Les mots de Christine Deviers Joncour sur Attali, le Covid et le plan de dépopulation

[Source : medias-presse.info]

Christine Deviers Joncour, qui a autrefois côtoyé de près l’establishment et qui est aujourd’hui reconvertie dans l’écriture, évoque au cours d’un entretien un repas avec différentes personnalités au cours duquel Jacques Attali évoquait la nécessité d’organiser la dépopulation dans des termes qui rappellent le dossier Covid.

Au passage, Christine Deviers Joncour rend hommage à Valérie Bugault.



[Voir aussi :]






Alexandre Douguine : « La Russie est en train de créer un champ de résistance mondial »

[Source : E&R]

Par Alexandre Douguine

Ce n’est pas une guerre contre l’Ukraine. C’est une confrontation contre le globalisme en tant que phénomène planétaire intégral.

C’est une confrontation à tous les niveaux – géopolitique et idéologique.

La Russie rejette tout dans le mondialisme : l’unipolarisme, l’atlantisme, d’une part, et le libéralisme, l’anti-tradition, la technocratie, en un mot, le Great Reset, d’autre part.

Il est clair que tous les dirigeants européens font partie de l’élite libérale atlantiste.

La Russie est désormais exclue des réseaux mondialistes. Elle n’a plus le choix : soit construire son monde, soit disparaître.

La Russie a tracé une voie pour construire son monde, sa civilisation. Et nous sommes en guerre contre cela. D’où leur réaction légitime.

Et maintenant, la première étape a été franchie. Mais le souverain face au mondialisme ne peut être qu’un grand espace, un État-continent, un État-civilisation. Aucun pays ne peut résister longtemps à une déconnexion complète.

La Russie est en train de créer un champ de résistance mondial.

Sa victoire serait une victoire pour toutes les forces alternatives, de droite comme de gauche, et pour tous les peuples. Nous entamons, comme toujours, les processus les plus difficiles et les plus dangereux.

Mais quand on gagne, tout le monde en profite. Ça devrait être comme cela. Nous créons les conditions d’une véritable multipolarité. Et ceux qui sont prêts à nous tuer maintenant seront les premiers à profiter de notre entreprise demain.

Qu’est-ce que cela signifie pour la Russie de rompre avec l’Occident ? C’est le salut.

L’Occident moderne, où triomphent les Rothschild, Soros, Schwab, Bill Gates et Zuckerberg, est la chose la plus dégoûtante de l’histoire du monde.

Ce n’est plus l’Occident de la culture méditerranéenne gréco-romaine, ni le Moyen Âge chrétien, ni le XXe siècle violent et contradictoire.

C’est un cimetière des déchets toxiques de la civilisation, c’est l’anti-civilisation.

Et plus tôt et plus complètement la Russie s’en détache, plus tôt elle revient à ses racines. À quoi ? Aux racines chrétiennes, gréco-romaines, méditerranéennes, européennes… C’est-à-dire aux racines communes au véritable Occident.

Ces racines – les leurs ! – l’Occident moderne les a supprimés. Et elles sont restés en Russie.

La Russie n’est pas l’Europe occidentale. La Russie a suivi les Grecs, Byzance et le christianisme oriental. Et elle suit toujours cette voie. Oui, avec des zigzags et des détours. Parfois dans des impasses. Mais ça bouge.

La Russie est née pour défendre les valeurs de la Tradition contre le monde moderne. C’est précisément cette « révolte contre le monde moderne ». Vous comprenez ?

L’Europe doit rompre avec l’Occident, et les États-Unis doivent aussi suivre ceux qui rejettent le mondialisme. Et alors tout le monde comprendra la signification de la guerre moderne en Ukraine.

Beaucoup de gens en Ukraine l’ont compris. Mais la terrible propagande colérique libérale-nazie n’a rien laissé de côté dans l’esprit des Ukrainiens.

Ils reviendront à la raison et se battront avec nous pour le royaume de la lumière, pour la tradition et une véritable identité chrétienne européenne. Les Ukrainiens sont nos frères. Ils l’étaient, ils le sont et ils le seront.

La rupture avec l’Occident n’est pas une rupture avec l’Europe. C’est une rupture avec la mort, la dégénérescence et le suicide.

Alexandre Douguine





Mollesse russe et nécessaire destruction du complexe euro-américain

Par Nicolas Bonnal

Nous nous rapprochons de la Fin, entre bourreaux volontaires et moutons de Panurge, et notre cauchemar euro-américain est à son comble : Leyen, Breton, Attal ou l’infecte Wargon en pleine campagne présidentielle annoncent la confiscation des maisons (vivre à la campagne sera illégal), le camp de concentration électronique, le marquage numérique et vaccinal, l’expropriation et la pénurie pour tous (litre de machin à 2,30 euros tout de même)… La destruction de cet hitlérien complexe atlantique et oligarchique serait le seul moyen de vivre et de vivre libre. Dans quelques années, peut-être même quelques mois, il sera trop tard. Ils veulent de la pénurie, du contrôle, de l’extermination : on les aura. Je viens de voir qu’il est impossible de retourner dans des pays non européens ou j’ai vécu (notamment en Amérique du Sud) : là-bas aussi, Davos et l’OMS ont gagné. On est enfermé, et Debord le disait déjà :

« dans un monde unifié, on ne peut s’exiler ».

Paul Craig sait tout cela parfaitement et il s’énerve une nouvelle fois contre Poutine et la Russie, qui ne détruisent pas ce complexe alors qu’ils pourraient le faire. On est face à un champion qui se laisse marcher sur les pieds, alors on s’énerve — d’autant qu’ils vont NOUS LIQUIDER. Les politiques ont été payés et sélectionnés pour ça.

Pour PCR [Paul Craig Roberts — pas le test PCR] :

« les sanctions russes contre l’Occident peuvent gravement nuire à l’Occident. Pourquoi la Russie n’utilise-t-elle pas ce pouvoir ? »

Et de donner les raisons ; d’une part la Russie reste trop bien élevée (c’est ce que dit Custine [Voir : Custine et les racines du conflit entre Russes et Occidentaux] déjà : les Russes sont trop polis) :

« La première raison est que la Russie veut prouver qu’elle est un partenaire commercial fiable qui remplit ses contrats et n’utilise pas les relations commerciales comme une arme. Mais à quoi cela sert-il à la Russie alors que les États-Unis et l’Europe ne sont pas des partenaires commerciaux fiables et utilisent le commerce comme une arme ? Comme la Russie est le seul partenaire fiable dans l’accord, la Russie est prise pour un tour. »

Ensuite Craig Roberts rappelle ce qu’on sait tous : la Russie est en partie contrôlée par les atlantistes et c’est comme pour les avoirs gelés par la piraterie occidentale. Craig Roberts :

« L’autre raison erronée est que les économistes et la banque centrale russes, soumis au lavage de cerveau des économistes néolibéraux américains, pensent que la Russie ne peut pas se développer sans devises étrangères. La banque centrale pense même qu’elle ne peut créer de roubles pour financer des projets d’investissement que si les roubles sont adossés à des devises. Cela a amené la banque centrale à emprunter de l’argent dont elle n’a pas besoin et sur lequel elle paie des intérêts. En d’autres termes, la politique de la banque centrale russe est absurde et sert les intérêts occidentaux aux dépens de la Russie. »

La Russie n’a pas encore compris son génie autarcique ; et elle n’a pas sauté le pas (on sent qu’elle va devoir le faire) :

« Les Russes pourraient fermer l’industrie occidentale si la Russie cessait d’exporter de l’énergie et des minerais, mais elle a peur de le faire à cause de la perte de devises.   En revanche, les États-Unis n’ont rien dont la Russie a besoin.   Biden a proposé une interdiction des exportations américaines de produits de luxe vers la Russie, ce qui ne gêne que quelques oligarques et leurs maîtresses.

La Russie n’a pas besoin de devises étrangères.   Elle n’a pas besoin d’importer de l’énergie et des minéraux.   La Russie regorge d’ingénierie et de science et peut fabriquer tout ce dont elle a besoin. »

 Craig Roberts ajoute :

« La banque centrale peut financer tous les projets internes.   Mais comme les Américains ont réussi à laver le cerveau des économistes russes, les Russes ne peuvent pas utiliser l’arme puissante qu’ils ont sous la main pour mettre l’Occident à genoux en implorant grâce.   De plus, les économistes russes n’ont pas assez de bon sens pour exiger le paiement en roubles de leur énergie et de leurs minerais. Cela renforcerait leur propre monnaie plutôt que les monnaies de leurs ennemis.   Pourquoi la banque centrale russe renonce-t-elle à l’opportunité d’utiliser les exportations russes pour stabiliser la monnaie russe ?

La conclusion est que dans le jeu des sanctions, les Russes ont toutes les cartes en main mais ne savent pas comment les jouer. »

Explication :

« La raison de l’impuissance auto-imposée de la Russie est qu’une grande partie de la classe intellectuelle et dirigeante russe a subi un lavage de cerveau par le Forum économique mondial et est attachée au mondialisme. »

On a vu aussi comment les moscovites se sont rués angoissés chez Ikea avant la fermeture de cette horrible enseigne. Le monde marchand esquinte tout le monde.

Puis Craig Roberts en vient à Biden et aux Occidentaux :

« L’idiot mal avisé de la Maison-Blanche se vante que le gouvernement américain ‘va rendre plus difficile pour la Russie de faire des affaires avec les États-Unis’. Cela rend également plus difficile pour les États-Unis et leurs États fantoches de faire des affaires avec la Russie. L’Occident n’a rien dont la Russie a besoin, mais l’Occident ne peut pas survivre sans l’énergie et les minerais russes. Pendant de nombreuses années, les Américains n’ont pas eu accès à l’espace et aux expériences en apesanteur sans que les Russes les transportent jusqu’à la station spatiale. »

Rappelons que nos marcheurs sur la lune ne disposent pas de moteurs soixante après pour y aller.

Au final la sottise américaine sera le déclencheur de la libération russe :

« Washington va aider davantage la Russie en interdisant les investissements occidentaux dans tous les secteurs économiques russes.   En d’autres termes, les idiots d’Américains vont faire pour la Russie ce que la Russie aurait dû faire pour elle-même il y a des années. »




L’Ukraine n’est pas une victime, elle est partie prenante de l’agenda du Nouvel Ordre Mondial

[Source : numidia-liberum]

[Photo : Reuters]

Par Chuck Baldwin

À votre avis, que ferait l’Amérique si la Russie ou la Chine essayaient de construire des bases militaires sur ses frontières canadiennes et mexicaines ? Que pensez-vous qu’il se passerait?

En tant qu’analyste politique et surtout en tant qu’étudiant spirituel des Écritures, j’en suis absolument convaincu : lorsque les grands establishments se jettent tous sur un sujet, décident collectivement qui est une victime et qui est un méchant et battent le même tambour chaque jour encore et encore à l’unisson total, le récit qui vous est présenté est à cent pour cent à l’envers.

Et à l’heure actuelle, les establishments au pouvoir ont décidé de nous ensorceler avec un programme anti-russe et pro-ukrainien. Mais comme pour toute propagande de l’establishment, le récit est un gros et grossier mensonge.

Je commence par l’excellent commentaire de Ron Paul :

Lorsque l’administration Bush a annoncé en 2008 que l’Ukraine et la Géorgie seraient éligibles à l’adhésion à l’OTAN, je savais que c’était une très mauvaise idée. Près de deux décennies après la fin du Pacte de Varsovie et de la Guerre froide, l’élargissement de l’OTAN n’avait aucun sens. L’OTAN elle-même n’avait aucun sens.

Expliquant mon vote « non » sur un projet de loi pour approuver l’expansion, j’ai dit à l’époque :

L’OTAN est une organisation dont le but a pris fin avec la fin de son adversaire du Pacte de Varsovie… Ce cycle actuel d’expansion de l’OTAN est une récompense politique pour les gouvernements de Géorgie et d’Ukraine qui sont arrivés au pouvoir à la suite de révolutions soutenues par les États-Unis, la soi-disant Orange Révolution et Révolution Rose.

Fournir des garanties militaires américaines à l’Ukraine et à la Géorgie ne peut que mettre à rude épreuve nos forces armées. Cette expansion de l’OTAN pourrait bien impliquer l’armée américaine dans des conflits sans rapport avec notre intérêt national...

Malheureusement, comme nous l’avons vu la semaine dernière, mes craintes se sont réalisées. Il n’est pas nécessaire d’approuver les actions militaires de la Russie pour analyser sa motivation déclarée : l’adhésion de l’Ukraine à l’OTAN était une ligne rouge qu’elle ne voulait pas voir franchie. Alors que nous risquons une terrible escalade, nous devons nous rappeler que cela ne devait pas se passer de cette façon. Les États-Unis n’avaient aucun avantage à étendre et à menacer d’étendre l’OTAN aux portes de la Russie. Il n’y a aucun moyen de prétendre que nous sommes plus en sécurité pour cela.

Cependant, l’OTAN a déraillé bien avant 2008. Le Traité de l’Atlantique Nord a été signé le 4 avril 1949 et au début de la guerre de Corée un peu plus d’un an plus tard, l’OTAN était très impliquée dans l’opération militaire de la guerre en Asie, pas en Europe !

L’objectif de l’OTAN était de « garantir la sécurité et la liberté de ses membres par des moyens politiques et militaires« . C’est un travail qui n’était pas bien fait !

Je crois aussi fermement aujourd’hui que je l’étais dans mon discours de 2008 à la Chambre que « l’OTAN devrait être dissoute, et non élargie« . En attendant, l’expansion ne devrait pas être envisagée.

Écoutez, écoutez, Dr Paul.

Je vous encourage également à lire cette formidable chronique de l’avocat John Whitehead intitulée Perpetual Tyranny: Endless Wars Are The Enemy Of Freedom.

Dans cette colonne Whitehead a écrit :

Tant que les politiciens américains continueront de nous impliquer dans des guerres qui ruinent la nation, mettent en péril nos militaires, nos hommes et nos femmes, augmentent les risques de terrorisme et de retour de flammes au niveau national, et pousseront la nation encore plus près d’un éventuel effondrement, « nous le peuple » nous retrouverons dans un état perpétuel de tyrannie.

Il est temps que le gouvernement américain arrête de surveiller le monde.

Cette dernière crise – la part de l’Amérique dans l’affrontement entre la Russie et l’Ukraine – a commodément suivi une longue série d’autres crises, fabriquées ou non, qui se sont produites comme sur des roulettes afin de garder les Américains distraits, trompés, amusés et à l’abri des empiètements constants du gouvernement sur nos libertés.

Et cela continue dans sa manière orwellienne.

Deux ans après que le COVID-19 a fait basculer le monde dans un état d’autoritarisme mondial, alors que la tolérance du peuple pour les mandats autoritaires semble enfin s’être amenuisée, nous nous préparons à la prochaine distraction et à la prochaine ponction sur notre économie.

Pourtant, surveiller le monde et mener des guerres sans fin à l’étranger ne rend pas l’Amérique – ou le reste du monde – plus sûre, cela ne rend certainement pas l’Amérique à nouveau grande, et cela enfonce indéniablement les États-Unis plus profondément dans la dette.

La guerre est devenue une énorme entreprise lucrative, et le gouvernement américain, avec son vaste empire militaire, est l’un de ses meilleurs acheteurs et vendeurs.

Ce que la plupart des Américains – qui ont subi un lavage de cerveau en leur faisant croire que le patriotisme signifie soutenir la machine de guerre – ne réalisent pas que ces guerres en cours n’ont pas grand-chose à voir avec la sécurité du pays et tout à voir avec le soutien d’un complexe militaro-industriel qui continue à dominer, dicter et façonner presque tous les aspects de notre vie.

Considérez : Nous sommes une culture militaire engagée dans une guerre continue. Nous avons été une nation en guerre pendant la plus grande partie de notre existenceNous sommes une nation qui gagne sa vie en tuant grâce à des contrats de défense, à la fabrication d’armes et à des guerres sans fin.

Les États-Unis sont le premier consommateur, exportateur et auteur de violence et d’armes violentes dans le mondeSérieusement, l’Amérique dépense plus d’argent pour la guerre que les budgets militaires combinés de la Chine, de la Russie, du Royaume-Uni, du Japon, de la France, de l’Arabie saoudite, de l’Inde, de l’Allemagne, de l’Italie et du Brésil. L’Amérique contrôle le globe, avec 800 bases militaires et des troupes stationnées dans 160 pays. De plus, les faucons de guerre ont transformé la patrie américaine en un quasi-champ de bataille avec des équipements, des armes et des tactiques militaires. À leur tour, les forces de police nationales sont devenues des extensions itinérantes de l’armée, une armée permanente.

L’Empire américain – avec ses guerres sans fin menées par des militaires américains qui ont été réduits à un peu plus que des armes à feu : sous-traitées, trop étirées et déployées dans des endroits éloignés pour surveiller le monde – approche d’un point de rupture.

Allons donc. Que ferait l’Amérique si la Russie ou la Chine essayaient de construire des bases militaires sur nos frontières canadiennes et mexicaines ? Que pensez-vous qu’il se passerait?

De plus, le dirigeant de l’Ukraine est tout sauf un héros. Il a volontiers participé à l’utilisation des banques ukrainiennes comme blanchisseuses d’argent pour de riches hommes d’affaires et politiciens et pour le trafic d’influence dans la politique américaine.

Le président ukrainien Volodymyr Zelenskyy (un juif sioniste) est également accusé de traitement barbare, voire génocidaire, des personnes vivant dans les deux provinces séparatistes de Donetsk et Lougansk, qui ont un droit naturel et divin de se séparer de l’Ukraine et qui ont fait appel à la Russie pour leur protection. (Dites-moi, l’Irak et l’Afghanistan ont-ils invité l’Amérique à envoyer nos militaires dans leurs pays avant que nous les envahissions ?)

Faut-il s’étonner que l’Ukraine se tourne vers Israël pour une assistance militaire ? Cela se comprend : Israël est extrêmement compétent en matière de nettoyage ethnique et de génocide.

N’oublions pas non plus que l’Ukraine abrite plus d’une douzaine de biolabs américains sponsorisés et financés par le Pentagone. En d’autres termes, ces laboratoires sont là pour d’éventuelles opérations militaires. Encore une fois, que pensez-vous que l’Amérique ferait si la Russie avait construit une douzaine de laboratoires biologiques militaires juste de l’autre côté de nos frontières au Canada et au Mexique ?

L’Ukraine n’est PAS une victime :  Elle a été mouillée jusqu’au cou dans les subterfuges mondiaux (en particulier anti-russes), le vol, les actes d’inhumanité et les crimes de guerre pendant des années. L’Ukraine n’est pas l’amie de la liberté ou des États-Unis. Mais c’est une amie des politiciens et des hommes d’affaires corrompus.

Ce qui se passe réellement en Ukraine n’a rien à voir avec le récit proposé par les grands establishments.

1) Permettez-moi de vous demander quelque chose : si les États-Unis se sentaient justifiés de lancer des invasions préventives de l’Irak et de l’Afghanistan, y compris des occupations à long terme, à un demi-monde de nos frontières contre de petites nations arriérées qui ne représentaient aucune menace pour l’Amérique, comment est-ce La Russie n’est-elle pas justifiée de lancer une campagne préventive pour se protéger d’une expansion militaire sérieuse et redoutable à sa frontière, en particulier lorsque sa protection est recherchée auprès d’États indépendants légitimes ? (Rappelez-vous, l’Amérique était autrefois un pays séparatiste.) Veuillez lire le commentaire du Dr Paul référencé ci-dessus sur la raison pour laquelle le véritable méchant dans cette situation est l’OTAN, pas la Russie. Encore une fois, que ferions-nous si nous étions à la place de la Russie ?

Si la Russie voulait vraiment conquérir l’Ukraine, elle pourrait facilement le faire. L’Ukraine est totalement incapable de résister avec succès à l’armée russe, si la Russie souhaitait vraiment une conquête militaire (ce qui n’est pas le cas). Le dirigeant russe Vladimir Poutine a expliqué au monde exactement pourquoi ses actions étaient entreprises, ce pour quoi ses actions en Ukraine étaient conçues et non conçues – y compris NE PAS occuper l’Ukraine – et comment elles seraient menées. Je pense que tu devrais lire ce qu’il a dit.

2) Les biolabs américains étaient-ils un objectif important ? Je comprends que les laboratoires ont pu être détruits au début de l’opération. Si c’est le cas, c’est une TRÈS BONNE chose.

3) Maintenant que le peuple américain a fait savoir qu’il en avait assez du récit bidon de Covid et que le facteur de peur a totalement disparu, l’élite totalitaire utilise-t-elle maintenant la menace d’une guerre mondiale pour consumer à nouveau le cœur des gens par la peur ? Comme l’a dit Whitehead, « les guerres sans fin sont l’ennemi de la liberté ». (Je le dis depuis des années.) La peur est aussi un outil pour nous asservir. Au début de la mascarade de Covid, j’ai apporté un message à cet égard.

4) Est-ce une diversion pour détourner notre attention du National Vaccine Pass (et d’autres tentatives de notre propre gouvernement central pour piétiner nos libertés) qui est en cours de déploiement, soutenu à la fois par les démocrates et les républicains ?

5) Est-ce une autre manipulation des affaires mondiales depuis les coulisses du CFR (Council on Foreign Relations) et des Bilderberg dans le but d’atteindre leur objectif global de gouvernance mondiale ?

Quelle que soit la véritable histoire en Ukraine, je peux vous dire ceci : ce n’est PAS ce que les grands establishments nous disent. Et l’Ukraine n’est PAS une victime.

Par Chuck Baldwin homme politique américain. Il a participé à au moins 12 longs métrages documentaires. Il était le candidat présidentiel du Parti de la Constitution pour l’élection présidentielle américaine de 2008 et avait déjà été son candidat à la vice-présidence américaine en 2004. Il est également pasteur de Liberty Fellowship à Kalispell, Montana.


Nicolas Berthet

L’Organisation Terroriste de l‘Atlantique NordVous la Connaissez ? Moi Oui j’y ai Travaillé 7 années.

L’O.T.A.N a fait

  • 14500 morts en Libye
  • 165000 morts en Afghanistan
  • 224000 morts en Syrie
  • 1 million 200 milles morts en Irak
  • Plus un million d’enfants morts de faim avec l embargo pain contre pétrole…

Sans parler des munitions toxiques à l uranium appauvri…Avez-vous vu les malformations sur les nouveaux nés?, oseriez-vous les Regarder??,,Non je ne pense pas…🔍👀Le Kosovo.., La Serbie.., le Cambodge., Le Vietnam…Ça n’a choqué personne dans l’Occident chrétien et bien pensant, se disant parangon de la liberté etc….

La Russie déclenche une guerre en Ukraine et fait à peine 200 morts essentiellement militaires que TOUT LE MONDE (en Occident)  EST CHOQUÉ…Que cela fait 20 années que les Russes préviennent que l’OTAN arrête de placer des bases à sa frontière…A force de suivre les médias mainstream, on finit par perdre le sens critique. Regardez vous même les photos et comparez les dégâts.Allumez vos cerveaux, ça devient urgent.Triste réalité, ils pensent pouvoir effacer notre passé mais le monde n’oublie rien et moi j’oublierai pas un instant.



Prof. Stephen Cohen : La Russie NE fait PAS partie du nouvel « ordre mondial »

En rejetant l’idéologie qui constitue le Nouvel Ordre Mondial, la Russie est essentiellement devenue une nation puissante, dont les politiciens se moquent des sanctions des États-Unis et des autres nations du Nouvel Ordre Mondial.

Feu Stephen F. Cohen, professeur émérite d’études et de politique russes à l’Université de New York et à l’Université de Princeton, était l’un des meilleurs esprits en ce qui concerne les questions liées à la Russie et aux États-Unis. Pourquoi donc?

Cohen était en contre-courant. En tant que tel, il ne se souciait pas de ce que disaient les médias de masse et les marionnettes du Nouvel Ordre Mondial. C’était un vieil homme et il était déjà professeur titulaire à la fois à Princeton et à l’Université de New York. En ce sens, il ne se souciait pas de faire avancer sa carrière pour un gain politique ou financier. Ce qui lui semblait important, c’était la vérité, pas une idéologie perverse, que les agents du Nouvel Ordre Mondial ont perpétuée dans une grande partie du monde.

« Il y a une circonstance dans ce pays« , a déclaré Cohen, « où nous n’avons pas eu de débat sur la question de savoir si la politique américaine a contribué » au conflit idéologique entre les États-Unis et la Russie. Pourquoi donc? Eh bien, les pouvoirs en place et les médias ne permettent pas aux gens d’avoir une pensée claire dans leur tête. Ils veulent garder les masses sous leur contrôle. »

 Cohen a déclaré en 2016 :

« Le point de vue orthodoxe et consensuel de l’establishment médiatique politique est que seul Poutine est à blâmer. Nous, Américains,  sommes complètement innocents. Nous n’avons jamais rien fait au cours des 25 années qui se sont écoulées depuis la fin de l’Union soviétique pour provoquer une guerre froideCe n’est pas vraiMais si nous essayons d’en discuter… alors viennent les cris : « Marionnette du Kremlin, agent de Poutine ». »

Cohen a de nouveau déclaré :

« Ce type [Poutine] donne plus d’interviews, plus de discours, tout est disponible en anglais » et « personne n’a prêté attention à ce que Poutine a dit ».

Absolument correct.

Cohen a continué à larguer des bombes idéologiques dans le camp du Nouvel Ordre Mondial en déclarant que « l’allégation sans précédent selon laquelle le Kremlin « a attaqué l’Amérique » et est « complice » de son président afin de l’élire est basée sur deux documents dépourvus de faits ou de logique. »

Cohen a fait valoir que parce que le Nouvel Ordre Mondial a paralysé économiquement, intellectuellement et politiquement les politiciens occidentaux, la Russie devait chercher des partenaires ailleurs, à savoir des partenaires dans des pays asiatiques comme la Chine et l’Inde. Géographiquement, a déclaré Cohen, la Russie continuera à faire partie de l’Occident.

Mais « à notre époque, comme je l’ai également souligné il y a deux ans, une Russie partie ou chassée de l’Occident signifierait probablement « une Russie – avec ses vastes territoires, ses immenses ressources naturelles, ses sciences de classe mondiale, ses formidables capacités militaires et nucléaires et son veto au Conseil de sécurité de l’ONU – solidement allié à toutes les autres puissances émergentes qui ne font pas partie de «l’ordre mondial» occidental US-OTAN et même qui s’y opposent. Et, bien sûr, cela éloignerait de plus en plus la Russie des influences libérales de l’Occident, vers ses traditions plus autoritaires. »

En rejetant l’idéologie qui constitue le Nouvel Ordre Mondial, la Russie est essentiellement devenue une nation puissante, dont les politiciens se moquent des sanctions des États-Unis et des autres nations du Nouvel Ordre Mondial. Cohen a soutenu :

« À la base de ces folies de Washington se trouvait l’idée, également promue par le président Obama et apparemment toujours répandue au sein du Congrès américain qui se réjouissait des sanctions, que la Russie pouvait et devait être « isolée » dans les affaires mondiales. Qu’il suffise de rappeler qu’aujourd’hui on dit que les États-Unis sont isolés dans les relations internationales. Pendant ce temps, le ministre russe des Affaires étrangères apparemment infatigable, Sergueï Lavrov, est peut-être plus occupé sur le plan diplomatique que n’importe lequel de ses homologues dans le monde, certainement parmi les grandes puissances. »

« Peu ou rien de tout cela ne semble être compris par l’establishment politico-médiatique américain. Étonnamment, mais peut-être pas, les relations américano-russes, qui restent la relation bilatérale la plus importante de Washington, non seulement en raison de leurs arsenaux nucléaires, n’ont pas été un problème dans les récents débats présidentiels démocrates. Nous ne pouvons donc que deviner si l’un des candidats présentés en tant que président chercherait ou non à inverser l’éloignement de la Russie de l’Occident – la seule candidate qui dit qu’elle le ferait, Tulsi Gabbard, ayant été exclue des débats. »

Peut-être que le complexe militaro-industriel, la machine de guerre en Amérique et les néocons doivent prêter attention à ce que Cohen dit ici.

Cet article a été publié pour la première fois le 23 septembre 2019.

Source : Prof. Stephen Cohen: Russia NOT part of new “World Order”

By Jonas E. Alexis, Assistant Editor

March 12, 2022




L’incroyable vérité sur les sanctions contre la Russie !

[Source : FLORIAN PHILIPPOT]




Ukraine : mâchoire russe, sanctions, contre-sanctions et sauvetage possible du lycée français

[Source : Stratpol]

https://youtu.be/lqaA4BlPSQc



Le Figaro censure l’article sur le Donbass de la journaliste Anne-Laure Bonnel

[Source : lemediaen442.fr]

Le journalisme à géométrie variable est une constante dans une France qui ne cesse de s’engouffrer dans les profondeurs de la censure, du mensonge et de la servilité. Anne-Laure Bonnel en a fait la douloureuse expérience concernant l’un de ses articles, mystérieusement disparu, et qui doit certainement reposer dans l’un des ces vide-ordures qui recueillent les vérités embarrassantes.


