Jeux de la Francophonie 2023 : nouvelle censure intégrale des médias français « de France »

[Source : cermf.org]

[Transmis par Ilyes Zouari, Président du CERMF]

Contrairement aux Jeux du Commonwealth, largement relayés par les médias britanniques, et comme pour leur dernière édition de 2019, les Jeux de la Francophonie 2023 font l’objet d’une censure totale des grands médias hexagonaux destinés à la population française, qui se démarquent ainsi de ceux des autres pays francophones du monde, y compris outre-Atlantique. Au-delà des habituels beaux discours officiels, l’hostilité des milieux politiques et médiatiques français à l’égard de la vaste francophonie ne fait désormais plus aucun doute, et va même en s’aggravant parallèlement à une fuite en avant européiste et atlantiste.

Une censure totale et systématique

Depuis leur lancement il y a presque une semaine, le 28 juillet dernier, dans un stade réunissant près de 80 000 spectateurs à Kinshasa, aujourd’hui plus grande ville francophone du monde avec ses plus de 15 millions d’habitants, les Jeux de la Francophonie 2023 n’ont toujours pas bénéficié de la moindre couverture médiatique de la part de l’ensemble des grands médias nationaux français de la télévision (TF1, France 2, France 3, M6…), de la presse écrite (Le Figaro, Le Monde, Libération, Ouest-France…) et de la radio. Des médias à ne pas confondre avec ceux essentiellement destinés à l’étranger, comme France 24, TV5, RFI ou encore le Monde Afrique, dont le contenu diffère parfois considérablement de celui destiné à la population française, victime de nombreuses censures (Jeux de la Francophonie, sommets de la Francophonie, agression et pillage rwandais de l’est de la RDC, manœuvres militaires russes en Algérie, visite de chefs d’État africains en Russie, part écrasante des pays d’Europe de l’Est dans les aides françaises au développement…).

Ainsi, et sur les quelques dizaines d’heures de journaux télévisés accumulés depuis le 28 juillet dernier, et sur les centaines d’articles publiés par les grands quotidiens nationaux, aucune seconde ni aucune ligne n’a été consacrée à ce grand événement sportif francophone international, même pour les médailles remportées par des Français. Et ce, tout comme pour la précédente édition des Jeux de la Francophonie, organisée à Abidjan en 2019. Une censure qui est donc également appliquée par les chaînes de télévision publiques et les nombreuses chaînes de radio du groupe public Radio France. Ainsi, et au lieu de couvrir le lancement des Jeux, le 28 juillet dernier, le journal de 20 h de France 2 a préféré consacrer un long reportage de 4 minutes et 18 secondes à la très « intéressante » migration des sardines en Afrique du Sud. Incroyable mais vrai. Autre exemple : deux jours plus tard, la très ancienne et célèbre émission hebdomadaire sportive, Stade 2, diffusée sur France 3, n’a daigné accorder aucune seconde à ce grand événement francophone sur les 52 minutes et 54 secondes d’antenne !

Médias, aides au développement : une incontestable volonté politique de marginaliser le monde francophone

Cette censure totale et systématique des grands événements francophones, y compris par l’ensemble des médias publics, ne peut bien évidemment se faire sans l’approbation et l’encouragement des plus hautes autorités françaises. Une attitude qui s’inscrit dans le cadre d’une volonté politique incontestable de couper le peuple français du monde francophone, menée avec acharnement par les européistes et atlantistes qui dirigent le pays depuis bientôt 20 ans. Et ce, afin de dévaloriser la France aux yeux de la population française, en lui faisant oublier son appartenance à un vaste espace linguistique (qui a d’ailleurs récemment dépassé en population l’espace hispanophone ainsi que l’ensemble Union européenne–Royaume-Uni, avec une population de 555 millions d’habitants début 2023), dans le but de lui faire accepter le maintien du pays au sein de l’Union européenne et de l’alliance atlantique (l’OTAN, que la France avait pleinement réintégrée à l’époque du président Sarkozy, qui avait ainsi effacé l’héritage du général de Gaulle). Deux ensembles présentés alors comme nécessaires, et même vitaux, pour une pauvre France qui ne pourrait rien faire « seule ». Une France qui est pourtant, en réalité, globalement bien plus puissante que la Russie, à tous les niveaux… et qui est même 26 fois plus vaste que l’Allemagne, en tenant compte de son gigantesque espace maritime, le deuxième plus grand au monde.

Ainsi, la population française ne sait pratiquement rien du monde francophone, et en particulier des pays francophones du Sud, au sujet desquels les médias français n’alimentent qu’une image terriblement négative (avec l’appui, au passage, des associations de défense des immigrés et des clandestins…), résumant ce vaste ensemble à une accumulation de misère, de désolation, d’instabilité, ou encore à une espace abritant des animaux sauvages et connaissant parfois des manifestations anti-françaises (menées par une poignée de jeunes, certes patriotes, mais totalement manipulés par des puissances étrangères, et en particulier la Russie). La population française n’a ainsi jamais droit à des images montrant le dynamisme économique de ces pays, la modernité de grandes métropoles francophones africaines, les grandes infrastructures réalisées et celles en cours… Aujourd’hui, la quasi-totalité des Français ignore jusqu’à l’existence même de la Basilique Notre-Dame de la Paix de Yamoussoukro, le plus grand édifice chrétien au monde. Une incroyable ignorance qui concerne même l’écrasante majorité des plus fervents catholiques, et en particulier au sein de la nouvelle génération, constamment tenue à l’écart du monde francophone par les médias et l’Éducation nationale française.

Mais cette hostilité politico-médiatique à l’égard de la francophonie se manifeste également à travers la répartition des aides publiques françaises au développement, qui ne bénéficient que marginalement au Monde francophone, et ce au profit des pays d’Europe de l’Est membres de l’Union européenne, qui récoltent constamment la part du lion, contrairement à toute logique économique et géopolitique. Ainsi, et à partir des dernières données disponibles auprès de la Commission européenne et de l’OCDE, la part du monde francophone n’a été que de 15,4 % du total des aides françaises au développement versées en 2021 (soit 3,5 milliards d’euros, aides bilatérales et multilatérales confondues), contre non moins de 43,3 % pour l’Union européenne (9,9 milliards), presque intégralement destinés aux 13 petits pays d’Europe de l’Est et orientale, qui ne totalisent que 114 millions d’habitants, soit quatre fois moins que l’ensemble des 27 pays francophones du Sud (près de 450 millions début de 2021).

La situation est si absurde, qu’il n’y a qu’un seul et unique pays francophone parmi les 10 premiers pays bénéficiaires des aides françaises au développement (la Côte d’Ivoire, 8e). La Pologne, premier pays bénéficiaire, a reçu 9,3 trois fois plus d’aides que le Maroc, à la population quasi égale et grand allié de la France (2,565 milliards d’euros, contre 0,277 milliard). Et la minuscule Estonie, peuplée de seulement 1,3 million d’habitants, a reçu davantage d’aides que la vaste RDC, plus grand pays francophone du monde et qui vient de dépasser les 100 millions d’habitants (156 millions d’euros contre 147 millions). Là aussi, incroyable mais vrai… et totalement occulté par les médias.

Pourtant, cette politique d’aide au développement est contraire à toute logique économique ou géopolitique. D’un point de vue économique, d’abord parce que les pays d’Europe de l’Est et orientale membres de l’Union européenne s’orientent principalement et historiquement vers l’Allemagne, qui arrive très largement en tête des pays fournisseurs de la zone, avec une part de marché d’environ 20 % chaque année (19,5 % en 2019), contre toujours moins de 4 % pour la France, dont les aides massives reviennent donc quasiment à subventionner les exportations allemandes. Une politique que l’on pourrait résumer par la célèbre expression « travailler pour le roi de Prusse »…

Ensuite, parce que toutes les études économiques démontrent que les échanges peuvent être bien plus importants entre pays et peuples partageant une même langue. À ce sujet, un seul exemple suffit à prouver l’impact économique du lien linguistique : les touristes québécois sont proportionnellement quatre fois plus nombreux que les touristes américains à venir chaque année en France… et à y dépenser. En d’autres termes, toute richesse générée dans un pays francophone au profit de l’économie locale finit par être intégrée en bonne partie au circuit économique d’autres pays francophones, et ce, en vertu d’un mécanisme semblable à celui des vases communicants. D’où le concept de « zone de coprospérité », qui est d’ailleurs une des traductions possibles du terme Commonwealth. Ce lien linguistique explique également en bonne partie la position globalement encore assez bonne de la France en Afrique francophone (Maghreb inclus), dont elle demeure le second fournisseur en dépit de son manque d’intérêt, avec une part de marché globale estimée à 11,5 % en 2019, derrière la Chine, 15,6 %. Une part largement supérieure à celle de l’Allemagne, estimée à 3,9 %, et qui arrive même derrière l’Espagne (7,3 % et troisième fournisseur), l’Italie et les États-Unis (5,5 % respectivement).

Enfin, parce que c’est dans cette même Afrique francophone qu’il convient d’investir massivement, afin de tirer pleinement profit des opportunités et du dynamisme que l’on trouve dans ce vaste ensemble de 25 pays, partie globalement la plus dynamique économiquement du continent (l’Afrique subsaharienne francophone, composée de 22 pays, ayant notamment réalisé en 2022 les meilleures performances économiques pour la neuvième année consécutive et la dixième fois en onze ans, affichant ainsi une croissance annuelle de 3,5 % en moyenne sur la décennie 2013-2022 — et même 4,0 % hors cas très particulier de la Guinée équatoriale, contre seulement 2,2 % pour le reste de l’Afrique subsaharienne). Mais aussi la partie la moins endettée, la plus stable et la moins touchée par l’inflation et les violences sociales (criminalité, homicides, conflits interethniques, guerres civiles…).

Et pour ce qui est du niveau géopolitique, justement, le caractère irrationnel de la politique française d’aide au développement s’explique également par le fait que l’écrasante majorité des pays de l’UE, malgré les aides massives versées chaque année par le contribuable français, vote régulièrement contre les positions de la France au sein des grandes instances internationales, au profit des États-Unis (auprès desquels ils se fournissent d’ailleurs presque exclusivement en matière d’armements lourds, alors que les richissimes pays du Golfe et les grandes puissances émergentes préfèrent souvent acheter du matériel militaire français…).

Ainsi, et à partir du moment que la doctrine de la politique étrangère de la France semble être désormais de travailler et de s’épuiser financièrement au service des intérêts économiques allemands et des intérêts géopolitico-militaires des États-Unis, il ne faut donc guère s’étonner de la voir perdre de son prestige et de son influence à l’international, et notamment dans les pays francophones du continent africain, au profit de diverses puissances étrangères, bien heureuses de profiter d’une telle inconscience.

Victimes d’un environnement politico-médiatique incontestablement hostile en France, nos frères francophones du reste du monde, du Québec au Pacifique, et au nom de leurs propres intérêts, gagneraient à se faire davantage entendre, à se décomplexer et à ne plus hésiter à demander de claires explications à leurs confrères et homologues de France, en cas de double discours et d’attitude jugée néfaste au monde francophone, et donc aux intérêts de l’ensemble des pays et peuples francophones (dont le peuple français lui-même…).




La contre-révolution — « Savez-vous quelle heure il est ? »

[Source : lesakerfrancophone.fr]


Les États-Unis et l’Europe ont foncé effrontément dans des pièges qu’ils ont eux-mêmes créés.


Par Alastair Crooke – Le 24 juillet 2023 — Source Strategic Culture

Pour être franc, les États-Unis et l’Europe ont foncé effrontément dans des pièges qu’ils ont eux-mêmes créés. Pris dans les mensonges et les tromperies tissés autour du prétendu héritage d’un ADN culturel supérieur (garantissant, dit-on, une victoire presque certaine), l’Occident s’éveille à un désastre qui se rapproche rapidement et auquel il n’y a pas de solution facile. L’exceptionnalisme culturel et la perspective d’une « victoire » évidente sur la Russie se dissipent rapidement — mais la sortie de l’illusion est à la fois lente et humiliante.

La dévastation à venir n’est pas seulement centrée sur l’échec de l’offensive en Ukraine et sur la faiblesse de l’OTAN. Elle comprend des facteurs qui se sont développés au fil des ans, mais qui atteignent leur point culminant de manière synchronisée.

Aux États-Unis, la période précédant des élections capitales est en cours. Les Démocrates sont dans l’embarras : le parti a depuis longtemps tourné le dos à ses anciens électeurs ouvriers, s’engageant à la place avec une « classe créative » urbaine dans un projet exalté d’« ingénierie sociale » de redressement moral, en alliance avec la Silicon Valley et la Nomenklatura permanente. Mais cette expérience a pris du plomb dans l’aile, devenant de plus en plus extrême et absurde. Les critiques se multiplient.

Comme on pouvait s’y attendre, la campagne Démocrate ne progresse pas. L’équipe Biden a un taux d’approbation très bas. Mais la famille Biden insiste sur le fait que Biden doit persévérer dans sa candidature et ne pas la céder à un autre. Que Biden reste ou qu’il parte, il n’y a pas de solution toute faite à l’énigme d’un parti qui ne fonctionne pas et qui n’a pas de plateforme.

Le paysage électoral est en désordre. L’artillerie lourde de la « guerre judiciaire » est destinée à briser les défenses de Trump et à le chasser du terrain, tandis que l’attrition des révélations sur les malversations de la famille Biden est destinée à user et à faire imploser la bulle Biden. L’establishment Démocrate est également effrayé par la manœuvre de la candidature de R. F. Kennedy à la marge qui fait rapidement boule de neige.

En d’autres termes, l’idéologie Démocrate woke de la réparation historique est en train de séparer les États-Unis en deux nations vivants sur une même terre. Elles ne sont pas tant divisées entre « Rouges ou Bleus », ou entre classes sociales, mais entre des « façons d’être » irréconciliables. Les anciennes catégories — Gauche, Droite, Démocrate ou Républicains — sont en train d’être dissoutes par une guerre culturelle qui ne respecte aucune catégorie, dépassant les frontières de la classe et de l’appartenance à un parti. En effet, même les minorités ethniques ont été aliénées par les zélotes qui veulent sexualiser les enfants dès l’âge de 5 ans et par l’imposition de l’agenda trans aux enfants scolarisés.

L’Ukraine a servi de soupape à l’ordre ancien et est devenue la pierre qui pend au cou de l’administration Biden : comment faire passer la débâcle imminente de l’Ukraine pour une « mission accomplie » ? Est-ce possible ? Parce que l’échappatoire d’un cessez-le-feu et d’une ligne de contact gelée est inacceptable pour Moscou. En bref, la « guerre de Biden » ne peut pas continuer ainsi, mais on ne peut pas non plus faire « autre chose » sans s’exposer à l’humiliation. Le mythe de la puissance américaine, de la compétence de l’OTAN et de la réputation de l’armement américain est en jeu.

Le récit économique (« tout va bien ») est sur le point, pour des raisons quelque peu indépendantes les unes des autres, de tourner au vinaigre. La dette devient — enfin — une menace qui pèse sur l’économie. Le crédit se resserre. Le mois prochain, le bloc BRICS-OCS prendra les premières mesures stratégiques pour libérer jusqu’à 40 pays du dollar. Qui achètera alors — aujourd’hui et à l’avenir — les 1 100 milliards de dollars de bons du Trésor de Mme Yellen qui sont nécessaires pour financer les dépenses du gouvernement américain ?

Ces événements sont apparemment déconnectés les uns des autres, mais en réalité, ils forment une boucle qui se renforce d’elle-même. Une boucle qui conduit à un « bank run politique » envers la crédibilité même des États-Unis.

Face à ces nombreux problèmes — et à l’absence de solutions — l’humeur de certains secteurs de l’électorat est radicale et de plus en plus iconoclaste. Un esprit contre-révolutionnaire, peut-être. Il est trop tôt pour dire s’il emportera la majorité, mais c’est possible, car le radicalisme vient des deux ailes : la base du GOP et le « camp » Kennedy.

Un groupe d’électeurs du GOP divise les dirigeants conservateurs en deux camps : ceux qui « savent l’heure qu’il est » et ceux qui ne le savent pas. C’est le slogan de la droite qui est devenu de plus en plus important pour une aile importante du parti qui voit un pays affaibli et corrompu par l’idéologie ; qui estime qu’il n’y a presque plus rien à « conserver ». Le renversement de l’ordre post-américain existant et le rétablissement des anciens principes de l’Amérique dans la pratique sont préconisés comme une sorte de contre-révolution — et comme la seule voie à suivre.

L’aphorisme « savoir quelle heure il est » fait référence à un sentiment d’urgence émergeant et à un enthousiasme pour une action d’envergure parmi les conservateurs à l’esprit plus populiste, et non à des débats académiques interminables et ennuyeux.

« Le postulat est que la lutte contre le pouvoir culturel woke est existentielle et que les tactiques extrêmes qui choqueraient l’ancienne génération de conservateurs doivent être la norme ».

En fait, si un dirigeant n’est pas choquant dans sa conduite et ses propositions, il ou elle « ne sait probablement pas quelle heure il est ».

La deuxième caractéristique de cette mentalité « nous contre eux » est que tout consensus politique déclenche ipso facto la suspicion et devient un objet d’attaque.

« Lorsque l’on s’en rend compte, ce qui ressemble d’abord à un méli-mélo d’idées différentes semble plus unifié. La politique de santé Covid, le dégoût du 6 janvier, le budget du Pentagone, l’immigration, le soutien à l’Ukraine, la promotion de la diversité raciale, les droits des transsexuels — autant de sujets qui bénéficient d’un certain consensus bipartisan au sein de l’élite. Mais pour l’aile Tucker Carlson, les Républicains qui défendent ces idées ne savent tout simplement pas quelle heure il est », explique Politico.

Ce qui est frappant dans cette formulation, c’est que tout comme le soutien sans réserve aux pratiques réglementaires Covid était un « marqueur » de « bien-pensance » à l’époque de la pandémie, le soutien à l’Ukraine est défini comme un « marqueur » de pensée libérale correcte (et d’appartenance à l’équipe) dans l’ère post-pandémique.

Cela suggère que — d’ores et déjà et à l’approche des élections — l’Ukraine ne fera plus l’objet d’un soutien bipartisan, mais deviendra plutôt une épée utilisée contre l’establishment détesté du Parti unique, et tout soupçon d’erreur majeure deviendra une pièce maîtresse dans cette guerre contre-révolutionnaire.

Le GOP a le sentiment que la culture américaine a dérapé : la législation a été bloquée au Congrès au début du mois, lorsque l’ancien sacro-saint projet de loi sur la défense du Pentagone est devenu la cible d’amendements relatifs à la guerre culturelle sur l’avortement, la diversité et le genre, qui risquaient d’en faire échouer le processus d’adoption. Le président McCarthy a été contraint d’accepter la rébellion de l’extrême droite contre le projet de loi sur le budget de la défense et de le faire adopter, sans le soutien bipartisan habituel.

Les mesures suppriment le financement des initiatives en faveur de la diversité dans l’armée et ajoutent des restrictions sur l’avortement et les soins aux transgenres pour les membres des forces armées. Les législateurs ont déclaré avoir agi ainsi parce que l’idéologie libérale affaiblissait l’armée. Mais ces amendements mettent en péril le projet de loi au Sénat, qui est contrôlé par les Démocrates.

Les sentiments exacerbés des deux camps se reflètent dans un sondage qui révèle qu’environ 80 % des Républicains pensent que le programme des Démocrates « s’il n’est pas stoppé, détruira l’Amérique telle que nous la connaissons ». Selon un sondage réalisé par NBC News à l’automne dernier, environ la même proportion de Démocrates craint le programme des Républicains, estimant qu’il détruira le pays.

Le président de la Heritage Foundation, Kevin Roberts, souligne le rôle de Tucker Carlson qui consiste à « dire la vérité au public américain ». Carlson comprend les « fissures dans le consensus économique, les fissures dans la politique étrangère et, ce qui est le plus important pour moi, comme certains conservateurs aiment à le dire : [il sait] “quelle heure il est » ».

Carlson reproche au GOP, favorable aux entreprises, de se montrer complaisant à l’égard des sociétés qui ont délocalisé des emplois dans l’industrie manufacturière. Il a fait de la critique des conservateurs à l’égard des opérations chirurgicales de transition de genre pour les mineurs un courant dominant. En matière de politique sociale et fiscale, Carlson est allé là où les conservateurs plus traditionnels ne voulaient pas aller. Et son influence était incontestable.

« L’élément clé », a déclaré Roberts, « c’est que Tucker se considère comme ayant une obligation morale au nom du conservateur moyen ».

Les Démocrates et d’autres membres du camp libéral affirment toutefois que la guerre culturelle du GOP n’est qu’un retour de bâton contre une plus grande acceptation de la diversité croissante de la nation, qui, selon eux, aurait dû avoir lieu il y a longtemps en Amérique.

« La contre-révolution a transformé la prochaine course à la Maison-Blanche en un moment existentiel. Très peu de gens parlent de la réforme fiscale, et tout le monde parle des questions culturelles », a déclaré un dirigeant Républicain ; « ils considèrent la politique comme une question de vie ou de mort ».

Le candidat à la présidence du GOP, Ramaswamy, qui s’est exprimé au début du mois, a mis en garde contre la disparition du patriotisme, du travail acharné et d’autres valeurs :

« C’est alors que le poison commence à remplir le vide — wokisme, transgenrisme, climatisme, covidisme, dépression, anxiété, consommation de drogues, suicide ».

Un feu d’artifice s’annonce donc aux États-Unis. En Europe, en revanche, rares sont ceux qui « savent l’heure qu’il est ». La guerre culturelle a, comme prévu, affaibli le sentiment d’appartenance collective aux différentes cultures européennes. Et les réactions sont discrètes. L’Europe reste globalement torpide et léthargique (la classe dirigeante compte sur ce dernier point pour sa survie).

Cependant, alors que les feux d’artifice américains illuminent le ciel politique, la résonance en Europe est presque certaine. Les Européens se méfient de leurs élites et de la technocratie bruxelloise de la même manière que les communautés Carlson-Kennedy.

Les euro-élites méprisent le peuple. Les Européens ordinaires savent que leurs dirigeants les considèrent avec mépris — et savent que leurs élites le savent aussi.

Le feu qui fera fondre le fer européen est l’économie : une série de mauvaises décisions a hypothéqué l’avenir économique de l’Europe pour les années à venir. L’austérité arrive. Et l’inflation ravage le niveau de vie des citoyens, voire leur capacité à vivre.

Un feu d’artifice s’annonce pour l’Europe, mais lentement. Il a déjà commencé (les gouvernements tombent), mais les États-Unis sont à l’avant-garde d’un changement radical, car l’Occident perd son emprise sur le méta-récit selon lequel sa « vision » est le paradigme unique à travers lequel la « vision » du monde doit également être façonnée. Un bouleversement qui change tout.

Alastair Crooke

Traduit par Zineb, relu par Wayan, pour le Saker Francophone




Mgr Viganò : « Pour ou contre Notre-Seigneur Jésus-Christ »

[Source : medias-presse.info]

Par Carlo Maria Viganò, Archevêque

Et inimici hominis domestici ejus
[Et les ennemis de l’homme seront ceux de sa maison.]

Conférence de S. Exc. Mgr Carlo Maria Viganò

Université d’été organisée par le mouvement politique Civitas

Combattre le satanisme du Nouvel Ordre : Les clés de la victoire

– Version de cette conférence en anglais
– Version de cette conférence en espagnol
– Version de cette conférence en italien
– Vidéo de la conférence en français

Pontmain, samedi 29 juillet 2023

34 Ne croyez pas que Je sois venu apporter la paix sur la terre ;
Je ne suis pas venu apporter la paix, mais une épée.
35 Car je suis venu séparer le fils du père,
la fille de la mère, la belle-fille de la belle-mère :
36 et les ennemis de l’homme seront ceux de sa maison.

(Mt 10, 34-36)

Permettez-moi, chers Amis, d’adresser mon salut à tous les organisateurs de cette nouvelle édition de l’Université d’été de Civitas, en particulier au Président Alain Escada ; aux conférenciers qui, par leurs interventions, clarifient les différents aspects de la crise civile et ecclésiale actuelle ; aux participants qui, par leur présence, confirment la détermination des bons Catholiques à mener le bonum certamen — le bon combat — sous la bannière du Christ-Roi. Ces rencontres de formation doctrinale, culturelle et sociale sont le signe d’un réveil des consciences et des cœurs : Quia hora est jam nos de somno surgere. Nunc enim propior est nostra salus, quam credidimus ; il est maintenant temps de nous réveiller du sommeil, car notre salut est plus proche maintenant que lorsque nous sommes devenus croyants (Rm 13, 11).

La cohérence du Bien

Comme il y a une cohérence du Bien, il y a aussi une cohérence du Mal. Le Bien, attribut substantiel de Dieu, a sa propre cohérence aussi en ce qui y participe : est cohérent avec le Bien l’amour de la mère qui prépare le goûter pour ses enfants ; la sollicitude du chef d’entreprise envers ses employés ; la préparation des leçons par le professeur ; le dévouement du médecin envers ses patients ; la disponibilité du prêtre dans le soin des âmes qui lui sont confiées. Même repasser une chemise, cultiver le jardin, organiser une conférence, célébrer un anniversaire avec des êtres chers devient cohérent avec ce que nous sommes, car nous nous comportons selon ce que nous sommes : Agere sequitur esse (l’agir suit l’être).

Ceux qui vivent dans le Bien et donc dans le Vrai ; ceux qui « respirent » le Bien — des célébrations à l’église aux fréquentations de personnes partageant les mêmes idées et à l’éducation en famille — n’ont pas besoin de vouloir faire le Bien, parce que cela vient spontanément dans une âme bonne. Et c’est exactement ce que la Grâce accomplit en nous, en rendant des actions en elles-mêmes moralement neutres — ou seulement humainement bonnes — des œuvres vertueuses, où l’habitude dans le Bien devient Vertu et imprègne toute notre vie ; et en ajoutant aux actions qui sont bonnes dans l’ordre naturel ce quid, ce quelque chose qui les élève dans l’ordre surnaturel en les dirigeant vers un but supérieur.

D’un autre côté, quand on aime le Seigneur, que peut-on désirer de plus beau et de plus épanouissant que de faire Sa Volonté ? Et quoi de plus motivant, dans nos relations avec le prochain, que de lui faire connaître ce Saint Vrai, qui est aussi suprêmement Bon et Juste ? Bonum diffusivum sui, selon l’adage scolastique : le bien est diffusif de soi, enclin à se répandre. Cela nous est démontré par l’œuvre du Créateur, qui à partir de rien fait naître toutes choses visibles et invisibles ; cela nous est confirmé par l’œuvre du Rédempteur, qui retire de l’abîme de l’offense à la Majesté divine l’homme rebelle en Adam, par le Sacrifice de l’Homme-Dieu.

La cohérence du Mal

Mais comme il y a une cohérence dans le Bien, il y a une cohérence dans le Mal. Et ces actions que nous jugeons apparemment sans gravité — si nous ne les contextualisons pas — se révèlent être les rouages d’un engrenage, peut-être insignifiants, mais qui lui permettent de fonctionner, et sans lesquels la machine se bloquerait.

C’est pourquoi le Mal – qui ontologiquement est un non-être, une absence de Bien — cherche à s’infiltrer dans nos âmes par petits pas, provoquant des chutes progressives, en s’assurant qu’il ne suscite en nous aucune inquiétude ni aucun remords ; puis il grandit et se développe comme un cancer. Et là où le Bien apporte plus de bien, le Mal appelle plus de mal, nous accoutumant à lui, et à tout ce vers quoi il nous entraîne.

Les plans infernaux de l’élite mondialiste — dont nous avons découvert la malice intrinsèque — sont eux aussi cohérents les uns avec les autres, parce qu’ils sont mus par la haine de l’Adversaire envers le Christ. Le projet de Bill Gates d’obscurcir le soleil et vacciner la population mondiale ; celui de George Soros de faire envahir les pays occidentaux par des hordes de musulmans et saper la famille naturelle en finançant les mouvements woke et LGBTQ ; le plan de Klaus Schwab pour nous forcer à manger des insectes ou à nous confiner dans les smart city de 15 minutes ; celui de Harari d’effacer l’idée d’un Dieu transcendant et réécrire une Bible « politiquement correcte » ; le projet de l’état profond de centraliser le contrôle des citoyens avec l’identité numérique, la monnaie électronique et la manipulation du vote ; celui de Bergoglio de transformer l’Église en une agence de l’ONU et du Forum Économique Mondial de Davos, ne sont pas des plans autonomes mis en œuvre sans aucun lien les uns avec les autres.

Dans tout ce qui s’est passé au cours des dernières décennies sous une forme plus souterraine et plus récemment de manière beaucoup plus évidente, nous pouvons reconnaître un esprit, une intelligence capable de donner une organisation apparemment infaillible et implacable. Car il nous faut l’admettre : ceux qui ont construit cette machine infernale, dans laquelle tous les engrenages semblent tourner parfaitement, font preuve d’une intelligence supérieure, angélique, voire : satanique.

La victoire apparente des méchants

Le constat de l’efficacité organisationnelle des méchants ne doit pas nous effrayer, ni nous faire renoncer à combattre leurs plans. En effet, je crois que c’est précisément cette « perfection », presque mécanique, sans âme, dans le camp ennemi qui finira par constituer sa propre condamnation : Simul stabunt, simul cadent [Ils se tiendront ensemble, ils tomberont ensemble], récite l’adage latin. Et il en sera exactement ainsi, car le triomphe du Mal est une fiction, une simulation, une mise en scène basée — comme tout ce qui vient de Satan — sur l’apparence et le mensonge.

Revenons un instant à Pâques de l’an 33. Plaçons-nous parmi ceux qui, à Jérusalem, furent témoins de la crucifixion de Jésus, après L’avoir vu accomplir miracles et guérisons. Même sur le Golgotha, en l’absence des Apôtres, la mise en scène de Lucifer devait marquer la défaite du Messie, la dispersion de Ses disciples, l’oubli de Son enseignement, le désaveu de Sa divinité. Mais précisément sur la Croix, instrument de mort et d’infamie, le destin de l’humanité est inversé par Celui qui, avec la mort du corps, a restauré la vie de l’âme, et qui, Se laissant clouer à ce bois, y clouait l’enfer. O mors, ero mors tua. Notre nature, blessée par le péché originel, ne se résigne pas à comprendre que la victoire du Christ s’accomplit selon la logique de la Charité et non de la haine, et qu’elle est d’autant plus inexorable et définitive qu’une plus grande marge d’action est laissée à Dieu, et combien moindre de la part de Ses enfants la confiance dans les moyens humains.

Satan l’illusionniste

Ne jugeons donc pas l’apparent « viver lieto de’ maligni » [la vie apparemment heureuse des méchants] du Psaume 36 comme un signe de défaite inévitable. Ce déploiement impressionnant de forces, cette scénographie si réaliste, ces chorégraphies impressionnantes constituent la seule ressource dans laquelle le grand Menteur peut puiser, et le seul moyen pour nous faire croire qu’il est puissant et invincible. Un grand magicien, c’est certain : mais en tant que tel, il peut nous étonner en tant qu’illusionniste, nous tromper avec ses tours, qui en dehors de la scène et à la lumière du soleil se montrent dans leur inconsistance pathétique. Le jeu du lapin extrait du chapeau — à savoir : le respect de l’environnement, la santé des citoyens, la fraternité universelle — ou le spectacle de la femme sciée en deux fonctionnent tant que le public reste à distance et se laisse tromper par la pénombre et les gestes théâtraux du magicien. En revanche, qui parmi les spectateurs d’un spectacle de « magie » ou parmi les passants qui s’attardent dans les couloirs du métro pour observer le jeu des trois boîtes pourrait croire que c’est la réalité ? Qui donnerait crédit à un Dr Dulcamara qui propose, comme dans l’œuvre de Donizetti, une drogue « odontalgique, liqueur admirable, puissant destructeur de souris et de punaises de lit ? » (Felice Romani, L’elisir d’amore, scène V, Dulcamara).

La fiction — ou plus précisément : la fraude à la vente, parce qu’il s’agit d’une vente frauduleuse — est la marque de fabrique du commerce de Satan. Achetez mon spécimen, je vous en fais presque cadeau. Ce marchand de pacotille, cet escroc — et avec lui tous ses serviteurs, non moins occupés à vendre leurs concoctions — fait penser à certains personnages qui, jusqu’à il y a quelque temps, sur les parkings des restaurants autoroutiers, offraient aux imprudents un magnétoscope pour quelques euros, qui s’avérait être un boîtier alourdi par une brique ; ou ceux qui, en échange d’une somme pour l’instruction notariale, promettent par courriel l’héritage d’un millionnaire africain à peine décédé. Mais si nous savons tous parfaitement que derrière ces promesses ronflantes ne se cache qu’une fraude contre nous, pourquoi y en a-t-il encore pour y croire ? L’efficacité du sérum expérimental à ARNm inoculé en vrac n’était-elle pas tout aussi manifestement fausse ? Le récit de la crise énergétique, obtenue en imposant des sanctions au plus grand exportateur européen de gaz naturel, n’est-il pas tout aussi ridicule ? La fraude environnementale n’est-elle pas grotesquement infondée ? Pourtant, en regardant autour de soi, il semble que beaucoup, voir une large majorité soit plus que disposée à croire les mensonges de ces Dulcamara [Doux-amers], de ces bonimenteurs qui du Forum Économique Mondial ou de la Bill & Melinda Gates Foundation, de l’Union Européenne ou de l’Organisation Mondiale de la Santé vantent les vertus de leurs filtres miraculeux : revenu universel, abolition de la pauvreté, défaite des maladies, paix mondiale. Pour ensuite découvrir que nous devons payer ce revenu universel en nous endettant et en renonçant à la propriété privée, que leur « abolition de la pauvreté » conduit à la misère des individus et des Nations, que Big Pharma veut que nous soyons des patients chroniques, que la paix du Nouvel Ordre Mondial signifie la guerre perpétuelle.

Comment cela a-t-il été possible ?

Beaucoup, ces dernières années, se sont demandés : Comment a-t-il été possible qu’une si grande partie de l’humanité ait pu consentir à tout cela ? Si nous regardons en arrière – en remontant aux années Quatre-vingt, par exemple, avant que la haute finance ne décide d’attaquer les nations européennes avec la privatisation des biens de l’État et avec la destruction définitive de la société et de la famille, déjà commencée bien avant – il nous semble presque impossible qu’en si peu de temps l’Ennemi ait pu avancer de façon aussi impressionnante sans susciter de réactions et de résistances significatives. Et si nous écoutons les paroles de ceux que Roncalli appelait prophètes de malheur, qui, dès les premières sessions de Vatican II, ont annoncé l’apostasie à laquelle le Concile conduirait, il semble impensable que leurs avertissements faisant autorité aient pu être ignorés et aient même mérité la condamnation et l’ostracisme de ceux qui les ont lancés, de la part des Pasteurs suprêmes.

Et nous revenons ici à la fraude, à l’adultération de la Foi, de la Morale, de la Liturgie, à la tromperie coupable de ceux qui, constitués en autorité, se révèlent les ennemis de ceux qu’ils devraient plutôt protéger, et les amis de ceux qu’ils devraient combattre ou convertir. Tromperie que la chimère d’une fraternité dépourvue de la paternité commune de Dieu ; tromperie que l’actuosa participatio qui a détruit le culte public en le protestantisant ; tromperie que le sacerdoce commun des fidèles, insinué frauduleusement au Concile pour affaiblir le Sacerdoce hiérarchique ; tromperie que la prétendue démocratisation de l’Église, que le divin Fondateur a voulu monarchique et qu’aucune autorité humaine ne pourra jamais changer ; tromperie que l’œcuménisme par lequel la divine Majesté est humiliée au niveau des prostitutions, comme l’Écriture appelle éloquemment les fausses religions. Tous les dieux des païens sont des démons (Ps 96, 5) et les sacrifices des païens sont offerts aux démons et non à Dieu (1 Co 10, 20).

La bonne question

Essayons de reformuler la question plus clairement : Comment a-t-il été possible que des peuples qui ont grandi dans l’héritage de la pensée grecque et romaine, à la lumière de la Révélation chrétienne et de la civilisation que celle-ci a engendrée, aient décidé de croire à un mensonge manifeste, à savoir que la paix, la concorde, la prospérité et le bonheur sont possible loin de Dieu, plus encore en se rangeant ouvertement du côté d’un Ennemi que le Christ a déjà défait et vaincu ?

En y regardant de plus près, nous aurions pu poser cette question aussi à Adam et Ève : Vous étiez dans le Paradis terrestre ; vous jouissiez de la familiarité du Seigneur et vous conversiez avec Lui ; vous ne souffriez ni la maladie ni la mort ; vous aviez une intelligence agile dans l’apprentissage et la compréhension ; vous n’étiez pas soumis à la convoitise de la chair… vous aviez tout, parce que vous aviez Dieu. Eh bien, comment avez-vous pu croire le Serpent, vous promettant qu’en désobéissant au commandement du Seigneur vous obtiendriez ce que vous aviez déjà ? quand il était évident qu’une créature rampante n’aurait jamais pu rivaliser avec la toute-puissance du Créateur ?

Nous trouvons des promesses similaires dans les tentations auxquelles Notre-Seigneur a voulu Se soumettre au désert : même dans ce cas, Satan offre au Maître de toutes choses les domaines de la terre qui Lui appartiennent déjà, osant Lui demander en échange un acte idolâtre d’adoration aussi absurde qu’impossible. Tout cela sera à toi, si en te prosternant tu m’adores (Lc 4, 7). A ces absurdités dictées par un esprit dévoyé et obstiné dans une volonté pervertie, le Seigneur répond en citant l’Écriture, sans même daigner argumenter leur fausseté. Parce qu’avec le diable il n’y a pas de discussion : c’est du temps perdu. Satan doit être chassé et tenu à l’écart.

Le péché de l’homme moderne et contemporain

La fraude colossale qui a été ourdie contre l’homme moderne n’est en rien différente de celle qui a marqué la chute de nos premiers parents : croire au mensonge en tant que tel, subvertissant l’ordre divin. Nous-mêmes n’avons pas vraiment été trompés, car la tromperie était évidente dès le début : devenir sicut dii — comme des dieux — en mangeant l’arbre de la connaissance du Bien et du Mal ou prétendre que les amputations chirurgicales peuvent transformer un homme en femme ; offrir les premiers-nés à Baal ou les tuer dans le ventre de leur mère pour ne pas augmenter l’empreinte carbone est pratiquement identique. Ce que Satan nous demande, ce n’est pas tant d’accomplir une action répréhensible, mais de nous la faire faire en acceptant comme vrai que cela n’a pas de conséquences : jetez-vous de cette tour, et vos anges viendront vous soutenir. Faites-vous vacciner avec ce sérum expérimental, et vous ferez un geste d’amour. Achetez un enfant avec la gestation pour autrui, et vous serez parent. Renoncez à votre liberté, et vous serez libre. Achetez ce que vous ne pouvez pas vous permettre : cela vous endettera pour toujours, et vous serez heureux. Enfermez votre mère âgée dans un hospice, et elle sera prise en charge par le personnel qui la fera se sentir bien. Laissez votre enfant changer de sexe et il sera comblé. Laissez que l’État soit laïc et légifère sans conditionnements de la part de l’Église, et l’harmonie régnera entre les fidèles de toutes les religions.

Aucune de ces promesses n’a même un semblant de vérité : ce sont toutes des mensonges, et en tant que tels, le Prince du mensonge veut que nous les acceptions, parce qu’avec elles nous acceptons la subversion de l’ordre divin. C’est pourquoi ce n’est pas une erreur, mais un péché dont nous sommes moralement responsables.

Les conséquences de l’acceptation du mensonge

Le concept de tolérance du mal – qui, dans les sociétés encore chrétiennes, pouvait en quelque sorte permettre des exceptions limitées en vue d’un bien supérieur — a été effacé par la société civile et par l’Église quand, ayant perdu la référence transcendante du Bien suprême et de la Vérité absolue — le Seigneur Dieu — il n’y a plus de mal à tolérer, ni aucun bien à protéger. Parce que l’acceptation simultanée de la Vérité et de sa négation — le mensonge — sont une contradiction logique, avant même que théologique. Et c’est le résultat d’un processus qui, je crois, mérite d’être analysé très attentivement.

La subversion par le moyen de l’autorité

Le processus auquel je me réfère est cette séquence d’événements liés entre eux qui a conduit l’Église Catholique — et avec elle les Nations dans lesquelles les Catholiques sont présents et socialement influents — à personnaliser la relation des fidèles avec Dieu là où elle était publique (le culte, la liturgie) et à collectiviser, pour ainsi dire, la relation des fidèles avec Dieu, là où elle était personnelle (conversion, prière, méditation, expérience ascétique et mystique). Cette inversion — empruntée aux Protestants — fait en sorte que l’action du culte public de l’Église devient un moment d’autocélébration des individus et des groupes, et non la voix chorale de l’Épouse ; et en même temps elle annule l’union intime de l’âme avec son Seigneur — qui s’accomplit seulement dans le recueillement individuel — pour exalter une « communauté », pour lui donner consistance et attractivité en raison d’un « marcher ensemble », sans but.

La normalité hiératique, au-dessus du temps et de l’espace, cède la place au caractère temporaire de l’expérience, à l’inconnu du résultat, à la créativité pathétique ou à l’improvisation sacrilège. Et cela, nécessairement, s’étend à la vie civile, où le témoignage du Catholique non seulement n’est pas nécessaire, mais doit même être déploré ; et où les hommes politiques, même s’ils sont nominalement catholiques, peuvent légiférer contrairement à la Loi de Dieu et de l’Église. Parce que chacun d’eux est convaincu qu’il peut penser d’une manière et agir dans le sens opposé, alors qu’en réalité il finit par penser sur la base de la façon dont il agit.

Le rôle de l’« église profonde »

Tant que la Hiérarchie de l’Église a été fidèle à son mandat, chaque persécution des gouvernements anticatholiques et révolutionnaires a été affrontée avec honneur et fermeté, souvent même avec l’héroïsme du martyre, comme en Vendée, au Mexique, en Espagne, en Union Soviétique, en Chine… Mais dès que Vatican II a « réinitialisé » la Hiérarchie dans un sens libéral et progressiste, c’est elle-même qui a promu la sécularisation de la société et l’exclusion volontaire de l’Église et de la Religion de toute sphère de la vie civile, allant jusqu’à appeler à la révision des Concordats. En l’espace de quelques générations, la civilisation chrétienne construite grâce à l’Église Catholique a été reniée et oubliée, jusqu’à saper les fondements du pacte social. Il ne s’agit pas de statistiques ou de chiffres — qui peuvent néanmoins être documentés — mais d’un changement radical dans la société, dans les principes qui animent ses citoyens, dans l’espérance que nourrissent les grands-parents et les parents pour les générations futures. Je parle de la capacité de nos grands-parents et de nos parents à renoncer à tant de conforts pour garantir les études ou un foyer à leurs enfants ; je parle de la désintégration de la famille avec le divorce, avec la création délibérée d’une crise économique qui rend impossible d’être autonome, de pouvoir se marier et d’éduquer les enfants, de savoir que les autorités civiles et religieuses sont amies et non hostiles et opposées l’une à l’autre.

Cela a également conduit les générations à perdre progressivement, mais inexorablement tout cet héritage de comportements quotidiens, d’idiomes, d’habitudes qui étaient la traduction pratique de la manière d’être d’un Catholique ; un abandon qui a été encouragé par ceux qui ont instillé chez les citoyens et dans les fidèles un sentiment de honte pour leur passé, pour leur Histoire, leurs traditions, leur Foi. Il est déconcertant que cette trahison ait été consommée sans réaction, après avoir été imposée d’en haut à la fois dans le domaine civil et — chose inouïe — dans la sphère ecclésiale.

La laïcité de l’État, avec laquelle les Nations se débarrassent de la Seigneurie du Christ, constitue la base philosophique et théologique sur laquelle la dissolution de la société chrétienne a pu être théorisée. Sans le principe de la laïcité de l’État, le divorce, l’avortement, l’euthanasie, la sodomie, la manipulation génétique et le transhumanisme n’auraient jamais pu être introduits dans les législations nationales. Et cela s’est produit avec le soutien décisif de l’Église profonde depuis les années Soixante, et plus récemment avec l’asservissement total de la hiérarchie catholique à l’Agenda 2030 : même Mgr Hector Aguer, ancien archevêque de La Plata en Argentine l’a reconnu lui aussi (ici).

La désagrégation de la famille

Tout cela a disparu : aucun jeune membre d’une famille moderne n’a jamais entendu parler de comment on vivait autrefois, de ce que l’on croyait, de ce que l’on espérait. D’autre part, où sont les grands-parents, qui jadis s’occupaient de leurs petits-enfants et leur transmettaient les souvenirs de leurs ancêtres, leur sagesse, leur simple religiosité ? C’étaient les grands-parents qui emmenaient leurs petits-enfants prier devant l’image de Notre-Dame, leur enseignaient les prières, comment faire l’examen de conscience, comment réciter un Requiem en passant devant le cimetière, leur enseignant la signification de l’obéissance aux parents, de l’honnêteté, de la parole donnée. La Franc-Maçonnerie a éliminé les personnes âgées, les transformant en marchandises pour l’activité des cliniques ou en les exterminant avec un sérum génique ou par la ventilation forcée. Leur absence, depuis des décennies, s’est accompagnée d’une attaque frontale contre la femme, dans son rôle d’épouse et de mère : un autre élément de cohésion de la famille démoli, un autre rempart abattu. L’attaque contre la figure paternelle — jusque-là calquée sur l’autorité et la bonté de Dieu le Père — a été menée avec la corruption des mœurs, avec la pornographie, avec la promiscuité et enfin — ayant rompu le cordon ombilical qui lie la sexualité à la relation conjugale visant à la procréation — l’homme, le mari, le père, le citoyen a été davantage détruit, en stigmatisant sa masculinité comme « toxique », en l’efféminant, en le castrant dans la volonté et l’intellect ; en plaçant le moyen (le plaisir légitime de l’acte conjugal) avant la fin naturelle (la procréation), puis en substituant le moyen à la fin. Et les enfants, séparés de leurs parents qui travaillent, trouvent à la télévision, sur Internet, sur les réseaux sociaux, ou des applications, à l’école et partout un nouvel oracle, une entité qui les décharge de la responsabilité de choisir en leur disant quoi penser, quoi vouloir et contre qui diriger leurs frustrations. Et inimici domini domestici ejus [Et l’homme aura pour ennemis les gens de sa maison.] (Mt 10, 36). Cette entité — à laquelle le pouvoir voudrait reconnaître des caractéristiques presque divines, simulant les facultés de l’intelligence humaine — propose un nouveau credo écologiste, exalte de nouvelles vertus green et woke, désigne de nouveaux maîtres, célèbre ses liturgies. Parce qu’elle se présente comme une religion et en tant que telle elle exige l’assentiment de ses fidèles et l’obéissance à ses ministres.

La religion d’État

Le système d’endoctrinement est expérimenté, et tout au long de l’Histoire, il n’a changé que quelques détails en raison de l’époque ou du progrès technologique, mais il a toujours préservé le schéma original. Et c’est ce schéma qu’il faut connaître, si l’on veut s’y opposer sous toutes ses formes : sanitaire, énergétique, climatique, militaire, financière, religieuse. Un schéma qui s’inspire indéniablement non seulement de l’abolition de la seule vraie Religion, mais aussi de son remplacement par la religion luciférienne du progrès, de l’humanité, de la fraternité, de la Terre Mère. Ne soyons donc pas surpris si le prétexte initial avec lequel la Franc-Maçonnerie a sapé l’autorité de l’Église Catholique au nom de la liberté religieuse échoue, pour laisser la domination incontestée — également reconnue au niveau institutionnel — à la seule religion compatible avec l’idéologie du Nouvel Ordre Mondial : le culte de Satan. Qui, après s’être caché pendant deux siècles derrière Prométhée et la déesse Raison, se manifeste aujourd’hui publiquement au grand jour et revendique pour lui-même cette exclusivité qu’il avait reprochée et niée à la véritable Église, au point de devenir « religion d’État », pour imposer ses dogmes absurdes et ses fausses croyances à la communauté internationale, pour endoctriner les enfants et les jeunes dans les écoles, pour obliger les citoyens à se conformer à ses préceptes.

Il semble qu’on assiste à un renouveau mondial du paganisme comme sous le règne de Julien l’Apostat : une sorte de revanche des cultes idolâtres sur la Religion du Christ, une revanche des ténèbres sur la Lumière. Mais cela, comme nous le savons, est ontologiquement impossible.

Un site web a été activé — exsurgedomine.org — sur lequel il est possible de suivre et de soutenir les projets en cours.

« Exsurge Domine » defende Ecclesiam Tuam
[« Lève-toi, Seigneur », défends Ton Église]

Face à l’abdication de l’autorité civile, de nombreux groupes à travers le monde s’organisent pour s’opposer aux violations des libertés fondamentales, les dénoncer là où c’est possible, coordonner l’aide à ceux qui sont ostracisés en raison de leur résistance. Ce n’est pas une substitution du pouvoir, ni une forme de sédition : c’est la réponse nécessaire — en attendant des temps meilleurs — de ceux qui voient menacés leur avenir, leurs biens, leur vie même.

J’ai considéré qu’il était de mon devoir de Pasteur de prendre une initiative similaire dans le domaine ecclésial, en donnant vie à l’Association Exsurge Domine, pour contrer la persécution que les prêtres et les religieux traditionnels souffrent aux mains de la secte bergoglienne en raison de leur fidélité à l’Église du Christ, aujourd’hui infestée de traîtres, de corrompus et de mercenaires. Exsurge Domine, sous mon patronage et mon contrôle personnels, veut aider les clercs, les religieux, les moines et les moniales privés de moyens de subsistance, expulsés de leur monastère, persécutés par les supérieurs parce qu’ils sont liés à la Liturgie apostolique ou parce qu’ils ne veulent pas renier le charisme de leur Ordre. Curés qui, du jour au lendemain, sont écartés de leur paroisse ; moniales auxquelles Rome impose une abbesse moderniste ; clercs réduits à l’état laïc sans procédure régulière et avec des accusations infamantes : toutes ces bonnes âmes, amoureuses du Seigneur et fidèles à l’Église, ont besoin d’aide matérielle, de soutien spirituel, d’assistance juridique et canonique.

Je demande à tous d’être les promoteurs de cette initiative auprès de vos connaissances et amis, et de contribuer selon vos possibilités au financement de notre premier projet : la construction d’un village monastique dans la province de Viterbe, où accueillir la communauté de moniales bénédictines de Pienza, lourdement persécutée par le Saint-Siège et leur Évêque. Votre soutien, également par la prière, permettra à tant de bons prêtres et religieux de ne pas succomber aux purges bergogliennes et de pouvoir exercer le ministère ou suivre le charisme qu’ils ont généreusement choisi selon la volonté de Dieu.

www.exsurgedomine.org

Banque : Banca di Credito Cooperativo di Roma, Via Sabotino 612 – Roma
Titulaire : Associazione Exsurge Domine
IBAN: IT19I0832703399000000026930
SWIFT/BIC: ICRAITRRROM

Banque : Poste Italiane Spa, Piazza Matteotti, 37 – Siena
Titulaire : Associazione Exsurge Domine
IBAN: IT31V0760114200001065628511
SWIFT/BIC : BPPIITRRXXX

Conclusion

Je voudrais conclure mon intervention en me référant précisément à ce lieu, Pontmain, où apparut le 17 janvier 1871 la Vierge Marie, invoquée sous le titre de Notre-Dame de France.

Peu de temps après, le 18 mars, la guerre franco-prussienne allait se terminer, avec la défaite de Napoléon, et les émeutes du mois de mars suivant donneront naissance à la Commune de Paris. Dans cette circonstance, la Franc-Maçonnerie française (d’inspiration socialiste et liée aux centres du pouvoir culturels) a organisé une révolution (ici) qui fut cependant noyée dans le sang au mois de mai suivant par l’intervention du gouvernement de Versailles, sur ordre de la Franc-Maçonnerie anglaise (qui est plutôt libérale et liée au pouvoir institutionnel). Aujourd’hui, ce fossé entre les différentes franc-maçonneries a été surmonté par un pactum sceleris qui les unit — concilium fecerunt in unum (Ps 70, 10) — dans le but commun de mener à bien l’établissement du Nouvel Ordre Mondial, prémisse nécessaire au règne de l’Antéchrist.

La Sainte Vierge, lors de l’apparition à Pontmain, n’a rien dit. À ses pieds se déploie un rouleau en lettres d’or : Priez, mes enfants. Dieu vous répondra très bientôt. Mon Fils se laisse toucher le Cœur. Eh bien, aujourd’hui encore, ces paroles de réconfort restent valables et vraies : le Seigneur répondra très bientôt, parce qu’il y a beaucoup de bonnes âmes qui, dans cette phase d’apostasie et de crise de l’autorité, se réveillent de la torpeur dans laquelle elles sont restées trop longtemps.

La fraude infernale du mondialisme est vouée à l’échec total : il n’y a pas le moindre doute là-dessus. La Babel du Nouvel Ordre Mondial sombrera sous le poids de ses mensonges, marque indubitable de l’œuvre du diable. Il est de notre devoir de proclamer la Vérité, de rappeler au monde que le seul salut vient du Christ, Prince de la Paix, à qui doit être restituée la Seigneurie sur les Nations et sur l’Église qui Lui a été usurpée par une autorité rebelle et corrompue. Que la Très Sainte Vierge, Reine des Victoires et Médiatrice de toutes les Grâces, hâte la fin de cette tribulation, afin que ses paroles prononcées à Fatima en 1917 s’accomplissent : À la fin, mon Cœur Immaculé triomphera.

+ Carlo Maria Viganò, Archevêque

© Traduction de F. de Villasmundo pour MPI relue et corrigée par Mgr Viganò




Enquête de Scott Ritter sur Volodymyr Zelensky

[Source : @FranceTraductions]

« En tant qu’ancien officier de renseignement, je me suis demandé pourquoi personne n’avait mené d’enquête sur Vladimir Zelensky, le président de l’Ukraine. Son accession au pouvoir représente, à mon avis, une incroyable manipulation de l’opinion mondiale qui restera dans l’histoire comme une étude de cas classique d’ingénierie psychologique sociale : un comédien ordinaire qui est arrivé au pouvoir parce qu’il avait promis une paix longtemps attendue, et qui a ensuite entraîné ses concitoyens dans une guerre sanglante qui ne peut être décrite que comme un massacre. Avec l’aide de collègues et d’experts ayant une connaissance directe de Zelensky, j’ai épluché des documents et des vidéos pour produire un film qui rende compte de cette enquête. Cette histoire est tellement riche en rebondissements que j’ai dû la diviser en 2 parties. Dans le premier épisode, présenté ici, je répondrai à la question de l’improbable ascension de Zelensky au pouvoir, et comment le président ukrainien a accumulé son immense fortune, une somme qui n’a fait que croître depuis le début de la guerre avec la Russie. Et, peut-être plus important encore, pourquoi j’ai décidé d’intituler ce film “Agent Zelensky”. »

Scott Ritter

Enquête de Scott Ritter, ceci est la première partie, vidéo originale ici :
https://www.youtube.com/watch?v=HLeBb6hPUC8



« Dans le domaine du renseignement, chaque agent se voit confier des tâches par ses supérieurs. Dans le cas de l’agent Zelensky, j’ai identifié 10 obligations qui définissent sa relation avec ses maîtres du renseignement étranger. Une fois que vous avez examiné chacune de ces obligations, vous comprenez pourquoi Zelensky le comédien a dit une chose et Zelensky le président en a fait une autre. Quelles sont les véritables raisons de la situation actuelle en Ukraine ? Quel type d’opération la CIA mène-t-elle en Ukraine depuis de nombreuses années ? Vous trouverez les réponses à ces questions et à bien d’autres dans la deuxième partie de mon documentaire d’investigation, “Agent Zelensky”. »

Scott Ritter






Elon Musk, l’homme de main des mondialistes

Par @rybar

Elon Musk est un projet de relations publiques des élites mondialistes. Dans l’espace médiatique, y compris en Russie, une image positive d’Elon Musk a été formée. Il est un entrepreneur prospère et propriétaire de TESLA, SpaceX et STARLINK, un conquérant de l’espace visionnaire et un vendeur excentrique de lance-flammes contre les zombies. Mais derrière cette façade colorée se cache un empire technologique profondément intégré au complexe de l’industrie militaire américaine.

L’entrepreneur ambitieux s’est fait connaître en 2001 lorsqu’il a exprimé l’idée de conquérir l’espace et de voler vers Mars. Ceci était en soi très inhabituel pour une personne qui n’a aucune expérience spécialisée et aucun financement approprié.

L’étape suivante était encore plus intrigante, Musk est venu en Russie pour acheter un moteur-fusée. Les négociations ont abouti à une impasse, même si le but de la visite était probablement de se faire une belle image médiatique. Après la visite, Musk a annoncé la nécessité de créer son propre moteur.

Encore plus intéressant : en 2002, SpaceX est créée, dont la direction est transférée à Tom Muller, qui dirigeait auparavant le développement d’un moteur à hydrogène dans la société militaire TRW, qui devint plus tard une partie de la géante entreprise militaire Northrop Grumman. Le public est convaincu que le dirigeant d’entreprise, travaillant sur le projet de moteur à hydrogène très prometteur, financé par la NASA et l’armée US, se rendait dans le « garage » d’Elon Musk pour y travailler sur un moteur oxygène-kérosène basique.

Tom Mueller n’arrive pas seul dans le prétendu garage de Musk. Il apporte avec lui une équipe d’ingénieurs talentueux autorisés à consulter des informations classifiées, il amène également une technologie secrète et des brevets appartenant à son ancienne entreprise. Et tout cela se passe facilement et naturellement sans conséquences graves pour SpaceX.

L’équipe SpaceX dirigée par Tom Muller a réussi à fabriquer son moteur Merlin en moins de 4 ans. Pour référence : la création d’un moteur-fusée à partir de zéro nécessite environ 10 ans de développement scientifique, la fabrication de centaines de prototypes et la réalisation de nombreux essais. Mais le public est convaincu que Musk travaille presque seul dans son garage par pur enthousiasme.

