L’obsession suicidaire de la race blanche

Par Nicolas Bonnal

Le révérend Bruckberger et l’obsession suicidaire de la race blanche :

« Le fond de l’affaire est que la race blanche traverse une crise d’obsession suicidaire, et désormais la science lui donne la possibilité d’en finir avec elle-même, en douceur, et presque sans le vouloir, à la manière dont se commettent les suicides les plus lâches. C’est cela qu’il fallait dire. »

(Lettre à Jean-Paul II pape de l’an 2000)

Ami de Bernanos le révérend Bruckberger (sympathique défenseur du cinéma aussi et scénariste des Carmélites, plus grand film français oublié) publie chez Stock en 1979 une lettre ouverte au pape polonais dont on faisait alors grand cas. Il y avait chez Jean-Paul un aspect vedette de showbiz en effet qui en rebutait certains ; il fut immédiatement une star planétaire incontestée et jamais détrônée ; mais le bon Bruckberger, ancien résistant comme on dit et répète, voyait dans ce pape d’un pays persécuté par la Russie et par le communisme l’occasion d’une renaissance (vieille antienne dans les milieux catholiques) et d’un réveil spirituel. On sait ce que tout cela a donné.

Aujourd’hui avec Bergoglio l’Église a touché le fond et creuse encore — d’ailleurs Bruckberger tape très bien sur les jésuites comme un certain Baudrillard à la même époque (le jésuitisme ou le catholicisme comme simulacre). Le troupeau catho plus gérontocrate, écolo, résigné, woke et vacciné que jamais, n’a pas répondu aux attentes du trop isolé Mgr Vigano (parfois la résistance est tellement isolée qu’on se demande en effet si elle n’est pas contrôlée — mais pour cette seule raison) ou du bon ami de Bernanos. Ce dernier, dont j’ai tant de fois médité et cité les textes, oscillait aussi entre une tendance optimiste et une tendance réaliste (ne me dites pas qu’elle est pessimiste à l’heure de l’engloutissement de la France), qui voyait l’Église ranger sous la bannière répugnante du G20 et de sa tyrannie vaccinale et sanitaire présente et à venir (certains nous font le coup des Brics qui vont tout sauver, ben voyons). Certes on a un seul Vigano, mais c’est bien peu. Bruckberger rappelle que les évêques ont tous ou presque fichu le camp en 1940 comme en… 1789 : le catho (bourgeois qui se prend pour un chrétien) était en route.

Pas de vocation au martyre déjà donc en ces époques obscures (ô mon jardin des oliviers, ô mon gentil reniement, ô mon coq qui sifflera trois fois…) ; et de rappeler que Thomas More fut bien seul quand il plut au Barbe-Bleue anglais de fonder sa religion sur mesure. Dès 1707 ensuite Jonathan Swift se demande par quoi on va remplacer le christianisme ; j’ai bien traité le sujet tout comme j’ai expliqué que pour le grand penseur athée Feuerbach la religion est déjà remplacée par son masque en plein dix-neuvième siècle bourgeois.

Et Bernanos écrit dans son livre-hommage à Drumont :

« Les puissantes démocraties capitalistes de demain, organisées pour l’exploitation rationnelle de l’homme au profit de l’espèce, avec leur étatisme forcené, l’inextricable réseau des institutions de prévoyance et d’assurances, finiront par élever entre l’individu et l’Église une barrière administrative qu’aucun Vincent de Paul n’essaiera même plus de franchir. Dès lors, il pourra bien subsister quelque part un pape, une hiérarchie, ce qu’il faut enfin pour que la parole donnée par Dieu soit gardée jusqu’à la fin, on pourra même y joindre, à la rigueur, quelques fonctionnaires ecclésiastiques tolérés ou même entretenus par l’État, au titre d’auxiliaires du médecin psychiatre, et qui n’ambitionneront rien tant que d’être traités un jour de “cher maître” par cet imposant confrère… Seulement, la chrétienté sera morte. Peut-être n’est-elle plus déjà qu’un rêve ? »

Dans sa partie critique qui n’a pas vieilli, Bruckberger doute comme nous en l’an 1979 du clergé français et du troupeau catho qui n’a plus rien à dire ou à affirmer. Il attaque le fétichisme conciliaire (Vatican II donc pour les distraits) qui a servi à accélérer la déchristianisation du pays : revoyez le début du Gendarme à Saint-Tropez ; on va encore à la messe, on filme en noir et blanc, on porte foulard (le platok de ma femme), et ensuite on passe à la société yéyé avec la charmante Geneviève Grad. Ce film incompris est un modèle.

Bruckberger comprendrait aussi le besoin de suicide assisté que le vaccin, le Reset, la guerre et le Grand Remplacement fournissent à la vieille race blanche (voir mon livre publié en 2009). Et cela donne dans son ouvrage lumineux, à découvrir ou redécouvrir incessamment :

« Pour tout détruire invoquez allègrement le concile !… Le fond de l’affaire est que la race blanche traverse une crise d’obsession suicidaire, et désormais la science lui donne la possibilité d’en finir avec elle-même, en douceur, et presque sans le vouloir, à la manière dont se commettent les suicides les plus lâches. C’est cela qu’il fallait dire. »

(Lettre à Jean-Paul II pape de l’an 2000)

Il me semble que cette phrase explique tout ce qui nous arrive : wokisme, vaccin, guerres, chasse au carbone…

Mais Bruckberger ne cesse d’encenser la Pologne. La Pologne déniaisée et déchristianisée, enragée par la guerre et sa russophobie exterminatrice, commence à crever de sa guerre sinon 25 % d’inflation et on verra dans quelques années. Pour ce qui est de la Russie communiste on sait ce qu’il en advint. Je ne fais pas de la Russie le Katechon qu’en font certains (il y a des limites au blasphème surtout quand on est chrétien amateur), mais c’est certainement le pays le moins hostile au christianisme en ce moment. Tout cela est conforme aux prédictions de Dostoïevski (voyez mon livre Dostoïevski et la modernité occidentale, qui vient d’être traduit en roumain, comme celui sur Tolkien — le premier — avait été traduit en russe en 2002), qui voyait dans la Russie le peuple « déifère «  (peuple porteur de Dieu, voyez les Possédés p. 307). Bruckberger également cite Soljenitsyne, qui ne se rend pas compte que c’est grâce à ce dernier grand écrivain européen que l’on doit les plus belles des DERNIÈRES lignes contre le monde moderne déchristianisé. Depuis, plus personne ne râle et tout le monde nage dans le bonheur.

À quarante ans de là rien n’a changé : nous étions dans le monde obscur et luciférien décrit par le sympathique Maurice Clavel que Bruck cite aussi beaucoup. On est plus vieux, plus fatigués plus soumis et on ne croit plus au carbone. Nous sommes sur le point de disparaître et je citerai une belle phrase de mon regretté ami Volkoff :

« Votre disparition ne sera pas seulement scientifique, elle sera juste ».

J’ai dit ce que j’avais à dire. Lisez son livre.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Raymond_L%C3%A9opold_Bruckberger

https://www.dedefensa.org/article/bernanos-et-drumont-face-aux-francais-modernes

http://www.dedefensa.org/article/feuerbach-et-la-copie-de-christianisme-vers-1860

https://benoit-et-moi.fr/2016/actualite/les-proppheties-de-jonathan-swift-suite.html

https://livre.fnac.com/a72513/Pere-Raymond-Leopold-Bruckberger-Lettre-a-Jean-Paul-II-pape-de-l-an-2000#omnsearchpos=1




Twitter et la Dictature Européenne

[Source : AVATAR Media]

Le coup de gueule de Nicolas Bonnal.




500 millions

[Source et auteur : Lou Laurenz via PG]

Franc-maçonnerie, assassinat de Kennedy, 11 septembre, Apollo 11, guerre mondiale, Khazars… Tous ces événements [ou éléments] ont un point commun. Devinez lequel.

[Voir aussi :
Le Nouvel Ordre Mondial est en route et nous devons le combattre — Rav Dynovisz
La fin du Nouvel Ordre Mondial avant la délivrance finale
Le secret de l’exil juif et le dévoilement du messie
Le mensonge et l’hypocrisie domineront le monde avant la délivrance
La dictature sanitaire aura une fin
L’épouse du Machiah sera une Française
Rav Dynovisz : la délivrance finale viendra de France
Lettre à Myriam Palomba sur les deux religions juives
Histoire juive, religion juive : le poids de trois millénaires, par Israël Shahak
La synagogue de Satan
Le troisième Temple de Jérusalem et l’embrasement de la Terre Sainte – Analyse de Pierre-Antoine Plaquevent
Remise en question de l’ascendance hébraïque et sémitique des juifs ashkénazes
L’importance de l’Ukraine pour le Nouvel Ordre Mondial
La guerre en Ukraine : La cinquième colonne en Russie et le clan Rothschild
Les maîtres du monde : qui sont ces puissants qui dirigent le monde ? Par Dr Vladimir Zelenko & David John Sörensen
L’histoire cachée de l’effroyable mafia khazare]

Liste des intervenants :
Stéphane Blet, Philippe Ploncard D’assac, Pierre Hillard, Henri Guillemin, Tony Miotto, Alain Soral, Pierre Dortiguier, Philippe De Villiers, Johan Livernette, Claire Séverac, André Fontaine, Aldo Stérone, Alexandre Havard.

[Note de Joseph concernant le prétendu virus du SIDA et les armes biologiques « virales » évoquées à un moment dans la première vidéo : celles-ci n’ont jamais pu se propager de manière naturelle et nécessitent une inoculation directe, le plus souvent sous forme de « vaccin » ; aucun virus pathogène n’a jamais été scientifiquement isolé, purifié et caractérisé. L’équipe de chercheurs allemands autour de Stefan Lanka offre un million d’euros au premier virologue qui sera capable d’isoler, purifier et caractériser ne serait-ce qu’un tel virus (censé produire une maladie dite virale). Le prix n’a pas encore été réclamé. Quand un virologue prétend isoler un virus, il ne fait que répéter un vieux rituel qui n’a rien de scientifique, mais ressemble bien davantage à une mauvaise recette de cuisine et ne permet nullement de démontrer scientifiquement la présence de virus pathogènes. Le séquençage génétique opéré en fin du rituel n’est qu’une opération logicielle, une escroquerie intellectuelle.
Voir notamment, dans le dossier Vaccins et Virus :
Pierre Chaillot : « Il est faux de dire que l’on a isolé un virus ».
Confirmation écrite : les scientifiques ne peuvent apporter aucune preuve de l’existence d’un virus pathogène
Commentaires sur le VIH de Montagnier
Démontage de la théorie virale
Déclaration sur l’isolement des virus
Comment reconnaître que les virologues nous ont trompés ?
et L’enterrement de la théorie virale (qui rappelle notamment ce qu’est la méthodologie scientifique).
En réponse à l’argument « Oui, mais les virus fabriqués en labos p4 ? », voir en complément :
C’est l’heure du conte « Gain de Fiction »* avec RFK Jr. et ses amis !
L’hypothèse virale pourtant démontrée fallacieuse, voire frauduleuse, perdure depuis des décennies au lieu d’avoir été abandonnée il y a 70 ans, car elle est le fondement d’une bonne partie des recettes financières de Big Pharma (l’autre partie étant la théorie mère, celle des germes pathogènes) et universellement enseignée aux médecins et autres personnels soignants lors de leur formation (ou endoctrinement) universitaire. Et c’est elle qui a notamment permis la justification des mesures prétendument « sanitaires », mais en réalité tyranniques et sanitairement nocives lors de la « plandémie » Covid-19. C’est par son biais que le Nouvel Ordre Mondial se finalise. Elle représente la pierre angulaire de l’édifice mondialiste.
Entretenir l’arnaque virale revient à favoriser la finalisation du Nouvel Ordre Mondial et l’établissement du totalitarisme planétaire. Tant que des gens ont peur de méchants virus pourtant inexistants jusqu’à preuve scientifique réelle du contraire, ils seront enclins à accepter les pires mesures contre eux-mêmes sous prétexte de santé et de sécurité. Pour que l’Humanité connaisse enfin la liberté, il faudra autre chose que seulement dénoncer les vaxins et leurs effets secondaires. Il faudra faire tomber la pierre angulaire qu’est l’hypothèse virale.]

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Référendum volé : deux poids, deux mesures pour le « complotisme » ?

[Source : quebecnouvelles.info]

[Photo : Jacques Parizeau, indépendantiste et 26e Premier ministre du Québec]

Par Philippe Sauro-Cinq-Mars

C’était en 2020 après l’élection présidentielle américaine et la chose m’avait frappé : entre deux articles pour traiter Donald Trump de mauvais perdant et de conspirationniste pour avoir remis en question les résultats de l’élection, Normand Lester publiait un article sur son sujet de prédilection : « Les fraudes électorales lors du référendum de 1995 » ! Le journaliste ayant passé les dernières décennies à étudier cette théorie d’un référendum volé ne voyait aucune contradiction dans le fait de dire qu’après seulement quelques jours, le camp Trump ne disposait pas de preuves suffisantes pour parler de fraude. Mon but ici n’étant certainement pas de confirmer ou infirmer l’une ou l’autre de ces théories, mais simplement d’analyser en quoi notre attitude envers la remise en question des narratifs officiels a évoluée. Car avant de pouvoir prouver une fraude, il faut d’abord se laisser le droit d’être sceptique, mais en 2023, ça vous vaut instantanément d’être taxé de « complotiste ».

Le complotisme normal d’un autre temps

Replacez-vous il n’y a que quelques années ; sans qu’on ne le remarque, les théories « complotistes » étaient tout à fait normalisées, ou en tout cas, on reconnaissait d’emblée la possibilité de complots ou de conspirations aux plus hauts échelons du pouvoir. Déjà, on savait que la guerre en Irak était fondée sur un mensonge et on spéculait que Bush ne voulait que « voler le pétrole » irakien. Et ce n’était pas un mensonge innocent : cette guerre a tellement déstabilisé la région que quelques années plus tard, pratiquement l’ensemble du Moyen-Orient et du Maghreb tombait en guerre civile, avec résultat, au total, des millions de morts.

Mais ça, ce n’est qu’une « conspiration » parmi une multitude d’autres qui formaient jusqu’à récemment un univers social complètement imprégné de cet esprit de méfiance envers les élites. On peut retourner jusqu’à Kennedy : peu de gens doutent encore qu’un président américain ait été assassiné par la CIA. Je vais simplement répéter pour qu’on se comprenne bien : la majorité des gens croient que la CIA a ASSASSINÉ UN PRÉSIDENT EN FONCTION. C’est complètement « mainstream ». On s’entend que les possibles fraudes électorales de Biden, c’est de la petite bière en comparaison.

Et que dire du financement des Contras nicaraguayens par la vente de cocaïne en sol américain par la CIA pendant l’administration Reagan ? Et quid du coup d’État contre Mossadegh. En fait, on pourrait carrément remonter à la Guerre de l’Opium, aux accords de Sykes Picot ou que sais-je ! De manière générale, il était convenu que les grandes puissances et leurs services de renseignements faisaient régulièrement du sale boulot dans les coulisses.

Mais ce n’est pas seulement les sphères politiques qui étaient visées par cet esprit complotiste ; les milieux financiers et les multinationales étaient accusés, parfois encore plus sévèrement, de comploter leur domination mondiale. Particulièrement à gauche, on tenait pour acquis que les puissants formaient des monopoles et écrasaient la compétition par des tactiques déloyales. On tenait pour acquis que des armées de lobbyistes achetaient des passe-droits réglementaires en coulisse pour continuer de polluer et exploiter les gens. Contre quoi pensez-vous que les altermondialistes protestaient lors des grands sommets internationaux ? Contre une mondialisation organisée à huis clos à l’avantage des grandes corporations et de sphères politiques corrompues ! Il n’y avait pas d’ambiguïté là-dessus.

En soi, tout l’imaginaire de gauche est teinté de complotisme ; le marxisme n’est-il pas, dans sa plus simple expression, la théorie d’une caste d’élite (bourgeoisie) qui a volé les moyens de production à une caste d’exploités (le prolétariat) ?

Évidemment, au début des années 2000, on distingue ces contestations sociales du complotisme, jugé plus farfelu, par exemple les histoires d’aliens, de franc-maçons ou de complot juif mondial. La théorie du complot autour du 11 septembre est un peu à mi-chemin, à la limite d’être mainstream, mais quand même déconsidérée. N’en reste pas moins qu’à tous les niveaux, on contestait les élites et les accusait de complot : Monsanto qui accapare des droits sur le vivant, les industries automobile et pétrolière qui auraient « acheté les brevets des voitures électriques pour éteindre leur développement », l’industrie du sucre qui nous rend accros, etc.

Rappelez-vous que ces idées étaient tellement fortes qu’elles ont éventuellement mené à ces mouvements « occupy » autour de 2011, et les manifestants faisaient des blagues de guillotine devant Wall Street… Il serait tentant de penser que ça a eu un gros impact, et que les puissants ont dû réfléchir à une manière de calmer ces éruptions populaires dans les années suivantes… Mais je ne fais que spéculer, évidemment ! Je ne voudrais pas démarrer une nouvelle théorie conspirationniste !

La méfiance québécoise

Maintenant, le Québec, en tant que nation conquise, ayant connu une histoire marquée par les trahisons, de la conquête au référendum de 1995 en passant par le serment du test, le rapport Durham, l’acte d’union, le paiement de la dette du Haut-Canada, le rapatriement de la constitution et j’en passe, a développé un esprit particulièrement « complotiste » envers les élites anglaises ou fédérales.

Il n’y a pas seulement les soupçons d’un vol du référendum de 1995 qu’on puisse associer à une remise en question du narratif officiel et à un « complot » pour maintenir le Québec dans la fédération. Pensez simplement à la « nuit des longs couteaux », où Pierre Elliott-Trudeau et les ministres des autres provinces ont signé la constitution en laissant dormir René Lévesque ! Certains Québécois refusent encore aujourd’hui de reconnaître que le Québec fait partie de la constitution canadienne !

Et que dire de toutes ces commissions d’enquête des dernières décennies, sur le scandale des commandites, l’industrie de la construction, la nomination des juges, etc. Un niveau de corruption ahurissant a été dévoilé et est reconnu de tous. Et qui dit corruption dit fraude et complots. Personne n’est dupe sur le fait que l’État, le gouvernement et les milieux d’affaires sont constamment parasités par de la corruption.

Maintenant, beaucoup de Québécois pensent à raison que le Canada « post-national » de Justin Trudeau veut noyer le Québec dans une vague migratoire sans précédent ; tout dépend de la formulation, évidemment, mais même les principaux partis nationalistes le disent à mots couverts.

Personne n’oserait traiter les souverainistes de complotistes lorsqu’ils soulignent ces différentes fraudes ou conspirations pour empêcher l’indépendance et l’émancipation québécoise. Personne ne contredit réellement que de nombreuses preuves démontrent des irrégularités lors du référendum de 1995. D’ailleurs, il est commun de reconnaître qu’avec un peu de recul, l’affirmation incendiaire de Jacques Parizeau comme quoi le référendum a été perdu à cause de « l’argent et des votes ethniques » était assez légitime.

L’ère de la « post-factualité »

Mais voilà, en 2023, il semblerait que toutes les remises en question qui sont un peu trop d’actualité sont taxées de « complotisme ». On fait la guerre aux « coucous » et l’ostracisme social bat son plein.

D’abord, la montée populiste de Trump et un tout nouveau type d’activisme moqueur sur les réseaux sociaux semble avoir activé une panique dans les médias traditionnels. Si la désinformation existait déjà sur le web, la politisation radicale des contenus à partir du milieu des années 2010 et une polarisation extrême causée par le débat sur la réponse à la montée islamiste a fourni des justifications pour réglementer et censurer les contenus web.

En fait, dès le lendemain de l’élection de Trump, les médias, qui lui prédisaient une défaite cuisante, se justifient en accusant « l’ère de la post-factualité ». Au même moment, Trump réalise que le gouvernement précédent a mis sa campagne sous écoute afin de trouver quelque chose de compromettant à son sujet. C’est alors que les démocrates sortent la théorie tout à fait conspirationniste du « Russia-Gate », où on prétend que Trump aurait obtenu de l’aide de la Russie.

Carrément, on peut dire que toute cette histoire de collusion entre Trump et la Russie était précisément un rejet des résultats de l’élection de 2016. Les démocrates ont contesté cette élection pendant tout le mandat de Trump, utilisant des hashtags comme #NOTMYPRESIDENT et tentant à deux reprises de le destituer ! C’était la définition même d’une théorie du complot, il est donc curieux de voir comment la théorie d’une fraude électorale en 2020 est moins prise au sérieux, cette fois, puisque portée par les Républicains.

Quoiqu’il en soit, on voyait déjà à ce stade s’établir une nouvelle démarcation entre « l’acceptable » et le « complotisme », qui suivait étrangement des lignes partisanes en défaveur de la droite. Les médias traditionnels et une gauche étrangement enlignée avec des élites de plus en plus woke commençaient à accuser cette nouvelle droite de propager des « théories du complot » d’extrême droite. Remarquez d’ailleurs l’ironie : cette nouvelle droite répudiait définitivement le néo-libéralisme pour épouser une position plus identitaire et altermondialiste… Et la gauche, anciennement altermondialiste et opposée au néo-libéralisme accusait désormais la droite de complotisme. Ça ne s’invente pas…

Enfin, la pandémie a scellé définitivement cette ambiance de maccarthysme anti-complotiste en Occident. Le nécessité de solidarité sociale face à l’incertitude du virus, l’application de mesures d’urgence, le partage d’une situation collective intensément vécue ; tout ça a contribué à la formation d’un unanimisme intransigeant. Toute critique était désormais perçue comme une rébellion dangereuse, toute remise en question comme la propagation de théories dangereuses. Du jour au lendemain, se méfier de l’industrie pharmaceutique, des gouvernements et de leurs ententes internationales est devenu automatiquement conspirationniste.

Vous vous rappelez du lab de Wuhan ? Cette théorie était considérée comme complotiste pendant plus d’un an, et ce même si les agences de renseignements en faisaient la théorie la plus probable. Je répète : les agences de renseignement américaines, canadiennes, britanniques, australiennes et néo-zélandaises étaient tous d’accord que le virus s’était probablement échappé du laboratoire, mais parce que nos médias disaient le contraire, affirmer la même chose était proscrit. On peut parler aussi de l’efficacité des masques, du vaccin et des allégements réglementaires ayant accéléré sa production. On peut parler aussi des coûts psychologiques et économiques des mesures sanitaires, parfois extrêmement sévères. Et on peut aussi se rappeler la panique omicron, où des journaux publiaient, noir sur blanc, qu’il fallait « écœurer » les non-vaccinés et les « covidiots » pendant que le Premier ministre tentait de leur faire payer des impôts supplémentaires… Et c’est sans parler du passeport vaccinal et de l’exclusion sociale engendrée.

La ligne était désormais clairement définie : d’un côté, les gens bien qui acceptent absolument toutes les directives gouvernementales et leur narratif, et de l’autre, les « coucous » conspirationnistes qui osent « contredire la science » et qui sont un danger public à éliminer.

C’est à l’histoire d’en juger

J’ai une relation spéciale avec le conspirationnisme. Je ne pourrais nier l’existence de conspirations, puisque mon ancêtre en a fomenté une et en a payé de sa tête.

En effet, Henry Ruzé d’Effiat, dit Marquis de Cinq-Mars, était un proche du roi Louis XIII et avait développé une forte rancune contre le célèbre Cardinal Richelieu, qui agissait comme ministre du roi. Il a donc fomenté un complot avec quelques nobles et le Royaume d’Espagne afin d’assassiner Richelieu et restituer des territoires pris à l’Espagne quelques années auparavant. Une armée espagnole était aux frontières, prête à agir, mais le complot échoua et Cinq-Mars fut pendu sur la place des terreaux, à Lyon.

C’est probablement ce qui est rassurant par rapport aux conspirations : vient un temps où il n’est plus controversé de les admettre.

Dans une perspective historique, la polarisation des camps qui s’affrontent n’est plus la même, et on peut analyser la chose à tête reposée. En ce sens, même si ça demeure relativement récent, faire la lumière sur les fraudes du référendum de 1995 apparaît comme une activité plutôt apaisante en comparaison avec la toxicité des débats autour de l’élection présidentielle américaine de 2020. Disons qu’un sujet est considéré comme tout à fait acceptable, tandis que l’autre vous vaut l’opprobre public.

Mais il faudra un jour reconnaître que rien n’est tout noir ou tout blanc, et que pour remettre en question les résultats du référendum de 1995, il a d’abord fallu qu’on se permette, en tant que société, de remettre en question le narratif officiel. Et que jamais les peuples ne devraient baisser leurs gardes face à la corruption de leurs élites. Un jour, tout finit par se savoir, et l’histoire finira par trancher.




Plus Jamais, Épisode 4. « Cette fois, nous sommes tous Juifs » !

[Sources : sentadepuydt.substack.com et @Plusjamais]

[Pour voir les trois épisodes précédents :
« Plus jamais Ça ! » — épisodes 1 à 3]

Mike Yeadon explique pourquoi les vaccins sont une arme de génocide et les Afro-Américains voient le retour de l’esclavage, de la ségrégation et de l’eugénisme.

Par SENTA DEPUYDT

Un plan mondial d’extermination et d’esclavage.

« Cette fois nous sommes tous Juifs », le Dr Zelenko revient en détail sur le plan eugéniste des Rockefeller. Il montre comment ils étaient le principal financier des recherches sur l’eugénisme dans l’Allemagne nazie, jusqu’à financer le fameux docteur Mengele et l’usine d’IG Farben qui a fabriqué le fameux Zyklon B. Il explique aussi comment ils ont ensuite complètement éliminé les médecines et la pharmacopée traditionnelles par l’infiltration et la corruption des universités américaines et l’imposition de médicaments chimiques à base de pétrole. Enfin, il montre comment ils étaient à nouveau à la manœuvre dans le Covid, par exemple en bloquant les traitements à l’hydroxychloroquine.

[Voir aussi :
Comment Rockefeller a créé Big Pharma
Toxicologie contre Virologie : L’Institut Rockefeller et la fraude criminelle de la polio
Comment la Médecine Naturelle a été détruite en 1910]

Si vous remarquez bien, toutes les initiatives de cette famille ont pour thème l’anéantissement des êtres humains. La raison pour laquelle je m’en prends à cette famille, c’est que la Fondation Rockefeller est encore partout avec ses recherches insensées. Prenons l’exemple d’un des complices de ce génocide, le Dr Rick Bright, qui a saboté l’ordre du président Trump de rendre l’hydroxychloroquine disponible pour chaque Américain par le biais du stock national de médicaments. Il les a littéralement sabotés et a été renvoyé pour insubordination. Eh bien, il travaille maintenant en tant que directeur à la Fondation Rockefeller.

La liste de revenu de base universel est la future liste d’extermination des « bouches inutiles ».

Dr Zelenko met aussi en garde contre les effets « collatéraux » du Grand Reset :

Il y a un thème récurrent : beaucoup de ces grandes familles comme les Rockefeller sont au mieux démoniaques. Elon Musk a présenté ses robots humanoïdes et Yuval Harari a déclaré textuellement que ces robots remplaceraient 90 % de la main-d’œuvre humaine. Par conséquent, nous avons besoin d’un revenu de base universel. Laissez-moi vous dire ce qu’est cette liste de revenus de base universels. Vous pensez que les dégénérés qui ne valorisent pas la vie, qui nous considèrent comme de la vermine, veulent donner de l’argent gratuit à des mangeurs inutiles ?

Note : Elon Musk vient d’obtenir l’autorisation pour tester les implants cérébraux Neuralink sur les êtres humains.

La monnaie numérique des banques centrales (Central Bank Digital Currency) et l’identité numérique sont les deux instruments de la dictature et de l’esclavage

Vera Sharav attire l’attention sur les dangers des « camps de concentration numériques ».

En ce moment, ils poussent la monnaie unique, la monnaie numérique centralisée pour remplacer l’argent liquide. C’est un extrême — cela et la carte d’identité numérique sont les deux méthodes pour pousser tout le monde vers la dictature et l’esclavage, l’esclavage personnel. Si nous optons pour ces deux solutions, c’est perdu d’avance. Ce n’est pas pour rien que, par exemple, l’Union européenne n’a pas fonctionné. Tout le monde pensait que cela permettrait d’éviter les guerres. Mais il s’agissait de petites guerres comparées à celle-ci. Lorsque vous donnez le contrôle mondial à un groupe, il peut détruire la majeure partie du monde, pour un simple caprice, parce qu’il n’a aucun compte à rendre.

C’est une arme fabriquée par l’homme pour changer totalement la société. Et ils ont un nom pour cela : la Grande Réinitialisation, le Nouvel Ordre Mondial. Personne ne nous a demandé si nous voulions changer notre monde et quand d’autres le font à notre place, c’est souvent catastrophique.

C’est également ce que craint Mike Yeadon, sous couvert de passeport vaccinal, d’identité numérique et de monnaie numérique, c’est en réalité un système de contrôle total qui se profile.

S’il n’y a pas d’argent liquide et que tout est numérique, je peux vous assurer que le grand ordinateur dans le ciel sait exactement ce que vous êtes sur le point d’acheter, à qui et où, et s’il ne le veut pas, l’algorithme vous le refusera. Ce ne sera pas personnel. Ils n’auront pas besoin de vous contrôler individuellement. Mais si l’algorithme vous dit : « Vous n’avez pas le droit d’être à plus de huit kilomètres de chez vous », et que vous êtes à huit kilomètres et demi de chez vous et que vous essayez d’acheter une pizza, l’algorithme vous dira : « Désolé, vous ne pouvez pas faire cet achat ».

C’est aussi la fin de la politique. Actuellement en Chine. Ils transforment le passeport vaccinal des gens en rouge sur un simple clic. Ces gens ne peuvent littéralement plus quitter leur immeuble. Ou ils ne peuvent plus monter dans un train parce qu’ils doivent utiliser leur carte d’identité numérique obligatoire pour se déplacer ou que leur compte le leur interdit.

Voilà ce que sont les passeports vaccinaux. Il s’agit d’une répétition de la carte d’identité numérique obligatoire. Vous devrez porter une pièce d’identité numérique à tout moment pour que la machine, peu importe, Skynet sache où vous êtes à chaque instant. Vous n’avez aucune liberté. Vous ne pouvez plus jamais décider de votre propre droit d’être où que ce soit ou de faire quoi que ce soit. Le pire, c’est qu’une fois en place, vous ne pouvez pas vous y opposer. Vous ne pouvez pas voter contre. Vous ne pouvez pas faire campagne sur ce thème. On ne pourra pas l’arrêter. Ne laissez pas cela se produire. Je pense que tout cela est proche, très proche maintenant.

Note : L’Union européenne avance bon train sur son programme d’identité numérique européenne.

Mike Yeadon est parmi les personnes plus qualifiées pour comprendre ce qui se passe réellement :

Je suis diplômé en biochimie et en toxicologie. J’ai un doctorat en pharmacologie respiratoire, c’est-à-dire l’étude des médicaments sur la respiration des mammifères. Ensuite, j’ai travaillé pendant 32 ans pour la Recherche et le Développement en biopharmaceutique. Je suis un chercheur, et jusqu’en 2011, j’étais responsable de la recherche mondiale pour le groupe Allergie et Pneumologie de Pfizer. Mon travail s’étendait de l’idée du développement d’un médicament jusqu’à la preuve de concept chez les patients.

Au début de l’interview il explique comment chaque mesure de réponse la pandémie a été un mauvais choix intentionnel, basé sur des fraudes scientifiques.

Toutes les mesures imposées, y compris les confinements et les masques, n’ont rien faire d’utile. Les personnes qui n’ont pas de symptômes, par exemple, ne peuvent pas infecter une autre personne. Cette idée de séparer les gens les uns des autres est totalement absurde. Même les médecins de plateau doivent savoir que ce que je viens de dire est vrai. Si vous vous portez parfaitement bien et que vous n’avez pas de symptômes, vous ne pouvez pas transmettre une maladie que vous n’avez pas à quelqu’un d’autre. Tout de même, il faut reste sérieux !

Non, vous n’avez pas besoin de vous éloigner de quelqu’un d’autre. On n’a jamais eu besoin de le faire. C’était un mensonge pour séparer les gens. Pourquoi ? Pour les empêcher de parler entre eux. Sinon : « Ils auraient discuté et ils auraient compris ». Ils savaient que s’ils ne séparaient pas les gens au cours des premières semaines, ça n’aurait pas marché.

Quant aux masques, ils répètent qu’ils ne servent à rien et que leur usage prolongé représente plutôt un danger pour la santé.

Ils ne filtrent rien dans les voies respiratoires. Ce sont tout au plus des protections contre les éclaboussures. Les personnes qui portent des masques en tissu toute la journée, jour après jour après jour, ça arrive, portent l’équivalent d’un sous-vêtement sale. Le masque devient littéralement une boîte de Petri où se développent des bactéries, des champignons. Et devinez quoi ? Vous les respirez dans vos voies respiratoires et si vous n’avez pas de chance, elles s’incrustent.

Mais surtout il démontre de manière édifiante comment et pourquoi les vaccins à base de la protéine Spike sont dangereux.

Mike Yeadon soulève alors une question extrêmement lourde de conséquences :

Pourquoi tous les fabricants de vaccins Covid, ont-ils choisi d’utiliser la protéine Spike pour leur vaccin, la protéine qui est l’agent toxique dans la maladie, alors que d’autres protéines de Coronavirus (inoffensives) auraient pu être utilisées ?

On peut décomposer le virus en six ou sept petits éléments. Si vous les aviez devant vous sur la table, ces morceaux de l’agent pathogène, et que vous vous demandiez : « Quels sont les critères de choix pour en sélectionner un pour le vaccin ? », vous seriez probablement d’accord avec ce raisonnement : « Le virus est un agent pathogène, ne prenons pas l’élément qui est toxique en soi ».

Le seul élément qui produit des effets indésirables importants, dans toutes les espèces testées, est la protéine Spike. Elle est vraiment mauvaise. Elle a des conséquences neurologiques néfastes. Elle peut déclencher l’activation des plaquettes, ce qui peut conduire à la formation de caillots sanguins et à de nombreuses autres choses.

Devinez lequel ils ont choisi ? La protéine Spike !

Les quatre entreprises ont choisi la protéine Spike. Si vous et moi dirigions des séances de brainstorming concurrentes dans différentes parties de l’entreprise, sur la manière de concevoir ce vaccin, vous et moi — je ne peux pas croire que l’un d’entre nous quitterait ces salles de réunion en choisissant la protéine Spike comme réponse. Je suis sûr que vous diriez : « Ne choisissez pas quelque chose qui, une fois exprimé dans le corps humain, pourrait être toxique. »

Quatre entreprises, à mon avis, ont choisi la mauvaise réponse, la réponse contraire à la sécurité, à chaque fois ! Et je crains, mesdames et messieurs, que ce ne soit pas de la chance. Vous n’êtes pas stupides. C’est délibéré. Je pense que c’est coordonné et qu’il s’agit d’une malversation. Vous devez savoir que ce que vous avez fait est mal. Vous devez savoir.

À ses yeux, il n’y a aucun doute qu’il s’agit d’un agissement criminel, et que ces injections sont une arme biologique.

Il adresse une mise en garde publique à trois de ses anciens collègues, directeurs scientifiques des laboratoires ayant fabriqué des vaccins Covid :

Il vous faut démissionner, passer aux aveux, me débattre ou de me poursuivre en justice. Vous êtes responsable d’une activité criminelle. Faites au moins l’une des quatre choses que je viens de citer, ou vous êtes un lâche !

Chez AstraZeneca, Sir Menelas Pangalos

Bonjour Mene, nous avons travaillé ensemble chez Pfizer il y a quelque temps et vous sembliez être un homme raisonnable. Que faites-vous à présent ? Votre entreprise fabrique, une fois de plus, une expérience humaine mal testée, épouvantablement conçue et inappropriée, qui enfreint le code de Nuremberg comme les autres.

Note : comme la plupart des serviteurs du génocide de l’élite globale, Menelas Pangalos a reçu les honneurs publics, en l’occurrence, il a été anobli par le prince William du Royaume-Uni.

Mathai Mammen, Johnson & Johnson

Bonjour Mathai, il est temps que tu avoues, que tu démissionnes ou que tu débattes avec moi. Parce que vous ne pouvez pas vous cacher derrière l’idée que les choses dont je viens de parler avec Vera ne sont pas correctes et que vous êtes responsable de ce vaccin qui nuit aux gens. Il tue des gens

Note : Mathai Mammen a démissionné peu après, le 8 août 2022.

James Merson, Pfizer

Au sein de mon ancien employeur Pfizer que j’ai quitté en très bons termes, j’ai adoré travailler chez Pfizer, je salue donc le Dr James Merson. Il a occupé le bureau voisin du mien pendant des années. Il était vice-président senior et responsable de la recherche sur les vaccins.

Alors James, il est temps de démissionner, d’avouer, de débattre avec moi ou de me poursuivre en justice. Tu dois faire l’une de ces quatre choses, car tous les auditeurs savent que ce que je dis est vrai.

Vous savez quoi ? Un mensonge déteste être remis en question. La vérité, elle, ne craint pas d’être confrontée. Si vous étiez assez nombreux à démissionner d’un seul coup, vous y mettriez fin. Je pense que vous pourriez sauver le monde si dix cadres supérieurs de la R&D, de n’importe laquelle de ces entreprises, rédigeaient une lettre ouverte de trois paragraphes et démissionnaient. Vous y mettriez fin.

Andrew Barr est historien et il a démarré l’association « Jews For Justice » pour parler des violations actuelles du code de Nuremberg et des similitudes avec le passé, en particulier avec le traitement réservé aux personnes non vaccinées et le traitement des Juifs dans l’Allemagne nazie. En tant que descendant de victimes de l’Holocauste, il lui semble nécessaire d’avoir un débat entre Juifs.

Les seules personnes qui peuvent nous dire de nous taire sont d’autres Juifs, et nous aurons alors un débat.

Ici, en Grande-Bretagne, le COVID a été annoncé le 23 février, lorsque le Premier ministre a soudainement levé toutes les restrictions. La guerre en Ukraine a commencé le 24 février, une coïncidence étonnante. Mon point de vue sur la politique COVID tend à être qu’il s’agissait d’un test d’obéissance massif…

L’objectif est de conditionner la population pour qu’elle laisse le gouvernement lui imposer des choses qu’elle n’aurait jamais acceptées autrement. Après les avoir poussés si loin, les gouvernements peuvent faire marche arrière, mais ils peuvent recommencer. Ils ont établi le principe. C’est ce qui est effrayant. Non pas que cela se produira nécessairement pour une autre maladie, mais le principe de forcer les gens à faire ce que l’on veut qu’ils fassent est établi.

Beaucoup de gens ont complètement perdu confiance dans le corps médical, ainsi que, évidemment, dans les médias. Israël a une longue histoire de vente de ses citoyens aux sociétés pharmaceutiques des États-Unis et au complexe pharmaceutique américain pour qu’ils fassent l’objet d’expériences. Il y a le scandale de la teigne, qui impliquait l’exposition de Juifs séfarades à des doses massives de radiations, soi-disant pour traiter la teigne, mais en fait c’était une expérience pour voir quel niveau de radiations ils pourraient tolérer. Dans les années 1950, à une époque où Israël était un pays incroyablement pauvre, les États-Unis leur ont donné plusieurs fois leur budget annuel pour soumettre les Juifs séfarades à cette horrible expérience.

Je ne sais pas si vous avez eu les mêmes informations aux États-Unis, mais les médias grand public britanniques ont fait état de ce nouveau phénomène du « syndrome de la mort subite de l’adulte », un phénomène inexplicable d’adultes qui tombent soudainement raides morts. Quelle pourrait en être la cause ? Ils n’en ont aucune idée. Il faut enquêter sur ce phénomène. Mais je parie qu’il y a une cause qui ne sera pas étudiée. Comme le fait que lorsqu’ils étaient censés fermer tout le pays au printemps 2020 pour protéger toutes les personnes âgées, en réalité ils assassinaient toutes les personnes âgées en leur donnant du midazolam (ndlr : proche du Rivotril) et de la morphine.

Kevin Jenkins est co-président de la Fondation du Dr Zelenko. Il se bat contre les oligarques parce qu’il estime que c’est LA bataille de l’humanité.

Ce combat est le nôtre. Il est temps pour nous de sortir et de nous battre pour nos enfants, parce que je pense que c’est la chose la plus importante. Leur laisser un endroit où ils peuvent être libres et comprendre que la souveraineté de leur corps et leur droit de choisir est « Mon corps, mon choix ».

Nous devons maintenant arrêter cette industrie maléfique et ses partenaires, le système monétaire et les grandes entreprises technologiques.

Nous avons du pain sur la planche. On nous a menti. Nous ne nous laisserons pas transformer en marchandise. Nous nous battrons contre cet esclavage mondial. Nous continuerons à éduquer les gens. Nous allons nous battre pour nos enfants, pour cette terre et pour ce pays.

C’est facile pour moi de le dire parce que je suis un Noir américain et que je comprends l’esclavage. Une meilleure compréhension de l’histoire m’a permis de voir les choses plus rapidement.

Pour moi le pass, je l’ai appelé le passeport de l’esclavage depuis le début. Il y a 60 ans, je ne pouvais pas rentrer dans un magasin parce que « je n’étais pas propre »…

Pensez à la communauté juive, à la communauté noire, aux personnes qui ont vécu dans la Russie communiste, aux personnes qui ont vécu dans le monde entier. Pensez à la façon dont ils ont vraiment oublié les horreurs que leurs ancêtres ont vécues, que leurs ancêtres ont vécues en abandonnant leur corps et en renonçant à leur liberté simplement pour dire : « Regardez-moi, je suis propre. Je suis propre. » C’est déchirant.

Dr Aaron Lewis est un évêque protestant, afro-américain et juif. Il a été éduqué dans la religion protestante tout en étant très proche de la religion et de la communauté juive hassidique de Brooklyn, dont ses grands-parents faisaient partie.

Il rappelle qu’une des leçons les plus importantes à retenir de l’Holocauste, c’est de ne pas assister à l’horreur en silence :

Lorsque je pense à l’Holocauste et à ses leçons — l’une d’entre elles étant que le silence était dangereux, traître — cela m’a toujours poussé à dire quelque chose, à faire une déclaration, à prendre les mesures nécessaires pour ne pas dire, à un moment donné de ma vie : « J’aurais aimé avoir fait ceci. J’aurais aimé dire ceci. J’aurais pu sauver cette vie, mais je n’ai rien fait ». Je ne veux pas que ce soit l’épitaphe sur ma pierre tombale. Je veux que ce soit : « Il a agi. À défaut d’autre chose, il a agi. » Aujourd’hui, tout mon temps est consacré à sauver des vies.

Il insiste aussi sur l’importance de faire comprendre ce qui se déroule en ce moment :

L’une de mes abolitionnistes préférées de l’histoire est Harriet Tubman. Je l’adore. Elle a dit : « J’ai libéré des milliers d’esclaves. » Et elle a ajouté : « J’aurais pu en libérer des milliers d’autres si seulement ils avaient su qu’ils étaient des esclaves. »

C’est une déclaration puissante parce que je crois que c’est là où nous en sommes aujourd’hui. Nous sommes à un moment où les gens ne savent même pas ce qui se passe. Ils sont dans le déni le plus total. Ils ne relient même pas les points entre eux. Ils ignorent complètement les signes flagrants de ce qui se passe dans la société. Même avec la propagande, la personne moyenne d’aujourd’hui ne comprendrait pas à quel point ce que nous vivons aujourd’hui est un parallèle direct avec ce que nous vivions dans les années trente et quarante. Et c’est effrayant, car si nous faisions attention à ce qui s’est passé, nous pourrions éviter ce qui se passe aujourd’hui.

C’est le même film que l’on rejoue aujourd’hui…






Histoire juive, religion juive : le poids de trois millénaires, par Israël Shahak

[Source : lecridespeuples.fr via arretsurinfo.ch]

Histoire juive, religion juive: le poids de trois millénaires”, du Professeur Israël Shahak, est un ouvrage majeur consacré au judaïsme et plus particulièrement aux lois talmudiques. Il apporte un éclairage saisissant sur le dogme religieux et l’histoire des communautés juives, ou encore le traitement des non-juifs par les juifs, dont seuls les lecteurs de l’hébreu sont familiers.

Publié en anglais en 1994, il reste une lecture incontournable pour comprendre les fondements idéologiques de la politique israélienne et l’action des lobbys pro-israéliens dans le monde, en particulier aux Etats-Unis et en France : comme le montre l’auteur, « ni le sionisme, y compris sa partie apparemment laïque, ni la politique israélienne depuis la création de l’État d’Israël, ni en particulier la politique des partisans juifs d’Israël dans la diaspora, ne peuvent être compris sans prendre en compte l’influence plus profonde de ces lois talmudiques, et la vision du monde qu’elles créent et expriment…

Si les politiques israéliennes restent incompréhensibles pour les observateurs étrangers, c’est précisément parce qu’ils ne daignent pas s’intéresser au judaïsme tel qu’il est pratiqué et à ‘l’idéologie juive’, dont ils ne connaissent souvent rien d’autre que de grossières apologies. » 

Avec l’adoption de la loi fondamentale faisant d’Israël l’Etat-nation du peuple juif en 2018, l’avènement de l’ultra-droite nationaliste et religieuse au pouvoir en Israël début 2019, la censure et la répression de plus en plus sévère de toute action de dénonciation et de boycott d’Israël au nom de la prétendue lutte contre l’antisémitisme et la judéophobie, et le projet d’Accord du Siècle qui doit définitivement liquider la cause palestinienne, tant de développements qui confirment les craintes et prédictions d’Israël Shahak, ce livre est même plus indispensable que jamais.

Israël Shahak espérait que son ouvrage, destiné au public occidental, serait un précurseur à des écrits authentiques sur l’histoire et les réalités du judaïsme talmudique contemporain (surtout celui qu’incarnent Israël et ses partisans de la diaspora), dépourvus de mensonges par omission et de falsifications. Malheureusement, mais de manière prévisible, ce livre a été soumis à une véritable omerta médiatique. Aujourd’hui encore, on continue à rattacher spontanément l’Etat d’Israël à l’Ancien Testament alors que c’est le Talmud qui en compose le cœur.

Comme le souligne Israël Shahak, « Israël en tant qu’État juif constitue un danger non seulement pour lui-même et ses habitants, mais pour tous les Juifs et pour tous les autres peuples et États du Moyen-Orient et au-delà. Je considère également que d’autres États ou entités du Moyen-Orient qui se définissent comme ‘arabes’ ou ‘musulmans’, tout comme Israël se définit en tant que ‘juif’, constituent également un danger. Cependant, bien que le danger d’origine arabo-musulmane soit largement discuté, le danger inhérent au caractère juif de l’État d’Israël ne l’est pas. »

Cette traduction vise à remédier à ce manque, en rendant aisément accessible au public français cette analyse objective et documentée du talmudisme, et de son rôle dans le fondement et la politique d’Israël, tout à fait assimilables au wahhabisme et à l’Arabie Saoudite.

Sayed Hasan

HISTOIRE JUIVE, RELIGION JUIVE : LE POIDS DE TROIS MILLÉNAIRES

Par ISRAËL SHAHAK

Traduction : lecridespeuples.fr

Israël Shahak, né en 1933 à Varsovie, et mort à Jérusalem en 2001, était un Professeur de chimie à l’Université hébraïque de Jérusalem. Il fut le Président de la Ligue israélienne pour les droits humains et civils de 1970 à 1990. Rescapé des camps de concentration nazis, il fut un ardent militant pour la paix, extrêmement critique des gouvernements israéliens et de la société israélienne.

Chapitre I

Une utopie close ?

Je rapporte ici ce que j’estime être vrai, car les histoires des Grecs sont nombreuses et à mon avis ridicules. (Hécatée de Milet, cité par Hérodote)

Amicus Plato sed magis amica veritas – Platon est mon ami, mais la vérité l’est davantage. (Paraphrase traditionnelle d’un passage de l’Ethique d’Aristote)

Dans un État libre, tout homme peut penser ce qu’il veut et dire ce qu’il pense. (Spinoza)

Ce livre, bien que rédigé en anglais et destiné à des personnes vivant en dehors de l’État d’Israël, est en quelque sorte une continuation de mes activités politiques en tant que Juif israélien. Ces activités ont commencé en 1965-66 par une manifestation qui avait provoqué un scandale considérable à l’époque. J’avais personnellement été témoin de la scène suivante : un Juif ultra-religieux a refusé d’autoriser l’utilisation de son téléphone le jour du Sabbat afin d’appeler une ambulance pour un non-juif qui s’était effondré dans son quartier de Jérusalem, victime d’une crise cardiaque. Au lieu de me contenter de publier l’incident dans la presse, j’ai demandé à rencontrer les membres du tribunal rabbinique de Jérusalem, composé de rabbins nommés par l’État d’Israël. Je leur ai demandé si un tel comportement était conforme à leur interprétation de la religion juive. Ils ont répondu que le Juif en question s’était comporté correctement, voire pieusement, et ont appuyé leur déclaration en me renvoyant à un passage d’un recueil de lois talmudiques faisant autorité, et rédigé au cours de ce siècle. J’ai rapporté l’incident au principal quotidien hébreu, Ha’aretz, dont la publication provoqua un scandale médiatique.

Les résultats du scandale ont été plutôt négatifs à mes yeux. Ni les autorités rabbiniques israéliennes, ni celles de la diaspora ne sont jamais revenues sur ce verdict selon lequel un Juif ne devait pas violer le Sabbat afin de sauver la vie d’un gentil (non-juif/goy). Elles y ont adjoint tout un chapelet d’âneries moralisatrices byzantines selon lesquelles si la conséquence d’un tel acte met les Juifs en danger, la violation du Sabbat est permise, pour leur bien. En m’appuyant sur les connaissances acquises dans ma jeunesse, j’ai commencé à étudier les lois talmudiques régissant les relations entre Juifs et non-juifs, et il est devenu clair à mes yeux que ni le sionisme, y compris sa partie apparemment laïque, ni la politique israélienne depuis la création de l’État d’Israël, ni en particulier la politique des partisans juifs d’Israël dans la diaspora, ne peuvent être compris sans prendre en compte l’influence plus profonde de ces lois talmudiques, et la vision du monde qu’elles créent et expriment. Les politiques suivies par Israël après la guerre des Six Jours, et en particulier le caractère d’Apartheid du régime israélien dans les territoires occupés et l’attitude de la majorité des Juifs à l’égard de la question des droits des Palestiniens, même dans l’abstrait, n’ont fait que renforcer cette conviction.

En faisant cette déclaration, je n’essaie pas d’écarter les considérations politiques ou stratégiques qui ont également pu influencer les dirigeants d’Israël. Je dis simplement que la politique réellement appliquée est une interaction entre des considérations réalistes (qu’elles soient à mes yeux valables ou erronées, morales ou immorales) et des influences idéologiques. Ces dernières ont tendance à être d’autant plus influentes lorsqu’elles sont moins discutées et « traînées à la lumière du jour ». Toute forme de racisme, de discrimination et de xénophobie devient plus puissante et plus influente sur le plan politique si elle est considérée comme allant de soi par la société qui s’y adonne. Cela est particulièrement vrai s’il est interdit d’en discuter, que cet interdit soit formel ou tacite. Lorsque le racisme, la discrimination et la xénophobie sont répandus parmi les Juifs et dirigés contre des non-juifs, alimentés par des motivations religieuses, cela ressemble à son cas opposé, celui de l’antisémitisme et de ses motivations religieuses. Aujourd’hui, cependant, alors que l’antisémitisme est largement discuté, l’existence même du racisme juif contre les goym est généralement ignorée, plus en dehors d’Israël qu’à l’intérieur de l’État juif.

Définir l’État juif

Sans une discussion sur le comportement quotidien des Juifs vis-à-vis des non-juifs, même le concept d’Israël comme « État juif », tel qu’Israël se définit formellement, ne peut être compris. L’idée fausse, mais couramment répandue, selon laquelle Israël, même sans tenir compte de son régime dans les territoires occupés, est une véritable démocratie, découle du refus de se confronter à la signification du terme « État juif » pour les non-juifs. À mon avis, Israël en tant qu’État juif constitue un danger non seulement pour lui-même et ses habitants, mais pour tous les Juifs et pour tous les autres peuples et États du Moyen-Orient et au-delà. Je considère également que d’autres États ou entités du Moyen-Orient qui se définissent comme « arabes » ou « musulmans », tout comme Israël se définit en tant que « juif », constituent également un danger. Cependant, bien que le danger d’origine arabo-musulmane soit largement discuté, le danger inhérent au caractère juif de l’État d’Israël ne l’est pas.

Le principe d’Israël en tant qu’« État juif » a revêtu une importance primordiale pour les politiciens israéliens dès la création de l’État, et fut inculqué à la population juive de toutes les manières imaginables. Lorsque, au début des années 1980, une infime minorité de Juifs israéliens s’opposant à ce concept est apparue, une loi constitutionnelle (c’est-à-dire une loi prévalant sur les dispositions des autres lois, et qui ne peut être révoquée, sinon par le biais d’une procédure spéciale) a été adoptée en 1985 par une énorme majorité de la Knesset. En vertu de cette loi, aucun parti dont le programme s’oppose ouvertement au principe d’« État juif », ou proposant de le modifier par des moyens démocratiques, n’est autorisé à participer aux élections à la Knesset. Je suis moi-même fermement opposé à ce principe constitutionnel. La conséquence juridique pour moi est que je ne peux pas appartenir, dans l’État dont je suis citoyen, à un parti ayant des principes avec lesquels je serais d’accord et qui serait autorisé à participer aux élections à la Knesset. Cet exemple même montre que l’État d’Israël n’est pas une démocratie, en raison de l’application d’une idéologie juive dirigée contre tous les non-juifs, et contre les Juifs qui s’opposent à cette idéologie. Mais le danger que représente cette idéologie dominante ne se limite pas aux affaires intérieures. Ce suprématisme influence également la politique étrangère israélienne. Ce danger continuera de croître tant que deux développements actuellement en cours continueront à être renforcés, à savoir l’insistance sur le caractère juif d’Israël, et l’augmentation de sa puissance, en particulier de sa puissance nucléaire. Un autre facteur inquiétant est que l’influence israélienne au sein de l’establishment politique américain augmente également. Par conséquent, des informations précises sur le judaïsme, et en particulier sur le traitement réservé aux non-juifs par Israël, sont désormais non seulement importantes, mais également vitales sur le plan politique.

Permettez-moi de commencer par la définition officielle israélienne du terme « Juif », illustrant la différence cruciale entre Israël en tant qu’« État juif » et la majorité des autres États. Selon cette définition officielle, Israël « appartient » aux personnes que les autorités israéliennes définissent comme « juives », quel que soit leur lieu de résidence, et à elles seules. D’un autre côté, Israël n’appartient officiellement pas à ses citoyens non juifs, dont le statut est considéré même officiellement comme inférieur. Cela signifie en pratique que si les membres d’une tribu péruvienne se convertissent au judaïsme et sont donc considérés comme Juifs, ils ont immédiatement le droit de devenir citoyens israéliens et de bénéficier des quelque 70 % des terres de la Cisjordanie (et des 92 % d’Israël proprement dit), officiellement décrétés comme étant au bénéfice exclusif des Juifs. Il est interdit à tous les non-juifs (et pas seulement aux Palestiniens) de tirer profit de ces terres. (L’interdiction s’applique même aux Arabes israéliens qui ont servi dans l’armée israélienne et y ont atteint un grade élevé.) L’affaire impliquant des convertis péruviens au judaïsme s’est effectivement produite il y a quelques années. Les Juifs nouvellement créés ont été installés en Cisjordanie, près de Naplouse, sur des terres dont les non-juifs sont officiellement exclus. Tous les gouvernements israéliens prennent d’énormes risques politiques, y compris le risque de guerre, pour faire en sorte que de telles colonies, composées exclusivement de personnes définies comme « juives » (et non « israéliennes » comme le prétendent fallacieusement la plupart des médias) ne soient soumises qu’à une autorité « juive ».

Je soupçonne fortement que les Juifs des États-Unis ou de Grande-Bretagne considéreraient comme antisémite que des chrétiens proposent que les États-Unis ou le Royaume-Uni deviennent un « État chrétien », n’appartenant qu’à des citoyens officiellement qualifiés de « chrétiens ». La conséquence d’une telle doctrine est que les Juifs qui se convertissent au christianisme deviendraient des citoyens à part entière à cause de leur conversion. Il convient de rappeler que les avantages des conversions sont bien connus des Juifs par leur propre histoire. Quand les États chrétiens et l’islamiques pratiquaient la discrimination à l’encontre de toutes les personnes n’appartenant pas à la religion de l’État, y compris les Juifs, la discrimination à l’égard des Juifs était immédiatement supprimée par leur conversion. De même, un non-juif discriminé par l’État d’Israël cessera d’être traité ainsi dès qu’il se convertira au judaïsme — si sa conversion est acceptée par les autorités rabbiniques. Cela montre simplement que le même genre d’exclusivisme que la majorité des Juifs de la diaspora considèrent comme antisémite lorsque les Juifs en sont victimes est considéré par la majorité des Juifs comme proprement juif et donc tout à fait normal lorsque ce sont seulement les non-juifs qui en sont victimes. Mais s’opposer à la fois à l’antisémitisme et au chauvinisme juif est considéré par la majorité des Juifs comme de la « haine de soi », un concept que je considère absurde.

La signification du terme « Juif » et de ses mots apparentés, y compris « judaïsme », devient donc aussi importante, dans le contexte de la politique israélienne, que la signification du terme « islamique » utilisé officiellement par l’Iran, ou du terme « communiste » lorsqu’il était officiellement utilisé par l’URSS. Cependant, le sens du terme « Juif » tel qu’il est couramment utilisé n’est pas clair, que ce soit en hébreu ou lorsqu’il est traduit dans d’autres langues, si bien que ce terme a dû être défini officiellement.

Selon la loi israélienne, une personne est considérée comme « juive » 1/si sa mère, sa grand-mère, son arrière-grand-mère et son arrière-arrière-grand-mère étaient juives de religion ; ou 2/si la personne a été convertie au judaïsme d’une manière satisfaisante pour les autorités israéliennes, et 3/à condition qu’elle ne se soit pas convertie du judaïsme à une autre religion, auquel cas Israël cesse de les considérer comme « Juifs ». Parmi les trois conditions, la première représente la définition talmudique de « Qui est juif », définition suivie par l’orthodoxie juive. Le Talmud et la loi rabbinique post-talmudique reconnaissent également la conversion d’un non-juif au judaïsme (ainsi que l’achat d’un esclave non-juif par un Juif suivi d’un type de conversion différent) comme une méthode pour devenir juifs, à condition que la conversion soit effectuée de manière appropriée par des rabbins autorisés. Cette « manière convenable » implique, pour les femmes, leur inspection par trois rabbins dans un « bain de purification » où elles doivent être totalement nues, rituel qui, bien que notoire pour tous les lecteurs de la presse hébraïque, n’est pas souvent mentionné par les médias anglophones [ni par les médias francophones, si soucieux de défendre la « dignité de la femme » lorsqu’il s’agit de pourfendre l’Islam] malgré son intérêt incontestable pour certains lecteurs. J’espère que ce livre marquera le début d’un processus visant à rectifier cette contradiction [le moins qu’on puisse dire, est que ces espoirs ont été déçus].

Mais un autre motif impérieux nécessite une définition officielle de qui est et qui n’est pas « Juif ». L’État d’Israël discrimine officiellement en faveur des Juifs et contre les non-juifs dans de nombreux domaines de la vie, dont je considère trois comme étant les plus importants : le droit de résidence, le droit au travail et le droit à l’égalité devant la loi. La discrimination en matière de résidence est fondée sur le fait qu’environ 92 % des terres israéliennes sont la propriété de l’État et sont administrées par l’Autorité foncière israélienne conformément aux règles édictées par le Fonds national juif (FNJ), affilié à l’Organisation sioniste mondiale. Dans ses règlements, le FNJ refuse le droit de résider, d’ouvrir une entreprise et souvent aussi de travailler à quiconque n’est pas juif, uniquement parce qu’il n’est pas juif. Dans le même temps, il n’y a aucun endroit d’Israël où il soit interdit aux Juifs de s’installer ou d’ouvrir des entreprises. Si elle était appliquée dans un autre État contre les Juifs, une telle pratique discriminatoire serait immédiatement qualifiée d’antisémitisme et susciterait sans aucun doute des manifestations populaires massives. Mais lorsque de telles lois sont appliquées par Israël dans le cadre de son « idéologie juive », elles sont en général pieusement ignorées ou, dans les rares cas où elles sont mentionnées, excusées.

