santé individuel, les États devront prendre les mesures nécessaires pour assurer « la prophylaxie et le traitement des maladies épidémiques » (art. 12). En France, c’est le ministre chargé de la santé qui élabore la politique de vaccination et la loi qui détermine quels vaccins sont obligatoires. Onze d’entre eux le sont aujourd’hui pour les enfants (art. L3111-2 CSP)[2]. Les professionnels de santé et thanatopracteurs sont également assujettis à certaines obligations vaccinales de même que les voyageurs qui souhaitent se rendre en Guyane. Il est, par ailleurs, admis que « lorsqu’un petit nombre de décès survient dans le cadre d’un programme de vaccination dont le seul but est de protéger la santé de la société en éliminant les maladies infectieuses », cela ne constitue pas une atteinte au droit à la vie protégé par la Convention européenne des droits de l’homme du 4 novembre 1950[3]. Les bénéfices de la vaccination, en effet, ne sont plus à démontrer : elle a permis l’éradication de la variole, une diminution de 99% des cas de poliomyélite entre 1988 et 2016, une réduction considérable des cas de tétanos, rougeole, diphtérie, coqueluche, etc[4]. À l’inverse, la recrudescence de certaines maladies infectieuses létales est liée à la diminution de la couverture vaccinale, ce qui peut justifier de rendre les vaccins obligatoires[5].

Dans une affaire récente, la Cour européenne des droits de l’homme a paru donner des gages aux États désireux d’imposer cette obligation en matière de lutte contre la covid-19. Dans l’arrêt Vavřička du 8 avril 2021, elle a considéré que si la vaccination obligatoire des enfants était une ingérence dans la vie privée, celle-ci était nécessaire dans une société démocratique au nom de la solidarité sociale[6]. Ce jugement, assorti du fait que le gouvernement français était intervenu dans la procédure, a été interprété comme un argument supplémentaire en faveur de l’obligation. Cela d’autant plus que le Conseil constitutionnel avait déjà refusé en 2015 de déclarer contraire à la Constitution l’obligation de vaccination infantile contre la poliomyélite, la diphtérie et le tétanos[7].

La crise sanitaire née de la pandémie de covid-19 pourrait donc justifier de rendre la vaccination obligatoire par voie législative pour un motif de santé publique. Le caractère exceptionnel des circonstances ne doit cependant pas faire oublier celui du moyen médical employé pour la faire cesser, à savoir le caractère inédit des procédés vaccinaux utilisés. Ainsi l’autorisation de mise sur le marché qui a été donnée aux fabricants en procédure accélérée par l’Agence européenne des médicaments (EMA) est conditionnelle. Selon l’EMA, ce type d’autorisation est délivrée « sur la base de données moins complètes que ce qui est normalement requis » et suppose que le fabricant s’engage à « fournir des données cliniques complètes à l’avenir ». Les rapports européens publics d’évaluation (EPAR) rendus au sein de l’Agence européenne des médicaments pour Pfizer[8] et Moderna[9] indiquent que les laboratoires pharmaceutiques doivent encore « fournir les résultats de l’essai principal, qui se poursuit pendant deux ans ». L’autorisation de mise sur le marché a été octroyée à Pfizer le 21 décembre 2020 jusqu’en décembre 2022. Le « rapport final de l’étude clinique » sera remis en décembre 2023. Pour Moderna, l’autorisation a été donnée le 6 janvier 2021 jusqu’en janvier 2023. Le « rapport final de l’étude clinique » sera remis en décembre 2022. Le fait qu’il s’agisse d’une vaccination en phase expérimentale ne saurait donc faire de doute.

Pour les deux autres vaccins, l’autorisation de mise sur le marché est également conditionnelle. Le vaccin AstraZeneca a été autorisé le 29 janvier 2021 et le vaccin Johnson & Johnson le 11 mars 2021. Les sociétés qui les commercialisent devront continuer de « de fournir les résultats des essais cliniques, qui sont en cours », comme l’indiquent les rapports d’évaluation du premier et du second[10]. Pour AstraZeneca, les « rapports d’étude cliniques finaux » sont attendus le 31 mai 2022[11]. Ceux du vaccin Johnson & Johnson sont attendus le 31 décembre 2023[12]. La formule « essai clinique » utilisée par l’Agence européenne est sans équivoque. Cette notion est définie par la directive 2001/20/CE du Parlement européen et du Conseil du 4 avril 2001[13]. Selon ce texte, un essai clinique est une « investigation menée chez l’homme, afin de déterminer ou de confirmer les effets cliniques, pharmacologiques et/ou les autres effets pharmacodynamiques d’un ou de plusieurs médicaments expérimentaux (…) dans le but de s’assurer de leur innocuité et/ou efficacité ». On notera, par exemple, qu’en dehors même des incertitudes relatives à leur technique spécifique – ARNm ou ADN recombiné[14] –, « aucune étude de cancérogénicité n’a été réalisée » pour le vaccin Moderna et « aucune étude de génotoxicité ou de cancérogénicité n’a été réalisée » pour les vaccins PfizerAstraZeneca et Johnson & Johnson.

L’ensemble de ces informations suffisent à convaincre que la pandémie de covid-19 a conduit les autorités sanitaires à autoriser une expérimentation vaccinale à grande échelle inédite dans l’histoire de la médecine. En période d’urgence, rien ne paraît juridiquement s’y opposer tant sur le plan de la santé individuelle afin de protéger les personnes vulnérables que sur le plan de la santé publique pour éviter la saturation des structures hospitalières. En revanche, le caractère expérimental de la vaccination invite le juriste à en recontextualiser l’usage, car en cette matière, le droit interne comme le droit international ont historiquement construit la notion de consentement du sujet comme garde-fou pour empêcher toute dérive (I). Dès lors, ce principe du consentement semble suffisamment bien établi pour constituer un obstacle à l’obligation vaccinale aussi longtemps que les phases de tests cliniques ne seront pas terminées (II).

I- LE LIBRE CONSENTEMENT,UN FREIN À L’EXPÉRIMENTATION MÉDICALE

A- Le conflit historique entre l’éthique et l’expérimentation médicale

À partir du XVIe siècle, les progrès de la médecine ont incité aux expérimentations[15]. C’est d’ailleurs l’une d’elles qui a permis l’invention du vaccin. En 1796, le docteur Edward Jenner inocule à un enfant de huit ans du pus prélevé sur une trayeuse de vaches atteinte d’une maladie infectieuse des bovidés, la vaccine. En l’exposant ensuite à un malade contagieux, il démontre que l’injection a immunisé l’enfant contre la variole. La foi dans le progrès et l’exaltation des découvertes scientifiques incitent alors à expérimenter sur les « corps vils », jugés de peu de valeur : les détenus, les internés, les esclaves, les indigènes, les prostituées. Au XVIIIe siècle, des médecins se livrent à des expériences sur des esclaves noirs dans les colonies européennes des Antilles et d’Amérique du Nord[16]. L’inoculation préventive de maladies comme la petite vérole est utilisée sur des populations entières afin de tenter l’immunisation dans un contexte d’expérimentation de masse

Au XIXe siècle, les expériences se multiplient. Certains médecins témoignent d’une haute conscience éthique. C’est le cas, en 1833, d’un chirurgien militaire américain, William Beaumont, qui mène des expériences sur un patient atteint d’une fistule à l’estomac, mais seulement après avoir sollicité son accord et l’avoir engagé à cette fin[17]. En 1856, Claude Bernard, en posant les principes de la méthode expérimentale, recommande de « ne jamais pratiquer sur un homme une expérience qui ne pourrait que lui être nuisible à un degré quelconque »[18]. Cependant le 15 décembre 1859, le tribunal correctionnel de Lyon condamne pour blessures volontaires deux médecins hospitaliers qui ont volontairement inoculé la syphilis à un garçonnet de dix ans venu consulter pour une teigne[19]. En 1884, Louis Pasteur lui-même écrit à l’empereur du Brésil pour lui demander l’autorisation de contaminer des condamnés à mort avec le choléra afin d’essayer sur eux des traitements[20]. Les exigences de l’expérimentation sont donc loin d’être d’emblée synonymes d’éthique. En 1892, en Allemagne, un médecin directeur de clinique est condamné pour avoir injecté la syphilis à des prostituées et à des mineurs à leur insu. À la suite de cette affaire, les services de santé allemands adoptent le 29 décembre 1900 une instruction aux directeurs de cliniques, polycliniques et établissements hospitaliers qui leur impose en matière d’expérimentation « le consentement clair » de la personne concernée[21].

C’est un médecin français, Pierre-Charles Bongrand, qui émet le premier l’idée moderne selon laquelle le sujet humain – et non le médecin – est au centre du dispositif expérimental. En 1905, dans sa thèse pour le doctorat en médecine, il constate que, tout en étant indispensables au progrès médical, les expériences sur l’être humain sont immorales, car elles sacrifient l’individu à la collectivité. C’est pourquoi il propose d’instaurer entre l’expérimentateur et le sujet un accord fondé sur le « consentement préalable »[22]. Cette conception ne se traduira pas immédiatement dans le droit[23]. Le principe du consentement éclairé du patient sera d’abord consacré pour la seule relation thérapeutique par la Cour de Cassation le 28 janvier 1942[24]. Quant à la recherche médicale, on continuera de présupposer qu’elle est humaniste du seul fait qu’elle vise à l’amélioration du sort de la collectivité. « Le labeur des hommes de génie, même orienté dans une direction erronée, finit presque toujours par tourner au plein avantage de l’humanité », écrivait ainsi Mary Shelley dans Frankenstein en 1818.

Le XXe siècle a pourtant largement démenti le présupposé des finalités humanistes de toute recherche médicale. Ainsi l’Unité 731, créé par le Japon impérial en 1932 aurait fait périr plus de dix mille prisonniers servant de cobayes humains en laboratoire[25]. En août 1944, le médecin en chef de l’armée japonaise, Nakamura Hirosato, a provoqué la mort de neuf cents Indonésiens après avoir ordonné l’injection expérimentale d’un vaccin contenant de la toxine tétanique chimiquement modifiée[26]. En Allemagne, ni le serment d’Hippocrate, ni les directives du gouvernement sur les thérapeutiques nouvelles et l’expérimentation scientifique du 28 février 1931 qui prévoyait que l’expérimentation était interdite « dans tous les cas où le consentement fait défaut » n’auront été suffisants pour empêcher les dérives médicales les plus tragiques. Le IIIe Reich a procédé à des expériences à vaste échelle sur des juifs déportés. À Auschwitz, à Buchenwald, à Dachau, à Natzwzeiler, les médecins nazis ont utilisé des cobayes humains auxquels ont été inoculés des pathogènes tels que le typhus, la fièvre jaune, la variole, la typhoïde, le choléra et la diphtérie afin de chercher des vaccins ou de mettre au point des traitements permettant l’immunité[27].

B- La consécration du consentement éclairé après 1947

Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, vingt médecins et trois fonctionnaires nazis seront accusés de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité et jugés à Nuremberg du 9 décembre 1946 au 20 août 1947. Le jugement du Tribunal militaire américain des 19 et 20 août 1947[28] établit une liste des dix critères retenus pour apprécier les expérimentations reprochées aux accusés et connus aujourd’hui sous le nom de « Code de Nuremberg »[29]. Parmi eux, se trouve le principe du consentement éclairé du sujet. Pour leur défense, les accusés prétendaient qu’en temps de guerre, le serment d’Hippocrate ne tenait plus et que l’État pouvait décider de faire primer l’intérêt de la science sur celui de l’individu pour le bénéfice de la Nation. En réponse à cet argument, les juges de Nuremberg définirent des principes qui ne devaient pas dépendre d’une consécration juridique déterminée – c’est-à-dire du droit de tel ou tel État – mais d’une éthique médicale universelle et même du droit international[30]. C’est pourquoi le Pacte international sur les droits civils et politiques, adopté par l’Assemblée générale des Nations-Unies le 16 décembre 1966, prévoit à son tour qu’« il est interdit de soumettre une personne sans son libre consentement à une expérience médicale ou scientifique » (art. 7).

En raison de leur atrocité, les crimes des médecins nazis ont laissé croire qu’il s’agissait d’un accident monstrueux de l’Histoire, faisant ainsi oublier ce qu’Hannah Arendt appelle « la banalité du mal ». Or, tout au long du XXe siècle, d’autres drames ont résulté d’expérimentations médicales sans l’accord des personnes[31]. L’histoire des États-Unis où elles sont bien documentées est édifiante : alimentation d’enfants retardés avec des céréales radioactives par des chercheurs du MIT à la Fernald State School (Massachusetts) dans les années 1940 et 1950[32], faux traitements administrés à des Noirs atteints de syphilis par le Service de santé publique de Tuskegee (Alabama) de 1932 à 1972[33], contamination d’enfants handicapés mentaux à l’hépatite par deux médecins universitaires à la Wilowbrook State School de New York de 1956 à 1972[34], essai sur 20 000 Américains du thalidomide – un sédatif responsable de graves malformations fœtales – sur simple prescription par des généralistes à la fin des années 1950 et jusqu’en 1961[35], injection de cellules cancéreuses à des malades âgés et indigents au Jewish Chronicle Disease Hospital de Brooklyn en 1963[36], etc.

Ces exemples attestent que pour certains, la fin peut toujours justifier les moyens. C’est pourquoi l’Association médicale mondiale, une organisation non gouvernementale de médecins créée en 1947, a jugé bon d’adopter en juin 1964 la déclaration d’Helsinki. Il s’agit du premier texte international postérieur à Nuremberg qui revient sur les questions d’éthique dans l’expérimentation. Ce texte affirme que « la participation de personnes capables à une recherche médicale doit être un acte volontaire » (art. 25). En France, les principes du Code de Nuremberg inspirent largement les garanties apportées par le droit. Ils ont été repris par le Comité consultatif national d’éthique dans un avis rendu en 1984[37] et par le rapport du Conseil d’État sur les sciences de la vie, l’éthique et le droit en 1988[38]. C’est toutefois la loi du 20 décembre 1988, dite loi Huriet-Sérusclat, qui a prévu pour la première fois une permission spécifique pour les essais médicaux sur des volontaires en bonne santé – jusqu’alors interdits – tout en tout en rappelant la nécessité d’un « consentement libre, éclairé et exprès »[39].

II- LE LIBRE CONSENTEMENT,UN OBSTACLE À L’OBLIGATION VACCINALE

A- L’encadrement juridique des expérimentations

Les recherches médicales, y compris quand elles comportent une finalité thérapeutique, sont aujourd’hui régies par la loi du 5 mars 2012, dite loi Jardé[40]. Selon le Code de la santé publique, aucune recherche interventionnelle impliquant la personne humaine ne peut être pratiquée « sans son consentement libre et éclairé recueilli par écrit, après que lui a été délivrée l’information prévue » (article 1122-1-1). Les recherches interventionnelles sont celles « qui comportent une intervention sur la personne non justifiée par sa prise en charge habituelle » (article 1121-1), c’est-à-dire une intervention non dénuée de risque pour les personnes qui y participent. En font partie les recherches sur les médicaments, mais aussi les thérapies cellulaires ou les thérapies géniques comme le rappelle l’INSERM. Par leur nature comme par leur méthodologie expérimentale, les quatre vaccins anti-covid semblent entrer dans cette catégorie. Quant à l’information préalable, elle doit inclure notamment « les risques prévisibles » et « les éventuelles alternatives médicales » (article 1122-1).

Ces recherches interventionnelles supposent un avis favorable d’un organisme régional, le Comité pour la Protection des Personnes (CPP), qui dépend de l’Agence Régionale de Santé (ARS), suivi d’une autorisation par l’Agence Nationale de Sécurité du Médicament et des produits de santé (ANSM). En principe, le fait de ne pas avoir recueilli ce consentement est puni de trois ans de prison et de 45 000 euros d’amende par le Code pénal (art. 223-8). Néanmoins, la question du vaccin anti-covid a entraîné le dessaisissement des autorités sanitaires françaises au profit de l’Agence européenne des médicaments (EMA) sur le fondement du Règlement (CE) n° 726/2004 du 31 mars 2004. En ce qui concerne les « médicaments à usage humain contenant une nouvelle substance active », notamment pour le traitement des maladies virales, ce règlement prévoit, en effet, une procédure centralisée d’autorisation au niveau européen. En d’autres termes, ces médicaments doivent recevoir une autorisation de l’Agence européenne des médicaments (EMA) valable pour tous les États membres de l’Union européenne. Ce dessaisissement fait alors obstacle à une éventuelle action devant le juge français pour non-respect de la procédure d’avis et d’autorisation en droit interne, puisque sous la pression des circonstances, celle-ci s’est vu substituer une procédure européenne. En revanche, il ne dispense en rien de l’obligation d’obtenir l’accord des personnes.

Au sein du Conseil de l’Europe, la Recommandation n°R(90)3 du Comité des Ministres concernant la recherche médicale sur l’être humain, adoptée le 6 février 1990, énonce un certain nombre de principes. Selon le troisième, « aucune recherche médicale ne peut être effectuée sans le consentement éclairé, libre, exprès et spécifique de la personne qui s’y prête » et, selon le treizième, « les personnes susceptibles de faire l’objet de recherches médicales ne doivent pas être incitées à s’y soumettre d’une manière qui compromette leur libre consentement ». Ce texte, s’il vaut engagement politique et éthique, n’a cependant pas de valeur juridique obligatoire. En revanche, le règlement (CE) du 31 mars 2004 prévoit d’une manière contraignante au sein de l’Union européenne le respect de certaines exigences éthiques lors de la conduite d’essais cliniques de médicaments autorisés au niveau européen (point 16). Ces exigences sont prévues par la directive 2001/20/CE du 4 avril 2001 qui se réfère explicitement à la déclaration d’Helsinki et qui prévoit elle aussi le consentement éclairé (art. 3). Enfin, la Cour européenne des droits de l’homme a eu l’occasion de juger en 2002 que l’imposition d’un traitement sans le consentement du patient est « une atteinte à l’intégrité physique de l’intéressé »[41] et que « les vaccinations obligatoires en tant que traitements médicaux non volontaires constituent une ingérence dans le droit au respect de la vie privée »[42].

Une question demeure : ce principe s’applique-t-il lorsque l’expérimentation consiste en un vaccin ? La réponse est positive, car la directive du 4 avril 2001 vise les médicaments tels qu’ils sont définis par un autre texte, la directive 65/65/CEE du 26 janvier 1965. Selon celle-ci, un médicament est « toute substance ou composition présentée comme possédant des propriétés curatives ou préventives à l’égard des maladies humaines ou animales. Toute substance ou composition pouvant être administrée à l’homme ou à l’animal en vue d’établir un diagnostic médical ou de restaurer, corriger ou modifier des fonctions organiques chez l’homme ou l’animal est également considérée comme médicament » (art. 1er). Les vaccins anti-covid répondent sans conteste à cette définition. Dans la mesure où ils sont encore en phase expérimentale, ils sont soumis aux principes éthiques imposés par le règlement de 2004. La règle du consentement libre et éclairé à une expérimentation est donc bien établie en droit français comme en droit de l’Union européenne.

B- Inviolabilité du corps humain et dignité de la personne

Si l’arrêt Vavřička rendu par la Cour européenne le 8 avril 2021 ne fait pas obstacle à l’obligation vaccinale anti-covid, il ne la rend pas pour autant plausible ni juridiquement acceptable. Dans cette affaire, il s’agissait de vaccins longuement éprouvés qui ne suscitent plus que des contestations marginales chez les adversaires radicaux de toute vaccination. Il en va tout autrement des vaccins anti-covid. Ceux-ci se trouvant, de l’aveu même de l’Agence européenne des médicaments, en phase d’essais cliniques, il paraît difficile de les imposer compte tenu des garanties juridiques existantes. Une obligation vaccinale dans un contexte d’expérimentation risquerait fort de se heurter à la sanction du juge, ce d’autant plus que le droit français est fondé sur le principe de l’inviolabilité du corps humain. Cette prohibition s’exprime dans l’adage Noli me tangere, « ne me touche pas », repris de la parole du Christ ressuscité à Marie Madeleine[43] et traduisant le caractère sacré du corps. Si ce principe d’inviolabilité n’a pas reçu de consécration constitutionnelle, il traverse toutefois tout notre système juridique et est couvert par la « sauvegarde de la dignité de la personne », notion plus large que le Conseil constitutionnel a élevé au rang de principe constitutionnel dans sa décision du 27 juillet 1994 à propos de la loi relative au respect du corps humain[44].

Il est commun de dire que l’expérimentation médicale profite à l’espèce humaine tout entière bien qu’elle puisse s’exercer au détriment éventuel de celui qui s’expose à ses risques. Autrement dit, le bénéfice attendu par le plus grand nombre vaudrait bien le danger encouru par quelques-uns. Cependant l’expérimentation médicale sur l’être humain ne peut pas se réduire à une équation qui la rendrait aussi évidente qu’un calcul avantages/inconvénients. En effet, un tel raisonnement postule sa finalité désintéressée en faisant l’économie de ses déterminants économiques, politiques et sociaux. Dans l’affaire Vavřička, le juge Wojtyczek a observé dans une opinion dissidente publiée à la suite de l’arrêt « qu’il n’a été soumis à la Cour aucun élément propre à montrer que les États ayant mis en place l’obligation vaccinale obtiennent de meilleurs résultats en matière de santé publique que les États qui n’ont pas instauré cette obligation ». La remarque est cruciale et lourde d’implications.

Il faut se garder, en effet, d’une vision idéalisée de la rationalité scientifique qui conduirait à faire abstraction des enjeux de pouvoir, des intérêts financiers et des stratégies institutionnelles qui la conditionnent. La recherche médicale possède sa propre logique de déploiement qui n’est pas nécessairement humaniste et qui peut être assujettie à la quête du profit comme l’a rappelé encore récemment l’affaire du Médiator[45]. C’est un fait, par ailleurs, que la rationalité pure échappe à toute norme morale et menace de se retourner contre elle-même comme l’a montré Max Horkheimer[46]. Un marqueur de la civilisation peut alors se transformer en « progrès régressif » selon la formule de Theodor Adorno[47].

Si l’idée de neutralité scientifique est un leurre[48], le seul usage du terme « éthique » dans les textes juridiques ne suffit pas à en garantir l’innocuité. Même lorsque les recherches sont strictement encadrées par le droit, le principe du libre consentement paraît souvent fragile dans le rapport asymétrique qui lie l’autorité médicale au sujet. On voit mal, du reste, comment le consentement pourrait être tout à fait « éclairé » en présence d’un risque inconnu et d’une technique vaccinale complexe. Comme le rappelait Yannick Bardie en 2016, un essai clinique est par nature « un exercice très dangereux et non éthique »[49]. Compte tenu des nombreuses incertitudes qui pèseront jusqu’à la fin des essais sur les vaccins anti-covid, s’il est légitime de laisser aux volontaires, en particulier aux personnes vulnérables, la possibilité de les recevoir en toute connaissance de cause, il paraîtrait contraire au droit en vigueur et aux principes qui fondent notre système libéral de vouloir les imposer à tous les citoyens.


  1. [1] Académie nationale de médecine, « La vaccination des soignants contre la Covid-19 doit devenir obligatoire », Communiqué de l’Académie nationale de médecine, 9 mars 2021.
  2. [2] Loi n° 2017-1836 du 30 décembre 2017 de financement de la sécurité sociale pour 2018, JORF, 31 déc. 2017.
  3. [3] CommissionEDH, 12 juill. 1978, Association X. Contre Royaume-Uni, n°7154/75.
  4. [4] D. Lévy-Bruhl. « Politique vaccinale », in F. Bourdillon (dir.), Traité de santé publique. Lavoisier, 2016, pp. 311-322.
  5. [5] Ph. Sansonetti, « La défiance vis-à-vis des vaccins, un luxe pour ceux qui sont protégés par les autres ? », Après-demain, vol. n° 42, n° 2, 2017, pp. 9-11.
  6. [6] CEDH, 8 avr. 2021, Vavřička c. République tchèque, n°46621/13.
  7. [7] CC, déc. n° 2015-458 QPC, 20 mars 2015, Époux L.
  8. [8] Comirnaty. An overview of Comirnaty and why it is authorised in the EU, EMA/215190/2021, p. 4.
  9. [9] Covid-19 Vaccine Moderna. An overview of COVID-19 Vaccine Moderna and why it is authorised in the EU, EMA/704373/2020, p. 4.
  10. [10] COVID-19 Vaccine Janssen. An overview of COVID-19 Vaccine Janssen and why it is authorised in the EU, EMA/229490/2021; Vaxzevria. An overview of Xaxzevria and why it is authorised in the EU, EMA/213411/2021.
  11. [11] Committee for Medicinal Products for Human Use, Covid-19 Vaccine AstraZenecaAssessment report, EMA/94907, 20 January 2021, p. 176.
  12. [12] Committee for Medicinal Products for Human Use, Covid-19 Vaccine JanssenAssessment report, EMA/158424, 11 March 2021, p. 209.
  13. [13] Directive 2001/20/CE du Parlement européen et du Conseil du 4 avril 2001 concernant le rapprochement des dispositions législatives, réglementaires et administratives des États membres relatives à l’application de bonnes pratiques cliniques dans la conduite d’essais cliniques de médicaments à usage humain, J.O. n° L121, 1er mai 2001, p. 34-44.
  14. [14] Janssen Vaccines & Prevention B.V., Summary Notification Information Format for the Release of Genetically Modified Organisms Other Than Higher Plants in Accordance with Article 11 of Directive 2001/18/EC, Ad26COVS1, 6 July 2020.
  15. [15] Ph. Amiel, « Expérimentation sur l’être humain », in C. Bonah, J.-M. Mouillie et al., Médecine, santé et sciences humaines, Les Belles Lettres, pp. 564-576, 2011.
  16. [16] G. Chamayou, Les corps vils. Expérimenter sur les êtres humains aux XVIIIe et XIXe siècles, La Découverte, 2014, pp. 341-384.
  17. [17] W. Beaumont, Experiments and Observations on the Gastric Juice, Plattsburgh, P. P. Allen, 1833, p. 20.
  18. [18] C. Bernard, Introduction à la médecine expérimentale, J. B. Baillère & Fils éd., 1865, II, chap. 2, § 3.
  19. [19] A. Claudy, Histoire de la dermatologie lyonnaise, Société française d’Histoire de la dermatologie.
  20. [20] L. Pasteur, Lettre adressée à Pedro II, empereur du Brésil, 22 sept. 1884, Archives Nationales, AB/XIX/3332.
  21. [21] Schleswig-Holstein Ministerium für Soziales, Gesundheit, Jugend, Familie und Senioren, Wissenschaftliche Untersuchung der Praxis der Medikamentenversuche in schleswig-holsteinischen Einrichtungen der Behindertenhilfe sowie in den Erwachsenen-, Kinder- und Jugendpsychiatrien in den Jahren 1949 bis 1975, 12 Januar 2021, p. 35.
  22. [22] P.-C. Bongrand, L’expérimentation sur l’homme. Sa valeur scientifique et sa légitimité, 1905, Presses de l’Institut Gustave Roussy/IGR Press.fr, 2011, p. 122.
  23. [23] Ph. Amiel, Des cobayes et des hommes ; expérimentation sur l’être humain et justice, Les Belles Lettres, 2011.
  24. [24] Cass, 28 janv. 1942, Teyssier, Gaz. Pal. 1942, 1, p. 177 ; B. Hoerni et J.-P. Bouscharain, « Arrêt Teyssier de la Cour de Cassation, 28 janvier 1942 : quelques remarques sur une décision “oubliée” », Histoire des sciences médicales, t. XXXV, n°3, 2001.
  25. [25] R. Working, « The Trial of the Unit 731 », The Japan Times, 5 June 2005.
  26. [26] J. K. Baird, « War Crimes in Japan-Occupied Indonesia: Unraveling the Persecution of Achmad Mochtar », The Asia-Pacific Journal Japan Focus, Jan. 1, 2016, vol. 14, issue 1, n° 4.
  27. [27] J. Graven, « Le procès des médecins nazis et les expériences pseudo-médicales. Esquisse d’une étude de synthèse, Annales de droit international médical, n°8, juin 1962, p. 5.
  28. [28] Ph. Amiel, « Expérimentations médicales : les médecins nazis devant leurs juges », in F. Vialla, Les grandes décisions du droit médical, LGDJ, 2009, pp. 431-444.
  29. [29] Ph. Amiel, «“Code de Nuremberg” : traductions et adaptations en français», in Des cobayes et des hommesop. cit.
  30. [30] Ph. Amiel, F. Vialla, « Le “code de Nuremberg”, une jurisprudence pénale inaugurale endroit international de la santé », in E. Cadeau, É. Mondielli, F. Vialla (dir.), Mélanges en l’honneur de Michel Bélanger : modernité du droit de la santé, Les éditions hospitalières, 2015, pp.573-585.
  31. [31] A. M. Salam, A. S. Carr, « Racing for Covid-19 Vaccine and Cure: Lessons and Tragedies in Human Subject Research », Heart Views, 2020 Jul-Sep, 21(3), p. 229–234.
  32. [32] R. Leung, « America’s Deep, Dark Secret », CBS News, Apr. 29, 2004.
  33. [33] Center for Disease Control and Prevention, The Tuskegee Timeline.
  34. [34] S. Krugman, « The Willowbrook Hepatitis Studies Revisited: Ethical Aspects », Reviews of infectious diseases, vol. 8, n°1, Jan.-Febr. 1986, 157-162.
  35. [35] B. Fintel, A. T. Samaras, E. Carias, « The Thalidomide Tragedy: Lessons for Drug Safety and Regulation », Helix, Jul. 28, 2009.
  36. [36] « Hospital Accused on Cancer Study », The New York Times, Jan. 21, 1964.
  37. [37] CCNE, Avis sur les essais de nouveaux traitements chez l’homme. Réflexions et propositions, n°2, 9 oct. 1984.
  38. [38] Sciences de la vie : de l’éthique au droit, Rapport G. Braibant, La Documentation française, 1988.
  39. [39] Loi n°88-1138 du 20 déc. 1988 relative à la protection des personnes qui se prêtent à des recherches biomédicales, JORF, 22 déc. 1988.
  40. [40] Loi n° 2012-300 du 5 mars 2012 relative aux recherches impliquant la personne humaine, JORF, 6 mars 2012. Voir : J. Ducruet, « Protection des personnes qui se prêtent à des recherches biomédicales », Laennec, vol. 56, n°3, 2008, pp. 6-24.
  41. [41] CEDH, 29 avr. 2002, Pretty c. Royaume-Uni, n°2346/02.
  42. [42] CEDH, 9 juill. 2002, Salvetti C. Italie, n°42197/98.
  43. [43] Jean, 20, 17.
  44. [44] CC, déc. n° 94-343/344 DC, 27 juillet 1994, Loi relative au respect du corps humain et loi relative au don et à l’utilisation des éléments et produits du corps humain, à l’assistance médicale à la procréation et au diagnostic prénatal, JORF, 29 juill. 1994, p. 11024.
  45. [45] CAA Paris, 8ème ch., 4 août 2017, 16PA00157 et 16PA03634.
  46. [46] M. Horkheimer, Éclipse de la raison, 1947, Payot, 1974.
  47. [47] Th. W. Adorno, Minima Moralia. Réflexions sur la vie mutilée, 1951, Payot, 2016.
  48. [48] K. Abbasi, « Covid-19: politicisation, “corruption,” and suppression of science », The British Medical Journal, 2020, 371. En ligne: <https://www.bmj.com/content/371/bmj.m4425> (consulté le 7 mai 2021).
  49. [49] L’Obs, 15 janv. 2016. Voir aussi Y. Bardie, Essai clinique : du patient à l’objet de science, Éd. Sauramps Médical, 2013.



Le Gouvernement français prépare maintenant la vaccination obligatoire

[Sources : palace.legal et DejaVu]

[Photo : Vincenzo Izzo / Getty Images]

Tout en le sachant depuis le début, nous refusions d’y croire. Mais c’est maintenant le début de la vaccination obligatoire.

Nous refusions d’y croire, parce que nous parlions de médicaments dont les études cliniques ne sont pas terminées.

Nous refusions d’y croire, parce que la campagne de vaccination des volontaires montrait un aléa important :

  • avec le repérage rapide de rares cas de thromboses chez des vaccinés AstraZeneca[1] ou encore Janssen[2],
  • avec la reconnaissance formelle, il y a une semaine, par l’agence américaine du médicament (FDA), de rares cas de myocardites chez des vaccinés Pfizer/BioNTech et de Moderna[3].

Nous refusions d’y croire, parce que le 24 novembre 2020, le Président Macron l’avait promis : « Je ne rendrai pas la vaccination obligatoire », prétendait le Président de la France.

Et pourtant elle arrive, la vaccination obligatoire, à commencer par les soignants[4] eux-mêmes, alors que nombre d’entre eux alertent sur l’existence de traitements potentiels contre la Covid-19.

La vaccination obligatoire, c’est en tout cas la volonté manifeste des industriels du vaccin, du Gouvernement, et de parlementaires — volonté qui devra nécessairement se heurter à l’épreuve du droit.

Le Gouvernement français prépare maintenant la vaccination obligatoire.


Voir la pétition après les sources


Sources :

[1] https://ansm.sante.fr/actualites/vaccins-covid-19-lansm-publie-les-syntheses-du-comite-dexperts-sur-les-effets-thrombotiques

[2] https://ansm.sante.fr/informations-de-securite/covid-19-vaccine-janssen-lien-entre-le-vaccin-et-la-survenue-de-thromboses-en-association-avec-une-thrombocytopenie

[3] https://www.e-sante.fr/vaccin-pfizer-les-effets-secondaires-retardes-reperes-par-la-fda/diaporama/615225

[4] https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/vaccin/vaccination-obligatoire-des-soignants-un-moyen-de-limiter-l-impact-dune-remontee-des-cas-a-lautomne-selon-la-haute-autorite-de-sante_4686275.html

https://www.nouvelobs.com/vaccination-anti-covid-19/20210701.OBS46021/le-gouvernement-prepare-un-projet-de-loi-pour-rendre-la-vaccination-obligatoire-des-soignants.html


PÉTITION Transparence vaccins Covid-19

« NOUS, citoyens conscients et informés — ayant déjà vu plusieurs scandales causés par Big Pharma — entendons rappeler quelques principes simples et incontestables, destinés à promouvoir l’intérêt de tous face à la Covid-19.

L’urgence de la lutte contre le coronavirus ne justifie pas toutes les dérogations. La nécessité de relancer la machine économique ne doit pas exposer la population à des effets secondaires indéterminés ou à des bénéfices incertains, lesquels ne peuvent être vérifiés que par la transparence des données.

La tentation des autorités de créer une obligation vaccinale, même par l’intermédiaire d’un passeport vaccinal, ne doit pas l’emporter sur les libertés publiques. Le secret — prétendument des affaires — et l’opacité des décisions prises par des autorités lointaines sont source de questions légitimes et de vérifications nécessaires.

Face à une balance bénéfices-risques incertaine, pas question d’offrir aux fabricants de vaccins une impunité absolue. La transparence impose un accès direct aux données pour vérifier le bien-fondé des décisions arrêtées. Nos voix s’élèvent pour demander des comptes aux autorités européennes.

Il est nécessaire de donner aux citoyens et aux parlementaires européens l’accès :

  • Aux entiers dossiers d’autorisations de mise sur le marché dites AMM (conditionnelles) des vaccins, déposés notamment auprès de l’Agence Européenne du Médicament (EMA) ;
  • Aux contrats d’achat des vaccins passés entre la Commission européenne et les principaux fabricants de vaccin ;
  • Aux privilèges accordés aux fabricants pour voir leur responsabilité supportée par la collectivité si leurs produits étaient défectueux.

Nous ne sommes pas des cobayes. Avec nos familles, nous sommes les premiers concernés. Nous exigeons que ces éléments soient tous rendus publics. Faute pour la Commission européenne de jouer le jeu de la transparence, nous nous réservons le droit d’engager une action collective en Justice en vue d’obtenir les informations requises.

En tant que citoyens signataires de cette pétition, nous nous réservons également la possibilité d’agir collectivement en justice en vue d’être protégés contre une obligation vaccinale et notamment contre l’instauration d’un “pass sanitaire” conditionnant l’exercice de nos libertés fondamentales à une preuve de vaccination Covid-19. »

Page pour signer la pétition




Montrez-nous le virus !

[Source : Recherches Covid-19 (cv19.fr)]

Ricardo Maarman est titulaire d’un master en politique internationale. Il a attaqué en justice le gouvernement sud-africain pour qu’il produise la preuve de l’isolement du Sars-CoV2, le virus qui serait à l’origine de la maladie Covid-19. Il est une personne ordinaire. Les gens ordinaires doivent défendre la vérité à ses côtés.



Au cœur de sa demande se trouve la preuve de la purification et de l’isolement du virus Sars-CoV2. C’est la raison et la justification de toutes les mesures prises.