Par la suite, Musk a déclaré que la conception du moteur russe RD-180 était sans faille, alors que les géants comme Boeing et Lockheed Martin rencontraient des difficultés à développer leurs propres moteurs similaires. Les reproches publics aux géants américains ont été exprimés par le propriétaire de la petite startup de l’époque. Les reproches étaient néanmoins justifiés, le Congrès américain a interdit l’achat de moteurs russes en 2014, mais un an plus tard, l’interdiction a été levée en raison de l’absence d’alternative aux États-Unis. Cela suggère que la création d’un moteur-fusée est extrêmement difficile, même avec les ressources matérielles, humaines et financières « illimitées » des géants de l’industrie aéronautique US.

Musk ne s’est pas arrêté à cela. Il a rapidement présenté au public le moteur Merlin, le lanceur Falcon et un système de contrôle entièrement compatible avec les systèmes de Cap Canaveral et les systèmes de lancement de la base aérienne de Wanderberg. Concevoir un système de contrôle comprenant des centaines de canaux via une interface électronique, des canalisations, des systèmes pneumatiques et hydrauliques sans avoir un accès complet à la documentation militaire secrète est irréaliste.

Cela a été suivi de deux lancements réussis de fusées Falcon 1 qui ont été financés par le centre de recherche de l’armée US.

Suite au départ de Tom Mueller et au rachat de TRW, le géant de la défense Northrop Grumman a enfin poursuivi SpaceX pour avoir volé ses brevets et débauché une équipe d’ingénieurs qui travaillaient auparavant chez TRW et qui utilisaient leur expérience et leurs connaissances. Mais la petite startup inconnue a réussi à défendre sa position devant le tribunal et à régler le procès. Compte tenu du déséquilibre du rapport de force entre les deux entreprises, une telle issue à ce procès semble extrêmement inhabituelle.

Autres projets de Musk :
Nous avons déjà abordé le projet de Musk d’implantation de puces dans le cerveau.

Le projet Starlink ne semble pas moins intéressant. Le réseau de satellites peut être utilisé à des fins militaires. À l’avenir, ce système est prévu pour nécessiter un accès à Internet à l’aide d’une carte d’identité numérique (digital ID). Une autre application de Starlink est son intégration dans le système de défense antimissile américain.

Les projets civils et moins réussis de Musk, tels que Tesla, la maison intelligente à énergie solaire SolarCity, le système de voyage à grande vitesse Hyperloop et les systèmes de production et de stockage d’énergie « verte », s’intègrent bien dans l’agenda « écologique » et peuvent non seulement attirer l’attention du public, mais aussi des financements de la part des grands fonds intéressés à établir un contrôle sur la production mondiale par le contrôle des autorisations de consommation d’énergie.

Que se cache-t-il derrière Musk ?
Il est évident qu’Elon Musk est un projet de marketing réussi de la DARPA, du renseignement américain, des fonds d’investissement mondiaux et des élites financières, y compris le WEF.

La figure de Musk en tant qu’entrepreneur « indépendant » permet de masquer les financements de la NASA, de l’armée US et des grands investisseurs.

L’image positive qui est habilement créée dans les médias, notamment par l’achat de réseaux sociaux et la manipulation publique de cryptomonnaies, est une nouvelle forme de couverture idéale dans le monde numérique moderne.

Linda Iaccarino, nommée par Musk au poste de directrice de Twitter, travaille en parallèle au WEF. Iaccarino est présidente du groupe de travail du WEF sur l’avenir du travail et membre du comité directeur du WEF pour les médias, le divertissement et la culture. Elle est également activement impliquée dans l’initiative Value in Media. Ainsi, l’absence de censure dans le réseau social repris par Musk est très probablement une simple illusion.

Elon Musk lui-même était, il n’y a pas si longtemps, en 2008, l’un des Young Global Leaders du WEF. Ceci est confirmé par les données de Bloomberg et de l’Université d’Oxford.

Avec ce niveau de soutien, il n’est pas surprenant qu’Elon Musk obtienne « de manière inattendue » des projets qui dépassent les capacités des vétérans de l’aérospatiale, de la défense et des médias américains.

Sources :

https://t.me/actualiteFR/21431
https://rybar.ru/ilon-mask-pr-proekt-globalnyh-elit/
https://t.me/actualiteFR/21432




Sommet Russie-Afrique 2023

[Illustration : image : TASS]

Par Oleg Nesterenko
Président du CCIE www.c-cie.eu
Spécialiste de la Russie et de l’Afrique

Malgré la pression antirusse sans précédent de l’Occident collectif américano-centrique sur les pays du continent africain depuis le début de la guerre en Ukraine et jusqu’à ce jour, cette initiative s’est avérée un grand échec.

Ni les menaces directes et voilées, ni les offres d’alternatives alléchantes contre l’abandon du vecteur du développement pro-russe n’ont réussi à briser la « résistance » africaine. Les faits sont têtus : la majorité écrasante des pays du continent noir participent au sommet « Russie-Afrique 2023 » organisé par Moscou.

Pourquoi ?

Il est incontestable que le camp occidental est, financièrement, bien plus riche que la Russie et, théoriquement, en mesure d’offrir aux pays africains des perspectives financières et économiques bien plus attractives. Mais, l’effondrement quasi complet de l’action occidentale de ce jour est directement associé à la mémoire historique de l’Afrique.

La mémoire qui persiste malgré les grands efforts déployés par la vieille Europe ces dernières années pour nuancer les réalités du passé : d’un côté, les Africains sont parfaitement conscients des résultats finaux de la coopération avec les anciennes puissances coloniales et vers où elle les a conduites ; de l’autre côté, ils se souviennent toujours de la coopération avec la Russie, encore de l’époque soviétique, dont les résultats restent tangibles.

L’Afrique dispose d’éléments concrets à comparer, dans lesquels la Russie dispose de sérieux dividendes historiques incontestables. C’est pourquoi les efforts sans précédent du camp occidental pour discréditer la Russie aux yeux de la communauté africaine ne peuvent être couronnés de succès.

Cet atout historique dans les relations russo-africaines est également renforcé par un élément fédérateur fondamental supplémentaire : à l’instar du continent africain, la Fédération de Russie a également une importante expérience directe amère de la coopération avec l’Occident, dont le modèle économique par rapport au monde non occidental a toujours été et reste un modèle d’exploitation. Les Russes savent exactement par leur propre expérience ce que les Africains ont subi et continuent à subir.

Aujourd’hui, de même qu’autrefois, l’Occident américano-centrique n’offre aucune forme de coopération aux partenaires africains basée sur une parité et égalité réelle, mais seulement l’extension d’un modèle relationnel déjà connu et qui ne représente pour toutes les nations africaines qu’une expérience peu enviable de l’ère postcoloniale.

La Fédération de Russie, de son côté, propose un dialogue parfaitement égalitaire et mutuellement bénéfique dans la pratique et non pas seulement dans les paroles et déclarations.

L’un des piliers de la politique étrangère russe à l’égard du continent africain est que l’Afrique doit résoudre ses problèmes systémiques sur la base de ses propres structures et méthodes financières et politiques adaptées aux spécificités des sociétés et des cultures du continent africain. Avec l’effondrement du système colonial et l’indépendance, des structures politiques et financières, des réseaux d’interaction internationaux et des méthodes de type européen et sous le contrôle occidental de ces derniers se sont imposés sur le continent. Les structures, les réseaux et les méthodes sont extrêmement inadaptés aux spécificités africaines. Plus d’un demi-siècle d’histoire contemporaine a démontré leur échec absolu.

Bien sûr, purement économiquement, la Fédération de Russie sur le continent africain pèse beaucoup moins que les États-Unis d’Amérique, l’Union européenne ou la Chine. Mais la Russie a des choses à offrir. Et ses propositions sont de nature existentielle pour l’avenir de l’Afrique. Il s’agit, d’une part, de la participation au renforcement et à la stabilisation de la sécurité sur le continent, y compris de la sécurité financière et alimentaire ; et, d’autre part, du transfert de technologies. Transfert de technologies dans divers domaines, comme dans l’énergie nucléaire, où la Russie est le leader mondial, et qui ont la capacité de changer la face de l’Afrique.

À l’avenir, la croissance de la population mondiale se fera principalement via le continent africain. Toutes les tendances démographiques le démontrent. Dans la seconde moitié du siècle en cours, chaque troisième ou quatrième habitant de la terre naîtra sur le continent africain, et la Russie ne peut que s’intéresser au développement maximal des relations bilatérales avec les pays africains. L’objectif du forum « Russie-Afrique 2023 » est d’élargir le vecteur de la coopération russo-africaine et de désigner le plan de son développement à long terme.




Le multiplicateur de propagande

[Source : Bruno Berthez]

En France de mon temps il existait une autre grande agence de presse, c’était l’ACP dont je fus co-propriétaire quelque temps en association avec le Groupe Maxwell. L’ACP fournissait de nombreux journaux de province, elle a disparu maintenant.

De petites maisons font dans certains domaines office d’Agence de presse, comme le prestigieux BQ, Berard Quelin. L’AGEFI faisait partiellement office d’Agence de presse, elle portait le nom d’Agence.

Lisez ce dossier et faites-le lire.

Bruno Berthez


C’est l’un des aspects les plus importants de notre système médiatique, et pourtant peu connu du public : la majeure partie de la couverture de l’actualité internationale dans les médias occidentaux est assurée par seulement trois agences de presse mondiales basées à New York, Londres et Paris.

Le rôle clé joué par ces agences signifie que les médias occidentaux traitent souvent des mêmes sujets, même en utilisant la même formulation.

De plus, les gouvernements, les militaires et les services de renseignement utilisent ces agences de presse mondiales comme multiplicateurs pour diffuser leurs messages dans le monde entier.

Une étude de la couverture de la guerre en Syrie par neuf grands journaux européens illustre clairement ces problèmes : 78 % de tous les articles étaient basés en tout ou en partie sur des rapports d’agence, mais 0 % sur des recherches d’investigation propre.

De plus, 82 % de tous les articles d’opinion et interviews étaient en faveur d’une intervention des États-Unis et de l’OTAN, tandis que la propagande était attribuée exclusivement à la partie opposée.


Le multiplicateur de propagande :
Comment les agences de presse mondiales et
les médias occidentaux rendent compte de la géopolitique

Une étude de Swiss Propaganda Research

2016/2019

« Par conséquent, vous devez toujours vous demander : pourquoi est-ce que j’obtiens cette information spécifique, sous cette forme spécifique, à ce moment précis ?
En fin de compte, ce sont toujours des questions sur le pouvoir. »(*)

Dr Konrad Hummler

  1. Partie 1 : Le multiplicateur de propagande

Introduction : « quelque chose d’étrange »

« Comment le journal sait-il ce qu’il sait ? » La réponse à cette question risque de surprendre certains lecteurs de journaux : « La principale source d’information, ce sont les articles des agences de presse. Les agences de presse au fonctionnement presque anonyme sont en quelque sorte la clé des événements mondiaux. »

Comment s’appellent ces agences, comment fonctionnent-elles et qui les finance ?

Pour juger de la qualité de l’information sur les événements en Orient et en Occident, il faut connaître les réponses à ces questions. (Höhne 1977, p. 11)

Un chercheur suisse en médias souligne : « Les agences de presse sont les plus importants fournisseurs de matériel pour les médias de masse. Aucun média quotidien ne peut s’en passer. » Donc les agences de presse influencent notre image du monde ; surtout, nous apprenons à connaître ce qu’elles ont choisi. (Blum 1995, p. 9)

Au vu de leur importance essentielle, il est d’autant plus étonnant que ces agences soient à peine connues du public : « Une grande partie de la société ignore que les agences de presse existent… En fait, elles jouent un rôle extrêmement important sur le marché des médias. Mais malgré cette grande importance, peu d’attention leur a été accordée dans le passé. » (Schulten-Jaspers 2013, p. 13)

Même le directeur d’une agence de presse a noté : « Il y a quelque chose d’étrange dans les agences de presse. Ils sont peu connus du public. Contrairement à un journal, leur activité n’est pas tellement sous les projecteurs, mais ils peuvent toujours être trouvés à la source de l’histoire. (Segbers 2007, p. 9)

« Le centre nerveux invisible du système médiatique »

Alors, comment s’appellent ces agences qui sont « toujours à la source de l’histoire » ? Il ne reste plus que trois agences de presse mondiales :

  1. L’American Associated Press (AP) avec plus de 4000 employés dans le monde. L’AP appartient à des sociétés de médias américaines et a son principal bureau de rédaction à New York. AP news est utilisé par environ 12 000 médias internationaux, touchant chaque jour plus de la moitié de la population mondiale.
  2. L’Agence France-Presse (AFP) française quasi gouvernementale basée à Paris et comptant environ 4000 employés. L’AFP envoie chaque jour plus de 3000 récits et photos aux médias du monde entier.
  3. L’agence britannique Reuters à Londres, qui est une propriété privée et emploie un peu plus de 3000 personnes. Reuters a été acquis en 2008 par l’entrepreneur canadien des médias Thomson — l’une des 25 personnes les plus riches du monde — et a fusionné avec Thomson Reuters, dont le siège est à New York.

En outre, de nombreux pays gèrent leurs propres agences de presse. Il s’agit, par exemple, de la DPA allemande, de l’APA autrichienne et de la SDA suisse. Cependant, lorsqu’il s’agit d’actualités internationales, les agences nationales s’appuient généralement sur les trois agences mondiales et se contentent de copier et de traduire leurs rapports.

Figure 1 : Les trois agences de presse mondiales Reuters, AFP et AP,
et les trois agences nationales des pays germanophones
Autriche (APA), Allemagne (DPA) et Suisse (SDA).

Wolfgang Vyslozil, ancien directeur général de l’APA autrichienne, a décrit le rôle clé des agences de presse en ces termes : « Les agences de presse sont rarement aux yeux du public. Pourtant, ils sont l’un des types de médias les plus influents et en même temps l’un des moins connus. Ce sont des institutions clés d’une importance considérable pour tout système médiatique. Ils sont le centre névralgique invisible qui relie toutes les parties de ce système. » (Segbers 2007, p.10)

Petite abréviation, grand effet

Cependant, il y a une raison simple pour laquelle les agences mondiales, malgré leur importance, sont pratiquement inconnues du grand public. Pour citer un professeur de médias suisse : « La radio et la télévision ne nomment généralement pas leurs sources, et seuls les spécialistes peuvent déchiffrer les références dans les magazines. » (Blum 1995, p. 9)

Le motif de cette discrétion, cependant, devrait être clair : les médias ne tiennent pas particulièrement à faire savoir aux lecteurs qu’ils n’ont pas fait eux-mêmes des recherches sur la plupart de leurs contributions.

La figure suivante montre quelques exemples d’étiquetage à la source dans des journaux européens populaires. À côté des abréviations de l’agence, nous trouvons les initiales des éditeurs qui ont édité le rapport de l’agence respective.

Figure 2 : Les agences de presse comme sources dans les articles de journaux

De temps en temps, les journaux utilisent du matériel d’agence, mais ne l’étiquettent pas du tout. Une étude de 2011 de l’Institut suisse de recherche sur la sphère publique et la société de l’Université de Zurich est parvenue aux conclusions suivantes (OFEG 2011) :

« Les contributions de l’agence sont exploitées intégralement sans les étiqueter, ou elles sont partiellement réécrites pour les faire apparaître comme une contribution éditoriale. De plus, il existe une pratique consistant à “pimenter” les rapports d’agence sans effort : par exemple, les rapports d’agence non publiés sont enrichis d’images et de graphiques et présentés sous forme d’articles complets. »

Les agences jouent un rôle de premier plan non seulement dans la presse, mais aussi dans la radiodiffusion privée et publique. Ceci est confirmé par Volker Braeutigam, qui a travaillé pendant dix ans pour le radiodiffuseur public allemand ARD et voit d’un œil critique la domination de ces agences :

« Un problème fondamental est que la rédaction de l’ARD tire ses informations principalement de trois sources : les agences de presse DPA/AP, Reuters et AFP : une allemande/américaine, une britannique et une française. Le monteur travaillant sur un sujet d’actualité n’a qu’à sélectionner sur l’écran quelques passages de texte qu’il juge indispensables, les réagencer et les recoller en quelques fioritures. »

La Radio Télévision Suisse (SRF) s’appuie elle aussi largement sur les rapports de ces agences. Interrogés par les téléspectateurs sur les raisons pour lesquelles une marche pour la paix en Ukraine n’a pas été signalée, les rédacteurs ont répondu : « À ce jour, nous n’avons reçu aucun rapport sur cette marche des agences indépendantes Reuters, AP et AFP. »

En fait, non seulement le texte, mais aussi les images, les enregistrements sonores et vidéo que nous rencontrons quotidiennement dans nos médias, proviennent pour la plupart des mêmes agences. Ce que le public non initié pourrait considérer comme des contributions de leur journal local ou de leur chaîne de télévision sont en fait des reportages copiés de New York, Londres et Paris.

Certains médias sont même allés plus loin et ont, faute de moyens, sous-traité l’intégralité de leur rédaction à l’étranger à une agence. De plus, il est bien connu que de nombreux portails d’information sur Internet publient principalement des rapports d’agences (voir par exemple, Paterson 2007, Johnston 2011, MacGregor 2013).

En fin de compte, cette dépendance vis-à-vis des agences mondiales crée une similitude frappante dans le reportage international : de Vienne à Washington, nos médias traitent souvent des mêmes sujets, en utilisant plusieurs des mêmes phrases — un phénomène qui serait autrement plutôt associé aux « médias contrôlés » dans les États autoritaires.

Le graphique suivant montre quelques exemples tirés de publications allemandes et internationales. Comme vous pouvez le voir, malgré l’objectivité revendiquée, un léger parti pris (géo-)politique s’insinue parfois.

Figure 3 : « Poutine menace », « L’Iran provoque »,
« L’OTAN inquiète », « Bastion d’Assad » :
Similitudes de contenu et de formulation dues aux reportages
des agences de presse mondiales.

Le rôle des correspondants

Une grande partie de nos médias n’ont pas de correspondants étrangers propres, ils n’ont donc pas d’autre choix que de s’appuyer entièrement sur les agences mondiales pour les informations étrangères.

Mais qu’en est-il des grands quotidiens et des chaînes de télévision qui ont leurs propres correspondants internationaux ? Dans les pays germanophones, par exemple, il s’agit de journaux tels que NZZ, FAZ, Sueddeutsche Zeitung, Welt et des radiodiffuseurs publics.

Tout d’abord, il faut garder à l’esprit les ratios de taille : alors que les agences globales comptent plusieurs milliers d’employés dans le monde, même le journal suisse NZZ, connu pour son reportage international, n’entretient que 35 correspondants étrangers (y compris leurs correspondants commerciaux). Dans des pays immenses comme la Chine ou l’Inde, un seul correspondant est en poste ; toute l’Amérique du Sud n’est couverte que par deux journalistes, alors que dans l’Afrique encore plus grande, personne n’est sur le terrain en permanence.

De plus, dans les zones de guerre, les correspondants s’aventurent rarement. Sur la guerre en Syrie, par exemple, de nombreux journalistes ont « fait des reportages » depuis des villes comme Istanbul, Beyrouth, Le Caire ou encore depuis Chypre. En outre, de nombreux journalistes n’ont pas les compétences linguistiques nécessaires pour comprendre les populations et les médias locaux.

Comment les correspondants, dans de telles circonstances, savent-ils ce qu’il en est des « actualités » dans leur région du monde ? La réponse principale est encore une fois : des agences mondiales. Le correspondant néerlandais au Moyen-Orient Joris Luyendijk a décrit de manière impressionnante le fonctionnement des correspondants et leur dépendance vis-à-vis des agences mondiales dans son livre « People Like Us: Misrepresenting the Middle East » :

« J’avais imaginé que les correspondants seraient des historiens du moment. Quand quelque chose d’important se produisait, ils allaient le chercher, découvraient ce qui se passait et en faisaient rapport. Mais je ne suis pas parti pour savoir ce qui se passait ; cela s’était fait bien avant. Je suis allé présenter un rapport sur place.

Les rédacteurs aux Pays-Bas appelaient quand quelque chose se passait, ils faxaient ou envoyaient les communiqués de presse par e-mail, et je les racontais dans mes propres mots à la radio, ou les retravaillais dans un article pour le journal. C’est la raison pour laquelle mes éditeurs trouvaient plus important que je puisse être joint sur place que de savoir ce qui s’y passait. Les agences de presse ont fourni suffisamment d’informations pour que vous puissiez écrire ou parler de n’importe quelle crise ou réunion au sommet.

C’est pourquoi vous tombez souvent sur les mêmes images et histoires si vous feuilletez quelques journaux différents ou cliquez sur les chaînes d’information.

Nos hommes et nos femmes des bureaux de Londres, Paris, Berlin et Washington pensaient tous que les sujets erronés dominaient l’actualité et que nous suivions trop servilement les normes des agences de presse.

L’idée commune à propos des correspondants est qu’ils “ont l’histoire”, mais la réalité est que les nouvelles sont un tapis roulant dans une fabrique de pain. Les correspondants se tiennent au bout du tapis roulant, prétendant que nous avons cuit nous-mêmes ce pain blanc, alors qu’en fait nous n’avons fait que le mettre dans son emballage.

Après, un ami m’a demandé comment j’avais réussi à répondre à toutes les questions lors de ces échanges, toutes les heures et sans hésitation. Quand je lui ai dit que, comme aux actualités télévisées, vous connaissiez toutes les questions à l’avance, sa réponse par e-mail a été remplie de jurons. Mon ami s’était rendu compte que, depuis des décennies, ce qu’il regardait et écoutait aux informations était du pur théâtre. »)

(Luyendjik 2009, p. 20-22, 76, 189

En d’autres termes, le correspondant type n’est en général pas capable de faire des recherches indépendantes, mais traite et renforce plutôt les sujets qui sont déjà prescrits par les agences de presse — le fameux « effet mainstream ».

De plus, pour des raisons d’économies, de nombreux médias doivent aujourd’hui partager leurs quelques correspondants étrangers, et au sein des groupes de médias individuels, les reportages étrangers sont souvent utilisés par plusieurs publications — dont aucune ne contribue à la diversité des reportages.

« Ce que l’agence ne rapporte pas n’a pas lieu »

Le rôle central des agences de presse explique aussi pourquoi, dans les conflits géopolitiques, la plupart des médias utilisent les mêmes sources originales.

Dans la guerre de Syrie, par exemple, « l’Observatoire syrien des droits de l’homme » — une organisation individuelle douteuse basée à Londres — figurait en bonne place. Les médias s’adressaient rarement directement à cet « Observatoire », son opérateur étant en effet difficile à joindre, même pour les journalistes.

Au lieu de cela, « l’Observatoire » a livré ses histoires aux agences mondiales, qui les ont ensuite transmises à des milliers de médias, qui à leur tour ont « informé » des centaines de millions de lecteurs et de téléspectateurs dans le monde entier. La raison pour laquelle les agences, entre toutes, ont fait référence à cet étrange « Observatoire » dans leurs reportages — et qui l’a réellement financé — est une question rarement posée.

L’ancien rédacteur en chef de l’agence de presse allemande DPA, Manfred Steffens, déclare donc dans son livre « The Business of News » :

« Un reportage ne devient pas plus correct simplement parce qu’on est capable d’en fournir une source.Il est en effet assez discutable de faire davantage confiance à un fait divers simplement parce qu’une source est citée. Derrière le bouclier protecteur qu’une telle “source” signifie pour une histoire, certains sont enclins à répandre des choses plutôt aventureuses, même s’ils ont eux-mêmes des doutes légitimes sur leur exactitude ; la responsabilité, au moins morale, peut toujours être imputée à la source citée. »

(Steffens 1969, p. 106)

La dépendance à l’égard des agences mondiales est également l’une des principales raisons pour lesquelles la couverture médiatique des conflits géopolitiques est souvent superficielle et erratique, tandis que les relations historiques et le contexte sont fragmentés ou totalement absents.

Comme le dit Steffens : « Les agences de presse reçoivent leurs impulsions presque exclusivement de l’actualité et sont donc par nature anhistoriques. Ils hésitent à ajouter plus de contexte que ce qui est strictement nécessaire. » (Steffens 1969, p. 32)

Enfin, la prédominance des agences mondiales explique pourquoi certains problèmes et événements géopolitiques — qui souvent ne cadrent pas très bien avec le récit US/OTAN ou sont trop « sans importance » — ne sont pas du tout mentionnés dans nos médias : si les agences ne rapportent pas quelque chose, alors la plupart des médias occidentaux n’en seront pas conscients. Comme l’a souligné à l’occasion du 50e anniversaire de la DPA allemande : « Ce que l’agence ne rapporte pas n’a pas lieu. » (Wilke 2000, p. 1)

« Ajouter des histoires douteuses »

Si certains sujets n’apparaissent pas du tout dans nos médias, d’autres sont très présents — même s’ils ne devraient pas l’être : « Souvent, les médias de masse ne rapportent pas la réalité, mais une réalité construite ou mise en scène. Plusieurs études ont montré que les médias de masse sont principalement déterminés par les activités de relations publiques et que les attitudes passives et réceptives l’emportent sur celles de recherche active. » (Blum 1995, p. 16)

En fait, en raison des performances journalistiques plutôt faibles de nos médias et de leur forte dépendance à l’égard de quelques agences de presse, il est facile pour les parties intéressées de diffuser de la propagande et de la désinformation dans un format soi-disant respectable auprès d’un public mondial. Le rédacteur en chef de la DPA, Steffens, a mis en garde contre ce danger :

« Le sens critique est d’autant plus apaisé que l’agence de presse ou le journal est respecté. Quelqu’un qui veut introduire une histoire douteuse dans la presse mondiale n’a qu’à essayer de mettre son histoire dans une agence raisonnablement réputée, pour être sûr qu’elle apparaisse ensuite un peu plus tard dans les autres. Il arrive parfois qu’un canular passe d’agence en agence et devienne de plus en plus crédible. »

(Steffens 1969, p. 234)

Parmi les acteurs les plus actifs pour « injecter » des informations géopolitiques douteuses figurent les ministères de l’armée et de la Défense. Par exemple, en 2009, le patron de l’agence de presse américaine AP, Tom Curley, a rendu public que le Pentagone emploie plus de 27 000 spécialistes des relations publiques qui, avec un budget de près de 5 milliards de dollars par an, font travailler les médias et font circuler des manipulations ciblées. De plus, des généraux américains de haut rang avaient menacé de le « ruiner » ainsi que l’AP si les journalistes faisaient des reportages trop critiques sur l’armée américaine.

Malgré — ou à cause de ? — de telles menaces, nos médias publient régulièrement des histoires douteuses provenant de certains « informateurs » anonymes des « cercles de la défense américaine ».

Ulrich Tilgner, correspondant chevronné au Moyen-Orient pour les télévisions allemande et suisse, a mis en garde en 2003, peu après la guerre en Irak, contre les actes de tromperie de l’armée et le rôle joué par les médias :

« Avec l’aide des médias, les militaires déterminent la perception du public et l’utilisent pour leurs plans. Ils parviennent à attiser les attentes et à propager des scénarios trompeurs. Dans ce nouveau type de guerre, les stratèges des relations publiques de l’administration américaine remplissent une fonction similaire à celle des pilotes de bombardiers. Les départements spéciaux des relations publiques du Pentagone et des services secrets sont devenus des combattants dans la guerre de l’information.

Pour leurs manœuvres de tromperie, l’armée américaine utilise spécifiquement le manque de transparence dans la couverture médiatique. La façon dont ils diffusent l’information, qui est ensuite captée et diffusée par les journaux et les radiodiffuseurs, rend impossible pour les lecteurs, les auditeurs ou les téléspectateurs de retracer la source originale. Ainsi, le public ne parviendra pas à reconnaître l’intention réelle de l’armée. »

(Tilgner 2003, p. 132)

Ce qui est connu de l’armée américaine ne serait pas étranger aux services de renseignement américains. Dans un rapport remarquable de British Channel 4, d’anciens responsables de la CIA et un correspondant de Reuters ont parlé franchement de la diffusion systématique de la propagande et de la désinformation dans les reportages sur les conflits géopolitiques :

L’ancien officier de la CIA et dénonciateur John Stockwell a déclaré à propos de son travail dans la guerre angolaise : « Le thème de base était de faire passer cela pour une agression [ennemie]. Donc, tout type d’histoire que vous pouviez écrire et entrer dans les médias partout dans le monde, qui poussait cette ligne, nous l’avons fait. Un tiers de mon personnel dans ce groupe de travail était des propagandistes, dont le travail professionnel consistait à inventer des histoires et à trouver des moyens de les faire passer dans la presse. Les rédacteurs en chef de la plupart des journaux occidentaux ne sont pas trop sceptiques à l’égard des messages conformes aux vues générales et aux préjugés. Nous avons donc proposé une autre histoire, et cela a duré des semaines. Mais tout n’était que fiction. »

Fred Bridgland revient sur son travail de correspondant de guerre pour l’agence Reuters : « Nous basions nos reportages sur des communications officielles. Ce n’est que des années plus tard que j’ai appris qu’un petit expert en désinformation de la CIA avait siégé à l’ambassade des États-Unis et avait composé ces communiqués qui n’avaient absolument aucun rapport avec la vérité. Fondamentalement, et pour le dire très grossièrement, vous pouvez publier n’importe quelle vieille merde et elle sera publiée dans le journal. »

Et l’ancien analyste de la CIA, David MacMichael, a décrit son travail dans la guerre des Contras au Nicaragua en ces termes : « Ils ont dit que nos renseignements sur le Nicaragua étaient si bons que nous pouvions même enregistrer quand quelqu’un tirait la chasse d’eau. Mais j’avais l’impression que les histoires que nous racontions à la presse sortaient tout droit des toilettes. »

(Chaîne 4, 1985)

Bien entendu, les services de renseignement disposent également d’un grand nombre de contacts directs dans nos médias, auxquels des informations peuvent être « divulguées » si nécessaire. Mais sans le rôle central des agences de presse mondiales, la synchronisation mondiale de la propagande et de la désinformation ne serait jamais aussi efficace.

Grâce à ce « multiplicateur de propagande », des histoires douteuses d’experts en relations publiques travaillant pour les gouvernements, l’armée et les services de renseignement atteignent le grand public plus ou moins sans contrôle et sans filtre. Les journalistes se réfèrent aux agences de presse et les agences de presse se réfèrent à leurs sources. Bien qu’ils tentent souvent de souligner les incertitudes (et de se couvrir) avec des termes tels que « apparent », « présumé » et autres — à ce moment-là, la rumeur s’est depuis longtemps propagée dans le monde et son effet a eu lieu.

Figure 4 : Le multiplicateur de propagande : les gouvernements, les militaires
et les services de renseignement utilisent les agences de presse mondiales
pour diffuser leurs messages à un public mondial.

Comme le rapporte le New York Times…

En plus des agences de presse mondiales, il existe une autre source souvent utilisée par les médias du monde entier pour rendre compte des conflits géopolitiques, à savoir les principales publications en Grande-Bretagne et aux États-Unis.

Les organes de presse comme le New York Times ou la BBC peuvent avoir jusqu’à 100 correspondants étrangers et des employés externes supplémentaires. Cependant, comme le souligne le correspondant au Moyen-Orient Luyendijk :

« Nos équipes de presse, moi y compris, se sont nourries de la sélection de nouvelles faites par des médias de qualité comme CNN, la BBC et le New York Times. Nous l’avons fait en supposant que leurs correspondants comprenaient le monde arabe et en avaient une vision — mais beaucoup d’entre eux se sont avérés ne pas parler arabe, ou du moins pas assez pour pouvoir y tenir une conversation ou suivre les médias locaux. Bon nombre des meilleurs chiens de CNN, de la BBC, de l’Independent, du Guardian, du New Yorker et du NYT dépendaient le plus souvent d’assistants et de traducteurs. »

(Luyendijk p. 47)

De plus, les sources de ces médias ne sont souvent pas faciles à vérifier (« cercles militaires », « responsables gouvernementaux anonymes », « responsables du renseignement », etc.) et peuvent donc également être utilisées pour la diffusion de propagande. En tout état de cause, l’orientation généralisée vers les grandes publications anglo-saxonnes conduit à une convergence supplémentaire de la couverture géopolitique de nos médias.

La figure suivante montre quelques exemples de telles citations basées sur la couverture de la Syrie par le plus grand quotidien de Suisse, le Tages-Anzeiger. Les articles datent tous des premiers jours d’octobre 2015, lorsque la Russie est intervenue pour la première fois directement dans la guerre syrienne (les sources américaines/britanniques sont mises en évidence) :

Figure 5 : Citation fréquente des principaux médias britanniques et américains,
illustrée par la couverture de la guerre en Syrie
par le quotidien suisse Tages-Anzeiger en octobre 2015.

Le récit souhaité

Mais pourquoi les journalistes de nos médias n’essaient-ils pas simplement de faire des recherches et de faire des reportages indépendamment des agences mondiales et des médias anglo-saxons ? Le correspondant au Moyen-Orient, Luyendijk, décrit ses expériences :

« Vous pourriez suggérer que j’aurais dû chercher des sources auxquelles je pouvais faire confiance. J’ai essayé, mais chaque fois que j’ai voulu écrire une histoire sans passer par les agences de presse, les principaux médias anglo-saxons ou les têtes parlantes, ça s’est effondré. Évidemment, en tant que correspondant, je pourrais raconter des histoires très différentes sur une seule et même situation. Mais les médias n’ont pu en présenter qu’un seul, et assez souvent, c’était exactement l’histoire qui confirmait l’image dominante. »

(Luyendijk p.54ff)

Le chercheur en médias Noam Chomsky a décrit cet effet dans son essai « What make the mainstream media mainstream » comme suit : « Si vous vous déconnectez, si vous produisez des articles que la grande presse n’aime pas, vous en entendrez parler très bientôt. Il y a donc de nombreuses façons dont les jeux de puissance peuvent vous ramener dans le droit chemin si vous déménagez. Si vous essayez de briser le moule, vous n’allez pas durer longtemps. Ce cadre fonctionne plutôt bien, et il est compréhensible qu’il ne soit que le reflet de structures de pouvoir évidentes. » (Chomsky 1997)

Néanmoins, certains des principaux journalistes continuent de croire que personne ne peut leur dire quoi écrire. Comment cela s’additionne-t-il ? Le chercheur en médias Chomsky clarifie l’apparente contradiction :

« Le point est qu’ils ne seraient pas là s’ils n’avaient pas déjà démontré que personne n’a à leur dire quoi écrire parce qu’ils vont dire la bonne chose. S’ils avaient commencé au bureau du métro, ou quelque chose comme ça, et avaient poursuivi le mauvais type d’histoires, ils n’auraient jamais atteint les positions où ils peuvent maintenant dire tout ce qu’ils veulent. Il en va de même pour les professeurs d’université dans les disciplines plus idéologiques. Ils sont passés par le système de socialisation. »

(Chomsky 1997)

En fin de compte, ce « système de socialisation » conduit à un journalisme qui ne fait plus de recherches indépendantes et de rapports critiques sur les conflits géopolitiques (et certains autres sujets), mais cherche à consolider le récit souhaité par le biais d’éditoriaux, de commentaires et d’interviews appropriés.

Conclusion : la « première loi du journalisme »

L’ancien journaliste de l’AP Herbert Altschull l’a qualifiée de première loi du journalisme : « Dans tous les systèmes de presse, les médias d’information sont les instruments de ceux qui exercent le pouvoir politique et économique. Les journaux, les périodiques, les stations de radio et de télévision n’agissent pas de manière indépendante, bien qu’ils aient la possibilité d’exercer leur pouvoir de manière indépendante. » (Altschull 1984/1995, p. 298)

En ce sens, il est logique que nos médias traditionnels — majoritairement financés par la publicité ou l’État — représentent les intérêts géopolitiques de l’alliance transatlantique, étant donné que tant les régies publicitaires que les États eux-mêmes dépendent de l’architecture économique et sécuritaire transatlantique dirigée par les États-Unis.

De plus, les personnes clés de nos grands médias font souvent elles-mêmes partie, dans l’esprit du « système de socialisation » de Chomsky, des réseaux d’élite transatlantiques. Parmi les institutions les plus importantes à cet égard figurent le Conseil américain des relations étrangères (CFR), le Groupe Bilderberg et la Commission trilatérale, qui comptent tous de nombreux journalistes de premier plan (voir l’étude approfondie de ces groupes).

Par conséquent, la plupart des publications les plus connues peuvent effectivement être considérées comme une sorte de « média de l’establishment ». En effet, dans le passé, la liberté de la presse était plutôt théorique, compte tenu des barrières à l’entrée importantes telles que les licences de diffusion, les créneaux de fréquence, les exigences en matière de financement et d’infrastructure technique, les canaux de vente limités, la dépendance à la publicité et d’autres restrictions.

Ce n’est qu’à cause d’Internet que la première loi d’Altschull a été enfreinte dans une certaine mesure. Ainsi, ces dernières années, un journalisme de haute qualité financé par les lecteurs a émergé, surpassant souvent les médias traditionnels en termes de reportage critique. Certaines de ces publications « alternatives » touchent déjà un très large public, ce qui montre que la « masse » ne doit pas être un problème pour la qualité d’un média.

Néanmoins, jusqu’à présent, les médias traditionnels ont également réussi à attirer une solide majorité de visiteurs en ligne. Ceci, à son tour, est étroitement lié au rôle caché des agences de presse, dont les rapports de dernière minute constituent l’épine dorsale de la plupart des sites d’information en ligne.

Le « pouvoir politique et économique », selon la loi d’Altschull, conservera-t-il le contrôle de l’information, ou « l’information incontrôlée » modifiera-t-elle la structure du pouvoir politique et économique ? Les années à venir le montreront.


Mises à jour


  1. Partie 2 : Étude de cas sur la couverture de la guerre en Syrie

[Non traduite]


  1. Notes et littérature

Altschull, Herbert J. (1984/1995) : Agents de pouvoir. Les médias et la politique publique. Longman, New York.

Becker, Jörg (2015): Medien im Krieg – Krieg in den Medien. Springer Verlag für Sozialwissenschaften, Wiesbaden.

Blum, Roger et al. (Hrsg.) (1995): Die AktualiTäter. Nachrichtenagenturen in der Schweiz. Verlag Paul Haupt, Berne.

Chomsky, Noam (1997) : Qu’est-ce qui rend les médias grand public grand public. Z Magazine, MA. (PDF)

Forschungsinstitut für Öffentlichkeit und Gesellschaft der Universität Zürich (FOEG) (2011): Jahrbuch Qualität der Medien, Ausgabe 2011. Schwabe, Bâle.

Gritsch, Kurt (2010): Inszenierung eines gerechten Krieges? Intellektuelle, Medien und der « Kosovo-Krieg » 1999. Georg Olms Verlag, Hildesheim.

Hird, Christopher (1985) : Techniques standard. Reportages divers, Channel 4 TV. 30. Octobre 1985. (Lien)

Höhne, Hansjoachim (1977): Report über Nachrichtenagenturen. Bande 1 : Die Situation auf den Nachrichtenmärkten der Welt. Bande 2 : Die Geschichte der Nachricht und ihrer Verbreiter. Nomos Verlagsgesellschaft, Baden-Baden.

Johnston, Jane & Forde, Susan (2011): The Silent Partner: Agences de presse et actualités du 21e siècle. Revue internationale de communication 5 (2011), p. 195–214. ( PDF )

Kruger, Uwe (2013): Meinungsmacht. Der Einfluss von Eliten auf Leitmedien und Alpha-Journalisten – eine kritische Netzwerkanalyse. Herbert von Halem Verlag, Cologne.

Luyendijk, Joris (2015) : Von Bildern und Lügen in Zeiten des Krieges : Aus dem Leben eines Kriegsberichterstatters – Aktualisierte Neuausgabe. Tropen, Stuttgart.

MacGregor, Phil (2013): Agences de presse internationales. Des yeux globaux qui ne clignent jamais. Dans : Fowler-Watt/Allan (éd.) : Journalisme : Nouveaux défis. Centre de recherche en journalisme et communication, Université de Bournemouth. (PDF)

Mükke, Lutz (2014) : Korrespondenten im Kalten Krieg. Zwischen Propaganda und Selbstbehauptung. Herbert von Halem Verlag, Cologne.

Paterson, Chris (2007): Nouvelles internationales sur Internet. La revue internationale d’éthique de la communication. Vol 4, No 1/2 2007. (PDF)

Queval, Jean (1945) : Première page, Cinquième colonne. Arthème Fayard, Paris.

Schulten-Jaspers, Yasmin (2013): Zukunft der Nachrichtenagenturen. Situation, Entwicklung, Prognosen. Nomos, Bade-Baden.

Segbers, Michael (2007): Die Ware Nachricht. Wie Nachrichtenagenturen ticken. UVK, Constance.

Steffens, Manfred [Ziegler, Stefan] (1969): Das Geschäft mit der Nachricht. Agents, rédactions, journalistes. Hoffmann und Campe, Hambourg.

Tilgner, Ulrich (2003): Der inszenierte Krieg – Täuschung und Wahrheit beim Sturz Saddam Husseins. Rowohlt , Reinbek.

Wilke, Jürgen (Hrsg.) (2000): Von der Agentur zur Redaktion. Böhlau, Cologne.


Journalistes de Reuters au service du MI6 et de la CIA jusqu’au moins 1973

En 1975-1977, le rapport préliminaire — non approuvé, mais fuité par la presse — de la Commission Pike (Chambre des représentants des États-Unis) mentionne que la CIA recrute des journalistes américains et britanniques.

La CIA n’a pas d’agents à Reuters, qu’elle considérerait une cible potentielle du MI6 vu que l’agence est basée au Royaume-Uni, mais au besoin, elle utilise les agents du MI6 postés à Reuters52.

La CIA utilisait principalement les journalistes pour repérer des candidats espions, des détails sur les officiels non américains. Cependant, elle manipulait l’information en demandant aux journalistes d’aller dans certains pays et tentait dans certains cas d’influencer leurs opinions 53,54. Il est compliqué de déterminer l’implication des dirigeants de Reuters, car comme avec le New York Times, les accords étaient soit informels, soit passés par des subordonnés, pour que les responsables ne soient pas mis en cause, selon des responsables de la CIA 55,56.

La CIA affirmait avoir arrêté le programme de manipulation médiatique en 1973, même si elle continuait de dire n’avoir aucun problème à payer des pigistes57. Vu l’opacité de la CIA, les affirmations de l’agence sont difficiles




Kéfirs et Kombuchas contre le graphène

[Source : xochipelli.fr]

Champignons, Enzymes, Bactéries et autres Micro-Organismes susceptibles, potentiellement, de détruire les nanomatériaux à base de Graphène

Chapitre 2. Les Kéfirs, Kombuchas et autres Élixirs de longue vie pour la bio-remédiation des dérivés de Graphène dans l’organisme humain

[Cet article fait suite à Des champignons contre le graphène]

Par Dominique Guillet

Sommaire

  • Le Secret des Kéfirs, Kombuchas et autres Élixirs de longue vie, c’est la « fermentation »
  • Les Kombuchas

    • Composition nutritionnelle
    • Infusions des Thés et Fermentations des Kombuchas
    • Bactéries et Levures composant le Microbiote
    • Qualités médicinales
    • Qualités de protection à l’encontre des contaminations radioactives
    • Qualités de bio-remédiation des substances pathogènes et toxiques
    • Kombucha et matériaux nanoparticulaires de Graphène
    • Autres Types de Kombuchas

  • Les Kéfirs de lait

    • Composition nutritionnelle
    • Bactéries et Levures composant le Microbiote
    • Extrême Diversité des Microbiotes
    • Interactions entre les Levures et les Bactéries
    • Qualités médicinales
    • Qualités de bio-remédiation des substances pathogènes et toxiques
    • Qualités de protection à l’encontre des contaminations radioactives

  • Les Kéfirs d’eau

    • Composition nutritionnelle
    • Bactéries et Levures composant le Microbiote
    • Interactions entre les Levures et les Bactéries
    • Qualités médicinales
    • Qualités de bio-remédiation des substances pathogènes et toxiques


Le Secret des Kéfirs, Kombuchas et autres Élixirs de longue vie, c’est la « fermentation »

L’objectif, transparent et déclaré, de la seconde partie de ce dossier, très volumineux, est de proposer que les Kéfirs, les Kombuchas et autres Élixirs de longue vie — qui ont, déjà, et depuis des millénaires, été considérés comme des boissons extrêmement médicinales et qui ont, déjà, récemment, été validés pour leurs propriétés de bio-remédiation de substances toxiques, dont radioactives — puissent constituer l’une des premières lignes de défense antioxydantes afin de dégrader, et de désactiver, dans l’organisme humain, tous les dérivés nanoparticulaires de la famille du Graphène — et, en vérité, au-delà du Graphène, tous les matériaux nanoparticulaires métalliques, ou autres, qui n’ont aucun office dans l’organisme humain.

Dès 2002, une étude avait été publiée sur la capacité des Kéfirs de lait de réparer les lésions de l’ADN induites par des lumières ultra-violettes. [43]Une étude, de 2016 a, également, mis en exergue cette propriété de régénération de l’ADN — avec un Kéfir de miel. [79]

Un certain nombre d’études ont validé la capacité des bactéries et des levures du Kombucha de remédier à la radioactivité ou de s’en protéger.

Une étude de janvier 2021, « The protective effect of Kombucha against silver nanoparticles-induced toxicity on testicular tissue in NMRI mice », a mis en exergue la capacité du Kombucha de réduire les effets néfastes des nanoparticules d’argent sur le tissu testiculaire et d’améliorer la fonction du système reproducteur masculin. [27]

Il est à noter que le Kombucha peut être utilisé, comme vecteur « vert/eco-friendly », pour réduire l’oxyde de graphène en oxyde de graphène réduit. [45]De plus, ainsi que nous le verrons dans la section « Kombuchas. Qualités de protection à l’encontre des contaminations radioactives », le Kombucha, est, même, utilisé en synergie avec du graphène afin de dépolluer l’environnement ! C’est, totalement, affligeant… car qui va décontaminer l’environnement humain, et planétaire, du poison que constitue le Graphène ? En autres élixirs, le Kombucha… nous l’espérons.

D’autant plus que toutes ces boissons de Longue Vie possèdent des qualités anti-génotoxiques, antioxydantes, antitumorales, anti-carcinogéniques, anti-mutagéniques [35], anti-prolifératives, etc. entre autres qualités extrêmement médicinales — et reconnues par les Peuples depuis l’Aube des Temps. Et c’est sans évoquer les qualités de relaxation induites par sa teneur en éthanol — faible mais, nonobstant, perceptible par des gens sensibles.

En ce qui concerne les boissons alcoolisées, telles que la bière et le vin, des données issues de recherches récentes confirment que leur « émergence »aurait contribué à la transition de nos ancêtres de chasseurs-cueilleurs à agriculteurs/éleveurs.

En fait, même, selon des hypothèses plus audacieuses, l’agriculture/élevage aurait été, tout bonnement, inventée par des Peuples — déjà bien nourris par Mère Nature — pour la production de boissons et d’aliments fermentés, souverains pour une santé harmonieuse, et pour la production de boissons alcoolisées… très relaxantes.

D’autant plus relaxantes, d’ailleurs, sur le plan des programmations neurolinguistiques, que les shamans de ces Peuples avaient, fort bien, compris que le Règne des Fungi — que ce soit des Psilocybes ou des levures en fermentation dans des Somas et autres Hydromels — constitue l’un des portails les plus adéquats vers l’autre côté du Voile… et vers l’écoute de l’Altérité s’exprimant au travers de la Mère, de ses Muses et Dakinis, des animaux de pouvoir… ou d’une libellule en pirouettes.

Pour les amateurs d’émotions fongiques, voir mon dossier « Récapitulatif de mes divers articles, traductions et dossiers sur les Champignons Enthéogéniques ».

Le titre de ce dossier évoque les « autres Élixirs de longue vie » qui existent chez tous les Peuples de la Planète… depuis qu’ils ont maîtrisé les processus de fermentation. Ces breuvages, et autres aliments, fermentés sont pléthoriques et ils sont traditionnellement utilisés depuis des millénaires — tels que le « Ryazhenka » en Russie [101], les « Amasi » et « Mahewu » en Afrique du Sud [109], le « Kvass » en Russie et Europe de l’Est, « l’Hardaliye » en Turquie, la « Chicha » au Pérou [115], le « Koumis » en Asie, le « Boza » d’Europe de l’Est, le « Tchang » au Tibet, les « Mabisi », « Munkoyo » et « Chibwantu » en Zambie [74] [87], le « Poliuhquioctli/Pulque » des Nahuatl au Mexique [102], le « Pozol » des Mayas au Mexique [102], « Ginger Beer » en Angleterre, le « Sima » en Finlande, etc., etc.

Tous ces produits fermentés sont, bien évidemment, fertilisés par des microbiotes composés, également, de bactéries et de levures et endémiques à leur région géographique.

En effet, l’ethnogenèse, l’émergence des Peuples, est, très intimement corrélée, au microbiome local — à savoir, au vecteur de leur Survie… fermentée.

Traditionnellement, les Kéfirs de lait et les Kéfirs d’eau ont été réalisés grâce à des processus de fermentation soit anaérobie, soit aérobie. Ce ne sont pas, alors, les mêmes bactéries et les mêmes levures qui sont les plus actives. Cependant, avec les deux types de Kéfirs, la seconde fermentation — après filtration des grains — est anaérobie.

Par exemple, dans le Kéfir de lait, Lactobacillus kefiranofaciens prospère dans un environnement strictement anaérobie. Lactobacillus kefiranofaciens possède des qualités médicinales immuno-régulatrices, antiallergiques, antiasthmatiques et anti-colitiques.

Quant aux levures, elles prospèrent, généralement, dans un environnement tout autant anaérobie qu’aérobie. Une étude de 1999 a mis en valeur la capacité de la levure Saccharomyces cerevisiae d’augmenter le taux de cystéine et de glutathion dans l’organisme. [98]

Selon une étude récente, de juin 2022 :

« Il existe des preuves de la consommation de kéfir de lait depuis l’Âge de Bronze qui ont été découvertes dans une masse organique de fromage associée à des momies provenant d’un cimetière Xiaohe (1450 avant EC) dans le Xinjiang, en Chine…. La fermentation du lait de ruminant par une culture symbiotique de Lactobacillus kefiranofaciens, et d’autres bactéries lactiques et levures, était la base d’un produit laitier robuste, évolutif, probiotique et sans lactose, et une avancée technologique clé qui a introduit les avantages économiques de l’élevage extensif dans un foyer semi-pastoral de la population d’Eurasie orientale dès le début de l’âge du bronze… Le fromage de kéfir de Xiaohe est la plus ancienne preuve matérielle de la fermentation du kéfir et l’utilisation des grains de kéfir est devenue partie intégrante de la culture alimentaire Tibétaine, ce qui leur a valu d’être connus des Européens sous le nom de “Champignons tibétains” » [1]

Un jour d’été 2008, en Andalousie, dans la Sierra de Ronda, sur un promontoire rocheux surplombant Gaucin, et au loin, le détroit de Gibraltar, le Nagual John Lash — un shaman es champignons enthéogéniques — reçut un message de la Terre-Mère lui enjoignant de prêter attention aux abeilles et aux processus de fermentation anaérobie… pour la Survie des Peuples. Se pourrait-il, d’ailleurs, que l’Hydromel, ou Chuchen — le vrai, fermenté selon les règles de l’art… avec des alcaloïdes issus du couvain d’abeilles — soit un breuvage de Longue Vie, également, en capacité de détruire tous les nanomatériaux à base de Graphène, dans l’organisme humain ?

Le Secret des Kéfirs, Kombuchas et autres Élixirs de longue vie, c’est la «fermentation »et c’est, vraisemblablement, également, le Secret de la Survie des Peuples du Futur… car cela le fut pour la Survie des Peuples du Passé.

Se pourrait-il que les processus de fermentation — dont la fermentation anaérobie — constituent l’un des premiers fronts de biodégradation de tous les dérivés nanoparticulaires de Graphène dans l’organisme humain ?

Photo. De gauche à droite :
Kéfir de lait, Kombucha de Maté (Ilex paraguariensis),
Vinaigre issu de Pétillant de Sureau (Sambucus nigra), Kéfir d’eau, Kéfir d’eau avec du lait.

Les Kombuchas

Les premières références historiques portant sur le Kombucha dateraient de la dynastie Tsin en Chine aux alentours de 220 avant EC. Il y était dénommé « Che Divin » ou « Élixir d’Immortalité ». Subséquemment, le docteur coréen, Kombu, rapporta le Kombucha de Corée au Japon à la demande de l’empereur Ingyō Tennō (374-453) — pour traiter ses problèmes digestifs. C’est, ensuite, de Russie qu’il s’est disséminé dans tout le reste de l’Europe — au tournant du 19e siècle.

Le Kombucha est une boisson traditionnelle fermentée que l’on obtient à partir de feuilles de thé infusées (Camellia sinensis) — de diverses couleurs et fermentations — et d’un microbiote composé d’un certain nombre d’espèces de bactéries et de levures. Selon les modes traditionnels de préparation, le Kombucha est fermenté avec 5 à 10 % de sucre. Ce sont, surtout, les thés verts, noirs, et « Oolong », qui sont utilisés, traditionnellement, pour le Kombucha.

Selon des dissidents [58], qui s’en réfèrent à l’étymologie, le terme « Kombu/Cha » ferait référence, en fait, au « Thé/Cha » de « Kombu ». Pour mémoire, le Kombu est un « Kelp » — un terme général pour désigner des algues brunes du genre Laminaria — très usité dans la Tradition alimentaire Japonaise. Le docteur Kombu, de Corée, serait, alors, le sujet d’une jolie histoire… afin de tenter d’expliquer cet emprunt de langage !

Récemment, de par l’engouement généré par son introduction à large échelle, d’autres types de « Kombucha » sont progressivement proposés sur le marché — avec les mêmes microbiotes de bactéries et de levures.

Aujourd’hui, le Kombucha est l’une des boissons à croissance très rapide. En 2014, la vente mondiale de Kombucha totalisa 1 million de dollars contre près de 2 milliards de dollars en 2019. Les projections du marché sont de 7 milliards de dollars pour l’année 2027.

Composition nutritionnelle

Le Thé (Camelia sinensis) contient : des polyphénols, des flavonols, des catéchines (catéchines, théaflavines et flavanols), des gallates d’épicatéchine, de l’adénine, de la caféine, de la théobromine, de la théophylline, des acides galliques, des tanins, gallotanins, des acides aminés, des caroténoïdes, des lipides, des composés volatils, etc.

Le Thé vert possède plus de polyphénols que tous les autres thés (blanc, noir, Oolong, etc.) avec une concentration plus élevée de catéchines. Le Thé noir se caractérise par une composition polyphénolique prédominante en théaflavine et en théarubigine.

Le Kombucha contient des vitamines (B, C et E), des phénols et des polyphénols, des enzymes (amylase et invertase), des protéines, des acides aminés, des purines, des minéraux (tels que le cuivre, le potassium, le fer, le manganèse, le cobalt, le nickel et le zinc) et de l’éthanol.

Le flavonol isorhamnétine, qui ne se trouve pas dans les feuilles de Thé, a été détecté dans le Kombucha. C’est un flavonol aux propriétés bactéricides que l’on retrouve dans le cacao et dans le Ginkgo biloba.

Le Kombucha contient, également, beaucoup d’acides. Ceux contribués par les feuilles de Thé : citrique, malique, tartrique, oxalique et succinique. Et ceux contribués par les processus de fermentation propres à son microbiote particulier de bactéries et de levures : acétique, gluconique, glucuronique, L-lactique, malonique, pyruvique et usnique.

Les principaux composants, du liquide et du biofilm, sont l’éthanol, l’acide acétique et l’acide gluconique.

Tout comme pour les Kéfirs, le calcium constitue une substance essentielle à la prospérité du Kombucha.

Ainsi, une étude a mis en exergue que le Kombucha obtenu à partir d’une eau à forte concentration d’ions calcium présente une activité antibactérienne plus élevée, à l’encontre de Staphylococcus aureus, que les boissons obtenues à partir d’une eau à faible teneur en ions calcium. [6]

La nature du Kombucha — et, donc, sa composition nutritionnelle — va strictement se modifier en fonction du sucre (brun, mélasse, miel…), de la qualité des feuilles de Thé, du type de Thé (noir, vert, blanc, etc.), de la diversité des levures et des bactéries, des substances ajoutées, du processus d’infusion et, enfin, du processus de fermentation — localisation géographique, température, pH, durée et, bien sûr, processus aérobie/anaérobie. Et c’est sans même évoquer les différences entre le Kombucha fait maison et le Kombucha industriel ou, encore, les différences entre le Kombucha filtré de ses résidus de feuilles de Thé et le Kombucha non filtré.

Il a été démontré que le taux de composés phénoliques dans le Kombucha préparé à base de thé noir, et de thé vert, et laissé à la fermentation avec des résidus de thé sans filtration, était près de 5,68 fois plus élevé que ceux conçus par filtration. De plus, le Kombucha avec des résidus de thé, dans cette étude, possédait 3,25 fois plus de capacité antioxydante que le Kombucha filtré. Qui plus est, comme le Thé vert est naturellement non fermenté, ses résidus, inclus dans le Kombucha, possèdent un plus haut taux de composés phénoliques. [60]

Infusions des Thés et Fermentations des Kombuchas

Selon des études précises, la température d’infusion des feuilles de thé est un élément déterminant dans la composition finale du Kombucha qui en est réalisé. En effet — contrairement aux températures conseillées pour des infusions savoureuses de Thé, il est très difficile, en fait, d’extraire tous les composés bioactifs des feuilles de thé avec de l’eau bouillante par une seule extraction. Selon les conclusions de l’une de ces études — qui reprend les travaux de plusieurs autres [59] :

« Outre le type de thé utilisé pour la fermentation du Kombucha, les paramètres de l’infusion du thé, la durée et la température ont un impact significatif sur la teneur en composés bioactifs et les activités antioxydantes [20] [21]. On sait que la température et la durée de l’infusion sont les principaux facteurs qui influencent l’extraction des catéchines du thé, en particulier lorsque l’extraction à froid est utilisée [22].Selon les résultats de Pérez-Burillo et coll. (2018), la durée d’infusion joue un rôle crucial dans l’extraction des composés bioactifs, mais la température de 60 à 80 °C ne joue aucun rôle significatif lorsque la durée d’infusion est inférieure à 15 minutes.

