La technologie la plus dangereuse jamais inventée (partie 2)

Par Arthur Firstenberg

Auteur de The Invisible Rainbow: A History of Electricity and Life
[L’arc-en-ciel invisible – Une histoire de l’électricité et de la Vie]

[Voir :
La technologie la plus dangereuse jamais inventée (partie 1)
La technologie la plus dangereuse jamais inventée (partie 3)]

Il n’y a pas de réponse à la dose pour le rayonnement des micro-ondes

La vente des téléphones portables est, et a toujours été, basée sur des mensonges et des tromperies. Le plus gros mensonge est que ce sont des appareils de « faible puissance » et que cela les rend sûrs. C’est un double mensonge. C’est un mensonge parce qu’ils ne sont pas de faible puissance. Si vous mettez un téléphone portable — n’importe lequel — dans votre main ou à côté de votre corps, vous êtes bombardé par plus de micro-ondes provenant de votre téléphone que vous n’en recevez de n’importe quelle tour de téléphonie cellulaire, et par dix milliards de fois plus de micro-ondes que vous en recevez du soleil, de la Voie lactée ou de toute autre source naturelle. Les directives d’exposition établies par la Federal Communications Commission reflètent cette réalité : les tours de téléphonie cellulaire sont autorisées à exposer votre corps à un taux d’absorption spécifique de 0,08 watt par kilogramme, tandis que les téléphones cellulaires sont autorisés à exposer votre cerveau à un taux d’absorption spécifique de 1,6 watt par kilogramme, soit vingt fois plus.

Et c’est un mensonge, car les appareils de faible puissance ne sont pas plus sûrs que les appareils de forte puissance. La raison en est que les champs électromagnétiques ne sont pas des toxines au sens ordinaire du terme, et que la règle de toxicologie selon laquelle une dose plus faible est une dose plus sûre ne s’applique pas aux micro-ondes. Comme l’a écrit Allan Frey en 1990 :

« Les champs électromagnétiques ne sont pas une substance étrangère aux êtres vivants comme le plomb ou le cyanure. Avec les substances étrangères, plus la dose est grande, plus l’effet est grand – une relation dose-réponse. Les êtres vivants sont plutôt des systèmes électrochimiques qui utilisent les CEM de basse fréquence dans tous les domaines, du repliement des protéines au fonctionnement du système nerveux, en passant par la communication cellulaire. Pour modéliser la façon dont les CEM affectent les êtres vivants, on peut les comparer à la radio que nous utilisons pour écouter de la musique… Si l’on impose à la radio un CEM ou une harmonique convenablement accordée, même s’il est très faible, il perturbera la musique. De même, si nous imposons un signal CEM très faible à un être vivant, il a la possibilité d’interférer avec une fonction normale s’il est correctement accordé. C’est le modèle que de nombreuses données et théories biologiques nous disent d’utiliser, et non un modèle toxicologique. »

L’étude la plus approfondie de l’effet de la barrière hématoencéphalique, découvert par Frey en 1975, a été menée à l’université de Lund, en Suède, à partir de la fin des années 1980, avec diverses sources de rayonnement micro-ondes et, plus tard, dans les années 1990 et 2000, avec de véritables téléphones portables. Ils ont découvert que non seulement il n’y a pas de relation dose-réponse, mais qu’il existe une relation dose-réponse inverse pour ce type de lésion. Ils ont exposé des rats de laboratoire à ce qu’on appelle aujourd’hui le rayonnement des téléphones cellulaires 2G, puis ils ont réduit le niveau de puissance du rayonnement de dix fois, cent fois, mille fois et dix mille fois. Et ils ont constaté, à leur grande surprise, que les dommages les plus importants à la barrière hématoencéphalique ne se produisaient pas chez les rats exposés à la puissance maximale, mais chez les rats exposés à des téléphones dont le rayonnement avait été réduit par un facteur de dix mille ! Cela équivaut à tenir un téléphone portable à plus d’un mètre de distance de son corps. Le chef de l’équipe de recherche, le neurochirurgien Leif Salford, a averti que les non-utilisateurs de téléphones cellulaires subissaient les dommages causés par les téléphones cellulaires de leurs voisins, et que cette technologie était « la plus grande expérience biologique jamais réalisée dans le monde. »

Dans une autre série d’expériences, publiée en 2003, l’équipe de Salford a exposé de jeunes rats à ce qu’on appelle aujourd’hui un téléphone cellulaire 2G, une seule fois pendant deux heures, soit à pleine puissance, soit à deux niveaux différents de puissance réduite, et les a sacrifiés 50 jours plus tard pour examiner leur cerveau. Ils ont constaté qu’une seule exposition à un téléphone cellulaire ordinaire fonctionnant à la puissance normale avait détruit de façon permanente jusqu’à 2 % de presque tous les rats. Les neurones endommagés dominaient l’image dans certaines zones de leur cerveau. Lorsque la puissance du téléphone a été divisée par dix, elle a provoqué des lésions cérébrales chez tous les rats. Lorsque la puissance du téléphone a été divisée par cent, ce type de lésions cérébrales permanentes a été observé chez la moitié des animaux exposés.

Dans des expériences encore plus poussées, publiées en 2008, les chercheurs ont exposé des rats à un téléphone portable pendant deux heures une fois par semaine pendant un an, en utilisant toujours ce qu’on appelle aujourd’hui un téléphone portable 2G. Les rats exposés souffraient de troubles de la mémoire, qu’ils aient été exposés à un niveau de DAS de 60 milliwatts par kilogramme ou de 0,6 milliwatt par kilogramme. En d’autres termes, la réduction du niveau de puissance par un facteur de cent n’a pas rendu le téléphone portable moins dangereux.

L’absence de relation dose-effet a été signalée à maintes reprises. Le physicien Carl Blackman a passé une grande partie de sa carrière à l’Agence pour la protection de l’environnement à déterminer pourquoi non seulement des fréquences particulières, mais aussi des niveaux de puissance particuliers des rayonnements de radiofréquences provoquent l’écoulement du calcium hors des cellules du cerveau. Ross Adey, de l’UCLA, Jean-Louis Schwartz, du Conseil national de recherches du Canada, et Jitendra Behari, de l’université Jawaharlal en Inde, ont fait le même constat. Le généticien Sisir Dutta, qui a étudié le même phénomène à l’université Howard en 1986, a constaté des pics de flux de calcium à des niveaux de DAS de 2 W/kg et 1 W/kg, ainsi qu’à 0,05, 0,002 8, 0,001, 0,000 7 et 0,000 5 W/kg, avec un certain effet jusqu’à 0,000 1 W/kg. L’effet à 0,000 7 W/kg de DAS était quadruple de l’effet à 2,0 W/kg, en d’autres termes, une réduction de 3 000 fois du niveau de puissance a entraîné une augmentation de 4 fois de la perturbation calcique. La fréquence était de 915 MHz, la même que celle qui sera utilisée plus tard pour les téléphones portables.

Dans les années 1960 et 1970, Maria Sadchikova et ses collègues soviétiques ont examiné des centaines de travailleurs exposés à des micro-ondes sur leur lieu de travail et ont systématiquement constaté que les travailleurs les plus malades étaient ceux qui étaient exposés aux niveaux de puissance les plus faibles et non les plus élevés.

Igor Belyaev, de l’université de Stockholm, a constaté que les effets génétiques se produisaient à des fréquences spécifiques et que l’ampleur de l’effet ne changeait pas avec le niveau de puissance sur 16 ordres de grandeur, jusqu’à 0,000 000 000 000 000 001 watt par centimètre carré, un niveau qui est un quadrillion de fois inférieur à ce qu’un téléphone portable envoie au cerveau.

Dimitris Panagopoulos, de l’université d’Athènes, a constaté que les mouches des fruits exposées à un téléphone portable pendant une minute par jour pendant cinq jours avaient une progéniture 36 % moins nombreuse que les mouches qui n’étaient pas exposées du tout. Lorsqu’il les a exposées au téléphone pendant six minutes par jour pendant cinq jours, le nombre de leur progéniture a diminué de 50 à 60 %. Et l’effet maximal s’est produit lorsque le téléphone cellulaire se trouvait à environ 30 cm des mouches, et non lorsqu’il touchait la fiole dans laquelle se trouvaient les mouches. Dans des recherches plus poussées, il a montré que l’effet était dû aux dommages causés à l’ADN et à la mort consécutive des cellules par le rayonnement.

Dans une autre expérience, le collègue de Panagopoulos, Lukas Margaritis, a exposé des mouches à fruits à diverses fréquences de rayonnement RF à des niveaux d’exposition allant de 0,000 1 watt par kilogramme à 0,04 watt par kilogramme, et a constaté que même une seule exposition à l’une de ces fréquences, à l’un de ces niveaux de puissance, pendant seulement 6 minutes, entraînait la mort d’un nombre important de cellules ovariennes.

Dans le cadre d’une autre étude, l’équipe de Margaritis a exposé des mouches à fruits à un téléphone portable pendant 6 minutes, 12 minutes, 6 minutes par jour pendant 3 jours ou 12 minutes par jour pendant 3 jours. Dans chaque cas, le téléphone a triplé ou sextuplé le nombre de cellules ovariennes mortes. L’équipe a ensuite testé d’autres sources de micro-ondes pendant 10 à 30 minutes par jour, pendant 9 jours au maximum, et a constaté que chacune d’entre elles réduisait le nombre de descendants de 11 à 32 %. Le téléphone cellulaire et le téléphone sans fil ont eu l’effet le plus important, mais le WiFi, le babyphone, le Bluetooth et le four à micro-ondes ont également réduit considérablement la fécondité des mouches.

Les effets sur les insectes sont si évidents que même un lycéen peut facilement les démontrer. En 2004, Alexander Chan, élève de deuxième année au lycée Benjamin Cardozo de Queens (New York), a exposé quotidiennement des larves de drosophiles à un haut-parleur, un écran d’ordinateur et un téléphone portable dans le cadre d’un projet scientifique et a observé leur développement. Les mouches qui ont été exposées au téléphone portable n’ont pas développé d’ailes.

Que faisons-nous à la nature ?

Nous perturbons et désorientons non seulement les oiseaux, mais aussi, comme on le découvre actuellement, les insectes. Il semble que toutes les petites créatures dotées d’antennes les utilisent pour envoyer et recevoir des communications électroniques — des communications qui sont perturbées et noyées par les communications beaucoup plus puissantes de nos appareils sans fil.

Lorsque les abeilles domestiques exécutent leur danse de l’agitation pour s’informer mutuellement de l’emplacement des sources de nourriture, il ne s’agit pas seulement d’une danse visuelle, mais aussi d’une danse électromagnétique. Pendant la danse, elles génèrent des signaux électromagnétiques avec une fréquence de modulation comprise entre 180 et 250 Hz. Ils envoient également un autre type de signal, appelé signal « stop », d’une durée pouvant atteindre 100 millisecondes, à une fréquence de 320 Hz. Le signal d’arrêt est utilisé lorsque la colonie a déjà trop de nourriture, et il amène les danseurs à s’arrêter de danser et à quitter la piste. Uwe Greggers, de la Freie Universität Berlin, a découvert que les abeilles se mettent à marcher et à bouger activement leurs antennes en réponse à des champs électromagnétiques générés artificiellement qui imitent ces signaux naturels, même en l’absence de tout repère visuel ou auditif. Les abeilles dont il avait retiré les antennes ou qu’il avait enduites de cire ne répondaient pas à ces signaux.

La pollinisation dépend également de la communication électromagnétique — entre les abeilles et les fleurs. Les abeilles portent une charge positive sur leur corps du fait qu’elles volent dans le champ électrique atmosphérique global, tandis que les fleurs, étant reliées à la terre, portent une charge négative. Dominic Clarke, de l’université de Bristol, a prouvé que cela facilite non seulement le transfert du pollen des fleurs aux abeilles, mais aussi que les abeilles sentent et sont attirées non seulement par les couleurs des fleurs, mais aussi par les modèles distincts de leurs champs électriques. Le champ électrique d’une fleur diminue immédiatement après avoir été visitée par une abeille, et les autres abeilles « voient » cela et ne visitent que les fleurs dont le champ électrique est robuste. Alors que les abeilles mellifères voient les champs avec leurs antennes, les bourdons les voient plutôt avec les poils qui recouvrent leur corps et qui font d’eux des créatures si particulières, mais qui fonctionnent aussi comme une sorte d’antenne.

En 2007, le biologiste allemand Ulrich Warnke a publié une importante brochure en anglais et en allemand intitulée Bees, Birds and Mankind : Destroying Nature by “Elektrosmog” (Bienen, Vögel und Menschen : Die Zerstörung der Natur durch ‘Elektrosmog’). Il y rappelle qu’il n’y a que deux forces à longue portée — la gravité et l’électromagnétisme — qui façonnent tout dans l’univers, y compris nos corps, et que nous ignorons ce fait à nos risques et périls. L’électricité est le fondement de la vie, a-t-il averti, et « cette destruction du fondement de la vie a déjà anéanti à jamais de nombreuses espèces. » Nous ne pouvons pas immerger notre monde, a-t-il dit, dans une mer de rayonnements électromagnétiques jusqu’à 10 000 000 000 fois plus puissants que les rayonnements naturels avec lesquels nous avons évolué sans détruire toute la vie. Il a résumé les recherches que lui et d’autres ont effectuées sur les abeilles à miel. Il n’est pas étonnant, écrit Warnke, que les abeilles disparaissent partout dans le monde.

Elles ont commencé à disparaître à l’aube de l’ère de la radio. Sur la petite île située au large de la côte sud de l’Angleterre, où Guglielmo Marconi a envoyé la première transmission radio longue distance au monde en 1901, les abeilles ont commencé à disparaître. En 1906, l’île, qui accueillait alors la plus grande densité de transmissions radio au monde, était presque vide d’abeilles. Des milliers d’entre elles, incapables de voler, ont été retrouvées rampantes et mourantes sur le sol à l’extérieur de leurs ruches. Des abeilles saines importées du continent ont commencé à mourir dans la semaine suivant leur arrivée. Au cours des décennies suivantes, la maladie de l’île de Wight s’est répandue, en même temps que la radio, dans le reste de la Grande-Bretagne, ainsi qu’en Italie, en France, en Suisse, en Allemagne, au Brésil, en Australie, au Canada, en Afrique du Sud et aux États-Unis. Dans les années 1960 et 1970, son nom est devenu « maladie de la disparition ». Elle est devenue urgente à la fin des années 1990, avec la révolution du sans-fil, et est devenue une urgence mondiale en 2006, lorsqu’elle a été rebaptisée « syndrome d’effondrement des colonies ». Aujourd’hui, non seulement les abeilles domestiques, mais aussi toutes les abeilles sauvages sont en danger d’extinction.

Non seulement les amphibiens disparaissent, mais un grand nombre d’espèces d’amphibiens se sont déjà éteintes, même dans les régions les plus éloignées et les plus vierges du monde — vierges, bien sûr, à l’exception des tours de communication et des stations radars émettant des micro-ondes. Les amphibiens sont les plus vulnérables de toutes les catégories d’animaux de la planète aux rayonnements électromagnétiques, et leur nombre diminue et s’éteint depuis les années 1980. Lorsque j’ai étudié la question en 1996, toutes les espèces de grenouilles et de crapauds du parc national de Yosemite étaient en train de disparaître. Dans la réserve de la forêt nuageuse de Monteverde, au Costa Rica, le célèbre crapaud doré, très protégé, s’était éteint. Huit des treize espèces de grenouilles d’une réserve de forêt tropicale brésilienne avaient disparu. La célèbre grenouille gastro-intestinale d’Australie a disparu. Soixante-quinze espèces de grenouilles arlequin colorées qui ornaient autrefois les cours d’eau des régions tropicales de l’hémisphère occidental ont disparu. Aujourd’hui, plus de la moitié des espèces connues de grenouilles, salamandres et caeciliens (amphibiens ressemblant à des serpents), soit 4 300 espèces, ont disparu ou sont menacées d’extinction.

En 1996, lorsque les tours de téléphonie mobile ont envahi les régions reculées des États-Unis, des grenouilles mutantes ont commencé à apparaître par milliers dans les lacs, les cours d’eau et les forêts du Midwest américain. Leurs pattes déformées, leurs pattes supplémentaires, leurs yeux manquants, leurs yeux mal placés et autres erreurs génétiques effrayaient les écoliers en excursion.

En 2009, Alfonso Balmori, biologiste de la faune sauvage, a réalisé une expérience simple et évidente sur le balcon d’un appartement de Valladolid, en Espagne, non loin d’une antenne relais, une expérience qui a permis de prouver ce qui se passait : il a élevé des têtards dans deux réservoirs identiques, sauf qu’il a drapé sur l’un d’eux une fine couche de tissu tissé de fibres métalliques, qui laissait passer l’air et la lumière, mais empêchait les ondes radio. Les résultats ont choqué même Balmori : en l’espace de deux mois, 90 % des têtards dans le réservoir sans blindage étaient morts, contre seulement 4 % dans le réservoir blindé.

Des expériences similaires de blindage ont confirmé, à la pelle, ce qui arrive aux oiseaux et à nos forêts.

Des scientifiques de l’université d’Oldenburg, en Allemagne, ont été choqués de constater, à partir de 2004, que les oiseaux chanteurs migrateurs qu’ils avaient étudiés n’étaient plus capables de s’orienter vers le nord au printemps et vers le sud-ouest en automne. Soupçonnant que la pollution électromagnétique pouvait en être responsable, ils ont fait pour leurs oiseaux ce que Balmori a fait pour ses têtards quelques années plus tard : ils ont protégé la volière des ondes radio pendant l’hiver avec des feuilles d’aluminium. « L’effet sur les capacités d’orientation des oiseaux a été profond », ont écrit les scientifiques. Au printemps suivant, les oiseaux se sont tous orientés vers le nord.

En 2007, dans un laboratoire d’arrière-cour situé au pied des montagnes Rocheuses du Colorado, Katie Haggerty a décidé de réaliser la même expérience avec des plants de tremble. Elle voulait savoir si les ondes radio étaient responsables du déclin des trembles dans tout le Colorado, qui avait commencé en 2004. Elle a fait pousser 27 peupliers : neuf sans aucun écran, neuf avec un écran de fenêtre en aluminium autour de leurs pots qui empêchait les ondes radio, et neuf avec un écran en fibre de verre qui empêchait autant de lumière, mais laissait entrer toutes les ondes radio. Deux mois plus tard, les nouvelles pousses des trembles protégés par un écran radio étaient 74 % plus longues et leurs feuilles 60 % plus grandes que celles des trembles protégés par un écran factice ou sans écran. Et à l’automne, les arbres protégés avaient de grandes feuilles saines aux couleurs d’automne brillantes pour lesquelles les trembles sont célèbres : orange vif, jaune, vert, rouge foncé et noir. Les arbres sans bouclier et avec bouclier factice avaient de petites feuilles d’un jaune et d’un vert ternes, couvertes de zones grises et brunes de pourriture. La seule chose qui avait changé dans les montagnes Rocheuses du Colorado en 2004 était l’installation d’un nouveau système de communication d’urgence appelé Digital Trunked Radio System, composé de 203 tours radio dont les transmissions couvraient chaque centimètre carré de l’État.

(à suivre) 




France — Une croix pour faire tomber le régime

Par Joseph Stroberg

Comme l’a brièvement mentionné Alexandra Henrion-Caude dans une vidéo récente (voir Alexandra Henrion-Caude : « Le temps de la manifestation est révolu »), les chaînes humaines présentent un meilleur potentiel démonstratif et de concrétisation que des manifestations.
Lorsque les êtres humains se tiennent par la main, ils échangent directement leurs énergies vitales, émotionnelles et même mentales et psychiques. Ils se mettent à l’unisson, vibrent sur une note unique, se trouvent en symbiose, leurs énergies tournées dans la même direction. Si leur intention commune a été suffisamment définie au départ, cela représente un bien plus grand potentiel de concrétisation de leur projet que par le biais de manifestations même lorsque ces dernières sont organisées à l’échelle du pays dans plusieurs centaines de villes.

Comme rappel historique, la France représente la Fille aînée de l’Église chrétienne et l’esprit chrétien l’a marquée dès le baptême de Clovis. Sur un plan occulte, elle est gardienne du christianisme. Comme il a été évoqué dans l’article La France revivra-t-elle?, la France ne retrouvera sa grandeur passée qu’en puisant dans ses racines. Le symbole de la croix christique est puissant par l’égrégore qui le soutient, par le sang des nombreux saints et martyrs qui ont donné leur vie dans ce pays et pour cette nation. En réalisant deux immenses chaînes humaines, l’une du nord au sud de la France (de Dunkerque à Perpignan) et l’autre d’ouest en est (entre Brest et Strasbourg), chaînes se croisant à Paris, la capitale intellectuelle et spirituelle du pays, les Français participants, à condition de le faire dans un esprit chrétien, seraient en mesure de faire tomber le régime et le Système dans son ensemble.

Note

En comptant approximativement 1200 kilomètres par croix, compte tenu du kilométrage routier non linéaire, et 1 mètre cinquante par individu, il faut réunir environ 800 000 Français par croix, et donc 1 600 000 au total.
Une telle double chaîne humaine en croix peut se réaliser sur une journée à partir notamment de toutes les villes et bourgades situées sur le parcours routier ou au voisinage (jusqu’à 50 ou 100 kilomètres éventuellement).




Dictature, démocratie et liberté d’expression

Par Alain Tortosa

[Illustration : dessin d’Hector]

Aucune censure en France ?!

Les autorités et les Gafa tentent de nous museler
pour notre « bien » et « protéger la démocratie ».

Une limite à l’expression d’opinions est-elle compatible avec la démocratie ?

J’imagine que ce débat est aussi vieux que la politique. Notons que dans le domaine de la dictature, certains ont plus le droit de cité que d’autres. Il n’existe pas un jour sans un documentaire sur Hitler et les nazis sur les chaînes spécialisées. En revanche, vous verrez très rarement des documents sur Staline et strictement jamais sur la dictature chinoise et Mao. Il faut dire qu’il serait bien étrange de parler de cette dictature chinoise alors même qu’elle est importée dans notre pays chaque jour un peu plus. Les médias français ne manquant pas d’éloges sur la gestion et le contrôle de l’épidémie par les autorités chinoises.

Je vais donc me rabattre sur Pinochet, un dictateur de droite qu’il nous est permis de détester.

Sous son règne, un opposant qui prenait la parole était censuré, emprisonné, potentiellement torturé puis exécuté. Nous occidentaux criions avec justesse devant l’horrible censure de la dictature (et la cruauté du régime). Quand un opposant exilé écrivait un pamphlet dans lequel il appelait à renverser le régime, celui-ci avait toutes les louanges des « bons » occidentaux démocrates que nous sommes et pouvait même être couronné d’un prix Nobel de la paix. Au point que nul n’était choqué par un appel au meurtre du dictateur ou tout du moins que l’auteur se réjouirait de le voir mort.

Transposez exactement le même discours par le même opposant dans notre grande « démocratie ». L’opinion publique, les médias et les politiques trouveront totalement légitime de censurer l’auteur d’un texte visant à renverser notre Président. Et imaginez s’il appelait au meurtre de celui-ci ou du fait de se réjouir s’il venait à mourir… Pensez-vous un seul instant qu’il pourrait échapper à la condamnation morale, au matraquage médiatique, au procès et à la prison ferme ?

Même texte, même auteur, mais lieu ou régime « différent »…

Faire taire cet opposant en pleine « dictature » serait donc de la censure et en ferait un prisonnier politique à nos yeux. En revanche le faire taire en « démocratie » serait de la légitime défense et viserait à protéger notre système et nos valeurs pour le « bien commun »…

Cela ne vous ébranle pas ? Cela ne vous ébranle pas qu’un réseau social puisse censurer un président des États-Unis en exercice, un président brésilien ou une députée de la République française pendant son mandat ? Cela ne vous ébranle pas que nos médias nationaux (et publics) s’acharnent sur eux et les traîne dans la boue alors même qu’ils sont démocratiquement élus ?

Alors qui décide si nous vivons en dictature ou en démocratie ?

Il suffit de l’écrire sur un papier à en-tête ? Rappelez-vous de la RDA, République Démocratique Allemande !

Connaissez-vous des dictatures joyeuses qui clament leur statut haut et fort ? Le fait est que seul le vainqueur décide du vocabulaire adéquat.

Durant la 2e guerre mondiale (et dans tous les pays dans lesquels il y a opposition politique et/ou guerre civile), celui qui provoquait des attentats sur son propre sol était qualifié de « résistant » ou de « terroriste » selon le camp de chacun :

  • Les alliés ont gagné la guerre, l’auteur des attentats est donc devenu un « résistant » que l’on adule et que l’on célèbre. « Résistant » qui appelait à la révolte, « résistant » qui appelait au meurtre et « résistant » qui a assassiné « héroïquement ».
  • Si les nazis avaient gagné, l’auteur des attentats serait resté un « terroriste » que l’on déteste pour ses propos et ses meurtres odieux.

Prenons l’exemple un peu plus récent des brigades rouges en Italie. Ces antifascistes ont décidé de poursuivre la guerre et en sont arrivés à détruire des biens puis enlever et exécuter des personnes de pouvoir ou leurs proches. Ils ont terrorisé l’Italie pendant des années et fait couler du sang. Ils n’ont pas gagné, ils n’ont pas fait tomber le pouvoir en place et sont donc automatiquement décrits comme des « terroristes » qui ont provoqué des « attentats sanguinaires » et des « assassinats ».

Si ils avaient gagné, ils seraient fêtés comme des « héros de la révolution » pour leurs actes de « résistance » et « d’héroïsme ». Et ne croyez pas que si nous étions venus au monde juste après leur victoire nous aurions pensé qu’ils étaient des « criminels sanguinaires ». Nous les penserions « héros » comme tout le monde.

Ceci prouve à quel point notre vision est sous le prisme d’une idéologie et d’un formatage.

La censure n’existe que dans les dictatures tandis que dans les démocraties il n’y a que la protection de l’idéal démocratique et des personnes.

Nous sommes face à un dogme.

La censure ne peut donc PAS exister en démocratie, car si elle existait ce ne serait plus une démocratie.

Et comme il a été décidé que nous vivions en démocratie, il ne peut y avoir de censure. CQFD.

La « censure » ou la « protection de la démocratie » que nous subissons ou que nous vivons aujourd’hui est ainsi exactement du même ordre que durant la Deuxième Guerre mondiale ou les brigades rouges.

Revenons à notre présent…

S’il ne s’opère pas de changement majeur dans la gouvernance de notre pays et la gouvernance mondiale alors les personnes qui sont actuellement privées de liberté de parole demeureront des « complotistes », des « personnes d’extrême droite » ou des « antisémites » tels que décrits exclusivement et abondamment par les médias classiques.

Et tout naturellement si une nouvelle gouvernance et un nouveau modèle voyaient le jour alors les personnes qui sont actuellement privées de liberté de paroles deviendront des « résistants » et des « garants des droits de l’homme et des libertés » avec l’approbation des médias qui auront alors retourné leur veste sans le moindre éclair de conscience.

Toujours la même rengaine, même discours, mêmes actes, mais vocabulaire qui est défini par le vainqueur.

D’aucuns penseraient que la démocratie est l’expression du « bien » et du « sens moral »… Nous vivons en « démocratie » et nous sommes donc les « gentils ».

Avez-vous la naïveté de croire que la majorité du peuple allemand se sentait du côté des forces du mal et qu’il avait le sentiment de vivre en dictature durant la 2e guerre mondiale ? Avez-vous cette même naïveté concernant le peuple sous Staline ? Rappelez-vous la chanson de Sting « The Russians Love Their Children Too ».

Seuls les habitants des USA ou de l’Europe se pensaient être les « gentils » ? »

Demandez aux Français qui se confinent, portent des masques, s’injectent trois doses de médicaments expérimentaux, doivent présenter un passe-sanitaire pour aller au restaurant et voient d’autres Français interdits de voyages ou de sport, s’ils se sentent vivre en dictature ?

Pour autant, tout « démocrate » que nous sommes, tout adhérent à la doctrine des élections libres à scrutin majoritaire que nous sommes, nous demeurons viscéralement opposés à une démocratie qui autoriserait VRAIMENT le peuple à décider de la politique de son pays, et ce, quelle qu’elle soit.

Nous avons la naïveté ou l’aveuglement de croire que nos lois sont l’expression de la majorité alors même que nous dénions à la majorité le droit de décider librement des orientations du pays.

Vous voulez quelques exemples ?

  • Demain 70 % des Français décident que l’état islamique doit s’appliquer en France.
  • Demain 70 % des Français décident que toutes les personnes d’une certaine ethnie doivent être déportées et placées dans des camps pour « leur sécurité ». (Notons que cette annonce ferait scandale sauf si cette « ethnie » représentait les non-vaccinés comme cela est désormais proposé dans plusieurs pays.)

Vous êtes d’accord, vous acceptez la décision démocratique issue de cette majorité de français ? Au nom de quel principe aurions-nous le droit de refuser cette décision librement issue des urnes ? Ce ne serait « que » l’expression de la démocratie ! Ici encore, vous pourriez vous réfugier derrière la légendaire « moralité de la démocratie ».

Iriez-vous jusqu’à dire que tous les crimes odieux ou discriminations perpétrés dans le monde par des gouvernements n’étaient pas légaux ? Il y a toujours eu des lois pour autoriser des discriminations et même des meurtres ou des génocides. Je vous rappelle que l’assemblée a librement donné les pleins pouvoirs à P. Pétain en 1940 et qu’elle a donné les pleins pouvoirs à E. Macron en 2020.

Vous voyez, on veut bien d’une liberté, mais « encadrée ». Dès que l’on commence à parler de liberté d’expression… celui qui veut la limiter « pour notre bien » s’empresse de dire que ne pas mettre de limites reviendrait à avaliser l’anarchie et l’appel au meurtre. Trop facile comme pirouette !

Je vous rappelle que toutes les mesures de diminution de nos libertés sont systématiquement mises en œuvre pour le « bien commun ». Limitations de vitesse, contrôle technique, ceintures de sécurité, interdictions de fumer, vaccins obligatoires, normes en tout genre, passeports pour les déplacements, interdiction de véhicules anciens, etc. La prétendue sécurité grignote chaque jour un peu plus nos libertés depuis des dizaines d’années. Regardez les panneaux d’interdictions à l’entrée d’une plage ou d’un parc !

La crise Covid en est une apothéose avec les interdictions de déplacements, de loisirs, d’obligation d’une muselière, de passeport avec vaccination obligatoire pour aller au restaurant, et bientôt sans doute, un abonnement à vie à une injection expérimentale et dangereuse tous les 6 mois ! Le pire est que cette dictature Covid est d’une douceur extrême au regard de la dictature dite « écologique » en préparation qui va battre tous les records de suppression des droits de l’homme ad vitam æternam pour « sauver la planète » !

« Condamner l’humain pour sauver l’humanité ! » Tel pourrait être le slogan de Skynet dans Terminator.

Mais revenons à la liberté d’expression, le « démocrate » utilise des exemples extrêmes pour justifier la censure. En novlangue chère à Georges Orwell, « l’interdit c’est la liberté ».

Dans ce délire sécuritaire fantasmagorique, si une liberté sans limites n’est pas soutenable alors la limite devient légitime et souhaitable.

Bien entendu dès lors qu’il y a une limite, c’est la porte ouverte à l’arbitraire. Qui va décider du bon curseur ? Selon que vous êtes considéré comme « résistant » ou « complotiste » vous voyez bien que le réglage est totalement différent.

Mais suis-je bête ! Je n’ai toujours rien compris ! Dès lors que la limite est instaurée par un État démocratique, aucune limite ne peut être arbitraire ! Encore une fois, voyez comment nos libertés ne sont qu’un lointain souvenir dans le cadre de la dictature pseudo-sanitaire que nous subissons sans broncher.

Et une majorité de Français se révolte ou en redemande ?

Question pour un champion :

« Je ne veux pas mourir du méchant virus. Je suis un vieil obèse avec du diabète. »
« Je me suis éclaté pendant les années 60. »
« Ma maison a été payée par l’inflation. »
« J’ai une retraite indécente que la moitié des Français ne pourra pas toucher même durant sa période active… »
« Je ne veux pas mourir du méchant virus. »
« Je veux continuer à faire des croisières sur des paquebots géants au personnel réduit en esclavage, tandis que vous serez obligé d’aller au boulot en vélo ou dans un RER bondé ! »
« Je pense qu’il faut généraliser le pass sanitaire, rendre la vaccination obligatoire, masquer mes petits-enfants, enfermer les non-vaccinés dans des camps et piquer tous les nourrissons dès leur naissance tous les 6 mois ! »

Qui suis-je ?

« Je suis, je suis… »
« … Un enculé d’Occidental ! »

Mais bon, ce n’est pas parce que de nombreuses personnes sont absolument opposées à la liberté d’expression et à la liberté tout court que cela doit m’empêcher de poursuivre ma réflexion.

Une liberté totale d’opinion et d’expression est-elle viable sans tomber dans le chaos et la barbarie ?

Prenons un exemple extrême… Une démocratie peut-elle autoriser un individu ou un groupe d’individus à exprimer son désir de voir disparaître un autre individu ou un autre groupe d’individus ? Pour le législateur ou pour des millions de Français, cette question n’a pas de sens, mais poursuivons.

En premier lieu, il ne faut pas confondre l’interdiction de l’expression avec l’interdiction de la pensée. Vous pourrez empêcher (plus ou moins) une personne de s’exprimer publiquement, beaucoup moins en privé, mais vous ne pourrez pas l’empêcher de penser. Quel serait le but d’interdire l’expression d’une pensée ?

Sommes-nous plus protégés si nous ignorons que X ou Y veut tuer Z ?

Aux USA, le parti nazi a le droit d’exister, de s’exprimer et de défiler… Personnellement je pense que je me sentirais plus en sécurité si je pouvais comptabiliser mes ennemis. Ça m’intéresse de savoir s’ils sont 10 ou 10 millions ! Et comment le savoir s’ils doivent cacher leur pensée ?

En France, celui qui pense et dit qu’il faudrait exterminer X ou Y peut et même « doit » être condamné selon les lois en vigueur. Celui qui pense et dit que X ou Y est inférieur peut et « doit » aussi être condamné Et celui qui pense et dit qu’il n’y a pas eu de crime contre X ou Y par le passé peut et « doit » être condamné.

Toutes ces censures protègent-elles une victime potentielle d’une éventuelle agression ou d’un crime ?

Prenons l’exemple récent du pauvre Samuel Paty. Je ne me suis pas vraiment penché sur l’affaire, mais voilà ce que j’en ai retenu.

La légende voudrait que le malade mental en « mission divine » ait décapité cet homme grâce à la « complicité » ou tout du moins le « laisser faire » des réseaux sociaux. Nous avons donc « machin le taré » qui se balade sur Facebook, voit qu’un prof a « blasphémé » et va donc aiguiser sa hache pour lui couper la tète. Et toutes les bonnes âmes de penser que s’il n’avait pas disposé de l’information, il n’y aurait pas eu de victime. Permettez-moi d’en douter, car je peux supposer que son désir de couper des têtes avait débuté avant d’avoir accès à cette information sur Samuel Paty. Il n’est pas totalement illogique de supputer que son crime était en gestation et que s’il n’avait pas assassiné Paul, il eut été probable qu’il eut assassiné Jacques.

On peut donc se poser la question suivante :

« Qui a mis dans la tète de ce taré qu’il était juste de couper des têtes et que cela permettait d’aller au paradis ? »

Et là je marque un premier point… Tout simplement parce qu’il sera plus facile de repérer et suivre l’individu s’il a toute liberté de publier sur les réseaux sociaux son désir de couper des têtes que s’il garde l’information en lui ou dans son carnet planqué sous son matelas.

Vient alors le dernier argument « massue » de la « contagiosité de la folie ». Parce que notre taré a bien été influencé par d’autres tarés pour avoir cette idée de taré dans la tête. Et d’imaginer que si le taré qui lui a mis dans la tète n’avait pas pu lui communiquer l’idée tarée, notre exécuteur n’aurait pas été contaminé et ne serait pas passé à l’acte.

La « censure » ou « protection de la nation » viserait donc à empêcher le « taré penseur » de pouvoir répandre son fiel. (je n’aborderai pas le fait que le « taré penseur » est lui-même nourri par le « taré penseur précédent », etc.)

Nous arrivons là sur le seul argument qui pourrait tenir un peu la route pour justifier de la censure : « La contamination ! »

Empêcher un meurtrier d’annoncer son meurtre avant de le commettre me paraît complètement idiot. Si un gars écrit que demain il va buter Marcel, c’est plutôt une bonne chose qu’il l’annonce et que les forces de l’ordre enquêtent ou aillent l’interroger pour savoir si le gars fait « œuvre littéraire » ou qu’il a déjà la mitraillette chez lui. Bref un argument de plus en faveur de la liberté d’expression.

C’est donc principalement au nom de la « contamination » que tous les résistants à la dictature sanitaire sont entravés dans leur expression.

Questions :

  • Les crimes de masse existent-ils uniquement depuis l’avènement des réseaux sociaux ?
  • Les crimes de masse existent-ils uniquement depuis l’avènement de la télévision ?
  • Les crimes de masse existent-ils depuis l’avènement du téléphone ?
  • Les crimes de masse existent-ils depuis l’avènement de la radio ?
  • Les crimes de masse existent-ils depuis l’avènement de l’imprimerie ?

Et bien non… Peut-être n’existaient-ils pas avant l’invention du langage, et encore, je n’en suis pas sûr.

Je poserai donc la question suivante pas moins inintéressante :

« Ces outils de communication toujours plus “efficaces” ont-ils été de nature à pouvoir prévenir ces crimes ? »
La réponse est tout aussi négative.

Donc si ces outils de communication ne sont pas de nature à pouvoir prévenir des crimes de masse, comment pourraient-ils être de nature à pouvoir les encourager ou les autoriser ?

La censure, la bonne arme pour prévenir et combattre les idées nauséabondes ?

A-t-on évalué l’efficacité des lois qui « encadrent » (limitent) la liberté d’expression afin de lutter contre le racisme, l’antisémitisme ou tous les « ismes » que vous voulez ? Ces lois qui ont juridicisé la prise de parole ont-elles été de nature à faire reculer ces idées (nauséabondes) dans l’opinion publique ? Peut-on dire que la France d’aujourd’hui (censurée) est moins raciste qu’il y a 30 ans grâce à ces lois ?

Alors le racisme a-t-il reculé grâce à ces lois ou l’iceberg est-il plus immergé ?

Je pense que l’on doit combattre les idées par les idées et non par la censure. Pour cela on doit pouvoir s’exprimer sur tout et débattre de tout.

Si nos valeurs humanistes sont les « bonnes », pourquoi devrions-nous penser qu’il nous est impossible de gagner le combat ? Si notre discours est vérité historique, pourquoi devrions-nous craindre le débat ? Pourquoi ne pourrions-nous pas éduquer, former, expliquer, pour convaincre que l’autre en face à tort ou que ce qu’il pense est mal.

À moins de penser que l’homme est foncièrement mauvais, je ne vois pas pourquoi il faudrait lui interdire d’exprimer ses pensées, ce qui au demeurant relève de l’utopie.

La censure n’est probablement pas de nature à tuer l’idée, mais au contraire un terreau fertile !

L’adhésion sera toujours plus efficace et durable que la contrainte qui ne fait que renforcer son opposition et fait grandir les rangs des « anti ».

Être en permanence, dans des propos victimaires, prêt à dégainer l’arme juridique est sans doute le meilleur moyen d’entretenir un fond de commerce d’un statut de victime.

Expression sans limites ? Probablement, car c’est cela la démocratie ET la méthode présente probablement le meilleur « rendement » en termes de paix sociale et de sécurité.

  • Au risque qu’un individu énonce qu’il serait justice que je sois mort ? Oui je préférerais en avoir connaissance avant qu’il ne passe à l’acte si telle était son intention.
  • Au risque qu’un groupe d’individus exprime qu’il serait juste que les blancs mâles hétérosexuels dont je fais partie n’existent plus ? Oui je préfère en avoir connaissance et combattre leurs idées.

Qui n’a jamais souhaité la mort de tel ou tel en se disant que le monde serait plus beau ou que si par le passé tel ou tel avait été éliminé alors cela aurait évité des massacres ?

Si ce groupe demeure au stade de la pensée « ce serait mieux si », alors il est libre de le dire. Si ce groupe bascule dans l’organisation et la mise en œuvre de l’idée, alors il est du ressort de la justice et condamnable. Aux forces de l’ordre de faire leur travail et d’enquêter sur les individus dangereux plutôt que de traquer des enfants sans pass sanitaire !

Le mot juste a son importance capitale…

Reprenons les exemples suivants avec monsieur X :

Il ne peut y avoir de limite à l’expression d’une idée :

« Je pense que le monde serait plus beau si M. X n’existait pas » est l’expression d’une idée que je ne partage peut-être pas, mais qui peut s’entendre et se contre-argumenter.

Et même que :

« Je pense que le monde serait plus beau si M. X était mort » est toujours l’expression d’une idée sur laquelle je n’ai pas vraiment évolué depuis la ligne précédente.

En revanche :

« Je pense qu’il faudrait tuer M. X ou tous ses frères » ne relève plus de la liberté d’expression, mais d’une volonté affichée de nuire. Nous sortons du domaine de la liberté d’expression, du domaine de la pensée, du domaine de l’opinion, pour passer dans le domaine du projet qui vise à nuire.

Expression de la pensée versus mise en œuvre de la pensée.

Une justice indépendante avec à sa tète un collège de magistrats élus par le peuple et représentant les principaux courants politiques et de pensée, serait garante de la liberté d’expression. Le juge élu, contrôlé et sanctionné par ses pairs en cas de manquement, serait là pour statuer si le propos de tel ou tel relève de l’opinion, de la liberté d’expression ou s’il préconise une mise en œuvre, une action visant à nuire à autrui.

Alors suis-je pour la démocratie ?
Encore faudrait-il la définir…

Chaque individu est pour la « démocratie », au sens de l’expression de la majorité, uniquement lorsqu’il peut adhérer à cette expression. Je ne peux adhérer à l’actuelle « démocratie » française faite de privations de liberté de mouvement, de travailler, etc. Je ne peux adhérer à cette « démocratie » qui prône l’obligation d’injections qu’elles soient expérimentales ou pas, efficaces ou pas, inoffensives ou pas. Je ne peux adhérer à cette « démocratie » qui valide le crédit social, met en œuvre un passe-sanitaire, la discrimination et entérine une forme d’apartheid.

Je confirme ainsi être contre toute forme de censure et que la liberté d’expression est sans limites.

  • Je reconnais le droit à un professeur de médecine médiatique de penser que l’injection d’enfants avec le risque d’en voir mourir, pour sauver officiellement des vieux grabataire, serait une bonne chose. Je lui reconnais le droit d’avoir cette pensée, de l’exprimer, mais pas de me l’imposer.
  • Je me reconnais le droit de combattre sa pensée et que ma parole ne soit pas censurée.

En revanche :

  • Promouvoir l’injection chez des enfants alors même qu’il aurait connaissance des risques de décès et de l’inefficacité de la mesure ne relève plus de la liberté d’expression, mais d’une volonté de nuire, ce qui pourrait être interdit de publication, mais aussi relever du pénal.

On ne peut pas condamner une personne pour l’expression de ses pensées, mais uniquement sur ses actes répréhensibles commis ou pour lesquels il n’y a aucun doute sur le fait qu’il allait passer à l’acte, l’organiser avec des complices ou entraîner autrui à passer à l’acte…

J’ai bien conscience que ma vision de la liberté d’expression est actuellement totalement illégale en France et que toute personne qui en userait pourrait être poursuivie et condamnée.

Raison pour laquelle je pense (et il y en a d’autres) que nous vivons dans une dictature que l’on nomme « démocratie ».

Et le fait que je puisse écrire ces mots sans être a priori inquiété ne prouve en rien que nous sommes en démocratie, mais prouve uniquement que la dictature me pense inoffensif ou « utile ».

Je me retrouve malgré moi dans le rôle involontaire d’une opposition contrôlée, un alibi qui montrerait à ceux qui doutent :

« Il a le droit de s’exprimer, c’est bien la preuve que nous ne vivons pas en dictature ».

Le corollaire serait la censure ou la condamnation politique comme « ennemi du peuple » qui permettrait à la dictature de se protéger tout en présentant l’inconvénient de la faire apparaître au grand jour.

Est-il dans ces conditions « logique » que des « complotistes » soient interdits de réseaux sociaux, que leurs discours soient supprimés, voire même qu’ils soient condamnés dans notre belle « démocratie » ?

Bien évidemment, car leurs propos s’opposent à la politique sanitaire, la seule, l’unique qu’il soit possible de mettre en œuvre selon le Ministère de la Vérité. Par leurs propos ou leurs actes, ils « menacent » la politique gouvernementale et sont de fait un danger pour cette « démocratie ».

Pourquoi en est-il encore ainsi aujourd’hui ?
Parce qu’à ce jour tous les résistants sont encore les perdants.

Nous demeurerons donc des « complotistes » jusqu’à que nous fassions tomber la dictature et que l’on soit alors considérés comme des résistants. Mais pour cela, il faut faire tomber de nombreux murs du mensonge qui demeurent debout même si ils sont de plus en plus lézardés par des vérités de plus en plus difficiles à dissimuler.

Vive la liberté d’expression sans limites.

Merci

Alain Tortosa.