Le déni du droit au travail signifie qu’il est officiellement interdit aux non-juifs de travailler sur des terres administrées par l’Autorité foncière israélienne, conformément à la réglementation du FNJ. Nul doute que ces réglementations ne sont pas toujours appliquées, voire même sont souvent contournées, mais elles existent. De temps à autre, Israël tente de lancer des campagnes d’application de la loi via les autorités de l’État, comme par exemple lorsque le ministère de l’Agriculture s’attaque à « la peste qui consiste à laisser les vergers fruitiers appartenant à des Juifs et situés sur des terres nationales [c’est-à-dire des terres appartenant à l’État d’Israël] être récoltés par des ouvriers arabes », même si les ouvriers en question sont des citoyens d’Israël. En outre, Israël interdit formellement aux Juifs installés sur un « territoire national » de sous-louer ne serait-ce qu’une partie de leur territoire à des Arabes, même pour une courte période ; et ceux qui le font sont punis, généralement par de lourdes amendes. Mais il n’est pas interdit aux non-juifs de louer leurs terres à des Juifs. Cela signifie, dans mon cas, qu’en tant que juif, j’ai le droit de louer un verger à un autre Juif pour récolter son produit, mais un non-juif, citoyen israélien ou étranger résidant, n’a pas ce droit.

Les citoyens non juifs d’Israël n’ont pas droit à l’égalité devant la loi. Cette discrimination est exprimée dans de nombreuses lois israéliennes dans lesquelles, sans doute pour éviter tout embarras, les termes « Juif » et « non-Juif » ne sont généralement pas explicitement énoncés, alors qu’ils le sont dans la loi fondamentale du retour. Selon celle-ci, seules les personnes officiellement reconnues comme « juives » ont automatiquement le droit d’entrer en Israël et de s’y établir. Ils reçoivent automatiquement un « certificat d’immigration » qui leur fournit à leur arrivée « la citoyenneté en vertu de leur retour dans la patrie juive », ainsi que le droit à de nombreux avantages financiers, qui varient quelque peu en fonction du pays d’où ils ont émigré. Les Juifs qui émigrent des États de l’ex-URSS reçoivent « une allocation d’absorption » de plus de 20 000 dollars par famille. Tous les Juifs qui immigrent en Israël au titre de cette loi acquièrent immédiatement le droit de voter aux élections et d’être élus à la Knesset, même s’ils ne parlent pas un mot d’hébreu.

D’autres lois israéliennes substituent aux mots « Juif » et « non-Juif » les expressions plus obtuses « quiconque peut immigrer conformément à la loi du retour » et « quiconque n’est pas autorisé à immigrer conformément à la loi du retour ». Selon la loi considérée, les avantages sont ensuite accordés à la première catégorie et systématiquement refusés à la seconde. Le moyen habituel de faire respecter la discrimination au quotidien est la carte d’identité, que tout le monde est obligé de porter à tout moment. Les cartes d’identité indiquent la « nationalité » officielle d’une personne, qui peut être « juive », « arabe », « druze », etc., mais jamais « israélienne ». Toutes les tentatives visant à forcer le ministère de l’Intérieur à autoriser les Israéliens à se faire qualifier officiellement d’« Israéliens », voire même de « Juifs israéliens » sur leurs cartes d’identité ont échoué. Ceux qui ont tenté de le faire ont reçu une lettre du ministère de l’Intérieur indiquant qu’« il avait été décidé de ne pas reconnaître une nationalité israélienne ». La lettre ne précise pas qui a pris cette décision ni quand.

Il y a tellement de lois et de règlements en Israël qui discriminent en faveur des personnes définies comme « ceux qui peuvent immigrer conformément à la loi du retour » que le sujet exigerait un livre à part. Nous pouvons considérer un exemple, apparemment trivial par rapport aux restrictions de résidence, mais néanmoins importantes, car il révèle les véritables intentions du législateur israélien. Les citoyens israéliens qui ont quitté le pays pour un certain temps, mais qui sont définis comme ceux qui « peuvent immigrer conformément à la loi du retour » sont éligibles, à leur retour, à des avantages douaniers généreux, à recevoir une subvention pour les études secondaires de leurs enfants, et à recevoir une subvention ou un prêt à des conditions très avantageuses pour l’achat d’un appartement, ainsi que d’autres avantages. Les citoyens qui ne peuvent pas être ainsi définis, en d’autres termes, les citoyens non juifs d’Israël, ne bénéficient d’aucun de ces avantages. L’intention évidente de telles mesures discriminatoires est de réduire le nombre de citoyens israéliens non-juifs, afin de faire d’Israël un État plus « juif ».

L’idéologie de la « Rédemption » des Terres

Israël propage également parmi ses citoyens juifs l’idéologie exclusiviste de la Rédemption des Terres. Son objectif officiel de minimiser le nombre de non-juifs peut clairement être perçu dans cette idéologie inculquée aux écoliers juifs en Israël. On leur enseigne que cet « irrédentisme » israélien s’applique à l’ensemble de l’État d’Israël, ou, après 1967, à ce qu’on appelle la Terre d’Israël. Selon cette idéologie, la terre « rachetée » (ou terre « sauvée ») est celle qui est passée des mains de non-juifs aux mains des Juifs. La propriété peut être soit privée, soit appartenir au FNJ ou à l’État juif. Les terres appartenant à des non-juifs sont au contraire considérées comme « non rachetées » (en quelque sorte « occupées », « souillées »). Ainsi, si un Juif qui a commis les crimes les plus noirs que l’on puisse imaginer achète un morceau de terre à un non-juif vertueux, la terre « non rachetée » devient « rachetée » par une telle transaction. Cependant, si un homme vertueux non-juif achète une terre au pire des Juifs, la terre qui était pure et « rachetée » redevient « non rachetée ». La conclusion logique d’une telle idéologie est l’expulsion, appelée « transfert », de tous les non-juifs de la Terre qui doit être « rachetée ». Par conséquent, l’utopie de « l’idéologie juive » adoptée par l’État d’Israël est celle d’une Terre qui aurait été entièrement « rachetée », où aucun lopin ne serait possédé ou exploité par des non-juifs. Les dirigeants du mouvement travailliste sioniste ont exprimé cette idée abjecte avec la plus grande clarté. Walter Laquer, un sioniste dévoué, raconte dans son Histoire du sionisme1 comment l’un de ces pères spirituels, A.D. Gordon, décédé en 1919, « s’est par principe opposé à la violence et n’a justifié la légitime défense que dans des circonstances extrêmes. Mais lui et ses amis souhaitaient que chaque arbre et chaque buisson de la patrie juive ne soient plantés par personne d’autre que par des pionniers juifs. » Cela signifie qu’ils voulaient que tous les autres habitants de la terre de Palestine s’en aillent et laissent la terre être « rachetée » par des Juifs. Les successeurs de Gordon ont déployé plus de violence que prévu, mais le principe de « rédemption » et ses conséquences sont restés.

De la même façon, le kibboutz, largement salué comme une tentative de créer une utopie, était et reste une utopie exclusiviste ; même s’il est composé d’athées, il n’accepte pas les membres arabes par principe et exige que les membres potentiels d’autres nationalités soient d’abord convertis au judaïsme. Il n’est pas étonnant que les hommes du kibboutz puissent être considérés comme le segment le plus militariste de la société juive israélienne.

C’est cette idéologie exclusiviste, plutôt que tous les « besoins de sécurité » allégués par la propagande israélienne, qui détermine l’accaparement de territoires par Israël dans les années 1950, puis au milieu des années 1960 et dans les territoires occupés après 1967. Cette idéologie dicta également des plans israéliens officiels pour la « judaïsation de la Galilée ». Ce terme curieux signifie l’encouragement des Juifs à s’installer en Galilée en leur apportant des avantages financiers. (Je me demande quelle serait la réaction des Juifs américains si un projet de « christianisation de New York », ou même de Brooklyn, était proposé dans leur pays.) Mais la rédemption de la Terre suppose plus qu’une « judaïsation » régionale. Dans toute la région d’Israël, le FNJ, vigoureusement soutenu par les agences de l’État israélien (en particulier par la police secrète), dépense de grosses sommes d’argent public pour « racheter » toutes les terres que les non-juifs sont disposés à vendre, et pour préempter toute tentative d’un Juif de vendre sa terre à un non-juif (en l’achetant à un prix plus élevé).

Expansionnisme israélien

Le principal danger qu’Israël, en tant qu’« État juif », fait courir à son propre peuple, aux autres Juifs et à ses voisins, réside dans sa quête idéologique d’expansion territoriale et dans la série inévitable des guerres résultant de cet objectif. Plus Israël devient juif, ou, comme on le dit en hébreu, plus Israël « retourne au judaïsme » (un processus en cours au moins depuis 1967), plus sa politique réelle est guidée par des considérations idéologiques juives, et de moins en moins par des considérations rationnelles. Mon utilisation du terme « rationnel » ne fait pas référence à une évaluation morale de la politique israélienne, ni aux prétendus besoins de défense ou de sécurité d’Israël — et encore moins aux supposés besoins de la « survie d’Israël ». Je parle ici de la politique impériale israélienne fondée sur ses intérêts présumés. Si immoral et politiquement grossier que soit cet impérialisme, j’estime que l’adoption de politiques fondées sur « l’idéologie juive », dans toutes ses versions, est encore pire. Les défenses idéologiques de la politique israélienne reposent généralement sur les croyances religieuses juives ou, dans le cas des Juifs laïques, sur les « droits historiques » des Juifs, qui découlent de ces croyances et conservent le caractère dogmatique de la foi religieuse.

Ma propre conversion politique précoce du statut d’admirateur de Ben Gourion à celui de son adversaire acharné a justement commencé avec un tel problème. En 1956, j’ai avalé avec enthousiasme toutes les raisons politiques et militaires avancées par Ben Gourion pour justifier le déclenchement de la guerre de Suez par Israël, jusqu’à ce que celui-ci (bien qu’athée et affichant fièrement son mépris à l’égard des commandements de la religion juive) affirme à la Knesset, le troisième jour de cette guerre, que le véritable objectif de celle-ci était « la restauration du royaume de David et de Salomon » sur ses frontières bibliques. À ce moment de son discours, presque tous les membres de la Knesset se sont spontanément levés et ont chanté l’hymne national israélien. À ma connaissance, aucun politicien sioniste n’a jamais répudié l’idée de Ben Gourion selon laquelle les politiques israéliennes doivent être fondées (dans les limites des considérations pragmatiques) sur la restauration des frontières bibliques en tant que frontières de l’État juif. En effet, une analyse minutieuse des grandes stratégies israéliennes et des principes réels de la politique étrangère, tels qu’ils sont exprimés en hébreu, montre clairement que c’est « l’idéologie juive », plus que tout autre facteur, qui détermine la politique réelle d’Israël. Si les politiques israéliennes restent incompréhensibles pour les observateurs étrangers, c’est précisément parce qu’ils dédaignent de s’intéresser au judaïsme tel qu’il est pratiqué et à « l’idéologie juive », dont ils ne connaissent souvent rien d’autre que de grossières apologies.

Laissez-moi vous donner une illustration plus récente de la différence essentielle qui existe entre les projets impériaux les plus ambitieux d’Israël (mais d’inspiration laïque), et les principes de « l’idéologie juive ». L’idéologie juive stipule que toute terre qui était soit dirigée par un dirigeant juif dans les temps anciens, soit qui fut promise par Dieu aux Juifs, que ce soit dans la Bible, ou, ce qui est en réalité plus important politiquement, selon une interprétation rabbinique de la Bible et du Talmud, doit nécessairement appartenir à Israël, puisqu’il s’agit d’un État juif. Nul doute que beaucoup de « colombes » parmi les dirigeants juifs sont d’avis qu’une telle conquête devrait être reportée à un moment où Israël sera plus fort qu’aujourd’hui, ou qu’il y aura, espèrent-ils, « une conquête pacifique », c’est-à-dire que les dirigeants ou les peuples arabes seraient « persuadés » de céder les terres en question en échange d’avantages que l’État juif leur conférerait ensuite.

Plusieurs versions divergentes des frontières bibliques de la Terre d’Israël, que les autorités rabbiniques considèrent comme appartenant idéalement à l’État juif, sont en circulation. Les plus étendues d’entre elles incluent les zones suivantes à l’intérieur de ses frontières : au sud, tout le Sinaï et une partie du nord de l’Égypte jusqu’aux environs du Caire ; à l’est, toute la Jordanie et une grande partie de l’Arabie saoudite, tout le Koweït et une partie de l’Irak au sud de l’Euphrate ; au nord, tout le Liban et toute la Syrie ainsi qu’une grande partie de la Turquie (jusqu’au lac de Van) ; et à l’ouest, Chypre. Un énorme corpus de recherches et de discussions savantes basées sur ces frontières, matérialisées dans des atlas, des livres, des articles et des formes de propagande plus populaires, est publié en Israël, souvent avec des subventions de l’État ou d’autres formes de soutien. Certes, le défunt Kahane et ses partisans, ainsi que des organismes influents tels que Goush Emounim [mouvement politique et messianique israélien prônant la colonisation de tous les territoires bibliques d’Israël], souhaitent non seulement la conquête de ces territoires par Israël, mais la considèrent comme un acte ordonné par Dieu, et sûr de réussir, car il jouira d’un secours divin. En fait, d’importantes personnalités religieuses juives considèrent le refus d’Israël d’entreprendre une telle guerre sainte, voire pire, la restitution du Sinaï à l’Égypte, comme un grand péché national que Dieu a châtié à juste titre. L’un des rabbins les plus influents de Goush Emunim, Dov Lior, rabbin des colonies juives de Kiryat Arba et de Hébron, a répété à plusieurs reprises que l’échec israélien dans la conquête du Liban en 1982-1952 était une punition divine bien méritée pour le péché d’avoir « donné une partie du pays d’Israël », à savoir le Sinaï, à l’Égypte.

Bien que j’aie choisi un exemple extrême des frontières bibliques de la Terre d’Israël qui « appartiennent » à « l’État juif », ces frontières sont très populaires dans les cercles religieux et nationalistes. Il existe des versions moins extrêmes des frontières bibliques, parfois également appelées « frontières historiques ». Il convient toutefois de souligner qu’au sein d’Israël et de la communauté de ses partisans juifs de la diaspora, la validité du concept de frontières bibliques ou de frontières historiques comme délimitant les frontières d’une terre qui appartient de droit aux Juifs n’est pas rejetée pour des raisons de principe, sauf par la minuscule minorité qui s’oppose au concept d’État juif. Autrement, les objections à la réalisation de telles frontières par une guerre sont purement pragmatiques. On peut dire qu’Israël est actuellement trop faible pour conquérir toute la terre qui « appartient » aux Juifs, ou que la perte de vies juives (mais pas de vies arabes !) qu’entraînerait une guerre de conquête d’une telle ampleur serait plus importante que la conquête de la terre, mais dans le judaïsme normatif, on ne peut pas soutenir que « la Terre d’Israël », quelles que soient ses frontières, n’appartient pas à tous les Juifs. En mai 1993, Ariel Sharon a formellement proposé à la Convention du Likoud qu’Israël adopte le concept de « frontières bibliques » comme sa politique officielle. Il y eut assez peu d’objections à cette proposition, que ce soit au sein du Likoud ou en dehors de celui-ci, et toutes étaient fondées sur des considérations pragmatiques. Personne n’a pris la peine de demander à Sharon où se trouvaient exactement les frontières bibliques qu’il exhortait instamment Israël â atteindre. Rappelons que parmi ceux qui se désignaient comme léninistes, il ne faisait aucun doute que l’histoire suivait les principes énoncés par Marx et Lénine. Ce n’est pas seulement la croyance elle-même, si dogmatique qu’elle soit, mais bien le refus de la mettre en doute à quelque moment que ce soit, en empêchant toute discussion ouverte, qui crée un état d’esprit totalitaire. On peut donc dire que la société juive israélienne et les Juifs de la diaspora qui mènent une « vie juive » et sont organisés en organisations exclusivement juives ont une forte tendance au totalitarisme.

Cependant, une grande stratégie israélienne, non basée sur les principes de « l’idéologie juive », mais sur des considérations purement stratégiques ou impériales, s’est également développée dès la création de l’État d’Israël. Une description lucide et faisant autorité des principes qui régissent une telle stratégie a été donnée par le général réserviste Shiomo Gazit, un ancien commandant du renseignement militaire2. Selon Gazit,

La tâche principale d’Israël n’a pas du tout changé [depuis l’effondrement de l’URSS] et elle revêt toujours une importance cruciale. La situation géographique d’Israël au centre du Moyen-Orient arabo-musulman prédestinait Israël à être un gardien dévoué de la stabilité dans tous les pays qui l’entourent. Son rôle est de protéger les régimes existants : d’empêcher ou d’arrêter les processus de radicalisation, et de bloquer l’expansion du fanatisme fondamentaliste.

À cette fin, tout changement qui se produirait hors de nos frontières, mais qui serait jugé intolérable pour Israël sera empêché à tout prix, au point de se sentir obligés d’utiliser toute notre puissance militaire pour prévenir ou éliminer ces phénomènes.

En d’autres termes, Israël vise à imposer son hégémonie à tous les autres États du Moyen-Orient. Inutile de dire que selon Gazit, Israël a une préoccupation bienveillante pour la stabilité des régimes arabes. De l’avis de Gazit, en protégeant les régimes du Moyen-Orient, Israël rend un service vital aux « États industriellement avancés, qui sont tous soucieux de garantir la stabilité au Moyen-Orient ». Il fait valoir que sans Israël, les régimes existants de la région se seraient effondrés il y a longtemps, et qu’ils ne subsisteraient que grâce aux menaces israéliennes. Bien que ce point de vue puisse être hypocrite, il convient de rappeler, dans de tels contextes, la maxime de La Rochefoucauld selon laquelle « L’hypocrisie est un hommage que le vice rend à la vertu ». La Rédemption de la Terre est une tentative d’éviter de s’acquitter d’un tel tribut.

Il va sans dire que je suis également totalement opposé aux politiques non idéologiques israéliennes telles qu’elles sont expliquées de manière si lucide et adéquate par Gazit. En même temps, je reconnais que les dangers de la politique de Ben Gourion ou de Sharon, motivée par « l’idéologie juive », sont bien pires que de simples politiques impériales, si criminelles que soient ces dernières. Les résultats des politiques d’autres régimes motivés par des considérations idéologiques vont dans le même sens. L’existence d’une composante importante de la politique israélienne, qui repose sur « l’idéologie juive », rend son analyse politiquement impérative. Cette idéologie est, quant à elle, basée sur les attitudes du judaïsme historique à l’égard des non-juifs, l’un des thèmes principaux de ce livre. Ces attitudes influencent nécessairement beaucoup de Juifs, consciemment ou inconsciemment. La tâche que nous nous fixons dans cet ouvrage est de discuter du judaïsme historique en termes réels

L’influence de « l’idéologie juive » sur de nombreux Juifs sera d’autant plus forte qu’elle sera plus écartée du débat public. Nous espérons qu’un tel débat amènera le public à adopter la même attitude envers le chauvinisme juif et le mépris manifesté par tant de Juifs envers les non-juifs (qui sera documenté plus bas) que celle qui est communément adoptée contre l’antisémitisme et toutes les autres formes de xénophobie, de chauvinisme et de racisme. On suppose à juste titre que seul un exposé complet, non seulement de l’antisémitisme, mais également de ses racines historiques, qui doit être révélé au grand public, peut constituer la base de la lutte contre la haine des Juifs. De même, je considère que seul le fait de mettre au grand jour le chauvinisme juif et le fanatisme religieux en Israël peut constituer la base de la lutte contre ces phénomènes. Cela est particulièrement vrai aujourd’hui où, contrairement à la situation qui prévalait il y a cinquante ou soixante ans, l’influence politique du chauvinisme juif et du fanatisme religieux est beaucoup plus grande que celle de l’antisémitisme. Mais il y a aussi une autre considération importante. Je crois fermement que l’antisémitisme et le suprématisme juif ne peuvent être combattus que simultanément.

Une utopie close ?

Tant que de telles attitudes ne seront pas largement adoptées, le danger réel des politiques israéliennes fondées sur « l’idéologie juive » restera plus grand que le danger des politiques fondées sur des considérations purement stratégiques. Hugh Trevor-Roper a bien exprimé la différence entre les deux types de politiques dans son essai Sir Thomas More et l’Utopie3, dans lequel il les a appelées platonicienne et machiavélique :

Machiavel s’est du moins excusé des méthodes qu’il jugeait nécessaires en politique. Il a déploré la nécessité du recours à la force et à la supercherie, et ne les a pas appelées autrement. Mais Platon et More les ont sanctifiées, à condition qu’elles soient utilisées pour soutenir leurs propres Républiques utopiques.

De la même manière, les vrais croyants dans cette utopie appelée « État juif », qui s’efforceront d’atteindre les « frontières bibliques », sont plus dangereux que les grands stratèges à la Gazit, car leurs politiques sont sanctifiées soit par l’usage de la religion, soit, pire encore, par le recours à des principes religieux sécularisés qui conservent une validité absolue. Alors que Gazit estime au moins nécessaire de soutenir que le diktat israélien profite aux régimes arabes, Ben Gourion n’a pas prétendu que le rétablissement du royaume de David et de Salomon profiterait à quiconque, si ce n’est à l’État juif.

Utiliser les concepts du platonisme pour analyser les politiques israéliennes fondées sur « l’idéologie juive » ne devrait pas sembler étrange. Plusieurs érudits, dont le plus important était Moïse Hadas, y ont recouru, affirmant que les fondements du « judaïsme classique », c’est-à-dire du judaïsme tel qu’il avait été établi par les sages talmudiques, reposent sur des influences platoniques, et en particulier sur l’image de Sparte telle qu’elle apparaît dans Platon4. Selon Hadas, une caractéristique essentielle du système politique platonicien, adoptée par le judaïsme dès la période maccabéenne (163-142 av. J.-C.), était que « tous les aspects du comportement humain doivent être soumis à des sanctions religieuses qui doivent en réalité être manipulées par les dirigeants ». Il n’existe pas de meilleure définition du « judaïsme classique » et de la façon dont les rabbins l’ont manipulé que cette définition platonicienne. Hadas affirme que le judaïsme a adopté ce que « Platon a lui-même résumé [comme] les objectifs de son programme », dans le fameux passage suivant :

L’essentiel est que personne, homme ou femme, ne doit jamais être sans un officier placé au-dessus de lui et chargé de sa direction, et que personne ne doit prendre l’habitude mentale de prendre quelque initiative, que ce soit sincèrement ou en plaisantant, sous sa responsabilité individuelle. En temps de paix comme en temps de guerre, chaque individu doit toujours avoir les yeux rivés sur son officier supérieur. En un mot, nous devons façonner les esprits de sorte qu’ils n’envisagent même pas d’agir en tant qu’individus, ni ne sachent le faire. (Lois, 942 ab)

Si on remplace le mot « officier » par « rabbin », nous aurons une image parfaite du judaïsme classique. Celui-ci influence encore profondément la société juive israélienne et détermine dans une large mesure la politique israélienne.

C’est le passage cité ci-dessus qui a été choisi par Karl Popper dans La société ouverte et ses ennemis pour décrire l’essence d’une « société close ». Le judaïsme historique et ses deux successeurs, l’orthodoxie juive et le sionisme, sont tous deux des ennemis jurés du concept de société ouverte appliqué à Israël. Un État juif, qu’il soit fondé sur son idéologie juive actuelle ou, si son caractère juif devient encore plus prononcé qu’il ne l’est aujourd’hui, sur les principes de l’orthodoxie juive, ne pourra jamais être une société ouverte. La société israélo-juive fait face à deux choix. Elle peut devenir un ghetto totalement fermé et belliqueux, une Sparte juive, soutenue par le travail des Hilotes arabes, dont l’existence est maintenue par son influence sur l’establishment politique américain et par les menaces d’utiliser son énergie nucléaire, ou bien elle peut tenter de devenir une société ouverte. Le second choix dépend d’un examen honnête de son passé juif, de l’admission de l’existence du chauvinisme et de l’exclusivisme juifs et d’un examen honnête des attitudes du judaïsme à l’égard des non-juifs.

Chapitre II — Préjugés et supercherie

La première difficulté qui se présente lorsqu’on veut parler du judaïsme est que le terme « Juif » a été utilisé au cours des 150 dernières années avec deux significations assez différentes. Pour comprendre cela, imaginons-nous en 1780. À l’époque, le sens universellement accepté du terme « Juif » coïncidait essentiellement avec ce que les Juifs eux-mêmes comprenaient comme constituant leur propre identité. Cette identité était avant tout religieuse, mais les préceptes de la religion régissaient tous les détails de la vie quotidienne dans tous ses aspects, à la fois sociaux et privés, chez les Juifs eux-mêmes ainsi que dans leurs relations avec les non-juifs. Il était alors littéralement vrai qu’un Juif ne pouvait même pas boire un verre d’eau chez un non-juif. Et les mêmes lois fondamentales de comportement envers les non-juifs étaient également valables du Yémen à New York. Quel que soit le terme utilisé pour décrire les Juifs de 1780 — et je ne souhaite pas entrer dans une querelle métaphysique concernant des termes tels que « nation » et « peuple5 » —, il est clair que toutes les communautés juives de cette époque étaient séparées des sociétés non juives au sein desquelles elles vivaient.

Cependant, tout cela a été modifié par deux processus parallèles qui ont commencé en Hollande et en Angleterre, se sont poursuivis dans la France révolutionnaire et dans des pays qui ont suivi l’exemple de la Révolution française, puis dans les monarchies modernes du XIXe siècle : les Juifs ont acquis un niveau significatif de droits individuels (dans certains cas, une pleine égalité juridique) et le pouvoir juridique de la communauté juive sur ses membres a été détruit. Il convient de noter que les deux développements ont été simultanés et que le dernier est encore plus important, bien que moins connu, que le premier.

Depuis la fin de l’Empire romain, les communautés juives disposaient de pouvoirs juridiques considérables sur leurs membres. Non seulement des pouvoirs résultant de la mobilisation volontaire de pressions sociales (par exemple, le refus de traiter de quelque manière que ce soit avec un Juif excommunié ou même d’enterrer son corps), mais également un pouvoir de coercition absolu : flageller, emprisonner, expulser — tout cela pouvait être infligé à n’importe quel Juif en toute légalité par les tribunaux rabbiniques pour des infractions de toutes sortes. Dans de nombreux pays — l’Espagne et la Pologne en sont des exemples notables —, même la peine capitale pouvait être et était infligée, en utilisant parfois des méthodes particulièrement cruelles telles que la flagellation à mort. Tout cela était non seulement autorisé, mais clairement encouragé par les autorités des pays tant chrétiens que musulmans, qui, outre leur intérêt général à préserver « la loi et l’ordre public », avaient aussi parfois un intérêt financier plus direct. Par exemple, dans les archives espagnoles datant des XIIIe et XIVe siècles, de nombreux ordres détaillés émanant des très fervents Rois Catholiques de Castille et d’Aragon recommandaient à leurs responsables non moins dévoués de coopérer avec les rabbins pour faire respecter le sabbat par les Juifs. Pourquoi ? Parce que chaque fois qu’un Juif se voyait infliger une amende par un tribunal rabbinique pour avoir violé le sabbat, les rabbins devaient en remettre les neuf dixièmes au roi — un arrangement très rentable et très efficace. De même, on peut citer les responsa rédigées peu avant 1832 par le célèbre rabbin Moshe Sofer de Pressburg (aujourd’hui Bratislava), dans l’ancien royaume hongrois autonome de l’Empire autrichien, et adressées à Vienne, en Autriche même, où les Juifs s’étaient déjà vus accorder des droits individuels considérables6. Celui-ci y déplore le fait que depuis que la congrégation juive de Vienne a perdu son pouvoir de punir les coupables, les Juifs y sont devenus laxistes en matière d’observance religieuse, et il ajoute : « Ici, à Pressburg, lorsqu’on me dit qu’un commerçant juif a osé ouvrir son magasin pendant les fêtes religieuses mineures, j’envoie immédiatement un policier pour l’emprisonner. »

C’était le fait social le plus important de l’existence juive avant l’avènement de l’État moderne : l’observance des lois religieuses du judaïsme, ainsi que leur inculcation par l’éducation, étaient imposées aux Juifs par la contrainte physique, à laquelle ils ne pouvaient échapper que par la conversion à la religion de la majorité, ce qui équivalait alors à une rupture sociale totale avec toute leur communauté — et même leur famille —, et pour cette raison était très peu faisable en pratique, sauf en cas de crise religieuse. Tout cela est généralement omis dans l’historiographie juive traditionnelle, afin de propager le mythe selon lequel les Juifs ont préservé leur religion par miracle ou grâce à une force mystique particulière.

Cependant, une fois que l’État moderne a été créé, la communauté juive a perdu le pouvoir de punir ou d’intimider les individus juifs. Les liens de l’une des « sociétés closes » les plus fermées, de l’une des sociétés les plus totalitaires de l’histoire de l’humanité, ont été rompus. Cet acte de libération est venu principalement de l’extérieur ; bien que certains Juifs l’aient aidé de l’intérieur, ils étaient au début très peu nombreux. Cette forme de libération a eu des conséquences très graves pour l’avenir. Tout comme pour le cas de l’Allemagne (d’après l’analyse magistrale d’A. J. P. Taylor), il était facile d’allier la cause de la réaction au patriotisme, car dans les faits, les droits individuels et l’égalité devant la loi avaient été introduits en Allemagne par les armées de la Révolution et de Napoléon, et on pouvait donc qualifier la liberté de « non-germanique » ou « anti-germanique », car imposée par la force de l’envahisseur. Il était donc très facile pour les Juifs, en particulier en Israël, de lancer une attaque très efficace contre toutes les notions et idéaux de l’humanisme et de l’état de droit (pour ne pas dire de la démocratie) comme quelque chose de « non-juif » ou « anti-juif » — comme ils le sont effectivement au sens historique des termes —, et en tant que principes pouvant certes être instrumentalisés dans « l’intérêt des Juifs » (tel que déterminé par les rabbins), mais qui n’ont aucune validité contre « l’intérêt des Juifs », par exemple lorsque les Arabes invoquent ces mêmes principes. Cela a également conduit — encore une fois, tout comme en Allemagne et dans d’autres pays d’Europe centrale — à une historiographie juive trompeuse, sentimentale et ultra-romantique, de laquelle tous les faits gênants ont été expurgés.

C’est pourquoi on ne trouvera pas, dans les écrits volumineux d’Hannah Arendt, que ce soit au sujet du totalitarisme ou des Juifs, ou des deux à la fois7, le moindre indice de ce à quoi ressemblait réellement la société juive allemande au XVIIIe siècle : autodafés de livres « hérétiques », persécution d’écrivains, querelles sur les pouvoirs magiques des amulettes, interdiction de l’éducation « non juive » la plus élémentaire, telle que l’enseignement de l’allemand correct ou même de l’allemand écrit en alphabet latin8. On ne trouve pas non plus dans les nombreuses « Histoires du judaïsme » en langue anglaise les faits élémentaires concernant l’attitude du mysticisme juif (tellement en vogue actuellement dans certains milieux) envers les non-juifs, à savoir qu’ils sont considérés, littéralement, comme des membres du corps de Satan, et que les quelques individus non sataniques parmi eux (c’est-à-dire ceux qui se convertissent au judaïsme) sont en réalité des « âmes juives » qui se sont perdues lorsque Satan a violé la Sainte Dame (Shekhinah ou Matronit, l’une des composantes féminines de la déité, sœur et épouse du jeune Dieu mâle selon la cabale) dans sa demeure céleste. Les grandes autorités juives, telles que Gershom Scholem, ont prêté leur autorité à un système de supercherie et de falsifications dans tous les domaines « sensibles », les plus populaires étant les plus emplis de malhonnêteté et de falsifications, ce afin que les non-juifs ne sachent rien de la manière infamante dont ils sont considérés par les Juifs.

Mais la conséquence sociale de ce processus de libéralisation fut que, pour la première fois depuis les alentours de l’an 200 de notre ère9, un Juif pouvait être libre de faire ce qu’il souhaitait, dans les limites du Code civil de son pays, sans avoir à payer pour cette liberté en se convertissant à une autre religion. La liberté d’apprendre et de lire des livres dans les langues modernes, la liberté de lire et d’écrire des livres en hébreu non approuvés par les rabbins (tout livre en hébreu ou en yiddish devait auparavant obtenir un tel accord), la liberté de manger des aliments non casher, la liberté d’ignorer les nombreux tabous absurdes qui régissent la vie sexuelle, même la liberté de penser — car les « pensées interdites » font partie des péchés les plus graves —, tous ces droits ont été accordés aux Juifs d’Europe (et par la suite à ceux d’autres pays) par des régimes européens modernes, voire absolutistes, bien que ces derniers soient à la fois antisémites et oppresseurs. Nicolas Ier de Russie était un antisémite notoire et avait promulgué de nombreuses lois contre les Juifs de son État. Mais il a également renforcé les forces de maintien de l’ordre en Russie — non seulement la police secrète, mais également la police régulière et la gendarmerie — avec pour conséquence qu’il devenait difficile d’assassiner des Juifs sur l’ordre de leurs rabbins, alors que dans la Pologne d’avant 1795, cela était assez facile. L’histoire juive « officielle » le condamne donc pour ces deux chefs d’accusation. Par exemple, à la fin des années 1830, le « rabbin saint » (Tzadik) d’une petite ville juive d’Ukraine avait ordonné qu’un hérétique soit assassiné en étant jeté dans l’eau bouillante des bains de la ville, mais les sources juives contemporaines notaient avec étonnement et horreur que la corruption n’était « plus efficace », et que non seulement les auteurs du meurtre, mais également le Saint-Homme, furent sévèrement châtiés. Le régime de Metternich de l’Autriche d’avant 1848 était notoirement réactionnaire et assez hostile aux Juifs, mais il ne permettait pas que quiconque, même des rabbins juifs libéraux, soit empoisonné. En 1848, lorsque le pouvoir du régime fut temporairement affaibli, la première chose que firent les dirigeants de la communauté juive de la ville galicienne de Lemberg (aujourd’hui Lvov) avec leur liberté retrouvée fut d’empoisonner le rabbin libéral de la ville, que le minuscule groupe juif local non-orthodoxe avait importé d’Allemagne. L’une de ses plus grandes hérésies avait d’ailleurs été de défendre et de célébrer la cérémonie de la Bar Mitzvah, qui venait d’être récemment inventée — et qui est aujourd’hui centrale dans le judaïsme.

Libération depuis l’extérieur

Au cours des 150 dernières années, le terme « Juif » a donc pris un double sens, à la grande confusion de certaines personnes bien intentionnées, notamment dans les pays anglophones, qui s’imaginent que les Juifs qu’elles rencontrent socialement sont « représentatifs » des Juifs « en général ». Dans les pays d’Europe de l’Est ainsi que dans le monde arabe, les Juifs ont été libérés de la tyrannie de leur propre religion et de leurs propres communautés par des forces extérieures, trop tard et dans des conditions trop défavorables pour permettre un véritable changement social intériorisé. Dans la plupart des cas, et en particulier en Israël, l’ancien concept de société, la même idéologie — en particulier vis-à-vis des non-juifs — et la même conception totalement fausse de l’histoire ont été préservés. Cela s’applique même à certains Juifs qui ont rejoint les mouvements « progressistes » ou de gauche. Un examen des partis radicaux, socialistes et communistes peut fournir de nombreux exemples de chauvinistes et de racistes juifs déguisés, qui ont adhéré à ces partis simplement pour des raisons « d’intérêt juif », et qui sont, en Israël, de fervents partisans d’une discrimination « anti-Goys ». Il suffit de vérifier combien de « socialistes » juifs ont réussi à publier des milliers de pages sur le kibboutz sans se soucier de mentionner qu’il s’agit d’une institution raciste dont les citoyens non-juifs d’Israël sont rigoureusement exclus, pour voir que le phénomène auquel nous faisons allusion n’est pas du tout rare10.

En évitant les étiquettes basées sur l’ignorance ou l’hypocrisie, nous voyons donc que le mot « Juif » et les mots apparentés désignent deux groupes sociaux différents et même opposés, et du fait de la politique israélienne actuelle, leur contiguïté est en train de disparaître rapidement. D’une part, il y a la signification totalitaire traditionnelle évoquée ci-dessus ; d’autre part, il y a des Juifs par descendance qui ont intériorisé le complexe d’idées que Karl Popper a appelé « la société ouverte ». (Il y a également certains Juifs, en particulier aux États-Unis, qui n’ont pas intégré ces idées, mais s’efforcent de les afficher ostensiblement.)

Il est important de noter que toutes les prétendues « caractéristiques juives » — par lesquelles j’entends les traits que les pseudo- intellectuels en Occident attribuent aux « Juifs » — sont des caractéristiques modernes, inconnues durant la plus grande partie de l’histoire des Juifs, et sont apparues seulement lorsque la communauté juive totalitaire a commencé à perdre son pouvoir. Prenez, par exemple, le fameux sens de l’humour juif. Non seulement l’humour est-il très rare dans la littérature hébraïque avant le XIXème siècle (et ne se trouve que pendant quelques périodes, dans les pays où la classe supérieure juive était relativement libre du joug rabbinique, comme l’Italie entre le XIVe et le XVIIe siècle ou l’Espagne musulmane), mais l’humour et les plaisanteries sont strictement interdits par la religion juive – sauf, de manière significative, les railleries contre les autres religions. La satire contre les rabbins et les dirigeants de la communauté n’a jamais été intériorisée par le judaïsme, pas même dans une faible mesure, contrairement à ce qu’on peut observer pour le christianisme latin. Il n’y avait pas de comédies juives, tout comme il n’y avait pas de comédies à Sparte, et ce pour une raison similaire11. Ou prenez l’amour du savoir et de l’apprentissage. À l’exception d’un savoir purement religieux, qui était lui-même dans un état dégradé et dégénéré, les Juifs d’Europe (et dans une moindre mesure également ceux des pays arabes) étaient dominés, avant 1780 environ, par un mépris et une haine absolus pour toute connaissance ou apprentissage (à l’exclusion du Talmud et du mysticisme juif). De grandes parties de l’Ancien Testament, toute la poésie hébraïque non liturgique, et la plupart des ouvrages sur la philosophie juive n’étaient pas lus, et leurs noms mêmes ont souvent fait l’objet d’anathèmes. L’étude de toutes les langues était strictement interdite, de même que l’étude des mathématiques et des sciences. La géographie12 et l’histoire — même l’histoire juive — étaient complètement inconnues. Le sens critique, qui est censé être si caractéristique des Juifs, était totalement absent, et rien n’était plus interdit, craint et donc persécuté que l’innovation la plus modeste ou la critique la plus innocente.

C’était un monde plongé dans les superstitions les plus abjectes, le fanatisme et l’ignorance, un monde dans lequel la préface du premier ouvrage de géographie en hébreu (publié en 1803 en Russie) pouvait se plaindre du fait que de nombreux rabbins de tout premier plan niaient l’existence du continent américain en disant que c’était « impossible ». Entre ce monde et ce que l’on prend souvent en Occident pour « caractériser » les Juifs, il n’y a rien de commun, à part un malentendu sur la dénomination.

Cependant, un grand nombre de Juifs d’aujourd’hui sont nostalgiques de ce monde, de leur paradis perdu, de la société fermée et confortable dont ils n’ont pas tant été libérés qu’expulsés. Une grande partie du mouvement sioniste a toujours voulu le restaurer — et cette partie a pris le dessus. La plupart des motivations de la politique israélienne, qui, en Occident, déconcertent tant les malheureux et confus « amis d’Israël », s’expliquent parfaitement dès lors qu’elles sont considérées simplement comme une réaction, une réaction au sens politique que ce mot a depuis deux cents ans : un retour forcé, et à bien des égards novateur, et donc illusoire, à la société close du passé juif.

Obstacles à la compréhension

Historiquement, il est possible de démontrer qu’une société close n’est pas intéressée par une description d’elle-même, sans doute parce que toute description est en partie une forme d’analyse critique et peut donc encourager des « pensées interdites » critiques. Plus une société devient ouverte, plus elle est intéressée à réfléchir, d’abord de manière descriptive, puis de manière critique, sur elle-même, sur son fonctionnement présent et sur son passé. Mais que se passe-t-il lorsqu’une faction d’intellectuels désire ramener une société, qui s’est déjà considérablement ouverte sur l’extérieur, à son ancienne condition totalitaire et close ? Alors, les moyens mêmes du progrès et des avancées effectuées — la philosophie, les sciences, l’histoire et surtout la sociologie — deviennent les instruments les plus efficaces de la « trahison des clercs ». Ils sont pervertis afin de servir de dispositifs de mystification, et ils dégénèrent dans ce processus.

Le judaïsme classique13 avait peu d’intérêt à se décrire ou à s’expliquer lui-même auprès des membres de sa propre communauté, qu’ils soient instruits (aux études talmudiques) ou pas14. Il est significatif que l’écriture de l’histoire juive, même dans le style annalistique le plus sec, a complètement cessé depuis l’époque de Flavius ​​ Josèphe (fin du Ier siècle) et jusqu’à la Renaissance, où elle a été relancée pour une courte période en Italie et dans d’autres pays où les Juifs étaient soumis à une forte influence italienne15. De manière caractéristique, les rabbins craignaient l’histoire juive encore plus que l’histoire générale, et le premier livre d’histoire moderne publié en hébreu (au XVIe siècle) était intitulé Histoire des rois de France et des rois ottomans. Il a été suivi de quelques recueils d’histoire traitant uniquement des persécutions subies par les Juifs. Le premier livre sur l’histoire juive proprement dite16 (traitant des temps anciens) fut promptement interdit et réprimé par les plus hautes autorités rabbiniques, et ne reparut pas avant le XIXème siècle. En outre, les autorités rabbiniques de l’Europe de l’Est décrétèrent que toutes les études non talmudiques devaient être interdites, même quand on ne trouvait rien de particulier en elles qui méritât un anathème, car elles empiétaient sur le temps qu’il faudrait consacrer à l’étude du Talmud ou à gagner de l’argent… qui devrait être employé à subventionner les autorités talmudiques. La seule exception à la règle concernait le temps que même un Juif pieux doit obligatoirement passer dans les lieux d’aisance — WC. Dans cet endroit impur, les études sacrées sont interdites, et il était donc permis d’y lire des livres d’histoire, à condition qu’ils soient rédigés en hébreu et parfaitement séculiers, ce qui signifiait dans les faits qu’ils devaient être exclusivement consacrés à des sujets non-juifs. (On peut imaginer que les quelques Juifs de cette époque qui — sans doute tentés par Satan — ont développé un intérêt pour l’histoire des rois de France se plaignaient constamment à leurs voisins de la constipation dont ils souffraient…). En conséquence, il y a deux cents ans, la grande majorité des Juifs était dans l’ignorance la plus noire non seulement quant à l’existence de l’Amérique, mais également quant à l’histoire juive et à l’état contemporain de la communauté juive ; et ils étaient pleinement satisfaits de leur condition.

Une histoire totalitaire

Il y avait cependant un domaine dans lequel ils n’étaient pas autorisés à rester dans l’autosatisfaction : le domaine des attaques chrétiennes contre ces passages du Talmud et de la littérature talmudique qui sont spécifiquement antichrétiens ou plus généralement anti-Goys. Il est important de noter que ce défi est apparu relativement tard dans l’histoire des relations entre chrétiens et Juifs, à partir du XIIIe siècle. (Avant cette époque, les autorités chrétiennes attaquaient le judaïsme en utilisant soit des arguments bibliques, soit des arguments généraux, mais semblaient absolument ignorants du contenu du Talmud.) La campagne chrétienne contre le Talmud a apparemment été provoquée par la conversion au christianisme de Juifs qui étaient bien versés dans le Talmud, et qui furent souvent attirés par le développement de la philosophie chrétienne, avec son fort caractère aristotélicien (et donc universel)17.

Il faut admettre d’emblée que le Talmud et la littérature talmudique — indépendamment de la tendance générale anti-goym qui les traverse, et qui sera examinée plus en détail au chapitre 5 de cet ouvrage — contiennent des déclarations et des préceptes très choquants visant spécifiquement le christianisme. Par exemple, en plus d’une série d’allégations sexuelles calomnieuses et infâmes contre Jésus, le Talmud déclare que sa punition en enfer sera d’être plongé dans des excréments bouillants — une déclaration qui n’est pas exactement de nature à attacher les chrétiens dévots au Talmud. On peut aussi citer le précepte selon lequel les Juifs ont le devoir de brûler, si possible publiquement, toute copie du Nouveau Testament qui tombe entre leurs mains. (Non seulement ce précepte est-il toujours en vigueur, mais il est encore pratiqué aujourd’hui. Ainsi, le 23 mars 1980, des centaines d’exemplaires du Nouveau Testament ont été brûlés publiquement et cérémonieusement à Jérusalem sous les auspices de Yad Le’akhim, une organisation religieuse juive subventionnée par le ministère israélien des cultes.)

Quoi qu’il en soit, une attaque puissante, et pertinente sur de nombreux points, contre le judaïsme talmudique s’est développée en Europe à partir du XIIIe siècle. Nous ne nous référons pas ici à des calomnies ignorantes, telles que les accusations de meurtres rituels contre les Juifs, propagées par des moines incultes dans des petites villes de province, mais à des discussions et débats contradictoires publics tenus devant les meilleures universités européennes de l’époque et menées dans l’ensemble de la manière la plus équitable qui puisse être en contexte médiéval18.

Quelle fut la réponse juive — ou plutôt rabbinique ? La plus simple était l’ancienne arme de la corruption et des manigances de toutes sortes. Dans la plupart des pays européens, à toutes les époques ou presque, il n’y avait pas de problème qui ne pût être résolu par un pot-de-vin. Nulle part cette maxime n’a été aussi vraie que dans la Rome des Papes de la Renaissance. L’édition originale de la version intégrale du Code de loi talmudique, le Mishneh Torah de Maïmonide, regorge non seulement des préceptes les plus offensants contre tous les non-juifs, mais également d’attaques explicites contre le christianisme et Jésus (chaque fois que l’auteur cite ce nom, il ajoute pieusement : « périsse le nom de l’infâme ») —, a été publié dans une version non expurgée à Rome en 1480 sous Sixte IV, un pape très actif politiquement qui avait un besoin constant et urgent d’argent. (Quelques années auparavant, l’unique édition ancienne de L’âne d’or d’Apulée, d’où l’attaque violente contre le christianisme n’avait pas été expurgée, avait également été publiée à Rome.) Alexandre VI Borgia était également très libéral à cet égard.

Même au cours de cette période, comme avant celle-ci, il y avait toujours des pays dans lesquels une vague de persécutions anti-Talmud déferlait çà et là. Mais un assaut général et bien plus conséquent contre le Talmud prit forme avec la Réforme et la Contre-Réforme, qui amenèrent les lettrés chrétiens à des critères d’honnêteté intellectuelle plus rigoureux, et à une meilleure connaissance de l’hébreu. À partir du XVIe siècle, toute la littérature talmudique, y compris le Talmud lui-même, fut soumise à la censure chrétienne dans divers pays. En Russie, cela a duré jusqu’en 1917. Certains censeurs, comme en Hollande, étaient plus laxistes, d’autres plus sévères ; et les passages offensants étaient supprimés ou modifiés.

Toutes les études modernes sur le judaïsme, en particulier celles effectuées par des Juifs, ont évolué à partir de ce conflit et portent à ce jour les marques indiscutables de leur origine : la tromperie, la polémique apologétique ou hostile, l’indifférence ou même l’hostilité active pour la recherche de la vérité. Presque toutes les soi-disant Études juives sur le judaïsme, depuis cette époque jusqu’à nos jours, sont une polémique contre un ennemi extérieur plutôt qu’un débat interne.

Il est important de noter que c’était initialement le caractère de l’historiographie dans toutes les sociétés connues (à l’exception de la Grèce antique, dont les premiers historiens libéraux ont été attaqués par des sophistes ultérieurs pour leur manque de patriotisme !). C’était le cas des premiers historiens catholiques et protestants, qui ont polémiqué les uns contre les autres. De même, les premières histoires nationales européennes sont imprégnées du nationalisme le plus grossier et d’un véritable mépris pour tous les autres pays ou nations voisins. Mais tôt ou tard, il y a un moment où l’on tente de comprendre son adversaire national ou religieux et en même temps de critiquer certains aspects profonds et importants de l’histoire de son propre groupe ; et ces deux développements vont de pair. Ce n’est que lorsque l’historiographie devient — comme l’a si bien dit Pieter Geyl — un « débat sans fin » plutôt que la continuation de la guerre par des moyens historiographiques, qu’une historiographie humaine, qui vise à la fois l’exactitude et l’équité, devient possible ; et elle se transforme alors en l’un des instruments les plus puissants de l’humanisme et de l’autoéducation.

C’est pour cette raison que les régimes totalitaires modernes réécrivent l’histoire ou punissent les historiens. Les exemples staliniens et chinois sont suffisamment connus. Cependant, en ce qui concerne le totalitarisme nazi, il convient de mentionner que la persécution d’historiens allemands honnêtes a commencé très tôt19. La situation en Israël est analogue : les pires attaques contre moi ont été provoquées non pas par les termes violents que j’emploie dans mes condamnations du sionisme et de l’oppression des Palestiniens, mais par un de mes articles précoces sur le rôle des Juifs dans le commerce des esclaves, dans lequel la dernière affaire citée datait de 1870. Cet article a été publié avant la guerre de 1967 ; aujourd’hui, sa publication serait impossible. Quand une société entière tente de revenir au totalitarisme, une histoire totalitaire s’écrit, non pas sous l’effet d’une coercition venue d’en haut, mais sous une pression venue d’en bas, ce qui est beaucoup plus efficace. C’est ce qui s’est passé dans l’histoire juive, et c’est le premier obstacle qu’il nous faut surmonter.

Mécanismes de défense

Quels étaient précisément les mécanismes (autres que la corruption) employés par les communautés juives, en coopération avec des forces extérieures, afin de parer aux attaques contre le Talmud et contre le reste de la littérature religieuse juive ? Plusieurs méthodes peuvent être distinguées, toutes ayant des conséquences politiques importantes reflétées dans les politiques israéliennes actuelles. Il serait fastidieux de fournir dans chaque cas le parallèle chez Menahem Begin ou chez le Parti Travailliste sioniste, mais je suis sûr que les lecteurs qui connaissent un peu les détails de la politique au Moyen-Orient pourront eux-mêmes remarquer la ressemblance.

Le premier mécanisme que je vais aborder est celui de la défiance sournoise, combinée à une conformité extérieure. Comme expliqué ci-dessus, les passages talmudiques dirigés contre le christianisme ou contre les non-juifs20 devaient être modifiés ou supprimés — la pression était trop forte. C’est ce qui a été fait : quelques-uns des passages les plus choquants ont été physiquement supprimés de toutes les éditions imprimées en Europe après le milieu du XVIe siècle. Dans tous les autres passages, les expressions « Gentil » (goy), « non-Juif » (einoyehudi) ou « étranger » (nokhri) — qui apparaissent dans tous les plus anciens manuscrits et imprimés ainsi que dans toutes les éditions publiées dans les pays islamiques — ont été remplacées par des termes tels qu’« idolâtre », « païen » ou même « cananéen » ou « samaritain », termes pouvant être justifiés aux yeux des profanes, mais qu’un lecteur juif reconnaissait aisément comme des euphémismes pour les anciennes expressions.

Au fur et à mesure que l’attaque montait, la défense devenait plus élaborée, avec parfois des résultats tragiques et durables. Pendant certaines périodes, la censure tsariste russe devenait plus stricte, et ayant percé à jour les euphémismes susmentionnés, elle les interdisait également. Les autorités rabbiniques leur ont alors substitué les termes « arabe » ou « musulman » (en hébreu, Yishma’éli – qui a les deux sens) ou occasionnellement « égyptien », en calculant à juste titre que les autorités tsaristes ne s’opposeraient pas à ce genre d’abus. Dans le même temps, des listes d’Omissions talmudiques ont été distribuées sous forme de manuscrit, expliquant tous les nouveaux termes et signalant toutes les omissions et tous les passages supprimés. Parfois, un démenti général était imprimé devant la page de titre de chaque volume de littérature talmudique, déclarant solennellement, parfois sous serment, que toutes les expressions hostiles de ce volume ne visaient que les idolâtres de l’Antiquité, voire les Cananéens disparus de longue date, plutôt que « les peuples sur les terres desquels nous vivons ». Après la conquête de l’Inde par les Britanniques, certains rabbins ont recouru au subterfuge de prétendre que toute expression particulièrement désobligeante ou outrageante qu’ils utilisaient était uniquement destinée aux Indiens. De temps en temps, les aborigènes d’Australie ont également été ajoutés à la liste des boucs émissaires.

Inutile de dire que tout ceci était un mensonge calculé du début à la fin ; et après la création de l’État d’Israël, une fois que les rabbins se sont sentis en sécurité, tous les passages et expressions offensants ont été restaurés sans hésitation dans toutes les nouvelles éditions. (En raison du coût énorme qu’implique une nouvelle édition, une grande partie de la littérature talmudique, y compris le Talmud lui-même, est encore réimprimé à partir d’anciennes éditions. C’est pour cette raison que les omissions talmudiques susmentionnées ont maintenant été publiées en Israël dans une édition imprimée bon marché, sous le titre Hesronot Shas.) Ainsi, maintenant, on peut lire assez librement — et on l’enseigne effectivement aux enfants juifs — des passages comme celui qui21 commande à chaque Juif, lorsqu’il passe près d’un cimetière, de prononcer une bénédiction si le cimetière est juif, mais de maudire les mères des morts22 s’il n’est pas juif. Dans les anciennes éditions, la malédiction était omise, ou l’un des euphémismes était substitué à « non-Juif ». Mais dans la nouvelle édition israélienne du rabbin Adin Steinsalz (pourvue de notes explicatives et de la traduction interlinéaire en hébreu des passages araméens de l’original, afin que les écoliers n’aient aucun doute sur ce qu’ils sont censés dire), les mots sans équivoque « non-Juifs » et « étrangers » ont été restaurés.

Sous des pressions extérieures, les rabbins ont éliminé ou modifié de manière trompeuse certains passages — mais pas les pratiques réelles qui y sont prescrites. Il faut savoir, et en particulier les Juifs eux-mêmes doivent savoir que depuis des siècles, notre société juive totalitaire utilise des coutumes barbares et inhumaines pour empoisonner l’esprit de ses membres, et qu’elle le fait toujours. Ces coutumes inhumaines ne peuvent pas être expliquées comme une simple réaction à l’antisémitisme ou à la persécution des Juifs ; elles constituent une barbarie gratuite dirigée contre chaque être humain. Un Juif pieux arrivant pour la première fois en Australie, par exemple, et pouvant passer près d’un cimetière aborigène, doit — comme acte d’adoration de « Dieu » — maudire les mères des morts qui y sont enterrées. Sans affronter ce fait social réel, nous devenons tous partie prenante de la tromperie, et complices du processus d’empoisonnement des générations présentes et futures, avec toutes les conséquences que cela entraîne.

La supercherie continue

Les savants modernes du judaïsme ont non seulement poursuivi la supercherie, mais ils ont encore amélioré les anciennes méthodes rabbiniques, à la fois dans l’impudence et dans le mensonge. Je laisse ici de côté les diverses histoires de l’antisémitisme, indignes de considération sérieuse, et ne donnerai que trois exemples particuliers et un exemple général des tromperies « savantes » plus modernes.

En 1962, une partie du Code de Maïmonide susmentionné, le « Livre de la connaissance », qui contient les règles les plus élémentaires de la foi et de la pratique juives, a été publiée à Jérusalem dans une édition bilingue, la traduction anglaise faisant face au texte hébreu23. La version en hébreu a été restaurée dans sa pureté d’origine, et le commandement d’exterminer les Juifs infidèles y figure dans son intégralité : « C’est un devoir de les exterminer de ses propres mains. » Dans la traduction anglaise, ce propos est adouci comme suit : « C’est un devoir que de prendre des mesures actives pour les détruire. » Mais ensuite, le texte hébreu précise les principaux exemples d’« infidèles » qui doivent être exterminés : « Comme Jésus de Nazareth et ses disciples, Tzadoq et Baitos24 et leurs disciples, périsse le nom des infâmes. » Pas un mot de cela n’apparaît dans le texte anglais de la page en regard (78a). Et, ce qui est encore plus significatif, en dépit de la large diffusion de ce livre parmi les érudits des pays anglophones, aucun d’entre eux n’a, à ma connaissance, protesté contre cette supercherie flagrante.

Le deuxième exemple vient des États-Unis, encore d’une traduction anglaise d’un livre de Maimonide. En plus de son travail sur la codification du Talmud, il était également philosophe, et son Guide des égarés est considéré à juste titre comme la plus grande œuvre de la philosophie religieuse juive, et est largement lu et utilisé même de nos jours. Malheureusement, en plus de son attitude envers les non-juifs en général et les chrétiens en particulier, Maïmonide était également un raciste anti-noir. Vers la fin du Guide, dans un chapitre crucial (livre III, chapitre 51), il explique comment diverses parties de l’humanité peuvent atteindre la valeur religieuse suprême, le véritable culte de Dieu. Parmi celles qui sont incapables de s’en approcher, on trouve :

Certains Turcs [c.-à-d. la race mongole] et les nomades du Nord, les Noirs et les nomades du Sud, ainsi que ceux qui leur ressemblent dans nos climats. Et leur nature est semblable à la nature des animaux muets et, à mon avis, ils ne sont pas au niveau des êtres humains ; leur niveau parmi les choses existantes est inférieur à celui de l’homme et supérieur à celui du singe, car ils ont davantage l’image et la ressemblance de l’homme que le singe.

Maintenant, que fait-on avec un tel passage dans un ouvrage du judaïsme extrêmement important et incontournable ? Allons-nous faire face à la vérité et à ses conséquences ? À Dieu ne plaise ! Allons-nous admettre (comme l’ont fait tant de savants chrétiens, par exemple, dans des circonstances similaires) qu’une autorité juive très importante avait également des vues anti-Noirs farouches, et par cet aveu, s’efforcer de s’éduquer à une véritable humanité ? Qu’une telle pensée périsse ! Je peux presque imaginer les autorités juives aux États-Unis se consulter à ce sujet : « Que faire ? » Car ce livre devait absolument être traduit en raison du déclin de la connaissance de l’hébreu chez les Juifs américains. Que ce soit par consultation ou par inspiration individuelle, une « solution » heureuse a été trouvée : dans la traduction américaine populaire du Guide écrite par un certain Friedlander, publiée pour la première fois en 1925 et reproduite depuis dans de nombreuses éditions, dont plusieurs en format de poche, le mot hébreu Koushim, qui signifie « Noirs », a simplement été transcrit par « Koushites », un mot qui n’avait aucun sens pour ceux qui ne connaissaient pas l’hébreu, ou à qui un rabbin obligeant ne donnerait aucune explication orale25. Pendant toutes ces années, pas un mot n’a dénoncé la supercherie initiale ou les faits sociaux sous-jacents à sa perpétuation — et cela tout au long de la période exaltée des campagnes de Martin Luther King, qui ont été soutenues par tant de rabbins, sans parler d’autres personnalités juives, dont certaines devaient bien avoir conscience de l’attitude raciste anti-Noirs qui fait partie de leur héritage juif.

On peut supposer que bon nombre des partisans rabbiniques de Martin Luther King étaient soit des racistes anti-Noirs qui le soutenaient pour des raisons tactiques d’« intérêt juif » (visant à obtenir le soutien des Noirs pour le judaïsme américain et la politique d’Israël), soit des hypocrites accomplis, jusqu’à la schizophrénie, capables de passer très rapidement des jouissances secrètes d’un racisme forcené à un attachement proclamé à une lutte antiraciste — et vice-versa.