Une concentration plus élevée d’acide gallique, d’épigallocatéchine et de caféine a été notée dans les infusions obtenues à une température supérieure à 80 °C. Les auteurs ont déclaré qu’une température de 98 °C et une durée d’infusion de 7 à 15 minutes augmentent la teneur en composés bioactifs et donc la capacité anti-radicalaire et réductrice [23].Ces données sont en accord avec les résultats obtenus par Zimmermann et Gleichenhagena (2011), les auteurs ont constaté que les concentrations de flavanols dans le thé vert sont les plus élevées après 7 min d’infusion à une température constante de 100 °C [24].

Saklar et coll. (2015) ont observé une augmentation rapide des catéchines pendant les 5 premières minutes à 85 °C [25]. Su et coll. (2007) ont étudié les profils phénoliques et les activités antioxydantes de l’extrait de thé oolong, et l’activité antioxydante la plus forte a été attribuée à 100 °C pendant 3 minutes, tandis qu’une durée d’extraction plus longue a entraîné une diminution des polyphénols [26].Des recherches relativement approfondies sur l’influence des facteurs sur les propriétés du thé ont été menées par Sharpe et coll. (2016). Les auteurs ont conclu que les infusions ayant une plus grande capacité antioxydante sont obtenues à des températures comprises entre 80 et 100 °C et extraites pendant 5 à 10 minutes[27]. »

En conclusion, si ces diverses études s’avèrent valides, cela signifie qu’il faille infuser les feuilles de thé à très haute température — pendant une bonne dizaine de minutes — pour la confection de Kombuchas très antioxydants.

Quant au processus de fermentation, il induit la formation d’une pellicule de cellulose polymérique, un biofilm, grâce à l’activité de certaines espèces de bactéries acétiques du genre Acetobacter. Voir l’étude « Cellulosic biofilm formation of Komagataeibacter in kombucha at oil-water interfaces / Formation de biofilms cellulosiques de Komagataeibacter dans le kombucha aux interfaces huile-eau ». [24]

Ce microbiote bactério-fongique forme une symbiose puissante capable d’inhiber la croissance de bactéries potentiellement contaminantes.

La fermentation à 30 °C conduit à des concentrations plus élevées d’acides gluconique et glucuronique qu’à 20 °C. Ceci est positivement corrélé avec la promotion de la croissance du principal producteur d’acide glucuronique, la bactérie Gluconacetobacter saccharivorans, à la température la plus élevée, tandis qu’à la température la plus basse, c’est la bactérie Komagataeibacter xylinus domine la fermentation.

L’acide glucuronique est considéré comme le principal agent thérapeutique du Kombucha et joue un rôle essentiel dans la détoxification du foie par le processus de glucuronidation.

Grâce à l’activité de bactéries du genre Gluconacetobacter, de l’acide D-saccharique 1,4 — lactone est créé, dans le Kombucha, à partir de l’acide D-glucarique durant le processus de fermentation. Sa concentration augmente jusqu’au huitième jour de fermentation, variant entre 58 et 133 mg/mL selon l’échantillon — selon deux études récentes. [3] [5]

Dans le Kombucha, la prospérité des bactéries Gluconacetobacter – et donc, la production d’acide D-saccharique 1,4 — lactone — est favorisée par la présence de bactéries Lactobacillus. [3]L’acide D-saccharique 1,4 — lactone est considéré comme étant le vecteur des qualités médicinales hépatoprotectrices et hypocholestérolémiques du Kombucha — parce qu’il inhibe l’activité de l’enzyme humaine endogène, la β-glucuronidase.

Bactéries et Levures composant le Microbiote

Traditionnellement, le Kombucha est fermenté en présence de micro-organismes — un microbiote symbiotique de bactéries et de levures. Les levures métabolisent le saccharose, en anaérobie, pour produire des sucres simples et de l’alcool, tandis que les bactéries métabolisent ces sucres, en aérobie, pour les transformer en acides organiques et en dioxyde de carbone.

Une température plus élevée favorise la croissance de certains genres de bactéries, par exemple Propionibacterium, Corynebacterium ainsi que Lactobacillus, Lactococcus, ou Streptococcus.

Une étude récente, de décembre 2021 a identifié 34 genres, avec environ 200 espèces, de bactéries et de levures, dans les Kombuchas. [4]

Deux espèces bactériennes importantes sont Acetobacter, qui produit de l’acide acétique, et Gluconobacter, qui produit de l’acide gluconique.

Bactéries

Des espèces de bactéries acétiques du genre Gluconobacter : Gluconobacter saccharivorans, Gluconobacter oxydans, etc.

Des espèces de bactéries acétiques du genre Acetobacter : Acetobacter aceti, Acetobacter pasteurianus, Acetobacter peroxydans, Acetobacter nitrogenifigens, Acetobacter xylium, Acetobacter xylinoides, etc.

Des espèces de bactéries acétiques du genre Komagataeibacter : Komagataeibacter xylinus, Komagataeibacter kombuchae,Komagataeibacter xylinus, etc.

Des espèces de bactéries lactiques du genre Lactobacillus : Lactobacillus kefiranofaciens, Lactobacillus nagelli, Lactobacillus satsumensis, etc.

Des espèces de bactéries lactiques du genre Lactococcus.

D’autres bactéries des genres Propionibacterium, Corynebacterium et Enterococcus.

Levures

Les diverses espèces de levures comprennent : Saccharomyces cerevisiae, Saccharomyces uvarum, Schizosaccharomyces pombe, Saccharomycodes ludwigii, Kloeckera apiculata, Zygosaccharomyces bailii, Zygotorulaspora florentina Torulaspora delbrueckii, Brettanomyces bruxellensis, Candida stellimalicola, Candida tropicalis, Lachancea thermotolerans, Lachancea fermentati, Eremothecium cymbalariae, Kluyveromyces marxianus, Pichia mexicana, Dekkera bruxellensis, Dekkera anomala.

Qualités médicinales

Le Thé (Camelia sinensis) possède un large éventail de qualités médicinales : antioxydantes, antimicrobiennes, anti-néoplasiques, cardioprotectrices, antidiabétiques, anti-obésité, etc.

L’écrivain russe Alexandre Issaïevitch Soljenitsyne, lauréat du prix Nobel, écrit dans son ouvrage, « Le Pavillon des Cancéreux », que le Kombucha a guéri son cancer de l’estomac pendant son internement dans les camps de travail soviétiques — bien qu’il ne soit pas certain s’il faisait référence au Chaga, un autre champignon médicinal, ou au Kombucha.

Quant aux Kombuchas, ils possèdent de nombreuses qualités médicinales : anti-carcinogéniques, antioxydantes, anti-inflammatoires, anti-hypertensives, antidiabétiques, hépatoprotectrices, cardioprotectrices, neuro-protectrices, vulnéraires, antimicrobiennes et hypo-cholestérolémiques. [6] Les Kombuchas soulagent, également, les hémorroïdes, les insomnies, les maux de tête, les problèmes digestifs, l’arthrite, etc.

Une métaétude, de 2019, a passé en revue 310 articles corrélés aux qualités médicinales du Kombucha et à son impact sur la santé et le bien-être des humains. « Kombucha : a systematic review of the empirical evidence of human health benefit ». [14]

L’activité anti-carcinogénique du Kombucha a été, plus particulièrement, validée à l’encontre du cancer du sein [31]et du colon-rectum [64].

L’activité antimicrobienne du Kombucha a été validée à l’encontre des bactéries suivantes : Vibro cholerae [35][36], Shigella dysenteriae, Staphylococcus epidermidis, Staphylococcus aureus, Micrococcus luteus, Escherichia coli, Pseudomonas aeruginosa, Salmonella typhimurium, Listeria monocytogenes, etc. Et à l’encontre des fungi suivants : Candida albicans, Candida krusei, Candida tropicalis, Candida parapsilosis, Candida glabrata, Candida dubliniensis, Candida sake, Aspergillus flavus, Microsporum gypseum, Malassezia furfur, Malassezia restricta, Malassezia sympodialis, Malassezia sloofie, Malassezia globosa, etc.

Le Kombucha est, particulièrement, très réputé pour ses qualités anti-carcinogènes, antioxydantes, anti-néoplasiques… [40] [53] [55] [56]

L’effet antioxydant du Kombucha serait, principalement, dû aux catéchines et aux polyphénols présents dans le Thé (Camelia sinensis).

Une étude de 2020 a étudié les différences en capacités antioxydantes de Kombuchas réalisés à partir de Thés verts, blancs, rouges et noirs. Selon ses conclusions :

« L’analyse du potentiel antioxydant des échantillons étudiés a révélé que la teneur en composés antioxydants se situait entre 70,62 % et 94,61 % d’inhibition de la DPPH. Le Kombucha préparé à partir de thé vert s’est caractérisé par le potentiel antioxydant le plus élevé, atteignant la valeur la plus élevée le premier jour de la fermentation. Dans le cas de chacune des boissons Kombucha analysées, la capacité à désactiver les radicaux libres diminue avec l’augmentation du temps de fermentation. Au bout de deux semaines de fermentation, les meilleurs Kombuchas antioxydants étaient à base de thé vert, de thé rouge, de thé blanc et, en dernier, de thé noir. » [41]

Ces études sont à prendre avec des pincettes dans la mesure où il existe une pléthore de Thés dits noirs, verts, etc. avec très certainement, une très grande diversité de composition nutritionnelle. En effet, à l’opposé, une étude, de 2020, a découvert que le Kombucha à base de thé noir était beaucoup plus antioxydant que le Kombucha à base de thé vert qui lui, par contre, était beaucoup plus antibactérien et anti-carcinogène. [57]

Une étude de 2020 a étudié les différences en capacités antioxydantes de Kombuchas réalisés à partir de Thé, de Riz et d’Orge. Selon ses conclusions :

« Trois types de thé fermenté Kombucha, de riz et d’orge ont été produits afin d’étudier leurs changements de paramètres biologiques et chimiques. Une augmentation d’environ 2 fois le poids sec des champignons après 8 jours de croissance a été observée avec le thé Kombucha. La densité optique des extraits de Kombucha a suivi la même tendance. En outre, le thé Kombucha a enregistré le taux de croissance spécifique le plus élevé et le temps de doublement le plus faible. L’acidité totale, la teneur en éthanol et la teneur en protéines totales ont augmenté au cours du processus de fermentation pour atteindre leur maximum après 6-8 jours, dans l’ordre décroissant suivant : thé > orge ≥ riz. Les capacités de piégeage du DPPH étaient dans l’ordre décroissant, thé (89,69 %) > orge (76,19 %) > riz (36,04 %). Les composés phénoliques totaux du thé Kombucha (88,8 ppm) ont la même tendance, qui est plus de 3 fois supérieure à celle du riz Kombucha (26,11 ppm). Les résultats ont révélé que la méthode de conservation du thé Kombucha par traitement thermique (à 76 et 100 °C pendant 10 minutes) n’était pas efficace, entraînant une diminution des quantités d’antioxydants à 71,0 et 53,42 % et des composés phénoliques totaux à 40,22 et 45,69 ppm, respectivement. » [54]

Une étude de 2022 a étudié les différences en capacités antioxydantes de Kombuchas réalisés à partir de Thé noir, de Thé vert, de Maté (Ilex paraguariensis), de Lavande et d’Origan. Selon ses conclusions : la meilleure capacité antioxydante, en équivalent d’acide ascorbique a été déterminée dans le Kombucha dérivé du Maté (Ilex paraguariensis) avec 312,4 ± 14,2 mg/mL. Les kombuchas dérivés du thé noir (48,3 ± 2,3 mg/mL) et de la lavande (37,7 ± 1,6 mg/mL) possédaient la capacité antioxydante la plus faible.

Le Kombucha de Maté (Ilex paraguariensis) est, ainsi, l’un des Kombuchas les plus antioxydants.

Qualités de protection à l’encontre des contaminations radioactives

Selon de nombreuses études, les bactéries constituent l’un des premiers fronts dans le champ de bio-remédiation des substances radioactives. Selon l’étude, de 2017, « Radiation, radionuclides and bacteria: An in-perspective review » [29] :

« La consommation de radionucléides à diverses fins académiques et commerciales a connu une forte augmentation. En conséquence, la production de déchets radioactifs a été considérable. Les bactéries et les archées, qui sont les premiers habitants de la terre, servent de modèles de micro-organismes sur terre. Ces micro-organismes ont toujours fait leurs preuves en survivant à des environnements extrêmes, même à des radiations ionisantes extrêmes. Leur capacité à accepter et à subir des mutations génétiques stables a conduit au développement de mutants recombinants qui sont exploités pour remédier à divers polluants tels que les métaux lourds, les hydrocarbures et même les déchets radioactifs (radwaste).

Ainsi, les micro-organismes se sont présentés à plusieurs reprises comme des candidats de choix pour l’assainissement des déchets radioactifs. Il est intéressant d’étudier les interactions en coulisses que ces micro-organismes possèdent lorsqu’ils sont observés en présence de radionucléides. L’accent est mis sur les bactéries indigènes isolées dans des environnements contenant des radionucléides ainsi que sur les cinq mécanismes d’interaction fondamentaux qui ont été largement étudiés, à savoir la bioaccumulation, la biotransformation, la biosorption, la biosolubilisation et la bioprécipitation.

L’utilisation de micro-organismes présentant de tels mécanismes pour l’assainissement des déchets radioactifs dépend en grande partie de la capacité individuelle de l’espèce. Les défis relatifs à leur activité potentielle de biorestauration ont également été brièvement discutés. Cette étude donne un aperçu des différents mécanismes utilisés par les bactéries pour tolérer, survivre et réaliser des processus qui pourraient potentiellement conduire à une approche écologique pour l’élimination des radionucléides. »

Voici quelques études qui ont validé la capacité des bactéries et des levures, du Kombucha, de remédier à la radioactivité ou de s’en protéger :

« Fermented black tea ameliorates gamma radiation-induced cellular and DNA damage in human blood lymphocytes / Le Kombucha améliore les dommages cellulaires et d’ADN induits par les radiations gamma dans les lymphocytes sanguins humains ». [13]

Selon les conclusions. Les résultats indiquent clairement que le Kombucha a un potentiel significatif pour protéger le système cellulaire des dommages induits par les radiations et que sa capacité à piéger les radicaux libres pourrait jouer un rôle important dans ses manifestations radioprotectrices.

« Effect of kombucha on some trace element levels in different organs of electromagnetic field exposed rats / Effet du Kombucha sur les niveaux de certains oligo-éléments dans différents organes de rats exposés aux champs électromagnétiques ».

Selon les conclusions. Les téléphones mobiles ont connu une croissance exponentielle dans le monde entier. La présente étude a été réalisée pour évaluer l’effet du Kombucha sur certains niveaux d’oligo-éléments du cerveau, de la rate et de l’intestin chez des rats albinos mâles exposés à un champ électromagnétique de 950 MHz.Le groupe d’animaux soumis aux ondes électromagnétiques a provoqué des augmentations significatives des niveaux de fer-cuivre et du rapport cuivre-zinc, accompagnées d’une diminution du niveau de zinc dans tous les organes étudiés. Le traitement combiné du kombucha et des fréquences électromagnétiquesa permis d’atténuer ces effets néfastes des fréquences électromagnétiques. Les résultats actuels nous permettent d’affirmer que le kombucha, en tant que supplément, a des effets bénéfiques sur les effets des radiations électromagnétiques.

« Role of Kombucha Tea in the Control of EMF 950 MHz Induced Injury in Rat Heart and Lung Organs / Rôle du thé Kombucha dans le contrôle des lésions induites par les CEM 950 MHz dans les organes cardiaques et pulmonaires du rat ». [12]

Selon les conclusions. Notre étude a démontré quele Kombucha pouvait offrir une protection contre les dommages oxydatifs induits par l’exposition aux fréquences électromagnétiques en réduisant la peroxydation des lipides et en augmentant le mécanisme de défense antioxydant chez les rats.

« Possible Protective Effect of Kombucha Tea Ferment on Carbon Tetrachloride Induced Liver Damage in Irradiated Rats / Effet protecteur possible du ferment du thé Kombucha sur les lésions hépatiques induites par le tétrachlorure de carbone chez les rats irradiés ». [16]

Selon les conclusions. Ces résultats démontrent que la plupart des altérations pathologiques du foie en réponse à l’intoxication au tétrachlorure de carbone et/ou à l’exposition aux radiations sont récupérables après traitement par les ferments de Kombucha.

« Protective effect of kombucha mushroom (KM) tea on chromosomal aberrations induced by gamma radiation in human peripheral lymphocytes in-vitro / Effet protecteur du thé kombucha sur les aberrations chromosomiques induites par les radiations gamma dans les lymphocytes périphériques humains in vitro ». [23]

Selon les conclusions. Les résultats in vitro ont montré que la supplémentation en Kombucha peut diminuer la fréquence des aberrations chromosomiques et que son action radioprotectrice contre les radiations ionisantes est dépendante de la dose. Par conséquent, la capacité antioxydante du Kombucha peut être utilisée comme « agent limitant la génotoxicité »pour réduire les effets des agents radioactifs sur l’environnement dans un avenir proche.

« Possible Protective Effect of Kombucha Tea Ferment on Cadmium Chloride Induced Liver and Kidney Damage in Irradiated Rats Effet protecteur possible du ferment du thé Kombucha sur les lésions hépatiques et rénales induites par le chlorure de cadmium chez les rats irradiés ». [1]

Qualités de bio-remédiation des substances pathogènes et toxiques

« The protective effect of Kombucha against silver nanoparticles-induced toxicity on testicular tissue in NMRI mice / Effet protecteur du Kombucha contre la toxicité des nanoparticules d’argent sur le tissu testiculaire des souris NMRI ». [27]

Selon cette étude:

« Les nanoparticules d’argent peuvent passer la membrane cellulaire et la barrière sanguine testiculaire en raison de leur petite taille et, en augmentant le stress oxydatif, elles provoquent des troubles dans le système reproducteur masculin. Le kombucha est une boisson fermentée traditionnelle qui possède des propriétés détoxifiantes et antioxydantes puissantes. Nous avons cherché à examiner l’effet protecteur du Kombucha contre les dommages causés par les nanoparticules d’argent sur le tissu testiculaire. En conclusion,le Kombucha réduit les effets néfastes des nanoparticules d’argent sur le tissu testiculaire et améliore la fonction du système reproducteur masculin. »

Les nanoparticules d’argent sont amplement utilisées en médecine — tout comme les dérivés nanoparticulaires de Graphène. Elles sont, même, promues pour leurs capacités anti-carcinogènes, anti-inflammatoires, antibactériennes et anti-angiogéniques !!! Et ce, malgré qu’il existe une pléthore d’études portant sur la toxicité des nanoparticules d’argent. Par exemple, l’une des dernières études ad hoc affirme que les nanoparticules d’argent interfèrent avec le métabolisme du cuivre chez les mammifères. [9]

Il est, donc aisé, d’imaginer que si le Kombucharéduit les effets néfastes des nanoparticules d’argent sur le tissu testiculaire, il va en faire, vraisemblablement, de même avec les mêmes effets néfastes des nanoparticules de Graphène de toutes sortes. N’est-ce pas ?

« Does kombucha tea attenuate the hepato-nepherotoxicity induced by a certain environmental pollutant? / Le thé kombucha atténue-t-il l’hépato-néphrotoxicité induite par un certain polluant environnemental ? ». [10]

Selon les conclusions. L’administration de Kombucha a amélioré de manière significative la peroxydation des lipides et le stress oxydatif induits par le trichloréthylène. Conclusion : La présente étude indique que le Kombucha peut réparer les dommages causés par les polluants environnementaux tels que le trichloréthylène et peut être bénéfique pour les personnes qui sont confrontées à ces produits chimiques.

« Study of heavy metals biosorption by tea fungus in Kombucha drink using Central Composite Design / Étude de la biosorption des métaux lourds par le champignon du thé dans la boisson Kombucha à l’aide d’un plan composite central ». Cette étude porte sur la capacité du Kombucha de fixer des métaux lourds tels que le mercure, le plomb, le cadmium, le chromium, l’arsenic. [51]

Il est clair que le mercure, le plomb, le cadmium, le chromium, l’arsenic, etc., sont tout aussi dangereux, pour l’organisme mammifère, que tous les dérivés du Graphène. Répétons que si le Graphène est omniprésent dans la vie quotidienne — et le vecteur principal du génocide — c’est qu’en sus de sa toxicité, il est un vecteur essentiel d’Homo chimericus (sur mode Schwab) pour sa connectivité avec le réseau virtuel 4/5/6G.

« Aflatoxin B1 degradation by microorganisms isolated from Kombucha culture / Dégradation de l’aflatoxine B1 par des micro-organismes isolés d’une culture de Kombucha ». [7]

« Novel use of Kombucha consortium to reduce Escherichia coli in dairy shed effluent / Nouvelle utilisation d’un consortium Kombucha pour réduire la présence d’Escherichia coli dans les effluents des étables laitières ». Selon cette étude, le microbiote du Kombucha s’est avéré très efficace pour réduire le nombre d’unités formant des colonies (UFC) d’Escherichia coli à des niveaux indétectables. La diminution du nombre d’UFC d’Escherichia coli s’est produite rapidement dans les 48 heures suivant l’inoculation de Kombucha dans la matrice de l’effluent et s’est accompagnée d’une diminution correspondante du nombre d’UFC. [8]

« Leaching of rare earth elements from fluorescent powder using the tea fungus Kombucha / Lixiviation des éléments de terre rare de la poudre fluorescente à l’aide du champignon Kombucha ». [2]

Selon cette étude :

« En utilisant la culture mixte symbiotique Kombucha, composée de levures et de bactéries d’acide acétique, les ETR ont été lixiviées à un taux significatif. Les taux de lixiviation les plus élevés ont été observés dans les cultures sous agitation utilisant l’ensemble du consortium Kombucha ou son surnageant comme agent de lixiviation, par rapport aux expériences utilisant les isolats Zygosaccharomyces lentus et Komagataeibacter hansenii comme organismes de lixiviation. Au cours de la culture, le pH a diminué en raison de la production d’acides organiques (principalement de l’acide acétique et de l’acide gluconique).

Ces résultats montrent qu’il est possible de dissoudre les composés de terres rares, des phosphores de luminescence, à l’aide de processus microbiens. En outre, ils fournissent une base pour le développement d’une alternative écologique aux méthodes actuellement appliquées qui utilisent des acides inorganiques puissants ou des produits chimiques toxiques. »

« Separation of Ni (II) from Industrial Wastewater by Kombucha Scoby as a Colony Consisted from Bacteria and Yeast: Kinetic and Equilibrium Studies / Séparation du Nickel des eaux usées industrielles par le microbiote du Kombucha en tant que colonie composée de bactéries et de levures : Études cinétiques et d’équilibre ». [26]

« Lead induced oxidative stress: beneficial effects of Kombucha tea / Stress oxydatif induit par le plomb : effets bénéfiques du thé Kombucha ». [25]

Une étude publiée, en août 2022, « Metagenome-Assembled Genomes of Komagataeibacter from Kombucha Exposed to Mars-Like Conditions Reveal the Secrets in Tolerating Extraterrestrial Stresses » conclue que résultats montrent que les mécanismes potentiels, par lesquels les bactéries Komagataeibacter tolèrent le stress extraterrestre, vont aider à comprendre la composition microbienne minimale du Kombucha pour les voyageurs de l’espace. [11]

« Current challenges, applications and future perspectives of SCOBY cellulose of Kombucha fermentation / Défis actuels, applications et perspectives d’avenir de la cellulose du microbiote de bactéries et de levures du Kombucha ». [18]

Selon cette étude. Le biofilm de cellulose contenant la culture symbiotique de bactéries et de levures est un sous-produit de la fermentation du thé Kombucha. Plusieurs études sur le microbiote du Kombucha sont en cours afin d’exploiter toutes les possibilités d’utilisation de cette cellulose en tant que matière première appropriée dans des domaines tels que la technologie alimentaire, la préparation de biomatériaux, les industries de la mode et du textile, la biotechnologie environnementale, etc.

« Sustainable Living Filtration Membranes / Membranes de filtration pour une vie durable ». [17] Cet article décrit une membrane filtrante vivante composée du réseau de cellulose bactérienne et des micro-organismes natifs d’une culture symbiotique de bactéries et de levures de kombucha. La cellulose bactérienne a été utilisée dans la recherche sur les matériaux ces dernières années en raison de sa grande résistance à la traction, de sa biodégradabilité et de son caractère hydrophile.

Parmi les exemples d’applications de la cellulose bactérienne, citons les « bandages vivants », les additifs alimentaires comestibles, les adsorbants de métaux lourds et la dialyse.

« Living Filtration Membranes Demonstrate Antibiofouling Properties / Les membranes de filtration vivantes démontrent des propriétés antisalissures ». [15]

Les conclusions suggèrent que la résistance des membranes de filtration vivantes aux salissures biologiques peut être due à la prolifération d’une bactérie indigène, Acetobacter, qui produit de l’acide acétique, un antibiofilm connu et un agent antibactérien.

« Composite of polylactic acid and microcellulose from kombucha membranes / Composite d’acide polylactique et de microcellulose à partir de membranes de Kombucha ». [22]

Il est à noter que les celluloses bactériennes — qui sont devenues très prisées, récemment — peuvent être produites à partir de bactéries appartenant aux genres suivants : Achromobacter, Aerobacter, Azotobacter, Rhizobium, Sarcina, Salmonella, Pseudomonas, Komagataeibacter.

Kombucha et matériaux nanoparticulaires de Graphène

Depuis quelques années, il existe un certain nombre d’études associant le Kombucha avec des dérivés de Graphène : soit pour des objectifs prétendument thérapeutiques, soit pour réduire de l’oxyde de graphène, soit dans des processus de bio-remédiation, soit pour élaborer des cathodes dans des batteries au lithium, soit pour des biocapteurs de substances toxiques,

Faut-il préciser que tout processus thérapeutique, qui fait appel aux matériaux nanoparticulaires à base de graphène, ne fait qu’affaiblir et toxifier l’organisme humain encore plus ?

Faut-il préciser que tout processus de bio-remédiation environnementale, qui fait appel aux matériaux nanoparticulaires à base de graphène, ne fait que disséminer encore plus de toxiques graphéneux dans l’environnement ?

Voici une liste de quelques études, très récentes, portant sur les synergies industrielles entre le Kombucha et les dérivés de Graphène :

« Green Reduction Of Graphene Oxide By Using Kombucha Tea ». Selon cette étude, le Kombucha peut être utilisé, comme vecteur « vert/eco-friendly », pour réduire l’oxyde de graphène en oxyde de graphène réduit. [45]

« Kombucha SCOBY-based carbon and graphene oxide wrapped sulfur/polyacrylonitrile as a high-capacity cathode in lithium-sulfur batteries / Carbone à base de microbiote de Kombucha et soufre/polyacrylonitrile enveloppé d’oxyde de graphène comme cathode à haute capacité dans les batteries lithium-soufre ». [44]

« Bio-enhanced polyrhodanine/graphene Oxide/Fe3O4 nanocomposite with kombucha solvent supernatant as ultra-sensitive biosensor for detection of doxorubicin hydrochloride in biological fluids / Nanocomposite de polyrhodanine/oxyde de graphène/Fe3O4 biorenforcé avec le surnageant de solvant de Kombucha comme biocapteur ultra-sensible pour la détection du chlorhydrate de doxorubicine dans les fluides biologiques ». [49]

« Removal from Synthetic Wastewater Using Kombucha Scoby and Graphene Oxide/Fe3O4 ». Élimination des eaux usées synthétiques à l’aide d’un microbiote de Kombucha et d’oxyde de graphène/Fe3O4 ». [48]

« Bioinorganic Synthesis of Polyrhodanine Stabilized Fe3O4/Graphene Oxide in Microbial Supernatant Media for Anticancer and Antibacterial Applications / Synthèse bioinorganique de Fe3O4/Graphene Oxide stabilisé par la Polyrhodanine dans un milieumicrobien (Kombucha) pour des applications anticancéreuses et antibactériennes ». [43]

Selon cette étude. L’effet des matériaux à base de polyrhodanine sur les cellules humaines peut être considéré comme une question controversée, alors que de nombreuses contradictions existent. Dans cette étude, nous nous sommes concentrés sur la synthèse de polyrhodanine/Fe3O4 modifiée par de l’oxyde de graphène et sur l’effet du microbiote de Kombucha sur les résultats.

« Multilayered bacterial cellulose/reduced graphene oxide composite films for self-standing and binder-free electrode application / Films composites multicouches de cellulose bactérienne et d’oxyde de graphène réduit pour l’application d’électrodes autoportantes et sans liant ». [42]

« Incorporations of gold, silver and carbon nanomaterials to kombucha-derived bacterial cellulose: Development of antibacterial leather-like materials /Incorporation de nanomatériaux d’or, d’argent et de carbone dans la cellulose bactérienne dérivée du kombucha : Développement de matériaux antibactériens en forme de cuir ». [46]

« KOH direct treatment of kombucha and in situ activation to prepare hierarchical porous carbon for high-performance supercapacitor electrodes / Traitement direct au KOH du kombucha et activation in situ pour préparer du carbone poreux hiérarchique pour des électrodes de supercondensateurs à haute performance ». [47]

Autres Types de Kombuchas

Récemment, de par l’engouement généré par son introduction à large échelle, d’autres types de « Kombucha » sont progressivement proposés sur le marché — avec les mêmes microbiotes de bactéries et de levures.

Ce sont des Kombuchas à base : de feuilles de chêne, de feuilles du thé Teng Cha, de feuilles de Ronce sucrée de Chine, de feuilles de Mélisse, de feuilles de Sarriette vivace, de fruits du Sureau, d’extraits d’Achillée millefeuilles, de thé Rooibos, de fruits de Goyave, de fruits du palmier Salak, de feuilles d’épinard, de graines de soja, d’extraits de peaux de Banane, de feuilles d’Ortie, des feuilles de Maté (Ilex paraguariensis), des feuilles de lavande, des feuilles d’Origan, des algues rouges Porphyra, des feuilles d’eucalyptus (Eucalyptus camaldulensis)…

Voici quelques études récentes qui en font la promotion :

« Antioxidant Capacities and Polyphenol Contents of Kombucha Beverages Based on Vine Tea and Sweet Tea / Capacités antioxydantes et teneur en polyphénols des boissons Kombucha à base de Teng Cha (Ampelopsis grossedentata) et de Ronce sucrée de Chine (Rubus suavissimus) ». [50]

Selon cette étude. « Les résultats ont montré que les boissons kombucha à base de Teng Cha, et de Ronce sucrée de Chine, possédaient de fortes activités antioxydantes (en particulier le kombucha à base de Teng Cha), et que la fermentation avec ces feuilles pouvait augmenter de manière significative les capacités antioxydantes (augmentation maximale de 38 %) et le contenu phénolique total (augmentation maximale de 55 %) de deux boissons kombucha par rapport à celles qui n’en contenaient pas. »

« Fermentation characteristics of novel Coriolus versicolor and Lentinus edodes kombucha beverages and immunomodulatory potential of their polysaccharide extracts / Caractéristiques de fermentation de nouvelles boissons Kombucha à base du Polypore versicolore (Trametes versicolor/Coriolus versicolor) et de Shiitaké (Lentinus edodes) et potentiel immunomodulateur de leurs extraits de polysaccharides ». [19]

Selon cette étude. L’analyse FTIR des extraits de polysaccharides a montré la présence dominante de polysaccharides, en plus des phénols, des lipides et des protéines. L’extrait de Kombucha de Trametes versicolor présentait des polysaccharides plus complexes, et une teneur plus élevée en polysaccharides totaux, en phénols et en flavonoïdes par rapport à l’extrait de kombucha de Lentinus edodes.

« Oak kombucha protects against oxidative stress and inflammatory processes / Le Kombucha de Chêne protège contre le stress oxydatif et les processus inflammatoires ». [20]

Selon cette étude. Les boissons fermentées de chêne ont effectivement réduit la production d’oxyde nitrique, tandis que les cytokines pro-inflammatoires (TNF-alpha et IL-6) dans les macrophages ont été stimulées par les lipopolysaccharides. En outre, les composés phytochimiques présents dans le Kombucha à base de feuilles de Chêne diminuent le stress oxydatif.

« Anti-Inflammatory and Protective Effects of Water Extract and Bioferment from Sambucus nigra Fruit in LPS-Induced Human Skin Fibroblasts / Effets anti-inflammatoires et protecteurs de l’extrait d’eau et du bioferment du fruit du Sureau (Sambucus nigra) sur les fibroblastes de la peau humaine induits par les lipopolysaccharides ». [21]

Selon cette étude. Les tests ont montré que l’extrait et le ferment ont des propriétés antioxydantes et stimulent la prolifération des deux types de cellules. L’étude a également évalué l’activité anti-inflammatoire de l’extrait et du ferment en contrôlant les niveaux des interleukines pro-inflammatoires IL-6, IL-1ß, du facteur de nécrose tumorale (TNF-α) et de l’anti-inflammatoire IL-10 dans les cellules de fibroblastes traitées aux lipopolysaccharides. Les résultats indiquent que l’extrait de Sambucus nigra et son ferment de kombucha peuvent être efficaces pour prévenir les dommages cellulaires induits par les radicaux libres et avoir des effets positifs sur la santé des cellules de la peau.

« Kombucha Beverage from Green, Black and Rooibos Teas: A Comparative Study Looking at Microbiology, Chemistry and Antioxidant Activity / Boisson Kombucha à partir de thés vert, noir et Rooibos (Aspalathus linearis) : Une étude comparative portant sur la microbiologie, la chimie et l’activité antioxydante ». [32]

Selon cette étude. Le thé rooibos ne contient pas de catéchines, de sorte que le kombucha fabriqué à partir de rooibos a une activité antioxydante inférieure à celle du kombucha fabriqué à partir de thé vert ou de thé noir. Toutefois, le kombucha de rooibos a une teneur en acide glucuronique comparable à celle du kombucha de thé noir et contient d’autres composés précieux, tels que la rutine, l’aspalathine, l’orientine et l’isoorientine, tous dotés d’une activité antioxydante. Le rooibos kombucha a montré un effet positif significatif sur la récupération des dommages oxydatifs induits par H2O2 sur les lignées cellulaires de fibroblastes… Bien que l’activité antioxydante soit plus élevée dans le kombucha noir et vert que dans le Rooibos, ce dernier a montré un effet important sur la récupération des dommages oxydatifs sur les lignées cellulaires de fibroblastes contre le stress oxydatif. Ces résultats rendent les feuilles de Rooibos intéressantes pour la préparation d’une boisson fermentée bénéfique pour la santé. Le Kombucha de Rooibos possède une faible concentration d’éthanol (1,1 mg/mL).

« Polyphenolic Profile, Sugar Consumption and Organic Acids Generation along Fermentation of Infusions from Guava (Psidium guajava) by the Kombucha Consortium / Profil polyphénolique, consommation de sucre et génération d’acides organiques lors de la fermentation d’infusions de goyave (Psidium guajava) par le microbiote du Kombucha ».

« Use of kombucha consortium to transform soy whey into a novel functional beverage / Utilisation d’un microbiote de kombucha pour transformer le lactosérum de soja en une nouvelle boisson fonctionnelle ». [38]

Selon cette étude. La fermentation a induit une réduction du pH et une augmentation de la teneur totale en acide titrable après fermentation. La capacité antioxydante du lactosérum de soja fermenté au Kombucha a été significativement améliorée, comme l’ont montré la capacité de piégeage du DPPH, la capacité de piégeage du radical ABTS, le pouvoir antioxydant réducteur ferrique et le pouvoir réducteur. En outre, le soja fermenté au Kombucha a montré une activité antibactérienne contre Staphylococcus aureus, Bacillus subtilis et Escherichia coli. En outre, la fermentation a produit de nouveaux volatiles aromatiques, en particulier des esters et des aldéhydes supérieurs, qui ont conféré une saveur fruitée au lactosérum de soja et en ont amélioré la qualité sensorielle. Par conséquent, la fermentation du kombucha peut transformer le lactosérum de soja en une nouvelle boisson fonctionnelle, qui pourrait ajouter de la valeur au sous-produit de la transformation du soja.

« Antioxidant and Antibacterial Activity of Kombucha Beverages Prepared using Banana Peel, Common Nettles and Black Tea Infusions / Activité antioxydante et antibactérienne des boissons Kombucha préparées à partir d’infusions de peau de banane, d’ortie commune et de thé noir ». [39]

Selon cette étude. Le kombucha obtenu à partir de la peau de banane a montré l’activité antioxydante la plus élevée en inhibant 94,62 % de l’effet DPPH.

Cela peut-être, également, des Kombuchas traditionnels, à base de Thé (Camelia sinensis), mais qui sont aromatisés avec une diversité de substances : de la Cannelle, du jus de Pomme, du Pollen, du Curcuma (Curcuma longa) des extraits de Café, des feuilles de Stevia (Stevia rebaudiana), du gingembre, du jus de pousses de blé, ou même, encore, des grains de Kéfir…

« Kombucha fermentation of six medicinal herbs: Chemical profile and biological activity / Fermentation Kombucha de six herbes médicinales : Profil chimique et activité biologique ». Les 6 espèces fermentées en Kombucha sont : Thym (Thymus serpyllum), Sureau (Sambucus nigra), Menthe poivrée (Mentha piperita), Coing (Cydonia oblonga), Sarriette vivace (Satureja montana) et Ortie (Urtica dioica). [63]

Selon les conclusions : Le Kombucha de Sureau possédait le plus haut d’acide acétique tandis que le Kombucha de Menthe poivrée possédait le plus haut taux de flavonoïdes et de composés phénoliques.

« Effect of addition of green tea extract and stevia rebaudiana to kombucha on its physicochemical and antioxidant properties / Effet de l’ajout d’extrait de thé vert et de stevia rebaudiana au kombucha sur ses propriétés physicochimiques et antioxydantes ». [62]

Selon les conclusions : L’ajout de Stévia augmentait significativement l’acidité, l’acide acétique et l’acide lactique, les protéines solubles et l’activité antioxydante par rapport à l’échantillon de contrôle.

« Characteristic of microbiological, chemical, and antibacterial activity of turmeric (Curcuma longa) kombucha / Caractéristiques de l’activité microbiologique, chimique et antibactérienne du kombucha au curcuma (Curcuma longa) ». [61]

Selon les conclusions : Selon la méthode de prise de décision multicritères, le meilleur résultat a été observé dans le kombucha préparé à une concentration de 0,8 %.

« Evaluation of the antioxidant impact of ginger-based Kombucha on the murine breast cancer model / Évaluation de l’impact antioxydant du Kombucha à base de gingembre sur le modèle murin de cancer du sein ». [31]

Selon les conclusions. L’administration de Kombucha au gingembre a significativement diminué l’activité de la catalase ainsi que les niveaux de glutathion et de malondialdéhyde dans l’homogénat de la tumeur (p<0,001). Une diminution significative de l’activité de la Superoxide dismutase et une augmentation de la quantité de malondialdéhyd ont été déterminées dans les reins ayant reçu du thé au gingembre kombucha (p<0,01).

« Bee Collected Pollen with Enhanced Health Benefits, Produced by Fermentation with a Kombucha Consortium / Pollen d’abeille aux effets bénéfiques sur la santé, produit par fermentation avec un microbiote de Kombucha ». [28]

Selon les conclusions. La fermentation avec la culture symbiotique de bactéries et de levures, du Kombucha, améliore la biodisponibilité des phytonutriments du pollen. Cependant, la fermentation du pollen avec Kombucha ne conduit pas seulement à une meilleure biodisponibilité des phytonutriments du pollen. Il a déjà été démontré que le pollen est un bon activateur de fermentation pour l’hydromel et le vin blanc. Nos données présentées ici montrent que le pollen est également un bon activateur de la fermentation du microbiote du Kombucha L’ajout de pollen récolté par les abeilles améliore également la fermentation du Kombucha et la formation de composés liés à la santé du Kombucha. À la fin de la fermentation du pollen avec le consortium Kombucha, un produit aux effets bénéfiques sur la santé est formé, avec des ingrédients bioactifs complémentaires.

« Symbiosis between Microorganisms from Kombucha and Kefir: Potential Significance to the Enhancement of Kombucha Function / Symbiose entre les micro-organismes du kombucha et du kéfir : importance potentielle pour l’amélioration de la fonction du kombucha ». [34]

Selon cette étude. Les Lactobacillus du Kéfir promeuvent la prospérité des bactéries Gluconacetobacter et, donc, la production de l’acide D-saccharique 1,4 — lactone.

« Polyphenols and antioxidant activities of kombucha beverage enriched with coffee berryVR extract / Polyphénols et activités antioxydantes de la boisson kombucha enrichie avec de l’extrait de caféierVR de caféier ». [30]

Selon cette étude. Tous les échantillons enrichis en CoffeeBerry® possèdent de l’acide chlorogénique, l’un des polyphénols alimentaires les plus abondants, ont montré des activités antioxydantes remarquables sur les radicaux stables DPPH et les radicaux OH toxiques.

« Antioxidant and Antibacterial Activity of the Beverage Obtained by Fermentation of Sweetened Lemon Balm (Melissa officinalis) Tea with Symbiotic Consortium of Bacteria and Yeasts / Activité antioxydante et antibactérienne de la boisson obtenue par fermentation du thé de Mélisse sucré (Melissa officinalis) avec un consortium symbiotique de bactéries et de levures » [33]

Selon cette étude, le Kombucha de Mélisse avait une activité antioxydante supérieure à celle d’une infusion non fermentée. La même relation a été démontrée pour le Kombucha de Sarriette des montagnes (Satureja montana). Les deux types de boissons fermentées ont également montré une activité antibactérienne contre de nombreuses espèces de bactéries pathogènes gram-positives et gram-négatives. En outre, le kombucha issu de la sarriette des montagnes a inhibé la croissance des cellules HeLa (carcinome épithélioïde du col de l’utérus) de 20 %.

« Kombucha fermentation in blueberry (Vaccinium myrtillus) beverage and its in vivo gastroprotective effect: Preliminary study / Fermentation Kombucha dans une boisson à base de myrtille (Vaccinium myrtillus) et son effet gastro-protecteur in vivo : Étude préliminaire ». [52]

Les Kéfirs de lait

Les « kéfirs » constituent des boissons « probiotiques », à savoir favorisant la Vie — et, en fait, favorisant une longue Vie — dont les usages traditionnels, référencés, remontent à plusieurs millénaires. Alors que l’origine des Kéfirs de lait est attribuée aux Peuples du Caucase, du Tibet, de la Mongolie, et des régions avoisinantes, l’origine des Kéfirs d’eau est inconnue — d’autant plus qu’ils sont traditionnels dans de nombreuses régions du monde. En effet, contrairement aux grains des Kéfirs de lait, il n’existe aucune preuve archéologique des origines des grains de Kéfirs d’eau.

Par exemple, au Mexique, selon ce qu’affirmait Adolfo Lutz, en 1899, les grains de kéfir d’eau proviendraient de la sève fermentée des coussinets d’une espèce de cactus du genre Opuntia — un Nopal ou Figuier de Barbarie. Le nom de cette communauté microbienne est « Tibi » ou « Tibicos ». Voir l’étude « Estudio de Pichia membranaefaciens y Saccharomyces cerevisiae, levaduras que constituyen parte de las zoogleas llamadas Tibicos en México ». [70]

Dans les pays d’Amérique latine, le « Tepache de Tibicos » est un Kéfir d’eau confectionné avec de la cannelle, du sucre brun et de l’ananas.

Selon le Raw Milk Institute :« L’immunologiste russe Ilya Ilyich Metchnikoff (qui a reçu le prix Nobel pour ses travaux sur l’immunité en 1908) s’est intéressé aux causes de la longévité exceptionnelle des habitants de la région du Caucase et d’autres régions. Metchnikoff est arrivé à la conclusion que le lait acidifié, y compris le kéfir de lait, était l’une des clés de la longévité et du bien-être. Après la publication du livre de Metchnikoff, The Prolongation of Life, en 1907, l’institution russe, All Russian Physicians’s Society, a décidé d’utiliser le kéfir de lait comme traitement médical pour ses patients… Aujourd’hui encore, le kéfir est couramment utilisé pour les patients hospitalisés, les nourrissons et les personnes infirmes en Europe de l’Est ». [10]

Selon certains, le terme « Kéfir » serait issu du terme slave « Kefir ». Selon le Wiktionnaire, le terme serait issu de la fusion de deux racines caucasiennes, du Mingrélien « Kipuri » signifiant « lait fermenté à l’intérieur d’un sac en peau de bête » et de l’Ossète « Kæpykæpu » signifiant « champignon ».

Selon d’autres, le terme « Kéfir » serait issu du terme slave « Keif » signifiant « bien-être » ou encore du terme turc « Keyif » signifiant « joie/plaisir ».

Composition nutritionnelle

La composition nutritionnelle des Kéfirs de lait varie en fonction de la nature des ingrédients — lait, sucre, condiments, etc. — de la composition microbiologique des grains utilisés, de la durée et de la température de fermentation, du type de fermentation, et des conditions de stockage et/ou de réfrigération.

Il existe, ainsi, une abondance de souches diverses et variées, de Kéfirs de lait, circulant en Asie, depuis de nombreux millénaires.

Le Kéfir de lait contient des lipides, des protéines, des mucopolysaccharides, des vitamines A, B, C et K, du carotène, du calcium, du phosphore, du magnésium, des acides aminés essentiels, etc.

Le kéfir présente un profil d’acides aminés similaire à celui du lait utilisé comme substrat de fermentation. Les teneurs en ammoniaque, sérine, lysine, alanine, thréonine, tryptophane, valine, méthionine, phénylalanine et isoleucine sont plus élevées dans le kéfir que dans le lait non fermenté.

Selon Liutkevičius et Šarkinas [24], les teneurs en acides aminés essentiels du kéfir sont par ordre décroissant : la lysine (376 mg/ 100 g) ; l’isoleucine (262 mg/100 g) ; la phénylalanine (231 mg/ 100 g) ; la valine (220 mg/100 g) ; la thréonine (183 mg/100 g) ; la méthionine (137 mg/100 g) ; et le tryptophane (70 mg/100 g).

Le Kéfir de lait contient, également, un certain nombre d’acides : lactique, acétique, pyruvique, hippurique, propionique, formique, succinique, butyrique, diacétyle, acétaldéhyde, etc. Ainsi que des amines biogènes : putrescine, cadavérine, spermidine, tyramine, etc.

Les grains de kéfir sont formés par un écosystème microbien complexe, symbiotique et mutualiste, composé de bactéries lactiques, de bactéries acétiques et de levures. Tous ces composés sont intégrés dans une matrice exo-polysaccharidique qui est dénommée « Kéfiran ».

Les levures constituent un groupe extrêmement diversifié : elles contribuent à la formation de précurseurs d’arômes et de saveurs au cours des processus de fermentation et de maturation. Certaines espèces de fungi, présentes dans le Kéfir de lait — telles qu’appartenant aux genres Galactomyces, Geotrichum et Dipodascus — se situent, morphologiquement, entre les levures et les champignons filamenteux.

Le « kéfiran » est composé, à parts égales, de d-glucose et de d-galactose qui protègent le microbiote du grain des conditions environnementales défavorables à sa survie et à sa reproduction. Le « kéfiran » constitue entre 24 et 25 % du poids sec du grain de kéfir. La production de « kéfiran » est, principalement, liée à la présence de Lactobacillus kefiranofaciens et de Lactobacillus kefiri dans les grains.

L’accroissement quotidien de la biomasse de grains de Kéfir de lait est, environ, de 5 à 7 % lorsque les conditions de culture sont adéquates.

Aujourd’hui, les Kéfirs sont revenus très à la mode dans les pays occidentaux. De nombreuses innovations nutritionnelles intègrent, même, les grains de Kéfir de lait dans des processus de fermentation de laits de soja, de laits de fruits secs [103] (arachides, noix [81], amandes, noisettes [75], noix de cajou, etc.).

Selon une étude, d’avril 2023, « Production and evaluation of microbiological & rheological characteristics of kefir beverages made from nuts » [76], les Kéfirs de laits de fruits secs sont moins acides que les Kéfirs de lait — la palme de la douceur revenant au Kéfir de lait de noix. Quant au Kéfir de lait d’arachides, il se caractérisait par la plus haute teneur en levures.

Cette étude, d’ailleurs, a mis en exergue les ratios de pertes de micro-organismes — en fonction des divers Kéfirs de laits de vache ou de fruits secs — au bout d’une période de réfrigération d’un mois, à une température de 4 °C. Au cours du stockage, la diminution la plus faible (%) du nombre de micro-organismes a été déterminée dans le kéfir d’amandes (4,06 %), suivi du kéfir de vache (5,16 %), de noix (5,73 %), d’arachides (6,72 %), de noix de cajou (7,78 %) et de noisettes (9,53 %).

Bactéries et Levures composant le Microbiote

Les micro-organismes présents dans les Kéfirs de lait incluent [6] [20] :

Plus d’une vingtaine d’espèces de bactéries lactiques du genre Lactobacillus : Lactobacillus acidophilus, Lactobacillus brevis, Lactobacillus bulgaricus, Lactobacillus paracasei subsp. paracasei, Lactobacillus delbrueckii, Lactobacillus helveticus, Lactobacillus plantarum, Streptococcus thermophilus, etc, etc.

Les Lactobacilli constituent de 32 % à 90 % de la population globale de micro-organismes des graines de Kéfir. [44]

Troissous-espèces de bactéries lactiques de l’espèce Lactococcus lactis.

En fonction des souches de kéfirs de lait, leur microbiote serait composé à 65-80 % de Lactobacillus et de Lactococcus.

Des espèces de bactéries lactiques du genre Lentilactobacillus : Lentilactobacillus diolivorans, Lentilactobacillus hilgardii, Lentilactobacillus parakefiri, Lentilactobacillus otakiensis, Lentilactobacillus kefiri.

Des espèces de bactéries acétiques du genre Acetobacter : Acetobacter aceti, Acetobacter lovaniensis, Acetobacter syzygii, Acetobacter fabarum, Acetobacter orientalis.

Des espèces de bactéries sphériques dans le genre Streptococcus : Streptococcus cremoris, Streptococcus durans, Streptococcus faecalis, Streptococcus thermophilus, Streptococcus lactis, Streptococcus diacetylactis.

D’autres bactéries : Bacillus licheniformis, Bifidobacterium bifidum, Enterococcus durans, Escherichia coli, Micrococcus sp., Leuconostoc mesenteroides, Pediococcus acidilactici, Pediococcus dextrinicus, Pediococcus pentosaceus, Limosilactobacillus fermentum, Limosilactobacillus reuteri.

De plus, les espèces de levures sont au nombre d’une quarantaine dans les genres : Brettanomyces, Candida, Cryptococcus, Debaryomyces, Dekkera, Geotrichum, Issatchenkia, Kazachstania, Kluyveromyces, Lachancea, Pichia, Rodosporidium, Saccharomyces, Torulopsis, Torulospora, Zygosaccharomyces, Weissella, Yarrowia.

Extrême Diversité des Microbiotes

Il est, également, important de souligner qu’il existe autant de compositions microbiologiques que de souches de Kéfir. Ainsi, certaines souches n’ont que très peu de levures et autres fungi dans leurs éléments constitutifs — au contraire de certaines autres. De plus, le nombre d’espèces de bactéries et de levures peut varier considérablement d’une souche à l’autre.

L’extrême complexité, et l’extrême diversité, des microbiotes des grains de Kéfir garantissent l’inhibition de la contamination des breuvages par des bactéries d’altération et pathogènes — comme cela a été prouvé par une pléthore d’études scientifiques.

Par exemple, une étude, de 2022, a étudié la composition de trois souches de Kéfir de lait provenant du Tibet. Ils y ont identifié la présence de 715 souches de micro-organismes. [41]

Lactobacillus kefiranofaciens y constituait l’espèce dominante et Lactobacillus helveticus y constituait l’espèce probiotique la plus abondante.

Par exemple, dans une souche de Kéfir de lait tibétain — contenant 522 espèces — la levure Kluyveromyces marxianus ne comptait que pour moins de 1 % de la composition totale — et encore, cette portion, en compagnie de la bactérie Lactobacillus sunkii. [45]

Au total, 522 espèces ont été identifiées dans les communautés de grains de cette souche de Kéfir tibétain sur la base des données de séquençage métagénomique. Parmi la communauté bactérienne, Lactobacillus kefiranofaciens était l’espèce la plus abondante (86,02 %). La deuxième espèce la plus abondante était Lactobacillus helveticus (3,44 %), suivie de Lactobacillus parakefiri (2,45 %) et de Lactobacillus crispatus (1,32 %). Les Lactobacilli représentaient 97,00 % des communautés microbiennes dans les grains de kéfir, ce qui était conforme aux résultats obtenus dans des études antérieures (Gao & Zhang, 2019 ; Nalbantoglu et al., 2014). Lactobacillus sunkii et Kluyveromyces marxianus comprenaient <1,0 % d’abondance relative, ce qui est similaire aux rapports précédents, mais de nombreuses études ont observé que Kazachstania est le genre fongique dominant dans les grains de Kéfir tibétain. Le reste des communautés comprenait <0,05 %, incluait Acetobacter sp. et a été regroupé dans la catégorie « Autres ».

Par exemple, une étude, de 2012, a étudié la composition de quatre souches de Kéfir de lait provenant du Tibet. Pour deux de ces souches, le groupe microbien des levures était très dominant. [34]

Pour la souche TK/ZJUJ04 : Kazachstania unispora (71 %) et Pichia guilliermondii (2 %). Avec très peu de Lactobacillus plantarum (21 %) mais avec, par contre, Acetobacter fabarum (6 %) conférant une saveur un peu vinaigrée — en sus de levurée.

Pour la souche TK/ZJUJ02 :Kazachstania unispora (33 %), Kluyveromyces marxianus (10 %) et Pichia guilliermondii (3 %).

Par exemple, une étude, de 2022, a étudié la composition de trois souches de Kéfir de lait provenant du Caucase, du Tibet et de Moscou. Les Lactobacilli représentaient entre 32 % et 50 % de la composition totale. L’une des souches contenait 18 % de bactéries Acetobacter — lui conférant une certaine saveur vinaigrée. [38]

Dans ces trois souches, les levures appartenaient, majoritairement, aux genres Kazachstania et Kluyveromyces — avec 4 % de Pichia dans l’une des souches.

Par exemple, une étude, de 2022, a identifié 58 espèces représentant six genres fongiques et 17 genres bactériens, qui ont été isolées à partir de grains de kéfir de lait et d’eau collectés auprès d’un brasseur artisanal de Singapour. Ces genres incluaient Lactobacillus, Liquorilactobacillus, Lacticaseibacillus, Lentilactobacillus, Leuconostoc, Lactococcus, Acetobacter, Gluconobacter, Oenococcus, Clostridium, Zymomonas, Saccharomyces, Kluyveromyces, Pichia, Lachancea, Candida et Brettanomyces. [32] Lors de cette étude, 7 souches bactériennes de Lentilactobacillus hilgardii, Lacticaseibacillus paracasei, Liquorilactobacillus satsumensis, Lactobacillus helveticus et Lentilactobacillus kefiri ont, finalement, été identifiées comme probiotiques potentiels et combinées pour former un « mélange probiotique de kéfir ».

L’objectif de cette étude était, également, de valider le potentiel médicinal des Kéfirs de lait et d’eau à l’encontre des pathogènes bactériens entériques : Bacillus, Salmonella, Vibrio, Clostridium, Klebsiella, Escherichia, et Staphylococcus.

Interactions entre les Levures et les Bactéries

L’interaction entre les levures, d’une part, et les bactéries Lactobacilli, d’autre part, est essentielle dans une large gamme d’aliments fermentés — et, en particulier, dans le kéfir. [13] Les deux groupes de micro-organismes se soutiennent, naturellement, de différentes manières :

Assimilation de l’acide lactique qui est toxique pour les Lactobacilli — même lorsque le pH de la culture est maintenu par l’ajout de solutions alcalines. L’acide lactique est consommé comme source de carbone par des levures ne consommant pas de lactose — telle que Saccharomyces cerevisiae.

Production de CO2/élimination de l’O2 : le dioxyde de carbone peut fournir une atmosphère appropriée (oxygène réduit et dioxyde de carbone élevé) pour favoriser la croissance des espèces de Lactobacilli.

Fourniture de nutriments aux bactéries : les interactions trophiques, et l’échange de métabolites (alimentation croisée et mutualisée) permettent à plusieurs groupes de micro-organismes de survivre avec des ressources limitées. Par exemple, les espèces de levures participent à la prospérité des bactéries en leur fournissant des vitamines, des facteurs de croissance et des acides aminés essentiels.

Selon l’étude, d’octobre 2022, « Yeast cell wall polysaccharides in Tibetan kefir grains are key substances promoting the formation of bacterial biofilm / Les polysaccharides de la paroi cellulaire de la levure dans les grains de kéfir tibétain sont des substances clés favorisant la formation d’un biofilm bactérien » : [33]

« Cette étude a examiné l’interaction entre Kluyveromyces marxianus, Lacticaseibacillus paracasei et Lactobacillus helveticus qui ont été isolés à partir de grains de kéfir tibétain. En outre, les effets de Kluyveromyces marxianus sur la croissance et la formation de biofilms de Lacticaseibacillus paracasei et de Lactobacillus helveticus ont été déterminés.Les résultats indiquent que Kluyveromyces marxianus favorise la croissance de Lacticaseibacillus paracasei et de Lactobacillus helveticus et améliore leur capacité à former un biofilm.En outre, les cellules mortes de Kluyveromyces marxianus ont été trouvées pour améliorer la formation de biofilms bactériens, et le polysaccharide de la paroi cellulaire produit par Kluyveromyces marxianus s’est avéré être des substances clés qui favorisent la formation de biofilms bactériens. »

Selon l’étude « A Big World in Small Grain: A Review of Natural Milk Kefir Starters / Un grand monde en petits grains : Examen des produits de départ naturels pour le kéfir de lait » [40], il existe, également, dans le Kéfir de lait, des interactions interbactériennes et inters fongiques — qui sont, néanmoins très peu étudiées.