Le 4 mars 2022, Le Figaro publiait un article de la journaliste Anne-Laure Bonnel qui racontait les conditions de vie de ceux qui habitent dans les régions de Donetsk et de Lougansk. Ceux que le gouvernement de Kiev considère comme des « terroristes » sont bombardés depuis huit ans. Depuis toutes ces années ces laissés-pour-compte vivent reclus dans les caves. Une promesse de l’ancien président Petro Porochenko : « Nous aurons du travail, eux non ! Nous auront des retraites, eux non ! Nous aurons des avantages pour les retraités et les enfants, eux non ! Nos enfants iront à l’école et à la garderie, leurs enfants resteront dans les caves du sous-sol ! Parce qu’ils ne savent rien faire ! Et c’est comme ça, précisément comme ça que nous gagnerons la guerre ! »

Le Figaro faisant la promotion de l’article d’Anne-Laure Bonnel

Les lecteurs du Figaro, par la voix d’Anne Laure, pouvaient avoir un autre son de cloche que les médias dominants concernant l’Ukraine, d’autant plus que la reporter de guerre connaît le terrain. Donbass, film d’Anne-Laure Bonnel, son documentaire de 2016, en témoigne. Après avoir remercié la rédaction d’avoir publié son article sur le Donbass, la journaliste s’étonne de ne plus voir son travail sur le quotidien français.

La Charte de déontologie de Munich — ou Déclaration des devoirs et des droits des journalistes — semble avoir déserté toutes les rédactions françaises, faisant place à la charte de Matignon, des forces extérieures, des lobbys, du manque de courage et de la malhonnêteté. En lieu et place de l’article en question, vous y retrouverez un Page introuvable – Oups, ce contenu n’existe pas ou n’existe plus. La police de la pensée et de l’information juge certainement que ces informations sont peu adaptées à la propagande gouvernementale, un autre son de cloche n’est pas acceptable. En attendant, vous pouvez demander des comptes au journal Le Figaro , surtout concernant les abonnés qui pensaient pouvoir s’informer.

Pour suivre Anne-Laure Bonnel sur :

Le Média en 4-4-2




Le ministère de la Défense présente les documents trouvés en Ukraine

[Source : MEDIA INFO AFRIQUE]

Briefing du ministère russe de la Défense

Le président russe Vladimir Poutine a assuré jeudi que « l’opération militaire » en Ukraine se déroulait « selon le plan », martelant y combattre des « néonazis » pour sauver Russes et Ukrainiens, qui ne forment selon lui « qu’un seul peuple ».

« L’opération militaire spéciale se déroule strictement selon le calendrier, selon le plan », a déclaré M. Poutine à la télévision russe, au huitième jour de l’invasion de l’Ukraine et lors d’une réunion de son Conseil de sécurité.

Saluant le « courage » des soldats russes qu’il a qualifiés de « vrais héros », M. Poutine a assuré qu’ils « se battent fermement avec une compréhension totale de la justesse de leur cause ».

« Je n’abandonnerai pas la conviction que les Russes et les Ukrainiens sont un seul peuple », a-t-il encore dit.

Le président russe a annoncé des compensations financières aux soldats russes tués ou blessés en Ukraine, mais aussi à ceux qui y sont toujours déployés.

La Russie a affirmé mercredi que 498 soldats russes avaient été tués et 1.597 autres blessés.

M. Poutine a salué leur précieux combat contre des néonazis et des mercenaires étrangers qui utilisent les civils comme boucliers humains.

Kiev affirme qu’au moins 350 civils ont été tués dans l’invasion russe.

https://youtu.be/VnevlDnZ_UE

[Source : lesakerfrancophone.fr]

Des documents montrent qu’une opération offensive était prévue contre le Donbass en mars de cette année

Par le Ministère de la Défense Russe − Le 9 mars 2022 − Source The Saker’s Blog

Le ministère russe de la défense a obtenu les documents originaux d’un ordre de combat émanant de la Garde nationale prouvant que l’Ukraine préparait une opération offensive contre le Donbass en mars de cette année.

Briefing du porte-parole du ministère russe de la Défense, le général de division Igor Konashenkov.

▪️Durant une opération militaire spéciale, des documents classifiés
(https://function.mil.ru/files/morf/dokumentynua.pdf) émanant du commandement de la Garde nationale ukrainienne se sont retrouvés entre les mains des militaires russes. Ces documents confirment la préparation secrète par le régime de Kiev d’une opération offensive prévue contre le Donbass en mars 2022.

▪️Le ministère russe de la Défense publie l’ordre secret original du commandant de la Garde nationale d’Ukraine, le colonel-général Nikolaï Balan, daté du 22 janvier 2022.

▪️Ordre concernant « l’organisation de la formation d’un groupe tactique de bataillon de la 4e brigade opérationnelle pour effectuer des tâches de combat (spéciales) et une opération de forces conjointes dans le cadre d’une brigade des forces armées de l’Ukraine. »

Ce document est adressé aux chefs des départements territoriaux nord de Kiev, sud d’Odessa et ouest de la Garde nationale d’Ukraine.

▪️L’ordre, porté au commandement de la Garde nationale d’Ukraine, explique le plan de préparation d’un des groupes de choc pour les opérations offensives dans la zone dite « Opération des forces conjointes » dans le Donbass.

Le document approuve la structure organisationnelle du bataillon-groupement tactique de la 4e brigade opérationnelle de la Garde nationale, l’organisation de son soutien global et sa réaffectation à la 80e brigade d’assaut aérienne séparée d’Ukraine.

▪️Je tiens à souligner que depuis 2016, cette formation des troupes d’assaut aérien de l’Ukraine est entraînée par des instructeurs américains et britanniques dans le cadre des programmes de formation « standard OTAN » à Lvov.

▪️Conformément à l’ordre, le commandant adjoint de la Garde nationale a été chargé d’organiser l’entraînement au combat conjoint du bataillon-groupement tactique de la Garde nationale dans le cadre de la 80e brigade d’assaut aérien séparée des forces armées de l’Ukraine du 7 au 28 février 2022.

▪️J’attire votre attention sur le fait que pas moins de cinq sous-paragraphes du 4ème paragraphe sont consacrés aux questions de la sélection minutieuse du personnel, de l’examen par des psychologues et de la garantie de leur forte motivation.

▪️Pour cette raison, les militaires de la Garde nationale reçoivent « du matériel d’agitation visuelle, d’information et de propagande, des drapeaux et des produits d’impression. »

▪️Le commandant adjoint de la Garde nationale pour les effectifs a reçu l’ordre d’organiser « un système efficace de soutien moral et psychologique pour le groupe tactique du bataillon de la 4e brigade opérationnelle, les communications internes des commandants avec les subordonnés, l’information. »

▪️En même temps, il est important « d’expliquer au personnel les décisions de commandement et l’importance des tâches à venir. »

▪️J’attire particulièrement l’attention sur le fait que le 12e paragraphe de l’ordre interdit d’envoyer les militaires de la Garde nationale qui ont présenté des résultats « insatisfaisants » aux tests psychologiques selon le critère de « l’appétit pour le risque » dans la zone de formation du commandement conjoint et sur le lieu des « tâches spéciales de combat ».

▪️Tous les événements de l’entraînement au combat conjoint des nationalistes ont l’ordre d’être achevés d’ici le 28 février afin de garantir davantage l’accomplissement des missions de combat dans le cadre de l’« opération des forces conjointes » ukrainiennes dans le Donbass.

▪️Le document contient les signatures originales des responsables du commandement de la Garde nationale d’Ukraine chargés de ces tâches.

Nous combattons pour les droits de la population civile. La Russie est l’espoir. C’est la compassion. C’est l’excellence. C’est la valeur.

On se souvient des déclarations des dirigeants du régime de Kiev, répliquées par les médias occidentaux, en février, selon lesquelles il n’y avait aucun projet d’attaque armée des républiques populaires de Lougansk et de Donetsk, de leur désir de résoudre toutes les questions de « manière politique et diplomatique ».

▪️Pourtant, les originaux des documents militaires secrets de la Garde nationale d’Ukraine prouvent clairement la fausseté de ces déclarations.

▪️L’opération militaire spéciale des forces armées russes, menée depuis le 24 février, a contrecarré une opération offensive de grande envergure des troupes ukrainiennes contre les républiques populaires de Lougansk et de Donetsk, en mars de cette année.

▪️Donc, une seule question demeure obscure à ce jour : à quel point les dirigeants américains et leurs alliés de l’OTAN ont été impliqués dans la planification et la préparation de l’opération de prise d’assaut du Donbass par le groupement de forces conjointes ukrainien début mars. A quel point tous ceux qui prétendent tant se soucier de la paix en Ukraine aujourd’hui sont impliqués dans cet assaut.

Traduit par Wayan, relu par Hervé, pour le Saker Francophone




La Russie contre la guerre nucléaire, bactériologique et l’épuration ethnique qui étaient projetées par l’Ukraine

[Source : Stratpol]

https://youtu.be/6g4nnKDY7A4



« Ce placement secret qui sera le meilleur de 2022 !! » L’édito de Charles SANNAT

[Source : insolentiae.com]

Par Charles Sannat

Mes chères impertinentes, chers impertinents,

Dans l’Allemagne de la république de Weimar au début des années 20, l’inflation atteignait des records, à tel point qu’il fallait payer les ouvriers plusieurs fois par jour et qu’ils se précipitaient à la boulangerie échanger en quatrième vitesse leur brouette de billets contre une miche de pain noir.

De tous temps, à toutes les époques, sous toutes les latitudes, l’inflation entraîne le même réflexe.

N’y voyez rien de stupide, mais véritablement comme on le dit en économie avec des termes pompeux,  « un calcul rationnel d’agent économique ».

Si votre épargne ne rapporte rien, et que le prix des produits monte beaucoup qu’avez-vous intérêt à faire ?

Le stockage, le meilleur placement de l’année 2022 !

Les prix des matières premières s’envolent, celui de l’énergie aussi et vous êtes tous au courant. Or tout étant énergie dans l’économie, tous les prix vont monter puisque pour produire, transporter, vendre et acheter, il vous faut du transport ! Un pot de yaourt aux fruits parcourt en moyenne 5 000 kilomètres avant de terminer dans votre « ventrouillou » !

Alors la tentation du stockage sera de plus en plus forte et de plus en plus rationnelle en termes économiques.

Voici ce qu’en dit cet article de la Dépêche (source ici) qui n’apprend pas grand-chose sur le fond, mais nous permet d’illustrer la psychologie naturelle des agents économiques que nous sommes en période d’inflation.

Envolée des prix : « Je pense à faire des stocks, comme au début de la pandémie »

« Hausse du prix de l’essence, du gaz, des matières premières… Alors que la guerre fait rage en Ukraine, les conséquences économiques de l’invasion inquiètent de plus en plus les Français… et se ressentent déjà sur le pouvoir d’achat. À Toulouse, nombreux sont ceux à déjà faire des sacrifices pour préserver leur portefeuille.

« Ce soir ce sera encore des pâtes. Vu le contexte actuel, je préfère ne pas faire d’extras, de toute façon je ne peux pas me le permettre. « Julie, étudiante en droit de 24 ans, soupire. « L’augmentation des prix de la nourriture m’inquiète beaucoup. Actuellement, je ne sais déjà pas si je vais pouvoir garder mon frigo plein jusqu’à la fin du mois. Si ça augmente encore, j’ai peur de ne pas m’en sortir », explique la jeune femme en déposant le sachet de coquillettes au fond de son cadi. « Après le coronavirus, maintenant c’est la guerre. Humainement comme économiquement, j’ai très peur pour mes enfants », s’inquiète un peu plus loin, Isabelle, une aide-soignante de 44 ans.

Dans ce grand centre commercial toulousain, alors que le conflit en Ukraine et la flambée des prix encombrent l’actualité, l’inquiétude des clients est palpable. Le rayon farine est partiellement vidé. « Je pense à faire des stocks, comme au début de la pandémie de Covid-19. Il paraît qu’il va y avoir des pénuries et je n’ai pas envie de manquer », s’alarme Josiane, retraitée de 71 ans. « J’essaie de stocker un peu d’huile, des pâtes, de la farine mais pour pouvoir faire de vraies réserves, il me faudrait plus d’argent », constate Dounia. « J’ai mes petites techniques. Souvent, je mélange produits discount et produits de marques pour économiser sans trop me frustrer », confie la mère de famille de 34 ans.

Le long des galeries marchandes, à midi, les restaurants sont loin de faire salle comble. « On espère que les gens ne vont pas arrêter de venir. Il faut qu’ils continuent à se faire plaisir même s’ils sont de plus en plus frileux », s’inquiète le gérant d’une brasserie. Du côté des boutiques de prêt-à-porter, le constat est le même. « J’avoue que je suis de plus en plus hésitante pour faire du shopping. On sent que ça va être encore plus dur dans les mois à venir et ça me fait peur », confie Sophie, informaticienne de 42 ans.

« Je pars vivre en Espagne à cause de la hausse des prix. Là-bas c’est 1,50 le litre d’essence, pas 2 euros ! Comment fait-on quand on vit à la campagne et qu’on est obligés de prendre la voiture pour ne pas être coupés du monde ? » s’insurge l’ingénieur de 56 ans. Dehors, les voitures se font rares à la pompe à essence. Les panneaux affichent 1,99 euros le litre de sans-plomb 98 et de gazole.

« Maintenant, j’adapte mes déplacements et je privilégie les transports en commun quand je peux. Je dois faire un plein et j’ai peur de regarder le prix qui va s’afficher », explique Marina, étudiante de 19 ans. « D’habitude, on part deux fois par an en avion ou en voiture. Si les prix de l’essence et du gaz ne baissent pas, on ne partira pas cette année », admet Gisèle, retraitée de 67 ans.

Quant aux mesures mises en place ces dernières semaines par le gouvernement, pour David, consultant de 32 ans, cela « ne suffit pas. Le chèque inflation c’était dérisoire. Cent euros, c’est bien pour un mois mais on ne les voit pas filer. Ce qu’il faut maintenant, c’est que les prix redescendent rapidement. »

Beaucoup de choses sont dites dans cet article.

Le fait de faire des économies.

On commence toujours par réduire, rabioter, mettre un degré de moins ou se déplacer un peu moins.

Le fait de faire des arbitrages.

Je ne partirais plus ou moins en vacances cette année pour ceux qui pouvait partir une fois ou deux.

Le fait de supprimer des dépenses. 

Quand les économies et les arbitrages ne sont plus suffisants, alors on coupe dans les dépenses. On les supprime. Plus de restaurant, plus d’achat d’habits alors que nos armoires débordent et que l’on peut trouver de quoi se dépanner à bon compte sur Vinted ou le BonCoin.

Là vous avez des actes parfaitement rationnels de la part des gens qui sont des « agents économiques ». Leurs attitudes sont parfaitement logiques, prévisibles et modélisées.

Les restaurateurs vont beaucoup souffrir de même que le secteur de l’habillement et celui de l’ameublement pour la simple et bonne raison que vous n’avez-là que des dépenses de confort et des dépenses non-essentielles.

D’ailleurs si nous poussons la logique, prenez la liste des commerces non-essentiels au sens du confinement et vous aurez une bonne idée de tous les fonds de commerce que vous pourrez prochainement racheter à la casse ou à la barre d’un tribunal de commerce suite à une faillite.

Mais, vous avez là une vision des choses qui est très défensive, une attitude en « réaction » des agents économiques. C’est parce que nous en sommes qu’au début d’un mouvement perceptible.

Lorsque les choses vont s’aggraver d’une part et d’autre part s’installer dans la durée, les agents économiques qui sont des gens comme vous et moi, vont s’adapter du mieux qu’ils le peuvent et ils comprendront vite qu’il faut acheter au prix du jour ce que l’on consommera demain. La encore, ce sera un calcul « rationnel » et « logique ».

C’est à ce moment-là que vous aurez d’une part des pénuries liées à des phénomènes de sur-stockage et comme nous vivons dans un monde globalisé, ces réactions auront lieu dans le monde entier confronté à la même guerre et aux mêmes conséquences en même temps. Ce phénomène entraînera à son tour une hausse supplémentaire des prix et une accélération de l’inflation. Alors, les Etats, feront la seule chose qu’ils savent faire, c’est-à-dire non pas utiliser un pouvoir de création et de construction, mais leur pouvoir de nuisance. Ils limiteront. Ils rationneront. Evidemment pour votre bien. Vous n’aurez pas de tickets de rationnement, mais plus vraisemblablement un QR-Code sur votre smartphone.

Vous avez aimé le Pass Sanitaire, vous allez adorer le Pass alimentaire

En attendant tout cela, stockez aujourd’hui ce que vous consommerez demain est une excellente idée et sera le meilleur placement de l’année 2022. Détenir un livret A plantureux à 1 % vous fait perdre 9 % de pouvoir d’achat chaque année avec une inflation à 10 %.

Achetez aujourd’hui une année de consommation de boîtes de conserve sera un placement à plus de 10 % l’an ! Une performance nettement meilleure que le livret A ou que la bourse.

Mais ce n’est pas tout. Vous aurez également une valeur d’usage, vous pourrez échanger, troquer même ! Enfin, en cas de pénurie, vous aurez de quoi remplir les ventrouilloux de vos gosses affamés.

Un effondrement est une simplification très rapide d’une société complexe.

Lorsque les agents économiques commencent à trop se soucier des gamelles, les gros problèmes ne sont jamais très loin.

Le stockage sera une très bonne stratégie y compris financière pour l’année 2022.

Il est déjà trop tard, mais tout n’est pas perdu.

Préparez-vous !

Charles SANNAT

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« À vouloir étouffer les révolutions pacifiques, on rend inévitables les révolutions violentes » (JFK)

« Ceci est un article ‘presslib’, c’est-à-dire libre de reproduction en tout ou en partie à condition que le présent alinéa soit reproduit à sa suite. Insolentiae.com est le site sur lequel Charles Sannat s’exprime quotidiennement et livre un décryptage impertinent et sans concession de l’actualité économique. Merci de visiter mon site. Vous pouvez vous abonner gratuitement à la lettre d’information quotidienne sur www.insolentiae.com. »




Réinformation sur l’Ukraine. Mise à jour

Mise à jour







Voir aussi :
Les francophones avalent-ils la propagande médiatique rose sur l’Ukraine et Zelensky ?
7 FAKE NEWS en provenance d’Ukraine
Festival de désinformation sur l’Ukraine par les médias mainstream
https://pgibertie.com/2022/03/09/les-etats-unis-avouent-detenir-des-laboratoires-bacteriologiques-en-ukraine-depuis-2005/
Halte au délire occidental sur cette prétendue attaque russe contre la centrale nucléaire de Zaporodje, entre le Donbass et la Crimée !

Témoignage des Ukrainiens qui accueillent les Russes comme des libérateurs

Voici une vidéo qui devrait faire réfléchir les Français sur leur soutien aux nazis ukrainiens qui maltraitent leur propre concitoyens. Des habitants du Donbass témoignent face caméra.


Soulagée par l’arrivée des soldats russes, une habitante du Donbass ne cache pas son soulagement après huit années de calvaire : « Nous avons souffert, le peuple a souffert ! Et maintenant ces gars [les Russes] sont arrivés. Ils sont polis, gentils, et on n’a pas peur. Vous comprenez, nous avions peur… »

La République populaire de Donetsk peut enfin avoir un avenir. Si pour les Français, c’est une guerre, pour les habitants de Donetsk c’est une libération : « Je n’ai pas vu mes enfants depuis huit ans, ni mes petits-enfants. Maintenant qu’ils [les Russes] viennent d’arriver, ils laissent les gens entrer, c’est plus facile. »




Des députés européens demandent le limogeage immédiat de la présidente de la Commission européenne

[Source : le-blog-sam-la-touch]

Des députés européens demandent le limogeage immédiat de la présidente de la Commission européenne en raison de conflits d’intérêts avec Pfizer et le programme de vaccination de masse contre la COVID-19.

Article originel : European MEPs Call for Immediate Oust of European Commission President Due to Conflicts of Interest with Pfizer & Mass COVID-19 Vaccination Program

Un groupe indépendant de députés européens (MEP) a demandé la démission immédiate de la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen. Dirigé par le Roumain Christian Terhe, éduqué aux États-Unis, ainsi que par des députés européens de France, de Lituanie et de Croatie, le groupe exige l’éviction immédiate de Mme Von der Leyen en raison de plusieurs accusations de conflits d’intérêts, de violations de l’éthique et d’abus de la confiance du public.

[NDLR : il y a deux problèmes ici. Le premier est que ce sont les chefs des 27 États qui décident de la nomination des commissaires. Et le second est que ce petit groupe de députés indépendants est très minoritaire.]

Ce groupe indépendant et critique d’eurodéputés a adressé hier un message fort à leurs collègues du Parlement européen ainsi qu’au public européen : la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen doit partir en raison d’une série d’accusations retentissantes.

Les députés européens affirment que Mme von der Leyen fait partie d’une collusion sans précédent entre l’industrie et le gouvernement, qui a conduit à ce qu’ils décrivent comme une « gigantesque fraude scientifique et campagne de propagande sur la COVID-19, qui a causé et continue de causer des violations massives des droits de l’homme et de la liberté, et constitue une menace pour la démocratie en Europe ».

Les députés européens soulèvent plusieurs allégations de conflits d’intérêts et de violations de l’éthique, demandant ainsi de toute urgence sa démission.

La présidente de la Commission européenne avait des conflits d’intérêts…

Lire la suite [en anglais]




Qui est responsable de la guerre en Ukraine ? Qui s’en réjouit ?

[Source : tribunejuive.info]

L’UE, on le sait, n’a pas d’armées pour faire la guerre. Néanmoins une ambition dominatrice insatiable la dévore.

Ses boursoufflures étendent leurs tentacules empoisonnés bien au-delà de ses frontières, dans des pays où ses « ONG  humanitaires » financées en milliards par les contribuables européens fomentent la destruction des gouvernements en place par le soutien armé à des mouvements insurrectionnels, souvent terroristes appelés « résistants », dociles à ses ordres. De l’Ukraine à la Judée-Samarie c’est le même jeu. Une tactique partagée par l’Amérique d’Obama et de Joe Biden sa marionnette. Cela au nom du droit international bien sûr, que personne ne respecte. En particulier les 56 pays musulmans ou à majorité musulmane de l’Organisation de la Conférence Islamique dont la Charte (mai 2008) les soumet au droit de la charia. Mais aussi l’Union européenne dans de nombreuses circonstances.  

La chute du mur de Berlin (1989) et la possibilité d’une fraternisation des branches euro-chrétiennes réparties sur le globe n’a pas fait que des heureux. Dans les pays du sud de la Méditerranée, pour utiliser le langage codé de l’UE, on a versé bien des larmes, déplorant le péril d’une immigration de l’Est qui remplacerait celle du Sud. L’Angleterre dut donner des gages avec sa campagne de dénigrement du « migrant polonais ». D’autant plus que la rivalité des deux Grands avait favorisé la promotion d’un islam radical par les USA dans leur combat contre le communisme. Pour certains la période de la Guerre froide fut du pain béni, si j’ose dire, qu’il fallait maintenir. Aussi la Russie qui tendit la main vers ses cousins de l’Ouest, n’essuya qu’humiliations, dhimmitude oblige ! Les Accords de Minsk furent violés par ceux qui prétendent respecter le droit international mais l’ont souvent ignoré.

Poussé par l’OTAN et l’UE, le gouvernement de Kiev n’a pas cessé par ses provocations militaires d’inciter à la guerre son gigantesque voisin. Jouant au boutefeu sans même avoir une armée, ferraillant sur la fourrure de l’ours, le président Zelenski, ex-comédien, n’a cessé de harceler Moscou au risque de provoquer cette apocalypse nucléaire qui livrerait une Europe réduite en cendres aux invasions des temps barbares. Déjà Erdogan qui célèbre régulièrement la victoire de Manzikert en 1071 incite l’OTAN à bombarder la Russie. On peut deviner la riposte.

Aujourd’hui le sénile Biden rejoue la guerre froide avec une Amérique gangrenée par le wokisme, une arme pour détruire la civilisation judéo-chrétienne, conçue et introduite par Edward Saïd, égypto-américain et pseudo-palestinien, membre émérite de l’OLP et ami fidèle du mufti de Jérusalem Amin al-Husseini, allié d’Hitler. Accueilli à ses débuts à bras ouverts par tous les antisémites américains, le wokisme s’est rapidement propagé dans le parti démocrate sous Obama, tyrannisant les universités. Devenu comme tout jihad, un mouvement anti-occidental et anti-chrétien il déstabilise aujourd’hui l’Occident. Voilà le contexte des gesticulations incohérentes de Biden et des sommations comminatoires d’une UE constituée de nations sans armées qui ont remplacé chez elles la liberté d’opinion par la loi sur le blasphème, le lexique des mots interdits et récemment la censure des écrivains. Dans ce chaudron attisé par des politiciens incompétents, les peuples européens comptés pour rien, seront jetés pour s’étriller à coups de flèches nucléaires. Mais qui donc a créé cette situation de guéguerre en Ukraine, sinon l’arrogance de l’UE et la corruption de l’OTAN ?

Soudainement, du jour au lendemain, les Européens découvrent que les Etats Unis et les pays de l’UE fournissaient de l’armement, de l’argent, des agents pour fomenter des troubles et des violences antirusses en Ukraine et même contre la population russo-ukrainienne. Et toute la presse s’enflamme subitement contre Poutine. La propagande russophobe devient assourdissante, les diplomates nous dévoilent doctement à la télé le plan américano-européen d’un prochain soulèvement populaire russe contre Poutine, d’une décomposition de la Russie par l’Otan et de son absorption dans l’Union européenne. On découvre aussi l’existence d’un fort parti nazi parmi la population ukrainienne pro-européenne. Nostalgies de l’alliance avec les nazis contre la Russie, ce colosse qui, durant la Seconde Guerre mondiale, résista au nazisme triomphant dans l’ensemble des pays européens conquis par la Wehrmacht ? Et pendant que des politiciens bien au chaud chez eux planifient la Troisième Guerre mondiale, nucléaire celle-ci, qui ensevelira des peuples entiers, des centaines de milliers de malheureux abandonnent terrorisés leurs foyers et s’enfuient.

Les parlements des pays de l’Union européenne ont-ils discuté avec les peuples qu’ils représentent de l’opportunité d’une telle politique, surtout après une pandémie de deux ans qui les a lourdement éprouvés ? les gazettes et les télévisions ont-elles éclairé le commun des mortels des conséquences d’une telle aventure ? ne faut-il pas informer le peuple puisqu’en démocratie c’est lui qui décide ? Et tous les pays de l’UE sont des démocraties n’est-ce pas ?     

L’ours a allongé sa patte sur les fanfaronnades de politiciens ubuesques qui attisent des passions haineuses, gesticulant et discourant alors qu’il serait temps au 21e siècle que les peuples d’Europe finalement se réconcilient, se respectent – de l’Atlantique à l’Oural – et abandonnent les esbrouffes face aux périls qui les menacent et que très démocratiquement la police de la pensée interdit de nommer.

Mais l’Europe a, depuis les années 1930, choisit son camps et tandis qu’elle préparait la diabolisation de l’ennemi à l’Est, elle construisait son avenir au Sud comme on l’apprend ici : Le Conseil de l’Europe propose d’enseigner l’histoire de “l’islam d’Europe”, de renforcer la participation politique des communautés musulmanes, de satisfaire leurs exigences religieuses… (breizh-info.com)

© Bat Ye’or pour Dreuz.info

Gisèle Orebi, dite Bat Ye’or (“fille du Nil” en hébreu), a fondé les concepts de “dhimmitude” et d’”Eurabia”. Son Autobiographie politique (Les provinciales, 2018) permet de se familiariser avec ces notions et de découvrir cette figure singulière. Une lanceuse d’alerte?” Renée Fregosi. “Bat Yé’or, cette voix qui dérange tant” Causeur. 27 juillet 2021

https://www.causeur.fr/bat-yeor-autobiographie-politique-de-la-decouverte-du-dhimmi-a-eurabia-206930



La Corse vers l’indépendance ?

[Compilé par Nicole]




Le plan stratégique des États-Unis contre la fédération de Russie a été élaboré il y a trois ans par le think tank américain Rand Corporation

[Source et auteur : Guy Boulianne]

Le plan stratégique des États-Unis contre la Russie a été élaboré il y a trois ans par la Rand Corporation. La Rand Corporation, dont le siège est à Washington, est « une organisation de recherche mondiale développant des solutions aux défis politiques » : elle dispose d’une armée de 1 800 chercheurs et autres spécialistes recrutés dans 50 pays, parlant 75 langues, distribuant des bureaux intégrés et d’autres emplacements en Amérique du Nord, en Europe, en  Australie et dans le golfe Persique. Le personnel américain de Rand vit et travaille dans plus de 25 pays. La Rand Corporation, qui se qualifie d’« organisation à but non lucratif et non partisane », est officiellement financée par le Pentagone, l’armée et l’armée de l’air américaines, par les agences de sécurité nationale (CIA et autres), par des agences d’autres pays et de puissantes organisations non gouvernementales.

