L’ arrivée à l’Élysée par fraudes graves de Macron en 2017 !

[Source : Média Zone]

Brigitte Bouzonnie

Par Brigitte Bouzonnie

L’arrivée à l’Élysée par fraudes graves de Macron en 2017, résultat d’une action concertée de l’État profond français. L’arrivée à l’Élysée de Macron résulte aussi de l’utilisation des serveurs Scytl et Dominion, qui ont crédité fallacieusement le candidat LREM de 24% au premier tour. Exactement le même mode opératoire utilisé par Biden, nommé Président des États-Unis, suite à des fraudes abyssales.

2017 : arrivée à l’Élysée de Macron par fraudes graves !

Article rédigé le 25 juillet 2017, mais qui n’a pas pris une seule ride. Je le reposte, car il montre l’arrivée par fraudes graves de macron à l’Élysée : résultat d’une action concertée par l’État profond français

Les tristes votes à l’Assemblée nous rappellent le pire. Le vote du 5 juillet 2017 sur la confiance donnée au Premier Ministre (360 pour, 129 abstentions, 67 contre) ; puis le vote hélas massif des députés acceptant craintivement, — sauf naturellement les députés de la FI et les députés communistes —, la loi d’habilitation destinée à démolir le Code du travail.

1°)- les pleins Pouvoirs donnés à Pétain en 1940

Tous ces votes additionnés évoquent irrésistiblement les pleins pouvoirs donnés massivement à Pétain en 1940 : à l’exception de 80 députés « honnêtes ». Sans oublier les communistes qui n’étaient pas à Vichy, le PCF ayant été interdit de séjour.

Comme l’explique Alain Badiou, la désorientation des consciences pétainistes a rendu possible un tel plébiscite à ce gouvernement contre révolutionnaire (celui de 1940) : « ce régime d’oligarques corrompus jusqu’à l’os, qui se présentent comme ceux qui vont sortir le pays d’une grande crise morale. Un aventurier, un roi cacochyme, vieux militaire, politicien retors (Pétain), toujours homme de main des grandes fortunes, qui se présente comme le vrai détenteur de l’énergie nationale »(sic) (« De quoi Sarkozy est-il le nom ? », édition Lignes, 2009).

Car, tout comme Pétain, Macron n’est pas un « accident », une « erreur » de la grande Histoire et de quelques dirigeants « pris de court », ainsi que j’ai pu souvent le lire sur Facebook.

S’agissant de Pétain en 1940, Claude Bourdet, initiateur de la Résistance, nous révèle cette information peu connue, mais significative :

« En avril 1937, Laval, par l’intermédiaire d’un de ses parents, demanda à rencontrer une personne ayant la confiance du « Caudillo ». L’entrevue eut lieu, et Laval déclara à l’envoyé du « Caudillo » que, pour éviter un mouvement communiste en France, il était en contact avec Doriot, le Colonel de La Roque et le Maréchal Pétain. Il affirma que le salut de la France résidait dans un gouvernement Pétain, et que le Maréchal était déterminé à assumer cette responsabilité. : cf Dépêche de l’ambassadeur d’Allemagne en Espagne au Ministre des affaires étrangères allemand du 13 avril 1937, in archives secrètes de la Wilhemstrasse, tome 3, Plon, 1952. Le complot qui a présidé à la naissance de « l’État français » de Pétain était tramé de longue date. La « divine surprise » ne fut pas une surprise pour tous » (sic) (extrait de ses mémoires, « L’aventure incertaine », édition du Félin, 1998).

2)-Le coup d’État « démocratique » fomenté par macron

De la même façon aujourd’hui et s’agissant cette fois de Macron, nous possédons deux témoignages venant du petit banquier lui-même. Ce dernier n’a-t-il pas dit, au cours d’un conférence de presse officielle « qu’il était arrivé par infraction à l’Élysée »(sic) ? Plus disert encore, il a avoué, au cours d’une conférence effectuée en 2017, qu’il avait été choisi par Bildenberg. Et qu’il n’y avait pas de démocratie en France » (sic). Il existe un enregistrement vidéo de ces paroles, prouvant la véracité des mots prononcés par le petit banquier.

2.a)-L’arrivée au pouvoir d’une bande illégitime et minoritaire :

Car on le sait tous : Macron est arrivé au Pouvoir en 2017, suite à un « coup d’État démocratique », pour reprendre l’excellente formule d’Alain Badiou, tiré de son ouvrage : « Éloge de la Politique », édition Café Voltaire/Flammarion, 2016. Or, la promotion du livre d’Alain Badiou, qui commençait très fort, a été brutalement interrompue  au début du mois d’octobre 2017, du jour au lendemain par les sbires de Macron : ce qui montre combien ce livre lucide et intelligent gênait le petit banquier !

Régis de Castelnau résume aussi parfaitement la situation : « Le coup d’État financier, médiatique et judiciaire perpétré en 2017 a installé à la tête de l’État une bande minoritaire et illégitime. Incarnée par celui qui est leur chef, Emmanuel Macron »(sic), extrait de son billet de son blog « Vu du droit » du 6 octobre 2019, intitulé : « Pourquoi il ne faut pas demander le départ de Castaner ».

En 2017, la France a été traitée comme un pays africain. Que fait-on en Afrique ? Dans son ouvrage, « Le réveil de l’Histoire », Alain Badiou répond : « On (les États-Unis) monte de sanglantes expéditions militaires un peu partout, notamment en Afrique, pour faire « respecter les droits de l’homme », mettre partout au pouvoir -par la combinaison de l’occupation violente et « d’élections » fantomatiques -des valets corrompus, lesquels livreront pour rien aux susdits puissants la totalité des ressources du pays » (sic) (« Le réveil de l’Histoire », édition Lignes, 2012, page 12).

De la même façon, en 2017, grâce à des élections sans vérité, on a imposé le valet corrompu Macron à l’Élysée :
1°)-d’une part, pour siphonner les richesses françaises au profit des américains. 2°)-Surtout on a placé King Kostard, directement en réponse au mouvement anti Khomri de 2016, pour discipliner cette « populace », qui avait eu l’audace en 2016 de descendre dans la rue à 14 reprises, afin de s’opposer à un projet de loi (loi Khomri) voulu par la dictature supranationale de Bruxelles.

J’ai souvenir de la joie incroyable de Pierre Gattaz, membre de l’État profond français, suite à la réussite de cette sinistre entreprise. En effet, le Tour de France s’arrêtait un jour de juillet 2017 à Périgueux : on avait dressé des stands, en invitant notamment celui qui était encore « le patron des patrons ». Il n’en pouvait plus de bonheur de cette nouvelle situation, comme le montre une photo vu de lui dans la « Dordogne libre » achetée à l’occasion, hilarant, plié en deux de rigolade, comme on ne l’avait jamais connu.

2.b)-Le rôle des serveurs Scytl et Dominion :

Le serveur truqué SCYTL a joué un rôle cardinal. Le soir du premier tour, Macron faisait entre 6 et 9% des suffrages. Il y a eu une grande panne d’électricité. Tous les autres comptes des autres candidats ont été siphonnés, y compris les petites listes comme l’UPR et le NPA, réduites respectivement à 1 et à 0,5% des suffrages, malgré toute la mobilisation du NPA dans les luttes, et la forte et intelligente présence des militants de l’UPR sur les réseaux sociaux (voir excellent article rédigé par Éric Montana pour MEDIAZONE : « Scytl, le logiciel qui vote pour vous », du 26 novembre 2020).

Et, à travers eux, l’Ogre capitaliste mondialisé, à qui il en faut toujours plus, a réussi son « coup » : grâce à Macron au Pouvoir, avoir: toujours plus de profits, toujours plus de granduse, toujours plus de Volonté de Puissance. 

Conclusion :

Face à ce coup de force illégitime, il nous reste :

1)- Le COMBAT IDÉOLOGIQUE sur les réseaux sociaux, et, je l’espère aussi, par des passages média d’intellectuels de la gauche critique « reconnus ». En ce moment, il n’y a que Michel Onfray qui l’ouvre : même ce qu’il dit est du déjà vu, déjà entendu : critique du Peuple mis au rancart, malgré le succès du NON au TCE en 2005. Ce n’est pas mon préféré, mais ça fait du bien de l’écouter à défaut d’un autre.

 2°)- CONTRE LE NOUVEL ORDRE MONDIAL VOULANT FAIRE DE NOUS DES ESCLAVES DANS LE CADRE DU GRAND RESET, SUR LES RÉSEAUX SOCIAUX, NOUS, LES SANS NOM, LES SANS GRADE, NOUS BATTRONS COMME DES CHIENS CONTRE LA DICTATURE SANITAIRE. LA PRIVATION DE LIBERTÉS PUBLIQUES (interdiction de manifester), VOULUE PAR MACRON, BIDEN, OBAMA, CLINTON, GATES, SOROS.

Nous, les sans nom, les sans grades, populariserons notre programme de rupture avec le mondialisme en 30 points élaboré par le Rassemblement « Pouvoir au Peuple », réunissant les « Insoumis critiques », les « franchement insoumis », le courant interne/externe : « Rupture, Pouvoir aux militants »,  le PRCF, la PARDEM, le CNSJS, proposant une vie décente et joyeuse pour chacune et pour chacun. Son porte-parole pourrait être, soit Jacques Généreux, soit Jacques Sapir, soit Jacques Cotta.

Comme on disait dans les années 790 : ON A RAISON DE SE RÉVOLTER ! 

(1)- J’ouvre une parenthèse : chaque fois que le petit poudré s’exprime en anglais, hélas dernièrement dans le Times, sans que personne n’y trouve à redire, je ressens une forte envie de dégobiller. Imagine-t-on le Général de Gaulle parler anglais à Roosevelt ou Eisenhower ? Naturellement, un tel scénario eut été invraisemblable. Mais ce choix de la langue anglaise est bien la preuve, malheureusement, que la France n’est plus qu’une petite colonie des États-Unis, où le vassal (Macron) réaffirme son humble subordination, son obéissance totale au suzerain, à l’époque encore Obama : pire encore, dans la langue de l’État puissant. Situation plus humiliante, tu meurs.

MACRON : « J’AI ÉTÉ SÉLÉCTIONNÉ PAR BILDERBERG, IL N’Y A PAS DE DÉMOCRATIE EN FRANCE ! »

Émilie Ballore, VK : cela remonte à 2017, mais c’est toujours d’actualité.

Emmanuel Macron :

« J’ai été sélectionné par le Groupe Bilderberg. Il n’y a pas de démocratie à proprement parler en France. »

Le président de la République a fait une annonce en off qui risque de donner de la fièvre aux conspirationnistes de tous bords. Il a allégué que son Premier Ministre a été sélectionné par le groupe hypermondialiste Bilderberg, tout comme il a été choisi pour devenir le Président de la République Française.

L’enregistrement audio qui a fuité et qui est en notre possession révèle au grand dam des médias une vérité sale et tragique qui risque de provoquer des remous dans la sphère politique et industrielle. Emmanuel Macron avoue qu’il n’y a pas de démocratie en France, que les chefs d’État ainsi que leurs premiers ministres et autres ministres importants sont sélectionnés par une classe hypermondialiste.

« Franchement, soyons honnêtes, Chirac a participé à une conférence Bilderberg, il est devenu président. Manuel Valls a participé à la réunion de 2009, il est devenu premier ministre. Moi on m’avait dit ‘tu obéis à notre vision européiste et on te fera grimper les échelons’ donc j’ai dit banco. »

Il a expliqué qu’à la conférence de 2014 il se trouvait à côté du ministre de la santé portugais et de la journaliste italienne Monica Maggioni.

« C’est très égalitariste, il n’y a pas de favoris et surtout pas de chrétiens ou pro-chrétiens, »

a expliqué M. Macron en off.

« L’objectif est de créer une Union Européenne qui n’a plus rien à voir avec l’Europe des Nations, politiquement, culturellement, ethniquement, dans tous les sens du terme. Il faut en finir avec l’ancien paradigme que les blancs dirigent l’Europe et il faut évidemment lutter contre tous les nationalismes. »

Ce qui est aussi l’avis de Sylvie Goulard qui a participé à une conférence Bilderberg et qui sera certainement dans le gouvernement Philippe à la tête du ministère des affaires étrangères. Elle est aussi favorite pour la présidentielle de 2022 selon Jacques Attali.

Macron a par la suite expliqué qu’Alain Juppé (qui a participé à une conférence Bilderberg lui aussi) aurait pris Edouard Philippe comme premier ministre dans tous les cas s’il avait gagné la primaire à droite :

« Quand des décisions sont prises, peu importe les résultats nous obéissons. »

Il a expliqué plus loin que c’est gagnant gagnant :

« Fillon, Juppé, moi, on vient tous du même club donc le résultat aurait été le même ! Gauche / Droite, c’est un système pour manipuler les masses. Le renouveau n’arrive pas croyez-moi. Que tous les immigrés et nouveaux français se réjouissent car je suis leur président, nous sommes leurs chefs et allons les aider à accomplir notre grand dessein. »

« Nous représentons les sauveurs de l’humanité, nous allons détruire les anciens pays blancs impérialistes et donner sa chance aux autres nations et peuples. Nous faisons cela pour le bien de l’humanité, pour en finir avec une Europe consanguine et dépassée par la mondialisation. Cette mondialisation profitera à tout le monde et pas seulement aux Européens qui profitent sur le dos du reste de l’humanité. Qui aime les Européens de nos jours ? Certainement pas le Groupe Bilderberg ! »,

a-t-il tancé sans une once de regret et sans se retenir.

Le document sera certainement publié début juin quand la conférence Bilderberg 2017 qui se tiendra peut-être à Chantilly, aux États-Unis, aura commencée.

Il semblerait que M. Macron n’a pas menti. En effet, la liste des membres est accessible sur le site internet officiel BilderbergMeetings.org créé en 2012 pour faire « taire les conspirationnistes en se montrant au ‘grand jour’ » selon le Président et dont M. Valls était aussi du même avis.

Les médias s’insurgent en critiquant les médias « conspirationnistes » qui s’intéressent de trop près à cette conférence.


Éric Montana : « Le logiciel qui permet de faire élire un inconnu, Président… »

Éric Montana, 26 novembre 2020

Scytl : le logiciel qui rend nos votes inutiles…

Le soir même du premier tour et avant même que les résultats définitifs ne soient connus, Macron à l’instar de Sarkozy, fêtait déjà avec les élites de la finance, son élection prévisible et annoncée pour le second tour, face à Marine Le Pen, la candidate choisie par le logiciel pour être l’épouvantail qui allait provoquer le ralliement massif de tous les « républicains » sur le candidat choisi par Bilderberg.

Il y a des événements qui servent parfois de déclic dans une vie. La fraude massive du candidat Biden dans les élections américaines en est un.

Nous découvrons avec effarement que l’on peut truquer des élections dans le pays qui se revendique « leader du monde libre » et lumière de la démocratie. Nous apprenons grâce à Internet et l’affaire Jeffrey Epstein, la corruption massive qui ronge la politique américaine, vendue à tous les lobbys.  La dépravation maladive de dirigeants mondialement connus comme Bill Clinton et même Bill Gates, deux habitués des voyages sur le Lolita Express, l’avion qui servait à transporter ces bienfaiteurs de l’humanité sur l’île aux orgies appartenant à l’agent du Mossad, découvert si opportunément suicidé dans sa cellule new-yorkaise. Un État américain noyauté par des personnages soupçonnés ou accusés de pédophilie, de trafic et de crimes sexuels…

Nous apprenons l’existence d’un Deep State qui gouverne ce pays dans l’ombre. Nous réalisons avec effroi que la CIA, cet État dans l’État qui ne rend compte à personne, agit à sa guise avec la complicité de son frère jumeau le Mossad, dans le trafic d’armes, le trafic de drogues, le trafic d’êtres humains, les coups d’État, les révolutions colorées, les assassinats ciblés.

Nous découvrons que Soros finance les Black Lives Matter en payant les manifestants 15 dollars de l’heure pour semer le chaos et la violence, qu’il organise les caravanes de milliers de sud américains se dirigeant vers les États-Unis pour tenter de faire passer Trump qui s’oppose à ces arrivées massives de faux migrants, pour un président sans cœur et sans compassion et salir son image aux yeux des américains et du reste du monde…

Et bien évidemment, on finit par s’interroger sur notre propre pays. Et en découvrant chaque jour que Dieu fait, la corruption de nos politiciens, leur soumission aux lobbys, leurs lois iniques votées contre le peuple, l’enrichissement rapide de certains d’entre eux, les privilèges indécents qu’ils s’accordent à eux-mêmes, l’impunité qu’ils se votent pour mieux se protéger de la justice, leurs vices cachés, on se dit que nous sommes exactement dans la même situation qu’aux États-Unis.

De plus, quand on découvre que la France possède aussi le logiciel Scytl qui a servi à truquer les élections américaines, les doutes légitimes que nous avions sur les élections présidentielles de 2017 qui a vu la victoire d’un candidat sorti de nulle part, mais sélectionné par le groupe Bilderberg pour être le nouveau président de la République française, ne peuvent que revenir à la surface.

Personne n’a oublié comment Macron a été outrageusement avantagé dans les médias, dans la presse. L’inégalité du temps de parole appliqué scandaleusement aux autres candidats qui ont été marginalisés, mal traités, et qui malgré leurs légitimes revendications à bénéficier d’un temps de parole égal et d’une égalité de traitement, n’ont pas été entendus. Cette première et grave anomalie laissait déjà entrevoir le reste… Macron semblait être le candidat que le Système avait choisi pour la fonction suprême. Les sondages lui étaient systématiquement favorables alors qu’il était inconnu des Français et que la seule chose que l’on savait de lui, c’est qu’il a permis à la finance apatride de mettre la main sur les fleurons de notre industrie nationale.

Ses meetings électoraux avec des figurants, des salles à moitié vides alors que les médias parlaient d’enthousiasme et d’engouement « populaire » pour ce jeune candidat, ont été une autre anomalie qui aurait du mettre la puce à l’oreille de ceux qui prétendent faire de l’information. La campagne électorale de Macron avait tout d’une mise en scène et réunissait tous les ingrédients de la manipulation de masse. Puis l’utilisation de machines à voter informatisées, aussi peu fiables que les résultats finaux, a été une autre source de questionnement.

Ne parlons pas des résultats du premier tour où dans les grandes villes tenues par ses amis politiques, les bulletins blancs étaient inexistants, où les premiers comptages lui attribuaient de 6 à 9% et parfois beaucoup moins… et qu’après une étrange panne informatique d’une demi-heure, on l’a donné en tête avec 22, 23 ou 24%… Les miracles de l’informatique et du logiciel Scytl ?

Le soir même du premier tour et avant même que les résultats définitifs ne soient connus, Macron à l’instar de Sarkozy, fêtait déjà avec les élites de la finance, son élection prévisible et annoncée pour le second tour face à Marine Le Pen, la candidate choisie par le logiciel pour être l’épouvantail qui allait provoquer le ralliement massif de tous les « républicains » sur le candidat choisi par Bilderberg.

Puis last but not last, le soir de son élection, le discours prononcé devant la symbolique pyramide du Louvre avec cette lumière rouge au-dessus de sa tête, comme l’œil d’Horus observant les événements, saluant la foule au signe du compas et de l’équerre devant des spectateurs et des figurants apparemment nombreux mais télévisés à coups d’images rapides pour éviter le détail qui tue..

Tout cela faisait penser à la théâtralisation d’une cérémonie maçonnique. Les derniers détails qui confirmaient des doutes légitimes et l’idée que nous étions bien dans une élection étrange ne correspondant à rien de ce que nous avions vécu auparavant. Et puis cette sale impression que le groupe Bilderberg et la Franc Maçonnerie l’avaient largement organisée et planifiée, et que grâce à l’ignorance et la naïveté des Français, la Cabale l’avait largement emportée.

Le vrai gagnant de ces élections ce n’était pas le peuple français mais Rothschild et ses complices de l’État profond.

Depuis, la France est vendue à la découpe à la haute finance et les riches se sont enrichis et multipliés comme jamais auparavant. Ce pouvoir gouverne par la force et la violence. Du jamais vu en France ! La corruption explose faisant de notre pays l’un des pays le plus corrompu du monde. Les lois liberticides se succèdent les unes après les autres. Les droits sociaux sont démolis à coups de votes nocturnes à l’Assemblée et au Sénat et même la réforme des retraites contre laquelle des millions de Français ont protesté, a été votée en pleine nuit, en catimini grâce à une nouvelle traîtrise du groupe Les Républicains qui en ont pris l’initiative. 

Et puis cerise sur le gâteau, l’état d’urgence sanitaire décrété grâce à un virus de laboratoire breveté et utilisé de manière criminelle, pour imposer aux Français un régime digne des pires dictatures.

La destruction de l’économie pour favoriser le Grand Reset à base de monnaie digitale, permettant de surveiller tous nos faits et gestes, les tests bidons pour continuer à gouverner par la peur, les chiffres truqués pour favoriser la psychose de la mort, la vaccination avec l’ajout de nanoparticules et d’ingrédients qui nous rendront encore plus malades, et bientôt la pénurie alimentaire, un nouveau Covid-21 et les camps d’internement pour faire plier les récalcitrants qui refusent en bloc le confinement, le masque obligatoire, l’interdiction de voyager, l’interdiction d’un retour à une vie normale et la folie criminelle de ce gouvernement d’imposteurs, d’assassins et de corrompus.

Et si les médias s’inquiètent de constater que 91% des Français et 80% d’entre nous, ne faisons plus confiance ni au gouvernement ni aux médias complices au sujet de cette gigantesque opération criminelle, c’est que nous sommes à la veille d’une révolte qui se transformera sans aucun doute, en insurrection violente.

Le peuple de France est victime d’une Cabale monstrueuse tout comme le peuple américain et d’autres peuples européens. Cette Cabale veut nous imposer le Nouvel Ordre Mondial totalitaire et génocidaire de gré ou de force, et pour l’instant c’est surtout la force et la violence qui sont employées. Nous sommes donc en situation de victimes.

Mais nous ne devons pas oublier que la déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1793 énonce en son article 35 : « Quand le gouvernement viole les droits du peuple, l’insurrection est, pour le peuple et pour chaque portion du peuple, le plus sacré des droits et le plus indispensable des devoirs. »




COVID : Vladimir Poutine envoie ch… les globalistes

[Source : Boris Karpov – En direct de Russie. (tvs24.ru)]

Allant à contre-courant de la paranoïa des gouvernements occidentaux, Vladimir Poutine a annoncé ce jour le retour à la normale en Russie:

« En Russie, la situation avec le coronavirus se stabilise ; les restrictions imposées en lien avec la pandémie peuvent être progressivement levées. En général, la situation épidémiologique dans le pays se stabilise progressivement. Ce matin, j’ai écouté les rapports : nous avons déjà le nombre de guéris supérieur au nombre de malades. Le nombre de personnes infectées diminue, il est à moins de 20 pour mille. Cela permet de supprimer soigneusement les restrictions imposées. »

Actuellement dans la plupart des régions de la Fédération de Russie il y a déjà très peu de restrictions depuis l’été dernier, comparativement aux pays occidentaux: Tous les services et commerces fonctionnent (bars et restaurants doivent dans plusieurs régions fermer à 23 heures… en théorie. En pratique, beaucoup ne ferment qu’à l’aube…). Les seules limitations sont l’obligation (ici aussi très théorique) du masque dans les transports et magasins, et la limitation à 50% du taux d’occupation des cinémas, musées etc. Par ailleurs la population en grande partie ne suit que très peu les consignes stupides: Le masque est peu porté, ou alors sous le menton. Quand aux « distances sociales »… Voici une photo prise il y a quelques jours dans le métro de Moscou..

La portée de la déclaration de Vladimir Poutine est en fait très politique : Elle montre au clan des globalistes en Russie, mené par le maire de Moscou qui désire renforcer les mesures pour s’aligner sur les pays occidentaux, que son petit jeu est terminé. En août, c’est déjà Vladimir Poutine qui avait ordonné au maire de Moscou de lever la quarantaine (Le maire avait reçu un coup de téléphone en pleine réunion pour préparer l’annonce de la poursuite de la quarantaine et avait déjà commencé à faire envoyer des SMS pour en informer la population. Selon un témoin, le maire n’a rien dit durant 2 à 3 minutes, et à la fin de la communication a déclaré que la quarantaine était levée.). La semaine dernière c’est encore le président qui a ordonné au maire de Moscou de cesser l’enseignement « à distance » que celui-ci avait mis en place en octobre pour une grande partie des élèves. Aujourd’hui, le président Poutine déclare donc, au plan national, que les choses ont assez duré.

S’il y a assurément une justification électorale à cette décision, par la chute de popularité du maire de Moscou à 80% de mécontents qui se traduit par la chute de popularité de Poutine avec un énorme 40% de mécontents, ), il semble clair, alors que les pays occidentaux rivalisent de paranoïa pour savoir qui enfermera le plus durement et longuement sa population, que Vladimir Poutine met la Russie en-dehors du plan globaliste. On rappellera par ailleurs les mesures nouvelles que la Russie a inscrites dans sa Constitution (par exemple le mariage = Homme plus Femme exclusivement, la réaffirmation de la foi en Dieu, la prédominance des lois Russes sur les lois internationales, etc) qui montrent clairement le chemin choisi, aux antipodes du projet de société mondialiste.

Le hold-up électoral réalisé par Biden et ses complices aux Etats-Unis va rapidement entraîner l’Europe de l’ouest dans une globalisation à marche forcée.  Macron a d’ailleurs fait allégeance à Biden lors de leur premier entretien téléphonique hier. La Russie s’affirmera alors comme un oasis souverain dans un monde fou. C’est d’ailleurs pour éviter cela que les globalistes font le forcing avec les tentatives de soulèvement fomentées par la « 5ème colonne » menée par Navalny et quelques oligarques.

Mais, comme le disait ici-même Konstantin Sergueïevitch : 

« la Russie a les moyens humains, financiers et militaires, de tracer sa voie quelles que soient les réactions des globalistes. » 

Dans ce même article, Konstantin Sergueïevitch écrit :  « Faute de réaction rapide, demain ou après-demain, le pire est déjà programmé ». La déclaration de Vladimir Poutine ce jour sur la fin de la folie autour du covid montre qu’il y a une réaction, qui devrait être suivie d’autres dans les semaines à venir.

Boris Guenadevitch Karpov




Cyrus A. Parsa avait prédit en 2019 qu’une arme biologique ou une maladie de Covid-19 du PCC chinois mettrait en danger les gens du monde

[Source : Guy Boulianne]

Cyrus A. Parsa, est le fondateur et PDG de The AI ​​Organization, où il est également directeur de l’analyse créative et des innovations défensives. Il a recherché et étudié plus de 1000 entreprises de l’intelligence artificielle, de robotique, de 5G, de cybernétique et de Big Tech. Cyrus est titulaire d’un baccalauréat en sécurité internationale, d’une maîtrise en sécurité intérieure et a vécu avec des moines bouddhistes-taoïstes s’entraînant avec eux dans les montagnes de Chine, étudiant les arts et la méditation internes des Wudang. Il est un expert en IA, Quantum, 5G, Sécurité, Chine et Iran.

À l’été 2019 et au début de 2020, Cyrus a prédit et averti avec précision et de nombreuses manières que les peuples du monde étaient en danger imminent d’une maladie ou d’une bio-arme (coronavirus) du Parti communiste chinois (PCC) qui conduirait à des conflits, à l’esclavage de l’IA, à des famines, à une mauvaise utilisation de la biotechnologie, aux guerres civiles, à des décès et à des guerres mondiales. Cyrus a fourni des solutions comme remède :

  • Juin 2019 : Résumé de 5 pages des services secrets: arme biologique (poison) de la Chine dans les 6 mois-1 an, puis l’esclavage mondial dans les 1-2 ans.
  • 15 juin 2019 : Rapport de 62 pages à l’ancien directeur de la CIA: Opération secrète, la Chine menace les citoyens du monde avec l’IA et les armes biologiques.
  • 24 août 2019 : Publication du livre “AI, Trump, China and the Weaponization of Robotics with 5G”. La première phrase dans le synopsis se lit comme suit : « Le monde est en danger via la Chine, l’IA, la robotique et les grandes technologies ». La Chine menace tous les citoyens du monde avec le terrorisme micro-botique (poison, virus, arme biologique) et l’esclavage de l’IA.
  • 20 octobre 2020 : Le best-seller sur l’IA: “Artificial Intelligence, Dangers to Humanity”. La Big Tech chinoise menace le monde avec les traitements basé sur la mentalisation (MBT), l’esclavage de l’IA. Cyrus A. Parsa répertorie 50 entreprises.
  • 16 décembre 2019 et 24 février 2020 : Les peuples du monde mis en danger par le Parti communiste chinois, l’utilisation abusive d’armes biologiques et d’IA. Plainte fédérale de 87 pages pour avertir les citoyens du monde, car les médias ne permettraient pas à Cyrus une plate-forme de fournir une solution pour sauver des vies.


Parsa et al v. Google L.L.C. et al from Éditions Dédicaces

Cyrus A. Parsa est également l’auteur d’un livre sur la prévention du viol et de la traite des êtres humains intitulé “Raped via Bio-Digital Social Programming” (Violée via la programmation sociale bio-numérique). Cyrus est aussi le producteur du documentaire “CCP VIRUS GATE: The Plan to Stop China CCP’s Global AI Extinction Agenda!” (CCP VIRUS GATE: Le plan pour arrêter l’agenda mondial d’extinction de l’IA du PCC chinois!) et le créateur du film “AI: The Plan to Invade Humanity” (AI: le plan pour envahir l’humanité).

La mission de Cyrus est de contribuer à la sauvegarde de l’humanité d’abord et de prévenir les catastrophes pour les peuples du monde en provenance de Chine, des grandes technologies et l’utilisation abusive de l’IA et de la biotechnologie. Parce que les médias n’ont pas donné de couverture à Cyrus pour avertir correctement que les gens du monde étaient en danger imminent.

En dernier recours, Cyrus a déposé le plus grand procès de l’histoire de l’humanité composé de 87 pages le 16 décembre 2019 – mis à jour le 26 février 2020 – contre le régime communiste chinois, la Silicon Valley, les principaux dirigeants mondiaux, les médias et les instituts pour sensibiliser et rendre des comptes si les erreurs ne sont pas corrigées. Accuser les accusés de mise en danger des peuples du monde, de complicité, de militarisation de l’IA, de la Bio-Tech, de la robotique, des drones, de l’utilisation abusive de la reconnaissance faciale, de la complicité du génocide chinois, du transfert négligent de la Bio-Tech en Chine et de la manipulation des médias sociaux bio-métriques, des émotions des peuples, des pensées et réseaux de neurones lorsqu’ils interagissent avec les téléphones intelligents, l’IoT, les médias et le monde en général.

L’intention de Cyrus n’était pas de distinguer uniquement ces quelques entités, mais plutôt d’avertir les citoyens du monde qu’ils sont en danger, y compris les accusés, et de leur permettre de faire un changement immédiat avec le Parti communiste chinois en amenant ces entités à faire un changement pour le bien-être du monde. Les accusés qui étaient pour la plupart des élites libérales n’ont pas été servis pour plusieurs raisons, l’une étant que l’élite et d’autres conservateurs dans les médias et le gouvernement ont continué à voler / plagier le travail de Cyrus et à utiliser la manipulation du public pour le censurer alors qu’il essayait d’avertir et de fournir des solutions. pour le bien-être des citoyens du monde.

La poursuite “Parsa et al v. Google L.L.C. et al” contre Alphabet Inc, DeepMind Inc, Facebook Inc, Google L.L.C., Elon Musk, Neuralink Inc, Sundar Pichai, Tesla Inc, Mark Zuckerberga (et autres) a été abandonnée le 1er juin 2020, « mais la plainte juridique est toujours valable », selon Cyrus A. Parsa.

Le diplôme délivré à Cyrus A. Parsa par l’Université de San Diego où il a obtenu sa maîtrise en sécurité intérieure.

Tout le monde a contribué d’une manière ou d’une autre aux problèmes du monde, pas seulement les gens de gauche qui ont été signalés, les libéraux, mais les conservateurs, les peuples de tous les horizons étaient complices ou négligents d’une manière ou d’une autre.

Cyrus souhaite que le monde mette fin à son chemin négatif, augmente ses vertus, son éthique, améliorant ainsi l’avenir et le bien-être de chaque personne dans le monde par le libre arbitre, le respect et l’illumination. Il dirige également Loyal Guardian Security, spécialisé dans le renseignement et l’évaluation des risques en Chine et en Iran, créé pour aider à rendre notre société plus sûre et meilleure. Il est un expert des affaires américaines, chinoises et iraniennes, et a été consultant sur le suivi des organes humains, l’antiterrorisme, la vulnérabilité, l’évaluation des risques, la gestion des actifs et les menaces émergentes pour les gouvernements, les agences, les personnes et les organisations. Il parle également chinois, persan et anglais.

Avec 20 ans de recherche et développement cachés dans son travail de consultation, il évalue et conseille les clients dans une perspective multidimensionnelle et multicouche. Il entretient des réseaux de milliers d’influenceurs et d’actifs de renseignement chinois et occidentaux, ce qui permet de mieux comprendre les menaces auxquelles nous sommes confrontés par la Chine, l’Iran et l’interconnectivité occidentale de ces pays. Les découvertes de Cyrus l’ont conduit à inventer les concepts nouveaux et très complexes : « Le réseau bio-numérique mondial AI, le réseau bio-numérique humain, la programmation sociale bio-numérique, le champ bio-numérique, la bio-matière, le viol, la bio-agression sexuelle hybride numérique et le terrorisme micro-botique ».

Ces termes étaient nécessaires pour expliquer les dangers auxquels nous sommes confrontés et comment ils sont enracinés dans ces éléments presque imperceptibles qui se connectent désormais à l’intelligence artificielle, la 5G, la société, les téléphones intelligents, l’«Internet des objets», les «villes intelligentes», La cybernétique, la bio-ingénierie et la robotique à travers une seule plate-forme d’IA. Au sein de cette plateforme, Cyrus A. Parsa a trouvé des codes d’extinction, par étapes au cours des 20 prochaines années, pour l’humanité.


Entretien avec Cyrus A. Parsa, fondateur de “The AI ​​Organization”

Cyrus, pourriez-vous nous présenter votre entreprise et votre livre principal Artificial Intelligence Dangers to Humanity ?

Je m’appelle Cyrus A Parsa. Je suis le fondateur de l’organisation AI. Le but de l’organisation est d’évaluer les risques ou dangers et de donner des conseils sur les menaces de l’intelligence artificielle, et tout ce qui y est lié, comme la 5G, les systèmes de grille 6G, la technologie quantique, la bio-ingénierie, la robotique et les drones. En particulier, en ce qui concerne le Parti communiste chinois.

Ainsi, avant que la pandémie ne commence et ne frappe les gens du monde, j’ai publié quelques livres pour mettre en garde contre les dangers du PCC, de l’IA et de son ancrage dans nos grandes entreprises technologiques. Le dernier était: les dangers de l’intelligence artificielle pour l’humanité.

Le livre couvre plus de 50 entreprises, dont la moitié sont chinoises et l’autre moitié sont des entreprises occidentales. Le livre explique les menaces qu’ils posent, en particulier le mélange des humains et des animaux qui peuvent créer des maladies, et le plan de domination mondiale de l’intelligence artificielle et de la 5G du Parti communiste chinois et leur programme pour utiliser nos grandes entreprises technologiques contre nous.

Comment le PCC menace-t-il le monde avec l’IA ?

Grâce au transfert de technologie forcé, à l’espionnage, au plagiat, au vol et, bien sûr, à la collaboration avec nos grandes entreprises technologiques, nos universités, même les médias et les entreprises, le PCC a pu extraire les données et le savoir-faire des entreprises américaines et européennes et compétences pour construire l’infrastructure d’IA. Ils ont rassemblé les données du monde entier de différentes manières, comme je l’ai décrit dans “Artificial Intelligence, Dangers to Humanity”.

En rassemblant les données du monde et en les connectant aux systèmes de réseau intelligent 5G-6G, le PCC peut mobiliser des machines, des drones, des robots et même des soldats issus de la bio-ingénierie et de l’amélioration cybernétique. De cette façon, ils peuvent gouverner la BRI. La BRI est connue sous le nom de Belt and Road Initiative, ou One Belt One Road. C’est la réémergence de l’ancienne route de la soie. L’ancienne route de la soie reliait l’empire perse, à l’empire chinois, puis à l’Europe et à certaines parties de l’Afrique. La nouvelle route de la soie est un peu différente. Elle relie non seulement la Chine au Moyen-Orient, à l’Europe et à l’Afrique, comme auparavant, mais aussi au nouveau monde, qui est l’Amérique du Nord, et même à des projets de fouilles en Antarctique, en Afghanistan et au Groenland. Ces fouilles visent à extraire des minéraux de terres rares pour leur complexe militaro-industriel à utiliser pour leurs systèmes d’intelligence artificielle. Huawei, Megvii Face ++, Didi Chu Xing et bien d’autres collectent des données auprès de personnes du monde entier.

De nombreuses personnes ont récemment appris comment le Parti communiste chinois traite leur propre peuple avec beaucoup de cruauté, les plaçant dans des camps de travail, des camps d’esclaves et même tuant leur peuple pour des prélèvements d’organes, comme le Falun Dafa, les Tibétains, les chrétiens, Les Ouïghours, et même les personnes qui n’ont pas de religion.

On peut imaginer si un régime met des gens dans des camps de salve, s’engage dans le trafic d’organes et que nous avons une pandémie mondiale, ce qui pourrait arriver si le PCC prend le contrôle de la BRI. Que peuvent-ils faire lorsqu’ils connectent le système d’IA à cette infrastructure sur les systèmes 5G-6G pour mobiliser des machines ? Ils contrôleront non seulement les personnes ayant une influence normale sur la géopolitique et la politique, mais ils auront des machines, des robots et des drones pour pouvoir appliquer toutes leurs manières draconiennes et tyranniques de traiter l’humanité. C’est donc juste une façon. Dans le livre, j’ai décrit différentes façons dont le PCC menace le monde avec des technologies basées sur l’IA. Si le Parti communiste chinois (PCC) réalise l’AGI ou l’ASI, il menace toutes les nations libres.

Global Center for Quitting CCP (全球退党服务中心) : Entretien avec Cyrus A. Parsa, fondateur de The AI ​​Organization. Le Parti communiste chinois envisage d’utiliser l’intelligence artificielle pour asservir les peuples du monde.
Pouvez-vous expliquer ce qu’est l’IA ?

Les scientifiques utilisent trois niveaux de base pour décrire l’IA, l’intelligence artificielle. Le premier niveau est considéré comme l’intelligence artificielle étroite, qui couvre vos smartphones, votre IoT (Internet des objets) et vos mini chatbots – Si vous vous connectez et que vous attendez de parler à une personne en direct, un assistant virtuel peut vous parler car c’est un mini chatbot virtuel qui peut un jour être installé dans un mini robot alors que le système 5G se déploie dans les villes intelligentes. Tout ce qui est programmé pour avoir une certaine tâche ou fonction qui est numérique ou à l’intérieur d’une machine peut être considéré comme ANI, Artificial Narrow Intelligence.

Le niveau suivant est l’Intelligence Générale Artificielle (AGI), qui est une idée et un objectif à réaliser par les scientifiques. Ils travaillent sur AGI en Chine et dans bien d’autres endroits. L’une des entreprises que j’ai mentionnées dans mon livre est Hanson Robotics. Mais il y en a quelques autres. Hanson Robotics est à Hong Kong. Ils travaillent à la construction d’une AGI pour donner vie à un robot, en lui donnant des pensées, des émotions, des désirs, une libre volonté, le libre arbitre, essentiellement comme un être humain. Parce qu’ils cartographient le cerveau humain, cela donne au PCC ou aux entreprises technologiques l’avantage dont ils ont besoin. C’est une forme d’Intelligence Générale Artificielle.

La Super Intelligence Artificielle est très complexe et on pense qu’elle dépasse la compréhension des êtres humains une fois formée. Il existe de nombreuses façons d’y parvenir. L’une d’elles consiste à extraire tous les systèmes biométriques de l’humanité. Cela inclut votre reconnaissance faciale, votre reconnaissance vocale et même votre façon de penser, vos données familiales, votre géolocalisation, votre ADN et tant d’algorithmes différents impliqués. Une fois que vous avez extrait ces données, avec la machine et l’apprentissage en profondeur, vous pouvez ensuite traiter les informations dans une machine ou un système quantique qui à son tour vous permettrait de créer ou de former une super intelligence artificielle. La Super Intelligence Artificielle peut être un cerveau numérique ou dans une entité physique telle qu’un robot, un clone ou un être humain qui a fusionné avec des machines ou une IA. Ainsi, devenir transhumain. Cela pose de nombreux autres dangers dont la nature est infinie.

Question: Et la 5G ?

Parlant des téléphones et du réseau 5G en ce qui concerne les risques pour la santé et leur objectif. Ce que vous utilisez est généralement limité à la 4G depuis trois ou quatre ans. La 5G est un peu différente. La 5G n’est pas conçue pour les êtres humains. Il est conçu pour les machines. En raison de la vitesse de celui-ci, les ondes millimétriques peuvent être 10, 20, voire 100 fois plus rapides que le service 4G. Par conséquent, vous n’en avez pas besoin pour un téléphone portable pour regarder un film ou télécharger une émission. Ce n’est pas la principale raison du développement de la 5G. Le but est de mobiliser des machines, des robots, des drones, des voitures volantes, et d’entrer dans le monde du transhumanisme.

La 5G est le système au sol fondamental pour construire un réseau 6G et plus encore. Beaucoup de gens ont des craintes différentes à propos de la 5G. Je pense que le système 5G en Amérique est plus sûr qu’en Chine ou que des entreprises telles que Huawei. Pas seulement parce que le Parti communiste chinois contrôle Huawei et qu’il peut contrôler les choses. Non. Quand le PCC construit quoi que ce soit, il utilise une main-d’œuvre bon marché, réduit les mesures de sécurité et utilise des produits de qualité inférieure fabriqués à partir d’espionnage ou de plagiat. Parce qu’ils volent, le résultat final n’est pas idéal pour le monde ni pour le peuple chinois. Leur innovation est enracinée dans le vol de propriété intellectuelle, c’est pourquoi ils ont tendance à négliger les mesures de sécurité qui peuvent avoir des effets néfastes sur les personnes de différentes manières. Mais en Amérique, ils tentent de construire un système 5G plus sûr.

Mais il y a d’autres choses qui sont à risque avec la 5G. Ce n’est pas seulement l’idée que cela pose des menaces de radiation ou des fréquences destinées à des machines qui peuvent nuire à votre santé. Si vous y réfléchissez, voudriez-vous des tours de téléphonie cellulaire et des tours 5G à côté de votre petit bébé, à côté de votre famille ? C’est normal de l’avoir dans les villes si vous voulez mobiliser des machines, et peut-être à des fins militaires, ailleurs. Mais avez-vous vraiment besoin de l’avoir à côté de vos enfants, à côté de chez vous, à côté de vos bébés ? Personnellement, je ne pense pas que cela devrait être le cas. Sans parler des capacités de surveillance et de la mobilisation des machines par les acteurs du gouvernement local injustement contre sa propre population.

Quelle est la solution pour résoudre les grands défis technologiques du PCC ?

Aujourd’hui, le Parti communiste chinois, leur plan global n’est pas seulement pour l’expansionnisme et la richesse. Je ne pense pas qu’ils limiteraient leurs objectifs à ces notions. J’utiliserais ce terme : « asservissement ». Ils veulent asservir ou dominer le monde sous leur systèmes marxiste à la chinoise, il se connecte à l’intelligence artificielle sur la BRI. Ainsi, ce qui arrive au peuple chinois peut se produire à l’échelle mondiale.

Étonnamment, le président Trump a été la principale figure qui a combattu le Parti communiste chinois. Donc, soutenir le président Trump, peu importe si vous êtes un libéral ou un conservateur, ou au milieu, est la chose intelligente à faire. Parce qu’il a une expérience de trois ans et une histoire de 15 ans à faire des déclarations sur la façon dont la Chine a profité du monde libre. Je crois que le président Trump veut dire le PCC, car ils contrôlent leur peuple d’une main de fer.

Donc, je pense que si le monde peut prendre conscience de ces dangers immédiatement et que le Parti communiste chinois menace tout le monde, alors pourquoi quelqu’un voudrait-il donner un système d’IA à un gouvernement qui met son propre peuple dans des camps, le tue et le vole. Sans parler des affaires avec eux ou leur donner une chance de blesser les gens du monde. Comment pouvez-vous faire confiance à ce système entre les mains du régime communiste chinois ? Vous ne pouvez pas. C’est comme donner la meilleure arme dont vous disposez et les systèmes de surveillance pour surveiller votre maison aux meurtriers dont vous savez qu’ils finiront par vous tuer pour prendre le contrôle de votre maison. Pourquoi ferais-tu ça ? Pourquoi une nation accepterait-elle une formation gratuite, de la technologie et de l’argent et permettrait au PCC d’avoir des intérêts sur leurs terres et d’exploiter des terres rares ? De plus, pourquoi une nation utiliserait-elle ses technologies 5G et satellite alors que le PCC peut l’utiliser contre ses propres nations ?

Mon message est le suivant: le monde entier doit comprendre ces menaces immédiatement. Et ils doivent dénoncer le Parti communiste chinois pour les crimes contre l’humanité. Le monde doit couper tous les liens commerciaux et dénoncer le PCC pour la militarisation de la technologie de l’IA, le mauvais usage potentiel de cette technologie jusqu’à ce qu’ils démolissent leur régime et mettent fin aux expériences contraires à l’éthique. Je recommande à tout le monde de se procurer le livre “Artificial Intelligence, Dangers to Humanity” pour saisir les différentes technologies, entreprises, capacités et menaces émergentes pour l’humanité. La version de poche est meilleure. Il y a beaucoup à savoir, en particulier comment les entreprises chinoises et les entreprises occidentales sont interconnectées qui donnent un effet de levier au PCC.

Je pense que l’humanité peut avoir un bon avenir, celui de l’illumination ou de la paix, si elle peut éliminer le Parti communiste chinois et vraiment l’exposer au niveau mondial parce qu’il menace tous les êtres humains avec IA et leur histoire de 100 ans d’abus et de meurtre de leurs propres citoyens.

https://youtu.be/Hzg7Rw-mX4k?list=PLhXePaU9eWzElD6FrVepqoaMs0Hf6yIbB




De l’Union Européenne à l’Union de l’Enfermement

Par Jean-Michel Grau

À Coralie Delaume (1976-2020)

Après avoir décrit le rôle joué par Klaus Schwab, grand architecte du Great Reset [la grande réinitialisation] avec le Covid 19 construit et planifié de toutes pièces au sein du forum de Davos dans lequel barbotte ce grand crocodile mondialiste, et le rôle de son ingénieur en chef, Christian Drosten, conseiller-virologue apprenti sorcier d’Angela Merkel, suffisamment influent au point d’imposer à tout le monde occidental des décisions de distanciations sociales, de port du masque obligatoire et de confinement ravageuses, il est temps de dévoiler maintenant au grand jour le rôle de l’architecture carcérale qui a permis à la dictature sanitaire de Klaus Schwab de se réaliser : l’Union Européenne.

« L’Europe, c’est la paix »

Telle est la ritournelle que l’on serine à tous les peuples européens à tous les temps et sur tous les modes depuis la 2e guerre mondiale et ses 60 millions de morts suite à la chute du IIIe Reich. Oui, mais voilà, c’est oublier que la paix a été avant tout construite sur la dissuasion nucléaire après la défaite japonaise suite aux bombes atomiques d’Hiroshima et Nagasaki, prélude à la guerre froide et à la division du monde Est-Ouest jusqu’à la chute du mur de Berlin.

Comme le disait très justement Coralie Delaume, étoile trop tôt disparue dans la nuit européenne :

« Faire advenir la paix ne suffit pas à constituer un projet politique et n’a pas empêché la multiplication des institutions technocratiques chargées de le mettre en œuvre. Aujourd’hui, ces institutions se sentent désormais suffisamment fortes pour s’affranchir des États européens et contribuer à vider progressivement de leur substance les États membres de l’Union, trop heureux de pouvoir se défausser de leurs responsabilités sur Bruxelles ou Francfort. Cette démission des politiques s’accompagne désormais d’une crise économique redoutable. Une situation que les peuples acceptent de moins en moins, sentant bien qu’au nom de “la paix”, on leur demande d’entériner tout à la fois leur appauvrissement et l’abandon de leur souveraineté. » (1)

À tel point qu’après avoir bafoué les non au référendum de 2005 en France et aux Pays-Bas, les parlements ont entériné la constitution européenne avec le traité de Lisbonne deux ans plus tard. Aujourd’hui, l’Union européenne franchit un pas supplémentaire en mettant en œuvre toutes ses forces de coercition et de chantage à la peur contre les peuples européens pour le plus grand bonheur de l’oligarchie mondialiste à l’origine de cette gigantesque prise d’otages de masse avec un virus létal à 0,05 %. Pour bien comprendre comment on en est arrivé là, il faut faire un bref retour en arrière aux origines de l’Union européenne.

Celui qu’on a appelé et qu’on appelle encore abusivement « le père de l’Europe », Jean Monnet, obscur négociant en cognac adoubé par les Américains dans les années 30 via les banques et la finance internationale, avait conscience que l’Europe ne devait être qu’une première étape vers le mondialisme dont il était un chaud partisan. Avec l’apparition d’un marché mondial sans un état de droit mondial, la création de l’Euro était donc bien un piège, et l’adopter mettait la main dans un engrenage conduisant à un nouvel ordre mondial sans avoir à donner la parole aux peuples.

Ainsi, selon l’historien Éric Branca,

« dès 1952, lors de l’entrée en vigueur de la Communauté Européenne du Charbon et de l’Acier (CECA), Jean Monnet avait-il préconisé cet effet d’engrenage,

à savoir un transfert “en douceur”, mais irréversible des compétences régaliennes vers des organismes techniques échappant à la volonté des peuples. » (2)

Le rôle abject de l’UE dans la crise grecque, bras armé de la troïka avec l’Allemagne à la manœuvre, n’en est que le meilleur exemple.

Ainsi, Giscard d’Estaing, considéré aujourd’hui comme le « père de la constitution européenne » s’acharnera-t-il à réaliser le programme de Jean Monnet, à savoir « la fusion progressive des nations européennes en un État fédéral expérimental, prélude d’un gouvernement mondial » Sous son septennat sera créé le Conseil européen des chefs d’État et de gouvernement, puis sera décidée, en 1977, l’élection du Parlement européen au suffrage universel et en 1979 sera créé le Système monétaire européen, matrice d’où sortira avec le traité de Maastricht en 1992, l’instauration d’une monnaie unique européenne, le 1er janvier 1999.

L’Europe est donc tellement peu la paix, qu’elle fera dire en 2015 à son président de la Commission européenne d’alors, Jean-Claude Juncker :

« Il ne peut y avoir de choix démocratique contre les traités européens. »

Aujourd’hui, en ce début d’année 2021, nous vivons le dernier avatar de l’Union européenne, à savoir la mise en coupe réglée des peuples européens pris en otage dans des confinements à répétitions pour en faire des esclaves dociles afin de mettre en place le programme totalitaire de l’oligarchie mondialiste grâce à la peur d’un virus savamment entretenue par les médias mainstream. En témoigne la dernière injonction faite aux européens en date du 24 janvier par la geôlière commissaire en chef d’imposer des tests PCR négatifs, ausweis obligatoire pour franchir les frontières carcérales européennes malgré la reconnaissance récente par l’OMS de l’invalidité des protocoles de tests PCR recommandés par le Dr Drosten.

Mais surtout, l’exemple de la crise sanitaire montre bien le rôle central joué par l’UE dans la destruction méthodique des États européens : la Commission européenne, dans sa volonté hystérique de réduire les dépenses dans les différents États européens, continuait à préconiser en pleine crise du Coronavirus de réduire les dépenses de santé alors que la diminution drastique des lits d’hôpitaux depuis plus de 10 ans en France est à l’origine du désastre sanitaire que nous connaissons depuis un an et du nombre quatre fois plus élevé de décès du Covid qu’en Allemagne.
Martin Schirdewan, député européen, rappelle à juste titre qu’à 63 reprises entre 2011 et 2018, la Commission européenne a recommandé aux États membres de l’UE de privatiser des pans entiers du secteur de la santé et de réduire les dépenses publiques en matière de santé.

Ainsi, la France a-t-elle supprimé 100 000 lits d’hôpitaux en 20 ans ! (3)

Le professeur Didier Raoult dans sa dernière communication, enfonce le clou :

« Le niveau d’équipement biomédical dans ce pays, en particulier dans les CHU est beaucoup trop faible : il était tellement indécent il y a vingt ans pour manipuler les bactéries pathogènes que vous n’arriviez même pas à faire ce qu’on fait à Kinshasa ! » (4)

Comme le rapportent très justement deux professeurs de l’ESSEC, Marc Guyot et Radu Vranceanu dans La Tribune :

« Ce n’est pas le virus qui a créé la crise économique, mais la façon avec laquelle le gouvernement mène sa politique sanitaire, étant donné l’état déplorable des infrastructures médicales en termes de capacité d’hospitalisation. Ce comportement irresponsable a mené à cette situation de confinements à répétitions en train d’anéantir toute l’économie française. » (5)

Il est maintenant clair que les directives européennes en matière de santé comme dans tant d’autres domaines promouvant le dumping social et fiscal sous prétexte de « concurrence libre et non faussée » mènent droit à la destruction programmée des pays de l’Union. La volonté de l’UE de créer des zones à risque jusqu’au rouge foncé pour entretenir la peur, et un passeport vaccinal réclamé par plusieurs États membres pour créer des citoyens de seconde zone selon la feuille de route de Klaus Schwab devrait nous ouvrir définitivement les yeux sur la finalité de l’Union : l’enfermement qui en rappelle un autre : celui des untermenschen il y a 80 ans.

Qu’en conclure d’autre aujourd’hui sinon que cette Europe, c’est la guerre ?

Nous sommes les 99 %. RESISTANCE !

Notes

(1) Coralie Delaume, Europe, les États désunis, Michalon

(2) Éric Branca, Le dilemme français, Le Spectacle du Monde

(3) topsante.com/medecine/votre-sante-vous/professionnels-de-sante/urgences-en-crise-100-000-lits-ont-ete-supprimes-en-20-ans-632559

(4) youtube.com/watch?v=9LA6Jmf2IzQ

(5) latribune.fr/opinions/tribunes/de-la-crise-sanitaire-a-la-crise-economique-846712.html




Covid-19 et Sras-Cov-2 — Les preuves d’une fraude globale ?

[Source : Sott.net]

Par M.K. Scarlett

S’interroger sur le fait de savoir si le Sras-CoV-2 a été ou pas vraiment « isolé » peut sembler pertinent, d’autant que la généticienne Alexandra Henrion-Caude se pose la même question.

Covid-19 - Les preuves d'une fraude globale

L’article qui suit et les informations qu’il contient rend compte de certains faits qui posent question et qui sont par ailleurs peu débattus. Ces éléments ne suffiront sans doute pas à trancher la question, mais ils offrent, considérés dans leur ensemble, des éléments de réponses possibles, qui ouvrent eux-mêmes sur d’autres questionnements. Le tout étant par ailleurs parfois un peu technique, des explications supplémentaires portant sur des détails particuliers seront apportées au lecteur.

Toutefois, et pour mettre les choses en perspective dans le contexte qui est le nôtre aujourd’hui, à savoir que nous avons affaire à des psychopathes — et à des suiveurs autoritaristes souvent corrompus, au rang desquels se trouvent des scientifiques — qui usent de sophisme pour nous raconter une histoire (celle de leur pseudo-réalité), voici un extrait de l’ouvrage de Josef Pieper, Abus de langage, Abus de pouvoir :

« [les sophistes sont des] maîtres dans l’art de déformer les mots, grassement payés et acclamés par les foules […] capables de faire l’éloge d’une chose mauvaise en la faisant apparaître comme bonne et qui [savent] avec maestria transformer le blanc en noir. [la sophistique est] un danger et une menace qui frappent la vie de l’esprit et celle de la société à toutes les époques. […] les sophistes, doués d’une énorme sensibilité pour les nuances du langage et d’une dose extrême d’intelligence formelle, cultivent le mot, érigent et parfaissent l’usage du mot en art — et […] ce faisant, ils corrompent en même temps le sens et la dignité du mot. [Il est essentiel] de reconnaître que quelque chose peut être magnifiquement fait, représenté, mis en scène, filmé brillamment et cependant être en même temps fondamentalement et essentiellement faux, et pas seulement faux, mais aussi mauvais, inférieur, lamentable, honteux, funeste, vil — et pourtant magnifiquement réalisé ! […] la difficulté à reconnaître les sophistes fait partie du succès de ces derniers. »

On retrouve cet abus de langage au sein d’une mauvaise science devenue religieusement universelle dans laquelle il existe

« un phénomène de « corruption systémique », une entreprise de manipulation généralisée permettant de ne pas avoir besoin de soudoyer un grand nombre de personnes. La manipulation globale permet que des foules d’acteurs de bonne foi y participent en toute ignorance de cause. »

Voici donc la traduction de l’article écrit par Iain Davis sur son site Web In This Together.


Le Covid-19, et les réponses gouvernementales qui ont suivi, semblent faire partie d’une conspiration internationale visant à commettre des fraudes. Il semble qu’aucune preuve n’existe pour démontrer qu’un virus appelé Sras-CoV-2 provoque une maladie appelée Covid-19. Parfois, il faut suivre son instinct. Je ne suis pas un expert en génétique et, comme toujours, je suis prêt à être corrigé. Cependant, mon attention a été attirée par certaines recherches publiées par la revue médicale espagnole D-Salud-Discovery. Leur comité consultatif composé de médecins et de scientifiques éminemment qualifiés confère une crédibilité supplémentaire à leurs recherches. Leur affirmation est stupéfiante.

Les sondes et les amorces génétiques utilisées dans les tests RT-PCR pour identifier le Sras-CoV-2 ne ciblent rien de spécifique. J’ai suivi les techniques de recherche décrites dans cette traduction anglaise de leur rapport et je peux corroborer l’exactitude de leurs affirmations concernant les séquences de nucléotides énumérées dans les protocoles de l’Organisation mondiale de la santé. Vous pouvez faire de même.

D-Salud-Discovery indique qu’il n’existe aucun test capable d’identifier le Sras-CoV-2. Par conséquent, toutes les allégations concernant l’impact présumé du Covid-19 sur la santé de la population sont sans fondement.

L’ensemble du récit officiel du Covid-19 est une supercherie. De toute évidence, il n’existe aucun fondement scientifique dans aucune des parties de ce récit.

Si ces affirmations sont exactes, nous pouvons déclarer qu’il n’existe pas de preuve de pandémie, mais seulement l’illusion d’une pandémie. Nous avons subi des pertes incalculables sans raison évidente, si ce n’est celles des ambitions de despotes sans scrupules qui souhaitent transformer l’économie mondiale et notre société en fonction de leurs objectifs.

Ce faisant, cette « classe de parasites » a potentiellement commis d’innombrables crimes. Ces crimes peuvent et doivent faire l’objet d’une enquête et de poursuites devant un tribunal.

Note de MKS : Puisque l’auteur parle de parasites, voici quatre articles qui pourraient permettre au lecteur de creuser un peu plus :

The Great Reset

Qu’ont-ils identifié exactement ?

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a classifié la maladie Covid-19 (COronaVIrus Disease 2019). Elle a déclaré une pandémie mondiale de Covid- 19 le 11 mars 2020.

Le guide de l’OMS sur les essais en laboratoire stipule ce qui suit :

« L’agent étiologique [causalité de la maladie] responsable du groupe de cas de pneumonie à Wuhan a été identifié comme un nouveau betacoronavirus (de la même famille que le Sras-CoV et le Mers-CoV) par un séquençage de nouvelle génération à partir de virus cultivés ou directement à partir d’échantillons reçus de plusieurs patients atteints de pneumonie. »

L’OMS affirme que le virus du Sras-CoV-2 est à l’origine du Covid-19. Ils affirment également que ce virus a été clairement identifié par des chercheurs de Wuhan.

Dans le rapport de l’OMS intitulé « Nouveau coronavirus 2019-nCov — Rapport de situation n° 1 », ils déclarent que :

« Les autorités chinoises ont identifié un nouveau type de coronavirus, qui a été isolé le 7 janvier 2020 […] Le 12 janvier 2020, la Chine a partagé la séquence génétique du nouveau coronavirus pour que les pays puissent l’utiliser dans le développement de kits de diagnostic spécifiques. »

Ces deux déclarations de l’OMS suggèrent clairement que le virus Sras-CoV-2 a été isolé (c’est-à-dire purifié pour être étudié) et que des séquences génétiques ont ensuite été identifiées à partir de l’échantillon isolé. À partir de là, des kits de diagnostic ont été mis au point et distribués dans le monde entier pour tester le virus dans les villes et les villages aux quatre coins du globe. Selon l’OMS et les chercheurs chinois, ces tests permettront de trouver le virus qui cause le Covid-19.

Pourtant, l’OMS affirme également :

« Travaillant directement à partir des informations sur les séquences, l’équipe a mis au point une série de tests d’amplification génétique (PCR) utilisés par les laboratoires. »

Les scientifiques de Wuhan ont développé leurs tests d’amplification génétique à partir d’« informations sur les séquences » parce qu’il n’y avait pas d’échantillon isolé et purifié du virus dit Sras-CoV-2. Ils ont également montré des images au microscope électronique des virions nouvellement découverts (la boule de protéines en épi [ou protéine Spike – NdT] contenant l’ARN viral).

Toutefois, ces structures protéiques ne sont pas uniques. Elles ressemblent à d’autres vésicules rondes, telles que les vésicules endocytiques et les exosomes.

structures protéiques

Des virologues affirment qu’il n’est pas possible d’«isoler» un virus parce qu’il ne se réplique qu’à l’intérieur des cellules hôtes [et donc in vivo, et non in vitro dans lequel il est sorti de son environnement et ne peut par conséquent pas se comporter de la même manière – NdT]. Ils ajoutent que les postulats de Koch ne s’appliquent pas parce qu’ils concernent les bactéries — qui sont des organismes vivants. Par contre, ce que les virologues observent dans des cultures cellulaires, ce sont les effets cytopathogènes du virus qui provoquent la mutation et la dégradation des cellules.

[NdNM : pour les virus, les postulats de Koch sont remplacés par ceux de Rivers, mais ceux-ci ne sont apparemment pas respectés par les épidémies virales (autrement dit, cela tend à démontrer que les virus ne sont pas les véritables causes des épidémies virales). Voir Le mythe de la contagion virale — Pourquoi les virus (incluant les « coronavirus ») ne sont pas la cause des maladies. De plus, le Docteur Stefan Lanka a démontré que les cellules se dégradent aussi naturellement sans la présence des virus incriminés, du fait qu’elles ne sont plus alimentées et qu’elles subissent l’effet toxique des préparations destinées à analyser les tissus cellulaires infectés. Autrement dit, ces effets cytopathogènes interviennent aussi sans la présence de virus censés produire la maladie virale en question. Voir Un article du Dr Stefan Lanka 2020 réfute l’idée fausse du virus.]

Lorsque les chercheurs chinois ont au départ séquencé le génome complet du Sras-CoV-2, ils ont observé un effet cytopathogène dans les cellules Vero E6 et Huh7. Les Vero E6 sont une lignée cellulaire simienne immortalisée et les Huh7 sont des cellules cancéreuses (tumorigènes) immortalisées. Cela signifie qu’elles ont été maintenues in vitro (dans des cultures en boîte de Pétri) pendant de nombreuses années.

Note de MKS : Une lignée cellulaire immortalisée est une lignée qui a échappé à la senescence cellulaire (par un procédé chimique) et qui peut donc se diviser indéfiniment in vitro. Les cellules Vero sont une lignée cellulaire utilisée pour les cultures cellulaires. Les cellules Vero E6 sont un clone de la souche 76, elle-même découverte en 1968. La lignée de cellules Vero a été isolée et établie à partir de rein de singe vert adulte d’Afrique (Certopithecus aethiops) en mars 1962 par Y. Yasumura et Y. Kawakita à l’université de Chiba au Japon. Source

Au cœur de l’histoire officielle du Sras-CoV-2 se trouve l’idée qu’il s’agit d’un virus zoonotique, [qui serait – NdT] capable de combler le fossé entre les espèces, des animaux aux humains. Lorsque des scientifiques du CDC aux États-Unis ont « infecté » diverses cellules avec le nouveau virus, ils ont constaté ce qui suit :

« Nous avons examiné la capacité du Sras-CoV-2 à infecter et à se répliquer dans plusieurs lignées cellulaires communes de primates et d’humains, y compris les cellules d’adénocarcinome humain (A549) [celles des poumons], les cellules de foie humain (HUH7. 0), et des cellules rénales embryonnaires humaines (HEK-293T), en plus des cellules Vero E6 et Vero CCL81 [cellules simiennes]… Aucun effet cytopathogène n’a été observé dans aucune des lignées cellulaires, sauf dans les cellules Vero [cellules simiennes] … Les cellules HUH7.0 et 293T n’ont montré qu’une réplication virale modeste et les cellules A549 [cellules de tissu pulmonaire humain] étaient incompatibles avec l’infection par le Sras-CoV-2. »

Le CDC n’a observé aucun effet cytopathogène dans les cellules humaines. Ils n’ont trouvé aucune preuve que ce prétendu virus ait causé une quelconque maladie humaine. Ce supposé virus humain n’a pas non plus montré de réplication notable dans les cellules humaines, ce qui suggère qu’une infection d’homme à homme serait impossible.

Que le Sras-CoV-2 soit un virus humain capable de provoquer une maladie généralisée est loin d’être évident. Il se peut même qu’il n’existe pas physiquement. Ne serait-ce alors rien d’autre qu’un concept basé sur des séquences génétiques prédictives ?

Note de MKS : Notez que le Sras-CoV-2 imagé ci-dessus posséderait une protéine de surface (Spike) présentant une différence notable par rapport à d’autres coronavirus génétiquement proches. Ou plus exactement, le site de clivage de la protéine Spike du Sras-CoV-2 posséderait un insert (un fragment de peptide en plus) de quatre acides aminées, absent des protéines Spike de Sras-CoV. Source

À propos de l’origine soi-disant zoonotique, Judy Mikovits a déclaré ce qui suit : […] Il n’a pas pu apparaître de façon naturelle. Le virus n’a pas pu passer directement à l’homme depuis une chauve-souris achetée au marché par un individu. Ça ne fonctionne pas ainsi. Il s’agit d’une évolution virale accélérée. S’il s’agissait d’un phénomène naturel, il faudrait jusqu’à 800 ans pour que le virus évolue de cette manière.

Rappelons aussi que le Dr Pekova suggérait dès avril dernier que le séquençage du Sras-CoV-2 « semble plutôt anormal, et qu’une restructuration aussi importante a peu de chances de se produire dans la nature, sans intervention humaine ».

Voyage de découverte

Le Centre de contrôle et de prévention des maladies de Wuhan et le Centre clinique de santé publique de Shanghai ont publié le premier génome complet du Sras-CoV-2 (MN908947.1). Ce séquençage a été mis à jour à de nombreuses reprises. Toutefois, MN908947.1 fut le premier à avoir décrit le prétendu agent étiologique du Sras-Cov-2, à savoir le Covid-19.

Toutes les revendications, les tests, les traitements, les statistiques, le développement de vaccins et les politiques qui en découlent sont basés sur ce séquençage. Si les tests de ce nouveau virus n’identifient rien qui puisse causer une maladie chez les êtres humains, tout le récit du Covid-19 n’est qu’une mascarade.

Les chercheurs de Wuhan ont déclaré qu’ils avaient efficacement reconstitué la séquence génétique du Sras-CoV-2 en faisant correspondre desfragmentstrouvés dans les échantillons avec d’autres séquences génétiques découvertes précédemment. À partir du matériel recueilli, ils ont trouvé une correspondance de 87,1 % avec les coronavirus Sras (Sras-Cov). Ils ont utilisé l’assemblagede novo et la PCR ciblée, et ont trouvé 29 891 paires de bases qui partageaient une séquence correspondant à 79,6 % au Sras-CoV.

Ils ont dû utiliser un assemblage de novo parce qu’ils n’avaient aucune connaissance préalable de la séquence ou de l’ordre corrects de ces fragments. En clair, la déclaration de l’OMS selon laquelle les chercheurs chinois ont isolé le virus le 7 janvier est fausse.

Note de MKS : L’assemblage de novo est une technique de séquençage d’un génome inconnu. Il nécessite l’assemblage d’un très grand nombre de petites séquences de ce même génome. Il nécessite aussi un génome de référence (s’il en existe un) afin de positionner (par comparaison) les séquences obtenues. L’assemblage de novo nécessite pour reconstituer un génome complet des programmes bioinformatiques de pointe. Source

Avant de poursuivre, il est nécessaire de comprendre le principe du test PCR et l’usage qui en est fait dans le cadre de la « crise-Covid-19 ».

Il s’agit en tout premier lieu d’un procédé d’amplification moléculaire qui mime le processus naturel de synthèse de l’ADN.

La PCR ciblée est une technique de réplication ciblée in vitro — ou encore ACP pour « amplification en chaîne par polymérase ». Le principe consiste à obtenir, à partir d’un échantillon complexe et peu abondant, d’importantes quantités d’un fragment d’ADN spécifique et de longueur définie, dont l’ordre de grandeur à retenir est celui du million de copies en quelques heures, ce qui est généralement suffisant pour une utilisation ultérieure. Source

Pour Kary Mullis, l’inventeur de la technique PCR qui lui a permis de gagner le prix Nobel de chimie en 1993, cet examen était avant tout qualitatif et destiné à répondre à la question : l’élément est là, oui ou non, mais il n’était pas du tout destiné à le quantifier, et donc, certainement pas conçu pour poser un diagnostic :

« C’est un procédé qui est utilisé pour faire beaucoup de choses à partir de quelque chose. Ça ne dit pas si vous êtes malade. Ça ne dit pas que la chose que vous avez contractée va réellement vous nuire… »

Voir aussi l’avis d’Alexandra-Henrion Caude sur le sujet : « Covid-19, gestion sanitaire, tests PCR, vaccins ARN, stress — Interview avec Alexandra Henrion-Caude ».

Ces cycles d’amplification successifs, peuvent aller, voire dépassent 40. Plus on augmente le nombre de cycles, plus on sera certain de trouver plus de quelque chose, et même une très faible charge virale donnera un résultat positif — à quelque chose qui ressemble à un coronavirus, puisque ces tests détectent des particules virales, des séquences génétiques, mais PAS le virus en entier. Selon Bernard La Scola dans une étude publiée dans la revue European Journal of Clinical Microbiology & Infectious Diseases, « il n’est plus possible de cultiver du virus in vitro lorsque le cycle d’amplification dépasse 34 ». Multiplier ces cycles nécessitent en outre de nombreuses étapes complexes et sujettes à des erreurs, des fautes de stérilité et des contaminations.

Un article pré-publié sur le site medRxiv en juillet 2020 en fait la synthèse :

« Aucune culture virale n’a été obtenue à partir d’échantillons […] avec des cycles d’amplification supérieurs à 24 ou 34, indiquent les chercheurs. La possibilité de cultiver du virus décroit lorsque les cycles d’amplification augmentent. »

Par ailleurs, et histoire de rajouter à la confusion, le nombre de cycles n’est pas le même d’un pays l’autre, voire d’un laboratoire à l’autre au sein d’un même pays…L’équipe de Wuhan a utilisé 40 cycles d’amplification RT-qPCR pour faire correspondre des fragments d’ADNc (ADN complémentaire construit à partir de fragments d’ARN échantillonnésavec le génome déjà connu et publié du coronavirus du Sras (Sras-CoV). Malheureusement, la précision du génome original du coronavirus du Sras n’est pas claire non plus.

En 2003, une équipe de chercheurs de Hong Kong a étudié cinquante patients atteints du syndrome respiratoire aigu sévère (Sras). Ils ont prélevé des échantillons sur deux de ces patients et ont développé une culture dans des cellules de foie de singe fœtal.

À partir du matériel génétique trouvé, ils ont créé trente clones. Tandis qu’ils n’ont pu trouver aucune preuve d’un autre virus connu, ils ont toutefois trouvé dans un seul de ces échantillons clonés des séquences génétiques d’« origine inconnue ».

E Gene target sequence

En examinant ces séquences d’ARN inconnues, ils ont trouvé 57 % de correspondance avec le coronavirus bovin et le virus de l’hépatite murine et en ont déduit qu’il était de la famille des Coronaviridae. Considérant que ces séquences suggéraient la découverte d’un nouveau virus du Sras-CoV (toute nouvelle découverte étant par ailleurs considérée par les scientifiques comme une ambroisie), ils ont conçu des amorces RT-PCR pour tester ce nouveau virus. Les chercheurs ont déclaré :

« Les amorces pour détecter le nouveau virus ont été conçues pour la détection par RT-PCR du génome de ce coronavirus associé à la pneumonie humaine dans des échantillons cliniques. Sur les 44 échantillons nasopharyngés disponibles provenant des 50 patients atteints du Sras, 22 présentaient des traces d’ARN de coronavirus humain associé à la pneumonie. »

Note de MKS : Bien que l’auteur l’aborde partiellement plus loin, il est utile d’expliquer rapidement ce qu’est une « amorce » (et une sonde) dans le langage de la recherche génétique, voyons les quatre étapes du test PCR (après le prélèvement).

  • La première étape est celle de la dénaturation réalisée à une température de 95°C, l’ADN double-brin est séparé en ses deux brins d’ADN constitutifs ;
  • La deuxième étape est celle de l’hybridation lors de laquelle un oligonucléotide (la sonde) s’apparie à la séquence d’ADN qui lui est complémentaire ;
  • La troisième étape est celle de la polymérisation dans laquelle un deuxième oligonucléotide, l’amorce, s’hybride en amont, à quelques paires de bases de distance de la sonde ;
  • La quatrième étape est celle de l’émission de fluorescence qui permet d’éventuellement détecter et quantifier un signal fluorescent à même de prouver la présence de ce qui est recherché.

Pour plus de détails, consultez cet article assez simplifié d’où j’ai tiré ce qui précède, ou celui-ci, bien plus fourni. Selon eurofins, les étapes 1 à 4 sont répétées de 35 à 50 fois. Un must !La moitié des patients testés, qui présentaient tous les mêmes symptômes, se sont révélés positifs à ce nouveau virus présumé. Personne ne sait pourquoi l’autre moitié a été testée négative pour ce nouveau virus Sras-CoV. La question n’a pas été posée.

Ce supposé virus ne présentait qu’une correspondance de séquence de 57 % avec un coronavirus prétendument connu. Les 43 % restants étaient juste «  ». Les données séquencées ont été produites et enregistrées en tant que nouveau génome auprès de la GenBank sous le numéro d’accès AY274119.

Les chercheurs de Wuhan ont ensuite trouvé une séquence correspondant à 79,6 % à AY274119 et l’ont donc qualifiée de nouvelle souche de Sras-CoV (2019-nCoV — finalement rebaptisée Sras-CoV-2). Personne n’avait, à aucun moment de ce processus, produit d’échantillon isolé et purifié d’un quelconque virus. Tout ce qu’ils avaient, c’était des pourcentages de concordance de séquences avec d’autres pourcentages de concordance de séquences.

Ils n’ont rien isolé

Les scientifiques sont très agacés parce qu’ils n’arrêtent pas de dire que le virus a été isolé mais que personne ne les croit. La raison en est que, jusqu’à présent, personne n’a fourni un seul échantillon purifié du virus Sras-CoV-2. Ce dont nous disposons, en revanche, c’est d’un génome complet et, comme nous sommes sur le point de le découvrir, celui-ci n’est pas particulièrement convaincant.

Les journalistes d’investigation Torsten Engelbrecht et Konstantin Demeter ont demandé à certains des scientifiques qui ont déclaré avoir des images des virions du Sras-CoV-2 de confirmer qu’il s’agissait bien d’images d’un virus isolé et purifié. Aucun d’entre eux n’a pu le faire.

Note de MKS : En préambule des réponses retranscrites ci-dessous, les auteurs de l’article stipule ce qui suit :

« Et comme les tests PCR sont calibrés pour les séquences de gènes (dans ce cas-ci les séquences d’ARN car on pense que le Sras-CoV-2 est un virus à ARN), nous devons savoir que ces extraits de gènes font partie du virus recherché. Et pour le savoir, il faut procéder à une isolation et une purification correctes du virus présumé.

C’est pourquoi nous avons demandé aux équipes scientifiques [auteurs] des documents pertinents auxquels il est fait référence dans le contexte du Sras-CoV-2 de prouver si les clichés au microscope électronique présentés dans leurs expériences in vitro montrent des virus purifiés. »

Voici les réponses de ces scientifiques :

  • Study 1: Leo L. M. Poon; Malik Peiris. « Emergence of a novel human coronavirus threatening human health » Nature Medicine, March 2020
    Replying Author: Malik Peiris
    Date: May 12, 2020
    Answer: « The image is the virus budding from an infected cell. It is not purified virus. » [L’image est le virus bourgeonnant d’une cellule infectée. Ce n’est pas un virus purifié.]
  • Study 2: Myung-Guk Han et al. « Identification of Coronavirus Isolated from a Patient in Korea with COVID-19 », Osong Public Health and Research Perspectives, February 2020
    Replying Author: Myung-Guk Han
    Date: May 6, 2020
    Answer: « We could not estimate the degree of purification because we do not purify and concentrate the virus cultured in cells. » [Nous n’avons pas pu estimer le degré de purification car nous ne purifions pas et ne concentrons pas le virus cultivé dans les cellules.]
  • Study 3: Wan Beom Park et al. « Virus Isolation from the First Patient with SARS-CoV-2 in Korea », Journal of Korean Medical Science, February 24, 2020
    Replying Author: Wan Beom Park
    Date: March 19, 2020
    Answer: « We did not obtain an electron micrograph showing the degree of purification. » [Nous n’avons pas obtenu de micrographie électronique montrant le degré de purification.]
  • Study 4: Na Zhu et al., « A Novel Coronavirus from Patients with Pneumonia in China », 2019, New England Journal of Medicine, February 20, 2020
    Replying Author: Wenjie Tan
    Date: March 18, 2020
    Answer: « [We show] an image of sedimented virus particles, not purified ones. » [[Nous montrons] une image de particules de virus sédimentées, et non pas purifiées.]En Australie, des scientifiques de l’Institut Doherty ont annoncé qu’ils avaient isolé le virus Sras-CoV-2. Lorsqu’on leur a demandé de préciser, les scientifiques ont déclaré [le 29 janvier 2020]:

« Nous avons de courtes séquences (ARN) provenant du test de diagnostic qui peuvent être utilisées dans les tests de diagnostic. »

Ceci explique pourquoi le gouvernement australien a déclaré [le 4 décembre 2020] :

« La fiabilité des tests Covid-19 est incertaine en raison de la base de preuves limitée… Il existe peu de preuves disponibles pour évaluer la précision et l’utilité clinique des tests Covid-19 disponibles. »

Au Royaume-Uni, en juillet, un groupe d’universitaires inquiets a écrit une lettre au Premier ministre britannique Boris Johnson dans laquelle ils lui demandent de :

« Produire des preuves scientifiques indépendantes, examinées par des pairs, prouvant que le virus Covid-19 a été isolé. »

Ils n’ont, à ce jour, pas reçu de réponse.

De même, le chercheur britannique Andrew Johnson a présenté aux autorités nationales en charge de la santé publique en Angleterre [PHE en anglais – NdT] une requête en vertu de la loi sur la liberté de l’information. Il leur a demandé de lui fournir leurs dossiers décrivant la façon dont le virus du Sras-COV-2 avait été isolé. Ce à quoi ils ont répondu :

« PHE peut confirmer qu’il ne détient pas d’informations de la manière suggérée par votre demande. »

La chercheuse canadienne Christine Massey a fait une demande d’accès à l’information similaire, demandant la même chose au gouvernement canadien. Ce à quoi le gouvernement canadien a répondu :

« Après avoir effectué une recherche approfondie, nous avons le regret de vous informer que nous n’avons pu trouver aucun document répondant à votre demande. »

Aux États-Unis, le Panel de diagnostic RT-PCR du Centre de contrôle des maladies (CDC) indique ce qui suit :

« […] Aucun isolat quantifié du virus 2019-nCoV n’est actuellement disponible […] La détection de l’ARN viral pourrait ne pas indiquer la présence d’un virus infectieux ou que le 2019-nCoV est l’agent responsable des symptômes cliniques. »

Dans leur dernière mise à jour du 13 juillet 2020, les CDC n’ont pas encore obtenu d’échantillon viral pur d’un patient dit atteint de la maladie de Covid-19. Ils admettent ouvertement que leurs tests ne montrent pas nécessairement si le Sras-CoV-2 est présent ou cause le Covid-19.

On nous dit que rien de tout cela n’a d’importance. Que nous sommes ignorants et que nous ne comprenons tout simplement pas la virologie. Par conséquent, nous devons nous contenter d’images de choses dont nous savons qu’elles pourraient être autre chose et de séquences génétiques (qui pourraient être n’importe quoi d’autrecomme autant de preuves concluantes que ce virus, et la maladie qu’il est censé causer, sont réels.

Orf1 Gene Human Chromosome Match

Tester en vain

L’OMS, ainsi que tous les gouvernements, les think-thank, les comités directeurs, les conseillers scientifiques gouvernementaux, les institutions supranationales et autres qui font la promotion de l’exposé officiel du Covid-19, affirment que le Sras-CoV-2 provoque le Covid-19. Alors que personne n’a jamais produit d’échantillon de ce supposé virus, le prétendu génome du Sras-CoV-2 a été publié. Il relève du domaine public.

Au sein du génome du Sras-CoV-2, des séquences génétiques clés auraient des fonctions spécifiques. Ce sont les protéines cibles que les scientifiques testent pour identifier la présence du « virus ». Il s’agit notamment des quatre suivantes :

  • Le gène de l’ARN polymérase ARN-dépendante (Rd-Rp) — Il permet à l’ARN du Sras-CoV-2 de se répliquer à l’intérieur du cytoplasme des cellules épithéliales malades du Covid-19 ;
  • Le gène S (ORF2) — Cette glycoprotéine forme le pic [Spike – NdT] à la surface du virion du Sras-CoV-2 qui est censé faciliter la liaison du Sras-CoV-2 aux récepteurs ACE2 des cellules, permettant à l’ARN à l’intérieur de l’enveloppe protéique du virion (capside) de passer dans la cellule désormais infectée ;
  • Le gène E (ORF1ab) — C’est une petite protéine membranaire utilisée dans l’assemblage du virus ;
  • Le gène N (ORF9a) — Il s’agit du gène de la nucléocapside qui se lie à l’ARN lors de la formation de la capside.

L’OMS tient un registre accessible au public des amorces et des sondes RT-PCR utilisées pour tester le Sras-CoV-2. Les amorces sont des séquences de nucléotides spécifiques qui se lient (s’annulent) aux brins anti-sens et sensoriels de l’ADNc synthétisé (appelées respectivement amorces avant et arrière).

Les brins d’ADNc (ADN complémentaire construit à partir de fragments d’ARN échantillonnés) se séparent lorsqu’ils sont chauffés et se reforment lorsqu’ils sont refroidis. Avant le refroidissement, des séquences de nucléotides appelées sondes sont introduites pour s’hybrider à des régions cibles spécifiques du génome viral présumé. Au cours de l’amplification, alors que les régions entre les amorces s’allongent, lorsqu’une amorce frappe une sonde, celle-ci se désintègre en libérant un fluorescent ou un colorant qui peut alors être lu par les chercheurs.

C’est de l’identification de ces marqueurs que les scientifiques prétendent prouver la présence du Sras-CoV-2 dans un échantillon.

Un autre outil accessible au public est le Basic Local Alignment Search Tool (BLAST) [il s’agit d’une méthode de recherche heuristique utilisée en bioinformatique. Le BLAST permet de trouver les régions similaires entre deux ou plusieurs séquences de nucléotides ou d’acides aminés, et de réaliser un alignement de ces régions homologues – NdT]. Il permet à quiconque de comparer les séquences de nucléotides publiées avec toutes celles stockées par la base de données génétiques des National Institutes of Health (NIH) américains appelée GenBank. Nous pouvons donc « BLASTER » [rechercher] les amorces, les sondes et les séquences de gènes cibles qui ont été déclarées dans la recherche du Sras-CoV-2.

BLAST - Basic Local Alignment Search Tool Sras Cov2

Les amorces et les protocoles de sonde de l’OMS pour le génome viral présumé du Sras-CoV-2 sont basés sur les profils des gènes Rd-Rp, ORF1, N et E. N’importe qui peut les soumettre à l’analyse de BLAST et découvrir les résultats.

La séquence nucléotidique vitale Rd-RP, utilisée comme amorce avant, est — ATGAGCTTAGTCCTGTTG. Si nous lançons une recherche nucléotidique sur BLAST, celle-ci est enregistrée comme correspondant à l’isolation complète du Sras-CoV-2 avec une identité de séquence identique à 100 %. De même, la séquence d’amorce du gène E inverse — ATATTGCAGCAGTACGCACACA — révèle la présence de la séquence ORF1ab qui identifie également le Sras-CoV-2.

Cependant, BLAST nous permet également de rechercher les séquences de nucléotides des génomes microbiens et humains. Si nous recherchons la séquence Rd-Rp du Sras-CoV-2, elle révèle 99 chromosomes humains avec une identité de séquence de 100 %. La recherche sur le ORF1ab (gène E) en trouve 90 avec une identité de séquence de 100 % avec les chromosomes humains.

En faisant de même pour ces séquences avec une recherche microbienne, on trouve 92 microbes dont la séquence correspond à 100 % au gène du Sras-CoV-2 E, et 100 microbes dont la séquence correspond à 100 % au gène vital Rd-Rp du Sras-CoV-2 .

Chaque fois que nous vérifions les soi-disant marqueurs génétiques uniques au Sras-CoV-2 qui sont enregistrés dans les protocoles de l’OMS, nous trouvons des correspondances complètes ou à pourcentage élevé avec divers fragments du génome humain. Cela suggère que les séquences génétiques, qui sont censées identifier le Sras-CoV-2,ne sont pas uniques. Elles pourraient être n’importe quoi, depuis des séquences microbiennes jusqu’à des fragments de chromosomes humains.

Les soi-disant vérificateurs-de-faits (fact-checkers), comme le projet Health Feedback de Reuters, se sont empressés de rejeter les revendications de ceux qui ont remarquéle manque apparent de spécificité du supposé génome du Sras-CoV-2. Ils utilisent une ribambelle d’arguments bidons comme « cette affirmation suggère que chaque test devrait être positif » (ce qui n’est pas le cas), ce qui fait que leur tentative de démystificationaboutit à quelque chose comme ça :

« Les amorces sont conçues pour se lier à des séquences de nucléotides spécifiques qui sont uniques au virus. L’amorce avant peut se lier à un chromosome particulier, mais l’amorce arrière ne se lie pas au même chromosome et le chromosome n’est donc pas présent dans le virus Sras-CoV-2. De plus, comme les amorces avant et arrière enveloppent la séquence à amplifier, la séquence d’ADNc entre les amorces est unique au virus. »

Cette façon de faire semble déformer de manière délibérée la portée des observations émises en amont en avançant un argument que personne, à part les vérificateurs-de-faits eux-mêmes, ne fait valoir. Les recherches effectuées sur BLAST montrent que ces séquences cibles ne sont pas uniques au Sras-CoV-2. Pas plus qu’il n’est nécessaire de trouver toutes les cibles pour qu’un résultat soit jugé positif.
© InconnuDes chercheurs marocains ont enquêté sur l’épidémiologie des cas marocains présumés du Sras-CoV-2. Neuf pour cent étaient positifs pour trois gènes, dix-huit pour cent étaient positifs pour deux gènes et soixante-treize pour cent pour un seul. Comme nous venons de l’évoquer, beaucoup d’entre eux n’étaient peut-être positifs à aucun.

Ceci est tout à fait conforme aux directives de l’OMS en matière de tests. Elles stipulent que

« Un diagnostic optimal consiste en un test d’amplification de l’acide nucléique (TAAN) avec au moins deux cibles indépendantes du génome du Sras-CoV-2 ; cependant, dans les zones où la transmission est répandue, un simple algorithme à cible unique peut être utilisé […] Un ou plusieurs résultats négatifs n’excluent pas nécessairement une infection par le Sras-CoV-2. »

Indépendamment des arguments fallacieux des vérificateurs-de-faits grassement rémunérés, si les amorces avant et arrière identifient des débris, l’une identifiant peut-être le fragment d’un chromosome et l’autre une séquence microbienne, alors la région amplifiée située entre elles est probablement aussi un débris.

L’argument selon lequel la RT-PCR ne trouve que de l’ARN est spécieux. La transcription naturelle (la séparation des brins d’ADN) se produit pendant l’expression des gènes. Personne ne dit que dans le prétendu génome du Sras-CoV-2 l’entièreté des chromosomes ou des microbes sont séquencés. Même s’il est possible que ce soit effectivement le cas, pour ce que l’on en sait. Ce qui est avancé [par ceux qui interroge les méthodes de dépistage – NdT], c’est que les prétendus marqueurs utilisés pour tester ce supposé virus ne sont pas adaptés à l’objectif.

Séquençage Sras Cov2

Les tests RT-PCR ne séquencent pas l’intégralité du génome. Ils recherchent des occurrences de fluorescence de sondes spécifiques pour indiquer la présence de séquences supposées exister. Ces séquences sont définies par MN908947.1 et les mises à jour ultérieures. Ces amorces et ces sondes ne peuvent révéler que des correspondances d’ARN extraites d’ADN non codant, parfois appelé « poubelle » (ADNc).

Note de MKS : À propos de l’ADN « poubelle », voir cet article du Dr Gaby : « L’ADN « poubelle » viral, le régime cétogène qui améliore l’ADN et les effets cométaires ».

Par exemple, le gène S du Sras-CoV-2 est censé être hautement spécifique au génome du virus du Sras-CoV-2. La séquence cible est — TTGGCAAAATTCAAGACTCACTTTC. Une recherche microbienne BLAST renvoie 97 correspondances microbiennes avec une correspondance de séquence d’identité de 100 %. Le pourcentage de concordance le plus faible, parmi les 100 premiers, est de 95 %. Une recherche BLAST sur le génome humain trouve également une correspondance de séquence de 100 % avec 86 fragments de chromosomes humains.

Quel que soit l’endroit où l’on regarde dans le supposé génome du Sras-CoV-2, rien dans les protocoles de test de l’OMS ne permet d’identifier clairement de quoi il s’agit. L’ensemble du génome pourrait être faux. Les tests ne prouvent pas l’existence du Sras-CoV-2. Tout ce qu’ils révèlent, c’est une soupe de matériel génétique non spécifié.

Si tel est le cas — et puisqu’il n’y a pas d’isolats ou d’échantillons purifiés du virus — aucune preuve de l’existence du Sras-CoV-2 sans test viable ne peut exister. Par conséquent, il n’existe pas non plus de preuve de l’existence d’une maladie appelée Covid-19.

Cela signifie qu’il n’y a pas de base scientifique pour toute affirmation concernant le nombre de cas de Covid-19, les admissions à l’hôpital ou les chiffres de mortalité. Toutes les mesures prises pour lutter contre ce virus mortel ne sont probablement fondées sur rien.

Note de MKS : Sur rien de « scientifique », mais sur une nécessité psychopathique servie par une certaine science, sans aucun doute.

Fraude et conspiration

La fraude est un acte criminel. La définition légale de la fraude est la suivante :

« Une pratique trompeuse ou une manœuvre délibérée, à laquelle on a recours dans l’intention de priver un tiers de son droit, ou de lui causer un préjudice d’une manière ou d’une autre. »

La définition juridique d’une conspiration est la suivante

« Une combinaison ou une confédération entre deux ou plusieurs personnes formée dans le but de commettre, par leurs efforts conjoints, un acte illégal ou criminel. »

Il semblerait que ceux qui prétendent que nous sommes confrontés à une pandémie n’aient fourni aucune preuve montrant qu’un virus appelé Sras-CoV-2 provoque une maladie appelée Covid-19. Toutes les informations suggérant fortement qu’une telle probabilité existe sont facilement accessibles dans le domaine public. Tout le monde peut les lire.

Pour qu’il y ait fraude, la tromperie doit être délibérée. L’intention doit être de priver délibérément d’autres personnes de leurs droits ou de leur porter préjudice d’une manière ou d’une autre. S’il existe des preuves de collusion entre des individus et/ou des organisations à des fins frauduleuses, il s’agit alors d’une conspiration (dans les pays qui appliquent la Common law [Loi commune]) ou d’une entreprise criminelle commune en vertu du Droit international.

Note de MKS : La Common law est système juridique anglo-saxon dont les règles sont principalement édictées par les tribunaux au fur et à mesure des décisions individuelles, et non sur le Droit civil comme en France qui s’appuie sur le Droit codifié — encore que la France fait de plus en plus souvent fi du Droit codifié pour le remplacer par la Common law, dont la jurisprudence a toujours été l’élément fondamental. Généralement, les pays sous la Common law sont les anciennes colonies ou les anciens protectorats britanniques y compris les Etats-Unis (à la seule exception de la Louisiane où s’applique un droit codifié.)

Il semble que le Covid-19 ait été délibérément utilisé comme casus belli pour mener une guerre contre l’humanité. Nous avons été emprisonnés dans nos propres maisons, notre liberté de flâner a été restreinte, la liberté de parole et d’expression a été érodée, les droits de manifester ont été réduits, nous avons été séparés de nos proches, et nos sociétés ont été détruites, soumises à des assauts psychologiques, muselées et terrorisées.

Le Prince Charles nous demande d’accueillir la Grande réinitialisation à bras ouverts

Pire encore, alors qu’il n’existe pas de preuve d’une mortalité sans précédent toutes causes confondues, on a enregistré des pics de mortalité anormaux. Ces pics correspondent précisément aux mesures de « confinement » qui ont entraîné une interruption des soins de santé primaires et une réorientation des services de santé publique financés par nos impôts pour traiter à l’exclusion de toutes les autres une prétendue maladie.

En outre, ceux qui ont présenté et fait circuler le récit Covid-19 proposent que cette prétendue maladie justifie la restructuration complète de l’économie mondiale, de nos systèmes politiques, de nos sociétés, de nos cultures et de l’humanité elle-même.

Pour être autorisés à participer à leur soi-disant « nouvelle normalité » [ou nouvelle réalité, soit leur pseudo-réalité – NdT], à savoir la transformation complète sans notre consentement de toute notre société, ils exigent que nous nous soumettions à leurs conditions.

Ces mesures comprennent, sans s’y limiter, une surveillance biométrique de chacun, un contrôle et un suivi centralisés de toutes nos transactions, des restrictions commerciales et sociales oppressives, jusqu’à celle qui exige clairement que nous renoncions à toute forme de souveraineté sur nos propres corps. Toutes ces mesures constituent les conditions qui prévalent dans l’esclavage.

Il ne fait aucun doute que nos droits ont été bafoués et que nous en avons été dépouillés. Dans les pays qui exercent la Common law, l’innocence est présumée, mais il n’empêche que les preuves d’un préjudice délibérément causé par une conspiration internationale sont accablantes. Les politiques destructrices, adoptées par les gouvernements du monde entier, émanent clairement de think tanks mondialistes et d’institutions supranationales, et ont été élaborées bien avant l’émergence de cette soi-disant pandémie.

Dans les pays soumis au Code Napoléon, la culpabilité est présumée. Pour que les conspirateurs accusés puissent prouver leur innocence, ils faudrait qu’ils puissent prouver que, en dépit de leurs ressources incommensurables, ils ont été collectivement incapables d’accéder ou de comprendre l’une des preuves librement disponibles suggérant que le Covid-19 est un mythe.

Note de MKS : Le Code Napoléon est aussi appelé Code civil, et la présomption d’innocence est le principe selon lequel toute personne, qui se voit reprocher une infraction, est réputée innocente tant que sa culpabilité n’a pas été légalement démontrée. La plupart des pays d’Europe reconnaissent et utilisent le principe de la présomption d’innocence selon l’article 6 de la Convention européenne des droits de l’homme. Toutefois, il est des cas, tout du moins en France, où la présomption de culpabilité existe en vertu des exceptions au droit à la présomption d’innocence. Ces exceptions sont légales et la charge de la preuve de la non-culpabilité repose alors sur le prévenu.

Les responsables du crime de conspiration en vue de commettre une fraude mondiale doivent être jugés. S’ils sont reconnus coupables, ils devraient être emprisonnés pendant que le reste d’entre nous s’efforce de réparer les dommages qu’ils ont déjà causés.

Source de l’article initialement publié en anglais le 16 novembre 2020 : In This Together
Traduction : Sott.net


Alors, fraude totale ou partielle ?

Si l’on part du principe, comme postulé ici, que le Sras-Cov-2 est d’origine humaine, et qu’il est donc « réel », faut-il donc en déduire que le séquençage qui en a été fait est faux, bidouillé, falsifié, suffisamment pour en cacher certains éléments, parmi ceux qui pourraient servir les psychopathes au pouvoir, mais pas assez pour en révéler certains aspects? Encore que les éléments de preuve développés dans « Les preuves irréfutables de l’origine humaine du Sras-Cov-2 » proposent justement d’y répondre :

« Nous avons tout au long de cet article examiné les preuves suggérant que le Sras-Cov-2 a été fabriqué à Fort Detrick et qu’il a été incorporé dans un vaccin dans le but explicite de se propager à grande échelle et d’affecter les fonctions neurologiques associées à l’obéissance.

Il semble que ce projet ait toutefois échoué, d’abord parce que le « virus de l’obéissance » a muté en un « virus de la désobéissance », ce qui a contraint les pouvoirs publics à prendre — à tout prix — des mesures hâtives en vue de limiter la propagation du mutant bénéfique.

Le confinement général fut une tentative désespérée de minimiser la propagation des effets potentiellement bénéfiques de la mutation du Sras-Cov-2. »

Au départ, il y a une fabrication. Puis s’en est suivi une mutation. Le séquençage « officiel » du Sras-Cov-2 correspond-il au virus initial ou à sa mutation ? Ou à un autre « état » intermédiaire ?

Quoiqu’il en soit, c’est une question à laquelle il est pour le moment difficile de répondre, et il est possible que nous n’en saurons jamais rien. Nous avons plus que certainement des lacunes tant techniques que factuelles pour comprendre les tenants (mais pas les aboutissants) de tout ceci. Tout ce que nous savons, à ce stade, c’est que ce virus est utilisé pour tenter d’imposer aux populations terrorisées un monde dystopique — par le biais notamment d’un programme économique et politique totalitaire qui se propose d’avancer des conjectures et des théories malsaines sur ce à quoi le monde post-soi-disant-pandémique devrait ressembler.

« Faites-vous vacciner pour protéger les autres ! » « Pas de vaccin = pas de travail, pas de shopping, pas de voyage, pas de socialisation ! ». En gros, vous êtes libre de choisir entre le passeport d’immunité ou une peine de prison à vie dans une cellule isolée.

Pour conclure, qu’est-ce que la « science » ? Selon Nissim Amzallag :

« La science ne distille pas forcément le vrai, cela nous le savons depuis le début du XXe siècle. Et pourtant, une aura d’objectivité continue de protéger la science de toute critique non seulement sur ses fondements, mais encore sur la manière dont elle s’impose pour façonner la société. »

L’auteur dans son ouvrage La réforme du vrai — Enquête sur les sources de la modernité, publié en 2010 aux Éditions Charles Léopold Mayer, « explore les fondements sur lesquels s’est appuyée la révolution scientifique et les métamorphoses qu’elle a induites dans la société. » Nissim Amzallag plonge dans des considérations historiques pour essayer de comprendre si la science naissante, dite moderne depuis la pomme de Newton (mythe fondateur, s’il en est), « fut réellement motivée par un désir sincère d’intelligence du réel ». C’est loin d’être le cas :

« les innovations les plus importantes, conceptuelles comme pratiques, dérivent de parti pris étrangers à toute exigence du réel ».

Son livre s’adresse à tous ceux qui souhaitent s’émanciper « de l’autorité d’une idéologie maquillée en savoir » en prenant conscience de l’existence d’une réforme du vrai. Ou devrait-on l’appeler « réforme du réel » ? En effet, il est difficile, quand on les connaît toutes les deux, de ne pas faire le lien entre l’existence des pseudo-réalités psychopathiques et la réforme du vrai de l’auteur, une réforme qui permet justement la mise en place de la dite pseudo-réalité. Dans son ouvrage, il en aborde en 2010 toutes les étapes sauf celle, finale, mais vouée à l’échec de par sa nature utopique, que nous expérimentons aujourd’hui.

M.K. Scarlett 

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Autodidacte, M.K. Scarlett réside en France et a rejoint l’équipe des éditeurs et traducteurs de SOTT en 2012. Ses rubriques favorites « Feu dans le Ciel », « Les Maîtres du Monde » et « Histoire Secrète » n’enlèvent en rien l’intérêt qu’elle porte aux autres. Quand elle n’a pas le nez dans un livre, M.K. Scarlett pratique aussi la photographie et le graphisme.




L’histoire cachée de l’effroyable mafia khazare

[Source : Nice-Provence Info via Réseau International]

Nice Provence Info avait publié en juin 2017 cet article issu du site du site “Veteran-Today” et que la malveillance de notre ancien hébergeur OVH a effacé.

Cet article majeur et consistant avait suscité une grande curiosité de nos lecteurs et doit figurer dans notre bibliothèque malgré les entraves de la Police de la Pensée.

« Dans les temps de tromperie universelle, dire la vérité devient un acte révolutionnaire. »

nous avertit George Orwell dans 1984.

Le Pouvoir étant lui-même complotiste (lire Macron, ce grand complotiste), il n’y a plus aucune raison pour que nous ne le soyons pas non plus.

Bonne lecture !

Le voile est à présent déchiré pour exposer clairement à la lumière la mafia khazare et ses effroyables plans pour infiltrer, tyranniser la planète entière et éradiquer toutes les religions du Livre pour en permettre une seule : leur talmudisme babylonien également connu sous les noms de luciférianisme, satanisme ou encore ancien culte de Baal.
L’histoire des Khazars, et particulièrement celle de la mafia khazare, le plus grand syndicat mondial du crime organisé, ayant muté grâce à un “tour de magie” monétaire utilisé par les anciens Babyloniens, a été quasiment occultée de tous les livres d’Histoire.

Actuellement, la mafia khazare sait très bien qu’elle ne peut opérer ou même exister sans un secret abject, et, dans ce but a dépensé beaucoup d’argent pour expurger les livres d’Histoire empêchant les citoyens de toute la planète d’en savoir plus sur leur pouvoir de nuisance terrifiant au delà de toute imagination et permettant la toute puissance de la plus grande organisation mondiale criminelle. Les auteurs de cet article ont fait de leur mieux pour reconstituer cette histoire secrète des Khazars et de leur syndicat mondial du crime organisé, mieux nommé encore mafia khazare, et pour l’exposer aux yeux du monde grâce à l’internet, cette nouvelle presse de Gutenberg.

Il est excessivement difficile de reconstituer cette histoire cachée de la mafia khazare, ainsi veuillez excuser les erreurs ou les inexactitudes mineures qui ne sont pas intentionnelles et seulement dues à la difficulté de creuser dans cette histoire réelle des Khazars et de leur mafia. Nous avons fait notre possible pour la restituer.

Ce fut tout d’abord Mike Harris qui relia les points et fit cette découverte récente de l’existence d’une histoire cachée et sanguinaire de la mafia khazare et de sa volonté de revanche sur la Russie.

Lors de la conférence en Syrie sur la lutte contre le terrorisme et l’extrémisme religieux le 1er décembre 2014, Gordon Duff directeur de “Veterans Today” (publication des vétérans de l’armée américaine et des services secrets US), exposa publiquement pour la toute première fois que le phénomène du terrorisme mondial est actuellement le fait d’une vaste organisation criminelle internationale liée à Israël. Cette révélation envoya un tsunami au sein de la conférence et quasi-instantanément dans le monde entier, dans la mesure où presque tous les chefs d’État de la planète reçurent également le rapport de cette révélation historique !

Et les répercussions de ce discours historique continuent à résonner actuellement autour du monde.

Gordon Duff demande aujourd’hui au président Poutine de divulguer les documents des services secrets russes qui exposent environ 300 traitres du Congrès US pour leurs actes de félonie en série ainsi que d’espionnage pour le compte de la mafia khazare contre les intérêts de l’Amérique et de plusieurs nations du Moyen-Orient.

Nous savons désormais que la mafia khazare mène une guerre secrète contre l’Amérique et les Américains par l’usage d‘actes de terrorisme sous faux-drapeau de type “Gladio” et au travers d’organismes illégaux et inconstitutionnels comme la Federal Reserve, l’IRS, le FBI, la FEMA, le HomeLand Security et le TSA. Nous tenons à présent pour certain que la mafia khazare est responsable de “l’inside job” du 11 septembre 2001, attaque sous faux drapeau de pur style Gladio, ainsi que de l’attentat du Murrah building le 19 Avril 1995.

Voici donc les grandes lignes de l’Histoire cachée de la plus grande mafia de la planète

Khazarie carte

100800 après J.-C. : Les Khazars se sont développés au sein d’une nation gouvernée par un roi malfaisant, pratiquant la magie noire et secondé en sa cour par des oligarques occultistes. À cette époque les Khazars étaient connus par les peuples environnants comme criminels, assassins et pillards, pratiquant le meurtre comme mode vie et occupation journalière normale.

800 après J.-C. : Un ultimatum leur est donné par la Russie et d’autres contrés environnantes : les chefs des nations environnantes, au premier rang desquelles la Russie, ayant eu depuis tant d’années des plaintes de la part de leurs ressortissants, donnèrent un ultimatum au roi khazar. Ils envoyèrent un communiqué au roi, l’assignant à choisir l’une des trois religions du Livre pour son peuple en en faisant la religion officielle afin de socialiser le enfants dans la pratique de cette foi.
Il fut donc donné au roi le choix entre l’islam, le christianisme et le judaïsme.

Le roi choisit le judaïsme

Il promit alors de s’en tenir aux assignations de la confédération de peuples menée par le tsar (descendant des César de Rome) de Russie. Malgré les promesses de s’en tenir là, le roi khazar et son cercle rapproché d’oligarques continuèrent à pratiquer l’ancienne magie noire babylonienne connue aussi sous le nom d’occultisme satanique. Celui-ci implique des cérémonies occultes reposant sur le sacrifice rituel d’enfants par égorgement, puis d’actes de cannibalisme en buvant le sang et en dévorant le cœur de l’enfant égorgé.

Le secret profond de ces cérémonies occultes est le fait qu’elles étaient toutes basées sur l’ancienne religion de Baal et le sont toujours aujourd’hui.
Dans le but de tromper la surveillance de la confédération de nations menée par la Russie, le roi khazar se mit à mêler ces pratiques de magie noire luciférienne avec celles du judaïsme, créant ainsi une religion satanique hybride connue sous le nom de talmudisme babylonien qui devint la religion nationale des Khazars tout en continuant à nourrir le même pouvoir de malfaisance qu’auparavant !

Hélas, les Khazars continuèrent dans leur même façon de nuire, volant et assassinant les voyageurs égarés en pays khazar…

Les bandits khazars s’efforçaient souvent de dissimuler leur identité après avoir perpétré leurs méfaits sur ces malheureux visiteurs et devinrent maîtres dans l’art des déguisements et des fausses identités, une pratique qu’ils poursuivent encore de nos jours, de même que celles de leurs sacrifices d’enfants et cérémonies occultes, qui ne sont autres que celles de l’ancienne confrérie de Baal.

Vers 1200 : La Russie et les nations environnantes en eurent assez et décidèrent d’agir…
Àcette époque la Russie à la tête des nations voisines de la Khazarie envahirent celle-ci pour arrêter les crimes des Khazars contre leurs ressortissants, ce qui incluaient des enlèvements d’enfants et de bébés en vue de leurs sacrifices sanglants à Baal.

Ces “élites” khazares avaient un réseau d’espions très développé qui les prévint du danger. Aussi s’enfuirent-ils de Khazarie vers les nations de l’ouest de l’Europe, emmenant avec eux leur immense fortune en or et en argent. Ils se regroupèrent de façon discrète sous de nouvelles identités. En secret, ils poursuivirent leur pratique des sacrifices rituels sanglants de meurtres d’enfants, confiants dans la promesse de Baal de leur donner le monde entier et ses richesses sous réserve qu’ils poursuivent ces sanglants sacrifices en son honneur. Le roi khazar ainsi que son cercle rapproché de criminels se firent depuis lors une réputation de mafia auprès des nations voisines. Ils se mirent alors à ourdir un projet souterrain de revanche contre les Russes et les nations qui, en envahissant la Khazarie, les avaient chassés du pouvoir et de leur territoire.

Cette mafia khazare décida d’envahir l’Angleterre.

Pour accomplir ce plan, ils recoururent aux services d’Oliver Cromwell en vue de l’assassinat du roi Charles 1er et firent de l’Angleterre une terre où ils purent prospérer à nouveau. Ce fut le début de la guerre civile en Angleterre qui fit rage une dizaine d’années et se solda par l’assassinat de toute la famille royale ainsi que des centaines de personnes appartenant à l’aristocratie anglaise originelle.

C’est ainsi que la City de Londres fut établie comme la capitale bancaire de l’Europe et fut à l’origine de l’essor de l’Empire britannique.

David Ickes fut le premier à exposer courageusement en pleine lumière la mafia Rothschild. Ceci fit de lui un héros international et nous aurions besoin d’autres personnes de cette trempe pour briser une bonne fois cette zone d’ombre entourant la mafia khazare et mettre ainsi fin à leur illégitime hégémonie mondiale.

La mafia khazare décida d’infiltrer et de détourner toutes les banques au niveau mondial en utilisant la magie noire babylonienne, aussi connue sous le nom de “système magique pour faire de l’argent” babylonien ou encore l’art secret de fabriquer de l’argent à partir de rien associé au pouvoir de l’usure qui additionne sans fin les intérêts…
La mafia khazare utilisa donc son immense fortune pour favoriser ce nouveau système de leur invention et créateur magique d’argent qu’ils prétendirent inspiré par les esprits de Baal en échange de leurs sacrifices sanglants en son honneur.

Ce système babylonien “d’argent magique” supposait la substitution de l’or ou de l’argent déposés contre des certificats de “papier-crédit” qui permettait aux commerçants de voyager avec leur argent sous une forme qui autorisait le remplacement aisé en cas de perte ou de vol…
Il est intéressant de constater au passage comment le problème (de la dangerosité des voyages en Khazarie de par le fait de leurs razzias et meurtres) recevait sa solution grâce à eux 

Finalement le roi khazar et sa petite cour infiltrèrent l’Allemagne grâce à un groupe du nom allemand de “Bauer” pour les représenter et étendre leur fabuleux et maléfique “Baal-powered” système…
Ces Bauer, habitant à “l’Enseigne Rouge” (ce qui représentait fort bien en effet leur charmante activité secrète d’égorgement d’enfants), changèrent donc tout naturellement leur nom en Rothschild (rot-schild : enseigne rouge en allemand).

Ces Rothschild, hommes de paille de la mafia khazare, poursuivirent le travail d’infiltration et de détournement du système bancaire anglais et ensuite de toute la nation anglaise.
Ce Bauer/Rothschild eut cinq fils qui infiltrèrent à leur tour toutes les places bancaires en Europe y compris le système bancaire anglais, sous le couvert de puissantes opérations, y compris le fameux faux rapport de la victoire de Napoléon sur les Anglais alors qu’il était perdant. Ce coup de “génie” permit par la fraude et la tromperie l’appropriation par les Rothschild des richesses de la noblesse anglaise et propriétaires terriens qui avaient fait des accord d’investissement avec les institutions de la City de Londres.

Les Rothschild créèrent ainsi un système bancaire privé basé sur la monnaie-papier, spécialisé dans la création monétaire à partir du néant et additionnant au passage une usure pernicieuse sur le dos du peuple anglais et avec son propre argent ! Ils confiaient aux “insiders” que cette magie noire du pouvoir par la monnaie leur venait directement de Baal grâce à leurs fréquentes mises à mort sanglantes de petits enfants. Une fois qu’ils eurent infiltré et détourné le système bancaire anglais, ils interférèrent avec la couronne britannique et ses principales institutions dans toute l’Angleterre…

Certains experts pensent que les Rothschild éliminèrent peu à peu les membres de la famille royale d’Angleterre en organisant des unions avec des représentants de leur propre lignée khazare afin de faire accéder au trône leurs propres comparses.
D’une manière générale, la mafia khazare mena un effort international pour éradiquer les rois légitimes de droit divin. De par le fait-même que la mafia khazare prétend avoir un partenariat avec Baal (alias Satan, alias Lucifer), de par les sacrifices dont ils l’honorent, ils détestent tous les souverains régnant sous l’autorité de Dieu tout puissant car la plupart d’entre eux se sentent responsables de leurs sujets et conscients de leur rôle de protection contre des tentatives de traitrises ou d’infiltration d’ennemis se tenant à leurs portes.

À partir des années 1600, la mafia khazare suprima donc les autorités royales légitimes anglaises pour leur substituer des “infiltrés”.

Dans les années 1700, ils s’en prirent ensuite à la famille régnante de France en fomentant la révolution française.

Juste avant la première guerre mondiale, ils firent assassiner l’archiduc autrichien François-Ferdinand, dans le but, justement de déclencher cette guerre. Ce qui fonctionna à merveille.

En 1917, ils créèrent l’armée de la mafia khazare, alias les bolchéviques, et infiltrèrent et détournèrent la Russie, assassinèrent le tsar Nikola II et sa famille de sang froid, trucidant leur fille préférée à coups de baïonnette dans la poitrine, puis dérobèrent tout l’or, l’argent et les trésors fabuleux des œuvres d’art que la Russie possédait alors.
Juste avant la seconde guerre mondiale, ils se débarrassèrent des lignées royales autrichienne et allemande.
Ce fut ensuite le tour des lignées impériales de la Chine et du Japon.

Cette mafia khazare a une haine intense pour quiconque professe une quelconque foi en un quelconque Dieu, si ce n’est le leur propre, Baal/Satan qui leur donna pour mission de massacrer tout roi et toute royauté, et de bien s’assurer que ceux-ci ne pourraient plus jamais régner. Ils ont fait exactement la même chose avec les présidents américains, organisant des opérations secrètes et sophistiquées afin de les chasser du pouvoir.
Si cela ne fonctionne pas, la mafia khazare les assassine tout simplement, comme par exemple Mac Kinley, Lincoln, Kennedy. Elle entend éliminer quiconque pourraient rétablir des lois fortes ou être élu et oser résister à leur système de magie noire financière et à leur pouvoir souterrain rendu possible par leurs réseaux basés sur la compromission d’humains corrompus.

Les Rothschild financèrent les trafics de narcotiques internationaux sur ordre de la mafia khazare. Ils dirigèrent ensuite dans l’ombre l’empire britannique et élaborèrent un plan pour récupérer l’énorme quantité d’or et d’argent que les Britanniques ont payée à la Chine pour ses épices et soieries.

Les Rothschild, ayant découvert l’existence de l’opium turc et de son caractère fortement addictif, organisèrent un trafic pour le vendre à la Chine, infectant des millions de malheureux avec une dépendance mortelle au poison qui apportait dans le même temps des monceaux d’or et d’argent.
L’addiction à l’opium créée par les Rothschild en Chine infligea tant de mal à celle-ci que la Chine en vint à la guerre par deux occasions pour mettre un arrêt à cet empoisonnement. Ces guerres sont connues sous le nom de révolte des Boxers ou encore de Guerre de l’opium. L’argent que gagnèrent les Rothschild avec l’opium était si énorme qu’ils devinrent complètement addicts à cet argent facile, plus encore que les opiomanes de leur opium !

Les Rothschild furent la source de financement qui permit l’établissement des colonies américaines. Ils incorporèrent la “Hudson Bay Company” ainsi que d’autres compagnies commerciales afin d’exploiter les richesses de ce Nouveau-Monde. Qu’importe si l’exploitation de ces vastes ressources du continent passait par le génocide des peuples indigènes d’Amérique du Nord.

Hudson Bay Company

Les Rothschild suivirent également le même “schéma d’affaire” aux Caraïbes et dans le sous-contnent indien, occasionnant la mort de millions d’indigènes.

Les Rothschild tirèrent également profit du commerce des esclaves.

Ce commerce s’appuie sur la corruption des chefs africains qui revendent comme du bétail des membres kidnappés de tribus ennemies. Notons au passage que les mafieux khazars voudraient bien généraliser ce mode de fonctionnement à l’ensemble des populations du monde qui ne font pas partie de leur cercle maléfique.
Les marchands d’esclaves transportaient ensuite par bateau ces esclaves kidnappés vers l’Amérique et les Caraïbes où ils étaient revendus.

Les banquiers Rothschild apprirent également très tôt que les guerres étaient d’excellents moyens d’accroître leur fortune.

Ils mirent à profit cette expression « Pile je gagne, face tu perds » et finançaient les deux camps des belligérants. Il est à noter que la mafia bancaire khazare des Rothschild entretient une éternelle revanche contre les colonies américaines ainsi que contre la Russie qui aida celles-ci et leur fit perdre cette guerre.
En effet, lorsqu’ils perdirent cette guerre de la révolution américaine, les Rothschild en imputèrent la cause à la Russie — encore elle ! — qui avait bloqué les bateaux de la marine anglaise. Ils vouèrent alors une revanche éternelle contre les colons américains, exactement de la même façon qu’à l’encontre de la Russie qui écrasa la Khazarie 7 siècles plus tôt.

Les Rothschild et l’oligarchie anglaise qui les entoure n’ont eu de cesse depuis lors de trouver tous les moyens possible pour reprendre l’Amérique et la Russie et cela devint même leur principale obsession.

C’est pourquoi ils promurent la FED en déployant une fois de plus leur système babylonien qui s’appuie sur la création de fausse monnaie. La mafia khazare essaya donc en 1812 de reprendre le contrôle de l’Amérique du Nord et échoua une fois de plus à cause d’une nouvelle interférence Russe. Ce nouvel échec enragea la mafia khazare qui, une nouvelle fois, se mit à planifier une éternelle revanche à la fois contre les Russes et les colonies américaines. Ce qu’ils firent en infiltrant et détournant ces deux nations, leurs richesses ainsi qu’ en tyrannisant et massacrant au besoin leurs populations.

La tentative de cette même mafia de créer une banque centrale privée américaine fut stoppé par le président Andrew Jackson qui les traita de satanistes et voulut les faire déguerpir avec l’aide et la Grâce de Dieu. Les banksters Rothschild se coalisèrent et poursuivirent néanmoins opiniatrement leurs manœuvres dans l’ombre afin d’installer leur système monétaire sur le sol Américain.

Finalement en 1913, elle parvint à établir une importante tête de pont au cœur de l’Amérique. C’est en 1913 que la mafia khazare établit sa base grâce à la corruption et à la traitrise de membres du Congrès : le “Federal Reserve Act” fut passé en toute illégalité et contre la Constitution la veille de Noël et sans même le quorum requis. L’acte fut donc signé par un président américain corrompu, traitre à l’Amérique tout comme les membres du Congrès qui l’avaient élu. La mafia khazare put donc mettre en place un système de taxation tout à fait illégal, de façon à être sûre que le peuple américain paierait pour les titanesques dépenses du “Gouvernement américain”, le tout approuvé par un Congrès acheté et un président fantoche totalement aux ordres de cette machiavélique et ingénieuse communauté.

Il est aisé pour la mafia khazare de fournir autant de monnaie qu’il en faut pour faire élire leurs hommes de paille dès lors que vous contrôlez une “banque” qui n’est autre qu’une fabrique secrète de fausse-monnaie !

Dans le même temps qu’ils établissaient ce système de taxation généralisé, ils mettaient sur pied l””Internal Revenue Service”, leur collecteurs d’impôts privés incorporé à Puerto-Rico.
Peu après encore, ils mirent au point le “Federal Bureau of Investigation” (FBI) afin de protéger tout le système mis en place, de pourvoir à leurs besoins de mener des opérations occultes et surtout d’étouffer les poursuites concernant leurs sacrifices rituels d’enfants et les réseaux pédophiles qui les approvisionnent. Le FBI est aussi un réseau d’espionnage à leur usage propre. Il est à noter que le FBI n’a aucune charte officielle, conformément aux textes du Congrès, donc aucune existence légale, ni droit d’émettre aucun chèque de paiement.

La mafia Rothchild déploya sa “Révolution Bolchévique” en 1917 en Russie

afin de concrétiser sa revanche qui fut d’une sauvagerie sanglante inouïe sur un peuple russe innocent et ce, conformément à ce qu’ils avaient mis au point depuis tant d’années … depuis la destruction de la Khazarie par la Russie.

Alexandre Soljenitsyne

La mafia khazare Rothschild mit en œuvre et pilota la révolution communiste en fournissant des fonds depuis la FED afin de financer l’infiltration bolchévique de la Russie. Les bolchéviques furent donc créés et déployés par la mafia khazare comme l’instrument principal de leur revanche longuement préparée sur la Russie des tsars et sur un peuple russe innocent mais qui avait eut l’audace de briser la Khazarie dans les années 1000. Ce fait peu connu explique l’extrême violence exercée en 1917 sur la Russie : les bolchéviques furent lâchés dans un assaut de furie sanglante, parfaitement planifiée, qui stupéfia alors le monde entier par sa barbarie. Les bolchéviques, suivant les directives de la mafia Rothschild, pillèrent, torturèrent et se livrèrent à d’inimaginables massacres de masse sur environ 100 millions de Russes, y compris des femmes, des enfants, des bébés. Citons Alexandre Soljenitsyne : « Vous devez comprendre que les bolchéviques qui firent le coup d’État de 1917 n’étaient pas des Russes. Ils haïssaient les Russes. Ils haïssaient les Chrétiens. Mus par une haine ethnique revancharde, ils torturèrent et assassinèrent des millions de Russes sans l’ombre d’un remord humain. Jamais cela ne sera assez dit : Les bolchéviques ont accompli le plus grand meurtre de masse de tous les temps. Le fait que la plupart des gens soient ignorants et indifférents devant cet énorme crime est la preuve que les médias mondialistes sont dans la main des perpétrateurs de celui-ci.”

La mafia khazare s’est toujours attachée à infiltrer et détourner le judaïsme.

Ils ont donc mis sur pieds un plan d’action pour contrôler l’ensemble du judaïsme par le contrôle de l’esprit. Ils mâtinèrent donc le judaïsme de talmudisme babylonien tout en prenant le contrôle des banques en général,de Wall Street, du congrès des USA ainsi que des principaux mass-media.

Ainsi, la mafia khazare Rothschild peut distribuer la richesse et le succès à ces Juifs qui ont bu leur elixir magique et les utiliser comme des disjoncteurs ou des Sayanims (agents actifs).
Leur financement de la Knesset en Israël ainsi que son édification grâce à l’architecture des loges maçoniques est au service de leur talmudisme babylonien avec tout le mal qu’il génère partout, y compris des sacrifices occultes d’enfants dédiés à leur dieu secret,Baal.

Ils organisent un système appelé Nouvel Ordre Mondial ou encore Mondial- Sionisme, qui a été inculqué aux Juifs grâce à une illusion paranoïaque de supériorité raciale de leur groupe, allié au fait que tous les Gentils sont supposés avoir des intentions génocidaires à l’égard de ce groupe.
En retirant le rideau, on constate que l’architecture maçonique a été utilisée à l’édification de la Knesset et de la Cour Suprême israëlienne.
Ils ont appelé cette illusion raciale et paranoïaque Juive massive de conquête mondiale, “le Sionisme Mondial”. C’est en réalité une forme de Talmudisme Babylonien ou Luciferianisme qui était inconnu auparavant du courant dominant Juif.

Ce système a donc été conçu pour utiliser les Juifs comme couverture, les doter du pouvoir d’argent babylonien, les utilisant ainsi comme disjoncteurs et plus tard devant eux-mêmes être sacrifiés à Lucifer en deux étapes :

  • La première étape allait être leur Seconde Guerre mondiale, planifiée dans les camps de travail Nazis et aboutissant aux morts d’environ 200,000 Juifs par famine ou maladie, de même que 90,000 non Juifs, selon les chiffres officiels et reconnus des fonctionnaires de La Croix-Rouge. (Ce nombre est de 5 % de ce que la mafia khazare prétend.
  • Le deuxième grand sacrifice en serait le bouquet final, à l’avènement du Nouvel Ordre Mondial lorsque leur “Roi” Luciférien du monde accédera au pouvoir et quand toutes les trois religions d’Abraham seront supprimées : Particulièrement le Judaïsme, qui sera alors accusé pour toutes les guerres et destructions du monde.

À ce moment là la mafia khazare se métamorphosera à nouveau sous une nouvelle identité n’ayant plus rien à voir avec le Sionisme mondialiste …
Il est important de réaliser que la mafia khazare écrasa l’Allemagne avec la première guerre mondiale, créant ainsi un vide propice au fascisme, et ensuite la re-propulsa au premier rang en installant Hitler et le nazisme comme contre-force à leurs bolchéviques russes.

Hitler devint pour la mafia khazare un problème à partir du moment où il se libéra de leur joug et commença à agir pour la défense des intérêts du peuple allemand et des autres peuples libres du monde en développant un système bancaire libéré du système Rothschild.
Hitler initia un système financier libre de l’usure et bénéficiant aux travailleurs.

Ceci nécessitait bien évidemment la destruction complète de l’Allemagne et de son peuple car la mafia khazare de Rothschild ne pouvait en aucun cas permettre la naissance d’un système financier non basé sur l’usure.
Nous voyons la même chose aujourd’hui avec la guerre Khazare contre l’Islam puisque l’Islam ne permet pas l’usure. C’est la raison des vociférations agressives d’Israël demandant la destruction de l’Islam partout dans le monde.