Par exemple, il existe des études informatives sur les interactions bactéries-bactéries entre les espèces bactériennes du yaourt, Lactobacillusdelbrueckii subsp. bulgaricus et Streptococcus thermophilus, qui sont connues pour leurs interactions protocoopératives et symbiotiques.

Par exemple, certaines souches de Saccharomyces cerevisiae sécrètent des peptides qui inhibent la croissance de certaines souches non-Saccharomyces, telles que Kluyveromyces marxianus.

Selon l’étude de Wang, 2012, « Investigation of microorganisms involved in biosynthesis of the kefir grain / Étude des micro-organismes impliqués dans la biosynthèse du grain de kéfir » [5] :

« Les résultats indiquent que les souches de grains de kéfir, Lactobacillus kefiranofaciens et Saccharomyces turicensis, possèdent une forte capacité d’autoagrégation tandis que Lactobacillus kefiri présente des propriétés significatives de formation de biofilms… Sur la base des résultats ci-dessus, nous proposons que la formation des grains commence par l’autoagrégation de Lactobacillus kefiranofaciens et Saccharomyces turicensis pour former de petits granules. À ce stade, le producteur de biofilm, Lactobacillus kefiri, commence à s’attacher à la surface des granules et s’agrège avec d’autres organismes et composants du lait pour former les grains. Lors de la sous-culture, d’autres organismes s’attachent aux grains, ce qui entraîne leur croissance. L’examen au microscope électronique à balayage a révélé que les lactobacilles à chaîne courte, tels que Lactobacillus kefiri, occupent la surface, tandis que les lactobacilles à chaîne longue, tels que Lactobacillus kefiranofaciens, se sont agrégés au centre des grains de kéfir. »

Dans cette étude, Wang isola trois souches de levures dans le Kéfir de lait : Kluyveromyces marxianus HY1, Saccharomyces turicensis HY2 et Pichia fermentans. En 2004, Wang avait, également, isolé deux autres bactéries lactiques, dans le Kéfir : Leuconostoc mesenteroides et Lactococcus lactis. [4]

Qualités médicinales

Les Kéfirs de lait [6] possèdent de nombreuses qualités médicinales : probiotiques, anti-génotoxiques [53], digestives, anti-microbiennes [11] [39], hypo-cholestérolémiques, glyco-régulatrices, anti-hypertensives [25], anti-inflammatoires [19] [26], anti-oxydantes [49], anti-constipation, anti-carcinogéniques [21], anti-allergiques [28], anti-asthmatiques, anti-ulcériques [15], anti-diabétiques, anti-dépressives [47], neuro-protectrices [57], anti-athérogéniques. Il confère, de plus, une tolérance au lactose.

Selon une étude de 2021, « Kefir and and Its Biological Activities » [37], l’activité anti-carcinogénique du Kéfir de lait a été validée à l’encontre des cancers suivants : cancer du sein [30], sarcome murin, mélanome, leucémie, cancer de l’estomac, cancer du côlon, cancer des poumons, etc.

Les Kéfirs de lait sont des Élixirs de Longue Vie parce qu’ils modulent, admirablement, en particulier, le microbiote intestinal — afin de le renforcer et afin d’en éliminer les micro-organismes pathogènes.

Selon une étude d’octobre 2021, « Kefir ameliorates specific microbiota-gut-brain axis impairments in a mouse model relevant to autism spectrum disorder / Le kéfir améliore les déficiences spécifiques de l’axe microbiote-intestin-cerveau dans un modèle de souris lié aux troubles du spectre autistique » : « Ces données démontrent que le kéfir, boisson lactée fermentée traditionnelle, réduit les déficiences comportementales spécifiques et module l’immunorégulation périphérique dans un modèle murin de troubles du spectre autistique. Ces résultats renforcent la notion de kéfir comme intervention potentielle pour moduler positivement l’axe microbiote-intestin-cerveau et montrent que la supplémentation en kéfir pourrait s’avérer une stratégie viable pour améliorer les symptômes spécifiques des troubles du spectre autistique. En outre, ils confirment le potentiel des interventions nutritionnelles ciblées sur le microbiote qui peuvent soutenir la santé mentale. » [89]

Selon une étude de 2021, « Kefir and Intestinal Microbiota Modulation: Implications in Human Health », le Kéfir de lait permet de moduler la composition du microbiote intestinal : « Dans cette revue narrative, nous examinons comment le kéfir peut traiter l’obésité, le diabète sucré, les maladies du foie, les troubles cardiovasculaires, l’immunité et les troubles neurologiques. Les peptides, les composés bioactifs et les souches, présents dans le kéfir, peuvent moduler la composition du microbiote intestinal, l’inflammation de bas grade et la perméabilité intestinale, ce qui peut avoir des effets bénéfiques sur la santé. Le kéfir peut également avoir un impact sur la régulation de l’homéostasie de l’organisme, avec un effet direct sur l’axe intestin-cerveau, ce qui constitue une stratégie possible pour la prévention des maladies métaboliques. » [18]

Selon une étude de 2020, « A new class of antimicrobial molecules derived from kefir, effective against Pseudomonas aeruginosa and methicillin resistant Staphylococcus aureus (MRSA) strains / Une nouvelle classe de molécules antimicrobiennes dérivées du kéfir, efficaces contre les souches de Pseudomonas aeruginosa et de Staphylococcus aureus résistant à la méthicilline », le Kéfir de lait confère une résistance vis-à-vis des bactéries pathogènes résistantes aux antibiotiques. [2]

Selon de nombreuses études, les Kéfirs possèdent une activité antimicrobienne à l’encontre des bactéries et des fungi suivants : Bacillus cereus, Bacillus subtilis, Bacillus thuringiensis, Clostridium difficile, Clostridium perfringens, Enterococcus faecalis, Escherichia coli, Helicobacter pylori, Klebsiella pneumoniae, Listeria innocua, Listeria monocytogenes, Pseudomonas aeruginosa, Salmonella enterica, Shigella dysenteriae, Shigella flexneri, Shigella sonnei, Staphylococcus aureus, Staphylococcus salivarius, Streptococcus faecalis, Streptococcus pyogenes; Aspergillus flavus, Aspergillus niger, Aspergillus ochraceus, Candida albicans, Fusarium graminearum, Penicillium glaucum, Staphylococcus epidermidis, Yersinia enterocolitica.

Qualités de bio-remédiation des substances pathogènes et toxiques

Les grains de Kéfirs de lait peuvent être, également, utilisés pour la bio-remédiation — à savoir pour la biodégradation des substances les plus polluantes sur Terre. Voici une liste d’études mettant en exergue cette capacité :

« Bioremoval of reactive dye Remazol Navy by Kefir grains / Élimination biologique du colorant réactif Remazol Navy par des grains de kéfir ». [72]

Selon cette étude : « Dans toutes les conditions, les grains de kéfir vivants ont montré une efficacité d’élimination du colorant plus élevée que les grains non vivants. En 180 min, 96,3 % et 79,4 % d’élimination du colorant ont été obtenus avec des grains de kéfir vivants et non vivants respectivement, à pH 2 et à 25 °C pour une concentration initiale de colorant de 100 mg/L en utilisant 2,4 g/L de grains de kéfir. »

« Potential Use of Probiotic Consortium Isolated from Kefir for Textile Azo Dye Decolorization / Utilisation potentielle du consortium probiotique isolé du kéfir pour la décoloration des teintures azoïques des textiles ». [100]

Selon cette étude : « Dans la présente étude, la décoloration et l’efficacité de la dégradation du Remazol brillant orange 3R (RBO 3R) ont été étudiées en utilisant un consortium probiotique — composé de Lactobacillus acidophilus et de Lactobacillus plantarum. Dans des conditions optimales, le consortium bactérien a été capable de décolorer complètement le colorant (>99 %) en 12 heures. L’élimination de la couleur était de 99,37 % à 750 ppm. »

« Adsorption of aflatoxin B1, zearalenone and ochratoxin A by microorganisms isolated from Kefir grains / Adsorption de l’aflatoxine B1, de la zéaralénone et de l’ochratoxine A par des micro-organismes isolés des grains de kéfir. »

« Nos résultats ont montré que le consortium de micro-organismes, des grains de kéfir, adsorbait 82 à 100 % de l’aflatoxine B1, de la zéaralénone et de l’ochratoxine A lorsqu’il était cultivé dans le lait. Les principales souches capables d’adsorber les mycotoxines ont été identifiées comme étant Lactobacillus kefiri, Kazachstania servazzii et Acetobacter syzygii. » [17]

« Pollution Abatement of Heavy Metals in Different Conditions by Water Kefir Grains as a Protective Tool against Toxicity / Réduction de la pollution par les métaux lourds dans différentes conditions par les grains de kéfir d’eau en tant qu’outil de protection contre la toxicité ». [22]

« Mixed Culture of Lactococcus lactis and Kluyveromyces marxianus Isolated From kefir Grains For Pollutants Load Removal From Jebel Chakir Leachate / Culture mixte de Lactococcus lactis etKluyveromyces marxianus isolés à partir de grains de kéfir pour l’élimination de la charge polluante du lixiviat de Jebel Chakir ». [97]

« Role of S-layer proteins in the biosorption capacity of lead by Lactobacillus kefir / Rôle des protéines de la couche S dans la capacité de biosorption du plomb parLactobacillus kefir. » [3]

« Use of Raman spectroscopy and chemometrics for the quantification of metal ions attached to Lactobacillus kefir / Utilisation de la spectroscopie Raman et de la chimiométrie pour la quantification des ions métalliques attachés àLactobacillus kefir ». [9]

« Removal of cadmium by Lactobacillus kefir as a protective tool against toxicity / L’élimination du cadmium par le kéfir de Lactobacillus comme outil de protection contre la toxicité ». [16]

« Modelling of aflatoxin G1 reduction by kefir grain using response surface methodology / Modélisation de la réduction de l’aflatoxine G1 par le grain de kéfir à l’aide de la méthodologie de la surface de réponse ». [8]

« A new practical approach for the biological treatment of a mixture of cheese whey and white wastewaters using Kefir grains / Une nouvelle approche pratique pour le traitement biologique d’un mélange de lactosérum de fromage et d’eaux usées blanches à l’aide de grains de kéfir ». [12]

« Microbial community diversity associated with Tibetan kefir grains and its detoxification of Ochratoxin A during fermentation / Diversité de la communauté microbienne associée aux grains de kéfir tibétain et détoxification de l’ochratoxine A pendant la fermentation ». [14]

« Adsorption removal of ochratoxin A from milk by Tibetan kefir grains and its mechanism / Adsorption de l’ochratoxine A du lait par les grains de kéfir tibétain et son mécanisme ». [23]

« Lead removal from water by a newly isolated Geotrichum candidum LG-8 from Tibet kefir milk and its mechanism / Élimination du plomb de l’eau par un Geotrichum candidum LG-8 nouvellement isolé du lait de kéfir tibétain et son mécanisme ». [42]

« Kefir milk alleviates benzene-induced immunotoxicity and hematotoxicity in rats / Le kéfir atténue l’immunotoxicité et l’hématotoxicité induites par le benzène chez le rat ». [73]

Qualités de protection à l’encontre des contaminations radioactives

Les Kéfirs de lait peuvent être, également, utilisés pour la bio-remédiation des substances radioactives.

« Protective effects of the fermented milk Kefir on X-ray irradiation-induced intestinal damage in B6C3F1 mice / Effets protecteurs du lait fermenté kéfir sur les lésions intestinales induites par l’irradiation aux rayons X chez les souris B6C3F1 ». [27]

« The protective effect of fermented milk kefir on radiation-induced apoptosis in colonic crypt cells of rats / Effet protecteur du kéfir de lait fermenté sur l’apoptose induite par les radiations dans les cellules cryptales du côlon chez le rat ». [29]

« Ameliorative effect of kefir against γ-irradiation induced liver injury in male rats: impact on oxidative stress and inflammation / Effet bénéfique du kéfir sur les lésions hépatiques induites par l’irradiation γ chez les rats mâles : impact sur le stress oxydatif et l’inflammation ». [36]

Les Kéfirs d’eau

Composition nutritionnelle

Le Kéfir d’eau est une boisson fermentée fruitée, acide, aigre et légèrement gazeuse, à forte teneur en acide lactique et à faible teneur en alcool. Au fil de la fermentation, les substances sucrées vont être métamorphosées en éthanol, acide lactique, acide acétique et d’autres métabolites — mannitol, glycérol, esters — et d’autres acides organiques et en biomasse de grains de Kéfir d’eau. Généralement, la concentration en sucrose diminue de 98 % en l’espace de 24 heures.

La concentration, des Kéfirs d’eau, en éthanol varie entre 0,02 % et 2 %, en acide lactique entre 0,17 % et 2 % et en acide acétique entre 0,1 % et 2,8 %.

Le volume des grains de Kéfir d’eau peut doubler, lorsqu’ils sont bien alimentés, en l’espace de 2 ou 3 jours. Certaines expériences font état d’une augmentation de 155 % du volume au bout de 72 heures — avec des figues séchées et du sucre.

La composition nutritionnelle des Kéfirs d’eau varie en fonction de la nature des ingrédients — eau, sucre, condiments, fruits secs, épices, etc. — de la composition microbiologique des grains utilisés, de la durée et de la température de fermentation et des conditions de stockage et/ou réfrigération.

Il est strictement déconseillé d’avoir recours à des eaux déminéralisées. En effet, les Kéfirs d’eau ont besoin de calcium afin de prospérer généreusement. Le rôle croissant de la teneur en calcium dans la biomasse des grains de kéfir d’eau est attribué à la biosynthèse des glucanes.

Il est donc conseillé d’avoir recours à des substances alimentaires très riches en calcium. C’est pour cette raison que la figue reste un fruit sec privilégié, car 100 grammes de figues séchées contiennent, environ, 160 mg de calcium.

Place à l’imagination et à l’innovation : les Kéfirs d’eau pourraient être aromatisés avec du Basilic, de l’Origan, de la Menthe, ou du Romarin, dont les feuilles séchées contiennent, pour 100 grammes, respectivement, 2200 mg, 1600 mg, 1500 mg et 1300 mg de calcium. À noter que les Kéfirs d’eau mexicains, dénommés « Tibicos »sont aromatisés avec de la cannelle qui, pour 100 grammes, contient, environ, 1000 mg de calcium.

Traditionnellement, la fermentation du kéfir d’eau est réalisée par incubation à 20-37 °C (20-25 °C de manière optimale) durant 1 à 3 jours (en fonction de la saison et de la température ambiante). Une fois la fermentation terminée, les grains sont filtrés à travers un tamis stérile, séparés du milieu, lavés et les mêmes processus sont répétés pour la fermentation suivante.

Après que le Kéfir d’eau ait été filtré, il est conseillé de le laisser reposer, en seconde fermentation, pendant une douzaine d’heures — ou plus, en fonction de la température ambiante — avant de le réfrigérer (à 4 °C). Ce processus de seconde fermentation doit être, alors, surveillé attentivement, surtout durant l’été… afin qu’à l’ouverture de la bouteille, son contenu ne s’échappe pas avec force ! Pour plus de saveur, des fruits, ou des jus de fruits peuvent être ajoutés durant cette seconde fermentation.

De même que pour les Kéfirs de lait, les Kéfirs d’eau se caractérisent par des microbiotes très diversifiés quant à leur composition en bactéries et en levures et quant à leur ratio : en fonction des souches, ce sont soit les bactéries qui prédominent, soit des levures.

De même, pour les Kéfirs d’eau, tout comme pour les Kéfirs de lait, en ce qui concerne leur composition en levures, ce sont soit des espèces du genre Sacharomyces, ou du genre Kluveromyces ou encore du genre Pichia, qui prédominent — en fonction des souches et des origines géographiques.

Les Kéfirs d’eau se distinguent des Kéfirs de lait de par le fait que chaque grain est constitué d’une matrice de polysaccharides différents : le glucane (un homopolysaccharide) pour les Kéfirs d’eau et le glucogalactan (un hétéropolysaccharide), nommé « Kéfiran », pour les Kéfirs de lait. Le glucane est synthétisé, principalement, par Lactobacillus hilgardii et Lactobacillus satsumensis — mais, également, parLactobacillus casei, Leuconostoc mesenteroides, Lactobacillus nagelii, Lactobacillus hordei. Le Kéfiran est, principalement, synthétisé par Lactobacillus kefiranofaciens. De plus, c’est du sucrose qui est fermenté dans les Kéfirs d’eau et du glucose dans les Kéfirs de lait. Enfin, ce ne sont pas, intégralement, les mêmes espèces de bactéries et de levures qui composent ces deux types de Kéfirs.

D’ailleurs, le Peuple belge, une fois, s’est fait remarquer, car son Kéfir belge est le seul au monde a intégrer la bactérie Lactobacillus harbinensis. Ce Lactobacille, de plus, est réputé améliorer la qualité organoleptique du lait de soja fermenté par une production élevée de 2,3-butanedione et d’acétoïne. [96]Lactobacillus harbinensis est, ainsi, nommé, car il fut isolé à Harbin dans le nord-est de la Chine dans un mets fermenté traditionnel et réputé, le « Suan cai ». Ce Lactobacille — présent, également, dans la boisson alcoolisée traditionnelle Coréenne, le « makgeolli » — possède, de plus, une très forte activité antifongique validée. [88]

Grâce à la grande capacité des micro-organismes, présents dans les grains de kéfir d’eau, à s’adapter à différents substrats de fermentation, ce breuvage peut être produit à partir d’une grande diversité de sources de sucre. [94]

En fait, les grains de Kéfir d’eau peuvent fort bien être utilisés, également, pour fermenter du lait de vache ou de chèvre. Ou pour fermenter de l’eau de noix de coco tel qu’il a été expérimenté, au Brésil, en 2021, avec, également, de l’inuline. Lors de cette expérimentation, de nouvelles bactéries et levures ont été identifiées dans ce Kéfir : Lactobacillus uvarum, Gluconobacter albidus et Lasiodiplodia brasiliensis. [66]

En fonction des substances utilisées dans la fermentation, ce ne sont pas les mêmes bactéries qui vont prédominer au fil des cycles de production des Kéfirs d’eau. Par exemple, une étude, de 2012, a mis en exergue qu’avec du sucre brun, c’est Leuconostoc mesenteroides qui était enclin à prédominer — avec beaucoup plus loin Lactobacillus hordei et Lactobacillus mali — tandis qu’avec du lait de vache ou de chèvre, Leuconostoc mesenteroides, Lactococcus lactis, Bifidobacterium psychraerophilum et Enterococcus faecalis prédominaient. [46]

Une étude plus récente [59], de mai 2021, a mis en valeur que la mélasse purifiée n’était pas adaptée à la production de Kéfir d’eau — parce que dénuée de nutriments. Selon cette étude, la fermentation avec du sucre brun se caractérisait par une prédominance de bactéries du phylum Bacillota/Firmicutes de l’ordre de 98 %. Quant à la fermentation avec de la molasse brute de qualité (de brix 85), elle se caractérisait par une prédominance de bactéries du phylum Proteobacteria. Les bactéries Bacillota principales étaient Liquorilactobacillus nagelii, Lentilactobacillus hilgardii, Lentilactobacillus diolivorans, Lacticaseibacillus casei et Lacticaseibacillus paracasei. Les bactéries Proteobacteria principales étaient Acetobacter lovaniensis, Gluconobacter oxydans et Gluconobacter roseus.

Lors de cette étude, par exemple, lorsqu’un kéfir fermenté avec du sucre brun fut fermenté avec de la molasse brute de qualité, le phylum des Proteobacteria passa de 22 % à 78 % de la composition totale — et ce, en l’espace d’un cycle de 7 fermentations successives.

Le troisième phylum de bactéries présent dans le kéfir, les Actinomycetota, ne se retrouve que dans les Kéfirs de fabrication industrielle — et ce, à hauteur d’environ 10 % seulement. [92]

En fait, aujourd’hui, de nombreuses innovations nutritionnelles intègrent les grains de Kéfir (d’eau et de lait) dans des processus de fermentation de laits végétaux (tel que le petit lait de soja), laits de fruits secs (noix [81], amandes, noisettes, etc. [76]), de jus de légumes et de fruits [61] [68] [69] (tomates, melons, fraises, fenouils, carottes, oignons, yacon [Smallanthus sonchifolius] [77], courges, noix de coco [66], pommes, pitayas, grenades, coings, kiwis, raisins, prunes…) et autres substances… telles que l’huile de l’Olivier de Bohême, Elaeagnus angustifolia [71]. En fonction des fruits et légumes fermentés, les taux d’éthanol, d’acide lactique, d’acide acétique, ainsi que le pH, peuvent varier considérablement dans le Kéfir.

Ces innovations intègrent même les grains de Kéfir pour la confection de vinaigres ou de bières. Selon l’étude « A novel beer fermented by kefir enhances anti-inflammatory and anti-ulcerogenic activities found isolated in its constituents » [86] : « Dans le présent travail, nous avons préparé une bière fermentée par du kéfir et comparé certaines de ses activités anti-inflammatoires et anti-ulcérogéniques à celles trouvées séparément dans la mélasse acidifiante de kéfir et la bière artisanale, en utilisant l’œdème induit par la carragénine de la patte de rat et l’ulcère induit par l’éthanol comme modèles de provocation. Les résultats globaux suggèrent un effet synergique de la bière de kéfirqui implique la teneur en polyphénols du malt d’orge ainsi que certaines des propriétés probiotiques et prébiotiques inhérentes au kéfir lui-même. »

Contrairement à ce qui s’affirme, très souvent, il est même possible de concocter du Kéfir d’eau avec du miel d’abeilles comme source sucrée. [78]

Selon l’une de ces études le prouvant : « En outre,la boisson de kéfir à base de miel a montré un effet protecteur sur les dommages causés à l’ADNet a eu une qualité sensorielle élevée par rapport à la boisson de kéfir traditionnelle. Les résultats démontrent que le miel pourrait être un substrat alternatif idéal pour la production de boissons de culture fonctionnelles, en particulier pour les végétaliens et les consommateurs intolérants au lactose. » [79]

Bactéries et Levures composant le Microbiote

Les micro-organismes présents dans les Kéfirs d’eau incluent :

Bactéries :

Une vingtaine d’espèces, et de sous-espèces, de bactéries lactiques du genre Lactobacillus : Lactobacillus ruminis, Lactobacillus brevis, Lactobacillus hilgardii, Lactobacillus casei sp. casei, Lactobacillus casei sp. rhamnosus, Lactobacillus casei sp. pseudoplantarum, Lactobacillus diolivorans, Lactobacillus fermentum, Lactobacillus harbinensis, Lactobacillus hordei, Lactobacillus kefiranofaciens, Lactobacillus kefiri, etc.

Des espèces de bactéries lactiques du genre Leuconostoc : Leuconostoc citreum, Leuconostoc mesenteroides et Leuconostoc holzapfelii.

Des espèces de bactéries lactiques du genre Oenococcus : Oenococcus kitaharae, Oenococcus oeni, Oenococcus sicerae et Oenococcus aquakefirii.

Des espèces de bactéries acétiques du genre Acetobacter : Acetobacter fabarium, Acetobacter orientalis, Acetobacter lovaniensis, Acetobacter indonesiensis, Acetobacter tropicalis, Acetobacter okenawensis.

Des espèces de bactéries acétiques du genre Gluconobacter : Gluconobacter frateuri, Gluconobacter liquefaciens, Gluconobacter roseus, Gluconobacter oxydans.

Des espèces d’actinobactéries (plus acétiques que lactiques) du genre Bifidobacterium : Bifidobacterium aquikefiri, Bifidobacterium tibiigranuli, Bifidobacterium crudilactis et Bifidobacterium psychraerophilum.

Les espèces de Bifidobacterium sont des probiotiques.

D’autres espèces de bactéries moins fréquentes :Zymomonas mobilis, Lysinibacillus sphaericus, Pediococcus sp., Bacillus methanolicus, Achromobacter xylosoxidans.

Zymomonas mobilis a été validé comme la bactérie proédominante dans deux Kéfirs d’eau. Zymomonas mobilis est, traditionnellement, associé aux boissons fermentées alcooliques des régions tropicales d’Asie, d’Afrique et d’Amérique. Zymomonas mobilis se caractérise par un très haut niveau de production d’éthanol [93] et des qualités médicinales antitumorales, antiseptiques, anti-inflammatoires et probiotiques.

Levures :

Des espèces de levures du genre Sacharomyces : Sacharomyces cerevisiae, Sacharomyces bayanus, Sacharomyces florentinus et Sacharomyces pretoriensis.

Sur les quinze études portant sur la composition en levures des Kéfirs d’eau, Saccharomyces cerevisiae a été identifié dans toutes les études à l’exception de deux : cette espèce constitue, donc, un membre clé du microbiote de leurs grains.

Des espèces de levures du genre Zygosacharomyce : Zygosacharomyces florentinus, Zygosacharomyces fermentati et Zygotorulaspora florentina.

Des espèces de levures du genre Hanseniaspora : Hanseniaspora valbyensis, Hanseniaspora vinae et Hanseniaspora yalbensis.

Des espèces de levures du genre Pichia : Pichia membranifaciens, Pichia kudriavzevii, Pichia occidentalis, Pichia cecembensis, Pichia caribbica, Pichia fermentans.

Des espèces de levures du genre Candida : Candida glabrata, Candida lambica, Candida valida.

D’autres espèces de levures : Dekkera anomala, Dekkera bruxellensis, Issatchenkia orientalis, Kloeckera apiculata, Lanchancea fermentati, Lanchancea meyercii, Kluveromyces lactis, Kluveromyces marxianus, Kazachstania aerobia, Kazachstania unispora, Hanseniaspora uvarum, Brettanomyces bruxellensis, Ogataea parapolymorph, Eremothecium cymbalariae, Torulaspora pretoriensis.

En général, la diversité et l’étendue des espèces de levures, dans les grains de kéfir d’eau, semblent être inférieures à celles des bactéries. Par exemple, une étude brésilienne, de 2010, a identifié 289 souches de bactéries et 129 souches de levures dans un Kéfir d’eau brésilien. [64]

Interactions entre les Levures et les Bactéries

Tout ce qui a été exposé dans la section correspondante pour les Kéfirs de lait est valable pour les Kéfirs d’eau même si certaines espèces de bactéries et de levures diffèrent.

Selon l’étude « Metabolic activity and symbiotic interactions of lactic acid bacteria and yeasts isolated from water kefir / Activité métabolique et interactions symbiotiques des bactéries lactiques et des levures isolées du kéfir d’eau » [80] :

La co-culture de levures et de lactobacilles dans un milieu de kéfir d’eau a augmenté de manière significative le rendement cellulaire de tous les partenaires de l’interaction, définissant l’interaction de ces isolats de kéfir d’eau comme un mutualisme. Le soutien de Zygotorulaspora florentina était dû à l’acidification du milieu par les lactobacilles, tandis que la croissance des lactobacilles est améliorée par l’élimination des nutriments essentiels produits par les levures. L’interaction trophique entre Lactobacillus hordei et les levures est constituée par la libération d’acides aminés et de vitamine B6 par les levures, tandis que la croissance de Lactobacillus nagelii est soutenue par leur production d’acides aminés. L’interaction entre Zygotorulaspora florentina et Lactobacillus nagelii a fait l’objet d’un examen plus approfondi qui a révélé que la co-culture incitait la levure à libérer de l’arginine, qui était essentielle pour Lactobacillus.

Pour une étude très approfondie sur les interactions Bactéries/Levures, interbactériennes et interfongiques, voir : « Water kefir: Factors affecting grain growth and health‐promoting properties of the fermented beverage / Kéfir d’eau : facteurs influençant la croissance des grains et les propriétés bénéfiques pour la santé de la boisson fermentée ». [84]

Qualités médicinales

Le Kéfir d’eau possède de très nombreuses qualités médicinales : probiotiques, antitumorales [51], anti-carcinogéniques [99], anti-hypertensives [62], immunomodulatrices [50], anti-hyperlipidiques, antitoxiques, antioxydantes [52] [54], hypo-cholestérolémiques, anti-inflammatoires, anti-ulcérogéniques, hépatoprotectrices [85], antimicrobiennes, anti-angiogéniques, anti-métastatiques [91], cicatrisantes [83], etc.

Les Kéfirs d’eau possèdent une très forte capacité, tout comme les Kéfirs de lait, de moduler la composition du microbiote intestinal. [67][82]Les micro-organismes présents dans les Kéfirs d’eau ont la capacité d’inhiber la croissance de bactéries et de fungi pathogènes dans les genres Salmonella [55], Shigella, Staphylococcus [56], Aspergillus [48] [58], Rhizopus, Penicillium, etc.

Les bactéries, ou du moins certaines de leurs souches — Lactobacillus casei, Lactobacillus acidophilus, Lactobacillus paracasei, Lactobacillus kefiranofaciens, Lactobacillus diolivorans, Lactobacillus reuteri, Lactococcus lactis, Lactobacillus ruminis, Enterococcus fæcium possèdent des capacités probiotiques.

Qualités de bio-remédiation des substances pathogènes et toxiques

Les grains de Kéfirs d’eau peuvent être, également, utilisés pour la bio-remédiation — à savoir pour la biodégradation des substances les plus polluantes sur Terre. Voici une liste d’études mettant en exergue cette capacité :

Il est à noter que certaines études, de bio-remédiation, sus-citées pour les Kéfirs de lait, peuvent, également, s’appliquer aux Kéfirs d’eau dans la mesure où une partie de leur microbiote est commun.

« Use of wastewater as a substrate for sugary kefir growth and value-added products formation / Utilisation des eaux usées comme substrat pour la croissance du kéfir sucré et la formation de produits à valeur ajoutée ». 2014. [63]

« Application of soluble fibers in the osmotic dehydration of pineapples and reuse of effluent in a beverage fermented by water kefir / Application de fibres solubles dans la déshydratation osmotique des ananas et réutilisation de l’effluent dans une boisson fermentée par le kéfir d’eau ». 2020. [65]

« Pollution abatement of heavy metals in different conditions by water kefir grains as a protective tool against toxicity / Réduction de la pollution par les métaux lourds dans différentes conditions par les grains de kéfir d’eau en tant qu’outil de protection contre la toxicité ». [60]

« FTIR spectroscopy structural analysis of the interaction between Lactobacillus kefir S-layers and metal ions / Analyse structurelle par spectroscopie FTIR de l’interaction entre les couches S de Lactobacillus kefir et les ions métalliques ». [90]




La solution c’est le problème : retour sur Paul Watzlawick et les impasses occidentales

Par Nicolas Bonnal

La guerre contre la Russie devait être la solution : elle est devenue le problème. L’Europe technocratique supranationale devait être la solution : elle est le problème. Le vaccin devait être la solution : il est devenu le problème. On continue ?

Le légendaire Paul Watzlawick avait souligné le caractère gothique de nos monstrueux systèmes de « santé » : la multiplication par trente des dépenses médicales a créé les conditions d’un effondrement humain : faible, endetté, complexé, le citoyen serait bon pour les abattoirs de la postmodernité et pour soixante vaccins par an. Tournant le dos aux enseignements de Jünger (dans les années cinquante — voyez mes textes) ou de Rudolf Steiner (dans les années vingt) le petit blanc occidental se donne aux monstres et aux charlatans des hôpitaux (Debord, Commentaires) pour un oui ou pour un non.

Deux caractères m’enchantent chez Watzlawick, sa culture littéraire qui est la mienne — et son humour.

Pour Watzlawick la solution est souvent le problème : et la presse britannique découvre l’écrasante défaite aujourd’hui de l’Ukraine et de l’OTAN face à l’ours d’argile russe… Toutes les solutions de nos technocrates et politiciens froncés n’ont fait que créer de nouveaux problèmes sans jamais rien solutionner. Ce Watzlawick est un sage taoïste ironisant face au triomphe apocalyptique-millénaire des bureaucrates.

Mais laissons-lui la parole.

Faites vous-même votre malheur, début du livre :

« Ce que les directeurs de zoo pratiquent dans leur modeste domaine, les gouvernements modernes tentent de l’accomplir à l’échelle nationale : confits dans la sécurité, il faut que les citoyens mènent une existence dégoulinante de bonheur du berceau jusqu’à la tombe. Pour atteindre ce noble objectif, il faut, entre autres choses, entreprendre et mener sans relâche l’éducation du public pour lui permettre d’accéder à des niveaux toujours plus élevés d’incompétence sociale. Il ne faut donc pas s’étonner de voir l’accroissement vertigineux des sommes consacrées dans le monde à la santé publique et aux diverses entreprises à caractère social. »

L’ironie dénonce cette attitude protectrice (cf. Tocqueville) qui débouche sur ses conséquences tragi-comiques et catastrophiques :

« Donnons quelques exemples : le total des dépenses de santé des États-Unis s’est élevé de 12,7 milliards de dollars en 1950 à 247,2 milliards en 1980. Les seules dépenses de médicaments et d’articles médicaux sont passées de 3,7 milliards à 19,2 milliards pendant la même période. Et les dépenses de Sécurité sociale ont connu une évolution aussi faramineuse, passant de 23,5 milliards en 1950 à 428,4 milliards en 1979 (24). Pour prendre un seul exemple européen, les statistiques actuelles font apparaître en Allemagne de l’Ouest une dépense quotidienne de 450 millions de DM pour le système de santé, c’est-à-dire trente fois plus qu’en 1950. Elles montrent aussi que l’on compte à tout moment une moyenne de 10 millions de personnes malades en République fédérale et que le citoyen moyen d’Allemagne de l’Ouest engloutit trente mille comprimés dans le cours de sa vie. »

On répète parce que c’est drôle : « le citoyen moyen d’Allemagne de l’Ouest engloutit trente mille comprimés dans le cours de sa vie. »

Et vous ? Et moi ?

Certes un système aussi effroyable ne peut être interrompu. Il doit aller au bout comme le Titanic de la « civilisation » moderne dont a parlé Jünger dans son Rebelle :

« Que l’on imagine ce qui nous arriverait en cas de ralentissement, voire ce qu’à Dieu ne plaise ! — d’inversion de cette tendance. Des ministères entiers et toutes sortes d’autres institutions monstrueuses s’effondreraient, des pans entiers de l’industrie feraient faillite et des millions d’hommes et de femmes se retrouveraient au chômage. Pour participer à la lutte contre l’éventualité d’un tel désastre, j’ai conscience du rôle modeste, mais réel que peut jouer ce petit livre. »

La clé c’est ça. L’État moderne rend le citoyen nul et incapable, dépendant jusqu’au suicide — Tocqueville toujours et cette puissance publique, ce souverain qui nous enlèvera le trouble de penser et la peine de vivre, qui nous débarrassera dit Pearson vers 1990 du fardeau de la personnalité :

« L’État moderne a si grand besoin de l’impuissance et du malheur toujours croissant de ses citoyens qu’on ne peut laisser la satisfaction d’un tel besoin à la seule initiative individuelle, quelles qu’en soient les bonnes intentions. Comme dans tous les autres domaines de la vie humaine, le chemin de la réussite passe ici par la planification et le dirigisme de l’État. Être malheureux est certes à la portée du premier venu. »

Après l’art de se rendre malheureux devient une occupation à plein temps, via la pharmacie ou les livres de « développement personnel » (défense de rire) :

« Mais se rendre malheureux, faire soi-même son propre mal heur sont des techniques qu’il faut apprendre : à cet apprentissage-là, quelques coups du destin ne suffisent pas. Or, même dans les écrits des professionnels (c’est-à-dire des psychiatres et des psychologues), les renseignements utiles sont rares et le plus souvent fournis au hasard, en dehors de toute intention de l’auteur… »

https://www.telegraph.co.uk/news/2023/07/18/ukraine-and-the-west-are-facing-a-devastating-defeat/




La propagande pour les trans par les « progressistes » leur nuit lourdement

Par les Drs Gérard et Nicole Delépine

La plupart des riches ont compris qu’ils ne doivent pas étaler leurs richesses pour ne pas exciter la convoitise des pauvres. Mais certains trans ignorent les avantages de la discrétion et s’étonnent de l’augmentation des actes transphobes depuis qu’ils affichent partout leur « fierté » et qu’elle s’adresse de surcroît aux enfants. Espérons que la modération future de leur affichage facilitera leur acceptation comme ont su le faire, avant eux, la plupart des homosexuels depuis des décennies. Faudrait-il que les progressistes idéologues, dont certains actuellement au pouvoir, cessent de les utiliser.

Faut-il être « d’extrême-droaaate » pour refuser qu’on soumette de jeunes enfants à des spectacles incompréhensibles pour leur âge et choquants, traumatisants pour leur psychisme, risquant d’être perturbés à long terme ? Tous ces donneurs de leçons ont-ils pesé ce qu’est l’éducation d’un bébé, puis d’un enfant et même d’un adolescent dont la sexualité selon tous les auteurs ont affirmé la phase silencieuse de la sexualité jusqu’aux débuts de la puberté ?

Les Français respectent les convictions politiques, religieuses et mœurs de chacun à condition qu’ils restent essentiellement dans la sphère privée et laissent de côté les enfants. « laissez nos enfants tranquilles » réclament des associations de parents, collectifs de tous pays du Canada et USA aux pays africains en passant par la France.

La multiplication des revendications trans via des manifestations de plus en plus gênantes (enfant fouettant un trans à quatre pattes quasiment nu) et la diffusion rapide des messages chez les enfants, couplées aux déclarations du ministre de l’éducation nationale « l’éducation sexuelle à l’école est ma priorité » ont entraîné une prise de conscience depuis quelques mois en France de faits dénoncés dans l’indifférence depuis plusieurs années1.2

« L’Éducation nationale entend aborder les stéréotypes de genre dès la maternelle, avec la même neutralité que les chercheurs qui cherchent à donner au genre un statut théorique dénué d’idéologie au sein des sciences humaines. Le ministre de l’Éducation nationale a expliqué que l’enseignement de la théorie du genre à l’école permettrait de lutter contre les discriminations, les violences sexuelles et sexistes, les LGBT phobies et d’atteindre une meilleure égalité entre filles et garçons. »3

Le ministre est-il sincère ou naïf ? En tous les cas, c’est l’inverse qui arrive évidemment.

L’organisation de collectifs régionaux afin de lutter contre les exhibitions de drag queen par exemple dans des jardins d’enfants ou dans des spectacles scolaires se développe rapidement : « laissez les enfants tranquilles ».

L’augmentation des actes transphobes est le revers de leur plus grande visibilité imposée partout

Depuis quelques années on assiste à une propagande permanente en faveur des minorités (dont les minorités sexuelles) dont certains membres sont persuadés que leur visibilité croissante leur permettra d’être mieux acceptés. Les médias aux ordres des politiques « progressistes » donc de la gauche au pouvoir imposent les figures trans à toute occasion, films, feuilletons, spot publicitaires, sujets des émissions d’échanges, comme si les trans (personnes respectables comme individus) représentaient une large communauté alors qu’ils ne sont que quelques milliers en France (0,03 à 0,1 % de la population selon le rapport de Dr Hervé PICARD et Simon JUTANT en janvier 2022), et que leurs problèmes ne résument pas les énormes sujets d’inquiétude des Français : (retraites, pouvoir d’achat, niveau scolaire, chômage, sécurité, immigration, etc.. ). La propagande trans est utilisée pour détourner l’attention de la population des vrais problèmes « parlez-moi d’autre chose »…

Pour l’essayiste Éric Naulleau, invité du « Figaro La Nuit », la pensée progressiste s’organise « autour de la figure du transsexuel ». « Le transsexuel et la drag queen sont passées de figures marginales à des figures presque centrales de l’imaginaire progressiste », relève-t-il. (tweet du 21 06 23). Adoption par la gauche des pires travers du capitalisme. On change de corps comme de forfait téléphonique. La vie liquide.

« Le transsexuel est devenu la grande idole du wokisme » vieux travers du progressisme de vouloir faire de la marge, le centre (d’où la fascination de la gauche pour les délinquants, exemple de Battisti).4

En les instrumentalisant pour des visées politiques et leur idéologie, les progressistes nuisent aux trans.

Les TRANS victimes de leur utilisation manipulatrice par les militants dits « progressistes »

Depuis que leur propagande se généralise, les actes, manifestations et les lois anti-trans se multiplient dans la plupart des pays du monde où elle a été active.

En France entre 2016 et 2022, les actes anti-LGBT+ ont connu une augmentation significative : +129 % pour les crimes et délits, et +115 % pour les contraventions. En 2018, le ministère de l’Intérieur avait recensé 1 380 infractions à caractère homophobe ou transphobe (soit une augmentation de 33 % par rapport à 2017). En 2019, 1 870 cas « C’est une hausse tendancielle et progressive, qu’on observe depuis trois ans ». En 2022, avec plus de 4000 faits le nombre de déclarations augmente en particulier pour les actes transphobes constituant « le revers de la plus grande visibilité des personnes trans »

Les guerres de religion nous ont appris que la tolérance sociétale pour les minorités va de pair avec leur discrétion publique et une pratique cantonnée à la sphère privée. On ne peut que conseiller aux trans sexuels d’adopter une pratique semblable pour être mieux inclus. Ils devraient résister aux politiques qui tentent de les utiliser.

Les associations féministes et homosexuelles se désolidarisent des manœuvres des extrémistes trans

De violentes polémiques dans le mouvement féministe mettent en lumière tensions et désaccords sur l’identité de genre. Ainsi le mouvement féministe #NousToutes cesse de relayer le décompte des féminicides conjugaux, car le collectif « Féminicides par compagnon ou ex » est accusé d’avoir tenu des propos transphobes, car il critiquait « les aspects toxiques » de la « masculinité antérieure » de certaines femmes transgenres.

Les féministes effacées

« Lisa », membre du groupe, précise « Ce n’est pas de la transphobie, c’est une réalité scientifique que les femmes trans étaient des hommes avant » et accusent les extrémistes trans de faire passer les personnes trans avant les femmes et d’invisibiliser ces dernières !

Des militantes féministes rapportent des faits de violence exercés par les extrémistes trans. « On a reçu des œufs dans le visage, on a été frappé parce qu’on tient cette position de dire qu’être une femme n’est pas un sentiment, c’est une réalité biologique matérielle », témoigne Marguerite Stern, créatrice des Collages contre les féminicides. Nos opposants nous qualifient d’« anti-trans », et détournent totalement notre pensée. Ils reposent sur des interprétations erronées de notre discours, nous qualifiant « d’essentialistes » et nous associant à l’extrême-droite, dans le but de compromettre notre réputation plutôt que de répondre à nos arguments.

« Nous ne sommes pas anti-trans, nous sommes pro-femmes. De la même façon que critiquer l’islam n’est pas islamophobe, critiquer l’idéologie transgenriste n’a rien de transphobe. Être transphobe, c’est le fait de discriminer ou d’appeler à la haine des personnes trans. Tel n’est pas notre cas. Dire que les femmes sont des femelles adultes humaines est incompatible avec l’essentialisme : c’est ce qu’on appelle philosophiquement du matérialisme. Nous disons que les femmes sont des femelles et qu’il n’y a pas de distinction entre les deux. Pour nous le mot femme décrit la sexuation ; le féminisme vise à ce que les spécificités biologiques des femmes soient reconnues dans la société. Nous ne résumons pas les femmes à leurs corps, mais disons que ce corps est ce qui permet de les définir. »

En Grande-Bretagne, certaines féministes traditionnelles, rebaptisées « Terfs » pour « Trans-Exclusionary Radical Feminists » (féminisme excluant les femmes trans), adoptent cette même position et se battent pour conserver l’indexation de la catégorie femme sur le sexe biologique, afin de « combattre efficacement le patriarcat »

J.K.Rowling, qui en fait partie est harcelée par les extrémistes trans depuis qu’elle s’est moquée du titre d’un article de devex.com : « Créer un monde post-Covid plus égalitaire pour les personnes ayant leurs règles ». « Cela avait un nom autrefois. Aidez-moi. Fummes ? Fommes ? Fammes ? », avait réagi l’auteur femme, « refusant de s’incliner devant un mouvement trans qui cause un tort aux luttes féministes en cherchant à effacer le mot « femme » en tant que classe politique et biologique, et en « offrant une couverture à ses prédateurs ».

Aux USA, l’association « Gays Against Groomers » est une coalition d’homosexuels qui s’opposent à la tendance récente d’endoctriner et de sexualiser les enfants sous le couvert de « LGBTQIA+ » et dénonce les pratiques « destructrices » de certains mouvements trans extrémistes qui utilisent la communauté LGBT comme bouclier pour encourager la « mutilation », la « stérilisation » et l’« endoctrinement » des mineurs.

David Leatherwood a expliqué le 21 février 2023 devant le Comité de la santé et des services sociaux de la Chambre des représentants de la Floride que la communauté LGBT a obtenu une certaine tolérance et acceptation dans la société américaine, mais que cette avancée est remise en question par des extrémistes trans qui portent préjudice aux gays.

Dans les compétitions sportives, l’équité prime maintenant sur l’inclusivité

Le sexe est déterminé dès la fécondation par la loterie génétique qui attribue à l’embryon deux chromosomes sexuels soit XX (caryotype féminin) ou la paire XY (caryotype masculin). Le caryotype dirige l’élaboration du phénotype, ensemble des caractères anatomiques, morphologiques, physiologiques et éthologiques des individus. À l’adolescence la sécrétion des hormones accentue chez l’individu de sexe masculin, les développements squelettique et musculaire conduisant à une différence de force physique entre hommes et femmes, l’élargissement des épaules, un poids moyen plus élevé et une différence de taille moyenne d’environ 10 %.

Cette musculation plus développée chez l’homme post pubertaire explique des performances sportives supérieures. La comparaison des records mondiaux des hommes et des femmes dans différentes disciplines l’illustre avec une différence moyenne de 10 % à 20 % en faveur des hommes : lancer de javelot (94 m/72 m), 50 m nage libre (46/51 s), sprint de 100 m (9”58/10”49), lancer de poids (23,37/22,63), course de 200 mètres (19,19 sec/21,34 sec), lever de poids (488 kg/332KG), marathon (2 h 1 min 9 s/2 h 14 min 4 s)…

Ces différences démentent l’idéologie du genre qui voudrait nous faire croire que le sexe serait un « construit social » qu’on peut changer selon son bon plaisir ou son « sentiment ». Elles imposent de séparer hommes et femmes lors des compétitions sportives de haut niveau.

Lorsque les personnes ayant fait leur puberté comme homme ont obtenu le droit de concourir avec les femmes en se déclarant femmes trans, elles ont bénéficié d’un avantage important en termes de performances, même si leur taux de testostérone était bas, l’ensemble des caractéristiques corporelles génétiques et acquises étant toujours présent.

L’exemple d’Halba Diouf qui, en se « déclarant » femme, est passé de la 980e place nationale à la 58e place mondiale est démonstratif. Mais aussi les cas de Valentina Petrillo, née Fabrizio, qui a remporté une course de 200 m pour femmes, du leveur de poids Laurel Hubbard, de la nageuse Liz Thomas…

L’inclusion des hommes trans (nées femmes) dans les compétitions masculines ne soulève pas de problème d’équité, vu les possibilités réelles inférieures des hommes trans nées femmes. De fait, les hommes trans ne veulent guère y participer.

Marguerite Stern, militante a résumé la question dans une tribune de Marianne :

« Sous couvert de lutte contre les discriminations, les différents amendements concernant l’identité de genre sont un crachat jeté au visage des femmes, car si j’en comprends bien le sens, ils sous-tendent la possibilité que sur simple déclaration des individus de sexe masculin puissent participer à des compétitions sportives féminines. ».

De nombreuses autres militantes féministes perçoivent l’intégration des personnes transgenres dans les espaces réservées aux femmes comme une nouvelle forme de l’oppression masculine systémique et de l’« invisibilisation des femmes ».

Martina Navratilova, militante de la première heure des droits des homosexuels, a aussi déclaré :

« Je suis heureuse de m’adresser à une personne transgenre de la manière qu’elle le souhaite, mais je n’aimerais pas avoir à concourir contre elle. Ce ne serait pas juste ».

Accepter l’inclusion des hommes qui s’affirment femmes dans les compétitions sportives féminines lèse gravement le respect de l’égalité femmes/hommes et l’équité générale, et les droits des sportives de haut niveau qui ont beaucoup travaillé pour y parvenir.  

Le 23 mars 2023, le président de la Fédération Internationale d’athlétisme (WA), Sébastian Coe, a annoncé l’exclusion des compétitions nationales et internationales des athlètes transgenres « qui ont connu une puberté masculine ». Sebastian Coe a expliqué vouloir privilégier « l’équité à l’inclusion » « Ma responsabilité est de protéger l’intégrité du sport féminin ».

Dans les compétitions sportives de haut niveau, l’équité pour les femmes prime maintenant sur l’inclusivité des trans.

Et pour ne pas brimer les trans qui veulent concourir, certaines fédérations sportives ont proposé d’organiser, en parallèle avec les compétitions féminines et masculines des compétitions ouvertes ou les trans pourront se mesurer aux cis. Pourquoi pas !

Dans les écoles

En France, comme dans de nombreux pays occidentaux la loi permet aux élèves trans de se faire appeler par le prénom qu’ils désirent sans même l’autorisation des parents. La circulaire de Jean-Michel Blanquer, parue au Bulletin officiel du 30 septembre 2021 demande aux enseignants de l’école maternelle jusqu’au lycée (premier et second degré), « d’écouter, accompagner et protéger les enfants transgenres ou qui s’interrogent sur leur identité de genre ». Elle ajoute qu’il est également pleinement envisageable d’accepter les élèves trans dans les vestiaires, dortoirs et autres équipements genrés, selon l’identité de genre de l’élève, y compris avant qu’il ait pu effectuer des changements sur son état civil ou suivi des traitements [elle prescrit donc d’admettre les hommes qui se prétendent femmes dans les vestiaires et dortoirs et toilettes des filles !]. Et le ministre de l’éducation actuel déclare en 2022, priorité nationale l’éducation sexuelle à l’école dès la maternelle et sous prétexte de « lutter contre les discriminations » et autorise des associations trans à faire leur propagande à l’école et à présenter aux enfants des spectacles de drag queens.

Lorsque l’école, socle de nos institutions, demande aux enseignants d’« accompagner » la démarche de transition des élèves, elle se fourvoie. Elle n’est ni dans son rôle ni dans sa mission. La démarche du Ministère a le tort d’imposer aux enfants qui ne peuvent pas en appréhender tous les aspects, un débat de société concernant les adultes et de fracturer inutilement la société et pire le cerveau des jeunes enfants soumis à propagande inintelligible pour leur degré de maturation.

En avril 2023, un atelier organisé par l’association OUTrans a fait scandale à l’École alsacienne de Paris. Selon le Figaro les intervenants, transsexuels, ont « accusé les enfants d’être transphobes » pour avoir protesté contre l’affirmation selon laquelle des hommes peuvent être « enceints ». Ils auraient de plus affirmé aux enfants que « si un adolescent n’est pas bien dans sa peau, c’est qu’il est peut-être trans » ou encore que « dire qu’il y a seulement deux sexes, c’est une représentation datée et c’est faux ».

Le Syndicat de la famille — a appelé au retrait immédiat des subventions publiques versées à OUTrans et HandsAway, et réclame que « ces associations ne puissent plus jamais intervenir dans les écoles, collèges et lycées. »

Le département d’île et Vilaine et la Région Bretagne ont subventionné une sortie scolaire pour faire assister, le 20 mars 2023, des enfants de l’école Jean Rostand de Rennes à « fille ou garçon », un spectacle vantant les transformations sexuelles, gaspillant ainsi impôts et temps scolaire pour propager une théorie qui menace gravement l’équilibre psychologique des enfants.

Plus récemment la volonté de projeter Tomboy film de 2011 retraçant l’histoire d’une petite fille de 10 ans, Laure, qui se fait passer pour un garçon auprès d’élèves de sixième du Séminaire des jeunes de Walbourg, a tourné à l’affrontement entre parents et direction.

Déprogrammé à la suite de plaintes de parents puis de l’évêché puis reprogrammé ; les parents en colère n’ont eu que la possibilité de garder leur enfant chez eux.

Et la pression du ministère étonne et scandalise :

Cf. bd Voltaire :

«les drags se présentent aux enfants sous une forme hypersexualisée, Monsieur Escots ne pourrait le nier. Par ailleurs, 60 000 euros de subventions ont été versés en deux ans au Girofard (un collectif de plusieurs associations LGBTI+). Le Girofard est un lieu d’accueil, de rencontre et d’échanges qui veut promouvoir la santé et le bien-être des personnes LGBT, mais aussi dénoncer toutes les discriminations et promouvoir la culture LGBT, par l’organisation, entre autres, de la Marche des fiertés de Bordeaux.»5

Pour les enfants, la difficulté réside dans la nature très partisane de l’information donnée, mais surtout dans leur difficulté à comprendre et évaluer ces informations et à concevoir la portée de décisions qui feront d’eux des patients prenant des médicaments à vie et sacrifiant leur fertilité avec des mutilations irréversibles de leur corps (émasculation, hystérectomie, ovariectomie).

Comme pédiatre, nous avons appris qu’après la petite enfance et la découverte des différences entre le corps du petit garçon et celui de la petite fille, venait une période dite de latence pendant laquelle les problèmes de sexe ne sont pas à l’ordre du jour, entre environ trois et douze ans. Et voilà que selon le bon vouloir de quelques activistes trans parvenus aux postes de responsabilité, ou de leurs affidés intéressés ou convaincus, il faudrait perturber cette période de construction silencieuse ?

En Amérique du Nord (USA et Canada) de nombreuses manifestations de parents ont régulièrement lieu pour protester et empêcher la propagande trans dans les écoles qu’essaient d’imposer les autorités.

Certains trans réclament « des toilettes non genrées » permettant aux garçons qui se déclarent filles d’accompagner aux toilettes les filles aux dépens de la sécurité sexuelle de ces dernières. Et si une adolescente dit qu’elle ne veut pas d’hommes trans dans les toilettes de filles, elle se fait traiter de transphobe ! Pourtant le fait de s’affirmer femmes trans n’empêche pas les pulsions de viol ni le passage à l’acte comme l’a montré l’écossais « e » Isla Bryson. Combien faudra-t-il recenser de viols pour que ce risque soit pris en compte et que la sécurité de l’immense majorité des jeunes filles prime sur les désirs d’une infime minorité de trans qui se sent mal dans leur peau et se prétend traumatisée de devoir aller aux toilettes de leur sexe biologique ?

Dans les prisons

En France, d’après le ministère de la Justice, il y aurait une trentaine de personnes transgenres sur plus de72000 détenus (0,04 %). Elles doivent faire face à de nombreuses difficultés : placées à l’isolement, des relations tendues avec les surveillants, un accès difficile aux médecins. En 2021 Dominique Simonnot a déclaré :

« En cas d’incarcération, les personnes transgenres sont plus vulnérables que le reste des détenusinvitant à “adapter le principe général d’égal respect de la dignité à la situation particulière de ces personnes”. »

Mais l’inclusivité des femmes trans dans les prisons pour femmes a révélé ses limites dans les pays voisins qui avaient opté pour ce choix avant la France.

Au Danemark, la Haute Cour a estimé que la présence d’une détenue trans qui a fait modifier son état civil d’homme à femme pendant son incarcération pour un viol aggravé doit purger sa peine dans un établissement pour hommes. Son séjour dans une prison pour femmes « poserait un risque de sécurité non insignifiant pour les femmes détenues » et que le fait qu’elle soit « fouillée nue par des hommes » et doive « fournir un échantillon d’urine » sous la surveillance d’hommes n’enfreignait pas la loi sur l’exécution des peines, car la référence au genre dans la loi doit être « comprise en tant que sexe biologique. »

En Écosse, la loi écossaise Gender Recognition Reform Bill, votée fin 2022, permet de faciliter l’acquisition par des personnes trans d’un certificat de reconnaissance de genre établissant que leur genre « n’est pas celui qui [leur] a été assigné à la naissance. » Avant son adoption elle avait été combattue par beaucoup d’associations féministes qui craignaient qu’elle soit détournée par des prédateurs sexuels se déclarant femmes pour mieux approcher les femmes dans les espaces qui leur sont réservés — vestiaires, refuges, toilettes, prisons. L’incarcération temporaire de femmes trans condamnées pour viol dans des établissements pour femmes a suscité l’indignation dans la population et la classe politique écossaise et britannique obligeant les autorités à décider qu’elles purgeraient leur peine dans une prison pour hommes.

Une fois de plus, la sécurité de la majorité prime progressivement sur les désirs d’une infime minorité surreprésentée chez nos dirigeants ou du moins dans leurs décisions.

Pour les entreprises, la propagande pro trans se révèle souvent contre-productive

Aux USA, certaines entreprises grand public ont cru que la promotion transgenre augmenterait leur clientèle et s’en sont mordu les doigts.

Un des premiers exemples est celui de la bière Budweiser dont l’entreprise a lancé le 1er avril 2023 une campagne publicitaire avec une influenceuse transgenre Mulvaney déguisé(e) en Audrey Hepburn tenant une cannette à son effigie annonçant sur Instagram sa collaboration avec la marque Budweiser, pour promouvoir la Bud Light.

Après cette campagne de publicité, sur les réseaux sociaux, des insultes contre la marque ont fusé, des internautes se sont filmés en train de détruire des bières Budweiser, des packs de bières ont été détruits en masse et le Kid Rock dans une vidéo publiée le 4 avril 2023 a fusillé des packs entiers de Bud Light avec une mitraillette. Dans le mois qui a suivi cette campagne de publicité, les ventes de Bud Light ont chuté entre 11 et 26 %, Bud Light a perdu en mai sa place de leader des ventes aux États-Unis et son cours en bourse a chuté de 11 %.

La capitalisation boursière d’Anheuser-Busch, groupe gérant de Budweiser, est passée de 132,06 milliards de dollars à 108,96 milliards de dollars entre le 3 avril et le 2 juin 2023. La société mère de Bud Light a finalement préféré revendre la marque à ses fondateurs d’origine.

En juin 2023, mois des fiertés LGBT+, la société Target a sorti une collection aux couleurs arc-en-ciel qui a fortement déplu à sa clientèle. Celle-ci a boycotté l’enseigne, causant la chute brutale des ventes et provoquant l’arrêt de la commercialisation en ligne. Cette déroute commerciale a été suivie d’une chute drastique de la valorisation boursière de Target de 72,52 milliards de dollars à 58,61 milliards6 de dollars entre le 1er mai et le 10 juin 2023.