26 octobre 2021 https://7milliards.fr/tortosa20211026-liberte-expression-censure-democratie.pdf

[Voir aussi : Effets de la censure]




La Belle et les truands (partie III)

Par Lucien Oulahbib

[Voir La belle et les truands
et La belle et les truands (Partie 2)]

Le déplacement à Drancy lui sembla bien instructif, alors que la voiture filait tant bien que mal entre les 30 et 50 à l’heure le long de murs gris laissés à l’abandon, avec de temps à temps une « griffe », mais plutôt des tags épars, suintant la crasse, mais aussi comme gardant en creux les souffrances humaines transportées dans cette patine sombre tant il lui semblait entendre encore (comme Proust le décrit si bien dans « À l’ombre des jeunes filles en fleurs ») leurs « murmures » enfouis en atomes de son implantés ainsi par les passants, en particulier lorsqu’il s’agissait de ces murs d’anciennes usines que tous ces travailleurs avaient croisés en 3/8 ; illusions perdues…

Aujourd’hui, leurs représentants ayant échoué à construire ne serait-ce qu’une contre-société tant les individus étaient de plus en plus « seuls » dans leur « existé » (disait Lévinas), tentaient encore de se rattraper aux branches du clientélisme le plus rance en fomentant l’idée par exemple qu’il était plus juste d’aider financièrement et de fournir un logement à une famille étrangère fraîchement débarquée qu’à un jeune couple de Français attendant depuis plusieurs années une même aide pour pouvoir s’installer et procréer. Certes, cette famille étrangère avait pu arracher une sorte de permis de séjour provisoire le temps d’étudier son dossier, mais tout le monde savait bien qu’il suffisait de placer ses enfants à l’école et d’en fabriquer un dans la foulée pour que cette famille ne soit plus expulsable. Or l’on mélangeait deux choses : le droit humanitaire qui doit relever d’instances communautaires mondiales (comme en bénéficient lesdits réfugiés palestiniens) et le droit national qui ne peut être réservé qu’aux citoyens et aux personnes ayant de réels permis de séjour.

L’appartement était douillet et silencieux, et alors qu’il mangeait sur le pouce, Z en profita pour se lover au coin du feu dans le fauteuil qu’il affectionnait pour feuilleter un ouvrage « collectif » (avec Éric Fassin en maître d’œuvre) que venait de lui conseiller un ami, et qui exprimait parfaitement cet esprit-là rencontré à Drancy imprégnant de plus en plus fortement les élites dites françaises, à savoir cette confusion des genres (entre problèmes internationaux — qui relèvent strictement de la solidarité internationale — et problèmes nationaux) présupposant dans ce cas à terme la suppression effective de la distinction juridique puis politique et donc électorale entre nationaux et non-nationaux.

Tandis qu’il prenait donc ce livre (intitulé « Cette France-là », 01 07 2008/30 06 2009 volume 2, diffusion la Librairie la Découverte, 2010), il apprit au même moment que le Groupe Sud Ouest avait décidé de ne plus faire état de sondages dans ses journaux, et que la gauche et l’extrême gauche avaient donné le feu vert au nom de la « lutte contre les violences d’extrême droite » à diverses milices Black bloc et autres Antifa afin de semer la terreur néo-léniniste façon année 30 lorsque les milices communistes staliniennes allemandes faisaient quasiment cause commune avec les milices nationales-socialistes pour aller casser sinon ensemble du moins parallèlement les meetings sociaux-démocrates considérés depuis 14 comme des sociaux-traîtres, voire comme pire que les nazis ; comme si aujourd’hui les patriotes nationalistes français étaient considérés bien plus dangereux que les djihadistes, ceux-ci étant au fond méprisés ou alors évalués de manière condescendante comme étant manipulés par le « sionisme » international provenant soit du « Mossad », soit du « néo-libéralisme ». C’était d’ailleurs la parfaite jonction entre les vieux courants drumontistes et maurrassistes — plutôt que maurrassiens — n’ayant d’un côté jamais rien compris à la chute de la Monarchie française, et de l’autre des histrions genre Vieille Taupe ramassis d’anarchistes se réclament à la fois de Proudhon et de Bakounine façon CNT espagnole bien implantée à nouveau parmi Sud et autres « Solidaires ». Tout ce beau monde formait ce remugle hérétique d’antijuifs congénitaux entremêlant des éléments illuministes christiques luttant contre les francs-maçons et le peuple « déicide » et tout un fatras « alter » post tiers-mondistes recyclé dans la « deep ecology » et supportant la matrice des ZAD et « intersectionnalistes » néo-léninistes (adeptes de l’écriture inclusive forçant à signifier masculin et féminin alors que la théorie queer du genre insistait à les effacer), chair à canon des affairistes, djihadistes et mélenchonistes en chambre (eux-mêmes idiots utiles des deux premiers).

À la page 4 de l’ouvrage, il est fait état d’une question écrite (dans un langage diplomatique et soumise au Premier Ministre de l’époque — fin 2009 — François Fillon) qui exprimait le souci suivant (suite à la crise de 2008 dite des « subprimes ») : » 

C’est ainsi que nous écrivions :

« (…) si la crise fait ressurgir le spectre d’un protectionnisme digne des années 1930, ceux qui s’en inquiètent aujourd’hui auraient tort d’oublier comment la xénophobie le suivait alors comme son ombre ; il serait donc illusoire de prétendre conjurer le premier en s’accommodant de la seconde. »

Dans un courrier reçu le 20 mars (2009) le Premier ministre nous répondait avec courtoisie : « vous affichez dans cet ouvrage l’intention de soumettre la politique de l’immigration conduite par le gouvernement à un examen argumenté. J’en prends acte et m’en remets à l’objectivité de votre travail. Je salue le caractère méthodique et l’ambition du premier volume paru. » Son courrier dépassait toutefois les exigences de la politesse, puisque François Fillon entreprenait de conjurer nos inquiétudes en s’y associant. « Quant aux craintes que votre lettre exprime, je peux vous assurer que j’en partage les principes et qu’aucun effort ne sera ménagé pour en écarter la menace : la République ne tolérera pas que la crise serve de prétexte au rejet, à la discrimination ou à la haine raciale. Le gouvernement que je dirige condamne avec une entière fermeté toute démarche visant à faire des immigrés, légaux ou illégaux, des boucs émissaires de difficultés économiques dont ils sont souvent les premières victimes. » (…) Un an plus tard, qu’en est-il ? Si les propos du Premier ministre se voulaient rassurants, l’action menée par son nouveau ministre de l’Immigration est au moins de nature à jeter le trouble. (…) Éric Besson n’hésite pas à aller plus loin que son prédécesseur (Brice Hortefeux) par exemple avec le « démantèlement de la jungle » de Calais ou l’expulsion d’étrangers vers des pays en guerre comme l’Afghanistan. (…) Ainsi parler de « mariages gris » ou de « supermarché de l’asile », c’est s’en prendre, en pratique, aux couples binationaux ainsi qu’aux réfugiés. (…) Avec la crise, le nationalisme et la xénophobie ne reviennent-ils pas en force, dans la société comme dans le monde politique, ainsi qu’on a pu le constater dans les dérapages qu’a encouragés le débat sur l’identité nationale et comme me montrerait l’acharnement de l’État français à l’encontre des étrangers ? (…) » 

(pages 4 et 5).

Tout y est dit pensa Z en fermant l’ouvrage. Et alors que son chat sautait sur ses genoux, il prit un grog, regardant les flammes éternelles dévorer la nouvelle bûche, et songea aux dégâts incommensurables exprimés par ce qu’il venait de lire. D’un côté, l’aveuglement tenace du pouvoir en place à l’époque qui n’a pas réussi à hisser le débat au niveau adéquat, à savoir cette confusion des genres entre un problème mondial, celui des flux migratoires liés pour une grande part à la faillite idéologique de la gauche, et la droite dite progressiste. À croire que la division internationale du travail et les fameux « avantages comparatifs » étaient la solution à tout, y compris aux corruptions locales (Wilson en 14 avait fait la même erreur avec l’Allemagne en forçant la France à ne pas faire en sorte que la première paye rubis sur l’ongle les dégâts de la guerre). Et de l’autre côté, la pression idéologique immense d’une gauche et d’une extrême gauche qui ne s’avouaient pas vaincue à faire de telles injonctions confusionnistes, alors que par ailleurs tous leurs modèles de « société socialiste » avaient échoué soit dans la misère, soit dans les massacres, soit dans la combinaison des deux, sans que pour autant il n’y ait eu de procès international pour juger ces millions d’assassinés aux divers Goulag staliniens et maoïstes, ces luttes internes qui ont vu des liquidations par dizaines de milliers comme en Algérie, à Cuba, au Venezuela, au Mozambique, actuellement en Afrique du Sud, voire des millions comme au Cambodge…

Sans que pour autant également ces gens ne se remettent en cause en tentant de se demander ce qui a pu échoué dans leur analyse, un peu comme Marx qui après avoir publié le premier tome du Capital, hésita à publier les deux autres tomes (sur la paupérisation généralisée et l’accélération de la baisse tendancielle du taux de profit liées à la mécanisation, ce qui était déjà faux comme Marx le pressentait), les confiant à son ami Engels qui les remit ensuite à Bebel et puis Kautsky (ennemi déclaré de Lénine, celui-ci n’ayant par ailleurs rien compris à l’attachement affectif à la notion de Nation). Or ces gens qui avaient écrit ce livre « Cette France-là » persistaient dans cette même engeance pédante des post-jacobins, celle de croire que si les Russes, les Chinois, les Vietnamiens, les Cubains, les Algériens avaient échoué c’est qu’ils avaient mal lu les textes, mais qu’eux, révolutionnaires « républicains » tendance remugle sauraient mieux réaliser. Sans oublier le fait que les centrales à charbon tournent au maximum en Chine et en Allemagne, mais que guère d’opposants viennent assombrir la quiétude de leurs ambassades feutrées nichées dans les quartiers cossus des grandes capitales occidentales.

Z toussa. Le chat maugréa et sauta vers le canapé à côté. À vrai dire, il réfléchit encore à cette lancinante tension à Drancy, celle de personnes se satisfaisant de cette espèce de no man’s land ambiant (tels ces vociférations quasi guerrières permanentes de femmes et ces « sale juif » relatés par Christine Kelly de C News) dans lequel le délitement se fait pratiquement par effet d’usure et superposition d’actions volontaires et involontaires. Ainsi cette vieille association d’habitants de Drancy aussi dépassée que les « patronages » pour occuper une génération biberonnée aux jeux vidéo et aux clips affriolants des raps à l’ambiance gangestérisée, sans oublier ces élus venus le toiser avec moult chiffres sur les retraites des étrangers et leur taux de chômage, ou même cette dame et son fichu fichu qui expliquait qu’elle paye ses impôts alors qu’il ne s’agit pas du tout de cela, mais d’abord de savoir si l’on partage un « être ensemble » et non seulement « un vivre ensemble ». Il ne s’agit pas seulement d’une cohabitation, mais aussi d’un « être » fait d’attributs divers. Ceci signifie que l’on a du bonheur à être là, définition même de la Cité selon Aristote et de la République pour Platon qui se traduit par Politeia et non pas Res publica (qui n’en est qu’un aspect) ou la distinction entre Le Politique (l’être singulier d’un Peuple ou Nation : ainsi la Nation cheyenne) et La Politique (les institutions permettant de gérer un régime nécessairement mixte dirait Aristote, car absorbant les conflits permanents et nécessaires entre l’Élite et le Peuple comme l’avait théorisé Machiavel).

Z soupira. Toutes ces choses n’étaient plus apprises à SciencePo. Bien au contraire. Au loin une sirène retentit. Il reconnut celle d’un camion de pompier et se rappela ce mot d’enfant qui dit tout de l’ambiance d’une époque : « tu vois Papa, quand c’est un camion de pompiers, la sirène veut dire “tiens bon, tiens bon”, mais quand c’est celle d’une ambulance elle veut dire “t’es foutu t’es foutu”. Il eut les larmes aux yeux : les camions de pompiers se faisaient plus fréquemment caillasser qu’admirer, sans oublier maintenant leur mise à l’index s’ils ne se faisaient pas injecter… Z se gratta la tête à cette idée. Il fallait bien pourtant dire quelque chose bientôt dessus tant cette hystérie sanitaire se doublait d’une frénésie à la fois affairiste et sécuritaire, une drôle d’atmosphère de plus en plus dilatée entre d’un côté le monde feutré des médias et des institutions qui vivaient dans une bulle semblable à celle des stations orbitales ou des nouveaux bordels échangistes dans lesquels amis et ennemis se croisaient et toisaient un moment, et de l’autre, le monde de la troisième étape des moments insurrectionnels lorsque la guérilla d’usure se superpose à la formation d’îlots fonctionnant sinon en enclaves du moins en isolats

Le temps était compté. Mais de plus en plus très mal conté. L’horloge sonna avec ce carillon de la cathédrale de Reims qu’il affectionnait. Quoique celui de Big Ben n’était pas mal non plus…

À suivre.

[Voir aussi L’immigration]




Le Molnupiravir est une molécule vieille de plus de 40 ans, mutagène, cancérigène qui ne sert à rien, mais qui rapportera 700 $ par malade

[Source : pgibertie.com]

Par pgibertie

VÉRAN VIENT DE COMMANDER 50 000 DOSES DE POISON pour 30 millions d’euros

Poison ? C’est bien ainsi que de nombreux scientifiques considèrent cette molécule et que la France vient d’acheter sans la moindre autorisation d’autorités scientifiques.

Merck aura sa part du gâteau avec la patate chaude de Big Pharma, le Monulpiravir présenté comme la pilule anticovid par la presse qui ne sait pas lire.

Elle existait, mais sa réputation exécrable fit que même Giléad refusa de l’utiliser. En 2003, la tentation de le refiler contre l’hépatite fut abandonnée par peur de créer des mutants

Le biologiste Jean François Lesgard fut un des premiers à alerter sur l’impasse du Molnulpiravir après le Remdesivir

https://t.co/eeBNEqoOAk?amp=1

« Oui c’est comme le remdésivir : ça vient bloquer (in vitro).. la réplication de l’ARN du virus

Donc c’est mutagène, car ça peut le faire avec nos cellules aussi ! En plus, se limiter à cela n’est pas efficace, ce virus se développer trop facilement, il faut bloquer en même temps l’inflammation qui arrive très vite. L’Ivermectine fait les 2 sans s’insérer dans l’ARN

…des inquiétudes quant au risque potentiel de tumorigenèse induite par le Monulpiravir et émergence de mutations néfastes dans les cellules génératrices précurseurs de spermatozoïdes et le développement de l’embryon. »

Le virologue Bruno Canard abonde dans le même sens

BrunoCanard Virology

@canardbruno

RNA Viruses. Dengue, Zika, SARS/MERS-Cov, Ebola, Arenas y otros bitchos. Drug-design, viral enzymes — wild river lover — & Pics of the Calanques of Cassis!

Marseille-Cassis, France afmb.univ-mrs.fr/viral-replicas…

Un mutagène viral, est 1 usine a création de variant si le virus n’est pas éliminé, mais juste « aidé à muter ». Personne n’a répondu à cette question cruciale : personne ne veut voir des nouveaux variants arriver à cause…d’un traitement.

TOUS les antiviraux (lorsqu’ils sont sub-optimaux, ex : le Favipiravir, le Remdesivir) ayant un mécanisme antiviral par mutagenèse (possible ou démontré) devraient être évalués en labo de recherche sur leur capacité à créer des nouveaux variants

*Monulpiravir Médicament de MERCK, demande de mise sur marché en Europe. Mécanisme : c’est un analogue de la base C de l’ARN du virus. Il ressemble à la cytosine C, mais sa capacité de codage est ambiguë.

@SFV_France
@franceinfo
@lemonde_science
@FRM_officiel
@MarcGozlan

Lorsque la polymérase virale recopie son ARN, elle est leurrée par le Monulpiravir M et ne le distingue pas du C. Le M est incorporé à la place d’un C, mais au lieu de coder pour un G, il code quelquefois pour un A aussi, c’est ce codage ambigu qui crée la mutation.

https://academic.oup.com/jid/article/224/3/415/6272009

Le Monulpiravir est arrivé à Merck grâce à un partenariat avec une entreprise privée appelée Ridgeback Biotherapeutics, qui a autorisé le médicament à une entreprise de biotechnologie à but non lucratif appartenant à l’Université Emory. Le Monulpiravir est ce qu’on appelle un promédicament, qui se métabolise dans le corps pour créer le NHC, qui a été étudié pendant des décennies.

Schinazi, qui est professeur à Emory, mais n’a pas travaillé sur le Monulpiravir, a une longue histoire avec le NHC et a écrit un certain nombre d’articles sur le composé. Il a été l’un des fondateurs de la biotech Pharmasset, qui, selon lui, a envisagé de développer le NHC comme traitement de l’hépatite C en 2003, mais a choisi de ne pas le faire en raison du risque qu’il puisse provoquer des mutations. Pharmasset a créé le médicament contre l’hépatite C Sovaldi et Gilead Sciences (GILD) a finalement acheté la société pour 11 milliards de dollars.

Schinazi a déclaré à Barron’s qu’il ne pensait pas que le Monulpiravir devrait être administré aux femmes enceintes ou aux jeunes en âge de procréer, jusqu’à ce que davantage de données soient disponibles. Les essais de Merck sur le Monulpiravir ont exclu les femmes enceintes ; les scientifiques qui dirigent l’essai ont demandé aux participants masculins de « s’abstenir de rapports hétérosexuels » pendant qu’ils prenaient le médicament, selon le site Web du gouvernement fédéral qui suit les essais cliniques.

Un article publié dans le Journal of Infectious Diseases en mai par Schinazi et des scientifiques de l’Université de Caroline du Nord a rapporté que le NHC a provoqué des mutations dans les cultures de cellules animales dans un test de laboratoire conçu pour détecter de telles mutations. 

« Les risques pour l’hôte peuvent ne pas être nuls », ont conclu les auteurs. « L’évaluation de l’utilité de ce médicament doit être effectuée chez ceux qui sont susceptibles de bénéficier le plus d’avantages, avec une surveillance permettant d’évaluer les effets secondaires génotoxiques potentiels à long terme. »

L’un des auteurs de l’article, le Dr Shuntai Zhou, scientifique au Swanstrom Lab de l’UNC, a déclaré que lui et ses collègues avaient signalé leurs premières conclusions à Merck en juillet 2020, environ un an avant la publication de son article.

« On craint que cela provoque des effets de mutation à long terme, même le cancer », a déclaré Zhou.

Zhou dit qu’il est certain que le médicament s’intégrera dans l’ADN des hôtes mammifères. « La biochimie ne mentira pas », dit-il. « Ce médicament sera incorporé dans l’ADN. »

L’impact que cela aura lorsqu’il sera là est inconnu, étant donné les différents systèmes utilisés par les cellules humaines pour limiter l’impact des mutations.

Les scientifiques de Merck ont répondu à l article de l UNC dans un numéro ultérieur du Journal of Infectious Disease, affirmant que leurs tests de Monulpiravir chez les animaux n avaient pas trouvé de taux de mutation plus élevés. Les scientifiques de Merck ont ​​également contesté les détails des méthodes des auteurs de l’UNC. Dans une réponse, les scientifiques de l’UNC ont maintenu leurs méthodes et ont écrit qu’ils pensaient que le Monulpiravir ne devrait être utilisé que chez les personnes à haut risque de maladie grave de Covid-19 jusqu’à ce que ses risques à long terme soient mieux compris.

Certains experts ont conseillé la prudence de la part de Merck et des régulateurs.

« Étant donné la possibilité que le médicament puisse être incorporé dans l’ADN cellulaire, il sera très important de démontrer l’absence de cancer chez les modèles animaux et chez l’homme », explique Nathaniel Landau, professeur au département de microbiologie de la NYU Grossman School of Médecin qui n’est impliqué dans aucune recherche sur le NHC ou le Monulpiravir. « Même si cela semble bon dans les modèles animaux préliminaires, il sera important de ne pas précipiter cette utilisation en clinique avant d’être très sûr qu’elle ne provoque pas de cancer, même à de très basses fréquences. »

Le premier contact du Monulpiravir avec l’attention du public, bien avant que Merck ne commence sa collaboration avec Ridgeback, est survenu en mai 2020, lorsque l’ancien chef de la Biomedical Advanced Research and Development Authority du gouvernement américain a déclaré dans une plainte de dénonciation qu’il avait été contraint de fournir un financement pour le Monulpiravir., alors connu sous le nom d’EIDD-2801, mais s’était opposé, en partie pour des raisons de sécurité.

https://www.barrons.com/articles/merck-covid-pill-risks-51633398722?redirect=amp

https://www.laprovence.com/actu/en-direct/6538115/lema-annonce-le-lancement-de-lexamen-accelere-de-la-pilule-anti-covid-de-merck.html

Merck vend des millions de doses au moment où nous parlons. Mais avec chaque ordonnance, ils perdent 697 $ de Monulpiravir pour chaque 3 $ d’ivermectine vendu.

L’éventuelle autorisation du médicament Monulpiravir de Merck, représenterait une réévaluation très importante de la société. En cas de non-approbation, l’entreprise diminuera sa valeur à court terme (événement binaire). #Monulpiravir#RidgebackBiotherapeutics#medicamento#sapiens




Pour profiter de la LIBERTÉ, il faut être vivant et en bonne santé ! Refusons l’injection !

Par Nicole Delépine

Bravo aux combattants de la Liberté, qui chaque semaine, battent le pavé et tentent de remonter le moral aux déprimés… Non, les dictatures ne perdurent jamais, et le nombre et la force des résistants déterminent évidemment la durée du totalitarisme. Mais les résistants, comme les autres doivent être en forme. Et certains d’entre eux « vaccinés malgré eux »(([1] Les « malgré nous » de 2021 (reseauinternational.net) )) ont dû recevoir la piquouse et comme beaucoup (dont les sportifs) sont fatigués longtemps et ne peuvent pas trop compter sur l’hôpital pour les soigner.

C’est pourquoi les épuisés doivent se reposer et ne pas démoraliser les autres, ni les éloigner de la résistance, et se taire le temps de la récupération bien normale. « Ami, si tu tombes, un ami sort de l’ombre à ta place ». Ne craquez pas, chacun fait ce qu’il peut, mais ne détournez pas les autres de la lutte, pour l’information en particulier.

Trop de silence sur le danger des injections géniques

On ne peut que regretter le silence sur les dangers immédiats maintenant connus et plus tardifs des injections géniques, en expérimentation, leurs compositions inconnues et inquiétantes, l’absence d’autorisation de mise sur le marché et…. l’absence d’injections chez les salariés de Pfizer, et jusqu’à présent chez les membres du parlement européen, américain et français entre autres, l’absence de pass à l’Assemblée nationale et au Sénat, ce qui laisse toute possibilité de choix ou non de la piquouse.

Enfin les députés du Parlement européen se réveillent et réalisent le détournement du pass vert qu’ils avaient voté pour améliorer la liberté de mouvement des citoyens européens d’un pays à l’autre. Et ils se réveillent alors que le totalitarisme se met en place et veut passer les élus au rouleau compresseur. L’élite exemptée se réduira aux grands chefs.

Pourquoi ces différences de traitement entre les « gueux » et la « supposée » élite ? Jadis les chefs entraînaient leurs troupes par l’exemple.

Écoutez cette vidéo de parlementaires européens et diffusez-là largement aux élus, mais aussi à tous les citoyens. Difficile de les traiter de complotistes ! N’hésitez pas à l’adresser à nos journalistes obéissants, qui devraient être déchirés entre l’obéissance au gouvernement et à l’UE auquel ce dernier se réfère en permanence. Cruel dilemme pour les JT.



Appartenir au groupe, même si c’est celui des moutons, c’est plus confortable

On est étonné du nombre de personnes intelligentes et calmes ayant cédé à la pression des médias et s’étant fait injectés malgré tout… Facilité du quotidien, doublée d’une cécité volontaire qui entraîne la certitude du gouvernement de pouvoir passer à la phase de l’injection des petits… De plus en plus petits, et bientôt le douzième vax (qui n’en est pas un au sens pasteurien) en plus des onze obligatoires chez les nourrissons. Obligation déjà scandaleuse qui devait être rediscutée et supprimée d’autant qu’injecter par exemple le vaccin anti-hépatite B à un bébé n’a pas de sens, les risques ne venant pas avant l’âge de 15 ans alors que l’efficacité est déjà estompée. Mais Big Pharma veille pour toujours plus de vaccins obligatoires.

Lire l’article de Ariane BILHERAN(([2] Ariane BILHERAN : « L’idéologie sanitaire est un prétexte à une gouvernance totalitaire » — Nouveau Monde (nouveau-monde.ca) )) :

« Il y a des sommes d’intérêts, de corruptions, de peurs. Certains s’empêchent eux-mêmes de critiquer, de penser, pour ne pas perdre ces privilèges. Le plus ironique est que, souvent, ce sont les mêmes qui ont hurlé à la défense de la liberté d’expression en France. »

Comprendre ce qu’est le totalitarisme auquel nous devons résister :

« Le totalitarisme, c’est considérer que les individus sont des cellules interchangeables d’un même corps au sens propre, avec la suppression totale et l’éradication totale de toute singularité. La singularité c’est le fait qu’aucun individu n’est comparable à un autre sur Terre. Que tout le monde est unique, différent, avec l’humanité en partage, où “rien d’humain ne m’est étranger”. Le totalitarisme est la proposition inverse. »

L’exemple caricatural du comportement mouton : la RCP en cancérologie

On se souvient des opinions personnelles sur un traitement adéquat fondé sur l’expérience pour un patient, qui brutalement s’inversent pour s’adapter à l’avis du « groupe », imposé par le pouvoir par l’obligation de la RCP : ainsi combien de patients n’ont pu bénéficier de l’intervention pour leur cancer, car la sacro-sainte réunion pluridisciplinaire imposée par le merveilleux et si toxique plan cancer a imposé la chimiothérapie par nouvelles drogues de Big Pharma.

Et la tumeur devint inopérable, mais le centre garde son « accréditation de traiter les cancers » délivrée par les ARS, agences régionales de santé créées par la loi Bachelot(([3] Notre actuelle ministre de la Culture…)) en 2008. Vous avez découvert au cours de la plandémie covid le rôle autoritaire de la bureaucratie médicale. Les médecins le subissaient en silence depuis le début du siècle, ce qui explique — sans les excuser — sans doute leur soumission au refus de traitement des patients livrés au doliprane, l’euthanasie des vieux en EHPAD (pendant qu’on fait croire aux jeunes qu’ils se sacrifient pour sauver les plus âgés) et maintenant l’injection expérimentale sans sourciller jusqu’au jeunes qui ne peuvent en aucun cas en espérer un bénéfice personnel. Les mesures totalitaires sont toujours imposées très progressivement comme les nazis l’ont très bien formulé. Pour que la grenouille ne saute pas hors de la casserole, il faut la cuire à feu doux.

Il ne faut pas sous-estimer les effets secondaires graves

Devant les mensonges du ministre, y compris devant l’Assemblée nationale, niant les décès recensés par l’agence nationale du médicament ANSM, mensonges adoubés par les silences des médias, tous ceux qui se battent pour la liberté devraient se battre pour une liberté en bonne santé ! Donc informer encore et encore sur les dangers des pseudovaccins relatés par les agences officielles américaines, anglaises et européennes entre autres plus libres (ou moins corrompues ?) que les nôtres 

EFFETS INDÉSIRABLES DES INJECTIONS GÉNIQUES (sources officielles au 10 octobre 2021) — Docteur Nicole Delépine (docteur.nicoledelepine.fr)

Entre les dangers de myocardites trop fréquentes chez les jeunes, associées à des morts quasi subites, et les troubles cognitifs chez les personnes âgées, qui se perdent dehors sur leurs chemins habituels, perdent la mémoire par intervalles, l’apparition de diabète et l’explosion des cancers, les troubles menstruels des femmes, etc. le panel des effets secondaires est vaste, sans citer les plus tragiques comme la maladie à prion exposée sur Cnews à Pascal Praud qui ne croyait pas aux effets secondaires….

Comment Francois Ruffin pourrait-il nous annoncer qu’il va se faire injecter s’il connaissait vraiment les dangers de ce geste définitif, car aucun antidote connu n’est actuellement démontré efficace pour inverser les effets néfastes et durables de la protéine spike … Certes on peut avoir de la « chance » comme peut-être des connaissances qui ont reçu le placebo ou pas… Et chacun est différent, mais comment prendre ces risques si on en a vraiment la connaissance…

Revivez en vidéo la matinale spéciale consacrée aux effets secondaires indésirables des #vaccins contre le #Covid19 par Clémence Houdiakova sur RadioCourtoisie très explicite. Écoutez, diffusez !

le VAERS est-il complotiste, lui qui dépend des centres officiels gouvernementaux des USA ?(([4] VAERS Summary for COVID-19 Vaccines through 10/1/2021 – VAERS Analysis ))

Le plus parlant est le diagramme relatant les effets secondaires cumulés des vaccins tous types de puis 1990 qui montent cruellement depuis l’adjonction des pseudovaccins covid… Prenez le temps de visiter EudraVigilance site équivalent pour l’UE et vous aurez le même type de graphique… Telle est la réalité niée par notre ministre, car comment expliquer cette flambée de décès et d’accidents graves (le détail dans le PDF ci-après VAERS-Summary-10012021) temporellement significative ?

La liberté en bonne santé !


Les patriotes ne dénoncent pas assez les produits qu’ils veulent nous injecter — Riposte Laïque (ripostelaique.com)

Je partage l’opinion de Victor Hallidée qui fait remarquer fort justement :

« Je déplore juste une faiblesse que je remarque et qui me gêne, chez la plupart des patriotes anti-dictature sanitaire : c’est surtout la privation de liberté qui est pointée, mais les produits suspects que l’on veut absolument nous injecter ne sont que rarement évoqués, mis en cause.

L’AMM provisoire, accordée au prétexte qu’aucun médicament ne soignerait le covid, est fallacieuse vu qu’elle a été obtenue illégalement, en supprimant les médicaments qui soignent, en interdisant aux médecins de les prescrire.

Des injections expérimentales administrées sous contrainte, qui doivent être assumées par ceux-là seuls qui les subissent pour ne pas être privés de travailler, privés de revenus, privés d’étudier…

Alors même que ces produits sont expérimentaux, douteux, mais aussi totalement inefficaces. »

Oui ces « vaccins » non pasteuriens, et expérimentaux ne sont pas efficaces comme les analyses répétées du DR G Delépine sur l’échec majeur des pays les plus vaccinés auraient pu convaincre ceux qui veulent bien regarder la réalité.

Relisez le Bilan sanitaire au 25/9/2021 dans les pays champions de la vaccination anticovid — Nouveau Monde (nouveau-monde.ca)

Le silence complice sur la composition des injections

Oui, la composition de ces injections géniques est difficile à obtenir et l’avocat Brusa Carlo s’en est inquiété dans le silence médiatique, mais aussi finalement le silence des réseaux alternatifs. Les résultats obtenus n’ont pas eu la couverture médiatique indispensable.

Comme pour le totalitarisme rampant qu’on ne veut pas affronter de face, veut-on vraiment savoir ce que Maître Brusa nous a fait découvrir et que tant de nos proches, amis, collègues, ont accepté de subir ? Faire l’autruche a-t-il jamais sauvé personne ?(([5] MAITRE BRUSA NOUS ÉNUMÈRE LA REDOUTABLE COMPOSITION DES INJECTIONS NAZITAIRES !!! — Profession Gendarme (profession-gendarme.com) ))(([6] 140921 — Composition des pseudo-vaccins – Dr Robert YOUNG — Réaction19 (reaction19.fr) ))

OUVRIR LES YEUX MÊME SI DOULOUREUX ET ÉVITER L’INJECTION N° 3 à ceux que vous aimez

Alors nous avons le choix, soit nous taire au moins relativement pour ne pas raviver la peur, soit informer largement pour qu’il n’y ait pas de nouvelles victimes et que les vax 1/2 évitent la troisième et surveillent leurs éventuels symptômes pour les faire prendre en charge au plus vite (caillots sanguins, dimères, IRM si troubles du comportement, agressivité, etc..).

Les vax comme les autres devront avoir droit aux traitements symptomatiques au minimum et ne devraient pas être renvoyés chez eux avec des réponses vagues et sans traitement comme c’est trop souvent le cas actuellement. Il en va de l’honneur de la médecine. Les docteurs doivent cesser d’obéir, en cachant les complications, même s’ils encourent des sanctions comme le Dr Philippe de Chazournes qui explique le silence imposé sur les effets secondaires. Merci à ce courageux médecin de la Réunion. Visitez son site.

Mais pour l’instant quel traitement post vax efficace… Les tisanes d’aiguilles de pin, la vitamine D suffiront-elles au désastre ?

Fischer, le M. Vaccin de Macron, veut nous vacciner tous pour notre bien — Riposte Laïque (ripostelaique.com) et les liens d’intérêt de Mr Vax avec le lobby vaccinal ne sont évidemment pas mentionnés par les TV qui diffusent largement ces conseils toxiques…

Réveillons-nous, évitons de nouvelles injections, soignons les patients et demandons aux députés et sénateurs de refuser une prorogation de l’état d’urgence qui n’a aucune raison sanitaire et du passe pseudo sanitaire.(([7] Lettre ouverte à Mmes Mrs les Sénateurs et Députés, adressée par N et G Delépine médecins cancérologues — Nouveau Monde (nouveau-monde.ca) )) L’éclairante vidéo des députés européens devrait les y encourager.

Et pour ceux qui ne seraient pas convaincu du drame actuel et à venir, pour éviter son amplification, informons, malgré la douleur et l’inquiétude.

Mr Zemmour et ses nombreux partisans, F. Philippot et quelques autres travaillent pour libérer notre France et les Français.

Mais cette France ne doit pas être celles de malades, de veuves ou de veufs, d’endeuillés par le départ d’un jeune cédant à l’injection expérimentale pour un stage, pour un voyage, pour être « comme tout le monde » ou d’un être aimé, ni celle de cancéreux en rémission dont le cancer flambe brutalement après l’injection ?

Oui Messieurs, Mesdames les politiques et singulièrement les candidats, vous ne pouvez faire l’économie d’une guerre contre l’attaque médicale des Français et plus seulement de leur système de santé moribond.(([8] Le collectif d’élus de Haute-Savoie : https://www.lefigaro.fr/vox/societe/nous-elus-locaux-demandons-l-abandon-du-passe-sanitaire-20211019))

Votre silence vous coupera d’une partie de la population.

La France doit survivre et ses habitants, résistants ou non, rester en bonne santé.

On ne compte plus les dégâts du confinement (suicides, dépressions, pauvreté, maladies chroniques non traitées, etc.), des restrictions sanitaires (plan blanc) et maintenant des suspensions des soignants non vaccinés pour des établissements déjà en manque de personnel. Les conséquences directes et indirectes de l’obligation vaccinale imposée sous contrainte avec extorsion de consentement sont une urgence que vous devez traiter vite, très vite autant que le permis à points (bravo au passage).

Nous ne sommes pas alarmistes, mais conscients de l’état de santé réel du pays qui s’aggrave, et menace de se détériorer encore plus avec la vaccination absurde et scandaleuse des enfants.

Est-il besoin de rappeler qu’ils ne font pas de covid grave, ne contaminent jamais les autres ni les adultes ni les autres enfants. Cette vaccination des enfants sans aucune justification médicale est insupportable et aurait dû ouvrir les yeux.  D’autant que les risques de fertilité sont de plus en plus craints par les généticiens du monde entier. Que cherche-t-on ? Les candidats à la présidence ne peuvent se taire sur cette monstrueuse attaque de l’avenir des Français que sont leurs enfants.

Et si vous n’êtes pas convaincu de la gravité de la situation, faites comme ce présentateur télé

« Ce présentateur TV ne croyait pas aux risques des vaccins. Quand soudain…

« Il y a trois milliards d’individus vaccinés, (…) croyez-moi, s’il y avait des effets secondaires gravissimes, ça se saurait ! »

Pascal Praud, présentateur de CNews, était sceptique quand l’un de ses chroniqueurs a évoqué les nombreux effets indésirables des vaccins. Sûr de lui, il a alors appelé tous les vaccinés victimes d’effets secondaires à contacter l’émission pour venir témoigner.

Il s’attendait à recevoir tout au plus une poignée de messages. Mais…

CNews a été submergé d’appels… à tel point que Pascal Praud a revu sa position.

Il a même invité un homme à partager son témoignage à la TV.

La femme de cet homme est dans un état critique après s’être fait vacciner. Elle a développé une maladie à prions, une pathologie incurable extrêmement rare en temps normal, qui provoque une dégénérescence rapide du système nerveux.

Pascal Praud a d’ailleurs estimé que ce témoignage tragique était « représentatif » des nombreux messages qu’il a reçus.

Qu’une chaîne TV de l’importance CNews évoque ouvertement les risques liés à la vaccination est une première en France à ma connaissance.

Les médias vont-ils enfin commencer à se réveiller ? »(([9] nicolas-wirth@mail1.puresante.info))

Chaîne TV américaine prise à son propre « piège » : la chaîne WXYZ-TV Channel 7, filiale d’ABC a lancé un appel sur Facebook pour trouver des histoires de personnes non vaccinées décédées du covid : la chaîne a reçu plus de 255 000 commentaires, dont la plupart concernaient des victimes… de la vaccination !

Parmi les témoignages, Becky : sa tante est décédée une semaine après la vaccination. Ils ont fait le lien entre le décès et le vaccin quand ils ont rendu visite à un autre cousin, dont un proche est aussi décédé dans des circonstances similaires après avoir reçu le vaccin. Krista : elle a déclaré qu’elle connaissait au moins trois personnes décédées peu de temps après avoir été vaccinées.

Maximilien : il connaît un homme de 37 ans qui a été vacciné et est décédé d’un anévrisme cérébral huit jours après avoir reçu le vaccin.

Richard : la fille de 12 ans de son collègue a eu besoin de services médicaux d’urgence lorsqu’elle s’est effondrée une heure après avoir reçu sa deuxième injection.

Jessica : sa mère a subi une crise cardiaque quatre jours après avoir été vaccinée et elle a maintenant un caillot de sang dans les poumons. Quand les médias donnent la parole à la population, on se rend alors compte que la situation est beaucoup moins rassurante que ce qu’on nous dit.

En conclusion, chacun doit informer !

Même si vos proches vont bien, tant mieux, mais les victimes sont nombreuses dès ces effets à court terme et il ne faut pas les oublier, comme on passe à côté de SDF sans les voir… une personne sans cancer n’a jamais prouvé que d’autres n’en aient pas… pour les témoins de l’innocuité du vax, moi je vais bien !

Ce massacre doit cesser maintenant. Les politiques doivent y contribuer, comme les députés européens. Sinon, nous ne pourrons jamais leur faire confiance. Est-ce si difficile à comprendre ?

Et comme les médecins et scientifiques chercheurs qui ont osé parler, ils auront peut-être dans l’immédiat des ennuis, le refus des chaînes de les recevoir, des calomnies, des campagnes de diffamation, et seront traités de complotistes, d’antisémites ou d’extrême droite, etc.

Mais le peuple leur sera vite reconnaissant, car malheureusement à neuf mois du début de l’injection génique, les conséquences s’accumulent et deviennent de plus en plus visibles. ALERTEZ !

Quant à nos députés et sénateurs amenés à voter pour ou contre la prolongation de l’état d’urgence, et maintenant contre l’avis de nombreux députés européens, il faut les joindre, leur donner tous ces éléments qui leur ont été cachés par le pouvoir et singulièrement Olivier Véran qui ose nier les morts de l’injection.(([10] Lettre ouverte à Mmes Mrs les Sénateurs et Députés, adressée par N et G Delépine médecins cancérologues — Nouveau Monde (nouveau-monde.ca) ))

Comment imaginer de tels mensonges en séance parlementaire et pourtant nous avions été prévenus par les affirmations « les yeux dans les yeux » de Jérôme Cahuzac et bien pire encore de Collins Powell et les armes de destruction massive en Irak qui vient de décéder de Covid malgré ses deux injections, etc.

Alors oui ils mentent. Nous savons. Ils savent !

« Nous savons qu’ils mentent, ils savent que nous savons qu’ils mentent, nous savons qu’ils savent que nous savons qu’ils mentent, et ils continuent à nous mentir. »

Alexandre Soljénitsyne (L’Archipel du Goulag)





Révélations de Philippe Argillier auprés de Christian Tal Schaller

[Source : Philippe Argillier le RDH / le HRU]

https://youtu.be/WpTlUCcFop0

[Voir aussi : Le gouvernement mondial de l’ombre]




Mathématiques et Enseignement : entre état des lieux et état d’urgence

Par Karen Brandin

Quel que soit le chemin qui nous aura finalement conduit un jour à nous présenter devant un parterre d’élèves avec l’envie, l’espoir, le devoir, la responsabilité toujours de transmettre de manière motivée et loyale un peu de mathématiques, nous avons tous à un moment emprunté de manière joyeuse souvent, douloureuse parfois, celui escarpé de l’algèbre. On a alors forcément croisé la route de la notion de groupe tout d’abord ; un enfant terrible, un peu insaisissable, à l’origine d’une théorie aussi difficile que riche, et qu’étudiante je trouvais redoutable parce « qu’instable ».

Dans un groupe, on se rassemble bien sûr par « caractères », par « classes d’équivalence », mais tout en gardant son identité et une certaine indépendance aussi. Il peut donc y avoir des tensions, car après tout, il n’y a qu’une loi interne pour régir l’ensemble.

Quand nous avons ensuite abordé la notion d’anneaux, je me souviens avoir été soulagée. On avait rigidifié le cadre ; c’était un peu comme si l’on avait ajouté un angle à une figure et avec lui, la possibilité nouvelle de se réfugier en cas de menace. Avec l’anneau, qu’il soit factoriel, principal ou noethérien, on devinait les prémisses d’une structure « idéale. »

Sont ensuite venus, dans cette maladroite esquisse d’une hiérarchie algébrique aussi partielle qu’imparfaite, les corps. De nombres ou de fonctions, on pouvait les étendre, les décomposer, mais dans tous les cas, on avait à faire à une structure stable, fiable, sur laquelle on pouvait s’appuyer ; une structure garante d’une certaine homogénéité.

Si j’évoque en préambule ces notions si peu présentes au lycée ou alors seulement en filigrane, c’est parce que l’on parle bel et bien du « Corps enseignant », du « Corps professoral » et que cela suggère peut-être qu’il est plus que temps de renouer avec la volonté, le courage, mais aussi une forme de solidarité intra et interdisciplinaire. Car en plus de masquer durablement les visages, les sourires et les expressions, la crise dite sanitaire, désormais suivie d’une vigilance du même nom, camoufle une entreprise de destruction massive contre laquelle il est urgent de se dresser : celle de l’éducation.

En conséquence, si l’on comprend difficilement ce qui pourrait justifier la prolongation d’un état d’urgence sanitaire, on souscrit en revanche sans réserve à un état d’urgence de l’école comme de l’hôpital, deux zones désormais sinistrées.

On nous avait prévenus : « Nous sommes en guerre, en guerre contre un ennemi invisible. » Cette guerre des mots, des idées, de la parole libre et éclairée brutalise les Corps forcément, menace de les disloquer.

Voici donc un nouvel appel à une résistance active, un appel à « faire corps » pour « faire sens » puisqu’il est urgent de protéger une discipline qu’à force de regarder agoniser, on va finir pour mettre en bière, mais cette fois sans l’humour et le talent tant regretté du groupe Bourbaki au moment de la publication de leur inoubliable faire-part de décès. Un canular à lire, à relire absolument alors que quelques mois à peine nous séparent de l’édition de « Récoltes et Semailles » d’A. Grothendieck annoncée chez Gallimard pour janvier 2022.

Cette tribune militante, engagée sans doute, n’a pas la prétention d’être exhaustive ; d’autres avant et avec moi se sont inquiétés de la tentation d’une forme de désinstruction, voire de déconstruction des savoirs et des êtres. Il s’agit avant tout d’une invitation aux enseignants, notamment issus de l’éducation nationale, à se mobiliser tout d’abord contre l’aberration d’une épreuve de spécialité prévue au mois de mars qui empêche d’aborder sereinement et de manière équilibrée, motivée aussi, les différentes parties d’un programme aussi hétérogène qu’ambitieux. Cette échéance doit être repoussée au mois de mai au plus tôt. Enseigner n’est pas associable à un processus de gavage, car d’un gavage, on ressort écoeuré, mais certainement pas instruit.

Parce que le temps presse, les profs doivent absolument sortir de leur mutisme et s’emparer à voix haute du débat, l’alimenter de sorte de construire une réflexion étoffée en plus d’un plaidoyer argumenté pour un enseignement de qualité, à la mesure tout simplement de celui que l’on a parfois eu la chance de recevoir et que l’on souhaite légitimement, à notre tour, dispenser. Je compte donc sur l’APMEP (([1] APMEP : Association des Profs de Maths de l’Enseignement Public)) et sur la SMF (([2] SMF : Société Mathématique de France)) dont on connaît l’engagement, pour soutenir cette requête.