[Voir aussi :
Ukraine : tout était écrit dans le plan de la Rand Corp.]

L’institution Rand Corporation se vante d’avoir aidé à développer la stratégie qui a permis aux États-Unis de sortir victorieux de la guerre froide, forçant l’Union soviétique à consommer ses ressources dans l’affrontement militaire exténuant. Le nouveau plan élaboré en 2019 s’inspire de ce modèle : “Overextending and Unbalancing Russia. Assessing the Impact of Cost-Imposing Options (Étendre et déséquilibrer la Russie. Évaluation de l’impact des options coûteuses), c’est-à-dire obliger l’adversaire à s’étendre à outrance pour le déséquilibrer et l’abbattre. Telles sont les principales lignes d’attaque esquissées dans le plan de Rand, sur lequel les États-Unis ont en fait évolué ces dernières années.

Dans ce résumé d’information, l’ancien ambassadeur James Dobbins, Raphael Cohen et Howard Shatz discutent des conclusions de leur rapport, notamment : Vulnérabilités et inquiétudes économiques, politiques et militaires de la Russie ; Options non violentes et coûteuses que les États-Unis et leurs alliés pourraient poursuivre pour mettre la Russie sous pression ; Les coûts, les avantages et les implications de ces options. [Rand Corporation]

Tout d’abord — le plan établit — la Russie doit être attaquée du côté le plus vulnérable, celui de son économie fortement dépendante de l’exportation de gaz et de pétrole : à cette fin, des sanctions commerciales et financières doivent être utilisées et, en même temps, il doit s’agir de faire en sorte que l’Europe réduise ses importations de gaz naturel russe en le remplaçant par du gaz naturel liquéfié américain. Dans le domaine idéologique et informationnel, les protestations internes doivent être encouragées et en même temps l’image de la Russie doit être sapée à l’extérieur. Dans le domaine militaire, des efforts doivent être faits pour que les pays européens de l’OTAN augmentent leurs forces dans une fonction anti-Russie.

Les États-Unis peuvent avoir une forte probabilité de succès et des avantages élevés, avec des risques modérés, en investissant davantage dans des bombardiers stratégiques et des missiles d’attaque à longue portée dirigés contre la Russie. Le déploiement de nouveaux missiles nucléaires à portée intermédiaire visant la Russie en Europe leur assure une forte probabilité de succès, mais comporte également des risques élevés. En calibrant chaque option pour obtenir l’effet souhaité — conclut Rand — la Russie finira par payer le prix le plus élevé par rapport aux États-Unis, mais ceux-ci et leurs alliés devront investir d’importantes ressources en les soustrayant à d’autres fins.

Dans le cadre de cette stratégie — le plan de la Rand Corporation envisagé en 2019 :

« fournir une aide létale à l’Ukraine exploiterait la plus grande vulnérabilité externe de la Russie, mais toute augmentation des armes et des conseils militaires fournis par les États-Unis à l’Ukraine devrait être soigneusement calibrée pour augmenter les coûts pour la Russie sans provoquer un conflit beaucoup plus large dans lequel la Russie, du fait de sa proximité, aurait des avantages significatifs ».

C’est précisément là — dans ce que la Rand Corporation a appelé « la plus grande vulnérabilité externe de la Russie », exploitable en armant l’Ukraine d’une manière « calibrée pour augmenter les coûts pour la Russie sans provoquer un conflit beaucoup plus large » — que s’est opérée la rupture.

Prise dans l’emprise politique, économique et militaire que les États-Unis et l’OTAN resserraient de plus en plus, ignorant les avertissements répétés et les propositions de négociations de Moscou, la Russie a réagi avec l’opération militaire qui a détruit plus de 2 000 structures militaires en Ukraine et en fait contrôlée non pas par les dirigeants de Kiev mais par les commandements américains de l’OTAN. C’est l’avenir que nous offre la Rand Corporation, le think tank le plus influent de l’État profond, c’est-à-dire le centre souterrain du pouvoir réel détenu par les oligarchies économiques, financières et militaires, celui qui détermine les choix stratégiques non seulement des États-Unis mais de tout l’Ouest. Les « options » envisagées par le plan ne sont en réalité que des variantes d’une même stratégie de guerre, dont nous payons tous le prix en termes de sacrifices et de risques.

Nous, peuples du monde, le payons maintenant, et nous le paierons de plus en plus cher, si nous continuons à être des pions sacrifiables dans la stratégie US-OTAN.


Étendre et déséquilibrer la Russie from Guy Boulianne

Examen du rapport de la RAND Corporation: « Overextending and Unbalancing Russia »

Par Pavel Kiselev

La provocation à la guerre qui sévit aujourd’hui sur le territoire de l’Ukraine a été planifiée par les États-Unis depuis longtemps, et cela leur semble être la meilleure étape à franchir pour obtenir la destruction de la Russie.

En 2019, le think tank américain RAND Corporation a publié un rapport sur le programme d’affaiblissement et de démoralisation de la Russie intitulé Overextending and Unbalancing Russia. Les informations sont disponibles gratuitement sur le site Web de RAND.

Le rapport contient beaucoup de choses intéressantes concernant les stratégies visant l’affaiblissement de l’économie russe, le matraquage idéologique de la population avec les valeurs libérales, et ainsi de suite. Mais dans la situation actuelle, nous sommes intéressés par les points relatifs à la pression politique et militaire sur notre pays. Voici une liste de ces points :

► Fournir une aide létale à l’Ukraine permettrait d’exploiter le plus grand point de vulnérabilité externe de la Russie. Mais toute augmentation des armes et des conseils militaires américains à l’Ukraine devrait être soigneusement calibrée pour augmenter les coûts auxquels la Russie devrait consentir pour maintenir son engagement actuel sans provoquer un conflit beaucoup plus large dans lequel la Russie, en raison de la proximité, aurait des avantages significatifs.

► Augmenter le soutien aux rebelles syriens pourrait mettre en péril d’autres priorités politiques américaines, comme la lutte contre le terrorisme islamique radical, et risquerait de déstabiliser davantage toute la région. En outre, cette option pourrait même ne pas être réalisable, étant donné la radicalisation, la fragmentation et le déclin de l’opposition syrienne.

► Promouvoir la libéralisation en Biélorussie n’aboutirait probablement pas et pourrait provoquer une forte réaction russe, qui entraînerait une détérioration générale de l’environnement sécuritaire en Europe et un recul de la politique américaine.

► Étendre les liens dans le Caucase du Sud – rivaliser économiquement avec la Russie – serait difficile en raison de la géographie et de l’histoire.

► Réduire l’influence russe en Asie centrale serait très difficile et pourrait s’avérer coûteux. Un engagement accru a peu de chances de nuire à la Russie sur le plan économique et risque d’être disproportionnellement coûteux pour les États-Unis.

► Agiter la Transnistrie et expulser les troupes russes de la région serait un coup dur pour le prestige russe, mais cela permettrait également à Moscou d’économiser de l’argent et, très probablement, d’imposer des coûts supplémentaires aux États-Unis et à leurs alliés.

Comme le montre la liste, la déstabilisation de l’Ukraine et l’assistance aux nationalistes ukrainiens en matière d’armement constituent une tâche prioritaire pour affaiblir l’influence de la politique étrangère de la Russie sur l’étranger proche, car le reste des actions envisagées par le Pentagone nécessite un tout autre alignement des forces autour de la Russie.

La déstabilisation des relations entre la Russie et l’Ukraine est le premier grand pas vers la destruction de l’État russe, ainsi que l’encerclement de toute la frontière russe par des conflits militaires dans les territoires environnants. L’essentiel est de provoquer un affrontement, d’allumer le feu de la guerre, d’enserrer la Russie dans un cercle ardent de chaos.

Les Etats-Unis visent à faire de l’ensemble du territoire bordant la Russie du côté européen un tremplin pour désamorcer le potentiel militaire russe. Le rapport poursuit en disant que les bombardiers, les chasseurs, les armes nucléaires et les installations antimissiles de l’OTAN doivent être relocalisés à portée de main des principales installations stratégiques russes. L’expansion de l’OTAN réduira les risques et les coûts pour les États-Unis en attirant d’autres pays dans l’économie de l’alliance et rendra les défenses de la Russie plus vulnérables.

Les points stratégiques de ce plan ont déjà commencé à être mis en œuvre par les États-Unis en 2021. Les experts du centre analytique ont souligné que pour étendre l’influence de l’OTAN, il est nécessaire de mener des exercices des armées de l’Alliance de l’Atlantique Nord dans des territoires tampons qui ne font pas partie de l’OTAN. Le gouvernement de Kiev et les dirigeants de l’alliance ont organisé des exercices militaires sur le territoire de l’Ukraine afin de montrer leur « approche provocatrice envers la Russie ».

Les États-Unis voulaient vraiment provoquer la Russie jusqu’au moment où les forces de l’OTAN atteindraient les frontières de la Russie ou, pire encore, entoureraient les murs du Kremlin. Mais la partie russe, comme d’habitude, « s’attelle longtemps, mais roule vite ». Les provocations sans fin, les actions terroristes dans les territoires de la RPD et de la RPL ne pouvaient pas durer longtemps. Nous ne pouvions pas attendre que les États-Unis jouent suffisamment la diplomatie et étendent leur hégémonie à l’est de l’Europe jusqu’aux terres russes. Les actions de notre armée en Ukraine aujourd’hui sont le seul moyen de contenir une guerre plus sanglante, de réconcilier deux pays frères et de stopper la politique expansionniste des Etats-Unis.


RÉFÉRENCES :



Un sondage qui donne Zemmour vainqueur au second tour




Agenda du chaos : pourquoi et comment effacer la mémoire des peuples

[Source : lecourrierdesstrateges.fr]

Par Éric Verhaeghe

Je publie aujourd’hui le cinquième chapitre de l’Agenda du chaos, mon prochain livre, en cours de rédaction. Je m’intéresse aujourd’hui à l’étape du processus qui suit directement les chocs systémiques, en particulier celui du coronavirus. On se souvient que, dans la lignée des expérimentations menées dans les années 50 et 60 par la CIA sur la prise de contrôle psychique, les stratégies de confinement et de bourrage de crâne par des slogans répétés à des personnes soumises à des chocs brutaux permettent de transformer une conscience en « page blanche ». Cette stratégie d’effacement de l’identité et de reconstruction des personnalités est à l’oeuvre notamment grâce au processus d’identité numérique.

Lorsque les États-Unis ont refusé d’exclure l’adhésion de l’Ukraine à l’OTAN, alors que le gouvernement russe le demandait au plus haut niveau, l’expression de zone d’influence est revenue au galop : la Russie défendait sa « zone d’influence », concept prétendument dépassé si l’on en croit le discours de la caste mondialiste.

Selon les défenseurs du nouvel ordre mondial, la zone d’influence n’a plus de sens depuis la chute du Mur de Berlin et la dislocation du rideau de fer.

Dans le cas de l’Ukraine, cette affirmation est d’autant plus contestable que l’Ukraine et la Russie ont une histoire commune intense. Nous n’entrerons pas ici dans la complexe histoire des relations entre l’État de Kiev et son voisin, l’empire russe, qui l’a mis sous tutelle dès le dix-septième siècle.

Il n’en demeure pas moins que, en 1914, lorsqu’éclate la première guerre mondiale, l’Ukraine fait partie de l’empire russe.

Cette considération n’entraîne pas un droit absolu du pouvoir central moscovite sur le peuple ukrainien. Mais elle souligne que, du point de vue russe, l’Ukraine entretient forcément des rapports aussi complexes avec son « grand frère » que la Corse n’en entretient avec la métropole.

Ce qui importe ici, c’est le raisonnement tenu par la caste mondialiste, élite anglo-saxonne en tête, sur l’affaire ukrainienne. Dans son esprit, l’histoire n’a plus ni poids ni place. On efface l’ardoise et on recommence autre chose.

Du point de vue du Great Reset, la mémoire des peuples doit être remise à zéro, et la grande famille humaine doit organiser une sorte de partage vierge de la planète, comme si chaque génération pouvait réinventer son monde.

D’où cette incompréhension vis-à-vis de l’obsession russe de dénazification. Je mets ici à part les raisons objectives que Vladimir Poutine met en avant pour justifier la dénazification du gouvernement ukrainien, notamment la présence de nostalgiques du nazisme dans l’entourage du président Zelenski.

Je m’intéresse surtout à la compréhension de l’imaginaire russe par un Occident qui n’a pas vécu la même guerre que les héritiers des Soviétiques. En France, notamment, le traumatisme du nazisme est par nature moins fort, moins profond, qu’en Russie où plus de 20 millions de personnes sont mortes, souvent dans des conditions effroyables. Le poids de l’histoire y est encore frais.

Il faut n’avoir pas grandi dans des familles traumatisées par de terribles crimes de guerre comme l’armée allemande en a commis à la pelle, pour sous-estimer l’impact des svastika et des croix gammées sur les drapeaux des mouvements politiques alliés du pouvoir ukrainien.

C’est précisément cette mémoire-là que la caste mondialisée ne peut comprendre et qu’elle appelle à effacer, comme si tout cela n’avait plus de sens.

Choc systémique et effacement identitaire

Dans le chapitre précédent, j’ai souligné l’ambition « psychique » du Great Reset : celle de « réinitialiser » les consciences collectives par des traitements de choc qui neutralisent les défenses psychologiques des foules.

Cette stratégie n’a de sens que si elle est suivie d’un effacement des mémoires collectives, par une remise à zéro, et même une annihilation, des identités nationales.

Le projet de transformer l’humanité en une grande famille confraternelle passe évidemment par cette étape essentielle, qui consiste à javelliser les identités locales pour faire triompher une sorte de sentiment commun d’appartenance à un ordre supérieur, l’ordre planétaire, où nous serions tous égaux, voire identiques et interchangeable.

Pour y parvenir, il faut oublier ce qui fâche : les disputes historiques, les rivalités nationales, les traumatismes hérités des guerres, les sentiments privilégiés d’appartenance à un peuple, à une région, à une entité à part.

Il faut faire triompher le sentiment d’appartenance à l’humanité, occupante sans titre de notre mère commune, la Terre.

Dans cet objectif, le Great Reset de Schwab mise beaucoup sur l’activisme woke, et ses innombrables développements, comme les mouvements des peuples premiers ou la culpabilisation à tout crin de tout ce qui est blanc.

On ne sera pas non plus surpris par le soutien apporté à toutes les organisations qui favorisent l’émigration africaine de masse vers l’Europe, ou par la dénonciation outrancière de la politique de Trump vis-à-vis des Mexicains en route pour l’eldorado nord-américain.

Les frontières doivent disparaître !

Tout est mobilisé pour transformer l’émergence des États-nations, et tout particulièrement des États-nations blancs, en simple parenthèse historique. Il faudrait enjamber quelques millénaires d’histoire pour revenir à un supposé état de nature, antérieur à la colonisation, où tout le monde s’aimerait sans réserve.

Bien entendu, cette fiction historique n’a pas plus de sens que l’état de nature décrit par Rousseau en son temps.

Mais l’intention est là : inventer un « narratif » où le réflexe patriotique est déclassé, banni, disqualifié, pour justifier une grande rodomontade déracinée où tous les thèmes du Great Reset et de la mondialisation outrancière qu’il propose seront reçus triomphalement.

La question cruciale de l’identité numérique

Dans cette intention globale et mondialiste où l’individu ne doit plus être identifiable grâce à la nation à laquelle il appartient, l’identité numérique vient à point nommé pour diffuser une autre vision du monde et de l’homme.

Quoi de mieux que d’effacer ces vieux registres d’état-civil en papier, où l’identité de chacun était consignée laborieusement, pour instaurer une nouvelle ère, loin des nations, où le « numérique » permet une révolution des consciences individuelles ?

Et cette révolution paraît aujourd’hui sans limite.

L’identité numérique apparaît en effet pleine d’avantages infiniment supérieurs à la vieille identité archivistique des civilisations occidentales.

Premier avantage essentiel : l’identité numérique est déclinable et vérifiable en tous temps et en tout lieu. L’identité papier suppose des reproductions authentiques, certifiables conformes, d’un enregistrement original. L’identité numérique est transportable partout, sans aucune certification à donner. Elle est une sorte de double de la personne, qui peut la suivre fidèlement partout où elle passe.

Pas besoin de procédure complexe de vérification : les procédés de reconnaissance faciale permettent désormais de savoir qui est qui avec une certitude au moins égale à la vérification actuelle de l’identité « traditionnelle », pour des coûts inférieurs. Une photographie simple du visage est prise, et hop ! on sait qui on a devant soi.

Mais il s’agit là d’un avantage pour ainsi dire « annexe ».

L’avantage majeur de l’identité numérique est évidemment le croisement de fichiers : sur un support réduit à quelques semi-conducteurs, c’est-à-dire totalement miniaturisé, et un jour réduit à un simple signal envoyé vers le « cloud », il est possible de stocker toute la vie d’une seule personne.

Autrement dit, un simple moyen d’identification permet désormais de tout savoir sur l’état de santé, sur le casier judiciaire, sur la situation bancaire, sur l’historique administratif, d’une seule personne.

A-t-elle été condamnée à de la prison ? A-t-elle « oublié » de payer ses impôts ou une amende pour excès de vitesse ? A-t-elle un cancer ? A-t-elle le SIDA ? Est-elle pro-Poutine ? Toutes ces questions peuvent trouver leur réponse, sous une forme plus ou moins élaborée, dans un support numérique simple et quasiment invisible. Il peut s’agir d’une carte d’identité avec une puce comme une carte de crédit, ou bien d’une puce injectée sous la peau à l’occasion d’un vaccin, ou bien d’un profil de visage reconnaissable avec une caméra.

Nous n’en sommes qu’au début de cette dystopie technologique. Dans les années à venir (pas si lointaines), le pire est à craindre sur la surveillance des individus par une intelligence artificielle.

Mais, d’ores et déjà en France, le législateur a finalement validé le principe d’une reconnaissance faciale en temps réel par drone. Autrement dit, il suffit que la police fasse survoler chaque rue par un drone pour que celui-ci filme les passants et établisse une correspondance automatique entre les visages qu’il filme et les données qu’un ordinateur en réseau stocke sur chaque visage.

La police est en capacité d’identifier, rue par rue, les repris de justice, les dissidents, les fraudeurs fiscaux, qui battent le pavé de n’importe quelle rue ou de n’importe quelle manifestation.

Elle est aussi en capacité d’identifier les non-vaccinés qui sortiraient d’un restaurant peu regardant, ou qui fréquenteraient, le jour où cela sera décidé, un quartier qui leur est interdit.

On peut même imaginer un drone programmé pour relever l’identité de tous les impétrants, pour les photographier et préparer leur verbalisation automatique.

Longtemps, on a pu penser que ces idées relevaient du cauchemar. Elles sont devenues réalité sans que nous n’y prenions garde, avec l’accord du juge pour fouler aux pieds les anciennes protections qui interdisaient de mélanger les fichiers et les données afin de protéger la vie privée.

Le projet d’identité numérique européenne

Dès le mois de juin 2021, en pleine tourmente de COVID, la présidente allemande de la Commission Européenne, Ursula von der Leyen, présentait un projet d’identité numérique européenne.

Ce projet est heureusement baptisé « wallet », c’est-à-dire portefeuille en anglais.

Il est bien évidemment présenté comme une simplification massive de la vie quotidienne : plus besoin de se promener avec un vieux passeport ou une vieille carte d’identité, auxquels on ajoute un permis de conduire, un carte de banque et une carte de sécurité sociale.

Désormais, tout cela sera ramassé en un seul document : le « wallet » ! quel bonheur ! quelle simplicité !

Donc, il sera possible de rassembler toute une vie sur un seul support.

D’abord la vie administrative, avec l’état-civil « classique » comportant le nom, le prénom, les lieu et date de naissance, et toutes ces choses que l’on trouve sur une carte d’identité à l’ancienne.

Ensuite, les données sanitaires, qui sont devenues incontournables avec les épidémies survenues malencontreusement ces dernières années. Bien entendu, la donnée de santé privilégiée dans un monde où la Fondation Gates est devenue essentielle est le « carnet de vaccination » dont plusieurs formats ont d’ailleurs été testés. En Afrique et en Suède, il existe déjà des puces injectables sous la peau qui permettent de tout savoir, par simple lecture numérique, sur l’état de vaccination de la personne.

Enfin, les données bancaires, y compris les autorisations de paiement, qui permettront de valider l’ordre de transaction passé auprès de n’importe quel fournisseur.

Ainsi, un seul support permettra de tout faire, y compris des vérifications annexes mais importantes, comme la détention d’un permis de conduire ou d’une carte de réduction pour les transports.

Il faut bien comprendre que, technologiquement, ces formules ne posent pas de problème aujourd’hui, en elle-même.

La seule difficulté matérielle qu’elles soulèvent, c’est la correspondance, le « dialogue » entre des bases de données différentes, parfois technologiquement incompatibles.

Mais il ne s’agit ici que de détails techniques. En soi, la technologie est parfaitement maîtrisée.

L’obstacle majeur tient plutôt au droit démocratique : un ordinateur central, à la main d’un gouvernement, c’est-à-dire de la police, peut-il tout contrôler sans mettre en péril les libertés fondamentales ?

Pour la caste mondialisée, la réponse est nébuleuse. Formellement, les cours souveraines comme le Conseil d’Etat ou le Conseil Constitutionnel adorent regarder le bout de leurs chaussures lorsque la question leur est posée en toute bonne foi. En leur for intérieur, les juges savent qu’ils valident une violation profonde des Droits de l’Homme lorsqu’ils autorisent l’État à vérifier à la fois l’identité des personnes, leur situation de santé et leur habilitation bancaire à engager telle ou telle dépense.

Mais un empêchement dont personne ne connaît encore l’origine exacte les dissuade d’assumer leur mission historique de gardien des libertés et les pousse à ne voir aucun obstacle démocratique dans ces nouvelles procédures.

On peut donc penser, pour les prochains mois, que l’avènement du « wallet » européen ne suscitera aucune difficulté majeure. Progressivement se mettra en place une identité européenne qui permettra de tout savoir à chaque instant sur chaque individu, sans que personne ne puisse formuler la moindre objection.

Au passage, on notera que ce projet de la Commission ne repose sur aucun mandat explicite donné par le moindre traité. Il ne repose non plus sur aucune consultation de la population européenne, au demeurant largement (et habilement) tenue à l’écart de ces projets structurants développés au moment où l’attention était rivée sur le virus et sur ses potentielles conséquences létales.

Cette somme de lâchetés propres aux États-membres, qui valident un processus non démocratique, fondée sur l’idée que l’Europe est notre avenir indépassable, montre que la prise de pouvoir par la Commission Européenne sur ses États-membres correspond d’abord à une sorte d’épuisement de ces États. Sous leur forme actuelle, ils n’ont plus la force d’exister et ils se résignent, par usure, à laisser une structure supranationale comme la Commission Européenne usurper leur pouvoir.

Qu’une identité européenne se mette en place simplement parce que les États membres de l’Union déclarent forfait et n’ont plus la force de se battre est déjà, en soi, le signal très négatif d’une menace qui pèse sur nos libertés. Une technostructure a pris le pouvoir, que les gouvernements démocratiquement élus ne cherchent plus à contester.

[Voir aussi :
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La surveillance numérique – le vrai motif derrière la pression pour vacciner les enfants
La solution finale. Numérisation complète. « La codification QR du monde »
Les Québécois en route vers une identité numérique par reconnaissance biométrique
Philippe de Villiers : « Le Grand Reset, c’est le contrôle total »
Le premier ministre de l’Ontario annonce la fin du passeport vaccinal en janvier 2022 ? Voici pourquoi !]

Mise en place du crédit social

Nous reviendrons plus loin sur la mise en place du crédit social à la chinoise, en évoquant par exemple le passeport vaccinal.

Mais il est important de noter les possibilités technologiques que le « wallet » offrira au développement de ce crédit social.

D’une part, le « wallet » collectera toutes les données nécessaires à sa mise en place : données bancaires, données sanitaires, données d’état-civil.

Grâce à cet outil européen, il sera possible d’empêcher un non-vacciné de prendre l’avion pour partir à l’étranger, simplement en signalant aux services de douane que la personne n’est pas en règle pour sortir des frontières. Il sera aussi possible de l’empêcher d’aller au restaurant, ou au musée, en bloquant les paiements du non-vacciné dans ces endroits.

Mais cette possibilité sera également ouverte au passeport écologique. Supposons que, pour limiter notre dépendance au pétrole russe ou au pétrole, tout simplement, un gouvernement décide de réduire la consommation individuelle et considère, par exemple, que les personnes ne peuvent plus parcourir que 3.000 kilomètres annuels en voiture individuelle, au rythme de 8 litres moyens de consommation aux 100 kilomètres, cela limite pratiquement la consommation annuelle d’essence à 240 litres.

Grâce au wallet, il sera possible de bloquer tout achat de carburant au-delà de 240 litres annuels…

Il ne s’agira pas d’une interdiction générale de consommer. Il s’agira seulement d’interdire la consommation spécifique d’un produit (par exemple le carburant), pour une quantité spécifique. Ce ciblage sera rendu possible grâce au croisement très précis des données numériques.

Bien entendu, ce qui est possible sur la question écologique (dont nous ne donnons qu’un exemple), sera possible sur une myriade d’autres domaines. La possibilité offerte à la Commission Européenne de mélanger dans une seule utilisation des données personnelles relevant de l’état-civil et des données bancaires, ouvrira des possibilités très larges de contrôle des populations.

[Voir aussi :
Ma femme a du crédit
La France, une dictature avec crédit social à la chinoise ou une dictature chinoise avec crédit social ?
La Chine étend son crédit social à l’international
Un pas de plus au Canada vers l’achèvement du Nouvel Ordre Mondial — Projet de loi C-273 : Le revenu de base universel, ou l’amorce de la Grande Réinitialisation vers le crédit social et le communisme international]

L’effacement de la mémoire nationale

Mais, serions-nous tenté de dire, ces utilisations de données numériques ne sont qu’une goutte d’eau par rapport à l’objectif fondamental de l’identité européenne : la mise en place d’un état-civil européen qui concurrencera directement les états-civils nationaux, pour finalement les remplacer.

Bien entendu, le grand remplacement des états-civils nationaux n’interviendra ni dans les cinq ans, ni dans les dix ans à venir. Il s’agira d’un processus très long, pour ainsi dire séculaire. Mais ce qui compte, c’est que la Commission l’ait enclenché dès maintenant.

Il faudra également plusieurs années de « confiance » pour que les états-civils nationaux se dissolvent dans l’état-civil européen ; il leur faudra de nombreux petits pas. Mais la voie est tracée : progressivement, l’on constatera qu’il ne sert à rien d’avoir des « enregistrements » nationaux aux fonctionnalités limitées, et concurremment une identité européenne à la fonction large. Donc, les états-civils nationaux tomberont en désuétude, en tant que tels, et ils céderont la place à l’état-civil européen, celui qui nous simplifie la vie et qui permet d’accélérer le glissement de la société démocratique de liberté, vers la société « great resetée » d’autorisation.

Ainsi, sans qu’on n’y prenne garde, le lien pour ainsi dire instinctif entre l’identité dont la personne a conscience et son sentiment d’appartenance patriotique se relâchera pour être transféré vers une appartenance européenne. Dès la naissance, les personnes ne se sentiront plus françaises, ou allemandes, ou italiennes, ou irlandaises.

La machine est en marche, avec sa puissance extraordinaire d’oubli. Si l’on admet l’hypothèse que l’âge médian de la population se situe entre 40 et 45 ans (40 pour les hommes en France, et 43 ans pour les femmes), il faudra donc attendre 2070, environ, pour qu’une majorité d’Européens ait connu le nouveau système plutôt que l’ancien.

Là encore, il faut se garder de tout esprit de système. Il est très probable que, pendant de nombreuses décennies, et peut-être de nombreux siècles, les Européens se souviendront de leurs racines allemandes ou françaises, ou espagnoles, ou suédoises. Mais ils réagiront comme les Français d’aujourd’hui par rapport à leur région : même s’ils se sentiront français par de nombreux aspects, leur identité première sera européenne. Et cette bascule interviendra probablement à partir de 2070.

Que l’on songe à un Occitan aujourd’hui : certes, il a un sentiment d’appartenance à l’Occitanie, certes il reproche à la France d’empêcher l’apprentissage de sa langue régionale. Mais il paie sans rechigner ses impôts et ses cotisations sociales à la France, et il attend que la solidarité nationale s’exerce à son avantage. Lorsqu’une tempête frappe ses récoltes, il demande à la France de l’aider, et non à l’Occitanie.