Entre parenthèses, un fait supplémentaire peut être mentionné à cet égard. Il était parfaitement possible, et apparemment respectable, pour un spécialiste juif de l’Islam, Bernard Lewis (qui enseignait autrefois à Londres et enseigne maintenant aux Etats-Unis) de publier un article dans Encounter, où il souligne de nombreux passages de la littérature islamique qui sont anti-Noirs à ses yeux, mais dont aucun n’est ne serait-ce que lointainement comparable en gravité au passage cité ci-dessus. Il serait tout à fait impossible pour quiconque, maintenant ou dans les trente dernières années, de discuter dans toute publication américaine réputée ce passage ouvertement raciste du Talmud ou les nombreux autres passages talmudiques anti-Noirs. Mais sans la critique de toutes les parties, l’attaque contre l’Islam seul se réduit à de la simple diffamation.

Le troisième exemple provient d’un travail qui n’a pas de si hautes prétentions — mais qui en est d’autant plus populaire : Les joies du yiddish de Leo Rosten. Cet ouvrage léger — publié pour la première fois aux États-Unis en 1968 et reproduit dans de nombreuses éditions, y compris à plusieurs reprises sous forme de livre de poche de la collection Penguin — est une sorte de glossaire de mots yiddish souvent utilisés par les Juifs ou même les non-juifs dans les pays anglophones. Pour chaque entrée, outre une définition détaillée et des anecdotes plus ou moins amusantes illustrant son utilisation, il existe également une étymologie énonçant (de manière assez exacte dans l’ensemble) la langue d’origine de ce mot, avant son entrée dans le yiddish, et sa signification dans cette langue. L’entrée Shaygets — dont la signification principale est « un enfant ou jeune homme Goy » — fait exception : l’étymologie y énonce de manière cryptique « origine hébraïque », sans donner la forme ou la signification du mot hébreu original. Cependant, sous l’entrée Shiksa — la forme féminine de Shaygets —, l’auteur donne le mot hébreu original, sheqetz (ou, dans sa translittération, sheques) et définit sa signification en hébreu comme « souillure, imperfection ». C’est un mensonge éhonté, comme le sait quiconque parle l’hébreu. Le Megiddo Modern Hebrew-English Dictionary, publié en Israël, traduit correctement sheqetz comme suit : « Animal impur. Créature répugnante, abomination. Fam. (prononcé shaygets) : misérable, jeune indiscipliné. Jeune goy. »

Mon dernier exemple, plus général, est, si possible, encore plus choquant que les autres. Il concerne l’attitude du mouvement hassidique envers les non-juifs. Le hassidisme — une continuation (et un avilissement !) du mysticisme juif — est toujours un mouvement vivant, avec des centaines de milliers d’adhérents actifs qui sont fanatiquement dévoués à leurs « rabbins sacrés », dont certains ont acquis une influence politique tout à fait considérable en Israël, parmi les dirigeants de la plupart des partis et plus encore dans les échelons supérieurs de l’armée.

Quelles sont donc les vues de ce mouvement au sujet des non-juifs ? À titre d’exemple, prenons le célèbre Hatanya, livre fondamental du mouvement Habbad, l’une des branches les plus importantes de l’Hassidisme. D’après ce livre, tous les non-juifs sont des créatures totalement sataniques « dans lesquelles il n’y a absolument rien de bon ». Même un embryon non-juif est qualitativement différent d’un embryon juif. L’existence même d’un non-juif est « non essentielle », alors que toute la Création a été créée uniquement dans l’intérêt des Juifs.

Ce livre est diffusé dans d’innombrables éditions et ses idées sont également propagées dans les nombreux « discours » du Führer héréditaire actuel de Habbad, le soi-disant rabbin Loubavitch, M. M. Schneurssohn, qui dirige cette puissante organisation mondiale depuis son siège à New York. En Israël, ces idées sont largement diffusées auprès du grand public, dans les écoles et au sein de l’armée. (Selon le témoignage de Shulamit Aloni, membre de la Knesset, cette propagande d’Habbad a été particulièrement renforcée avant l’invasion du Liban par Israël en mars 1978, afin d’inciter les médecins et les infirmiers militaires à refuser l’aide médicale aux « non-juifs blessés ». Ce conseil digne des nazis ne se référait pas spécifiquement aux Arabes ou aux Palestiniens, mais simplement aux « non-Juifs », les Goyim.) Un ancien Président israélien, Shazar, était un ardent adepte de Habbad, et de nombreux hauts responsables politiques israéliens et américains — dirigés par le Premier ministre Begin — l’ont publiquement courtisé et soutenu. Et tout cela malgré l’impopularité considérable du rabbin Loubavitch — il est largement critiqué en Israël parce qu’il refuse de venir en Terre Sainte même pour une simple visite, et se maintient à New York pour des raisons messianiques obscures, alors qu’à New York, son attitude anti-Noirs est notoire.

Le fait que, malgré ces difficultés pragmatiques, Habbad puisse être publiquement soutenu par tant de personnalités politiques de premier plan, doit beaucoup au traitement totalement mensonger et trompeur de presque tous les érudits qui ont écrit sur le mouvement hassidique et sa branche Habbad. Ceci s’applique particulièrement à tous ceux qui ont écrit ou écrivent à ce sujet en anglais. Ils suppriment les preuves flagrantes des anciens textes hassidiques ainsi que leurs implications politiques d’aujourd’hui, qui crèvent les yeux de n’importe quel lecteur occasionnel de la presse israélienne hébraïque, où le rabbin Loubavitch et d’autres dirigeants hassidiques publient constamment les déclarations et exhortations sanguinaires les plus enragées contre tous les Arabes.

À ce propos, Martin Buber fut l’un des plus grands artisans du mensonge, et un bon exemple de la puissance de la supercherie. Ses nombreuses œuvres faisant l’éloge de l’ensemble du mouvement hassidique (y compris Habbad) ne font à aucun moment ne serait-ce qu’une allusion aux véritables doctrines du hassidisme concernant les non-juifs. Sa supercherie est d’autant plus criminelle que les ouvrages de Buber faisant l’apologie de l’Hassidisme ont été publiés pour la première fois en allemand au cours de la période de la montée du nationalisme allemand et de l’accession du nazisme au pouvoir. Mais tout en s’opposant ostensiblement au nazisme, Buber glorifia un mouvement qui enseignait et professait des doctrines sur les non-juifs similaires aux doctrines nazies sur les Juifs. On pourrait évidemment soutenir que les Juifs hassidiques d’il y a soixante-dix ou cinquante ans étaient les victimes et qu’un « pieux mensonge » en faveur d’une victime est excusable. Mais les conséquences de cette supercherie sont incalculables. Les œuvres de Buber ont été traduites en hébreu, sont devenues un élément puissant de l’éducation hébraïque en Israël, ont considérablement augmenté le pouvoir des leaders hassidiques assoiffés de sang, et ont ainsi été un facteur important dans la montée du chauvinisme israélien et la haine de tous les non-juifs. Si nous pensons aux nombreux êtres humains morts de leurs blessures parce que les infirmiers de l’armée israélienne, incités par la propagande hassidique, ont refusé de les soigner, une lourde part de responsabilité en incombe à Martin Buber.

Je dois préciser ici que, dans son adulation du hassidisme, Buber dépassait de loin les autres érudits juifs, en particulier ceux qui écrivaient en hébreu (ou, autrefois, en yiddish) ou même dans les langues européennes, mais exclusivement pour un public juif. Dans les questions internes d’intérêt juif, il y avait eu jadis beaucoup de critiques justifiées contre le mouvement hassidique. Leur misogynie (bien plus extrême que celle commune à tous les orthodoxes juifs), le fait qu’ils s’adonnent à l’alcool, leur culte fanatique de leurs « rabbins sacrés » héréditaires qui leur extorquaient de l’argent, les nombreuses superstitions qui leur sont propres — ces spécificités et bien d’autres traits négatifs ont été commentés de façon critique. Mais le romantisme sentimental et trompeur de Buber a triomphé, en particulier aux États-Unis et en Israël, car il était en accord avec l’admiration totalitaire de tout ce qui était « véritablement juif », et parce que certains cercles « de gauche » dans lesquels Buber avait une influence particulièrement grande ont adopté cette position.

Buber n’était pas seul dans son attitude, bien qu’à mon avis il soit de loin le pire dans le mal qu’il a propagé et l’influence qu’il a laissée derrière lui. Il y avait le très influent sociologue et érudit de la Bible, Yehezkiel Kaufman, qui préconisait un génocide sur le modèle du Livre de Josué, le philosophe idéaliste Hugo Shmuel Bergman, qui, dès les années 1914-15, prônait déjà l’expulsion de tous les Palestiniens vers l’Irak, et bien d’autres encore. Tous étaient extérieurement des « colombes », mais utilisaient des formules qui pouvaient être interprétées dans le sens anti-arabe le plus extrême, ils avaient tous tendance à ce mysticisme religieux qui encourage la propagation de supercheries, et ils semblaient tous être des personnes douces qui, même lorsqu’elles préconisaient l’expulsion, le racisme et le génocide, semblaient incapables de faire du mal à une mouche — et justement pour cette raison, l’effet de leurs manipulations était d’autant plus grand.

C’est contre la glorification de l’inhumanité, proclamée non seulement par les rabbins, mais par ceux qui sont supposés être les plus grandes et certainement les plus influentes autorités du judaïsme, que nous devons lutter ; et c’est contre ces successeurs modernes des faux prophètes et des prêtres malhonnêtes que nous devons répéter — même face à une opinion presque unanime en Israël et au sein de la majorité des Juifs de pays comme les États-Unis — la mise en garde de Lucrèce contre le désir de soumettre son jugement aux déclamations des chefs religieux : Tantum religio potuit suadere malorum — « La religion peut mener les hommes à commettre les plus grandes atrocités. » La religion n’est pas toujours (comme l’a dit Marx) l’opium du peuple, mais elle peut souvent l’être, et quand elle est utilisée dans ce sens en tergiversant et en représentant de manière erronée sa vraie nature, les autorités et les intellectuels qui accomplissent cette tâche deviennent effectivement assimilables à des trafiquants d’opium.

Mais nous pouvons déduire de cette analyse une autre conclusion, plus générale, au sujet des moyens les plus efficaces et les plus horribles pour contraindre à faire le mal, à tricher et à tromper, et, tout en gardant soi-même les mains propres, à corrompre des peuples entiers et à les entraîner à l’oppression et au meurtre. (Car il ne peut plus y avoir le moindre doute sur le fait que les actes d’oppression les plus horribles qui sont commis en Cisjordanie soient motivés par le fanatisme religieux juif.) La plupart des gens semblent supposer que le pire totalitarisme emploie la contrainte physique, et feraient référence à l’imagerie de 1984 d’Orwell pour un modèle illustrant un tel régime. Mais il me semble que cette vue, quoique répandue, est grandement erronée, et que l’intuition d’Isaac Asimov, dont les ouvrages de science-fiction présentent toujours la pire oppression de manière intériorisée, est plus fidèle aux dangers inhérents à la nature humaine. Contrairement aux intellectuels dociles de Staline, les rabbins — et plus encore les érudits que j’attaque ici, et avec eux toute la basse-cour également silencieuse des écrivains, des journalistes et des personnalités publiques qui mentent et trompent encore plus qu’elles — ne font pas face au danger de mort ou d’internement en camp de concentration, mais seulement à une pression sociale ; ils mentent par patriotisme parce qu’ils croient que c’est leur devoir de mentir pour ce qu’ils conçoivent être l’intérêt juif. Ce sont des menteurs patriotiques, et c’est le même patriotisme qui les réduit au silence face à la discrimination et à l’oppression infligées aux Palestiniens.

Dans le cas présent, nous sommes également confrontés à une autre loyauté de groupe, mais qui vient de l’extérieur du groupe et qui est parfois même plus malfaisante. Un grand nombre de non-juifs (parmi lesquels des chrétiens, qu’il s’agisse du clergé ou de simples pratiquants, ainsi que certains marxistes de toutes appartenances) adoptent l’opinion curieuse qu’une manière de « racheter » la persécution des Juifs, c’est de ne pas dénoncer le mal perpétré par les Juifs, mais de participer aux « pieux mensonges » à leur sujet. L’accusation grossière d’antisémitisme (ou, dans le cas de Juifs, de « haine de soi ») contre quiconque proteste contre la discrimination des Palestiniens ou qui souligne tout fait sur la religion juive ou le passé juif qui est en conflit avec la « version approuvée » s’accompagne d’une hostilité et d’une force plus grandes de la part des non-juifs « amis des Juifs » que des Juifs eux-mêmes. C’est l’existence et la grande influence de ce groupe dans tous les pays occidentaux, et en particulier aux Etats-Unis [et en France] (ainsi que dans les autres pays anglophones) qui a permis aux rabbins et aux autorités du judaïsme de propager leurs mensonges non seulement sans opposition, mais avec une aide considérable.

En fait, beaucoup d’« antistaliniens » autoproclamés ont simplement substitué une autre idole à leur culte, et ont tendance à soutenir le racisme et le fanatisme juifs avec une ardeur et une malhonnêteté encore plus grandes que celles des staliniens les plus dévoués du passé. Bien que ce phénomène de soutien aveugle et stalinien à tout mal, tant que celui-ci est « juif », soit particulièrement marqué à partir de 1945, lorsque la vérité sur l’extermination de la communauté juive européenne est devenue connue, c’est une erreur de supposer que cela a commencé seulement à ce moment-là. Au contraire, cela remonte très loin, en particulier dans les milieux sociaux-démocrates. L’un des premiers amis de Marx, Moses Hess, largement reconnu et respecté comme l’un des premiers socialistes en Allemagne, s’est révélé par la suite comme un raciste et extrémiste juif, dont les idées sur la « race juive pure » publiées en 1858 ne sont pas sans comparaison avec les billevesées sur la « race aryenne pure ». Mais les socialistes allemands, qui ont lutté contre le racisme allemand, sont restés silencieux sur leur racisme juif.

En 1944, au cœur de la lutte contre Hitler, le parti travailliste britannique approuva un plan d’expulsion des Palestiniens de Palestine, similaire aux premiers projets d’Hitler (jusqu’à environ 1941) concernant les Juifs. Ce plan a été approuvé sous la pression exercée par des membres juifs de la direction du parti, dont beaucoup ont ouvertement adopté, envers toutes les politiques israéliennes, le principe de solidarité clanique, et cela dans une plus grande mesure que leurs homologues conservateurs partisans de Ian Smith l’ont jamais fait. Mais les tabous staliniens à gauche sont plus forts en Grande-Bretagne qu’à droite, et il n’y a pratiquement pas de discussion sur le soutien des travaillistes à Israël, même lorsqu’il s’agit de soutenir le gouvernement de Begin.

Aux États-Unis, une situation similaire prévaut et, encore une fois, les libéraux américains sont les pires. [On peut dire la même chose pour les socialistes français, bien que la soumission à Israël soit solidement ancrée de l’extrême droite à la pseudo-extrême gauche].

Ce n’est pas le lieu d’explorer toutes les conséquences politiques de cette situation, mais nous devons faire face à la réalité : dans notre lutte contre le racisme et le fanatisme de la religion juive, nos plus grands ennemis ne seront pas seulement les racistes juifs (et les thuriféraires du racisme), mais aussi les non-juifs qui, dans d’autres domaines, sont réputés — à tort selon moi — comme des « progressistes ».

Chapitre III — Orthodoxie et interprétation

Ce chapitre est consacré à une description plus détaillée de la structure théologico-juridique du judaïsme classique26. Cependant, avant de s’engager dans cette description, il est nécessaire de dissiper au moins certaines des idées fausses répandues dans presque tous les ouvrages en langue étrangère (c’est-à-dire autre que l’hébreu) consacrés au judaïsme, en particulier ceux qui propagent des expressions aussi à la mode que « Tradition judéo-chrétienne » ou « les valeurs communes des religions monothéistes ».

Pour ne pas être trop long, je ne traiterai en détail que de la plus importante de ces illusions populaires, à savoir que la religion juive est et a toujours été monothéiste. En réalité, comme le savent de nombreux érudits bibliques, et comme le révèle aisément une lecture attentive de l’Ancien Testament, ce point de vue anhistorique est totalement faux. Dans beaucoup, sinon la plupart des livres de l’Ancien Testament, l’existence et le pouvoir d’« autres Dieux » sont clairement reconnus, mais Yahweh (Jéhovah), qui est le Dieu le plus puissant27, est également très jaloux de ses rivaux et interdit à son peuple de les vénérer28. Ce n’est que très tard dans la Bible, chez certains des derniers prophètes, que l’existence de tous les dieux autres que Yahweh est niée29.

Ce qui nous concerne, cependant, n’est pas le judaïsme biblique, mais classique ; et il est tout à fait clair, bien que beaucoup moins largement compris, que durant les derniers siècles ce dernier était, pour la plus grande partie, très loin du monothéisme pur. On peut en dire autant des véritables doctrines dominantes dans le judaïsme orthodoxe actuel, qui est une continuation directe du judaïsme classique. Le déclin du monothéisme est dû à la propagation du mysticisme juif (la kabbale) qui s’est développé aux XIIe et XIIIe siècles et qui, à la fin du XVIe siècle, avait remporté une victoire presque complète dans presque tous les centres du judaïsme. Les Lumières juives, issues de la crise du judaïsme classique, ont dû lutter avant tout contre ce mysticisme et son influence, mais dans l’orthodoxie juive moderne, en particulier chez les rabbins, l’influence de la kabbale est restée prédominante30. Par exemple, le mouvement Gush Emunim est largement inspiré par des idées kabbalistiques.

La connaissance et la compréhension de ces idées sont donc importantes pour deux raisons. Premièrement, sans cela, on ne peut pas comprendre les vraies croyances du judaïsme à la fin de sa période classique. Deuxièmement, ces idées jouent un rôle politique contemporain important dans la mesure où elles font partie du système de croyances explicite de nombreux mouvements politiques religieux, y compris la plupart des dirigeants de Gush Emunim, et exercent une influence indirecte sur de nombreux dirigeants sionistes de tous les partis, y compris les partis de la gauche sioniste.

Selon la Kabbale, l’univers n’est pas gouverné par un Dieu, mais par plusieurs divinités, de personnalités et d’influences variés, émanant d’une Cause Première ténue et lointaine. En omettant plusieurs détails, on peut résumer le système comme suit. De la Première Cause, ont émané ou sont nés un Dieu masculin appelé Sagesse ou Père puis une Déesse féminine appelée Connaissance ou Mère. Du mariage de ces deux-là, une paire de Dieux plus jeunes sont nés : Fils, également appelé par de nombreux autres noms tels que « Petit Visage » ou « Le Saint Béni » ; et Fille, également appelée « Dame » (ou « Matronit », un mot dérivé du latin), « Shekhinah », « Reine », etc. Ces deux Dieux plus jeunes devraient s’unir, mais leur union est empêchée par les machinations de Satan, qui dans ce système est un personnage très important et indépendant. La Création a été entreprise par la Première Cause pour leur permettre de s’unir, mais à cause de la Chute, ils sont devenus plus désunis que jamais. Et de fait, Satan a réussi à se rapprocher de la Fille divine et même à la violer (en apparence ou en réalité, les opinions diffèrent à ce sujet). La création du peuple juif a été entreprise afin de réparer la rupture causée par Adam et Ève, ce qui a été réalisé momentanément sous le mont Sinaï : le dieu mâle Fils, incarné par Moïse, a été uni à la déesse Shekhinah. Malheureusement, le péché du veau d’or a de nouveau causé la désunion de la divinité ; mais le repentir du peuple juif y a quelque peu remédié. De même, selon la croyance, chaque incident de l’histoire biblique juive est associé à l’union ou à la désunion du couple divin. La conquête juive de la Palestine face aux Cananéens et la construction du Premier et du Deuxième Temples sont particulièrement propices à leur union, tandis que la destruction des Temples et l’exil des Juifs de la Terre Sainte ne sont que des signes extérieurs non seulement de la désunion divine, mais également d’une véritable « prostitution après des dieux étrangers » : Fille tombe étroitement sous l’emprise de Satan, tandis que Fils copule avec divers personnages sataniques féminins qu’il prend dans son lit à la place de sa propre femme.

Le devoir des Juifs pieux est de restaurer, par leurs prières et leurs actes religieux, l’unité divine parfaite, sous forme d’union sexuelle entre les divinités masculine et féminine31. Ainsi, avant la plupart des actes rituels que tout Juif dévot doit accomplir plusieurs fois par jour, la formule kabbalistique suivante est récitée : « Pour l’union32 [sexuelle] du Saint Béni et de sa Shekhinah… » Les prières matinales juives sont également organisées afin de promouvoir cette union sexuelle, ne serait-ce que temporairement. Les parties successives de la prière correspondent mystiquement aux étapes successives de l’union : à un moment donné, la Déesse s’approche avec ses servantes, à un autre moment, le Dieu lui passe le bras autour du cou et lui caresse la poitrine, puis l’acte sexuel est censé avoir lieu.

D’autres prières ou actes religieux, tels qu’interprétés par les kabbalistes, sont conçus pour tromper divers anges (imaginés comme des divinités mineures avec un certain degré d’indépendance) ou pour concilier Satan. À un certain moment de la prière du matin, certains versets sont prononcés en araméen33 (plutôt qu’en hébreu plus courant). Ceci est censé être un moyen de tromper les anges qui opèrent les portes par lesquelles les prières entrent au ciel, et qui ont le pouvoir de bloquer les prières des pieux. Les anges ne comprennent que l’hébreu et sont déconcertés par les versets araméens ; étant un peu simples d’esprit (ils sont présumés beaucoup moins intelligents que les kabbalistes), ils ouvrent les portes, et à ce moment, toutes les prières, y compris celles en hébreu, passent. Ou prenons un autre exemple : à la fois avant et après un repas, un Juif dévot se lave rituellement les mains, prononçant une bénédiction spéciale. À l’une de ces deux occasions, il adore Dieu, en promouvant l’union divine du Fils et de la Fille ; mais à l’autre occasion, il vénère Satan, qui aime tellement les prières et les rituels juifs que, quand on lui en offre quelques-uns, cela le tient occupé pendant un moment et il oublie de harceler la divine Fille. En effet, les kabbalistes pensent que certains des sacrifices brûlés dans le Temple étaient destinés à Satan. Par exemple, les soixante-dix bœufs sacrifiés pendant les sept jours de la fête des Tabernacles34 auraient été offerts à Satan en sa qualité de dirigeant de tous les Gentils35 (non-juifs), afin de le tenir trop occupé pour intervenir le huitième jour, lorsque le sacrifice est fait à Dieu. De nombreux autres exemples du même type peuvent être donnés.

Plusieurs points doivent être soulevés concernant ce système et son importance pour une bonne compréhension du judaïsme, à la fois dans sa période classique et dans son implication politique actuelle dans la pratique sioniste.

Premièrement, quoi que l’on puisse dire de ce système kabbalistique, il ne peut être considéré comme monothéiste, à moins d’être également disposé à considérer l’hindouisme, la religion gréco-romaine tardive ou même la religion de l’Égypte ancienne comme « monothéiste ».

Deuxièmement, la nature réelle du judaïsme classique est illustrée par la facilité avec laquelle ce système a été adopté. La foi et les croyances (à l’exception des croyances nationalistes) jouent un rôle extrêmement mineur dans le judaïsme classique. Ce qui est d’une importance primordiale, c’est l’acte rituel et non la signification que cet acte est censé avoir ou la croyance qui y est attachée. C’est pourquoi, aux époques où une minorité de Juifs religieux refusait d’accepter la Kabbale (comme c’est le cas aujourd’hui), on pouvait voir quelques Juifs accomplir un rituel religieux donné en croyant qu’il s’agissait d’un acte d’adoration de Dieu, tandis que d’autres faisaient exactement la même chose avec l’intention de gagner les faveurs de Satan ; mais tant que l’acte est le même, ils priaient ensemble et restaient membres de la même congrégation, quelle que soit l’antipathie qu’ils puissent éprouver l’un pour l’autre. Mais si au lieu de l’intention attachée au lavage rituel des mains, quelqu’un osait introduire une innovation dans la manière de se laver36, un véritable schisme s’ensuivrait.

On peut en dire autant de toutes les formules sacrées du judaïsme. Si la forme est laissée intacte, la signification est au mieux une question secondaire. Par exemple, la formule juive la plus sacrée peut-être, « Écoute Israël, le Seigneur est notre Dieu, le Seigneur est un », récitée plusieurs fois par jour par chaque Juif dévot, peut aujourd’hui signifier deux choses opposées. Cela peut vouloir dire que le Seigneur est vraiment « un » ; mais cela peut aussi signifier qu’une certaine étape dans l’union des divinités masculine et féminine a été atteinte ou est encouragée par la récitation appropriée de cette formule. Cependant, lorsque les Juifs d’une congrégation réformée récitent cette formule dans une langue autre que l’hébreu, tous les rabbins orthodoxes, qu’ils croient en l’unité ou en l’union sexuelle divine, sont extrêmement fâchés.

Enfin, tout cela revêt une importance considérable en Israël (et dans d’autres centres juifs), même à l’heure actuelle. L’énorme signification attachée à de simples formules (telles que la « loi de Jérusalem ») ; les idées et les motivations de Gush Emunim ; l’insistance derrière la haine des non-juifs vivant actuellement en Palestine ; l’attitude fataliste à l’égard de toutes les tentatives de paix des États arabes — tout cela et bien d’autres traits de la politique sioniste, qui déconcertent tant de gens bien intentionnés qui ont une fausse conception du judaïsme classique, devient plus intelligible dans ce contexte religieux et mystique. Je dois toutefois mettre en garde contre le fait de tomber dans l’autre extrême et d’essayer d’expliquer toutes les politiques sionistes par rapport à ce contexte. De toute évidence, les influences de celui-ci varient en étendue. Ben Gourion était maitre dans l’art de les manipuler de manière contrôlée à des fins spécifiques. Sous [Menahem] Begin, le passé exerce une influence beaucoup plus grande sur le présent. Mais ce qu’il ne faut jamais faire, c’est ignorer le passé et ses influences, car ce n’est qu’en le connaissant qu’on peut transcender son pouvoir aveugle.

Interprétation de la Bible

Les exemples qui suivent montreront que ce que la plupart des personnes supposément bien informées pensent connaître du judaïsme peut être très trompeur, à moins qu’elles lisent l’hébreu. Tous les détails mentionnés ci-dessus peuvent être trouvés dans les textes originaux ou, dans certains cas, dans des livres modernes écrits en hébreu pour un lectorat plutôt spécialisé. En anglais on les chercherait vainement, même lorsque l’omission de faits aussi importants sur le plan social déforme l’ensemble du tableau.

Une autre idée fausse à propos du judaïsme est particulièrement répandue parmi les chrétiens ou les personnes fortement influencées par la tradition et la culture chrétiennes. C’est l’idée trompeuse que le judaïsme est une « religion biblique » ; que l’Ancien Testament a pour le judaïsme la même place centrale et la même autorité légale que la Bible pour le christianisme protestant ou même catholique.

Encore une fois, cela est lié à la question de l’interprétation. Nous avons vu qu’en matière de conviction, il y avait une grande latitude. C’est exactement le contraire qui se produit en ce qui concerne l’interprétation juridique des textes sacrés. Ici, l’interprétation est fixée de manière rigide — mais par le Talmud plutôt que par la Bible elle-même37. De nombreux, peut-être la plupart des versets bibliques prescrivant des actes et obligations religieux sont « compris » par le judaïsme classique et par l’orthodoxie actuelle dans un sens est tout à fait distinct de, ou même contraire à, leur sens littéral tel que l’entendent les lecteurs chrétiens ou autres de l’Ancien Testament, qui ne voient que le texte littéral. La même division existe actuellement en Israël entre ceux qui sont éduqués dans des écoles religieuses juives et ceux qui sont éduqués dans des écoles hébraïques « laïques », où, dans l’ensemble, le sens manifeste de l’Ancien Testament est enseigné.

Ce point important ne peut être compris que par des exemples. On notera que les changements de signification ne vont pas tous dans le même sens du point de vue de l’éthique telle qu’on la conçoit aujourd’hui. Les apologétiques du judaïsme prétendent que l’interprétation de la Bible, qui trouve son origine chez les Pharisiens et qui est fixée dans le Talmud, est toujours plus libérale que le sens littéral. Mais certains des exemples ci-dessous montrent que c’est loin d’être le cas.

1. Commençons par le Décalogue lui-même. Le huitième commandement, « Tu ne voleras pas » (Exode, 20:15), est interprété comme une interdiction de « voler » (c’est-à-dire de kidnapper) un Juif. La raison en est que, selon le Talmud, tous les actes interdits par le Décalogue sont des infractions capitales. Voler des biens n’est pas une infraction capitale (tandis que la loi talmudique autorise le kidnapping de Gentils par des Juifs), d’où son interprétation. Une phrase pratiquement identique — « Vous ne volerez pas » (Lévitique, 19:11) — est toutefois autorisée à avoir son sens littéral.

2. Le fameux verset « Œil pour œil, dent pour dent », etc. (Exode, 21:24) signifie « amende-œil pour œil », c’est-à-dire le paiement d’une amende compensatrice équivalente à la valeur attribuée à la perte d’un œil plutôt que la mutilation physique.

3. Voici un cas notoire de transformation du sens littéral en son exact opposé. Le texte biblique met clairement en garde contre le fait de suivre la foule dans une cause injuste : « Tu ne suivras point la multitude pour faire le mal ; et tu ne déposeras point dans un procès en te mettant du côté du grand nombre, pour violer la justice. » (Exode, 23 : 2). Les derniers mots de cette phrase — « en te mettant du côté du grand nombre, pour violer la justice » — sont dissociés de leur contexte et interprétés comme une injonction de suivre la majorité et ainsi de violer la justice !

4. Le verset « Tu ne feras point cuire un chevreau dans le lait de sa mère. » (Exode, 23:19) est interprété comme une interdiction de mélanger tout type de viande avec du lait ou un produit laitier. Étant donné que le même verset est répété dans deux autres endroits du Pentateuque, la simple répétition est considérée comme une interdiction triple, interdisant à un Juif (1) de consommer une telle mixture, (2) de la cuire à des fins quelconques et (3) d’en bénéficier ou d’en tirer profit de quelque manière que ce soit.38

5. Dans de nombreux cas, les termes généraux tels que « ton semblable », « étranger » ou même « homme » ont une signification chauvine exclusiviste. Le judaïsme classique (et orthodoxe actuel) interprète le fameux verset « Tu aimeras ton prochain39 comme toi-même » (Lévitique, 19:18) comme une injonction à aimer son coreligionnaire juif, et non n’importe quel autre être humain. De même, le verset « Tu ne t’élèveras point contre le sang de ton prochain. » (ibid., 16) signifierait qu’il ne faut pas rester inactif quand la vie (le « sang ») d’un Juif est en danger ; mais, comme on le verra au chapitre 5, il est en général interdit aux Juifs de sauver la vie d’un non-juif, car « il n’est pas ton semblable ». L’injonction généreuse de laisser le glanage de son champ et de son vignoble « au pauvre et à l’étranger » (ibid., 9-10) est interprétée comme se référant exclusivement aux pauvres Juifs et aux convertis au judaïsme. Les lois taboues relatives aux cadavres commencent par le verset suivant : « Voici la loi. Lorsqu’un homme mourra dans une tente, quiconque entrera dans la tente, et quiconque se trouvera dans la tente, sera impur pendant sept jours. » (Nombres, 19:14). Mais le mot « homme » (adam) signifie « Juif », de sorte que seul un cadavre juif est tabou (c’est-à-dire à la fois « impur » et sacré). Sur la base de cette interprétation, les Juifs pieux ont un grand respect magique envers les cadavres et les cimetières juifs, mais n’ont aucun respect pour les cadavres et les cimetières non-juifs. Ainsi, des centaines de cimetières musulmans ont été complètement détruits en Israël (dans un cas, afin de faire de la place pour l’hôtel Hilton de Tel-Aviv), mais le fait que le cimetière juif du mont des Oliviers ait été endommagé sous l’autorité jordanienne (avant 1967) a suscité un tollé général. Les exemples de ce genre sont trop nombreux pour être cités. Certaines des conséquences inhumaines de ce type d’interprétation seront examinées au chapitre 5.

6. Enfin, considérons l’un des plus beaux passages prophétiques, la magnifique condamnation par Esaïe de l’hypocrisie et des rituels vides de sens, et l’exhortation à la décence commune. Un verset (Esaïe, 1:15) de ce passage est le suivant : « Quand vous étendez vos mains, je détourne de vous mes yeux. Quand vous multipliez les prières, je n’écoute pas : vos mains sont pleines de sang. » Étant donné que les prêtres juifs « étendent leurs mains » lorsqu’ils bénissent le peuple pendant leur office, ce verset est censé signifier qu’un prêtre qui commet un homicide accidentel ne peut plus « étendre ses mains » durant une bénédiction (même s’il s’est repenti) parce qu’elles sont « pleines de sang ».

Même à partir de ces seuls exemples, il apparait clairement que, lorsque les Juifs orthodoxes aujourd’hui (ou tous les Juifs avant 1780 environ) lisent la Bible, ils lisent un livre très différent, ayant un sens totalement différent de la Bible lue par des non-juifs ou des Juifs non orthodoxes. Cette distinction s’applique même en Israël, bien que les deux parties y lisent le texte en hébreu. L’expérience, particulièrement depuis 1967, l’a corroboré à plusieurs reprises. De nombreux Juifs en Israël (et ailleurs), qui ne sont pas orthodoxes et ont une connaissance limitée des arcanes de la religion juive, ont essayé de faire honte aux Israéliens orthodoxes (ou aux membres de la droite fortement influencés par la religion) par leur attitude inhumaine envers les Palestiniens, en leur citant des versets de la Bible dans leur sens le plus manifeste (humaniste et sans exclusivisme juif). Cependant, il a toujours été constaté que de tels arguments n’ont aucun effet sur ceux qui suivent le judaïsme classique : ils ne comprennent tout simplement pas ce qui leur est dit, car pour eux le texte biblique signifie quelque chose de très différent du sens commun.

Si un tel fossé de communication existe en Israël, où les gens lisent l’hébreu et peuvent facilement obtenir des informations correctes s’ils le souhaitent, on peut imaginer à quel point le malentendu à l’étranger est profond, par exemple chez les personnes éduquées dans la tradition chrétienne. En fait, plus une telle personne lit la Bible, moins elle en sait sur le judaïsme orthodoxe. Car celui-ci considère l’Ancien Testament comme un texte de formules sacrées immuables, dont la récitation est un acte de grand mérite, mais dont la signification est entièrement déterminée ailleurs. Et, comme Humpty Dumpty (le Gros Coco) l’a dit à Alice, derrière le problème de la détermination du sens des mots, se trouve la vraie question : « Qui sera le maître ? »

Structure du Talmud

Il faut donc clairement comprendre que c’est le Talmud, ou, plus précisément, le soi-disant Talmud de Babylone, qui est la source d’autorité de toutes les pratiques du judaïsme classique (et orthodoxe actuel), la base déterminante de sa structure juridique ; tandis que le reste de la littérature talmudique (y compris le soi-disant Talmud de Jérusalem ou Talmud palestinien) fait office d’autorité complémentaire.

Nous ne pouvons pas entrer ici dans une description détaillée du Talmud et de la littérature talmudique, mais nous nous limiterons à quelques points principaux nécessaires à notre argumentation. Fondamentalement, le Talmud se compose de deux parties. La première partie est la Mishna, un code juridique succinct composé de six volumes, chacun subdivisé en plusieurs traités écrits en hébreu, rédigés en Palestine autour de l’an 200 après J.-C. sur une base juridique beaucoup plus étendue (et en grande partie orale) composée au cours des deux siècles précédents. La deuxième partie, de loin prédominante, est la Gémara, un volumineux compte rendu de discussions sur et autour de la Mishna. Il existe deux ensembles de Gémara, à peu près parallèles : l’un composé en Mésopotamie (« Babylone ») entre 200 et 500 de notre ère environ, l’autre en Palestine entre environ 200 et une date inconnue bien antérieure à l’an 500. Le Talmud de Babylone (c’est-à-dire, la Mishna plus la Gémara mésopotamienne) est beaucoup plus long et mieux organisé que le Talmud Palestinien, et c’est le seul à être considéré comme définitif et faisant autorité. Le Talmud de Jérusalem (Palestinien) bénéficie d’un statut nettement inférieur en tant qu’autorité légale, de même que de nombreuses compilations connues collectivement comme la « littérature talmudique », contenant des documents que les éditeurs des deux Talmuds avaient omis.

Contrairement à la Mishna, le reste de la littérature talmudique est écrit en un mélange d’hébreu et d’araméen, cette dernière langue étant prédominante dans le Talmud Babylonien. En outre, il ne se limite pas aux questions juridiques. Sans ordre ni raison apparents, la discussion juridique peut être soudainement interrompue par ce que l’on appelle le « récit narratif » (Aggadah), un mélange de contes et d’anecdotes impliquant des rabbins ou des gens ordinaires, des personnages bibliques, des anges, des démons, de la sorcellerie et des miracles40. Ces passages narratifs, bien que de grande influence populaire dans le judaïsme à travers les âges, ont toujours été considérés (même par le Talmud) comme ayant une valeur secondaire. Ce sont les parties juridiques du texte qui revêtent une importance primordiale pour le judaïsme classique, en particulier la discussion des cas considérés comme problématiques. Le Talmud lui-même définit les différentes catégories de Juifs, par ordre croissant, comme suit : la plus basse catégorie est composée de ceux qui sont totalement ignorants ; puis viennent ceux qui ne connaissent que la Bible ; puis ceux qui connaissent la Mishna ou Aggadah ; et enfin la classe supérieure, composée de ceux qui ont étudié et qui sont capables de discuter de la partie légale du Gémara. Seuls ces derniers sont aptes à diriger leurs semblables Juifs en toutes choses.

Le système juridique du Talmud peut être décrit comme totalement exhaustif, rigoureusement autoritaire, et pourtant capable d’un développement infini, sans toutefois changer sa base dogmatique. Tous les aspects de la vie juive, tant individuels que sociaux, sont abordés et régis, généralement de manière très détaillée, avec des sanctions et des peines prévues pour tout péché ou infraction aux règles qui se puissent concevoir. Les règles de base pour chaque problème sont énoncées de manière dogmatique et ne peuvent être remises en question. Ce qui peut l’être et qui est discuté très longuement est l’élaboration et la définition pratique de ces règles. Permettez-moi de donner quelques exemples.

« Ne réaliser aucun travail » durant le sabbat. Le concept de travail est défini comme comprenant exactement 39 types de travaux, ni plus ni moins. Le critère d’inclusion dans cette liste n’a rien à voir avec la pénibilité d’une tâche donnée ; c’est simplement une question de définition dogmatique. Un type de « travail » interdit est l’écriture. La question se pose alors : combien de caractères faut-il écrire pour avoir commis le péché d’écrire durant le sabbat ? Réponse : deux caractères. Le péché est-il le même en fonction de la main qui est utilisée (droite ou gauche) ? Réponse : non. Cependant, afin d’éviter de tomber dans le péché, la principale interdiction d’écrire est renforcée par une interdiction secondaire de toucher à tout instrument d’écriture pendant le sabbat.

Un autre type de travail interdit durant le sabbat est de moudre le grain. On en déduit par analogie que tout type de meulage est interdit. Et cela est à son tour renforcé par une interdiction d’exercer la médecine le jour du sabbat (sauf en cas de danger pour une vie juive), afin d’éviter de tomber dans le péché de moudre un médicament. Il est vain de souligner que, dans les temps modernes, un tel danger n’existe pas (il n’existait d’ailleurs pas dans de nombreux cas, même à l’époque talmudique) ; car, en tant que mesure de précaution autour de la mesure de précaution, le Talmud interdit explicitement les médicaments liquides et les boissons réparatrices pendant le sabbat. Ce qui a été déterminé reste à jamais déterminé, aussi absurde que cela puisse être. Tertullien, l’un des premiers pères de l’Église, avait écrit : « Je crois parce que c’est absurde ». Cela peut servir de devise à la majorité des règles talmudiques, « Je crois » étant remplacé par « Je le pratique ».

L’exemple suivant illustre encore mieux le niveau d’absurdité atteint par ce système de croyance. Un des types de travail interdit durant le sabbat est la récolte. Par analogie, cela s’étend à l’interdiction de casser la branche d’un arbre. Par conséquent, il est interdit de monter à cheval (ou tout autre animal), en guise de mesure de sécurité contre la tentation de casser la branche d’un arbre pour fouetter la bête. Il est inutile d’argumenter que vous avez un fouet prêt à l’emploi, ou que vous avez l’intention de chevaucher dans un endroit dénué d’arbres. Ce qui est interdit reste interdit pour toujours. Cela peut cependant être étendu et rendu plus strict : à l’époque moderne, il est interdit de faire du vélo le jour du sabbat, car c’est comme faire du cheval.

Mon dernier exemple montre comment les mêmes méthodes sont également utilisées dans des cas purement théoriques, n’ayant aucune application concevable dans la réalité. Pendant l’existence du Temple, le Grand Prêtre n’était autorisé à épouser qu’une vierge. Bien que pendant la quasi-totalité de la période talmudique il n’y ait plus eu de Temple ou de Grand Prêtre, le Talmud consacre l’une de ses discussions les plus animées (et les plus bizarres) à la définition précise du terme « vierge » pouvant épouser un Grand Prêtre. Qu’en est-il d’une femme dont l’hymen a été rompu par accident ? Est-ce que cela fait une différence que l’accident se soit produit avant ou après l’âge de trois ans ? Par l’impact du métal ou du bois ? Grimpait-elle à un arbre lorsque l’accident est arrivé ? Et si oui, est-ce qu’elle montait ou descendait ? Est-ce arrivé naturellement ou anormalement ? Tout cela et bien d’autres choses sont discutées en détail. Et tous les érudits du judaïsme classique devaient maîtriser sur le bout des doigts des centaines de problèmes de ce genre. Les grands érudits se distinguaient par leur capacité à développer davantage ces problèmes, car, comme le montrent les exemples, il est toujours possible de poursuivre le développement — même si c’est dans un seul sens, celui de davantage de sévérité —, et ce développement s’est effectivement poursuivi après la rédaction finale du Talmud.

Cependant, il existe deux grandes différences entre la période talmudique (se terminant vers 500 ap. J.-C.) et la période du judaïsme classique (à partir d’environ 800 ap. J.-C.). 1) Le Talmud est le produit d’une aire géographique limitée, et 2) La société juive qui y est décrite est une société « complète », fondée sur l’agriculture. (Ceci est vrai pour la Mésopotamie ainsi que pour la Palestine.) Bien qu’à cette époque, des Juifs vivaient dans tout l’empire romain et dans de nombreuses régions de l’empire sassanide, il ressort clairement du texte talmudique que sa composition — durant plus d’un demi-millénaire — était une affaire strictement locale. Aucun érudit de contrées autres que la Mésopotamie et la Palestine n’y a pris part, et le texte ne reflète pas non plus les conditions sociales extérieures à ces deux régions.

On sait très peu de choses sur les conditions sociales et religieuses des Juifs au cours des trois siècles qui se sont écoulés entre les deux périodes (de l’an 500 à l’an 800). Mais à partir de l’an 800 de notre ère, lorsque des informations historiques plus détaillées sont à nouveau disponibles, nous constatons que les deux caractéristiques mentionnées ci-dessus ont été inversées. Le Talmud babylonien (et dans une bien moindre mesure le reste de la littérature talmudique) est reconnu comme faisant autorité, étudié et développé dans toutes les communautés juives. Dans le même temps, la société juive avait subi un profond changement : peu importe où elle se trouve et ce qu’elle est, elle ne comprend plus de paysans.

Le système social résultant de ce changement sera discuté au chapitre 4. Nous allons décrire ici comment le Talmud a été adapté aux conditions — géographiquement beaucoup plus larges et socialement beaucoup plus étroites, et de toute façon radicalement différentes — du judaïsme classique.

Nous allons nous concentrer sur ce qui est à mon avis la méthode d’adaptation la plus importante, à savoir les dispenses ou exemptions.

Les dispenses

Comme indiqué ci-dessus, le système talmudique est très dogmatique et ne permet aucun assouplissement de ses règles, même si celles-ci sont réduites à l’absurde par un changement de circonstances. Et dans le cas du Talmud — contrairement à celui de la Bible —, le sens littéral du texte est contraignant et il n’est pas permis de l’interpréter pour actualiser ou rationaliser son sens. Mais à l’époque du judaïsme classique, diverses lois talmudiques devinrent intenables pour les classes dirigeantes juives — les rabbins et les riches. Dans l’intérêt de ces classes dirigeantes, une méthode de tromperie systématique a été mise au point pour respecter la lettre de la loi, tout en violant son esprit et son intention. C’est ce système hypocrite de « dispenses » (heterim, signifiant exemption ou dérogation) qui, à mon sens, a été la cause la plus importante de la dégradation du judaïsme à son époque classique. (La deuxième cause est le mysticisme juif, qui a cependant opéré pendant une période beaucoup plus courte.) Encore une fois, quelques exemples sont nécessaires pour illustrer le fonctionnement du système.

1. Le prêt à intérêt. Le Talmud interdit formellement à un Juif, sous peine d’un châtiment sévère, de percevoir des intérêts sur un prêt consenti à un autre Juif. (Selon la majorité des autorités talmudiques, c’est un devoir religieux que de fixer le taux d’intérêt le plus élevé possible à un emprunt consenti à un non-juif.) Des règles très détaillées interdisent même les formes les plus tirées par les cheveux par lesquelles un créditeur juif pourrait tirer profit d’un débiteur juif. Tous les complices juifs d’une telle transaction illicite, y compris le scribe et les témoins, sont qualifiés d’infâmes par le Talmud, et interdits de témoigner devant un tribunal, car en participant à un tel acte, un Juif déclare pour ainsi dire « qu’il n’a aucune part dans le Dieu d’Israël ». Il est évident que cette loi est bien adaptée aux besoins des paysans et artisans juifs, ou des petites communautés juives qui utilisent leur argent pour prêter à des non-juifs. Mais la situation était très différente en Europe de l’Est (principalement en Pologne) au XVIe siècle. Il y avait une communauté juive relativement importante, qui constituait la majorité dans de nombreuses villes. Les paysans, soumis à un servage strict proche de l’esclavage, n’étaient guère en mesure d’emprunter, tandis que prêter à la noblesse était l’affaire de quelques très riches Juifs. Beaucoup de Juifs faisaient des affaires les uns avec les autres.

Dans ces circonstances, le dispositif suivant (appelé heter’isqa — « dispense commerciale ») a été conçu pour un emprunt portant intérêt entre Juifs, ce qui ne constitue pas une violation de la lettre de la loi, car il ne s’agit pas formellement d’un emprunt. Le prêteur « investit » son argent dans les affaires de l’emprunteur, stipulant deux conditions. Premièrement, l’emprunteur versera au prêteur à une date ultérieure convenue une somme d’argent indiquée (en réalité, l’intérêt du prêt) à titre de « part (du prêteur) sur les bénéfices » (allégués) du débiteur. Deuxièmement, l’emprunteur sera présumé avoir réalisé un bénéfice suffisant pour donner sa part au prêteur, à moins que l’affirmation contraire ne soit corroborée par le témoignage du rabbin ou du juge rabbinique de la ville — qui, par arrangement, refusaient de témoigner dans ces cas. En pratique, tout ce qui est requis est de prendre un texte de cette dispense, rédigé en araméen et tout à fait incompréhensible pour la grande majorité, et de le placer sur un mur de la pièce où la transaction est effectuée (une copie de ce texte est aujourd’hui affichée dans toutes les succursales des banques israéliennes) ou même de le garder dans un coffre — et le prêt portant intérêt entre Juifs devient parfaitement légal et irréprochable.

2. L’année sabbatique. Selon la loi talmudique (basée sur Lévitique, 25), les terres détenues par des Juifs en Palestine41 « doivent être laissées en jachère tous les sept ans » (année sabbatique), lorsque tout travail agricole (y compris la récolte) y est interdit. Il est clairement établi que cette loi a été rigoureusement observée pendant environ mille ans, à partir du Ve siècle avant notre ère jusqu’à la disparition de l’agriculture juive en Palestine. Puis, lorsqu’il n’y eut aucune occasion d’appliquer la loi dans la pratique, elle fut maintenue théoriquement intacte. Cependant, dans les années 1880, avec l’établissement des premières colonies juives agricoles en Palestine, la question devint une préoccupation pratique. Des rabbins, qui soutenaient les colons élaborèrent avec bienveillance une dispense, qui fut ensuite perfectionnée par leurs successeurs au sein des partis religieux sionistes, et qui est devenue une pratique israélienne bien établie.

Voilà comment cela fonctionne. Peu de temps avant une année sabbatique, le ministre israélien des Affaires Intérieures remet au Grand Rabbin un document le rendant propriétaire légal de toutes les terres israéliennes, privées et publiques. Armé de ce papier, le Grand Rabbin se rend chez un non-juif et lui vend toute la terre d’Israël (et, depuis 1967, les territoires occupés) pour une somme symbolique. Un document séparé stipule que « l’acquéreur » « revendra » le terrain au Rabbin une fois l’année écoulée. Et cette transaction se répète tous les sept ans, généralement avec le même « acquéreur ».

Les rabbins non-sionistes ne reconnaissent pas la validité de cette dispense42, affirmant à juste titre que, puisque la loi religieuse interdit aux Juifs de vendre des terres de Palestine à des non-juifs, l’ensemble de la transaction est basée sur un péché et donc nulle et non avenue. Les rabbins sionistes répondent cependant que ce qui est interdit est une vente réelle et non fictive !

3. Traire les vaches durant le sabbat. Cela a été interdit à l’époque post-talmudique, par le processus de sévérité religieuse croissante mentionné ci-dessus. L’interdiction pouvait facilement être maintenue dans la diaspora, car les Juifs qui possédaient des vaches étaient généralement assez riches pour avoir des serviteurs non-juifs, à qui on pouvait demander (en utilisant l’un des subterfuges décrits ci-dessous) d’effectuer la traite. Les premiers colons juifs en Palestine employaient des Arabes pour cela et d’autres choses, mais l’imposition forcée de la politique sioniste de travail exclusif des Juifs nécessitait une dispense. (Cela était particulièrement important avant l’introduction de la traite mécanisée à la fin des années 1950.) Là aussi, il y avait une différence entre les rabbins sionistes et les rabbins non-sionistes.

Selon les rabbins sionistes, la traite interdite devient autorisée à condition que le lait ne soit pas blanc, mais coloré en bleu. Ce lait bleu du samedi est donc utilisé exclusivement pour la fabrication du fromage, et le colorant est ensuite éliminé par lavage dans le lactosérum. Les rabbins non-sionistes ont mis au point un système beaucoup plus subtil (dont j’ai personnellement été témoin dans un kibboutz religieux en 1952). Ils ont découvert une vieille disposition qui permet de vider les mamelles d’une vache durant le sabbat, uniquement pour soulager les souffrances causées à l’animal par des mamelles gonflées, et à la stricte condition que le lait soit déversé au sol pour ne pas être consommé. Voilà ce qui se passe réellement : samedi matin, un pieux kibboutznik se rend à l’étable et place des seaux sous les vaches. (Un tel travail n’est pas interdit dans l’ensemble de la littérature talmudique.) Il se rend ensuite à la synagogue pour prier. Vient ensuite son collègue, qui a pour « intention sincère » de soulager la douleur des animaux et de laisser leur lait couler au sol. Mais si, par hasard, un seau se trouvait sous leurs mamelles, est-il obligé de l’enlever ? Bien sûr que non. Il « ignore » simplement les seaux, remplit sa mission de miséricorde et se rend à la synagogue. Finalement, un troisième collègue pieux entre dans l’étable et découvre, à sa grande surprise, les seaux pleins de lait. Alors il les met dans une chambre froide et suit ses camarades à la synagogue. Maintenant, tout va bien, et il n’y a pas besoin de gaspiller de l’argent en colorant bleu.

4. Cultures mixtes. Des dispenses similaires ont été émises par les rabbins sionistes en ce qui concerne l’interdiction (basée sur Lévitique, 19:19) de semer deux espèces de cultures différentes dans le même champ. L’agronomie moderne a cependant montré que dans certains cas (notamment dans la culture du fourrage), les semis en mélange sont les plus rentables. Les rabbins ont inventé une dispense selon laquelle un homme sème le champ dans le sens de la longueur avec une sorte de graine et, plus tard dans la journée, son camarade, qui « ne sait pas » ce qu’a fait l’autre, sème un autre type de graine de manière transversale. Cependant, cette méthode était perçue comme un gaspillage de main-d’œuvre, et une meilleure fut conçue : un homme entasse un type de graines dans un lieu public et le recouvre soigneusement d’un sac ou d’une planche. Le second type de graines est ensuite placé par-dessus. Plus tard, un autre homme arrive et s’exclame devant des témoins : « J’ai besoin de ce sac (ou de cette planche) » et l’enlève, pour que les graines se mélangent « naturellement » et fortuitement. Enfin, un troisième homme arrive et on lui dit : « Prends ces graines et sème le champ », ce qu’il fait ensuite43.

5. Le pain au levain (et autres produits de fermentation) ne doivent pas être consommés ni même gardés en possession d’un Juif pendant les sept (ou, en dehors de la Palestine, huit) jours de Pâque. Le concept de « substances levée » a été continuellement élargi et l’aversion de les voir pendant la fête a approché l’hystérie. Ils comprennent toutes sortes de farines et même de grains non moulus. Dans la société talmudique d’origine, cela était supportable, car le pain (levé ou non) était généralement cuit une fois par semaine ; une famille paysanne utiliserait le dernier grain de l’année précédente pour cuire du pain sans levain à l’occasion de la fête, qui inaugurerait la nouvelle saison des récoltes. Cependant, dans les conditions du judaïsme européen post-talmudique, l’observance de cet interdit était très difficile pour une famille juive de la classe moyenne et encore plus pour un marchand de maïs. Une dispense a donc été conçue, par laquelle toutes ces substances sont vendues fictivement à un non-juif avant Pâque et rachetées automatiquement après. Ce qu’il faut faire, c’est enfermer les substances taboues pendant toute la durée de la fête. En Israël, cette vente fictive a été rendue plus efficace. Les Juifs religieux « vendent » leurs substances levées à leurs rabbins locaux, qui les « vendent » à leur tour aux Grands Rabbins ; ces derniers les vendent à un non-juif, et, par dérogation spéciale, cette vente est présumée inclure également les substances au levain de Juifs non pratiquants.

6. Le goy du Sabbat. Les dispenses les plus élaborées concernent probablement le « Goy (gentil/non-juif) du sabbat ». Comme mentionné ci-dessus, l’éventail des tâches interdites durant le sabbat s’est élargi continuellement ; mais l’éventail des tâches qui doivent être effectuées ou supervisées pour satisfaire les besoins ou augmenter le confort ne cesse de s’élargir lui aussi. Ceci est particulièrement vrai à l’époque moderne, mais l’effet du changement technologique a commencé à se faire sentir il y a longtemps. L’interdiction de moudre du grain pendant le sabbat était une affaire relativement légère pour un paysan ou un artisan juif, par exemple en Palestine au IIe siècle, qui utilisait un moulin à main à des fins domestiques. Il en va tout autrement pour le locataire d’un moulin à eau ou d’un moulin à vent — l’une des occupations juives les plus courantes en Europe orientale. Mais même un « problème » humain aussi simple que le désir de prendre une tasse de thé chaud le samedi après-midi devient bien plus grand avec le samovar tentant présent dans la salle, utilisé régulièrement en semaine, mais interdit le samedi. Ce ne sont que deux exemples parmi un très grand nombre de problèmes dits de « respect du sabbat ». Et on peut affirmer avec certitude que, pour une communauté composée exclusivement de Juifs orthodoxes, ces problèmes étaient parfaitement insolubles, du moins au cours des huit ou dix derniers siècles, sans « l’aide » de non-juifs. C’est encore plus vrai aujourd’hui dans « l’État juif », car de nombreux services publics, tels que l’eau, le gaz et l’électricité, entrent dans cette catégorie. Le judaïsme classique ne pourrait pas exister durant une semaine sans faire appel à des non-juifs.

Mais sans dispenses spéciales, il est très difficile d’employer des non-juifs pour ces travaux du samedi ; car les règlements talmudiques interdisent aux Juifs de demander à un non-juif de faire durant le sabbat tout travail qui leur est interdit44. Je décrirai deux des nombreux types de dispenses utilisées à cette fin.

Premièrement, il y a la méthode de « l’allusion », qui dépend de la logique casuistique selon laquelle une demande pécheresse devient irréprochable si elle est exprimée de manière déviée. En règle générale, l’indication doit être « obscure », mais dans les cas d’extrême nécessité, une indication « claire » est autorisée. Par exemple, dans une brochure récente sur l’observance religieuse à l’usage des soldats israéliens, ces derniers apprennent à parler aux travailleurs arabes employés par l’armée en tant que « Goys de sabbat ». Dans des cas urgents, par exemple lorsqu’il fait très froid et qu’un feu doit être allumé, ou lorsque la lumière est nécessaire pour un service religieux, un soldat juif pieux peut utiliser une allusion « claire » et dire à l’arabe : « Il fait froid (ou sombre) ici. » Mais normalement une allusion « obscure » doit suffire, par exemple : « Ce serait plus agréable s’il faisait plus chaud ici45. » Cette méthode d’« allusion » est d’autant plus répugnante et dégradante qu’elle est normalement utilisée sur des non-juifs qui, en raison de leur pauvreté ou de leur position sociale subordonnée, sont entièrement au pouvoir de leur employeur juif. Un serviteur non-juif (ou employé de l’armée israélienne) qui ne s’entraîne pas à interpréter les « allusions obscures » comme des ordres sera impitoyablement renvoyé.

La deuxième méthode est utilisée dans les cas où ce que le non-juif est tenu de faire le samedi n’est pas une tâche occasionnelle ou un service personnel, qui peut être « suggéré » au besoin par une « allusion », mais un travail routinier ou régulier sans supervision juive constante. Selon cette méthode — appelée « inclusion implicite » (havla’ah) du sabbat entre les jours de semaine —, les Gentils sont embauchés « pour toute la semaine (ou l’année) », sans que le sabbat ne soit ne serait-ce que mentionné dans le contrat. Mais en réalité, le travail n’est accompli quedurant le sabbat. Cette méthode a été utilisée dans le passé pour embaucher des non-juifs pour éteindre les bougies dans la synagogue après la prière de la veille du sabbat (plutôt que de les laisser se consumer, ce qui serait du gaspillage). Les exemples israéliens modernes sont la régulation de l’approvisionnement en eau ou la surveillance des réservoirs d’eau le samedi46.

Une idée similaire est également utilisée dans le cas des Juifs, mais dans un but différent. Il est interdit aux Juifs de recevoir un paiement pour le travail accompli durant le sabbat, même si ce travail lui-même est autorisé. Le principal exemple concerne les professions sacrées : le rabbin ou savant talmudique qui prêchent ou enseignent le jour du sabbat, le chantre qui chante uniquement le samedi et les autres jours saints (pendant lesquels des interdictions similaires s’appliquent), le sacristain et d’autres offices analogues. À l’époque talmudique, et dans certains pays, même plusieurs siècles après, ces emplois étaient non rémunérés. Mais plus tard, lorsque ces professions sont devenues salariées, la dispense de « l’inclusion implicite » a été utilisée et ils ont été embauchés sur une base « mensuelle » ou « annuelle ». Dans le cas des rabbins et des talmudistes, le problème est particulièrement compliqué, car le Talmud leur interdit de recevoir tout paiement pour prêcher, enseigner ou étudier le Talmud, même en semaine47. Pour eux, une dérogation supplémentaire stipule que leur salaire n’est pas du tout un salaire réel, mais une « allocation de chômage » (dmey batalah). En tant que résultat combiné de ces deux fictions, ce qui est en réalité un paiement pour un travail effectué principalement, voire exclusivement, le jour du sabbat, est transformé en un paiement pour chômage pendant les autres jours de la semaine.