Ricardo Maarman a écrit de nombreuses demandes (entre avril 2020 et juin 2020) à la Présidence en vertu de la Loi sur la promotion de l’accès à l’information, 2 de 2000 (PAIA), pour rendre publiques diverses informations pertinentes en relation avec la pandémie. La réponse insatisfaisante et / ou l’absence de réponse à ses demandes l’ont conduit à demander un accès direct à la Cour constitutionnelle et il a déposé une plainte devant la Con-court le 26 février 2021. L’accès direct à la Cour constitutionnelle a malheureusement été refusé et l’affaire a dû être portée devant la Haute Cour.

Le 20 avril 2021, Ricardo Maarman a demandé à la Haute Cour de Western Cape d’ordonner à la Présidence de présenter les preuves de l’isolement du virus Sars-CoV2. L’affaire a été entendue le 27 mai 2021.

La juge a déclaré qu’il n’y avait pas d’urgence dans cette affaire.

Nous n’avons pas perdu cette affaire parce que le gouvernement est venu nous montrer un virus, nous n’avons pas perdu cette affaire parce que le gouvernement a montré que la demande que nous avons faite est ridicule, nous avons perdu cette affaire parce que le gouvernement a dit qu’il n’était pas urgent qu’il nous donne une preuve de l’existence du virus, après avoir utilisé ce virus comme une excuse pour nous enlever nos droits.

[…]

Ce n’est que le début. La bonne nouvelle, c’est qu’il y avait beaucoup de gens ici pour protester, beaucoup de gens qui se sont levés, et le combat est loin d’être terminé. Et je veux dire à toutes les personnes impliquées, beaucoup de gens peuvent être effrayés par le pouvoir du gouvernement, mais je veux mettre en garde le gouvernement et tous ceux qui sont intimidés par leur pouvoir, méfiez-vous du pouvoir de la vérité, méfiez-vous du pouvoir du peuple, méfiez-vous du pouvoir de la justice et surtout, méfiez-vous du pouvoir de Dieu.

L’État contre Maarman – Déclaration de Ricardo après le jugement

Transcription de la vidéo

Afrique du Sud : trop c’est trop. Pendant combien de temps allez-vous continuer à avoir une confiance aveugle dans ce gouvernement, un gouvernement qui vous a trahi tant de fois par le passé, qui vous a menti tant de fois par le passé. Il vous a volé de nombreuses fois dans le passé. Ils vous ont trahis de nombreuses fois par le passé. Pendant combien de temps l’Afrique du Sud va-t-elle garder une foi aveugle et une obéissance aveugle et souffrir en silence ? Je ne fais pas confiance à ce gouvernement. Je ne fais pas confiance à Ramaphosa et c’est pourquoi je l’ai traîné en justice le 27 mai devant la Haute Cour de Western Cape. Et j’ai posé une question très simple au président. J’ai dit, montrez-nous le virus.

Et le président, par l’intermédiaire de ses avocats, a dit au tribunal : « Je ne veux pas vous montrer le virus » et le tribunal a décidé qu’ils n’étaient pas obligés de nous montrer le virus. C’est une parodie de justice, mais c’est une parodie qui s’est produite parce que malheureusement la justice n’est pas aveugle. La cour m’a trouvé sans importance et la cour a pensé que j’étais seul.
Et c’est pourquoi ils font cette parodie de justice. Maintenant, qu’est-ce que cela signifie ? Cela signifie que le virus qu’ils ont prétendu exister, ils n’en ont aucune preuve. C’est un mensonge. Il n’y a pas de virus, et c’est une pandémie sans virus. Maintenant, il y a beaucoup d’entre vous qui diraient que, non, mais il y a des preuves, ils ont donné des preuves.

Malheureusement, ils vous ont menti. Ils ont implanté en vous une fausse logique. Je m’explique, beaucoup d’entre vous diront non, il y a la preuve d’un virus, parce que les gens meurent. Malheureusement, les gens meurent depuis toujours et les gens meurent pour de nombreuses raisons. Nous devons enquêter sur la cause des décès pour savoir de quoi les gens meurent.

Nous ne pouvons pas simplement supposer qu’ils meurent d’un virus particulier lorsqu’ils meurent. La mort n’est donc pas une preuve de l’existence d’un virus. Certaines personnes diraient, mais il y a quelque chose qui rend les gens malades. Eh bien, les gens tombent malades depuis le début de l’humanité. Et il y a beaucoup de choses qui rendent les gens malades.

Là encore, nous devons enquêter pour trouver la cause de la maladie. C’est une fausse hypothèse et une fausse logique de dire que la maladie est la preuve d’un virus. Afrique du Sud, la seule preuve du virus est le virus lui-même. Tout le reste est un mensonge. Maintenant, ce que je vous dis ici aujourd’hui, c’est que toutes les difficultés et les souffrances que vous avez dû endurer à cause du confinement ont toutes été basées sur un mensonge, un très, très gros mensonge.

C’est en partie la raison pour laquelle vous n’êtes probablement pas au courant du procès que j’ai eu le 27 mai, parce qu’ils essaient de couvrir cet incroyable mensonge qu’ils vous ont raconté. Vous avez vécu dans la peur, vous avez perdu votre emploi, vous n’avez pas pu faire des adieux affectueux et dignes à vos chers disparus.

Vous n’avez pas été en mesure d’aller dans vos églises et vos mosquées et d’adorer Dieu en congrégation, tout cela sur la base d’un mensonge. Et maintenant ils vous imposent le vaccin. Ils veulent que tout le monde soit vacciné sur la base de ce mensonge parce qu’ils veulent vous vacciner contre un virus dont ils n’ont aucune preuve qu’il existe.
Ils vous disent maintenant qu’il y a des fuites d’emails, des emails de Fauci, et que c’est la preuve que le virus vient de Wuhan. La seule chose que les fuites d’emails prouvent, c’est que des emails ont été divulgués. La seule preuve de l’existence du virus est de montrer le virus lui-même. S’ils ne peuvent pas le faire, alors cela signifie qu’ils vous mentent.

Vous avez été escroqué. Maintenant la question que vous pourriez me poser est pourquoi font-ils cela ? Eh bien, parce qu’ils sont en train de capturer le pays. Ce que vous voyez devant vous, c’est la capture de l’Afrique du Sud qui a lieu. C’est une capture qui se fait par infiltration en utilisant des fonctionnaires du gouvernement tels que Ramaphosa pour trahir ce pays.

Dans ce cas, le confinement n’aurait pas eu lieu si Ramaphosa, en tant que président de l’État, n’avait pas eu le pouvoir de déclarer un confinement. Il a dû le déclarer, et donc en déclarant le confinement, Ramaphosa a ouvert les portes de ce pays à l’ennemi pour qu’il se précipite et prenne le contrôle de ce pays, il nous a vendu à l’OMS, à Bill Gates et aux Nations Unies en déclarant ce confinement.

Ce confinement n’aurait pas continué, si le Parlement n’avait pas joué son rôle en approuvant et en confirmant ce confinement, même en silence. Le Parlement a encore démontré que sa peur de Ramaphosa, de son argent et de ses maîtres est bien plus grande que l’amour qu’il porte au peuple d’Afrique du Sud. C’est pourquoi ils ont joué un rôle crucial dans l’ouverture des portes pour que l’Afrique du Sud puisse être infiltrée et prise par une conquête silencieuse, c’est la capture.

Ce confinement, cette infiltration et cette capture n’auraient pas eu lieu si la banque de réserve sud-africaine n’avait pas joué son rôle dans le financement de cette prise de pouvoir. Avec leurs partenaires, le FMI et la BRI.
Vous voyez, chacune de ces trois entités dans ce pays a un pouvoir incroyable sur ce pays, et elles ont chacune joué leur rôle pour assurer la prise de contrôle silencieuse, la capture silencieuse de notre pays bien-aimé. Le pire, c’est que la banque de réserve sud-africaine n’appartient même pas au peuple d’Afrique du Sud.

Même si elle a un monopole sur l’argent et le crédit de ce pays, ils ne nous appartiennent pas. Afrique du Sud, tout ce confinement et le virus qu’ils invoquent ne sont qu’une grande arnaque pour infiltrer et capturer ce pays. Et je suis sûr qu’au fond de votre cœur, vous savez que vous entendez la vérité en ce moment. Beaucoup de gens ont peur de le dire, mais je vais le dire parce que j’ai placé ma confiance en Dieu.

Regardez autour de vous, vous savez que les ressources naturelles de ce pays ne nous profitent pas. Vous savez que le parlement ne nous représente pas. Vous savez que Cyril Ramaphosa, le président de ce pays, ne nous sert pas. Et vous savez que la banque de réserve de ce pays n’appartient pas au peuple de ce pays.

Ces entités jouent toutes leur rôle en ouvrant les portes pour que l’ennemi s’y engouffre. En jouant, elles jouent ce rôle de loups déguisés en agneaux. Prétendant être avec nous, prétendant tout faire en notre faveur. Pendant ce temps, ils ne font que nous poignarder dans le dos. Maintenant, Afrique du Sud, je veux vous donner un avertissement.

Je vous préviens que si vous continuez à accorder une foi aveugle et une obéissance sans réserve à ces gens, ils vous trahiront, ils continueront à vous trahir et ils vous mèneront à votre destruction et à votre mort. Afrique du Sud, si vous continuez à laisser vos différences vous séparer et de vous diviser, vous serez faibles et vous serez une cible facile pour cette infiltration et cette prise de pouvoir.

Afrique du Sud, si vous continuez à vous taire, alors que vous êtes censés vous exprimer pour la justice, ils ne vous écouteront jamais et vous ne trouverez jamais la justice. Afrique du Sud, si vous continuez à rester à genoux et à ne jamais vous lever pour vos propres droits et pour la justice, ils ne vous estimeront jamais, et ils ne vous respecteront jamais.

Maintenant, j’ai de bonnes nouvelles pour vous aussi, l’Afrique du Sud. D’ici quelques semaines, je m’adresserai à la Cour constitutionnelle d’Afrique du Sud, et je dirai à la Cour que vous avez le devoir de protéger ce pays. Vous avez le devoir de vous assurer que la justice est rendue en Afrique du Sud. Et je me tourne maintenant vers vous pour vous dire que mon pays a été capturé.

Mon pays a été infiltré et ceux qui occupent de hautes fonctions, Ramaphosa, le parlement et la banque de réserve sud-africaine, ont aidé et encouragé l’ennemi. Ils ont ouvert les portes de l’Afrique du Sud pour que l’ennemi puisse s’y faufiler, dans sa tentative de conquête silencieuse. Mais je les ai découverts et j’alerte maintenant la cour.

Et ma preuve, ma preuve est qu’ils n’ont aucune preuve du virus. Ils mentent, ils mènent une pandémie sans virus, et c’est la capture de l’État. Je montre à la cour qu’il y a de nombreux conflits d’intérêts qui existent, entre Bill Gates et les personnes qui conseillent Ramaphosa, et même Ramaphosa lui-même. Il existe de nombreux conflits d’intérêts au sein de la banque de réserve sud-africaine et du FMI, et ils sont de mèche pour renverser les finances de ce pays et en prendre le contrôle dans leur conquête silencieuse.

Je suis la preuve que le Parlement n’a jamais rempli son devoir, celui de tenir Ramaphosa pour responsable et de protéger son peuple. Ils n’ont jamais organisé un seul débat pour remettre en question ce qui se passe ici, jamais. Pas un seul des 400 membres du parlement qui gagnent de très gros salaires pour protéger ce pays. Pas un seul d’entre eux n’a dit, Ramaphosa, montre-nous le virus, pas un seul d’entre eux. Et donc j’ai présenté mon cas devant la cour, et j’ai dit, Dieu, j’ai un cas encore plus fort que celui que Thuli Madonsela vous a présenté. Et vous avez donné à Thuli Madonsela une commission d’enquête. Je dis que le peuple d’Afrique du Sud a le droit à un référendum et que la cour a le pouvoir de le lui donner.

Et le peuple, il est maintenant temps pour le peuple d’avoir son mot à dire, ça suffit. Si c’est une démocratie, alors il n’y a rien de mal à ce que le peuple ait son mot à dire. Si l’Afrique du Sud appartient à tous ceux qui y vivent, alors laissez le peuple s’exprimer. Si Ramaphosa est un serviteur du peuple, alors il ne devrait avoir aucun problème à écouter ce que le peuple a à dire.

Alors, laissez le peuple avoir un référendum. C’est le dossier que je présenterai à la cour dans quelques semaines. Et je dis, Afrique du Sud, si vous vous tenez avec moi, ils sauront que je ne suis pas seul et que cela ne peut être ignoré et ils doivent vous rendre justice, et ensuite vous aurez votre référendum. Si je suis seul, ils auront le courage de m’ignorer, ils auront le courage de faire le mal parce qu’ils penseront qu’ils opèrent dans l’obscurité et que personne ne regarde. Et c’est dans l’obscurité que les gens font le mal et le méfait.

Afrique du Sud, je vous annonce la bonne nouvelle que Dieu est indulgent et miséricordieux. Donc si vous arrêtez de faire confiance à Ramaphosa et commencez à faire confiance à Dieu, Dieu vous aidera, et vous aurez votre justice. Si vous mettez de côté vos petites différences et que vous vous rassemblez et restez unis, et si vous élevez votre voix pour la justice, je vous assure que les murs de Jéricho s’écrouleront et Dieu verra que vous méritez son aide et il vous aidera. Afrique du Sud, je vous promets que si vous faites cela, d’une manière ou d’une autre, la justice sera faite sur la terre comme au ciel. Merci.

Source : https://www.showusthevirus.info/
Transcription vidéo : https://pastebin.com/xSjycszf


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[Voir aussi :
La clef de la libération
Le culte de la virologie – Documentaire]
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22 Juin 2021, Loukachenko au Fort de Brest : Appel à la Résistance populaire antifasciste

[Source : ROUGE&VERT – Bélarus info-solidarité]

Par GRIND Pierre

LE CONTEXTE :

le 22 juin 1941, à 4 heures du matin, l’Allemagne nazie, victorieuse partout ailleurs, pratiquement sans résistance, lance l’opération Barbarossa en vue d’envahir l’URSS et d’asservir les peuples slaves, selon son projet politique fasciste.

À la frontière avec la Pologne, au Fort de Brest (Bélarus, alors la partie la plus occidentale de l’URSS) cependant, elle rencontre déjà sa première résistance, prémisse de celle qui la mènera à sa chute, de Moscou à Stalingrad et ensuite.

22 JUIN 2021 : exactement 80 ans après, dans la nuit du 21 au 22, l’Union Européenne, avec l’appui des USA, de la Grande-Bretagne et du Canada, décide d’un plan d’asphyxie de l’économie de ce petit pays, aujourd’hui indépendant, le Bélarus.

Le Fort de Brest [Brest-Litovsk], aujourd’hui au Bélarus indépendant, donc, près de la frontière polonaise, est devenu un lieu de mémoire essentiel de la lutte de Résistance antifasciste.

Pour ce 80e anniversaire du 22 juin 1941, une cérémonie d’hommage aux victimes de la guerre et à la Résistance des héros du Fort de Brest était donc prévue, pour commémorer cet événement tragique de 1941.

En fonction de la nouvelle agression, pour l’instant de nature économique et informationnelle (intox médiatique), que subit son pays, le Président Loukachenko a donc adapté son propos aux nouvelles circonstances géopolitiques qui venaient donc juste d’être déclarées par les puissances occidentales, et au premier rang desquelles, l’Allemagne « démocratique » se posant de fait en continuatrice de l’agression hitlérienne.

Выступление Александра Лукашенко на церемонии возложения венков в мемориальном комплексе Брестская крепость-герой »

Выступление Президента Республики Беларусь А.Г. Лукашенко на церемонии возложения венков в мемориальном комплексе « Брестская крепость-герой » 22 июня 2021 г.

Intervention du Président de la République du Bélarus A. G. Loukachenko à la cérémonie d’attribution des couronnes au complexe commémoratif « Forteresse Héroïque de Brest », le 22 juin 2021.

[Traduction française TML]

Дорогие белорусы, соотечественники!

Уважаемые ветераны, гости нашей Беларуси!

22 июня 1941 года для всех белорусов – день памяти и скорби, дата, разделившая жизнь народа на до и после. То летнее воскресное утро стало страшным рубежом между миром и войной, между светом и тьмой, жизнью и смертью. На нашу землю двинулась вооруженная безжалостная армада, которая несла гибель и рабство. Фашисты не щадили ни стариков, ни младенцев. Это потом, после 9 мая 1945-го, немцы назовут тот июньский день роковым для своей нации. А 80 лет назад гитлеровские убийцы намеревались пройти по Беларуси победным маршем. Они хотели пройти по нашей земле так же легко и быстро, как по Чехии, как прошлись по Бельгии, Голландии, Дании, Норвегии, Франции, Греции, Польше – по всему нынешнему Европейскому союзу, прошлись торжественным маршем. 

Chers Biélorusses, compatriotes !

Honorables vétérans, invités de notre Bélarus !

Le 22 juin 1941, pour tous les Biélorusses, c’est un jour de souvenir et de deuil, une date séparant la vie du peuple en avant et après. Ce dimanche matin estival devint la terrible limite entre la paix et la guerre, entre la lumière et les ténèbres, entre la vie et la mort. Sur notre terre s’est mise en mouvement une impitoyable armada qui a apporté la mort et l’esclavage. Les fascistes n’épargnaient ni les vieillards ni les bébés. Ce n’est qu’ensuite, après le 9 mai 1945 que les Allemands ont baptisé ce jour de juin comme funeste pour leur nation. Mais il y a 80 ans, les tueurs hitlériens se proposaient de passer par le Bélarus en une marche victorieuse. Ils voulaient passer sur notre terre aussi facilement et rapidement qu’à travers la Tchéquie, comme ils sont passés à travers la Belgique, la Hollande, le Danemark, la Norvège, la France, la Grèce, la Pologne, comme ils sont passés à travers toute l’actuelle Union Européenne, comme à la parade.

Друзья и недруги СССР к началу июля гадали, сколько еще страна продержится – две недели, три, может, месяц? А берлинские стратеги уже запланировали фашистский парад на Красной площади в Москве. Но здесь, у стен белорусской брестской цитадели, буквально в первые часы войны нацистский блицкриг сорвался. Запомните на всякий случай это слово « блицкриг ». Сорвался, когда в последние минуты своей короткой жизни воин нацарапал на стене: « Я умираю, но не сдаюсь! Прощай, Родина ».

Amis et ennemis de l’URSS conjecturaient, début juillet : combien de temps le pays tiendra-t-il encore ? Deux semaines, trois, peut-être un mois ? Et les stratèges de Berlin planifiaient déjà une parade fasciste sur la Place Rouge, à Moscou. Mais ici, sous les murs de la citadelle biélorusse de Brest, littéralement aux premières heures de la guerre, le Blitzkrieg nazi s’est brisé. Rappelez-vous, en tout cas, ce mot « Blitzkrieg ». Il s’est brisé quand, dans les dernières minutes de sa courte vie un combattant a écrit en grattant sur le mur : « Je meurs, mais ne me rend pas ! Adieu, Patrie ».

К сожалению, мы не знаем, кто он. Мы не знаем имен многих защитников Брестской крепости, не знаем, как они погибли и где похоронены. Запомните это, это вам сигнал.

Malheureusement, nous ne savons pas qui il est. Nous ne savons pas les noms de nombreux défenseurs de la forteresse de Brest, nous ne savons pas comment ils sont morts et où ils ont été enterrés. Rappelez-vous cela, c’est un avertissement pour vous. 

Буквально несколько недель назад ушел от нас последний свидетель тех событий Петр Котельников. Но в памяти народа его имя будет жить всегда, как и имена его боевых товарищей лейтенанта Кижеватова, капитана Зубачева, майора Гаврилова и тысяч, тысяч других советских героев. Это они не позволили фашистам взять твердыню над Бугом за восемь часов. Через три недели бои начинались уже на дальних подступах к Смоленску, а Брестская крепость продолжала сражаться.

Il y a précisément quelques semaines, nous a quittés le dernier témoin de ces événements, Piotr Kotelnikov(1). Mais dans la mémoire du peuple, son nom sera toujours vivant, comme le nom de ses camarades de combat, le lieutenant Kijevatov, le capitaine Zoubatchev, le major Gavrilov et des milliers, des milliers d’autres héros soviétiques. Ce sont eux qui ont empêché pendant sept heures les fascistes de prendre le bastion au-dessus de la rivière Bug. En trois semaines les combats ont déjà commencé aussi loin que les abords de Smolensk, mais la Forteresse de Brest a continué à se battre.

Дорогие друзья, страшные были времена. Огромное количество мы похоронили, а еще больше – без вести пропали. Так почтим же память героев, которые, пожертвовав собой, спасли мир, свободу и независимость, минутой молчания.

Chers amis, c’était une époque terrifiante. Nous avons enterré une énorme quantité de gens, et encore plus ont disparu sans laisser de traces. Ainsi nous rendrons les honneurs à la mémoire des héros qui, en se sacrifiant, ont sauvé le monde, la liberté et l’indépendance, par une minute de silence.

[…]  [NDTML – Minute de silence]

Захватчики (а против Советского Союза воевала почти вся Европа) не понимали тогда, почему даже в самых отчаянных ситуациях советский солдат не сдавался, как вообще он смог выстоять и в итоге победить. Так же нас сегодня не понимают потомки тех, кто в 40-е шли по белорусской земле на Москву, жгли дома и уничтожали людей. Недоумевают, почему мы все еще существуем на этой земле как государство. Видимо, им не дано этого понять.

Les envahisseurs (et contre l’Union Soviétique a combattu presque toute l’Europe) ne comprenaient alors pas pourquoi, même dans les situations les plus désespérées, le soldat soviétique ne se rendait pas, et comment, généralement, il pouvait tenir bon et finalement, vaincre. De même aujourd’hui ne nous comprennent pas les descendants de ceux qui, dans les années 40, en marchant sur la terre biélorusse vers Moscou, ont mis le feu aux maisons et massacré des gens. Ils se demandent pourquoi nous existons tous encore sur cette terre en tant qu’État. Visiblement, ils ne peuvent pas comprendre cela.

На реализацию « цветного блицкрига » были брошены огромные финансовые ресурсы. За последний год мы испытали на себе действие самых современных технологий гибридной войны. Белорусы все чаще спрашивают: так что, воевать будем? Да бросьте, белорусы. Мы уже давно воюем. Просто война приобрела другие формы. Уже не будет тех войн, уже в эти ворота (Брестской крепости. – Прим. БЕЛТА) они не попрут тысячами солдат. Война начнется и всегда начинается в современных условиях изнутри государства.

 Pour la réalisation du « Blitzkrieg coloré » ont été gaspillées d’énormes ressources financières. Au cours de l’année dernière, l’action des technologies les plus modernes de la guerre hybride a été expérimentée sur nous-mêmes. Les Biélorusses demandent de plus en plus souvent : alors, allons-nous combattre ? Allons, biélorusses ! Nous combattons déjà depuis longtemps. Simplement, la guerre a pris d’autres formes. Il n’y aura plus désormais de ces guerres. Désormais, ils ne mettront plus en marche des milliers de soldats vers ce fort. La guerre commencera, elle commence toujours, dans les conditions actuelles, de l’intérieur de l’État.

 Возьмите любую, как мы ее называем, цветную революцию, которые были совершены в последние десятилетия: было сделано все, чтобы взорвать общество изнутри. А они (Запад. – Прим. БЕЛТА) потом придут нас « спасать ». Сценарии прописаны, роли распределены. Просто мы оказались сильнее и мудрее. Рискну сказать, даже сильнее, чем в 41-м наши предшественники, потому что мы определяем свою судьбу сами. Мы здесь решаем, провоцировать их или нет, ждать, пока они сюда прорвутся и порвут нас, или нет. Мы суверенное, независимое государство, так будет впредь. 

 Prenez n’importe laquelle des révolutions colorées, comme nous les appelons, qui ont été accomplies ces dernières décennies : tout a été fait pour dynamiter la société de l’intérieur. Et ensuite, ils viennent en « sauveurs ». Le scénario est écrit d’avance, les rôles sont distribués. Simplement, nous nous sommes montrés plus forts et plus sages. J’oserai même dire, plus forts que nos prédécesseurs de 41, parce que nous avons déterminé notre destin nous-mêmes. Nous décidons, ici même, de les provoquer ou non, ou d’attendre jusqu’à ce qu’ils nous retraversent et nous écrasent, ou non. Nous sommes un État souverain et indépendant, et il en sera ainsi, désormais.

 При этом эти очумелые вот там, рядом, ждут от нас помощи. Требуют остановить нелегальную миграцию: тысячи из тех разрушенных стран, которые они пытались поставить на колени, а поставив, начали уничтожать, ринулись через Центральную Азию, Россию туда – на толерантный Запад. Они их пригласили, и сегодня они взвыли: ах, белорусы их не защищают. В Литву, Латвию и Польшу ринулись тысячи и тысячи нелегальных мигрантов.

 Et en plus, ces abrutis, là-bas, à côté, attendent de nous de l’aide. Ils réclament d’arrêter la migration illégale : des milliers en provenance de ces pays détruits, qu’ils ont essayé de mettre à genoux, et l’ayant fait, ont commencé à ravager, se sont précipités à travers l’Asie Centrale, la Russie, et là-bas, vers l’Occident tolérant. Ils les ont invités et aujourd’hui ils hurlent : ah ! Les Biélorusses ne les défendent pas ! En Lituanie, en Lettonie et en Pologne se sont précipités des milliers et des milliers de migrants illégaux.

 Они требуют от нас защитить их от контрабанды, от наркотиков. Аж из-за Атлантики слышен сигнал: помогите, как это было прежде, задержите ядерные материалы, чтобы они не попали в Европу. Так и хочется спросить: вы что там, очумели вообще? Вы против нас развязали гибридную войну и требуете от нас, чтобы мы вас защищали, как и прежде? Вы нас информационно душите, методично и коллективно, рушите, пытаетесь убить нашу экономику и ждете, что мы будем тратить сотни миллионов долларов, как и прежде, на защиту ваших геополитических интересов? Только безумцы могут так думать и рассчитывать на нашу поддержку. 

 Ils nous demandent de les protéger de la contrebande, du trafic de drogue. Même d’outre-Atlantique on entend un signal : aidez-nous, comme cela était avant, arrêtez les matériaux nucléaires, pour qu’ils n’atterrissent pas en Europe. On aimerait leur demander : vous, là-bas, êtes vous complètement abrutis ? Vous avez déclenché contre nous la guerre hybride et vous réclamez que nous vous défendions comme avant ? Vous nous asphyxiez sur le plan de l’information, vous détruisez, vous tentez de tuer notre économie et vous attendez que nous gaspillions des centaines de millions de dollars, comme auparavant, pour la défense de vos intérêts géopolitiques ? Seuls des insensés peuvent penser ainsi et compter sur notre aide.

 Боремся против этого зла как можем. Хотите, чтобы мы как прежде боролись, делайте в этом направлении шаги, а не пытайтесь нас задушить. Это бесперспективно. Вы опоздали, господа. 

 Nous nous battons contre ce fléau comme nous pouvons. Vous voulez que nous nous battions comme avant, faites des pas dans cette direction, et n’essayez pas de nous étrangler. C’est sans perspective. Vous avez loupé le coche, messieurs.

 Но от кого не ожидали участия в этом коллективном сговоре, так это от Германии. От тех, чьи предки уничтожили в Великой Отечественной войне не только каждого третьего белоруса, но и миллионы нерожденных детей.  

 Mais celle dont on ne s’attendait pas à ce qu’elle participe à cette conjuration collective, c’est l’Allemagne. De la part de ceux dont les ancêtres ont anéanti dans la Grande Guerre Patriotique non seulement un Biélorusse sur trois, mais des millions d’enfants à naître.

 80 лет назад, мне кажется, что было вот так: тепло, светло, хороший воскресный день. Люди отдыхали, молодежь хотела жить. Кто-то собирался свадьбу справить, кто-то рожал, кто-то готовился рожать детишек. И вдруг по-варварски, исподтишка в четыре утра обрушили на головы брестчан и всю Беларусь тысячи тонн металла. Это как называется?  

 Il y a 80 ans, c’était, me semble-t-il, ainsi : un beau dimanche, chaud, lumineux. Les gens se reposaient, la jeunesse voulait vivre. Certains s’apprêtaient à célébrer un mariage, d’autres à mettre au monde des enfants, quelques-unes accouchaient. Et soudain, de manière barbare et sournoise, à quatre heures du matin, ils ont déversé sur la tête des Brestois et de tout le Bélarus des milliers de tonnes de métal. Comment appeler cela ?

 Прошло 80 лет, и что? Новая горячая война. Вы посмотрите: это что, символизм? Вчера ввели экономические санкции против наших людей и предприятий. 22 июня, ночью. Вот уж действительно, история так ничему их и не научила.

 80 années sont passées, et quoi ? Une nouvelle guerre chaude. Regardez : c’est quoi, du symbolisme ? Hier ils ont institué des sanctions économiques contre nos gens et nos entreprises. Le 22 juin, dans la nuit. Voilà donc, réellement, ainsi l’histoire ne leur a rien appris.

 А ведь все 80 лет после 45-го прошлого века немцы шатались по всему миру, по Европе, бывшему Советскому Союзу и каялись. Каялись, рыдали, на коленях стояли, просили открыть памятники, похоронить еще незахороненных немцев – фашистов, которые пришли на нашу землю. И мы были добры и толерантны. Ладно мы. Те, кто победил в этой войне. Те, кто мучились, терзались, открыли свои сердца и души и отнеслись по-человечески к ним. И что?

 Et effectivement sur ces 80 années, après l’année 45 du siècle dernier, des Allemands erraient par le monde entier, en Europe, dans l’ancienne Union Soviétique, et se repentaient. Ils se repentaient, sanglotaient, se tenant à genoux, demandant d’ouvrir des monuments, d’enterrer les fascistes allemands non encore enterrés, qui sont venus sur notre terre. Et nous avons été bons et tolérants. Nous étions d’accord. Nous, ceux qui ont vaincu, dans cette guerre. Nous, ceux qui ont été martyrisés, suppliciés, nous avons ouvert notre cœur et notre âme et nous les avons traités humainement. Et quoi ? 

 Вчерашняя цитата: « Санкции необходимо распространить на целые сектора белорусской экономики ». Читай, пусть подохнут там. То есть мы. Так и хочется спросить автора этих строк, некого Мааса, министра иностранных дел Германии: господин Маас, вы кто? Вчера каявшийся немец или наследник нацистов? Вы кто, ответьте публично. Хотя бы перед своим народом.

 Citation d’hier soir : « Il est nécessaire d’étendre les sanctions à des secteurs entiers de l’économie biélorusse ». Lisez : qu’ils crèvent là-bas, c’est-à-dire, nous. J’aimerais donc demander à l’auteur de ces lignes, un certain Maas, ministre des Affaires étrangères de l’Allemagne : monsieur Maas, qui êtes-vous ? Un Allemand repentant d’hier, ou bien l’héritier des nazis ? Qui êtes-vous ? Répondez publiquement, au moins devant votre peuple.

 Поэтому – не надо каяться на публику за грехи своих предшественников. Грош цена этим покаяниям, которые мы еще недавно слышали в « Тростенце » от президентов Австрии и Германии. Никакие слова не спрячут реальные замыслы.

 C’est pourquoi il est inutile de se repentir en public sur les péchés de ses prédécesseurs. Ils sont sans valeur, ces repentirs que nous avons récemment entendus au « Тростенце » [camp de concentration au sud de Minsk-NDTML(2)], de la part des présidents d’Autriche et d’Allemagne. Aucun mot ne cachera les desseins réels.

 Вы должны не просто каяться. Вы должны еще 100 лет стоять на коленях перед белорусским народом и молиться, что вы смогли родиться после той войны. Вы должны делать все, чтобы зарубцевать в наших сердцах и душах раны от этой войны. Вы не душить нас должны. Вы на руках должны нас носить – немцы, поляки, так называемый Европейский союз. Потому что мы спасли вас от коричневой чумы. И ходили бы вы вместе с нами, всем советским народом, рабами, если бы они взяли верх.

 Vous ne devez pas simplement vous repentir. Vous devriez vous tenir à genoux encore 100 ans devant le peuple biélorusse et rendre grâce d’avoir pu naître après cette guerre. Vous devez faire tout pour cicatriser dans nos cœurs et dans nos âmes les blessures de cette guerre. Vous ne devez pas nous asphyxier. Vous devez nous prendre dans vos bras, les Allemands, les Polonais, ladite Union Européenne. Parce que nous vous avons sauvé de la peste brune. Et vous marcheriez avec nous, tout le peuple soviétique, comme esclaves, s’ils avaient pris le dessus.

 И не надо нас убаюкивать историями про оборонительные учения и миролюбие НАТО. Мы этого наелись с 41-го года, когда мы вам верили, и не извлекли уроков из истории, после победы подарив вам Восточную Европу (так называемые страны Варшавского договора) в обмен на ваши обещания, что вы никогда не сделаете шага в нашем направлении и не будете, как модно сейчас говорить, расширять НАТО на Восток. Вы как минимум лжецы, как максимум – подлецы. Вы все время врали, вы нас обманывали, а сегодня – не получится.

 Et inutile de nous bercer avec des histoires d’exercices de défense et d’esprit pacifique de l’OTAN. Nous avons avalé cela depuis l’année 41, quand nous vous croyions et n’avions pas tiré les leçons de l’histoire. Après la victoire nous vous avons offert l’Europe de l’Est (lesdits Pays du Pacte de Varsovie), en échange de votre promesse que vous ne ferez jamais un pas dans notre direction et que vous n’élargiriez pas, comme c’est la mode de dire aujourd’hui, l’OTAN vers l’Est. Vous êtes, à tout le moins, des menteurs, et tout au plus, des crapules. Vous avez tout le temps menti, vous nous avez trompés, mais maintenant, ça ne marche plus.

 Мы сделаем все, чтобы защитить свою землю. И вот эти наши сыновья, которые здесь стоят под флагами победителей, – запомните – сделают все для того, чтобы вы жили спокойной жизнью на своей земле. Вы – украинцы, белорусы и русские, поляки, евреи, татары. Все, кто живет здесь, на этой земле. Это ваша земля. Вас нигде не ждут, и не верьте этим обещаниям, что вас там, например, с картой поляка примут с распростертыми руками. Некоторых приняли, еле успели домой добежать. Это ваша земля, берегите, белорусы, ее, цените. Потому что она принадлежит не только нам. Она принадлежит нашим детям и внукам. Они должны иметь этот клочок земли, на котором будут жить и растить своих детей.

 Nous ferons tout pour défendre notre terre. Et voilà, ce sont nos fils qui se tiennent ici sous les drapeaux des vainqueurs, rappelez-vous, ils feront tout pour que vous viviez une vie tranquille sur votre terre. Vous, Ukrainiens, Biélorusses et Russes, Polonais, Juifs, Tatars. Tous ceux qui vivent ici, sur cette terre. C’est votre terre. Personne ne vous attend nulle part, et ne croyez pas ces promesses, par exemple, qu’on vous accueille là-bas à bras ouverts avec une « Carte de Polonais »(3). Quelques-uns, à peine acceptés, sont aussitôt revenus à la maison. C’est votre terre. Protégez-la, Biélorusses, valorisez-la. Parce qu’elle n’appartient pas seulement à nous. Elle appartient à nos enfants et à nos petits enfants. Ils doivent avoir ce coin de terre, sur lequel ils vivront et élèveront leurs enfants.

 И то, что коллективный Запад продолжает грезить о новом « броске на Восток », мировом господстве и захвате богатых ресурсов восточнее Беларуси, мы это прекрасно видим. Тогда, после войны, разрушенную экономику некому было восстанавливать. Мы и сегодня не оправилась от этой демографической катастрофы.

 Et il y a ceci, que l’Occident continue de songer à un nouveau « Bond en avant vers l’Orient », à la domination mondiale et à la prise des riches ressources à l’est du Bélarus, cela, nous le voyons très bien. Alors qu’après la guerre il n’y avait personne pour reconstruire l’économie ravagée. Aujourd’hui, nous ne sommes toujours pas remis de cette catastrophe démographique.

 Информационная травля ожидаемых результатов не принесла. Сейчас мы держим экономический удар. Хотелось бы знать, что дальше? Интервенция? Забудьте, успокойтесь. Дорого она вам обойдется. Холеные лица с высоких трибун по ту сторону границы бессовестно лгут с подачи беглых о том, что белорусский народ сам вымаливает санкции в отношении себя. Якобы белорусы готовы страдать ради некого эфемерного « светлого будущего », которое принесут им эти добрые дяди на кончиках своих штыков. Да очнитесь вы наконец, очумевшие и заблудшие!

 Le harcèlement informationnel n’a pas apporté les résultats escomptés. Maintenant nous faisons face à une agression économique. On voudrait savoir, quoi ensuite ? Une intervention ? Oubliez et calmez-vous. Cela vous coûtera cher. Des personnages soignés, sur des tribunes élevées, de l’autre côté de la frontière, mentent sans scrupules à l’instigation des fuyards à propos du peuple biélorusse suppliant pour des sanctions contre lui-même. De soi-disant Biélorusses prêts à souffrir pour quelque éphémère « avenir lumineux » que leur apporteront ces gentils tontons à la pointe de leurs baïonnettes. Oui, réveillez-vous enfin, les écervelés et les égarés !

