L’activité solaire pourrait avoir un rôle plus important que prévu dans le réchauffement planétaire

[Source : Aphadolie]

Par Alex Newman

Un nouvel article scientifique révisé par des pairs met en évidence un préjugé systémique dans la sélection des données du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) de l’ONU pour soutenir le discours sur le changement climatique.

Les cycles solaires, et non seulement les émissions humaines de dioxyde de carbone (CO²), pourraient expliquer le réchauffement des températures au cours des dernières décennies, selon une nouvelle étude dont les résultats contredisent les conclusions du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) des Nations unies (ONU).

Le document évalué par des pairs, produit par une équipe de 23 scientifiques du monde entier, a été publié dans la revue Research in Astronomy and Astrophysics. Il conclut que les études ayant mené aux conclusions du GIEC n’ont pas suffisamment pris en compte le rôle de l’énergie solaire pour expliquer l’augmentation des températures. La nouvelle étude a été publiée au moment même où les Nations unies publiaient leur sixième « rapport d’évaluation », connu sous le nom de AR6qui attribue quasi-exclusivement aux émissions de CO² produites par l’homme la responsabilité du réchauffement de la planète. Le rapport conclut que la responsabilité de l’homme est « sans équivoque ».

Qualifiant de « prématurée » l’attribution du réchauffement climatique au seul CO², les climatologues et les physiciens solaires affirment dans le nouveau document que les conclusions du GIEC des Nations unies imputant la responsabilité des émissions humaines sont fondées sur « des données étroites et incomplètes concernant l’éclairement énergétique total du Soleil ».

En effet, l’organisme mondial sur le climat aurait, d’après les auteurs, fait un mauvais choix de données sur l’impact solaire, incluant des éléments non pertinents qui ont masqué l’effet de celui-ci, ont dit plusieurs auteurs à Epoch Times dans une série d’entretiens téléphoniques et vidéo.

« L’ensemble des fonctions de données et des études publiées que vous utilisez, vous pouvez montrer que le réchauffement est causé par le Soleil, mais le GIEC utilise un ensemble de données différent et arrive à la conclusion opposée », a déclaré à Epoch Times l’auteur principal de l’étude, Ronan Connolly, Ph.D., dans une interview vidéo.

« Dans son insistance à forcer un soi-disant consensus scientifique, le GIEC semble avoir décidé de ne prendre en compte que les ensembles de données et les études qui soutiennent le récit qu’il a choisi », a-t-il ajouté.

Les implications, d’un point de vue politique, sont grandes, surtout dans ce domaine où des milliers de milliards de dollars sont en jeu et où une réorganisation spectaculaire de l’économie mondiale est proposée.

Une publication examine le double impact du Soleil et du CO²

En utilisant des ensembles de données accessibles au public provenant du gouvernement américain et d’autres sources, il est facile d’expliquer tout le réchauffement observé au cours des dernières décennies en n’utilisant rien d’autre que des changements dans l’énergie solaire arrivant sur la Terre, selon cette publication.

En effet, si les ensembles de données choisies par l’ONU montrent bien une responsabilité essentiellement humaine, l’étude comprend plusieurs graphiques montrant que le simple fait de travailler avec des ensembles de données différents de ceux utilisés par l’ONU bouleverse la conclusion du GIEC.

À partir de 16 estimations différentes de la quantité d’énergie solaire, appelée « irradiance solaire totale », l’étude compare ces données à plus de 25 estimations des températures dans l’hémisphère nord remontant aux années 1800.

Lorsque l’on compare les données solaires des satellites « ACRIM » de la NASA à des données de température fiables, par exemple, la quasi-totalité du réchauffement s’expliquerait par le Soleil, les émissions humaines ne jouant pratiquement aucun rôle.

Et pourtant, pour des raisons que les auteurs de l’étude disent être « au mieux obscures », l’ONU choisit d’ignorer les données ACRIM de la NASA et d’autres ensembles de données en faveur de ceux qui soutiennent l’hypothèse de la responsabilité humaine dans le changement climatique.

Selon les auteurs de l’étude, ces opinions scientifiques divergentes ont été délibérément réprimées par le GIEC et n’ont pas été prises en compte dans les rapports du GIEC des Nations unies, pour des raisons qui n’ont pas été expliquées de manière adéquate.