Cette mafia khazare est bien rodée à présent pour mettre sur pieds de façon cachée des attentats sous faux drapeaux comme moyen courant d’utiliser les Américains aux déclenchement de guerres en leur faveur !
Après la seconde guerre mondiale, la mafia khazare déploya la guerre froide et à cet occasion importa des scientifiques Nazis expert en contrôle de l’esprit vers les USA : Ce fut l’opération Paperclip. Ceci leur permit de mettre sur pied le plus grand réseau d’espionage qui excède de loin tout ce qu’ils avaient déjà réalisé.

Sous ce nouveau système, ils continuent d’infiltrer et de détourner toutes les institutions américaines,y compris, les différentes Eglises, les loges maçoniques, bien sûr, surtout celles de rite “écossais” et “d’York”, l’armée US, le renseignement US, et la plupart des instituts privés liés à la défense, la Justice US y compris la plupart des gouvernements des Etats,et bien sûr, la plupart des partis politiques.
La mafia khazare prend les camps de travail Nazis comme pretexte pour manipuler les Alliés qui leur “devront” leurs propres colonies en Palestine grâce aux terres volées aux Palestiniens.
Ils sont ainsi fondés à utiliser leur soi-disant “Holocauste”shoatique comme gachette du contrôle de l’esprit contre toutes intimidations ou critiques à l’égard de leur voie sioniste.

Lorsque la mafia khazare obtint sa propre terre privée en Israël en 1947 grâce à ses manipulations politiques occultes, ils commencèrent à percevoir toute la Palestine comme leur nouvelle Khazaria et se mirent à comploter pour génocider tous les Palestiniens afin de s’octroyer la totalité de la Palestine. Leur Plan est le “Grand Israël” (Eretz Israël) s’étendant sur tout le Moyen-Orient et dans ce but ils manipulent ces Goyims Américains stupides afin qu’ils combattent sur commande pour la conquête des terres arabes et de leurs richesses, surtout celle du pétrole.
De récentes études menées par un doctorant juif respecté dans le cadre des recherches génétiques de John Hopkins a montré que 97.5 % des juifs vivant en Israël n’ont strictement aucun ADN hébreux et par conséquent ne sont pas Sémites et n’ont aucun sang lié à la terre de Palestine. En revanche, 80% des Palestiniens sont porteurs d’ADN hébreux et sont donc bien des Sémites liés par le sang à la terre de Palestine.

Ce qui signifie que les véritables anti-sémites ne sont autres que les Israéliens qui volent les terres Palestiniennes afin d’agrandir sans cesse leurs colonies !

Actuellement la mafia khazare décide de se métamorphoser encore et d’étendre ses rangs :
Se rendant compte qu’ils ne peuvent plus rester cachés aux yeux du public, ils travaillent dur en ce moment à encore infiltrer davantage en profondeur la franc-maçonnerie et ses ramifications secrètes, en y plaçant des membres très haut placés dans leurs réseaux pédophiles pratiquant les rituels de sacrifices d’enfants.

Ainsi, des membres haut-placés du Congrès sont intronisés dans leurs cercles sataniques leur donnant ainsi un pouvoir spécial, des récompenses financières et un très haut statut dans “leur hierarchie”.
Il s’ensuit un front massif d’espionnage usant de citoyens à double nationalité (US/israëlienne, mais Israëlienne first !), et plaçant dans les hautes sphères US des disjoncteurs nécessaires à péréniser le système de fausse monnaie de la Fed et les élections sous contrôle.

AIPAC :

La mafia Khazare a donc décidé d‘alourdir le “Mind-Control”, le contrôle de l’esprit des masses américaines afin de mieux les manipuler à approuver leurs guerres illégales, inconstitutionnelles, non-déclarée officiellement, non réellement provoquées, ingagnables mais, et tout est là, perpetuelles,dans le but d’un contrôle mondial encore accru et de prévision de gains titanesques.

(Comme en France, je souligne…), cette mafia a décidé de prendre totalement le contrôle sur l’ensemble de l’Éducation nationale en créant un enseignement mondialiste, d’orientation socialiste/collectiviste, basé sur le “politiquement correct”, l’acceptation de la “diversité” (ethnique)et de la décadence comme norme sociale (perversions diverses reconnues comme normales, “mariage gay”,inversion des valeurs, “gender”, etc.)

Fabius, Hollande les parrains du terrorisme satanique
Les seconds couteaux

Le fluor est rajouté aux réseaux d’eau potable des villes, aux pâtes dentifrices et les dentistes subissent un lavage de cerveau pour les persuader que le fluor c’est la prévention des caries … et qu’il n’est aucunement dangereux du tout pour les fonctions cérébrales ni pour la fonction thyroïdienne, ce qu’il est hélas en réalité…
L’addition du fluor aux réseaux d’eau potable et aux dentifrices a pour but en réalité de débiliter les facultés cérébrales moyennes des Américains, d’abaisser leur QI et de rendre les gens beaucoup plus dociles qu’ils ne le seraient sans cela .

Les médecins ont été induits en erreur par une recherche scientifique totalement biaisée depuis longtemps et donc secrètement contrôlés, volontairement tenus dans l’ignorance de tout côté négatif des études réalisées. Ceci comprend bien entendu les vaccins, généralement contaminés par des serums animaux douteux ainsi que de l’aluminium, entre autres …

Le pouvoir de l’argent a pris le contrôle depuis longtemps sur toute l’école de la médecine dite allopathique au travers de ses différents instituts et officines afin de s’assurer que leur agenda de duperie et de mensonges criminels mais juteux soit consciencieusement poursuivi.
Une partie de ce plan monumental de lavage de cerveaux et d’abêtissement du peuple américain a été l’action de la mafia khazare achetant et concentrant toujours plus les media jusqu’à aboutir à la situation actuelle où l’on a plus que six media parfaitement contrôlés (Controlled Major Mass Media). Ce CMMM fonctionne comme un cartel illégal de journaux qui devrait être dissout par le fait de la loi antitrust et condamné pour propagande de guerre contre le peuple américain.

Les chefs de la mafia khazare ont décidé qu’il était temps d’utiliser l’Amérique pour finaliser leur coup d’état planétaire ultime et leur occupation définitive du monde en créant une opération majeure sous faux drapeau au coeur même de l’Amérique. Ce qui permet de mettre le blâme sur l’Islam et de légitimer l’attaque de l’Amérique contre le monde musulman.

Ainsi ont-ils utilisé leur top-agents doubles Israëlo-Américain vivant en Amérique (top PNAC et top néo-cons) pour planifier une attaque nucléaire majeure le 11 Septembre 2001.
Bibi Netanyahu, la tête opérationnelle de la mafia khazare, déploya le Mossad et son réseau d’agents doubles pour organiser et réaliser cette attaque sur l’Amérique et la mettre sur le dos de l’Islam grâce au travail diligent des medias sous contrôle.
Ils informèrent donc leurs top rabins et amis du sionisme mondial de ne pas prendre l’avion ce jour-ci et de rester en dehors de New York, comme le fit par exemple “Larry Silverfisch” l’un des principaux initiateurs de l’opération.

Ils ont utilisé leur “disjoncteur” principal dans le département de la Défense pour entrainer les enquêteurs potentiellement dangereux du Pentagone dans la salle de réunion de l’Intel Navale, où ils seraient assassinés par un missile de croisière Tomahawk tiré d’un sous-marin israélien de classe Dauphin acheté à l’Allemagne.(re-qualifié “d’avion” sans qu’aucune pièces d’avion n’aient été pourtant retrouvées.)
Trente-cinq des enquêteurs potentiellement dangereux pour la mafia khazare et qui suivaient la piste des 350 têtes nucléaires Davy Crockett W‑54 déclassées et volées dans les fosses nucléaires de la base de Pantex au Texas, ont été assassinés par ce Tomahawk, dont le tir a été synchronisé avec la détonation de bombes pré-installées dans l’aile de l’Intel Navale qui avait été pourtant nouvellement consolidée.

La société écran du mossad israélien, “Urban Moving System” a été utilisée pour le transport des mini bombes nucléaires (provenant du vol des têtes de W‑54 des fosses nucléaires de Pantex et fabriquées à l’usine d’Hanford), puis ont été stockées dans l’Ambassade israélienne à New York et transportées aux tours jumelles pour “l’attentat” du 11 Septembre 2001.
Baal ou bien Moloch ou encore Lucifer ou Satan est bien cet “esprit” désireux de la mort et de la souffrance de tous les humains.

Granit FONDU sous les tours après le 11 septembre.
D’où provient une telle chaleur capable de faire fondre du granit ?

Pour son service, il récompense ceux qui lui donnent leur âme dispensant richesse incroyable, gloire et pouvoir…
C’est le contrat scellé par le sang et connu depuis toujours comme la vente de son âme.
L’agenda secret effroyable et la synthèse historique de cette mafia khazare sont maintenant révélés publiquement pour la toute première fois en Amérique par l’organe en ligne “Veterans Today” de Gordon Duff, ancien militaire.

Nous savons donc maintenant avec certitude que Bibi Netanyahu a exécuté l’attaque nucléaire sur l’Amérique le 11 septembre 2001 dans le cadre de cet agenda précis.
Accrochez-vous à votre chaise : ceci est le très grand secret et rend plus clair en effet tout ce qui se passe en Amérique, causé par Israël et sa Mafia ayant infiltré presque toutes les institutions du Gouvernement US et la société elle-même.

J’ai entendu beaucoup de secrets d’initiés choquant au fil des ans mais celui-ci est vraiment la cerise sur le gâteau et explique exactement ce qu’Israël et ses valets en Amérique nous ont fait pour le compte de leur maitre Rothschild !
Ils ont dévasté presque tous les aspects de nos vies, créant une économie de la pauvreté, beaucoup de chômage et de sous-emploi, générant le crime massif, l’alcoolisme et la drogue, détruit l’école qui nivelle par le bas les enfants, produit des programmes d’eugénisme comme le fluor dans l’eau et le mercure dans les vaccins, d’énormes fraudes, ainsi que la corruption politique effrénée !

Cet entretien de “Veteran Today” envoie à présent des ondes de choc dans le monde entier et quand vous considérez le contenu que Gordon Duff a divulgué pour la première fois ici publiquement, beaucoup risquent d’être choqués tant nous sommes loin de la version officielle !
Dans cet entretien Gordon Duff divulgue une transcription écrite de ce qui a été dit à une réunion entre Bibi Netanyahu et un traître américain ainsi que quelques autres espions en 1990.

Gordon Duff a divulgué que Netanyahu était un espion du KGB comme Jonathan Pollard. Et nous savons de plus maintenant qu’Israël a commencé comme un satellite des Bolcheviks de Russie . Ils étaient très malheureux quand l’Union soviétique est tombée.
Lors d’une réunion au bar de Finks à Jérusalem, célèbre rendez-vous des agents du Mossad, voici ce qu’a dit Benjamin Netanyahu repris directement de la transcription de l’enregistrement avec témoins et 100 % authentifié :

« Ce que vous faites n’a pas trop d’importance… Si nous sommes attrapés, ils nous remplaceront juste avec des personnes du même tonneau.

l’Amérique est un Veau D’or et nous le sucerons jusqu’à la moelle, le couperons et le vendrons morceau par morceau jusqu’à ce qu’il n’y ai plus rien que le plus grand État-providence du monde que nous créerons et contrôlerons.

Pourquoi ?

Parce que c’est la volonté de Dieu et que l’Amérique est assez grosse pour encaisser les coups, donc nous pouvons y taper, encore et encore !
C’est ce que nous faisons aux pays que nous détestons. Nous les détruisons très lentement et les faisons souffrir s’ils refusent d’être nos esclaves. »

Ceci est exactement ce que la mafia khazare Rothschild infiltrée depuis 1913 a fait en Amérique avec grand succès !

La connaissance de ce que Bibi a dit là devrait nous rendre tous furieux et motivés pour foutre ces créatures infernales hors d’Amérique afin de restaurer notre grande république !
Quand Bibi Netanyahu mentionne la volonté de Dieu, il se référait à Baal, aussi connu d’eux comme le Grand Hibou ou Moloch et qui exige être adoré par des bains de sang, des sacrifice humain douloureux et des tueries de masse.

S’ils “vendent leurs âmes” à Baal (c’est-à-dire à Lucifer ou Satan), ils seront récompensés par une incroyable richesse, la gloire et le super Pouvoir.

Le culte de Moloch-Baal

Ce qui arrive en réalité est que leurs âmes leurs sont en effet comme arrachées, ils deviennent inhumains, prennent les caractéristiques de Baal, et deviennent de plus en plus psychopathes et effroyablement mauvais.
Ce dont Bibi Netanyahu discutait au Finks était l’attaque nucléaire prochaine sur l’Amérique le 11 septembre 2001, et quand il a mentionné “ils” nous remplaceront juste, il se référait au “Cercle supérieur des Douze”, ce groupe dont Stew Webb a divulgué sur Veteran Today le nom de onze d’entre eux, qui s’appellent eux-même “Illuminati” ou “les Disciples de Satan.” Ces hommes font des sacrifices d’enfants à Denver deux fois par an, mangent les coeurs d’enfants, boivent leur sang après les avoir violés et égorgés.

Mes amis, nous devons révéler ces informations à tout le monde, nous unir et pourchasser ces pourritures de diciples de Baal jusque dans les moindres recoins et les traduire en justice pour leurs effroyables crimes.
Celui qui a compris ce que Bibi Netanyahu pense faire au Veau d’Or américain en le découpant en rondelles devrait être en colère et poussé à l’organisation de communautés conscientes et à l’action politique contre toute activité israélienne à l’intérieur de l’Amérique que ce soit par le Système de la Réserve fédérale, l’AIPAC, le JINSA, le Conseil de Politique de Défense, le CFR et les autres du même genre.

La mafia Khazare a caché 25 bombes atomiques dans des villes américaines majeures et d’autres grandes villes d’Europe pour faire chanter les gouvernements-“associés”.

Cela a été découvert et mentionné par Seymour Hersh comme leur “Option Samson”:
La mafia khazare a aussi détourné un certain nombre d’ogives S‑19 et S‑20 via un membre corrompu du Congrès US a qui la tâche a été confiée de récupérer des Mirvs ukrainiens pour les déclasser. Au lieu de cela, il les a vendu aux Israéliens et a arrosé d’autres Membres du Congrès corrompus.
Ceci est de la haute trahison et est punissable de la peine capitale.
Juste après leur attaque du 11 septembre sur l’ Amérique, la mafia khazare a annoncé à l’Administration US qu’ils s’apprêtaient éventuellement à faire exploser d’autres bombes dans quelques villes américaines, y compris Washington DC, s’ils refusaient à Israël de créer ses propres forces d’occupation en vue d’un état policier, basée sur le renforcement de toutes les lois américaines sous contrôle israélien.

Cette nouvelle force d’occupation israélienne appelée la “Homeland Security” (DHS) a été initialement créée par ces citoyens doubles et de plus, pervers : L’anciennne directrice de DHS Janet Napolitano est poursuivie en justice pour harcèlement sexuel d’hommes travaillant à DHS, ayant ordonné de déplacer leurs bureaux dans les toilettes hommes…
Le traître et citoyen double Michael Chertoff, (traduit du russe : “le fils du diable” ça ne s’invente pas !), est le cerveau criminel qui a installé DHS, avec l’ancien responsable de la Stasi d’Allemagne de l’Est, Marcus Wolfe, loué comme consultant spécial et mort mystérieusement aussitôt sa mission terminée.

La mafia Kazhare Rothschild ne pensait pas être percée à jour pour leur attaque nucléaire du 11 septembre 2001 mais ils firent une des plus grande erreur tactique de leur histoire en surjouant leur rôle cette fois ci… Ceci étant dû aux trop nombreux succès faciles qu’ils obtinrent dans le passé grâce à leur argent.
Bientôt l’Amérique “mainstream” saura que ce fut Netanyahu et le Likud qui organisa cette attaque sur l’Amérique sur ordre de la mafia Kazhare Rotschild.

Ils pensaient qu’ils avaient le contrôle complet sur tous les media mainstream et pourraient éviter la diffusion des résultats d’analyses de l’IAEA et de Sandia Labs auprès du public américain.
Ils firent donc une sérieuse erreur tactique car à présent la vérité concernant leur rôle dans l’attaque du 9.11.2001 se diffuse actuellement partout sur l’internet, la nouvelle presse de Gütemberg des temps modernes !

Ils n’ont pas compris la puissance d’internet et comment les pépites de vérité qui y sont publiées et répandues résonnent avec les gens partout dans le monde et se répandent comme un incendie à la vitesse de la lumière. La vérité se diffuse à présent partout auprès des masses.
Cette incroyable erreur tactique est si déterminante qu’elle les expose en pleine lumière et va finalement les détruire comme ils le méritent.
L’ordre de Nethanyahu, commanditant l’attaque nucléaire du 11 Septembre 2001 sur l’Amérique, restera dans l’histoire leur plus grande erreur, celle qui aura occasionné leur mise à nu et leur destruction pour laquelle le monde entier se ligue actuellement.

Les Russes ont déja fait fuiter, le dossier de l’IAEA, du laboratoire Sandia et des autres dangers possibles, transmis par Edward Snowden. Bientôt tous ces dossiers seront mis devant les yeux des Américains et du monde entier via internet : Ceci ne peut plus être arrêté.
Un certain nombre de Russes dans le haut commandement militaire et les plus hautes positions de la hierarchie gouvernante réalisent qu’il s’agit de la même cabale de crime organisé qui dirigea les Bolshevicks dans leur génocide de 100 millions de Russes innocents : Ces hommes veulent à présent un “remboursement”…

C’est pourquoi ils veulent s’assurer que les banksters Rothschild soient mis hors d’état d’être en affaire, ce qui coupera la mafia khazare de sa perpétuelle production de monnaie de contrefaçon. C’est la raison de la création de la banque de développement des BRICS : Remplacer le pétrodollar comme monnaie de référence mondiale, mais, à la différence du pétrodollar, cette banque est adossée à l’or, l’argent et autres biens tangibles, ne permettant aucune contrefaçon…
Les media mainstream ne sont plus crédibles et beaucoup d’Américains ne croient plus à leurs histoires, tout spécialement les générations en dessous de la trentaine qui recherchent l’info sur internet et se font ainsi leur propre opinion.

Tant d’utilisateurs d’internet en Amérique rejettent à présent les media mainstream que la vérité au sujet de l’attaque d’Israël du 9.11 est de plus en plus aisée à concevoir. Bientôt tout le mainstream en Amérique saura que l’attaque du 9.11 est due à Bibi Netanyahu, son Mossad et ses doubles-nationaux…

Tout le haut commandement militaire US sait à présent que c’est Netanyahu, le Mossad et ses bi-nationaux qui ont commandité l’attaque nucléaire du 9.11 sous les directives de la mafia khazare.
De multiples opérations sous diverses couvertures sont aujourd’hui déployées mondialement pour exposer et décapiter la mafia Rothschild et sa fabrique de fausse monnaie.

Leurs jours de pouvoir absolu et inhumain sont désormais comptés.Des commandos secrets US surentraînés, appelés “les bouffeurs de serpents nucléaires”, sont à présent à l’œuvre, traquant tout envoi ou valise diplomatique en provenance d’Israël. Ils visitent ou survolent les synagogues, les ambassades et autres lieux liés au Mossad, utilisant une batterie high tech de détecteurs à rayons gamma, ou à neutrons d’helium‑3, de satellites de détection ultra ciblée, afin de localiser et de récupérer tout stockage de têtes nucléaire. Ils travaillent d’arrache-pied à retrouver toutes les têtes nucléaires volées partout dans le monde en dehors d’Israël.
Ces commandos de super-élite furent alertés par un appel téléphonique de Michaël Shrimpton au MI‑6, les prévenant qu’un engin de grande envergure était dissimulé près du stade olympique. L’engin fut donc récupéré par le commando qui débarqua en Angleterre et le mis hors d’état de nuire.

Le MI‑6 avait hélas prévu de faire exploser l’engin afin d’accroitre la main-mise de la mafia khazare en Angleterre, où se trouve leur base au coeur-même du district financier de la City de Londres.
Le nom secret de ces chefs de la mafia khazare de Londres est Gog et Magog, et malgré le fait que beaucoup d’historiens croient qu’il s’agit d’un nom de code pour la Russie,il n’en est rien. C’est bien le nom de code des têtes de la mafia khazare, ce qui,entre parenthèse,semble désigner leur origine historique.

Le super Commando des “Nuclear Snake Eaters” est prêt à tout moment à intervenir en Israël, au cas où cette nation se dissoudrait sous la pression des désinvestissements européens et du retrait des aides US, conformément aux lois des USA : Il est en effet illégal de fournir des aides à une nation qui a la bombe et n’a pas signé le traité de non-prolifération nucléaire.
Car Israël a bien des têtes nucléaires détectables par satellites munis de sensor à l’helium‑3, mais ne l’a jamais avoué, ni n’a signé aucun traité de non-prolifération.

Nous autres Américains, devont demander que le Congrès et l’Administration obeïssent aux lois et suppriment immédiatement toute aide monétaire ou militaire à Israël, et mettent en état d’arrestation toutes les têtes de l’espionnage Israëlien liées à l’AIPAC, au JINSA, au “Defense Policy Board”, ainsi qu’à toutes les passerelles à NYC, dans l’ADL, etc.
Il est assez peu connu mais probable qu’un nombre significatif de ces ogives nucléaires volées aient été récupérées.

Il a par ailleurs été rapporté par des infos d””insider” qu’un message solennel a été envoyé à Netanyahu et ses Likudistes, ainsi qu’aux hauts degrés de l’espionage israëlien en Amérique.
Quelle était la teneur de ces avertissements ? Ces personnes étaient prévenues que s’il y avait encore une attaque de type “false flag” en provenance des services secrets israëliens, ceux qui en seraient à l’origine seraient poursuivis sous les lois de sécurité nationale américaine et éliminés ainsi que leurs structures de défense qui seraient réduites en poussière.

La suite de l’Histoire de la mafia Khazare dépendra de VOUS ! C’est à dire des lecteurs de “Veteran Todays” et de nous tous, le peuple,en apprenant l’histoire secrète de cette mafia qui fut évidemment soustraite à tous les livres d’Histoire et bibliothèques par eux-même afin de maintenir ces crimes dans le plus grand secret. Aucune personne n’accepterait ces abominations si elles étaient révélées au grand jour !

Ainsi,de grâce, partagez ces données avec votre famille, votre entourage, vos collègues de travail et rendez les virales. Soyons très clair sur ce point : Si ce groupe ne peut agir dans cette ombre abjecte qu’ils affectionnent, ils seront attaquésde toutes part et détruits de façon certaine.
Ainsi reproduisez autant que faire se peut cette Histoire occultée afin que chacun en soit enfin informé.

C’est bien pour cette raison qu’ils ont travaillé si dur afin de contrôler tous les media mainstream ainsi que l’éducation et l’université,et faire en sorte, qu’aucun humain ne connaisse jamais leur secret maléfique.
Si celui-ci venait à être percé à jour, il liguerait assurément l’ensemble de l’humanité contre eux et à tous les niveaux où ils se sont incrustés.
La grande question qui reste posée : D’où leur vient cette sauvagerie et cet esprit de destruction exceptionnel envers les humains ? Certains pensent qu’il s’agit d’une culture toxique liée à une structure tribale maligne perpétuant la pédophilie, les crimes rituels d’enfants, etc… Celle-ci serait également caractérisée par l’illusion paranoïaque folle d’être un groupe d’essence supérieure. D’autres pensent qu’il s’agit des descendant de Caïn, d’essence diabolique et totalement dépourvue d’âme ou d’humaine conscience, mais sont de purs prédateurs, des bêtes sauvages… Incroyablement doubles, ils seraient doués à la fois pour monter des escroqueries inouïes en même temps que des dehors avenants…
Peut-être ya-t-il les deux facteurs.

Dans tous les cas, il est temps d’exposer cette plaie en pleine lumière, certainement la plus grande que l’humanité n’ai jamais connue. Il est temps pour le monde de travailler de concert pour éradiquer ce problème maintenant et à jamais. Par tous les moyens possibles.”

Mike Harris


Mike Harris est éditeur de “Veterans Todays”, animateur radio, ayant cotoyé le monde de la finance, candidat aux élections sénatoriales pour l’Arizona,
vice-président senior du “Adamus Defense Group” en Suisse.
Mike est expert d’arts martiaux full contact. Son expérience de longue date lui a valu le surnom de Iron-Mike.

Mike était partie prenante du groupe “Veterans Today” à la conférence de Damas sur le sujet : “Combattre le terrorisme et l’extrêmisme religieux”.
Il donna à cette occasion vingt-cinq entretiens télévisés qui furent diffusés à des millions de téléspectateurs en Syrie, Iraq, Liban et en Iran.
Dans ces interviews, Mike ainsi que Gordon Duff, éditeur également et directeur de “Veterans Today” insistaient sur le fait que le véritable problème derrière le terrorisme était en réalité un immense syndicat du crime organisé à l’échelle mondiale.


[Voir aussi : Les Khazares – problèmes et controverses (PDF 221 pages)]




France : RAPPORT DICTATURE 2020. MàJ



Mise à jour : L’origine du rapport est mentionnée dans l’article Terrorisme d’Etat, crime contre l’humanité. Une avocate dénonce les mesures sanitaires et la manipulation autour du Covid-19 [Interview] (breizh-info.com). Il provient de Virginie de Araujo-Recchia, avocate depuis 2006.


RAPPORT DICTATURE 2020

TERRORISME D’ETAT, ATTEINTE AUX INTÉRÊTS FONDAMENTAUX DE LA NATION ET CRIME CONTRE L’HUMANITÉ

[Extraits]

Décisions allant à l’encontre des intérêts fondamentaux de la Nation et des citoyens:

• Depuis la publication de la loi n° 2020-290 du 23 mars 2020 d’urgence pour faire face à l’épidémie de covid-19, des ordonnances, décrets, lois de prorogation ont été appliqués sans qu’aucun pouvoir n’ait été en mesure de remettre en cause le caractère inconstitutionnel de ces mesures.(…)

Mise en place d’un Comité scientifique et du Comité Analyse, Recherche et Expertise (CARE), dont certains membres ont des liens d’intérêts avec l’industrie pharmaceutique7 et qui de ce fait, ne peuvent être objectifs quand aux décisions à prendre concernant la santé des citoyens (Annexe 1). Ce Comité scientifique non élu dispose de bien trop de pouvoir étant donné qu’il décide indirectement de l’avenir de la Nation.

Décision de confinement général (mesure disproportionnée) sur la base des conseils du Comité scientifique et sur la base des travaux de modélisation inexacts réalisés par le Professeur Neil Ferguson, épidémiologiste britannique de l’influent Imperial College de8 Londres, lequel a conduit de nombreux pays au confinement, dont la France du 17 mars au 11 mai 2020.9

(Page 5 du rapport)

Les conséquences découlant de ces confinements sont désastreuses pour la santé, la15 16 vie des citoyens et l’économie du pays en violant par là même les droits du peuple:

Violation de la liberté individuelle et du principe de sauvegarde de la dignité de la personne humaine contre toute forme d’asservissement et de dégradation.

Violation de la liberté de circuler/d’aller et venir: en ce sens l’Etat est coupable de détention arbitraire à l’égard des citoyens en temps de paix. Les citoyens qui contreviennent à une mesure de confinement sont verbalisés.

Volonté de mettre à l’isolement des citoyens « positifs » au test et non pas malades s’apparentera à des mesures de séquestration. L’Etat entend verbaliser les personnes qui enfreindraient la « quarantaine » à hauteur de 10 000 euros.

Violation du principe général du droit de mener une vie familiale normale par17 l’interdiction d’aller rendre visite à un proche en EPHAD, de restreindre la possibilité d’assister aux funérailles et d’interdire toute possibilité de se réunir en famille.

Violation de la liberté d’entreprendre et inégalité de traitement: les P.M.E. soit les commerçants, les indépendants, le secteur tout entier de la culture, la restauration, le secteur de l’habillement, le secteur de l’esthétique, le secteur du tourisme, le secteur de l’évènementiel etc. En somme tout les non-fonctionnaires (hors alimentaire, pharmacie, journaux et tabac) pâtissent de ces mesures liberticides et mortifères. De nombreuses procédures de liquidation judiciaire sont attendues mais les mesures ne sont pas levées malgré l’appel du peuple.

Violation du droit de manifester et de se rassembler: violences à l’encontre des manifestants ou interdiction pure et simple.

Violation du droit à l’éducation durant le premier confinement.

Violation de la liberté de culte en refusant la tenue de messes dans les Églises de France alors que les croyants ont besoin d’apaisement.

(Page 7)

Il existe donc des preuves scientifiques des dangers inhérents au port du masque et les spécialistes l’ont rappelé à maintes reprises dans des tribunes .29

Le Dr Margareta Griesz-Brisson, docteur en médecine neurologue et neurophysiologiste, avertit des graves conséquences et la dangerosité du port du masque chez les enfants et chez les adultes plus généralement :30

La privation d’oxygène provoque des dommages neurologiques irréversibles.

« La réinhalation de l’air que nous respirons va incontestablement générer un déficit en oxygène et une saturation en dioxyde de carbone. Nous savons que le cerveau humain est très sensible à la privation d’oxygène. Il y a des cellules nerveuses, par exemple dans l’hippocampe, qui ne peuvent pas rester plus de 3 minutes sans oxygène – elles ne peuvent pas survivre.

Les symptômes d’alerte aigus sont les maux de tête, la somnolence, les vertiges, les problèmes de concentration, le ralentissement du temps de réaction – qui sont des réactions du système cognitif.

Cependant, lorsque vous souffrez d’une privation chronique d’oxygène, tous ces symptômes disparaissent, car vous vous y habituez. Mais votre fonctionnement demeure altéré, et la sous-alimentation en oxygène de votre cerveau continue de progresser.

Nous savons que les maladies neurodégénératives mettent des années, voire des décennies, à se développer. Si aujourd’hui, vous oubliez votre numéro de téléphone, cela indique que le processus de dégradation de votre cerveau a démarré il y a 20 ou 30 ans.

Vous pensez peut-être que vous vous êtes habitué à porter un masque et à inspirer l’air que vous venez d’expirer, mais il n’en reste pas moins que les processus dégénératifs dans votre cerveau s’amplifient à mesure que votre privation d’oxygène se poursuit.

Le deuxième problème est que les cellules nerveuses de votre cerveau sont incapables de se diviser normalement. Ainsi, au cas où nos gouvernements seraient assez généreux pour nous autoriser à enlever nos masques et à respirer à nouveau librement de l’oxygène dans quelques mois, les cellules nerveuses perdues ne seront plus régénérées. Ce qui est perdu est perdu.

Je ne porte pas de masque, j’ai besoin de mon cerveau pour réfléchir. Je veux avoir les idées claires quand je m’occupe de mes patients, et ne pas être anesthésiée au dioxyde de carbone.

Il n’existe pas d’exemption médicale infondée pour les masques faciaux, car la privation d’oxygène est dangereuse pour chaque cerveau. Chaque être humain doit pouvoir décider librement s’il veut porter un masque absolument inefficace pour se protéger contre un virus.

Pour les enfants et les adolescents, les masques sont un interdit absolu. Les enfants et les adolescents ont un système immunitaire extrêmement actif et adaptatif, et ils ont besoin d’une interaction constante avec le microbiome de la Terre. Leur cerveau est également incroyablement actif, car il a beaucoup à apprendre. Le cerveau de l’enfant, ou de l’adolescent, a soif d’oxygène. Plus l’organe est métaboliquement actif, plus il a besoin d’oxygène. Chez les enfants et les adolescents, chaque organe est métaboliquement actif.

Priver le cerveau d’un enfant ou d’un adolescent d’oxygène, ou le restreindre de quelque manière que ce soit, est non seulement dangereux pour sa santé, mais aussi absolument criminel. Le manque d’oxygène inhibe le développement du cerveau, et les dommages qui en résultent ne PEUVENT PAS être réparés.

L’enfant a besoin du cerveau pour apprendre, et le cerveau a besoin d’oxygène pour fonctionner. Nous n’avons pas besoin d’étude clinique pour le savoir. C’est un fait physiologique simple et incontestable. Un manque d’oxygène provoqué consciemment et délibérément est un danger absolu pour la santé, et une contreindication médicale absolue. En médecine, une contre-indication médicale absolue signifie que ce médicament, cette thérapie, cette méthode ou mesure ne doit pas être utilisé, et n’est pas autorisé à être utilisé. Pour contraindre par la force toute une population à utiliser une contre-indication médicale absolue, il faut qu’il y ait des raisons précises et sérieuses à cela, et ces raisons doivent être présentées à des organismes interdisciplinaires et indépendants compétents, pour être vérifiées et autorisées.

Lorsque, dans dix ans, la démence augmentera de manière exponentielle et que les jeunes générations ne pourront pas atteindre leur potentiel inné, cela ne servira à rien de dire que « nous n’avions pas besoin des masques ».

Comment un vétérinaire, un distributeur de logiciels, un homme d’affaires, un constructeur de voitures électriques et un physicien peuvent- ils décider des questions concernant la santé d’une population entière ? S’il vous plaît, chers collègues, nous devons tous nous réveiller.

Je sais à quel point le manque d’oxygène est dommageable pour le cerveau, les cardiologues savent à quel point il est dommageable pour le cœur, les pneumologues savent à quel point il est dommageable pour les poumons. La privation d’oxygène endommage tous les organes.

Où sont nos services de santé, notre assurance maladie, nos associations médicales ? Il aurait été de leur devoir de s’opposer avec véhémence au confinement et d’y mettre fin – dès le début . »

(Pages 10 et 11)

Nous rappelons qu’en plein pic d’épidémie (i.e. en avril 2020), les masques étaient interdits à la vente en pharmacie. Aujourd’hui, un citoyen qui ne porte pas le masque est redevable de 135 € d’amende, 1 500 euros d’amende en cas de récidive et risque une peine de 6 mois de prison et 3 750 € d’amende en cas de quatrième verbalisation.

(Page 11)

Manipulation de l’opinion afin de faire régner la terreur et troubler l’ordre public:

Nous assistons chaque jour depuis janvier 2020, à l’instauration de la peur, de la terreur et de la culpabilisation au sein de la population, notamment par le biais des allocutions répétées des membres de l’exécutif et des interventions de la Direction générale de la santé, relayées par les principaux médias.

Ces interventions répétées et les spots publicitaires anxiogènes, probablement destinés à créer un traumatisme et une hypnose collective.

(Page 13)

• Prise en compte des testés « positifs » et non pas des « malades » afin de présenter des chiffres importants, en créant une terreur et un affaiblissement de la population.

• Mensonges concernant les patients en hôpitaux: les malades et décédés comptabilisés covid-19 alors que le décès ou la maladie est la conséquence d’une autre pathologie autrement plus grave ou d’un accident.

• Secret autour des patients décédés: absence d’autopsie et cercueils plombés.

• Manipulation du taux d’incidence ou de pression épidémique (correspond au nombre de personnes infectées sur 100 000 habitants, sur une période de sept jours): Le seuil épidémique pour chaque épidémie à virus respiratoire (syndromes grippaux) depuis 1985 et jusqu’à 2018 (dernière année pour laquelle le réseau Sentinelles a publié un bilan annuel ) a constamment été fixé entre 150 et 200 cas pour 100.000 habitants. 35 Jamais un seuil épidémique n’a été fixé à 50 cas pour 100000 habitants, comme c’est le cas depuis mai 2020. Là encore, ce changement de seuil permet de manipuler l’opinion publique en faisant croire que la situation est grave , ce qui permet aux Agences régionales de santé 36 (A.R.S.), aux préfets et à l’exécutif de prendre des mesures liberticides.

• Manipulation des taux d’occupation des lits de réanimation: le gouvernement a décidé d’abaisser le seuil de vigilance de 60% à 40% de patients covid-19 en réanimation et le seuil d’alerte de 80 à 60%. Or, d’après Madame Martine Wonner, députée et médecin psychiatre, de nombreux patients nécessitent 2 à 3 litres d’oxygène et ne nécessitent pas de lits de réanimation. Il ne s’agit d’ailleurs pas à proprement parler de « réanimation ».

• Manipulation liée aux tests de dépistage du SARS-CoV2: les tests positifs sont faussés et ne permettent pas de déterminer véritablement si le patient présente une maladie covid-19 réelle. Ces tests permettent de fabriquer un grand nombre de « positifs » et de prendre des mesures liberticides, d’engendrer la terreur au sein de la population, ce qui est attentatoire à la dignité humaine et trouble l’ordre public.

• Auto-attestation pour chaque déplacement de citoyens pour toutes raisons « autorisées » uniquement et sous peine d’amende de 135 euros en cas de non présentation: mesure humiliante et infantilisante.

• Censure et actions de tous ordres ont été menées par l’exécutif, afin d’obtenir des renseignements et d’accélérer la surveillance des citoyens: violation de la liberté d’expression et atteinte à l’intimité de la personne humaine. Enfin, un projet de loi sur la sécurité globale est actuellement en discussion devant les chambres du Parlement.

(Pages 13 et 14)

Crimes contre l’humanité, crime contre les citoyens de France:

Gestion de crise totalement disproportionnée et non conforme aux pratiques37 habituelles en la matière: En effet, en cas d’épidémie, les experts rappellent qu’il est nécessaire d’isoler les «malades» (non pas les « positifs ») et de les soigner. Il est notamment possible de réquisitionner les gymnases et de contrôler les passagers dans les aéroports.

Or, rien n’a été mis en place en début de crise, les citoyens n’ont pas été soignés, les médecins de ville n’ont pas pu prendre en charge les patients.
Les citoyens ont été invités à prendre du Doliprane et à rester chez eux jusqu’à ce que la situation s’aggrave véritablement. Dans cette hypothèse, il ne restait plus qu’à contacter les urgences hospitalières.

Il était pourtant tout à fait possible de soigner les patients covid-19 dès les premiers symptômes.

Interdiction de traitement disponible anti-covid-19 en violation des droits du patients et de la liberté de prescrire:

Dès les débuts de l’épidémie, le traitement à base d’hydoxychloroquine, d’azithromycine et de zinc a été utilisé par le Professeur Didier Raoult, Directeur de l’Institut Hospitalo Universitaire Méditerranée infection à Marseille, microbiologiste, éminent chercheur reconnu par la communauté scientifique internationale.

Bien entendu, au fur et à mesure des avancées des études concernant le virus, le Professeur Didier Raoult a également mis en place des gestes de soin complémentaires.

Or l’annonce de l’existence de ce traitement a provoqué un véritable scandale d’Etat concernant l’utilisation de l’hydroxychloroquine:
– Publication frauduleuse de la prestigieuse revue médicale The Lancet,
– Arrêt de l’étude Discovery qui permettait de démontrer l’utilité du traitement,
– Interdiction faite aux médecins de prescrire l’hydroxychloroquine.
– Contestation systématique du traitement par des médecins médiatisés en lien d’intérêts avec les laboratoires pharmaceutiques sur les plateaux T.V. et dans les principaux journaux et tentatives de discréditer le Professeur Raoult par tous les moyens, par tous médias. Le Sénat américain s’est d’ailleurs étonné dernièrement de ces attaques à l’encontre du Professeur Raoult.

(Page 15)

Interdiction faite aux médecins de ville d’exercer librement puisque tous les patients devaient se présenter à l’hôpital et harcèlement moral destiné à les dissuader de prescrire le seul traitement bien connu.

Euthanasie active à l’égard des anciens dans les EPHAD et dans certains hôpitaux par administration du Rivotril, médicament à proscrire lorsqu’un patient souffre d’insuffisance respiratoire, l’un des symptômes de la maladie covid-19. Cette prescription a été faite sans le consentement du patient, d’une personne de confiance, de la famille ou de proches.

(Page 17)

• Euthanasie passive sans consentement: Tri des patients durant le pic d’épidémie, les anciens n’ont pas reçu les soins nécessaires puisque le tri était effectué en fonction de l’âge notamment (ex. région Alsace). Les traitements n’ont pas été entrepris ou bien ont été suspendus (Loi Clayes-Léonetti n°2016-87 du 2 février 2016 créant de nouveaux droits en faveur des malades et des personnes en fin de vie).

• Annulation d’interventions hospitalières et report de traitement des maladies graves notamment, sachant que par ailleurs les citoyens ont été psychologiquement contraints d’abandonner toute visite dans les hôpitaux étant donné la menace et la terreur imposées par l’exécutif.

• Fermeture de services hospitaliers alors que la communication de l’exécutif tend à faire croire que le virus est extrêmement dangereux pour la santé des français et que des vagues en chaîne se présenteront pour une durée indéterminée: fermeture des urgences de l’Hôtel Dieu à Paris, fermeture/transfert de l’Hôpital Raymond/Poincaré AP/HP de Garches, dans lequel exerce le Pf Christian Perronne, auteur du livre intitulé « Y-a-t-il une erreur qu’ils n’ont pas commise? Covid-19: L’union sacrée de l’incompétence et de l’arrogance ».

• Suppression de lits d’hôpitaux en 2018, 2019 et 2020: environ 8 000 lits entre 2018 et 2019, 2 000 lits en 2020 pendant la crise.

• Refus de solliciter les hôpitaux et cliniques privées.

• Campagne massive de faux tests RT-PCR SARS-CoV-2 valeur Ct>30 (Ct: estimation de la charge virale): produisant une quantité importante de faux positifs, ce qui permet de mettre en place des mesures liberticides et mortifères, notamment les confinements, port du masque obligatoire, quarantaine, codes couleurs, interdiction de voyager, traçage, distances sociales.

(Page 18)

Sur la base des preuves scientifiques actuellement disponibles, ce test RT-PCR est en soi incapable de déterminer au-delà de tout doute raisonnable que la positivité correspond en fait à une infection par le virus SARS-CoV-2, pour plusieurs raisons, parmi lesquelles deux sont primordiales: la fiabilité du test dépend du nombre de cycles utilisés; la fiabilité du test dépend de la charge virale présente.(…)

Le tribunal conclut que «si une personne est testée par PCR comme étant positive lorsqu’un seuil de 35 cycles ou plus est utilisé (comme c’est la règle dans la plupart des laboratoires en Europe et aux États-Unis), la probabilité que ladite personne soit infectée est <3% et la probabilité que ledit résultat soit un faux positif est de 97%. »

(Page 21)

CONCLUSION (I):

Ces actes dans leur ensemble sont qualifiables d’actes terroristes commis en bande organisée et de crime contre l’humanité.

Ces actes sont condamnés par le Code pénal et comme le prévoit l’article 422-6 du Code pénal et les articles 213-1 et 213-3 du Code pénal, en dehors des peines prévues pour chacun des chefs d’accusation (réclusion criminelle à perpétuité), les personnes coupables d’avoir commis des actes de terrorisme et des crimes contre l’humanité verront leurs biens confisqués.

(Page 30)

II. APOLOGIE DU TERRORISME PAR MÉDIAS ET SCIENTIFIQUES EN CONFLIT D’INTÉRÊTS

(Page 31)

III. ACTES DE MALTRAITANCE ET DE TORTURE / TRAITEMENTS INHUMAINS A L’ÉGARD DES ENFANTS: CRIME CONTRE L’HUMANITÉ

(Page 32)




Après l’URSS, les USA s’effondrent

[Source : Réseau Voltaire]

[Photo : La petite camarilla qui s’est approprié les USA a censuré le président en exercice, Donald Trump. Ici l’homme le plus riche du monde, Jeff Bezos, propriétaire d’Amazon, de Blue Origin et du « Washington Post ».]

Par Thierry Meyssan — 19 janvier 2021

Tout a une fin, les empires aussi, celui des États-Unis comme celui de l’Union soviétique. Washington a outrageusement favorisé une petite camarilla d’ultra-milliardaires. Il doit désormais affronter ses vieux démons, se préparer aux sécessions et à la Guerre civile.

Chacun des deux camps qui s’affrontent aux États-Unis, les Jacksoniens et les Néopuritains, souhaite en finir avec l’autre. Les premiers parlent d’insurrection, tandis que les seconds souhaitent la répression, mais tous se préparent à l’affrontement. Au point que les deux tiers des citoyens se préparent à la Guerre civile.

Le point de vue jacksonien

Les Jacksoniens tiennent leur nom du président Andrew Jackson qui, avant la guerre de Sécession, s’opposa à la création de la Federal Reserve (banque centrale indépendante). Ils ont disparu de la vie politique durant un siècle jusqu’à l’élection de l’un d’entre eux, Donald Trump, à la Maison-Blanche. Avant toute chose, ils s’opposent aux liens incestueux des banques privées et de la banque centrale US, éditrice du dollar.

Dans de nombreux États fédérés, les fonctionnaires chargés du dépouillement du scrutin présidentiel du 3 novembre 2020 ont reçu instruction d’expulser les observateurs et d’obturer des fenêtres de leurs bureaux. Ce faisant, ils ont privé le résultat —quel qu’il soit— de toute légitimité démocratique.

Le problème n’est pas de savoir qui a été élu, mais ce qu’il convient de faire alors que le pacte national a été rompu.

Selon le Second amendement à la Constitution US, les citoyens ont le devoir de s’armer et de s’organiser en milices pour défendre la liberté de leur État lorsqu’elle est menacée.

Cet amendement fait partie de la « Déclaration des Droits » (Bill of Rights) dont l’adoption fut la condition non-négociable pour que les citoyens qui s’étaient battus pour l’indépendance acceptent la Constitution rédigée par la Convention de Philadelphie. Il implique que tout citoyen puisse posséder des armes de guerre, quelles qu’elles soient, et a rendu possible les massacres à répétition qui ont endeuillé la société états-unienne. Cependant, malgré le prix humain de ces crimes, il a toujours été maintenu car essentiel à l’équilibre du système politique US.

Précisément, selon 39 % des citoyens US, recourir aux armes contre des autorités corrompues n’est pas une option, c’est un devoir. Selon 17 % des citoyens, le moment d’agir est venu [1].

Des groupes armés se préparent à manifester dans chaque État fédéré à l’occasion de l’intronisation de Joe Biden à Washington, le 20 janvier 2021. Le FBI craint de graves émeutes dans 17 d’entre eux.

On peut prendre ces faits dans tous les sens et accuser les insurgés —extrêmement divers— d’être tous des « conspirationnistes » ou des « néo-nazis » ou les deux à la fois. Il n’en reste pas moins que leur révolte est la seule attitude légitime au regard de l’histoire et du droit états-uniens.

On peut relier cette révolte à la bizarre et éphémère prise du Capitole le 6 janvier dernier. Il n’en reste pas moins que les deux évènements ne sont pas liés. Il ne s’agit aucunement de renverser le Pouvoir législatif, mais bien de neutraliser l’ensemble de la classe politique et de procéder à de nouvelles élections, transparentes cette fois.

Les citoyens qui protestent contre le « vol du système électoral » sont principalement des électeurs de Donald Trump, mais pas seulement. Il ne s’agit pas de récriminations des supporters de Donald Trump parce qu’il a été déclaré battu, mais d’un problème de fond sur la nécessaire transparence en démocratie.

L’opacité du dépouillement du scrutin présidentiel a déchaîné les passions, déjà tourmentées depuis la crise financière de 2007-10. La majorité de la population n’acceptait pas le plan de sauvetage des banques de 787 milliards de dollars proposé par le président Barack Obama (s’ajoutant aux 422 milliards de dollars de rachat des prêts toxiques par le président George W. Bush). À l’époque des millions de citoyens déclarant être « déjà suffisamment imposés » (Taxed Enough Already) avaient fondé les TEA Party, en référence à la Boston Tea Party qui ouvrit la guerre d’Indépendance. Ce mouvement contre de lourds impôts visant exclusivement à sauver des ultra-milliardaires se développa aussi bien à droite puis à gauche comme en témoignent les campagnes de la gouverneure Sarah Palin (Républicaine) et celle du sénateur Bernie Sanders (Démocrate).

Le déclassement massif des petits bourgeois imputable aux conséquences des délocalisations conduit désormais 79 % des citoyens US à affirmer que l’« Amérique s’effondre » ; une proportion de désabusés sans équivalent en Europe, hormis chez les « Gilets jaunes » français.

Il est évidemment fort peu probable que si des émeutes éclataient le 20 janvier, elle se transformeraient en révolution. Mais ce mouvement se fraie une place parmi la population depuis une dizaine d’années maintenant. Il dispose de suffisamment de partisans, dans tout le spectre politique, pour engager la bataille et pour durer.

Le point de vue néopuritain

À l’opposé des Jacksoniens, les groupes qui se déchaînent contre le président toujours en exercice Donald Trump sont tout aussi sûrs de leur bon droit. Comme le lord protecteur Oliver Cromwell, ils se réclament d’une morale supérieure à la Loi ; mais à la différence du républicain anglais, ils n’utilisent pas de références religieuses. Ce sont des calvinistes sans Dieu.

Ils entendent créer une Nation pour tous, non pas avec leurs adversaires, mais en excluant tous ceux qui ne pensent pas comme eux. Aussi se réjouissent-ils des décisions de Twitter, Facebook, Instagram, Snapchat et Twitch de censurer ceux qui contestent la régularité de l’élection. Il n’importe pas pour eux que ces multinationales s’arrogent un pouvoir politique contrevenant à l’esprit du Premier amendement de la Constitution puisqu’elles partagent la même conception de la Pureté qu’eux : la liberté d’expression ne s’applique ni aux hérétiques, ni aux trumpistes.

Emportés par leur zèle, ils récrivent l’histoire de cette Nation, « lumière sur la colline », venue éclairer le monde. Ils font disparaître toute conscience de classe et magnifient toutes les minorités non pour ce qu’elles font, mais parce qu’elles sont minoritaires. Ils épurent les universités, pratiquent l’écriture inclusive, sacralisent la nature sauvage, distinguent l’information des fakenews, renversent des statues de grands hommes. Aujourd’hui, ils tentent de destituer le président Trump, non pas parce qu’il aurait organisé la prise du Capitole, mais parce qu’il est le champion de ceux qui l’ont pris. Aucun de ces hérétiques ne peut avoir de place au soleil.

Au XVIIème siècle, les Puritains pratiquaient des confessions publiques afin de pouvoir accéder à la vie éternelle. Au XXIème, leurs successeurs, les Néo-puritains, ne cessent de battre leur coulpe pour le « privilège blanc » dont ils croient avoir joui afin d’accéder à l’immortalité. Des ultra-milliardaires comme Jeff Bezos, Jack Dorsey, Bill Gates, Arthur Levinson, Sundar Pichai, Sheryl Sandberg, Eric Schmidt, John W. Thompson ou encore Mark Zuckerberg promeuvent une nouvelle idéologie posant la supériorité de l’homme numérique sur le reste de l’humanité. Ils espèrent vaincre les maladies et la mort.

Il y a longtemps que ces gens très rationnels ont abandonné la raison au point qu’il est désormais impossible, selon les deux tiers des états-uniens, de s’entendre avec eux sur des faits basiques. J’écris ici à propos des néopuritains, pas des trumpistes.

Leur fanatisme a déjà provoqué la Guerre civile anglaise, puis la guerre d’Indépendance états-unienne et la guerre de Sécession. La première crainte du président Richard Nixon était qu’elle ouvre une quatrième guerre qui déchirerait les USA. C’est bien là où nous en sommes.

Une partie du Pouvoir a déjà basculé des institutions démocratiques dans les mains de quelques ultra-milliardaires. Les États-Unis que nous avons connus n’existent plus. Leur agonie a commencé.

Thierry Meyssan


[Notes]

[1] Ipsos Poll : Game changers, January 13, 2021.




Ce que les Américains ont perdu : Trump expliqué par Rosine Ghawji

[Source : CIGPA International]

Intervention de Rosine Ghawji (USA) Fondatrice du comité « Donald Trump – France » et de « La coalition Americano-Russe pour Trump » et proche du Président Donald Trump. Intervention au colloque : « L’éventualité d’un rapprochement russo-américain et ses conséquences politiques et géopolitiques sur l’Europe et le Monde Arabe »
« La véritable personnalité du Président Donald Trump et son réel projet politique » organisé par le CIGPA et l’IDC à la Maison de la chimie le 25 mars 2017.




Terrorisme d’État, crime contre l’humanité ?

Par Dr Nicole Delépine

« Terrorisme d’Etat, crime contre l’humanité. Une avocate dénonce les mesures sanitaires et la manipulation autour du Covid-19 [Interview] (breizh-info.com) 3/12/2020 »

Une avocate française dénonce les mesures sanitaires et la manipulation autour du Covid-19 sur breizh-info.com. Après la plainte allemande initiée par Reiner Fuellmich en vue d’un Nuremberg 2[1], et la jurisprudence portugaise condamnant l’utilisation du test PCR comme moyen insuffisant de diagnostic, d’autres juristes s’intéressent au sujet. Nous citerons come exemple, une interview de l’avocate Virginie de Araujo-Recchia sur Breizh-info (reprise par dreuz info) relatant son point de vue particulièrement sévère de la situation de notre pays, depuis presque un an.

A la suite de l’article de Breiz info s’interrogeant sur la possibilité de faire reconnaitre les mesures sanitaires et leurs conséquences sur la population française avec la dénomination de « torture », l’avocate a adressé au site cité un rapport accablant pour l’Etat Français.

Elle rapporte avoir relevé de nombreuses et graves atteintes à l’intégrité physique, psychique et morale des citoyens ainsi que de nombreuses atteintes aux intérêts fondamentaux de la Nation. Elle fait part de son analyse au regard des principes juridiques applicables et son anticipation des problématiques relatives à la vaccination.

Ce rapport contient une partie spécifique concernant le port du masque obligatoire pour les enfants et adolescents dès six ans, car l’atteinte à leur développement et à leur santé est extrêmement préoccupante.

Conclusions de l’avocate :

« Les mesures prises depuis le début de la crise et les techniques de manipulation employées tendent à qualifier pénalement ces actes de terrorisme d’Etat et de crime contre l’humanité, étant donné les graves atteintes portées à la santé physique et mentale des citoyens et plus généralement aux intérêts fondamentaux de la Nation, en troublant l’ordre public par l’usage de la peur et de la terreur.

En ce qui concerne les enfants et les adolescents, le fait d’imposer le port du masque obligatoire dès 6 ans, avec les conséquences que cela implique pour leur santé, correspond pénalement à un acte de maltraitance et de torture.

En outre, dans l’hypothèse où le vaccin/thérapie génique serait imposé dans le futur (à un groupe ou à l’intégralité de la population) par la voie légale ou par la terreur, alors qu’il s’agit d’un traitement expérimental, des poursuites pénales pourraient alors être engagées par dépôt de plainte pour acte de terrorisme et crime contre l’humanité. »

Virginie de Araujo-Recchia dit avoir analysé les faits pris dans leur ensemble afin de les qualifier juridiquement. Les actes de terrorisme et les crimes contre l’humanité sont clairement définis par le Code pénal français (articles du Code pénal repris in extenso dans le rapport).

« Pensez-vous que le fait de bâillonner et de confiner toute une population sans justification scientifique établie, le fait de manipuler la population en employant des techniques de torture décrites dans la Charte de Biderman ou les expériences de Milgram pour soumettre la population ne sont pas des procédés disproportionnés et criminels ? »

dit -elle.

Les griefs énoncés correspondent aux faits constatés et croyez-moi, cela ne me réjouit absolument pas de faire ce terrible constat.

 D’après Virginie de Araujo-Recchia : des actions juridiques sont envisageables à plusieurs niveaux :

– Sur le plan pénal, les tests PCR, utilisés pour justifier toutes les mesures liberticides prises en cascade ont déjà été condamnés par la cour d’appel de Lisbonne (arrêt du 11 novembre 2020 – 1783/20.7T8PDL.L1-3, Margarid Ramos de Almeida). Ce jugement a déclaré illégale une mesure de quarantaine car basée sur les seuls tests PCR positifs [2]

L’Allemagne a engagé des poursuites pour crime contre l’humanité et des associations de consommateurs italiennes ont déposé plainte auprès de neuf parquets, pour délit de fraude aggravée, fausse idéologie et homicide involontaire à l’encontre du gouvernement italien.

– L’avocate imagine encore que des parlementaires intègres pourraient engager les procédures suivantes :

« Une procédure de destitution du président de la République étant donné les graves manquements à ses devoirs manifestement incompatibles avec l’exercice de son mandat dont la mise en péril des intérêts fondamentaux de la Nation, terrorisme d’Etat et crime contre l’humanité (article 68 de la Constitution).

Une procédure de motion de censure à l’égard du gouvernement étant donné le caractère objectivement disproportionné des mesures prises depuis le début de la crise et pour les mêmes raisons sus-indiquées (article 49,3 de la Constitution) ».

L’avocate pense qu’il est urgent d’agir car « un test d’obéissance a été effectué à grande échelle et il porte ses fruits ». L’Europe serait pour elle, « un véritable champ d’expérimentation pour les plus grandes fortunes de la planète, adeptes du transhumanisme, vers un monde aux antipodes des aspirations de la majorité des citoyens ».

Virginie de Araujo-Recchia souhaite dire aux citoyens, qu’il n’est pas trop tard pour agir et revendiquer nos libertés les plus fondamentales, mais le temps nous est compté.

Quant aux dirigeants,

« ils sont responsables de dommages conséquents et irréversibles. A ce titre, l’atteinte est telle qu’ils ne pourront jamais indemniser les citoyens du temps de vie perdu tout au long de ces mois confinés, masqués, réprimés, abusés, manipulés, torturés, humiliés. »

« Il est encore temps de limiter les conséquences désastreuses de leurs décisions. Il est temps pour eux de démissionner pour laisser place à des personnes compétentes et intègres, qui ne seront pas à la solde d’intérêts supranationaux. Les citoyens français ont besoin qu’on leur fasse confiance et ils ont besoin de faire confiance pour avancer et reprendre le cours normal de leur existence ». [3]

Le rapport de l’avocate est très intéressant.[4] Il rappelle que 

« le principe de respect de la dignité de la personne humaine fait partie du bloc constitutionnel (i.e. ensemble des principes et dispositions que doivent respecter les lois, cet ensemble prime sur les Traités, les Conventions et le Droit européen dans la hiérarchie des normes).

« Concrètement, le principe de dignité exige, pour reprendre la formule du Conseil constitutionnel, de sauvegarder la personne humaine « contre toute forme d’asservissement ou de dégradation ». La dignité implique que la personne reste maître de son corps et d’elle-même, ce qui suppose qu’elle ne se trouve pas aliénée ou asservie à des fins étrangères à elle-même. »

Elle détaille dans son rapport des Décisions allant à l’encontre des intérêts fondamentaux de la Nation et des citoyens :

« Depuis la publication de la loi n° 2020-290 du 23 mars 2020 d’urgence pour faire face à l’épidémie de covid-19, des ordonnances, décrets, lois de prorogation ont été appliqués sans qu’aucun pouvoir n’ait été en mesure de remettre en cause le caractère inconstitutionnel de ces mesures.

Nous pouvons notamment le constater à la lecture de la décision du Conseil constitutionnel n°2020-808 DC du 13 novembre 2020, relative à la loi autorisant la prolongation de l’état d’urgence sanitaire , par laquelle le Conseil constitutionnel refuse  de censurer ladite loi alors que: – le gouvernement a utilisé la procédure des votes bloqués (art. 44, al.3 de la Constitution), empêchant ainsi d’adopter un amendement réduisant la période de confinement (amendement qui avait été adopté lors du premier vote), l’exécutif bafoue continuellement le bloc constitutionnel depuis le début de la crise.

Les conséquences découlant de ces confinements sont désastreuses pour la santé,

– la vie des citoyens et l’économie du pays en violant par là même les droits du peuple :

  • Violation de la liberté individuelle et du principe de sauvegarde de la dignité de la personne humaine contre toute forme d’asservissement et de dégradation.
  • Violation de la liberté de circuler/d’aller et venir : en ce sens l’Etat est coupable de détention arbitraire à l’égard des citoyens en temps de paix. Les citoyens qui contreviennent à une mesure de confinement sont verbalisés.
  • Volonté de mettre à l’isolement des citoyens « positifs » au test et non pas malades s’apparentera à des mesures de séquestration. L’État entend verbaliser les personnes qui enfreindraient la « quarantaine » à hauteur de 10 000 euros.
  • Violation du principe général du droit de mener une vie familiale normale par l’interdiction d’aller rendre visite à un proche en EPHAD, de restreindre la possibilité d’assister aux funérailles et d’interdire toute possibilité de se réunir en famille.
  • Violation de la liberté d’entreprendre et inégalité de traitement : les P.M.E. soit les commerçants, les indépendants, le secteur tout entier de la culture, la restauration, le secteur de l’habillement, le secteur de l’esthétique, le secteur du tourisme, le secteur de l’évènementiel etc.

En somme tous les non-fonctionnaires (or alimentaire, pharmacie, journaux et tabac) pâtissent de ces mesures liberticides et mortifères. De nombreuses procédures de liquidation judiciaire sont attendues, mais les mesures ne sont pas levées malgré l’appel du peuple.

  • Violation du droit de manifester et de se rassembler : violences à l’encontre des manifestants ou interdiction pure et simple.
  • Violation du droit à l’éducation durant le premier confinement.
  • Violation de la liberté de culte en refusant la tenue de messes dans les Églises de France alors que les croyants ont besoin d’apaisement.
  • Accord de la France concernant le plan de relance européen, lequel ouvre la porte à l’intégration européenne en créant un budget européen, sans qu’aucun débat politique n’ait été mené en France. Les citoyens doivent désormais s’attendre à la création d’un impôt européen. »

Il est évident que ce rapport est une mine d’informations qui justifiera plus amples commentaires et permettra à l’auteur de défendre les citoyens devant les tribunaux. Merci à elle pour cette immense aide pour tous.

Nos droits fondamentaux sont bafoués sans aucune raison sanitaire réelle. Nous ne pourrons retrouver nos libertés qu’en appuyant les plaintes en justice par des actions collectives massives.


[Notes]

[1] L’objectif des 5000 cas par jour : encore une énorme arnaque

« Le test PCR va au tribunal » : au Portugal, mais aussi en Allemagne et dans de nombreux pays

Vers le faire part de décès des tests PCR

http://www.francesoir.fr/opinions-tribunes/les-implications-capitales-de-la-jurisprudence-portugaise-concernant-les-tests-pcr

Procédures internationales en cours sur le TEST PCR contre fabricants et politiques – Docteur Nicole Delépine

Recours collectif international contre les fabricants du test PCR, pilier fabriqué des mesures liberticides mondiales – Docteur Nicole Delépine

[2] Car les tests PCR positifs réalisés chez des sujets asymptomatiques avec plus de 40 cycles d’amplification correspondent dans 90% des cas à des personnes ni malades ou ni contagieuses.

[3] Propos recueillis par YV Breiz-info.com, 2020, dépêches libres de copie et de diffusion sous réserve de mention et de lien vers la source d’origine.

[4] Télécharger ici.




Le 3e confinement n’aura pas lieu si la supercherie des tests PCR est dénoncée

Par Dr Nicole Delépine

Le gouvernement et l’ensemble des médias aux ordres nous affirment que Noël est dangereux et accusent déjà les Français d’être responsables d’un prochain confinement.

Mais en réalité, la décision des prochains confinements n’a rien à voir avec l’évolution de l’épidémie : le président applique strictement les recommandations de Ferguson dont la prophétie1 2 prévoyait 6 vagues successives de maladie et prescrivait 6 confinements pour que les populations exténuées acceptent de se faire vacciner.

Peu leur importe que ces prédictions soient totalement fausses et que les confinements causent bien plus de morts que le non-confinement. Le président croit en ses maîtres et sa foi ne serait pas discutable. Il fait partie d’un ensemble mondial et joue son rôle le plus correctement possible. Certes nous faire croire à l’épidémie devient de plus en plus difficile, mais pourquoi ne pas essayer et en tous cas imposer.

Les prédictions de Ferguson sont totalement fantaisistes.

La démarche scientifique consiste à confronter les hypothèses aux faits constatés ; si les faits démentent, l’hypothèse doit être abandonnée. Mais ni le conseil scientifique, ni le conseil de défense, ni le président ne paraissent le savoir ou plutôt ne voient pas le problème de cette façon. Un programme est par l’OMS3, ils le suivent.

Des erreurs de 1000 % sur les prévisions de mortalité ! La prophétie Ferguson annonçait 70 000 morts en Suède et 100 000 aux Pays bas si ces pays ne confinaient pas. Ils n’ont pas confiné et au 7/12/2020, près d’un an d’épidémie, ils n’en déplorent respectivement que 7067 et 9674. Dans ces deux cas, la simulation Ferguson se trompe donc de 1000 %. Est-ce étonnant ? Combien de Français déjà exilés en Suède pour éviter le suicide ?

Des erreurs totales sur la saturation des services hospitaliers

Les prophéties de Ferguson et de ses élèves étrangers affirmaient qu’en l’absence de confinement aveugle et policier les services hospitaliers seraient dépassés et qu’on ne pourrait plus soigner les malades ordinaires. Cela n’a été observé qu’en Italie et pour une courte période.

En France, pendant que les médias faisaient pleurer les foules sur la surcharge de certains services de réanimation des hôpitaux publics, que le gouvernement mettait en scène des TGV Covid, des évacuations sanitaires aériennes et dressait un hôpital militaire de campagne dans l’Est4, les services de réanimation des cliniques privées étaient vides et devaient mettre leur personnel au chômage puisque les ARS leur avaient interdit d’opérer, pour qu’elles puissent accueillir des malades Covid qu’elles n’en ont, à de rares exceptions, jamais vus. Depuis début novembre et cette pseudo deuxième vague, les témoignages concordants de médecins expliquent que les malades atteints de pathologies pulmonaires sont essentiellement atteints de pathologies bactériennes ou liées à des champignons, favorisées par les masques portés en continu dans des conditions très différentes du port en salle blanche ou en salle d’opération que les twittos de bonne foi ou trolls s’évertuent à comparer.

De plus, contrairement à l’objectif affiché du confinement aveugle, les pays qui l’ont imposé ont abandonné les malades non-covid les transformant en victimes collatérales du confinement en raison de l’absence de soins (près de 30 000 morts collatérales du confinement en France).

Dans les pays qui ont refusé le confinement aveugle (Suède, Pays-Bas, Biélorussie, Finlande) les services hospitaliers n’ont jamais été dépassés et pu assumer leur rôle en soignant tous les malades, covid et non-Covid

Une erreur de 250 % sur l’efficacité du confinement

En Belgique, la mortalité observée ne correspond pas non plus aux prédictions de Ferguson qui prétendait que le confinement limiterait à 3300 décès au 7 mai. Ce jour-là malgré un confinement encore plus strict qu’en France, il y avait déjà presque 3 fois plus de morts que prévu.

Tout vrai scientifique, constatant de pareilles erreurs, les reconnaîtrait et modifierait son modèle pour le mettre en conformité avec la réalité. Mais Ferguson se comporte-t-il en croyant et ne met-il donc pas sa foi en doute ? Ou bien se comporte en fidèle sujet de l’OMS et de Bill Gates et établit les prévisions attendues, comme d’habitude.

Les analyses de Ferguson sur l’efficacité du confinement sont des escroqueries

Ferguson et ses élèves se glorifient sans cesse de l’efficacité des confinements. Au lieu de comparer les faits observés dans les pays qui confinent à l’aveugle à ceux qui ne confinent pas, ils comparent le nombre de morts observés à ceux qu’ils avaient prévus et qualifient la différence de « sauvés par le confinement ». Des sauvés virtuels !

Plus ils se sont trompés dans leur simulation initiale, et plus ils se glorifient du confinement !

C’est ainsi qu’un trio français de l’EHESP qui avait estimé le 16/3 la mortalité Covid-19 à 110 005 a prétendu, un mois plus tard, que le confinement aurait sauvé 60 000 Français !

PROPAGANDE À LA GOEBBELS

Fiction de propagande bourrée d’erreurs méthodologiques bien mises en évidence par des épidémiologistes sérieux6 7 8. La comparaison des résultats des pays qui ont confiné à l’aveugle comme la France, à l’Allemagne qui n’a pas confiné montre que le confinement français a abouti à une sur mortalité Covid19 (400 %) et à au moins 30 000 morts Covid supplémentaires (auxquels il faut ajouter 20 000 à 30 000 morts collatérales par défaut de soins et 10 000 suicides à venir).

L’équipe de Ferguson a revendiqué avoir sauvé 3 millions d’européens par le confinement9 10 en faisant la différence entre les morts virtuels de ses prévisions folles et la réalité.

Mais en voulant trop se glorifier, on se démasque. Ainsi, dans leur tableau qui détaille les sauvés virtuels par pays, ils affirment que le confinement aurait « sauvé » 26 000 Suédois et 560 000 Allemands, alors que ni la Suède, ni l’Allemagne n’ont confiné leurs populations, la Suède se contentant de conseils et l’Allemagne ayant utilisé la technique traditionnelle de l’endiguement que le rapport 9 affirmait incapable d’enrayer l’épidémie.

Que le comité de lecture de Nature ait pu accepter de publier une telle aberration confirme, comme celui du Lancet, qu’ils ne sont plus à la hauteur de leurs réputations, mais au service de la coalition Big Pharma finances.

LA MANIPULATION DES PEUPLES PAR LES TESTS FAUX POSITIFS, À DÉMASQUER D’URGENCE

Et c’est le scénario canular/catastrophe et les faux tests positifs qui continuent de guider notre politique sanitaire !

Les tests rendus positifs grâce à une amplification démente

« Le PCR — Polymerase Chain Reaction » est inadapté pour diagnostiquer seul la COVID-19 et encore plus pour savoir si une personne est contagieuse ou pas. Cette technique consiste à « amplifier (multiplier) » les petits segments d’ADN retrouvés dans les prélèvements pour voir s’ils correspondent à une partie du virus. Le test ne recherche donc pas un virus entier capable de se reproduire dans les cellules de l’hôte, mais de simples fragments de l’ARN viral qui ne sont en aucun cas infectieux.

En France, le nombre de cycles d’amplification n’est jamais fournis avec le résultat (sur interdiction par le gouvernement aux laboratoires). Il atteint le plus souvent 45, comme en Allemagne.

Or à ce niveau d’amplification, considérablement exagéré, la positivité ne signifie pas que le testé est malade, ni contagieux.

C’est sur ces données scientifiquement indiscutables que la cour d’appel portugaise11 12 13 a fait libérer des touristes allemands mis en quarantaine forcée sur la seule foi d’un test positif. Dans ses attendus14, il est clairement statué :

« Le test PCR retenu n’est en aucun cas un élément de certitude pour poser le diagnostic à coronavirus 19 et ne doit pas être utilisé à ces fins.
Le diagnostic d’une infection doit être posé par un médecin inscrit à l’ordre et seulement par un médecin après examen clinique et examens paracliniques prescrits par lui s’il le juge nécessaire.
Un test positif ne signifie pas que vous êtes contagieux ».

Pour transmettre la maladie, une personne contaminée doit recéler des virus entiers (son génome complet) et l’excréter en quantité suffisante.
Pour évaluer la contagiosité d’une personne infectée, il faut donc voir si les prélèvements permettent de faire pousser le virus en culture. Deux très larges études récentes comparant positivité des tests (3790 tests positifs) et positivité des cultures montrent qu’il existe une bonne corrélation (supérieure à 70 % des cas) pour un nombre de cycles d’amplification inférieur à 25, puis qu’elle diminue fortement à mesure que le nombre de cycles augmente (environ 10 % pour 34 cycles et moins de 5 % au-delà)

Au niveau d’amplification couramment réalisé en France la contagiosité n’est possible que dans 3 % des cas positifs. Dans 97 % des cas, le testé ne peut transmettre la maladie et est mis en quarantaine sans raison sanitaire valable.

Pour rendre ce test utile à la santé publique, il faudrait ne retenir que les tests positifs avec nombre de cycles d’amplification inférieur à 30.

Mais dans ce cas le nombre quotidien de positifs chuterait fortement et passerait au-dessous de 5000, ce que ne désire manifestement pas notre gouvernement qui veut prolonger le plus longtemps possible l’état d’urgence et l’enfermement des Français, la fermeture catastrophique des restaurants, bars et universités, etc.

DÉMASQUER L’IMPOSTURE DES TESTS PCR QUI ENTRAÎNE LES MESURES LIBERTICIDES COMME LE CONFINEMENT EST L’URGENCE ACTUELLE

Les autres mesures en découlent. Si les Français prennent conscience qu’il n’y a plus d’épidémie, les malades actuels relevant d’autres pathologies infectieuses en particulier, il n’y aura plus de panique, ni peur et ils résisteront mieux à la propagande infâme du vaccin qui pourrait nous sauver.

Notons que le but de ce scénario tragique du covid devrait continuer au-delà du vaccin comme l’a expliqué le ministre. Il faudrait poursuivre la distanciation, le masque jusqu’à ce que le plan de Davos du forum économique et social soit achevé. Ce plan n’est pas une idée complotiste. Il est à la disposition de tous sur internet dans le livre de Klaus Schwab paru en juillet 2020.

Seuls des mouvements de protestations massifs ramèneront nos dirigeants totalitaires à la raison et à respecter la démocratie. Ne protestons pas seulement pour la réouverture des magasins, des restaurants, des spectacles, des églises, des salles de sport, ou des stations de sports d’hiver.

Battons-nous pour toutes nos libertés fondamentales ! Les suédois, les néerlandais, les finlandais, les Allemands n’ont jamais été confinés et pleurent beaucoup moins de morts que nous. Le confinement tue inutilement la France et les Français. À bas cette mesure moyenâgeuse ! Vive la démocratie et la liberté !

Notes

  1. N. Ferguson. Report 9 : Impact of non-pharmaceutical interventions (NPIs) to reduce COVID-19 mortality and healthcare demand 16 March 2020 Imperial College COVID-19 Response Team.
  2. Delépine : Les dessous du rapport classé secret défense de Ferguson et le confinement Economie.
  3. Le conseil mondial de l’OMS dicte très officiellement la conduite sanitaire des pays signataires dont la France (francesoir.fr).
  4. Qui resta vide ou presque.
  5. Roux J, Massonnaud C, Crépey P (2020) COVID-19 : One-month impact of the French lockdown on the epidemic burden. https://www.ea-reperes.com/wp-content/uploads/2020/04/ImpactConfinement-EHESP-20200322v1.pdf.
  6. Éric Le Bourg, Quentin de Larochelambert, Jean-François Toussaint : Étude critique d’une modélisation des effets du confinement.
  7. Gilles PECH de LACLAUSE, Arnaud DELENDA : Confinement strict, surcharge hospitalière et surmortalité. Analyse statistique et étude mathématique de l’épidémie de Covid 19 10 mai 2020.
  8. Aurélie Haroche : Quand les politiques confondent modélisations mathématiques et astrologie [Paris, le samedi 25 avril 2020 – De 300 000 à 500 000 morts de Covid-19 en l’absence de confinement, dans le pire des cas. C’est la terrifiante prédiction qui avait été présentée par les chercheurs de l’Imperial College concernant la France. Pour tous les pays du monde, d’aussi sinistres perspectives(…) JIM.fr – Les posts]
  9. Seth Flaxman, Swapnil Mishra, Axel Gandy : Estimating the effects of non-pharmaceutical interventions on COVID-19 in Europe. Nature https://doi.org/10.1038/s41586-020-2405-7 (2020).
  10. Delépine : Comment se gargariser d’avoir sauvé virtuellement plus de 3 000 000 d’européens. Toute honte bue ! Dimanche 14/6/2020.
  11. 11 novembre 2020, décision de la 3ème chambre pénale de la cour d’appel de Lisbonne Margarida Ramos de Almeida Ana Paramés.
  12. Vers le faire part de décès des tests PCR (francesoir.fr).
  13. http://www.francesoir.fr/opinions-tribunes/les-implications-capitales-de-la-jurisprudence-portugaise-concernant-les-tests-pcr.
  14. Acórdão do Tribunal da Relação de Lisboa disponible en portugais sur http://www.dgsi.pt/jtrl.nsf/33182fc732316039802565fa00497eec/79d6ba338dcbe5e28025861f003e7b30



La législation européenne pourrait-elle permettre de briser le confinement attribué au coronavirus ?

Par Dr Nicole Delépine

La législation européenne pourrait-elle permettre de briser le confinement attribué au coronavirus ? [1]

Pour l’avocat Rolf Karpenstein[2] : le confinement viole le droit européen. Formidable espoir que cette affirmation de l’avocat allemand dont nous allons résumer ici l’interview qu’il a donné à un journal allemand.

Il est de plus en plus évident que le scénario tragique de la supercherie Covid19 n’est qu’un leurre pour transformer la crise monétaire héritée de 2008 en coup de bourse gagnant pour les multinationales. Il est clair que ça marche bien pour l’instant, puisqu’en cette année si difficile pour les peuples, les milliardaires auraient augmenté très largement leurs revenus[3]… Les restrictions seraient donc utilisées par les grandes entreprises et les politiciens pour saper de façon permanente les libertés civiles et transformer en esclaves obéissants et sous-payés les masses salariées et diminuer les pensions de retraite[4].

L’avocat examine le confinement du point de vue du droit européen.

Il est convaincu que la politique sanitaire des gouvernements (fédéral et des États) n’est pas orientée vers la meilleure protection de la santé possible pour les groupes à risque, mais vers des objectifs politiques et fiscaux. Plus le temps passe, et plus il devient évident également en France que les mesures liberticides décrétées quasiment chaque semaine n’ont aucun rapport avec une quelconque situation virale.

Les interdictions aux entrepreneurs et aux commerçants liées au confinement en cours ne sont pas compatibles avec les libertés de l’UE.

Il assure au Nordkurier qui l’interviewe qu’il ne veut inciter personne à enfreindre ouvertement la loi. Mais son point de vue est le suivant : les restrictions dites sanitaires elles-mêmes sont une violation de la loi.

Compatibilité de l’extension des confinements avec le droit européen

Karpenstein dit :

« après avoir longuement traité des arguments des organisations internationales et des agences gouvernementales ainsi que des faits complexes et des connexions mondiales depuis février 2020, il est clair pour moi qu’aucune des restrictions basées sur le Coronavirus n’est compatible avec le droit de l’Union qui prévaut. D’autant que dans tous les cas, cela s’applique à toutes les restrictions qui affectent les personnes asymptomatiques, c’est-à-dire en bonne santé ». 

Les personnes sans symptômes de la maladie sont pratiquement à peine contagieuses et ne doivent pas être placées sous le soupçon général, dans les démocraties, d’être un danger grave pour les autres.[5]

Dans le champ d’application du droit de l’UE, la libre circulation (article 21 TFUE), la libre circulation des services (article 56 TFUE), la liberté d’établissement essentiellement identique (article 49 TFUE) et la libre circulation des marchandises (article 28 TFUE) sont importantes pour les opérateurs économiques concernés par les blocages en Allemagne. Étant sous la même législation européenne, on peut soupçonner que les mêmes articles du droit européen s’appliquent à la France et les avocats français seront interrogés sur ces points par les nombreuses victimes de ces mesures arbitraires et dangereuses pour l’économie, la santé mentale et physique, l’enseignement, etc.

Ces normes ont préséance sur toute loi allemande (ou française soumise au même droit), qu’elle soit constituée d’une loi, d’une ordonnance, d’un acte administratif ou d’un acte réel d’un organe étatique. Le libellé des règlements mentionnés doit être respecté.

Les articles mentionnés sont des normes prohibitives adressées à chaque agence gouvernementale. Par exemple, l’article 56 du TFUE stipule qu’il est interdit à l’État membreet à toute agence gouvernementale au sens le plus large — de restreindre la libre prestation de services.

Une autorité étatique ne devrait déroger à cette interdiction que si elle prouve que des justifications exceptionnelles au sens des dispositions du droit de l’Union interviennent dans son interprétation par la jurisprudence de la CJCE.

De cette interdiction de rang supérieur découle une loi directement applicable des opérateurs économiques qui peuvent invoquer le droit de l’Union, qui peut s’opposer à toute agence gouvernementale.

 Et tout opérateur économique qui exerce au moins une profession potentiellement transfrontalière peut invoquer le droit de l’Union.

 Pour cela, il suffit, par exemple, que les investisseurs étrangers de l’UE soient également intéressés par le service limité. L’applicabilité immédiate des libertés de rang supérieur du droit de l’UE est une épée très tranchante contre les restrictions basées sur la supposée pandémie de coronavirus.

Exemple de l’hôtelier

Par exemple, un hôtelier peut directement contrer l’employé des autorités ou de la police qui lui demande de mettre en place une restriction basée sur le Coronavirus (ex. : masques au buffet) en répondant que cette restriction ne peut pas être appliquée. L’hôtelier invoque le droit de l’Union suprême, à savoir la libre prestation de services.

L’employé de l’autorité est lié par le droit de l’Union de rang supérieur et doit respecter sa priorité d’application. Même s’il ne veut souvent pas l’admettre, le fonctionnaire est contraint par une loi supérieure de s’abstenir de son plan et de l’application du règlement national sanitaire anti Covid19.

En tant que commerçant local, vous pouvez vous défendre contre le droit allemand et vous référer au droit de l’UE. Cependant, il faut généralement affirmer catégoriquement l’applicabilité directe des libertés civiles en vertu du droit de l’Union.

L’exemple des paris sportifs en Allemagne

Prenons l’exemple des milliers de bureaux de paris sportifs dans les centres-villes. Tous les bureaux de paris sportifs violent la loi allemande. Ils n’ont pas de « permis d’exploitation » depuis des décennies. L’exploitation sans permis est interdite et punissable — mais uniquement en vertu de la loi allemande. 

« Toutes les restrictions et normes pénales allemandes seront alors remplacées par le droit de l’Union et pourront ne pas être appliquées. 

Les tribunaux allemands et les autorités responsables l’ont compris et n’ont pas appliqué les restrictions et les normes de sanction allemandes à l’encontre des fournisseurs de paris. Cependant, cela a nécessité un travail intensif de la part des avocats des prestataires de paris sportifs ».

Pourquoi les régulateurs et les autorités ne se conforment-ils pas seuls aux normes d’interdiction les plus élevées du droit de l’Union ?

Malheureusement, la plupart des opérateurs économiques et des autorités ont encore une mauvaise compréhension ou connaissance du droit de l’Union.  La Cour de justice de l’Union européenne avait déjà précisé dans les années 1960 que le droit de l’Union et les libertés qui en découlent priment sur toute loi des États membres et sont directement applicables.

Mais trop peu d’avocats invoquent le droit de l’Union sur le problème des restrictions imposées sous prétexte de lutte contre le coronavirus. Et les tribunaux, du moins les tribunaux administratifs, sont malheureusement généralement en retard sur la politique. 

Les avocats devraient agir massivement et exiger le respect du droit de l’UE avec beaucoup plus de pugnacité.

Jusqu’à présent, l’avocat Karpenstein n’a relevé en Allemagne aucune décision de justice traitant du droit de l’Union au plus haut niveau. 

C’est difficile, car la protection de la santé est également explicitement mentionnée à l’article 36 du TFUE afin de légitimer les restrictions à la libre circulation des marchandises. Mais le simple recours à la protection de la santé ne suffit pas pour briser la priorité d’application de la libre prestation de services et de la libre circulation des marchandises.

De simples termes comme « événements infectieux » ou « cas d’infection » ou même « incidence » ne sont certainement pas suffisants pour justifier des restrictions aux libertés fondamentales en vertu du droit de l’Union ou même leur négation totale, tel qu’un confinement.

Les exigences de justification dans la jurisprudence de la CJCE sont complexes et élevées.

Selon l’avocat et son expérience récente, en aucun cas, une restriction fondée sur le Coronavirus n’a satisfait aux exigences de la jurisprudence de la CJE, pour une justification fiable en vertu du droit de l’Union.

« Tout d’abord, ce qui suit s’applique à la libre prestation de services : selon la jurisprudence de la CJCE, la restriction “vraiment” (au sens de véridique et pas simplement hypocrite) doit poursuivre l’objectif de l’intérêt général, invoqué par l’autorité. Ce n’est généralement pas le cas en matière d’argent et de pouvoir ».

Exemple mensonger des jeux d’argent dont le pouvoir revendique le monopole pour des raisons sanitaires

« Prenons l’exemple du monopole allemand des jeux d’argent, que les États fédéraux revendiquent pour eux-mêmes depuis des décennies, niant ainsi la liberté des opérateurs économiques privés de fournir des services : dans les jeux de hasard, les agences publiques s’appuient sur la protection de la santé pour exclure la concurrence au détriment des prestataires privés. Mais cela ne se produit que de manière hypocrite, pour ne pas dire : mensongère.

 En fait, le monopole allemand des jeux sert l’objectif de maximisation des revenus pour les États fédéraux et donc également des objectifs politiques ».

L’avocat fait le parallèle avec les mesures sanitaires sous prétexte de coronavirus

Et supposez-vous la même chose avec l’État en ce qui concerne les mesures corona ?

Il dit n’avoir pas vu une seule mesure depuis mars 2020, fédérale ou étatique vraiment sérieuse et visant systématiquement à renforcer le système immunitaire des groupes à risque. Et pourquoi demande-t-il le gouvernement fédéral dépense des millions de dollars de l’argent des contribuables pour imposer ses restrictions basées sur l’épidémie de coronavirus.

Si Covid 19 était la peste avec une forte possibilité d’infection, tout le monde serait volontairement prudent. Quand il y a plein de malades graves ou de morts dans votre entourage, il n’y a pas besoin de matraquage permanent à la télévision ou à la radio pour vous rendre prudents, ni d’un test PCR pour trouver ce virus censé vous sauter dessus.

Alors pourquoi tant de soumission ? Défendez-vous, en toute légalité

Un hôtelier auquel on impose la fermeture au lieu de mendier les aides qui ne viendront probablement jamais peut faire jouer le droit européen.

L’autorité qui interfère avec la libre prestation des services d’un hôtelier a la charge de la preuve. Il devrait légitimer sa violation des libertés de l’UE de rang supérieur auprès des citoyens et des tribunaux. 

Si l’autorité ne peut pas prouver par des faits, que sa décision est « vraiment » — dans le sens de « effectivement » — sur la meilleure protection sanitaire possible, la justification est écartée d’emblée.

Pour Maître Karpenstein, les restrictions de libertés dans presque tous les pays de l’UE qui sont justifiées par le coronavirus sont toutes infondées.

« Oui, en principe — sans connaître la situation exacte dans chaque État membre. Au cours de ma longue expérience professionnelle, je n’ai jamais vu que la politique et les grandes entreprises derrière la politique ont un réel intérêt à protéger de manière optimale la santé des petits groupes à risque ».

L’industrie pharmaceutique a besoin de clients, et ce sont les malades.

« Et Spahn[6] est un lobbyiste pour l’industrie pharmaceutique et non un apôtre de la santé qui veut la meilleure santé possible pour les gens. Si l’industrie et “leurs” politiciens voulaient la meilleure santé possible pour les gens, nos politiciens auraient préconisé depuis mars 2020 que les groupes à risque devraient faire de l’exercice, manger sainement, consommer des vitamines C, D et du zinc et avoir beaucoup d’air frais et de lumière pour renforcer leur système immunitaire. C’est exactement le contraire qui a été fait ».

Concordance des analyses avec le comité corona initié en juillet 2020 par les avocats Fuellmich et Fischer et al[7]

Reiner Füllmich a clairement démontré qu’il était convaincu que les objectifs politiques et budgétaires de pouvoir étaient à l’origine des restrictions globales attribuées au coronavirus : destruction de la classe moyenne ensuite reprise par les grandes entreprises pour peu d’argent. Il serait urgent que les restaurateurs, propriétaires de discothèques, bars ou de station de ski le comprennent et ne se laissent pas endormir par les promesses d’aides et leur bonne volonté contre un virus banal et disparu comme les autres coronavirus devenus de simples rhumes.

Le grand reset n’est pas du complotisme : il a été décrit dans le livre de Klaus Schwab patron du forum économique et social bien avant la crise actuelle.

Le reset s’étend à la grande réinitialisation du monde entier et à la quatrième révolution industrielle planifiée par le Forum économique mondial. Toutes ces politiques de pouvoir et ces intérêts mondialistes fiscaux sont évidents. Maintes déclarations depuis plus de 10 ans, disponibles sur internet en particulier celles d’Attali ou du milliardaire eugéniste Bill Gates ont décrit par avance ce qu’ils sont en train de nous imposer. Ces « penseurs » les gouvernements ont réussi le miracle de nous faire croire au danger extrême d’un petit virus pourtant curable si traité précocement par la bithérapie du Pr Raoult décrite dès fin février et médiatisée, ce qui explique la rage des autorités contre lui. Mais comme ils possèdent la grande majorité des médias mainstream ils ont pu redresser le tir en prolongeant la peur et en calomniant 24h/24 notre éminent infectiologue. Pour réinformer la population, les donneurs d’alerte ne disposent plus que les réseaux sociaux.

Ce résidu de liberté devenant de plus en plus insupportable pour les multimilliardaires en quête d’un pouvoir totalitaire ils ont créé des « décodeurs de fake news » qui traitent les donneurs d’alerte de complotistes et de fascistes pour discréditer leurs messages et les GAFA censurent toute opinion contraire à la doxa des gouvernements liés à l’OMS et Gates (tentative avortée de loi Avia en France).

En supprimant le compte tweeter du président des USA, ils ont oublié ses 88 millions et plus de followers mécontents et depuis le 9 janvier on assiste à une migration à toute vitesse des twittos sur les autres réseaux et à la chute de Twitter en Bourse. Ah si on pouvait supprimer ces peuples… ce serait si beau la France sans les Gaulois réfractaires ! Mais la vérité est tenace et la vie humaine qui a traversé des millions d’années ne va pas avoir peur d’un Zuzu (de facedebouc) tout puissant, mais moins qu’il ne l’imagine, ni de son affreux collègue barbu possesseur de Twitter.

À qui profite le crime des restrictions aberrantes ?

au prétexte d’une grippe sévère comme bien d’autres avant elle dont la grippe asiatique de 1958 qui a tué 2 millions de personnes dans le monde dont environ 100 000 en France.

La politique sert principalement les puissants et les super-riches et non les petits groupes à risque dans les maisons de retraite. Qui a pu faire croire aux « jeunes » que l’on fermait les universités, les bars et discothèques, bibliothèques, musées et stations de ski pour protéger les grands-parents qu’on reléguerait tout de même à la cuisine avec la bûche de Noël ? France Info, Libération, Le Figaro, l’Express ?

S’ils avaient lu quelques articles sur Agoravox, France Soir, Mondialisation.ca ou encore nouveau-monde.ca, ils auraient tilté sur le décret Rivotril signé par le Premier ministre Édouard Philippe et O. Veran qui interdisaient dès fin mars de traiter précocement les patients atteints de pneumonie compatible avec le covid, et conseillaient fortement de les « endormir » au Rivotril pour une euthanasie douce non demandée par le malade potentiel (contraire à la loi Leonetti) ni sa famille tenue à distance par ces interdictions monstrueuses de visite à des vieillards dont c’est le seul plaisir.

Les bénéficiaires des restrictions corona sont clairement visibles. En 2020, la richesse de la classe moyenne touchée par les confinements a été drainée vers les grandes entreprises, que les experts estiment à plus de 1 milliard de dollars. Les milliardaires ont gagné cette année plus de 269 milliards de plus pendant le Covid-19.

Qui dirige le Monde ? Ce sont les entreprises mondiales telles qu’Amazon, Black Rock, Google, Facebook et les banques. Et le comportement de FB, YouTube et Twitter bloquant l’expression du président des usa est la démonstration qu’il fallait pour ouvrir les yeux de tous ceux qui ne voulaient pas croire au « complot ». De fait ce n’est pas un complot, mais bien des décisions froides et délibérées de quelques milliardaires et leur armée d’affidés d’organiser le monde à leur façon, en astreignant les peuples au » boulot, métro, dodo » et quelques jeux télévisés à la place des jeux du cirque comme au temps des empereurs romains. Ne savent-ils pas que cela se finit toujours mal POUR EUX ?

Le confinement sur Noël a achevé la classe moyenne et a en grande partie tout transféré vers Amazon & Co. Avec des sommes aussi gigantesques, il est clair qu’il ne s’agit pas de mesures de protection pour les peuples. Le leurre du covid s’efface peu à peu et si trop de gens rivés à Bfm et France Info ont encore peur, l’éveil se fait progressivement sans que nul ne puisse prévoir les formes que prendront les explosions inéluctables.

Victimes et avocats devraient orienter les défenses sur les raisons profondes des mesures liberticides

« les tribunaux ne traitent pas du tout des motivations mondialistes qui sont vraiment derrière les restrictions : aucune restriction ne sert “vraiment” au bien-être de la population et certainement pas au bien-être de “l’homme ordinaire” ou même au bien-être des groupes à risque vulnérables » insiste l’avocat ».

Si une autorité poursuit réellement un intérêt légitime pour le bien commun — elle devrait prouver qu’il s’agit d’un intérêt supérieur. Les exigences du droit de l’Union sont ici plus élevées que celles du droit constitutionnel.

Dans le droit de l’Union, on ne peut pas simplement déclarer que tout le monde court un « risque général de mort », comme le font les politiques et aussi la Cour constitutionnelle fédérale, malheureusement plus ou moins soumise.

Comment justifier des restrictions de libertés fondamentales ?

Pour justifier une restriction des libertés fondamentales, il ne suffit en aucun cas de dire qu’il existe des maladies potentiellement létales. Les maladies ont toujours existé ! Si toutes les libertés civiles pouvaient être sapées par le mot clé protection de la santé ou « incidence », plus aucune liberté ne serait justifiée, puisque la mortalité est inéluctable de même que les maladies graves.

Un intérêt affirmé pour le bien commun

doit donc être impératif,

si impératif que la fermeture d’une entreprise et la suppression associée des droits à la liberté garantis par le droit de l’Union sont impératives.

Il n’y a pas d’alternative.

Mesures liberticides et proportionnalité

Selon l’avocat de Hambourg, Karpenstein, « il n’est certainement pas “impératif” d’imposer un verrouillage pour se protéger contre les maladies infectieuses. Je n’ai pas encore vu d’argument compréhensible pour légitimer un confinement ou la fermeture d’un magasin, d’un hôtel ou d’un restaurant avec des exigences impérieuses en matière de protection de la santé ».

L’accent doit être mis uniquement sur le manque de proportionnalité des restrictions liées au coronavirus. Les restrictions ne sont pas « réellement » fondées sur la protection de la santé ni « obligatoires ». Si une restriction est « réellement » fondée sur la protection de la santé et que, en même temps, il est prouvé qu’elle est absolument nécessaire pour atteindre le but recherché, cette restriction doit également être proportionnée. Il existe également d’innombrables arrêts de la CJE qui étayent l’exigence de proportionnalité en vertu du droit de l’Union.

Un confinement basé sur corona n’est proportionné sous aucun aspect imaginable.

Proportionnalité et cohérence

« Selon la jurisprudence constante de la Cour de justice du Luxembourg, une restriction à la libre prestation de services, tels que ceux d’un hôtelier ou d’un restaurateur, mais aussi de l’exploitant d’un domaine skiable, doit non seulement être obligatoire et proportionnée, mais aussi systématique et cohérente.

La restriction devrait s’inscrire dans un système global, logiquement et sans contradictions, et ne devrait pas être fragmentaire ».

La Cour européenne de justice se concentre sur la cohérence à la fois de la réglementation nationale et de sa mise en œuvre dans la pratique.

Entre la théorie et la pratique, la cohérence et les systématiques sont trop souvent oubliées.

« L’exigence de systématique et de cohérence est dans la législation et la pratique administrative des États, au moins dans les cas où la politique de pouvoir et les intérêts fiscaux ne sont en fin de compte en jeu, en fait jamais rencontrés ». « Les revenus issus des jeux de hasard étatiques sont utilisés par la politique pour se rendre “populaire” parmi la population. Les restrictions dans ce domaine sont donc uniquement basées sur l’hypocrisie de la protection de la santé (risque de dépendance au jeu) ».

En conséquence, il existe d’innombrables contradictions dans la réglementation et la pratique des autorités.

Karpenstein poursuit la comparaison entre les mesures pseudo sanitaires prises en Allemagne pour les jeux d’argent et les mesures liberticides soi-disant contre le corona.

« En Allemagne, vous pouvez mettre 50 € dans une machine dans les casinos publics, mais seulement deux euros dans les casinos privés. Il n’y a ici ni systématique ni cohérence, de sorte que la restriction à deux euros ne peut pas être justifiée au regard du droit de l’Union.

Dans le même temps, en raison du manque d’approche systématique et du manque de cohérence, les restrictions dans le domaine des paris sportifs ne peuvent être justifiées ».

« Les contradictions dans la réglementation et dans la pratique de la politique de jeu de l’État montrent clairement que les autorités de l’État ne sont pas vraiment concernées par les exigences impératives du bien commun, mais par les politiques de pouvoir et les intérêts fiscaux de ceux qui bénéficient des restrictions ».

Il en va de même pour les restrictions prétendument basées sur Corona.

Restrictions anti-corona et cohérence

« Ces restrictions ne sont pas systématiques et cohérentes, ni dans la réglementation ni dans la pratique. Prenons simplement la contradiction selon laquelle le gouvernement fédéral a convenu d’un verrouillage avec les États fédéraux au printemps 2020, mais interdit en même temps l’autopsie exacte de ceux qui seraient décédés sur ou avec Corona ».

« Personne en politique ne s’intéresse à la connaissance réelle du Corona, c’est-à-dire à la connaissance qui est effectivement bénéfique pour la santé et la protection des groupes à risque.

Chaque mesure prise par le gouvernement va de pair avec la restriction des libertés civiles, qui se reflète malheureusement de plus en plus dans le comportement de la police qui n’était auparavant connu que des États totalitaires ».

Les contradictions de la politique corona sont gigantesques et révélatrices

« Dans chaque État fédéral, pratiquement dans chaque municipalité, des réglementations et des pratiques administratives différentes s’appliquent. En fin de compte, tout est pur arbitraire et chicane. Aucune restriction n’est basée sur des preuves, encore moins un verrouillage complet. » décrit l’avocat sur la situation de l’Allemagne. On ne peut que faire le parallèle avec la situation vécue en France, pourtant non fédérale où la rigueur des amendes sur le port du masque, ou le respect du couvre-feu dépend très largement du maire et/ou du préfet et de son bon vouloir.

Exemple de réaction possible en mars 2020 et que personne n’a eu en raison de la sidération créée par la campagne de peur orchestrée de main de maître.

Contrairement à ce qui a été pensé et exprimé pendant les premiers mois de la supercherie, les gouvernements impliqués dans cette manipulation mondiale n’ont pas été incompétents, mais bien pervers. Ordres et analyses contradictoires d’un jour à l’autre, couplés à un discours déprimant quotidien comme un rituel, ont pour base connue l’ingénierie sociale pour mettre au pas les populations et les emporter, via la dissonance cognitive, vers le totalitarisme. De nombreux sociologues ont décrit le phénomène, tellement vrai que Twitter aujourd’hui rapporte les multiples bandes dessinées qui naissent alors que le livre 1984 tombe dans le domaine public et que les twitts comparant le récit d’Orwell et la situation actuelle abondent.

Qu’aurait-on pu faire en mars devant l’injonction de fermer mon hôtel ? Refuser !

Préciser à l’autorité la situation juridique en droit de l’Union à laquelle je fais référence et précisé à l’autorité qu’elle seule a la charge de me prouver qu’il est impératif, proportionné, systématique et cohérent que je ferme mon entreprise. 

Le droit de l’Union est directement applicable et ne nécessite pas de confirmation judiciaire pour avoir son effet principal.

Si l’autorité ne veut rien savoir et le fait tout de même ?

Faire usage de tous les recours juridiques et des recours juridiques contre l’exécution immédiatement. Intenter une action en justice contre l’autorité pour la responsabilité de l’État pour la violation du droit de l’Union pour les dommages encourus et futurs.

Personnellement, contacter le fonctionnaire responsable. Parce que cet employé est également lié par le droit de l’Union supérieur et doit protester contre des instructions contraires.

« S’il ne le fait pas, bien que je lui ai montré la bonne situation juridique, il court le risque d’être personnellement responsable, car l’autorité responsable de l’indemnisation peut intenter un recours contre lui. De plus, il se peut que l’employé de l’agence soit inculpé et condamné pour perversion à la loi — c’est-à-dire d’un crime — avec toutes les conséquences pour son avenir professionnel ».

Pour Maître Karpenstein, ce ne sont pas seulement le gouvernement fédéral et des États qui ont un devoir ici, mais également les employés des autorités individuelles ?

Oui, il le dit à l’article 339 du Code pénal qui non seulement prend délibérément des décisions erronées par les juges au détriment d’un opérateur économique sous peine de délit, mais aussi des décisions délibérément erronées des administrateurs en matière juridique au détriment du citoyen. 

« De nombreux responsables négligent le fait que l’arbitraire au détriment du citoyen relève de l’épée de Damoclès à l’article 339 du Code pénal. La peine minimale est d’un an et les conséquences pour les administrateurs ne sont pas vraiment roses » conclue l’avocat allemand.

Que recommandez-vous aux commerçants concernés par la fermeture qui souhaitent rouvrir ? En savoir plus sur la situation juridique régie par le droit de l’Union, puis décider quoi faire.

Toute personne dont le service ou la transaction commerciale a un lien transfrontière peut invoquer le droit de l’Union. Cette référence transfrontalière est interprétée au sens large par la Cour. Il n’est en aucun cas nécessaire que le service franchisse directement la frontière dans tous les cas, par exemple, qu’un avocat allemand ne fasse appel qu’à la CJE au Luxembourg.

Une référence transfrontalière « potentielle » est suffisante pour l’applicabilité du droit de l’Union.

« Dans le domaine de la libre prestation de services, cela signifie qu’il suffit, par exemple, qu’un investisseur ait un “intérêt transfrontalier garanti” dans le service limité. Cet intérêt transfrontalier garanti peut être accepté dans pratiquement tous les domaines qui existent également dans d’autres États membres, par exemple dans le domaine de l’exploitation d’hôtels ou de restaurants ou de stations de ski, etc. ».

« Dans le domaine de la libre circulation des marchandises, il est également vrai qu’une relation transfrontalière existe déjà dans la possibilité potentielle que la distribution restreinte affecte le commerce transfrontalier ».

Un bon exemple est le cas de la CJE Bluhme : le Danois Bluhme voulait garder des abeilles ordinaires sur l’île danoise de Lasö. Il a été condamné à une amende, car seule l’abeille spéciale « Apis mellifera mellifera » était autorisée sur l’île. Un avocat danois ingénieux a objecté à l’amende danoise devant un tribunal danois que l’amende violait la libre circulation des marchandises. On ne peut exclure que M. Bluhme gagne du miel avec ses abeilles et le vende à l’Allemagne, par exemple. La CJCE a confirmé l’applicabilité de la libre circulation des marchandises et donc l’inapplicabilité fondamentale de la restriction danoise !

Dans une affaire purement nationale, un résident peut invoquer les libertés fondamentales du droit de l’Union en raison de la possibilité d’exporter ses marchandises.

 Si cette jurisprudence de la CJCE est désormais appliquée aux restrictions coronavirus, il devient clair que le confinement actuel ne peut être justifié de manière fiable en vertu du droit de l’Union.

Cette revue était nécessaire pour exposer différents aspects de la loi européenne qui pourraient servir à protéger nos libertés individuelles, en particulier celles de circuler et de travailler. Espérons que les victimes des restrictions disproportionnées imposées sauront s’en saisir et que des avocats efficaces parviendront à les faire déclarer illégales en Europe et tout particulièrement en France.


[Notes]

[1] https://www.nordkurier.de/politik-und-wirtschaft/koennte-eu-recht-den-corona-lockdown-sprengen-0641971201.html Simone Schamann 01/06/2021

[2] spécialisé en droit européen, maintenant « droit de l’Union », depuis des décennies

[3] En dix ans, la #fortune des #milliardaires français a augmenté de 439 %

[… Que feriez-vous avec 360,7 milliards de dollars ? Cette somme astronomique correspond aux gains cumulés des milliardaires français sur la période 2009-2020, selon une étude publiée début octobre par la banque suisse #UBS et le cabinet d’audit et de conseils #PWC. Nos chers premiers de cordée se sont enrichis de 439 % dans la dernière décennie. De 82,2 milliards de dollars en 2009, leurs fortunes cumulées représentent désormais la bagatelle de 442,9 milliards de dollars…] En dix ans la #fortune des #milliardaires. | Alain Mondino (vk.com)

[4] Les pensions de retraite pourraient baisser en 2021 L’union 2/1/2021 https://www.lunion.fr/id220017/article/2021-01-02/les-pensions-de-retraites-pourraient-baisser-en-2021

[5] Confirmé par l’étude chinoise sur dix millions de personnes, les bien portants dits asymptomatiques ne transmettent pas le virus Les bien-portants, dits « asymptomatiques », ne transmettent pas le Covid19 : étude chinoise sur 10 millions de personnes ! (francesoir.fr)

[6] Ministre allemande de la Santé depuis 2018

[7] Vers la mise en place d’un Nuremberg du Covid – (ripostelaique.com)
Nuremberg-Covid : les confinements furent inutiles, et le demeurent (3) — ripostelaique.com) 




Histoire de la Covid-19

Auteur(s) : Valère Lounnas Ph.D. et Dr Gérard Guillaume

[NdNM : Le chapitre 1 a été publié sur FranceSoir : Histoire de la Covid-19 – chapitre 1 (francesoir.fr)]

Histoire de la Covid-19 — Chapitre 1

Partie 1 — Le marché aux fruits de mer de Wuhan, un coupable peut-être tout désigné ?

Connaître avec exactitude le point de départ géographique (épicentre ou point zéro) d’une épidémie est primordial pour en identifier la source biologique (réservoir) et le mode de transmission à l’homme (vecteur). Cela permet ainsi non seulement d’éradiquer le foyer initial, ce qui est de toute évidence la première des mesures d’endiguement de l’épidémie, mais aussi de comprendre les mécanismes d’interaction de l’homme avec son environnement et les circonstances qui ont conduit à son déclenchement. Tout cela dans le but essentiel d’anticiper les résurgences possibles de l’épidémie et donc de faciliter son contrôle ultérieur.       

Identifier le point de départ d’une épidémie se compare donc à une enquête policière et doit se résoudre avec la même minutie. De l’exactitude des premières  constatations découle inéluctablement la réussite de l’enquête. Il est important, donc, que le plus grand nombre d’éléments potentiellement indicatifs des faits soient collectés et rassemblés le plus tôt possible.  Dans les enquêtes policières il arrive parfois que l’on ne connaisse pas la scène du crime, le corps de la victime ayant été déplacé pour dissimuler le crime ou qu’il ne soit signé de façon trop évidente et ainsi empêcher toute enquête. Les enquêteurs doivent alors procéder à un long travail méthodique d’investigation et de recoupement de faits sur les circonstances de la disparition de la victime sans garantie d’aboutir.

Avant de rentrer dans le détail de l’analyse concernant l’épicentre exact de l’épidémie, il est utile de faire une digression importante pour rappeler que la presse internationale et française ont pris l’habitude de dénommer systématiquement le virus de la pandémie Covid-19 comme étant le « nouveau coronavirus » ou SARS-Cov2. Un acronyme anglais qui signifie en français : deuxième coronavirus du syndrome respiratoire aigu sévère, en référence à un coronavirus très similaire, le SARS-Cov, dont l’épidémie de 2002-2003 avait touché 30 pays et aurait pu devenir une pandémie mondiale si elle n’avait pas pu être jugulée à temps. Ce terme, mis à toutes les sauces rédactionnelles, véhicule de façon involontaire, mais évidente une information essentielle qui, comme nous le montrerons dans la suite de cet article, contredit le discours de nos gouvernants, en France et en Europe, qui s’acharnent à nous dire que l’on est dans un processus historique où on apprend tout d’un virus nouveau et de sa maladie associée.

Cela relève de la désinformation et de la manipulation de masse. Car s’il est vrai que la pandémie a atteint une ampleur mondiale au moins mille fois plus considérable que celle de 2002-2003, qui n’avait fait que 776 morts pour 8000 personnes ayant présenté des symptômes (taux de létalité 9,6 %), il n’en reste pas moins que cette maladie était causée par un virus très proche du SARS-Cov2. Elle se présentait également sous la même forme de pneumonie atypique avec des conséquences respiratoires drastiques, incontrôlables, menant une grande proportion de patients atteints à des situations de mise sous assistance respiratoire mécanique et coma artificiel pendant une période de 10 jours à 3 semaines ! Une des différences essentielles avec le SARS-Cov2 est que la période d’incubation était beaucoup plus courte et la progression vers l’atteinte respiratoire plus rapide. Nous voyons donc que l’affirmation d’une maladie entièrement nouvelle ne tient pas, mais qu’elle permet, par contre, d’éviter un débat qui exposerait les raisons pour lesquelles aucune mesure n’a été prise pour prévenir la résurgence d’une telle maladie, ni aucune mesure prise pour anticiper l’arrivée massive de patients en réanimation. Cela a permis également de porter le débat médiatique dans les premiers jours de l’épidémie en France sur la fausse question de l’identification du réservoir animal qui est, comme nous le verrons par la suite, sans contestation possible la chauve-souris.

La seule question étant de savoir comment le SARS-Cov2 a franchi la barrière des espèces, soit directement, soit via un hôte intermédiaire, ou soit encore à la suite d’une manipulation de laboratoire. Pour le SARS-Cov il avait été établi que l’hôte intermédiaire, entre la chauve-souris et l’homme, était la civette palmiste, un gibier d’élevage vendu vivant sur le marché aux fruits de mer de Canton ! Il semblerait que là aussi il n’est pas dans l’intérêt de nos gouvernants que ces deux épidémies soient mises en rapport l’une avec l’autre sur le plan de l’infectiologie. Deux  types de questions se posent immédiatement :

  1. À l’aune de ce que nous expliquons au premier paragraphe, sur la prévention des résurgences, les citoyens du monde sont en droit de demander à l’OMS pourquoi, après qu’il ait été établi scientifiquement que la source de la pandémie hautement mortelle de 2003 était le marché aux fruits de mer de Canton, la Chine n’a pas fermé ses autres marchés aux animaux sauvages comme celui de Wuhan que les autorités chinoises ont très rapidement présenté comme l’origine de l’épidémie locale de Covid-19 ? Il y a là une des défaillances notoires de l’OMS actuellement contrôlée par la Chine avec le mandat de son président actuel, le Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, élu Directeur général de l’OMS pour un mandat de 5 ans, en mai 2017.
  2. Outre la mise en cause de leur responsabilité par leur incurie, les gouvernants risqueraient de devoir répondre en détail sur les raisons des très grandes craintes qu’ils affichent concernant différents aspects fantasmés de l’épidémie comme celle de ne pas la voir disparaître, celle que l’on puisse développer le virus une seconde fois, ou celle qu’un vaccin ne puisse être mis au point. Pourquoi avoir fait preuve de tant d’incurie auparavant et à présent de tant de peur ? Il y a là semble-t-il une contradiction profonde. La collusion en France entre nos gouvernants et l’industrie pharmaceutique est bien connue du grand public à présent, mais ne suffit pas à expliquer une telle peur. Il s’agirait peut-être plutôt d’une crainte fondée sur le fait que la répétition de pandémies de coronavirus d’une telle nature, voire même peut-être pire, est à redouter dans les années à venir, pour des raisons que les grands médias classiques sont incapables d’expliquer ou ont pour ordre de ne pas exposer au public. 

L’étude systématique des coronavirus issus de chauves-souris par les chercheurs militaires et universitaires chinois ainsi qu’une réalité technologique certaine, qui permet la manipulation et la création de virus Covid synthétiques, font craindre l’émergence potentielle de pandémies accidentelles causées par des virus qui ont été à un moment donné manipulés par l’homme qui finissent par échapper à son contrôle et réinfecter son environnement, directement ou indirectement.

De tels accidents, dus à des expérimentations biologiques, ont déjà eu lieu dont le plus célèbre est celui du virus de la fièvre hémorragique de Marbourg (ville d’Allemagne) qui avait contaminé 31 chercheurs et laborantins de la société Behring dont 7 périrent. Ils travaillaient à l’élaboration de vaccins à partir de cellules rénales de singes verts qui avaient été récemment importés d’Ouganda. À noter d’ailleurs que le réservoir naturel de ce virus si mortel de  Marbourg, qui se rapproche de celui d’Ebola, a été finalement identifié en 2007 ; il s’agit une fois de plus de la chauve-souris comme pour celui d’Ebola ! Cette découverte a d’ailleurs coûté la vie à quelques explorateurs imprudents qui se sont aventurés dans la fameuse grotte de Kitum au Kenya (ndlr : modifié le 30/12 d’Ouganda en Kenya) y contractant la maladie mortelle. Nous soulignons ici la dangerosité des virus portés par les chauves-souris et il est bien connu à ce titre qu’il faut éviter de pénétrer leur habitat qui souvent est une grotte reculée. Ces animaux ancestraux sont le réservoir naturel des maladies les plus terribles. En France, par exemple, certaines chauves-souris sont porteuses de lyssavirus (un certain type de virus de la rage). La destruction de l’habitat de ces animaux ou bien leur prélèvement pour en faire des animaux de laboratoire, comme cela a été fait sciemment en Chine, constitue indubitablement une première étape d’un processus possible de franchissement de la barrière des espèces, dû à l’homme.

Suite à l’accident de Marbourg, on a construit des laboratoires biologiques de très haute sécurité (niveau P4) pour y conduire des manipulations de virus. Deux laboratoires P4 existent en Chine tels que celui de Wuhan, le premier construit, qui rappelons-le est une réplique de celui de Pasteur-Mérieux de Lyon Gerland, construit sous l’égide de la France et mis en service officiellement en 2017 (voir l’article publié par FranceSoir à la suite de celui-ci). Cependant, ce niveau de sécurité n’exclut pas la possibilité qu’un virus mortel (naturel ou manipulé) puisse s’en échapper accidentellement.

La seconde partie de cet article, ainsi ceux qui suivront, n’a pas pour but uniquement de retracer la chronologie des faits que le lecteur peut retrouver dans un très long dossier du journal Le Monde, mais d’en faire une synthèse et une analyse critique qui permet de faire ressortir les incohérences d’une présentation des faits trop simpliste et réductrice dans le discours de nos gouvernants.

Partie 2 — Fermeture des marchés aux fruits de mer de Wuhan, destruction de preuves et désinformation

Fermeture des marchés aux fruits de mer

Le 30 décembre 2019, les autorités de Wuhan font référence à l’épidémie pour la première fois sur internet dans une circulaire interne de la Commission Municipale de Santé (Wuhan Municipal Health). Un cas de pneumonie a été détecté chez une femme le 16 décembre 2019, suffisamment atypique pour que les autorités locales s’en préoccupent. La circulaire indique que toutes les unités médicales de Wuhan sont tenues de signaler à l’administration médicale et sanitaire, les cas similaires de pneumonie de cause inconnue.

 « Dès le 30 décembre 2019, Li Wenliang, médecin de 34 ans de l’hôpital central de Wuhan, avait attiré l’attention de ses collègues sur le fait que sept personnes travaillant sur le marché aux animaux sauvages de la capitale de la province du Hubei étaient hospitalisées et semblaient avoir contracté un virus proche du syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS). » (Le Monde).

Cette déclaration libre a précipité incontestablement l’annonce publique le jour suivant, le 31 décembre, par la Commission de Santé de Wuhan Municipal de plusieurs cas de pneumonie déclarés, liés au marché des fruits de mer de Huanan à Wuhan.

Moins fiable et donc sujette à caution, puisqu’elle n’est pas vérifiable, une seconde information démontrant que les autorités chinoises locales, et donc forcément nationales, savaient la dangerosité réelle du virus dès le 27 décembre. Le laboratoire VisionLabs, de Guangzhou, aurait séquencé le virus responsable de la pneumonie, démontrant qu’il s’apparentait au SARS-CoV, apparu en octobre 2002. Le laboratoire aurait reçu ordre de détruire ces échantillons (par qui ?) dans un contexte de tensions entre Pékin et les autorités locales de Wuhan selon Caixin, un média de réputation progressiste dont le siège se trouve pourtant à Pékin sous le regard du gouvernement central. Cela est donc, disons-le, peu crédible et ressemble plutôt à une vision occidentalisée de rapports conflictuels entre autorités locales et centrales. Ce genre de conflit n’existe certainement pas dans le régime chinois actuel. L’intérêt de la parution d’une telle information est, d’une certaine façon, la déresponsabilisation de gouvernement central chinois qui peut ainsi prétexter un défaut de communication avec les autorités locales pour couvrir un certain retard, durant la deuxième moitié du mois de décembre, à alerter l’OMS et le monde.

En tout état de cause, le 1er janvier 2020, les autorités sanitaires chinoises ordonnent la fermeture et l’assainissement du marché aux fruits de mer de Huanan à Wuhan (en fait la fermeture de plusieurs marchés annexes également). Dans ce marché de gros qui couvre toute la Chine méridionale, on y vendait, outre des fruits de mer, du gibier vivant tel que la fameuse civette palmiste qui avait fini par être identifiée comme l’hôte intermédiaire de la pandémie de SARS-Cov qui avait démarré à Canton en octobre 2002. Des conditions très similaires existaient concernant l’entreposage en grande promiscuité d’animaux sauvages comme des rats, des louveteaux, des blaireaux, des civettes palmistes et des pangolins, capturés ou issus en fait d’élevages clandestins. Tous ces animaux étaient forcément non contrôlés puisque l’objet de ventes en principe illégales. Selon les informations pas très fiables, rapportées et répétées dans les médias, on pouvait y trouver aussi, entre autres, des chiens, des serpents et même des chauves-souris. La présence d’une telle ménagerie au sein d’une mégapole de 11 millions d’habitants, officiellement illégale, mais officieusement acceptée par les autorités chinoises au titre de la tradition culturelle, est forcément un bouillon de culture naturel favorisant l’émergence de zoonoses comme celle du SARS-Cov de 2002-2003.

Du 1er au 12 janvier 2020, 585 prélèvements ont été analysés à l’Institut des maladies virales du Centre chinois de contrôle et de prévention des maladies (source : French.xinhuanet.com | Publié le 2020-01-27 ; Xinhua | 28.01.2020)

Désinformation de l’OMS probablement manipulée par la Chine

Malgré l’évidence de l’éminence avérée d’une épidémie à transmission interhumaine de la même nature que celle de SARS-COv de 2002-2003, le 12 janvier 2020,  l’OMS, se fiant aux affirmations du gouvernement chinois, rapportera que : « à ce stade, […] il n’y a pas de preuve évidente de transmission interhumaine ». (sources : Commission municipale sanitaire de Wuhan · South China Morning Post · China Daily). Il s’agit là très vraisemblablement d’une première grosse intox, probablement involontaire de l’OMS manipulée par la Chine par l’intermédiaire de son président, le Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, élu Directeur général de l’OMS pour un mandat de 5 ans, en mai 2017. Cela prouve en tout cas un certain degré d’incompétence. En effet, l’hypothèse de base devant un virus qui s’apparente à celui de 2002-2003 est nécessairement de considérer, en premier lieu, la possibilité de contamination interhumaine et non pas l’inverse qui fait perdre un temps précieux dans le combat à mener.

À ce stade de l’épidémie le gouvernement chinois, qui espérait probablement que l’épidémie serait contrôlée facilement à Wuhan, avait tout intérêt à ne pas affoler le monde en attirant l’attention sur la possibilité bien réelle d’épidémie à répétition de type SARS-Cov provenant de son sol.

Il faut attendre le 20 janvier pour que la Chine annonce officiellement que le virus est transmissible et que Wuhan soit placée en confinement.

Il y a bien eu dissimulation de la contagiosité de la maladie respiratoire

En réalité, une personne clé au moins savait déjà bien avant le 20 janvier que le virus était transmissible d’homme à homme. Il s’agit de Huang Chao Lin, directeur adjoint de l’hôpital Jinyintan, premier hôpital désigné pour prendre en charge une pneumonie d’origine inconnue à Wuhan. Dans un article, publié dans Le Lancet, où il décrit les 41 cas de pneumonie atypique, extrêmement graves, recensés dans son hôpital, entre le 1er décembre et le 2 janvier, il  comptabilise les cas exposés directement (27) ou non (14) au marché aux fruits de mer de Huanan.

Voici ce qu’il écrit : « Le premier cas fatal, qui avait eu une exposition continue au marché aux fruit de mer, avait été hospitalisé parce qu’il avait développé 7 jours de fièvre, toux, et trouble respiratoire (dyspnée). 5 jours après le début de sa maladie, sa femme de 53 ans qui n’avait pas été exposée au marché aux fruits de mer a développé une pneumonie et a été placée en chambre d’isolation. »

La seule conclusion vraisemblable que l’on pouvait tirer de ces données était que le syndrome respiratoire était contagieux visiblement.

Il décrit également la batterie de précautions utilisées pour se protéger des aérosols potentiellement générés par la maladie expectorés par les patients. Il est donc indéniable qu’avant le 1er janvier, dès l’alerte du 31 décembre, les autorités étaient au fait du caractère potentiellement très contagieux de la pneumonie.  Il y a donc eu tromperie volontaire au niveau de l’OMS, ou par l’intermédiaire des autorités chinoises, qui informe le monde du caractère contagieux de l’épidémie seulement le 20 janvier, soit 3 semaines plus tard !

Localisation de l’épicentre au marché aux fruits de mer, une deuxième contre-vérité

Il est peu probable que l’unique épicentre de l’épidémie soit le marché aux fruits de mer de Wuhan. Le graphique des cas de pneumonies atypiques sévères, enregistrées au mois de décembre à Wuhan, montre clairement que le premier patient, dont les symptômes avaient débuté le 1er décembre, n’avait pas été exposé au marché aux fruits de mer de Huanan et n’avait pas également été en contact, selon l’enquête épidémiologique du Professeur Chaolin Huang, avec aucun des patients suivants. De même qu’il faut attendre 10 jours de plus pour avoir le début de symptômes du premier patient ayant été en contact avec le marché aux fruits de mer ; ce même jour correspond à 2 autres patients n’ayant eu aucun contact avec le marché aux fruits de mer.

Le premier cas connu aujourd’hui, après enquête rétrospective, remonterait au 17 novembre, une personne de 55 ans de la région de Hubei, n’a été diagnostiqué que rétroactivement cinq mois plus tard. Entre un et cinq nouveaux cas seront comptabilisés chacun des jours suivants, tous passés inaperçus (sources : Le Monde · Weixin · South China Morning Post). Malheureusement, on ne peut donc rien savoir des lieux que ces quelque 20 ou 30 patients ont fréquentés.

Mais à l’examen du tableau dressé à partir du 1er décembre, on se rend très bien compte que le début des symptômes des cas reliés au marché se concentre en fait entre le 15 décembre et le 27 décembre, avec 3 patients sur 4 n’ayant eu aucun contact avec le marché de Huanan dans la période des 2 semaines précédentes. Cela indique qu’il est très possible au moment où l’information est transmise aux autorités que le marché aux fruits de mer ne soit ni l’unique ni le premier épicentre de l’épidémie de Wuhan.

Pourtant, le 22 janvier, Gao Fu, directeur du Centre national de contrôle et des maladies déclare que l’épicentre du nouveau coronavirus à Wuhan est lié à la vente d’animaux sauvages sur le marché de fruits de mer à Wuhan en excluant la possibilité d’un foyer antérieur différent (source : transcription de la conférence de presse du Bureau d’information du Conseil d’État du 22 janvier 2020).

Par la suite, il a été montré que :

  • Une étude rétrospective, parue dans le New England Journal of Medecine (NEJM), sur les 425 premiers cas de pneumonie de cause inconnue, confirmés rétrospectivement, dont les symptômes avaient débuté avant le 22 janvier, 45 % (26 pts) de ceux dont les symptômes avaient débuté avant le 1er janvier (soit 47 patients) n’avaient pas été exposés aux  marchés des fruits de mer de Wuhan. L’enquête épidémiologique a été menée sur les patients ayant survécu et les proches des patients pour déterminer toutes leurs activités, leurs déplacements et leurs contacts potentiels avec des animaux sauvages pendant une période de 2 semaines précédant le début des symptômes.
  • En fait, sur les 47 patients ayant présenté les premiers symptômes avant le 1er janvier, 30 (64 %) avait eu un contact avec un marché aux fruits de mer, soit le principal de Huanan (26 patients), soit un autre marché annexe (4 patients), 14 patients avaient été en contact avec un autre patient et 12 n’avaient eu aucun contact, ni avec un des marchés aux fruits de mer ni avec aucun des patients atteints du syndrome respiratoire.

La première déduction que l’on peut faire des chiffres présentés est qu’en fait 5 patients n’avaient pas été en contact direct avec un marché aux fruits de mer, mais en contact avec une personne présentant le syndrome respiratoire.

Cela confirme bien qu’au moment de l’alerte faite le 31 décembre (ou même avant) les autorités chinoises connaissaient certainement le caractère contagieux de ces pneumonies d’origine inconnue dont le système de surveillance avait été justement mis en place suite à l’épidémie de SARS de 2002-2003.

La deuxième déduction est que 12 patients présentant des symptômes respiratoires aigus avant le 1er janvier avaient donc été infectés dans une période de temps comprise entre 4 et 14 jours précédents, c’est-à-dire pour certains avant le 15 décembre, sans n’avoir jamais été en contact avec une personne présentant le syndrome respiratoire ni avoir été exposés à un des marchés aux fruits de mer de Wuhan.

On sait par ailleurs (voir plus haut) qu’il y a eu autour d’une vingtaine de cas (au plus 30) de pneumonies atypiques non détectés entre le 17 novembre et le 1er décembre sur lesquels il n’y a aucune information sur leur exposition à un marché aux fruits de mer. Il aurait fallu inclure dans l’étude rétrospective une enquête épidémiologique sur ceux de ces patients qui ont survécu ou sur leurs proches pour connaître leur exposition aux marchés aux fruits de mer ou à des personnes ayant été atteintes du syndrome respiratoire. Cette enquête n’a pas été faite alors que c’était, et c’est encore aujourd’hui parfaitement réalisable ! Connaissant la maîtrise et la rigueur scientifique des Chinois, on est forcé de conclure qu’il n’est pas dans l’intérêt des autorités de déterminer si les tout premiers cas de Covid-19 ont été exposés ou non aux marchés aux fruits de mer de la ville, ou ont été en contact avec une autre personne malade ou ayant ultérieurement développé la maladie.