Ce glissement du régional vers le national français se fera progressivement au profit de l’Europe, si rien n’est fait pour briser cette logique.

Et la mise en place d’un état-civil européen correspond en tous points à cette logique de déport vers l’instance européenne à la place de l’instance nationale.

On sait ce qu’elle emporte in fine : un processus long d’oubli ce qu’est la nation, ce que sont ses bienfaits, au profit d’une logique européenne.

Tel est l’agenda caché de la Commission Européenne, qui se porte d’autant mieux qu’il n’est discuté par personne, et qu’aucun membre de la caste n’a l’audace de solliciter une délibération démocratique sur son déroulement.

Autant dire que l’effacement des mémoires nationales est en route, avec la complicité des dirigeants nationaux eux-mêmes !

L’identité européenne : un enjeu industriel

Selon nos bonnes vieilles traditions, un état-civil, c’est un fonctionnaire payé avec le denier public (après avoir été, pendant plusieurs siècles, un prêtre) qui consigne précieusement, rigoureusement, l’identité de chaque personne qui naît sur le ressort de sa commune.

L’identité numérique fonctionne différemment, car elle ne sert pas seulement à enregistrer, mais aussi à identifier, à connaître et à autoriser.

Il faut donc, en plus des personnes qui enregistrent les naissances et les grands actes de la vie (comme le mariage, le veuvage ou le décès), des personnes qui mettent un visage en face du nom, et des personnes qui recoupent les fichiers (c’est-à-dire qui donnent les autorisations pour les partages de données), puis qui déterminent les règles d’autorisation (une telle non-vaccinée ne peut plus voyager, un tel, à jour de ses impôts et de ses vaccins, peut emprunter de l’argent à une banque).

Le projet est d’ampleur. Il suppose des compétences que, majoritairement, les administrations n’ont pas acquises, faute d’avoir anticipé l’évolution des technologies.

Donc, on fait appel au « secteur privé ».

Dans ce domaine, il existe plusieurs prestataires désireux de bien faire. Tous ont la particularité de pousser au croisement des méthodes d’identification, c’est-à-dire à la complémentarité entre méthode de stockage des données, de requêtage, et d’identification.

Autrement dit, les prestataires informatiques se battent pour offrir un « hébergement » sécurisé comme on dit désormais, pour les données sensibles comme les données bancaires ou de santé (en principe très réglementées), et des technologies qui permettent d’identifier les personnes auxquelles ces données correspondent.

Dès lors que la planète compte plusieurs milliards d’humains, dans l’hypothèse où la donne individuelle ne serait monnayée qu’un euro par an et par habitant, voilà un marché de plusieurs milliards d’euros annuels qui se dessine pour les prestataires capables d’y avoir accès.

En Europe, l’industriel Thalès a consenti aux investissements nécessaires pour s’imposer comme le « régional de l’étape » face aux entreprises américaines et chinoises.

Ces investissements représentent plusieurs centaines de millions d’euro.

On comprend que ce marché de l’identité numérique est tout sauf une pacotille. Il est un enjeu de souveraineté, mais aussi un enjeu technologique et, bien entendu, un enjeu financier.

Car le débat en suspens ne porte pas seulement sur l’identité des personnes, mais sur la faculté de les traiter différemment selon les données dont on dispose à leur propos (ce qu’on appelle le crédit social à la chinoise). Certains auront tous les droits, mais d’autres non. Encore faut-il savoir classer les citoyens sans se tromper.

Tout cela suppose des développements technologiques colossaux, mêlant utilisation des données et technologies fines de reconnaissance. La moindre erreur dans un visage peut poser des problèmes juridiques majeurs, notamment des problèmes d’indemnisation si la personne « innocente » a été lésée.

Le passe sanitaire, une expérimentation

On le comprend, la mise en place de l’identité numérique ne sera pas qu’une affaire de règlement juridique. Elle supposera de choisir un prestataire informatique capable de maintenir un système extrêmement lourd, dans des conditions de fiabilité satisfaisantes.

Peu d’acteurs sont capables de jouer ce rôle aujourd’hui. Le Français Thalès est évidemment candidat.

Cela suppose de sa part une préparation technique et des moyens financiers, avec des « répétitions » grandeur nature.

Nous ne pouvons ignorer que le passeport sanitaire d’abord, le passeport vaccinal ensuite, ont servi de répétition générale à la préparation de ces grands dispositifs.

Thalès s’est proposé comme prestataire à chaque étape d’un processus qui n’aurait pu exister si les cabinets de conseil de type Mc Kinsey, qui ont proposé sa mise en place, n’avaient su pouvoir s’appuyer sur des prestataires industriels capables de les mettre en œuvre dans la durée.

Pour l’instant, la plus grande opacité règne les avantages financiers dont Thalès a bénéficié dans le cadre de ce dispositif, et le gouvernement français est particulièrement avare de communications sur le sujet.

Ce qui est sûr, c’est que Thalès et sa nébuleuse de filiales créées dans ce domaine, ont développé des technologies de plus en plus poussées pour remplacer le passeport papier traditionnel par des outils sophistiqués à base de reconnaissance faciale.

Thalès se targue d’avoir d’ores et déjà décroché les marchés libanais ou camerounais.

Mais les perspectives sont énormes.

Les aéroports d’Orly à Paris et de Saint-Exupéry à Lyon ont par exemple testé la technologie d’embarquement à partir de la reconnaissance faciale développée par l’entreprise Idémia. Or, qui est Idémia ? Une entreprise née du rapprochement entre Safran et Oberthur, que Thalès projette de racheter.

Mais il y aurait long à dire sur les activités d’Idemia par elle-même. Il ne faut jamais oublier que cette entité issue de Safran n’aurait pas existé sans Advent International, un fonds d’investissement proche de la CIA.

Tous ces élément disparates évolueront bien entendu avec le temps.

Il n’en reste pas moins que le marché de l’identité numérique est hautement disputé par des acteurs qui ont des activités très proches du domaine de la sécurité, et des services de sûreté. C’est en soi un indice du caractère hautement stratégique de cette activité.

Faut-il en déduire que le passeport vaccinal est une étape utile à des prestataires comme Thalès pour consolider la construction d’une identité numérique globale, et d’un passeport sanitaire indissociable des activités de sécurité ? Très sûrement, nous semble-t-il.

En 2019, il était déjà question que le marché de la reconnaissance faciale génère 7 milliards $ de revenus annuels dès 2024, avec un potentiel doublement du marché tous les 7 ans.

Cette évolution s’est probablement accélérée avec l’arrivée du COVID (qui constitue, pour ce marché, une véritable bénédiction) en 2020.

En 2019, on comptait moins d’une quinzaine de prestataires sur ce marché, dont deux Français : Accenture (grand acteur du passe sanitaire, puis du passe vaccinal) et Thalès, à travers Gemalto.

On notera qu’en 2020, Accenture a annoncé un partenariat avec Microsoft dans le domaine de l’identité numérique fondée sur la blockchain. Accessoirement, Accenture a bénéficié de plusieurs marchés publics pour la mise en place de la stratégie vaccinale.

Tous ces univers qui collaborent étroitement avec le gouvernement font donc un pari économique à long terme sur le développement de l’identité numérique, et sur ses différentes formes comme le passeport vaccinal. On peut imaginer qu’aucune entreprise ne réalise ces investissements sans une assurance minimale sur la durabilité des marchés qui s’ouvrent.

Tout ceci laisse à penser qu’une opération comme le passeport vaccinal n’a pas été décidée sans une intervention des acteurs capables d’en tirer profit à terme. Et surtout, l’on peut penser que, compte tenu des intérêts économiques en jeu, et spécialement des intérêts économiques français, le maintien du passe vaccinal risque fort de devenir une opération financière importante qui interférera avec les décisions publiques.

Capitalisme et identité nationale

Nous touchons ici aux raisons concrètes pour lesquelles les grands acteurs du capitalisme souhaitent plus ou moins discrètement la disparition des États-nations et leur remplacement par de grandes entités multilatérales mondialisées, comme l’Union Européenne.

C’est ne pas seulement une affaire d’idéologie, comme si certains aimaient les nations, et d’autres leur préféraient des instances multilatérales, comme si certains aimaient le protectionnisme, et d’autres lui préféraient le libre échange pour des raisons purement idéologiques.

Au-delà de ces questions de préférence ou d’intellect, il y a des questions de profit et de rentabilité.

La vieille identité nationale ne rapporte plus rien ou pose des problèmes de rentabilité, dans la mesure où des projets comme l’identité numérique supposent des investissements colossaux qui trouvent difficilement leur amortissement s’il faut déployer des trésors d’énergie pour les commercialiser ensuite auprès d’États impécunieux.

Il est plus rentable de vendre directement une solution unique à toute l’Union Européenne, ou aux États-Unis, ou à la Chine, ou à l’Inde, et d’exploiter ces solutions avec ces grands ensembles.

En outre, doter une entité comme l’Union Européenne d’un nouvel état-civil, c’est partir d’une terre vierge, d’une certaine façon. Pour y parvenir, il suffit de négocier avec la Commission, et non avec 27 ou 28 États différents, aux langues parfois exotiques. La Commission a par ailleurs tout à gagner, dans la construction de sa légitimité, à s’emparer de cette nouvelle fonction qui étend son pouvoir.

En quelque sorte, l’Europe est une terre de mission pour ces projets numériques.

Ce serait donc une erreur de croire que le goût des grandes entreprises transnationales pour le libre-échange ne relève que de l’opinion ou de l’idéologie. Il relève directement des intérêts économiques de ces entreprises, qui comptent bien se tailler la part du lion dans des marchés gigantesques qu’elles négocient directement avec la bureaucratie bruxelloise.

Une mécanique importante est à comprendre ici, qui explique la fascination d’un Klaus Schwab et de son Great Reset pour l’Union Européenne.

Cette fascination ne se réduit pas à la question théorique du libre-échange, qui serait plus prospère que le protectionnisme. Elle s’explique surtout par l’intérêt financier et commercial direct que ces entreprises trouvent à négocier des marchés avec une commission triomphante par-dessus l’épaule des États-nations.

Pour de nombreuses entreprises, l’Europe comme construction multilatérale est un nouvel eldorado qui ringardise les États-nations, comme la transition écologique est un nouvel eldorado qui ringardise les anciennes activités industrielles.

Bien entendu, ceci n’exclut pas un soutien idéologique par principe au libre-échange ou à des doctrines économiques de ce genre. L’un n’exclut pas l’autre, et la question du libre-échange excède largement la question de la seule construction européenne.

Mais cette construction présente une spécificité dont il ne faut pas sous-estimer l’importance. Elle offre des débouchés nouveaux concernant plusieurs centaines de millions d’habitants, tous plus riches que le reste de la planète.

En soi, il s’agit d’une bonne raison pour soutenir massivement l’Europe contre le « populisme » ou le « souverainisme ».

Bien évidemment, cette Europe-là, si juteuse pour les nouveaux contrats, peut servir de modèle idéal pour le reste du monde. Après tout, pourquoi se priver de tant de marchés potentiels dans les années à venir ?

Ainsi, l’on comprend que l’effacement des identités collectives et leur remplacement par une nouvelle identité « mondialiste », à l’issue d’un processus de chocs systémiques savamment infligés et entretenus, est une affaire dont beaucoup espèrent tirer profit.

Nous ne sommes pas ici dans un conflit intellectuel entre deux visions du monde. Nous sommes dans une affaire de profits, et de retour à leur hausse tendancielle.

Il me semble que ne pas comprendre l’enjeu financier que représente la construction du multilatéralisme contre les identités nationales, c’est se priver d’une clé prosaïque, terriblement matérialiste, mais absolument éclairante, pour lire l’évolution de notre époque.  




Charles Gave – Sanctions économiques : « La Russie peut tenir deux ans, la France deux mois ! »

[Source : Sud Radio]




Custine et les racines du conflit entre Russes et Occidentaux

Par Nicolas Bonnal

Les lettres de Custine sont une démonstration géopolitique du présent permanent : dans les années 1830-40 le « monde moderne » se forme — et comme dit Guénon, au moment où on abuse du mot, la « civilisation » au sens réel et traditionnel disparaît.

À ce moment se créent le combat et le thème de la russophobie. Custine incarne cet ordre libéral à qui la Russie répugne. Et cela donne ces lignes sur le Russe :

« Le despotisme complet, tel qu’il règne chez nous, s’est fondé au moment où le servage s’abolissait dans le reste de l’Europe. Depuis l’invasion des Mongols, les Slaves, jusqu’alors l’un des peuples les plus libres du monde, sont devenus esclaves des vainqueurs d’abord, et ensuite de leurs propres princes. Le servage s’établit alors chez eux non seulement comme un fait, mais comme une loi constitutive de la société. Il a dégradé la parole humaine en Russie, au point qu’elle n’y est plus considérée que comme un piège : notre gouvernement

vit de mensonge, car la vérité fait peur au tyran comme à l’esclave. Aussi quelque peu qu’on parle en Russie, y parle-t-on encore trop, puisque dans ce pays tout discours est l’expression d’une hypocrisie religieuse ou politique. »

« L’autocratie, qui n’est qu’une démocratie idolâtre, produit le nivellement tout comme la démocratie absolue le produit dans les républiques simples. »

Custine voit déjà le futur « homo sovieticus » de Zinoviev et il décrit le Russe comme un automate :

« Ce membre, fonctionnant d’après une volonté qui n’est pas en lui, vit autant qu’un rouage d’horloge ; on appelle cela l’homme, en Russie… La vue de ces automates volontaires me fait peur ; il y a quelque chose de surnaturel dans un individu réduit à l’état de pure machine. Si, dans les pays où les mécaniques abondent, le bois et le métal nous semblent avoir une âme, sous le despotisme les hommes nous semblent de bois ; on se demande ce qu’ils peuvent faire de leur superflu de pensée, et l’on se sent mal à l’aise à l’idée de la force qu’il a fallu exercer contre des créatures intelligentes pour parvenir à en faire des choses ; en Russie j’ai pitié des personnes, comme en Angleterre j’avais peur des machines. Là il ne manque aux créations de l’homme que la parole ; ici la parole est de trop aux créatures de l’État. »

Petite pointe involontairement humoristique :

« Ces machines, incommodées d’une âme, sont, au reste, d’une politesse épouvantable ; on voit qu’elles ont été ployées dès le berceau à la civilité comme au maniement des armes… »

On fait souvent de Poutine un grand joueur d’échecs. Custine écrit déjà :

« Cette population d’automates ressemble à la moitié d’une partie d’échecs, car un seul homme fait jouer toutes les pièces, et l’adversaire invisible, c’est l’humanité. On ne se meut, on ne respire ici que par une permission ou par un ordre impérial ; aussi tout est-il sombre et contraint ; le silence préside à la vie et la paralyse. Officiers, cochers, cosaques, serfs, courtisans, tous serviteurs du même maître avec des grades divers obéissent aveuglément à une pensée qu’ils ignorent ; c’est un chef-d’œuvre de discipline ; mais la vue de ce bel ordre ne me satisfait pas du tout, parce que tant de régularité ne s’obtient que par l’absence complète d’indépendance. »

Un seul cerveau contrôle tout le monde :

« Parmi ce peuple privé de loisir et de volonté, on ne voit que des corps sans âmes, et l’on frémit en songeant que, pour une si grande multitude de bras et de jambes, il n’y a qu’une tête. »

Et Custine prévoit aussi la Révolution russe :

« Le pouvoir exorbitant et toujours croissant du maître est la trop juste punition de la faiblesse des grands. Dans l’histoire de Russie personne, hors l’Empereur, n’a fait son métier ; la noblesse, le clergé, toutes les classes de la société se sont manqué à elles-mêmes. Un peuple opprimé a toujours mérité sa peine ; la tyrannie est l’œuvre des nations. Ou le monde civilisé passera de nouveau avant cinquante ans sous le joug des barbares, ou la Russie subira une révolution plus terrible que ne le fut la révolution dont l’Occident de l’Europe ressent encore les effets. »

Ceci dit il prévoit une guerre avec supériorité russe à la clé :

« Lorsque notre démocratie cosmopolite, portant ses derniers fruits, aura fait de la guerre une chose odieuse à des populations entières, lorsque les nations, soi-disant les plus civilisées de la terre, auront achevé de s’énerver dans leurs débauches politiques, et que de chute en chute elles seront tombées dans le sommeil au dedans et dans le mépris au dehors, toute alliance étant reconnue impossible avec ces sociétés évanouies dans l’égoïsme, les écluses du Nord se lèveront de nouveau sur nous, alors nous subirons une dernière invasion non plus de barbares ignorants, mais de maîtres rusés, éclairés, plus éclairés que nous, car ils auront appris de nos propres excès comment on peut et l’on doit nous gouverner. »

Une génération plus tard, Ernest Renan écrira à ce propos :

« Le Slave, dans cinquante ans, saura que c’est vous qui avez fait son nom synonyme d’esclave : il verra cette longue exploitation historique de sa race par la vôtre, et le nombre du Slave est le double du vôtre, et le Slave, comme le dragon de l’Apocalypse dont la queue balaye la troisième partie des étoiles, traînera un jour après lui le troupeau de l’Asie centrale, l’ancienne clientèle des Gengis Khan et Tamerlan. »

https://www.gutenberg.org/ebooks/25755




François-Xavier Bellamy : « Le transhumanisme est d’abord une détestation de l’humain »

[Source : genethique.org]

« La volonté de tout transformer atteint aujourd’hui sa dernière frontière : l’homme lui-même. » C’est le constat de François-Xavier Bellamy, philosophe et député européen, dans un entretien à l’Osservatore Romano.

« Si rien ne nous convient dans le réel, l’homme lui-même doit être transformé », décrypte-t-il. Car « le rêve du transhumanisme n’est rien d’autre que le projet de ce changement appliqué à l’auteur du changement lui-même : il s’agit de vaincre les frontières qui limitent son mouvement, d’éliminer les rigidités, les pesanteurs de la vie humaine. » (cf. Le sens des limites)

Deux grandes limites : le sexe et la mort

« Les deux grandes limites que nous tentons de dépasser sont celles que les humains ont expérimentées, et qui les ont éprouvés, depuis la nuit des temps : le sexe, et la mort », explique le philosophe. « La première frontière est le sexe, parce que l’altérité sexuelle fait que je ne peux pas être le “tout” de l’humanité, que je ne peux pas donner la vie seul. Et la seconde est la mort – il ne s’agit plus de la repousser par la médecine, mais d’abolir définitivement la mort organique, la mort du corps. »

« Le transhumanisme est d’abord une détestation de l’humain », juge François-Xavier Bellamy. Car « vouloir tout changer, c’est haïr ce que nous sommes, ce que nous avons reçu ». « Cet espoir d’un progrès n’est en réalité que le symptôme du mépris que nous exprimons envers l’être humain, analyse-t-il, si un humain 2.0 est nécessaire, c’est parce que l’humain 1.0 n’est pas assez bon. »

L’échec annoncé du transhumanisme

« La guerre de l’homme contre l’humain qu’est le transhumanisme est vouée à l’échec, prévient le député, car elle ne s’arrêtera jamais. Si nous n’avons plus précisément un but à atteindre, nous ne pourrons qu’être structurellement insatisfaits du point où nous sommes arrivés – après l’humain 2.0, nous aurons l’humain 3.0, tout comme nous avons eu la première version de l’iPhone, avec lequel on était admiré de tous il y a quinze ans, et qui nous rendrait aujourd’hui ridicules ».

« La technologie remplace constamment ses propres produits et crée ainsi une insatisfaction structurelle, rappelle-t-il, il en sera de même pour l’humain. Nous n’en aurons jamais assez, nous ne serons jamais comblés, et nous ne serons plus capables d’habiter l’expérience qui nous a été donnée ».

Gérer l’inéluctable ou défendre une réforme parce qu’elle est juste ?

« Ce qui me frappe au Parlement européen, explique François-Xavier Bellamy, c’est qu’il n’y a pas de débat sur les finalités. » Il n’y est question que de « gérer ce qui est toujours décrit comme “inéluctable ».

Pourtant, « on ne devrait pas défendre une réforme parce qu’elle s’impose », rappelle le député, « mais on devrait défendre une réforme parce qu’elle est juste, parce qu’elle est bonne, parce qu’elle sert une idée de l’homme, de son bonheur, de son bien ». « La question que nous devrions nous poser n’est pas de savoir si nous devons avancer ou non, mais vers où aller, quel est notre but, interpelle-t-il. La politique commence là. » (cf. Présidentielles 2022 : premières prises de position en matière de bioéthique).

Source : Osservatore romano, Alessandro Vergni (20/01/2022) – Photo : iStock




Anne-Laure Bonnel : Pourquoi je suis partie en 2015 dans le Donbass…

[Source : Annelaure.bonnel]

Pourquoi je suis partie en 2015 dans le Donbass, et ce j’avais écrit à l’époque à mes confrères…

Je lus une note du gouvernement avec stupéfaction. Il s’agissait d’un texte d’une dizaine de lignes censé encourager les combattants ukrainiens à détruire tout sur leur passage. Il promettait aux soldats qui « élimineraient » les insurgés d’obtenir leur terre. Puis le discours de Porochenko, puis ce journaliste appelant à tuer 1,5 million de personnes à l’Est.

Aiguillonnée par la lecture d’un pareil avertissement et résolue à gagner le Donbass, je prépare mon départ. Nous arrivons par la Russie. Kiev interdit notre passage. Les frontières avec l’Ukraine sont coupées. Les territoires autonomes sont mis en quarantaine.

Nous traversons la frontière. Partout des voitures calcinées, des arbres détruits, des villages coupés du monde. Il fait froid. Il neige. Il n’y a ni gaz ni électricité. Ni eau potable. Partout des routes bombardées. Inutilisables. On crève une fois, on crève deux fois, on crève trois fois. Immédiatement j’étais frappée par la population civile. Anéantie. Errante sur les routes. Chaque maison que je parvenais à percevoir était détruite. La guerre, ce non-sens meurtrier, devient absurdité absolue qui repousse les limites de notre entendement lorsqu’elle affecte de la sorte des civils.

Nous avons plongé au cœur de cette trop ignorée partie du monde qui croule sous les bombes. Cette partie du monde dont les habitants tombent, parfois défigurés, tout en tombant dans l’indifférence la plus totale. Ces bombes, nous les avons entendues de près. Nous avons perçu leurs sifflements assourdissants. Nous avons contourné leurs séquelles.

L’Ukraine est aujourd’hui en pleine guerre civile. Et comme son nom l’indique, les premières victimes de ce genre de guerre sont les civils. Nous les avons rencontrés. Ils nous ont parlé. Visites. Hôpitaux, zones sinistrées, commandants de l’armée, gouvernement. Chacun se raconte. Hurle, explique, pleure. La faim, partout. Le froid. Plus de médicaments.

Tous les soirs le bruit des bombardements. Mon lit tremble. Voiture. Visite d’abris. Indescriptible. On longe les rues désertes. Des chiens errants. Et puis ce bruit, ça vient de tomber sous nos yeux. Des corps déchiquetés.

La guerre. Qu’en dire ? Qu’en penser ? Après la mort, qu’elle ne cesse de côtoyer, n’est-ce pas le premier mot dont on ne peut prétendre pouvoir parler sans l’avoir vécue ? Ou, du moins, observée ? La guerre, c’est d’abord des hommes. Armés. Des tenues de camouflage, des grenades, des mitraillettes… La guerre, c’est aussi des engins. Bruyants. La guerre, c’est des bombes, et des bombardements. Les peurs et les courses intempestives pour aller se mettre dans des abris. De fortune, ou pas. Ce sont des cris d’enfants, aussi, des « Tah-boum, tah-boum ! ». Tristes onomatopées que je ne souhaite à aucun autre de partager…

La guerre, c’est de la peur, des larmes et du sang. Mais c’est aussi de la poussière, des bruits et de la destruction. Beaucoup de poussière, de bruits et de destruction. C’est des cadavres à-même le sol, ou ensevelis. Des corps démembrés, amputés, des femmes et des bébés qui hurlent, leur douleur ou leurs craintes… celles d’avoir perdu un être cher. Peut-être. Car la guerre, c’est aussi l’incertitude. L’isolement. L’incapacité à communiquer, à savoir. C’est la perte de repères ultime, la relativisation poussée à l’extrême, parce que le dernier fil tendu entre la vie et la mort. Entre l’être et le néant. Oui, la guerre, c’est sans doute le plus inhumain des fléaux humains.

Peut-on faire pire que la guerre civile ? C’est une errance sans but ni fin. Au Donbass, on meurt. Triste ironie, on meurt sans vraiment savoir pourquoi. Au Donbass, on meurt, oui. Dans une indifférence crasse. Et aujourd’hui tout s’effondre. 2022.




Aller en Ukraine est «illégal et inutile pour l’armée et la population», rappelle le chef des armées britanniques

[Source : leparisien.fr]

[Photo : Londres, dimanche.
L’amiral Tony Radakin, chef des armées britanniques, a appelé à ne pas provoquer la Russie en allant combattre en Ukraine.
REUTERS/Henry Nicholls]

Par Le Parisien avec AFP 
Le 6 mars 2022

C’est une question que se posent de nombreux habitants d’Europe : pourquoi ne pas intervenir en Ukraine ? En ce sens, le chef d’état-major des armées britannique, l’amiral Tony Radakin, a en partie répondu ce dimanche. Il a estimé qu’il était « illégal et inutile » pour des Britanniques d’aller combattre contre l’invasion russe de l’Ukraine, après l’appel de Kiev aux volontaires étrangers.

« Nous avons été très clairs sur le fait que commencer à aller en Ukraine est illégal ainsi qu’inutile pour l’armée et la population britanniques », a-t-il déclaré à la BBC. Tony Radakin a, à son tour, rejeté l’appel de l’Ukraine à une zone d’exclusion aérienne, affirmant que cela n’aiderait pas sur le plan tactique et pourrait aggraver les combats.

Concernant les Britanniques souhaitant se joindre au combat, l’amiral Radakin a déclaré que le « bruit des coups de feu » n’était pas « quelque chose vers lequel vous voulez vous précipiter », et a exhorté les gens à soutenir l’Ukraine de manière sensée depuis le Royaume-Uni.

Le chef des armées a aussi prévenu que si des militaires britanniques en service allaient combattre en Ukraine, ils mettaient non seulement leur vie en danger, mais ils risquaient également de donner « la perception erronée » à la Russie que la Grande-Bretagne avait envoyé des troupes pour s’engager dans les hostilités.

Plutôt des livraisons d’armes

La présidence ukrainienne de Volodymyr Zelensky avait annoncé fin février la création d’une « légion internationale » de combattants étrangers pour l’aider à repousser l’invasion russe, appelant les volontaires à la rejoindre. Les volontaires sont appelés à se rendre dans les ambassades d’Ukraine dans leurs pays.

Le président Zelensky avait déjà appelé auparavant les Européens ayant une expérience du combat à se rendre en Ukraine pour combattre l’armée russe. À la suite de cet appel, la ministre britannique des Affaires étrangères, Liz Truss, avait dit soutenir les Britanniques souhaitant se porter volontaires.

« En tant que militaires professionnels, nous disons que ce n’est en fait pas nécessairement la chose raisonnable à faire », a souligné Tony Radakin, qui a plaidé pour plutôt venir en aide « depuis le Royaume-Uni ». Le Premier ministre britannique Boris Johnson a déclaré au président ukrainien Volodymyr Zelenskiy qu’il travaillerait avec des alliés internationaux pour obtenir plus d’équipements militaires défensifs pour aider au conflit en Ukraine.

« Les dirigeants ont discuté des besoins urgents des forces armées ukrainiennes et le Premier ministre s’est engagé à travailler avec des partenaires pour fournir davantage d’équipements défensifs », a indiqué une lecture d’un appel entre les deux dirigeants fourni par le bureau de Johnson.




Des officiers des services de renseignement à Ankara et Kiev enrôlent des terroristes du nord de la Syrie pour combattre en Ukraine

[Source : sana.sy]

Moscou-SANA / Une source militaire russe a affirmé que des éléments des services de renseignement du régime ukrainien et des officiers des services de renseignement du régime turc enrôlent des terroristes se trouvant dans le nord de la Syrie pour combattre dans les rangs des forces ukrainiennes.

Dans une déclaration qu’il a donnée à l’Agence de presse « Novosti », la source a indiqué qu’un groupe composé de trois éléments des services de renseignement du régime ukrainien, accompagnés d’officiers des services de renseignement du régime turc, s’étaient rendus en février dernier à Efrine et à Azzaz dans le nord de la Syrie, avaient visité une position d’un groupe terroriste affilié à la soi-disant « Armée syrienne libre », soutenue par le régime turc, et avaient rencontré un certain nombre de groupes terroristes pour examiner les possibilités de l’enrôlement de terroristes pour combattre aux côtés du régime ukrainien.

La source a précisé qu’ils ont convenu de tenir des réunions secrètes avec les chefs des groupes terroristes concernés.

A.Ch.