 Ведь сколько в нашей истории было таких случаев, когда нам много обещали: и свободу, и независимость, и государство обещали нам создать для белорусов на кончиках штыков. И в результате что? А в результате – в последней войне каждого третьего похоронили. Сколько было искалечено? Искалечено не только физически людей, но сколько было искалечено судеб, сердец? 

 Car dans notre histoire, combien y a-t-il eu de telles conjonctures où l’on nous a promis et la liberté, et l’indépendance, et un État, que l’on nous a promis de créer pour les Biélorusses à la pointe des baïonnettes ? Et quoi, comme résultat ? Et comme résultat, dans la dernière guerre, un tiers d’enterrés. Combien ont été mutilés ? De gens mutilés non seulement physiquement, mais combien de destins et de cœurs mutilés ?

 Санкции, провокации… Так и хочется спросить: вы что, это специально делаете? Хотите испытать границы на прочность, а новое поколение белорусов на патриотичность? Давайте попробуем.

 Sanctions, provocations… Ainsi on voudrait savoir : vous le faites intentionnellement ? Voulez-vous tester les limites de la résistance, et une nouvelle génération de Biélorusses sur le patriotisme ? Allez-y, essayons.

 Послушайте, неужели история так ничему вас и не научила? Посмотрите: как и 80 лет назад, регион находится на грани глобального конфликта. Я обращаюсь прежде всего и в очередной раз к народам наших соседних стран – полякам, литовцам, латышам, украинцам. Очнитесь, пока не поздно. Разберитесь вы с этими политиками, обезумевшими и потерявшими реальность. Посмотрите, какой красивый мир, и в этом мире мы всегда нормально жили, по-соседски, делили кусок хлеба, ездили друг к другу. Давайте остановимся у этой последней черты: завтра будет поздно.

 Est-il possible qu’ainsi l’histoire ne vous ait rien appris ? Regardez : comme il y a 80 ans, la région se trouve à la limite d’un conflit global. Je m’adresse avant tout, et une fois de plus, aux peuples de nos pays voisins : Polonais, Lituaniens, Lettons, Ukrainiens. Réveillez-vous, avant qu’il ne soit trop tard ! Faites le point avec ces politiciens, écervelés et ayant perdu le sens du réel. Regardez, quel beau monde ! Et dans ce monde, nous avons toujours normalement vécu, en bon voisinage, partageant un morceau de pain, allant les uns chez les autres. Arrêtons-nous à cette dernière limite : demain sera trop tard.

 Неужели среди украинцев, литовцев, латышей, поляков, к которым белорусы всегда относились дружественно, найдутся те, кто готов пожертвовать этой своей мирной жизнью ради безумства и амбиций отдельных руководителей этих государств, политиков, которым на самом деле наплевать на наш белорусский народ, на свои народы, их судьбы и государственность, нашу белорусскую государственность?

 Est-il possible que parmi les Ukrainiens, les Lituaniens, les Lettons, les Polonais, avec qui les Biélorusses ont toujours été en liens amicaux, se trouvent ceux qui sont prêts à sacrifier cela, leur vie pacifique pour certains gouvernants de ces États, des politiciens qui, en réalité, se fichent pas mal de notre peuple biélorusse, de leurs propres peuples, leurs destins et structures d’États, nos structures d’État biélorusse ?

 Еще раз скажу тем, кто до сих пор не понял. Уясните раз и навсегда: мы родную землю, независимость и суверенитет никому не отдадим. Мы в любом случае выстоим! Просто хотелось бы по-человечески, как всегда, по-славянски. 

 Encore une fois, je dis à ceux qui jusqu’à maintenant n’ont pas compris. Retenez-le, une fois pour toutes : la terre natale, l’indépendance et la souveraineté, nous ne les céderons à personne. Quoi qu’il arrive, nous tiendrons ! Simplement, on le souhaiterait, humainement, à la manière slave.

 Мир сегодня не замыкается только на Европейском союзе. На планете достаточно ответственных стран и целых регионов, с которыми мы продолжим тесно сотрудничать. За нами правда, и мы наследники великого поколения, которое подарило нам жизнь, свободу и независимость. Помните, белорусы, не только то, что мы говорим, но даже то, что мы думаем, они видят там, с небес, и слышат. Помните об этом. Я сегодня говорю это вам, понимая, что они нас слышат. Они должны понимать, что не зря погибли.

 Le monde aujourd’hui ne se limite pas à l’Union Européenne. Sur la planète il y a suffisamment de pays responsables et des régions entières avec lesquels nous continuons une coopération étroite. La vérité est à nous, et nous sommes les héritiers de la grande génération qui nous a offert la vie, la liberté et l’indépendance. Rappelez-vous, biélorusses, non seulement ce que nous disons, mais même ce que nous pensons, ils le voient là-haut, depuis le ciel, ils entendent. Souvenez-vous de ceci. Je vous dis cela aujourd’hui, en comprenant qu’ils nous entendent. Ils doivent comprendre qu’ils ne sont pas morts en vain.

 Это святое воинство и сегодня помогает нам беречь родную Беларусь. Помогает прежде всего примером несгибаемой стойкости, мужества и самоотверженности, проявленных в годы Великой Отечественной войны.

 C’est l’armée sacrée et aujourd’hui elle nous aide à protéger le Bélarus natal. Elle nous aide avant tout par l’exemple de la résistance inflexible, du courage et de l’abnégation qui se sont manifestés dans les années de la Grande Guerre patriotique.

 Сегодня мы славим подвиг нашего народа, чествуем ветеранов и скорбим о погибших, склоняем головы перед героями и невинными жертвами войны. Помните: эта память священна и незыблема, и пока она есть у нас, мы будем жить, жить всегда достойно, не на коленях. Так есть, так должно быть и так будет всегда! 

 Aujourd’hui, nous glorifions l’exploit de notre peuple, nous honorons les vétérans et nous exprimons nos regrets des disparus, nous nous inclinons devant les héros et les victimes innocentes de la guerre. Rappelez-vous : cette mémoire est sacrée et immuable, et tant qu’elle est en nous, nous vivrons, nous vivrons toujours dignement, et non pas à genoux. Ainsi en est-il, ainsi doit-il en être et ainsi il en sera toujours !


SOURCES DU TEXTE EN RUSSE :

https://www.belta.by/president/view/vystuplenie-prezidenta-belarusi-aleksandra-lukashenko-na-tseremonii-vozlozhenija-venkov-v-memorialnom-447186-2021/

https://president.gov.by/ru/events/ceremoniya-vozlozheniya-venkov-v-memorialnom-komplekse-brestskaya-krepost-geroy?openVideo=true


Notes

(1) Петр Котельников. Гавроши Бресткой Крепости 
Piotr Kotelnikov, le « Gavroche » de la Forteresse

https://azbyka.ru/avva/product/petr-kotelnikov-gavroshi-brestskoj-kreposti-seriya-bessmertnyj-polk-duhovnoe-preobrazhenie/

En 2010, dans un excellent et très émouvant film reconstituant la Résistance du Fort de Brest, Петр Котельников, dont les souvenirs ont été essentiels pour la création du scénario, était intervenu en tant que narrateur, et on le voit apparaître, ici à droite, à la fin du film, en compagnie du petit garçon qui joue, avec talent, son propre rôle dans la reconstitution.
https://youtu.be/HO0rAnFatP4

(2) https://ru.wikipedia.org/wiki/%D0%9C%D0%B0%D0%BB%D1%8B%D0%B9_%D0%A2%D1%80%D0%BE%D1%81%D1%82%D0%B5%D0%BD%D0%B5%D1%86

(3) https://ru.wikipedia.org/wiki/%D0%9A%D0%B0%D1%80%D1%82%D0%B0_%D0%BF%D0%BE%D0%BB%D1%8F%D0%BA%D0%B0
https://www.oecd-ilibrary.org/sites/b18e8fec-fr/index.html?itemId=/content/component/b18e8fec-fr


[Vidéos du discours]

https://youtu.be/pjCsETuwEeg

BREST, 22 JUIN 2021, Cérémonie et commémoration :


22 Juin 2021, Loukachenko au Fort de Brest: Appel à la Résistance populaire antifasciste
Un précédent meeting de Résistance antifasciste à Brest, en août 2020



Inde : condamnation à mort possible pour la scientifique de l’OMS après avoir déconseillé l’Ivermectine

[Source : lemediaen442.fr]

L’Indian Bar Association (IBA) a poursuivi la scientifique en chef de l’OMS, Mme Soumya Swaminathan, le 25 mai, l’accusant dans un mémoire en 71 points d’avoir causé la mort de citoyens indiens en les induisant en erreur au sujet de l’ivermectine. Il y a également une notification juridique mise à jour le 13 juin 2021.

Le point 56 stipule : « Que votre avis trompeur sur l’application Twitter du 10 mai 2021 contre l’utilisation de l’ivermectine a eu pour effet que l’État du Tamil Nadu a retiré l’ivermectine du protocole le 11 mai 2021, juste un jour après que le gouvernement du Tamil Nadu a indiqué la même chose pour le traitement des patients atteints du Covid-19.»

Si un procès en Inde déclare la scientifique en chef de l’OMS, Dr Soumya Swaminathan, coupable, alors elle pourrait être soit condamnée à mort, soit à la prison à perpétuité.

Le gouvernement du Tamil Nadu a publié de nouveaux protocoles de traitement pour les patients atteints du Covid-19 qui excluent l’utilisation de l’ivermectine, laquelle avait été incluse dans une version précédente.

Les nouveaux protocoles décrivent trois catégories de patients atteints du Covid-19 en fonction du niveau de soins dont ils ont besoin : soins à domicile, soins primaires et soins pré-hospitaliers. Les tests permettant de déterminer la catégorie à laquelle appartient un patient sont la saturation en oxygène (SpO2) et la fréquence respiratoire.

L’avocate Dipali Ojha, avocate principale de l’Association du Barreau indien, a menacé de poursuites pénales Mme Swaminathan « pour chaque décès » causé par ses actes de commission et d’omission. L’acte d’accusation précise que Mme Swaminathan a usé de sa position d’autorité sanitaire pour modifier l’ordre du jour en faveur de l’industrie des vaccins.

L’ivermectine est un médicament bon marché qui est prescrit comme antiparasitaire et qui gagne en popularité pour prévenir le Covid-19. L’OMS et la FDA n’approuvent pas l’ivermectine, mais de nombreux médecins et scientifiques pensent que l’ivermectine est efficace. Les États indiens qui ont utilisé l’ivermectine ont obtenu de bien meilleurs résultats et beaucoup moins de décès liés au Covid que les États indiens qui ne l’ont pas utilisé.

Dr. Soumya Swaminathan de l'OMS

Parmi les exemples les plus importants figurent les régions de Delhi, Uttar Pradesh, Uttarakhand et Goa où les cas ont chuté de 98 %, 97 %, 94 %, et 86 %, respectivement.

En revanche, le Tamil Nadu n’a pas opté pour l’ivermectine. En conséquence, les cas ont monté en flèche et ont atteint le plus haut niveau en Inde. Les décès au Tamil Nadu ont décuplé.

Dans un test de plus de 4 000 personnes en Inde (plus de 3000 avec Ivermectine et plus de 1000 sans Ivermectine). Résultats : 2 % des personnes qui prenaient de l’ivermectine ont eu un test de PCR positif au Covid-19 et 11,7 % des personnes qui n’en prenaient pas ont eu un test PCR positif. Les gens ont reçu deux doses de 21 mg d’ivermectine pour moins d’un centime d’euro par personne.

Des accusations précises ont notamment été portées contre l’ivermectine dans le cadre d’une campagne de désinformation et de déclarations dans les réseaux sociaux visant à influencer à tort le public contre l’utilisation de l’ivermectine, et ce, malgré l’existence de grandes quantités de données cliniques démontrant son efficacité dans la prévention et le traitement du Covid-19.

Le mémoire du Barreau indien fait référence en particulier aux publications examinées par les pairs et aux données probantes compilées par le groupe Front Line Covid-19 Critical Care Alliance (FLCCC) de dix membres et le groupe British Ivermectin Recommendation Development (BIRD) de 65 membres.

Ce panel est dirigé par le Dr Tess Lawrie, consultant de l’OMS et expert en méta-analyse.

Indian Bar Association et l'OMS

Dans son mémoire, le procureur des États-Unis, Ralph C. Lorigo, a cité des cas à l’hôpital de New York où des ordonnances du tribunal étaient nécessaires pour que les patients mourants du Covid-19 reçoivent de l’ivermectine. Dans de nombreux cas, après avoir reçu l’ivermectine ordonnée par le tribunal, des patients comateux se sont rétablis.

L’avocat Ojha a accusé l’OMS et le Dr Swaminathan — dans les points 60 et 61 — d’avoir induit en erreur le peuple indien tout au long de la pandémie, du port de masques à la disculpation de la Chine quant aux origines du virus.

« L’Association du Barreau indien a prévenu d’une action intentée en vertu de l’article 302 du Code pénal indien contre le Dr Soumya Swaminathan et d’autres personnes, pour le meurtre de chaque personne décédée en raison de l’obstruction dans le traitement du Covid-19 par Ivermectin. La peine prévue à l’article 302 du Code pénal indien est la peine de mort ou l’emprisonnement à perpétuité. »

L’ivermectine, utilisée à Delhi à partir du 20 avril, a anéanti la crise du Covid-19. Les cas ont chuté de 97 % en six semaines. L’erreur fatale aurait été de ne pas utiliser l’ivermectine. Ils l’ont utilisé et cela a sauvé Delhi. Malheureusement, le Tamil Nadu ne l’a pas fait et l’État a été dévasté. Les nouveaux cas y sont passés de 10 986 à 36 184, soit trois fois plus. Le refus du Tamil Nadu d’utiliser l’ivermectine lui a nui. Non seulement les cas ont atteint un sommet en Inde, mais les décès ont grimpé en flèche, passant de 48 le 20 avril à 474 le 27 mai, soit dix fois plus.

-Source : India Could Sentence WHO Chief Scientist to Death for Misleading Over Ivermectin and Killing Indians (24 juin 2021)
– Traduit par Tanguy pour Le Média en 4-4-2




Maddie de Garay, 12 ans, en fauteuil roulant à cause du vaccin Pfizer

[Source : lemediaen442.fr]

On dit souvent que ça n’arrive qu’aux autres jusqu’au moment où cela nous arrive. C’est ce qui s’est passé pour Stéphanie de Garay, la mère de Maddie. Le sénateur Ron Johnson a recueilli le lundi 28 juin dans le Milwaukee, les témoignages de vaccinés qui subissent de graves effets secondaires. Celui de Maddie est particulièrement émouvant, à douze ans elle se retrouve dans un fauteuil roulant et sa maman est totalement désemparée « Pourquoi n’est-elle pas revenue à la normale ? Elle allait parfaitement bien avant cela… », a déclaré Stéphanie de Garay.

En larmes, la mère de Maddie a déclaré que sa fille était allée aux urgences neuf fois et qu’elle avait été hospitalisée trois fois. « Tout ce que nous voulons, c’est que Maddie soit vue, entendue et crue, parce qu’elle ne l’a pas été. Et nous voulons qu’elle reçoive les soins dont elle a désespérément besoin, afin qu’elle puisse revenir à la normale. »

Maddie de Garay était ravie de faire partie de l’essai du vaccin Covid. Ses parents sont en médecine et en ingénierie et voulaient que leurs enfants aident à mettre fin à la pandémie. Mais maintenant, Maddie est en fauteuil roulant et a besoin d’une sonde d’alimentation. Ils veulent qu’on la croie.

D’autres témoignages ont également été entendus par le sénateur Johnson — républicain — pour faire part de leurs histoires après avoir reçu un vaccin Covid-19. Comme Kristi Dobbs, une hygiéniste dentaire du Missouri : «C’est comme si vous aviez un petit choc électronique qui parcourait votre corps, comme si vous étiez coincé dans une chaise vibrante, comme collé dedans, et ça ne s’arrête jamais. J’ai des tremblements dans les mains qui m’ont fait douter de pouvoir à nouveau exercer mon métier d’hygiéniste. Et je crains tellement d’avoir un problème neurologique après cela, comme la maladie de Parkinson. »

Brianne Dressen,  une enseignante du préscolaire de l’Utah, qui s’est portée volontaire pour l’essai du vaccin AstraZeneca : « Nous sommes les dommages collatéraux de la pandémie. Comme vous pouvez le voir, je me rétablis. Je peux marcher, le contact de la main de mon petit fils ne me donne plus l’impression de brûlure. »

L’ancien joueur des Green Bay Packers, Ken Ruetggers, a déclaré que sa femme Sheryl Ruetggers souffrait toujours de réactions neurologiques graves, notamment des douleurs musculaires, des engourdissements, de la faiblesse et des paresthésies.

En tenant cette séance de témoignages, le sénateur Ron Johnson a été vivement critiqué par le commissaire à la santé de Milwaukee, Kirsten Johnson, qui l’a accusé d’utiliser sa plateforme pour soulever des inquiétudes trompeuses concernant le vaccin Covid-19. Ce à quoi le sénateur Johnson répond : 

« Je n’ai jamais peur de transmettre la vérité, de fournir des informations aux gens. Je pense que le public américain devrait pouvoir avoir un consentement éclairé lorsqu’il décide de prendre ou non un vaccin expérimental, d’une manière ou d’une autre. Je pense qu’il est important de reconnaître qu’il y a des personnes qui ont été atteintes par le vaccin. Et si nous ne reconnaissons pas ce fait, comment traitez-vous les gens dont vous ne reconnaissez pas la cause première de leur problème ? »

Vous pouvez voir les témoignages et activer la traduction automatique sur Youtube :

– Source : Senator Johnson, families speak: COVID vaccine adverse reactions (28 juin 2021)
– Traduction Le Média en 4-4-2




Maladies involutives et évolutives au regard la Médecine symbolique

[Sources : Médecine de l’âme | Medecinesymbolique.com et Médecine Symbolique]

[Ndlr : comme le plus souvent pour les autres pratiques médicales, des plus allopathiques aux diverses disciplines alternatives, cette approche est liée à un business. Cependant, ça ne lui enlève pas nécessairement de la valeur, au moins en termes de questionnements ou d’expérimentation potentielle.]

QU’EST-CE QUE LA MÉDECINE SYMBOLIQUE?

La Médecine Symbolique© apporte des solutions aux problèmes individuels et collectifs par une approche sensible et une prise de conscience personnelle. Elle révèle les mécanismes internes et externes des phénomènes, et elle donne du sens aux interactions avec les autres et les choses, en éclairant les dysfonctionnements qui peuvent en découler. Son objectif est de favoriser l’équilibre et le bien-être par une approche complémentaire [des autres pratiques médicales, mais ne pouvant pas prétendre s’y substituer de nos jours].

En effet, les techniques de soin actuelles s’adressent soit aux symptômes physiques (médecine du corps) soit aux facteurs psycho-émotionnels (médecine de l’esprit [ou du mental]).
Dans les deux cas, l’objectif est d’enclencher une guérison. Guérison du corps, guérison de l’esprit ou guérison des deux?

Et si les symptômes corporels et psycho-émotionnels provenaient aussi de « maladies de l’âme » ? Cette hypothèse ouvre de nouvelles perspectives thérapeutiques…

La pratique de la Médecine Symbolique© repose sur des principes simples :

  • Comprendre que la vie a un sens et que son but est l’éveil de la conscience.
  • Reconnaître de l’intérieur le mécanisme créateur des problématiques.
  • Apporter une réponse adaptée à ce mécanisme, car s’il provient de la personne, la guérison viendra également d’elle. La prise de conscience et une action symbolique facilitent cette réponse interne.

C’est le pari audacieux de la Médecine Symbolique : faire appel aux moyens symboliques pour comprendre le sens des problématiques et les solutionner.

Conférence de Gilles GANDY — novembre 2017




Jason Whitlock : Chère Amérique noire, on nous ment…

[Source : Aube Digitale]

[Photo : SolStock/Getty Images]

Par Jason Whitlock

Chers Noirs :

On nous ment et on nous tend un piège. Les médias grand public, les politiciens démocrates, les militants de la justice sociale et peut-être même le pasteur de votre église vous ont fait croire que l’Amérique est au milieu d’un conflit racial similaire à la guerre civile et au mouvement des droits civiques.

Ils nous ont opposés aux Proud Boys, au KKK, aux milices rurales et aux partisans de Trump dans une guerre raciale faite pour la télévision. Cinq ans seulement après que Barack Obama a achevé ses deux mandats de président des États-Unis, nous sommes censés croire que l’Amérique a été envahie par de violents suprémacistes blancs déterminés à rétablir la ségrégation, les lois Jim Crow et peut-être même l’esclavage.

Les preuves de cette vague massive de bigoterie digne des années 1920 se résument à trois choses :

1) Les républicains veulent que tous les électeurs présentent une carte d’identité émise par le gouvernement ;

2) Le 6 janvier, des partisans de Trump non armés ont envahi le Capitole et pris des photos dans le bureau de Nancy Pelosi ;

3) Dans tout le pays, la police tue en moyenne 250 hommes noirs et 450 hommes blancs par an.

Oh, j’allais oublier. Il y a une quatrième preuve. Colin Kaepernick n’a pas réussi à obtenir un poste de quarterback titulaire après avoir énervé une grande partie des fans de football en s’agenouillant pendant l’hymne national.

Ce sont là les principaux éléments qui prouvent que la suprématie blanche est la menace intérieure la plus dangereuse à laquelle l’Amérique est confrontée. George Floyd, criminel et toxicomane invétéré, est le Crispus Attucks de cette guerre raciale qui fait rage. Il est notre cri de ralliement et notre héros.

C’est un coup monté. Nous sommes utilisés comme des leurres et des distractions dans une guerre qui n’a rien à voir avec la race.

La vraie guerre concerne le pouvoir mondial et le futur du système de gouvernement de l’Amérique. L’élite, les citoyens du monde et les entreprises de ce pays préfèrent le communisme au capitalisme et à la démocratie. Ils préfèrent le système de la Chine à notre système.

L’Amérique a été le leader mondial du progrès racial et de l’équité. Les grands médias ne sont pas autorisés à vous expliquer cela. Les annonceurs, c’est-à-dire les grandes entreprises, ne soutiendront plus les médias qui soutiennent nos systèmes actuels de gouvernance démocratique et capitaliste.

Vous dites, et Fox News ? Allumez-la. C’est rempli d’un tas de publicités pour MyPillow et les soldats blessés. Les grandes entreprises mondiales américaines, celles qui cherchent à améliorer leur part de marché en Chine, ne soutiennent pas financièrement Fox News. Les voix les plus populaires de Fox News n’aiment pas la Chine.

La fausse guerre raciale que les grands médias ont promue est un outil utilisé pour vous convaincre, vous et les Américains non noirs, que notre système de gouvernement est un échec retentissant.

Ils veulent vous faire croire qu’une grande réinitialisation est nécessaire pour atteindre l’équité.

Cette remise à zéro, c’est le communisme, qui commence par la drogue d’initiation qu’est le socialisme et se termine par le marxisme à part entière. La Chine est dirigée par le parti communiste chinois. Le communisme n’a aucun respect pour la liberté individuelle ou la religion d’aucune sorte. Le communisme n’a aucune tolérance pour la dissidence politique.

Votre religion et votre liberté d’expression ne survivront pas à la réinitialisation. Le communisme est le meilleur ami de l’oppression raciale. Quand une nation est dépouillée de sa foi religieuse et de sa liberté d’expression, peu de gens ont le courage de défendre les droits des minorités. Les élites qui s’acoquinent avec la Chine ne se soucient pas de vous. Elles savent à quel point la Chine traite les Noirs de façon méprisable. Elles savent comment la Chine réprime la dissidence.

Faites vos propres recherches sur le communisme, ce qu’il éradique et comment il opprime. Ne me croyez pas sur parole.

Vous vous demandez peut-être pourquoi Oprah Winfrey, LeBron James ou une autre célébrité noire super populaire ne vous dit pas ce que je suis. Ce sont des élites mondiales. La réinitialisation ne leur fera pas de mal, ni à leurs proches. Le communisme favorise les élites riches bien plus que le capitalisme et la démocratie. Oprah, LeBron, et les autres jetons noirs hyper-riches prospéreront sous le socialisme et le communisme.

Pas vous. À moins que vous ne soyez une star du basket-ball de 1,80 m ou un autre artiste noir capable de divertir les gens au pouvoir. C’est un infime pourcentage de Noirs.

Pourquoi votre journaliste blanc préféré ne vous dit pas ce que je vous dis ? Rachel Maddow, Anderson Cooper, Chris Cuomo, Joe Scarborough, ne sont-ils pas nos alliés ? Non. Ils ne le sont pas. Ce sont des lobbyistes politiques travaillant pour le compte des entreprises et des politiciens qui poussent à la réinitialisation.

OK. Et moi, alors ? Vous pourriez penser que je suis un partisan politique travaillant pour le compte des républicains conservateurs. C’est en tout cas la manière dont j’ai été dépeint par les médias de gauche et les plateformes de médias sociaux. Et je suis maintenant associé à Blaze Media, une plateforme qui penche vers la droite.

Jugez de ma carrière. Je fais ce métier depuis plus de 30 ans. J’ai été autant méprisé par la gauche que par la droite. Je me suis publiquement disputé avec Bill O’Reilly et Keith Olbermann. J’ai été invité dans leurs anciennes émissions sur Fox News et MSNBC. J’ai travaillé et/ou écrit pour ESPN, Fox Sports, le Huffington Post, Playboy Magazine, le New York Times, le Wall Street Journal. J’ai passé des années à dénigrer Sarah Palin.

Je ne joue pour aucune équipe politique. Je n’ai jamais voté. Je vais partout où je crois pouvoir parler, suivre et écrire la vérité. La vérité à laquelle je crois le plus est que Jésus-Christ est notre Seigneur et notre Sauveur.

Je crois que Jésus est attaqué. C’est pourquoi je suis chez Blaze Media. Vous ne pouvez pas défendre Jésus dans les médias d’entreprise. Les annonceurs ne le permettent pas. On peut discuter de la religion du racisme tous les jours à ESPN, CNN, MSNBC, et même Fox Sports. Mais il est tabou de discuter du remède au racisme – Jésus – sur ces plateformes.

Je ne dis rien de tout cela parce que les hommes noirs qui épousent mon point de vue reçoivent un gros salaire. L’argent des diffuseurs et journalistes noirs est lié à la prédication de la religion raciste.

Laissez-moi être clair. Je ne suis pas fauché, loin de là. J’ai gagné et économisé une somme d’argent substantielle. Mais j’ai laissé passer bien plus d’argent que je n’en ai gagné grâce au choix que j’ai fait de suivre la vérité où qu’elle mène et à mon refus de soutenir la pensée de groupe raciale dictée par les élites mondiales.

Ma foi ne me permet pas d’adhérer à la folie, au racisme et au sacrilège de Black Lives Matter, un mouvement fondé par trois lesbiennes qui s’avouent marxistes de formation. BLM est un mouvement athée qui soutient les questions LGBTQ et la transformation de l’Amérique en un pays communiste. BLM fait partie de la tromperie.

Les noirs me disent tout le temps : « Je ne soutiens pas l’organisation BLM, mais je soutiens le slogan et le sentiment. »

Laissez-moi traduire ça. Vous méprisez l’arbre du diable mais vous aimez le fruit qu’il produit. C’est du niveau de l’hypocrisie de Don Lemon-Lori Lightfoot-Van Jones-Colin Kaepernick. Vous savez, tous les aspirants Malcolm X, les radicaux anti-blancs dans des relations avec des partenaires blancs. Ils détestent l’arbre blanc mais ne peuvent pas vivre sans le fruit blanc.

Nous devons arrêter de laisser tout le monde nous utiliser. On se fait avoir. On se fait tous avoir, les noirs et les blancs de la classe ouvrière. C’est un énorme coup monté. Regardez ce qu’ils ont fait aux supporters de Trump. Ils ont été manipulés pour prendre d’assaut le Capitole, puis les médias corporatifs l’ont dépeint comme un rassemblement sanglant et violent du KKK destiné à renverser la démocratie. La soi-disant « insurrection » est une excuse pour le gouvernement pour s’emparer de plus de pouvoir et écraser la dissidence.

Nous, les noirs, avons été convaincus que l’écrasement des blancs de la classe ouvrière est bon pour nous.

Ce n’est pas le cas. Les blancs de la classe ouvrière, les blancs chrétiens, sont nos vrais alliés, pas les élites. Nous ne pouvons pas le voir à cause de l’hyper-prod télévisuel sur le conflit racial.

Couper le financement et démoraliser la police sont des tactiques déployées pour accroître la violence dans les grandes villes. Les médias locaux se concentrent sur cette hausse de la criminalité, les médias nationaux leur emboîtent le pas et les plateformes de médias sociaux génèrent des vidéos virales exposant la vague de criminalité.

Devinez qui sont les stars de ce contenu. Les auteurs noirs.

C’est un énorme coup monté. L’agitation de l’animosité raciale entre les adorateurs d’Obama et les adorateurs de Trump est orchestrée par des élites milliardaires, exécutée par des marxistes entraînés, promue par des influenceurs millionnaires dans le monde des médias, du sport et du divertissement, et cosignée par des chefs religieux en quête de popularité.

Amérique noire, imprimez cette lettre et partagez-la avec votre famille, vos amis, vos collègues de travail et, surtout, votre pasteur.

Mes détracteurs vous diront : « Oh, Jason Whitlock est un vendu. Il déteste les Noirs. »

C’est risible. Cela fait partie de la tromperie. Je méprise les gens qui nous trompent, qui nous manipulent pour participer à un affrontement racial qui sera utilisé pour détruire les libertés religieuses et individuelles qui nous ont libérés.

Il y a une raison pour laquelle les noirs et les bruns du monde entier se battent pour entrer dans ce pays et excellent quand ils y arrivent. Ils aiment l’arbre américain et les fruits qu’il produit.

Traduction de The Blaze par Aube Digitale


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[Voir aussi : Comment s’unir]
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Vaccins : le Figaro vous DÉSINFORME à la puissance 8 !

[Source : Santé Corps Esprit (sante-corps-esprit.com)]

Par Xavier Bazin

Pris la main dans le sac, cet article de désinformation sur les vaccins ! 

Il est paru dans le Figaro, mais j’aurais pu tout aussi bien m’attaquer à un article du Monde ou de Libération, car tous les grands médias nous enfument, en ce moment.

L’article s’appelle : Ces huit idées reçues qui circulent sur les vaccins anti-Covid[1].

Il s’attaque donc à 8 idées qui, selon le Figaro, seraient « fausses » ou « trompeuses ».

Prenons-les une par une : 

Idée reçue 1 : « le développement des vaccins a été bâclé donc on ne peut pas leur faire confiance »

Le Figaro commence très fort, car il est difficile de nier que ces vaccins ont été mis sur le marché dans un temps record, sans avoir été correctement testés !

Leur argument phare : « les vaccins n’ont pas échappé aux différentes étapes réglementaires ».

Formellement, ce n’est pas faux : il y a bien eu une phase 1, une phase 2 et une phase 3.

Mais elles ont été faites quasiment en même temps, dans l’urgence – normalement, il faut au moins 10 ans pour mettre un vaccin sur le marché, et non pas 1 an !

Et surtout, Le Figaro oublie de vous dire que la phase 3 n’est pas finie, loin de là !!

La phase 3 se finit en 2022 ou 2023 selon les vaccins – ce qui veut dire que nous sommes encore en phase d’expérimentation.

C’est d’ailleurs pour cela que les vaccins n’ont qu’une autorisation « conditionnelle » (et non définitive), liée à l’urgence de la pandémie.

Le Figaro se veut rassurant en disant que le vaccin Pfizer a été « testé sur 43 000 volontaires », mais c’est en réalité un chiffre très faible, non seulement : 

  • Pour juger de l’efficacité : dans cet essai clinique, seules 200 personnes ont été infectées par le coronavirus, ce qui est un chiffre ridiculement bas pour savoir si le vaccin fonctionne ou non sur les formes graves (souvenez-vous qu’on a moqué le Pr Raoult pour avoir fait une étude sur 80 malades – là il n’y en a que 200 et on a déjà vacciné plus d’un milliard de gens sur cette base !) ;
     
  • Mais aussi pour évaluer les effets indésirables : avec seulement 43 000 cobayes, il est impossible de détecter 1 effet indésirable grave sur 10 000 – donc vous ne pouvez pas savoir si le produit testé ne tue pas un vacciné sur 10 000 (ce qui ferait tout de même 4 000 morts sur 40 millions de vaccinés).

Et bien sûr, mettre sur le marché aussi rapidement des vaccins veut dire qu’on n’a aucune idée de leurs effets indésirables à moyen et long terme, après 6 mois ou 1 an.

Idée reçue 2 : « Les vaccins à ARN reposent sur une technologie totalement nouvelle qui n’avait encore jamais été testée chez l’humain »

Là encore, il faut un « exploit » au Figaro pour parvenir à réfuter cette simple vérité.

Certes, le tout premier prototype de vaccin à ARN messager a été testé sur des animaux il y a une trentaine d’années.

Mais ces vaccins ARN posaient tellement de problèmes qu’ils n’ont jamais obtenu d’autorisation malgré de nombreux essais sur différents virus, y compris celui de la grippe.

Il a fallu la crise de la Covid et « l’urgence » pour autoriser ces vaccins à la technologie totalement nouvelle.

Mais rassurez-vous, « la technologie était prête à être utilisée », dit le Pr Autran dans le Figaro. Ce qui n’est pas très convaincant : peut-être qu’elle était « prête », mais elle n’avait encore jamais été testée à grande échelle sur des êtres humains !

« Elle repose sur des recherches sérieuses », insiste le Pr Autran. 

Je n’en doute pas ! 

Mais le fait est qu’on n’a strictement aucun recul sur cette technologie totalement nouvelle, et de ses effets quand on l’injecte à des millions de personnes.

Idée reçue 3 : « Les vaccins donnent le Covid-19 »

Cette idée-là paraît farfelue à première vue – et c’est donc une cible facile pour le Figaro.

Comme le dit l’article à juste titre, « les vaccins anti-Covid ne peuvent pas transmettre le virus pour la simple raison qu’ils ne contiennent pas le virus entier activé ».

Mais le Figaro ajoute que « seul le virus entier peut provoquer la maladie ».

Et cela, on sait maintenant que c’est faux ! 

On commence à comprendre qu’il y a deux maladies dans la Covid-19 : 

  • La « Covid-1 », la maladie respiratoire « classique », avec envahissement des poumons, tempête inflammatoire et détresse respiratoire ;
     
  • Et la « Covid-2 », qui se manifeste par des troubles de la circulation et de la coagulation : caillots, hémorragies, thromboses, myocardites, péricardites, etc.

Or si le vaccin ne peut pas causer la Covid 1, il est maintenant très probable que le matériel génétique contenu dans le vaccin peut causer la Covid-2 !

Je rappelle que le vaccin crée dans votre organisme une petite partie du virus – la protéine spike – dont on sait maintenant qu’elle peut provoquer à elle seule des troubles de la circulation et de la coagulation[2] !

Plusieurs études ont montré que la protéine spike seule – donc sans le reste du virus – peut causer des dégâts aux vaisseaux sanguins !

Il est donc faux de dire que « seul le virus entier peut provoquer la maladie » – et il semble que le vaccin donne au contraire une partie de la maladie, que l’on peut appeler Covid-2 !

Et puis, il y a une autre manière de comprendre cette idée que « les vaccins donnent le Covid-19 ».

Il est maintenant bien établi que les vaccinés ont un risque beaucoup plus important d’être testés positifs à la Covid-19 dans les deux semaines qui suivent la première dose[3].

Cela a été observé dans presque tous les pays qui ont vacciné massivement : il y a un pic de contaminations après la première dose.

Une étude danoise l’a confirmé, en observant une augmentation de 40 % des infections dans la semaine qui suit l’injection du vaccin Pfizer[4]

Le Pr Raoult l’a également observé dans son IHU : « Nous avons maintenant un nombre de gens qui est significatif, on a 46 patients qui ont fait un Covid dans la semaine qui a suivi l’injection (…) C’est très frappant »[5].

On ne sait pas exactement à quoi c’est dû.

Personnellement, je pense que la première dose du vaccin détourne le système immunitaire de sa mission principale et rend les vaccinés plus vulnérables aux infections, pendant quelques jours.

Donc si le vaccin ne « donne pas la Covid » stricto sensu, il peut la favoriser !

Idée reçue 4 : « Les vaccins à ARN messager peuvent modifier notre code génétique »

Le Figaro dit que c’est faux… et nous désinforme encore !

Car il n’y a absolument aucun doute scientifique sur ce point : il est possible (même si peu probable) que les vaccins ARN messager modifient notre code génétique, notre ADN !