Il conviendra aussi dans un second temps de se pencher sur la pertinence desdits programmes, notamment dans le cadre du lycée. Comme d’autres j’imagine, je serais curieuse de comprendre ce qui a pu motiver en terminale, la réintégration d’un chapitre sur les méthodes de dénombrement quand cet outil n’est finalement pas appliqué aux calculs des probabilités (ou si peu, avec la loi binomiale enseignée en classe de première il y a de cela deux ans). Pourquoi et comment a-t-on pu estimer que le chapitre pourtant fondamental des nombres complexes n’avait plus sa place dans le socle de spécialité, mais seulement dans le cadre de l’option facultative des maths dites « expertes ? » Pourquoi avoir réintroduit la notion d’équations différentielles du premier ordre, ce qui laisserait penser à une orientation vers des outils de maths appliquées, pour se séparer dans le même temps des lois continues dont l’étude de la loi normale si présente en médecine et en économie (cette loi associée à la fameuse courbe en cloche, la gaussienne, désormais si familière aux Français, covid oblige) ? Pourquoi lui avoir préféré l’inégalité de Bienaymé-Tchebychev, un outil difficile à appréhender si bien que l’on se retrouve réduit à des applications naïves qui produisent des résultats qui le sont tout autant avec des majorations souvent grossières ? S’il y a dans ces choix une motivation pédagogique, je ne la comprends pas. Que les enseignants des classes préparatoires notamment, ces observateurs en première ligne, n’hésitent pas à nous communiquer leur ressenti ainsi que les universitaires dont les retours sont encore trop timides.

André Revuz, dans les années 80, se posait déjà une question qui allait devenir le titre d’un magnifique ouvrage d’une intelligence et d’une pertinence intemporelle et qui forcent l’admiration, question plus que jamais d’actualité : « Est-il impossible d’enseigner les maths ? »

Avait-il seulement imaginé que cette discipline serait un jour considérée comme secondaire et reléguée sans émotion au rang d’option, les si mal nommées : « spécialités » ? Nous y reviendrons.

On est à un moment charnière, précipité par une réforme tellement aberrante qu’elle en serait presque risible si les conséquences n’étaient pas dramatiques ; un moment où l’on se demande si les maths ont encore un avenir en France ou si l’on finira par simplement les tolérer en les associant aux caprices de quelques originaux parqués au fond d’un couloir. À moins qu’on ne les réduise à des compétences strictement numériques, les maths « utiles » du digital. Depuis quelques mois d’ailleurs, elles sont trop souvent réduites voire assimilées aux entreprises, à bien des titres contestables, de modélisation. Un point de vue pour le moins réducteur.

Bien entendu, chaque début d’année est l’occasion de dresser un cahier de doléances pour ne pas dire de lamentations face aux dommages causés par un été mathématiquement meurtrier. Mais pour travailler avec des élèves de première et de terminale essentiellement depuis plus de quinze ans dans des contextes variés, force est de constater que je n’ai jamais observé avec cette intensité, une telle détresse en matière de compréhension, et ce, que les élèves soient issus de lycées privés réputés prestigieux ou de structures publiques ; c’est à dire qu’ils aient été soumis ou pas l’an dernier à ce régime absurde en plus d’être inégalitaire, de demi-jauge.

On a désormais le sentiment douloureux d’être réduits à dispenser un enseignement d’urgence, quelque chose comme les premiers secours pour parer au plus pressé en évitant l’hémorragie fatale à quelques heures du devoir surveillé, mais rien de réellement abouti qui garantirait la satisfaction d’un travail bien fait, c’est-à-dire, durable. À cette urgence, est associée une forme de maltraitance, au sens littéral de : « traiter mal, » qu’il s’agisse des élèves ou de la discipline avec un corollaire immédiat : le mal-être, la culpabilité de l’enseignant. Donc non, la fuite des profs ne saurait être réduite à des arguments strictement comptables que l’on pourrait imaginer juguler par une simple augmentation de salaire. Le malaise, puisqu’il existe, est bien plus profond et plus dense. Il faudra un jour comprendre que l’on ne peut pas tout chiffrer. Alors bien sûr, on dit : « le temps, c’est de l’argent » ; si la réciproque est vraie, alors les profs ont besoin d’argent parce qu’ils ont besoin de temps et les élèves aussi.

Il faut bien avouer que prof de maths est désormais sur un siège éjectable, car sa discipline a été reconnue, décrétée, « non essentielle » si l’on se réfère à un vocabulaire qui nous est désormais familier. Il n’a plus d’autres choix pour attirer les élèves dans son cours et surtout les convaincre de rester, que de se transformer en une sorte de VRP et de consentir par la même occasion à un certain nombre de concessions quitte à s’arranger un peu avec la réalité pour la rendre plus attractive, plus « vendeuse » (on pense aux notes largement ajustées, au programme libre d’interprétation).

Dans le lycée start-up de Blanquer, le client-élève est roi et il le sait. Concrètement, « maths expertes » ou « matelas-confort », même combat. Vous essayez le produit durant 30 jours et s’il ne vous convient pas, vous avez jusqu’au 30 novembre pour vous désister après acceptation de votre requête auprès du proviseur. Une formalité si j’en crois mon expérience. « Satisfait ou remboursé » en quelque sorte. Certains en rêvaient, Blanquer l’a fait. L’élève est désormais un consommateur en fin de chaîne, encouragé à choisir ses options par opportunisme, c’est-à-dire en en évaluant la rentabilité notamment au regard du redoutable et insondable Parcoursup, le côté décidément obscur de la force. À la manière du gouvernement, le jeune gère un risque, un risque seulement d’une autre nature que pénal. Pour le moment…

Il serait trop long de revenir sur l’imposture du Grand Oral qui a été dénoncée à de nombreuses reprises par des collègues de philosophie notamment ; en réalité, le simple nom un peu trop « ronflant » de ce simulacre d’épreuve suscite naturellement inquiétude et méfiance. Il s’agit du bac option « force de vente » à tous les étages ; on teste durant quelques minutes l’éloquence de l’élève, paraît-il, ou plutôt sa capacité à faire un peu de tout avec beaucoup de rien.

Pendant que ce temps commercial s’écoule lentement, on est face à un illettrisme mathématique grandissant. Les lacunes ont atteint un tel seuil dans une discipline qui se construit par strates, une discipline faite de correspondances que l’on sort de cours presque hagard tant il faut déployer d’énergie pour tenter de donner ne serait-ce qu’un peu de recul aux élèves, espérant ainsi les soulager. On a toujours dans un coin de la tête cette phrase de Nicolas Boileau : « Ce qui se conçoit bien s’énonce clairement ». Reste que l’on ne parvient notamment plus en terminale à convaincre nos jeunes que les questions d’un exercice sont autant de bribes, autant de personnages d’une histoire dont il s’agit simplement de respecter le déroulement, le fil conducteur. Que les questions ne sont ni gratuites ni indépendantes en général. Qu’il faut se saisir du : « en déduire » qui débute une phrase parce qu’il est en soi une partie de la réponse à venir et qu’il est primordial de se saisir de ce tremplin…

Parce qu’ils ne savent plus vraiment lire, plus vraiment écrire non plus et qu’ils n’ont plus de connecteurs logiques à leur disposition, les élèves sont trop souvent incapables de construire un raisonnement indépendant et argumenté. On parvient tout au plus à déclencher chez eux des réflexes, des automatismes régis par les circuits courts de la récompense, à grand renfort d’exercices types qu’ils reproduisent inlassablement sans passion et sans haine, mais surtout, sans jamais aiguiser leur esprit critique. C’est pour nous, enseignants, les prémisses de l’échec.

Mais qu’importe finalement puisqu’à chaque élève, on est juste tenus d’associer un camembert (un diagramme circulaire, retour dans le monde merveilleux de marketing) qui rend compte d’un coup d’œil (code couleur oblige) des acquis et des faiblesses suivant les séquences.

C’est bien là ce que l’on nous présente, avec l’introduction des neurosciences à l’école couplées à la troublante « pédagogie inversée, » comme la Rolls-Royce de l’enseignement : le fameux enseignement personnalisé, celui des capsules et des bilans de compétences. Celui des profils et des pronostics aussi.

Il faut bien comprendre qu’en maths, on est dépendants de la maîtrise de la langue ; c’est une discipline d’expression avec sa ponctuation et sa grammaire. Une langue pour nous tous (ou presque) étrangère bien sûr, mais qu’à force de pratiquer, on a des chances de parler assez correctement. Suffisamment en tout cas, pour se faire comprendre et être compris en retour. Toujours est-il que l’on a besoin du : « mais, ou, et, donc, or, ni, car » si cher au primaire et aux exercices de Bled de mon enfance. Ce sont ces mots « minuscules » qui permettent d’articuler le raisonnement, en lui donnant sa cohérence et sa consistance.

Dans une phrase mathématique, il y a une action, une sorte de verbe (=, ≤, ≥, 6= ) que la plupart des élèves ne repèrent plus si bien que l’on est sans cesse contraints, tentés, de reformuler les questions pour qu’ils parviennent enfin à se les approprier. Si seulement ils cherchaient à comprendre plutôt qu’à reconnaître, plutôt qu’à se souvenir… Si seulement, ils osaient de nouveau prendre leur raisonnement en main.

Les mots qui devraient tant les aider à se repérer, à se raccrocher, les déroutent au contraire. Je prends souvent l’exemple des suites auxiliaires, ces suites au service d’une suite-mère dont l’étude pose quelques problèmes puisqu’elle ne tombe pas sous la coupe des suites simples à savoir, les suites arithmétiques ou géométriques. Comment est-il possible que le parallèle pourtant naturel avec une auxiliaire de vie qui vient vous seconder dans les tâches quotidiennes ne les aide pas à comprendre la philosophie de ce type d’énoncés ?

Autre exemple, la relation de Chasles rapidement évoquée dans les prémisses du chapitre de géométrie dans l’espace avec la notion de vecteurs coplanaires. Là encore, quand on évoque, pour les aider à s’approprier la notion, les mots de : « copropriété, codirection, colocation », ils vous rétorquent qu’ils ne voient pas le rapport ! J’ai des terminales, assez brillants au demeurant, qui m’écrivent tranquillement, pas une fois, mais bien à dix reprises :

Je rappelle que cet outil très intuitif était au programme du brevet des collèges il y a encore une dizaine d’années. Quand vous leur dites : « Donc si tu fais le trajet Antibes-Bordeaux, tu penses que tu pars de Marseille ou bien que tu peux faire, si tu le souhaites, une escale à Marseille ? » Et le gamin de répondre : « vu comme çà c’est évident, mais d’habitude, les maths ne veulent rien dire donc… »

Ce matin encore, pour prouver que trois points de l’espace formaient un plan, j’ai un élève qui envisageait de prouver que ces derniers étaient coplanaires. Pour plaisanter un peu, je lui demande alors : « je voudrais bien que tu me prouves s’il te plaît que les points A et B sont alignés… !

Les maths pour cette génération, ça ne se comprend pas ; ça se retient et encore, pas longtemps. C’est un peu magique finalement ; il faut avoir un don, être fait pour ça comme ils disent. Quand on ne comprend pas, c’est la fatalité en quelque sorte et on n’y peut rien !

Les outils fondamentaux normalement vus au collège ne sont plus jamais acquis ; qu’il s’agisse des fractions, des propriétés des puissances, de celles des racines carrées ou encore de la factorisation, sans parler des identités remarquables devenues une exigence digne de Normale Sup à écouter les élèves. On paie au prix fort l’application aux maths d’une sorte de méthode globale au lieu d’avoir conservé la bonne vieille méthode syllabique basée sur la compréhension.

Ils retiennent que diviser par 0, 1 revient à multiplier par 10, mais ils ne savent pas pourquoi. Ce qui est grave, c’est que de ne pas comprendre ne leur manque pas ou plus. Ils délèguent aussi facilement qu’ils abdiquent et s’en remettent malheureusement complètement à nous. Il faudrait “les repousser” d’une certaine manière pour leur rendre leur autonomie. On rencontre des erreurs réellement grossières qu’ils devraient être en mesure de corriger d’eux-mêmes, simplement via des arguments de bon sens dont ils sont largement capables. Mais pour cela, il faudrait encore qu’ils acceptent de s’immerger dans les énoncés.

Ci-dessous, une galerie d’art non soumise au pass sanitaire ; une sorte de chambre des curiosités extraite de mon, de notre quotidien. “Parce qu’il faut rire de tout avant que d’en pleurer”, que mes élèves soient chaleureusement remerciés pour leur extraordinaire… créativité :

Or la concentration est désormais vécue comme une sorte de vertige, de saut dans l’inconnu ; elle revêt un caractère inquiétant même, car elle semble avoir pour but de les isoler, de les éloigner de leur tribu. Combien de notifications loupées pendant que je planchais sur cet exercice ? On retrouve ici la fameuse balance : “bénéfices/risques.”

C’est ainsi que ce temps consacré à la réflexion, ce temps “calme” bien plus que “mort”, est associé à du temps perdu. En première, puisque j’évoque les fractions, j’ai vu en septembre le “calcul” suivant :

Pour cet élève de seize ans, tout à fait standard au demeurant, quand vous avez deux moitiés de pomme, vous avez… une demi-pomme. Et oui. Pas besoin des neurosciences pour comprendre que chez certains élèves, le 2 de x = 2 n’est pas le 2 de “deux pommes”.

Pour ne rien arranger, il y a chez cette génération une addiction aux raccourcis, une dépendance à l’immédiateté que l’on a, sinon crée, du moins entretenue à grand renfort de QCM. Cette manière synthétique et très artificielle d’évaluer les élèves contre laquelle je ne cesse de m’insurger, a pour conséquence qu’il est désormais nécessaire de déployer les grands moyens pour restaurer l’envie d’une rédaction soigneuse, rigoureuse et précise. Le déconditionnement est assez douloureux en plus d’être incertain.

Les explications, estimées fleuves, les étouffent. “TROP DE MOTS”, disent-ils. Ou encore : “Il faut vraiment écrire tout çà ?” en espérant négocier une remise de peine d’une ligne ou deux. Il faut d’ailleurs reconnaître que lorsqu’ils communiquent entre eux ou avec nous par messages, ils en décuplent le nombre comme s’il était désormais nécessaire pour assimiler une information ou bien la transmettre, de la démembrer, de la disséquer.

Ce qui est incohérent, voire paradoxal, c’est que ces mêmes élèves rétifs aux phrases sont souvent terriblement réfractaires au langage algorithmique qui aurait a priori tout pour les séduire. Était-il donc si urgent d’investir (je n’ose pas dire : “contaminer”) le cours de maths par des séances de Python quand la plupart des élèves ne connaissent ni le sens du mot “hypothèse” ni celui du mot “conjecture” à presque 18 ans ? Rien n’est moins sûr.

On constate enfin une résistance à l’effort très dégradée et en même temps une forme de crédulité, de passivité surtout, teintée d’indifférence qui doit nous alerter, car notre but est bien de participer à l’émancipation intellectuelle de ces jeunes. On ne souhaite en faire des matheux à tout prix, mais seulement des citoyens libres, capables si besoin de démonter, de repérer un argumentaire fallacieux. Ils assistent trop souvent au cours en zombie, réduits à l’état de scribes. J’ai en tête un exemple récent d’un élève de terminale dont je consultais le cahier de cours et notamment le chapitre concernant les limites de suites. Au moment de produire les énoncés relatifs aux théorèmes des “Gendarmes” et de comparaison, je me rends compte que le lycéen, parce qu’il y voyait mal au tableau, avait remplacé tous les termes vn par √n !!!! Comment peut-on en arriver à un tel degré d’incompréhension alors qu’il s’agit là encore d’énoncés très intuitifs (jusqu’au nom qui est très imagé et ne fait d’ailleurs pas l’unanimité). Il s’agit aussi de les déconditionner de l’ambiance délétère des derniers mois qui, sans état d’âme, a associé le doute nécessaire, le doute légitime, à une forme de complotisme.

Pour clore ce long, trop long billet, je vais suivre la voie de l’humour, celle de la dérision en même temps que les conseils d’une amie cancérologue qui m’encourage toujours à témoigner, à revenir à des cas concrets. “C’est ce qui intéresse les gens”, me dit-elle.

Faute de témoignages pertinents, je vais entreprendre en revanche de rassurer les jeunes collègues qui n’auraient pas été aussi attentifs que nécessaire lors des précieux cours dispensés à l’INSPE (autrefois, l’IUFM) pour gérer au mieux une classe. Ne vous inquiétez pas ; rien n’est perdu, bien au contraire, car nous disposons grâce à ce gouvernement, cet État-care bien décidé à combler nos moindres désirs et à anticiper chacune de nos inquiétudes, de séances de travaux pratiques hebdomadaires.

J’ai nommé : les séances à l’Assemblée Nationale avec un maître de stage incontesté, que le monde entier nous envie : Olivier Véran. On pourra se reporter aux séances hautement instructives des 19 et 20 octobre 2021. Première règle : jauger (voire juger ; l’œil acéré d’un neurologue aide bien sûr) l’auditoire. Autrement dit, intégrer le douloureux principe de réalité selon lequel cette année encore, vous n’êtes pas face à des lumières. Oh que non… ! Mais que voulez-vous ? Chacun sa croix.

Ne pas hésiter à parcourir l’amphi, fût-il clairsemé, d’un regard oscillant entre résignation, suffisance et accablement avant de se lancer dans l’arène,

fougueusement en entreprenant un monologue aussi inintelligible que possible, ce qui nécessite une élocution assez rapide en plus d’une aptitude à l’apnée que vous seriez bien inspirés de développer. Le but est d’éviter au maximum les questions. Que l’adhésion à vos propos soit par la suite extorquée ou consentie, peu importe. On ne va pas jouer sur les mots/maux.

Malheureusement, il y a dans toutes les classes des élèves terriblement lents comme ce député, peu coutumier d’internet, qui ne parvenait pas à trouver sur le site de l’agence européenne du médicament, la description et le report des effets secondaires incombables au vaccin (vaccin dans un sens à préciser, puisque “non pasteurien”). Mais il faut aussi et surtout compter avec les fortes têtes du type F. Ruffin, la réincarnation du redouté élève Ducobu bien connu des bédéphiles. Toujours au fond de la classe, tripotant son masque et adepte d’un humour douteux, avec des questions plein le cartable et qui n’en finit pas de discuter avec son voisin alors même que le prof s’exprime. Bref, cet élève, c’est votre défi. Vous noterez en conséquence, avant de vous en inspirer bien sûr, l’agilité et l’extrême patience dont on a fait preuve O. Véran face à cet élément perturbateur. On peut même parler de bienveillance, ce mot devenu un concept, si cher à J. M. Blanquer. Toujours très pédagogue, serein même, le ministre de la Santé et des Solidarités (et oui, on ne s’y fait pas…) l’a gentiment rappelé à l’ordre en prenant soin de préciser qu’il ne répéterait pas l’explication en cas de récidive.

Il n’y a pas à dire : “une main de fer dans un gant de velours”… Une main de fer surtout. Car c’est çà la réalité et “si vous ne voulez pas l’entendre, sortez d’ici.”

En attendant, restons groupés. “L’orage aussi peut conduire au port” disait Jean-François Senault alors gardons espoir.

Karen Brandin




Le gouvernement mondial de l’ombre

[Source : Le R D H]

Philippe Argillier explique le gouvernement de l’ombre et le pouvoir dynamique des banques de données.

« N’étant pas un homme politique, mais bien un homme dénué de tout intérêt personnel, je suis prêt à répondre à l’appel des françaises et des français en prenant les commandes de la France en 2022 sous une condition, celle de me positionner avec un mandat révocatoire de 36 mois avec un référendum à l’appui à date échéance afin que les françaises et les français décident s’ils veulent continuer ou pas avec mon gouvernement jusqu’à la fin des cinq années du mandat présidentiel. »

Philippe Argillier
Président du Rassemblement des Droits de l’Homme

https://youtu.be/IyJ2lxhgEL4
https://youtu.be/mSgTVdyfAYI
https://youtu.be/BOiXZ8fkBAw



Choc : un médecin critique de Corona de la première heure, se suicide tragiquement

Par Christine Côte

[Illustration : Bild: Dr. Jens Bengen; Hintergrund: freepic @Dragana_Gordic]

J’ai traduit cet article en français, surtout pour un parent allopathe (et vaXXinator) qui s’est méchamment réjoui l’année dernière du suicide d’un homéopathe de sa région, qui avait été harcelé et traîné dans la boue par les merdias après avoir perdu UN patient échoué chez lui en phase terminale. (En France, que je sache, tous les médecins homéopathes sont obligés de faire les études allopathiques et font donc les études d’homéopathie, EN PLUS.

L’on sait qu’à peine 10% des victimes de la chimio”thérapie” survivent. Selon le Dr. Coldwell, ce ne seraient que 2%. 

Je pense donc que cette nouvelle lui fera grand plaisir également.

Après une répression brutale, un médecin critique s’est donné la mort.

Les enfants se suicident, les médecins honnêtes se suicident, les artistes, les pères de famille, les mères, les petits entrepreneurs, les policiers, les infirmières se suicident, les personnes âgées se laissent mourir… et ils prétendent « se préoccuper pour notre santé » ? 

Merci Dr Bengen pour votre engagement et votre courage, et nous espérons que vous n’êtes pas mort en vain…


https://report24.news/schock-corona-kritscher-arzt-der-ersten-stunde-beging-tragisch-selbstmord/

Le Dr Jens Bengen a été l’un des premiers médecins à critiquer le battage médiatique autour de Corona. Il est allé au fond des choses et les a expliquées à un large public via sa chaîne « Sword of Truth ». Le 26 mai, Bengen ne voit plus d’issue pour lui-même, ou peut-être pour l’ensemble de la société. Il choisit le suicide, laissant derrière lui un grand trou sombre. Les Résistants sont choqués, horrifiés et exhortent les responsables à réaliser enfin ce qu’ils font par leurs actions.

Le Dr Bengen est arrivé très tôt à la conclusion qu’il s’agissait d’une fausse pandémie. Les histoires officielles ne collaient pas, les hôpitaux étaient vides. Il a adopté le point de vue bien documenté selon lequel les masques faciaux n’offraient aucune protection contre un virus qui n’était de toute façon pas plus dangereux que la grippe annuelle. Bengen a tenté sans relâche d’éduquer le public et a produit de nombreuses vidéos, notamment sur la chaîne YouTube « Sword of Truth » (L’épé de la vérité). 

Les médias du système avec leur harcèlement incessant, sont indiscutablement complices. De nombreux médias grand public se sont acharnés sur le médecin résistant et ont contribué à son désespoir ultime par leur constante incitation à la haine. On ne peut même pas s’attendre  à ce qu’un seul des journalistes fidèles au système ait honte de ce qu’il ait fait. 

HNA.de : Le médecin de Trendelburg est une star pour les sceptiques de la couronne et les “complotistes”.




Évaluer l’immunité naturelle anti-Covid : sérologie, immunité cellulaire

[Source : AIMSIB]

Par Hélène Banoun, alias Emma Kahn

Résumé
– Il est important d’évaluer l’immunité naturelle contre la Covid-19 : elle est plus solide, plus durable et de meilleure qualité que l’immunité vaccinale
Seule l’immunité adaptative humorale (anticorps) ou cellulaire peut être évaluée ; l’immunité innée n’est pas mesurable. La sérologie est seule pratiquée en routine, c’est la mesure du taux d’anticorps. La mesure du taux d’anticorps conduit à une sous estimation de la séroprévalence qui est pourtant déjà élevée et supérieure à 50% de la population dans la plupart des pays. Les tests sont conçus par rapport à la souche isolée en 2019 en Chine et l’étalonnage se fait par rapport à du sang de convalescents prélevé avant juin 2020.
Il existe une grande hétérogénéité des tests commerciaux disponibles. Un pourcentage important de la population infectée peut présenter une sérologie négative dans les mois suivant l’infection. La recherche de l’immunité cellulaire pourrait éliminer ces faux négatifs mais elle n’est pas applicable en routine et coûte cher.

Introduction

J’ai récemment montré que l’immunité naturelle à la Covid-19 (suite à une infection) était plus solide, plus durable et de meilleure qualité que l’immunité vaccinale (1) Les raisons en ont été exposées récemment par Sonigo et al (2). Avant l’introduction de la 3è dose, les autorités françaises conseillaient une seule dose de vaccin pour les personnes déjà immunisées naturellement (3). Pour l’instant la HAS ne prend pas position sur la nécessité d’une seconde dose chez les personnes ayant déjà été infectées par la Covid  (4) Il est donc important d’évaluer les méthodes de mesure de l’immunité naturelle acquise après infection. Mais les personnes en bonne santé peuvent aussi éliminer un virus grâce à leur immunité innée non spécifique : on ne sait pas évaluer cette immunité et il se peut que chez ces personnes aucune trace de leur rencontre avec le virus ne soit facilement détectable. Dans la Covid, l’infection naturelle commence par les muqueuses du naso-pharynx qui sont un sanctuaire immunitaire (2). L’immunité innée à ce niveau peut suffire à éliminer les virus sans intervention importante de l’immunité adaptative et donc sans production importante d’anticorps spécifiques. De plus l’infection peut être combattue grâce à l’immunité croisée déjà acquise contre les coronavirus de rhume banal (5). L’immunité spécifique (adaptative) peut être évaluée par la mesure des anticorps circulants anti-SARS-CoV-2 et par la mesure de la mémoire cellulaire immune.

Rappel sur Immunité innée et immunité acquise

1- Immunité innée

 Ricci D et al., 2021, https://www.mdpi.com/1422-0067/22/13/7017 , Innate Immune Response to SARS-CoV-2 Infection: From Cells to Soluble Mediators

Ricci D et al., 2021, https://www.mdpi.com/1422-0067/22/13/7017 ,
Innate Immune Response to SARS-CoV-2 Infection: From Cells to Soluble Mediators

2- Immunité adaptative

Extraits d’une revue (7) : Le système immunitaire adaptatif prend le relais si le système immunitaire inné ne parvient pas à détruire les germes. Il cible spécifiquement le type de germe à l’origine de l’infection. Mais pour ce faire, il doit d’abord identifier le germe. Cela signifie qu’il est plus lent à réagir que le système immunitaire inné, mais lorsqu’il le fait, il est plus précis. Il a également l’avantage de pouvoir se « souvenir » des germes, de sorte que la prochaine fois qu’un germe connu est rencontré, le système immunitaire adaptatif peut réagir plus rapidement.

Grâce à cette mémoire, certaines maladies ne peuvent être contractées qu’une seule fois dans la vie : Le système immunitaire adaptatif met quelques jours (maximum 14 jours concernant la Covid) à réagir la première fois qu’il entre en contact avec le germe, mais la fois suivante, le corps peut réagir immédiatement. La deuxième infection n’est alors généralement même pas remarquée, ou du moins elle est moins grave.

Le système immunitaire adaptatif repose sur les lymphocytes T, les lymphocytes B et les anticorps présents dans le sang et les autres fluides corporels.

Les cellules de l’immunité innée et de l’immunité adaptative

-Les lymphocytes T ( appelés T car ils ont été découverts dans le thymus) sont produits dans la moelle osseuse, puis se déplacent vers le thymus par la circulation sanguine, où ils arrivent à maturité.

Les cellules T ont trois fonctions principales :
Elles utilisent des molécules pour activer d’autres cellules du système immunitaire qui vont lancer le système immunitaire adaptatif (cellules T auxiliaires).
Elles détectent les cellules infectées par des virus ou les cellules tumorales et les détruisent (cellules T cytotoxiques).
Certaines cellules T auxiliaires deviennent des cellules T à mémoire après que l’infection a été vaincue. Elles peuvent « se souvenir » des germes qui ont été vaincus et sont alors prêtes à activer rapidement le système immunitaire adapté en cas de nouvelle infection.

Les cellules T possèdent des caractéristiques de détection sur leurs surfaces qui peuvent s’attacher aux germes. Le système immunitaire peut produire en quelques jours un type de cellule T correspondant à chaque germe présent dans une infection.
Ensuite, si un germe se fixe sur un lymphocyte T correspondant, ce dernier commence à se multiplier, créant ainsi d’autres lymphocytes T spécialisés dans ce germe. Comme seules les cellules qui correspondent au germe se multiplient, la réponse immunitaire est spécifique.

-Les lymphocytes B (cellules B) sont fabriqués dans la moelle osseuse et y mûrissent pour devenir des cellules spécialisées du système immunitaire. Ils tirent leur nom du « B » de « bourse de Fabricius », un organe que seuls possèdent les oiseaux et chez qui ils ont été découverts.

Les cellules B sont activées par les cellules T auxiliaires. Elles se multiplient alors et se transforment en plasmocytes. Ces plasmocytes produisent rapidement de très grandes quantités d’anticorps et les libèrent dans le sang. Certaines des cellules B activées se transforment en cellules mémoire et font partie de la « mémoire » du système immunitaire adaptatif.

Les différentes cellules du système immunitaire adaptatif communiquent soit directement, soit par l’intermédiaire de molécules solubles tels que les cytokines (petites protéines).

-Les anticorps sont des glycoprotéines (composés formés de protéines et de sucres ou glucides) qui circulent dans le sang. Ils sont produits par les plasmocytes (cellules B) et sont spécifiques des antigènes des pathogènes auxquels ils se lient.

Sérologie ou mesure des anticorps circulants dans le sang

C’est la mesure des anticorps spécifiques produits contre le SARS-CoV-2, virus responsable de la Covid-19

Rappel, séroprévalence :
J’ai donné récemment (1) quelques mesures de séroprévalence (proportion de la population ayant des anticorps : 1/3 de la population au Kenya en novembre 2020, 25% en Inde en janvier 2021, 23% en France, 50% aux USA, 40% à Madagascar). Depuis de nouvelles données sont sorties :Tchéquie : 51% de séropositifs en février/mrs 2021, Estonie : 77% de positifs au 27 septembre 2021 (8). En Estonie, seuls les anticorps anti-N ont été mesurés et donc cette étude ne prend bien en compte que l’immunité naturelle (N n’est pas incluse dans le vaccin) et ne peut comptabiliser les anticorps induits par le vaccin.

Les tests disponibles

Il existe différentes techniques de détection des anticorps et tous les tests ne détectent pas des anticorps dirigés contre les mêmes antigènes du SARS-CoV-2 : en général il s’agit des anticorps dirigés contre la protéine S (spike), soit entière, soit seulement le RBD (domaine de liaison du récepteur), ou contre la nucléocapside N (protéine liée à l’ARN du virus).

Les réponses immunes des personnes ayant rencontré le virus sont très hétérogènes et certaines peuvent ne pas produire d’anticorps contre l’un ou l’autre des antigènes du virus. De plus les mutations des variants sont nombreuses sur le RBD de la spike, sur la spike entière et en moindre mesure sur la protéine N. Selon le variant auquel a été confronté le patient, les anticorps produits pourraient donc ne pas être détectés par certains tests sérologiques.

  • La HAS autorise 17 tests sérologiques (9).
  • La Commission Européenne recense 588 tests de recherche d’anticorps anti-Covid avec la marque CE et 158 sans marque CE (10).
  • Au 12 octobre 2021, la FDA autorise 89 tests (11)

L’OMS a rendu disponible un étalon international de référence pour le dosage des anticorps anti-SARS-CoV-2. (12). Mais il est obtenu à partir de sang de convalescents prélevés avant juin 2020, donc avant l’émergence des variants. Les sérums sont prélevés plus de 28 jours après le début des symptômes mais il n’est pas précisé la durée maximum après symptômes : il ne donnera pas d’indication sur les prélèvements effectués trop longtemps après l’infection.

La mesure des anticorps neutralisants est pratiquée sur des souches de 2020 et pourrait ne pas être reproductible avec les variants récents.
De très fortes variations apparaissent entre les laboratoires qui testent ces pools de sérums.
Aucun laboratoire français n’a participé à cette évaluation.
Pour le pool à taux faible, très peu de laboratoires utilisant des kits commerciaux ont donné un résultat quantitatif : la moyenne et la variabilité n’ont pu être calculées.
Pour toutes ces raisons, il est donc difficile de se fier aux résultats quantitatifs calculés à partir de cet étalon et rendus fin 2021, et surtout pour les taux faibles d’anticorps.

Évaluation des tests sérologiques

Les performances de ces tests sérologiques varient considérablement, certains tests étant loin de répondre aux critères de sensibilité et d’efficacité proposés par la FDA. En particulier, certains tests sérologiques ont montré que la sensibilité à un stade précoce de l’infection est beaucoup plus faible que celle à un stade avancé de l’infection. (13)
On trouvera dans un article de revue (14), la description complète de tous les tests sérologiques utilisés ainsi que toutes les causes nombreuses de faux positifs (en particulier chez des malades atteints de maladies auto-immunes) et faux négatifs.

Selon de récentes publications, le taux d’anticorps dépend de la sévérité de la maladie: Les convalescents ayant présenté une forme bénigne de Covid sont plus susceptibles d’avoir un taux d’IgG indétectable après plusieurs mois. (15) (16)

Ceci confirme ce qui avait déjà été publié en 2020 (5). Quelques études montrant la corrélation entre sévérité de la maladie et taux d’anticorps :

  • 40% des asymptomatiques sont séronégatifs,
  • 12,9% des symptomatiques aussi dans le début de la convalescence. (17)
  • Selon Wu F. et al., 2020, 30% des rétablis ont un taux faible d’anticorps. (18)
  • Selon Toh ZQ et al., 2021, une proportion plus faible d’enfants séroconvertit par rapport aux adultes [20/54 (37,0 %) contre 32/42 (76,2 %)]. (19). Ce phénomène n’est pas lié à la charge virale, qui est similaire chez les enfants et les adultes [Ct moyen 28,58 vs 24,14 ]. L’âge et le sexe n’ont pas non plus influencé la séroconversion ou l’ampleur de la réponse des anticorps chez les enfants ou les adultes. Chez les adultes (mais pas chez les enfants), les adultes symptomatiques présentaient des taux d’anticorps trois fois plus élevés que les adultes asymptomatiques. Des preuves d’immunité cellulaire ont été observées chez les adultes qui ont séroconverti mais pas chez les enfants qui ont séroconverti (mais on peut difficilement conclure étant donné le faible effectif observé).

Selon Lui W et al (20) la maladie clinique ne garantit pas la séroconversion et les laboratoires disposant de tests RT-PCR très sensibles sont plus susceptibles de détecter les non-répondants sérologiques. Ces résultats fournissent une explication à la variabilité déconcertante de la séroconversion dans les différentes cohortes. 36% de leur cohorte représentaient des non-répondants sérologiques.

Selon Masia M et al,  (21) 25 % des patients ont présenté des titres d’anticorps indétectables. (20) Les patients qui n’ont pas séroconverti présentaient des valeurs de seuil de cycle plus élevées pour la RT-PCR (38,0 contre 28,0 ), un délai plus court pour la clairance virale (3,0 contre 41,0) et étaient plus susceptibles d’avoir le SRAS-CoV-2 détecté uniquement sur des échantillons de selles. Les non-séroconvertis présentaient également des niveaux plus faibles de biomarqueurs inflammatoires sanguins à l’admission et une gravité moindre de la maladie. La sérologie a été effectuée pour les anticorps anti-S1 et anti-N.

Le résultat dépend du temps écoulé entre l’infection et le test sérologique :

Un pourcentage important de la population infectée peut présenter une sérologie négative dans les mois suivant l’infection et la réponse sérologique des IgG aux cibles du SARS-CoV-2 est hétérogène ; ces cibles sont : la protéine spike et la protéine N (nucléocapside). Il y a hétérogénéité de réponse selon les patients et pas seulement selon la gravité de l’infection. (15)

Selon une étude internationale de mars 2021 (22), un an après les symptômes, 36% des IgG anti-S seulement persistent, 31% des IgG anti RBD,et 7% des IgG anti-N persistent; les IgM et IgA disparaissent rapidement. Une modélisation permet d’étendre la durée d’observation de 1 an maximum jusqu’à 2 ans :

Au bout de 6 mois, à peine la moitié (55% ) des IgG anti spike persistent, 36% persistent 12 mois et 16% 24 mois. Moins de la moitié des autres anticorps détectés 15 jours après l’infection persistent (que ce soient les IgG anti RBD, antiN, IgM antiS, RBD ou antiN, IgA anti S, RBD et N)

Un des meilleurs tests selon une équipe française (23) serait le test chinois Wantai dosant les anticorps totaux (IgG, IgM anti RBD de spike) : (24)
C’est un des tests les plus sensibles et spécifiques d’après le fabricant Bioscience. (25)

Les tests les plus utilisés détectent des antigènes différents avec des sensibilités et des spécificités différentes : Selon une étude européenne, on note des différences substantielles de sensibilité et de spécificité selon les laboratoires et selon que les réactifs sont certifiés ou non, le manque d’harmonisation est très net. (26)

Selon une étude canadienne, seul un test commercial s’approche des standards exigés par Health Canada (16)

Les tests ont été conçus à partir des antigènes de la souche de référence isolée à Wuhan en 2019
Depuis, le virus a énormément muté et certains antigènes des variants circulants actuellement pourraient induire la synthèse d’anticorps non reconnus par les tests sérologiques, problème évoqué par Banoun (27). Certains tests pourraient donner des faux négatifs chez les personnes infectées par des variants éloignés : cette éventualité est soulignée par la FDA mais ne semble pas encore évaluée à ce jour (28).

Selon un récent rapport britannique (29), la séroprevalence mesurée par le test Roche anti-N donne un maximum de 25 à 30% de séropositivité selon les régions et les âges. Ce rapport note l’affaiblissement de la réponse des anticorps N au fil du temps. Les niveaux d’anticorps N semblent être plus faibles chez les individus qui contractent l’infection après deux doses de vaccination, comme expliqué précédemment (1) la vaccination peut endommager la capacité du système immunitaire à répondre à l’infection.

De juin à septembre 2021, le profil des niveaux d’anticorps dans ces cohortes diminue progressivement, ce qui correspond à un déclin. Au début de la campagne de vaccination en décembre, les taux d’anticorps se situaient généralement dans une fourchette de 0,8 à 1 000 UA/ml, alors qu’après la vaccination, les taux d’anticorps dépassent généralement 1 000 UA/ml. Les taux d’anticorps sont globalement plus élevés chez les personnes qui ont déjà été infectées ; on s’attend à ce que la vaccination après l’infection et la réinfection après la vaccination augmentent les taux d’anticorps existants.

L’idée actuelle est qu’il n’existe pas de niveau d’anticorps seuil offrant une protection totale contre l’infection, mais qu’au contraire, des niveaux d’anticorps plus élevés sont susceptibles d’être associés à une moindre probabilité d’infection.

Immunité cellulaire

C’est la recherche des cellules mémoires capables de reconnaître immédiatement le virus et de déclencher une réponse rapide Selon une étude française du CHU de Strasbourg (30), la sérologie (détection des anticorps spécifiques) pour détecter l’infection par le SARS-CoV-2 n’est absolument pas fiable : on observe une absence d’anticorps mais une solide immunité cellulaire chez des personnes pauci ou asymptomatiques.

Cette immunité cellulaire peut être évaluée par le test ELISpot ( interferon-gamma (IFN-γ) enzyme linked immunospot ) : dans cette étude, les cellules mononucléées du sang périphérique sont prélevées et stimulées avec un pool de peptides couvrant la protéine spike mais aussi les autres protéines structurales et non structurales du SARS-CoV-2. Ensuite la synthèse d’interféron γ par les cellules T stimulées a été mesurée. Des patients contacts de personnes modérément atteintes de Covid ont développé des symptômes du Covid. Ils sont séronégatifs mais présentent une immunité cellulaire contre le SARS-CoV-2.

Les sérologies ont été effectuées avec 3 tests différents (dont l’une utilisant la technique « lateral flow ») et les épitopes testés sont la nucléoproteine et la proteine spike du SARS-CoV-2

Donc la réponse cellulaire est plus sensible que la sérologie. Un contact asymptomatique développe aussi une réponse cellulaire. L’explication pourrait être que l’exposition à de faibles doses de virus pourrait induire une brève réplication du virus chez ces contacts : l’immunité innée pourrait faire avorter une réplication correcte du virus.Concernant la détection des personnes ayant été infectées par la Covid-19, la recherche d’anticorps conduit donc à une sous-estimation de l’exposition.

Un réactif britannique existe et a été évalué également : T-Spot.Covid de Oxford Immunotec Ltd  est disponible au Royaume Uni (32) il a été évalué par Public Health (Wyllie D et al., 2021) et par Kruse et al., 2021.

Conclusion

Avant l’institution de la troisième dose, les autorités de santé recommandaient de n’injecter qu’une seule dose de vaccin aux personnes déjà infectées; elles demandaient donc de faire une sérologie avant injection mais ceci n’était pas obligatoire. À ce jour aucune recommandation claire n’est émise concernant une éventuelle seconde dose pour les personnes déjà infectées.
La sérologie (mesure du taux d’anticorps spécifiques anti-SARS-CoV-2) donne des résultats hétérogènes selon les individus, le temps écoulé depuis l’infection, la sévérité des symptômes observés lors de l’infection, le réactif utilisé, le laboratoire effectuant l’analyse. Les taux faibles d’anticorps sont difficilement interprétables, elle n’est donc pas suffisante en cas de résultat négatif. Il est possible de mesurer l’immunité cellulaire spécifique anti-Covid mais ce test est cher et non remboursé.

Hélène Banoun
Octobre 2021

Notes et sources:

(1) Banoun, 2021a, Covid-19 : Immunité naturelle versus immunité vaccinale, Octobre 2021 https://www.researchgate.net/publication/354985184_Covid-19_Immunite_naturelle_versus_immunite_vaccinale
(2) Sonigo et al., 2021.17 SEPTEMBRE 2021 – FAUT-IL VACCINER CONTRE LA DÉTECTION PAR PCR OU CONTRE LA MALADIE COVID-19 ?, https://www.jle.com/fr/covid19-vacciner-contre-detection-par-PCR-ou-contre-maladie-covid19)
(3) HAS, 12 février 2021, https://www.has-sante.fr/jcms/p_3237456/fr/une-seule-dose-de-vaccin-pour-les-personnes-ayant-deja-ete-infectees-par-le-sars-cov-2
(4) HAS, 16 juillet 2021, https://www.has-sante.fr/jcms/p_3278140/fr/vaccination-contre-la-covid-19-pas-de-dose-de-rappel-pour-le-moment-en-dehors-des-plus-vulnerables-et-des-plus-ages?portal=p_3058934
(5) Banoun, 2020, Covid19 : immunité croisée avec les autres coronavirus, phénomènes immunopathologiques-update-aout2020 https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-02914300
(6) Majdoul et Compton, 2021, Lessons in self-defence: inhibition of virus entry by intrinsic immunity, https://doi.org/10.1038/s41577-021-00626-8
(7) Cologne, Germany: Institute for Quality and Efficiency in Health Care (IQWiG),The innate and adaptive immune systems, https://www.ncbi.nlm.nih.gov/books/NBK279396/
(8) Tchéquie, Estonie, 2021 (Tchéquie, Piler P et al., 2021, Dynamics of seroconversion of anti-SARS-CoV-2 IgG antibodies in the Czech unvaccinated population: nationwide prospective seroconversion (PROSECO) study https://www.medrxiv.org/content/10.1101/2021.08.15.21262007v1 ,
Estonie https://www.ut.ee/en/research/study-prevalence-coronavirus-estonia
https://www.ut.ee/sites/default/files/styles/ut_content_width/public/eng-antikehade-analsitulemused_2.png?itok=umXfBmP9
Jogi P et al.,Seroprevalence of SARS-CoV-2 IgG antibodies in two regions of Estonia (KoroSero-EST- 1) https://www.medrxiv.org/content/10.1101/2020.10.21.20216820v1.full.pdf
(9) Covid-19 Santé Gouv.fr, 2021, Covid-19 Santé Gouv.fr, 2021, https://covid-19.sante.gouv.fr/tests
(10) CE, 2021 , COVID-19 In Vitro Diagnostic Medical Devices https://covid-19-diagnostics.jrc.ec.europa.eu/devices?device_id=&manufacturer=&text_name=&marking=Yes&method=&rapid_diag=&target_type=1&field-1=HSC+common+list+%28RAT%29&value-1=0&search_method=AND#form_content
(11) FDA, 2021, In Vitro Diagnostics EUAs – Serology and Other Adaptive Immune Response Tests for SARS-CoV-2 https://www.fda.gov/medical-devices/coronavirus-disease-2019-covid-19-emergency-use-authorizations-medical-devices/in-vitro-diagnostics-euas-serology-and-other-adaptive-immune-response-tests-sars-cov-2
(12) OMS, 2020, Establishment of the WHO International Standard and Reference Panel for anti-SARS-CoV-2 antibody https://www.who.int/publications/m/item/WHO-BS-2020.2403
(13) Gong F. et al., 2021, Evaluation and Comparison of Serological Methods for COVID-19 Diagnosis https://www.frontiersin.org/article/10.3389/fmolb.2021.682405
(14) Liu G et al., 2021, COVID-19 Antibody Tests and Their Limitations https://www.ncbi.nlm.nih.gov/labs/pmc/articles/PMC7885805/
(15) Perez-Olmeda M. et al., 2021, Evolution of antibodies against SARS-CoV-2 over seven months: experience of the Nationwide Seroprevalence ENE-COVID Study in Spain
https://www.medrxiv.org/content/10.1101/2021.03.11.21253142v1
(16) Therrien C. et al., 2021, Multicenter Evaluation of the Clinical Performance and the Neutralizing Antibody Activity Prediction Properties of 10 High-Throughput Serological Assays Used in Clinical Laboratories, https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/33303562/
(17) Long Q-X et al., 2021, Clinical and immunological assessment of asymptomatic SARS-CoV-2 infections https://www.nature.com/articles/s41591-020-0965-6
(18) Wu F, Wang A, Liu M, et al., 2020, Neutralizing antibody responses to SARS-CoV-2 in a COVID-19 recovered patient cohort and their implications. https://www.medrxiv.org/content/10.1101/2020.03.30.20047365v2
(19) Toh ZQ et al., 2021,Reduced seroconversion in children compared to adults with mild COVID-19 https://www.medrxiv.org/content/10.1101/2021.10.17.21265121v1
(20) Lui W et al., 2021, Predictors of Nonseroconversion after SARS-CoV-2 Infection https://www.ncbi.nlm.nih.gov/labs/pmc/articles/PMC8386781/ 
(21) Masia M et al, 2021 , SARS-CoV-2 Seroconversion and Viral Clearance in Patients Hospitalized With COVID-19: Viral Load Predicts Antibody Response, https://doi.org/10.1093/ofid/ofab005
(22) Pelleau S. et al., 2021, Serological reconstruction of COVID-19 epidemics through analysis of antibody kinetics to SARS-CoV-2 proteins https://www.medrxiv.org/content/10.1101/2021.03.04.21252532v1
(23) Velay A. et al., 2021, Evaluation of the performance of SARS-CoV-2 serological tools and their positioning in COVID-19 diagnostic strategies https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/32957073/
(24) Wantai , FDA https://www.fda.gov/media/140929/download
(25) Bioscience, https://www.bioscience.co.uk/cpl/sars-cov-2-ab-elisa
(26) Ast V. et al., 2021, Assessing the quality of serological testing in the CoViD-19 pandemic: results of a European external quality assessment (EQA) scheme for anti-SARS-CoV-2 antibody detection https://journals.asm.org/doi/10.1128/JCM.00559-21
(27) Banoun,  Evolution of SARS-CoV-2: review of mutations, role of the host immune system Banoun H, Nephron (2021 Apr 28:1-12) , https://www.karger.com/Article/Abstract/515417
(28) FDA, 23 /09/2021, https://www.fda.gov/medical-devices/coronavirus-covid-19-and-medical-devices/sars-cov-2-viral-mutations-impact-covid-19-tests
(29) COVID-19 vaccine surveillance report Week 42 https://assets.publishing.service.gov.uk/government/uploads/system/uploads/attachment_data/file/1027511/Vaccine-surveillance-report-week-42.pdf
(30) Gallais et al., 2020, Intrafamilial exposure to Sars-cov-2 induces cellular immune response without seroconversion
https://wwwnc.cdc.gov/eid/article/27/1/20-3611_article
(31) Cerba https://www.lab-cerba.com/home/vous-informer/news/sars-cov-2–un-nouveau-test-dans.html
(32) https://www.tspotcovid.com




France — Lettre d’information pour les jeunes de 12 à 17 ans qui refusent le vaccin

[Source : DejaVu : Covid-19, vaccination transparency]

À imprimer et déposer ou distribuer à l’entrée des écoles si vous le pouvez.