Aspects sociaux des dispensations

Deux caractéristiques sociales de ces pratiques et de nombreuses autres pratiques similaires méritent une mention spéciale.

Premièrement, une caractéristique dominante de ce système de dispensations, et du judaïsme classique dans la mesure où il s’appuie sur elles, est la tromperie, en premier lieu la tromperie de Dieu, si ce mot peut être utilisé pour un être imaginaire si facilement trompé par les rabbins, qui se considèrent plus intelligents que lui. On ne peut concevoir un plus grand contraste que celui qui existe entre le Dieu de la Bible (en particulier celui des plus grands prophètes) et le Dieu du judaïsme classique. Ce dernier ressemble plus au Jupiter romain primitif, qui était lui aussi facilement berné par ses adorateurs, ou aux dieux décrits dans Le Rameau d’or de Frazer (ouvrage consacré à la mythologie antique).

Du point de vue éthique, le judaïsme classique représente un processus de dégénérescence qui se poursuit encore ; et cette dégénérescence en une collection tribale de rituels vides et de superstitions magiques a des conséquences sociales et politiques très importantes. Car il faut se rappeler que ce sont précisément les superstitions du judaïsme classique qui ont la plus grande emprise sur les masses juives, plutôt que ces parties de la Bible ou même du Talmud qui ont une réelle valeur religieuse et éthique. (On peut observer la même chose dans d’autres religions qui connaissent actuellement un renouveau.) Qu’est-ce qui est généralement considéré comme l’occasion la plus « sainte » et la plus solennelle de l’année liturgique juive, à laquelle même de très nombreux Juifs par ailleurs loin de la religion participent ? C’est la prière de Kol Nidré à la veille de Yom Kippour — la psalmodie d’une dispense particulièrement absurde et trompeuse, par laquelle tous les vœux privés faits à Dieu l’année suivante sont déclarés par avance nuls et non avenus48 (« Tous les vœux que nous pourrions faire depuis ce jour de Kippour jusqu’à celui de l’année prochaine — qu’il nous soit propice —, toute interdiction ou sentence d’anathème que nous prononcerions contre nous-mêmes, toute privation ou renonciation que, par simple parole, par vœu ou par serment nous pourrions nous imposer, nous les rétractons d’avance ; qu’ils soient tous déclarés non valides, annulés, dissous, nuls et non avenus ; qu’ils n’aient ni force ni valeur ; que nos vœux ne soient pas regardés comme vœux, ni nos serments comme serments. »). Ou, dans le domaine de la religion personnelle, la prière Kaddish, récitée durant les jours de deuil des Fils pour leurs parents défunts afin d’élever leurs âmes disparues au paradis — une récitation d’un texte araméen, incompréhensible pour la grande majorité. De toute évidence, le respect accordé par les masses juives à ces éléments, les plus superstitieux de la religion juive, n’est pas accordé aux éléments plus valorisants et plus dignes.

La tromperie de Dieu va de pair avec la tromperie des autres Juifs, principalement dans l’intérêt de la classe dirigeante juive. Il est caractéristique qu’aucune dérogation n’ait été autorisée dans l’intérêt spécifique des Juifs pauvres. Par exemple, les rabbins (qui n’avaient pas souvent faim eux-mêmes) ne permettaient jamais aux Juifs accablés par la famine, mais qui n’étaient pas sur le point de mourir, de manger la moindre nourriture interdite, bien que la nourriture casher soit généralement plus chère.

La deuxième caractéristique dominante des dispenses est qu’elles sont en grande partie manifestement motivées par l’esprit de lucre. Et c’est cette combinaison d’hypocrisie et de quête du profit qui a dominé de plus en plus le judaïsme classique. En Israël, où le processus se poursuit, l’opinion publique le perçoit faiblement, malgré tout le lavage de cerveau officiel prôné par le système éducatif et les médias. Les institutions religieuses — les rabbins et les partis religieux — et, par association, dans une certaine mesure, la communauté orthodoxe dans son ensemble, sont assez impopulaires en Israël. Une des raisons les plus importantes en est précisément leur réputation de duplicité et de vénalité. Bien entendu, l’opinion populaire (qui peut souvent avoir des préjugés) n’est pas la même chose que l’analyse sociale ; mais dans ce cas particulier, il est vrai que les autorités religieuses juives ont une forte tendance à la chicane et à la corruption, en raison de l’influence corruptrice de la religion juive orthodoxe. Parce que dans la vie sociale en général, la religion n’est que l’une des influences sociales, son impact sur la masse des croyants n’est pas aussi important que son impact sur les rabbins et les chefs des partis religieux. Les Juifs religieux en Israël qui sont honnêtes, comme le sont sans doute la majorité d’entre eux, ne le sont pas à cause de l’influence de leur religion et des rabbins, mais malgré elle. D’un autre côté, dans les quelques domaines de la vie publique en Israël qui sont entièrement dominés par les cercles religieux, le niveau de chicane, de vénalité et de corruption est notoire, dépassant de loin le niveau « moyen » toléré par la société israélienne généralement non-religieuse.

Au chapitre 4, nous verrons comment la prédominance de la recherche du profit dans le judaïsme classique est liée à la structure de la société juive et à son articulation avec la société générale au milieu de laquelle les Juifs vivaient à l’époque « classique ». Ici, je veux simplement faire remarquer que le motif du profit n’est pas caractéristique du judaïsme à toutes les périodes de son histoire. Seule la confusion platonicienne qui cherche « l’essence » métaphysique intemporelle du judaïsme, au lieu d’observer les changements historiques de la société juive, a obscurci ce fait. (Et cette confusion a été grandement encouragée par le sionisme, qui s’appuie sur des « droits historiques » tirés de la Bible au mépris de l’Histoire.) Ainsi, les apologistes du judaïsme prétendent, à juste titre, que la Bible est hostile à la quête du profit, tandis que le Talmud y est indifférent. Mais cela était dû aux conditions sociales très différentes dans lesquelles ces écrits furent composés. Comme indiqué ci-dessus, le Talmud a été composé dans deux régions bien définies, à une époque où les Juifs qui y vivaient constituaient une société basée sur l’agriculture et composée principalement de paysans, ce qui est très différent de la société du judaïsme classique.

Dans le chapitre 5, nous traiterons en détail des attitudes hostiles et des tromperies pratiquées par le judaïsme classique contre les non-juifs. Mais la tromperie à but lucratif pratiquée par les Juifs riches contre leurs compatriotes juifs pauvres est plus importante en tant que caractéristique sociale (comme la dispense concernant les intérêts sur les emprunts). Je dois dire ici, malgré mon opposition au marxisme tant en tant que philosophie que comme théorie sociale, que Marx avait tout à fait raison lorsque, dans ses deux articles sur le judaïsme, il le décrivait comme étant dominé par la recherche du profit — à condition que ce propos soit limité au judaïsme tel qu’il le connaissait, c’est-à-dire au judaïsme classique qui, dans sa jeunesse, était déjà entré dans sa période de dissolution. Certes, il a déclaré cela de manière arbitraire, anhistorique et sans preuve. Évidemment, il en arriva à sa conclusion par intuition ; mais son intuition dans ce cas — et dans les limites historiques appropriées — était juste.

À venir :

Chapitre IV – Le poids de l’histoire

Chapitre V – Les lois contre les non-juifs

Chapitre VI — Conséquences politiques

NOTES

1 Walter Laquer, Histoire du sionisme, Schocken Publishers, Tel-Aviv, 1974, en hébreu.

2 Voir Yedioth Ahronot, 27 avril 1992.

3 In Hugh Trevor-Roper, Essais sur la Renaissance, Fontana Press, Londres, 1985.

4 Voir Moses Hadas, Culture hellénique, fusion et diffusion, Columbia University Press, New York, 1959, en particulier les chapitres VII et XX.

5 Les Juifs eux-mêmes se sont universellement décrits comme une communauté religieuse ou, pour être plus précis, une nation religieuse. « Notre peuple n’est un peuple qu’à cause de la Torah (loi religieuse) ». Ce dicton de l’une des plus hautes autorités juives, le rabbin Sa’adia Hagga’on, qui vivait au Xème siècle, est devenu proverbial.

6 Par l’Empereur Joseph II en 1782.

7 Par exemple dans ses Origines du totalitarisme, dont une partie considérable est consacrée aux Juifs.

8 Avant la fin du XVIIIème siècle, les Juifs allemands n’étaient autorisés par leurs rabbins à écrire en allemand qu’en lettres hébraïques, sous peine d’être excommuniés, flagellés, etc.

9 Quand par un accord entre l’Empire romain et les dirigeants juifs (la dynastie des Nesi’im) tous les Juifs de l’Empire ont été soumis à l’autorité fiscale et disciplinaire de ces dirigeants et de leurs tribunaux rabbiniques, qui de leur côté s’engagèrent à faire régner l’ordre chez les Juifs..

10 Je ne suis pas socialiste. Mais j’honore et respecte les personnes qui ont des principes avec lesquels je suis en désaccord, si elles font un effort honnête pour être fidèle à leurs principes. En revanche, il n’y a rien de plus abject que l’utilisation malhonnête de principes universels, vrais ou faux, pour les fins égoïstes d’un individu ou, pire encore, d’un groupe.

11 En fait, de nombreux aspects du judaïsme orthodoxe ont apparemment été dérivés de Sparte, à travers l’influence politique funeste de Platon. Sur ce sujet, voir les excellents commentaires de Moses Hadas, Hellenistic Culture, Fusion and Diffusion, Columbia University Press, New York, 1959.

12 Y compris la géographie de la Palestine et son emplacement même. C’est ce que montre l’orientation de toutes les synagogues dans des pays tels que la Pologne et la Russie : les Juifs sont censés prier face à Jérusalem, et les Juifs européens, qui n’avaient qu’une vague idée de l’endroit où se trouvait Jérusalem, ont toujours supposé qu’elle était plein Est, alors que pour eux, elle était plutôt au Sud.

13 Tout au long de ce chapitre, j’utilise la formule « judaïsme classique » pour désigner le judaïsme rabbinique tel qu’il est apparu après environ l’an 800 et a duré jusqu’à la fin du XVIIIème siècle. J’évite de parler de « judaïsme normatif », formule que beaucoup d’auteurs utilisent avec à peu près le même sens, car à mon avis, elle a des connotations injustifiées.

14 Les œuvres de juifs hellénistiques, comme Philon d’Alexandrie, constituent une exception. Ils ont été écrits avant que le judaïsme classique ait atteint une position d’hégémonie exclusive. En effet, ils ont été subséquemment réprimés et censurés chez les Juifs, et ont survécu uniquement parce que les moines chrétiens les ont trouvés plaisants.

15 Pendant toute la période allant de l’an 100 à 1500, les lettrés juifs n’ont produit que deux ouvrages (de ce type) : un livre de voyage et une histoire des études talmudiques — un livre court, inexact et aride, composé en outre par un philosophe méprisé (Abraham ben-David, Espagne, 1170).

16 Me’or « Eynayim par » Azarya de Rossi de Ferrare, Italie, 1574.

17 Les cas de conversion les plus connus eurent lieu en Espagne ; par exemple (pour utiliser les noms chrétiens qu’ils ont adopté) Maître Alfonso de Valladolid, converti en 1320, et Paul de Santa Maria, converti en 1390 et nommé évêque de Burgos en 1415. Mais de nombreux autres cas peuvent être cités partout en Europe occidentale.

18 Le ton de ces disputes, et leurs conséquences, étaient assurément largement préférables à ce qui se passait dans le cas des chrétiens accusés d’hérésie ; voir, par exemple, les controverses qui aboutirent à la condamnation d’Abélard ou des franciscains de stricte observance.

19 En 1874, H. Ewald, un professeur à Göttingen, a été emprisonné pour avoir exprimé des vues « incorrectes » sur les conquêtes de Frédéric II cent ans plus tôt.

20 En fin de compte, quelques autres passages ont également dû être supprimés, tels que ceux qui semblaient théologiquement absurdes (par exemple, où Dieu est décrit comme s’adressant des prières à lui-même, ou pratiquant physiquement certaines des pratiques requises du Juif individuel) ou ceux qui ont célébré trop librement les frasques sexuelles d’anciens rabbins.

21 Tractate Berakhot, p. 58 b.

22 « Ta mère sera couverte de confusion, Celle qui vous a enfantés rougira de honte… », Jérémie, 50:12.

23 Publié par Boys Town, Jérusalem et édité par Moses Hyamson, l’un des savants les plus réputés du judaïsme en Grande-Bretagne.

24 Les supposés fondateurs de la secte sadducéenne.

25 Je suis heureux d’annoncer que, dans une traduction récente (Chicago University Press), le mot « Noirs » apparaît, mais ce volume très lourd et très coûteux risque peu, pour l’instant, de tomber en de « mauvaises » mains. De même, en Angleterre au début du XIXe siècle, les livres radicaux (tels que ceux de l’anarchiste William Godwin) étaient autorisés à paraître, à condition qu’ils soient publiés dans des éditions très onéreuses.

26 Comme au chapitre 2, j’utilise l’expression « judaïsme classique » pour désigner le judaïsme rabbinique de la période allant de l’an 800 environ jusqu’à la fin du XVIIIe siècle. Cette période coïncide généralement avec le Moyen Âge juif, car pour la plupart des communautés juives, les conditions médiévales persistèrent beaucoup plus longtemps que pour les nations de l’Europe occidentale, notamment jusqu’à la période de la Révolution française. Ainsi, ce que j’appelle le « judaïsme classique » peut être considéré comme le judaïsme médiéval.

27 Exode, 15:11.

28 Ibid., 20:3-6.

29 Jérémie, 10 ; le même thème est repris plus tard par la deuxième Esaïe, voir Esaïe, 44.

30 La Kabbale est bien sûr une doctrine ésotérique, et son étude détaillée était réservée aux érudits. En Europe, surtout après 1750 environ, des mesures extrêmes ont été prises pour la garder secrète et interdire son étude, sauf pour des savants juifs expérimentés et sous un contrôle strict. Les masses juives non éduquées d’Europe orientale n’avaient aucune connaissance réelle de la doctrine kabbalistique ; mais la Kabbale les a percolés sous forme de superstition et de pratiques magiques.

31 De nombreux mystiques juifs contemporains pensent que le même but peut être atteint plus rapidement par la guerre contre les Arabes, par l’expulsion des Palestiniens ou même par l’établissement de nombreuses colonies de peuplement juives en Cisjordanie. Le mouvement croissant pour la construction du Troisième Temple est également basé sur de telles idées.

32 Le terme hébreu utilisé ici – yihud, signifiant littéralement « union dans l’isolement » — est le même que celui employé dans les textes juridiques (concernant le mariage, etc.) pour désigner les rapports sexuels

33 La soi-disant Qedushah Shlishit (Troisième Sainteté), insérée dans la prière Uva Letzion vers la fin du service matinal.

34 Nombres, 29.

35 Le pouvoir de Satan, et ses relations avec les non-juifs sont illustrés par une coutume répandue, établie sous l’influence kabbalistique dans de nombreuses communautés juives à partir du 17ème siècle. Une femme juive revenant de son bain de purification rituel mensuel (après lequel des rapports sexuels avec son mari sont obligatoires) doit se garder de rencontrer l’une des quatre créatures sataniques : le non-juif, le cochon, le chien ou l’âne. Si elle rencontre l’un d’entre eux, elle doit prendre un autre bain. Shevet Musar, l’un des ouvrages les plus populaires parmi les Juifs d’Europe orientale et des pays islamiques jusqu’au début du siècle, a prôné cette coutume (entre autres) en 1712. Il est encore largement lu dans certains milieux orthodoxes.

36 Cela est prescrit dans les moindres détails. Par exemple, le lavage rituel des mains ne doit pas se faire sous un robinet ; chaque main doit être lavée séparément dans l’eau d’une tasse (de la taille minimale prescrite) tenue dans l’autre main. Si nos mains sont vraiment sales, il est tout à fait impossible de les nettoyer de cette façon, mais de telles considérations pragmatiques sont évidemment hors de propos. Le judaïsme classique prescrit un grand nombre de tels rituels détaillés, auxquels la Kabbale attache une signification profonde. Il existe, par exemple, de nombreuses règles précises concernant le comportement dans les toilettes. Un Juif qui fait ses besoins naturels dans un espace ouvert ne doit pas le faire dans une direction nord-sud, car le nord est associé à Satan.

37 « Interprétation » est ma propre expression. Le point de vue classique (et orthodoxe actuel) est que le sens talmudique, même opposé au sens littéral, était toujours celui qui était appliqué.

38 Selon une histoire apocryphe, un célèbre hérétique juif du XIXe siècle aurait observé à cet égard que le verset « Tu ne commettras pas d’adultère » ne se répète que deux fois. « Il est donc vraisemblablement interdit de manger l’adultère ou de le cuisiner, mais en tirer jouissance est tout à fait acceptable. »

39 Le mot hébreu re’akha est traduit de façon assez imprécise par la version King James de la Bible (et la plupart des autres traductions anglaises) en tant que « ton voisin » (ou « ton prochain » en français). Voir cependant Samuel, II, 16:17, où exactement le même mot est rendu par la version King James, plus exactement par « ton ami ».

40 La Mishna est remarquablement libre de tout cela, et en particulier la croyance aux démons et à la sorcellerie y est relativement rare. Le Talmud Babylonien, en revanche, regorge de superstitions grossières.

41 Ou, pour être précis, dans de nombreuses régions de la Palestine. Apparemment, les domaines d’application de la loi sont ceux où la prédominance démographique juive était prédominante autour des années 150-200 de notre ère.

42 C’est pourquoi les Juifs orthodoxes non sionistes en Israël prévoient des magasins spéciaux pendant les années sabbatiques, qui vendent des fruits et des légumes cultivés par des Arabes sur des terres arabes.

43 À l’hiver 1945-1961, moi-même, alors un garçon de moins de 13 ans, participai à de telles procédures. La personne en charge du travail agricole de l’école d’agriculture religieuse que je fréquentais à l’époque était un Juif particulièrement dévot et estimait qu’il serait prudent que l’acte crucial, qui consiste à retirer la planche, soit exécuté par un orphelin de moins de 13 ans, incapable d’être, ou de rendre quelqu’un d’autre coupable d’un péché. (Un garçon de moins de 13 ans ne peut pas être coupable d’un péché ; son père, s’il en a un, est considéré comme responsable.) Tout m’a soigneusement été expliqué à l’avance, y compris le devoir de dire : « J’ai besoin de cette planche », alors qu’en fait personne n’en avait aucun besoin.

44 Par exemple, le Talmud interdit à un Juif de profiter de la lumière d’une bougie allumée par un non-juif durant le sabbat, à moins que ce dernier ne l’ait allumée pour son propre compte avant que le Juif n’entre dans la pièce.

45 Un de mes oncles qui vivant à Varsovie avant 1939 utilisait une méthode plus subtile. Il employait une femme de chambre non-juive appelée Marysia et sa coutume était, en se levant de sa sieste du samedi, de dire, d’abord à voix basse : « Ce serait bien que… » Et puis, élevant la voix jusqu’à crier, « … Marysia nous apporte une tasse de thé ! » Il était tenu pour très pieux et craignant Dieu, et ne rêverait jamais de boire une goutte de lait avant d’avoir laissé écouler six heures complètes après avoir mangé de la viande. Dans sa cuisine, il avait deux lavabos, un pour la vaisselle utilisée pour manger de la viande, l’autre pour les plats contenant du lait.

46 Des erreurs parfois regrettables sont commises, car certains de ces emplois sont assez confortables, laissant à l’employé six jours de congé par semaine. La ville de Bney Braq (près de Tel-Aviv), habitée presque exclusivement

par les Juifs orthodoxes, a été secoué dans les années 1960 par un horrible scandale. À la mort du « sabbat-Goy » qu’ils avaient employé plus de vingt ans pour veiller à leur approvisionnement en eau le samedi, il fut découvert qu’il n’était pas vraiment chrétien, mais juif ! Donc quand son successeur, un Druze, a été embauché, la ville a exigé et obtenu du gouvernement un document certifiant que le nouvel employé était un gentil de pure ascendance Gentille. Selon des rumeurs fiables, la police secrète a été invitée à faire des recherches à ce sujet.

47 En revanche, l’enseignement élémentaire des Écritures peut être effectué moyennant un paiement. Cela a toujours été considéré comme un travail peu qualifié et mal payé.

48 Un autre rituel « extrêmement important » est de souffler dans une corne de bélier à Roch Hachana, afin de déconcerter Satan.




Les propositions de l’OMS menacent la relation médecin-patient et l’autonomie personnelle

[Source : childrenshealthdefense.org]

[Traduction : Turiuya]

Le traité de l’Organisation mondiale de la santé sur les pandémies et les amendements au Règlement sanitaire international menacent la souveraineté médicale personnelle, y compris la relation médecin-patient, la liberté médicale et l’autonomie personnelle, ont déclaré des experts au Defender.

Note de l’éditeur : Voici la deuxième partie d’une série de deux articles sur la manière dont le traité sur les pandémies proposé par l’Organisation mondiale de la santé et les amendements au Règlement sanitaire international pourraient priver les nations et les peuples de leur souveraineté en matière de prise de décision dans le domaine de la santé.

Lire la première partie ici [en anglais].

Alors que l’Organisation mondiale de la santé (OMS) s’apprête à convoquer son Assemblée mondiale de la santé annuelle du 21 au 30 mai, la controverse se poursuit autour de deux instruments proposés à l’ordre du jour : le traité sur les pandémies et les amendements au Règlement sanitaire international (RSI).

La plupart des critiques formulées à l’encontre de ces deux instruments portent sur la menace qu’ils font peser sur la souveraineté nationale.

Mais des experts ont déclaré au Defender que ces propositions menaçaient également la souveraineté médicale personnelle, y compris la relation médecin-patient, la liberté médicale et l’autonomie personnelle.

« Ces instruments s’injecteraient eux-mêmes et interrompraient la relation médecin-patient », a déclaré l’avocate Reggie Littlejohn.

« L’OMS dira quels sont les traitements “corrects” et quels sont les traitements “incorrects”, ce qui constitue une abrogation de la souveraineté. »

Mme Littlejohn, cofondatrice de la Sovereignty Coalition, fondatrice et présidente de Women’s Rights Without Frontiers et coprésidente de la Task Force Stop Vaccine Passports, a déclaré au Defender :

« Un groupe de bureaucrates étrangers non élus ne devrait pas dire aux États-Unis ou à tout autre pays comment gérer nos problèmes de santé. »

Selon le Dr David Bell, médecin de santé publique et consultant en biotechnologie, ancien directeur des technologies de santé mondiale chez Intellectual Ventures Global Good Fund :

« C’est exactement ce que nous avons vu dans l’affaire COVID, où, pour la première fois à ma connaissance, des gouvernements ont interdit des médicaments parfaitement sûrs.

Ce n’est pas la première fois que l’on impose des vaccins, mais c’est la première fois que l’on impose des vaccins à l’ensemble de la population, et c’est la première fois que l’on interdit des médicaments sûrs, que l’on interdit aux médecins de faire ce qu’ils considèrent comme le meilleur pour le patient. »

Le Dr Meryl Nass, interniste et épidémiologiste spécialiste des guerres biologiques, membre du comité consultatif scientifique de la Children’s Health Defense, a déclaré que les amendements proposés au RSI comprenaient une disposition permettant au directeur général de l’OMS de « convoquer un comité d’urgence » qui pourrait ordonner aux pays de ne pas administrer certains traitements.

Selon Francis Boyle, J. D., Ph.D., professeur de droit international à l’université de l’Illinois et expert en armes biologiques qui a rédigé le Biological Weapons Anti-Terrorism Act (loi antiterroriste sur les armes biologiques) de 1989, les autorités locales et étatiques des États-Unis seraient obligées de suivre les diktats de l’OMS.

En contournant le 10e amendement de la Constitution des États-Unis, « les autorités locales et étatiques seraient obligées d’obéir à toutes les décisions émanant de ce nouvel organe créé par le traité sur la pandémie. Et cela pourrait aller jusqu’à donner des ordres à votre médecin traitant, qu’il serait obligé d’obéir », a déclaré M. Boyle.

Selon M. Bell, les médecins se trouveraient ainsi dans la position de suivre les instructions du « gouvernement et des autorités supérieures » et d’en être « les instruments, plutôt que de traiter avec un patient en face d’eux, comme le veut la relation médecin-patient, où l’on examine le patient et où l’on prend des décisions sur la base d’une discussion avec le patient ».

« Elle fait des médecins des organes de l’État et de l’OMS plutôt que des entités indépendantes qui s’occupent des soins de santé d’un patient », a ajouté M. Bell.

Le Dr Katarina Lindley, présidente de l’Association texane des médecins et chirurgiens américains et directrice du Global COVID Summit, a déclaré au Defender : « L’une des raisons pour lesquelles je suis opposée à l’initiative de One Health [“Une seule santé”], un seul monde, c’est que je ne crois pas à la “taille unique”… même pendant la COVID ou le processus normal de la maladie… il faut adapter l’approche du traitement en fonction du patient ».

Le Dr Karladine Graves, médecin de famille, a déclaré que l’autorité de l’OMS pour dicter des conseils médicaux est compromise par ses liens avec Big Pharma [les grandes entreprises pharmaceutiques]. Elle a dit :

« L’OMS est largement financée par l’industrie pharmaceutique ainsi que par des groupes privés tels que la Fondation Bill & Melinda Gates. Si le traité de l’OMS et les amendements au RSI sont adoptés, l’OMS ne sera plus un organe consultatif pour les 194 pays membres des Nations unies, mais plutôt un organe directeur sans responsabilité qui imposera tous les protocoles de soins de santé ainsi que les médicaments disponibles uniquement sous sa direction.

Cela signifie que les médecins privés n’auront pas la possibilité d’utiliser d’autres traitements que ceux “approuvés” directement par l’OMS… Les patients n’auront pas leur mot à dire sur leurs soins médicaux et éventuellement sur l’accès aux soins. »

M. Lindley a prévenu que les instruments proposés par l’OMS pourraient déboucher sur un large éventail de mandats, notamment « la fermeture des frontières, l’approbation de certains traitements seulement, d’éventuelles nouvelles vaccinations, des passeports numériques et tout le reste ».

De même, M. Bell a mis en garde contre le fait que les instruments pourraient donner lieu à des vaccinations forcées ou contraignantes, déclarant à The Defender que « l’observation purement forcée d’une procédure médicale » observée lors de la pandémie de COVID-19 « est ce à quoi nous nous attendons avec le traité sur les pandémies, qui continuera à se produire ».

Les propositions de l’OMS sont liées à la demande d’une carte d’identité numérique mondiale

Selon M. Boyle, l’OMS affirme que le traité sur les pandémies ne sera pas voté par l’Assemblée mondiale de la santé avant mai 2024, mais « nous ne savons pas si c’est vrai ou non. La dernière version du traité que j’ai examinée pourrait être prête à la fin du mois. Nous n’en savons rien. »

M. Boyle a déclaré que les amendements au RSI « seront certainement prêts d’ici la fin du mois ».

L’auteur et animateur de podcast Frank Gaffney, fondateur et président du Center for Security Policy et cofondateur de la Sovereignty Coalition, a déclaré :

« Un certain nombre de choses ont été très préoccupantes, en particulier le fait que nous n’avons pas eu un niveau de transparence adéquat. »

« Dans l’ensemble, ils ont été très déterminés à le dissimuler, ce qui soulève des questions quant à leurs motivations », a ajouté M. Gaffney. « Ce à quoi nous avons affaire, c’est à un effort concerté de la part de toutes les parties que j’ai mentionnées pour remplacer les États-Unis en tant que nation souveraine par un nouvel ordre mondial qu’ils commercialisent sous l’euphémisme de gouvernance mondiale. »

Dans ce nouvel ordre mondial, a déclaré M. Gaffney,

« nous ne serions qu’une autre sorte de composant […] et notre souveraineté, notre constitution et nos libertés seraient toutes soumises aux autorisations des autres. Et ces autorisations seraient certainement limitées, voire refusées, sur la base d’éléments tels qu’une carte d’identité mondiale ».

Selon M. Gaffney, un système d’identification numérique mondial « serait présenté comme un moyen de contrôler la santé publique dans le monde entier », mais il permettrait en fait de « réaliser une opération de surveillance de notre peuple, parmi d’autres, dans le monde entier ».

Journaliste et chercheur indépendant James Roguski a déclaré au Defender que « la partie sournoise » des amendements proposés au RSI est une disposition relative à un réseau mondial de certification de la sécurité sanitaire numérique qui créerait non seulement des passeports vaccinaux numériques, mais l’étendrait également à des certificats de test, de récupération ou de prophylaxie ».

Cela pourrait constituer un confinement de fait pour ceux qui n’ont pas ces documents.

« S’ils parviennent à ce que chaque pays accepte de restreindre les déplacements des étrangers, alors tout le monde sera bloqué », a déclaré M. Roguski.

Si un pays comme les États-Unis ne souhaitait pas adhérer à ce réseau mondial de certification, M. Roguski a déclaré que ses citoyens pourraient être « piégés », car d’autres pays continueraient à imposer les certificats comme condition d’entrée sur leur territoire.

M. Gaffney a déclaré qu’un certificat numérique global « devient le véhicule parfait pour mettre toutes vos données sur cette pièce d’identité et l’utiliser comme le fait le Parti communiste chinois dans son système de crédit social ».

Cela permettrait aux autorités gouvernementales et mondiales « non seulement de surveiller ou de contrôler, mais aussi de contrôler les détenteurs de ces cartes d’identité et de les utiliser pour appliquer non seulement leurs mandats en matière de santé, mais aussi tout ce qu’ils veulent faire… y compris l’accès à votre argent, à vos voyages ou à vos possibilités d’emploi », selon M. Gaffney.

M. Gaffney a rappelé que l’OMS avait déjà montré les dents lors de la pandémie de COVID-19, même si ses recommandations aux pays n’étaient pas contraignantes.

« Je pense que la plupart d’entre nous ne pensent pas que les choses se soient bien passées », a déclaré M. Gaffney. « Les mensonges de l’OMS sur les origines du virus, sa nature, sa transmissibilité et la réponse à y apporter ont causé un tort incalculable à notre pays. »

« Ce qu’elle a imposé, c’est le modèle chinois, a déclaré M. Gaffney, c’est-à-dire les masques, les quarantaines, les enfermements et les vaccinations avec des thérapies géniques insuffisamment testées, et le moyen numérique d’imposer ces mandats par le biais du passeport vaccinal. »

Il a ajouté :

« Nous avons vu comment cela fonctionnait, même si l’OMS ne disposait que d’une autorité consultative. C’était un avertissement… de ce qui pourrait nous arriver si cette organisation avait l’autorité qu’elle cherche maintenant à obtenir, pour nous dicter ce qu’est une PHEIC, une urgence de santé publique de portée internationale [Public Health Emergency of International Concern], ou comment nous devons y répondre. »

Mme Littlejohn a fait remarquer que les amendements proposés au RSI prévoient un « comité de mise en œuvre » et un « comité de conformité », et que l’OMS et les gouvernements nationaux pourraient utiliser le mécanisme de surveillance qu’ils prévoient de mettre en place comme sanction potentielle en cas de non-conformité.

« Ils vont surveiller votre compte de médias sociaux et si vous dites des choses qui vont à l’encontre du décret de l’OMS… ils pourraient vous retirer des médias sociaux et vous priver de vos cartes de crédit et de votre compte en banque », a-t-elle déclaré.

« Ces mondialistes, ainsi que le WEF [World Economic Forum (Forum Économique Mondial)] et la Banque mondiale, pourraient imposer des sanctions économiques sévères aux pays qui ne suivent pas le mouvement », a déclaré Mme Littlejohn. « Surtout si nous avons une monnaie numérique de banque centrale globale… si nous avons un président qui s’y oppose, ils pourraient essayer de nous couper les vivres. »

Experts : Les États-Unis et d’autres pays doivent quitter l’OMS

Selon les experts, le meilleur moyen d’empêcher la mise en œuvre d’un éventuel traité sur les pandémies et/ou des amendements proposés au RSI est que les États-nations, y compris les États-Unis, quittent l’OMS.

M. Gaffney, décrivant les négociations sur les deux instruments proposés comme un « jeu truqué » qu’il est « peu probable d’arrêter », a déclaré que cela avait incité la Sovereignty Coalition à « adopter la position selon laquelle ce que nous devons faire, c’est sortir de l’OMS ».

M. Roguski, qui a lancé le site ExitTheWHO.com, a déclaré que l’OMS pourrait ne pas attendre l’approbation formelle des deux instruments.

Il s’est référé à un document de l’OMS intitulé « Rapport O », qui « utilise des termes tels que : ils rendent opérationnelles les choses qui sont négociées… ils construisent simplement les systèmes, ils le font ».

Par exemple, M. Roguski a déclaré :

« Ils sont en train de mettre en place un réseau mondial de certification en matière de santé numérique, sans traité ni amendement. Ils ne font que cela. Qui va les arrêter ?

Ils sont occupés à mettre en place le système de prestations d’accès aux pathogènes. Ils veulent développer le réseau logistique. Tout ce que vous pouvez imaginer, ils sont en train de l’opérationnaliser de sorte qu’au moment de signer un traité, ils pourront dire : oh, regardez, nous avons déjà ce réseau en place dans le monde entier. »

M. Roguski a également déclaré au Defender que les négociations en cours concernant les amendements au RSI comprennent une proposition qui pourrait permettre à l’OMS de prétendre que ce sont les États-nations eux-mêmes qui mettent en œuvre les obligations de l’OMS, plutôt que l’OMS elle-même.

Selon les amendements proposés pour l’article 4 du RSI, soumis par la Russie :

« Les États parties adoptent ou adaptent la législation afin de doter les points focaux nationaux RSI de l’autorité et des ressources nécessaires à l’exercice de leurs fonctions, en définissant clairement les tâches et la fonction de l’entité jouant le rôle de point focal national RSI dans la mise en œuvre des obligations prévues par le présent règlement. »

Par conséquent, « l’Organisation mondiale de la santé n’aura pas besoin d’appliquer directement les règlements. Le “point focal national RSI” sera autorisé à mettre en œuvre les obligations découlant de la réglementation », a déclaré M. Roguski.

Il a ajouté :

« Cela répond directement à la question de savoir comment les amendements seraient appliqués… par la législation, la réglementation ou les ordres exécutifs dans chaque nation.

Nos propres bureaucraties seraient susceptibles d’essayer d’appliquer les futurs diktats de l’OMS de la même manière qu’elles ont essayé d’appliquer les “recommandations” de l’OMS au cours des trois dernières années — sauf qu’elles pourraient invoquer des obligations internationales et une autorité nouvellement légiférée. »

Aux États-Unis, par exemple, « le centre d’opérations du secrétaire à la santé et aux services sociaux est le “point focal national” chargé de signaler les événements à l’OMS » et devrait jouer ce rôle dans le cadre de la mise en œuvre du RSI modifié, a fait remarquer M. Roguski.

M. Boyle : la loi sur le retrait de l’OMS nous protégerait

M. Boyle a déclaré au Defender que le départ des États-Unis de l’OMS pourrait se faire par le biais d’une proposition de loi, la loi sur le retrait de l’OMS, actuellement examinée par le Congrès.

Parrainée par le député Andy Biggs (R-Ariz.), elle retire les États-Unis de l’OMS, met fin à tout financement américain de l’OMS et « révoque cette résolution conjointe du Congrès ».

« Je pense que si nous obtenions cette législation, ce serait terminé et nous serions protégés », a déclaré M. Boyle, ajoutant que les États et les collectivités locales s’opposent de plus en plus aux instruments proposés par l’OMS. Il a cité, par exemple, le comté de Collier, en Floride, qui a « adopté une ordonnance et une résolution » à cet effet.

Mme Littlejohn a indiqué que le sénateur Ron Johnson (R-Wis.) avait parrainé la loi « No WHO Pandemic Preparedness Treaty Without Senate Approval Act », qui exige que tout traité adopté par l’OMS ne soit mis en œuvre qu’« avec l’avis et le consentement du Sénat ».

Toutefois, selon Mme Littlejohn, « le Sénat lui-même l’a rejeté », selon les lignes de parti.

Mais cette proposition de législation « ne ferait pas l’affaire » de toute façon, a déclaré M. Boyle, en raison de l’ensemble des documents et des dispositions légales en vigueur. Selon M. Boyle, « la législation récemment introduite par le député Biggs, qui vise à mettre fin immédiatement à l’adhésion des États-Unis à l’OMS, fera l’affaire ».

M. Boyle a déclaré que les républicains de la Chambre ont le pouvoir d’agir ainsi parce qu’ils « contrôlent la Chambre, ce qui signifie qu’ils contrôlent le budget et les crédits ». Par conséquent, « ils peuvent utiliser ce contrôle pour faire pression sur l’OMS dans ce domaine ».

M. Gaffney a déclaré que la Sovereignty Coalition a recommandé « que le gouvernement américain cesse de financer l’OMS [and] et notifie officiellement son retrait de l’organisation ».

Bien que ce processus nécessite un préavis d’un an, M. Gaffney a fait valoir que « s’ils modifient fondamentalement la nature de l’organisation et les modalités de son fonctionnement, je pense que nous devons nous en retirer immédiatement… et c’est ce que nous recommandons au Congrès ».

M. Gaffney a toutefois déclaré : « Il est tout simplement stupéfiant que le Sénat américain ait été si indifférent à la possibilité que ces changements radicaux se fassent sans son avis et son consentement ».

(Le Sénat américain n’a toujours pas étudié les milliers de pages données en 2014 par le Dr William Thompson du CDC établissant la preuve du lien entre le vaccin (contre le ROR ?) et l’autisme…)

Mme Littlejohn, qui a également appelé à une sortie des États-Unis de l’OMS, a noté que l’ancien président Donald Trump avait lancé ce processus, mais que Joe Biden, qui est devenu président avant que la position de retrait d’un an ne soit achevée, a rétabli les États-Unis.

De même, M. Boyle a déclaré :

« Je ne dis pas que je soutiens Trump… Trump nous a correctement retirés de l’OMS, mais il y avait un préavis de six mois. Biden a été élu, a annulé le retrait et nous a réintégrés dans l’OMS et veillera à ce que nous soyons toujours dans l’OMS. »

Mme Littlejohn a ajouté :

« Nous pourrions faire valoir que les soins de santé ne sont pas un pouvoir énuméré qui revient au gouvernement fédéral ; ils restent du ressort de l’État, et donc, si la branche exécutive du gouvernement fédéral n’a pas le pouvoir de régir les soins de santé, elle n’a pas la capacité de les confier à l’OMS. »

Toutefois, Mme Littlejohn a déclaré que de tels arguments juridiques étaient « en terrain inconnu », tandis que M. Gaffney a fait remarquer que l’Assemblée générale des Nations unies avait bientôt « l’intention de faire à peu près la même chose [que l’OMS] en ce qui concerne ses pouvoirs… qui donneraient essentiellement au secrétaire général le droit de répondre à… des crises ne relevant pas de la santé publique ».

M. Boyle a fait valoir que « tous les responsables gouvernementaux, les scientifiques et les médias affirment qu’une nouvelle pandémie est imminente. C’est exact. Ils savent qu’une nouvelle pandémie se profile à l’horizon. Elle sort de leurs laboratoires BSL3 [biosecurity level 3] et BSL4. Ils préparent donc déjà le terrain pour la prochaine pandémie ».

[Voir ce que disent les médecins qui disent que ce sont des exosomes, et que « le terrain est tout »]

[Voir aussi : Bill Gates prépare sa prochaine plandémie]

Se référant à One Health, qui est largement mentionné dans le traité sur la pandémie et auquel les centres de contrôle et de prévention des maladies participent activement, M. Boyle a déclaré qu’il s’agissait d’une violation du droit international existant. Il s’est référé à l’article 12, paragraphe 1, du Pacte international relatif aux droits économiques, sociaux et culturels, qui stipule que

« les États parties au présent Pacte reconnaissent le droit qu’a toute personne de jouir du meilleur état de santé physique et mentale qu’elle soit capable d’atteindre. »

« Le pacte compte 171 États parties », a déclaré M. Boyle, ajoutant qu’il « constitue la norme pertinente en matière de droit international et de droits de l’homme lorsqu’il s’agit de répudier One Health ».

« Vous noterez que cette formulation est sans équivoque et péremptoire », a déclaré M. Boyle. « Il ne dit rien du tout sur la santé animale ou l’environnement », a déclaré M. Boyle, estimant que « l’adoption de One Health violerait l’article 12, paragraphe 1, du pacte… et irait à l’encontre de l’objet et de la finalité de ce pacte ».

À l’approche de la réunion de l’Assemblée mondiale de la santé, la Sovereignty Coalition a déclaré le mois de mai « Mois de la sortie de l’OMS », lançant une campagne d’envoi de lettres aux membres du Congrès et aux agences fédérales, ainsi qu’une « Déclaration de souveraineté américaine » et une campagne de signatures qui a recueilli le soutien d’éminents politiciens et experts médicaux.

« Nous avons besoin d’une action du Congrès d’ici la fin du mois », a déclaré Mme Littlejohn, qui a ajouté :

« La Constitution n’est pas un document auto-exécutoire. Elle ne peut pas se défendre. Nous devons la défendre. Nous ne pouvons pas compter sur un bout de papier pour nous sauver.

La Constitution est un instrument qui protège notre liberté, et nous devons déployer cet instrument pour protéger notre liberté, car elle ne le fera pas d’elle-même. Les gens ne peuvent pas être passifs dans cette situation. Nous devons être actifs. »




La Défaite du G7

[Source : AVATAR Media]

Le Coup de Gueule de Nicolas Bonnal

[Voir aussi :
Bilderberg 2023
L’empire américain de la dette est sur le point de s’effondrer]




La France est une grande puissance mais les Français ne le savent pas

[Source : solidariteetprogres.fr via strategika.fr]

Par Alain Corvez1

On ne peut comparer la France à aucun autre pays européen car c’est la seule nation européenne dont l’Histoire montre son destin universel. « Il y a un pacte vingt fois séculaire entre la grandeur de la France et la liberté du monde » est-il écrit sur le socle de l’immense Croix de Lorraine érigée à Colombey-les-deux-Eglises. Car le Général de Gaulle était pénétré de cette « certaine idée de la France » qui dépasse les régimes, les dirigeants et les contingences.

Grâce à lui – bien que ses successeurs aient tour à tour et avec plus ou moins de légèreté dévalué le rétablissement de sa grandeur, la France a pu se relever de l’immense défaite de juin 1940, par ses visions, son courage et sa ténacité face à l’ennemi, comme face aux « alliés » jusqu’en 1946, puis de 1958 à 1969 – elle dispose d’atouts qui sont les attributs de sa grandeur et qui doivent être rappelés et défendus inlassablement. Voici quatre attributs majeurs, parmi d’autres, que je ne détaillerai pas ici mais que chacun pourra développer en fonction de son expertise.

1. Elle dispose d’un siège permanent au Conseil de sécurité de l’ONU avec seulement quatre autres nations : La Russie, la Chine, les Etats-Unis, le Royaume Uni. Dans le nouvel ordre mondial en gestation tragique, l’ONU devra être réformée pour mieux représenter les forces réelles du monde, en renforçant la représentation de pays, notamment en Afrique, en Asie et en Amérique Latine, dont le poids économique ou stratégique s’est accru.

2. Elle dispose de l’arme nucléaire, mise au point contre la volonté de nos alliés et même de beaucoup de Français, qui nous rend désormais invulnérables, l’arme fatale dissuadant tout ennemi de nous agresser de peur de subir en retour des dommages insupportables. C’est le fondement du concept de la dissuasion que beaucoup d’experts pourtant n’ont pas assimilé, continuant à raisonner en matière de coercition comme cela se faisait avant l’apparition de l’arme qui est devenue une arme de « non-emploi » du fait de sa puissance. Mais elle a apporté la paix, « une paix bizarre, mais la paix tout de même. Attendons la suite » disait de Gaulle. C’est le seul pays européen à en disposer souverainement, les Britanniques dépendant des Etats-Unis pour son emploi.

3. Elle est la première puissance maritime mondiale grâce à sa souveraineté sur un domaine maritime de plus de 11 millions de Km2, selon les critères de la Convention des Nations Unies de Montego Bay de décembre 1982 signée depuis par 157 Etats (à l’exception des Etats-Unis, d’Israël et de la Turquie, notamment ) amendée en notre faveur par les critères scientifiques les plus récents pour définir les ZEE ( Zone Economique Exclusive ) qui nous ont fait passer de la 2ème place derrière les Etats-Unis à la 1ère, par la nouvelle définition du sous-sol maritime et du plateau continental. Ce vaste domaine riche en ressources diverses (halieutiques, nodules polymétalliques…) nécessite des forces navales, terrestres et aériennes pour en défendre l’intégrité.

4. L’Organisation Internationale de la Francophonie, OIF, qui réunit plus de 88 états et qui suscite un intérêt grandissant de plus en plus de nations souhaitant y adhérer. Environ 350 millions de personnes, sans doute plus, parlent notre langue et ce chiffre augmente, notamment grâce à l’Afrique. La majorité de ces pays nous soutiennent généralement à l’ONU.

Comparer la France a d’autres pays européens est donc une aberration, car seule la France dispose des atouts de souveraineté et d’indépendance, que le Général de Gaulle proposait de partager avec les nations européennes pour construire une Europe de nations souveraines, évidemment incluant notre grande voisine européenne, si riche en Histoire et en ressources, la Russie. C’est pourquoi il voulait construire cette Europe sur le socle du rapprochement et de l’amitié avec le chef de la deuxième puissance européenne, à l’époque la République Fédérale d’Allemagne, le Chancelier Adenauer. Mais le traité signé entre les deux grands hommes le 22 janvier 1963 à l’Elysée ne fut ratifié par le Bundestag en juin de la même année qu’après l’adjonction d’un préambule le vidant de sa substance, en rappelant « l’étroite association entre l’Europe et les Etats-Unis d’Amérique ».

« Horrible chapeau » dira de Gaulle, « Les Américains essaient de vider notre traité de son contenu. Ils veulent en faire une coquille vide. Tout ça, pourquoi ? Parce que les politiciens allemands ont peur de ne pas s’aplatir suffisamment devant les Anglo-Saxons !Ils se conduisent comme des cochons ! Ils mériteraient que nous dénoncions le traité et que nous fassions un renversement d’alliance en nous entendant avec les Russes ! »

Depuis la fin de la deuxième guerre mondiale, la propagande américaine a subjugué les Européens de l’ouest, puis ceux de l’est une fois émancipés du communisme, effrayés par les soi-disant menaces d’invasion des chars communistes soviétiques ! Ils ont largement dispensé sur le continent avec le Plan Marshall les bienfaits du libéralisme et de la soi-disant démocratie, de la culture littéraire, cinématographique, télévisuelle américaines. La délicatesse et la finesse de la culture européenne, ancrée dans son passé chrétien et s’inspirant des valeurs humaines fondamentales de la famille, fait place à la brutalité des cultures contre nature qui envahissent jusqu’aux bancs des écoles.

Le nouveau monde en gestation douloureuse verra le retour de nations souveraines n’appartenant à aucun bloc idéologique, ce qui ne les empêche pas de conclure entre elles des accords servant leurs intérêts mutuels : les organisations comme l’UEEA, l’Union Economique Eurasienne, l’OCS, l’Organisation de Coopération de Shanghai, les BRICS, Brésil-Russie-Inde-Chine qui attirent de plus en plus de pays, sont des organisations économiques ou stratégiques entre nations qui n’abdiquent pas
leurs souverainetés, au contraire de l’UE qui se veut apatride et de plus en plus technocratique, c’est-à-dire sans direction politique démocratique et donc soumise au pouvoir de la finance mondiale basée à Wall Street et à la City de Londres.

Il faut revenir aux fondamentaux géopolitiques rationnels qui définissent les intérêts de la France : c’est ce qu’attendent aussi les nombreux pays du monde qui ont d’importants projets économiques à partager avec nous.

Les Français ne doivent pas oublier qu’ils sont porteurs d’un héritage culturel immense, depuis le premier Résistant Vercingétorix, Clovis et Charlemagne puis la Monarchie, les Empires et les Républiques, qui a rayonné sur le monde au cours de deux mille ans d’Histoire, et qui peut à nouveau les inspirer pour peu qu’ils en prennent conscience et aient la volonté et le courage de relever le flambeau. La richesse de notre patrimoine intellectuel doit nous y inciter, de François Villon à Rabelais, Montaigne, La Boétie, Descartes et Pascal, Victor Hugo et Chateaubriand, Paul Valéry, François Mauriac et André Malraux plus récemment pour n’en citer que quelques représentants magistraux.

Le destin de la France est un destin humaniste universel qu’elle doit proposer
au monde.


[1] Alain Corvez : Saint-Cyr en 1964, officier dans l’infanterie. Se spécialise en relations internationales en 1978. Travaille entre 1980 et 1994 pour le ministère de la Défense, des Affaires étrangères et de l’Intérieur, l’ambassade de France en Zambie. Assure le suivi de la concurrence mondiale économique, scientifique et technique au ministère de la Défense entre 1983 et 1986. Conseiller du général commandant la force des Nations Unies au Sud Liban en 1988 et 1989 (FINUL). Conseiller en relations internationales au ministère de l’Intérieur entre 1989 et 1994. Depuis 1994, installé en profession libérale en conseil en stratégie internationale. Membre de plusieurs cercles de géopolitique, d’organisations patriotiques, secrétaire général de la Fondation de la France libre. Bio reprise du Gaullisme.fr




Bilderberg 2023

[Source : aubedigitale.com]

La 69e réunion du Groupe Bilderberg aura lieu du 18 au 21 mai à Lisbonne, au Portugal

LISBONNE, 18 mai 2023 – La 69e réunion Bilderberg aura lieu du 18 au 21 mai 2023 à Lisbonne, au Portugal. Environ 130 participants de 23 pays ont confirmé leur présence. Comme toujours, un groupe diversifié de dirigeants politiques et d’experts de l’industrie, de la finance, du monde universitaire, du monde du travail et des médias a été invité. La liste des participants est disponible sur bilderbergmeetings.org.

[Voir aussi :
L’architecte du Grand Reset, Yuval Harari, est arrivé par la porte arrière au Bilderberg en tant qu’invité non sollicité]

Les principaux thèmes de discussion de cette année sont les suivants :

  • L’IA
  • Le système bancaire
  • La Chine
  • La transition énergétique
  • L’Europe
  • Les défis fiscaux
  • L’Inde
  • La politique industrielle et le commerce
  • L’OTAN
  • La Russie
  • Les menaces transnationales
  • L’Ukraine
  • Le leadership américain

Fondée en 1954, la réunion Bilderberg est une conférence annuelle destinée à favoriser le dialogue entre l’Europe et l’Amérique du Nord. Chaque année, entre 120 et 140 dirigeants politiques et experts des secteurs de l’industrie, de la finance, du travail, de l’université et des médias sont invités à participer à la réunion. Environ deux tiers des participants viennent d’Europe et le reste d’Amérique du Nord, environ un quart de la politique et du gouvernement et le reste d’autres domaines.

La réunion de Bilderberg est un forum de discussions informelles sur des questions importantes. Les réunions se déroulent selon la règle de Chatham House, qui stipule que les participants sont libres d’utiliser les informations reçues, mais que ni l’identité ni l’affiliation de l’orateur ou de tout autre participant ne peuvent être révélées.

Grâce au caractère privé de la réunion, les participants interviennent en tant qu’individus et non à titre officiel, et ne sont donc pas liés par les conventions de leur fonction ou par des positions convenues à l’avance. Ils peuvent donc prendre le temps d’écouter, de réfléchir et de recueillir des informations. Il n’y a pas d’ordre du jour détaillé, aucune résolution n’est proposée, aucun vote n’est effectué et aucune déclaration politique n’est émise.

LA LISTE DES PARTICIPANTS 2023

Abrams, Stacey (USA), PDG, Sage Works Production
Achleitner, Paul M. (DEU), Président, Conseil consultatif mondial, Deutsche Bank AG
Agrawal, Ajay (CAN), Professeur d’économie, Université de Toronto
Albares, José Manuel (ESP), ministre des Affaires étrangères
Altman, Sam (USA), PDG, OpenAI
Alverà, Marco (ITA), Co-fondateur, zhero.net ; PDG TES
Andersson, Magdalena (SWE), Leader, Parti social-démocrate
Applebaum, Anne (USA), Rédactrice en chef, The Atlantic
Arnaut, José Luís (PRT), Associé gérant, CMS Rui Pena & Arnaut
Attal, Gabriel (FRA), Ministre des comptes publics
Balsemão, Francisco Pinto (PRT), Président, Groupe Impresa
Barbizet, Patricia (FRA), présidente-directrice générale, Temaris & Associés SAS
Barroso, José Manuel (PRT), président, conseillers internationaux, Goldman Sachs
Baudson, Valérie (FRA), PDG, Amundi SA
Beaune, Clément (FRA), Ministre des transports
Benson, Sally (USA), Professeur de science et d’ingénierie de l’énergie, Université de Stanford
Beurden, Ben van (NLD), conseiller spécial du conseil d’administration, Shell plc
Borg, Anna (SWE), Présidente-directrice générale, Vattenfall AB
Borrell, Josep (INT), Vice-président, Commission européenne
Botín, Ana P. (ESP), Présidente exécutive du groupe, Banco Santander SA
Bourla, Albert (USA), président-directeur général, Pfizer Inc.
Braathen, Kjerstin (NOR), PDG, DNB ASA
Brende, Børge (NOR), président, Forum économique mondial
Brink, Dolf van den (NLD), PDG, Heineken NV
Brudermüller, Martin (DEU), PDG, BASF SE
Buberl, Thomas (FRA), PDG, AXA SA
Byrne, Thomas (IRL), Ministre du sport et de l’éducation physique
Carney, Mark (CAN), Vice-président, Brookfield Asset Management
Cassis, Ignazio (CHE), Conseiller fédéral, Département fédéral des affaires étrangères
Castries, Henri de (FRA), Président, Institut Montaigne
Cavoli, Christopher (INT), Commandant suprême des forces alliées en Europe
Ceylan, Mehmet Fatih (TUR), Président, Ankara Policy Center
Chhabra, Tarun (USA), directeur principal pour la technologie et la sécurité nationale, Conseil de sécurité nationale
Creuheras, José (ESP), président, Grupo Planeta et Atresmedia
Debackere, Koenraad (BEL), président, KBC Group NV
Deese, Brian (USA), ancien directeur, Conseil économique national
Donohoe, Paschal (INT), Président, Eurogroupe
Döpfner, Mathias (DEU), Président et PDG, Axel Springer SE
Easterly, Jen (USA), directrice, Agence pour la cybersécurité et la sécurité des infrastructures
Economy, Elizabeth (USA), conseillère principale pour la Chine, ministère du commerce
Ehrnrooth, Henrik (FIN), président, Otava Group
Émié, Bernard (FRA), directeur général de la sécurité extérieure, ministère des armées
Empoli, Giuliano da (ITA), Politologue et écrivain, Sciences Po
Entrecanales, José M. (ESP), président-directeur général, Acciona SA
Eriksen, Oyvind (NOR), Président et PDG, Aker ASA
Ferguson, Niall (USA), Milbank Family Senior Fellow, Université de Stanford
Fleming, Jeremy (GBR), Ancien directeur, GCHQ
Frederiksen, Mette (DNK), Premier ministre
Freeland, Chrystia (CAN), Vice-premier ministre
Garijo, Bélen (DEU), Président-directeur général, Merck KGaA
Gentiloni, Paolo (INT), Commissaire à l’économie, Commission européenne
Gonzáles Pons, Esteban (ESP), Vice-président, Parti populaire européen
Gosset-Grainville, Antoine (FRA), président, AXA
Goulimis, Nicky (GRC), Membre du conseil d’administration et co-fondateur, Nova Credit Inc.
Griffin, Kenneth (USA), Fondateur et PDG, Citadel LLC
Gruber, Lilli (ITA), présentatrice, La7 TV
Gürkaynak, Refet (TUR), Professeur d’économie, Université de Bilkent
Haines, Avril D. (USA), Directeur du renseignement national
Halberstadt, Victor (NLD), Professeur d’économie, Université de Leiden
Hassabis, Demis (GBR), PDG, DeepMind
Hedegaard, Connie (DNK), Présidente, Fondation KR
Hofreiter, Anton (DEU), député ; président de la commission des affaires européennes
Holzen, Madeleine von (CHE), rédactrice en chef, Le Temps
Jensen, Kristian (DNK), PDG, Green Power Denmark
Joshi, Shashank (GBR), Rédacteur en chef de la défense, The Economist
Kaag, Sigrid (NLD), ministre des finances ; vice-premier ministre
Karp, Alex (USA), PDG, Palantir Technologies Inc.
Kasparov, Garry (USA), président, Renew Democracy Initiative
Kieli, Kasia (POL), président et directeur général, Warner Bros. Discovery Poland
Kissinger, Henry A. (USA), Président, Kissinger Associates Inc.
Koç, Ömer (TUR), Président, Koç Holding AS
Kolesnikov, Andrei (INT), Senior Fellow, Carnegie Endowment for International Peace
Kostrzewa, Wojciech (POL), président, Polish Business Roundtable
Kotkin, Stephen (USA), Senior Fellow, Hoover Institution, Université de Stanford
Kravis, Henry R. (USA), coprésident, KKR & Co. Inc.
Kravis, Marie-Josée (USA), présidente, Musée d’art moderne
Kudelski, André (CHE), président et CEO, Groupe Kudelski SA
Kuleba, Dmytro (UKR), ministre des affaires étrangères
Lammy, David (GBR), Secrétaire d’État fantôme aux affaires étrangères, Chambre des communes
Leysen, Thomas (BEL), président, Umicore et Mediahuis ; président DSM-Firmenich AG
Liikanen, Erkki (FIN), président, IFRS Foundation Trustees
Looney, Bernard (GBR), PDG, BP plc
Marin, Sanna (FIN), Première ministre
Metsola, Roberta (INT), Présidente, Parlement européen
Micklethwait, John (USA), rédacteur en chef, Bloomberg LP
Minton Beddoes, Zanny (GBR), rédactrice en chef, The Economist
Moreira, Duarte (PRT), cofondateur et associé gérant, Zeno Partners
Moyo, Dambisa (GBR), économiste mondial ; membre de la Chambre des Lords
Mundie, Craig J. (USA), Président, Mundie & Associates LLC
Nadella, Satya (USA), PDG, Microsoft Corporation
O’Leary, Michael (IRL), PDG du groupe Ryanair
Orida, Deborah (CAN), Présidente-directrice générale, PSP Investments
Özel, Soli (TUR), Professeur, Université Kadir Has
Papalexopoulos, Dimitri (GRC), président, TITAN Cement Group ; trésorier des réunions Bilderberg
Philippe, Édouard (FRA), maire, Le Havre
Pottinger, Matthew (USA), Distinguished Visiting Fellow, Hoover Institution
Pouyanné, Patrick (FRA), président-directeur général, TotalEnergies SE
Rachman, Gideon (GBR), commentateur en chef des affaires étrangères, The Financial Times
Ramírez, Pedro J. (ESP), Directeur, El Español
Rappard, Rolly van (NLD), Co-fondateur et Co-président, CVC Capital Partners
Reynders, Didier (INT), Commissaire européen à la justice
Röttgen, Norbert (DEU), Député, Bundestag allemand
Rutte, Mark (NLD), Premier ministre
Salomon, Martina (AUT), Rédactrice en chef, Kurier
Sawers, John (GBR), Président exécutif, Newbridge Advisory Ltd.
Schadlow, Nadia (USA), Senior Fellow, Hudson Institute
Schallenberg, Alexander (AUT), Ministre des affaires européennes et internationales
Schmidt, Eric E. (USA), Ancien PDG et président, Google LLC
Schmidt, Wolfgang (DEU), Chef de la Chancellerie, Ministre fédéral des tâches spéciales
Sebastião, Nuno (PRT), Président et PDG, Feedzai
Sikorski, Radoslaw (POL), Député européen, Parlement européen
Silva, Filipe (PRT), PDG, Galp
Stilwell de Andrade, Miguel (PRT), PDG, EDP
Stoltenberg, Jens (INT), Secrétaire général, OTAN
Subramanian, Arvind (INT), Senior Fellow in International and Public Affairs, Brown University
Tellis, Ashley J. (USA), Chaire Tata pour les affaires stratégiques, Fondation Carnegie
Thiel, Peter (USA), Président, Thiel Capital LLC
Tsu, Jing (USA), Professeur de langues et littératures d’Asie de l’Est, Université de Yale
Tugendhat, Tom (GBR), Ministre d’État chargé de la sécurité
Vadera, Shriti (GBR), Présidente, Prudential plc
Vassilakis, Eftichios (GRC), président, Aegean Group
Waldron, John (USA), président et directeur de l’exploitation, The Goldman Sachs Group, Inc.
Wallenberg, Marcus (SWE), président, Skandinaviska Enskilda Banken AB
Wennink, Peter (NLD), président et CEO, ASML Holding NV
Wright, Thomas (USA), directeur principal pour la planification stratégique, Conseil national de sécurité
Yang, Yuan (GBR), Correspondant Europe-Chine, Financial Times
Yergin, Daniel (USA), Vice-président, S&P Global
Yinanç, Barçin (TUR), Journaliste, T24 News Website

Source : Bilderberg Meetings




Révélations explosives sur le FBI : Non seulement le FBI a inventé une fausse « collusion » entre Trump et la Russie, mais il a étouffé 4 enquêtes criminelles sur les Clinton. Silence total des médias français qui n’ont cessés de salir Trump !