Netflix et Disney multiplient les projets avec des personnages trans en espérant ainsi augmenter leur audience et leur rapporter de l’argent. Si ce n’est pas le cas, voir même l’inverse, ils annuleront les films teintés de propagande trans.

Ce « pinkwashing » à visée mercantile pourrait être catastrophique sur le plan commercial et boursier si les opposants boycottent régulièrement les entreprises qui le pratiquent.

Dans de très nombreux pays, la propagande trans sans limites, suscite des lois finalement défavorables à leur communauté

En réponse à la propagande trans croissante de nombreux états américains (Floride, Texas, Oklahoma, Kansas, Missouri, Tennessee, Kentucky, Virginie occidentale…) ont récemment voté des lois, interdisant d’avoir une pièce d’identité avec un nom et sexe différent de celui de la naissance, d’aller dans des toilettes qui ne correspondent pas à leur genre de naissance, toute propagande trans à l’école et refusant la prise en charge par l’état des frais des traitements pour transformations sexuelles. À partir de septembre 2023, la Floride et le Texas interdiront de prescrire des médicaments bloquant les hormones ou d’effectuer des actes de chirurgie pour modifier la sexualité de toute personne de moins de 18 ans.

En Europe, les états scandinaves et la Grande-Bretagne, longtemps pionniers de la théorie du genre et des transformations trans faciles, ont fortement limité l’accès aux traitements destinés à la modification médicamenteuse et/ou chirurgicale sexuelle pour les mineurs. En février 2023, la Suède a décidé de bloquer la thérapie hormonale pour les personnes de moins de 18 ans, sauf dans de rares cas.

En Russie, le parlement a interdit la promotion de relations sexuelles non traditionnelles chez les jeunes, et vient d’interdire la chirurgie de modification sexuelle, sauf pour les enfants atteints d’anomalies congénitales.

À Singapour les magazines ont l’interdiction de promouvoir les « modes de vie alternatifs » ; le permis de publication du magazine Vogue lui a été retiré pour « avoir fait la promotion de familles non traditionnelles » et le Premier ministre a annoncé une prochaine modification de la constitution afin de « sauvegarder l’institution du mariage, union d’un homme et d’une femme. »

En Turquie, les manifestations des transsexuels sont interdites et certains manifestants qui ne respectaient pas l’interdiction ont été arrêtés.

Au Liban en 2022 une tentative de gay pride a été empêchée par des opposants et le Premier ministre le ministère de l’Intérieur a ordonné aux forces de sécurité de « prendre immédiatement les mesures nécessaires pour empêcher tout type de célébration, de réunion ou de rassemblement » de personnes de la communauté LGBT, car « le prétexte de la liberté d’expression ne suffit pas à justifier la promotion de ces activités contraires aux principes divins ».

En Afrique, la propagande trans a exacerbé l’intolérance envers ce groupe avec le vote à l’unanimité d’une loi ougandaise punissant jusqu’à dix ans de prison pour toute personne se livrant à des actes homosexuels ou se revendiquant comme LGBTQ+.

Le Cameroun vient de déclarer persona non grata Jean-Marc Berthon, nommé en octobre 2022 ambassadeur français pour les droits des personnes LGBT qui avait annoncé son arrivée à Yaoundé. Le ministre Lejeune Mbella Mbella a rappelé à cette occasion que « la position du gouvernement sur la question de définition du genre, de l’orientation et de l’identité sexuelle est claire et dénuée de tout débat au Cameroun » et que la promotion de la théorie du genre est « qualifiée de crime de droit commun ».

La généralisation de la propagande pour la théorie du genre et la promotion outrancière de la transsexualité dans les écoles, dans les films subventionnés (avec quota obligatoire de représentants des minorités sexuelles) entraînent partout des clivages violents dans l’opinion et suscitent dans de nombreux pays des lois nocives pour la majorité des trans. Les extrémistes trans devraient méditer le vieux proverbe « pour vivre heureux, vivons cachés » et laisser vivre tranquillement tous les citoyens, minorités et autres y compris trans, leurs outrances aboutissant à des violences jusqu’ici inconnues chez des homosexuels, lesbiennes ou trans qui avaient choisi de vivre leur vie, à l’abri de la propagande.

Et d’ailleurs, écoutons la parole d’une drag queen :7

« Pourquoi voudriez-vous confier vos enfants à des personnes qui font des performances sexuelles pour adultes, et qui pour la plupart se droguent backstage [dans les coulisses] ».

Enfin une Drag Queen honnête et courageuse !

« Sexualiser les enfants fait partie de l’agenda 2030. Envoyez nos dirigeants se faire foutre ». Tweet du Dr. Anastasia Maria Loupis 12 06 23 :





Poutine déclare que la Russie a beaucoup d’amis parmi le peuple français, malgré la propagande

[Source : lemediaen442.fr]

Le 19 juillet 2023, lors d’une réunion du conseil de surveillance de l’organisation autonome à but non lucratif « Russie-Terre d’opportunités » dans la salle Catherine du Kremlin, le président russe Vladimir Poutine a déclaré que la Russie comptait de nombreux amis dans les pays occidentaux, y compris en France, malgré les efforts déployés pour restreindre la pensée critique :

« Nous avons beaucoup d’amis dans les pays européens, notamment en France, je le sais personnellement. Je sais que les gens pensent comme nous. Mais on essaie de les empêcher de réfléchir par eux-mêmes. D’autres le font à leur place », a souligné le président Vladimir Poutine.

Un point crucial soulevé par la journaliste française Christelle Néant, fondatrice du site Donbass Insider, a été la censure des médias russes en Europe. Vladimir Poutine a confirmé que la chaîne d’information Russia Today (RT) était particulièrement touchée par ces interdictions et obstacles.

« C’est la raison pour laquelle ils bannissent partout notre source d’information destinée au public occidental : Russia Today. Celle-là est chassée partout. »

Le chef d’État russe a critiqué les dirigeants européens en les accusant d’avoir manipulé les opinions publiques pour déformer la perception du conflit ukrainien. Selon Poutine, ils auraient fait croire que le conflit avait débuté en février 2022, alors qu’en réalité, il avait commencé huit ans auparavant, avec la répression de Kiev contre le Donbass russophone.

En conclusion, Vladimir Poutine a salué le travail de journalistes comme Christelle Néant, qui, selon lui, remplissent une mission essentielle en remettant en question les politiques des élites dirigeantes européennes.

« Des personnes comme vous, de mon point de vue, remplissent une mission très importante qui va au-delà des intérêts du peuple du Donbass, qui sert les intérêts de votre pays. Car vous essayez de montrer que la politique des élites dirigeantes de ces pays est erronée », a-t-il conclu.

Version longue de l’entretien : 




De la mafia française depuis 1815

Par Nicolas Bonnal

[Source de l’illustration :
https://commons.wikimedia.org/wiki/File:James_Tissot_-The_Circle_of_the_Rue_Royale-_Google_Art_Project.jpg]

Macron caracole en tête de cet hexagone promis à la guerre et au Reset avec un personnel politique et technique bourgeois, qui s’est mondialisé et américanisé, mais qui est caractéristique de leur France. En revoyant les Mystères de Paris, les Misérables ou le Comte de Monte-Cristo (extraordinaire version de Claude Autant-Lara) je me suis dit que sur le plan métaphorique ce film exprimait une vérité bien française génialement décrite par Balzac et Joly : la France est dirigée par une mafia — au sens de l’élite de l’ombre — bourgeoise.

Certains l’appellent la caste. On peut dire que la France est dominée par une élite républicaine dangereuse et cruelle, et ce depuis longtemps. C’est une élite de talents (comme on disait fièrement chez les bourgeois) et de diplômes, mais pas seulement. C’est une élite d’argent, de maçonneries, de gens invisibles ou visibles, parfois cooptés, mais rudement bien connectés en réseaux. C’est une élite qui conspire et qui joua à la politique : droite et gauche. C’est aussi une élite de familles et dynasties bourgeoises : les enfants sont un signe de richesse, m’a dit un bourgeois. Les bourgeois seront les seuls autorisés à se produire : c’est aussi ça le Grand Reset. Sa mission est d’interdire tout mouvement à l’ancienne masse citoyenne imprudemment mise en avant par la bourgeoisie sauvage de 1789 et 1793. Cette bourgeoisie sauvage (ou mafieuse donc) a eu recours aux guerres pour diminuer-réduire ce peuple, aux guerres coloniales et à l’immigration ensuite. Elle tient sa guerre contre la Russie pour asseoir totalement son pouvoir.

Sa mise en place à cette mafia moderne (antiaristocratique d’abord, elle s’agrégea la noblesse ensuite) eut un merveilleux descripteur : Balzac. Mais on a aussi Eugène Sue (les bas-fonds de Paris qui décrit l’ascension de la mafia française), le Dumas de Monte-Cristo (horrible société d’après-guerre, d’après la révolution et l’empire donc), le Hugo des Misérables (avec deux pièces maîtresses dans l’échiquier, le flic Javert et le truand Thénardier).

Balzac donc (Z. Marcas, seize pages de vision pure) :

« Il m’a dit en 1831 ce qui devait arriver et ce qui est arrivé : les assassinats, les conspirations, le règne des juifs, la gêne des mouvements de la France, la disette d’intelligences dans la sphère supérieure, et l’abondance de talents dans les bas-fonds où les plus beaux courages s’éteignent sous les cendres du cigare. Que devenir ? »

Certes il y a des raisons physiques. Trop d’apprentis-bourgeois, trop de diplômés qui veulent (ô mal français) vivre de la manne étatique. Balzac explique :

« Aujourd’hui que tout est un combat d’intelligence, il faut savoir rester des quarante-huit heures de suite assis dans son fauteuil et devant une table, comme un général restait deux jours en selle sur son cheval. L’affluence des postulants a forcé la médecine à se diviser en catégories : il y a le médecin qui écrit, le médecin qui professe, le médecin politique et le médecin militant ; quatre manières différentes d’être médecin, quatre sections déjà pleines. Quant à la cinquième division, celle des docteurs qui vendent des remèdes, il y a concurrence, et l’on s’y bat à coups d’affiches infâmes sur les murs de Paris. »

Nos professions dites libérales sont décidément très étatisées :

« Dans tous les tribunaux, il y a presque autant d’avocats que de causes. L’avocat s’est rejeté sur le journalisme, sur la politique, sur la littérature. Enfin l’État, assailli pour les moindres places de la magistrature, a fini par demander une certaine fortune aux solliciteurs. »

La Mafia française va se métamorphoser et se grandir avec le bonapartisme et la ploutocratie.

La France est dirigée par une bourgeoisie sauvage (il y avait une bourgeoisie chrétienne plus sage, mais les frontières sont poreuses comme disait Mitterrand des années quarante…) depuis l’Empire. L’Empire marie une haute et féroce fonction publique avec les profiteurs de guerre et la bourgeoisie héritière de la braderie des biens nationaux. Le Second Empire renforce cette société haïssable que Maurice Joly décrit bien mieux que Zola ; société qui va s’accommoder comme un charme de la république de 1870.

Ici on vire à la ploutocratie, mais n’est-ce pas la définition de toute bonne société finalement ? On reverra avec plaisir les bas-fonds du très honorable André Hunebelle (Jean Marais et Pierre Mondy), le Comte de Monte-Cristo (toujours Mondy et Louis Jourdan) et le colonel Chabert avec un prodigieux Raimu.

Quant à Marx il a aussi brillamment écrit sur ce sujet bonapartiste qui taraude les rares observateurs :

« Dans ces voyages, que le grand Moniteur officiel et les petits Moniteurs privés de Bonaparte ne pouvaient moins faire que de célébrer comme des tournées triomphales, il était constamment accompagné d’affiliés de la société du 10 décembre. Cette société avait été fondée en 1849. Sous le prétexte de fonder une société de bienfaisance, on avait organisé le sous-prolétariat parisien en sections secrètes, mis à la tête de chacune d’elles des agents bonapartistes, la société elle-même étant dirigée par un général bonapartiste. À côté de “roués” ruinés, aux moyens d’existence douteux, et d’origine également douteuse, d’aventuriers et de déchets corrompus de la bourgeoisie, des forçats sortis du bagne, des galériens en rupture de ban, des filous, des charlatans, des lazzaroni, des pickpockets, des escamoteurs, des joueurs, des souteneurs, des tenanciers de maisons publiques, des portefaix, des écrivassiers, des joueurs d’orgues, des chiffonniers, des rémouleurs, des rétameurs, des mendiants, bref, toute cette masse confuse, décomposée, flottante, que les Français appellent la “bohème”. »

Bohème peut-être, mais qui va s’occuper de tout. L’État fort et inefficace n’est pas un vain mythe dans nos contrées latines :

« Ce pouvoir exécutif, avec son immense organisation bureaucratique et militaire, avec son mécanisme étatique complexe et artificiel, son armée de fonctionnaires d’un demi-million d’hommes et son autre armée de cinq cent mille soldats, effroyable corps parasite, qui recouvre comme d’une membrane le corps de la société française et en bouche tous les pores, se constitua à l’époque de la monarchie absolue, au déclin de la féodalité, qu’il aida à renverser. »

Problème :

« Toutes les révolutions politiques n’ont fait que perfectionner cette machine, au lieu de la briser. Les partis qui luttèrent à tour de rôle pour le pouvoir considérèrent la conquête de cet immense édifice d’État comme la principale proie du vainqueur. »

Dans mon livre sur la destruction de la France au cinéma je montre le rôle sinistre du gaullisme (rôle dénoncé par Godard, Tati, Verneuil, etc.) et de ses villes nouvelles déracinées et hors-sol comme on dit, qui a abouti à l’irréel hexagone que l’on sait.




Un Tweet adressé par un Suisse à Nathalie Loiseau

Par Pascal Najadi

@Najadi4Justice

Chère Nathalie,

Je crois vraiment que vous êtes soit payée pour écrire de telles accusations insensées ici sur Twitter, soit carrément pas intelligente ou, ce que j’espère sincèrement, mal informée, victime d’un lavage de cerveau.

Laisse-moi te le dire ici sans détour et sans prendre de courbes inutiles pour m’expliquer au bénéfice de ton intellect.

Je suis triplement Pfizer ARNm injecté, 2021, dernier booster décembre 2021.

Quand j’ai appris par Pfizer en octobre 2022 que leur soi-disant « vaccin » n’avait pas été testé avant d’être commercialisé, j’ai décidé de porter plainte contre le président suisse et le ministre de la Santé Alain Berset.

L’affaire a été rejetée fin avril 2023 par le procureur fédéral Nils Eckmann, à Berne.

J’ai ensuite, par l’intermédiaire de mon avocat expert en droit pénal, le Dr Walter Haefelin, poursuivi le procureur fédéral devant la Cour pénale fédérale de Suisse le 6 mai 2023 pour ne pas avoir ouvert une enquête criminelle contre Alain Berset pour abus de pouvoir et pour sa politique catastrophique et mortelle de mandat Covid Vacc et de coercition qu’il a exécutée en Suisse. 

Berset a soudainement et totalement démissionné de son poste de président suisse et de ministre de la Santé le 21 juin 2023.

Voilà où nous en sommes dans mon pays.

Je suis suisse avec aussi une citoyenneté britannique, mais je suis né et j’ai grandi en Suisse, un ancien officier de l’armée de l’air suisse et mon grand-oncle maternel Rudolf Minger était le président jusqu’à et pendant la Seconde Guerre mondiale et le fondateur de l’armée suisse moderne ainsi que le fondateur du plus grand parti politique, l’UDC.

Jusqu’aux opérations psychologiques de Covid, je n’ai jamais été antivaxx.

Mais depuis, mon opinion a changé de 180 degrés, en raison de ma triple maladie auto-immune diagnostiquée en phase terminale de l’ARNm de Pfizer et d’autres blessures graves de l’ARNm de Pfizer.

J’ai plus de 180 pg/ml de pics toxiques dans mon sang, mesurés en février 2023 par le professeur Dr König en Allemagne.

Je suis ton spécimen vivant de mort lente, exemple d’une des millions blessures ARNm ou pire, de morts subites.

Aujourd’hui, nous savons que des éléments malhonnêtes de la DARPA, l’armée américaine, ont conçu ces substances ARNm comme une arme biologique et ont pris le contrôle de leur développement et de leur déploiement dans le monde entier.

La guerre des labels Pfizer et Moderna n’a servi que d’agents de démonstration et d’exercice d’image de marque pour les labels.

Tu dois comprendre que ces soi-disant vaccins Covid n’ont jamais été conçus pour protéger de la Corona, mais pour nuire et tuer, c’est une arme biologique et la recherche sur la fonction spike protein a été menée par le Dr Fauci et le Dr Baric à Wuhan en Chine de 2012 à 2014 pendant les sanctions sur la recherche d’armes biologiques imposées aux États-Unis et au Canada, ce qui constitue déjà une violation flagrante de ces sanctions.

Nathalie, je suis en train de mourir au ralenti.

Je suis un banquier d’affaires international qui a conseillé des chefs d’États et des ministres dans des crises incluant le Continent africain, tout le Moyen-Orient, ex Iran, La Fédération de Russie, l’Asie centrale et l’Europe centrale de 1990 à 2008.

Je ne suis pas un manifestant alternatif, un anti-vaxx, un casseur ou quoi que ce soit de ce genre.

Je représente l’establishment, mais j’ai rompu avec eux, car ils ont manifestement et ouvertement attaqué l’humanité avec une exécution de dépopulation planifiée de la sorte la plus perverse et la plus odieuse depuis que l’humanité enregistre des temps.

Vous ne pouvez pas et ne devriez jamais nous accuser, nous les victimes et les scientifiques, d’être des complotistes ou quoi que ce soit d’approchant.

Nous sommes ici pour alerter l’humanité et, nous l’espérons, la sauver de la mort.

L’OMS, tous les éléments des gouvernements voyous et les millions de médecins criminels qui ont injecté 5,7 milliards d’humains avec intention seront traduits en justice.

Je vous le promets jusqu’à mon dernier souffle et aussi longtemps qu’il me sera permis d’exister dans cette dimension.

En fait, en tant que Russe orthodoxe et croyant, j’ai demandé à Dieu de prendre les choses en main et de ne pas attendre ma dernière heure d’inactivité après ce que j’ai dû apprendre à mes dépens.

L’humanité d’abord, Nathalie, c’est aussi ce que tu devrais promettre de ton vivant et si ce n’est pas le cas, que Dieu te vienne en aide.

Ton insulte à nous les victimes et aux scientifiques qui révèlent le plus grand génocide de tous les temps m’a blessé personnellement, mais je te pardonne et j’espère que tu te réveilleras.

Je termine cette lettre avec Platon : « Et la qualité d’un bon jugement est clairement une forme de connaissance et de compétence, car c’est grâce à la connaissance et non à l’ignorance que nous jugeons bien. »

Avec tous mes bons vœux,

Sincèrement, Pascal Najadi, Suisse




Oswald Spengler et la stérilité des Européens vers 1920…

Par Nicolas Bonnal

On va parler de Spengler, mais je voudrais faire quelques rappels pour expliquer pourquoi les Européens sont morts depuis longtemps. Nietzsche en a parlé, et Yockey et Drieu…

Dans mon recueil sur les penseurs allemands, j’ai souligné cette haine et cette peur du monde moderne et de la catastrophe qu’il amène ; on les retrouve chez tous les grands penseurs allemands ou autrichiens, y compris les juifs.

Dans son petit texte sur la guerre, voici ce Freud écrit sur la culture :

« Et voici ce que j’ajoute : depuis des temps immémoriaux, l’humanité subit le phénomène du développement de la culture (d’aucuns préfèrent, je le sais, user ici du terme de civilisation.) C’est à ce phénomène que nous devons le meilleur de ce dont nous sommes faits et une bonne part de ce dont nous souffrons. Ses causes et ses origines sont obscures, son aboutissement est incertain, et quelques-uns de ses caractères sont aisément discernables. »

Voici les conséquences de ce développement culturel si nocif à certains égards, et auxquelles nos élites actuelles se consacrent grandement :

« Peut-être conduit-il à l’extinction du genre humain, car il nuit par plus d’un côté à la fonction sexuelle, et actuellement déjà les races incultes et les couches arriérées de la population s’accroissent dans de plus fortes proportions que les catégories raffinées. »

Goethe lui rêvait déjà du paysan, pas encore trop pollué par la civilisation :

« Notre population des campagnes, en effet, répondit Goethe, s’est toujours conservée vigoureuse, et il faut espérer que pendant longtemps encore elle sera en état non seulement de nous fournir des cavaliers, mais aussi de nous préserver d’une décadence absolue ; elle est comme un dépôt où viennent sans cesse se refaire et se retremper les forces alanguies de l’humanité. Mais allez dans nos grandes villes, et vous aurez une autre impression… »

Et il insiste encore, au début du tome deuxième de ses entretiens avec Eckermann (voyez mes textes), sur l’affaiblissement des hommes modernes :

« Causez avec un nouveau Diable boiteux, ou liez-vous avec un médecin ayant une clientèle considérable — il vous racontera tout bas des histoires qui vous feront tressaillir en vous montrant de quelles misères, de quelles infirmités souffrent la nature humaine et la société… »

Venons-en au déclin de l’occident de Spengler. Dans le tome II et le chapitre sur les villes notre auteur écrit des lignes admirables sur la fin du tact cosmique. On écoute le maître :

« Ce qui rend le citadin de la ville mondiale incapable de vivre ailleurs que sur ce terrain artificiel, c’est la régression du tact cosmique de son être, tandis que les tensions de son être éveillé deviennent chaque jour plus dangereuses. N’oublions pas que le côté animal du microcosme, l’être éveillé, s’ajoute à l’être végétal, mais non inversement. Tact et tension, sang et esprit, destin et causalité sont entre eux comme la campagne fleurie et la ville pétrifiée, comme l’être et ce qui dépend de lui. La tension sans le tact cosmique qui l’anime est le passage au néant. »

Comme Mirbeau Spengler se rend compte que dans les grandes villes « toutes les têtes se ressemblent » :

« L’intelligence est le substitut de l’expérience inconsciente de la vie, l’exercice magistral d’une pensée squelettique et décharnée. Les visages intelligents se ressemblent chez tous les peuples. C’est la race elle-même qui se retire d’eux. Moins l’être sent le nécessaire et l’évident, plus il s’habitue à vouloir tout “éclairer”, plus l’être éveillé calme sa phobie par la causalité. D’où l’identification par l’homme du savoir et de la démonstration ; d’où la substitution aussi du mythe causal ou théorie scientifique au mythe religieux ; d’où enfin la notion d’argent abstrait, considéré comme pure causalité de la vie économique, par opposition au commerce d’échanges ruraux qui est tact et non système de tensions. »

Et comme je citais Mirbeau :

« … j’ai remarqué, à quelques exceptions près, que les villes, surtout les villes de travail et de richesses, qui, comme Anvers, sont des déversoirs de toutes les humanités, ont vite fait d’unifier, en un seul type, le caractère des visages… Il semble maintenant que, dans les grandes agglomérations, tous les riches se ressemblent, et aussi tous les pauvres. »

C’est dans La 628-E8, un livre prodigieux dont l’héroïne est une automobile.

Maigre divertissement urbain (Spengler de nouveau) :

« La seule forme de récréation, spécifique à la ville mondiale, que connaisse la tension intellectuelle est la détente, la “distraction”. »

Et tout amène logiquement à la stérilité qui frappe toutes les races et tous les peuples du monde en ce vingt-et-unième épris de grands remplacements et d’inintelligence artificielle. Spengler :

« Et de ce déracinement croissant de l’être, de cette tension croissante de l’être éveillé il résulte, comme conséquence suprême, un phénomène préparé de longue date, sourdement, qui se manifeste soudain à la claire lumière de l’histoire pour mettre fin à tout ce spectacle : la stérilité du civilisé. »

Ce n’est pas la culture de mort du pape polonais, c’est « le tournant métaphysique vers la mort » qu’incrimine plus justement Spengler (cela explique pourquoi les renaissances chrétiennes envisagées depuis deux siècles ont toutes échoué) :

« Ce phénomène est impossible à comprendre par la causalité physiologique, comme l’a tenté, par exemple, journellement la science moderne. Car il implique absolument un tournant métaphysique vers la mort. Certes oui comme individu, mais comme type, comme collectivité, le dernier homme des villes mondiales ne veut plus vivre : la phobie de la mort est éteinte dans cet organisme collectif. La crainte profonde et obscure qui s’empare du paysan, l’idée de la mort de sa famille et de son nom, ont perdu leur sens. Dans la continuité du sang, proche parent du monde intérieur visible ; on ne sent plus un devoir du sang, la condition dernière de l’être, une fatalité. »

Spengler sera rejoint par Freud sur ce point précis :

« Les enfants manquent non seulement parce que leur naissance devient impossible, mais parce que l’intelligence extrêmement avancée ne trouve plus de raisons pour sa propre existence. »

Problème auquel furent déjà exposés les Grecs et les Romains (voyez mon recueil sur leur décadence) et dont parla abondamment Ibn Khaldun. On voit bien du reste cette impossibilité — en Russie actuelle comme ailleurs — de repeupler. Les gens ne veulent/peuvent plus. Le dépeuplement venu de la civilisation nihiliste occidentale n’est pas ce besoin dont a parlé Hitler à Rauschning : c’est devenu un destin.

Sources :

https://www.dedefensa.org/article/goethe-et-les-entropies-du-monde-moderne

https://www.dedefensa.org/article/sigmund-freud-politiquement-incorrect

https://ia802903.us.archive.org/14/items/oswaldspenglerledeclindeloccident.esquissedunemorphologiedelhistoireuniverselle1923/Oswald%20Spengler%20-%20Le%20d%C3%A9clin%20de%20l%27Occident.%20Esquisse%20d%27une%20morphologie%20de%20l%27Histoire%20universelle%20%281923%29.pdf

https://lesakerfrancophone.fr/ibn-khaldun-et-notre-moderne-decadence

http://www.dedefensa.org/article/ibn-khaldun-et-le-modele-arabe-de-la-liberte-1

http://euro-synergies.hautetfort.com/archive/2021/03/12/goethe-et-la-devitalisation-des-europeens-6303097.html

http://euro-synergies.hautetfort.com/archive/2018/09/28/goethe-et-les-entropies-du-monde-moderne-6093015.html




La France : état fasciste en route pour la guerre ?

[Source : mondialisation.ca]

Par Christian Leray

La liste des lois antidémocratiques passées depuis qu’Emmanuel Macron a été élu président de la France s’allonge quasiment chaque jour, ce qui commence à interroger sérieusement.

Des lois toujours plus liberticides

Début 2021, l’article 52 de la loi dite de « Sécurité globale » interdisait aux citoyens qui filmaient des violences policières de diffuser les images, car les agents « pouvaient subir des menaces ou voir leur vie privée atteinte ». Même si le Conseil constitutionnel (l’équivalent de notre Cour Suprême) avait retoqué cette mesure, les policiers ont depuis tendance à confisquer les caméras des gens qui filment, voire même à arrêter des journalistes…

https://www.cnews.fr/france/2023-03-23/manifestations-t-le-droit-de-filmer-les-policiers-1336002

Et ce n’était qu’un début. Toujours la même année, une autre loi avait permis aux policiers de ficher les gens en fonction de leur appartenance à un parti politique, à un syndicat ou en fonction de leur religion… On croyait ne plus jamais revoir cela après la 2e guerre mondiale. Mais Emmanuel Macron l’a fait !

https://www.la-croix.com/France/Le-Conseil-dEtat-valide-fichage-convictions-religieuses-opinions-politiques-2021-01-05-1201133268

Récemment, une loi a autorisé l’installation de caméras biométriques gérées par l’intelligence artificielle. Souriez, on vous géolocalise ! Le prétexte est la tenue des Jeux olympiques… Mais comment faisaient les autres pays avant ? Il n’est pas prévu de les retirer une fois l’évènement passé.

https://www.lemonde.fr/sport/article/2023/03/23/jo-2024-les-deputes-autorisent-la-videosurveillance-algorithmique-avant-pendant-et-apres-les-jeux_6166681_3242.html

Cette semaine, une loi a été votée permettant aux autorités d’« activer à distance un objet connecté — comme un téléphone portable —, sa caméra et son micro pour géolocaliser ou procéder à des écoutes de suspects dans certaines affaires. »

https://www.lcp.fr/actualites/justice-l-assemblee-autorise-l-activation-a-distance-des-telephones-portables-pour

Dans le même temps, les autorités continuent d’avancer les projets d’identité numérique, de monnaie banque centrale, etc. Des systèmes qui une fois en place nous contrôleront totalement.

Mais ce n’est pas fini. Suite aux émeutes des derniers jours, le parlement français vient de voter une loi sur la « majorité numérique ».

Même si les autorités ne savent pas encore concrètement elles comptent s’y prendre, le but est de savoir (pour le moment) si la personne qui se connecte est majeure. Mais comment faire si ce n’est en créant une identité pour chaque internaute ? Cela signifie donc que l’on ouvre la porte à l’identification sur Internet, ce qui signifierait la fin de l’anonymat, avec des conséquences désastreuses pour la liberté d’expression…

Vers la mobilisation des personnes et des biens en cas de « menace » ?

Cela fait beaucoup d’un coup me direz-vous ? Et bien ce n’est pourtant pas terminé : le parlement français est actuellement en train de discuter de la dernière « loi de programmation militaire ». Celle-ci est quasiment adoptée et donnera au président français des pouvoirs exorbitants.

En l’état actuel du texte (qui doit être revu une dernière fois par l’Assemblée nationale), le président pourra déclarer la mobilisation des personnes et la réquisition de tous les biens pour à peu près n’importe quelle raison (menace de guerre, pandémie, changement climatique, etc.). Cet article de France Soir qui en traite est à lire absolument : Olivier Frot, La loi de programmation militaire impérative : vers un coup d’État masqué ?, le 5 juillet 2023).

Le paragraphe dans lequel l’auteur traite des « engagements internationaux de l’État en matière de défense, la réquisition de toute personne, physique ou morale, et de tous les biens et les services nécessaires pour y parer » s’applique parfaitement à l’Ukraine par exemple.

Les mêmes mécaniques qu’en 1914 et dans les années 1930 ?

Tout comme le Canada et les pays de l’OTAN, la France est « engagée » avec l’Ukraine. Sachant que le président français, Emmanuel Macron, va disposer désormais du pouvoir de déclarer « la réquisition de toute personne, physique ou morale, et de tous les biens et les services » en cas de « menace » et vus l’évolution de la situation et de l’arsenal législatif français, il devient tout à fait envisageable que la France s’engage militairement en Ukraine. Cela semble bien sûr inimaginable, surtout quand on pense à notre jeunesse, plus habituée aux écrans qu’aux « duretés de la vie ». Mais qui aurait pu penser dans les années 1930, seulement quelques années après la fin de la Première Guerre mondiale, que le monde serait à nouveau plongé dans une guerre aussi horrible ?

Cette avancée vers la guerre est possible, car l’Ukraine est « neutre » : ce n’est ni un pays de l’OTAN (une organisation dont le but était à l’origine d’assurer la sécurité de l’Europe face à l’URSS et dont les membres doivent se porter une assistance mutuelle), ni la Russie (ou un BRICS). Donc il peut s’y dérouler une guerre « traditionnelle » sans crainte d’une guerre nucléaire (tant que le conflit reste cantonné à l’Ukraine et qu’il ne touche ni le territoire russe ni celui d’un pays de l’OTAN).

Actuellement la guerre d’Ukraine peut être considérée comme l’équivalent de la guerre d’Espagne (1936), lorsque les nazis ont utilisé leurs nouvelles armes, notamment les Stukas, tandis que les Français n’intervenaient pas. Elle permet de tester les nouvelles armes, les nouvelles stratégies, de mesurer la réaction et la préparation adverse. Résultat : même s’il y a bien sûr d’autres explications, la France se faisait balayer en 6 semaines quelques mois plus tard (la guerre d’Espagne se termine en 1939).

Sans parler des enjeux, côté russe, la guerre en Ukraine est l’équivalent de la guerre contre la Finlande (1939-40). L’URSS avait perdu cette guerre, pourtant facile sur le papier… mais a beaucoup appris, ce qui a lui permis de résister de justesse à l’invasion allemande en 1941. Sans cette guerre, l’URSS aurait perdu face aux nazis.

La guerre en Ukraine montre que l’armée russe est désorganisée. Cela va leur permettre de s’améliorer.

De l’autre côté, l’OTAN voit que sa capacité de production militaire est famélique : l’armée ukrainienne engloutit en quelques jours toutes les munitions et armes produites par tous les pays de l’OTAN… en un an ! De même l’OTAN a beaucoup de retard concernant les missiles hypersoniques (qui vont à plus de 20 000 km/h) et les avions de 5e génération.

L’OTAN comprend donc qu’il doit impérativement augmenter ses capacités de production et avancer le développement des nouvelles armes. Logiquement les budgets militaires explosent… comme dans les années 1930. On a vu ce que cela a donné.

On est aussi dans la situation de 1914. À cette époque, l’Allemagne montait en puissance et était sur le point de détrôner l’Angleterre. C’est cette montée en puissance qui a convaincu les Anglais de les entraîner dans une guerre (en utilisant les Français qui étaient faciles à fanatiser pour reprendre l’Alsace et la Lorraine). Par le jeu des alliances, toute l’Europe est entrée en guerre. L’OTAN pourrait conduire au même résultat.

Dans le même temps, il y avait de gros problèmes sociaux en Europe. La France, l’Allemagne, la Russie et l’Angleterre faisaient face à une montée du socialisme qui terrifiait l’oligarchie. Donc envoyer tous les contestataires se faire tuer n’était pas forcément une mauvaise affaire : le regard était détourné vers l’extérieur et le peuple ne pensait plus aux causes de sa misère. Les survivants n’ont pas eu la force de s’attaquer au système. Cela a très bien marché… sauf en Russie.

De nos jours, du point de vue de l’oligarchie la situation est inquiétante : on a l’« assaut » du Capitole aux USA, les camionneurs au Canada, les gilets jaunes et les émeutiers en France. L’oligarchie craint clairement des révolutions, surtout avec l’inflation et la hausse des taux d’intérêt qui provoquent une hausse ahurissante de la pauvreté si bien que la part du revenu des ménages pour le logement et la nourriture ne cesse de croître et atteint pour bien des gens des niveaux insupportables. Actuellement, en France, les dépenses de consommation alimentaire s’effondrent. Le peuple a faim et l’oligarchie sait que quand le peuple a faim, ça peut très vite basculer. Les révolutions commencent toutes comme ça.

Dans le même temps, il est possible que les Russes, voire les Chinois et les Iraniens, voire d’autres encore, soient eux aussi ravis d’envoyer leur jeunesse (et pas que) se faire massacrer. Poutine est populaire, mais moins chez les jeunes, qui n’ont connu que lui et veulent du changement. En Iran, où la contestation gronde, est-il nécessaire de faire un dessin ? Et en Chine, malgré son Crédit social et ses systèmes de surveillance dystopiques, envoyer des jeunes contestataires ne ferait pas forcément de tort.

Donc quand l’Ukraine ou le peuple français, ou les deux à la fois, seront vraiment au bout du rouleau, ce qui ne devrait plus tarder (d’autant que d’après Jacques Attali, le « porte-parole de l’oligarchie », un énorme krach financier devrait se produire dans les mois à venir)… il se pourrait que l’arsenal de lois passées par les autorités françaises risque d’entraîner mécaniquement le pays dans le conflit, avec fin des libertés, surveillance généralisée, mobilisation pour aller défendre l’Ukraine et confiscation des biens pour aider à l’effort de guerre.

Il ne s’agit là bien sûr que d’une supposition et cela paraît incroyable à seulement imaginer… Mais comme nous le disions plus haut, qui aurait cru dans les années 1930 qu’une énorme guerre allait à nouveau éclater ? Si les Français ne se réveillent pas maintenant, la ligne est toute tracée. Mais le problème est que la plupart ne se rendent pas compte de ce qui passe, persuadés que l’enjeu est de défendre un gentil pays attaqué par un grand méchant. Le fait que l’OTAN ne cesse de se rapprocher de la Russie, alors qu’il avait promis de ne « pas faire un pas vers l’Est » lors de l’effondrement du Rideau de fer en 1989, ne choque personne (en fait tout le monde l’a oublié). Et Poutine (loin d’être parfait) endosse, tel Sadam Hussein à la belle époque, le costume du grand méchant.

La table est donc mise, on n’attend plus que l’étincelle, comme en 1914, qui mettra le feu aux poudres. Une fois qu’elle aura éclaté, il sera trop tard : comme lors de toute guerre, la censure sera la règle et la propagande galvanisera les sentiments patriotiques. Nous ne serons que quelques-uns, inaudibles, à prêcher la paix. Il faut donc prendre la parole avant qu’il ne soit trop tard et nous devons appeler, voire forcer Russes et Américains à s’asseoir autour d’une table pour régler ce conflit ! Il est aberrant qu’en 2023 on ne puisse régler ce genre de guerres.

Et le Canada dans tout ça ?

Le Canada fait partie de l’OTAN et comme on l’a vu les statuts de cette organisation sont très clairs : à partir du moment où un membre est en guerre, alors tous les autres doivent lui porter assistance. Cela signifie que si la France (mais cela peut être la Pologne, l’Angleterre ou un autre) prend part au conflit, mécaniquement, tous les autres membres de l’OTAN, dont le Canada, seront impliqués. Nous sommes donc les premiers concernés par ce qui se passe en Ukraine, en France et plus globalement au sein de tous les pays membres de l’OTAN.

Christian Leray, M.A

La source originale de cet article est Mondialisation.ca
Copyright © Christian Leray, Mondialisation.ca, 2023




Caroline Galactéros : « Poutine n’est pas un autocrate, un dictateur, ni un fou dangereux ! »

[Source : Les Incorrectibles]

Caroline Galactéros, géopolitologue, spécialiste affaires diplomatiques et géostratégiques, Présidente de Géopragma et Docteur en sciences politiques, est l’invitée d’Éric Morillot.

[À partir de ~32:30 pour la Russie]




Les mystères de notre soumission au parti démocrate américain

Par Nicolas Bonnal

Le parti démocrate est le parti préféré des Français et des Européens ; c’est le parti dit-on du social et des minorités, le parti des écologistes et des LGBTQ et le parti surtout de la guerre à mort contre la Chine et la Russie. Quand Obama fit soi-disant tuer le Ben Laden de service, Kagan se rengorgea et se dit que l’on pouvait « démocratement » mener une guerre messianique d’extermination contre le reste du monde. Surtout avec Trump en face…

Mais le parti démocrate c’est surtout celui des deux premières guerres mondiales : les USA ont vu, ils sont venus, ils ont vaincu — et comme dit Trotski ils ont commis à leur service la social-démocratie européenne pour mettre l’Europe à la portion congrue.

Il semble que le parti démocrate invincible et indéboulonnable sera aussi le parti de la troisième guerre mondiale qui achèvera le vieillard débile et consentant européen.

En France terre des droits de l’homme et des guerres en boucle on honore surtout le parti démocrate. Le téléphage froncé voulait dans les sondages voter à 90 % pour Biden contre Trump qui lui garantissait la paix et l’énergie peu chère (mais on ne refera pas les Français). On honore la mémoire de Roosevelt (Franklin Delano), de Wilson donc ou de Kennedy. On y a déifié Obama en France, qui a démoli la Libye, peuple l’Europe de migrants, et qui a déclenché les hostilités finales contre la Russie en 2014, tout en recevant un prix Nobel à Stockholm et en déclenchant sur ordre écolo-bancaire la liquidation de nos industries.

Ce parti démocrate mène le monde à sa perdition avec sa troisième guerre mondiale contre la Chine et la Russie ; il mène l’Europe à sa ruine totale et il livre l’Amérique aux hordes ethniques comme on dit, au lobby LGBTQ et à la faillite financière via la dette — le tout sur fond de hausse infinie et arrogante de la bourse.

C’est lui qui peuplé de « dibbouks »1 (Kunstler2) a créé sous Wilson (élu grâce à une division des républicains et à une participation abusive et sans doute contrôlée de Théodore Roosevelt aux élections présidentielles de 1912) la Banque Fédérale avec les Warburg, c’est lui qui a liquidé le libéralisme américain et renforcé et créé l’État moderne (voyez l’ouvrage collectif de Denton, Goldberg ou Hoppe), c’est lui qui a militarisé la nation et créé les mille bases, c’est lui qui a créé la Deuxième Guerre Mondiale et réduit l’Europe à la portion congrue, c’est lui qui avec Truman a créé de A à Z la guerre froide contre la Russie (génial Ralph Raico) et c’est lui qui a fait la guerre pendant dix ans au Vietnam, guerre inutile, assassine et cruelle. Mais c’est lui qui est adoré.

Et ce parti en même temps qu’il veut une guerre d’extermination contre la Russie et la Chine désire remplacer la population (quel que soit le pays qu’il contrôle en Europe) et liquider agriculture et industrie (Harris-Kerry).

Et c’est normal puisque c’est le parti non pas du chaos (comme dit Kunstler) mais de la mort. L’Occidental des temps de la Fin adore l’obscur, disait Guénon, alors qu’il adore la mort.

Et on ne parlera pas de JFK, par pitié. On répétera avec Trotski :

« Pendant ce temps, l’Amérique édifie son plan et se prépare à mettre tout le monde à la portion congrue… La social-démocratie est chargée de préparer cette nouvelle situation, c’est-à-dire d’aider politiquement le capital américain à rationner l’Europe. Que fait en ce moment la social-démocratie allemande et française, que font les socialistes de toute l’Europe ? Ils s’éduquent et s’efforcent d’éduquer les masses ouvrières dans la religion de l’américanisme ; autrement dit, ils font de l’américanisme, du rôle du capital américain en Europe, une nouvelle religion politique. »





Le pont de Crimée et le destin de la Russie

[Source : geopolitika.ru]

Par Alexandre Douguine

La révolution par le haut peut empêcher la révolution par le bas.

À propos de la nouvelle attaque sur le pont de Crimée. Remarquez l’entêtement forcené de l’ennemi. C’est la marque de fabrique des Malorossiens(([1] NDLR Une partie des régiments cosaques.
Voir https://opentran.net/french/fr-ru/malorossiens.html et https://dictionary.tn/cosaques/)). Mais aujourd’hui, c’est de mauvais augure.

Ils ont commencé à bombarder Donetsk en 2014 et ne s’arrêtent pas un seul jour.

Ils ont attaqué le territoire d’anciennes régions russes – Belgorod, Koursk, Briansk – et continuent.

Ils ont commencé à tuer des Russes par des attaques terroristes, et ils le font encore et encore.

Ils ont attaqué des installations nucléaires, et ils le font encore et encore.

Il en va de même pour le pont de Crimée. Tant que l’Ukraine existera avec cette population folle et ce régime maniaque, il est tout simplement stupide et irresponsable de penser que son comportement changera. À mon avis, il faut mettre fin à la simulation d’une vie paisible en Russie, reporter les élections (nous avons déjà élu Poutine, et toute autre personne ne l’est évidemment pas) et passer à une mobilisation totale.

Les changements de personnel sont inévitables ; les retarder devient un processus suicidaire. Nous avons affaire à un ennemi complètement fou, extrêmement agressif et dément. Et il a l’Occident derrière lui. Il n’y a pas de remède à la rage.

Et bien sûr, nous devons encore et toujours nous tourner vers les causes.

Qui a préparé et réalisé l’effondrement de l’Union ?

Qui l’a applaudi et en a profité ?

Tous sont responsables de la catastrophe dans laquelle nous nous trouvons déjà et qui, en fait, ne fait que commencer.

L’élite russe actuelle a été formée dans les années 90. Elle est composée de criminels historiques.

Le libéralisme est un crime contre la Russie. Poutine a commencé à changer cet état de fait, mais pendant 23 ans, y compris le SWO, 5 % des libéraux se sont échappés, 0,000001 % ont été punis ou expulsés de force, 15 % ont changé d’opinion pour devenir patriotes (sincèrement ou par nécessité, peu importe). Et le reste des complices (les libéraux) sont à leur place. Aujourd’hui, ils entravent de toutes leurs forces le processus de transition du pays vers l’armée, les réformes patriotiques et la renaissance de la civilisation.

Gorbachov et Eltsine, longtemps maudits par le peuple et l’histoire russe, ne le sont pas encore pour l’élite. La Perestroïka et les réformes des années 90, qui pour le peuple et l’histoire sont une trahison et une catastrophe, y compris pour toutes les figures du premier plan de l’époque, sont pour l’élite « l’âge d’or » et « le début de l’histoire de la réussite personnelle ». Nous sommes aujourd’hui en guerre acharnée contre 1991, contre Gorbatchev, contre Eltsine, contre cette Anti-Russie qui s’est d’abord renforcée en Russie même.

Sans cette Anti-Russie russe, il n’y aurait pas d’Anti-Russie en Ukraine et dans d’autres États post-soviétiques, pas d’Anti-Russie pop des Pougatchev et des Galkin, pas d’Anti-Russie des migrants scalpant les Moscovites.

Vous ne pouvez pas vaincre les conséquences sans éliminer les causes qui ont conduit à la catastrophe.

Autre chose : ce qui se passe en Russie n’est-il pas une « guerre civile latente » ?

D’un côté, le peuple et l’armée, qui, après la mobilisation, est presque la même chose. De l’autre côté, les tours libérales qui persistent à s’opposer à toute nouvelle avancée dans le sens du patriotisme.

Et seul Poutine empêche la situation de passer de la phase latente à la phase ouverte.

N’était-ce pas là le but de la mutinerie de Wagner ? Elle n’aurait pu être et n’a été éteinte que par Poutine, le fusible de la guerre civile. Il est légitime non seulement du point de vue du peuple, mais aussi du point de vue de la volonté du ciel, du point de vue de la Providence. Mais les élites encore libérales ne le sont pas. Elles ne sont légitimes d’aucun côté.

Le début de la NWO a été le moment de l’invasion parabolique du début supérieur de notre histoire, car le peuple russe a été créé à l’origine pour l’avenir – pour la bataille finale avec la civilisation de l’Antéchrist. Cette bataille commence maintenant.

Poutine, qui se tient au-dessus de la mêlée, ne peut pas sacrifier le peuple et le front.

Il ne veut pas sacrifier l’élite.

Théoriquement, une nouvelle élite peut être créée, et même rapidement, mais un nouveau peuple est impossible par définition, bien que les libéraux des années 90 y aient sérieusement pensé, en exterminant et en séduisant lentement les anciens.

Les guerres civiles ont leur propre logique inexorable. Une révolution par le haut peut empêcher une révolution par le bas. Et la révolution d’en haut peut être créative, tandis que la révolution d’en bas détruira tout. Mais les conditions préalables sont précisément créées par le sommet – sa politique aliénée de la société, compradore, exploiteuse, irresponsable et à courte vue.

La situation devient de plus en plus aiguë : soit une révolution par le haut, soit une guerre civile.

Agir avec fermeté ne signifie pas qu’il faille procéder immédiatement à une frappe nucléaire. Nous devrions essayer d’autres mesures qui n’ont pas encore été déployées, à savoir

  • l’élimination drastique des agents ennemis des postes clés de l’État,
  • un remaniement du personnel,
  • lancer une véritable mobilisation de la société,
  • cesser de dire que « nous avons été trompés », éliminer purement et simplement cet argument, car seuls ceux qui croient peuvent être trompés, mais c’est un crime de croire l’Occident,
  • d’abolir la paix dans le pays et
  • et de déclarer la guerre dans le pays.

Qu’est-ce que l’état d’urgence (Ernstfall) ? C’est la fin du temps de paix et de ses règlements et le début du temps de non paix. Pour tout le monde, et pas seulement pour les habitants des nouvelles régions ou de la région de Belgorod. En temps de paix, les règles d’urgence s’appliquent : un danger menace le pays, l’ensemble de la société, l’ensemble de l’État, et tous les moyens sont bons pour le repousser.

Et seulement si tout cela (et nous n’avons même pas encore commencé) ne suffit pas, alors nous devrions envisager la possibilité d’attaquer l’ennemi avec des armes nucléaires.

C’est ce que craint le régime de Kiev : que nous cessions de divaguer et que nous commencions à le combattre réellement avec des moyens conventionnels. Il tombera alors. C’est pourquoi l’Occident, par l’intermédiaire de ses agents – et qui sont les libéraux russes, sinon des agents occidentaux ? – et nous incite à passer immédiatement ( !) à un scénario extrême (ou plutôt, craignant les conséquences au dernier moment, à ne pas passer à l’action).

Ce n’est que sous l’état d’urgence que l’on détermine qui détient la véritable souveraineté. Le souverain qui déclare l’état d’urgence et qui prend des décisions dans ses conditions, en s’appuyant non pas tant sur la loi que sur la volonté et l’esprit. Le sujet ne naît que dans l’état d’urgence. Dans les autres cas, il s’agit d’un sujet conditionnel (soit un sujet, soit un objet), et seul l’état d’urgence met tout à sa place.

Traduction par Robert Steuckers




PCB : Le monde de la science dure met en garde contre l’autodestruction

[Source : vkpatriarhat.org]

Par Patriarcat Catholique Byzantin

Après la fin de la campagne mondiale de vaccination expérimentale contre le Covid-19, de nombreux scientifiques, plus de 26 équipes, ont été chargés d’évaluer ces vaccins. Ils ont découvert des métaux tels que le gadolinium, l’aluminium, le césium, le strontium et le tungstène dans le sang des personnes vaccinées. Le strontium est particulièrement cancérigène.

Le Dr Mihalcea, des États-Unis, a mis en évidence le lien entre le Covid-19 et la géo-ingénierie. Le chercheur Clifford Carnicom étudie depuis plus de 20 ans le phénomène appelé morgellons et son lien avec les fibres polymères pulvérisées par les avions commerciaux et militaires. Les experts ont récemment trouvé une correspondance chimique entre ces fibres qui ont été pulvérisées dans l’environnement et les nanoparticules lipidiques contenues dans les vaccins Covid. La raison pour laquelle ils pulvérisent ces substances sur nous consiste à créer une fusion entre la biologie synthétique et notre biologie afin de nous transformer en cyborgs transhumains.

[Voir aussi :
Le sang de l’Humanité est-il en cours de modification ?
Sur les chemtrails :
« Il s’agit d’une lente opération d’empoisonnement de la population »
L’arme du climat, une guerre invisible
La maîtrise de la météo – une guerre secrète
Documentaires pour les jours de pluie sur la géo-ingénierie et les chemtrails]

Le Dr David Nixon a découvert que les vaccinés contre le Covid émettent une adresse MAC, et il a trouvé dans leur sang des fibres que le laboratoire La Quinta Columna avait décrites comme étant de l’oxyde de graphène. L’ingénieur Matt Taylor en a récemment découvert dans l’eau de pluie ou dans la masse.

[Voir aussi :
Vaccin anti-Covid ou arme biotechnologique ?
La nanotechnologie dans les vaccins
Les jeux sont faits : la véritable origine de ce qu’ils appellent Covid-19
Les vaxinés Bluetooth : explications et conséquences probables
Précisions sur les codes Bluetooth émis par des vaccinés
Projet Bluetooth Expérience X
Nanotechnologie et « vaccins »]

En 2020, il y a eu une conférence en Europe intitulée « Euro Science — Open Forum ». On y a mentionné que ces technologies transhumanistes peuvent également être appliquées aux insectes dans l’agriculture.

La science maléfique modifie notre ADN, nos protéines grâce à la technologie moderne. On peut dire que ce plan diabolique vise à faire de la terre un véritable enfer. Puis à exterminer l’humanité et à l’envoyer dans l’enfer éternel. Le Dr Mihalcea étudie les effets des vaccins et du coronavirus, dont on sait déjà qu’il a été produit de façon artificielle. Au cours de ses expériences, elle a constaté qu’il réduisait jusqu’à 47 % la connectivité électrique du sang. Elle a clairement indiqué que les gens sont délibérément privés de leur force vitale. Cela s’applique également aux cas après vaccination et à ce que l’on appelle le Covid long.

Le Dr Mihalcea explique que les personnes atteintes de ce « Covid long » présentent les symptômes suivants : fatigue chronique, problèmes de mémoire, alors qu’elles n’ont que 20 ans, symptômes proches de la démence avec difficultés à trouver les mots, brouillard cérébral, anxiété extrême et dépression, ce qui, nous le savons, raccourcit l’espérance de vie. Et puis, avec cette fatigue chronique, les gens ne peuvent même pas monter les escaliers sans se sentir essoufflés ou sans avoir des palpitations cardiaques, parce que le sang s’est agglutiné dans ce que l’on appelle les rouleaux. D’autres symptômes sont les crises cardiaques ou les caillots sanguins.

[NDLR les symptômes du « Covid long » sont les mêmes que certains des effets des ondes pulsées vécus par les personnes électrohypersensibles.
Voir :
Le cauchemar de l’intolérance aux champs électromagnétiques
Pourquoi les scientifiques s’inquiètent-ils de la 5G ?
Témoignage d’une électrohypersensible
Les effets des ondes sur l’organisme
Présentation de l’électrohypersensibilité (EHS) par le Docteur Magali KOELMAN
et les autres articles du dossier 5G et ondes pulsées]

Le Dr Peter Garyaev, de Russie, qui était candidat au prix Nobel en 2021, a déclaré qu’il était possible, grâce à la 5G, de replier et de déployer les gènes pathogènes du coronavirus et de le rendre plus virulent. Il est décédé deux semaines après l’avoir annoncé.

Les élitistes mondiaux qui jouent le rôle de Dieu essaient de changer l’ordre des choses, de nous modifier, principalement de changer notre façon de penser depuis le vrai vers le faux, depuis le moral vers l’immoral. Que recouvre le concept de pensée ou d’esprit ? Ce n’est pas seulement la raison ou la logique ; c’est un concept plus large. Notre esprit est influencé par l’éducation, les informations vraies ou fausses, l’expérience personnelle, la vie morale ou immorale, les diverses dépendances. Les personnes dépendantes ne sont pas libres ; elles n’acceptent pas la vérité objective. C’est pourquoi nous devons faire la distinction entre la vraie et la fausse pensée.

La pensée est inspirée par un esprit, soit l’esprit de vérité, soit l’esprit de mensonge. Les inspirations peuvent être vraies ou fausses. Un homme bon recherche la vérité objective et le bien ; un homme mauvais cherche à détourner une certaine vérité pour tromper les autres et promouvoir le mal. Derrière l’homme mauvais se cache l’esprit du mensonge et de mort : le diable. Il est donc important de savoir dans quoi vous êtes enraciné. Si vous êtes enraciné dans l’aura de votre ego, vous êtes donc enraciné dans l’esprit du mensonge et de l’auto-illusion. Cet esprit pénètre alors l’ensemble de votre pensée et a un effet suggestif sur votre environnement. A l’extérieur, un tel menteur professionnel se présente comme un ange de lumière (cf. 2Cor 11:14f).

Comme le dit le proverbe, « Dis-moi ce que tu lis, ou éventuellement ce que tu écoutes, et je te dirai qui tu es ». Les gens d’aujourd’hui passent le plus clair de leur temps à écouter les menteurs professionnels du courant dominant. Ils sont remplis de mensonges et de vanité et sont donc incapables d’accepter et d’aimer la vérité, et encore moins de se sacrifier pour elle. Ils adoptent ces mensonges comme étant les leurs et sont prêts non seulement à faire des sacrifices, mais même à perdre leur vie pour l’amour d’un mensonge. Le mensonge est devenu l’arme la plus puissante dans le processus d’autodestruction de l’humanité. Derrière le mensonge se cache l’esprit du mensonge : le diable.

Jésus a dit à ceux qui avaient l’esprit du mensonge :

« Vous êtes de votre père, le diable, et vous voulez accomplir les désirs de votre père. Il fut un meurtrier dès le commencement… il est menteur et père du mensonge » (Jn 8:44).

Nous devons savoir que tous les êtres humains sont entachés du péché originel — la source du mal, la semence du diable, qui est programmée afin de provoquer l’autodestruction progressive de l’homme, non seulement temporelle mais aussi éternelle.

Nous assistons à une déchristianisation systématique. Elle est perpétrée de la manière la plus efficace par des théologiens hérétiques et des prélats apostats dirigés par le pseudo-pape François. Ils introduisent l’idolâtrie et la reconnaissance légale des perversions sexuelles par le biais du soi-disant parcours synodal LGBTQ.

L’intronisation du démon Pachamama au Vatican et le rituel sacrificiel au Canada constituent un exemple d’idolâtrie. Ici, le pseudo-pape, ainsi que les prélats présents, se sont fait consacrer à Satan pendant qu’un sorcier soufflait dans un sifflet en forme d’os de dinde sauvage.

Un cas effrayant de mensonge diabolique est le geste du pseudo-pape Bergoglio, qui a fait vacciner tout le Vatican à deux reprises. Ce faisant, il a créé un précédent des plus pernicieux pour toute l’humanité. Bergoglio connaissait la vérité et pourtant, il s’est cyniquement opposé à cette vérité et a menti de manière suggestive à toute l’humanité. S’il avait mis en garde contre la vaccination expérimentale depuis sa position de pape, qu’il occupe illégalement, tout le système de cette vaccination mortellement dangereuse aurait fait faillite.

La vérité, fruit du christianisme, protège l’individu et la société contre l’invasion du mensonge et du mal. Le christianisme formait l’opinion publique sur une base juste et sur des principes moraux naturels. L’opinion publique était ainsi intégrée aux commandements de Dieu. Elle favorisait un profond respect de l’homme. En revanche, le néopaganisme rampant, fondé sur le mensonge, favorise l’injustice, le mal et l’immoralité.

La stratégie du diable consiste à stimuler le mal qui prend sa source dans le cœur de l’homme. C’est pourquoi il tente de supprimer les inhibitions, telles que la conscience, la raison, les lois morales et les vérités, qui nous rappellent la mort, le jugement et l’éternité. La réalité du péché, et donc aussi la mort rédemptrice du Christ sur la croix, est reniée. La repentance salvatrice n’est plus proclamée. En conséquence, le mal, la perversion, le mensonge et le satanisme sont libres de progresser.

Nous assistons à la montée d’une nouvelle opinion publique qui accepte toutes les dépravations et tous les crimes. Ce résultat est obtenu grâce aux médias grand public, ou usines à mensonges, qui conduisent délibérément le monde à une dépopulation suicidaire. Le Dr Fuellmich affirme que le public a été hypnotisé par la manipulation diabolique des médias. Le terrorisme médiatique a été déclenché. Un exemple de cela est l’apparition d’une psychose de masse lors d’une fausse pandémie.