Le but est de les informer de leur droit au refus et d’en préciser la consistance :




Ariane Bilheran : « L’idéologie sanitaire est un prétexte à une gouvernance totalitaire »

[Source : limpertinentmedia.com]

[Photo : © DR]

Ariane Bilheran est normalienne, psychologue clinicienne, docteure en psychopathologie et auteure de plus de vingt-cinq ouvrages. Ses domaines d’expertise sont le harcèlement, la paranoïa, les déviances du pouvoir et la reprise de son pouvoir personnel. Depuis le début de la crise Covid, elle fait partie de ceux qui ont tôt fait de déceler les incohérences et les abus des politiques mises en place. Depuis la Colombie, où elle réside, cette observatrice du psychisme humain a accepté de nous livrer son regard sur la situation actuelle.

Amèle Debey, pour L’Impertinent : En tant que docteure en psychopathologie, qu’est-ce qui vous frappe le plus dans la situation que nous vivons depuis 18 mois?

Ariane Bilheran : La violence des décideurs sur les populations, le harcèlement exercé sur les populations, à tous les niveaux. Idéologie, manipulation de masse, violence économique, violence sur les corps, censure, atteintes à la liberté d’expression.

Un de vos domaines d’expertise est les déviances du pouvoir. Ce qui se passe en ce moment à de quoi nourrir votre réflexion?

Oui. Dès avril 2020, j’ai écrit un article appelé Totalitarisme sanitaire: «c’est pour ton bien»… Le mal radical. C’était encore un gros mot, on n’avait pas le droit d’en parler. Mais depuis, cela a fait son chemin. Après, j’ai éprouvé le besoin d’écrire un autre article en août que j’ai appelé Le moment paranoïaque, où j’ai trouvé l’expression de «déferlement totalitaire» qui, depuis, a bien circulé. Et puis, en décembre, je me suis exprimée sur Radio Canada à propos du totalitarisme actuel dont on voit la manifestation.

Grâce à mon expertise, j’en ai repéré les symptômes très tôt: dans le caractère idéologique, c’est-à-dire le fait de présenter comme une vérité une fiction mensongère tout en demandant l’adhésion de la population à cette fiction. Le passage à l’acte: les obligations de confinement, la suppression des droits les plus élémentaires; les paradoxes permanents.

«La souffrance engendrée sur les populations m’a frappée très tôt»

En Amérique du Sud par exemple, empêcher les gens d’aller travailler ne peut pas être dans l’intérêt de leur santé, parce que lorsqu’on n’a pas de source de revenus fruits de notre travail pendant plusieurs mois, et qu’on n’a pas d’aide, ce n’est à priori pas ce qui va nous mettre en bonne santé!

La souffrance engendrée sur les populations m’a frappée très tôt. De la même façon, il y a une notion qu’on appelle le clivage, en psychologie, qui consiste à diviser un collectif en deux populations irréductibles qui ne peuvent plus s’entendre entre elles. Car l’une étant sous perfusion idéologique. Elles ne peuvent plus communiquer.

J’ai travaillé pendant longtemps dans des organisations du travail. Quand elles devenaient pathogènes, créatrices de troubles psychosociaux au travail, j’en repérerais les mécanismes à différentes échelles. Que ce soient les manipulations émotionnelles, les contradictions, les mensonges, les paradoxes sur les discours, le fait de réduire la complexité du réel à un seul paradigme, à un seul paramètre, tout cela m’a paru quand même assez fou.

On voit que ce sont les pays les plus riches qui ont réagi de la façon la plus disproportionnée. N’étions-nous pas installés dans une sorte de confort?

Je ne sais pas si la première phrase est juste. Parce que la Colombie n’est pas un pays riche et nous avons eu six mois de confinement extrêmement sévère. Il y a eu beaucoup de pays pauvres où cela s’est également joué comme ça.

Par contre, dans les pays occidentaux, il y a eu beaucoup d’aides distribuées aux gens. Ils ont donc davantage eu l’impression que c’était pour leur bien cette affaire, puisqu’on les prenait en charge. Il y a donc eu moins de dissonances au départ sur ce point. La différence est sans doute là.

Certains pensent tout de même que ces mesures étaient tout à fait justifiées.

J’ai une seule question pour eux: on sait qu’en 2020, ne serait-ce que pour l’Amérique du Sud, les décisions politiques ont plongé dans la misère plus de 20 millions de gens. Près de 30 millions en 2021. Est-ce qu’on peut prendre soin de sa santé lorsqu’on est dans la pauvreté extrême? Est-ce vraiment justifié? Est-ce vraiment une politique tout à fait mesurée, équilibrée, qui prend en compte différents paramètres?

Est-ce que la docilité des gens vous a surprise?

Oui et non. D’abord, je pense que tous les peuples ne réagissent pas de la même façon par rapport à leur passé. Au niveau européen, il y a souvent une croyance naïve que les gouvernants sont là pour notre bien. Ce qui fait qu’il est très compliqué de remettre en question deux choses: les gouvernements ne nous veulent pas du bien, mais en plus ils nous veulent sciemment du mal.

Vous pensez vraiment que les gouvernements nous veulent sciemment du mal?

Peut-être pas tous. Mais je pense en effet que les décideurs à haut niveau et en particulier les soi-disant philanthropes qui, avec leurs milliards, auraient de quoi faire de la planète un paradis, nous veulent sciemment du mal.

Dans quel but?

A partir du moment où vous avez confisqué la majorité des richesses au détriment d’une plus grande population, cette population représente une menace pour vous.

C’est pourtant celle qui fait fonctionner le système, non? Ils ont forcément besoin de nous.

Dans quelle mesure ont-ils besoin de nous, je n’en sais rien. Ça ne me paraît pas évident. Nous sommes vus comme des pollueurs, des parasites. Je crois qu’à un moment donné, la question d’accumulation de richesses à un stade qu’on ne peut pas se représenter, ni vous, ni moi, fait tourner la tête si elle n’était déjà pas solide avant. Ça crée un gouffre incommensurable entre les pauvres et une toute petite minorité d’une classe extrêmement riche qui prétend dicter à la planète toutes sortes de choses. Et qui fait des gouvernants de simples exécutants.

On voit bien que si les gouvernements étaient autonomes, ce ne se serait pas passé comme ça. Or, la marche de manœuvre pendant la crise était assez réduite, puisque tout le monde a appliqué à peu près la même politique. Et pas dans l’intérêt des peuples.

Vous disiez récemment qu’il s’agissait d’une guerre des riches contre les pauvres?

Oui. Encore une fois je pense que l’on observe l’arbre à ses fruits. On a un appauvrissement toujours croissant de la pauvreté et un enrichissement toujours plus grand de l’autre côté. Il y a des gens qui s’enrichissent considérablement sur la crise. On a basculé l’immense majorité de la population mondiale dans une extrême pauvreté, sans se préoccuper des impacts sur la santé.

Il y a une intention de nuire, totalement assumée dans les discours d’ailleurs, dans les projets. Il y a un très fort déficit d’empathie de la part de cette micro-caste de très, très riches par rapport au reste de l’humanité. C’est à cela qu’on caractérise le harcèlement, d’ailleurs. Une partie des citoyens doit se sacrifier pour le bien commun. C’est une logique totalitaire. On se rend compte que ceux dont on exige le sacrifice sont à peu près toujours les mêmes.

Il semblerait qu’on ait amené les gens à confondre les conséquences des mesures prises avec les conséquences du Covid. On a donc créé le contexte pour qu’ils aient envie de cette servitude volontaire dont parlais La Boétie. Comment peut-on expliquer cette situation?

Sur le plan de la philosophie politique, on peut l’expliquer par le fait qu’a été mis en place de façon assez clair et un peu partout un régime totalitaire. Il rencontre de la résistance ça et là, mais c’est le projet.

Pourquoi totalitaire, parce qu’il vise la domination totale des individus, la rupture des classes, de l’appartenance sociale, des familles, jusqu’à l’intrusion dans l’intimité de la personne. Pour que le projet totalitaire fonctionne, il doit se maintenir au pouvoir grâce à la terreur, donc il faut un ennemi. Visible ou invisible. Auquel on va faire la guerre, pour justifier le terrorisme de l’État. Pour justifier aussi la suppression des libertés et des droits. Il faut une idéologie. Un discours qui mette en scène un ennemi contre lequel on va partir en guerre et qui, supposément, nous met en danger de mort. Il va falloir construire pour cela un discours mensonger, complètement déconnecté de la réalité de l’expérience. Mais afin qu’il puisse avoir une certaine légitimité, il faut qu’il évolue en permanence, pour empêcher qu’il soit figé et donc soumis à la critique.

Il faut que l’idéologie réussisse à modifier la réalité. Ce n’est donc plus la réalité de l’expérience qui fait foi. Avec l’idéologie, on va modifier l’expérience pour qu’elle corresponde à ce qu’on est en train de raconter.

Par exemple, si on désigne telle population comme paria, comme danger pour la nation, on va faire en sorte qu’elle devienne dangereuse. On va l’exclure économiquement, lui supprimer ses droits. Si on veut démontrer qu’elle met en danger la santé des individus, on va la mettre elle-même dans des conditions d’hygiène précaire, etc., etc. De telle sorte que le retour de la réalité finisse par correspondre à l’idéologie.

«On crée les conditions pour que la réalité finisse par correspondre à l’idéologie»

En 2020, on n’a pas du tout pris les mesures nécessaires pour soigner. Au contraire, il y a eu une grande exposition des gens sur le plan de la santé. J’ai pris l’exemple économique tout à l’heure: quand vous n’avez plus à manger, que vous ne pouvez plus payer vos factures, comment faites-vous pour vous alimenter correctement, ne pas être dans l’angoisse et la précarité, vous protéger au niveau de votre santé et de votre immunité ainsi que vos enfants? Ce n’est donc pas du tout une politique en faveur de la santé, mais une politique de précarisation qui a eu lieu dans de nombreux pays du monde et qui a entraîné davantage de troubles de santé.

Quand on interdit à des médecins de prescrire ou de soigner, on crée des maladies. Quand on renvoie les gens chez eux avec du doliprane, on crée les conditions pour que la réalité finisse par correspondre à l’idéologie.

Comment peut-on expliquer que la majorité des gens ne se rendent pas compte de tout cela? N’y a-t-il pas un fonctionnement, au niveau du cerveau, qui fait que nous ne sommes pas capables d’envisager certaines réalités trop éloignées de notre ligne de pensées, au risque de devenir complètement fous?

Tout à fait. C’est lié à la violence. Il y a eu des chocs traumatiques répétés envoyés aux populations. De diverses manières, avec différents décors. Et ces chocs traumatiques ont été créés par les discours politiques, par les décisions prises, dont l’absurdité et l’arbitraire ont cassé tous les repères des gens. Il faut savoir que cette violence entraîne, pour le psychisme, la mise en place de mécanismes de défense. Le meilleur exemple: quand vous subissez un traumatisme grave, cela peut déclencher une amnésie. C’est un mécanisme de défense. Ou, encore une fois, on peut être dans le déni: le réel est tellement insupportable que je ne peux pas me le représenter.

Donc je pense que moins on s’attend à la violence, plus on est vulnérable, comme c’est le cas des pays occidentaux qui ont l’habitude de fonctionnement plus équilibrés. Nier la réalité de la violence, ou la justifier, dans la mesure où il y a en face un discours très séducteur du type «on fait ça pour votre bien»: c’est très tentant d’y entrer. Je pense que la majorité des gens, et c’est bien normal, ne parvenant pas à comprendre ni accepter l’existence de la violence que ça véhicule, régressent sur le plan psychologique et se laissent prendre en charge par le discours dominant.

Il y a également une bonne partie de gens qui préfère tout simplement ne pas s’interroger et suivre le mouvement, sans chercher à savoir si ce qu’il se passe est normal ou non.

Oui, alors là c’est le syndrome du fonctionnaire qui fonctionne. C’est-à-dire qui préfère restreindre son champ de pensée et le réduire à la tâche qu’il a à exécuter. Car s’il devait penser vraiment ce qu’il se passe, probablement qu’il pourrait en devenir fou.

Je pense que le psychisme protège, jusqu’à un certain point, les gens de ce basculement. De cette désintégration psychique.

On constate aussi que ce n’est pas une question d’intellect, de connaissances, ni de niveau d’éducation. L’autrefois philosophe Raphaël Enthoven en est le parfait exemple.

D’abord, c’est lié à une solidité psychologique et non pas à une intelligence. C’est lié à la capacité d’être ancré dans plusieurs choses et dans la capacité d’affronter la solitude, même si la majorité du groupe se désaxe. Ancré dans quoi? Dans le rapport à la réalité. Dans le désir de vérité. Dans la valeur morale de se rendre compte, dans le réel, qu’on fait du mal aux gens.

Il y a des profils très hétérogènes qui peuvent se retrouver dans une prise de conscience, mais tous sont caractérisés par plusieurs choses: d’abord, ils ont un fort ancrage dans la réalité, des gens qui ont plein de bon sens, des gens qui ont d’autres références, y compris chez leurs ancêtres, qui leur permettent d’apprécier d’une autre façon ce qu’il se passe, de sortir du discours dominant. Ensuite, ce sont des gens qui questionnent la légitimité de l’autorité; ils n’obéissent pas pour obéir, mais parce que le discours de l’autorité a du sens. Et enfin, la caractéristique commune à chaque fois, c’est de ne pas se satisfaire d’un à peu près au niveau de la vérité. Il y a une recherche de vérité, de compréhension. Et le quatrième point: ce sont des gens qui sont capables de faire face à l’isolement. Parce qu’en ce moment, penser au vent contraire, c’est être exposé au harcèlement, à l’isolement, à l’insulte, à la censure et pour cela, il faut avoir une sacrée solidité psychologique.

Il faut bien se dire que le système devient fou, mais que quand on fait partie du système parce qu’on y a des avantages, des privilèges et que remettre en question la doxa dominante impliquerait de perdre ces privilèges et sa place dans ces groupes d’appartenance (groupes de pairs notamment), tout le monde n’est pas prêt à le faire. Je connais des gens qui ont des doubles discours. Des discours publics et des discours privés. Donc ils ne sont pas si naïfs que ça.

Pourtant, j’avais tendance à penser que Raphaël Enthoven pouvait réunir ces caractéristiques.

Il fait sans doute partie de groupes d’appartenance (par exemple, l’intelligentsia parisienne) qu’il n’est pas prêt à quitter. Et ces groupes d’appartenance ont fait cette allégeance-là. Cela met tout le monde face à des conflits de loyauté.

C’est à dire?

On voit le prix qu’ont payé certains scientifiques, certains universitaires et certains chercheurs à dire leur vérité. Si l’on n’est pas prêt à payer ce prix-là et si son groupe d’appartenance exige de manière implicite ou explicite une adhésion au dogme, pour accéder aux privilèges du sérail, on est réduit à une forme de soumission, consciente ou non.

Quand Laurent Mucchielli se fait dédire par le CNRS, la question est de qui dépend le CNRS? Qui a peur de perdre sa place? Je ne suis pas sûre qu’il n’y ait que des endoctrinés là-dedans, si vous voulez. Je suis même sûre du contraire. Il y a des sommes d’intérêts, de corruptions, de peurs. Certains s’empêchent eux-mêmes de critiquer, de penser, pour ne pas perdre ces privilèges. Le plus ironique est que, souvent, ce sont les mêmes qui ont hurlé à la défense de la liberté d’expression en France.

De manière plus générale, la collaboration des intellectuels avec les régimes totalitaires n’est pas nouvelle. Hannah Arendt avait exprimé son dégoût des intellectuels dès le début des années 1930; Klemperer avait été sidéré par l’opportunisme de certains universitaires; Günther Anders avait dit son aversion pour la complaisance active d’Heidegger, en particulier car ce dernier avait tous les outils de philosophie politique pour penser ce qu’li se passait.

Vous disiez aussi que la crise sanitaire était un peu l’aboutissement d’une déliquescence qui a débuté il y a longtemps. Que vouliez-vous dire?

Le totalitarisme, c’est considérer que les individus sont des cellules interchangeables d’un même corps au sens propre, avec la suppression totale et l’éradication totale de toute singularité. La singularité c’est le fait qu’aucun individu n’est comparable à un autre sur Terre. Que tout le monde est unique, différent, avec l’humanité en partage, où «rien d’humain ne m’est étranger». Le totalitarisme est la proposition inverse.

Dans l’idée que nous sommes tous des cellules d’un même corps, il y a l’idée qu’il faut sacrifier les cellules cancéreuses, celles qui s’autonomisent du corps. Donc l’individu n’est pas sacré en soi, mais plutôt quelque chose qui peut être éliminé si on en a besoin. Et je pense que cela est en cours depuis très longtemps. C’est une perte à la fois de la transcendance, de la transmission, de valeurs morales et spirituelles. Et en même temps, c’est la profanation de tous les individus. «Vous ne pourrez plus rien cacher», c’est la proposition totalitaire: l’exact inverse de la pudeur, socle de la civilisation selon Hegel. On doit cacher notre intimité, c’est un devoir, elle ne peut pas être profanée sous peine de sombrer dans la barbarie.

C’est en cours depuis longtemps, on le voit dans l’évolution du management au travail, dans la prolifération des écrans pour les enfants: ce sont des façons d’abraser complètement le sujet et de le nier dans ses besoins propres pour en faire un bon consommateur. On va mettre les gens dans des cases, où ils vont devenir a minima des instruments de production, et quand ils ne servent plus, qu’ils sont inutiles du point de vue de la production capitalistique, on les jette.

Tout cela est le total inverse des valeurs qui ont été le socle de notre civilisation, mais ça fait longtemps que c’est à l’œuvre.

Mais qu’est-ce qui a déclenché tout ça? C’est à l’œuvre depuis combien de temps, selon vous?

C’est difficile à dire. Je pense qu’il y a une conjonction de plusieurs facteurs et ce n’est pas exhaustif: premièrement, le transhumanisme est la référence nazie par excellence, celle du surhomme. Cela veut dire que le nazisme, dans sa valeur première de recherche d’immortalité matérielle et de surhomme humain, qui en même temps est un humain modifié, n’est pas mort. L’idéologie de fond n’est pas morte. Le nazisme n’a pas été totalement pourchassé, il a fait des petits dans les sectes idéologiques de pouvoir qui ont pour vocation à s’étendre et visent l’expansion. Je pense que la question de la conquête idéologique d’un pouvoir mondial par des sectes occultes est rarement abordée, mais devrait être étudiée de très près. Mais ce n’est pas suffisant.

Le deuxième point, c’est le développement technologique. On arrive à une époque – on y est sans doute depuis Hiroshima – où on n’arrive pas à se représenter, ni imaginer ce que les outils que nous créons sont capables d’engendrer. L’humanité engendre des monstruosités qu’elle n’a pas forcément les moyens de freiner, comme l’illustrent la création des chimères, le clonage, les trafics génétiques… Je pense que cela est aussi à œuvre.

«Nous nous sommes laissé destituer des contre-pouvoirs»

Si on regarde du point de vue de l’instruction publique, il y a eu une volonté délibérée de supprimer l’apprentissage auprès des enfants. Ces sonnettes d’alarme ont été tirées par les enseignants. Il y a quand même un pouvoir qui orchestre le fait de rendre les citoyens dociles. Mais ça n’est pas nouveau. C’est la nature du pouvoir de comploter pour se maintenir. La question nouvelle, c’est que nous nous sommes laissé destituer des contre-pouvoirs.

Peut-être, mais ça n’est qu’une hypothèse, que l’ère de la jouissance et de la consommation à tout va a fait s’effondrer les individus moralement. Mais c’est compliqué de répondre à cette question et je pense que la nature est polyfactorielle. En même temps, c’est presque inéluctable.

La seule question qui aurait dû occuper l’humanité après la deuxième guerre mondiale, c’est: comment en est-on arrivé à un tel degré d’autodestruction? Les gens ne se sont pas tellement préoccupés de cette question. Ils ont voulu récupérer la vie; ils ont été incités à jouir de tout, mais cela aurait dû les préoccuper. Tout comme le fait que des chefs d’État aient aujourd’hui la possibilité de balancer des Hiroshima bis devrait nous préoccuper. Günther Anders n’a cessé de tirer la sonnette d’alarme. Pourquoi avons-nous la capacité de nous autodétruire? Pourquoi la majorité des gens préfère être dans la jouissance plutôt que dans cette conscience, qui est certes très austère? Parce que ce n’est pas très marrant de se poser la question de notre responsabilité. C’est plus confortable de se laisser régresser dans un statut de consommateur.

Vous avez des réponses à cette question ? Pourquoi en est-on arrivés là?

Il y a eu, en tout cas du point de vue du développement des technologies de masse, de la publicité, du marketing etc. un encouragement, une dérégulation qui ont fait que les individus n’ont plus été protégés, en particulier de l’émergence de ces nouvelles technologies, des écrans. Et à partir du moment où l’on contrôle un cerveau et le temps de cerveau disponible, on contrôle toute possible révolte de la part des citoyens. C’est un peu le monde de Huxley.

Ne pensez-vous pas que cette crise peut être une opportunité? Tout ce qui se passe est tellement gros que ça ne peut que déclencher une révolte et aboutir sur quelque chose de positif, non?

Je ne sais pas, peut-être. Il me semble que c’est un peu David contre Goliath pour l’instant. On peut toujours espérer un miracle.

Comment expliquer l’apathie totale de la gauche? Et qu’il faille finalement compter sur la droite, voire l’extrême-droite, pour s’opposer aux mesures?

Ma réponse est peut-être un peu trash, mais je pense que la politique n’est plus du tout représentative des aspirations des peuples. C’est une caste qui se reproduit entre elle, selon des codes d’initiation conférés, et qui a trahi les peuples depuis longtemps. Quelle qu’elle soit. Ils roulent pour leur pomme. Les États sont managés comme de grandes entreprises, avec des actionnaires de l’ombre et des gens qu’on va placer aux commandes. On les remplace lorsqu’ils ne conviennent plus. On va orienter des sondages, des votes, jusqu’à les trafiquer dans certains pays.

L’Impertinent a publié plusieurs articles sur la maltraitance des enfants, car l’état dans lequel se retrouve la génération de demain m’inquiète beaucoup. Quel est votre avis là-dessus ? A quoi vont ressembler les adultes dans 10 ans?

Ce qu’il faut bien comprendre c’est que, du point de vue psychologique, la psychose paranoïaque produit des traumatismes en chaîne, des dissociations traumatiques et donc de la schizophrénie. On risque donc d’avoir, sur des esprits fragiles, une augmentation exponentielle des taux de suicides et une augmentation des pathologies de type schizophrène chez les enfants. C’est gravissime. Tous les totalitarismes s’en prennent systématiquement aux enfants, les endoctrinent, poussent à la délation, divisent les familles, tournent les enfants en opposition contre leurs parents, etc. On est dans cette politique-là.

J’observe que certains de mes collègues passent beaucoup plus de temps à dénoncer les complotistes qu’à enquêter sur les véritables sujets et je me demande s’ils n’ont pas une part de responsabilité dans la radicalisation de certaines minorités?

Pour la radicalisation des minorités, il faut comprendre que le régime totalitaire fonctionne sur un mode paranoïaque. Mais la paranoïa est partout. C’est une structure collective, non un psychisme seul. C’est la notion de la méfiance tous contre tous. Il va donc y avoir, dans l’opposition, des phénomènes en miroir de ceux qui sont dénoncés dans cette fameuse opposition. Finalement, pour certains, il peut y avoir aussi une vraie folie en miroir. C’est pourquoi il faut toujours faire attention aux assimilations qui sont faites.

Dans l’idéologie sur la santé qui nous occupe, il y a la création d’une nouvelle langue. Celle-ci inclut a minima plus de 60 nouveau mots et d’expressions détournées de leur sens. A partir du moment où cette nouvelle langue est acceptée (comme le terme «complotiste» d’ailleurs, avec lequel on croit faire allusion à une certaine réalité mais sans savoir exactement bien laquelle, chacun y met de sa subjectivité interprétative), cela crée une adhésion au système. Si les opposants à cette politique générale acceptent cette nouvelle langue, ils en deviennent les promoteurs. C’est donc très compliqué. On le voit déjà à un tout petit niveau avec les anglicismes. Le terme «narratif» n’existe en français que comme un adjectif. Le terme exact est «narration». Pourtant, moi comprise, nous avons souvent utilisé «narratif» au lieu de «narration». C’est de la colonisation linguistique.

Tout cela fait qu’on n’a plus la capacité de se représenter la réalité au travers de notre patrimoine, qui est une langue commune que nous partageons. Et, en prime, on n’a plus la capacité de communiquer avec les autres. Pour ce faire, il faudrait rentrer dans la nouvelle langue, mais elle n’a plus la capacité de désigner la réalité de l’expérience. Donc les dés sont pipés.

On entend régulièrement, depuis près de deux ans, les gens nous dire que cette crise est bientôt finie. Comment est-ce que vous voyez les choses se terminer?

Mal. Le problème c’est qu’une fois qu’on est entrés dans l’idéologie, elle ne va pas lâcher le morceau. Cette histoire, je la vois se terminer de deux façons possibles: soit en guerre, soit en autodestruction qu’il ne va pas être possible de cacher. Ou les deux. Pour sortir de l’idéologie, il faut que la réalité soit suffisamment difficile pour que les gens se réveillent. Un peu comme dans les sectes desquelles les endoctrinés parviennent à se sortir lorsqu’un événement suffisamment grave est survenu.

Tout ceci va mal se terminer. Par une recrudescence de violence. Y compris dans l’opposition qui fera qu’elle pourra même ressembler à ce qu’elle dénonce. Ceux qui n’ont pas compris en théorie devront comprendre en pratique. À partir du moment où vous niez qu’il y a une porte devant vous, vous allez devoir vous la prendre en pleine figure pour accepter son existence. Hannah Arendt disait que le totalitarisme s’effondre quand les masses cessent de croire. Le problème c’est qu’on n’y est pas.

Et si cela s’arrêtait simplement, dans quelques mois, avec la levée totale de toutes les mesures et qu’on décidait enfin de vivre avec ce virus?

Non, parce que le sanitaire est un prétexte à une gouvernance mondiale de type totalitaire. À une mise sous contrôle totale de l’individu, dans ses mouvements, dans ses réflexions, dans ses faits et gestes. Ça ne marchera pas parce que ce n’est pas compatible avec la nature humaine. Mais ça ne veut pas dire que ça ne va pas créer des dégâts immenses. C’est déjà le cas.

Le site d’Ariane Bilheran, c’est par ICI!

[Voir aussi :
Le moment paranoïaque (le déferlement totalitaire) face à la dialectique du maître et de l’esclave (arianebilheran.com)
Le documentaire Hold-Up et l’interview d’Ariane Bilheran à propos de la crise mondiale Covid-19
Les mécanismes des régimes totalitaires
De l’eugénisme à l’hygiène sociale ou le contrôle mental comme moyen de gérer les masses
Psychose collective — Comment une population entière devient psychiquement malade
Psychopathologie du totalitarisme — Le délire paranoïaque, les aspects du projet totalitaire, et comment sortir de l’aliénation collective
La psychologie inquiétante derrière le vaccin Covid : HYPNOSE DE MASSE et CULTE du SUICIDE
Le contrôle mental au temps du Covid]




Le Royaume-Uni installe la reconnaissance faciale dans les cantines

[Source : francesoir.fr]

Au Royaume-Uni, neuf écoles ont mis en place le paiement biométrique pour accéder aux services de la cantine. Un dispositif associé à un logiciel scanne le visage des enfants pour vérifier que le paiement de la cantine est en règle. L’enfant est ensuite admis ou rejeté de la salle de la cantine ! Cette procédure, de plus en plus répandue dans le monde pour payer des services publics, a attiré l’attention de plusieurs associations défenseurs des droits et libertés qui jugent ce système superflu, et dangereux pour la protection des données personnelles.

Une volonté des cantines de rendre l’entrée plus hygiénique et plus rapide

Selon les écoles concernées, situées dans la région du North Ayrshire en Écosse, l’utilisation de cette technologie est plus rapide et plus hygiénique que d’accepter des paiements à l’aide de cartes ou de scanners d’empreintes digitales. Cela “permet un service de déjeuner plus rapide tout en supprimant tout contact au point de vente », explique un dépliant distribué aux parents par les écoles. Selon David Swanston, directeur général de la société responsable de l’installation de la technologie, la reconnaissance faciale réduirait le temps de paiement par élève à cinq secondes en moyenne. Les parents doivent autoriser les enfants à utiliser la technologie de reconnaissance faciale et peuvent s’y opposer s’ils ne sont pas intéressés. Selon le conseil du North Ayrshire, cité par le média britannique Financial Times, 97 % des enfants ou des parents ont consenti à être inscrits. Mais, certains parents pensent que la décision de leurs enfants a été influencée par la pression de leurs camarades.closevolume_off

Une technologie superflue dans les écoles

Pour Ella Jakubowska, conseillère politique à European Digital Rights, l’utilisation de la reconnaissance faciale dans les écoles est « manifestement inutile ». Sa position est partagée par Silkie Carlo du groupe de campagne britannique Big Brother Watch. Selon elle, « cela normalise les contrôles d’identité biométriques pour quelque chose de banal ». Pour les militants, cette décision montre comment le Brexit est une occasion pour le Royaume de s’écarter des normes strictes de la protection des données de l’UE. « Les autorités françaises et suédoises ont interdit l’utilisation de la reconnaissance faciale dans les écoles pour protéger les enfants de technologies plus invasives que nécessaires. Notre régulateur, l’ICO, doit faire de même », a déclaré Jen Persson, directrice de Defend Digital Me, une organisation à but non lucratif.

Devons-nous laisser les machines prendre la responsabilité de décider de l’entrée à la cantine d’un enfant ?

Les enfants ne sont pas responsables de la gestion économique de leurs parents, et les priver des repas est une question trop sensible pour laisser les machines décider. Cependant, les décisions humaines ne sont pas toujours plus judicieuses que celles des machines. Le 9 septembre dernier, un enfant de sept ans était raccompagné chez lui par la police en Gironde, car sa famille était débitrice de 800 euros. La faute à l’implémentation de systèmes numériques de gestion de la cantine, qui a obligé à des parents à faire face à des retards de trois mois après la prise des repas, faisant monter les factures à des sommes plus difficiles à régler.

Auteur(s): FranceSoir




Le chef de l’OMS a-t-il été un des acteurs-clés qui se seraient livrés à « des meurtres » et auraient autorisé « la détention arbitraire et la torture d’Éthiopiens »? La plainte qui le discrédite

[Source : lilianeheldkhawam.com]

Par Liliane Held-Khawam



L’économiste américain David Steinman, qui a été nominé pour le prix Nobel de la paix en 2019, a déposé une plainte auprès de la CPI, exigeant des poursuites contre le chef de l’OMS.

Cette image a un attribut alt vide ; le nom du fichier est image-70.png

Les gouvernements du monde soutiennent l’OMS de Tedros Adhanom Ghebryssus (TAG). Plus que cela, il y a consensus pour transférer à l’organisation supranationale la gouvernance mondiale en matière de santé publique.(([1] L’OMS veut l’Autorité absolue en matière de Santé Publique Mondiale. Alain Berset en fer de lance.))

Nous avons vu récemment qu’une Académie avait vu le jour sous l’impulsion du gouvernement français. Un Accord-cadre avait déjà été signé avant la crise du Covid, soit en décembre 2019. Le document français porte la signature de Mme Agnès Buzyn qui en est depuis septembre 2021 la patronne fondatrice.(([2] Le troublant Accord signé par la France en décembre 2019 confirme le pouvoir mondial de l’OMS. Fin probable de l’hôpital public…))

Ce message fait suite à celui publié mardi soir par le dirigeant français sur son compte Twitter officiel appelant à « construire, autour de l’OMS, une initiative forte sur les diagnostics, les traitements et les vaccins accessibles à tous ».(([3] https://www.20minutes.fr/monde/2762671-20200417-coronavirus-patron-oms-remercie-macron-leadership-reponse-internationale-pandemie))

Cependant, l’OMS est aussi le lieu du lobbying actif de tout ce que la terre compte comme « philanthropes » et lobbyistes. Pour faire simple, en d’autres temps, ces accointances publiques-privées auraient été qualifiées de corruptions et de conflits d’intérêt. D’autres temps, d’autres moeurs…(([4] Bill Gates: la philanthropie dans le circuit fermé du grand business. Le Média.
L’argent des Gates infiltre notre environnement.
La haute finance prend le contrôle de votre santé.))

Cette image a un attribut alt vide ; le nom du fichier est image-63.png

Dans les faits, plus les gouvernants des Etats sponsorisent et cautionnent l’OMS financiarisée, et plus les tenants du marché financier global sont renforcés et légitimés pour pénétrer la sphère publique et l’influencer. Dès le début de l’épidémie, la Fondation Bill & Melinda Gates a appelé mercredi 15 avril « à un effort mondial pour fabriquer un vaccin ».

« Il y a sept milliards de gens sur la planète et nous devrons vacciner pratiquement tout le monde, mais nous n’avons pas les capacités de production », a ajouté Mark Suzman, le directeur général de la fondation. Les gouvernements devraient selon lui « unifier leurs efforts et leur argent » pour que les vaccins soient accessibles au plus grand nombre, une campagne mondiale qui devrait coûter « plusieurs milliards de dollars »(([5] https://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/coronavirus-l-oms-la-fondation-223461))

Et voici une dame qui siège simultanément chez Pfizer ET à la Fondation Gates. Ca vous pose problème?

Eh bien oui. Problème il y a. Nous ne parlons plus à ce stade de se faire piquer les avoirs bancaires ou de se faire refiler leurs casseroles. Là nous parlons de la conception que les financiers ont du corps humain de la masse de l’humanité qu’ils considèrent comme des inutiles. Les rapports multiples provenant de scientifiques honnêtes convergent vers des questionnements lourds et urgents quant à la nature et à l’ampleur des conséquences résultant des injections expérimentales imposées à l’humanité.

En ce moment, il est question entre autres de surmortalité « toutes causes confondues » qu’aucun politique ne cherche à étudier. Pire la censure continue de frapper ce genre d’informations.



Nous parlons de surmortalité. Cela signifie qu’une quantité importante de gens meurent sans qu’aucune enquête ne soit diligentée par les autorités des différents pays.

Et de me souvenir de cet échange entre Harari et un journaliste. Celui-ci demande:

Quelle sera l’utilité des humains dans un tel monde ? Que ferons-nous de milliards d’humain sans valeur économique ?

Nous ne savons pas. Nous n’avons pas de modèle économique pour une telle situation. Ce pourrait bien être la plus grande question économique et politique du XXIème siècle.

https://lilianeheldkhawam.com/2016/03/30/la-reorganisation-du-monde-confirmee-par-deux-entretiens-liliane-held-khawam/

Et si l’impensable était en train de se produire à l’instant même où j’écris ces quelques lignes? A-t-on autorisé/obligé les responsables de la Santé publique de fermer les yeux sur les chiffres de surmortalité? Se pourrait-il que cela soit la solution à la grande question économique qui ne trouvait pas de réponse.

Et pour les autres? Souvenez-vous que nous sommes très concernés sur ce site par la question du transhumanisme. Or, manifestement, les scientifiques honnêtes sont en train de mettre au jour de drôles de « choses » présentes dans les produits injectés et qu’ils ne savent nommer. Ces découvertes tournent autour de nos publications sur le sujet.(([6] Qu’y a-t-il d’autre que de l’ARN messager dans le vaccin? Les nanoparticules peuvent s’auto-assembler. L’argent anglo-saxon développe la technologie nécessaire au transhumanisme… en Chine.))

En voici une de plus dont les filaments ressemblent furieusement à ce que les scientifiques découvrent dans les produits dont on bombarde l’humanité.



Plongée dans mes interrogations, je me suis retrouvée très concernée par l’information qui titre: » Un candidat au prix Nobel de la paix accuse le chef de l’OMS, Tedros Ghebreyseus, d’avoir aidé au génocide en Éthiopie « . Fâcheux tout de même!

Je vous ai mis l’article en question avec la traduction automatique de google.Voir aussi la vidéo.

Dernière information et non des moindres: Tedros Ghebreyseus avait nommé à son arrivée à l’OMS… Robert Mugabe comme ambassadeur de bonne volonté! Grotesque!

Il dut le démettre quelques jours plus tard… Il faut dire que 2 ans avant qu’il ne le nomme, Mugabe faisait parler de lui au sujet d’un génocide. Le Guardian nous explique en 2015 que: A partir de janvier 1983, une campagne de terreur a été menée contre le peuple Ndebele au Matabeleland, dans l’ouest du Zimbabwe. Les soi-disant massacres de Gukurahundi restent la période la plus sombre de l’histoire post-indépendance du pays, lorsque plus de 20 000 civils ont été tués par la redoutable cinquième brigade de Robert Mugabe.(([9] https://www.theguardian.com/world/2015/may/19/mugabe-zimbabwe-gukurahundi-massacre-matabeleland))

Je vous laisse prendre connaissance de ce qui suit. Je me permets de rappeler qu’une rencontre aura lieu le 29 novembre (au lendemain de la votation suisse sur le pass) au cours de laquelle le monsieur mis en accusation pourrait devenir l’homme fort de la santé publique mondiale.

Un candidat au prix Nobel de la paix accuse le chef de l’OMS, Tedros Ghebreyseus, d’avoir aidé au génocide en Éthiopie

L’économiste américain David Steinman, qui a été nominé pour le prix Nobel de la paix en 2019, a déposé une plainte auprès de la CPI, exigeant des poursuites contre le chef de l’OMS.

Par Krishnendu Banerjee 15 décembre 2020(([11] https://www.ibtimes.sg/nobel-peace-prize-nominee-accuses-who-chief-tedros-ghebreyseus-aiding-genocide-ethiopia-54207))

Le directeur général de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), Tedros Adhanom Ghebreyesus, a connu une année difficile. Pendant ce temps, l’Éthiopien devait non seulement coordonner une riposte mondiale à la pandémie, mais était constamment sous les projecteurs des médias. Il a été accusé d’être une « marionnette » de la Chine tandis que son incapacité à accepter l’échec du pays asiatique à gérer les premiers jours de la pandémie de COVID-19 a également nui à son image. Aujourd’hui, un candidat au prix Nobel de la paix l’a accusé d’avoir aidé au génocide en Éthiopie et a exigé des poursuites.

Selon l’économiste américain David Steinman, nominé pour le prix Nobel de la paix en 2019, Ghebreyesus était l’un des trois responsables en charge des services de sécurité éthiopiens entre 2013 et 2015. Durant cette période, son parti Tigray People’s Liberation Front était le principal membre. de la coalition au pouvoir. Steinman a déclaré que Ghebreyesus était un « décideur crucial en ce qui concerne les actions des services de sécurité qui comprenaient le meurtre, la détention arbitraire et la torture d’Éthiopiens ».

Les revendications de Steinman

Avant de devenir le premier Africain à occuper le poste le plus élevé de l’OMS, Ghebreyesus a été ministre éthiopien de la Santé entre 2005 et 2012, puis ministre des Affaires étrangères entre 2012 et 2016. Pendant ce temps, des manifestations à grande échelle ont balayé les régions d’Oromia et d’Amhara.

Tedros Adhanom Ghebreyesus
Tedros Adhanom Ghebreyesus, directeur général de l’OMS, a été accusé d’avoir aidé au génocide en Éthiopie Wikimedia Commons

Le gouvernement éthiopien a été accusé de ne pas maintenir le contrôle de ses forces de sécurité et de la police locale. Selon un rapport du gouvernement américain de 2016 sur les pratiques en matière de droits humains en Éthiopie, « les autorités civiles n’ont parfois pas maintenu le contrôle sur les forces de sécurité, et la police locale dans les zones rurales et les milices locales ont parfois agi de manière indépendante ».

Même un rapport de Human Rights Watch a accusé le gouvernement, dont Ghebreyesus faisait partie, d’avoir réprimé les manifestants pacifiques, entraînant plus de 500 morts. En dehors de cela, les deux rapports ont cité des crimes systémiques contre l’humanité et la corruption par le gouvernement. Steinman, se référant aux deux rapports, a déclaré que Ghebreyesus avait supervisé « tuer et causer des dommages corporels et mentaux graves aux membres des tribus Amhara, Konso, Oromo et Somali avec l’intention de détruire ces tribus en tout ou en partie », a rapporté le Times . .

Steinman a passé 27 ans en Éthiopie et a co-planifié la résistance civile du pays et la campagne électorale en 2005. Il a été le principal conseiller étranger du mouvement démocratique éthiopien jusqu’en 2018. Pendant son séjour, il a été témoin de la montée de Ghebreyesus en tant que personnalité politique. L’économiste a maintenant déposé une plainte auprès de la Cour pénale internationale (CPI) à La Haye, appelant à la poursuite du chef de l’OMS pour génocide. Dans sa plainte, Steinman a ajouté que Ghebreyesus était impliqué dans « l’intimidation des candidats et des partisans de l’opposition », qui comprenait « une arrestation arbitraire et une longue détention provisoire ».

Éthiopie proteste
Le gouvernement central éthiopien dont faisait partie le Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus accusé d’une violente répression des manifestations pacifiques de 2015-16 ayant fait plus de 500 morts
(image représentative) Pixabay

La voix anti-Ghebreyesus grandit

Cependant, ce n’est pas la première fois que Ghebreyesus est critiqué. L’administration Trump l’avait précédemment accusé de se ranger du côté de Pékin et de réprimer l’échec de la Chine dans la gestion du coronavirus qui a fait plus de 1,5 million de morts et une récession mondiale en raison des blocages à l’échelle nationale.

Récemment, le chef de l’armée éthiopienne, le général Berhanu Jula, a également accusé Ghebreyesus de fournir des armes aux forces locales dans la région du Tigré, lui demandant de démissionner de son poste à l’OMS. Les accusations de Jula sont venues au milieu du conflit du Tigré. Depuis novembre 2020, les forces centrales éthiopiennes combattent les forces locales du Tigré fidèles au parti de Ghebreyesus, le Front populaire de libération du Tigré (TPLF). Le TPLF, qui faisait partie de la coalition du Front démocratique révolutionnaire du peuple éthiopien (EPRDF), s’est retiré de l’alliance en raison de divergences en 2018.

Quant à la plainte devant la CPI, l’affaire ne peut se poursuivre que si les procureurs de la CPI décident de la saisir. S’ils le font, ce sera la première fois qu’un haut responsable des Nations Unies sera poursuivi. Cependant, Ghebreyesus a nié les allégations dans un communiqué le mois dernier.

Vidéo Bonus






Chaque nouveau mensonge couvre le mensonge précédent

Par Alain Tortosa

Chaque nouveau mensonge couvre le mensonge précédent.

La somme des mensonges rend l’émergence de la vérité de plus en plus difficile.

Jusqu’au jour où le château de cartes s’effondrera.