Selon les auteurs de l’étude, l’inclusion d’ensembles de données urbaines entraîne une distorsion artificielle vers le haut des températures en raison de l’effet bien connu de « l’îlot de chaleur urbain » qui doit être pris en compte.

En fait, les villes ont tendance à être plus chaudes que les campagnes en raison de l’activité et des structures humaines, de sorte que les stations de mesure de la température qui ont vu des villes se développer autour d’elles afficheront des hausses de température artificielles dues à l’urbanisation plutôt qu’au réchauffement climatique.

Le GIEC a rejeté ces préoccupations, affirmant que l’urbanisation n’a joué qu’un rôle très mineur dans l’augmentation estimée de la température.

Qu’est-ce que le changement climatique ?

Le co-auteur de l’étude, le professeur László Szarka, géophysicien et membre de l’Académie hongroise des sciences, a dit à Epoch Times que la nouvelle révision représentait une « étape cruciale » dans le rétablissement de la définition scientifique du « changement climatique ».

Affirmant que la définition a été déformée au cours des 30 dernières années, Szarka a fait valoir que la communauté scientifique doit se rappeler que la science ne repose pas sur l’autorité ou le consensus, mais sur la recherche de la vérité.

« La définition du changement climatique a été déformée en 1992 d’une manière incompatible avec la science », a expliqué le géophysicien, pointant du doigt la convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC) et son exclusion des causes naturelles de la définition du changement climatique.

En réalité, le terme « changement climatique » incluait – et doit encore inclure – non seulement les changements provoqués par l’homme, mais aussi les changements naturels de température, de précipitations, de régimes de vent et d’autres facteurs qui se produisent sur des décennies ou des périodes plus longues.

« Le fait de rendre peu intelligible la définition classique du changement climatique a ouvert la voie à l’attribution et à la comptabilisation de tout changement climatique aux émissions anthropiques », a expliqué Szarka à Epoch Times en soulignant l’importance de l’étude.

Mais il n’est pas nécessaire qu’il en soit ainsi. Il a suggéré que même les profanes non scientifiques pouvaient et devaient s’efforcer de découvrir la vérité.

« Les gens ordinaires sont capables de décider qui pêche en eaux troubles, s’ils demandent systématiquement aux politiciens, aux décideurs et aux journalistes ce qu’ils entendent par le terme ‘changement climatique’ », a-t-il dit.

Opinions extérieures

Même certains examinateurs du GIEC de l’ONU ont exprimé leur scepticisme à l’égard du récit dominant et leur soutien au travail de M. Soon et d’autres personnes.

Contacté par Epoch Times, le réviseur accrédité du GIEC Howard Brady, Ph.D. d’Australie, a loué le travail de M. Soon et des autres auteurs de l’étude comme étant « probablement le meilleur ».

Reconnaissant son manque d’expertise concernant le Soleil en particulier, M. Brady a critiqué le GIEC et ses modèles de prévision climatique.

Entre autres préoccupations, il a noté qu’ils « prévoient toujours plus de tempêtes alors qu’elles sont en déclin » et « qu’ils signalent toujours une accélération de l’élévation du niveau de la mer alors qu’elle n’existe pas ».

Au fil des ans, de nombreux scientifiques du GIEC ont exprimé leur désaccord avec les opinions avancées par leurs collègues.

Par exemple, le regretté Nils-Axel Morner, qui a fait partie des examinateurs du GIEC pour le niveau de la mer, a fréquemment accusé l’organisme des Nations unies de se tromper, très probablement pour des raisons politiques plutôt que scientifiques.

Un autre expert extérieur contacté par Epoch Times pour avoir un aperçu de la nouvelle étude et du dernier rapport du GIEC a également exprimé des préoccupations majeures.

Le climatologue de l’État d’Alabama, John Christy, professeur émérite de sciences de l’atmosphère et de la terre à l’université d’Alabama à Huntsville, a noté que « le rapport du GIEC indique une grande confiance dans les simulations des modèles tout en notant dans le corps du rapport comment les modèles représentent mal l’atmosphère réelle ».