Tout indique donc qu’on ne peut absolument pas exclure la possibilité d’un tout premier foyer initial (épicentre zéro réel) de l’épidémique à Wuhan autre que le marché aux fruits de mer de Huanan ou un des marchés annexes.

 Destruction des preuves saisies sur le marché de Huanan

En réalité on ne sait pas vraiment officiellement le niveau de preuves saisies dans ce marché lors de sa fermeture puisque les autorités chinoises n’ont toujours pas rendu public le résultat de leurs analyses et ont détruit tous les échantillons prélevés lors de sa fermeture.

Quelle est la liste des espèces animales saisies et analysées ? Lesquelles étaient porteuses de coronavirus ? Quel degré d’identité génomique était partagé avec le SARS-Cov2 identifié à partir des patients ? Autant de mystères qui prouvent que la Chine retient certaines informations cruciales sur l’épicentre supposé d’une pandémie qui a ravagé la planète.

Quelles conclusions en tirer ?

La Chine contrôle parfaitement l’information, ce qui en fait est synonyme de désinformation.

Un exemple frappant de désinformation, parfaitement maîtrisée, mais éhontée, a été donné au monde lorsque le porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, Zhao Lijian inversait les rôles en twittant le 12 mars : « Ce pourrait être l’armée américaine qui a apporté l’épidémie à Wuhan. Soyez transparents. Les États-Unis nous doivent une explication. » C’est une affirmation sans fondements, qui relève purement et simplement de la fake news, si ce n’est de la farce.  ll n’est pas rare que même les athlètes de haut niveau soient malades en présentant des symptômes grippaux. En psychologie cela s’appelle inverser les rôles. En fait, c’est la Chine qui doit une explication au reste du monde, mais nos gouvernants sont trop lâches pour la demander officiellement.

Depuis 2003, tous les experts infectiologues du monde ont leurs yeux braqués sur la Chine en raison des marchés aux animaux sauvages, qu’elle refuse de fermer, ainsi que du vaste programme d’étude des coronavirus respiratoires véhiculés par les chauves-souris que l’armée chinoise, en parallèle des chercheurs universitaires, a commencé au début des années 2000.

La Chine a sans nul doute manipulé l’OMS en ce qui concerne la contagiosité de la maladie, retardant de 3 semaines une alerte qui aurait pu changer la donne mondiale à l’instar de l’épidémie de SARS de 2003 qui avait pu être jugulée à temps.

Elle dissimule aussi des informations concernant la localisation certaine du tout premier foyer de l’épidémie en évitant d’enquêter sur les cas hospitalisés qui étaient passés inaperçus, entre le 17 novembre et le 1er décembre, mais sur lesquels une enquête épidémiologique peut encore être conduite très facilement puisqu’ils ne sont qu’une trentaine au maximum, identifiés rétrospectivement.

L’étude des cas présentant leurs premiers symptômes entre le 1er décembre et le 31 décembre montre que le marché de Huanan n’est pas le seul foyer puisqu’il est prouvé que des marchés annexes sont également impliqués. C’est en contradiction avec la déclaration officielle du 20 janvier qui tend à ne parler que d’un seul marché aux fruits de mer, sous-entendant le principal, c’est-à-dire celui de Huanan, comme épicentre de l’épidémie.

Dans cette période, 12 cas sur 47 ne sont pas attribuables à un contact direct ni avec un marché aux fruits de mer ni avec une autre personne ayant développé la maladie. Cela indique la possibilité d’un autre foyer non encore identifié ou, forcément, de toute évidence la contagiosité interhumaine de la maladie en s’en tenant à l’hypothèse des marchés aux fruits de mer comme seul foyer initial de l’épidémie. Contagiosité prouvée dans cette période par le syndrome respiratoire aigu développé par la femme d’un homme lui-même décédé de la maladie alors qu’elle n’avait eu aucun contact avec un des marchés aux fruits de mer. On voit donc bien toute l’incohérence du discours des autorités chinoises et par conséquent celle de l’OMS.

D’autre part, la non-communication des résultats des tests biologiques effectués sur les animaux saisis sur le marché de Huanan et la destruction des échantillons prélevés démontrent la volonté de rétention d’informations cruciales. Ces informations pourraient éclairer les scientifiques du monde entier sur les causes de la pandémie et son mode de propagation.

De ce fait, la Chine entretient un flou artistique qui la met à l’abri des tracas que l’épicentre réel soit ou non le marché de Huanan.

Si la thèse du marché aux fruits de mer de Huanan comme épicentre principal tient, alors la Chine a de toute façon une responsabilité incontournable dans la genèse de l’épidémie de Wuhan, en plus de sa responsabilité dans sa transformation en pandémie mondiale incontrôlable. La Chine refuse depuis 2003 de fermer ses marchés aux animaux sauvages, souvent situés sur les mêmes sites que les marchés aux fruits de mer et donc sources potentielles d’épidémies mortelles de coronavirus. Il est prouvé que l’épidémie de 2002-2003 avait débuté dans le marché aux fruits de mer de Canton par l’intermédiaire de la civette palmiste, un gibier d’élevage.

Le gouvernement cache absolument que la Chine a failli dans sa responsabilité envers le Monde d’avoir un système de détection et d’alerte approprié. Le 4 mars 2019, Gao Fu, le directeur général du Centre chinois de contrôle et de prévention des maladies, au cours d’une réunion organisée à Pékin, la veille de l’ouverture des deux sessions du parlement,  avait fait l’étonnante déclaration :

« Il y aura à l’avenir d’autres virus comparables au SRAS de 2003, mais il n’y aura plus d’épidémie comparable »

(source : Le Monde).

Chapitre 2

Partie 1 — La face cachée du laboratoire P4 de Wuhan

Les virus à gain-de-fonction, le paradigme caché de la recherche virologique récente

Dans le chapitre 1 de l’histoire du Covid-19, nous avons été sans concession pour dénoncer la responsabilité morale et politique de la Chine qui a pratiqué à outrance la désinformation d’État. Avec la complicité de l’OMS, elle a retardé de 3 bonnes semaines l’alerte au monde de la ré-émergence du syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS) dû à un nouveau virus très similaire au SARS-Cov, extrêmement contagieux et responsable de l’épidémie mortelle de 2003. Nous avons expliqué que non seulement la Chine, mais aussi les gouvernants occidentaux, en particulier de la France et de l’Union Européenne, jouaient sur les mots en essayant de faire croire à l’arrivée soudaine d’une épidémie d’un genre nouveau, qui prendrait les populations de la terre par surprise, comme aux âges reculés de l’humanité, où les épidémies étaient perçues comme des fléaux imprévisibles qui s’abattaient aveuglément sur les populations.

  La réalité est que les épidémies mortelles à caractère pandémique, comme celle que nous vivons à l’heure actuelle, sont anticipées et théorisées depuis le début des années 2000 par des consortiums oligarchiques financiers et par des états surpuissants tels que les USA et la Chine, mais également certainement la Russie plus discrète dans ce domaine. En raison de sa science et sa technologie de premier plan, nous verrons que la France s’est retrouvée également partie prenante dans ce domaine, en jouant un rôle de tout premier plan que nous décrivons dans la partie 2 de ce chapitre.

Ces trois très grandes nations dominantes ont développé à la fois des programmes militaires secrets, mais aussi des outils de surveillance tels que le National Scientific Advisory Board for Biosecurity (NSABB) aux USA, placé sous l’égide de l’autorité de santé civile américaine, le National Institute of Health (NIH).

Les états qui possèdent l’arme atomique envisagent la possibilité que dans un futur relativement proche des conflits mondiaux, mais surtout des attaques terroristes, puissent être perpétrés par l’intermédiaire de virus manipulés dont la virulence et la pathogénie auront été artificiellement renforcées par des modifications génétiques appelées gain de fonction (en anglais gain-of-function ou GOF).

Évidemment, moralement l’utilisation d’une telle arme ne peut pas être frontale. Elle pourrait justifier une réponse nucléaire en cas de menace où les intérêts vitaux ultimes d’un pays seraient menacés par un virus exterminateur. Mais, vice-versa, elle pourrait être une réponse militaire de dissuasion en cas de défaite militaire imminente ou même d’attaque du même ordre.

Ainsi, le Japon impérial aurait bien tenté de lancer désespérément en 1945 des milliers de ballons-bombes dont les nacelles devaient emporter initialement une charge bactériologique (un virus capable de tuer le bétail développé par le laboratoire secret Noborito ou bien l’anthrax où tout autre pathogène que le Japon avait déjà expérimenté et utilisé militairement auparavant) à destination des USA. La charge bactériologique a été ensuite remplacée par une bombe de 30 kg par crainte également de représailles bactériologiques, selon les historiens japonais. Le laboratoire militaire secret Noborito près de Tokyo, qui avait réalisé ce projet, est maintenant devenu un musée pour rappeler les concepts extrêmes auxquels les guerres conduisent. Les ballons devaient traverser l’Océan pacifique, poussés par les vents, et atteindre en 3 jours les côtes américaines. Quelques-uns y sont parvenus, semble-t-il. Cette attaque, réalisée avec des moyens assez réduits, mais non sans sophistication, a démontré que le concept avait été poussé jusqu’à réalisation.

De tout temps les armées ont su utiliser les lumières des ingénieurs et savants contemporains, de la renaissance à l’époque moderne. Léonard de Vinci, comme tous les savants et ingénieurs de son époque, essayait, entre autres, de gagner de l’argent en proposant des machines de guerre, toutes plus terrifiantes les unes que les autres, dont certaines étaient réalisables avec les techniques de son temps. Certaines planches de ses dessins faisaient état de machines volantes ou de cloches submersibles non encore réalisables. Cela faisait partie de la lutte pour la suprématie intellectuelle qui donnait une visibilité de prestige auprès du Prince qui pouvait faire commande de ces armes.

De nos jours, rien n’a changé, le projet Manhattan d’élaboration de la première bombe atomique a été réalisé par les plus grands physiciens de l’époque, comme Enrico Fermi et Robert Oppenheimer qui se sont retrouvés sur la vaste zone militaire secrète de Los Alamos, dans le désert du Nouveau-Mexique, pour y diriger la fabrication de la première bombe de l’histoire.

Les militaires ont conscience qu’ils n’ont aucun génie ni aucune capacité dans les domaines scientifiques. Ils se contentent bien plus efficacement de confier aux savants universitaires et aux institutions civiles la tâche de développer les technologies d’avant-garde pouvant permettre de développer des armes nouvelles, quitte à les surveiller discrètement. Indirectement, ils suscitent chez quelques universitaires très imaginatifs un intérêt certain pour mettre au point, quasiment en toute liberté, les techniques donnant la possibilité de créer in fine des armes terrifiantes. Cela se fait au prétexte que l’on ne peut arrêter le progrès ou bien, comme nous le verrons, au prétexte de la lutte contre les pandémies.

Contrairement à ce que le grand public croit, le sens moral et la conscience de la portée possible des actes de recherche ne sont pas l’apanage consubstantiel de la connaissance scientifique. Sans même parler de l’attrait du prestige et de la gloire des découvertes dans la psyché des chercheurs, le déni des scientifiques passe souvent par l’affirmation que toute découverte peut être utilisée indistinctement à des fins utiles ou nuisibles. Et qu’ainsi leur responsabilité ne peut être réellement engagée puisque leur statut de chercheur les pare automatiquement des meilleures intentions. Les exemples concrets que nous allons développer montrent l’actualité brûlante du célèbre proverbe de Rabelais : « La sagesse ne peut pas entrer dans un esprit méchant, et science sans conscience n’est que ruine de l’âme ».  

Les états et les militaires pensent de leur côté qu’il vaut mieux maîtriser les avancées technologiques en premier quitte à en interdire ensuite l’accès aux autres nations. La prolifération de l’arme nucléaire en est l’exemple flagrant qu’il est inutile de commenter tant les moyens extrêmement lourds, que le développement de cette arme nécessite, rendent sa dissémination contrôlable.

En ce qui concerne les virus manipulés, le contrôle est plus difficile. Les trois grands états dominant le monde savent que cette technologie n’est pas encore d’accès généralisé à l’ensemble des pays, car elle nécessite beaucoup de moyens intellectuels et techniques très diversifiés. Il faut de l’expertise, du savoir-faire, des moyens financiers, des laboratoires spécialisés (en principe de haute sécurité, mais pas nécessairement) et une armée de techniciens et de laborantins très bien formés, travaillant sous la direction de chercheurs compétents. Nous verrons dans la partie 2. Comment la France a fourni à la Chine tout cela dans le cadre d’une coopération civile et universitaire. 

Les USA, la Chine et la Russie savent qu’aucun d’entre eux n’a réellement intérêt à un conflit ouvert de ce genre. De ce fait, la crainte principale du monde occidental est limitée depuis l’épidémie mortelle de SARS de 2003 à ce qu’un pathogène à potentiel pandémique (PPP) puisse s’échapper par accident d’un laboratoire. Un témoignage de la réalité fondée de cette crainte apparaît dans une note du NSABB datant de 2013, une année charnière où certaines institutions commencent à comprendre le danger. Elle stipule, pour ceux qui auraient encore la naïveté de croire le contraire, qu’il n’existe aucune régulation ni surveillance réelle en matière de recherche GOF et qu’un virus échappé de laboratoire peut créer une pandémie avec des millions de morts. Cette note mentionne l’existence d’une liste documentée de virus mortels échappés accidentellement de laboratoires par le passé et ayant causé un nombre de décès conséquent.

Virus échappés de laboratoire par le passé

Nous référons le lecteur au remarquable, mais quelque peu inquiétant article : « Une brève et terrifiante histoire de virus s’échappant des laboratoires » publié le 16 avril 2014 (source SlateFr). Le contenu de cet article documenté et sourcé est hautement édifiant et ne peut que très difficilement être mis en doute. Il confirme l’implication des trois mêmes grandes nations dans la ré-émergence de virus pathogène du passé.

Par exemple, il explique en détail comment la grippe porcine, un virus de type H1N1 apparenté à celui de la grippe espagnole de 1918, s’est selon toute vraisemblance échappé d’un laboratoire militaire à Fort Dix dans le New Jersey en 1976. Puis, de nouveau, un virus de type H1N1 réapparaît aussi comme par hasard en Russie et en Chine en 1977. Les analyses virologiques et génétiques de l’époque permettaient de suspecter une fuite de laboratoire d’un virus datant des années 1940 à 1950. Cela s’est trouvé confirmé plus tard par des études génomiques. SlateFr écrit : « En 2010, cette confirmation devient un fait scientifique : “Le cas le plus célèbre d’une souche virale échappée d’un laboratoire concerne la réémergence de la grippe A H1N1, observée pour la première fois en Chine en mai 1977, et quelque temps après en Russie”, affirment des chercheurs. ».

Nous ajoutons que ce fait est démontré dans un article publié dans PlosOne une revue scientifique de tout premier plan. Il est démontré qu’il manquait des décennies d’évolution dans les échantillons prélevés en 1977 ce qui prouvait qu’il s’agissait de la réémergence d’un virus stocké en laboratoire ! En effet, un virus stocké dans des éprouvettes en laboratoire est dormant, il ne se réplique pas et donc ne mute pas.

En ce qui concerne l’incident de Fort Dix, qui a causé la mort d’un soldat et la contamination de deux autres, il n’y a jamais eu de déclaration officielle du gouvernement américain au sujet d’un accident de laboratoire. Une chose est sûre, la souche de virus identifiée, après prélèvements sur le soldat mort et les deux autres contaminés à Fort Dix, a suffisamment fait peur aux autorités américaines pour que l’OMS soit informée et que 48 millions d’Américains, soit 22 % de la population, soient vaccinés, avant que le programme ne soit arrêté. En effet, aucun autre cas n’avait été enregistré entre temps, confirmant implicitement d’ailleurs la cause probable d’un accident de laboratoire.

Cette campagne a rapporté évidemment beaucoup d’argent aux sociétés pharmaceutiques Sharp & Dohme (Merck), Merrell, Wyeth, et Parke-Davis qui avaient refusé de vendre à prix coûtant le vaccin au gouvernement américain. Après coup, une fois la panique passée, la vaccination était apparue très discutable, car, comme toute vaccination, elle a eu un coût humain : les autorités de santé ont enregistré 532 cas de syndrome de Guillain-Barré imputés à la vaccination et 25 morts directement suite aux injections

Ce qu’il faut comprendre et comme il est très bien expliqué dans l’article paru dans SlateFr : « la souche de grippe humaine H1N1 est apparue avec la pandémie mondiale de 1918 pour, lentement, accumuler ensuite de légères modifications génétiques, et ce jusqu’en 1957, où elle fut considérée comme disparue après l’émergence du virus pandémique H2N2. » La proportion de mutations entre deux virus dérivant l’un de l’autre permet d’établir une horloge moléculaire qui, une fois calibrée, donne une assez bonne estimation de la période de temps qui a pu s’écouler entre deux émergences épidémiques d’un même virus. C’est donc un outil d’investigation qui permet de vérifier si la résurgence d’un virus ancien est naturelle ou provient d’un laboratoire.

De nombreux laboratoires conservent des souches de virus H1N1 et quelques-uns d’entre eux, des souches initiales de la pandémie de 1918-1919, obtenues en déterrant des morts enterrés dans le permafrost en Alaska.  En 2005, une équipe acheva ce projet en séquençant le génome complet du virus (SlateFr). Ce virus se trouve à présent à l’abri dans des laboratoires P4 !

Il faut noter que ces cas historiques ne concernent évidemment que des virus naturels, non manipulés génétiquement, mais laisse entrevoir la dangerosité encore plus évidente dans un futur proche d’accidents de virus à gain-de-fonction, dont la contagiosité et la pathologie auront été artificiellement augmentées.

Comme nous allons le voir dans la section suivante, dédiées à nos apprentis sorciers modernes, la formule de l’article de SlateFr résume parfaitement la situation à venir : « L’ironie de la chose, c’est que ces établissements [les institutions de recherches impliquées, NDLR] travaillaient sur ces pathogènes dans le but de prévenir les épidémies qu’ils allaient eux-mêmes provoquer. Leurs conséquences tragiques ont donc souvent été qualifiées de « prophéties auto-réalisatrices ».

Les apprentis sorciers du 21e siècle

En parallèle aux tâtonnements intellectuels des militaires et des états, des apprentis sorciers de tout poil sévissent dans les laboratoires universitaires de recherche en virologie et microbiologie en y faisant de nombreux émules. Pour le prestige de la découverte scientifique, pour une carrière universitaire du moins, ou pour l’argent oligarchique, ils sont prêts à procéder à toutes les manipulations génétiques possibles de virus afin d’augmenter certaines de leurs fonctions comme la contagiosité ou la pathogénie dans le cadre général de programme de recherche visant officiellement à prévenir les pandémies. Les autorités civiles de santé américaine (NIH) se sont apparemment, mais assez faussement, émues de cette situation en 2013 à la suite des révélations sur la recherche gain-de-fonction du Néerlandais Ron Fouchier. (voir le reportage du site plandemicseries).

L’émotion est grande dans certains milieux informés et le NIH décide de suspendre le financement des recherches à gain-de-fonction sur les virus en 2013, recherches qui ne sont pas toutes, loin de là, effectuées dans des laboratoires P4 de plus haute sécurité, mais dans des laboratoires P2 et P3 dans les universités sont équipées, à l’instar de la recherche de Ron Fouchier à l’Université Erasmus de Rotterdam (dont le laboratoire P3 à été transformé en P3+ à atmosphère à pression négative sans pour autant atteindre le niveau P4) et de Yoshihiro Kawaoka aux USA.  Les laboratoires P2 et P3 présentent des conditions de sécurité et de confinement bien moindre que les P4, en particulier ils ne sont pas mis en régime atmosphérique permanent de pression négative et ne sont pas équipés de double sas d’entrée, avec douche obligatoire, qui empêchent en principe toute échappée de pathogène vers l’extérieur par voie aérienne.

Cependant, en 2013 le NIH n’avait aucune intention de stopper réellement les recherches GOF sur les virus tels que le H5N1 ou le H7N9 et, duplicité oblige, les programmes de recherche auxquels des bourses du NIH avaient déjà été allouées pouvaient continuer. Ce qui voulait dire en termes pratiques, puisque les programmes de recherche US sont subventionnés sur une durée de 2 à 3 ans, que les recherches gain-of-function pouvaient continuer tranquillement sur les virus les plus pathogènes, comme celui du SARS de 2003, encore pendant 2 ans minimum. Et c’est ce qui s’est passé. Ensuite à partir de 2015, en raison de pression provenant probablement de chercheurs et d’hommes publics conscients du problème, le NIH a choisi, comme pis-aller pourrait-on dire, d’externaliser les recherches sur les virus gain-of-function par l’intermédiaire d’un « portage » vers une ONG internationale, EcoHealth Alliance Inc. basée à NewYork, servant de couverture au financement d’instituts universitaires situés à Singapour et en Chine, dont l’Institut de Virologie de Wuhan et son laboratoire P4 fourni par la France qui venait de rentrer en service officieusement.

En 2013, malgré la pression morale, le NIH ne tenait visiblement pas à abandonner les recherches sur les virus GOF. Mais aujourd’hui, à l’heure de la pandémie de Covid-19, le NIH a confirmé publiquement au magazine USA Today que la bourse de recherche allouée à EcoHealth Alliance Inc. a été stoppée définitivement. Elle s’élevait à 3.4 millions de dollars sur 6 ans redistribués par EcoHealth Alliance Inc., le principal récipiendaire, aux sous-récipiendaires affiliés : Wuhan Institute of Virology (Wuhan), East China Normal University (Shanghai), the Institute of Pathogen Biology (Pekin), et Duke-NUS Medical School (Singapour).

Les chercheurs universitaires néerlandais, Ron Fouchier, et américain Yoshihiro Kawaoka, créent un virus synthétique de grippe aviaire potentiellement pandémique. Chacun de leur côté, le Dr Ron Fouchier, néerlandais, et le Dr Yoshihiro Kawaoka, américain, ont publié en 2012, le résultat de leur recherche sur la création d’un virus de grippe aviaire H5N1 hautement pathogène, génétiquement modifié par mutations sélectives et transmissible entre mammifères (le furet) par l’intermédiaire de gouttelettes respiratoires. Ces recherches ont soulevé un certain émoi et une controverse dans la communauté scientifique travaillant sur les virus de grippe aviaire dont une partie a volontairement suspendu certaines études GOF sur le virus H5N1.

Les virus obtenus par ces deux chercheurs ont été fabriqués à partir de la souche initiale hautement pathogène du H5N1 (grippe A), un virus respiratoire, transmis à l’homme par l’intermédiaire de contacts rapprochés avec des élevages de volaille, eux-mêmes contaminés par des oiseaux sauvages migrateurs. Le H5N1 a un taux de létalité affolant de 60 %, mais fort heureusement n’est pas transmissible entre humains… enfin, pas encore tout à fait puisque Fouchier et Kawaoka ont décidé de lui conférer le caractère de transmissibilité entre mammifères seulement entre furets et pas entre hommes (éthique oblige). Ils ont choisi le furet, car c’est l’animal de laboratoire dont le système respiratoire est le plus proche de l’homme. Pour l’instant ces virus sont créés et sont stockés dans des laboratoires P2/P3, mais combien de temps encore avant qu’ils ne soient relâchés dans la nature par accident et par la suite, directement ou par adaptations successives, finissent par franchir la barrière des espèces vers l’homme ?

À la suite de ces publications, 22 virologistes ont notifié la communauté de recherche de leur intérêt pour la création de souches transmissibles entre humains du virus mortel H7N9 de la grippe asiatique apparu au printemps 2013 en Chine, tuant 43 des 130 personnes infectées.

En 2013, Fouchier à Rotterdam et Kawaoka à l’Université du Wisconsin-Madison remettent le couvert en proposant une étude GOF de manipulation génétique sur le virus H7N9 pour le rendre plus pathogène, plus résistant aux antiviraux et transmissible entre mammifères.

“Avec ces expériences, ils espèrent « trouver ce qui rend cet agent pathogène potentiellement mortel pour l’homme et les moyens d’arrêter sa possible propagation »” (Le Figaro). La sempiternelle ritournelle de nos apprentis sorciers n’est pas sorcière : apporter des bienfaits à l’humanité.

Dans son rapport, Lynn C. Klotz,  chercheur confirmé (Senior Fellow Scientist) au Centre de Contrôle de Prolifération des Armes (Center for Arms Control and Non-proliferation, USA) écrit : “Ces deux chercheurs ont marqué le début l’ère des entreprises de recherches visant à créer en laboratoires des pathogènes à potentiel pandémique (PPP)”. Elle recense pas moins de 35 publications, la plupart issues de recherches en Asie, décrivant la création de PPP ou d’expériences conduites autour de PPP. Lynn C. Klotz a par ailleurs publié un article scientifique décrivant les conséquences pour le monde d’un accident de laboratoire qui libérerait un virus pathogène à potentiel pandémique.

Le Docteur Shi Zheng Li et le Professeur Ralph S. Baric vont encore plus loin en 2015, en créant un virus COVID synthétique hautement pathogène

Dans un précédent mini-article publié le 8 juin 2020, FranceSoir informait le grand public qu’un virus COVID synthétique hautement pathogène pour l’être humain avait été créé dès 2015 par l’institut de virologie de Wuhan en collaboration avec l’Université de Chapel Hill (Caroline du Nord) aux USA. Les preuves sont indiscutables puisque la recherche a été publiée en décembre 2015, avec force détail, dans le très sérieux journal scientifique anglais Nature Medicine.

Dans cet article, Shi Zheng Li, directrice du laboratoire des pathogènes spéciaux du laboratoire de virologie de Wuhan et le Professeur Ralph Baric décrivent comment, suite à une découverte majeure faite par Shi Zheng Li dans son laboratoire de Wuhan, ils ont pu créer un coronavirus hybride entre le virus du SARS de 2003 et la protéine S d’un coronavirus de chauve-souris identifié au laboratoire de virologie de Wuhan. Ce virus infectait les cultures de cellules respiratoires humaines avec les mêmes niveaux mortels que ceux observés chez les patients atteints du SARS en 2003.

Cette recherche publiée est si dérangeante pour les médias dits « mainstream », contrôlés par l’oligarchie financière, qu’une véritable omerta existe en France autour de cette expérimentation GOF. Elle est devenue un sujet tabou que l’on ne peut aborder sans être immédiatement frappé d’excommunication. FranceSoir a eu d’ailleurs maille à partir avec NewsGuard, en se voyant décerner un label rouge par ce site internet américain qui traque les fake news et se targue de combattre le complotisme. 

Comme nous allons le voir dans le chapitre suivant, Shi Zheng Li est en réalité à la fois la grande prêtresse et le cerveau dans la création de ce virus Covid synthétique. Son temple est le laboratoire P4 de Wuhan que la France lui a en quelque sorte offert, après lui avoir décerné un doctorat de microbiologie à l’Université de Montpellier au début des années 2000, à l’Université de Montpellier où elle était arrivée en 1998. 

La France après avoir livré clé en main à la Chine un laboratoire P4 perd le contrôle de ce qui s’y passe et est flouée

Les tenants et aboutissants de ce qui, d’ores et déjà apparaît comme le point final d’une déplorable aventure d’alliance stratégique de l’INSERM et des laboratoires Mérieux avec la Chine dans le domaine de la fabrication de vaccins pour le contrôle des pandémies futures, seront bien difficiles à reconnaître par les autorités françaises qui, apparemment, ont fait preuve d’une certaine légèreté.

Ainsi, la France a tenté de développer avec la Chine, un projet de politique extérieure ultra-sensible de contrôle des épidémies émergentes, devenu légitimement une priorité depuis  le SARS de 2003. Un résumé circonstancié, très détaillé, a été publié le 17 avril 2020 dans un article de France Inter relatant l’historique de la création de ce laboratoire P4. Ce projet exceptionnel avait été approuvé en 2003 sous la présidence de Jacques Chirac. Ce projet s’est appuyé sur l’expertise du laboratoire INSERM Jean-Mérieux à Lyon, considéré parmi les tout meilleurs du monde.

Conçu sur le modèle du laboratoire P4 de Lyon, sa construction a été mise en œuvre par des entreprises françaises de haute technologie, en 2008, après d’interminables discussions dues à des réticences, comme en témoigne le Pr Christian Bréchot, directeur de l’INSERM de l’époque. Son inauguration officielle, en grande pompe, en même temps que son accréditation a eu lieu le 23 février 2017 sous l’égide du Premier ministre de l’époque, Bernard Cazeneuve, accompagné de la ministre française des Affaires sociales et de la Santé Marisol Touraine, ainsi que d’Yves Lévy, président de l’INSERM depuis 2014.

Signalons cependant qu’il s’avère à présent que le laboratoire P4 de Wuhan n’est plus le seul dont dispose la Chine. L’annonce de la mise en service d’un laboratoire vétérinaire de très haute sécurité P4 à Harbin, dans la province de Sahaliyan Ula en Mandchourie, a été publiée le 8 août 2018 par une agence communication franco-chinoise. Selon un journaliste de Challenges, cette mise en service serait en contradiction avec les engagements pris par la Chine. Cette dernière assertion est difficilement vérifiable et très discutable, car la nature des accords, passés avec la Chine, qui ont présidé à la création du P4 de Wuhan n’est pas connue du public, ce qui pose problème dans notre démocratie.

En effet, la limitation de la capacité d’un pays dans un domaine technologique à portée sanitaire (voire militaire) nécessite la signature d’accords internationaux officiels (à moins d’un accord secret signé, dont la valeur serait également discutable). Il ne s’agissait probablement, que d’une promesse verbale, sans réelle valeur juridique, faite aux autorités françaises dont on peut se demander si elle n’ont pas fait preuve d’une certaine de naïveté de la tenir pour argent comptant. La Chine a bel et bien acquis ainsi une technologie et un savoir-faire qu’elle peut maintenant développer à sa guise. Notons au passage, que sur les 45 laboratoires P4 dans le monde, 9 ne se situent pas dans des pays occidentaux ou d’influence occidentale : 3 en Russie, 3 aux Indes, 1 en Biélorussie et donc 2 en Chine ! 

L’affirmation faite à FranceInfo par Thierry Breton, ancien ministre de l’Industrie, et aujourd’hui commissaire européen, au sujet de la gestion de la crise du coronavirus par la Chine : « Nous ne sommes pas naïfs avec la Chine et nous ne l’avons jamais été », s’apparente à un déni rhétorique ! On a envie de lui répondre que « gouverner, aurait été de prévoir » et l’on pourrait aisément étendre ce constat aux gouvernements successifs, qui ont présidé à cette tentative de coopération désastreuse avec la Chine.

La dotation de la Chine d’un laboratoire de haute sécurité P4 s’est accompagnée du transfert d’un savoir-faire à très forte valeur ajoutée, par l’intermédiaire de la formation de techniciens (formation effectuée d’ailleurs au laboratoire P4 conjoint de l’INSERM et Merieux à Lyon) et de personnels scientifiques très compétents, à l’instar de la très brillante docteur en microbiologie, Shi Zhen Li, elle-même formée à la faculté des sciences de Montpellier.

Mérieux et les gouvernements français voyaient certainement dans ce transfert de technologie à la Chine et la création d’une coopération de recherche, le moyen d’être en première ligne par rapport à la connaissance des virus hautement infectieux. En même temps, cela permettait à Mérieux d’avoir un accès direct au matériel viral, en vue de la mise au point de vaccins contre les pandémies mondiales redoutées. Les dizaines de milliards d’euros que peut rapporter la vaccination de milliards de personnes sur la terre au cours d’une pandémie valaient bien le risque que représentait ce projet ultra sensible.

La réalité c’est qu’une fois le laboratoire P4 mis en service, la Chine n’a pas tenu ses engagements et la cinquantaine de scientifiques et techniciens français qui devait travailler à cette coopération, selon les accords conclus, n’ont pas pu s’y rendre. Cela a fait dire à Alain Mérieux à Radio France à Pékin : « J’abandonne la coprésidence du P4 qui est un outil très chinois. Il leur appartient, même s’il a été développé avec l’assistance technique de la France ». Au final, la France a fait chou blanc, comme s’en excuse d’ailleurs Mérieux : « Il est impensable que la Chine n’ait pas un laboratoire de haute sécurité pour isoler des germes nouveaux dont beaucoup sont d’étiologie inconnue. »

La France n’a donc absolument rien reçu en retour, même pas la reconnaissance de la Chine, comme en témoigne le manque patent de transparence des autorités chinoises, et concomitamment la recommandation désastreuse de l’OMS de garder les frontières ouvertes, alors qu’un virus mortel se répandait sur la planète.

À présent, le laboratoire P4 de Wuhan est devenu une tour d’ivoire transformée en bunker, où absolument aucune personne étrangère n’a accès et d’où aucune information ne peut filtrer au dehors. Et dire qu’au départ, on croyait que seuls les virus ne devaient pouvoir s’en échapper ! Le régime de Pékin y exerce une censure absolue sur ce qui s’y est passé ou a pu s’y passer. Sans l’article publié en 2015 dans le journal Nature Médecine, la Chine serait en position de nier totalement d’avoir procédé à quelque manipulation de virus que ce soit.

Pour finir avec ce tableau désolant, nous rappellerons avec ironie l’article signé en 2017 par le directeur de laboratoire P4 conjoint « INSERM-Mérieux, paru dans Science et Santé à la rubrique « Stratégies » qui titrait : « Le laboratoire P4 de Wuhan, une réussite pour la coopération franco-chinoise » ! Il n’y a, semble-t-il, rien à ajouter, si ce n’est qu’en démocratie les politiques devraient normalement rendre des comptes sur les accords internationaux non tenus et leurs implications. Cela ne semble pas être le cas avec ce fiasco géopolitique et industriel français.

Chapitre 3

Partie 1 — La face cachée du laboratoire P4 de Wuhan

Credo de l’homme à l’image de dieu et la saga des apprentis sorciers

La pensée des états est dominée par le credo illusoire de la science toute puissante véhiculé par des conseillers scientifiques qui ressemblent plus à des éminences grises soumises à des influences obscures, qu’à d’éminentes personnalités publiques largement reconnues pour leur réalisation et leur mérite.

Le credo de l’homme tout puissant qui contrôle la nature

Qu’on le veuille ou non, le débat sur les recherches à gain-de-fonction ne peut être réduit à la seule rationalité comme le voudraient bien certains apôtres de l’idée d’un être humain affranchi des contraintes imposées par la nature, voire même la dominant à l’image de dieu, si tant est qu’il existe. Il s’agit là du prolongement de la vision d’un monde moderne, industrieux, tout puissant, introduite à la faveur de la réforme calviniste dont la doctrine était centrée sur un homme à l’image de dieu (imago Dei), mais dont il ne lui resterait que des vestiges. Cela s’entend avant tout sur le plan spirituel bien entendu. Bref, il ne s’agirait là que d’un débat théologique de plus de l’histoire de l’humanité, si la doctrine de Calvin n’avait pas autant marqué profondément le monde anglo-saxon, très pragmatique, jusque dans l’exploitation de concepts philosophico-religieux à des fins terrestres. N’oublions pas la place centrale qu’occupe la religion dans la vie et la mentalité américaine, les présidents américains prêtant encore serment sur la Bible à leur entrée en fonction…

Pour les Américains, la forme d’athéisme français, où l’on peut développer une morale dans l’humanisme en dehors toute religion, est inconcevable. En ce qui concerne, imago Dei, un théologien protestant moderne américain, Gregory Beale, s’est empressé de clarifier la situation pour ceux qui auraient eu des doutes sur la portée terrestre de ce concept de théologiens. « Mais pour Gregory Beale nous pouvons encore aller plus loin », rappelle le Bon Combat, un magazine religieux français, dans un article sur le sujet. En effet, on y lit que : « l’image de Dieu » n’est pas seulement liée à notre être, mais aussi à notre faire. » Et puis encore : « L’image de Dieu passe donc aussi par le fait de soumettre, dominer, et remplir la terre : 3 activités parallèles à l’activité de Dieu lors de la Création qui soumet le chaos, domine en faisant toute chose, et remplit la terre avec tout ce qui s’y trouve. »

Fort heureusement, cette vue du protestantisme dépassant le cadre théologique n’est pas forcément épousée par l’ensemble des populations anglo-saxonnes. En effet, de nombreuses voix de bon sens se sont élevées également aux USA, et continuent de s’élever, pour dénoncer ces recherches qui font peser un grave danger sur les populations de notre planète.

Cependant, on se rend donc compte de la portée morale et philosophique des recherches GOF sur les virus. Il est extrêmement tentant de fabriquer des virus actifs, encore plus actifs, c’est fascinant, c’est passionnant ! Car la fonction des virus c’est d’être pathogènes et virulents et donc le chercheur se sent tout puissant de pouvoir se substituer à la nature, être plus puissant qu’elle en perçant ses mystères biologiques les plus intimes. Malheureusement, in fine, malgré l’imago Dei d’inspiration protestante, c’est la nature et les événements qui auront certainement le dernier mot sur nos apprentis sorciers.

L’affirmation de certains d’entre eux que les recherches GOF permettront de combattre les pandémies du 21siècle tant redoutées n’a quasiment jamais été contredite officiellement avant la pandémie actuelle. Pourtant, cette affirmation ne tient pas a priori lorsqu’elle est passée au crible de la simple raison.

La peur peut engendrer des catastrophes

Tout armurier comprend qu’il n’y a pas besoin de transformer une arme semi-automatique en arme automatique pour comprendre en quoi elle est mortelle. Elle est mortelle quand le canon pointe vers une personne, qu’une balle est engagée dans la culasse et que percuteur est activé par la détente. Si l’on retire chacun de ces éléments séparément, l’arme ne fonctionnera pas.

Un armurier exalté pourrait se sentir investi d’une mission particulière dans l’existence. Celle de protéger ses semblables des armes à feu potentielles qui pourraient avoir une puissance de feu décuplée avec un système de réarmement et de percussion entièrement automatisé. Pour prouver au reste du monde qu’il y a des raisons d’avoir peur, il décide, alors que rien ne l’y oblige, de fabriquer cette arme et de révéler au monde la façon exacte dont il a procédé, pour ensuite la ranger en lieu sûr ! Par ses actes a-t-il ainsi contribué à lutter contre l’existence d’une telle arme ou bien a-t-il participé à l’accélération de sa création et de sa dissémination ?

On voit que l’excès, comme le manque d’imagination, peut tuer de façon égale. L’armurier croit-il vraiment être le seul homme à pouvoir concevoir et réaliser une telle arme pour en protéger le monde au cas où il adviendrait que quelqu’un d’autre de mal intentionné la réalise ? Développer une telle réflexion de justification n’est-ce pas là le signe évident d’une pathologie mentale ? D’un ego surdimensionné ? Dans l’histoire de l’humanité, la révélation d’une découverte a toujours permis sa reproduction rapide par d’autres personnes ou groupes de recherche. Ce phénomène d’accélération de la dissémination est concomitant de sa révélation au monde.

En ce qui concerne les dangers que recèle la nature avec des virus en perpétuelle évolution, une analyse similaire de comportement peut s’appliquer à nos chercheurs scientifiques, apprentis sorciers. Le résultat de leurs actes résultant d’une peur mal maîtrisée des pandémies peut engendrer des pandémies. Les accidents de laboratoires évoqués dans le chapitre précédent (chapitre 2) le prouvent.

Les arguments de peur

Les mécanismes biologiques qui régissent l’activité des virus sont certes d’une nature bien plus complexe et difficile à établir que ceux d’une arme à feu. Cependant, le principe d’étude par perte de fonction, ou par l’intermédiaire d’autres approches de la biologie moléculaire, au lieu de gain de fonction, pourrait tout à fait être mis en œuvre comme cela est fait par l’immense majorité des équipes de recherche travaillant à la compréhension des virus. Cependant, ce principe de bon sens se heurte à la contre-argumentation spécieuse de Ron Fouchier et d’autres qui mettent en avant principalement que le temps presse.

Argument de peur de Ron Fouchier : le virus de la grippe A/H5N1 pourrait muter et devenir transmissible d’homme à homme

Ron Fouchier écrit avec mauvaise foi à propos du virus de la grippe A/H5N1 : « Savoir si ce virus peut acquérir la capacité de se transmettre par aérosols ou gouttelettes respiratoires entre mammifères, y compris les êtres humains, pour déclencher une pandémie future est une question clé pour s’y préparer. ». En conséquence de son affirmation, il a donc créé en laboratoire un tel virus pour prouver que c’est une réalité à laquelle il fallait se préparer. 

Dans son article, il n’indique pourtant absolument pas en quoi la création d’un virus H5N1 hautement pathogène muté pour être transmissible entre furets, un animal dont le système respiratoire est très proche de celui de l’être humain, va permettre de mieux le combattre ? Silence radio total sur ce sujet pourtant hautement intéressant ! Pourquoi ?

En réalité, cela n’est pas dit, mais l’idée est d’essayer de développer des vaccins sur des animaux de laboratoire, sur les furets au départ, mais également sur d’autres animaux tels des singes, avec de forte chance, mais sans garantie absolue que la méthode vaccinale mise au point puisse être portée à l’homme en cas de nécessité.

Les mutations engendrées sont sur une région exposée et donc antigénique, ce qui veut dire qu’on pourrait potentiellement générer des anticorps qui vont pouvoir la reconnaître spécifiquement. Mais cela implique beaucoup de manipulation de virus et la contamination forcée de dizaines d’animaux de laboratoire, multipliant les chances de fuite du virus vers l’extérieur ou de contamination accidentelle d’un laborantin. Au final quelle importance s’il y a fuite du virus si le vaccin est prêt, pourrait-on dire non sans cynisme ! Une chose que le grand public ne sait pas, et que le gouvernement s’acharne à masquer, c’est qu’un vaccin n’est jamais fiable à 100 % et ne présente jamais son niveau de sécurité parfait. D’ailleurs : « Un haut dirigeant de la société pharmaceutique AstraZeneca confirme désormais à Reuters que le géant pharmaceutique britannique s’est vu accorder l’immunité de toute plainte légale, au cas où le vaccin d’AstraZeneca devait finalement montrer des effets secondaires nocifs. »  (source : BusinessAM)

Par contre, le fait est qu’en créant ce virus pathogène et contagieux pour le furet, et parfaitement viable, il l’a quasiment créé également pour infecter l’homme, en plus d’indiquer la recette pour rendre les virus grippaux transmissibles par voie aérienne. Le furet est un intermédiaire particulièrement actif par ce qu’il peut être également infecté par des virus de grippe humains et les recombiner avec ses propres virus pour en faire des hybrides naturels qui seront capables d’infecter à la fois le furet et l’homme. Cela en fait un hôte intermédiaire de premier choix.

Cependant, l’argument de Fouchier est étrange puisqu’il recherche les mutations susceptibles de produire un virus pandémique, car, dit-il, des recombinaisons H5N1 aviaire et les virus de grippe A (influenza) humaine, ne sont pas transmissibles entre furets par voie aérienne et que, d’autre part, ne se produisent pas naturellement via d’autres intermédiaires animaux entre le H5N1 aviaire et les virus de grippe A (influenza) humains. Donc, en fait, Monsieur Fouchier, le danger de recombinaison naturelle dans un hôte intermédiaire proche de l’homme n’est donc pas si imminent que ça.

La seule voie de transformation hautement contagieuse du virus vers l’homme passerait donc forcément par des mutations naturelles qui lui permettraient d’activer les récepteurs de pénétration viraux de la grippe plus spécifiques à l’homme. Mais quelles sont les chances que cela arrive naturellement ? Fouchier ne donne pas la probabilité qui pourtant peut s’estimer (voir plus loin dans l’article).

Quelle est la fonction des 4 mutations engendrées artificiellement ?

Les 3 mutations engendrées artificiellement (par génie génétique) sur le virus concernent une région de la protéine de surface, l’hémagglutinine (HA) de type H5 qui interagit avec un récepteur cellulaire d’entrée dans les organismes des volailles par l’intermédiaire du récepteur α 2,3 — lié SA (acide sialique) présent de façon prédominante dans leurs poumons et leur intestin. Ce récepteur est très similaire au récepteur α  2,6 — lié SA, qui est plus spécifique aux poumons de l’être humain et du furet, même si le récepteur α  2,3 — lié SA est également présent chez l’homme et le furet, ce qui en fait un hôte intermédiaire.

De plus, ces mutations d’adaptation au récepteur humain α  2,6 — lié SA ne suffisent pas à rendre le virus transmissible par aérosol ou gouttelettes respiratoires. Il faut pour cela d’autres modifications des protéines de surface de virus que l’on peut obtenir par sélection successive. Il faut forcer l’infection nasale des furets, les laisser développer le virus, les euthanasier, récupérer les virus répliqués dans leurs poumons et leur gorge et réinfecter d’autres furets avec la solution super concentrée en virus (solution surnageant), et répéter l’opération (10 fois en l’occurrence) jusqu’à ce que le virus acquière de lui-même par mutation la capacité de devenir transmissible par voie aérienne.

Ron Fouchier n’a pas fait preuve d’un génie intellectuel hors norme pour concevoir les mutations spécifiques qu’il a introduit dans le génome de la souche sauvage du virus H5N1 aviaire pour le rendre transmissible entre mammifères. Ce n’est pas le fruit d’idées géniales ni le fruit du hasard. Non, il a tout simplement utilisé toutes les connaissances déjà solidement établies sur la façon dont les volailles se contaminent entre elles via l’interaction entre la protéine de surface H5 et les récepteurs SA qui se trouve dans leur intestin et leur poumon. La structure du site d’interaction entre H5 et les récepteurs α  2,3 — lié SA et potentiellement α  2,6 — lié SA est connue depuis 2006 par cristallographie par rayon X.

Dans son article, Ron Fouchier met un point d’honneur certain à décrire de façon exhaustive avec moult détails, comment ce genre de forçage d’adaptation peut être obtenu sélectionnant ainsi une 4mutation spécifique de la protéine H5 qui permet au virus H5N1 muté d’être transmissible par voie aérienne entre furets. En tant que scientifique, en lisant l’article de Ron Fouchier ce qui frappe c’est le niveau et la rigueur des descriptions dans la précision des méthodes utilisées. Cela va bien au-delà du standard des articles habituels où souvent il faut être soi-même un expert pour comprendre les détails du mode opératoire. L’article de Ron Fouchier est une clé donnée au monde pour fabriquer facilement des virus de grippe A hautement pathogènes et transmissibles entre êtres humains. 

Quelle est la probabilité que ces mutations arrivent naturellement ?

En effet, calculer la vitesse à laquelle un virus mute est une tâche importante pour l’établissement des vaccins, délicate, mais pas impossible, en particulier pour les virus de grippe A où il y a suffisamment de données accumulées. Pour la grippe A humaine le taux a été établi en 1991  à 6.7 x 10-3 mutations de nucléotide par site mutable et par par an pour le gène HA. En ce qui concerne le virus H5N1, le taux de mutation établi depuis 2011 se trouve entre 4 et 9 x 10-3 mutations de nucléotide par site et par an selon les sous-types de souches.

Il faut compter que seulement 50 % de ces mutations de nucléotides correspondent réellement à un changement au niveau de la protéine exprimée. Donc, a priori la probabilité d’obtenir une mutation naturelle simultanée des 4 sites transformés par Ron Fouchier est, en prenant le taux le plus élevé, de 0.5 x (9 x 10-3) à la puissance 4, c’est-à-dire environ 4 10-10 par an, donc moins d’une chance sur 1 milliard par an ! Et pour obtenir spécifiquement les 4 mutations sélectionnées il faudrait encore abaisser cette probabilité, car pour chaque site muté il peut correspondre plusieurs acides aminés possibles viables chez les volailles sans pour autant pouvoir affecter l’être humain.

Nous voyons donc qu’il y a au moins 3 fois plus de chance de gagner le jackpot à un tirage de l’EuroMillions que de chances de voir le virus H5N1 muter naturellement vers la forme pandémique pour l’homme en une année. Sur cent ans la probabilité reste encore de moins d’une chance sur 10 millions !

partie2 —  Le virus synthétique hybride de Shi Zheng Li et Ralph Baric, une étape de plus franchie vers un monde nouveau d’insécurité biologique

Shi Zheng Li utilise un ressort de peur similaire, même si elle évoque un processus de recombinaison (mixing génétique) au lieu d’un simple processus de mutations en des points particuliers du génome.

Dans ce processus, des pans entiers de génomes sont échangés entre deux virus de façon naturelle créant un nouveau virus apparenté aux 2 précédents qui se sont recombinés en 2 autres virus différents en échangeant des parties de leurs génomes. Dans la nature ce procédé se limite à des organismes en principe très voisins. Mais avec le génie génétique en peut très bien introduire n’importe quel gène dans n’importe quel organisme (ex. gène de méduse fluorescente dans le mouton) et réfléchir ensuite à ce qu’on a fait.

Les coronavirus de chauves-souris pourraient très bien franchir la barrière des espèces en se recombinant entre eux pour ensuite affecter l’être humain. Et donc ils ont décidé d’en créer un en laboratoire pour prouver que c’est une réalité sur laquelle il faut compter et s’y préparer. En réalité, Shi Zheng Li a découvert et explique au monde entier quelque chose de bien plus inquiétant que ce qu’elle prétend en attirant l’attention sur les recombinaisons potentielles naturelles de coronavirus de chauves-souris. Ce sont les recombinaisons synthétiques à gain de fonction qui vont être le plus à craindre qui, d’ailleurs, potentiellement ne seront pas limitées à des virus de la même famille.

Description de la recherche de Shi Zheng Li à l’institut de virologie de Wuhan en collaboration avec Ralph Baric à l’Université de Chapel Hill en Caroline du Nord

France Soir a été plus que vivement critiqué par NewsGuard, un site anti-complotiste américain qui se targue de poursuivre et dénoncer les fake news et décerne des labels de qualité aux médias de la presse écrite. France Soir avait reçu un label rouge infamant au titre, en autre, d’un article sur un virus COVID synthétique, hautement pathogène pour l’être humain, qui avait été fabriqué dès 2015 par Shi Zheng Li en collaboration avec Ralph Baric (Cornell University, Caroline du Nord, USA). Selon News Guard, France Soir tentait de laisser penser au lecteur que le virus de la COVID-19, le SARS-Cov2, était une fabrication synthétique. Nous n’avons jamais écrit cela dans notre article, mais simplement informé le public qu’un autre virus de type COVID provoquant le SARS, artificiel et potentiellement hautement pathogénique pour l’être humain avait été créé en 2015 en laboratoire sans que jamais le grand public n’en ait été informé. 

Chez France Soir, nous pouvons nous tromper, mais nous sommes sérieux. Pour le prouver et que le lecteur puisse juger par lui-même, nous retranscrivons sans modifications, ci-dessous, les éléments essentiels tirés de l’article de 2015 paru dans Nature Medicine. Les quelques commentaires que nous ajoutons n’ont pour but que de permettre au lecteur de comprendre le jargon technique (nous avions également traduit l’article dans son intégralité).

Il est très important de comprendre que le virus COVID synthétique a été réalisé en fait dans le laboratoire de Ralph Baric à l’Université de Chapell Hill dont le niveau de sécurité est seulement P3. L’équipe de Shi Zheng Li a contribué de façon décisive à cette recherche, car elle en a fourni l’élément essentiel, c’est-à-dire le gène de la protéine spicule SHC014, clé d’entrée dans les cellules pulmonaires humaines par l’intermédiaire du récepteur ACE2, qui a été intégré dans le génome du SARS du 2003 à Chapel Hill sous la responsabilité de Ralph Baric. Cette réalisation de ce premier virus COVID GOF hautement pathogène est incontestablement un fruit 100 % sino-américain. Nous aborderons dans le prochain chapitre les raisons qui font que cette réalisation n’a pas été faite intégralement à Wuhan alors qu’elle correspond à la mise en pratique d’une théorie développée par Shi Zheng Li depuis 2004.

Voici ce que Shi Zheng Li et Ralph Baric écrivent :

Écrit essentiel 1 : « Ici, nous examinons le potentiel pathogénique d’un virus de type SARS, SHC014-CoV, qui circule dans les populations de chauves-souris fer à cheval chinoises [1]. En utilisant le mécanisme de transcription inverse du SARS-CoV, nous avons créé et caractérisé un virus chimérique qui exprime la protéine de surface S SHC014 (“spicule”) d’un coronavirus des chauves-souris sur la structure de base d’un virus SARS-CoV adapté aux souris. »

Explication 1:  Le SHC014-CoV est un coronavirus de chauves-souris dont la protéine de surface (dite spicule ou protéine pointe) spécifique porte le nom SHC014. Les coronavirus sont des virus à ARN et ne contiennent donc pas d’ADN. La transcription inverse est le mécanisme par lequel l’ARN contenu dans le virus va se transformer en ADN viral qui va être inséré dans l’ADN de la cellule infectée. Ici, en fait, il s’agit juste de recréer artificiellement l’ADN du virus SARS-CoV humain (celui de l’épidémie de 2003) afin d’y substituer par génie génétique sa protéine S avec celle du SHC014-CoV de chauves-souris. Elle indique une chose très importante, c’est que le virus humain SARS-CoV de 2003 a été adapté aux souris. Cela a une énorme importance, car cela veut dire que le virus a en principe perdu son caractère pathogénique pour l’homme. L’article ne dit pas comment, mais le virus a été adapté aux souris par une méthode qui s’apparente à celle décrite dans la partie 1 de l’article, concernant la recherche de Ron Fouchier.

Shi Zheng Li a donc créé un virus viable, hybride (chimérique) entre le SARS-Cov de 2003 adapté aux souris et portant la protéine S (SHC014) provenant d’un coronavirus de chauves-souris fer à cheval, lui-même identifié par elle-même et son équipe, en 2013 au laboratoire de virologie de Wuhan (référence [1]). 

La grande particularité du virus SHC014-Cov, première découverte majeure de Shi Zheng Li en 2013, était sa capacité à infecter les humains par l’intermédiaire supposé du récepteur d’entrée cellulaire ACE2,  mais également d’autres espèces mammifères porteuses de variants génétiques (appelés orthologues) de ce récepteur comme les chauves-souris fer à cheval et la civette palmiste, l’hôte intermédiaire de la pandémie de 2002-2003.

Le but de la recherche de Shi Zheng Li en 2015 était de confirmer l’hypothèse déjà hautement probable que l’infection du SHC014-Cov se faisait bien par l’intermédiaire du récepteur ACE2. Dans le reste de l’article, elle se réfère au SARS-CoV chimérique (virus hybride formé) comme le SHC014-MA15, c’est-à-dire le coronavirus de l’année 2015 adapté aux souris et portant la protéine spicule SHC014.

Écrit essentiel 2 : « Malgré les prédictions de modélisation de structure et les expériences de pseudotypage, le virus hybride SHC014-MA15 s’est révélé viable et se répliquait à de forts niveaux de concentration in vitro dans les cellules de type Vero. »

Explication 2 :  cela veut dire que l’étude par modélisation structurale de la protéine SHC014 ne permettait pas de conclure qu’elle pouvait interagir avec le récepteur ACE2 humain. De même les expériences de pseudotypage, qui consistent à fabriquer un pseudo virus (avec une enveloppe protéinique n’étant pas celle du SARS-Cov) et portant la protéine SHC014, ne permettaient pas non plus la liaison au récepteur ACE2. Par contre, le virus hybride complet était viable et se répliquait donc dans les cellules du type Vero. Ces dernières sont des cellules hôtes pour la culture de virus qui permettent de mesurer, par exemple, la réplication de virus en présence ou en absence de médicaments expérimentaux.

Écrit essentiel 3 : « Ces virus se répliquent avec efficacité dans les cellules des voies respiratoires supérieures [sous-entendu humaines, NDLR] en atteignant des concentrations in vitro comparables aux souches épidémiques du SARS-CoV. »

Explication 3 : dans le résumé de l’article, quasiment le seul élément de texte lu par les scientifiques qui ne sont pas directement experts dans le domaine, Shi Zheng Li omet habilement de spécifier qu’il s’agit des voies respiratoires humaines !… En clair, le virus hybride créé se répliquait dans les cultures cellulaires (in vitro) des voies respiratoires humaines à un niveau de concentration mortel identique à celui mesuré chez les patients de 2003.

Dans le corps l’article cela est dit clairement :

Écrit essentiel 4 : « Pour tester la capacité de la protéine SHC014 de permettre l’infection des voies respiratoires humaines, nous avons examiné leur sensibilité a ce virus en utilisant la lignée cellulaire Calu-3 2B4 (réf. 9). Nous avons observé la capacité de ce virus à les infecter et à produire une réplication robuste du SHC014-MA15, comparable à celle du SARS-CoV Urbani (Fig. 1c). [il s’agit du virus de SARS de 2003, NDLR] »

Écrit essentiel 5 : « De plus, les expériences in vivo démontrent la réplication du virus chimérique dans les poumons des souris avec un effet pathogénique notable. L’évaluation des thérapies immunes contre le SARS [le syndrome respiratoire aigu sévère, NDLR] et des modalités prophylactiques montre peu d’efficacité ; que ce soit par l’intermédiaire d’anticorps monoclonaux ou de vaccins il n’a pas été possible de neutraliser l’infection des virus chimériques CoVs portant cette nouvelle protéine S. »

Explication 5 : cela se passe de commentaire !

Écrit essentiel 6 : « … nous avons vacciné les souris âgées avec le virus complet du SARS-CoV doublement inactivé (DIV) »

Explication 6 : une méthode puissante de vaccination est par virus doublement inactivé (DIV), c’est-à-dire tué en principe deux fois, pour garantir qu’aucune particule virale résiduelle ne reste et ne soit capable de se reproduire dans l’organisme. De tels vaccins sont proposés pour le COVID-19 (SARS-Cov2). Par contre l’aluminium sera systématiquement utilisé comme adjuvant (booster immunitaire), car développer un vaccin avec un autre type d’adjuvant sans aluminium nécessiterait probablement des recherches beaucoup plus longues.

Écrit essentiel 7 : « … cependant, le vaccin a échoué à protéger les animaux âgés qui présentaient également une pathologie immune, indiquant la possibilité que leur état ait été aggravé à cause de la vaccination. »

Explication 7 : en effet, tout vaccin peut engendrer à différents degrés des réactions auto-immunes. Ici, il semblerait que ces réactions soient assez fréquentes puisque seulement quelques douzaines de souris ont été testées !

Écrit essentiel 8 : « L’ensemble de ces observations confirme que le vaccin par virus atténué ne protégerait pas contre une infection par SHC014 et pourrait probablement augmenter la maladie dans un groupe vaccine plus âgé [ici les auteurs implicitement parlent des êtres humains ! NDLR]. »

Explication 8 : les vaccins atténués diffèrent des vaccins inactivés par le fait que le virus n’est pas complètement tué et garde une activité résiduelle. C’est cas de nombreux vaccins comme celui le BCG ou plus récemment celui du ROR. Les vaccins atténués ne peuvent pas absolument pas s’utiliser contre des personnes dont le système immunitaire est affaibli, car ils peuvent conduire, comme il est malheureusement souvent observé, au développement de la maladie au lieu de l’empêcher.

Écrit essentiel 9 : « Ces résultats démontrent que des anticorps largement neutralisants contre le SARS-CoV n’ont qu’une efficacité marginale contre des souches émergentes de virus du type SARS-CoV comme le SHC014-CoV. »

Explication 9 : il n’y a pas d’immunité croisée avec le SARS-Cov de 2003 !

Écrit essentiel 10 : « Nous considérons les virus portant la protéine SHC014 comme une menace potentielle à cause de leur capacité de se répliquer dans les cultures de cellules des voies respiratoires supérieures humaines, le meilleur modèle à disposition pour l’étude des maladies respiratoires. De plus, la pathogénie observée chez les souris indique une capacité pour les virus contenant la protéine SHC014 de causer une maladie dans les modèles mammifères sans adaptation du RBD [RBD : domaine de liaison de la protéine spicule SHC014 au récepteur d’entrée cellulaire ACE2, NDLR]. »

Explication 10 : il faut normalement une adaptation par mutation ou par recombinaison naturelle, dans un ou plusieurs hôtes intermédiaires, pour qu’un virus franchisse la barrière des espèces vers l’homme. Ici, ce n’est pas le cas, le seul ajout de la protéine SHC014 suffit ! C’est une découverte qui laisse planer un danger sur l’humanité.

Les peurs du Haut Conseil pour la Santé Publique découlent de cette publication sur laquelle l’omerta règne

À la lecture détaillée de la recherche GOF de Shi Zheng Li, on se rend compte pourquoi le gouvernement a si peur de l’épidémie de COVID-19 et pourquoi les bruits les plus anxiogènes se sont répandus dans la presse dès le début de la pandémie, comme sur l’impossibilité supposée de la vaccination et plus tard sur l’absence d’immunité croisée. Le haut conseil pour la santé publique se référait de toute évidence à la publication de Shi Zheng Li sans en informer la presse et donc le public. Celui-ci n’avait visiblement pas le droit de savoir qu’un coronavirus pouvant causer le syndrome respiratoire SARS (donc un virus COVID) avait été synthétisé en laboratoire déjà depuis 2015, mettant en avant des difficultés potentielles à le combattre.

Il faut noter également que les contradictions apparentes, dans les médias, sur les délais de mise au point d’un vaccin proviennent également de ces observations initiales faites par Shi Zheng Li et son équipe. Établir un vaccin fiable destiné à un usage très large est toujours une tâche difficile qui peut prendre plusieurs années parfois. Dans des cas extrêmes, il peut s’avérer impossible pendant des décennies de mettre au point un vaccin, comme cela est le cas pour le virus du SIDA. Un des problèmes possibles dans la mise au point d’un vaccin est la recherche d’un booster immunologique (adjuvant) efficace. Parfois, cela prend énormément de temps de le mettre au point. Cependant, utilisation de sels d’aluminium comme adjuvant permet  préparer presque à coup sûr un vaccin qui serait autrement bien plus difficile à réaliser.

Il faut noter, en a parte, qu’à propos du débat sur la sécurité des vaccins, l’aluminium est un poison absolu pour les êtres vivants et que le système immunitaire met en œuvre une réaction de rejet contre lui telle que les chances d’obtenir en même temps des anticorps contre les fragments du virus présents dans le vaccin sont plus que décuplées. Injectée dans le muscle une toute petite fraction de l’aluminium finit par atteindre le système nerveux central et s’y accumuler dans les neurones, vaccination après vaccination. La limite de tolérance du nombre de vaccinations dépend de la variabilité physiologique entre individus. Le syndrome dû aux sels d’aluminium (myofasciite a macrophages) présent dans les vaccins a été démontré. 

Ce dont les autorités françaises devraient avoir vraiment peur c’est que la découverte faite par Shi Zheng Li  permettrait de rendre n’importe quel coronavirus hautement pathogénique pour l’homme, sans nécessité d’adaptation par recombinaison ou mutation dans un hôte intermédiaire, en y substituant sa protéine spicule avec celle du virus SHC014-Cov de chauves-souris.

Quelles conclusions en tirer ?

Les apprentis sorciers ne manquent pas d’hypocrisie sur l’utilisation duale de leur recherche

Ce qui peut apparaître finalement comme le nec plus ultra de l’inconscience, c’est que ces apprentis sorciers exposent au monde entier leurs expériences tellement ils en sont fiers. En les rendant ainsi publiques, ils concourent doublement au franchissement de la barrière des espèces : d’une part par le risque de fuite à l’extérieur des laboratoires des virus qu’ils créent et, d’autre part, en livrant des recettes opérationnelles aux autres chercheurs au service d’états peu scrupuleux ou d’organisations terroristes non étatiques. Il est en effet beaucoup plus facile de reproduire une recette que de la mettre au point et les moyens à mettre en œuvre peuvent être bien plus réduits, surtout en termes de précautions. Les laboratoires P4 ne sont pas une obligation et les kits de mutation ciblée (mutagenèse dirigée) peuvent s’acheter couramment.

En réalité, les chercheurs impliqués dans les recherches GOF sur les virus ne manquent pas de lucidité. Ils sont parfaitement au courant de l’usage dual potentiel de leurs découvertes. En particulier, Shi Zheng Li ne pouvait pas ne pas être au courant du programme militaire chinois d’identification et d’étude des coronavirus de chauves-souris, programme initié et conduit en parallèle à celui des universitaires depuis le début des années 2000. Nous consacrerons le prochain chapitre de l’histoire du Covid-19 au programme militaire chinois.

Les scientifiques dont nous avons décrit les recherches GOF sont donc responsables de leurs actes. Ils sont très mal à l’aise avec cela, car ils n’évoquent tout simplement jamais l’usage dual qui peut être fait de ce qu’il considère être des avancées dans la lutte contre les pandémies. Des pandémies qui, précisons-le, n’existent pas et dont les chances d’émergence naturelles sont infiniment faibles comme nous l’avons vu pour le H5N1 muté de Ron Fouchier, mais également pour l’hybride de SARS-Cov que Shi Zheng Li a fabriqué. À force de vouloir éviter au monde des fléaux, il semblerait qu’ils contribuent à accélérer le mouvement vers leur réalisation.

Ainsi les scientifiques ont dorénavant le champ libre, car interdire les recherches GOF est à présent tout aussi illusoire que d’interdire leurs publications comme le suggérait Lynn C. Klotz, l’experte américaine de l’institut Center for Arms Control and Non-prolifération, dans son rapport tout en admettant d’ailleurs que c’est un vœu pieu.

Dans sa métaphore du chat qui s’est échappé du sac pour le contenir, elle nous indique qu’il n’est déjà plus possible d’empêcher la prolifération de création de PPP (virus pathogènes à potentiel pandémique). Dans son analyse au sujet de la recherche de Ron Fouchier, elle écrit : « les méthodes pour créer des virus transmissibles de façon aérienne sont bien établies et peuvent être reproduites par des chercheurs peu doués dans le domaine de la virologie moléculaire. » Son rapport sur les activités de Shi Zheng Li n’est pas encore rendu public.

En tout cas, depuis l’émergence du SARS en 2003, il y a eu six départs d’épidémie de SARS provenant de laboratoires de recherche, dont 4 en Chine. Ces fuites de laboratoires ont  causé l’infection de 13 personnes dont une est morte (Furmanski, 2014). En réponse, les États-Unis ont banni certains types d’expérience GOF avec des PPP en 2014. Mais l’interdiction (un moratoire sur le financement) qui n’a jamais été appliquée (voir chapitre 2) a été levée en 2017.  

En février 2019, dans le Bulletin of The Atomic Scientist, Lynn C. Klotz conclut que les erreurs humaines sont à l’origine aux USA de la plupart des accidents de laboratoires de haute sécurité causant l’exposition aux pathogènes. Alors que des problèmes d’ordre matériel étaient un facteur dans les 749 incidents rapportés aux autorités, entre 2009 et 2015, 79 % résultaient d’erreurs humaines.

Nous ne pouvons cesser de penser à cette virologue française, interviewée au mois d’avril 2020 par un grand quotidien, qui assurait la main sur le cœur qu’aucun chercheur chinois n’aurait osé faire des manipulations génétiques sur les virus du SARS !

Alors, s’il vous plaît les apprentis sorciers, arrêtez votre déni et assumer vos responsabilités, car vous nous faites penser au Tartufe de Molière et sa fameuse tirade : « Cachez, Madame, ce sein que je ne saurais voir ! ».

chapitre 4

partie 1 — Les virus de Zhoushan

Chauve-souris (Chine, musée du Quai Branly)  Crédit : Jean-Pierre Dalbéra

Nous tentons dans ce chapitre de donner un éclairage sur la réalité de l’activité militaire chinoise en matière de recherche sur les coronavirus de chauves-souris. Nous nous concentrons ici sur la Chine puisqu’il s’agit de l’histoire d’un virus pandémique qui a émergé du sol de cette grande puissance.

Partie 1.  Position de la Chine sur l’échiquier géopolitique des grandes puissances

La Chine vise la dominance de façon peu discrète

Par sa superficie et sa population, mais aussi par son développement économique hégémonique et technologique récent, tout à fait hors norme, la Chine semble avoir retrouvé son statut d’Empire du Milieu. Pour certains, la signification taoïste hautement symbolique d’un centre du monde, situé à la conjonction immatérielle du Ciel et de la Terre, a fait place au concept pragmatique d’axe de révolution économique du monde post-moderne. Ces caractéristiques la font apparaître aux yeux de nombreux experts en géopolitique comme le seul challenger possible des USA pour la position de première puissance mondiale. Ce statut géopolitique construit en quelques décennies seulement a des répercussions considérables sur la vie économique et sociale de l’ensemble de la planète. Cette domination économique s’accompagne d’une affirmation géopolitique de grande puissance qui, pour ne pas être contestée, doit s’appuyer parallèlement sur une souveraineté militaire permettant de faire face aux USA. La Chine revendique d’ailleurs sa souveraineté sur Taïwan et souhaiterait expulser les Américains de l’île de Guam où ils détiennent une base militaire nucléaire stratégique pointée vers la Chine.

En réalité, la Chine ne détient pas encore complètement la domination géopolitique face aux USA, la seule puissance qui peut sans être contestée, politiquement et militairement, porter la guerre quasiment n’importe où dans le monde, en dehors de la Chine, la Corée du Nord (protégée par la Chine) et la Russie.

Dans les années 1980, le leader chinois Deng Xiaoping avait dit : « Observer calmement ; garantir nos positions ; traiter nos affaires calmement ; dissimuler nos capacités et attendre notre heure ; maintenir un profil discret et ne jamais revendiquer le leadership. » (source : Le Figaro).

Nous pouvons à présent mesurer le chemin parcouru par la Chine sur le plan géopolitique par rapport à cette citation historique où elle endosse officiellement, face aux USA, le rôle de l’underdog : le chien qui ne mène pas la meute et doit se soumettre en attendant de pouvoir un jour prendre un rôle de leader grâce à ses qualités propres. En ce qui concerne leur capacité dans le domaine des virus GOF, il semblerait qu’ils ne peuvent plus faire profil bas si l’on en juge par les recherches publiées de Shi Zheng Li à l’institut de virologie de Wuhan.

La Chine a-t-elle manipulé les USA ?

La Chine est-elle devenue transparente ? Ou bien faut-il comprendre que les recherches publiées par Shi Zheng Li ne sont que la partie émergée d’un iceberg de recherches GOF en Chine. Elles pourraient être conduites dans d’autres laboratoires plus confidentiels comme le P4 de l’institut vétérinaire de Harbin ou par l’université militaire de recherche de Zhoushan (voir partie 3 de ce chapitre).

La recherche GOF que nous avons décrite dans le chapitre précédent impliquait une collaboration étroite avec les USA, ce qui présentait de multiples avantages. Elle permettait l’acquisition de technologie en même temps qu’elle garantissait une couverture morale basée sur l’affirmation que la Chine ne faisait rien en secret dans de domaine de recherche très sensible. Dans tous les domaines, la Chine est experte dans les stratégies d’acquisition de technologies. Elle y arrive parfaitement en tenant une place en apparence effacée.

Dans sa collaboration avec le laboratoire de Ralph Baric à Chapel Hill, Shi Zheng Li a fourni le gène de la protéine SHC014 certainement contre l’acquisition d’une technique de pointe en manipulation génétique, probablement par l’intermédiaire d’un chercheur postdoctoral envoyé se former dans le laboratoire de Ralph Baric. Lorsque l’on étudie la publication de 2015 relatant la fabrication d’un virus COVID synthétique, seuls les noms de Shi Zheng Li et Xing-Yi Ge, l’étudiante ou collaboratrice postdoctorale de Shi Zheng Li, qui avait signé en premier auteur (dans Nature en 2013) la découverte du virus SHC014-Cov, sont chinois. Parmi les 13 autres auteurs, 9 sont affiliés à l’Université de Chapel Hill, dont le premier et le dernier auteur qui sont les plus importants dans une publication scientifique. On trouve également 2 auteurs affiliés au Department of Cancer Immunology and AIDS du Dana-Farber Cancer Institute (Harvard Medical School, Boston, Massachusetts), 1 auteur affilié au National Center for Toxicological Research (Food and Drug Administration, Jefferson, Arkansas) et 1 auteur de l’Institute for Research in Biomedicine de Zurich (Bellinzona Institute of Microbiology). Tous ces instituts sont des centres de recherche nord-américains et européens de première classe.

Cet étonnant attelage contre nature permettait à chacun de tirer parti de l’autre tout en pensant jouer au plus fin et en se réservant la possibilité d’accuser l’autre en cas de faute. En effet, nous avons vu au début de la pandémie qu’Américains et Chinois, en bons frères ennemis, se sont accusés mutuellement d’en être à l’origine.

Stratégies des autres grandes puissances face aux recherches GOF sur les virus

Comme nous l’avons écrit au chapitre 2, les USA, la Russie et la Chine ont de toute évidence eu dans le passé des programmes militaires secrets dans le domaine des virus pathogènes. Mais aucune information ne transparaît sur les recherches possibles que ces puissances pourraient développer à l’heure actuelle. En tout cas, les USA ont développé une veille militaire semi-officielle sur les recherches GOF conduites sur les virus dans les laboratoires universitaires civils aux USA et en Asie tout en leur laissant la liberté d’y procéder.

D’autre part, le soin particulier et la rapidité avec lequel la Russie s’applique à développer depuis quelques années des vaccins contre les virus les plus pathogènes, comme ceux de l’Ebola, du Zika (chikungunya)  et à présent du Covid-19, indiquent le souci réel que représentent les virus pandémiques aux yeux des stratèges politiques et militaires russes qui veulent montrer au monde qu’ils s’y préparent activement. L’ancien centre secret soviétique d’élaboration d’armes bactériologiques, reconverti en centre de recherche en biotechnologie et virologie, en témoigne. Baptisé du nom évocateur Vektor il est situé près de Novossibirsk en Sibérie occidentale.  C’est un lieu névralgique de la recherche vaccinale russe. « Ce laboratoire a été agréé pour être l’un des deux seuls laboratoires au monde, avec le Centers for Disease Control and Prevention (CDC) à Atlanta (États-Unis), à détenir le virus de la variole » (source 20 Minutes).

La presse française, contrôlée par l’oligarchie financière internationale qui relaie les intérêts euro-atlantistes anti-Poutine, met un point d’honneur à systématiquement dénigrer, sans avancer le moindre élément de preuve, l’efficacité des vaccins russes. Plus récemment cependant, un article de La Tribune met en avant l’efficacité du vaccin russe Spoutnik V démontrée dans un article publié par le Lancet ! La presse devrait plutôt analyser les raisons qui poussent les Russes à développer des vaccins contre des infections, comme les virus Ebola et Zika, qui a priori ne les concernent pas. Par exemple, un article de SlateFr met en avant que malgré le fait que le vaccin Spoutnik V contre le SARS-Cov2 n’ait été testé que sur une quarantaine de personnes il pourrait être administré à l’intégralité de la population russe. Il y a de quoi sourire ! SlateFr est dans la parabole de la paille et la poutre. D’une part il s’agit là d’une affirmation gratuite et, d’autre part, c’est exactement ce que prévoient de faire certains décideurs au sein des gouvernements occidentaux (voir chapitre 3 partie 1).

Rappelons, en a parte, que tous les vaccins présentent des effets délétères de différentes natures et à des degrés variables (chapitre 2 et chapitre 3 partie 2). Les réactions immunitaires qui dégénèrent en syndrome auto-immun (ex. syndrome de Guillain Baré…) sont en principe rares avec quelques cas observés sur des centaines de milliers, de vaccinations. Cependant certains vaccins se révèlent plus nocifs que d’autres et lorsque l’on envisage une vaccination de masse il faut être sûr du niveau de sécurité du vaccin. Un exemple de ratage peu mis en avant par la presse est l’effet débilitant observé du vaccin Gardasil contre le virus du papillome humain. Au 9 septembre 2018, au total 59.634 cas de réactions adverses au Gardasil avaient été enregistrés depuis l’ouverture du site internet de l’association Sane Vax aux USA. Dans 15.390 cas, les jeunes femmes se sont retrouvées aux urgences ; 5.952 ont dû être hospitalisées dont 994 dans un état engageant le processus vital ; 438 sont décédées et 15.000 ont gardé une invalidité permanente ou ne se sont pas véritablement remises.

La doctrine russe durant la guerre froide était basée sur la « réponse du mort » illustrée par le célèbre film de Stanley Kubrick « Docteur Folamour » qui démontrait comment la folie humaine pouvait conduire à la destruction de la planète. La version OTAN du concept de la réponse du mort s’appelle MAD (Mutually Assured Destruction ou destruction mutuelle assurée en français) un acronyme d’un cynisme particulièrement savoureux.

Poutine a récemment réaffirmé qu’en cas de conflit nucléaire, avec menace de lancers de missiles nucléaires balistiques elle ne frapperait pas en premier, mais que de toute façon il n’y aurait pas de gagnant ni de survivant d’ailleurs!  À présent, pour sanctuariser son sol et sa population, elle prévoit également la réponse à des conflits de conception plus moderne avec l’usage d’armes nucléaires tactiques (c’est-à-dire à portée limitée sur des théâtres d’intervention réduits), mais aussi la possibilité qu’elle soit attaquée par d’autres types d’armes de destruction massive qui engageraient ses intérêts vitaux ! Évidemment, il s’agit là d’une référence implicite à des armes bactériologiques dont les virus exterminateurs de type Ebola ou de l’épidémie de SARS de 2003 font partie.

Il n’est pas impossible que la Russie prévoie avec sagesse qu’une attaque par un virus pandémique militaire pourrait être parfaitement déguisée en virus naturel (comme nous le verrons dans un prochain chapitre) et que dans ce cas la seule défense acceptable serait de pouvoir établir un vaccin de toute urgence pour éviter au monde la réponse du mort ! Avec le Covid-19, nous sommes entrés dans une ère géopolitique tout à fait nouvelle, d’insécurité mondiale, et nous ne connaissons pas encore qu’elle sera la réponse diplomatique et politique du reste du monde face à la Chine ? Cependant, il n’est pas certain qu’il y en ait une, car la marge de manœuvre des USA et des pays de l’UE, de toute façon alignés sur les USA, semble très étroite. En tout état de cause, que la pandémie soit d’origine naturelle ou accidentelle, la Chine devrait rendre des comptes devant les instances de l’ONU sur le fait qu’après l’épidémie de SARS de 2003 ses marchés aux animaux sauvages ont été maintenus, sur la défaillance du système d’alerte prétendument mis en place, sur sa main mise sur l’OMS et sur ses activités de recherches GOF sur les coronavirus causant le SARS. L’absence de réponse officielle de sa part, ce qui est fort probable, validera sa domination géopolitique sur le reste monde.

En ce qui concerne la France, grande puissance nucléaire siégeant au Conseil de Sécurité de l’Organisation des Nations Unies, sa doctrine se limite à ce que nous avons expliqué au chapitre 2 (partie 2), c’est-à-dire un partenariat civil altruiste de dupe avec la Chine. 

Partie 2 — Les chauves-souris — réservoir naturel ancestral des coronavirus infectant l’Homme

Les coronavirus comme tous les virus ont une origine phylogénique inconnue. C’est-à-dire que l’identification de leur ancêtre primordial dans l’évolution de la vie sur terre ne peut pas se faire, même approximativement, comme on a pu le faire pour nombre d’espèces animales grâce aux fossiles découverts dans les couches sédimentaires pétrifiées. Les virus microscopiques et sans squelette ne laissent pas de trace fossilisée dans les roches. Les quelques chances de trouver des traces de virus remontant à l’ère des dinosaures se trouvent dans des parasites conservés par miracle dans de l’ambre datant de plus de cent millions d’années. Par contre les éléments de machinerie cellulaire que les virus utilisent prouvent qu’ils ont existé de tout temps, la question étant de savoir s’ils sont apparus avant les cellules primordiales ou après. On peut retracer la présence ancestrale des rétrovirus grâce aux vestiges de leur ADN insérés dans les génomes d’animaux hôtes dont l’être humain, ce qui permet d’affirmer qu’ils existent et ont co-évolué depuis des dizaines de millions d’années avec leurs hôtes. Des recherches sur les génomes viraux indiquent la possibilité qu’ils puissent provenir d’une autre branche du vivant remontant aux cellules primordiales il y a plus de 3 milliards d’années.

Avec plus de 1100 espèces colonisant tous les continents hormis les régions circumpolaires, les chauves-souris, appelées aussi chiroptères, représentent un quart de toutes les espèces mammifères derrière les rongeurs dont elles descendent. Comme les rongeurs, elles sont apparues avant la plupart des autres mammifères dont l’ère a débuté il a environ 60 millions d’années. Elles ont connu une diversification évolutive rapide sans grands changements morphologiques (raccourcissement ou perte de l’appendice caudal). Les fossiles de chauves-souris sont datés entre 20 et 30 millions d’années, le plus ancien découvert récemment au Wyoming est daté à 50 millions d’années (Éocène, début de l’ère tertiaire). La domination des airs par leur type d’ailes est une réussite très précoce de l’évolution transmise aux mammifères comme en témoigne le fossile de dinosaure chauve-souris, datant de 165 millions d’années, découvert en Chine récemment.

À ce titre, et comme le montrent de nombreuses publications scientifiques récentes, il est probable que le réservoir ancestral des coronavirus chez les mammifères soit les chauves-souris. En raison de leur habitat hivernal dans des cavernes montagneuses reculées ou des mines désaffectées, les chauves-souris sont par ailleurs en contact étroit avec le monde des insectes qui cohabitent par centaines de millions avec elles, se nourrissant de leurs déjections accumulées au fond des grottes. À cette occasion, la barrière des espèces entre insectes et mammifères peut être franchie par recombinaison virale. L’équipe du Pr Raoult de l’IHU de Marseille affirme avoir repéré une petite séquence de génome (transposon) de virus d’insecte intégré dans le SARS-Cov2.

Ces animaux au cours de leur évolution ont acquis une résistance particulière aux virus qui les infectent et elles en véhiculent autant que les rongeurs qui furent pourtant les premiers mammifères à apparaître sur terre et comptent 2 fois plus d’espèces. Plus de 130 espèces de  virus ont été détectées chez les chauves-souris, dont 61 sont des virus de zoonoses hautement pathogéniques pour l’être humain. Cette spécificité contribue à prouver qu’elles sont le réservoir de coronavirus chez les mammifères depuis des temps immémoriaux. Les rongeurs eux ne véhiculent pas de coronavirus, mais des hantavirus qui peuvent également infecter l’être humain, mais de façon assez rare et peu contagieuse, créant des fièvres hémorragiques et des symptômes grippaux et respiratoires. 

Une étude faite sur des rats en Chine a suggéré que certains beta-coronavirus (de lignée A) pourraient avoir émergé à partir de rongeurs. Le coronavirus (ChRCoV) HKU24, identifié chez le rat norvégien en Chine aurait divergé d’un ancêtre commun vers l’an 1400. Cette date très récente montre bien que les rongeurs ne sont certainement pas le réservoir des coronavirus affectant les mammifères, mais juste des hôtes intermédiaires potentiels dans le franchissement de la barrière des espèces.

Au contraire des rongeurs, les chauves-souris ont vécu pendant des millénaires dans un habitat séparé de celui des hommes qui n’ont jamais été confrontés à une large échelle au virus qu’elles véhiculent. Des virus remontant à la nuit des temps sont le fruit d’une très longue évolution dans ce réservoir. Ils sont parmi les plus terribles comme celui d’Ebola, le virus de Marburg ou les lyssavirus. Ces animaux nocturnes sont si discrets qu’on peut encore en redécouvrir de nouvelles espèces avec cet extraordinaire animal qui butine et féconde une fleur particulière (Anoura geoffroyi).

Premières zoonoses modernes transmises par les chauves-souris

Deux incidents de zoonoses transmises à l’homme avant l’an 2000 ont poussé les virologistes à se pencher sur l’étude approfondie des chauves-souris : l’émergence du virus Hendra, en Australie en 1994, passé des chevaux aux humains, et l’épidémie du virus Nipah, en Malaisie en 1998, issue des porcs. Dans le cas du virus Hendra douze chevaux d’un même élevage étaient morts. Le garçon d’écurie ainsi que l’entraîneur avaient été contaminés présentant des symptômes grippaux sévères. Le garçon d’écurie avait survécu tandis que l’entraîneur était décédé suite à des complications respiratoire et rénale. D’autres cas mortels de transmission à l’homme ont été rapportés depuis. Le virus Nipah est la cause d’une maladie neurologique et respiratoire mortelle touchant les élevages de porcs en Malaisie péninsulaire. Lors de son apparition en 1999, il a entraîné le décès de 115 personnes sur 265 affectées et l’euthanasie d’un million de porcs. L’enquête des infectiologues a démontré que les chauves-souris frugivores de la famille des ptéropidés (roussettes) étaient le réservoir de ces deux nouveaux Henipavirus mortels transmis à l’homme par l’intermédiaire d’animaux domestiques contaminés (Halpin et al. « Isolation of Hendra virus from pteropid bats: a natural reservoir of Hendra virus », Journal of General Virology, vol. 81, n° 8,‎ 2000, p. 1927-32.)  La destruction de leur habitat (déforestation en Asie du Sud-Est) ou l’empiétement de l’homme sur celui-ci est à l’origine de l’émergence de ces zoonoses dans l’environnement humain et permettant le franchissement des espèces.

Tout cela contribue au fait que ces animaux ont été, au moins à partir de la pandémie de SARS de 2002-2003, une cible de recherche privilégiée des universitaires chinois. Y avait-il un programme militaire conduit en parallèle dès 2003 ? Personne ne peut l’affirmer, mais il s’agissait bel et bien de débusquer des virus dangereux pour les chercheurs universitaires impliqués. « Les coronavirus transmis par les chauves-souris provoqueront d’autres épidémies », déclarait Shi Zheng Li en 2004 avec une certitude inquiétante, lors d’une campagne de prélèvement d’échantillons de sang de chauve-souris dans des zones reculées en Chine. « Nous devons les trouver avant qu’ils ne nous trouvent. » Elle contribuait dès 2005 à un article dans Science, intitulé : « Les chauves-souris sont le réservoir naturel des coronavirus de type SARS », qui laisse planer peu de doutes sur la réalité que nous décrivons dans le reste de ce chapitre.

Plusieurs années plus tard, au cours d’une surveillance longitudinale de l’espèce Rhinolophus sinicus (chauves-souris rousse chinoise dite « en fer à cheval ») dans la province du Yunnan, son équipe a réussi à isoler un coronavirus de type SARS (SL-CoV) extrait de cellules Vero E6 qui avaient été incubées dans leurs fèces, donnant lieu à la publication de 2013 qui a conduit par la suite à la réalisation du premier virus COVID synthétique en 2015 (chapitre 3). Le SL-CoV virus isolé en 2013 présentait plus de 95 % d’identité de séquence avec les virus SARS-CoVs humains et de civettes de l’épidémie de 2003. Il était capable d’infecter des animaux possédant des récepteurs orthologues (c.-à-d., des variants génétiques interespèces) du récepteur ACE2 humain (récepteur de pénétration cellulaire présent principalement dans les poumons), indiquant la possibilité d’infection directe des êtres humains sans recombinaison intermédiaire.

Dan Hu, un chercheur universitaire militaire chinois, dont les recherches sur les coronavirus de chauves-souris résument la situation mondiale ainsi : « Ces dernières années, de nombreux coronavirus ont été identifiés chez une large variété d’espèces de chauves-souris à travers le monde : en Asie, Europe, Afrique et Amérique. La plupart des coronavirus de type SARS (appelés SL-CoV) ont été identifiés à partir de chauves-souris en fer à cheval (rhinolophes) en Chine, Slovénie, Bulgarie et Italie. D’autres coronavirus proches du SARS-Cov de 2002-2003 ont été détectés dans les espèces Hipposideros et Chaerophon au Kenya et au Nigeria. »

Tous ces coronavirus de chauves-souris partagent entre 87 et 92 % d’identité de séquence avec le virus de SARS-Cov de 2002-2003. Les virus Rs3367 et RsSHC014 identifiés en 2015 par Shi Zheng Li, à la suite de sa campagne de surveillance dans le Yunnan, partagent plus de 95 % d’identité de séquence de génome avec le SARS-CoV isolé à partir d’êtres humains et de civettes. Cela démontre sans ambiguïté possible que les chauves-souris sont bien le réservoir naturel à partir duquel l’épidémie de 2003 a émergé.

Pour finir cette section sur une note de réflexion vaccinale ancienne. Comme nous l’avons écrit précédemment il est connu depuis longtemps que les chauves-souris peuvent engendrer des affections respiratoires. Dans la pharmacopée traditionnelle chinoise, la viande de chauves-souris permettrait de soigner l’asthme, ainsi que des affections rénales et systémiques. Il s’agit probablement de la mise en pratique du principe éternel de soigner le mal par le mal comme dans le concept de phàrmakon (substance qui contient à la fois le poison et l’antidote) des Grecs anciens.

Partie 3 — Le virus à l’origine de l’épidémie de 2002-2003 identifié dans une colonie de chauves-souris du Yunnan

En 2015, Shi Zheng Li écrivit, concernant les deux coronavirus particuliers qu’elle avait identifiés à la suite de sa campagne de surveillance effectuée en 2013 dans le Yunnan (dans une grotte située à 1 km d’un village à 60 kilomètres de Kunming) : « Le séquençage complet des génomes a révélé que les virus Rs3367 et RsSHC014 partageaient plus de 95 % d’identité avec les virus SARS-Cov humains et de civettes, ce qui était remarquablement plus élevé que l’identité de séquence de n’importe quel autre virus SL-Cov identifié (76 à 92 %). » Quel miracle ! Était-ce vraiment contre toute attente comme elle semble le suggérer dans sa publication ?

Pour les journalistes la question se pose encore de savoir comment le virus est passé de la grotte de Kunming aux marchés aux fruits de mer de Canton à quelque 1500 km de distance. Pour un esprit rationnel, cela signe indubitablement qu’un trafic de chauves-souris capturées dans le Yunnan a certainement alimenté le marché aux animaux sauvages de la ville de Canton située dans la province du Guangdong. Dans son article, Shi Zheng Li n’explique pas pourquoi elle a fait une campagne dans le Yunnan en 2013, mais il n’est pas interdit de penser qu’elle s’était renseignée sur les trafics de chauves-souris pour en remonter la piste. C’est en tout cas ce que tout chercheur scientifique aurait tenté de faire en suivant la logique d’un enquêteur. Il faut noter que ces marchés aux animaux sauvages dont les Chinois sont si friands se sont développés dans les années 1990, après la crise de la place Tiannamen en 1989, et la création d’un libéralisme radical par les autorités communistes. Ce fut l’avènement de la libre entreprise en Chine dans un esprit de business sans contrôle et de trafic en tout genre.

Il y a à présent en Chine des dizaines de milliers de marchés où s’entassent pêle-mêle des dizaines d’espèces d’animaux parfois réellement sauvages, comme des chauves-souris, ou très souvent du gibier d’élevage. Ces marchés peuvent s’étendre sur des surfaces géantes de plus de 100 hectares au sein de mégalopoles de plus de 10 millions d’habitants chacune. Ils constituent des bombes biologiques à retardement. Il n’a pas fallu 13 ans pour qu’une première zoonose de coronavirus émerge à Canton en octobre 2002. 17 ans après nous assistons impuissants à celle du SARS-Cov2, officiellement accrédité au marché aux animaux sauvages de Huanan à Wuhan. Ces marchés génèrent 100 milliards d’euros de chiffre d’affaires annuel et font vivre des millions de Chinois…

C’est un tel problème pour la Chine qu’elle n’a pas hésité à faire marche arrière en ce qui concerne le marché de Huanan avec l’annonce de Gao Fu, directeur du Centre chinois de contrôle et de prévention des maladies qui déclarait fin mai : « les prélèvements effectués là-bas (le marché de Huanan, NDA) début janvier n’avaient relevé aucune présence de virus sur les animaux. »(source CNEWS). D’ailleurs, CNEWS avec l’à-peu-près journalistique qui consiste à affirmer sans vérifier les informations se trompe dans son titre en affirmant que les premiers cas ont été détectés sur le marché aux fruits de mer. Au chapitre 1 nous avons montré qu’en réalité les premiers cas officiellement détectés en décembre 2019 n’avaient pas été en relation avec le marché de Huanan ou un des autres marchés annexes de ce type à Wuhan. D’autre part, des revues radiologiques rétrospectives ont montré que les tout premiers cas non détectés avaient eu lieu à la mi-novembre 2019 sans qu’aucune enquête n’ait eu lieu sur les lieux fréquentés par les patients ou les personnes avec lesquelles ils avaient été en contact.

En tout cas, cette déclaration de Gao Fu est l’inverse de celle qu’il avait faite 4 mois plus tôt, le 22 janvier 2020, quand il affirmait au reste du monde que le foyer de l’épidémie était le marché aux fruits de mer de Huanan. Devant un tel revirement, les gouvernements occidentaux restent paralysés et ne demandent toujours pas de compte à la Chine qui continue de se vautrer sans complexe dans la désinformation à répétition. On peut dire qu’elle aurait tort de se gêner. Cette dernière annonce n’a pour but ni la transparence ni la recherche de la vérité. Elle est venue à un moment où la thèse du pangolin, hôte intermédiaire, commençait à être sérieusement mise en doute sur le plan scientifique, par une publication parue le 14 mai dans PLOS Pathogène, une revue de prestige. Cet article semble avoir d’autant plus de poids qu’il est fait par des chercheurs chinois affiliés au Laboratoire Central de Préservation et d’Utilisation des Ressources Animales de Guangdong !

Nous verrons minutieusement au cours de chapitres suivants quel crédit on peut apporter à cette affirmation. Le mode de communication de la Chine sur les faits essentiels entourant le départ de l’épidémie à Wuhan étant, depuis le début, le fruit de manœuvres de désinformation telles que le fait que ce soit une équipe de chercheurs chinois qui démontre scientifiquement que ce n’est pas le pangolin le responsable, peut paraître suspect.  Les autorités chinoises se sont-elles trouvées dans l’obligation d’adapter leur discours officiel ou bien ont-elles planifié une annonce qui leur permettait de noyer habilement le poisson en ce qui concerne le marché aux fruits de mer de Wuhan, et par conséquent ceux du reste de la Chine ? D’une part, elle laissait entendre que ce n’était pas la peine de fermer les marchés à risque puisque l’épidémie de Wuhan ne viendrait pas de là. D’autre part, elle laissait quand même planer le doute puisqu’elle avait fait procéder à la destruction des échantillons prélevés dont on ne sait pas si la liste incluait des chauves-souris ou pas.

De son côté, l’OMS reprend sans surprise la même explication comme le rapporte l’article de CNEWS : « il est même certain qu’il [NDA, le marché de Huanan] a joué un rôle. Mais quel rôle nous ne savons pas, que ce soit la source ou le cadre amplificateur ou simplement une coïncidence que certains cas ont été détectés sur et autour de ce marché », a déclaré Peter Ben Embarek, expert de l’OMS en matière de sécurité alimentaire et de zoonoses, lors d’une conférence de presse virtuelle à Genève au début du mois. » (source CNEWS)

Dans ce brouillamini de désinformation qui dessert la Chine, émerge alors la possibilité décrite par Colin Carlson, professeur à l’université de Georgetown, USA, et spécialiste de la propagation des virus zoonotiques, qui évoque l’hypothèse de la présence sur le marché de Wuhan d’un « super propagateur » au début de l’épidémie. C’est-à-dire un individu qui aurait transmis le virus à beaucoup plus que les 2 à 3 personnes que contamine en moyenne un malade du coronavirus. Les super contaminateurs existent bel et bien, comme ce médecin de Canton qui avait soigné des patients du SARS et qui avait lui-même fini par contaminer en quelques minutes, le 21 février 2003, 16 personnes qu’il avait croisées dans le couloir de l’hôtel Hilton de Hong Kong avant de mourir dans les jours qui suivaient. De même l’épidémie de Covid-19 a éclaté en Alsace probablement suite à un rassemblement religieux de 2000 évangélistes organisé par l’église de la Porte Ouverte Chrétienne dans le quartier de Bourtzwiller à Mulhouse. On ne sait exactement qui était présent à ce rassemblement assez confidentiel, avec des participants venus potentiellement de toute la France et même de l’étranger, mais on pense qu’un seul malade aurait pu en contaminer quelques dizaines en un week-end, sans compter un nombre important de Chinois présents dans la région (Colmar) en raison d’émission de TV réalité sur la cuisine, à destination de la Chine. Finalement ce n’est pas un hasard si l’épidémie de SARS-Cov2 a véritablement explosé en France à partir de la conurbation Colmar-Mulhouse dans le Haut-Rhin. Mulhouse est jumelée avec Bergame qui est la ville martyre italienne la plus effroyablement touchée par le Covid-19 et d’où est partie l’épidémie en Italie le 25 janvier 2020. Avec son aéroport international à bas coût (Bergamo Orio al Serio), Bergame était avant l’épidémie le lieu de transit d’innombrables travailleurs chinois, dont une partie venait de Wuhan, et qui étaient employés dans le textile et la confection dans la région autour de Milan. Jining, qui a été le deuxième centre épidémique en Chine après Wuhan, était également jumelée avec Mulhouse.

Tout cela masque la réalité de la situation et il faut rester très prudent vis-à-vis de toutes les déclarations officielles provenant de la Chine, de l’OMS ou de nos propres gouvernants qui jusqu’à maintenant n’ont pas fait preuve d’un grand discernement dans la prévention et la gestion de l’épidémie.

En résumé, la Chine n’a pas mené d’enquête officiellement auprès des tout premiers patients ayant présenté des symptômes respiratoires dus à une pneumonie atypique (chapitre 1) en dehors du marché du Huanan entre la mi-novembre et début décembre. Elle se contente de dire : (1) que le virus ne vient pas initialement du marché de Huanan et (2) laisse le soin aux médias occidentaux d’affirmer que le virus est d’origine animale. Une recette qui l’arrange au plus haut point.

En ce qui concerne les marchés aux animaux sauvages, suite à l’épidémie mortelle de SARS de 2003 qui a été contenue à temps, le gouvernement chinois ne les a pas fermés malgré la demande pressante de l’OMS et d’autres instances internationales. Elle n’a toujours pas l’intention réelle de les fermer. Comme d’habitude le flou le plus artistique règne entre la réglementation chinoise d’interdiction de trafic et de vente d’animaux sauvage, instaurée après 2003, et la réalité sur le terrain. La santé de l’humanité est prise en otage par la Chine. L’analyse brute des chiffres montre qu’avec seulement 4600 morts et une épidémie maîtrisée la Chine vient de remporter par la force des évènements une victoire écrasante contre l’occident et surtout sur son frère ennemi que sont les USA où on dénombre, au 16 septembre 2020, plus de 200.000 morts du Covid-19. Aujourd’hui, 6 octobre 2020, 9 mois après sa révélation au monde la pandémie court encore un million de morts au total dans le monde. Mais ce chiffre est dérisoire comparé à ce qui pourrait arriver dans le futur si la Chine s’obstinait à maintenir une triple menace sur le monde avec ses marchés aux animaux sauvages, ses recherches universitaires civiles sur les coronavirus GOF et ses recherches militaires plus ou moins affichées.

À la différence du SARS-Cov de 2003, il plane un énorme doute sur l’origine naturelle du virus de SARS-Cov2 de 2019

L’origine du virus n’est pas établie de façon certaine et son génome présente des caractéristiques très troublantes pour lesquelles une explication naturelle semble peu vraisemblable selon un bon nombre de chercheurs qui n’hésitent pas à l’affirmer publiquement, surtout à l’étranger. Pas mal d’autres se contentent de l’affirmer dans leur cercle amical, sans oser toutefois en témoigner ouvertement tant il est à présent difficile, et surtout dangereux professionnellement, de porter un avis critique en France sur quoi que ce soit qui ne rentre pas dans la pensée consensuelle. En tant qu’auteur de ce texte nous pensons que cette pensée unique est imposée par les médias au service de l’oligarchie mondialiste, mais nous admettons qu’il s’agit là d’un avis purement politique. Laissons le lecteur interpréter cet état de fait de la façon la plus indolore qu’il souhaite pour la représentation de la société dans laquelle nous vivons.

Comme nous l’avons vu au chapitre 1, il y a eu destruction de preuve, rétention d’information et défaut volontaire d’investigation scientifique de la part de la Chine. De ce fait la question de l’hôte intermédiaire, qui serait le pangolin, est devenue très complexe, car elle n’a pas pu être résolue avec suffisamment de fiabilité et soulève beaucoup d’interrogations comme nous le verrons dans le prochain chapitre. Cela conforte évidemment la thèse non officielle à caractère complotiste que le virus ne proviendrait pas du marché du Huanan, mais plutôt de l’institut de virologie de Wuhan et de son mythique laboratoire P4 dont l’institut est doté depuis 2015.

La réalité semble avoir dépassé la fiction avec l’interview spectaculaire du Pr Montagnier, prix Nobel de Médecine pour la découverte du virus du Sida, diffusée le 17 avril 2020, sur une chaîne de télévision grand public. Dans cette longue interview, il affirme que le génome du virus SARS-Cov2, responsable de la pandémie, présente des éléments exogènes d’information (EEI) qui ne peuvent pas être d’origine naturelle. Nous consacrons l’avant-dernier chapitre de cet ouvrage aux travaux du Pr Luc Montagnier et du mathématicien Jean-Claude Perez qui leur permettent de tirer cette conclusion terrible. Soulignons qu’ils ne sont pas les seuls et que de nombreuses interrogations ont été soulevées par d’autres chercheurs scientifiques établis, concernant le caractère naturel peu vraisemblable de certaines parties de la séquence génomique du virus, en particulier la présence d’une région de la séquence qui n’est apparentée à aucun autre coronavirus connu.

La thèse officielle, défendue par les chercheurs de l’Institut Pasteur, qui font référence en France en la matière, est que cette région qui semble provenir de nulle part est le fruit d’une recombinaison naturelle entre virus opérée par la nature. Dans une forme de raisonnement elliptique, cher à la communauté de recherche française et que l’on retrouve dans de nombreuses thèses, leur conclusion est que de toute évidence la nature est capable de faire ce type de réarrangement puisqu’il est observé, en excluant toute autre possibilité… Nous verrons cependant que ce raisonnement imparable se heurte pourtant à la théorie des probabilités et au fait que de nouvelles méthodes de génie génétique permettent depuis quelques années d’éditer un génome et d’y insérer des éléments de séquence, voire des gènes complets, sans laisser de trace de manipulation visible.

Partie 4 — Les virus militaires de Zhoushan

La recherche académique militaire semi-confidentielle est très développée en Chine

Nous relatons ici une recherche conduite sur les coronavirus de chauves-souris, entre 2015 et 2017, au sein de l’Institut de Recherche Médicale de l’Hôpital Général de l’Armée de Libération Populaire de la région de Nanjing où se situe le commandement de la région militaire de la Chine de l’Est. Parmi les 15 auteurs de cette recherche, 11 sont affiliés à ce grand centre de recherche hospitalier militaire. Le premier et le dernier auteur (Dan Hu et Changjun Wang) sont également affiliés à La Troisième Université Militaire chinoise, fondée en 1954, qui se situe à Chongquing. Nous ne parlons pas ici de recherches secrètes, mais nous voyons comment l’autorité militaire chinoise abrite intelligemment des recherches universitaires semi-civiles dans ce domaine. Cela leur permet d’avoir des chercheurs de grande qualité développant des outils techniques et des connaissances qui peuvent alimenter par la suite des programmes ultra-secrets, bien qu’en l’occurrence nous ne disposons d’aucune preuve, mais seulement d’indices circonstanciels de ce qui pourrait potentiellement se passer ou pas dans ce domaine.

De façon amusante pour les agents de renseignements, on peut noter que parmi les 15 auteurs, tous chinois, de cette étude publiée, se trouve un auteur non chinois affilié à l’Université de Stony Brook aux USA ! On pourrait y voir là une tentative peu discrète d’infiltration par les USA des recherches militaires universitaires chinoises sur les coronavirus de chauves-souris. En tout cas, c’est bien par les collaborations universitaires que l’on obtient les informations les plus sûres en matière de développement technologique. Bien sûr, en acceptant un chercheur étranger les autorités chinoises savaient ce qu’elles faisaient… Pour tout ce qui concerne espionnage, contre-espionnage, manipulation et contre-manipulation, nous renvoyons le lecteur au chapitre consacré à ce sujet dans l’excellent ouvrage de Sun Tsu (L’Art de la Guerre, paru vers 500 av. J.-C).

Dan Hu relate que pour mieux comprendre la relation évolutionnaire entre les virus SARS-Cov et leurs réservoirs, 334 chauves-souris recouvrant plusieurs espèces dont une des deux dites en fer-à-cheval (Rhinolophus ferrumequinum) ont été capturées en 4 occasions,  entre 2015 et 2017, dans des grottes montagneuses aux environs de la cité de Zhoushan dans la province du Zhejiang. Ces chauves-souris ne présentaient aucun signe de maladie au moment de leur capture.

Les génomes complets de deux coronavirus extraits ont été publiés : « L’analyse complète de deux nouveaux SL-CoVs de Zhoushan (ZXC21 et ZC45) montre que leurs génomes avaient une longueur respective de 29.732 nucléotides (nt) et 29.802 nt avec 13 cadres de lecture ouverts (open reading frames ou ORF en anglais) [NDA : il s’agit de parties de la séquence de nucléotides qui forment le code génétique actif du virus, délimitées par des codons d’initiation et d’arrêt. Les ORF peuvent être transcrites par des enzymes spécialisées en séquences d’acides aminés formant les protéines qui permettent au virus d’exister et de fonctionner]. Ces deux nouveaux virus partagent seulement 81 % d’identité de séquence génomique avec les virus SARS CoVs isolés chez l’homme et la civette en 2003. De ce point de vue, ils sont donc plus distants du SARS-Cov que la plupart des autres SL-CoVs de chauve-souris, identifié en Chine depuis 2003, qui se trouvaient dans la zone des 90 % d’identité de séquence.

Les écrits de Dan Hu et Changjun Wang nous aident à ouvrir les yeux sur la possibilité réelle d’un programme militaire

Nous pouvons remercier Dan Hu et Changjun Wan, qui ont endossé la responsabilité de superviser les recherches publiées, pour leur transparence. Malgré le fait qu’ils travaillent dans des institutions militaires sous contrôle de l’armée rouge ,ils bénéficient d’une large marge de manœuvre en ce qui concerne la publication de leurs travaux. Comme nous l’avons expliqué précédemment les militaires sont dépourvus de génie scientifique et leur stratégie consiste donc à attirer d’excellents chercheurs universitaires pour travailler dans des laboratoires plus ou moins confidentiels. Cela n’est possible qu’en leur laissant une certaine latitude dans la communication avec leurs pairs sur le plan international. Un chercheur scientifique qu’on empêche de communiquer se sentira frustré et isolé et finira par ne plus rien produire et s’en aller. D’où l’intérêt de les laisser publier. Ils se sentent reconnus et valorisés ce qui est tout à fait louable. De plus cela permet d’organiser des échanges académiques internationaux qui peuvent s’avérer fructueux.

Leurs travaux nous permettent d’obtenir beaucoup de renseignements pour déduire l’ampleur du répertoire de virus que possède potentiellement l’armée chinoise ! Voici, en substance, ce qu’ils rapportent dans la première de leurs deux publications phares de 2017 et 2018.

Ils ont analysé les types de virus pathogènes présents chez les chauves-souris de la zone côtière sud-est de la Chine, en procédant au séquençage méta-génomique par PCR (réaction de polymérisation en chaîne) d’animaux provenant de six sites sentinelles de ces zones côtières. L’acronyme PCR est à présent assez bien connu des Français puisque les tests de positivité au virus SARS-Cov-2 sont réalisés par cette technique qui permet d’amplifier en les multipliant par milliards les fragments d’ADN ou d’ARN présents sur un prélèvement nasal ou bien sur un tampon frotté sur une surface.

En utilisant la technique PCR, ils ont obtenu des millions de fragments de séquences d’ARN viral [NDA, les fragments de séquences ont une longueur d’environ 100 nt, c’est-à-dire environ 1/250 de la longueur totale d’une séquence de coronavirus] provenant des intestins et des tissus pulmonaires de 235 chauves-souris. Ils ont ensuite produit un travail colossal pour déchiffrer le code génétique de tous les fragments de séquences amplifiés en utilisant très probablement des batteries de robots de séquençage. Une fois le code des fragments de séquences établi, ces codes sont analysés par des logiciels spécialisés qui permettent d’identifier, par comparaison avec des banques de données internationales, à quel type d’organisme (bactéries, virus, plante, vertébrés…) et quel type de gène ces fragments de séquence peuvent appartenir. C’est un travail long et rigoureux que l’on peut cependant programmer assez facilement sur des ordinateurs puissants. De proche en proche, par comparaisons multiples et superpositions partielles on peut réassembler l’ensemble des séquences fragmentées jusqu’à obtenir en principe les séquences complètes des organismes auxquels elles appartiennent.

Même informatisé, ce travail prend énormément de temps, car il nécessite souvent l’intervention humaine pour pallier aux difficultés que rencontrent les logiciels et ne peut être conduit avec succès à l’heure actuelle que sur des génomes de virus, car ils sont extrêmement courts. Cependant, plus le génome que l’on cherche à établir sera éloigné d’une séquence de virus déjà connu et plus sa reconstitution posera problème.

Les séquences partielles de virus (viromes) leur ont permis d’identifier 25 familles virales, incluant 16 types distincts de virus d’organismes vertébrés, quatre de virus de plantes et cinq d’insectes. Tous les échantillons ont été analysés phylogénétiquement et de nombreux nouveaux virus de chauves-souris ont été découverts. Certains sont très proches de pathogènes humains et animaux connus, incluant : coronavirus, norovirus, adénovirus, bocavirus, astrovirus, et circovirus.

En ce qui concerne les coronavirus de type SARS, leur présence dans un fouillis de milliards de séquences partielles est repérable grâce aux protéines non structurales RdRp codées dans l’ORF1 qui sont très conservées et spécifiques à ces virus. Les enzymes RdRp (ARN réplicases) catalysent la synthèse d’un brin d’ARN complémentaire à partir d’un brin d’ARN servant de matrice. Elles sont indispensables pour la réplication des virus à ARN comme les coronavirus. Sans avoir besoin d’établir la séquence complète de tous les virus identifiés, on peut par l’intermédiaire d’un fragment spécifique de ces protéines établir un arbre phylogénique décrivant la distance évolutive entre les séquences des nouveaux virus identifiés (degré de parenté entre elles). De cette façon, ils ont pu identifier 62 alpha-coronavirus et 335 beta-coronavirus…

Selon leurs écrits, ils ont établi les séquences complètes de 9 nouveaux beta-coronavirus et 7 nouveaux alpha-coronavirus dont ils ont établi le degré de parenté (arbre phylogénique) entre eux ainsi qu’avec d’autres représentants connus de ces familles de coronavirus.

Leurs observations démontrent la très grande variété de ces virus, chaque colonie de chauves-souris étant le réservoir évolutif de centaines de ces virus pendant un temps que les auteurs estiment  long. C’est un euphémisme très spécial ! L’analyse phylogénique du nombre très restreint de coronavirus de chauves-souris identifiés permet d’estimer la présence d’un ancêtre commun il y a 10.000 ans. Évidemment plus on ajoutera de séquences à l’arbre phylogénique et plus le ou les ancêtres communs s’éloigneront dans le passé. La réalité c’est que ces virus sont là très probablement depuis bien plus longtemps, probablement des millions d’années.

Dan Hu poursuit en soulignant qu’ils ont effectué des tests de pathogénie sur ces deux virus, démontrant qu’ils pouvaient se répliquer [NDA, ce qui leur permet de vérifier et d’affirmer que leur séquence est bien reconstruite correctement] et causer une maladie respiratoire chez les rats de laboratoire. Ils ont même observé au microscope électronique que des particules virales se retrouvaient dans le cerveau des rats… On voit donc que l’annonce faite à retardement que le SARS-Cov2 pouvait causer des troubles neurologiques tels que des troubles olfactifs (qui sont ensuite devenus le symptôme avant-coureur le plus courant) n’est qu’une pseudo-découverte car certaines personnes savaient très bien que cela pouvait être le cas dès le départ de l’épidémie.

Ils concluent que leur étude élargit la compréhension des chauves-souris en tant que réservoir viral et fournit une base pour l’étude de la transmission des virus de la chauve-souris à l’être humain. Une base de connaissances certes, mais également une base de matériel génétique à l’instar des travaux de Shi Zheng Li et Ralf Baric sur les virus synthétiques GOF.

Au total combien y avait-il de nouvelles séquences génomiques parmi les centaines de coronavirus identifiés ? Ont-elles toutes été reconstituées et déposées dans les banques de données scientifiques internationales ? Nul ne le sait.

Quelle peut-être la vision des stratèges militaires chinoises ?

La Chine en tant qu’empire s’est développée depuis plus de deux mille ans, après une phase de guerres incessantes entre les Royaumes combattants. Cette période s’est étalée entre le 5e et le 2siècle av. J.-C. Selon le général Sun Tzu, l’auteur du premier ouvrage de stratégie militaire universellement connu qui date de cette époque : « la guerre est pour l’état une préoccupation sérieuse ; elle nécessite une étude approfondie. »  Nous n’écrivons pas cela pour signifier que les Chinois sont belliqueux de nature, mais au contraire pour dire que ce sont des gens très avisés ayant une tradition et une compréhension militaire de culture très ancienne.

Jusqu’à présent les armes bactériologiques étaient considérées comme étant impossibles à mettre en œuvre sur un théâtre d’opérations sans risquer d’y succomber à son tour. La fabrication et le stockage de bactéries et de virus hautement pathogènes sont également très délicats et peu pratiques sur le plan de la gestion et la mise en œuvre militaire. Cela était suffisamment gênant, durant la guerre froide, pour que les grandes puissances renoncent au développement opérationnel de ce genre d’armes au profit de l’arme nucléaire qui semblait bien plus terrifiante et contrôlable à l’époque. Elle le serait d’ailleurs certainement toujours sans la réalité émergente des virus synthétiques GOF aux pouvoirs contagieux et pathogènes renforcés en même temps. Sans cela, le concept de virus exterminateur serait à relativiser, car en principe il y a toujours une certaine proportion de la population qui ne contracte pas le virus ou reste totalement asymptomatique.

Toutes les maladies les plus terribles ont par le passé présenté une limite de létalité. La peste noire (l’agent pathogène est le bacille Yersiniae Pestis) de 1720 n’a tué que la moitié des habitants de Marseille dont il était impossible de sortir, un cordon militaire ayant été établi autour de la ville. Au niveau de la Provence entière, elle aussi séparée du reste de la France par le mur de la peste, la maladie n’a tué que 30 % de la population. Même les fièvres hémorragiques de type Ebola ou Marburg, qui sont les maladies contagieuses les plus létales,  l’intégralité des populations touchées ne meurent pas. Le degré de létalité varie entre 40 et 80 % selon les souches virales.

Cependant, comme on le voit avec le SARS-Cov2, toutes ces maladies ne laissent pas forcément les survivants indemnes de toutes séquelles. Dans le cas d’Ebola, les survivants ayant développé des symptômes présentent des lésions d’organes qui restent  potentiellement invalidantes à vie.

Fort heureusement, le mode de contagion des virus les plus létaux comme celui de la rage ou du Sida nécessite un contact ultra rapproché avec leur vecteur (morsure, contact de salive avec une coupure, rapport sexuel). On ne sait pas exactement comment le virus du Sida est passé du singe à la l’homme, mais il est létal à 100 %. La trithérapie est un traitement lourd qui permet de reculer considérablement l’échéance, mais pas de guérir. Le Sida tue 700.000 personnes chaque année. Celui de la rage est également létal à 100 % une fois les symptômes déclarés. Une équipe médicale a réussi l’exploit de sauver une adolescente qui avait été mordue environ 3 semaines auparavant et présentait les symptômes de la rage. Le virus de la rage pénètre le système nerveux central et la douleur engendrée ainsi que les spasmes cardio-vasculaires finissent par tuer la personne atteinte.

Lorsqu’elle est arrivée à l’hôpital, cette jeune fille ne pouvait plus parler et était quasi inconsciente. Pour la sauver, elle a été mise en coma artificiel pendant une semaine, les fonctions du cerveau étant suspendues le temps que son système immunitaire puisse construire une réponse au virus. Elle a reçu également deux antiviraux puissants, ribavarine et amantadine. Sa convalescence sous traitement de vitamine B a duré 6 mois et il a fallu attendre 1 an avant qu’elle ne recouvre l’intégralité de ses facultés ! Nous voyons bien que si un tel virus devenait contagieux au-delà du mode de transmission directe par morsure ou léchage, alors l’humanité serait réellement en danger.

Bien sûr, comme nous l’avons montré dans ce chapitre et les précédents des laboratoires secrets ont existé dans le passé, de façon certaine aux USA et en Russie et très probablement également en Chine. Aujourd’hui, l’armée chinoise dispose, en plus de milliers de colonies de chauves-souris, de toutes les ressources humaines dans les domaines de la microbiologie et de la virologie en plus de la technique de construction de laboratoires de haute sécurité. Elle contrôle également des campus militaires où la recherche de haut niveau dans le domaine de la synthèse de virus GOF pathogéniques mortels, potentiellement pandémiques, peut être conduite discrètement sans la nécessité de créer une zone ultra-secrète qui attirerait l’attention par le bouche-à — oreille. Savoir si des laboratoires totalement secrets existent est donc anecdotique.

En tout cas, les laboratoires secrets posent de nombreux problèmes de sécurité et les militaires ne sont jamais très performants dans la conduite de recherches scientifiques. Les militaires chinois savent qu’ils doivent laisser cela aux universitaires. Leur stratégie dans ce domaine est probablement la même que celle des USA. Il s’agit visiblement de laisser la recherche universitaire s’opérer librement afin de disposer de toutes les pièces du puzzle prêtes pour ensuite être assemblées ultra rapidement en cas de besoin. Mais y en aura-t-il jamais besoin quand on dispose par ailleurs d’une armée conventionnelle surpuissante et de l’arme thermonucléaire comme moyen de dissuasion ? L’utilisation de l’arme virale relèverait de la folie pure et simple.

Les virus ne peuvent se concevoir donc que comme une arme de terrorisme qui ne dirait pas son nom sous couvert d’épidémie naturelle. Comme nous le verrons dans un prochain chapitre, il est à l’heure actuelle possible de créer des virus synthétiques sans que leur génome ne porte les stigmates des manipulations effectuées. La seule façon de les identifier réside dans des éléments subjectifs ne pouvant apporter de preuve absolue comme une phylogénie mal établie, l’absence d’un hôte intermédiaire identifié, l’absence de mutations d’adaptations en début d’épidémie et un défaut d’harmonie du génome qui finirait par le rendre rapidement instable.

Une chose est certaine, la pandémie de Covid-19 démontre la difficulté immense qu’il y aurait à  contrôler la dévastation qu’une telle arme pourrait répandre sur terre si un virus 10 à 100 fois plus létal s’y répandait. Rappelons que la grippe espagnole a été environ 150 fois plus mortelle (en proportion de la population terrestre) que ne l’a été le COVID-19 pour l’instant avec 1 million de morts entre décembre 2019 et septembre 2020. Que se passerait-il ? La Chine vient de démontrer qu’elle a pu contrôler une pandémie sur son sol, par des mesures drastiques, en fermant totalement la ville de Wuhan, ainsi que la ville de Pékin pour la mettre à l’abri, en plus d’un confinement domestique inhumain.  Les pays de l’UE, manipulés par la Chine et l’OMS n’ont pas su fermer leurs frontières à temps et pratiquer des tests et des mises en quarantaines systématiques à l’entrée de leurs territoires. Il s’agissait là d’une absence de réponse plus idéologique que raisonnée. Le grand credo de nos gouvernants européistes était de préserver le libre-échange, quels que soient les évènements. Gageons que ce credo insensé ne perdurera pas à la prochaine pandémie de coronavirus qui ne manquera pas de se produire dans les années à venir si la Chine ne prend aucune mesure radicale concernant les marchés aux animaux sauvages, les trafics de chauves-souris en particulier, et les recherches sur les virus GOF pandémiques.

chapitre 5 — Les propriétés d’infectiosité et de réplication hors norme du SARS-Cov2 sont-elles à l’origine de la paranoïa de nos élites gouvernementales ?

À l’heure où un second confinement qui sera pénible et dévastateur pour l’économie de la France commence, on peut se demander si une paranoïa n’a pas gagné nos gouvernants en ce qui concerne la possible résilience pandémique au long court du SARS-Cov2. Au cœur du problème se trouve une capacité extraordinaire du virus à réparer son génome et à infecter les cellules.

Partie 1 —  Fonctionnement des coronavirus à SARS de 2002 et 2019

Comme le SARS-Cov de 2002-2003 (à présent appelé également SARS-Cov1), le SARS-Cov2 apparu fin 2019 est un virus potentiellement très résilient grâce à une propriété d’auto-réparation de son génome. C’est  une caractéristique exceptionnelle absolument unique chez les virus qui permet à son  extraordinaire ARN polymérase, d’être dix fois plus rapide que celle des autres virus. À cela s’ajoute une capacité accrue à reconnaître le récepteur de pénétration cellulaire ACE2 par l’intermédiaire d’une protéine de l’enveloppe virale  (hémagglutinine estérase) abusivement appelée « seconde clé » de façon journalistique anxiogène. En fait, cette protéine non essentielle en apparence permet au virus de mieux adhérer aux cellules hôtes augmentant les chances de la protéine S de reconnaître le récepteur de pénétration cellulaire. Cette aide à la pénétration cellulaire n’est pas unique au SARS-Cov2, on la retrouve dans de nombreux virus super infectieux comme le virus Ebola, le VIH et les souches hautement pathogènes de la grippe aviaire.

De façon générale, les betacoronavirus, dont font partie le SARS-Cov1 (2002) et le SARS-Cov2 (2019), sont des virus dits à ARN non segmenté de polarité positive. Ces termes de jargon scientifique sont peu parlants et a priori rébarbatifs pour le public, mais ils ont une grande importance, car ils correspondent à des caractéristiques essentielles qui conditionnent le mode de réplication de ces virus et nous éclairent sur ce qui peut inquiéter dans les milieux informés (dont font partie nos gouvernants).

Sur le plan de l’assemblage moléculaire

Tous les coronavirus possèdent une double enveloppe protéique encapsulant du matériel génétique sous forme d’ARN (acide ribo-nucléique) dit ARN au lieu d’ADN (acide désoxyribonucléique) classique qui constitue le code génétique de l’intégralité des espèces du monde vivant et également d’un certain nombre de virus. Dans le cas des coronavirus cet ARN se présente sous la forme d’un seul brin non segmenté. La polarité + de ce brin signifie qu’il va être directement transcrit en protéines par l’intermédiaire des ribosomes (organites cellulaires) comme de l’ARN messager classique. Dans certains autres types de virus, l’ARN est de polarité — ce qui signifie qu’il doit être transcrit en ARN + (par une transcriptase spécialisée) avant d’être transcrit en protéines. 

Les protéines structurales

Trois protéines virales sont ancrées dans l’enveloppe virale : la protéine spicule (S), qui lui donne son aspect en couronne et son nom, la protéine de membrane (M), la protéine d’enveloppe (E).

Les protéines M et E sont impliquées dans l’assemblage viral et la sécrétion. La protéine S s’assemble en trimères à la surface des virions et joue un rôle clé dans l’entrée du virus dans la cellule cible. Elle est constituée de deux domaines, le domaine S1 responsable de la liaison du virus à son récepteur et le domaine S2 responsable de la fusion de l’enveloppe virale avec une membrane cellulaire.

La fusion est activée par des protéases cellulaires par clivage de la protéine S. La protéine de membrane M est la plus abondante de l’enveloppe et joue un rôle majeur dans l’assemblage du virion. La petite protéine d’enveloppe E a un rôle dans la sécrétion des virions.

La capside virale est formée par la nucléoproteine (N) qui encapsule le génome viral. Le coronavirus SARS-CoV-2 utilise comme porte d’entrée dans les cellules qu’il infecte une molécule présente à leur surface : l’enzyme transmembranaire ACE2 qui se comporte comme un récepteur pour le virus. L’entrée du SARS-CoV-2 dans les cellules cibles nécessite l’activation de la protéine S présente à la surface du virus.

Finalement l’hémagglutinine estérase (HE), une protéine de surface, est impliquée dans le mécanisme de pénétration cellulaire en permettant l’adhérence du virus sur la surface des cellules hôtes.

Les récepteurs ACE2 sont présents sur les cellules qui tapissent l’intérieur des alvéoles pulmonaires également sur l’intestin grêle et à un degré moindre sur le gros intestin et le foie.

Les protéines non-structurales (réplicases)

Les protéines non-structurales codées par les cadres de lecture ouverts (ORF1a et ORF1b) sont au nombre de 16 (nsp1 à nsp16). Elles participent à la réplication du génome du virus et la régulation de ce processus, mais également potentiellement à un mécanisme d’évasion immunitaire (nsp3, nsp13, nsp15, nsp16).

Les facteurs accessoires ou auxiliaires

En plus des gènes classiquement conservés à travers les coronavirus, la présence de 6 gènes additionnels a été identifiée à l’extrémité 3′ du SARS-Cov1 de 2002 (ORF 3a, 3 b, 6 7a, 7 b, 8a, 8 b et 9 b). Ce sont des protéines accessoires (facteurs accessoires ou dits auxiliaires) dont les fonctions distinctes précises restent très mal connues, mais sont globalement impliquées dans l’abaissement ou la suppression de la réponse immunitaire.

Le SARS-Cov2 encode une série identique de facteurs accessoires supplémentaires 3a, 3b, 6, 7 a, 7 b, 8, 9 b, très semblable au SARS-Cov1 avec un degré d’identité troublant pour certains facteurs.

La protéine codée par l’ORF3a participerait au blocage de la signalisation des interférons, via la régulation négative de l’expression d’IFNAR (rôle de la protéine ORF3a du SARS-CoV-1) et de la phosphorylation de STAT-1 (par la protéine nsp3).

L’ORF3b et l’ORF6 sont des antagonistes démontrés de l’INF-1.