Les médias et les politiques ont menti de tout temps, ce qui est probablement dans leur ADN.

Mais depuis début 2020, nous battons tous les records.

Même lors du premier confinement, les sondages indiquaient déjà (et ceux-ci n’ont pas été infirmés par une révolte de la rue) que plus de 90 % des Français approuvaient la mesure.

Je vous rappelle qu’il y a avait officiellement à ce moment-là 7 000 morts présumés (car non testés) sur la planète et 149 en France. Les Français avaient forgé leur intime conviction non pas sur une réalité épidémique et des cadavres dans la rue, mais sur un modèle mathématique (frauduleux ?) relayé par tous les médias et les médecins de plateau.

Si le 17 mars vous disiez à votre voisin : « Ce virus n’est rien d’autre qu’une grippe et les confinements sont inefficaces et dangereux », votre discours était déjà, à ce moment-là, totalement inaudible.

Alors imaginez-vous entrer en discussion aujourd’hui avec un convaincu triplement injecté (hypothèse délirante, car il refuse tout échange).

Mais imaginons que vous alliez vers lui pour lui dire :

« L’étude gouvernementale qui confirme l’efficacité à 90 % des injections géniques est un faux grossier qui va à l’encontre des protocoles et de toutes les données internationales connues sur la vaccination Covid. »

Interrogé par votre affirmation il pourrait alors vous répondre par une série d’autres questions :

« Et le fait que le vaccin soit efficace contre les formes graves c’est un mensonge ? »

Question à laquelle vous répondriez par l’affirmative et lui de poursuivre :

  • « Et le fait que la vaccination a permis de contrôler le virus et éviter une 4e vague terrible, c’est un mensonge ? »
  • « Et le fait que les hospitalisés sont majoritairement non vaccinés, c’est un mensonge ? »
  • « Et le fait que la vaccination limite la propagation du virus, c’est un mensonge ? »
  • « Et le fait que la 3e dose va protéger les plus faibles et permettre de ralentir encore plus le virus, c’est un mensonge ? »
  • « Et le fait que la vaccination entraîne très peu d’effets secondaires, c’est un mensonge ? »
  • « Et le fait que le vaccin n’a entraîné aucun décès et que les vaccinés décédés ne le sont que de leurs comorbidités, c’est un mensonge ? »
  • « Et le fait que le vaccin ne présente aucun danger pour les enfants, c’est un mensonge ? »
  • « Et le fait que les enfants ont un bénéfice propre à se faire vacciner au-delà de l’acte solidaire, c’est un mensonge ? »
  • « Et le fait que le vaccin ne présente aucun danger pour la femme enceinte et le fœtus, c’est un mensonge ? »
  • « Et le fait que les vaccins ne peuvent pas favoriser les variants, c’est un mensonge ? »
  • « Et le fait que les pays qui ont une mauvaise couverture vaccinale ont plus de morts, c’est un mensonge ? »
  • « Et le fait que les vaccins ont subi toutes les étapes de sécurité, c’est un mensonge ? »
  • « Et le fait que nous avons la garantie que les vaccins sont sans danger, car inoculés à plus d’un milliard de personnes, c’est un mensonge ? »
  • « Et le fait que l’ARNm est déjà utilisé sans problème depuis des années, c’est un mensonge ? »
  • « Et le fait que le vaccin ne puisse absolument pas interagir avec notre ADN et/ou créer des maladies auto-immunes, c’est un mensonge ? »
  • « Et le fait que seul le vaccin nous permettra de venir à bout du virus, c’est un mensonge ? »
  • « Et le fait que si 100 % des personnes sont vaccinées le virus disparaîtra, c’est un mensonge ? »
  • « Et le fait qu’il faille absolument vacciner les enfants pour parvenir à l’immunité vaccinale de masse, c’est un mensonge ? »
  • « Et le fait que le vaccin est vraiment efficace, mais que les non-vaccinés sont dangereux pour les vaccinés, c’est un mensonge ? »
  • « Et le fait que l’on connaît parfaitement la composition des vaccins, c’est un mensonge ? »
  • « Et le fait que les couvre-feux d’une population en bonne santé sauvent des vies, c’est un mensonge ? »
  • « Et le fait que le passe-sanitaire sauve des vies, c’est un mensonge ? »
  • « Et le fait que la fermeture des commerces non essentiels sauve des vies, c’est un mensonge ? »
  • « Et le fait que le confinement de la population générale en bonne santé sauve des vies, c’est un mensonge ? »
  • « Et le fait que l’État a fait ce qu’il pouvait et ouvert de nouveaux lits, c’est un mensonge ? »
  • « Et le fait que les gestes barrières en population générale en bonne santé sauvent des vies, c’est un mensonge ? »
  • « Et le fait que le port du masque en population générale en bonne santé sauve des vies, c’est un mensonge ? »
  • « Et le fait que le port prolongé du masque est inoffensif y compris pour les enfants les plus jeunes, c’est un mensonge ? »
  • « Et le fait qu’il n’existe aucun traitement efficace contre le Covid, c’est un mensonge ? »
  • « Et le fait que la Chloroquine ou l’Ivermectine sont inefficaces, mais surtout dangereux, c’est un mensonge ? »
  • « Et le fait que toutes les études sérieuses prouvent que ces molécules sont inefficaces c’est un mensonge ? »
  • « Et le fait d’avoir interdit les médecins de prescrire a sauvé des vies, c’est un mensonge ? »
  • « Et le fait que l’on a jamais empêché de soigner et que l’on n’a jamais terminé des vieux au Rivotril, c’est un mensonge ? »
  • « Et le fait que l’on ne disposait que du paracétamol sous la main, c’est un mensonge ? »
  • « Et le fait que le Sars-cov2 est extrêmement dangereux, largement plus que la grippe, c’est un mensonge ? »
  • « Et le fait que tout le monde peut en mourir ou avoir de graves séquelles y compris les enfants et les personnes en parfaite santé, c’est un mensonge ? »
  • « Et sur le nombre de cas, d’hospitalisés, de personnes en réanimation, de morts… c’est un mensonge ? »
  • « Et le fait qu’il n’y a pas de censure en France, que seuls les propos dangereux sont supprimés, c’est un mensonge ? »
  • « Et le fait que les prétendus bons résultats d’autres pays que la France ne sont pas comparables, c’est un mensonge ? »
  • Etc. (j’en ai certainement oublié).

Oui, oui, oui… et encore oui… pour TOUT !

(Il y a bien eu quelques bribes de vérité durant la crise.
Par exemple lorsque M. Véran, emporté dans son élan, affirmait que telle ou telle mesure ne servait à rien, mais se ressaisissait par la suite en balayant ses propos de la veille.)

Et mon interlocuteur convaincu qu’il n’y a pas eu de mensonges systématiques, de me demander :

« Alors pour toi tout est faux, on nous ment sur tout, toute l’OMS est corrompue, tous les médecins sont corrompus, tous les politiques sont corrompus et tous les journalistes sont complices ? »

M’obligeant à répondre : « Oui, les autres n’ont pas la parole, sont poursuivis ou sont terrorisés ».

Alors bien sûr, il a pu arriver que pour telle ou telle mesure, le convaincu hypnotisé ait ressenti quelques doutes sur une mesure. Quand on lui disait qu’il ne pouvait pas y avoir de clusters dans une rame de métro bondée, mais qu’il ne fallait pas dépasser 4 personnes dans une boutique, ça a pu quand même interroger le plus aveugle des non-voyants… comme le fait d’interdire de se promener sur une plage déserte en plein hiver, mais avoir le droit d’aller dans un supermarché.

Sa bouée de sauvetage prenait alors une des formes suivantes :

  • « Les humains sont idiots et nous assistons à une accumulation de bêtise humaine. »
  • « On apprend tous les jours du virus, on ne savait pas. »

Mais rien qui puisse laisser supposer qu’il pourrait y avoir quelque intention de nuire de la part de nos dirigeants ou de Big Pharma.

Afin de pouvoir échapper à ces interrogations sans réponse, la personne « intelligente » va poser la fameuse question bateau suivante, pour balayer toute argumentation d’un revers de manche.

« Pourquoi feraient-ils cela ? »

N’ayant pas de réponses (ou de preuves par rapport à des hypothèses), le convaincu s’autorise alors à jeter aux oubliettes le bébé avec l’eau du bain.

C’est comme si un inspecteur arrivait sur les lieux d’un crime et, en consultant la scène, voyait un cadavre, des traces de lutte, du sang partout et un couteau ensanglanté…
Bref qu’il ait sous les yeux des preuves qu’il y a bien eu un assassinat.
Puis soudain une personne « censée » (donc non-complotiste) arrivait et posait la question suivante :

« Mais qui, mais pourquoi, dans quel but ? »

[Note de Joseph Stroberg : bien des « complotistes » peuvent proposer des réponses.
À la question « Qui ? », ils pourraient répondre : les élites psychopathes qui détiennent les leviers de la finance mondiale.
À « Pourquoi ? », ils pourraient répondre : pour liquider 90 % de l’Humanité sans se faire accuser du crime et pour asservir les survivants.
À la question « Dans quel but ? », ils pourraient répondre : pour nettoyer la planète, sachant qu’aux yeux de ces élites, nous ne sommes que des « sans-dents », des « vaux », des quantités et des qualités négligeables. Maintenant qu’ils développent grâce à nous des robots et qu’ils rêvent eux-mêmes à l’immortalité qu’ils croient promise par les machines sous forme de surhumains transgéniques ou de cyborgs, ils pensent pouvoir se passer de 90 % des êtres humains pour continuer à exploiter la planète à leur profit.
De telles réponses paraîtraient bien sûr particulièrement délirantes aux yeux d’un convaincu vacciné.
Sont-elles pour autant fausses ?]

Et l’inspecteur de répondre bien évidemment qu’il n’a pas, en tous les cas pas encore, la réponse.
Et donc d’en déduire qu’il n’y a eu ni décès ni meurtre !

C’est exactement ce processus utilisé pour jeter aux oubliettes la réalité des faits dans la crise du Covid.

« Tu ne sais pas pourquoi et par qui tous ces mensonges ont été mis en œuvre au niveau mondial, c’est donc qu’ils n’existent pas et que tu es dans le délire en énumérant tous ces prétendus mensonges. »

Le fait de disposer d’indices concordants et de preuves pour chacun des mensonges n’est pas de nature à les rendre réels en l’absence de mobile.

Il est extraordinaire de voir à quel point il est facile de tromper le public.

Prenons l’exemple de l’HCQ et du Remdesivir.

  • Tout part de scientifiques chinois qui affirment, étude à l’appui, que l’hydroxychloroquine couplée à un antibiotique montre une efficacité.
  • Le professeur Raoult annonce en janvier sur l’IHU l’existence des essais pratiqués par des Chinois.
  • Immédiatement les médias et les médecins corrompus donnent la paternité de l’annonce non pas aux Chinois, mais au professeur Raoult. Premier mensonge.
  • Ces mêmes corrompus corrupteurs répandent l’idée que Raoult est un irresponsable incompétent, que la molécule est non seulement inefficace, mais dangereuse. Mensonge au moins sur la 1re et 3e assertion.
  • Le Remdesivir (hors de prix) est commandé en masse par l’Union Européenne et la promotion en est faite (alors même que son efficacité n’est pas prouvée et que sa dangerosité est prouvée). Mensonges.
  • La fameuse étude du Lancet annonce la mise à mort de l’HCQ (alors que cette étude est un FAUX). Mensonges.
  • Le Ministre de la Santé fait interdire le produit sur la base de l’étude qui est un faux. Mensonges.
  • L’escroquerie sur le faux éclate au grand jour dans l’indifférence des médias et des politiques…

Dans un monde « normal », la molécule est, au minimum, réautorisée et les chercheurs du monde entier se mettent à l’étudier avec neutralité.
Et bien là non ! C’est l’inverse !
Tout ceci pour dire que même lorsque l’on amène la preuve d’un mensonge (une fausse étude dans l’illustre Lancet), cette preuve n’est pas de nature à réviser les croyances.

Toutes les études qui par la suite diront que la molécule est inoffensive et efficace à divers degrés seront étiquetées non fiables et toutes les autres avec des conflits d’intérêts concluant à son inefficacité seront validées par les scientifiques médiatiques et le gouvernement.

La science ne sert plus à RIEN, elle est corrompue, un simple outil au service de la manipulation des peuples.

Et je le redis encore, ils arrivent à transmettre leurs mensonges parce que le commun des mortels est foncièrement gentil et qu’il ne peut imaginer à quel point il existe des méchants.

Réfléchissons un peu sur la « vaccination » des enfants.

  • Les autorités SAVENT (et reconnaissent) que le Covid ne concerne pas les enfants en bonne santé.
  • Les autorités SAVENT (et peuvent dire) que le Covid long chez des enfants en bonne santé n’est que légende.
  • Les autorités SAVENT (et peuvent dire) que les « vaccins » n’empêchent ni d’être contaminé ni d’être contaminant.
  • Les autorités SAVENT (l’ANSM le dit) qu’il y a des effets secondaires rares (à court terme), mais graves sur des enfants injectés en pleine santé.
  • Les autorités SAVENT qu’il y a des décès « étranges » chez des enfants injectés sans problèmes de santé connus.
  • Les autorités SAVENT (et peuvent dire) que les effets à long terme sont totalement inconnus, notamment pour la procréation (ils ont connaissance des problèmes sur les règles).
  • Les autorités SAVENT (et peuvent dire) que le rapport bénéfice vs risque d’une injection pour un enfant ne peut qu’être défavorable.
  • Les autorités SAVENT qu’elles manipulent et mentent quand elles comparent ces injections expérimentales en phase III aux vaccins obligatoires, vaccins qui ont plus de 20 ans et qui sont là pour prévenir des maladies qui tuent des enfants (à la différence du Covid).
  • Les autorités de l’Alberta SAVENT qu’un enfant de 14 ans avec une tumeur au cerveau de stade 4 n’est pas décédé du Covid. Alors, pourquoi le tester (et positif) deux jours avant son décès et le déclarer mort du Covid ?

Ils fabriquent sciemment de la peur et mettent en place un pass sanitaire pour les enfants afin de les contraindre à se faire injecter. Cet acte n’est pas de la bêtise ni de l’incompétence. Au regard de l’ensemble de ces faits connus, non-complotistes, publiés notamment par l’ANSM, nous pouvons affirmer qu’il y a une volonté objective de nuire aux enfants !

Les autorités décident sciemment de menacer la santé de millions d’enfants (de plus en plus jeunes).
Ils prennent sciemment le risque que des enfants aient des effets secondaires graves ou à vie.
Ils prennent sciemment le risque d’effets secondaires dans les prochaines années.
Ils prennent sciemment le risque que des enfants meurent de ces injections expérimentales.
Ils mentent sciemment aux enfants et aux parents en cachant volontairement ces faits.
Ils font taire ou dénigrent sciemment tous les scientifiques, médecins et lanceurs d’alertes qui rapportent ces faits.

Et ce alors qu’ils SAVENT que ces injections chez les enfants (et les autres) ne seront PAS de nature à réduire ou éradiquer le virus et que l’immunité vaccinale de masse est une chimère.

Ne me posez pas la question du « pourquoi » pour tenter d’occulter à nouveau ces vérités.

Pourquoi ces instigateurs qui sont des êtres humains, des parents, des grands-parents agiraient volontairement de façon aussi immonde ?
Je n’ai pas la réponse.
Mais regardez l’histoire du monde et des bourreaux, ceux-ci avaient bien souvent une famille, des enfants et cela ne les empêchait pas de commettre les pires horreurs.

Nous voyons bien une fois encore, que plus il y a de mensonges et plus il est impossible pour le commun des mortels de les voir, les débusquer et les remettre en question.

[Note de Joseph Stroberg : certaines hypothèses et certains faits exposés notamment dans l’article
Pour en finir avec les virus et le Nouvel Ordre Mondial laissent présager qu’il existe un plus gros mensonge chapeautant le tout, celui de la théorie virale qui veut que les virus soient de méchantes et minuscules bestioles qui pourtant ne répondent pas à tous les critères pour être qualifiées de « vivantes », puisqu’ils ne peuvent pas se répliquer seuls. Et au-dessus, il existerait même le mensonge de la théorie des germes qui veut qu’aussi les bactéries soient de méchantes micro bestioles, alors que dans le même temps le corps humain contient naturellement environ un million de milliards de virus dans son « virome » et des dizaines de milliers de milliards de bactéries dans son « microbiote ».

Si en réalité, les bactéries ne sont que des symbiotes des corps vivants végétaux, animaux et humains et si les virus ne sont que des composants naturels du corps participant au fonctionnement cellulaire (dans certains cas comme éboueurs, dans d’autres cas comme déchets, dans d’autres cas comme messagers, etc. selon leur forme et leurs spécificités, sachant notamment que les virus sont similaires aux « exosomes » ou aux « endosomes »), alors ils ne sont en fait pas contagieux, ni la cause véritable des maladies dont on les accuse, mais la simple conséquence d’empoisonnements du corps par diverses causes.

Sous l’effet des poisons et toxines que sont les pesticides, les additifs alimentaires, les adjuvants vaccinaux, les produits ménagers, les cosmétiques artificiels, les polluants atmosphériques, les matières plastiques, les médicaments produits par l’industrie pharmaceutique, les thérapies géniques, mais aussi la peur et d’autres émotions négatives, le stress, les pensées négatives, et les ondes électromagnétiques pulsées (Bluetooth, Wi-Fi, 2G, 3G, 4G, 4G+, 5G…), ainsi que par les toxines produites par des bactéries sous certaines conditions non souhaitables, les cellules corporelles sont agressées en permanence. Il suffit alors de dépasser le seuil de tolérance par la dose de trop ou aussi par l’affaiblissement du corps (par le froid ou le manque de soleil en hiver, ou encore par la malnutrition et le manque de nutriments essentiels à son fonctionnement) pour que la maladie apparaisse.

Pour peu que les causes d’empoisonnement et/ou de déficience soient endémiques ou communes à un endroit donné (village, région, pays…), elles procurent l’illusion d’une contagion et même d’une contagion fulgurante dans certains cas.

Dans une telle perspective qui est peut-être la vérité et qui renverra alors un jour aux oubliettes les mensonges que sont la théorie virale et celle des germes, les prétendus « variants » ne sont que l’observation des variations génétiques virales entres ethnies et individus d’une part et selon les conditions de l’agression du corps d’autre part, ainsi que selon le modèle viral pris comme base de contrôle dans les processus d’analyse. De même, le prétendu affaiblissement des virus lors de nouvelles vagues épidémiques traduit seulement le fait que le corps est déjà habitué à réagir à certains poisons lorsqu’il s’y trouve de nouveau exposé et qu’il se nettoie plus vite dans le processus qui se traduit sous forme apparente de maladie.]

Le mensonge est en danger d’être dévoilé lorsqu’il est tout seul alors qu’il se renforce via l’apport des autres mensonges.
Dans ces conditions ma liste de faits sur les mensonges du Covid ou de la vaccination des enfants n’est peut-être pas exhaustive, mais tellement « délirante », pour quiconque nourri aux médias classiques, qu’il ne peut l’entendre.

Médias qui passent en plus leur temps à faire du « fact checking » en prenant bien soin de n’être qu’à charge et en ne donnant la parole qu’aux auteurs et complices des mensonges.

Plus les mensonges sont nombreux et délirants, plus ils passent et plus il s’ancre dans l’imaginaire que tout n’est que vérité.
Faire tomber ne serait-ce qu’un seul mensonge n’est pas possible pour le manipulé.
Cela l’obligerait à les regarder tous, un par un, et prendre le risque d’ouvrir une boîte de pandore.

Le risque pour la dictature est bien là et c’est bien pour cela qu’elle verrouille le système au maximum.
Si la vérité sort publiquement sur les morts dus aux injections alors le château de cartes s’effondrera.

[Note de Joseph Stroberg : si la théorie des germes et son corollaire la théorie virale sont un jour reconnues fausses par suffisamment de scientifiques, puis de politiciens et d’hommes ordinaires, alors les mensonges subséquents comme tous ceux liés à la crise Covid s’effondreront à leur tour, vaccination comprise (y compris pasteurienne).]

Merci.

Alain Tortosa.

22 octobre 2021, https://7milliards.fr/tortosa20211022-les-mensonges-se-nourrissent-de-mensonges.pdf




Lettre ouverte à Mmes Mrs les Sénateurs et Députés, adressée par N et G Delépine médecins cancérologues

Par Nicole et Gérard Delépine

Objet : loi Vigilance santé Le 23 octobre 2021

Mmes, Mrs les Députés et Sénateurs,

Vous allez être amenés une nouvelle fois à voter pour ou contre l’élargissement de nos libertés et nous mesurons l’importance de vos responsabilités. Néanmoins beaucoup d’éléments se sont accumulés dans les derniers mois que nous nous permettons de vous rappeler ici, conscients de votre charge de travail sur tant de sujets différents.

Contrairement aux espoirs, la « vaccination » injection génique nouvelle technique utilisée pour la première fois chez l’Homme en infectiologie n’a pas permis d’éradiquer le coronavirus Sars Cov 2, puisque dans tous les pays très vaccinés, les contaminations ont repris, suivies par la hausse de la mortalité. L’exemple d’ISRAËL, qui devait convaincre le monde, est tristement instructif, puisque des responsables ont reconnu qu’ils ne pourront atteindre par ce biais l’immunité collective et devront injecter les citoyens au moins tous les six mois.

L’accumulation des effets indésirables quantifiée par les agences officielles, VAERS pour les USA, Eudravigilance pour l’UE, MHRA pour le Royaume-Uni entre autres, atteint des chiffres jusqu’ici inédits avec plus de 50 000 décès imputables cumulés, et des millions d’accidents dont près de la moitié la moitié sont notés graves par les mêmes agences.

Pouvons-nous douter de ces rapports de nos agences officielles et ne pas au minimum exiger un moratoire ? L’arrêt de toute injection au moins chez les jeunes parait une urgence tant les complications en particulier cardiaques sont tragiques pour un bénéfice nul.

Ces rapports chiffrent un nombre de décès post vaccinaux et d’accidents secondaires aux injections, bien supérieur aux chiffres ayant abouti à l’interdiction du vaccin H1N1 (53 morts). Ce silence devant ces morts officialisés par les responsables de santé publique et niés par notre ministre pose des problèmes.

Nous espérons qu’en tant que représentants du peuple, vous pourrez avoir des réponses sur ce silence assourdissant, qui ne peut à long terme qu’augmenter la méfiance des citoyens sur la parole de l’État, ses représentants et les vaccinations véritables au sens pasteurien.

Les jeunes ne risquent rien du covid, ne transmettent pas le virus et le « vaccin » ne protège pas des contaminations, et peu des formes graves. La vaccination des plus jeunes n’a aucun intérêt sanitaire.

Parallèlement à l’échec du tout vaccin, bientôt reconnu par les instances, comme le prouve la mise sur le marché de cinq médicaments anticovid par l’agence européenne EMA courant octobre 2021, les pays qui se sont libérés de toute mesure sanitaire vont très bien, sans contamination ni mortalité élevée, en l’absence d’isolement, masque, etc. du fait de la très faible létalité du virus qui diminue à chaque nouveau variant, comme habituellement.

Ce sont les conséquences des vaccins et des mesures anticovid qui laissent évoluer le marasme sanitaire et économique. La comparaison entre les pays peu vaccinateurs qui facilitent un libre accès aux traitements précoces, et les pays hautement vaccinés qui les interdisent est éloquente et devrait convaincre le monde entier de cesser les restrictions des libertés. Les pays européens qui ont choisi cette option avec succès comme l’Angleterre et tous les pays nordiques s’en trouvent rassérénés.

En l’absence d’efficacité réelle de la vaccination contre les transmissions, le pass sanitaire n’a plus de justification médicale. Les conséquences juridiques de ces privations de liberté ne sont par ailleurs plus à souligner et inacceptables en l’absence de danger sévère comme une peste par exemple, mais pas pour un virus très peu létal et encore seulement chez les sujets à forte morbidité et âgés.

La décision de ne plus rembourser les tests apparaît comme une extorsion de consentement aux plus démunis et le porte-parole du gouvernement a avoué que c’était une ruse pour obliger à la vaccination non obligatoire. Cette décision est inacceptable. Elle va discriminer ceux qui ne pourront s’assurer un budget « tests » et contraindre les plus pauvres à s’injecter cette thérapie inefficace et dangereuse.

À l’occasion de cette extorsion de prolongation de l’état d’urgence, le ministre piétine encore plus le Secret médical : Olivier Véran veut autoriser les directeurs d’établissements à savoir si votre enfant est vacciné. Les maires n’ont pas connaissance des fichés S, mais on saura si les enfants seront ou pas vaccinés. Les directeurs concernés rejettent d’ailleurs officiellement cette décision.

Le pass s’oppose à La Déclaration des droits de l’homme et du citoyen.(([1] « Les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droits » (art. 1)

« La Loi est l’expression de la volonté générale. Elle doit être la même pour tous, soit qu’elle protège, soit qu’elle punisse. Tous les Citoyens étant égaux à ses yeux sont également admissibles à toutes dignités, places et emplois publics, selon leur capacité, et sans autre distinction que celle de leurs vertus et de leurs talents » (art. 6).
))

La rupture du principe d’égalité peut également entraîner des conséquences pénales puisque toute discrimination au sens du Code pénal (article 225-1) est passible de peines correctionnelles, notamment lorsqu’elle porte sur l’état de santé d’un citoyen.

Les plaintes pour discrimination s’accumulent, en particulier depuis l’interdiction de travail et rémunération de soignants et pompiers opposés à recevoir l’injection génique encore en expérimentation thérapeutique jusqu’en 2023 et sujet à de nombreux accidents dont témoigne l’éviction au moins temporaire de Moderna et d’AstraZeneca, en plus des rapports officiels des agences de santé FDA, MHRA, EMA, et ANSM.

Le droit international érige un principe de non-discrimination

Le pass s’oppose à ce droit reconnu par la France.(([2] L’article 14 de la Convention européenne des droits de l’homme dispose

« La jouissance des droits et libertés… doit être assurée, sans distinction aucune, fondée notamment sur le sexe, la race, la couleur, la langue, la religion, les opinions politiques ou toutes autres opinions, l’origine nationale ou sociale, l’appartenance à une minorité nationale, la fortune, la naissance ou toute autre situation ».
))

Le Protocole nº 12 à ladite Convention européenne des droits de l’homme, plus large encore, interdit tout acte de discrimination lié à la « jouissance de tout droit prévu par la loi ».

« Nul ne peut faire l’objet d’une discrimination de la part d’une autorité publique, quelle qu’elle soit » (article 1).

La Défenseure des droits est très critique, dans son avis rendu en urgence « Extension du passe sanitaire : les 10 points d’alerte de la Défenseure des droits » du 20 juillet 21(([3] Fondamentalement, elle remet en cause la proportionnalité des restrictions apportées à l’objectif de sauvegarde de la santé publique qu’elles poursuivent. Et l’avis du 20 octobre 2021 explicite ses inquiétudes.)) ainsi qu’en octobre 2021.

Le 31 mars 2021, le Conseil de l’Europe avait alerté dans son avis « Protection des droits de l’homme et pass vaccinal » sur l’utilisation éventuelle de certificats de vaccination, comme celle de données relatives à l’immunisation, « à des fins autres que strictement médicales, par exemple pour donner aux personnes concernées un accès exclusif à des droits, services ou lieux publics ». Cette question de respect des droits de l’homme devait être considérée « avec la plus grande prudence ».

En ce 22 octobre, des députés du Parlement Européen ont tenu une conférence de presse sur les abus de l’usage du Green Pass qui explicite une nouvelle fois les violations des droits de l’homme, les fondements démocratiques de L’Europe et des engagements du Parlement européen.

CHERS ÉLUS, NOUS COMPTONS SUR VOUS

Pour nous rendre nos libertés chèrement acquises il y a un peu plus de deux siècles.

Les avancées de l’Assemblée nationale avec de nombreuses interventions de députés de tous bords lors de la première lecture de cette loi, nous font espérer que le Parlement aura la possibilité de s’opposer à la prorogation injustifiée de l’état d’urgence, et retrouver ainsi ses prérogatives législatives, sachant qu’en cas d’une reprise épidémique, l’utilisation des traitements précoces permettrait de régler rapidement la situation sanitaire comme dans tous les pays qui l’ont décidé, telle l’Inde.

En restant à votre disposition pour tout complément d’information, croyez en nos sentiments respectueux.





Lettre de Marc Wathelet, PhD, au Ministre belge de la santé

[Source : covexit.com]

Cette lettre de Marc Wathelet, PhD, Expert en Biologie Moléculaire et Immunologie, adressée au ministre belge de la santé, analyse non seulement les mandats imposés au personnel soignant, mais aussi la vaccination des enfants et le pass sanitaire “Safe Ticket” destiné à la population générale. Le contenu de la lettre est pertinent non seulement à la situation belge mais aussi à celle des autres pays adoptant ce genre de mesures coercitives et particulièrement discutables sur le plan de la santé publique.


Cher Monsieur Vandenbroucke, Vice-Premier ministre et ministre des Affaires sociales et de la Santé publique

Merci pour votre réponse à notre courrier concernant la vaccination obligatoire des soignants, que vous justifiez en vous basant sur un certain nombre d’affirmations qui ne sont pas étayées par une documentation de faits avérés scientifiquement. 

Au contraire, les données scientifiques disponibles à ce jour contredisent l’ensemble de votre argumentation et, comme détaillé ci-après, nous ne pouvons que conclure que la vaccination obligatoire des soignants est non seulement inutile, mais aussi contre-productive d’un point de vue de santé publique, au-delà du fait qu’elle viole les principes de bioéthique et de déontologie médicale, ainsi que les droits de l’homme. 

1) La vaccination obligatoire des soignants est inutile

La vaccination obligatoire des soignants est inutile car les études démontrent au-delà d’un doute raisonnable qu’elle ne permet ni de prévenir la contamination d’un individu, ni de réduire la charge virale des personnes infectées, et donc leur capacité à transmettre le virus à autrui.

Vous trouverez dans l’annexe A la longue liste de faits, de publications scientifiques et de déclarations officielles d’agences et d’individus qualifiés, comme par exemple le Dr. Fauci, qui confirme notre assertion que la vaccination ne permet pas de prévenir la contamination d’un individu et sa capacité à transmettre à autrui le variant delta circulant aujourd’hui.

Nous ne reprendrons ici que le dernier exemple en date : le 23 septembre, l’Irish Examiner annonçait que dans la ville de Waterford, 99,7 % des plus de 18 ans étaient complètement vaccinés, le plus haut total dans toute l’Union Européenne(([1] https://www.irishexaminer.com/news/arid-40704104.html)). Le 11 octobre, Waterford News & Star annonce que la ville a le plus haut taux d’incidence d’Irlande(([2] https://waterford-news.ie/2021/10/11/waterford-now-has-highest-incidence-of-covid-in-ireland/)). 

Une seule conclusion s’impose, qui ne peut pas être contestée de bonne foi : au-delà des études, dans le monde réel, en pratique, la vaccination ne permet pas d’empêcher la transmission de SARS-CoV-2 au sein d’une communauté.

2) La vaccination obligatoire des soignants est contre-productive d’un point de vue de santé publique

Le message que les vaccins contre la COVID seraient « sûrs et efficaces », une affirmation non étayée si ce n’est que par l’absence du recul nécessaire, a été martelé constamment pendant de longs mois dans tous les médias. Un des effets néfastes de cette campagne est l’acceptation de cette affirmation comme un fait établi, non seulement par la population mais aussi par ses dirigeants.

En conséquence, les personnes vaccinées respectent moins les gestes barrières tels la distanciation ou le port du masque et, comme elles ont plus de chances d’être asymptomatiques lorsqu’elles sont infectées, ce qui les rend moins conscientes du risque qu’elles font courir à autrui, elles sont en fait plus susceptibles de propager le virus que les personnes non vaccinées.

En pratique, cela veut dire que le COVID Safe Ticket est non seulement inutile mais contre-productif : une licence pour les personnes vaccinées de contaminer autrui, qu’ils soient vaccinés ou non.

Le même raisonnement s’applique aux soignants, même s’ils observaient plus scrupuleusement les gestes barrières, car l’efficacité de ceux-ci n’est que partielle : vacciner tous les soignants n’empêchera pas la contamination « des personnes malades ou vulnérables en raison de leur grand âge » dont vous vous inquiétez à juste titre.

Nous sommes d’accord avec vous que « les personnes soignées ont droit à une sécurité maximale ». Nous vous proposons deux alternatives non exclusives à la vaccination obligatoire des soignants qui seront beaucoup plus efficaces pour prévenir les infections nosocomiales :

1. Faire tester tout le personnel soignant, vacciné ou non, à une fréquence élevée. À cet égard, notons que les tests naso-pharyngés ne sont pas sans risque, comme le rapporte l’Académie de médecine en France(([3] https://tinyurl.com/7fnj6nu8)). Deux autres méthodes plus sûres peuvent être considérées : un test antigénique oro-pharyngé ou un test PCR buccal.

2. Instaurer un programme de prophylaxie volontaire à base d’ivermectine : il y a 14 études qui soutiennent l’efficacité de cette approche(([4] https://ivmmeta.com.))

Enfin, la vaccination obligatoire des soignants est contre-productive d’un point de vue de santé publique car ceux qui refusent encore de se faire vacciner ne pourront plus travailler, et dès lors le nombre de soignants, déjà limitant, sera encore plus réduit, avec un impact néfaste sur la santé publique. En France, il y a ~300.000 soignants non vaccinés (~10 %)(([5] https://tinyurl.com/47j2pd5v)), et 15.000 d’entre eux sont déjà suspendus(([6] https://tinyurl.com/5ejfxewf)). Dans les hôpitaux belges, 9,4 % des soignants ne sont pas vaccinés et dans les MR/MRS, 13,1 % ne le sont pas(([7] https://tinyurl.com/4fzvma6m)).

3) L’illusion de l’immunité collective

Vous affirmez : « Selon les scientifiques, il faudrait que 70 % de la population totale (enfants compris) soit entièrement vaccinée pour que tout le monde soit protégé. Avec le variant Delta, qui est plus contagieux que les premiers variants, nous continuons à viser ces 70 %, mais nous nous efforçons d’atteindre le plus haut pourcentage possible. »

Cette opinion semble partagée surtout par les experts mandatés par le gouvernement. Au contraire, de nombreux scientifiques avaient anticipé le fait que vacciner pendant une pandémie ne soit pas une approche suffisante pour contrôler le virus, et les événements leur ont donné raison (voir annexe A pour une liste de citations).

Vous dites que « La vaccination réduit la circulation du virus ». Ceci est contredit par les articles cités plus haut à propos du variant delta (annexe A), l’exemple de la ville de Waterford, et maintenant une étude de grande envergure démontre que les augmentations de COVID-19 ne sont effectivement pas liées aux niveaux de vaccination à travers le monde (une étude portant sur 68 pays, ainsi que 2947 comtés aux États-Unis)(([8] https://link.springer.com/article/10.1007/s10654-021-00808-7)).

4) Les dangers de la COVID vs. les dangers de la vaccination

Vous dites « Si nous avons peur des variants, nous devons certainement vacciner davantage aujourd’hui. » Puisque les données objectives indiquent que la vaccination ne fonctionne pas en pratique, même quand tout le monde est vacciné, la solution ne peut pas être de vacciner plus !(([9] >>  Effets adverses : que nous disent les données du système américain VAERS – un entretien avec Jessica Rose, PhD))

Il n’y a pas de raison d’avoir peur des variants : d’une part la létalité du variant delta est un dixième de l’alpha d’après Public Health England, et d’autre part la létalité de la COVID est intrinsèquement faible. Elle est surtout liée à la présence de comorbidités (99% des décès surviennent chez des personnes avec une comorbidité, 96% chez des personnes avec de multiples comorbidités, Annexe B).

Surtout, cette létalité est comparable à celle causée par d’autres infections respiratoires. Dès lors, ni le COVID Safe Ticket ni la vaccination obligatoire ne sont justifiables d’un point de vue santé publique !

Les personnes à risque ont eu le loisir de se faire vacciner ou peuvent prendre un traitement prophylactique si elles choisissent de ne pas se faire vacciner. La situation de ces individus ne peut donc justifier de faire courir un risque inutile à d’autres individus en bonne santé.

Le risque inhérent à la vaccination contre la COVID à moyen et long terme reste tout simplement inconnu, faute du recul nécessaire (on note cependant le syndrome post-vaccinal prolongé, semblable au COVID long). Le risque à court terme est manifeste malgré les efforts intenses des autorités sanitaires, des médias traditionnels et des GAFAM pour supprimer toute information à ce sujet.

Par exemple, le Ministère israélien de la Santé a publié sur sa page Facebook un article sur les effets indésirables sévères qu’il qualifiait de très rares seulement pour se retrouver inondé par un déluge d’avis contraires de ses citoyens (14.000 en quelques heures), avis qui ont tout simplement été supprimés. Simplement nier cette réalité n’est pas une solution au problème qu’elle pose.

Facebook supprime systématiquement tout groupe qui recensent les effets indésirables des vaccins, groupes comptant des dizaines de milliers d’utilisateurs aux États-Unis et ailleurs. De quel droit ? Rien qu’en francophonie, la collection (non exhaustive) de captures d’écran de ces rapports individuels témoigne de l’ampleur catastrophique du phénomène(([10] https://tinyurl.com/337947zx)).

Les banques de données de pharmacovigilance à travers le monde rapportent toutes un surcroit d’effets indésirables sévères et de décès pour les vaccins contre la COVID :
(http://www.vigiaccess.org/ [OMS] ; 
https://vaers.hhs.gov/ [États-Unis] ;
https://yellowcard.mhra.gov.uk/the-yellow-card-scheme/ [Royaume-Uni] ;
https://www.adrreports.eu/en/search.html [Eudravigilance, Union Européenne]).

L’analyse des données de VAERS, par exemple, montre une incidence beaucoup plus élevée pour les vaccins contre la COVID que contre la grippe d’effets indésirables sévères (28X plus) et de décès (57X plus, voir Annexe B). À quoi servent ces sites de pharmacovigilance si de tels chiffres sont balayés du revers de la main comme inconséquents, quand au contraire ils appellent à la suspension de la campagne de vaccination jusqu’à ce que leur signification soit établie ?

Les sites de « fact-checking », financés par l’industrie pharmaceutique, viennent à la rescousse de la doxa en affirmant qu’il n’y a pas de preuve que ces décès soient imputables aux vaccins. C’est inverser la charge de la preuve !

Selon un rapport de l’ANSM en France (28.01.2021), la règle officielle en pharmacovigilance, est celle-là : « L’analyse des cas déclarés prend en compte les données cliniques, chronologiques, sémiologiques, et pharmacologiques. Elle peut conduire à écarter la responsabilité du vaccin dans la survenue d’un évènement indésirable observé dès lors qu’une autre cause, certaine, est mise en évidence. »

De fait, un audit des données de VAERS montre que seulement 14 % des décès consécutifs à la vaccination peuvent être attribués à une autre cause ; et ce n’est pas n’importe qui faisant ces déclarations, 67 % des rapports ayant été introduits par un médecin. De même dans Eudravigilance, 79 % des rapports concernant un décès ont été introduits par un professionnel de la santé.

Tous les critères de Bradford Hill sont observés, impliquant ces vaccins comme la cause de la plupart des effets indésirables reportés. Quand les autopsies, qui ne sont que trop rarement faites, sont réalisées, entre 30 et 100 % des décès sont imputables à la vaccination (voir annexe B).

Ces banques de données sont mal conçues, conduisant à des rapports erronés de part et d’autre du débat. On voit par exemple circuler pour Eudravigilance un chiffre supérieur à 25.000 décès suite à la vaccination contre la COVID. Une analyse plus rigoureuse indique 7.174 décès au 9 octobre 2021. L’analyse de VAERS donne un nombre de décès du même ordre de grandeur (7.680, au 8 octobre 2021).

Ces systèmes de pharmacovigilance sont passifs, conduisant à une sous-déclaration très importante du nombre réel de cas. Un facteur de 5 semble conservateur, mais peu importe le nombre exact, ce qui est incontestable c’est que des gens en bonne santé, sans comorbidité, jeunes, décèdent suite à la vaccination ou sont gravement blessés.

Le vaccin contre le rotavirus a été retiré du marché en 1999 à cause de seulement 15 cas d’intussusception. La campagne de vaccination contre la grippe porcine en 1976 a été interrompue après 25 décès. Nous en sommes à environ 3.000 fois plus au minimum (annexe B). Combien de morts de plus faudra-t-il avant que l’on ne se rende à l’évidence ?

Les données montrent que ceux qui font preuve de prudence vis-à-vis des vaccins sont plus éduqués en moyenne que ceux qui favorisent la vaccination, contrairement à la manière dont ils sont dépeints dans les médias.

Et la réalité des effets indésirables graves dus à la vaccination est confirmée par le fait que ce sont justement des soignants qui ne veulent pas être vaccinés, malgré leur éducation et le fait qu’ils sont généralement favorables à la vaccination (il ne s’agit pas d’antivax !), car ils sont en première ligne et peuvent constater les dégâts que ces vaccins-ci causent.

Il est dès lors profondément immoral de rendre la vaccination obligatoire, qu’il s’agisse de soignants ou de n’importe quelle catégorie de citoyens. De même, il est contraire à la bioéthique d’encourager à se vacciner des classes d’individus qui étaient exclues de la phase 3 des essais cliniques, notamment les femmes enceintes et les moins de 18 ans.

Les décès d’enfants dû à la COVID sont extrêmement rares et observés exclusivement chez des individus souffrant de sévères comorbidités, et donc les décès d’enfants sains déjà enregistrés suite à la vaccination doivent conduire à un moratoire immédiat sur la vaccination des enfants et des femmes enceintes, outre l’absence de recul des effets à long terme de cette procédure sur ces populations.

La vaccination obligatoire viole non seulement l’éthique, mais également des concepts fondamentaux de droits, comme démontré par Alessandro Negroni, professeur de philosophie du droit à l’Université de Gênes :

« Au regard du droit européen et du droit international, les vaccins génétiques anti-covid constituent une expérimentation médicale sur les êtres humains. Or, d’un point de vue tant éthique que juridique, nul ne peut être obligé de se soumettre à une forme d’expérimentation médicale en l’absence d’un consentement libre et éclairé. » 

http://www.mediaplus.site/2021/10/09/les-vaccins-genetiques-anti-covid-sont-une-forme-dexperimentation-medicale/>>  Comment atteindre l’immunité collective – L’expert en virologie et vaccins Geert Vanden Bossche explique

Nous espérons que vous tiendrez compte de cette analyse sourcée, et que vous vous rendrez à l’évidence qu’il faut abandonner l’idée de la vaccination obligatoire avec des produits expérimentaux pour qui que ce soit, ainsi que l’implémentation d’un COVID Safe Ticket basé sur autre chose qu’un test récent.

Abandonnons aussi le nihilisme thérapeutique, et traitons les individus contaminés précocement, comme la médecine l’avait toujours fait avant le début de cette crise.

Avec notre profond respect, 

Par Reinfocovid Belgique et l’ASBL « Notre Bon Droit »

Analyse par Marc G. Wathelet, Ph.D. (Biologie Moléculaire)

ANNEXE A Les données concernant l’effet de la vaccination sur la contamination et la transmission de SARS-CoV-2

L’effet de la vaccination sur le risque de contamination par SARS-CoV-2 et sa transmission à autrui était modeste dans les études initiales, mais le déclin rapide de l’immunité chez l’individu vacciné et l’apparition de variants plus contagieux rend cet effet négligeable aujourd’hui, comme discuté en détails dans ce document(([11] https://www.linkedin.com/pulse/questions-sur-limmunisation-et-la-transmission-de-marc-wathelet/?published=t)), rédigé dans le cadre d’une action en justice de l’ASBL « Notre Bon Droit » en opposition au « COVID Safe Ticket » proposé par le Gouvernement belge.

Ce document date du 28 juillet 2021, contient 50 références et les études apparues depuis cette date ne font que confirmer cette analyse :

Données de Public Health England jusqu’à la 40ème semaine de 2021

No alt text provided for this image

Les données les plus récentes de Public Health England indiquent que dans toutes les cohortes le taux d’infection est plus élevé chez les vaccinés que chez les non-vaccinés à partir de 30 ans. Dans ces conditions, l’obligation de la vaccination est simplement absurde. 

Les CDC et le Dr. Fauci reconnaissent l’impact de la plus grande contagiosité du variant delta et réinstaure le port du masque pour les vaccinés(([12] https://www.cnbc.com/2021/07/28/dr-fauci-on-why-cdc-changed-guidelines-delta-is-a-different-virus.html)).

Par ailleurs, le document cité ci-dessus(([13] https://www.linkedin.com/pulse/questions-sur-limmunisation-et-la-transmission-de-marc-wathelet/?published=t)) compare aussi l’immunité contre SARS-CoV-2 acquise à la suite de la vaccination et celle consécutive à une infection naturelle et montre que cette dernière est plus robuste, plus large, plus équilibrée entre la production d’anticorps et de cellules T, et dure plus longtemps que l’immunité vaccinale, ce qui se traduit par une meilleure et plus durable protection contre l’infection pour les individus convalescents comparativement aux vaccinés.