« Le GIEC prétend que ses modèles dépeignent avec précision l’impact de toutes les forces qui affectent le climat et que rien d’autre que les émissions humaines n’auraient pu causer le réchauffement des 40 dernières années », a-t-il expliqué.

« Cela dénote un certain orgueil démesuré et un manque d’imagination », a dit M. Christy, qui est également directeur du Earth System Science Center.

Reconnaissant qu’il n’eût pas eu le temps de lire le nouveau document ou d’examiner attentivement le dernier rapport du GIEC, le climatologue de renommée mondiale a dit à Epoch Times que les modèles de l’ONU ne peuvent même pas reproduire les variations naturelles des 150 dernières années, comme le réchauffement naturel de la première moitié du 20e siècle.

« Ils exagèrent également le réchauffement des 40 dernières années, ce qui, là encore, ne correspond pas au monde réel », a-t-il dit.

« Donc, s’ils ne peuvent pas reproduire les variations naturelles avec suffisamment de compétence et qu’ils surchauffent l’atmosphère au cours des 40 dernières années, comment sont-ils alors dotés de la capacité de nous dire ‘pourquoi’ les changements se produisent avec une telle confiance, ‘sans équivoque’ ? » a-t-il demandé.

Le Dr Christy a été direct dans ses conclusions, disant que « les modèles ne sont certainement pas d’accord entre eux en ce qui concerne l’avenir ».

Cela limite leurs résultats « au domaine des hypothèses spéculatives, et non à celui des outils de détermination des politiques ».

Réponse de la NASA et du GIEC

Lorsqu’il a été contacté au sujet de cette nouvelle publication, Gavin Schmidt, qui est conseiller principal par intérim pour le climat à la NASA et directeur de l’Institut Goddard d’études spatiales, n’a pas mâché ses mots.

« C’est une absurdité totale sur laquelle personne de sensé ne devrait perdre de temps », a-t-il dit à Epoch Times.

Il n’a pas répondu à une demande de suivi concernant des erreurs spécifiques de fait ou de raisonnement dans le nouveau document de la revue RAA.

Cependant, même Gavin Schmidt, l’un des principaux partisans de l’hypothèse du réchauffement dû à l’homme, a admis que les modèles du GIEC étaient inexacts.

« Vous vous retrouvez avec des chiffres, même pour le court terme, qui sont incroyablement effrayants et erronés », aurait dit M. Schmidt dans la revue Science.

En revanche, le responsable de la communication du GIEC, Jonathan Lynn, a dit à Epoch Times que l’organisme des Nations unies restait très confiant dans ses conclusions.

Interrogé sur le nouveau document et les affirmations de ses auteurs selon lesquelles le GIEC accusait à tort les émissions humaines, M. Lynn a répondu : « Le GIEC ne cherche pas à blâmer qui ou quoi que ce soit pour quoi que ce soit. Nous essayons plutôt de déterminer les changements climatiques pour en expliquer les causes. »

Faisant référence au chapitre 3 du nouveau rapport du GIEC, M. Lynn s’est fait l’écho de l’évaluation de l’organisme des Nations unies selon laquelle les plus de 14 000 articles qu’il a examinés démontrent que le réchauffement est dû aux émissions humaines.

« Le nouveau document de 2021 pourrait bien remettre en question la conclusion sous-jacente du GIEC selon laquelle le CO² et les émissions humaines sont à l’origine du réchauffement de ces dernières décennies », a ajouté M. Lynn dans une déclaration de suivi adressée à Epoch Times. « Mais s’il est inclus dans la prochaine évaluation, il est peu probable qu’il renverse complètement cette conclusion qui est basée sur des milliers d’autres recherches. »

La prochaine évaluation du GIEC est attendue dans plus de 5 ans.


Bonus…

Influence du Soleil sur le climat de la Terre – ARTE :



L’activité du Soleil serait la clé. Lorsqu’il est très actif, son champ magnétique augmente et dévie une plus grande part des particules cosmiques qui traversent en permanence l’atmosphère terrestre.

Bien que les données historiques et géologiques des variations du CO², ne correspondent pas aux changements dans les températures, il existe des phénomènes à l’échelle du système solaire et de la galaxie qui permettent assez bien d’expliquer les changements climatiques.