Le facteur codé par l’ORF7a, une petite protéine composée de 122 acides aminés, partage 100 % d’identité avec celui du SARS-Cov1. La fonction de cette protéine de type transmembranaire reste totalement inconnue en raison du fait que malgré un type de repliement commun à 180 autres protéines connues sa composition en acide aminé est si différente que sa fonction ne peut être inférée par comparaison.

Le rôle de l’ORF7b est jusqu’ici inconnu, probablement à la fois auxiliaire et structural.

La protéine de SARS-CoV2 codée par l’ORF8 montre une homologie de séquence de moins de 20 % par rapport à celle de l’ORF8 trouvé sur le SARS-CoV-1 et est donc hautement divergente. Il a été proposé que l’ORF8 pouvait nuire à la  fonction immunitaire de l’hôte de plusieurs façons. Les études ont montré que l’ORF8 du SAR-CoV-2 (mais pas celui du SARS-CoV-1), entraîne une suppression des complexes majeurs d’histocompatibilité (MHC-1) un élément essentiel de la réponse immunitaire. La sur-expression exogène de l’ORF8 perturbe également la signalisation de l’interféron 1 (IFN-1) un médiateur de la réponse immunitaire.

La protéine de l’ORF9b (sous unité du gène nucléocapside ORF9) est un suppresseur de l’interféron-1 par l’intermédiaire de la formation d’un complexe avec la protéine TM70 intermédiaire de signalisation indispensable dans la réaction immunitaire innée.

Nous voyons donc que le SARS-Cov2 par l’organisation de son génome, l’assemblage de sa structure tridimensionnelle, et la présence d’une série quasi identique de facteurs auxiliaires situés à l’extrémité 3′ de son ARN est extrêmement semblable au SARS-Cov1 avec lequel il partage 82 % d’identité (ndlr : clarification de l’auteur) de séquence en ce qui concerne les nucléotides codant les gènes, c’est-à-dire l’ensemble des protéines que nous venons de décrire. Cependant, si on inclut les parties non codantes du génome le pourcentage d’identité tombe à 79 %. Ce relativement faible pourcentage a été un prétexte en début d’épidémie à l’affirmation répandue que ce virus était différent. Mais il s’agit d’une distance évolutive sur le plan phylogénique et non pas sur le plan de la structure et du fonctionnement du SARS-Cov2, comme nous venons de le voir. De plus, il partage avec le SARS-Cov1 une capacité de réparation de son ARN unique parmi les coronavirus ce qui le rend encore plus proche de celui-ci.

Sur le plan du génome et du mode de réplication du SARS-Cov2

De façon générale, sur le plan moléculaire, l’ARN est très proche de l’ADN dont il est une copie sur une courte longueur. Il correspond à quelques gènes seulement, souvent uniquement un, correspondant à la synthèse d’une ou plusieurs protéines. Dans le fonctionnement des cellules, il est l’intermédiaire moléculaire indispensable qui permet l’expression des gènes. Dans toutes les cellules eucaryotes (c’est-à-dire l’essentiel du monde vivant), l’ARN est généré dans le noyau sous forme de simples brins au lieu de double hélice comme l’ADN. Cependant, dans certaines circonstances il peut aussi former aussi de doubles hélices. Du fait qu’il est exprimé sous forme de simple brin et qu’il n’est pas à proprement parlé le vrai code génétique, il n’y a pas de mécanisme cellulaire de réparation de l’ARN, la réparation des gènes se faisant par l’intermédiaire d’enzymes spécialisées directement au niveau de l’ADN. Sa réparation s’effectue grâce au fait qu’il est sous forme de double hélice. Les 2 brins de la double hélice d’ADN étant complémentaires l’un de l’autre, si l’un des 2 brins seulement est endommagé, c’est-à-dire lorsqu’un des nucléotides composant un filament (brin) moléculaire d’ADN est manquant (cassure) ou ne correspond pas aux nucléotides complémentaires, ou est corrompu chimiquement, alors des enzymes spécialisées entrent en jeu pour réparer le brin endommagé en se servant de l’autre brin comme référence pour la réparation. Des mécanismes sont également prévus pour la rupture double brin, fort heureusement plus rare, car beaucoup plus dangereuse pour la survie saine de la cellule.

À noter que les endommagements ou ruptures de brin peuvent être causés par les enzymes responsables de la traduction et de la réplication des gènes, mais avec une probabilité plus faible cependant que ceux causés par le métabolisme cellulaire normal produisant du stress d’oxydation, source de nombreux dommages. Les rayonnements ultraviolets (UV) et les radiations ionisantes ou les agents chimiques génotoxiques sont également la source de rupture simple ou double de l’ADN. Ces dernières étant les plus dangereuses, car pouvant déclencher une réplication anormale des cellules qui ont perdu une partie de leur génome (cassure double brin non réparée) ou ont muté (cassure double brin mal réparée).   

Du fait que l’ARN est produit et circule majoritairement sous forme simple brin non réparable, s’ajoute une instabilité chimique intrinsèque due à ce qu’une des briques essentielles de sa structure moléculaire est la molécule de ribose moins stable que le désoxyribose. Par conséquent, et contrairement au virus à ADN, les virus à ARN présentent des taux de mutation élevés au cours de leur réplication, car la machinerie cellulaire ne prévoit pas leur réparation comme c’est le cas pour l’ADN.

Ces nombreuses mutations engendrent des variations dans leurs niveaux de contagiosité et de virulence qui sont observées entre des épidémies distinctes et également durant une même épidémie, comme c’est le cas du virus SARS-Cov2 causant la Covid-19. Comme nous le verrons dans le chapitre suivant, cette caractéristique particulière permet de tirer des conclusions intrigantes à propos du SARS-Cov2 par rapport au SARS-Cov1 de 2002-2003 qui remettent sérieusement en question le fait que le pangolin puisse être l’hôte intermédiaire et indiquent une adaptation très précoce du virus à l’homme.

C’est une particularité essentielle des virus à ARN de pouvoir se répliquer en se passant de code ADN. Cela tient au fait que les virions ne se répliquent pas eux-mêmes, mais utilisent une partie de la machinerie cellulaire de leur hôte pour se reproduire.

L’ARN est en fait un élément intermédiaire dans l’expression d’un gène, entre l’ADN formant les chromosomes contenus dans le noyau de la cellule et la synthèse protéique se produisant en dehors du noyau dans le cytoplasme. Cette synthèse nécessite spécificité et production de masse. Dans le processus d’expression des gènes encodés par l’ADN (stable sous forme de double hélice), de l’ARN est synthétisé par une enzyme (l’ARN polymérase) sous forme de multiples brins identiques codant la même protéine ce qui permet leur production en grand nombre par les ribosomes, sorte de petites usines de fabrication, situés dans le cytoplasme.

Les coronavirus court-circuitent donc toute la phase d’expression génétique du noyau cellulaire en infestant directement le cytoplasme d’une cellule hôte dans lequel ils relarguent leur ARN, comme si c’était de l’ARN messager propre à la cellule. Il détourne les ribosomes pour fabriquer les protéines indispensables à la réplication virale et son encapsulation. Parmi ces protéines, une enzyme appelée ARN réplicase (ou ARN polymérase – ARN dépendante, RpRd) indispensable à la réplication de l’ARN viral est générée par les ribosomes. Le matériel génétique du virus code donc une protéine qui une fois exprimée dans la cellule hôte va permettre de répliquer son ARN.

Dans le détail le mécanisme de réplication d’un coronavirus peut se résumer ainsi :  « Le génome de polarité positive est traduit directement en une grande polyprotéine qui est ensuite clivée pour donner naissance à trois protéines P1, P2 et P3. La maturation de ces protéines virales fait intervenir plusieurs clivages en cascade. La région P1 contient l’information génétique codant pour les protéines de capside. Les régions P2 et P3 codent pour des protéines non structurales, dont l’ARN polymérase-ARN dépendante ou réplicase. La réplicase va synthétiser un brin (— ) pour aboutir à la forme réplicative constituée d’un brin (—) et d’un brin (+) appariés en double hélice. Le brin (— ) va servir à la synthèse de nouveaux brins (+) toujours grâce à la réplicase dans un complexe appelé “intermédiaire de réplication”. Ces nouveaux brins (+) vont être encapsidés afin de former de nouveaux virions. »  Le virus s’assemble dans le réticulum endoplasmique, une structure en forme de réseau de canaux occupant l’espace dans le cytoplasme. Il est ensuite transporté par une vésicule vers la membrane plasmique qu’il traverse pour infecter une nouvelle cellule.

Sans l’ARN réplicase le virus n’a aucune possibilité de se reproduire dans le cytoplasme cellulaire. Elle est donc une cible pour des molécules thérapeutiques qui la bloqueraient ou en fausseraient le mécanisme de fonctionnement causant dans l’ARN viral des intercalations délétères de bases azotées chimiquement voisines, mais différentes des nucléotides lui faisant perdre sa capacité de coder des protéines virales fonctionnelles. La grande difficulté dans l’établissement d’une telle drogue est que la rendre spécifique à 100 % de l’ARN polymérase virale est extrêmement compliqué, voire pas envisageable. Il en résulte en pratique que toute molécule thérapeutique (comme le remdésivir) qui la ciblerait produirait également des effets délétères génotoxiques sur les cellules de l’hôte.       

Partie 2 — Les intercalations erronées conduisent à des mutations du virus qui sont réparées par une enzyme spécifique, unique aux SARS-Cov1 et SARS-Cov2

La réplication des virus à ARN est très vulnérable à un nombre de facteurs, dont les enzymes de modification de l’ARN produites par le système immunitaire et les erreurs de copie dues à leur réplicase. L’intercalation d’une base azotée qui ne correspond pas au code génétique de départ a lieu. Ces erreurs arrivent fréquemment puisque le taux d’erreur intrinsèque de leurs réplicases est l’ordre de quelques erreurs par copie du virus, mille fois supérieur à celui des virus à ADN. Cependant, les virus ont développé une batterie de mécanismes pour compenser ce problème et augmenter considérablement la fidélité du processus de réplication de sorte que le taux d’erreur diminue radicalement. De plus, de nombreuses mutations sont silencieuses, car produisant le même acide aminé ou se produisent dans la partie non codante, ou conduisent à un virus non viable. Mais ces mutations restent immensément fréquentes au court d’une épidémie, puisque l’organisme d’une seule personne infectée peut produire des millions de virions (copies individuelles du virus), chaque cellule infectée de l’organisme en relâchant des centaines, voire des milliers, avant d’éclater ou de rentrer dans un processus apoptotique résultant de l’infection. Seules quelques mutations finissent par engendrer des mutations que l’on appelle « fixées » parce qu’elles dominent sur le territoire de propagation, car bien adaptées à l’hôte et à la contagiosité nécessaire à la survie du virus. Plus l’épidémie se répand et plus les chances d’obtenir des mutations très hautement pathogènes s’accroissent par le fait de la multiplication des individus atteints. Plusieurs mutations concomitantes peuvent être nécessaires pour augmenter certaines caractéristiques infectieuses. Il existe à présent plus d’une centaine de formes du virus par mutations fixées répertoriées ou comme variants* pour le SARS-Cov2 à travers le Monde. Certaines comme celles qui se sont répandues en Europe sont considérablement plus létales que les variants initiaux de Wuhan (certaines souches européennes ayant seraient 270 plus virulentes).

 Dans le cas du SARS-Cov-2, l’ARN polymérase est dix fois plus rapide que celle des autres virus à ARN, mais beaucoup moins fidèle engendrant un taux de mutation beaucoup plus élevé. « Elle produit des erreurs qui, si elles n’étaient pas corrigées, mèneraient à une détérioration rapide du virus. En utilisant des médicaments antigrippaux comme l’Avigan, des chercheurs sont arrivés à lui faire accumuler de nombreuses mutations jusqu’à rendre le génome non fonctionnel. »

Cependant, cette faiblesse est compensée ce qui permet finalement à ce virus d’avoir une vitesse de réplication exceptionnelle sans que cela dégrade l’intégrité de son génome.

Isabelle Imbert, chercheur au CNRS, étudie le complexe de réplication du SARS Cov depuis 2003 à l’université Aix-Marseille. Elle est une spécialiste des coronavirus et l’équipe dans laquelle elle travaille au Laboratoire Architecture et Fonction des Macromolécules Biologiques  (AFMB) de Marseille a découvert que la principale enzyme de réplication du SARS-CoV de 2003 (l’ARN polymérase) était assistée de deux cofacteurs indispensables (nsp7 et nsp8), c’est-à-dire des protéines participant au complexe de réplication.

« De plus, ces virus possèdent une enzyme exonucléase (la protéine non structurale nsp14) qui assure un “contrôle qualité” sur le génome, afin de corriger les erreurs qui peuvent se produire au cours de la réplication. “Cela explique la grande stabilité de la séquence d’ARN au cours du temps et entre les différentes souches d’une même espèce » nous dit-elle.

« Ce mécanisme apporte aussi des éléments de réponse quant à l’absence d’effet de la ribavirine chez les patients infectés par le SARS-CoV ou le MERS-CoV, alors qu’il s’agit d’un antiviral à large spectre, efficace par exemple contre le virus de l’hépatite C. “Ce médicament s’incorpore dans l’ARN du virus, à la place d’un nucléotide, et perturbe le fonctionnement du virus l’empêchant de se reproduire de façon viable. On parle d’analogue nucléotidique. Mais chez les coronavirus, il est expulsé par l’exonucléase”, explique-t-elle encore. » (Source : INSERM)

« Ainsi, pour la première fois, une explication est avancée quant à l’inefficacité de ce médicament contre les coronavirus. Tous les médicaments analogues de nucléosides qui fonctionnent sur ce principe en leurrant l’ARN polymérase sont susceptibles d’échouer également. » (Source : Theragora).

Il faut noter au passage que le remdésivir de Gilead dont le principe d’action est basé sur le fait que son métabolite actif GS-5734, est analogue de nucléotide, perturbe l’action de l’ARN polymérase et échappe à la correction des erreurs par l’exoribonucléase (Maria L. Agostini et al., « Coronavirus Susceptibility to the Antiviral Remdesivir (GS-5734) Is Mediated by the Viral Polymerase and the Proofreading Exoribonuclease », mBio, vol.9, no 2,‎mars-avril 2018). Du fait de la nécessité d’un dosage élevé et d’un manque certain de spécificité pour l’ARN polymérase virale (voir plus haut) il est également un médicament d’une toxicité avérée en particulier pour les reins.

Cette découverte contribue non seulement au développement de nouvelles stratégies thérapeutique, mais révèle que les coronavirus ont acquis eux-mêmes cette fonction de stabilité génomique. En effet l’exonucléase impliquée possède un repliement unique ce qui indique qu’elle n’a pas été acquise par recombinaison avec un autre virus, mais développée par les coronavirus au cours de leur évolution. Cette propriété structure/fonction montre que les coronavirus se situent à un des points de bascule de l’évolution pour la stabilité génomique. 

Il semble donc que les voies de la Nature soient tout aussi impénétrables que celles de Dieu. La destruction ou la perturbation de l’habitat de l’espèce mammifère la plus reculée et la plus sauvage, héritière de l’ère des dinosaures, était une première menace comme nous l’avons décrit au chapitre 3. Mais encore plus sûrement le trafic culinaire à grande échelle ainsi que les études universitaires GOF sur les virus qu’elle véhicule, sont autant de facteurs qui ont conduit, ou vont conduire inexorablement, à la libération de virus au potentiel extraordinairement pathogène pour l’espèce humaine. Par sa technologie et son pouvoir de dévastation, l’Homme est devenu l’espèce dominante de la planète bien avant les insectes. Il a proliféré au-delà du raisonnable, pas tant en nombre d’individus, mais par son insatiabilité à détruire son environnement. La mise en danger de la planète par un désir de profit confinant à la folie (quel intérêt à mettre à son menu des chauves-souris) finit par déclencher un mécanisme écologique de régulation des espèces proliférantes. 

Partie3. Les mutations et leur fréquence jouent un rôle crucial dans le déroulement d’une épidémie

Une très grande confusion règne dans les médias, car de nombreuses informations sur le SARS-Cov2 et l’évolution de l’épidémie s’entrecroisent de façon contradictoire. Par exemple certains intervenants font état d’un virus qui mute pendant que d’autres affirment que le virus ne mute pas, chacun étant persuadé de détenir la vérité. Cette cacophonie résulte du fait que chacun répète une chose différente entendue incidemment ou reçue après interview d’un expert scientifique. Malheureusement, les experts scientifiques ne sont en général pas de bons communicants parceque’ils n’essayent pas de rendre intelligible ce qu’ils disent et se fourvoient souvent sur la façon dont leurs dires vont être déformés en étant répétés.

En ce qui concerne les mutations :  tous les virus mutent. Un virus qui ne mute pas n’est pas un virus. La seule question est de savoir à quelle vitesse il mute et qu’elles sont les parties de son génome qui mutent. Mais parler de vitesse de mutation prête également à confusion, malheureusement, pour la compréhension des journalistes et celle du grand public, car la vitesse de mutation n’est que le reflet du nombre total de cycles de réplication du virus sur l’ensemble d’une population infectée. Un virus contenu dans un tube à essai va y rester des décennies sans muter puisqu’il ne se réplique pas.

Un virus pandémique infecte des centaines de millions d’individus en se répliquant dans chacun d’entre eux de très nombreuses fois, des millions de fois en fait s’il n’est pas stoppé à temps par le système immunitaire. Comme nous l’avons vu les mutations sont causées par des défauts causés par la machinerie cellulaire de réplication tout comme une photocopieuse va engendrer quelques défauts presque invisibles dans un document. Si l’on procède  mainte et mainte fois à la copie de la copie du document sa qualité va finir par diminuer et à la fin le texte photocopié de ne sera même plus reconnaissable.

Donc, en pratique les mutations ne sont que des changements parfaitement aléatoires à la base. Elles jouent pourtant un rôle critique bien connu dans les départs d’épidémie par l’émergence de virus mutants appelés souches pathogènes et contagieuses adaptées à l’hôte. Elles jouent également un rôle critique dans la fin des épidémies avec l’atténuation de la virulence résultant également de mutations délétères pour la survie du virus. De nombreux autres facteurs peuvent intervenir aussi de façon très complexe et très mal comprise dans la fin d’une épidémie : ils sont saisonniers, géographiques, alimentaires, sociétaux. Il faut noter que les virus peuvent également produire des variants* par recombinaison (rappariement) avec des virus semblables ou de même type en circulation endémique de faible pathogénie. C’est ce qui se passe d’ailleurs avec le SARS-Cov2 ou depuis l’été 2020 circulent de nouveaux variants plus ou moins pathogènes, chaque variant présentant d’ailleurs de multiples mutations.

Le virus initial dominant de Wuhan ne circule plus, mais d’autres variants et mutants en provenance de différents pays l’ont remplacé ce qui relance quelque peu l’épidémie. Dans chaque territoire le virus a évolué en mutant et s’est recombiné de façon indépendante avant d’être réexporté à l’occasion des échanges humains pendant la saison estivale. Tout cela indique à quel point, plus que les mesures au niveau individuel, le maintien de la fermeture des frontières est l’élément essentiel pour la prévention de la première venue d’une épidémie, mais aussi de sa réintroduction.  

S’il est très facile de comprendre comment la pression évolutive entraîne le début d’une épidémie, il est plus malaisé de savoir comment elle peut contribuer à sa fin. En fait, il faut considérer que la pression sélective recouvre plusieurs aspects qui peuvent logiquement se schématiser comme suit :

(a) seules les mutations qui n’empêchent pas le virus de se répliquer et d’infecter un nouvel hôte perdurent ;

(b) les mutations qui augmentent la contagion prennent le dessus dans un premier temps puisqu’il y aura plus d’individus infectés transportant cette souche dans une population non immunisée ;

(c) les mutations plus pathogènes produisent plus de virus dans un même individu le rendant potentiellement plus contagieux, par le nombre de virus exhalés, mais le rendant très malade également plus vite. Un individu très malade réduit ses déplacements et le risque de contaminer un grand nombre de gens ;

(d) les mutations moins pathogènes permettent aux individus les plus résistants de ne pas développer de symptômes et du fait de leur activité sociale vont répandre le virus dans le reste de la population favorisant le développement de résistance immunitaire dans la population par l’intermédiaire de variant viraux moins pathogène, mais plus contagieux.

Les pressions évolutives (a) et (b) présentent un aspect intrinsèque et ont lieu quelle que soit la structure sociale de la population hôte. Elles sont à l’origine de l’adaptation d’un virus à une population et du départ d’une épidémie. En début d’épidémie, des mutations sont nécessaires pour que le virus s’adapte à son nouvel hôte lors du franchissement de la barrière interespèce, ce qui souvent nécessite l’adaptation intermédiaire à une espèce d’animaux domestiques ou de proximité avec l’homme.

Ensuite, pendant une phase transitoire qui peut durer plusieurs semaines ou plusieurs mois le virus continue de muter pour devenir de plus en plus contagieux et pathogène. La pathogénie est une résultante de l’adaptation de réplication. Plus son taux de réplication est élevé dans l’hôte et plus il est pathogène (virulent), car le système immunitaire est submergé et n’a pas le temps de réagir correctement, ou bien réagi brutalement  et massivement entraînant le fameux orage de cytokines, une réaction immunitaire qui détruit les poumons et autres organes touchés par le virus, entraînant une mort quasi assurée alors que le virus a disparu du corps.

Les mutations virales correspondant aux pressions évolutives (b) et (c) sont au cœur des fantasmes et des poncifs des films hollywoodiens série B. Qui n’a pas vu la scène du chercheur en microbiologie, enfermé dans son scaphandre de protection niveau P4, qui observe au microscope un virus hautement pathogène et découvre, les yeux écarquillés, qu’il a muté ? Ce raccourci cinématographique a contribué à associer mutation à danger obligatoire dans la perception du grand public. Par contre la pression évolutive de fin d’épidémie ne fait l’objet d’aucun fantasme bien que ce soit une composante qui existe bel et bien.

La réalité de la pression sélective (c) peut varier considérablement en fonction de la structure sociale et de la contagiosité intrinsèque du virus de départ. Rappelons le rôle fondamental que joue depuis de très nombreuses années le transport aérien dans la propagation des grippes saisonnières. Le SARS de 2002 avait atteint le Hilton de Hong-kong d’où il s’était répandu vers Hanoï et une trentaine de pays à cause d’un médecin de Canton super-contaminateur (chapitre 3) qui avait passé une nuit très malade au Hilton.

L’époque moderne veut que l’on puisse tomber malade au cours d’un voyage qui nous amène en quelques heures à des milliers de kilomètres de chez nous. Certaines personnes parfois de façon totalement inconsciente, tentent de voyager même lorsqu’elles sont malades, à l’instar d’un cardiologue de l’Hôpital français de Hanoï (Arte, Pandémie : la traque planétaire — intégrale) qui pris de peur devant les symptômes de SARS qu’il était en train de développer avait décidé de rentrer en France pour s’y faire soigner sans le déclarer aux autorités françaises. Il a passé 10 heures avec 300 passagers dans un avion de ligne vers la France contaminant quelques passagers qui auraient pu à leur tour devenir des contaminateurs. Heureusement, aucun des passagers n’est mort et le SARS ne s’est pas répandu en France. Le médecin est décédé, à l’isolement, dans un service de réanimation qui fort heureusement avait été complètement séparé du reste de l’hôpital. De même, le Covid-19 s’est répandu comme une traînée de po enflammée autour des lignes de transport aérien

intercontinentales. De sorte que la pression (c) engendre à notre époque à coup sûr la propagation extrêmement rapide d’une épidémie, la transformant en pandémie.

La pression sélective (d) est également un mécanisme qui ne se met pas nécessairement en place, car il est tributaire de la vitesse de propagation de la souche la plus pathogène. Si les mutants les plus pathogènes circulent plus vite que les mutants les moins pathogènes alors l’épidémie ne s’arrêtera que lorsqu’elle aura rendu malade le plus grand nombre d’individus possible. Cependant, les courbes de décès et d’individus positifs, au moment de la mise en place du second confinement, semblent indiquer que nous sommes dans un processus de fin d’épidémie par pression évolutive de type (d). Étant donné le décalage entre la contamination et le décès possible il faut attendre une ou deux semaines pour en avoir la confirmation.

Les prédictions alarmistes que l’on a entendues au sujet de 500 000 morts au moment de la première vague et de 400 000 pour la deuxième vague ne tiennent aucun compte de l’évolution du virus en fonction des mécanismes de pression sélective. Elles se basent uniquement sur le taux de réplication R0 (entre 3,6 et 4) établi sur les données du début d’épidémie à Wuhan. De plus, le chiffre avancé pour la deuxième vague prend en compte que seulement 20 % de la population française a été en contact avec le virus au cours de la première vague. Ce dernier chiffre qui correspond à 13 millions de personnes se base sur le fait que 4 millions d’entre elles ont consulté pendant la période du confinement de mi-mars au 12 mai, pour des symptômes reliés au Covid-19 et qu’un grand nombre de gens disent avoir eu des symptômes légers avant le confinement sans compter tous ceux qui ont été asymptomatiques ou n’ont simplement pas été contaminés par le virus malgré des contacts avec une ou plusieurs personnes positives.

Rappelons que sur le porte-avions Charles de Gaulle où les marins ont été confinés pendant  1 mois complet entre fin février et début avril, dormant dans des chambrées ou l’atmosphère est en principe entièrement filtré et recyclé ce qui a peut être aidé à une large contamination. 30 % des personnels n’étaient pas positifs et 1/4 du reste de l’équipage qui était positif au Covid-19 était asymptomatique ou n’avait pas eu les symptômes classiques. « Sur les 1.568 marins, aviateurs et autres personnels du bord, 1.064 ont été diagnostiqués “positifs”, soit 69,7 %. Sur les 1.064 contaminés, les asymptomatiques représentent 13 %, 8 % des malades ont développé des symptômes atypiques : ni fièvre ni toux ni perte du goût ou de l’odorat, mais des douleurs thoraciques ou des maux de tête. » (Source : FranceInter)

Rappelons également que durant la peste noire de 1720, Marseille avait été isolée par un cordon sanitaire militaire et plus personne ne pouvait y rentrer ou en sortir. 50 % des habitants sont morts alors que la létalité de la peste est de 70 %. Donc, 30 % des habitants malgré le confinement de la ville n’ont tout simplement pas développé de symptômes. À cette époque il n’y avait d’ailleurs pas confinement individuel, sinon on n’aurait pas pu ramasser les morts.

Rappelons enfin que pour l’instant, cette épidémie, que nous jugeons dramatique, n’a causé officiellement en France que le décès de 0.05 % de la population (0.013 % dans le Monde) sur 10 mois alors que meurt environ 1 % de la population chaque année en France.  La France a déploré pendant le confinement le décès de 31 000 personnes, essentiellement des personnes très âgées, ou à risque en raison du cumul de pathologie (diabète, obésité, hypertension, cancer évolutif). Le chiffre de 500 000 avancé sur 20 % correspond à 100 000 décès. Le confinement général de la population de la mi-mars au début mai aurait donc évité le décès de 69 000 personnes. Cela est n’est pas crédible par rapport au nombre de décès en Suède. La Suède où n’a été imposé aucun confinement se retrouve à la fin du mois d’octobre 2020 avec la même proportion de décès (5900 pour 10,3 millions d’habitants).

Il est vrai que la population la plus à risque est celle des personnes âgées en EHPAD et qu’elle doit bénéficier de mesures de protection qui peuvent être prises en dehors d’un confinement généralisé. Il n’est pas croyable d’entendre de la bouche du Président de la république qu’il serait injuste d’imposer un confinement à certains groupes de personnes et pas à d’autres et que de ce fait tout le monde doit se confiner en achevant d’éteindre l’économie déjà trop précaire de la France. Le principe de la République française est l’égalité des chances pas celle des malchances.

En s’équilibrant entre elles ces pressions évolutives sur les mutations conditionnent le déroulement d’une épidémie au fur et à mesure que la proportion de population contaminée augmente développant une immunité de groupe. En début d’épidémie dans les premières semaines ou mois on observe un renforcement du pouvoir contagieux (b) et de la pathogénie (c). En fin d’épidémie ce sont les mutations moins pathogènes qui prennent le dessus (d).

Les 4 types de pressions évolutives sont les paramètres d’un modèle simplifié de la réalité, mais ils permettent de se rendre compte de la complexité de la pression évolutive sur le développement d’un virus dans une population qui va au-delà de la modélisation mathématique basée sur le R0 et le R0 modifié par le confinement et le port du masque, prise en compte par le Haut Conseil de la santé publique.

Une étude théorique scientifique très sérieuse qui tente d’intégrer dans le modèle mathématique la pression évolutive a été publiée dans la revue Nature. Il s’agit de l’étude allemande de Sten Rüdiger de l’Université Humbolt de Berlin. La première phrase du résumé de l’article nous explique que : « Les épidémies et l’évolution de nombreux agents pathogènes ont lieu sur des échelles de temps similaires de sorte que leurs dynamiques sont souvent interreliées. » Bien entendu, cette étude publiée en 2020 s’applique tout particulièrement aux coronavirus qui ont un taux de mutation rapide. Dans une longue et passionnante discussion de conclusion de ses travaux, l’auteur explique, entre autres, que ses résultats indiquent que pour endiguer la diffusion d’une épidémie, il faut empêcher en premier lieu les mutations super-critiques (c.-à-d. extrêmement contagieuses) de se produire en coupant les communications à longue distance, c’est-à-dire les transports aériens. Nous voyons à quel point l’OMS et nos gouvernants ont refusé de suivre ce que par ailleurs la logique ancestrale préconise. En effet, nous explique-t-il, lorsque l’on donne de l’espace à un virus, non seulement le nombre de mutations explose avec le nombre de personnes infectées, mais le transport du virus vers une zone non déjà contaminée favorise l’émergence de mutants et variants plus pathogènes échappant à la compétition d’autres mutants et variants déjà présents. C’est ce qui s’est vraisemblablement passé entre Wuhan et Bergame (Italie) et ensuite entre Bergame et Mulhouse-Colmar (chapitre 4, partie 3). La ville de Bergame a vu l’apparition d’un virus dramatiquement plus létal que celui de Wuhan qui a probablement diffusé vers Mulhouse-Colmar et également vers les USA à la mi-février.

L’autre conclusion de l’étude de Sten Rüdiger est qu’une fois une mutation super-critique établie, comme cela s’est produit en Italie et en France (et probablement de la même façon dans bien d’autres pays comme l’Angleterre), il faut simplement isoler les zones géographiques de départ de ces mutations super-critiques de façon plus locale comme lorsque Marseille fut coupée de la Provence, et la Provence du reste de la France, pendant l’épidémie de peste à Marseille 1720. Dans cette étude aucune mention n’est faite du confinement individuel comme arme de lutte contre la propagation d’une épidémie…

Afin d’ajouter une note d’humour final à ce texte démoralisant, mentionnons l’article paru dans Futura le 31 octobre 2020 dont le but, à visée politique, est de nous enfoncer dans la tête, une bonne fois pour toutes, qu’il est civique de pratiquer la distanciation sociale par confinement individuel pour contrer la maladie. Cet article relate une étude « anthropomorphique » faite au Bélize par des chercheurs qui ont démontré que les chauves-souris pratiquent la distanciation sociale lorsqu’elles sont malades. Ils ont rendu malades 31 chauves-souris capturées en leur injectant une molécule destinée à affaiblir leur système immunitaire. Ils ont également muni chacune d’une petite balise GPS. Ils les ont ensuite relâchées dans leur colonie d’appartenance et ont pu mesurer qu’elles se tenaient à l’écart de leurs congénères dans les relations sociales, mais pas au cours de la chasse nocturne. Nous faisons remarquer à l’aimable journaliste scientifique qui rapporte cette recherche qu’il est observé depuis belle lurette que tous les animaux malades, ainsi que les humains, ont tendance à se tenir en retrait des interactions sociales lorsqu’ils se sentent malades. C’est un réflexe naturel qui permet tout simplement de se reposer en attendant de reprendre des forces. Par ailleurs, les chauves-souris malades arrêtent la distanciation lorsqu’il s’agit de se nourrir… quoi de plus naturel, tout comme les humains malades continuent d’aller au travail parfois malgré la maladie au détriment d’ailleurs de leurs collègues professionnels.

Le port du masque et le confinement sont donc venus interférer dans des mécanismes de propagation complexes pendant l’épidémie de SARS-Cov2 en France, sans que l’on sache réellement si cela a eu un effet bénéfique ou pas. Ces mesures ont imposé une pression évolutive dont on ne mesurera pleinement la réalité qu’à la toute fin de l’épidémie. Mais deux choses sont sûres : (a) on n’empêche pas un virus de proliférer à partir du moment où on lui donner accès à un territoire ; et (b) le confinement change la pression évolutive. En rallongeant l’épidémie, le confinement favorise à long terme les rappariements de virus et leur réintroduction ultérieure au moment où il se relâche par nécessité et que les frontières s’ouvrent à nouveau. Il n’est pas interdit d’imaginer que cette pression évolutive forcée puisse engendrer une alternance interminable de périodes de confinement et de déconfinement. Nous invitons les infectiologues désireux de donner leur avis sur cette situation complexe ou simplement désireux de réfuter cette hypothèse à publier une réponse dans France Soir. 

Notes :

mutation : changement dans la séquence nucléotidique au niveau de l’ADN ou de l’une des paires de bases ; un virus mutant se caractérise par une ou plusieurs mutations critiques qui affectent notablement son pouvoir pathogène ou infectieux. 

variant : changement dans la séquence nucléotidique comme des insertions, des délétions, tout réarrangement génétique. La plupart du temps ces changements conduisent à des propriété d’infectiosité et de pathogénie différente. Parfois le changement d’infectiosité est dû à un facteur environnemental.

Chapitre 6

Partie 1 — Un hôte intermédiaire est-il systématiquement nécessaire dans l’apparition d’une zoonose ?

Au chapitre 1, nous avons montré que la désinformation savamment entretenue par le gouvernement chinois, relayée par l’OMS et les gouvernements occidentaux, empêchait de connaître le point de départ exact de l’épidémie. La destruction des quelques 515 échantillons environnementaux et 70 échantillons d’animaux prélevés sur le marché humide de Wuhan empêche toute conclusion sûre sur le processus de franchissement de la barrière des espèces entre la chauve-souris et l’Homme. Les deux déclarations officielles contradictoires de Gao Fu, le directeur du Centre de Chinois de Contrôle des Maladies Infectieuses, à quatre mois d’intervalle, ne peuvent être considérées comme fiables. L’enquête circonstancielle directe n’est pas complètement forclose. Il reste toujours à cette heure la possibilité d’enquêter auprès des premiers malades de novembre 2019 qui ont survécu, ou auprès de leur famille, pour savoir si oui ou non ils ont été en contact avec un des marchés aux animaux sauvages de Wuhan, ou avec des animaux sauvages en dehors d’un marché, ou avec des personnes présentant des symptômes bénins de cette maladie. Devant le peu de coopération de la

Chine, il ne reste plus que la sagacité scientifique et l’analyse des génomes des coronavirus humains et de pangolins, saisis par les douanes chinoises, pour essayer d’y voir plus clair sur le mécanisme d’émergence du SARS-Cov2. On sait indiscutablement qu’entre 2017 et 2019 des pangolins de contrebande en provenance du Vietnam étaient été infectés de plusieurs virus, principalement par une lignée du virus Sendaï d’origine humaine ainsi qu’au moins deux coronavirus à SARS. Ces derniers se sont révélés par la suite être les deuxième et troisième virus les plus proches du SARS-Cov2. C’est la mine de cuivre abandonnée de Mojiang qui recelait en 2012-2013 le virus le plus proche du SARS-Cov2, connu à ce jour. Deux dates clés, 2012 et 2018, apparaissent autour d’un scénario possible de la genèse du virus qui reste un mystère. L’adaptation parfaite à l’homme du motif de liaison de la protéine S du virus du pangolin de 2019 est compatible avec un forçage adaptatif dans un primate, tels le chimpanzé ou l’orang-outan, qui aurait eu lieu courant 2018.

Les premiers coronavirus détectés chez les animaux familiers et l’Homme

Les coronavirus peuvent infecter des animaux domestiques et sauvages ainsi que les êtres humains. Les épidémies apparues au cours des 15 dernières années soulignent la capacité des coronavirus à franchir les barrières d’espèces pour causer des pathologies graves chez l’homme et montrent que cette famille de virus constitue un réservoir de pathogènes émergents. Selon les cas, ils provoquent des maladies respiratoires, digestives, hépatiques, neurologiques, de différentes sévérités.

Le premier coronavirus fut identifié aux États-Unis en 1931. Il s’agissait de celui de la bronchite infectieuse aviaire. Dans les années 1960, les premiers coronavirus humains furent isolés sur tous les continents, ils étaient peu pathogènes, responsables de rhumes le plus souvent anodins. 

Chez les animaux domestiques, la plupart des coronavirus identifiés sont des alpha-coronavirus responsables de maladies graves comme le coronavirus du chat qui entraîne une péritonite infectieuse  (PIF du chat) ou la gastro-entérite transmissible (GET) du porcelet. Le pronostic de la péritonite infectieuse féline est presque toujours fatal. Son origine est peu claire. Elle serait due à une mutation suspectée, mais non prouvée, du coronavirus  entérique félin FECV/FeCoV bénin.

En 1984, l’émergence du coronavirus respiratoire porcin semblait avoir pour origine une modification du virus responsable de la GET (Cheng et al. 2007). La GET est devenue plus rare, parallèlement à l’émergence d’un autre coronavirus (Swine acute diarrhea syndrome coronavirus ou Sads-CoV), responsable de la diarrhée épidémique porcine (DEP), surtout importante dans le Sud-Est asiatique depuis 2010 (Sun RQ et al 2012). En 2017, une importante épidémie chez les porcelets permit de démontrer que le réservoir animal de la  DEP était vraisemblablement la chauve-souris (Gong L et al 2017)

Les 7 coronavirus humains recensés jusqu’à présent

Avant 2003, seuls deux types de coronavirus, HCoV-229E et HCoV-OC43, étaient connus comme pouvant infecter les humains, provoquant principalement des infections respiratoires légères.

En octobre 2002, le premier coronavirus hautement pathogène émergea dans la population humaine. Il s’agissait d’un beta-coronavirus (le SARS-Cov), responsable de ce qu’on allait nommer le Syndrome Respiratoire Aigus Sévère (SARS) qui débuta en Chine avant de se propager rapidement dans 35 pays du monde.

Depuis, deux autres coronavirus du même type ont été identifiés, infectant l’homme à une large échelle. Contrairement à ce qui est affirmé dans les médias concernant le caractère bénin des coronavirus usuels, 3 des 5 nouveaux virus identifiés depuis 2002 sont létaux et ont causé des épidémies. Les 2 restants peuvent être également très pathogènes dans certains cas.

« Le HCoV-NL63 a été identifié aux Pays-Bas, fin 2004, chez un enfant de sept mois atteint de bronchiolite. L’infection par le virus a été confirmée dans le monde entier et est associée à de nombreux symptômes courants. Les maladies associées comprennent des infections légères à modérées des voies respiratoires supérieures, une infection aiguë sévère des voies respiratoires inférieures, un croup (laryngo-trachéo-bronchite) et de la bronchiolite. » (Source Wikipedia)

L’autre virus, le HCoV-HKU1 a été détecté pour la première fois en janvier 2005 chez un homme de 71 ans, hospitalisé en raison de symptômes de détresse respiratoire aiguë et d’une pneumonie bilatérale confirmée par radiographie. Il était récemment revenu à Hong Kong après avoir séjourné à Shenzhen, en Chine. Ce virus est distinct des autres coronavirus humains et semble s’apparenter au virus de l’hépatite murine.

En 2012, un beta-coronavirus extrêmement létal est apparu en Arabie Saoudite, nommé Middle East Respiratory Syndrome Coronavirus (MERS-CoV). Ce  sixième  coronavirus qui infecte l’homme est responsable d’une épidémie restreinte à la péninsule arabique. À la fin novembre 2019, 2494 cas ont été confirmés dont 858 décès (soit un taux de létalité de 34,4 % selon OMS).    

Finalement, le SARS-Cov2, officiellement apparu en décembre 2020, est le septième coronavirus recensé.

La civette palmiste, hôte intermédiaire identifié pour la première épidémie de SARS de 2002-2003

La plupart des premiers cas observés de SARS sont apparus en octobre 2002 à Guangzhou (Canton) dans la province du Guangdong. Les  personnes qui manipulaient des aliments ou qui travaillaient dans les marchés aux animaux vivants présentaient des taux d’anticorps anti-SRAS-CoV plus élevés que les personnes exerçant d’autres professions (CDC Guandong 2003, Xu R-H, 2004).  Des blaireaux-furets chinois, civettes palmistes masquées et un chien viverrin étaient infectés par un virus étroitement apparenté au SARS-Cov (marché de Shenzhen, 7 et 8 mai 2003) (Guan Y, Science 2003) démontrant que ces marchés étaient une route de transmission interespèces sans que le réservoir naturel du virus puisse être identifié. Leurs séquences génomiques présentaient jusqu’à 99,8 % d’identité avec celle du SRAS-CoV humain.

Sur cette base, plus d’un millier de civettes avaient été abattues en janvier 2004 à Guangdong. Cependant, aucune preuve concluante ne suggérait que les civettes étaient les hôtes réservoirs du SRAS-CoV ou que les civettes dans leur habitat naturel étaient infectées par le SRAS-CoV. La difficulté à trouver des civettes sauvages, les problèmes de réglementation rendaient les études de terrain sur les civettes sauvages compliquées, sinon impossibles.

Changchun Tu et al. avaient mené une étude sérologique sur la prévalence des anticorps au SRAS-CoV chez les civettes des marchés et celles des fermes d’élevage. Des tissus intestinaux et des échantillons de sérum avaient été prélevés sur 56 animaux : 38 civettes de quatre fermes d’élevage de différentes régions de la province du Guangdong (10 de Zhuhai, 10 de Shanwei, 9 de Shaoguan et 9 de Qingyuan) et 18 civettes du marché aux animaux vivants de Xinyuan à Guangzhou.

Des échantillons de tissus intestinaux et de sérum de civettes ont été sélectionnés dans 41 fermes distantes de plus de 100 km les unes des autres dans la province du Guangdong. L’étude avait également inclus 47 échantillons collectés en juin 2003 dans deux fermes dans les villes de Luoning (Henan) et Changsha (Hunan). Les conditions d’élevage dans ces fermes étaient similaires à celles du Guangdong. Sur 103 échantillons de sérum de civette testés, 18 étaient positifs à au moins un des trois tests utilisés, pour une séro-prévalence globale d’environ 17 % (aucune ferme n’avait une séro-prévalence > 40 %). Cette valeur différait considérablement de celles des marchés au gibier vivant de Guangzhou qui était de 78 % sur la même période. De plus, avec la distance la prévalence diminuait. Dans les 4 fermes de Shanwei, situées 240 km à l’est de Guangzhou, la séro-prévalence tombait à 10 %.

Ces résultats montraient que les civettes n’étaient pas le réservoir naturel du SARS-Cov, mais que l’épicentre de la maladie était bien le marché aux animaux de Guangzhou. Ce n’est que 10 ans après, en 2013, que Shi Zheng Li a pu identifier dans le Yunnan, à 1500 km de Guangzhou, deux virus de chauve-souris, Rs3367 et RsSHC014, partageant plus de 95 % d’identité avec les virus SARS-Cov humains et de civette (voir chapitre 4, partie 3). En tenant compte de l’évolution divergente des virus au fil des années, ces virus étaient mathématiquement directement apparentés au SARS-Cov. De même qu’il est mathématique que des chauves-souris vivantes, issues de trafics avec le Yunnan, devaient être présentes sur ce marché à certains moments avant le départ de l’épidémie. Cependant, les autorités chinoises restent très évasives sur la présence épisodique de ces animaux sur les marchés. De notoriété publique il s’agit là d’un secret de polichinelle. Un reportage de l’association PETA pour une éthique dans le traitement des animaux montre de façon indéniable des marchés d’animaux vivants au Cambodge, en Chine, en Indonésie, aux Philippines, en Thaïlande et au Vietnam, où des poulets, des canards, des poissons, des chiens ainsi que des chauves-souris, des singes et d’autres animaux exotiques sont vendus.

Il faut noter à quel point il est étrange qu’à Wuhan les 70 échantillons d’animaux saisis à la fermeture du marché de Huanan le 1er janvier aient été détruits, fermant à tout jamais la possibilité d’enquête épidémiologique conclusive similaire à celle menée en 2003 et 2004. La raison invoquée est que ces échantillons étaient en trop grand nombre pour être conservés en sécurité, vu la dangerosité du virus. Pour une ville possédant un laboratoire P4, cela s’appelle se moquer du monde.

Le dromadaire, réservoir intermédiaire identifié pour l’épidémie de MERS de 2002-2003

En 2012, un nouveau virus respiratoire a fait son apparition en Arabie Saoudite. Baptisé MERS-CoV pour Coronavirus du Syndrome Respiratoire du Moyen-Orient, il touche le tractus respiratoire et est responsable de fièvre et de toux, pouvant entraîner la mort dans environ 30 % des cas. Le virus est alors détecté dans plusieurs pays du Moyen-Orient (Jordanie, Qatar, les Émirats Arabes Unis). Fort heureusement, la transmissibilité interhumaine est très faible (R0 < 1.) ce qui empêche la propagation d’une épidémie dont la létalité serait très probablement plus élevée que celle du SARS-Cov2 établie autour de 26 % des personnes hospitalisées. Quelques cas ont été détectés en Europe, dont 2 cas en France en 2013. Mais la faible transmissibilité interhumaine peut changer du jour au lendemain par une mutation du virus. Le 20 mai 2015, un cas (super-contaminateur) provenant du Moyen-Orient est identifié en Corée du Sud, ayant contaminé au 16 juin 2015 indirectement 154 personnes, dont 19 mortellement. À l’heure actuelle, aucun traitement

spécifique ou vaccin n’est disponible contre ce virus. L’enjeu actuel est de contenir l’épidémie, puis

de poursuivre les efforts de recherche pour mettre au point un vaccin et un traitement.

Des anticorps spécifiques à la protéine S du Mers-CoV ont été identifiés dans 100 % des échantillons de sérum prélevés sur une cinquantaine de dromadaires venant de différents endroits d’Oman, ce qui indique que le Mers-CoV, ou un virus extrêmement proche, circule largement au moins chez les dromadaires de la région. Des niveaux inférieurs d’anticorps spécifiques au MERS-CoV ont également été identifiés chez 14 % (15 sur 105) dromadaires des îles Canaries où la circulation du virus n’a pas été identifiée. Aucun anticorps spécifique au virus n’a été détecté chez les animaux étroitement liés au dromadaire.

Le MERS-CoV est capable de se répliquer dans différentes lignées de cellules de chauve-souris et son analyse phylogénique montre qu’il est proche d’un beta-coronavirus de pipistrelles (Pipistrellus) circulant en Europe et en Asie. L’horloge moléculaire des isolats humains du MERS-CoV évalue que leur divergence à partir d’un ancêtre commun s’est produite au milieu de l’année 2011, avec un foyer d’isolats dans la péninsule arabique divergeant à la fin 2012.

Quel hôte intermédiaire pour le SARS-Cov2 ?

En l’absence d’enquête et de données suffisantes fournies par la Chine, les recherches sur l’origine et l’évolution du SARS-CoV-2 viennent de l’analyse informatique des séquences génomiques associées à leurs métadonnées (date et le lieu de séquençage). L’Institut de France souligne que les conclusions que l’on en tire dépendent de modèles et d’approximations aussi bien que d’algorithmes souvent heuristiques (NDA, avec un caractère empirique qui permet de trouver, par exemple l’estimation de l’horloge moléculaire), du fait de la masse de données et la complexité des problèmes. L’Institut de France ajoute que : « Malgré ces limites, on a aujourd’hui des réponses très claires sur un certain nombre de questions, par exemple sur l’origine naturelle du virus et le fait qu’il n’est pas issu d’un laboratoire. » Nous nous proposons d’examiner minutieusement les données pour vérifier si cette affirmation s’étaye de preuves suffisamment concrètes pour exclure, a priori, un accident de laboratoire.

Certaines informations publiées sont contradictoires et nous devons faire attention aux déclarations officielles et universitaires véhiculées, qu’elles proviennent de la Chine ou de pays occidentaux. Le but de la Chine est évidemment de se dégager de toute responsabilité dans l’émergence de l’épidémie, de même que le gouvernement français cherche à occulter sa responsabilité dans la propagation de l’épidémie à la France. Et d’une certaine façon, il évite de demander officiellement une enquête sur les marchés aux animaux sauvages et un audit de l’Institut de virologie de Wuhan et son laboratoire P4. Nous avons traité au chapitre précédent de l’importance de la fermeture des frontières pour prévenir l’apparition et la réintroduction de variants hautement pathogènes.

Sur le plan des connaissances en virologie et épidémiologie, il n’est pas impossible que le SRAS-CoV-2 S ait pu développer naturellement un tropisme pour l’être humain directement chez les chauves-souris. Selon les travaux expérimentaux de Shi Zheng Li sur les virus synthétiques, publiés en 2015 (chapitre 2 et chapitre 3) cela est possible. On a vu en Australie, dans le milieu des années 1990, en deux occasions, le  passage ultra rapide du virus Hendra de chevaux contaminés par des chauves-souris à l’homme, sur un période de temps très courte, sans réelle période apparente d’adaptation. Les chevaux sont morts et dans 2 cas sur 3 les hommes ont contact avec les chevaux aussi. Il n’y pas eu a priori d’adaptation évolutive du virus chez les chevaux. On a vu également des explorateurs imprudents mourir de la fièvre hémorragique causée par le virus de Marbourg, suite à la visite de la cave de Kitum au Kenya (dans laquelle un des médecins avait été contaminé également). Nous verrons dans la section suivante que des travailleurs envoyés pour déblayer du guano de chauve-souris dans la mine désaffectée de Mojiang dans le Yunnan, sont morts de toute évidence contaminés par un coronavirus de type SARS-Cov.

Cependant, à Wuhan on n’a pas de preuve de contamination directe par des chauves-souris ni de contamination indirecte ultra-rapide par le passage par un animal intermédiaire. Il serait donc nettement plus plausible qu’une adaptation graduelle se soit passée pour le SARS-Cov2 dans une espèce intermédiaire. En effet, l’étude théorique de la protéine de pointe S du SARS-CoV-2 montre qu’elle devrait se lier au récepteur ACE2 de pénétration cellulaire de très nombreuses espèces de mammifères. Elle se lie plus fortement que celle du SRAS-CoV à l’ACE2 de la chauve-souris et de l’homme. Selon l’étude théorique de Shang et al., parue dans Nature, la protéine S du RaTG13 (le virus de chauve-souris découvert en 2013 et proposé par Shi Zheng Li en février 2020 comme étant à l’origine du SARS-Cov de 2002) est également capable de se lier à l’ACE2 humain et, donc, a pu potentiellement infecter les êtres humains il y a 7 ans avant de se transformer.

Les calculs de l’horloge moléculaire du SARS-Cov2 indiquent que cela est possible (voir partie 3 de ce chapitre). Il est étonnant de constater que l’étude de Shang et al. a été citée par Alina Chan (chercheur-détective qui démontre brillamment que le SARS-Cov2 était déjà adapté à l’être humain en décembre 2019) pour affirmer que le RaTG13 n’infecte pas les êtres humains. Malheureusement, c’est une affirmation approximative qui contribue à détourner l’attention de l’Institut de virologie de Wuhan. En effet, on ne peut pas retrouver à présent le virus RaTG13 chez l’être humain puisque son identification remonte à 2013. Par contre, il s’agit d’un virus ancêtre possible du SARS-Cov2. Le RaTG13 ou un virus voisin a pu infecter des humains en 2012, comme nous le verrons dans la suite de notre analyse, mais il a forcément disparu aujourd’hui par la force de l’évolution. Le seul moyen de savoir qu’il n’a pas pu infecter les humains serait de le cultiver et le tester sur une lignée de cellules pulmonaires humaines, tout comme l’a fait Shi Zheng Li en 2015 pour prouver que son virus Covid chimérique synthétique avait les attributs d’un virus hautement pathogène (chapitre 3). Sur ce point nous sommes donc en désaccord avec Alina Chan.

Ce dont on est sûr scientifiquement, c’est que le séquençage a établi que le SARS-Cov2 a seulement 79,8 % d’identité nucléotidique avec le SARS-CoV (50 % avec le MERS-CoV), mais 96,2 % d’identité avec celui d’un virus de chauve-souris (Bat CoV RaTG13) et 90 % d’identité avec le génome d’un coronavirus détecté chez le pangolin. (source ANSES)

Partie 2 — Pourquoi le séquençage complet du virus RaTG13 n’a pas été communiqué par Shi Zheng Li avant février 2020 ?

Nous sommes obligés ici de faire une digression très importante à propos du virus RaTG13.  Sa séquence déposée dans une banque de données internationale en février 2020 est arrivée à  point nommé pour expliquer l’existence d’un ancêtre du SARS-Cov2 chez les chauves-souris. En effet, le SARS-Cov2 possède 96,2 %  d’identité de séquence complète avec le RaTG13.

Cependant, quelques faits entourant le dépôt de la séquence du génome du RaTG13 posent problème. Tout d’abord, pourquoi avoir publié, en février 2020, le génome d’un virus provenant d’un échantillon prélevé en 2013 sur une chauve-souris (Rhinolophus affinis) dans la province du  Yunnan ? Shi Zheng Li donne une explication en apparence simple et sans ambiguïté, dans un article publié dans Nature le 3 février 2020. Le génome complet du virus a été séquencé suite au fait qu’une séquence partielle de polymérase virale (RdRp), contenue dans l’échantillon RaTG13, (récolté en 2013 dans le Yunnan) matchait la séquence du virus extrait de patients en décembre 2019.

Cependant, il s’avère que les noms des fichiers de lecture des séquençages bruts du RaTG13, téléchargés vers la banque de données internationale GenBank, ont été trouvés par un membre anonyme de DRASTIC (Decentralized Radical Autonomous Search Team Investigating Covid-19) — une équipe d’enquêteurs indépendants sur le Covid-19. Les noms des fichiers indiquent que les expériences de séquençage se seraient étalées sur 15 mois, entre juin 2017 et septembre 2018. Nous pensons que les dates des fichiers sont fantaisistes par ce qu’en réalité le séquençage moderne d’un virus ne prend pas autant de temps. La Chine a annoncé la séquence du SARS-Cov2 dès le 13 janvier. Shi Zheng Li publie dans Nature qu’elle a séquencé le virus BaTG13 durant le mois de janvier suite au séquençage du SARS-Cov2. L’Institut Pasteur a séquencé le génome du SARS-Cov2 à partir de patients français infectés en 3 jours (en routine cela prend 10 jours). Donc, une opération de séquençage étalée sur 15 mois semble être une désinformation orchestrée pour entretenir le flou sur le date réelle du séquençage du RaTG13 à l’Institut de virologie de Wuhan. Cela permet peut-être de couvrir d’autres problèmes potentiels. Certains des quelque 28 collaborateurs de Shi Zheng Li, coauteurs de la publication dans Nature, ne pouvaient ignorer que les noms des fichiers officiellement déposés dans GenBank étaient en contradiction flagrante avec le texte de l’article accompagnant le dépôt de la séquence du RaTG13. 

Répondant probablement à cette révélation, dans son entretien par e-mail avec le magazine Science, le Shi Zheng Li contredit ce qu’elle avait écrit dans son article paru dans Nature et affirme que le séquençage du génome complet du  RaTG13 avait été effectué en 2018. Comment peut-on se « gourer » à ce point-là, dirons-nous avec de l’humour, car il en faut pour échapper au dogmatisme ambiant. Dans ce contexte de déclaration de collégienne, peut-on prendre pour argent comptant la déclaration que le RaTG13 n’a jamais été cultivé ?

Voici, traduite de l’anglais, la question posée par le correspondant de Science et la réponse de Shi Zheng Li :

« Que pouvez-vous nous dire à propos de la grotte [NDA, il s’agit en fait d’une référence à un incident dans une mine abandonnée] de Mojiang en 2012 ? Quand avez-vous isolé pour la première fois le RaTG13 ? Quand avez-vous achevé son séquençage complet ? »

Shi Zheng Li répond : « Nous avons détecté le virus par RT-PCR (avec des amorces couvrant largement les coronavirus) dans un prélèvement fécal de chauve-souris de 2013, provenant de la  ville de Tongguan, dans le comté de Mojiang dans la province du Yunnan, et obtenu la séquence partielle de sa polymérase RdRp. En raison de la faible similarité de cette séquence avec celle du SARS-CoV, nous n’y avons pas prêté d’attention particulière. En 2018, comme la capacité de séquençage nouvelle génération (NGS) de notre laboratoire s’était améliorée, nous avons procédé au séquençage du virus en utilisant ce qui nous restait de l’échantillon. Nous avons ainsi obtenu la séquence complète du génome du RaTG13 sauf pour les 15 derniers nucléotides à l’extrémité 5’. Le virus RaTG13 n’a été détecté que dans un échantillon parmi tous les échantillons de chauve-souris collectés. En 2020, nous avons comparé les séquences du SARS-CoV-2 avec celle de notre coronavirus de chauve-souris non publié, RaTG13, et découvert qu’elles partageaient 96.2 % d’identité. Le RaTG13 n’a jamais été isolé ou cultivé. »

Pourquoi Shi Zheng Li n’a-t-elle pas publié la séquence du RaTG13 en 2018, elle qui a systématiquement accès au journal Nature, le journal scientifique le plus coté au monde ?

Étant donné le coût des nouveaux équipements de séquençage automatisé qu’elle mentionne dans sa réponse, la certitude de pouvoir publier dans un grand journal comme Nature et sa profession de foi, revendiquée, concernant la recherche et la prévention des zoonoses transmises par les chauves-souris, elle n’avait pratiquement aucune raison valable de retenir une telle séquence confidentiellement dans son laboratoire.

Soit jugeait-elle que cette séquence n’était pas d’une qualité suffisante pour être publiée, soit au contraire qu’elle était trop précieuse ou trop sensible pour être divulguée. Certains aficionados des théories complotistes pourraient se laisser aller à imaginer qu’elle pensait pouvoir l’utiliser à des fins de manipulations à gain de fonction (GOF). Une telle éventualité, sans intention de nuire, pourrait être crédible en raison du cursus avéré de Shi Zheng Li en matière de manipulations GOF (que nous avons présentées aux chapitres 2 et 3). Il faut comprendre que pour une savante de la classe de Shi Zheng Li il est important de garder la primauté d’une découverte potentielle. L’étude et la manipulation de la séquence d’un nouveau coronavirus peuvent permettre une nouvelle découverte et le risque de se voir doubler par un autre scientifique, dans le cas d’une publication trop rapide. Cependant, pour des raisons techniques il n’était pas possible que Shi Zheng Li ne puisse pas avoir le contrôle des découvertes reliées à cette séquence après son dépôt dans GenBank. La rétention de cette séquence complète entraîne donc des questions. Combien de génomes complets de coronavirus de chauves-souris, séquencés à l’Institut de virologie de Wuhan et son laboratoire P4, n’ont pas encore été révélés à la communauté scientifique internationale ? Il est indéniable que quand l’épidémie de SARS-Cov2 a éclaté à Wuhan, Shi Zheng Li s’est trouvée prise de court et a été obligée de publier immédiatement cette séquence dont d’autres personnes (chercheurs et techniciens) étaient forcément au courant. Un audit international scientifique de l’Institut de virologie et du laboratoire P4 de Wuhan s’impose. Mais la Chine n’est pas prête de l’accepter…

Mais il y a une autre raison très probable à la rétention par Shi Zheng Li de la séquence du RaTG13. Il est possible que le RaTG13 n’ait pas été publié par ce qu’il était en rapport avec un incident resté confidentiel de contamination zoonotique par un virus de type SARS-Cov. Cet incident, assez inquiétant en lui-même, qui a eu lieu en 2012 dans une mine à Mojiang, n’avait pas été déclaré à l’OMS pour des raisons qui restent obscures. Peut-être les tonnes de guano organique extraites avaient été vendues pour être épandues dans des champs en Chine ou exporter ailleurs pour être vendues très cher comme engrais de jardin à l’étranger ? Il faut se rendre compte que le trafic lucratif peut être à l’origine d’une épidémie. La peste de 1720 à Marseille est réputée avoir été introduite suite à la manœuvre des édiles de la ville pour éviter de perdre le bénéfice commercial d’une cargaison précieuse en provenance du Moyen-Orient, alors que des marins étaient morts de la peste à bord du bateau. Nous ne disons pas qu’une chose similaire s’est passée à Mojiang, mais cela montre qu’il faut rester extrêmement prudent vis-à-vis de toute ingérence dans le monde des chauves-souris, car les conséquences peuvent être incalculables. L’absence déclaration à l’OMS de cet incident est très fâcheux, car les autorités chinoises ont ainsi battu en brèche les efforts de surveillance internationale organisés pour prévenir les zoonoses du type SARS, dont la Chine est le foyer majeur.

L’incident de la mine de Mojiang

Dans son article d’investigation, publié le 12 octobre 2020 dans Changing Times, Annette Gartland donne le récit et les informations entourant l’incident de Moijang. Elles ont été déterrées par l’équipe DRASTIC qui montre qu’une base de données contenant des informations non publiées sur le séquençage d’échantillons collectés par l’Institut de virologie de Wuhan lors de voyages vers une mine de cuivre abandonnée du Yunnan a été retirée de l’internet.

On y apprend que six des hommes qui travaillaient dans la mine, enlevant les excréments de chauves-souris d’une grotte, ont souffert d’une grave maladie de type pneumonie en 2012. Trois d’entre eux sont décédés. Les mineurs avaient une forte fièvre, une toux sèche, des membres endoloris et, dans certains cas, des maux de tête — autant de symptômes qui sont maintenant associés au Covid-19.

Annette Gartland relate également des faits présentés dans un article publié par deux chercheurs scientifiques indiens, Rahalkar et Bahulikar. On découvre qu’un mémoire de maîtrise (en langue chinoise) a été trouvé sur le site Web cnki.net, décrivant en détail la maladie grave des mineurs. La thèse conclut qu’un coronavirus semblable au SARS-Cov provenant de chauves-souris (Rhinolophus) était l’agent causal prédit. Cette thèse, publiée en 2013, a été rédigée par le médecin chinois Li Xu, qui a soigné les mineurs et envoyé leurs échantillons de tissus à l’Institut de virologie de Wuhan.

Trois des mineurs sont morts dans un intervalle de 12 à 109 jours et trois ont survécu. La thèse comprenait des rapports médicaux, des images radiologiques telles que des tomodensitogrammes et des informations détaillées concernant le diagnostic et le traitement des mineurs. La radiographie a montré une pneumonie interstitielle et un syndrome de détresse respiratoire aiguë sévère (SDRA) chez certains patients. Certains ont montré des complications de la coagulation telles qu’une thrombo-embolie pulmonaire ou une thrombose.

La conclusion du Dr Zhong Nanshan (expert en maladies respiratoires et à présent conseiller national sur les épidémies de SRAS et de Covid-19) qui a assuré la consultation à distance des deux mineurs le plus gravement atteinte, était que leur pneumonie semblait être principalement virale et qu’elle était très probablement due à des coronavirus liés aux chauves-souris.

Les deux chercheurs ajoutent que, selon une traduction de la thèse de doctorat de Canping Huang : « les résultats des tests sanguins de quatre cas ont montré que : ces personnes portaient des anticorps IgG du virus du SRAS, dont deux qui étaient guéris avaient des niveaux d’anticorps plus élevés… et deux qui sont restés hospitalisés avaient des niveaux d’anticorps inférieurs… ».

Ils semblerait donc qu’un coronavirus à SARS proche du SAS-Cov2 ait pu infecter les mineurs. Les détracteurs de cette hypothèse avancent l’argument tout à fait faux que si les mineurs avaient été infectés par un coronavirus de cette nature, alors l’épidémie locale n’aurait pas pu être contenue. Rappelons que les mécanismes pré-épidémiques sont très mal connus et que les virus très pathogènes ne déclenchent pas forcément d’épidémie sur le coup. Les mineurs qui ont déblayé des tonnes de guano de chauve-souris dans la mine désaffectée de Mojiang près de la ville de Tuongguan ont baigné, au début d’avril, entre 4 jours et 2 semaines dans un aérosol de particules fines pénétrant leurs poumons. Ils ont été probablement contaminés par un virus très pathogène, mais extrêmement peu contagieux puisque personne d’autre n’a été touché dans le personnel médical. Ils ont commencé à faire face à des problèmes respiratoires, de la toux et de la fièvre qui ont nécessité une admission immédiate à l’hôpital de Kunming, fin avril et tôt en mai.  Au chapitre 1, nous avons évoqué le virus de Marbourg, qui a causé la mort de quelques visiteurs imprudents de la grotte du Kitum et de 7 laborantins en Allemagne sans toutefois se transformer en épidémie. En ce qui concerne le MERS, quelques cas ont été détectés en Europe, dont 2 cas en France en 2013, sans créer d’épidémie. Cependant, l’absence de contamination peut être un phénomène très versatile, comme nous l’avons souligné précédemment.

Dans son article Annette Gartland mentionne qu’un membre de l’équipe DRASTIC, qui tweete sous le pseudonyme @ TheSeeker268, dit qu’en juillet 2012, quelques mois après l’épidémie de pneumonie chez les mineurs de Mojiang, il y a eu une opération de contrôle épidémique dans la zone de Tongguan qui a duré six mois.

Ce qui est certain c’est que le mystère et la désinformation ont une fois de plus régné sur cet incident. Rahalkar et Bahulikar s’interrogent : « Pourquoi la mine de Mojiang a-t-elle été visitée par des chercheurs jusqu’en octobre 2014 ? Des questions demeurent également quant à la raison pour laquelle le Dr Shi Zheng Li a attribué l’épidémie de Mojiang à une moisissure dans l’interview avec Scientific American. »

Nous avons traduit ce que dit exactement Shi Zheng Li dans son interview du 1er juin 2020 : « Le puits de mine puait terriblement » dit-elle, malgré le fait qu’elle portait une combinaison de protection et un masque. « Le guano de chauve-souris, recouvert de moisissure s’entassait dans la grotte » et elle ajoute de façon délectable : « Bien que la moisissure se soit révélée être l’agent pathogène qui a rendu malade les mineurs, ça n’aurait été qu’une question de temps avant qu’ils n’attrapent des coronavirus si la mine n’avait pas été fermée rapidement. »

« Tiens pardi ! » avons-nous envie de lui rétorquer. On ne peut pas plus se moquer du monde.

Nous ne sommes pas les seuls à douter, car Shi Zheng Li se défend en publiant, le 17 novembre 2020, un addendum à son article dans Nature où elle tente de démontrer que les mineurs n’ont pas été infectés par un coronavirus à SARS. Une fois de plus elle désinforme habilement. Mais elle est bien obligée de révéler que son groupe a collecté 1322 échantillons dans cette mine, entre 2012 et 2015. Ces échantillons ont permis d’identifier par PCR, sur la base d’une partie de la protéase RdRp, la présence de 284 alpha-coronavirus et 9 beta-coronavirus. Les 9 beta-coronavirus identifiés sont des coronavirus de type SARS-Cov. Rien que ça, avons-nous envie de dire. Donc elle admet, et même va plus loin en précisant qu’un de ces 9 virus est bien le RaTG13. Elle continue sa défense en précisant que la séquence partielle du gène RdRp du RaTG13 a été déposée à la GenBank en 2016, sous le code d’accession KP876546. C’est vrai, et le titre de l’article publié accompagnant ce dépôt est : « Coexistence de multiple coronavirus dans plusieurs colonies de chauves-souris dans un puits de mine abandonné. » Cela veut dire qu’en 2016 son laboratoire continuait de s’intéresser très activement au coronavirus à SARS que recelait cette mine.

Dans une autre partie de l’addendum, elle tente d’expliquer de façon très peu convaincante que les mineurs n’avaient pas été contaminés par un coronavirus à SARS. Elle explique de façon floue que 13 échantillons hospitaliers prélevés entre juin et septembre 2012, impliquant 4 mineurs dont un seul était mort, avaient été négatifs au virus Ebola et Nipah ainsi qu’au SARSr-CoV (en relation avec l’épidémie de 2003)… mais bien entendu cela ne voulait en aucun cas dire qu’ils n’étaient pas atteints d’un coronavirus encore inconnu. Comble de la désinformation, elle ajoute que les échantillons testés à nouveau cette année sont négatifs au SARS-Cov2 ! Le contraire aurait été surprenant étant donné que ce virus n’existait pas encore 2012, mais seulement un prédécesseur. On aurait donc préféré qu’elle teste les échantillons par rapport aux 9 SARS-coronavirus prélevés dans la mine.

Il n’est pas interdit de penser que les 8 autres SARS-coronavirus identifiés dans cette mine aient été séquencés entièrement à l’Institut de virologie de Wuhan, sous la responsabilité de Shi Zheng Li.

La dissimulation de la séquence du RaTG13 et les déclarations fumeuses de Shi Zheng Li à propos de la mine de Mojiang, ainsi que la non-déclaration de cet incident épidémique à l’OMS, sont autant d’aveux circonstanciels de rétention et de manipulation de l’information destinée à la communauté internationale. Si ces informations étaient diffusées dans les médias télévisuels, le grand public serait indigné et cela placerait la Chine dans une position diplomatique très inconfortable. Pour l’instant, elles restent dans un domaine confidentiel facilement assimilable à du « complotisme » et sont donc tout simplement ignorées. Ce mot générique permet de balayer d’un revers de manche des faits difficilement réfutables que nos élites ne souhaitent pas confronter en raison de leur conséquence politique.

Comme nous allons voir dans la partie suivante avec la théorie de l’horloge moléculaire, si l’on applique le rasoir d’Ockham*, en toute logique l’incident de la mine de Mojiang est la seule explication rationnelle à l’origine première de l’épidémie. Ce qui s’est passé ensuite ne pourra sans doute jamais être établi avec exactitude sans la coopération de la Chine. Que sont devenues les tonnes de guano extraites par les 6 mineurs ? Que sont devenus les échantillons prélevés par Shi Zheng Li sur des chauves-souris de Tongguan et ramenés à l’Institut de virologie de Wuhan ?

Partie 3 —  La date clé de 2012 — quand et comment un virus apparenté au RaTG13 aurait-il pu passer à l’être humain et en combien de temps ?

Pour la plupart des virologues, le SARS-CoV-2 serait apparenté avec le RaTG13 par l’intermédiaire d’un ancêtre commun issu de la chauve-souris et le passage à l’humain serait récent. Il y a 3,8 % de différences entre les deux génomes, soit environ 1140 mutations, ce qui correspondrait entre 50 et100 ans d’évolution selon une fiche expert du 11 juin de  l’Institut de France (Académie des Sciences) et une date comprise entre 1970 et 1995 pour l’ancêtre commun du SARS-CoV-2 et du RaTG13. Ce calcul se base sur un taux de mutation de 1 à 2 mutations par mois, mesuré en début d’épidémie (de début janvier à fin février), et un nombre de mutations approximé à 1200 (au lieu de 1138) par rapport au RaTG13. Ce calcul qui reprend celui de Bedford et Hutchinson publié en janvier manque de rigueur scientifique. La façon dont ce taux de mutations est établi n’est pas décrite. De plus, un taux calculé sur 2 mois, est réducteur de la réalité, voire très trompeur, car les recombinaisons (rappariements) entre virus qui sont une caractéristique essentielle des coronavirus ne sont pas prises en compte, ce qui fausse complètement l’estimation. Pour s’en rendre compte, il est primordial de comprendre comment fonctionne l’horloge moléculaire d’évolution des coronavirus de type SARS. Bien que d’une fiabilité relative, les horloges moléculaires apportent des indications précieuses, à la fois sur l’évolution de virus apparentés de façon très distance et sur la date d’apparition d’une lignée virale particulière dans une population. L’horloge spécifique de la lignée SARS-Cov2 permet d’établir de façon heuristique que sa date d’apparition se situerait entre fin octobre et mi-décembre 2019 (NDLR : typo corrigé le 2/12/2020). Ce résultat est cohérent par rapport aux cas identifiés rétrospectivement vers mi-novembre à Wuhan. Cependant, en Italie, une étude a détecté l’apparition d’anticorps spécifiques au SARS-Cov2 durant la période pré-pandémique, dès septembre 2019 dans la région de Lombardie, soit deux mois plus tôt. Étant donné que dans beaucoup de cas l’infection est asymptomatique ou pauci symptomatique, et que seulement 2 à 3 % des personnes présentant des symptômes sont hospitalisées (France), le virus a donc pu circuler de façon indétectable assez longtemps dans la période pré-pandémique.

Description de l’horloge moléculaire — le cas d’école du virus de la poliomyélite

Il faut savoir que l’établissement de l’horloge moléculaire d’évolution des espèces (incluant les virus) est une branche mathématique fondamentale de la science du vivant. Ses fondements remontent aux années 1960 avec les travaux d’Émile Zuckeerkandl, du prix Nobel de chimie Linus Pauling et du généticien japonais Motoo Kimura.  Émile Zuckeerkandl et Linus Pauling remarquent en 1962 que le nombre d’acides aminés, qui diffèrent entre les hémoglobines des différentes espèces, change de façon approximativement linéaire avec le temps lorsque l’on classe les espèces par leur ancienneté d’apparition sur terre. Ils ont généralisé leur observation en formulant l’hypothèse de « l’horloge moléculaire », c’est-à-dire que le taux de mutations reliées à l’évolution de n’importe quel gène étaient approximativement constantes à travers le temps et les différentes lignées ou espèces.

Aujourd’hui, les méthodes automatisées de séquençage à haut débit permettent d’obtenir un très grand nombre de séquences d’un même virus qui se réplique et mute rapidement. On peut établir ainsi la phylogénie de l’épidémie et calibrer son horloge moléculaire avec une assez grande précision, mais pas forcément avec grande exactitude.

Il faut se rendre compte qu’il existe en réalité plusieurs horloges moléculaires qui décrivent les différents processus d’évolution d’un virus en fonction du type de mutation impliqué. Lorsque le résultat de la mutation ne change en rien la séquence en acides aminés, une fois les gènes transcrits en protéines fonctionnelles, la mutation est dite silencieuse ou synonyme. Lorsque la mutation induit un changement dans la composition en acides aminés d’un gène, la mutation est dite non synonyme. Parmi les mutations non synonymes, il y en a de deux types : celles qui vont influencer le fonctionnement du virus (pathogénie, contagiosité, durée d’incubation…) et celles qui n’auront pas d’effet remarquable. Les mutations qui changent de façon marquée le fonctionnement d’un virus, et lui permettent de se répandre dans une partie de la population, engendrent de ce fait une lignée nouvelle, appelée aussi variant.

Une étude très poussée sur les horloges moléculaires du virus de la poliomyélite, un virus à ARN qui comme le SARS-Cov2 se réplique très rapidement, a pu se faire et sert de référence en la matière. En 1981, un poliovirus importé du Moyen-Orient a supplanté un virus endémique de type 1 présent sur un territoire correspondant au nord des Andes (Venezuela, Pérou). Le virus importé a circulé largement jusqu’en 1991, année de son éradication. Le programme de surveillance a fourni des isolats viraux [NDA, un isolat est un représentant du virus contenu dans un échantillon] qui étaient en relation proche du virus importé et des isolats représentant deux principales lignées divergentes. L’analyse de toutes les séquences, par rapport à celle du virus initial, a permis d’estimer le taux de fixation (c.-à-d. taux d’apparition) des différentes catégories de mutations.

Ainsi, le taux Ka de fixation des mutations silencieuses était très rapide [(1.00 ± 0.08) × 10−2  mutations/site/an] et celui des mutations non silencieuses 30 fois plus lentes Ka [(0.03 ± 0.01) × 10−2] (c.-à-d., taux de mutation du gène long de 2.643 nucléotide qui encode les 4 protéines de  la capside du virus qui ont une très grande importance fonctionnelle, car elles assurent la reconnaissance du récepteur de pénétration cellulaire CD155). Le taux global de mutations fixées calculé Kt [(1.03 ± 0.10) × 10−2] est par définition très proche du taux des mutations silencieuses qui sont très largement plus fréquentes que les mutations non silencieuses puisqu’elles impactent le virus d’aucune façon. Les horloges Ks et Kt permettent d’étudier la divergence de deux isolats épidémiologiques très voisins alors que l’horloge Ka estime le temps d’évolution entre des génotypes différents ou des variants possédant des propriétés infectieuses distinctes. Ces changements découlent d’une ou plusieurs mutations non silencieuses affectant des parties du génome avec une forte implication fonctionnelle, comme les protéines capsides du poliovirus ou dans le cas du SARS-Cov2 le domaine de liaison au récepteur ACE2 de la protéine S. En 10 ans, le

virus de la polio (d’une longueur d’environ 8 kb) introduit dans les Andes a donc accumulé plus de 800 mutations,  soit 10 % de son génome, dont seulement environ 27 (0.3 %) se situaient sur la capside. La capside est doublement importante en raison de sa structure géométrique très complexe et de sa fonction de pénétration, d’où un Ka très faible traduisant une horloge d’évolution très lente, car la plupart des mutations dans cette région du génome sont délétères pour le virus.

De façon similaire, le ratio Ka/Ks = 0.054 (soit Ka 20 fois plus lent que Ks) pour la protéine S des coronavirus à SARS (SARSr-Rh-BatCoV) a été établi par Lau et al. en 2010, indiquant le caractère primordial de cette protéine pour la survie du virus chez les chauves-souris rhinolophes. Chez les chauves-souris, cette protéine est optimisée par l’évolution et de ce fait elle ne mute quasiment plus. Toute mutation de cette protéine entraînerait un affaiblissement de la capacité de pénétration cellulaire incompatible avec la survie du virus en compétition avec les autres souches virales au sein de l’espèce réservoir. Par contre, l’épidémie de SARS-Cov de 2002 a démontré que le ratio Ka/Ks était voisin de 1. pour  les SARSr-CoV de civettes (1.5) et les SARSr-CoV humains (1.0), car le virus tend à optimiser sa pénétration cellulaire dans ces nouveaux hôtes.

Un problème général en ce qui concerne les virus à ARN, comme le SARS-Cov2, qui évoluent rapidement est que les tendances évolutives sur une large échelle sont difficiles à cerner. C’est-à-dire, les relations de parenté entre des virus similaires, mais de génotypes différents, qui ont coévolué sur un large territoire et une très longue période de temps, sont difficiles à établir avec exactitude à cause de la méconnaissance de nombreux chaînons manquants. De plus, les virus se recombinent entre eux et avec d’autres d’autres virus de type différent. Il est donc impossible de reconstruire un arbre phylogénique complet les reliant ce qui entraîne l’inexactitude de la calibration de l’horloge moléculaire Ka fonctionnelle.

Estimation correcte de la date d’apparition de l’hypothétique ancêtre commun aux SARS-Cov2 et RaTG13

Premièrement, nous reprenons la méthodologie de l’Institut de France de façon plus rigoureuse en utilisant le taux global de mutations fixées Kt = 1.1 ± 0.4 × 10−3 mutations/site/an, calculé avec précision par Duchene et al. entre début janvier et le 24 février. Ce taux est 2 fois plus rapide que celui estimé par l’Institut de France qui l’avait estimé pourtant sur une même période. Soulignons qu’il est établi à un moment de l’épidémie où peu ou pas de variants de recombinaisons fixées ont émergé et que, compte tenu de la barre d’erreur, il indique que l’apparition du virus souche de l’épidémie humaine a eu lieu entre fin octobre et mi-décembre 2019.

Pour 1138 mutations (entre RaTG13 et SARS-Cov2) et une séquence de circa 30.000 nucléotides, nous obtenons un temps d’évolution situé entre 25 et 54 ans qui devrait être divisé par deux si l’on considère que les deux virus ont divergé à la même vitesse à partir du même ancêtre commun. Mais cela induit une erreur par ce que le virus RaTG13 a arrêté d’évoluer en 2013 (date de l’échantillon prélevé), ce que l’Institut de France a négligé en raison de leur estimation du temps d’évolution (50 à 100 ans) très supérieur à la différence temporelle entre l’apparition du SARS-Cov2 et le prélèvement. Mais avec des temps plus courts, nous devons ajuster plus finement le calcul (y + x = 25 ou y + x = 54 et y — x = 7, avec x et y étant les temps d’évolution du RaTG13 et du SARS-Cov2). Nous obtenons donc une date comprise entre 1990 et 2004 (au lieu de 1970 et 1995) pourl’apparition de l’hypothétique ancêtre commun.

Cependant l’horloge d’évolution utilisée dans ce calcul est établie sur l’évolution rapide d’une lignée virale sur deux mois et ne prend pas en compte la fréquence des rappariements ou réassortiments au long cours (sur des années) de variants proches, très importante chez les coronavirus de chauves-souris. Ce processus conduit nécessairement à une accélération de l’horloge moléculaire. Une idée du taux possible de fixation des mutations, prenant en compte l’évolution au long cours est donnée par l’article de Benvenuto et al.,  avec une valeur calculée de 6.58 × 10−3 mutations/site/an avec un intervalle de confiance de 95 % entre  5.2 et 8.1 × 10−3 mutations/site/an. Cette valeur est 2 fois plus élevée par rapport à la valeur très sérieuse de 2.82 × 10−3 obtenue pour l’ORF1ab (voir chapitre 5) au cours de l’étude écoépidémiologique qui fait référence en la matière, conduite par Lau et al. entre Hong-kong et la Chine, sur les  migrations de chauves-souris rhinolophes (fer à cheval) et l’hétérogénéité de leur virus de type SARS.    

L’estimation de Benvenuto et al. est probablement relativement approximative étant donné le faible nombre (n=3) de coronavirus connus proches de la lignée du SARS-Cov2. Il faut noter, en a parte, qu’ils restent étrangement extrêmement discret dans leur article au sujet des 3 virus les plus proches du SARS-Cov2, utilisés pour calibrer l’horloge évolutive. Ils ne se réfèrent pas à eux directement dans le texte et il faut consulter la figure décrivant l’arbre phylogénique qu’ils établissent pour apercevoir en petits caractères les noms de code GenBank de ces virus. Il s’agit du MG772933 et MG772934 et qui ne sont ni plus ni moins que des virus ZC45 et ZXC21, issus de la recherche militaire chinoise amplement décrite au chapitre 4 partie 3, le troisième virus étant le RaTG13.

Cette discrétion est évidemment conduite par la nécessité d’éviter que leur article soit repris et déformé par les sites d’information complotistes. Cependant, ce procédé maladroit des auteurs ne peut évidemment qu’attiser les sites complotistes, surtout que la dissidente de Hong Kong, Li Meng Yan, prétend tout simplement que le SARS-Cov2 a été fabriqué à partir des virus ZC45 et ZXC21. Cependant, nous allons voir plus loin cette hypothèse, bien que troublante, n’est pas étayée de preuves.

Il peut paraître étrange que des virus isolés par les chercheurs militaires à partir d’échantillon de colonies côtières de chauves-souris dans les provinces de Guangdong et de Fujian se retrouvent dans le calcul d’une horloge évolutive. On peut se demander évidemment comment il se fait que des virus identifiés dans des sites à 2000 km de la mine de Mojiang dans le Yunnan soient finalement relativement proches du SARS-Cov2. Mais n’oublions pas que le virus du pangolin est plus proche du SARS-Cov2 que les virus ZC45 et ZXC21. Il faut surtout comprendre que les seuls virus de type SARS à disposition sont le SARS-Cov, les ZC45 et ZXC21, celui du pangolin et le SARS-Cov2. Les militaires ont forcément séquencé en premier les virus de type SARS parmi les dizaines de coronavirus de chauves-souris qu’ils ont identifiés, car ce sont les plus dangereux.

Benvenuto ne donne que peu d’indications de la fiabilité de son résultat. Il se contente de dire que ses calculs sont auto-cohérents car le modèle mathématique particulier utilisé pour établir d’horloge est celui le plus cohérent avec l’ensemble de l’arbre phylogénique (coefficient de corrélation R2 = 0.85). Le fait que les virus militaires soient géographiquement très éloignés est un plus pour la fiabilité de l’horloge. Cependant, comme il le note, la proximité temporelle de l’origine des séquences militaires pourrait affecter le résultat et engendrer un biais d’accélération de l’horloge.

Les valeurs de l’horloge calculées par Benvenuto et al. indiquent que le temps d’évolution entre le SARS-Cov2 et le RaTG13 se situerait entre 7,3 et 4,7 années. Cela donne une fourchette entre 2012 et 2015 recouvrant exactement par sa borne supérieure l’incident de la mine de Mojiang. De ce fait, le RaTG13 ou un virus extrêmement proche pourrait bien être l’ancêtre du SARS-Cov2. La borne inférieure de l’intervalle est sans signification, car elle situerait l’ancêtre commun après l’apparition du RaTG13.

En utilisant la valeur obtenue par Lau et al., dont nous ne connaissons pas la barre d’erreur (non publié), nous obtenons la date de fin 2009 pour l’ancêtre commun du SARS-Cov2 et du RatG13. En tenant compte d’une marge d’erreur possible de 15 % sur la valeur de Lau et al., on obtient un intervalle de temps compris entre 2008 et 2011. Ce qui montre que dans l’hypothèse probable où la vitesse de l’horloge calculée par Benvenuto et al. serait surestimée nous obtiendrions un résultat qui continue d’indiquer le RatG13, ou un virus proche apparu entre fin 2008 et 2015, comme ancêtre commun du SARS-Cov2. L’incident de la mine de Mojiang en 2012 se trouve au milieu de cette fenêtre temporelle. Notons que l’étude de Lau et al. a montré que l’ancêtre commun au SARS-Cov de fin 2002 et du coronavirus de chauve-souris le plus proche remonterait à 1995. C’est-à-dire environ le même intervalle de temps (7 ans) qui sépare l’apparition du SARS-Cov2 de l’incident de Mojiang.

En conclusion, de toute évidence le séquençage en 2018 du virus RaTG13, dont pourrait certainement descendre le SARS-Cov2, n’a pas été révélé avant février 2020. De même, l’incident épidémique de la mine de Mojiang a été caché à l’OMS. Les dates des fichiers de séquençage et les déclarations de Shi Zheng Li dans son interview à Science contredisent ce qu’elle a publié dans le journal Nature. L’attitude et les déclarations de Shi Zheng montrent qu’elle s’est trouvée en février 2020 dans l’obligation de révéler en urgence au Monde l’existence du virus RaTG13. D’un autre côté, elle ne peut pas avouer directement qu’elle savait que les mineurs de Mojiang avec été contaminés par un coronavirus de type SARS, ce que tout dans leur tableau clinique indique. D’ailleurs, s’il n’avait pas été question d’une infection par coronavirus de type SARS pourquoi serait-elle allée à la mine collecter des échantillons fécaux de chauves-souris ? Pourquoi cet incident n’a pas été déclaré à l’OMS ? Quel rôle a joué Shi Sheng Li dans cette mascarade ? Où sont passées les tonnes de guano extraites de la mine ? Tout cela appelle une enquête  internationale et un audit méticuleux de l’Institut de virologie de Wuhan et de son laboratoire P4.

Le virus a incubé dans la population pendant une longue période. Des preuves scientifiques indiscutables sont là qui montrent que le virus SARS-Cov2 était présent en Italie du Nord (Lombardie) dès la fin de l’été 2019. Durant l’année 2019, et plus particulièrement l’été, un nombre extraordinaire de touristes chinois (pas moins de 3,5 millions) ont débarqué en Italie du Nord. Les causes probables de cet engouement soudain pour l’Italie ont probablement été la guerre commerciale sino-américaine ainsi que les violences au cours des manifestations trop durement réprimées des gilets jaunes et les grèves à répétition en France. Cela veut dire qu’un ou des virus pré-pandémiques circulaient largement en Chine durant l’année 2019.

L’horloge moléculaire des coronavirus à SARS de chauves-souris indique qu’il ne faut que quelques années pour qu’un virus franchisse la barrière des espèces. La fréquence très élevée des réassortiments de coronavirus chez les chauves-souris en fait un réservoir sans cesse renouvelé de virus qui se comptent probablement par centaines ou milliers vu le nombre de colonies de chauves-souris en Chine. Les 10 000 marchés aux animaux sauvages et 20 000 fermes d’élevage de gibier, apparues ces 25 dernières années ont engendré une porosité sans précédent de la barrière des espèces. La Chine est devenue un incubateur géant à coronavirus à SARS par un mécanisme résonant d’amplification de contagiosité dû à des allers-retours de virus entre des animaux intermédiaires et l’être humain. Un exemple de ce mécanisme a été mis en évidence dans des fermes d’élevage de visons aux Pays-Bas, où le SARS-Cov2 est repassé de visons contaminés à l’être humain. Cette promiscuité omniprésente entre les chauves-souris, le gibier d’élevage et l’être humain qui n’est toujours pas contrôlée va augmenter la fréquence de transmission de zoonoses à l’homme si rien n’est fait dès à présent.

Partie 4 — Le pangolin — témoin et victime de la genèse de l’épidémie en Chine — n’est pas l’hôte intermédiaire

En avant-propos nous devons attirer l’attention sur l’annonce faite le 7 février 2020 que le pangolin était « l’hôte intermédiaire ». Elle a eu lieu deux semaines à peine après la révélation officielle de l’épidémie par l’OMS. Cet empressement, totalement infondé, n’est pas compatible avec le temps scientifique. Il s’agissait d’un temps de communication médiatique avec tout ce que cela implique comme erreur, cafouillage, absence de vérification, et surtout absence de réflexion et de recul, ce qui a finalement desservi le droit du public à une information vraie. Il avait fallu des mois d’enquête rigoureuse pour établir que la civette palmiste avait été l’hôte intermédiaire dans l’épidémie de SARS de 2002-2003. Seconde différence de taille avec les civettes palmistes élevées dans des centaines de fermes en Chine, le pangolin est un animal sauvage, rare en voie d’extinction. Il est introduit en Chine depuis le Vietnam par des contrebandiers en connexion avec des receleurs et des vendeurs sur les marchés aux animaux sauvages. Il est donc de ce fait totalement illogique d’en faire a priori l’animal-hôte intermédiaire. On ne sait même pas si parmi les 70 échantillons d’animaux prélevés sur le marché du Huanan à Wuhan se trouvait le pangolin. Comme nous allons le voir, le pangolin est en fait un témoin précieux de ce qui a pu se passer.

Dans leur annonce du 7 février, les deux chercheurs de la South China Agricultural University à Guangzhou ont affirmé que la séquence du génome d’un beta-coronavirus extrait d’un pangolin était 99 % « similaire » à celle du SARS-Cov2. En parlant d’un degré de similarité au lieu d’identité ils biaisent la réalité de l’annonce, car cette imprécision laisse planer un doute sur la signification de similaire. Le degré exact d’identité de séquence de 90,1 % au niveau du génome complet fait du virus du pangolin le deuxième virus le plus proche du SARS-Cov2 derrière le RatG13 (96,2 %). Cependant, au niveau des protéines transcrites par les gènes, l’identité globale monte à 96 % et même entre 98 et 100 % pour les protéines structurales, à l’exception de la protéine de pénétration S (90,2 %). Ces caractéristiques le rapprochent énormément du SARS-Cov2. Comment se fait-il alors qu’à l’exception de la protéine S, il soit moins proche du SARS-Cov2 que le RaTG13 qui est plus éloigné dans le temps ? Il s’agit là d’un vrai paradoxe évolutif.

D’animal de contrebande au statut d’hôte intermédiaire dans la genèse de l’épidémie

Malheureusement pour eux et pour notre planète, les pangolins sont une espèce animale victime du snobisme culinaire chinois comme quelques autres espèces en voie d’extinction. L’odyssée médiatique de ces pauvres pangolins a commencé le 24 mars 2019, lorsque 21 pangolins javanais (Manis javanica) ont été saisis dans une opération des douanes chinoises, puis transférés malades vers le centre de sauvetage des animaux sauvages de Guangdong. Les premiers indices rassemblés par les agents des douanes suggèrent qu’ils avaient été introduits en contrebande à partir du Vietnam, à travers les zones frontalières non douanières de Dongxing. Ils ont ensuite été transportés par voie terrestre vers le Guangdong et d’autres lieux pour les livrer au receleur à des fins de vente. Trois suspects ont été arrêtés sur les lieux, 10 pangolins vivants [NDA, 11 les autres pangolins vivants ont été saisis sur le lieu de recel probablement], 5 pangolins congelés, 3 750 grammes d’écailles de pangolin, 4 aigles vivants, 9 pattes d’ours congelées et d’autres animaux protégés et leurs produits ont été saisis, le réseau de contrebande a été démantelé (source : Legal Daily-Legal Network, 27 mars 2019). À noter que d’autres saisies plus anciennes, recouvrant 19 pangolins, avaient été réalisées entre juillet 2017 et janvier 2018 par les douanes de Guangxi, province du sud de la Chine à la frontière du Vietnam.

Il y avait des pangolins adultes et adolescents. Leur état de santé était très dégradé. Leurs corps étaient recouverts d’éruptions cutanées et seize sont morts après des soins intensifs. L’autopsie de la plupart des pangolins morts a révélé que leurs poumons étaient enflés, contenaient un liquide écumeux et présentaient des symptômes de fibrose pulmonaire. Certains présentaient une hépatomégalie et une splénomégalie. 21 échantillons d’organes des poumons, du système lymphatique et de la rate, présentant des symptômes évidents, ont été prélevés chez 11 pangolins décédés pour découvrir les virus impliqués.

Vraisemblablement les pangolins ont été infectés par les trafiquants

L’étude méta-génomique des échantillons prélevés sur ces pangolins avait conduit Ping Liu et al. à publier en septembre 2019 la reconstruction de 68 séquences contiguës distinctes partageant des similarités avec de nombreux virus connus. Parmi eux se trouvaient des virus Sendaï et des coronavirus, dont la plupart étaient des coronavirus à SARS. Les auteurs de l’étude concluent que les pangolins, dont la majorité des échantillons étudiés contenaient le virus Sendaï d’origine humaine, étaient morts d’un syndrome respiratoire dû à ce virus.

Par la suite, en 2020, dans une autre étude approfondie, parue dans Plos Pathogène, ils ont publié la séquence extraite, la plus proche du SaRS-Cov2, appelée pangolin-CoV-2020 consensus. Cette séquence combine en fait 3 séquences quasi complètes (obtenues de 3 pangolins malades différents) avec plus de 99.5 % d’identité entre elles. Au niveau du génome complet, elle partage 90,3 % d’identité de séquence avec le SARS-Cov2 et 90,5 % avec le RaTG13. Le virus pangolin-CoV-2020, aussi appelé GD-pangolin-Cov, est donc autant éloigné des deux virus les plus proches de lui. Cependant, le RaTG13 est éloigné dans le temps de 7 ans par rapport au SARS-Cov2 alors que celui du pangolin que de 6 à 9 mois. Ce qui se reflète dans le fait que, de façon très intrigante, le domaine de liaison au récepteur ACE2 de la protéine S du virus du pangolin est à 96,8 % identique à celui du SARS-Cov2 (et partage 4 des 5 acides aminés clés pour la liaison) alors que celui du virus RaTG13, en théorie plus proche, n’est identique qu’à 89,6 %. Cela veut dire que le virus du pangolin était en fait plus adapté à l’homme du point de vue du pouvoir de pénétration cellulaire. Alors pourquoi son génome est-il plus éloigné globalement du SARS-Cov2 que celui du RaTG13 ? Nous nageons ici dans un paradoxe.

La conclusion générale des auteurs est que le pangolin est un hôte naturel pour les coronavirus et que le SARS-Cov2 est le résultat de recombinaisons multiples dans une grande variété de chauves-souris et d’autres animaux sauvages. Cela peut paraître infondé, car, au contraire de l’épidémie de 2003 où les anticorps spécifiques au SARS avaient été retrouvés dans un grand nombre de civettes d’élevage, on ne peut exclure que les pangolins aient été infectés par les contrebandiers chinois eux-mêmes. Les pangolins sont des animaux sauvages solitaires qui n’ont pas de contact avec les chauves-souris. Par contre, la logique nous dit que les contrebandiers, les receleurs et les vendeurs sur les marchés forment un microcosme où doivent tourner de nombreux virus, comme le virus Sendaï qui affecte également les rongeurs, ou bien également des coronavirus de chauve-souris puisqu’ils en font le trafic. Ce microcosme homme-animal sauvage de contrebande et autres animaux semi-sauvages de marchés, vivant en promiscuité plus ou moins insalubre, forme un résonateur d’évolution rapide par recombinaisons de virus. Les virus peuvent s’échanger constamment entre différentes espèces animales et l’homme. Il n’est pas  inconcevable dans ces circonstances que des virus pré-pandémiques, non détectés, peuvent incuber pendant des mois et des années dans ce milieu. Les pangolins qui sont arrivés au centre de secours de Guangdong sont quasiment tous morts, soit directement dans les jours suivant leur arrivée (16 pangolins) soit quelque temps après, malgré des efforts considérables pour les sauver. Le quotidien chinois Southern Metropolis Daily titre le 20 avril 2019 : « Un autre vient de mourir. Il n’en reste plus que quatre en vie et ils ont un besoin urgent de l’aide d’experts ! »

Il est donc peu vraisemblable que tous ces pangolins sauvages aient pu si soudainement mourir en même temps d’un coronavirus endogène à leur espèce dont ils seraient une sorte de réservoir parallèle… La seule explication c’est qu’ils ont été contaminés par les contrebandiers et que le virus était tellement nouveau pour eux (de même que le Sendaï virus qui crée un syndrome respiratoire) qu’ils en sont morts. La prévalence des anticorps associés à des coronavirus à SARS chez les trafiquants d’animaux sauvages a été clairement établie en 2003 par le Centre de Contrôle des maladies du Guangdong. Des études séro-épidémiologiques faites à cette époque ont révélé que le SARS-CoV n’avait pas circulé significativement dans la population humaine avant 2002. Par contre, on trouvait des individus séropositifs avant cette période parmi des travailleurs des marchés d’animaux sauvages, documentant encore le risque de transmission à l’homme.

Il n’y a aucune raison que cette réalité ait pu changer depuis 2003, bien au contraire. Il s’agit là d’un phénomène bien connu des épidémiologistes. D’ailleurs, Ping Liu et al. sont obligés de le reconnaître à demi-mots lorsqu’ils rajoutent dans leur conclusion qu’il n’est pas clair si le coronavirus identifié est une « flore virale commune aux voies respiratoires des pangolins » et que « la genèse pathogénique de ce coronavirus chez les pangolins reste à élucider ». Nous sommes désolés de le dire, mais il s’agit là encore d’une contorsion sémantique destinée à ne pas admettre directement que des sous-lignées du SARS-Cov2, peu pathogènes, circulaient chez les contrebandiers chinois déjà au début de 2019.

L’hypothèse de recombinaisons de virus dans la région du RBD est imprécise et peu solide

Ping Liu continue ensuite ses « imprécisions » en affirmant que leur analyse de recombinaison montre que la protéine S du virus pangolin-CoV-2020 peut se reconstruire à partir de fragments de séquence du virus  Bat-CoV-ZC45 ou Bat-CoV-ZXC21 et de  fragments de RaTG13. Ce que Ping Liu et al. qualifient d’analyse de recombinaison n’est ni plus ni moins qu’une analyse visuelle à partir des alignements de séquences. Et malgré notre bonne volonté nous ne voyons qu’un seul endroit de recombinaison possible entre les 5 coronavirus. Il s’agirait d’une recombinaison entre le pangolin-Cov2-2002 et le RaTG13 au niveau du motif de liaison au récepteur ACE2 (RBM) dans le domaine de liaison (RBD).

Nous pensons qu’il n’est visiblement pas prouvé que par recombinaisons naturelles la protéine S du SARS-Cov2 puisse être reconstruite à partir de fragments des virus Bat-CoV-ZC45 ou Bat-CoV-ZXC21 et de  fragments de RaTG13. Si un généticien veut répondre à France Soir sur ce point ou sur d’autres points que nous avons analysés dans ce chapitre, nous l’invitons à le faire.

Nous nous demandons comment une telle affirmation, non fondée, peut être publiée dans un journal du calibre de PLOS Pathogens. Elle peut s’expliquer par le désir des auteurs et de l’éditeur de prévenir la théorie complotiste d’une manipulation spécifique au niveau du RBD du virus RaTG13, ou d’un autre virus très voisin, avec échange de RBM. Les échanges de RBD entre coronavirus pour tester leur infectiosité ont été couramment pratiqués ces 10-15 dernières années, en particulier par Shi Zheng Li depuis 2007. La première expérience de ce genre remonterait à une vingtaine d’années à l’Université d’Utrecht aux Pays-Bas. Ces expériences démontrent que l’on peut ainsi échanger le tropisme d’espèce entre virus, c’est-à-dire leur faire franchir la barrière des espèces.

On peut se demander s’ils ne cherchent pas à devancer et prévenir toute idée que les virus séquencés par les chercheurs, affiliés à l’armée populaire chinoise, puissent avoir été utilisés dans des manipulations à gain de fonction. Nous ne pensons absolument pas cela, mais c’est dire le problème sous-jacent de crédibilité de la Chine. Notons à ce sujet, en a parte, que le gouvernement chinois subit une telle pression internationale sur la question de l’origine de l’épidémie qu’il ne peut s’empêcher d’utiliser les techniques de désinformation les plus grossières, telle que cette déclaration faite le 20 novembre par le porte-parole du ministre des affaires étrangères chinois sous-entendant que l’émergence du virus pouvait impliquer plusieurs nations. Cette déclaration tendancieuse fait suite à la parution dans le journal Tumori de patients cancéreux italiens positifs aux anticorps spécifiques du SARS-Cov2 dès septembre 2019 (voir partie 3 du chapitre).

Mais revenons aux recombinaisons virales. À l’évidence, la seule recombinaison possible au niveau de la protéine S, entre tous ces virus, qui a pu avoir lieu est celle entre le pangolin-Cov-2020 et le RaTG13. Cette information conforte l’idée que des virus précurseurs du SARS-Cov2 circulaient à bas bruit entre les hommes et les animaux dans le microcosme des marchés aux animaux sauvages. De quel coronavirus le RBM de la protéine S du pangolin provient-il ? Cela reste une question centrale à résoudre, car sur l’intégralité de sa longueur, soit 72 acides aminés (résidus 435 à 506), le RBM du virus des pangolins est 98,6 % identique au SARS-Cov2, avec une seule mutation H496Q (l’acide aminé histidine H échangé avec l’acide aminé glutamine Q à la position 496 critique pour la liaison). En fait, on serait tenté de dire qu’il est 100 % identique, car, sur le plan des interactions physico-chimiques impliquées, l’histidine et la glutamine sont très proches et souvent interchangeables. De ce fait, la mutation H496Q peut se produire par hasard sans que cela induise une modification réelle de l’affinité du RBM pour l’ACE2. Tout cela est d’autant plus étrange que le RBM du virus GD-pangolin-Cov à 14 % de différence avec le RBM du RaTG13 qui, par ailleurs, est un virus globalement plus proche du SARS-Cov2. Cela contredit les lois de l’évolution à tout point de vue. D’abord, comment le virus du pangolin pourrait-il être le résultat d’une recombinaison en 2018-2919 avec un virus de 2013 ? Ensuite, s’il était une recombinaison avec un virus descendant du RaTG13, ne devrait-il pas être plus proche du SARS-Cov2 que le RaTG13 sur l’ensemble de son génome ?

C’est ce paradoxe qui a conduit les généticiens à faire l’hypothèse quelque peu délicate que le RBM du pangolin aurait convergé par pression évolutive de façon optimale séparément en même temps dans le pangolin et l’homme. Une séquence de 72 acides aminés aurait donc convergé quasi -exactement et simultanément chez 2 hôtes aussi distincts que le pangolin et l’être humain. Cela est à notre avis extrêmement improbable, en tout cas considérablement moins probable que l’hypothèse scientifique alternative que les pangolins aient pu être infectés par l’homme avec un coronavirus apparenté au SARS-Cov2, d’une façon que nous ne comprenons pas (voir section suivante sur l’article d’Alina Chan et al.). 

Pour finir, dans le registre contre toute idée d’une possible manipulation de virus, Liu et al. ajoutent également qu’un coronavirus RmYN02 à 93,3 % identique au SARS-Cov2 a été identifié à partir d’échantillons provenant de 227 chauves-souris capturées, entre mai et octobre 2019, au cours d’une énième campagne dans le Yunnan. Le virus RmYN02 a la particularité de présenter une insertion multiple à la jonction entre les sous-unités S1 et S2 de la protéine S, sans toutefois que cette insertion corresponde, comme dans le cas du SARS-Cov2, au site de clivage de la furine. La présence de ce site de clivage à un endroit qui renforcerait le pouvoir de pénétration du SARS-Cov2 est considéré par certains comme une preuve de manipulation. Nous étudierons ce problème au prochain chapitre.

Le mystère du RBM du GD-pangolin-Cov est renforcé par le GX-pangolin-Cov

Une seconde analyse par Tsan-Yuk Lam et al. a eu lieu également entre janvier et février 2020 sur 25 échantillons provenant de 18 autres pangolins saisis par les douanes de Guangxi. Il n’est pas précisé l’état de santé de ces pangolins lors de leur saisie, mais il est probable qu’ils aient été également transférés dans un centre de protection de la faune sauvage. Cependant, malgré une durée de vie pouvant atteindre 13 ans, ces pangolins sont tous morts et les échantillons ont été conservés par l’Université de Guangxi avant d’être envoyés pour analyse, en janvier 2020, à Tsan-Yuk Lam et al. Ces derniers ont extrait au total 6 génomes quasi complets de coronavirus qui partageaient entre 85.5 % et 92.4 % de similarité de séquences avec le SARS-CoV-2. Le génome le plus proche a donné le jour à un second coronavirus consensus appelé le GX-pangolin-Cov. Il se retrouve logiquement être le 3coronavirus le plus proche du SARS-Cov2, derrière le RaTG13 et pangolin-Cov-2020 (GD-pangolin-Cov) avec 84 % d’identité de séquence avec le SARS-Cov2.

Lam et al. ne précise pas l’identité de séquence globale entre les virus extraits des pangolins saisis en 2017 et ceux saisis en 2019, mais elle se trouve autour de 94 %. Cela est gênant par ce qu’à 15 mois d’intervalle un virus endogène au pangolin n’aurait pas pu changer autant. La composition en acides aminés (aa) du domaine de liaison au récepteur ACE2 est à 89,2 % identique (21 aa diffèrent sur les 194 que compte le RBD) entre ces deux virus. Mais 86 % des mutations (18) se situent au niveau des 72 aa de la partie du domaine impliqué directement dans la liaison (RBM). Autre fait de première importance, l’analyse des mutations dans le RBM montre que 9 des 10 aa de contact avec l’ACE2, sans être critique pour la  liaison avec l’ACE2, restent identiques entre les 2 virus. Par contre, 4 des 5 aa qui jouent un rôle critique dans la liaison ne correspondent pas. Cela est tout à fait étonnant et indiquerait que le RBM aurait muté en 15 mois chez les pangolins pour résulter dans un RBM 98,6 % identique à celui du SARS-Cov2 humain. Cela implique soit un taux de mutation non synonyme sur cette section du génome tout à fait hallucinant (impossible à obtenir en l’absence d’un forçage comme celui décrit au chapitre 2) soit une recombinaison aléatoire favorable du RBM tout à fait exceptionnelle puisqu’elle correspondrait à un virus quasi  optimal pour l’être humain.

Partie 5 — Le SARS-Cov2 était déjà adapté optimalement à l’homme dès son apparition fin 2019

Alina Chan et al. ont montré que sur 151 isolats de virus collectés (50 par mois de janvier à mars 2020) il ne s’était produit que 2 mutations du RBM (sur des aa ni de contact ni critiques pour sa liaison avec l’ACE2) concernant 2 isolats distincts. Un point jamais soulevé est que le pangolin n’est certainement pas le mammifère possédant le récepteur ACE2 le plus proche de l’homme. Ce qui rend quasiment improbable, si le pangolin était porteur naturel de ce virus, qu’en passant à l’homme le virus ne se soit pas adapté davantage au niveau du RBD ou du RBM de la protéine S.

Donc, sur ce point nous rejoignons Alina Chan et nous analysons que l’hypothèse retenue généralement, d’une recombinaison multiple au niveau du RBD à travers plusieurs espèces animales, n’est pas fondée sur des preuves concrètes. Il ne s’agit que de spéculations non conclusives. Qu’une telle recombinaison dans des animaux très distincts de l’être humain ait pu converger vers un motif de liaison RBM du RBD quasi 100 % adapté à l’homme par hasard est très peu probable, les virus s’adaptant naturellement à leur hôte. Par contre, les récepteurs ACE2 de 18 primates (chimpanzé, orang-outan…) sont 100 % identiques à celui de l’homme sur les 25 aa directement impliqués dans la liaison avec la protéine S. Ce fait publié par l’Académie des Science Américaine (PNAS) est tenu totalement à l’écart des débats. Cela est si dérangeant que l’article dans le journal PNAS prévient laconiquement dans une section, intitulée « Signification »  placée en tête de l’article, qu’il ne faut pas sur-interpréter cette donnée du problème dans la recherche de l’hôte intermédiaire. Par exemple, le rhinopithèque de Roxellane, qui appartient au groupe des 18 primates dont le motif de liaison de l’ACE est identique à celui de l’homme, est une espèce en voie de disparition qui se trouve dans les forêts des régions montagneuses des provinces du centre de la Chine (Gansu, Shaanxi et Hubei). Ces animaux vivants dans les arbres peuvent être en contact occasionnel avec des chauves-souris ou leurs excréments. Ils pourraient donc avoir joué le rôle d’hôte d’intermédiaire plus sûrement que les pangolins.

À Wuhan des primates de différentes espèces peuvent se trouver dans les zoos certainement, sur les marchés aux animaux très possiblement, et surtout à l’Institut de virologie de Wuhan. Les singes de laboratoire sont très courants dans les laboratoires de virologie, car ils servent a mettre en pratique et tester les hypothèses au cours de l’élaboration des vaccins. On peut donc imaginer le scénario d’un virus expérimental, qui serait passé d’un singe de laboratoire à un technicien ou un employé s’occupant d’eux, puis aurait gagné le marché aux animaux de Huanan où un des marchés annexes, où des animaux et d’autres êtres humains auraient été contaminés.

Dans le cas d’une recombinaison, quel serait cet autre virus avec un RBM déjà optimal pour infecter l’être humain ? Proviendrait-il d’un autre hôte intermédiaire dont le récepteur serait également très proche, ou bien de chauves-souris qui selon la théorie de Shi Zheng Li véhiculent des coronavirus possédant des protéines S qui permettent d’infecter l’homme, directement sans adaptation.

Lam et al. concluent leurs travaux de façon, nous semble-t-il, plus rationnelle que Liu et al. Ils disent en substance : « Cela suggère que ces animaux sont un hôte important de ces virus, ce qui est surprenant étant donné que les pangolins sont des animaux solitaires avec des effectifs de population relativement faibles, reflétant le statut d’espèce en danger. En effet, sur la base des données du moment il ne peut être exclu que les pangolins aient acquis leur virus apparenté au SARS-CoV-2 indépendamment des chauves-souris ou d’un autre animal hôte. » Cela ouvre implicitement la porte à une contamination humaine.

Comment Alina Chan montre que le SARS-Cov2 était optimalement adapté à l’homme dès son apparition fin 2019

Alina Chan et son équipe ont comparé la dynamique évolutive du SRAS-CoV et du SARS — CoV2. À cet effet, ils ont utilisé pour le SARS-Cov 11 génomes de la phase épidémie précoce à moyenne et 32 génomes de la phase épidémique tardive. Ils ont également utilisé 46 génomes de SRAS-CoV-2 dont un isolat de Wuhan, du début décembre 2019, et 15 génomes provenant de diverses régions géographiques, recueillis au hasard chaque mois de janvier à mars 2020.

Ils ont constaté que la diversité génétique du SRAS-CoV-2 était bien plus faible que celle du SRAS-CoV, dont la diversité était considérable dans la phase précoce et moyenne de l’épidémie. La pression sélective avait été la plus élevée lors du passage du virus des civettes palmistes aux humains et avait diminué vers la fin de l’épidémie. Cette série d’adaptations entre espèces animales et l’homme a abouti à un SRAS-CoV hautement infectieux qui a dominé la phase épidémique tardive.

En comparaison, le SRAS-CoV-2 présente une diversité génétique plus similaire à celle du SRAS-CoV de la phase épidémique tardive. Le gène de pointe S, et les Orf3a et Orf1a avaient subi une forte pression sélective dans l’épidémie de SRAS-CoV. Les taux de mutations synonymes (dS) et non synonymes (dN) des gènes de la protéine pointe S, de l’Orf3a et l’Orf1a du SRAS-CoV-2 sont similaires à ceux de l’épidémie tardive de SRAS-CoV. En revanche, les quelques rares substitutions non synonymes dans le gène de pointe S du SRAS-CoV-2 n’a pas conféré d’avantage adaptatif dans l’intervalle de temps étudié.

Alina Chan et ses collaborateurs en concluent qu’au moment où le SRAS-CoV-2 a été détecté pour la première fois à la fin de 2019, il était donc déjà complètement adapté à la transmission humaine. Leurs observations semblent indiquer une phase d’adaptation invisible du SARS-CoV-2. Cela pourrait s’expliquer par le fait que le SARS-Cov2 est beaucoup moins létal que le SARS-Cov, avec de très nombreux cas asymptomatiques et pauci symptomatiques qui a pu favoriser sa circulation pré-pandémique non détectée. Pendant cette période le virus a pu accumuler des mutations adaptatives qui ont renforcé sa contagiosité et sa pathogénie à l’automne 2019.

Seuls 4 échantillons environnementaux provenant des prélèvements effectués au marché de Huanan ont permis d’obtenir des génomes complets de virus. Quant aux séquençages des quelques échantillons animaux mis à disposition des chercheurs par le CDC chinois, ils sont fortement contaminés et inexploitables. Les 4 génomes qui ont pu être résolus partagent plus de 99,9 % d’identité avec l’isolat Wuhan Hu-1 (premier virus isolé d’un patient de décembre). Une identité > 99,9 % n’avait été observée en 2003-2004 qu’entre des isolats rapprochés dans le temps provenant d’individus d’une même espèce, soit l’être humain soit les civettes, mais pas entre humains et civettes. L’identité de séquence la plus élevée enregistrée entre humains et civettes avait été de 99,78 %.  Alina Chan conclue que les échantillons du marché de Huanan ont donc été contaminés par des vendeurs ou des clients, mais pas par des animaux intermédiaires.

Il est important de rappeler qu’il y a eu deux épisodes de SRAS-CoV en 2002-2004, chacun résultant de transmission de la civette palmiste à l’homme : le premier est apparu à la fin de 2002 et s’est terminé en août 2003 ; le second est né à la fin de 2003 à partir  d’une population persistante de progéniteurs du SRAS-CoV chez les civettes. La deuxième épidémie a été rapidement réprimée grâce au suivi diligent des hôtes humains et animaux, retenant les leçons de la première épidémie. Pour prévenir aujourd’hui des flambées consécutives similaires de SRAS-CoV-2, il est essentiel de tirer les leçons du passé et de mettre en œuvre des mesures pour minimiser le risque que d’autres précurseurs de type SRAS-CoV-2 s’adaptent et réapparaissent parmi les humains.

Alina Chan estime qu’il serait étrange si aucun précurseur ou proche parent du SARS-CoV-2 n’était pas découvert chez l’être humain ou chez les animaux. Elle suggère d’évaluer la prévalence de certains anticorps potentiellement reliés au SARS-Cov2 chez les vendeurs et les trafiquants des marchés, pour déterminer si des précurseurs proches du SARS-CoV-2 ont pu circuler dans cette communauté. Elle propose de prélever des échantillons d’animaux sauvages et d’élevage ainsi que des échantillons humains déposés dans des banques de données médicales avant le départ de l’épidémie.

Elle dit également que séquencer plus d’isolats précoces du virus de Wuhan permettrait d’identifier des virus progéniteurs proches moins bien adaptés à l’homme, comme ça a été le cas pour l’épidémie de SARS de 2003. Elle conclut en ajoutant que pendant que ces recherches s’effectueraient, il serait prudent de limiter l’activité humaine qui conduit à de fréquents et prolongés contacts avec des animaux sauvages et leur habitat. Cela nous paraît frapper au coin du bon sens, mais il est évident que la Chine n’a aucune intention ni de lever le voile sur l’origine de l’épidémie ni d’interdire rigoureusement le trafic d’animaux sauvages.

Pour finir elle n’exclut aucun scénario, que ce soit : (a) la possibilité d’un intermédiaire animal autre que le pangolin ; (b) l’adaptation interhumaine du virus ;  (c) un accident de laboratoire, et préconise de prendre des mesures pour prévenir chacun de ces scénarios dans le futur. 

Conclusion

Le récepteur ACE2 du pangolin n’est pas le plus proche de celui de l’homme et l’adaptation parfaite du RBM du virus GD-pangolin-Cov reste un mystère. Si le pangolin avait été l’hôte intermédiaire, les virus extraits devraient avoir 98 ou 99 % d’identité de séquence avec le SARS-Cov2. Il est quasi certain, pour ne pas dire certain, que les pangolins de contrebande ne sont que de malheureuses victimes, dont l’autopsie post mortem nous livre des informations capitales sur le timing de la genèse de l’épidémie. Entre août 2017 et janvier 2018, des coronavirus à SARS circulaient chez les trafiquants d’animaux sauvages en relation avec les receleurs des marchés et les vendeurs. D’ailleurs, il est très probable que les trafiquants étaient immunisés du fait de leur promiscuité avec toutes sortes d’hôtes intermédiaires potentiels. N’oublions pas également que la létalité du SARS-Cov2 n’a rien à voir avec celle du SARS-Cov. En mars 2019, sont apparus probablement dans ce microcosme des coronavirus à SARS optimaux sur le plan de la liaison au récepteur ACE2. À l’exception d’une mutation faiblement impactante H496Q à une position critique, l’adaptation complète du RBM s’est donc produite entre janvier 2018 et mars 2019 et a pu impliquer des contagions croisées multiples entre des animaux sur des marchés et des hommes. Mais cela n’exclut pas un accident de laboratoire non loin d’un marché géant… En tout cas, l’année 2018 est bel et bien une date clé de l’histoire du Covid-19. Une chose est certaine, cette possibilité ne pourra jamais être vraiment refermée en raison de la destruction des échantillons d’animaux saisis sur le marché de Huanan, l’absence d’enquête officielle sur les premiers patients atteints et le refus de la Chine de laisser une enquête internationale se dérouter à l’Institut de virologie de Wuhan.

Mais beaucoup de gens ont intérêt à ce que l’attention internationale soit détournée du laboratoire P4 de Wuhan, dont l’Institut Pasteur et d’autres instances scientifiques qui contrôlent la science mondiale comme le Journal Nature. Dans un article de Nature du 23 novembre, on apprend que des échantillons de chauves-souris, conservés depuis 2010 à l’Institut Pasteur de Phnom Penh au Cambodge et depuis 2013 au Japon, contiennent des coronavirus du type SARS. La belle affaire, le virus extrait de l’échantillon japonais à 81 % d’identité de séquence avec le SARS-Cov2, c’est-à-dire bien inférieur au 88 % des virus isolés par les recherches militaires chinoises, et le pourcentage d’identité n’est pas révélé pour celui de l’échantillon cambodgien, alors que non venons de montrer qu’il ne faut qu’une dizaine de jours seulement pour séquencer un virus. Si ce virus est un ancêtre direct du SARS-Cov2 il y a 10 ans, alors il sera dans la zone des 93-96 % d’identité selon les calculs que nous avons présentés ici. Mais alors, quid des 8 autres coronavirus de type SARS prélevés dans la mine de Mojiang ?

Dans le prochain chapitre, nous examinerons minutieusement les anomalies du génome du SARS-Cov2, comme la présence d’un site clivage de la furine qui semble renforcer son pouvoir de pénétration, et les travaux du Professeur Luc Montagnier et du mathématicien Jean-Claude Perez, sur leur hypothèse d’insertion d’épitopes du virus du SIDA et de l’agent infectieux du paludisme. 

chapitre 7

Partie 1 — Manipulation des virus par enzyme de restriction et PCR

Où l’on apprend que l’on sait depuis 2002 manipuler le génome d’un coronavirus sans laisser de trace et que l’Institut Pasteur ne dit pas tout sur ses brevets et le reste.

Sans que la majorité d’entre nous en fût consciente, le prix Nobel de chimie de 2020 nous a projetés officiellement dans un monde de science-fiction. Cependant, la manipulation d’un génome complet de coronavirus était déjà possible depuis l’année 2002, grâce à des techniques simples et performantes dont certaines permettent de ne pas laisser de trace.

Première création d’un coronavirus chimérique synthétique en 2000

Il y a tout juste 20 ans, Lili Kuo, affiliée au David Axelrod Institute – New York State Department of Health, en collaboration avec le groupe de recherche de J.M. Rottier à l’Université d’Utrecht (Pays-Bas), publiait le résultat de travaux séminaux qui allaient devenir, dans les années suivantes, la base conceptuelle des recherches que Shi Zheng Li a poursuivi sur la transmissibilité des coronavirus de chauves-souris à l’homme. Le titre de l’article décrivant cette première mondiale en termes de manipulation de virus laisse peu de place au doute : « Redéfinir l’hôte cible d’un coronavirus par échange de l’ectodomaine de sa protéine S : franchissement de la barrière cellulaire des espèces hôtes. »

Ils avaient construit un mutant du coronavirus de l’hépatite murine (MHV) dans lequel une partie de la protéine S (ectodomaine ou sous-unité S1 située à l’extérieur de la membrane du virus) avait été remplacée par le domaine équivalent, mais très dissimilaire (84 % de divergence) de la protéine S du coronavirus de la péritonite infectieuse du félin (PIF du chat). Il faut noter que ces 2 coronavirus sont hautement spécifiques de leurs hôtes naturels, empêchant la contamination entre les deux espèces. Le virus chimérique artificiel obtenu (fMHV) avait acquis la capacité d’infecter les cultures cellulaires félines et en même temps avait perdu celle d’infecter les cultures cellulaires de tissus murins. Ces chercheurs avaient ainsi démontré, par échange réciproque de facteurs moléculaires infectieux, le concept que la spécificité des coronavirus pour un hôte particulier était déterminée par l’interaction de la protéine S avec le récepteur cellulaire de l’hôte. De plus, ils avaient identifié la région responsable de cette spécificité comme étant une séquence d’environ 70 acides aminés située à l’extrémité C-terminale de la sous-unité S1, appelée motif de liaison au récepteur (RBM, voir chapitre 6, partie 4). Ces résultats sont fondateurs de ce qui s’est ensuite passé depuis 20 ans. Il est important de mentionner ici que les auteurs avaient noté cependant, que le virus chimérique recombinant fMHV semblait être moins infectieux que le virus souche naturel MHV.

Ils ont attribué ce « problème », entre autres, à la possibilité que le système de transcription du virus murin récepteur de la manipulation ne soit pas adapté de façon optimale à la réplication de la protéine S féline chimérique. Cela aurait engendré un nombre moins élevé de copies du gène S au cours de la réplication et donc un pouvoir infectieux diminué. Une autre hypothèse était que la protéine S hybride construite ne s’intégrait pas aussi bien dans la membrane du virus murin que la protéine S murine, déstabilisant aussi les capacités infectieuses du virus mutant. Cet aspect des choses est très important, car il montre que l’on ne peut pas réellement fabriquer un organisme optimal de novo, directement par assemblage d’éléments distincts, même provenant de la même espèce.

À une autre échelle, ce phénomène est comparable à celui de rejet dans les greffes ou les transfusions sanguines. Pour qu’un fonctionnement soit optimal, il faut une adaptation parfaite que seule la pression évolutive peut engendrer. Malheureusement, dans le cas des virus on peut par passages répétés, dans dans une culture cellulaire ou chez un mammifère hôte (voir chapitre 2), forcer l’adaptation. D’ailleurs, Kuo et al. décrivent comment d’autres études ont réussi à forcer le passage interespèces du virus MHV de cette manière, le virus gardant la capacité d’infecter les souris. Ce dernier point est à notre avis crucial dans la compréhension de la genèse du Covid-19, car il montre qu’une exposition répétée à un coronavirus spécifique d’une espèce (les chauves-souris) permet le franchissement de la barrière interespèce sans que le virus ne perde sa capacité par rapport à l’espèce initiale. Donc, l’exposition répétée des trafiquants des marchés avec des animaux sauvages comme des chauves-souris, et l’exposition des animaux entre eux, est bel et bien un mécanisme de franchissement des espèces avec acquisition de transmission interhumaine, inter-animale et humaine-animale qui permet ensuite, la circulation et la recombinaison de nombreuses souches de coronavirus. Ce mécanisme est plus lent dans les marchés que dans des cultures cellulaires à haute concentration. Mais le principe est le même, une promiscuité permanente lui permet d’avoir lieu sur quelques mois ou quelques années au plus.

Avant 2012, on manipulait un génome par recombinaison ciblée d’ARN

La manipulation de virus consiste à en faire la rétro-ingénierie, c’est-à-dire à réassembler des éléments fractionnés, dont certains ont été modifiés à dessein, par génie génétique. Une difficulté supplémentaire avec les virus à ARN est que certaines manipulations doivent passer par l’intermédiaire d’un ADN complémentaire (ADNc), dit recombinant, codant le génome du virus alors que le virus à ARN ne possède jamais de code ADN à son état naturel. À l’époque de Kuo et al., les procédés de microbiologies utilisés étaient très complexes dans leur conception et également dans leur mise en œuvre, ce qui nécessitait de longs efforts s’étalant sur des années. Les expériences de génie génétique publiées par de Kuo et al. en 2000 se sont déroulées sur une période de 2 ans, suivant une phase d’élaboration en 1997 d’un premier virus génétiquement préparé pour permettre les expériences de recombinaison d’ARN ciblant la protéine S des virus félin et murin.