[Source : europe-israel.org]

[Voir aussi :
Le rapport Durham sur la supposée collusion Trump-Russie a été publié]

Le rapport très attendu du conseiller spécial John Durham sur les origines de l’enquête du FBI sur la campagne Trump en 2016 a révélé que les hauts dirigeants du Bureau ont mis fin à quatre enquêtes criminelles sur Hillary et Bill Clinton.

En 2014, le FBI a enquêté sur les affirmations d’une source confidentielle « bien placée » selon lesquelles un gouvernement étranger non nommé avait l’intention de « contribuer à la campagne présidentielle anticipée d’Hillary Clinton, afin de gagner de l’influence auprès d’elle si elle remportait la présidence », indique le rapport.

Le bureau local chargé d’enquêter sur ces allégations a « presque immédiatement » demandé un mandat en vertu de la loi sur la surveillance du renseignement étranger (FISA), mais ce mandat est resté « dans les limbes » pendant environ quatre mois, principalement en raison de la campagne présidentielle de Mme Clinton, qui était alors attendue.

Comme indiqué dans le rapport de Durham :

Selon un autre agent, la demande s’est attardée parce que « tout le monde était ‘super plus prudent’ » et « effrayé par le grand nom [Clinton] » impliqué. « [L]es gens étaient assez « tippy-toeing » autour de HRC parce qu’il y avait une chance qu’elle soit le prochain président. »

Le rapport de Durham a également révélé que trois bureaux locaux distincts du FBI à Washington, DC, Little Rock, Arkansas, et New York City, New York, ont ouvert des enquêtes sur « une activité criminelle possible impliquant la Fondation Clinton » moins d’un an avant l’élection présidentielle de novembre 2016.

L’une de ces enquêtes a été déclenchée par le livre de Peter Schweizer, collaborateur de Breitbart News, Clinton Cash, qui a révélé le réseau mondial de trafic d’influence de la Fondation Clinton.

Comme l’indique le rapport de Durham :

À partir de janvier 2016, trois bureaux locaux du FBI, le New York Field Office ( » NYFO* « ), le Washington Field Office ( » WFO* « ) et le Little Rock Field Office ( » LRFO** « ), ont ouvert des enquêtes sur d’éventuelles activités criminelles impliquant la Fondation Clinton. La communication d’ouverture de l’IRFO faisait référence à un produit de renseignement et à un rapport financier corroborant qu’une « industrie commerciale particulière a probablement engagé un fonctionnaire fédéral dans un système de flux d’avantages, à savoir que d’importantes contributions monétaires ont été versées à une organisation à but non lucratif, sous le contrôle direct et indirect du fonctionnaire fédéral, en échange d’une action et/ou d’une influence favorable du gouvernement ». L’enquête de la WFO a été ouverte en tant qu’enquête préliminaire, car l’agent chargé du dossier souhaitait déterminer s’il pouvait obtenir des informations supplémentaires pour corroborer les allégations d’un livre récemment publié, Clinton Cash, de Peter Schweizer, avant de chercher à convertir l’affaire en enquête complète. En outre, les enquêtes du LRFO et du NYFO comprenaient des prédictions basées sur des rapports de sources qui identifiaient les gouvernements étrangers qui avaient fait, ou proposé de faire, des contributions à la Fondation en échange d’un traitement favorable ou préférentiel de la part de Clinton.

S’adressant au DailyMail, M. Schweizer a déclaré avoir reçu « un appel de quelqu’un du bureau du FBI de New York après la sortie du livre ».

« Il y a eu un article du New York Times sur Uranium One. Il confirmait en quelque sorte ce que nous avions dans le livre. Je pense que c’est ce qui a déclenché l’intérêt », a déclaré M. Schweizer. « Dans le cas de la Fondation Clinton, il y a eu transfert d’importantes sommes d’argent, des positions politiques ont été affectées et des preuves certifiables ont été apportées.

« Je ne suis pas juriste, je ne peux donc pas dire ce qui était illégal. Mais il y avait bel et bien quelque chose, avec tous les discours, les dons et les effets politiques, et personne ne l’a jamais vraiment contesté », a-t-il ajouté.

En fin de compte, la direction du FBI a organisé une réunion conjointe avec les trois bureaux locaux, le siège du FBI et les bureaux des procureurs des États-Unis concernés. La première réunion conjointe a eu lieu le 1er février 2016. Cependant, le chef de la section de l’intégrité publique du ministère de la Justice, Ray Hulser, a déclaré que le briefing du FBI lors de cette réunion était « mal présenté » et qu’il n’y avait « pas assez de prédictions pour au moins l’une des enquêtes ».

Une deuxième réunion conjointe a eu lieu le 22 février 2016, présidée par l’ancien directeur adjoint du FBI Andrew McCabe.

M. McCabe « a d’abord ordonné aux bureaux locaux de clore leurs dossiers », mais il a ensuite accepté de « reconsidérer la décision finale concernant ces dossiers », indique le rapport de M. Durham.

Paul Abbate, qui était à l’époque directeur adjoint du bureau local du FBI à Washington, a décrit le comportement de M. McCabe lors de la réunion conjointe comme étant « négatif », « agacé » et « en colère ».

Comme le précise le rapport :

Selon Abbate, McCabe a déclaré « ils [le département] disent qu’il n’y a rien ici » et « pourquoi faisons-nous cela ? ». À la fin de la réunion, Campbell a indiqué que l’approbation du directeur adjoint serait requise pour toute mesure d’enquête manifeste.

Le rapport de Durham révèle également que l’ancien directeur du FBI, James Comey, a exigé, par le biais d’un intermédiaire, que le bureau local de New York « cesse et abandonne » son enquête sur la Fondation Clinton.

En début de semaine, M. McCabe a affirmé que le rapport Durham n’avait « jamais fait l’objet d’une enquête légitime ».

« Nous savions depuis le début exactement ce que John Durham allait conclure, et c’est ce que nous avons vu aujourd’hui. Nous savions depuis le début qu’il ne s’agissait pas d’une enquête légitime », a déclaré M. McCabe. « Il s’agissait d’une opération politique visant à infliger une sorte de châtiment aux ennemis présumés de Donald Trump et au FBI.

Le rapport de Durham a mis en évidence les différentes approches du FBI concernant leurs enquêtes sur Clinton et l’ancien président Donald Trump.

« L’utilisation de briefings défensifs en 2015 contraste avec le fait que le FBI n’a pas fourni de briefing défensif à la campagne Trump environ un an plus tard, lorsque l’Australie a partagé les informations de Papadopoulos », indique le rapport.

Le représentant républicain de Floride Matt Gaetz, qui siège à la sous-commission « Armement du gouvernement fédéral » de la commission judiciaire de la Chambre des représentants, a déclaré au DailyMail que le rapport de M. Durham méritait « une exposition et un examen supplémentaires ».

« Les Clinton avaient une équipe de personnes au FBI qui s’interposaient pour eux afin d’éviter toute culpabilité criminelle », a déclaré M. Gaetz à l’hebdomadaire. « Ces questions méritent absolument d’être exposées et examinées de manière plus approfondie.

L’ancien député Jason Chaffetz (R-UT) a déclaré que les enquêtes du FBI sur les Clinton « ont été stoppées par les hauts responsables qui avaient un désir politique évident de voir Donald Trump perdre et Hillary Clinton gagner. »

« C’est vraiment dégoûtant. Ces enquêtes doivent absolument être réexaminées », a-t-il déclaré au DailyMail. « Il n’y a aucune raison pour que le Congrès n’organise pas une série d’auditions avec les agents de terrain qui poursuivaient la Fondation Clinton, ainsi que des entretiens publics avec eux.

© Jean-Patrick Grumberg pour Dreuz.info. Traduit et adapté depuis un article de Breitbart


Le rapport Durham dit que la CIA a informé le vice-président Biden, en 2016, que la collusion de Trump avec la Russie était bidon

Le rapport final du conseiller spécial John Durham aura peut-être des conséquences au-delà des défaillances du FBI qu’il a exposées dans le cadre de la fausse accusation de collusion de Trump avec la Russie, aujourd’hui discréditée.

Voici des extraits de l’article paru sur Just the News.

Le président Joe Biden, qui doit faire face à une campagne de réélection ; le Congrès, qui doit décider s’il faut mettre fin à l’espionnage sans mandat ; et des alliés des États-Unis, souvent sollicités pour aider les services de renseignement américains, sont tous confrontés à des questions qui « donnent à réfléchir » à la suite des révélations fracassantes du rapport.

Les conclusions principales de Durham ne seront guère une surprise pour les lecteurs de Dreuz qui ont suivi cette scandaleuse saga, d’où tous les protagonistes sont sortis sans une égratignure, parce qu’ils sont Démocrates, dont protégés par le Deep State, et que les Républicains sont trop mous pour passer à l’offensive.

  1. Le FBI ne disposait d’aucune preuve ni d’aucun renseignement justifiant l’ouverture d’une enquête sur Donald Trump en tant que candidat du GOP à la présidence en 2016,
  2. Le FBI a piétiné ses propres règles faites pour protéger les libertés civiles.
  3. Il a fermé les yeux lorsque des lumières rouges clignotantes indiquaient que les allégations de collusion avec la Russie n’étaient rien d’autre qu’un sale coup politique d’Hillary Clinton et de ses partisans.

Mais la question de savoir ce qu’il faut faire de ces faits et comment imposer des conséquences aux mauvais comportements mis en évidence dans le rapport de 306 pages est loin d’être réglée : preuve est faite que la gauche possède aujourd’hui un passe-droit quasi total.

Le président de la commission judiciaire de la Chambre des représentants, Jim Jordan, a entamé le processus de correction de ces questions en convoquant Durham pour témoigner devant sa commission la semaine prochaine. Il a suggéré que son collègue pourrait utiliser le pouvoir de la bourse pour punir les acteurs qui ont permis à l’enquête sur la collusion avec la Russie de perdurer pendant trois ans en l’absence de toute justification ou de toute preuve. On peut supposer sans prendre de gros risques qu’il n’en fera rien : les Républicains menacent beaucoup, mais ne passent pas souvent à l’acte.

Plusieurs acteurs clés seraient également confrontés à de nouvelles questions concernant leur propre comportement s’ils n’étaient pas Démocrates.

1Le président actuel – déjà confronté à une affaire louche, à savoir que ses alliés de la communauté du renseignement ont fabriqué un faux narratif pour l’élection de 2020 en présentant faussement l’ordinateur portable de Hunter Biden comme une désinformation russe – faux narratif que Biden a utilisé lors d’un débat présidentiel – est mentionné dans le rapport Durham comme ayant été informé à l’été 2016 d’un plan de la campagne Clinton visant à fabriquer le scandale de la Russie contre Trump.

Biden était présent lors d’une réunion d’information organisée le 3 août 2016 au cours de laquelle le directeur de la CIA de l’époque, John Brennan, a rencontré des représentants de l’administration Obama pour les informer que des efforts étaient déployés pour faire croire que la Russie s’ingérait dans les élections, Brennan savait que l’histoire était bidon.

Plus précisément, les notes manuscrites déclassifiées du directeur Brennan indiquent qu’il a informé les participants à la réunion de « l’approbation par Hillary Clinton, le 26 juillet, d’une proposition de l’un de ses conseillers [de campagne] visant à vilipender Donald Trump en créant le scandale d’une ingérence des services de sécurité russes », a écrit M. Durham dans le rapport.

2Les alliés – qui considèrent généralement les États-Unis comme le chef de file en matière d’enquêtes honnêtes et de renseignements précis – prendront certainement une pause en lisant que les Etats-Unis du président Obama se sont comportés comme une République bananière. La réaction de la Grande-Bretagne, qui s’est exprimée à grand renfort de jurons, lorsqu’elle s’est rendu compte qu’elle avait été entraînée dans une enquête de contre-espionnage sans aucun fondement est un douloureux exemple.

Le rapport décrit les interactions entre l’attaché juridique du FBI à Londres et les responsables des services de renseignement au sujet du mauvais accueil réservé à l’enquête par les services de renseignement britanniques. L’attaché de Londres a exprimé son incrédulité face à la « minceur » des preuves à l’appui de l’affaire, et a déclaré aux fonctionnaires que le personnel britannique était « ouvertement sceptique ». Il a averti que les plans du FBI pour une opération « n’avaient pas de sens ».

Après que des responsables du renseignement américain ont montré à des agents britanniques l’enregistrement d’un conseiller de Trump, l’attaché a décrit la réaction britannique comme n’étant « pas positive en raison de l’absence de toute preuve ». Lors d’une interaction ultérieure, l’attaché a déclaré que les Britanniques en avaient « assez ».

3L’ancien enquêteur de la Chambre des représentants, Kash Patel, a indiqué, lors d’une apparition lundi dans l’émission de télévision « Just the News, Noise Noise », que les révélations sur les protestations et moqueries de l’étranger à l’égard de l’enquête allaient saper les États-Unis en tant que modèle sur lequel fonder un système de justice impartial.

« Cette révélation », a-t-il déclaré, « continue d’éroder notre système judiciaire et de créer un système de justice à deux vitesses. Les gens ne peuvent plus regarder l’Amérique et se demander comment mettre en place un système de justice unique et uniforme ».

4Le Congrès doit également décider si le FBI – qui a violé ses propres règles et permis la poursuite d’une enquête en l’absence de toute preuve d’actes répréhensibles – doit se voir confier pour plusieurs années encore les formidables outils de renseignement dont il a abusé dans le cadre de la fausse collusion avec la Russie, notamment la demande, qu’ils ont obtenue, de surveillance sans mandat au titre des mandats FISA (cour secrète qui autorise la mise sous écoute et sous surveillance d’Américains dans le cas de menace intérieure), qui doivent être renouvelés cette année.

Un homme de longue date du FBI, Kevin Brock, directeur adjoint du renseignement à la retraite, a déclaré lundi soir à l’émission de télévision « Just the News, No Noise » que la confiance du bureau était certainement diminuée.

« Le FBI a été essentiellement détourné par une poignée de cadres supérieurs qui avaient un but, qui n’aimaient pas Donald Trump, et qui ont utilisé les pouvoirs impressionnants du FBI pour lancer une enquête au mépris de toutes les directives et restrictions légales qui empêcheraient l’utilisation abusive du FBI », a noté M. Brock.

« Ils ont ouvert un dossier sans précaution adéquate, les précautions qui sont vitales pour protéger chaque Américain d’un FBI qui mènerait une enquête parce qu’il n’aime pas la couleur de vos chaussures », a-t-il ajouté.

Le rapport Durham est sans équivoque quant aux fautes commises par le FBI

Ni les forces de l’ordre américaines ni la communauté du renseignement ne disposaient de preuves réelles de collusion, et ce depuis le début de l’enquête baptisée « ouragan Crossfire », écrit Durham dans son rapport de 300 pages envoyé au Congrès, et pourtant, ils ont continué leur « enquête » pendant trois ans.

Ceci est en phase avec tous les articles publiés sur Dreuz sur le sujet entre 2016 et 2019. Tous les médias français ont diffusé des thèses conspirationnistes, tandis que Dreuz rapportait des faits réels. Et c’est Dreuz qu’on accuse d’être complotiste.

  • Durham a reproché au ministère et au FBI de ne pas avoir respecté leurs propres normes.
  • Il les accuse d’avoir permis la poursuite d’une enquête, y compris la surveillance d’un citoyen américain, sans le moindre fondement, et ce en vertu de la loi sur la surveillance du renseignement étranger (Foreign Intelligence Surveillance Act ou FISA).

« Sur la base de l’examen de Crossfire Hurricane et des activités de renseignement connexes, nous avons conclu que le ministère et le FBI n’ont pas respecté leur importante mission de stricte fidélité à la loi dans le cadre de certains événements et activités décrits dans le présent rapport », écrit Durham.

« Le personnel du FBI a également ignoré à plusieurs reprises des règles importantes lorsqu’il a continué à demander le renouvellement de cette surveillance FISA tout en reconnaissant – à l’époque et a posteriori – qu’il ne croyait pas sincèrement qu’il y avait des raisons de penser que la cible [Donald Trump] était sciemment engagée dans des activités de renseignement clandestines pour le compte d’une puissance étrangère ».

Le FBI a reconnu les manquements du passé, affirmant que les conclusions de Durham justifiaient les changements apportés par l’actuel directeur Christopher Wray après avoir succédé au directeur James Comey, qui a été limogé. Sauf que la reconnaissance de manquements et la promesse d’y remédier est le nom de code pour s’en tirer à bon compte et continuer comme si de rien n’était.

« La conduite en 2016 et 2017 que le conseiller spécial Durham a examinée était la raison pour laquelle la direction actuelle du FBI a déjà mis en œuvre des dizaines de mesures correctives, qui sont maintenant en place depuis un certain temps. Si ces réformes avaient été mises en place en 2016, les faux pas identifiés dans le rapport auraient pu être évités », a déclaré le FBI.

« Ce rapport renforce l’importance de veiller à ce que le FBI continue à faire son travail avec la rigueur, l’objectivité et le professionnalisme que le peuple américain mérite et attend à juste titre ».

J’espère que vous ne croyez pas un mot de ce communiqué. Le FBI a continué jusqu’à présent à politiser sa puissante capacité policière.

M. Durham a notamment reproché au FBI de s’être appuyé sur des preuves issues de la campagne de la candidate Démocrate à l’élection présidentielle de 2016, Hillary Clinton, y compris le dossier Steele, aujourd’hui discrédité, estimant que les dirigeants n’avaient pas la méfiance nécessaire à l’égard d’allégations motivées par des considérations politiques. Là, Durham se trompe totalement : les dirigeants savaient exactement ce qu’ils faisaient.

« Notre enquête a également révélé que les cadres supérieurs du FBI ont fait preuve d’un sérieux manque de rigueur analytique à l’égard des informations qu’ils recevaient, en particulier celles provenant de personnes et d’entités affiliées à des partis politiques », a-t-il écrit. « Ces informations ont en partie déclenché et soutenu Crossfire Hurricane et ont contribué à l’enquête du conseiller spécial Mueller.

 »En particulier, ils se sont beaucoup appuyés sur des pistes d’enquête fournies ou financées (directement ou indirectement) par les opposants politiques de Trump. Le ministère n’a pas examiné ou remis en question de manière adéquate ces documents et les motivations de ceux qui les ont fournis, même lorsque, à peu près au même moment, le directeur du FBI et d’autres personnes ont appris l’existence de renseignements importants et potentiellement contraires. »

Justice à deux vitesses : aucune enquête contre Clinton

Le procureur spécial a souligné ce qu’il a décrit comme un double système de justice, notant que le FBI n’a jamais ouvert d’enquête de contre-espionnage sur la campagne de Mme Clinton, bien qu’il ait reçu des informations selon lesquelles elle avait autorisé un sale coup visant à dépeindre M. Trump comme un laquais du président russe Vladimir Poutine afin d’influencer le résultat de l’élection.

« Les actions du FBI concernant d’autres renseignements hautement significatifs qu’il a reçus d’une source étrangère fiable indiquaient un plan de campagne de Clinton visant à vilipender Trump en le liant à Vladimir Poutine, afin de détourner l’attention de ses propres problèmes liés à son utilisation d’un serveur de messagerie privé », a conclu le rapport.

« Contrairement à l’ouverture par le FBI d’une enquête complète sur des membres inconnus de la campagne Trump, sur la base d’informations non corroborées, le FBI n’a jamais ouvert d’enquête, émis des ordres, employé du personnel d’analyse, ou fourni des analyses en rapport avec les informations sur l’affaire distincte concernant le plan de la campagne Clinton.

Cette absence d’action s’est produite en dépit du fait que l’importance des renseignements sur les plans de Clinton était telle qu’elle a incité le directeur de la CIA à informer le Président, le vice-président, le procureur général, le directeur du FBI et d’autres hauts responsables du gouvernement de leur contenu dans les jours qui ont suivi leur réception », a également écrit Durham.

« Les renseignements étaient suffisamment important pour que la CIA envoie un mémorandum écrit officiel au directeur Comey [du FBI] et au directeur adjoint de la division du contre-espionnage du FBI, Peter Strzok [qui a participé à la fausse enquête contre Trump, que la publication de ses SMS a montré qu’il avait une haine extrême pour Trump], pour qu’ils l’examinent et agissent en conséquence.

Fausse enquête anti-Trump du FBI sous le nez du chef du contre-espionnage

M. Durham a présenté des preuves significatives selon lesquelles M. Strzok, qui a dirigé l’équipe Crossfire Hurricane, mais a été renvoyé du FBI, a travaillé avec l’avocate du FBI Lisa Page, avec laquelle il avait une liaison, pour contourner le chef du contre-espionnage du FBI, Bill Priestap, son patron, afin de poursuivre l’enquête en obtenant l’approbation du directeur adjoint du FBI de l’époque, Andrew McCabe, qui a lui aussi été renvoyé par la suite. Renvoyés, mais jamais sanctionnés, précisons-le.

Le rapport cite Priestap qui a identifié « des cas où Strzok a partagé des informations directement avec McCabe avant que Priestap ne puisse fournir les informations à McCabe lui-même ». Priestap a déclaré que ces actions le rendaient « fou ». Il a également déclaré au Bureau que Strzok était le pire délinquant à cet égard et que ces événements se produisaient principalement lorsqu’il (Priestap) voulait aller dans une direction et qu’ils (Page et Strzok) n’étaient pas d’accord et le contournaient donc ».

Le rapport a également révélé que l’agent qui a été contacté pour la première fois le 5 juillet 2016 par l’ex-agent du MI6 Christopher Steele, l’auteur du tristement célèbre dossier financé par la campagne d’Hillary Clinton, savait que la campagne de Clinton était liée à son travail, y compris la mention « HC » dans ses notes. Cet agent a déclaré que sa première réaction aux allégations de Steele concernant la collusion entre Trump et la Russie était « incrédule » et que Steele était « politiquement motivé », mais qu’il avait tout de même transmis les allégations au FBI.

« Nonobstant son scepticisme à l’égard du rapport, l’agent a estimé que les allégations étaient quelque chose qu’il ne pouvait pas ignorer arbitrairement », indique le rapport.

Conclusions

  • Première conclusion : Dreuz a été dans le mille tout au long de ce scandale. Tous les articles que Dreuz a publié sont confirmés et corroborés par ce dossier Durham.
  • A contrario, les médias français, tous les médias français, ont diffusé les thèses conspirationnistes de la collusion de Trump avec la Russie, sans vérification, sans recul, sans enquête, sans analyse, ils se sont contentés de reprendre les propos complotistes du Washington Post et du New York Times. Et si vous consultez les organes de fact checking, c’est Dreuz qui est accusé.
  • L’autre conclusion est que cette affaire étant plus grave que le Watergate – puisque le FBI et l’administration Obama sont impliqués, contrairement au scandale qui impliquait Nixon – il est maintenant établi qu’un scandale de cette envergure n’existe que si les médias décident que c’est un scandale. S’ils veulent l’étouffer, le minimiser ou l’occulter, ils en ont le pouvoir. Un terrible pouvoir.

© Jean-Patrick Grumberg pour Dreuz.info.


Ce que vaut réellement le rapport Durham

Bravo au Washington Times pour son article du 16 mai suggérant l’annulation des prix Pulitzer décernés au New York Times et au Washington Post pour avoir publié des reportages concernant la prétendue collusion de Donald Trump avec la Russie. Voici la description des reportages nationaux qui ont reçu des prix Pulitzer en 2018, par les responsables de Pulitzer :

Aux équipes du New York Times et du Washington Post

Pour une couverture profondément sourcée, rapportée sans relâche dans l’intérêt public qui a considérablement fait progresser la compréhension de la nation de l’ingérence russe dans l’élection présidentielle de 2016 et de ses liens avec la campagne Trump, l’équipe de transition du président élu et son éventuelle administration. (L’article du New York Times, soumis dans cette catégorie, a été retenu par le conseil d’administration et s’est vu décerner le prix conjointement).

« Une couverture sourcée et implacable dans l’intérêt du public » ?

C’est du délire.

Comparez cette fabrication de Pulitzer à un bref extrait du Rapport Durham, cité par The Hill :

« Les faits objectifs montrent que la gestion par le FBI d’aspects importants de l’affaire Crossfire Hurricane a été gravement déficiente », écrit M. Durham, qui affirme que le bureau s’est appuyé sur des « renseignements bruts, non analysés et non corroborés.

L’avocat spécial, John Durham a conclu que le FBI « s’est appuyé sur des renseignements bruts, non analysés et non corroborés ». Le Washington Post et le New York Times osent-ils prétendre qu’ils sont allés au-delà de l’empressement du FBI à discréditer la campagne présidentielle de Trump en 2016 pour des raisons politiques ?

Il est intéressant de noter que le compte rendu du Rapport Durham publié dans le Times du 16 mai omet le terme « non corroboré », lancé par l’avocat spécial comme une lance dans le cœur du FBI – et de ceux qui ont avalé avec empressement le mensonge désormais connu sous le nom de « canular russe ».

Compte tenu de la définition de « non corroboré », je ne doute pas que le Times a évité ces termes comme un vampire évite la lumière du soleil : « non confirmé ou étayé par d’autres preuves ou informations ». C’est le verdict du Rapport Durham concernant l’aide apportée par le FBI à la campagne d’Hillary Clinton. Vraisemblablement, ce verdict s’applique aux prix Pulitzer bidons remis au Times et au Washington Post pour leur service dans la tentative de démolir la présidence de Donald Trump.

N’oublions pas que le FBI aurait offert un million de dollars à Christopher Steele s’il pouvait corroborer son dossier sur M. Trump, dossier financé par Hillary Clinton. M. Steele n’a pas saisi sa chance d’obtenir un million de dollars.

À la mi-octobre 2016, le FBI aurait dû savoir que l’opération Crossfire Hurricane – l’opération visant à écraser Trump – était une opération de désinformation démocrate. Mais ils n’ont pas voulu laisser passer la chance d’aider Hillary à devenir présidente.

La vérité c’est que l’opération Crossfire Hurricane était un exemple de projection politique au énième degré – les méchants n’étant pas les Russes, mais les zélateurs gauchistes du renseignement américain.

Le Times affirme que John Durham n’a pas réussi à faire des « révélations fracassantes ».

Mais comment les auteurs du « canular russe » peuvent-ils répondre de manière convaincante à des questions fondées sur les conclusions du Rapport ?

Comment, pour donner un exemple, le déshonoré Adam Schiff peut-il défendre son affirmation sur la collusion russe telle qu’elle a été rapportée par Politico il y a quatre ans, à savoir que les preuves étaient « visibles pour tous » ?

Autre exemple, comment Nicholas Kristof peut-il aujourd’hui corroborer sa chronique de décembre 2016 dans laquelle il ridiculise le Président élu Donald Trump, le surnommant « le caniche des Russes » ?

Il ne le peut pas, bien sûr, sauf à continuer à porter un faux témoignage.

Mais c’est là le véritable enjeu du Rapport Durham, en l’absence de « révélations fracassantes ». Le Rapport Durham est un livre blanc destiné au peuple américain, qui présente les preuves que la cabale visant à saper et à détruire Donald J. Trump est formée par une bande de menteurs déterminés à transformer le pays à leur propre image.

Il appartient maintenant aux Républicains de la Chambre des représentants d’utiliser le rapport du conseiller spécial John Durham comme guide de travail pour chasser ces coquins de ce qu’ils prétendent être leur habitat naturel : Washington, D.C.

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Traduction de Magali Marc (@magalimarc15) pour Dreuz.info.

Source : American Thinker




Projet totalitaire et psychose collective

[Source : Anthropo-logiques]






Alexandre Havard : « 2 grands prophètes ont prévu le drame qui arrive »

D’origine française, russe et géorgienne, Alexandre Havard vit à Moscou depuis une quinzaine d’années. Juriste de formation, il a exercé le métier d’avocat plusieurs années avant de se consacrer au développement du système de Leadership Vertueux : une approche du leadership fondée sur la science de la vertu élaborée par les anciens Grecs.

Pour Alexandre Havard, bien que notre civilisation soit obsédée par l’idée de « Progrès », la conception que nous en avons désormais, si elle se pare de toutes les vertus, est devenue étrangère à toute notion d’élévation spirituelle.

« Certains pensent qu’un système politique peut résoudre tous les problèmes de l’humanité, ils mettent toute leur foi dans la politique. Ils nient la nature humaine, ils nient le fait que le mal extérieur n’est qu’une conséquence du mal intérieur, qui se trouve dans le cœur de l’homme. Cela mène à l’idéologie », observe Alexandre Havard. Nous vivons dans un monde où règnent le politiquement correct, le culturellement correct, le religieusement correct, etc. ».

« D’autres pensent que le progrès technique va provoquer le progrès moral, que la technologie va sauver l’humanité, poursuit-il. Le développement technologique permet de réaliser des choses incroyables, mais si l’on refuse de comprendre qu’il existe des tendances basses dans le cœur des hommes contre lesquelles il faut lutter, ce progrès technologique peut conduire à la fin du monde. »

« L’humanité n’a pas besoin d’être sauvée par un système. Elle a besoin d’être sauvée par le caractère, par la vertu, pour que chaque individu dépasse ses tendances misérables et devienne une personne excellente, ajoute-t-il. Le vrai Progrès c’est le développement spirituel. Il faut encourager chacun à prendre de bonnes décisions, à vouloir faire le bien, à vouloir être bon », ajoute-t-il.

Selon Alexandre Havard, nous traversons une crise du leadership, la plupart des responsables politiques au pouvoir n’étant pas de véritables leaders à même d’exalter les aspirations les plus nobles de leur peuple.

« Nos dirigeants ne sont pas des leaders, ils ne méritent pas le pouvoir, souligne-t-il. Mais on se rend bien compte que ces hommes politiques ne dirigent rien du tout. Ce sont des marionnettes élues par la finance et les médias, ceux qui dirigent sont derrière eux, ce sont des gens très influents, qui ont beaucoup d’argent, et qui ont une vision désastreuse de la personne humaine. »

« Je pense que la société va vers un chaos total provoqué par ces manipulateurs, mais qu’il y a d’autres personnes au-dessus d’eux qui veulent ce processus pour se présenter comme des “sauveurs”, poursuit Alexandre Havard. Ces “sauveurs” sont très différents, ils ont l’air bons, ils ont l’air capables, ils sont très attrayants. Ce sont les plus dangereux. Beaucoup de gens regardent les manipulateurs, mais pas ceux qui viendront après. C’est là que sera le grand combat. »

Et Alexandre Havard de conclure :

« Le drame de l’homme moderne vient du fait qu’il perd le sens de sa propre liberté. Il ne faut pas renoncer à la liberté au nom de la sécurité, du pain et des jeux. Là où il n’y a pas de liberté, il n’y a pas d’amour, il y a des esclaves et des zombies. Ce n’est pas l’objectif de notre existence. »

[Voir aussi :
Alexandre Havard : « On arrive à la fin des mensonges »]

00:00 Introduction

01:49 Quelle est la différence entre la vocation et la mission ? Pourquoi est-il important de découvrir sa mission dans l’existence ? Comment y parvenir ?

11:08 En quoi le monde moderne fait-il l’expérience d’une crise de la formation et d’une crise de l’éducation ?

19:26 Qu’est-ce qui distingue le tempérament du caractère ? Pourquoi est-il fondamental de faire la différence ?

34:02 Quelle est la différence entre l’éthique des vertus et l’éthique des règles ? En quoi l’éthique des vertus favorise-t-elle davantage l’épanouissement individuel et collectif ?

40:33 En quoi la notion de progrès a-t-elle été dévoyée ? Pourquoi le perfectionnement moral d’un individu constitue-t-il le progrès véritable ?

49:48 Nos dirigeants sont-ils de véritables leaders ? Incarnent-ils la grandeur ou la pusillanimité ?

01:00:22 Comment surmonter les bouleversements auxquels nous sommes confrontés ?

01:14:10 Qu’est-ce que « l’Idée russe » ? Quelles sont les particularités qui distinguent la Russie de l’Occident ?

01:22:54 En quoi la France et la Russie ont-elles une affinité historique et culturelle particulière ? La guerre en Ukraine risque-t-elle de compromettre de manière durable les rapports entre nos deux pays ?




Pourquoi ils veulent annuler l’anniversaire de la victoire sur le nazisme

[Source : globalresearch.ca]

[Source photo : https://mitchtemppiece.blogspot.com/2016/03/the-galician-division.html]

Par Manlio Dinucci

Une grande opération politico-médiatique est en cours au niveau international pour annuler l’Anniversaire de la Victoire sur le nazisme. Le discours du président Poutine lors du défilé militaire du 9 mai à Moscou, à l’occasion du 78e anniversaire de la Victoire, a été présenté en Occident comme un discours discret sans révéler son véritable contenu.

En Lettonie et dans d’autres pays de l’Est, la police a identifié et même arrêté ceux qui ont rendu hommage à ceux qui ont été tués dans la guerre contre le nazisme.

En Ukraine, lors de la commémoration de l’anniversaire de la victoire sur le nazisme, une interdiction absolue et une menace d’arrestation ou pire ont été imposées.

Dans le même temps, l’action pour éradiquer tout ce qui est russe s’intensifie. Des monuments commémorant le prix payé par la Russie pour libérer l’Europe et le monde du nazisme sont détruits — en Ukraine, en Lettonie et dans d’autres pays d’Europe de l’Est : 27 millions de personnes sont mortes, dont plus de la moitié étaient des civils, ce qui correspond à 15 % de la population (contre à la perte de 0,3 % des États-Unis pendant toute la Seconde Guerre mondiale) ; environ 5 millions de personnes ont été déportées vers l’Allemagne ; plus de 1 700 villes et grandes villes, 70 000 petits villages ont été dévastés ; 30 000 usines ont été détruites.

En Lettonie, les 550 000 russophones, qui composent plus d’un quart de la population, se voient refuser le droit d’utiliser leur propre langue, leur imposant un difficile examen de letton : ceux qui ne le réussissent pas sont expulsés du pays. Cela se produit malgré le fait que la Lettonie soit membre de l’Union européenne, ce qui garantit aux minorités le droit de s’exprimer dans leur propre langue.

L’UE a fait plus : elle a décrété que le 9 mai était la « Journée de l’Europe ». Ursula von der Leyen est allée le célébrer à Kiev pour « démontrer que l’Union européenne se tient aux côtés de l’Ukraine qui se bat pour les idéaux de l’Europe que nous célébrons aujourd’hui ». Elle l’a dit au président Zelenski, qui vient de signer une loi pour effacer tous les symboles russes de l’Ukraine, effaçant ainsi la propre histoire de l’Ukraine.

Dans le même temps, la Cour suprême ukrainienne a jugé que les symboles de la division SS Galicia, qui s’était rendue coupable de crimes horribles, n’étaient pas nazis et pouvaient donc également être utilisés aujourd’hui dans des manifestations.

Manlio Dinucci, auteur primé, analyste géopolitique et géographe, Pise, Italie. Il est chercheur associé au Centre de recherche sur la mondialisation (CRG).




Le rapport Durham sur la supposée collusion Trump-Russie a été publié

[Source : infotrad.fr]

Article original datant du 15/05/23 par Techno Fog : The Durham Report

Une analyse rapide

L’enquête du conseiller spécial John Durham – une enquête sur la corruption du gouvernement, les mensonges aux tribunaux secrets, la militarisation de l’appareil de renseignement américain, la tentative du FBI de faire tomber un président en exercice – a pris fin.

Le rapport Durham a été publié.

Voici quelques-unes de ses principales conclusions :

  • “Le FBI a écarté ou volontairement ignoré des informations matérielles qui ne soutenaient pas le récit d’une relation collusoire entre Trump et la Russie.”
  • L’enquête Crossfire Hurricane “a été ouverte comme une enquête complète sans que [le FBI] n’ait jamais parlé aux personnes qui ont fourni ces informations.” Quelques jours après l’ouverture de l’enquête, Peter Strzok déclarait à un employé londonien du FBI qu’il n’y avait rien à faire.
  • Les communications internes du FBI concernant Crossfire Hurricane à ses débuts : c’est “maigre” et “ça craint”.
  • Les services de renseignement britanniques ont repoussé les demandes d’assistance de Mueller : “[un membre des services de renseignement britanniques] a dit en gros qu’il n’y avait pas moyen de le faire”.
  • Durham documente DEUX enquêtes sur Hillary Clinton – l’une portant sur la Fondation Clinton et l’autre sur des contributions étrangères illégales à la campagne de Clinton.
  • Dans l’une des enquêtes sur la campagne Clinton, une source humaine confidentielle du FBI (SHC) avait proposé une contribution étrangère illégale à la campagne par le biais d’un intermédiaire. La campagne Clinton était “d’accord” et “parfaitement au courant”. Le SHC a offert au FBI une copie de la facture de la carte de crédit ; le FBI n’a jamais reçu de reçus. En fait, l’agent de traitement du FBI a dit au SHC “de rester à l’écart de tous les événements liés à la campagne de Clinton”.

Interrogé par le Bureau au sujet de cette contribution, l’un des responsables de la SHC au sein du FBI n’a pas pu expliquer pourquoi cette contribution apparemment illégale n’était pas consignée dans les dossiers du FBI. Bien que l’agent traitant de l’époque ait interrogé la SHC sur le paiement, rien n’indique que l’agent ait documenté la contribution dans le dossier source du SHC. De plus, bien que la SHC ait dit à l’agent de traitement qu’il se rendrait chez l’initié 1 “après l’événement pour le mettre à jour”, l’agent de traitement n’a pas fait de suivi pour documenter cela dans le dossier source. dans le fichier source. En fait, l’agent traitant a ensuite demandé au SHC de se tenir à l’écart de tous les événements liés à la campagne de Clinton.

  • En février 2016, le directeur adjoint du FBI, Andrew McCabe ℹ️, a ordonné l’arrêt de l’enquête sur la Fondation Clinton ℹ️. Il est revenu sur cette décision après avoir reçu des critiques, mais McCabe s’est assuré que son approbation était requise pour toute nouvelle étape de l’enquête.
  • Le bureau local de New York a été appelé au nom du directeur du FBI, M. (James) Comey ℹ️, et informé qu’il devait “cesser et se désister” de l’enquête sur la Fondation Clinton.
  • Le FBI et le Département de la Justice ont restreint ces deux enquêtes sur Clinton, en veillant à ce que “pratiquement aucune activité d’enquête n’ait lieu pendant les mois précédant l’élection”. En comparaison, le FBI a ouvert une enquête approfondie sur la campagne Trump sur la base de “renseignements” non vérifiés.
  • La CIA avait une connaissance directe du plan Clinton (“Clinton Plan”) visant à vilipender Trump en le liant à Poutine et à la Russie. Le 3 août 2016, le directeur de la CIA John Brennon ℹ️ a rencontré le président Obama, le vice-président Biden et d’autres hauts responsables de l’administration, y compris, mais sans s’y limiter, le procureur général Loretta Lynch ℹ️ et le directeur du FBI James Comey. Lors de cette réunion, Brennan les a informés du plan Clinton :

II. Briefing de la Maison Blanche

Le 3 août 2016, dans les jours qui ont suivi la réception des renseignements sur le plan Clinton, le directeur Brennan a rencontré le président, le vice-président et d’autres hauts responsables de l’administration, y compris, mais sans s’y limiter, le procureur général (qui a participé à distance) et le FBI, y compris, mais sans s’y limiter, le procureur général (qui a participé à distance) et le directeur du FBI, dans la salle de situation de la Maison Blanche pour discuter des efforts d’ingérence électorale de la Russie. D’après les notes manuscrites de Brennan et ses souvenirs de la réunion, il a présenté les éléments suivants les renseignements pertinents connus à ce jour sur l’ingérence électorale russe, y compris les renseignements sur le plan Clinton”. Plus précisément, les notes manuscrites déclassifiées du directeur Brennan indiquent qu’il a informé les participants à la réunion de “l’approbation présumée par Hillary Clinton, le 26 juillet d’une proposition de l’un de ses conseillers [de campagne] visant à vilipender Donald Trump en provoquant un scandale de l’ingérence des services de sécurité russes”.

  • En septembre 2016, la CIA a transmis au FBI ces informations sur le plan Clinton visant à lier Trump et la Russie :

iv. Saisine et diffusion de la CIA

Cinq jours plus tard, le 7 septembre 2016, la CIA a rédigé sa note de renvoi en réponse à une demande du FBI concernant des informations pertinentes examinées par la cellule de Fusion. La CIA a adressé le mémo en question au directeur du FBI et à l’attention du directeur adjoint Peter Strzok. Strzok. La note de renvoi, qui mentionne les renseignements relatifs au plan Clinton, indique notamment ce qui suit :

Conformément à la demande verbale du FBI, la CIA fournit les exemples d’informations ci-dessous. cellule de fusion CROSSFIRE HURRICANE a glané à ce jour [Source révélant des informations caviardées] :

Un échange […] portant sur l’approbation par la candidate à la présidence des États-Unis Hillary Clinton d’un plan concernant le candidat à la présidence des États-Unis Donald Trump et les pirates informatiques russes qui entravent les élections américaines afin de détourner l’attention du public de son utilisation d’un serveur de courrier électronique privé. Selon des sources ouvertes, Guccifer 2.0 est un individu ou un groupe de pirates informatiques dont les autorités américaines pensent qu’il est lié aux services de renseignement russes. Toujours selon les sources ouvertes, Guccifer 2.0 a revendiqué le piratage du Comité National Démocrate (DNC) cette année.

  • D’une manière ou d’une autre, le FBI n’a rien fait pour vérifier ou enquêter sur le plan Clinton – même s’il utilisait des parties du plan Clinton (les rapports Steele) – pour enquêter sur la campagne Trump. Durham écrit : “Aucun membre du personnel du FBI interrogé par le Bureau ne s’est souvenu que le personnel de Crossfire Hurricane avait pris des mesures pour vérifier les renseignements du plan Clinton.”
  • En fait, c’est comme si le mémo de la CIA sur le plan Clinton était en quelque sorte enterré au sein du FBI. La plupart des membres de Crossfire Hurricane “n’avaient jamais vu les renseignements auparavant”. Et, comme nous l’avons déjà dit, ils n’ont jamais été divulgués à la Foreign Intelligence Surveillance Court (FISAℹ️), en violation des règles locales de cette juridiction.
  • Le directeur du FBI, James Comey, s’intéressait de près à l’enquête Crossfire Hurricane et l’a microgérée, exigeant le mandat FISA de Carter Page et disant au directeur adjoint Andrew McCabe : “Où est la FISA, où est la FISA ?”
  • Le FBI savait, relativement tôt, que les mandats FISA pour Carter Page étaient douteux. Cette connaissance du FBI n’a fait que s’intensifier en 2018, lorsque les analystes du FBI ont discuté de la façon dont “les sous-sources de Steele pourraient avoir été compromises par les Russes”. Ils allaient préparer leurs conclusions dans un mémorandum. La directrice adjointe adjointe du FBI pour le contre-espionnage, Dina Corsi, a rencontré l’équipe d’examen et lui a demandé de ne pas documenter de recommandations, de contexte ou d’analyse dans le mémorandum qu’elle préparait.” Un avocat du FBI était présent à cette réunion. “Il a confirmé qu’il avait été demandé à l’équipe de ne plus rédiger de mémorandums ou de documents analytiques et de présenter ses conclusions oralement. Les demandes de Corsi, selon un avocat du FBI, étaient “la déclaration opérationnelle ou professionnelle la plus inappropriée qu’il ait jamais entendue au FBI”.

A cet égard, pendant un certain temps, un avocat de FB{ OGC (“OGC Attorney-1”) a fait partie de l’équipe de révision et était présent lors de la réunion avec Corsi. Il a confirmé qu’il avait été demandé à l’équipe de ne plus rédiger de mémorandums ou de documents analytiques et de communiquer leurs conclusions oralement. L’avocate de l’OGC-1 s’est rappelé avoir été choqué par la directive de Corsi. Elle se souvient que Corsi parlait au nom de la direction du FBI, mais qu’elle n’a pas précisé qui avait donné la directive. L’avocate de l’OGC-1 a informé le Bureau que les propos de Corsi étaient que ce que Corsi avait dit n’était en aucun cas correct et qu’il s’agissait de la déclaration opérationnelle ou professionnelle la plus inappropriée qu’elle ait jamais entendue au sein du FBI. L’avocate de l’OGC-1 a déclaré que la directive de Corsi était “vraiment, vraiment choquante” poure elle et qu’elle en était “consternée”. Suite à cet incident,

  • Igor Danchenko, la principale sous-source de Steele accusée (et acquittée) d’avoir menti au FBI, a été payé 220 000 dollars par le FBI en tant que source humaine confidentielle. Cette somme a été versée alors que le FBI savait que Danchenko lui avait menti. Au cours de l’enquête, Durham a appris que “le FBI proposait de continuer à verser des paiements à Danchenko, pour un montant total de plus de 300 000 dollars, pendant que [Durham] enquêtait activement sur cette affaire”. Le FBI cherchait en fait à influencer un témoin clé qui serait plus tard inculpé au pénal.
  • Les raisons pour lesquelles le FBI a payé Danchenko étaient certainement curieuses. Des entretiens avec le bureau de Durham ont révélé ce qui suit : “Le directeur adjoint exécutif du FBI pour la sécurité nationale a clairement indiqué qu’il n’était même pas en mesure de décrire avec précision la valeur ou les contributions de Danchenko qui justifieraient de le garder ouvert, et encore moins de lui verser des centaines de milliers de dollars.

Nous suivrons cela avec une analyse beaucoup plus approfondie, espérons-le, d’ici demain. Une partie de cette histoire est le problème de l’enquête Durham : le fait que son champ d’application n’incluait pas l’attribution du piratage du Comité National Démocrate.




La Pulsion Génocidaire

[Source : AVATAR Media]

Le Coup de Gueule de Nicolas Bonnal.




Vers un monde multipolaire

[Source : geopolitika.ru]

Discours de Konstantin Malofeev à l’occasion de la Conférence mondiale sur la multipolarité

Transcription du discours de Konstantin Malofeev, homme d’affaires russe et propriétaire de Tsargrad TV, lors de la Conférence mondiale sur la multipolarité du 29 avril 2023.

Traduction par Robert Steuckers

Le libéralisme, le libéralisme mondial, est mort. Nous assistons aujourd’hui à son agonie. Ce que Francis Fukuyama croyait récemment être la fin de l’histoire, ce qui était présenté aux peuples du monde non seulement comme la fin de l’histoire mais comme son apogée, atteignant la destination finale, une société absolue qui réalise l’idéal de la démocratie libérale occidentale, s’est transformé en une farce. On a découvert que le monde de la démocratie libérale est un monde de chaos, de violence, de ségrégation, de racisme et de haine universelle. C’est un monde gouverné par des minorités. Pour commencer, la minorité occidentale elle-même gouvernerait la majorité du monde. Un milliard d’individus dicterait sa volonté à sept milliards. C’est ainsi depuis 200 ans. Pendant 200 ans, les puissances coloniales européennes ont pratiqué la ségrégation, l’exploitation et les abus, exportant des ressources naturelles et des esclaves d’Afrique, d’Asie et d’Amérique latine.

Mais ce temps est révolu. Le temps de la domination de cette hégémonie mondialiste, qui était géographiquement située en Occident, mais qui ne pouvait toujours pas unir toutes les nations occidentales. Ce temps est révolu. Nous voyons ce système s’effondrer sous nos yeux. La vie de l’hégémon américain touche à sa fin. Il s’efface de ce monde. Il tente de mener une guerre mondiale pour préserver l’ordre mondial existant. Mais l’empire colonial britannique, prédécesseur du pseudo-empire américain, a-t-il réussi dans une telle entreprise ? La réponse est non. Les deux guerres mondiales, qui auraient dû servir à glorifier davantage l’empire britannique, ont pris fin avec la montée en puissance des États-Unis après la Première Guerre mondiale. Après la Seconde Guerre mondiale, dans les années 1950 et 1960, l’Empire britannique s’est tout simplement éteint. Les anciennes colonies britanniques sont devenues des États indépendants.

Aujourd’hui, les États-Unis, dont l’empire colonial est constitué du monde entier, dictent leurs règles aux peuples du monde, les font payer avec leurs dollars et imposent en même temps leurs valeurs libérales antichrétiennes et contestables. C’est ce qu’ils ont appelé la Pax Americana. Mais au moment où Fukuyama annonçait la fin de l’histoire, nous disait que l’histoire atteignait son apogée, cette même Amérique abritait Samuel Huntington, qui écrivait qu’il y a un monde constitué de civilisations. Il succède ainsi non seulement à Arnold Toynbee (photo, en haut), un penseur anglais, mais aussi à Nikolai Yakovlevitch Danilevsky (photo, en bas), un précurseur qui a découvert une approche civilisationnelle de l’histoire humaine, un penseur et philosophe russe qui aurait eu 200 ans l’année dernière.

L’approche civilisationnelle implique que les différentes civilisations sont égales et se respectent mutuellement. Elle part du fait que le Créateur de l’univers, le Seigneur Dieu, a créé notre monde pour que l’humanité, issue d’un seul géniteur Adam mais ayant emprunté des chemins différents, puisse accomplir sa mission historique et découvrir son talent civilisationnel, qui se manifeste différemment, chez les différents peuples, sur les différents continents. Le monde d’aujourd’hui appelle cette approche civilisationnelle la multipolarité. Chaque civilisation est distincte. Elle a ses propres valeurs, ses propres rêves et ses propres idéaux. Et aujourd’hui, les fondations de la domination libérale mondialiste, imposée au monde par l’hégémonie américaine, se relâchent pour laisser place à de belles fleurs, les fleurs du futur 21ème siècle, qui donneront la même priorité à toutes les civilisations.

Chacune de ces civilisations, chacun de ces pôles aura son propre destin. Chacun de ces pôles aura son propre avenir. Mais il doit être fondé sur le respect mutuel. Telle est l’essence d’un monde multipolaire, pour lequel la Russie se bat aujourd’hui sur le terrain de l’Ukraine. Elle ne se bat pas contre le peuple ukrainien, ni même contre l’Ukraine, mais contre toute la minorité occidentale. Contre l’ensemble du bloc de l’OTAN. Pour que vous tous, les peuples des différents continents, puissiez retrouver votre liberté, et oublier, tourner la page de ce colonialisme occidental.




Les tireurs de ficelles de l’UE — Pourquoi chaque citoyen de l’UE se trouve aujourd’hui en guerre

[Source : Kla.tv]

L’Union européenne — et donc chaque citoyen de l’UE (!) — se trouve en guerre contre la Russie. Comment en est-on arrivé là ? Dans ce documentaire, Kla.TV se penche sur la genèse et les décideurs de l’UE — depuis les pères fondateurs jusqu’à la politique de haut niveau actuelle. Qui dirige l’Union européenne et quels sont ses véritables objectifs ?

Le projet de paix de l’UE se trouve en guerre ! C’est ce qui ressort des déclarations du représentant de l’UE pour les affaires étrangères, Josep Borrell, lors de la Conférence de Munich sur la sécurité 2023. Il argumente que l’Ukraine ne peut pas gagner la guerre sans munitions. Borrell a déclaré : « Nous sommes en mode de guerre ». Il s’agit désormais de réagir rapidement, a-t-il ajouté.

« Nous sommes en mode de guerre » – L’UE promet d’aider l’Ukraine en matière de munitions
https://orf.at/stories/3305770

L’UE augmente son aide militaire de deux milliards d’euros
https://orf.at/stories/3297414

Un million d’obus en douze mois
Les Etats membres veulent fournir à l’Ukraine « un million de munitions d’artillerie » au total dans un délai de « douze mois ».

https://www.faz.net/aktuell/politik/ausland/eu-investiert-zwei-milliarden-euro-in-munition-fuer-die-ukraine-18762529.html

L’UE décide d’une mission de formation militaire pour l’Ukraine
https://www.vienna.at/militaerische-eu-ausbildungsmission-fuer-ukraine-beschlossen/7695367

L’Union européenne — et donc chaque citoyen de l’UE (!) — se trouve en guerre contre la Russie. Dans ce documentaire, Kla.TV met en lumière la genèse et les décideurs de l’UE — depuis les pères fondateurs jusqu’au haut niveau de politique actuelle. Qui dirige l’Union européenne et quels sont ses véritables objectifs ?
Pour commencer, découvrez comment l’UE est en guerre contre la Russie. Dans les chapitres suivants, nous nous pencherons sur la question de savoir comment nous en sommes arrivés là.

[Voir aussi :
Les racines nazies de l’UE et de l’OTAN]

CHAPITRE 1 – L’Union européenne se trouve en guerre

Le 10 décembre 2012, l’Union européenne a reçu le prix Nobel de la paix. Dix ans plus tard, l’UE participe à la guerre entre la Russie et l’Ukraine en livrant des milliards de dollars de matériel militaire. Au lieu d’une désescalade et d’une focalisation sur les négociations de paix, cela attise encore plus la guerre.
Jusqu’à présent l’UE a investi dans la guerre Russie-Ukraine 4,5 milliards d’euros pour l’ingérence militaire avec des armes et des équipements. La politique de guerre actuelle de l’Union européenne est ainsi habilement déguisée en politique de paix. La facilité européenne pour la paix est le nom de l’instrument de financement de la guerre de l’UE qui fournit les moyens financiers pour la participation à la guerre. Le 10 janvier 2023, l’UE et l’OTAN ont également signé à Bruxelles une future coopération stratégique.

Comme l’UE s’implique militairement dans la guerre Russie-Ukraine, l’ensemble de l’UE est déjà impliqué dans une guerre menée par un pays non membre de l’UE. Cela risque de provoquer une troisième guerre mondiale et la propagation de la guerre sur le sol européen.
De plus, l’UE est engagée dans une guerre économique avec la Russie. Depuis l’annexion de la Crimée par la Russie en 2014 et surtout depuis le début de la guerre entre la Russie et l’Ukraine en février 2022, de nombreuses sanctions ont été imposées à la Russie. Mais celles-ci touchent principalement l’Europe – et plus particulièrement la population européenne, car les sanctions font grimper les prix de l’énergie et l’inflation en Europe.

La politique étrangère et la politique de sécurité actuelle de l’UE montre en outre clairement que les pays de l’UE se soumettent aux directives de la direction de l’UE ! Et ce, bien que toutes les décisions importantes au niveau de l’UE – comme dans le cas des livraisons d’armes et des sanctions – soient soumises au principe de l’unanimité, ce qui donne de facto un droit de veto à chaque Etat. Si un seul pays vote contre, la participation à la guerre n’aurait pas lieu.
Des pays comme la Hongrie et l’Autriche, qui ne participent pas aux livraisons militaires, les rendent cependant possibles en utilisant la possibilité d’une « abstention constructive ». Tout en s’abstenant lors du vote, ils n’utilisent pas leur droit de veto en votant NON à la participation à la guerre.
Pourquoi ce droit de veto n’est-il pas utilisé et pourquoi même un pays neutre comme l’Autriche ne vote-t-il pas « non », empêchant ainsi la participation à la guerre ?
Pour répondre à cette question, il faut comprendre comment l’UE fonctionne et comment elle est construite.

CHAPITRE 2 – L’adhésion à l’UE entraîne l’abandon de la souveraineté des États nationaux

Les débuts de l’UE remontent aux années 1950. Le 9 mai 1950, Robert Schumann, à l’époque ministre français des Affaires étrangères, a présenté l’idée de soumettre la production franco-allemande de charbon et d’acier à une autorité commune. C’est entré dans l’histoire sous le nom de « plan Schumann » et a conduit à la fondation de la Communauté européenne du charbon et de l’acier en avril 1951. C’est pourquoi l’UE célèbre chaque année la Journée de l’Europe le 9 mai. Aujourd’hui, l’UE est une association de 27 États européens, comptant au total 450 millions d’habitants.
Au fil du temps, l’UE s’est transformée en une union politique qui a acquis une influence croissante et une position de pouvoir politique sur les États membres.

En 1957, les traités de Rome ont créé la Communauté économique européenne entre regroupant la Belgique, la France, l’Italie, le Luxembourg, les Pays-Bas et la République fédérale d’Allemagne. En 1987, la Communauté, jusqu’alors axée sur la coopération économique, s’est transformée en une union politique. Par le traité de Maastricht en 1992, une politique étrangère et de sécurité commune a été ajoutée. Dans les traités de réforme qui ont suivi, le dernier en date étant le traité de Lisbonne de 2009, les compétences politiques supranationales de l’UE ont été constamment renforcées et les gouvernements nationaux ont été privés de leurs pouvoirs.

Pas à pas, les compétences supranationales de l’UE ont été renforcées par plusieurs traités réformateurs, le dernier en date étant le traité de Lisbonne de 2009. Il en résulte qu’aujourd’hui, environ 90% de la législation dans les États membres de l’UE concerne la mise en œuvre de lois européennes. Cela représente une énorme restriction de la souveraineté nationale d’un État membre de l’UE et montre son énorme influence sur la législation. La condition préalable à l’entrée en vigueur du traité de Lisbonne était la ratification par les 27 États membres de l’UE.
Mais qu’en est-il lorsque la ratification n’est pas acceptée par la population d’un pays ? Comment l’UE gère-t-elle les votes non souhaités ?

Après le rejet du traité de Lisbonne par la population irlandaise lors d’un référendum en 2008, un nouveau vote a été organisé sans plus attendre. Le peuple irlandais a finalement approuvé le traité lors d’un second référendum en 2009, bien qu’il n’ait pas fait l’unanimité.
Dans ce contexte, il est également frappant de constater que le gouvernement de l’UE agit très durement contre ses propres pays membres lorsque ceux-ci adoptent des lois ou des réformes qui « ne plaisent pas » à la Commission européenne. En voici quelques exemples :

26.10.2022 | L’UE menace la Pologne au sujet des milliards promis
https://www.welt.de/politik/ausland/plus241801703/Rechtsstaats-Streit-Jetzt-zieht-die-EU-den-Milliarden-Hammer-gegen-Polen

13.12.2022 | L’UE retire 6,3 milliards d’euros à la Hongrie
https://www.derstandard.at/story/2000141751408/eu-entzieht-ungarn-6-3-milliarden-euro

29.9.2022 | La Commission européenne lance plusieurs procédures contre l’Allemagne
https://rp-online.de/politik/eu/eu-kommission-startet-mehrere-verfahren-gegen-deutschland_aid-77578415

Le fait que la souveraineté de tous les États-nations doit être de plus en plus transférée à une instance supérieure – en l’occurrence à l’UE – n’est probablement pas un hasard.
Une déclaration de Georges Berthoin, qui fut directeur de cabinet de Jean Monnet, l’un des pères fondateurs de l’UE, laisse deviner ce qui se cache derrière :
Berthoin a déclaré dans une interview en 2010 :

« Ce qui a été réalisé en Europe sera un jour applicable au niveau d’un gouvernement mondial. C’est précisément le grand défi du 21e siècle. Un exemple frappant est le discours que George Bush senior a prononcé en 1990 devant l’Assemblée générale des Nations unies alors qu’il était président en exercice des États-Unis d’Amérique. Il y déclara qu’il espérait la création d’un nouvel ordre mondial. »

Dans les lignes qui suivent, nous allons à présent citer nommément les tireurs de ficelles et les architectes de ce « nouvel ordre mondial » en rapport avec l’Union européenne.