Ce sont les variations de l’activité du Soleil, les caractéristiques du Système solaire, et la position changeante du Soleil dans la galaxie. Ceci peut être mis en évidence pour différentes échelles temporelles.


L’un des auteurs du nouveau rapport du GIEC, Jim Kossin, a célébré le fait que les gens « commencent à avoir peur » des changements climatiques grâce aux conclusions de l’organisme.

« Je pense que cela contribuera à changer l’attitude des gens et j’espère que cela aura une incidence sur leur vote. », a-t-il dit.


Sources :

http://www.raa-journal.org/raa/index.php/raa/article/view/4920/6080

https://fr.theepochtimes.com/etude-revele-soleil-non-co2-pourrait-etre-a-lorigine-rechauffement-de-planete-1819638.html

Article :

Alex Newman / The Epoch Times / Research in Astronomy and Astrophysics (RAA)

À propos de l’auteur 

Alex Newman est un collaborateur indépendant et un journaliste international primé, un éducateur, un auteur et un consultant. Il a coécrit le livre « Crimes of the Educators : Comment les utopistes utilisent les écoles publiques pour détruire les enfants d’Amérique ». Il est le directeur exécutif de Public School Exit, est PDG de Liberty Sentinel Media et écrit pour diverses publications aux États-Unis et à l’étranger.

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Grand entretien avec Monseigneur Athanasius Schneider sur le passe sanitaire : « Une préfiguration de la marque de la Bête »

[Source : reinformation.tv via LHK]

Tenture de l’Apocalypse, XIVe, château d’Angers.

Et elle fit que tous, petits et grands, riches et pauvres, libres et esclaves, reçussent une marque sur leur main droite ou sur leur front, et que personne ne pût acheter ni vendre, sans avoir la marque, le nom de la bête ou le nombre de son nom. C’est ici la sagesse. Que celui qui a de l’intelligence calcule le nombre de la bête. Car c’est un nombre d’homme, et son nombre est six cent soixante-six.

Apocalypse 13,16-18

Mgr Athanasius Schneider, évêque auxiliaire de Sainte-Marie d’Astana (aujourd’hui Noursoultan) au Kazakhstan, a accordé à reinformation.tv une interview essentielle sur le passe sanitaire et l’obligation vaccinale, dont l’emprise ne cesse de croître en France – avec peu d’espoir d’en sortir, dans l’état actuel des choses. Il aborde ces questions dans les lignes ci-dessous du point de vue spirituel mais aussi dans leurs répercussions sur les droits fondamentaux – ces « droits de l’homme » qui trouvent leur source non dans une sorte de contrat social ou dans l’expression de la volonté majoritaire, mais dans notre statut de créatures de Dieu dotées d’une âme immortelle et unique. L’agression et sa nature sont telles que nous avons demandé à Mgr Schneider s’il ne s’agit pas d’une préfiguration, au moins, de la « marque de la Bête » annoncée par l’Apocalypse.
 
Mgr Schneider ne l’exclut pas. Lui qui a grandi au Kirghizistan, sous le pouvoir totalitaire de l’Union soviétique, reconnaît dans les événements qui se produisent aujourd’hui une nouvelle forme de communisme qui voudrait faire du corps de l’homme la « propriété de l’Etat ». Et il invite clairement à y résister, avec tous les hommes de bonne volonté.

Monseigneur Schneider fait la relation entre le passe sanitaire et la tyrannie communiste

Voilà qui tranche avec le discours officiel ambiant, qu’il soit politique, médiatique… ou religieux ? Se faire « vacciner » contre le COVID serait, nous dit-on, un acte de charité. Imposer ouvertement l’injection Spike par une obligation vaccinale, ou indirectement par un « passe sanitaire » serait, nous dit-on encore, une réponse correcte du pouvoir à une exigence du bien commun de la santé.
 
La revue des Jésuites des Etats-Unis, America Magazine, vient même de publier un article qualifiant le refus du « vaccin » anti-COVID du « pire des péchés d’omission » pour les catholiques d’aujourd’hui. Et même des catholiques en vue dans le mouvement traditionnel en viennent à tenir cette sorte de propos, accusant de « libéralisme » et d’« individualisme » ceux qui invoquent les libertés individuelles pour dire leur refus du « vaccin ».