Jour 3 – Grand Jury

[Source : @JeanneTraduction]




Grand Jury – Session 2

Grand Jury, jour 1 : extrait de la transcription écrite de l’intervention de Reiner Fuellmich, le résumé parfait de la pLandémie !




Opération en Ukraine : une petite partie d’un vaste plan

[Source : rusreinfo.ru]

[Transmis par Christine Côte]

Il faut se souvenir que depuis l’arrivée de Vladimir Poutine au Kremlin le 31 décembre 1999, la Russie a connu un spectaculaire redressement tant économique et financier que militaire tout en affirmant sa spécificité face aux pays occidentaux sur le plan que l’on peut qualifier de « moral » : Alors que l’occident fonce droit dans le globalisme, reniant ses valeurs traditionnelles et se laissant conquérir par de nouveaux principes, la Russie reste fidèle à ses traditions culturelles et familiales. Ceci est un point des plus importants pour expliquer la situation aujourd’hui.

Depuis 2000 donc, deux grands courants s’affrontent en Russie, d’importance inégale : le courant traditionnel incarné par Vladimir Poutine, et le courant « occidental libéral » incarné par plusieurs politiciens de bien moindre envergure qui rêvent d’appliquer à la Russie le modèle occidental. Sur le plan économique, c’est ce second courant qui l’emporte largement depuis 25 ans puisque la Russie est entrée de plein fouet dans le capitalisme sauvage à Moscou bien sûr, mais également, bien que dans une moindre mesure, dans les régions. Si sur le plan économique l’immense majorité des Russes y a trouvé son compte, les choses ne sont pas si claires sur les autres plans et nombreux en Russie sont ceux qui se posent de sérieuses questions sur les relations avec les pays occidentaux.

On assiste en effet d’une part à une expansion de l’OTAN aux portes de la Russie malgré les promesses faites à l’époque de la chute de l’Union Soviétique, mais on voit aussi des tentatives américaines de saper l’influence de la Russie. Les États-Unis qui pillaient tranquillement le pays sous Eltsine, ont en effet vu leurs plans capoter avec l’arrivée de Vladimir Poutine et se sont rabattus sur des méthodes plus traditionnelles : L’ingérence dans les pays frontaliers traditionnellement alliés de la Russie, que ce soit en Géorgie, en Ukraine bien sûr, au Kazakhstan, en Tchétchénie également puisque les terroristes tchétchènes étaient armés et financés par les États-Unis, etc., etc. Et l’ingérence en Russie directement avec le financement des forces d’opposition sous le couvert des ONG.

Dans le même temps sur le plan politique, les États-Unis et les pays européens, avec qui la Russie voulait réellement s’associer à la chute de l’URSS, tentaient d’influencer la Russie pour qu’elle s’aligne sur leurs positions « morales » : Suppression de la peine de mort (elle n’est pas supprimée en Russie, mais n’est plus appliquée, ceci va d’ailleurs changer très prochainement), les valeurs familiales traditionnelles reniées par l’occident et que la Russie persiste à soutenir, la question de l’immigration alors que l’Europe ouvre grand ses portes à qui veut entrer et que la Russie renforce ses contrôles, etc., etc. Ces pressions en Russie sont faites par ceux que l’on nomme « la 5e colonne », animée par certains politiciens jusqu’au sommet de l’État et disposant d’une influence bien réelle qui tentent par des essais discrets d’imposer en Russie les « valeurs » occidentales. Et si à Moscou et Saint-Peterburg les « occidentalistes » sont majoritaires, ils sont une infime minorité à l’échelle du pays. Mais l’influence de Moscou est primordiale.

Durant ces années, Vladimir Poutine ne manque toutefois pas de montrer à l’Occident qu’il est bien déterminé à guider la Russie dans ce qu’il considère comme son intérêt et sa voie légitime, par exemple en intervenant en Géorgie alors que les minorités russes sont attaquées en Ossétie, en Crimée bien entendu alors que le putsch financé par les États-Unis en Ukraine met en péril les bases militaires russes de Sébastopol et la communauté russe y vivant, et en Syrie à l’appel du président Assad, en quasi-face-à-face avec les forces américaines. La riposte des pays occidentaux se fait sous la forme de « sanctions économiques » qui, si elles permettent en fait à la Russie de développer ses propres productions, montrent à Vladimir Poutine que les occidentaux ont toujours en vue la mise au pas de la Russie, sans toutefois vouloir appliquer de méthodes militaires.

Conscient de la lente glissade de la Russie vers ce qu’il considère comme l’Occident « décadent », Vladimir Poutine est également parfaitement conscient qu’il lui faudra bien quitter le Kremlin un jour et il veut transmettre à son successeur une Russie fière de ses valeurs ancestrales et suffisamment puissante pour être à l’abri des tentatives de subversion des pays occidentaux. Il y a environ 2 ans, il décide alors de passer à l’attaque à l’intérieur de la Russie contre la 5e colonne. Ceci se fera avec l’aide des services de sécurité qui d’une part démantèleront l’opposition « non légale » (c’est-à-dire financée par les pays étrangers, contrairement à l’opposition « légale » de partis politiques), et d’autre part lanceront le plan « Только свои » (« Seulement les nôtres ») qui ciblera et mettra hors d’état de nuire ceux nuisant gravement aux intérêts de la Russie.

Les choses suivent leur train et c’est dans ce contexte que les forces ukrainiennes décident, sur ordre des États-Unis, de se préparer à attaquer le Donbass qui a déclaré son indépendance en 2014. Depuis cette date d’ailleurs l’Ukraine bombardait régulièrement les populations civiles, faisant environ 14 000 morts. La Russie assistait discrètement les séparatistes, mais se refusait à intervenir directement : Ses forces armées n’étaient pas encore prêtes. En 2021 donc les forces ukrainiennes se massent aux frontières du Donbass et multiplient les bombardements à l’arme lourde. Et cette fois, l’armée russe est prête avec de nouvelles armes totalement inédites (lasers, armes à effet magnétiques, armes hypersoniques, etc.) dont certaines ont été testées avec succès en Syrie. Dans le même temps les services de Renseignement russes établissent que l’Ukraine a la volonté de s’équiper d’armes nucléaires malgré leur engagement de rester une « puissance non nucléaire », avec l’accord des américains.

C’est donc dans ce contexte que la Russie reconnaît l’indépendance des LDNR en février 2022 et décide d’une opération militaire destinée d’une part à défendre les populations russes du Donbass, d’autre part et surtout à neutraliser les factions néonazies ukrainiennes qui, manipulées par les pays occidentaux, représentent un véritable danger pour la Russie. Ceci déclenche une hystérie collective anti-russe en occident, qui en fait a l’effet contraire à celui escompté : alors qu’une partie relativement importante (disons un tiers) des Russes ne comprend pas bien le pourquoi de cette opération militaire, l’immense majorité (80 à 85 %) se ressoude immédiatement autour du Président Poutine quand les « sanctions » occidentales s’abattent sur la Russie. Ce sont en fait les Américains et les Européens qui font remonter la côte de popularité de Vladimir Poutine qui sait qu’il peut donc aller de l’avant pour l’autre partie de son plan.

L’autre partie de son plan, ce n’est pas d’attaquer d’autres pays européens comme le prétendent les propagandistes occidentaux désireux de garder leurs peuples en situation de panique pour mieux les asservir, c’est de remettre de l’ordre en Russie pour faire cesser la glissade vers cet « Occident décadent ». C’est ainsi que le Parlement vote actuellement des séries de lois destinées à rétablir la souveraineté de la Russie et à supprimer les moyens utilisés par la « 5e colonne » pour occidentaliser le pays. Rétablissement probable de la peine de mort, peines très sévères pour ceux qui dénigrent la Russie et l’opération militaire en cours (15 ans de prison ; Sont visés les agents de la 5e colonne), blocage des médias occidentaux faisant leur propagande contraire aux intérêts de la Russie, blocage des réseaux sociaux (Facebook, Twitter, YouTube) qui, aux mains des globalistes, font acte de subversion en Russie, prochain blocage des avoirs des banques étrangères et saisie des propriétés des compagnies étrangères en Russie (en réponse aux sanctions similaires occidentales), blocage des exportations d’engrais (la Russie fournit entre 15 et 20 % des engrais mondiaux, forte hausse des prix des produits agricoles en vue en Occident), actions sur le gaz et le pétrole bien, etc.

Si à l’issue de l’intervention russe en Ukraine certaines mesures économiques seront remises en cause par seul intérêt de la Russie, il est plus que probable que les mesures visant à « désoccidentaliser » la Russie resteront en place, alors que des discussions très approfondies sont en cours avec les pays d’Asie sur le plan économique et financier. On voit déjà en Russie d’éminents politiciens membres de cette « 5e colonne » qui disparaissent de la circulation et restent muets, ayant compris que la partie est perdue.

Il est bien entendu souhaitable que l’opération militaire se termine au plus vite, ses objectifs remplis. C’est en bonne voie, les forces russes avancent lentement, mais régulièrement avec la volonté d’éviter au maximum les victimes dans la population civile. Maintenant, la position des pays occidentaux reste déterminante : s’ils veulent intervenir directement, ils seront laminés. Mais dans tous les cas la Russie n’oubliera pas qu’ils fournissent des armes utilisées contre nos soldats. Ceci restera sur la facture finale et il est parfaitement clair qu’un nouveau « rideau de fer », idéologique bien plus que physique, est dorénavant en place entre la Russie et les pays occidentaux. Pays occidentaux qui, de fausse pandémie en crise climatique inexistante, enfermeront leurs peuples lobotomisés jusqu’à ce qu’un jour, peut-être, ceux-ci s’éveillent. Qu’ils sachent que si ce jour se présente, la Russie sera alors prête à les aider !

En près de 25 ans, Vladimir Poutine aura donc réussi le tour de force de faire de la Russie une grande puissance, de redonner aux Russes fierté et sécurité, et d’éviter enfin à la Russie de glisser dans l’abîme d’un occident en pleine dégringolade et en pleine décadence. Son successeur, déjà choisi pour se présenter avec le parrainage de Vladimir Poutine devant les Russes pour entrer au Kremlin, saura nous en sommes certains poursuivre sur le même chemin pour la grandeur de la Russie et la sécurité de son peuple.

La Rédaction [de RusReinfo]




Halte au délire occidental sur cette prétendue attaque russe contre la centrale nucléaire de Zaporodje, entre le Donbass et la Crimée !

[Source : guyboulianne.com]

Par Guy Boulianne

Le 4 mars 2022 à 2h00 du matin (heure de Russie), le détachement de la garde nationale ukrainienne est intervenu pour arrêter l’incursion d’un groupe de paramilitaires nationalistes, — c’est-à-dire les extrémistes ukrainiens néo-nazi —, dans le périmètre de la centrale nucléaire de Zaporodje, probablement venus pour y commettre un attentat sous faux drapeau. Or, les médias mainstream (c’est-à-dire les faiseurs de mensonges) se sont immédiatement jeté sur cet incident comme des charognards autour d’un morceau de viande avarié. Fidèles à eux-mêmes, ils en ont construit un narratif mensonger afin d’inculper les forces militaires russes et surtout le président de la fédération de Russie Vladimir Poutine. Le président ukrainien Volodymyr Zelensky s’est alors empressé de prendre la parole accusant Moscou de vouloir « répéter » la catastrophe de Tchernobyl. (!) Ce bouffon de pacotille était probablement si sincère, qu’il ne put s’empêcher de lire son texte écrit sur un bout de papier :

« Aucun autre pays hormis la Russie n’a jamais tiré sur des centrales nucléaires. C’est la première fois dans notre histoire, la première fois dans l’histoire de l’humanité. Cet État terroriste a maintenant recours à la terreur nucléaire », a-t-il affirmé dans une vidéo publiée par la présidence ukrainienne. « Nous avons survécu à une nuit qui aurait pu mettre un terme à l’Histoire. L’Histoire de l’Ukraine. L’Histoire de l’Europe », a-t-il ajouté.

Les gouvernements, les organisations et les médias alignés sur les forces atlantistes construisent des mensonges afin de nuire et de détruire l’intégrité morale de Vladimir Poutine. Roxane Trudel et Laurent Lavoie écrivent dans le Journal de Montréal : 

« Le monde a retenu momentanément son souffle hier soir. Un bombardement russe a provoqué un incendie dans la plus grosse centrale nucléaire de l’Ukraine, peu après qu’une ville voisine eut été prise d’assaut. À la suite d’un bombardement, un édifice d’entraînement de la centrale Zaporijjia a pris feu, a indiqué Andreï Touz, un porte-parole des lieux qui compte six réacteurs et fournit 25 % de l’énergie du pays. Les pompiers peinaient à se rendre sur les lieux pour éteindre le début d’incendie, l’armée russe continuant de pilonner la place, a indiqué le maire, Dmytro Orlov. »

Les médias comme Le Figaro, Le Monde, Euronews, Le Parisien, Les Échos et TV5monde vont jusqu’à manipuler les images de la vidéo surveillance faisant croire à un bombardement à la centrale nucléaire, située entre le Donbass et la Crimée. Le Parisien va jusqu’à simuler des tirs en direction de l’un des bâtiments annexes. Par chance, il y a des gens qui sont sur place pour rétablir les faits réels. C’est le cas de Erwan Castel, volontaire dans la Brigade internationale Piatnashka de l’armée de la République Populaire de Donetsk qui — le jour même — a écrit et publié un rapport sur son site internet et que je vous transmet ci-dessous. Vous y verrez les images réelles et sans montage de la vidéo surveillance.

Cela dit, je réaliserai une entrevue en direct de Moscou avec le sniper Erwan Castel, dimanche le 13 mars prochain à 11H (Montréal) — 19H (Moscou) — 17H (Paris). Cette entrevue sera diffusée simultanément sur YoutubeTwitter et VKontakte. Je vous invite donc à ne pas rater ce rendez-vous !


« Cessez de régler le réveil de votre conscience sur les psalmodies de BFM TV, et venez sur le terrain au lieu d’ânonner bêtement les prêches des propagandistes mondialistes. À bon entendeur, salut. »

 Erwan Castel


À propos de Erwan Castel (Кастель Ерван)

Né le 6 juin 1963, Erwan Castel rêve d’une « Europe aux cents drapeaux » dont l’unité serait fondée sur le respect de ses peuples natifs et fondateurs et la reconnaissance de leurs identités dans une vision fédérale fondée sur les principes de subsidiarité et de démocratie participative.

« Breton, polythéiste et européen », successivement officier parachutiste français, militant indépendantiste breton puis guide expédition en Amazonie française, il a décidé de rejoindre la rébellion du Donbass s’opposant à l’opération militaire lancée contre sa population russe en 2014 par les putschistes du Maïdan.

A l’issue d’études d’Histoire, Erwan Castel vit pendant 12 années une carrière d’officier au sein d’unités françaises spécialisées dans le renseignement aéroporté. Puis, il retourne en Bretagne pour militer au sein du mouvement culturel breton, notamment dans le sport et le chant traditionnels, avant de reprendre son sac à dos et de s’installer en Guyane française où il exercera le métier de Guide expédition en milieu amazonien pendant 14 ans.

Resté attentif à la tectonique géopolitique du monde, Erwan Castel qui s’est engagé depuis environ 25 ans dans un combat antimondialiste de plus en plus prononcé, décide au moment du Maïdan de dénoncer la propagande de guerre occidentale sur les réseaux sociaux où il essaye de ré-informer l’opinion. En juin 2014, il décide d’abandonner sa situation privée et professionnelle et de rejoindre le Donbass, ce qu’il réalisera en janvier 2015. Engagé début février 2015 dans l’armée de la République Populaire de Donetsk, il a servi sur les fronts de Debalsevo, Marinka, Dokuchaievsk et Donetsk avant de devenir volontaire en 2017 dans la Brigade internationale Piatnashka et servir sur le front de Yasinovataya en tant que sniper.

Opposé à toute forme de pensée unique (religieuse, économique, culturelle ou politique) et luttant contre la marchandisation du vivant engagée par une ploutocratie mondialiste amorale et criminelle, il inscrit ses principes et ses actes dans l’idéal d’une « révolution conservatrice » défendant la liberté des peuples à disposer d’eux mêmes et une subsidiarité ascendante des identités natives construisant un monde multipolaire. Il vit aujourd’hui au Nord de Donetsk à proximité de l’aéroport et se consacre exclusivement au travail de ré-information qu’il réalise seul, sur des blogs et les réseaux sociaux.




Halte au délire occidental !

Un rapport de Erwan Castel (4 mars 2022)

Depuis ce matin, je reçois des dizaines de messages concernant cette prétendue attaque russe sur la centrale nucléaire de Zaporodje, entre le Donbass et la Crimée, Qu’en est-il exactement de cette information farfelue et dont le seul but est de jeter de l’huile sur une russophobie de plus en plus délirante et de vouloir maintenir, après la gestion hallucinée du Covid, les populations occidentales dans une psychose servile.

Voici ce qui s’est passé réellement à 2h00 du matin sur le périmètre de la centrale nucléaire de Zaporodje :

Ce que l’on voit ici, sur les images de la vidéo surveillance, c’est une fusée éclairante arrivant près d’un bâtiment annexe loin des infrastructures sensibles de la centrale nucléaire et en aucun cas, comme le prétendent les « journalistes » occidentaux, un missile ou un obus tiré contre la centrale !



Suite à l’arrivée au sol de la fusée éclairante un tout petit incendie s’est déclaré (ici sur la droite de l’image) et qui a été immédiatement maîtrisé par les servicesde sécurité incendie présents H24 sur le site.

Les explications :

À 02h00 du matin le détachement de la garde nationale ukrainienne est intervenu pour stopper l’incursion d’un groupe de paramilitaires nationalistes dans le périmètre de la centrale venus probablement y commettre un attentat pour accuser ensuite l’armée russe. un échange de tirs aux armes légères a eu lieu lors de cette interception, et pour sécuriser leur action les soldats ukrainiens ont probablement tiré cette fusée éclairante.

Ce n’est pas la première fois que des accrochages graves se font entre radicaux nationalistes et soldats réguliers ukrainiens et quelques heures plus tard, un autre échange de tir a eu lieu sur le périmètre défensif de Marioupol entre des soldats apeurés de la 56ème brigade ukrainienne et des radicaux excités du régiment « Azov ».

Une bonne capture d’écran d’une fusée éclairante anodine et un titre sensationnaliste au service d’une psychose collective organisée pour conditionner les populations à haïr la Russie :

Que venaient faire exactement ces radicaux nationalistes dans le périmètre de la centrale nucléaire de Zaporodje ? C’est cette question plutôt inquiétante qui aurait dû faire la Une des médias occidentaux au lieu de ce fatras de conneries russophobes avec lesquelles ils veulent achever par la peur les dernières bribes d’esprit critique et de bon sens qui auraient échappé au grand lessivage de la pensée unique.

À l’Est de Zaporodje, sur la rive gauche du Dniepr, se trouve à Ernegodar cette plus grande centrale nucléaire d’Europe, et les forces russes, conscientes du danger potentiel du site, ont développé une tactique d’approche adaptée:

  • sans utiliser des armes lourdes capables d’endommager des infrastructures de fonctionnement de la centrale,
  • en abordant le secteur par des axes décalés pour ne pas mettre l’installation nucléaire dans le prolongement des tirs potentiels.

Mais concernant la fusée éclairante de Zaporodje, et qui plus est, est tirée par un soldat ukrainien, les thuriféraires de la russophobie hystérique piétinant toute forme de raisonnement, négligeant de vérifier l’information, voire travestissant volontairement la vérité, ont développé un tel discours apocalyptique et servile qu’on est en droit de s’interroger sérieusement sur leur santé mentale…

Quant aux journalopes français ils sont comme d’habitude sont sur le podium de l’imbécilité haineuse et servile, comme BFM TV, cette officine mondialiste de la marchandisation du Monde et asile des BHL, Ackermann and Co ! :

Et pour information, voilà à quoi ressemble un vrai bombardement russe :

Antenne de télévision de Kiev détruite par un missile russe le 1er mars, interrompant les diffusions des télévisions ukro-occidentales.

Et que surtout les journalistes ensuite ne s’étonnent pas qu’en Ukraine, les antennes de télévision de la propagande de guerre ukro-atlantiste soient prises pour cibles par les forces russes car bombarder de tels incendiaires médiatiques relève plus d’un acte humanitaire que d’un acte de guerre !

Merci de ne pas paniquer: les russes ne sont pas des fous comme ceux qui ont détruit Hiroshima, le Vietnam, la Serbie, l’Irak, la Syrie, la Lybie etc.. et voulaient détruire le Donbass !

Erwan Castel (signature)

Erwan Castel, 4 mars 2022


Entrevue en direct de Moscou avec le sniper Erwan Castel, volontaire dans la Brigade internationale Piatnashka de l’armée de la République Populaire de Donetsk. Dimanche le 13 mars 2022 à 11H (Montréal) — 19H (Moscou) — 17H (Paris) simultanément sur YoutubeTwitter et VKontakte. C’est un rendez-vous à ne surtout pas rater !




Une cyberattaque de grande envergure sous faux drapeau est maintenant imminente

[Source : alt-market.us]

Par Brandon Smith

4 mars 2022

Au début de l’année 2021, au plus fort de la peur des covidés générée par les médias, le Forum économique mondial a publié une série de tables rondes et de livres blancs décrivant une « pandémie » d’une nature totalement différente, qu’il a qualifiée de « cyber-attaque imminente aux caractéristiques similaires à celles des covidés ». Le programme du WEF était intitulé « Cyber Polygone » et dirigé avec un zèle inquiétant par le mondialiste Klaus Schwab.

Le WEF et Schwab sont surtout connus pour deux choses :

1) Leur implication dans un jeu de guerre appelé Event 201 qui simulait la propagation mondiale d’une pandémie de coronavirus. Cette simulation s’est déroulée deux mois AVANT la réalité, au début de l’année 2020, et la majorité des mesures présentées dans le jeu ont été mises en œuvre presque immédiatement après l’épidémie.

2) L’annonce enthousiaste de Klaus Schwab selon laquelle la pandémie était l' »opportunité » parfaite pour instituer ce qu’il appelle la « Grande Réinitialisation » de l’économie mondiale en même temps que l’essor de la Quatrième Révolution Industrielle, qui est la centralisation complète du commerce mondial et de la gouvernance dans un empire socialiste mondial où vous ne posséderez « rien, n’aurez aucune vie privée, et l’aimerez ».

[Voir aussi :
Le Great Reset : Le Forum économique mondial dévoile un projet mondial d’« identité numérique »,
Agenda 2030 : vous n’aurez rien et vous serez heureux
et
Le « Great Reset » n’est pas du complotisme]

Le fait que le WEF ait été si prescient en ce qui concerne la pandémie de covidés est un véritable miracle. C’était presque comme s’ils savaient que cela allait arriver, et leurs amis politiques dans diverses nations n’ont pas perdu de temps pour mettre en œuvre leurs politiques de mandat draconien dans le monde entier. L’Event 201 prévoyait un nombre initial de décès d’environ 65 millions de personnes, mais cela ne s’est pas produit. En fait, le taux médian de mortalité par infection du covid n’était que de 0,27 %. Le Covid ne tuait pas assez de personnes et le public commençait à remettre en question l’efficacité des mesures de confinement, les règles inutiles concernant les masques et la nécessité de prendre un vaccin expérimental à ARNm dont l’innocuité n’avait pas été testée à long terme.

[Note de Joseph Stroberg : le taux de mortalité attribué à la Covid est sensiblement le même que celui de la grippe, alors que dans le même temps :
1)- celle-ci a pratiquement disparu et comporte plusieurs symptômes similaires ;
2)- il n’y a pas eu de surmortalité significative au niveau mondial.
On peut facilement en déduire que la grippe a été rebaptisée Covid.

Si par ailleurs, l’Humanité finit un jour par reconnaître que :
1)- les maladies virales ne sont en réalité pas causées par des virus et qu’aucun virus n’a été réellement isolé (selon un point de vue réellement scientifique et rigoureux conforme à la définition du terme « isolé ». Voir L’enterrement de la théorie virale) ;
2)- les ondes électromagnétiques, surtout pulsées (comme le Wi-Fi, la 3G, la 4G, la 5G, le Bluetooth…), et les champs électriques artificiels engendrent des problèmes physiques aux symptômes notamment similaires à ceux de la grippe ou de la Covid (en plus d’autres effets possibles),
3)- les lieux d’implantation initiaux de la 5G sont aussi ceux où l’on a d’abord repéré les symptômes attribués à la Covid (Wuhan, Corée du Sud et Saint-Marin),

alors on pourra facilement conclure que les morts attribués à la grippe baptisée Covid-19 provenaient en réalité pour une grande part d’un manque de résistance des individus aux nouveaux rayonnements 5G, le corps humain n’y étant pas encore habitué.]

Aux États-Unis, les États conservateurs ont commencé à se soulever et à bloquer le programme des covidés. Aujourd’hui, le CDC et le gouvernement fédéral ont déclaré la suppression de la plupart des mandats et même les États bleus de gauche commencent à céder. Cependant, la plupart des États rouges conservateurs n’ont pas eu de mandat depuis plus d’un an ou un an et demi. Nous avons été sans restrictions pendant tout ce temps, et le gouvernement agit comme s’il venait de nous « permettre » d’être libres à nouveau.

La vérité est que les mondialistes du WEF et leurs partenaires étrangers ont échoué dans leurs efforts pour instaurer une tyrannie médicale, du moins aux États-Unis et dans certaines régions d’Europe. L’agenda s’est effondré parce que la science était contre eux à tous les égards. Ils n’avaient rien. Avec 99,7 % de personnes à l’abri du covid, il était impossible de susciter suffisamment de peur dans une partie suffisante de la population pour qu’elle renonce à ses libertés.

Ainsi, pour ceux d’entre nous qui ont suivi attentivement ces événements, la sonnette d’alarme a vraiment commencé à retentir lorsque le WEF a changé de vitesse et s’est soudainement concentré sur le récit d’une cyberattaque. Était-ce un plan B ?

En avril 2021, j’ai publié un article intitulé « Les mondialistes auront besoin d’une autre crise en Amérique pour faire échouer leur programme de réinitialisation ». Dans cet article, je décrivais les scénarios les plus probables pour le prochain événement catastrophique, qui comprenaient la guerre en Ukraine ainsi qu’une cyberattaque mondiale qui perturbe la chaîne d’approvisionnement. Dans cet article, je déclarais :

« Les médias et l’administration Biden sont très occupés à essayer de créer des tensions avec la Russie au sujet de l’Ukraine. Il y a un regain de tensions entre l’Iran et Israël et la déstabilisation continue de l’Occident en Syrie. Et, un danger croissant de confrontation avec la Chine au sujet de Taïwan…
Il y a … un avantage narratif aux tensions mondiales ; lorsqu’ils sont confrontés à une menace étrangère, les Américains sont-ils plus susceptibles de rejeter les notions de rébellion contre les intrusions du gouvernement ? Je ne doute pas que l’establishment tentera d’affirmer que le mouvement pour la liberté n’est pas un mouvement pour la liberté, mais un mouvement « astro-turf » créé par les Russes pour déstabiliser l’Amérique. C’est la stratégie de propagande des médias gauchistes depuis des années ; alors pourquoi s’arrêteraient-ils ? »

En juin 2021, j’ai écrit plus spécifiquement sur la nature suspecte du Cyber Polygon dans mon article « Cyber Polygon : Will The Next Globalist War Game Lead To Another Convenient Catastrophe ? » (Cyber Polygon : le prochain jeu de guerre mondialiste conduira-t-il à une autre catastrophe commode). Puis, en juillet 2021, j’ai écrit un article intitulé « Et si la prochaine cyberattaque majeure ciblait Internet ? J’y faisais cette observation :

« En juin de cette année, il y a eu un événement de panne d’Internet qui a conduit à de larges pans du Web à devenir sombres, y compris un certain nombre de sites d’information grand public, Amazon, eBay, Twitch, Reddit et une foule de sites Web gouvernementaux sont tombés en panne. Tout cela s’est produit lorsque la société Fastly, spécialisée dans les réseaux de diffusion de contenu (CDN), a eu un bug. Bien qu’Amazon ait remis son site en ligne en 20 minutes, cette brève panne a coûté à l’entreprise plus de 5,5 millions de dollars de chiffre d’affaires (et il ne s’agit que d’un seul site web !).

Fastly a identifié et corrigé le problème en deux heures, et continue d’affirmer que la panne n’avait rien à voir avec une cyberattaque. Cependant, elle a révélé une énorme vulnérabilité de l’internet (ce que von Clausewitz aurait appelé un schwerpunkt). Une grande partie du web dépend de seulement trois sociétés CDN, dont Fastly.