Le Figaro prétend que c’est impossible car l’ARN ne peut pas se transformer en ADN, puisque cela nécessite « des enzymes très particulières, les transcriptases inverses », qui ne « ne sont pas présentes dans nos cellules, ou pas en capacité d’agir avec l’ARNm ».

C’est inexact, et le Pr Raoult a été un des premiers spécialistes à le dire publiquement : « Les scientifiques le savent depuis plusieurs dizaines d’années, certaines séquences humaines ont une activité endogène de rétrotranscriptase »[6].

D’ailleurs, une publication récente publiée dans la prestigieuse revue PNAS (Journal de l’Académie des Sciences des Etats-Unis) l’a confirmé s’agissant du virus lui-même : « L’ARN du SRAS-CoV-2 transcrit à l’inverse peut s’intégrer dans le génome des cellules humaines cultivées »[7].

Donc le risque existe bien pour le vaccin, même si sa probabilité est faible (et pour tout vous dire, ce n’est pas ce risque-là qui me fait le plus peur avec les vaccins ARN, il y en a d’autres beaucoup plus sérieux et avérés).

Idée reçue 5 : « Les vaccins sont dangereux et ont entraîné des décès »

Le Figaro reconnaît que « des effets indésirables graves surviennentc’est le cas avec le vaccin AstraZeneca pour lequel le lien avec des thromboses atypiques est désormais établi ».

De fait, il est difficile de camoufler certains décès, comme celui de l’étudiant en médecine de 24 ans, en pleine santé jusqu’à son injection du vaccin, qui l’a tué en lui causant une thrombose abdominale.

Mais, nous rassure le Figaro, « ces cas sont très rares » et le risque d’avoir ce genre de mésaventure est « bien moins élevé que celui de faire une forme grave de la Covid-19 quand on a plus de 55 ans ».

C’est une manière de reconnaître que le risque de mourir du vaccin existe bel et bien – même si on vous dit qu’il est inférieur au risque de mourir de la Covid-19.

C’est ainsi qu’on passe sans le dire de l’assurance que « le vaccin est sûr » à l’idée que « le bénéfice-risque est positif », ce qui n’est pas la même chose. 

Et d’ailleurs, rappelons que nos autorités n’avaient eu aucun problème à autoriser AstraZeneca pour les moins de 55 ans, au départ.

N’est-ce pas la preuve que les essais cliniques avaient bien été « bâclés » (« idée reçue » numéro 1 !), puisqu’il a fallu attendre les premiers morts d’AstraZeneca pour revenir en arrière sur la vaccination des jeunes avec ce vaccin ?

Dès lors, qu’est-ce qui nous garantit qu’on ne va pas avoir d’autres mauvaises surprises ?

Déjà, les autorités israéliennes, américaines et françaises reconnaissent que le vaccin Pfizer cause des myocardites, c’est-à-dire des inflammations du cœur parfois mortelles.

Pire : le nombre de morts rapportées après vaccination anti-Covid est très inquiétant[8].

On en compte près de 1 000 en France, plus de 10 000 en Europe et plus de 5 000 aux États-Unis.

Le Figaro essaie de nous rassurer en disant que ces morts sont des « coïncidences », qu’elles seraient « survenues même sans vaccination ».

Mais il y a toutes les raisons de penser que c’est faux, et que ces milliers morts ont bien été causées par la vaccination.

Comment expliquer, sinon, qu’il y ait 100 fois plus de morts signalées après ces vaccins qu’après les vaccins contre la grippe ?

Comment expliquer qu’il y ait, aux États-Unis, plus de morts rapportées après vaccination en quelques mois qu’en trente ans, comme le montre ce graphique que je vous ai déjà montré ?

Nombre de morts signalées à la pharmacovigilance US après vaccination, de 1990 à 2021

Ces chiffres ahurissants ne sont-ils pas la preuve qu’il se passe quelque chose de très inquiétant ?

Idée reçue 6 : « Les vaccins rendent magnétiques »

 « Depuis plusieurs semaines, nous dit le Figarodes vidéos affirmant que des aimants peuvent se fixer sur des personnes vaccinées, en particulier au niveau du site d’injection, circulent ».

J’ai vu passer ces vidéos, et au départ, comme toute personne raisonnable, j’ai cru à un canular.

Le Figaro est en certain : « cette idée est évidemment fausse », car « les vaccins ne contiennent aucun composant métallique susceptible d’attirer des aimants ».

Sur ce coup-là, le Figaro a peut-être raison.

Mais au risque de vous surprendre, je ne n’en suis même plus aussi sûr qu’au départ !

Après avoir cru à un gag, j’ai vu deux informations qui m’ont fait douter :

  • Une petite étude (dont je ne peux toutefois pas attester de la validité), faite par une association, a trouvé que 29 personnes sur 30 vaccinés ont bien un effet d’aimant à l’endroit où l’on vaccine habituellement (contre 0 sur 30 chez les non-vaccinés)[9] ;
     
  • Et surtout, j’ai découvert que la magnétisation de nanoparticules était bien un procédé médical étudié très sérieusement, notamment pour sa capacité à améliorer la distribution dans l’organisme de messages génétiques ARN[10] ou d’un vaccin à ADN[11] ! 

Il n’est donc pas totalement impossible que les fabricants de vaccins ARN aient incorporé cette technologie dans les nanoparticules lipidiques qui entourent le message ARN – sans la rendre publique, peut-être pour des raisons de « secret de fabrication ».

Bref, restons sceptiques, c’est-à-dire ouverts à toutes les possibilités (et ne soyons pas bornés comme le Figaro qui écarte l’hypothèse sans même l’avoir considérée sérieusement).

Idée reçue 7 : « L’immunité obtenue après avoir eu le Covid est meilleure que celle conférée par la vaccination »

Il faut beaucoup de culot au Figaro pour contester cette idée.

Il est à peu près évident que l’immunité obtenue après infection est meilleure que celle du vaccin, comme je vous l’ai expliqué en détail dans ma lettre sur l’absurdité de vacciner les gens qui ont déjà eu la Covid[12] .

Et d’ailleurs, si vous lisez bien, Le Figaro ne le conteste même pas frontalement !

L’article cite le Pr Lelièvre, qui ne peut pas nier l’évidence : « il est vrai que pour la plupart des infections, l’immunité naturelle est meilleure ».

Mais, ajoute-t-il, « il ne faut pas oublier qu’elle peut s’acquérir au prix d’une infection grave conduisant en réanimation ou au décès ».

C’est vrai, et cela pourrait être un argument pour préférer se faire vacciner plutôt que se faire infecter… mais cela ne veut pas dire que le vaccin protège mieux que l’infection !

Le Figaro cite aussi une autre Professeure, Brigitte Autran, qui prétend que « l’immunité naturelle liée à la maladie est trop irrégulière d’un sujet à l’autre pour qu’on lui fasse confiance ».

C’est simplement faux, car il y a toutes les preuves que l’infection à Covid-19 produit une immunité robuste et durable[13]… une étude récente n’a d’ailleurs pas trouvé le moindre cas de réinfection sur plus de 1300 patients qui avaient eu la Covid-19[14].

Idée reçue 8 : « La vaccination ne fonctionne pas, la preuve, l’épidémie est repartie dans plusieurs pays ayant une des meilleures couvertures vaccinales »

Au moins, Le Figaro commence par reconnaître les faits : « Le Chili a connu sa plus forte vague épidémique de Covid-19 en avril dernier alors que la moitié de la population adulte chilienne avait déjà reçu une dose ».

Mais pour le journal, ce serait dû à « un relâchement trop précoce des restrictions sanitaires », et non pas à l’échec de la vaccination !

C’est absurde, car les très mauvais résultats du Chili se sont poursuivis en mai et en juin, malgré « une vaccination record »[15] !

Le Figaro aurait mieux fait de préciser que le vaccin utilisé au Chili est très majoritairement le vaccin chinois CoronaVac, qui est manifestement peu ou pas efficace.

Autre fait reconnu par le Figaro : « idem au Royaume-Uni, où les cas repartent à la hausse depuis quelques semaines sous l’influence de la présence grandissante du variant dit indien »

Mais selon le Figaro, ce n’est pas une preuve de l’échec des vaccins, car « le système hospitalier n’est pas saturé ». 

Pour le coup, je suis d’accord : ce n’est pas parce qu’il y a une hausse des cas que les vaccins sont en échec : il faudrait une hausse des hospitalisations et des morts pour prouver l’inefficacité de ces vaccins.

Or pour le moment, on n’a observé ces dégâts qu’au Chili, aux Seychelles et aux Maldives, des pays qui n’ont pas ou peu utilisé les vaccins Pfizer, Moderna et AstraZeneca.

Donc, on n’a pour l’instant aucune preuve que les vaccins occidentaux sont un échec manifeste. Mais il faudra surveiller la situation à l’automne : avec l’apparition possible de nouveaux variants, il n’est pas certain que les vaccinés seront nettement mieux protégés que les non vaccinés. 

Le Figaro conclut, avec le Pr Lelièvre, qu’il faut « 80 à 90 % de la population vaccinée pour faire disparaître cette maladie ».

C’est faux, une fois de plus, car il est impossible de faire disparaître ce genre de maladie virale – les coronavirus mutent et se recombinent facilement, ce qui fait qu’ils ne peuvent pas disparaître : ils s’adaptent et deviennent endémiques mais peu graves, grâce à l’immunité collective, comme les autres coronavirus de l’hiver.

Et je rappelle que cette histoire de couverture vaccinale qui doit atteindre 80 à 90 % de la population est une fable de statisticien déconnecté du terrain. Cela n’a jamais été confirmé dans les faits – la Mongolie a par exemple connu une épidémie de rougeole malgré une couverture vaccinale à plus de 95 %…

Bref, voilà de la belle désinformation : quasiment rien de vrai sur 8 points !

Transférez cet article autour de vous, il est important de dénoncer la propagande et les contre-vérités de nos grands médias.

Bonne santé,

Xavier Bazin




Comment la Fondation Gates pousse le système alimentaire dans la mauvaise direction

[Source : GRAIN]

La Fondation Bill et Melinda Gates a dépensé près de 6 milliards de dollars au cours des 17 dernières années pour essayer d’améliorer l’agriculture, principalement en Afrique. C’est beaucoup d’argent pour un secteur sous-financé et, de ce fait, ces fonds exercent une forte influence. Pour mieux comprendre comment la Fondation Gates oriente l’agenda agricole mondial, GRAIN a analysé toutes les subventions versées par la fondation en faveur de l’alimentation et de l’agriculture, jusqu’en 2020. Nous avons constaté que, bien que les subventions de la Fondation ciblent tout particulièrement les agriculteurs africains, la grande majorité de ses financements vont à des groupes en Amérique du Nord et en Europe. Les subventions ont également tendance à privilégier fortement les technologies développées par les centres de recherche et les grandes entreprises des pays du Nord à l’intention des agriculteurs pauvres des pays du Sud, sans tenir aucun compte des connaissances, des technologies et de la biodiversité dont ces agriculteurs disposent déjà. Et, malgré l’accent mis par la Fondation sur les solutions technologiques, une grande partie de ses subventions sont accordées à des groupes qui font pression en faveur de l’agriculture industrielle et sapent les alternatives. Le résultat est néfaste pour les agriculteurs africains comme pour la planète. Il est temps de mettre fin à l’influence démesurée de la Fondation Gates sur l’agriculture mondiale.

En 2014, GRAIN a publié la répartition détaillée des subventions accordées par la Fondation Bill et Melinda Gates en faveur de la promotion du développement agricole en Afrique et dans d’autres régions du monde.(([1]GRAIN, « Comment la Fondation Gates dépense-t-elle son argent pour nourrir le monde ? », nov. 2014. 
https://grain.org/e/5076)) Notre principale conclusion avait alors été que la grande majorité de ces subventions étaient attribuées à des groupes aux États-Unis et en Europe, et non en Afrique ou dans d’autres régions du Sud. Dans leur grande majorité, les fonds sont allés à des instituts de recherche plutôt qu’à des agriculteurs. Et ils visaient principalement à élaborer des politiques de soutien à l’agriculture industrielle, et non aux petits exploitants.

Beaucoup de choses se sont passées depuis. Tout d’abord, Bill et Melinda Gates ont annoncé leur divorce en mai de cette année, laissant planer un doute sur l’avenir de la Fondation et de ses subventions. La nouvelle a été annoncée alors que Bill Gates lui-même était critiqué pour avoir soutenu les monopoles de la grande industrie pharmaceutique sur les brevets des vaccins contre la Covid et avoir, dans les faits, empêché les populations d’y avoir accès dans une grande partie du monde, et pour la façon dont il traite – ou maltraite – les femmes.(([2] Voir : Luke Savage « Bill Gates Chooses Corporate Patent Rights Over Human Lives » dans Jacobin, 2021. 
https://jacobinmag.com/2021/04/bill-gates-vaccines-intellectual-property-covid-patents,
et : Tim Schwab, « The Fall of the House of Gates? », dans The Nation, mai 2021, 
https://www.thenation.com/article/society/gates-me-too-divorce/)) La stratégie de la Fondation en matière d’agriculture a également fait l’objet d’une attention accrue. Un rapport de 2020 de l’Université Tufts concluait que son travail en Afrique n’avait absolument pas atteint les objectifs qu’elle s’était fixés.(([3]Timothy A. Wise, « Failing Africa’s Farmers: An Impact Assessment of the Alliance for a Green Revolution in Africa », Tufts University, juillet 2020. 
https://sites.tufts.edu/gdae/files/2020/07/20-01_Wise_FailureToYield.pdf)) Le Centre africain pour la biodiversité a publié une série de rapports dénonçant le fait que la Fondation Gates avait soutenu l’introduction des OGM et d’autres technologies nuisibles en Afrique.(([4] Voir : https://www.acbio.org.za/publications?search_api_fulltext=Gates&sort_by=field_publication_date)) Et le collectif américain Right to Know a lancé un « Bill Gates Food Tracker » pour surveiller les multiples initiatives dans lesquelles Gates est impliqué pour restructurer le système alimentaire mondial.(([5] Voir : https://usrtk.org/category/bill-gates-food-tracker/))

GRAIN s’est demandé si la Fondation Gates avait été sensible aux critiques portant sur son financement destiné à l’alimentation et l’agriculture. Nous avons donc entrepris de mettre à jour notre rapport 2014, téléchargé les dossiers de subventions de la Fondation qui sont accessibles au public et créé une base de données de toutes ces subventions dans le domaine de l’alimentation et de l’agriculture pour la période 2003 à 2020, soit près de deux décennies de subventions.(([6] La base de données d’origine de la Fondation Gates est accessible sur leur site web : 
https://www.gatesfoundation.org/about/committed-grants. La base de données GRAIN, qui comprend un regroupement de différents types de bénéficiaires, peut être téléchargée depuis l’adresse 
https://drive.google.com/file/d/1-ItZGNKANeY00Rv-LRxotRVjStoSXyor/view?usp=sharing
et https://drive.google.com/file/d/1xjg8JYU_TTa2q5VvY9Aob0o_SUOcecE6/view?usp=sharing))

Les résultats donnent à réfléchir. De 2003 à 2020, la Fondation a distribué un total de 1 130 subventions pour l’alimentation et l’agriculture, d’une valeur de près de 6 milliards de dollars, dont près de 5 milliards sont censés bénéficier à l’Afrique. Il n’y a eu aucun changement pour essayer d’atteindre directement les groupes en Afrique, aucune prise de distance par rapport à une approche technocentrique étroite, ni aucun effort pour adopter une stratégie politique plus globale et inclusive. Bien sûr, l’activité de la Fondation Gates ne se limite pas à l’octroi de subventions. Le fonds fiduciaire de la Fondation, qui gère la dotation de la fondation, réalise d’importants investissements dans des entreprises agroalimentaires, achète des terres agricoles et détient des participations dans de nombreuses sociétés financières à travers le monde.(([7]Voir également : GRAIN, « Les barbares à la porte de la ferme : le capital-investissement à l’assaut de l’agriculture », 2020, 
https://grain.org/e/6540)) Ces activités, et d’autres, de Bill et Melinda Gates dans le domaine de l’alimentation et de l’agriculture, sont illustrées dans l’infographie qui accompagne ce rapport.(([8] Pour un aperçu plus approfondi de chaque catégorie, visitez la page Instagram de GRAIN: 
https://www.instagram.com/grain_org/))

Infographie réalisée par A Growing Culture.
Pour en savoir plus sur chaque catégorie, consultez notre page Instagram.

La Fondation Gates lutte contre la faim dans le Sud en donnant de l’argent au Nord

Le Graphique 1 et le Tableau 1 donnent une vue d’ensemble. Près de la moitié des subventions de la Fondation destinées à l’agriculture sont allées à quatre grands groupes : le réseau mondial de recherche agricole du CGIAR, l’Alliance pour une révolution verte en Afrique (AGRA – créée en 2006 par la Fondation Gates elle-même avec la Fondation Rockefeller), la Fondation africaine pour les technologies agricoles (AATF – un autre centre technologique poussant à l’utilisation des technologies de la Révolution verte et des OGM en Afrique) et un certain nombre d’organisations internationales (Banque mondiale, agences des Nations Unies, etc.). L’autre moitié a bénéficié à des centaines d’organisations travaillant dans la recherche, le développement et l’élaboration de politiques à travers le monde. La Fondation Gates affirme que 80 % de ses subventions sont destinées aux agriculteurs africains. Mais sur les fonds accordés à ces centaines d’organisations, une énorme proportion, 82 %, a été versée à des groupes basés en Amérique du Nord et en Europe, et moins de 10 % à des groupes basés en Afrique.

La répartition des ONG financées par la Fondation Gates est encore pire. Près de 90 % de ces fonds vont à des groupes en Amérique du Nord et en Europe ; 5 % sont directement versés à des ONG africaines. La Fondation Gates semble avoir très peu confiance dans les organisations africaines œuvrant en faveur des agriculteurs africains. Non pas que nous souhaitions que la Fondation Gates envoie simplement plus de ses subventions directement en Afrique, si cela s’accompagne de la même stratégie d’agriculture industrielle. Mais ces chiffres permettent de voir où se situent les priorités de la Fondation.

Par comparaison, Oxfam dépense plus de la moitié du total de ses fonds directement en Afrique, et plus d’un tiers en Asie et en Amérique latine, en grande partie par l’intermédiaire d’ONG locales dans ces régions.(([9] Voir : https://www.oxfam.org/fr/decouvrir/qui-sommes-nous/finances-et-transparence))

La Fondation Gates accorde ses subventions aux scientifiques, pas aux agriculteurs

Comme on peut le voir dans le Graphique 2, le principal bénéficiaire de subventions de la Fondation Gates est le CGIAR, un consortium de 15 centres internationaux de recherche lancé dans les années 60 et 70 pour promouvoir la Révolution verte avec de nouvelles semences, des engrais et des produits chimiques. La Fondation Gates a donné 1,4 milliard de dollars aux centres du CGIAR depuis 2003. Le soutien à la recherche dans les universités et les centres de recherche nationaux est une autre priorité de financement de la Fondation Gates. Encore une fois, la grande majorité des subventions Gates vont à des universités et des centres de recherche en Amérique du Nord et en Europe. Ensemble, toutes ces recherches reçoivent près de la moitié (47 %) du financement de la Fondation Gates.

Le soutien de la Fondation Gates à la recherche de type Révolution verte ne se limite pas aux scientifiques. L’un des plus importants bénéficiaires des fonds de la Fondation Gates est une organisation de plaidoyer très médiatisée, l’Alliance pour une révolution verte en Afrique (AGRA). Les fondations Gates et Rockefeller ont lancé l’AGRA en 2006 sous la forme d’une institution « centrée sur les agriculteurs » et « dirigée par les Africains ». La réalité est tout autre. L’AGRA met en œuvre un programme directif de Révolution verte dont l’objectif principal est de mettre entre les mains des agriculteurs africains les nouvelles semences et produits chimiques développés par les centres de recherche et les sociétés financés par la fondation Gates. L’AGRA met en place, finance, coordonne et promeut des réseaux d’entreprises productrices de pesticides et de semences ainsi que des agences publiques pour vendre et fournir des intrants agricoles aux agriculteurs dans toute l’Afrique. Elle exerce également un lobby actif auprès des gouvernements africains pour qu’ils mettent en œuvre des politiques favorables aux entreprises de semences et de pesticides, telles que les brevets sur les semences ou les réglementations autorisant les OGM.

La Fondation Gates a versé à l’AGRA la somme colossale de 638 millions de dollars depuis 2006, couvrant ainsi près des deux tiers de son budget global. Mais les résultats de l’AGRA sont pour le moins décevants. Dans les pays où l’AGRA intervient, les rendements des cultures de base n’ont augmenté que de 18 % au cours des 12 dernières années, bien loin de l’objectif de l’AGRA de doubler les rendements. Pendant ce temps, la sous-alimentation (telle que mesurée par la FAO) a augmenté de 30 % dans ces pays.(([10] Timothy A. Wise, « Failing Africa’s Farmers: An Impact Assessment of the Alliance for a Green Revolution in Africa », Tufts University, juillet 2020. 
https://sites.tufts.edu/gdae/files/2020/07/20-01_Wise_FailureToYield.pdf))

Au lieu de reconnaître que leurs données démontrent une incapacité totale à atteindre leurs objectifs et de changer leur approche, Bill et Melinda doublent la mise. Début 2020, ils lancent leur propre institut de recherche, « Gates Ag One », pour accélérer le développement de nouvelles semences et produits chimiques et les fournir plus rapidement aux agriculteurs d’Afrique subsaharienne et d’Asie du Sud.(([11] Voir : « Bill & Melinda Gates Foundation Statement on Creation of Nonprofit Agricultural Research Institute”, Seattle, 21 janvier 2020. 
https://www.gatesfoundation.org/ideas/media-center/press-releases/2020/01/gates-foundation-statement-on-creation-of-nonprofit-agricultural-research-institute)) Où sera basé l’institut ? Pas en Éthiopie ni au Sri Lanka, mais à Saint-Louis, aux États-Unis, patrie de Monsanto et d’autres géants des OGM et des pesticides.

La Fondation Gates achète de l’influence politique

De nombreuses manières, subtiles et moins subtiles, les subventions de la Fondation Gates sont utilisées pour pousser les décideurs politiques à mettre en œuvre son programme directif d’agriculture industrielle.

Le « Dialogue de haut niveau sur l’alimentation de l’Afrique », qui s’est tenu les 29 et 30 avril 2021, illustre cette situation.(([12] Voir : https://www.afdb.org/fr/evenements/nourrir-lafrique-leadership-pour-intensifier-les-innovations-reussies)) Ce forum, financé par la Fondation Gates et organisé par un certain nombre de bénéficiaires de la Fondation Gates tels que la Banque africaine de développement, le CGIAR et l’AGRA, avait pour but de lancer une politique et un programme de financement visant à promouvoir davantage la Révolution verte en Afrique. L’événement a attiré pas moins de 18 chefs d’État africains et un certain nombre d’autres personnalités de premier plan. Mais ce qui est le plus remarquable, c’est que pratiquement toutes les organisations internationales opérant en Afrique qui figuraient sur la longue liste des orateurs du dialogue sont des bénéficiaires de subventions de la Fondation Gates. Le forum s’est conclu par un engagement à doubler la productivité agricole, ce que l’AGRA et la Fondation Gates promettent, sans y parvenir, depuis quinze ans.

Bien entendu, l’AGRA elle-même exerce également activement une pression sur l’agenda politique africain. L’AGRA est l’un des principaux organisateurs du Forum annuel sur la Révolution verte en Afrique (AGRF), qui se présente comme le premier forum mondial pour l’agriculture africaine, et organise des réunions annuelles depuis dix ans. Parmi ses partenaires figurent certaines des principales sociétés agrochimiques mondiales, telles que Bayer, Corteva et Yara, et bien sûr la Fondation Gates elle-même. Sans surprise, son agenda est clairement destiné à soutenir les politiques gouvernementales allant dans le sens d’une utilisation accrue de produits phytosanitaires, d’engrais et de semences hybrides. Sur son site web, l’AGRF a une section spéciale qu’elle appelle la salle des marchés agroalimentaires, qui « a directement aidé plus de 400 entreprises à établir un jumelage avec des investisseurs ciblés et a hébergé plus de 800 entreprises pour explorer les opportunités de réseautage ».(([13] Voir : https://agrf.org/dealroom/)) Il s’agit clairement d’un jumelage commercial servant les intérêts des entreprises, pas ceux des agriculteurs.

Si la plupart des subventions Gates visent à promouvoir des solutions technologiques, beaucoup sont également orientées vers un changement de politique. Au total, 45 subventions concernent les politiques ou s’adressent aux décideurs. Par exemple, l’Université d’État de l’Iowa a obtenu une subvention pour soutenir la mise en œuvre de changements de politiques visant à accroître la fourniture de nouvelles semences (créées génétiquement dans l’Iowa ?) aux agriculteurs africains. Le Forum économique mondial a reçu une subvention pour soutenir une « plate-forme politique destinée à l’innovation et au développement de la chaîne de valeur dans le secteur agricole ». Et le Centre africain pour la transformation économique a obtenu une subvention pour promouvoir la transformation de l’agriculture en Afrique en visant à des réformes des politiques. En outre, la Fondation participe activement au financement du projet « Enabling the Business of Agriculture », mis en œuvre par la Banque mondiale, parmi de nombreuses autres initiatives.(([14] Voir : « The unholy alliance », Oakland Institute, 2016. 
https://www.oaklandinstitute.org/sites/oaklandinstitute.org/files/unholy_alliance_web.pdf))

L’enthousiasme de la Fondation Gates pour les OGM transparaît également dans la base de données des subventions. L’Université d’État du Michigan a reçu 13 millions de dollars pour créer en Afrique un centre qui offre une formation aux décideurs africains sur la façon d’utiliser et de promouvoir les biotechnologies. L’Association africaine du commerce des semences a obtenu une subvention pour sensibiliser les agriculteurs « aux avantages du remplacement de leurs anciennes variétés par des semences plus récentes ». L’AATF a obtenu 32 millions de dollars pour sensibiliser le public aux avantages des biotechnologies agricoles et 27 millions de dollars supplémentaires pour financer l’autorisation et la commercialisation du maïs OGM dans au moins quatre pays africains. Ainsi, la Fondation Gates ne finance-t-elle pas seulement l’acceptation des OGM par le public, elle finance également directement l’autorisation et la commercialisation des OGM en Afrique.

Les bénéficiaires de subventions Gates soutiennent clairement l’agenda Gates et influencent la politique agricole mondiale. En un peu plus d’une décennie, l’AGRA, créée à l’instigation de B. Gates, a réussi, à partir de rien, à se hisser au centre des discussions sur les politiques agricoles du continent. De même, alors que la résistance aux OGM en Afrique reste importante, l’AATF réussit à faire adopter une législation qui accepte les OGM, comme on l’a vu récemment au Ghana. Il est tout aussi important de s’intéresser à ceux qui ne sont pas soutenus par la Fondation Gates (les agriculteurs africains) qu’à ceux qui le sont. La Fondation ne fournit aucun financement pour soutenir les systèmes de semences paysannes, qui fournissent 80 à 90 % du total des semences utilisées en Afrique. Elle fournit beaucoup de fonds à des initiatives qui les détruisent. Un autre exemple important est donné par la façon dont la Fondation Gates soutient la biofortification comme solution à la malnutrition, en détournant les fonds et l’attention d’efforts beaucoup plus pratiques et culturellement appropriés pour renforcer la nutrition en améliorant la biodiversité à la ferme et l’accès des gens à cette nutrition.(([15] GRAIN, « Cultures biofortifiées ou biodiversité ? La bataille pour de véritables solutions à la malnutrition a commencé », 4 juin 2019 : 
https://grain.org/e/6244)) Au cours de la dernière décennie environ, la Fondation Gates a consacré 73 millions de dollars à des initiatives de biofortification qui visent essentiellement à intégrer artificiellement des nutriments dans des produits issus de monocultures.

Et puis, bien sûr, il y a Bill Gates lui-même, qui s’assoit à la table des chefs d’État, des décideurs politiques et des chefs d’entreprise pour les convaincre que sa vision du monde est celle qu’il faut suivre. Le monde s’est habitué à le voir sur des photos serrer la main ou être assis aux côtés des dirigeants du monde. En effet, beaucoup de ces dirigeants semblent très désireux de figurer sur ces photos et de suivre ses conseils. Le dernier exemple en date est le « Sommet des dirigeants sur le climat », convoqué sous forme virtuelle par Joe Biden, à l’occasion duquel B. Gates a partagé sa vision de la lutte contre la crise climatique.(([16] Voir : https://www.state.gov/leaders-summit-on-climate/)) Sa recette pour lutter contre la crise climatique est très similaire et tout aussi dangereuse que la façon dont il veut nourrir le monde : développer de nouvelles technologies, faire confiance au marché et mettre en place des politiques pour que les entreprises puissent accélérer tout ce processus.(([17] https://www.geekwire.com/2021/bill-gates-shares-3-steps-clean-energy-economy-message-leaders-summit-climate/))

Il est clair que B. Gates n’écoute pas les gens sur le terrain et n’apprend rien d’eux. Alors pourquoi devrait-on l’écouter ? Plutôt que de prêter l’oreille à Bill Gates et à son programme technologique directif, il faut les combattre et les stopper dans leur élan.

GRAIN souhaite remercier Camila Oda et María Teresa Montecinos pour leur aide dans la compilation de la base de données. Un grand merci également à « A Growing Culture » pour leurs commentaires sur le projet et leur travail sur l’infographie.

Tableau 1 : Subventions de la Fondation Gates dans le domaine de l’agriculture, par type de bénéficiaire, 2003-2021

Agence Millions USD Principaux bénéficiaires
CGIAR 1373 Le CGIAR est un consortium de 15 centres internationaux de recherche mis en place pour promouvoir la Révolution verte à travers le monde. La Fondation Gates figure maintenant parmi ses principaux donateurs. Les principaux bénéficiaires sont les suivants : IFPRI (223 millions de dollars), CIMMYT (346 millions de dollars), IRRI (197 millions de dollars), ICRISAT (151 millions de dollars), IITA (166 millions de dollars), ILRI (74 millions de dollars), CIP (91 millions de dollars), et d’autres. La plupart des subventions prennent la forme d’un soutien aux projets dans ces centres, dont beaucoup portent sur le développement de nouvelles variétés de cultures.
AGRA 638 Au total, 20 subventions de fonctionnement destinées aux principaux secteurs d’intérêt de l’AGRA : semences, sols, marchés et lobbying auprès des gouvernements africains pour changer les politiques et la législation.
Organisations internationales (ONU, Banque mondiale, etc.) 601 Banque mondiale – BIRD (192 millions de dollars) ; Programme alimentaire mondial (PAM) (99 millions de dollars) ; PNUD (54 millions de dollars) ; FAO (88 millions de dollars). Fondation des Nations Unies (76 millions de dollars). Les subventions à la Banque mondiale visant à promouvoir les investissements publics et privés dans l’agriculture se taillent la part du lion (70 millions de dollars) : une aide est apportée au PAM pour développer les opportunités de marché pour les petits producteurs, au PNUD pour créer des entreprises agroalimentaires rurales en Afrique de l’Ouest, et le soutien à la FAO est la plupart du temps destiné à un travail statistique et lié aux politiques.
AATF 170 L’AATF (Fondation africaine pour les technologies agricoles) est un organisme de recherche ouvertement pro-OGM et pro-entreprise basé à Nairobi. L’essentiel du soutien de la Fondation Gates est destiné à développer un maïs OGM résistant à la sécheresse, un projet qui a déjà lamentablement échoué selon de nombreux commentateurs. Mais l’AATF bénéficie également d’un soutien visant à « sensibiliser aux biotechnologies agricoles pour mieux les comprendre et les apprécier », et à faire approuver une législation autorisant les OGM dans les pays africains.
Universités et centres de recherche nationaux. 1393 Plus des trois quarts des financements de la Fondation Gates destinés aux universités et aux centres de recherche vont à des institutions situées aux États-Unis et en Europe, comme les universités Cornell, Michigan et Harvard aux États-Unis et les universités de Cambridge et Greenwich au Royaume-Uni, parmi beaucoup d’autres. Le travail soutenu est un ensemble de recherches agronomiques de base, sur l’élevage ou la recherche moléculaire, et de recherche sur les politiques. Beaucoup d’entre elles concernent le génie génétique. L’Université d’État du Michigan, par exemple, a reçu 13 millions de dollars pour aider les décideurs politiques africains à « prendre des décisions éclairées sur la façon d’utiliser les biotechnologies ».Bien que la plupart des subventions de la fondation soient censées bénéficier à l’Afrique, à peine 11 % de ses subventions aux universités et centres de recherche vont directement à des universités et des institutions de recherche africaines (147 millions de dollars au total, dont 30 millions pour le Forum universitaire régional basé en Ouganda et mis en place par la Fondation Rockefeller).
ONG prestataires de services 1446 La Fondation Gates les voit comme des agents chargés d’effectuer son travail sur le terrain. Parmi elles figurent à la fois des grandes ONG et des fondations de développement, et les activités soutenues ont en général un aspect de développement technologique très prononcé, ou portent sur un travail politique ou éducatif conforme à la philosophie de la fondation. Pas moins de 70 % de ces subventions aboutissent chez des bénéficiaires aux États-Unis, et 19 % en Europe. Les ONG africaines reçoivent 4 % des subventions aux ONG (73 millions de dollars au total, dont 36 millions vont à groupes en Afrique du Sud, et 13 autres millions à « Farm Concern International », une ONG basée à Nairobi dont la mission est de mettre en place des « modèles économiques axés sur le marché » destinés aux petits agriculteurs).
Entreprises 244 Une part relativement faible des financements de la Fondation Gates va directement au secteur des entreprises. La plupart des subventions sont destinées à des technologies particulières développées par les entreprises concernées. Parmi les principaux bénéficiaires figurent la World Cocoa Foundation (31 millions de dollars), une structure d’entreprise représentant les principaux transformateurs du secteur de l’alimentation et du cacao dans le monde, pour améliorer l’efficacité de la commercialisation et de la production, et Zoetis (une société vétérinaire transnationale basée en Belgique – 14 millions de dollars) pour fournir des produits vétérinaires aux agriculteurs.
Total 5865

Tableau 2 : Bénéficiaires de subventions agricoles de la Fondation Gates, 10 principaux pays, 2003-2021 (à l’exception des subventions au CGIAR, à l’AGRA, à l’AATF et aux organisations internationales)

Pays Millions USD Principaux bénéficiaires
États-Unis 1 657 Les États-Unis sont, de loin, le premier pays bénéficiaire des subventions agricoles de la Fondation Gates destinées à aider les agriculteurs dans les pays pauvres : 1 657 millions de dollars répartis en plus de 400 subventions. Parmi les bénéficiaires figurent des universités américaines et des institutions de recherche qui visent à produire des variétés végétales et faire de la recherche sur les biotechnologies à l’intention des agriculteurs en Afrique (par exemple, l’Université Cornell a reçu l’énorme somme de 212 millions de dollars répartis en 26 subventions), des projets de grandes ONG principalement axés sur le développement des technologies et des marchés (par exemple Heifer, avec 51 millions de dollars pour développer la productivité bovine et Technoserve Inc., avec 51 millions de dollars pour pousser les nouvelles technologies), et plusieurs projets de politiques et de renforcement des capacités destinés à promouvoir les objectifs de la Fondation en Afrique et ailleurs.
Royaume-Uni 466 Un total de 81 subventions axées sur la recherche, par exemple au profit de l’Université de Greenwich pour travailler sur les ravageurs et les maladies du manioc et d’autres cultures (10 subventions totalisant 73 millions de dollars), et de l’Alliance mondiale pour les médicaments vétérinaires destinés au bétail (9 subventions totalisant 169 millions de dollars) pour produire des médicaments pour le bétail et des vaccins vendus par le secteur privé aux agriculteurs africains.
Allemagne 154 Huit subventions destinées à l’Agence allemande de coopération internationale (GIZ) pour développer les chaînes d’approvisionnement pour les producteurs africains de noix de cajou et de riz et d’autres projets (57 millions de dollars), et trois autres subventions destinées à la Société allemande d’investissement pour travailler, entre autres, sur la culture du coton et du café en Afrique (47 millions de dollars).
Inde 98 33 subventions au total, destinées à des bénéficiaires divers, dont trois subventions à PRADAN (34 millions de dollars pour la formation des agricultrices) et trois subventions à la BAIF (16 millions de dollars) pour donner aux agriculteurs l’accès aux technologies d’élevage les plus récentes.
Pays-Bas 95 Essentiellement pour cinq subventions à l’Université de Wageningen pour une recherche agronomique sur les légumineuses à grains, le soutien à l’agriculture numérique et d’autres projets (57 millions de dollars).
Canada 74 Un total de 20 subventions, essentiellement à des universités, afin de permettre l’adoption de nouvelles technologies, de développer des filières commerciales d’approvisionnement en semences de manioc en Tanzanie, et de produire des vaccins contre les maladies du bétail, ainsi que d’autres programmes.
Australie 61 Un total de 24 subventions essentiellement octroyées à des universités et des centres de recherche (dont 30 millions de dollars pour l’Université du Queensland) pour développer des hybrides de sorgho et de niébé pour l’Afrique et fournir du bétail amélioré génétiquement, ainsi que d’autres programmes.
Chine 48 Principalement destinées à l’Académie chinoise d’agronomie (deux subventions représentant 33 millions de dollars au total) pour le développement de nouvelles variétés de riz destinées aux agriculteurs dans le monde entier.
Ouganda 46 Essentiellement destinés à RUFORUM (deux subventions totalisant plus de 30 millions de dollars pour aider les universités de recherche agronomique dans la région). RUFORUM a été créé sous la forme d’un programme de la Fondation Rockefeller en 1992 et est devenu un Forum universitaire régional indépendant en 2004.
Kenya 43 Subventions à Farm Concern International pour créer des chaînes de valeur orientées vers le marché pour un certain nombre de cultures, et à un certain nombre d’entreprises agroalimentaires actives dans la région pour faire de même.
Total des 10 principaux pays bénéficiaires 2 742 2,7 milliards de dollars, soit près de la moitié du total des subventions de la Fondation Gates dans le secteur agricole, sont allés à des bénéficiaires dans ces 10 pays : plus de 90 % à des pays du Nord.