Athanasius Schneider appelle à la résistance

Mgr Schneider n’est pas de ceux-là. Il se fonde à la fois sur le caractère immoral des injections anti-COVID actuellement autorisées en Europe, toutes développées d’une façon ou d’une autre à l’aide de lignées cellulaires obtenues à la suite d’avortements pratiqués aux fins de les obtenir, et sur la liberté et la dignité des êtres humains, maîtres de leur corps et responsables de leur santé.
 
A l’heure où tant de Français se lèvent pour dire « non » aux nouveaux dictateurs, Mgr Schneider leur apporte un vrai réconfort. Car c’est un entretien plein d’espérance surnaturelle. – J.S.


Excellence, le gouvernement français a mis en place l’obligation vaccinale pour les professions de santé et toutes les personnes qui travaillent avec les personnes âgées. Cela va des pompiers aux assistants à domicile. Il y a une très forte mobilisation contre cela. Aux autres personnes, le gouvernement impose un passe sanitaire ; pour en disposer les non vaccinés doivent se faire tester et avoir un test valide depuis moins de 72 heures pour prouver qu’ils ne sont pas positifs au COVID-19. En fait il s’agit de les empêcher de vivre normalement puisque, sans ce test, qu’il faudrait refaire tous les trois jours, on n’a pas accès aux grands centres commerciaux, aux cafés, aux restaurants, à un grand nombre d’hôtels, aux concerts, aux cinémas… Heureusement les églises sont exclues ce dispositif, mais la visite à une personne qui est à l’hôpital est interdite sans passe, ainsi que le fait d’accéder à l’hôpital pour des soins non urgents. Avec l’exigence de ce QR code, on fait en réalité du non vacciné un paria, qui est menacé de très forte amendes à chaque écart. Que pensez-vous de ce type de mesures ?

Je pense que cela va fondamentalement à l’encontre des droits de l’homme et de la dignité humaine, car comme vous l’avez dit, deux classes de personnes seront établies dans la société, et ceux qui ne sont pas vaccinés finiront par ne pas avoir les mêmes droits que les autres. Cela signifie que ces personnes deviendront comme des esclaves parce qu’elles n’ont aucun droit : substantiellement, elles n’ont aucune liberté. Je considère que c’est très dangereux d’établir une société avec deux classes de personnes. Comme je l’ai dit, cela est fondamentalement contraire aux droits de l’homme et à la dignité humaine : nous revenons aux sociétés du totalitarisme. Nous ne connaissons que trop ces systèmes totalitaires où certaines personnes, pour diverses raisons, raciales ou autres, étaient marquées d’un signe extérieur, et n’avaient pas les mêmes droits civils que les autres.
 
Il s’agit donc d’un phénomène vraiment dangereux. Nous nous en approchons actuellement sous le prétexte de mesures sanitaires et de soins de santé. Ce n’est qu’un prétexte car il n’y a pas de preuve certaine que la vaccination soit réellement efficace pour prévenir la contamination par le COVID. Il existe même des cas avérés – il ne s’agit pas d’une théorie du complot – de personnes dont les dossiers et les noms sont vérifiables, qui ont contracté le virus alors même qu’elles avaient été vaccinées contre le COVID ; elles ont été testées positives et, dans certains cas, leur état de santé s’est même aggravé. Le fait que de tels cas existent déjà devrait être un signe que cette vaccination ne peut pas être une exigence absolue, et que nous devons donc protester contre ces violations évidentes des droits fondamentaux, et même contre ces violations de preuves existantes. Lorsque notre société se transforme en un lieu où les preuves sont simplement niées, c’est le signe que nous sommes dans une dictature, car seul un système politique dictatorial nie les évidences afin de promouvoir son programme. Il est clair qu’il existe un programme visant à vacciner toute la population afin d’atteindre un objectif politique, social ou idéologique concret.