Ils ont utilisé la mutagenèse dirigée qui fait appel à l’utilisation d’un plasmide dans lequel on insère artificiellement une séquence modifiée d’un gène ou d’une partie d’un gène. Les plasmides sont de l’ADN circulaire (pouvant dépasser une longueur de 50 kb) présent naturellement dans les bactéries. Leur rôle naturel est de conférer aux bactéries un pouvoir de défense, car ils encodent des enzymes permettant la lyse des antibiotiques. Les plasmides sont au cœur des procédés de génie génétique. Réinjectés après manipulations dans les bactéries ils permettent l’expression de protéines exogènes manipulées, facilement et en grande quantité, engendrant de multiples applications. Mais le champ d’application le plus critique qui a été ouvert était la possibilité de manipuler des virus.

Cependant, en 2000, la taille très grande des génomes des coronavirus, environ 30 000 nucléotides (nt), les rendait inappropriés pour des manipulations du type mutagenèse dirigée. Les nucléotides sont 4 bases azotées : A, G, C, T dans le cas de l’ADN et A, G, C, U dans le cas de l’ARN, qui sont les briques élémentaires constituant les génomes (voir chapitre 5). Kuo et al. ont contourné le problème en utilisant la propriété naturelle de recombinaison des coronavirus. Ils ont exprimé dans une culture de bactéries un virus MHV muté (Alb4), qui avait perdu sont gène N (NDA, l’absence de la protéine N empêche la nucléocapside de se former et expose l’ARN du virus au cytoplasme bactérien ce qui permet les réarrangements), en même temps qu’un vecteur donneur de l’ARN de la protéine S féline plus la partie restante du virus jusqu’à l’extrémité 3′ avec le gène N intègre. Le processus de recombinaison a généré aléatoirement des virus mutants qui ont pu être séparés ensuite entre ceux actifs sur les cellules murines et ceux actifs sur les cellules félines. Ensuite, on pouvait vérifier que ceux actifs sur les cellules félines ne l’étaient pas sur les cellules murines.

Dès le début des années 1980, on savait faire la manipulation moléculaire des virus à ADN en passant par le clonage moléculaire d’une partie ou de la totalité du génome viral dans un plasmide bactérien. Une difficulté pour les virus à ARN provenait du fait que l’ARN ne peut pas être cloné directement dans un plasmide qui ne peut contenir que de l’ADN. Cet obstacle a commencé à être levé à partir de 1978 avec le virus bactériophage Qβ. En 1981, le clonage d’un ADNc de l’ARN du poliovirus a été effectué dans un plasmide bactérien. L’ARN du virus a été transcrit en ADNc par une transcriptase inverse et puis incorporé dans le plasmide bactérien, par l’intermédiaire d’enzymes de restriction et de ligases qui coupent le plasmide et le recollent ensuite quand l’ADNc s’y est introduit. L’introduction de l’ADNc avait été réalisée grâce à une modification chimiquement préalable, à chacune de ses extrémités, pour y introduire un site de clivage identique (d’une longueur de quelques nucléotides) à celui permettant d’ouvrir le plasmide. En effet, des petites séquences d’ADN contenant un ou plusieurs sites de clivage peuvent être synthétisées chimiquement à volonté. Ensuite, en faisant agir une enzyme de restriction spécifique sur l’ADNc, cela a permis de créer des coupures complémentaires avec des côtés spécifiques à ceux engendrés par la coupure dans le plasmide. Les extrémités de l’ADNc ayant donc une affinité pour les extrémités complémentaires de la coupure se sont assemblées naturellement et ont refermé le plasmide en s’y insérant. La finalisation des jointures a été assurée par une ligase. Ce résumé schématique de l’expérience ne rend pas compte d’un grand nombre de difficultés techniques nécessitant de multiples étapes dans la construction et l’insertion de l’ADNc dans le plasmide. Elles sont dues à la difficulté d’utiliser les enzymes de restriction correctement et en particulier obtenir l’insertion dans la bonne orientation. À noter qu’à présent, pour obtenir la bonne orientation du premier coup on fait appel à 2 sites de restrictions distincts à chaque extrémité de l’ADNc et on coupe le plasmide en 2 endroits portant les mêmes sites de restriction. Les plasmides synthétiques modernes intègrent des foultitudes de sites de restriction.

Le plasmide, augmenté de l’ADNc du virus, a été alors injecté (transfection) dans des cultures de cellules humaines et de primates et sa transcription par l’ARN-polymérase cellulaire pouvait engendrer un ARN messager viral complet capable d’engager un cycle productif dans les cellules transfectées. La voie était ainsi ouverte pour la manipulation de n’importe quel virus à ARN. Depuis, les techniques se sont considérablement améliorées.

Avec les plasmides, les enzymes de restriction sont un outil incontournable essentiel dans les manipulations génétiques. Elles sont produites naturellement par des bactéries comme mécanisme de défense contre les infections par les bactériophages, des virus spécifiques des bactéries. Lorsque le virus injecte son ADN dans la bactérie, celui-ci est coupé par l’enzyme de restriction au niveau de ses sites spécifiques d’une longueur de 4 à 10 paires de bases. Il en existe un grand nombre répertorié, toutes spécifiques à une séquence particulière. Le hasard fait que l’on peut retrouver dans tous les génomes jusqu’aux organismes évolués, comme les mammifères, des sites de clivages répartis aléatoirement, ouvrant la possibilité de manipulation d’insertion ou d’échange de séquences ADN.

Cependant, leur répartition est aléatoire et suivant le nombre de nucléotides reconnus, les enzymes de restriction coupent l’ADN plus ou moins fréquemment. Par exemple, les enzymes de restriction MspI (CCGG) et BamHI (GGATCC) coupent en moyenne l’ADN toutes les 256 (44) et 4096 (46) paires de bases. Cela restreint considérablement les possibilités d’action ciblée à volonté, car on s’expose à couper l’ADN cloné en plusieurs endroits au lieu d’un seul. Cependant, la technique PCR permet de corriger ces problèmes en mutant les sites de restrictions indésirables et en restaurant la séquence originale par la suite par manipulation inverse. Des manipulations par un autre outil beaucoup plus complexe à mettre en œuvre à base de protéines à doigt de zinc peuvent également avoir lieu. Ces protéines reconnaissent spécifiquement des codons (groupe de 3  paires de bases) et il y a en existe pour toutes les possibilités. Une fois assemblée et couplées à d’autres enzymes dans un complexe supramoléculaire on peut arriver à manipuler un endroit du génome. Mais la mise en œuvre en termes de temps et de savoir-faire technique est plus que décuplée.

Par contre, des mutations ponctuelles peuvent être introduites très facilement depuis les années 1990 dans des génomes viraux par la technique PCR (réaction en chaîne par polymérase), une technique dont les Français ont découvert à leur détriment l’existence au cours de l’épidémie de SARS-Cov2. Cette technique très souple d’utilisation permet par exemple, comme nous l’avons dit dans le paragraphe précédent, de protéger un site de restriction à un endroit du génome pour empêcher son clivage.

Nous devons ici ouvrir une parenthèse indispensable pour l’information du public. La façon dont la PCR est utilisée dans les tests mis en place par les autorités de santé permet de repérer la présence d’une séquence complémentaire d’une séquence amorce d’une longueur très réduite (20 à 30 kb) par rapport à la longueur d’un génome intégral de virus. Elle ne détecte pas la présence de virus, mais seulement de fragments dénaturés de virions. Ces fragments sont présents dans les fosses nasales au cours de l’infection, mais également longtemps après de sorte que très nombreuses personnes ayant développé le virus de façon asymptomatique, ou pauci symptomatique, se retrouvent comptabilisées à tort comme nouveaux cas d’infection. De plus, les polymérases engendrent naturellement des erreurs de copies de sorte qu’au-delà de 30 cycles de réplication le test va être faussement positif dans un certain nombre de cas. À 40 ou 45 cycles de réplication (comme il a été pratiqué en France en octobre et probablement jusqu’à mi-novembre 2020) le nombre d’erreurs explose de façon exponentielle, engendrant un nombre considérable de faux positifs. L’étude universitaire de Rita Jafaar et al à l’IHU Méditerranée, où la présence virale a été vérifiée par culture cellulaire des échantillons utilisés pour la PCR, montre qu’à 35 cycles seulement 3 % des tests PCR positifs contiennent effectivement un virus viable. Cela se traduit par un taux de tests PCR faux positifs de 97 % ! Nous sommes donc là en présence d’une manipulation dictatoriale du peuple français que l’on a piégé de façon éhontée pour lui arracher son consentement de privation anticonstitutionnelle de liberté.

Mais revenons à nos moutons, les plasmides contiennent naturellement des sites de clivage d’enzymes de restriction dont ils sont protégés par le mécanisme général de méthylation. Des plasmides génétiquement modifiés existent qui comprennent, entre autres, de nombreux sites de clivages qui permettent des manipulations à volonté, mais également des protéines fluorescentes qui servent de marqueurs au cours des expériences pour vérifier que le plasmide a bien été intégré (transfection) par les cellules où le virus doit être exprimé. De plus des gènes de résistance aux antibiotiques présents également dans le plasmide permettent d’éliminer les cellules « non-transfectées » par ajout d’antibiotique.

Il est possible depuis 2002 de manipuler le génome complet d’un coronavirus de type SARS sans laisser de trace

Il existe des familles de plasmides qui permettent le clonage et la fusion de gènes sans laisser de trace (seamless cloning). Cette technique, qui existe depuis le début des années 2000 est appelée avec humour « No see’m », c’est-à-dire « Vous ne les voyez pas » (sous entendu les sites de restriction). Elle permet l’assemblage facile de protéines hybrides avec précision sans que des petits morceaux de séquences non désirés soient introduits. Yount et al. ont rapporté dès 2002 le clonage complet du  coronavirus de l’hépatite murine (d’une longueur 31 kb) par intégration de son ADNc recombinant (c’est-à-dire reconstruit à partir de fragments) dans un plasmide de ce type. Les jonctions des sites de restrictions qui étaient situées à la fin de chaque fragment d’ADNc avaient été systématiquement éliminées (par enzyme de digestion) pendant l’assemblage du génome complet, permettant d’obtenir un clone du virus sans introduire le moindre changement au niveau de la séquence de nucléotides. Le virus ainsi cloné avait gardé toute sa capacité d’infectiosité. Cette approche avait permis d’éviter les changements au niveau de la séquence qui sont normalement associés avec la construction de l’ADNc complet d’un génome viral.

Cette méthode très puissante fait appel à des enzymes de restriction de type IIS et des sites de restriction spéciaux (Esp3I) qui disparaissent ensuite au cours de la fusion des fragments. Par exemple, en la combinant avec la PCR, il est possible d’insérer des sites Esp3I à n’importe quelle position dans un génome viral et créer un domaine variable susceptible d’être modifié à volonté par mutagenèse ciblée, par PCR ou tout simplement échangé avec une autre séquence, sans qu’il y ait la moindre preuve que des sites de restriction ont été utilisés dans les manipulations d’ADN recombinant. Au final on peut vérifier également par PCR que le virus a été exprimé correctement dans les cellules transfectées et le récolter pour le tester sur d’autres cultures cellulaires, par exemple sur des tissus de mammifères (tissus pulmonaires, etc.) voire être directement testés sur des animaux vivants comme des souris, des furets ou des primates de laboratoire.

Finalement, il faut comprendre qu’une mutation ponctuelle dirigée effectuée par PCR sur un virus entièrement cloné sans modification de séquence dans un plasmide ne laisserait pas de trace.

On peut également échanger à l’intérieur d’un gène une séquence complète d’ADN sans laisser de traces à condition qu’il existe naturellement dans le génome du virus, au préalable, des sites de clivage par enzymes de restriction en amont et en aval de la séquence que l’on désire manipuler. Cela arrive fréquemment (voir partie 3 du chapitre), mais pas absolument n’importe où. Par contre, il est parfaitement possible d’introduire artificiellement par PCR un site de clivage dans une zone inter-gène ou même à l’intérieur d’un gène en repérant habilement des endroits où des mutations synonymes le permettent, de sorte à préserver l’intégrité de la composition en acides aminés. Mais cela n’est pas absolument nécessaire non plus, car, une fois la manipulation effectuée les sites de clivage peuvent de toute façon être effacés par mutation ponctuelle dirigée par PCR de la même façon qu’ils ont été introduits. Évidemment, tout cela demande un travail supplémentaire, mais reste très possible dans un temps raisonnable. Quant aux sites de restriction qui relient l’ADNc au plasmide, ils sont situés avant le codon d’initiation de la traduction (AUG) à l’extrémité 5′ et après le codon stop (UAA, UAG, ou UGA) à l’extrémité 3′ de sorte qu’ils n’apparaissent pas dans le produit génétique final.

L’insertion artificielle de sites de clivages est nécessaire lorsque l’on veut substituer une fraction de séquence avec une autre entièrement synthétique parce qu’on est limité par une longueur n’excédant pas 100 à 200 nucléotides. Le rendement et le taux d’erreurs générées par la synthèse chimique nucléotide par nucléotide ne permettent pas d’aller au-delà. Il faut donc introduire, par une série de mutations ponctuelles, effectuées par PCR, des sites de restriction encadrant très précisément la région de la séquence cible des manipulations. Par exemple, dans les travaux sur le SARS-Cov les chercheurs de l’Institut de virologie de Wuhan ont artificiellement inséré des sites de restrictions autour du motif de liaison (RBM, long de 213 nt) au récepteur ACE2 pour l’étudier. Comme le pointe Li Meng Yan, la chercheuse de Hong-kong réfugiée aux USA, deux sites de restriction encadrent également très précisément le RBM (216 nt) du SARS-Cov2 (voir chapitre suivant) ce qui pose question.

Toutes ces techniques permettent à l’heure actuelle la création et la manipulation complète d’un génome viral dans un intervalle de temps de l’ordre de quelques mois à une année, selon la capacité du laboratoire et le nombre de laborantins y travaillant. Elles ne laissent pas forcément de traces au contraire de ce que des chercheurs de l’Institut Pasteurs prétendent parfois à leurs interlocuteurs candides. Cela a conduit à l’élaboration de recettes bien établies et les techniques fonctionnent parfaitement en routine. La compétence humaine nécessite une bonne formation technique en microbiologie, mais surtout de la minutie et de la patience dans l’application rigoureuse des recettes. Ces qualités indispensables conviennent parfaitement aux jeunes femmes que l’on trouve en très grand nombre comme techniciennes, chercheurs et savantes émérites dans ce domaine de la science.

Il a fallu 5 à 6 décades de recherche et de génie scientifique pour découvrir et comprendre les mécanismes moléculaires essentiels du vivant et leurs applications. De façon générale, cette connaissance et les possibilités qui en découlent (en mal comme en bien), par exemple en termes de dépistage et de vaccination, échappent au grand public qui ne perçoit que confusément ce qui se passe. Le grand danger est de croire que la science du vivant peut se réduire de façon technocratique à un ensemble d’actions et de réactions sur un mode binaire (on-off) entièrement contrôlable. Cet état d’esprit a conduit le gouvernement français, sous influence des puissances financières, à la déraison au cours de l’épidémie. Le degré de complexité est tel que les journalistes sont incapables de mener correctement une interview dans ce domaine. Ils n’ont pas d’autre choix que de suivre la doxa imposée par les chefs de rédactions en symbiose intellectuelle avec les cercles fermés du pouvoir financier.

Partie 2 — Avènement en 2012 de l’ère de l’édition génomique sans restriction

Nous avons vu, dans la partie 1 du chapitre, que des manipulations génétiques de coronavirus ont eu lieu depuis une vingtaine d’années entre autres dans le but de vérifier les facteurs qui pouvaient leur faire franchir la barrière des espèces. Nous nous proposons dans cette partie du chapitre de donner quelques explications, loin d’être exhaustives, sur les techniques utilisées dont le « grand bond en avant » a eu lieu à partir de 2012 avec l’invention de la technique CRISPR-Cas9, dite des ciseaux moléculaires, pour laquelle les professeurs Emmanuelle Charpentier et Jennifer Doudna ont reçu le prix Nobel de Chimie cette année. Mais leur découverte est déjà surpassée par les chercheurs chinois, de l’Université des Sciences et Technologies de la Province de Hebei, qui ont mis au point en 2016 une technique (NgAgo) encore plus performante, inspirée de CRISPR-Cas9.

Comme nous le verrons, il y une ironie déconcertante dans cette coïncidence de l’attribution de ce prix l’année même de l’apparition d’une pandémie dont l’origine naturelle reste mystérieuse, ouvrant les portes à la possibilité d’un accident de laboratoire. Était-ce volontaire de la part du Comité Nobel pour attirer l’attention du Monde sur cette technologie révolutionnaire qui permet assurément toutes les manipulations de virus dans le domaine du gain de fonction ? Les modifications engendrées sur les génomes des organismes vivants manipulés avec cette technique ne laissent aucune trace, ouvrant la porte de façon confidentielle aux déviations les plus fantasques. Les journaux et les grands médias télévisuels français se sont gardés de s’étaler sur une nouvelle qui a déjà changé le monde sans que personne, ou presque, ne s’en aperçoive. À tel point, que le journal Nature qualifie cette découverte de révolution tranquille.  Cette découverte nous fait rentrer de gré ou de force dans un monde, qui il y a encore 10 ans, aurait relevé de la science-fiction. Cet avènement augmente considérablement (de façon quasi infinie) le champ des possibilités en thérapie génique pour remplacer un gène défectueux provoquant des maladies héréditaires bien connues, des troubles fonctionnels ou mécaniques.

Évidemment, en premier lieu cette avancée spectaculaire trouve des applications directes au niveau de la manipulation à gain de fonction GOF des virus. Nous soulignons ici l’intérêt immense que la manipulation GOF de virus offre dans la lutte contre le cancer. Certains virus peuvent être en quelque sorte programmés et acquérir ainsi la capacité de détruire spécifiquement des cellules cancéreuses (réf1, réf2, réf3). Par exemple, un variant peu pathogène du virus de la rage s’est révélé particulièrement virulent contre les cellules cancéreuses, mais peu actif dans les cellules normales. Cependant, cette possibilité très prometteuse n’est pas encore transformée en réalité et les recherches sur le gain de fonction curative progressent, semble-t-il, bien plus lentement que celles sur les gains de fonction infectieuse. Mais laissons ici le lecteur à sa réflexion et poursuivons du côté plus obscur. 

Avec la découverte de la technique de transgenèse CRISPR-Cas9 l’utilisation d’enzymes de restriction pour couper une séquence d’ADN n’est plus nécessaire. Ces coupures peuvent dorénavant se faire à volonté à un certain nombre d’endroits d’un gène, sans la nécessité de la présence de sites de clivage par enzyme de restriction en amont et en aval du site cible de la manipulation. On dit que cette nouvelle technique ne laisse pas de trace parce qu’elle n’est pas tributaire, comme nous l’avons vu précédemment, de la présence de ces sites de clivage. En réalité, du fait des nombreuses enzymes de restriction connues, il y a un nombre considérable de sites de clivage possibles le long d’une séquence d’ADN et donc on pouvait déjà faire auparavant des mutations qui semblent naturelles. Le problème était plutôt de cliver l’ADN en un endroit unique sans qu’il soit découpé en plusieurs morceaux. Cela restreignait le champ des possibilités ou forçait à faire des opérations multiples pour contourner la difficulté.

En fait, la technique CRISPR-Cas9 peut se rapprocher du système basé sur les enzymes de restriction, mais de façon beaucoup plus sophistiquée. Elle fait appel également à une nucléase bactérienne (procaryote) Cas9 qui participe à un mécanisme de défense très performant des bactéries contre les virus. « Un grand nombre d’entre elles possèdent dans leur génome de courtes séquences d’ADN répétées régulièrement, appelées CRISPR (pour Clustered Regularly Interspaced Short Palindoromic Repeats [NDA, des courtes séquences palindromiques regroupées et espacées régulièrement]). Elles permettent aux bactéries de conserver la mémoire d’une infection par un virus pour mieux s’en défendre les fois suivantes. » À la suite d’une infection, des séquences d’ADN du virus sont intégrées au sein de ces séquences CRISPR. Lors d’une nouvelle infection par le virus, l’ADN viral au sein des CRISPR est recopié en ARN qui se lie à la protéine Cas9 qui ensuite peut reconnaître l’ADN du virus grâce à ce guide et le cliver pour le détruire.

Les travaux d’Emmanuelle Charpentier et Jennifer Doudna à l’Université de Berkeley, publiés en juin 2012, et par la suite de Feng Zhang du Broad Institute (Massachusetts Institute of Technology, MIT) en janvier 2013, ont montré comment cette méthode peut être appliquée à n’importe quelle cellule eucaryote, c’est-à-dire de mammifère.

Ces découvertes ont fait l’objet de dépôts de brevet menant à une âpre dispute entre l’Université de Berkeley et le Broad Institute, car les techniques qui en découlent, à l’instar de la PCR, vont rapporter des centaines de millions de dollars, voire des milliards, aux détenteurs des brevets. 

L’importance de cette découverte capitale aux retombées incalculables pour les sociétés humaines et leur environnement a fait l’objet d’une première longue note du ministère des Affaires étrangères le 18 décembre 2015. « Outre la possibilité de modifier le génome de n’importe quelle espèce, plus facilement et à moindre coût qu’avec les techniques précédentes, le système CRISPR/Cas9 (voir plus bas) a permis le développement d’approches inédites en ingénierie génétique dont les retombées sont loin de se limiter à la sphère académique. »  Elle pourrait à terme contribuer à éliminer certaines maladies, mais suscite des questions sur leur dérive potentielle vers l’eugénisme. On ne peut s’empêcher ici de remarquer la coïncidence, la même année, entre le prix Nobel décerné et le vote en catimini de la loi sur la bioéthique, dans la nuit du 31 juillet, par 60 députés LERM.  Cette loi officialise l’avancée de ces dernières années dans le domaine des manipulations génétiques rendant possible une forme de transhumanisme génétique. Elle donne le feu vert en France à toutes les possibilités de manipulations dans le domaine de la reproduction humaine, aux conséquences incalculables. En 2018, des chercheurs chinois ont annoncé avoir réussi à faire naître des jumelles dont l’ADN avait été modifié pour les protéger du virus VIH dont leur père est porteur. Selon John Christodoulou, de l’Université de Melbourne la technique CRISPR-Cas9 a été utilisée. L’eugénisme génétique est dangereux du fait qu’il va certainement réduire à terme le pool génétique de l’humanité et engendrer une forme de « consanguinité » qui peut mener la dégénérescence ou l’extinction de l’espèce. Le gène de résistance au virus du SIDA a été repéré en Scandinavie et en Russie, conférant protection naturelle contre le virus chez 16 % et 13 % de la population de ces pays, les lymphocytes CD4+ résistant au VIH grâce à l’absence d’un des co-récepteurs à leur surface.

Supposons que l’on confère cette résistance à l’humanité entière, en éteignant comme chez les jumelles chinoises le gène de ce co-récepteur. On va de ce fait réduire son pool génétique, la laissant peut-être sans défense contre un autre agent pathogène dans le futur. À quoi sert naturellement ce co-récepteur ? Il a forcément une fonction potentielle. Rien, n’est plus dangereux que de vouloir se substituer aux lois de l’évolution qui incluent la co-évolution harmonieuse des espèces.

Fait peu connu des pays occidentaux, le Sida est un fléau en Chine dont on a du mal à délimiter les contours tant la maladie est honteuse. En 2010, le nombre de cas était estimé à 12 millions alors que la Chine ne donne plus d’information sur le nombre de cas confirmés par son système de santé depuis 2003. Malgré 700 000 décès du Sida par an, l’épidémie mondiale semble avoir été contenue. Mais à terme, dans quelques décennies, peut-être bien à un horizon plus lointain, le virus du Sida peut poser problème s’il se répand inexorablement, comme cela semble se passer en Chine. Il pourrait réduire dramatiquement la population terrestre et créer une réduction du pool génétique humain à celui de la fraction des populations résistantes. Nous ne pensons pas que ce scénario se passera, car les deux  modes de transmission du virus (par le sang et les rapports sexuels) sont facilement contrôlables, en principe. Il serait pourtant tentant pour certains de mettre fin à ce fléau par transgénisme. Cependant, nous mettons en garde ceux qui penseraient que le transgénisme aura la réponse à tous les maux de l’humanité. Certes, il pourra résoudre certains problèmes ponctuels, mais utilisé massivement il en créera d’autres aux conséquences incalculables. Aux USA, une invention a été faite de munir les petits avions de tourisme d’un parachute en cas de panne de moteur, mais cela réduit les crashs que si on continue de maintenir les avions avec la même rigueur. De même, avec les voitures possédant des freins ABS, on ne réduit pas ses risques d’accident si on en profite pour rouler plus vite ou moins précautionneusement. L’emploi sécurisé des techniques d’édition de génome ne peut donc être fait dans un climat de déréglementation sauvage.

Pour clore cette partie, il suffit de rappeler ce que nous mentionnions en exergue et décrit par Yvonne Tran, la rédactrice scientifique du site gouvernemental Diplomatie France.fr, c’est-à-dire que cette avancée a été déjà surpassée par des chercheurs chinois de l’Université des Sciences et Technologies de la Province de Hebei. Ils ont mis au point en 2016 une nouvelle technique (NgAgo) possédant un certain nombre d’avantages comparé à CRISPR-Cas9 dont elle s’inspire. Elle permet par exemple de cibler un plus grand nombre de sites éditables sur l’ADN, pratiquement tous. De plus, les probabilités d’erreur de guidage sont plus faibles, rendant la technique beaucoup plus précise que CRISPR-Cas9 et plus efficace par la même occasion. NgAgo ouvre ainsi un nouveau champ de possibilités pour l’édition génomique et se présente comme un sérieux concurrent de CRISPR-Cas9. » (Yvonne Tran)

Partie 3 — Quel rôle l’Institut Pasteur a-t-il joué dans le contrôle de l’épidémie en France ?

Lorsque les chercheurs de l’Institut Pasteur ont été questionnés sur la possibilité que le SARS-Cov2 soit un virus manipulé, ils ont répondu que si c’était le cas des vestiges de manipulations devraient se retrouver dans le génome. Ils entendaient par-là que, dans le cas d’un accident non intentionnel de laboratoire, la présence de sites de clivage d’enzymes de restriction devrait révéler la manipulation. Cependant, comme nous l’avons montré dans la première partie de ce chapitre, il est tout à fait possible depuis le début des années 2000 de manipuler des coronavirus entiers sans laisser de trace. Ils sont restés très discrets également sur la nouvelle technique de manipulation génétique CRISPR-Cas9. Elle permet ce que l’on appelle à présent l’édition de génome, tant la comparaison avec les logiciels qui permettent la modification rapide et simple d’un texte est tentante. Ils ne pouvaient pas l’ignorer. D’ailleurs, notons qu’Emmanuelle Charpentier est un peu l’enfant prodige de l’Institut Pasteur puisqu’elle y a poursuivi des recherches doctorales entre 1992 et 1995.

Tout un chacun a pu constater le silence assourdissant de l’Institut Pasteur depuis le début de l’épidémie et les quelques réponses éparses obtenues sur la nature et l’origine du virus n’ont été que trop évasives et passablement trompeuses. Par exemple, l’affirmation que le virus SARSCov2 était très distinct du SARS-Cov est de toute évidence une contre-vérité sur le plan de la structure de son génome, de son organisation spatiale et de son mode de fonctionnement.

Il n’est pas concevable qu’étant donné son rôle dans la détection et la prévention des épidémies, l’Institut Pasteur n’ait pas été au courant très tôt, dès les mois de décembre et janvier, du danger de cette épidémie. Pourquoi les gens de Pasteur n’ont-ils pas alerté les autorités françaises ou tenu une conférence de presse publique dès le courant janvier ?

Selon son site internet, l’Institut Pasteur abrite la « Cellule d’Intervention Biologique d’Urgence (CIBU), été créée fin 2002 sous l’impulsion du Directeur Général de la Santé (DGS) et du Directeur Général de l’Institut Pasteur, afin de répondre aux “urgences biologiques spécialisées”. Ces urgences peuvent être des épidémies, des accidents ou une utilisation potentielle d’armes d’origine biologique, toutes mettant en péril la santé publique. » Les missions de la CIBU incluent :

– mobiliser à l’international de l’expertise en cas d’urgence représentant une menace pour la sécurité sanitaire en France ;
– informer sans délai l’InVS en cas de détection de tout phénomène inhabituel susceptible d’avoir un impact sur la santé publique.

Que faisait son directeur, Jean-Claude Manuguerra, au cours du mois de janvier 2020, quand il a été mis au courant de la situation à Wuhan ? On l’a malheureusement vu déclarer le 21 janvier 2020 sur Euronews à propos de l’épidémie en Chine : « … c’est quelque chose de nouveau, mais qui pour l’instant n’est pas plus préoccupante que ça. Il faut juste ne pas louper le coche pour endiguer ce phénomène épidémique… ». S’il y avait une personne en France qui connaissait le danger de laisser pénétrer en France le SARS-Cov2 c’était bien lui.  La séquence du premier isolat WH-Human 1 du coronavirus (appelée aussi 2019-nCoV) et son génome complet  (29,903 nt) avaient été déposés le 14 janvier 2020 dans GenBank, sous code d’accession MN908947 avec la définition « Génome complet de l’isolat du virus WH-Human 1 de pneumonie du marché aux fruits de mer de Wuhan ». Donc, la séquence du  virus avait forcément été analysée par les équipes de l’Institut Pasteur. Elles savaient à quel point le motif de liaison (RBM) de la protéine S était proche de celui du SARS-Cov de 2002-2003 ainsi que sa polymérase RdRp (96,5 % d’identité) signant la dangerosité du virus. De plus, les autorités chinoises annonçaient le caractère contagieux du virus le 20 janvier, avec 1 mois de retard, alors que les autorités de Wuhan connaissaient le caractère contagieux depuis la mi-décembre (chapitre 1). Le 24 janvier, il était publié dans le Lancet que le virus était transmissible de personne à personne. Le directeur de la CIBU savait donc le 21 janvier, lors de son interview sur Euronews, que ce nouveau virus était de type SARS-Cov avec tout ce que cela implique. Qu’a-t-il fait pour informer et alerter les pouvoirs publics avec conviction durant la dernière semaine de janvier et tout le mois de février ?

Dans la section qui suit, nous découvrons qu’en compagnie de 15 autres chercheurs à l’Institut Pasteur, il est co-inventeur d’un brevet sur les vaccins contre les virus du type SARS-Cov. Ce brevet prouve que Pasteur s’était préparé depuis 2003 à l’éventualité de la ré-émergence d’un virus similaire au SARS-Cov. Ils ont procédé à des milliers d’expériences pour comprendre comment faire des tests de dépistage et des vaccins contre ce type de virus émergeant. Ils ont breveté le résultat de toutes ces expériences pour être en mesure, le cas échéant, de tirer les bénéfices financiers potentiels d’une épidémie de SARS-Cov qui ne serait pas maîtrisée à temps, nécessitant dépistage et vaccination massive. Cela, les dispensait-il de leur rôle d’alerte des pouvoirs publics ?

Les brevets de portée mondiale de l’Institut Pasteur

L’Institut Pasteur détient depuis 2005 des brevets de portée mondiale (EP 1 694 829 B1 et US 2007/0128224 A1) sur les coronavirus à SARS. Ces brevets qui courent au moins jusqu’en 2027 ont pour but d’explorer et de décrire le maximum de caractéristiques de façon à établir des vaccins ou des tests de dépistage sur des coronavirus de type SARS-Cov. Ces brevets se basent sur le séquençage d’un isolat complet du virus du SARS-Cov récupéré à la Clinique Française de Hanoï en février 2003. Cela était parfaitement légitime pour étudier la confection de vaccin contre l’éventualité d’une épidémie de coronavirus à SARS du type de celle de 2002-2003 dans les années à venir. Cependant, soyons clairs, le seul but d’un brevet est l’argent qui est le facteur numéro 1 de survie pour les instituts de recherche. Mais cela amène une grande confusion, et permet d’introduire le biais du conflit d’intérêts dans un domaine particulier de la santé publique (les épidémies) qui devrait en être intégralement exempt. En effet, les intérêts individuels sont indissociables des dépôts de brevet en termes de promotion de carrière et d’avantages financiers pour les inventeurs et leurs laboratoires de recherche.

À ce sujet notons d’ailleurs que dans un premier tant l’Institut Pasteur s’était fait doubler par le Center for Disease Control (CDC) d’Atlanta qui avait récupéré un premier isolat à la Clinique Française de Hanoï qui a conduit à un brevet séparé, US 7220 852 B1, déposé par des chercheurs américains pour l’élaboration de tests de dépistages.  Mais le brevet de Pasteur va bien plus loin puisque son but était de breveter en plus de tests de dépistage, par PCR et par anticorps monoclonaux, des méthodes de vaccination.

On raconte toujours au grand public qu’il n’est pas possible de déposer de brevet sur ce qui a trait au vivant, comme des virus ou des protéines d’origine naturelle. En réalité cela n’est pas exact, il est tout à fait possible de le faire à condition que le brevet s’accompagne de descriptions des méthodes inventées pour manipuler l’élément moléculaire appartenant au vivant. Tout entreprise ou organisme se situant dans la zone géographique couverte par le brevet, et utilisant une ou des méthodes décrites par le brevet, se verront dans l’obligation de payer des royalties au titulaire du brevet. Dans le cas de tests de dépistage et de vaccins généralisés sur une zone couvrant l’UE et les USA les retombés se comptent en centaines de millions d’euros, au minimum (voire des milliards sur la population des 27 pays de l’UE qui comptent 400 millions d’habitants). Il convient de préciser également que, contrairement à ce qui est dit souvent, les brevets US de portée mondiale sont purement nominatifs, c’est-à-dire que l’invention est attribuée obligatoirement à une ou des personnes physiques (les chercheurs qui ont inventé les méthodes brevetées) et non à des personnes morales (comme des sociétés ou instituts de recherche). En ce qui concerne les brevets européens, des personnes morales peuvent être titulaires du brevet sans toutefois abroger les droits des chercheurs inventeurs, inaliénables au regard du droit international. Par exemple, l’Institut Pasteur, le CNRS et l’Université Paris VII sont les titulaires du brevet EP 1 694 829 B1, mais une liste de 16 inventeurs nominatifs est précisée ensuite.

Nous ne nous étendrons pas sur les noms, mais nous avons parfaitement le droit de les citer. Ces documents ne sont absolument pas confidentiels et, en droit, doivent pouvoir être consultés par quiconque. Par contre, il est évident que toute publicité autour de ces brevets gêne terriblement l’Institut Pasteur. Pourquoi ? La raison en est, comme nous l’avons dit, que les droits des inventeurs ne peuvent pas être totalement abrogés par les titulaires officiels du brevet. En d’autres termes, des clauses contractuelles entre l’Institut Pasteur et les inventeurs du brevet peuvent très bien exister, probablement comme il se pratique couramment aux USA. N’oublions pas que l’Institut Pasteur déclare être une fondation privée à but non lucratif consacrée à l’étude de la biologie, des micro-organismes, des maladies et des vaccins. Comment,  son conseil d’administration répartit-il les revenus des brevets dont ses chercheurs sont les inventeurs ?

Nous posons la question au ministre de la Santé : Madame Sylvie Van der Werf, directrice d’un département de recherche à l’Institut Pasteur et premier inventeur sur ces brevets, qui siège au HCSP, peut-elle donner un avis en toute indépendance sur les mesures concernant la gestion de l’épidémie en France ? Les décisions prises par les autorités françaises peuvent avoir un effet d’entraînement sur les 26 autres pays de l’UE et les USA et rapporter des sommes colossales. Notons que 15 autres chercheurs de Pasteur sont également co-inventeurs des patentes en vigueur, dont un intervient sur le plateau de BFMTV. Les brevets européen et américain de Pasteur couvrent les tests de dépistages par PCR et par anticorps monoclonaux du SARS-Cov2. Couvrent-ils également les vaccins mis au point si rapidement ? Ils décrivent un éventail très large de méthodes spécifiques d’élaboration de vaccins contre les coronavirus de type SARS. Dans quelle mesure ces brevets couvrent-ils les vaccins classiques que l’on va proposer aux Français, en dehors de la thérapie génique par ARN messager. Cela constitue-t-il un conflit d’intérêts quand la décision est prise de faire plus de 1 million de tests de dépistage par semaine sur plusieurs mois, ou si un jour il est décidé de vacciner massivement le peuple français ? Les Français ont le droit de savoir.

Beaucoup s’étonnent de la rapidité avec laquelle des vaccins ont pu être mis au point, car en principe cela prend plusieurs années. Mais c’est de la naïveté de croire que certains groupes industriels et de recherche ne s’y étaient pas préparés à l’avance, à l’instar de l’Institut Pasteur. Depuis plusieurs années, certains milieux avaient anticipé ce qui allait se passer inéluctablement, car après 2003 aucune mesure sérieuse n’avait été prise par la Chine pour fermer ou limiter l’activité des marchés aux animaux sauvages. Les vaccins classiques qui vont être proposés (pas ceux à ARNm) ou imposés ont pu être préparés en quelques mois grâce aux recherches reliées au brevet de l’Institut Pasteur.

Ce que contiennent les brevets de l’Institut Pasteur

Pour le lecteur candide, nous devons expliquer que le but d’un brevet est de bloquer un certain nombre, le maximum en fait, d’utilisations possibles autour une application ou une invention décrite. Par exemple, en chimie on ne patente pas une molécule, mais toutes les voies de synthèse chimique permettant de la produire. Évidemment, si quelqu’un découvre une nouvelle voie de synthèse il a le droit de déposer un brevet également sur cette molécule. L’analyse du brevet de l’Institut Pasteur montre comment ce principe est utilisé pour essayer de garantir qu’il couvre le plus possible, en matière de tests dépistage et de vaccination, les autres virus de type SARS-Cov. Les pseudo-vaccins à ARN messager qui vont être utilisés ne tombent pas sous le coup de ce brevet. Ils font appel à un principe de thérapie génique jamais expérimenté auparavant sur l’être humain.

Les brevets US 2007/0128224 A1 et EP 1 694 829 B1 de l’Institut Pasteur sont strictement équivalents, mais recouvrent 2 zones géographiques distinctes. On y trouve en première (brevet US) et dernière partie (brevet EU) la description détaillée du séquençage et de la caractérisation du SARS-Cov à partir de l’échantillon d’Hanoï. On trouve aussi un arbre phylogénique qui établit que le virus n’est pas le résultat de mutations ou de recombinaisons d’un virus proche et appartient donc à une classe nouvelle SARS-Cov, appelée du nom du syndrome qu’il a engendré. Cet arbre a son importance pour la couverture des applications du brevet. Cela signifie : « ce que nous décrivons dans ce brevet s’appliquera à tout virus de type SARS-Cov ». On trouve également sur 80 pages la description détaillée de la séquence du virus, du nucléotide 1 à 29746, qui cartographie l’intégralité des sites de clivage par enzymes de restrictions. Il y en a environ 4000 le long de la séquence.

Ils font partie de la description des applications brevetées. La présence de ces sites en très grands nombres est naturelle. Elle est due au fait qu’il y a des centaines d’enzymes de restriction connues ce qui permettrait finalement de pouvoir effectuer des manipulations à n’importe quel endroit du virus. L’objet du brevet est que ces milliers de sites de clivage identifiés permettent de découper le virus en fragments qui peuvent servir d’amorce pour les tests PCR, soit pris séparément soit par groupe de plusieurs. Au cas ou certains douteraient que cette partie du brevet puisse s’appliquer aux tests de dépistage développés pour le SARS-Cov2, nous les rassurons, cela peut s’appliquer dans nombre de cas par ce que le point de blocage [0051] du brevet le stipule : « Lesdits fragments sont, soit sous forme de fragments isolés, soit sous forme de mélanges de fragments. Les Inventeurs décrivent également des fragments modifiés, par rapport aux précédents, par enlèvement, ou addition de nucléotides dans une proportion d’environ 15 %, par rapport à la longueur des fragments ci-dessus et/ou modifiés au niveau de la nature des nucléotides, dès lors que les fragments nucléotidiques modifiés conservent une capacité d’hybridation avec les séquences d’ARN génomiques ou antigénomiques de l’isolat tel que défini ci-dessus. »

Le brevet couvre donc absolument tous les tests PCR qui pourraient être faits sur un coronavirus qui aurait jusqu’à 15 % de différence d’identité de séquence avec le SARS-Cov. Au niveau du génome complet le virus SARS-Cov2 n’est qu’à 80 % identique au SARS-Cov, cependant les parties d’intérêt de la séquence, spécifique à l’identification d’un virus de type SARS, comme en particulier la polymérase RdRp est à 89 % identique à celle du SARS-Cov et donc les amorces PCR des tests pour sa détection sont très certainement couvertes par le brevet. De même les protéines E, M et N de la capside, de la membrane et de l’enveloppe du SARS-Cov2, avec 95 %, 85 % et 89 % d’identité sont couvertes par le brevet.

Les brevets européen et américain contiennent respectivement 400 et 600 points de blocages identifiés au cours des milliers d’expériences réalisées par l’Institut Pasteur. Les blocages concernent : (a) les tests de dépistage par PCR ; (b) des tests de dépistage par anticorps monoclonaux ; (c) des techniques de clonage et d’expression de l’intégralité ou de parties du virus dans l’optique d’élaboration de vaccins contre les virus de type SARS-Cov.  Ce troisième aspect du brevet, le plus considérable, est extrêmement complexe à analyser pour un non spécialiste. Nous invitons les experts virologues désireux d’expliquer en quoi les brevets peuvent couvrir les vaccins fabriqués ou en cours d’élaboration à communiquer avec France Soir.

En résumé, l’Institut Pasteur a dépensé une énergie considérable en ressources humaines, en argent et en matériel pour faire des études dans le but de démonter et bloquer l’intégralité des voies de vaccination possibles contre ce type de virus. Le dépôt et la mise à jour des brevets ont nécessité des années d’effort et ont coûté des millions d’euros, juste en ce qui concerne les frais reliés à l’établissement des brevets, sans parler des frais de recherches techniques. En raison des nombreux collaborations et liens entre les chercheurs de l’Institut Pasteur, de Sanofi-Mérieux et ceux de l’Institut de Virologie de Wuhan, l’Institut Pasteur ne pouvait ignorer dès la fin décembre 2019 ce qui se passait à Wuhan et la catastrophe planétaire que cela pouvait engendrer.

On ne dépense pas autant d’effort et d’argent pour déposer des brevet d’une durée de validité de 20-25 ans sans avoir dans la tête qu’une épidémie risque très probablement de surgir dans cet intervalle de temps.

Conclusion

Un test de dépistage par PCR coûte 54 euros à la Sécurité Sociale, donc au contribuable. À raison de 2 millions de tests de dépistage effectués par semaine à partir de début novembre (et aux alentours d’un million courant octobre) cela représente un chiffre d’affaires de 108 millions d’euros/semaine pour les fabricants de tests. Les tests sont d’une utilité assez illusoire puisque de toute façon une fois déclaré positif on ne reçoit aucun traitement mis à part rester chez soi pendant 2 semaines, en se mettant en arrêt maladie, et attendre une éventuelle aggravation. L’immense majorité des  personnes testées n’ont pas de symptôme, ou très peu. Personne ne le dit, mais ces tests ont conduit à une très grande quantité d’arrêts de travail, alors que la positivité au test était dans de trop nombreux cas, soit fausse, soit le résultat d’une infection non-symptomatique remontant à plusieurs semaines. En cas d’arrêt, l’employeur et la Caisse Primaire d’Assurance Maladie (CPAM) sont mis à contribution lourdement. Ne parlons même pas du fait qu’au-delà 30 cycles d’amplification la fiabilité des tests diminue de façon outrageuse (ref1, ref2) .Un tel système n’a fait que conduire les Français, de façon plus ou moins consentante, a une paranoïa déraisonnable et la ruine programmée de leur pays.  Quelles sont les sociétés pharmaceutiques ou les biotechs qui produisent ces tests en France ? Quelles sont leurs relations avec l’Institut Pasteur ? Combien cela rapporte-t-il à l’Institut Pasteur ? Le brevet de l’Institut Pasteur couvre-t-il les vaccins qui vont être proposés ou imposés aux Français dès la fin du mois de décembre ou le mois prochain ? Autant de questions auxquelles il serait opportun de pouvoir répondre en sachant qu’une directrice de l’Institut siège au HCSP.

Chapitre 8 — Et si le SARS-Cov2 était le résultat raté d’un vaccin conçu contre le VIH et le paludisme ?

Comme nous l’avons vu au chapitre précédent, depuis le début des années 2000 on sait manipuler un génome complet de coronavirus, en particulier on sait échanger et manipuler le domaine S1 de la protéine de pénétration cellulaire qui est au cœur du débat. Il est à noter que tous les articles universitaires décrivant les découvertes et les mises au point des techniques publiées depuis 20 ans dans ce domaine impliquent des chercheurs d’origine chinoise. Ils se retrouvent toujours en grand nombre dans la liste des auteurs et quasi systématiquement au premier plan comme premiers auteurs. Les manipulations de microbiologie et le temps nécessaire aux recherches dans ce domaine impliquent un nombre considérable d’heures passées dans les laboratoires. En fait, il s’agit d’y passer le plus clair de son existence, souvent au-delà de 10 heures par jour, 7 jours sur 7. Depuis 30 ans, les étudiants chinois ont eu la patience et le courage de se plier à cet esclavage dans les pays occidentaux, en particulier les USA, pour parvenir à un niveau de compétence qui leur assure une avancée sociale. Cela leur a également permis de ramener en Chine la maîtrise des techniques de manipulation les plus performantes. Soyons clair, la Chine n’a pas eu plus de complexes dans l’exploitation de ces techniques que les pays occidentaux n’ont en eu dans l’exploitation des étudiants chinois. Il est incontestable que la Chine s’est livrée depuis une décennie au moins à de multiples recherches sur l’élaboration de virus vaccinaux de synthèse contre le SARS, mais aussi très certainement contre d’autres maladies qui sont des fléaux comme le sida et le paludisme.

Partie 1 — Les vaccins à ARN messager et le lobby pharmaceutique risquent de nous faire passer de Charybde en Scylla

Le fléau du lobbying pharmaceutique a pesé sur le non-traitement de l’épidémie en France. À présent, le fléau désigné par les autorités est le SARS-Cov2 et la folie vaccinale a saisi les gouvernants occidentaux (UK, EU et USA), faisant fi des possibilités existantes par traitements antiviraux à usage prophylactique chez les personnels à risque ou dès les premiers symptômes chez l’ensemble de la population. Il serait presque inutile de rappeler ici le bénéfice avéré des traitements à base d’HCQ et d’azithromycine tant la population française est à présent consciente d’avoir été manipulée. Nous remercions le combat du Pr Raoult à l’IHU Méditerrané et celui de bien d’autres praticiens connus comme le Pr Perronne, ou bien médecins anonymes, pour faire connaître dans notre pays le mérite de ces traitements très peu coûteux (moins de 10 euros par patient). Ces deux professeurs font face à des ennuis qui relèvent d’un régime de dictature. France Soir a fait paraître depuis plus de 6 mois d’innombrables articles (ref1, ref2, ref3, ref4ref5…) relatant ce combat pour la vérité contre les puissances de l’argent qui dominent la France.

Ces molécules ne sont pas les seules à pouvoir améliorer grandement le tableau clinique de cette épidémie. Citons également l’ivermectine un médicament antiparasitaire surpuissant, contre la gale et les parasitoses intestinales, dont les propriétés antivirales sont en train d’être découvertes ou redécouvertes depuis 6 mois. Il est très efficace sur les parasitoses, même aux stades les plus avancés, et il fait baisser radicalement les niveaux de SARS-Cov2 en 48 heures. Une prise orale unique ajustée au poids de la personne suffit (coût du traitement < 10 euros). Selon les études cliniques randomisées effectuées depuis 6 mois et publiées, ce médicament réduit de 3 à 4 fois la mortalité hospitalière reliée au SARS-Cov2. Pourtant, les autorités de santé sollicitées refusent d’autoriser sa prescription dans le cadre de la lutte contre l’épidémie, que ce soit en prophylaxie, en traitement précoce ambulatoire, ou en traitement hospitalier. Nous supposons que le prétexte est que cette molécule peut comme tout médicament actif engendrer des effets secondaires potentiellement toxiques, mais très rares qui concernent les patients parasités. Il s’agit en l’occurrence principalement d’atteintes hépatiques dont la sévérité est variable et le plus souvent reliée à la densité parasitaire. Les effets indésirables sont dans la plupart des cas légers et transitoires, mais leur incidence et gravité peuvent être majorées chez les sujets poly-parasités. Selon le Vidal, un effet très dangereux, mais très rare (< 0.01 %) est la nécrolyse épidermique toxique, qui peut être observée aussi avec de très nombreux médicaments surdosés. Bref, cela montre que ce médicament très puissant ne peut pas être prescrit en prophylaxie généralisée, mais pourrait parfaitement être utilisé de façon encadrée au moins en milieu hospitalier.

J’ai travaillé pendant 13 ans à l’élaboration d’essais cliniques dans le domaine de la cancérologie et j’ai pu observer que des effets secondaires médicamenteux extrêmement délétères pour le patient étaient systématiquement minimisés, voire passés sous silence, tant par les investigateurs cliniques que par les autorités de santé, mettant en avant systématiquement les bénéfices pour le patient. Certains traitements d’une toxicité effrayante sont autorisés au prétexte qu’ils rallongent l’espérance de vie moyenne de deux mois, faisant fi de la qualité de vie du patient. Ce genre de traitements coûte des dizaines de milliers d’euros par patient au système de santé et en rapporte autant à Big Pharma.

Avec le Covid-19, nous assistons à l’inversion totale du paradigme. L’objectif noblement affiché par nos gouvernants est à présent le risque médicamenteux zéro. On pourrait penser que cela relève d’une méconnaissance médicale naïve, car aucun médicament actif n’est dénué d’effets secondaires. Cependant, nous notons que pour le remdésivir ce principe de précaution n’a pas été mis en avant, pas davantage que pour la vaccination par ARN messager de Pfizer et Moderna. Le remdésivir est un médicament dont le développement n’a coûté à Gilead que 150 millions d’euros, et qui a bénéficié d’une campagne éhontée de promotion et de lavage de cerveau rarement égalée par le passé. Son usage, d’un coût de 2000 euros par patient, a été finalement abandonné devant sa difficulté d’administration, 10 perfusions intraveineuses ce qui en soi présente déjà un danger, sa génotoxicité probable et sa très forte toxicité rénale qui était  connue depuis le début. L’UE en a quand même acheté pour 1 milliard d’euros à son fabricant sur les deniers des contribuables des pays membres et contributeurs nets. Nous voyons donc que les actions du gouvernement sont dictées par les intérêts pharmaceutiques. Pour promouvoir la vaccination généralisée, celui-ci continue de refuser l’usage des antiviraux comme l’HCQ et l’azithromycine, en préventif et comme traitement précoce, et l’ivermectine en traitement encadré. L’UE a passé commande de 1,9 milliard de doses de vaccins (dont 160 millions chez Moderna pour 5,6 milliards d’euros) auprès de 6 compagnies pharmaceutiques pour les 448 millions d’habitants de l’UE (hors UK), soit 4 doses par habitant, pour un coût exorbitant total de 21 milliards d’euros. Il faut noter d’ailleurs qu’en ce qui concerne ces traitements, le problème politique est le même aux USA, pays des lobbys institutionnels. C’est un secret de polichinelle que les lobbys gangrènent à présent les allées du pouvoir en France. 

Le vaccin à ARN messager en plus d’une efficacité incertaine ouvre une boîte de Pandore

Ce vaccin qui injecte l’ARN messager (ARNm) de la protéine de pointe S (spicule) du virus SARS-Cov2 laisse pantois. Les coronavirus de chauves-souris sont très éloignés des humains sur le plan évolutif en raison de notre séparation physique avec une espèce restée confinée dans les lieux les plus reculés. Il n’y a quasiment pas eu de coévolution avec l’homme ces derniers millénaires, et le système immunitaire humain manque d’adaptation pour réagir de façon optimale sur l’ensemble de la population. L’introduction forcée, en deux décennies, des coronavirus de chauves-souris dans l’espèce humaine est certainement le résultat de la folie des 10 000 marchés aux animaux sauvages chinois ainsi que des 20 000 fermes d’élevage de gibier et des trafics de chauves-souris associés. Dans une mesure, que l’on ne connaît pas encore, les laboratoires de recherche conjoints en Chine et ailleurs ont peut-être également contribué à créer une situation potentiellement plus explosive dans le futur que maintenant.

Contrairement à la paranoïa gouvernementale, dont les fondements sont à chercher ailleurs, cette épidémie n’est pas de nature à créer une mortalité excessive. Nous étions à 0.046 % à la fin du printemps. À présent, avec la vague de novembre nous atteignons malheureusement 0.09 % étalé sur une année, touchant essentiellement une population âgée ou très âgée. Rappelons que 1 % de la population française meure chaque année de maladie, d’accidents divers et variés et de vieillesse. L’épidémie perdure en France à cause de l’apparition et la réintroduction régulière de nouveaux variants. Ce prolongement est favorisé par les confinements et l’absence de contrôle des frontières. Au printemps, cela a freiné l’établissement d’une immunité collective, même partielle. Le maintien de l’ouverture des frontières pendant l’été a permis la réintroduction du virus sous forme de variants. Le confinement de novembre démontre que cette approche ne marche pas, ou que très médiocrement, car il est impossible de s’opposer à la diffusion d’un virus une fois introduit sur un territoire. Les confinements sont délétères, ils donnent au virus du temps pour s’adapter et évoluer vers d’autres variants dangereux, en optimisant leur pouvoir de contamination. Il n’est pas interdit de penser que l’absence de confinement et le maintien des frontières fermées dès la fin du mois de janvier ou en février eussent été plus efficaces.

Le fait que l’épidémie perdure va pousser le gouvernement à tenter de forcer la vaccination généralisée par tous les moyens de persuasion. Que se passe-t-il dans la tête du président et de ses ministres pour laisser penser qu’ils croient les vaccins plus exempts de problèmes que les traitements antiviraux.

Les effets secondaires, très peu fréquents, des traitements antiviraux sont immédiats alors que la plupart de ceux engendrés par les vaccins vont être largement différés sur des mois et des années sans que l’on connaisse a priori leur fréquence. Il faut également appliquer le raisonnement du ratio bénéfice/risque pour juger du bien-fondé d’un vaccin pour une population donnée. Sur le plan de l’éthique médicale, on ne vaccine que lorsqu’il n’y a pas de traitement alternatif et que le ratio bénéfice/risque escompté l’autorise. Nous voyons que l’éviction des traitements antiviraux permet au gouvernement de privilégier la vaccination généralisée de Big Pharma sans même devoir estimer le ratio bénéfice/risque. En faisant cela le gouvernement choisit qu’il le veuille ou non l’option « après moi le déluge ».

Au-delà des réactions hypersensibles immédiates, qui n’entraînent que très rarement le décès (<1 cas par million), tous les vaccins classiques recèlent des pièges qui ne se dévoilent que plus tard. En particulier, ils déclenchent un certain nombre de réactions auto-immunes à quelques semaines, quelques mois ou quelques années de leur administration. Ce fut le cas avec le vaccin contre le virus H1N1, responsables de cas de narcolepsie en 2009.

En 2010, pas moins de 23,5 millions d’Américains présentaient un diagnostic de maladies auto-immunes selon l’Office of Women’s Health du Ministère de la santé américain. Un chiffre étonnamment élevé qui révèle l’émergence d’un spectre de conditions auto-immunes répandues à l’échelle d’une population entière. Sans pour autant être la cause de l’intégralité de ces troubles, les adjuvants des vaccins sont de plus en plus suspectés d’en être responsables pour une partie non négligeable : troubles auto-immunes rassemblés sous la dénomination ASIA par le National Institute of Health (NIH) aux USA et pouvant apparaître entre 3 jours et 5 ans après l’injection d’un vaccin à adjuvant aluminique.

En ce qui concerne les vaccins à ARN messager, la boîte de pandore est ouverte, car ils relèvent autant du domaine de la thérapie génique que de la vaccination, et le danger vient plus de l’homme et son aveuglement que de la nature.

Le principe de ce vaccin est d’injecter de façon intramusculaire l’ARNm codant la protéine S (spicule) complète responsable de la pénétration dans les cellules pulmonaires par l’intermédiaire de sa liaison au récepteur ACE2. Le gène de la protéine S est la fraction de matériel génétique la plus cruciale du virus puisque c’est celle qui le rend si pathogène en lui conférant un pouvoir de pénétration tout à fait unique dans la lignée des coronavirus à SARS. Les ribosomes des cellules vont transcrire ce matériel génique en protéines S que le système immunitaire va reconnaître comme antigène. Subséquemment, des anticorps spécifiques vont être générés, entraînant également un mécanisme de mémorisation de cette pseudo-infection virale par le système immunitaire. Si par la suite la personne vaccinée est en contact avec le virus, son système immunitaire devrait alors réagir en produisant en grande quantité anticorps dont il aura gardé la mémoire. Nous avons donc bien là en théorie un procédé vaccinal tentant. Cette méthode n’a jamais été testée auparavant sur l’être humain et on ne connaît pas la réalité ni la durée de la réponse immunitaire au-delà des quelques mois de recul des essais conduits récemment.

Cependant, la principale inquiétude avec ce vaccin est qu’il s’agit d’injection de matériel génétique qui peut se retrouver intégré à l’ADN de nos cellules par l’effet de transcriptases inverses. Ces transcriptases peuvent être déjà présentes dans notre organisme à la suite d’une infection par un rétrovirus. Elle peut être asymptomatique ou avoir des effets très différés comme dans le cas du cancer du col de l’utérus (sarcome de Rous) généré par le papilloma virus qui est assez répandu. De plus : « le génome humain comprend naturellement des séquences d’ADN d’origine rétrovirale (8 %). Elles sont les vestiges de l’infection de cellules de nos ancêtres primates il y a plusieurs millions d’années et la plupart de ces séquences semblent inactives. Cependant certaines d’entre elles codent encore des protéines » (Source Institut Pasteur). Cela devrait faire réfléchir nos dirigeants de savoir que des protéines virales introduites dans le génome humain il y a des centaines de milliers, voire des millions d’années, puissent encore être actives.

Des preuves expérimentales que le virus SARS-Cov2 peut être intégré au génome des cellules infectées surexprimant une transcriptase inverse sont pré-publiées sur le site bioRxiv. Cela expliquerait pourquoi certaines personnes restent positives au test PCR du SARS-Cov2 pendant des mois après leur infection. Que va-t-il se passer chez la fraction de personnes vaccinées qui aura intégré la protéine S du SARS-Cov2 dans son génome ? On peut imaginer que l’ARNm de ce gène, sous certaines conditions, va pouvoir être exprimé dans les cellules et pourra, non pas générer le SARS-Cov2, mais créer des réactions d’hypersensiblité auto-immune en déclenchant indûment le système immunitaire. On peut imaginer également que l’ARMm de cette protéine se recombine avec le coronavirus d’un rhume bénin pour créer un nouveau virus du type SARS-Cov… Il ne faut toutefois pas trop s’affoler à l’avance, car, comme nous l’avons vu au paragraphe précédent, notre génome porte déjà de nombreuses traces de virus que nous avons intégrés au cours de centaines de milliers d’années. Cela est plutôt rassurant même si on ne sait pas quel en a été le coût en termes de maladies transmises et auto-transmises et de sélection de populations humaines ou pré-humaines.

En tout cas nous voyons que ce vaccin, au lieu de nous libérer, pourrait risquer de nous rendre dépendants de gestes barrières à vie pour nous et notre descendance ; entre ceux qui seraient devenus un réservoir naturel de coronavirus de type SARS-Cov et les autres pour ne pas propager à leur insu ces nouveaux virus. Bien sûr, il ne faut pas être paranoïaque, loin de là, mais ce genre d’hypothèse doit être formulée en conscience par ceux qui conseillent nos gouvernants. Il est à noter que dans une interview récente le Pr Montagnier nous met en garde contre les vaccins à ARNm, stipulant qu’ils pourraient s’intégrer au génome en restant actifs sur plusieurs générations et, entre autres problèmes, engendrer des réactions auto-immunes ou créer également des cancers. En ce qui concerne les vaccins plus classiques contre le SARS, on sait déjà depuis 2012 qu’ils peuvent engendrer des réactions auto-immunes après immunisation au niveau des poumons lorsque la personne vaccinée est exposée ensuite au virus réel. D’autre part, des réactions adverses sont de toute façon reliées à tout vaccin avec des fréquences d’apparition variables selon les cas. Aux USA, un hôpital de banlieue près de Chicago suspend déjà la vaccination Covid-19 après que 4 personnes sur 3 000 vaccinées ont développé une réaction adverse (tremblement et élévation du rythme cardiaque).

Cerise sur le gâteau, qui démontre le côté potentiellement illusoire de cette vaccination généralisée qui se profile, est que l’on arrive à une phase où le virus mute beaucoup, en particulier dans la région du domaine S1, qui pourrait rendre rapidement inopérant les vaccins. La direction de Moderna ainsi que le gouvernement indiquent déjà que les gestes barrières (masques et distanciation) resteront obligatoires même après la vaccination ! C’est dire le degré de confiance que ces gens ont dans leur vaccin. La Grande-Bretagne semble avoir accéléré, dans une fuite en avant, la vaccination, car un mutant se répandrait dans le sud-est de l’Angleterre plus rapidement que les souches précédentes. Il est aussi étrange que l’UE précipite et accélère sa campagne Pfitzer. La perte d’efficacité vaccinale est une possibilité à prendre en compte, mais en réalité l’immunité croisée entre les différends variants existe en général dans une très large proportion. Donc, un vaccin efficace devrait le rester pour un temps suffisant sur une période de 6 mois à un 1 an. Ainsi, le Pr Raoult observe que seulement 18 patients sur les 10 000 traités à l’IHU auraient développé une seconde fois le Covid-19 au contact des nouveaux variants introduits pendant l’été. Cela est très rassurant et indique que cahin-caha on se dirige vers l’immunité collective et la fin de l’épidémie, indépendamment d’une vaccination généralisée. De toute façon, les vaccins à ARNm ne sont absolument pas indispensables et leur application relève de l’expérimentation humaine à grande échelle. 

Pour conclure cette partie et introduire les suivantes, qui traitent des arguments scientifiques développés autour de l’origine possible du virus, nous soulignons des faits remarquables concernant les mutations qui apparaissent. Elles se concentrent en 3 endroits particuliers du génome du virus codant la protéine S, dont 2 concernent le domaine S1.

Une large section du domaine S1, incluant toute la partie N-terminale du domaine S1 et le domaine de liaison au récepteur ACE2 jusqu’au motif de liaison, avait été repérée dès le mois de janvier, par le chercheur universitaire James Lyons Weiler, comme une région à part dans le génome du SARS-Cov2. En effet, elle représente seulement 1,4 % de celui-ci, mais est très divergente sur le plan évolutif par rapport au coronavirus le plus proche qui était à ce moment-là le virus Bat-Cov-ZC45 identifié par la recherche militaire chinoise. De cette observation, Lyons Weiler en a déduit l’hypothèse, sévèrement réfutée par l’Institut Pasteur de Shanghaï, que cette région pouvait avoir été manipulée génétiquement. Il n’était pas interdit de le penser étant donné que le domaine S1 des coronavirus a été l’objet de manipulations constantes depuis une vingtaine d’années. Nous étudierons cette hypothèse dans la partie suivante.

Le troisième endroit se situe dans la partie S2 de la protéine S toute proche d’une position très particulière près des résidus 986 et 987 qui sont des prolines à l’état naturel du virus. Les prolines ont été mutées artificiellement dans la conception des vaccins à ARNm de Pfizer et Moderna pour stabiliser la protéine complète qui en dehors de l’assemblée virale perd sa conformation active. La région spatiale autour de ces mutations très stabilisantes est supposée être une cible antigénique performante pour les anticorps neutralisants (nAb) dans la conception de ces vaccins. Bien que des anticorps neutralisants puissent être générés a priori en tout endroit bien exposé au cytoplasme, à la surface de l’assemblée supramoléculaire de la protéine S en trimère, toute mutation dans cette région fait craindre que le pouvoir du vaccin soit partiellement compromis. Si c’est effectivement le cas, ce qui n’est pas impossible, alors ce serait donc raté pour Pfizer et Moderna ainsi que pour Jansen Pharmaceuticals (autre groupe ayant développé un vaccin à ARNm). Seules ces sociétés le savent, car elles ont les données intégrales concernant l’élaboration de leurs vaccins et leur capacité à générer des anticorps en de multiples endroits du trimère S (ou pas). Nul doute possible qu’elles ont vérifié cela.

De plus, malheureusement, les anticorps générés ne sont pas forcément neutralisants, mais peuvent être également sensibilisants et déclencher les réactions d’hypersensibilisation auto-immune. En principe les autorités de santé doivent connaître ces informations avant d’autoriser un vaccin. Car si le vaccin s’avérait inutile en plus de ses effets secondaires potentiels à long terme et les milliards qu’il coûte alors le seul bénéficiaire de cette opération serait Big Pharma. De façon générale, toute mutation de surface de ces protéines, mutations qui sont les plus à même de se produire naturellement, peut potentiellement réduire l’efficacité vaccinale et leur accumulation ne peut être que délétère. Par exemple, la très forte variabilité du virus de la grippe force à recomposer le vaccin chaque année : « Les virus grippaux ont la fâcheuse tendance à muter particulièrement vite. De sorte qu’attraper la grippe une année n’immunise que rarement contre la souche qui circulera l’année suivante, car elle est suffisamment différente pour tromper notre système immunitaire. Raison pour laquelle aussi, la composition du vaccin contre la grippe dite saisonnière doit être revue chaque année. » (Sciences et Avenir). En réalité, c’est l’immunisation vaccinale qui n’est pas reconductible annuellement, car lorsque l’on attrape réellement la grippe une année il est rare d’en refaire une autre avant de très nombreuses années, voire des décennies. Le peuple français pourrait donc découvrir bientôt que l’oligarchie financière à déjà un plan de revaccination pour l’année 2022…

Une des deux autres régions de mutations observées, d’une longueur de quelques centaines de bases, est une sous-section de la région de Lyons Weiler dans le domaine N-terminal de S1. Elle a été identifiée par le Pr Montagnier et le mathématicien Jean-Claude Perez comme une région dont la composition ne semble pas en harmonie avec le reste du virus à cause de la présence concentrée de courtes séquences (20 à 30 nt). Ces séquences sont identiques ou très similaires à celles que l’on peut trouver dans des protéines essentielles du VIH, comme la protéine gp120 responsable de la pénétration du virus dans les lymphocytes T par l’intermédiaire du récepteur CD4. Le Pr Montagnier avait annoncé dans son interview d’avril que les mutations auraient une propension à apparaître dans les régions naturellement peu harmonieuses du virus, ou à des endroits qui auraient pu être manipulés.

Le second endroit de mutation correspond au site de clivage de la furine, à l’intersection des domaines S1 et S2, qui a fait également couler beaucoup d’encre et que nous traiterons dans la suite du chapitre. Ce site de clivage, entre les domaines S1 et S2, existe chez 2 des quatre coronavirus de rhume saisonniers (hCoV-HKU1 et hCoV-OC43 réputés pour leur transmission efficace chez l’homme), mais n’est pas observé chez tous les autres coronavirus connus de type SARS. Sans être nécessaire au SARS-Cov2, il semble avoir renforcé son pouvoir de pénétration. Une mutation à cet endroit est potentiellement reliée à une diminution de pathogénicité du virus ce qui serait une bonne nouvelle, mais aussi indicatif qu’un tel site à cet endroit ne serait pas ou peu naturel au virus.

Partie 2 — Critique de l’analyse de Lyons Weiler et aspects remarquables des génomes du SARS-Cov2 et des coronavirus de pangolin

Dans les parties 2, 3 et 4 de ce chapitre, nous allons regarder de près quelles sont les raisons qui font que l’on peut se demander si le SARS-Cov2 est bien d’origine naturelle. L’objection unanimement portée par la science officielle est que les anomalies génomiques relevées dans le SARS-Cov2 sont des effets de recombinaisons de segments entiers de virus et de mutations ponctuelles naturelles. Il est certain que la nature procède à de nombreuses recombinaisons de virus. Pour qu’elles aient lieu, un ou plusieurs hôtes intermédiaires doivent être infectés en même temps par au moins deux virus susceptibles de se recombiner. L’acquisition d’une fonction nouvelle (comme l’addition du site de clivage de la furine) nécessite à la fois des recombinaisons et des mutations tout cela soumis à la pression évolutive qui élimine l’immense majorité des nouveaux virus moins optimaux que ceux qui les précèdent.

C’est grâce à l’utilisation du procédé de recombinaison naturelle détourné que l’on peut fabriquer artificiellement des virus recombinés dans des cellules bactériennes (voir chapitre précédent, partie 1). Ces virus dits « recombinants » ne sont distinguables de virus naturels que par leurs structures de toute évidence hybrides, comme le branchement du domaine S1 dans un adénovirus pour en faire un vaccin. En ce qui concerne les mutations ponctuelles, leurs fréquences et leurs positions peuvent être révélatrices de manipulations possibles.

L’objection corollaire répandue, à savoir qu’une manipulation du virus aurait laissé des traces de sites de restriction, n’est pas à prendre au pied de la lettre. Comme nous l’avons vu précédemment, leur présence est tout à fait naturelle et il en existe toute une panoplie le long des génomes avec une fréquence assez élevée permettant ainsi les manipulations. Nous renvoyons le lecteur au chapitre précédent pour plus ample information. Cependant, sur ce point, il faut rappeler ici que des problèmes techniques concernant la limitation de la longueur des segments de synthèse (200 nt maximum) peut conduire dans certains cas à la nécessité d’introduire artificiellement, par PCR, des sites de restriction encadrant exactement l’endroit choisi pour la manipulation. L’introduction de ces sites va changer la composition en acides aminés autour de la séquence manipulée pouvant compromettre sa cohérence structurelle et sa fonction. Il peut donc être nécessaire de les effacer par manipulation inverse effectuée également par PCR. On évite le plus possible de faire cela pour gagner du temps et éviter de multiplier les risques d’erreurs abrogeant le succès de l’expérience.

Certains aspects du génome du SARS-Cov2 ont attiré l’attention et l’étonnement de nombre de chercheurs scientifiques qui ont émis des doutes sur l’origine naturelle du virus. Ils recouvrent les observations suivantes : (a) faible cohérence d’une grande partie du domaine S1 ;  (b) manipulation suggérée du motif  RBM de liaison au récepteur ACE2 ; (c) insertion du site de clivage de la furine ; (d) présence de très courts fragments du virus VIH (20 à 30 nt) ; (e) rupture d’harmonie fractale du génome du SARS-Cov2.

Les points soulevés par les chercheurs concernent principalement le domaine S1 du gène S du SARS-Cov2, qui recouvre le domaine baptisé région de Lyons Weiler (1378 nt), du nom du premier chercheur qui dès janvier 2020 a pointé une forme d’inadéquation par rapport au reste du génome. Le point (e) concernant les travaux du mathématicien Jean-Claude Perez et du Professeur Luc Montagnier qui nous révèlent une chose extraordinaire sur l’harmonie sous-jacente de la nature et l’adaptation presque parfaite du SARS-Cov2 à l’homme.

Arguments de Lyons Weiler soutenant l’hypothèse d’une recombinaison artificielle au niveau du domaine S1

C’est le chercheur universitaire Lyons Weiler qui ouvre le bal sur son site internet, le 30 janvier 2020, en exposant les données et les arguments qui le poussent à affirmer que le SARS-Cov2 pourrait être le fruit d’une expérimentation de recombinaison virale qui aurait fuité d’un laboratoire de recherche à l’Institut de virologie de Wuhan. Lyons Weiler a fondé The Institute for Pure and Applied Knowledge, USA, après avoir été Senior Research Scientist à la tête du laboratoire de bio-informatique de l’Université de Pittsburgh, de 2007 à 2014. Il est auteur de 80 articles publiés dans des revues scientifiques à comité de lecture et référencés sur PubMed.

Son argument principal réside dans l’observation que la séquence du génome du SARS-Cov2 perd une forme de cohérence sur une section contiguë d’une longueur de 1378 nucléotides (nt) soit 1.4 %  de sa longueur totale. Sa mesure de cohérence se base sur la comparaison avec le virus ZC45, un coronavirus de type SARS, issu de la recherche militaire (voir chapitre 4 partie 4), le plus proche parent du SARS-Cov2 connu en janvier 2020. Si l’on compare des tronçons de quelques centaines de nucléotides entre les génomes de ZC45 et SARS-Cov2 on s’aperçoit d’une perte de niveau de corrélation (exprimé en % d’identité) sur une section d’une longueur de 1378 nt. Elle recouvre la portion N-terminale du domaine S1, plus la moitié de la portion C-terminale du domaine S1, jusqu’au motif de liaison au récepteur ACE2 de la protéine spicule du SARS-Cov2, soit 460 acides aminés. Cette section correspond à une perte de 20 % d’identité de séquence par rapport au reste des génomes des deux virus comparés.

Le second argument de Lyons Weiler est que l’arbre phylogénique établissant les liens de parenté entre les virus, sur la base de leurs génomes complets, ne donne qu’une mesure d’auto-cohérence de 76 % sur le positionnement du SARS-Cov2 par rapport aux autres lignées évolutives de coronavirus. Ce résultat, établi par une équipe de recherche 100 % chinoise, est significatif et doit attirer l’attention. Il nous dit que le SARS-Cov2 ne s’inscrit pas avec la même fiabilité que les autres dans l’arbre généalogique des coronavirus. Il faut noter ce problème sans pour autant en déduire forcément que son origine n’est pas naturelle. L’arbre évolutif montre également deux autres branches avec moins de 100 % de cohérence, en particulier la branche du SARS-Cov de 2002-2003 avec 86 % de cohérence par rapport aux autres coronavirus, sans cependant être aussi bas que les 76 % du SARS-Cov2. Cela signifie que les SARS-Cov ont quelque chose de particulier par rapport aux autres virus déjà recensés au moment de l’étude et qu’il manque des branches à l’arbre. À noter que la branche du MERS n’est pas non plus auto-cohérente à 100 %.

L’argument corollaire de Lyons Weiler est que la protéine spicule des coronavirus à SARS fait l’objet d’intenses recherches de manipulation de génie génétique depuis une vingtaine d’années dans le but de déterminer les facteurs moléculaires permettant le franchissement de la barrière des espèces et tenter d’établir des protocoles de création de vaccins. Dans ce but, de nombreux outils de manipulation génétique, utilisables en routine, ont été mis au point, brevetés et commercialisés, comme le plasmide p-shuttle-SN issu de la recherche chinoise. Il permet la manipulation et l’échange de la partie N-terminale de la protéine S insérée dans un adénovirus inactivé dans un but vaccinal anti SARS. Lyons Weiler est très largement critiqué pour ses positions anti-vaccin et l’Institut Pasteur de Shanghaï par l’intermédiaire de Pei Hao, un imminent chercheur et membre de l’Académie des Sciences chinoise, s’est empressé de faire paraître une lettre de réfutation référencée par PubMed, la 628parution scientifique de sa longue carrière. Mais passons, sur les comparaisons de pedigree scientifique pour nous concentrer sur les arguments. Pei Hao avance deux arguments : (1) il est faux de dire que la séquence identifiée par Lyons Weiler est unique, car elle partage quand même environ 70 % d’identité avec les séquences équivalentes tirées des protéines S d’autre coronavirus ; (2) la similarité de cette séquence avec celle portée par le plasmide pShuttle-SN s’explique par le fait que celui-ci est fabriqué à partir du SARS-Cov.

Pei Hao a raison en ce concerne le point 2, mais son point 1 ne veut rien dire parce que cette région est très variable entre les coronavirus et donc forcément celle du SARS-Cov2 revêt un caractère d’unicité. La comparaison systématique entre les coronavirus les plus proches du SARS-Cov2, pris deux par deux, montre la divergence systématique du domaine S1 de la protéine S, en particulier de son sous-domaine N-terminal et du RBM. Les pourcentages d’identité des séquences de ces sous-unités sont systématiquement entre 5 % et 20 % inférieurs à ceux des génomes complets. Les exceptions étant les couples de virus très proches ZC45 et ZXC21 (vert) et SARS-Cov2 et RatG13 (bleu soutenu). Ces couples de virus ne présentent pas d’incohérence dans la région de Lyons Weiler et sont donc très cohérents entre eux. Les seuls virus en cohérence totale l’un par rapport à l’autre sont ZC45 et ZXC21 (vert) que l’on peut donc considérer comme des virus jumeaux. SARS-Cov2 et RaTG13 malgré une grande proximité montrent une incohérence d’identité au niveau du RBM. On note de façon générale que la partie S1-N-terminale est systématiquement plus divergente que l’ensemble du domaine S1 sauf en deux occasions (bleu soutenu) ce qui semble être une possibilité peu commune.

Lorsqu’il a fait son calcul, Lyons Weiler ne disposait pas des séquences des virus RaTG13, Pan-Cov-GD et Pan-Cov-GX. Mais il disposait du virus SARS-Cov (et même des virus RsSCH014 et Rs3367, en fait légèrement plus proches) et il aurait dû s’apercevoir que, dans une moindre mesure, l’incohérence apparaissait également entre SARS-Cov2 et SARS-Cov avec une baisse de 15 % d’identité de séquence sur la même zone. Nous avons indiqué les paires de virus pour lesquelles la baisse d’identité de séquence dans la région concernée se situe à 15 % (jaune) et à 20 % (rouge) et conduirait à l’observation faite par Lyons Weiler. Cela concerne les 2/3 des paires (15/21). Cela prouve que ce que Lyons Weiler a mesuré n’est peut-être pas une propriété particulière du SARS-Cov2, mais une propriété générale des coronavirus. Mais assurément, la mesure de Lyons Weiler montre que la  divergence du domaine S1 permettrait de mesurer le lien de parenté entre les coronavirus Bat-SL-cov plus sûrement que le pourcentage d’identité globale. 

De ces comparaisons, il ressort de façon remarquable que le virus Pan-Cov-GX serait en cohérence au sens de Lyons Weiler, en ce qui concerne S1, avec le virus SARS-Cov2 et RatG13 (bleu ciel). De même, Pan-Cov-GD serait en cohérence avec les virus ZC45 et ZXC21 (bleu ciel et bleu soutenu). Par contre, il n’y aurait pas de cohérence entre les virus Pan-Cov-GX et Pan-Cov-GD. Rappelons que ces deux virus proviennent de saisies de pangolins par les douanes chinoises à 18 mois d’intervalle entre juillet 2017 et janvier 2018 (Pan-Cov-GX) et mars 2019 (Pan-Cov-GD) (voire chapitre 6, partie 4). Ces mesures tendraient à montrer que les deux coronavirus ayant tué les pangolins sont distincts sur le plan de l’évolution.

Le plus remarquable est que la composition en acides aminés des RBM de Pan-Cov-GX et Pan-Cov-GD est remarquablement plus proche du RBM du SARS-Cov2 et du RatG13, aux alentours de 75 %, ou plus, alors qu’entre tous les autres coronavirus l’identité est ≤ 50 % et descend jusqu’à 31 %. Cela indique une forte similarité des RBM des virus de pangolins avec celui du SARS-Cov2 et, de façon tout à fait exorbitante, nous observons une identité de 98.6 % (un seul changement Q498H, sans impact fonctionnel potentiel marqué, sur une séquence de 72 acides aminés) entre le RBM du SARS-Cov2 et celui de Pan-Cov-GD. Nous avons décrit ce fait tout à fait étrange dans la partie 4 du chapitre 6. Nous en avions conclu que cela impliquait : soit un taux de mutation non synonyme sur cette section du génome tout à fait hallucinant (impossible à obtenir en l’absence d’un forçage comme celui décrit au chapitre 2), soit une recombinaison aléatoire favorable du RBM tout à fait exceptionnelle puisqu’elle correspondrait à un échange avec un virus déjà quasi optimal pour infecter l’être humain. Cela nous semblait impossible étant donné que le récepteur ACE2 du pangolin est très éloigné du récepteur humain (dans la partie suivante consacrée à Li-Meng Yan nous reviendrons sur ce problème). Donc, s’il y a eu recombinaison ce serait entre des virus circulant à bas bruit chez les êtres humains.

En ce qui concerne les virus ZC45 et ZXC21, la comparaison de leurs RBM avec les autres coronavirus de type SARS révèle à quel point ils sont très éloignés des autres coronavirus à SARS. Pourtant cela ne les empêche pas de potentiellement créer ce type de maladie pulmonaire chez les rats de laboratoire avec pénétration cérébrale (voir chapitre 4 partie 4).

La théorie peu convaincante du pangolin hôte intermédiaire « purificateur »

Les pourcentages d’identité du RBM, calculés entre toutes les paires de coronavirus les plus proches du SARS-Cov2, ne font que renforcer l’idée que quelque chose de tout à fait exceptionnel s’est produit, rendant très peu crédible la théorie qui tente de démontrer sans apporter de preuve que le RBM du virus Pan-Cov-GD serait le résultat d’une évolution convergente dans deux hôtes différents. Comme cette théorie n’a pas de fondement réaliste, une autre théorie, celle du pangolin comme hôte intermédiaire « purificateur » a été élaborée pour faire l’objet d’un article publié dans Science. C’est le fruit d’une collaboration sino-américaine au plus haut niveau de sérieux puisque le premier auteur Xiaojun Li est affilié au « ô combien célèbre » Los Alamos National Laboratory et le dernier auteur Feng Gao au Engineering Laboratory for AIDS Vaccine de l’University de Changchun en Chine. Dans cette théorie le RBM du virus Pan-Cov-GD aurait été acquis suite à une série de recombinaisons.

Cette théorie n’est pas prouvée formellement, car le RBM du SARS-Cov2 est très long (72 aa) et on ne peut pas trouver un sous-groupe des quelques 43 coronavirus connus de type SARS-like (c.-à-d. proche du type SARS) qui puisse permettre sa reconstruction. En effet, il faut procéder par morceaux adjoints ou superposés de séquence qui seraient complémentaires avec d’autres fragments de séquence du RBM du RaTG13. Cependant, il y existe une très grande variabilité malgré une structure sous-jacente très similaire caractérisée par une longueur souvent comparable (71-72 aa) et des acides aminés 100 % conservés dans l’évolution à des positions fixes ce qui signe l’appartenance du virus à la classe de type SARS. Par exemple, le RBM du SARS-Cov est tout à fait similaire de ce point de vue à celui du SARS-Cov2, c’est d’ailleurs pour cette raison que l’Institut Pasteur savait dès le 15 janvier que le SARS-Cov2 était un virus potentiellement très dangereux.  À ce titre d’ailleurs il est étonnant de constater à quel point le RBM du virus Pan-Cov-GX partage deux sections de son RBM, de 9 et 22 aa, quasiment totalement identiques aux RaTG13 et SARS-Cov2. Cela confirme sa proximité évolutive avec ces deux virus suggérée par l’analyse de la section précédente.

Il faudrait donc faire appel à un processus de recombinaisons si multiple qu’il correspondrait à un grand nombre de mutations ponctuelles (au moins une vingtaine). D’ailleurs  Xiaojun Li l’admet puisqu’il suggère des recombinaisons qui auraient eu lieu en amont et en aval du RBM favorisant l’insertion d’un RBM provenant d’un virus intermédiaire non identifié jusqu’à présent.

Les recombinaisons de virus ont lieu de façon aléatoire quand la polymérase s’arrête par accident de transcrire le code génétique du virus et que des brins d’ARNm semi-transcrits se recombinent entre eux. Dans leur immense majorité, les recombinaisons ne sont pas viables, mais lorsqu’elles le sont elles peuvent conduire à des virus radicalement différents des virus initiaux.

La détection des recombinaisons qui ont pu avoir lieu peut se réaliser avec un programme heuristique (empirique) RIP ou RDP3 qui détermine automatiquement les portions potentielles de génomes susceptibles de s’être échangées entre des virus connus du même type ou de types voisins. Cela se base sur la comparaison systématique de morceaux de séquence d’un virus par rapport à deux autres susceptibles de s’être recombinés. Les recombinaisons potentielles doivent être confirmées phylogénétiquement pour s’assurer qu’elles aient pu effectivement avoir se réaliser le plan spatial géographique et temporel. Toute la difficulté est là. Par exemple, il est impossible que le variant anglais de décembre 2020 soit une recombinaison d’une souche initiale de Wuhan, disparue depuis lors, avec un variant provenant d’Afrique identifié par l’équipe du Pr Raoult en septembre octobre à l’IHU-Méditerranée de Marseille. Mais les contraintes évolutives peuvent favoriser systématiquement certains types de recombinaisons qui peuvent donc se reproduire en des lieux différents. Les variants similaires créés, différent cependant en d’autres endroits de leurs séquences par rapport au premier variant repéré.

Xiaojun Li écrit cette phrase qui souligne le point faible de son article : « En comparant avec le logiciel RIP le virus Wuhan-Hu-1 (NDA premier isolat humain du SARS-Cov2) aux virus  Pan_SL-CoV_GD et RaTG13, comme représentant de deux branches distinctes d’hôtes dans l’histoire de l’évolution du SARS-CoV-2 nous identifions de nombreux points de recombinaisons possibles en amont et en aval du RBM. Cela suggère que le SARS-Cov2 serait issu de recombinaisons entre les coronavirus de chauve-souris et de pangolins ».

Il ne s’agit que d’une suggestion et non  d’une preuve formelle. Par ailleurs, cela suppose que les coronavirus de pangolins existent en tant que tels. Mais malheureusement tout porte à croire qu’ils ont été infectés par les contrebandiers chinois. Rappelons qu’en dehors des pangolins de Ganxji et Guangdong aucun autre pangolin, captif ou à l’état sauvage, n’a été analysé pour détecter la présence de coronavirus. Pourtant, ce serait tout à fait réalisable d’envoyer une mission effectuer des prélèvements sur les pangolins dans le Sud-est asiatique à l’instar de Shi zheng Li qui était allée chercher dans une grotte du Yunnan le virus ancêtre du SARS-Cov de 2002-2003.

Comme le rappelle à juste titre Li-Meng Yan dans son article « Une arme biologique totale », l’équipe du Dr Daszak a examiné 334 échantillons de pangolins, collectés en Malaisie et Sabah entre août 2009 et mars 2019 sans trouver la moindre trace de coronavirus.  Comme Shi Zheng Li, Peter Daszack sait très bien qu’il faut aller chercher les virus là où ils peuvent se trouver. Il est directeur de l’institut non gouvernemental Eco Health Alliance (New York) et avait collaboré avec Shi Zheng Li concernant la traque du virus progéniteur de l’épidémie de 2002-2003 dans le Yunnan. Cette traque intelligente les avait conduits à l’identification entre 2011 et 2012 des virus RsSCH014 et Rs3367, parents du SARS-Cov. Avec la même rigueur logique, Peter Daszack a grandement contribué à fermer définitivement la porte à la possibilité que le pangolin puisse avoir été un hôte intermédiaire.

D’autre part, on ne voit pas très bien comment des pangolins en provenance du Vietnam en mars 2019 auraient pu développer des recombinaisons virales avec un virus extrait en 2013 d’une mine désaffectée du Yunnan, située à plus de 2000 km de distance de leur habitat sauvage et stocké en laboratoire avant d’infecter des contrebandiers. Il ne faut pas oublier que ce sont les pangolins qui sont morts, et non les contrebandiers, ce qui indique plutôt une contamination des animaux par les contrebandiers et non l’inverse. Leur décès systématique démontre que les pangolins étaient naïfs au virus. La logique des faits contredit donc fortement la conclusion de cet article. Seule la découverte d’autres coronavirus de pangolins ou d’autres espèces animales avec un pourcentage d’identité au — dessus de 97 % pourrait confirmer l’hypothèse de cet article. Mais nous en doutons fort et le peu d’empressement que la Chine met à investir dans la recherche de l’animal hôte intermédiaire semble nous donner raison.

En raison des ravages que fait le SARS-Cov2 dans les élevages de visons en Europe, et la rétro-transmission du virus des visons à l’homme, il a été proposé récemment que ces animaux puissent avoir joué un rôle intermédiaire dans l’origine de l’épidémie. Mais, a priori, cela ne semble pas une piste sérieuse. Il est impossible qu’une telle chose ait pu passer inaperçue initialement. D’ailleurs, l’annonce de cette hypothèse aurait grandement arrangé la Chine en dédouanant ses marchés aux animaux sauvages ainsi que l’Institut de Virologie de Wuhan et son laboratoire P4. Les visons certainement comme les pangolins sont très probablement les victimes collatérales du virus véhiculé par les hommes. Mais, on voit qu’ils peuvent facilement amplifier l’épidémie et on se rend compte du danger des fermes d’élevages d’animaux qui ne sont pas des animaux domestiques avec lesquels l’homme a coévolué ces derniers millénaires. 

Mise au point d’un RBM optimal en laboratoire possible à partir de 2018

Avant de conclure, nous ouvrons un a parte sur la mise au point possible en laboratoire d’un RBM optimal pour infecter l’homme. Nous avons déjà largement expliqué au chapitre 3 partie 2 comment Shi Zheng Li et Ralph Baric avaient construit le premier virus Covid synthétique en branchant la protéine S du virus RsSCH014 (95,6 % d’identité avec le SARS-Cov et 80.6 % avec le SARS-Cov2) sur le SARS-Cov adapté aux souris. Ils s’étaient ensuite rendu compte, ô miracle, de la pleine capacité du virus hybride à infecter les cellules pulmonaires humaines.  Shi Zheng Li qui avait identifié les virus RsSCH014 et Rs3367 (95,9 % d’identité avec le SARS-Cov) dans le Yunnan venait d’établir à quel point la transmission à l’homme était conditionnée par la protéine S. Le virus Rs3367 a été également séquencé dans le laboratoire de Shi Zheng Li et cultivé sous le nom de SL-Cov-WIV1. Ce qui n’est pas claironné sur les toits c’est que le RBM du Rs3367 est 93 % identique à celui du SARS-Cov au niveau des acides aminés (seuls 5 sur 71 aa diffèrent, 97.2 % d’identité au niveau de l’ARN) malgré les quelque 8 années d’évolution qui les séparaient, ce qui accréditait d’ailleurs l’origine du SARS-Cov dans le Yunnan à 2000 km de Canton. Le virus ayant engendré le SARS-Cov était très certainement, selon le taux de mutation établi pour les Bat-SL-Cov (environ 84/an pour l’Orf1a, voir chapitre 6 partie 3), un virus jumeau au Rs3367 partageant au moins 98 % d’identité avec lui. La paire Rs3367/SARS-Cov est cohérente au sens de Lyons Weiler ce qui indique leur très proche parenté, comme entre les virus ZC45 et ZXC21. Sans l’incohérence au niveau du RBM la paire RaTG13/SARS-Cov2 le serait également. Dans la partie suivante, nous reviendrons sur ce problème qui révèle une fois de plus que décidément quelque chose cloche étrangement à ce niveau.

Depuis 2003, une intense recherche a eu lieu en Chine pour élucider sur le plan structural le mode de liaison du RBM avec le récepteur ACE2  humain. Son aboutissement a eu lieu avec la parution le 8 août 2018 de la structure par microscopie électronique du trimère de la protéine S du SARS-Cov (virus humain non muté) lié au récepteur hACE2. Il s’agissait là d’une avancée scientifique majeure, réalisée par Wenfei Song et al., une équipe 100 % chinoise basée à Pékin (Beijing Advanced Innovation Center for Structural Biology), qui ouvrait la possibilité d’optimisation du RBM en s’appuyant sur les techniques bien établies de modélisation et de simulation de dynamique moléculaire que les chercheurs chinois maîtrisent parfaitement. Cette structure (code pdb : 6ACK) du complexe S-ACE2 a révélé l’extrême complexité de la liaison du RBM sur sa longueur de 72 acides aminés. Seulement une douzaine d’acides aminés sont en contact avec le récepteur, mais ils forment ensemble une conformation structurale qui permet de les présenter au récepteur de façon très précise. En se basant sur les séquences des RBM des virus Rs3367, RsSCH014 et RaTG13 (tous issus du laboratoire de Shi Zheng Li) on peut générer 402 hypothèses de RBM possibles qui peuvent être testées in computo en quelques jours, voire 2 ou 3 semaines au plus. Les meilleures séquences peuvent ensuite être testées dans la réalité.   

Pour résumer, nous concluons que : (a) les virus de pangolins sont des virus humains qui circulaient chez les contrebandiers chinois ; (b) entre juillet 2017 et janvier 2018 circulait chez l’homme le virus Pan-Cov-GX apparenté par son RBM au RaTG13 ; (c) en mars 2019 circulait chez l’homme un virus à 90 % identique au SARS-Cov2 et dont le RBM était 98,6 % identique à celui du SARS-Cov2 ; (c) les 90 % d’identité du Pan-Cov-GD interdisent que ce virus soit le progéniteur direct du SARS-Cov2. L’adaptation naturelle directe de son RBM à l’homme ne paraît pas une hypothèse raisonnable dans l’écosystème naturel des chauves-souris. En l’absence de l’identification d’un virus proche chez un animal intermédiaire, présent sur un marché aux animaux sauvages, elle ne peut logiquement provenir que d’une expérience GOF, par design moléculaire, suivi d’un forçage expérimental adaptatif d’un coronavirus proche du RaTG13 chez un primate de laboratoire. Évidemment, la logique n’est pas une preuve, mais une indication vers où chercher. Une expérience similaire aurait pu conduire au Pan-Cov-GX. Un ou plusieurs virus, portant un RBM identique à celui du SARS-Cov2, auraient pu déjà circuler à bas bruit dans la population de Wuhan depuis le début de l’année 2019.  

Finalement, même si les conclusions que tire Lyons Weiler d’une analyse incomplète sont erronées ou du moins trop hâtives, l’extension systématique de son approche met en exergue une incohérence d’identité de séquence, semblable à celle qu’il révèle, entre la plupart des coronavirus à SARS. Cela s’expliquerait par la très grande pression évolutive sur ce gène, exarcerbée au moment du franchissement de la barrière des espèces. Cependant, en zoomant sur le RBM on se rend compte de l’existence d’autres problèmes de cohérence troublants entre le SARS-Cov2 et les deux virus les plus proches que sont le RaTG13 et le Pan-Cov-GD. Nous remercions Lyons Weiler et les personnes comme lui qui permettent d’entamer une discussion approfondie sur la question de l’origine du SARS-Cov2.  Il semble exclu définitivement que les malheureux pangolins en voie de disparition soient des hôtes intermédiaires du SARS-Cov2. Ils sont par contre les témoins post-mortem que des virus à SARS circulaient en Chine entre 2017 et 2019.

En cas d’erreur flagrante de notre part, nous invitons tout chercheur confirmé en virologie à envoyer à FranceSoir une contradiction, ou une correction du raisonnement, qui sera publiée à condition évidemment qu’elle ne soit pas juste une opinion relayée, mais étayée scientifiquement par le calcul.




Covid-19 : les thérapies proposées s’affinent. Le vaccin, seule issue politique ? Faut-il aller en justice pour avoir la vérité ?

[Source : FranceSoir]

[Photo : Mort aux vax !? Pexels]

Auteur(s): Le Collectif citoyen, pour France Soir

Cet article a été complété et mis à jour le 13 janvier.

Covid-19 : les multiples thérapies précoces proposées s’affinent. Le vaccin, seule voie de sortie de l’impasse politique et sanitaire ? Faut-il aller en justice pour avoir la vérité ?


En septembre 2020, le docteur Lee Merritt (ancienne présidente de l’Association of American Physicians and Surgeons, AAPS) jette un pavé dans la mare : et si la vérité avait été étouffée pendant plus de 40 ans ? Suite à cette contribution on peut s’interroger : le vaccin est-il la seule solution pour les virus comme le SARS-CoV-2 ? Cette crise du Covid-19 met à nu d’autres dogmes médicaux tels que les indications thérapeutiques et les prescriptions hors AMM (Autorisation de mise sur le marché). On en vient à se questionner : face à l’urgence épidémique, dans quelle mesure est-il possible de débloquer temporairement l’utilisation d’un médicament déjà connu ? En 2020, on semble se heurter à un mur méthodologique : celui des essais cliniques randomisés. Ainsi, la médecine observationnelle et clinique, qui a permis de développer la très grande majorité des thérapies existantes, n’aurait plus voix au chapitre. Dès lors, à travers la cabale contre l’hydroxychloroquine, c’est toute la prise en charge thérapeutique précoce de l’épidémie de Covid-19 qui s’est trouvée étranglée. À dessein ? Les médias « mainstream » pourraient porter leur part de responsabilité. À travers le monde les propositions de prise en charge ambulatoire précoce de cette maladie se multiplient. Bon nombre de thérapies apparaissent s’appuyer sur des antibiotiques tels que l’azithromycine ou la doxycycline. Faut-il y voir les pièces maîtresses contre le Covid-19 ? Cette idée d’antibiotiques efficaces contre un virus est-elle donc sacrilège à ce point ? En France, la médecine de ville, contrainte, semble avoir tout de même proposé plusieurs options thérapeutiques impliquant des antibiotiques. Toutefois les médecins de ville se sont retrouvés dans une position difficile : interdiction de prescrire, rupture de stock de médicaments, convocation devant le conseil de l’ordre, recommandations allant à l’encontre de l’usage d’antibiotiques, informations manquantes…Des collectifs de médecins tels que « Laissons les médecins prescrire » et « Azithro d’hospitalisation » œuvrent pour la vérité. Au-delà du traitement, la chimioprévention semble également totalement occultée. Le vaccin est-il donc la seule solution ? Comment sortir de l’impasse lorsque l’on n’encourage pas la prise en charge curative précoce ou la chimioprophylaxie qui sont sur la table depuis des mois ?

La crise du Covid-19 a révélé qu’il était plus que délicat d’envisager la gestion de l’épidémie de SARS-CoV-2 en médecine de ville, par une prise en charge curative précoce[1][2][3][4][5][6][7][8].

Le 18 octobre 2020, sur France 3, le professeur Christian Perronne déclarait en substance que le couvre-feu instauré en France était « une mesure coercitive, une instrumentalisation de la peur, pour faire peur aux Français jusqu’à l’arrivée du vaccin qui ne va servir à rien… »[8b][8c]. Depuis le reconfinement est arrivé.

Le vaccin est-il la seule solution médicale et la seule porte de sortie politique ? Le refus d’adopter officiellement une politique de traitement curative précoce est-elle une impasse sanitaire et gouvernementale ?

Picorer la toile amène quelques questions[8d]

Dogme du traitement des infections virales ?

En septembre 2020, le docteur Lee Merritt (ancienne président de l’Association of American Physicians and Surgeons, semble-t-il) a publié un article dans le Journal of American Physicians and Surgeons[9][10][11]. Dans cet article l’auteur se demande si la vérité dans le traitement des maladies virales n’a pas été étouffée pendant plus de 40 ans.

(référence [11])

L’article présente le dogme, en vigueur depuis des décennies, qui consiste à rappeler que classiquement (avec des exceptions notables comme le Sida par exemple) les infections virales ne se traitent (généralement ?) pas et encore moins avec des antibactériens. Dès lors la seule réponse en terme de santé publique serait usuellement la vaccination.

L’utilisation possible de la chloroquine pour traiter les virus est rappelée par l’auteur[11]. Le potentiel antiviral de nombreux antibiotiques tels l’azithromycine, les tétracyclines, les macrolides, le metronidazole et la ciprofloxacine est également énoncé[11]. Dans la lutte contre le SARS-CoV-2, on entend beaucoup parler d’azithromycine (macrolide) et de doxycycline (tétracycline)[4].

La nature est complexe…et la médecine serait si simple, voire simplissime ? Serait-il décrété et enseigné qu’un antibiotique ne pourrait pas avoir également une action antivirale ? En revanche un antibiotique comme l’azithromycine a le droit d’avoir également un effet anti-inflammatoire et immunomodulateur[4], par exemple dans le cas des pneumopathies interstitielles diffuses[11b].

Que resterait-il du marché du vaccin antigrippe si la grippe était traitable par l’(hydroxy)chloroquine par exemple ? [11]

Indications, AMM et « off label ».

Le fait de prescrire un médicament hors AMM semble également délicat. Pourtant, dans le cas d’une épidémie liée à un virus nouvellement découvert, la prescription d’un médicament ne pourra être, dans un premier temps, que hors AMM. Comment pourrait-on disposer dès le départ d’un médicament ayant une indication contre un coronavirus inconnu il y a encore quelques mois ?

Le 1er octobre 2020, l’IHU Méditerranée-infection mettait en ligne une vidéo dans laquelle le professeur Stéphane Honoré parle des prescriptions hors AMM[12][13][14][15][16][17]. Il semblerait que 15 à 20 % des prescriptions de médicaments se fassent hors AMM[12][13]43 % des prescriptions en infectiologie adulte et 94 % en infectiologie enfant seraient hors AMM. Ce type de prescriptions serait fréquent en infectiologie. Le Covid-19 ne relèverait-il pas de l’infectiologie ? Alors…faut-il supprimer les 94 % de prescriptions en infectiologie pédiatrique qui ne correspondent pas à une indication ?

L’azithromycine par exemple est connue pour être prescrite au long cours, hors AMM, dans certaines pathologies : la dilatation des bronches (DDB) et la bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO) [18][19]Cela ne semble pas poser problème, y compris à la Société Française de Pharmacologie et de Thérapeutique (SFPT)[19].

En Australie, le professeur Thomas Borody milite pour la trithérapie doxycycline/ivermectine/zinc contre l’épidémie de coronavirus[6][7][20]. Il précise que les médecins australiens pourraient très bien prescrire légalement cette trithérapie « off label » (en France on dirait hors AMM)[21].

En Allemagne, des sites web évoquent les médicaments « off label », voire établissent des listes de composés qui peuvent être proposés contre le Covid-19[22][23][23b][23c]. Dans ce pays ne dit-on pas « « qui soigne a raison » (wer heilt, hat recht) » [5][8][24] ? Le 17 novembre 2020, lors d’un webinaire, le docteur Roland Derwand rappelait que, en Allemagne, la gestion du patient se faisait dans le cabinet du médecin[24b][24c].

Pourtant les procédures d’autorisations temporaires d’utilisation (ATU) ou les recommandations temporaires d’utilisation (RTU) existent[12][25][26]. Ne serait-ce pas une solution politiquement concevable ? D’ailleurs, n’a-t-il pas été question d’une ATU pour le remdesivir[27][28][29] ?…

Le 3 août 2020, les professeurs Raoult et Brouqui ont demandé « à l’ANSM (Agence Nationale de la Sécurité du Médicament) de considérer l’élaboration d’une recommandation temporaire d’utilisation (RTU) de l’hydroxychloroquine dans le cadre de la prise en charge de la maladie Covid-19. », l’ANSM refuse[29b]. On peut lire que « l’avis de l’ANSM au sujet de l’hydroxychloroquine serait illégal »[29c]. Suite à ce refus, on est arrivé au stade du « recours au Conseil d’Etat et [d’] une plainte au pénal »[29d]. L’avocat Fabrice Di Vizio semble chargé du dossier.

En ce qui concerne les RTU, on entend parler de RTU pour le baclofène, dans la lutte contre l’alcoolisme, sur la base de témoignages et d’études observationnelles[29e][29f]. Inconcevable pour le Covid-19 ?

Dogme des essais cliniques randomisés ?

Les effets d’annonce concernant l’usage des corticoïdes contre le SARS-CoV-2 a récemment illustré la problématique des essais randomisés par opposition aux études observationnelles[30]. Triste épisode.

Le 23 septembre 2020, l’IHU mettait en ligne une vidéo dans laquelle le professeur Matthieu Million présente des publications comparant la pertinence des essais randomisés et celle des études observationnelles[31]. Ces études datent de 2000[32] et de 2014[33]. De cette présentation, les conclusions qui paraissent se dégager sont : que les études randomisées ne semblent pas présenter de supériorité par rapport aux études observationnelles, que des études randomisées sur le même critère peuvent conclure à des effets opposés (ce qui n’est pas le cas des études observationnelles), que les résultats des études randomisées apparaissent plus hétérogènes que ceux des études observationnelles, que les patients inclus dans les études randomisées pourraient être plus sélectionnés que ceux des études observationnelles[31]

Le soin existait avant les essais randomisés. Ces conclusions pouvaient être dégagées il y a déjà 20 ans. Politiquement, on ne peut plus traiter sans essai randomisé préalable ?

Le 15 septembre 2020, le professeur Didier Raoult était auditionné par le Sénat[34][35]. Dans le compte-rendu, on peut lire : « Pr Didier Raoult. – Je me méfie de toutes les modes, notamment les modes méthodologiquesDepuis vingt-cinq ans, la Cochrane Library analyse toutes les publications et les recommandations médicales. En vertu de ce que l’on appelle la médecine basée sur les évidences […] À ce titre, la Cochrane Library a analysé 250 méta-analyses, soit, en tout, plus de 4 000 analyses, pour déterminer s’il y avait une différence de résultat et de qualité entre les études randomisées et les études observationnelles. La conclusion, c’est qu’il n’y a pas de différenceOn ne peut pas affirmer que les études randomisées sont l’alpha et l’oméga de la prise en charge thérapeutique : ce n’est pas vrai. Il en est de même pour les recommandations : quelqu’un a calculé combien de recommandations de la société américaine des maladies infectieuses étaient fondées sur au moins une étude randomisée. Je vous ai donné cette référence. Le résultat obtenu est 18 %. En d’autres termes, 82 % des recommandations thérapeutiques émises aux États-Unis face aux maladies infectieuses ne reposent sur aucune étude randomisée. » [34].

Sur le taux de recommandations de la société américaine des maladies infectieuses fondées sur au moins une étude randomisée, on peut par exemple retrouver la valeur de 14 % dans une publication de 2011[36]. Alors…les américains doivent-ils supprimer les 86 % de traitements de maladies infectieuses qui ne sont pas fondés sur des essais randomisés ? Ce serait une politique de santé publique originale… mais conforme à la méthodologie du moment.

Concernant l’audition de Didier Raoult au sénat, on pourra également noter son développement sur les essais de non infériorité[35]. On l’entend déclarer : « …tous les nouveaux médicaments, ils sont faits avec des essais de non-infériorité, parce qu’ils sont pas meilleurs que les autresc’est pas vrai, on n’arrive pas à le démontrer… » [35]. Le compte-rendu disponible en ligne semble se contenter de : « je pense notamment aux essais de non-infériorité » [34]… Politique de compte-rendu succinct ?

Alain Bonnafous et Laurent Mucchielli affirment : « Pourquoi le culte des essais randomisés constitue une régression épistémologique »[36b]

La cabale (et donc le buzz) contre l’hydroxychloroquine afin d’étouffer l’idée d’une prise en charge précoce ?

Depuis la mi mars 2020, le professeur Didier Raoult a proposé la bithérapie azithromycine/hydroxychloroquine comme prise en charge thérapeutique ambulatoire du Covid-19[5][7]. C’est ainsi qu’une proposition de soin en pleine période épidémique est devenue polémique dans les pays occidentalisés. On aurait pu s’attendre à ce qu’elle soit porteuse d’espoir…

Dans son article Lee Merritt parle de guerre[11]. Elle décrit même le dispositif qui serait en place depuis 40 ans pour maintenir étouffée la possibilité de traiter certaines maladies virales : la censure, le silence des médias qui seraient achetés, les mensonges par omission dans l’enseignement de la pharmacologie, les mensonges de la part des compagnies pharmaceutiques, la mainmise sur les administrations et le mode de financement de la recherche.

En 2020, on a beaucoup évoqué les risques cardiaques et l’hydroxychloroquine[37][38]. On peut rappeler que ce médicament n’est plus disponible sans ordonnance depuis le début de l’année 2020[39]. Les raisons qui semblent être invoquées dans cette décision sont une potentielle toxicité pour le fœtus et non une potentielle toxicité cardiaque[39].

Pourtant entre 2015[40] et…2020[41], le résumé des caractéristiques du plaquénil® semble avoir évolué concernant les risques cardiaques et le devenu célèbre intervalle QT[42]. En 2015 le QT ne semble pas apparaître dans le résumé… Dans une vidéo de 2017 présentée comme extrait « de la matinée de conférences de l’Association Lupus Erythémateux (lupus . be) », on peut entendre en substance : « les patients doivent avoir du plaquénil®, parce qu’il est prouvé que ce traitement réduit le nombre de poussées, on l’aime bien entre guillemets aussi parce que finalement il a très peu d’effets secondaires moyennant un contrôle ophtalmologique régulier, parce que dans des cas exceptionnels il peut y avoir une toxicité au niveau de la rétine… »[42b][42c].

Par ailleurs, dans la bibliographie d’une publication de 2009 coécrite par J. Salomon, la combinaison thérapeutique entre un antibiotique macrolide et l’hydroxychloroquine n’est-elle pas mentionnée comme traitement de la maladie de Lyme depuis 1997[42d][42e][42f][42g] ?

Que penser ?

Dans la prise en charge du SARS-CoV-2 par l’hydroxychloroquine, il y a tout d’abord eu l’épisode du Lancet[29]. Suite à la publication fin mai 2020 d’une étude très défavorable, quant à l’utilisation de l’hydroxychloroquine contre le Covid-19, de nombreux pays ont interdit ce médicament. Malgré la rétractation de l’article début juin, l’interdiction demeure dans certains pays. La période durant laquelle cet article est resté d’actualité apparaît pouvoir être corrélée à une augmentation de la létalité au niveau mondial[43][44].

L’Italie par exemple semble avoir pu endiguer la première vague épidémique, entre autre grâce à la prescription d’hydroxychloroquine en médecine de ville[45]. Fin mai, l’autorisation d’utilisation de ce médicament est suspendue. Aujourd’hui, des médecins italiens en viennent à lancer une pétition déclarant : « « Nous prescrirons de l’hydroxychloroquine malgré l’interdiction de l’AIFA [agence du médicament italienne]. Nous l’avons déjà administré en mars sans autorisationNous le ferons d’autant plus aujourd’hui, compte tenu des bons résultats obtenus par nous et de nombreux autres collègues et prouvés par diverses études scientifiques. » » [45]

Aujourd’hui encore les médias « classiques » savent relayer une méta-analyse qui conclurait sur l’inefficacité de l’hydroxychloroquine contre le Covid-19 et sa toxicité[46][47][48]. En revanche ont-ils relayé les critiques et échanges qui ont eu lieu depuis[49][50][51][51b][51c] ? Ont-ils relayé le commentaire de Didier Raoult[52] ? Ont-ils relayé la relecture méthodique de l’étude qui conclut que « l’hydroxychloroquine est efficace » ?[53][54] Aujourd’hui les médias « mainstream » alimentent la bataille[54b][54c][54d]…en se mélangeant les pinceaux entre une méta-analyse et une étude sur les macaques ?[54e][54f][54g]

Ont-ils relayé le travail de méta-analyse de l’IHU Méditerranée concernant les traitements impliquant l’hydroxychloroquine et dont les conclusions sont positives ?[55][55b][55c]

Ont-ils relayé le travail de méta-analyse c19study/hcqmeta qui répertoriait 134 études favorables le 13 novembre 2020[8d], et 162 à ce jour, concernant les traitements impliquant l’hydroxychloroquine ?[56][57] Ce travail de méta analyse affirme que 100% des études portant sur l’usage de l’hydroxychloroquine dans une thérapie de traitement précoce sont positives[57]. Les auteurs affirment que la probabilité que les traitements impliquant ce médicament soit inefficaces contre le Covid-19, avec 190 études qui concluent favorablement, est d’une chance sur 2 millions de milliards[57]…On entend parler du « plus grand black-out journalistique de l’histoire de l’humanité »[57a].

Une chose peut sembler certaine, une certaine médecine (la médecine ?) ne sortira pas grandie de cette épidémie de SARS-CoV-2.

Au niveau mondial, les traitements précoces en médecine ambulatoire s’affinent

Dès le mois de mars 2020, Didier Raoult proposait une bithérapie azithromycine/hydroxychloroquine. Depuis le zinc est venu compléter cette approche[7].

Dès mars également, le médecin américain Zelenko propose une trithérapie azithromycine/hydroxychloroquine/zinc. Il a depuis proposé la doxycycline en alternative à l’azithromycine[7][57b][57c][57d][57e]. Récemment, ce médecin a mis en ligne la dernière version de sa proposition de prise en charge, nommée « Zelenko Protocol Plus » avec intégration de la vitamine D dans la polythérapie[57f][57g].

(référence[57g])

En Australie, le Professeur Thomas Borody aurait déclaré que le Covid-19 est « soignable » et « plus facile à traiter que la grippe » [6][58]. Ce chercheur australien propose depuis août 2020 une trithérapie doxycycline/ivermectine/zinc[6][59][60].

Au Pérou, le Docteur Gustavo Aguirre Chang est sur la piste thérapeutique de l’ivermectine depuis des mois[6][61]. Désormais il propose d’associer ce composé à la doxycycline ou à l’azithromycine en prise en charge précoce[6][62][63][63b]. Il associe également la bromhexine[6][62][63]. Sa proposition thérapeutique donne des indications pour toutes les phases de la maladie : prophylaxie, phase bénigne, modérée, sévère et critique. On retrouve également, selon la gravité, des anticoagulants, des anti-inflammatoires, des antibiotiques de la famille des céphalosporines de troisième génération (C3G) … La dernière version de ce schéma de prise en charge a été mis en ligne le 7 janvier 2021[63c][63d]

(référence[63b])

Une récente revue, parue en août 2020 dans The American Journal of Medecine [7][64], propose un schéma complet de prise en charge ambulatoire stratifiée. Cette prise en charge précoce a été complétée en octobre et est disponible sur le site de l’Association of American Physicians and Surgeons[65][66][66b][67][68][69][69b][70]. Cet algorithme implique d’abord le zinc, puis l’association d’un antibiotique (azithromycine ou doxycycline) avec l’hydroxychloroquine ou l’ivermectine ou le favipiravir. Si besoin, ce traitement peut être complété en ambulatoire par un anti-inflammatoire puis un anticoagulant. La dernière version de cet algorithme a été publiée le 30 décembre 2020 dans Reviews in Cardiovascular Medicine[70a][70aa]. Le zinc est désormais associé à de la vitamine D3, de la vitamine C et de la quercétine[7].

(référence[70aa])

En Floride, le protocole ICAM a été développé. Il associe de la vitamine C, du zinc, un corticostéroïde, un anticoagulant et un macrolide[70b][70c][70d].

L’ivermectine est un médicament dont on parle de plus en plus contre le Covid-19[71][72][73][73b]. En France le docteur Gérard Maudrux présente ce témoignage en juin 2020 : « Mon attention est attirée par des publications australienne et américaine sur l’effet de l’Ivermectine, que je connais bien pour avoir traité deux épidémies de gale en maison de retraite et dans un centre de formation en 2019, avec succès et sans effet secondaire. Je commence à prescrire en dose unique le 6 avril. Satisfait des résultats, alors je continue : 27 patientsLes résultats à 48 heures sont stupéfiants avec disparition des signes cliniques pour tous. Trop content de partager ces résultats pensant rendre service j’en parle, ce qui me vaut de sévère reproches de confrères et d’une pharmacienne. Avec la mise en garde de l’Ordre, je me résigne à rentrer dans le moule et prescris du Doliprane. »[74]. La biotech montpelliéraine MedinCell semble s’intéresser à l’ivermectine. Toutefois ses investigations ne semblent pas être conduites pour proposer rapidement un traitement curatif à court-terme du Covid-19, mais pour développer un nouveau médicament préventif…dans le futur[75]. Politique du profit et non du soin ? Aujourd’hui il est question d’une requête devant le tribunal par l’avocat Jean-Charles Teissèdre « au nom de l’association Victimes coronavirus France » concernant l’utilisation temporaire de l’ivermectine dans la lutte contre ce coronavirus[75b][75c]. Alors que les éléments montrant l’efficacité de l’Ivermectine s’amoncellent, que l’on titre aujourd’hui « Ivermectine, efficace à 100% ? » on lit le 10 décembre 2020 : « La juge semblait très favorable à l’audience, mais s’est renseigné « plus haut », avant de répondre défavorablement. » » [75d][75e][75f][75g][75h]L’Ivermectine est-elle également étouffée par les médias ? « Cessez cette hypocrisie mortelle » [75d]. Aux États-Unis, le docteur Brian Tyson déclarait mi-septembre avoir pris en charge près de 1700 patients covid[7]. Les cas les plus sévères auraient été traités selon une trithérapie azithromycine ou doxycycline/hydroxychloroquine/zinc : aucun décès n’aurait été observé[75i][75j][75k]. Aujourd’hui il revendique près de 2700 patients traités : aucun mort et quatre brèves hospitalisations au compteur[75l]. Le 12 décembre 2020, avec le docteur Fareed, il met en ligne son protocole thérapeutique mis à jour, l’ivermectine est désormais intégrée à la polythérapie dès le premier jour du traitement[75m]. Les pays occidentalisés sont-ils en train d’ignorer délibérément ce médicament en méprisant les essais cliniques (dont certains randomisés) concluant à l’unanimité en faveur de l’ivermectine dans la lutte contre le Covid-19 ? [73][75n][75o]. Certains internautes recensent désormais une vingtaine de pays utilisant l’ivermectine contre le SARS-CoV-2[75p].

Le Favipiravir est un antiviral autorisé au Japon[76]. Il semble avoir été testé contre le Covid-19 avec une efficacité plutôt honorable au Japon[77], en Inde, en Chine et en Russie[78][79][80][81].

La bromhexine semble avoir donné des premiers résultats intéressants au Moyen-Orient[82][83][84][85]. Son potentiel curatif est discuté, ainsi que celui de l’ambroxol[86], un principe actif similaire[87][88][89]. On évoque la possibilité pour le SARS-CoV-2 de pouvoir pénétrer dans les cellules selon plusieurs schémas d’entrée. L’hydroxychloroquine pourrait agir sur un schéma d’entrée qui ne serait pas la voie principale d’infection. Tandis que la bromhexine et l’ambroxol pourraient être actives sur une autre voie d’accès qui serait majoritairement suivie par le virus[82][85][87][90]. Désormais certains proposent contre le Covid-19 d’explorer la bithérapie azithromycine/ambroxol[91]. Très récemment, un essai clinique russe impliquant la bithérapie bromhexine/spironolactone a présenté des résultats très prometteurs[91b][91c][91d]. Un essai clinique interrompu afin de ne pas compromettre les chances de guérison des patients enrôlés dans le groupe contrôle ?[91e][91f]

Les traitements ambulatoires ne manquent plus : Ivermectine, vitamine Cquercétine, vitamine D3vitamines B, zinc, mélatonine et aspirine pour le docteur Marik de l’Eastern Virginia Medical School par exemple[92][93].Des travaux mis en ligne sur la nitazoxanide[94][94b] ou la famotidine[95] apparaissent également. À Volgograd on cite le favipiravir, l’arbidol® et la bromhexine[96]

Azithromycine et doxycycline : piliers du traitement précoce ? L’expérience française

Toutes les propositions de prise en charge précoce n’impliquent pas un antibiotique macrolide ou tétracycline. C’est le cas par exemple du protocole du docteur Marik (aujourd’hui basé sur l’ivermectine)[92][93], ou du protocole national de Bahreïn[24b][24c][96b]. Néanmoins l’azithromycine et la doxycycline sont très présentes dans les propositions thérapeutiques.

Entre fin mars[97] et juillet 2020[98], la prescription d’hydroxychloroquine en médecine de ville hors AMM est interdite en France. Dès lors ces deux antibiotiques sont mentionnés en médecine ambulatoire contre le Covid-19[1][2][3][4][5][6][7][8].

Courant mars 2020, le dermatologue Pierre Gandon soumet son avis à l’ARS (Agence régionale de santé) Nouvelle-Aquitaine concernant la doxycycline[99].

Fin mars le Docteur Sabine Paliard Franco semble proposer l’usage des antibiotiques macrolides, éventuellement complété par un second antibiotique de la famille des céphalosporines de troisième génération (C3G). En alternative aux macrolides, il apparaîtrait que ce médecin aurait utilisé des tétracyclines sur des tableaux cliniques covid, avec succès également[100]. Ses rapports semblaient disponibles sur le site sfgg.org. La Société Française de Gériatrie et Gérontologie (SFGG)[100b] avait-t-elle été alertée par le docteur Paliard-Franco[100c] ?

Le 31 mars le médecin généraliste Pierre-Jacques Raybaud propose une trithérapie, en cas d’aggravation, à base de doxycycline, de corticoïdes (après J7) et d’anticoagulants[101].

Le 11 avril 2020, on entend parler de trois généralistes Jean-Jacques Erbstein, Denis Gastaldi et Olivia Vansteenberghe et de leur approche thérapeutique à base d’azithromycine, de zinc, d’un anti-inflammatoire et d’un anticoagulant[102].

Le médecin ORL Gilles Besnainou plaide le 13 avril 2020 pour l’utilisation de l’azithromycine et du zinc[103][104]. Son plaidoyer sera repris par quelques médias sur la toile : realites[105]tuniscope[106]infos-israel.news[107] ou lesobservateurs.ch[107b] . Il sera longuement interviewé par le site covexit en juin 2020[108][109].

À la mi-avril, le docteur Sebastian Marciano apparaît avoir déclaré que l’azithromycine « semblerait efficace chez 85% des patients Covid » et que « de nombreux médecins de ville et hospitaliers le prescrivent »[110][111].

Le collectif « Laissons les médecins prescrire » a mis en ligne sa propre étude le 30 avril 2020[111b][111c][111d]. Il s’agit d’une « étude rétrospective chez 88 sujets avec 3 approches thérapeutiques différentes (traitement symptomatique / azithromycine / azithromycine + hydroxychloroquine) ». Cette étude sera publiée à la mi-juillet[111e]. Les médias « mainstream » semblent plus s’intéresser à la qualité de la revue dans laquelle l’article a été publié, qu’au contenu de la publication[112][113]

Une contribution est publiée le 7 mai 2020 sur internet[3][114][115]. Elle est attribuée au Dr Claude Escarguel, microbiologiste et ancien président du Syndicat des praticiens des hôpitaux généraux. De la lecture de cette contribution, on apprend que quatre médecins généralistes du grand Est auraient compilé leurs résultats portants sur le traitement de 700 patients de tableau clinique covid. Claude Escarguel écrit que l’azithromycine serait à prescrire seule dans la première phase de la maladie. Elle éviterait à ce stade « la majorité des hospitalisations et 90 % des décès ».

Le 7 juillet 2020, le docteur Nicolas Zeller confiait avoir traité en « plein coeur de l’épidémie de Covid-19,  […] 200 patients avec de l’azithromycine. Et il a obtenu de très bons résultats. » [115b]. On peut lire sa déclaration : « Ce n’est pas une étude, c’est de l’observationnel, c’est de la médecine empirique mais il ne faut pas la balayer du revers de la main parce que ça marche ! ».

Le 8 juillet 2020, sur la chaîne RT France, Jean Paul Hamon (ancien président de la Fédération des médecins de France, FMF) débattait avec Thierry Lardenois[8][116][117][118][119]. Jean Paul Hamon déclarait avoir prescrit lui-même « sans aucune recommandation […] systématiquement devant des gens qui présentaient des symptômes de covid » des macrolides (azithromycine, erythromycine…). Il rappelait également que dans l’Est, des médecins généralistes ont testé l’azithromycine, le zinc et l’hydroxychloroquine et qu’ils avaient constaté moins d’hospitalisations. Il regrettait qu’on n’écoute pas plus les « médecins de terrain ».

Le 21 septembre 2020 on pouvait lire : « Bertrand Legrand évoque rapidement les traitements utilisés (il a, par exemple, utilisé de l’azithromycine recommandé par le Dr Jean-Jacques Erbstein) »[120][120b].

Le 28 septembre 2020 le médecin généraliste Thierry Lagrange parle de l’azithromycine, un médicament « qui marche très bien dès les premiers signes » et qui a « également une action antivirale » [121][122].

Fin octobre 2020, le docteur Bellaïche (Chef d’un service en gastro-entérologie) semble avoir parlé de l’efficacité de l’azithromycine (macrolide), de la clarithromycine (macrolide) et de la lévofloxacine contre le Covid-19[123][124][125][126][127]. Il indique avoir colligé des milliers de cas de patients avec des collègues. Il rappelle même, que lorsqu’il était jeune interne, il avait appris à traiter les grippes malignes avec des antibiotiques (macrolides de première génération à l’époque de son internat).

Le 25 octobre 2020, l’Union pour la Prévention et la Gestion des Crises Sanitaires (UPGCS) organisait une conférence sur la prise en charge du Covid-19[128] [128b][128c][128d][128e][128f][128g][128h][128i]. Le docteur Christophe Brette présentait son expérience de soin de traitement en début de pneumopathie à l’aide de clarithromycine[129][130]. Dans son exposé il dégage une liste d’antibiotiques envisageables : macrolides (clarithromycine, azithromycine, spiramycine), cycline (doxycycline) et céphalosporine.

Le 7 janvier 2021, le site egora relate le parcours du docteur Alain Branchereau[130b]. Ce médecin vient d’être promu début janvier chevalier de la légion d’honneur. L’article raconte : « Depuis fin avril, [le docteur Branchereau] utilise d’ailleurs un traitement qu’il juge “très efficace”, à base notamment d’azithromycine, de zinc, d’anticoagulants, loué par son confrère, le Dr Jean-Jacques Erbstein, dans un article du journal local, l’Est républicain, et menacé de poursuites par l’Ordre. “J’ai eu des résultats remarquables”, assure le Dr Branchereau qui indique n’avoir eu à déplorer aucun décès et aucune hospitalisation sur les quelque 80 patients Covid qu’il a été amené à soigner jusqu’ici. »[130b].

Et si l’ensemble de ces expériences françaises à base d’antibiotiques étaient colligées ?

Malheureusement, on trouve peu de publications concernant la prise en charge du Covid-19 par une thérapie essentiellement fondée sur des antibiotiques.

Dès fin avril 2020, sur la base de son expérience, le docteur Stricker (Californie) publiait des recommandations d’utilisation de cyclines (doxycycline, minocycline) ou de macrolides (azithromycine, clarithromycine)[11][131].