[Voir aussi :
Bill Gates dicte aussi et en toute discrétion la politique alimentaire mondiale, et plus encore
La philanthropie de Bill Gates alimente la machine capitaliste
Robert F Kennedy Jr. expose le plan de dictature des vaccins de Bill Gates – cite le «complexe du Messie» tordu de Gates
Covid et domination planétaire – Comment Bill Gates et ses amis milliardaires se sont assurés le soutien des médias
L’empire mondial de la santé de Bill Gates promet toujours plus d’empire et moins de santé
Vaccins, puçage, réseau d’influence, OMS : Bill Gates est-il le roi du monde ?
Bill Gates finance nombre des agences de presse les plus puissantes et les plus prolifiques du monde, c’est pourquoi il n’est jamais scruté par les médias
Bill Gates : un Sataniste déguisé en brebis?]





Emmanuel Lechypre sur BFM TV : « On vous vaccinera de force, par deux policiers avec les menottes s’il le faut ! »

[Source : lemediaen442.fr]

Rien ne va plus sur BFM, après Thomas Porcher qui traite les non-vaccinés d’abrutis qui n’ont rien dans le crâne, c’est au tour d’Emmanuel Lechypre de menacer les Français par ces propos :

« Les non-vaccinés, ce sont des dangers publics pour les autres. Moi, j’ai une démarche qui est très claire, c’est que je fais tout pour en faire des parias de la société. Si vous ne voulez pas vous faire vacciner, vous mettez la vie des autres en danger, et donc vous ne bénéficierez pas des mêmes droits que les autres citoyens : vous ne pourrez pas sortir, vous ne pourrez pas aller au resto, au cinéma, etc. De façon à ce que tout le monde soit incité à se faire vacciner. Donc, il y a un moment où la connerie, ça suffit ! Convaincre, on voit bien que ça ne sert à rien. Tous les gens qui défilent sur notre antenne et qui ne veulent pas se faire vacciner, ils sont de plus en plus irréductibles au fil des jours, avec des arguments de plus en plus nuls. Et j’espère que ceux qu’on aura aujourd’hui, ils auront un peu plus de biscuit que “On ne sait pas ce que ça va donner dans 15 ans.” Moi, je les attends, appelez, téléphonez, et on vous vaccinera de force. Moi, je vous ferai emmener par deux policiers au centre de vaccination. Je suis très sérieux. Il faut aller les chercher avec les dents, et avec les menottes s’il le faut. Ça m’énerve ! »

Insulter le peuple de France sur une chaîne où les animateurs squattent les soirées clandestines au restaurant « Aux 3 Présidents », situé au siège du groupe Altice (BFMTVRMC) en plein confinement, c’est fort de café ! Rappelons que cet énergumène, Emmanuel Lechypre, avait, en chuchotant sur le plateau, insulté les 3 300 morts du coronavirus : « Ils enterrent des Pokémon ! »

Les effets secondaires ont apparemment eu un impact sur la santé mentale de l’éditorialiste qui ne chuchote plus et se laisse aller à l’invective mais reste tout de même conscient qu’il faudra envoyer la police pour faire le sale boulot qui lui sera physiquement impossible de faire lui-même. Le camp du « bien » perd complètement les pédales et montre son vrai visage, celui de la haine.

Le Média en 4-4-2




Le Dr Amine Umlil défie Olivier Véran de venir débattre avec lui sur un plateau télévisé

[Source : francesoir.fr]

[Illustration : Dr Amine Umlil VS Olivier VéranDR – GAIZKA IROZ]

Auteur(s): Dr Amine UMLIL, pour FranceSoir

Lettre originale publiée sur le site du Centre Hospitalier de Cholet, reprise avec leur aimable autorisation.

LETTRE OUVERTE – Vaccins contre la Covid-19 et agressions des personnes « non-vaccinées », réponse au ministre des Solidarités et de la Santé : proposition d’un face-à-face télévisé en direct.

Monsieur le Docteur Olivier VÉRAN,
Ministre des Solidarités et de la Santé,
République Française,

Copie adressée à :

Monsieur le Président de la République, Emmanuel MACRON ;
Monsieur le Premier ministre, Jean CASTEX ;
l’Assemblée nationale ;
[au] Sénat ;
la haute autorité de santé (HAS) ;
l’agence nationale de sécurité du médicament (ANSM).

« Covid-19 : Olivier Véran menace d’imposer une vaccination obligatoire aux soignants en Ehpad [établissements d’hébergement de personnes âgées dépendantes] » (Les Echos, le 17 juin 2021) ;

« Le ministre de la santé, Olivier Véran, en visite ce jeudi dans les Landes, annonce que c’est une soignante non vaccinée qui a fait rentrer le variant Delta dans l’établissement » (France Bleu, le 24 juin 2021) ;

« Non-vaccinés récalcitrants : notre patience a des limites » (Par Caroline Fourest, le 25/06/2021, Marianne) ;

« Covid-19. L’Italie suspend les soignants qui refusent le vaccin » (Ouest-France, le 27/06/2021) ; etc.

Ces exemples non exhaustifs publiés par divers médias, et ci-dessus rappelés, mettent en évidence la stigmatisation, injustifiée, des personnes qui ont fait le choix de ne pas se vacciner contre la Covid-19.

Les « soignants » figurent parmi ces personnes mises à l’index de façon infondée.

Dans un pays civilisé, les rapports entre les personnes sont régulés par notamment le Droit. Comme vous le savez parfaitement, les conditions juridiques d’une « obligation » vaccinale contre la Covid-19 ne sont pas remplies. Alors, certains semblent vouloir user de la « violence » pour contraindre ces personnes à se vacciner.

Dans une précédente lettre ouverte en date du 5 mars 2021, je n’ai pas manqué de vous alerter en vous rappelant quelques principes fondamentaux. Cette alerte a été complétée par celle adressée, le 8 mars 2021, aux sept Ordres professionnels de santé.

Le 14 mars 2021, le journal le Courrier de l’Ouest publie un complément d’informations dans un article intitulé : « Covid-19. Vaccination : un pharmacologue choletais s’oppose à toute obligation en l’état ». La version papier, en date du 15 mars 2021, est parue sous le titre « Vaccin : les réserves du Dr Umlil » (voir en fin d’article).

D’ailleurs, il suffit de lire vos propres écritures, adressées au Conseil d’État à plusieurs reprises, et de se souvenir de vos propres déclarations lors d’une conférence de presse : vos propres affirmations remettent en cause l’efficacité des vaccins contre la Covid-19. Et, il est, pour le moins, inacceptable de voir cette version livrée au Conseil d’État venir contredire la propagande destinée au public.

Notre patience aussi a des limites.

Il semble facile de s’en prendre à des infirmiers et à des aides-soignants en les accusant, publiquement, sans preuves vérifiables.

Et vous pouvez constater, à travers mes écritures notamment, à quel point j’ai peur des menaces. Lesdites écritures ne présument d’ailleurs pas du sens de ma décision (de se vacciner ou non) ; et je n’ai pas à « donner l’exemple » à propos de l’administration de tel ou tel médicament (vaccin). Une telle administration est un acte médical qui relève du colloque singulier unissant la personne à son médecin dans le strict respect du secret professionnel.

Votre qualité de Docteur en médecine et votre position temporaire de ministre des Solidarités et de la Santé, notamment, vous obligent à veiller au respect de la loi (au sens large), à faire la promotion d’un comportement éclairé par un minimum de cohérence ; à garantir le respect de la dignité de toute personne humaine.

Les personnes qui ont, librement, fait le choix de ne pas se vacciner ne sont pas hors-la-loi. Leur choix est d’ailleurs conforme à l’engagement pris par notamment le Président de la République, Monsieur Emmanuel Macron : celui de ne pas rendre cette vaccination « obligatoire ». Ces femmes et ces hommes, qui semblent devenir une cible, pourraient se révéler comme étant les mieux éclairés sur le rapport bénéfice/risque de ces vaccins contre la Covid-19 ; des personnes qui soulèvent des questions pertinentes et légitimes, qui ont mené les recherches bibliographiques utiles, qui savent effectuer une lecture critique de telle ou telle étude, qui ne négligent aucun détail, qui se souviennent des fondamentaux appris sur les bancs des facultés, qui sont attachées aux droits et libertés fondamentaux.

Il est certain que ces personnes, que désormais n’importe quelle imposture s’autorise à offenser publiquement, sont celles qui refusent de transformer leur corps en un siège du pari biologique que certains tentent de leur imposer ; qui refusent de jouer à la roulette vaccinale ; qui refusent de jouer au loto avec leur bien le plus précieux : leur santé.

Ces boucs émissaires, que l’on voudrait sacrifier sur la place publique, ont choisi la prudence. Leur rapport aux risques, liés à cette vaccination, est tout aussi respectable que celui affiché face à la Covid-19 : les premiers ont plus peur des incertitudes liées à ces vaccins ; les seconds ont davantage peur de la Covid-19. Qui peut oser les juger ?

Aurait-on envisagé d’interdire également à des personnes de fumer et de boire de l’alcool, par exemple ? Ces comportements engendrent pourtant des risques évitables, génèrent des taux élevés de mortalité et des coûts importants pour la collectivité… Non, il a été décidé de respecter ces rapports aux risques, ces libertés individuelles.

Fixer un objectif quantitatif à la vaccination (pourcentage de personnes vaccinées) reviendrait à ignorer l’immunité naturelle, humorale et cellulaire, acquise suite à l’infection de plusieurs personnes par le Sars-CoV-2 (à l’origine de la Covid-19). Il y a d’ailleurs lieu de rappeler que plusieurs soignants se seraient contaminés par manque de moyens de protection : certains auraient même fabriqué des « tenues de protection » à partir de « sacs poubelles »…

Si réellement ces vaccins procurent une protection individuelle suffisante comme certains n’ont cessé de l’affirmer, une personne vaccinée n’aura plus à s’inquiéter pour sa santé ; et devra donc cesser d’ordonner à autrui de se vacciner.

Le 25 juin 2021, dans un tweet, Monsieur le Président de la République soutient : « Personne n’est pleinement protégé tant que tout le monde n’est pas vacciné. Soyons solidaires. Soyons responsables ! ». Ce message semble dire notamment ceci : les vaccins contre la Covid-19 ne procurent pas une protection individuelle suffisante. C’est un aveu. Mais, ce message semble aussi marquer un changement de paradigme en espérant une « immunité collective » : un concept pourtant incertain, bien difficile à cerner et à circonscrire…

Les personnes « vaccinées » n’ont pas besoin des personnes « non-vaccinées » pour se contaminer entre elles.

À quoi sert donc un vaccin qui ne procure pas une protection individuelle suffisante et durable ; et qui n’empêche pas la transmission virale notamment ?

Faudrait-il prendre un « abonnement » chez les fournisseurs de ces vaccins eu égard à ce virus qui semble vouloir « mener la danse sur différents rythmes » ? Comme d’autres virus d’ailleurs.

Profiter des vacances estivales qui se profilent, pour adopter une loi visant à rendre cette vaccination « obligatoire » pour les soignants, serait regrettable et déplorable. Une telle loi serait source d’un conflit majeur qui pourrait amener à la saisine de la juridiction pénale notamment.

Les citoyens, dont les « soignants », ne sont ni des isotèles, ni des vassaux, ni des serfs, ni des esclaves.

La France ne se limite pas à Paris. Les établissements de santé publics et privés ainsi que les professionnels de santé en général ne sont pas sous la tutelle de l’Assistance publique des hôpitaux de Paris (AP-HP). Il vous appartient donc de nourrir votre réflexion en accordant un minimum de considération à l’ensemble des compétences et des expériences disponibles et réparties sur tout le territoire national notamment ; y compris dans les plus petites structures.

À plusieurs médecins des « plateaux télévisés » qui ne représentent qu’eux-mêmes, j’ai proposé un débat public contradictoire et utile. En vain.

Alors, je me permets de formuler la même proposition à votre bienveillance : un face-à-face télévisé en direct, serein et apaisé, qui porte sur ce sujet d’intérêt général. L’échange se focalisera notamment sur les données relatives au rapport bénéfice/risque de ces vaccins contre la Covid-19. Le débat sera fondé sur des preuves de qualité ; et non pas sur des slogans ou des clips télévisés.

Sous toutes réserves, je ne pense pas me tromper beaucoup en disant que vous pourriez éprouver quelques difficultés à surmonter l’obstacle de la première des questions que je pourrais vous soumettre ; et que vous ignorez peut-être, à ce jour.

Et avant tout, ce débat pourrait révéler que, au fond, nos divergences actuelles d’interprétation de certaines données et de cette situation ont des solutions pour l’avenir. Nous souhaitons tous retrouver une vie « normale » ainsi que nos droits et libertés perdus. Ensemble, construisons donc ce futur plan d’actions.

N.B. : Comme vous le savez déjà, suite aux « attaques » ciblant le CTIAP (centre territorial d’information indépendante et d’avis pharmaceutiques – du centre hospitalier de Cholet -) et son pharmacien responsable, une alerte a été adressée, le 11 mais 2021, au Ministère public (Procureur de la République).

En vous remerciant de l’intérêt que vous pourriez porter à ces quelques lignes,

En espérant une réponse favorable de votre part à cette proposition, à ce défi de la vérité,

Dans l’attente,

Je vous prie de bien vouloir recevoir, Monsieur le Docteur Olivier VÉRAN, Monsieur le Ministre des solidarités et de la santé, l’expression de mon profond respect.

Dr Amine UMLIL est pharmacien des hôpitaux, praticien hospitalier et juriste en droit de la santé.

Annexe : courrier_ouest_15_mars_2021.jpg

Auteur(s): Dr Amine UMLIL, pour FranceSoir




Surprise : les cellules humaines peuvent finalement convertir l’ARN en ADN

[Source : Journal du Geek]

[Illustration : © Qimono / Pixabay]

Par Antoine Gautherie

Une équipe de l’Université Thomas Jefferson de Philadelphie a réussi à démontrer qu’une enzyme humaine pouvait convertir des séquences d’ARN en ADN. La fin d’une ère pour tout un pan de la biochimie ?

C’est un mantra que tous les étudiants en biochimie et sciences du vivant ont appris par cœur depuis des lustres : dans notre corps humain, les enzyme baptisée polymérase sont extrêmement importantes car elles transcrivent l’ADN en ARN messager. Plus léger et plus facile à lire que l’ADN, c’est ce dernier qui sera ensuite traduit pour produire toutes sortes de protéines indispensables à notre métabolisme. Très schématiquement, c’est un peu comme interpréter le contenu d’un livre de cuisine (le génome) pour préparer la recette correspondante (les protéines). Sans ces polymérases, notre organisme serait incapable de fabriquer tous les éléments dont il a besoin.

Sauf qu’à la lumière d’une étude parue dans Science Advances, cette prétendue “base” de la physiologie humaine pourrait bien n’être qu’un dogme erroné… C’est en tout cas la conclusion d’une étude réalisée par l’équipe de Richard Pomerantz, qui remet en cause une partie de cette dynamique.

Une molécule au drôle de comportement

Dans les cellules des mammifères que nous sommes, on trouve plusieurs sortes de polymérases. Trois d’entre elles jouent un rôle fondamental : en somme, elles s’occupent de dupliquer tout notre génome pour donner leur ration d’ADN aux nouvelles cellules. Les autres ont plutôt un rôle d’entretien et de réparation de l’ADN, mais peuvent aussi avoir d’autres fonctions plus obscures.

L’une de ces enzymes, la polymérase theta, est connue pour produire beaucoup d’erreurs lorsqu’elle transcrit de l’ADN en ARN. Très curieux pour un objet chargé de l’entretien de notre génome, d’une importance critique. Or, ces erreurs sont caractéristiques d’un autre élément bien connu. Il porte le nom barbare de réverse-transcriptase. Il n’existe pas chez les humains, mais chez certains virus comme le VIH.

C’est cet élément qui a mis la puce à l’oreille des chercheurs. En effet, ce type d’enzyme est capable de transcrire l’ARN en ADN. Concrètement, c’est l’opération inverse des polymérases de notre métabolisme : elles ré-écrivent le livre de recettes en goûtant les plats. Cela semble incohérent au premier abord : pourquoi ces éléments cellulaires se ressemblent-ils tellement alors qu’ils ont des fonctions apparemment opposées ?

La réponse est plus simple qu’il n’y paraît. La polymérase theta de notre corps, censée convertir l’ADN en ARN messager, est en fait capable de faire l’inverse, comme la réverse-transcriptase du VIH. Elle est même si douée pour le faire que, contre toute attente il pourrait bien s’agir de sa vraie fonction.

Une piste dans la lutte contre le cancer et en biologie générale

Nous étions convaincus que cette fonction n’existait pas dans notre métabolisme. Il faut désormais identifier quel rôle elle y joue. Cette molécule pourrait jouer un rôle dans la réparation de l’ADN à l’aide d’ARN messager. Mais le plus intéressant, c’est qu’on la trouve en grande quantité dans les cellules cancéreuses, qui sont issues d’erreurs de réparation de l’ADN. En l’étudiant de plus près, l’équipe du Dr.Pomerantz espère comprendre comment cette polymérase theta agit sur la réparation cellulaire. Avec, peut-être, l’espoir de trouver un lien concret avec la prolifération du cancer, et donc de défricher une nouvelle piste très prometteuse dans la lutte contre ce fléau. Il est également tout à fait possible que cela permette aux chercheurs d’identifier de tous nouveaux mécanismes dans notre métabolisme.

Source : Science Daily

[Voir aussi : Les thérapies géniques à ARN messager ne sont pas des « vaccins » et peuvent modifier le génome humain]




Un journaliste parle : « la censure est permanente dans les médias mainstream »

[Source : bvoltaire.fr]

La une de Libération, attaquant CNews et le projet de rapprochement avec Europe 1 avec, pour titre, « Le spectre de la bande FN », démontre, si c’était nécessaire, à quel point certains médias et certains journalistes se pensent détenteurs et gardiens de la seule vérité, depuis des années. La réalité est tout autre : plus sectaires qu’eux, tu meurs. Sous couvert d’anonymat, pour éviter les représailles démocratiques, un de nos confrères, qui au cours de ces trente dernières années a travaillé pour les plus grands médias, nous dévoile le dessous des cartes.

« Comment parler du Front national sans inviter un de ses représentants ? »

En 1998, encore jeune journaliste, cette question lancée à la cantonade par le directeur de la rédaction d’une radio périphérique lors de la « conf du matin » m’a tétanisé. Sans aucune précaution oratoire, sans justifier à un seul moment ce choix éditorial d’une gravité, quand on y songe, extrême, un « faiseur d’opinion » décidait qui avait le droit ou non de passer sur son antenne. À l’époque, déjà, c’était les régionales. Personne n’a moufté, chacun y allant de sa solution : faire parler les associations antiracistes, inviter un politologue ou un démissionnaire critique du parti de Jean-Marie Le Pen. Finalement, après quelques minutes d’échanges surréalistes, seul le chef du service politique osera dire que « tant que ce parti est autorisé, nous sommes en démocratie, il faut recevoir ses candidats ». L’intervieweur attitré refusant l’exercice, comme tous les anchormen et présentateurs, il s’y collera à sa place

Phillippe Ballard, ancien journaliste vedette de LCI et, aujourd’hui, tête de liste du RN à Paris, me racontait récemment avoir vécu exactement la même chose à plusieurs reprises, au cours de sa carrière. Et avoir été le seul à accepter, lui aussi, de réaliser l’interview de Jean-Marie Le Pen sur une autre radio nationale, dont les journalistes étaient eux aussi adeptes du boycott démocratique. En réalité, cet épisode a été rejoué 100 fois dans la plupart, ou plutôt, dans toutes les rédactions, au cours des vingt à trente dernières années.

Un mot de travers dit ou écrit par un journaliste de droite, et c’est la porte

À France Inter, le grand chroniqueur judiciaire François Foucart, chevalier de la Légion d’honneur, du Mérite, et croix du Combattant, se faisait bâcher des jours durant par ses confrères avant et après un passage à l’antenne de Le Pen. Un autre journaliste, soupçonné de sympathies pour « l’extrême droite » par le chef du service politique de son média, qui recevait sans états d’âme au bureau la prose du PS dont il était adhérent, passait dans son dos en lui glissant à l’oreille « Nous, les fachos, on leur coupe les couilles ».

Plus sournoisement, que ce soit en « conf de rédac », que ce soit dans les brèves, papiers, flashs radio, le choix du mot juste, entendez du mot politiquement correct, est un impondérable depuis que je fais ce métier. Une fois, en 48 heures, j’ai vu comment toute une rédaction pouvait se mobiliser pour faire virer un pigiste qui avait parlé de « manifestants pro-vie » pour désigner des manifestants anti-avortement ! La doxa, c’est de dire au minimum « les opposants à la loi Veil »« des militants d’extrême droite », des « adversaires du droit des femmes à disposer de leur corps ». Mais pas des « manifestants pro-vie ».

90 % d’apprentis journalistes se disent à gauche, dans les écoles

Bien évidemment, dans les rédactions « mainstream », cette autocensure est permanente. Et si un pigiste a le malheur de mettre un pied de côté, soyez certains que la Société des rédacteurs et les syndicats ne se battront pas pour lui sauver sa place mais pour exiger son départ !

Le plus fou, c’est la présidentielle, à chaque fois. À ce moment-là, il faut redoubler de vigilance pour ne pas se faire « cramer ». Et quand on organise un simulacre d’élections à la cafèt’, le résultat est connu d’avance. Quelques rares voix se portent sur le candidat de la droite parlementaire, mais l’essentiel vote à gauche, à l’extrême gauche ou écolo. Une fois, un bulletin Front national a été glissé dans l’urne. Tout le monde a traqué celui qui était derrière ce vote. Démasqué, il a été sauvé par le fait qu’il était de notoriété publique homosexuel et que son lynchage pour des raisons politiques aurait pu être transformé en lynchage homophobe. Pour se justifier, il a expliqué que c’était ce que votait sa famille. Dans les écoles de journalisme, qui organisent aussi des élections pour s’amuser, les scores sont sans appel. 90 % pour les candidats de gauche.

Alors, aujourd’hui, que les « gardiens du temple » agonissent d’injures sans plus aucune retenue leurs confrères dévoile leur vraie nature. Et au final, la sanction, c’est l’audience. Libé n’a plus de lecteurs depuis longtemps, ses journalistes sont payés à la fin du mois par le grand capital qu’ils feignent de détester, mais qui remplit leur frigo. Le BFM TV de Fogiel dévisse. Souhaitons longue vie à Europe 1, qui va manifestement revenir bientôt à ses origines : une radio impertinente, libre et populaire !


[Voir aussi :
Les relations troubles entre les journalistes et la CIA
La Presse-Système
Paris. Étudiante en école de journalisme, une jeune Kabyle subit la censure et la pression de sa direction et des autres élèves
Journalisme et vérité font-ils bon ménage dans les grands médias ?]




Comment les Britanniques ont vendu le mondialisme aux États-Unis

[Source : reseauinternational.net]

Par Richard Poe

Le 13 avril 1919, un détachement de cinquante soldats britanniques a ouvert le feu sur des manifestants à Amritsar, en Inde, tuant des centaines de personnes.

Les soldats étaient des Indiens, dans des uniformes britanniques.

Leur commandant était un Anglais.

Quand le colonel Reginald Dyer a donné l’ordre, cinquante Indiens ont tiré sur leurs propres compatriotes, sans hésitation, et ont continué à tirer pendant dix minutes.

C’est ce qu’on appelle le soft power.

L’Empire britannique s’est construit sur cette base.

Le soft power est la capacité de séduire et de coopter les autres pour qu’ils vous obéissent.

Certains l’appellent le contrôle de l’esprit.

Grâce à l’utilisation du soft power, un petit pays comme l’Angleterre peut dominer des pays plus grands et plus peuplés.

Même les puissants États-Unis cèdent encore à l’influence britannique d’une manière que la plupart des Américains ne comprennent pas.

Depuis plus de cent ans, les Américains sont poussés sans relâche sur la voie du mondialisme, à l’encontre de leurs propres intérêts et de leur penchant naturel.

La poussée vers le mondialisme provient principalement de groupes de pression britanniques qui se font passer pour des groupes de réflexion américains. Le plus important d’entre eux est le Council on Foreign Relations (CFR).

Origine du CFR

Le CFR est issu du Mouvement britannique de la Table ronde.

Dans mon dernier article, « Comment les Britanniques ont inventé le mondialisme », j’ai expliqué comment les dirigeants britanniques ont commencé à formuler des plans pour un gouvernement mondial au cours du XIXe siècle.

Avec le financement du Rhodes Trust, un groupe secret appelé la Table ronde a été formé en 1909. Il a implanté des agences dans les pays anglophones, notamment aux États-Unis, pour faire de la propagande en faveur d’une fédération mondiale de peuples anglophones unis dans un seul super-État.

L’objectif à long terme de la Table ronde – comme l’a clairement indiqué Cecil Rhodes dans son testament de 1877 – était de parvenir à la paix mondiale par l’hégémonie britannique.

Dans ce processus, Rhodes cherchait également (et je cite) le « rétablissement ultime des États-Unis d’Amérique en tant que partie intégrante de l’Empire britannique ».

Les Dominions

Il s’est avéré que les colonies anglophones de Grande-Bretagne ne voulaient pas faire partie de la fédération de Rhodes. Elles voulaient l’indépendance.

Les membres de la Table Ronde ont donc proposé un compromis. Ils ont offert le statut de « Dominion » ou une indépendance partielle à la place.

Le Canada devait servir de modèle. Il avait obtenu le statut de Dominion en 1867. Cela signifie que le Canada se gouvernait lui-même à l’intérieur, tandis que la Grande-Bretagne dirigeait sa politique étrangère. Les Canadiens restaient des sujets de la Couronne.

Les Britanniques proposent désormais le même accord aux autres colonies anglophones.

On s’attendait à une guerre avec l’Allemagne, aussi les membres de la Table ronde devaient-ils travailler rapidement.

La Grande-Bretagne devait amadouer les Dominions en leur offrant l’autonomie, afin qu’ils acceptent de fournir des troupes pour la guerre à venir.

L’Australie est devenue un Dominion en 1901, la Nouvelle-Zélande en 1907 et l’Afrique du Sud en 1910.

Courtiser les États-Unis

Les États-Unis représentaient un défi particulier. Ils avaient obtenu leur indépendance en 1776. De plus, ses relations avec la Grande-Bretagne étaient houleuses, marquées par une Révolution sanglante, la guerre de 1812, des conflits frontaliers avec le Canada et l’ingérence britannique dans la guerre de Sécession.

À partir des années 1890, les Britanniques ont mené un blitz de relations publiques appelé « le Grand Rapprochement », promouvant l’unité anglo-américaine.

Le magnat de l’acier d’origine écossaise Andrew Carnegie a appelé ouvertement à une « Union anglo-américaine » en 1893. Il prônait le retour des États-Unis dans l’Empire britannique.

Le journaliste britannique W.T. Stead a plaidé en 1901 pour des « États-Unis du monde anglophones ».

Une solution « canadienne » pour les États-Unis

Du point de vue britannique, le Grand Rapprochement était un échec.

Lorsque la Grande-Bretagne a déclaré la guerre à l’Allemagne en 1914, les troupes ont afflué de tous les coins de l’Empire. Mais pas des États-Unis. Les États-Unis n’ont envoyé des troupes qu’en avril 1917, après deux ans et demi d’intenses pressions de la part des Britanniques.

Pour les Britanniques, ce retard était intolérable. Il prouvait que l’on ne pouvait pas faire confiance aux Américains pour prendre des décisions importantes.

La Table ronde a cherché une solution « canadienne » : manipuler les États-Unis pour qu’ils deviennent un Dominion, la Grande-Bretagne contrôlant leur politique étrangère.

Cela devait se faire discrètement, par des voies détournées.

Pendant les pourparlers de paix de Paris en 1919, les agents de la Table ronde ont travaillé avec des anglophiles américains triés sur le volet (dont beaucoup étaient membres de la Table ronde), afin de concevoir des mécanismes formels pour coordonner la politique étrangère américaine et britannique.

Le mécanisme de contrôle

Le 30 mai 1919, l’Anglo-American Institute of International Affairs (AAIIA) a été créé, avec des branches à New York et à Londres.

Pour la première fois, une structure officielle avait été établie pour harmoniser la politique des États-Unis et du Royaume-Uni au plus haut niveau.

Cependant, le moment était mal choisi. Le sentiment anti-britannique montait aux États-Unis. Beaucoup reprochaient à l’Angleterre de les avoir entraînés dans la guerre. Au même moment, les mondialistes anglais dénonçaient les Américains comme des tire-au-flanc pour ne pas avoir soutenu la Société des Nations.

L’unité anglo-américaine étant temporairement discréditée, les membres de la Table ronde ont décidé de séparer les branches de New York et de Londres en 1920, pour sauver les apparences.

Lors de la séparation, la branche londonienne a été rebaptisée British Institute of International Affairs (BIIA). En 1926, le BIIA a reçu une charte royale, devenant le Royal Institute of International Affairs (RIIA), plus connu sous le nom de Chatham House.

Pendant ce temps, la branche new-yorkaise est devenue le Council on Foreign Relations en 1921.

Après s’être séparé de Chatham House, le CFR a continué à travailler en étroite collaboration avec son homologue britannique, dans le cadre d’un code de secret strict appelé « règles de Chatham House ».

L’agenda du CFR

Le CFR déclare sur son site Internet qu’il « ne prend aucune position institutionnelle sur les questions de politique ». Mais c’est faux.

« L’empreinte de l’internationalisme » est apparente dans toutes les publications du CFR, note le politologue britannique Inderjeet Parmar dans son ouvrage de 2004 intitulé « Les think tanks et le pouvoir en politique étrangère ». Les écrits du CFR témoignent également d’une hostilité marquée à l’égard de ce que le Conseil appelle « l’isolationnisme ».

Parmar conclut que le CFR poursuit deux objectifs :

  1. L’unité anglo-américaine
  2. Le mondialisme

Ce sont les mêmes objectifs que ceux énoncés dans le testament de Rhodes, qui appelait à une union globale anglo-américaine si puissante qu’elle « rendrait les guerres impossibles par la suite… »

« Le vaisseau mère »

Protégé par les « règles de Chatham House », le CFR a longtemps opéré dans l’ombre, son existence même étant inconnue de la plupart des Américains.

Néanmoins, des rumeurs sur son pouvoir ont filtré au fil des ans.

« Peu d’institutions importantes de la société américaine ont été aussi régulièrement mises au pilori que le Council on Foreign Relations », écrivait l’historien Robert J. McMahon en 1985. « Pour les théoriciens de la conspiration de droite comme pour les critiques radicaux de gauche, l’organisation basée à New York a souvent évoqué la crainte d’une minuscule élite tirant malencontreusement les ficelles de la politique étrangère américaine ».

En fait, le contrôle effectif du CFR sur la politique étrangère des États-Unis n’est pas une théorie du complot, mais plutôt un fait bien connu des initiés du Beltway, qui ont surnommé le CFR « le véritable Département d’État ».

En 2009, la secrétaire d’État Hillary Clinton a admis avoir reçu des instructions du CFR, qualifiant son siège new-yorkais de « vaisseau-mère ».

S’exprimant dans le bureau du Conseil nouvellement ouvert à Washington, Clinton a déclaré : « Je me suis souvent rendue, je suppose, au vaisseau-mère à New York, mais il est bon d’avoir un avant-poste du Conseil ici même, en bas de la rue du Département d’État. Nous recevons beaucoup de conseils du Conseil, donc cela signifie que je n’aurai pas à aller aussi loin pour me faire dire ce que nous devrions faire et comment nous devrions penser à l’avenir ».

Le CFR contre Trump

Le candidat Trump n’a pas partagé l’enthousiasme d’Hillary pour les « conseils » britanniques.

Au contraire, les politiques de Trump s’opposaient expressément aux positions britanniques sur le changement climatique, les frontières ouvertes, les accords commerciaux truqués et les guerres sans fin. La politique « America First » de Trump incarnait ce que le CFR appelle « l’isolationnisme ».

C’en était trop pour les Britanniques et leurs collaborateurs américains.

La « Résistance » anti-Trump était née.

Le 16 juin 2015, Trump a annoncé qu’il était candidat à la présidence.

Fin 2015, l’agence d’écoutes britannique GCHQ aurait découvert des « interactions » entre la campagne Trump et les services de renseignement russes.

Le GCHQ a transmis ce « matériel » à John Brennan, alors chef de la CIA, au cours de l’été 2016.

Un titre du 13 avril 2017 du journal britannique The Guardian annonçait fièrement : « Les espions britanniques ont été les premiers à repérer les liens de l’équipe Trump avec la Russie ».

L’article expliquait : « Des sources du renseignement américain et britannique reconnaissent que le GCHQ a joué un rôle précoce et prépondérant dans le coup d’envoi de l’enquête Trump-Russie du FBI… Une source a qualifié l’agence d’écoute britannique de ‘principal dénonciateur’ ».

Ainsi, les renseignements britanniques ont préparé le terrain pour l’enquête Mueller et la mise en accusation du « Russiagate » plus d’un an avant l’élection de Trump.

Appels à la mutinerie militaire

Dix jours seulement après l’entrée en fonction de Trump en 2017, le magazine Foreign Policy a appelé à un « coup d’État militaire » contre le nouveau président.

L’article du 20 janvier 2017 portait le titre « 3 façons de se débarrasser du président Trump avant 2020 ». Le professeur de droit Rosa Brooks y appelait à la mise en accusation de Trump ou à sa destitution en vertu du 25ème amendement.

En dernier recours, selon Brooks, on pourrait essayer une méthode « dont j’aurais dit jusqu’à récemment qu’elle était impensable aux États-Unis d’Amérique : un coup d’État militaire… »

Foreign Policy appartient à la famille Graham, dont la matriarche Katharine Graham a contribué à faire tomber Nixon lorsqu’elle était éditrice du Washington Post.

Les Graham sont des initiés consommés de Washington. Ils n’auraient pas appelé à un « coup d’État militaire » sans le feu vert du « vaisseau-mère ».

Déstabiliser les États-Unis

La preuve de la complicité du CFR est apparue en novembre 2017, lorsque le magazine Foreign Affairs s’est fait l’écho de Foreign Policy, en exhortant les « hauts responsables militaires » à « résister aux ordres » de Trump, et à envisager de le destituer en vertu du 25ème amendement.

Foreign Affairs est le journal officiel du Council on Foreign Relations.

Tout au long de la présidence de Trump, Foreign Affairs l’a accusé à plusieurs reprises d’instabilité mentale, exhortant les « chefs militaires » et les « officiers du cabinet » à se tenir prêts à l’évincer.

Venant du « vaisseau-mère », ces incitations avaient un poids d’autorité inhabituel. Elles ont attisé les flammes de la rhétorique de Washington, ébranlant la nation et faisant de l’insurrection et du coup d’État la « nouvelle normalité » de la politique américaine.

Étant donné l’indéniable pedigree britannique du CFR, la rhétorique surchauffée du magazine Foreign Affairs soulève des questions sur les motivations britanniques.

Il est clair que Whitehall a considéré Trump comme une menace existentielle. Mais pourquoi ? Pourquoi les quolibets de Trump sur la politique commerciale ont-ils été jugés si menaçants pour les intérêts britanniques qu’ils justifiaient une mutinerie militaire ?

Neutraliser la menace américaine

Je crois que la réponse peut être trouvée dans les écrits originaux du groupe Rhodes.

Dans son livre de 1901 intitulé « L’américanisation du monde », le journaliste britannique W.T. Stead – proche collaborateur de Rhodes – soutenait que l’Angleterre n’avait que deux choix. Elle doit fusionner avec les États-Unis ou être remplacée par eux.