CHAPITRE 3 – Les pères fondateurs de l’UE

Outre Robert Schumann, les hommes d’État Richard Coudenhove-Kalergi, Jean Monnet, Paul-Henri Spaak, Walter Hallstein et Józef Retinger comptent parmi les pères fondateurs les plus importants de l’UE.

Les pères fondateurs de l’UE – leurs objectifs, leurs financiers et leurs commanditaires

  1. Richard Coudenhove-Kalergi [1894 – 1972]
    Après la Première Guerre mondiale, plusieurs tentatives ont été faites pour réunir les nations européennes sous un seul État. L’une d’entre elles est l’Union paneuropéenne, fondée en 1922 par l’Autrichien Richard Coudenhove-Kalergi.
    Le baron Louis Rothschild a soutenu le mouvement paneuropéen et a mis Coudenhove-Kalergi en contact avec le banquier hambourgeois Max Warburg. Celui-ci fit un don de 60 000 marks-or pour stimuler le mouvement.
    En 1946, le Premier ministre britannique et franc-maçon Winston Churchill a prononcé à Zurich un discours écrit par Coudenhove-Kalergi. Dans ce discours, il appelait à la création des « États-Unis d’Europe ».
    En 1948, un congrès du « Mouvement européen » s’est finalement tenu à La Haye sous la présidence de Churchill, ce qui a conduit plus tard à la création du Conseil de l’Europe de Strasbourg.
    Coudenhove-Kalergi était lui-même franc-maçon et a fondé en 1947 la super-loge (ur-lodge) maçonnique PAN-EUROPE. La loge de recherche maçonnique ‘Quatuor Coronati’ a admis sans ambages dans son annuaire 1995 sur le ‘Mouvement Paneuropéen’ que Coudenhove-Kalergi avait mis en place son organisation politique – dans le monde entier – à l’aide de la structure des loges de la franc-maçonnerie. Parmi les soutiens connus figuraient des francs-maçons comme Otto von Habsburg, Hjalmar Schacht, Ludwig Nathaniel Rothschild, Konrad Adenauer, Felix Warburg et Jean Monnet.
  2. Jean Monnet [1888-1979] et Robert Schumann [1886-1963].
    Le franc-maçon Jean Monnet a rédigé la déclaration historique par laquelle Robert Schuman, alors ministre français des Affaires étrangères, a présenté le 9 mai 1950 la création de la Communauté européenne du charbon et de l’acier. En 1958, Robert Schuman a été élu premier président du Parlement européen nouvellement créé à Strasbourg, qui a remplacé l’Assemblée commune de la Communauté européenne du charbon et de l’acier.
    Jean Monnet, quant à lui, a été le premier président de la Communauté européenne du charbon et de l’acier de 1952 à 1955. Georges Berthoin était à cette époque son directeur de cabinet. En 1973, Berthoin a également été l’un des fondateurs de la Commission trilatérale, une organisation créée par David Rockefeller et Henry Kissinger dans le cadre d’un gouvernement fantôme mondial. En 1975, Berthoin est devenu président européen de la Commission Trilatérale.
  3. Józef Retinger [1888 – 1960]
    Le franc-maçon polonais Józef Retinger fut, après la Seconde Guerre mondiale, l’un des architectes décisifs du Mouvement européen. La première pierre fut posée lors du Congrès européen de 1948 à La Haye. Sous la présidence de Winston Churchill, 700 délégués y ont participé. Le congrès a été présidé entre autres par Józef Retinger. Lors d’une réunion ultérieure, on a préparé la création du Conseil de l’Europe et l’union économique européenne a été décidée. Józef Retinger a été secrétaire général du Mouvement européen de 1948 à 1950. Il était également considéré comme le cofondateur des conférences informelles Bilderberg de 1952 à 1954, initiées par David Rockefeller. Il a ensuite été secrétaire permanent du groupe Bilderberg jusqu’à sa mort en 1960.
    Depuis 1954, la conférence Bilderberg est une réunion exclusive de dirigeants mondiaux. Elle a lieu une fois par an à huis clos, complètement fermée au public et à l’abri de regards indiscrets. Des participants jusqu’alors peu connus se retrouvent souvent à des postes élevés peu après leur visite chez les Bilderberg.
    A la base de la Communauté économique européenne figurent les traités de Rome de 1957. L’historien britannique Richard Aldrich a révélé qu’ils avaient vu le jour lors de la réunion Bilderberg en 1956.
  4. Paul-Henri Spaak [1899 – 1972].
    Le Premier ministre belge Paul-Henri Spaak a été président du Mouvement européen de 1950 à 1955 et a joué un rôle décisif dans la mise en place des institutions qui sont devenues l’Union européenne.
    Spaak rencontrait régulièrement Jean Monnet, Robert Schuman, Walter Hallstein et Konrad Adenauer dans la maison privée de Jean Monnet pour discuter de la mise en œuvre et du lancement de l’UE. Walter Lippmann, cofondateur du CFR, Council on Foreign Relations, en français « Conseil des relations étrangères » – financé par la famille Rockefeller, y était également régulièrement invité.
  5. Walter Hallstein [1901 – 1982]
    Le juriste et homme politique allemand Walter Hallstein a largement contribué à la rédaction du traité de la « Communauté économique européenne » (CEE), entré en vigueur le 1er janvier 1958. Hallstein fut le premier président de la Commission de la CEE de 1958 à 1967, puis le président du Mouvement européen international jusqu’en 1974.
    Dans ce contexte il faut noter qu’Hallstein a participé à la conférence Bilderberg en 1958.
    Les pères fondateurs montrent que l’UE a été mise en place et financée par la franc-maçonnerie internationale et par de puissantes personnes qui tirent les ficelles. L’objectif : l’établissement d’un gouvernement mondial, comme l’a clairement exprimé le chef de cabinet de Jean Monnet.

Les faits suivants donnent un aperçu supplémentaire du financement des initiatives européennes et des pères fondateurs :
En 1948, Coudenhove-Kalergi a fondé à New York le Comité américain pour une Europe unie. Le financement provenait entre autres des fondations Ford et Rockefeller. Le directeur général de ce comité fut l’ancien chef des services secrets William Joseph Donovan, son adjoint le directeur de la CIA Allen Welsh Dulles. Donovan était également membre de la Fondation Rockefeller. Allen Dulles a également siégé de 1927 à 1969 au conseil d’administration du CFR, financé par la famille Rockefeller, et était considéré comme l’un des francs-maçons les plus influents de son époque.

Le Comité américain pour une Europe unie s’est révélé être un bailleur de fonds important du mouvement européen dans son ensemble jusque dans les années 1960. Il a été utilisé comme un moyen discret d’acheminer des fonds de la CIA vers des organisations européennes, dont le Conseil de l’Europe et la Communauté européenne du charbon et de l’acier. Au milieu des années 1950, ce comité recevait environ 1 million de dollars par an de la CIA. Des documents gouvernementaux américains déclassifiés en 2000 ont également révélé que les dirigeants du Mouvement européen – Józef Retinger, Robert Schuman et Paul-Henri Spaak – recevaient également des fonds de la CIA.

Jusqu’ici, la famille Rockefeller, et en particulier le descendant de la famille, David Rockefeller, se révèle être le puissant cerveau derrière les pères fondateurs et derrière le financement de l’UE. David Rockefeller, décédé en 2017, était un banquier américain qui, à partir de 1949, a fait partie du conseil d’administration, puis a été directeur du CFR, qui tire les ficelles comme une sorte de gouvernement de l’ombre en Amérique. C’est à partir du CFR que, sous la grande influence de David Rockefeller, la conférence Bilderberg et la Commission trilatérale, entre autres, ont été stratégiquement préparées et lancées parallèlement à l’Union européenne. La naissance de l’UE a été essentiellement financée par Donovan et Dulles, ses hommes de confiance, avec l’aide de la CIA.

L’Union européenne se révèle-t-elle aujourd’hui être le jouet de ces puissants acteurs et de leurs relais ? Qu’en est-il de la direction actuelle de l’UE ?

CHAPITRE 4 – Les présidents de la Commission européenne depuis 1999

Il est à noter que les présidents de la Commission européenne ne sont pas directement élus par la population – mais nommés par le Conseil européen et ensuite élus par le Parlement européen.

  1. Romano Prodi [Président de la Commission européenne de 1999 à 2004].
    Romano Prodi était jusqu’en 2019 membre du ECFR – c’est-à-dire du Conseil européen pour les relations étrangères. Ce dernier a été créé et financé principalement par George Soros en 2007 en tant que branche européenne du Council on Foreign Relations. L’ancienne conseillère politique de Prodi, Alba Lamberti, est devenue la directrice adjointe du ECFR. Prodi a participé aux réunions de Bilderberg à partir de 1980 et a même fait partie du comité directeur du groupe Bilderberg par la suite.
  2. Jose Manuel Barroso [Président de la Commission européenne 2004 – 2014].
    Barroso fait partie du groupe Bilderberg depuis 1994 et fait désormais partie du comité directeur de Bilderberg.
  3. Jean-Claude Juncker [Président de la Commission européenne 2014 – 2019].
    En 2019, le quotidien hongrois « Magyar Idök » a fait un rapport détaillé sur les contacts continus et intensifs entre George Soros ou des représentants de ses organisations et des politiciens européens de premier plan. Soros a rencontré officiellement Juncker ou des membres de sa Commission plus de 20 fois depuis le début du mandat de Jean-Claude Juncker.
    La déclaration de Juncker en 1999 explique clairement la procédure à suivre pour un nouvel ordre mondial : « Nous décidons quelque chose, puis nous le mettons dans l’espace et nous attendons un certain temps pour voir ce qui se passe. S’il n’y a pas de grands cris et pas de révoltes, parce que la plupart des gens ne comprennent pas ce qui a été décidé, alors nous continuons – pas à pas, jusqu’à ce qu’il n’y ait plus de retour en arrière possible. »
    C’est là que l’on voit apparaître un autre cerveau qui dirige les décideurs de l’UE. George Soros agit également au sein du CFR. Son empreinte est visible dans le renversement du gouvernement ukrainien, le coup d’État de l’Euromaïdan, entre 2013 et 2014. Soros lui-même a déclaré en 2014 dans une interview à CNN « qu’il avait joué un rôle important dans les événements en Ukraine avec sa Fondation Soros ». Mais il existe aussi des indices concrets selon lesquels Soros a participé à toutes les « révolutions de couleur » – c’est-à-dire aux renversements de gouvernement – de ces 15 dernières années.
  4. Ursula von der Leyen [présidente de la Commission européenne depuis 2019].
    Avant de devenir commissaire européenne, Ursula von der Leyen a officiellement participé à quatre conférences Bilderberg. Elle est considérée comme le premier point de contact de David M. Rubenstein en Europe. Rubenstein est président du CFR et membre de la Commission trilatérale fondée par David Rockefeller et Henry Kissinger.

De nombreux politiciens européens, représentants de gouvernements et personnes clés des principaux pays de l’UE doivent être cités dans le même panier que les présidents de la Commission européenne. Ils sont également membres du groupe Bilderberg, du ECFR ou de la Commission Trilatérale. En voici quelques exemples :

France

Le président de la République française, Emmanuel Macron, a participé à la conférence Bilderberg de 2014. Son conseiller de longue date, Alexandre Adam, et sa conseillère pour les affaires européennes, Garance Pineau, sont membres du ECFR.

Italie

Mario Draghi a été Premier ministre italien jusqu’en octobre 2022. Il a participé à la conférence Bilderberg en 1994, 1995, 2002, 2003, 2004 et 2007. Il est également membre du Group of Thirty – un club privé d’acteurs financiers de premier plan créé par la Fondation Rockefeller.
Giorgia Meloni est la Première ministre italienne depuis octobre 2022. En février 2021, elle a rejoint l’Institut Aspen, un think tank international dont le siège se trouve à Washington D.C. Cet institut est financé entre autres par la famille Rockefeller.

Autriche

Sebastian Kurz a été chancelier fédéral de l’Autriche jusqu’en 2021 et a été membre du ECFR de George Soros pendant cette période. L’actuelle ministre fédérale de l’Europe et de la Constitution, Karoline Edtstadler, est également membre du ECFR. L’actuel chancelier fédéral Karl Nehammer et le ministre autrichien des Affaires étrangères Alexander Schallenberg rencontrent régulièrement George Soros ou son fils Alexander Soros. Presque tous les chanceliers autrichiens depuis 1970 ont participé à des conférences Bilderberg.

Allemagne

Le chancelier allemand Olaf Scholz a participé à la conférence Bilderberg de 2010 et Jörg Kukies est considéré comme l’un de ses principaux conseillers. Il est secrétaire d’État à la chancellerie fédérale et a participé à la conférence Bilderberg de 2022. Les deux secrétaires d’État parlementaires du cabinet d’Olaf Scholz, Niels Annen et Franziska Brantner, sont membres du ECFR.

Ici aussi, on voit clairement comment les dirigeants actuels de l’UE sont mis en place à partir des Bilderberg, du CFR ou de sa branche européenne ECFR. Il en résulte logiquement qu’ils sont également dirigés par ces organes et qu’ils mettent en œuvre leurs objectifs dans leur politique, notamment la création d’un gouvernement mondial unique – et cela passe largement inaperçu auprès de la population.
James Warburg, membre du CFR le 17 février 1950 :

« Nous aurons un gouvernement mondial, que vous le vouliez ou non, soit par soumission, soit par accord. »

Conclusion

Depuis ses débuts, l’UE est financée et dirigée par de puissants tireurs de ficelles qui ont conspiré pour former un gouvernement mondial unique. Ceux-ci ont pas à pas sapé la souveraineté des pays de l’UE et imposé jusqu’ici l’agenda du gouvernement mondial unique contre la volonté de la population. L’UE s’est elle-même transformée en un centre de contrôle de ces stratèges mondiaux, qui dicte à tous les Etats membres jusqu’à la législation nationale.

Ce dont beaucoup ne sont pas encore vraiment conscients, c’est qu’à l’heure actuelle, l’ensemble de l’UE, et donc chaque citoyen européen (!), est en guerre contre la Russie.
Comment une telle chose a-t-elle été possible sans que le grand public ne s’en rende compte ?

David Rockefeller, le fondateur de la conférence Bilderberg, a déclaré en 1991 :

« Nous sommes reconnaissants au Washington Post, au New York Times, au Time Magazine et à d’autres grandes publications dont les rédacteurs en chef ont participé à nos réunions dans le passé et ont respecté l’engagement de confidentialité pendant près de 40 ans. […] Il n’aurait jamais été possible pour nous d’élaborer un plan pour le monde si nous avions été sous les feux de la rampe pendant ces années. Mais le monde est sur une voie complexe et préparée vers un gouvernement mondial. »

En d’autres termes, Rockefeller est très reconnaissant envers les médias grand public, car ceux-ci ont caché les plans à l’opinion publique mondiale pendant des décennies et ont couvert les activités des stratèges mondiaux. Cela inclut également les médias dominants en Europe !
Ce n’est que de cette manière qu’il a été possible, pendant des décennies, de mettre en place pas à pas un gouvernement mondial depuis l’arrière-plan, d’infiltrer les gouvernements des pays membres de l’UE et, finalement, de déguiser même la participation actuelle à la guerre en projet de paix.

Mais il n’est pas encore trop tard !

La population doit connaître et surveiller ces tireurs de ficelles et leurs alliés dans les États-nations, de même que leur plan de mise en œuvre d’un gouvernement mondial et surveillés. C’est le seul moyen pour que la population sans méfiance ne soit plus soumise à ce diktat, mais qu’elle ait le dessus sur ces cerveaux et leurs relais ainsi que sur leurs projets.

Diffusez cette émission au contenu explosif aussi largement que vous le pouvez, s’il vous plaît !

de mw.

Sources / Liens :

Dokumentarfilm Bilderberger – Das geheime Zentrum der Macht, von Andreas von Rètyi und Guido Grandt, 2009




Médias en Afrique : l’Occident « devrait apprendre que le reste du monde est différent de lui »

[Source : fr.sputniknews.africa]

Les médias occidentaux mènent une véritable bataille pour l’opinion publique africaine, mais leur influence diminue, estiment auprès de Sputnik des journalistes sénégalais et malien. Concernant la liberté de la presse, le blocage des médias russes en Europe est discriminatoire, bien que l’Occident se pose souvent « en donneur de leçons ».

Dans un contexte mondial marqué par l’aggravation des conditions de travail des médias, la capitale zambienne Lusaka a accueilli du 11 au 13 mai 2023 la deuxième Convention des médias africains. Interrogés par Sputnik, deux journalistes, sénégalais et malien, présents à l’événement, évoquent les défis à relever pour les médias africains et l’état de la liberté de la presse dans le monde actuel.

« Il y a une véritable bataille médiatique pour le contrôle et la volonté d’influencer les opinions publiques africaines », avance Abdou Karim Diakhate, directeur du magazine Le Panafricain.

Pour ce journaliste sénégalais, il est « évident qu’il y a un risque réel que de tels médias (occidentaux) puissent être utilisés comme outils d’influence au niveau du continent ».

Contacté par Sputnik, Mohamed Kenouvi, journaliste malien, souligne que cette influence diminue : « Certains de ces médias occidentaux étaient considérés par une certaine opinion, malheureusement majoritaire sur le continent, comme intouchables et dont l’information n’était jamais remise en cause ». Cependant la donne s’est renversée :

« Il y a de plus en plus une prise de conscience collective qui fait que même si ces médias occidentaux gardent plus ou moins leur influence, elle est clairement en train de diminuer, du moins dans certains pays du continent ».

Abdou Karim Diakhate pointe une certaine passivité des médias africains : « La responsabilité incombe aussi aux Africains eux-mêmes. Il y a très peu de médias africains ayant une couverture internationale et parlant de nos propres actualités. C’est cela qui explique l’influence de ces médias occidentaux ». De plus, le récent rapport de l’ONG Reporters sans frontières (RSF), publié le 3 mai dernier, montre que « c’est en Afrique que la liberté de la presse a le plus reculé en 2022, avec notamment des menaces et intimidations envers les journalistes », rappelle-t-il.

Blocages des médias russes en Europe

Peu après le déclenchement par la Russie de l’opération militaire en Ukraine, l’UE, ainsi que les États-Unis, le Canada, le Royaume-Uni et certains autres pays ont bloqué les médias russes, notamment Sputnik et RT.

Ce geste est qualifié de « discriminatoire » par Abdou Karim Diakhate. Il rappelle que cette mesure avait été dénoncée par la Fédération européenne des journalistes, qui avait évoqué un précédent dangereux. De plus, « le Conseil européen est passé outre et les États ont voté directement l’interdiction (des médias russes, NDLR) en l’intégrant aux sanctions économiques contre les entreprises russes ».

Ce blocage « est beaucoup plus lié à des intérêts géopolitiques, géostratégiques que ces pays veulent préserver », avance Mohamed Kenouvi.

« Aujourd’hui, la communication ou bien l’information est devenue un outil de guerre », met-il en garde.

Le Malien remet en cause l’attitude de l’Occident. « Ce que je déplore, c’est juste que l’Occident se mette en donneur de leçons. Ce n’est pas qu’en matière de liberté d’expression, mais dans beaucoup d’autres domaines, l’Occident se donne très souvent en donneur de leçons pour le reste du monde », souligne Mohamed Kenouvi.

L’Occident « devrait apprendre que le reste du monde est différent de lui », selon le journaliste malien.




Comment la Secte globaliste en France absorbe le discours adverse pour des raisons purement électorales

Par Lucien SA Oulahbib

C’est tout de même lamentable, méprisable, voire ridicule : depuis que la cote de confiance envers les capacités de la France à rembourser sa dette aura été dégradée par une agence de notation — et en attendant la note des autres bientôt à venir —, il fallait bien accélérer le processus de propagande inouï mis en place. Ainsi, la machine à promettre, toujours promettre, accélère l’intensité de sa productivité (la seule qui fonctionne encore), alors que le poids de l’industrie française continue de s’affaiblir, y compris vis-à-vis de l’Italie (ne parlons pas de l’Allemagne) et que la priorité de la priorité aurait été plutôt d’annoncer la sortie française, immédiate, du marché inique européen de l’énergie, et aussi l’arrêt sine die des sanctions unilatérales contre la Russie puisque les tentatives de négociation ont été en réalité essentiellement bloquées par le bloc anglo-saxon (Istanbul, mars 2022), sans oublier la violation des accords de Minsk 1 et 2, reconnue comme telle d’ailleurs par les représentants allemands et français, ce qui nécessite dans ce cas d’en tirer, immédiatement, toutes les conséquences afin que la parole diplomatique de la France soit enfin pleinement restaurée.

Mais au lieu de déclencher sur le champ toutes ces mesures salutaires, la démagogie au Pouvoir est au contraire de plus en plus assumée, agressive, et s’avère être devenue le seul outil tangible en guise de politique gouvernementale. Celle-ci a adopté maintenant cette tactique (déjà ancienne) d’absorber l’énergie du discours adverse afin de prendre les parts de marché dans les publics encore indécis ou qui avaient voté in fine au second tour en faveur de l’Agent Smith mis en place par la Secte SHAA pour liquider les acquis nationaux français tout en disant exactement le contraire et traitant d’extrême droite et de complotiste toute question à ce sujet.

Promettre ainsi tout un tas de mesures « protectionnistes vertes » alors qu’elles ont déjà peu de chances de passer au niveau européen et qu’elles coûtent « un pognon de dingue » revient à s’approprier la fibre souverainiste à bon compte et qu’il est de bon ton de déclencher un an avant les élections européennes. Ceci permet ainsi de faire coup double : admettre une inégalité dans les coûts avec certains pays dont les importations alourdissent le déficit commercial français de plus en plus abyssal ; mais en même temps vociférer sur « l’administration » de l’UE qui empêchera bien sûr un tel protectionnisme ou alors le permettra mais à la marge….

Ainsi ce qui tient d’Agent Smith au pouvoir en France veut absorber en même temps les énergies souverainistes et écologistes, tout en absorbant également l’énergie de l’ultragauche nihiliste en interdisant toute manifestation patriote jusqu’à l’hommage à Jeanne d’Arc, ce qui est non seulement une honte (cette dernière n’a rien à voir avec toute hystérie d’où qu’elle vienne), mais aussi l’affichage brutal d’un mépris flagrant et absolu de toute démocratie constitutionnelle. Dans celle-ci, seul le Peuple EST souverain et non pas une Secte ayant cependant il est vrai réussi à se faire élire par une frange de plus en plus minoritaire du corps électoral, ce qui ouvre une crise de légitimité de plus en plus béante.

Ceci confirme aussi le basculement absolument sectaire du gouvernement actuel dit « français » en démocrature de facto qui associe autoritarisme et nihilisme pur et dur, y compris en décrétant que les principes du queerisme néonazi visant à la manipulation marchandisée des sexes doivent être ingurgités dès le plus jeune âge, tout en visant de façon plus générale à poser le mensonge comme vérité indiscutable sous peine d’être traité de complotiste et/ou d’extrême droite. Ceci est la caractéristique typique d’un comportement sectaire, celle de cette Secte globaliste ayant absorbé toutes les énergies précédentes (comme l’a théorisé Blanchot dans l’instant de ma mort) et qui a décidé d’accélérer la liquidation des nations, peuples, individus depuis les expérimentations à grande échelle réussies au niveau sanitaire et aujourd’hui climatique, et sans frontiéristes.

Ainsi, réduits à être de plus en plus des Lego interchangeables, nations, peuples et individus sont de plus en plus poussés, voire sommés, à survivre dans la réalité virtuelle (se déplacer tous en voiture électrique sera impossible), alors que la réalité imaginaire, celle du rêve qui se prolonge en « vrai » sera, elle, vécue par la seule élite de la Secte. C’est elle en effet qui peut de plus en plus se déplacer sans passe d’aucune sorte.

Un nouveau type d’immunité émerge ainsi, mais il sera de plus en plus dénié pour le grand nombre, lui arrachant alors celle qui lui est la plus naturelle, au profit de ce qui est de plus en plus construit et qu’il lui faut s’auto-injecter par injonction contradictoire : si tu ne le fais pas, c’est que tu es un blanc hétéronormé dans la tête, tueur de la planète et esclavagiste ; autant de mantras hypnotiques, typiques d’un endoctrinement, d’un envoûtement sectaire qui ne repose bien sûr sur aucun argument fondé (hormis quelques chiffres manipulés), mais plutôt asséné, cependant durci dans son énonciation médiatique avec la menace de se voir exclu socialement si l’on n’y acquiesce pas.

D’où la constitution de nouveaux parias, pestiférés qui peuvent également servir de boucs émissaires ou victimes expiatoires le cas échéant, comportement typique, là aussi, des dérives sectaires.

Alea jacta est.




Les sept facteurs contribuant à l’achèvement du Nouvel Ordre Mondial

[Source : multipolaristen.de via RI]

Notre lutte antisataniste, la cinquième colonne et la desouverainisation généralisé

Une contribution à la méthodologie multipolariste

Par Peter Töpfer

Pour assurer la victoire de la multipolarité et la défaite de l’unipolarité sataniste, il s’agit pour nous, en Europe centrale et en Occident, de soutenir les forces patriotiques russes en tant qu’avant-garde de la multipolarité, mais aussi et surtout de ne pas soutenir ce que Alexandre Douguine appelle la cinquième colonne à l’intérieur de la Russie, c’est-à-dire les agents satanistes.  

Bien entendu, nous devons faire de même en Europe centrale et en Occident : lutter pour l’indépendance et la souveraineté de notre pôle, c’est-à-dire unir toutes les forces multipolaristes sur place. C’est nécessaire pour pouvoir mener victorieusement ce combat difficile. 

En Europe centrale et en Occident, notre devoir ne peut pas être de fermer les yeux sur l’existence d’une cinquième colonne. Nous devons essayer de faire la distinction, dans chaque situation, entre les forces patriotiques multipolaires et la cinquième colonne. Et nous devons veiller non seulement à combattre l’ennemi évident, mais aussi à ce que la cinquième colonne ne s’installe pas dans nos rangs ou que nous ne la laissions pas faire par confort et par paresse d’analyse. Penser en noir et blanc est d’une belle simplicité. 

Il ne faut en aucun cas sous-estimer la cinquième colonne. Si nous le faisons, nous courons tout droit — et dans l’illusion de résister — vers le cauchemar unipolaire qui se profile déjà clairement à l’horizon proche. 

Lorsque nous définissons les représentants des forces mondialistes au pouvoir d’un pays, nous avons généralement à l’esprit un groupe relativement restreint, infiltré au sein du système politique et administratif, qui sert les intérêts de l’ennemi extérieur. Et l’ennemi extérieur dans ce contexte est ce centre de commandement unique et extraterritorial associé aux élites anglo-saxonnes et aux États-Unis, qui impose un programme unique à tous les pays du monde. Mais avec le déclenchement de la fausse pandémie en 2020, on a vu que ce qu’on appelle habituellement la cinquième colonne n’est pas seulement un nombre limité, à des postes secondaires dans le système politico-administratif de ces pays, mais même les chefs d’État et toute l’équipe gouvernementale. Dans de tels cas, le terme « cinquième colonne » est trop restrictif et trop partiel, et la formulation la plus précise de ces nouvelles réalités géopolitiques serait la suivante : « régime d’occupation » ou peut-être « gouvernance étrangère ». 

En fait, à mon avis, il est nécessaire de dépasser certaines interprétations superficielles des réalités internationales d’aujourd’hui, fondées sur une grille de lecture dépassée ou déformée. Le moment est venu de reconnaître que la tâche assignée par les élites mondialistes au Club de Rome au titre d’élaborations théoriques et à l’ONU au titre d’exécution a été pleinement accomplie. Il s’agit du processus de desouverainisationde tous les pays du monde. Au-delà des rivalités et des conflits entre un certain nombre de pays et l’Occident collectif, un agenda unique apparaît de manière flagrante, imposé par des organisations internationales affiliées aux mondialistes, mais aussi par la tendance commune à promouvoir les mêmes politiques partout dans le monde.

Une évolution vraiment libre vers la multipolarité réelle ne peut toutefois pas être un simple slogan vide de sens, mais doit avoir un contenu et des critères concrets pour nous démarquer de l’ennemi. Si nous ne mettons pas clairement en évidence ces contenus, nous courons aveuglément à notre perte, et Satan ne s’arrête plus de rire.

Afin de garder ces critères à l’esprit et d’en désigner le contenu comme objectif de notre lutte, le catalogue des facteurs, tel qu’il a été établi par Iurie Roşca dans sa contribution à la Conférence internationale sur la multipolarité du 29 avril 20231, peut nous être utile. Iurie Roşca est l’un des militants multipolaristes et antisatanistes les plus éprouvés, ami et compagnon de lutte de longue date d’Alexandre Douguine. 

Ces facteurs — et le fait qu’ils se réalisent partout allègrement sous nos yeux — devraient tempérer quelque peu l’optimisme de certains compagnons de lutte trop naïfs et aider à renforcer la vue, pour ne pas dire à guérir la cécité. Il s’agit des facteurs suivants : 

Premier facteur : la pandémie Covid-19 [NDLR ou plus généralement la théorie virale et sa théorie mère, celle des germes, sans lesquelles aucune « plandémie » n’est possible] et sa réédition possible à tout moment comme accélérateur de la mise en place du Nouvel Ordre Mondial et l’OMS comme instrument du gouvernement mondial. 

Deuxième facteur : la technologie 5G en tant que menace pour la santé publique et en tant qu’instrument de contrôle et de commande mentale et comportementale.

Troisième facteur : la société sans argent liquide et la monnaie numérique de la banque centrale (CBDC — Central Bank Digital Currency) comme fin imminente de la liberté humaine.

Quatrième facteur : l’introduction de documents électroniques pour un contrôle total. [NDLR Ou l’emprise d’Internet]

Cinquième facteur : les smart cities, les smart things, les smart bodies comme fin de la vie privée et éléments constitutifs du goulag mondial. [NDLR ou l’Intelligence Artificielle et l’informatique en général]

Sixième facteur : le mythe du changement climatique et l’escroquerie du « réchauffement climatique [anthropique] » comme élément significatif de la transformation de notre monde selon la matrice sataniste. [NDLR ou plus généralement le fanatisme écologique.]

Iurie Roşca ajoute comme septième facteur tous les signes du transhumanisme et de son frère jumeau, la technocratie, comme forme finale de la dictature mondiale satanique. Tous les pays ne seraient plus, selon Iurie Roşca, qu’en concurrence pour s’introduire le plus rapidement possible dans la « nouvelle normalité ». 

[Note de Joseph : ces sept facteurs sont liés au départ à une utilisation dévoyée ou sans conscience de la science et tous reposent sur l’informatique.
La théorie virale l’utilise pour notamment les séquençages génétiques qui s’avèrent n’être finalement que des opérations mentales. (Voir le dossier Vaccins et virus.)
La 5G est pilotée par l’informatique et l’électronique sous-jacente.
La CBDC, les documents électroniques, l’IA et le transhumanisme ne peuvent exister sans l’informatique.
Et le fanatisme écologique, notamment en matière climatique, s’appuie sur des modélisations logicielles. D’ailleurs, la science en général s’appuie de nos jours sur de tels modèles.
Sans l’informatique, tout cela, tous les « miracles » technologiques modernes n’existeraient pas.
Celle-ci a probablement été représentée dans l’Apocalypse de Jean par la Bête de la terre, bête qui pouvait aussi symboliser le pays sans qui elle ne serait pas devenue ce qu’elle est actuellement : les États-Unis avec ses deux pouvoirs (ou cornes) interchangeables que sont les Républicains et les Démocrates.
L’informatique repose sur le silicium, l’élément le plus abondant de la croûte terrestre après l’oxygène, notamment du fait de sa présence dans le sable des plages et des déserts.
Bill Gates est né aux États-Unis, a mondialisé l’usage de l’informatique via Microsoft, a prophétisé le smartphone et d’autres éléments liés à l’informatique, a été longtemps l’homme le plus riche du monde grâce à elle, pousse à la vaxination des milliards d’êtres humains pour leur implanter sa marque digitale (sous forme d’adresse MAC — voir notamment https://nouveau-monde.ca/les-vaxines-bluetooth-explications-et-consequences-probables/), sans laquelle en combinaison avec la 5G ou la proche 6G et les non moins proches CBDC il ne sera bientôt plus possible d’acheter et de vendre. Quel meilleur candidat Antéchrist ?
Voir aussi : Qui est l’Antéchrist ?
La religion de l’Antéchrist
et Intelligence Artificielle : Un regard séculaire sur l’antéchrist numérique]

Partout où ces facteurs se manifestent, l’ennemi et sa cinquième colonne sont reconnaissables. C’est à l’aune de ces facteurs que tous les acteurs doivent être jugés. Pour pouvoir classer les acteurs, nous ne devons pas attendre que des attentats soient perpétrés contre eux ou qu’ils soient encensés par les médias occidentaux. Seuls les critères énumérés ci-dessus peuvent nous aider à faire la distinction point par point entre amis et ennemis : entre l’unipolarité sataniste et la multipolarité réelle, fondée sur l’indépendance des pôles géopolitiques en tant qu’expression de l’identité civilisationnelle, religieuse et culturelle.

Il semblerait que le « Great Reset » des centres de pouvoir occidentaux prenne également pied dans les pays qui prétendent représenter des pôles géopolitiques alternatifs. L’application des mesures dictées par l’OMS contre la pseudo-pandémie, la numérisation complète de la société, le remplacement de l’argent liquide par des CBDC, etc. font partie de l’agenda officiel de tous les pays BRICS sans exception, ainsi que des pays musulmans qui revendiquent également leur autonomie par rapport à l’Occident.

Le projet mondialiste unique et uniformisant pour tous les pays sans exception est promu notamment à travers l’ONU, comme dans le cas de l’Agenda 21 pour le Développement Durable (climatisme, théorie du genre, féminisme, planification familiale, etc.), ainsi qu’à travers La Banque des règlements internationaux (le contrôle des banques centrales et l’imposition de la monnaie numérique). 

Un autre facteur dévastateur et homogénéisant, ce tsunami de culture de masse qui impose des modèles de vie, des fausses valeurs et une standardisation vestimentaire qui efface toute identité culturelle traditionnelle.

Dans ces conditions, alors que le monde est déjà globalisé par la révolution technologique, les différences entre les pays et les cultures se dissolvent à une vitesse énorme. Et aucun État, aucun chef d’État ou aucune force politique ne semble s’opposer à ces phénomènes d’homogénéisation qui conduisent le monde vers une unipolarité technocratique d’essence démoniaque. Dès lors, la tâche des intellectuels de la Résistance antimondialiste est d’établir un diagnostic juste et honnête de l’état du monde aujourd’hui afin de proposer des solutions pratiques pour sortir de cette impasse historique qui risque de pousser l’humanité dans une phase terminale.

Pour être plus direct encore, je dirais qu’à mon avis un homme d’État qui adhère au principe de multipolarité ne peut pas en même temps promouvoir la politique mondialiste à l’intérieur de son pays. Un homme d’État qui s’opposerait à l’unipolarité satanique serait celui qui rejette résolument le plan de gouvernement mondial unique imposé par les méthodes et les instruments énoncés ci-dessus. Et celui qui adhère à l’agenda décrit ci-dessus est le représentant direct de la cinquième colonne mondialiste dans son propre pays. Si quelqu’un connaît de tels dirigeants nationaux, merci de me le faire savoir. Un débat ouvert et franc à ce sujet serait le bienvenu.

[À propos de l’auteur]

Peter Töpfer : auteur de livres, éditeur, journaliste, traducteur, poète, musicien, directeur de l’Institut pour la vérité des profondeursdepuis 1977 dans la lutte anti-globaliste1989 : reporter de révolution en RDA et en Roumanie1989 : hebdomadaire conservateur „Der Montag“1989 : Cofondateur du Parti pour la réunification de l’Allemagne1995–1997 : Cofondateur Verlag der Freunde (Éditions des amis), auteur entre autres : Anatoli Ivanov, Igor Chafarevitch, Alexandre Routskoï, Reinhold Oberlercher, Serge Thion, magazine Sleipnir, auteurs entre autres : Alexandre Barkachov, Alain de Benoist, Christian Bouchet, Alexandre Dougine, Roger Garaudy, Pierre Guillaume, Tomislav Sunic, Jean Thiriart, 1997–2000 : auteur des Staatsbriefe1999 : avec Hans Cany (France) et Troy Southgate (Angleterre) fondeur du national-anarchisme2004–2006 : Cofondateur du comité « Liberté pour Horst Mahler ! »2006 : Participation à la conférence sur l’Holocauste à Téhéran avec le discours „Sauver l’Occident !“, publié dans : „Исследование Голокауста“ (2007, édition Алгоритм, Moscou)2015 : double CD „Wachablösung“ [Relève de la garde] : reprises allemandes autorisées par Bob Dylan avec essai „I’m not there / Ich bin nicht da“2015–2017 : auteur de Compactà partir de 2021 : travail de réflexion intensif sur les pensées d’Alexandre Dougine2022 : préface pour Alexandre Dougine : « Eurasische Mission » (édition allemande) : « Das Radikale Subjekt als Katechon » [Le sujet radical comme katechon], Publications de livres : nationale Anarchie (2004), Nationalanarchismus (2004), Gedichte [poèmes] (2005), Den Westen retten! [Sauver l’Occident !] (2006), Die Wahrheit — sie sagen und in ihr leben [La vérité — la dire et la vivre, base théorique de la vérité des profondeurs (2006), Pan-Agnostik. Für ein theistisch-agnostisches Bündnis im Kampf gegen den Great Reset [Pan-Agnostique. Pour une alliance théiste-agnostique dans la lutte contre le Great Reset] (2023), Traducteur de Serge Thion, Pierre Guillaume, Roger Garaudy, Robert Faurisson, Jean Raspail, Jean Mabire, Gilad Atzmon, Robert Dun, Sites Internet : https://peter-toepfer.de/, http://blog.peter-toepfer.de/, https://nationalanarchismus.de/, http://tiefenwahrheit.de/, https://multipolaristen.de/, http://peter-post.net/, http://faultierfarm.net/plus d’information


1 https://multipolaristen.de/multipolaristen/politik/internationale-politik/iurie-rosca-der-great-reset-und-das-ende-der-klassischen-geopolitik-30-04-2023/




La Grande-Bretagne et la Grande Réinitialisation du roi Charles

[Source : marie-claire-tellier via RI]

Traduction Marie-Claire Tellier

Par Matthew Ehret

Cette semaine, le monde a été exposé à un aspect troublant, archaïque et bizarre de la pagination, que l’on n’avait pas vu depuis plus de 70 ans, avec le couronnement du roi Charles III en tant que chef du Commonwealth britannique mondial, chef de l’Église anglicane et porte-parole d’un programme appelé Global Britain qui a été mis en ligne en tant que mandat officiel du parti conservateur en 2021.

Après avoir géré un empire mondial d’asservissement économique et avoir envahi presque toutes les nations de la Terre à un moment ou à un autre1, la Grande-Bretagne continue d’exercer un vaste contrôle sur les concessions minières d’Afrique avec plus de 1 000 milliards de dollars d’intérêts miniers directs contrôlés par des sociétés britanniques et/ou basées dans le Commonwealth britannique. Selon le rapport 2016 produit par War on Want 2 :

« 101 sociétés cotées à la Bourse de Londres (LSE) — dont la plupart sont britanniques — ont des activités minières dans 37 pays d’Afrique subsaharienne. Elles contrôlent collectivement les ressources les plus précieuses de l’Afrique pour une valeur de plus de 1 000 milliards de dollars. Le gouvernement britannique a usé de son pouvoir et de son influence pour s’assurer que les sociétés minières britanniques aient accès aux matières premières de l’Afrique. C’était le cas pendant la période coloniale et c’est encore le cas aujourd’hui ».

La City

Comme je le souligne dans mon nouveau livre The Anglo Venetian Roots of the Deep State, le « mile carré » appelé la City de Londres (une entité juridique distincte de Londres elle-même) est le centre névralgique de la finance mondiale, la Banque d’Angleterre et les paradis fiscaux offshore du Commonwealth dirigeant des milliers de milliards de dollars de blanchiment d’argent de la drogue, de financement du terrorisme et d’autres pratiques corrompues à l’échelle mondiale. La souveraineté de la City, qui échappe à toute juridiction nationale, a été consacrée par la « Magna Carta » oligarchique de 1214, qui a fait de la place financière une société supranationale capable de gérer ses propres forces de police et son propre système judiciaire… qu’elle continue d’entretenir 800 ans plus tard.

Au cours des 183 années qui se sont écoulées entre 1763 et 1946, période pendant laquelle la suprématie britannique unipolaire a exercé la plus grande influence directe sur le monde, les nations appauvries du monde se sont retrouvées encore plus appauvries, moins capables d’acquérir des moyens de production industrielle et plus en guerre avec elles-mêmes et avec leurs voisins par le biais de la tactique « diviser pour régner ». Comme cet empire a pris la forme de la « relation spéciale » anglo-américaine après 1945, cette tendance n’en a été qu’exacerbée.

Le rôle déterminant des services de renseignement britanniques

Du point de vue des opérations de renseignement au niveau mondial, la Grande-Bretagne est le créateur et la structure de commandement centrale de l’appareil de renseignement des Cinq Yeux. Elle a également été surnommée le « Londonistan » pour avoir fourni des refuges aux groupes terroristes internationaux qui ont trouvé refuge dans l’idéologie libérale de surface de la Grande-Bretagne tolérante3.

Les services de renseignement britanniques ont également contribué à la création et/ou ont continué à soutenir des groupes terroristes à l’échelle internationale, comme le souligne Michael Billington, chercheur à l’EIR, dans le rapport British Creation and Control of Islamic Terror (2020) : Background to China’s Defeat of Terror in Xinjiang4.

Tout en nourrissant le terrorisme mondial et l’islam radical, les services secrets britanniques n’ont pas perdu de temps pour cultiver les variantes les plus enragées du sionisme politique, et ont créé l’État d’Israël lui-même à partir du programme de la Table ronde/Société Fabienne, que l’on a fini par appeler « les accords Balfour ». L’histoire de la création par la Grande-Bretagne du sionisme politique et du christianisme croyant en l’Enlèvement de l’Église est décrite dans un épisode de 2021 du Grand Jeu :

The Strategic Hour: Wuhan Labs, Zionism, Rapture and the Creation of Synthetic Cults

Dans cet épisode de l’Heure Stratégique sur Rogue News, Matt Ehret démonte les mensonges et les fausses pistes qui conduisent les Occidentaux à croire que la main du mal qui façonne la Grande Réinitialisation et la fabrication du Covid-19 comme arme destinée à renverser l’ordre mondial est la Chine. Nous examinons les preuves de cette fraude et explorons le modus operandi des techniques anglo-américaines d’utilisation de la terreur biologique sur les populations à l’étranger et à l’intérieur du pays depuis plus d’un siècle, ainsi que la création par les francs-maçons britanniques de cultes qui ont armé des groupes de juifs et de chrétiens à la fin du 19e siècle pour conduire un mouvement géopolitique de « fin des temps » qui s’exprime aujourd’hui dans la montée des néocons, le Projet pour un nouveau siècle américain et la nouvelle ère de la guerre des armes biologiques après le 11 septembre 2001. Nous explorons comment les techniques de mauvaise orientation et de tromperie ont été utilisées pour créer la guerre froide à l’aide d’un canular connu sous le nom d’« affaire Gouzenko », qui utilisait des preuves falsifiées élaborées par les services secrets britanniques pour persuader les imbéciles occidentaux que leur ancien allié, la Russie, devait être détesté et craint plutôt que respecté, ce qui a donné naissance à un ordre mondial dystopique. Nous explorerons également comment la même formule utilisée dans le canular de Gouzenko a été réutilisée dans le cas du 11 septembre pour justifier une nouvelle ère de terreur à l’étranger et la montée d’un État de surveillance à l’intérieur du pays. La pièce de Shakespeare Othello, que Matt et V explorent comme le meilleur antidote aux opérations psychologiques impériales, reste la clé principale pour percer le secret des arts obscurs du contre-espionnage utilisés par les empires depuis l’époque de Babylone jusqu’à aujourd’hui.

Alors que la Chine a accordé des prêts à grande échelle pour des corridors de transport, de nouvelles zones industrielles et des investissements dans le charbon, le pétrole, le gaz naturel, l’hydroélectricité et l’énergie nucléaire à des pays qui ont désespérément besoin d’un véritable développement, la Grande-Bretagne et ses cohortes américaines/européennes ont passé des décennies à n’accorder que des prêts assortis de conditions et de technologies vertes « appropriées » qui empêcheront à jamais l’Afrique ou d’autres nations pauvres de se tenir debout sur leurs deux pieds.

L’idée de Global Britain a toujours eu en son cœur le concept d’un Commonwealth britannique intégré avec les Five Eyes à la tête du renseignement, la City de Londres à la tête de la finance et les structures héréditaires du pouvoir centrées autour de la Couronne en tant que source titulaire de tous les honneurs par lesquels toutes les branches de l’État profond international dérivent leurs pouvoirs.

Les agents de la Couronne

Depuis 1833, la Grande-Bretagne est gérée par un système pseudo-privé d’agents de la Couronne, aujourd’hui appelés agents de la Couronne pour le gouvernement et l’administration d’outre-mer. Ce vaste organisme existe en tant que statut semi-officiel et se décrit comme « une émanation de la Couronne ». Il est extrêmement actif en Europe centrale et orientale et se concentre principalement sur le système économique, énergétique et de gestion de la santé de l’Ukraine. L’agence est partenaire de la Banque mondiale, des Nations unies et de la Fondation Bill et Melinda Gates et agit comme une gigantesque société de portefeuille dont l’un des actionnaires est la Fondation des agents de la Couronne, basée à Southwark, à Londres.

Créé dans les années 1930 pour donner un nouveau visage à l’Empire britannique, le Commonwealth britannique occupe aujourd’hui un territoire de 12,2 millions de kilomètres carrés, compte 2,4 milliards d’habitants et représente 21 % de la superficie mondiale. Pour ceux qui croient encore au mythe de la disparition de l’Empire britannique après la Seconde Guerre mondiale, il est intéressant de comparer les cartes du Commonwealth et de l’Empire.

Le fait est que l’Empire britannique continue d’exercer une vaste influence sur les affaires du monde. Bien qu’il ait théoriquement disparu après la Seconde Guerre mondiale, cédant la place à un « Empire américain », Global Britain est simplement une tentative d’expliciter ce qui a toujours été vrai. Aujourd’hui, les stratèges qui gèrent la « fête de sortie » de l’agenda Global Britain tentent désespérément de positionner le Commonwealth comme le centre d’une nouvelle ère post-résolution.

En tant qu’institution entièrement organisée autour d’institutions héréditaires, la pièce maîtresse de la continuité de cette réforme repose sur une famille régnante occupant la position de Prima inter pares officielle autour de laquelle l’ensemble de la structure de contrôle peut exercer son influence.

A l’époque actuelle, ce rôle est dévolu à une certaine créature consanguine du nom de Charles.

La reine est morte, vive le roi

« London Bridge is Down », tels sont les mots de code prononcés par le secrétaire privé de la reine, Edward Young, à l’intention des hauts fonctionnaires lors du décès de la reine Élisabeth II.

Ce code a été choisi dans le cadre d’un protocole plus large appelé étrangement « opération Licorne » pour des raisons qui dépassent l’imagination la plus folle de cet auteur et qui déclenche une série d’actions culminant avec l’onction du Prince Charles comme nouveau Roi de Grande-Bretagne et du Commonwealth.

Les Canadiens qui pensaient ne plus être contraints de regarder leur Premier ministre déclarer servilement ses serments de fidélité (et ses serments de secret) à un monarque consanguin siégeant de l’autre côté de l’océan, comme cela s’était produit en 2017, seront très déçus.

Justin Trudeau prête serment Justin Trudeau a officiellement prêté serment en tant que 23e Premier ministre du Canada. Trudeau a prêté serment à Rideau Hall, à Ottawa, mercredi. (4 novembre) LA PRESSE CANADIENNE
https://twitter.com/cdnpress
https://www.facebook.com/thecanadianpress

Avons-nous bien compris ?

La loi canadienne sur les serments parlementaires de 1866 exige que les deux chambres du Parlement prêtent serment d’allégeance après la mort de tous les monarques en exercice. C’est exact, chaque membre du gouvernement soi-disant « élu et démocratique » du Canada doit prêter serment de fidélité non pas au peuple ou à une constitution inexistante, mais à une lignée familiale consanguine à l’autre bout du monde.

Des serments similaires ont été lus par les élus de tous les autres États membres du Commonwealth Five Eyes.

Il convient donc de se demander si l’institution des pouvoirs héréditaires dont Charles a hérité n’est qu’une cérémonie sans substance ni influence réelles.

Bien que la majorité des citoyens, y compris les sujets britanniques, pensent que c’est le cas, les faits indiquent une réalité très différente.

Le prince Charles : le plus grand propriétaire foncier du monde

Cela vous surprendra peut-être, mais la Couronne britannique est le plus grand propriétaire foncier du monde, avec des possessions s’élevant à 6,6 milliards d’acres en Australie, en Nouvelle-Zélande, en Irlande du Nord, au Canada, en Grande-Bretagne et dans les îles Malouines5.

[NDRL Selon d’autres sources (bien évidemment « complotistes »), la « Couronne » désignerait en réalité le syndicat ou groupe privé propriétaire de la City de Londres. Voir par exemple, en anglais :
https://www.bibliotecapleyades.net/sociopolitica/sociopol_globalelite177.htm
https://wakeup-world.com/2013/11/05/the-crown-empire-and-the-city-of-london-corporation/
https://steemit.com/sovereign/@sadcorp/the-crown-city-of-london-8ad6750f28f07
En français :
https://reseauinternational.net/trois-corporations-dirigent-le-monde-la-ville-de-londres-washington-dc-et-le-vatican/
https://www.divulgation.fr/actu-politique/trois-societes-dirigent-le-monde-la-city-de-londres-washington-dc-et-le-vatican/]

Outre les « Crown Lands » et les « Crown Corporations » qui appartiennent légalement au monarque britannique, une organisation appelée « The Crown Estate » est l’un des plus grands groupes immobiliers au monde. Die Welt Business décrit ainsi cette institution qui verse chaque année 25 % de ses revenus directement dans la bourse du monarque6 :

« Le Crown Estate possède des biens immobiliers dans tout le Royaume-Uni, des châteaux et des cottages aux terres agricoles et aux forêts, en passant par les parcs commerciaux et les centres commerciaux. Il possède plus de la moitié du littoral britannique, ce qui lui confère des droits de vente aux enchères extrêmement précieux pour les activités commerciales en mer, telles que les parcs éoliens ».

La Couronne contrôle la quasi-totalité des fonds marins (et la moitié du littoral) du Royaume-Uni. Toute entreprise souhaitant construire des éoliennes en mer dans le cadre du « Green New Deal » est obligée de louer ses fonds marins à la Couronne. Byline Times note que la Couronne deviendra « le plus grand bénéficiaire de l’agenda vert du Royaume-Uni », qui a récemment dévoilé un plan en 10 points pour une « révolution verte » et une décarbonisation complète d’ici à 2050. Pour ceux qui ne comprennent pas l’explosion des prix des sources d’énergie inefficaces dans toute l’Angleterre, ils ne pourraient pas aller bien loin sans apprécier le gâchis des fermes éoliennes, subventionnées par le contribuable.

Le prince Charles lui-même a démontré qu’il ne considérait certainement pas la Couronne comme une entité symbolique et a été accusé de « lobbying incontinent » en 2013 lorsque des dizaines de lettres personnelles (surnommées les « Black Spider Memos ») adressées à des députés et au Premier ministre ont été rendues publiques après une intense bataille juridique pour les garder secrètes. Le biographe officiel de Charles, Jonathan Dimbleby, a même écrit en 2013 qu’après la succession de Charles à la Couronne, les choses deviendraient beaucoup plus concrètes et « qu’une révolution constitutionnelle tranquille se préparait »7.

Les pouvoirs de prérogative sont réels

Bien que de nombreux efforts soient déployés pour présenter les pouvoirs de prérogative de la Couronne comme purement symboliques, ils couvrent presque toutes les branches de la gouvernance et ont parfois été utilisés… bien que les sphères d’influence britanniques où ils s’appliquent le plus soient généralement tellement autorégulées qu’elles ne nécessitent que très peu d’intervention de la part d’une influence extérieure pour les maintenir dans le droit chemin.

Ces pouvoirs ont été révélés publiquement pour la première fois en 2003 et dans un article intitulé « Mystery Lifted on the Prerogative Powers »8, le London Guardian a noté que ces pouvoirs comprennent (mais ne sont pas limités à) :

« Les affaires intérieures, la nomination et la révocation des ministres, la convocation, la prorogation et la dissolution du Parlement, la sanction royale des projets de loi, la nomination et la réglementation de la fonction publique, l’engagement d’officiers dans les forces armées, la direction de la disposition des forces armées au Royaume-Uni (et dans d’autres nations du Commonwealth), la nomination du Queen’s Counsel, la délivrance et le retrait des passeports, la prérogative de la miséricorde. (S’appliquait dans les cas de peine capitale. Encore utilisée, par exemple pour remédier à des erreurs dans le calcul de la peine), l’octroi de distinctions honorifiques, la création de sociétés par charte, les affaires étrangères, la conclusion de traités, la déclaration de guerre, le déploiement de forces armées à l’étranger, la reconnaissance d’États étrangers, ainsi que l’accréditation et l’accueil de diplomates ».

Lorsqu’un projet de loi a été présenté au Parlement en 2009 proposant de limiter ces pouvoirs, un examen du ministère de la Justice mené par le Conseil privé a conclu que de telles limitations « affaibliraient dangereusement » la capacité de l’État à répondre à une crise, et le projet de loi a été rapidement rejeté9.

Au niveau provincial, nous trouvons des lieutenants-gouverneurs qui (au Canada) sont membres des Chevaliers franc-maçons de Saint-Jean de Jérusalem.

Le roi Charles et la Grande Réinitialisation

Le 3 juin 2020, Charles a démontré cette approche plus pratique de la gouvernance en devenant le patron officiel de la Grande Réinitialisation du Forum économique mondial et en lançant officiellement le projet en tweetant #TheGreatReset (La Grande Réinitialisation).

Sur son site officiel, le Prince a lancé le projet en déclarant :

« Aujourd’hui, par l’intermédiaire de l’initiative de HRH pour des marchés durables et du Forum économique mondial, le Prince de Galles a lancé une nouvelle initiative mondiale, la Grande Réinitialisation ».

Un éco-guerrier, roi d’une nouvelle croisade

Charles a fait preuve d’un enthousiasme pour la décarbonisation du monde que l’on ne trouve généralement que chez un fanatique religieux qui s’érige en éco-guerrier des monarques, en roi croisé d’une nouvelle religion, sauf qu’au lieu des musulmans de Terre sainte, nos nouveaux croisés écolos connectés à Davos ont ciblé le dioxyde de carbone et la civilisation industrielle, l’agriculture et les mangeurs inutiles qui en sont la cause, comme étant la menace empoisonnée qui doit être détruite. Charles semble se voir marcher sur les traces de son père fondateur du WWF en tant que nouveau porte-parole principal d’une transformation totale de la société sous l’égide d’un sacerdoce de la gouvernance verte du WEF.

L’édition de juillet 2022 du Spectator australien a bien caractérisé l’activisme misanthropique de Charles dans les termes suivants :

« L’environnementalisme dont le prince a décidé de s’occuper en attendant de monter sur le trône n’est pas une sorte d’activité apolitique et inoffensive de plantation d’arbres ou de sauvegarde de la forêt tropicale. Il ne fait pas de câlins aux pandas et ne finance pas de refuges pour les animaux sauvages. Au contraire, il s’est engagé dans une entreprise hybride et un soulèvement politique qui menacent la survie du système politique qu’il est censé superviser. En plus d’être une trahison du citoyen ordinaire, ses actions représentent un manquement à son seul devoir en tant que futur roi : protéger la monarchie constitutionnelle de la montée du fascisme climatique et du mondialisme ».

Racines nazies de la Maison de Saxe-Cobourg-Gotha

Le rôle de la Couronne dans le renouveau des pratiques du totalitarisme mondial, du contrôle de la population et du fascisme n’est pas sans précédent. Le documentaire Edward VIII : Britain’s traitor King, diffusé sur la chaîne britannique Channel 4, a récemment révélé un fait gênant : le cœur fasciste de la Couronne était bien vivant pendant les années les plus sombres avant et pendant la Seconde Guerre mondiale.

[Voir aussi :
Les origines allemandes de la famille royale britannique
Les secrets de la reine : tout savoir sur l’élite mondialiste avec Pierre Hillard
Racines nazies de la famille royale britannique ?]

Ce film, basé sur un livre à paraître prochainement de l’historien Andrew Lownie, utilise des rapports récemment déclassifiés des archives royales pour raconter l’histoire du roi nazi britannique Édouard VIII, qui non seulement souhaitait une victoire nazie lors de la Seconde Guerre mondiale, mais a activement œuvré à la réalisation de cet objectif depuis le moment où il a été contraint d’abdiquer le trône en 1936 (prétendument pour épouser une divorcée américaine, Wallis Simpson) jusqu’aux jours les plus sombres de la guerre proprement dite.

Comme le prouve ce documentaire, apprendre à sa jeune nièce Elizabeth II comment faire un « sieg heil » en bonne et due forme n’a pas été sa seule danse avec le nazisme.

Alors qu’il était en exil au Portugal, où le hobby royal fricotait avec l’élite allemande, le documentaire cite des câbles diplomatiques envoyés par Edward à des responsables allemands exigeant que les nazis bombardent sans relâche l’Angleterre pour la soumettre en 1940, encourageant ainsi la mort de millions de civils innocents. Le film cite également un discours peu connu dans lequel Edward a appelé à la capitulation de la Grande-Bretagne face aux nazis en 1939 et que la BBC a refusé de diffuser. Même après avoir été envoyé aux Bahamas par des fonctionnaires impériaux qui avaient décidé qu’il était plus opportun d’abattre leur monstre de Frankenstein que de poursuivre leurs plans antérieurs pour un nouvel ordre mondial fasciste, le futur roi nazi avait câblé aux fonctionnaires d’Hitler pour leur faire part de sa volonté de revenir en Europe en cas de besoin et de reprendre sa place légitime sur le trône en tant que roi aryen.

Au-delà du film : D’autres racines nazies des Windsor

Au-delà du cas d’Édouard VIII, il existe de nombreuses autres connexions nazies embarrassantes avec la maison Windsor (anciennement Saxe-Cobourg-Gotha) que le film n’a pas mentionnées, dont certaines impliquent directement le défunt prince consort Philip Mountbatten (alias le duc d’Édimbourg).

Les trois sœurs du duc d’Édimbourg ont toutes été mariées à des princes nazis, et le mari de l’une d’entre elles (Sophie) est devenu officier de la Waffen SS avec le grade d’Oberführer (chef supérieur).

Le mari de Sophie, la sœur de Philippe, le prince Christophe de Hesse-Cassel, était chef du Forschungsamt (Direction de la recherche scientifique), une opération spéciale de renseignement dirigée par Hermann Göring, et il était également Standartenführer (colonel) de la SS au sein de l’état-major personnel de Heinrich Himmler. Les quatre beaux-frères de Philip, avec lesquels il vivait, sont tous devenus de hauts responsables du parti nazi.

Philip lui-même a perpétué la tradition familiale, ayant d’abord été éduqué dans le cadre d’un programme nazi axé sur l’eugénisme dans les années 1930, avant de fonder en 1961 le Fonds mondial pour la nature (WWF) avec un autre ancien membre du parti nazi, le prince Bernhard des Pays-Bas, eugéniste de longue date et fondateur du groupe Bilderberg. Philip et Bernhard ont été rejoints par Sir Julian Huxley (alors président de la Société eugénique de Grande-Bretagne) en tant que cofondateur du WWF.

Dans une interview accordée en août 1988 à la Deutsche Press Agentur, le Prince Philip a proclamé son désir de revenir dans une prochaine vie sous la forme d’un virus mortel pour aider à « résoudre le problème de la surpopulation ».