Voici ce qui me préoccupe : si une cyberattaque était menée sur ces points faibles du web, et que l’attaque impliquait un ver malveillant ou une autre arme hautement infectieuse, alors Klaus Schwab pourrait très bien avoir sa cyberpandémie. »

Aujourd’hui, les tensions guerrières avec la Russie sont sur le point de déborder et je soupçonne que ce n’est qu’une question de temps avant que la Chine ne lance également des opérations contre Taïwan. Mais il y a une menace bien plus grande à l’horizon. Je n’ai guère de doute, à ce stade, qu’une attaque sous faux drapeau contre les États-Unis ou l’Europe (ou les deux) est maintenant imminente, et ce que j’entends par « faux drapeau », c’est que l’attaque sera conçue pour profiter aux mondialistes et pas nécessairement au pays qui en est accusé.

Comme je l’ai noté dans le passé, Vladimir Poutine est un associé de longue date de nombreux mondialistes. Son amitié avec la goule du Nouvel Ordre Mondial, Henry Kissinger, a débuté il y a plusieurs décennies et ils continuent de se rencontrer pour des déjeuners réguliers, Kissinger agissant en tant que conseiller auprès de plusieurs branches du Kremlin. Poutine a également entretenu des relations suivies avec le WEF et la Russie a même rejoint le réseau de la quatrième révolution industrielle de Klaus Schwab l’année dernière. L’affirmation selon laquelle Poutine est anti-mondialiste est un mensonge, il est profondément impliqué dans le système mondialiste et l’a toujours été.

Les mondialistes jouent des deux côtés du conflit ukrainien. Telle est la réalité. Il est très important de comprendre et d’accepter ce fait, sinon vous ne serez pas en mesure de saisir les événements qui vont suivre.

Poutine a récemment menacé les gouvernements occidentaux de représailles d’une ampleur sans précédent s’ils tentent d’interférer en Ukraine. Le problème, c’est que de nombreux médias grand public et alternatifs ont automatiquement supposé qu’il s’agissait d’une menace de guerre nucléaire. Je ne pense pas que c’est à cela que Poutine faisait référence. J’ai une autre théorie…
Il est peu probable que les mondialistes passent les dernières décennies à construire l’une des grilles de contrôle technocratique les plus complexes de l’histoire pour suivre et dominer le public, pour ensuite tout anéantir en un clin d’œil avec des armes nucléaires. Un environnement post-nucléaire serait impossible à contrôler pour eux.  Ce qui est plus probable, à mon avis, c’est une cyberattaque massive qui vise la fonctionnalité de l’Internet lui-même, et il faudrait que cela se produise relativement vite.

La quantité d’opérations économiques et commerciales liées au web est stupéfiante. Même si l’internet devait s’arrêter pendant seulement deux semaines, les répercussions sur nos marchés et notre chaîne d’approvisionnement seraient dévastatrices. Par extension, les avantages pour les mondialistes seraient immenses. Ils pourraient mettre en place des filtres et des pare-feu sur toute partie du web qu’ils n’aiment pas (y compris les médias alternatifs) et prétendre que c’est pour protéger l’internet des sources possibles de propagation virale. Ils pourraient réduire le web à une poignée de sites d’entreprises et de gouvernements approuvés, tout cela au nom de la protection de l’intégrité du net.

En outre, une telle attaque serait un parfait bouc émissaire pour l’économie déjà en chute libre et l’inflation croissante. À ce moment-là, les banques centrales qui sont vraiment responsables de notre instabilité financière pourraient simplement dire que tout était « sur le point de revenir à la normale » jusqu’à ce que la Russie ou la Chine propage le cyber-virus. Et, peut-être que la Russie sera impliquée, mais ce ne sera pas Poutine qui donnera l’ordre, ce seront ses partenaires mondialistes derrière le rideau.

Le battage médiatique autour de l’Ukraine est à son comble en ce moment. Je trouve un peu bizarre la panique et l’indignation qu’elle suscite. C’est comme si les gens avaient oublié que le gouvernement américain vient de passer plus d’une décennie à dévaster un pays comme l’Irak sans raison valable. Personne ne semble mentionner l’hypocrisie d’exiger une guerre totale contre la Russie alors que les campagnes américaines en Irak ont tué des centaines de milliers de civils et que très peu de pays ont sourcillé à ce sujet.

Il est clair que les médias contrôlés tentent de convaincre les Occidentaux de soutenir une confrontation militaire directe avec la Russie pour un conflit qui n’a rien à voir avec nous. Il y a même de nombreux néo-conservateurs du GOP (Lindsay Graham, je vous regarde) qui font campagne pour que les vrais conservateurs soient d’accord avec un état de guerre. Je ne pense pas que cela gagne beaucoup de terrain, mais qu’est-ce qui a fonctionné comme une manipulation efficace contre les conservateurs dans le passé ?

Les mondialistes ont besoin d’un autre Pearl Harbor – une attaque du 11 septembre ou quelque chose d’encore plus grand. Ils ont besoin de quelque chose qui fasse enrager la population américaine, en particulier les conservateurs. Ils ont besoin d’une crise aux proportions épiques pour nous attirer dans une réponse émotionnelle et l’abandon de la logique. Ils ont également besoin d’un désastre bouc émissaire qu’ils pourront utiliser pour faire porter le chapeau à la crise économique imminente.

Je prédis que cet événement prendra la forme d’une cyber-attaque de grande envergure, et l’escalade des événements me laisse penser qu’ils vont essayer de mettre en œuvre une telle attaque à court terme. Peut-être dans les deux prochains mois et certainement avant la fin de l’année.

Il ne s’agit pas de la Russie. Il ne s’agit pas de l’Ukraine. La vraie guerre est entre les peuples libres et les mondialistes. Lorsqu’ils seront écartés et que leurs marionnettes le seront, la majorité de ces désastres cesseront. Tant qu’ils resteront au pouvoir, les événements de crise ne feront que s’accélérer et augmenter en fréquence jusqu’à ce qu’ils trouvent quelque chose qui fonctionne ; quelque chose qui fait que la plupart des gens sont prêts à abandonner leurs libertés en échange de la fausse promesse de sécurité.




Quand Paul Craig Roberts dénonce les atermoiements de Poutine…

Par Nicolas Bonnal

Comment a-t-il pu déclencher une telle opération sans mettre à l’abri les avoirs russes ? Du coup, 300 milliards ont été dérobés, comme le rappelle Xavier Moreau, par la piraterie européenne. Mais même sur le plan militaire cela ne se passe pas comme prévu, pour ne pas parler de l’irrécupérable vague de russophobie qui se soulève partout, et qui ruine plusieurs de mes amis. Je précise que les échos que j’ai d’Ukraine par ma femme montrent une totale hostilité de la plus grande partie de la population. Et appeler Israël à l’aide pour poursuivre le nazi en Ukraine ne satisfera que les imbéciles. C’est bien la peine de pourfendre comme l’autre l’empire anglo-sioniste !

Poutine a des admirateurs partout chez les antisystèmes. Laissons alors la parole à un partisan déçu de la Russie, Paul Craig Roberts. Il a souvent mis en garde les Russes qui ne l’ont jamais écouté. Il écrivait il y a trois ans (voyez mon texte) :

 « C’est un mystère que Poutine tolère une poignée de traîtres qui ont un soutien public minimal tandis que l’Occident et Israël deviennent chaque jour plus agressifs contre les intérêts nationaux russes. »

Alors le vieux PHD peut se défouler d’autant mieux cette fois-ci ; et de résumer :

« Voici comment le président Poutine décrit l’opération : Le plan consiste à protéger la population des républiques dissidentes d’Ukraine de Donetsk et Lougansk et à démilitariser et dénazifier l’Ukraine sans utiliser de tirs d’armes lourdes dans les zones de population civile.   La Russie, a déclaré Poutine, ne mènera pas la guerre sans discernement comme l’ont fait les États-Unis et l’OTAN en Serbie, en Afghanistan, en Irak et en Libye. 

C’est une position à la fois noble et pratique. L’Ukraine n’est un pays indépendant que depuis 1991.   Pendant des siècles, l’Ukraine a fait partie de la Russie.   Les mariages mixtes entre Ukrainiens et Russes sont nombreux.   À l’exception des éléments néonazis de Bandera en Ukraine occidentale, l’Ukraine est autant russe qu’ukrainienne. Poutine le souligne et désavoue toute hostilité envers les Ukrainiens autres que les néo-nazis russophobes. Il veut épargner des vies ukrainiennes et éviter de détruire leurs villes en vue de meilleures relations une fois le pays dénazifié. »

Seulement voilà :

« Mais cette position noble et pratique est-elle réaliste ? Le problème est que cette politique fonctionne contre la Russie autant qu’elle fonctionne pour elle.   Les milices néo-nazies ont immédiatement réalisé que la Russie leur avait donné un grand avantage militaire.   Ils se sont installés avec leurs armes lourdes au milieu des populations civiles qu’ils interdisent de quitter.   Ainsi, les milices peuvent tirer sur les positions russes sans recevoir de tirs en retour.  Par conséquent, les éliminer devient une opération très meurtrière de combats maison par maison, rue par rue. »

Le retard dessert les armées russes :

« Cela signifie aussi un retard.   Un retard signifie plus de temps pour l’opération psy-ops des médias occidentaux contre la Russie.   Le retard durcit ainsi la haine occidentale contre la Russie, mais sans générer la peur de la provoquer et de la menacer, car l’opération semble s’enliser, suggérant que l’armée russe est une menace moindre à laquelle on peut s’opposer avec succès.   Selon certaines informations, 16 000 volontaires et armes américaines affluent en Ukraine pour piéger la Russie dans une guerre prolongée qui entraînera la famine des Ukrainiens, plus d’eau pour le moulin psyops. »

Même Kadyrov se plaint de ne pas avoir les mains libres :

« La guerre c’est l’enfer. » Le Kremlin essaie de mener une guerre sans l’Enfer, et les troupes russes en paient le prix. Observant les pertes russes, le chef de la Tchétchénie, Ramzan Kadyrov, a dit à Poutine de s’écarter et de laisser l’armée mener une opération militaire. Cela n’a aucun sens, a-t-il dit, de sauver des vies ukrainiennes aux dépens de Russes. Le dirigeant tchétchène est un allié fidèle de Poutine.   Pour lui, s’exprimer ainsi est une indication que la politique de Poutine risque de démoraliser l’armée russe et de saper le soutien de Poutine parmi les nationalistes russes. »

Tendre la joue ne sert à rien avec l’occident anglo-puritain :

« De plus, Poutine n’obtient aucun crédit pour avoir tenté de minimiser les pertes civiles. Les médias occidentaux regorgent de gros titres selon lesquels “la Russie a intensifié ses attaques contre les civils”. Même à cette date tardive, le Kremlin n’a pas appris que quoi qu’il fasse, la Russie sera peinte dans les termes les plus noirs. La réponse de l’Occident sera la même, que Poutine évite de tuer un seul civil ou tue toute la population. »

La propagande peut être folle et stupide, de toute manière elle marche :

« Les presstitutes et le gouvernement américain accusent même Poutine d’avoir bombardé une centrale nucléaire dans le Donbass. Réfléchissez un instant à cette accusation.   Pourquoi la Russie provoquerait-elle une crise humanitaire dans le Donbass alors que la Russie est entrée en guerre pour sauver le Donbass d’une crise humanitaire ? »

Les cessez-le-feu ne servent à rien : 

« Poutine a déclaré un nouveau cessez-le-feu pour permettre aux civils de sortir des villes encerclées par un couloir sûr. Poutine espère faire sortir les gens pour que l’armée russe puisse attaquer les milices. Mais les milices ne permettent pas aux civils de partir. Les couloirs ouverts sont des voies d’évacuation pour les dirigeants néonazis figurant sur la liste de Poutine pour les procès pour crimes de guerre, et ce sont des points d’entrée pour les armes et les fournitures.

Le Kremlin risque-t-il de perdre le cap ?   Poutine se retrouvera-t-il à gérer une crise humanitaire plutôt qu’à mener une guerre ? »

Craig Roberts a toujours critiqué Lavrov (que d’heures de conciliabules pour rien !) :

« Il est difficile de croire que Lavrov ne comprend pas que Zelensky représente Washington, pas l’Ukraine. Washington voit dans la guerre embourbée une chance de la transformer en crise humanitaire tout en continuant à livrer œil au beurre noir sur œil au beurre noir à Poutine dans la guerre psyops. »

Craig Roberts poursuit durement — car Poutine n’intimide ni l’OTAN ni ses pays candidats, c’est le moins que l’on puisse dire :

« La Russie devait démilitariser l’Ukraine en 48 heures afin d’établir que le franchissement des lignes rouges russes a des conséquences graves et définitives.   Du coup, les pays européens auraient craint de nouvelles provocations. Les bases de missiles auraient quitté la Pologne et la Roumanie. Les Finlandais ne demanderaient pas l’adhésion à l’OTAN.  Au lieu de cela, l’impression est créée que Poutine n’est pas si décisif après tout, que l’armée russe n’est pas si redoutable après tout. Washington continuera de prendre les rênes en Europe et les provocations se poursuivront, aboutissant finalement à une guerre nucléaire. »

On verra pour le nucléaire. Mais que tout cela semble pesé tout de même…

Sources :

http://www.dedefensa.org/article/paul-craig-roberts-en-colere-contre-la-russie




La libération de l’Ukraine et l’effet des sanctions sur la Russie

[Source : Stratpol]

02:50 Généraux français vs Poutine
05:30 Situation militaire
20:14 Poutine vs sanctions




Un Français combat au Donbass

[Source : Investig’Action]




Comment les sanctions accélèrent le Reset et la débâcle occidentale

Par Nicolas Bonnal

Comment les sanctions accélèrent le Reset et la débâcle occidentale :

« Le litre d’essence est à 2,13 euros, les 1000 m3 de gaz à 2500 dollars. On n’est qu’au début. Autrement dit pour nos énarques Trissotin : les sanctions ne renforcent pas les Russes ; elles les enrichissent. Et Poutine finance ainsi ses opérations. Il reste à ces élites mondialistes à se venger sur leur troupeau, ce qui semble facile vu le degré de soumission ou de conditionnement de ces populations accoutumées à être conditionnées et maltraitées. On pourrait avoir la confiscation de l’argent, la fin du gaz et de toute électricité, la fin des usines (déjà arrêtées en Allemagne), bref le Grand Reset de Schwab ou le plan Morgenthau, le célèbre banquier de Roosevelt qui voulait réduire de moitié la population allemande. »

J’ai demandé récemment si on vivait le Grand Reset ou simplement le grand épisode apocalyptique occidental : fin des énergies fossiles, fin de l’ère industrielle et bon écroulement de la cité Potemkine euro-américaine bâtie sur une montagne de dettes. La guerre de Poutine accélère cette formidable déglingue que certains ont prophétisée. Et comme il m’arrive d’être optimiste, je dirais qu’il semble difficile d’établir une dictature totalitaire et numérique dans le cadre d’un effondrement énergétique et systémique. On le peut après une guerre civile, mais je ne vois pas nos brillantes élites la gagner cette guerre.

Le litre d’essence est à 2,13 euros, les 1000 m3 de gaz à 2500 dollars. On n’est qu’au début. Dirigé par des Trudeau, des Macron et des Biden, l’occident est mal parti. Militairement il est nul (voyez mon texte sur Buchanan) et cela se savait en haut lieu. Cela se sait en tout lieu maintenant. Même Zelenski le dit. Il n’avait pas vu la défaite face à l’Iran, la défaite au Yémen, en Syrie et leur retraite de « roussie » en Afghanistan ? Bureaucratie odieuse destinée à plumer le contribuable l’OTAN n’est pas là pour se battre : tout au plus peut-il par son incompétence et sa chutzpah déclencher la Fin du Monde.

Restent la chasse aux chefs d’orchestre et la guerre hybride — qui n’est pas très brillante intellectuellement (souvenez-vous des frites rebaptisées Freedom fries pendant la très utile et morale guerre contre l’Irak). Patrick Armstrong repris par Bruno Bertez écrit à ce sujet :

« Pour l’Occident, tel qu’il a été, c’est fini. La confusion, les conneries, la vantardise, l’hystérie, les interdictions : l’Occident n’a plus rien dans sa besace. Verser de la vodka russe dans les toilettes, virer un chanteur et réalisateur, changer le nom d’une boisson ou d’une salade, interdire les chats ou les arbres, sanctionner un ploutocrate russe et voler son yacht, porter un t-shirt bleu et jaune. Pathétique. »

Il reste les sanctions, les goulues et jouissives sanctions, les érotomanes sanctions qui vont nous faire encore plus mal qu’à la Russie. Pourquoi ? « Les Occidentaux ne se tirent plus de balles dans le pied, mais dans la tête », disait Charles Gave à Bercoff. On rappellera que nous vivons dans une idiocratie, et ce dans tous les pays occidentaux. Pepe Escobar écrit lui sur notre présent effondrement industriel :

« … L’Allemagne et d’autres pays n’ont pas commencé à ressentir la douleur de la privation de gaz, de minéraux et de nourriture. CELA va être le vrai jeu… jusqu’à 60 % des industries manufacturières allemandes et 70 % des industries italiennes pourraient être contraintes de fermer définitivement, avec des conséquences sociales catastrophiques. La machine européenne ultra-kafkaïenne non élue à Bruxelles a choisi de commettre un triple hara-kiri en se présentant comme des vassaux abjects de l’Empire, en détruisant toutes les impulsions de souveraineté française et allemande restantes et en imposant l’aliénation de la Russie et de la Chine. »

L’occident anglo-saxon en est réduit comme à ses débuts (cf. Keynes) à la piraterie (on vole l’or, l’argent, les yachts, tout ce qui traîne).

Mais Patrick Armstrong ajoute :

« Le judo consiste à tromper et à utiliser la force de l’adversaire contre lui. Poutine, le judoka, a poussé l’Occident au suicide. Il a dévoilé ce qui n’était pas compris : Mettez votre argent dans nos banques, nous pouvons le confisquer ; placez vos actifs sur notre territoire, nous pouvons les voler ; utilisez notre argent et nous pouvons l’annuler ; mettez votre yacht dans notre port, nous pouvons le pirater ; Mettez votre or dans notre coffre, nous pouvons le saisir. »

Les conséquences sont claires avec la méfiance de tous les pays émergents (c’est le retour de Bandoeng ou du communisme nationaliste de décolonisation) et fin rapide du SWIFT :

« C’est une leçon qui retentira dans le monde entier. Une illustration nue que “l’ordre international fondé sur des règles” est simplement une fiction : nous élaborons les règles et vous ordonnons de leur obéir. Dans 2 ou 3 semaines, tout le monde dans le monde qui est sur la liste des cibles potentielles de l’Occident aura déplacé ses actifs hors de portée de l’Occident. Xi se permettra un petit sourire. »

@sosochannn

♬ son original – Sosochannn


Et Armstrong conclut :

« Quant aux sanctions occidentales contre la Russie, je pense qu’il y a une réponse très simple à cela : la semaine dernière, 1 000 mètres cubes de gaz coûtaient 1 000 $ ; aujourd’hui, c’est plus du double. La semaine prochaine, ce ne sera certainement pas moins cher. 

Idem pour l’aluminium, la potasse, le titane, le blé. Les compagnies aériennes russes louent leurs avions Maintenant quoi ? Moteurs-fusées russes. Ce que les Occidentaux ne comprennent pas, c’est que le rouble est la monnaie que les Russes utilisent à l’intérieur du pays, mais que le prix du pétrole et du gaz est la monnaie russe à l’extérieur du pays. Je suis stupéfait de la stupidité : ils se coupent la gorge et détruisent leurs propres économies. »

Autrement dit pour nos énarques Trissotin : les sanctions ne renforcent pas les Russes ; elles les enrichissent. Et Poutine finance ainsi ses opérations. Les menaces démentes de Biden contre l’Inde et le reste du monde ne risquent pas d’accroître la confiance dans ce système américain qui peut à tout moment voler sa clientèle.

Comme on sait, les Russes (cf. Laurence) ont des problèmes avec leurs banques, avec Apple, avec Facebook, avec Google, les GAFAM étant la dernière émanation impériale destinée à nous tourmenter plus que les Russes ou les Chinois. Mais rien qui ne puisse être réglé promptement (voir l’article de Karine à ce sujet), et celui d’Escobar sur la doctrine Glaziev (couper les ponts avec l’occident, et passer à l’étalon-or).

Il reste à ces élites mondialistes à se venger sur leur troupeau, ce qui semble facile vu le degré de soumission ou de conditionnement de ces populations accoutumées à être conditionnées et maltraitées. On pourrait avoir la confiscation de l’argent, la fin du gaz et de toute électricité, la fin des usines (déjà arrêtées en Allemagne), bref le Grand Reset de Schwab ou le plan Morgenthau, le célèbre banquier de Roosevelt qui voulait réduire de moitié la population allemande.

Sources :

https://thesaker.is/how-russia-will-counterpunch-the-u-s-eu-declaration-of-war/

https://russiepolitics.blogspot.com/2022/03/premiere-victoire-de-larmee-russe.html




5G : les vérités qui dérangent sur la technologie sans fil

[Source : maisonsaine.ca]

Par : Carol Bedrosian

Publié le 24 août 2021 sur
https://www.spiritofchange.org/5g-the-inconvenient-truths-about-wireless-technology/

Bien que j’aie partagé des articles et des rapports pendant plusieurs années dans Spirit of Change sur les dangers de la technologie 5G, des compteurs intelligents et des téléphones cellulaires, je dois admettre que j’ai également entretenu ma part de scepticisme à ce sujet. Comment les téléphones portables et la mobilité sans fil peuvent-ils être une mauvaise chose ? Cependant, je ressens une profonde compassion pour ceux qui souffrent manifestement d’une agression invisible et inéluctable sous la forme d’une sensibilité aux rayonnements électromagnétiques – les canaris dans la mine de charbon – car la source de leur maladie reste un mystère pour le grand public.

J’ai été choquée de découvrir, en 2017, lorsque ma fille a été opérée pour retirer une tumeur cérébrale derrière son œil/oreille droit, qu’au moins une douzaine de ces méningiomes bénins (la majorité chez de jeunes adultes) étaient retirés chaque semaine dans ce seul hôpital ! Les tumeurs cérébrales n’étaient-elles pas autrefois un diagnostic rare ?

Les rapports selon lesquels les cellulaires provoquent le cancer du cerveau circulent depuis l’apparition des téléphones portables, et avec eux les démentis. La technologie sans fil a apporté une commodité, une communication et une mobilité inégalées dans nos vies. Personne ne veut y renoncer.

En même temps, sa présence dominante a émoussé notre conscience des personnes, des lieux et des choses qui dévoilent le côté sombre de ces appareils. Comme nous le découvrons aujourd’hui, le rayonnement électromagnétique émis par la technologie sans fil nuit à notre santé mentale et physique. Après tout, la connectivité 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7 n’est peut-être pas si saine pour les humains, même si le déploiement de la 5G, dont on fait grand cas dans nos vies, est présenté comme la plus rapide, la plus claire et la meilleure super-autoroute de communication qui soit, ce qui est censé être une bonne chose, non ?

Dans les années 40, 50 ou 60, personne ne pouvait imaginer que la cigarette pouvait être mauvaise pour la santé. Les médecins fumaient, les dentistes fumaient, tout le monde fumait ! Ou dans les années 70 que le plomb dans les conduites d’eau, la peinture et l’essence pouvait être dangereux. Mais ils l’étaient. Les gens ont d’abord dû s’informer sur ces problèmes, puis choisir de nouveaux comportements.

C’est exactement ce type de moment décisif qui se présente à nous en ce qui concerne l’utilisation de la technologie sans fil dans nos vies. Devons-nous nous lancer à corps perdu dans la commodité qu’un avenir entièrement connecté peut nous offrir ou y a-t-il des vérités dérangeantes sur la 5G et la technologie sans fil que nous devons d’abord connaître ?

Cecelia (Cece) Doucette a passé huit ans à collecter des fonds pour introduire la technologie sans fil dans des écoles. Puis elle a appris qu’elle était nocive, a enquêté sur la science financée par l’industrie et a aidé les écoles de ses enfants du district scolaire d’Ashland, dans le Massachusetts, à devenir les premières du pays à prendre des mesures de précaution avec la technologie sans fil, en 2015.

Depuis lors, Cece a éduqué, contribué à légiférer et plaidé sans relâche pour mettre en lumière les dangers de la technologie sans fil en exposant les milliers d’études ignorées, les témoignages d’experts et les voix de ceux qui souffrent d’électrohypersensibilité (EHS). Elle a créé l’association Massachusetts for Safe Technology pour rassembler les communautés sur cette question vitale et travaille avec les écoles, les communautés, les municipalités et les corps législatifs pour aborder la question du rayonnement sans fil et de la santé publique.

Elle est également directrice des services éducatifs de l’organisation internationale à but non lucratif Wireless Education, qui propose des programmes de formation en ligne abordables de 30 minutes destinés spécifiquement aux écoles et aux familles, ainsi qu’une formation à la sécurité en entreprise. On a pu la voir sur Genius of WellnessBoston25 News, PBSO’Dwyer’s, EMF Warriors, ainsi que dans les films Generation Zapped et Wi-Fi Refugees.

Alliant ses compétences d’experte en rédaction technique à un dévouement passionné pour motiver les autres, Cece a réussi à mobiliser un mouvement de sensibilisation aux champs électromagnétiques (CEM) dans le discours public et dans les législatures de la Nouvelle-Angleterre. Comme pour le plomb, l’amiante, les cigarettes et les gras trans, nous avons encore le temps de protéger la santé publique, mais seulement si nous identifions dès maintenant la technologie sans fil comme un problème et prenons des mesures pour y remédier.

CAROL BEDROSIAN : Que sont les CEM de RF ? Qu’est-ce que la 5G ?

CECE DOUCETTE : En termes simples, ce sont les champs électromagnétiques de radiofréquence, c’est-à-dire le rayonnement qui émane de tous les appareils de communication sans fil. Certains trouvent qu’il est plus facile d’en parler en termes de rayonnement micro-ondes, ce qui est le cas. Bien que cela peut être surprenant pour ceux qui découvrent ce sujet, lorsque nous regardons ce que l’on appelle le spectre électromagnétique, qui nous montre les ondes et les longueurs d’onde qui transportent nos données dans les deux sens, toute cette technologie sans fil appartient au segment des micro-ondes du spectre électromagnétique. Sans être plus technique que nécessaire, cela montre simplement la vitesse et la longueur des ondes qui nous arrivent. À mesure que l’on monte dans la gamme de la 5G, qui signifie simplement technologie cellulaire de cinquième génération, ces longueurs d’ondes deviennent de plus en plus courtes, de sorte qu’elles nous arrivent sous forme d’impulsions de plus en plus rapides. Ce sont ces impulsions, ou modulations, qui, selon la science, sont vraiment biologiquement destructives.

CAROL BEDROSIAN : De quel genre de science parlez-vous ?

CECE DOUCETTE : Eh bien, peu de gens le savent, mais il y a littéralement des milliers d’études scientifiques publiées et évaluées par des pairs qui montrent un grand danger biologique. Je pense que si nous n’en entendons pas parler, c’est parce qu’il y avait autrefois une cinquantaine de grands médias aux États-Unis, mais que ces dernières années, de nombreuses sources pour les journalistes d’investigation ont été rachetées par les entreprises qui font la promotion de ces produits et infrastructures sans fil toxiques. Nous n’avons donc plus de véritable journalisme d’investigation sur cette question, car nos journalistes et les dirigeants de leurs réseaux ne peuvent pas se permettre de mordre la main qui les nourrit. Mais quand j’ai fouillé un peu, j’ai été complètement stupéfaite de trouver littéralement des milliers d’études évaluées par des pairs qui relient l’impulsion constante de ces rayonnements à des effets à long terme tels que les cancers et les dommages à l’ADN, cette feuille de route pour faire pousser n’importe quoi, des humains aux plantes, aux animaux. Cela ne concerne pas seulement nous, mais toutes les cellules vivantes de notre monde.

La neuropédiatre Dre Martha Herbert, qui a fondé le programme pour l’autisme à l’hôpital général du Massachusetts, a identifié d’énormes corrélations entre ce que nous savons scientifiquement se produire avec cette exposition aux micro-ondes et ce qu’elle voit chez les enfants autistes et les familles dont elle s’occupe. Le TDAH est lié à cela, et nous savons scientifiquement que les rayonnements électromagnétiques sont à la fois neurotoxiques et immunosuppresseurs. Alors que nous vivons maintenant à l’ère de la pandémie de COVID-19, il ne s’agit pas seulement de ce virus. Il s’agit de faire tout ce que nous pouvons en tant qu’individus pour renforcer notre propre système immunitaire et éliminer le rayonnement sans fil.

L’un des impacts à long terme qui a vraiment attiré mon attention, lorsque j’ai commencé à enquêter sur ce sujet vers 2012/2013, c’est lorsque j’ai commencé à lire les études sur la science de la reproduction. Ils ont pris du sperme humain mâle et l’ont exposé à un ordinateur portable avec les antennes allumées, et cela a changé l’ADN. Cela a ralenti la motilité, et cela a causé beaucoup moins de spermatozoïdes viables avec seulement quatre heures d’exposition sans fil. Et nous venions juste de donner à notre plus jeune fille un ordinateur portable pour aller à l’école secondaire. Bien sûr, où l’utilisait-elle, mais juste au-dessus de ses organes reproducteurs. (Voir ces études sur les risques durant la grossesse.)