Mi-juillet, l’étude du collectif « Laissons les médecins prescrire » apporte des éléments sur la prise en charge précoce à l’aide d’azithromycine[111e].

En août 2020, une étude présentant des résultats sur la prise en charge ambulatoire par doxycycline est publiée[132].

On peut trouver trace d’un essai clinique en cours aux États-Unis évaluant l’azithromycine seule[132b] : en dose unique ?

Sur l’intérêt de ces antibiotiques, on peut relever sur la toile quelques informations.

Le 2 juin 2020, la généticienne Alexandra Henrion-Caude semble déclarer : « Il y a une trithérapie qui marche bien, d’autant mieux qu’elle est donnée tôt dans la maladie. Elle est faite d’un antibiotique de la famille des macrolides, de zinc, pour booster le système immunitaire, et d’un antiviral antipaludéen, sur lequel j’ai plus de réserves depuis le début. […] cet antibiotique lutte bien contre les virus. Les médecins ou les chercheurs, qui comme moi ont travaillé sur les maladies respiratoires sévères, connaissaient son efficacité. »[133]

Le 24 juillet 2020 dans une tribune du professeur Harvey Risch (université de Yale), on peut lire que l’hydroxychloroquine « s’est révélé très efficace, surtout lorsqu’il est administré en association avec les antibiotiques azithromycine ou doxycycline et le complément nutritionnel zinc »[134].

Le 10 août 2020, on pouvait lire : « Quelle que soit l’explication scientifique, l’azithromycine est un élément clé de la bithérapie HCQ-AZM. » [134b]

Dans des études in vitro l’azithromycine apparaît comme plus efficace que l’hydroxychloroquine[135][136]. Les deux médicaments associés présenteraient une synergie[136][136b][137]. La doxycycline serait également active[138].

Le docteur Gérard Maudrux a suivi l’actualité dans son blog. Le 19 avril 2020, il écrit : « Merci aux médecins libéraux de ne pas abandonner leur mission, de tout faire pour donner une chance à leurs patients, forte ou faible, et d’avoir montré une chose : et si le bon protocole, ce n’était pas Hydroxychloroquine/Azithromycine, mais Azithromycine/Hydroxychloroquine. »[139]. Le 15 juillet 2020, on peut lire : « Par ailleurs, il aurait été préférable de donner des consignes claires, afin que cela ne conduise pas à occulter l’Azithromycine, primordiale dans le traitement actuel (compte tenu de l’absence de médicament possédant l’AMM pour la Covid-19) » [140]. Le 14 septembre, il déclare : « …les autorités ne donnant plus les chiffres de prescriptions. Même chose pour l’Azithromycine, totalement ignorée par la presse et les autorités depuis le premier jour, mais pas par les médecins. Nous ne devons pas savoir ni ce qui est fait, ni le résultat. »[141]. Le 10 octobre 2020, il questionne : « C’était pourtant peu de chose que de dire combien de boîtes d’Azithromycine étaient prescrites, est-ce que ce chiffre ne plaît pas à nos dirigeants pour qu’ils le cachent ? »[142].

Le microbiologiste Claude Escarguel a également suivi l’évolution des traitements du Covid-19[3][5][142b][143][144][145][146]. Selon lui, dans la thérapie du professeur Raoult, la molécule efficace est l’azithromycine[5][142b]. Il plaide pour une thérapie à base d’azithromycine et de zinc. Il a rassemblé les résultats de nombreux médecins en France et est membre du collectif « AZITHRO D’HOSPITALISATIONS » [144][145][146]. Le 19 octobre 2020, il a mis en ligne un preprint présentant les résultats qu’il a colligés sur la France[146]. Ce travaille émet l’hypothèse d’une coopération bactérie/virus dans l’amplification virale. D’ailleurs, les macrolides (azithromycine, clarithromycine), les tétracyclines (doxycycline) et les fluoroquinolones (lévofloxacine, moxifloxacine) ne sont-ils pas classiquement employés contre les germes intracellulaires atypiques ?[146a] L’ivermectine ne pourrait-elle pas être vue comme un « macrolide-like » ?[146aa][146ab]

Et pourtant le rationnel d’utilisation de ces médicaments ne semble pas inexistant[4][146b][146c][146d]

Dans une interview vidéo[146e][146f][146g], datée du 17 novembre 2020, Claude Escaguel parle d’une enquête qu’il aurait cherché à mener auprès de médecins, en Guyane, durant l’épidémie. On croit comprendre que l’ARS de Guyane ne lui aurait pas donné l’autorisation de réaliser cette enquête. Il évoque l’hypothèse selon laquelle l’épidémie aurait pu être contenue en Guyane, en partie grâce aux médecins : par prescription d’azithromycine ?

Dans la même vidéo, on entend Claude Escarguel évoquer le fait que l’IHU de Marseille aurait commencé à évaluer la bithérapie azithromycine/zinc : scoop ? Parallèlement Gérard Maudrux nous annonce qu’une étudiante de Marseille fait sa thèse sur le traitement précoce par azithromycine[75d]. Tout médecin peut lui transmettre ses résultats[146ga].

France Soir a mis en ligne une interview de Claude Escarguel le 28 novembre 2020[146h][146i]. Dans cet entretien on entend Claude Escarguel comparer les résultats des prises en charge en terme de létalité : 2,7 % au niveau national, 0,6 % pour l’IHU de Marseille et 0,2 % pour les médecins du groupe « AZITHRO D’HOSPITALISATIONS » (« étude observationnelle rétroactive » sur plus de 3500 patients). On peut remarquer que ce taux de 0,2 % est calculé sur la base de tableaux cliniques symptomatiques : un taux plafond ? Il déclare avoir soumis ces résultats aux autorités sanitaires, au ministère de la recherche, à l’Académie de médecine, à l’Académie des sciences, à l’OMS et au conseil scientifique depuis avril… « Nous n’avons jamais eu une réponse ».

Le collectif « AZITHRO D’HOSPITALISATIONS » a mis en forme sa proposition de prise en charge précoce sous forme d’un algorithme. Cette proposition semble avoir été soumise au ministère de la santé, au président de la République, au premier ministre ainsi qu’aux parlementaires.

(référence [146h])

Le 17 novembre 2020, plusieurs collectifs (« Laissons les médecins prescrire », l’AIMSIB, Réinfo Covid, laissons les médecins soigner…) ont lancés le manifeste « la quatrième voie »[146j][146k][146l]. Dans ce manifeste on peut lire : « L’azithromycine, une molécule antibiotique qui, par sa configuration, a également une action antivirale en même temps qu’elle réduit le risque de surinfections bactériennes. Dans de nombreux cas, elle peut, à elle seule enrayer les symptômes en quelques jours. ». À ce jour ce manifeste recueuille plus de 200 primo-signatures de médecins et près de 74000 signatures validées. Un appel a été lancé le 9 janvier 2021[146m][146n].

Azithromycine pièce maîtresse ? Synergie des polythérapies ? Aurons-nous un jour scientifiquement la réponse ?
 

Le difficile exercice de la médecine de ville en France ?

Dès fin mars la prescription de certains médicaments en médecine de ville a été interdite[5].

Le 10 avril 2020, Gérard Maudrux confiait : « Mon successeur à la caisse de retraite, généraliste, me disait il y a 3 semaines que cela fait longtemps qu’il utilisait l’Azitrhomycine avec grande satisfaction de ses patients traités, pour certaines pathologies respiratoires, à tel point que la SS lui avait fait des reproches concernant ces prescriptions hors AMMla réglementation étant plus importante que le résultat clinique. »[147].

Dès le mois d’avril on entend parler de médecins convoqués par le Conseil de l’ordre[1]. La parole publique des médecins semble s’étioler alors rapidement. Depuis, le passage devant l’ordre des médecins aurait donné lieu pour certains praticiens à des félicitations et un soutien de la part du conseil de l’ordre[148]. Récemment on a pu lire : « les Dr Jean-Jacques Erbstein et Denis Castaldi ont été blanchis par leur conseil départemental fin juillet. Et même félicités. »[149]. Jean-Jacques Erbstein « raconte [et] dénonce » dans son livre : « Je ne pouvais pas les laisser mourir »[149b].

Début juin, on aurait constaté « une augmentation importante de la prescription des antibiotiques injectables et de l’azithromycine orale en France. Selon l’Agence nationale de sécurité du médicament, cette dernière a bondi de 217 % […]. »[150]. Le 9 juin 2020, France Soir titre : « Covid-19 : restriction de la liberté de prescrire de l’azithromycine, un déni de soin pour les patients ? »[151]. On peut lire : « Ce matin, médecins, sages-femmes et pharmaciens ont reçu une lettre par email du Directeur Général de la Santé, Jérôme Salomon, faisant référence à un avis du Haut Conseil de la Santé Publique (HCSP) restreignant la prescription d’antibiothérapie pour les patients atteints de COVID-19 […]. C’est clairement l’utilisation d’azithromycine qui est visée. »

Le docteur Violaine Guérin évoque le manque de disponibilité d’azithromycine en médecine de ville durant le pic épidémique[152][153]. Ce médicament aurait-il été préempté ? Pendant plusieurs semaines ? Pour quelle raison ? Le docteur Guy Bellaïche semble aller plus loin dans les déclarations : « Les ARS ont empêché certains de mes collègues de prescrire des antibiotiques, le Conseil National de l’ordre des Médecins les a même convoqués en vue d’une radiation. Ceci fut choquant, notre liberté de prescrire a été bafouée. […] l’efficacité extrême sur la charge virale en moins de 3 jours laissait penser que seule l’Azithromicine pouvait être “responsable” de cet effet direct sur le virus. Ceci était confirmé par mes lectures sur cet antibiotique très largement utilisé en Asie en cas de pneumopathies atypiques, en particulier virales. […] L’Azithromicine se retrouva en rupture de stock en IDF mais aussi à Strasbourg, l’ARS ayant décidé de « voler les stocks » pour nous empêcher de prescrire. Après quelques lectures scientifiques d’auteurs coréens, j’apprenais que la Clarythromicine était aussi efficace que l’Azithromicine dans ce contexte ; elle s’avérera même plus efficace que l’Azithromicine dans mon expérience. »[154].

On aurait pu avoir quelque espoir début juillet, à l’occasion de l’audition des syndicats de médecins devant la commission d’enquête parlementaire Covid-19…occasion ratée[8] ?

Sur le sujet de la consommation des médicaments, les rapports Epiphare sont intéressants. Un point de situation à la fin avril 2020 a été publié le 4 mai 2020[155]. Le 24 juin 2020 le docteur Gérard Maudrux écrivait : « Les preuves matérielles : elles sont données par les autorités et sont indiscutables : le nombre de boîtes de médicaments prescrites et remboursées. […] [Les] courbes montrent bien qu’il y a eu d’abord prescription de Paracétamol contre le Covid, selon les recommandations, puis abandon pour être remplacé par l’Azythromycine devant son inefficacité, les médecins n’acceptant plus de ne rien faire. Ces traitements ont entraîné une cassure dans la courbe de croissance des hospitalisations en réanimation, et un plateau. […] Les médecins continuent-ils de traiter malgré les injonctions et les menaces ? Je ne peux l’affirmer, les statistiques publiées par l’Assurance Maladie s’arrêtant le 16 avril, mais pour ceux que je connais oui, plus que jamais, et c’est plus que probable expliquant le mail récent du directeur de la santé, demandant de ne plus traiter à l’Azythromycine. S’il le demande après 3 mois, c’est que cela se fait toujours, et non de manière anecdotique. […] Ainsi, tous les faits et chiffres convergent vers le même résultat : les témoignages des médecins, les courbes de passage en réanimation, les statistiques de délivrances de médicaments, comme toutes les pièces d’un puzzle qui s’emboîtent parfaitement. Pour quel résultat ? Les traitements interdits pour le Covid marchent ! Pour ceux qui ne le voient pas, il manque une « étude scientifique randomisée » en ambulatoire, que nos autorités bloquent depuis le début. » [156].

Sur ce sujet, dès le 25 mars 2020 le Docteur Thierry Lardenois, membre du collectif « Laissons les médecins prescrire » propose au Ministère de la Santé d’évaluer des traitements sur des médecins atteints du covid et volontaires[156b][156c][156d]. Le nombre de 1000 médecins était proposé[156b]. Cette proposition aurait été faite au ministère à 4 reprises[156c] et les premiers résultats de l’étude pouvaient être espérés sous 10 jours[156d]. Le docteur Gérard Delépine sur l’antenne de Beur FM rappelait également, le 28 septembre 2020, qu’il suffisait de 15 jours pour avoir des résultats d’essais sur la prise en charge précoce du coronavirus SARS-Cov-2[156e][156f]… Parallèlement, en février 2020, l’Inserm (largement subventionné par l’état[156g]) lançait et finançait « une étude sur les effets de l’hydroxychloroquine, associée ou non à l’azithromycine » contre le SARS-CoV-2, chez le…macaque[156h][156i].

Le rapport Epiphare publié le 9 octobre 2020 est également intéressant. Il s’agit d’un point de situation au 13 septembre 2020[157]. Le docteur Gérard Maudrux réagit à cette publication dès le 10 octobre 2020. Il met en ligne un article : « Traitement du Covid-19 : interdit de savoir. »[142]. Son constat et son analyse sont sans appel : « Nous attendions la suite avec impatience, vous ne l’aurez pas, car vous n’avez pas le droit de savoir ce qui est utilisé en France pour traiter le Covid, les médecins non plus n’ont pas à savoir ce que leurs confrères donnent, avec ou sans succès. […] 383 pages pour rien en ce qui concerne le traitement du Covid ! […] Le traitement du Covid a été volontairement occulté. […] Pire, au chapitre antibiotiques, l’Azithromycine a été soigneusement sortie des statistiques de prescriptions […] C’est le seul médicament expressément exclu dans ces 386 pages qui concernent tous les médicaments. Il n’y a aucune explication, pas un seul mot, concernant cette exclusion. On aurait pu penser que c’était pour faire l’objet d’un traitement à part car intéressant, et bien non, rien, absolument rien. Or ces chiffres sont connus, car le médicament a été étudié isolément, comme en avril, mais ces informations, ce n’est ni pour le peuple, ni pour les soignants. C’est une vraie manipulation de l’information, manifestement sur ordre politique. […] On a interdit aux médecins de communiquer sur les résultats de leurs prescriptions, on interdit aux organismes publics de communiquer sur ce qui se prescrit en bien ou en mal…» [142]. Le docteur Gérard Maudrux est remonté aux sources chiffrées des prescriptions sur ameli[75d][157b]. Le bilan semble sans appel. Il conclut : « Cette hécatombe n’est plus due au Covid, mais à l’omerta qui entoure le traitement précoce. »

Au 9 novembre la position de la haute autorité de santé (HAS) sur les antibiothérapies ne semble pas avoir évolué[158].

Le 13 octobre 2020 on pouvait lire : « « on a tellement terrorisé les médecins de ville qu’ils n’osent pas la prescrire », quand ils ne sont pas l’objet d’interventions des Associations régionales de santé s’ils l’inscrivent sur une ordonnance. »[159][160]

On peut lire : « Un médecin en Ehpad se plaint sur Twitter de risquer son poste s’il prescrit de l’azithromycine qu’on prescrivait depuis des années dans les infections pulmonaires… »[160b]

Une récente polémique portant sur la majoration du montant de la consultation médicale, portée à 55 euros dans certaines situations covid, ravive le débat sur la condition de la médecine de ville[161][162]. Pourtant dès le mois de mai 2020 on pouvait lire à ce sujet « le coup de gueule d’un médecin » : « Quand j’ai lu ça, je me suis tout de suite dit, quelque chose ne va pas. Se faire payer le double pour une maladie en particulier ? Ça voudrait dire quoi, que pour d’autres maladies, on s’en fout ? Si on fait ça, on est vraiment des p… »[163][164]

Le 9 décembre 2020 on pouvait lire : « Un décret publié au Journal Officiel du 29 novembre établit une « procédure de déconventionnement exceptionnel en urgence ». Elle pourra être mise en œuvre par une Caisse primaire d’assurance maladie (CPAM) à l’encontre de tout professionnel de santé libéral soupçonné de pratiques tarifaires abusives ou frauduleuses ou de prescriptions illicites. Le directeur de la caisse du département où exerce le médecin pourra ainsi décider de déconventionner le professionnel « pour une durée qui ne peut excéder trois mois » » [164b][164c][164d][164e]. En cette période plus que trouble, quelle interprétation donner à ce décret ?

Le 22 décembre 2020, on entend parler de plaintes du conseil national de l’ordre des médecins à l’encontre de médecins généralistes : les docteurs Nicolas Zeller et Hélène Rezeau-Frantz[164f][164g]. En raison des déclarations du docteur Zeller concernant l’azithromycine ?[115b] En raison des déclarations à la presse du docteur Rezeau-Frantz concernant les anti-histaminiques dans la prise en charge du Covid-19 ?[164h][164i][164j]. Le 24 décembre 2020, il est question de la publication d’ « un décret modifiant l’Article R. 4127-19-1 du code de santé publique afin d’interdire aux médecins d’exprimer des opinions divergentes de la doxa officielle (celle entérinée par le conseil de l’Ordre des médecins). »[164k]. Parallèlement, en ce début d’année, le forfait de saisie dans « Vaccin Covid » de 5,40 euros instauré dans le cadre de la vaccination interpelle[164l][164m]. Sommes-nous en train d’assister à la version moderne du bâton et de la carotte ?

La médecine de ville en position délicate ? Aujourd’hui des médecins témoignent sous couvert d’anonymat[164n] : « « les médecins ont peur, ils se taisent » »[164o].

Sur l’azithromycine, le 24 avril 2020 on lisait déjà : « L’Azithromycine, un traitement antibiotique utilisé pour soigner les personnes atteintes du coronavirus (même si cette indication n’est pas encore validée par les autorités sanitaires), commence à manquer dans les pharmacies. » [165]. Le bon sens et l’évidence avaient-ils leur place dans cette crise ?

Le 17 novembre 2020, le premier ministre Jean castex était auditionné par commission d’enquêtre Covid-19 de l’assemblée nationale[165b][165c][165d][165e][165f]. Questionné par Martine Wonner, on l’entend déclarer : « Vous avez parlé d’un traitement précoce, je ne sais pas de quoi vous parlez madame, en tout cas je n’en connais pas… » Que penser ?

Ces mots peuvent être mis en perspective, entre autres, avec cette diapositive concernant le collectif « AZITHRO D’HOSPITALISATIONS » [128e][144][145] :

(référence[145])

Ne lit-on pas : « Mr le Dr Brette (Yvelines) étant intervenu auprès d’Antoine Tesnières (Monsieur Covid du cabinet du ministre) » ?

Parallèlement, aux États-Unis, le « 19 novembre 2020 s’est tenue la commission d’enquête sur les traitements ambulatoires contre la Covid-19 sous la présidence du sénateur Johnson, président de la Sécurité Intérieure. »[165g]. France Soir titre : « Au Sénat américain, le retour fracassant d’une médecine qui soigne : verbatim ». Le site covexit met en ligne une vidéo[165h][165i]. Quel média mainstream français abordera cette commission d’enquête ? Que penser du contraste entre le débat parlementaire en France et aux États-unis à la même période ?

Le 8 décembre 2020, une seconde session d’audiences a eu lieu face à la commission sénatoriale. Le docteur Kory livre un poignant témoignage sur le traitement précoce du Covid-19 et en particulier sur les résultats de l’ivermectine[165j][165k][165l][165m]. L’alliance FLCC (Front Line Covid-19 Critical Care Alliance), qui réunit autour de lui des médecins internationaux (norvégiens, italiens, argentins, britanniques)[165l] évoque la censure dont serait l’objet la vidéo de ce témoignage[165n].

Et demain : chimioprophylaxie ? Vaccin ? Clofoctol ?

Depuis 2012l’académie nationale de médecine recommande « d’assurer une supplémentation vitaminique D dans la population française »[166][167]. Le 22 mai 2020 elle publie un communiqué titré : « Vitamine D et Covid-19 » [166]. Le docteur Violaine Guérin indique avoir écrit à la présidence de la république dès le 13 mars 2020 à ce sujet[168][169]. Le rôle de cette vitamine ne semble aujourd’hui plus faire de doute[7][170][171]. Le 10 novembre on pouvait lire : « Les personnes âgées et vulnérables vont recevoir gratuitement de la vitamine D pendant quatre mois à partir de décembre au Royaume-Uni, a annoncé le secrétaire d’État à la Santé et à la Protection sociale britannique Matt Hancock le 7 novembre. »[172]. Et en France ? Et pourquoi se limiter aux personnes à risques ? La même interrogation concernant la vitamine D et la grippe peut être posée…chaque année[173][174][175][176]. Pourquoi n’entend-on parler que du vaccin ?

Le zinc apparaît également comme un élément clef dans la lutte contre le coronavirus[7][177]. Est-il nécessaire de présenter la vitamine C[7] ? Elle est même une pièce essentielle du protocole du docteur Marik de l’Eastern Virginia Medical School[92][93].

Les propositions de prophylaxie sont aujourd’hui multiples :

Le docteur Zelenko propose des associations quercétine/zinc/vitamine C ou EGCG/zinc/vitamine C ou hydroxychloroquine/zinc selon le niveau de risque de la personne[7].

Le Docteur Gustavo Aguirre Chang propose le zinc, les vitamines D/A/B12/C ainsi que la mélatonine[62][63].

Le docteur Marik propose la quercétine, un complexe de vitamines B, les vitamines C et D3, le zinc et la mélatonine[92][93].

Pourquoi nos états occidentaux n’organisent-ils pas une chimioprévention médicale du type vitamine D/vitamine C/zinc ? Et pas seulement pour le SARS-CoV-2…pour la grippe aussi ?

Le 31 octobre 2020, la presse titrait : « « Le Covid nous a coûté 186 milliards d’euros » »[178]. À quelques dizaines d’euros le traitement précoce, de quoi traiter la France entière ? À quelques euros la chimioprophylaxie, de quoi protéger combien de planètes TAIRE [179] ?

Et que penser du vaccin ?

Le docteur Merrit rappelle que souvent la forme d’immunité recherchée avec un vaccin est une réponse immunitaire incomplète[11][180]. Elle rappelle le risque de facilitation de l’infection par les anticorps[181][182][183]. Cette thématique est également abordée par l’AIMSIB (Association Internationale pour une Médecine Scientifique Indépendante et Bienveillante)[184][185], entre autres[186][187][188].

Récemment, avec 50 références à l’appui, le docteur Juan Gérvas écrivait sur l’exemple du vaccin anti-grippe : « Le vaccin antigrippal est un vaccin raté, inutile au mieux, qui discrédite les vaccins en général. »[189][190]. De plus en plus d’articles traitent aujourd’hui des doutes quant au vaccin antigrippe[191][192][193]. Où est le vrai ? Quelles inquiétudes peut-on relever face aux nouvelles générations de vaccins ?[193b]

Entre la chimioprophylaxie et les traitements précoces, quelle est donc la place d’un vaccin contre le Covid-19 ? De permettre une porte de sortie politique (aux frais des états, donc des citoyens) ? Le vaccin contre le covid-19 : un château de cartes pour sortir de l’impasse ?

Sur le plan de la recherche, l’Institut Pasteur de Lille a fait parler de lui à la mi-octobre. On entend la rumeur d’un médicament potentiellement très efficace contre le SARS-CoV-2 : le clofoctol[194][195][196][197]. Ce composé s’apparente à un antibiotique (sacrilège ?)[198]. Les tests in vitro seraient très concluants. Grâce à des fonds privés, le laboratoire serait sur le point de lancer des essais sur les primates, puis « des strictes et très rigoureuses procédures d’évaluations in vivo (sur l’humain)… »[199]. « Saint Random, priez pour ceux que vous avez laissé tomber. »[200]. Avec une telle méthodologie, la France sera-t-elle prête pour… le SARS-CoV-3 ?

Depuis cet été la parole des médecins cherche à se libérer de par le monde : en Allemagne, Espagne, États-Unis, Italie, Belgique[45][201][202][203][204][205][206][207][208][209]

En France, le documentaire « Mal traités » arpente la toile et les réseaux sociaux depuis le 7 décembre 2020[75f][209b]. Le sociologue Laurent Mucchielli et l’anthropologue Jacques Pollini publient le 9 décembre « Comment comprendre le déni des traitements précoces de la Covid ? »[209c]. Les éléments se recoupent ?

En France, sur le site web du Collège National des Généralistes Enseignants, on titre : « Décider selon les données de la science, y compris en période pandémique. Avis du conseil scientifique du 03 Novembre 2020 »[210]. On peut encore lire : « Dans le cadre d’une médecine basée sur les faits probants, et dans le respect du principe éthique de non malfaisance, l’absence d’évaluation d’un traitement conduit à ne pas le prescrire car ce serait faire supporter aux patients un risque de dommages supérieur aux bénéfices. »

Médecins généralistes enseignants d’aujourd’hui ? Médecins généralistes de demain ?

Dans cette crise nous avons entendu parler de médecins complotistes, alarmistes, négationistes, rassuristes…

Si on avait juste pu entendre parler de médecins qui soignent…

Où est la vérité ?

Le 14 avril 2020, Olivia Vansteenberghe confiait humblement : « C’est juste de la médecine »[211].

Nous avions la réponse.


Références

Auteur(s): Le Collectif citoyen, pour France Soir




Le Système Octogon et l’or des Nazis

[Source : Andre Schoene]

Victor Rocaries, directeur général Arte France :

« Il est inacceptable que le nom d’Arte soit associé à un acte de censure… Mais cette fois, c’est vrai, nous avons décidé de ne pas montrer le film. Pourquoi ? … Il ne nous est pas possible de dire cela en Allemagne. La fortune nazie se cache en fait derrière le financement des partis politiques en Allemagne, c’est pourquoi nous avons décidé de ne pas montrer le film. »[1]

« Les vieux nazis, marchands d’armes, hommes d’affaires, fonctionnaires et agents de la CIA ont alors construit un réseau occulte et corrompu pour le financement politique. »[6]

Jean-Michel Meurice, producteur :

« Des envoyés du siège strasbourgeois d’ARTE sont venus me voir régulièrement et m’ont dit : changez ceci, découpez quelque chose ou mettez une zone de texte à l’écran avec la note que tout est faux, c’est inacceptable, donc beaucoup de corrections. J’ai toujours refusé. »[1]

Il ne pourra être diffusé en France que quatre ans plus tard. Une version raccourcie de 10 minutes aux points clés sera enfin diffusée en Allemagne. Si vous voulez voir les 10 minutes manquantes, regardez les 15 dernières minutes de la longue version française.

Ici pour la version allemande (70 min — version courte) : http://youtu.be/0tO_-BofiQk?t=1m42s

En utilisant des documents d’archives américaines, suisses et allemandes[2][5] longtemps gardées secrètes et maintenant publiées, Frank Garbely et Fabrizio Calvi ont pu retracer une histoire qui s’étend sur plusieurs décennies.

Au cours de la défaite allemande imminente, un général des achats de Reut et des membres du ministère de la Marine et de la Guerre de Paris ainsi que des représentants des plus importants groupes industriels allemands tels que Krupp, Rheinmetall, Volkswagen, Hecho, Bussing et Röchling se sont réunis dans le salon privé de l’hôtel Maison Rouge de Strasbourg en 1944. Un total de 10 sont sur une liste. Ils prévoyaient de déplacer l’or nazi vers des pays neutres. Ils voulaient créer un lieu sûr pour les actifs nazis afin d’influencer la formation de l’Allemagne d’après-guerre.[2][3]
D’énormes sommes d’argent se sont alors retrouvées au Liechtenstein via des canaux cachés.

« Au début, ces deux partis (CDU / CSU, FDP) en particulier ont bénéficié de ce financement illégal des partis. Mais à partir des années 1960, le système était de plus en plus géré par de grandes associations professionnelles. Au cours de nos recherches, [il est apparu que] des fonctionnaires du SPD ont également pu profiter de cet argent. »[7]

Walther Leisler Kiep :

« En tant que trésorier de la CDU, rapporte-t-il, il avait pour tâche de collecter des fonds pour la politique chrétienne et en même temps de récapituler l’histoire du financement des partis en République fédérale. Avec l’aide d’un réseau de grandes entreprises allemandes et de boîtes aux lettres au Liechtenstein et en Suisse depuis les années 1950, beaucoup d’argent a été mis à la disposition des partis « discrètement, plus secrètement que secrètement ». Jusque dans les années 1970, environ 220 millions de marks. »[8]

« Helmut Kohl est désormais à la tête de la CDU… mais les modes de financement du système vieux de 35 ans n’ont pas changé…
Nous avons renouvelé l’ancien système avec de nouveaux acteurs, de nouveaux trésoriers, une nouvelle banque, mais les donateurs étaient toujours les mêmes ».[1]

Un film documentaire sur le sujet est retenu par ARTE depuis de nombreuses années :

Notes

[1] « Le Système Octogon » : Arte, la censure et le trésor des nazis – Rue89 – L’Obs (archive.org) :

« Le Système Octogon » : Arte, la censure et le trésor des nazis

Emma Aurange | journaliste

De Konrad Adenauer à Helmut Kohl, la CDU, parti chrétien-démocrate majoritaire dans l’Allemagne d’après-guerre, aurait bénéficié de financements occultes provenant du trésor caché des nazis. Le 1er juin, Arte diffusera « Le Système Octogon », documentaire signé Jean-Michel Meurice qui − censure oblige − dormait depuis trois ans sur les étagères poussiéreuses de la chaîne franco-allemande.

L’affaire remonte à 2007. Cette année-là, Jean-Michel Meurice soumet à Arte son projet. Aux côtés du réalisateur, les deux journalistes d’investigation Fabrizio Calvi et Franck Garbely y étayent la thèse selon laquelle l’Union chrétienne démocrate (CDU), parti de Konrad Adenauer, aurait bénéficié du système de financements occultes mis en place par les nazis.

Blanchi en Suisse, l’argent des nazis revient pour financer la CDU

Ce système reposant sur une société écran du nom d’Octogon, et dont le fonctionnement est raconté par le menu dans le documentaire, comme on peut le voir dans l’extrait repris par Telerama.fr :

« Le processus de lavage d’argent était tout simple. L’entreprise donne de l’argent, qui est transféré par des voies détournées en Suisse.

Là, officiellement, il est dépensé dans un but d’intérêt général inventé de toutes pièces, 10% sont soustraits au passage et le reste est récupéré par les trésoriers du parti conservateur ». (Voir la bande annonce du docu, passé sur la télé belge RTBF)

https://youtube.com/watch?v=zL05LZtuNs8 [NdNM : vidéo plus disponible]

Le sujet est délicat mais porté par un collaborateur de longue date, et la chaîne valide le projet sans plus d’hésitation.

« Ils m’ont demandé une foule de corrections que j’ai refusées »

Le documentaire est donc tourné, programmé pour septembre 2008, puis… déprogrammé. Jean-Michel Meurice, qui n’a pas eu droit à la moindre explication, tombe des nues :

« Tout ça s’est fait dans le non-dit, comme si on pouvait poser le documentaire sur une étagère et l’étouffer. Mais on n’est pas dans un système soviétique. »

Le silence dure, Jean-Michel Meurice finit par comprendre que c’est la branche allemande de la chaîne qui bloque
la diffusion. « Le Système Octogon » dérange, les historiens allemands montent au créneau. C’est le début d’une (très) longue période de négociations. Jean-Michel Meurice se souvient :

« Un envoyé du siège strasbourgeois venait régulièrement me voir pour me dire que l’on pourrait couper ci ou couper ça, ou bien mettre un carton [un texte affiché à l’écran, ndlr] disant que tout ça est faux, enfin des choses qui étaient inacceptables, une foule de corrections que j’ai toujours refusées. »

« Une thèse contrebattue par les études réalisées depuis »

Pendant ce temps, Arte justifie cette déprogrammation comme elle peut. Invité, le 8 février, à une projection-débat organisée par la Scam, Victor Rocaries, directeur de la gestion d’Arte France, prend la parole :

« Il n’est pas acceptable que le nom d’Arte soit associé à un acte de censure. Nous ne l’avons jamais fait et nous avons toujours au contraire favorisé le documentaire d’investigation.

Pourtant, cette fois, c’est vrai, nous avons décidé de ne pas diffuser ce film.

Pourquoi ? Tout simplement parce qu’il nous est apparu que la thèse véhiculée par le film − en gros, que l’argent nazi, caché en Suisse et au Liechtenstein, a permis de financer les campagnes de la CDU et des autres partis politiques allemands − nous paraît contrebattue par les études historiques réalisées depuis […].

Il n’est pas pour nous possible de dire en Allemagne que le financement des partis politiques allemands de l’après-guerre a été le fait des trésors cachés des nazis. Voilà pourquoi nous avons décidé de ne pas diffuser ce film. »

Il aura finalement fallu attendre mars 2011, et l’arrivée de Véronique Cayla à la tête de la branche française de la chaîne, pour que « Le Système Octogon » réapparaisse dans les grilles de diffusion. De quoi augmenter l’animosité de Jean-Michel Meurice à l’égard de l’ancien président d’Arte France :

« Jérôme Clément n’a pas voulu s’occuper sérieusement de cette affaire embêtante. Ce n’est pas un homme connu pour son grand courage, donc il a préféré laisser ça sous le tapis. J’en avais parlé, je lui ai réécrit à plusieurs reprises, mais il ne répondait plus. »

Les accusations contre Helmut Kohl finalement supprimées

Une issue favorable, ou presque. Car − la diffusion a un prix − c’est une version expurgée du « Système Octogon » que découvriront les téléspectateurs français et allemands le 1er juin. En effet, dans sa version originale, le documentaire faisait le rapprochement entre le financement, dans l’immédiat après-guerre, de la CDU d’Adenauer par l’argent nazi et l’affaire des caisses noires de Kohl.

Le commentaire expliquait :

« Helmut Kohl est maintenant au sommet de la CDU […] les méthodes de financement n’ont pas changé et continuent grâce au système construit trente-cinq ans plus tôt. »

« On a reconduit l’ancien système avec de nouveaux protagonistes, de nouveaux trésoriers, une nouvelle banque, mais les donateurs étaient toujours les mêmes […] il n’y avait que le trésoriers, les acteurs, les personnes qui récoltaient les fonds, il n’y avait que ça qui changeait. »

Rajoutée à la demande de la chaîne qui voulait « actualiser » le propos du film, cette partie sur l’implication du chancelier de l’Allemagne réunifiée dans cette affaire ne figurera pas dans la version finale du documentaire.

En tout, c’est près d’une dizaine de minutes de film qui auront été coupées, et ce sur les conseils du grand historien Marc Ferro :

« Arte m’a demandé ce que j’en pensais. J’ai donné un avis favorable quant au fond, mais critique quant aux imprudences de la réalisation : au lieu de s’arrêter à l’époque d’Adenauer, Jean-Michel Meurice a voulu montrer que les successeurs à la CDU avaient aussi utilisé cet argent.

J’ai donc dit que c’était un piège à procès. Ça me semblait de l’acharnement, donc j’ai recommandé que l’on coupe la fin et que l’on ne parle pas de Kohl. »

Conscient d’avoir fait « un amalgame qui pouvait laisser croire qu’il y avait eu une relation entre Kohl et l’argent nazi », Jean-Michel Meurice n’a pas contesté la coupe, déplorant « un manque de professionnalisme de la part d’Arte » bien plus que « l’acte de censure » en tant que tel.

« Le film lève le tabou sur l’intégrité du chancelier Adenauer »

Mais ce n’est pas simplement ces quelques minutes qu’avaient incriminé les historiens allemands. En effet, à en croire Marc Ferro, au-delà de Kohl, la façon dont le documentaire révèle les accointances de Konrad Adenauer avec les nazis a dérangé les spécialistes germaniques :

« Les historiens allemands ont sorti leurs épées en voyant qu’on s’en prenait à Adenauer […] Je pense que ils se soulevaient parce que le film lève un tabou, après Hitler et le nazisme, Adenauer c’était l’intégrité, la pureté. Entacher Adenauer, c’était entacher toute l’Allemagne. C’était un film sacrilège. »

Au travers de la figure emblématique d’Adenauer, premier chancelier de la République fédérale d’Allemagne, « Le Système Octogon » aborde frontalement le problème de la non-dénazification dans l’Allemagne d’après-guerre, comme le souligne Jean-Michel Meurice :

« Il n’y a jamais que dix-neuf personnes qui ont été condamnées à Nuremberg, alors qu’il y a des millions d’Allemands qui ont été derrière Hitler. Ce n’est pas seulement l’affaire de dix fanatiques. »

Ce qui dérange, c’est que sa thèse s’appuie sur « le fait qu’Adenauer ait reconstruit l’Allemagne de l’Ouest avec essentiellement des nazis, et en faisant feu de tout bois avec la corruption », dit le réalisateur :

« Toute la structure administrative de l’Allemagne nazie a continué de fonctionner après la guerre » : selon lui, c’est ce que les historiens allemands – eux aussi victimes d’un héritage trop lourd à porter – se refusent à entendre.

L’existence d’une réunion sur Octogon en 1944 contestée

Ces derniers nient ainsi en bloc certains éléments clés du documentaire comme, par exemple, l’existence de la fameuse réunion de Strasbourg durant laquelle aurait été mis en place, à l’été 1944, le système Octogon.

Ce à quoi Jean-Michel Meurice répond :

« Ils disent que la fameuse réunion de 44 n’a pas existé ? Mais nous, on a des documents très sérieux alors il faut voir quels documents ils ont. On a un rapport écrit par l’un des participants, qui était un agent secret travaillant pour les services français. C’est la note que l’on retrouve dans les archives américaines. »

Le 1er juin, la diffusion du documentaire sera suivi d’un débat au cours duquel les pros et antis « Système Octogon » pourront s’expliquer. Débat auquel Jean-Michel Meurice ne participera pas. Mais qu’importe, le réalisateur est sûr de lui :

« Tout est vrai, c’est de l’investigation rigoureuse, toutes les sources sont vérifiées, croisées, il y a toute la rigueur du journalisme d’investigation. L’histoire, c’est l’histoire et je n’invente rien. »

[2] US Military Intelligence report EW-Pa 128 (cuttingthroughthematrix.com) :

US Military Intelligence report EW-Pa 128

Enclosure No. 1 to despatch No. 19,489 of Nov. 27, 1944, from
the Embassy at London, England.

S E C R E T
SUPREME HEADQUARTERS
ALLIED EXPEDITIONARY FORCE
Office of Assistant Chief of Staff, G-2
7 November 1944
INTELLIGENCE REPORT NO. EW-Pa 128

SUBJECT: Plans of German industrialists to engage in underground activity after Germany’s defeat; flow of capital to neutral countries.

SOURCE: Agent of French Deuxieme Bureau, recommended
by Commandant Zindel. This agent is regarded as
reliable and has worked for the French on German
problems since 1916. He was in close contact with
the Germans, particularly industrialists, during
the occupation of France and he visited Germany
as late as August, 1944.

  1. A meeting of the principal German industrialists with
    interests in France was held on August 10, 1944, in the Hotel
    Rotes Haus in Strasbourg, France, and attended by the informant
    indicated above as the source. Among those present
    were the following:
    Dr. Scheid, who presided, holding the rank of S.S.
    Obergruppenfuhrer
    and Director of the Heche
    (Hermandorff & Schonburg) Company
    Dr. Kaspar, representing Krupp
    Dr. Tolle, representing Rochling
    Dr. Sinderen, representing Messerschmitt
    Drs. Kopp, Vier and Beerwanger, representing
    Rheinmetall
    Captain Haberkorn and Dr. Ruhe, representing Bussing
    Drs. Ellenmayer and Kardos, representing
    Volkswagenwerk
    Engineers Drose, Yanchew and Koppshem, representing
    various factories in Posen, Poland (Drose, Yanchew
    and Co., Brown-Boveri, Herkuleswerke, Buschwerke,
    and Stadtwerke)
    Captain Dornbuach, head of the Industrial Inspection
    Section at Posen
    Dr. Meyer, an official of the German Naval Ministry in
    Paris
    Dr. Strossner, of the Ministry of Armament, Paris.
  2. Dr. Scheid stated that all industrial material in France
    was to be evacuated to Germany immediately. The battle of
    France was lost for Germany and now the defense of the
    Siegried Line was the main problem. From now on also
    German industry must realize that the war cannot be won
    and that it must take steps in preparation for a post-war commercial
    campaign. Each industrialist must make contacts and
    alliances with foreign firms, but this must be done individually
    and without attracting any suspicion. Moreover, the ground
    would have to be laid on the financial level for borrowing considerable
    sums from foreign countries after the war. As examples
    of the kind of penetration which had been most useful in
    the past, Dr. Scheid cited the fact that patents for stainless
    steel belonged to the Chemical Foundation, Inc., New York,
    and the Krupp company of Germany jointly and that the U.S.
    Steel Corporation, Carnegie Illinois, American Steel and Wire,
    and national Tube, etc. were thereby under an obligation to
    work with the Krupp concern. He also cited the Zeiss
    Company, the Leisa Company and the Hamburg-American
    Line as firms which had been especially effective in protecting
    German interests abroad and gave their New York addresses
    to the industrialists at this meeting.
  3. Following this meeting a smaller one was held presided
    over by Dr. Bosse of the German Armaments Ministry and
    attended only by representatives of Hecho, Krupp and
    Rochling. At this second meeting it was stated that the Nazi
    Party had informed the industrialists that the war was practically
    lost but that it would continue until a guarantee of the
    unity of Germany could be obtained. German industrialists
    must, it was said, through their exports increase the strength
    of Germany. They must also prepare themselves to finance
    the Nazi Party which would be forced to go underground as
    Maquis (in Gebirgaverteidigungastellen
    gehen). From now on
    the government would allocate large sums to industrialists so
    that each could establish a secure post-war foundation in foreign
    countries. Existing financial reserves in foreign countries
    must be placed at the disposal of the Party so that a
    strong German Empire can be created after the defeat. It is
    also immediately required that the large factories in Germany
    create small technical offices or research bureaus which
    would be absolutely independent and have no known connection
    with the factory. These bureaus will receive plans and
    drawings of new weapons as well as documents which they
    need to continue their research and which must not be
    allowed to fall into the hands of the enemy. These offices are
    to be established in large cities where they can be most successfully
    hidden as well as in little villages near sources of
    hydro-electric power where they can pretend to be studying
    the development of water resources. The existence of these is
    to be known only by very few people in each industry and by
    chiefs of the Nazi Party. Each office will have a liaison agent
    with the Party. As soon as the Party becomes strong enough
    to re-establish its control over Germany the industrialists will
    be paid for their effort and cooperation by concessions and
    orders.
  4. These meetings seem to indicate that the prohibition
    against the export of capital which was rigorously enforced
    until now has been completely withdrawn and replaced by a
    new Nazi policy whereby industrialists with government
    assistance will export as much of their capital as possible.
    Previously exports of capital by German industrialists to
    neutral countries had to be accomplished rather surreptitiously
    and by means of special influence. Now the Nazi
    party stands behind the industrialists and urges them to save
    themselves by getting funds outside Germany and at the same
    time to advance the party’s plans for its post-war operation.
    This freedom given to the industrialists further cements their
    relations with the Party by giving them a measure of
    protection.
  5. The German industrialists are not only buying agricultural
    property in Germany but are placing their funds abroad,
    particularly in neutral countries. Two main banks through
    which this export of capital operates are the Basler Handelsbank
    and the Schweizerische Kreditanstalt of Zurich. Also
    there are a number of agencies in Switzerland which for a
    5 percent commission buy property in Switzerland, using a
    Swiss cloak.
  6. After the defeat of Germany the Nazi Party recognizes
    that certain of its best known leaders will be condemned as
    war criminals. However, in cooperation with the industrialists
    it is arranging to place its less conspicuous but most important
    members in positions with various German factories as
    technical experts or members of its research and designing
    offices.

For the A.C. of S., G-2.
WALTER K. SCHWINN
G-2, Economic Section
Prepared by
MELVIN M. FAGEN
Distribution:
Same as EW-Pa 1,
U.S. Political Adviser, SHAEF
British Political Adviser, SHAEF

[3] Revealed: The secret report that shows how the Nazis planned a Fourth Reich …in the EU | Daily Mail Online :

Revealed: The secret report that shows how the Nazis planned a Fourth Reich …in the EU

By ADAM LEBOR

The paper is aged and fragile, the typewritten letters slowly fading. But US Military Intelligence report EW-Pa 128 is as chilling now as the day it was written in November 1944.

The document, also known as the Red House Report, is a detailed account of a secret meeting at the Maison Rouge Hotel in Strasbourg on August 10, 1944. There, Nazi officials ordered an elite group of German industrialists to plan for Germany’s post-war recovery, prepare for the Nazis’ return to power and work for a ‘strong German empire’. In other words: the Fourth Reich.Heinrich Himmler with Max Faust, engineer with I. G. Farben

Plotters: SS chief Heinrich Himmler with Max Faust, engineer with Nazi-backed company I. G. Farben

The three-page, closely typed report, marked ‘Secret’, copied to British officials and sent by air pouch to Cordell Hull, the US Secretary of State, detailed how the industrialists were to work with the Nazi Party to rebuild Germany’s economy by sending money through Switzerland.

They would set up a network of secret front companies abroad. They would wait until conditions were right. And then they would take over Germany again.

The industrialists included representatives of Volkswagen, Krupp and Messerschmitt. Officials from the Navy and Ministry of Armaments were also at the meeting and, with incredible foresight, they decided together that the Fourth German Reich, unlike its predecessor, would be an economic rather than a military empire – but not just German.

The Red House Report, which was unearthed from US intelligence files, was the inspiration for my thriller The Budapest Protocol.

The book opens in 1944 as the Red Army advances on the besieged city, then jumps to the present day, during the election campaign for the first president of Europe. The European Union superstate is revealed as a front for a sinister conspiracy, one rooted in the last days of the Second World War.

But as I researched and wrote the novel, I realised that some of the Red House Report had become fact.

Nazi Germany did export massive amounts of capital through neutral countries. German businesses did set up a network of front companies abroad. The German economy did soon recover after 1945.

The Third Reich was defeated militarily, but powerful Nazi-era bankers, industrialists and civil servants, reborn as democrats, soon prospered in the new West Germany. There they worked for a new cause: European economic and political integration.

Is it possible that the Fourth Reich those Nazi industrialists foresaw has, in some part at least, come to pass?

The Red House Report was written by a French spy who was at the meeting in Strasbourg in 1944 – and it paints an extraordinary picture.

The industrialists gathered at the Maison Rouge Hotel waited expectantly as SS Obergruppenfuhrer Dr Scheid began the meeting. Scheid held one of the highest ranks in the SS, equivalent to Lieutenant General. He cut an imposing figure in his tailored grey-green uniform and high, peaked cap with silver braiding. Guards were posted outside and the room had been searched for microphones.Auschwitz

Death camp: Auschwitz, where tens of thousands of slave labourers died working in a factory run by German firm I. G. Farben

There was a sharp intake of breath as he began to speak. German industry must realise that the war cannot be won, he declared. ‘It must take steps in preparation for a post-war commercial campaign.’ Such defeatist talk was treasonous – enough to earn a visit to the Gestapo’s cellars, followed by a one-way trip to a concentration camp.

But Scheid had been given special licence to speak the truth – the future of the Reich was at stake. He ordered the industrialists to ‘make contacts and alliances with foreign firms, but this must be done individually and without attracting any suspicion’.

The industrialists were to borrow substantial sums from foreign countries after the war.

They were especially to exploit the finances of those German firms that had already been used as fronts for economic penetration abroad, said Scheid, citing the American partners of the steel giant Krupp as well as Zeiss, Leica and the Hamburg-America Line shipping company.

But as most of the industrialists left the meeting, a handful were beckoned into another smaller gathering, presided over by Dr Bosse of the Armaments Ministry. There were secrets to be shared with the elite of the elite.

Bosse explained how, even though the Nazi Party had informed the industrialists that the war was lost, resistance against the Allies would continue until a guarantee of German unity could be obtained. He then laid out the secret three-stage strategy for the Fourth Reich.

In stage one, the industrialists were to ‘prepare themselves to finance the Nazi Party, which would be forced to go underground as a Maquis’, using the term for the French resistance.

Stage two would see the government allocating large sums to German industrialists to establish a ‘secure post-war foundation in foreign countries’, while ‘existing financial reserves must be placed at the disposal of the party so that a strong German empire can be created after the defeat’.

In stage three, German businesses would set up a ‘sleeper’ network of agents abroad through front companies, which were to be covers for military research and intelligence, until the Nazis returned to power.

‘The existence of these is to be known only by very few people in each industry and by chiefs of the Nazi Party,’ Bosse announced.

‘Each office will have a liaison agent with the party. As soon as the party becomes strong enough to re-establish its control over Germany, the industrialists will be paid for their effort and co-operation by concessions and orders.’Enlarge   

Extraordinary revelations: The 1944 Red House Report, detailing ‘plans of German industrialists to engage in underground activity’

The exported funds were to be channelled through two banks in Zurich, or via agencies in Switzerland which bought property in Switzerland for German concerns, for a five per cent commission.

The Nazis had been covertly sending funds through neutral countries for years.

Swiss banks, in particular the Swiss National Bank, accepted gold looted from the treasuries of Nazi-occupied countries. They accepted assets and property titles taken from Jewish businessmen in Germany and occupied countries, and supplied the foreign currency that the Nazis needed to buy vital war materials.

Swiss economic collaboration with the Nazis had been closely monitored by Allied intelligence.

The Red House Report’s author notes: ‘Previously, exports of capital by German industrialists to neutral countries had to be accomplished rather surreptitiously and by means of special influence.

‘Now the Nazi Party stands behind the industrialists and urges them to save themselves by getting funds outside Germany and at the same time advance the party’s plans for its post-war operations.’

The order to export foreign capital was technically illegal in Nazi Germany, but by the summer of 1944 the law did not matter.

More than two months after D-Day, the Nazis were being squeezed by the Allies from the west and the Soviets from the east. Hitler had been badly wounded in an assassination attempt. The Nazi leadership was nervous, fractious and quarrelling.

During the war years the SS had built up a gigantic economic empire, based on plunder and murder, and they planned to keep it.

A meeting such as that at the Maison Rouge would need the protection of the SS, according to Dr Adam Tooze of Cambridge University, author of Wages of Destruction: The Making And Breaking Of The Nazi Economy.

He says: ‘By 1944 any discussion of post-war planning was banned. It was extremely dangerous to do that in public. But the SS was thinking in the long-term. If you are trying to establish a workable coalition after the war, the only safe place to do it is under the auspices of the apparatus of terror.’

Shrewd SS leaders such as Otto Ohlendorf were already thinking ahead.

As commander of Einsatzgruppe D, which operated on the Eastern Front between 1941 and 1942, Ohlendorf was responsible for the murder of 90,000 men, women and children.

A highly educated, intelligent lawyer and economist, Ohlendorf showed great concern for the psychological welfare of his extermination squad’s gunmen: he ordered that several of them should fire simultaneously at their victims, so as to avoid any feelings of personal responsibility.

By the winter of 1943 he was transferred to the Ministry of Economics. Ohlendorf’s ostensible job was focusing on export trade, but his real priority was preserving the SS’s massive pan-European economic empire after Germany’s defeat.

Ohlendorf, who was later hanged at Nuremberg, took particular interest in the work of a German economist called Ludwig Erhard. Erhard had written a lengthy manuscript on the transition to a post-war economy after Germany’s defeat. This was dangerous, especially as his name had been mentioned in connection with resistance groups.

But Ohlendorf, who was also chief of the SD, the Nazi domestic security service, protected Erhard as he agreed with his views on stabilising the post-war German economy. Ohlendorf himself was protected by Heinrich Himmler, the chief of the SS.

Ohlendorf and Erhard feared a bout of hyper-inflation, such as the one that had destroyed the German economy in the Twenties. Such a catastrophe would render the SS’s economic empire almost worthless.

The two men agreed that the post-war priority was rapid monetary stabilisation through a stable currency unit, but they realised this would have to be enforced by a friendly occupying power, as no post-war German state would have enough legitimacy to introduce a currency that would have any value.

That unit would become the Deutschmark, which was introduced in 1948. It was an astonishing success and it kick-started the German economy. With a stable currency, Germany was once again an attractive trading partner.

The German industrial conglomerates could rapidly rebuild their economic empires across Europe.

War had been extraordinarily profitable for the German economy. By 1948 – despite six years of conflict, Allied bombing and post-war reparations payments – the capital stock of assets such as equipment and buildings was larger than in 1936, thanks mainly to the armaments boom.

Erhard pondered how German industry could expand its reach across the shattered European continent. The answer was through supranationalism – the voluntary surrender of national sovereignty to an international body.

Germany and France were the drivers behind the European Coal and Steel Community (ECSC), the precursor to the European Union. The ECSC was the first supranational organisation, established in April 1951 by six European states. It created a common market for coal and steel which it regulated. This set a vital precedent for the steady erosion of national sovereignty, a process that continues today.

But before the common market could be set up, the Nazi industrialists had to be pardoned, and Nazi bankers and officials reintegrated. In 1957, John J. McCloy, the American High Commissioner for Germany, issued an amnesty for industrialists convicted of war crimes.

The two most powerful Nazi industrialists, Alfried Krupp of Krupp Industries and Friedrich Flick, whose Flick Group eventually owned a 40 per cent stake in Daimler-Benz, were released from prison after serving barely three years.

Krupp and Flick had been central figures in the Nazi economy. Their companies used slave labourers like cattle, to be worked to death.

The Krupp company soon became one of Europe’s leading industrial combines.

The Flick Group also quickly built up a new pan-European business empire. Friedrich Flick remained unrepentant about his wartime record and refused to pay a single Deutschmark in compensation until his death in July 1972 at the age of 90, when he left a fortune of more than $1billion, the equivalent of £400million at the time.

‘For many leading industrial figures close to the Nazi regime, Europe became a cover for pursuing German national interests after the defeat of Hitler,’ says historian Dr Michael Pinto-Duschinsky, an adviser to Jewish former slave labourers.

‘The continuity of the economy of Germany and the economies of post-war Europe is striking. Some of the leading figures in the Nazi economy became leading builders of the European Union.’

Numerous household names had exploited slave and forced labourers including BMW, Siemens and Volkswagen, which produced munitions and the V1 rocket.

Slave labour was an integral part of the Nazi war machine. Many concentration camps were attached to dedicated factories where company officials worked hand-in-hand with the SS officers overseeing the camps.

Like Krupp and Flick, Hermann Abs, post-war Germany’s most powerful banker, had prospered in the Third Reich. Dapper, elegant and diplomatic, Abs joined the board of Deutsche Bank, Germany’s biggest bank, in 1937. As the Nazi empire expanded, Deutsche Bank enthusiastically ‘Aryanised’ Austrian and Czechoslovak banks that were owned by Jews.

By 1942, Abs held 40 directorships, a quarter of which were in countries occupied by the Nazis. Many of these Aryanised companies used slave labour and by 1943 Deutsche Bank’s wealth had quadrupled.

Abs also sat on the supervisory board of I.G. Farben, as Deutsche Bank’s representative. I.G. Farben was one of Nazi Germany’s most powerful companies, formed out of a union of BASF, Bayer, Hoechst and subsidiaries in the Twenties.

It was so deeply entwined with the SS and the Nazis that it ran its own slave labour camp at Auschwitz, known as Auschwitz III, where tens of thousands of Jews and other prisoners died producing artificial rubber.

When they could work no longer, or were verbraucht (used up) in the Nazis’ chilling term, they were moved to Birkenau. There they were gassed using Zyklon B, the patent for which was owned by I.G. Farben.

But like all good businessmen, I.G. Farben’s bosses hedged their bets.

During the war the company had financed Ludwig Erhard’s research. After the war, 24 I.G. Farben executives were indicted for war crimes over Auschwitz III – but only twelve of the 24 were found guilty and sentenced to prison terms ranging from one-and-a-half to eight years. I.G. Farben got away with mass murder.

Abs was one of the most important figures in Germany’s post-war reconstruction. It was largely thanks to him that, just as the Red House Report exhorted, a ‘strong German empire’ was indeed rebuilt, one which formed the basis of today’s European Union.

Abs was put in charge of allocating Marshall Aid – reconstruction funds – to German industry. By 1948 he was effectively managing Germany’s economic recovery.

Crucially, Abs was also a member of the European League for Economic Co-operation, an elite intellectual pressure group set up in 1946. The league was dedicated to the establishment of a common market, the precursor of the European Union.

Its members included industrialists and financiers and it developed policies that are strikingly familiar today – on monetary integration and common transport, energy and welfare systems.

When Konrad Adenauer, the first Chancellor of West Germany, took power in 1949, Abs was his most important financial adviser.

Behind the scenes Abs was working hard for Deutsche Bank to be allowed to reconstitute itself after decentralisation. In 1957 he succeeded and he returned to his former employer.

That same year the six members of the ECSC signed the Treaty of Rome, which set up the European Economic Community. The treaty further liberalised trade and established increasingly powerful supranational institutions including the European Parliament and European Commission.

Like Abs, Ludwig Erhard flourished in post-war Germany. Adenauer made Erhard Germany’s first post-war economics minister. In 1963 Erhard succeeded Adenauer as Chancellor for three years.

But the German economic miracle – so vital to the idea of a new Europe – was built on mass murder. The number of slave and forced labourers who died while employed by German companies in the Nazi era was 2,700,000.

Some sporadic compensation payments were made but German industry agreed a conclusive, global settlement only in 2000, with a £3billion compensation fund. There was no admission of legal liability and the individual compensation was paltry.

A slave labourer would receive 15,000 Deutschmarks (about £5,000), a forced labourer 5,000 (about £1,600). Any claimant accepting the deal had to undertake not to launch any further legal action.

To put this sum of money into perspective, in 2001 Volkswagen alone made profits of £1.8billion.

Next month, 27 European Union member states vote in the biggest transnational election in history. Europe now enjoys peace and stability. Germany is a democracy, once again home to a substantial Jewish community. The Holocaust is seared into national memory.

But the Red House Report is a bridge from a sunny present to a dark past. Joseph Goebbels, Hitler’s propaganda chief, once said: ‘In 50 years’ time nobody will think of nation states.’

For now, the nation state endures. But these three typewritten pages are a reminder that today’s drive towards a European federal state is inexorably tangled up with the plans of the SS and German industrialists for a Fourth Reich – an economic rather than military imperium.

The Budapest Protocol, Adam LeBor’s thriller inspired by the Red House Report, is published by Reportage Press.

[4] Das »Octogon«-Komplott (infopartisan.net) [En allemand]

[5] Diplomatic Documents of Switzerland 1848–1978 • 1990– [En allemand]

[6] http://www.arte.tv/de/schwarze-kassen/3930842,CmC=3930882.html [En allemand]

[7] http://www.arte.tv/de/das-system-oktogon-interview-mit-frank-garbely/3930842,CmC=3940840.html [La page n’existe plus]

[8] http://www.nrhz.de/flyer/beitrag.php?id=1050 [En allemand]


  • Année prod. / diff. : 2007 / 2008.
  • Titre fr. / all. : Le Système Octogon / Octogon Schwarze Kassen.
  • Durée : 81:10 mns (version longue, française) : https://www.youtube.com/watch?v=JQv-S…
  • Producteur, Réalisateurs : Jean-Michel Meurice, Matthieu Belghiti, Denis Poncet.
  • Enquête, recherches : Frank Garbely, Fabrizio Calvi.
  • Co-producteurs / Soutiens : Arte France, Maha, Anthracite / région Ile-de-France.
  • Montage, design : Pascal Torbey.
  • Animations : Fabio Purino.
  • Musique : Patrice Mestral.
  • Voix commentaire : Bernard-Pierre Donnadieu.



La mascarade du Capitole et la fiction démocratique

[Source : Bruno Guigue – LA MASCARADE DU CAPITOLE ET LA FICTION via entelekheia.fr]

Tel un bouillon de culture, l’état de décomposition avancée dans lequel se trouve le système politique des « États désunis » délivre au moins un enseignement : il témoigne de la vanité de ses prétentions démocratiques. Trump a beau s’ériger en victime, il est l’un des acteurs de cette démocratie-pour-rire, de ce cirque à ciel ouvert que les médias occidentaux feignent de prendre au sérieux, parce qu’il faut bien accréditer cette fiction pour justifier leur propre existence.

Mascarade d’une élection ubuesque et truquée où tout le monde a menti et triché, mascarade d’une marche sur le Capitole qui a fini en pantalonnade sanglante, mascarade d’un régime pourri jusqu’au trognon où les campagnes électorales sont de vulgaires opérations marketing, où les deux candidats du système rivalisent de servilité devant les lobbies et les multinationales qui les arrosent d’une pluie de dollars dans un pays délabré où le quart de la population vit dans la pauvreté : telle est la « démocratie américaine ».

Mais ce qu’illustre surtout cette clownerie politicienne, c’est l’inanité des concepts de débat public et de consensus démocratique. Car la compétition pour le pouvoir ne se déroule, nulle part, dans des conditions idéales où l’objectivité et l’impartialité des règles du jeu seraient garanties. Aucun arbitrage incontestable ne veille à la régularité des opérations, aucune juridiction au-dessus de la mêlée ne détermine les limites d’un affrontement où tous les coups sont permis.

Contrairement à ce que proclament les régimes qui se disent démocratiques, la politique n’a rien d’une scène transparente où les opinions seraient équivalentes et dotées des mêmes moyens. Donald Trump est scandaleusement privé de Twitter, mais le scandale, pour ses défenseurs, vient de ce qu’on censure le président des États-Unis, et non du principe d’une censure qui est le mode habituel d’exercice du pouvoir oligarchique. Il en fait les frais à son tour, mais le président sortant ne passe pas pour avoir été, au cours de sa carrière, un ardent promoteur de la liberté d’expression pour tous ceux qui ne pensent pas comme lui.

Présumée libre, l’expression du suffrage populaire, en réalité, est strictement canalisée par les conditions matérielles de son exercice. Louée par l’idéologie dominante, la diversité des opinions, dans les faits, est passée au laminoir des moyens d’information dont les hyper-riches contrôlent l’usage. Car les médias de masse sont les instruments de production et de diffusion de l’information, et la classe qui en détient la propriété ne se prive pas d’orienter cette information conformément à ses intérêts. On peut toujours jouer du violon en parlant de démocratie, ces proclamations ont de fortes chances de rester à l’état de flatus vocis.

La philosophie politique de Jürgen Habermas, par exemple, définit l’espace public comme le lieu d’une délibération collective propice à un consensus rationnel, mais la description qu’il en donne peine à s’extraire d’une vision idéale. Apparu au XVIIIe siècle en Europe occidentale avec les journaux, les clubs et les cafés, cet espace public aurait favorisé une confrontation des idées où les participants se plient aux règles d’un « agir communicationnel ».

Dans ce schéma idyllique, le débat politique est crédité du pouvoir d’engendrer un ethos commun où chacun admet l’altérité des points de vue. Livrée à « la force sans violence du discours argumentatif », la discussion collective a pour vertu de neutraliser les rapports de force et de donner naissance au consensus. Et c’est sous l’effet de cette éthique de la communication qu’advient la démocratie, laquelle n’est autre que l’universalisation de l’espace public.

Mais cette théorie, en faisant de la communication le fondement du consensus, suggère une interprétation irénique de l’avènement de la société bourgeoise. Car les institutions politiques forgées par la classe dominante se déploient dans un agir communicationnel qui est surtout l’expression de ses intérêts de classe. Omettant cette donnée de fait, la célébration de l’espace public, chez Habermas, en occulte les conditions historiques. Et surtout, elle jette un voile pudique sur les discriminations qui ont restreint les possibilités d’accès à la sphère politique.

Car dans les faits, la sélection des individus jugés aptes à participer à la délibération collective est une fonction des rapports de classes. Clé de voûte du système politique des États-Unis, le financement privé des campagnes électorales est le plus sûr moyen de cantonner la politique à une agitation de surface qui n’atteindra jamais les structures. Mécanisme aveugle, il assujettit la sphère politique à la sphère financière et tue dans l’œuf la possibilité même d’une délibération collective qui porterait sur l’essentiel.

Afin d’accréditer la fiction de la liberté d’opinion et du débat collectif comme figures de la démocratie, l’idéologie dominante fait ainsi l’impasse sur ce qui préempte précisément l’espace public : le pouvoir absolu exercé par la classe dominante dans la production et la diffusion de l’information. Pour éluder le problème, la philosophie idéaliste de l’espace public passe sous silence la question de son infrastructure matérielle. Et la célébration de l’éthique de la communication laisse dans l’ombre, délibérément, la question de la détention effective des moyens de communication.

La propriété capitaliste des moyens d’information est, par définition, ce dont il est impossible de débattre dans les conditions fixées par la pseudo-démocratie. Si on le faisait, on serait contraint d’admettre que cette démocratie est une farce, et que le barnum politicien est l’écran de fumée jeté sur une privatisation monstrueuse du bien commun. On s’apercevrait que la fabrique du consentement est le principal ressort de la perpétuation de l’oligarchie et que le signifiant démocratie est un mot-valise, bon à tout et propre à rien, qui doit son efficacité symbolique à l’énorme mensonge dont il est le prétexte.




L’immigration

Par Joseph Stroberg

Depuis les origines de l’Humanité, le mouvement éventuel des différents groupes humains a été surtout conditionné par la présence ou non des ressources indispensables à sa survie, spécialement les ressources alimentaires. Le nomadisme avait plutôt lieu dans les régions désertiques, semi-arides ou périodiquement couvertes de neige. Les autres connaissaient une vie plus sédentaire. Les grandes migrations ou invasions ont pu aussi être provoquées par certains chefs avides de s’emparer de ressources étrangères. Depuis un ou deux siècles, la découverte de nouvelles ressources énergétiques et la création de nouveaux moyens de transport à base de moteurs énergivores ont favorisé une nouvelle tendance : les déplacements touristiques, modèles de gaspillage dans une société oisive et irresponsable.

Parallèlement à la surconsommation énergétique et alimentaire occidentale, particulièrement par le biais d’un commerce maritime et aérien excessif (produit des délocalisations industrielles massives en Orient), des pays voient leurs populations affamées ou en proie à la guerre. Si elles ne veulent pas mourir, ces dernières n’ont guère d’autre choix que de chercher le salut dans des pays réputés pour avoir une vie plus confortable, souvent d’ailleurs ceux qui sont à l’origine de leur misère. Que ferions-nous à leur place ? Nous laisserions mourir de faim ? Ou tenterions-nous le tout pour le tout, au besoin sur des rafiots de fortune ?

Qui est donc l’immigrant qui vient — quel culot ! — envahir les peuples confortablement installés depuis des siècles en Europe et ayant décimé les Amérindiens pour vivre encore plus confortablement en Amérique du Nord ? Qui est-il donc cet enfant de…? Cet immigrant, c’est nous ! C’est nous si nous avions eu la malchance de naître à sa place. Sa mère, c’est la nôtre si elle avait eu elle aussi la malchance de vivre dans ces contrées riches en pétrole, en gaz ou en d’autres ressources, mais pauvres en moyens de se défendre face à la violence et à l’absence de conscience, d’empathie et de compassion de ceux qui viennent les voler, les violer, les affamer et les tuer.

Que peut donc faire l’immigrant qui cherche à sauver sa vie et celle de ses enfants survivants ? Que peut-il faire d’autre que de chercher refuge dans les pays qui ne connaissent pour l’instant ni la guerre ni la faim ? Que ferions-nous à la place de ce frère qui n’a pas eu notre chance ?

Maintenant, nous, dans nos pays que nous sentons envahis par des mécréants ou par de dangereux terroristes, que pouvons-nous faire pour réparer les torts que notre passivité a largement contribué à créer ? Que pouvons-nous entreprendre face au phénomène d’immigration visiblement entretenu par nos gouvernements ou par ceux qui les financent via le système de la dette ?

Jusqu’à maintenant, la réaction des peuples occidentaux a été alimentée par la peur, savamment stimulée par nos médias qui se veulent pourtant des modèles de journalisme et non de propagande. Et on peut les comprendre au moins partiellement (les peuples, pas les médias) lorsque l’on voit qu’à peine arrivés chez nous, les immigrants, ces étrangers généralement pas du tout bienvenus, sont parqués dans des camps de concentration ou qui en ont tout l’air. Comment nous sentirions-nous à leur place ? Serions-nous ravis de l’accueil chaleureux reçu ? Ou bien plutôt quelque peu… en colère ? Ou encore prêts à tout pour recevoir les dons de la terre promise ?

La solution à rechercher ne devrait idéalement léser ni les uns ni les autres. L’une des plus simples serait de s’arranger pour offrir aux immigrés la possibilité de retourner chez eux et de retrouver leurs racines, plutôt que de s’imaginer qu’ils vivront mieux chez nous quand de plus en plus des nôtres s’enfoncent sous le seuil de pauvreté pendant que nos élites deviennent riches à milliards. Cependant, pour cela, il faudrait peut-être commencer par cesser de détruire leur pays pour s’en approprier les ressources. Le seul petit pouvoir qu’il nous reste pour une telle direction, la seule once de souveraineté dont nous disposons généralement dans nos pays « démocratiques » est le vote de nos représentants, ou du moins de ceux qui sont censés nous représenter. Le plus difficile alors est de trouver un candidat qui a vraiment a cœur le bien des peuples et pas seulement sur le plan matériel. C’est ici que le discernement devient indispensable.

Une autre solution consiste à s’efforcer d’intégrer au mieux les arrivants, pour qu’ils se sentent le plus rapidement possible comme chez eux, ou au moins comme une partie intégrante de ce qui pour eux sera comme une nouvelle famille d’accueil. Souhaiterions-nous autre chose que l’une de ces deux voies si la situation était inversée ?

L’immigration est un phénomène de friction entre un mouvement — celui de ceux qui fuient la mort — et la résistance face à ce mouvement, ne serait-ce que par l’inertie ou la non-action. Et toute friction engendre de la chaleur, physique, émotionnelle ou sociale, selon le type de friction. Un bon moyen de réduire la friction est d’utiliser un lubrifiant, comme l’huile ou le beurre sur le plan physique, ou comme l’amour sur le plan affectif ou sociétal. Un tel amour peut se manifester de différentes manières, comme la recherche de conciliation et d’harmonie. Dans ce cas, les individus de type conciliateur ont un rôle à jouer. Cependant, la situation engendrée par l’immigration est devenue assez complexe pour que sa résolution complète demande la bonne volonté et la coopération de tous les types d’individus.

Maintenant, que préférons-nous ? Laisser la friction se poursuivre au risque de mettre le feu à nos différents pays et d’y amener révolutions sanglantes ou guerres civiles ? Ou bien, à notre petit niveau, orienter nos actes et nos choix vers l’utilisation du lubrifiant, l’amour et la compassion, pour favoriser soit l’assimilation des immigrants, soit leur retour chez eux dans les meilleures conditions ?




Note sur le 11 septembre 2001, le terrorisme et la manipulation des foules

Par Joseph Stroberg

L’analogie avec l’eau en surfusion dans la Note sur les Gilets jaunes et les mouvements sociaux est applicable aux événements du 11 septembre 2001 et au terrorisme d’état en général. Il existe cependant une différence entre les deux. Alors que les mouvements sociaux ont tendance à partir de la base ou des leaders de cette base, le terrorisme d’état (c.-à-d. organisé en fait par les états contre leur population ou contre la population d’états voisins, comme dans le cas des événements du 11 septembre) part plutôt du sommet ou d’individus situés hors de la population visée.

Si un mouvement tel que celui des Gilets jaunes peut être canalisé dans une direction particulière (notamment violente ou au contraire non violente) en parvenant à se donner un leader suffisamment charismatique, le terrorisme d’état se passe fort bien de tels leaders, mais utilise en général le choc pour amener la cristallisation de la surfusion, c’est-à-dire l’effet recherché sur le peuple ciblé. Le choc de l’action terroriste produit une peur qui peut paralyser les capacités de réflexion et de décision, plonger un peuple en état similaire à de la léthargie, le faire se replier sur lui-même, le rendre docile, l’amener à réclamer des mesures sécuritaires à son gouvernement, etc.

Il existe également une seconde différence entre les mouvements populaires et le terrorisme. Les premiers peuvent être détournés de leurs objectifs initiaux par des « impuretés » (selon l’analogie de la surfusion), par des éléments étrangers qui produiront alors prématurément la cristallisation dans une direction différente. Un mouvement au départ non violent peut ainsi se transformer en guerre civile ou en révolution sanglante par son infiltration par des éléments perturbateurs. Ceux-ci peuvent aussi bien provenir d’états étrangers que d’agences gouvernementales du peuple concerné (par exemple des policiers en civil).

Les services secrets ou les forces de sécurité et du maintien de l’ordre ont souvent été utilisés dans différentes nations pour corrompre des mouvements sociaux ou pour les récupérer afin de les amener dans une nouvelle direction, de les discréditer aux yeux de la population générale, ou encore de rendre plus légitime leur répression. Et de ce point de vue, plus un mouvement prend de l’ampleur, plus il se fragilise, à moins d’avoir pu se doter suffisamment tôt d’un leader charismatique, puissant et représentatif (cas de Gandhi en Inde, ou de Nelson Mandela en Afrique du Sud). Bien sûr, étant donnée la nature humaine, il est toujours possible qu’un tel leader trahisse le groupe social et son mouvement ou bien soit un agent double au service réel du gouvernement ou des élites.

Les services secrets ont également souvent été utilisés pour élaborer les attentats contre des populations, des groupes ou des intérêts étrangers aussi bien que contre leur propre peuple. Ceci a été particulièrement le cas en Europe avec l’opération Gladio organisée par les services secrets américains (voir Gladio et Les armées secrètes de l’OTAN).

L’Humanité cessera de vivre de telles manipulations lorsqu’elle sera devenue mature et que toutes ses composantes fonctionneront ainsi en synergie. Actuellement, elle est plutôt comparable à un adolescent en proie à divers problèmes de santé. Lorsqu’elle sera devenue adulte, elle fonctionnera dans la transparence et dans la conscience des causes de ses troubles lorsqu’ils interviendront. Elle sera capable de régler ou de soigner ces derniers sans léser aucune de ses parties, sauf peut-être, dans des cas extrêmes, comme lorsque sa survie dépendra de l’amputation d’un membre gangréné. Actuellement, la population psychopathe peut représenter un tel membre. C’est elle qui, le plus souvent, est à l’origine des attentats, des détournements de mouvements sociaux, et de la manipulation des foules en général. Pour amputer ce membre, l’Humanité devra probablement ôter tout pouvoir à cette population particulière, et ne jamais propulser comme leader un de ses individus.




Le vrai fascisme : nous y sommes en plein dedans !

Par Joseph Stroberg

De nos jours, il semble bien que le terme « fascisme » ait largement perdu son sens originel, à l’image de l’évolution d’une bonne partie du vocabulaire politique, économique, social, culturel et éducatif… vers la « novlangue » chère à Orwell. En revenant aux sources de sa définition, et en examinant succinctement nos systèmes prétendument « démocratiques », nous pourrons facilement constater le caractère effectivement fasciste de nos sociétés actuelles, à la différence près que le nationalisme est maintenant très mal vu et remplacé par l’obligation doctrinale de penser en termes d’Europe (ou de fédérations, confédérations et autres super-groupes étatiques équivalents ailleurs dans le monde).

Le « fascisme », tel qu’il a été mis en œuvre en Italie par Mussolini avant et pendant la Seconde Guerre mondiale, représentait un pouvoir gouvernemental totalitaire soutenu par les corporations d’entreprises et porté par le nationalisme. Un tel pouvoir peut très bien s’accommoder d’élections représentatives dans des nations abusivement qualifiées de « démocraties », et Mussolini lui-même avait été élu en 1924. L’essence d’un tel régime politique est l’alliance étroite entre le gouvernement et les grandes entreprises privées possédées par de riches familles élitistes. Le nationalisme fournissait surtout le moyen de forcer l’adhésion populaire.

Actuellement, nous nous trouvons dans une situation similaire dans la très grande majorité des nations du monde, qu’elles soient ou non « démocratiques ». Le peuple n’y a jamais été souverain, même pas en Suisse. Dans toutes les nations modernes, le vrai pouvoir est toujours détenu par les élites richissimes, celles qui sont les principaux actionnaires des grandes banques et des entreprises internationales, souvent via des fonds de gestion privés dont la plupart des gens ignorent même le nom. Par leur argent, elles corrompent la plupart des hommes politiques et des responsables gouvernementaux, même ceux qui au départ étaient animés d’un certain idéalisme populaire. Rares sont ceux qui y échappent. Elles se parent de vertu par des fondations prétendument philanthropiques qui ne sont que des outils pour mieux atteindre leur principal objectif, celui de l’aboutissement du Nouvel Ordre Mondial.

La fusion entre les pouvoirs gouvernementaux et les entreprises transnationales est devenue telle qu’elle s’affiche maintenant ouvertement au travers des « partenariats public-privé » ou PPP. De plus, de nombreux hommes politiques gèrent aussi des entreprises privées ou en sont actionnaires. Et de nombreux entrepreneurs privés se sont aussi lancés en politique. Pendant ce temps, le seul pouvoir et poids politique d’un membre du peuple consiste de temps en temps à élire un « représentant » qui souvent représente bien plus les intérêts des élites dirigeantes que ceux de la masse populaire. Lorsqu’un éligible travaille réellement pour le peuple, il est généralement ignoré des grands médias ou ridiculisé ou discrédité par eux. Et comme le peuple croit voter utile en ne choisissant que parmi les gros partis politiques, il ne fait qu’aller dans le sens prévu et contrôlé par les élites.

La principale différence avec le fascisme originel est que le moderne est plus masqué et qu’au lieu de s’appuyer sur les nationalismes, il vise plus large, le but étant un gouvernement mondial unique dirigé ad vitam aeternam par les mêmes familles élitistes. Et pour cela, le concept même de nations leur devient dépassé et dangereux. Il leur faut au contraire maintenant détruire ces dernières. En définitive, quelle est la seule liberté laissée aux peuples ? Celle de consommer.
(Voir aussi La bureaucratie contre la liberté, Ne plus nourrir la Bête, L’étau des systèmes invisibles).

Le Nouveau Monde devrait être toute autre chose qu’une fusion entre les mondes public et privé, à tel point que ces deux notions pourraient même finir par disparaître, les entreprises n’existant alors que selon la volonté populaire et uniquement le temps de mener à bien le projet pour lequel elles sont créées, ceci en toute transparence et autogestion.
(Voir aussi : Public et privé).




Pour tous ceux qui veulent éviter de se laisser formater par le modèle du Forum Économique Mondial selon une «Grande réinitialisation» censée être induite par le coronavirus

[Source : Horizons et débats via Mondialisation.ca]

Photo Wikipedia

Par Diana Johnstone*

[Image d’entête :]
© World Economic Forum, Flickr, CC BY-NC-SA 2.0
Visionnement du film en réalité virtuelle « Collisions » lors d’une session du Forum économique mondial à Davos, en Suisse, en janvier 2016.


Le grand prétexte qui doit nous conduire vers la dystopie

Dans leur étude « Covid-19. The Great Reset » (« Covid-19 : La grande réinitialisation ») publiée par le Forum économique mondial/World Economic Forum (WEF/FEM), les économistes Klaus Schwab et Thierry Malleret nous donnent à entendre la voix de la future gouvernance mondiale.

En intitulant leur dernière publication au sein du WEF « Covid-19 : The Great Reset », les auteurs associent la pandémie à leur propositions futuristes de façon à provoquer un concert de hauts cris d’illuminations soudaines. Dans le climat de confusion et de méfiance qui règne actuellement, l’enthousiasme avec lequel les économistes Klaus Schwab et Thierry Malleret saluent en la pandémie un signe avant-coureur du bouleversement socio-économique qu’ils présagent laisse à penser que si celui-ci ne s’était pas déclaré tout seul par hasard, ils auraient volontiers créé le Covid-19 de toutes pièces.

En effet, Klaus Schwab, le fondateur du Forum économique mondial, a déjà vigoureusement prôné la « Grande Réinitialisation » en utilisant le changement climatique comme facteur déclencheur de la crise, avant que la toute récente éclosion du Corona virus ne lui fournisse un prétexte encore plus direct de promotion pour ses projets de restructuration du monde.

D’emblée, les auteurs commencent par clamer que

« le monde tel qu’il était dans les premiers mois de 2020 n’existe plus »,

(éd. allemande p. 12)

que des changements radicaux vont façonner une

« nouvelle normalité ».

(id. p. 12)

Nous allons nous-mêmes en être transformés :

« Beaucoup de nos croyances et hypothèses sur ce à quoi le monde pourrait ou devrait ressembler vont être réduites à néant au cours de ce processus ».

(id. p. 13)

Tout au long du livre, les auteurs semblent se réjouir des effets supposés des nombreuses « angoisses » suscitées par le virus, lesquelles sont censées conditionner les gens à désirer les changements radicaux qu’eux-mêmes (les auteurs) appellent de leurs vœux.

Ils utilisent le jargon technocratique pour proclamer que la pandémie est déjà à l’œuvre, modifiant la mentalité humaine afin que celle-ci se conforme à la nouvelle réalité qu’ils croient inévitable.

« Notre crainte sous-jacente et peut-être persistante d’être infecté par un virus (Corona ou autre) […] va donc accélérer la marche implacable de l’automatisation […] ».

(id. p. 183)

Vraiment ?

« En raison de la forte appréhension – provoquée par le Coronavirus – qu’on éprouve à rester assis dans un espace fermé en compagnie de parfaits inconnus, il se peut que beaucoup de gens décident qu’ils préfèrent regarder le dernier film ou la dernière représentation d’opéra à la maison parce qu’au fond c’est ce qu’il y a de mieux à faire ».

(id. p. 234)

« Il y a d’autres effets immédiats qui sont beaucoup plus faciles à prévoir, dont la propreté par exemple. La pandémie va certainement mettre davantage l’accent sur l’hygiène. En particulier, la nouvelle obsession de l’hygiène entraînera la création de nouveaux emballages. Nous serons invités à ne plus toucher aux produits que nous désirons acheter.

Les plaisirs simples, comme sentir un melon ou toucher un fruit, seront mal vus et pourraient même appartenir au passé »

(id. p. 234)

Voilà bien la voix des derniers postulants à la gouvernance-mondiale ! Du haut de leur condescendance les experts décident des « besoins » des masses. Ces désirs supposés sont destinés à correspondre aux objectifs de rentabilité colportés par ces mêmes experts. Leurs plans tournent autour de l’innovation numérique, de l’automatisation massive grâce à « l’intelligence artificielle » et enfin de « l’amélioration » des humains qui seraient alors artificiellement dotés de certaines des caractéristiques des robots : par exemple, pouvoir résoudre des problèmes sans s’embarrasser de considérations éthiques.

Klaus Schwab, ingénieur et économiste de formation, est né à Ravensburg en 1938. Il a fondé son Forum économique mondial (FEM) en 1971, massivement sponsorisé par les multinationales. Ce groupe se réunit une fois par an à Davos, en Suisse – la dernière fois c’était en janvier 2020 et cela aurait dû avoir lieu l’année prochaine en mai, mais sera reporté pour cause de Covid-19.

Klaus Schwab accueille les participants
au premier Symposium De Gestion européen en 1971.
Otto von Habsburg (à gauche) a prononcé le discours principal
lors de la séance d’ouvertureUn puissant lobby

De quoi s’agit-il au juste ? Je décrirais volontiers le FEM comme une combinaison de cabinet-conseil capitaliste et de lobby géant. Ses visions futuristes sont conçues pour piloter les investisseurs dans les domaines rentables de ce que M. Schwab appelle la « Quatrième Révolution industrielle » (4IR) pour ensuite, une fois ces domaines définis, faire pression sur les gouvernements afin qu’ils soutiennent ces investissements au travers de subventions, d’allégements fiscaux, de marchés publics, de réglementations et de lois.

En bref, le FEM est le lobby des nouvelles technologies, de tout ce qui est numérique, de l’intelligence artificielle et du transhumanisme.

Cette organisation est actuellement devenue puissante parce qu’elle opère dans l’environnement du capitalisme d’État, dans lequel le rôle de l’État (surtout aux États-Unis, un peu moins en Europe) a été largement réduit à un rôle de réponse positive aux demandes de ces lobbies, surtout dans le secteur financier.

Puisqu’ils se sentent immunisés contre les obscures aspirations des gens ordinaires par les contributions financières à leurs campagnes électorales, la plupart des hommes politiques d’aujourd’hui sont quasiment dépendants des conseils de lobbies comme le WEF afin qu’on leur dise ce qu’ils doivent faire.

Au XXème siècle, en particulier pendant le New Deal, le gouvernement américain était sous la pression d’intérêts contradictoires. Le succès économique de l’industrie de la défense pendant la Seconde Guerre mondiale a donné naissance au Complexe militaro-industriel (CIM) qui est devenu un facteur structurel permanent de l’économie américaine.

C’est le rôle dominant du CIM et les lobbies qui ont finalement transformé la nation en un capitalisme d’État en lieu et place de l’institution républicaine initiale.

La preuve de cette transformation est l’unanimité avec laquelle le Congrès ne se prive jamais d’approuver des budgets militaires grotesquement gonflés. Le CIM a donné naissance à des médias et à des groupes de réflexion endoctrinant sans cesse le public sur la nécessité existentielle de continuer à investir les richesses de la nation dans la production d’armes de guerre. À moins que les électeurs ne se mettent d’accord, ils ne peuvent trouver aucun moyen d’expression politique face à des élections monopolisées par deux partis pro-MIC.

Le FEM peut être considéré comme le pendant du CIM. Il entend mobiliser les gouvernements et les leaders d’opinion pour promouvoir la « 4IR » qui dominera l’économie et la vie civile au quotidien elle-même.

La pandémie est donc juste un prétexte éphémère ; la nécessité de « protéger l’environnement » va devenir un prétexte plus pérenne. Tout comme le CIM sera présenté comme absolument nécessaire pour « protéger nos libertés », la 4IR sera présentée comme absolument nécessaire pour « sauver l’environnement » – et dans les deux cas, beaucoup des mesures préconisées auront l’effet inverse de celui recherché.

Jusqu’à présent, la tyrannie technologique de la 4IR de M. Schwab n’a pas encore trouvé sa place au sein du capitalisme d’État américain. Mais il semble que ses perspectives soient prometteuses. La Silicon Valley a massivement contribué à la campagne de Joe Biden, ce dernier s’est empressé d’intégrer ses grands pontes dans son équipe de transition.

Mais le vrai danger dans tout cela, à savoir la réinitialisation du pouvoir en entier, ne réside pas dans ce qui est là, mais dans ce qui n’y est pas : une quelconque opposition politique sérieuse.

Jens Stoltenberg, Ursula von der Leyen et John Kerry
au Forum économique mondial

Peut-on rétablir la démocratie ?

Un boulevard est en train de s’ouvrir au Great Reset pour la simple et bonne raison que rien ne s’y oppose. Pas de prise de conscience généralisée des problèmes en cause ni d’organisation politique populaire efficace, rien. C’est pour cette même raison que la dystopie (en tant que véritable anti-utopie) de M. Schwab fait peur.

L’élection présidentielle de 2020 vient d’illustrer la dépolitisation presque totale du peuple américain. Cela peut paraître bizarre si l’on tient compte de la virulence des réactions des partisans politiques en présence. Mais tout cela n’a rien été d’autre que beaucoup de bruit pour rien.

Il n’y a pas eu de véritable débat sur les thèmes d’importance, on n’a soulevé aucune question politique d’envergure, que ce soit au sujet de la guerre ou des orientations du futur développement économique.

Les arguments assez vicieux n’ont visé que les personnes et non pas la politique. Donald Trump, souvent incapable, s’est vu traiter « d’Hitler » tandis que les bellicistes démocrates de Wall Street ont été qualifiés de « socialistes » par les Trumpistes. Mensonges, insultes et chaos ont été omniprésents.

Un renouveau de la démocratie ne peut résulter que d’un engagement organisé et ciblé sur les questions soulevées par les planificateurs de Davos, d’où se dégagerait une opinion publique bien informée qui se prononcerait sur ses choix quant aux innovations technologiques socialement acceptables et celles qui ne le sont pas.

Les signaux d’alarme lancés à la marge n’influenceront pas le rapport de force intellectuel. Ce qu’il faut, c’est que tous les citoyens du monde se réunissent pour étudier les problèmes et se forger une opinion véritablement documentée sur les objectifs et les méthodes de développement du futur.

Tant qu’ils ne seront pas confrontés à des critiques bien informées et précises, la Silicon Valley et ses alliés commerciaux et financiers continueront simplement à faire tout ce qu’ils s’imaginent pouvoir faire, quelles qu’en soient les implications sociales.

Une analyse rigoureuse de la situation devra aboutir aux choix entre les innovations potentiellement utiles et celles qui sont inopportunes afin d’éviter que des notions populaires ne soient abusées pour faire accepter par tous une quelconque « avancée technologique », aussi désastreuse soit-elle.

Redéfinir les questions importantes

Les divergences politiques entre la Gauche et la Droite et entre les républicains et les démocrates se sont accentuées, alors que ces mêmes divergences viennent de se révéler incohérentes, déformées et non pertinentes, fondées davantage sur des préjugés idéologiques que sur des faits avérés. Il faudrait définir de nouvelles orientations politiques plus constructives en abordant des questions spécifiques et concrètes.

Le Prince de Galles et Klaus Schwab à Davos en janvier

Reprenons donc, une par une, les propositions divulguées du Great Reset en les examinant d’un point de vue à la fois pragmatique et éthique.

1 – Du fait de la pandémie, le recours aux conférences téléphoniques via Skype, Zoomou d’autres nouvelles plateformes a fortement augmenté

Le FEM se félicite de cette tendance. Faut-il en conclure que c’est une mauvaise chose ? Pour être juste, cette innovation est positive en ce qu’elle permet à de nombreuses personnes d’assister à des conférences sans les frais, les tracas et le coût environnemental induits par le transport aérien. En revanche, le côté négatif est que cela empêche tout contact humain direct. Il s’agit là d’un problème simple où les aspects positifs semblent l’emporter sur les aspects négatifs.

2 – Faudrait-il que l’enseignement supérieur devienne accessible en ligne, les professeurs dispensant des cours aux étudiants sur Internet ?

Il s’agit d’une question beaucoup plus complexe qui devrait être débattue en profondeur par les établissements d’enseignement eux-mêmes et les communautés dont ils sont tributaires, en pesant le pour et le contre et en gardant à l’esprit que ceux qui fournissent la technologie veulent la vendre et se soucient peu de la valeur du contact humain dans l’éducation – non seulement le contact humain entre l’étudiant et le professeur, mais aussi les contacts entre les étudiants eux-mêmes, qui sont souvent déterminants dans l’existence. Les cours en ligne peuvent être très utiles pour des étudiants géographiquement isolés, mais la disparition de la communauté universitaire serait un pas de plus vers la destruction de la communauté humaine dans son ensemble.

3 – La santé et le « bien-être »

C’est sur ce point précis qu’il faudrait approfondir la réflexion :

« Dans l’ère post-pandémique », disent Schwab et Malleret, « trois industries (au total) vont prospérer : la haute technologie, la santé et le bien-être ».

(id. p. 241)

Pour les planificateurs de Davos, ces trois éléments se recoupent.

Ceux qui croient que le bien-être est essentiellement auto-généré et qu’il dépend des mentalités, des activités et du choix des modes de vie, passent à côté de l’essentiel.

« La combinaison de l’IA [intelligence artificielle], des objets du quotidien connectés à l’internet, des capteurs et de la technologie mobile apportera de nouvelles connaissances sur le bien-être des individus en matière de santé. Ces systèmes surveilleront notre état de santé et nos sentiments, […] fourniront des informations précises sur notre empreinte carbone, notre impact sur la biodiversité, la toxicité des ingrédients que nous consommons et les environnements ou le contexte des espaces au sein desquels nous nous déplaçons, ce qui entraînera des progrès significatifs dans la prise de conscience du bien-être collectif et individuel ».

(id. p. 243s.)

Question : Souhaitons-nous vraiment, ou avons-nous réellement besoin, de tout ce narcissisme cybernétique ? Ne pouvons-nous pas simplement profiter de la vie en aidant un ami, en caressant un chat, en lisant un livre, en écoutant Bach ou en regardant un coucher de soleil ? Nous ferions mieux de décider par nous-mêmes avant que ces gens ne nous chamboulent l’esprit.

4 – La nourriture

Pour ne pas me couper l’appétit, je vais faire l’impasse sur cette question. Les magiciens de la technologie veulent se débarrasser des agriculteurs, de leurs sols souillés et de leurs animaux malpropres et produire industriellement des aliments artificiels créés et améliorés dans de beaux laboratoires bien propres – à partir de quoi, au fait ? Le thème central : le genre humain considéré comme « homo faber ».

5 – Qu’en est-il du travail accompli par l’homme ?

« Selon toute vraisemblance, la récession déclenchée par la pandémie entraînera une forte augmentation de la substitution en matière de main-d’œuvre, c’est-à-dire que le travail physique accompli par l’homme sera remplacé par des robots et des machines « intelligentes », ce qui entraînera des changements permanents et structurels sur le marché du travail ».

(id. p. 61s.)

Ce remplacement est déjà à l’œuvre depuis des décennies. Conjugué à la sous-traitance et à l’immigration, il a de toute façon affaibli le pouvoir collectif du travail. Mais il ne fait aucun doute que les industries technologiques sont prêtes à aller plus loin, bien plus loin encore et également plus vite pour supplanter les humains et les priver de leur travail.

« La crise du Covid-19 et les mesures de distance spatiale qui l’ont accompagnée ont brusquement accéléré ce processus d’innovation et de changement technologique. Les chatbots (les dialogueurs automatiques) qui s’appuient souvent sur la même technologie de reconnaissance vocale que l’Alexa d’Amazon, ainsi que d’autres logiciels capables d’effectuer des tâches à la place du personnel humain, se sont imposés à toute vitesse. Ces innovations, motivées par la nécessité (comme par exemple les mesures d’hygiène), vont bientôt se traduire par la perte de centaines de milliers, voire de millions d’emplois ».

(id. p. 62)

La réduction des coûts de main-d’œuvre a longtemps été le leitmotiv de ces innovations, de même que la volonté interne de l’industrie technologique de « […remplacer en] faisant tout ce qui est en son pouvoir ». On met alors au point des prétextes d’utilité sociétale pour justifier ce procédé. Comme par exemple celui-ci :

« Comme il est fort probable que les consommateurs privilégient dans un avenir proche les services automatisés aux contacts physiques, ce qui se passe actuellement dans le secteur des centres d’appel se produira inévitablement aussi dans d’autres domaines ».

(id. p. 62)

« Comme il est fort probable que les consommateurs privilégient … » ! Tous les gens que je connais se plaignent de l’exaspération ressentie lorsqu’on essaie de joindre une banque ou une compagnie d’assurance afin de leur exposer une situation d’urgence et qu’au lieu d’un véritable interlocuteur on se trouve confronté à une voix dépersonnalisée et à une sélection de numéros non pertinents sur lesquels il faut cliquer. Je sous-estime peut-être le niveau d’hostilité envers ses semblables qui imprègne la société actuelle, mais j’ai l’impression qu’il existe de la part du public une forte demande implicite en faveur de moins de services automatisés et davantage de contacts directs avec des personnes réelles qui peuvent penser en dehors de l’algorithme et comprendre réellement le problème, plutôt que de se contenter de recracher des corrections d’erreurs préprogrammées.

Dans ce domaine l’insatisfaction est massive. Mais nous n’en entendons pas parler car nos médias veulent nous persuader qu’actuellement notre plus gros problème existentiel réside dans la confusion ressentie par un quelconque individu confronté à l’indétermination de l’orientation sexuelle d’un autre individu.

En cela, je soutiens que la demande des consommateurs se conjugue au besoin désespéré des individus capables et désireux de gagner leur vie. Les technocrates, eux, gagnent très bien leur vie en privant d’autres personnes de la possibilité de gagner la leur.

Et voici une autre de leurs idées lumineuses :

« Dans des villes aussi différentes que Hangzhou, Washington DC et Tel-Aviv, par exemple, on s’efforce de passer de programmes pilotes à des opérations à grande échelle capables de mettre en place une armée de robots de livraison dans les rues et dans les airs ».

(id. p. 185)

Quelle superbe alternative au salaire versé aux livreurs humains, leur moyen de subsistance !

En outre, remarquons au passage qu’un homme qui roule sur un vélo de livraison utilise une énergie renouvelable. Mais tous ces robots et ces drones ? Des piles, des piles et encore des piles ! Fabriquées à partir de quels matériaux, provenant d’où et produites de quelle façon ? Fabriquées par d’autres robots ? D’où vient l’énergie qui remplace non seulement les combustibles fossiles mais aussi l’effort physique humain ?

Lors de la dernière réunion de Davos, l’intellectuel israélien Yuval Harari a lancé un puissant avertissement :

« Alors que par le passé, les gens devaient lutter contre l’exploitation, au XXIème siècle, la véritable lutte d’envergure se fera contre l’insignifiance. […] Ceux qui échouent dans la lutte contre l’insignifiance formeront une nouvelle « classe inutile » – non pas du point de vue de leurs amis et de leur famille, mais inutile du point de vue du système économique et politique. Et cette classe inutile sera séparée de l’élite de plus en plus puissante par un fossé toujours plus large ».[1]

6 – Et enfin, parlons de l’armée

Nos prophètes de malheur du capitalisme prédisent l’effondrement partiel de l’aviation civile et de l’industrie du transport aérien, car les gens vont tous décider de rester chez eux, collés à leurs écrans. Mais ne vous en faites pas !

« Cela fait du secteur aérospatial de la défense une exception et un refuge relativement sûr ». Sûr pour l’investissement en capital, cela s’entend. Au lieu de vacances passées sur des plages ensoleillées, nous pouvons nous attendre à des guerres spatiales. Cela pourrait arriver bien plus tôt que prévu, car, comme le conclut la Brookings Institution dans un rapport de 2018 sur « la façon dont l’intelligence artificielle (IA) transforme le monde », tout va plus vite maintenant, y compris la guerre :

« L’analyse des Big Data associée à l’IA aura un impact profond sur l’analyse du renseignement, car de vastes quantités de données sont passées au crible en temps quasi réel […], ce qui permet aux chefs militaires et à leur état-major d’atteindre des niveaux d’analyse et de productivité sans précédent dans le domaine du renseignement. Les fonctions de commandement et de contrôle subiront un impact similaire, car les responsables humains délèguent certaines décisions de routine et, dans des circonstances particulières, des décisions clés à des plates-formes d’IA, ce qui réduit considérablement le temps nécessaire pour lier la décision à l’action qui en découle ».[2]

Donc, pas de danger qu’un officier au grand cœur hésite à déclencher la troisième guerre mondiale par attachement sentimental envers l’humanité. Si la plateforme IA considère que c’est une opportunité, on fonce !

« En fin de compte, la guerre n’est plus qu’une compétition sur le temps de réaction, dans lequel le camp le plus apte à décider rapidement et à passer le plus vite à l’action l’emportera pratiquement toujours. En effet, les systèmes de renseignement en intelligence artificielle, en liaison avec les systèmes de commandement et de contrôle assistés par l’IA, peuvent agir sur les supports décisionnels ainsi que sur la prise de décision en les faisant passer à une vitesse largement supérieure à celle des méthodes de guerre traditionnelles.

Ce processus sera si rapide, en particulier quand il sera couplé à des décisions automatiques de déploiement de systèmes d’armes autonomes dotées d’intelligence artificielle aux conséquences mortelles, qu’un nouveau terme a été spécifiquement créé pour désigner la vitesse à laquelle la guerre pourrait désormais être livrée : Hyperwar ».[3]

Les Américains ont le choix. Soit ils continuent à se chamailler à propos de futilités, soit ils se réveillent – se réveillent vraiment, reconnaissent la réalité planifiée pour ce qu’elle est et agissent en conséquence.

L’avenir sera déterminé, pour une partie considérable, par les choix en matière d’investissement. Non pas par des discours inconvenants et plutôt peu en recourant au vote électoral, mais essentiellement par les choix d’investissement.

Si le peuple veut reprendre le pouvoir, il doit réaffirmer son contrôle sur la façon dont le capital est investi et à quelles fins.

Et si le capital privé rechigne, il faudra le nationaliser. C’est la seule révolution possible – et c’est aussi le seul conservatisme, la seule façon de préserver des conditions de vie décentes. C’est en cela que consiste la véritable politique.

Notes :

https://www.weforum.org/agenda/2020/01/yuval-hararis-warning-davos-speech-future-predications/
https://www.brookings.edu/research/how-artificial-intelligence-is-transforming-the-world/
3 Op. cit.

Cet article a été publié [en anglais] à consortiumnews, le 24 novembre 2020.

* [À propos de l’auteur]

Diana Johnstone vit à Paris. Son dernier livre est «Circle in the Darkness: Memoirs of a World Watcher» (Mémoires d’un observateur du monde). Atlanta 2020. (ISBN 978-1-949762-13-6). Ell a également publié: «La Croisade des fous: Yougoslavie, première guerre de la mondialisation». Montreuil 2005. (ISBN 2841095339). «Hillary Clinton. La reine du chaos». Paris 2016. (ISBN 978-2-915854-85-5). Elle a écrit par ailleurs une préface et un commentaire aux mémoires de son père, Paul H. Johnstone, ancien analyste principal au sein du groupe Strategic Weapons Evaluation Group(WSEG) au Pentagone. Les mémoires ont été publiées sous le titre «From MAD to Madness. Inside Pentagon Nuclear Planning» en 2017.
Vous pouvez joindre Mme Johnstone à l’adresse électronique : diana.johnstone@wanadoo.fr


[Voir aussi : La RTS invite Patrick Artus pour expliquer le Great Reset qui nous attend]




Nuremberg et ses idéaux oubliés : « la civilisation est la véritable partie plaignante »

[Source : FranceSoir]

Auteur(s): Nicole Delépine pour FranceSoir

Tribune : Jour après jour, décret après décret, nos droits inscrits dans la Constitution et dans les nombreuses conventions internationales signées depuis la fin de la deuxième guerre mondiale, sont supprimés. La liberté de circuler est soumise à autorisation depuis plus de 10 mois, le droit de travailler aboli pour de nombreuses professions, l’obligation du port du masque est imposée depuis six mois, et le droit d’exprimer ses opinions limité chaque jour davantage[2] [3] [4] [5].

Le pouvoir mondialiste financier représenté chez nous par le président[6], fait appliquer les consignes dictées par l’organisme en cas de pandémie, comme dans la plupart des pays ayant signé l’accord avec l’OMS[7]. Il a suffi de déclarer une pandémie en janvier 2020 après en avoir modifié les critères, pour que la plupart des pays occidentaux obéissent à des directives pseudo-sanitaires liberticides comme le confinement policier, le masque, les faux tests PCR[8]et maintenant une vaccination expérimentale (aux dires même de Pfizer dans la rédaction de son essai publié sur clinicaltrials.gov)[9].

L’oubli de l’Histoire qu’ont instauré les pédagogues post-soixante huitards rend utile de rappeler les fondements de l’éthique médicale moderne que nos gouvernants piétinent allègrement.

Je fus un jour sidérée qu’un réanimateur pédiatrique, compétent par ailleurs, mais habitué à « AIDER » des petits patients handicapés à « partir » m’avoue ne pas connaitre le procès de Nuremberg, alors que je l’interpellais sur la « nouvelle mode » en oncologie pédiatrique depuis le début du siècle d’euthanasier les enfants considérés comme perdus[10].

Ce qui me choquait énormément, c’est que son raisonnement ignorait ou considérait sans intérêt le droit au choix de l’enfant et de ses parents. La médecine au service du malade que nous avions choisie comme vocation se transformait sous nos yeux ébahis en machine à essai thérapeutique et/ ou à décision individuelle du Dieu médecin.

A l’occasion de la cérémonie commémorative du 75ième anniversaire du procès de Nuremberg, début décembre nous avons souhaité en reparler. Les semaines passent, mais la situation s’aggrave, la dérive totalitaire s’imposant très vite, comme si nos dirigeants craignaient de ne plus avoir le temps…

Le procès de Nuremberg

« La véritable partie plaignante à la barre, c’est la civilisation », déclarait le procureur américain Robert Jackson, dans la salle d’audience 600 du tribunal, en présence de centaines de journalistes.

Alors que l’épidémie de covid ou pseudo-pandémie se meurt et n’a pas à ce jour fait plus de morts dans le monde que la grippe asiatique (2 millions de morts), la cérémonie commémorative du procès de Nuremberg s’est tenue à huis clos, sans public. Tout un symbole de lourde signification.

N’est -ce pas déjà un enterrement de première classe pour cet évènement, un des plus importants de l’histoire contemporaine que certains voudraient voir disparaitre des mémoires au nom du sempiternel ringardisation du passé. 

 Et pourtant la période troublée que nous vivons semble particulièrement bien choisie pour rappeler les bases éthiques de la civilisation que ce procès a énoncées et que nous sommes très nombreux, et singulièrement en Allemagne,[11] à vouloir consolider. La commission extraparlementaire corona fondée en juillet par les avocats Reiner Fuellmich et Viviane Fischer et al.[12] a d’emblée envisagé la mise en place à terme d’un Nuremberg du covid, et dans cette attente multiplie les plaintes contre les responsables de la mystification coronavirus, leurre pour détruire les fondements de la civilisation occidentale telle que nous la connaissions et l’apprécions.

Définition des crimes

 20 NOV 1945

Les accusés doivent répondre de complot, crimes de guerre, crimes contre la paix et, pour la première fois de l’histoire, de crimes contre l’humanité. Ceux-ci sont définis comme « l’assassinat, l’extermination, la réduction en esclavage, la déportation et tout autre acte inhumain commis contre toute population civile, avant ou pendant la guerre, ou bien les persécutions pour des motifs politiques, raciaux ou religieux ».

 La notion de génocide ne sera, elle, reconnue dans le droit international qu’en 1948.[13] ce procès hors-norme qui s’est tenu dans une ville en ruines, mais dont le palais de justice relié à une prison était encore debout. Nuremberg, ancienne cité impériale, reste depuis la ville symbole du nazisme où Hitler tenait ses grands rassemblements et où ont été promulguées en 1935 les lois anti-juives.

Nuremberg sera le lieu de douze autres procès de responsables nazis (docteurs, ministres, militaires…). 

« Ce procès a marqué l’acte de naissance de la justice internationale, prolongée des décennies plus tard par la création de tribunaux pour juger des génocidaires rwandais ou des acteurs de la guerre en ex-Yougoslavie, puis par la mise en place de la Cour pénale internationale »

“Les idéaux de Nuremberg ont été oubliés »(france24.com)

Le 20 novembre 1945 s’ouvrait le procès de Nuremberg pour juger les responsables nazis. L’Américain Ben Ferencz fut procureur en chef du « plus grand procès de l’Histoire », et il a ensuite voué sa carrière à la création d’une cour pénale internationale.

L’extraordinaire histoire de Ben Ferencz 

À seulement 27 ans, Ben Ferencz doit rassembler les preuves qui permettront de soutenir l’accusation contre ces hommes et devient le plus jeune procureur en chef de Nuremberg directement chargé de l’un des procès spéciaux, celui de 22 membres des Einsatzgruppen, ces unités responsables du massacre de plus d’un million de civils dans les territoires occupés en Europe de l’Est.

Toute sa vie, Ben Ferencz a été hanté par la répétition d’un nouvel Holocauste, avocat engagé, militant inlassablement pour l’émergence d’une vraie justice internationale.

 Son vœu est enfin devenu réalité en 1998 avec la signature du Traité de Rome prévoyant la création de la Cour pénale internationale

 À 95 ans, toujours actif, il participe notamment à de nombreuses conférences sur la paixIl explique à France 24 que « la justice est toujours le seul moyen qui permettra à l’humanité de survivre dans les 70 prochaines années »

« Nuremberg a défini un modèle dans son ensemble. Ce qui a été réalisé était la meilleure solution : faire traduire en justice des individus responsables de crimes, de limiter le procès aux responsables et de traiter chacun équitablement sous le coup de la loi. Cela a permis de faire condamner ce qui était alors un droit national, c’est-à-dire le droit de partir en guerre quand on estime que ses intérêts nationaux sont menacés. Ce droit national s’est transformé en crime international.

Mais les guerres ont continué et les idéaux de Nuremberg, dont nous espérions qu’ils allaient influencer le reste du monde, ont été oubliés. Les États-Unis les ont eux-mêmes bafoués lorsqu’ils sont allés au Vietnam par exemple. Au lieu d’utiliser des moyens pacifiques, nous avons voulu atteindre nos objectifs par la force. Nous avons payé un prix très sévère en raison de cette erreur fatale. Nous continuons de le payer aujourd’hui. »  

 Il est très pessimiste sur le devenir de l’humanité :

 « À moins d’accepter le principe de régler les conflits pacifiquement, il n’y aura plus personne sur notre planète dans 70 ans.

La Terre sera une planète vide, comme des milliards dans l’espace. Notre capacité à tuer dépasse de loin notre capacité à créer des institutions nécessaires pour empêcher ces violences. Si nous ne changeons pas, non seulement notre manière de vivre et notre façon de penser, mais aussi les méthodes selon lesquelles nous réglons les conflits, il ne restera plus personne dans 70 ans.

Je regarderai alors en bas depuis le paradis, ou en haut depuis l’enfer ou de je ne sais où, et je dirai ‘Je vous l’avais dit’.

Le Procès des médecins ou Procès des docteurs et le programme AKTION T 4[14]

 Le procès touchant un corps social débute par celui des médecins allemands car il s’agit de la population professionnelle la plus nazifiée de l’Allemagne (plus de 50 % des médecins sont alors membres du parti nazi – SA et SS)[1].

20 des 23 accusés avaient été médecins, les trois autres étant fonctionnaires nazis. Plaidant non coupables ( car selon eux, ils agissaient au nom de la médecine de guerre), ils ont tous été accusés de plusieurs chefs : l’expérimentation médicale nazie, le Programme Aktion T4.

Les attendus du jugement, appelés improprement Code de Nuremberg, ont été à la base des principes positifs éthiques de l’expérimentation clinique, plus tard décrits dans la Déclaration d’Helsinki dont nous allons parler.

Parmi les accusés :

 Karl Brandt, autorité médicale suprême du IIIe Reich. Chargé notamment du programme Aktion T4, utilisé pour euthanasier les malades mentaux et les handicapés. Il est condamné à mort et exécuté le 2 juin 1948.

Karl Gebhardt, médecin de Heinrich Himmler et président de la Croix-Rouge allemande. Jugé pour avoir pratiqué des expériences sur les prisonniers des camps, spécialement les femmes de Ravensbrück. Condamné à mort, il est exécuté le 2 juin 1948.

Waldemar Hoven, médecin du camp de Buchenwald. Jugé pour avoir euthanasié massivement les déportés. Condamné à mort, il est exécuté le 2 juin 1948.

Joachim Mrugowsky, médecin et chef de l’Institut d’hygiène de la SS. Jugé pour expérimentation sur les prisonniers des camps. Condamné à mort, il est exécuté le 2 juin 1948.

Wolfram Sievers, dirigeant de l’Ahnenerbe. Jugé pour ses expériences mortelles sur des humains. Condamné à mort, il est exécuté le 2 juin 1948.

Herta Oberheuser, médecin qui participe à l’injection de sulfamide. Seule femme à être jugée, elle est condamnée à 20 ans de prison.

Gerhard Rose, médecin commettant des sévices sur ses patients, condamné à mort.

Sont acquittés  Kurt Blome, scientifique ayant testé des vaccins sur des prisonniers de camp de concentration. Jugé pour extermination de prisonniers malades et expériences conduites sur des êtres humains., Adolf Pokorny , dermatologue, accusé d’avoir coopéré avec les programmes de stérilisation, acquitté « pas à cause de, mais malgré sa défense » qui était d’avoir su que la méthode proposée par lui dans une lettre n’était valable.

Qu’est devenu le Tribunal ?

Le docteur canadien Donald Ewen Cameron, fut plus tard le premier président de l’association mondiale de psychiatrie, après avoir travaillé pour la CIA dans le projet d’expérimentations illégales MKULTRA.

Le rapport Green produit par le Pr Anrew Ivy devant le tribunal fut rédigé suite à un débat prévu auprès d’une commission scientifique internationale mais signé hâtivement par l’American Medical Association pour la circonstance alors que cette commission n’avait pas été réunie, cette turpitude fut soulevée par la défense des médecins allemands.

Le code de Nuremberg et l’AMM (World Medical Association)

sont nés de ce procès. La déclaration d’Helsinki énonce les principes élaborés à la suite du procès de Nuremberg appelés code de Nuremberg.

La Déclaration d’Helsinki de L’AMM – Principes éthiques applicables à la recherche médicale impliquant des êtres humains- a été adoptée par la 18e Assemblée générale de l’AMM, Helsinki, Finlande, Juin 1964 et amendée par les 29e Assemblée générale de l’AMM, Tokyo, Japon, Octobre 1975, 35e Assemblée générale de l’AMM, Venise, Italie, Octobre 1983,

Puis 41e Assemblée générale de l’AMM, Hong Kong, Septembre 1989

48e Assemblée générale de l’AMM, Somerset West, Afrique du Sud, Octobre 1996

52e Assemblée générale de l’AMM, Edimbourg, Ecosse, Octobre 2000

53e Assemblée générale de l’AMM, Washington DC, Etats Unis, Octobre 2002 (ajout d’une note de clarification)

55e Assemblée générale de l’AMM, Tokyo, Japon, Octobre 2004 (ajout d’une note de clarification)

59e Assemblée générale de l’AMM, Séoul, République de Corée, Octobre 2008

64e Assemblée générale de l’AMM, Fortaleza, Brésil, Octobre 2013

Qu’est- ce que la déclaration d’Helsinki ?  Un tout indissociable

L’Association Médicale Mondiale (AMM) a élaboré la Déclaration d’Helsinki comme un énoncé de principes éthiques applicables à la recherche médicale impliquant des êtres humains, y compris la recherche sur du matériel biologique humain et sur des données identifiables.[15]

Citons ici les énoncés exacts de la déclaration d’Helsinki.

Chaque paragraphe doit être appliqué en tenant compte de tous les autres paragraphes pertinents. Cette Déclaration s’adresse en priorité aux médecins, mais cependant les autres personnes engagées dans la recherche médicale impliquant des êtres humains à adopter ces principes.

Le serment d’Hippocrate a été remplacé par la déclaration de Genève. La déclaration de Genève a remplacé le serment d’Hippocrate, serment médical adopté par l’assemblée générale de l’Association médicale mondiale à Genève en septembre 1948. Elle a fait l’objet de 6 révisions, la dernière étant celle d’octobre 2017.

La mission du médecin est de promouvoir et de préserver la santé de l’être humain. Il exerce ce devoir dans la plénitude de son savoir et de sa conscience.

Cette déclaration s’attache spécifiquement à définir les objectifs humains de la médecine.

« la santé de mon patient prévaudra sur toutes les autres considérations » et le Code International d’Ethique Médicale déclare qu’un « médecin doit agir dans le meilleur intérêt du patient lorsqu’il le soigne ».

L’objectif premier de la recherche médicale impliquant des êtres humains :

comprendre les causes, le développement et les effets des maladies et d’améliorer les interventions préventives, diagnostiques et thérapeutiques (méthodes, procédures et traitements). Même les meilleures interventions éprouvées doivent être évaluées en permanence par des recherches portant sur leur sécurité, leur efficacité, leur pertinence, leur accessibilité et leur qualité.

La recherche médicale est soumise à des normes éthiques qui promeuvent et assurent le respect de tous les êtres humains et qui protègent leur santé et leurs droits.

Si l’objectif premier de la recherche médicale est de générer de nouvelles connaissances, cet objectif ne doit jamais prévaloir sur les droits et les intérêts des personnes impliquées dans la recherche.

Il est du devoir des médecins engagés dans la recherche médicale de protéger la vie, la santé, la dignité, l’intégrité, le droit à l’auto-détermination, la vie privée et la confidentialité des informations des personnes impliquées dans la recherche.

La responsabilité de protéger les personnes impliquées dans la recherche doit toujours incomber à un médecin ou à un autre professionnel de santé et jamais aux personnes impliquées dans la recherche même si celles-ci ont donné leur consentement.

Dans la recherche médicale impliquant des êtres humains, les médecins doivent tenir compte des normes et standards éthiques, légaux et réglementaires applicables dans leur propre pays ainsi que des normes et standards internationaux.

Les médecins qui associent la recherche médicale à des soins médicaux devraient impliquer leurs patients dans une recherche uniquement dans la mesure où elle se justifie par sa valeur potentielle en matière de prévention, de diagnostic ou de traitement et si les médecins ont de bonnes raisons de penser que la participation à la recherche ne portera pas atteinte à la santé des patients concernés.

Ce protocole devrait contenir une déclaration sur les enjeux éthiques en question et indiquer comment les principes de la présente Déclaration ont été pris en considération.

Le protocole devrait inclure des informations concernant le financement, les promoteurs, les affiliations institutionnelles, les conflits d’intérêts potentiels, les incitations pour les personnes impliquées dans la recherche et des informations concernant les mesures prévues pour soigner et/ou dédommager celles ayant subi un préjudice en raison de leur participation à la recherche.

Dans les essais cliniques, le protocole doit également mentionner les dispositions appropriées prévues pour l’accès à l’intervention testée après l’essai clinique. Dans la recherche médicale comme dans la pratique médicale courante, la mise en œuvre de la plupart des méthodes diagnostiques, thérapeutiques et de prévention expose à des risques et à des contraintes.

L’investigateur doit être attentif aux dispositions éthiques, légales et réglementaires applicables à la recherche sur les sujets humains dans son propre pays ainsi qu’aux règles internationales applicables. Aucune disposition nationale d’ordre éthique, légal et réglementaire ne doit conduire à affaiblir ou supprimer les mesures protectrices énoncées dans la présente déclaration.

Comités d’éthique de la recherche

Le protocole de recherche doit être soumis au comité d’éthique de la recherche concerné pour évaluation, commentaires, conseils et approbation avant que la recherche ne commence. Ce comité doit être transparent dans son fonctionnement, doit être indépendant du chercheur, du promoteur et de toute autre influence indue et doit être dûment qualifié. Il doit prendre en considération les lois et réglementations du ou des pays où se déroule la recherche, ainsi que les normes et standards internationaux, mais ceux-ci ne doivent pas permettre de restreindre ou exclure l’une des protections garanties par la présente Déclaration aux personnes impliquées dans la recherche.

  Le comité doit avoir un droit de suivi sur les recherches en cours. Le chercheur doit fournir au comité des informations sur le suivi, notamment concernant tout évènement indésirable grave. Aucune modification ne peut être apportée au protocole sans évaluation et approbation par le comité. A la fin de la recherche, les chercheurs doivent soumettre au comité un rapport final contenant un résumé des découvertes et des conclusions de celle-ci.

Vie privée et confidentialité

 Toutes les précautions doivent être prises pour protéger la vie privée et la confidentialité des informations personnelles concernant les personnes impliquées dans la recherche.

Consentement éclairé

La participation de personnes capables de donner un consentement éclairé à une recherche médicale doit être un acte volontaire. Bien qu’il puisse être opportun de consulter les membres de la famille ou les responsables de la communauté, aucune personne capable de donner un consentement éclairé ne peut être impliquée dans une recherche sans avoir donné son consentement libre et éclairé.

Les études sur l’être humain doivent être conduites par des personnes scientifiquement qualifiées et sous le contrôle d’un médecin compétent. La responsabilité à l’égard d’un sujet inclus dans une recherche doit toujours incomber à une personne médicalement qualifiée et non au sujet, même consentant.

Toute étude doit être précédée d’une évaluation soigneuse du rapport entre d’une part, les risques et les contraintes et d’autre part, les avantages prévisibles pour le sujet ou d’autres personnes. Cela n’empêche pas la participation à des recherches médicales de volontaires sains. Le plan de toutes les études doit être accessible.

La personne pouvant potentiellement être impliquée dans la recherche doit être informé de son droit de refuser d’y participer ou de s’en retirer à tout moment sans mesure de rétorsion. Une attention particulière devrait être accordée aux besoins d’informations spécifiques de chaque personne pouvant potentiellement être impliquée dans la recherche ainsi qu’aux méthodes adoptées pour fournir les informations.

Lorsque le médecin ou une autre personne qualifiée en la matière a la certitude que la personne concernée a compris les informations, il doit alors solliciter son consentement libre et éclairé, de préférence par écrit. Si le consentement ne peut pas être donné par écrit, le consentement non écrit doit être formellement documenté en présence d’un témoin.

Toutes les personnes impliquées dans des recherches médicales devraient avoir le choix d’être informées des conclusions générales et des résultats de celles-ci.

Lorsqu’il sollicite le consentement éclairé d’une personne pour sa participation à une recherche, le médecin doit être particulièrement attentif lorsque cette dernière est dans une relation de dépendance avec lui ou pourrait donner son consentement sous la contrainte. Dans ce cas, le consentement éclairé doit être sollicité par une personne qualifiée en la matière et complètement indépendante de cette relation.

Personnes incapables ou inconscientes

Lorsque la recherche implique une personne incapable de donner un consentement éclairé, le médecin doit solliciter le consentement éclairé de son représentant légal.

Les personnes incapables ne doivent pas être incluses dans une recherche qui n’a aucune chance de leur être bénéfique sauf si celle-ci vise à améliorer la santé du groupe qu’elles représentent, qu’elle ne peut pas être réalisée avec des personnes capables de donner un consentement éclairé et qu’elle ne comporte que des risques et des inconvénients minimes.

Lorsqu’une personne considérée comme incapable de donner un consentement éclairé est en mesure de donner son assentiment concernant sa participation à la recherche, le médecin doit solliciter cet assentiment en complément du consentement de son représentant légal.

Le refus de la personne pouvant potentiellement être impliquée dans la recherche devrait être respecté.   La recherche impliquant des personnes physiquement ou mentalement incapables de donner leur consentement, par exemple des patients inconscients, peut être menée uniquement si l’état physique ou mental empêchant de donner un consentement éclairé est une caractéristique nécessaire du groupe sur lequel porte cette recherche.

Dans de telles circonstances, le médecin doit solliciter le consentement éclairé du représentant légal. En l’absence d’un représentant légal et si la recherche ne peut pas être retardée, celle-ci peut être lancée sans le consentement éclairé. Dans ce cas, le protocole de recherche doit mentionner les raisons spécifiques d’impliquer des personnes dont l’état les rend incapables de donner leur consentement éclairé et la recherche doit être approuvée par le comité d’éthique de la recherche concerné. Le consentement pour maintenir la personne concernée dans la recherche doit, dès que possible, être obtenu de la personne elle-même ou de son représentant légal.

Lorsque le consentement ne peut être obtenu sous forme écrite, la procédure de recueil doit être formellement explicitée et reposer sur l’intervention de témoins.

Informations détaillées à fournir au participant

Le médecin doit fournir des informations complètes au patient sur la nature des soins liés à la recherche. Le refus d’un patient de participer à une recherche ou sa décision de s’en retirer ne doit jamais nuire à la relation patient-médecin.

Pour la recherche médicale utilisant des tissus ou des données d’origine humaine, telles que les recherches sur tissus et données contenues dans les biobanques ou des dépôts similaires, les médecins doivent solliciter le consentement éclairé pour leur analyse, stockage et/ou réutilisation. Il peut se présenter des situations exceptionnelles où il est impraticable, voire impossible d’obtenir le consentement. Dans de telles situations, la recherche peut être entreprise uniquement après évaluation et approbation du comité d’éthique de la recherche concerné.

Utilisation de placebo

Les bénéfices, les risques, les inconvénients, ainsi que l’efficacité d’une nouvelle intervention doivent être testés et comparés à ceux des meilleures interventions avérées, sauf dans les circonstances suivantes :

Lorsqu’il n’existe pas d’intervention avérée, l’utilisation de placebo, ou la non-intervention, est acceptable ; ou bien lorsque pour des raisons de méthodologie incontournables et scientifiquement fondées l’utilisation de toute intervention moins efficace que la meilleure éprouvée, l’utilisation d’un placebo, ou la non-intervention, est nécessaire afin de déterminer l’efficacité ou la sécurité d’une intervention, et lorsque les patients recevant une intervention moins efficace que la meilleure éprouvée, un placebo, ou une non-intervention, ne courent pas de risques supplémentaires de préjudices graves ou irréversibles du fait de n’avoir pas reçu la meilleure intervention éprouvée.

« Le plus grand soin doit être apporté afin d’éviter tout abus de cette option », dont on décèle immédiatement les dangers….

Conditions de l’accès à l’intervention testée après l’essai clinique

« En prévision d’un essai clinique, les promoteurs, les chercheurs et les gouvernements des pays d’accueil devraient prévoir des dispositions pour que tous les participants qui ont encore besoin d’une intervention identifiée comme bénéfique dans l’essai puissent y accéder après celui-ci.

Cette information doit également être communiquée aux participants au cours du processus de consentement éclairé. »

Enregistrement des recherches, publication et dissémination des résultats

Toute recherche impliquant des êtres humains doit être enregistrée dans une banque de données accessible au public avant que ne soit recrutée la première personne impliquée dans la recherche.

   Les chercheurs, auteurs, promoteurs, rédacteurs et éditeurs ont tous des obligations éthiques concernant la publication et la dissémination des résultats de la recherche. Les chercheurs ont le devoir de mettre à la disposition du public les résultats de leurs recherches impliquant des êtres humains. Toutes les parties ont la responsabilité de fournir des rapports complets et précis. Ils devraient se conformer aux directives acceptées en matière d’éthique pour la rédaction de rapports. Les résultats aussi bien négatifs et non concluants que positifs doivent être publiés ou rendus publics par un autre moyen. La publication doit mentionner les sources de financement, les affiliations institutionnelles et les conflits d’intérêts. Les rapports de recherche non-conformes aux principes de la présente Déclaration ne devraient pas être acceptés pour publication.

Principes applicables à la recherche médicale conduite au cours d’un traitement

Dans le cadre du traitement d’un patient, faute d’interventions avérées ou faute d’efficacité de ces interventions, le médecin, après avoir sollicité les conseils d’experts et avec le consentement éclairé du patient ou de son représentant légal, peut recourir à une intervention non avérée si, selon son appréciation professionnelle, elle offre une chance de sauver la vie, rétablir la santé ou alléger les souffrances du patient.