Les soignants font partie de ceux qui ont été les plus exposés au virus jusqu’à présent, et il serait donc absurde de leur imposer une vaccination quand leur immunité naturelle est plus efficace. Ici aussi, les études apparues depuis cette date ne font que confirmer cette analyse :

Le collectif #Covidrationnel en Belgique, qui comprend une trentaine de professeurs d’universités, chercheurs et médecins a réalisé une analyse semblable et arrive aux mêmes conclusions :
https://covidrationnel.be/2021/10/06/de-source-sure/

Ces études sont confirmées par les observations dans le monde réel, dans les territoires avec le plus haut taux de vaccination comme par exemple les Seychelles, Gibraltar, l’Islande, ce haut taux n’empêche pas d’importantes vagues de contamination qui suivent de près la campagne de vaccination.

No alt text provided for this image

Plus récemment, dans la ville de Waterford en Irlande où 99,7 % des plus de 18 ans sont complètement vaccinés(([14] https://www.irishexaminer.com/news/arid-40704104.html)), cette ville connait malgré ça le plus haut taux d’incidence d’Irlande (618,9 contaminés par 100.000 sur les 2 dernières semaines)(([15] https://waterford-news.ie/2021/10/11/waterford-now-has-highest-incidence-of-covid-in-ireland/)).

Une étude globale récente démontre que les augmentations de COVID-19 ne sont effectivement pas liées aux niveaux de vaccination à travers le monde (68 pays et 2947 comtés aux États-Unis)(([16] https://link.springer.com/article/10.1007/s10654-021-00808-7)).

ANNEXE B  Les dangers de la COVID vs. les dangers de la vaccination contre la COVID 

Il n’est pas utile d’un point de vue de santé publique de considérer le taux de létalité général, il s’agit d’identifier les populations à risque. 

Les dangers de la COVID

Les dangers de la COVID sont liés à l’âge et à la présence de comorbidités, 99 % des décès surviennent chez des personnes avec une comorbidité, 96 % chez des personnes avec de multiples comorbidités d’après les CDC américains :

No alt text provided for this image

Les taux de survie au COVID par tranche d’âge selon l’équipe du Dr. Ioannidis:

Âge Taux de survie
0-19 99.9973%
20-29 99.986%
30-39 99.969%
40-49 99.918%
50-59 99.73%
60-69 99.41%
70+ 94.5%

Ces chiffres ne distinguent pas la COVID d’autres infections respiratoires en termes de létalité, et donc ne justifient pas une approche différente pour gérer cette maladie d’un point de vue de santé publique. Dès lors ni le COVID Safe Ticket, ni la vaccination obligatoire ne sont justifiés d’un point de vue de santé publique !

Les dangers de la vaccination contre la COVID

Il y a d’excellents vaccins, avec un rapport risque bénéfice très favorable, contre des maladies sévères, comme par exemple le tétanos ou la fièvre jaune. Cependant, le rapport bénéfice risque s’avère parfois défavorable, et le vaccin en question est alors retiré du marché.

Par exemple, un vaccin contre le rotavirus a été retiré du marché en 1999 à cause de seulement 15 cas d’intussusception(([17] https://www.ncbi.nlm.nih.gov/labs/pmc/articles/PMC2094741/)).

La campagne de vaccination contre la grippe porcine en 1976 a été interrompue après 25 décès(([18] https://www.lemonde.fr/planete/article/2009/09/15/le-precedent-vaccinal-de-1976_1240713_3244.html)). Elle a causé également 532 cas de syndrome de Guillain-Barré.

Qu’en est-il pour les vaccins contre la COVID ?

Une simple corrélation n’est pas synonyme de causalité. On utilise les critères de Bradford Hill, qui s’avèrent largement vérifiés pour ces vaccins comme montré ci-après, la liste est :

  • 1.    Force de l’association (plus l’ampleur des effets liés à l’association sont larges, plus un lien causal est probable, même si un faible effet n’implique pas une absence de lien de causalité) ;
  • 2.    Stabilité de l’association (sa répétition dans le temps et l’espace)
  • 3.    Cohérence (les mêmes observations sont réalisées dans différentes populations) ;
  • 4.    Spécificité (une cause produit un effet particulier dans une population particulière en l’absence d’autres explications);
  • 5.    Relation temporelle (temporalité). Les causes doivent précéder les conséquences ;
  • 6.    Relation dose-effet (une plus large dose mène à un plus large effet);
  • 7.    Plausibilité (plausibilité biologique, possibilité d’expliquer les mécanismes impliqués) ;
  • 8.    Preuve expérimentale (chez l’animal ou chez l’homme) ;
  • 9.    Analogie (possibilité d’explications alternatives). 

Par exemple, la temporalité (#5) montre une incidence très élevée de décès dans les jours qui suivent la vaccination, avant de redescendre au niveau normal.

No alt text provided for this image

Le même profil des effets indésirables est observé en Europe et aux États-Unis (#3), dont voici la liste, en ordre décroissant de fréquence par rapport à leur norme respective :
>>  Effets adverses : que nous disent les données du système américain VAERS – un entretien avec Jessica Rose, PhD

embolie pulmonaire, accident vasculaire cérébral, thrombose veineuse profonde, thrombose, augmentation des dimères de fibrine D, appendicite, acouphènes, arrêt cardiaque, décès, maladie de Parkinson, parole lente, aphasie (incapacité de parler), fatigue, épanchement péricardique, maux de tête, frissons, péricardite, surdité , myocardite, hémorragie intracrânienne, avortement spontané, toux, paralysie de Bell , paresthésie, cécité, dyspnée (difficulté à respirer), myalgie, dysstasie (difficulté à se tenir debout), convulsions, réaction anaphylactique, suicide, trouble de la parole, purpura thrombotique thrombopénique, paralysie, gonflement, diarrhée, neuropathie, syndrome de dysfonction multiviscérale, dépression.

Leur nombre augmentent avec le niveau de vaccination, et il y a spécificité (#4), le profil d’effets indésirables repris ci-dessus est différent de celui observé pour les vaccins contre la grippe mais est semblable aux effets de la COVID ; aussi, certaines populations sont affectées différemment, par exemple les myocardites et péricardites touchent plus les jeunes hommes.

Plausibilité biologique (#7) : les vaccins contre la COVID produisent dans nos cellules la protéine Spike de SARS-CoV-2 comme le fait l’infection avec le virus, et les effets indésirables ressemblent à ceux observés dans la maladie ; la protéine Spike fait preuve in vitro d’une toxicité intrinsèque vis-à-vis des cellules endothéliales et des péricytes cardiaques :

Preuve expérimentale (chez l’animal ou chez l’homme, #8), expériences sur les souris reproduisent la myopéricardite(([19] https://academic.oup.com/cid/advance-article/doi/10.1093/cid/ciab707/6353927)).

Force de l’association (#1) et stabilité (#2) :

Rapport des effets indésirables graves et des décès pour tous les vaccins contre la COVID par million de doses comparé aux vaccins annuels contre la grippe de 2016 à 2021, au vaccin contre la souche H1N1 de la grippe en 2009-2010, et à tous les vaccins excepté ceux contre la COVID de 2006 à 2021 dans le système VAERS américain.

No alt text provided for this image

L’analyse des données de VAERS montre une incidence beaucoup plus élevée pour les vaccins contre la COVID que contre la grippe d’effets indésirables sévères (28X plus) et de décès (57X plus).

Chiffres absolus des effets indésirables graves et décès dans VAERS pour les 3 vaccins aux États-Unis contre la COVID, et leur rapport par nombre d’injections.

No alt text provided for this image

Un audit des données de VAERS montre que seulement 14 % des décès consécutifs à la vaccination peuvent être attribués à une autre cause ; au moins 67 % des rapports ont été introduits par un médecin.(([20] https://www.researchgate.net/publication/352837543_Analysis_of_COVID-19_vaccine_death_reports_from_the_Vaccine_Adverse_Events_Reporting_System_VAERS_Database_Interim_Results_and_Analysis?channel=doi&linkId=60dc44c9a6fdccb745f48fc7&showFulltext=true))

Le système VAERS étant passif, seule une faible proportion des cas réels y sont recensés. On peut estimer cette proportion sur base d’une étude portant sur 64.900 employés d’un hôpital du Massachusetts mesurant les réactions graves compatibles avec l’anaphylaxie qui peuvent survenir immédiatement après la vaccination : elles se sont produites à un taux de 2,47 pour 10.000 vaccinations. Le taux d’incidence de l’anaphylaxie confirmée dans cette étude est plus élevé que celui rapporté par les CDC sur la base des méthodes passives (VAERS) de notification spontanée (0,025-0,11 pour 10.000 vaccinations).(([21] https://jamanetwork.com/journals/jama/fullarticle/2777417))

Ces données suggèrent que le sous-reportage dans VAERS est d’un facteur compris entre 22.5 et 98.8 !

Ce qui indique que le nombre de décès dépasse 150.000 et le nombre d’effets indésirables sévères dépasse le million aux États-Unis. 

Chiffres absolus des effets indésirables graves et décès dans l’Espace Économique Européen pour les 4 vaccins contre la COVID, et leur rapport par nombre d’injections.

No alt text provided for this image

79% des rapports de décès ont été introduits par un personnel soignant.

La règle officielle en pharmacovigilance : « L’analyse des cas déclarés prend en compte les données cliniques, chronologiques, sémiologiques, et pharmacologiques. Elle peut conduire à écarter la responsabilité du vaccin dans la survenue d’un évènement indésirable observé dès lors qu’une autre cause, certaine, est mise en évidence.(([22] https://www.lelibrepenseur.org/temoignage-explosif-demission-dun-membre-du-comite-scientifique-permanent-pharmacovigilance-de-lansm/embed/#?secret=ddpd8Qzwpd))

Quand les autopsies, qui ne sont que trop rarement faites, sont réalisées, entre 30 et 100 % des décès sont imputables à la vaccination. Peter Schirmacher, pathologiste en chef à l’Université de Heidelberg, a déterminé que les rapports d’autopsies indiquent qu’au minimum 30 à 40 % d’un échantillon de 40 personnes décédées dans les deux semaines suivant la vaccination sont effectivement décédées du vaccin, en étant conservatif(([23] https://www.aerzteblatt.de/nachrichten/126061/Heidelberger-Pathologe-pocht-auf-mehr-Obduktionen-von-Geimpften)). 

Les professeurs Arne Burkhardt et Walter Lang, médecins légistes, ont présenté lundi 20 septembre à Reutlingen le résultat de dix autopsies. Sur les dix décès, sept sont “probablement” liés aux injections, dont cinq le sont « très probablement ». Pour les trois derniers cas, l’un d’entre eux reste à évaluer, un autre semble être « une coïncidence », et pour le dernier, le lien « est possible mais pas certain ».(([24] https://tinyurl.com/3b779fer)).

En Norvège, quand 23 décès consécutifs à la vaccination sont survenu dans un EHPAD, les autorités ont procédé à 13 autopsies et ces 13 décès se sont avérés liés à la vaccination(([25] https://norwaytoday.info/news/norwegian-medicines-agency-links-13-deaths-to-vaccine-side-effects-those-who-died-were-frail-and-old/)).  

Un centre français d’évaluation des médicaments conclu que vaccination contre la COVID doit être interrompue(([26] https://tinyurl.com/2s64aenn)), pour les 4 produits. Et le vaccin Moderna est abandonné par certains pays pour les plus jeunes (Norvège, Suède, Danemark ; la France pour la seconde dose).

Voir aussi :
https://www.researchgate.net/publication/354601308_Paradoxes_in_the_reporting_of_Covid19_vaccine_effectiveness_Why_current_studies_for_or_against_vaccination_cannot_be_trusted_and_what_we_can_do_about_it

Enfin, dans un article intitulé « Pourquoi vaccinons-nous les enfants contre la COVID ? », les auteurs concluent que non seulement leur vaccination est contrindiquée, mais que même pour les sujets les plus vulnérables de plus de 65 ans, l’analyse du rapport risque bénéfice montre qu’il y a 5 fois plus de décès attribuables à la vaccination qu’à la maladie(([27] https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S221475002100161X)).

Il est contraire à la bioéthique et la loi de vacciner des classes d’individus qui étaient exclues de la phase 3 des essais cliniques, en particulier les moins de 18 ans.(([28] https://medcritic.fr/la-vaccination-des-enfants-contre-le-covid19-1/)): la société en vaccinant les enfants les soumet à un risque dans le but de protéger les adultes sans considérer leur bien-être, alors que c’est aux adultes qu’il incombe de se protéger.

Il est par ailleurs non seulement inexact que le variant delta serait plus dangereux pour les enfants(([29]
https://www.medrxiv.org/content/10.1101/2021.10.06.21264467v1)), mais les données de l’office national des statistique (ONS) britannique indique une augmentation de 46 % des décès dans la tranche d’âge 15-19 ans depuis que leur vaccination a été autorisée (+63 % chez les jeunes hommes, +16 % chez les jeunes femmes #4 ), comparé à la même période en 2020.(([30] https://theexpose.uk/2021/09/30/deaths-among-teenagers-have-increased-by-47-percent-since-covid-vaccination-began/)).

La présente lettre, datée du 17 Octobre, est reproduite avec permission d’un post sur LinkedIn. Une version anglaise sera disponible sous peu.





La Russie paye-t-elle l’abandon de la chloroquine et l’inefficacité du vaccin ?

Par Gérard Delépine

Depuis quelques semaines, les médias décrivent de façon apocalyptique la reprise de l’épidémie en Russie, mais aucun n’essaie ou ne veut en comprendre les possibles raisons. Pourtant cette récidive est apparue après l’arrêt de la recommandation officielle du traitement par l’hydroxychloroquine, comme cela avait été déjà observé en Suisse ou en Allemagne, lorsque les prescriptions de chloroquine ont brutalement chuté après l’article truqué du Lancet Gate de mai 2020 et les mises en garde injustifiées de l’OMS.

Russie : Évolution de l’épidémie d’après les chiffres officiels de l’OMS

Au début de l’épidémie, les autorités sanitaires russes ont officiellement conseillé l’usage des traitements précoces et en particulier de l’hydroxychloroquine. Durant cette période, le nombre de cas et de décès quotidiens s’élevait alors à environ la moitié de ceux de la France où les instructions gouvernementales étaient de se limiter au Doliprane et éventuellement au Rivotril.

Mais le 7 mai 2021, pour des raisons à éclaircir, les nouvelles recommandations sanitaires officielles ont supprimé l’hydroxychloroquine et tout misé sur le vaccin Spoutnik. Un mois plus tard, le nombre de nouveaux cas quotidiens explosait.

Cette forte reprise de l’épidémie a été bientôt suivie par une augmentation de la mortalité quotidienne avec un rattrapage progressif de la mortalité cumulée par rapport à la France.

Cette corrélation statistiquement significative entre l’arrêt de l’HCQ et la hausse des cas et la mortalité en l’absence d’autres causes connues suggère fortement un lien de causalité. D’autant que des corrélations temporelles semblables ont été observées en Allemagne.

Allemagne : Évolution de l’épidémie d’après les chiffres officiels de l’OMS

Au début de l’épidémie (premier trimestre 2020), les médecins allemands ont considérablement prescrit de la chloroquine comme traitement du Covid, car par rapport à l’année 2019, un surplus de près de 2 millions de boîtes de ce médicament a été prescrit.

Durant cette période, la mortalité est restée faible comparée à celle de la France

Mais après l’article truqué du Lancet Gate et les recommandations consécutives de l’OMS, les médecins allemands ont cessé de prescrire l’HCQ et l’épidémie est repartie de plus belle.

La situation préoccupante observée actuellement en Russie est donc vraisemblablement la conséquence de l’arrêt des traitements précoces. Espérons que les autorités sanitaires de ce grand pays en prennent rapidement conscience et qu’elles suivent l’exemple de l’Inde en recommandant HCQ et Ivermectine dès les premiers signes cliniques.




Lettre de la Nation au Président de la République, le mettant en demeure de faire toute la Vérité sur l’épidémie, de déclassifier les rapports du Conseil de Défense Sanitaire, de mettre fin sans délai à la vaccination de masse et au passeport anti-sanitaire, et de mettre un terme à l’état d’urgence sanitaire

Par Capitaine Alexandre JUVING-BRUNET

[Transmis par upinsky.work]

[Illustration : Comité de Salut du Peuple / National – Accueil | Facebook]

Monsieur le Président de la République,

Votre Liberté de chef de l’État ne vous dispense pas du devoir de respecter votre parole donnée de n’imposer ni le « pass sanitaire » ni l’obligation vaccinale. Votre liberté ne vous dispense ; ni du devoir de Vérité médicale ; ni, pour pouvoir établir la balance bénéfice/coût, du devoir de publier journellement l’évaluation du « quoi qu’il en coûte ! » de votre politique de guerre épidémique ; ni de votre devoir de ne pas cacher la Vérité médicale des faits et chiffres prouvant que le résultat de votre politique frappant d’interdit la Médecine d’Hippocrate est exactement inverse de celui que vous avez annoncé, comme l’atteste les huit éléments de preuve suivants.

Premier élément : la négation du traitement au profit du tout-vaccin

La « Réponse de la Nation au Président de la République, Pour en finir avec le coronavirus et la peur : Ordre de Mission, Exit le Vaccin ! », du 28 avril 2020, apportée àl’Élysée par les Gilets Jaunes constituants, a apporté la Preuve de l’intention criminelle ayant présidé à la politique anti-sanitaire de refus d’appliquer la véritable médecine avec un protocole basé sur le traitement qui s’imposait pour ramener cette épidémie à sa plus simple expression. Cette lettre vous alertait sur l’applicabilité et l’efficacité immédiate du traitement, en ces termes : « Le 15 avril le Dr. Gilles Besnainou a lancé un appel de salut public pathétique à tous les Français : “on a les antibiotiques, on a le traitement ; maintenant on sait soigner le coronavirus !” cette lettre évaluait la surmortalité de 82,5 % devant résulter dunégationnisme du traitement sur les malades du coronavirus. Mais insensible à toute humanité et aux intérêts fondamentaux de la France, vous n’avez ni répondu à cette lettre écrite au nom de la Nation, ni a fortiori agi pour sauver vos compatriotes d’une mort barbare ! Le serment d’Hippocrate est violé, la médecine immémoriale mise hors la loi.

Deuxième élément : la fraude sur les autorisations d’AMM conditionnelles

Compte tenu des délais et des conditions nécessaires pour obtenir d’authentiques AMM répondant à tous les critères de garantie, nulle AMM d’injection d’ARN-messager ou autre n’aurait pu être obtenue si l’existence de traitement n’avait tout de suite été niée par votre gouvernement. C’est donc par fraude, par négationnisme mortifère du traitement que les AMM conditionnelles des prétendus vaccins ont été obtenus. C’est ce qu’atteste le règlement européen n°2020/1043, adopté en urgence le 15 juillet 2020, qui a supprimé toutes les procédures de protection, d’analyse du risque, de contrôle, de suivi, d’étiquetage et d’information du public concernant l’utilisation, le transport, la dissémination dans l’environnement, l’injection aux Êtres humains d’organismes et de micro-organismes génétiquement modifiés, dès qu’il s’agit de recherches ou essais cliniques sur un vaccin ou un médicament contre la Covid-19.

Troisième élément : le vaccin ne protège ni de la contamination ni même des cas graves

C’est le constat officiel. Dans son ordonnance du 2 avril 2021, le Conseil d’État a bien estimé que les personnes vaccinées “peuvent demeurer porteuses du virus et ainsi contribuer à

  • la diffusion de l’épidémie”. Et à cette occasion, Olivier Véran, Ministre de la solidarité et de la santé a bien déclaré : “les personnes vaccinées sont aussi celles qui sont les plus exposées aux formes graves et aux décès en cas d’inefficacité initiale du vaccin [admirez la litote] ou de réinfection post-vaccinale ou de la virulence d’un variant […] Le vaccin n’empêche pas de transmettre le virus aux tiers. L’impact de la vaccination sur la propagation du virus n’est pas encore connu.” Soit l’inverse du Mensonge d’État diffusé partout : “Tous vaccinés, tous protégés”.

Quatrième élément : le passeport vaccinal est anti-sanitaire

Encore une inversion. Le passeport imposé même pour prendre un café sur une terrasse

n’est qu’une persécution pour rendre la vie insupportable à ceux qui ne sont pas vaccinés. Dispenser du test les vaccinés, potentiellement contaminants, qui vont dans un lieu confiné pour se mélanger avec des non-vaccinés à test négatif, au risque de les infecter est donc anti-sanitaire !

Cinquième élément : la preuve de l’inefficacité vaccinale par le Royaume-Uni et Israël

Exactement à l’inverse de ce que vous aviez annoncé à Tahiti, le 24 juillet 2021, à savoir

que partout où l’on vaccinait le virus reculait, les chiffres prouvent que dès son apparition la

vaccination fait flamber les poussées épidémiques, avec deux modèles :

  • Le Royaume-Uni constitue le champion européen de la vaccination utilisant l’Astra Zeneca avec plus de 70 % des habitants primo-vaccinés, et 59 % disposant d’un schéma vaccinal complet. Ce taux élevé de “vaccination” n’a pas évité une explosion des cas au début de l’été, avec, à la mi-juillet jusqu’à 60 000 nouveaux cas quotidiens. Devant cette reprise importante de l’épidémie malgré la vaccination, monsieur Andrew Pollard, représentant de l’Oxford Vaccine Group, a reconnu devant le parlement : “l’immunité collective par le vaccin est un mythe” ;
  • Israël est une catastrophe niée par les responsables politiques. Champion de l’injection Pfizer, jadis partout cité en exemple d’efficacité, Israël est actuellement durement rappelé à la réalité et représente maintenant le modèle de l’échec vaccinal. 70 % de la population est primo-vaccinée, et près de 90 % des personnes à risque ont un cycle vaccinal complet. Mais l’épidémie est repartie plus forte que jamais depuis fin juin et plus de 11 000 nouveaux cas ont été enregistrés en 1 jour (le 14 septembre 2021) dépassant de près de 50 % les pics observés en janvier 2021 lors de la poussée qui a suivi les premières injections Pfizer. Depuis les vaccinations, les poussées épidémiques sont de plus en plus fortes.

Sixième élément : la vaccination provoque l’irruption des variants

Exactement à l’inverse de votre campagne de propagande — “Tous vaccinés, tous protégés” — la vaccination ne combat pas l’épidémie, elle la multiplie, comme l’attestenotamment, sous sa haute autorité, notre prix Nobel de médecine le professeur Luc Montagner : “Les variants viennent des vaccinations”.

Septième élément : le tabou sur la vague de morts et d’effets graves de la vaccination

Tout est fait pour cacher le “quoi qu’il en coûte” de votre campagne de vaccination forcée. L’ANSM (Agence Nationale de Sécurité du Médicament et des Produits de Santé), chargée de recenser et d’évaluer les résultats d’enquête de pharmacovigilance devant surveiller “en temps réel” le profil de sécurité des vaccins, à partir des déclarations réalisées par les professionnels de santé, les personnes vaccinées ou leur entourage, est d’une opacité totale. Au 26 septembre 2021, 1205 morts, 90 236 effets indésirables — dont 22 559 graves — ont été déclarés en France, à la suite d’injections. Coût en vie et préjudices dramatiquement sous-évalué. C’est ce que montre une étude comparative avec l’Écosse où le département de Santé Publique a recensé 5 522 personnes décédées dans les 28 jours suivant un vaccin contre le covid-19, alors que la population écossaise n’a que de 5,454 millions d’habitants, avec un recensement de 7 820 décès covid-19 depuis le début de la pandémie. En France le sujet est tabou, l’omerta règne, alors que le nombre de morts et d’effets indésirables devrait être donné dans les média quotidiennement au même titre que les autres chiffres de l’épidémie.

Huitième élément : l’obligation vaccinale, une condamnation à mort potentielle

Portant atteinte à nos droits élémentaires en créant des discriminations parmi les Citoyens d’un même Peuple, le passeport imposé même pour prendre un café sur une terrasse n’est qu’une persécution pour rendre la vie insupportable à ceux qui ne sont pas vaccinés. Mais elle équivaut à une condamnation à mort potentielle comme la vaccination obligatoire. C’est donc en toute logique médicale et orale que le Pr Montagnier, prix Nobel de médecine, a dit qu’il “était temps de stopper cette campagne”.

En conclusion, vous avez dit aux Français que leur droit à la liberté ne les dispensait pas de leur devoir de se faire vacciner. Au contraire, c’est votre devoir de chef d’État de faire toute la vérité sur le “quoi qu’il en coûte” de votre politique de vaccination forcée plus mortifère et dévastatrice que le virus et d’en tirer les conséquences qui s’imposent.

En plein accord avec le professeur Montagnier et au nom de la Vérité, de la science médicale, du Conseil d’État et de la Nation, de sa lettre du 28 avril 2020, nous vous mettons donc en demeure :

  1. De faire toute la vérité médicale sur l’épidémie, en publiant quotidiennement les chiffres des morts et des effets indésirables de votre vaccination de masse forcée ;
  1. D’en tirer une base de données, facilement utilisable par tous les Français par synthèse et périmètres (âges, vaccin, catégories d’effet, etc.) avec un historique cumulable depuis 2020 ;
  1. D’en tirer toutes les conséquences, en mettant fin sans délai à votre campagne de vaccination forcée et au passeport anti-sanitaire, liberticides et plus mortifères que le virus lui-même avec les variants qu’il multiplie.

Monsieur le Président de la République, nous sommes prêts à débattre publiquement, scientifiquement et démocratiquement, de ces huit éléments de preuve — prouvant que votre politique est exactement l’inverse de la science médicale, de la protection de la santé des Français et de leurs intérêts fondamentaux —, avec vous ou avec vos représentants, en vue d’un retour sans délai à la vie normale des Français.

Sans réponse de votre part, prenant acte du fait que vous ne seriez plus alors l’émanation ni de la Nation, ni de ses droits naturels et imprescriptibles, ni de ses intérêts fondamentaux, ni de sa volonté générale et par conséquent du Peuple français dans son ensemble, nous nous verrions dans l’obligation d’en tirer toutes les conséquences, de fait et de droit, pour restaurer au plus vite le Peuple souverain dans sa pleine souveraineté et la Démocratie dans son juste fonctionnement, comme expression de la volonté générale et non d’intérêts particuliers contraires aux intérêts vitaux de la France.

Dans cette attente, veuillez agréer, Monsieur le Président, l’assurance de notre haute considération.

Au nom de la Nation,

Capitaine Alexandre JUVING-BRUNET

Initiateur des Comités de Salut du Peuple




Italie. Selon l’Institut national italien de la santé, la plupart des décès recensés en 2020 n’ont pas été causés par le Covid-19

[Source : breizh-info.com)

Selon le rapport de juillet 2021 de l’Istituto Superiore di Sanità (Institut national italien de la santé, équivalent de notre ARS) sur la mortalité due au Covid, cité par le journal Mainstream Il Tempo, il semblerait que la plupart des décès recensés en 2020 n’aient pas été causés par le Covid-19 mais par des comorbidités et des pathologies lourdes.

Ainsi, sur les 130.000 décès répertoriés Covid depuis février 2020, seuls 3.700 seraient réellement liés au virus en lui-même, et uniquement à lui.

[Ndlr : cela signifie que seulement 1 décès sur 35 est réellement attribuable à ce qui a été nommé Covid-19 (et qui est à la base un ensemble de symptômes). La proportion est probablement voisine dans la plupart des autres pays qui trichent sur les chiffres, comme la France, les USA et le Canada.]

Tous les autres décès sont en réalité liés aux autres maladies des patients (hypertension, cancer, diabète, pathologie pulmonaire, cardiopathie).

Ceux qui ont perdu la vie et qui ont été classés comme « décédés du Covid » avaient entre une et cinq maladies qui, selon l’Institut national italien de la santé, leur laissaient déjà peu d’espoir. Pas moins de 67,7% auraient eu plus de trois maladies cumulées, et 18% au moins deux cumulées.

Selon l’Institut national italien de la santé, 65,8 % des Italiens qui ne sont plus de ce monde après avoir été infectés par Covid souffraient d’hypertension. 23,5% étaient également atteints de démence, 29,3% de diabète et 24,8% de fibrillation auriculaire. Et ce n’est pas tout : 17,4 % avaient déjà des poumons malades, 16,3 % avaient eu un cancer au cours des cinq dernières années ; 15,7 % souffraient d’une insuffisance cardiaque, 28 % d’une cardiopathie ischémique, 24,8 % d’une fibrillation auriculaire, plus d’un sur dix était également obèse, plus d’un sur dix avait eu un accident vasculaire cérébral, et d’autres encore, bien que dans un plus faible pourcentage, avaient de graves problèmes de foie, de dialyse et de maladies auto-immunes.

Traduction ; des personnes faibles et gravement malades, dont les décès n’étaient que question de jours, de semaines ou de mois, ont été probablement achevées par le Covid-19.

Rien qui ne justifiait, ni qui ne justifie toujours, d’enfermer pendant des mois et de mois une population, et de mettre en place une politique sanitaire tyrannique de contrôle des masses….Qui devra rendre des comptes ?

[cc] Breizh-info.com, 2021, dépêches libres de copie et de diffusion sous réserve de mention et de lien vers la source d’origine




La presse est morte, vive la presse

[Source : legrandsoir.info]

Par Jacques-Marie BOURGET

En un demi-siècle, le journalisme est passé d’une réalité de liberté, voire « libertaire », à celle de l’obéissance où sa fonction essentielle est de propager la parole des maîtres. Un récent communiqué de la première organisation professionnelle, le Syndicat National des Journalistes, confirme cette réalité française devenue universelle. Le SNJ évoque la « confiscation de la ligne éditoriale par les éditeurs, porte-voix de leurs actionnaires ». Les donneurs d’ordre, comme on le dit en bourse, sont des financiers propriétaires de médias ou des dirigeants d’États, leurs fondés de pouvoir.

Ainsi, pendant vingt ans Rupert Murdoch, milliardaire australien ultra réactionnaire, s’est comporté en propriétaire du « 10 Downing street », le siège du Premier ministre britannique et organisé la rupture du Brexit. Blair, Brown et Cameron ont été les obligés d’un implacable ami : « Rupert ». Aux États-Unis le même monstre de presse a facilité l’arrivée de Trump à la Maison-Blanche. L’impressionnant documentaire du réalisateur anglais Jamie Roberts, The Rise of the Murdoch Dynasty, suffit à dépeindre le Tchernobyl de presse qu’a provoqué ce tueur de journaux venu des antipodes.

Au XXIe siècle, la fiction Citizen Kane se joue en vrai sur une scène vaste comme la planète. La preuve par l’histoire nous démontre – trop tard – que le propriétaire d’un trust de presse peut diriger le monde. C’est même l’unique raison qu’il a pour posséder, en masse, journaux et télévisions. La masse qui assomme les masses.

Prononcer sur la presse les paroles d’un requiem, vous attire en général une réponse haineuse. Le mépris ou l’injure est comme un antidote pour un monde peu porté à l’autocritique. Sur notre Titanic mourrons donc en musique. Pourtant des milliers de jours étant passés, tout journaliste éveillé finit dans le métier comme un homme souffrant. Veuf d’un monde perdu. Faut-il rendre les journalistes coupables d’avoir enfilé les œillères et les chaînes tendues par le système ? Évidemment non.

Il existe encore des îlots où quelques Shadocks continuent de faire tourner le phare, des poches de résistance. La presse « mainstream » ne mérite plus son nom (les chiffres de lecteurs sont affligeants), mais, portée sur les ondes d’Internet, une nouvelle presse arrive pour chasser celle d’aujourd’hui. Ce mouvement de bascule a été bien compris par les milliardaires de presse. Voyant fondre leur public, ils tentent de le récupérer en amplifiant leurs éditions sur Internet.

« Toile » pourtant honnie dès sa création par les actionnaires et leurs profits : un possible espace de liberté s’ouvrait et il leur échappait. Leur première stratégie fut d’utiliser en masse l’arme de la diffamation. Tous les sites d’information, ou de réflexion, tous les journalistes publiant hors troupeau, sont épinglés, black-listés, marqués du sceau de « pas crédible ». Ces damnés étaient soit des « complotistes » producteurs de « fake news », soit « fascistes, rouges-bruns, gauchistes, islamo-gauchistes » ou pire.

Des brigades, formées de gardiens de la pensée juste, furent sponsorisées. Eux seuls avaient sur Internet le monopole du vrai. Ces manœuvres ont échoué ou sont en train de mourir : si les Gafa ne parviennent à maîtriser tous les contenus circulants sur la Toile, les Murdoch mondialisés, en France les Arnaud, Pinault, Bolloré et Bouygues, peuvent être battus. Pire, des Google et Facebook, sans censeurs, peuvent naître. Bientôt l’Internet en direct par satellite rendra difficile le jeu des ciseaux d’Anastasie.

Le spectacle de l’information télévisée est tout aussi désolant. Pas inquiétant : en France la moyenne d’âge des téléspectateurs assidus est, au premier mars 2021, de 56,1. Cela signifie que l’avenir a déserté le vieux tube pour regarder ailleurs, sur le Net. Ici les puissants ont donc perdu des plumes. Contrairement à un axiome astiqué dans les réservoirs à penser de Washington, la seule fonction d’Internet n’est pas de faciliter le mensonge. Le Net peut être son pire ennemi, l’outil démocratique qui permet de dénoncer.

Dans vingt ans restera-t-il des journalistes de presse écrite ? Par la fausse magie de « l’intelligence artificielle », alimentée par des milliers d’esclaves chargés de gaver la machine, les articles seront alors écrits par des robots. En cinq ans le Washington Post a publié plusieurs milliers de ces papiers désincarnés. En salle de rédaction, le journaliste qui surveille la machine emprunte le rôle du vigile de supermarché.

Les éditoriaux, chacun l’a constaté, exigeant une énorme mémoire vive, échappent encore à cette écriture automatique dont les surréalistes n’ont osé rêver. Un avantage, au regard du style : les robots ne peuvent écrire d’une façon plus médiocre que ce que la production actuelle nous propose. Au musée de la presse, les journalistes « écrits » vont rejoindre les linotypistes des anciennes imprimeries.

Votons donc pour une renaissance sur Internet. Cette presse numérique finira par sortir de son modèle où le travail est peu ou pas rémunéré. Qui exige de ses journalistes et contributeurs la passion de l’amateur. Pourtant, en s’installant sur la Toile, le journalisme ne peut s’exonérer de ses principes fondateurs : enquêter, donc voyager, tenir le terrain ; des impératifs coûteux.

Paradoxe : en exigeant la gratuité des sites auxquels ils sont désormais fidèles, les lecteurs sur Internet, surtout en France, ont tué un peu de leur liberté de savoir en refusant leur écot aux éditeurs pionniers. L’information gratuite ne peut exister.

Jacques Renard qui était plus grand encore que « grand reporter », un immense journaliste français, m’a dit une nuit, assis près du bar au « Village », club de Saint-Germain-des-Prés : « Tu sais, si je ne vais jamais au cinéma c’est que j’ai trop peur qu’il se passe quelque chose pendant ce temps-là ». Voilà. Pompiers d’un monde plus ou moins vaste – toute la planète ou l’accident du coin de rue – nous attendions « qu’il se passe quelque chose ».

L’information se périmait plus vite qu’une tranche de saumon, il fallait du nouveau, des nouvelles. Et les diffuser en premier. Chaque jour les quotidiens publiaient trois ou quatre éditions différentes, et une « spéciale » en cas d’évènement majeur. Les journalistes étaient peu souvent à la rédaction, plutôt sur le terrain, même si celui-ci était un bistro. Chacun savait que l’information venait du dehors, où il fallait être.

Les journalistes étaient alors des « confrères » – ils sont devenus des « collègues » –, comme dans les compagnies d’assurances. Entre nous le « tu » était obligatoire. Un exercice difficile pour qui avait vingt ans et devait tutoyer un rédacteur en chef âgé de soixante-cinq, chenu et sortant de Normale Sup. À l’intérieur d’une rédaction, même salarié, le journaliste conservait un statut d’indépendant, et il n’était pas concevable de le faire plier, les rédacteurs et reporters n’étant pas encore considérés comme des techniciens de presse.

Le métier ne s’enseignait pas dans des écoles, le recrutement se faisait à l’usage, avec jugement sur le tas. On entrait dans une rédaction, on écoutait, pour être vite expédié dans un commissariat comme pêcheur d’informations. Dix-huit mois plus tard, les tenaces devenaient journaliste, les autres filaient à la fac ou dans le commerce. Nous nous retrouvions entre gens étranges, plutôt hors société, pour certains hors de temps. Je me souviens d’un confrère auquel on avait confié un reportage à huit heures du matin, amateur de grasses matinées l’insomniaque ne s’était jamais levé si tôt.

« Le terrain, le terrain » … Celui-ci avait toujours raison et organisait les existences. Partis au Vietnam, au Liban, au Cambodge, en Afrique ou à Bruay-en-Artois, les journalistes pouvaient disparaître plusieurs mois. Partout où il se trouvait, « l’envoyé spécial », celui qui voyait les faits de ses yeux, avait toujours raison. Raison à l’heure du « bouclage » contre les avis des confrères ou rédacteurs en chef restés au bureau. La copie d’un envoyé spécial était intouchable.

Le monde de presse formait une tribu nationale ou internationale, parfois une fraternité acquise lors des coups durs partagés, moments où la vie ne valait pas cher. Ces acteurs de l’information avaient le goût de la littérature. Il fut un temps où quelques membres de cette communauté se nommaient Hemingway, Dos Passos, Steinbeck, Nizan, Camus, Malraux, Kessel, Bernanos, Gatti… Puis la littérature a divorcé d’un journalisme de moins en moins soucieux de la valeur des mots. Les nouveaux maîtres, ceux qui ont concentré la presse, ne lisaient plus des romans, mais des bilans. Le temps de cerveau disponible est devenu une unité de mesure.

Issus d’écoles spécialisées, les CV des jeunes journalistes d’aujourd’hui interpellent. Le métier n’est plus ouvert, mais fermé sur une caste totalement « bourgeoise », comme pourrait l’observer Pierre Bourdieu. Les professions des parents de ces nouveaux confrères oscillent entre industriels, avocats, médecins, architectes. Allez chercher ici un fils d’ouvrier… Mieux, puisque nous sommes entre gens de bonne naissance, le népotisme permet de caser aisément un rejeton dans la presse.

Jetez un œil sur l’audiovisuel français, et vous trouverez des homonymies qui vous démontrent que bien des étudiants en journalisme ont eu, eux aussi, « de la chance » pour reprendre Jacques Brel. Si j’insiste sur cet aspect sociologique, ce n’est pas pour rejoindre un bataillon de la lutte des classes, mais pour observer que ces « écoles de journalisme », désormais inévitables et coûteuses, ne sont pas des instituts où l’on forme des rebelles. Par deux fois, à Paris au Centre de Formation des Journalistes, j’ai été invité à évoquer le « doute ». M’inquiétant du peu d’appétit des étudiants pour Descartes, le responsable des études m’a répondu : « Tu sais, ici nous n’enseignons que des certitudes ».

En 1999 au Kosovo, placé du mauvais côté des bombes de l’OTAN, c’est-à-dire en dessous, j’ai eu à Pristina la surprise de tomber un soir, sous la lueur d’une lampe tempête, sur Régis Debray. Il avait eu le courage de venir ici. Afin de vérifier si les affirmations de presse étaient des vérités : un stade transformé en « camp de prisonniers », les Serbes « jouant au foot avec des têtes humaines », « 700 000 morts » annoncés. Tout était faux. Pour avoir écrit cela à son retour dans le Monde Diplomatique, Debray fut proscrit par l’escadron du bien. Edwy Plenel, gardien du sanctuaire, a même titré : « Adieu Régis ».

Pour avoir vérifié une information qui venait contredire la doxa, le médiologue était mis au cachot. Quittait le monde de la connaissance pour celui du complotisme moisi. Interrogé par Debray, dans sa Revue de Médiologie, je me souviens du titre donné à notre entretien : « La mort du regard ». Lui et moi en avions la preuve : envoyer un journaliste couvrir un évènement était prendre le risque de faire écrouler ce mensonge.

En 2021, quand il monte dans un avion, un envoyé spécial sait que, le temps d’un aller et retour, il ne voyage qu’afin de confirmer le contenu des éditoriaux de son patron. À quoi bon savoir ? Un ami cher vient de me souffler l’analyse ultime, celle qui résume notre moment de presse : « la vérité n’est plus qu’une opinion parmi d’autres ».

La nostalgie qui gagne, en décrivant cette vieille presse, ne doit pas masquer ses monstruosités. Le mensonge n’est pas un outil récent et les rédactions de jadis n’étaient pas le congrès des anges. Châteaubriant nous a prévenus très tôt : « Faites attention à l’histoire que l’imposture se charge d’écrire ». En 1914 L’Intransigeant nous rapportait que les balles « boches » ne tuaient pas. En 1927 La Presse affirme que Nungesser et Coli avaient « traversé l’Atlantique », alors qu’ils gisaient au fond de l’océan (rendus furieux les lecteurs auront très rapidement la peau du quotidien trompeur).

Propagande et bidonnages ne sont pas nés avec les start-ups. Mais scientifiquement mise au point dans des fabriques du mensonge, matière incubée dans des « think tanks », ou agences de « com », Pinocchio a pris de jolies formes et du poids. Avec le sérieux qui convient, la presse d’aujourd’hui ne propage plus, pour l’essentiel, que des vérités inventées. Colin Powell secouant son tube d’anthrax au Conseil de l’ONU afin de persuader l’univers que l’Irak possédait des Armes de Destruction Massive, était un créateur. Sa construction fut reprise et fortifiée par tous les médias des pays de l’OTAN, en tête les plus grands journaux des EU.

Idéale la vieille presse ? Non bien sûr. Il suffit, pour décrire le pire, de reprendre, sous forme d’ordures, les publications qui, dès 1933, ont rêvé de l’arrivée de Hitler à la Tour Eiffel. Brasillach a été le plus connu des confrères fusillés à la Libération, mais la purge a épargné (je ne réclame pas la potence, juste l’indignité à vie) trop de patrons et presse et de collaborateurs.

Citons le criminel de guerre Bousquet que l’on retrouvera dans les années cinquante dans l’équipe de direction de La Dépêche du Midi . Pour la mise à mort de la vieille presse vinrent des satrapes comme Robert Hersant, un antisémite ancien responsable d’un groupuscule pronazi. Sous Giscard, soutenu par les banques, il va racheter de grands journaux comme Le Figaro et L’Aurore. Le rideau se tire sur la liberté.

De ces lignes vous pouvez déduire que l’ancien modèle a échoué. Celui des journalistes indépendants vivant sur le terrain ? Mais non, il a été étranglé par la société du spectacle, pour citer Guy Debord. Monde où le préjugé, l’inventé, le faux doit circuler comme un virus. La communication a pris le pouvoir. Des journaux rentables, vendant à plusieurs centaines de milliers d’exemplaires (ce qui fait rêver aujourd’hui), ont été achetés pour être transformés en tracts, ancêtres du « storytelling ».

Au bout du fusil, la prise du pouvoir. En France l’objectif est double, la démolition du programme du Conseil National de la Résistance – celui qui, outre la création d’une presse qui devait être éthique, a promulgué un nouveau contrat social –, il s’agit aussi, sous la dictée de Washington et autres relais, de promouvoir une Europe épousant la forme d’une colonie des EU. Les « pères » de ce continent, supposé unifié, n’étaient-ils pas un ami de la CIA pour Jean Monnet et un ancien ministre de Pétain, pour Robert Schuman ?

Dans le passé, la devise des journalistes étasuniens était la suivante, « Affliger les puissants et réconforter les faibles ». C’est fini, au broyeur la maxime. Après avoir gobé tous les mensonges des locataires successifs de la Maison-Blanche, et à la fin cette sornette sur la Russie qui aurait truqué l’élection favorable à Trump, la presse des EU ne vit plus ses beaux jours. La pensée occidentale est au garde à vous et Savonarole peut jeter au feu celui qui dérive. Le journalisme n’est plus là pour réconforter, ou affliger, mais pour valider le choix des maîtres ; il a perdu son statut de « quatrième pouvoir ».

En 1968, après que les États-Unis ont subi la désastreuse « Offensive du Têt » au Vietnam, Walter Cronkite, présentateur du grand journal de CBS, se rend sur place. De retour au pays, il lance un édito : « quittons ce bourbier, la guerre n’est pas gagnable ». En regardant l’écran de son téléviseur le président Johnson aurait déclaré « Si j’ai perdu Cronkite, j’ai perdu l’Amérique ».

Un an plus tard, l’immense Seymour Hersh, l’icône de notre métier, révèle qu’à My Lai, au Vietnam, l’armée des EU a commis un crime de guerre en tuant plus de 400 civils. Hersh devient un héros récompensé du Prix Pulitzer. En ce printemps 2021, Hersh toujours actif après avoir multiplié les révélations depuis cinquante ans, ne trouve plus un seul journal acceptant de publier ses enquêtes.

Impossible d’écrire une ligne à propos de l’Ukraine, de la Syrie, de la Palestine par exemple, qui vienne écornifler le joli chromo accroché dans les rédactions : celui de la vérité révélée. Au travail d’un Hersh, les journaux du monde préfèrent le mensonge. Comme celui de Timisoara, une ville de Roumanie où en 1989, pour mieux abattre le tyran Ceausescu, la presse mondiale a soutenu la réalité d’un faux charnier. C’est de ce poison que la presse du monde nouveau peut mourir.