Le choix était clair. Fusionner avec les États-Unis pourrait sauver la place de la Grande-Bretagne dans le monde. Mais toute tentative de rivaliser avec les États-Unis ne peut que se solder par une défaite.

Dans les années 1890, les dirigeants britanniques savent déjà que le maintien de l’ordre dans leur empire est devenu trop coûteux. L’octroi de l’autonomie aux Dominions permettait d’économiser un peu d’argent, en rendant les Dominions responsables de leur propre défense. Mais les dépenses militaires étaient encore trop élevées.

En 1906, le banquier britannique Lord Avebury s’est plaint que les États-Unis s’enrichissaient aux dépens de la Grande-Bretagne. Alors que les États-Unis profitaient de la Pax Britannica, la Grande-Bretagne dépensait 60% de plus que les États-Unis pour son armée, afin que le monde reste sûr pour les affaires.

Aujourd’hui – grâce au CFR – la situation est inversée en faveur de la Grande-Bretagne.

Maintenant, les États-Unis contrôlent le monde, tandis que les investisseurs britanniques s’enrichissent grâce à la Pax Americana. Les dépenses militaires britanniques ne représentent plus qu’une fraction des américaines.

Compte tenu de ces faits, il devient plus facile de comprendre pourquoi les Britanniques ne voulaient pas que Trump bouleverse le panier à salade.

Les nouveaux impérialistes

Les élites britanniques ne se contentaient pas de transférer le coût de l’empire aux États-Unis. Elles voulaient également garder le contrôle de la politique impériale, et ainsi avoir le beurre et l’argent du beurre. Avec l’aide du CFR, elles ont été très près d’atteindre cet objectif.

Le mouvement « New Imperialist » en Grande-Bretagne cherche à reconstruire l’influence mondiale du Royaume-Uni, sur le dos de l’armée américaine. L’historien britannique Andrew Roberts a annoncé ce nouveau mouvement dans un article paru le 8 janvier 2005 dans le Daily Mail.

Le titre résume bien leur philosophie : « Recoloniser l’Afrique ».

Soutenant que « l’Afrique n’a jamais connu de meilleurs moments que sous la domination britannique », Roberts appelle sans détour à la « recolonisation ». Il affirme que les principaux hommes d’État britanniques soutiennent « en privé » cette politique, mais « ne pourront jamais être vus comme l’approuvant publiquement… »

Roberts se vante que la plupart des dictatures africaines s’effondreraient à « la simple arrivée à l’horizon d’un porte-avions d’un pays anglophone… »

Il n’a pas précisé quel « pays anglophone » serait censé fournir des porte-avions pour de telles aventures, mais je vous donne trois chances de deviner.

La révolution inachevée des États-Unis

Plus de cent ans ont passé depuis que W.T. Stead a averti que la Grande-Bretagne devait fusionner avec les États-Unis ou être remplacée par elle. Peu de choses ont changé.

Les élites britanniques sont toujours confrontées au même choix. Elles ne peuvent pas accepter un monde dirigé par les Américains, elles doivent donc trouver des moyens de les contrôler.

Pour la part des Américains, ils ne doivent pas accepter leur contrôle.

Le défi de la génération américaine est de rompre le charme du soft power britannique.

Achever le travail de leur révolution inachevée.

Les Nouveaux Impérialistes Poussent CANZUK

Seize ans après l’annonce du « Nouvel Impérialisme », Andrew Roberts et ses collègues impérialistes continuent de faire pression pour réaliser le rêve de Cecil Rhodes d’une union anglophone.

Dans un éditorial du Wall Street Journal daté du 8 août 2020, Roberts fait la promotion du traité CANZUK, qui vise à unir le Canada, l’Australie, la Nouvelle-Zélande et la Grande-Bretagne dans un super-État mondial, « capable de faire front avec les États-Unis » contre « une Chine de plus en plus revancharde ».

Comme toujours, Roberts fait des plans pour les États-Unis.

Comme d’habitude, ses plans impliquent de les faire entrer en guerre.

Les élites britanniques ne comprendront jamais les Américains

Dans son livre de 2006 intitulé « Histoire des peuples anglophones depuis 1900 », Roberts suggère avec désinvolture que l’Amérique serait mieux sous une monarchie.

Un gouvernement monarchique aurait épargné aux Américains le traumatisme du Watergate, affirme-t-il. Un monarque serait intervenu et aurait renvoyé Nixon, tout comme la reine Elizabeth II a renvoyé le premier ministre australien Gough Whitlam en 1975.

Pas besoin d’un quelconque processus démocratique.

Roberts ne se demande pas comment une telle intervention royale aurait été acceptée par la « majorité silencieuse » qui a voté pour Nixon et l’a soutenu.

MAGA contre MABA

En résumé, Trump cherchait à rendre l’Amérique grande à nouveau (MAGA) en restaurant son indépendance et son autosuffisance.

Le CFR cherche à rendre l’Amérique britannique à nouveau (MABA).

C’est aussi simple que cela.

Si les années Trump nous ont appris quelque chose, c’est que MAGA et MABA ne font pas bon ménage.

Dès l’instant où il y a un président qui défend la souveraineté américaine, les Britanniques deviennent fous, et poussent les États-Unis au bord de la guerre civile.

Il est clair que les États-Unis ne peuvent pas être « grands » et « britanniques » en même temps.

Ils doivent choisir l’un ou l’autre.


source : https://www.lewrockwell.com

traduit par Réseau International




Le gouvernement américain publie accidentellement des documents sur le contrôle mental électromagnétique dans une demande FOIA

[Source : Cogiito]

[Ndlr : à prendre avec un grain de sel. Ceci pourrait relever d’un habile canular.]

Par P.A. Jandrok

https://www.collective-evolution.com/2018/04/24/us-government-accidentally-releases-electromagnetic-mind-control-documents-in-foia-request/?fbclid=IwAR3ENWptenuNBKGLEO0T9il17yGtBD2LMhLY31jAttLZO-vejD7sJsLcndA

Lorsque le chercheur Curtis Waltman du site Web Muckrock a reçu des fichiers résultant de sa demande au Freedom of Information Act sur Antifa et des groupes suprémacistes blancs du Washington State Fusion Center, il a obtenu un peu plus que ce qu’il avait négocié :

un fichier compressé indépendant intitulé  » Effets des EM sur le corps humain. »

Le dossier contenait trois diagrammes présentant des informations sur les armes électromagnétiques ciblant le corps humain et le cerveau. 

Le premier diagramme, plus spécifiquement intitulé Effets d’armes psychoélectroniques, semble détailler l’utilisation potentielle de ces armes, en se concentrant à la fois sur le contrôle mental et l’inconfort physique.

Le diagramme suivant indique différents processus par lesquels le contrôle électromagnétique de l’esprit pourrait être utilisé via des réseaux de téléphonie mobile ou plus localement depuis le sol ou l’air en ciblant des individus spécifiques avec des armes psychotroniques. Différentes fréquences sont décrites pour pouvoir avoir un impact sur différentes zones du cerveau.

Ce troisième schéma parle davantage de la cartographie des fréquences des ondes cérébrales humaines et mentionne que chaque corps humain possède un champ bio-électomagnétique unique, qui, vraisemblablement, donnerait aux utilisateurs de technologies avancées la capacité de localiser n’importe quel individu dans le monde sur la base de ce signature, leur permettant de viser directement ces individus avec des armes psychotroniques.

Ces diagrammes semblent être des documents de présentation provenant de différentes sources, pouvant être utilisés comme points de données dans les discussions sur la recherche et le développement d’armes psychotroniques. Ces documents ne révèlent pas, à la manière de Wikileaks, ce que les agences gouvernementales fantômes comme la NSA ont fait ou sont capables de faire.

Curieusement, certaines de ces images apparaissent dans un article du magazine Nexus décrivant un procès de 1992 intenté par John St. Clair Akewi contre la NSA. Akewi a affirmé que la NSA avait «la capacité d’assassiner des citoyens américains secrètement ou de mener des opérations de contrôle psychologique secrètes pour faire diagnostiquer aux sujets une mauvaise santé mentale» et documentait leurs méthodes présumées.

Dans le terrier du lapin

Pour ceux qui peuvent le suivre à partir de là, la piste menant à cet article mène à un trou de lapin d’informations et de ressources qui décrivent divers aspects des efforts de contrôle mental sur les «  individus ciblés  » par les agences Deep State. Bien que les capacités secrètes de ces agences aient été parmi les informations les plus étroitement surveillées, Edward Snowdon nous a aidés à nous éveiller à leur existence.

Que pouvons-nous faire de cette «goutte» particulière d’informations concernant les capacités de contrôle mental? Comme le note Waltman,

ON NE SAIT PAS VRAIMENT COMMENT CELA S’EST TERMINÉ DANS CETTE VERSION. IL AURAIT PU ÊTRE DESTINÉ À UNE AUTRE VERSION, IL AURAIT PU ÊTRE RASSEMBLÉ POUR UN PROCHAIN RAPPORT DE LA WSFC, OU IL POURRAIT MÊME PROVENIR DES FICHIERS PERSONNELS D’UN OFFICIER DU RENSEIGNEMENT QUI SE SONT EN QUELQUE SORTE MÊLÉS À LA VERSION. UN APPEL À LA WSFC N’A PAS ÉTÉ RENVOYÉ AU MOMENT DE LA PRESSE, DONC JUSQU’À CE QUE NOUS ENTENDIONS PARLER, LEUR PRÉSENCE RESTE UN MYSTÈRE.

La seule possibilité que Waltman ne couvre pas, c’est que ce dossier lui ait été divulgué intentionnellement par un opérateur qui a voulu diffuser ces informations à un regard indépendant, et faire partie de la divulgation d’informations cachées que le public doit connaître. 

Peu probable ? Peut-être, mais des choses bien plus étranges se sont déjà produites.




Pire que la maladie, les conséquences involontaires des injections anti-COVID

[Source : AIMSIB via Centre de Recherche sur la Mondialisation]

Par Emma Kahn

L’hémisphère Nord tend à oublier l’esprit de terreur qui a prévalu pendant des mois, mis à part l’Angleterre et Israël qui découvrent avec consternation que le fruit de leurs efforts était vain. Mais on le sait aujourd’hui, ces injections à la recherche bâclée menacent la santé humaine de manière bien plus grave, la faute originelle en revient, entre autres,  à l’idée de faire fabriquer de la protéine S par les « vaccinés ». Quels périls encourent ces sujets d’expérience? Emma Kahn se penche avec méthode pour nous en apprendre davantage, bonne lecture.   

Résumé
Les vaccins actuellement commercialisés consistent à injecter des acides nucléiques qui vont faire synthétiser la « spike », protéine membranaire (de surface) du virus, par le vacciné. Les vaccins à ARNm sont développés depuis plusieurs années par le NIAID (Institut US des maladies infectieuses) et Moderna;  en 2019 ce développement a été ciblé sur les coronavirus et les protéines de membranes virales. Les fabricants des vaccins mis sur le marché ont contourné les obstacles dus à cette nouvelle technologie en modifiant par divers procédés le matériel génétique de la spike du virus de la Covid-19. Ces modifications pourraient la rendre plus dangereuse que la spike du virus de la Covid-19. En effet, la spike (S)  du virus SARS-CoV-2 est en partie responsable de certaines pathologies engendrées par la Covid-19. Les nanoparticules vectrices ont également une toxicité propre. Les études succinctes de bio-distribution des vaccins qui ont été rendues publiques récemment inquiètent les spécialistes car les nanoparticules vectrices et la spike synthétisée à partir de celles-ci se répandent dans tout l’organisme contrairement à leurs attentes. Des questions souvent posées les jours derniers seront aussi abordées : Les vaccinés peuvent-ils excréter le vaccin ? Don du sang et vaccinés. Enfin sont abordés la neurotoxicité de la spike et son passage de la barrière hémato-encéphalique (du sang vers le cerveau) qui sont maintenant bien établis.

Introduction

Seneff, S., & Nigh, G. (2021). Worse Than the Disease? Reviewing Some Possible Unintended Consequences of the mRNA Vaccines Against COVID-19. International Journal of Vaccine Theory, Practice, and Research, 2(1), 38–79. Original work published May 10, 2021)
  • « Le développement de vaccins à ARNm contre une maladie infectieuse est sans précédent à bien des égards. »
  • « Sans précédent représente une catégorie de vaccin contre une maladie pour laquelle il n’y a jamais eu auparavant de vaccin approprié. »
  • « Un vaccin sans précédent avait une probabilité de succès de 2% au stade d’un essai clinique de phase III. »

Les essais de phase 3 se termineront en 2023. 

Technologie à ARNm et à ADN

Pour commencer, un document confidentiel sur l’historique des vaccins à ARNm (2) met en évidence le fait que Moderna et le NIAID (Institut US des maladies infectieuses) travaillaient depuis longtemps sur les vaccins à ARNm mais pas sur les coronavirus. En 2019 (avril), un amendement a été ajouté à cet accord qui introduit la recherche sur le MERS (coronavirus ayant donné des épidémies sporadiques à partir de 2011). Depuis quelques années, il était question aussi de protéines de membrane stabilisées en configuration de préfusion, mais le site furine de la Spike n’apparaît qu’en juin 2019. Le site furine du MERS est pourtant connu depuis 2012.

Il est maintenant admis que des expériences de gain de fonction consistant à insérer un site furine dans la Spike d’un coronavirus ont été financées par les USA et menées à Wuhan. Il est ainsi envisageable que l’émergence du SARS-CoV-2 ait été connue un peu avant juin 2019 induisant une adaptation du contrat Moderna-NIAID.

Le principe des vaccins actuellement sur le marché est d’injecter une partie du matériel génétique du virus. Il sera ici principalement question des vaccins à ARNm les plus répandus (Pfizer et Moderna) mais les vaccins à ADN (AstraZeneca et J&J) partagent une partie des inconvénients majeurs de la spike dont on injecte le matériel génétique.

Les deux obstacles principaux aux vaccins ARNm sont : l’ARNm génère une forte réponse immunitaire interférant avec la production désirée de protéines virales et l’ARNm est sensible à la dégradation par les enzymes RNAses du vacciné et il est rapidement détruit. En revanche, de par ses propriétés immunostimulantes, l’ARNm a un effet adjuvant et évite d’avoir à ajouter un adjuvant type aluminium dans le vaccin.

Des obstacles à l’efficacité

Les fabricants ont opté pour la substitution des uridines de l’ARNm viral par des pseudo-uridines qui augmentent sa stabilité. Il existe naturellement des substitutions par des pseudo-uridines mais jamais de façon systématique comme ici. Des pseudo-uridine synthétases sont capables de synthétiser in vivo de l’ARNm modifié dans certaines conditions de stress cellulaire (3). Cette transformation des uridines semble vraiment fondamentale (4). Il y a un équilibre à trouver entre l’immunogénicité et les effets indésirables.

Cet équilibre n’a pas été trouvé pour le vaccin CureVac. La dose de 20μg causait trop d’effets indésirables ; avec 12 μg, des anticorps neutralisants sont produits mais à taux trop faible par rapport aux vaccins Pfizer/Moderna. Le problème pourrait donc bien résider dans la séquence ARNm : Curevac utilise des uridines et non des pseudo-uridines ; les pseudo-uridines diminuent les réactions inflammatoires (5).

L’ARNm est enrobé dans des nanoparticules lipidiques qui le protègent de la dégradation et du système immunitaire et qui servent de vecteur dans l’organisme. Ces nanoparticules contiennent des phospholipides qui leur permettent d’être endocytées par les cellules musculaires du lieu d’injection qui vont produire la spike codée par l’ARNm. Nous verrons plus loin que les particules lipidiques présentent un danger à elles seules.

Rendre l’ARNm du vaccin plus stable

Une cape et une queue ont aussi été ajoutées à l’ARNm pour le rendre plus stable dans le cytosol.

Une mutation a été introduite dans le site de clivage de la spike : deux acide-aminés proline ont été introduits en remplacement de deux autres pour empêcher la spike de fusionner trop vite avec la membrane plasmique : elle est stabilisée en configuration préfusion. Ceci va augmenter la production d’anticorps anti-spike car celle-ci va rester plus longtemps présente dans l’organisme ; mais ces deux prolines augmentent la capacité de liaison de la spike à l’ACE2 :

On ne connaît pas les conséquences de cette liaison plus forte au récepteur de la spike. L’ACE2 fait partie du système rénine-angiotensine qui contrôle la pression sanguine et la balance hydro-électrique mais aussi des mécanismes inflammatoires et la coagulation.

Mutation dans le site de clivage de la Spike

La proportion de nucléotides CG (Cytosine et Guanine remplacent Adenine et Uracile) a été augmentée. Ce sont des mutations silencieuses qui ne modifient pas la séquence de la protéine en acides aminés : elles sont placées en 3è position des codons ce qui augmente l’expression de la protéine traduite de 100 fois. Cette modification augmente aussi la similitude entre l’ARNm vaccinal et les ARNm humains (les virus ont plutôt des ARNm pauvres en GC).

Toutes ces modifications de l’ARN sont destinées à le rendre résistant à la dégradation, à le faire ressembler davantage à une séquence codant pour une protéine d’ARN messager humain et à le traduire efficacement en protéine antigénique. Ce type de manipulation du code génétique n’a jamais été faite et entraînera sans doute des effets inconnus.

 Impacts potentiels de ces modifications

1-Réactions allergiques lors de la vaccination

Les LNP (nanoparticules lipidiques) sont des liposomes qui ressemblent à des exosomes excrétés par les cellules et capables d’être endocytés par une cellule voisine et de libérer leur ARNm. Elles induisent une forte réponse immunitaire. Elles sont endocytées dans les cellules musculaires après injection.  L’antigène est exprimé dans ces cellules qui reconnaissent une protéine étrangère (elle ressemble à une protéine humaine mal repliée). Les protéines du CMH (Complexe Majeur d’Histocompatibilité) de classe II sont plus fortement exprimées et transportent cet antigène sur la membrane. Ce complexe CMH-Ag induit l’inflammation et l’infiltration des APC (cellules présentatrices d’Ag) dans le tissu musculaire (donc douleur et inflammation au site d’injection). Les APC internalisent le complexe et le transportent dans le tissu lymphoïde et le présentent aux lymphocytes. L’ARNm est exprimé en premier dans les cellules musculaires puis est transporté dans les ganglions, les APC vont aussi exprimer la spike.

Rappel : le PEG qui compose les LNP est capable de provoquer un choc anaphylactique (une proportion notable de la population possède des anticorps anti-PEG). Le taux de report de réaction anaphylactique à tous les vaccins avant la Covid était de 2/million, il est passé à 11/million avec les vaccins anti-Covid. Une autre étude trouve 2,1% de réaction allergique (y compris anaphylaxie) et une autre trouve 247 anaphylaxies /million de doses. La seconde dose cause plus de réactions allergiques.

2-Diffusion multi-viscérale de l’ARNm

On savait par des études sur vaccin expérimental anti-grippe à ARNm que celui-ci se répand dans le muscle, les ganglions, la rate, le foie principalement.
D’après le rapport EMA sur Moderna, on détecte de l’ARNm dans le cerveau à un taux de 2% de celui retrouvé dans la circulation sanguine. Pour Pfizer, on le retrouve aussi dans la moelle osseuse, les glandes surrénales et les ovaires. Les études de pharmacocinétique ont été menées avec une formulation différente du vaccin commercialisé. Pour le co-inventeur des vaccins à ARNm, Robert W. Malone, un document obtenu par Byram Bridle auprès des autorités japonaises révèle des choses inattendues et inquiétantes sur la biodistribution des nanoparticules vectrices de l’ARNm et de la spike vaccinale.

3- Atteinte ovarienne

Et pourtant deux articles publiés avant la COVID, dont un avec de solides expériences d’immunofluorescence, ont démontré que l’on pouvait s’attendre à ce que les nanoparticules lipidiques (à base de PEG) soient absorbées à des concentrations élevées dans les ovaires. Chez les animaux (6), la concentration était si élevée que les ovaires étaient « illuminés » au moment de la dissection.

Cela suggère que Pfizer et Moderna et les organismes de réglementation savaient ou auraient dû savoir que les vaccins utilisant des nanoparticules lipidiques pouvaient menacer la fertilité et la santé gynécologique si les particules transportaient une charge utile d’ARNm codant pour la spike (7).

Localisation des lipidots fluorescents dans les ovaires (A) et les surrénales (B). La fluorescence DiD est représentée en rouge, les noyaux cellulaires colorés par le DAPI en bleu. L’accumulation de DiD est visible dans les follicules et le corps jaune de l’ovaire (A) et dans la zone X de la surrénale (B).

Les interventions publiques de Robert W Malone (8)(9), le co-inventeur des vaccins ARNmv qui s’inquiète des conséquences inattendues des injections géniques vient renforcer le travail de Seneff et Nigh. Il insiste sur la biodistribution globale dans tous les organes des nanoparticules et la circulation sanguine de la spike qui sont des phénomènes inattendus pour lui. Ceci est relayé aussi par des analyses sur la biodistribution du vaccin (10), (11), (12) :

  • « Après injection dans l’épaule, les nanoparticules passent dans le sang et on les y retrouve entre 15 minutes et 48h après.
    Et ensuite on voit les concentrations augmenter dans tous les organes, en particulier les ovaires, ce qui pose un problème pour les femmes en âge de procréer. »

4-Moelle osseuse : leucémies, anémies

Le deuxième organe où la concentration augmente et où cela est inquiétant c’est la moelle osseuse d’où des risques de leucémie et anémies en particulier. Il y a aussi passage dans les ganglions, donc risque de lymphomes. Tous les Effets Indésirables vont apparaître sur le long terme. Mais ces concentrations dans les ovaires et la moelle osseuse ont aussi des implications à court terme. Dès maintenant il apparaît, d’après la FDA, des thrombocytopénies (déficit en plaquettes qui sont synthétisées dans la moelle osseuse) et la réactivation de virus qui est difficile à comprendre (virus Herpes et possibilité de réactivation de rétrovirus).

Ce qui est inexpliqué : pourquoi les nanoparticules se concentrent dans les ovaires et pas dans les testicules ?

C’est peut-être un problème de charge. La circulation sanguine de la spike induit des risques de maladies auto-immunes. Les concepteurs du vaccin ne pensaient pas qu’il pourrait y avoir de la spike libre circulante.

C’est pourquoi il faut des essais de phase 3 qui durent 3 ans au moins pour détecter ces problèmes. Il y a des signaux alarmants concernant les EI et les décès suite au vaccin. (Problème car une partie des participants au groupe placebo des essais cliniques ont été ensuite vaccinés, on ne pourra donc pas connaître les EI à long terme).

5-Auto-immunité, la loterie

Certaines protéines du virus de la Covid possèdent des homologies avec des protéines humaines, en particulier la spike et la NSP3 (protéine non structurale qui interagit avec le système immunitaire). Parmi ces protéines humaines homologues, 1/3 sont associées au système immunitaire adaptatif et donc des auto-anticorps induits pourraient affaiblir ce système.

Il existe 26 hexapeptides communs entre la Spike et le protéome humain, les anticorps de haute affinité pour la Spike ont aussi une forte affinité pour des protéines associées à la maladie cœliaque, la thyroïdite de Hashimoto, la sclérose en plaques.

L’auto-immunité a été rapportée comme séquelle de la Covid : purpura thrombopénique, Guillain-Barré, anémie hémolytique, lupus, … On détecte chez les patients Covid des auto-anticorps conte la cardiolipine (problèmes neuro et cardio), les phospholipides (problème de coagulation), les membranes des cellules gastriques et du foie.

La Spike du vaccin est éliminée plus lentement que la Spike virale grâce à ses résidus proline (qui retardent la fusion membranaire). La plupart des personnes infectés par le virus résistent à la maladie grâce à leur système immunitaire inné (elles restent asymptomatiques): une barrière mucosale saine (macrophages et neutrophiles) élimine le virus sans besoin d’anticorps ; le vaccin outrepasse cette barrière par l’injection Intramusculaire. Les personnes saines qui échappent à la Covid peuvent de ce fait faire des réactions auto-immunes après vaccination par production excessive d’anticorps non nécessaires (qui n’auraient pas été produits au cours d’une rencontre naturelle avec le virus, en effet beaucoup d’asymptomatiques ne développent pas d’anticorps anti-spike).

6-Rate et plaquettes

La rate est le principal réservoir de plaquettes et le lieu de leur élimination et aussi un organe lymphoïde important. Le PTI (Purpura thrombopénique Idiopathique) est une complication de la Covid, on peut le retrouver après élimination du virus suggérant un phénomène auto-immun. La migration de l’ARNm dans la rate peut générer des cellules B produisant des immunoglobulines IgG anti-spike : même après élimination de ces IgG on peut trouver un PTI par défaut de production de plaquettes (destruction des mégacaryocytes par autophagie), ce qui suggère un processus auto-immun. Les plaquettes jouent aussi un rôle dans l’élimination du virus par phagocytose.

7-Coeur et poumons

La spike se lie à l’ACE2 (qui clive l’angiotensine II en angiotensine 1-7 ce qui fait baisser la tension artérielle). Les dégâts sur le cœur et les poumons seraient dus à la baisse de concentration en ACE2 et à l’augmentation de l’angiotensine II. La spike est capable d’endommager l’endothélium vasculaire ; dans la démence et l’hypertension, il y a hyper-expression d’ACE2 dans l’endothélium des capillaires du cerveau ; ces patients sont à risque de Covid grave.

Le Salk Institute (fondé par Jonas Salk, l’inventeur du vaccin polio (13)) a repris les conclusions d’un article qui montre que la spike seule (sans le reste du virus) est capable de reproduire les dégâts cellulaires et tissulaires trouvés dans la Covid-19 sur l’endothélium vasculaire (14).

La spike protéine seule pourrait induire une hypertension pulmonaire à long terme. (15)

8-Cerveau

La spike du vaccin peut endommager l’endothélium des vaisseaux du cerveau.

9-Testicules

L’ACE2 est hyper exprimé dans les testicules, la Spike pourrait endommager les testicules.

10-Maladies neuro-dégénératives à prions

Les maladies neurodégénératives dues au prion sont des maladies provoquées par un mauvais repliement des protéines humaines. La Spike contient 5 motifs GxxxG (2 glycines espacées par 3 autres résidus) favorables au repliement en feuillet β des hélices α comme la protéine prion qui en contient seulement 4.

La Spike vaccinale a deux résidus proline pour empêcher la fusion membranaire qui la rendent encore plus capable de se transformer en prion. Dans le vaccin il peut y avoir des fragments d’ARNm dégradé induisant la synthèse d’une Spike incomplète de structure imprévisible et d’impact physiologique inconnu.

L’EMA (Agence Européenne du Médicament) avait noté qu’il y avait plus d’ARNm fragmentaire dans le produit commercialisé que dans celui ayant servi aux essais cliniques ; le fabricant suppose que ces fragments ont une courte durée de vie, sans plus de preuves.

11- Excrétion du vaccin?

Il est théoriquement possible que des exosomes (particules excrétées de la cellule) contenant des protéines Spike mal repliées se forment dans la rate ; ils pourraient être exportés vers les poumons et diffusés par expectoration. Dans le protocole Pfizer, on a demandé aux femmes qui auraient pu subir une exposition environnementale au produit de l’étude de le signaler. Et ceci par contact de la peau ou inhalation : les vaccinatrices peuvent théoriquement être en contact avec le produit vaccinal lors de mauvaises manipulations en effet. On suppose que les expérimentateurs pouvaient craindre un passage dans les ovaires par contact avec la peau ou inhalation. Tout ceci est très théorique et non prouvé.

Des essais de vaccins à partir d’exosomes contenant la spike ont été menés à Montpellier (mais pas avec de l’ARNm) (16).

12-Insertion permanente de l’ARNm de la Spike dans l’ADN humain

Il semble possible que l’ARNm de la Spike puisse être inséré de manière permanente dans l’ADN humain. Pour supposer cette possibilité, il faut envisager la présence d’une activité reverse transcriptase (capable de transformer l’ARNm en ADN) dans la cellule réceptrice de l’ARNm puis une intégration dans le génome. On connaît des retrotransposons à activité reverse transcriptase, les LINE (long Intersersed Nuclear Elements). LINE1 est largement exprimé dans le sperme (possibilité de traduire l’ARNm en ADN et de le délivrer sous forme de plasmide dans l’œuf fertilisé). L’embryon exprime aussi fortement une reverse transcriptase ainsi que les cellules cancéreuses, les cellules immunitaires et cela se produit aussi dans les maladies auto-immunes (comme le lupus).

L’orage cytokinique de la Covid augmente l’expression de LINE1 et il a été montré in vitro que l’ARN du SARS-CoV-2 pouvait être transcrit en ADN et s’intégrer au génome.

Il a été récemment montré que la polymérase thêta agit comme une transcriptase inverse, dans les cellules saines, cette enzyme est capable de réparer l’ADN à partir de l’ARN. Dans les cellules cancéreuses, la polymérase thêta est fortement exprimée et favorise la croissance des cellules cancéreuses et la résistance aux médicaments (17).

13-Foetus

On sait que le virus à ARN de la diarrhée bovine (BVD) peut traverser le placenta, le veau l’intègre à l’état embryonnaire et ne peut plus le reconnaître comme étranger, il excrètera toute sa vie le virus et contaminera le troupeau.

Il est théoriquement possible que, chez une femme vaccinée peu avant la conception, le sperme intègre les nanoparticules d’ARNm, le convertisse en ADN et produise des plasmides intégrés dans l’œuf fécondé. L’enfant à naître ne pourra pas monter une immunité contre la spike et deviendra superpropagateur : tout ceci est spéculatif mais pas impossible.

14-Cancer

Interaction de la spike chez les cancéreux (18).

15- Transfusion sanguine

Si la protéine S reste longtemps dans le sang, quels dangers pour la transfusion sanguine ?
Il est prouvé (voir plus haut) que l’ARNm vaccinal et la spike produite chez le vacciné passent dans le sang, il est donc possible qu’ils soient transfusés après un don du sang.

D’après le Ministère britannique de la Santé, il faut attendre 7 jours après le vaccin pour donner son sang et 28 jours si on a des effets indésirables ; d’après lui il est très peu probable que les éléments du vaccin persistent dans le sang aussi longtemps (19). D’après une étude parue en mai 2021 chez des personnes jeunes et en bonne santé, on retrouve la sous-unité S1 de la spike vaccinale entre 1 jour et 14 jours après l’injection, la spike entière est détectée jusqu’à 15 jours après. La traduction de l’ARNm commence immédiatement après l’injection (20).

Conclusion

Je reproduis ici la conclusion du dernier article de S. Seneff du 1er juin 2021 (21) qui concerne les maladies neurodégénératives possiblement associées au vaccin anti-Covid-19 :

Les effets indésirables à court terme pourraient n’être que la partie émergée de l’iceberg ! La neurotoxicité de la Spike et son passage de la barrière hémato-encéphalique sont maintenant bien établis. Il y a de nombreuses raisons de se méfier des vaccins COVID-19, qui ont été mis sur le marché à la hâte, avec une évaluation grossièrement inadéquate et une promotion agressive auprès d’un public non informé, ce qui pourrait avoir des conséquences négatives énormes et irréversibles.

L’une des conséquences potentielles est l’épuisement de la réserve limitée de cellules B progénitrices dans la moelle osseuse au début de la vie, entraînant une incapacité à produire de nouveaux anticorps contre les agents infectieux (c’est à dire le vieillissement accéléré du système immunitaire) .

Une possibilité encore plus inquiétante est que ces vaccins, qu’il s’agisse des vaccins à ARNm ou des vaccins à vecteur d’ADN, puissent être une voie vers une maladie invalidante dans le futur.

À cause de l’action de type prion de la Spike, nous assisterons probablement à une augmentation alarmante de plusieurs maladies neurodégénératives majeures, notamment la maladie de Parkinson, la maladie de Creutzfeldt-Jakob, la sclérose latérale amyotrophique et la maladie d’Alzheimer, et ces maladies apparaîtront avec une prévalence croissante chez des populations de plus en plus jeunes, dans les années à venir.

Malheureusement, nous ne saurons pas si les vaccins sont à l’origine de cette augmentation, car il s’écoule généralement beaucoup de temps entre la vaccination et le diagnostic de la maladie. C’est très pratique pour les fabricants de vaccins, qui tirent d’énormes profits de nos malheurs – à la fois de la vente des vaccins eux-mêmes et du coût médical élevé du traitement de toutes ces maladies débilitantes.

Emma Kahn
Juin 2021

Notes et sources

(1) Worse Than the Disease? Reviewing Some Possible Unintended Consequences of the mRNA Vaccines Against COVID-19 Seneff, S., & Nigh, G. (2021). . International Journal of Vaccine Theory, Practice, and Research, 2(1), 38–79. Original work published May 10, 2021) https://ijvtpr.com/index.php/IJVTPR/article/view/23
(2) Accord de transfert de technologies et de répartition des bénéfices entre le NIAID et Moderna
https://s3.documentcloud.org/documents/6935295/NIH-Moderna-Confidential-Agreements.pdf
(3) Pseudouridine profiling reveals regulated mRNA pseudouridylation in yeast and human cells. Carlile TM, Rojas-Duran MF, Zinshteyn B, Shin H, Bartoli KM, Gilbert WV. Nature. 2014;515(7525):143-146. doi:10.1038/nature13802)
https://www.nature.com/articles/nature13802
(4) CureVac COVID vaccine let-down spotlights mRNA design challenges. Nature. June 18 2021
https://www.nature.com/articles/d41586-021-01661-0
(5) Incorporation of pseudouridine into mRNA yields superior nonimmunogenic vector with increased translational capacity and biological stability Katalin Karikó, Hiromi Muramatsu, Frank A Welsh, János Ludwig, Hiroki Kato, Shizuo Akira, Drew Weissman. PMID: 18797453 PMCID: PMC2775451 DOI: 10.1038/mt.2008.200
https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/18797453/
(6) Synthetic Lipid Nanoparticles Targeting Steroid Organs. Juliette Mérian, Raphaël Boisgard, Xavier Decleves, Benoît Thezé, Isabelle Texier and Bertrand Tavitian. Journal of Nuclear Medicine November 2013, 54 (11) 1996-2003; DOI: https://doi.org/10.2967/jnumed.113.121657
https://jnm.snmjournals.org/content/54/11/1996
(7) Potential adverse effects of nanoparticles on the reproductive system. Wang R, Song B, Wu J, Zhang Y, Chen A, Shao LQ. 11 December 2018 Volume 2018:13 Pages 8487—8506 DOI https://doi.org/10.2147/IJN.S170723
https://www.dovepress.com/potential-adverse-effects-of-nanoparticles-on-the-reproductive-system-peer-reviewed-fulltext-article-IJN
(8) Interview par Bret Weinstein dans le cadre de son Podcast « Dark Horse Podcast » censurée par Youtube depuis sa publication.
https://youtu.be/aMB1dRJNHe8
(9) Interview par Bret Weinstein dans le cadre de son Podcast « Dark Horse Podcast »… passionnant
https://odysee.com/@BretWeinstein:f/how-to-save-the-world,-in-three-easy:0
(10) Document en japonais sur la biodistribution du vaccin
https://www.pmda.go.jp/drugs/2021/P20210212001/672212000_30300AMX00231_I100_1.pdf
(11) Document traduit en anglais sur la biodistribution du vaccin
https://files.catbox.moe/0vwcmj.pdf
(12) Circulation sanguine de la spike vaccinale
https://academic.oup.com/cid/advance-article/doi/10.1093/cid/ciab465/6279075
(13) THE NOVEL CORONAVIRUS’ SPIKE PROTEIN PLAYS ADDITIONAL KEY ROLE IN ILLNESS. Salk researchers and collaborators show how the protein damages cells, confirming COVID-19 as a primarily vascular disease
https://www.salk.edu/news-release/the-novel-coronavirus-spike-protein-plays-additional-key-role-in-illness/
(14) La protéine spike du SRAS-CoV-2 altère la fonction endothéliale via la régulation négative de l’ACE2. SARS-CoV-2 Spike Protein Impairs Endothelial Function via Downregulation of ACE 2. Yuyang Lei, Jiao Zhang, Cara R. Schiavon, Ming He, Lili Chen, Hui Shen, Yichi Zhang, Qian Yin, Yoshitake Cho, Leonardo Andrade, Gerald S. Shadel, Mark Hepokoski, Ting Lei, Hongliang Wang, Jin Zhang, Jason X.-J. Yuan, Atul Malhotra, Uri Manor, Shengpeng Wang, Zu-Yi Yuan, John Y-J. Shyy. Originally published31 Mar 2021
https://www.ahajournals.org/doi/10.1161/CIRCRESAHA.121.318902
(15) SARS-CoV-2 Spike Protein Elicits Cell Signaling in Human Host Cells: Implications for Possible Consequences of COVID-19 Vaccines Suzuki YJ, Gychka SG. SARS-CoV-2 Spike Protein Elicits Cell Signaling in Human Host Cells: Implications for Possible Consequences of COVID-19 Vaccines. Vaccines (Basel). 2021;9(1):36. Published 2021 Jan 11. doi:10.3390/vaccines9010036 https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC7827936/
(16) Des vaccins à exosomes vecteurs d’ARNm ont été envisagés: Promising Extracellular Vesicle-Based Vaccines against Viruses, Including SARS-CoV-2: https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/33513850/ https://www.biorxiv.org/content/10.1101/2020.10.28.357137v1.full
(17) Polθ reverse transcribes RNA and promotes RNA-templated DNA repair, Science Advances (2021). DOI: 10.1126/sciadv.abf1771 https://advances.sciencemag.org/content/7/24/eabf1771
(18) La sous unité S2 de spike interagit in vitro avec des protéines anti-tumorales comme p53 et BRCA
https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S1936523320303065
(19) Consignes concernant les dons de sang au Royaume Uni
https://www.blood.co.uk/news-and-campaigns/news-and-statements/coronavirus-covid-19-updates/
(20) Circulating SARS-CoV-2 Vaccine Antigen Detected in the Plasma of mRNA-1273 Vaccine Recipients.Alana F Ogata, Chi-An Cheng, Michaël Desjardins, Yasmeen Senussi, Amy C Sherman, Megan Powell, Lewis Novack, Salena Von, Xiaofang Li, Lindsey R Baden  https://academic.oup.com/cid/advance-article/doi/10.1093/cid/ciab465/6279075
(21) SARS-COV-2 VACCINES AND NEURODEGENERATIVE DISEASE
https://stephanieseneff.net/sars-cov-2-vaccines-and-neurodegenerative-disease/




La Presse-Système

[Source : zonefr.com]

Par Jean Valmont-Decker

Les écrits parlant des médias pullulent sur le Net. Le texte, ci-dessous, est un tour d’horizon succinct pour se faire une idée sur la Presse en général. « La presse est une école d’abrutissement parce qu’elle dispense de penser » de Pierre Descaves, ou encore mieux « dans la presse, seules les publicités disent la vérité » Proverbe chinois (Pas sûr) !