Le Tribunal constitutionnel espagnol, saisi d’une question sur l’obligation vaccinale théorique, a décidé il y a un peu plus d’un mois que, pour quelque vaccin que ce soit, y compris dans le cas d’une forte épidémie, une telle obligation ne peut pas être jugée conforme à la Constitution. Qu’en pensez-vous ?
C’est au moins une bonne nouvelle : personne ne peut être contraint par un gouvernement à se faire vacciner. Une décision similaire a été adoptée par le Conseil de l’Europe. C’est déjà un bon signe car si le gouvernement a le pouvoir absolu de vous contraindre, et de dire comment doit être votre corps, alors vous perdez le dernier élément de votre vie privée, car votre corps vous appartient. Avec cette vaccination forcée, le gouvernement déclare, non pas en théorie mais de facto, que c’est lui qui deviendra le propriétaire de votre corps. Pour moi, c’est l’expression ultime du communisme extrême, car le communisme vise à dire que tout appartient à l’État, comme les moyens de production et ainsi de suite – l’éducation, la famille, tout y est commun. Mais à présent, même le corps, votre propre corps, devient la propriété de l’État.

C’est au moins une bonne nouvelle : personne ne peut être contraint par un gouvernement à se faire vacciner. Une décision similaire a été adoptée par le Conseil de l’Europe. C’est déjà un bon signe car si le gouvernement a le pouvoir absolu de vous contraindre, et de dire comment doit être votre corps, alors vous perdez le dernier élément de votre vie privée, car votre corps vous appartient. Avec cette vaccination forcée, le gouvernement déclare, non pas en théorie mais de facto, que c’est lui qui deviendra le propriétaire de votre corps. Pour moi, c’est l’expression ultime du communisme extrême, car le communisme vise à dire que tout appartient à l’État, comme les moyens de production et ainsi de suite – l’éducation, la famille, tout y est commun. Mais à présent, même le corps, votre propre corps, devient la propriété de l’État.
 
Les communistes avaient déjà commencé à arracher les enfants à leurs propres parents, afin de les emmener dans des camps d’éducation, lorsque les parents n’obéissaient pas à l’idéologie de l’État. Ces parents ont été privés de leurs enfants ! Aujourd’hui, certains pays d’Europe occidentale font de même, en retirant les enfants à leur famille lorsque celle-ci s’oppose à l’enseignement de l’idéologie du genre dans les écoles. Nous assistons maintenant à quelque chose de similaire avec la vaccination forcée de facto. Lorsque vous devez avoir ces passes verts en passant des tests tous les trois jours, il s’agit d’une violation pratique des droits, très astucieuse et cynique, visant à forcer les gens à se faire vacciner. Je me demande : maintenant que le Conseil de l’Europe et le Tribunal espagnol ont rendu cette décision disant que l’État n’a pas le droit d’obliger une personne à se faire vacciner, les gouvernements vont-ils appliquer ces décisions ? Qui aura le pouvoir de nous donner la garantie que ces décisions seront appliquées ? Mais au moins, c’est un début.

En France, il existe déjà onze vaccins obligatoires pour les enfants de moins de deux ans, tel le vaccin contre la rubéole dont on sait que plusieurs références sont fabriquées à partir de cellules obtenues par avortement. Or ces vaccinations ne sont pas associées à un passe sanitaire ou à un QR code. Pensez-vous qu’avec l’imposition d’un QR code, nous entrons dans quelque chose de différent ?

Bien sûr, parce que par là, vous êtes complètement contrôlé. Vous n’avez plus aucune liberté, même en ce qui concerne l’intimité de votre corps. Les informations sur votre corps sont dans ce code, donc oui, c’est une différence substantielle, et donc nous devons protester contre ce code qui affectera la vie privée du corps.

Vous vous êtes élevé avec force contre le recours aux cellules fœtales obtenues à la suite d’avortement à la fois pour le développement, la production et les tests sur les vaccins anti-COVID. Comme on le sait beaucoup de spécialistes de la morale ont expliqué qu’il s’agirait pour le particulier qui aurait recours à ces vaccins d’une simple coopération lointaine au mal, et qu’au vu des enjeux on peut accepter cette piqûre. Vous leur avez déjà répondu sur le fond très souvent ; vous avez exposé votre pensée et votre avis. Je voudrais vous demander aujourd’hui si vous ne pensez pas que ces responsables privent les catholiques du soutien de l’Eglise par rapport à leur droit – pour ne pas dire leur devoir – d’objection de conscience, qui doit pouvoir aller jusqu’au refus ?