Tout au long de sa vie, le prince Philip a fait preuve d’une misanthropie froide en contemplant le zoo humain et en affirmant :

« On ne peut pas garder un troupeau de moutons plus important que ce que l’on est capable de nourrir. En d’autres termes, la conservation peut impliquer l’abattage afin de maintenir un équilibre entre les nombres relatifs de chaque espèce dans un habitat particulier. Je me rends compte qu’il s’agit d’un sujet très délicat, mais il n’en reste pas moins que l’humanité fait partie du monde vivant. Chaque nouvel hectare mis en culture signifie un nouvel hectare refusé aux espèces sauvages ».

Il convient de noter que le roi Charles a poursuivi l’héritage de son père en tant que président de la World Wildlife Foundation britannique, qu’il dirige depuis plus de 30 ans.

Le pedigree nazi de la famille royale et de ses fidèles gestionnaires soulève une question : Pourquoi la poursuite de la doctrine eugénique nazie sous la forme des mouvements d’euthanasie et de croissance zéro n’est-elle pas plus largement connue ? Dans quel monde vivons-nous pour que des faits aussi surprenants ne soient pas connus de tous ?

Le véritable Empire a toujours été une oligarchie financière utilisée par un vaste réseau de structures de pouvoir pour promouvoir les intérêts de l’aristocratie européenne ; l’épicentre actuel du pouvoir est constitué par les monarchies anglo-néerlandaises.

C’est ce pouvoir qui contrôle le groupe Bilderberg et son appendice junior, le Forum économique mondial, et qui oriente la politique américaine par l’intermédiaire du Council on Foreign Relations, basé à New York (la version américaine de Chatham House).

C’est à Lord Lothian, membre éminent de Chatham House, qu’Hitler a exposé en 1937 son concept de nouvel ordre mondial anglo-allemand :

« L’Allemagne, l’Angleterre, la France, l’Italie, l’Amérique et la Scandinavie devraient parvenir à un accord par lequel ils empêcheraient leurs ressortissants d’aider à l’industrialisation de pays tels que la Chine et l’Inde. Il est suicidaire de promouvoir l’établissement d’industries manufacturières dans les pays agricoles d’Asie ».

N’importe quel technocrate prônant le programme « Build Back Better for the World » ou le « Global Green New Deal » aurait pu dire la même chose.

Aujourd’hui, l’Institut canadien des affaires internationales a été rebaptisé Conseil international du Canada (CIC). Le CIC est présidé par Ben Rowswell, spécialiste du changement de régime formé à Oxford, qui a travaillé en étroite collaboration avec la conseillère privée Chrystia Freeland pour tenter de renverser le gouvernement de Maduro en faveur de Juan Guaido, marionnette du FEM, ce qui se poursuit encore aujourd’hui.

L’un des principaux piliers du contrôle des colonies sous influence anglo-néerlandaise reste le système du Conseil privé, qui est centré sur la Grande-Bretagne, mais qui possède des branches secondaires dans certains pays du Commonwealth. C’est sous l’influence du Conseil privé que sont institués des agents de niveau inférieur, sous la forme de sous-ministres, du Conseil du Trésor, de comités restreints et d’autres fonctionnaires nommés dans la fonction publique. D’autres nœuds clés des secteurs public et privé gèrent les intérêts de la Couronne. Tous les membres du cabinet du gouvernement sont nommés conseillers privés et tous les conseillers privés prêtent serment de secret et d’allégeance à la Reine, y compris de garder le secret sur les sujets abordés lors des réunions du conseil privé.

La couronne, clé de la continuité de l’empire

Bien entendu, il serait stupide de croire que Charles (ou tout autre monarque ayant régné précédemment) est une personne à part entière, tout en ignorant l’armada d’assistants, de courtisans et de grands stratèges byzantins qui gravitent autour de la Couronne en tant qu’institution parfois surnommée « la source de tous les honneurs ». La source de tous les honneurs est un terme officiel qui désigne l’idée juridique selon laquelle toute l’autorité pour les affaires publiques et privées émane de la source unique de la Couronne et de sa lignée ininterrompue.

La continuité est essentielle pour un empire, et l’importance de maintenir des institutions qui transcendent les vies individuelles a toujours été une préoccupation majeure.

Dans un monde post-1776 qui commençait à goûter à l’autonomie, à la liberté et à la démocratie en tant que nouveau mode d’auto-organisation, la « stabilité » des institutions héréditaires était gravement menacée.

Les dimensions internationales de 1776 et la manière dont un âge de raison a été subverti

MATTHEW EHRET

4 JUILLET 2021

En ce 4 juillet, une ombre plus grande que d’habitude est projetée sur l’Amérique, qui se trouve confrontée à de sérieux problèmes historiques. Si l’existence d’une oligarchie et d’un « État profond » international ne doit pas être ignorée en tant que force politique de l’histoire — organisant des guerres, des assassinats et promouvant l’asservissement économique des peuples et des nations à travers le monde — il n’en demeure pas moins que l’oligarchie et l’« État profond » ne sont pas des forces politiques.

Lire l’article complet

Il n’est pas exagéré de dire que les 250 dernières années ont été marquées par le choc de ces deux paradigmes opposés d’organisation de la société. Alors qu’un paradigme considère comme évidente l’existence de droits inaliénables pour tous les individus, l’autre système suppose que les seuls droits inaliénables sont ceux détenus par une classe de maîtres oligarchiques qui souhaitent régner sur des sujets (alias : mangeurs inutiles) dont les niveaux de population doivent être périodiquement abattus pour faciliter la gestion.

La supposition que les droits ne peuvent être accordés ou refusés par une lignée supérieure est véritablement anathème pour tout système d’oligarchie, même s’il se dissimule derrière le costume d’une espèce de démocratie conçue pour apaiser la plèbe, mais sans lui donner, à elle ou à ses représentants, les moyens d’influencer quoi que ce soit de vraiment significatif sur leur réalité.

Source

Notes




L’effondrement qui vient : comment s’en prémunir ?

[Source : ALEXANDRE JUVING-BRUNET]

Par Alexandre Juving-Brunet

Pour rejoindre les CSP – Comités de Salut du Peuple : www.comitedesalutdupeuple.fr

BIBLIOGRAPHIE :

I. Piero San Giorgio :

« Survivre à l’Effondrement Economique »
https://idoc.pub/queue/san-giorgio-piero-survivre-a-leffondrement-economiquepdf-6ng255pry6lv

« Rues Barbares »
https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/uploads/2018/03/RUES-BARBARES.pdf

« Survivre à la Guerre Nucléaire »
https://www.piero.com/landin-page-guide-survivre-a-la-guerre-nucleaire/

« NRBC : survivre aux événements Nucléaires, Radiologiques, Biologiques et Chimiques »
https://www.cultureetracines.com/essais/3-nrbc-survivre-aux-evenements-nucleaires-radiologiques-biologiques-et-chimiques.html

II. Alexandre Juving-Brunet

SOUTIEN FINANCIER (Frais d’avocats) :

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Amitiés résistantes.




John Pilger sur la guerre à venir : « Refusez la guerre qu’on veut vous imposer »

[Source : La Gazette du Citoyen via RI]

Par John Pilger pour Counterpunch, le 2 mai 2023

En 1935, le Congrès des écrivains américains a eu lieu à New York, suivi d’un autre deux ans plus tard. Ils ont appelé « les centaines de poètes, romanciers, dramaturges, critiques, auteurs de nouvelles et journalistes » pour discuter de « l’effondrement rapide du capitalisme » et de l’annonce d’une autre guerre. Il s’agissait d’événements palpitants qui, selon un récit, ont réuni 3 500 membres du public et essuyé plus d’un millier de refus.

Arthur Miller, Myra Page, Lillian Hellman, Dashiell Hammett ont averti que le fascisme montait, souvent déguisé, et qu’il incombait aux écrivains et aux journalistes de s’exprimer. Des télégrammes de soutien de Thomas Mann, John Steinbeck, Ernest Hemingway, C Day Lewis, Upton Sinclair et Albert Einstein ont été lus.

La journaliste et romancière Martha Gellhorn a pris la défense des sans-abri et des chômeurs, et « nous tous sous l’ombre d’une grande puissance violente ».

Martha, devenue depuis une amie proche, m’a confié plus tard devant son habituel verre de Famous Grouse et de soda : « La responsabilité que je ressentais en tant que journaliste était immense. J’avais été témoin des injustices et des souffrances causées par la dépression, et je savais, nous le savions tous, ce qui allait arriver si les silences n’étaient pas brisés. »

Martha Gellhorn

Ses paroles résonnent à travers les silences d’aujourd’hui : ce sont des silences remplis d’un consensus de propagande qui contamine presque tout ce que nous lisons, voyons et entendons. Laissez-moi vous donner un exemple :

Le 7 mars, les deux plus anciens journaux d’Australie, le Sydney Morning Herald et The Age, ont publié plusieurs pages sur « la menace imminente » de la Chine. Ils ont coloré l’océan Pacifique en rouge. Les yeux des Chinois étaient martiaux, en marche et menaçants. Le Péril jaune était sur le point de s’effondrer comme sous le poids de la gravité.

Aucune raison logique n’a été donnée pour une attaque contre l’Australie par la Chine. Un « groupe d’experts » n’a présenté aucune preuve crédible : l’un d’eux est un ancien directeur de l’Australian Strategic Policy Institute, une façade du ministère de la Défense à Canberra, du Pentagone à Washington, des gouvernements britannique, japonais et taïwanais et de l’industrie de guerre de l’Occident.

« Pékin pourrait frapper d’ici trois ans », ont-ils prévenu. « Nous ne sommes pas prêts. » Des milliards de dollars doivent être dépensés pour les sous-marins nucléaires américains, mais cela, semble-t-il, ne suffit pas. « Les vacances de l’Australie loin de l’histoire sont terminées », ont-ils conclu quoi que cela puisse signifier.

Il n’y a aucune menace pour l’Australie, aucune. Le lointain pays « chanceux » n’a pas d’ennemis, encore moins la Chine, son plus grand partenaire commercial. Pourtant, le dénigrement de la Chine qui s’inspire de la longue histoire de racisme de l’Australie envers l’Asie est devenu une sorte de sport pour les « experts » autoproclamés. Qu’en pensent les sino-australiens ? Beaucoup sont confus et craintifs.

Les auteurs de cette pièce grotesque de hurlements de chien et d’obséquiosité envers le pouvoir américain sont Peter Hartcher et Matthew Knott, des « journalistes de la sécurité nationale » je pense qu’ils se nomment eux-mêmes. Je me souviens de Hartcher lors de ses escapades payées par le gouvernement israélien. L’autre, Knott, est le porte-parole des costumés de Canberra. Ni l’un ni l’autre n’ont jamais vu une zone de guerre et ses extrêmes de dégradation et de souffrance humaine.  

« Comment en est-on arrivé là ? » dirait Martha Gellhorn si elle était encore là. « Où diable sont les voix qui disent non ? Où est la camaraderie ?

Ces voix sont entendues dans le samizdat de ce site Web et d’autres. En littérature, les goûts de John Steinbeck, Carson McCullers, George Orwell sont obsolètes. Le post-modernisme est désormais aux commandes. Le libéralisme a remonté l’échelle politique. L’Australie, une social-démocratie autrefois somnolente, a promulgué un réseau de nouvelles lois protégeant le pouvoir secret et autoritaire et empêchant le droit de savoir. Les dénonciateurs sont des hors-la-loi, devant être jugés en secret. Une loi particulièrement sinistre interdit « l’ingérence étrangère » par ceux qui travaillent pour des entreprises étrangères. Qu’est-ce que cela signifie ?

La démocratie est conceptuelle maintenant ; il y a l’élite toute-puissante de la corporation fusionnée avec l’État et les exigences « identitaires ». Les amiraux américains sont payés des milliers de dollars par jour par le contribuable australien pour des « conseils ». Partout en Occident, notre imagination politique a été pacifiée par les relations publiques et distraite par les intrigues de politiciens corrompus et à loyer modique : un Johnson ou un Trump ou un Sleepy Joe (Biden) ou un Zelensky.

Aucun congrès d’écrivains en 2023 ne s’inquiète du « capitalisme en ruine » et des provocations meurtrières de « nos » dirigeants. Le plus tristement célèbre d’entre eux, Blair, un criminel prima facie selon la norme de Nuremberg, est libre et riche. Julian Assange, qui a osé prouver aux journalistes que leurs lecteurs avaient le droit de savoir, en est à sa deuxième décennie d’incarcération.

La montée du fascisme en Europe est incontestable. Ou « néonazisme » ou « nationalisme extrême », comme vous préférez. L’Ukraine en tant que ruche fasciste de l’Europe moderne a vu la réémergence du culte de Stepan Bandera, l’antisémite passionné et meurtrier de masse qui a loué la « politique juive » d’Hitler et qui a fait massacrer 1,5 million de Juifs ukrainiens. « Nous poserons vos têtes aux pieds d’Hitler », proclamait un pamphlet banderiste aux Juifs ukrainiens.

Aujourd’hui, Bandera est vénéré en héros dans l’ouest de l’Ukraine et des dizaines de statues de lui et de ses compagnons fascistes ont été payées par l’UE et les États-Unis, remplaçant celles des géants culturels russes et d’autres qui ont libéré l’Ukraine des premiers nazis.

Manifestation de nazis ukrainiens brandissant un portrait de Bandera

En 2014, les néonazis ont joué un rôle clé dans un coup d’État financé par les États-Unis contre le président élu, Viktor Ianoukovitch, accusé d’être « pro-Moscou ». Le régime du coup d’État comprenait d’éminents « nationalistes extrêmes » — des nazis en tout sauf le nom.

Au début, cela a été longuement rapporté par la BBC et les médias européens et américains. En 2019, le magazine Time présentait les « milices suprématistes blanches » actives en Ukraine. NBC News rapportait que « le problème nazi de l’Ukraine est réel ». L’immolation de syndicalistes à Odessa a été filmée et documentée.

Dirigée par le régiment d’Azov, dont l’insigne, le « Wolfsangel », a été rendu tristement célèbre par les SS allemands, l’armée ukrainienne a envahi la région orientale du Donbass russophone. Selon les Nations Unies, 14 000 personnes dans l’est ont été tuées. Sept ans plus tard, avec les conférences de paix de Minsk sabotées par l’Occident, comme Angela Merkel l’a avoué, l’Armée russe est intervenue.

Cette version des événements n’a pas été rapportée en Occident. Si on ne fait que la suggérer, on est immédiatement et abusivement accusé d’être un « apologiste de Poutine », même si l’écrivain (comme moi je l’ai fait) a ou non condamné l’invasion russe. Comprendre l’explication par Moscou que l’extrême provocation qu’une frontière armée par l’OTAN, l’Ukraine, soit la même frontière par laquelle Hitler a envahi la Russie, est un anathème.

Les journalistes qui se sont rendus dans le Donbass ont été réduits au silence, voire traqués dans leur propre pays. Le journaliste allemand Patrik Baab a perdu son emploi et une jeune journaliste indépendante allemande, Alina Lipp, a vu son compte bancaire sous séquestre.

Le problème n’est pas Trump. C’est nous.

En Grande-Bretagne, le silence de l’intelligentsia libérale est le silence de l’intimidation. Les problèmes parrainés par l’État comme l’Ukraine et Israël sont à éviter si vous souhaitez conserver un emploi sur le campus ou un poste d’enseignant. Ce qui est arrivé à Jeremy Corbyn en 2019 se répète sur les campus où les opposants à l’apartheid israélien sont accusés avec désinvolture d’être des antisémites.

Le professeur David Miller, ironiquement la principale autorité du pays en matière de propagande moderne, a été limogé par l’Université de Bristol pour avoir suggéré publiquement que les « atouts » d’Israël en Grande-Bretagne et son lobbying politique exerçaient une influence disproportionnée dans le monde entier — un fait pour lequel les preuves sont volumineuses.

L’université a embauché un QC de premier plan pour enquêter sur l’affaire de manière indépendante. Son rapport a exonéré Miller de la « question importante de la liberté d’expression universitaire » et a conclu que « les commentaires du professeur Miller ne constituaient pas un discours illégal ». Pourtant, Bristol l’a limogé. Le message est clair : quel que soit l’outrage qu’il commet, Israël bénéficie de l’immunité et ses détracteurs doivent être punis.

Il y a quelques années, Terry Eagleton, alors professeur de littérature anglaise à l’Université de Manchester, estimait que « pour la première fois en deux siècles, il n’y a pas d’éminent poète, dramaturge ou romancier britannique prêt à remettre en question les fondements du mode de vie occidental ».

Aucun Shelley n’a parlé pour les pauvres, aucun Blake pour les rêves utopiques, aucun Byron n’a maudit la corruption de la classe dirigeante, aucun Thomas Carlyle et John Ruskin n’ont révélé le désastre moral du capitalisme. William Morris, Oscar Wilde, HG Wells, George Bernard Shaw n’ont pas d’équivalent aujourd’hui. Harold Pinter était alors vivant, « le dernier à élever la voix », écrit Eagleton.

D’où vient le post-modernisme — le rejet de la politique réelle et de la dissidence authentique — ? La publication en 1970 du livre à succès de Charles Reich, The Greening of America, offre un indice. L’Amérique était alors en plein bouleversement. Nixon était à la Maison-Blanche. Une résistance civile, connue sous le nom de « mouvement », avait éclaté des marges de la société au milieu d’une guerre qui touchait presque tout le monde. En alliance avec le mouvement des droits civiques, il a présenté le défi le plus sérieux au pouvoir de Washington depuis un siècle.

Sur la couverture du livre de Reich figuraient ces mots : « Il y a une révolution qui approche. Ce ne sera pas comme les révolutions du passé. Cela viendra de l’individu. »

Le livre de Charles Reich,
The Greening of America

À l’époque, j’étais correspondant aux États-Unis et je me souviens de l’élévation du jour au lendemain au statut de gourou de Reich, un jeune universitaire de Yale. Le New Yorker avait superbement sérialisé son livre, dont le message était que « l’action politique et la vérité » des années 1960 avaient échoué et que seules « la culture et l’introspection » changeraient le monde. C’était comme si l’hippydom (la mode et le comportement hippie, ou la condition d’être hippie) réclamait les classes de consommation. Et dans un sens ça l’était.

En quelques années, le culte du « moi-isme » avait presque submergé le sens de l’action collective, de la justice sociale et de l’internationalisme de beaucoup de gens. La classe, le sexe et la race étaient séparés. Le personnel était le politique et les médias étaient le message. Gagner de l’argent, disait ce dernier.

Quant au « mouvement », son espoir et ses chants, les années de Ronald Reagan et de Bill Clinton ont mis fin à tout cela. La police était maintenant en guerre ouverte avec les Noirs. Les fameux projets de loi sur l’aide sociale de Clinton ont vu des records mondiaux du nombre de Noirs envoyés en prison.

Lorsque le 11 septembre s’est produit, la fabrication de nouvelles « menaces » sur la « frontière de l’Amérique » (comme le Projet pour un nouveau siècle américain a appelé le monde) a achevé la désorientation politique de ceux qui, 20 ans plus tôt, auraient formé une opposition véhémente.

Dans les années qui ont suivi, l’Amérique est entrée en guerre avec le monde.

Selon un rapport largement ignoré des Physicians for Social Responsibility, Physicians for Global Survival et International Physicians for the Prevention of Nuclear War, lauréat du prix Nobel, le bilan dans la « guerre contre le terrorisme » des États-Unis était « d’au moins » 1,3 million de morts en Afghanistan, Irak et Pakistan.

Ce chiffre n’inclut pas les morts des guerres menées et alimentées par les États-Unis au Yémen, en Libye, en Syrie, en Somalie et au-delà. Le vrai chiffre, selon le rapport, “pourrait bien dépasser 2 millions [ou] environ 10 fois plus que celui dont le public, les experts et les décideurs ont connaissance et [est] propagé par les médias et les principales ONG”.

« Au moins » un million de personnes ont été tuées en Irak, disent les médecins, soit 5 % de la population.

L’énormité de cette violence et de cette souffrance semble n’avoir aucune place dans la conscience occidentale. « Personne ne sait combien » est le refrain des médias. Blair et George W. Bush — et Straw et Cheney et Powell et Rumsfeld et les autres responsables — n’ont jamais été en danger de poursuites. Le maestro de la propagande de Blair, Alistair Campbell, est célébré comme une « personnalité médiatique ».

En 2003, j’ai interviewé Charles Lewis, le célèbre journaliste d’investigation, à Washington. Nous avons discuté de l’invasion de l’Irak quelques mois plus tôt. Je lui ai demandé : « Et si les médias constitutionnellement les plus libres du monde avaient sérieusement défié George W. Bush et Donald Rumsfeld et enquêté sur leurs revendications, au lieu de répandre ce qui s’est avéré être une propagande grossière ? »

Il a répondu : « Si nous, les journalistes, avions fait notre travail, il y a de très, très bonnes chances que nous ne serions pas entrés en guerre en Irak. »

J’ai posé la même question à Dan Rather, le célèbre présentateur de CBS, qui m’a donné la même réponse. David Rose de l’Observer, qui avait promu la « menace » qu’aurait représenté Saddam Hussein, et Rageh Omaar, alors correspondant de la BBC en Irak, m’ont donné la même réponse. L’admirable contrition de Rose d’avoir été « dupée » parlait pour de nombreux journalistes privés de leur courage de le dire.

Leur propos vaut la peine d’être répété. Si les journalistes avaient fait leur travail, s’ils avaient interrogé et enquêté sur la propagande au lieu de l’amplifier, un million d’hommes, de femmes et d’enfants irakiens seraient peut-être en vie aujourd’hui ; des millions d’autres n’auraient peut-être pas fui leur foyer ; la guerre sectaire entre sunnites et chiites n’aurait peut-être pas éclaté et l’État islamique (Daesh) n’aurait peut-être pas existé.

Jetez cette vérité à travers les guerres rapaces déclenchées depuis 1945 par les États-Unis et leurs « alliés » et la conclusion est à couper le souffle. Est-ce que cela a déjà été évoqué dans les écoles de journalisme ?

Aujourd’hui, la guerre des médias est une tâche clé du journalisme dit mainstream, rappelant celle décrite par un procureur de Nuremberg en 1945 : « Avant chaque agression majeure, à quelques exceptions près fondées sur l’opportunité, ils ont lancé une campagne de presse destinée à affaiblir leurs victimes et à préparer psychologiquement le peuple allemand. Dans le système de propagande, c’était la presse quotidienne et la radio qui étaient les armes les plus importantes. »

L’un des courants persistants de la vie politique américaine est un extrémisme sectaire qui se rapproche du fascisme. Bien que Trump en ait été crédité, c’est pendant les deux mandats d’Obama que la politique étrangère américaine a sérieusement flirté avec le fascisme. Cela n’a presque jamais été signalé.

« Je crois en l’exceptionnalisme américain avec chaque fibre de mon être », a déclaré Obama, qui a développé un passe-temps présidentiel préféré, les attentats à la bombe et les escadrons de la mort appelés « opérations spéciales », comme aucun autre président ne l’avait fait depuis la première guerre froide.

Selon une enquête du Council on Foreign Relations, en 2016, Obama a largué 26,171 bombes. C’est l’équivalent de 72 bombes par jour. Il a bombardé les personnes les plus pauvres et les personnes de couleur : en Afghanistan, en Libye, au Yémen, en Somalie, en Syrie, en Irak, au Pakistan.

Chaque mardi — a rapporté le New York Times —, il sélectionnait personnellement ceux qui seraient assassinés par des missiles infernaux tirés par des drones. Des mariages, des funérailles, des bergers ont été attaqués, ainsi que ceux qui tentaient de récupérer les parties du corps ornant la « cible terroriste ».

Un sénateur républicain de premier plan, Lindsey Graham, a estimé, avec approbation, que les drones d’Obama avaient tué 4 700 personnes. « Parfois, vous frappez des innocents et je déteste ça », a-t-il dit, mais nous avons éliminé des membres très importants d’Al-Qaïda.

En 2011, Obama a déclaré aux médias que le président libyen Mouammar Kadhafi prévoyait un « génocide » contre son propre peuple.

« Nous savions… », a-t-il affirmé, « que si nous attendions un jour de plus, Benghazi, une ville de la taille de Charlotte [Caroline du Nord], pourrait subir un massacre qui se serait répercuté sur toute la région et aurait souillé la conscience du monde. »

C’était un mensonge. La seule « menace » était la prochaine défaite des islamistes fanatiques par les forces gouvernementales libyennes. Avec ses projets de renaissance du panafricanisme indépendant, une banque africaine et une monnaie africaine, le tout financé par le pétrole libyen, Kadhafi a été présenté comme un ennemi du colonialisme occidental sur un continent dans lequel la Libye était le deuxième État le plus moderne.

L’objectif était de détruire la « menace » de Kadhafi et son État moderne. Soutenue par les États-Unis, la Grande-Bretagne et la France, l’OTAN a lancé 9 700 attaques aériennes contre la Libye. Un tiers visait des infrastructures et des cibles civiles, a rapporté l’ONU. Des ogives en uranium ont été utilisées ; les villes de Misurata et de Syrte ont été bombardées en tapis. La Croix-Rouge a identifié des fosses communes et l’Unicef ​​a signalé que « la plupart [des enfants tués] avaient moins de dix ans ».

Quand Hillary Clinton, la secrétaire d’État d’Obama, a appris que Kadhafi avait été capturé par les insurgés et sodomisé avec un couteau, elle a ri et a dit à la caméra : « Nous sommes venus, nous avons vu, il est mort ! »

Hillary Clinton :

« Nous sommes venus, nous avons vu, il est mort ! »

https://youtu.be/mlz3-OzcExI

Le 14 septembre 2016, la commission des affaires étrangères de la Chambre des communes à Londres a rendu compte de la conclusion d’une étude d’un an sur l’attaque de l’OTAN contre la Libye, qu’elle a décrite comme un « ensemble de mensonges » — y compris l’histoire du massacre de Benghazi.

Les bombardements de l’OTAN ont plongé la Libye dans une catastrophe humanitaire, tuant des milliers de personnes et déplaçant des centaines de milliers d’autres, transformant la Libye du pays africain au niveau de vie le plus élevé en un État en faillite déchiré par la guerre.

Sous Obama, les États-Unis ont étendu les opérations secrètes des « forces spéciales » à 138 pays, soit 70 % de la population mondiale. Le premier président afro-américain a lancé ce qui équivalait à une invasion à grande échelle de l’Afrique.

Rappelant la ruée vers l’Afrique au XIXe siècle, le Commandement américain pour l’Afrique (Africom) a depuis construit un réseau de suppliants parmi les régimes africains collaboratifs avides de pots-de-vin et d’armements américains. La doctrine « soldat à soldat » d’Africom intègre des officiers américains à tous les niveaux de commandement, du général à l’adjudant. Seuls les casques coloniaux manquent.

C’est comme si la fière histoire de libération de l’Afrique, de Patrice Lumumba à Nelson Mandela, avait été reléguée aux oubliettes par l’élite coloniale noire d’un nouveau maître blanc. La « mission historique » de cette élite, avertit le savant Frantz Fanon, est la promotion d’un « capitalisme rampant, quoique camouflé ».

L’année où l’OTAN a envahi la Libye, en 2011, Obama a annoncé ce qui est devenu connu sous le nom de « pivot vers l’Asie ». Près des deux tiers des forces navales américaines seraient transférées en Asie-Pacifique pour « faire face à la menace chinoise », selon les mots de son secrétaire à la Défense.

Il n’y avait aucune menace de la Chine ; il y avait une menace contre la Chine de la part des États-Unis ; quelque 400 bases militaires américaines formaient un arc le long du bord du cœur industriel de la Chine, qu’un responsable du Pentagone a décrit avec approbation comme un « nœud coulant ».

Dans le même temps, Obama a placé des missiles en Europe de l’Est visant la Russie. C’est le récipiendaire béatifié du prix Nobel de la paix qui a augmenté les dépenses consacrées aux ogives nucléaires à un niveau supérieur à celui de toute administration américaine depuis la guerre froide — après avoir promis, dans un discours émouvant au centre de Prague en 2009, d’« aider à débarrasser le monde des armes nucléaires ».

Obama et son administration savaient très bien que le coup d’État que sa secrétaire d’État adjointe, Victoria Nuland, avait été envoyée pour superviser contre le gouvernement ukrainien en 2014 provoquerait une réponse russe et conduirait probablement à la guerre. Et c’est ainsi.

J’écris ceci le 30 avril, jour anniversaire du dernier jour de la plus longue guerre du XXe siècle, au Vietnam, dont j’ai fait état. J’étais très jeune quand je suis arrivé à Saigon et j’ai beaucoup appris. J’ai appris à reconnaître le bourdonnement distinctif des moteurs des géants B-52, qui larguaient leur carnage du haut des nuages ​​et n’épargnaient rien ni personne. J’ai appris à ne pas me détourner devant un arbre calciné recouvert de morceaux de corps humains ; J’ai appris à valoriser la gentillesse comme jamais auparavant. J’ai appris que Joseph Heller avait raison dans son magistral Catch-22 : que la guerre ne convenait pas aux gens sains d’esprit. Et j’ai appris ce qu’était « notre » propagande.

Tout au long de cette guerre, la propagande disait qu’un Vietnam victorieux propagerait sa maladie communiste dans le reste de l’Asie, permettant au Grand Péril jaune du nord de s’abattre. Les pays tomberaient comme des « dominos ».

Le Vietnam de Hô Chi Minh a été victorieux, et rien de ce qui a été annoncé ne s’est produit. Au lieu de cela, la civilisation vietnamienne s’est épanouie, remarquablement, malgré le prix qu’elle a payé : trois millions de morts, des mutilés, des difformes, des toxicomanes, des empoisonnés, des perdus.

Si les propagandistes actuels obtiennent leur guerre avec la Chine, ce ne sera qu’une fraction de ce qui est à venir. Refusez la guerre qu’on veut vous imposer !

John Pilger est un journaliste et cinéaste australo-britannique basé à Londres. Le site Web de Pilger est : www.johnpilger.com. En 2017, la British Library a annoncé une archive John Pilger de tout son travail écrit et filmé. Le British Film Institute inclut son film de 1979, « Year Zero: the Silent Death of Cambodia », parmi les 10 documentaires les plus importants du XXe siècle.

Lien de l’article en anglais :

https://www.counterpunch.org/2023/05/02/the-coming-war-speak-up-now/




Déclin du dollar : un nouvel ordre mondial à la chinoise

[Source : Chaîne officielle TVL]

Le dollar américain, qui a dominé l’économie et les échanges commerciaux mondiaux pendant des décennies, montre des signes d’affaiblissement. L’inflation galopante aux États-Unis a des répercussions sur l’Europe et le reste du monde.

Cette situation découle d’une accumulation de mauvaises décisions de l’Oncle Sam, qui a cherché à contrôler les économies mondiales et les énergies au détriment des autres acteurs économiques mondiaux. Les alternatives monétaires, telles que le rouble russe et surtout le yuan chinois, gagnent du terrain. Ce bouleversement marque un changement d’ère où la multipolarité sous une forte impulsion chinoise remplace l’hégémonie américaine.

Dans cette émission, Philippe Béchade, président des Éconoclastes et rédacteur en chef de la chronique Agora et de la Lettre des Affranchis, décrypte les bouleversements et les métamorphoses de l’ordre mondial.

[Note de Joseph : le même marionnettiste en chef se retrouve très probablement derrière la politique chinoise ; et le Crédit social chinois n’augure rien de bon en matière de prétendu Nouvel Ordre Mondial multipolaire. Nous sommes à une époque d’inversion complète et « multipolaire » ne sert probablement qu’à masquer une influence unique en sous-main, les pôles multiples n’étant destinés qu’à exécuter les ordres de cette dernière. Et la Russie poutinienne risque de se faire prendre à revers par la Chine, à la manière de Sun Tzu. De surcroît, un NOM multipolaire reste le NOM. Enfin, la nouvelle monnaie mondiale informatisée du NOM ne pourra s’établir que par la destruction ou l’abandon du dollar. Y a-t-il lieu de se réjouir ?]




Polémique autour d’Alexandre Douguine : Iurie Rosca répond à Pierre Hillard

[Source : strategika.fr]

[Photo : Alexandre Douguine à gauche, Iurie Roşca à droite]

Ancien vice-Premier ministre de Moldavie, journaliste et éditeur, Iurie Roşca est le principal coordinateur des colloques internationaux et multipolaires de Chișinău, qu’il présente comme un anti-Davos. Il est un orthodoxe fervent et un conservateur. Militant anti-communiste, il est devenu, quelques temps après la décomposition de l’Union soviétique, un farouche opposant au nouvel ordre libéral américain.

Iurie Roșca connaît Alexandre Douguine depuis 2013. Le philosophe russe, qui venait découvrir les écrits de I. Rosca, l’a invité à Moscou pour le rencontrer personnellement. I. Rosca avait déjà lu certains des livres de Douguine, et leur point de vue sur la modernité, la tradition et l’Occident collectif s’est avéré similaire. Peu de temps après leur première rencontre, Douguine s’est rendu à Chișinău le 17 juin 2013 pour participer à deux conférences publiques et deux émissions télévisées avec Iurie Rosca. Le 14 janvier 2014, Douguine retourne à Chisinau pour la promotion de son livre le plus célèbre, « La quatrième théorie politique », traduit en roumain et édité par Iurie Roșca sous les auspices de l’Université populaire.

Texte de Iurie Rosca, en réponse à Pierre Hillard

[Par Iurie Rosca]

Je me suis lié d’amitié à Alexandre Douguine et je connais très bien sa famille. Son épouse Natalia, qui est professeure de philosophie, ainsi que sa défunte fille Daria, assassinée par des terroristes ukrainiens, ont toujours été profondément attachées à l’orthodoxie, ce sont des orthodoxes pratiquantes, actives et de grande vertu morale.

Ainsi, je suis étonné d’entendre les accusations M. Pierre Hillard, laisse entendre que Douguine est un sataniste et un occultiste parce qu’il aurait cité Aleister Crowley il y a 30 ans dans une de ses conférences publiques. Je ne sais pas si Douguine a fait référence à Aleister Crowley, considéré comme un occultiste et sataniste. Mais même s’il a fait une telle référence, c’était il y a trois décennies.

À supposer que Dougine ait fait l’éloge de cet auteur dans sa jeunesse, cela ne signifie nullement qu’il soit sur la même ligne spirituelle que ledit occultiste. Alors il est bon de ne pas oublier que nous, les humains, évoluons tout au long de notre vie. Nous apprenons à connaître la vie au fil du temps, nous apprenons beaucoup de choses qui nous étaient totalement inconnues. Parfois certains d’entre nous ont une ligne ascendante, d’autres, au contraire, s’effondrent moralement et intellectuellement. Mais dans tous les cas, nous, les hommes, ne sommes pas des êtres avec une vision statique, immuable tout au long de notre existence. Je ne sais pas si M. Pierre Hillard a lu la très vaste œuvre de Douguine, ou s’il a lu au moins quelques volumes pour faire des affirmations aussi graves. Mais je sais avec certitude qu’Alexandre, sa femme Natalia et notre défunte amie Daria, sont attachés à l’orthodoxie depuis des décennies, étant des croyants pratiquants très actifs et très profonds.

Maintenant, un autre aspect à noter pour un intellectuel occidental. Contrairement à vous, les Occidentaux, nous qui étions sous le régime communiste, sommes sortis dévastés intellectuellement et spirituellement des ruines de ce régime cauchemardesque. Il nous a fallu combler avec un effort colossal les lacunes de nos connaissances, dévorer d’innombrables livres et nous intéresser à des auteurs de toutes orientations, lire des volumes appartenant aux courants spirituels, philosophiques, idéologiques ou culturels les plus divers. Et Douguine n’a pas fait exception. J’ai personnellement traduit quatre de ses livres et plusieurs dizaines d’articles. Je le connais personnellement et j’ai assisté à plusieurs événements publics avec lui. Je l’ai vu dans sa vie privée, comment il prie discrètement, comment il souffre, comment il vit. C’est un homme totalement attaché à l’orthodoxie, et ce, même si dans certains de ses ouvrages il peut sembler éclectique, bien qu’il ne le soit pas fondamentalement.

Personnellement, je suis souvent en désaccord avec ses opinions lorsqu’il s’agit de ses articles ou interviews concernant la vie politique actuelle en Russie. Ou à propos de la Moldavie. J’ai un respect sincère pour sa grande contribution académique et journalistique à démystifier l’Occident en tant qu’expression du mal métaphysique absolu. Je lui suis reconnaissant d’avoir réussi à réveiller des milliers de personnes dans le monde contre l’hégémonie des forces occultes qui contrôlent les centres de pouvoir sataniques des mondialistes.

Il serait exagéré de dire qu’Alexandre Douguine est un prophète ou un saint. Mais il est certainement l’un des principaux intellectuels, en première ligne, dans la lutte contre les mondialistes. Il suffit de voir dans combien de langues ses livres anti-système ont été traduits.

Iurie Rosca,
Journaliste et éditeur, ancien homme politique,
Moldavie




Témoignage de François Fillon sur les ingérences étrangères en France

[Source : videos.assemblee-nationale.fr]

[L’intervention de François Fillon commence vers la 15e minute]


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La paupérisation des masses en Allemagne. Et le gouvernement s’en fout

[Source : euro-synergies.hautetfort.com]

[Photo : Ronald Rampsch | Shutterstock.com]

Source :
https://www.compact-online.de/massen-verarmung-und-desinteressierte-regierung/?mc_cid=80f173ff28&mc_eid=128c71e308

L’année dernière, les salaires réels en Allemagne se sont contractés comme jamais depuis que de telles statistiques sont tenues. Le gouvernement fédéral aurait suffisamment d’argent pour aider les gens, mais il a d’autres priorités. […]

Par Thomas Röper

Les salaires réels se sont effondrés de 4,0% l’an dernier en Allemagne par rapport à 2021, a annoncé jeudi l’Office fédéral des statistiques. Il s’agit de la plus forte baisse depuis 2008, date à laquelle cette statistique a été introduite, et c’est également la troisième baisse consécutive. Il est désormais difficile de nier qu’un processus d’appauvrissement de larges couches de la population a commencé en Allemagne.

L’inflation élevée appauvrit les gens

L’Office fédéral des statistiques écrit pour expliquer cette évolution :

« Les prix à la consommation ont augmenté de 6,9% en 2022. Comme l’indique l’Office fédéral des statistiques (Destatis), les salaires réels ont ainsi diminué de 4,0 % en moyenne par rapport à 2021, après avoir déjà connu une évolution à la baisse au cours des deux dernières années de crise ».

La raison de cet appauvrissement est donc la forte inflation. Le principal moteur de l’inflation est le prix de l’énergie, car l’énergie est nécessaire partout: dans la production de biens, dans leur stockage, dans leur transport, etc. Si les prix de l’énergie (c’est-à-dire l’électricité, le gaz, l’essence, etc.) augmentent, tous les autres prix augmentent automatiquement. C’est exactement ce à quoi nous assistons actuellement en Allemagne.

Ce lien apparaît également lorsque nous examinons l’évolution des prix de l’électricité et du taux d’inflation en Allemagne. Lorsque les prix de l’électricité ont commencé à exploser en 2021, l’inflation a augmenté de la même manière. Comme les tarifs de l’électricité en Allemagne sont généralement modifiés en fin d’année, les évolutions de 2021 ne se sont pleinement répercutées sur les prix de l’électricité qu’en 2022.

Nous pouvons donc affirmer que ce processus a commencé dès 2021 et qu’il n’est en aucun cas la conséquence de la « guerre d’agression russe », comme les politiques et les médias aiment à le dire. La crise énergétique a commencé avant. Nous devons donc nous pencher sur les raisons de la crise énergétique.

Les vraies raisons de la crise énergétique

Même si les lecteurs habituels de l’AntiSpiegel le savent depuis longtemps, je vais rappeler pour tous les nouveaux lecteurs les raisons de la crise énergétique en Europe, qui a commencé bien avant l’intervention russe en Ukraine et dont j’ai souvent parlé.

Premièrement, l’hiver 2020/2021 a été froid, d’où une consommation importante de gaz. Les gazoducs et les pétroliers ne suffisent pas à acheminer suffisamment de gaz en Europe en hiver, c’est pourquoi les stocks de gaz sont normalement remplis en été. Cela n’a pas été le cas en 2021 et alors que les réservoirs de gaz sont normalement remplis à près de 100% au début de la saison de chauffage, ils ne l’étaient qu’à peine à 75 % à l’automne 2021.

Deuxièmement, la transition énergétique a conduit à réserver une part trop importante à l’énergie éolienne dans le mix électrique. Or, comme l’été 2021 a été exceptionnellement peu venteux, l’énergie éolienne a fait défaut et du gaz, entre autres, a été utilisé pour produire de l’électricité, alors qu’il aurait dû être dirigé vers les installations de stockage.

Troisièmement, la volonté de nombreux responsables politiques européens de remplacer le gaz russe par du gaz liquéfié, principalement américain, a entraîné un manque de gaz en Europe avant même l’intervention russe en Ukraine. La raison en est que les prix du gaz en Asie étaient encore plus élevés qu’en Europe à l’été 2021 et que les pétroliers américains, dont le planning était fermement établi, se sont rendus en Asie plutôt qu’en Europe.

Le gaz, objet de spéculation

Quatrièmement, la réforme du marché du gaz de la dernière Commission européenne a libéré le négoce du gaz sur les bourses. Le gaz est ainsi devenu un objet de spéculation. Alors que Gazprom livre son gaz à l’Europe pour 230 à 300 dollars selon des contrats à long terme, c’est une bonne affaire pour les importateurs de revendre le gaz en bourse pour un multiple de cette somme et d’empocher ces bénéfices spéculatifs de plusieurs centaines de pourcents.

Le dernier point en particulier, la réforme du marché du gaz de la dernière Commission européenne, est rapidement devenu un facteur de hausse des prix du gaz, entraînant ainsi une augmentation des prix de l’électricité. L’abandon des contrats d’approvisionnement à long terme a été un facteur de hausse des prix garanti.

La crise énergétique de 2022 a été aggravée par la volonté de l’UE (et du gouvernement fédéral) de se passer à tout prix du gaz russe bon marché. Ce faisant, ils se sont fait bien plus de mal qu’ils n’en ont fait à la Russie, à laquelle ils voulaient nuire. Nord Stream 2 n’a pas été mis en service et la maintenance des turbines de Nord Stream 1 a été sanctionnée, ce qui explique pourquoi ce gazoduc n’a pas non plus fourni de gaz depuis l’été 2022. Les médias allemands ont toutefois blâmé la Russie et caché la vérité au public allemand, comme je l’ai montré dans les colonnes de mon site.

Mais cela n’a plus d’importance, car les gazoducs Nord Stream ont entre-temps été détruits. Les principaux bénéficiaires sont la Norvège, qui vend désormais son gaz à l’UE à des prix plusieurs fois supérieurs à ceux pratiqués auparavant, et les États-Unis, qui ont enfin atteint leur ancien objectif de devenir le plus grand fournisseur de gaz naturel liquéfié de l’UE.

L’appauvrissement de masse

Le fait est qu’en l’absence de gaz russe bon marché, les prix de l’énergie en Europe resteront durablement bien plus élevés qu’ils ne l’étaient avant 2021.

La hausse de l’inflation est d’origine domestique, car l’explosion des prix de l’énergie est d’origine domestique. Les deux raisons principales sont la réforme du marché du gaz par la dernière Commission européenne, puis le refus de l’énergie russe bon marché. On peut trouver ces mesures bonnes si l’on veut, mais cela ne change rien au fait que l’inflation élevée est la conséquence directe de ces deux décisions prises à Bruxelles et également soutenues et même appuyées par le gouvernement allemand.

En conséquence, nous assistons à la baisse des salaires réels à une vitesse sans précédent, comme nous l’avons déjà mentionné, mais aussi à d’autres conséquences. De plus en plus de personnes en Allemagne n’ont plus assez d’argent pour payer le chauffage, l’électricité et la nourriture et dépendent donc des banques alimentaires. En conséquence, de nombreuses banques alimentaires n’acceptent plus de nouveaux « clients ». Incroyable mais vrai : en Allemagne, il y a déjà des personnes qui ne mangent plus à leur faim (pour éviter d’utiliser le mot « famine »).

Le gouvernement a d’autres priorités

C’est particulièrement vrai pour les bénéficiaires de petites pensions. Le nombre de retraités dont la pension ne suffit pas pour vivre augmente rapidement. Actuellement, 660.000 retraités dépendent déjà de l’allocation de base, c’est-à-dire d’une augmentation de la pension par l’Etat pour atteindre le minimum vital. Il s’agit d’une augmentation de 12% par rapport à l’année précédente. En 2021, 4,9 millions de retraités avaient un revenu personnel net mensuel inférieur à 1.000 euros, ce qui représente 27,8 pour cent des bénéficiaires de pensions.

Cela signifie que la pauvreté des personnes âgées est déjà un véritable problème en Allemagne, car après déduction de tous les frais fixes, il ne reste pas grand-chose à vivre avec une pension de moins de 1.000 euros. Et cela touche plus d’un quart des retraités allemands. L’inflation galopante touche ces personnes de plein fouet, mais le gouvernement fédéral refuse d’augmenter les pensions minimales au moins à hauteur du taux d’inflation. C’est soi-disant trop cher.

Il y a pourtant de l’argent pour d’autres mesures. Pour l’armée allemande, le gouvernement fédéral a emprunté sans sourciller 100 milliards d’euros supplémentaires il y a un an. Et pour atténuer les conséquences de sa propre politique, le gouvernement fédéral a adopté le paquet d’allègement de 200 milliards, qui favorise toutefois les personnes qui gagnent bien leur vie et leur donne plus d’argent qu’aux plus pauvres, qui en auraient pourtant le plus besoin. Ceux qui gagnent plus reçoivent plus d’aides, c’est ainsi que se présente la politique « socialement équilibrée » du gouvernement fédéral. Et ce n’est pas moi qui le dis, c’est l’Institut de l’économie allemande.

La crise migratoire engloutit des masses d’argent

Mais bien que le gouvernement fédéral ait sorti 200 milliards d’euros pour soulager les personnes et les entreprises en Allemagne, les gens ressentent les conséquences de cette politique ratée dans leur porte-monnaie. Mais combien de temps le gouvernement fédéral va-t-il s’endetter de 200 milliards d’euros supplémentaires par an pour mettre en place des plans d’allègement? Et quelle sera la situation des plus pauvres en Allemagne si les paquets d’allègement sont supprimés?

La crise migratoire continue elle aussi de coûter cher. Bien que l’on nous ait promis en 2015 que les nouveaux immigrants seraient un atout pour l’économie et la société allemandes, c’est le contraire qui s’est produit. En 2023, le gouvernement allemand dépensera encore 27 milliards pour la crise des réfugiés. Ce chiffre est stable depuis des années, car en 2016 déjà, le coût de la crise des réfugiés s’élevait à 30 milliards d’euros par an. De toute évidence, la promesse selon laquelle les nouveaux immigrants seraient un atout pour l’économie et la société allemandes ne s’est toujours pas concrétisée après huit ans.

Je ne parlerai même pas des idées absurdes des Verts qui, dans cette situation, voudraient par exemple obliger les propriétaires à passer de force aux pompes à chaleur, ce qui coûterait également des sommes faramineuses et obligerait même probablement certains propriétaires à vendre leur bien immobilier.

Le Kenya comme modèle

Les gros titres des médias sur le travail du gouvernement sont dominés par la question lancinante du changement climatique prétendument causé par l’homme. Annalena Baerbock, l’Allemande géniale en tout (et surtout en politique étrangère), a récemment déclaré que le Kenya était un modèle de politique énergétique pour l’Allemagne, car le pays est presque « neutre » en termes de climat.

Personne ne lui a apparemment dit que ce n’était pas un exploit pour un pays où l’industrie est quasi inexistante et où tout le monde n’a même pas accès à l’électricité. Mais cela montre où va la prospérité de l’Allemagne, si l’on en croit les Verts.

Le gouvernement fédéral vit manifestement dans les nuages, car il semble totalement indifférent aux problèmes de sa population. Les résultats du comité de coalition de fin mars l’ont d’ailleurs confirmé de manière impressionnante, puisque les sujets qui préoccupent la majorité des Allemands n’y ont même pas été abordés.

Ce texte a été repris de anti-spiegel.ru. Le titre et les illustrations ont été ajoutés par notre rédaction.




Mauvais temps pour la Russie : elle est lâchée par la Chine, l’Inde et le Brésil à l’assemblée générale de l’ONU

[Source : russiepolitics]

Par Karine Bechet-Golovko

 « Mon Dieu, gardez-moi de mes amis.
Quant à mes ennemis, je m’en charge ! ».

Le dernier vote de l’assemblée générale de l’ONU pour une résolution portant sur le renforcement des relations entre l’ONU et le Conseil de l’Europe, qualifiant en préambule la Russie de pays agresseur en Europe, vient d’être voté non seulement par la Chine, ce grand ami qui est censé pour certains optimistes permettre à la Russie de faire tomber le monde global, mais aussi par ce grand allié dans les BRICS qu’est le Brésil. Si la globalisation est objectivement actuellement contestée, elle est très loin d’être morte. Une approche plus rationnelle s’impose.

Le 26 avril 2023, l’assemblée générale de l’ONU a adopté une résolution sur la coopération entre l’ONU le Conseil de l’Europe, qui vante le rôle de cette organisation dans la protection de l’État de droit, le maintien de paix, etc. Certainement, les dérives russophobes de l’APCE et idéologiques de la CEDH ont été parfaitement appréciées. Ce qui permet à la résolution, en préambule, d’indiquer :

« Considérant également que les difficultés sans précédent auxquelles se heurte actuellement l’Europe à la suite de l’agression de la Fédération de Russie contre l’Ukraine, et contre la Géorgie auparavant, et de la cessation de la qualité de membre de la Fédération de Russie du Conseil de l’Europe, appellent une coopération renforcée entre l’Organisation des Nations Unies et le Conseil de l’Europe, notamment pour rétablir rapidement et maintenir la paix et la sécurité fondées sur le respect de la souveraineté, de l’intégrité territoriale et de l’indépendance politique de tout État, assurer le respect du droit des droits de l’homme et du droit international humanitaire pendant les hostilités, offrir aux victimes des voies de recours et traduire en justice toutes les personnes responsables des violations du droit international ».

Autrement dit, la résolution pose comme établie l’agression par la Russie de la Géorgie, quand Saakachvilli, le Président géorgien agresse l’Ossétie du Sud en 2008 (voir notre texte ici) ; elle pose comme établie l’agression par la Russie de l’Ukraine, faisant fi de tout ce qui s’est passé avant février 2022, et cherche à établir une coopération renforcée de ces organes de gouvernance globale, afin de conduire à la défaite de la Russie et à la constitution d’une justice d’exception et sur mesure devant juger ceux, dont l’Axe atlantiste a déjà décidé de la culpabilité.

122 pays ont voté pour cette résolution, 5 ont voté contre et 18 se sont abstenus.

L’on peut ainsi noter que la Chine, l’Inde et le Brésil, qui sont soi-disant les grands alliés de la Russie dans ce combat contre le monde global atlantiste, ont sans aucun problème voté pour cette résolution. D’autres pays au « soutien » plus complexe, dont « l’indépendance » ressemble plus à une farce bien organisée, comme la Turquie, l’Arménie ou le Kazakhstan ont également voté pour. L’on notera aussi que les pays « amis » de la Russie en Afrique du Nord, comme l’Algérie ou le Maroc, ont docilement voté cette résolution, quand plusieurs pays d’Afrique noire, du Moyen-Orient, Cuba et de l’espace postsoviétique se sont abstenus. Il est intéressant de noter qu’auparavant la Chine, au moins, s’abstenait d’un tel vote. 

Les véritables soutiens de la Russie, aujourd’hui, sont la Biélorussie, la Syrie, le Nicaragua et la Corée du Nord. 

Il y a quelques jours, l’on posait la question de ce que cherchait réellement la Chine (voir notre article ici). 

La Russie a beaucoup trop mis en avant son « amitié » avec ces pays, elle s’est mise en situation de dépendance, notamment politique. Et pourquoi respecter ceux qui dépendent de vous ? Ces grands pays comme la Chine, l’Inde ou le Brésil ne remettent pas en cause la globalisation, ils en sont les piliers. La Russie présente un intérêt pour eux, tout d’abord économique. Pour présenter un intérêt politique, elle doit être forte. Diversifier les échanges commerciaux à travers différentes organisations, comme les BRICS, ne remet pas en cause la globalisation comme système de gouvernance. Tout d’abord, parce que ces organisations, comme nous le voyons, n’ont strictement aucun poids politique pouvant s’opposer aux forces globalistes. Ensuite, parce qu’elles n’ont aucun projet commun à opposer, qu’elles seraient réellement susceptibles de défendre — elles sont purement économiques. Enfin, elles ne conduisent pas au retour de la souveraineté des États, mais à une nouvelle configuration de sa dissolution. 

Si le combat que mène en première ligne la Russie aujourd’hui contre la globalisation se joue sur plusieurs terrains, elle ne doit pas oublier deux dimensions fondamentales : la guerre doit se gagner pour elle sur le champ de bataille et tout le monde voit que les choses traînent dangereusement, ce qui affaiblit également sa position à l’international — les pays suivent les vainqueurs ; la déglobalisation passe par un changement de paradigme idéologique à l’intérieur du pays, ce qui est encore très loin d’être le cas. 

Juste un exemple, mais ô combien révélateur de cela. Pour accéder au Forum juridique de Saint-Pétersbourg, où à côté du culte numérique, la question de la souveraineté est pour une fois mise en avant, un test PCR est obligatoire. Parler de la souveraineté avec un test covid, ça illustre parfaitement la situation des élites en Russie. Alors, qu’il n’est plus demandé nulle part depuis longtemps, ces « élites » n’ont manifestement pas envie d’abandonner si facilement leur rêve globaliste.




La guerre civile occidentale dans le monde multipolaire

[Source : strategika.fr]

Discours de Youssef Hindi à la conférence internationale sur la multipolarité (version française)

Sous le regard du géopoliticien, l’Occident semble ne faire qu’un. Ce n’est que la surface apparente de la réalité. Il y a bien un alignement des dirigeants européens sur la politique extérieure des États-Unis, mais l’Occident n’existe pas en tant que civilisation une.

L’intégration de l’Europe au « grand espace » (grossraum) des États-Unis est la conséquence ultime de profondes transformations qui ont eu lieu à partir du XVIe siècle : la réforme protestante, l’affaiblissement de l’Église catholique romaine, la sécularisation, la transformation de l’Angleterre calviniste en hêgemôn planétaire, et les deux guerres mondiales qui ont mis sous la tutelle de Washington l’Europe de l’Ouest.

L’anglosphère ne s’est toutefois jamais confondue avec l’Europe continentale. Les États-Unis, n’étant pas un empire au sens traditionnel, ne considèrent pas le Vieux Continent comme un prolongement de leur nation. Les pays européens ne sont pas non plus des vassaux au sens classique du terme. L’Amérique est un hêgemôn inégalitaire, contrairement à l’Empire romain qui considérait les peuples comme égaux. Les États-Unis ne se comportent pas comme un empire envers ses vassaux, dans un rapport mutuellement profitable. Ils dévorent leurs esclaves européens, comme Kronos mange ses enfants, de peur que l’un d’entre eux ne les supplante, ou, du moins, ne s’émancipe. Washington préfère sacrifier les pays d’Europe, brûler ses propres vaisseaux, plutôt que de les voir se rapprocher de la Russie, quitte à s’affaiblir lui-même.

L’Occident n’est donc pas « collectif ». Outre les différences anthropologiques et culturelles, il est traversé par une grave fracture, depuis plusieurs décennies, qui s’est mue en guerre civile. L’ultralibéralisme anglo-américain et judéo-protestant a détruit le tissu industriel des sociétés occidentales et les a fracturées géographiquement, culturellement, économiquement et sociologiquement. La bourgeoisie des grandes villes, sur lesquelles s’appuient les classes dirigeantes, a fait sécession d’avec les catégories populaires de la périphérie.

Mais la lutte dépasse de loin celle des classes. Elle met face à face la haute finance et l’économie réelle, la spéculation et la production, le fictif et le réel. C’est une guerre existentielle qui, en s’accentuant, agrège au noyau dur populaire les classes moyennes menacées de disparition.

Le capitalisme productiviste n’est plus, il a changé de nature. Il est aujourd’hui sacrificiel, il consume les sociétés et les peuples occidentaux. C’est une véritable guerre d’extermination à petit feu que mènent les tenants de ce néo-capitalisme dans un Occident gravement atteint par l’athéisme, terreau du nihilisme. Toutefois, le suicide n’est pas collectif. Les mouvements de révolte qui se multiplient sont la preuve que l’instinct de survie et de conservation des peuples occidentaux n’a pas disparu.

Ainsi, l’oligarchie et la caste dirigeante de l’Ouest mènent une double guerre : contre leurs propres peuples en révolte et contre la Russie. C’est plus qu’une guerre civile mondiale, c’est un pan-polemos. Une guerre interétatique, intraétatique, socio-économique, biologique, religieuse, existentielle. C’est une guerre contre la vie, une guerre contre la création, une guerre contre la Loi naturelle.

La guerre civile mondiale et le pan-polemos ont été répandus par les États-Unis qui ont instauré l’état d’exception permanent en Occident et violent systématiquement le droit international.

Dans ce contexte anomique, la violation de la Loi naturelle est devenue la règle. L’autorisation du mariage homosexuel, de l’inceste, du changement de sexe des adultes et des enfants, fait de l’Occident le foyer de l’antinomisme, pour parler en termes théologico-juridiques. C’est un mouvement entropique, dont l’épicentre est l’anglosphère judéoprotestante qui détruit toutes les sociétés où s’impose son hégémonie.

Les révoltes populaires en Occident, et la contre-attaque russe en Ukraine contre l’OTAN, doivent ainsi être interprétées comme des réactions néguentropiques face aux forces entropiques. Le nomos (la loi) contre l’antinomisme, l’ordre contre le chaos nihiliste.

La Russie se bat, comme les peuples occidentaux, pour son existence, pour repousser le Mal et l’expulser de son propre corps. Elle mène une guerre extérieure, par les armes, et une lutte intérieure, spirituelle. Plus la guerre extérieure s’intensifie et plus la Russie se radicalise, au sens latin ; elle tente d’extirper les virus tenaces du progressisme.

Dans cette guerre civile mondiale, dans ce pan-polemos, les peuples européens et la Russie sont des alliés objectifs face à ceux qui se sont désignés comme leur ennemi commun.

L’avènement de la multipolarité ne se réduit pas à un nouveau partage du monde et la fin de l’hégémonisme planétaire des États-Unis. La guerre Russie/OTAN en Ukraine n’est pas exclusivement matérielle, et les révoltes populaires en Occident ne sont pas circonscrites à une lutte socio-économique.

La coïncidence historique de ces différents phénomènes n’est pas fortuite. L’identification de l’ennemi auquel résistent les peuples européens, la Russie, les pays d’Afrique, la Chine, doit nous faire méditer sur la nature de ce combat global. Le projet politique totalitaire de l’ennemi, ses méthodes et son caractère nihiliste placent le pan-polemos qui nous est imposé sur le terrain eschatologique.

Les dirigeants américains, qu’ils soient croyants ou athées, considèrent les États-Unis comme une nation messianique dont la politique est toujours justifiée, au sens religieux, même si elle doit conduire le monde à l’Armageddon. Le danger, dans un futur plus ou moins proche, est la confrontation directe des puissances nucléaires sur le territoire européen, contre la volonté des peuples enfermés dans des structures supranationales étasuniennes. À ce stade, les Européens n’ont pas encore trouvé leurs champions, leurs véritables représentants capables de reprendre les rênes des États amputés de leur souveraineté politique.

L’espoir est dans la rapide délégitimation des dirigeants européens avec l’accélération de l’Histoire. Dans ce contexte, la Russie tient un rôle important. La guerre d’attrition qu’elle est en train de remporter face à l’OTAN peut à terme précipiter la chute de plusieurs gouvernements européens. Précipitant ainsi la guerre civile occidentale vers son dénouement.