Cette intervention devrait par la suite faire l’objet d’une recherche pour en évaluer la sécurité et l’efficacité. Dans tous les cas, les nouvelles informations doivent être enregistrées et, le cas échéant, rendues publiques.

Le médecin ne peut mener une recherche médicale au cours d’un traitement que dans la mesure où cette recherche est justifiée par un possible intérêt diagnostique, thérapeutique ou de prévention. Quand la recherche est associée à des soins médicaux, les patients se prêtant à la recherche doivent bénéficier de règles supplémentaires de protection.

Les avantages, les risques, les contraintes et l’efficacité d’une nouvelle méthode doivent être évalués par comparaison avec les meilleures méthodes diagnostiques, thérapeutiques ou de prévention en usage. Cela n’exclut ni le recours au placebo ni l’absence d’intervention dans les études pour lesquelles il n’existe pas de méthode diagnostique, thérapeutique ou de prévention éprouvée.

Tous les patients ayant participé à une étude doivent être assurés de bénéficier à son terme des moyens diagnostiques, thérapeutiques et de prévention dont l’étude aura montré la supériorité. (Note explicative)

Le médecin doit donner au patient une information complète sur les aspects des soins qui sont liés à des dispositions particulières du protocole de recherche. Le refus d’un patient de participer à une étude ne devra en aucun cas porter atteinte aux relations que le médecin entretient avec ce patient.

Lorsqu’au cours d’un traitement, les méthodes établies de prévention, de diagnostic ou de thérapeutique s’avèrent inexistantes ou insuffisamment efficaces, le médecin, avec le consentement éclairé du patient, doit pouvoir recourir à des méthodes non éprouvées ou nouvelles s’il juge que celles-ci offrent un espoir de sauver la vie, de rétablir la santé ou de soulager les souffrances du malade. Ces mesures doivent, dans toute la mesure du possible, faire l’objet d’une recherche destinée à évaluer leur sécurité et leur efficacité. Toute nouvelle information sera consignée et, le cas échéant, publiée. Les autres recommandations appropriées énoncées dans la présente déclaration s’appliquent.

En conclusion, ces rappels de conventions signées par la France et la grande majorité des pays devraient être lus et relus soigneusement par chacun d’entre nous, et particulièrement si nous sommes amenés à autoriser une recherche chez une autre personne comme un ainé en EHPAD, un enfant amené à être inclus dans un essai thérapeutique pour un cancer, ou encore un parent comateux en réanimation incapable de donner un consentement.

Des décisions lourdes qui entacheront le reste de votre vie et pas seulement celle du patient concerné. Comme les familles qui ont donné accord à l’euthanasie d’un proche, dans un moment de détresse et donc de faiblesse et qui ne s’en remettent jamais….

Bref, certains résidents d’EHPAD auraient reçu un document d’une cinquantaine de pages avant accord pour essai du vaccin expérimental Pfizer (selon les termes du laboratoire dans sa présentation sur  le site officiel américain clinicaltrials.gov). Tant mieux ! Et qu’ils les lisent ou au moins leurs proches ! Arrêtons, dans la foulée de certains ministres de prendre les résidents d ‘Ehpad pour des débiles. Même si certains souffrent de démence sénile, d’autres ont choisi ces établissements pour ne pas vivre seuls et être aidés dans leurs activités motrices. Ils ne savaient pas ce que certains d’entre eux allaient endurer, en particulier de perdre leurs droits de citoyens. Le chantage que certains subissent pour accepter le vaccin anticovid est inacceptable : si vous refusez la piqûre, vous resterez isolé dans votre chambre, privé des activités collectives et des visites de vos proches.[16]

 La longueur du document a fait curieusement  rire des commentateurs des médias,  un peu trop rapidement. Je leur conseille de se plonger dans le code de Nuremberg, ou s’ils préfèrent, le livre de Bruno Halioua sur le procès des médecins de Nuremberg ou encore « la resistible ascension d’ Arturo-UI de Bertold Brecht[17].

Il est des tragédies dont il faut garder souvenir pour tenter d’éviter, ou au moins minorer les malheurs à venir.   

 « Le ventre est encore fécond, d’où a surgi la bête immonde. »[18]

[Notes]

[1] Il y a 75 ans, s’ouvrait à Nuremberg le plus grand procès de l’histoire (france24.com)

[2] C’est ainsi que certains médecins sont poursuivis par l’ordre pour avoir émis des opinions qui déplaisent au pouvoir

[3] Qu’une radio (RMC) est condamnée par le CSA pour n’avoir pas appliqué l’« obligation de maîtrise de l’antenne » face à un médecin qui rappelait que l ’efficacité de la chloroquine contre le covid était démontrée, ce que vient pourtant de confirmer la plus haute juridiction Italienne

[4] Que certains journaux sont menacés de perdre le statut de presse s’ils continuent de critiquer le dogme officiel

[5] [VIDEO] Debriefing Me Ludot : Dr Delepine, son référé sur la liberté d’expression des médecins (francesoir.fr)

[6] Comme au Canada par le premier ministre

[7] Le conseil mondial de l’OMS dicte très officiellement la conduite sanitaire des pays signataires dont la France (francesoir.fr)

[8] Procédures internationales en cours sur le TEST PCR contre fabricants et politiques – Docteur Delépine (nicoledelepine.fr) ; recours collectif international contre les fabricants du test PCR, pilier fabriqué des mesures liberticides mondiales – Docteur Nicole Delépine (nicoledelepine.fr)

[9] Vaccin génique : essai thérapeutique à grande échelle, vous êtes le cobaye (francesoir.fr)

[10] Cf ma conférence à l’institut Bull en 2013 euthanasie pédiatrie – Bing

[11] Très marqués par le passé allemand de leurs grands-parents et le poids du nazisme qu’ils portent encore sur leurs épaules. Les allemands de l’est ont eux connus les affres de la dictature et de l’interdiction de parler, même à voix basse ou/et à son voisin et ne veulent à aucun prix revivre quelque chose qui y ressemblerait. De nombreux témoignages d’allemands en guerre contre la fraude covid nous sont parvenus.

[12] Christian Drosten : l’heure des comptes ? (francesoir.fr)

[13] Il y a 75 ans, s’ouvrait à Nuremberg le plus grand procès de l’histoire Publié le : 20/11/2020

[14] Officiellement (The United States of America v. Karl Brandt, et al.) l’été le premier des douze procès pour crimes de guerre fait par les autorités américaines dans leur zone d’occupation en Allemagne, à Nuremberg, après la fin de la Seconde Guerre mondiale

[15] Déclaration d’Helsinki de L’AMM – Principes éthiques applicables à la recherche médicale impliquant des êtres humains – WMA – The World Medical Association

[16] Ce qui prouve que personne ne pense que les vaccinés seraient totalement protégés car sinon pourquoi éloigner les non vaccinés ?

[17] Une pièce qui démonte les mécanismes de la montée du totalitarisme, et dont le personnage central Arturo Ui s’inspire à la fois de l’ascension d’Hitler et de Richard III. Profitant du déclin du Trust du Chou-Fleur, ce petit gangster crevant d’ambition, propose aux marchands de légumes victimes du racket un nouveau système de protection…La Résistible Ascension d’Arturo Ui de Bertold Brecht : tirade d’Arturo Ui | La Compagnie Affable

[18] In 17

Auteur(s): Nicole Delépine pour FranceSoir




La RTS invite Patrick Artus pour expliquer le Great Reset qui nous attend

[Source : Les Observateurs]

Les Observateurs

Cenator : La RTS donne la parole à Patrick Artus, un grand pape du Great Reset. Un vrai pikettiste, un économiste de gauche mondialiste, dans la ligne du WEF. 

À notre avis, les pays qui vont se sortir de cette crise ne sont surtout pas ceux qui verseront dans l’assistanat ni dans le revenu universel (le fameux oreiller de paresse, l’expression qui a déclenché l’attaque de la meute contre Guy Parmelin). Ce sont au contraire ceux qui vont se retrousser les manches et adopter le slogan d’Orban : Nous allons créer autant d’entreprises qu’il en a été détruit et fournir l’aide indispensable au redémarrage.

Dans le « nouveau capitalisme » prôné par Artus, l’État « sauve » tout le monde, même les entreprises qui auraient dû faire faillite et qui vont vivoter grâce à l’aide. Ce sauvetage artificiel par la planche à billets instaure en réalité une économie communiste à la soviétique, où les entreprises non viables sont maintenues à flot par les subventions. 

Lors du premier confinement, quand nous ignorions tout du virus et manquions même de désinfectant, des restrictions limitées avaient encore un certain sens, pour un court temps de réorganisation. Par contre, le deuxième confinement est clairement irrationnel et suicidaire et il utilise la pandémie comme prétexte pour établir un nouveau modèle sociétal.
La mise en place du Great Reset apparaît toujours plus évidente, et la pandémie en devient même l’instrument, au lieu qu’il ne soit qu’une 
conséquence de celle-ci.

Un capitalisme sur des bases saines et durables signifie pour Artus plus de collaboration internationale, de façon qu’aucun pays ne sombre dans la crise. Et par aucun pays, Artus, en bon globaliste, entend toute la planète Terre au sens des élites du WEF. 

Le véritable bilan de la situation européenne actuelle, c’est que sa civilisation est à l’agonie. Le marxisme culturel a vaincu la liberté de parole, détruit la liberté académique, imposé la pensée unique à ses médias, à son enseignement ; il a imposé à la population occidentale un sentiment de culpabilité, il a sali son histoire, déformé, piétiné ses traditions, les fondements de sa civilisation, il lui a imposé le multiculturalisme, il a organisé l’invasion par des populations incompatibles.

A présent, après que nos cerveaux ont été « nourris » de la maternelle jusqu’au tombeau par l’idéologie progressiste, nous serions redevables à l’État pour tout le reste (nourriture, logement, transports…) ?

Car après que les gouvernements successifs ont laissé venir en Europe occidentale un mélange de populations étrangères tel que l’histoire de l’humanité n’en a jamais connu, et vu qu’une grandpartie de cette population est inemployable, il faut bien prévoir de quoi l’entretenir – d’autant plus maintenant que la quatrième révolution industrielle, la robotisation, est prévue par les grands horlogers de WEF.

Et selon Patrick Artus, aux mérites académiques ronflants, l’Europe aux abois aurait en plus le devoir de sauver le monde dans un élan de solidarité fraternelle. Fraternité universelle, qui n’existe que dans la tête de personnes qui vivent de leur idéologie. Ces visionnaires ont la prétention de pouvoir définir, de leur bureau, ce que doit être le nouveau modèle économique mondial et de savoir comment réformer l’économie et l’humanité de fond en comble.

Artus pense que l’économie va se redresser avec plus de social, en opposition avec le capitalisme qui « cherche le profit à tout prix » et vise à récompenser les actionnaires.
Dans le modèle qu’il préconise, ce n’est plus le privé qui prend les risques, en prêtant ses économies aux entreprises en mal de liquidités, c’est l’État s’y substitue.
Voici donc la fin du capitalisme, ce que la gauche réclame depuis 1917. 
C’est exactement cela, la vision pikettiste et marxiste de l’économie.
 La rentabilité des entreprises, pour Artus, n’est plus un objectif. 

Dans le capitalisme classique, une entreprise doit, avant tout, faire le nécessaire pour être rentable, compétitive, sinon c’est la faillite. La possibilité d’une aide sociale découle de la viabilité des entreprises, et non l’inverse.

  • « Le vice inhérent au capitalisme consiste en une répartition inégale des richesses. La vertu inhérente au socialisme consiste en une égale répartition de la misère. »  Winston Churchill

Artus et le Great Reset veulent remplacer les actionnaires par l’État, et détruire par là la propriété privée. C’est une société néo-communiste qui se dessine clairement dans ces propos.
En fait, ce nouveau capitalisme n’est rien d’autre que le rêve bolchévique réchauffé. Artus, en réclamant 
un monde (occidental) « plus soucieux de lutter contre les inégalités et plus respectueux de l’environnement », déroule un tapis rouge devant la Chine – le pays même qui nous a infectés puis inspiré ces confinements.

Pour Patrick Artus, il faut plus d’Europe, plus de solidarité, et il cite comme exemple la dette colossale (750 milliards) du plan d’urgence destiné à résoudre la crise post-covid, dette solidairement remboursable entre pays membres, que l’UE veut laisser aux générations à venir. 

Beaucoup disent que cette dette ne sera jamais remboursée, qu’il y aura un Great Reset, que la planche à billets va résoudre les problèmes. Les mêmes réclament la disparition de l’argent physique, ce qui rendra l’argent encore plus virtuel et théorique (et traçable à 100%) et  relativisera toute dette. C’est la mise en place de l’utopie communiste, version digitale.

Ajoutons à cela le revenu universel comme le voudrait Artus.

« La meilleure façon de tuer un homme, c’est de le payer à ne rien faire. »

Félix Leclerc

Lausanne l’a déjà expérimenté pour les jeunes. Après l’an 2000, la gauche s’est installée sur son trône et a instauré l’assistance comme un dû. La commune a distribué de l’assistance sans contrepartie, sans aucune exigence de remboursement. Beaucoup de jeunes en pleine capacité ont choisi de se faire entretenir par la collectivité. L’explosion des jeunes assistés a alors fait naître d’autres services sociaux pour les remettre au travail – avec ce bénéfice secondaire, pour les politicards, que ces jeunes, « en cours de réorientation » sortaient par là-même des statistiques des assistés.
L’explosion du budget du social n’a nullement effrayé les sociocrates car ils savent qu’il suffit d’augmenter les impôts et la dette pour financer les prestations et le salaire des fonctionnaires qui les servent.
Jusqu’au moment où la réalité nous explosera à la figure.


A quoi ressemblera l’économie après la pandémie?

L’interview de Patrick Artus, chef économiste à la banque Natixis et co-auteur de l’ouvrage « L’économie post-Covid » :



Mehmet Gultas : Deux scénarios possibles pour la crise sanitaire. Soit la crise s’aggrave, soit qu’on maîtrise, même d’une manière imparfaite, la pandémie et qu’on refonde l’économie mondiale sur des bases plus saines et durables. Vers quel scénario se dirige-t-on ?

Patrick Artus : On va maîtriser la pandémie, la situation sanitaire sera stabilisée.

Qu’est-ce qui sera durablement différent après cette crise ? En étant prudent, sachant que toutes les grandes crises ont amené de grands changement irréversibles et pas forcément ceux qu’on s’attendait.

Le capitalisme ne va pas du tout devenir plus inclusif ni plus sympathique. (Rire de Mehmet Gultas.)

Le propre du capitalisme contemporain, c’est de chercher à rétablir le plus rapidement possible ses profits. Donc, après la crise, pour produire avec des coûts plus faibles, il faut délocaliser davantage, il faut rechercher les rentes de monopoles – Mehmet Gultas rajoute : geler les embauches – et montrer une certaine réticence vis-à-vis de la transition énergétique.

Mehmet Gultas : Donc ce durcissement du capitalisme est inéluctable ? Ou est-ce qu’on peut quand même encore l’éviter ?

Patrick Artus : Alors, on peut l’éviter, car il y a des pressions en sens opposé. Simplement, le roulement  spontané  du capitalisme, ça va être de se rétablir le plus vite possible (oui, oui, Mehmet Gultas) au détriment des autres.

Mais après, vous avez les opinions, les populations, les gouvernements, et même la finance, assez curieusement. Puisque en particulier les grands investisseurs aujourd’hui jouent un rôle tout à fait déterminant pour pousser les entreprises à être plus inclusives, à s’occuper du social, à changer leur gouvernance, à s’occuper du climat.

Mais il ne faut pas être naïf. Spontanément, une entreprise du capitalisme contemporaine a quand même, quelles que soient les  forces en sens inverse, comme but essentiel de rétablir sa rentabilité pour ses actionnaires.

Le cas de Danone est très intéressant. Avec la chute de sa rentabilité, cette société pourtant très avancée a annoncé un plan de licenciement. Donc, même dans les entreprises les plus avancées vers cette nouvelle forme de capitalisme, on reste dans un capitalisme complètement actionnarial.

Mehmet Gultas : Vous dites : la politique à mettre en œuvre ne peut pas être réformistes, il faut des ruptures. Lesquelles ?

Patrick Artus : Alors, on part de l’idée que cette crise va fabriquer une énorme hétérogénéité dont nous n’avons pas d’expérience. Il y a des pays qui vont aller bien parce qu’ils ont des bonnes industries et il y a des pays qui vont aller mal. Un pays comme l’Espagne, par exemple, ou même la France, avec une grosse exposition à l’automobile, à l’aéronautique, au tourisme, ces pays vont aller mal. Il y a des secteurs qui vont aller bien, d’autres mal.

Les jeunes avec des contrats d’intérim vont aller mal, d‘autres personnes iront toujours bien avec des contrats de travail à long terme dans de grandes entreprises.

Donc on a besoin de rupture parce qu’on a besoin de politiques extrêmement puissantes pour lutter contre cette hétérogénéité. Si on ne fait pas ça, il y aura des pays, des secteurs qui vont être durablement en crise, des personnes durablement dans la pauvreté. Il faut donc changer notre approche dans la lutte contre la pauvreté.

Nous proposons dans le livre un revenu universel pour les jeunes, par exemple.

Il faut aussi laisser les entreprises négocier plus localement, parce que chaque situation sera différente, avec beaucoup discussion et de dialogue social dans chaque entreprise,

Il faut beaucoup plus de coordination et de coopération entre les pays,

En Europe, ça avance un peu. On a eu le plan de relance et le budget de moyen terme européens, qui sont plus solidaires que ce qu’on avait dans le passé.

Il y a des problèmes de très grande pauvreté dans le monde, il y a des pays dont les économies s’effondrent dans cette crise. Si on ne fait rien, ces pays vont être durablement en grande difficulté, comme l’Amérique latine, par exemple.

Il faut comprendre que nous avons cette explosion d’hétérogénéité dans toutes les dimensions, et c’est à cela qu’il faut répondre.


Le livre cité par Mehmet Gultas : L’économie post-Covid. par Olivier Pastré et Patrick Artus

Résumé de l’éditeur :

Penser l’après-Covid est vital. Deux scénarios sont envisageables. Le premier est celui d’une aggravation de la crise sanitaire, économique et sociale, faute de réponses adaptées. Le scénario alternatif est celui de la maîtrise, même imparfaite, de la pandémie et d’une refondation de l’économie mondiale sur des bases plus saines et durables.

Pour définir où se fixera le curseur entre ces deux scénarios, tout dépendra des politiques économiques et sanitaires mises en œuvre – de l’entreprise à l’économie mondiale en passant par un nouveau paradigme du travail et de l’emploi. Première solution : le repli sur soi, le protectionnisme et la guerre des monnaies, terreau de tous les populismes. Seconde solution : la prise de conscience que la coopération et la solidarité sont les seuls piliers d’une sortie de crise par le haut.

La politique à mettre en œuvre ne peut pas être réformiste. Il faut des ruptures. Ce livre court et incisif en propose huit (revenu universel de base, transition énergétique, décentralisation, syndicalisme…). Il dessine ainsi le « chemin de crête » étroit qu’il est possible de suivre pour sortir de cette crise historique de manière équitable et pérenne.

Chef économiste de Natixis, Patrick Artus est professeur associé à l’École d’Économie de Paris. Olivier Pastré est professeur d’économie à l’université Paris-VIII et président d’IMB Bank (Tunis). Ils sont tous deux membres du Cercle des économistes et ont publié ensemble Sorties de crise (Perrin, 2009).




LES « VACCINS » ANTI-COVID PRÉVUS SONT ILLÉGAUX !

[Sources : Minurne Résistance et coe.int]

L’UTILISATION DE CES MODIFICATEURS DU GÉNOME EST INTERDITE PAR LA LOI

Il s’agit d’une loi européenne de 1997, dite Convention d’Oviedo, du nom de la ville espagnole où elle a été annoncée et présentée. Son article 13 stipule que toute intervention médicale qui aboutirait à une modification du génome héréditaire est interdite. Beaucoup de pays ont hésité à la signer, craignant que cette disposition entrave leur recherche médicale.

La France l’a ratifiée en 2011 par l’article 1er de la loi du 7 juillet 2011 sur la bioéthique. Elle est opposable en droit interne depuis le 1er avril 2012, conformément aux dispositions de son article 33 §4

Article 1er : Est autorisée la ratification de la convention du Conseil de l’Europe pour la protection des droits de l’homme et de la dignité de l’être humain à l’égard des applications de la biologie et de la médecine : convention sur les droits de l’homme et la biomédecine, signée à Oviedo le 4 avril 1997.

Les juristes du gouvernement vont certainement expliquer qu’il y a des exceptions, ce qui est exact.
Mais celles-ci sont soumises à de strictes exigences :

La personne sur laquelle l’expérimentation est faite doit avoir préalablement signé un document donnant la composition détaillée du médicament concerné, ses effets immédiats, ses effets secondaires potentiels. Elle certifie l’avoir lu, se l’être fait expliquer, avoir tout compris et être d’accord pour recevoir le produit concerné.

Ils vont objecter qu’ils n’y a pas dans la loi française de chapitre spécifique consacré auxdits « vaccins », ce qui est évident, puisqu’à l’époque tout le monde pensait, à l’exception de quelques scientifiques précurseurs, que l’on ne saurait jamais bricoler et modifier le génome humain par des manipulations de ciseaux protéiniques inventés en 2015.

Cela ne change rien au principe global de la Convention d’Oviedo : toute intervention médicale qui aboutirait à une modification du génome héréditaire est interdite.

La vaccination est bien une intervention médicale ? Oui.
Celle qu’envisagent les laboratoires consistent bien à injecter un ARNm pour modifier le comportement de l’ADN ? Oui.
Donc c’est interdit.

L’Imprécateur
12 décembre 2020


Pour complément d’information :

La Convention pour la protection des Droits de l’Homme et de la dignité de l’être humain à l’égard des applications de la biologie et de la médecine : Convention sur les Droits de l’Homme et la biomédecine (STE n° 164) a été ouverte à la signature le 4 avril 1997 à Oviedo (Espagne).

Cette Convention est le seul instrument juridique contraignant international pour la protection des droits de l’Homme dans le domaine biomédical.

Elle reprend les principes développés par la Convention européenne des Droits de l’Homme dans le domaine de la biologie et de la médecine.

Ce texte est une Convention cadre visant à protéger la dignité et l’identité de tous les êtres humains et à garantir à toute personne, sans discrimination, le respect de son intégrité et de ses autres droits et libertés fondamentales à l’égard des applications de la biologie et de la médecine.

Elle établit les principes fondamentaux applicables à la pratique médicale quotidienne et est considérée comme telle dans le Traité européen sur les droits des patients. Elle traite également de manière spécifique de la recherche biomédicale, de la génétique et de la transplantation d’organes et de tissus.

Les dispositions de la Convention ont été développées et complétées dans les Protocoles additionnels relatifs aux domaines spécifiques.

  Traités du Conseil de l’Europe


  Documents connexes





L’incendie de Notre-Dame de Paris et la guerre contre la beauté

[Source : Le blog de Moïra Forest]

L’incendie de Notre-Dame de Paris et la guerre contre la beauté

Par Gearóid Ó Colmáin

Enguerrand Quarton. Pietà de Villeneuve-les-Avignon Huile sur bois, 163 cm x 219 cm. Musée du Louvre.

L’incendie de la cathédrale Notre Dame de Paris devrait être considéré comme un acte de guerre de la part de l’État contre l’Église. Nous n’avons pas besoin de preuve. 200 ans d’une guerre maçonnique contre l’Église est suffisant pour justifier notre suspicion.

Lorsque des faux drapeaux ont été agités il  y a quelques années, tout le monde postait des mèmes sur les réseaux sociaux avec « Pray for Paris ». Ou sont les prières aujourd’hui ? Le grand théologien catholique Urs Von Balthasar a dit jadis que les hommes qui oublieraient le sens de la beauté, oublieraient comment prier et finalement oublieraient comment aimer. Notre-Dame était un témoignage à la vérité de l’église. Sa majesté ridiculisait le scepticisme de l’homme. Il était difficile même, pour un non-croyant, d’y pénétrer sans ressentir un sens de l’effroi, sans ressentir une certaine… révulsion pour l’orgueil humaniste. 

Nous vivons dans une époque de laideur et de mensonges. C’est une époque de toits plats et de grandes fenêtres ; de flous appelés art et de tapage appelé musique – une époque lâche et sans foi. Il n y a plus d’art car l’homme ne cherche plus la vérité désormais. Il n y a plus de bonté car l’homme est heureux dans son iniquité.
Dans une époque d’anxiété, les hommes se cachent dans des carrés et des rectangles. Les arches et les voutes sont la demeure des hommes spirituels, confiants dans leur relation avec la nature mais humbles devant Dieu.

Après deux-cents ans de leur absurdité arrogante, les athées ne peuvent toujours pas expliquer pourquoi aucune civilisation libérale n’a jamais érigé un monument qui ferait que l’homme s’émerveillerait. Les Grecs pouvaient penser parce qu’ils pouvaient encore expérimenter l’émerveillement. Ils expérimentaient l’émerveillement parce qu’ils étaient émus par la beauté en tant que quelque chose de réel et d’objectif, quelque chose qui pourrait être étudié en tant que chemin vers la transcendance – vers la vérité. Athènes n’était pas grande parce qu’elle avait produit Socrate ; Athènes était grande parce qu’elle l’avait conduit à la mort pour avoir insulté les dieux ! Je suis bien sûr ironique et polémique. J’essaye d’articuler l’idée que la grandeur de la civilisation n’est pas mesurée par des individus, mais par une architecture de valeurs. Socrate était accusé de corrompre la jeunesse athénienne, menant la défaite d’Athènes contre les Spartiates. Être un grand philosophe ne faisait pas de Socrate quelqu’un de plus important que le Summum Bonnum (souverain bien). 

Le 19 mars dernier, j’ai rejoint des catholiques partout dans Paris pour un pèlerinage à la cathédrale Notre-Dame pour célébrer la Saint-Joseph. C’était mon premier pèlerinage. Des milliers de Français marchaient à travers les rues de Paris en chantant des hymnes en français et en latin. Lorsque nous sommes arrivés par milliers à la cathédrale, nous avons écouté un sermon dit par l’évêque qui parlait comme un homme ayant des prémonitions sur la douleur en réserve en France.

Il y a une guerre civile dans l’Église catholique qui va directement vers le Saint Siège. C’est l’infiltration la plus profonde et la plus maligne que l’Église n’ait jamais connu. La guerre civile fermente dans les rues de Paris également. Tout le monde en parle. La classe ouvrière s’est levée ; la crise migratoire est hors de contrôle et les intellectuels du pays vont en prison pour critiquer la religion d’état ; une religion dont bien des gens sont inconscients mais qui les dirige. Une religion dont les temples sont fermés au public; un culte d’arrogance, de superstition et de laideur : la secte diabolique de la franc-maçonnerie. Depuis son établissement au XVIIIe siècle, la franc-maçonnerie a été condamnée par plusieurs papes. Le pape Léon XIII a prévenu que non seulement elle avait infiltré les élites européennes mais qu’elle grimpait les échelons de l’Église elle-même. 

Une révolution dans les rues

Il y a un règne de terreur contre quiconque parle de la religion d’État. Jusqu’à maintenant, les hérétiques ont été raillés. Jusqu’à maintenant, il a été possible de garder les hérétiques sous contrôle en les rejetant en tant que malade mentaux, d’intellectuellement contestés, de simples d’esprit, de naïfs et d’idiots. Mais le Clergé d’État craint les masses. Semaine après semaine, elles s’emparent des rues. Des serveurs de bar, des propriétaires de cafés, des chauffeurs de taxi, des travailleurs de toute races, croyances ou classes écoutent des programmes subversifs, partagent des articles de blogs subversifs, discutent sur des livres etdes filmssubversifs. La semaine dernière, j’ai suis allé dans un café pour interviewer mon ami Iurie Rosca, l’ancien vice premier ministre de Moldavie. Il est en fuite aussi car il risque la prison pour des accusations fabriquées de toute pièce pour son opposition au Clergé d’État de l’Union Européenne.

Les serveurs nous connaissaient pour notre travail politique. Ils nous ont adressé des pouces levés en signe de solidarité. Sur la page de couverture du Monde alors que la cathédrale Notre-Dame de Paris était en flamme, il y avait un article sur la possible incarcération d’Alain Soral pour « négationnisme ». Soral est le plus célèbre intellectuel dissident de France. Il y a eu plusieurs tentatives de perpétration d’attentats contre sa personne et il vit dans des lieux sécurisés. C’est la figure dominante de l’un des plus dangereux mouvement d’Europe, dangereux aux yeux du Clergé d’État.

La guerre contre l’Église en France

On compte jusqu’à trois églises par jour qui sont attaquées quotidiennement en France, et cependant, le public n’est pas informé par les médias. Plus de 1000 églises ont été attaquées l’an dernier. Les satanistes ont attaqué des hosties, ont répandu des excréments sur les murs, ont cassé des statues. Personne n’en parle. Personne même le sait. Mais les attaques augmentent semaine après semaine. Les ennemis de l’Église catholique romaine craignent la France plus que n’importe quel autre pays. La Franceest le seul pays àavoir eu un roi qui a été fait saint : Louis IX ou Saint-Louis au XIIIe siècle.

Le 21 octobre 1239, le pape Grégoire IX a écrit au roi Louis IX. Il a déclaré que le peuple de France est l’héritier de l’alliance que Dieu a fait avec l’ancienne tribu de Juda. « La tribu de Juda était la figure anticipée du Royaume de France » a-t-il écrit.

Pendant des siècles, la France a été la protectrice de Rome. En fait, les États Pontificaux ont été un cadeau de la France au Saint-Siège. Les missionnaires et les ordres religieux français ont fait plus que n’importe quel autre pays dans le monde pour répandre le message de l’Évangile. De 1309 à 1376, Avignon, dans le sud de la France, a été le siège de la papauté.

Ces dernières années, la prise de conscience de la signification de la France devient de plus en plus apparente. De plus en plus d’intellectuels écrivent et donnent des conférences sur le rôle que la France joue dans la fin des temps. Il y a eu plus d’apparition mariales approuvées par l’Église que dans les autres pays. La nation est dotée des plus belles églises du monde ; nombre d’entre elles sont là depuis plus de mille ans.

En France, la dissidence contre le Nouvel Ordre Mondial, c’est le catholicisme. Tout le reste n’est que stupidité. Lorsque Rome est tombée aux mains du culte de mort franc-maçon lors du concile de Vatican II de 1963, ce sont des théologiens français qui ont résisté. Ils avaient déjà un siècle et demi d’expérience de résistance au culte de mort maçonnique depuis que les occultistes ont pris le pouvoir en 1789.

Monseigneur Marcel Lefèbvre a dit en 1989 que la franc-maçonnerie dirigeait l’Église à Rome. Il a dit qu’il avait écrit des preuves comme quoi ils voulaient un gouvernement mondial sous leur contrôle. Il a dit que s’il devait aller à Rome, il n’aurait pas à s’expliquer devant eux, c’est eux qui devraient s’expliquer devant lui, car il défendait simplement les doctrines de l’Église.

Lorsque la Mère Bénie sera déclarée Reine de France une fois encore, le mot « négationnisme » aura acquis une nouvelle signification !

La chute de Rome

La prise de contrôle de l’Église catholique par Satan a été annoncée au XVIe siècle par Notre Dame de Bon Succès. Elle a été encore prédite à Fatima en 1917. Rome perdra la foi a t-elle dit. Et bien, Rome n’a pas seulement perdu la foi, Rome est pourrie jusqu’à la moelle. Nous avons désormais un pape hérétique protégeant une cabale de satanistes violeurs d’enfants. Mais il a les médias de son côté, il a les Nations Unis de son côté, il a les imbéciles de petits bourgeois gauchistes de son côté, et quelle bande d’imbéciles ils sont !

Lorsque le cardinal Vigano a révélé que le pape protège des agresseurs d’enfants, le pape a dit aux journalistes qu’il ne dirait rien puisqu’il savait qu’ils le défendraient.

Les catholiques bourgeois qui suivent le pape François comme des moutons enivrés sont plus a blâmer que n’importe qui pour la chute de la civilisation chrétienne. L’Église a toujours défendu la raison contre le sentimentalisme. L’infaillibilité du pape était un concept théologique lié aux affaires de doctrine. Cela ne veut pas dire que l’on ne peut pas critiquer le pape ! Il est impératif cependant de maintenir l’unité et ne pas oublier que, puisque l’institution est divine et éternelle, les sacrements le sont aussi.

Avec ses manières, ses coutumes, sa viticulture, sa cuisine, ses paysages, ses monuments, sa culture, la langue, sa philosophie et son art, aucun pays au monde n’a autant de grâce que la France mais la nation est en train de mourir sous un Gros Mensonge.

Qui aujourd’hui est si soumis à un lavage de cerveau, qui est si dénué de capacité critique pour ne pas voir la vacuité des droits de l’homme, la déclaration de la fierté universelle et l’amour-propre de l’homme, le catéchisme d’une bourgeoisie cupide et sans pitié ? 

Un temps pour la retenue et la réflexion

Les provocations contre l’Église en France proviennent de tous côtés. Récemment, le magazine Charlie Hebdo a publié un dessin de couverture du Christ avec des parties génitales couvrant son visage torturé sur la croix. Les chrétiens de France savaient que c’était de la provocation et n’ont pas réagi ; les musulmans devraient apprendre d’eux.

Ce mois-ci, le gouvernement célèbre les trente ans de la pyramide maçonnique en verre du Louvre. Le Clergé d’État ne perd jamais une occasion de se moquer des gens mais les pyramides égyptiennes, le temple légendaire de Salomon et autres obsessions du clergé d’état n’a jamais produit du grand art. Il y a une seule religion dans le monde où Dieu est venu sur terre en tant qu’homme, a fondé une institution mondiale faite pour durer jusqu’à la fin des temps, et aucune quantité de géolâtrie mystique ne va changer ce fait. Les amoureux d’art viennent au Louvre pour méditer sur les représentations de la Passion, de la Nativité et les innombrables variations de la plus grande histoire jamais imaginée. Peut-être que l’une des oeuvres les plus considérables du Louvre est aussi la plus humble. C’est une oeuvre du XVe siècle d’un monastère chartreux de Villeneuve-les-Avignon. Elle s’appelle « la Pietà d’Avignon » – la pietà d’Avignon d’Enguerrand Quarton. Le travail a été achevé à une époque où la chrétienté était à genou, alors que l’islam s’avançait à l’intérieur de l’Europe. 

Bien que peint sur un panneau, l’oeuvre est presque une sculpture avec des personnages ressortant de la scène contre un ciel doré avec une architecture mauresque dans le fond,  qui représente probablement Istanbul ou Jérusalem. Le Christ est allongé devant sa Mère et Marie-Madeleine par Joseph d’Arimathie. Il ôte la couronne d’épines de la tête du Christ. La couronne d’épines, un symbole de mortification de l’orgueil, a été conservée à Notre-Dame. Elles, avec un clou et un fragment de la croix ont été sauvé du feu. Dans la méditation de Quarton, Saint Jean, vêtu comme un prêtre, prie et contemple pieusement le lointain, son visage sobre est un réceptacle de la lumière orientale. le critique d’art René Huyghe écrit :

« La retenue intense du geste appartient à la France, à son réalisme vivant, à sa conscience de la vie de l’esprit qui, étant soumise à de grandes expériences spirituelles et les communiquant avec une grande sincérité, se passe de manifestations extérieures. »

Article original ici : http://www.gearoidocolmain.org/notre-dame-de-paris-fire-and-the-war-on-beauty/




Les Canadiens poursuivent en justice l’OMS, leur premier ministre Trudeau et leurs procureurs

Auteurs : Docteurs Nicole et Gérard Delépine

[Voir aussi : https://docteur.nicoledelepine.fr/wp-content/uploads/2020/10/COVID19-25-10-2020.pdf]

L’État de droit n’a rien à craindre des manifestants, mais des actes anticonstitutionnels des gouvernements complices de l’OMS.

Justin Trudeau, premier ministre canadien, est poursuivi directement en même temps que l’OMS ? Cela rendra-t-il prudents les dirigeants des autres pays complices du plan de l’instrumentalisation de la supercherie Covid19 ?

La révolte gronde. D’où viendra-t-elle avant de se répandre comme un tsunami impossible à contrôler ? Depuis le million de manifestants à Berlin fin août en présence de Robert F Kennedy, on aurait pu croire que la révolution viendrait d’Allemagne. Mais les manifestations pacifiques se sont multipliées dans de nombreux pays européens pendant souvent plusieurs semaines d’affilée comme en Italie, mais aussi en Amérique du Nord, et en particulier au Québec particulièrement touché par des restrictions extrêmement strictes des libertés.

La procédure en cours déposée le 21 décembre contre les responsables de ces mesures inefficaces devant le tribunal d’Ottawa, l’OMS, les Gavi et B Gates ainsi que le pape et la reine d’Angleterre en tant qu’inspirateurs d’ordre montre l’exaspération des victimes du monde entier. Elles ont compris que le but des restrictions des libertés n’est pas de sauver les peuples d’un virus[1], mais bien de ruiner les classes moyennes et de les transformer en esclaves modernes avec revenu minimal de subsistance et jeux débiles télévisés pour les endormir.

Le but devient plus clair depuis que les dirigeants trop sûrs d’eux ne s’en cachent plus. Des résistances s’organisent avec le pôle juridique initié par Reiner Fuellmich et son groupe allemand qui diffuse sur le monde occidental comme une traînée de poudre. Mais aussi directement par les peuples qui faute de mieux descendent dans la rue et résistent à la dictature de toutes les façons possibles.

Pour fêter la nouvelle année qui sera celle de la libération : les Autrichiens

Linz, Graz, Innsbruck, St Pölten : Un grand afflux de manifestants contre les mesures arbitraires et insupportables, injustifiées. Ces derniers jours, des milliers de personnes sont descendues dans la rue à St Pölten et Graz. Et[2] le premier janvier, Innsbruck a également manifesté. Les gens appellent pacifiquement, mais sûrement à respecter leurs droits fondamentaux et à rétablir la situation conforme à la Constitution.

« L’œil local à Linz. À partir de 16.00, plus de 1.000 personnes ont déjà déménagé sous la forme d’une « promenade » sur le site de la foire à Urfahr, puis sur la Linzer Landstraße. Le flux n’a pas voulu s’arrêter, le célèbre militant Martin Rutter, qui a parlé en direct de la manifestation, a même estimé jusqu’à 3.000 participants ». Sa diffusion en direct a été suivie par des milliers de spectateurs ».

« Les manifestations contre les mesures de Corona ne relèvent plus d’un camp politique. Peu importe qui est à gauche ou à droite, tout le monde veut la même chose : la fin des mesures, la liberté, les droits fondamentaux et le retour à une vie normale. Il ne faut pas se laisser monter les uns contre les autres, ne plus jouer le partage et le jeu « Gauche contre droite » qui permet aux dirigeants de museler les oppositions. »

La censure tout azimut et la propagande forcenée rend la mise en réseau de résistance importante

Il est important de se connecter maintenant. C’est ce qu’ont souligné de nombreux activistes sur le terrain ainsi que dans leurs diffusions en direct. Car la censure est omniprésente, chacun craint la suppression de ses apparitions sur l’internet, le non-respect par l’État de ses droits à la liberté d’expression.

À Linz, la police s’est remarquablement abstenue. Si, lors de la dernière marche silencieuse, on était martial avec au moins 20 voitures d’intervention, on se contentait aujourd’hui de quelques fonctionnaires. L’État de droit n’a rien à craindre des manifestants, mais est directement menacé par les actes anticonstitutionnels[3] du gouvernement.

Alors, manifestations plus plaintes de toutes sortes contre les masques, contre les vaccins par Maitre Brusa en France,[4] et puis cette étonnante procédure canadienne résumée dans notre papier publié dans France soir ce jour Procédure nationale canadienne contre l’OMS et ses alliés (francesoir.fr) 2 janvier 2020 :

Résumé de la procédure publiée à Ottawa le 21 décembre 2020, contre l’OMS et Cie

Nous tenterons ici d’en rapporter les principaux éléments, laissant au lecteur assidu le loisir de consulter la procédure in extenso avec toutes les références bibliographiques.

LA PROCEDURE CLASS ACTION DE L’ONTARIO[5] le 21 décembre 2020

LA COUR SUPÉRIEURE DE JUSTICE DE L’ONTARIO énonce la réclamation suivante entre :

Plaignants : Stacy Amikwabi, Shawn Brennan, George Fayad, Joshua Alas-wilson, Alice Tojcic, Jane Doe, John Doe, les demandeurs

-et- accusés :

  • Le Pape FRANÇOIS, au nom du saint- Siège et de l’état du Vatican, nonciature apostolique d’Ottawa
  • La Société de Jésus à Toronto
  • SM La Reine ELIZABETH II, Au Nom De L’ORDRE De La JARREILLE, Maison De WINDSOR (Ancien SAXE-COBOURG-GOTHA, Aux Bons Soins de L’utilisateur Du Bâton Noir Ottawa.
  • ALLIANCE MONDIALE Des VACCINS (GAVI) Washington DC
  • ORGANISATION MONDIALE DE LA SANTÉ De L’ONU – OMS Washington
  • SANTÉ PUBLIQUE ORGANISATION DU CANADA Ottawa
  • FONDATION B ET M GATES Seattles
  • Premier Ministre J. TRUDEAU Ottawa
  • DR. THERESA TAM, aux soins de l’Agence de Santé Publique du CANADA
  • Administrateur en chef de la santé publique, phac.cpho-acsp.aspc@canada.ca
  • Premier MINISTRE DOUG FORD, Toronto
  • Christine ELLIOTT, ministère de la Santé, Toronto (Ontario) M7A 2J3
  • MAIRE Jim WATSON, 110, avenue Laurier Ouest, Ottawa (Ontario)
  • PROCUREUR GÉNÉRAL DU CANADA Ministère de la Justice Canada
  • Bureau régional de l’Ontario, Toronto (Ontario)
  • PROCUREUR GÉNÉRAL DE L’ONTARIO Bureau du droit de la Couronne, Direction du droit constitutionnel

Défendeurs (accusés selon la terminologie française par les plaignants)

Procédure en vertu de la Loi de 1992 sur les recours collectifs[6]. Les adresses des défendeurs sont détaillées dans la procédure.

QUELLES SONT LES DEMANDES DES PLAIGNANTS ?

1. Les plaignants désirent :
  • obtenir une ordonnance certifiant cette instance en tant que recours collectif.
  • Affirmer que les décisions prises par J Trudeau sont invalides sur le plan juridique.
  • Ils exigent une déclaration selon laquelle les mesures prises par le Parlement du Canada conformément aux instructions du Premier ministre, déclarant une pandémie sur la base des conseils de l’OMS est ultra vires = invalide[7], eu égard à leur pouvoir et leur autorité.
  • Ils exigent une déclaration selon laquelle les protocoles Covid-19 nécessitaient un examen immédiat avant enregistrement totalement transparent de la science et des données historiques.
  • Ils souhaitent que soit fixée une date immédiate et urgente par la Cour pour permettre une audience sur l’examen des protocoles et règlements et des plans de vaccination par le gouvernement fédéral, provincial et municipal ainsi que l’OMS.
  • Ils exigent des Déclarations contre les gouvernements fédéral, provincial et municipal, sur une base provisoire, pour suspendre les mesures COVID-19 jusqu’à la nécessité de telles mesures soit démontré par la science et l’opinion médicale.
2. Le demandeur, Stacy Amikwabi, réclame en son propre nom et au nom de tous les membres de sa classe
  • Dommages-intérêts généraux pour douleur, souffrance et perte de la jouissance de la vie.
  • Dommages spéciaux dont le montant reste à déterminer.
  • Dommages pour perte de revenu et / ou autre perte économique pour des montants déterminés.
  • Les dommages-intérêts punitifs.
  • Intérêts avant et après jugement conformément aux tribunaux Loi, LRO 1990, ch. C43 tel que modifié.
  • Les frais de cette action sur une base d’indemnité substantielle plus la TVA.
  • Tout autre redressement que cette honorable Cour peut juger juste.

Le demandeur, Shawn Brennan, réclame en son propre nom et au nom de tous les membres de son Groupe les mêmes reconnaissances et compensations.

Les plaignants :
Peuples autochtones ruinés et manipulés pour les vaccins dans la réserve FRENCH RIVER

Stacy Amikwabi réside sur une réserve (Première Nation de Henvy Inlet), en fait French River Réserve indienne no 13 (Rowan Proclamation 1852). Stacy et sa femme ont été économiquement dévastés par le verrouillage et autres protocoles introduits dans la réserve par le gouvernement fédéral. Ils seront de plus confrontés avec les vaccins obligatoires.

Ils ont tous été déjà informés que des restrictions seront imposées pour ceux qui n’acceptent pas le vaccin. Stacey et sa famille ne peuvent pas donner leur consentement éclairé à une « thérapie génique expérimentale », à savoir l’inoculation d’ARNm, qui aurait été développée et administrée en réponse aux cas de COVID-19 ailleurs. 

En raison d’une censure évidente et de la suppression de l’expression de l‘opinion qui n’accepte pas la propagande mondiale d’une pandémie, Stacy ne peut fournir un consentement éclairé pour une « thérapie génique expérimentale ». 

Stacy Amikwabi se présente comme représentatif de tous les peuples autochtones lésés par l’obligation de protocoles et mesures qui sont une réaction excessive à des ensembles de données produites, manipulées et distribuées dans une volonté de faire valoir l’existence d’une pandémie.

Le plaignant, Shawn Brennan représente les propriétaires de petites entreprises, lésés par la peur organisée et les mesures non justifiées

Entrepreneur à Peterborough, en Ontario. Shawn Brennan & Business ont été largement dévastés par l’impact des protocoles et des réglementations qui ne sont étayés par aucune recherche scientifique et médicale appropriée.

La cellule familiale de Shawn Brennan a été soumis à un stress incroyable en raison de la peur engendrée par l’inflation et manipulation des statistiques de décès, dans ce pays et dans le monde. 

Le plaignant George Fayad est un représentant de tous les propriétaires de petites entreprises d’Ottawa lésés par les protocoles et règlement.

George est un petit garagiste qui réside à Ottawa, en Ontario. Ses activités ont été négativement affectées par confinements, protocoles et réglementations.

Le plaignant Joshua Alas-Wilson, jeune adulte vivant à Balderson, en Ontario, représente les handicapés qui ont grand besoin de socialisation, gravement lésés par les mesures inadaptées

Joshua atteint du syndrome de Williams, maladie génétique caractérisée par un retard cognitif, retard de développement, anxiété et dépression intermittente. En tant que personne qui a des difficultés formant néanmoins des liens durables avec ses pairs, il vit en assistant à des rassemblements sociaux hebdomadaires, en faisant du bénévolat. En raison des restrictions mises en place à cause du covid-19, il ne peut plus assister à son rassemblement hebdomadaire, marcher librement, se socialiser ni faire de bénévolat.

Cela a créé des sentiments extrêmes d’isolement se manifestant par une anxiété majeure, des palpitations cardiaques périodiques et dépression. Joshua a été insulté car se sentait mal à l’aise et critiqué en raison de son incapacité à porter un masque. 

L’incapacité de porter un masque a gravement limité tout contact social, ce qui l’a poussé à rechercher des interactions sociales via Internet où il a ensuite été victime d’intimidations, de harcèlement et de blessures.

Joshua est le représentant de toutes les personnes ayant des « besoins spéciaux » lésés par les protocoles et règlements covid-19.

Alisa, représentante des parents isolés qui ont vécu des situations tragiques pendant les confinements

La plaignante, Alisa Tojcic, mère célibataire et ses trois jeunes enfants vivant au centre-ville de Toronto via l’aide sociale sont restés chez eux pendant 57 jours pendant le premier confinement.  Ils vivent dans un appartement sans balcon et tous les patios du bâtiment et aire de jeux étaient fermés autour d’eux. 

Les enfants étaient terrifiés et Mme avait des crises de panique.  Son aîné a eu une commotion cérébrale, confiné dans sa chambre car la famille ne pouvait aller nulle part.

De plus, la famille qui compte sur les transports en commun, a été complètement bloquée lors du premier confinement

Alisa Tojcic est la représentante de tous les parents isolés et les enfants qui ont été lésés par les protocoles et règlements covid-19.

Les accouchées

Depuis mars. Jane Doe, mère plaignante qui a accouché depuis la mise en œuvre des protocoles et règlements covid. Son expérience, seule dans la salle d’accouchement et sans sonenfant après la naissance l’a traumatisé gravement. 

Jane représente toutes les nouvelles mamans depuis le 12 mars 2020 et leurs enfants, qui ont été lésés par les protocoles et règlements Covid-19.

Le plaignant, John Doe, est un travailleur de la construction dans la région d’Ottawa.  Contraventions ruineuses pour non-respect des mesures imposées !

Le ministère du travail a commencé à émettre des amendes pour avoir enfreint les protocoles de sécurité Covid-19, ne pas avoir observé la distanciation ou le port du masque. 

Les employés sont confrontés à la peur de recevoir une contravention sur la « nécessité de la sécurité » au travail. Dans certains cas, les revenus perçus pour le jour de travail est inférieur ou égal au montant de la contravention

John se dresse en tant que représentant de toutes les personnes qui ont été lésées par les protocoles Covid-19 et règlements et leur application par l’émission de contraventions et d’amendes.

Pourquoi les plaignants accusent-ils les personnalités citées plus haut ?

Les accusés cités sont les suivants
Le pape de Rome

L’accusé, le pape François, pontife romain, jésuite, membre de la Compagnie de Jésus. Le 3 octobre 2020, le Pape a publié l’Encyclique « Fratelli Tutti » dans laquelle il recommandait à toutes les nations de donner leur souveraineté à un gouvernement mondial et un nouvel ordre mondial.[8]

Le Saint-Siège entretient des relations diplomatiques avec d’autres États souverains et avec lesambassades accréditées auprès du Saint-Siège, pour permettre au Pape d’exercer une autorité universelle à l’échelle mondiale.

L’accusé, Etat du Vatican, a vu le jour le 11 Février 1929 par le Traité du Latran entre le Saint-Siège et l’Italie. Le siège du Saint-Siège (Sancta Sedes) est l’État de la Cité du Vatican. C’est un état qui appartient au Saint-Siège, siège de la juridiction épiscopale et du gouvernement central de l’Église catholique.

La cité du Vatican vaut des milliards et abrite de nombreux documents qui devraient être partagés avec l’humanité. Cet état connaît les méfaits et la manipulation de la Compagnie de Jésus depuis sa création en 1534 jusqu’à nos jours, selon les rédacteurs de la procédure résumée ici.

La Compagnie de Jésus

dans sa bulle d’autorisation, : « Regimen Ecclesiac Militants » (The Regime des militaires ecclésiastiques). 

En Europe, partout où l’intérêt de Rome obligeait le peuple à s’élever contre leur roi, ou si ces princes temporels avaient pris des décisions embarrassantes pour l’église », la Curie savait qu’elle ne trouverait pas plus habile, rusé ou audacieux à l’extérieur que la Compagnie de Jésus lorsqu’il s’agissait d’intrigues, de propagande ou même de rébellion ouverte.

Et plus loin dans le même livre :

« Il en va de même aujourd’hui, les 33000 membres officiels de la Société opèrent partout dans le monde en tant que personnel, officiers d’une armée vraiment secrète contenant dans ses rangs chefs de partis politiques, hauts fonctionnaires, généraux, magistrat, médecin, professeur de faculté, etc. tous s’efforcent de réaliser, dans leur propre espace, « Opus Dei, l’œuvre de Dieu », en réalité les plans du Directeur général et la papauté ».

Reine Elizabeth II

Conformément à l’article 9 de l’Acte de l’Amérique du Nord britannique,1867, « le gouvernement exécutif et l’autorité du Canada continue à être dévolue à la reine. ». SM la reine Elizabeth II est également à la tête du groupe de travail fédéral sur Covid-19.  Le premier ministre Trudeau a nommé un haut officier militaire à la tête du groupe de travail pour Covid-19, qui doit rendre compte au commandant en chef, qui est Sa Majesté la reine Elizabeth II en vertu de l’article 15.

Ordre de la jarretière

L’Ordre de la Jarretière a été fondé par Édouard II, roi d’Angleterre en 1348 pour se protéger avec un groupe d’élite de propriétaires fonciers contre les gens du commun.  Le symbole de l’Ordre comprend la devise « Honni soit qui mal y pense ». » Le même symbole et la même devise se retrouvent partout au Canada sur les édifices gouvernementaux et palais de justice. L’Ordre de la Jarretière exécute les plans élitistes mondiaux de la royauté et des entreprises oligarques par rapport à un programme mondial élitiste, pleinement connu seulement d’un petit groupe au détriment des êtres humains sur la terre mère.

L’agenda mondial connu du Vatican et de la reine, soutenue par des sociétés telles que GAVI, Gates Fondation, entre autres, appliquant les ordres des directions mondiales de la santé émises par l’OMS, a mis des personnes au Canada en danger, voire dans le monde entier, selon la rédaction de cette procédure contre ces personnes et organisations. Ils sont donc poursuivis par cette procédure.

Alliance mondiale pour les vaccins et les immunisations (GAVI) et le célèbre Bill Gates

L’accusé GAVI

En 2000, Bill Gates a démissionné de ses fonctions de PDG de Microsoft, créé la « Fondation Gates » et avec d’autres parties a lancé l ‘ « Alliance mondiale pour les vaccins et la vaccination « GAVI ».[9]  Au 29 juillet 2020, la Fondation Gates s’est engagée pour 4,1 milliards de dollars américains. Le Canada est un membre de longue date de GAVI et membre de son conseil depuis sa création. 

Les membres de l’alliance GAVI sont : l’UNICEF, l’Organisation mondiale de la santé (OMS), la Banque mondiale et la Fondation Bill et Melinda Gates. 

GAVI a développé le Covid-19 Global Vaccine Access Facility (Covax Facility alias Gavi Covax AMC) pour répondre à ces « défis sans précédent » créés par la décision de l’OMS de déclarer une « pandémie ». Gavi Covax AMC sponsorise les fabricants qui souhaitent « investir dans le vaccin candidats avant leur licence. ». 

À ce jour, le Canada a fourni 1 milliard de dollars de financement directement à GAVI. Le 14 décembre 2020, Karina Gould (ministre du Développement international du Canada) a annoncé que le Canada versera 255 millions de dollars canadiens supplémentaires (200 millions de dollars américains).

LOBBYING ORGANISE ET FINANCE

La « Coalition for Epidemic Preparedness Innovations (CEPI) »[10], est un autre partenariat mondial formé entre les organisations publiques, privées, philanthropiques et la société civile pour consolider l’emprise élites mondiales et multinationales sur la santé publique.

Elle Fonctionne en tant que partenariat public-privé pour la santé mondiale ; l’objectif ultime de ces « partenariats » est de promouvoir les agendas mondiaux des entreprises participantes, en faisant du lobbying auprès des gouvernements et des organisations internationales afin de mettre en œuvre des politiques en leur faveur. 

Cela se fait aux dépens des citoyens des pays participants, et donc aussi des Canadiens.

Dans ce système, des fonds sont détournés des budgets nationaux pour financer des projets de sociétés sous l’égide de GAVI et al., mais uniquement au profit de ces entreprises.

Ces projets GAVI sont ensuite propagés dans le monde entier grâce à un partenariat spécial avec l’OMS pour accroître son influence et ses sources de profit et avec l’Agence de santé publique du Canada.

L’OMS[11]

L’accusée OMS. La création de l’OMS est entrée en vigueur le 7 avril 1948 et son rôle principal était de diriger et coordonner la santé internationale au sein du système des Nations Unies. 

En janvier 2010, Bill Gates a promis 10 milliards de dollars de financement à l’OMS et annoncé : « la décennie des vaccins ».

Gates et GAVI sont les deuxième et troisième bailleurs de fonds de l’OMS après le Gouvernement des USA, qui a récemment retiré son financement par décision du président Trump. Conformément au Règlement sanitaire international (RSI 2005) chaque État membre de l’OMS doit désigner un point focal national (PFN). Le NFP est accessible à tout moment pour les communications avec l’OMS concernant les risques pour la santé publique dans le monde.  L’’Agence de la santé publique du Canada (AAP). Cette agence suit les directives de l’OMS et non du gouvernement du Canada.

Fondation Bill et Melinda Gates

L’accusée Fondation Gates : les restrictions légales américaines interdisent la Fondation Gates (« Fondation ») de s’engager explicitement dans un lobbying normatif visible. Par conséquent, la Fondation se sert des bénéficiaires comme catalyseur de la mobilisation des ressources, et comme « éclaireur » de l’innovation scientifique par la promotion de vaccins pas encore complètement développés et tests de nouveaux vaccins sur les populations, en particulier les enfants et les jeunes adultes en Afrique, délivrés sous mandats de l’ONU ou de ses organisations comme l’OMS ou l’UNICEF. 

La Fondation « n’’était que le deuxième bailleur de fonds de l’OMS avec 531 millions de dollars. C’était plus que la Contribution du Royaume-Uni de 392 millions de dollars, et deuxième seulement après les États-Unis avec 873 millions de dollars »[12] en avril 2020, lorsque Trump a cessé le financement de l’OMS.

Dans un article des Pastors Chronicles, le titre suivant apparaît : « les vaccins des Nations Unies stérilisent 500 000 femmes au Kenya » le 8 décembre 2018.

« Le milliardaire Bill Gates aime vraiment aider les gens des pays pauvres à se faire vacciner.

Mais beaucoup disent que ses motivations ne sont peut-être pas si pures. En fait, beaucoup croient que ce mondialiste, avec les Nations Unies, mène un « effort de dépeuplement massif ».

Comme l’a rapporté l’Agence de Presse Africaine du Kenya :[13] 

« Odinga a déclaré que les filles et les femmes âgées de 14 à 49 ans sont celles qui connaissent la croissance la plus rapide les populations du pays n’auront pas d’enfants, en raison d’un exercice de stérilisation qui a été vendu au pays comme vaccin contre le tétanos ».

Et dans le premier article ci-dessus :

« À l’époque, l’Église catholique du Kenya affirmait que le vaccin antitétanique utilisé par

le gouvernement du Kenya et les agences des Nations Unies ont été contaminés par une hormone (HCG) qui peut provoquer des fausses couches et rendre certaines femmes stériles ».

Comme la Convention des Nations Unies sur le génocide de 1949 a défini la stérilisation comme l’une des définitions de génocide, basé sur ce qui précède, il est clair que les agences de l’ONU et les Bill et Melinda Gates Fondation soutiennent les actes de génocide à travers ses programmes de vaccination.

Premier ministre Justin Trudeau

L’accusé par les plaignants, J. Trudeau, a lors de sa dernière apparition à l’ONU, parlé du programme de « grande réinitialisation » poussée sur l’humanité par l’élite oligarque, Big-pharma, les grandes technologies et le Forum économique mondial. Il n’agit pas sur la base de données médicales et scientifiques solides pour guider les Canadiens et Autochtones à travers cette crise, mais fait écho à un programme néfaste maintenant à la vue de tous.

Or J. Trudeau titulaire d’une charge publique agit en dehors de son autorité législative. En nommant un officier supérieur à la tête du groupe de travail COVID-19, le Premier ministre invoque la reine Elizabeth II, commandant en chef de l’armée.

Le premier ministre et son cabinet ont de plus invité au Canada l’OMS et les grandes entreprises, qui sont par définition coupables de génocide au Kenya. Pfizer a payé 2,3 milliards de dollars le 2 septembre 2009 au ministère américain de la Justice, pour la plus grande fraude en matière de soins de santé dans l’histoire du ministère de la Justice.14

Dr Theresa Tam, administratrice en chef de la santé publique du Canada

T. Tam titulaire d’une charge publique est l’un des sept membres de l’Independent Oversight et du Comité consultatif du programme de l’OMS pour les urgences sanitaires. Récemment, la journaliste Sheila Gunn Reid (14 décembre 2020), a noté[15]:

« je voulais tout savoir sur les relations de Tam et de son agence avec l’OMS.

Quelles autres décisions, y compris celles que nous ignorons peut-être, ont été infectées par l’OMS et sa mission excentrique chinoise ratée ? »

Premier ministre de l’Ontario Doug Ford

Doug Ford, actuel premier ministre de l’Ontario, titulaire du Bureau a mis en œuvre des mesures, des lois et des règlements qui nuisent au grand public sans avis médical scientifique valable pour soutenir les mesures draconiennes.

L’isolement est défini comme de la torture et qualifié de crime contre l’humanité. Ce crime internationalement reconnu est devenu une infraction pénale légalement définie auCanada, en particulier en vertu de la Loi sur les crimes contre l’humanité et les crimes de guerre.[16]

Christine Elliott

C. Elliott, actuelle ministre de la Santé et des Soins de longue durée. Pendant une conversation filmée entre le Dr Barbara Yaffe, chef adjoint du cabinet médical of Health et le Dr David Williams, médecin hygiéniste en chef de l’Ontario, un échange a eu lieu, dans lequel Barbara Yaffe s’est exclamée : 

« je ne sais pas pourquoi j’apporte tous ces papiers. Je ne les regarde jamais, « je dis juste n’importe quoi, ils écrivent pour moi »[17].

Ville d’Ottawa – maire J. Watson

Le maire de la ville d’Ottawa, Jim Watson, supervise les règlements municipaux sur les mesures COVID-19 et donc responsable des préjudices associés à la mise en œuvre et application des protocoles Covid-19 et mesures prises.

Procureur général du Canada

Il est constitutionnellement le juriste en chef du Canada, donc titulaire d’une charge publique et doit être nommé en tant que défendeur dans toute action en jugement déclaratoire, constitutionnellement responsable des actes et omissions des fonctionnaires.

Le procureur général de l’Ontario

Juriste en chef de la province de Ontario, titulaire d’une charge publique, doit être poursuivi en tant que défendeur dans toute action en jugement déclaratoire. Le procureur général de l’Ontario est responsable statutairement et constitutionnellement des actes et omissions des fonctionnaires.

APERÇU HISTORIQUE selon la procédure (traduction libre résumée)

Le 15 mai 1213, le roi Jean Ier dans une concession au pape Innocent III, a abandonné la souveraineté de la Grande-Bretagne et de l’Irlande, en payant une allocation annuelle, liant ses héritiers et successeurs à perpétuité. Aujourd’hui, SM la reine Elizabeth II rend compte au Pape et verse l’allocation annuelle.

Le Vatican appartient à la famille Rothschild. En 1880, les Rothschild ont fait un important prêt au Pape, se mettant ensuite en mesure de reprendre la Banque du Vatican. Ensemble, les Rothschild et le Vatican possèdent la Bank of America et Merrill Lynch, parmi de nombreuses autres propriétés partagées avec des familles d’oligarques, telles que les Rothschild et les Rockefeller.

La Compagnie de Jésus constituée par Ignace de Loyola en 1534 à Paris est restée secrète jusqu’en 1770. L’expression : « la fin justifie les moyens », émane du jésuite qui permet aux membres de mentir, tricher, adultérer, assassiner afin de réaliser leurs fins, aussi longtemps que c’est au nom de Jésus. Le livre, « l’histoire secrète des Jésuites »[18] d’Edmond Paris raconte leurs méfaits en fomentant la Première Guerre mondiale, la Grippe espagnole, la Seconde Guerre mondiale et maintenant une « pandémie ».[19]

L’Ordre de la Jarretière été fondé en 1348 par le roi Édouard III pour établir un cercle de noblesse d’élite, pour soutenir les trésors royaux et contrôler le peuple. Aujourd’hui, c’est la plus grande Organisation franc-maçonne dans le monde. La reine Elizabeth II est à la tête de l’Ordre royal de la Jarretière, dont la devise est « Honni soit qui mal y pense ».

L’huissier du bâton noir[29], un fonctionnaire du Parlement du Canada est le secrétaire de la reine au Canada, porte le bâton noir pour ouvrir le Parlement et l’inscription sur le Black Rod est « Honni soit qui mal y pense » témoignant du contrôle exercé par l’Ordre de la jarretière au Canada.

Le Canada demeure une colonie pour la reine. Le Premier Ministre du Canada a nommé l’armée à la tête du groupe de travail Covid-19.[20] Cela place la reine à la tête du groupe de travail Covid-19, en vertu de l’article 15 de l’Acte de l’Amérique du Nord britannique,1867.

En octobre 2020, le Pape a publié sa lettre encyclique intitulée « Fratelli Tutti », traitant d’une nouvelle vision du monde. Il déclare : « je ne propose certainement pas un universalisme autoritaire et abstrait imaginé ou planifié par un petit groupe et présenté comme un idéal dans un souci de nivellement, de domination et le pillage. ». Bien qu’il dise le contraire, le Pape continue en recommandant aux États individuels d’abandonner leur souveraineté et confier la gouvernance aux Nations Unies afin que nous en ayons un gouvernement mondial dans un ordre mondial.[21]

Jus Cogens[22] = principes de droits réputés universels et supérieurs

La procédure rappelle les principes de JUS COGENS.

« Toute enquête sur les principes de justice fondamentale repose non seulement sur l’expérience et la jurisprudence canadiennes, mais aussi sur le droit international, y compris « jus cogens ».

Cela tient compte des obligations et des valeurs internationales du Canada tel qu’exprimé dans les diverses sources du droit international des droits de l’homme – déclarations, pactes, conventions, décisions judiciaires et quasi judiciaires des tribunaux internationaux et normes coutumières ». 

Les plaignants déclarent que le « jus cogens » est défini comme une norme pour laquelle aucune dérogation n’est autorisée et qui ne peut être modifiée que par une norme de droit international général ayant le même caractère.[23]

« Les plaignants accorderont une importance particulière à ce qui suit concernant les outils internationaux et nationaux ». Ils déclarent que les principes juridiques et moraux énoncés dans le les documents ci-dessous sont le prisme à travers lequel la crise mondiale actuelle doit être considérée :

  • Pacte international relatif aux droits civils et politiques[24] : 23 mars 1976 « Reconnaissant que, conformément à la Déclaration des droits de l’homme, l’idéal des êtres humains libres jouissant et la liberté politique et l’absence de peur, « nul ne peut être soumis sans son libre consentement à l’expérimentation scientifique. ».
  • Convention pour la prévention et la répression du crime de génocide.[25]
  • Loi sur les crimes contre l’humanité et loi sur les crimes de guerre, SC 2000 C.24[26] 
  • Convention internationale sur la répression de la répression du crime d’Apartheid, 30 novembre 1973 
  • Convention pour la prévention des droits de l’homme et de la dignité de l’être humain concernant l’application de la biologie et de la médecine (Convention d’Oviedo) avril 4, 1997[27]
    • Un traitement médical ne peut être effectué qu’après qu’un patient informé du but, de la nature, des droits et des conséquences de l’intervention et y a librement consenti. Ce principe a ses origines dans le « Code de Nuremberg » de 1947, qui a été développé lors du procès des Nazis médecins qui ont mené des recherches sur les prisonniers des camps de concentration.
    • Article 13 : « Une intervention visant à modifier le génome humain ne peut être entrepris à des fins préventives, diagnostiques ou thérapeutiques et seulement si son but est de n’introduire aucune modification dans le génome de son descendants ».
  • Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones, 13 septembre, 2007. 
CONSEQUENCES FINANCIERES AU CANADA

Depuis mai 2020 : plus de six millions de Canadiens ont demandé des prestations de chômage et 7,8 millions de Canadiens ont eu besoin d’un soutien du revenu d’urgence du gouvernement fédéral, en raison des fermetures économiques et des fermetures dictées par les mesures de Covid.

Estimations du déficit fédéral résultant de leur réponse au SRAS-CoV-2 (COVID-19) va jusqu’à 400 milliards de dollars. (Cela dépasse le budget national du Canada pour un an).

Décisions autoritaires et infondées scientifiquement

Le 20 mai 2020 – La Dr Tam a imposé l’utilisation de masques non médicaux destinés au grand public afin de fournir une « couche de protection supplémentaire » qui pourrait aider à empêcher les patients atteints de Covid-19 asymptomatiques ou pré-symptomatiques d’infecter les autres. Avis non étayé par des preuves scientifiques.

Le 22 mai 2020 – J Trudeau a déclaré aux journalistes que la « recherche des contacts » devait être accéléré à travers le comté. 

Le 25 mai 2020, le gouvernement fédéral a annoncé des dispositions d’un éventuel Code pénal faisant de la publication de « fausses informations » sur le COVID-19 une infraction pénale. La « désinformation » évolue rapidement pour signifier que toute opinion ou déclaration, même d’experts, qui contredit ou critique les mesures prises et / ou mandatées par l’OMS, mis en œuvre au niveau mondial par les gouvernements nationaux et régionaux, sera condamnée.

Le 23 juin 2020, le Centre de justice pour les libertés constitutionnelles demande, dans un rapport de 69 pages, la fin des mesures de verrouillage sur la base d’une analyse du manque de connaissances médicales et scientifiques preuve de leur imposition et de l’infliction de violations graves et injustifiées de la Charte. Le 18 juin 2020, le premier ministre Doug Ford a annoncé une hausse et une accélération à venir de la mise en place d’une surveillance « traçabilité des contrats » par téléphone portable.

DÉFIS CONSTITUTIONNELS
Les plaignants évoqueront la violation des sections suivantes de la Charte canadienne des droits et libertés[28]

« Liberté de conscience et de religion, de pensée, de croyances et d’opinion et d’expression, y compris liberté de la presse et des autres médias, communication, liberté de réunion pacifique, liberté d’association. »

Ils rappellent que tout citoyen canadien a le droit d’entrer, de rester et de sortir du Canada.

Section 7

  • Toute personne a droit à la vie, à la liberté et à la sécurité de sa personne et le droit de ne pas en être privé, sauf conformément aux principes de justice fondamentale.

L’article 8

  • Chacun a le droit d’être protégé contre fouilles ou fouilles abusives.

Article 12

  • Chacun a le droit de ne pas être soumis à des actes cruels et inhabituels, traitement ou punition.

Article 25

  • La garantie dans leur charte de certains droits et libertés ne doit pas être interprété de manière à abroger ou déroger à tout Autochtone, traité ou autre les droits des libertés qui concernent les peuples autochtones du Canada.

Article 26

  • La garantie dans leur charte de certains droits et libertés ne doit pas être interprété comme niant l’existence de tout autre droit ou liberté existant Canada.

Les plaignants reviennent sur des points majeurs des sous-sections de la Charte

Section 2

  • toutes les sous-sections engagées ensemble en vertu de la déclaration de pandémie sans preuve scientifique, manipulation des statistiques et nombre de « tests » PCR
  • introduction de vaccins par des entreprises autorisées à sauter les essais sur les animaux et à faire des êtres humains des cobayes pour «vaccin génique expérimental» qui mettrait alors les êtres humains en danger en risquant de perturber l’expression de nos gènes, de modifier la transcriptase inverse humaine (RT) dans le corps humain, pouvant entraîner la mort en raison de l’intrusion dans le pool génomique du corps humain, y compris la facilitation des réactions auto-immunes et le développement de protéines chimères et séquences génomiques en réponse.

Ces actions, isolées ou prises ensemble, violent toutes les sections.

Il est évident pour tous que l’article 2 (b) est particulièrement attaqué lorsque la censure prévaut sur toutes les plateformes médiatiques et la liberté de pensée, de croyance et d’opinion et l’expression sont gravement menacées.

Section 6

Ce droit a été bafoué par et l’exécutif agissant sans autorité, car il ne s’est pas informé sur la science du coronavirus, le test PCR, ni sur les vaccinations proposées. Cette abdication du devoir et la responsabilité envers le peuple est écrasante et évidente.

Section 7

Les protocoles imposés causant des effets mentaux, physiques, émotionnels et profonds, les dommages économiques ne sont pas fondés sur une science crédible quant à l’existence réelle d’une pandémie.

 L’OMS s’est livrée à tant de manipulations, même sur la définition de pandémie, que d’avoir un gouvernement fédéral s’attachant à une telle exagération est une violation flagrante de la vie, de la liberté et de la sécurité de la personne, en violation évidente des lois du Canada et des lois internationales et des engagements mentionnés ci-dessus, signés et ratifiés pour protéger les citoyens.

Violation de l’article 7 :

suppression des statistiques et des informations vitales, censure de la presse contre toute opinion opposée, manipulation des statistiques de décès et exagération du nombre de cas par des « tests » PRC inutiles et faux, introduction de sociétés pharmaceutiques privées invitées à conduire une thérapie génique expérimentale sur l’ARNm, pour une maladie dont 98,09% de la population récupère et bien qu’il existe des traitements connus pour la guérison … : équivaut à la violation flagrante de l’article 7.

Section 8

Les tests sont utilisés pour suivre des individus dans le monde entier. Ceux testés au Canada sont maintenant saisis dans une base de données policière. L’ordre du jour proposé par les sociétés pharmaceutiques semble chercher à modifier l’ADN de l’être humain et à insérer des micro-puces à des fins de surveillance satellite. Ce sont des violations majeures de l’article 8.

Section 12

Chacun a le droit… « de ne pas être soumis à des actes cruels et inhabituels traitement…« 

Article 25

Le gouvernement fédéral, par le biais de la loi relative à l’apartheid sur les Indiens, a établi une catégorie d ‘ « Indiens inscrits » et « autres » (article 25 de la Loi constitutionnelle de 1982).

Les « autres » sont les privés de leurs droits, les opprimés, les oubliés et blessés et à travers son agenda actuel, il fait que tout le monde « autres ». Les plus vulnérables de la population, les personnes âgées, les enfants et les autochtones entrent tous désormais dans la catégorie « autres ».

Article 35

Cet article de la Constitution confirme l’existence d’autres droits et libertés que les plaignants affirment comme incluant l’application des traités internationaux, et du jus cogens au droit interne. Le rejet de ce principe de relation internationale constitue une violation de l’article 26.

Les plaignants chercheront à tenir une audience, de toute urgence, sur la base d’un bref de quo warranto, certiorari, déclaration et injonction avancée à travers le prisme de la violation de la charte des droits et libertés et des outils internationaux de la protection contre la tyrannie.

DROITS DE L’HOMME AU CONSENTEMENT ÉCLAIRÉ, À LA SANTÉ ET À L’INTÉGRITÉ CORPORELLE[29]

Les gens doivent bénéficier d’un consentement pleinement éclairé lorsqu’il s’agit d’injecter du matériel génétique étranger dans leur corps. Les législateurs n’ont pas les connaissances spécialisées nécessaires pour conduire l’analyse indispensable des risques bénéfices de l’individu. Seul l’individu, ou dans le cas d’un enfant, les parents peuvent posséder cette connaissance. Tous les vaccins comportent des risques.

La vaccination obligatoire constitue une violation flagrante du droit au consentement éclairé.

La Déclaration d’Helsinki déclare que chaque projet de recherche doit être précédée d’une évaluation minutieuse des risques et des charges prévisibles et comparaison avec les avantages prévisibles « (article 18). Il ajoute que la recherche devrait être stoppée lorsque les risques l’emportent sur les bénéfices potentiels (article 20) ». 

Le sujet THÉRAPIE GÉNIQUE

Ici, nous ne parlons pas seulement de thérapie génique expérimentale affectant quelques-uns mais de l’ARNm forcé qui n’est pas la vaccination telle que nous la connaissons, c’est une thérapie génique qui consiste à transjecter des êtres humains avec des protéines virales produites à partir de matériel d’origine non humaine.

La Déclaration d’Helsinki et le Conseil des organisations internationales des sciences médicales (CIOMS) exige que :

 « les personnes vulnérables ne devraient pas être incluses dans la recherche à moins que la recherche ne soit indispensable à l’amélioration de leur santé et cela ne peut se faire avec les personnes qui sont capables de donner leur consentement »

Selon les essais américains Pfizer et BioNTech, le risque d’infection est réduit de 0,39%. De plus, le test PCR 100% inutile ne peut pas établir que ces personnes pourraient avoir déjà subi une infection par le SRAS-CoV-2 de manière asymptomatique. 

La « vaccination » de masse prévue, non seulement ne demande pas le consentement éclairé, mais veut « vacciner » d’abord les personnes vulnérables et les enfants. » Les gouvernements doivent de toute urgence orienter les politiques de santé vers la protection, plutôt que vers la violation des droits de l’homme.

MODUS OPERANDI DES VIOLATIONS DES DROITS DE L’HOMME via l’EUGÉNISME

Les vaccins COVID sont des vaccins à ARNm. L’ARNm n’a jamais été utilisé comme vaccin. 

En substance, nous n’avons absolument aucune idée à quoi s’attendre de ce matériel qui est vendu au public comme « vaccin ». 

Le vaccin traditionnel introduit simplement des morceaux de virus pour stimuler une réaction immunitaire. Le nouveau vaccin ARNm est complètement différent. Il injecte en fait (transfecte) des molécules de matériel génétique synthétique provenant de sources non humaines dans nos cellules. Une fois dans les cellules, le matériel génétique interagit avec notre ARN de transfert (ARNt) pour fabriquer une protéine étrangère qui apprend au corps à détruire le virus pour lequel il est codé.

Notamment, ces protéines nouvellement créées ne sont pas régulées par notre propre ADN, et sont donc complètement étrangères à nos cellules. Ce qu’ils sont pleinement capables de faire est inconnu.

Plus récemment, des études de Zhang L et al.,[30] publiées le 13 décembre 2020, ont fourni la preuve que le génome du SRAS-CoV-2 transfecté dans le corps humain avait déclenché une réponse du corps humain consistant à intégrer le génome du SRAS-CoV-2 dans l’ADN humain. Des études dès 2003 avaient montré que cela serait probablement facilité dans les testicules et les ovaires entre autres organes.

Par conséquent, des preuves claires de la manipulation et de la mutation du génome humain pourraient être déjà établies. 

Forcer les gens à accepter une transvection avec du matériel d’ARNm qui changera leur génome est en fin de compte un programme eugénique imposé par le gouvernement

Ces nouveaux « vaccins » sont en outre contaminés par de l’aluminium, du mercure et peut-être du formaldéhyde. Les fabricants n’ont pas encore révélé les autres toxines qu’ils contiennent.

Étant donné que les virus mutent fréquemment, la probabilité que tout vaccin fonctionne pendant plus d’un an est improbable. Dire aux gens que le vaccin développé sans utiliser de matériel viral isolé et cultivé est une pure illusion. Aucune étude d’innocuité à long terme n’aura été réalisée pour s’assurer que l’un de ces vaccins ne causera pas le cancer, des convulsions, des maladies cardiaques, des allergies et les maladies auto-immunes observées avec autres vaccins.

Si vous avez toujours voulu être cobaye pour Big Pharma, c’est maintenant une opportunité en or.

CRIMES CONTRE L’HUMANITÉ

Les plaignants déclarent que depuis le 3 mars 2020 les conditions imposées correspondent à la deuxième définition du génocide. La convention des Nations Unies sur le génocide déclare : « Imposer des conditions de vie conçues pour causer un préjudice mental ou physique. »  les dirigeants ont négligé les êtres humains sur le plan spirituel, émotionnel, mental et physique depuis le 2 mars 2020.

Les plaignants réclament des dommages-intérêts de la part des accusés pour fait de génocide et apartheid depuis cette date jusqu’à la fin de l’oppression.

Les plaignants déclarent que certains accusés ont été publiquement identifiés pour avoir commis un acte de génocide au Kenya – OMS, Fondation Gates. Ceux qui coopèrent maintenant avec eux dans la folie des vaccinations de masse dans le monde entier, pour une maladie de source inconnue et au taux de guérison de 98,01%, sont également complices des crimes de génocide et apartheid.

L’AGENDA

L’ordre du jour mondial semble tourner autour de la pandémie, des tests et de la vaccination. Les plaignants déclarent que le les informations scientifiques et médicales accessibles au public n’appuient pas la déclaration d’une pandémie. Ils prouveront que la définition de pandémie a été manipulée par l’OMS pour des raisons néfastes et non pour des raisons médicales ou scientifiques.

Le Directeur général de l’OMS, le Dr Tedros A Ghebreyesus a été accusé de génocide à la Cour pénale internationale. L’ONU et l’OMS avec le projet de loi et la Fondation Gates a commis un génocide au Kenya.

Le concept de pandémie a été déclaré, non pour lutter contre une maladie infectieuse connu sous le nom de COVID-19 (bien qu’il ait toujours existé), mais pour répondre à un ordre du jour néfaste. La maladie peut être correctement traitée sans vaccination, il s’agit d’un taux de récupération de 98,01% et les traitements appropriés pour la maladie ont été supprimés dans le monde entier.

Plus inquiétant est une censure mondiale contre quiconque défie la sagesse conventionnelle de la nécessité de déclarer une pandémie. Le groupe déclare que la censure viole leur Charte des droits des alinéas 2a) et 2b) et leur donne droit à une indemnisation conformément à l’article 24 de la Charte.

PANDÉMIE

Les plaignants déclarent que l’utilisation de la terreur des enfants et des personnes âgées fait partie l’agenda de ceux qui manipulent cette crise sanitaire. L’obligation de conditions de vie depuis le 2 mars 2020, a causé des dommages mentaux et physiques aux enfants et aux personnes âgées.

Le groupe réclame des dommages-intérêts pour les tests PCR du génocide et de l’apartheid le au nom des enfants et des personnes âgées.

TESTS

Les plaignants déclarent qu’il existe de nombreuses preuves scientifiques et médicales prouvant que le «test » PCR est inutile. La plupart des scientifiques conviendront que la définition des cycles de la PCR au-delà du seuil de cycle de 25 cycles, rend l’outil inutile. 

La plupart des kits de test PCR, sinon tous, sont fixés à 45, ce qui rend les résultats inutiles et fallacieux. Cependant, les résultats positifs sont utilisés pour augmenter le nombre affiché de malades pour alimenter le mensonge de la propagation de la maladie – juste cela – un mensonge. Le demandeur et la classe action affirment que des médecins du monde entier reçoivent un supplément d’honoraires pour déclarer un cœur mort d’attaque ou mort d’un accident de voiture, mort de COVID-19. Pourquoi ? Subterfuge ? 

VACCINATIONS

Les plaignants déclarent que la Fondation OMS / Gates / ONU a été identifiées comme ayant commis un acte de génocide en stérilisant 500000 filles et des femmes kényanes. Ils déclarent qu’ils sont confrontés à un autre acte de génocide à moins qu’il ne soit arrêté rapidement et que les responsables et les autorités s’expliquent. Ils déclarent que ce n’est pas la grippe qui a tué dans la grippe espagnole de 1917, mais les vaccinations qui ont fait 50 millions de morts dans le monde.

Ils déclarent que le programme de vaccination proposé dans le monde est une guerre biologique livrée à l’humanité.

DOMMAGES / INFRACTIONS

Mesures Covid : les plaignants déclarent que les gouvernements fédéral, provinciaux et municipaux ont suivi l’exemple « d’une déclaration de pandémie par l’OMS », organisation qui a manipulé la définition de pandémie pour l’adapter à son propre programme néfaste (et engagée dans un acte de génocide au Kenya). La déclaration de pandémie n’était pas fondée sur des avis médicaux, mais plutôt sur les conseils d’une organisation corrompue et génocidaire.

Tous provinciaux et gouvernements municipaux ont emboîté le pas en fondant leurs actions sur une déclaration de pandémie par l’OMS.

Mesures fédérales

J. Trudeau a tenu (tient) des conférences de presse quotidiennes pour « informer » les Canadiens sur décrets et arrêtés, tels que « rester à la maison », qui n’ont aucune valeur juridique, nonobstant le fait qu’ils ont été appliqués par des agents d’exécution municipaux et provinciaux, mais à aucun moment le Parlement fédéral n’a invoqué la loi fédérale sur les urgences.

Mesures provinciales

Le 17 mars 2020, le premier ministre de l’Ontario, et son gouvernement ont invoqué la loi provinciale sur la gestion des urgences et la protection civile, avec un état déclaré « urgence », prorogé en Juillet 2020, et ont adopté à ce jour, 48 règlements avec ordonnances d’exécution.

L’effet net et sommaire des ordonnances contenues dans le règlement est le suivant :

Ordonner la fermeture de toutes les entreprises, à l’exception des entreprises «  essentielles  » liées à la nourriture et à la médecine.

Une «distance sociale» de deux (2) mètres; pas de «  rassemblement public  » de plus de cinq personnes sans lien de parenté, avec distance « de deux mètres, augmentée par la suite à dix personnes; fermetures de restaurants et de bars, à l’exception du service à emporter; fermeture matérielle de toutes les écoles, garderies et universités publiques et privées ; usage obligatoire des masques faciaux, mandaté par le Ministère de la Santé, à tous les collèges de services médicaux de réglementation médicale, pour diriger tous leurs membres autorisés d’imposer le masquage obligatoire de tous les patients, employés et membres, dans leur lieu de travail; fermeture de toutes les commodités du parc, y compris toutes les aires de jeux et les installations les enfants ; élimination des programmes individuels et de tous les autres programmes destinés aux enfants ayant des besoins spéciaux, et ceux qui souffrent de handicaps neurologiques et physiques

Interdire tous les rassemblements publics de plus de cinq personnes, nonobstant une distance de deux mètres, y compris l’interdiction des services religieux, y compris restriction sur les mariages, les funérailles et autres actions religieuses, rituels et rites.

La disposition relative aux infractions, à la mise en accusation et à l’imposition de lourdes amendes violation des ordonnances, avec l’impossibilité de contester ces amendes en tant que la Cour des infractions était (et pourrait à nouveau) être physiquement fermée et la Cour provinciale les contraventions à la Loi sur les infractions indiquent clairement que l’accusation et la ligne ne peuvent pas être «  postées  » mais que la personne doit se présenter physiquement à la Cour des infractions provinciales pour déposer une défense des accusations, seulement pour trouver un palais de justice fermé.

La Ville d’Ottawa a adopté des règles provinciales et municipales qui imposent des exigences et restrictions sur : masques faciaux, rassemblements sociaux, restaurants, bars, espaces de réunion et d’événement, sports, exercices et gymnases, lieux de culte, casinos, salles de bingo et établissements de jeux, cinémas, installations pour les arts de la scène, vente au détail, services de soins personnels et la liste est longue[31].

Les demandeurs déclarent que les allégations de l’OMS, notre organisme fédéral, les gouvernements provinciaux et municipaux, ainsi que les médias grand public, affirmant que nous sommes face à la plus grande menace pour l’humanité de notre vivant, sont FAUSSES. La modélisation mathématique utilisée pour justifier les mesures de confinement extrême est invalide. 

De plus, la grande majorité de la population ne court aucun risque de complications, ni mortalité résultant de l’exposition au COVID-19.

L’endiguement massif et aveugle des citoyens, la restriction de l’accès à notre économie, aux tribunaux, au parlement et à nos moyens de subsistance, aux soins médicaux et thérapeutiques, et l’obligation de la distanciation physique et d’autres restrictions sont des mesures qui n’ont jamais été mis en œuvre ni testées, sans base scientifique ou médicale.

L’impact de ces mesures sur les plans physique, émotionnel, psychologique et le bien-être économique est profondément destructeur, injustifié et manifestement non durable.

Ces mesures d’isolement drastiques ne sont pas étayées par des preuves. Il existe un consensus considérable dans la communauté scientifique sur le fait que de telles mesures ne sont ni durables ni justifiées, et bien que ces mesures puissent retarder propagation virale, il est peu probable qu’ils aient un impact sur la morbidité globale.

Le fait est que ce discours sur la pandémie du COVID-19 suscite une panique inutile utilisée pour justifier les violations systématiques par le gouvernement des droits et libertés qui forment la base de notre société, y compris nos droits constitutionnels, notre souveraineté, notre vie privée, notre règle de la loi, la sécurité financière et même notre démocratie même. il est clair que des violations significatives des droits et libertés des demandeurs ont été perpétrées par les gouvernements fédéral, provinciaux et municipaux et les autorités sanitaires.

Le fait est qu’en raison de tout ce qui précède, les demandeurs ont souffert et continuent de souffrir, de graves violations de leurs droits constitutionnels qui ne sont justifiées par aucun mesure, y compris l’art. 1 de la Charte.

Les préjudices / actes répréhensibles des plaignants seront plus spécifiquement placés dans un futur document. L’urgence de déposer ce document est primordiale.

CONCLUSION

Les plaignants allèguent d’actions délictuelles générales et manquement à obligation fiduciaire, méfait dans la fonction publique, négligence grave, ainsi que délits de voies de fait, y compris délit de génocide et apartheid et complicité de génocide et d’apartheid.

Ils déclarent que leurs avocats participent à une alliance mondiale avec avocats, médecins, scientifiques qui expriment une alarme collective contre ces mesures draconiennes non étayées par une démonstration médicale ou scientifique. Ils proposent que l’affaire soit jugée à Ottawa.

Date : 21 décembre 2020

ELDERS WITHOUT BORDERS, MICHAEL SWINWOOD / LIZA SWALE spiritualelders@gmail.com

STACY AMIKWABE et coll. -et- PAPE FRANÇOIS, et al

Les demandeurs


[Notes]

[1] parfaitement traitable par des médicaments classiques comme l’hydroxychloroquine et plusieurs antibiotiques mais aussi, et pour encore moins cher, par l’artémisine ou l’ivermectine,

[2] Linz, Graz, Innsbruck, St. Pölten: Riesiger Zulauf bei Corona-Demos (wochenblick.at) [En allemand]

[3] Certaines décès mesures ont été ainsi qualifiées par la cour constitutionnelle d’Autriche

[4] Plainte contre vaccins géniques reaction19fr

[5] Procédure en vertu de la Loi de 1992 sur les recours collectifs

[6]

[7] Ultra vires (Latin : « beyond the powers ») is a Latin phrase used in law to describe an Act which requires legal authority but is done without it. Its opposite, an act done under proper authority, is intra vires (« within the powers »)

[8] http://www.vatican.va/content/francesco/en/encyclicals/documents/papa-francesco_20201003_enciclica-fratelli-tutti.html

[9] https://www.gavi.org/history-gavi
https://www.gavi.org/operating-model/gavis-partnership-model/bill-melinda-gates-foundation
GAVI-The Vaccine Alliance. L’opportunité d’investissement GAVI COVAX AMC-An. Perspectives de potentiel investisseurs : www.gavi.org

[10] Nouvelles du CEPI. Le Canada augmente le financement de la recherche sur le vaccin COVID-19 du CEPI. 14 décembre 2020 :

https://cepi.net/news_cepi/canada-boosts-funding-for-cepis-covid-19-vaccine-research/

[11]  https://www.who.int/about/who-we-are/history

[12] « Trump et l’OMS : combien les États-Unis donnent-ils ? Quel est l’impact d’une interruption du financement ? », NPR.org. 15 avril 2020; Lee Harding, «Gates, WHO, and Abortion Vaccines», in Frontiers Center for Public Policy, juillet, 19, 2020.

[13] Raila Odinga « La vaccination contre le tétanos est une stérilisation de masse chez les femmes », 12 septembre 201 : https://www.standardmedia.co.ke/kenya/article/2001254261/raila-tetanus-vaccination-is-a-mass-sterilization-on-.

[14] Département américain de la justice. Bureau des affaires publiques. « Le ministère de la Justice annonce la plus grande fraude dans les soins de santé : « Pfizer paiera 2,3 milliards de dollars pour un marketing frauduleux ». 2 septembre 2009.

[15] 20 Sheila Gunn Reid. « Le gouvernement fédéral garde des records sur le rôle de Theresa Tam à l’Organisation mondiale de la santé ». 14 décembre 2020.

[16] Gouvernement du Canada. Actes codifiés. Loi sur les crimes contre l’humanité et les crimes de guerre. SC 2000, ch. 24.

[17] 22 Dr David Williams, médecin hygiéniste en chef de l’Ontario, et Dre Barbara Yaffe, médecin-chef adjoint agent de santé, fait le point sur le COVID-19, sur : Le Parlement de l’Ontario

[18] « Les Constitutions de la Compagnie de Jésus et leurs normes complémentaires : une traduction anglaise complète des textes latins officiels », Institut des sources jésuites, (Saint Louis, 1996).

[19] Histoire secrète, Paris, supra note 4.

[20] Le major-général Dany Fortin, ancien commandant de l’OTAN en Irak, supervisera le groupe de travail conformément à l’annonce du 27 novembre 2020. Sa Majesté la Reine Elizabeth II fait rapport à Rome, le Canada est une colonie, tous les chemins mènent à Rome.

[21] http://www.vatican.va/content/francesco/en/encyclicals/documents/papa-francesco_20150524_enciclica-laudato-si.html Lettre encyclique Fratelli Tutti., (3 octobre 2020), supra note 1.

[22] https://fr.wikipedia.org/wiki/Jus_cogens :
Le jus cogens (du latin droit contraignant, souvent traduit par norme impérative) concerne des principes de droits réputés universels et supérieurs et devant constituer les bases des normes impératives de droit international général. Cette notion est définie par la Convention de Vienne du 23 mai 1969, dans son article 53 : « Aux fins de la présente Convention, une norme impérative de droit international général est une norme acceptée et reconnue par la communauté internationale des États dans son ensemble en tant que norme à laquelle aucune dérogation n’est permise et qui ne peut être modifiée que par une nouvelle norme du droit international général ayant le même caractère.

[23] -Convention des Nations Unies pour la prévention et la répression du crime de génocide. Résolution 260 A de l’Assemblée générale (III) du 9 décembre 1948 12 janvier 1951, conformément à l’article XIII. (Convention sur le génocide, 1948).
– La Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones (DNUDPA) a été adoptée par l’Assemblée du jeudi 13 septembre 2007.
– Loi sur les crimes contre l’humanité et les crimes de guerre. SC 2000, ch. 2.
– Code criminel du Canada (LRC, 1985, c. C-46), art. 318 (2).

[24] ONU, Pacte international relatif aux droits civils et politiques, 1966
Gouvernement du Canada, Loi sur les crimes contre l’humanité et Loi sur les crimes de guerre, SC 2000 C.24

[25] Génocide signifie : « Tuer des membres du groupe, Imposer des conditions de vie conçues pour causer un préjudice physique ou mental ; Soumettre délibérément au groupe des conditions de vie censées apporter de sa destruction physique en tout ou en partie ; Imposition d’une mesure destinée à empêcher les naissances au sein du groupe ; Transfert forcé d’enfants du groupe à un autre groupe ».

[26] En particulier : attaque dirigée contre toute population civile signifie un comportement impliquant les multiples commissions d’actes visées au paragraphe 1 contre toute population civile, en vertu de ou en faveur d’un état de politique organisationnelle pour commettre de telles attaques

[27] Un traitement médical ne peut être effectué qu’après qu’un patient informé du but, de la nature, des droits et des conséquences de l’intervention et y a librement consenti. Ce principe a ses origines dans le « Code de Nuremberg » de 1947, qui a été développé lors du procès des Nazis médecins qui ont mené des recherches sur les prisonniers des camps de concentration.
Article 13 : « Une intervention visant à modifier le génome humain ne peut être entrepris à des fins préventives, diagnostiques ou thérapeutiques et seulement si son but est de n’introduire aucune modification dans le génome de ses descendants.

[28] Partie I de la Loi constitutionnelle de 1982. Charte canadienne des droits et libertés, art 7, partie 1 de la Loi constitutionnelle, 1982, étant l’annexe B de la Loi de 1982 sur le Canada (Royaume-Uni), 1982, c 11.

[29] Déclaration universelle sur le génome humain et les droits de l’homme (1997), Convention d’Oviedo. Les chercheurs doivent assurer un équilibre entre les risques potentiels et les bénéfices de la recherche et que les risques ont été minimisés (ligne directrice 8).

[30] 57 Zhang L 2020bioRxiv

[31] Note de l’auteur de l’article : nous ne pouvons qu’être fascinés par le copier-coller des mesures de restriction à travers le monde indépendamment d’une quelconque extension de l’épidémie alléguée. Cela confirme que tous les gouvernements soumis à l’OMS ont pris leurs ordres auprès de l’organisation comme le stipulait l’accord des 194 pays signés en 2017. Contrairement à l’incompétence alléguée pendant les premiers mois de la crise, tout était soigneusement préparé. www.francesoir.fr/le-conseil-mondial-de-loms-dicte-tres-officiellement-la-conduite-sanitaire-des-pays-signataires-dont




Le 29 décembre 2020 — Donald Trump célèbre saint Thomas Becket en ce 850e anniversaire de son martyre : « Nous voulons Dieu ! »

[Source : Guy Boulianne]

[Introduction de Jeanne Smits Le site de la Maison Blanche affiche depuis le 28 décembre une “Proclamation” de la main de Donald Trump à l’occasion du 850e anniversaire du martyre de saint Thomas Becket, tué par les hommes de main du roi Henri II pour n’avoir pas cédé devant les empiètements de ce dernier sur les droits et privilèges de l’Église catholique. C’était le 29 décembre 1170.

Que le président des Etats-Unis rende un tel hommage à un martyr qui sut défendre au prix de sa vie les droits de Dieu est remarquable en soi. Dans la période actuelle, où s’installe une nouvelle tyrannie et une ingérence indiscutable du pouvoir civil, du temporel, dans le domaine du spirituel, la démarche de Donald Trump est lourde de sens. Qu’il l’ait faite de manière aussi solennelle, en s’associant de fait au cri des peuples : « Nous voulons Dieu ! », est un signe.

Soyons clairs. La « liberté religieuse » affirmée par Donald Trump n’est assurément pas celle que défendait Thomas Becket : le saint archevêque a versé son sang pour les droits de la vraie religion et du vrai Dieu. Trump évoque, lui, un droit subjectif de tout homme de ne pas être inquiété pour ce qu’il croit, et de pratiquer la religion qui est la sienne. Il y a là des questions religieuses et philosophiques de fond ; je n’irai pas plus loin.

Mais sur le plan politique, Trump vient de poser un acte étonnant, et assurément important, puisqu’il a choisi d’honorer non quelque militant des droits de l’homme, mais un saint martyr, en demandant à tous les Américains de célébrer cet anniversaire. Il y rappelle qu’il faut « obéir à Dieu plutôt qu’aux hommes », et rappelle le droit des nations de défendre la vie à naître.

Je vous propose ci-dessous une traduction intégrale de la « Proclamation » de Donald Trump, telle qu’elle figure sur le site whitehouse.gov. — Jeanne Smitshttps://www.youtube.com/embed/FHCiziDnrS8?version=3&rel=1&showsearch=0&showinfo=1&iv_load_policy=1&fs=1&hl=fr&autohide=2&wmode=transparent


Proclamation du 850e anniversaire du martyre de saint Thomas Becket

Nous célébrons aujourd’hui le 850e anniversaire du martyre de Saint Thomas Becket, le 29 décembre 1170. Thomas Becket fut homme d’État, érudit, chancelier, prêtre, archevêque ; et tel un lion, il défendit la liberté religieuse.

Avant même que la Grande Charte ne fût rédigée, avant que le droit au libre exercice de la religion ne fût inscrit comme la première liberté de l’Amérique dans notre glorieuse Constitution, Thomas donna sa vie pour que, comme il l’a lui-même dit, « l’Église parvienne à la liberté et à la paix ».

Fils d’un shérif londonien, qualifié un jour de « clerc de bas étage » par le roi qui le fit tuer, Thomas Becket allait devenir la plus haute autorité de l’Église en Angleterre. Lorsque la couronne a tenté d’empiéter sur les affaires de la maison de Dieu par le biais des Constitutions de Clarendon, Thomas refusa de signer le document offensant. Lorsque le roi Henri II, furieux, menaça de le faire condamner pour outrage à l’autorité royale, en lui demandant comment un prêtre aussi « pauvre et humble » osait le défier, Mgr Becket, alors archevêque, répondit : « Dieu est le souverain suprême, au-dessus des rois » et « nous devons obéir à Dieu plutôt qu’aux hommes ».

Parce que Thomas ne voulait pas consentir à ce que l’Eglise se soulette à l’État, il a été contraint de renoncer à tous ses biens et de fuir son propre pays. Des années plus tard, après l’intervention du pape, Becket a été autorisé à revenir – et il a continué à résister aux ingérences autoritaires du roi dans la vie de l’Eglise. Le roi en eut finalement assez de la défense acharnée de la foi religieuse par Thomas Becket ; on dit qu’il s’est exclamé avec exaspération : « N’y aura-t-il personne pour me débarrasser de ce prêtre turbulent ? »

Les chevaliers du roi réagirent au message en se rendant à la cathédrale de Canterbury pour signifier un ultimatum à Thomas Becket : qu’il cède aux injonctions du roi ou qu’il meure. La réponse de Thomas résonne dans le monde entier et à travers les âges. Ses derniers mots sur cette terre furent les suivants : « Pour le nom de Jésus et la protection de l’Église, je suis prêt à embrasser la mort. » Revêtu des ornements liturgiques, Thomas fut abattu là où il se tenait, à l’intérieur des murs de sa propre église.

Le martyre de Thomas Becket a changé le cours de l’histoire. Il a fini par entraînér de nombreuses limitations constitutionnelles au pouvoir de l’État sur l’Église à travers l’Occident. En Angleterre, le meurtre de Becket a conduit à la déclaration de la Magna Carta 45 ans plus tard : « L’Église d’Angleterre est libre et (…) elle doit jouir de tous ses droits et libertés sans qu’on puisse y toucher. »

Lorsque Thomas Becket refusa d’autoriser le roi à s’immiscer dans les affaires de l’Église, l’archevêque se tenait à l’intersection de l’Église et de l’État. Cette prise de position devait aboutir, après des siècles d’oppression religieuse et de guerres de religion soutenues par les Etats partout en Europe, à l’instauration de la liberté religieuse dans le Nouveau Monde. C’est grâce à de grands hommes comme Thomas Becket que le premier président américain, George Washington, a pu proclamer plus de 600 ans plus tard qu’aux États-Unis, que « tous possèdent également la liberté de conscience et les protections de la citoyenneté » et que « ce n’est plus maintenant de tolérance que l’on parle, comme si c’était par l’indulgence d’une classe de personnes qu’une autre devrait jouir de l’exercice de ses droits naturels inhérents ».

La mort de Thomas Becket rappelle de manière puissante et impérissable à chaque Américain que le fait que nous soyons libres de la persécution religieuse n’est pas un simple luxe ou un accident de l’histoire, mais plutôt un élément essentiel de notre liberté. C’est notre trésor, notre héritage inestimable, acheté au prix du sang de martyrs.

En tant qu’Américains, nous avons d’abord été réunis par notre conviction que « la rébellion aux tyrans est obéissance à Dieu » et que la défense de la liberté est plus importante que la vie elle-même. Si nous voulons continuer à être le pays de la liberté, aucun fonctionnaire, aucun gouverneur, aucun bureaucrate, aucun juge et aucun législateur ne doit être autorisé à décréter ce qui est orthodoxe en matière de religion ou à exiger des croyants religieux qu’ils violent leur conscience. Aucun droit n’est plus fondamental pour une société pacifique, prospère et vertueuse que le droit de suivre ses convictions religieuses. Comme je l’ai déclaré sur la place Krasiński à Varsovie, en Pologne, le 6 juillet 2017, le peuple américain et les peuples du monde continuent de crier : « Nous voulons Dieu. »

En ce jour, nous célébrons et vénérons la courageuse prise de position de Thomas Becket en faveur de la liberté religieuse et nous réaffirmons notre appel à mettre fin aux persécutions religieuses dans le monde. Dans mon discours historique aux Nations unies l’année dernière, j’ai clairement indiqué que l’Amérique est aux côtés des croyants de tous les pays qui ne demandent que la liberté de vivre selon la foi qui est dans leur propre cœur. J’ai également déclaré que les bureaucrates mondiaux n’ont absolument pas à s’attaquer à la souveraineté des nations qui souhaitent protéger la vie des innocents, ce qui reflète la croyance des États-Unis et de nombreux autres pays selon laquelle chaque enfant – né et à naître – est un don sacré de Dieu. Au début de l’année, j’ai signé un décret visant à faire de la liberté religieuse une priorité de la politique étrangère des États-Unis. Nous avons demandé à chaque ambassadeur – et aux plus de 13 000 agents et spécialistes du service extérieur des États-Unis – dans plus de 195 pays de promouvoir, défendre et soutenir la liberté religieuse comme pilier central de la diplomatie américaine.

Nous prions pour les croyants partout dans le monde qui souffrent de persécution en raison de leur foi. Nous prions en particulier pour leurs pasteurs courageux et édifiants – comme le cardinal Joseph Zen de Hong Kong et le pasteur Wang Yi de Chengdu – qui sont des témoins infatigables de l’espérance.

Pour honorer la mémoire de Thomas Becket, les crimes contre les croyants doivent cesser, les prisonniers de conscience doivent être libérés, les lois limitant la liberté de religion et de croyance doivent être abrogées, et les personnes vulnérables, sans défense et opprimées doivent être protégées. La tyrannie et le meurtre qui ont choqué la conscience du Moyen-Âge ne doivent plus jamais se reproduire. Tant que l’Amérique sera debout, nous défendrons toujours la liberté religieuse.

Une société sans religion ne peut pas prospérer. Une nation sans foi ne peut pas durer – parce que la justice, la bonté et la paix ne peuvent pas prévaloir sans la grâce de Dieu.

PAR CONSÉQUENT, moi, DONALD J. TRUMP, Président des États-Unis d’Amérique, en vertu des pouvoirs qui me sont conférés par la Constitution et les lois des États-Unis, je proclame par la présente le 29 décembre 2020 comme le 850e anniversaire du martyre de Saint Thomas Becket. J’invite le peuple des États-Unis à célébrer cette journée dans les écoles, les églises et les lieux de rencontre habituels par des cérémonies appropriées en commémoration de la vie et de l’héritage de Thomas Becket.

EN FOI DE QUOI, j’ai apposé ma signature en ce vingt-huit décembre de l’an de Notre Seigneur deux mille vingt et de l’indépendance des États-Unis d’Amérique le deux cent quarante-cinquième.

DONALD J. TRUMP




5G : attendez-vous à des problèmes de peau et de santé généraux

[Source : La maison du 21e siècle]

Docteur en biologie (1970), Hugo Schooneveld fut chercheur principal, neurobiologiste et endocrinologue comparatif des insectes à l’Université agricole de Wageningen (1965-1999). Il y a aussi conduit des enquêtes pour évaluer les problèmes de santé après une exposition aux champs électromagnétiques (CEM), évalué l’intensité des CEM dans les maisons et les lieux de travail, développé des outils analytiques pour étudier la structure des CEM et les mélanges de fréquences générés par les équipements électroniques et les lampes à économie d’énergie, et évalué l’importance de l’électricité « sale » (interférence de hautes fréquences transitoires). Aujourd’hui retraité, il est conseiller auprès de la Fondation néerlandaise de l’électrohypersensibilité. Voici notre version française de son texte The 5G communication system – Expect skin and general health problems. AF

Résumé

Aux Pays-Bas, les premiers émetteurs de la téléphonie mobile de 5e génération ont été mis en service par trois entreprises de télécommunications. Leurs émetteurs fonctionnent principalement sur la fréquence 700 MHz. Il s’agit en quelque sorte d’émetteurs « d’entrée de gamme 5G », sans les caractéristiques des émetteurs de 3,5 GHz attendus en 2022 et ceux de 26 GHz qui arriveront en 2027 ou plus tard. Certaines personnes pourraient donc éprouver des problèmes supplémentaires de stress électrique, bref de l’électrohypersensibilité (EHS). Ceci non seulement en raison des impulsions chroniques de synchronisation 50 Hz dans le signal, mais aussi en raison des très nombreuses microantennes de 3,5 GHz qui doivent être installées et qui augmenteront ainsi l’exposition. Les émetteurs 26 GHz proposés augmenteront le risque de lésions cutanées et de perturbation des fonctions physiologiques dues à des effets non thermiques. La peau est un organe large, délicat, fin et fragile. Les limites d’exposition de la Commission internationale de protection contre les rayonnements non ionisants (ICNIRP) récemment mises à jour ne prennent pas en compte la position et les fonctions spéciales de la peau. Le rayonnement 5G provoquera des effets sur la matière biologique, mais personnes n’étudie actuellement les liens entre ces effets physiologiques et de possibles problèmes de santé. Il est temps de mettre en place un groupe de travail pour élucider spécifiquement les effets du rayonnement 5G sur la peau et sur le bien-être – et ajuster les limites d’exposition en conséquence.

Émetteurs et effets biologiques par ordre d’apparition

En Hollande, trois fournisseurs Internet, KPN, VodafoneZiggo et T-Mobile, ont mis en service leurs canaux 5G après l’acquisition de licences de diffusion lors de la vente aux enchères du 21 juillet 2020. Ces licences concernent les fréquences dans la bande 700 MHz (plus 1400 et 2100 MHz). Les champs électromagnétiques (CEM) de cette fréquence atteignent une grande distance et pénètrent encore mieux les murs des maisons que ceux des émetteurs existants. Les émetteurs seront provisoirement installés sur les tours de transmission actuelles, qu’ils soient ou non intégrés aux systèmes 4G.

Dans quelques années, nous aurons les systèmes 3,5 GHz avec MIMO (Multiple-Input Multiple-Output) limité, qui seront principalement installés dans les rues et les espaces publics. Ceux-ci pourront gérer beaucoup plus de conversations et de données.

Ce n’est qu’après des années que la bande 26 GHz deviendra opérationnelle. Ces émetteurs avancés sont équipés de toutes les options 5G1, telles que les connexions ultrarapides pour de nombreux usagers simultanément avec MIMO massif et formation de faisceaux de micro-ondes pulsées. Cela donnera à tous ceux qui s’enregistrent avec un téléphone intelligent 5G leur propre connexion groupée avec l’émetteur, où qu’ils se trouvent. Compte tenu de la fréquence élevée et donc de la faible longueur d’onde, les champs de ces émetteurs seront constitués d’ondes millimétriques (ondes mm). Les systèmes 5G rayonnent tous les champs pulsés, jour et nuit, à une fréquence d’impulsion de 50 (ou 60) Hz.

Les fournisseurs d’accès Internet n’ont jamais étudié les effets potentiels sur la santé et n’ont pas l’intention de le faire2. Des centaines de scientifiques ont exprimé leurs préoccupations dans l’appel 5G, adressé à l’ONU, à l’OMS et au Programme des Nations Unies sur l’environnement3. Les raisons de ces préoccupations sont énumérées ci-dessous.

Effets sur la santé

Les champs pulsés sont généralement nocifs

Les personnes peuvent développer une hypersensibilité (allergie) au rayonnement basse fréquence des appareils électroménagers ou au rayonnement de radiofréquence (RF) des émetteurs à la maison ou à l’extérieur, ou aux deux. L’électronique numérique est dans de nombreux cas le coupable, en particulier l’alimentation à découpage de l’électronique qui produit une onde pulsée « sale » sur les câbles électriques. Environ 3 % des citoyens ont développé une hypersensibilité à cela, appelée « hypersensibilité électrique » ou électrohypersensibilité (EHS)4,5.

En outre, plusieurs appareils domestiques polluent l’éther avec des signaux de transmission de RF/micro-ondes pulsés, tels que les téléphones sans fil digitaux (DECT), le Wi-Fi, les téléphones mobiles, les protocoles Bluetooth et Zigbee et autres modes de communication. Toutes ces sources de CEM de hautes fréquences sont pathogènes. Le remède est d’éteindre ou de retirer ces équipements, sinon de s’en éloigner le plus possible6.

Les émetteurs des systèmes de téléphonie mobile de deuxième (2G), troisième (3G) et quatrième génération (4G) génèrent également des problèmes d’EHS comparables chez les riverains de ces antennes : fatigue chronique, problèmes de sommeil, bourdonnements dans les oreilles, maux de tête et nombreux problèmes dérivés7.

Ces signaux de transmission sont également pulsés. Une caractéristique physique des impulsions en électronique est que les fronts montants et descendants du signal, tels que ceux qui peuvent être visualisés sur un oscilloscope, sont très prononcés et que la durée de l’impulsion est très courte : de quelques à plusieurs centaines de microsecondes.

Certains processus physiologiques du corps sont perturbés par ces impulsions et les mécanismes impliqués ne font pas encore consensus chez les experts. Vraisemblablement, une ou plusieurs fonctions du système nerveux sont affectées, bien que ces effets précis n’aient pas été davantage analysés.

Les champs des émetteurs 5G sont également pulsés à la fréquence 50 (ou 60 Hz) par seconde8. L’arrivée de plus d’émetteurs 5G provoquera une augmentation de la pression électromagnétique sur les humains. Avec l’installation prévue d’un nombre sans précédent d’émetteurs 3,5 GHz sous forme de petites cellules dans les rues et de picocellules dans les bureaux et en tant qu’applications de l’Internet des objets (IdO) dans les maisons, il s’agira d’une hausse faramineuse du nombre total d’émetteurs8. Nous craignons pour la santé de bien des gens.

ICNIRP : « La peau doit protéger le corps contre les ondes millimétriques. »

Foutaise! La peau fait partie intégrante du corps. La peau recueille toutes les ondes mm et est susceptible de subir des dommages et – en conséquence – également l’intérieur du corps. Les ondes mm sont absorbées par les molécules d’eau, ce qui hausse la température dans les tissus, tout comme dans un four à micro-ondes. Les ondes mm pénètrent dans le corps à seulement 1 mm de profondeur ou moins et se coincent ainsi dans les structures contenant de l’eau dans la peau qui devient ainsi le principal récepteur.

La Commission internationale de protection contre les rayonnements non ionisants (ICNIRP)10 voit simplement la peau comme une sorte de coquille qui absorbe les ondes mm et ainsi protège le corps contre leurs effets. Elle ne considère pas la peau séparément en termes de limites d’exposition, mais comme un membre11. L’avantage de ce raisonnement, pour les télécoms, est que l’on peut augmenter l’intensité du rayonnement par un facteur de 2,5. Alors que l’ICNIRP tolère que la température corporelle puisse augmenter en moyenne de 2 °C, pour un membre c’est jusqu’à 5°C. Ceci mine la peau en y concentrant toute l’énergie radiante réellement destinée à l’ensemble du corps. La peau a une épaisseur d’environ 1 mm12, une surface de jusqu’à 2 m2 et une masse de 7 kg représentant environ 10 % de la masse corporelle13. En capturant toute énergie incidente, la peau accumule en théorie dix fois plus d’énergie électromagnétique que prévu. En fait, ce serait le cas si elle avait une structure homogène. Mais la peau contient des couches aux propriétés hydrophiles ou lipophiles. Seules les structures contenant de l’eau peuvent absorber l’énergie des ondes mm et ce sont précisément ces couches qui sont maintenant fortement surchargées. Les impacts restent à définir.

La peau, un organe large et délicat

La peau est un organe métaboliquement actif avec une structure très complexe et assure de nombreuse fonctions organiques14,  endocriniennes et immunologiques. Elle contient une série de récepteurs, dont de nombreuses terminaisons nerveuses nues (non protégées par la myéline isolante)  avec des substances neuroactives, des cytokines et d’autres composés régulateurs. Les fonctions exactes de tout cela n’ont été que partiellement clarifiées. Compte tenu de la vulnérabilité de tous ces composants aux CEM et aux ondes mm en particulier, on craint des effets sur la santé de la peau et du corps16.

Morphologie de la peau

La figure 1 ci-dessous montre la structure en couches de la peau, avec à l’extérieur la couche cornée avec des cellules mortes. Les ondes mm peuvent être partiellement réfléchies par cette couche, en fonction de sa teneur en humidité. En dessous se trouve la couche de cellules épithéliales formant la corne de l’épiderme, les kératinocytes. Le derme en dessous est la partie la plus volumineuse de la peau avec de nombreuses structures, telles que des vaisseaux sanguins, des glandes sudoripares avec drainage, des fibres musculaires, des branches du système nerveux, souvent remplies de nombreux types de capteurs de substances émettrices neuroactives, cellules sensorielles et cheveux, et divers types de cellules en mouvement libre, telles que les leucocytes, les macrophages et les cellules du système immunitaire. À la base, l’hypoderme, associé à une membrane basale et à des couches musculaires.

Figure 1. Représentation schématique d’une coupe transversale de la peau. Couches : A- stratum corneum; B- épiderme; C- derme; D- hypoderme; E- membrane basale; F- couche musculaire. Composants complets avec innervation et apport sanguin : 1- cheveux; 2- follicule pileux; 3- muscle; 4- tissu adipeux; 5- terminaisons nerveuses nues ramifiées; 6- macrophage; 7- glande sudoripare avec tube de drainage vers l’extérieur, en spirale; 8- couche musculaire; 9- veine; 10- artère. Source : Alamy Stock Photo

Fonctions de la peau

La peau n’est pas seulement l’organe cible du système nerveux et du système neurohormonal, elle est surtout une source riche de plusieurs types d’hormones et de substances immuno-actives17. La peau peut être vue comme un organe périphérique semi-autonome qui sert à protéger le reste du corps contre les dommages causés par des forces mécaniques, la déshydratation, le chaud et le froid. De plus, elle est équipée de plusieurs types de sens et senseurs pour monitorer des facteurs environnementaux pertinents.

La peau a un réseau nerveux périphérique dense pour la communication avec le système nerveux central en amont et en aval. Il existe également une communication via la circulation sanguine et des substances de signalisation du système immunitaire. Toute « expérience » est « remarquée » et conduira à des réponses compensatoires pour assurer l’homéostasie.

Effets thermiques des ondes 5G de 26 GHz

Les structures étirées dans la peau agissent comme des antennes de réception pour le rayonnement millimétrique18. Celles-ci peuvent être les vaisseaux sanguins, les espaces intercellulaires remplis de liquide et en particulier les canaux de drainage des glandes sudoripares. L’extrémité de forme hélicoïdale de ces canaux remplis d’humidité conductrice de la sueur, convient parfaitement comme19 une antenne captant les micro-ondes. On peut donc s’attendre à ce que ces canaux soient surchauffés, ce qui endommagerait la cellule elle-même et le tissus environnants.

Ce serait encore pire par endroits car les structures biologiques ne sont pas des masse conductrices homogènes. Dans une approche modèle avec des cerveaux bovins morts, le premier millimètre de masse cérébrale a été réchauffé à 35 °C après une irradiation de 30 minutes avec un champ de 39 GHz20. C’est un réchauffement environ 175 fois plus élevé qu’avec un champ de 1,9 GHz et il est expliqué par la microarchitecture du tissu cérébral. Évidemment, les méninges ne sont pas de la peau, et il y a plus d’incertitudes dans les hypothèses utilisées. Néanmoins, cela montre la simplification excessive des principes de l’ICNIRP. Le réchauffement est considéré comme un simple processus de diffusion de chaleur; en fait, la diffusion de la chaleur diffère dans les couches de tissu composite complexes.

Effets tissulaires non thermiques des ondes millimétriques

Les effets non thermiques des ondes sont d’importance biologique. Ils concernent, entre autres, les effets physiques sur la structure des biomolécules et sur le changement de fonction des processus biologiques dans lesquels la température ne joue pas de rôle21. Ces effets non thermiques se produisent à des densités de champ bien inférieures aux limites d’exposition de l’ICNIRP22.  

Effets neurologiques

Il existe plusieurs exemples de l’influence stimulante (non thermique) des ondes mm sur l’activité des tissus nerveux et cérébraux. Ce ne sont pas les corps cellulaires des neurones de la moelle épinière qui sont sensibles aux perturbations des ondes. Ce sont les morceaux « nus » d’éperons nerveux – dendrites et neurites / axones – qui ne sont pas partiellement entourés par les gaines gliales isolantes. Les nerfs « nus » dans la patte de la souris répondent à la stimulation par ondes mm avec une diminution de l’activité de pointe spontanée. Cela est dû à une diminution supplémentaire du potentiel négatif de la paroi cellulaire, ce qui la rend moins sensible à la transmission de stimulus23.

Dans une culture in vitro de neurones prélevés dans une fine tranche de cortex cérébral de rat, l’activité neuronale a pu également être supprimée par l’irradiation d’ondes milimétriques. Ce résultat a nécessité une dose ajustée avec précision (une force de stimulation faible ou trop élevée avait un effet sous-optimal). Cela est dû à la complexité du réseau de neurones dans ce morceau de tissu. L’intensité du champ de stimulation la plus efficace était des ordres de magnitude inférieure à la limite thermique pour cette gamme de fréquences24.

La fréquence de stimulation est également importante car elle peut induire des résonances selon la fréquence dans la membrane axonale nue. Là, des déplacements de membrane élastique se produisent et conséquemment les portes ioniques de la membrane ne peuvent plus se propager de manière optimale sur la membrane lipoïde et fonctionnent comme un canal ionique25.

Effets moléculaires

De nombreux effets moléculaires et cellulaires ont été trouvés avec une exposition aux ondes mm dans la gamme supérieure des GHz. Dans l’ex-Union soviétique, de nombreuses recherches ont déjà été menées à ce sujet au siècle dernier. Plusieurs problèmes de santé ont ainsi été traités avec succès30, 31. Les ondes mm ont également été démontrées efficaces pour le traitement du cancer32, mais dans le monde occidental, les publications (la plupart russes) n’ont jamais attiré beaucoup d’attention.

À la recherche des effets des ondes mm sur l’homme, Dariusz Leszczynski33 n’a trouvé que 99 articles dans les bases de données biologiques, dont seulement 11 concernaient l’homme. Il n’y a toujours pas d’image claire des principaux effets physicochimiques ou moléculaires des ondes mm sur quelque matériel biologique que ce soit. Des effets sur les cellules muqueuses, les fibroblastes, les kératinocytes, les lymphocytes et les mélanocytes ont été trouvés dans des cellules humaines in vitro. Il y avait une variabilité considérable des effets sur différents types de peau et entre les personnes. L’état de santé influe également sur la force des effets.

Des effets des ondes mm ont été trouvés sur l’expression génique, les cassures chromosomiques, le stress oxydatif, les processus immunologiques, la génotoxicité et l’inflammation, entre autres. On dit souvent que l’énergie des ondes mm serait trop faible pour influencer les interactions biochimiques. Cependant, les résonances avec les structures cellulaires ou les groupes de biomolécules chargées peuvent expliquer les effets des ondes mm, y compris la rupture des liaisons hydrogène ou les influences des forces de van der Waals34.

Changement structurel des biomolécules

L’opinion générale est que les CEM peuvent générer des résonances dans des groupes chimiques chargés à la surface des macromolécules, telles que les protéines. En raison des changements de configuration, les connexions entre la protéine et le substrat peuvent également se produire ou non. Cela s’applique à tous types de récepteurs et aux canaux ioniques de calcium voltage-dépendants35. Les groupes chargés sur les protéines des portes ioniques peuvent subir un changement de forme en raison des champs électriques alternatifs, si bien que la perméabilité des canaux calciques change. Cela s’applique également aux portes ioniques pour d’autres types d’ions36. Un apport incontrôlé d’ions peut perturber la fonction de la cellule ou de l’organe – et donc de tout l’organisme.

Effets sur le génome

La plupart des expérimentations avec les ondes mm ont été faites au cours des dernières années et sont résumées par la référence numéro26. Les recherches concernaient les effets sur les biomolécules, les potentiels de membrane cellulaire, les portes d’ions et la division cellulaire27 chez les animaux. Il y a aussi des effets sur l’expression génique, la transcription, la forme des protéines, le stress oxydatif, les réactions immunitaires et autres fonctions29. L’exposition à long terme aux champs de 35 GHz donne à la fois un stress thermique et une inflammation de la peau32. L’irradiation des rats par des champs de radiofréquences d’un téléphone sans fil numérique (DECT) ou d’un téléphone intelligent produit des changements majeurs dans la configuration des protéines dans le cerveau des souris39. En outre, l’irradiation de la peau humaine pendant une heure avec des champs de 900 MHz à partir d’un téléphone utilisant la norme GSM à un débit d’absorption spécifique de 1,3 W/kg a montré un changement dans la synthèse de huit protéines40. Ces observations indiquent que les champs de radiofréquences modifient l’expression de l’ADN et de l’ARN28.

Il faut plus de recherche, mais quel type?

Des expériences antérieures ont été menées avec des ondes mm de fréquences et d’intensités très différentes, mais aucune d’entre elles ne contenaient la fréquence précise et la modulation des données des ondes 5G actuellement utilisées. De plus, les tests ont souvent été réalisés avec des intensités de champ très supérieures aux limites ICNIRP que nous jugeons trop élevées. Nous devons répéter les expériences avec les paramètres de terrain actuels rencontrés dans la vie quotidienne. Et ceci, alors que la mise en œuvre des systèmes 5G s’effectue rapidement37.

Quel type de recherche faut-il alors faire?

Nous cherchons des « cibles » d’impact des CEM sur le corps1, 28. Il est évident qu’il y a des dommages aux cellules et à l’ADN, mais leur importance pour le développement de problèmes de santé est encore inconnue. Certains prétendent que l’augmentation de l’incidence du mélanome en Suède est le résultat d’une augmentation des lésions tissulaires par radiofréquence41. Aux Pays-Bas, il y a eu une augmentation spectaculaire du nombre de cancers de la peau, de type carcinome basal, au cours des dernières années, en particulier dans la région de la tête et du cou42. C’est entièrement spéculatif, mais peut-il y avoir une connexion avec une exposition excessive des patients aux champs des téléphones cellulaires 4G? À quoi faut-il alors s’attendre des fortes densités des ondes 5G?

Des études biologiques fondamentales sur la perturbation des processus physiologiques sont indispensables, mais des études épidémiologiques bien conçues sont également nécessaires. Un rapport du Parlement européen soutient15 ce besoin. Malgré le fait que l’Union européenne ait accepté le principe de précaution38, rien n’indique que des initiatives pour de nouvelles recherches sont annoncées.

Références

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Les raisons, simples et claires, pour lesquelles je ne me ferai pas vacciner contre la COVID-19

[Source : Anthropo-logiques]

À n’en pas douter, c’est envers et contre tout Noël !

Après le texte remarquable du Dr Frédéric Badel, qu’il m’a donné à publier hier sur ce blog, c’est aujourd’hui la contribution de mon confrère anthropologue Jacques Pollini, chercheur associé à l’Université Mc Gill de Montréal, que je reçois.

Un texte franc, honnête, parlant, la parole d’un homme et d’un scientifique qui ne cède pas sur la nécessité de voir les choses comme elles sont.