À qui revient-il en premier lieu de lutter pour le rétablissement de la société et le salut de l’humanité ? C’est avant tout la tâche de ceux qui se disent chrétiens. Par la repentance, c’est-à-dire par un véritable changement de mentalité — la metanoia —, les évêques, les prêtres et les croyants tièdes doivent devenir des disciples et des témoins du Christ — des martyres. Cela ouvrira la porte à Dieu et à Sa puissance salvatrice. Cette réforme spirituelle ne peut commencer sans un lien avec la transcendance. Il s’agit essentiellement de la prière intérieure, de la connexion de notre esprit à Dieu, la Vérité. Aucun changement positif n’est possible sans ce fondement spirituel de la prière et du repentir ou, en d’autres termes, sans un changement de pensée depuis le faux vers le vrai. Le bonheur véritable et éternel nous est donné en Jésus seul, crucifié et ressuscité.

+ Élie
Patriarche du Patriarcat Catholique Byzantin

+ Méthode OSBMr + Timothée OSBMr
Evêques secrétaires

Le 25 juin 2023



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Le 14 juillet 2023, fête de la soumission ou du courage contre l’effondrement organisé et annoncé ?

[Illustration : La Patrouille de France ouvre le défilé du 14 Juillet le vendredi 14 juillet 2023. – AFP]

Par le Général (2 s) Antoine MARTINEZ

Après la crise des gilets jaunes (jamais résolue, car une autre crise, celle provoquée par le Covid prenait le relais), après la crise sanitaire gérée par la peur, la contrainte et le cynisme consistant à dresser les Français les uns contre les autres et à supprimer des libertés (certains devront rendre des comptes devant la justice), après la crise internationale avec le conflit Ukraine-Russie utilisé pour se faire réélire en jouant sur la peur, après la réforme des retraites passée en force, le président de la République tente de reprendre l’initiative après une semaine d’émeutes ethniques qui ont ébranlé le pays.

Pour cela, il faut d’abord, selon ses propres déclarations, comprendre ce qu’il s’est passé avant d’en tirer les conclusions. Chacun remarquera qu’il s’engage, en fait, dans une démarche dilatoire pour évacuer un sujet qu’il refuse de traiter, car il ne peut pas ignorer les causes profondes de ce désastre annoncé depuis longtemps. Doit-on rappeler l’avertissement de son premier ministre de l’Intérieur au moment de son départ en 2018 (« On vit côte à côte, je crains que demain on ne vive face à face, nous sommes en face de problèmes immenses ») ? Doit-on rappeler l’appel lancé contre la signature du pacte de Marrakech en 2018 ? Doit-on rappeler l’alarme lancée dans la tribune dite des généraux en 2021 (« il n’est plus temps de tergiverser sinon, demain la guerre civile mettra un terme à ce chaos croissant, et les morts, dont vous porterez la responsabilité, se compteront par milliers ») ? Doit-on rappeler qu’après au moins quatre décennies d’immigration massive et incontrôlée, aux conséquences néfastes et aggravées par l’invasion promise par l’État islamique en décembre 2014 et déclenchée à l’été 2015 (et qui se poursuit), le pouvoir politique, non seulement ne réagit pas, mais refuse de stopper ce processus mortel pour les Français. Pourtant le message délivré par les islamistes est clair. Comment persister à rester dans le déni après Charlie Hebdo, l’Hyper casher, le Bataclan, Nice, le père Hamel, Samuel Paty et tous ceux frappés d’une mort violente au couteau, sans oublier les policiers et gendarmes tués ou blessés en service ? Comment persister à rester dans le déni lorsque nos compatriotes subissent chaque jour une bonne centaine d’agressions au couteau provoquant des morts et des blessés relégués par des médias serviles au rang de simples faits divers ? Si l’État exclut de stopper le flux de cette immigration incompatible avec nos valeurs, on doit comprendre qu’il choisit délibérément de l’accompagner et donc qu’il trahit la nation. L’État trahit la nation en soumettant sa souveraineté à l’UE. Les Français doivent en prendre conscience. Mais ne nous y trompons pas. La mort malheureuse du jeune voyou issu de cette immigration n’a été qu’un prétexte pour déclencher une guérilla urbaine à grande échelle, organisée, coordonnée et impliquant des dizaines de milliers d’individus ! Il s’agissait d’un test grandeur nature très réussi si on veut bien considérer, au-delà du nombre d’émeutiers et de communes concernées, la nature et le degré des violences exercées. Il est cependant à craindre que la prochaine fois — car il y aura une prochaine fois (2005 n’a pas servi de leçon) — lorsque le signal sera donné, ces individus biberonnés et éduqués dans la haine de la France, à présent certains de leur puissance de nuisance et de leur impunité, s’en prennent non seulement aux biens publics, mais également aux biens privés et aux personnes. Ajoutons que pour l’instant, à l’exception de quelques cas isolés, les armes de guerre dont disposent ces bandes n’ont pas été sorties. Mais ces armes existent et circulent. Cette menace est à prendre avec le plus grand sérieux.

N’est-il pas sidérant de constater que ce président refuse, dans sa vision de l’exercice très personnel du pouvoir, d’admettre l’évidence des drames qui s’annoncent pour la France et les Français depuis longtemps ? Qu’en est-il dans ces conditions du bien commun et de l’intérêt de l’État et de la nation, alors qu’il exerce les plus hautes responsabilités depuis plus de onze ans ?

Un peuple, une nation ont un esprit, une âme forgés par des siècles d’histoire qui ont façonné des mœurs, un mode de vie, une vision de l’homme et de la vie modelée pour nous, Français, par la culture gréco-romaine et la religion chrétienne. Une nation est une communauté de destins forgée dans la durée, une culture et une souveraineté établies sur un territoire, un héritage reçu de nos pères que nous devons plébisciter chaque jour pour le perpétuer. Et cette âme possède un caractère sacré, mais l’âme de la France est aujourd’hui outragée, profanée, blessée par l’installation continue sur notre territoire — favorisée par certains — de populations maintenues dans la misère, l’obscurantisme et la violence par leur culture incompatible avec la nôtre. La vérité c’est que nos dirigeants œuvrent contre les intérêts de la nation. Comment l’expliquer autrement puisqu’ils refusent de s’opposer à cette submersion migratoire incontrôlée et contestent au peuple français sa légitimité à s’exprimer sur le sujet ? Plus d’une personne sur cinq et d’une naissance sur trois sont aujourd’hui d’origine extra-européenne sur notre territoire. La démographie est une arme redoutable et si nos dirigeants politiques persistent à ne pas vouloir prendre des mesures fermes pour modifier le cours des choses, l’affrontement est à terme inévitable. Car le divorce est définitivement consommé entre, d’une part le peuple français de cœur et de tradition incluant nos compatriotes d’origine ou de naissance étrangères ayant choisi la France, soucieux de l’unité de la nation et de son droit à la continuité historique, et d’autre part celui de papiers, car son drapeau n’est pas le drapeau français, renforcé par les étrangers de même culture, embrigadés dans un processus de communautarisme, de séparatisme et de conquête.

La première des fonctions régaliennes n’est-elle pas de protéger et de défendre le peuple face à toute menace, de maintenir son unité et de rechercher son bien-être ? Comment comprendre alors que le pouvoir n’œuvre pas dans ce sens et n’incarne pas le pouvoir et les intérêts de la nation ? À force de tenter depuis quarante ans de régler les problèmes en traitant les symptômes et non les causes, nos gouvernants croient acheter la paix civile ou l’apaisement au prix du déshonneur. En réalité, ils récolteront, pour le plus grand malheur de la France, et le déshonneur et la guerre, non pas civile, mais ethnoculturelle. La bataille qui s’engage est bien civilisationnelle, identitaire et culturelle. Car ces hordes haineuses ne se considèrent pas membres de la communauté nationale. Leur drapeau n’est pas le drapeau français. Elles sont, par ailleurs, instrumentalisées et utilisées comme levier d’influence et de pression sur la politique de la France par des États hostiles. Ce n’est pas tolérable. La lâcheté, le manque de clairvoyance, la trahison de nos dirigeants successifs depuis 1981 conduisent la France à sa perte. Nous sommes aujourd’hui à la croisée des chemins et notre pays s’enfonce dans la chienlit et le chaos, et nos dirigeants, installés dans un déni total de la situation réelle, guidés par leur logique technocratique et soumis à l’idéologie mondialiste et progressiste de la Davocratie, réalisent soudain qu’ils ne maîtrisent plus rien et ne savent plus, en réalité, quoi faire. Cela est plus qu’inquiétant, car leur impuissance pourrait les pousser vers une fuite en avant en réagissant par des mesures liberticides pour étouffer toute résistance. Car l’accalmie précaire n’est pas due au rétablissement de l’ordre par la République, mais par les dealers qui, empêchés dans leur commerce pendant ces émeutes, ont sifflé la fin de la récréation ! La France brûle, mais l’image d’un président assistant au même moment à un concert avant de décider le lendemain d’annuler tous les événements et concerts programmés, d’afficher joyeusement sa présence en bras de chemise sur le Tour de France cycliste ou de s’étonner de la tragédie qui se joue en déclarant avec une certaine impudence : « Qui avait prévu ce qui allait se passer ? » restera une image indécente, consternante, effrayante et dévastatrice pour le pouvoir politique qui perd toute crédibilité, voire légitimité. Cela est d’autant plus dramatique que, dans cette tragédie, le président de la République, garant de nos institutions, abolit de fait la séparation des pouvoirs puisque les termes formulés pour qualifier la mort du jeune voyou, « inexplicable et inexcusable », scellent délibérément le sort du policier avant même l’ouverture de l’enquête. La pression ainsi exercée sur les magistrats est insupportable. Par ailleurs, ces émeutes se sont produites dès après son retour de Marseille, séjour pendant lequel il n’a cessé de s’attribuer des satisfecit pour la politique menée notamment sur le plan de la sécurité (23 morts à Marseille en cinq mois !). Quel démenti cinglant qui signe l’échec total et définitif des fameux cent jours censés ramener l’apaisement et qui se terminent, en réalité, non seulement en véritable fiasco, mais en calvaire pour les Français !

L’heure est donc grave. L’Histoire est tragique et le destin d’une nation et d’un peuple ne peut pas s’affranchir à certains moments critiques de démolitions, de renversements ordonnés suivis de reconstructions et d’embellissements. Nous sommes dans ce moment critique aujourd’hui pour notre France fracturée, défigurée et martyrisée à l’image de Notre-Dame de Paris, à cette croisée des chemins où le choix de la voie à prendre est capital et exige de ne pas reculer, car c’est de la survie même de notre nation, de notre civilisation qu’il s’agit.

Alors, si des élus de la République peuvent participer impunément à des manifestations interdites avec ceux qui menacent la nation et que des patriotes, respectueux de la loi, se voient, eux, interdire illégalement leur rassemblement comme le 13 mai dernier (cf. décision d’interdiction invalidée par le tribunal administratif), c’est que nos dirigeants manquent de clairvoyance, de courage et se soumettent à « la loi du plus fort » appliquant le principe destructeur « faible avec les forts, fort avec les faibles ». Et l’intention de nos gouvernants d’étouffer toute velléité de résistance des Français en jouant, une fois de plus, sur la peur et la pression est tellement évidente qu’elle est contre-productive, car elle révèle l’effroi d’un pouvoir qui ne maîtrise pas la situation.

Deux actions doivent donc être menées dorénavant par les patriotes, de droite et de gauche, attachés à leur héritage historique, spirituel et culturel, car chacun sait que le pluriculturalisme/multiculturalisme est une imposture sanglante. Le peuple français, comme tous les peuples, a le droit à la différence. Il a le droit légitime d’être différent des autres peuples et de vouloir rester un peuple européen. Personne ne conteste la présence de minorités qui doivent, au besoin, être protégées, mais qui doivent rester des minorités. Si le président de la République est élu au suffrage universel, il ne l’est pas pour favoriser un changement de peuple. Ce n’est pas l’intérêt de la nation. Et œuvrer contre l’intérêt de la nation constitue un manquement grave aux devoirs de tout dirigeant politique, comme de tout serviteur de l’État. Et si le peuple en souffrance, parce qu’ignoré perpétuellement dans ses aspirations en tant que nation, décidait de manifester son opposition à la politique migratoire insensée menée par nos dirigeants, qui pourrait contester sa légitimité ?

La souveraineté nationale appartient au peuple qui l’exerce par ses représentants et par la voie du référendum. Aucune section du peuple ni aucun individu ne peut s’en attribuer l’exercice.

(article 3 de la Constitution)

Ces deux actions doivent s’inscrire dans la constitution d’une union sacrée, la première concernant les citoyens français, la seconde impliquant tous les partis politiques patriotes.

S’agissant des citoyens français, il faut organiser le rassemblement des patriotes, civils et militaires/policiers/gendarmes ayant quitté l’activité qui n’ont qu’un seul drapeau dans leur cœur, qu’un seul drapeau comme étendard, le drapeau français, qui ont pris conscience de l’urgence du combat noble et légitime à mener pour sauver la France en danger, préserver la terre charnelle défendue et transmise par nos pères, un héritage inestimable à confier à nos descendants pour le perpétuer. Et notre jeunesse — non wokisée — qui représente en grande partie l’avenir de la France, et donc notre espérance, doit être impliquée dans cette démarche. La tâche est ardue, mais elle est réalisable. De nombreuses associations ou organisations patriotiques, voire d’anciens combattants, existent et agissent, mais individuellement dépensant jusqu’ici leur énergie en vain. Il faut donc essayer de les rassembler en une confédération puissante en mesure d’agir plus efficacement collectivement. Cela permettrait d’établir des objectifs et d’arrêter des priorités dans les actions à mener. Parmi celles-ci, il faut, pour être en mesure de peser et d’influer, se donner les capacités d’organiser une manifestation puissante pour défendre notre identité, l’âme de la France, et s’opposer à la politique migratoire suicidaire du gouvernement. Dans cette perspective, une réflexion doit être menée sur le choix d’une date au symbole fort du point de vue patriotique. Plusieurs associations/organisations patriotiques disposent d’un maillage territorial qui pourrait être développé et consolidé par cette confédération au niveau régional, départemental pour faciliter la mise en place, par secteurs, de cellules ou comités réactifs, chargés de suivre la situation, d’alerter en cas de besoin et d’informer les familles. La notoriété acquise par Place d’armes permet de penser que cette organisation est potentiellement capable de faciliter le regroupement de toutes les associations patriotiques en une confédération. Une première étape doit conduire rapidement les responsables de ces associations à se mettre en rapport avec le bureau directeur de Place d’armes pour ensuite, après avoir établi les ralliements à cette confédération, déterminer les modalités d’action et le partage des tâches. Il y a urgence à agir et à privilégier ce regroupement seul capable de permettre le sursaut. Il va sans dire que ce processus s’engage dans le respect de la loi.

Quant au second volet concernant les partis politiques patriotes, il est temps, devant l’évidence du danger et des drames qui se préparent, qu’ils assument leurs responsabilités et qu’ils exercent leur rôle avec le sens du devoir en mettant de côté, pour leurs chefs, leur ego et ambitions personnelles véritables obstacles à toute alliance ou union salvatrice. Car la seule priorité aujourd’hui c’est la France et, comme pour les citoyens français, le salut ne peut venir que du rassemblement. Un appel est donc lancé aux responsables de ces partis politiques patriotes pour qu’ils se rencontrent au plus vite pour s’accorder sur des mesures décidées en commun pour le court terme (2023/2024) et le moyen terme (2027). Les émeutes ethniques qui ont ébranlé la France confirment bien que le cancer à éradiquer c’est l’immigration extra-européenne de masse. Or, le pouvoir en place ne veut pas s’opposer à cette submersion. Sur le court terme, notre Constitution donne aux partis représentés au Parlement des outils pour le sanctionner (articles 49 et 50). Qu’ils exercent sans attendre ce pouvoir. Pour le moyen terme, n’est-il pas temps que tous les responsables des partis politiques patriotes, représentés ou pas au Parlement engagent, compte tenu de l’urgence et de la menace qui pèse sur la nation, leur énergie dans des négociations afin de s’accorder sur des mesures visant à inverser le flux de cette immigration incompatible avec nos valeurs et qui menace notre avenir.

L’immigration constitue bien le problème central qui défie notre avenir et le sursaut ne pourra donc venir que des citoyens eux-mêmes. C’est pourquoi ils doivent se rassembler d’une part, et exercer un lobbying fervent et acharné sur les partis politiques patriotes d’autre part, pour que cet effondrement organisé n’ait pas lieu, pour que vive la France.

Le 14 juillet 2023 Général (2 s) Antoine MARTINEZ




Ukraine : témoignage d’un journaliste américain contre son gouvernement au conseil de sécurité des Nations Unies

[Source : Le Saker Francophone]

[NDLR Le journaliste Max Blumenthal a été invité à s’exprimer par le représentant des Émirats Arabes Unis.(([1] https://youtu.be/Ddc1ix_9MII))]

Par Max Blumenthal – Le 29 juin 2023 — Source The Grayzone

Je remercie Wyatt Reed, Alex Rubinstein et Anya Parampil de m’avoir aidé à préparer cette présentation. Wyatt a une expérience directe du sujet en tant que journaliste dont l’hôtel à Donetsk a été la cible d’un obusier de fabrication américaine par l’armée ukrainienne en octobre 2022. Il se trouvait à 100 mètres de là lorsque la frappe a eu lieu et a failli être tué.

Mon ami Randy Credico, militant des droits civiques, est également présent aujourd’hui. Il était à Donetsk plus récemment et a pu assister à des attaques régulières de missiles HIMARS par l’armée ukrainienne sur des cibles civiles.

Je suis ici non seulement en tant que journaliste ayant plus de 20 ans d’expérience dans la couverture de la politique et des conflits sur plusieurs continents, mais aussi en tant qu’Américain contraint par son propre gouvernement à financer une guerre par procuration qui est devenue une menace pour la stabilité régionale et internationale, au détriment du bien-être de mes compatriotes.

Le 28 juin dernier, alors que les équipes d’urgence s’efforçaient de nettoyer un nouveau déraillement de train toxique aux États-Unis, cette fois sur la rivière Montana, un accident qui mettait encore en lumière le sous-financement chronique des infrastructures de notre pays et les menaces qu’il fait peser sur notre santé, le Pentagone a annoncé son intention d’envoyer une aide militaire supplémentaire de 500 millions de dollars à l’Ukraine.

Cette annonce est intervenue alors que l’armée ukrainienne entame la troisième semaine d’une contre-offensive dont CNN dit qu’elle « ne répond pas aux attentes » et dont Volodymyr Zelensky lui-même dit qu’elle « progresse plus que lentement prévu ».

L’armée ukrainienne n’ayant pas réussi à franchir la première ligne de défense russe, CNN a rapporté qu’au 12 juin, Kiev avait « perdu » 16 véhicules blindés de fabrication américaine envoyés dans le pays.

Qu’a fait le Pentagone ? Il a simplement répercuté cette facture sur les contribuables américains moyens comme moi, en nous faisant payer 325 millions de dollars supplémentaires pour remplacer le stock militaire gaspillé de l’Ukraine. Aucun effort n’a été fait pour consulter la position du public américain sur la question, et la grande majorité des Américains n’ont probablement même pas su que l’échange avait eu lieu.

La politique américaine que je viens de décrire — qui voit Washington donner la priorité au financement effréné d’une guerre par procuration avec une puissance nucléaire dans un pays étranger alors que notre propre infrastructure nationale s’effondre sous nos yeux — expose une dynamique inquiétante au cœur du conflit ukrainien : une chaîne de Ponzi internationale qui permet aux élites occidentales de s’emparer de la richesse durement gagnée des mains des citoyens américains moyens et de l’acheminer vers les coffres d’un gouvernement étranger que même l’organisation Transparency International, parrainée par l’Occident, classe parmi les plus corrompus d’Europe.

Le gouvernement américain n’a pas encore procédé à un audit officiel de ses financements en faveur de l’Ukraine. Le public américain n’a aucune idée de la destination de l’argent de ses impôts.

C’est pourquoi, cette semaine, The Grayzone a publié un audit indépendant de l’affectation de l’argent des contribuables américains à l’Ukraine au cours des exercices fiscaux 2022 et 2023. Notre enquête a été menée par Heather Kaiser, ancien officier du renseignement militaire et vétéran des guerres américaines en Afghanistan et en Irak.

Nous avons découvert un paiement de 4,48 millions de dollars de l’administration de la sécurité sociale américaine au gouvernement de Kiev.

Nous avons trouvé des paiements d’une valeur de 4,5 milliards de dollars effectués par l’Agence américaine pour le développement international pour rembourser la dette souveraine de l’Ukraine, dette en grande partie détenue par la société d’investissement mondiale BlackRock.

Ce montant représente à lui seul 30 dollars prélevés sur chaque citoyen américain, à une époque où 4 Américains sur 10 ne peuvent pas se permettre une dépense urgente de 400 dollars.

Nous avons découvert que l’argent des contribuables destiné à l’Ukraine alimentait les budgets d’une chaîne de télévision à Toronto, d’un groupe de réflexion pro-OTAN en Pologne et, croyez-le ou non, d’agriculteurs au Kenya.

Nous avons trouvé des dizaines de millions de dollars versés à des sociétés de capital-investissement, dont une en République de Géorgie, ainsi qu’un paiement d’un million de dollars à un entrepreneur privé à Kiev.

Notre audit a également révélé que le Pentagone avait conclu un contrat de 4,5 millions de dollars avec une société appelée « Atlantic Diving Supply » pour fournir à l’Ukraine des équipements explosifs non spécifiés. Il s’agit d’une société notoirement corrompue que Thom Tillis, le président de la commission des forces armées du Sénat, a déjà critiquée pour ses « antécédents de fraude ».

Pourtant, une fois de plus, le Congrès n’a pas veillé à ce que ces paiements douteux et ces contrats d’armement massifs fassent l’objet d’un suivi adéquat.

En fait, une grande partie de l’aide militaire et humanitaire envoyée à l’Ukraine s’est tout simplement volatilisée. L’année dernière, CBS News a cité le directeur d’une organisation à but non lucratif pro-Zelensky en Ukraine, qui a déclaré que seulement 30 % environ de l’aide parvenait aux lignes de front en Ukraine.

Le détournement de fonds et de fournitures est au moins aussi inquiétant que les conséquences potentielles du transfert et de la vente illicites d’armes de qualité militaire. En juin dernier, le chef d’Interpol avertissait que les transferts massifs d’armes vers l’Ukraine signifiaient que « nous pouvons nous attendre à un afflux d’armes en Europe et au-delà » et que « les criminels s’y intéressent déjà en ce moment même ».

En mai dernier, un groupe de néonazis russes anti-Kremlin, équipés de matériel fourni par le gouvernement ukrainien, a été salué par des politiciens occidentaux pour avoir mené des attaques terroristes sur le territoire russe en utilisant des Humvees de fabrication américaine. Bien que le groupe, appelé « Corps des volontaires russes », soit dirigé par un homme qui se fait appeler le « Roi blanc » et compte de nombreux admirateurs déclarés d’Adolf Hitler, l’armement occidental de cette milice contre les forces russes n’a suscité aucune protestation de la part du Congrès.

Et bien que l’administration Biden ait promis de surveiller les armes envoyées, un câble du département d’État divulgué en décembre dernier admettait que :

« L’activité cinétique et les combats actifs entre les forces ukrainiennes et russes créent un environnement dans lequel les mesures de vérification standard sont parfois impraticables ou impossibles ».

L’administration Biden sait non seulement qu’elle ne peut pas suivre les armes qu’elle expédie à l’Ukraine, mais elle sait aussi qu’elle intensifie une guerre par procuration contre la plus grande puissance nucléaire du monde et qu’elle la met au défi de répondre en retour.

Nous savons qu’ils le savent parce qu’en 2014, le président Barack Obama a rejeté les demandes d’envoi d’armes offensives létales à Kiev parce que, comme l’a dit le Wall Street Journal, il était « préoccupé depuis longtemps par le risque qu’armer l’Ukraine provoquerait Moscou dans une nouvelle escalade qui pourrait entraîner Washington dans une guerre par procuration ».

Lorsque Donald Trump est entré en fonction en 2017, il a tenté de s’en tenir à la politique d’Obama, mais il a rapidement été qualifié de marionnette russe par les médias de Washington et le Parti démocrate pour avoir refusé d’envoyer des missiles Javelin de Raytheon à l’armée ukrainienne. La réticence de Trump à envoyer les missiles Javelin a servi de base à sa destitution. Sans surprise, il a cédé.

Alors que les armes offensives fabriquées aux États-Unis commençaient à atteindre les lignes de front du Donbass, l’Occident collectif a exploité les accords de Minsk pour « donner à l’Ukraine le temps » de s’armer, comme l’a révélé l’ancienne chancelière allemande Angela Merkel.

En janvier 2022, les États-Unis ont annoncé un programme d’armement de 200 millions de dollars pour l’Ukraine. Le 18 février, les observateurs de l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe signalaient un doublement des violations du cessez-le-feu, les cartes de l’OSCE montrant que l’écrasante majorité des sites ciblés se trouvaient du côté de la population séparatiste pro-russe de Donetsk et de Lougansk. Cinq jours plus tard, la Russie envahissait l’Ukraine.

Depuis lors, les États-Unis et leurs alliés n’ont cessé de grimper sur l’échelle de l’escalade à chaque occasion.

« Les choses que nous ne pouvions pas donner en janvier parce que cela risquait une escalade ont été données en février », a commenté un ancien fonctionnaire du département d’État après une réunion avec ses homologues ukrainiens. « Et ce que nous ne pouvions pas donner en février, nous l’avons fait en avril. C’est ce qui s’est passé, à commencer par les Stingers » se référant aux missiles lancés depuis l’épaule.

Le président Joe Biden lui-même a déclaré en mars 2022 :

« L’idée que nous allons envoyer des équipements offensifs, des avions et des chars… ne vous faites pas d’illusions, quoi que vous disiez tous, cela s’appelle la Troisième Guerre mondiale ».

Un peu plus d’un an plus tard, Joe Biden a changé de discours, soutenant un projet de fourniture d’avions de chasse F-16 à l’Ukraine, et après avoir fait pression sur l’Allemagne pour qu’elle envoie les chars dont il craignait autrefois qu’ils ne provoquent la Troisième Guerre mondiale.

Il n’aura fallu que deux mois après avoir reçu les systèmes HIMARs des États-Unis pour que l’armée ukrainienne commence à cibler des infrastructures critiques, en les utilisant pour frapper le pont Antonovsky sur le fleuve Dniepr, puis, deux mois plus tard, lors d’une frappe test sur le barrage de Kakhovka « pour voir si l’eau du Dniepr pouvait être suffisamment élevée pour empêcher les Russes de traverser », comme l’a rapporté le Washington Post.

Il y a trois semaines, le barrage de Kakhovka a été détruit, déclenchant une catastrophe écologique majeure qui a entraîné des inondations massives et la contamination des réserves d’eau locales. L’Ukraine accuse bien sûr la Russie d’être responsable de cette attaque, mais n’a montré aucune preuve.

À peu près à la même époque, l’Ukraine accusait également sans fondement la Russie de préparer une provocation à la centrale nucléaire de Zaporizhzhia. Cela a déclenché une résolution des sénateurs Lindsey Graham et Richard Blumenthal (aucun lien de parenté avec moi) demandant à l’OTAN d’intervenir directement en Ukraine et d’attaquer la Russie si un tel incident se produisait.

L’initiative de Blumenthal et Graham a ainsi établi une ligne rouge de facto pour le déclenchement d’une action militaire américaine, à l’instar de celle fixée en Syrie qui, comme l’a fait remarquer un ancien diplomate américain au journaliste Charles Glass, « était une invitation ouverte à un faux drapeau. »

Assisterons-nous à une nouvelle tromperie comme à Douma, mais cette fois-ci à Zaporizhzhia ?

Pourquoi faisons-nous cela ? Pourquoi tentons-nous l’anéantissement nucléaire en inondant l’Ukraine d’armes de pointe et en sabotant les négociations à tout bout de champ ?

Des gens comme le sénateur Dick Durbin nous ont dit que l’Ukraine est « littéralement en train de se battre pour la liberté et la démocratie » et que nous devons donc lui fournir des armes « aussi longtemps qu’il le faudra », comme l’a dit le président Biden. Quiconque s’oppose à l’aide militaire à l’Ukraine s’oppose à la défense de la démocratie, selon cette logique.

Où est donc la démocratie dans la décision de Volodymyr Zelensky d’interdire les partis d’opposition, de criminaliser les médias de ses opposants politiques légitimes, d’emprisonner son principal rival politique, de protéger ses principaux députés, de faire des descentes dans les églises orthodoxes et d’arrêter des ecclésiastiques ?

Où est la démocratie dans l’emprisonnement par le gouvernement ukrainien de Gonzalo Lira, un citoyen américain, pour avoir remis en question le récit officiel de leur effort de guerre ?

Et où est la démocratie dans la récente décision de Zelensky de suspendre les élections en 2024 au motif que la loi martiale a été déclarée ? Il semble que la démocratie ukrainienne soit aussi difficile à trouver ces jours-ci que le commandant en chef de l’armée, Valeriy Zaluzhny, qui a soudainement disparu.

Le sénateur Graham a proposé une justification beaucoup plus sombre — et tout à fait pertinente — pour fournir à l’Ukraine des milliards d’euros d’armes. Comme le sénateur s’en est vanté lors d’une récente visite avec Zelensky à Kiev, « les Russes meurent… c’est le meilleur argent que nous ayons jamais dépensé ».

Graham, rappelons-le, a également déclaré que nous, les États-Unis, devions mener cette guerre jusqu’au dernier Ukrainien. Bien que le nombre officiel de victimes soit strictement confidentiel, nous devons craindre que l’Ukraine ne soit en passe de réaliser les fantasmes macabres du sénateur.

Comme un soldat ukrainien s’en est plaint ce mois-ci à Vice News, nous ne savons pas quels sont les « plans de Zelensky, mais cela ressemble à l’extermination de sa propre population — la population prête au combat et en âge de travailler. C’est tout ».

En effet, les cimetières militaires en Ukraine s’étendent presque aussi rapidement que les McMansions de Virginie du Nord et les propriétés en bord de mer des cadres de Lockheed Martin, Raytheon et autres entrepreneurs du Beltway qui bénéficient du deuxième plus haut niveau de dépenses militaires depuis la Seconde Guerre mondiale.

Ce sont les vrais gagnants de la guerre par procuration en Ukraine. Pas les Ukrainiens ou les Américains moyens. Ni les Russes, ni même les Européens de l’Ouest.

Les gagnants sont des gens comme le secrétaire d’État Tony Blinken, qui a passé son temps entre les administrations Obama et Biden à lancer une société de conseil appelée WestExec advisors, qui a obtenu des contrats gouvernementaux lucratifs pour des sociétés de renseignement et l’industrie de l’armement. Parmi les anciens partenaires de Blinken au sein de WestExec advisors, on trouve la directrice du renseignement national Avril Haines, le directeur adjoint de la CIA David Cohen, l’ancienne attachée de presse de la Maison Blanche Jen Psaki et près d’une douzaine de membres actuels et anciens de l’équipe de sécurité nationale de Biden.

Le secrétaire à la défense Lloyd Austin, quant à lui, est un ancien et peut-être futur membre du conseil d’administration de Raytheon et un ancien associé de la société d’investissement Pine Island Capital qui collabore avec WestExec et que Blinken a conseillée.

Par ailleurs, l’actuelle ambassadrice des États-Unis auprès des Nations unies, Linda Thomas Greenfield, figure sur la liste des conseillers principaux de l’Albright Stonebridge Group, une société qui se décrit elle-même comme une « entreprise commerciale de diplomatie » qui négocie également des contrats pour le secteur du renseignement et l’industrie de l’armement. Ce cabinet a été fondé par feu Madeleine Albright, qui a tristement déclaré que la mort d’un demi-million d’enfants irakiens sous le régime des sanctions américaines « en valait la peine ».

Ainsi, tandis que des Ukrainiens d’âge moyen sont arrachés à la rue par la police militaire et envoyés au front, les architectes de cette guerre par procuration, liés financièrement et politiquement, prévoient de passer par la porte tournante pour engranger des profits inimaginables une fois leur mandat au sein de l’administration Biden terminé.

Pour eux, un règlement négocié de ce différend territorial signifie la fin de la vache à lait que représente l’aide américaine à l’Ukraine, qui s’élève aujourd’hui à près de 150 milliards de dollars. [sans compter l’argent européen, NdT]

Lorsque les États-Unis, membre permanent de ce Conseil, sont tombés sous la coupe d’un gouvernement qui cherche à perpétuer une guerre par procuration « aussi longtemps qu’il le faudra », qui considère que la diplomatie est synonyme de mesures coercitives unilatérales pour « réduire le rouble en miettes », comme Biden s’est engagé à le faire, et dont les dirigeants subvertissent les négociations afin de rechercher le profit tout en refusant d’informer correctement leurs propres citoyens de ce qu’ils paient, et qui pousse les fils et les frères de ses supposés partenaires ukrainiens sur un champ de bataille afin de matraquer un rival géopolitique ; lorsque Zelensky et des membres du Congrès américain appellent à des frappes préventives sur la Russie qui contreviennent à l’esprit de l’article 51 de la charte des Nations unies, ce Conseil doit prendre des mesures pour faire respecter cette charte.

Les articles 33 à 38 du chapitre VI de cette charte indiquent clairement que le Conseil de sécurité doit user de son autorité pour garantir un règlement pacifique des différends, en particulier lorsqu’ils menacent la sécurité internationale. Cela ne devrait pas s’appliquer uniquement à la Russie et à l’Ukraine. Ce Conseil a l’obligation de surveiller et de restreindre strictement les États-Unis et la formation militaire illégale connue sous le nom d’OTAN.

Je vous remercie de votre attention.

Max Blumenthal

Traduit par Wayan, relu par Hervé, pour le Saker Francophone.




Le plan des fascisto-mondialistes : nous exterminer !

[Source : RL]

Par Victor Hallidée

Si on veut comprendre le monde dans lequel on vit, il faut savoir ceci. Le but des fascisto-mondialistes est d’exterminer les 4/5 des habitants de la planète. À commencer par les populations occidentales, européennes et tout particulièrement française.

Après la piquouzerie généralisée, première phase du camp de concentration à ciel ouvert, dont le piquouzé paye l’entrée (ce faisant, les jouisseurs soixante-huitards ont fait plus fort qu’Adolf…), après les préparations de pénuries alimentaires (détruire le fin maillage économique, détruire notre production bon marché d’énergie nucléaire, zigouiller les vaches, brûler les fermes aux USA, supprimer les fermes hollandaises…). Ajoutez à cela le régime répugnant réservé aux gueux, pollué par des farines d’insectes. Mais il va sans dire que le plus efficace pour réduire drastiquement les populations a toujours été la guerre.

The Economist avait dit ça il y a 20 ans déjà, c’était dans l’air. Réduire la population qui prolifère comme vermine, menace inutilement l’espace vital des oligarchies, consume la nature et consomme l’énergie qui conditionne leur confort.

Ravis et sans complexe, les journaleux de The Economist faisaient un « éloge écologiste » de la guerre qui détruit les populations femmes, enfants et vieillards compris : « C’est fou comme la faune et la flore se portent mieux quand on exclut l’humain de l’équation », disaient-ils.

C’était prévu dès le covid, le Choupinet de l’Élysée a pilonné le cerveau des téléspectateurs aux heures de grande écoute pour les habituer à cette idée : « Nous sommes en guerre, nous sommes en guerre… ».

Un refrain étudié pour que « ça rentre », ça imprime.

Les oligarchies criminelles de la gouvernance Davos étaient en effet vraiment en guerre, non pas contre un pseudo-virus, mais contre nous, la population.

Ils ont dû bien rigoler de nous cracher le morceau dans le pif, via leur petit valet pestilentiel, au beau milieu de l’écran télé, mine de rien !

Et maintenant qu’ils ont testé avec succès la soumission des populations autochtones — comme les Juifs autrefois, celles-ci ne peuvent croire que le projet des dirigeants est de les sacrifier comme on le fait d’un troupeau de bestiaux — ils vont faire ce qu’il faut pour susciter contre la France la riposte des Russes, exactement comme ils l’ont fait en Ukraine.

Comme nous pouvons le constater, par les entretiens d’humoristes avec Attali et Hollande, les oligarchies fascisto-mondialistes ne veulent en aucun cas faire la paix avec les Russes. Au contraire, ils veulent approfondir, accentuer, accélérer les processus de guerre… jusqu’à l’emploi du nucléaire. Pousser les Russes à la riposte, pour qu’ils en endossent les responsabilités, qu’ils portent le chapeau si ça devait tourner mal.

Ces ordures mondialistes n’attendent que ça, la guerre, pour détruire les nations européennes. Comme ils l’ont fait pour la Yougoslavie. La guerre ethnique fait aussi partie du tableau. Sauf qu’en Europe il fallait la submersion migratoire pour obtenir ce poison propice à la guerre civile.

Diviser pour régner… il est facile d’imaginer l’opportunisme meurtrier et pillard des migrants et autres « racisés » si éclate une guerre de la France avec la Russie.

C’est précisément le moyen d’extermination des populations autochtones choisi par ces infâmes oligarchies. Celles-ci aiment tant l’argent, le pouvoir et le cul des petits enfants, s’approprier leurs organes et cellules souches, qu’il leur importe peu de vendre la corde pour pendre leurs propres père et mère, leurs enfants, leur civilisation.

Des ordures, des nuls, mais des criminels d’envergure. La seule chose qu’ils ont fait progresser, c’est le génocide. Leur ambition sur ce plan est mondiale. À côté d’eux, Hitler est une petite pointure.

Et ils sont pressés de passer à la phase suivante : la solution finale !

Celle qui leur permettra de jouir de leur statut de Maîtres du monde qui leur donnera tous les droits sans s’encombrer de faux-semblants.

Le problème est qu’ils sont très pressés, car le temps passe et nombre d’entre eux, vieux ou vieillissants, rêvent d’autant plus fort de devenir des Dieux grâce au transhumanisme qu’ils ne sont pas sûrs d’accéder assez vite à l’éternité.

L’ambition, l’avidité démesurées et la hâte, la précipitation inquiète sont mauvaises conseillères… La folie les guette au coin du bois.

Saisissons cette chance, nous savons ce qu’ils veulent faire, et ils savent que nous le savons.




Thierry Breton, le néo-fascisme tranquille

[Source : vududroit.com]

Par Régis de Castelnau

La France traverse une crise politique majeure. L’État n’est plus en mesure de contrôler son territoire. Et que dire de l’économie. Les deux tiers des Français haïssent Emmanuel Macron. Qui piétine les libertés publiques et met en place un régime néofasciste. Et pour faire bon poids, il fournit à un régime en panique des missiles de croisière pour frapper le territoire de la Russie. C’est-à-dire que tranquillement il déclare la guerre à la première puissance nucléaire du monde. Le gouvernement est muet, l’ensemble de la classe politique représentée au Parlement fait de même. Pas un élu, à l’exception de Dupont Aignan, aucune autorité intellectuelle ou morale n’élève la voix pour s’inquiéter de l’abîme vers lequel cet homme emmène le pays.

Pour la mise en place de ce qui commence à ressembler à un régime néofasciste (même Julien Dray commence à s’inquiéter), Macron dispose d’hommes de main qui n’ont aucun scrupule. Il faut écouter l’effarant entretien donné par le commissaire européen Thierry Breton à France Télévisions, où l’intéressé vient annoncer triomphalement qu’il est arrivé à ses fins avec la mise en place d’une réglementation européenne de censure a priori sur les réseaux sociaux. Rappelons que ce personnage, quintessence du Capital endogame à la française, a été nommé à la Commission européenne en remplacement d’une autre haute fonctionnaire adepte du pantouflage gourmand, choisie par Macron, mais refusée par le Parlement européen pour cause de rapports jugés trop élastiques avec la morale publique.

Breton s’est récemment signalé par des vitupérations contre les réseaux sociaux, qu’il accuse à demi-mot de véhiculer une parole d’opposition politique aux oligarchies en place. Sous prétexte de lutter « contre la haine en ligne », il décrit un dispositif destiné en fait à bâillonner toute parole dissidente. Il n’a d’ailleurs pas hésité à citer comme devant être interdits les « appels à la révolte » ! La tentation néofasciste du personnage saute aux yeux, tant dans l’attitude que dans le choix des mots. Breton, donc, a fait adopter par le Parlement européen un texte qui reprend toutes les mesures proposées naguère par Emmanuel Macron, par l’intermédiaire de l’ex-députée Laetitia Avia et de la loi dite « Avia », votée par le Parlement-Playmobil du premier mandat — et quasi intégralement censurée par le Conseil constitutionnel puisque jugée attentatoire à la Constitution et notamment à la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen. Notre cour suprême, pourtant fort indulgente en général avec Macron, avait fait sortir l’horreur liberticide qu’était la loi Avia par la porte ; Thierry Breton la fait rentrer par la fenêtre. On en veut pour preuve cet hallucinant entretien passé à décrire tous les moyens administratifs qui permettraient d’instaurer une censure administrative a priori en piétinant tous nos principes.

[Voir aussi :
Breton, commissaire d’une Europe dictatoriale dont les racines sont nazies]

La censure, nouvelle passion de la « gauche »

En France, une « gauche » minoritaire et paniquée nourrit une nouvelle passion pour la censure. Ces jours derniers plusieurs exemples de ce tropisme ont d’ailleurs fait réagir : citons la campagne contre le pluralisme avec l’affaire Geoffroy Lejeune au JDD, les déclarations de Pape Ndiaye sur Europe1 et CNews, médias « clairement d’extrême droite », ou encore les provocations du « philosophe » Geoffroy de Lagasnerie, qui affirme que la pensée de droite n’existe pas.

Il est malheureusement nécessaire une fois de plus de rappeler que la conflictualité est inhérente au politique et qu’elle s’exprime et se résout dans l’espace public. Le propre d’un cadre normatif dans un système démocratique est justement de permettre le débat et l’affrontement des opinions, le juge de paix étant l’élection. L’application de ces principes est de plus en plus problématique pour les blocs oligarchiques au pouvoir dans les pays occidentaux. On y revendique et brandit les « valeurs démocratiques » comme étant universelles, mais on s’efforce par tous les moyens de faire taire les paroles dissidentes. Une tâche rendue plus compliquée par l’existence des réseaux sociaux, plateformes qui ont réalisé une véritable révolution en donnant une parole en temps réel au plus grand nombre, ce qui est quand même, qu’on le veuille ou non, un progrès démocratique. Cette parole charrie comme toujours le pire et le meilleur, et il est quand même inquiétant de voir qu’en France, le pouvoir d’État réagisse comme il le fait avec une succession de lois liberticides. La loi Avia, à juste titre censurée, n’avait été qu’un avatar d’une entreprise d’encadrement mise en œuvre depuis l’arrivée d’Emmanuel Macron, dont l’absence de culture démocratique impose de rappeler que la démocratie est fondée sur l’égalité de n’importe qui avec n’importe qui. Et que l’accès à l’expression et au débat du plus grand nombre ne devrait pas être considéré comme un danger.

À la fin du XIXe siècle, lorsque la IIIe République fut suffisamment bien établie, et afin de garantir le respect de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen fut adoptée une loi de protection de la liberté d’expression. Parmi ses principes figurait celui que cette liberté fondamentale pouvait être limitée si nécessaire par la loi, mais dès lors que les restrictions étaient strictement proportionnées à l’objectif d’intérêt général poursuivi et que le contrôle de ce nécessaire équilibre n’appartenait qu’au Juge. La loi sur la presse de 1881 fonctionne depuis presque 140 ans, et jusqu’à présent, on pouvait considérer que la liberté d’expression existait dans notre pays. Malheureusement, depuis le mandat de François Hollande et maintenant d’Emmanuel Macron, la France a dégringolé dans les classements internationaux de la liberté de la presse, « la patrie des droits de l’homme » se trouvant aujourd’hui à la 34e place sur 180…

Thierry Breton, autocrate assumé

Après la Deuxième Guerre mondiale, un encadrement juridique destiné à garantir l’indépendance, le pluralisme et la transparence de la presse nationale avait été adopté. Il a été soigneusement détruit, et aujourd’hui la presse audiovisuelle et écrite est entièrement entre les mains de l’oligarchie. L’îlot du service public n’y échappe pas, puisqu’il est au service du pouvoir politique mis en place par cette même oligarchie avec le coup d’État judiciaire de 2017. L’existence d’une expression dissidente via les réseaux sociaux est donc considérée comme insupportable, et les agents du pouvoir multiplient les tentatives pour la faire taire.

Le texte présenté par Thierry Breton contient un certain nombre d’horreurs et la première d’entre elles est relative au fait que c’est l’autorité administrative qui désormais décidera de ce que l’on peut dire ou ne pas dire sur les réseaux. Une équipe de flics de la pensée aux ordres de ce nouveau ministre de la Vérité pourra sommer n’importe quel site, quelle que soit sa taille, de supprimer dans les 24 heures des textes qu’elle juge contraires à la loi. La défaillance dans la suppression immédiate pourra être sanctionnée, par l’interdiction dans le pays considéré et pour ce qui nous concerne la France. Il est clair que les grandes plates-formes comme Facebook, YouTube ou Twitter vont non seulement poursuivre leur censure a priori qui existe déjà, mais pourraient aussi, par précaution, déférer à toutes les demandes de suppression émanant des officines européennes opaques. Elon Musk souhaite faire de Twitter, qu’il a racheté, un espace de libre expression ; Thierry Breton, tout à sa pulsion néofasciste, en a fait une de ses cibles principales. Le système d’intimidation ainsi adopté n’est pas destiné à « lutter contre la haine », mais bien à réprimer la liberté d’expression en ligne. Le commissaire européen a tranquillement assimilé à des messages de haine les appels à la révolte. Rappelons encore une fois qu’il s’agit là des mesures contenues dans la loi Avia, démantibulée par la décision du Conseil constitutionnel, dont le projet de Breton est un décalque.

Toute cette entreprise n’est que le prétexte pour mettre les réseaux au pas. Et n’oublions pas que le pouvoir d’Emmanuel Macron est dès le départ un pouvoir minoritaire. Cette minorité est parfaitement assumée, mais a pour conséquence — indispensable à son propre maintien — d’avoir conduit à une dérive autoritaire qui a pris des proportions plus qu’inquiétantes. L’usage de la police et de la justice contre les Gilets jaunes et les autres mouvements sociaux, les grands médias complètement enrégimentés et la destruction méthodique de la liberté d’expression sont les armes utilisées par Emmanuel Macron pour mettre en œuvre sa feuille de route. Et cette fois-ci, face aux principes fondamentaux de la République française qui s’y opposent, on utilise l’Union Européenne et la violation de notre souveraineté pour les contourner et mettre en place un système autocratique dont Thierry Breton est l’un des gardes-chiourme.

S’y opposer est un devoir. Avant qu’il ne soit trop tard.




L’Ukraine ne mérite aucun respect et n’a sa place ni dans l’OTAN ni dans l’UE !

[Source : ripostelaique.com]

Par Jacques Guillemain

Non, l’Ukraine ne mérite aucun respect et n’a sa place ni dans l’OTAN ni dans l’UE ! Ce n’est pas notre guerre et l’UE n’a nul besoin d’un énième boulet à traîner au détriment des pays contributeurs nets, dont la France.

Si nous voulons ruiner nos agriculteurs, intégrons l’Ukraine dans l’UE !

Déçu de voir la candidature de Kiev à rejoindre l’OTAN, rejetée lors du sommet de Vilnius, Zelensky étale son amertume.

En effet, le communiqué des alliés n’est pas exactement ce qu’attendait le chouchou des médias, qui pense que tout lui est dû.

« Nous serons en mesure d’adresser à l’Ukraine une invitation à rejoindre l’Alliance lorsque les alliés l’auront décidé et lorsque les conditions seront réunies. »

Difficile de faire plus flou pour dire non. S’il s’agit de combattre la corruption, Kiev peut attendre mille ans.

« Il semble qu’il n’y ait aucune volonté de faire de l’Ukraine un membre de l’Alliance », a déclaré celui qui se prend encore pour le Churchill ukrainien. Et d’ajouter : « L’Ukraine mérite le respect » !

Mais quel respect ?

  • Du respect pour un régime mis en place en 2014 par un coup d’État de la CIA ?
  • Du respect pour l’un des pays les plus mafieux et corrompus de la planète ?
  • Du respect pour un pouvoir qui revend sur le darknet les armes que lui livre l’Occident ?
  • Du respect pour une équipe qui a détourné 400 millions de dollars d’aide occidentale selon la CIA ?
  • Du respect pour un pays qui n’a jamais appliqué les accords de Minsk, lesquels auraient évité la guerre ?
  • Du respect pour un régime qui a persécuté les populations du Donbass pendant huit ans ?
  • Du respect pour des unités nazifiées qui ont commis les pires crimes de guerre et fait 15 000 victimes dans le Donbass ?
  • Du respect pour une armée qui a exécuté des prisonniers russes au mépris des lois de la guerre ?
  • Du respect pour un Zelensky qui voudrait utiliser l’arme atomique contre Moscou à titre préventif ?
  • Du respect pour un régime qui laisse massacrer son peuple selon le bon vouloir de Washington ?
  • Du respect pour un pouvoir qui monte des scènes de crimes de guerre pour diaboliser Poutine ?

Assez de mensonges, de turpitudes en tous genres et d’hypocrisie. L’Ukraine s’est mise elle-même dans le pétrin depuis 2014.

Dès lors que les Américains renversaient en 2014 un régime prorusse élu démocratiquement, tout en prétextant défendre la démocratie, Kiev ne pouvait que semer les germes d’un affrontement futur avec Moscou.

Poutine n’a jamais été l’agresseur puisqu’il est venu secourir, à leur demande, les populations du Donbass martyrisées par Kiev depuis huit ans.

La contre-offensive qui devait convaincre les Occidentaux du bien-fondé de leurs gigantesques investissements en Ukraine est un fiasco. Le ministre russe de la Défense Choïgu vient d’en faire le bilan. Un carnage sans fin. Pas une seule attaque ukrainienne n’a atteint la première ligne de défense russe.

https://fr.sputniknews.africa/20230712/cest-un-massacre-temoignage-dun-mercenaire-irlandais-sur-la-contre-offensive-de-kiev-1060482362.html

« Sergueï Choïgu a révélé mardi 11 juillet que 26 000 militaires ukrainiens avaient été tués et 3 000 unités d’équipement détruites depuis le début de la contre-offensive de Kiev le 4 juin dernier. Il a détaillé que l’armée ukrainienne avait perdu 21 avions, cinq hélicoptères, 1 244 chars et autres blindés, dont 17 Léopard et 12 Bradley, ainsi que 403 pièces d’artillerie et obusier, dont 43 systèmes américains M777 et 46 canons automoteurs livrés à Kiev par la Pologne, les États-Unis et la France. »

Marc Legrand donne les mêmes chiffres.

« Trente-huitième jour de contre-offensive infructueuse pour Kiev, dont les pertes, depuis le 4 juin, s’élèvent à plus de 25 950 tués… alors que l’armée ukrainienne s’accroche à la tête de pont établie de l’autre côté du Dniepr, au sud de Kherson. »

« Énième échec sur le saillant de Vremivka (Vremevka), tandis que l’armée ukrainienne subit de cruels revers dans le secteur de Liman et, plus encore, dans le Donbass… Ce mardi, Kiev a perdu 540 KIA (tués au combat) et 620 WIA (blessés au combat). »

Cela dit, si Biden fait tout pour prolonger l’agonie de l’Ukraine, en espérant tenir jusqu’aux élections américaines de 2024, l’Europe, saignée militairement et économiquement, serait bien avisée de calmer les ardeurs de Washington.

Évidemment, Macron, le valet le plus servile de Biden, attise les braises du conflit et veut que Kiev puisse frapper la Russie en profondeur, puisque les SCALP portent à 500 km. Ni le peuple ni le parlement français n’ont été consultés. Macron décide de tuer des Russes, donc de faire la guerre à la Russie, tel un dictateur. Une telle décision est gravissime, mais le pire, c’est que les Larcher, les Wauquiez, les Le Pen, les Mélenchon, laissent faire. Il n’y a plus d’opposition en France.

Macron mène tout seul sa guerre contre Poutine.

Il serait temps de comprendre que le potentiel russe est quasiment intact et que si les Occidentaux n’ont plus de munitions, les stocks russes sont encore colossaux. Et je ne crois pas que Pékin laisserait Moscou manquer de quoi que ce soit pour vaincre l’OTAN, qui rêve de s’installer en Asie pour contrer la Chine. L’artillerie russe ne manquera jamais d’obus.

Kiev a sans doute perdu 350 à 400 000 tués pour une population de 44 millions d’habitants.

Moscou a perdu dix fois moins de soldats pour une population de 144 millions d’habitants.

Proportionnellement à sa population, la Russie perd trente fois moins de soldats que Kiev.

L’OTAN peut bien promettre toute l’aide qu’elle veut à Kiev, jusqu’à la fin des temps, tout cela n’est que du vent et ne donnera jamais la victoire à l’Ukraine.

C’est Poutine et lui seul qui détient les clés du dossier ukrainien.

Prépare-t-il une offensive russe pour avaler Kharkov, Odessa et la Transnistrie ? A suivre. Mais les Russes ne pourront jamais protéger Sébastopol sans tenir toute la côte nord de la Mer Noire.

De toute façon, si les Russes lancent une vaste offensive, les Occidentaux n’auront d’autre choix que de laisser faire en aboyant de loin. Même si l’OTAN livre ses F-16, ses F-18 et ses Typhoon, les Sukhoï et les MIG russes de 5e génération les détruiront.

Les Américains ont une puissante aviation et une belle marine, mais ils n’ont pas de forces terrestres capables de vaincre l’armée russe. Ils n’enverront donc jamais leurs légions en Ukraine. Les mercenaires se font étriller, c’est suffisant.

Voilà 30 ans que l’Occident et surtout l’Europe récoltent les dividendes de la paix, pendant que Poutine reconstruisait son armée et donnait à ses généraux une avance technologique de dix ou 20 ans sur l’OTAN. Il fallait vraiment méconnaître le niveau des scientifiques russes pour parler comme nos généraux au début du conflit, qui ricanaient sur cette armée russe restée à l’ère soviétique et totalement dépassée. On les entend beaucoup moins ces bons à rien étoilés qui n’ont jamais fait la guerre.

Le problème d’une grande offensive russe est qu’elle sera très coûteuse en vies humaines, alors que Poutine préserve au maximum la vie de ses soldats, contrairement à Zelensky.

Par conséquent, aussi longtemps que l’Ukraine perd plus de 1000 combattants par jour, tués et blessés, les Russes peuvent faire le choix de rester sur leurs positions défensives jusqu’à l’usure des opinions occidentales. Car en Europe la rentrée sera dure.

Sur le plan économique, tout va bien en Russie et plus de 80 % des Russes soutiennent leur chef de guerre. Et les 3/4 de la planète également, Asie, Afrique, Moyen-Orient et Amérique latine. Ce qui n’empêche pas nos fins stratèges de nous dire depuis 16 mois que Poutine est isolé. Car chez nos médias, on adore faire dans le grotesque.




Vers la chute de l’Empire

[Source : @Cercles-Nationalistes-Français-Philippe-Ploncard-d’Assac]

[À partir de 10:45]



Site internet: http://nationalisme-francais.com/




Le pacte Russie-Chine et la conspiration Marx-Rothschild

[Source : kla.tv]

Par Ivo Sasek

Un pacte Russie-Chine d’envergure mondiale correspond exactement au plan ancestral de la haute finance maçonnique. Otto Kahn, l’un des banquiers et francs-maçons de haut grade les plus célèbres des États-Unis, l’a révélé ouvertement en 1919 :

« Vous dites que le marxisme est l’ennemi le plus acharné du capitalisme, qui nous est sacré. Mais ce ne sont que des pôles opposés qui nous permettent d’être l’axe des pôles. Les deux pôles ont cependant le même objectif : le renouvellement du monde par le haut, via le contrôle des richesses, et par le bas, via la révolution. »

Poutine est en train de mettre définitivement en œuvre ce plan ancestral, mais tout à fait comme il l’entend – et non comme le scénario le prévoit…

Transcription

Aucun gouvernement sous ce ciel n’est vraiment indépendant. Depuis des siècles, tout est infiltré de manière ciblée et stratégique par une haute finance parasitaire. Telle une tique, cette sangsue de la haute finance se niche secrètement dans les États-nations pour en faire des centres de direction stratégiques. L’objectif est toujours le nouvel ordre mondial de cette société secrète, parfois aussi appelée État profond. Si un « hôte » infiltré par cette tique tente de la secouer de sa fourrure, on lui coupe les vivres sur-le-champ. Si cette mesure ne suffit pas, il est soumis à la terreur, voire à la guerre ouverte, et ruiné — le printemps arabe nous en a donné une idée. Ces sangsues pensent et dirigent tout à l’échelle mondiale. Depuis longtemps déjà, les grands financiers qui gouvernent secrètement depuis la clandestinité s’efforcent de faire de la Chine leur prochain centre de domination mondiale. À cette fin, ils ont depuis longtemps érigé en Chine leurs bâtiments administratifs mondiaux sous forme de gigantesques gratte-ciel. Enfin, ceux-ci ne doivent plus rester vides. Le simple fait que la « Chine » ait été encensée pendant longtemps par nos médias financés par des redevances obligatoires montre que nous en sommes arrivés là. Mais de sérieux problèmes apparaissent à l’horizon. Nous verrons bientôt si ces problèmes se concrétisent ou pas. Pour nous, les peuples trompés, cela ne fera finalement aucune différence, comme je l’expliquerai plus tard. Pour l’instant, on constate en tout cas une fraternisation entre la détestée Russie de Poutine et la Chine. D’autre part, dès le début de l’année 2022, la Chine a déjà amassé des ressources essentielles partout dans le monde, comme jamais auparavant dans l’histoire. Comme, par exemple, 69 % de toutes les réserves mondiales de céréales, des matières premières allant du bois aux terres rares, des denrées alimentaires sans mesure.