Jacques-Marie Bourget

Depuis le site ELUCID»»https://elucid.media/democratie/bourget-presse-journalisme-histoire-catastrophe/
URL de cet article 37472
https://www.legrandsoir.info/la-presse-est-morte-vive-la-presse.html




Des médecins demandent l’arrêt de la 5G

Par Joseph Stroberg

Traduction approximative :

La technologie 5G promet des téléchargements plus rapides et des avantages que la plupart d’entre nous n’avaient pas imaginés, mais ceci est terni par un nouveau type de rayonnements appelé « ondes millimétriques » [Ndlr : nouveau pour ce qui est du caractère artificiel et de l’exposition.]. Des experts de la santé avertissent d’un risque croissant lié au déploiement de la 5G.

« Il n’est pas encore rendu clair pour le public que la 5G ne sera pas juste un nouveau nombre et une nouvelle lettre sur le téléphone cellulaire. Cela nécessite une entièrement nouvelle infrastructure de milliers de petites antennes cellulaires qui doivent être installées dans les villes. »

Franck Clegg

À quoi ressemblerait l’infrastructure 5G : les petites antennes pourraient être placées tous les trois poteaux. Des scientifiques de 42 pays avertissent maintenant nos gouvernements à propos des problèmes émergents associés aux rayonnements du sans-fil et des scientifiques et docteurs canadiens ont ajouté leurs voix.

« Les symptômes les plus courants incluent les mots de tête, la fatigue [chronique], la difficulté de concentration (…?…), irritabilité et insomnie. L’impact sur le coeur et le système nerveux est également très préoccupant. »

Dr. Riina Bray

Docteure Riina Bray a travailler à la clinique pour la prévention des maladies chroniques environnementales pendant 15 ans et a vu croître le nombre de gens souffrant des effets des ondes électromagnétiques sur la santé.

« Nous sommes préoccupés par la prochaine introduction de la 5G qui va significativement accroître de manière significative la proximité et l’étendue de l’exposition aux micro-ondes (…?…). Nous prévoyons que le nombre de symptômes que je viens de mentionner va croître dans les endroits où la 5G a été installée en premier.

Dr. Riina Bray

La docteure Magda Havas est internationalement reconnue pour ses recherches sur les effets biologiques de la pollution électromagnétique. Elle dit qu’à de hautes intensités ces ondes causent (…?…) et souffrance, parce que les glandes sudoripares à la surface de la peau se comportent comme de mini antennes.

« À des fréquences plus basses, les scientifiques prévoient des dommages aux yeux, la diminution de populations déjà déclinantes, des effets antibiotiques sur les bactéries et des effets biologiques sur le système immunitaire et le système nerveux »

Dr. Magda Havas

Les rayonnements des ondes radio sont classés dans la même catégorie de cancérigènes que le plomb. L’un des conseillers de l’Organisation Mondiale de la Santé a dit qu’il y avait suffisamment de preuves pour réévaluer les rayonnements radiofréquence.

« Elles devraient être mises dans la classe 1, c’est-à-dire cancérigènes pour l’Homme. Et les gouvernements ne pourraient pas l’ignorer. »

Dr. Anthony Miller

Certaines personnes disent que le débat sur les effets des micro-ondes est clos, mais il reste la question de savoir si nous pouvons nous permettre de prendre ce risque. Des docteurs en médecine réclament un moratoire, le temps d’effectuer des tests sur les effets biologiques à long terme de la technologie 5G.




Télématin fait la promotion de la puce sous-cutanée comme moyen de paiement

[Source : fawkes-news.com]

« ça va arriver en France » dit le chroniqueur (22:10-24:40) qui semble très enthousiaste…

Apparemment une startup polonaise va déployer ce système prochainement chez nous. Dans le contexte actuel, avouez que c’est troublant comme timing. La suite est cousue de fil blanc.




Tout s’explique quand on réalise qu’ils veulent nous tuer

[Source : reseauinternational.net]

par Mike Whitney.

« Il est maintenant évident que ces produits dans la circulation sanguine sont toxiques pour les humains. Un arrêt immédiat du programme de vaccination est nécessaire pendant qu’une analyse de sécurité indépendante est entreprise pour étudier toute l’étendue des dommages, qui, selon les données de la carte jaune britannique, comprennent la thromboembolie, la maladie inflammatoire multisystème, la suppression immunitaire, l’auto-immunité et l’anaphylaxie, ainsi que l’augmentation dépendante des anticorps (ADE) »

 Tess Lawrie, cabinet de conseil en médecine fondée sur les preuves.

« Car nous ne luttons pas contre la chair et le sang, mais contre les dominateurs des ténèbres de ce monde, contre la méchanceté spirituelle dans les lieux élevés ».

Éphésiens 6:12

Question : Les vaccins à ARNm ont-ils été testés sur des animaux ?

Réponse : Oui, ils l’ont été.

Q : Les essais sur les animaux ont-ils été couronnés de succès ?

R : Oui et non.

Oui, les expériences sur les souris ont montré qu’une faible dose du vaccin induit une réponse anticorps robuste à l’infection.

Mais, non, les anticorps n’ont pas été capables d’attaquer la protéine spike d’une souche différente du virus.

Q : Je ne suis pas sûr de ce que cela signifie ? Voulez-vous dire que le vaccin fournit une protection limitée contre le virus original (Wuhan), mais ne fournit pas nécessairement une protection contre les variants ?

R : C’est exact, mais c’est un peu plus compliqué que cela car, lorsque le virus change, les anticorps qui ont aidé à combattre le virus original peuvent en fait renforcer « l’infectivité » du variant. En d’autres termes, les anticorps générés par le vaccin peuvent changer de camp et accroître la gravité de la maladie. En d’autres termes, ils peuvent vous rendre plus malade ou vous tuer. Les scientifiques le savent depuis longtemps. Regardez cet extrait d’un document de recherche de 2005 :

« Un vaccin contre une souche pourrait aggraver l’infection par d’autres…

Dans cette étude, Gary Nabel, de l’Institut national des Allergies et des Maladies infectieuses, a injecté à des souris la protéine spike d’un virus SRAS prélevé sur un patient humain infecté au début de 2003. Ils ont ensuite recueilli les anticorps produits par les animaux.

Lors d’expériences en laboratoire, ils ont montré que ces anticorps étaient incapables d’attaquer la protéine spike d’une autre souche de SRAS, isolée chez un patient infecté fin 2003… L’équipe a ensuite vérifié si les anticorps pouvaient attaquer les protéines spike de deux souches de SRAS isolées chez les civettes, à partir desquelles le virus aurait été transmis à l’homme. Dans ce cas, ils ont trouvé des indices montrant que les anticorps renforçaient en fait la capacité du virus à infecter les cellules…

Les résultats montrent que le virus évolue dans le temps, de sorte qu’une souche apparaissant dans une épidémie peut être très différente de celle d’une épidémie ultérieure. « Ce virus n’est pas immobile et nous devons en tenir compte », déclare Nabel.

Il est donc possible qu’un vaccin contre une souche du virus du SRAS se révèle inefficace contre d’autres. Pire encore, un vaccin contre une souche pourrait même aggraver une infection par le virus du SRAS provenant de civettes ou d’une autre espèce. « C’est évidemment une préoccupation », déclare Nabel.

Ce ne serait pas le premier cas où l’exposition à une souche d’un virus peut aggraver une infection par une autre ».(([1] « Caution raised over SARS vaccine », Nature))

Q : Je suis toujours confus. Pouvez-vous résumer ce qu’ils disent ?

R : Bien sûr. Ils disent que les scientifiques savent depuis près de deux décennies que les vaccins qui ne visent qu’une seule protéine sont voués à l’échec. Ils disent que la protéine spike est hautement adaptable et capable de changer de forme pour survivre. Ils affirment que les vaccins visant la protéine spike produiront inévitablement des variants qui échapperont aux anticorps générés par le vaccin. Ils affirment qu’en limitant le vaccin à la seule protéine spike, les entreprises pharmaceutiques ont fait en sorte que des anticorps auparavant utiles fassent volte-face, permettent au virus de pénétrer dans les cellules saines, de se répliquer à volonté et de provoquer la maladie ou la mort. Ils affirment que la gamme actuelle de vaccins perpétue en fait la pandémie. Et puisque la science est claire depuis 16 ans, nous pouvons ajouter une autre observation à la liste, à savoir que l’approche actuelle de la vaccination de masse n’est ni hasardeuse, ni bâclée, ni aléatoire. Elle est intentionnelle. Les responsables de la campagne de vaccination ignorent délibérément les données scientifiques afin de maintenir un état de crise permanent. La science est manipulée pour atteindre un objectif politique.

Q : Je pense que vous exagérez, mais j’aimerais revenir aux essais sur les animaux au lieu de discuter de politique. Comme vous le savez probablement, les rapports des médias ne correspondent pas à votre analyse. En fait, tous les articles des médias mainstream disent que les essais sur les animaux ont été un succès retentissant. Voici un court texte que j’ai trouvé aujourd’hui et qui confirme ce que je dis :

« … la vaccination de primates non humains avec le vaccin à ARNm a induit une activité neutralisante robuste du SRAS-CoV-2 et notamment une protection rapide dans les voies aériennes supérieures et inférieures… »

(Covid-19, NIH.gov)

Q : Suggérez-vous que les auteurs mentent ?

R : Non, ils ne mentent pas. Ils ne vous disent simplement pas toute la vérité, et vous devez connaître toute la vérité pour pouvoir prendre une décision éclairée. Les vaccins offrent une certaine protection (temporaire). Nous ne le contestons pas. Ils déclenchent également une forte réponse immunitaire. Nous ne le contestons pas non plus. Mais quelle différence cela fait-il ? Laissez-moi vous expliquer : Disons que vous avez un gros rhume et que vous prenez un nouveau médicament qui, selon vous, soulagera la douleur. Et, bien sûr, une heure après avoir pris les pilules, votre congestion et votre mal de tête ont complètement disparu. C’est fantastique, non ? Non, car vous ne vous rendez pas compte que le médicament contient de la strychnine à action lente qui vous tuera trois jours plus tard. Vous pensez toujours que c’était une bonne idée de prendre ce médicament ?

Bien sûr que non. Et la même règle s’applique à ces vaccins qui, en fait, renforcent vos anticorps et vous procurent une « immunité » éphémère. Mais ils peuvent aussi vous tuer. Ne pensez-vous pas que cela devrait être pris en compte dans votre décision ? N’oubliez pas que des personnes sont mortes 3, 4, 5 semaines après l’inoculation sans aucun avertissement préalable. Beaucoup d’entre eux auraient même pu être gorgés d’anticorps, mais ils sont quand même morts. Vous voyez le problème ?

Q : D’accord, mais il y a toujours cette question des essais sur les animaux. Les médias disent que les compagnies pharmaceutiques ont effectué les essais sur les animaux et qu’ils ont été couronnés de succès. Êtes-vous en désaccord avec cela ?

R : Ils n’ont pas été couronnés de succès et les « vérificateurs de faits » qui ont été engagés pour discréditer les critiques des vaccins comme moi, ont délibérément déformé ce qui s’est passé dans les essais. Par exemple, voici un article typique des « vérificateurs de faits » intitulé « Les vaccins COVID-19 n’ont pas sauté les essais sur les animaux à cause des décès d’animaux » par Reuters. En voici un extrait :

« Les articles affirmant que les producteurs de vaccins COVID-19 ont abandonné les essais sur les animaux en raison de la mort de ces derniers sont faux. Pfizer-BioNTech, Moderna et Johnson & Johnson, qui ont reçu une autorisation d’utilisation d’urgence de la Food and Drug Administration (FDA) aux États-Unis, ont tous mené des essais sur des animaux et n’avaient aucun problème de sécurité important à signaler ».

Cela semble rassurant, non ? Mais ensuite, ils disent :

« En raison des contraintes de temps et de l’urgence de trouver un vaccin contre le COVID-19, Moderna et Pfizer ont reçu l’autorisation de mener simultanément les essais sur les animaux et les premiers essais sur les humains, au lieu de terminer complètement les essais sur les animaux avant de passer aux essais sur les humains. Cela ne signifie toutefois pas que les essais sur les animaux aient été ignorés ou que la sécurité des vaccins ait été compromise ».

Laissez-moi voir si j’ai bien compris : Les entreprises pharmaceutiques étaient tellement pressées qu’elles ont mené leurs essais minimaux sur les animaux en même temps que leurs essais sur les humains (ce qui est sans précédent), puis elles ont envoyé les résultats à la FDA pour qu’elle les approuve et les fasse passer en vertu de l’autorisation d’utilisation d’urgence ?

Est-ce ainsi que les choses se sont passées ?

Oui.

Mais si les résultats ont été transmis à la hâte en quelques mois, alors les « vérificateurs de faits » admettent tacitement qu’il n’y a pas de données de sécurité à long terme. Il n’y a pas de données de sécurité à long terme, et il n’y a pas non plus de tentative de réfuter les recherches des essais précédents où les furets, les souris et d’autres animaux sont morts après l’injection de vaccins à ARNm. Ils ne le nient pas, ils l’ignorent simplement comme si le fait de le balayer sous le tapis allait tout faire disparaître. Voici un extrait du document de recherche auquel Reuters fait référence dans son article :

« Nous démontrons que les vaccins candidats… induisent respectivement de fortes réponses immunitaires spécifiques de l’antigène chez les souris et les macaques… Les deux (vaccins) ont protégé des macaques âgés de 2 à 4 ans contre une infection par le SRAS-CoV-2, et la détection de l’ARN viral a été réduite chez les macaques immunisés par rapport à ceux qui ont reçu une solution saline ». (Note – Nous avons déjà reconnu que les vaccins produisent une forte réponse immunitaire)

« Les TGM neutralisants ont diminué au jour 56 (35 jours après la dose 2), ce qui correspond à la phase de contraction ; cependant, ils sont restés bien au-dessus des TGM du panel de sérums humains. La durée de l’étude n’était pas assez longue pour évaluer le taux de déclin pendant la phase de plateau de la réponse anticorps ».(([2] « Les vaccins BNT162b protègent les macaques rhésus contre le SRAS-CoV-2 », Nature))

Vous voyez ce qui se passe ? L’essai n’a duré que 56 jours, en fait, aucun des essais sur les animaux n’a dépassé 56 jours. Réfléchissez-y une minute. La raison pour laquelle les animaux sont morts lors des essais précédents est qu’ils ont été exposés à une version mutée du virus (sauvage) qui a fini par les tuer. C’est ainsi que fonctionne l’ADE (amélioration dépendante des anticorps). Cela ne se produit pas du jour au lendemain, ni en 56 jours. Il faut beaucoup plus de temps que cela pour qu’une version mutée du virus émerge et réinfecte l’hôte. Les compagnies pharmaceutiques le savent. Elles ne sont pas stupides. Donc le fait que les animaux aient eu une forte réponse immunitaire n’est absolument pas pertinent. Nous SAVONS qu’ils ont eu une forte réponse immunitaire. Nous savons également qu’ils sont morts quelques mois plus tard lorsqu’une souche différente du virus a émergé. Conclusion : La production d’anticorps ne signifie pas qu’un médicament est sûr.

Le but évident de ces essais était de faire passer les vaccins avant que quiconque ne comprenne ce qui se passait. C’est pour la même raison que les sociétés pharmaceutiques ont « levé l’insu » sur leurs essais sur l’homme après que les vaccins aient reçu le feu vert de la FDA. Peu après la fin des essais, les personnes du groupe placebo ont été autorisées à se faire vacciner.

Pourquoi ont-ils fait cela ? Pourquoi vacciner les personnes qui ont accepté d’être des cobayes pour le bien de la santé publique, pour ensuite les vacciner peu de temps après, éliminant ainsi toute chance de découvrir les problèmes de sécurité à long terme ? Cela n’a aucun sens, n’est-ce pas ?

Jetez un coup d’œil à ce court extrait du British Medical Journal, les scientifiques sont tout aussi déconcertés :

« Bien que la FDA ait accordé aux vaccins une autorisation d’utilisation d’urgence, deux années de données de suivi sont nécessaires pour obtenir une autorisation complète. Or, ces données risquent d’être peu nombreuses et moins fiables, étant donné que les essais sont effectivement réalisés en aveugle.

Le représentant des consommateurs, Sheldon Toubman, avocat et membre du comité consultatif de la FDA, a déclaré que Pfizer et BioNTech n’avaient pas prouvé que leur vaccin prévenait les cas graves de Covid-19. « La FDA dit que tout ce que nous pouvons faire, c’est suggérer une protection contre le Covid sévère ; nous devons savoir si c’est le cas », a-t-il déclaré.

Il a répondu aux affirmations selon lesquelles, d’après l’expérience acquise avec d’autres vaccins, un suivi de six semaines était suffisant pour détecter des signaux de sécurité. Six semaines ne sont peut-être pas suffisantes pour ce type entièrement nouveau de vaccin [ARNm] « non testé », a déclaré Toubman.

Goodman souhaite que toutes les entreprises soient tenues de respecter les mêmes normes et affirme qu’elles ne devraient pas être autorisées à inventer leurs propres règles. Il a déclaré au BMJ que, même s’il était « très optimiste » à propos des vaccins, « faire sauter les essais » en autorisant la levée de l’insu « établira une norme de facto pour tous les essais de vaccins à venir ». Et cela, a-t-il dit, « est dangereux ».(([3] « Covid-19 : Should vaccine trials be unblinded ? » The British Medical Journal))

Aimez-vous son choix de mots : « faire sauter les essais » ? Pensez-vous que c’est une description juste de ce que les compagnies pharmaceutiques ont fait ?

Oui, c’est exactement ce qu’elles ont fait.

Et quel motif possible aurait les compagnies pharmaceutiques pour faire sauter les essais ? Je ne vois que deux possibilités :

  • Ils pensent que leur vaccin est tellement génial qu’il sauvera la vie de nombreuses personnes du groupe placebo.
  • Ils s’attendent à ce qu’un pourcentage élevé des personnes du groupe vacciné tombent gravement malades ou meurent, et ils veulent donc cacher les preuves de dommages liés au vaccin.

Qu’est-ce que c’est ?

Vous connaissez la réponse. Tous ceux qui regardent cette farce connaissent la réponse.

Q : Ok, alors allons droit au but : Les vaccins sont-ils sûrs ou non ?

R : Non, ils ne sont pas sûrs. Pour décider si un médicament est sûr ou non, nous le soumettons à un processus rigoureux de tests et d’essais cliniques. Après les tests, les données sont transmises à des médecins, des statisticiens, des chimistes, des pharmacologues et d’autres scientifiques qui les examinent et formulent leurs recommandations ou leurs critiques. Cela ne s’est pas produit avec les vaccins Covid, en fait, toutes les normes et tous les protocoles normaux ont été suspendus au nom de « l’urgence ». Mais beaucoup pensent que « l’urgence » a été fabriquée pour faire passer des vaccins qui n’auraient jamais été approuvés sur leurs propres mérites. Il suffit de consulter les données sur les blessures causées par les vaccins (VAERS) pour se rendre compte qu’il s’agit de l’intervention médicale la plus meurtrière de tous les temps et, pourtant, les experts en santé publique, les médias et le gouvernement ne cessent de clamer qu’ils sont « sûrs et efficaces ». C’est absurde et les compagnies pharmaceutiques le savent, c’est pourquoi elles rejettent toute responsabilité pour les personnes qui vont être tuées par ces « injections mortelles ».

Savez-vous ce qui se passe dans votre corps après l’injection d’un de ces vaccins « à base de gènes » ?

Une fois que le vaccin pénètre dans la circulation sanguine, il pénètre dans les cellules qui tapissent les vaisseaux sanguins, les obligeant à produire des protéines spike qui font saillie dans la circulation sanguine comme des millions d’épines microscopiques. Ces épines activent les plaquettes sanguines qui déclenchent la coagulation du sang, suivie peu après d’une réponse immunitaire qui détruit les cellules infectées, affaiblissant ainsi le système vasculaire tout en drainant la réserve de lymphocytes tueurs. De cette façon, le vaccin lance une double attaque contre l’infrastructure critique de l’organisme, causant des dommages tissulaires étendus dans tout le système circulatoire tout en laissant le système immunitaire moins apte à repousser une future infection.

Si vous pensez que vous pouvez avoir une vie longue et heureuse sans un système circulatoire fonctionnel, alors rien de tout cela n’a d’importance. Mais si vous êtes assez intelligent pour comprendre que faire des ravages sur votre système vasculaire est la voie rapide vers le cimetière, alors vous comprendrez probablement que l’administration de ces « injections de poison mortel » est une très mauvaise idée.

D’ailleurs, il est exagéré d’appeler ces injections hybrides des « vaccins ». Elles ont autant de points communs avec un vaccin traditionnel qu’un python avec une table basse. Rien. Le surnom de « vaccin » a été choisi pour renforcer la confiance du public, c’est tout. Cela fait partie d’une stratégie marketing. Il n’y a pas de réelle similitude. La majorité des gens font confiance aux vaccins et les considèrent comme un exemple brillant de réussite médicale. Les compagnies pharmaceutiques voulaient profiter de cette confiance et l’utiliser à leurs propres fins. C’est pourquoi ils l’ont appelé « vaccin » au lieu de « thérapie génique », qui décrit plus précisément ce qu’il fait. Mais comme nous l’avons dit, c’est juste une stratégie de marketing.

Vous êtes-vous déjà demandé comment les compagnies pharmaceutiques ont pu lancer leurs propres vaccins à quelques semaines d’intervalle ? C’est un sacré tour de passe-passe, ne pensez-vous pas, d’autant que le développement d’un vaccin prend généralement de 10 à 15 ans. Comment pensez-vous qu’ils y soient parvenus ? Voici un extrait d’un article qui fournit un peu d’information sur le sujet :

« Le virus à l’origine de l’épidémie qui a débuté à Wuhan, en Chine, a été identifié le 7 janvier. Moins d’une semaine plus tard – le 13 janvier – les chercheurs de Moderna et du NIH avaient une proposition de séquence pour un vaccin ARNm contre ce virus et, comme l’a écrit la société dans des documents gouvernementaux, « nous nous sommes mobilisés pour la fabrication clinique ». Le 24 février, l’équipe expédiait des flacons d’une usine de Norwood, dans le Massachusetts, au National Institute of Allergy and Infectious Diseases, à Bethesda, dans le Maryland, en vue d’un essai clinique destiné à tester l’innocuité du vaccin ».(([4] « Des chercheurs s’empressent de tester le vaccin contre le coronavirus chez l’homme sans savoir s’il fonctionne bien chez l’animal », Stat))

C’est noté ? « Le virus s’est déclaré à Wuhan… le 7 janvier, et moins d’une semaine plus tard, Moderna a proposé une séquence pour un vaccin à ARNm contre ce virus.

Vraiment ? S’agit-il de la même société Moderna qui s’est amusée avec l’ARNm pendant plus d’une décennie, mais qui n’a jamais réussi à mettre un vaccin sur le marché ?

Oui, la même société. Voici la suite :

« Et le 24 février, l’équipe expédiait des flacons depuis une usine à Norwood, Massachusetts… »

Wow ! Un autre miracle du Covid ! On a presque le tournis en voyant ces entreprises produire leurs « médicaments miracles » à une vitesse record.

N’oubliez pas qu’il y a une très forte probabilité que le virus ait été créé par l’homme (en d’autres termes, il s’agit d’une arme biologique) et que les personnes qui ont été impliquées dans le financement et la création de cette arme biologique sont également étroitement liées aux grandes entreprises pharmaceutiques qui ont produit l’antidote en un temps record, ce qui a déjà rapporté des dizaines de milliards de dollars de bénéfices pour un médicament pour lequel il n’y a eu aucun test fiable sur les animaux, aucune donnée de sécurité à long terme et aucune approbation réglementaire officielle.

Donc je vous le redemande : Est-ce que tout cela ne semble pas un peu suspect ?

Est-il vraiment si difficile de voir l’ébauche d’un programme politique ici ? Après tout, les entreprises pharmaceutiques ne travaillent-elles pas avec les agences de réglementation, qui travaillent avec les responsables de la santé publique, qui travaillent avec les médias, qui travaillent avec les politiciens corrompus, qui travaillent avec les agences de renseignement, qui travaillent avec les milliardaires mondialistes qui se mêlent de tout, qui travaillent avec les sociétés de capital-investissement géantes qui supervisent l’ensemble de l’opération et tirent les ficelles appropriées chaque fois que cela est nécessaire ?

On dirait bien que oui.

Et les changements sociaux tectoniques auxquels nous avons assisté l’année dernière n’ont-ils pas plus à voir avec une vaste campagne de terre brûlée lancée par la « classe parasite » contre le reste de l’humanité qu’avec un virus relativement bénin qui tue principalement des personnes âgées et fragiles souffrant de multiples problèmes de santé ?

Oui, encore une fois. En fait, beaucoup ont remarqué les fissures dans l’artifice de la pandémie depuis le tout début, tout comme beaucoup ont souligné que le thème du virus n’est que le masque derrière lequel les parasites continuent de mener leur projet de restructuration mondiale. En bref, il s’agit de politique, de politique du Nouvel Ordre Mondial qui ne fait pas de quartier.

Vous avez posé un certain nombre de questions sur les essais sur les animaux, mais aucune sur les études de biodistribution et de pharmacocinétique qui ont été réalisées en même temps. Comment cela se fait-il ? (Note : la pharmacocinétique est la branche de la pharmacologie qui s’intéresse au mouvement des médicaments dans l’organisme).

Q : Je ne savais pas qu’il y en avait. Les médias en ont-ils parlé ?

R : Non, ils n’en ont pas parlé. Ils les ont complètement ignorés, bien qu’ils aient été réalisés par Pfizer et qu’ils fournissent des informations essentielles sur l’endroit où la substance contenue dans le vaccin se déplace dans le corps, en quelles quantités et pendant combien de temps. En sachant comment le médicament est distribué, il est possible de faire des hypothèses éclairées sur son effet sur les organes et autres tissus. En d’autres termes, ces études sont inestimables. Les Doctors for Covid Ethics ont effectué des recherches approfondies sur ces études et ont rédigé un rapport intitulé « Le vaccin ARNm de Pfizer : pharmacocinétique et toxicité ». Voici quelques extraits qui permettent d’illustrer les dangers des vaccins :

« Comme pour tout médicament, un élément clé de la toxicité des vaccins à ARNm anti-covid est de savoir où ils se retrouvent exactement dans l’organisme et pendant combien de temps ils y restent. Ces questions, qui relèvent de la pharmacocinétique, font généralement l’objet d’une étude approfondie au cours du développement du médicament. Les études initiales sur la pharmacocinétique et aussi sur la toxicité sont effectuées sur des animaux… ce document a des implications assez importantes : il montre que Pfizer – ainsi que les autorités qui ont eu connaissance de ces données – devait avoir reconnu les risques graves d’effets indésirables après la vaccination avant même le début des essais cliniques. Néanmoins, les propres essais cliniques de Pfizer n’ont pas permis de contrôler les risques cliniques qui ressortaient clairement de ces données, et les autorités réglementaires n’ont pas appliqué les normes de surveillance appropriées. Ce double échec a causé le préjudice le plus grave au public…

Que présagent les données animales de Pfizer quant aux effets biologiques chez l’homme ?

  • Apparition rapide de la protéine spike dans la circulation.
  • Toxicité pour les organes dont on s’attend à ce que le taux de pénétration soit élevé, en particulier le placenta et les glandes mammaires en lactation.
  • La pénétration de certains organes pourrait être plus élevée avec le vrai vaccin qu’avec ce modèle à base de luciférase… L’entrée rapide du vaccin modèle dans la circulation signifie que nous devons nous attendre à ce que la protéine spike soit exprimée dans la circulation, en particulier par les cellules endothéliales (endothéliales – la fine couche de cellules qui tapisse les vaisseaux sanguins). Nous avons vu auparavant que cela conduira à l’activation de la coagulation du sang par l’activation directe des plaquettes et aussi, ce qui est probablement plus important, par l’attaque immunitaire des cellules endothéliales…

Résumé

Les données animales de Pfizer laissaient clairement présager les risques et dangers suivants :

  • coagulation du sang peu après la vaccination, pouvant entraîner des crises cardiaques, des accidents vasculaires cérébraux et des thromboses veineuses
  • atteinte grave à la fertilité féminine
  • grave préjudice pour les nourrissons allaités
  • toxicité cumulative après de multiples injections

À l’exception de la fertilité féminine, qui ne peut tout simplement pas être évaluée dans le court laps de temps pendant lequel les vaccins ont été utilisés, tous les risques susmentionnés ont été corroborés depuis que les vaccins ont été déployés – tous sont manifestes dans les rapports des différents registres d’événements indésirables. Ces registres contiennent également un nombre très important de rapports d’avortements et de mortinaissances peu après la vaccination, qui auraient dû susciter une enquête urgente…

L’élimination très lente des lipides cationiques toxiques est particulièrement préoccupante. Chez les personnes auxquelles on injecte de façon répétée des vaccins à ARNm contenant ces lipides… il en résulterait une toxicité cumulative. Il existe une réelle possibilité que les lipides cationiques s’accumulent dans les ovaires. Le risque grave pour la fertilité féminine qui en découle exige l’attention la plus urgente du public et des autorités sanitaires.

Les soi-disant essais cliniques ayant été menés avec une telle négligence, les véritables essais n’ont lieu que maintenant – à grande échelle et avec des résultats dévastateurs. … Il est grand temps de mettre fin à cette expérience ratée. La poursuite, voire l’obligation, de l’utilisation de ce vaccin toxique, ainsi que la délivrance apparemment imminente d’une autorisation totale pour celui-ci, sont des crimes contre l’humanité ».(([5] « Le vaccin à ARNm de Pfizer : pharmacocinétique et toxicité », The Doctors for Covid Ethics))

Ne pensez-vous pas que les gens ont le droit de savoir ce que le gouvernement veut injecter dans leur corps ? Ne pensez-vous pas qu’ils ont le droit de savoir comment cela affectera leur système immunitaire, leurs organes vitaux et leur santé en général ? Ne pensez-vous pas qu’ils ont le droit de décider eux-mêmes des médicaments qu’ils prendront et de ceux qu’ils refuseront de prendre ?

Forcer quelqu’un à prendre un médicament qu’il ne veut pas, ce n’est pas seulement mal. C’est anti-américain. C’est pourquoi les gens devraient rejeter les mandats de vaccination par principe. Ils sont une attaque contre la liberté individuelle, le fondement de notre système constitutionnel. C’est un principe qui vaut la peine que l’on meure pour lui.

Quant à la campagne de vaccination de masse, c’est le projet le plus maniaquement génocidaire jamais concocté par l’homme. Il n’y a tout simplement aucun moyen de calculer la quantité de souffrance et de mort à laquelle nous sommes sur le point d’être confrontés pour avoir fait confiance à des personnes dont les politiques ont manifestement été façonnées par leur haine pure de l’humanité. Comme l’a dit le microbiologiste allemand Dr. Sucharit Bhakdi :

« Au final, nous allons assister à des maladies et des décès en masse parmi des personnes qui, normalement, auraient eu de merveilleuses vies devant elles ».

C’est une grande tragédie.

source : https://www.unz.com

traduit par Réseau International





La technologie la plus dangereuse jamais inventée (partie 1)

Par Arthur Firstenberg,

auteur de The Invisible Rainbow: A History of Electricity and Life
[L’arc-en-ciel invisible – Une histoire de l’électricité et de la Vie]

[Voir :
La technologie la plus dangereuse jamais inventée (partie 2)
La technologie la plus dangereuse jamais inventée (partie 3)]


En 1995, l’industrie des télécommunications se préparait à introduire un nouveau produit dangereux aux États-Unis : le téléphone cellulaire numérique. Les téléphones cellulaires existants étaient analogiques et coûteux. Ils appartenaient surtout à des personnes fortunées et n’étaient utilisés que quelques minutes à la fois. Nombre d’entre eux étaient des téléphones de voiture dont les antennes se trouvaient à l’extérieur de la voiture, pas dans la main ni à côté du cerveau. Les téléphones cellulaires ne fonctionnaient que dans les grandes villes ou à proximité. Les quelques tours cellulaires qui existaient se trouvaient pour la plupart au sommet de collines, de montagnes ou de gratte-ciel, et non à proximité des habitations.

Le problème pour l’industrie des télécommunications en 1995 était la responsabilité. Les rayonnements micro-ondes sont nocifs. Les téléphones cellulaires allaient endommager le cerveau de tout le monde, rendre les gens obèses et donner à des millions de personnes le cancer, des maladies cardiaques et le diabète. Et les tours de téléphonie cellulaire allaient endommager les forêts, anéantir les insectes, torturer et tuer les oiseaux et la faune.

Tout cela était connu. Des recherches approfondies avaient déjà été menées aux États-Unis, au Canada, en Union soviétique, en Europe de l’Est et ailleurs. Le biologiste Allan Frey, sous contrat avec la marine américaine, était tellement alarmé par les résultats de ses études sur les animaux qu’il refusait de faire des expériences sur les humains. « J’en ai trop vu », a-t-il déclaré à ses collègues lors d’un symposium en 1969. « J’évite très soigneusement de m’exposer moi-même, et ce depuis un certain temps déjà. Je n’ai pas l’impression de pouvoir emmener des gens dans ces champs et les exposer et, en toute honnêteté, leur indiquer qu’ils entrent dans quelque chose de sûr. »

M. Frey a découvert que les micro-ondes endommagent la barrière hématoencéphalique — la barrière protectrice qui empêche les bactéries, les virus et les produits chimiques toxiques d’entrer dans le cerveau et maintient l’intérieur de la tête à une pression constante, empêchant ainsi les accidents vasculaires cérébraux. Il a découvert que les personnes et les animaux peuvent entendre les micro-ondes. Il a découvert qu’il pouvait arrêter le cœur d’une grenouille en synchronisant les impulsions de micro-ondes à un moment précis du rythme cardiaque. Le niveau de puissance qu’il a utilisé pour cette expérience n’était que de 0,6 microwatt par centimètre carré, soit des milliers de fois moins que le rayonnement des téléphones portables actuels.

L’ophtalmologiste Milton Zaret, qui avait des contrats avec l’armée, la marine et l’armée de l’air américaines, ainsi qu’avec la Central Intelligence Agency, a découvert dans les années 1960 que les micro-ondes de faible niveau provoquent des cataractes. En 1973, il a témoigné devant le Comité du commerce du Sénat des États-Unis. « Il existe un danger clair, présent et toujours croissant », a-t-il déclaré aux sénateurs, « pour l’ensemble de la population de notre pays en raison de l’exposition à toute la partie non ionisante du spectre électromagnétique. Les dangers ne peuvent être surestimés… » Zaret a parlé au comité de patients qui avaient non seulement des cataractes causées par l’exposition aux micro-ondes, mais aussi des tumeurs malignes, des maladies cardiovasculaires, des déséquilibres hormonaux, de l’arthrite et des maladies mentales, ainsi que des problèmes neurologiques chez leurs enfants. Ces patients allaient du personnel militaire exposé au radar aux ménagères exposées à leur four à micro-ondes.

« La norme de fuite des fours à micro-ondes fixée par le Bureau de la santé radiologique », a-t-il déclaré au comité, « est environ 1 milliard de fois supérieure à la totalité du spectre des micro-ondes émis par le Soleil. Il est consternant que ces fours soient autorisés à fuir, et encore plus que les publicités pour les fours encouragent nos enfants à s’amuser en apprenant à cuisiner avec eux ! » La norme de fuite des fours à micro-ondes, aujourd’hui en 2021, est la même qu’en 1973 : 5 milliwatts par centimètre carré à une distance de 5 centimètres. Et les niveaux d’exposition du cerveau aux micro-ondes de tous les téléphones portables utilisés aujourd’hui sont plus élevés que cela.

À l’époque, la marine exposait les soldats à des micro-ondes de faible intensité dans le cadre de recherches menées à Pensacola, en Floride. Faisant écho à Frey, Zaret a déclaré que ces expériences étaient contraires à l’éthique. « Je ne crois pas qu’il soit possible », a-t-il déclaré à la commission sénatoriale, « d’obtenir le consentement éclairé et sans réserve d’un jeune adulte qui accepte d’être exposé à une irradiation dont on ne sait pas exactement quel sera le résultat final… De plus, les enfants qu’il aura un jour pourront souffrir de cette irradiation ». Il a souligné à nouveau les problèmes éthiques que pose cette recherche : « Je pense que si on leur expliquait tout cela et qu’ils se portaient quand même volontaires pour ce projet, on s’interrogerait d’emblée sur leur capacité mentale. »

Les scientifiques qui faisaient des expériences sur les oiseaux étaient tout aussi alarmés par leurs résultats et ont émis des avertissements sur les effets environnementaux des radiations que notre société déversait sur le monde, qui étaient tout aussi terribles que les avertissements lancés au Congrès par Milton Zaret et les avertissements lancés à la marine par Allan Frey.

À la fin des années 1960 et tout au long des années 1970, John Tanner et ses collègues du Conseil national de la recherche du Canada ont exposé des poulets, des pigeons et des mouettes aux micro-ondes et ont constaté des effets effrayants à tous les niveaux d’exposition. Les poulets exposés à des doses comprises entre 0,19 et 360 microwatts par centimètre carré pendant neuf mois ont développé des tumeurs du système nerveux central et une leucose aviaire — également un type de tumeur — des ovaires, des intestins et d’autres organes qui, chez certains oiseaux, ont atteint des « proportions massives », à une « échelle jamais vue auparavant par les vétérinaires expérimentés dans les maladies aviaires ». La mortalité était élevée chez les oiseaux irradiés. Tous les oiseaux exposés, à tous les niveaux de puissance, avaient un plumage détérioré, avec des plumes perdues, cassées ou avec des tiges tordues et cassantes.

Dans d’autres expériences, au cours desquelles ces chercheurs ont irradié des oiseaux à une puissance plus élevée, les oiseaux se sont effondrés de douleur en quelques secondes. Cela se produisait non seulement lorsque l’oiseau entier était irradié, mais aussi lorsque seules les plumes de la queue étaient irradiées et que le reste de l’oiseau était soigneusement protégé. Au cours d’autres expériences, ils ont prouvé que les plumes des oiseaux constituaient d’excellentes antennes de réception pour les micro-ondes et ont émis l’hypothèse que les oiseaux migrateurs pouvaient utiliser leurs plumes pour obtenir des informations directionnelles. Ces scientifiques ont averti que l’augmentation des niveaux de micro-ondes ambiantes causerait de la détresse aux oiseaux sauvages et pourrait interférer avec leur navigation.

Maria Sadchikova, qui travaillait à Moscou, Václav Bartoniček et Eliska Klimková-Deutshová, qui travaillaient en Tchécoslovaquie, et Valentina Nikitina, qui a examiné des officiers de la marine russe, ont constaté, dès 1960, que la majorité des personnes exposées aux micro-ondes dans le cadre de leur travail — même celles qui avaient cessé de le faire cinq à dix ans auparavant — avaient un taux de sucre élevé dans le sang ou dans l’urine.

Les expériences sur les animaux ont montré que les rayonnements interfèrent directement avec le métabolisme et qu’ils le font rapidement. En 1962, V.A. Syngayevskaya, à Leningrad, a exposé des lapins à des ondes radio de faible intensité et a constaté que la glycémie des animaux avait augmenté d’un tiers en moins d’une heure. En 1982, Vasily Belokrinitskiy, à Kiev, a signalé que la quantité de sucre dans l’urine était directement proportionnelle à la dose de rayonnement et au nombre de fois où l’animal était exposé. Mikhail Navakitikian et Lyudmila Tomashevskaya ont rapporté en 1994 que le taux d’insuline diminuait de 15 % chez les rats exposés pendant une demi-heure seulement, et de 50 % chez les rats exposés pendant douze heures à un rayonnement pulsé d’une puissance de 100 microwatts par centimètre carré. Ce niveau est comparable au rayonnement qu’une personne reçoit aujourd’hui en s’asseyant directement devant un ordinateur sans fil, et nettement inférieur à ce que le cerveau d’une personne reçoit d’un téléphone portable.

Ce ne sont là que quelques-unes des milliers d’études menées dans le monde entier à l’époque, qui ont révélé les effets profonds des micro-ondes sur tous les organes humains, ainsi que sur le fonctionnement et la reproduction de toutes les plantes et de tous les animaux. Le lieutenant Zory Glaser, chargé par la marine américaine en 1971 de répertorier la littérature mondiale sur les effets des micro-ondes et des radiofréquences sur la santé, a rassemblé 5 083 études, manuels et actes de conférence en 1981. Il a réussi à trouver environ la moitié de la littérature existant à cette époque. Ainsi, environ 10 000 études avaient prouvé que les micro-ondes et les radiofréquences étaient dangereuses pour toute forme de vie, et ce dès avant 1981.

Cuire votre ADN et griller vos nerfs

Au début des années 1980, Mays Swicord, qui travaillait au National Center for Devices and Radiological Health de la Food and Drug Administration, a décidé de vérifier son hypothèse selon laquelle l’ADN absorbe de manière résonante les micro-ondes et que même un très faible niveau de rayonnement, bien que ne produisant aucune chaleur mesurable dans le corps humain dans son ensemble, peut néanmoins chauffer votre ADN. Il a exposé une solution contenant une petite quantité d’ADN à un rayonnement micro-ondes et a constaté que l’ADN lui-même absorbait 400 fois plus de rayonnement que la solution dans laquelle il se trouvait, et que les différentes longueurs de brins d’ADN absorbent par résonance différentes fréquences de rayonnement micro-ondes. Ainsi, même si la température globale de vos cellules n’est pas augmentée à un degré détectable par le rayonnement, l’ADN à l’intérieur de vos cellules peut être énormément chauffé. Les recherches ultérieures de Swicord ont confirmé que cela endommageait l’ADN, provoquant des cassures d’ADN à simple et double brin.

Le professeur Charles Polk, de l’université de Rhode Island, a fait un rapport similaire lors de la vingt-deuxième réunion annuelle de la Bioelectromagnetics Society en juin 2000 à Munich, en Allemagne. Des mesures directes ont récemment montré que l’ADN est beaucoup plus conducteur d’électricité qu’on ne le soupçonnait : il a une conductivité d’au moins 105 siemens par mètre, soit environ 1/10 de la conductivité du mercure ! Un téléphone portable tenu à la tête peut irradier le cerveau à un débit d’absorption spécifique (DAS) d’environ 1 watt par kilogramme, ce qui produit un faible réchauffement global. Polk a cependant calculé que ce niveau de rayonnement augmenterait la température à l’intérieur de votre ADN de 60 degrés Celsius par seconde ! Il a déclaré que les tissus ne peuvent pas dissiper la chaleur aussi rapidement et qu’un tel échauffement romprait les liens entre les brins complémentaires d’ADN, ce qui expliquerait les ruptures d’ADN signalées dans diverses études.

En 2006, Markus Antonietti, de l’Institut Max Planck en Allemagne, s’est demandé si un type similaire d’absorption résonante se produisait dans les synapses de nos nerfs. Les téléphones portables sont conçus de manière à ce que les rayonnements qu’ils émettent ne chauffent pas votre cerveau de plus d’un degré Celsius. Mais que se passe-t-il dans le minuscule environnement d’une synapse, où des ions chargés électriquement participent à la transmission de l’influx nerveux d’un neurone à l’autre ? Antonietti et ses collègues ont simulé les conditions régnant dans les synapses nerveuses avec de minuscules gouttelettes de graisse dans de l’eau salée et ont exposé les émulsions à un rayonnement micro-ondes à des fréquences comprises entre 10 MHz et 4 GHz. Comme prévu, les fréquences d’absorption résonantes dépendaient de la taille des gouttelettes et d’autres propriétés de la solution. Mais c’est la taille des pics d’absorption qui a choqué Antonietti.

« Et maintenant vient la tragédie », a déclaré Antonietti. « Exactement là où nous sommes les plus proches des conditions du cerveau, nous voyons le plus fort réchauffement. Il y a cent fois plus d’énergie absorbée que ce que l’on pensait auparavant. C’est une horreur. »

Les efforts de l’EPA pour protéger les Américains

Face à un barrage de résultats scientifiques alarmants, l’Agence américaine de protection de l’environnement (EPA) a créé son propre laboratoire de recherche sur les rayonnements micro-ondes qui a fonctionné de 1971 à 1985 avec jusqu’à 30 employés à temps plein exposant des chiens, des singes, des rats et d’autres animaux aux micro-ondes. L’EPA a été tellement troublée par les résultats de ses expériences qu’elle a proposé, dès 1978, d’élaborer des lignes directrices sur l’exposition humaine aux micro-ondes afin qu’elles soient adoptées et appliquées par d’autres agences fédérales dont les activités contribuaient à l’épaississement rapide du brouillard de pollution électromagnétique dans notre pays. Mais ces agences se sont montrées réticentes.

La Food and Drug Administration ne voulait pas que les limites d’exposition proposées s’appliquent aux fours à micro-ondes ou aux écrans d’ordinateur. La Federal Aviation Administration ne voulait pas avoir à protéger le public des radars de contrôle du trafic aérien et des radars météorologiques. Le ministère de la Défense ne voulait pas que les limites s’appliquent aux radars militaires. La CIA, la NASA, le ministère de l’Énergie, les garde-côtes et Voice of America ne voulaient pas avoir à limiter l’exposition du public à leurs propres sources de rayonnement.

Enfin, en juin 1995, alors que l’industrie des télécommunications prévoyait de mettre des appareils à rayonnement micro-ondes dans les mains et à côté du cerveau de chaque homme, femme et enfant, et d’ériger des millions de tours et d’antennes cellulaires dans les villes, villages, forêts, réserves naturelles et parcs nationaux de tout le pays afin de faire fonctionner ces appareils, l’EPA a annoncé qu’elle allait publier la phase I de ses directives d’exposition au début de 1996. La Commission fédérale des communications aurait été tenue d’appliquer ces directives, les téléphones cellulaires et les tours cellulaires auraient été illégaux, et même s’ils n’avaient pas été illégaux, les entreprises de télécommunications auraient été exposées à une responsabilité illimitée pour toutes les souffrances, les maladies et la mortalité qu’elles étaient sur le point de causer.