Comme cette question risque de se poser pour chacun d’entre nous, les avis autorisés (les vrais, pas ceux qui sont achetés ou le reflet d’un simple conformisme idéologique, fût-il « scientifique ») comptent.

Je partage donc avec vous sans modération cet énoncé de raison, de valeurs et de bon sens.

(source image en-tête : Center for Disease Control, 19 décembre 2020).

Les raisons, simples et claires, pour lesquelles je ne me ferai pas vacciner contre la COVID-19

[Auteur : Jacques Pollini]

Sur la planète entière, les gens sont en train de débattre pour savoir s’ils vont se faire vacciner contre la COVID-19. Est-ce un débat ou une guerre de tranchées ? Il semble que l’on soit plutôt dans la deuxième situation. Comment en sortir ? Comment établir enfin un dialogue permettant à chacun de quitter son retranchement et faire un choix informé ? Il me semble que pour sortir de l’impasse, il faut réaliser que deux questions distinctes, mais liées, se posent : celle de l’efficacité et l’innocuité des vaccins, qui est une question scientifique, et celle de la confiance envers les décideurs, qui est une question politique.

Pour la première question, seules quelques poignées d’individus peuvent répondre. Un citoyen ordinaire ne dispose pas des compétences techniques lui permettant de juger si les vaccins COVID-19 seront efficaces et inoffensifs ou pas. Notre choix ne pourra donc se baser que sur la réponse que nous donnons à la deuxième question, c’est-à-dire sur notre confiance envers nos décideurs.

Cette question se pose de manière particulièrement aiguë car la technologie utilisée dans ces vaccins est nouvelle. Il s’agit de vaccins à ARN, c’est-à-dire que des fragments de code génétique seront injectés dans notre organisme, l’objectif étant que les protéines virales codées par cet ARN soient produites par les cellules de notre organisme, déclenchant ainsi une réponse immunitaire (Ulmer et al. 2012).

Cette technologie soulève de nombreuses interrogations, notamment concernant le risque que des fragments d’ARN contenus dans les vaccins soient transcrits en ADN et s’intègrent à notre génome (Velot 2020). L’intégration de code génétique étranger à l’ADN de cellules hôtes est un phénomène qui se produit couramment, comme le montre le fait que l’ADN humain contient des séquences héritées de virus. Des chercheurs ont d’ailleurs déjà découvert des ARN chimériques humains/SARS-CoV-2, laissant penser que des fragments d’ARN de SARS-CoV-2 (le virus qui transmet la COVID-19) auraient été transcrits et intégrés à l’ADN de cellules humaines (Zhang et al. 2020). Ce risque associé aux vaccins à ARN n’est donc pas quelque chose de nouveau.

Une chose est nouvelle, toutefois. Dans la nature, l’intégration de fragments de codes génétiques étrangers au génome humain n’est pas liée à une intention humaine. Elle est le fruit du hasard ou de nécessités naturelles, tandis qu’avec la vaccination, il devient possible de choisir quel code injecter et sur quelle population l’injecter. Le vaccin à ARN, et les thérapies géniques de manière plus générale, rendent donc possible de modifier intentionnellement le code génétique humain. L’ingénierie entre dans une ère nouvelle dans laquelle elle ne porte plus seulement sur la transformation de l’environnement humain, mais peut porter sur la nature humaine, sur notre identité génétique. C’est là que se trouve le virage fondamental et il soulève des questions éthiques qui sont négligées dans les débats en cours sur les vaccins.

Bien sûr, cela ne signifie pas que les vaccins COVID-19 modifieront notre génome ou que ceux qui les ont conçus ont cette intention. Mais presque personne n’a la compétence technique ou le pouvoir juridique permettant de vérifier ces deux points. Nous n’avons donc que la confiance, accordée ou pas aux décideurs, et a ceux qui ont développés ces vaccins, pour guider notre décision.

D’autre part, l’impact sur notre génome n’est qu’un des problèmes possibles. La facilitation de l’infection par les anticorps après la vaccination (Lee et al. 2020), phénomène déjà observé dans le cas d’un vaccin contre la dengue (Normile 2017) et qui peut conduire à des formes plus graves de la maladie, est souvent discutée. A noter que si une telle facilitation d’infection avait lieu, l’opprobre serait sans doute jeté sur les non vaccinés puisqu’ils faciliteraient la circulation du virus et donc les réinfections. Un autre risque serait le développement de pathologies immunitaires en cas de réinfection par le virus après vaccination, phénomène observé sur les souris (Tseng et al. 2012). Le risque de réaction auto-immunes vis-à-vis de protéines placentaires, qui pourrait causer des stérilités, a également été évoqué, du fait de la similitude entre certaines protéines virales et placentaires. La liste des risques possibles est sans doute plus longue et certains médecins considèrent que les garanties apportées par les études réalisées par les fabriquant de vaccins ne sont pas suffisantes.

Enfin, nous n’en sommes pas à la première controverse sur les vaccins. La question des liens entre autisme et vaccins n’a toujours pas été clarifiée et aussi longtemps que le lanceur d’alerte Thompson, qui a dévoilé le masquage de ce problème par des autorités en charge de la santé aux USA, ne sera pas convoqué au Congrès américain pour témoigner sous serment, la confiance envers les vaccins et les firmes qui les fabriquent ne pourra pas être établie. Une autre affaire non élucidée concerne des vaccins contre la polio, administrés en Inde avec l’appui de la fondation Bill Gates, qui pourraient avoir causé des paralysies chez près de 500,000 enfants (Dhiman et al. 2018). Un vaccin contre la dengue développé par SANOFI et l’Institut Pasteur a également provoqué des décès aux Philippines, du fait d’une facilitation de l’infection pas les anticorps, phénomène évoqué ci-dessus.

Tout argument en faveur des vaccins COVID-19, entendu dans les médias, les instances de décisions, ou les réseaux sociaux, qui consisterait à invoquer des arguments techniques ou scientifiques pour nous convaincre que ces vaccins sont sûrs, est donc hors sujet car la question centrale est celle de la confiance, qui est perdue et pour de bonnes raisons. Sans cette confiance, ces arguments techniques ne peuvent conduire qu’à des polémiques stériles d’autant plus que pratiquement personne, voire personne, ne peut réellement trancher. Personnellement, comme beaucoup de citoyens, je n’ai pas cette confiance. Donc je ne me ferai pas vacciner. Pourquoi je n’ai pas cette confiance ? Pour les raisons mentionnées si dessus, mais aussi parce que depuis 10 mois, notre gouvernement a fait preuve d’une incompétence totale dans cette épidémie, son conseil scientifique se montrant anti-scientifique en niant ou ignorant les acquis de la science. Et parce que les algorithmes des réseaux sociaux et les « fact-checkers » sont devenus des instruments de censure et de propagande qui maintiennent nos administrations et nos médias dans le déni des faits rapportés par la science.

Pour illustrer ce déni des faits scientifiques, j’aborderai la question des traitements précoces, que j’ai suivie de près. A ce jour, plusieurs traitements précoces contre la COVID ont montré leur efficacité. Il y a eu d’abord l’hydroxychloroquine associée à l’azithromycine et au zinc ; puis l’azithromycine seule ou d’autre antibiothérapies ; puis l’ivermectine associée à la doxycycline ; puis la prévention par la vitamine D voire le zinc ; et enfin d’autres molécules révélées récemment comme la fluvoxamine (Lenze et al 2020) ou la bromhexine (Ansarin et al 2020). Le point commun de ces approches est qu’elles consistent à repositionner des molécules peu couteuses et déjà connues, non protégées par des brevets, et que les traitements doivent être apportés très tôt, dès la déclaration des premiers symptômes, pour avoir leur maximum d’efficacité. Des centaines de publications, dont la liste est disponible sur ce site, ont montré l’efficacité de ces traitements, les plus prometteurs étant la combinaison azithromycine/hydroxychloroquine (Risch 2020), et l’ivermectine (Kory et al. 2020), éventuellement associée à la doxycycline, traitement dont on n’entend parler ni au niveau des autorités de santé ni au niveau des médias. D’après ces publications, l’efficacité de ces traitements est telle que s’ils étaient utilisés, il n’y aurait besoin ni de confinement généralisé, ni de vaccination généralisée. La gravité de la pandémie COVID-19 deviendrait celle d’une épidémie de grippe. Malheureusement, la censure par les algorithmes des réseaux sociaux et le discrédit par les médias et les « fact-checkers  » ont rendu ces résultats quasiment inaudibles, malgré des tentatives de « fact-checking » des « fact-checkers » !

Comment a-t-on pu en arriver là ? Ne soyons pas naïfs. Le repositionnement de molécules ne génère pas de profits élevés pour l’industrie pharmaceutique, contrairement aux molécules nouvelles telles le remdesivir qu’elle a réussi à nous vendre malgré l’absence de preuves de son efficacité, et contrairement aux vaccins. Cette logique mercantile, qui a été à l’œuvre dans la pandémie et qui nous a privé de traitements, débouchant sur des centaines de millier de morts inutiles, est un crime contre l’humanité et les responsables devront être jugés. Je ne vois pas pourquoi la même logique n’agirait pas dans le cas des vaccins. Je ne vois pas pourquoi l’industrie pharmaceutique ne ferait pas passer ses profits avant l’intérêt des patients. Je ne vois pas comment je pourrais lui faire confiance quant à l’innocuité de ses produits, d’autant plus que les vaccins ont été développés très rapidement, et que leurs effets secondaires dans le long terme n’ont pas été évalués puisque les tests ont démarré il n’y a que quelques mois. L’industrie pharmaceutique est en outre exemptée d’indemnisation des patients en cas d’effets secondaires aux USA, ou cela était déjà la norme, et devra être indemnisée par les états membres en Europe si certains types de problèmes, non spécifiés, apparaissent, dans le cadre d’accords spéciaux et en dérogation aux règles habituelles.

Ainsi, à toute personne qui tenterait de me convaincre de me faire vacciner contre la COVID-19, je répondrai, clairement et simplement :

« Si c’est ma santé qui vous préoccupe, donnez-moi de l’azithromycine et de l’hydroxychloroquine, ou de l’ivermectine et de la doxycycline, ainsi que de la vitamine D et du zinc, car je sais, publications scientifiques et témoignages de médecins de renommée internationale à l’appui, que ces traitements fonctionnerons si j’attrape la COVID-19, et je n’ai donc pas besoin d’être vacciné. Si vous n’êtes pas convaincu par ce que je dis, voici la liste des publications sur le sujet : https://c19study.com/. Si vous n’êtes toujours pas convaincu, lancez des essais randomisés testant ces traitements en médecine ambulatoire. Et si vous voulez que les gens fassent à nouveau confiance aux vaccins, mobilisez des commissions d’enquêtes indépendantes pour mesurer leurs liens possibles avec l’autisme et permettre aux lanceurs d’alerte de témoigner sous serment. Et dans la foulée, demandez la mise en œuvre d’une vaste enquête internationale sur les liens et conflits d’intérêt entre industrie pharmaceutique et pouvoirs publics ».

Il y aurait beaucoup à dire sur les vaccins contre la COVID-19 mais je m’arrêterais la, car ces arguments, aussi simples soient-ils, me paraissent irréfutables et suffisants pour justifier un refus de se faire vacciner. Sans doute nos gouvernants ne voudront pas les entendre, car choisir l’ivermectine et la doxycycline plutôt que les vaccins, c’est supprimer, dans la fraction de seconde où se fait ce choix, les centaines de milliards de dollars de profits que l’industrie pharmaceutique et ses actionnaires se préparent à recevoir. Ces gens feront bien évidement tout ce qu’ils peuvent pour empêcher toute décision en défaveur des vaccins. J’espère donc que nous serons nombreux à partager cette résistance non pas aux vaccins (je ne suis absolument pas un anti-vaccin) mais a ce vaccin dans ce contexte. Nous devons faire entendre raison à nos gouvernants afin de rendre enfin disponible, massivement, les traitements contre la COVID-19, ce qui rendrait la vaccination inutile ou quasiment-inutile, pour une prise en charge précoce des patients COVID-19, notamment dans les maisons de retraite ou ils continuent de mourir non pas de la COVID-19, mais des erreurs de décideurs et Comités qui n’ont pas pris le temps de lire la littérature scientifique.




Le « reset » des globalistes est-il un échec ?

[Source : Le Saker Francophone]


Les élites ont peut-être surjoué leur main


Par Brandon Smith − Le 9 décembre 2020 − Source Alt-Market

Un aspect des narcissopathes (sociopathes narcissiques) qu’il est important de rappeler est qu’ils vivent dans leur propre petit monde dans lequel leurs désirs et leurs dysfonctionnements bizarres sont normalisés. Ils se croient supérieurs à la plupart des gens parce qu’ils sont des prédateurs, et ne souffrent pas de blocages gênants comme l’empathie et la conscience. La plupart du temps, ils ont tendance à croire qu’ils ont réussi à tromper tout le monde. Ils pensent que vous êtes un idiot soumis, et que lorsqu’ils aboient un ordre, vous allez sauter simplement au garde-à-vous parce que vous « croyez ».

Presque tous les aspects des globalistes et de leur comportement indiquent qu’ils sont un club ou un culte de narcissopathes. Leur besoin obsessionnel de contrôler, de corrompre et de détruire pour obtenir ce qu’ils veulent n’est pas le prolongement d’une simple cupidité, c’est un aspect profondément ancré de ce qu’ils sont en tant qu’êtres [humains ?]. C’est un mécanisme au cœur de leur caractère. Ce sont des monstres du monde réel, comme des vampires qui tentent de se fondre dans une population qui ne se doute de rien.

Dans leur arrogance, ils ont alors tendance à penser qu’ils peuvent vampiriser le public à volonté sans qu’on leur résiste ou qu’on les expose. Le problème, c’est que dès qu’ils commencent à se nourrir et à détruire, ils attirent l’attention sur eux. Ils finiront par attirer les soupçons du public, ainsi que de certains chasseurs de vampires. À moins qu’ils ne trouvent un moyen de se cacher, ils finiront un pieu dans le cœur, c’est inévitable.

J’écris sur les menaces du globalisme et du « reset » depuis de nombreuses années maintenant, et j’ai noté depuis un certain temps deux dilemmes distincts ; l’un touchant le mouvement pour la liberté et l’autre les globalistes :

1) Premièrement, les criminels ont tendance à se vanter de leurs crimes lorsqu’ils pensent qu’il est trop tard pour que quiconque puisse faire quoi que ce soit à leur sujet. J’ai prédit que les globalistes seraient très ouverts pour révéler leur programme au moment où ils se croiraient « intouchables ». Pour le public épris de liberté, cela signifie qu’en 2020, à l’horizon 2021, les élites doivent penser qu’il n’y a rien à faire pour arrêter la machine ; elles sont si flagrantes dans leurs appels au « reset » global, à une société sans cash, à des verrouillages totalitaires et à un état de surveillance que personne sain d’esprit ne peut plus prétendre que ces notions sont « une théorie du complot ».

Le fait est que les « théoriciens de la conspiration » avaient raison depuis le début, et maintenant plus rien n’est ignoré par des quidams à ce sujet.

2) Deuxièmement, j’ai également fait valoir dans le passé que la poussée globaliste en faveur d’un « nouvel ordre mondial » est une arme à double tranchant qui pourrait très bien finir par les anéantir. Alors qu’ils tentent de lancer leur programme de reset, ils sont de plus en plus exposés ; ils ne peuvent plus se cacher dans la sécurité de l’ombre et il n’y a pas de retour en arrière une fois le processus lancé. Une fois que les globalistes se sont fait connaître, ils doivent soit prendre rapidement le contrôle par un chaos artificiel et un effondrement, soit faire face à un châtiment qui pourrait éliminer une cabale qu’ils ont mis des siècles à construire. Les vampires doivent faire du reste du monde un endroit sombre avant de quitter l’ombre, sinon ils risquent de mourir à la lumière du jour.

Il existe deux écoles de pensée dans le mouvement pour la liberté ; l’une suggère que l’agenda globaliste est fixe et imparable et que le mieux que l’on puisse faire est de survivre. La seconde suggère que le reset peut être arrêté et que les globalistes peuvent être traduits en justice. Je suis dans les deux camps.

Certains aspects du reset sont en effet fixes et ne peuvent pas être annulés. Par exemple, de nombreuses économies nationales, dont les États-Unis, sont en plein effondrement de type stagflation et rien ne peut être fait pour y remédier. Il y a dix ans, nous aurions peut-être pu changer de cap, mais aujourd’hui, il est trop tard. La douleur peut être réduite si les gens mettent rapidement fin à leur dépendance vis-à-vis du système et créent leurs propres réseaux commerciaux localisés, mais l’économie telle que nous la connaissons actuellement est morte et ne reviendra pas de sitôt.

Je ne vois cependant pas cela comme une victoire pour les élites. Faire s’effondrer l’économie est une chose, la reconstruire dans une dystopie collectiviste qu’ils souhaitent désespérément en est une autre. Tout dépend de ceux qui reconstruisent ; peut-être que ce sera eux, peut-être que ce sera nous.

Je vois ces jours-ci des signes encourageants qui montrent que le reset des globalistes n’est pas une chose sûre, et ceux qui connaissent mon travail savent que je n’ai jamais été d’un optimisme mal placé. Plus précisément, l’exploitation de la réponse à la pandémie comme moyen d’imposer de nombreuses restrictions draconiennes ne semble pas se dérouler exactement comme les élites l’avaient prévu.

Je dois me pencher sur l’Event 201 pour vraiment évaluer l’état du jeu, car ce que les élites ont prévu et ce qui s’est passé ne correspond pas complètement. Pour ceux qui ne le savent pas, l’Event 201 était une sorte de « jeu de guerre«  organisé par les globalistes du Forum économique mondial et de la Fondation Bill et Melinda Gates. Le scénario ? Une pandémie d’un coronavirus qui se propagerait comme un feu de forêt et tuerait 65 millions de personnes, selon les prévisions. La simulation s’est déroulée quelques mois seulement avant que la réalité ne se produise au début de l’année 2020.

Dans l’année qui a suivi l’épidémie, les globalistes ont tenté d’appliquer presque tous les plans qui ont été exposés lors de l’Event 201, y compris l’utilisation des médias sociaux pour censurer ou restreindre toute nouvelle, ou information, en dehors du récit approuvé par l’establishment (oui, le contrôle du récit a été discuté en détail à l’occasion). Klaus Schwab, du Forum économique mondial, a constamment et avec enthousiasme applaudi la crise pandémique comme une « parfaite opportunité » d’instituer le « reset » dont les globalistes parlent depuis des années.

Malheureusement pour eux, le virus n’a pas été aussi meurtrier qu’ils semblaient l’espérer. Avec un taux de mortalité bien inférieur à 1% pour toute personne en dehors d’une maison de retraite avec des conditions morbides préexistantes, l’establishment a maintenant été forcé de gonfler les chiffres de l’infection comme moyen de terroriser la population, car les chiffres de la mortalité ne sont pas suffisants pour convaincre les gens de céder volontairement leurs libertés. Le taux de mortalité par infection (IFR) pour la Covid-19, sans compter les décès dans les maisons de retraite avec des conditions préexistantes, n’est que de 0,26% des personnes infectées.

Un mémo de propagande est diffusé ces jours-ci, qui tente d’exagérer le danger de décès dû à la maladie de la Covid, et il se présente un peu comme suit :

La Covid-19 a tué plus de gens que la guerre du Vietnam et les guerres du Golfe réunies en une seule année, c’est pourquoi vos libertés sont suspendues…

C’est un sujet de discussion idiot, mais heureusement, personne n’y croit. Plus de 40 % des décès dus à la maladie de la Covid-19 sont des personnes qui sont déjà malades et sur le point de mourir de toute façon. Et non, refuser de porter un masque n’est pas la même chose que d’approuver les « sélections de la mort », car un panel de la mort, ce sont les socialistes qui refusent de traiter les personnes à risque en raison de leur âge. Personne ne suggère de refuser un traitement aux personnes âgées, et elles ont toujours la possibilité de rester en quarantaine si elles craignent d’être infectées. Elles sont déjà à la retraite et bénéficient de la sécurité sociale. Peut-être que si nous voulons stimuler, l’argent du renflouement devrait aller aux personnes les plus à risque afin que le reste d’entre nous puisse continuer à mener une vie normale ?

Des centaines de milliers de personnes meurent chaque année de maladies et d’affections telles que la grippe, le rhume et la pneumonie. Pourtant, la perspective d’abandonner la Déclaration des droits, de se soumettre à des fermetures économiques et de porter une muselière sur le visage, où que nous allions, n’a jamais été évoquée auparavant.

Pourquoi devrions-nous demander à 99,7% des Américains ou du monde d’accepter la tyrannie médicale juste pour que 0,26% de la population se sente en sécurité ? Les personnes qui remettent en question les obligations sont qualifiées d’« égoïstes », mais même si je faisais partie des personnes susceptibles d’être contaminées par le virus, je n’exigerais jamais que 99% de la population s’incline devant le totalitarisme pour me permettre de vivre encore un peu. Ce serait égoïste.

Alors que de plus en plus d’études et de données sont publiées, l’exigence des masques est également remise en question. Bien que les multinationales de la Big Tech aient cherché à supprimer ou à censurer les études qui vont à l’encontre du discours dominant, cela n’a fait qu’amener davantage de personnes à s’interroger sur les motivations des gouvernements qui font pression sur les obligations. Après tout, les grands médias continuent de dire que nous devrions « écouter la science », mais ils ignorent ou censurent la science. Ainsi, si la réponse à la pandémie n’est pas basée sur la science, alors il ne peut s’agir que de contrôle des populations.

Beaucoup d’Américains ne sont pas aussi stupides que les élites le pensent. Ils voient les incohérences dans la rhétorique et les données et ils sont de plus en plus enclins à refuser de s’y conformer. C’est peut-être la raison pour laquelle l’establishment se précipite soudainement sur au moins deux vaccins Covid en l’espace de six mois ; ils doivent mettre en route la phase de vaccination du Reset avant que trop de gens ne sautent du train de la panique en marche.

La ruée vers le vaccin et les allégations d’efficacité de 94% à 95% de Pfizer et de Moderna sont suspectes. L’efficacité moyenne de la plupart des vaccins est d’environ 50 % ou moins, et il s’agit de vaccins ayant fait l’objet de centaines d’essais et ayant été utilisés pendant des années. D’une manière ou d’une autre, Pfizer et Moderna ont tous deux réussi à produire un vaccin contre un virus de type SRAS alors que plusieurs gouvernements ont essayé pendant plus d’une décennie de produire des vaccins contre le SRAS en Chine sans succès, et qu’ils ont pu atteindre une efficacité de 95% ?

Beaucoup de gens ne croient pas à l’histoire du vaccin, et c’est peut-être la raison pour laquelle les élites se lancent si rapidement dans la vaccination. Considérez ce fait :

De nombreux sondages indiquent qu’au moins un Américain sur trois prévoit de refuser le vaccin Covid lorsqu’il sera mis à la disposition du grand public. 60% des Américains ont déclaré dans les sondages qu’ils ne prendront pas le vaccin à moins qu’il soit prouvé qu’il est efficace à 75% au moins.

Je pense que nous avons ici notre explication de la manne vaccinale. Les élites savent qu’un tiers des Américains (et probablement des Européens) ne prendront pas le vaccin, quelle que soit la propagande qu’ils diffusent. Elles savent également que 60 % des Américains ne prendront probablement pas le vaccin s’ils ne peuvent pas démontrer un taux d’efficacité d’au moins 75 %. Ni Moderna ni Pfizer n’ont en fait produit de preuve que leurs vaccins sont capables d’empêcher une maladie grave ou la mort de la Covid-19, de sorte que leur taux d’efficacité est basé sur des « projections » de succès selon leurs essais minimaux. En d’autres termes, le taux d’efficacité de 95% est totalement arbitraire et fantaisiste.

Pourquoi ont-ils choisi un chiffre aussi élevé au lieu d’un taux plus réaliste de 50 à 60% ? Parce que les sondages disent qu’ils ont besoin d’un taux d’efficacité épique pour convaincre les Américains de prendre le vaccin. Je pense que c’est vraiment aussi simple que cela.

Les Américains sont sceptiques à l’égard des vaccins pour un certain nombre de raisons. Le fait qu’ils soient testés de façon minimale et qu’ils soient distribués à la hâte en moins d’un an est l’une des raisons. Le fait que le gouvernement et les médias ont été pris à censurer ou à mentir sur les données de Covid est une autre raison. Les gens ne font tout simplement pas confiance aux élites, et qui peut les blâmer ? Qui ferait confiance à une cabale de psychopathes pour leur injecter un cocktail viral inconnu ? Peut-être que leurs intentions ne sont pas aussi pures ?

Le public a raison de se méfier. Un ancien vice-président de Pfizer, le Dr Michael Yeadon, parmi d’autres professionnels de la santé, a récemment averti que les vaccins n’ont pas été correctement testés et qu’il existe un risque de « stérilité indéfinie » pour les femmes qui prennent le vaccin Covid actuel en raison d’une réponse auto-immune dommageable. En d’autres termes, le vaccin pourrait rendre de nombreuses femmes stériles et incapables d’avoir des enfants.

C’est peut-être ce que Bill Gates voulait dire lorsqu’il a déclaré dans son Ted Talk que « les vaccins et les services de reproduction » pourraient contribuer à réduire la population de la Terre de 10 à 15 % afin de « stopper le réchauffement climatique ».

https://youtu.be/Gc16H3uHKOA

Pourquoi Bill Gates mentionnerait-il les vaccins en même temps que les « services de reproduction » en référence à la réduction de la population ? Les vaccins ne sont-ils pas censés aider les gens à vivre plus longtemps ? Eh bien, l’avertissement du vice-président de Pfizer concernant le vaccin Covid me rappelle quelque chose. Peut-être que le vaccin Covid ne vous rendra pas malade, ou ne vous tuera pas. Peut-être que vous vivrez longtemps sans coronavirus, mais vous découvrirez quelques années après avoir pris le vaccin que vous ne pourrez jamais avoir d’enfants.

Regardez le film « Children Of Men » pour avoir une idée de ce que sera l’avenir si les globalistes obtiennent ce qu’ils veulent.

En attendant, les élites essaient par tous les moyens de convaincre le public qu’il doit abandonner les notions de libertés civiles au nom de la survie et du « bien commun ». Elles parlent déjà du fait que les choses ne reviendront jamais à la normale et que les changements apportés aujourd’hui resteront en place pendant de nombreuses années.

Les gouvernements sont actuellement dans les médias en train de déclarer que les vaccins « ne seront pas obligatoires ». C’est un mensonge. Dans le même temps, ils mettent en place des mandats pour vous obliger à prouver que vous êtes vacciné afin de pouvoir vous rendre dans des lieux publics et même d’aller travailler. En gros, vous vous faites vacciner ou vous mourez de faim. Ce n’est pas un choix.

Mais je vois des millions d’Américains s’opposer à ce programme. Je vois des shérifs et des policiers dans tout le pays qui refusent d’appliquer ce programme, même dans les États Démocrates comme la Californie. Je vois des protestations dans des États où l’on verrouille tout, comme le Michigan, la Californie et New-York. Je vois des protestations de masse en Europe. Je vois que le programme du Reset est exposé et que la vérité s’impose au grand public. Je vois quelque chose remonter à la surface et je sens l’odeur de poudre de la rébellion, et j’aime ça.

Je ne suis pas pessimiste quant à l’avenir. Je sais qu’un accident est en train de se produire. Je sais qu’un combat est à venir. Mais pour l’instant, je vois un combat qui peut être, et sera, gagné par ceux qui respectent les principes de la liberté. Les globalistes ont peut-être surjoué leur main.

Brandon Smith

Traduit par Hervé, relu par jj pour le Saker Francophone




La « Réinitialisation mondiale » (« Global Reset ») – Désactivée. « L’État profond ».

[Source : Mondialisation.ca]

Par Peter Koenig

Imaginez, vous vivez dans un monde dans lequel on vous dit qu’il est une démocratie – et vous pouvez même le croire – mais en fait votre vie et votre destin sont entre les mains de quelques oligarques ultra-riches, ultra-puissants et ultra-inhumains. Ils peuvent être appelés État profond, ou simplement « la Bête », ou n’importe quoi d’autre d’obscur ou d’introuvable – peu importe. Ils sont inférieurs à 0,0001%.

Faute d’une meilleure expression, appelons-les pour l’instant les « individus obscurs » (“obscure individuals”).

Ces « individus obscurs » qui prétendent diriger notre monde n’ont jamais été élus. Nous n’avons pas besoin de les nommer. Vous découvrirez qui ils sont, et pourquoi ils sont célèbres, et certains d’entre eux totalement invisibles. Ils ont créé des structures, ou des organismes sans aucun format légal. Ils agissent totalement hors de la légalité internationale. Ils sont à l’avant-garde de « la Bête ». Il y a peut-être plusieurs « bêtes » en concurrence. Mais elles ont le même objectif : Un nouvel ordre mondial ou un seul ordre mondial (NWO, ou OWO).

Ces « individus obscurs » dirigent, par exemple, le Forum économique mondial (FEM – représentant la Grande industrie, la Grande finance et de Grande renommée), le Groupe des 7 – G7, le Groupe des 20 – G20 (les dirigeants des nations les plus « fortes » économiquement). Il existe également quelques entités de moindre importance, appelées la Société Bilderberg, le Conseil des relations étrangères (Council on Foreign Relations, CFR), Chatham House et d’autres encore.

Les membres de toutes ces entités se chevauchent. Et même ce front élargi représente moins de 0,001 %. Ils se sont tous superposés à des gouvernements nationaux souverains élus et constitutionnels, et à LA multinationale mondiale, les Nations unies, l’ONU.

En fait, ils ont coopté l’ONU pour faire leur travail. Les directeurs généraux de l’ONU, ainsi que les directeurs généraux des multiples sous-organisations de l’ONU, sont choisis pour la plupart par les États-Unis, avec le consentement de leurs vassaux européens – en fonction du profil politique et psychologique du candidat. Si sa « performance » à la tête de l’ONU ou de l’une de ses sous-organisations échoue, ses jours sont comptés. L’Union européenne, les organisations de Bretton Woods, la Banque mondiale et le FMI, ainsi que l’Organisation mondiale du commerce (OMC) – et – ne vous y méprenez pas – la Cour pénale internationale (CPI) de La Haye, ont également été cooptés ou créés par la ou les « Bête(s) ». Elle n’a pas de pouvoir réel. Uniquement pour s’assurer que la loi est toujours du côté des hors-la-loi.

Outre les principales institutions financières internationales, la Banque mondiale et le FMI, il existe ce que l’on appelle les banques régionales de développement et autres institutions financières similaires, qui contrôlent les pays de leurs régions respectives.

 En fin de compte, c’est l’économie financière ou de la dette qui contrôle tout. Le banditisme néolibéral occidental a créé un système dans lequel la désobéissance politique peut être punie par l’oppression économique ou le vol pur et simple des biens nationaux dans les territoires internationaux. Le dénominateur commun de ce système est le dollar US (toujours) omniprésent.

Les « individus non élus »

La suprématie de ces « individus obscurs » non élus est de plus en plus évidente. Nous, « le Peuple », considérons qu’il est « normal » qu’ils prennent les décisions, et non pas ce que nous appelons – ou étions autrefois fiers d’appeler – nos nations souveraines et nos gouvernements souverainement élus. Ils sont devenus un troupeau de moutons obéissants. « La Bête » a progressivement et tranquillement pris le dessus. Nous n’avons pas remarqué. C’est la tactique du salami : vous le coupez tranche par tranche et quand le salami a disparu, vous vous rendez compte qu’il ne vous reste plus rien, que votre liberté, vos droits civils et humains ont disparu. À ce moment-là, il est trop tard. Le Patriot Act étasunien en est un bon exemple. Il a été préparé bien avant le 11 septembre. Une fois le 11 septembre « arrivé », le Patriot Act a été adopté par le Congrès en un rien de temps – pour la protection future du peuple – les gens l’ont réclamé par peur – et – bingo, le Patriot Act a privé environ 90% de la population étasunienne de sa liberté et de ses droits civils. Pour de bon.

Nous sommes devenus esclaves de « la Bête ». « La Bête » décide de l’essor ou de l’effondrement de nos économies, de qui devrait être endetté, quand et où une pandémie devrait éclater, et des conditions de survie à la pandémie, par exemple le confinement social. Et pour couronner le tout, les instruments que « la Bête » utilise, très astucieusement, sont un minuscule ennemi invisible, appelé virus, et un monstre énorme mais aussi invisible, appelé LA PEUR. Cela nous empêche d’aller dans la rue, de retrouver nos amis, d’aller au théâtre, de faire du sport ou de pique-niquer dans le parc.

Bientôt, « la Bête » décidera qui vivra et qui mourra, littéralement – si nous la laissons faire. Ce n’est peut-être pas si loin. Une autre vague de pandémie et les gens pourraient ainsi supplier, crier et hurler pour obtenir un vaccin, pour sonner le glas et pour le super profit des grandes sociétés pharmaceutiques – et pour atteindre les objectifs des eugénistes qui parcourent ouvertement le monde – voyez ceci. Il est encore temps de dire NON collectivement. Collectivement et solidairement.

Prenez le dernier cas d’imposture flagrante. Comme par hasard, après le passage de la première vague de Covid-19, au moins dans le « Nord global », où se prennent les grandes décisions mondiales, au début du mois de juin 2020, le président non élu du FEM, Klaus Schwab, a annoncé « La grande Réinitialisation » (“The Great Reset”). Profitant de l’effondrement économique – le choc de la crise, comme dans « La doctrine du choc » – M. Schwab, un des leaders de « la Bête », annonce ouvertement ce que le FEM va discuter et décider pour le monde à venir lors de son prochain Forum de Davos en janvier 2021. Pour plus de détails, voir ceci.

Nous, le peuple, accepterons-nous l’ordre du jour des individus du FEM non élus ?

Le FEM se concentrera de manière opportune sur la protection de ce qui reste de la Terre Mère ; évidemment, au centre se trouvera le « Réchauffement climatique », basé sur le CO2 produit par l’humain. L’instrument de cette protection de la nature et de l’humanité sera l’Agenda 2030 des Nations unies – qui équivaut aux Objectifs de développement durable (ODD) des Nations unies. Il sera axé sur la manière de reconstruire l’économie mondiale délibérément détruite, tout en respectant les principes (« verts ») des 17 ODD.

Mais attention, tout est relié. Il n’y a pas de coïncidences. Le tristement célèbre Agenda 2021, qui coïncide avec et complète le soi-disant Agenda 2030 des Nations unies, sera dûment inauguré par la déclaration officielle du FEM de « The Great Reset », en janvier 2021. De même, la mise en œuvre de l’agenda de « The Great Reset » a commencé en janvier 2020, avec le déclenchement de la pandémie de coronavirus – prévue depuis des décennies, les derniers événements visibles étant le rapport Rockefeller de 2010 avec son « Lockstep Scenario » (le Scénario du verrouillage), et l’événement 201, du 18 octobre à New York qui a simulé par ordinateur une pandémie de coronavirus, laissant en 18 mois 65 millions de morts et une économie en ruine. Cela a été programmée quelques semaines seulement avant le lancement de la véritable pandémie de COVID-19.
Voir COVID-19, We Are Now Living the « Lock Step Scenario »,
voir en français La farce et l’agenda diabolique d’un «verrouillage universel» 
et ceci et ceci (et en français ceci).

Les émeutes raciales

Des émeutes raciales, initiées par le mouvement Black Lives Matter (financé par la Fondation Ford et l’Open Society Foundation de Soros), à la suite de l’assassinat brutal de l’Afro-Américain George Floyd par une bande de policiers de Minneapolis se sont répandues comme un feu de brousse en un rien de temps dans plus de 160 villes dans le monde, d’abord aux États-Unis, puis en Europe. Ces émeutes ne sont pas seulement liées à l’agenda de « la Bête », mais elles constituent une déviation bien commode de la catastrophe humaine provoquée par la  pandémie Covid-19. Voir aussi ceci.

Le plan infâme de « la Bête » pour mettre en œuvre ce qui se cache réellement derrière l’Agenda 2030 des Nations unies est l’Agenda ID2020 qui demeure méconnue du grand public. Voir La pandémie du coronavirus COVID-19 : Le vrai danger est « l’Agenda ID2020 ». Cet agenda a été créé et financé par le gourou de la vaccination Bill Gates, tout comme la GAVI (Global Alliance for Vaccines and Immunizations), l’association des grandes entreprises pharmaceutiques – qui a participé à la création des vaccins coronavirus et qui finance avec la Fondation Bill et Melinda Gates (BMGF) une part importante du budget de l’OMS

La « Grande réinitialisation » (« Great Reset »), telle qu’annoncée par Klaus Schwab du FEM, est censée être mise en œuvre par l’Agenda ID2020. C’est plus que ce que l’on pourrait croire. L’Agenda ID2020 est même intégré aux SDG, puisque la SDG 16.9 « d’ici 2030, fournira une identité légale [numérique] pour tous, y compris l’enregistrement gratuit des naissances« . Cela s’inscrit parfaitement dans l’objectif global de la SDG 16 : « Promouvoir des sociétés pacifiques et inclusives pour un développement durable, fournir un accès à la justice pour tous et mettre en place des institutions efficaces, responsables et inclusives à tous les niveaux ».

Suivant la voie officielle de l’Agenda 2030 des Nations unies pour la réalisation des SDG, l’Agenda ID2020 « mise en oeuvre » – qui est actuellement testé sur des écoliers au Bangladesh – fournira des cartes d’identité numérisées, éventuellement sous la forme de nanopuces implantées en même temps que les programmes de vaccination obligatoires, encouragera la numérisation de l’argent et le déploiement des 5G – qui seraient nécessaires pour télécharger et contrôler les données personnelles sur les nanopuces et pour contrôler la population. L’Agenda ID2020 inclura très probablement aussi des « programmes » – par la vaccination ? – de réduction significative de la population mondiale. L’eugénisme est une composante importante du contrôle de la population mondiale future dans le cadre d’un NOW / OWO – voir aussi Georgia Guidestones, mystérieusement construit en 1980.

L’élite dirigeante a utilisé le confinement comme instrument pour mener à bien ce programme. Sa mise en œuvre se heurterait naturellement à des protestations massives, organisées et financées selon les mêmes modalités que les protestations et manifestations du BLM. Il se peut qu’elles ne soient pas pacifiques – et qu’elles ne soient pas planifiées comme telles. En effet, pour contrôler la population aux États-Unis et en Europe, où l’on s’attendrait à la plupart des manifestations de la société civile, une militarisation totale de la population est nécessaire. Cela est en cours de préparation.

Dans son essai « The Big Plantation« , John Steppling rapporte, à partir d’un article de NYT, que

« Depuis 2006, un minimum de 93 763 mitrailleuses, 180 718 cartouches de chargeur, des centaines de silencieux et un nombre inconnu de lance-grenades ont été fournis aux services de police d’État et locaux aux États-Unis. Cela s’ajoute à au moins 533 avions et hélicoptères, et 432 MRAP – véhicules blindés de 9 pieds de haut, de 30 tonnes, protégés contre les embuscades et dotés de tourelles à canon et de plus de 44 900 pièces d’équipement de vision nocturne, régulièrement utilisés lors de raids nocturnes en Afghanistan et en Irak ».

Il ajoute que cette militarisation s’inscrit dans une plus vaste tendance. Depuis la fin des années 1990, environ 89 % des services de police étasuniens desservant des populations de 50 000 personnes ou plus disposaient d’une PPU (unité paramilitaire de police), soit près du double de ce qui existait au milieu des années 1980. Il appelle ces polices militarisées la nouvelle Gestapo.

Même avant la pandémie COVID-19, environ 15 à 20 % de la population se trouvait sur ou sous le seuil de pauvreté aux États-Unis. L’anéantissement économique post-covidien va au moins doubler ce pourcentage – et augmenter proportionnellement le risque de révoltes civiles et d’affrontements avec les autorités – ce qui renforce encore le raisonnement en faveur d’une force de police militarisée.

Le Crypto RMB chinois

Bien entendu, aucun de ces scénarios ne sera présenté au public par le FEM en janvier 2021. Il s’agit de décisions prises à huis clos par les acteurs clés de « la Bête ». Cependant, ce plan grandiose de la « Grande Réinitialisation » (« Great Reset ») ne va pas nécessairement se réaliser. La moitié au moins de la population mondiale et certains des pays les plus puissants, économiquement et militairement – comme la Chine et la Russie – y sont opposés. « Reset » peut-être oui, mais pas dans ces termes occidentaux. En fait, une réinitialisation de ce type est déjà en cours, la Chine étant sur le point de lancer une nouvelle monnaie cryptographique basée sur une chaîne de blocs, le RMB cryptographique, ou yuan. Il ne s’agit pas seulement d’une monnaie forte basée sur une économie solide, elle est également soutenue par l’or.

Alors que le président Trump continue de fustiger la Chine pour ses pratiques commerciales déloyales, pour sa mauvaise gestion de la pandémie de grippe (COVID-19), pour avoir volé des droits de propriété – une campagne sans fin contre la Chine -, pour avoir affirmé que la Chine dépend des États-Unis et que ces derniers vont couper les liens commerciaux avec la Chine – ou les couper complètement – la Chine appelle cela du bluff. La Chine se réoriente discrètement vers les pays de l’ANASE plus le Japon (oui, le Japon !) et la Corée du Sud, où le commerce représente déjà aujourd’hui environ 15 % de l’ensemble des échanges commerciaux de la Chine et devrait doubler au cours des cinq prochaines années.

Malgré le verrouillage et la perturbation des échanges commerciaux, les exportations globales de la Chine se sont rétablies avec une augmentation de 3,2 % en avril (par rapport à avril 2019). Cette performance globale des exportations chinoises s’est néanmoins accompagnée d’une baisse spectaculaire des échanges commerciaux entre les États-Unis et la Chine. Les exportations chinoises vers les États-Unis ont diminué de 7,9 % en avril (par rapport à avril 2019).

Il est clair que la grande majorité des industries étasuniennes ne pourraient pas survivre sans les chaînes d’approvisionnement chinoises. La dépendance occidentale à l’égard des fournitures médicales chinoises est particulièrement importante. Sans parler de la dépendance de la Chine à l’égard des consommateurs étasuniens. En 2019, la consommation totale des États-Unis, soit environ 70 % du PIB, s’élevait à 13,3 billions de dollars, dont une bonne partie est directement importée de Chine ou dépend des ingrédients provenant de Chine.

Les maîtres du FEM sont confrontés à un véritable dilemme. Leur plan dépend beaucoup de la suprématie du dollar qui continuerait à permettre l’application de sanctions et la confiscation des actifs des pays qui s’opposent à la domination des États-Unis ; une hégémonie du dollar qui permettrait d’imposer les composantes du programme « The Great Reset » (la Grande réinitialisation), comme décrit ci-dessus.

À l’heure actuelle, le dollar est une monnaie fiduciaire, une dette créée de toutes pièces. Il ne bénéficie d’aucun soutien. Par conséquent, sa valeur en tant que monnaie de réserve se dégrade de plus en plus, en particulier vis-à-vis du nouveau crypto-yuan de Chine. Afin de concurrencer le yuan chinois, le gouvernement étasunien devrait s’éloigner de son système monétaire Ponzi, en se séparant du Federal Reserve Act de 1913 et en imprimant sa propre monnaie de l’économie étasunienne et éventuellement de l’or (crypto) – et non pas de la monnaie fiduciaire de la FED, comme c’est le cas aujourd’hui. Cela impliquerait de couper les liens plus que centenaires avec la FED, propriété du clan Rothschild et Cie, et de créer une véritable banque centrale appartenant aux citoyens. Ce n’est pas impossible, mais grandement improbable. Ici, deux « bêtes » pourraient s’affronter, car une puissance mondiale est en jeu.

Pendant ce temps, la Chine, avec sa philosophie de création sans fin, continuerait d’avancer de façon imparable avec son gigantesque plan de développement socio-économique du 21e siècle, l’Initiative ceinture et route (la Nouvelle route de la soie) reliant la Chine au reste du monde avec des infrastructures de transport terrestre et maritime, avec des projets de recherche et industriels communs, des échanges culturels – et surtout, un commerce multinational (multinational trade) avec des caractéristiques « gagnant-gagnant », l’égalité pour tous les partenaires – vers un monde multipolaire, vers un monde avec un avenir commun pour l’humanité.

Aujourd’hui déjà, plus de 120 pays sont associés à l’ICR – et le projet en chantier est libre pour que d’autres pays s’y joignent – et pour défier, démasquer et « désactiver » la Grande réinitialisation (Great Reset) de l’Occident.

Peter Koenig


Article original en anglais :

Conspiracy Theory

The Global Reset – Unplugged. “The Deep State”, publié le 17 juin 2020.

Traduit par Maya pour Mondialisation

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[À propos de l’auteur]

Peter Koenig est économiste et analyste géopolitique. Il est également spécialiste des ressources en eau et de l’environnement. Il a travaillé pendant plus de 30 ans à la Banque mondiale et à l’Organisation mondiale de la santé dans le monde entier dans les domaines de l’environnement et de l’eau. Il donne des conférences dans des universités aux États-Unis, en Europe et en Amérique du Sud. Il écrit régulièrement pour Global Research, ICH, New Eastern Outlook (NEO), RT, Countercurrents, Sputnik, PressTV, The 21st Century, Greanville Post, Defend Democracy Press, The Saker Blog, et d’autres sites Internet. Il est l’auteur de Implosion – Un thriller économique sur la guerre, la destruction de l’environnement et la cupidité des entreprises – une fiction basée sur des faits et sur 30 ans d’expérience de la Banque mondiale dans le monde entier. Il est également co-auteur de The World Order and Revolution ! – Essais de la Résistance.
Il est associé de recherche au Centre de recherche sur la mondialisation.

La source originale de cet article est Mondialisation.ca
Copyright © Peter Koenig, Mondialisation.ca, 2020




Preuves que la pandémie a été planifiée ?

[Source en anglais : Stop World Control]


FAITS 100% VÉRIFIÉS

Notre objectif est de présenter des informations exactes. Chaque fait peut être vérifié dans les références en bas de page. Si vous voyez quelque chose qui n’est pas correct à 100%, veuillez nous en informer [let us know].


Des médecins déclarent que la pandémie était planifiée

planned pandemic germany

Un groupe de plus de 500 médecins en Allemagne, appelé « Médecins pour informer », a fait une déclaration choquante lors d’une conférence de presse nationale: (1)

« La panique Corona est une pièce de théâtre. C’est une arnaque, une escroquerie. Il est grand temps que nous comprenions que nous sommes au milieu d’un crime mondial. »

Ce grand groupe d’experts médicaux publie un journal médical à 500 000 exemplaires chaque semaine, pour informer le public de la désinformation massive dans les médias grand public. « Médecins pour informer » est soutenu par plus de 6 000 professionnels. Ils organisent des manifestations de masse en Europe, comme celle du 29 août 2020, où 12 millions de personnes se sont inscrites et environ un million se sont réellement présentées.

Pourquoi ces plus de 500 médecins disent-ils que la pandémie est un crime mondial ?

Que savent-ils que nous ignorons ?

planned pandemic protest berlin

Des centaines de médecins espagnols disent que la pandémie est planifiée

En Espagne, un groupe de 600 médecins appelé « Médecins pour la vérité » a fait une déclaration similaire lors d’une conférence de presse.

doctors for truth spain pandemic planned

« Covid-19 est une fausse pandémie créée à des fins politiques. C’est une dictature mondiale avec une excuse sanitaire. Nous exhortons les médecins, les médias et les autorités politiques à mettre fin à cette opération criminelle en répandant la vérité. » (2)

L’Allemagne et l’Espagne ne sont que deux exemples. De grands groupes similaires de centaines d’experts médicaux existent dans des pays du monde entier.

Aux États-Unis, un documentaire appelé PLANDEMIC [Plandémie, pour pandémie planifiée], qui expose le COVID-19 comme une opération criminelle, est soutenu par plus de 27 000 médecins !

Pourquoi ces milliers de professionnels de la santé dans le monde disent-ils que la pandémie est un crime ? À quelles informations ont-ils accès, que nous n’obtenons pas des médias grand public ? 

Je vous invite à regarder les faits suivants avec un esprit ouvert et à tirer ensuite vos propres conclusions…


Des millions de kits de test COVID-19 vendus en 2017 et 2018

Comme nous le savons, la nouvelle maladie COVID-19 est apparue en Chine vers la fin de 2019. Par conséquent, elle a été nommée COVID-19 qui est un acronyme pour Corona Virus Disease 2019 [Maladie à Coronavirus de 2019]. Les données de la World Integrated Trade Solution [Solution intégrée de commerce mondial] montrent cependant quelque chose d’étonnant :

en 2017 et 2018 — deux ans avant COVID-19 — des centaines de millions de kits de test PCR pour COVID-19 ont été distribués dans le monde.

screenshot covid test kits 2017
Kits de tests Covid-19 (300215) importés par pays en 2017

Vite ! Cachez-le !!

Ces données déroutantes ont été découvertes par quelqu’un le 5 septembre 2020, qui les a publiées sur les réseaux sociaux. Le lendemain, il est devenu viral dans le monde entier. Le 6 septembre, le WITS a soudainement changé la désignation originale « COVID-19 » en le terme vague « Kits de tests médicaux ».

L’utilisation de termes généraux n’est pas autorisée dans le commerce, vous devez toujours être précis. Il existe de nombreux types de kits de test pour différentes maladies.

Le fait qu’ils aient supprimé la spécification « COVID-19 », après que ces données soient devenues connues dans le monde entier, prouve qu’ils ne veulent pas que quiconque le sache. Ils ont cependant oublié de supprimer un détail: le bas de la page Web montre toujours le code produit de ces « kits de test médicaux » est 300215, ce qui signifie: « Kits de test COVID-19 »

covid19 product code
Code HS 300215 : Kits de test Covid-19

Leur dissimulation est arrivée trop tard : cette information critique a été découverte et est révélée par des millions de personnes dans le monde. Vous pouvez télécharger un PDF contenant les données originales de ce site Web.


Deux ans avant l’épidémie de COVID-19, des pays du monde entier ont commencé à exporter des centaines de millions d’instruments de test de diagnostic pour … COVID-19.

Un argument utilisé pour nier ces données est que l’étiquette COVID-19 n’a été ajoutée qu’en 2020. Mais pourquoi utiliseraient-ils d’abord un terme non spécifique comme « Kit de test médical », puis des années plus tard, le changeraient en « Kit de Test COVID-19 » (qui est exactement ce que c’est), puis le remplacer par l’ancien et vague « Kit de test médical »? Ces types sont-ils confus, ou quoi ? Je ne crains pas ce genre de tentatives pour nier quelque chose de si évident.

À propos, ces kits de test COVID-19 sont en fait les fameux tests PCR qui sont en effet utilisés partout dans le monde pour tester les gens pour la [maladie] COVID-19.

Même s’il était vrai qu’ils ont joué avec cette étiquette [relative à la désignation du Kit de test] (ce qui est hautement improbable car ce serait ridiculement non professionnel), cela ne change pas le fait que deux ans avant la pandémie, toutes les nations du monde ont soudainement commencé à distribuer des CENTAINES DE MILLIONS de tests PCR. Donc, le cœur du problème ne change pas.

planned pandemic plandemic

La question est : pourquoi la distribution de tests PCR a-t-elle explosé dans le monde entier avec la distribution de centaines de millions d’entre eux, qui sont spécifiquement utilisés pour tester la COVID-19 ?

À quoi se préparaient-ils ?


Rothschild a breveté une méthode de test COVID-19 en 2015

Un site Web du gouvernement néerlandais consacré au brevetage des inventions montre également quelque chose d’intéressant. Richard A. Rothschild du Royaume-Uni a breveté un système de test du COVID-19 en 2015.

pandemic planned patent rothschild covid

Ceux qui connaissent la dynastie Rothschild comprennent que ce sont eux qui contrôlent le monde depuis des siècles et qu’ils possèdent la plupart des banques centrales dans presque tous les pays du monde. (2D) Les Rothschild sont connus pour avoir organisé de nombreuses guerres, manipulé les gouvernements et provoqué des épidémies.

Un Rothschild brevetant une méthode de test spécifiquement pour COVID-19 est donc très intéressant… c’est le moins qu’on puisse dire !


Le « projet » COVID-19 est prévu jusqu’en 2025

La Banque mondiale montre que COVID-19 est un projet qui devrait se poursuivre jusqu’à… la fin mars 2025 ! L’intention est donc de continuer pendant CINQ AUTRES ANNÉES. (2C)

covid planned program 2025
Monde | Programme de préparation et de réponse stratégique à la covid-19
Date prévue de cloture du projet : 31 mars 2025

Fauci a garanti une pandémie dans les deux prochaines années

anthony fauci predicting pandemic

En 2017, Anthony Fauci a fait une prédiction très étrange, avec une certitude encore plus étrange. En toute confiance, Fauci a annoncé qu’au cours du premier mandat du président Trump, une épidémie surprise d’une maladie infectieuse se produirait sûrement. Voici ce qu’il a dit : (3)

Il n’y a AUCUNE QUESTION, il va y avoir un défi pour l’administration à venir dans le domaine des maladies infectieuses.

Il y aura une ÉPIDÉMIE SURPRISE.
Il n’y a AUCUN DOUTE dans l’esprit de personne à ce sujet.

Comment Fauci pourrait-il garantir une épidémie surprise au cours du premier mandat de l’administration Trump ? Que savait-il, que nous ne savons pas ?


Bill et Melinda Gates garantissent une pandémie mondiale imminente

En 2018, Bill Gates a annoncé publiquement qu’une pandémie mondiale était en route et pourrait anéantir 30 millions de personnes. Il a dit que cela se produirait probablement au cours de la prochaine décennie. (4)

Melinda Gates a ajouté qu’un virus fabriqué est la plus grande menace pour les sciences humaines et a également assuré que cela toucherait l’humanité dans les prochaines années. (5)

Laissez leur choix de mots résonner dans votre esprit pendant un moment …

Ils affirment que la population dense du monde garantit cette pandémie mondiale imminente. Mais soyons honnêtes : la majeure partie de la terre est inhabitée. Survolez l’Amérique dans un avion et regardez par la fenêtre. Vous voyez un espace vide la plupart du temps, avec quelques villes ici et là. La plupart du territoire des États-Unis est encore un espace ouvert et vide. Il en va de même pour le reste du monde : Australie, Russie, Inde, Chine, Amérique, Afrique… c’est en grande partie la nature sauvage. Notre planète n’est pas aussi peuplée que Bill Gates veut nous le faire croire. Cette carte du monde le montre clairement…

La plus grande partie de la terre est totalement dépourvue de toute présence humaine. Ainsi, l’idée que le monde est largement surpeuplé et ne peut que donner lieu à une pandémie mondiale imminente est un mensonge.

Les Gates ont également affirmé que le transport aérien était sûr de créer une pandémie mondiale. Mais d’innombrables personnes ont voyagé en avion au cours du siècle dernier. Cela a-t-il donné lieu à des flambées constantes de pandémies mondiales ? Bien sûr que non !

Leurs arguments pour lesquels ils ont garanti une pandémie mondiale dans les prochaines années sont des mensonges. Alors, quelle est leur véritable base pour faire de telles prédictions garanties ?


S’exercer pour une pandémie

 Event201 planned pandemic exercise

Quelques mois avant l’épidémie, Bill Gates — le premier revendeur de vaccins au monde — a organisé un événement à New York. Devinez de quoi il s’agissait ? C’était un « exercice de pandémie de coronavirus ». Oui, vous l’avez bien lu :

Bill Gates a organisé un exercice de pandémie de coronavirus, juste avant que cela ne se produise en vrai !

Sur le grand écran de l’auditorium, vous voyez le texte imprimé : « Nous devons nous préparer à l’éventualité d’une pandémie ». Cet exercice de pandémie s’appelait Event201 et a eu lieu en octobre 2019, littéralement juste avant l’épidémie.

Leur conclusion était que toute l’humanité devait être vaccinée…


Excitation à l’idée de vendre des vaccins l’année prochaine

Peu de temps après cet « exercice de pandémie de coronavirus », Bill Gates a tweeté :

Je suis particulièrement enthousiasmé par ce que l’année prochaine pourrait signifier pour l’un des meilleurs achats de la santé mondiale : les vaccins.

tweet bill gates vaccines

Pensez-y : le premier revendeur de vaccins au monde garantit qu’une pandémie mondiale se produira dans les prochaines années, et son épouse a déclaré que nous devrions tous craindre un virus artificiel qui est « en route ». Ensuite, ils organisent un exercice pour une pandémie mondiale imminente et disent que les vaccins seront la seule solution. Ensuite, Bill Gates tweete à quel point il est enthousiaste à l’idée de vendre des vaccins l’année prochaine. Immédiatement après, la pandémie annoncée éclate.


La pandémie de coronavirus 2020 prévue en 2013

L’information suivante est particulièrement intéressante car elle montre la quantité d’informations disponibles, pour ceux qui osent faire des recherches. En 2013, un artiste musical avec le nom particulier de Dr Creep a écrit une chanson de rap appelée PANDEMIC [Pandémie]. Rien de spécial à ce sujet, si ce n’était qu’une de ses paroles disait : (6)

« 2020 combiné avec CoronaVirus, les corps s’empilent. »

Comment est-il possible qu’un musicien inconnu puisse prédire avec précision qu’une pandémie de coronavirus se produira sept ans plus tard ?

La chanson a également prédit les émeutes qui font maintenant rage dans toute l’Amérique :

« L’État est en émeute, utilisant la rue à l’extérieur. Il arrive à vos fenêtres. »

panned pandemic riots 2020

Encore une fois : comment un vague artiste pouvait-il savoir en 2013 qu’en 2020, un coronavirus balayerait la terre, suivi d’émeutes de masse ? Sa réponse est intéressante :

« J’ai fait des recherches en 2012 et lu les soi-disant « théories du complot ». Vous savez, ces enquêtes que les médias ne veulent pas que nous examinions. Selon ces théories, des pandémies devaient survenir dans la décennie 2020-2030. J’ai donc écrit la chanson « Pandemic » à ce sujet. »

Vous pigez ? Cet homme a fait des recherches sur ce que l’on appelle communément des « théories du complot », des choses que nous sommes programmés pour ignorer comme « absurdes ». Mais apparemment, ces enquêtes ne sont pas toujours aussi stupides après tout, car elles ont prédit avec précision que cette pandémie et les émeutes se produiraient exactement en 2020.

Que peut-on découvrir d’autre une fois que les gens commencent à chercher un peu plus loin que les histoires de base que nous présentent les médias grand public ? Qu’est-ce qui se cache d’autre sous l’étiquette négative de « théorie du complot » ?

Continuons à lire pour en savoir plus…


« Préparez-vous à une pandémie mondiale de coronavirus »

En septembre 2019 — également juste avant l’épidémie — le Global Preparedness Monitoring Board [Conseil mondial de suivi de la préparation] a publié un rapport intitulé « Un monde en péril ».

Il a souligné la nécessité de se préparer à… une épidémie de coronavirus !

Sur la couverture du rapport se trouve l’image d’un coronavirus et de personnes portant des masques faciaux.

Dans le rapport, nous lisons le paragraphe intéressant suivant :

« L’Organisation des Nations Unies (y compris l’OMS) organise au moins deux exercices de formation et de simulation à l’échelle du système, dont un pour couvrir la dissémination délibérée d’un pathogène respiratoire mortel. »

Avez-vous compris cela ? Ils ont effectué un exercice pour une libération délibérée d’un pathogène respiratoire mortel.


Une épidémie annoncée en provenance de Chine



[Voir l’animation sur le site d’origine https://www.stopworldcontrol.com/planned/]

En 2018, l’Institute for Disease Modeling [Institut pour la modélisation des maladies] a réalisé une vidéo dans laquelle est montré un virus de la grippe originaire de Chine, de la région de Wuhan, et se propageant dans le monde entier, tuant des millions de personnes. Ils l’ont appelé « Une simulation pour une pandémie mondiale de grippe ». C’est exactement ce qui s’est produit, deux ans plus tard. Pourquoi ont-ils dit que cela viendrait de Chine ? Pourquoi pas l’Afrique, où les maladies sont bien plus nombreuses ? Ou pourquoi pas l’Amérique du Sud ? Ou l’Inde ?

Comment pourraient-ils savoir qu’il y aurait un virus de la grippe venant de Chine et même montrer Wuhan comme la région d’origine, qui infecterait le monde entier ?


Ce coronavirus a-t-il été fabriqué?

wuhan virology lab

D’où vient le virus ? L’un des plus grands experts mondiaux en matière d’armes biologiques est le Dr Francis Boyle. Il est convaincu qu’il provient d’un laboratoire d’armes biologiques à Wuhan, le Bio Safety Lab de niveau 4.

Cette installation est spécialisée dans le développement de… coronavirus!

Ils prennent les virus existants et les «militarisent», ce qui signifie qu’ils les rendent beaucoup plus dangereux, pour les utiliser comme une arme biologique. Dans le clip vidéo de deux minutes qui suit, vous voyez un porte-parole de l’administration Trump, l’expert en armes biologiques, le Dr Francis Boyle et le président Trump expliquer comment ce virus est venu du laboratoire de Wuhan.



[Voir la vidéo sur le site d’origine https://www.stopworldcontrol.com/planned/]

Maintenant vient la partie intéressante : en 2015, Anthony Fauci a donné 3,7 millions de dollars à ce même laboratoire.

Figurez-vous ceci : le même homme qui a garanti une épidémie surprise d’un virus dans les deux prochaines années, a donné près de 4 millions de dollars à un laboratoire qui développe des coronavirus. Dans le court clip ci-dessous, vous pouvez voir un journaliste interroger le président Trump sur cette subvention accordée par Fauci au laboratoire de Wuhan.



[Voir la vidéo sur le site d’origine https://www.stopworldcontrol.com/planned/]


Selon un virologue chinois, le virus a pu se propager

En avril 2020, la virologue et immunologiste chinoise Li-Meng Yan a fui la Chine et a demandé l’asile politique en Amérique. Pourquoi ? Elle voulait révéler la vérité sur la Covid-19. Yan prétend être l’un des premiers scientifiques à travailler sur ce nouveau coronavirus. Lorsqu’on a appris que ce virus causait de graves maladies à l’intérieur de la Chine, Yan a reçu l’ordre de faire des recherches.

Elle a découvert quelque chose de grave : ce virus a été transmis par contact humain. Lorsqu’elle a fait connaître cette information inquiétante à son surveillant, elle a reçu l’ordre de garder le silence à ce sujet.

Peu de temps après, l’Organisation Mondiale de la Santé a annoncé qu’il y avait un nouveau virus dangereux en Chine… mais qu’il n’était PAS transmis par contact humain et qu’il n’y avait donc aucun danger pour la population mondiale.

Après cette fausse déclaration de l’OMS, elle a remarqué que le ton de tous les scientifiques à qui elle avait parlé du virus était passé d’amical à distant. Son superviseur a déclaré :

Reste calme et prudente. Ne franchis pas la ligne rouge ! Sinon, nous aurons des ennuis et disparaîtrons …

Li-Meng Yan a décidé de fuir en Amérique et a raconté son histoire à Fox News et au FBI. Selon Yan, le gouvernement chinois savait que ce virus se propageait entre les gens et ils ont attendu d’informer le monde parce qu’ils voulaient qu’il se propage à l’échelle mondiale.

L’Organisation Mondiale de la Santé a collaboré avec le Parti communiste chinois, affirmant que ce nouveau virus n’était pas transmissible entre les humains. En conséquence, il pouvait se répandre dans le monde entier.

Bien sûr, ses déclarations sont démenties par l’OMS et le gouvernement chinois. Cependant, le fait est qu’au début de janvier 2020, l’OMS a déclaré que le nouveau coronavirus n’était pas transmissible d’homme à homme, donc aucune mesure n’a été prise… et le monde entier en a été infecté.

La virologue Yan vit désormais cachée et est protégée par le gouvernement américain.


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Plusieurs films ont prédit la pandémie de coronavirus

La programmation prédictive consiste à informer la population des événements qui vont bientôt se produire. Ces dernières années, plusieurs films et séries télévisées ont été produits, sur… une pandémie mondiale de coronavirus !

Le film « Dead Plague » [peste noire] dépeint une pandémie mondiale avec un coronavirus et mentionne même l’hydroxychloroquine comme remède.

Un autre film intitulé « Contagion » montre comment un coronavirus se propage dans le monde avec la distanciation sociale, les masques faciaux, le verrouillage, le lavage des mains, etc.

Littéralement, tout ce que nous voyons maintenant est prédit en détail dans ces films.


Une bande dessinée de l’Union européenne visualise une pandémie mondiale

infected comic book european union

En 2012, une étrange bande dessinée a été produite par l’Union européenne, pour la distribution parmi leurs employés seulement. (2B) Le titre de la bande dessinée est « INFECTÉ » et montre un nouveau virus provenant d’un laboratoire chinois et se propageant à travers le monde. La solution à cette pandémie est décrite dans la bande dessinée : les mondialistes appliquent un plan mondial de santé. Ça signifie :

Plus de liberté médicale, mais la tyrannie médicale des entités mondialistes.

Tel est le message de cette bande dessinée, publiée aux employés de l’Union européenne. L’une des citations de la bande dessinée se lit comme suit :

« Les mesures de sécurité qui ont suivi ont rendu notre existence totalement insupportable. »

pandemic strip eu

Pandémie représentée lors des jeux olympiques d’été en 2012

pandemic olympics summergames 2012

Lors du spectacle d’ouverture des Jeux olympiques d’été en 2012, une pandémie de coronavirus s’est jouée aux yeux du monde entier. Des dizaines de lits d’hôpitaux, un grand nombre d’infirmières devenant les marionnettes d’un système de contrôle, la mort rôde, un géant démoniaque s’élevant dans le monde entier, et tout le théâtre était éclairé de telle manière que vu du ciel, cela ressemblait à un coronavirus .

Pourquoi les Jeux Olympiques ont-ils montré une pandémie de coronavirus, dans leur émission d’ouverture ?


Verrouillage mondial prévu en 2008

L’auteur et enquêteur Robin de Ruiter a prédit en 2008 qu’il y aurait un verrouillage mondial.

Il a dit que le but de ceci serait de créer un nouveau monde de contrôle autoritaire.

Parce qu’une grande partie de ce qu’il a écrit en 2008 se passe maintenant sous nos yeux, ce livre a été republié.


Des journalistes ont prédit une pandémie planifiée

En 2014, le journaliste d’investigation Harry Vox a prédit une pandémie mondiale planifiée et a expliqué pourquoi la « classe dirigeante » ferait une telle chose:

« Ils ne reculeront devant rien pour compléter leur boîte à outils de contrôle. Les quarantaines et les couvre-feux sont l’une des choses qui manquaient à leur boîte à outils. Le plan est d’infecter des centaines de milliers de personnes et de créer la prochaine phase de contrôle. »(7)


« Scénario pour l’avenir »

Ce chercheur de renom fait référence à un document célèbre de la Fondation Rockefeller dans lequel tout ce que nous voyons se passer maintenant est littéralement prédit en détail : la pandémie mondiale, les verrouillages, l’effondrement de l’économie et l’imposition d’un contrôle autoritaire.

Tout est décrit avec une précision terrifiante… dix ans avant que cela ne se produise!

Le document s’intitule « Scénario pour l’avenir de la technologie et du développement international ». (9) Cela dit tout : un scénario pour l’avenir. Il contient un chapitre appelé « LockStep » dans lequel une pandémie mondiale est signalée comme si elle s’était produite dans le passé, mais qui est clairement conçue comme une répétition pour [préparer] l’avenir.



La pandémie de 2020 est décrite avec des détails horribles dans le « Scénario pour l’avenir » de la Fondation Rockefeller écrit en 2010.

Le « Scénario pour l’avenir » se poursuit en comparant deux réponses différentes à leur pandémie prévue : les États-Unis n’ont « fortement découragé » que les gens de prendre l’avion, tandis que la Chine a imposé une quarantaine obligatoire à tous les citoyens. La première réponse est accusée de propager encore plus le virus, tandis que l’imposition d’un verrouillage suffocant est saluée. Ensuite, il décrit la mise en œuvre du contrôle totalitaire :

Pendant la pandémie, les dirigeants nationaux du monde entier ont fait preuve d’autorité et ont imposé des règles et des restrictions hermétiques, du port obligatoire de masques faciaux aux contrôles de la température corporelle aux entrées des espaces communs comme les gares et les supermarchés.

Il est clair que le durcissement des autorités est la réponse souhaitée. Mais cela empire, selon ce « scénario du futur » :

« Même après la disparition de la pandémie, ce contrôle et cette surveillance plus autoritaires des citoyens et de leurs activités sont restés stables et même intensifiés. »

« Dans les pays développés, cette surveillance accrue a pris de nombreuses formes : des identifiants biométriques pour tous les citoyens, par exemple, et une réglementation plus stricte des industries clés dont la stabilité était jugée vitale pour les intérêts nationaux. »


Selon la Fondation Rockefeller, une pandémie mondiale doit entraîner un contrôle accru, où les gens abandonnent volontiers leur liberté, afin de se sentir à nouveau en sécurité.


Manuel pour le contrôle global

Maintenant que la pandémie annoncée est bel et bien là, la même Fondation Rockefeller a proposé la deuxième étape : un manuel sur la mise en œuvre de nouveaux systèmes de contrôle pendant cette pandémie. Ce n’est que lorsque tous les réseaux de contrôle requis seront en place que le monde pourra s’ouvrir à nouveau.

Lorsque vous combinez les deux documents Rockefeller, vous voyez le plan :

1) Premièrement, ils annoncent une pandémie mondiale avec un coronavirus et disent à quoi cela devrait conduire : un tout nouveau niveau de contrôle autoritaire.

2) Deuxièmement, ils donnent des étapes pratiques sur la façon d’appliquer ce système de contrôle.

Ce sont des illustrations et des citations de leur guide :

« Les applications numériques et les logiciels de suivi protégés par la confidentialité devraient être largement utilisés pour permettre un suivi des contacts plus complet. »

« Afin de contrôler pleinement l’épidémie de Covid-19, nous devons tester la majorité de la population chaque semaine. »

Selon leur « Scénario du futur », toute la population mondiale devrait obtenir une identification numérique indiquant qui a reçu tous les vaccins. Sans vaccinations suffisantes, l’accès aux écoles, concerts, églises, transports publics, etc. sera refusé.

Aujourd’hui, en 2020, c’est exactement ce que Bill Gates et de nombreux gouvernements réclament.


Les contacts de tout le monde doivent être vérifiés

Dans une vidéo gouvernementale divulguée (10), nous voyons une conversation entre l’ancien président américain Bill Clinton et Andrew Cuomo, le gouverneur de l’État de New York. Ils discutent de la manière de mettre en place un grand système de contrôle pour tester l’ensemble de la population et vérifier tous leurs contacts. Ils discutent de la manière de constituer une armée pour mettre en œuvre ce système de contrôle.

« Des centaines et des centaines d’agents de contrôle doivent être nommés. Ils testent tout le monde, puis vérifient tous leurs contacts. Cela n’a jamais été fait auparavant à cette échelle. C’est une armée d’interrogateurs qui vérifieront les contacts de tout le monde. »

ANDREW CUOMO,
GOVERNOR OF NEW YORK


Un tout nouveau niveau de contrôle global

world control

Bill Gates a également précisé que seules les personnes qui ont été vaccinées contre Covid-19 devraient être autorisées à voyager, à aller à l’école, à assister à des réunions et à travailler. (11) Des identifiants numériques de vaccins sont déjà en cours de développement (12) et Gates a un brevet sur la technologie qui permet de retracer le corps d’un individu n’importe où. Cette technologie est appelée WO2020-060606 (13). De plus, Gates souhaite mettre en place un réseau de surveillance mondial, qui suivra toutes les personnes qui sont entrées en contact avec la Covid-19 (14).


Le plan : injecter à l’humanité un vaccin modifiant l’ADN

Le célèbre journaliste d’investigation Anthony Patch a fait des années de recherche sur les plans de contrôle du monde, au moyen de pandémies créées et de vaccins obligatoires. Lors d’un entretien en 2014, ce chercheur a prédit ce qui suit:

« Ils vont libérer un coronavirus artificiel. En conséquence, les gens exigeront un vaccin pour les protéger. Ce vaccin ajoutera une troisième souche d’ADN au corps d’une personne, ce qui en fera essentiellement un hybride. Une fois qu’une personne est injectée, son ADN subit presque immédiatement une transformation. Ce changement génétique amènera les gens à perdre la capacité de penser par eux-mêmes, sans même qu’ils s’en rendent compte. Ainsi, ils peuvent être contrôlés plus facilement, pour devenir les esclaves de l’élite. »

Bien sûr, cela semble insensé et c’est vraiment insensé. Pourtant, nous devons être conscients que cet enquêteur professionnel n’est pas dupe. Il a fait des années de recherche et c’est ce qu’il a découvert au fil des ans.

Nous devons veiller à ne pas rejeter des connaissances solides, fondées sur des années de recherche, simplement à cause de notre propre manque de compréhension de ces sujets.


20 ans de recherche disent :
le vaccin changera notre ADN

La docteure Carrie Madej a dirigé deux grandes cliniques en Géorgie, avant de se rendre en République dominicaine pour faire du travail humanitaire. Elle a étudié l’ADN et les vaccins au cours des vingt dernières années et a réalisé une vidéo urgente dans laquelle elle prévient qu’il existe un plan pour injecter à l’humanité des vaccins très dangereux contre la Covid-19. Le but de ces nouveaux vaccins sera double :

1) reprogrammer notre ADN et faire de nous des hybrides plus faciles à contrôler.
2) nous connecter à l’intelligence artificielle grâce à un identifiant numérique de vaccin, qui ouvrira également un tout nouveau domaine de contrôle.

Cette experte médicale dit avoir observé à plusieurs reprises comment les maladies se propageaient dans les populations par avion. Pour des raisons de sécurité, elle n’est pas en mesure de partager plus de détails à ce sujet en public.


Dépeupler la terre au moyen d’épidémies organisées

Le Dr John Coleman était un officier du renseignement de la CIA qui a écrit un livre intitulé « Le Comité des 300 ». Il y explique comment les sociétés secrètes manipulent les gouvernements, les soins de santé, les industries alimentaires, les médias, etc. Ce livre se trouve sur le site Web de la CIA. (15)

L’un des principaux objectifs des nombreuses sociétés secrètes, qui contrôlent les gouvernements et les médias, est de dépeupler la terre.

Le Dr Coleman dit ce qui suit à propos de leur stratégie :

« Au moins 4 milliards de mangeurs inutiles doivent être éliminés d’ici à 2050 au moyen de guerres limitées et d’épidémies organisées de maladies mortelles à action rapide. »

DR. JOHN COLEMAN, CIA INTELLIGENCE OFFICER


Maintenir l’humanité sous 500 millions d’habitants

En 1980, un monument de granit a été érigé en Géorgie, appelé les Guidestones. Un ensemble de 10 lignes directrices [NdNM : Les 10 commandements de la nouvelle religion mondiale basée sur la science-technologie, l’humanisme et le New Age ?] est inscrit sur la structure en huit langues modernes et un message plus court est inscrit en haut de la structure dans quatre scripts de langues anciennes. La première directive est la suivante:

1. Maintenez l’humanité sous 500 000 000 en équilibre perpétuel avec la nature.


Utiliser des vaccins pour réduire l’humanité

Lors d’une conférence TED, Bill Gates a fait écho à cet objectif, quand il a dit littéralement que de nouveaux vaccins peuvent être utilisés pour réduire la population mondiale de 10 à 15% ! (16)

« Il y a maintenant 6,7 milliards de personnes sur terre et bientôt il y en aura 9 milliards. Cependant, nous pouvons réduire ce nombre de dix à quinze pour cent si nous faisons du bon travail avec les nouveaux vaccins, les soins de santé et le contrôle des naissances ».

BILL GATES, TRAFICANT de VACCINS


Vaccin Covid19 pour le contrôle de la population ?

Mike Adams est un scientifique alimentaire publié, auteur du livre scientifique populaire Food Forensics [Médecine légale des aliments] et fondateur de CWC Labs accréditée ISO. Il y a des années, il a dit ce qui suit :

Une arme biologique fabriquée sera libérée dans les centres de population. Il y aura des appels pour un financement gouvernemental massif pour l’industrie du vaccin afin de proposer un vaccin. Miraculeusement, ils auront un vaccin développé en un temps record. Tout le monde devra faire la queue et prendre ce vaccin.



[Voir la vidéo sur le site d’origine https://www.stopworldcontrol.com/planned/]

Il y a en effet une libération d’une arme biologique artificielle, suivie d’un mandat de vaccin, d’un financement gouvernemental massif pour l’industrie du vaccin et d’un vaccin qui est mis au point en un temps record.

Le reste de son message est que ce vaccin commencera lentement à tuer des millions, voire des milliards, de personnes en quelques années. Ce sera un vaccin kill-switch [NdNM : coupe-circuit ou commutateur qui une fois en position ouverte pourrait libérer un genre de toxine ou d’agent mortel], conçu pour réduire la population mondiale.


RÉSUMÉ :
LA PANDÉMIE A-T-ELLE ÉTÉ PRÉVUE ?

Des milliers de médecins du monde entier appellent la pandémie un crime mondial, une dictature mondiale avec une excuse sanitaire.

Quelques années avant la COVID-19, le monde entier a soudainement commencé à distribuer des centaines de millions de kits de test PCR pour COVID-19.

En 2015, Richard A. Rothschild a breveté une méthode de test médical pour COVID-19.

La Banque mondiale montre comment le projet Covid-19 devrait durer jusqu’en mars 2025.

En 2013, un chercheur a prédit qu’une pandémie mondiale avec un coronavirus se produirait en 2020. Il le savait grâce à une enquête personnelle sur les soi-disant « théories du complot ».

En 2017, Anthony Fauci a garanti une épidémie surprise d’une maladie infectieuse au cours du premier mandat de l’administration Trump.

Juste avant la pandémie mondiale de coronavirus, Bill Gates a organisé un exercice mondial sur la pandémie de coronavirus : Event201.

Également peu avant l’épidémie, le Conseil mondial de surveillance de la préparation a dit au monde qu’il était prêt pour une pandémie de coronavirus.

En 2018, l’Institute for Disease Modeling a annoncé une pandémie mondiale avec un virus de la grippe, originaire de Chine dans la région de Wuhan.

En 2018, Bill et Melinda Gates ont annoncé que dans les années à venir, il y aurait une pandémie mondiale d’un virus artificiel.

Le coronavirus SARS-CoV-2 a peut-être été créé dans le Bio Safety Lab P4 à Wuhan, qui a reçu des millions de dollars d’Anthony Fauci.

Une virologue chinois de premier plan, Li-Meng Yan, s’est enfuie aux États-Unis pour exposer comment le Parti communiste chinois a conspiré avec l’Organisation Mondiale de la Santé pour publier une fausse déclaration sur le virus, ce qui a permis à ce dernier de se propager dans le monde entier.

Plusieurs films ont décrit la pandémie de coronavirus avec beaucoup de détails, et mentionnent même l’hydroxychloroquine comme remède.

Une bande dessinée produite par l’Union européenne décrit un virus qui se propage dans le monde entier. La crise est résolue par la mise en œuvre d’une tyrannie médicale totalitaire.

Les Jeux olympiques d’été de 2012 ont joué une pandémie de coronavirus lors de leur émission d’ouverture.

Le journaliste d’investigation Harry Vox a prédit en 2014 qu’une pandémie mondiale serait provoquée, de sorte que la « classe dirigeante » pourrait mettre en œuvre un niveau plus élevé de contrôle autoritaire.

Le journaliste d’investigation Anthony Patch a prédit une pandémie mondiale avec un virus artificiel, qui serait utilisé pour forcer un vaccin modifiant l’ADN de l’humanité.

La Dre Carrie Madej a étudié l’ADN et les vaccins pendant des décennies et dit que le plan est d’utiliser le vaccin COVID-19 pour lancer le processus de transhumanisme : reprogrammer l’ADN humain.

L’officier de la CIA, le Dr John Coleman, a étudié les sociétés secrètes et affirme que leur objectif est de dépeupler la terre au moyen de pandémies organisées de maladies mortelles à action rapide.

Dans l’État de Géorgie, un immense monument a été érigé en 1980 avec dix directives pour l’humanité, en huit langues. Le premier de ces « dix commandements » est que l’humanité doit être réduite à un demi-milliard de personnes.

Bill Gates a déclaré lors d’une conférence TED que de nouveaux vaccins peuvent être utilisés pour réduire la population mondiale de 10 à 15%.

Le « gardien de la santé » Mike Adams a prédit il y a des années ce que nous voyons se produire maintenant : la libération d’une arme biologique artificielle, suivie d’un mandat de vaccin, d’un financement gouvernemental massif pour l’industrie du vaccin et d’un vaccin qui est développé en un temps record. Il a également prédit que ce vaccin tuera d’innombrables personnes au cours de quelques années.

En 2010, la Fondation Rockefeller a publié le « Scénario pour l’avenir… » dans lequel elle décrit une pandémie mondiale à venir, qui devrait aboutir à la mise en œuvre d’un contrôle autoritaire sur les populations, qui s’intensifiera ensuite après la pandémie.

En 2020, la Fondation Rockefeller publie un manuel sur la façon de créer ce monde de contrôle, avec un guide étape par étape. Ils disent que la vie ne peut pas revenir à la normale, tant que le monde n’est pas devenu «verrouillé» avec ce contrôle provenant des gouvernements autoritaires.

Nous voyons en effet que Bill Gates et bien d’autres dans le monde prennent immédiatement le contrôle d’une manière sans précédent, avec des identifiants de vaccins, des micropuces qui seront implantées dans les personnes, rendant obligatoire le port de masques faciaux, la distanciation sociale, les verrouillages forcés, la recherche extrême des contacts. , etc.

Une partie de ce contrôle descendant consiste en une censure extrême de chaque voix des médecins, des scientifiques ou d’autres experts qui critiquent ce qui se passe.


Toutes les prédictions ont été faites peu de temps avant que cela ne se produise

predictions
C’est maintenant

Notez que chaque prédiction de cette pandémie a été annoncée quelques années, voire des mois avant qu’elle ne se produise. C’est important. Gates et Fauci mentent quand ils disent que « l’histoire nous dit que cela va arriver », car il n’existe aucune base historique pour garantir qu’une pandémie mondiale de coronavirus se produira dans quelques mois ou quelques années.

Jamais dans l’histoire rien de tel ne s’est produit, à une telle échelle mondiale.

Le fait qu’un événement aussi unique sur le plan historique ait été prédit avec beaucoup de détails — par des films, des émissions, des enquêteurs, des médecins, ceux qui financent les laboratoires qui développent ces virus, ceux qui gagnent des milliards grâce à ces pandémies, ceux qui veulent créer un tout nouveau niveau de contrôle dans notre monde, etc. — montre que c’était prévu.


Y a-t-il des signes que la pandémie est manipulée ?

pandemic planned covid19

Jusqu’à présent, nous avons examiné les indications selon lesquelles la pandémie avait été planifiée à l’avance. S’il est effectivement orchestré, cela devrait également être évident pendant la pandémie. Une pandémie planifiée est également une pandémie contrôlée. Observons-nous en effet que la pandémie est manipulée ? Absolument. Les autres articles sur StopWorldControl.com révèlent à quel point chaque voix médicale, scientifique, gouvernementale, éducative et journalistique qui diffère de la propagande médiatique est censurée de manière agressive. Jamais auparavant dans l’histoire de l’humanité il n’y avait eu une telle censure mondiale des médecins et des scientifiques respectés du monde entier.

Big Tech (Google, Facebook, Twitter, Apple, etc.) collabore avec Big Pharma (les industries pharmaceutiques de plusieurs milliards de dollars) pour supprimer tous les sons qui défient leur propagande.

En plus de cela, il y a une démonstration sans précédent de fraude mondiale avec des numéros covid. Littéralement, chaque information sur COVID-19 est fausse. Le personnel médical du monde entier a admis qu’il subissait de fortes pressions et même carrément ordonné d’enregistrer chaque patient en tant que patient covid et chaque décès — quelle qu’en soit la cause — comme un décès covid.

Vous pouvez voir les preuves de cette affirmation scandaleuse dans cet exposé choquant de la plus grande fraude de l’histoire du monde.


Qui est derrière le plan de contrôle du monde?

world control

Nous avons parlé d’un groupe de personnes que l’on appelle des « mondialistes ». Alors, qui sont ces « mondialistes » de toute façon ? Ce sont des gens riches et influents du monde entier qui envisagent de créer un gouvernement mondial. Cela leur permettra de contrôler chaque être humain sur la planète. Leur stratégie est de dominer tous les domaines de nos sociétés : soins de santé, industries alimentaires, médias, gouvernements, religion, tout.

La domination mondiale totale a été un désir diabolique de nombreux dirigeants puissants à travers l’histoire du monde. Pensez simplement aux empires mondiaux notoires de Rome, de la Grande-Bretagne, des Perses, des Russes, etc.

Cette passion perverse n’a pas quitté le cœur corrompu de l’humanité, mais les moyens pour atteindre cet objectif ont changé. Au lieu d’envahir les nations avec des chars et des bazookas, ils asservissent désormais l’humanité en utilisant la force de la peur. Une fois qu’ils peuvent créer suffisamment de panique, ils peuvent présenter la «solution». Cette solution signifie cependant nous retirer notre liberté et nous soumettre à leur contrôle.

Les principaux acteurs du mondialisme sont les Nations Unies, le Forum économique mondial, l’Organisation mondiale de la santé, l’Union européenne, le Fonds monétaire international, la Banque mondiale, et en particulier les nombreuses banques privées qui contrôlent déjà le monde. Ces entités visibles ne sont cependant qu’une façade, pour cacher les vrais pouvoirs, que sont les nombreuses « sociétés secrètes ». Beaucoup de ces mondialistes se sont récemment réunis lors d’un événement appelé DAVOS, où ils ont exprimé comment la pandémie sera utilisée pour déployer leurs plans. Voici quelques-unes des déclarations qu’ils ont faites: (18)

« C’est le moment historique dans le temps, non seulement de combattre le virus, mais de FAÇONNER LE SYSTÈME.

La pandémie représente une fenêtre d’opportunité pour RÉINITIALISER NOTRE MONDE.

Le monde doit agir conjointement et rapidement pour REVAMPER TOUS LES ASPECTS de nos sociétés et économies, des contacts éducatifs aux contacts sociaux et aux conditions de travail.

CHAQUE PAYS, des États-Unis à la Chine, doit participer, et chaque industrie, du pétrole et du gaz à la technologie, doit être TRANSFORMÉE. »

Klaus Schwab, fondateur du Forum économique mondial

Le Forum Économique Mondial a créé un « rouet » avec tous leurs objectifs. On y voit les trois « projets » suivants : Covid19 suivi de Gouvernance mondiale et Gouvernance d’Internet.

global reset


COVID-19 est un projet critique qui ouvre la voie à la prochaine étape : LA GOUVERNANCE GLOBALE. Un peu plus loin dans le futur, ils prévoient de créer une censure complète d’Internet : la GOUVERNANCE D’INTERNET.


Personne ne veut de ces organisations

Pas un seul humain sur terre n’a voté pour que ces organisations existent, et encore moins prennent le contrôle total de nos vies, familles, communautés, emplois, santé, industries, etc. Pourtant, ils se présentent comme nos « leaders mondiaux » qui planifient tout notre avenir.

L’Organisation Mondiale de la Santé s’est positionnée comme le chef de file de notre santé, sans qu’aucun de nous n’ait choisi pour eux.

Ils appliquent une tyrannie dans les médias grand public et les médias sociaux, où aucune expression d’expertise médicale ou scientifique n’est autorisée, à moins qu’elle ne soit conforme aux directives de cette organisation « mondiale ».

Des dizaines de milliers de médecins et de scientifiques ont été censurés dans le monde entier, par Facebook, Youtube et Twitter. Pourquoi ? Parce que ces géants des médias sociaux affirment que SEUL ce que dit l’Organisation Mondiale de la Santé est vrai. C’est un exemple clair de la tyrannie mondiale des mondialistes. Ils installent leurs propres institutions « mondiales » — qui n’ont aucune autorité sur chacun de nous — mais simplement parce qu’ils se disent leaders « mondiaux », ils assument l’autorité sur toute l’humanité.


L’humanité dans son ensemble doit se soumettre à l’Organisation « Mondiale » de la Santé, sans jamais demander notre avis ni même consulter d’autres experts médicaux. En fait, chaque expert médical qui dénonce ses décisions est censuré.


Cela signifie la perte totale de la liberté médicale, la perte de la liberté d’expression, la perte de la vraie science, la perte du vrai journalisme et l’imposition de dictatures par des organisations pour lesquelles personne n’a voté, dirigées par des individus dont personne ne voulait et pourtant ils s’approprient simplement notre monde.

Ils sont le gros et méchant tyran sur le terrain de jeu, qui joue le patron sur tout le monde.


L’Organisation mondiale de la santé est dirigée par un terroriste

Le chef de l’Organisation mondiale de la santé était membre d’un violent parti communiste révolutionnaire en Éthiopie, le Front de libération du peuple du Tigré. (19) Le Département de la Sécurité Intérieure [aux États-Unis] déclare clairement :

«Le TPLF est considéré comme une organisation terroriste de niveau III… sur la base de ses activités violentes…»

Laissons cela passer à vous : l’homme qui dirige l’Organisation Mondiale de la Santé est littéralement un terroriste communiste, qui a été impliqué dans l’imposition du communisme à l’Éthiopie. Ce même homme harcèle maintenant le monde entier, nous disant à tous ce que nous pouvons et ne pouvons pas faire, censurant chaque professionnel de la santé qui a une opinion différente, exigeant une obéissance aveugle de toute l’humanité, tout en imposant des mandats pour être vaccinés par leur sponsor financier numéro un : Bill Gates.

Est-ce le monde dans lequel vous voulez vivre désormais ?


De plus en plus de pandémies, jusqu’à ce que l’humanité se soumette

De plus en plus de pandémies, jusqu’à ce que l’humanité se soumette

Il y aura de plus en plus de pandémies, si nous ne faisons pas la « grande réinitialisation » maintenant. (18)

Bill Gates appelle déjà cette « pandémie une » et parle de « pandémies deux et trois ». L’enquêteur qui, en 2013, avait prédit qu’une pandémie de coronavirus se produirait en 2020, suivie d’émeutes, a déclaré que le plan était de créer une série de pandémies en 2020-2030.

Cette décennie est le calendrier choisi pour transformer le monde en une grande république bananière, dirigée par des fous avides de pouvoir, qui dépeuplent la terre et asservissent le reste de l’humanité.

Ils prévoient de provoquer autant de pandémies que nécessaire, afin de briser le dos de l’humanité, jusqu’à ce que tout le monde se soumette à leur contrôle mondial. Les vaccins obligatoires sont la clé de leur plan, car les vaccins nous connecteront aux systèmes de contrôle mondiaux. Seuls les vaccinés pourront se déplacer librement.

Commencez-vous à comprendre pourquoi plus de 500 médecins allemands, 600 médecins espagnols, des milliers d’experts médicaux des États-Unis et bien d’autres dans le monde appellent cette pandémie un « crime mondial » ?


Des dirigeants de l’Église catholique mettent en garde l’humanité

Un archevêque et plusieurs cardinaux de l’Église catholique romaine ont écrit une lettre à l’humanité, pour nous avertir de la tyrannie mondiale sous le couvert du COVID-19. Ceci est un extrait de ce message historique, qui a été traduit dans de nombreuses langues et envoyé aux dirigeants du monde entier. (20)

Nous avons des raisons de croire, sur la base des données officielles sur l’incidence de l’épidémie par rapport au nombre de décès, qu’il existe des puissances intéressées à semer la panique parmi la population mondiale dans le seul but d’imposer en permanence des formes inacceptables de restriction des libertés, de contrôler les personnes et de suivre leurs mouvements. L’imposition de ces mesures tyranniques est un prélude inquiétant à la réalisation d’un gouvernement mondial indépendant de tout contrôle.


Y a-t-il de l’espoir ? Que pouvons-nous faire ?

Y a-t-il un espoir pour notre avenir, ou sommes-nous livrés aux mains impitoyables de ces méchants méga-milliardaires qui veulent dépeupler la terre et prendre le contrôle total de l’humanité ?

Oui, il y a de l’espoir. L’avenir est plus radieux qu’on ne peut même l’imaginer!

Ce n’est pas un scénario funeste et sombre, mais un appel au réveil pour que l’humanité cesse de croire aveuglément les mafia-médias et les politiciens pervers, et se lève pour un avenir de liberté. Je vous invite à rejoindre un mouvement unique et historique de combattants de la liberté mondiale, qui conduira l’humanité dans une nouvelle ère d’espoir, de renouveau et de plus de liberté que nous n’en avons jamais connue.


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En plus de le partager avec votre famille et vos amis, je vous encourage fortement à aller plus loin et à vraiment changer le monde. Partagez ce site Web avec ceux qui influencent notre société. Tous ne sont pas corrompus. De nombreux dirigeants sont tout simplement trompés, car ils ont été formés à ne jamais remettre en question le récit. C’est à nous de les informer.

Recherchez sur Internet les adresses e-mail des dirigeants du gouvernement, de l’éducation, de la santé, de l’application de la loi, etc.


Références

1: German group of Doctors For Information

2: Spanish group of Doctors For Truth

2B:EU comic strip depicts global pandemic

2C: World Bank shows planned end date of project COVID-19

2D: Rothschild owning central banks around the world

3: Fauci guarantees an outbreak with the next two years.

4: Bill Gates announced a global pandemic

5: Melinda Gates says humanities greatest threat is an engineered virus

6: Lyrics of 2013 song that predicted coronavirus pandemic in 2020

7: Harry Vox predicted the global pandemic

8: Robin de Ruiter predicted lockdowns

9: Scenario for the future described global pandemic

10: Andrew Cuomo talks with Bill Clinton about authoritarian control

11: Bill Gates talks about a digital ID to control people

12: Linking vaccines to a digital ID

13: Gates has pattent on technology to trace a body anywhere

14: Gates wants a global monitoring system

15: Download the book of CIA officer Coleman

16: Gates talks about reducing world population using vaccines

17: Tens of millions of Covid-19 test kist were exported by the EU, USA, China etc in 2017 and 2018

18: DAVOS and the gathering of the globalists

19: The head of the World Health Organization is member of violent terorrist group

20: Letter from archbishop and cardinals to humanity




2020 : Le règne des marchands du Temple…

[Source : MédiaZOne]

Il est clair que dans les semaines et mois qui viennent, savoir dire quelques prières, avoir sous la main de l’or, de l’argent métal, des armes de défenses, des outils et des équipements à forte valeur d’usage, seront des avantages importants dans la situation de résistance dans laquelle nous allons être contraints d’entrer. Mais ne nous leurrons pas, sans sursaut collectif à l’échelle d’une nation, nous ne pourrons que gagner du temps. D’ailleurs, le temps n’est pas loin ou l’establishment s’en prendra définitivement à la petite propriété individuelle et aux individus eux-mêmes.
Eric Montana


[Auteur : Marc Gabriel Draghi]

Nous sommes désormais sous le règne des marchands du Temple – Le gouvernement des banquiers…

​Éternel reconfinement

Ce mercredi 28 octobre 2020, nous sommes entrés définitivement dans une nouvelle phase.

Le pouvoir politique oligarchique représenté par notre Emmanuel (Goldstein) Macron national, a validé l’effondrement contrôlé des économies du monde occidental. En effet, par l’annonce d’un nouveau confinement en réponse à la « pandémie » du coronavirus, le Président de la République vient d’instaurer une véritable dictature sanitaire.

Il n’est désormais plus utile de « gloser » sur la dangerosité de ce virus, les faits sont là : un peu plus de 35 000 morts depuis le début de l’année, la très grosse majorité ayant plus de 85 ans et ayant des causes de comorbidité (cancer, obésité, anomalie génétique).

Même sans évoquer le fait que les chiffres ont probablement été « gonflés » en ratissant très large au niveau des causes de décès. La réalité est que le taux de mortalité du Coronavirus ne dépasse pas les 0.05%, ce qui est remarquablement ridicule pour une « pandémie » que l’on traite comme la catastrophe du siècle.

D’ailleurs pour ceux qui réfléchissent un peu, ce deuxième confinement est révélateur, car nos « experts » et dirigeants considèrent que la plupart des travailleurs des secteurs essentiels (usines, BTP, services publics, etc.) sont désormais immunisés quand ils sont au travail… Quelle chance !

À l’inverse, les travailleurs indépendants ont, eux à priori, un système immunitaire déficient… Il leur est donc tout simplement interdit de travailler. Le travail indépendant et les petits commerces sont donc devenus (comme les réunions de famille, notamment avec les grands-parents) des symboles de contaminations gigantesques et des périls terribles pour notre Nation.

Décidément, cette « pandémie » du Coronavirus est une opportunité idéale pour inaugurer une nouvelle ère et pour faire avaler aux cerveaux malléables tout et n’importe quoi.

Le grand reset est annoncé

En effet, quelques semaines après le premier confinement du monde occidental, au mois de juin, le président du Forum Économique Mondial de Davos, un certain Klaus Schwab, n’a pas hésité à déclarer que « cette pandémie offrait une fenêtre rare et étroite pour ré-imaginer et réinitialiser notre monde. » La Directrice du Fonds Monétaire International Kristalina Georgieva, avait, elle aussi, emboîté le pas de Schwab en évoquant cette grande réinitialisation dans une de ses conférences, intitulée sobrement « The Great Reset ».

Dans celle-ci, elle fit un parallèle avec la conférence de Bretton Woods de 1944, qui avait fixé les règles monétaires après la Seconde Guerre Mondiale et s’empressa-t-elle aussi, de déclarer que cette épidémie du Coronavirus était une opportunité pour « changer le Monde« .

Ainsi par l’intermédiaire de l’annonce du reconfinement en France (et bientôt partout dans le monde occidental), cette Grande Réinitialisation est désormais lancée.

Face à une dette mondiale abyssale, l’hyperclasse propulse sans vergogne son projet politique de restructuration du système financier mondial.

Effondrement et guerres civiles

Il est très peu probable que l’élection présidentielle américaine du 3 novembre prochain, sur fond de guerre entre Trump et l’État profond représenté par Joe Biden, impacte réellement ce mouvement de fond qui se dessine devant nous. L’effondrement contrôlé du système monétaire international tel que nous le connaissons depuis 1944/1971, c’est-à-dire celui du Roi Dollar (Dollar as good as gold/Pétrodollar) va donc laisser la place à autre chose.

Pour des experts comme James Turk, John Rubino ou encore Stephen Roach (universitaires, financiers et économistes), il est évident que le monde va désormais se dédollariser massivement, le billet vert perdant sa place dominante dans les réserves des banques centrales et dans le panier de monnaies du Fonds Monétaire International.

En réalité, désormais tout le monde s’attend à ce que le dollar s’effondre (et très certainement l’Euro avec ou après lui). Même des journaux comme Capital ou encore Les Échos en parlent depuis plusieurs semaines. Ce constat vient en grande partie du comportement de la Réserve fédérale américaine.

En effet, les politiques de QE (Quantitative Easing) pratiquée depuis la crise de 2008, mais surtout le tournant soviétique adopté par la banque centrale américaine en mars 2020 (chapeautée par BlackRock) ont amorcé la mort prochaine du système financier international reposant sur le billet vert.

N’en déplaise aux Qanonistes, l’éventuelle réélection de Trump ne pourra malheureusement pas inverser cette tendance. L’hyperclasse a fait son choix et elle est en train de déployer tous les moyens gigantesques qu’elle a en sa possession, pour nous imposer son projet de Nouvel Ordre Mondial.

En vérité, la seule vraie question pour les États-Unis à court et moyen terme, sera de savoir si ces derniers ne vont pas tout simplement, basculer vers une nouvelle guerre civile.

Évidement la question se pose aussi dans ses termes en Europe, mais l’establishment semble avoir une plus grande marge de manœuvre sur les peuples européens : les peuples étant vieillissants, les populations civiles désarmées (pour la plupart), les vagues de migrations clandestines étant elles toujours plus importantes.

En Europe, malgré de rares cas de révoltes en Serbie ou en Italie, l’oligarchie semble davantage contrôler la situation. Le fait étant aussi que dans le cas des États-Unis, on assiste également à la fin d’un Empire et il n’est pas certain que cette chute programmée soit du goût de certaines classes dirigeantes américaines. En résumé, cela veut dire que les patriotes américains n’ont pas dit leur dernier mot.

À l’inverse, l’Europe continentale est, elle, dans une soumission plus naturelle, se confortant dans cette position depuis les 1ère et 2ème Guerre Mondiale. Cette docilité est notamment symbolisée par l’Euro qui malgré son échec politique et le projet régressif que porte cette monnaie, va continuer à nous être imposé (à nous les peuples européens continentaux), mais sous une autre forme.

En effet, comme il y aura bientôt un nouveau dollar, il va y avoir un nouvel Euro. L’hyperclasse l’a déjà murmuré par l’intermédiaire de Christine Lagarde directrice de la BCE. L’effondrement qui vient va entraîner une véritable destruction de la monnaie, entraînant avec elle, le peu de richesses que l’Europe continentale est encore capable de produire.

La solution de l’establishment pour pallier à cet effondrement (social, économique et politique) sera donc la mise en place d’un Euro numérique. Mais vous l’imaginez bien, nous ne serons pas les seuls à nous voir imposer une monnaie numérique (CBC : Central Bank Currency), d’autres ont même déjà presque franchi le pas.

C’est notamment le cas de la Chine : avec son yuan numérique qui avance à grands pas.

Et malgré les analyses bancales de vieux idéologues libéraux incohérents, la Chine est bien LE pays du socialisme corporatif voulu et porté actuellement par l’establishment financier transnational.

Certes, les Chinois produisent une véritable richesse concrète avec des investissements productifs, mais une grande partie de la population a été réduite en esclavage pour arriver à ce résultat. Ce qui se passe aux États-Unis avec la fusion de la banque centrale et du Trésor (chapeauté par des intérêts privés) s’est même déjà passé en Chine, il y a plusieurs décennies maintenant.

L’ère du socialisme corporatif et de la dictature mondiale

En réalité, nous sommes dans une phase finale d’hybridation de nos sociétés. Nous glissons progressivement vers un système capitalo-communiste alliant des phénomènes néo-libéraux et des phases de soviétisation.

Les secteurs privés et publics sont concrètement en train de fusionner au profit d’une toute petite caste apatride. La société du futur qui va nous être proposée repose sur des principes assez simples : travail, salariat, discipline, consommation, surveillance et censure généralisée.

Pour les peuples les moins soumis, un phénomène de « balkanisation » « libanisation » ou « africanisation » est déjà en cours. Des guerres internes liées à la race, la confession, la tribu, le genre, etc. traverseront ces sociétés pour les épuiser et finalement les faire accepter ce nouveau modèle de société matérialiste portée par le Nouvel Ordre Mondial.

Concrètement que pouvons-nous faire ? Collectivement, entre manipulations de certains (terrorisme), acculturation et corruption, il apparaît peu probable que les peuples européens vieillissants se réveillent.

Individuellement, aussi, le futur s’annonce difficile. La tentation survivaliste est intéressante, mais utopique. L’État sous le contrôle de cette petite caste composée d’apatrides et d’usuriers est déjà en train de s’attaquer à nos libertés individuelles.

Il est clair que dans les semaines et mois qui viennent, savoir dire quelques prières, avoir sous la main de l’or, de l’argent métal, des armes de défenses, des outils et des équipements à forte valeur d’usage, seront des avantages importants dans la situation de résistance dans laquelle nous allons être contraints d’entrer.

Mais ne nous leurrons pas, sans sursaut collectif à l’échelle d’une nation, nous ne pourrons que gagner du temps. D’ailleurs, le temps n’est pas loin ou l’establishment s’en prendra définitivement à la petite propriété individuelle et aux individus eux-mêmes.

Cette crise du Covid-19(84) le démontre, les cibles prioritaires de l’hyperclasse sont les petits producteurs. Ces vaches à lait qui engraissent ce système parasitaire vont finalement être conduites à l’abattoir. Le système d’exploitation va muter et ces ultimes sacrifices vont être faits pour satisfaire les projets des hypernomades qui nous dirigent.

Actuellement, les TPE-PME sont en train de mourir, elles sont endormies à coup de subventions (faux argent), mais à la fin c’est bien elles (principalement) qui paieront la facture…

Depuis plusieurs mois., les faillites guettent le tissu économique indépendant pourtant fondamental dans la vie d’une nation prospère.

Nos cafés, restaurants, commerces, usines ne bougent pas, ils attendent la mort qui vient comme un bon chien obéissant en fin de vie.

Demain nous serons tous les locataires et les salariés (ou pire les assistés) du Système. Voilà notre avenir proche. Nous serons tous collectivement dans la main de nos maîtres.

Les firmes transnationales en salivent déjà d’avance, le monde du travail indépendant, la petite propriété privée et les libertés individuelles sous-jacentes vont enfin disparaître après l’offensive pandémique.

Le Monde a donc définitivement changé en cette année 2020 et au final Emmanuel Goldstein Macron l’a dit : « toutes ces mesures (liées au Covid-19) vont nous permettre de tenir jusqu’au vaccin »…

Mais pour éradiquer quelle maladie ce vaccin va-t-il être utilisé ?

Serait-ce l’humanité libre ?


Marc Gabriel Draghi




Covid-19, élections américaines, confinement…et après, le Great Reset ?

[Source : Breizh-Info]

Si vous ne deviez actuellement vous renseigner que sur un sujet pour comprendre les enjeux autour du traitement de la question du Covid-19, des confinements à travers le monde, mais aussi des élections américaines et des conséquences qui en découleront, alors intéressez vous à la question du Great Reset, le grand Reset, donc nous avons déjà évoqué quelques concours ici.

Car le monde que certains appellent de leurs voeux est plutôt terrifiant, ne découle d’aucun complot mais de convergences d’intérêts entre des individus, des groupes, des entreprises, hauts placés, et doit absolument être décrypté.

C’est d’ailleurs ce que propose l’excellente lettre confidentielle Faits et Documents, dans ses trois derniers numéros que nous jugeons indispensables de posséder, de lire et de diffuser pour quiconque entend comprendre le monde qui vient.

La lettre confidentielle, fondée par Emmanuel Ratier et reprise avec brio par Xavier Poussard, est lue, y compris en très haut lieu, et sert de base de renseignements à de nombreux journalistes y compris de la presse mainstream, tant elle est précise, factuelle, incontestable.

Voici pour vous « mettre en appétit » ci-dessous, au sujet du Grand reset, le début du premier dossier que la lettre lui a consacré.

Qu’est ce que The Great Reset ?

Le 3 juin dernier, Klaus Schwab et le prince Charles annonçaient en grande pompe le lancement du Great Reset (« Grande Réinitialisation »), l’occasion pour le président du Forum économique mondial de présenter le Covid-19 comme « une fenêtre d’opportunité rare mais étroite pour repenser, réinventer et réinitialiser notre monde »

https://twitter.com/GaumontRene/status/1314304253696057349

S’affichaient, le 3 juin, aux côtés de l’héritier du trône britannique et du président du Forum économique mondial :

  • Antonio Guterres, ancien président de l’Internationale socialiste, ancien Haut-Commissaire des Nations unies pour les réfugiés, actuel secrétaire général de l’ONU. L’ONU est étroitement associée au Great Reset via les Objectifs du développement durable rassemblés en 2015 dans l’Agenda 2030.
  • Kristalina Georgieva, la directrice générale du FMI.
  • L’« économiste du climat » Nicholas Stern, membre de la commission économique installée par Emmanuel Macron à l’Élysée, membre du Conseil économique sur la santé de la planète de la Fondation Rockefeller. La famille Rockefeller a en effet joué un rôle primordial dans la réduction de l’écologie à la « décarbonation » et à la voiture électrique et ce, depuis le premier Sommet de la Terre et la publication du Rapport Meadows : les limites à la croissance (1972), jusqu’à l’accord de Paris sur le climat (2015) en passant par la création du GIEC (1988). C’est encore la Fondation Rockefeller, qui, dès 2010, a établi le « scénario narratif » de l’« étape verrouillage ».
  •  Ajaypal Singh Banga, PDG de Mastercard, membre du Council on Foreign Relations et de l’International Business Council du Forum économique mondial.
  • Bernard Looney, directeur général de BP.
  • Brad Smith qui représente Bill Gates, dont il est le successeur à la tête de Microsoft. Rappelons que le Forum économique mondial et la fondation Bill & Melinda Gates avaient coorganisé, en octobre 2019, Event 201, une étrange simulation autoréalisatrice de pandémie mondiale au coronavirus avant de lancer, dès le 23 janvier 2020, à l’occasion du forum de Davos, le programme mondial de vaccination (ARN messager). Coordonné par la Coalition pour les innovations en préparation aux épidémies (CEPI), ce programme est présidé par Richard Hatchett, qui se trouve être celui qui, au début des années 2000, a théorisé pour la première fois le confinement (lockdown) et la distanciation sociale (social distancing), alors qu’il officiait au sein de l’administration Bush Junior.
  • Le démocrate « nobélisé » Al Gore et l’ancien secrétaire d’État John Kerry, qui copréside le groupe de travail sur le changement climatique de Joe Biden, ont également soutenu publiquement cet agenda, appuyé par l’OCDE via un rapport intitulé Reconstruire en mieux : une reprise durable et résiliente après le COVID-19.
  • Représentée par son ministre des Finances Mohammed Al-Jadaan, l’Arabie saoudite, qui assure cette année la présidence du G20, participe également au Great Reset, via le projet Saoudi Vision 2030.
  • La Chine est représentée par Ma Jun, président du Comité de la finance verte et membre du Comité de la politique monétaire de la Banque populaire de Chine.

Intitulé COVID-19 : The Great Reset, ce plan de « réinitialisation du monde » a été publié au début de l’été 2020 par le Forum économique mondial chez Forum Publishing.

Il est cosigné par Klaus Schwab, par ailleurs membre du conseil international du Centre Peres pour la paix (sionisme) et ancien membre du comité de pilotage du Groupe Bilderberg (mondialisme), et par son bras droit, le consultant Thierry Malleret. Également connu sous le pseudonyme de Milton Peel, marié à l’ancienne assistante du prince Charles, Thierry Malleret est un consultant financier (The Monthly Barometer, IJ Partners, Rainbow Insight), spécialiste de la Russie qui a officié successivement au cabinet militaire de Jacques Chirac à Matignon, à la BERD auprès de Jacques Attali, puis comme principal conseiller de l’oligarque russo-israélien Mikhaïl Fridman en qualité de chef économiste d’Alfa Bank.

Sur le plan de la communication, le Great Reset repose avant tout sur la peur, puis sur les injonctions sanitaires et climatiques qui permettent d’obtenir un assujettissement de la population par le chantage compassionnel à « sauver des vies » et à « sauver le climat ». La lecture du Great Reset et l’analyse des forces en présence permettent d’établir un parallèle avec 1917. Avec une destruction contrôlée de l’économie réelle et de la classe moyenne occidentale, se dessine en effet un « bolchevisme 2.0 », où le vert a remplacé le rouge, le « social » s’est muté en « durable » et où le rôle de la Tchéka est occupé par la combinaison de l’intelligence artificielle (IA) et de la 5G. Au sommet du monde cauchemardesque du Great Reset, BlackRock, le plus gros gestionnaire d’actifs au monde détenant des intérêts majeurs dans les mégabanques, les gros médias, le Big Pharma et les géants du Web. Dictant leurs politiques aux banques centrales et aux États, ce pouvoir « fantôme » entend régner, grâce à son contrôle de l’intelligence artificielle (IA), sur une humanité drastiquement réduite en nombre, largement métissée et composée d’esclaves de la dette assignés à résidence.

D’une manière générale, le niveau d’adhésion des gouvernements au projet est strictement indexé sur leur acceptation du récit de la « pandémie de Covid-19 » imposée par les gros médias. Appliqué à la virgule près par la Commission européenne (via le Green Deal) et dans les pays du Commonwealth, le Great Reset constitue ce qu’Emmanuel Macron a pudiquement appelé « le jour d’après ». Il forme, outre-Atlantique, la colonne vertébrale du programme de Joe Biden. Une fois que l’on a pris connaissance de ce plan et qu’on l’a compris, l’action gouvernementale et les mesures Covid-19 que l’on croyait absurdes deviennent tout à fait cohérentes. Une cohérence impossible à assumer politiquement auprès du grand public.

Voici, sans commentaires, quelques citations tirées de COVID-19 : The Great Reset :

« La gouvernance mondiale est au cœur de toutes les autres questions. »

« L’hypothèse fondamentale est que la pandémie pourrait continuer à nous affecter jusqu’en 2022. […] Un retour complet à la « normale » ne peut être envisagé avant qu’un vaccin ne soit disponible. »

« Beaucoup d’entre nous se demandent quand les choses reviendront à la normale. La réponse est courte : jamais. […] Il y aura une ère « avant le coronavirus » (av. C) et « après le coronavirus » (apr. C). »

« Lorsqu’ils y sont confrontés, certains dirigeants de l’industrie et certains cadres supérieurs peuvent être tentés d’assimiler la réinitialisation à un redémarrage. […] . Cela n’arrivera pas parce que cela ne peut pas arriver ».

« Les mesures de distanciation sociale et physique risquent de persister après la disparition de la pandémie elle-même, justifiant la décision de nombreuses entreprises de différents secteurs d’accélérer l’automatisation. »

« Il est loin d’être certain que la crise du COVID-19 fasse pencher la balance en faveur du travail contre le capital. Politiquement et socialement, cela serait possible, mais la technologie change la donne. »

« Jusqu’à 86 % des emplois dans la restauration, 75 % des emplois dans le commerce de détail et 59 % des emplois dans le divertissement pourraient être automatisés d’ici à 2035. »

« Jusqu’à 75 % des restaurants indépendants pourraient ne pas survivre aux verrouillages et aux mesures de distanciation sociale ultérieures. »

« Aucune industrie ou entreprise ne sera épargnée. »

« La « tyrannie de la croissance du PIB » prendra fin. »

« La fiscalité augmentera. Comme par le passé, la logique sociale et la justification politique qui sous-tendent les augmentations seront basées sur le récit des « pays en guerre » (mais cette fois contre un ennemi invisible). »

« Le contrôle public des entreprises privées augmentera. »

« Les entreprises n’adhéreront pas nécessairement à ces mesures parce qu’elles les considèrent comme « bonnes », mais plutôt parce que le « prix » à payer pour ne pas s’y soumettre sera trop élevé en termes de colère des militants. »

« L’activisme des jeunes s’accroît dans le monde, étant révolutionné par les réseaux sociaux qui accentuent la mobilisation à un niveau qui aurait été impossible auparavant. Il prend de nombreuses formes différentes, allant de la participation politique non institutionnalisée aux manifestations et protestations, et aborde des questions aussi diverses que le changement climatique, les réformes économiques, l’égalité des sexes et les droits LGBTQ. La jeune génération est fermement à l’avant-garde du changement social. Il ne fait aucun doute qu’elle sera le catalyseur du changement et une source d’élan critique pour le Great Reset. »

« Avec le confinement, notre attachement à nos proches s’est renforcé, avec un sentiment renouvelé d’appréciation pour tous ceux que nous aimons : la famille et les amis. Mais le côté sombre à cela est le déclenchement d’une montée des sentiments patriotiques et nationalistes, avec des considérations religieuses et ethniques troublantes. En fin de compte, ce mélange toxique a fait ressortir le pire de nous-mêmes en tant que groupe social. »

« Vu en ces termes, le coronavirus a renforcé et non réinitialisé les problèmes liés à la santé mentale. […] Dans l’ère post-pandémique, ces questions peuvent désormais recevoir la priorité qu’elles méritent. Cela constituera une réinitialisation vitale. »

« La combinaison de l’intelligence artificielle (IA), de l’Internet des objets (IoT) et des capteurs et de la technologie portable produira de nouvelles perspectives sur le bien-être personnel. Ils surveilleront ce que nous sommes et ce que nous ressentons, et brouilleront progressivement les frontières entre les systèmes de santé publics et les systèmes de création de santé personnalisés – une distinction qui finira par s’effondrer. »

« L’impératif actuel de propulser, quoi qu’il arrive, « l’économie sans contact » et la volonté ultérieure des régulateurs de l’accélérer signifient qu’il n’y a plus de blocage. »

« Au fur et à mesure que la distanciation sociale et physique persistera, s’appuyer davantage sur les plateformes numériques pour communiquer, travailler, demander des conseils ou commander quelque chose gagnera peu à peu du terrain sur des habitudes autrefois enracinées […]. Si les considérations de santé deviennent primordiales, nous pouvons décider, par exemple, qu’un cours de cyclisme devant un écran à la maison ne correspond pas à la convivialité et au plaisir de le faire avec un groupe dans un cours en direct, mais est en fait plus sûr (et moins cher !). Le même raisonnement s’applique à de nombreux domaines différents comme prendre l’avion pour une réunion (Zoom est plus sûr, moins cher, plus vert et beaucoup plus pratique), se rendre à une réunion de famille éloignée pour le week-end (le groupe familial WhatsApp n’est pas aussi amusant mais, encore une fois, plus sûr, moins cher et plus écologique) ou même suivre un cours académique (pas aussi enrichissant, mais moins cher et plus pratique) ».

« L’endiguement de la pandémie de coronavirus nécessitera un réseau de surveillance mondial. »

« La recherche des contacts a une capacité inégalée et une place quasi essentielle dans l’arsenal de lutte contre le COVID-19, tout en étant en même temps positionnée pour devenir un catalyseur de la surveillance de masse. »

« Au cours des mois et des années à venir, le compromis entre les avantages pour la santé publique et la perte de la vie privée sera soigneusement pesé, devenant le sujet de nombreuses conversations et de débats animés. La plupart des gens, craignant le danger du COVID-19, se demanderont : n’est-il pas insensé de ne pas tirer parti de la puissance de la technologie pour venir à notre secours lorsque nous sommes victimes d’une épidémie et que nous sommes confrontés à une sorte de situation de vie ou de mort ? Ils seront alors disposés à renoncer à une grande partie de leur vie privée et conviendront que dans de telles circonstances, le pouvoir public peut légitimement passer outre les droits individuels. »

« À première vue, la pandémie et l’environnement peuvent sembler n’être que des cousins éloignés ; mais ils sont beaucoup plus proches et entrelacés qu’on ne le pense. […] Ils sont de nature mondiale et ne peuvent donc être correctement traités que d’une manière coordonnée au niveau mondial. »

« Plus la croissance démographique est élevée, plus nous perturbons l’environnement, plus le risque de nouvelles pandémies est élevé. »

« La fragilité des États reste l’un des défis mondiaux les plus critiques, particulièrement répandu en Afrique. […] La rupture des chaînes commerciales et d’approvisionnement causée par la pandémie provoquera une dévastation immédiate. »

« L’un des effets les plus évidents pour les parties les plus riches du monde de la misère économique, du mécontentement et de la faim dans les États les plus fragiles et les plus pauvres consistera en une nouvelle vague de migration de masse dans sa direction, comme celles qui ont eu lieu en Europe en 2016. »

Crédit photo : DR
[cc] Breizh-info.com, 2020, dépêches libres de copie et de diffusion sous réserve de mention et de lien vers la source d’origine




Great reset : c’est pour bientôt !

[Source : Nice Provence Info]

Le Forum Économique Mondial (en anglais World Economic Forum), souvent appelé Forum de Davos, est une fondation à but non lucratif dont le siège est à Genève. Ce forum est connu pour sa réunion annuelle à Davos, en Suisse, qui réunit des dirigeants d’entreprise, des responsables politiques du monde entier ainsi que des intellectuels et des journalistes, afin de débattre des problèmes les plus urgents de la planète, y compris dans les domaines de la santé et de l’environnement (selon Wikipédia).

Juste après le premier déconfinement, le 3 juin 2020, le Forum Économique Mondial faisait paraître publiquement le communiqué suivant :

• La « Grande Réinitialisation » (« Great Reset ») sera le thème d’un sommet unique qui aura lieu en janvier 2021, et qui sera convoqué par le Forum Économique Mondial.
• La « Grande Réinitialisation » est un engagement à construire conjointement et de manière urgente les bases de notre système économique et social pour un avenir plus juste, plus durable et plus résistant.
• Elle exige un nouveau contrat social centré sur la dignité humaine et la justice sociale, et dans lequel le développement économique n’empiète pas sur le progrès de la société.
 • La crise sanitaire mondiale a mis à nu des ruptures de longue date dans nos économies et nos sociétés, et a créé une crise sociale qui nécessite de toute urgence la création d’emplois décents et significatifs.
• Le sommet se tiendra à la fois en présentiel et virtuellement, et mettra en relation les principaux dirigeants gouvernementaux et les chefs d’entreprises à Davos avec un réseau mondial de participants présent dans 400 villes du monde entier pour un dialogue tourné vers l’avenir et animé par la jeune génération.
• L’annonce de la « Grande Réinitialisation » a été faite par SAR le Prince de Galles et Klaus Schwab lors d’une réunion virtuelle le 3 juin 2020 à 14h30, heure d’été d’Europe centrale.

Klaus Schwab

Que sera donc cette « Grande Réinitialisation » que les grands argentiers d’en haut nous promettent ? Voici quelques précisions explicitement formulées par le fondateur de ce raout très prisé, Klaus Schwag, 82 ans, qui se hâte de changer le monde avant de le quitter :

Genève, Suisse, 3 juin 2020 – La « Grande Réinitialisation » sera le thème d’un sommet unique qui sera convoqué par le Forum économique mondial en janvier 2021. La 51e réunion annuelle du Forum Économique Mondial réunira des dirigeants de gouvernements, d’entreprises et de la société civile, ainsi que différents acteurs du monde entier dans une configuration sans précédent qui comprendra des dialogues en personne et virtuels.

« Nous n’avons qu’une seule planète et nous savons que le changement climatique pourrait être la prochaine catastrophe mondiale ayant des conséquences encore plus dramatiques pour l’humanité. Nous devons décarboniser l’économie dans la courte fenêtre d’action qui nous reste et mettre à nouveau notre pensée et notre comportement en harmonie avec la nature »,

a déclaré Klaus Schwab, fondateur et président exécutif du Forum Économique Mondial.

« Afin d’assurer notre avenir et de prospérer, nous devons faire évoluer notre modèle économique et placer les humains et la planète au cœur d’une création de valeur mondiale. S’il y a une leçon essentielle à tirer de cette crise, c’est que nous devons placer la nature au cœur de notre mode de fonctionnement. Nous ne pouvons tout simplement pas perdre plus de temps »,

a déclaré S.A.R. le Prince de Galles.

« La Grande Réinitialisation est la confirmation que nous devons considérer cette tragédie humaine comme un signal d’alarme. Nous devons construire des économies et des sociétés plus égales, plus inclusives et plus durables, qui soient plus résistantes face aux pandémies, au changement climatique et aux nombreux autres défis auxquels nous sommes confrontés au niveau global »,

a déclaré António Guterres, secrétaire général des Nations unies à New York.

« Une Grande Réinitialisation est nécessaire pour construire un nouveau contrat social qui honore la dignité de chaque être humain », a ajouté M. Schwab. « La crise sanitaire mondiale a mis à nu la non-durabilité de notre ancien système en termes de cohésion sociale, d’absence d’égalité des chances et d’inclusion. De plus, nous ne pouvons pas non plus tourner le dos aux maux causés par le racisme et la discrimination. Nous devons intégrer dans ce nouveau contrat social notre responsabilité intergénérationnelle pour nous assurer que nous sommes à la hauteur des attentes des jeunes ». Et il poursuit : « La COVID-19 a accéléré notre transition vers l’ère de la quatrième révolution industrielle. Nous devons nous assurer que les nouvelles technologies dans le monde numérique, biologique et physique restent centrées sur l’homme et servent la société dans son ensemble, en offrant à chacun un accès équitable. Cette pandémie mondiale a également démontré une fois de plus à quel point nous sommes interconnectés. Il est de notre devoir de rétablir un système fonctionnel de coopération mondiale intelligente, structuré pour relever les défis des 50 prochaines années. La Grande Réinitialisation exigera que nous intégrions tous les acteurs de la société mondiale dans une communauté d’intérêt, d’objectif et d’action communs »
Tout en précisant : « Nous devons changer de mentalité, passer d’une réflexion à court terme à une réflexion à long terme, passer du capitalisme actionnarial à la responsabilité des parties prenantes. La gouvernance environnementale et sociale et la bonne gouvernance doivent être des éléments mesurés de la responsabilité des entreprises et des gouvernements. »

Ce sommet innovant sera une réunion annuelle très différente, reflétant l’esprit de la « Grande Réinitialisation ». Il offrira une occasion unique, au début de l’année 2021, de réunir à Davos les principaux dirigeants gouvernementaux et commerciaux du monde entier, tout en s’inscrivant dans le cadre d’un sommet mondial animé par la jeune génération, afin de garantir que le dialogue sur la « Grande Réinitialisation » dépasse les limites de la pensée traditionnelle et soit véritablement tourné vers l’avenir.

Pour ce faire, le Forum Économique Mondial s’appuiera sur des milliers de jeunes dans plus de 400 villes du monde entier, la communauté des « Global Shapers » (comprenez les idiots utiles du Système), qui seront reliés à un puissant réseau virtuel pour interagir avec les dirigeants de Davos. Chacun de ces hubs appliquera une politique de portes ouvertes pour intégrer tous les citoyens intéressés dans ce dialogue, ce qui rendra la Réunion Annuelle ouverte à tous. En outre, les médias mondiaux et les réseaux de médias sociaux mobiliseront des millions de personnes en leur permettant de partager leurs contributions tout en leur donnant accès aux discussions de la Réunion Annuelle de Davos.

C’est donc un travail de grande ampleur qui s’apprête à être effectué à Davos en janvier prochain, dans la perspective permanente d’une gouvernance mondiale comme on peut le lire entre les lignes.

Maintenant vous savez pourquoi vous êtes muselés et confinés.

Patrice LEMAÎTRE


[Voir aussi :

https://twitter.com/robinmonotti/status/1325552744623640576