La Russie aurait en effet dû devenir depuis longtemps le centre de direction de la haute finance qui gouverne secrètement l’Europe, ce qui a entraîné des problèmes de plus en plus importants. Mais la haute finance mondiale ne tolère plus des conditions moyenâgeuses. Elle veut tout le pouvoir et toutes les richesses pour elle seule et élimine tous les marginaux et les rivaux autocrates.

Rappelons qu’au haut Moyen-Âge, une période où l’argent circulait sans intérêts a conduit à une répartition si égale des richesses qu’il n’y avait presque plus de différences de fortune entre les classes laborieuses et la noblesse. Vers le milieu du 15e siècle, cette période s’est définitivement effondrée, si bien que le système monétaire à intérêts, inactif au Moyen-Âge, a été réactivé à la manière de la Rome antique. Une redistribution continue des richesses des travailleurs vers les prêteurs d’argent a repris pendant des siècles. La redistribution automatique par le biais d’un système monétaire basé sur des intérêts a ensuite conduit à la création de la Banque d’Angleterre en 1694 et en conséquence à la formation visible d’une nouvelle haute finance mondiale selon le modèle de la Rome antique.

Les fondateurs de la Bank of England privée ont pris le pouvoir sur l’Angleterre et le Commonwealth, c’est-à-dire sur cette communauté des Nations qui leur est soumise. Depuis cette date et jusqu’à la Seconde Guerre mondiale, l’Angleterre a été le centre de direction de la haute finance mondiale. Le déclin économique de l’Angleterre après la Seconde Guerre mondiale montre à quel point un pays est rapidement mis hors-jeu lorsque la haute finance ne peut ou ne veut plus l’utiliser comme centre de direction mondial. C’est exactement le sort qui attend maintenant les États-Unis, car le centre de contrôle mondial a été déplacé en Chine. Dans les années 1780, la haute finance a réussi à développer son sinistre réseau de sociétés secrètes, de services secrets, d’adorateurs du diable et de criminalité organisée pour en faire un État profond mondial, par lequel elle contrôle et dirige l’Humanité depuis lors. Au cours du 18e siècle, elle a pris le contrôle de presque tous les États européens, ce qui, à l’époque du colonialisme, était synonyme de contrôle du monde. Il ne lui manquait alors que le contrôle de la Russie.

Comme nous l’avons déjà mentionné, la Russie, que la haute finance avait déjà infiltrée lors de la révolution russe, devait se transformer en un empire soviétique eurasien. Mais, comme nous pouvons le constater chaque jour, les choses ont mal tourné — car leur marionnette maçonnique Vladimir Poutine ne s’est pas montrée aussi loyale que prévu. Depuis longtemps, il s’est détaché de la laisse et veut décider lui-même où il veut aller. Peut-être que l’administration américaine elle aussi maçonnique et son Pentagone ont vraiment aiguisé l’appétit de Poutine avec ce qui s’est passé le 11 septembre. Avec la Chine en revanche, le plan de la haute finance souterraine semblait jusqu’à récemment se dérouler sans accroc. Ce n’est pas pour rien que les médias de masse, qui se trouvent tous sous la dictature de cette haute finance, ont de plus en plus vanté la Chine comme un grand modèle social. Mais pourquoi une élite de la haute finance devrait-elle faire l’éloge d’une dictature communiste ?

Il est urgent que nous apprenions à comprendre que la haute finance construit sa dictature mondiale sur la voie de la dialectique entre le capitalisme de haut niveau et le communisme. La dialectique signifie la tactique qui consiste à faire toujours deux pas en avant, puis un pas en arrière « dans un esprit de compromis, en quelque sorte ». La différence entre le capitalisme de haut niveau et le communisme est… qu’il n’y a pas de différence ! Car le capitalisme n’est que le début et le communisme la cible d’un seul et même agresseur. Le capitalisme est utilisé pour faire avancer le communisme. Et le communisme est utilisé pour faire avancer le capitalisme — mais l’objectif de cette approche dialectique est une dictature communiste mondiale. Mais pourquoi une telle dictature ? C’est la question que se posent tous ceux qui ont conservé l’innocence de leurs interrogations : Comment la haute finance peut-elle trouver faveur dans le communisme — ces contraires ne s’excluent-ils pas complètement ? Eh bien non, justement, parce que le capitalisme comporte une redistribution automatique des richesses des travailleurs vers les plus riches. Le communisme, tel que nous le connaissons dans les pays dévastés du bloc de l’Est, est toutefois une abomination pour une société prospère ; c’est pourquoi toutes les nations prospères doivent être au préalable subtilement plongées dans la misère et le chaos.

[Voir aussi :
Le Grand Réveil]

D’une part cela se fait systématiquement en transférant imperceptiblement de plus en plus de richesses nationales dans les mains de quelques rares super-riches, comme on l’a vu au cours des siècles passés. D’autre part, la misère peut également être provoquée par un terrorisme ciblé et des crises délibérément attisées. Nous y reviendrons plus tard.

C’est en tout cas ainsi que ces familles de l’élite ont successivement pris le pouvoir sur l’Humanité, car nous dépendons tous de leur argent. Et grâce à cette dépendance, un nombre incalculable de personnes sont devenues corruptibles et sujettes au chantage. En d’autres termes, en détruisant le capitalisme des classes moyennes, le capitalisme de la haute finance transfère systématiquement toute la richesse nationale entre les mains de quelques super-riches et, avec cette richesse nationale, tout le pouvoir. Le communisme est son meilleur allié. Dans un zèle aveugle, il conduit fidèlement à l’état final du capitalisme d’État par la voie la plus directe, en donnant à une petite élite tout le contrôle de la richesse nationale et donc le pouvoir sur l’Humanité entière.

Vous tous, les communistes, reconnaissez s’il vous plaît ce que je dis ici et voyez clair dans ce jeu malsain. Vous finirez par devenir des esclaves sans droits de cette haute finance, tout comme le reste du monde, si nous n’ouvrons pas maintenant de nouvelles voies. Vous en saurez plus à la fin de cet exposé. Croyez-le bien, personne d’autre que ces capitalistes de la haute finance ne sera finalement votre propriétaire et votre État communiste tant désiré. En tout cas, ils vous ont depuis longtemps instrumentalisés, vous les communistes, à leurs propres fins, tout comme le christianisme par exemple. Car tous les faux dévots, avec leurs églises et leurs communautés, et bien sûr tous les faux religieux, conduisent eux aussi à l’état final du communisme de la haute finance par la voie la plus directe, et ce par leur attitude fondamentalement mal comprise, soit passive, soit extrémiste. En fin de compte, le capitalisme et le communisme mènent tous deux à ce port d’arrivée où l’individu est non seulement totalement dépourvu de biens, mais aussi définitivement privé de droits et de pouvoir. Mais comme la haute finance est surtout intéressée par le pouvoir sur l’Humanité et pas seulement par sa fortune, le capitalisme ne sert que d’outil, le communisme, ou plutôt la dictature communiste mondiale étant le véritable objectif.

Pour ceux qui doutent encore, voici une citation du pape maçonnique de la haute finance Otto Kahn. Déjà en 1919, il disait textuellement dans une conférence à Budapest :

« Vous dites que le marxisme est l’ennemi le plus acharné du capitalisme, qui nous est sacré. Mais ce ne sont que des pôles opposés qui nous permettent d’être l’axe des pôles. Les deux pôles ont cependant le même objectif : le renouvellement du monde par le haut, via le contrôle de la richesse, et par le bas, via la révolution. »

En 1929, le franc-maçon de haut grade Blumenthal l’a exprimé de manière encore plus claire dans le journal suédois « Judisk Tidskrift » Écriture n° 57 :

« Ce n’est que récemment que notre race a donné au monde un nouveau prophète. Mais celui-ci a deux visages et porte deux noms : d’un côté, son nom est Rothschild, de l’autre Karl Marx. »

Aussi longtemps que cette haute finance mondiale fonctionnera, peu importe comment l’Humanité évoluera — quoi qu’il arrive — les élites tenteront toujours d’instaurer une dictature communiste mondiale, et ce, même si le fameux État profond n’existe plus. Le marxisme, le communisme et leur descendant, le socialisme, n’incarnent rien d’autre que le capitalisme d’État et la domination par une minorité privilégiée qui aspire à un contrôle despotique et total de l’Humanité et veut lui retirer non seulement tout droit, mais aussi toute propriété. On voit tout simplement partout comment le capitalisme et le communisme se servent l’un l’autre à merveille. Et nous retrouvons le même phénomène de la Chine à la Russie et à l’Europe : partout, les multimilliardaires rôdent et partout règne un État quasi omnipotent. Nous, dans l’espace germanophone, nous sommes, tout comme la Russie et la Chine, sur la bonne voie pour n’avoir plus que des groupes puissants et un pouvoir centralisé à Bruxelles sur nous, de sorte que l’individu se retrouve finalement sans aucun droit d’intervention, sans aucun pouvoir et sans aucun droit. En bref, le capitalisme et le communisme forment une équipe de haut niveau, qui est également puissamment favorisée chez nous en Europe. Il en va de même aux États-Unis, où le pouvoir est également entre les mains des multimilliardaires et au centre de Washington. Le capitalisme et le communisme vont toujours de pair et l’individu devient de plus en plus impuissant. De nos jours, nous pouvons le constater de nos propres yeux, nous nous dirigeons déjà tout droit vers une dictature communiste mondiale.

Ce n’est donc pas seulement depuis la Première Guerre mondiale que la haute finance maçonnique contrôle tous les gouvernements nationaux sans exception, mais aussi tous les principaux médias de masse de ce monde. Dans tous les domaines essentiels, il existe malheureusement une obligation d’exécuter leur volonté, de sorte que les évolutions positives en faveur de l’Humanité ne sont plus guère possibles. L’Humanité libre est fortement harcelée et opprimée à tous égards par cette haute finance mondiale secrète. Et ce, bien que cette dernière ne soit composée que d’un nombre raisonnable de familles de milliardaires. Pourtant, ces derniers contrôlent l’ensemble du système monétaire de la planète depuis 1913, c’est-à-dire depuis la création de leur système privé de réserves fédérales, appelé FED. Ils sont parvenus à nous rendre tous totalement dépendants de leur argent avec un système hallucinant d’intérêts et d’intérêts composés. C’est pour cette raison que cette élite secrète est appelée l’État profond mondial. Il s’agit donc, comme nous l’avons mentionné, d’un réseau de sociétés secrètes dont les chefs suprêmes sont tous, sans exception, des adorateurs du diable. Ceux-ci sont liés depuis bien plus de 200 ans aux services secrets et au crime organisé, etc. Il suffit de penser à leur guerre de l’opium, qui n’était que le premier maillon d’une gestion du chaos délibérément orchestrée pour prendre le contrôle de la Chine. Ils contrôlent de plus en plus tous les gouvernements, les médias d’information, les systèmes juridiques, les institutions d’enseignement, les sciences et autres choses similaires. En résumé, ils contrôlent l’ensemble de l’Humanité depuis l’ombre. Ils y parviennent parce qu’ils ont réussi à infiltrer habilement nos systèmes étatiques à tous les postes clés. Et au-dessus de chaque zone capturée où ils ont réussi à prendre le contrôle total de la planète, ils font comme les anciens pirates. Lorsque ces derniers s’étaient emparés d’un navire, ils hissaient leur drapeau avec une tête de mort et des os croisés. Les drapeaux des élites dirigeantes mondiales sont en revanche beaucoup plus discrets et accueillants. Regardons donc quelques-uns de ces drapeaux. Ils signalent tous la souveraineté absolue. Comme nous allons le voir, ils existent sous forme d’emblèmes de souveraineté sur la terre, l’air, l’eau et d’autres encore. Et nous n’avons même pas remarqué qu’il s’agit en fait toujours d’un seul et même signe de souveraineté.

Au centre se trouve la couronne de laurier. Depuis l’Antiquité, elle est considérée comme l’attribut du vainqueur, un porte-bonheur et un symbole de pouvoir. La couronne de feuilles de laurier pouvait être le trophée dans le sport, mais les empereurs romains la portaient également. Dans la mythologie antique, le dieu Apollon porte une couronne de laurier.

Là, il symbolise la suprématie sur les cieux

Apollo 11

Là, Apollo symbolise la souveraineté sur l’espace

Et de même que dans la Rome antique, un laurier était considéré comme sacré et ne pouvait donc être ni profané ni brûlé, de même toute organisation de souveraineté globale des élites est considérée par eux comme quasi sacrée et intouchable !

Organisation Mondiale de la Santé

Vous voyez cette couronne ? Une organisation maçonnique ! Souveraineté sur toute la santé des hommes.

Oui, et nous nous sommes heurtés à ce principe d’intangibilité, notamment lors de la campagne du Covid19. Et de nouveau ces jours-ci, parce que l’OMS vient d’élaborer, dans le cadre d’accords secrets, de nouvelles lois contraignantes à l’échelle mondiale, qui doivent lui conférer la suprématie sur l’ensemble du système de santé, c’est-à-dire en quelque sorte la domination mondiale cachée.

Au lieu de mettre sous les verrous ces personnes qui ont récemment causé des dommages au monde entier, elles planifient déjà en secret une prochaine campagne de domination mondiale.

Pour en venir tout de suite au fait : C’est précisément l’objectif déclaré de la franc-maçonnerie de haut grade depuis des siècles, c’est pourquoi derrière presque tous les logos de lauriers se trouvent des fondations, des organisations et des associations maçonniques. Pour n’en citer que quelques-unes :

Les Nations unies et toutes leurs organisations subsidiaires :

Remarquez toujours la couronne ! Nous n’aborderons pas aujourd’hui le fait que cette couronne tourne autour d’une « carte de terre plate ».

[Note de Joseph : il semble bien qu’Ivo Sasek se soit laissé avoir avec l’affaire de la prétendue « Terre plate ». À l’heure d’Internet, il existe pourtant une expérience simple et imparable pour démontrer que la Terre ne peut pas du tout avoir une géométrie plane. Deux personnes en contact par visioconférence (utilisant Skype, Zoom ou n’importe quel logiciel équivalent) peuvent facilement le vérifier si elles habitent en deux endroits éloignés de plusieurs milliers de kilomètres. Si la Terre était géométriquement plate, alors en tout lieu de la planète, le Soleil devrait descendre simultanément sous l’horizon, si on le voit le faire en un lieu donné. Par exemple, si le Soleil se couche à Paris, dans le même temps, il est six heures de moins à Montréal et on constate qu’il est encore bien haut dans le ciel au lieu d’être proche de tomber sous l’horizon.]

Organisation météorologique mondiale

(Organisation spéciale des Nations Unies)

Programme alimentaire mondial des Nations unies

Fonds des Nations unies pour l’enfance

Conseil des droits de l’homme des Nations unies

Organisation internationale du travail

(Organisation spéciale des Nations unies)

Organisation des Nations unies pour le développement industriel

(Organisation spéciale des Nations unies)

Programme des Nations unies sur le VIH/sida

Nous avons suffisamment dénoncé toute l’arnaque du VIH/sida avec l’AZK.

Organisation maritime internationale

Si tu veux savoir un peu plus précisément ce qui se passe en permanence au pôle Nord, par exemple, et que tu affrètes un bateau pour t’y rendre, tu seras intercepté très tôt par des navires de la souveraineté maritime et contraint de faire demi-tour. Si tu n’obéis pas, tu seras fortement menacé.

Et si tu affrètes un avion, par exemple un petit Cessna, et que tu te diriges vers le pôle Nord, les chasseurs à réaction de la souveraineté aérienne internationale t’intercepteront. À ta droite et à ta gauche, ils t’encadreront et te demanderont par radio de faire immédiatement demi-tour. Si tu n’obéis pas, ils t’abattront. Comprenez-vous ce que signifie cette couronne de lauriers omniprésente ?

Organisation de l’aviation civile internationale

Troupe de combat nord-polonaise

La même chose t’attend si tu ne te comportes pas correctement sur le territoire de la Pologne du Nord.

Agence internationale de l’énergie atomique

Vous voyez, et ainsi on pourrait encore énumérer beaucoup d’autres organisations et sous-organisations maçonniques. Vous n’arriveriez même pas à faire le tour de la NASA et de tous ses astronautes maçonniques. (www.kla.tv/9095 Est-ce que la NASA nous tromperait ?)

Sans parler de la nouvelle religion maçonnique du climat, avec ses faux prophètes et ses grands prêtres qui effraient sans cesse les peuples avec leurs mensonges climatiques.

L’ange bleu — Jury du label écologique

Cour pénale internationale

Et celui qui pense qu’au moins la Cour pénale internationale a le même logo par simple hasard peut volontiers croire à nouveau au Père Noël. Même chose si, en tant que chrétien, on croit qu’Israël, fondé en 1948, a été reconstruit par Dieu et non par la franc-maçonnerie de haut niveau.

Modèle de logo universitaire

Regarde le logo de l’université comme modèle. Partout, tu trouveras cette couronne ! « Université » dit déjà tout. C’est le club qui a tout infiltré. Donc si tu as des doutes sur le fait que tout a été habilement infiltré, tu as ici des preuves.

Prochaine vague — Tatouages

Jusqu’aux universités constamment encensées et à l’addiction générale au tatouage, tout prend racine dans un seul et même marécage maçonnique. C’est pourquoi tu vois ici un spécimen comme celui-ci : « Prochaine vague — tatouages ».

Certaines choses ont été délibérément cachées de cette manière, comme c’est la coutume cynique des francs-maçons de haut grade depuis des siècles.

L’état actuel de notre monde montre que la haute finance mondiale est quasiment à un pas de l’objectif de l’instauration de sa dictature communiste mondiale. Mais elle doit encore lutter contre deux problèmes particulièrement tenaces. Comme nous l’avons déjà mentionné, l’élite maçonnique américaine veut maintenir son statut de parasite mondial et empêcher le transfert du centre de direction mondial de la cabale vers la Chine, ce qui retarde considérablement le plan de reformatage de la haute finance mondiale. Et deuxièmement, la population occidentale comprend de plus en plus les objectifs de la mise en place de cette dictature mondiale communiste et financière, c’est-à-dire de l’État profond, et elle devient de plus en plus consciente de sa propre perte de pouvoir en raison de la mise à nu et de la perte de pouvoir de l’élite américaine, qui deviennent visibles. De plus en plus de personnes cherchent donc le salut dans des mouvements patriotiques conservateurs.

Mais tout patriotisme assumé arrive trop tard. Car c’est précisément à cause de lui que les peuples et les États occidentaux sont affaiblis et détruits depuis des décennies par des migrations de masse systématiques. Chaque fois que la haute finance et ses principaux médias exaltent le patriotisme, c’est pour pouvoir ensuite mettre sur le dos du patriotisme ou du nationalisme les révoltes, les crises et les guerres sanglantes fomentées par la franc-maçonnerie, comme ce fut le cas autrefois avec Adolf Hitler ou actuellement avec Zelensky et Poutine. Comprenez-vous l’astuce ? C’est ainsi qu’on démantèle les nationalités. Tout patriotisme authentique est une épine dans le pied du communisme de la haute finance, car il possède la force potentielle de vaincre ce communisme de la haute finance — mais seulement si on se serre les coudes. C’est pourquoi le plan subtil de surpopulation étrangère d’Earnest Hooten détruit sous nos yeux toute velléité de patriotisme authentique. Depuis les années 60, le plan Hooten empêche systématiquement tout retour au patriotisme. Il brise dès le départ tout patriotisme authentique.

Sous le slogan « ça profite à notre économie », des travailleurs immigrés ont donc été introduits de manière ciblée et systématique dans nos pays. Au début, il ne s’agissait que d’amis « voisins », par exemple des travailleurs immigrés d’Italie, puis de Turquie, puis de plus en plus de travailleurs immigrés de tous les pays et enfin le chaos total planifié par des ruées vers l’asile à travers la Méditerranée. La migration de masse s’est ainsi révélée être de plus en plus une ruse de guerre marxiste contre nous, afin d’imposer la dictature communiste mondiale. L’ordre issu du chaos a toujours été le mot d’ordre des élites secrètes qui dirigent le monde. Le chaos total dans tous les sens du terme est leur principe de construction. Pour notre génération, cela commence par les hippies du mouvement de 68, avec l’introduction ciblée de drogues, de sexe, d’alcool — en passant par le nihilisme total — jusqu’à l’effondrement économique total de la classe moyenne, annoncé par les confinements de la plandémie. Oui, le déclin total de tous les peuples non encore communistes est la condition nécessaire à la haute finance secrète pour imposer sa domination mondiale.

Il n’y a aucune autre raison qui explique que nous nous trouvions maintenant dans un monde où les problèmes sont de plus en plus nombreux et où de moins en moins de personnes trouvent encore de l’aide après avoir été délibérément plongées dans des problèmes sans issue.

Je résume tout ce qui a été dit et j’en arrive à ce qui me semble être une solution viable pour sortir de cette crise mondiale :

• Aucun gouvernement au monde n’est vraiment autosuffisant, indépendant de la haute finance. Même les gouvernements qui souhaitent conserver ou rétablir leur indépendance ne le peuvent pas : ils sont écrasés par l’armée.

• La Chine et la Russie ont également été construites stratégiquement par la haute finance mondiale et attirées dans le piège de la dette, comme tous les autres pays du monde.

• Le communisme tout entier est un dispositif global et stratégique de la même haute finance, destiné à éliminer toute classe moyenne qui lui est rivale.

• Le principal point faible du complexe financier mondial, désormais numérique, réside dans la nécessaire administration étrangère. Tout comme les Américains dépendent de gouvernements fantoches appartenant aux États-Unis dans tous les territoires qu’ils occupent, la haute finance fait de même. C’est dans cette administration étrangère que se trouve le talon d’Achille, le point vulnérable de toutes les puissances d’infiltration.

• Après que la haute finance mondiale a construit, entre autres, des prisons de masse rentables, c’est-à-dire des camps de travail pour les travailleurs gratuits, en Russie et en Chine, et qu’elle a finalement pu révolutionner techniquement le marché mondial tout entier, il n’y a plus de retour en arrière possible.

• Mais certaines des principales marionnettes des États vassaux, qui ont été stratégiquement construites par la haute finance mondiale, ont entre-temps elles-mêmes « pris goût à la vie ».

• De même que les bandes de brigands ont toujours eu l’habitude de s’entre-tuer lorsqu’il s’agissait de se partager le gros du butin, il en va de même aujourd’hui. Mais pour nous, les peuples trompés, ce n’est pas une bonne nouvelle. Car que ce soit la haute finance mondiale avec ses militaires ou que ce soit ses vassaux déserteurs qui gagnent la bataille finale pour les peuples travailleurs bon marché, tous les peuples de cette terre finiront de toute façon sous surveillance totale dans les camps de rééducation et de travail prévus. Parce que ce concept est le plus lucratif pour tous les partis de pillards. Priez, si vous pouvez prier, pour que tous ces mafieux des sociétés secrètes s’éliminent mutuellement de leurs propres mains et qu’ils ne parviennent plus à abuser et à sacrifier des peuples innocents pour leurs révoltes et leurs guerres. Je vous invite à écouter à plusieurs reprises la deuxième et surtout la troisième partie de mon message de la Journée des Amis 2023 (https://www.kla.tv/Journéedesamis2023/26201). Vous ne trouverez nulle part ailleurs des solutions et des propositions plus puissantes.

Il n’y a qu’une seule issue pour les peuples : ils doivent devenir ce qu’on leur a fait croire pendant des siècles — ils doivent se défendre ensemble contre la haute finance mondiale rusée et contre son communisme dévoyé.

Mais ce n’est pas la forme puérile ou au mieux adolescente de la démocratie suisse qui nous sortira de l’ornière, car elle est basée sur l’égoïsme humain et donc sur la lutte éternelle des ego.

Ce dont ce monde a besoin, c’est de l’union de tous les peuples condamnés à l’esclavage sous cette loi agissante de l’esprit de vie, de paix et de force de navigation céleste qui sait guider même le « monde animal inculte ».

À ceux qui objectent ici qu’une telle navigation est impossible chez les humains, je renvoie sereinement à l’histoire de l’OCG, dont les organes issus de milliers d’horizons différents agissent harmonieusement comme un seul homme depuis des décennies — et construisent le nouveau monde sur cette voie synergique — et ce, bénévolement et avec une grande motivation. Les résultats ne sont pas seulement visibles dans les dizaines de milliers d’émissions gratuites de Kla.TV ou dans les centaines de milliers d’articles du journal gratuit V&CV. Vous trouverez ces mêmes résultats dans tous les produits de notre maison d’édition Elaion, sous la forme de dizaines de livres gratuits, de littérature spécifique sur le thème susmentionné. Sur le même thème spécifique de la force de navigation ontique mondiale, dans environ 2 000 conférences gratuites sur CD, ou dans de grands films, des oratorios, etc. Nous avons créé tous ces produits bénévolement, malgré les fronts furieux de la haute finance mondiale et du communisme agressif, entre lesquels nous sommes coincés depuis des décennies. Mais aussi en dépit de décennies de résistance de la part de tous les cartels exploiteurs avec leurs médias de masse à redevance obligatoire, etc. En tant qu’OCG, nous sommes devenus un organisme international vivant, en dépit des dizaines de milliers de divisions religieuses, politiques, économiques et autres. Vous voyez donc qu’il est possible de surmonter cela, avec un champ de force qui agit réellement depuis le ciel et qui est là pour tous. Rien de religieux — de la force ! Que pourrais-je encore énumérer ? Il y aurait encore beaucoup plus.

Mais non, l’OCG ne veut pas être lui-même le nouveau dirigeant mondial ou le dirigeant alternatif. Aucun Ivo Sasek ni aucun de ses milliers de collaborateurs bénévoles ne dirigera ce monde. Mais bien le principe de navigation qui agit partout dans l’air autour de nous, auquel nous nous sommes à nouveau fiés et qui nous a permis d’acquérir une qualité de vie totale et indescriptible.

L’OCG ne fait qu’offrir gratuitement ses services à tous les peuples menacés de cette Terre afin de construire parmi eux cette véritable démocratie dans laquelle il n’y a plus de lutte de pouvoir pour les 51 %, mais dans laquelle l’état normal est un accord à 100 % de l’intérieur sur toutes les questions essentielles de la cohabitation entre les peuples, qui s’écoule librement de chaque être humain. C’est le produit de cette navigation par le haut.

J’appelle ici tous les hommes de toutes les nations à l’engagement actif nécessaire ! Devenez avec nous cet organisme vivant ! Celui qui peut entendre mon discours et qui sent dans son cœur qu’une solution adaptée à notre époque s’offre ici — même si c’est à la dernière minute — pour tous les peuples du monde, qu’il s’inscrive à « Kla.TV — Devenir actif » et devienne engagé ! (https://www.kla.tv/aktiv-werden)

Nous sommes là pour toi et nous t’introduisons de manière pratique dans ce champ de force qui navigue de façon ontique.

Je suis Ivo Sasek, qui se tient devant Dieu depuis 47 ans.

de is.

Sources/Liens :




De Gambetta à Zelenski : une leçon d’histoire par Drumont

Par Nicolas Bonnal

Zelenski fait liquider les Ukrainiens pour les raisons que l’on connaît et que je ne vais pas discuter ici — on ne les connaît tous que trop ; mais il me semble opportun de rappeler que nous avons eu un héros national qui fit la même chose, qui n’était pas français et qui a envoyé les Français se faire liquider pour rien par les Prussiens mieux préparés et armés après une défaite impériale bien méritée (une « correction », disait Marx dans son Dix-Huit Brumaire, outré par les méfaits de l’armée française au milieu du siècle — colonisation génocidaire, répression politique et sociale, participation au putsch bonapartiste et à la dictature, massacres divers, etc.) : il s’agit de Gambetta. On va laisser parler Drumont, redécouvert surtout grâce à Bernanos, au sujet de Gambetta, dont le nom orne des milliers de rues en France comme celui d’autres tueurs de peuples coloriés et de classes populaires françaises (Thiers, Ferry, Clemenceau, Freycinet, Poincaré, etc.).

Drumont fait le point après Sedan. On pouvait s’arrêter là — comme Zelenski, pas vrai ? Mais non il veut l’OTAN, la guerre mondiale, la guerre nucléaire et l’extermination messianique. Entouré de nazis encore plus humiliés par les Russes que la dernière fois, notre aventurier-messie des médias occidentaux veut finir comme Hitler : dans un bunker après avoir tout fait cramé, Paris compris.

« La situation était très simple, la France a passé son existence de nation à gagner des victoires éclatantes et à subir d’affreuses défaites, elle a eu tour à tour Tolbiac, Bouvines, Marignan, Rocroy, Denain, Fontenoy, Austerlitz, Iéna, Solferino et Crécy, Azincourt, Poitiers, Pavie, Rosbach, Waterloo, elle n’avait qu’à faire ce qu’elle avait toujours fait dans des circonstances analogues, à signer la paix, à soigner ses blessures, à dire : “Je serai plus heureuse une autre fois.” »

Drumont rappelle que Bismarck à qui on avait déclaré la guerre pour une peccadille (cette impératrice espagnole…) était plutôt cool dans cette histoire :

« C’est ainsi que Bismarck, qui raisonnait d’après les principes du sens commun, avait compris les choses. Ainsi qu’il l’a déclaré à maintes reprises, notamment à M. Werlé, maire de Reims [181], il comptait signer la paix à Reims, [386] après quoi chacun serait rentré chez soi, les uns avec un pied de nez, les autres avec des lauriers, ainsi que cela se voit depuis le commencement du monde. »

Après, Drumont s’énerve certes. Mais lisez donc Kunstler qui s’énerve aussi contre les juifs néo-cons dans son texte publié sur son site et traduit par lesakerfrancophone.fr ; il les appelle les dibbouks, notion qu’on ne développera pas ici.

« Deux milliards, c’était bien maigre, pour les Juifs, qui traînaient après eux tout un personnel d’affamés, auxquels on avait promis les dépouilles de la France. »

Et puis intervient Gambetta, pianiste à queue en quelque sorte, un gars au tempérament bohème qui va envoyer tout le monde se faire tuer (et créer les racines d’un conflit franco-allemand catastrophique pour la « civilisation occidentale ») :

« Il se produisit alors un des faits qui restera le plus singulier du XIXe siècle et, on peut le dire, de tous les siècles. Un monsieur, né de parents restés Italiens, à peine Français lui-même, puisqu’il n’avait opté pour la nationalité française qu’au dernier moment et avec la certitude qu’une infirmité le dispenserait de tout service, doublement étranger, puisqu’il était juif (NDLR : on s’en fout du reste de savoir si Gambetta l’était), et qui, en tout cas, ne représentait que les douze mille électeurs qui l’avaient nommé, vint dire :

« Mon honneur est tellement chatouilleux, mon courage est d’une essence si rare, que je ne puis consentir à ce qu’on fasse la paix et que, de mon autorité privée, je veux continuer une guerre à outrance ». »

Et comme avec l’ange exterminateur Zelenski on ne discute pas avec Gambetta, autre adoré des médias et des historiens fonctionnarisés aux ordres. C’est open bar pour l’extermination — sans discussion (vite, Macron, fais de même !) :

« Dans les civilisations les plus rudimentaires, chez les Cafres et chez les Boschiman, il y a, dans les cas graves, un semblant de consultation du pays, on demande à la tribu réunie :

« Êtes-vous d’avis de prendre vos arcs, vos flèches ou vos tomahawks ? »

Les rois chevelus consultaient leurs leudes, Charlemagne consultait ses pairs, sous l’ancien régime, on réunissait [387] les États généraux dans les circonstances critiques. À force de marcher dans la voie du progrès, comme on dit, on a rétrogradé au-delà des Cafres et, durant cinq mois, un aventurier génois envoya les gens se faire casser les bras et les jambes, pendant qu’il fumait des cigares exquis, et cela sans que nul ne s’avisât de protester. »

Et là non plus, 300 ou 400 000 morts ukrainiens, tous les Occidentaux s’en foutent, attendant que la presse envoie ce qui nous reste de jeunesse se faire massacrer par les armes russes. À moins que l’on préfère se faire raser de frais au nucléaire pour obéir aux divins anges exterminateurs Biden-Nuland-Kagan-Blinken-Zelensky.

Vive Gambetta donc.

Et un peu de rappel de Kunstler au cas où quelqu’un s’aviserait de me chercher noise :

« En tant que Juif américain et connaisseur du folklore de mon peuple, j’attire votre attention sur la figure troublante du dibbouk (dih-bik), un démon désincarné qui, à cause de ses péchés, erre sans cesse parmi nous et peut entrer dans la chair d’une personne vivante, qui affligera et tourmentera alors la communauté jusqu’à ce qu’elle soit correctement exorcisée par un minian de rabbins vêtus de linceuls funéraires blancs et brandissant des serments sacrés.

Ainsi, je vous présente Andrew Weissmann, avocat, le dibbouk en chef américain, présent sur la scène depuis des décennies, semant la zizanie et le malheur, à la tête d’une foule impie de dibboukim se faisant appeler Lawfare pour infester les tribunaux et s’immiscer dans les élections. Pensez-y : Michael Sussman, l’un des instigateurs du RussiaGate ; Michael Bromwich, ancien inspecteur général du ministère de la justice (!), puis conseiller de Christine Blasey Ford (vous vous souvenez d’elle ?), David Laufman, ancien lutin du contre-espionnage du ministère de la justice et garçon de course de Blasey Ford, Marc Elias, ingénieur extraordinaire des opérations de récolte des bulletins de vote pour les élections de 2020 et de nombreuses farces connexes, Dan Goldman, avocat principal de la commission judiciaire de la Chambre des représentants pour la mise en accusation de Donald J. Trump… tous des dibbouks ! »

Je rappelle que le texte de Drumont est disponible sur Wikisource.org. Là aussi, qu’on ne me casse pas les pieds. Ou censurez Wikisource.org avec Tik Tok.

Sources

https://lesakerfrancophone.fr/appelez-les-exorcistes

https://fr.wikisource.org/wiki/La_France_juive/Texte_entier/Tome_premier




L’effondrement de l’Occident, printemps/été 2023

[Source : unz.com]

Par Hans Vogel

La question de savoir si l’Occident est en chute libre ne relève plus de la spéculation. C’est clairement le cas, et c’est clairement intentionnel. Le « Great Covid Show » [Grand spectacle de la Covid], organisé par les suspects habituels, semble avoir créé les conditions propices à la « Grande Réinitialisation ». Il y a eu quelques accrocs, car une opération aussi vaste et globale que le « Great Covid Show » dépassait les capacités techniques et intellectuelles des néoconservateurs Américains et de leurs acolytes étrangers, y compris le FÉM [Forum Économique Mondial], l’OMS et l’UE.

L’opération militaire spéciale russe en Ukraine a compliqué les choses. Comme dans une partie d’échecs, la Russie oblige les États-Unis et leurs vassaux à faire des mouvements qu’ils n’avaient pas prévus ou qu’ils ne comptaient faire que plus tard dans la partie. Ces mouvements ne sont certainement pas à leur avantage. C’est pourquoi les gouvernements prennent des décisions aussi radicales dans tant de domaines différents, et ce simultanément.

Ils avaient prévu de réorganiser radicalement l’agriculture, en suivant l’exemple donné par les bolcheviks après 1929, lorsqu’ils ont commencé à expulser et à exterminer les koulaks. Au lieu de la collectivisation, les bolcheviks d’aujourd’hui veulent que des entreprises géantes dominent l’agriculture. Mais l’essence de ces projets est la même : les petits agriculteurs et les agriculteurs intermédiaires doivent être délogés, soit volontairement, soit par la force brute. Apparemment un peu plus tôt que ne le prévoyait le scénario original, le gouvernement néerlandais a entamé une guerre contre les agriculteurs qui, comme dans l’ex-URSS, risque d’entraîner une pénurie alimentaire généralisée, voire une famine.

De la même manière, avec une Allemagne obéissante en tête de peloton, les États clients des États-Unis en Europe commettent actuellement un suicide économique en coupant leur industrie de sources fiables d’énergie abordable, obligeant les producteurs et le public à compter sur l’énergie éolienne et solaire. Tout cela se fait au nom de ce que l’on appelle l’agenda vert, afin de réduire les émissions de carbone et d’azote. Dans le même temps, les partisans du changement climatique anthropique encouragent la destruction de l’environnement à une échelle véritablement gigantesque partout où l’on trouve du lithium et d’autres minerais nécessaires à la fabrication de batteries électriques. Comme tous les éléments du programme de la mafia de la Grande Réinitialisation, le discours officiel sur le changement climatique repose sur les contradictions les plus flagrantes.

Les contradictions les plus flagrantes se retrouvent dans le fonctionnement quotidien des gouvernements, en particulier dans l’UE. Comme le gouvernement des Pays-Bas, la plupart d’entre eux prennent régulièrement des décisions qui sont en violation claire ou implicite de la constitution et d’autres législations.

Malgré les innombrables contradictions au niveau de la politique elle-même, du discours politique officiel et des contradictions intrinsèques qui sous-tendent la plupart des décisions politiques, c’est un miracle que l’empire américain parvienne encore à rester en vie. Cela explique peut-être aussi pourquoi l’IA est actuellement déployée : dans l’espoir qu’elle contribuera à maintenir la puissance américaine. Cependant, on peut douter que l’IA se révèle capable de fonctionner dans un environnement où la confusion et la contradiction juridiques, linguistiques et lexicographiques sont devenues la norme.

Les hommes politiques, les médias publics et privés de l’Occident se réfèrent consciencieusement à « notre démocratie », aux « valeurs occidentales » (censées défendre les droits de l’homme), à la « transparence » et à « l’État de droit », tout en faisant et en préconisant tout ce qui est diamétralement opposé à ces valeurs. Après tout, l’IA, comme le système électronique qu’elle est, fonctionne sur le principe que « 0 » est « 0 » et que « 1 » est « 1 ». Lorsque « 0 » peut également signifier « 1 » et que « 1 » est parfois « 0 », l’effondrement est inévitable. Comment savoir si la « démocratie » signifie « le règne de la majorité populaire » ou son contraire, le règne d’une clique de criminels corrompus, comme c’est le cas dans les « démocraties » modernes ? En outre, étant donné la détermination fanatique avec laquelle les sources d’énergie fiables sont abandonnées partout en Occident, précisément au moment où tout ce qui permet la vie dépend de l’électronique, l’ensemble du système ressemble de plus en plus à une maison construite sur des sables mouvants.

[Note de Joseph : comme le rappelle le documentaire Le Grand Réveil, la démocratie est une forme de gouvernement qui s’impose toujours au détriment d’une partie de la population (au moins les 49 % minoritaires) dont la liberté n’est alors pas le moins du monde respectée. Et dans la pratique des États, seule une partie de la population a le droit de vote, ce qui fait qu’en réalité la proportion de liberté non respectée dépasse les deux tiers de la population. Si l’on ajoute que le vote est souvent conditionné aux campagnes de « communication » (lire : « propagande ») et aux sondages relativement manipulés et orientés, ceci sous la houlette des financeurs, alors les démocraties se révèlent le pouvoir facile d’une petite minorité financièrement riche et influante au détriment de la large majorité bien plus pauvre. En résumé, la démocratie est la forme de gouvernement favorite des usuriers et des banquiers.]

Où que l’on regarde en Europe, l’effondrement est à portée de main. Aujourd’hui, rouler sur les célèbres autoroutes allemandes est un véritable calvaire. Il fut un temps où l’on pouvait admirer des paysages splendides et parfois spectaculaires tout en roulant tranquillement sur la surface lisse d’autoroutes impeccablement entretenues. Avec une longueur totale de plus de 13 000 kilomètres, l’Allemagne possède le quatrième réseau au monde, précédé seulement par l’Espagne, les États-Unis et la Chine. Il y a 50 millions de voitures en Allemagne, mais le réseau est aussi intensivement utilisé par les camionneurs étrangers qui livrent et ramassent des marchandises et, en été et en hiver, par des millions d’étrangers qui se rendent à leurs destinations de vacances. Le réseau Autobahn est utilisé de manière très intensive, mais son entretien a longtemps été négligé et, par conséquent, de vastes tronçons d’autoroute doivent être rétrécis pour permettre la réparation des routes et des ponts. Cela provoque des embouteillages longs et fastidieux dans tout le pays, de tôt le matin à tard le soir. Si l’on ajoute à cela le fait que de nombreux conducteurs sont originaires de pays non occidentaux, où la proverbiale discipline allemande et le respect des règles et règlements ne sont pas enseignés dès le plus jeune âge, il est clair que conduire sur l’Autobahn consomme une quantité démesurée de temps et d’énergie. En fait, le système autoroutier allemand semble très proche du point de rupture.

En tirant cette conclusion, il m’est venu à l’esprit que les autoroutes fédérales allemandes sont un symbole de ce qui se passe dans toute l’Europe : les piliers mêmes qui soutiennent l’État et la société sont en train de s’effondrer. Bien sûr, pour ceux qui ont des yeux pour voir, l’effondrement a déjà eu lieu il y a un certain temps, peut-être deux décennies, si ce n’est plus tôt. À l’instar des trois tours du WTC qui se sont effondrées le 11 septembre, l’effondrement commence de manière hésitante, puis s’accélère. Comme dans le cas des tours du WTC, la destruction généralisée qui a lieu aujourd’hui en Occident est planifiée. Cependant, dans un certain nombre de domaines, l’effondrement avait déjà commencé bien avant sous la forme de la corruption. Les personnes corrompues se déplaçant d’un domaine à l’autre, la corruption se propage encore plus rapidement et finit par devenir systémique.

Par exemple, la corruption académique peut conduire au plagiat et à la manipulation des données de recherche. Mme Ursula von der Leyen, docteur en médecine, présidente non élue de l’Union européenne des sciences sociales, n’a jamais pu se débarrasser de l’odeur de fraude académique (commise lors de la rédaction de sa thèse) qui l’entoure. Il n’est donc pas surprenant d’apprendre qu’elle a conclu des accords secrets avec la société Pfizer pour la fourniture de vaccins non testés et qu’elle les a imposés à un public sans méfiance lors du grand spectacle de la Covid. Corrompue un jour, corrompue toujours, pourrait-on dire.

Alors que la fraude détruit de plus en plus la valeur de la recherche universitaire, l’enseignement universitaire lui-même est également attaqué. Le ministre néerlandais de l’Éducation a l’intention de réduire de moitié le nombre de crédits requis pour les étudiants de première année. Cela signifie que davantage d’étudiants seront autorisés à rester pour devenir des étudiants de deuxième année, avec le résultat final prévisible que les diplômes universitaires se dévalueront encore plus.

La corruption dans le domaine de la médecine est devenue évidente au cours du « Great Covid Show », à tel point qu’aujourd’hui, aucun médecin n’est digne de confiance. Pour dire les choses simplement, les médecins de famille et les spécialistes sont essentiellement des dealers de drogue [NDT En anglais, le mot « drug » signifie à la fois drogue (ou stupéfiant) et médicament] au service de Big Pharma. Il existe encore quelques médecins honnêtes et décents, mais ils sont difficiles à trouver.

À l’instar de la recherche universitaire, de l’éducation, de la politique et de la médecine, le système judiciaire est gangrené par la corruption et en chute libre. Prenons par exemple le cas récent du professeur Sucharit Bhakdi1, accusé d’antisémitisme sur la base des preuves les plus minces que l’on puisse imaginer. Bien que ce critique éloquent et influent des politiques covid décrétées par le gouvernement allemand ait été acquitté, le procureur général a néanmoins décidé de faire appel et de continuer à essayer de mettre le docteur Bhakdi derrière les barreaux à n’importe quel prix. Qu’un procureur procède de la sorte, en niant totalement le fait qu’il n’existe aucune preuve à l’appui de l’affaire, est plus qu’une parodie de justice : c’est transformer la justice en une plaisanterie stupide. Il est d’ailleurs inquiétant de constater que personne ne sourcille, ce qui montre bien à quel point le système judiciaire en Allemagne (et d’ailleurs dans le reste de l’Europe) a été corrompu.

Pourtant, aux yeux de l’État, exprimer des doutes ou des inquiétudes sur de telles questions est un péché. Tout récemment, le service d’espionnage néerlandais AIVD a publié un rapport indiquant qu’environ 100 000 citoyens néerlandais se méfient de l’État et du gouvernement, ce qui ferait d’eux des « théoriciens de la conspiration ». De plus en plus, et presque ouvertement, il est suggéré que ces personnes doivent être soumises à un traitement psychiatrique. Toute personne saine d’esprit ne ferait pas plus confiance au gouvernement que le gouvernement ne lui fait confiance, et il ne fait aucun doute que de nombreuses personnes sont fidèles à ce principe, mais apparemment le gouvernement des Pays-Bas, qui est, bien entendu, un pays « démocratique », n’est pas de cet avis.

Il y a plus de raisons qu’il n’en faut de se méfier du gouvernement, non seulement des Pays-Bas, mais de toutes les nations de l’UE. Le gouvernement allemand, dominé par les Verts, est devenu le chien de poche belliqueux et autodestructeur [aux ordres] des États-Unis, déterminé à chasser l’industrie et à humilier, appauvrir et décimer les Allemands de souche. Le gouvernement italien, dirigé par Giorgia Meloni, élue en raison de ses promesses solennelles de mettre fin à l’immigration illégale d’Africains noirs et de musulmans grossièrement non qualifiés, non éduqués et hostiles, encourage désormais activement ces personnes à venir en Italie. Le président français Macron, qui ressemble et agit comme un adolescent homosexuel qui a épousé sa mère, n’a cessé de mener des politiques visant à détruire la classe moyenne française. Le gouvernement néerlandais a présidé à l’appauvrissement de la classe moyenne, au point qu’aujourd’hui, 400 000 écoliers vivent sous le seuil de pauvreté, et dont les parents sont incapables de payer le petit-déjeuner et de nouveaux vêtements.

Le gouvernement allemand envisage sérieusement d’interdire le parti conservateur AfD. Cela n’a rien de surprenant dans un pays qui a une vénérable tradition d’interdiction des partis jugés indésirables dans son système démocratique. Pendant de nombreuses années, le parti communiste a été interdit en Allemagne de l’Ouest. Aux Pays-Bas, le parti conservateur FvD s’attend à une décision d’interdiction dans un avenir proche. Tout cela s’inscrit dans le cadre de l’Ukraine, qui défend les « valeurs occidentales » contre les méchants Russes : Zelensky a tout simplement interdit onze partis. Vive la démocratie !

Il n’est pas surprenant que la colère de la population s’accumule depuis un certain temps, et qu’elle augmente à chaque fois que les gouvernements publient un nouveau décret limitant davantage les libertés ou augmentant les prix.

La France ayant toujours été une nation où la classe moyenne est forte et la classe ouvrière militante, et où les gens sont prêts à descendre dans la rue pour exprimer leur indignation et leur colère, il n’est guère surprenant qu’au cours des dernières années, elle ait été le théâtre de manifestations massives du mouvement des Gilets Jaunes et de personnes protestant contre des réductions drastiques des retraites. Après avoir vu comment ces manifestations pacifiques ont été brutalement et impitoyablement réprimées par la police et les escadrons de tueurs à gages, les Nord-Africains et les Africains noirs des banlieues ont adopté une approche différente. Étant donné qu’au moins 15 % des 65 millions d’habitants de la France métropolitaine sont maghrébins (marocains, algériens, tunisiens) ou noirs, et que la plupart d’entre eux vivent dans les grandes villes, Paris, Lyon, Marseille, Lille, Toulouse, Bordeaux, l’heure est grave : Paris, Lyon, Marseille, Lille, Toulouse, Bordeaux, maintenant qu’ils entrent en scène, les choses semblent bien sérieuses.

La vague de guerre urbaine en France signifie que l’effondrement est entré dans une nouvelle phase, celle d’une violence anti-étatique organisée et coordonnée avec des connotations raciales.

Les musulmans d’Afrique du Nord et les Noirs d’Afrique participent à ce qui ressemble à une guerre civile contre des cibles étatiques, culturelles et commerciales et contre des Français blancs. Par conséquent, l’éruption actuelle de violence n’a pas seulement l’étoffe d’une guerre civile, mais plutôt d’une guerre raciale.

Quel que soit l’élément déclencheur de la vague de violence actuelle, celle-ci doit également être considérée comme une conséquence logique de décennies de politiques françaises décrétées sur ordre de la Commission européenne non élue.

Ce qui s’est passé en France pourrait facilement se produire demain dans d’autres pays de l’UE, pour la simple raison que les conditions dans de nombreux endroits sont similaires à celles de la France. De nombreux États membres de l’UE, notamment l’Allemagne, la Suède, les Pays-Bas et la Belgique, comptent également des minorités musulmanes de 10 à 15 % [de la population générale]. Comme de nombreux quartiers et banlieues populaires en France, certaines parties des villes suédoises de Stockholm, Göteborg et Malmö sont depuis longtemps inaccessibles à la police. Il en va de même pour un certain nombre de villes allemandes, notamment Berlin et la région de la Ruhr. À Bruxelles, même sous le nez des commissaires du Quatrième Reich, des quartiers entiers de cette ville sont des zones interdites.

D’aucuns ont suggéré que les événements survenus en France s’inscrivaient dans le cadre de la « grande remise à zéro » prônée par le Forum Économique Mondial (FÉM).

En fait, cette « grande remise à zéro » n’est qu’un autre terme pour beaucoup de destruction, de maladie, de mort, de guerre, de misère et de peur. Il semblerait que les quatre cavaliers de l’Apocalypse aient envoyé leur avant-garde préparer le terrain et qu’ils ne tarderont pas à se manifester. À cet égard, il convient de noter que le slogan « reconstruire en mieux » [NDT « Bild Back Better » — en abrégé BBB, en anglais], si important et si omniprésent il y a encore quelques années, a complètement disparu de la propagande d’État partout.

Pour « reconstruire en mieux », il faut d’abord tout casser. De toute évidence, ce n’est pas ce que les dirigeants de tous les États « démocratiques » de l’Occident ont raconté à leurs « électeurs ».

Mais ne vous inquiétez pas, l’« Occident » est composé de sociétés « fondées sur des valeurs » et soumises à l’« État de droit », où l’« équité », la « diversité » et les « droits de l’homme » sont défendus, où les « émissions de carbone et d’azote » sont limitées et où les « fake news » et la « désinformation » sont interdites.





Le Grand Réveil

[Source : @quantumleaptraduction]

Le Grand Réveil (par Mikki Willis), est le troisième volet de la série Plandemic.
Cette expérience documentaire assemble les pièces du puzzle pour révéler une vue d’ensemble de ce qui se passe réellement en Amérique et au-delà.
Le Grand Réveil se veut un phare pour nous guider hors de la tempête et vers un avenir plus radieux.

Participants à ce projet de traduction :

Le Déclencheur
https://odysee.com/@Q…uestions:6

Karoline participation au doublage

Elo Trad
https://odysee.com/@Elo:84

Quantum Leap Traduction
https://odysee.com/@quantumleaptraduction:2

Quadrillage Traduction
https://odysee.com/@QuadrillageTraduction:1

Quartz Traduction
https://odysee.com/@Quartz:1

L’Aile à Stick
https://odysee.com/@laileastick:4




[Source : @Gl33tchmob]

Voici le premier épisode de la série PLANDEMIC, un documentaire de 26 minutes, qui a été vu par plus d’un milliard de personnes dans le monde, établissant un record historique. Ce documentaire expose des agendas cachés.

En 2021, j’ai pu récupérer la vidéo traduite et doublée avant sa suppression par Youtube. Je l’ai recompilé afin d’avoir la meilleure définition possible.

La vidéo d’origine a été traduite et doublée par la chaîne Youtube = TRADUCTION DOCUMENTAIRES — qui a cessé son activité sur Youtube —




[Source : @PiloteGG]



[Voir aussi :
Dr Robert Malone : « Psychose de formation de masse COVID-19 » — Pourquoi tant de gens croient au mensonge du vaccin,
Les mécanismes des régimes totalitaires,
Psychopathologie du totalitarisme — Le délire paranoïaque, les aspects du projet totalitaire, et comment sortir de l’aliénation collective,
La conquête communiste du Canada — La réponse à la COVID-19 révèle que le Canada a succombé à une attaque vieille de décennies,
L’ultralibéralisme communiste, le « meilleur » des deux mondes ? Quand la France sera la Chine… Vive la République Populaire de France !,
Psychose collective — Comment une population entière devient psychiquement malade,
Vers un empire mondial : l’humanité condamnée à une prison unipolaire et à un goulag numérique,
« Vous n’êtes pas woke ? Nous vous supprimons »,
Changer le Système ?]




Pour protéger nos enfants, il faut boycotter les entreprises protrans

Par Gérard Delépine

De grandes entreprises font la promotion de la théorie du genre et des transformations sexuelles aux les enfants en espérant ainsi augmenter leur clientèle vers les minorités sexuelles et leurs bénéfices.

Le boycott est une arme efficace

La réaction populaire par le boycott à cette propagande déstabilisatrice pour nos enfants a montré son efficacité aux USA.

La firme de bière Bud Weiser avait choisi Mulvaney, une icône trans pour la représente avec des canettes personnalisées le représentant à demi-nu, buvant du Bud Light dans une baignoire et un discours pro-LGBTQ pour commémorer qu’il était devenu « une femme » depuis plus d’un an. La firme a subi dans le mois suivant cette publicité, une chute des ventes de Bud Light et de ses actions de plus de 20 %, incitant la banque HSBC à dégrader la notation d’AB InBev. La société mère de Bud Light a finalement préféré revendre la marque à ses fondateurs d’origine.

En juin 2023, mois des fiertés LGBT+, la société Target a sorti une collection aux couleurs arc-en-ciel comprenant notamment des maillots de bain pour femmes, qui permettent aux femmes transgenres n’ayant pas subi d’opérations de dissimuler leurs organes génitaux masculins. Cet affichage trans a fortement déplu à sa clientèle qui a boycotté l’enseigne, causant la chute brutale des ventes et provoquant l’arrêt de la commercialisation en ligne puis une perte de 14 milliards de dollars de sa valorisation boursière. (De 72,52 à 58,61 milliards).

Disney et les réactions à sa propagande Trans.

Disney a jadis fait son succès grâce à ses spectacles favorables à l’imagination et à l’innocence destinés à la famille. Mais depuis une dizaine d’années, Disney a progressivement adopté l’idéologie du genre et l’agenda LGBT+ radical.

L’engagement politique et sociétal de la firme daterait de l’arrivée à sa tête de Bob Iger en 2015, d’après Le Monde1. Démocrate, il entend défendre ses valeurs et « amener [les gens] à mieux accepter les multiples différences, cultures et races et toutes les autres facettes de nos vies et de notre peuple » notamment grâce au storytelling. Une évolution qui se traduit par la présence de superhéros noirs et homosexuels à l’écran (dans Black Panther, La Petite Sirène et Les Éternels notamment), pour incarner les personnages imaginés par la firme. Des gay prides ont lieu dans ses parcs à thème et la promotion de l’idéologie du genre est devenue habituelle dans ses films ou dans la présentation de ses employés comme cet homme avec une robe et du maquillage à la boutique Bibbidi Bobbidi d’Anaheim, en Californie

Les avertissements imposés à certains classiques ou la polémique ridicule sur le baiser non consenti à la Belle au bois dormant, ou le choix d’une actrice noire pour représenter la petite sirène en attendant une reine des neiges noire et transgenre, détournent un large public d’un Disney qui n’est plus dans le mythe européen réenchanté.

Le 28 mars 2022, la présidente du groupe Disney, Karey Burke, a indiqué qu’elle souhaitait « plus de personnages LGBTQ et issus de minorités raciales dans les rôles principaux des productions du studio » (jusqu’à 50 % des intervenants) et des intrigues amoureuses entre personnages de même genre. Elle a également indiqué que dans ses parcs, la société avait interdit l’utilisation de pronoms genrés par son personnel qui ne doit plus dire « Bonjour mesdames et messieurs, mais bonjour tout le monde ou bonjour les amis ». Lors de l’assemblée 2022 des actionnaires, Bob Chapek a annoncé que Disney ferait un don de 5 millions de dollars à des associations de défense des personnes LGBTQ+, et que la firme mènera le combat contre la récente loi de Floride qui n’est pourtant pas homophobe, mais interdit simplement de mentionner les sujets LGBTQ+ à l’école primaire.

En rétorsion, le gouverneur de Floride, Ron DeSantis, a signé une loi, entrée en vigueur en juin 2023, supprimant le statut favorable dont bénéficie le parc d’attractions Disney World depuis sa création.

De nombreuses pétitions ont été émises, et des manifestations ont eu lieu devant ses parcs.

La lettre type adressée au PDG de Disney par les protestataires précise qu’il ne s’agissait pas d’une revendication homophobe ou transphobe, mais seulement d’une revendication de respect des droits des enfants :

« Je ne suis pas intolérant. Je veux simplement pouvoir regarder des films adaptés aux familles et aux enfants sans avoir à subir les effets d’une idéologie radicale, j’en ai assez de ces absurdités. »

Depuis que Disney a été boycotté pour son action en faveur des transgenres, la valeur boursière de l’entreprise s’est effondrée de 70 milliards de dollars. Ils ont licencié leur PDG et plus de 7 000 travailleurs et perdu leur capacité de contrôler la gouvernance publique de leur parc à thème en Floride.

Mais les dirigeants de Disney persistent dans leur propagande transsexuelle ciblant les enfants s’exposant à un boycott renforcé ruineux pour leurs actionnaires.

Netflix aussi subit les conséquences de sa propagande woke

Netflix multiplie les films et les séries mettant en vedette des personnages issus de minorités ethniques ou sexuelles en espérant ainsi augmenter son audience.

En témoigne la série Ridley Jones, la protectrice du musée, dessin animé produit par Netflix destiné aux enfants de 3 à 6 ans qui vante son soutien à la cause LGBT que Breiz2 Info résume ainsi :

« la fillette protagoniste vit sans père, avec sa mère et sa grand-mère, une autre a deux papas qui sont ouvertement en couple. Le petit bison qui fait son coming out non-binaire semble être le coup final de la série, tant il a été perçu comme une tentative d’endoctrinement aux théories transgenres. »

Un wokisme qui agace jusqu’aux… minorités concernées. Le Point3 rapporte le témoignage d’un adolescent noir déçu de la saison 2 d’Arsène Lupin :

« Il y avait presque à chaque épisode du racisme des Blancs sur les Noirs. Ça m’énervait en tant que Noir, pas parce que c’est injuste, mais parce que ce n’est pas ça, ma vie ».