Mais il n’en a rien été. L’Electromagnetic Energy Association, un groupe de pression de l’industrie, a réussi à empêcher la publication des directives d’exposition de l’EPA. Le 13 septembre 1995, le Comité sénatorial des crédits a supprimé les 350 000 $ qui avaient été budgétés pour le travail de l’EPA sur ses directives d’exposition et a écrit dans son rapport : « Le Comité estime que l’EPA ne devrait pas s’engager dans des activités liées aux CEM. »

La Personal Communications Industry Association (CTIA), un autre groupe industriel, a également fait pression sur le Congrès, qui était en train de rédiger un projet de loi appelé Telecommunications Act, et une disposition a été ajoutée à la loi interdisant aux États et aux gouvernements locaux de réglementer les « installations de services sans fil personnels » sur la base de leurs « effets environnementaux ». Cette disposition a protégé l’industrie des télécommunications de toute responsabilité pour les blessures causées par les tours et les téléphones cellulaires et a permis à cette industrie de vendre au public américain la technologie la plus dangereuse jamais inventée. Les gens n’étaient plus autorisés à parler de leurs blessures à leurs élus lors d’audiences publiques. Les scientifiques n’étaient plus autorisés à témoigner devant les tribunaux sur les dangers de cette technologie. Tous les moyens permettant au public de découvrir que la technologie sans fil les tuait ont été soudainement interdits.

L’industrie des télécommunications a tellement bien réussi à vendre cette technologie qu’aujourd’hui, le foyer américain moyen contient 25 appareils différents qui émettent des micro-ondes et l’Américain moyen passe cinq heures par jour sur son téléphone portable, l’a dans sa poche à côté de son corps le reste de la journée et dort avec toute la nuit dans ou à côté de son lit. Aujourd’hui, presque tous les hommes, femmes et enfants tiennent un appareil à micro-ondes dans leur main ou contre leur cerveau ou leur corps toute la journée, sans se rendre compte de ce qu’ils font à eux-mêmes, à leur famille, à leurs animaux domestiques, à leurs amis, à leurs voisins, aux oiseaux dans leur cour, à leur écosystème et à leur planète. Ceux qui sont même conscients qu’il y a un problème ne voient que les tours comme une menace, et leur téléphone comme un ami.

(à suivre) 


[Voir aussi : dossier
5G et ondes pulsées]




Conflits d’intérêts et corruption à l’Agence européenne du médicament

[Source : Dr. Gonzo]

Rappel : Le scandale des pots-de-vin de Big Pharma éclate en Australie, entraînant la chute de six fonctionnaires corrompus et du Premier ministre australien Berejiklian

À qui le tour ?

De qui se moque l’Agence Européenne du Médicament ?

https://formindep.fr/de-qui-se-moque-lagence-europeenne-du-medicament/

Formindep (« Association pour une formation et une information médicale indépendante »), le 19 septembre 2009.

L’European Medicines Agency (EMEA), ou Agence Européenne du Médicament est un organe de l’Union Européeenne, chargé de l’évaluation et de la supervision des produits de santé humaine et animale. Elle a été épinglée à différentes reprises pour sa politique de transparence pour le moins insuffisante et qui laisse la place à toutes les suspicions.

L’Agence du médicament et l’Autorité de sécurité alimentaire sont soupçonnées de conflits d’intérêts.

https://www.lemonde.fr/planete/article/2011/11/14/les-autorites-sanitaires-europeennes-en-accusation_1603384_3244.html

Le Monde, le 14 novembre 2011.

L’onde de choc du scandale du Mediator, qui aurait provoqué jusqu’à 2 000 morts, a atteint l’Agence européenne du médicament (AEM), déjà mise en cause pour son manque de transparence, ses carences en matière de pharmacovigilance et ses insuffisances dans la lutte contre les conflits d’intérêts. Aiguillonnée par sa tutelle, la Commission européenne, l’AEM tente désormais de redresser la barre.

Agence européenne du médicament : trop de conflits d’intérêts.

https://www.prescrire.org/Fr/3/31/47913/0/NewsDetails.aspx

Revue Prescrire, le 1er juillet 2012.

Un audit réalisé par la Commission européenne a porté sur la gestion par l’Agence européenne du médicament (EMA) des conflits d’intérêts des personnes impliquées dans ses activités. Il a fallu deux ans de procédures et l’intervention du Médiateur européen pour que l’association Formindep obtienne la copie de cet audit, que l’EMA refusait de transmettre. Les résultats sont accablants…

Question avec demande de réponse écrite à la Commission européenne.

Objet: Indépendance de l’Agence européenne des médicaments.

https://www.europarl.europa.eu/doceo/document/E-9-2021-001644_FR.html

Parlement européen, le 24 mars 2021.

Dans son dernier rapport en date, l’EMA indique elle-même que sur les 4 010 experts auxquels elle a fait appel en 2019, 926 avaient des liens directs ou indirects avec l’industrie pharmaceutique. Des spécialistes pointent également le mode de financement de l’EMA, ainsi que les « allers-retours » de membres de l’agence, y compris hauts placés, entre public et privé. Des « pantouflages et rétro-pantouflages » problématiques, selon Bruno Toussaint, directeur éditorial de la revue Prescrire, cité par Le Figaro (31/12/2020).

Conflits d’intérêt et corruption à l’Agence européenne du médicament.

https://www.francesoir.fr/opinions-tribunes/conflits-dinteret-et-corruption-lagence-europeenne-du-medicament

France Soir, le 13 octobre 2021.

Cela semble invraisemblable, mais le budget de fonctionnement de cette agence (346 millions d’euros) provient à 85,70 % de redevances payées par l’industrie pharmaceutique et à seulement 14,30 % de financements publics de l’Union européenne.

Budget de l’Agence européenne des médicaments pour l’exercice 2019.

https://www.europarl.europa.eu/doceo/document/A-9-2021-0073_FR.pdf

Parlement européen, le 30 mars 2021. Page 7/21 :




De nombreux députés et des millions de citoyens refusent la prolongation du pass liberticide, sans aucune justification sanitaire

Par Nicole Delépine

Loi de vigilance sanitaire, en direct de l’Assemblée nationale. Quelques extraits

Le gouvernement exige une nouvelle fois les pleins pouvoirs pour bloquer nos libertés et ce enjambant les élections. Il appelle cela une boite à outils ! Mais comme répond un député, cette boite à outils devrait être dans les mains du parlement et non de l’exécutif d’autant que l’épidémie en France a disparu et que personne ne le nie plus, même pas le pouvoir.

Les citoyens devant l’assemblée :

https://twitter.com/KARIMAMARKHODJ1/status/1450486392778276866

Des députés au parlement exigent des limites

Aurélien Pradié LR : la société du pass sanitaire n’est pas la société que vous voulez. NOUS DEVONS NOUS INQUIÉTER AUTANT DE LA SANTE DE LA DEMOCRATIE QUE DE CELLE DE NOS CONCITOYENS

https://twitter.com/i/status/1450558789359476749

le député José Evrard proteste contre cette politique d’atteinte aux libertés et rappelle la protestation importante dans le même temps devant l’Assemblée nationale que les médias ignorent !

https://twitter.com/Joseevrard62/status/1450503878147969024

« Vous massacrez les Français ! »

Prolongation de l’état d’urgence sanitaire, grosses tensions. le 1er article est adopté

par le député Ratenon : dénonciation de la violence
du gouvernement et rappel du gazage des soignants en Martinique.

également en commission

« Nous les pas plus, nous les pas moins ». Il est très choqué, car le ministre de la Santé est parti sans même lui répondre. Indifférence aux gueux, indifférence aux députés, des gueux comme les autres, probablement.

Lors de la commission des lois, le député JH Ratenon (LFI La Réunion) a interpellé O. Veran sur le pass sanitaire et les revirements du gouvernement.

O. Véran est parti sans avoir pris la peine de lui répondre.

« Le ministre de la Santé vient de faire la démonstration d’un total mépris des députés d’outre-mer, il refuse de répondre à nos questions, nos remarques, peut-être est-il en flagrant délit de mensonges ou tout simplement est-ce un réflexe colonial, et je dénonce cela avec la plus grande fermeté.

Aujourd’hui nous pouvons nous exprimer pour défendre l’intérêt de nos citoyens, des citoyens qui souffrent énormément de la politique de ce gouvernement et notamment du comportement sectaire de ce ministre de la Santé.

Je voudrais dire que ce comportement n’a pas sa place dans la République Française. »

Le député Ratenon

Via :

Le député François Ruffin se révolte contre cette nouvelle loi :

Et l’irrespect permanent pour nos représentants après la fête sans masque ni distanciation à l’Élysée il y a quelques jours, pourquoi nos députés devraient porter cette muselière tellement symbolique de leur interdiction de parler, d’exister.

Ainsi cette fois, des élus de droite comme de gauche dénoncent la perte de nos libertés

Enfin ils critiquent le projet de maintien du régime transitoire de sortie de l’État d’urgence sanitaire. Ils évoquent un « chèque en blanc », dans un « état d’exception » qui devient « la norme ».

« C’est le passe sanitaire à vie », a critiqué la candidate du RN à la présidentielle Marine Le Pen,

La communiste Karine Lebon a dénoncé un « déni de démocratie » et l’insoumise Mathilde Panot des décisions prises au gré « des ordres et des contre-ordres de Jupiter ».

le LR Philippe Gosselin a défendu en vain une motion de rejet contre cette « banalisation de l’état d’urgence ».

la député Emmanuel Ménard confirme : Des mesures d’exception sanitaire jusqu’à cet été ? Non, ça suffit !

https://www.facebook.com/watch/?v=4772197916138416

Mais trop d’absents, même si certains se battent avec conviction. Comparez à quelques minutes près :

Le SECRET MÉDICAL ÉCRASÉ

À l’occasion de cette extorsion de prolongation de l’état d’urgence, le ministre piétine encore plus le Secret médical : Olivier Véran veut autoriser les directeurs d’établissements à savoir si votre enfant est vacciné. Les maires n’ont pas connaissance des fichés S, mais on saura si les enfants seront ou pas vaccinés.(([1] Marcel D.@DubreuilhMarcel))

Les maires n’ont pas connaissance des fichés S, mais on saura si les enfants seront ou pas vaccinés. De quoi laisser rêveur Kim Jong-un. Mais peut-on envisager un amendement qui dévoile le statut vaccinal des sénateurs, députés et membres du gouvernement… ou bien tout ce beau monde restera-t-il exempté ?(([2] Secret médical : Olivier Véran veut autoriser les directeurs d’établissements à savoir si votre enfant est vacciné (lemediaen442.fr) ))

Si certains se battent pour nos libertés, d’autres en rajoutent, voire se ridiculisent comme la députée MODEM Sophie Mette, qui a osé déclarer :

« Pourtant, en dépit des critiques souvent stériles et excessives, jamais nous n’avons dévié de cette ligne — exigeante — qui porte pleinement ses fruits : la campagne de vaccination et le passe sanitaire sont une réussite. On compte 5 000 nouvelles contaminations par jour, en baisse régulière, et la décrue des hospitalisations, ainsi que des décès, est considérable. »

Ou comment confondre la confiance dans le vaccin et l’obligation d’être vacciné pour garder son emploi. Les 300 000 soignants qui ont refusé l’injection dangereuse (devant les nombreux accidents rencontrés depuis janvier) sont bannis de l’hôpital qui ne peut plus fonctionner, bannis de leurs amis qui ne comprennent pas, devant la publicité honteuse des médias. Combien de dépressions et de suicides, de soignants, de pompiers ?

Le député de Paris Pierre-Yves Bournazel en a rajouté une couche et commis cette phrase historique :

« Quelle est la raison d’être du passe sanitaire ? Il ne vise pas à restreindre nos libertés. Au contraire, c’est le seul moyen de retrouver notre liberté de déplacement en toute sécurité et de préparer sereinement l’avenir. »

Montrer ses papiers pour prendre un café ou assister à un concert, ça s’appelle retrouver sa liberté de déplacement ! La paix c’est la guerre, on commence à connaître Orwell par cœur !

LREM se défend curieusement alors que l’épidémie est terminée et de nombreux autres périls même sanitaires guettent les Français comme la dépression (voir le taux d’antidépresseurs prescrits) ou la tuberculose renaissante.
Le ministre a justifié cette proposition de loi par la nécessité de « rester vigilants, acteurs, actifs pour ne pas laisser la moindre prise au virus ».

Le gouvernement a insisté sur l’importance de la troisième dose du vaccin, « fondamentale » pour les plus fragiles, plus de 65 ans et personnes malades. « À terme, 22 millions de nos concitoyens sont appelés à recevoir ce rappel », a-t-il précisé. Donc un pseudovaccin qui ne protège pas, mais qu’il faut éternellement renouveler… Cela ne vous pose-t-il pas de question ?

Rappelons qu’il y a moins de vingt morts par jour de covid contre plus de cinq cents décès de cancer. Il laisse bien la moindre prise au crabe, mais aussi aux suicides qui se multiplient. Ensuite le ministre s’est échappé. Pourquoi répondre aux députés qui finalement sont traités honteusement comme des riens comme tous les autres français.

La validité du passe pour les plus de 65 ans et les plus fragiles pourrait aussi être soumise à l’injection d’une troisième dose de vaccin. « C’est une possibilité », a confirmé le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal.

La prorogation du passe sanitaire est discutée dans une précipitation inouïe — POURQUOI UNE PROCÉDURE D’URGENCE ? — à l’Assemblée nationale

On notera les propos hallucinés du rapporteur Jean-Pierre Pont… et l’amendement courageux porté par le macroniste parisien Pacôme Rupin.(([3] Passe sanitaire : quand les députés macroniens mangent des champignons hallucinogènes – Nouveau Monde (nouveau-monde.ca) ))

Il faut absolument lire l’extravagant rapport sur le passe sanitaire rendu par le député LREM du Pas-de-Calais Jean-Pierre Pont, rapporteur de la loi scélérate qui proroge le passe sanitaire sans raison… sanitaire ! Ce texte digne de la propagande stalinienne à ses meilleures heures (..)

On récapitule : passe sanitaire grande réussite, qui a permis d’endiguer la quatrième vague, et de rendre aux Français la liberté que le virus leur avait volée.

Pas un mot sur la société de surveillance, pas un mot sur le crédit social, pas un mot des manifestations qui se déroulent chaque samedi en France, pas un mot sur les milliers de suspensions prononcées dans les hôpitaux.

Mais il est vrai que si l’on oublie ce point de détail, où 30 % des soignants n’ont accepté le vaccin que sous la menace de perdre leur emploi, tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes.

LE PROJET DE LOI CONTINUE À ÊTRE DISCUTÉ CE JOUR ET DEMAIN AU PARLEMENT

Joignons nos députés dont certains répondent rapidement. Écrivez-leur votre propre missive ou envoyez-leur une lettre ouverte

Participez à leur information. Comme beaucoup de nos familles, ils ont été désinformés par le gouvernement, les médias et ont reçu très peu d’éléments de réflexion véritables. Certains comme le ministre qui répond aux députés craignent encore ce virus mythique, quand ils feraient mieux de craindre le cancer ou des effets secondaires de l’injection génique.


Notes




Le Frexit : une nécessité aussi stratégique que tactique

[Source : AgoraVox]

Par Laurent Herblay

Fin août, Henri Temple a publié un papier intéressant sur le site de Front Populaire se demandant si, finalement, nous ne pouvions pas retrouver notre souveraineté sans passer par le Frexit. Si le mécanisme qu’il propose est précis et élégant, je pense malheureusement qu’il serait insuffisant pour reprendre le plein contrôle de notre destin. En outre, je crois que seul un discours clair et ferme de Frexit unilatéral et immédiat pourra un jour rassembler une majorité des Français.

Retourner l’arme du droit contre l’Union Européenne

Après avoir rappelé les étapes clés de la déconstruction de notre souveraineté, il souligne que la Cour de Karlsruhe mène déjà une forme de guérilla juridique avec l’ordre de l’UE, contestant le bien-fondé des programmes de création monétaire de la BCE, ce que la cour constitutionnelle polonaise fait également. Comme un certain nombre de candidats à la présidentielle, Zemmour, LR, Le Pen, ou Mélenchon, Il propose de pousser le combat sur le terrain juridique en « tranchant la question de la hiérarchie des normes  », en remettant notre Consitution au-dessus des traités, lois et jurisprudences de l’UE à travers une réforme constitutionnelle qui serait soumise à référendum, et qui contiendrait des verrous pour protéger la souveraineté de notre pays. L’objectif est de « libérer la France du carcan bruxellois (…) sans pour autant tenter l’aventure du Frexit qui serait fatale à la belle idée européenne  ».

Non seulement il propose de rendre « coupable de crime contre la Nation ou trahison quiconque porterait atteinte aux principes du préambule de la Constitution  » mais il propose d’imposer un référendum sur tout « traité qui ne serait pas applicable sans une modification ou une atteinte à la Constitution  », tout en abaissant le seuil de saisie du Conseil constitutionnel. Il propose d’ajouter que « la constitution est la loi suprême du peuple français. Aucune règle, même internationale ou européenne ne peut s’imposer à la constitution du peuple français. Tout manquement à cette règle entraîne la nullité ou l’inexistence de plein droit de tout acte contraire, la mise en cause pénale du chef de l’état, des membres du gouvernement, ainsi que toute autorité institutionnelle, y compris judiciaire, ou étrangère ».

Dans l’absolu, cette démarche peut sembler séduisante. Après tout, cela revient à répondre au droit par le droit, les modifications proposées, même si elles parlent de forfaiture, semblent pouvoir recueillir un large assentiment des Français. De manière étonnante, cette démarche rappelle le « bouclier constitutionnel » que propose Michel Barnier sur les questions migratoires pour mettre en place son moratoire sur l’immigration. Un souverainiste et un ancien commissaire européen proposent aujourd’hui des démarches similaires pour desserrer la camisole juridique européenne. Mais même en supposant que ces dispositifs juridiques puissent être mis en place, et soient acceptés par nos partenaires européens, je persiste à penser que cela est encore largement insuffisant sur le fond, et aussi sur la forme.

Le besoin d’une rupture complète avec l’UE

Car même s’il est sans doute possible de défaire par le droit une partie de ce que l’UE a fait, je crains que le parapluie constitutionnel proposé par Henri ne nous protège que d’une petite partie du déluge réglementaire, législatif et jurisprudentiel de l’UE. La Constitution ne pourrait sans doute pas nous protéger de l’ensemble des mauvaises idées poussées par l’UE, comme la privatisation du transport ferroviaire, ou les innombrables alinéas nocifs d’un traité commercial comme le CETA. Les mailles du filet constitutionnel ne sont, logiquement, pas très serrées, puisqu’elles ont permis des politiques radicalement différentes, du programme commun de la gauche en 1981, aux privatisations qui ont suivi. Or, tout le problème de l’UE est justement d’avoir construit un ordre juridique aux mailles beaucoup plus fines.

Je crains qu’un tel dispositif laisse une trop grande partie des politiques néfastes menées depuis plus de 30 ans en place, à moins de sombrer dans les mêmes travers que l’UE, et graver dans notre Constitution de nombreuses politiques contradictoires avec l’UE mais qui pourraient alors être protégées. Et de même que je dénonce la quasi-constitutionnalisation d’une ligne politique que je refuse dans les traités européens, je refuse de constitutionnaliser les politiques que je souhaite. C’est une démarche antidémocratique, et je refuse d’avoir recours à ces mêmes instruments. En outre, il serait probablement très long et difficile de créer assez de boucliers constitutionnels contre les politiques de l’UE…

Car en s’en tenant à notre Constitution actuelle, on pourrait craindre que si quelques politiques néfastes de l’UE pouvaient être refusées, on risquerait d’en conserver la grande majorité ? La remise en cause d’un accord commercial par ce biais ne serait-elle pas aussi lente que hasardeuse, d’autant plus que cela donnerait un immense pouvoir d’interprétation à des juges qui pourraient décider de trancher dans le sens de l’UE. En outre, en répondant au droit par une couche supplémentaire de droit, cela revient à légitimer la prise de pouvoir de la légalité juridique sur la légitimité politique. Bref, sur le principe, comme pratiquement, une telle voie me semble dangereuse. En outre, qu’y a-t-il à perdre à couper totalement et rapidement avec l’UE ? Pour un pays comme la France, avec un lourd déficit commercial avec ses partenaires, une monnaie trop chère pour notre économie, et une forte contribution financière à l’ensemble, il n’y a aujourd’hui strictement rien à perdre à emprunter le chemin d’un Frexit unilatéral et immédiat.

L’UE ne nous a jamais apporté le moindre poids sur la scène internationale, du fait de ses contradictions profondes, et de sa soumission à l’agenda étatsunien. Aucune des politiques mises en place ne profite à notre pays, le dernier plan de relance trouvant le moyen de nous coûter près de deux fois plus qu’il nous rapporte tout en nous infligeant de nouvelles contraintes. Avec l’UE, la France est toujours perdante et nous avons besoin de revenir à une monnaie nationale sous l’autorité démocratique du politique pour retrouver des marges de manœuvre. Il serait également illusoire de vouloir lutter contre la désertion fiscale au sein d’une UE qui compte 3 des 5 premiers parasites de la planète selon Gabriel Zucman. Seul le Frexit permet de rayer aisément toutes les règles ou normes qui nous déplaisent.

Le besoin d’un discours et d’un mandat clair

Plus globalement, comme le montre la surprenante proximité de proposition entre Henri Temple et Michel Barnier, se pose également la question de la clarté du mandat obtenu. Si les souverainistes optent pour un discours moins clivant en rejetant le Frexit, et en tentant d’utiliser d’autres outils pour retrouver des marges de manœuvre, il y a le risque de finir par tenir le même discours que celui des partisans de l’UE, dont le bilan calamiteux les contraint toujours à prendre des distances en campagne, même s’ils rentrent dans le rang après les élections. Ce faisant, entre des euro-béats s’affichant un peu sceptiques et des sceptiques ne se voulant pas trop clivants, la différence devient ténue, ce qui pose un double problème, stratégique, sur la réalité du changement possible, et tactique, sur lequel je reviendrai après.

Stratégiquement, le problème de la démarche moins clivante, c’est qu’elle revient aussi à obtenir un mandat moins fort de rupture avec l’UE, à peine différent des mandats un peu critiques que sollicitent les partis traditionnels. Dès lors, surtout dans une démarche reposant sur le droit, cela risque de ne pas permettre de rassembler une majorité de vrai changement, en permettant d’inclure des critiques trop légers de l’UE, tout en laissant aux juges la capacité de ne remettre en cause qu’à la marge la direction de l’UE, puisque le droit repose sur des interprétations qui n’iraient pas forcément dans le sens d’une profonde remise en question de la direction prise par l’UE. Cela ressemble beaucoup à la voie prise par Alexis Tsipras, qui, sans mandat de rupture clair, a fini par mener les politiques qu’il dénonçait avant

Bien sûr, dans un raisonnement classique, on peut classer les citoyens d’un soutien sans faille à l’UE jusqu’à une volonté de rupture immédiate. Et dans cette vision, adopter un discours plus modéré semble le seul moyen pour réunir une majorité, en réunissant partisans du Frexit et critiques de l’UE qui ne souhaitent pas en partir. Mais un tel raisonnement me semble avoir deux limites. Je ne suis pas du tout convaincu par le caractère plus rassembleur d’une ligne plus modérée. L’expérience Trump, ou le Brexit, montrent aussi que la radicalité d’une idée peut être le moyen de mobiliser des personnes particulièrement critiques des politiques menées depuis des années. Une position plus modérée, c’est aussi un discours proche de ceux qui ont été au pouvoir, ce qui pourrait aboutir à perdre les citoyens les plus radicaux, tout en ayant du mal à convaincre les modérés tant le discours finit par se rapprocher de celui des partisans de l’UE.

Aujourd’hui, je pense que stratégie et tactique se rejoignent. Il y a un besoin stratégique d’obtenir un mandat clair de rupture, pour le Frexit, afin ne pas être englué pendant des mois ou des années dans des négociations sans pouvoir véritablement changer les choses. Mais je pense également qu’une ligne forte et dure, un Frexit unilatéral et rapide, est aussi la meilleure chance pour les souverainistes de parvenir à émerger en 2022, surtout alors que Mélenchon, Le Pen et Zemmour ont enterré l’idée. Car comment espérer exister face à ces poids lourds sans l’axe fort et différenciant que peut être le Frexit. Entre des alternatifs critiques de l’UE et des partis traditionnels eux aussi critiques, la modération est un piège qui revient à renoncer à émerger pendant la campagne, à moins d’avoir une autre grande idée.

En outre, pour que 40 % des Français aient dit vouloir voter « oui » à un Frexit à froid en 2019 dans un sondage, et près de 50 % aient voté au premier tour de la présidentielle 2017 en faveur d’un candidat proche de l’idée, il faut croire que cette idée n’est pas si marginale, et peut au contraire rassembler très largement, pour peu qu’elle soit portée par la bonne personne, dans les bonnes conditions, sans doute un rassemblement souverainiste. Il y a largement assez de Français très favorables au Frexit pour émerger dans la campagne de 2022. Et il ne faut pas croire que les 60 % qui disaient qu’ils voteraient « non » sont perdus à jamais. Il y a probablement chez une part significative une forme de résignation à l’UE, perçue comme à peine moins pire que le Frexit. Mais ceux qui sont insatisfaits des politiques menées depuis longtemps pourraient sauter le pas en 2022, surtout dans un combat face à Emmanuel Macron.

Bien sûr, aujourd’hui, la perspective d’un partisan du Frexit qui bouleverse l’élection de 2022 peut sembler très peu probable. Le temps qui passe n’aide pas et il faut reconnaître que ce n’est pas le scénario le plus probable. Mais c’est probablement parce que cette idée semble hors du jeu qu’elle est forte, car l’attachement à l’UE est aujourd’hui très faible. Et derrière la petite minorité de fanatiques, il y a une grande majorité de déçus, dont une frange qui ne souhaite pas encore sortir pourrait être convaincue. Le chemin de l’autre Europe ne mènera pas loin : il a trop été pris dans le passé et a trop déçu. Si le chemin du Frexit dur semble plus difficile, c’est parce que le sujet semble très impopulaire, ce qu’il n’est pas en réalité. Et c’est le seul chemin qui nous permettrait un changement fort et rapide, en s’appuyant sur un mandat clair des Français.




Bravo à ce jeune député qui ose dire la vérité

[Source : Ma France]

https://twitter.com/cab2626/status/1450558789359476749



« Primum non nocere » : la suite de « Hold-up » va faire du bruit

[Source : francesoir.fr]

[illustration : La citation de Soljenitsyne est le fil rouge de la bande-annonce.
Z_caricature, à retrouver sur instagram.com/z_caricature]

Auteur(s): FranceSoir

Un collectif d’anciens journalistes de grands médias se rassemble pour donner un second souffle au documentaire « Hold-up ». « Primum non nocere » sortira officiellement le 11 novembre prochain, un an jour pour jour après le film dénonçant la gestion de la crise sanitaire. Dans la continuité de « Hold-up », la bande-annonce de onze minutes frappe déjà fort.



Selon les réalisateurs, « tout ce que « Hold-up » avait initié et suspecté sous forme de questionnement est maintenant révélé et prouvé ». Il n’y a qu’à voir le titre du documentaire (premier principe du Serment d’Hippocrate, « d’abord, ne pas nuire ») pour comprendre que ce ne sont pas des bonnes nouvelles. Effets secondaires des vaccins, cris d’alarme des médecins, mensonges d’État, chiffres falsifiés, tout va y passer. En somme, une crise dite sanitaire passée au peigne fin par « d’anciens journalistes de TF1, France Télévisions, Canal +, et de l’AFP ».

Comme pour « Hold-up », il ne s’agit pas de passer par quatre chemins. Dès les premières secondes de la bande-annonce, on nous donne à voir des chiffres alarmants quant à la vaccination :

– Avant vaccination (jusqu’à décembre 2020) : 1,57 million de morts par covid-19 selon l’OMS (sur douze mois)
– Après vaccination (après décembre 2020) : 3,23 millions de morts par covid-19 selon l’OMS (sur neuf mois)

Ensuite, on devine que le documentaire suivra le même modèle que son prédécesseur : de nombreux invités qui feront part de leur expérience avec leur expérience professionnelle ou leur engagement citoyen. Ainsi, on retrouve, entre autres, Amine Umlil, docteur en pharmacologie et juriste, Pierre Jovanovic, journaliste et écrivain, John O’Looney, thanatopracteur, Rui Fonseca e Castro, juge au Portugal… mais également de nombreux Français venus témoigner des effets secondaires qu’ils ont subis. Un casting qui doit à n’en pas douter déjà faire saliver certains médias qui s’étaient échinés à discréditer « Hold-up », dont le succès retentissant avait été alimenté par les censures et dénigrements multiples subis.

Voir aussi : Le « Hold up » de l’AFP : « debunk » de leur « debunk »

Le message est évidemment de souligner les incohérences des politiques sanitaires, les mensonges médiatiques ou étatiques, et les conséquences que tout cela a, ou aura, sur la société. D’aucuns pourront certainement leur reprocher le parti pris franchement assumé du documentaire. Toujours est-il que « Primum non nocere » aura sans nul doute le mérite de souligner ce que d’autres essaient de cacher.

La propagande gouvernementale, y compris télévisée, a fait bondir certains – on se rappelle les clips incitant à la vaccination, que de nombreux Français ont jugé révoltants… Ici, les témoignages poignants, le montage léché et la musique élégiaque élaborent un « contre-poison » du discours mais à trop jouer sur ce registre émotionnel, le film prend peut-être le risque de « nuire d’abord » à son propos en se coupant de ceux qui jugeront l’enrobage un peu racoleur.

Reste que cette bande-annonce intrigue et suscite l’attente : que ce soit par les conquis d’avance, les détracteurs attendus, les réservés qui attendent de voir, cette « suite » sera très attendue et risque de faire du bruit.




Les anti-Zemmour se déchaînent

Les hyènes anti-Zemmour se déchaînent

Par Lucien Samir Oulahbib


L’une d’entre-elles, gorgée, gavée, (n)anti(e), l’insulte en le traitant de « bougnoule des blancs », n’étant elle-même pourtant pas franchement une « oie blanche » une de ces natives fières de pérorer l’air du temps, mais plutôt le vulgaire rejeton d’une espèce (de fin de « race » au sens métaphysique) venue du néant tant ce propos reflète seulement leur côté bas du front que l’on retrouve également du côté de TPMP avec les Yassinemais aussi des adeptes anti « Bounty » desquels on a bien du mal cependant à savoir ce que serait du noir sur noir sinon la nuit nuisible des nihilistes façon tyranneaux à la Mélenchon.

Du moins à première vue. Car lorsque l’on creuse, c’est bien plutôt la réaction agacée de gens qui se savent dominateurs et qui pensent avoir gagné partout : ils s’irritent donc, et ce à juste titre, de voir ici et là quelques « villages gaulois » résister encore non, mais !!!.

En effet, qu’il s’agisse des médias de l’enseignement du Pouvoir légal et officieux en général, tout concourt à paver leur domination de bonnes intentions (« lutte contre le racisme/colonialisme dans les têtes : “hétérosexualité étroite” : avec le fameux fantasme taulard de “l’étroit”…).

Cette soumission ambiante de la Gentry médiatico-enseignante sert en effet la soupe à ces orcs agissant de plus en plus en milice genre black blocs de la diversité coupe-jarrets de la Secte au Pouvoir.

Tout cela illustre, banalement dit, ce refus opiniâtre de voir le réel tel qu’il est, du moins si la mesure pour le toiser reste encore disponible (ce qui n’est plus le cas sauf exception…) ; c’est d’ailleurs ce qui aggrave la situation plutôt que le contraire, tant cette guerre civile spirituelle permanente (et larvée ici et là) encourage cette montée aux extrêmes en effet déjà .

Lorsque par exemple dans le métro une bande de CPLF prend toute la place en hurlant sur la moindre remarque, suscitant une réaction véhémente sinon plus (insultes, crachats, puis coups), c’est surtout parce que l’atmosphère ambiante fait que cette bande se sent en terrain conquis et que personne ne bougera ou presque. Je me rappelle il y a quelques années à la Défense voir une bande déambuler sous la Canopée entre les tables des innombrables terrasses comme si elle surveillait « son » territoire, concurremment à une patrouille de police…

Il est aisé bien sûr d’observer qu’il y a cinq cents ans à l’époque de la Cour des Miracles et des Chauffeurs, c’était « pis » ou alors que les « blousons noirs » et autres « Hells Angels » faisaient régner leur loi. Et alors ? Où est le « progrès » tant promis dans ce cas ? D’autant que tous ces gens ne cherchaient pas spécialement une partition, une sédition que d’ailleurs les néoléninistes prônent de plus en plus ouvertement, rêvant également à des fractionnements ayant existé naguère avant la formation du Royaume de France : pourquoi ne pas y revenir dans une hypothétique « Europe » et « planète » de la « diversité », vaste jardin fleuri en « fluidités de genre », puisque tout devient folklore et mode d’un instant ?…

Il n’est dans ce cas pas étonnant d’observer que certains orcs agissant pour le compte de la Secte prétendent se servir uniquement de leur origine « raciale » pour imposer leur légitimité et, partant, leur conception naze de l’ordre social et symbolique, le tout sous les applaudissements des courtisans et concubines agissant dans les nouveaux Salons médiatiques en poissons-pilotes de la Secte hygiéniste affairiste, celle-là même qui vient en France de prolonger l’onction du passe totalitaire jusqu’à… la Saint-Glinglin.




Passe sanitaire : quand les députés macroniens mangent des champignons hallucinogènes

[Source : lecourrierdesstrateges.fr]

Par Éric Verhaeghe

La prorogation du passe sanitaire est d’ores et déjà discutée (dans une précipitation inouïe) à l’Assemblée Nationale. Le débat donne lieu à des renoncements et une démonstration de soumission qui illustre le rôle désormais accessoire que joue la représentation nationale dans le débat démocratique. On notera les propos hallucinés du rapporteur Jean-Pierre Pont… et l’amendement courageux porté par le macroniste parisien Pacôme Rupin.

Il faut absolument lire l’extravagant rapport sur le passe sanitaire rendu par le député LREM du Pas-de-Calais Jean-Pierre Pont, rapporteur de la loi scélérate qui proroge le passe sanitaire sans raison… sanitaire ! Ce texte digne de la propagande stalinienne à ses meilleures heures comporte de nombreuses perles dont nous citerons quelques-unes ici :

Le bilan qui peut être dressé de la gestion de la quatrième vague montre que la mise en œuvre du passe sanitaire, combinée au déploiement de la campagne de vaccination, a fonctionné et qu’elle a rempli les objectifs qui lui ont été assignés : il a permis de préserver la reprise des activités à laquelle les Français aspiraient cet été, tout en limitant les risques de propagation du virus dans un contexte épidémique défavorable.

Le déploiement du passe, qui s’est fait sans heurts et ni difficultés, ainsi que la formidable accélération de la vaccination au cours de l’été — 85 % de la population française éligible est désormais vaccinée — ont permis de dissiper les craintes, parfois légitimes, et les vives critiques, souvent infondées, qui avaient été émises à l’encontre du passe lors de la discussion de la loi du 5 août 2021. Les Français se sont incontestablement appropriés cet outil précieux, sésame de leur liberté retrouvée.  

Donc, on récapitule : le passe sanitaire est une grande réussite, qui a permis d’endiguer la quatrième vague, et de rendre aux Français la liberté que le virus leur avait volée. Ceux-ci disposent désormais d’un « sésame » qui est un « outil précieux ». Pas un mot sur la société de surveillance, pas un mot sur le crédit social, pas un mot des manifestations qui se déroulent chaque samedi en France, pas un mot sur les milliers de suspensions prononcées dans les hôpitaux. On est frappé par la cécité, réelle ou d’emprunt, qui peut s’emparer d’un député de la majorité vis-à-vis de la réalité du pays qu’il est supposé représenter. 

Une chose est sûre avec le passe sanitaire : c’est qu’il a segmenté les perceptions. Il y a ceux qui se convainquent que tout va bien, quoiqu’il arrive, et il y a ceux, plus rares, qui s’interrogent sur une gouvernance qui procède par des coercitions plus ou moins ouvertes où ne pas être vacciné condamne à une dégradation sociale ou au chômage.

Mais il est vrai que si l’on oublie ce point de détail, où 30 % des soignants n’ont accepté le vaccin que sous la menace de perdre leur emploi, tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes. 

La propagande de Véran a fait son effet

Lors de l’audition du ministre de la Santé, qui a suivi la présentation du rapport, Olivier Véran n’a pas mâché ses mots pour répéter la propagande dont Jean-Pierre Pont s’est inspiré (ça simplifie le travail). On précisera que Jean-Pierre Pont est médecin, de formation… Normal qu’il ait besoin de nègres pour écrire des discours politiques. 

Voici donc le code source, en quelque sorte, du rapport parlementaire. Ce sont les propos du ministre Véran :

« Parce que nous avons mené une campagne massive de vaccination, puisqu’en métropole près de 90 % des adultes sont désormais vaccinés, mais aussi grâce aux outils de gestion de la crise sanitaire, notamment le passe sanitaire et le respect des gestes barrières, nous avons réussi à écrêter cette quatrième vague épidémique en métropole et donc à éviter de trop fortes conséquences sanitaires.

Les courbes comparatives des quatre vagues montrent bien la corrélation entre la mortalité, les hospitalisations, les cas graves et le nombre de cas : elle a totalement explosé au cours de la quatrième, dans le bon sens du terme, c’est-à-dire qu’il y a eu beaucoup moins de cas graves proportionnellement au nombre de contaminations une fois la population vaccinée.

D’ailleurs la plus grande étude mondiale sur l’efficacité des vaccins, qui est française, publiée la semaine dernière, qui a comparé onze millions de Français vaccinés avec onze millions de Français non vaccinés confirme une réduction de 92 % du risque d’hospitalisation chez les personnes âgées de 50 ans et plus lorsqu’elles ont été vaccinées.»

On est forcément frappé par la proximité des « éléments de langage » entre le rapport parlementaire et le discours du ministre. On remarque aussi que la grande étude sur « onze millions de Français vaccinés » est sortie au bon moment. Juste quand il fallait justifier le maintien du passe sanitaire ! Comme c’est bizarre…

Nos lecteurs se souviendront des chiffres de mortalité pour 2021 qui nous avons donnés, qui relativisent très très fortement les déclarations triomphalistes du gouvernement. Rappelons que, en 2021, l’été a été plus meurtrier en France qu’en 2020. Et pourtant le vaccin n’existait pas il y a un an !

Mais plus personne n’en est à ces approximations près… L’essentiel est que les pions majeurs de l’Assemblée Nationale répètent ad libitum la propagande officielle. 

La députée MODEM Sophie Mette se ridiculise

Au rang des meilleures perles, on citera les propos bouffons de la députée MODEM Sophie Mette (Gironde), qui a osé déclarer :

« Pourtant, en dépit des critiques souvent stériles et excessives, jamais nous n’avons dévié de cette ligne — exigeante — qui porte pleinement ses fruits : la campagne de vaccination et le passe sanitaire sont une réussite. Les chiffres sont plus qu’éloquents : il y a environ un an, seuls 44 % des Français avaient confiance dans le vaccin ; ils sont désormais presque 70 % à avoir achevé leur schéma vaccinal. On compte 5 000 nouvelles contaminations par jour, en baisse régulière, et la décrue des hospitalisations, ainsi que des décès, est considérable. »

Ou comment confondre la confiance dans le vaccin et l’obligation d’être vacciné pour garder son emploi. Là encore, les députés qui prennent leur désir pour des réalités, et qui imaginent que la coercition ne se paiera pas cash tôt ou tard. Mais au fond, devons-nous apitoyer sur le sort d’une caste politique aussi médiocre, qui baigne dans une propagande stérile et coupée des réalités ?

Nouvelle trahison du parisien Bournazel

Habitué aux circonvolutions politiques, le député de Paris Pierre-Yves Bournazel a pour sa part commis cette phrase historique :

 « Quelle est la raison d’être du passe sanitaire ? Il ne vise pas à restreindre nos libertés. Au contraire, c’est le seul moyen de retrouver notre liberté de déplacement en toute sécurité et de préparer sereinement l’avenir. »

Bien évidemment, montrer ses papiers pour prendre un café ou assister à un concert, ça s’appelle retrouver sa liberté de déplacement !

L’amendement salvateur de Pacôme Rupin

Seul motif de satisfaction : l’amendement porté par le député LREM Pacôme Rupin, encadrant de façon plus stricte la mise en œuvre du passe sanitaire. On notera les considérants de l’amendement :

Cet outil, s’il a favorisé le déploiement de la vaccination au sein de la population depuis l’été, reste un outil très problématique en ce qu’il va à l’encontre de la liberté́ de conscience et de choix de chacun (en instaurant une forme d’obligation vaccinale déguisée), surtout dès lors que les tests de dépistage sont rendus payants. Cette mesure porte en elle-même une forme de discrimination pour l’accès à des lieux essentiels à la vie quotidienne. C’est un risque supplémentaire de division de la société et d’opposition des citoyens entre vaccinés et non-vaccinés.

Pacôme Rupin sauve l’honneur de l’Assemblée Nationale en étant le seul à dire les choses : le passe sanitaire est un outil de discrimination qui porte atteinte aux libertés et qui fracture la société française. 

Cet amendement prévoit ceci :

Le présent amendement propose donc que le recours au passe sanitaire soit territorialisé et qu’il ne puisse être mis en œuvre qu’en cas de taux d’incidence supérieur ou égal à 50, sur une semaine continue, dans le département concerné.

Triste consolation pour un Parlement godillot.




Effondrement : la phase douloureuse de la démence collective

[Source : yetiblog.org]

Par Pierrick Tillet

Selfie à l’Élysée après la partie de foot “triomphale” du président.
NB : seul le personnel de service est masqué (au fond entouré en vert),
mais pas le ministre de la Santé (en rouge),
ni aucun autre convive (au premier plan, deux “vieilles gloires” :
Marcel Desailly et Arsène Wenger).

L’épilogue d’un effondrement systémique passe inévitablement par une phase douloureuse de démence collective que plus rien ne saurait freiner. Nous y sommes désormais en plein.

Trois exemples récents viennent encore de nous le démontrer.

Scène d’incontinence hystérique à l’Élysée

Il y eut d’abord ces scènes de libations inconsidérées filmées à l’Élysée après un match de foot grotesque organisé à la gloire de l’occupant immature des lieux.

Cet étalage obscène d’une hystérie incontinente, bien sûr sans masque ni précaution de distanciation, exposé sans la moindre pudeur au public, en dit long sur le dérèglement mental de la classe dominante, encore plus sur son irresponsabilité (rappelons que la vidéo ne fut pas tournée par un opposant malintentionné, mais par un des invités, et diffusée sur les chaînes mainstrean en toute inconscience).

103 % de vaccinés

Il y eut ensuite cette information officielle du gouvernement français révélant que le taux de vaccination de la population majeure parisienne atteignait désormais le pourcentage inédit de… 103,09 % !

Répétée à l’envi (on se rappelle les pataquès sur le port ou non du masque, les approximations aussitôt démontées du premier ministre Castex au fil de ces interventions en forme de sketch, les mensonges éhontés et vite éventés d’un Véran…), ce genre de bourde absurde est surtout révélatrice d’une totale perte de contrôle dans la communication, donc dans la maîtrise de la situation.

Un Great reset qui en rappelle fâcheusement un précédent

Sur un autre registre, on rappellera les élucubrations hallucinantes d’un Klaus Schwab sur le mythe du Great reset et de ses manipulations génétiques même plus dissimulées.

https://twitter.com/LeGrandReveilfr/status/1449855419309076487?ref_src=twsrc%5Etfw%7Ctwcamp%5Etweetembed%7Ctwterm%5E1449855419309076487%7Ctwgr%5E%7Ctwcon%5Es1_&ref_url=https%3A%2F%2Fyetiblog.org%2Farchives%2F33535

L’ennui, c’est que ce Great reset du suprématisme blanc occidental en rappelle fâcheusement un précédent : celui de la race aryenne ! Et on sait de quelle fâcheuse façon l’aventure se termina pour ses promoteurs.

Les dictateurs déments tiennent rarement sur la durée

Que les clowns hallucinés de l’empire occidental décadent aient des vélléités d’autoritarisme totalitaire est incontestable. Mais n’est pas dictateur qui veut, en tout cas pas sur la durée. Les régimes autoritaires durables doivent leur pérennité à la puissance et à l’intelligence (même maléfique) de leurs dirigeants, qui savent imposer leur main de fer tout en assurant un minimum matériel suffisant à leurs sujets.

Mais que dire de ces dirigeants grotesques qui commencent par mettre leurs médecins, leurs soignants, leurs pompiers sur la paille, qui sont bien sûr incapables d’assurer le fonctionnement d’une économie en voie de délabrement, qui se ridiculisent en rafales aux yeux de leurs populations ?

Les phases de démence collective d’un pays ou d’un empire sont certes fort douloureuses, mais finalement assez brèves au regard de l’Histoire. Voyez comment s’acheva brutalement le règne des fous furieux que furent les Napoléon, Hitler, Mussolini, Ceaucescu…