C’est ce jour-là que j’ai trouvé ma voix et que j’ai commencé à parler à mes écoles. Les effets à long terme mis à part, la science montre également que de nombreuses personnes souffrent actuellement des symptômes du syndrome des micro-ondes, mais qu’elles ne pensent jamais à se demander si cela est lié à l’exposition à leur technologie sans fil. Cette maladie des micro-ondes est également appelée sensibilité électromagnétique ou l’EHS. Pour ceux qui pensent que tout cela est peut-être psychologique, notre propre gouvernement reconnaît déjà les sensibilités électriques par le biais de l’Americans With Disabilities Act, bien qu’il n’offre que peu de protection.

Parmi les symptômes que les gens ressentent en ce moment, parmi les plus importants concernent le sommeil. L’insomnie, les cauchemars, les terreurs nocturnes – rappelez-vous, il s’agit d’une neurotoxine. La science indique que cela affecte notre sommeil aux petites heures de l’obscurité. La glande pinéale dans le cerveau est censée libérer la mélatonine, qui régule notre sommeil. Elle aide également à évacuer les toxines de la journée hors de notre corps, par la circulation sanguine. Ce que la science nous montre, c’est que cette énergie lumineuse sous forme de rayonnement micro-ondes – elle est invisible – continue de pulser toute la nuit, et notre cerveau le perçoit. Le cerveau pense que les lumières sont allumées et qu’il n’y a pas d’obscurité jusqu’au petit matin, alors le cerveau ne libère pas la mélatonine de la glande pinéale. Il y a alors tout un effet en aval qui commence à se produire lorsque nous ne dormons pas bien.

L’une des autres choses que la science a indiquées comme mécanisme de nuisance est ce qu’on appelle l’effet Rouleaux. Je me souviens que lorsque j’étais enfant, j’adorais manger des bonbons appelés Rolos – ces petits chocolats au caramel qui sont empilés les uns sur les autres dans une pochette. Eh bien, c’est un peu ce qui se passe avec notre sang. Chez certaines personnes, lorsqu’elles sont exposées à ces rayonnements de radiofréquence et que l’on observe leur sang au microscope, les globules rouges qui sont censés flotter librement et oxygéner tous nos systèmes biologiques commencent à s’aimanter et à s’agglutiner comme une rangée de Rolos. Une fois que toute cette chaîne de collage s’est mise en place, les globules rouges ne peuvent plus atteindre les endroits qu’ils doivent oxygéner correctement. Il n’est pas étonnant que tant de gens aient des maux de tête, des saignements de nez, des nausées, des vertiges et de l’anxiété.

Un autre effet que nous voyons est dans un cadre médical contrôlé. Nous savons que nous pouvons utiliser cette technologie de rayonnement par radiofréquence d’une manière vraiment positive pour stimuler les cellules souches, pour stimuler la croissance des cellules osseuses. Mais dans le contexte actuel d’omniprésence de l’électrosmog dans notre société, nous n’avons aucun contrôle, nous n’avons aucun répit, à moins que nous ne sachions comment évaluer avec discernement les expositions dans notre environnement et supprimer ou réduire ces expositions. Cela permet à notre corps de faire une pause, en particulier pendant les heures de sommeil ; sinon, nous n’avons jamais la possibilité de récupérer et de réparer certains de ces symptômes – les maux de tête, l’insomnie, les saignements de nez, les nausées, les vertiges.

Le Dr Pal Pacher et certains de ses collègues ont réalisé des études qui montrent que nous avons des membranes dans notre corps, y compris dans notre cerveau, qui sont censées protéger les zones sensibles contre l’entrée des toxines lorsqu’elles sont évacuées du corps par le sang. La science montre que la barrière hémato-encéphalique est censée protéger le cerveau des toxines, mais que lorsque nous sommes exposés à ces micro-ondes à radiofréquence, elles peuvent traverser la barrière hémato-encéphalique. Lorsque les toxines se déplacent dans notre sang pour sortir du corps, elles peuvent prendre un virage et aller dans les tissus sensibles de notre cerveau.

Avant même la pandémie, l’anxiété et la dépression atteignaient littéralement des proportions épidémiques dans notre pays, en particulier chez les enfants, rien de moins. Et qu’avons-nous fait pendant la pandémie ? Nous avons donné à chaque étudiant, chaque enfant, un appareil sans fil, sans aucune formation sur les technologies sûres. Si nous voyons ces chiffres augmenter, si nous voyons de plus en plus d’enfants souffrir d’anxiété, de dépression, d’attaques de panique et d’idées suicidaires, nous devons vraiment examiner de près ce que nous faisons à nos enfants.

En vieillissant, nos propres capacités cognitives commencent à décliner un peu. La science montre également que l’émission constante de micro-ondes entraîne des déficiences cognitives. Ainsi, à tout âge, nous devons être très prudents et opter pour une technologie sûre. Une technologie sûre, ce n’est pas sorcier. Nous l’avions il y a une dizaine d’années lorsque nous faisions passer tous nos signaux de données par des fils et des câbles.

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Ce téléphone sans fil émet des pics de densité dépassant 1 million de microwatt par mètre carré alors que l’on ne devrait pas dépaser 10 μW/m2 dans les chambres, selon les valeurs indicatives de l’Institut de baubiologie. 
https://baubiologie.fr/Valeurs-indicatives-en-baubiologie-SBM-2015-pour-les-zones-de-repos.html

Comment réduire son exposition

Cece

Chez moi, par exemple, lorsque je suis tombé sur le pot au rose, je n’avais personne à qui parler. Et je ne voulais certainement pas croire qu’il y avait quelque chose de mal avec le sans fil, alors j’ai tourné en rond pendant quelques mois pendant que je faisais des recherches scientifiques. Mais une fois que j’ai vraiment regardé ce que ces radiations nous faisaient, j’ai trouvé assez de courage pour dire : « Pas chez moi. J’ai une famille et c’est mon travail de la protéger. » L’une des premières choses que j’ai faites a été de regarder tous ces téléphones sans fil – et j’en avais probablement cinq dans toute la maison – parce que j’avais appris que c’était comme votre propre petite tour de téléphonie cellulaire privée qui émettait des pulsations 24 heures sur 24, 7 jours sur 7, toute la journée, toute la nuit. Combien d’entre nous ont ces téléphones sur leur table de nuit avec la station de base qui émet des pulsations toute la nuit ? J’ai fini par les remplacer par des appareils qui se branchent directement sur le téléphone et une prise dans le mur, et vous avez alors une ligne terrestre sûre.

Ensuite, j’ai commencé à examiner notre technologie informatique à la maison. Je suis rédactrice technique et mon outil de travail est mon PC. Heureusement, il était déjà câblé, il passait par un câble Ethernet et était branché dans la prise Ethernet du mur. Et mon imprimante était déjà reliée à mon ordinateur par un autre câble. Il m’a donc suffi d’aller dans les paramètres de l’imprimante et de désactiver toutes les antennes sans fil. Ensuite, je suis descendu dans une boîte que j’avais au sous-sol, où se trouvaient mon ancien clavier et ma vieille souris, et j’ai simplement branché mon ancien clavier et ma vieille souris filaires, et j’avais alors une technologie parfaitement sûre.

À un moment donné, mon ordinateur a dû subir une mise à jour logicielle et un petit signal Wi-Fi s’est affiché sur l’écran de mon ordinateur. Je suis donc allé dans les paramètres de mon ordinateur, j’ai trouvé d’où venait ce symbole sans fil et je l’ai désactivé. C’est un processus en deux étapes. Vous devez tout rebrancher pour le câbler, puis vous devez aller dans votre appareil et désactiver ces antennes sans fil.

Pour les personnes qui repartent à zéro, la première chose à faire est de se rendre à l’endroit où se trouve leur routeur et de regarder à l’arrière de celui-ci. Vous verrez qu’il y a des prises pour les câbles Ethernet ; c’est comme ça que vous commencez. Vous achetez des câbles Ethernet. Vous aurez peut-être besoin d’en acheter un gros et long. Mon routeur se trouve au sous-sol. Avec l’aide d’un électricien, vous ferez donc passer les câbles le long des murs jusqu’aux pièces où vous utilisez la technologie, puis vous installerez une prise dans le mur. Recherchez un câble Ethernet blindé, d’une longueur égale à celle dont vous avez besoin pour atteindre vos appareils. Je dis blindé car une autre forme de champ électromagnétique est l’électricité sale [l’interférence électromagnétique de hautes fréquences transitoires]. Dans nos codes de construction, ici aux États-Unis, lorsque vous construisez un bâtiment commercial, vous devez utiliser un câble Ethernet blindé, mais dans les zones résidentielles, ils ne sont pas obligés d’utiliser des câbles blindés, ce qui est regrettable.

Le blindage signifie qu’il y a une feuille d’aluminium à l’intérieur du câble Ethernet ; la feuille d’aluminium empêche le champ électrique et le champ magnétique de votre électricité et de votre technologie de se répandre dans la pièce. Les personnes sensibles à l’électricité peuvent souvent sentir le champ électromagnétique qui se dégage des fils de leur maison. Si vous achetez un câble Internet, prenez un câble Ethernet blindé.

Hardwire
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Lorsque ma fille est arrivée à l’âge de partir à l’université, en deuxième année, elle a pris un appartement et je lui ai envoyé un kit qui lui permettait de câbler son appartement. Je lui ai envoyé un câble Ethernet de 15 mètres et un boîtier de commutation Ethernet. Elle a branché le long câble Ethernet au boîtier de commutation, puis deux câbles courts, tous deux blindés – un pour son téléphone portable et un pour son ordinateur portable. Vous pouvez acheter ces petits adaptateurs qui vous permettent de câbler votre téléphone portable, votre ordinateur portable, votre tablette ou tout autre appareil que vous utilisez. Je sais que ce n’est pas le colis typique que vous enverriez à votre étudiant, mais j’y ai mis aussi du chocolat.

J’ai dit : « Prends une photo et fais-moi savoir que tu l’as fait. » Elle a fait mieux que moi et a filmé depuis son salon où se trouvait le routeur. Elle m’a montré comment elle avait posé le long câble Ethernet du salon à la chambre en passant par la cuisine et le couloir. Elle m’a ensuite montré comment elle avait branché l’autre extrémité du long câble Ethernet au boîtier de commutation, puis branché les deux câbles courts pour ses appareils. Elle les a ensuite branchés à l’aide de ces petits adaptateurs. Une fois ses appareils câblés, elle s’est branchée sur son téléphone portable et son MacBook et a éteint toutes les antennes.

Quand je lui ai appris ça, elle était au secondaire et, vous savez, elle n’était pas folle d’entendre ça. Quand on a 15 ans, on veut être comme tous les autres enfants, et on ne veut certainement pas être l’enfant de la mère qui découvre que le sans fil est dangereux. Elle était un peu réticente à me suivre pendant que je comprenais tout ça. Mais nous étions là, à câbler son nouvel appartement. Après qu’elle soit allée dans ses paramètres et ait tout éteint, j’ai dit, « Ok, fais quelque chose et regarde si ça marche. » Et elle a dit, « Oh mon dieu, maman, c’est tellement plus rapide que le sans-fil! »

CAROL BEDROSIAN : Comment peut-on câbler un téléphone portable ? Cela ne signifie-t-il pas que vous ne pouvez pas vous éloigner de la prise ?

CECE DOUCETTE : C’est une excellente question, Carol, parce que l’une des choses que nous devons ajuster dans nos esprits est le facteur commodité. En ce moment, je vous parle sur une ligne terrestre. Je ne peux pas me lever et marcher dans toute la maison avec ça, alors j’ai ajusté mon comportement. Avec un téléphone portable, c’est vous qui choisissez : est-ce que je veux m’exposer à des radiations radioélectriques pour le confort de me promener avec, ou est-ce que je veux établir de nouveaux modèles de comportement où, peut-être dans mon salon, j’ai un câble Ethernet relié à l’adaptateur qui va à mon téléphone portable ?

Aujourd’hui, la plupart des activités des enfants sur leur téléphone ne consistent pas à passer des appels téléphoniques. La plupart du temps, ils se connectent à leurs amis et à leurs médias sociaux sur Internet. Et tout ce que vous pouvez faire sur Internet, vous pouvez le faire via une connexion câblée. Ce que vous pouvez également faire avec votre téléphone portable, c’est transférer vos appels vers une ligne terrestre, ou vous pouvez brancher votre téléphone directement et utiliser Internet par le biais d’un câble.

C’est libérateur de ne pas être attaché à son téléphone portable tout le temps. C’est tellement malsain pour notre système nerveux central d’être constamment à l’écoute de ce petit ping qui arrive : quelqu’un vous cherche, il veut quelque chose de vous et il le veut maintenant. Ce n’est pas une façon saine de vivre nos vies. Nous avons été dans cette lune de miel tout-WiFi-tout-le-temps que l’industrie a perpétué. Et maintenant, avec un peu d’éducation, nous pouvons dire : « Hmm, il y a des choix à faire ici. Est-ce que c’est vraiment bon pour moi d’être tout le temps sur un appareil devant un écran, ou sachant ce que je sais maintenant, est-ce que je veux commencer à reprendre ma vie en main et à contrôler ce qui est important pour moi dans ma vie, au lieu d’être tout le temps à l’écoute de cet appareil ? »

Je me rends compte que les dommages causés par les radiations sans fil sortent du champ de vision de la plupart des gens, surtout lorsque vous parlez à des professionnels comme les ingénieurs et les physiciens, même les médecins, les infirmières et les technologues. La plupart d’entre eux ont appris qu’il faut qu’un appareil échauffe vos tissus corporels pour qu’il y ait un risque biologique. C’est parce que lorsque la Commission fédérale des communications (FCC) a fixé les limites d’exposition du public aux rayonnements, elle les a fondées sur ce facteur thermique. Or, la science montre qu’il n’est pas nécessaire d’élever la température du corps pour lui nuire. Ainsi, nous avons ces limites de sécurité d’exposition aux rayonnements qui sont très élevées, et l’industrie peut continuer à produire toutes ces solutions d’infrastructure et ces appareils personnels qui émettent une quantité incroyable de ces impulsions de micro-ondes. Pourtant, la science montre que les dommages biologiques se produisent à des centaines de milliers de fois en dessous de ce que la FCC [ou Santé Canada] autorise comme étant sûr.

Un dossier fédéral a été ouvert en 2012 ou 2013, dans lequel le Government Accountability Office [Bureau de la responsabilité gouvernementale des États-Unis] a indiqué à la FCC que nous devions réévaluer nos limites d’exposition. La FCC a donc ouvert un dossier et les scientifiques, les médecins et le public qui sont tombés malades à cause de cela, ou qui ont perdu des êtres chers à cause des tumeurs cérébrales glioblastomes ou des neurinomes acoustiques ou des cancers de la thyroïde, ou qui souffrent tout simplement au jour le jour de maladies dues aux micro-ondes, ont tous apporté leur témoignage dans ce dossier, littéralement des centaines et des centaines. Ils ont laissé ce dossier ouvert pendant six ans, alors que le public était de plus en plus saturé par ces radiations micro-ondes. Et puis, à la fin de la journée, ils ont fermé leur dossier en 2019, et ont résumé que nous n’avons pas vraiment besoin de changer aucune de ces limites d’exposition aux rayonnements. Une fois que cette décision a été mise dans quelque chose appelé le registre fédéral, elle a été officiellement déposée, et les poursuites ont commencé.

Il y a un groupe incroyable de médecins et de scientifiques à l’Environmental Health Trust. Leur fondatrice, la Dre Devra Davis, est co-lauréate du prix Nobel de la paix en tant que membre du Groupe intergouvernemental sur l’évolution du climat. Elle s’occupe du problème du sans fil depuis des années et l’a bien compris. Elle et sa directrice exécutive, Theodora Scarato, ont poursuivi la FCC. Et au même moment, l’association Children’s Health Defense de Robert F. Kennedy Jr. a également poursuivi la FCC pour avoir négligé la science. Ces deux procès ont été combinés en cour fédérale et ils ont imprimé toutes ces preuves scientifiques qui ont été données à la FCC. Il y avait 11 000 pages de témoignages qui ont été remis à trois juges fédéraux dans 27 volumes de classeurs.

Les arguments oraux ont été présentés en janvier 2021 devant ces juges. Après que les personnes poursuivant l’industrie aient présenté leurs arguments oraux, la FCC a présenté les siens. L’un des juges a indiqué qu’il était enclin à se prononcer contre la FCC. Un juge ne dit presque jamais cela pendant les arguments oraux. Il a demandé aux avocats de la FCC quelle diligence raisonnable ils avaient exercée pour arriver à la conclusion que nous n’avions pas besoin de mettre à jour les limites d’exposition du public aux radiations. La FCC a dit que la Food and Drug Administration a dit que ces limites sont bonnes. Le juge a donc demandé quelle diligence raisonnable la FDA avait exercée pour arriver à cette conclusion.

Je pense qu’elle aura du mal à trouver quoi que ce soit, car il y a vingt ans, la FDA a demandé au programme national de toxicologie des États-Unis, qui fait partie des instituts nationaux de la santé, de réaliser une étude pour déterminer si les téléphones portables étaient dangereux. Il y a vingt ans, les téléphones cellulaires utilisaient la technologie 2G et 3G, c’est-à-dire la deuxième et la troisième génération. Pendant deux décennies, ils ont mené cette étude sur des rongeurs, puis ils ont procédé à un examen par les pairs sans précédent de trois jours aux National Institutes of Health avec des experts de renommée mondiale dont la vie est consacrée à l’étude des rayonnements micro-ondes.

À l’issue de cet examen par les pairs de trois jours, le National Toxicology Program (NTP) a rédigé son rapport final, dans lequel il conclut à l’existence de preuves évidentes de tumeurs cancéreuses et de dommages à l’ADN. La preuve évidente est la plus haute des cinq catégories qu’ils peuvent attribuer à une enquête. On pourrait donc se demander si le NTP nous dit qu’il existe des preuves évidentes de tumeurs cancéreuses et de dommages à l’ADN, pourquoi il n’a pas pris cela et ne l’a pas traduit en politique publique pour protéger le public ?

Eh bien, il y a quelqu’un de nouveau à la tête de cette partie de la FDA, et c’est le Dr Jeffrey Shuren. En creusant un peu, on découvre que le Dr Shuren est marié à une femme qui est associée dans un cabinet d’avocats qui représente l’industrie du sans fil. Il y a un énorme conflit d’intérêts avec le Dr Jeffrey Shuren. Ajit Pai, qui était le président de la FCC au moment où cette étude du NTP a été publiée, était un avocat principal de Verizon.

Et son prédécesseur était Tom Wheeler. Tom Wheeler était à la tête de la Cellular Telephone Industry Association, qui a changé de nom pour s’appeler CTIA – la Wireless Association. Et avant cela, il était à la tête de l’association du câble. Dans les années 90, une femme est morte de tumeurs au cerveau, et son mari ou son oncologue est passé à l’émission « Larry King Live » pour décrire son cas unique parce que ses tumeurs se trouvaient sur le côté de son cerveau où elles s’alignaient avec les antennes de son téléphone portable au lieu de se développer quelque part au milieu du cerveau. Lorsque l’affaire a été révélée à « Larry King Live », elle est devenue un cauchemar de relations publiques pour l’industrie du sans fil. [L’affaire, Reynard v. NEC, a ensuite été rejetée en 1995 par la Cour.]

Alors, les leaders de l’industrie se sont levés et ont dit :  « C’est horrible. Nous avons les fonds nécessaires. Laissez-nous faire une étude et voir de quoi il s’agit. » Ils se sont associés à notre gouvernement et ont engagé le Dr George Carlo, qui a mis en place une équipe d’environ 200 scientifiques. Ils ont enquêté pendant deux ans, et à la fin de leur enquête, ils ont rapporté à la direction de l’industrie du sans fil que le téléphone cellulaire avait probablement tué cette femme, et que les enfants sont particulièrement vulnérables parce que leurs systèmes sont encore en développement.

Et à ce moment-là, dans les années 90, plutôt que d’invoquer le principe de précaution, qui nous amènerait à atteindre le niveau le plus bas possible pour tout type de rayonnement, ils ont enterré les conclusions du Dr Carlo. L’homme qui a commandé cette étude n’était autre que Tom Wheeler, qui est devenu des années plus tard le président de la FCC. Donc, nous avons un énorme conflit d’intérêts avec nos agences fédérales dans l’industrie. Et maintenant que l’industrie et ses sociétés mères ont racheté tous nos médias grand public, nous n’entendons plus parler des risques liés aux rayonnements sans fil. Mais il ne faut pas longtemps pour identifier les données scientifiques; elles sont facilement accessibles dès que l’on sait comment les chercher [par exemple, voir Effects categories dans la banque de données https://www.orsaa.org/orsaa-database.html].

Au cours de ce voyage dans le Massachusetts, j’ai eu le privilège d’entrer en contact avec d’autres personnes à travers l’État qui étaient également en train de comprendre cela, et qui avaient peut-être un être cher qui est tombé malade ou quelqu’un dans leur famille qui est mort de tumeurs cérébrales ou d’autres cancers qui se développent avec le temps. Nous avons donc créé une organisation sous l’égide d’un organisme à but non lucratif appelé Massachusetts for Safe Technology. Tout le monde est invité à se rendre sur le site www.ma4safetech.org et à y jeter un coup d’œil. Si vous vous inscrivez sur le site, vous recevrez des notifications lorsque des actions seront entreprises pour aider nos communautés à passer à des technologies sûres.

Au niveau de l’État, nous organisons des réunions avec le corps législatif. Nous avons 11 projets de loi qui sont directement parrainés par les législateurs cette session, et il y en a une poignée d’autres qui ont été introduits par les électeurs. Nous avons des projets de loi visant à former une commission pour réunir les bons esprits au niveau de l’État et enquêter sur cette question. Nous avons un projet de loi qui exigerait que chaque compagnie d’énergie donne aux contribuables le droit de refuser les compteurs intelligents, parce que ces compteurs qu’ils installent sur nos maisons pour l’eau, le gaz, l’électricité et maintenant l’énergie solaire, émettent des radiations dans nos maisons 24 heures sur 24, 7 jours sur 7. Toute personne se trouvant de l’autre côté de ce mur – une femme enceinte, un bébé ou un enfant, une personne âgée ou toute personne dont la santé est compromise – est particulièrement vulnérable.

Tous les autres sont également vulnérables à cette fréquence radio. Mais sans consentement éclairé, ils remplacent ces compteurs sur nos maisons qui avaient des compteurs analogiques sûrs et en état de marche, que les releveurs de compteurs venaient relever tous les mois, pour ensuite faire notre facturation. Nous n’avons pas besoin de ces nouveaux appareils qui émettent des impulsions des milliers de fois par jour; laissons-les émettre des impulsions une fois par mois pour le relevé.

Au lieu de cela, l’industrie fait de la collecte de données. Ils récoltent nos habitudes, et maintenant ils poussent la 5G [ou cinquième génération de technologie cellulaire] et l’Internet des objets pour que chaque produit que nous ramenons à la maison soit équipé d’un émetteur de radiofréquence. Ils récoltent nos données pour capturer nos schémas d’utilisation sur nos appareils personnels privés, ce qui, pour ceux qui se soucient de la vie privée, soulève un énorme drapeau rouge. Mais pour ceux qui se soucient également de notre santé, chaque fois que vous achetez un nouveau téléviseur ou un nouvel appareil ménager, il peut contenir une antenne sans fil. Ou encore, le siège de pot pour l’apprentissage de la propreté de votre enfant, on vous encourage maintenant à y brancher un iPad, pour que votre enfant puisse s’asseoir là, s’entraîner à la propreté et jouer sur un ordinateur qui l’irradie. Si nous voulons de la technologie, nous pouvons avoir toute la technologie que nous voulons, mais elle doit être câblée et ne pas être sans fil.

Nous avons un projet de loi qui existe depuis plusieurs sessions pour que notre ministère de l’Éducation primaire et secondaire commence à protéger les enfants à l’école. Nous avons également témoigné devant le Conseil de l’éducation élémentaire et secondaire à plusieurs reprises. Un jour, je me suis assise avec le commissaire intérimaire et je lui ai demandé : « Est-ce que vous faites quelque chose pour protéger nos enfants ? » Et il a répondu, « Nous attendons les autorités supérieures. » Et j’ai dit : « En fait, j’ai rédigé des fiches d’information sur les CEM avec notre département de la santé publique au niveau de l’État en 2016, et on m’a dit qu’elles seraient diffusées au public dans trois mois. » Nous voici en 2021, cinq ans plus tard, et elles n’ont jamais vu le jour!

Le Dr Joel Moskowitz est le directeur [du Centre de santé familiale et communautaire] de l’École de santé publique de l’Université de Californie à Berkeley, et il a essayé de faire publier cette fiche d’information également. Le département de la santé publique (DSP) n’a pas voulu la lui communiquer, alors il s’est adressé au rédacteur en chef du Boston Globe, qui en a parlé. Ensuite, au lieu de publier les conseils sur les CEM basés sur les faits, le DSP a mis en place une page CEM sur le site Web de l’État sur le contrôle des radiations pointant vers de fausses informations publiées par nos agences fédérales capturées par l’industrie. Plus tôt, le Dr Moskowitz a obtenu que des avocats de Berkeley fassent du travail bénévole pour lui afin de poursuivre le Département de la santé publique de Californie pour qu’il publie une fiche d’information de santé publique similaire, écrite en 2009. Ce procès a eu lieu en décembre 2017 [et il a eu gain de cause, on peut lire cette fiche ici]. Cela aurait dû faire la une des journaux dans le monde entier – les téléphones portables présentent des risques – et si certains médias locaux en Californie ont couvert l’affaire, elle a généralement été étouffée par les grands médias d’entreprise.

CAROL BEDROSIAN : C’est plus qu’un simple risque pour la santé. Il s’agit d’un énorme changement de comportement. Pensez à l’époque où les gens ont dû arrêter de fumer. Le tabagisme faisait partie intégrante de notre culture sociale. Il a fallu beaucoup de temps lorsqu’il a été présenté comme un risque pour la santé avant qu’il ne soit finalement reconnu comme tel et interdit dans certains endroits.

CECE DOUCETTE : C’est un excellent exemple, car nous savions depuis des décennies que fumer était dangereux, et ce n’est qu’en 1964, je crois, que notre directeur des services de santé a finalement tenu une conférence de presse indiquant que nous devions prendre des précautions autour des produits du tabac. C’est une autre question de droit de choisir, mais parce que nous ne donnons pas les faits au public, le public n’a aucune idée.

CAROL BEDROSIAN : Exact. Si les gens avaient cette information, ils seraient peut-être plus motivés pour changer, parce que beaucoup de gens n’aiment pas être esclaves de leurs appareils sans fil, et voudraient reprendre le contrôle de leur vie. Il y aurait plus de motivation.

CECE DOUCETTE : Je pense que beaucoup de gens sentent que quelque chose ne va pas ici, mais comme nous n’entendons que les messages de l’industrie – plus, mieux et plus vite – nous suivons le mouvement. Mais une fois que nous avons la possibilité d’être éduqués, nous pouvons prendre en charge notre propre utilisation.

Mikko Ahonen est docteur en sciences informatiques et un expert finlandais de l’électrosmog.

J’ai eu le privilège d’entrer en contact avec de nombreux scientifiques et médecins de renommée mondiale au cours de ce voyage. En Europe, un couple m’a été présenté, Brett et Lynn West, qui ont commencé à travailler sur cette question et ont reconnu que nous ne pouvons pas régler le problème parce que les gens ne le connaissent pas. Nous avons donc créé un petit organisme à but non lucratif appelé Wireless Education avec l’un des plus grands scientifiques bioélectromagnétiques du monde, le Dr Mikko Ahonen, de Finlande. Nous avons distillé cet énorme volume de science, les risques, ce que font les autres pays et les meilleures pratiques médicales dans des cours qui peuvent être suivis en une demi-heure environ en ligne.

Nous avons un cours pour les écoles et les familles, puis un cours d’initiation à la sécurité pour les entreprises. Après avoir suivi ce petit cours et répondu à quelques questions en cours de route pour renforcer des concepts importants, vous pourrez imprimer un certificat d’achèvement. Il vous permet également d’imprimer une fiche de conseils pratique à la fin du cours, avec des rappels sur les mesures à prendre pour créer un sanctuaire de sommeil à la maison et d’autres rappels de bon sens pour passer à une technologie sûre.