Et celui d’un ado homo :

« Ce qui me gêne, c’est quand l’info sur la sexualité tombe comme un cheveu sur la soupe. On a l’impression que c’est faux et qu’on sert juste à cocher des cases : Ça y est, on a notre perso gay »,citant l’exemple du personnage de Robin dans Stranger Things, dont le coming out lui paraît « inutile pour l’intrigue » : « Ils ont leur lesbienne, ils peuvent dire que leur série est inclusive, même si ça n’a aucun intérêt, et ils peuvent mettre le drapeau LGBT pour leur promo ».

Cette propagande Woke permanente est certainement en partie responsable de la baisse d’abonnés que Netflix subit.4 Une première depuis dix ans, La chute de 200 000 utilisateurs payants est modeste, mais Netflix anticipait pour le même trimestre un gain de 2,5 millions. Wall Street a sanctionné l’entreprise dont le cours sur le marché hors-cote a plongé de 700 dollars (en novembre 2021) à 162 en mars 2022 (-80 %) avant de remonter lentement jusqu’à 440 en juin 2023.

La propagande trans n’est pas financièrement rentable

Le totalitarisme des extrémistes trans nuit aux féministes

De plus en plus de militants gays et de féministes constatent que la propagande extrémiste trans menace les avancées sociétales qu’ils avaient obtenues5.

Les nombreuses féministes (surnommées Trans Exclusionary Radical Feminist) considèrent qu’il ne suffit pas de s’autoproclamer femme pour pouvoir exiger d’être considéré comme telle et qu’une société ne peut pas défendre les droits des femmes et œuvrer à l’égalité homme-femme si le mot « femme » change de définition. Elles estiment que les personnes trans ne devraient pas être incluses dans les espaces réservés aux femmes et ne devraient pas être au centre de l’agenda féministe. Ces féministes rappellent que les femmes sont tout d’abord des êtres humains femelles, qu’elles ont un double chromosome X et un appareil génital qui permet la gestation, l’accouchement et l’allaitement d’un enfant.

Les caractéristiques physiques du sexe biologique sont des faits objectifs contrairement au sentiment d’appartenance à un genre qui n’est qu’un ressenti psychologique adossé à une construction sociale bancale.

Le Planning familial proclamant que « les hommes peuvent être enceints » fait passer les personnes trans avant les femmes et invisibilise ces dernières.

En France, des militantes féministes rapportent des violences d’extrémistes trans contre des féministes. Marguerite Stern ancienne Femen et créatrice des Collages contre les féminicides a ainsi témoigné à l’AFP6 :

« On a reçu des œufs dans le visage, on a été frappées parce qu’on tient cette position de dire qu’être une femme n’est pas un sentiment, c’est une réalité biologique matérielle ». Il n’est « pas normal » que les personnes trans, « minoritaires », prennent « autant de place dans le débat », car cela entraîne, selon elle, « des mécanismes d’invisibilisation des femmes ».

La propagande des extrémistes trans nuit aussi aux homosexuels

En février 2022, Philippe Dubreuil, président du Forum gay et lesbien de Lyon, a provoqué un séisme parmi les militants en déclarant7 : « Le wokisme est un cancer intellectuel. » et dénonçant une « dictature des minorités » au sein de la communauté LGBT+, s’exposant à être ostracisé au sein de son mouvement. 

Mais il n’est pas le seul. Aux USA le président de l’association « Gays Against Groomers » pointe du doigt les organisations Trans financées par des dons de grandes sociétés pharmaceutiques comme Pfizer, Johnson & Johnson etUnitedHealth Group, qui ont un intérêt financier à transformer des générations d’enfants en patients médicaux pour leur profit.

L’association Gays Against Groomers déclare ainsi :

« Notre communauté qui prêchait autrefois l’amour et l’acceptation des autres a été détournée par des militants radicaux qui poussent maintenant des concepts extrêmes sur la société, ciblant spécifiquement les enfants ces dernières années.

L’écrasante majorité des homosexuels sont contre ce en quoi la communauté s’est transformée, et nous n’acceptons pas que le mouvement politique pousse son programme en notre nom. Gays Against Groomers s’oppose directement à la sexualisation des enfants. Cela comprend des heures d’histoires de drag queen, des spectacles de drag stars impliquant des enfants, la transition et la médicalisation des mineurs et la théorie du genre enseignée en classe. »

La propagande des extrémistes trans nuit à toutes les minorités sexuelles

De la même manière que l’extrémiste des pro avortements « jusqu’au 9e mois de la grossesse » a été responsable du revirement de la cour suprême sur le sujet, l’extrémiste trans a suscité une explosion de lois limitant les droits de minorités sexuelles jusqu’ici obtenus et largement acceptées.

Aux USA, plus de 300 lois ont été récemment votées dans près de la moitié des états américains en réaction à la propagande trans visant les enfants et certaines ont aussi restreint les droits des gays et lesbiennes8 victimes collatérales de leur inclusion dans le groupe LGBT+.

Cette efflorescence de lois limitant les droits des minorités sexuelles est observée dans beaucoup des pays soumis à la propagande pro trans : Hongrie, Pologne, Russie, Afrique.

Contrairement à ce que prétendent les extrémistes trans sexuels, leur visibilité ne favorise pas leur inclusion.

Magical Pride, Disneyland Paris (2019)

https://www.lemonde.fr/international/article/2022/04/23/le-gouverneur-de-floride-promulgue-une-loi-qui-met-fin-au-statut-favorable-de-disney-world_6123338_3210.html

Le gouverneur de Floride promulgue une loi qui met fin au statut favorable de Disney World

Ron DeSantis a souhaité punir le géant du divertissement pour les prises de position de son PDG sur la loi dite « Don’t Say Gay », jugée homophobe et contraire aux valeurs du groupe propriétaire du plus grand parc d’attractions de l’État.

Le Monde avec AFP

Publié le 23 avril 2022 à 2 h 26, modifié le 23 avril 2022 à 7 h 31

Ron DeSantis, le gouverneur de Floride, signe la loi HB7 surnommée loi « stop woke », ainsi que la loi sur le statut spécial de Disney World, lors d’une conférence de presse au collège et lycée privé Mater Academy, à Hialeah Gardens, en Floride, le 22 avril 2022. DANIEL A. VARELA/AP

Le gouverneur de Floride, Ron DeSantis, a signé vendredi 22 avril une loi, qui entrera en vigueur en juin 2023, supprimant un statut favorable dont bénéficie le parc d’attractions Disney World, son propriétaire ayant défendu certains thèmes progressistes peu appréciés des élus républicains.

Avec son statut spécial, octroyé à l’époque de la construction du site de loisirs près d’Orlando dans les années 1960, Disney était exempté de la plupart des réglementations de l’État et garantissait en échange un certain nombre de services publics essentiels, comme le ramassage des ordures, les pompiers ou le traitement des eaux. Certains élus craignent que la révocation de ce statut n’entraîne un transfert de dettes aux gouvernements locaux.





Et l’islam dans tout de chaos ?

Par Henri ROURE

Je suis effondré devant la situation actuelle de mon pays et l’incompétence, aggravée de lâcheté et d’allégeance à l’étranger, de ceux qui ont obtenu le droit de nous gouverner. Ils y sont parvenus par la ruse, le mensonge et la désinformation. Cooptés au sein d’une même caste, ils ont, en outre, été aidés, soulignons-le, par la piètre qualité de la plupart de leurs concurrents. Ils ont agi sous la direction très probable d’officines financières et idéologiques d’apparence supranationales, mais toutes d’obédience anglo-saxonne. Notre peuple en endure aujourd’hui les conséquences. Ces ambitieux sans âme risquent d’en pâtir aussi et, un jour, d’être emportés dans une tourmente autrement plus grave que celle que nous connaissons actuellement.

Je constate que seule la France est concernée par ces émeutes. Elle n’est pourtant pas le seul pays du continent européen à subir une invasion migratoire. Elle est, dans ce domaine, une fois encore, une exception. Pour être synthétique, elle subit les suites logiques de l’incapacité de ses dirigeants à la fermeté à l’égard de l’UE et à concevoir une politique africaine reposant sur le respect, l’amitié, la détermination, la coopération et la constance. Leur poltronnerie se révèle surtout à l’égard de l’Algérie islamisée dont les jeunes ressortissants mènent cette violente contestation. La guerre d’Algérie se poursuivrait donc, mobilisant les effectifs énormes de 45 000 hommes, policiers et gendarmes, et causant plus de dégâts matériels que les attentats de cette époque où la France s’étendait de Dunkerque à Tamanrasset.

Les psychologues donneront toutes sortes d’explications ésotériques sur le mal-être d’une jeunesse afin de continuer à tenter d’aveugler les citoyens sur la vérité d’une guerre qui leur est menée, proposant des solutions aussi fantasmées et inadaptées les unes que les autres. Je n’en démordrai pas: s’intégrer et s’assimiler résultent d’un effort personnel et d’un désir, où l’admiration et l’attachement pour le pays d’accueil sont indispensables.

Une fois encore nous ne pouvons que relever les preuves du délabrement de notre État. Jamais sous la Vème République, il n’avait été bafoué de la sorte. Mai 68 n’était qu’un amusement d’enfants gâtés qui enlevaient les pavés, mais ne s’attaquaient pas aux attributs de la nation, ni aux biens. Agitation de Français, cette contestation printanière se situait, somme toute, dans le compréhensible. Aujourd’hui nous sommes confrontés à autre chose.

Ce qui se produit dans ces zones arrachées à notre pays, par des bandes structurées, n’est pas la conséquence du seul gouvernement actuel, mais le fruit vénéneux d’une carence morale et d’une idéologie imposée remontant à plusieurs quinquennats. Le peuple français d’origine avec ceux qui se sont pleinement assimilés à lui, subit cette situation sans que rien ne soit fait pour traiter le fond du problème.

Que la mort d’un délinquant multirécidiviste, dans des circonstances d’un refus d’obtempérer, bien qu’à préciser, ait entraîné l’incarcération immédiate d’un policier, donc d’un représentant de l’État, est une preuve éloquente du lent suicide du pouvoir régalien.

On ne combat pas les idées de nation et de patrie, on n’abolit pas les frontières, on ne soumet pas le Droit à des droits étrangers, on ne laisse pas le contrôle de son économie et de sa monnaie à d’autres, on n’accepte pas la destruction de l’Éducation Nationale, on ne méprise pas la langue française, on ne porte pas atteinte à la dignité humaine, sans que ne se glisse dans le pays toutes sortes de conséquences vicieuses. Elles s’aggravent au fil des ans et finissent par devenir dramatiques.

En tentant d’abolir notre indépendance et ce qui fait la riche spécificité de la France, pour une utopique fusion dans une union avec des États voisins, tous soumis par ailleurs aux États-Unis, les gouvernants de ces dernières années l’ont engagée sur la voie du désastre.

Aujourd’hui, comme à l’accoutumée lors des précédentes flambées de violence, nos ministres matamores, appellent au respect des « valeurs républicaines », au « retour à l’État de Droit » et affirment que les responsables de cette violence seront découverts, arrêtés et sanctionnés. Ne vous récriez pas si aujourd’hui je parle d’adversaires. Ceux qui saccagent nos villes, sont des gens hostiles à notre peuple. C’est précisément la définition du mot adversaire. Ils ne sont évidemment pas français, quand bien même cet État qu’ils méprisent leur ait accordé notre nationalité et les avantages afférents.

Il s’agit de personnes obéissant à l’islam le plus traditionnel, incitées à la haine de la France par des chefs politico-religieux. Aucun d’entre-eux, d’ailleurs n’a appelé solennellement au retour au calme. Il est vrai que cette révolte ne devait surtout pas apparaître d’ordre islamique. Pourtant ces jeunes barbares trouvent leur soutien dans certains pays musulmans, dont l’Algérie. Ce pays failli a osé, par le biais d’un communiqué de presse de son ministère des affaires étrangères et de la communauté nationale à l’étranger, rappeler le gouvernement français à son devoir de protection envers les ressortissants algériens. Ce document donne une preuve indirecte de la non-appartenance de ces gens à notre communauté nationale. Hélas, comme dans toutes les périodes troubles, certains extrémistes et parlementaires indignes, s’imaginent tirer bénéfice de cette situation. Ces ambitieux prospèrent quand la France va mal. Ils aspirent au grand soir et tentent de flatter les émeutiers en leur trouvant les plus invraisemblables excuses. Pire forfaiture, ils mettent en accusation notre Police. Ils n’imaginent pas que pour l’adversaire, ils ne sont que des idiots utiles recevant le même mépris que les autres Français.

Ces émeutiers sont, me dira-t-on, des ados. Réalisons bien qu’ils ne sont que l’écran d’un mouvement de fond regroupant une forte partie de ces individus qui ont refusé de s’intégrer et encore moins de s’assimiler à l’instar des migrations précédentes de chrétiens. Leur nombre ne cesse de croître et le danger d’augmenter avec l’afflux de personnes de même religion que notre soumission aux règles de Schengen nous oblige à accepter sur notre sol.

Les mêmes, prompts à trouver des explications circonstancielles, vont se chamailler sur des solutions qui toutes auront l’efficacité d’un cautère sur une jambe de bois. Dire la vérité demanderait trop de courage et ferait sortir des habitudes lénifiantes du ronron politique. La montée en puissance de cette guerre que l’islam politique, une fois encore, a engagée contre nous, sera occultée. Nous reviendrons à des débats sur le réchauffement climatique anthropique, la pollution des océans, les énergies alternatives, le soutien à l’Ukraine, les départs en vacances, les résultats sportifs et… l’aide aux malheureux migrants! Parfois, le plus discrètement possible, sauf au cas rarissime ou un Français d’origine serait impliqué, les médias évoqueront très brièvement un viol, l’agression d’un conducteur de bus ou de ses passagers, une saisie de drogue et des combats aux armes de guerre entre trafiquants.

Pendant ce temps les Français d’origine et assimilés continueront à subir sans se révolter les attaques des églises que ces mêmes médias chercheront à dissimuler, les assassinats ou molestations de prêtres, les insultes racistes, les provocations des jeunes musulmans, les crachats sur les femmes aux robes trop aériennes à leur goût, l’insécurité dans les transports en commun et dans les banlieues, les vols et dégradations de biens publics et les dénis de justice quand un musulman sera en cause.

Quel peut être l’état d’esprit de nos compatriotes qui endurent les violences de ces sauvages ou les constatent?

Inévitablement ils font la comparaison entre l’attitude de l’État à leur égard et sa lâcheté face aux malversations de ces ressortissants de la religion mahométane.

Eux subissent son autorité, souvent impérative, qui leur impose la retraite à 64 ans ou ignore les revendications des « Gilets jaunes ». Ils se heurtent à l’inflation et réduisent leur consommation pour continuer à nourrir leur famille décemment. Ils font face aux licenciements avec dignité. Ils acceptent avec discipline des contraintes sanitaires que de plus en plus d’éminents spécialistes jugent aujourd’hui injustifiées. Ils s’adaptent, en râlant à peine, à la dislocation du Service Public que l’introduction d’obligations capitalistes de rentabilité a générée. Ils s’acquittent d’amendes pour un léger excès de vitesse. Ils paient, pour la plupart, des impôts. Mais ils voient avec rage que leur argent sert à soutenir des ONG favorisant l’invasion migratoire ou à payer des retraites aux centenaires algériens. Ils se désolent de voir cet État accepter d’être volé au travers de sa Sécurité Sociale par ceux qui sont majoritairement à l’origine de l’insécurité. Ils constatent avec désespoir les écoles ne plus instruire leurs enfants, mais les endoctriner; en réalité, se disloquer sous l’action d’élèves étrangers récusant la culture française et, il faut bien le dire, d’enseignants ultra-gauchistes. Ils se sentent sans protection de l’État face à la drogue, cette arme redoutable qui circule, enrichissant, là aussi, des malfrats des banlieues émeutières et corrompant les plus fragiles des enfants du pays… Ils endurent, ils endurent, ils endurent!

L’adversaire lui, prospère sur ce délabrement à la fois moral, politique et structurel. Il sait qu’il peut de plus en plus imposer ses coutumes et usages tout en profitant des avantages offerts par la France. Il manifeste son unité et sa force en rejetant tout ce qui s’avère trop français; exigeant de la nourriture halal, pratiquant ostensiblement le ramadan, ouvrant des écoles islamiques et des mosquées ou en voilant ses femmes.

Il est vrai que la confrontation entre les références religieuses, culturelles et, au bout du compte civilisationnelles, ne milite pas en faveur de la France d’aujourd’hui.

Appartenant toujours, de fait, à un monde où l’individu doit se fondre dans le groupe et où l’État se réfère obligatoirement à l’islam, comment un jeune musulman, excité par ses aînés, peut-il accepter de se soumettre à un État qui n’applique pas la charia et prouve, au quotidien, sa peur des migrants et de l’islam? Ou se tait devant les haineuses provocations algériennes? Cet État qui tente de brandir l’étendard d’une laïcité dont les gouvernants n’ont pas lu les lois fondatrices et qui ignorent donc que ce partage de responsabilités entre l’État et les Églises, ne peut pas s’appliquer à l’islam.

Comment, affilié à un dogme rigoureux et hostile aux chrétiens et aux juifs, l’adversaire peut-il éprouver le moindre respect pour un pays qui s’aligne sur tous les dévoiements étatsuniens? Comment peut-il avoir le moindre égard pour lui qui évolue en contradiction avec l’idée de nation sur laquelle il s’est bâti? L’adversaire a relevé que l’État a fini par s’incliner devant le communautarisme. Par voie de conséquence, la communauté islamique dont nous savons par expérience historique qu’elle ne fera aucun effort pour s’intégrer, peut aisément prospérer et lancer ses tentacules. L’adversaire considère avoir en face de lui un peuple faible qui ne pratique plus sa religion. Il peut donc le soumettre.

Croyez-vous que les mariages homosexuels, les gay-prides, la valorisation des LGBTQIA+, ne soient pas regardés, non seulement par les musulmans dans le monde, mais aussi par tous les peuples encore en conformité avec leurs usages immémoriaux, comme l’avilissement des manières de vivre et un signe évident de décadence? Il suffit de lire le compte-rendu de la tentative d’explication en Afrique de l’ambassadeur pour le droit des personnes LGBT+, (il fallait avoir l’esprit bien tordu en imaginant une telle fonction!) pour ouvrir les yeux sur le sentiment méprisant que le monde autre « qu’occidental » porte sur l’évolution des moeurs. Ces jeunes représentants de l’islam se considèrent aussi, probablement de manière confuse encore, à moins que certains ne le leur soufflent, comme les corps-francs de ce mouvement de fond qui, de l’Asie à l’Afrique en passant par le Moyen-Orient et l’Amérique latine, a décidé de secouer le joug des États-Unis et de leurs alliés européens. Ils voient leurs difficultés à poursuivre leur hégémonie. Ils n’ignorent pas que l’Arabie saoudite et l’Iran, et pourquoi pas l’Algérie et d’autres, demandent à adhérer aux BRICS. Leurs aînés leur racontent que l’OCS porte des coups rudes à ce qui s’est auto-proclamé « Occident » et que la Russie, avec des alliés musulmans, est sur le point de vaincre l’OTAN où la France s’est embringuée…

Que va t-il se passer ?

Les émeutes vont cesser au grand soulagement du gouvernement qui va passer à autre chose. La Police et la Gendarmerie recevront des directives nouvelles où il leur sera enjoint de faire preuve de la plus grande modération avec les musulmans. Ils ne seront pas qualifiés ainsi. Ils seront dénommés « jeunes des banlieues », mais c’est bien d’eux dont il s’agira. Quelques mesures seront prises pour les zones de non-droit, aussi peu efficaces que toutes celles que l’État a accumulées. La justice sous toutes sortes de prétextes sera encore plus clémente avec eux. Mais la haine demeurera et le fossé s’approfondira avec les Français dont le dédain pour le politique se sera aggravé. Les musulmans, assurés de leur force, vont multiplier les atteintes à la loi de notre pays. Ils seront renforcés par le flot des migrants que la France, pas davantage que ses voisins, n’a la possibilité d’absorber. Une telle situation ne pourra durer. J’en viens à confirmer ce que j’ai écrit il y a de cela quelque temps1. À la suite d’une agression contre un citoyen par des musulmans, d’un simple incident, la colère des Français éclatera. Elle montera de manière exponentielle. Ce peuple pacifique et altruiste ne peut longtemps supporter les ingérences et les atteintes à sa nature et à sa liberté. Il engagera une guerre contre l’envahisseur qui ne sera pas une guerre civile puisqu’elle aura pour objectif de combattre un ennemi étranger. La violence ne sera plus d’un seul côté. Dans le même ouvrage je signalais que les Français de souche disposaient selon Patrice Bouveret, directeur de l’Observatoire des armements, centre français indépendant d’expertise et de documentation, situé à Lyon, de près de 20 millions d’armes. De son côté, Small Arms Survey, une enquête sur les armes de poing dans le monde, menée par l’Institut des hautes études internationales et du développement de Genève, avance également un chiffre compris entre 18 et 20 millions d’armes à feu. D’après ce classement, la France arrive en septième position dans le monde quant au nombre d’armes rapporté à la population. C’est ce même classement qui place la France au 2e rang des pays les plus armés de l’UE. 32% des Français de souche, posséderaient une arme à feu, soit un Français sur trois. Bien sûr les munitions vont avec! Alors il faut s’attendre à un vrai conflit, d’autant plus qu’une fois le feu allumé les trafics n’auront aucun mal à s’établir pour alimenter la guerre.

PS: Je dois dire que fils et très proche d’officiers de Tirailleurs algériens et marocains, et parent ou ami de personnes majoritairement liées à l’Afrique du Nord, j’ai écrit ces lignes avec amertume et beaucoup de peine, mais elles s’inscrivent dans mon combat pour le retour à une France grande, digne et respectée.

Henri ROURE

1 Henri ROURE : Nous gagnerons cette guerre ! (analyse des causes, moyens, et modalités dans l’affrontement possible avec l’islam) Ed2A, novembre 2019; 148 pages




Cet été, protégez-vous des rayons… radioactifs !!!

[Source : serenite-patrimoniale.com]

Par Hubert Boeltz

Évolutions possibles de la guerre en Ukraine, au cours des prochaines semaines :

Alors que la saison estivale incite à « baisser la garde » pour se concentrer sur les prochaines vacances (pour ceux qui en ont encore les moyens), je voudrais attirer votre attention sur quelques points de géopolitique. Tout d’abord, deux évènements importants sont à retenir :

  • Les 11 et 12 courant, la Lituanie accueillera le prochain sommet de l’OTAN, qui se tiendra dans sa capitale, Vilnius. Cette organisation politico-militaire d’un autre temps, bien que très active, est sur son déclin.
  • Du 22 au 24 août prochain, l’Afrique du Sud accueillera le sommet des BRICS, qui se tiendra à Johannesburg. Cette organisation économico-politique est en pleine ascension.

À quelques semaines d’intervalle, ces deux organisations parmi les plus influentes du monde se réunissent pour aborder ce que pourrait être le « monde de demain ».

Du côté des BRICS, le NON de Vladimir POUTINE, à la politique hégémonique américaine, matérialisée le 24 février 2022, par « l’opération militaire spéciale » en Ukraine, a marqué les esprits. Pour faire simple, les sanctions économiques « occidentales » infligées à la Russie ont montré au monde entier à quel point un monde « fondé sur des règles » (américaines), avait remplacé le droit international et notamment, la charte de l’Organisation des Nations unies (ONU). Depuis, le « roi dollar » est ouvertement contesté. Le prochain sommet des BRICS sera l’occasion d’accueillir de nouveaux membres (l’Iran, l’Égypte, le Venezuela, l’Algérie, l’Arabie saoudite…) dans le but de définir une nouvelle gouvernance mondiale multipolaire et d’accélérer conjointement la dédollarisation de l’économie mondiale.

Pour ce qui est de l’OTAN, la liste de ses récents échecs face à la Russie est aussi longue que cuisante : échec de sa « guerre financière », échec de sa tentative de creuser un fossé entre Moscou et Pékin, échec à contraindre le reste du monde à se joindre aux sanctions contre la Russie, échec de « sa contre-offensive ukrainienne » et enfin, échec inattendu de la tentative de « coup d’État » d’Evgueni PRIGOGINE.

Pour que tout cela n’apparaisse pas trop ouvertement à la face du « monde occidental », sa mainmise sur les « merdias de grand chemin » ne suffit plus. Dès lors, quoi de mieux que déclencher un conflit direct avec la Russie ? Pour ce faire, il faut trouver un prétexte crédible. Voilà ce que pourrait bien être cet « été otanesque ».

L’enjeu médiatico-politique de la centrale électrique nucléaire de Zaporijjia est important. En effet, c’est la plus puissante d’Europe. Déjà en mai dernier, les Otano ukrainiens l’avaient bombardé. Plus récemment, en juin, l’attentat qui a partiellement détruit le barrage de Kakhovka a pour effet de compliquer l’alimentation en eau des circuits de refroidissement de la centrale de Zaporijjia.

Des informations concordantes montrent que l’Ukraine et la Pologne procèdent à des exercices de décontamination nucléaires et préparent des trousses de premiers soins, en cas de radiations nucléaires. Parfaits « faux drapeaux » !!! Ils pourraient faire accroire que la Russie quitterait la centrale, actuellement sous son contrôle, du fait de fuites radio-actives ou tout autre « événement » susceptible de remettre en cause la sécurité de cette centrale. Cela donnerait le « prétexte en or » pour l’intervention de l’OTAN, afin de « protéger » les populations européennes, du risque de radiations nucléaires.

Amis juilletistes, n’abusez pas des rayons UV du soleil estival et… protégez-vous des rayons nucléaires.




APPEL AUX RÉSISTANTS

[Source : profession-gendarme.com]

Embrasement de la France et risque de guerre civile : changement de paradigme ou verrouillage final.

Par François Dubois

Propos liminaires

C’est en tant qu’amoureux de la nation que j’écris ce texte. Écrit rapidement et dans l’urgence, j’y développe mon analyse à froid. Je précise eu égard au contexte, être sportif, en excellente santé, et n’avoir aucune pensée suicidaire. J’invite mes anciens camarades des forces de l’ordre à lire et à partager le plus possible ce texte. Vous qui êtes actuellement en première ligne, fusibles d’une situation qui vous dépasse, vous devez comprendre de quelle façon et dans quel contexte vous êtes actuellement instrumentalisés. Ce contexte de déliquescence nationale dans lequel vous opérez si difficilement est voulu, provoqué et appuyé par des forces très puissantes. Je m’exprime ici en toute liberté sans vous inciter à la révolte, mais en espérant que ce texte vous aide à conscientiser votre rôle et à prendre les décisions personnelles qui s’imposent.

Affaire Mahel : contexte

Nos élites, corrompues et apatrides dans l’âme, œuvrent désormais depuis plus d’un demi-siècle à la destruction intégrale de notre pays. Hélas, le mal est fait, et l’heure n’est pas à se lancer dans de grandes démonstrations historiques, géopolitiques ou théologiques pour expliquer les rouages de ce désastre(([1] Pour cela je vous renvoie à mon livre Alice au pays de Lucifer publié chez KA’Éditions et aux articles que j’ai publiés sur profession gendarme.fr et Strategika.fr)) ! Certains Français dégustent aujourd’hui l’âpre goût de la merde qu’ils ont lâchement cautionnée pour s’inscrire au sein du cercle désigné par leur maître comme celui de la « bien-pensance ».

Le réseau Soros, Attali, Minc qui a accouché de Macron a parfaitement compris cette phrase de Nietzsche : « La plus grande dispensatrice d’aumône, c’est la lâcheté. » De la création de « SOS-racisme » en passant par celle de « touche pas mon pote », ils ont, au nom de la tolérance, sciemment promu l’émergence d’une sous-culture ethnicisée et communautarisée, en réalité exhausteur de racisme à géométrie variable et de fragmentation sociale. Ils se sont appuyés pour ce faire sur la lâcheté de la population, consécutive depuis les années 80 à un sabordage médiatique culpabilisant de l’image du Français, grand perdant de la Seconde Guerre, sauvé par les gentils Américains et historiquement présenté comme un pleutre délateur de juifs.

Beaucoup de ces lâches ignorants ont ainsi cherché à se racheter une conduite sur les bases d’une histoire caricaturée, honteusement simplifiée pour ne pas dire parfois falsifiée. Tolérant l’intolérable, il n’était plus question pour eux de s’insurger face aux vagues migratoires incontrôlées et non choisies. Pis encore, dans leurs petits esprits étriqués de gauchistes, celui qui s’en insurgeait devenait un vilain facho, caricaturalement assimilé à un adorateur du IIIe Reich(([2] Dans un prochain texte, j’expliquerai par quels mécanismes ces gens soutiennent en réalité, et sans le savoir, des « nazis reconvertis ».)).

Aujourd’hui, dans cette situation de pré-guerre civile, l’urgence est avant tout de comprendre les dangers auxquels nous sommes exposés. Ce qui est arrivé devait se produire. Ce n’était qu’une question de temps. Récemment, les commandes massives de blindés de gendarmerie « centaures » équipés d’un tourelleau télé-opéré, sur lequel se situe une AANF1 7,62 x 51 mm (arme de guerre), ou encore la grande campagne de rappel des armes détenues illégalement, constituent un faisceau d’indices qui ne peuvent qu’abonder dans le sens de mes propos.

Ces dispositions font d’une pierre, deux coups. Elles ont, en premier lieu, vocation à faire face aux risques d’émergence d’un mouvement social spontané type « gilets jaunes ». Ce risque est redouté, parce que hors de contrôle s’il est un jour organisé et structuré. Mais elles ont aussi potentiellement vocation à participer à une opération de purge, conséquence d’un embrasement erratique parfaitement anticipable et attendu des cités, puis, par effet domino, de la population ancrée politiquement à gauche. Attendu, parce qu’il y existe des accointances puissantes entre les mafias qui tiennent ces quartiers et l’état profond, ainsi que ses services de renseignements ; le tout intégrant le maillage de la franc-maçonnerie qui chapeaute une extrême gauche prête à instrumentaliser politiquement les émeutes et à rallier les cités avec ses « antifas » aux ordres. Les racailles sont les idiots utiles d’un système ambivalent qui a posé tous les jalons nécessaires à leur révolte, et dans le même temps, tous les jalons nécessaires à leur détestation.

Cela avec pour objectif de la part de la gouvernance, de reprendre le contrôle par la force dans un premier temps, puis dans un second, d’instaurer un contrôle intégral de la population et de nouveaux moyens numériques en guise de verrouillage définitif. Ces moyens seront acceptés par les masses parce qu’ils s’imposeront comme l’alternative indispensable à la sortie du chaos.

Affaire Mahel : les origines

Le fait divers à l’origine de ces événements n’est pas un accident hasardeux, car il résulte de la conjonction de deux phénomènes orchestrés par les élites, les ayant de facto conduites à anticiper ce qui allait se produire.

Le premier facteur est consécutif à la communautarisation d’une frange ethnicisée de la population qui a de plus en plus évolué à la marge au point de s’inscrire dans une déviance qui ne la fait plus adhérer aux normes de la société.

Dès le départ, il existait chez ces populations issues majoritairement de couches sociales précaires en provenance du continent africain, des incompatibilités sociologiques profondes, notamment quant à la structure de la famille et à la place qu’occupe le garçon au sein de cette cellule familiale, qui rendaient dans certains cas très difficile toute intégration et toute assimilation. Ce problème sociologique d’ordre migratoire est d’autant plus complexe qu’il varie en fonction des pays, des ethnies et des classes sociales impactées. Les premières vagues migratoires italiennes et portugaises de l’après-guerre n’ont causé aucune difficulté majeure précisément parce que, même pour les classes populaires, la cellule familiale était structurée dans ses rapports (place du garçon par rapport au père et à la mère, rapport à l’autorité, etc.) de façon similaire sur l’ensemble du continent européen. Ce faisant, ces populations n’ont subi aucun « backlash » [contrecoup] sociologique(([3] Pour comprendre la complexité de l’explication sociologique de la dérive des cités, lire le déni des cultures d’Hugues Lagrange (sociologue au CNRS) aux éditions Points. Le backlash est le contrecoup sociologique, idéologique et moral ressenti suite à la confrontation des traditions et à la re-traditionalisation entre les accueillis et le pays d’accueil.)). Il n’y a pas de lien direct avec l’Islam (nous en parlerons plus loin).

Le rejet des normes sociétales s’accompagne de l’instauration de nouvelles normes propres à définir l’identité du groupe : le jeune des banlieues n’est donc pas en mal de repères parce que précaire économiquement, mais parce que, conduit par ses déterminismes sociaux à ne pas pouvoir s’accorder avec le modèle qui est censé l’assimiler. Il instaure alors ses propres normes qui lui servent à transformer sa déviance sociologique en une identité à part entière (cela se traduit par des marqueurs sociaux tels que le langage, les codes vestimentaires, etc.) et à s’émanciper pour être autonome, d’un point de vue économique, mais aussi vis-à-vis des représentants de l’autorité. S’il n’évolue pas au sein d’une famille structurée qui ne produit pas un garçon roi, le banlieusard peut rapidement devenir un affranchi qui ne rend compte à aucune autorité et qui ne se reconnaît que parmi les siens, un véritable étiquetage social au sens de Becker. Évidemment, tous les jeunes issus des banlieues ne sont pas comme cela, les délinquants sont ceux dont la structuration et l’autorité de la famille sont pour le moins inexistantes.

Le personnage de Mahel ne déroge pas à la règle, n’accordant aucune légitimité à la loi, il entendait faire sa propre loi en se soustrayant une fois de plus à l’autorité. N’en déplaise à Sandrine Rousseau et aux autres misérabilistes LFI au raisonnement simpliste, ce n’est pas la pauvreté qui fait d’eux des délinquants. Ces populations brassent parfois des quantités astronomiques d’argent. Je l’ai constaté sur le terrain. Offrez-leur des infrastructures, l’accès à la culture, des aides, encore plus d’argent, vous ne changerez rien. Certains dealers roulent en Ferrari, s’arrêtent-ils pour autant d’être délinquants ? Mahel était donc un jeune difficilement contrôlable, cela se traduit dans les faits par les diverses infractions qu’il a commises.

Le deuxième facteur à l’origine de ce drame est humain. Il relève probablement d’une erreur d’appréciation du cadre légal dans lequel le policier s’est situé et a décidé d’ouvrir le feu. La justice tranchera afin de déterminer si le tir était justifié ou non. J’ai moi-même enseigné l’usage des armes à mes élèves gendarmes. Je maîtrise parfaitement cette question sur le plan légal, mais en dehors de cet aspect purement technique, il ne faut pas oublier qu’un policier est un humain comme les autres, et qu’à perpétuellement se confronter à cette population en rupture, il peut à terme, voir sa stabilité psychique et émotionnelle perturbée.

Même le policier le plus aguerri n’est pas à l’abri de commettre une grave erreur parce que son discernement est altéré par les stress répétés et la fatigue chronique du terrain. Le porteur d’une arme a une immense responsabilité. Les policiers et gendarmes ont parfaitement conscience d’engager leur responsabilité pénale lorsqu’ils ouvrent le feu avec leur arme de service. En d’autres termes, au moment de faire feu, ils ont conscience de pouvoir peut-être finir le restant de leurs jours en prison s’ils ont commis une erreur d’appréciation lors d’une prise de décision qui doit prendre une ou deux secondes maximum.

Bien sûr, des abus intolérables existent, notamment avec l’emploi des AFI(([4] Une AFI est une arme de force intermédiaire, dont l’emploi vient se situer sur l’échelle de gradation entre les mains nues et l’arme à feu, par exemple le LBD40 ou le bâton télescopique.)) durant les mouvements sociaux de type « gilets jaunes » ou durant les manifestations contre la réforme des retraites. Cela est totalement anormal. Pour autant, revendiquer le désarmement de la police est d’une stupidité sans nom. Il conviendrait plus à ce sujet de s’occuper de l’allégeance aveugle que voue une partie de la police à la gouvernance actuelle au point d’en oublier les règles de déontologie qui encadrent la profession.

Le fait est que le drame qui s’est produit ne serait jamais arrivé s’il n’y avait pas eu la conjonction de ces deux facteurs : déviance sociologique du délinquant non assimilé et faute humaine, certainement accentuée par un contexte de tension constante sur le terrain.

Ces bases posées, il me semble urgent que les Français prennent aujourd’hui conscience que l’apparition de cette conjonction n’est pas le fruit d’un malheureux hasard.

Quelle stratégie affrontons-nous ?

Quand j’étais d’active, durant la pseudo-pandémie, nous parlions avec un collègue et ami « éclairé » de l’organisation à l’échelle européenne d’un cycle de révoltes comme une étape succédant au narratif du Covid. Une hypothèse, parmi tant d’autres, favorables aux ambitions socio-économiques dictées par Davos. Ces révoltes devaient avoir pour corollaires, une récession économique orchestrée par paliers, impulsée par le Covid, destinée à progressivement favoriser la mise en place de l’euro numérique, de la virtualisation de nombreux emplois, de la destruction des PME au profit des multinationales et de l’avènement de l’IA pour remplacer certains métiers.

Le cycle des révoltes permettant, après l’effet « starter » de la pandémie, de renforcer l’arsenal répressif et les moyens numériques de surveillances des masses par une reprise de contrôle violente et sans précédent. Il y a deux ans, cela faisait sourire certains, je ne suis pas sûr que ce soit encore le cas aujourd’hui. Nous observerons si une potentielle propagation du phénomène à l’échelle européenne se confirme, Bruxelles semble déjà avoir été en prise avec des émeutes. C’est précisément parce que je ne sous-estime pas l’intelligence de l’ennemi que mes analyses ont pu se confirmer.

Nous avons ainsi pu constater la présence d’une certaine Assa Traoré au côté de la mère de Mahel. Cette même militante, chaussée par la marque Louboutin (LVMH), travaille également pour la fondation OPEJ Baron Edmond de Rothschild. Inutile de revenir sur le passif sulfureux de la famille en matière de délinquance. Constatons simplement qu’une mère isolée et effondrée a très rapidement bénéficié d’appuis massifs et de la logistique nécessaire pour organiser, 48 heures après les faits, une marche blanche avec t-shirts floqués et autres célébrités du milieu du rap français.

Il existe une réelle complicité entre la racaille d’en bas et la racaille d’en haut qui la soutient. De même que je m’associe pleinement à Alain Soral et à son analyse lorsqu’il souligne le fait que le problème n’est pas en lien avec l’Islam. Ceux qui « islamo-centrent » les causes des malheurs que nous subissons sont soit des ignorants soit des corrompus à la solde d’une cause supranationale. L’Islam est une religion d’ordre, même si certains de ses préceptes peuvent être contestés par un chrétien, il ne faut pas tout confondre. L’Iran connaît-il de semblables révoltes, avec ces profils de délinquants ? Les délinquants des cités n’ont rien de musulman. Ils adoptent des marqueurs sociologiques empruntés à l’Islam, essentiellement codifiés par des éléments de langages, afin de s’étiqueter comme une communauté. Mais ils ne sont en rien pratiquants et n’appliquent en rien les conduites morales qu’impose le Coran. Quand j’étais sur le terrain, certains d’entre eux s’étonnaient de voir que je connaissais mieux l’Islam qu’eux. Je devenais tout de suite plus sympathique à leurs yeux, ce qui les rendait d’autant plus idiots aux miens. Le problème n’est pas l’Islam, mais l’ignorance.

Un amalgame est volontairement entretenu entre la délinquance des quartiers et le développement de la religion musulmane sur notre territoire. Or ce sont deux phénomènes distincts. Les Russes ont bien compris que le substrat du danger du bouleversement civilisationnel qui nous guette n’est pas la religion musulmane. Vladimir Poutine déclarait encore il y a deux jours que la profanation du Coran était un crime en Russie. Et bien, c’est pareil, je ne suis pas Charlie, et je ne me laisserai pas berner par l’instrumentalisation terroriste des branches « sectaires » wahhabites de l’Islam par les États profonds occidentaux et Israël.

C’est bel et bien une élite mondialiste apatride qui cherche ici à détruire notre pays d’essence catholique en attisant la haine contre la religion musulmane. Puisant ses origines idéologiques dans le judéoprotestantisme, elle a construit une cancel-culture ethnicisée, universaliste et woke, calquée sur une axiologie consumériste et matérialiste ayant émergé en premier lieu aux États-Unis. L’hégémon américain s’est ensuite chargé de sa propagation dans le monde occidental. Nos petites racailles françaises ne sont en réalité que les ersatz des rappeurs et autres membres de gangs américains qu’ils idéalisent. Et sans le savoir, s’ils vouent un culte à quelque chose, c’est avant tout à l’image du rappeur gangster américain en voiture de sport entouré de prostituées derrière lequel on trouve les mêmes sources de financement que celles de l’idéologie LGBT ! Derrière Assa Traoré se dissimule l’idéologie universaliste de Georges Soros qui finance, par le biais de ses ONG, à la fois l’immigration de masse et la cause LGBT.

Si on est loin des idéaux du Prophète Mahomet ou du Christ, en revanche, on est très prêt de la détestation du Christ (ou de Mahomet)(([5] Dans l’émission de France Inter « Le Grand face-à-face » qui oppose Raphaël Glucksmann à Éric Zemmour, Raphaël Glucksmann rappelle les écrits de Zemmour : « Vous écrivez dans votre livre quelque chose d’intéressant. Vous dites clairement : Je suis pour l’Église et contre le Christ ! » Ce à quoi Eric Zemmour répond avec affirmation : « Oui ! Oui, je le dis clairement ! »)) explicitement revendiquée dans les médias par Éric Zemmour. Il y a en réalité bien plus d’accointances entre lui et Soros (à commencer par la religion), qu’entre lui et le Christ. Oui, sa pseudo-résistance est en réalité fondamentalement antichristique. Et ironie du sort, lorsqu’il s’est présenté à la présidentielle, Mr Zemmour avait pour dirigeant de la partie opérationnelle de ses financements Mr Julien Madar, ancien banquier d’affaire chez Rothschild.

Sans même évoquer le parcours de notre actuel président, on s’aperçoit que finalement, l’univers de la famille Rothschild n’est pas incompatible avec l’universalisme Woke dont Assa Traoré est une égérie, de même qu’elle ne semble pas incompatible avec les idées d’une frange « droitarde », faussement et souvent caricaturalement patriotique, qui entend fomenter une guerre entre catholiques et musulmans dans le rejet des valeurs transmises par les prophètes (Papacito, Goldnadel, Finkielkraut, Zemmour, etc.). Doit-on se conformer pour autant au conflit opposant Jacob à Ésaü dans la Genèse(([6] https://journals.openedition.org/rhr/8552)) ?

Nous sommes donc pris en tenaille entre les racailles d’en haut et les racailles d’en bas. Les racailles d’en haut posent tous les prérequis nécessaires à la création d’une révolution contrôlée. Ils utilisent pour ce faire les islamo-centrés pour exalter les tensions interreligieuses, et l’extrême gauche (pilotée par Mélenchon membre du Grand Orient de France) pour exacerber les conflits face aux forces de l’ordre et la détestation de la police. Une police dindon de la farce, qui servira de fusible en participant à rallier contre elle, et contre son gré, l’extrême gauche et les racailles des cités, tout en devant affronter et gérer les conflits interethniques et interreligieux susceptibles d’émerger. Pendant ce temps, ses maîtres se serviront d’elle pour définitivement instaurer et justifier une nouvelle ère de contrôle et le recours à une violence inédite qui pourra alors être parfaitement légitimée par le contexte.

Quelles solutions apporter ?

Dans un premier temps, il faut se dire que les événements présents sont peut-être intervenus trop tôt pour nos dirigeants pour qui il aurait peut-être été plus opportun de bénéficier de cette étincelle d’ici deux ans. En effet, pour l’instant, les vagues migratoires n’ont pas suffisamment impacté les campagnes et certaines zones rurales profondes. C’était un des objectifs mis en exergue récemment par Jacques Attali.

Quand bien même le mouvement en cours viendrait à s’essouffler, faute d’une extension suffisante, ce ne serait que reculer pour mieux sauter. Il faut donc que les opposants patriotes honnêtes qui n’ont pas peur de désigner l’ennemi réel, son idéologie et ses complices se réunissent. La situation est trop grave pour rester sans agir. Comme je l’avais déjà dit lors d’une interview donnée l’année dernière au Média en 4-4-2, tous les voyants sont au rouge, mais si révolte il y a, elle sera automatiquement récupérée par un contrôleur d’opposition, ou par la gouvernance elle-même qui en profitera pour instaurer un système de contrôle inspiré du crédit social(([7] https://lemediaen442.fr/francois-dubois-macron-est-anime-par-un-ideal-messianique-en-lien-avec-la-gouvernance-mondiale/)). Aussi expliquais-je l’année dernière au cours de cette interview que sans une administration prête à prendre le relais, les résistants réels ne pourraient pas tirer parti de cette révolte.

Il est donc temps d’agir aujourd’hui, pour ce faire, tous les vrais patriotes doivent s’unir. Je pense que l’idée d’Alain Soral de créer instamment un CNR (conseil national de la résistance) est la bonne eu égard au caractère urgent et imminent de la situation. Nous nous adapterons ensuite en temps réel. Il faut donc dans un premier temps trouver les moyens de se regrouper et de se fédérer, à l’écart des fausses oppositions et autres apparatchiks du système qui ne désignent pas l’ennemi véritable, entendant par ailleurs rester dans l’Europe, et qui chercheront à nous saborder de l’intérieur. Aujourd’hui je veux apporter ma contribution au changement.

Enfin, je pense que des appuis extérieurs, donc étrangers, seront nécessaires, car notre ennemi est apatride et financièrement incroyablement puissant. Si nous échouons ici, le retour de bâton sera sans précédent, alors agissons avec courage.

Que la France demeure éternelle !

Adj (e. r) François Dubois


Notes du texte :




La dénazification de l’Occident

[Source : lesakerfrancophone.fr]

Par Batiushka − Le 18 juin 2023 − Source Global South

Le contexte

Sous la contrainte du despotisme américain, des politiciens occidentaux veules ont accepté de militariser l’Ukraine. Ce qui aurait dû se terminer en mars/avril 2022 a été prolongé par les armes occidentales jusqu’à la fin de 2023 et peut-être plus — avec des conséquences dévastatrices pour l’Ukraine et pour l’Occident. En effet, la guerre actuelle visant à décoloniser l’Ukraine ou à la libérer de l’occupation américaine a atteint une phase critique. L’offensive (dite « contre-offensive ») du régime de Kiev contre la libération de l’Ukraine menée par la Russie est le dernier coup de dés du régime de Kiev. Cependant, elle a été un désastre pour la chair à canon ukrainienne entraînée par les États-Unis et pour les mercenaires payés par les États-Unis, dont le bavardage électronique en polonais, en anglais et en français est constamment capté par les services russes.

L’offensive ratée actuelle sera tôt ou tard suivie de la mise à l’écart de la marionnette américaine Zelensky, tout comme les Américains ont mis à l’écart leurs « alliés » afghans il y a deux ans. L’excuse ? Nous avons fait de notre mieux, nous les avons entraînés et leur avons donné tout l’équipement dont ils avaient besoin, mais ils n’étaient tout simplement pas à la hauteur. De toute évidence, personne à la Maison-Blanche ne prendra la responsabilité d’un nouvel échec américain. Ils ne l’ont jamais fait. Pendant ce temps, les gangsters de la Maison-Blanche continuent à intimider le monde non occidental, qui refuse de se plier à leurs menaces absurdes. Bien qu’ils essaient d’intimider l’Afrique, l’Inde, le Brésil, la Turquie, l’Arabie Saoudite, tous sont unis contre leurs menaces et ne se laissent pas décourager. Personnellement, je ne pensais pas vivre assez longtemps pour voir cela.

Le désarmement de l’Occident

Le 13 juin, le président Poutine a déclaré que l’offensive avait coûté au régime de Kiev, en seulement neuf jours, 160 chars et 360 véhicules blindés, soit environ 25 à 30 % des véhicules donnés à Kiev par l’Occident. Toutefois, lors du Forum économique mondial de Saint-Pétersbourg, le 16 juin, il a revu ces chiffres à la hausse, les portant à 186 chars et 418 véhicules blindés. Le 18 juin, 33 chars et 65 véhicules blindés supplémentaires avaient été détruits. Les chiffres concernant les pertes des troupes de Kiev et des mercenaires semblent s’élever à au moins 10 000 morts, sans compter ceux qui ont été anéantis avec leur équipement par des missiles russes à longue portée. Dès le 13 juin, Berlin a déclaré qu’elle ne serait pas en mesure de remplacer les nombreux chars Leopard perdus, dont au moins un a été capturé par les combattants russes de la liberté. Bien que d’autres chars étrangers, tant français que soviétiques, aient été détruits, aucune nouvelle n’a été donnée jusqu’à présent sur les pertes de chars britanniques Challenger, qui sont aussi démodés que les Léopards. En ce qui concerne les pertes russes, le Président a déclaré qu’elles représentaient un dixième des pertes de Kiev.

En effet, le 16 juin, la BBC, notoirement russophobe, l’a confirmé en déclarant que depuis février 2022, les forces pro-russes avaient subi au moins 25 000 pertes (dont 13 000 ex-détenus qui s’étaient battus dans le groupe Wagner). Ces pertes, données par une source notoirement anti-russe et ses journalistes censeurs, sont très faibles par rapport aux pertes de la KIA [killed in action, NdT] de Kiev, estimées par des sources fiables entre 250 000 et 350 000 — bien que, naturellement, ces pertes ne soient jamais mentionnées par la BBC. Cela suggère que le rapport entre les pertes russes et kiéviennes pourrait même être de 1:14 au lieu de 1:10. Le 16 juin, le président Poutine a également souligné que Varsovie avait caché les pertes très élevées des mercenaires polonais, qui se comptent par milliers. Nous voyons maintenant clairement que l’un des trois objectifs russes, la démilitarisation de l’Ukraine, est devenu la démilitarisation ou la désarmement de l’Occident. Et c’est ce qui se passe actuellement en Ukraine.

La dénazification de l’Occident

La désarmement de l’Ukraine, transformée par l’intransigeance occidentale (appelée « incapacité de passer un accord » en russe) en désarmement de l’Occident, n’est cependant que le deuxième des trois objectifs de la Russie, le premier étant la libération de l’Est russe de l’Ukraine. En effet, les armes de l’Occident ne consistent pas seulement en un équipement militaire, mais aussi en un « équipement » financier. En d’autres termes, son « équipement » se compose également de ses sanctions illégales et de l’économie mondiale du dollar. Ces deux éléments ont été contournés par la Russie grâce à l’énorme soutien qu’elle a reçu du monde non occidental avec son économie croissante sans dollar et l’évolution prochaine vers le pétroyuan comme monnaie de réserve mondiale. Cependant, pour atteindre son troisième objectif, la dénazification de l’Ukraine, la Russie est désormais obligée de dénazifier l’Occident, car le régime de Kiev a avalé en bloc l’appât nazi occidental. En quoi consiste cette « dénazification » ?

L’idéologie nazie n’a rien à voir avec le racisme allemand d’antan. Le nazisme est bien plus vaste que cela. Le nazisme, c’est toute l’idéologie de la supériorité occidentale, le concept selon lequel le monde occidental est le seul qui compte et que, puisque les autres lui sont inférieurs, l’Occident a le droit tyrannique — et la fierté illusoire — de détruire toutes les autres civilisations et valeurs culturelles en leur imposant les siennes, par la violence organisée, l’arrogance raciale, le chantage économique et l’intimidation culturelle. Comment en est-on arrivé là ? D’où vient tout cela ? Quiconque connaît l’Occident sait qu’il existe une grande diversité parmi ses peuples et que de très nombreux Occidentaux ne partagent pas cette arrogance. Dans la culture occidentale classique, qui appellerait Dante et Michel-Ange, Shakespeare et Molière, Cervantès et Goethe, Heine et Dickens, Chopin et Liszt, Puccini et Verdi, Bach et Strauss, Hugo et Renoir, Dvorak et Grieg, Yeats et Joyce, Sibelius et Elgar, des nazis ? Personne. D’où vient donc cette culture occidentale du nazisme ?

La perte de l’identité spirituelle occidentale

Toute civilisation dépend de ses valeurs spirituelles, philosophiques et culturelles essentielles. Le christianisme, l’islam, l’hindouisme et le bouddhisme sont les quatre systèmes de croyances les plus importants au monde et représentent environ 75 % de la population mondiale, bien qu’il existe également de nombreux systèmes plus petits, tels que le taoïsme, le sikhisme et le très petit judaïsme. Bien qu’il ait ensuite dévié vers les formes confessionnelles du catholicisme et du protestantisme, le monde occidental a commencé par faire partie de la civilisation chrétienne. Néanmoins, bien que les deux confessions aient fait des ajouts et des retraits, elles partagent toujours plusieurs valeurs chrétiennes fondamentales. Au cours des cent dernières années et plus, sans doute depuis 1914, lorsque les élites occidentales ont massacré la fleur de leur propre jeunesse dans les tranchées, bien que d’autres diraient avant cela et d’autres encore plus récemment, le monde occidental a renié même ces valeurs chrétiennes fondamentales, les piliers sur lesquels il avait construit sa civilisation.

Tout d’abord, le monde occidental a perdu, ou plutôt renoncé, à sa propre identité spirituelle et civilisationnelle, c’est-à-dire à sa croyance dans le Christ. Il a perdu la foi en sa propre pierre angulaire. En le niant comme le Fils ressuscité de Dieu, en le rejetant comme un simple homme et même parfois en rejetant qu’il ait jamais existé, il a détruit toute foi en sa propre raison d’être. Pourquoi existait-elle encore ? Par exemple, elle a vendu ses bibles aux Amérindiens et aux Africains, mais a ensuite volé leurs terres et leurs ressources. Quel exemple ces peuples ont-ils vu dans l’Occident ? Que valait l’idéologie occidentale ? Il est apparu clairement que l’Occident n’était pas chrétien, mais capitaliste, que son seul intérêt était le profit financier et que ses formes réductrices de christianisme n’étaient qu’un camouflage. Il n’avait donc plus de fondement spirituel et idéologique.

La perte des identités nationales et familiales

Deuxièmement, les différentes nations occidentales ont perdu leur identité nationale, c’est-à-dire leur souveraineté. Elles ont commencé à se fondre non seulement les unes dans les autres, mais aussi dans un monde américain anonyme et homogène. Aujourd’hui, vous pouvez visiter des villes, des aéroports et des magasins en Europe occidentale sans savoir où vous vous trouvez. Ils se ressemblent tous, ils ont tous la même apparence et le même contenu transnationaux et transcorporels. De plus en plus, les Européens de l’Ouest mangent, boivent et s’habillent exactement comme les Américains et regardent des films et des émissions de télévision américains. L’exemple le plus frappant est l’Union européenne, qui est censée être les États-Unis d’Europe, une partie unique et soumise des États-Unis avec la même monnaie indexée sur le dollar, en d’autres termes, rien de plus qu’un ensemble de républiques bananières clientes.

Troisièmement, le monde occidental est en train de détruire l’identité familiale par le transgendérisme. En sapant et en détruisant l’élément de base de toute civilisation, la famille, et en proclamant qu’il n’y a plus deux sexes, masculin et féminin, tels que Dieu les a créés, il assure sa propre mort. D’où viendront les hommes qui fourniront les semences ? D’où viendront les femmes pour porter les enfants et les mettre au monde ? Le transgendérisme est la dernière étape de la fin de la civilisation occidentale. Il est suicidaire, comme le montrent les remplacements massifs de population par des immigrants qui ont eu lieu en Europe occidentale et se sont accélérés au cours des cinquante dernières années.

Le rôle de la civilisation russe dans une éventuelle restauration européenne

Au XXe siècle, la civilisation russe a été presque entièrement détruite par le renversement, orchestré par l’Occident, des vestiges de sa civilisation chrétienne orthodoxe traditionnelle, non occidentale et non réductionniste. Cette dernière a ensuite été renversée par l’idéologie occidentale du marxisme, un morceau d’idéalisme idéologique qui a complètement échoué parce qu’il n’a jamais pris en compte la nature humaine, c’est-à-dire la réalité, en particulier l’identité spirituelle, l’identité nationale et l’identité familiale. Au cours des trente dernières années, cependant, les vestiges de la civilisation russe ont lentement et péniblement retrouvé leurs racines spirituelles dans l’orthodoxie russe. Ce très lent retour au christianisme orthodoxe signifie que la Russie retrouve les mêmes racines que celles que le monde occidental a jadis possédées, bien qu’il y ait longtemps. Cela signifie qu’elle revient de ce terminus vers lequel l’Occident se dirige aujourd’hui.

En d’autres termes, la Russie et l’Occident sont aujourd’hui comme deux trains qui se croisent, mais qui vont dans deux directions différentes. Le train russe revient de son terminus et se dirige vers la restauration de son identité spirituelle et civilisationnelle, de son identité et de sa souveraineté nationales et de son identité familiale, toutes choses qu’il a presque perdues au cours des années de marxisme. Après avoir connu la déviation occidentale du marxisme, la Russie d’aujourd’hui est totalement opposée aux élites LGBT narcissiques du Nouvel Occident, mais totalement favorable aux peuples de l’Ancien Occident et à leur retour potentiel à leurs racines spirituelles dans une chrétienté intacte. Le symbole de ce nouvel Occident est son chef, le président Biden. Il ne devrait pas être à la Maison-Blanche, élu président uniquement parce que sa sénilité garantit qu’il peut être manipulé par ceux qui sont derrière lui. Il devrait plutôt se trouver dans une maison de retraite avec des soins de santé mentale. Il devrait en être de même pour tous les dirigeants occidentaux, car ils souffrent tous de la même aberration mentale, connue sous le nom de nazisme — le complexe de supériorité occidental.

Batiushka
Recteur orthodoxe russe d’une très grande paroisse en Europe, il a servi dans de nombreux pays d’Europe occidentale et j’ai vécu en Russie et en Ukraine. Il a également travaillé comme conférencier en histoire et en politique russes et européennes.

Traduit par Hervé, relu par Wayan, pour le Saker Francophone