Il est donc nécessaire que la Russie ne se coupe pas totalement de l’Europe et construise des ponts avec la société civile où se trouvent les véritables élites et d’où émergeront les futurs dirigeants. La multipolarité doit se bâtir avec les peuples, et par-delà les pouvoirs politiques si nécessaire.




Le ministère de la Défense de la Russie a publié la correspondance de Hunter Biden sur le financement des biolaboratoires en Ukraine

[Source : Profession Gendarme]

Par Guy Boulianne

Le 31 mars 2022, le ministère de la Défense de la fédération de Russie a publié une correspondance entre le fils du président américain Joseph Robinette Biden (c’est-à-dire Joe Biden) et des employés du département de réduction des menaces du Pentagone et ses sous-traitants de biolaboratoires en Ukraine. Le contenu des lettres montre que Hunter Biden a joué un rôle important dans la création d’opportunités financières pour le travail sur les agents pathogènes en Ukraine, malgré les accords internationaux sur la non-prolifération des armes biologiques. La menace d’une utilisation à grande échelle d’armes biologiques contre la Russie, et donc contre le monde, est bien réelle et constitue un crime de guerre en soi. Afin de bien informer mes lecteurs à la source, j’ai traduit ci-dessous le discours du lieutenant-général Igor Kirillov, directement à partir du site Web du ministère de la Défense. [1] Les lecteurs pourront comparer et authentifier ma traduction avec celle qui a été faite par le ministère russe. [Consultez le PDF]

Écusson de la Moscovie

Les médias propagandistes tentent par tout les moyens de faire croire que Vladimir Poutine est l’incarnation du mal et un dictateur impitoyable. Laissez-moi vous dire que le Mal ne se situe pas là où on pourrait le croire, mais qu’il est à nos portes … il est chez nous. Ces nouveaux dictateurs qui se lèvent à travers le monde — lorsqu’ils auront perdu la grande bataille — se rabattront et feront périr leurs propres populations avec un esprit de vengeance effroyable. Là se situe le danger réel.

Il est clair pour celles et ceux qui savent voir et entendre que nous sommes en train de vivre les temps eschatologiques. Deux forces antagonistes s’affrontent actuellement : les tenants du Nouvel Ordre Mondial « unilatéral », souhaitant asservir l’humanité sous le joug de leur dictature, contre les défenseurs d’un ordre mondial « multipolaire, juste et démocratique ». C’est ce que fait actuellement le président Vladimir Poutine au sein du format Russie-Inde-Chine (RIC), contribuant à l’établissement de la multipolarité et à la suprématie du droit international sur la scène mondiale. J’ai écrit dans la présentation de mon dernier livre intitulé “L’Arche de Gabriel : de La Mecque à l’Antarctique” :

« L’humanité vit dans un combat perpétuel entre ceux qui sont de la “race de vipères” et ceux qui sont les “fils de Dieu”. Cette race de vipères se cache sous la dénomination contemporaine de « Nouvel Ordre Mondial ». Il s’agit pour cette engeance de prendre possession et d’asservir les humains dans un système babylonien en leur injectant le venin du serpent et en leur ôtant toute parcelle divine qui était déjà en eux. Dans ce contexte, il semble que le président de la Russie, Vladimir Poutine, soit l’un des derniers remparts contre cette Cabale maléfique. C’est ce qui expliquerait que la mission de transporter l’Arche de Gabriel aux confins de l’Antarctique lui fut confiée. C’est aussi ce qui expliquerait la raison pour laquelle les forces obscures mondialistes le combattent avec autant d’ardeur et d’acharnement. »

Cela pourra surprendre certaines personnes, mais le rabbin Haïm Dynovisz [2] et M Hababou n’hésitent pas à dire dans une vidéo qui fut rapidement censurée par Youtube que les dirigeants qui sont au pouvoir ne sont pas des humains, mais qu’ils sont plutôt des reptiliens, descendants du serpent originel. (Vidéo à 35:06 min.

« Ils ont pris une forme humaine mais ce ne sont pas du tout des descendants de Adam et Eve. Le monde est partagé soit en singes devenus des hommes,— donc qui n’ont rien à voir avec Adam et Eve —, soit des démons qui sont descendus dans ce monde et qui sont généralement les grands dictateurs, les grands assassins, les grands violeurs, les grands criminels, etc. » (Vidéo à 28:28 min.)

Pouvons-nous retrouver quelques vérités dans la symbolique ancestrale ? Je vous rappelle que les armoiries de la Russie portent en leur centre l’écusson de la Moscovie qui se blasonne ainsi : « de gueules représentant Saint Georges terrassant la Dragon, sur son destrier d’argent (de la Moscovie). »


« Quand les mille ans seront accomplis, Satan sera relâché de sa prison. Et il sortira pour séduire les nations qui sont aux quatre coins de la terre, Gog et Magog, afin de les rassembler pour la guerre. » (Apocalypse 20:7-8)

Discours du lieutenant-général Igor Kirillov - 1

Le ministère de la Défense a montré la correspondance du fils de Biden sur les laboratoires biologiques en Ukraine

Le ministère russe de la Défense a organisé une autre réunion d’information sur les résultats de l’analyse des documents liés aux activités biologiques militaires américaines sur le territoire de l’Ukraine. Igor Kirillov, chef des troupes de défense contre les radiations, chimiques et biologiques des forces armées russes (RCBZ), a fait des déclarations qui transforment en fait les pays hébergeant des laboratoires biologiques américains en cibles pour les frappes préventives des forces stratégiques russes.

Lire la suite : Guy Boulianne

Copyright © Guy Boulianne

Guy Boulianne, auteur, éditeur et journaliste indépendant, membre de la General News Service Network Association (GNS Press) et de l’International Association of Press Photographers (IAPP) Il est aussi membre de la Society of Professional Journalists (SPJ). Il est le fondateur et l’éditeur en chef des Éditions Dédicaces LLC : http://www.dedicaces.ca.




Pierre Jovanovic : « Les guerres sont toujours une histoire de dettes »

[Source : Dialogue Franco-Russe]

Pierre Jovanovic, auteur du blog « La revue de presse internationale », écrivain et journaliste, livre sa version des événements d’actualité et de la crise financière.

https://www.jovanovic.com/blog.htm

00:42 Conflit en Ukraine
01:30 Les guerres sont toujours histoires de dettes
02:19 La chute de l’Ukraine déclenchera la faillite du système bancaire
02:50 Le Crédit Suisse
03:25 Les Suisses ont saisi les biens russes
04:25 La dette des USA et 2 solutions: déclencher la guerre et l’hyperinflation
05:05 L’attaque russe a été provoquée
05:48 Fuites du Pentagone
06:33 Les américains espionnent tout le monde
07:09 Washington Post
07:38 Assange aurait du être protégé
08:17 Journalisme en Allemagne
10:10 Goldman Sachs
11:00 Endettement de la France
13:20 Endettement de la Russie
14:00 Attaques financières contre la Russie
15:00 La crise bancaire est plus importante en 2023 qu’en 2008
16:00 Les taux négatifs ont détruit le système bancaire
16:30 Chypres et oligarchie russe
17:18 Système bancaire libanais
18:00 Nazisme en Croatie
19:00 Censure
20:13 TV Liberté censurée sur Youtube
20:35 Twitter files
21:48 Zelensky
22:27 Banque Centrale d’Ukraine
23:39 2008: Corruption à Kiev
24:50 Valeurs occidentales ne sont pas partagées
26:00 Conceptions différentes de la démocratie
27:10 Système financier face à la chute de l’URSSR
29:00 Les américains veulent tout
30:00 Le même plan de démantèlement de la Russie que celui-là de la Yougoslavie
30:57 CIA
32:05 OTAN n’est pas prêt à affronter la Russie
32:50 La Russie peut vivre en autarcie
33:20 Réserves russes en or
34:26 Côté spirituel du conflit en Ukraine
35:17 Russie orthodoxe
37:14 L’homme ne peut pas vivre sans spiritualité
37:32 Apparition de la Vierge
39:27 Relations Russie-France
40:02 La II Guerre Mondiale a été remportée par les russes
40:25 Fillon était prorusse
40:45 La Banque Centrale en Ukraine
42:04 La monnaie ukrainienne a perdu 40% vers 2010
42:30 Corruption en Ukraine
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La Hongrie accuse l’Europe d’avoir appauvri les Européens

[Source : lecourrier-du-soir.com]

Par Cheikh Dieng

Un autre vent de révolte souffle en Europe et plus précisément en Hongrie où le gouvernement dirigé par Viktor Orban déclare la guerre à l’Union Européenne en l’accusant d’avoir rendu les Européens plus pauvres par ses sanctions infligées à la Russie.

Rien ne marche plus au sein de l’Union Européenne. En effet, 24 heures après la victoire historique des droites italiennes dirigées par Giorgia Meloni, c’est au tour d’un autre pays d’Europe de déclarer la guerre à l’UE, l’accusant d’avoir rendu les populations européennes de plus en plus pauvres à travers ses sanctions infligées à la Russie.

Ce pays n’est autre que la Hongrie qui, depuis l’invasion militaire russe en Ukraine, n’a jamais été favorable aux sanctions infligées à Moscou. Et le bras se poursuit. Car, à en croire le média hongrois DailyNewsHungary.com, un éminent député membre du parti de Viktor Orban a tenu des propos durs envers l’Europe lors d’une interview accordée à une radio hongroise. L’homme en question n’est autre que Mate Kocsis, chef du groupe parlementaire du parti Fidesz.

Sur les sanctions infligées à la Russie, il n’a pas mâché ses mots. « Les élites de Bruxelles n’ont pas réalisé que les sanctions ont rendu la Russie plus riche et l’Europe plus pauvre », s’insurge-t-il. Le leader du groupe parlementaire du parti au pouvoir se plaint de la forte inflation que subit son pays depuis quelques mois.

Les nouvelles venant de la Hongrie sont d’autant plus dures pour l’Europe que Viktor Orban assume pleinement et ouvertement son opposition à la décision de punir la Russie. Ainsi, dans une déclaration prononcée ce lundi relayée par l’agence de presse Reuters, il a fait savoir que les sanctions contre la Russie se sont retournées contre l’Europe.

« On peut clairement dire, en se basant sur les conséquences de ces sanctions, que les peuples européens sont de plus en plus pauvres et que la Russie ne s’est pas effondrée. Cette arme s’est retournée (contre l’Europe, NDLR). Avec ces sanctions, l’Europe s’est tiré une balle dans le pied », a-t-il martelé.

Sur la question des visas attribués aux citoyens russes, la Hongrie assure qu’elle continuera de laisser les touristes et hommes d’affaires russes entrer sur son sol sans aucun problème. Une décision qui va à l’encontre de celle prise par certains pays de l’Est qui ont fermé leurs portes aux citoyens russes. Parmi eux, figure la Lettonie.




Protocoles de Toronto et Aurore Rouge — L’agenda élitiste

[Sources : Crick Nerwald, nom666 et lumieresurgaia.com]

Disciple de l’essayiste québécois René Bergeron et de l’ancien commandant de la marine canadienne William Guy Carr, Serge Monast fut également proche des défenseurs du crédit social (Parti Crédit social du Canada).

Au début des années 1990, il se consacre à la rédaction d’ouvrages sur le thème du Nouvel Ordre Mondial et de conspirations ourdies par des sociétés secrètes, en particulier par les Illuminati. Il est particulièrement inspiré par les travaux de William Guy Carr.

Il fonde l’Agence Internationale de Presse libre (AIPL) où il publie la plupart de ses enquêtes.

En 1995, il fait paraître un document intitulé les « Protocoles de Toronto », un livre fait selon le modèle des Protocoles des sages de Sion où il dévoile l’activité secrète d’un groupe maçonnique, les « 666 », rassemblant tous les vingt ans les puissants de ce monde en vue de l’établissement du Nouvel Ordre Mondial et du contrôle mental des individus.


Serge Monast
Serge Monast

Serge Monast, journaliste d’enquêtes et membre de l’Agence Internationale de Presse Libre – International Free Press Agency – est mort le 5 décembre 1996 d’une « crise cardiaque », dans les bras de son épouse (russe). Victime d’armes psychotroniques ?

Serge Monast se disait traqué par les forces policières et militaires nord-américaines pour avoir trempé dans des dossiers interdits qu’il avait décidé de publier à son corps défendent. Pour Serge, l’histoire aurait mal tournée.

[Voir aussi :
« CIA, Vaccins, Médecine militaire expérimentale et Cristaux liquides » par Serge Monast
Ce que nous vivons était décrit par le journaliste Serge Monast en 1994]

Par Serge Monast

PROTOCOLE DE TORONTO (6.6.6.)

FICTION OU RÉALITÉ ? Qui peut dire ? Quoi qu’il en soit, selon certaines informations obtenues en provenance de France, mais surtout, à la révision des événements survenus depuis les vingt-cinq dernières années, il apparaît que le scénario décrit dans ce « Document » nous permet de mieux comprendre ce qui, jusqu’à aujourd’hui, paraissait des plus incompréhensibles à plus d’un.

Nous livrons en entier ce « Document » avec, en plus, une analyse des nouvelles conditions économiques actuelles qui, en elles-mêmes, semblent plus que confirmer l’authenticité de ce dernier.

Fin juin 1967 : À Montréal, c’est l’Expo 67 ; à Ottawa, ce sont les derniers préparatifs du « Centenaire de la Confédération » ; aux États-Unis, c’est la contestation à la Guerre du Vietnam et, à travers le pays, le « Flower Power ». Nous sommes près des événements de Mai 68 en France, de l’explosion du Nationalisme au Québec, du Festival Woodstock aux États-Unis… mais en même temps, cette fin juin de 1967 marque les derniers préparatifs de la mise au point du Plan de la « Chute des Nations » par les hautes instances de la Franc-Maçonnerie anglo-saxonne à Toronto (Canada).

Cette réunion secrète, hautement « Confidentielle », est organisée par les « 6.6.6. » (c’est ainsi qu’ils se nomment eux-mêmes), c’est-à-dire ceux qui dirigent les 6 plus grandes banques mondiales, les 6 plus grands consortiums énergétiques de la planète (dont le pétrole fait partie), et les 6 plus grands consortiums de l’agroalimentaire (dont fait partie le contrôle des principales routes alimentaires du monde).

Ces 6.6.6. étant les plus hauts responsables de la finance internationale vont définir, à l’intérieur de leur réunion, une « Stratégie commune » en vue de la mainmise absolue sur le « Commerce mondial » ; sur la possession de l’Arme énergétique (porte ouverte sur le XXIe siècle) ; et sur le contrôle international de l’agroalimentaire (lequel comprend aussi, pour eux, les consortiums pharmaceutiques comprenant, à leur tour, le marché mondial des « Vitamines » et des « Vaccins »).

Leur « plan » se résume à trois orientations majeures : « L’économique, le Politique et le Social pour les années 70 et 80. S’il réussit, il doit irrémédiablement déboucher sur la prise du « Pouvoir mondial » par la mise en place du « Nouvel Ordre Mondial » ; le même dont le Président américain George Bush fera tant la promotion au début des années 90.

Titre du Document des 6.6.6. : « PANEM ET CIRCENSES » :

(Du pain et des Jeux du Cirque)

But du Projet mondialiste : Le « Génocide du Vital au Profit du Rentable Occulte ».

Moyens de Financement du Projet : Entre autres :

  • – se servir de l’Aide Humanitaire,
  • – de l’Aide Alimentaire internationale,
  • – afin de financer les « Multinationales » des 6.6.6.

LE DOCUMENT :

Toutes les périodes historiques ayant mené à la décadence des civilisations étaient toutes marquées, sans exception, par « L’Esprit d’Errance des Hommes ». Aujourd’hui, nous devons faire en sorte que cet « Esprit » se traduise par une « Société Mondiale du Loisir » sous toutes ses formes. Ce « Loisir » doit se composer du [Sexe], des [Drogues], du [Sport], des [Voyages/l’Exotisme], et des [Loisirs] en général, mais accessibles à toutes les couches de la Société. L’Homme doit arriver à croire qu’il est « Moderne », et que sa modernité est composée de sa capacité, et de sa possibilité de pouvoir jouir largement, et maintenant de tout ce qui l’entoure.

Pour parvenir à cet objectif, il est impératif de pouvoir infiltrer les Médias (Radio, Télévision, Journaux), les milieux de la « Mode » et la « Culture » (les milieux de la Nouvelle Musique) par lesquels nous influencerons, à coup sûr, toutes les couches des Sociétés occidentales. Ainsi en tenant sous la coupe des « Sens » la jeunesse (les adultes de demain), nous aurons par conséquent la voie libre pour infiltrer, et transformer en profondeur, sans être inquiétés, le Politique, le Système légal et l’Éducation ; ce qui nous permettra de modifier en profondeur le cours, l’orientation future des Sociétés visées par notre « Plan ».

Les populations, nous le savons, n’ont pas de mémoire historique. Ils répètent inlassablement les erreurs du passé sans se rendre compte que ces mêmes erreurs avaient conduit leurs pères, avant eux, aux mêmes déchéances qu’ils vivront en pire avant la fin de ce siècle. Voyez, par exemple, ce que leurs grands-pères ont vécu au début de ce siècle grâce au travail acharné de nos prédécesseurs. Après avoir connu, sans limites, la libération des mœurs, l’abolition de la morale (en d’autres mots, l’errance de l’esprit), ils expérimentèrent la « Crise économique », puis la « Guerre ». Aujourd’hui leurs petits-enfants et leurs enfants se dirigent droit vers un aboutissement semblable, pire encore, car cette fois-ci, il nous permettra enfin de mettre sur pied notre « Nouvel Ordre Mondial » sans qu’aucun d’entre eux ne soit à même de s’en rendre compte, trop préoccupés qu’ils seront tous à satisfaire exagérément leurs besoins sensuels les plus primaires.

Une « Norme » générale plus qu’importante, et qui a déjà fait ses preuves au début de ce présent siècle dans la construction, et la mise en place du [Système communiste] par les regrettés Hauts Officiers de nos loges, est la rentabilité de « l’Exception ». En principe, nous le savons, l’Exception prouve la Règle générale qui lui est contraire. Mais dans notre vocabulaire, l’Exception c’est ce qui doit être imposé à tous. Nous devons faire en sorte de faire des « Exceptions » dans différentes sphères de la Société, comme devant être de nouvelles « Règles » générales applicables à tous, un objectif premier de toutes les futures contestations sociales menées par la Jeunesse des Nations.

Ainsi l’Exception deviendra le détonateur par lequel toute la société historique s’effondrera sur elle-même dans un essoufflement et une confusion sans précédent.

Les fondements de la « Société occidentale », dans leur essence, proviennent en droite ligne, de l’héritage judéo-chrétien. C’est précisément ce même héritage qui fit de la « Famille », le « Noeud », la « Pierre angulaire » de tout l’édifice social actuel. Nos prédécesseurs qui avaient financé les écrivains révolutionnaires de la fin du XIXe siècle et du début du XXe siècle avaient compris l’importance de fractionner, puis de faire éclater ce « Noyau vital » s’ils voulaient, en Russie, parvenir à mettre en place le nouveau « Système communiste » d’alors. Et c’est précisément ce qu’ils firent en faisant minutieusement produire par les philosophes et les écrivains non conformistes de l’époque : « Un Manifeste à la gloire de l’Etat-Dieu » ; celui-ci ayant la primauté absolue sur l’individu, sur la « Famille ».

Pour aboutir avec certitude à la construction d’un Gouvernement Mondial, [Un Nouvel Ordre Mondial Communautaire] où tous les individus, sans exception, seront soumis à « l’État Mondial » de « l’Ordre Nouveau », nous devons, en premier lieu, faire disparaître la « Famille » (ce qui entraînera, du même coup, la disparition des enseignements religieux ancestraux), et en deuxième lieu, niveler tous les individus en faisant disparaître les « Classes sociales », en particulier, les « Classes moyennes ». Mais nous devons procéder de manière à ce que tous ces changements apparaissent comme étant issus de la volonté populaire ; qu’ils aient l’apparence de la « Démocratie ».

En nous servant de cas isolés, mais en les amplifiant à l’extrême avec l’aide de contestations étudiantes noyautées par nous, de journalistes favorables à notre cause et de politiciens achetés, nous parviendrons à faire mettre en place de nouveaux Organismes ayant toutes les apparences de la « Modernité », tel un « Bureau de la Protection de l’Enfance » protégé par une « Charte des Droits et Libertés ».

Pour la réussite de notre “Plan mondial : [Le Plan Rouge]”, il nous faut faire implanter dans toutes les Sociétés occidentales des années 70’, des « Bureaux pour la Protection de l’Enfance » dont les fonctionnaires (de jeunes intellectuels sans expérience, fraîchement sortis d’Universités où sont mis en évidence nos principes mondialistes), feront respecter à la lettre, sans discernement, la « Charte des Droits de l’Enfant ». Qui osera s’opposer à cela sans en même temps être identifié aux barbaries du Moyen Âge ?

Cette « Charte » laborieusement mise au point dans nos « Loges » nous permettra enfin de réduire à néant toute autorité parentale en faisant éclater la famille en individus farouchement opposés les uns aux autres pour la protection de leurs intérêts personnels. Elle encouragera les enfants à dénoncer des parents trop autoritaires parce que trop traditionnels, trop religieux. Elle contribuera ainsi à soumettre les parents à une « Psychose collective de la peur » ; ce qui provoquera inéluctablement, d’une manière générale dans la société, un relâchement de l’autorité parentale. Ainsi nous aurons réussi, dans un premier temps, à produire une société semblable à celle de la Russie des années 50’ où les enfants dénonçaient à l’État leurs parents, et cela sans que personne ne s’en aperçoive.

En transférant ainsi à l’État le « Rôle parental », il nous sera plus facile, par la suite, d’accaparer, une par une, toutes les responsabilités qui avaient été, jusqu’à date, du ressort exclusif des parents. C’est ainsi que nous pourrons faire considérer par tous comme étant un abus contre l’enfant, l’enseignement religieux traditionnel d’origine judéo-chrétienne.

Dans un même temps, mais à un autre niveau, nous ferons inscrire dans les plus hautes Lois des Nations, que toutes les Religions, les Cultes et les Pratiques religieuses de tous genres, y compris la « Sorcellerie et la Magie » doivent toutes être respectées au même titre les unes que les autres.

Ce sera par la suite d’une aisance déconcertante que de transférer ce rôle de l’État par rapport à l’enfant aux plus hautes instances internationales, telles les Nations Unies.

Comprenons bien ceci : “Notre but n’est pas de protéger les enfants ou qui que ce soit d’autre, mais bien de provoquer l’éclatement, puis la chute des Nations qui sont un obstacle majeur à la mise en place de notre « Nouvel Ordre Mondial ». C’est la raison pour laquelle les « Bureaux de Protection de l’Enfance » doivent être investis d’une autorité légale absolue. Ils doivent être en mesure, comme bon leur semblera, mais toujours sous le prétexte de la protection de l’enfant, de pouvoir retirer ces derniers de leurs milieux familiaux originels, et les placer dans des milieux familiaux étrangers ou des Centres gouvernementaux déjà acquis à nos principes mondialistes et a-religieux. Par conséquent, sera ainsi achevée la brisure définitive de la « Cellule familiale occidentale ». Car sans la protection et la surveillance de leurs parents originaux, ces enfants pourront ainsi être définitivement handicapés dans leur développement psychologique et moral, et représenter, par voie de conséquence naturelle, des proies facilement adaptables à nos visées mondialistes.

Pour la réussite assurée d’une telle entreprise, il est primordial que les fonctionnaires travaillant dans ces « Bureaux » au service de l’État, soient jeunes, sans expérience passée, imbus de théories que nous savons vides et sans efficacité, et surtout, soient obsédés par l’esprit missionnaire de grands protecteurs de l’enfance menacée. Car pour eux, tous les parents doivent représenter des criminels en puissance, des dangers potentiels au bien-être de l’enfant ici considéré comme étant un « Dieu ».

Un « Bureau de la Protection de l’Enfance » et une « Charte des Droits de l’Enfant » n’ont aucune raison d’être sans enfants menacés. De plus, les exceptions et les exemples historiques utilisés pour leur mise en place finiraient, tôt ou tard, par disparaître s’ils n’étaient pas constamment alimentés par de nouveaux cas se produisant sur une base continue. En ce sens, nous devons infiltrer le « Système d’éducation » des Nations pour y faire disparaître, sous le couvercle de la « Modernité » et de « l’Évolution », l’enseignement de la Religion, de l’Histoire, de la Bienséance tout en diluant, en même temps, sous une avalanche d’expérimentations nouvelles dans le milieu de l’Éducation, celui de la langue et des mathématiques. De cette manière, en enlevant aux jeunes générations, toute base et toute frontière morales, toute connaissance du passé (donc toute fierté nationale), donc tout respect d’autrui, tout pouvoir par la connaissance du langage et des sciences (donc sur la réalité), nous contribuerons à fabriquer une jeunesse largement disposée à toutes les formes de délinquance. Dans ce nouvel univers morcelé par la peur des parents, et leur abandon de toute responsabilité face à leurs enfants, nous aurons la voie libre pour former, à notre manière et selon nos objectifs premiers, une jeunesse où l’arrogance, le mépris, l’humiliation d’autrui seront considérés comme étant les nouvelles bases de « l’Affirmation de Soi » et de la « Liberté ». Mais nous savons, à même l’expérience du passé, qu’une jeunesse semblable est d’ores et déjà condamnée à son autodestruction, car celle-ci est foncièrement « Individualiste », donc « Anarchiste » par définition. En ce sens, elle ne peut aucunement représenter une base solide pour la continuité de quelque société que ce soit, et encore moins une valeur sûre pour la prise en charge de ses vieillards.

Dans la même foulée, il est aussi impératif de faire créer une « Charte des Droits et Libertés individuelles », et des « Bureaux de Protection du Citoyen » en faisant miroiter aux masses, que ces innovations font partie intégrante de la « Modernité » des « Sociétés Nouvelles » du XXe siècle. De la même manière, et en même temps, mais à un autre niveau, faire voter de nouvelles Lois pour le « Respect et la Liberté individuelles ». Comme dans le cas de la « Famille », mais sur le plan de la « Société », ces Lois entreront en conflit avec les Droits de la Collectivité, menant ainsi les sociétés visées, droit à leur autodestruction. Car ici, l’inversion est totale : “Ce n’est plus la société (le droit de la majorité) qui doit être protégée contre des individus pouvant la menacer, mais bien plutôt (le Droit de l’Individu) qui se doit d’être protégé contre les menaces possibles de la majorité”. Voilà le but que nous nous sommes fixé.

Pour achever l’éclatement de la famille, du système d’éducation, donc de la Société en général, il est primordial d’encourager la « Liberté sexuelle » à tous les échelons de la Société occidentale. Il faut réduire l’individu, donc les masses, à l’obsession de satisfaire leurs instincts primaires par tous les moyens possibles. Nous savons que cette étape représente le point culminant par lequel toute Société finira par s’effondrer sur elle-même. N’en a-t-il pas été ainsi de l’Empire romain à son apogée, et de toutes civilisations semblables à travers l’histoire ?

Par des hommes de Science et des laboratoires financés par nos Loges, nous avons réussi à faire mettre au point un procédé chimique qui révolutionnera toutes les Sociétés occidentales, et reléguera aux oubliettes pour toujours, les principes moraux et religieux judéo-chrétiens. Ce procédé, sous forme de pilule, ouvrira la voie toute grande à la « Liberté sexuelle » sans conséquences, et poussera les « Femmes » des Nations à vouloir briser avec ce qui sera alors perçu comme étant le joug du passé (l’esclavage des femmes soumises à l’homme et à la famille traditionnelle judéo-chrétienne). Jadis « Centre et pivot de la cellule familiale », la femme moderne, maintenant en tant qu’individu indépendant, voudra briser avec son rôle traditionnel, se détacher de la famille, et mener sa vie selon ses aspirations personnelles. Rien de plus naturel, nous le savons, mais là où nous interviendrons fortement, ce sera d’infiltrer tous les nouveaux « Mouvements de contestation féminins » en poussant leur logique jusqu’à ses extrêmes limites de conséquence. Et ces limites se trouvent déjà inscrites dans l’éclatement définitif de la famille traditionnelle et de la Société Judéo-Chrétienne.

Cette « Libération Sexuelle » sera le moyen ultime par lequel il nous sera possible de faire disparaître de la « Conscience populaire » toute référence au « Bien et au Mal ». L’effondrement de cette barrière religieuse et morale nous permettra d’achever le processus de la fausse « Libération de l’Homme de son Passé », mais qui, en réalité, est une forme d’esclavage qui sera profitable à nos « Plans Mondialistes ».

Cette porte ouverte pour l’encouragement à la « Liberté sexuelle », au « Divorce », à « l’Avortement » sur demande, à la reconnaissance légale des diverses formes d’homosexualité nous aidera à modifier en profondeur les bases historiques du « Droit légal » des Sociétés. Elle sera un atout majeur pour pousser l’ensemble des individus à un relâchement général des mœurs ; pour diviser les individus les uns par rapport aux autres, selon leur instinct et leurs intérêts propres ; pour détruire l’avenir de la jeunesse en la poussant aux expériences néfastes de la sexualité hâtive et de l’avortement ; et pour briser moralement les générations futures en les poussant à l’alcoolisme, aux drogues diverses (dont nos Officiers supérieurs des Loges internationales se chargeront d’en prendre le contrôle au niveau mondial), et au suicide (celui-ci considéré par une jeunesse désabusée et abandonnée à elle-même, comme étant une fin chevaleresque).

Décevons la jeunesse des Nations en lui montant ses parents comme étant irresponsables, irréligieux, immoraux ; ne cherchant, en définitive, que le plaisir, l’évasion et la satisfaction effrénée de leurs instincts au prix du mensonge, de l’hypocrisie et de la trahison. Faisons du divorce et de l’avortement une nouvelle coutume sociale acceptée par tous. Poussons-la ainsi à la criminalité sous toutes ses formes, et à se réfugier en groupes distincts, hors d’atteinte du milieu familial qu’elle percevra, inévitablement, comme étant une menace pour sa propre survie. Le tissu social étant ainsi bouleversé à jamais, il nous sera dès lors possible d’agir sur le Politique et l’Économique des Nations afin de les soumettre à notre merci ; pour en venir à accepter de force, nos Plans d’un Nouvel Ordre Mondial. Car, il faut bien se l’avouer, les Nations, dépourvues qu’elles seront alors de pouvoir compter sur une jeunesse forte, sur une Société où les individus, regroupés autour d’un idéal commun, renforcé par des remparts moraux indéfectibles, auraient pu lui apporter son soutien historique, ne pourront qu’abdiquer à notre volonté mondiale. Ainsi pourrons-nous alors inaugurer ce qui fut tant annoncé par nos créations passées : « Le système communiste qui prophétisait une révolution mondiale mise en branle par tous les rejetés de la terre », et le « Nazisme par lequel nous avions annoncé un Nouvel Ordre Mondial pour 1000 ans ». Voilà notre but ultime ; le travail récompensé de tous les valeureux morts au labeur pour son accomplissement depuis des siècles. Disons-le haut et fort : « Tous les Frères des Loges passées, morts dans l’anonymat pour la réalisation de cet Idéal qu’il nous est maintenant possible de toucher du bout des doigts ».

Il est bien reconnu par tous que l’Homme, une fois après avoir assuré ses besoins primaires (nourriture, habillement et gîte), est beaucoup plus enclin à être moins vigilant. Permettons-lui d’endormir sa conscience tout en orientant à notre guise son esprit en lui créant, de pure pièce, des conditions économiques favorables. Donc, pendant cette période des années 70 où nos Agents s’infiltreront partout dans les différentes sphères de la Société pour faire accepter nos nouvelles normes dans l’Éducation, le Droit légal, le Social et le Politique, nous veillerons à répandre autour de lui un climat économique de confiance. Du Travail pour tous, l’ouverture du Crédit pour tous, des Loisirs pour tous seront nos tandems pour la création illusoire d’une nouvelle classe sociale : « la Classe moyenne ». Car une fois nos objectifs atteints, cette « Classe » du milieu, située entre les pauvres séculaires, et nous les riches, nous la ferons disparaître en lui coupant définitivement tout moyen de survie.

En ce sens, nous ferons des États-nations, les nouveaux « Parents » des individus. À travers ce climat de confiance où nos « Agents internationaux » auront fait le nécessaire pour écarter tout spectre de guerre mondiale, nous encouragerons la « Centralisation » à outrance pour l’État. De cette manière, les individus pourront acquérir l’impression d’une liberté totale à explorer pendant que le fardeau légendaire des responsabilités personnelles sera transféré à l’État. C’est ainsi qu’il nous sera possible de faire augmenter d’une manière vertigineuse le fardeau de l’État en multipliant sans limites aucune la masse des fonctionnaires-intellectuels. Assurés pour des années à l’avance d’une sécurité matérielle, ceux-ci seront par conséquent, de parfaits exécutants du « Pouvoir gouvernemental » ; en d’autres mots, de notre « Pouvoir ».

Créer ainsi une masse impressionnante de fonctionnaires qui, à elle seule, formera (un Gouvernement dans le gouvernement), quel que soit le parti politique qui sera alors au pouvoir. Cette machine anonyme pourra nous servir un jour de levier, lorsque le moment sera venu, pour accélérer l’effondrement économique des États-nations ; car ceux-ci ne pourront pas indéfiniment supporter une telle masse salariale sans devoir s’endetter au-delà de leurs moyens. D’un autre côté, cette même machine qui donnera une image froide et insensible de l’appareil gouvernemental ; cette machine complexe et combien inutile dans beaucoup de ses fonctions nous servira de paravent et de protection contre les populations. Car qui osera s’aventurer à travers les dédales d’un tel labyrinthe en vue de faire valoir ses doléances personnelles ?

Toujours pendant cette période d’étourdissement général, nous en profiterons aussi pour acheter ou éliminer, selon les nécessités du moment, tous les dirigeants d’entreprises, les responsables des grands Organismes d’État, les Centres de Recherche scientifique dont l’action et l’efficacité risqueraient de donner trop de pouvoir aux États-nations. Il ne faut absolument pas que l’État devienne une force indépendante en elle-même qui risquerait de nous échapper, et de mettre en danger nos « Plans » ancestraux.

Nous veillerons aussi à avoir une mainmise absolue sur toutes les structures supranationales des Nations. Ces Organismes internationaux doivent être placés sous notre juridiction absolue.

Dans le même sens, et pour garantir la rentabilité de notre influence auprès des populations, nous devrons contrôler tous les Médias d’Information. Nos Banques verront donc à ne financer que ceux qui nous sont favorables tandis qu’elles superviseront la fermeture des plus récalcitrants. Cela devrait en principe passer presque inaperçu dans les populations, absorbées qu’elles seront par leur besoin de faire plus d’argent, et de se divertir.

Nous devrons nous occuper à finaliser, dès maintenant, la phase de dérégionalisation des régions rurales amorcée au début de la « Crise économique » de 1929. Surpeupler les villes était notre tandem de la « Révolution industrielle ». Les propriétaires ruraux, par leur indépendance économique, leur capacité à produire la base de l’alimentation des États, sont une menace pour nous, et nos Plans futurs. Entassés dans les villes, ils seront plus dépendants de nos industries pour survivre. Nous ne pouvons nous permettre l’existence de groupes indépendants de notre « Pouvoir ». Donc, éliminons les propriétaires terriens en faisant d’eux des esclaves obéissants des Industries étant sous notre contrôle. Quant aux autres, permettons-leur de s’organiser en Coopératives agricoles que nos Agents infiltreront pour mieux les orienter selon nos priorités futures.

À travers l’État, attachons-nous à bien mettre en évidence le « Respect » obligatoire de la diversité des « Cultures », des « Peuples », des « Religions », des « Ethnies » qui sont autant de moyens, pour nous, pour faire passer la « Liberté individuelle » avant la notion « d’Unité nationale » ; ce qui nous permettra de mieux diviser les populations des États-nations, et ainsi les affaiblir dans leur autorité, et dans leur capacité de manœuvrer. Poussé à ces extrêmes limites, mais sur le plan international, ce concept, dans le futur, poussera les ethnies des différentes Nations à se regrouper pour revendiquer, individuellement, chacune leur propre part du « Pouvoir » ; ce qui achèvera de ruiner les Nations, et les fera éclater dans des guerres interminables.

Lorsque les États-nations seront ainsi affaiblis par autant de luttes intestines, toutes fondées sur la reconnaissance des « Droits des Minorités » à leur Indépendance ; que les nationalistes divisés en différentes factions culturelles et religieuses s’opposeront aveuglément dans des luttes sans issue ; que la jeunesse aura totalement perdu contact avec ses racines ; alors nous pourrons nous servir des Nations Unies pour commencer à imposer notre Nouvel Ordre Mondial.

D’ailleurs, à ce stade-là, les « Idéaux humanitaires, sociaux et historiques » des États-nations auront depuis longtemps éclaté sous la pression des divisions intérieures.

Fin du Document des 6.6.6. daté de fin juin 1967.

Dix-huit ans plus tard, soit (6.6.6.) dans le temps, se tint une autre Réunion d’importance au Canada. Le Groupe des 6.6.6. se réunit encore une fois à Toronto, à la fin de juin 1985, mais cette fois-ci afin de finaliser les dernières étapes devant déboucher, et sur la chute des États-nations, et sur la prise du Pouvoir international par les Nations Unies.

DOCUMENT : « L’AURORE ROUGE »

Titre du document des 6.6.6. : L’AURORE ROUGE.

But du Projet mondialiste : ÉTABLISSEMENT DE L’OCCULTE MONDIAL

Moyens de Financement du Projet : Contrôle du F.M.I., du G.A.T.T., de la Commission de Bruxelles, de l’OTAN, de l’O.N.U. et d’autres Organismes internationaux.

Les dernières dix-huit années furent très profitables pour l’avancement de nos projets mondiaux. Je peux vous dire, Frères, que nous touchons maintenant presque au but. La chute des États-nations n’est plus qu’une question de temps, assez court, dois-je vous avouer en toute confiance.

Grâce à nos Agents d’infiltration et à nos moyens financiers colossaux, des progrès sans précédent ont maintenant été accomplis dans tous les domaines de la Science et de la Technologie dont nous contrôlons financièrement les plus grandes corporations. Depuis les réunions secrètes avec M. de Rotchild dans les années 56, et qui avaient pour but de mettre au point le développement, et l’implantation mondiale des « Ordinateurs », il nous est maintenant possible d’entrevoir la mise en place d’un genre « d’Autoroute internationale » où toutes ces machines seraient reliées entre elles. Car, comme vous le savez déjà, le contrôle direct et individuel des populations de la planète serait à tout le moins totalement impossible sans l’usage des Ordinateurs, et leur rattachement électronique les uns par rapport aux autres en un vaste « Réseau Mondial ». Ces machines d’ailleurs ont l’avantage de pouvoir remplacer des millions d’individus. De plus, elles ne possèdent ni conscience, ni morale aucune ; ce qui est indispensable pour la réussite d’un projet comme le nôtre. Surtout, ces machines accomplissent, sans discuter, tout ce qui leur est dicté. Elles sont des esclaves parfaits dont ont tant rêvé nos prédécesseurs, mais sans qu’ils aient été à même de se douter qu’un jour, il nous serait possible d’accomplir un tel prodige. Ces machines sans patrie, sans couleur, sans religion, sans appartenance politique, sont l’ultime accomplissement et outil de notre Nouvel Ordre Mondial. Elles en sont la « Pierre angulaire » !

L’organisation de ces machines en un vaste « Réseau mondial » dont nous contrôlerons les leviers supérieurs nous servira à immobiliser les populations. Comment ?

Comme vous le savez, la structure de base de notre Nouvel Ordre Mondial est composée, dans son essence, d’une multitude de « Réseaux » divers couvrant chacun toutes les sphères de l’activité humaine sur toute l’étendue de la planète. Jusqu’à ce jour, tous ces « Réseaux » étaient reliés entre eux par une base idéologique commune : celle de l’Homme comme étant le « Centre » et « l’Ultime Accomplissement » de l’Univers. Ainsi, grâce à tous ces « Réseaux » unis par le lien de la « Nouvelle Religion de l’Homme pour l’Homme », nous avons pu facilement infiltrer tous les secteurs humains dans tous les pays occidentaux, et en modifier la base « Judéo-Chrétienne ». Le résultat est qu’aujourd’hui, cet Homme, qu’il fasse partie du Politique, de l’économique, du Social, de l’Éducation, du Scientifique ou du Religieux, a déjà, depuis notre dernière Réunion de fin juin 67, abandonné son héritage passé pour le remplacer par notre idéal d’une Religion mondiale basée uniquement sur l’Homme. Coupé ainsi qu’il est dorénavant de ses racines historiques, cet Homme n’attend plus, en définitive, que lui soit proposée une nouvelle idéologie. Celle-ci, bien entendu, est la nôtre ; celle du « Village Communautaire Global » dont il sera le « Centre ». Et c’est précisément ce que nous lui apporterons en l’encourageant à faire partie, « Corps et Âme », de ce « Réseau Électronique Mondial » où les frontières des États-nations auront été à tout jamais abolies, anéanties jusqu’à leurs racines les plus profondes.

Pendant que cet homme égaré sera absorbé par son enthousiasme aveugle à faire partie de sa nouvelle « Communauté mondiale » en faisant partie de ce vaste « Réseau d’Ordinateurs », pour notre compte, nous verrons, à partir des leviers supérieurs qui lui seront cachés, à le ficher, à l’identifier, à le comptabiliser, et à le rentabiliser selon nos propres objectifs. Car à l’intérieur de cette « Nouvelle Société Globale », aucun individu ayant un potentiel de « Rentabilité » pour nous, ne pourra nous échapper. L’apport constant de la « Technologie électronique » devra nous assurer de tous les moyens pour ficher, identifier, et contrôler tous les individus des populations de l’Occident. Quant à ceux qui ne représenteront aucune « Rentabilité exploitable » par nous, nous verrons à ce qu’ils s’éliminent d’eux-mêmes à travers toutes les guerres intestines locales que nous aurons pris soin de faire éclater ici et là en nous ayant servi, et de la « Chute de l’Économie » des États-nations, et des « Oppositions et des Revendications » des divers groupes composant ces mêmes États.

Voici donc la manière détaillée par laquelle nous procéderons d’ici 1998 pour paver la route à la naissance de notre « Gouvernement mondial ».

1 — Décupler la « Société des Loisirs » qui nous a été si profitable à date. En nous servant de l’invention du « Vidéo » que nous avons financé, et des jeux qui lui sont rattachés, finissons de pervertir la morale de la jeunesse. Offrons-lui la possibilité de satisfaire maintenant tous ses instincts. Un être possédé par ses sens, et esclave de ceux-ci, nous le savons, n’a ni idéal ni force intérieure pour défendre quoi que ce soit. Il est un « Individualiste » par nature, et représente un candidat parfait que nous pouvons modeler aisément selon nos désirs et nos priorités. D’ailleurs, rappelez-vous avec quelle facilité nos prédécesseurs ont pu orienter toute la jeunesse allemande au début du siècle en se servant du désabusement de cette dernière !

2 — Encourager la « Contestation étudiante » pour toutes les causes rattachées à « l’Écologie ». La protection obligatoire de cette dernière sera un atout majeur le jour où nous aurons poussé les États-nations à échanger leur « Dette intérieure » contre la perte de 33 % de tous leurs territoires demeurés à l’état sauvage.

3 — Comblons le vide intérieur de cette jeunesse en l’initiant, dès son tout jeune âge, à l’univers des Ordinateurs. Utilisons, pour cela, son système d’éducation. Un esclave au service d’un autre esclave que nous contrôlons.

4 — Sur un autre plan, établissons le « Libre-Échange international » comme étant une priorité absolue pour la survie économique des États-nations. Cette nouvelle conception économique nous aidera à accélérer le déclin des « Nationalistes » de toutes les Nations ; à les isoler en factions diverses, et au moment voulu, à les opposer farouchement les uns aux autres dans des guerres intestines qui achèveront de ruiner ces Nations.

5 — Pour nous assurer à tout prix de la réussite d’une telle entreprise, faisons en sorte que nos Agents déjà infiltrés dans les ministères des Affaires intergouvernementales et de l’Immigration des États-nations fassent modifier en profondeur les Lois de ces ministères. Ces modifications viseront essentiellement à ouvrir les portes des pays occidentaux à une immigration de plus en plus massive à l’intérieur de leurs frontières (immigrations que nous aurons d’ailleurs provoquées en ayant pris soin de faire éclater, ici et là, de nouveaux conflits locaux). Par des campagnes de Presse bien orchestrées dans l’opinion publique des États-nations ciblés, nous provoquerons chez celles-ci un afflux important de réfugiés qui aura pour effet de déstabiliser leur économie intérieure, et de faire augmenter les tensions raciales à l’intérieur de leur territoire. Nous verrons à faire en sorte que des groupes d’extrémistes étrangers fassent partie de ces afflux d’immigrants ; ce qui facilitera la déstabilisation politique, économique et sociale des Nations visées.

6 — Ce « Libre-Echange » qui, en réalité, n’en est pas un car il est déjà contrôlé par nous tout au sommet de la hiérarchie économique, noyautons-le en « Trois Commissions latérales » : [celle de l’Asie, celle de l’Amérique, celle de l’Europe]. Il nous apportera la discorde à l’intérieur des États-nations par la hausse du chômage relié aux restructurations de nos Multinationales.

7 — Transférons lentement, mais sûrement, nos multinationales dans de nouveaux pays acquis à l’idée de « l’Économie de Marché », tels les pays de l’Est de l’Europe, en Russie et en Chine par exemple. Nous nous fichons bien, pour l’instant, si leur population représente ou non un vaste bassin de nouveaux consommateurs. Ce qui nous intéresse, c’est d’avoir accès, en premier lieu, à une « Main-d’œuvre-Esclave » (à bon marché et non syndiquée) que nous offrent ces pays et ceux du Tiers-monde. D’ailleurs, leurs gouvernements ne sont-ils pas mis en place par nous ? Ne font-ils pas appel à l’aide étrangère, et aux prêts de notre « Fond Monétaire International » et de notre « Banque Mondiale » ? Ces transferts offrent plusieurs avantages pour nous. Ils contribuent à entretenir ces nouvelles populations dans l’illusion d’une « Libération économique », d’une « Liberté politique » alors qu’en réalité, nous les dominerons par l’appétit du gain et un endettement dont ils ne pourront jamais s’acquitter. Quant aux populations occidentales, elles seront entretenues dans le rêve du [Bien-Être économique], car les produits importés de ces pays ne subiront aucune hausse de prix. Par contre, sans qu’elles s’en aperçoivent au début, de plus en plus d’industries seront obligées de fermer leurs portes à cause des transferts que nous aurons effectués hors des pays occidentaux. Ces fermetures augmenteront le chômage, et apporteront des pertes importantes de revenus pour les États-nations.

8 — Ainsi nous mettrons sur pied une « Économie globale » à l’échelle mondiale qui échappera totalement au contrôle des États-nations. Cette nouvelle économie sera au-dessus de tout ; aucune pression politique ou syndicale ne pourra avoir de pouvoir sur elle. Elle dictera ses propres « Politiques mondiales », et obligera à une réorganisation politique, mais selon nos priorités à l’échelle mondiale.

9 — Par cette « Économie indépendante » n’ayant de Lois que nos Lois, nous établirons une « Culture de Masse mondiale ». Par le contrôle international de la Télévision, des Médias, nous instituerons une « Nouvelle Culture », mais nivelée, uniforme pour tous, sans qu’aucune « Création » future ne nous échappe. Les artistes futurs seront à notre image ou bien ne pourront survivre. Fini donc ce temps où des « Créations culturelles indépendantes » mettaient à tout moment en péril nos projets mondialistes comme cela fut si souvent le cas dans le passé.

10 — Par cette même économie, il nous sera alors possible de nous servir des forces militaires des États-nations (telles celles des États-Unis) dans des buts humanitaires. En réalité, ces « Forces » nous serviront à soumettre des pays récalcitrants à notre volonté. Ainsi les pays du Tiers-Monde et d’autres semblables à eux ne pourront pas être en mesure d’échapper à notre volonté de nous servir de leur population comme main-d’œuvre-esclave.

11 — Pour contrôler le marché mondial, nous devrons détourner la productivité de son but premier (libérer l’homme de la dureté du travail). Nous l’orienterons en fonction de la retourner contre l’homme en asservissant ce dernier à notre système économique où il n’aura que le choix de devenir notre esclave, et même un futur criminel.

12 — Tous ces transferts à l’étranger de nos Multinationales, et la réorganisation mondiale de l’économie auront pour but, entre autres, de faire grimper le chômage dans les pays occidentaux. Cette situation sera d’autant plus réalisable parce qu’au départ, nous aurons privilégié l’importation massive des produits de base à l’intérieur des États-nations et, du même coup, nous aurons surchargé ces États par l’emploi exagéré de leur population à la production de services qu’ils ne pourront plus payer. Ces conditions extrêmes multiplieront par millions les masses d’assistés sociaux de tous genres, d’illettrés, de sans-abri.

13 — Par des pertes de millions d’emplois dans le secteur primaire ; à même les évasions déguisées de capitaux étrangers hors des États-nations, il nous sera ainsi possible de mettre en danger de mort l’harmonie sociale par le spectre de la guerre civile.

14 — Ces manipulations internationales des gouvernements et des populations des États-nations nous fourniront le prétexte d’utiliser notre F.M.I. pour pousser les gouvernements occidentaux à mettre en place des « Budgets d’Austérité » sous le couvercle de la réduction illusoire de leur « Dette nationale » ; de la conservation hypothétique de leur « Cote de Crédit internationale » ; de la préservation impossible de la « Paix sociale ».

15 — Par ces « Mesures budgétaires d’urgence », nous briserons ainsi le financement des États-nations pour tous leurs « Méga-Projets » qui représentent une menace directe à notre contrôle mondial de l’économie.

16 — D’ailleurs toutes ces mesures d’austérité nous permettront de briser les volontés nationales de structures modernes dans les domaines de l’Énergie, de l’Agriculture, du Transport et des Technologies nouvelles.

17 — Ces mêmes mesures nous offriront l’occasion rêvée d’instaurer notre « Idéologie de la Compétition économique ». Celle-ci se traduira, à l’intérieur des États-nations, par la réduction volontaire des salaires, les départs volontaires avec [Remises de Médailles pour Services rendus] ; ce qui nous ouvrira les portes à l’instauration partout de notre « Technologie de Contrôle ». Dans cette perspective, tous ces départs seront remplacés par des « Ordinateurs » à notre service.

18 — Ces transformations sociales nous aideront à changer en profondeur la main-d’œuvre « Policière et militaire » des États-nations. Sous le prétexte des nécessités du moment, et sans éveiller de soupçons, nous nous débarrasserons une fois pour toutes de tous les individus ayant une « Conscience judéo-chrétienne ». Cette « Restructuration des Corps policiers et militaires » nous permettra de limoger sans contestation, le personnel âgé, de même que tous les éléments ne véhiculant pas nos principes mondialistes. Ceux-ci seront remplacés par de jeunes recrues dépourvues de « Conscience et de Morale », et déjà toutes entraînées, et favorables à l’usage inconsidéré de notre « Technologie de Réseaux électroniques ».

19 — Dans un même temps, et toujours sous le prétexte de « Coupures budgétaires », nous veillerons au transfert des bases militaires des États-nations vers l’Organisation des Nations Unies.

20 — Dans cette perspective, nous travaillerons à la réorganisation du « Mandat international des Nations Unies ». De « Force de Paix » sans pouvoir décisionnel, nous l’amènerons à devenir une « Force d’Intervention » où seront fondues, en un tout homogène, les forces militaires des États-nations. Ceci nous permettra d’effectuer, sans combat, la démilitarisation de tous ces États de manière à ce qu’aucun d’entre eux, dans l’avenir, ne soit suffisamment puissant (indépendant) pour remettre en question notre « Pouvoir mondial ».

21 — Pour accélérer ce processus de transfert, nous impliquerons la force actuelle des Nations Unies dans des conflits impossibles à régler. De cette manière, et avec l’aide des Médias que nous contrôlons, nous montrerons aux populations l’impuissance et l’inutilité de cette « Force » dans sa forme actuelle. La frustration aidant, et poussée à son paroxysme au moment voulu, poussera les populations des États-nations à supplier les instances internationales de former une telle « Force Multi-Nationale » au plus tôt afin de protéger à tout prix la « Paix ».

22 — L’apparition prochaine de cette volonté mondiale d’une « Force militaire multinationale » ira de pair avec l’instauration, à l’intérieur des États-nations, d’une « Force d’Intervention Multi-Juridictionnelle ». Cette combinaison des « Effectifs policiers et militaires », créée à même le prétexte de l’augmentation de l’instabilité politique et sociale grandissante à l’intérieur de ces États croulant sous le fardeau des problèmes économiques, nous permettra de mieux contrôler les populations occidentales. Ici, l’utilisation à outrance de l’identification et du fichage électronique des individus nous fournira une surveillance complète de toutes les populations visées.

23 — Cette réorganisation policière et militaire intérieure et extérieure des États-nations permettra de faire converger le tout vers l’obligation de la mise en place d’un « Centre Mondial Judiciaire ». Ce « Centre » permettra aux différents « Corps policiers des États-nations » d’avoir rapidement accès à des « Banques de Données » sur tous les individus potentiellement dangereux pour nous sur la planète. L’image d’une meilleure efficacité judiciaire, et les liens de plus en plus étroits créés et entretenus avec le « Militaire » nous aideront à mettre en valeur la nécessité d’un « Tribunal international » doublé d’un « Système judiciaire mondial » ; l’un pour les affaires civiles et criminelles individuelles, et l’autre pour les Nations.

24 — Au cours de la croissance acceptée par tous de ces nouvelles nécessités, il sera impérieux pour nous de compléter au plus tôt le contrôle mondial des armes à feu à l’intérieur des territoires des États-nations. Pour ce faire, nous accélérerons le « PLAN ALPHA » mis en œuvre au cours des années 60 par certains de nos prédécesseurs. Ce « Plan » à l’origine visait deux objectifs qui demeurent encore aujourd’hui : par l’intervention de « Tireurs fous », créer un climat d’insécurité dans les populations pour amener à un contrôle plus serré des armes à feu. Orienter les actes de violence de manière à en faire porter la responsabilité par des extrémistes religieux, ou des personnes affiliées à des allégeances religieuses de tendance « Traditionnelle », ou encore, des personnes prétendant avoir des communications privilégiées avec Dieu. Aujourd’hui, afin d’accélérer ce « Contrôle des Armes à Feu », nous pourrons utiliser la « Chute des Conditions économiques » des États-nations qui entraînera avec elle, une déstabilisation complète du Social ; donc augmentation de la violence. Je n’ai pas besoin de vous rappeler ni de vous démontrer, Frères, les fondements de ce « Contrôle » des armes à feu. Sans celui-ci, il deviendrait presque impossible pour nous de mettre à genoux les populations des États visés. Rappelez-vous avec quel succès nos prédécesseurs ont pu contrôler l’Allemagne de 1930 avec les nouvelles « Lois » mises en application à l’époque ; Lois d’ailleurs sur lesquelles sont fondées les Lois actuelles des États-nations pour ce même contrôle.

25 — Les dernières « Etapes » se rapportent à la « PHASE OMÉGA » expérimentée à partir des expérimentations effectuées au début des années 70. Elles renferment la mise en application, à l’échelle mondiale, des « Armes électromagnétiques ». Les « Changements de Climat » entraînant la destruction des récoltes ; la faillite dans ces conditions, des terres agricoles ; la dénaturation, par moyens artificiels, des produits alimentaires de consommation courante ; l’empoisonnement de la nature par une exploitation exagérée et inconsidérée, et l’utilisation massive de produits chimiques dans l’agriculture ; tout cela, Frères, mènera à la ruine assurée des industries alimentaires des États-nations. L’avenir du « Contrôle des Populations » de ces États passe obligatoirement par le contrôle absolu, par nous, de la production alimentaire à l’échelle mondiale, et par la prise de contrôle des principales « Routes Alimentaires » de la planète. Pour ce faire, il est nécessaire d’utiliser l’électromagnétique, entre autres, pour déstabiliser les climats des États les plus productifs sur le plan agricole. Quant à l’empoisonnement de la nature, elle sera d’autant plus accélérée que l’augmentation des populations l’y poussera sans restriction.

26 — L’utilisation de l’électromagnétique pour provoquer des « Tremblements de Terre » dans les régions industrielles les plus importantes des États-nations contribuera à accélérer la « Chute Économique » des États les plus menaçants pour nous ; de même qu’à amplifier l’obligation de la mise en place de notre Nouvel Ordre Mondial.

27 — Qui pourra nous soupçonner ? Qui pourra se douter des moyens utilisés ? Ceux qui oseront se dresser contre nous en diffusant de l’information quant à l’existence et au contenu de notre « Conspiration » deviendront suspects aux yeux des autorités de leur Nation et de leur population. Grâce à la désinformation, au mensonge, à l’hypocrisie et à l’individualisme que nous avons créé au sein des peuples des États-nations, l’Homme est devenu un Ennemi pour l’Homme. Ainsi ces « Individus indépendants » qui sont des plus dangereux pour nous justement à cause de leur « Liberté », seront considérés par leurs semblables comme étant des ennemis et non des libérateurs. L’esclavage des enfants, le pillage des richesses du Tiers-Monde, le chômage, la propagande pour la libération de la drogue, l’abrutissement de la jeunesse des Nations, l’idéologie du « Respect de la Liberté individuelle » diffusée au sein des Églises judéo-chrétiennes et à l’intérieur des États-nations, l’obscurantisme considéré comme une base de la fierté, les conflits interethniques, et notre dernière réalisation : « les Restrictions budgétaires » ; tout cela nous permet enfin de voir l’accomplissement ancestral de notre « Rêve » : celui de l’instauration de notre « NOUVEL ORDRE MONDIAL ».]

Fin du Document de Fin juin 1985.

CONCLUSION…

Alors, le « PROTOCOLE DE TORONTO (6.6.6.) », mythe ou réalité ? Ce serait comme de demander si « Le Meilleur des Mondes » est lui aussi un mythe ou une réalité même s’il s’agit d’un roman. Pourtant, son auteur a lui aussi eu accès à des « Documents » d’époque pour le créer. Son auteur savait bien que la révélation, la diffusion des informations qu’il possédait, mais sous une autre forme que celle du roman, aurait éveillé chez les populations, beaucoup plus de méfiance que d’acceptation. Et combien d’autres auteurs ont dû, eux aussi, user du même stratagème pour avertir leurs contemporains, et les générations futures ?

Alors, le « PROTOCOLE DE TORONTO (6.6.6.) », mythe ou réalité ?

L’urgence de la situation actuelle, celle engendrée par le début des « Restrictions budgétaires » qui marque le commencement de la fin, la réalisation proche du « Nouvel Ordre Mondial Occulte », ne permettait pas la rédaction d’un roman (ce qui aurait pris trop de temps dans le contexte présent).

Mais l’impact provoqué quant à la révélation de ces « Documents » est tout de même important, car, leur publication, aura pour effet de placer sur la défensive ceux qui en sont à l’origine.

Ce qui est souhaité, ici, c’est qu’au-delà de la désinformation véhiculée, et entretenue par des politiciens sans scrupules, et par des gens apeurés face à la possibilité de perdre des intérêts personnels, chaque lecteur puisse réfléchir, se regrouper avec d’autres, semblables à lui, et prendre maintenant des moyens pour survivre face à ce qui vient.

Même si ma vie est en danger à cause de la diffusion d’informations comme celles-ci, la vôtre l’est encore plus par l’ignorance de ces mêmes informations.

Alors, le « PROTOCOLE DE TORONTO (6.6.6.) », mythe ou réalité ?

À vous de répondre…

À vous de voir, dans les événements récemment passés et futurs, si ces « Documents » appartiennent au domaine de la fiction ou de la réalité.

À vous de réaliser que la peur n’a d’autre objet que de vous paralyser, et de vous placer à la merci de ceux qui ne veulent que vous contrôler pour mieux vous asservir selon leurs intérêts qui, en fin de compte, ne sont pas les vôtres.

Alors, le «  PROTOCOLE DE TORONTO (6.6.6. ) » , mythe ou réalité ?