En 1988, Noam Chomsky et Edward Herman ont publié « la fabrique du consentement ». Le livre propose une analyse des méthodes de propagandes des médias de masse et propose une vision impressionnante du « quatrième pouvoir ». Trente-trois ans plus tard, leurs analyses sont toujours d’actualité. Plus récemment, le documentaire « les nouveaux chiens de garde », parle des journalistes et experts médiatiques devenus des gardiens de l’ordre social. « Le film dresse l’état des lieux d’une presse, sans valeurs de pluralisme, d’indépendance et d’objectivité. Le film pointe la menace croissante d’une information pervertie ». Lorsque l’information est produite par les Grands groupes, la presse peut-elle encore jouer son rôle d’informateur ?

Avant l’apparition de l’outil Internet, la communication était réservée principalement aux médias de masse. Le temps d’investigation était considérablement fastidieux pour se documenter. Aujourd’hui, nous sommes entrés dans une ère de l’actualité instantanée. Le Web permet aux internautes de devenir des rédacteurs médiatiques. Chaque individu peut se transformer, en quelques clics, en un vecteur d’information.

Au Forum de Davos, en 1996, John Perry Barlow, qui passait pour un visionnaire de l’Internet, déclarait : « Nous sommes en train de créer un monde où tout un chacun pourra s’exprimer, sans privilège ni préjugé de race, ni de naissance, de puissance économique ou militaire. Nous sommes en train de créer un monde où chacun, en tous lieux, pourra exprimer ce en quoi il ou elle croit, aussi singulière que soit son idée, sans peur, sans être contraint au silence ou au conformisme. »

Notre comportement face aux médias

Le livre de Sébastien Bohler « 150 petites expériences de psychologie des médias (Livre) » explique comment les médias conditionnent les personnes.

Préface du livre : Une personne passe en moyenne trois heures par jour devant sa télévision. Il entend la radio murmurer en permanence pendant son petit-déjeuner ou à sa pause de midi, ouvre le journal du soir en se posant dans le fauteuil du salon, lorsqu’il ne surfe pas sur Internet. En un mot, nous sommes gavés d’informations. […]

[…] Que dire de ce regard ? Qu’il est périphérique. Il est comme omniscient. La télévision nous transporte dans n’importe quel coin du monde et collecte en quelques instants des données que jamais, en une vie consacrée à parcourir la surface du globe, nous ne pourrions rassembler par nos propres moyens. Et elle fait cela 24 heures sur 24. Mais en même temps, ce regard n’est pas un regard délibéré, choisi ou maîtrisé. Nous ne le tournons pas là où nous le voulons, il nous est imposé par les caméras. C’est en outre un regard déformé, car les reportages accordent plus d’importance à certains thèmes qu’à d’autres […] C’est peut-être la raison pour laquelle Internet se développe actuellement si rapidement. Le modèle d’un média centralisé qui diffuse l’information pendant que les masses la reçoivent passivement pourrait avoir fait son temps. Les blogs, forums de discussion, émissions sur Internet, attirent de plus en plus de personnes désireuses d’une information moins passive, plus participative.

Les médias sont sous perfusion

En France, les grands médias de masses survivent grâce aux aides directes ou indirectes de l’État. La plupart des journaux sont concernés également par d’autres dispositifs d’aides ou de sponsoring par des Mécènes pour des causes privées. Nous citerons ici quelques-uns de ces médias subventionnés comme : Le Monde, Libération, Le Figaro, Les Échos ou l’Humanité… qui encaissent, annuellement, plusieurs dizaines de millions d’euros, voire centaines pour les plus gros.

Les médias de masse sont principalement la propriété des grandes fortunes, leur principal rôle est de soutenir l’idéologie capitaliste. Ils vénèrent servilement l’ordre établi. Dans les grands débats, ils invitent des spécialistes et experts pour interpréter la propagande officielle. Ils ont surtout le rôle de distraire et d’ânonner les politiques menées par le gouvernement. Les journalistes célébrités sont ceux qui se comportent en courtisans des élites. Ils savent pertinemment qu’ils collaborent avec le pouvoir et la manipulation des citoyens. L’unification de l’information a déclenché le désintérêt des gens, qui se rendent compte de la duperie de l’information qui n’a plus qu’un seul son de cloche. Cela ne veut pas dire que les journalistes intègres n’existent pas, mais les pressions internes rendent le journalisme vertueux extrêmement difficile, et la désobéissance aux règles imposées est synonyme de fin de carrière.

L’information au niveau mondial

« Les agences de presse sont rarement le point de mire du public. Pourtant, elles sont parmi les catégories de médias les plus influentes et en même temps parmi les moins connues. Ce sont des institutions clé avec une importance substantielle pour chaque système de médias. Elles sont le centre nerveux invisible qui relie toutes les parties de ce système. » (Wolfang Vyslozil, ancien gérant d’APA).

L’information occidentale découle essentiellement de 4 Agences : L’agence américaine Associated Press (AP), L’agence britannique Reuters à Londres, L’agence de presse allemande (DPA), et L’Agence France Presse (A.F.P.). Si ce sont seulement ces quatre agences qui diffusent les informations des actualités, cela signifie que le droit de la population à la liberté de la presse et à la liberté d’opinion est bafoué. Ces faits indiquent clairement que la population n’est pas informée de manière équilibrée sur les intentions des gouvernements et que nous ne pouvons plus parler d’un journalisme libre et indépendant ?

À New York, lors d’un banquet, le 25 septembre 1880, le journaliste John Swinton se fâche quand on propose de boire un toast à la liberté de la presse : « Il n’existe pas, à ce jour, en Amérique, de presse libre et indépendante. Vous le savez aussi bien que moi. Pas un seul parmi vous n’ose écrire ses opinions honnêtes et vous savez très bien que si vous le faites, elles ne seront pas publiées. On me paye un salaire pour que je ne publie pas mes opinions et nous savons tous que si nous nous aventurions à le faire, nous nous retrouverions à la rue illico. Le travail du journaliste est la destruction de la vérité, le mensonge patent, la perversion des faits et la manipulation de l’opinion au service des Puissances de l’Argent. Nous sommes les outils obéissants des Puissants et des Riches qui tirent les ficelles dans les coulisses. Nos talents, nos facultés et nos vies appartiennent à ces hommes. Nous sommes des prostituées de l’intellect. Tout cela, vous le savez aussi bien que moi ! »

« Quant aux intellectuels qui trouvent qu’il est déshonorant de vendre son cul pour gagner son pain, je leur dis que c’est peut-être vrai, mais qu’il est certainement bien plus déshonorant de vendre son cerveau que de vendre son cul ; pourtant, le métier d’intellectuel consiste à vendre son cerveau, et le plus souvent au pouvoir ; par conséquent, les vraies putes, c’est eux ! »

GAFA, les nouveaux médias

En galopins au début, ils amusaient en barbares, ensuite ils étonnaient en monstres, aujourd’hui, ils effraient. Ces plateformes réussiront-elles à imposer leur vision du monde ? A rester cachées derrière des buzzwords, des avocats et des lobbyistes ? Ou est-ce déjà trop tard pour renverser la tendance et les réancrer vers un bien commun décidé plus largement ? Et si les GAFA n’étaient pas la solution, mais désormais plutôt le problème ? Et demain ? Demain, quand, omnipotents, sans contre-pouvoir, sans cadre éthique, plus puissants que des États, ils seront les seuls à posséder et maîtriser les bases des infrastructures du 21ème siècle, c’est-à-dire les données accumulées de milliards de personnes, les machines, les plateformes logicielles, les intelligences et les compétences pour en profiter, mais aussi la richesse…

Aujourd’hui, intimement imbriquées dans nos vies quotidiennes, ces firmes technologiques – déjà hégémoniques sur l’avenir de la culture et l’information -trustent aussi les tout premiers rangs des dirigeants les plus influents du monde et des groupes les plus riches et les plus puissants. Gigantesques, les nouveaux maîtres du monde continuent chaque jour de grandir en contrôlant les plateformes qui risquent de dominer nos sociétés dans les années à venir.

Jacque Attali parle des médias 

« Depuis toujours, l’homme a besoin de savoir ce qui le menace, ce qui nuit aux autres ou les sert. Et pendant longtemps, seule une poignée de puissants, souverains, religieux, marchands, ont eu le monopole de l’information, de sa fabrication à sa circulation. Une information libre, diffusée par des médias accessibles à tous et établie par des professionnels cherchant la vérité est le fruit d’une histoire récente, inattendue, fascinante. Et elle est à présent terriblement menacée.

Comment distinguer le vrai du faux, l’information de la distraction ? Quel rapport entre informer, convaincre, enseigner, distraire ? Comment la démocratie résistera-t-elle aux formes de censure et de surveillance ? En quoi le déluge actuel et à venir d’informations, vraies ou fausses, influera-t-il sur notre façon de gérer les grands problèmes d’aujourd’hui et de demain ? Les réseaux sociaux, outils de surveillance généralisée, qui font de chacun le journaliste de lui-même, seront-ils balayés par une vague technologique plus puissante ? Les journalistes seront-ils remplacés par des automates ou resteront-ils des acteurs irremplaçables de la démocratie ?

Tels sont les sujets de ce livre. Encore une fois, comme pour tous les autres domaines dont j’ai tenté jusqu’ici de prévoir le devenir, celui des médias, vertigineux, ne peut être imaginé et maîtrisé qu’en remontant très loin dans son histoire, ou plutôt ses histoires. Ses passionnantes histoires. »

JVD




Confinement : une étude révèle que les capacités physiques et intellectuelles des enfants ont fortement baissé

[Source : lemediaen442.fr]

Une baisse sensible des capacités physiques, mais aussi intellectuelles, des enfants… Les effets des confinements successifs liés à la pandémie de Covid-19 sont préoccupants, selon une étude menée auprès de 90 élèves de CE1 et CE2 d’écoles de Vichy, dans l’Allier, et de Riom, dans le Puy-de-Dôme, en septembre 2019 et en septembre 2020.

« Les chiffres sont catastrophiques », résume Martine Duclos, chef du service de médecine du sport au CHU Clermont-Ferrand, qui dirige l’Observatoire national de l’activité physique et de la sédentarité (Onaps) et coordonne ce travail dont les résultats, préliminaires, ont été soumis à publication. En un an, l’indice de masse corporelle (IMC, poids divisé par la taille au carré), reflet de la corpulence, a augmenté de 2 à 3 points en moyenne. « Nous n’avons jamais vu ça, s’alarme la spécialiste. Des enfants sportifs, sans aucun problème de santé, aucun problème de poids, ont grossi de 5 à 10 kg, du fait de l’arrêt de la pratique sportive. Et tous n’ont pas repris l’activité physique. »

Essoufflés au bout de dix mètres

La condition physique de ces jeunes de 7-8 ans s’est fortement dégradée. Lors du test navette, épreuve classique qui consiste à courir de plus en plus vite d’un plot à un autre (éloignés de 10 m), « des enfants, déjà très essoufflés, n’arrivaient pas à atteindre le premier plot avant le premier bip », décrit Martine Duclos. Un constat également inédit, selon elle : certains étaient incapables de faire le parcours d’habiletés motrices (parcours chronométré comprenant différents obstacles).

Parallèlement, leurs capacités cognitives auraient baissé d’environ 40 %. Pour les mesurer, l’équipe du CHU de Clermont-Ferrand a notamment eu recours à un test consistant à relier les lettres aux chiffres correspondant dans l’ordre alphabétique, dans un temps imparti. Tous les écoliers l’ont fait dans le temps limite en septembre 2019. Un an plus tard, un grand nombre n’a pas terminé. « Un an de confinement a été catastrophique, à un moment essentiel de plasticité neuronale », constate Martine Duclos.

Lire l’article…




Nomophobie. Cette dépendance au smartphone dangereuse pour la santé…

[Source : breizh-info.com]

Êtes-vous victime de nomophobie ? Si l’idée de vous passer de votre smartphone vous paraît inconcevable, les risques potentiels de cette dépendance sur votre santé mentale et physique pourraient bien vous faire changer d’avis.

Nomophobie : un smartphone vous manque et tout est dépeuplé

Cette angoisse, de plus en plus de personnes l’ont déjà ressentie. Se retrouver sans son smartphone est effectivement devenue une crainte répandue dans notre société hyper connectée. Ce phénomène porte un nom : la nomophobie, soit la compression anglophone de « no mobile phone phobia ».Après avoir pris une place considérable dans nos vies au point de devenir quasiment indispensables pour certains, les smartphones n’ont pas que des avantages pour une partie de leurs utilisateurs devenus dépendants à l’objet. Durant l’été 2020, une équipe de chercheurs australiens de l’Université Monash de Melbourne ont publié une étude après s’être intéressés à cette nomophobie.

Les travaux en question, menés en Australie, un pays où l’on compte 109,6 abonnements à la téléphonie mobile pour 100 habitants (contre 103,5 pour 100 habitants à l’échelle mondiale), avaient consisté à interroger 2 838 participants sur leurs habitudes d’utilisation, mais également sur leur attachement à leur smartphone.

Les résultats, édifiants, ont alors rapporté que 99,2 % de ces individus présentaient une forme de nomophobie en reconnaissant craindre le fait de ne pas avoir leur téléphone mobile sous la main. Plus inquiétant, 13,2 % des interrogés étaient atteints d’un niveau sévère de nomophobie quand plus de huit volontaires sur dix étaient atteints d’un niveau de nomophobie léger à modéré. Par ailleurs, l’étude souligne que plus de quatre participants sur dix (43 %) passaient plus de trois heures par jour sur leur téléphone. Presque l’équivalent d’un travail à mi-temps…

Des risques sur la santé non négligeables

De plus, cette peur excessive d’être séparé de son smartphone pourrait être la cause de comportements dangereux pour l’individu qui en est victime mais aussi pour autrui. La nomophobie entraînerait ainsi des risques sur le plan de la santé mentale et physique.

Les chercheurs australiens ont notamment observé la corrélation suivante : plus les participants étaient atteints d’un niveau élevé de nomophobie, plus ils étaient susceptibles d’avoir des comportements dangereux, voire illégaux. Dans le détail, les personnes atteintes de nomophobie étaient dix fois plus susceptibles d’utiliser leur téléphone dans un lieu interdit. Ces mêmes individus se révélant également quatorze fois plus susceptibles d’adopter un comportement dangereux avec leur smartphone, notamment en l’utilisant durant la conduite de leur véhicule. Mais aussi en marchant et en traversant la route, les yeux rivés sur leur écran, avec des conséquences prévisibles…Quant au profil des personnes les plus concernées, ce sont celles âgées de 18 à 25 ans qui se sont avérées être les plus dépendantes à leur téléphone mobile. D’autre part, les résultats des travaux rapportent que les hommes étaient environ deux fois plus susceptibles que les femmes de faire une utilisation dangereuse de leur smartphone.

Enfin, sur le plan de la santé mentale, une surutilisation du smartphone peut aussi donner lieu à des comportements antisociaux si l’utilisateur consacre l’essentiel de son attention à son téléphone mobile au détriment des personnes avec qui il est en présence. Le smartphone, une forme de drogue technologique ? Il s’agirait de savoir décrocher !

Crédit photo : Flickr (CC BY 2.0/Marco Verch Professionnal Photographer) (photo d’illustration)

[cc] Breizh-info.com, 2021, dépêches libres de copie et de diffusion sous réserve de mention et de lien vers la source d’origine




«Une offensive est en cours contre les fondements de toutes les religions du monde», selon Lavrov

[Source : RT en français]

[Photo : © YURI KOCHETKOV Source: Reuters]

Le ministre russe des Affaires étrangères a déclaré que les pays occidentaux menaient une offensive contre les religions et le «code génétique» des civilisations, dans le but d’abattre tous les obstacles sur la voie du libéralisme.

Dans un article paru le 28 juin dans la revue russe d’analyse des relations internationales Russia in Global Affairs et relayé par RT France, le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov analyse longuement l’attitude et les ambitions des pays occidentaux en matière de relations internationales, Etats-Unis et Union européenne en tête.

A ce titre, Lavrov déplore le remplacement progressif du droit international par des «règles» édictées par les Occidentaux, qui conduisent à une politique du «deux poids, deux mesures» évoluant au gré de leurs intérêts. Ce processus se manifeste selon lui par une attaque non seulement contre le droit international mais également contre la «nature humaine».  

Lavrov déplore une attaque contre «le code génétique des principales civilisations de la planète»

Selon le chef de la diplomatie russe, «dans les écoles de plusieurs pays occidentaux, on cherche à persuader les enfants dans le cadre des programmes scolaires que Jésus-Christ était bisexuel».

D’après lui, les tentatives des hommes politiques «sains d’esprit» de protéger les enfants contre «la propagande agressive des LGBT» se heurtent à des protestations belliqueuses sous couvert d’une «Europe éclairée».

Evoquant dans ce sillage une «offensive en cours contre les fondements de toutes les religions du monde» et même contre «le code génétique des principales civilisations de la planète», le ministre russe considère que les Etats-Unis ont pris «la tête d’une ingérence étatique flagrante dans les affaires de l’Eglise, cherchant ouvertement à diviser l’orthodoxie mondiale, dont les valeurs sont perçues comme un puissant obstacle spirituel sur la voie constituée par la conception libérale d’une permissivité sans limites».

Ces propos ne sont pas sans rappeler les récentes prises de position de plusieurs pays membres de l’UE, qui ont dénoncé une loi hongroise visant à interdire la promotion de l’homosexualité auprès des mineurs. 17 Etats membres, dont la France, l’Allemagne, les Pays-Bas, l’Italie et la Belgique, ont adressé une lettre au président du Conseil européen, Charles Michel, à la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, et au secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, pour déplorer des «menaces contre les droits fondamentaux et en particulier le principe de non-discrimination en raison de l’orientation sexuelle». Le 23 juin, la présidente de la Commission avait qualifié cette loi de «honte».

En savoir plus sur RT France : 
https://francais.rt.com/international/88302-offensive-est-cours-contre-fondements-toutes-religions-monde-selon-lavrov-russie-lgbt




Les réseaux sociaux sont un danger pour l’humanité, selon certains biologistes et écologistes

[Source : francesoir.fr]

Auteur(s): FranceSoir

Les réseaux sociaux sont un danger pour l’humanité, selon certains biologistes et écologistes. Un groupe de 17 chercheurs, de disciplines allant de la biologie à la philosophie, a publié un article dans la revue de l’académie américaine de science (PNAS) pour s’attaquer à un grave problème de société : l’impact négatif des réseaux sociaux sur l’humanité. Les réseaux sociaux ont radicalement restructuré la façon de communiquer en un laps de temps incroyablement court, et les milliards d’utilisateurs se retrouvent désormais guidés, voire manipulés par des algorithmes dont on ne connaît pas ou peu le fonctionnement. Selon les chercheurs, cela affecte notre démocratie, notre santé mentale et nos relations. En adoptant une approche multidisciplinaire, ce groupe de scientifiques s’attaque à cette question difficile, qui est maintenant considérée comme une véritable “crise”.

Ne pas comprendre les effets comportementaux collectifs des nouvelles technologies est un danger pour la démocratie et le progrès scientifique

Les auteurs avertissent que si elles sont mal comprises et non contrôlées, les nouvelles technologies contribuent à des phénomènes tels que « la falsification des élections, la maladie, l’extrémisme violent, la famine, le racisme et la guerre ». Selon l’auteur principal de l’étude, Joe Bak-Coleman, “la démocratisation de l’information a eu des effets profonds, en particulier pour les communautés marginalisées et sous-représentées. Cela leur donne la possibilité de se rassembler en ligne, d’avoir une plate-forme et d’avoir une voix.” Cependant d’autres événements très négatifs, comme la crise des musulmans rohingyas en Birmanie, et l’insurrection au Capitole aux États-Unis, ont été largement aidés par les réseaux sociaux et les outils numériques. Ce type d’événements sont-ils le prix à payer pour le développement technologique ?

Auteur(s): FranceSoir


[Voir aussi : Les relations humaines]




Un « bond » vers la destruction de l’humanité

[Source : reseauinternational.net]

Par Whitney Webb.

La fondation de recherche médicale la plus riche du monde, le Wellcome Trust, s’est associée à deux anciens directeurs de la DARPA, qui ont développé des projets « skunkworks » de la Silicon Valley, pour ouvrir la voie à une ère de surveillance cauchemardesque, concernant également des bébés de trois mois à peine. Leur programme ne peut progresser que si nous le permettons.

Un organisme britannique à but non lucratif, lié à la corruption mondiale pendant la crise du COVID-19, ayant des liens historiques et actuels avec le mouvement eugéniste britannique, a lancé l’année dernière un équivalent de la DARPA axé sur la santé mondiale. Cette initiative est passée largement inaperçue dans les médias grand public et indépendants.

Le Wellcome Trust, qui a sans doute été le second après Bill Gates dans sa capacité à influencer les événements pendant la crise du COVID-19 et la campagne de vaccination, a lancé son propre équivalent mondial de l’agence de recherche secrète du Pentagone l’année dernière, officiellement pour lutter contre les « défis sanitaires les plus pressants de notre époque ». Bien qu’elle ait été conçue pour la première fois en 2018, cette initiative particulière du Wellcome Trust a été filialisée en mai dernier avec un financement initial de 300 millions de dollars. Elle a rapidement attiré deux anciens cadres de la DARPA, qui avaient auparavant servi dans les hautes sphères de la Silicon Valley, pour gérer et planifier son portefeuille de projets.

Cette DARPA de la santé mondiale, connu sous le nom de Wellcome Leap, vise à trouver des « solutions scientifiques et technologiques révolutionnaires » d’ici à 2030, en mettant l’accent sur les « défis complexes de la santé mondiale ». Le Wellcome Trust est ouvert sur la manière dont Wellcome Leap appliquera les approches de la Silicon Valley et des sociétés de capital-risque au secteur de la santé et des sciences de la vie. Sans surprise, leurs trois programmes actuels sont prêts à développer des technologies médicales incroyablement invasives axées sur la technologie, et dans certains cas ouvertement transhumanistes, notamment un programme exclusivement axé sur l’utilisation de l’intelligence artificielle (IA), de capteurs mobiles et de technologies portables de cartographie cérébrale pour les enfants de trois ans et moins.

Cette enquête d’Unlimited Hangout explore non seulement les quatre programmes actuels de Wellcome Leap, mais aussi les personnes qui se cachent derrière. L’image qui en résulte est celle d’un projet incroyablement sinistre qui représente non seulement une grande menace pour la société actuelle mais aussi pour l’avenir de l’humanité elle-même. Une prochaine enquête d’Unlimited Hangout examinera l’histoire du Wellcome Trust ainsi que son rôle dans les événements récents et actuels.

Le leadership de Leap : Fusionner l’homme et la machine pour l’armée et la Silicon Valley

Discours-programme de Regina Dugan au F8 2017 de Facebook. source : YouTube

Les ambitions de Wellcome Leap sont clairement exprimées par la femme choisie pour le diriger, l’ancienne directrice de la DARPA du Pentagone, Regina Dugan. Dugan a commencé sa carrière à la DARPA en 1996 ; elle a dirigé un groupe de travail sur le contre-terrorisme en 1999 avant de quitter la DARPA environ un an plus tard. Après avoir quitté la DARPA, elle a cofondé sa propre société de capital-risque, Dugan Ventures, puis est devenue conseillère spéciale du vice-chef d’État-Major de l’armée américaine de 2001 à 2003, ce qui a coïncidé avec les invasions de l’Afghanistan et de l’Irak. En 2005, elle a créé une entreprise technologique axée sur la défense, appelée RedXDefense, qui passe des contrats avec l’armée et plus particulièrement avec la DARPA.

En 2009, sous l’administration Obama, Dugan a été nommée directrice de la DARPA par le secrétaire à la Défense Robert Gates. On a beaucoup parlé d’elle en tant que première femme directrice de l’agence, mais on se souvient surtout d’elle pour son approche de l’innovation, dite des « forces spéciales ». Pendant son mandat, elle a créé le Transformational Convergence Technology Office de la DARPA, aujourd’hui disparu, qui se concentrait sur les réseaux sociaux, la biologie synthétique et l’intelligence artificielle. Bon nombre des thèmes précédemment encadrés par ce bureau sont désormais supervisés par le Biological Technologies Office de la DARPA, qui a été créé en 2014 et se concentre sur tout, « des microbes programmables à la symbiose homme-machine ». Le Biological Technologies Office, comme Wellcome Leap, poursuit un mélange de programmes biotechnologiques « axés sur la santé » et de projets transhumanistes.

Juste avant de quitter son poste à la DARPA, Dugan a donné le feu vert aux premiers investissements de l’agence dans la technologie des vaccins à ARNm, qui ont conduit aux investissements de la DARPA dans Pfizer et Moderna peu après. Le scientifique de la DARPA qui a fait pression sur Dugan pour qu’il soutienne le programme, Dan Wattendorf, travaille aujourd’hui comme directeur des solutions technologiques innovantes à la Fondation Bill et Melinda Gates.

Si les efforts de Dugan au sein de la DARPA restent dans les mémoires de ceux qui travaillent dans le domaine de la sécurité nationale, mais aussi dans celui de la Silicon Valley, Dugan a fait l’objet d’une enquête pour conflit d’intérêts lorsqu’elle était directrice de la DARPA, sa société RedXDefense ayant acquis des millions de dollars de contrats du Département de la Défense pendant son mandat. Bien qu’elle se soit récusée de tout rôle officiel au sein de l’entreprise pendant qu’elle dirigeait la DARPA, elle a continué à détenir une participation financière importante dans l’entreprise, et une enquête militaire a révélé par la suite qu’elle avait violé les règles d’éthique dans une large mesure.

Au lieu d’être tenue responsable de quelque manière que ce soit, Dugan est devenue un cadre supérieur de Google, où elle a été chargée de gérer le groupe Advanced Technology and Products Group (ATAP) de Google, qui était issu de Motorola Mobility après l’acquisition de cette société par Google en 2012. L’ATAP de Google était modelé sur la DARPA et employait d’autres anciens fonctionnaires de la DARPA en plus de Dugan.

Chez Google, Dugan a supervisé plusieurs projets, dont ce qui constitue aujourd’hui la base de l’activité de « réalité augmentée » de Google, connue à l’époque sous le nom de Projet Tango, ainsi que des vêtements « intelligents » dans lesquels des capteurs multitouch étaient tissés dans des textiles. Un autre projet dirigé par Dugan prévoyait l’utilisation d’un « tatouage numérique » pour déverrouiller les smartphones. Le projet le plus controversé est peut-être celui qui a donné naissance à une « pilule d’authentification numérique ». Selon Dugan, lorsque la pilule est avalée, « votre corps entier devient votre dispositif d’authentification ». Pour Dugan, la pilule et nombre de ses autres activités chez Google visent à remédier à « l’inadéquation mécanique entre les humains et l’électronique » en produisant une technologie qui fusionne le corps humain et les machines à des degrés divers. Alors qu’elle occupait cette fonction chez Google, Dugan a présidé un panel lors de la Clinton Global Initiative de 2013 intitulé « Game-Changers in Technology » et a assisté à la réunion Bilderberg de 2015, où l’IA était l’un des principaux sujets de discussion.

En 2016, Dugan a quitté Google pour Facebook où elle a été choisie pour être la première responsable de la propre agence de recherche de Facebook équivalente à la DARPA, alors connue sous le nom de Building 8. Les liens entre la DARPA et les origines de Facebook ont été abordés dans un récent rapport d’Unlimited Hangout. Sous la direction de Dugan, Building 8 a investi massivement dans la technologie d’interface cerveau-machine, qui a depuis donné naissance aux bracelets « neuronaux portables » de la société, qui seraient capables d’anticiper les mouvements de la main et des doigts à partir des seuls signaux du cerveau. Facebook a présenté des prototypes de ce projet plus tôt cette année.

Dugan a quitté Facebook dix-huit mois seulement après avoir rejoint Building 8, annonçant son intention de « se concentrer sur la construction et la direction d’une nouvelle entreprise », ce qui était apparemment une référence à Wellcome Leap. Dugan a déclaré par la suite que c’était comme si elle s’était préparée à son rôle au sein de Wellcome Leap depuis son entrée dans la vie active, le présentant comme l’apogée de sa carrière. Lorsqu’on lui a demandé, lors d’une interview réalisée plus tôt dans l’année, quels étaient les clients de Wellcome Leap, Dugan a répondu longuement, mais essentiellement que le projet était au service des industries biotechnologiques et pharmaceutiques, d’organisations internationales telles que l’ONU et de partenariats public-privé.

Outre son rôle à Wellcome, Dugan est également membre du groupe de travail parrainé par le Council on Foreign Relations sur la politique américaine en matière de technologie et d’innovation, qui a été formé en 2019. Parmi les autres membres figurent Reid Hoffman de LinkedIn, James Manyika, président mondial de l’Institut McKinsey, Eric Schmidt, ancien dirigeant de Google, et Eric Lander, conseiller scientifique principal controversé du président Biden.

L’autre dirigeant de Wellcome Leap, le directeur de l’exploitation Ken Gabriel, a un parcours étroitement lié à celui de Dugan. Gabriel, comme Dugan, est un ancien responsable de programme à la DARPA, où il a dirigé la recherche sur les systèmes microélectromécaniques (MEMS) de 1992 à 1996. Il a occupé le poste de directeur adjoint de la DARPA de 1995 à 1996 et est devenu directeur de l’Electronics Technology Office de 1996 à 1997, où il aurait été responsable d’environ la moitié de tous les investissements fédéraux en matière de technologie électronique. Au sein de la DARPA, Gabriel a travaillé en étroite collaboration avec le FBI et la CIA.

Ken Gabriel – Directeur de l’exploitation de Wellcome Leap. source : Wellcome Leap

Ken Gabriel a quitté la DARPA pour l’Université Carnegie Mellon, où il était responsable de l’Office for Security Technologies au lendemain du 11 septembre 2001. Ce bureau a été créé après le 11 septembre 2001 spécifiquement pour aider à répondre aux besoins du gouvernement fédéral en matière de sécurité nationale, selon l’annonce du programme par Carnegie Mellon. À peu près à la même époque, Ken Gabriel a été considéré comme « l’architecte de l’industrie des MEMS » en raison de ses travaux antérieurs à la DARPA et de la fondation, en 2002, de la société de semi-conducteurs Akustica, spécialisée dans les MEMS. Il a été président et directeur de la technologie d’Akustica jusqu’en 2009, date à laquelle il est retourné travailler à la DARPA, où il a occupé le poste de directeur adjoint de l’agence, sous la direction directe de Regina Dugan.

En 2012, Gabriel a suivi Dugan au sein de l’Advanced Technology and Products Group de Google, qu’il a été chargé de créer. Selon lui, les cofondateurs de Google, Larry Page et Sergey Brin, l’ont chargé de créer « un modèle de la DARPA issu du secteur privé » à partir de Motorola Mobility. Regina Dugan en a été chargée, et Gabriel a de nouveau été son adjoint. En 2013, Dugan et Gabriel ont coécrit un article pour la Harvard Business Review sur la façon dont l’approche de l’innovation des « forces spéciales » de la DARPA pourrait révolutionner les secteurs public et privé si elle était plus largement appliquée. Gabriel a quitté Google en 2014, bien avant Dugan, pour devenir président-directeur général de Charles Stark Draper Laboratories, plus connu sous le nom de Draper Labs, qui développe des « solutions technologiques innovantes » pour la communauté de la sécurité nationale, en mettant l’accent sur les systèmes biomédicaux, l’énergie et la technologie spatiale. Gabriel a occupé ce poste jusqu’à ce qu’il démissionne brusquement en 2020 pour codiriger Wellcome Leap avec Dugan.

Outre son rôle au Wellcome, Gabriel est également un « pionnier de la technologie » du Forum économique mondial et siège au conseil d’administration de Galvani Bioelectronics, une coentreprise de GlaxoSmithKline, qui est intimement liée au Wellcome Trust, et de Verily, une filiale de Google. Galvani se concentre sur le développement de « médicaments bioélectroniques » qui impliquent une « modulation des signaux neuronaux par des implants », dans une volonté manifeste de l’industrie pharmaceutique et de la Silicon Valley de normaliser les « médicaments » transhumanistes. Le président de longue date du conseil d’administration de Galvani, dont Gabriel fait partie, était Moncef Slaoui, qui a dirigé le programme américain de développement et de distribution du vaccin COVID-19, l’Opération Warp Speed. Slaoui a été démis de ses fonctions chez Galvani en mars dernier à la suite d’accusations bien étayées de harcèlement sexuel.

Jeremy Farrar, responsable de la narration de la pandémie

Alors que Dugan et Gabriel dirigent ostensiblement l’équipe, Wellcome Leap est le fruit du travail de Jeremy Farrar et Mike Ferguson, qui en sont les directeurs. Farrar est le directeur du Wellcome Trust lui-même, et Ferguson est le vice-président du conseil d’administration du Trust. Farrar est directeur du Wellcome Trust depuis 2013 et participe activement à la prise de décisions critiques au plus haut niveau mondial depuis le début de la crise du COVID. Il contribue également à l’agenda du Forum économique mondial et a coprésidé la réunion du FEM en Afrique en 2019.

Le Wellcome Trust de Farrar est également un partenaire stratégique du FEM et a cofondé la plateforme d’action COVID avec le FEM. Plus récemment, Farrar a été à l’origine de la création de l’initiative COVID-Zéro de Wellcome, qui est également liée au FEM. Farrar a présenté cette initiative comme « une opportunité pour les entreprises de faire progresser la science qui, à terme, réduira les perturbations commerciales ». Jusqu’à présent, elle a convaincu des titans de la finance, dont Mastercard et Citadel, d’investir des millions dans la recherche et le développement au sein d’organisations favorisées par le Wellcome Trust.

Jeremy Farrar, directeur du Wellcome Trust, en compagnie de Sam Nunn, coprésident de la NTI, qui a dirigé l’exercice Dark Winter en 2001. source : NTI.com

Certains des projets de recherche médicale controversés du Wellcome Trust en Afrique, ainsi que ses liens avec le mouvement eugéniste britannique, ont été examinés dans un article publié en décembre sur Unlimited Hangout. Ce rapport explore également les liens intimes de Wellcome avec le vaccin COVID-19 d’Oxford-AstraZeneca, dont l’utilisation a été restreinte ou interdite dans plusieurs pays. Comme nous l’avons mentionné dans l’introduction, le Wellcome Trust lui-même fait l’objet d’une enquête d’Unlimited Hangout à venir (partie 2).

Jeremy Farrar, qui est né à Singapour en 1961, avait auparavant été directeur de l’unité de recherche clinique de l’Université d’Oxford à Ho Chi Minh-Ville, à partir de 1998. Pendant cette période, il a rédigé de nombreux articles de recherche épidémiologique. Il a affirmé dans un article du Financial Times de 2014 que sa décision de s’installer au Vietnam était due à son dédain pour les salles de conférence remplies d’hommes blancs. L’Asie du Sud-Est était manifestement un environnement beaucoup moins réglementé pour quelqu’un du secteur de la recherche médicale souhaitant se livrer à des recherches révolutionnaires. Bien que basé au Vietnam, Farrar a été envoyé par Oxford en divers endroits du globe pour étudier les épidémies en temps réel. En 2009, alors que la grippe porcine faisait des ravages au Mexique, il a sauté dans un avion pour plonger au cœur de l’action, ce qu’il a également fait pour les épidémies mondiales suivantes : EbolaMERS et grippe aviaire.