C’est évident, parce que lorsque l’autorité ecclésiastique affirme : d’accord, vous pouvez vous faire vacciner parce qu’il y a une théorie morale qui dit que c’est une coopération matérielle éloignée, elle tranquillise et calme ce faisant les consciences ; elle affaiblit ainsi considérablement toute résistance que nous devons opposer.
 
Nous devons résister et protester contre l’horrible phénomène qui existe dans notre société, à savoir l’« industrie des fœtus ». Nous devons faire la distinction entre deux industries différentes, qui sont bien sûr intimement liées : l’industrie de l’avortement elle-même, qui est horrible, et l’autre : ce qu’on appelle l’industrie des fœtus, l’utilisation des tissus des bébés avortés et la commercialisation de parties du corps des bébés avortés. Ces « produits » sont utilisés pour la recherche ou pour la production de plusieurs médicaments, dont des vaccins. Ainsi, les vaccins produits à partir de ces lignées cellulaires, ou testés sur elles, font de facto partie de ce que l’on appelle l’industrie des fœtus. Cette industrie des fœtus doit être distinguée de l’industrie de l’avortement, même si les deux sont liées ; l’industrie du fœtus est plus proche de nous, donc lorsque l’on en utilise le produit, le vaccin est un produit direct de l’industrie des fœtus. Nous ne sommes donc plus éloignés de cette industrie des fœtus, et il est gravement immoral de participer en toute connaissance de cause et en toute liberté à ce phénomène horrible de notre société. Pour un catholique, l’industrie des fœtus est immorale et très grave car nous collaborons de facto avec elle, et surtout nous commettons un grand péché d’omission, en ne protestant pas clairement et fortement, au moins contre l’utilisation des lignées cellulaires dans l’industrie des fœtus et dans la vaccination.
 
Il s’agit là d’une grande irresponsabilité de l’Église, y compris du Vatican et des théologiens qui tranquillisent et calment la conscience des gens, et qui, de cette façon, paralysent la résistance. Cela est très grave.
 
Je dois ajouter un autre phénomène. J’ai récemment parlé avec une femme qui s’est profondément convertie à Dieu. Au cours de sa vie passée, elle a commis des avortements, et après s’être convertie, elle a compris toute l’horreur de l’avortement. J’ai parlé avec elle des vaccins contaminés par l’avortement et elle m’a dit qu’elle pouvait mieux comprendre cette situation horrible des produits et des médicaments contaminés par l’avortement que moi, ou qu’une autre femme n’ayant jamais vécu un avortement. Elle m’a dit : « Je peux dire que tout ce qui est lié à l’avortement dans les médicaments et dans leur production est affreux pour moi parce que j’ai été très profondément blessée par l’avortement. » Elle m’a affirmé qu’elle ne pourra jamais accepter un médicament, un produit ou une vaccination qui soit lié d’une manière ou d’une autre à l’origine de l’assassinat d’un enfant.

Je rencontre actuellement beaucoup de personnes qui pour diverses raisons sont absolument opposées au vaccin mais qui risquent de perdre leur emploi, les moyens de subsistance pour leur famille. Elles disent : mon devoir d’état est d’assurer la survie de ma famille et je ne peux pas faire autrement que de recevoir ce vaccin même si j’y suis totalement opposé. A cela s’ajoute le fait que de nombreux médicaments et d’autres vaccins que tout le monde en France a reçus sont déjà touchés par cela. Que voudriez-vous leur dire ?

Pour ce qui est d’autres vaccins et médicaments contaminés par l’avortement, nous devons avoir la preuve : les entreprises pharmaceutiques doivent donner la preuve que ce médicament a été contaminé par des cellules fœtales ou testé sur elles. En ce qui concerne les vaccins anti-COVID actuellement bien connus, comme Pfizer, Moderna, AstraZeneca, Johnson & Johnson, Sputnik, l’industrie pharmaceutique l’a reconnu. Pour les autres médicaments, nous n’avons pas encore de reconnaissance publique, donc nous pouvons les utiliser car nous n’avons pas de preuves. Mais nous devrions poser cette question pour chaque médicament. À partir du moment où je reçois de l’entreprise pharmaceutique la preuve qu’un médicament est entaché par l’avortement, j’ai l’obligation de ne pas l’utiliser et de recourir à un autre médicament. Nous devons choisir de bonnes entreprises et de bons médecins qui peuvent nous fournir une médecine alternative qui ne soit pas entachée d’avortement, ou au moins la médecine naturelle que Dieu nous a donnée – et qui pourrait éventuellement nous être plus utile.
 