La seule lumière vraiment brillante que nous ayons ici aux États-Unis est venue d’une électrice, Deb Hodgdon, du New Hampshire. Elle s’est jointe à nous pour la projection dans le Massachusetts d’un film primé intitulé Generation Zapped, dans lequel nous entendons des scientifiques et des médecins éminents, ainsi que des personnes qui sont tombées malades à cause des CEM. Deb était tellement reconnaissante de se retrouver avec d’autres personnes pour parler des CEM, car elle en était arrivée à un point où elle était presque sur son lit de mort. Elle avait consulté ses médecins, qui n’arrivaient pas à comprendre ce qui n’allait pas. Elle a payé – comme la plupart des gens finissent par le faire – des milliers de dollars de sa poche pour aller voir des spécialistes qui ne pouvaient pas comprendre d’où venaient tous ces symptômes fous, jusqu’à ce que quelqu’un reconnaisse finalement qu’elle avait des symptômes de la maladie des micro-ondes.

Elle a donc pris toutes les mesures correctives nécessaires et a éliminé les micro-ondes de son espace de vie et de travail. Puis elle a commencé à réinoculer son système et à reconstituer tous les éléments sains qui avaient été épuisés. Lorsque le représentant de son État est venu frapper à sa porte pour demander sa réélection, elle l’a invité chez elle et lui a raconté ce qu’elle avait vécu. Le représentant du New Hampshire, Patrick Abrami, est ingénieur, et les ingénieurs font partie de ces groupes à qui l’on a appris qu’il faut qu’un appareil dégage beaucoup de chaleur pour qu’il y ait des dommages. Elle a partagé avec lui les preuves scientifiques non thermiques qui montrent des dommages, et le représentant Patrick Abrami est retourné en arrière et a réellement fait une plongée en profondeur. Il a commencé à lire la littérature scientifique évaluée par des pairs, au lieu de se contenter des messages que l’industrie lui avait transmis.

Finalement, il a eu ce grand moment de surprise, comme, « Wow, qu’est-ce qu’on fait ici ? », puis il a écrit un projet de loi pour commencer à aborder cette question. Après avoir passé un après-midi à la table de ma cuisine, je l’ai aidé à faire le lien entre les points, et il est revenu en arrière et a renforcé le langage de son projet de loi avec des questions très pointues. Par exemple, pourquoi les petits caractères juridiques de nos appareils nous disent-ils de ne pas les laisser sur notre corps ? Pourquoi la Lloyd’s de Londres, Swiss RE et d’autres grands assureurs ont-ils déjà reconnu qu’il s’agissait d’un risque majeur et ont-ils inclus dans leurs polices des exclusions stipulant qu’ils ne couvriraient pas les dommages causés par les radiofréquences ou les CEM ? Et puis, pourquoi la FCC ignore-t-elle la science au niveau non-thermique ? Et pourquoi autorise-t-elle plus de radiations, cent fois plus de radiations pour notre public, que ne le font certains autres pays ? Et pourquoi personne ne regarde l’effet cumulatif de tout cela ? Qu’arrive-t-il à nos enfants lorsque nous les plaçons dans une salle de classe avec 30 appareils, qui transmettent ces radiations à tous les enfants de la salle, en plus de leurs appareils personnels, de leurs dispositifs portables, et des points d’accès sans fil au plafond ? Personne ne regarde l’effet cumulatif.

Le représentant Abrami a présenté ce projet de loi, et il m’a demandé de venir témoigner avec un certain nombre de résidents du New Hampshire, qui comprenaient cette question. Un biologiste a témoigné pour parler de l’impact environnemental que cela a sur nos oiseaux, nos abeilles et nos plantes. Le Dr Paul Heroux est venu du Canada ; il enseigne l’électromagnétisme à la faculté de médecine de l’Université McGill.

Et puis il y a Frank Clegg. C’est le président retraité de Microsoft Canada. Il a pris l’avion sur son temps et son argent, et il a témoigné. Lorsqu’il a pris sa retraite, il avait suffisamment entendu parler de l’industrie pour savoir qu’il ne fallait pas avoir de sans-fil chez lui, mais il ne comprenait pas vraiment ce que cela signifiait. Il a donc commencé à rencontrer des scientifiques et des médecins de renommée mondiale et, à son retour, il a déclaré :  » Nos limites de rayonnement au Canada et aux États-Unis, ici en Amérique du Nord, ne sont pas sûres.  » Frank Clegg a formé Canadians For Safe Technology, et il est allé au Parlement pour essayer de faire ce que nous faisons ici aux États-Unis, c’est-à-dire obtenir une politique publique qui place les profits des entreprises derrière la santé publique. Parce qu’à l’heure actuelle, ce sont les profits des entreprises qui dominent ; ce qui se passe dans le domaine de la santé publique n’est même pas pris en compte.

CAROL BEDROSIAN : Vous avez mentionné que la 5G a une longueur d’onde plus courte. Ce que nous voyons avec l’installation de la 5G, c’est que les tours sont situées dans des quartiers résidentiels et qu’elles sont plus nombreuses. Pourquoi ont-elles besoin d’être aussi proches ? Est-ce que cela a quelque chose à voir avec les longueurs d’onde courtes ?

CECE DOUCETTE : La façon dont l’industrie conçoit la 5G, qui, soit dit en passant, n’a pas encore été définie techniquement – chaque fournisseur de services sans fil propose sa propre façon de faire – n’a pas encore été normalisée. Ils se contentent de la mettre en avant et de la vendre à tout va pour que tout le monde soit convaincu que la 5G est une excellente chose.

5G signifie simplement cinquième génération, mais il ne s’agit pas seulement d’une suite à la 3G et à la 4G. En fait, nous avons toujours besoin de la 4G parce qu’elle possède les grandes longueurs d’onde qui peuvent traverser un bâtiment et se connecter à vos appareils à l’intérieur. Toute cette infrastructure cellulaire que nous avons déjà, avec ces grandes antennes sur les tours cellulaires appelées antennes macrocellulaires qui ont commencé dans les parcs industriels à 300 pieds dans les airs, au fil des ans, nous les avons vues empiéter de plus en plus près de nos lieux de vie, de travail, de loisirs et d’études (et si vous pouvez la peindre de la même couleur qu’un bâtiment, ils donneront au propriétaire du bâtiment une ristourne pour installer une antenne juste sur un bâtiment où les gens sont de l’autre côté du mur ou sous les antennes de toit qui tombent malades).

Donc, toute cette infrastructure reste. C’est l’épine dorsale du sans fil, de la 5G. Avec la cinquième génération, tout ce qui reste des ondes, ce sont ces minables petites ondes millimétriques, et elles sont minuscules. L’industrie s’imagine qu’avec toutes ces nouvelles ondes millimétriques, nous serons en mesure de vous offrir des téléchargements plus rapides, un streaming plus rapide et des autoroutes intelligentes et superbes. Mais pour que la 5G fonctionne, ces petites ondes ne peuvent pas aller très loin et elles sont perturbées par tout ce qui se trouve sur leur chemin. Leur solution consiste à installer de nouvelles antennes, des antennes supplémentaires, toutes les deux à douze maisons dans nos quartiers, en bordure de nos voies d’accès publiques. Vous voyez ces choses apparaître sur des poteaux, littéralement juste devant les chambres des gens. Et nous voyons des gens qui tombent malades à cause de ça. Nous voyons des enfants qui tombent malades à cause de cela, et ils restent là à pulser 24/7.

Ce que l’industrie a fait avec la FCC, comme elle l’a dit à nos villes par le biais de nouvelles décisions qu’elle a prises, c’est que vous ne pouvez rien dire, vous ne pouvez rien faire, ça vient et vous n’avez aucun recours juridique – ce qui n’est pas vrai, mais nos villes se laissent faire. Les avocats de la ville ne sont pas des experts en droit des télécommunications. Mais si vous faites appel à un avocat expert en télécommunications, il vous indiquera 20 façons différentes dont votre ville peut renforcer ses règlements municipaux et les codifier afin que vous n’ayez pas à céder lorsque l’industrie arrive avec ces demandes.

Je vais vous donner un exemple ici même, à Burlington, dans le Massachusetts. Il y a environ trois ans, Verizon a déposé une demande pour sept antennes de petites cellules. La ville avait plus de questions que Verizon ne pouvait répondre, alors elle a formé un comité sur les petites cellules, et pendant un an environ, elle a enquêté. En plus de leur avocat, ils ont engagé un conseiller spécial spécialisé dans les télécommunications, afin d’être conseillés sur ce qu’ils pouvaient faire pour protéger leur communauté dans les limites de la loi actuelle.

Burlington a élaboré une politique relative aux petites cellules qui énonce des principes de bon sens, comme le fait que, si cette demande est autorisée, tout ce que l’industrie du sans fil met en place doit être conforme à la loi sur les Américains handicapés. Parce qu’ils appellent ces choses « petites cellules », l’industrie va dire que « c’est juste la taille d’un sac à dos sur un poteau ». Mais ce qu’ils ne vous disent pas, c’est qu’ils sont livrés avec une ou deux boîtes de la taille d’un réfrigérateur qui contiennent des ventilateurs de refroidissement, des batteries de secours et bien d’autres choses encore. Burlington a donc déclaré que l’industrie ne pouvait pas placer cet équipement là où il empêcherait une personne en fauteuil roulant de passer sur un trottoir. Et puis, ils ont dit que sur le plan esthétique, tout ce que vous installez doit s’intégrer à l’environnement.

Mais Burlington a ensuite établi que l’industrie ne peut pas simplement venir dans la communauté avec cet équipement sans fil et s’en aller. S’il approuve une demande d’installation de petites cellules, le fournisseur de services sans fil doit accepter de revenir chaque année et de payer pour faire certifier par un tiers indépendant que l’équipement respecte toujours les limites de la FCC en matière d’exposition du public aux rayonnements. Verizon ne voulait pas créer de précédent en matière de recertification annuelle et a donc retiré ses sept demandes de petites cellules. Nous avons constaté que si les citoyens s’adressent à leurs villes, travaillent avec elles et les orientent dans la bonne direction, et qu’une ville commence à renforcer ses règlements ou à mettre en place une politique, l’industrie s’en va souvent parce qu’elle ne veut pas dépenser l’argent et le temps nécessaires pour lutter contre ce que la ville fait pour se protéger.

Chacun d’entre nous dans nos villes devrait s’exprimer dans nos villes. Nous savons que ce n’est pas une mince affaire, car la plupart d’entre nous ne sont pas des experts en la matière, mais si vous allez sur le site www.americansforresponsibletech.org, ils ont rassemblé toutes les meilleures pratiques de tout le pays. Ils proposent un modèle de règlement que vous pouvez présenter à votre avocat et lui dire : « Écoutez, nous avons un gros problème ici. Et voici comment nous pouvons l’apprendre. Et voici ce que nos règlements doivent être modifiés pour inclure. »

Nous devons avoir des marges de recul afin qu’ils ne puissent pas mettre ces choses juste en face de nos maisons. Les études épidémiologiques qui examinent ce qui se passe réellement dans la société révèlent une augmentation des cancers, des troubles du sommeil, des problèmes neurologiques, de l’anxiété et de la dépression, etc. à moins de 500 mètres ou 1 640 pieds d’une tour de téléphonie cellulaire. Certaines villes précisent dans leurs arrêtés municipaux une distance de 1500 pieds de tout lieu de vie, d’hôpitaux et d’endroits où les enfants jouent. Ici, à Shelburne, dans le Massachusetts, je crois qu’ils ont une marge de recul de 1500 pieds pour les habitations, puis une marge de 3000 pieds pour les écoles.

[NDLR : L’article de maison saine s’arrête ici. Ce qui suit, à part la notice sur Carol Bedrosian, provient directement du site source en anglais]

Mais nous ne devons pas nous sentir vaincus car le sans fil est partout. Nous n’en sommes qu’à un moment donné et nous devons nous éduquer, puis regarder ce que les autres ont fait. Il n’est pas nécessaire de réinventer la roue, mais nous devons tous agir sur ce point, car avec ce procès en cours avec la FCC, l’industrie se déplace encore plus rapidement pour mettre en place son infrastructure sans fil pour la 5G avant qu’on lui dise qu’elle doit la réparer.

De plus, l’industrie a fait une autre manœuvre très habile à la fin du mois de mars. Auparavant, si vous vouliez avoir une antenne parabolique, il s’agissait simplement d’un signal unidirectionnel entre vous et le satellite, et vous pouviez la placer sur votre balcon ou votre toit. Cela était régi par une règle appelée OTARD, la règle du dispositif de réception par voie hertzienne, qui contrôlait ce signal unidirectionnel pour vous donner le signal d’un satellite. Maintenant, l’industrie et la FCC ont changé cette règle, de sorte que vous pouvez maintenant installer un émetteur bidirectionnel ou une antenne cellulaire sur votre propre propriété. En Arizona et au Nevada, des entreprises viennent déjà frapper à votre porte et vous disent : « Hé, nous allons vous offrir la meilleure technologie de pointe si vous nous laissez installer une antenne cellulaire sur votre propriété ». Cette antenne va rayonner et vous saturer, vous, vos proches, vos animaux domestiques, vos pollinisateurs et tous vos voisins, 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7.
Et ça n’a même pas besoin de passer par la ville. Ils enlèvent le contrôle local. L’industrie avance à toute allure avant de se faire prendre, il est donc impératif que nous commencions tous à nous renseigner sur ce sujet, puis que nous sortions de notre zone de confort et que nous nous exprimions. Parce que même si vous choisissez de tout câbler chez vous, lorsque votre voisin installe son antenne cellulaire sur son toit, vous serez exposé à courte distance, 24 heures sur 24, 7 jours sur 7.

Des voix s’élèvent dans tout le pays. Il y a peut-être des groupes déjà formés là où vous êtes. Si vous vous rendez sur le site AmericansForResponsibleTech.org, vous pourrez peut-être simplement rejoindre un groupe qui est déjà en marche. S’il n’y en a pas près de chez vous, ils ont toute une boîte à outils pour vous aider à vous lancer, alors ne vous sentez pas obligé de le faire tout seul.

L’une des plus grandes leçons que j’ai apprises est qu’il ne faut pas se lancer seul. Commencez par informer tous ceux qui vous entourent. Utilisez le film « Generation Zapped » pour organiser une projection dans votre salon ou parlez-en à votre bibliothèque locale. Si votre bibliothèque est abonnée à Kanopy ou Hoopla, ce film fait partie de leur collection, et vous pouvez le regarder gratuitement par l’intermédiaire de votre bibliothèque locale. Demandez peut-être à votre bibliothèque d’organiser une projection et de sensibiliser les membres de votre communauté par la même occasion.

Une fois que vous aurez constitué un groupe de personnes désireuses de garantir la sécurité des technologies, adressez-vous aux conseils municipaux de zonage et d’urbanisme, aux conseils de sélection, aux conseils municipaux et à votre avocat local, mais ne faites pas cavalier seul, car une seule voix peut être très facilement écartée. Une fois que vous avez réuni un groupe de personnes qui ont fait leurs devoirs et qui comprennent vraiment que ce problème doit être abordé, parlez à vos écoles. Commencez à protéger les écoles en vous rendant sur TechSafeSchools.org, utilisez leur boîte à outils et entamez la conversation, car l’industrie a dit à nos écoles que nos enfants devaient posséder cette technologie pour réussir dans la vie.

C’est absolument faux. Le New York Times a publié un article sur les dirigeants de la Silicon Valley et a révélé qu’ils envoyaient leurs enfants dans des écoles sans technologie. En fait, ils font signer à leurs nounous des contrats stipulant qu’il n’y aura pas de technologie ni d’écrans autour de leurs enfants parce qu’ils savent le mal qu’ils font. Les enfants peuvent certainement utiliser la technologie, mais elle ne devrait pas être au cœur de la manière dont nous enseignons à nos enfants. Ils apprennent mieux de leurs enseignants, par le biais d’interactions interpersonnelles humaines, de leur environnement naturel et de leurs pairs, et non d’un écran.

CAROL BEDROSIAN : Quel est le statut de la législation dans le New Hampshire ?

En effet, à l’heure actuelle, l’industrie fait passer la fibre optique à haut débit le long de la route, ce qui est formidable, puis, au lieu de l’amener jusqu’au bâtiment et de la câbler, elle s’arrête sur le trottoir et installe toutes ces petites antennes sans fil bon marché et rapides à installer qui sont très, très nuisibles à toutes les cellules vivantes.

Les symptômes du mal des micro-ondes ou de la sensibilité aux CEM sont les suivants :
Maux de tête
Insomnie
Cauchemars
Saignements de nez
Vertiges
Anxiété
Nausées
Dépression
Douleurs fulgurantes
Bourdonnement dans les oreilles
Fatigue excessive
Altération du rythme cardiaque
Pertes de mémoire
Problèmes d’équilibre
Problèmes de concentration
Problèmes d’apprentissage
Irritation des yeux

CAROL BEDROSIAN : Quels sont les symptômes du mal des micro-ondes ?

CECE DOUCETTE : Les premiers symptômes se présentent souvent sous la forme d’une insomnie à sommeil irrégulier, pour certaines personnes ce sont des cauchemars ou des terreurs nocturnes. Un autre symptôme important est celui des maux de tête lancinants et brûlants, souvent des migraines que les gens n’arrivent pas à comprendre. Les saignements de nez sont fréquents, parfois les saignements d’oreille, et puis il y a des douleurs dans tout le corps de sources non identifiées. Les nausées sont fréquentes. Il y a aussi des vertiges, de l’anxiété et de la dépression. Un couple de New York m’a contacté. Ils avaient tous deux trouvé un emploi à New York, et un ami qui vivait au dernier étage d’un immeuble leur a proposé de leur donner une chambre pour dormir jusqu’à ce qu’ils s’installent. Une fois sur place, ils ont commencé à être très malades et à se sentir très anxieux et déprimés. Il s’est avéré qu’il y avait des antennes de téléphonie mobile juste sur le toit.

Le public doit se lever, s’exprimer et forcer un changement, car si rien ne change dans notre comportement, rien ne change au niveau politique. Donc oui, ce sont des symptômes très communs que les gens ressentent aujourd’hui. Et la bonne nouvelle, c’est que pour beaucoup de gens, juste en lisant cette interview, ils pourraient décider de tenter leur chance et de tout éteindre la nuit. Les gens me disent : « Je ne voulais pas y croire. Je ne voulais pas en entendre parler ou en savoir plus, mais j’ai reconnu certains de ces symptômes. » Et ils reviennent et disent : « Wow, ce mal de tête que j’avais a disparu », ou « Oh mon dieu, j’ai recommencé à dormir toute la nuit », ou « Les problèmes de comportement de mon enfant se sont calmés ».

Les médecins nous disent qu’avec une désintoxication numérique de deux semaines, ne serait-ce qu’en commençant par la nuit, certains enfants autistes qui connaissent des mutations de novo – ce qui signifie que cela ne vient pas de la génétique de maman ou papa, mais d’une manière ou d’une autre de l’environnement – que même les enfants qui n’avaient pas été verbaux, après quelques semaines de nettoyage du bombardement constant de radiofréquences, pouvaient se connecter.

Le Dr Toril Jelter donne l’exemple d’une famille dont elle s’occupe et qui a procédé à une désintoxication numérique. Après quelques semaines, ce petit garçon regarde sa mère et lui dit : « Maman, tu peux me passer ce… ? ». Elle n’avait jamais entendu sa voix auparavant, et lui non plus, et le voilà qui sort des phrases complètes. Ils ont tous été époustouflés par le fait qu’en supprimant simplement l’exposition aux radiations, on donne à notre corps une chance de se réparer, et à l’ADN des enfants de se réparer et de se régénérer, et de faire ce que notre corps est censé faire. Certaines personnes ont la chance de voir leurs symptômes s’atténuer parallèlement à l’élimination des radiations.

Il y a beaucoup d’espoir. Aussi lugubre que cela puisse paraître, je dis toujours aux gens qu’ils ont certainement le droit de paniquer pendant 10 minutes en commençant à remarquer où se trouvent toutes les expositions dans nos vies. Puis on revient en arrière et on apprend à remédier à celles sur lesquelles on a un contrôle. Pour les plus grandes expositions dans l’environnement, comme les compteurs intelligents, les petites et les grandes cellules, commençons à utiliser nos voix ensemble. Il y a déjà tellement de choses en mouvement que vous n’avez pas besoin de recommencer à zéro, mais vous devez trouver le courage de vous exprimer, car personne d’autre que vous ne va régler le problème dans votre ville. Rejoignez-nous au Massachusetts for Safe Technology et nous vous aiderons à démarrer.

[Voir aussi :
Dossier 5G et ondes pulsées]

Cece Doucette peut être contactée par le biais de Massachusetts for Safe Technology, www.ma4safetech.org.

Carol Bedrosian est l’éditrice du magazine Spirit of Change. www.spiritofchange.org.

Carol Bedrosian

Carol Bedrosian

Carol est éditrice, rédactrice en chef et cofondatrice de Spirit of Change, le plus grand magazine gratuit sur la vie holistique de la Nouvelle-Angleterre, avec plus de 100 000 lecteurs. Elle la lancé ce semestriel en 1987 avec des amis et il est écrit par des professionnels de la santé holistique, de la spiritualité, de la croissance personnelle, de la vie verte et de la transformation planétaire.




Russia Observer : tactiques, stratégie et ​​opérations. Article sevère

[Source : brunobertez.com]

Par Patrick Armstrong

TACTIQUES, STRATÉGIE ET ​​OPÉRATIONS

Jusqu’à présent, l’opération militaire russe en Ukraine a été une reconnaissance en force précédée de la destruction des approvisionnements et du quartier général des forces armées ukrainiennes par des armes à distance. 

L’objectif étant de déterminer où se trouvent les forces ukrainiennes, de les encercler, de comparer les renseignements russes existants à la réalité et, en même temps, de détruire les quartiers généraux connus, les moyens aériens et navals, les dépôts de ravitaillement et de munitions. 

Et, peut-être, il y avait l’espoir que la rapidité et le succès (les forces russes/LDPR dominaient une zone de l’Ukraine de la taille du Royaume-Uni au cours de la première semaine) forceraient une fin précoce (c’est-à-dire la reconnaissance de la réalité).

En ce moment, ils se préparent pour la phase suivante. La longue colonne qui a tant obsédé les « experts » de CNN est la préparation de la phase suivante. Et c’est ça : « Tu n’as pas compris, alors maintenant nous devons frapper ». 

Le fait que la colonne soit restée là indique que les Russes savent qu’ils ont une supériorité aérienne totale. 

En même temps , c’est un message aux forces armées ukrainiennes que c’est fini, abandonnez. (Et il ne faut jamais oublier que les Russes/Soviétiques ont toujours été les meilleurs en matière de tromperie stratégique, alors qui sait ce qu’il y a réellement par rapport à ce que montrent les images ?)

Autant que je sache, ils ont créé trois chaudrons d’encerclements. 

Probablement le plus important est celui autour de Marioupol où se trouve la principale concentration d’Azov, la principale force nazie. 

Un autre est en train d’être établi autour de la concentration principale des forces armées ukrainiennes face à la LDPR. 

Et il semble y avoir un autre développement à l’est de Kiev. 

Un super chaudron des trois est visible. Les nazis seront exterminés ; le simple soldat ukrainien sera autorisé à rentrer chez lui. 

La question cauchemardesque est de savoir combien d’Ukrainiens ordinaires seront libres de choisir.

Le dilemme pour les Russes est le combat de ville. Ils ne veulent pas d’un Raqqa dans lequel chaque bâtiment est détruit, chaque personne tuée et solitudinem déclaré pax . 

Ils savent qu’en fin de compte il y aura toujours des Ukrainiens et ils voudront qu’ils soient amis : Washington peut créer des enemis irreductibles au loin, mais Moscou ne peut pas en créer à proximité. Cela complique grandement leur problème lorsqu’ils tentent d’éliminer les nazis de Marioupol, sachant que les nazis utilisent les habitants de la ville comme otages. 

Le même problème existe, à un degré moindre, dans les autres villes de Novorossiya. Je suppose qu’ils entoureront la plupart des villes et espèrent que Zelinsky & Co reviendront à la raison. 

Mais je crains que la bataille de Marioupol ne soit horrible.

Il y a de légères indications, au jour 8, que les négociateurs ukrainiens se rendent compte que la neutralité est quelque chose qu’ils doivent accepter. 

J’en vois aussi la prise de conscience rampante du côté américain.

Le but ultime russe n’est pas visible. J’entends par là le but stratégique ultime; nous savons quel est le grand objectif stratégique. Les Russes envisagent-ils de créer une Novorossiya qui sera indépendante ou visent-ils à créer une Novorossiya qui sera une monnaie d’échange avec l’Ukraine croupion ? Je pense que la réponse dépend de ce que Zelinsky et Kiev et ses habitants décident. Dans environ une semaine, une Novorossiya indépendante existera et la Russie continuera d’avoir « le marteau. »

Je m’attendrais à ce que des redditions à grande échelle des forces armées ukrainiennes commencent dans les prochaines 24/48 heures (les forces tchétchènes en revendiquent déjà une et ont une impressionnante collection de «trophées» pour le prouver). Une partie importante des forces armées ukrainiennes est maintenant encerclée et, comme d’habitude (voir Sun Tsu), les Russes leur ont laissé une issue.

GRANDE STRATÉGIE

L’impuissance de l’UE et de l’OTAN est claire pour tout le monde (Eh bien, OK, pas n’importe qui sur CNN, ou au Congrès américain ou dans les couloirs du pouvoir en Occident. Mais ils ne sont pas le monde entier). À cet égard, je recommande de regarder Riyad – Abdul Aziz était très bon pour voir comment le vent soufflait et on peut supposer que ses descendants le sont aussi.

Les 97, ou peu importe combien ils étaient, les avions de combat qui ont été annoncés avec enthousiasme, ne viennent évidemment pas. La zone d’exclusion aérienne ne peut pas être « déclarée ». Les Tchétchènes ont récupéré beaucoup de MANPAD fournis par l’OTAN. 

Tout ce que le soutien de l’OTAN vous apportera, c’est la destruction lorsque vous combattrez dans la guerre dans laquelle il vous a aspiré et une carte de Noël spéciale supplémentaire lorsque vous serez vaincu et ruiné.

Nous assistons à l’effondrement du triomphalisme de l’après-guerre froide, de la « fin de l’histoire », de « l’unilatéralisme » et de tout le reste.

 La réalité est mordante et cela fait mal. 

Tout ce que vous avez à faire est de regarder le défilé de têtes parlantes et d’ »experts » de CNN spéculant sur la folie de Poutine : ils ne comprennent pas, donc il doit être fou. 

Pour l’Occident, tel qu’il a été, c’est fini. La confusion, les conneries, la vantardise, l’hystérie, les interdictions : l’Occident n’a plus rien dans sa besace . Verser de la vodka russe dans les toilettes, virer un chanteur et réalisateur, changer le nom d’une boisson ou d’une salade, interdire les chats ou les arbres, sanctionner un ploutocrate russe et voler son yacht, porter un t-shirt bleu et jaune. Pathétique. 

Et ne laissez en aucun cas un média russe tenter de convaincre les mouton avec de la désinformation . Tout comme l’URSS mais en plus stupide. Et qui pensait que plus stupide était même possible ?

Le judo consiste à tromper et à utiliser la force de l’adversaire contre lui. Poutine, le judoka, a poussé l’Occident au suicide. Il a dévoilé ce qui n’était pas compris :Mettez votre argent dans nos banques, nous pouvons le confisquer ; placez vos actifs sur notre territoire, nous pouvons les voler ; utiliser notre argent et nous pouvons l’annuler ; mettez votre yacht dans notre port, nous pouvons le pirater ; Mettez votre or dans notre coffre, nous pouvons le saisir. 

C’est une leçon qui retentira dans le monde entier. Une illustration nue que « l’ordre international fondé sur des règles » est simplement une fiction: nous élaborons les règles et vous ordonnons de leur obéir. Dans 2 ou 3 semaines, tout le monde dans le monde qui est sur la liste des cibles potentielles de l’Occident aura déplacé ses actifs hors de portée de l’Occident. Xi se permettra un petit sourire.

Quant aux sanctions occidentales contre la Russie, je pense qu’il y a une réponse très simple à cela : la semaine dernière, 1 000 mètres cubes de gaz coûtaient 1 000 $ ; aujourd’hui, c’est plus du double. La semaine prochaine, ce ne sera certainement pas moins cher. 

Idem pour l’aluminium, la potasse, le titane, le blé. Les compagnies aériennes russes louent leurs avions Maintenant quoi? Moteurs-fusées russes. Ce que les Occidentaux ne comprennent pas, c’est que le rouble est la monnaie que les Russes utilisent à l’ intérieur du pays, mais que le prix du pétrole et du gaz est la monnaie russe à l’ extérieur du pays. Je suis stupéfait de la stupidité : ils se coupent la gorge et détruisent leurs propres économies.

La Russie s’assoit et rit : envolez-vous dans l’espace sur votre propre balai.

L’ordre mondial a changé. Deuxième semaine.




L’OTAN accroît les tensions en Europe, avec le Général Vincent Desportes

[Source : C à vous]