Au cours de l’année écoulée, de nombreuses questions ont été soulevées concernant le pouvoir exact de Farrar sur la politique de santé publique mondiale. Récemment, le principal conseiller médical du président américain, Anthony Fauci, a été contraint de publier ses courriels et sa correspondance de mars et avril 2020 à la demande du Washington Post. Les courriels publiés révèlent ce qui semble être une conspiration de haut niveau de la part de certaines des plus hautes autorités médicales des États-Unis pour affirmer faussement que le COVID-19 ne pouvait être que d’origine zoonotique, malgré des indications contraires. Les courriels ont été fortement expurgés, comme c’est généralement le cas, afin de protéger les informations des personnes impliquées, mais les expurgations « (b)(6) » protègent également une grande partie de la contribution de Jeremy Farrar à ces discussions. Chris Martenson, chercheur en économie, étudiant post-doctoral en neurotoxicologie et fondateur de Peak Prosperity, a émis quelques commentaires perspicaces sur la question, demandant notamment pourquoi une telle protection a été offerte à Farrar étant donné qu’il est le directeur d’un « trust caritatif ». Martenson a poursuivi en se demandant pourquoi le Wellcome Trust était impliqué dans ces discussions de haut niveau.

Un courriel de Fauci, daté du 25 février 2020 et envoyé par Amélie Rioux de l’OMS, indiquait que le rôle officiel de Jeremy Farrar à cette époque était « d’agir en tant que point focal du conseil sur l’épidémie de COVID-19, de représenter et de conseiller le conseil sur la science de l’épidémie et le financement de la réponse ». Farrar avait auparavant présidé le Conseil consultatif scientifique de l’OMS. Les courriels montrent également la préparation, en l’espace de dix jours, de l’article sur les « origines » du SRAS-CoV-2, intitulé « L’origine proximale du SRAS-CoV-2 » et accepté pour publication par Nature Medicine le 17 mars 2020. L’article affirmait que le virus du SRAS-CoV-2 ne pouvait provenir que d’origines naturelles, par opposition à la recherche par gain de fonction, une affirmation autrefois tenue pour parole d’évangile dans le courant dominant, mais qui a fait l’objet d’un examen considérable ces dernières semaines.

La présentation de l’histoire de l’origine d’un virus d’importance mondiale est une tâche à laquelle Farrar a déjà été confronté. En 2004-2005, il a été rapporté que Farrar et son collègue vietnamien Tran Tinh Hien, vice-directeur de l’hôpital des maladies tropicales, ont été les premiers à identifier la réapparition de la grippe aviaire (H5N1) chez l’homme. Farrar a raconté l’histoire de l’origine de la maladie à de nombreuses reprises, déclarant : « C’était une petite fille. Elle l’a attrapé d’un canard de compagnie qui était mort et qu’elle avait déterré et ré-enterré. Elle a survécu ». Selon Farrar, cette expérience l’a incité à fonder un réseau mondial en collaboration avec l’Organisation mondiale de la Santé pour « améliorer les réponses locales aux épidémies ».

Un article publié par le Journal of Experimental Medicine de la Rockefeller University Press en 2009 est dramatiquement intitulé « Jeremy Farrar : Quand la catastrophe frappe ». Farrar, en se référant à l’histoire de l’origine du H5N1 a déclaré : « Les gens de l’OMS – et ce n’est pas une critique – ont décidé qu’il était peu probable que l’enfant ait le SRAS ou la grippe aviaire. Ils sont partis, mais le professeur Hien est resté pour parler avec l’enfant et sa mère. La fillette a admis qu’elle avait été très triste les jours précédents à cause de la mort de son canard de compagnie. La fillette et son frère s’étaient disputés pour enterrer le canard et, à cause de cette dispute, elle était revenue sur ses pas, avait déterré le canard et l’avait ré-enterré – probablement pour que son frère ne sache pas où il était enterré. Avec cette histoire, le professeur Hien m’a téléphoné à la maison et m’a dit qu’il était inquiet pour l’enfant. Il a fait des prélèvements sur le nez et la gorge de l’enfant et les a ramenés à l’hôpital. Cette nuit-là, le laboratoire a effectué des tests sur les échantillons, et ils étaient positifs pour la grippe A ».

Maintenant qu’il a été révélé que Farrar a joué un rôle déterminant dans l’équipe qui a élaboré l’histoire officielle concernant les origines du SRAS-CoV-2, ses précédentes affirmations sur l’origine des épidémies passées devraient être examinées de près.

En tant que directeur d’une « association caritative », Jeremy Farrar n’a pratiquement aucun compte à rendre quant à son implication dans l’élaboration de récits controversés liés à la crise du COVID. Il continue d’être à l’avant-garde de la réponse mondiale au COVID, en partie en lançant le Wellcome Leap Fund pour des « projets non conventionnels, financés à grande échelle », une tentative manifeste de créer une version mondiale et « charitable » de la DARPA. En effet, Farrar, en concevant Wellcome Leap, s’est positionné de manière à jouer un rôle aussi important, sinon plus, dans la construction des fondations de l’ère post-COVID que dans la construction des fondations de la crise du COVID elle-même. Ceci est important, car Regina Dugan, PDG de Wellcome Leap, a qualifié le COVID-19 de « moment Spoutnik » de cette génération, qui marquera le début d’une nouvelle ère « d’innovation sanitaire », tout comme le lancement de Spoutnik a marqué le début d’une « ère spatiale » technologique mondiale. Wellcome Leap a bien l’intention de prendre la tête du peloton.

Les « dirigeants » de l’industrie du séquençage génétique

Contrairement aux autres, qui ont des liens évidents avec la DARPA, la Silicon Valley et Wellcome, le président du conseil d’administration de Wellcome Leap, Jay Flatley, a un parcours différent. Flatley a longtemps dirigé Illumina, un géant californien du matériel et des logiciels de séquençage génétique qui domine actuellement le domaine de la génomique. Bien qu’il se soit retiré du conseil d’administration d’Illumina en 2016, il a continué à occuper le poste de président exécutif de son conseil d’administration. Flatley a été le premier à être choisi pour un poste de direction au sein de Wellcome Leap, et c’est à lui que l’on doit d’avoir suggéré Regina Dugan comme directrice générale de l’organisation, selon une interview récente donnée par Dugan.

Campus Illumina. source : Glassdoor

Comme le souligne un profil d’Illumina dans le magazine économique Fast Company, Illumina « opère dans les coulisses, en vendant du matériel et des services à des entreprises et à des institutions de recherche », parmi lesquelles 23andMe. La PDG de 23andMe, Anne Wojcicki, la sœur de la PDG de YouTube, Susan Wojcicki, et l’épouse du cofondateur de Google, Sergey Brin, a déclaré à Fast Company : « C’est fou. Illumina est comme le maître de tout cet univers et personne ne le sait ». Le rapport note que 23andMe, comme la plupart des entreprises qui proposent le séquençage et l’analyse de l’ADN aux consommateurs, utilise des machines produites par Illumina.

En 2016, Illumina a lancé un plan quinquennal « agressif » pour « sortir la génomique des laboratoires de recherche et l’amener dans les cabinets médicaux ». Compte tenu de l’état actuel des choses, en particulier de la poussée mondiale vers des vaccins et des thérapies axés sur les gènes, ce plan, qui se termine cette année, n’aurait pas pu mieux tomber. L’actuel PDG d’Illumina, Francis DeSouza, a précédemment occupé des postes clés chez Microsoft et Symantec. Toujours en 2016, les équipes dirigeantes d’Illumina prévoient un avenir dans lequel les humains sont soumis à des tests génétiques de la naissance à la tombe, à des fins sanitaires et commerciales.

Jay Flatley, président exécutif d’Illumina, s’exprimant lors du Forum économique mondial de Davos 2018. source : FEM

Alors que la plupart des entreprises ont connu des difficultés financières pendant la pandémie de coronavirus, certaines ont vu leurs bénéfices augmenter massivement. Illumina a vu le cours de son action doubler depuis le début de la crise du COVID. Le bénéfice de plus d’un milliard de dollars réalisé par la société au cours de la dernière année fiscale a évidemment été favorisé par l’approbation rapide des machines NovaSEQ 6000, qui peuvent tester un grand nombre d’échantillons COVID plus rapidement que d’autres appareils. Une machine individuelle coûte près d’un million de dollars, et on les trouve donc principalement dans des installations d’élite, des laboratoires privés et des universités de premier plan.

En plus de son rôle de leader de longue date chez Illumina, Jay Flatley est également un « membre numérique » du Forum économique mondial ainsi que le principal administrateur indépendant de Zymergen, une entreprise « pionnière en matière de technologie » du FEM qui « repense la biologie et réimagine le monde ». Flatley, qui a également participé à plusieurs réunions de Davos, s’est adressé au FEM sur la « promesse de la médecine de précision [c’est-à-dire spécifique aux gènes] ». Lors d’une autre réunion du FEM, Flatley, aux côtés du ministre britannique de la Santé, Matt Hancock, a défendu l’idée de faire du séquençage génomique des bébés à la naissance la norme, affirmant que cela avait « le potentiel de faire passer le système de santé de la réaction à la prévention ». Certains participants à la table ronde ont demandé que le séquençage génomique des nourrissons devienne obligatoire.

Outre Flatley en tant qu’individu, Illumina en tant qu’entreprise est un partenaire du FEM et joue un rôle clé dans sa plateforme concernant l’avenir des soins de santé. Un cadre supérieur d’Illumina fait également partie du Global Future Council on Biotechnology du FEM.

Un nouvel espoir

Wellcome Leap compte actuellement quatre programmes : Multi-Stage PsychDelta Tissue1KD, et HOPEHOPE est le premier programme annoncé par Wellcome Leap et signifie Human Organs, Physiology and Engineering. Selon la description complète du programme, HOPE vise à « tirer parti de la puissance de la bio-ingénierie pour faire progresser les cellules souches, les organoïdes et les systèmes d’organes entiers et les connexions qui récapitulent la physiologie humaine in vitro et restaurent les fonctions vitales in vivo ».

source : Wellcome Leap, wellcomeleap.org/hope

Le programme HOPE comporte deux objectifs principaux. Tout d’abord, il vise à « la bio-ingénierie d’une plateforme multi-organes qui recrée les réponses immunologiques humaines avec une fidélité suffisante pour doubler la valeur prédictive d’un essai préclinique en ce qui concerne l’efficacité, la toxicité et l’immunogénicité des interventions thérapeutiques ». En d’autres termes, cette plateforme de bio-ingénierie imitant les organes humains serait utilisée pour tester les effets des produits pharmaceutiques, notamment les vaccins, ce qui pourrait créer une situation dans laquelle les essais sur les animaux seraient remplacés par des essais sur des organes génétiquement modifiés et cultivés. Bien qu’une telle avancée serait certainement utile dans le sens où elle réduirait l’expérimentation animale souvent contraire à l’éthique, faire confiance à un système aussi novateur pour permettre aux traitements médicaux de passer directement à la phase de test sur l’homme nécessiterait également de faire confiance aux institutions qui développent ce système et à ses financeurs.

Dans l’état actuel des choses, le Wellcome Trust a trop de liens avec des acteurs corrompus de l’industrie pharmaceutique, puisqu’il était à l’origine la branche « philanthropique » du géant britannique de la pharmacie GlaxoSmithKline, pour que l’on puisse faire confiance à ce qu’il produit sans confirmation indépendante, étant donné les antécédents de certains de ses partenaires en matière de falsification des données des essais cliniques sur les animaux et les humains pour les vaccins et autres produits.

Le deuxième objectif de HOPE est d’ouvrir l’utilisation d’organes hybrides machine-homme pour la transplantation sur des êtres humains. Cet objectif se concentre sur le rétablissement des « fonctions organiques à l’aide d’organes cultivés ou de systèmes hybrides biologiques/synthétiques », avec pour objectif ultérieur la bio-ingénierie d’un organe humain entièrement transplantable après plusieurs années.

Plus loin dans la description du programme, cependant, l’intérêt de fusionner le synthétique et le biologique devient plus clair lorsqu’il est indiqué : « Le moment est venu de favoriser les synergies entre les organoïdes, les technologies de bio-ingénierie et d’immuno-ingénierie, et de faire progresser l’état de l’art de la biologie humaine in vitro … en construisant des systèmes contrôlables, accessibles et évolutifs ». Le document de description du programme note également l’intérêt de Wellcome pour les approches de génie génétique en vue de « l’amélioration des propriétés souhaitées et de l’insertion de marqueurs traçables » et l’ambition de Wellcome de reproduire les éléments constitutifs du système immunitaire humain et des systèmes d’organes humains par des moyens technologiques.

Des nourrissons transhumanistes ?

Le deuxième programme de Wellcome Leap s’intitule « Les 1 000 premiers jours : Promouvoir des réseaux cérébraux sains », que l’organisation abrège en 1KD. Il s’agit sans doute du programme le plus troublant, car il cherche à utiliser de jeunes enfants, plus précisément des nourrissons de trois mois aux tout-petits de trois ans, comme sujets de test. Le programme est supervisé par Holly Baines, qui était auparavant responsable du développement de la stratégie pour le Wellcome Trust avant de rejoindre Wellcome Leap en tant que responsable du programme 1KD.

source : Wellcome Leap, wellcomeleap.org/1kd

Le programme 1KD vise à mettre au point « des moyens objectifs et évolutifs d’évaluer la santé cognitive d’un enfant » en surveillant le développement et le fonctionnement du cerveau des nourrissons et des jeunes enfants, ce qui permettra aux praticiens de « classer les enfants en fonction des risques » et de « prévoir les réponses aux interventions » dans les cerveaux en développement.

Le document de description du programme note que, jusqu’à présent, « notre principale fenêtre sur le cerveau en développement a été les techniques de neuro-imagerie et les modèles animaux, qui peuvent aider à identifier les biomarqueurs quantitatifs de la santé du réseau [neuronal] et à caractériser les différences de réseau sous-jacentes aux comportements ». Il est ensuite précisé que les progrès de la technologie « ouvrent des possibilités supplémentaires chez les jeunes nourrissons ».

La description du programme poursuit en indiquant que les réseaux neuronaux artificiels, une forme d’IA, « ont démontré la viabilité de la modélisation du processus d’élagage des réseaux et de l’acquisition de comportements complexes de la même manière qu’un cerveau en développement », tandis que les améliorations de l’apprentissage automatique, un autre sous-ensemble de l’IA, peuvent désormais être utilisées pour extraire des « signaux significatifs » du cerveau des nourrissons et des jeunes enfants. Ces algorithmes peuvent ensuite être utilisés pour développer des « interventions » pour les jeunes enfants considérés par d’autres algorithmes comme risquant d’avoir des fonctions cérébrales sous-développées.

Le document poursuit en soulignant la promesse de « capteurs mobiles à faible coût, de vêtements et de systèmes domestiques », qui offrent « une nouvelle possibilité d’évaluer l’influence et la dépendance du développement du cerveau par rapport aux interactions physiques et sociales naturelles ». En d’autres termes, ce programme cherche à utiliser des « enregistrements visuels et audio continus à la maison » ainsi que des dispositifs portables sur les enfants pour collecter des millions et des millions de points de données. Wellcome Leap décrit ces dispositifs portables comme « des badges électroniques relativement discrets et évolutifs qui recueillent des données visuelles, auditives et de mouvement ainsi que des caractéristiques interactives (telles que la prise de tours, le rythme et les temps de réaction) ». Ailleurs dans le document, il est demandé de développer « des capteurs portables qui évaluent les mesures physiologiques prédictives de la santé du cerveau (par exemple, l’activité électrodermale, la fréquence respiratoire et la fréquence cardiaque) et une technologie EEG ou de suivi oculaire portable sans fil » pour les nourrissons et les enfants de trois ans et moins.

Comme d’autres programmes de Wellcome Leap, cette technologie est développée dans l’intention de la généraliser dans la science médicale au cours des cinq à dix prochaines années, ce qui signifie que ce système – bien qu’il soit conçu comme un moyen de surveiller le fonctionnement du cerveau des enfants afin d’améliorer les résultats cognitifs – est une recette pour la surveillance totale des bébés et des très jeunes enfants ainsi qu’un moyen de modifier leur fonctionnement cérébral selon les algorithmes et les programmeurs de Leap.

Le programme 1DK a deux objectifs principaux. Le premier est de « développer un modèle entièrement intégré et des outils de mesure quantitative du développement du réseau au cours des 1 000 premiers jours [de la vie], suffisants pour prédire la formation de la FE [fonction exécutive] avant le premier anniversaire de l’enfant ». Selon la description, un tel modèle « devrait prévoir les contributions de la nutrition, du microbiome et du génome » à la formation du cerveau, ainsi que les effets des « interactions sensori-motrices et sociales [ou leur absence] sur les processus d’élagage du réseau » et les résultats de la FE. Le deuxième objectif indique clairement que l’adoption généralisée de ces technologies de surveillance neurologique chez les jeunes enfants et les nourrissons est la finalité du projet 1DK. Il indique que le programme prévoit de « créer des méthodes évolutives pour optimiser la promotion, la prévention, le dépistage et les interventions thérapeutiques afin d’améliorer la FE d’au moins 20% chez 80% des enfants avant l’âge de 3 ans ».

Fidèle aux liens eugénistes du Wellcome Trust (qui seront approfondis dans la deuxième partie), le projet 1DK de Wellcome Leap note que « les améliorations de la FE sous-développée vers la FE normative ou de la FE normative vers la FE bien développée dans l’ensemble de la population sont intéressantes pour avoir l’impact le plus large ». L’un des objectifs du projet 1DK n’est donc pas de traiter une maladie ou de s’attaquer à un « défi public de santé mondiale », mais plutôt d’expérimenter l’augmentation cognitive des enfants en utilisant des moyens développés par des algorithmes d’IA et une technologie invasive basée sur la surveillance.

Un autre aspect troublant du programme est son projet de « développer un assemblage de cerveaux en 3D in vitro qui reproduit la formation temporelle » d’un cerveau en développement qui s’apparente aux modèles développés en surveillant le développement du cerveau des nourrissons et des enfants. Plus loin, la description du programme parle d’un modèle « in silico » du cerveau d’un enfant, ce qui présente un intérêt évident pour les transhumanistes qui voient dans un tel développement un signe avant-coureur de la « singularité ». En outre, il semble que ce modèle in silico et donc synthétique du cerveau soit prévu pour être utilisé comme « modèle » sur lequel les cerveaux des nourrissons et des enfants sont modelés par les « interventions thérapeutiques » mentionnées ailleurs dans la description du programme.

Il devrait être clair à quel point il est sinistre qu’une organisation qui rassemble les pires pulsions de « savant fou » du monde des ONG et de la recherche militaire envisage ouvertement de mener de telles expériences sur les cerveaux de bébés et de jeunes enfants, les considérant comme des ensembles de données et leurs cerveaux comme quelque chose à « élaguer » par « l’intelligence » de la machine. Permettre à un tel programme de progresser sans entrave et sans réaction du public reviendrait à permettre à un programme dangereux ciblant les membres les plus jeunes et les plus vulnérables de la société de progresser potentiellement jusqu’à un point où il serait difficile de l’arrêter.

Une « machine à remonter le temps » pour les tissus

Le troisième et deuxième programme le plus récent à rejoindre la gamme Wellcome Leap s’appelle Delta Tissue, abrégé par l’organisation en ΔT. Delta Tissue vise à créer une plateforme qui surveille les changements dans la fonction et les interactions entre les tissus humains en temps réel, ostensiblement pour « expliquer l’état d’une maladie chez chaque personne et mieux prédire comment cette maladie évoluerait ». Qualifiant cette plateforme de « machine à remonter le temps des tissus », Wellcome Leap considère que Delta Tissue est capable de prédire l’apparition d’une maladie avant qu’elle ne se déclare, tout en permettant des interventions médicales « ciblées sur l’individu ».

source : Wellcome Leap, wellcomeleap.org/delta-tissue

Bien avant l’ère COVID, la médecine de précision ou médecine « ciblée ou adaptée à l’individu » a été une expression codée pour les traitements basés sur les données génétiques des patients et/ou pour les traitements qui modifient la fonction des acides nucléiques eux-mêmes (par exemple, l’ADN et l’ARN). Par exemple, le gouvernement américain définit la « médecine de précision » comme « une approche émergente pour le traitement et la prévention des maladies qui prend en compte la variabilité individuelle des gènes, de l’environnement et du mode de vie de chaque personne ». De même, un article publié en 2018 dans Technology note qu’en oncologie, « la médecine de précision et personnalisée […] favorise le développement de traitements spécialisés pour chaque sous-type spécifique de cancer, sur la base de la mesure et de la manipulation des données génétiques et omiques clés des patients (transcriptomique, métabolomique, protéomique, etc.) ».

Avant le COVID-19 et le déploiement des vaccins, la technologie des vaccins à ARNm utilisée par les sociétés Moderna et Pfizer, financées par la DARPA, était présentée comme un traitement de médecine de précision et était largement qualifiée de « thérapies géniques » dans les médias. Elles ont également été présentées comme une méthode révolutionnaire de traitement du cancer. Il n’est donc pas surprenant que le programme Delta Tissue de Wellcome Leap utilise une justification similaire pour développer un programme visant à offrir des thérapies géniques sur mesure aux personnes avant l’apparition d’une maladie.

Cette plateforme Delta Tissue s’efforce de combiner « les dernières technologies de profilage des cellules et des tissus avec les progrès récents de l’apprentissage automatique », c’est-à-dire l’IA. Étant donné les liens entre Wellcome Leap et l’armée américaine, il convient de noter que le Pentagone et Google, les deux anciens employeurs de Regina Dugan, PDG de Wellcome Leap, et de Ken Gabriel, directeur de l’exploitation, travaillent ensemble depuis septembre dernier sur l’utilisation de l’IA pour prédire les maladies chez l’homme, en se concentrant d’abord sur le cancer avant de s’étendre au COVID-19 et à toutes les maladies intermédiaires. Le programme Delta Tissue semble avoir des ambitions similaires, puisque sa description indique clairement que le programme vise à terme à utiliser sa plateforme pour une multitude de cancers et de maladies infectieuses.

L’objectif ultime de ce programme Wellcome Leap est « d’éradiquer les maladies obstinément difficiles qui causent tant de souffrances dans le monde ». Il prévoit toutefois d’y parvenir par le biais d’algorithmes basés sur l’IA, dont la capacité de prédiction n’est jamais exacte à 100%, et de traitements par édition de gènes, qui sont presque tous nouveaux et n’ont pas été bien testés. Ce dernier point est important étant donné que l’une des principales méthodes d’édition de gènes chez l’homme, CRISPR, s’est avérée dans de nombreuses études causer des dommages considérables à l’ADN, dommages qui sont en grande partie irréparables (voir iciici et ici). Il semble plausible qu’une personne placée sur un tel chemin de traitement médical hi-tech continuera à avoir besoin d’une série interminable de traitements d’édition de gènes et peut-être d’autres traitements hi-tech invasifs pour atténuer et gérer les effets de l’épissage maladroit des gènes.

Une surveillance totale pour traiter la « dépression »

Le programme le plus récent de Wellcome Leap, lancé cette semaine, s’appelle « Multi-Channel Psych : Révéler les mécanismes de l’anhédonie » et vise officiellement à créer des traitements « complexes et biologiques » de la dépression.

source : Wellcome Leap, wellcomeleap.org/mcpsych

Les personnes à l’origine de Wellcome Leap définissent le problème qu’elles veulent résoudre avec ce programme comme suit :

« Nous savons que les connexions synaptiques sont la monnaie de la communication neuronale et que le renforcement ou l’affaiblissement de ces connexions peut faciliter l’apprentissage de nouvelles stratégies comportementales et de nouvelles façons de voir le monde. Grâce à des études menées sur des modèles animaux et des humains, nous avons découvert que les états émotionnels sont encodés dans des schémas complexes d’activité des réseaux neuronaux et que la modification directe de ces schémas par stimulation cérébrale peut modifier l’humeur. Nous savons également que la perturbation de ces réseaux délicatement équilibrés peut entraîner des maladies neuropsychiatriques ».

Ils ajoutent que les « traitements biologiques » de la dépression « ne sont pas adaptés à la biologie des êtres humains auxquels ils sont destinés » et que, par conséquent, les traitements de la dépression doivent être adaptés « à la biologie spécifique » de chaque patient. Ils indiquent clairement que ce qu’il faut faire pour apporter de telles modifications personnelles au traitement, c’est d’obtenir « un accès facile au substrat biologique de la dépression, c’est-à-dire le cerveau ».

La description du programme Wellcome Leap indique que cet effort sera spécifiquement axé sur l’anhédonie, qu’elle définit comme « une déficience du système de récompense basé sur l’effort » et comme un « symptôme clé de la dépression et d’autres maladies neuropsychiatriques ». Notamment, dans les petits caractères du document, Wellcome Leap déclare :

« Bien qu’il existe de nombreuses définitions de l’anhédonie, nous sommes moins intéressés par l’étude de la réduction du plaisir de consommation, de l’expérience générale du plaisir ou de l’incapacité à éprouver du plaisir. Au contraire, conformément à la description ci-dessus, nous donnerons la priorité à l’étude de l’anhédonie dans la mesure où elle est liée à des déficiences du système de récompense basé sur l’effort – par exemple, une motivation réduite pour accomplir des tâches et une capacité réduite à fournir un effort pour atteindre un objectif ».

En d’autres termes, Wellcome Leap ne s’intéresse qu’au traitement des aspects de la dépression qui interfèrent avec la capacité d’une personne à travailler, et non à l’amélioration de la qualité ou de la jouissance de la vie d’une personne.

Leap note, en présentant ses objectifs, qu’il cherche à développer des modèles de réponse des patients aux traitements qui incluent « des options nouvelles ou existantes de modification du comportement, de psychothérapie, de médication et de neurostimulation » tout en saisissant « le génome, le phénome [la somme des traits phénotypiques d’un individu], la connectivité du réseau [neuronal], le métabolome [la somme des traits métaboliques d’un individu], le microbiome, les niveaux de plasticité du traitement de la récompense » d’un individu, entre autres. L’objectif ultime est de prédire la relation entre le génome d’un individu et le fonctionnement du « traitement de la récompense » dans le cerveau. Il implique que les données utilisées pour créer ce modèle devraient impliquer l’utilisation de dispositifs à porter sur soi (wearables), en précisant que les chercheurs « devraient chercher à exploiter les mesures à haute fréquence portées par les patients ou prises à domicile, en plus de celles obtenues en clinique, à l’hôpital ou en laboratoire ».

L’un des principaux domaines de recherche inclus dans le programme vise à « développer de nouveaux outils de mesure évolutifs pour une quantification fiable et à haute densité de l’humeur (à la fois rapportée subjectivement et quantifiée objectivement via des données biométriques telles que la voix, l’expression faciale, etc.), du sommeil, du mouvement, du fonctionnement du système de récompense, des niveaux d’effort/motivation/énergie, de l’interaction sociale, de l’apport calorique et de la production de l’axe HPA dans des situations réelles ». L’axe HPA (hypothalamo-hypophyso-surrénalien) est mentionné tout au long du document, ce qui est important car il s’agit d’un système de rétroaction à la fois négatif et positif qui régule les mécanismes de réaction au stress, l’immunité et la fertilité dans le corps humain. Ce dernier point est particulièrement important étant donné les liens du Wellcome Trust avec le mouvement eugéniste britannique. Il convient également de noter que certains dispositifs portables disponibles dans le commerce, tels que le Halo d’Amazon, quantifient déjà l’humeur, le sommeil et le mouvement.

Les auteurs du programme vont encore plus loin que ce qui précède en termes de ce qu’ils souhaitent surveiller en temps réel, en déclarant : « Nous encourageons spécifiquement le développement de technologies non invasives pour interroger directement l’état du cerveau humain ». Les exemples incluent « un équivalent de ponction lombaire non invasive », « des sondes comportementales ou de biomarqueurs de la plasticité neuronale » et « des capacités de surveillance neuronale en une seule session qui définissent un état cérébral prédictif du traitement ».

En d’autres termes, ce programme Wellcome Leap et ses auteurs cherchent à développer une technologie « non invasive » et, probablement, portable, capable de surveiller l’humeur, les expressions faciales, les interactions sociales, l’effort et la motivation d’un individu, et peut-être même ses pensées, afin « d’interroger directement l’état du cerveau humain ». Penser qu’un tel dispositif resterait uniquement dans le domaine de la recherche est naïf, surtout si l’on considère que les sommités du FEM ont ouvertement parlé, lors des réunions de Davos, de la manière dont les gouvernements prévoient d’utiliser largement cette technologie sur leurs populations comme moyen de cibler de manière préventive les dissidents potentiels et d’inaugurer une ère de « dictatures numériques ».

L’accent mis sur le traitement des seuls aspects de la dépression qui interfèrent avec le travail d’une personne suggère en outre que cette technologie, une fois développée, serait utilisée pour garantir un comportement de « travailleur parfait » dans les industries où les travailleurs humains sont rapidement remplacés par l’IA et les machines, ce qui signifie que les dirigeants peuvent être plus sélectifs quant aux personnes qui continuent à être employées et celles qui ne le sont pas. Comme d’autres programmes Wellcome Leap, s’ils sont menés à bien, les fruits du programme Multi-Channel Psych seront probablement utilisés pour garantir une population d’automates dociles dont les mouvements et les pensées sont fortement surveillés et contrôlés.

Le dernier bond pour un vieux programme

Wellcome Leap n’est pas une petite entreprise, et ses directeurs disposent des fonds, de l’influence et des relations nécessaires pour faire de leurs rêves une réalité. Parmi les dirigeants de l’organisation, on trouve la principale force à l’origine de la poussée de la Silicon Valley en faveur de la commercialisation des technologies transhumanistes (Regina Dugan), « l’architecte » de l’industrie des MEMS (Ken Gabriel) et le « dirigeant » de l’industrie florissante du séquençage génétique (Jay Flatley). Elle bénéficie également du financement de la plus grande fondation de recherche médicale au monde, le Wellcome Trust, qui est aussi l’une des principales forces qui façonnent la recherche en génétique et en biotechnologie ainsi que la politique de santé au niveau mondial.

Une enquête menée par le Sunday Times en 1994 sur le Wellcome Trust a révélé que « grâce aux subventions et aux parrainages [du Wellcome Trust], les agences gouvernementales, les universités, les hôpitaux et les scientifiques sont influencés dans le monde entier. Le trust distribue plus d’argent aux institutions que même le Medical Research Council du gouvernement britannique ».

Il note ensuite :

« Dans les bureaux du premier étage du bâtiment, des décisions sont prises qui affectent des vies et la santé à des échelles comparables à celles de guerres mineures. Dans la salle de conférence, située au-dessus de la rue, et dans la salle de réunion, au sous-sol, sont rendues des décisions en matière de biotechnologie et de génétique qui contribueront à façonner la race humaine ».

L’influence du Trust a peu changé depuis la publication de cet article. Au contraire, son influence sur les voies de recherche et les décisions qui « façonneront la race humaine » n’a fait que croître. Ses anciens responsables de la DARPA, qui ont passé leur carrière à faire progresser la technologie transhumaniste dans les secteurs public et privé, ont des objectifs qui se recoupent avec ceux de Wellcome Leap. Les projets commerciaux de Dugan et Gabriel dans la Silicon Valley révèlent que Leap est dirigé par ceux qui cherchent depuis longtemps à faire progresser la même technologie pour le profit et la surveillance. Cela affaiblit considérablement la prétention de Wellcome Leap à poursuivre ces technologies dans le seul but d’améliorer la « santé mondiale ».

Discours-programme de Regina Dugan lors de la conférence Facebook F8 2017. source : YouTube

En effet, comme l’a montré le présent rapport, la plupart de ces technologies ouvriraient une ère profondément inquiétante de surveillance massive des activités externes et internes des êtres humains, y compris des jeunes enfants et des nourrissons, tout en créant une nouvelle ère de la médecine fondée en grande partie sur les thérapies d’édition de gènes, dont les risques sont considérables et constamment minimisés par leurs promoteurs.

Lorsque l’on comprend le lien intime qui existe depuis longtemps entre l’eugénisme et le transhumanisme, le Wellcome Leap et ses ambitions prennent tout leur sens. Dans un article récent écrit par John Klyczek pour Unlimited Hangout, il est noté que le premier directeur général de l’UNESCO et ancien président de la UK Eugenics Society était Julian Huxley, qui a inventé le terme « transhumanisme » dans son livre de 1957 « New Bottles for New Wine ». Comme l’écrit Klyczek, Huxley soutenait que « les objectifs eugéniques de l’ingénierie biologique de l’évolution humaine devraient être affinés par des technologies transhumanistes, qui combinent les méthodes eugéniques de l’ingénierie génétique avec la neurotechnologie qui fusionne les humains et les machines en un nouvel organisme ».

Plus tôt, en 1946, Huxley avait noté dans sa vision pour l’UNESCO qu’il était essentiel que « le problème eugénique soit examiné avec le plus grand soin et que l’esprit du public soit informé des questions en jeu afin que beaucoup de choses aujourd’hui impensables puissent au moins devenir pensables », une déclaration étonnante à faire si peu de temps après la fin de la Seconde Guerre mondiale. Grâce en grande partie au Wellcome Trust et à son influence sur la politique et la recherche médicale au cours de plusieurs décennies, le rêve de Huxley de réhabiliter une science imprégnée d’eugénisme dans l’ère post-Seconde Guerre mondiale pourrait bientôt devenir réalité. Il n’est pas surprenant que le Wellcome Trust héberge les archives de l’Eugenics Society, autrefois dirigée par Huxley, et qu’il entretienne toujours des liens étroits avec l’organisation qui lui a succédé, le Galton Institute.

La question primordiale est la suivante : allons-nous nous laisser manipuler pour permettre au transhumanisme et à l’eugénisme d’être ouvertement poursuivis et normalisés, notamment par le biais d’initiatives comme celles de Wellcome Leap, qui cherchent à utiliser des bébés et des jeunes enfants comme cobayes pour faire avancer leur vision cauchemardesque de l’humanité ? Si des slogans publicitaires bien ficelés et des campagnes médiatiques dépeignant des visions d’utopie telles que « un monde sans maladie » suffisent à nous convaincre d’abandonner notre avenir et celui de nos enfants à des agents militaires, des dirigeants d’entreprise et des eugénistes, alors il ne reste plus grand-chose de notre humanité à abandonner.

Note de l’auteur : Johnny Vedmore a contribué à ce rapport.


source : https://unlimitedhangout.com

traduit par Réseau International




Pascal Boniface : « J’ai été blacklisté par France Inter, France Culture & Le Monde »

[Source : reseauinternational.net]

par Dominique Delawarde.

Cette vidéo concerne l’un de nos plus grands géopoliticiens français, si ce n’est le plus grand et le plus reconnu : Pascal Boniface, fondateur et directeur de l’IRIS (Institut de Relations internationales et stratégiques).

Je ne commenterai pas cette courte vidéo récente et laisse à chacun le loisir de l’interpréter. Elle n’est pas sans rapport avec mon affaire CNews …

Les Français sont ainsi privés des lumières d’un des plus grands et reconnus de nos géopoliticiens, et la géopolitique vue par nos médias n’est désormais traitée que par les « courtisans » de la Macronie … »


Pascal Boniface, directeur de l’IRIS (Institut de Relations internationales et stratégiques), auteur de très nombreux ouvrages de géopolitique, très en vue médiatiquement pendant des années a dénoncé récemment dans une vidéo « avoir été blacklisté par France Culture, France Inter et le journal Le Monde » .

La charge est rude. Elle est expliquée dans une vidéo de dix minutes postée sur sa chaîne YouTube qui compte 123 000 abonnés « Comprendre le Monde ». Pascal Boniface explique pourquoi selon lui, il est blacklisté de ces médias notamment pour ses analyses sur la politique israélienne. Il est également question du rôle des médias de service public qu’il n’épargne pas dans sa mise à l’écart. Pascal Boniface estime aussi que ses prises de position sur « les mensonges de vedettes des médias » lui ont valu cette invisibilité. « Cela m’a valu un carton rouge de critiquer certaines vedettes des médias ».

Une prise de position qui mérite d’être entendue et écoutée pour appréhender autrement l’écosystème des médias.

Quand Pascal Boniface parle de listes noires dans les médias.

Source : https://putsch.media


La vidéo ci-dessous vient à l’appui de la précédente mais va au fond des choses. Elle concerne également Pascal Boniface, souvent accusé d’antisémitisme, au seul motif qu’il critique parfois la gouvernance israélienne. Elle est de 2018 mais elle est très instructive et édifiante pour tout homme de bonne foi.

Dominique Delawarde