Le deuxième point est plus difficile, il concerne les personnes qui savent qu’elles vont perdre leur emploi – en particulier les parents qui doivent subvenir aux besoins de leur famille. Il s’agit, bien sûr, d’une question très difficile. Mais ces personnes devraient au moins faire tout ce qui est possible pour éviter de recevoir un tel vaccin. Elles peuvent faire une objection de conscience ; peut-être même peuvent-elles obtenir un document de leur médecin attestant que, pour une raison médicale, cette personne ne peut pas recevoir un vaccin, en raison d’une allergie par exemple. Dans de tels cas, elles doivent essayer de trouver tous les moyens possibles pour éviter de recevoir l’injection, ou même changer de travail, même si cela les rend plus pauvres. Elles doivent choisir cela plutôt que le vaccin à cause du soutien étroit apporté à l’industrie du fœtus – non aux avorteurs mais à l’industrie du fœtus.
 
Je pense que Dieu récompensera ces personnes par de nombreux dons spirituels si elles choisissent de vivre plus pauvrement plutôt que de coopérer avec l’industrie du fœtus. Elles ne mourront certainement pas de faim, Dieu ne le permettra jamais ! Telle était notre expérience à l’époque communiste. Mes parents ne collaboraient pas avec le parti communiste, par exemple ; par conséquent ils ne pouvaient pas avoir de profession, cela leur était interdit. Et donc, simples travailleurs, ils avaient un petit salaire et nous vivions de façon vraiment simple. Mais Dieu ne nous a pas abandonnés, nous étions heureux dans notre foi et cela nous a donné des richesses pour toute notre vie – même quand les autres qui avaient accepté les conditions du parti communiste avaient de meilleures conditions de vie que nous. Je pense donc que nous devons redonner la primauté à la vie éternelle, que nous avons si largement oubliée au cours des dernières décennies. Même l’Église, même les bons catholiques, nous avons été envahis par une sorte de matérialisme : nous étions tellement attachés à la vie matérielle que nous lui donnions la primauté sur l’éternel et le spirituel.
 
C’est donc un principe : je dirais de changer de travail, et même si je dois faire un travail simple comme balayer les rues, j’aurai quand même quelques moyens pour faire vivre ma famille, mais de façon plus pauvre. C’est une décision de conscience, je pense, mais Dieu récompensera ces personnes, bien sûr, et ce sera un signe de protestation, et le témoignage de ce que nous ne collaborons pas avec l’horrible industrie des fœtus.

Que répondez-vous à ceux qui affirment que de telles mesures, le passe sanitaire, par exemple, et la vaccination sont absolument indispensables pour que tous puissent ensemble retrouver les libertés publiques, et que refuser le vaccin est faire preuve d’égoïsme ?

Non, ce n’est pas de l’égoïsme. Si vous vous faites vacciner, vous ne trouverez qu’une liberté apparente, parce que ce soi-disant passe sanitaire vous transforme en esclave. Avec ce passe, votre corps appartiendra d’une certaine manière à l’État et non plus à vous-même. Avec ces codes et tout le reste, vous perdez votre liberté. Comment peut-on appeler cela de l’égoïsme alors qu’il n’est pas prouvé que le vaccin protège de la contamination du virus, et qu’il n’est pas prouvé que lorsque vous avez reçu le vaccin vous ne pourrez pas développer ou transmettre le COVID ? Nous préservons plus de libertés lorsque nous ne le recevons pas.

Ce QR code est-il une tentative d’imposer la marque de la bête dont parle l’Apocalypse, ou une sorte de préfiguration de celle-ci, dans la mesure où les non-vaccinés risquent de se retrouver victimes d’une sorte de confinement qui privera un grand nombre de la possibilité de gagner leur vie ou de poursuivre leurs études ?

On peut dire que c’est peut-être déjà une sorte de préfiguration de la marque de la Bête. Peut-être ne dirais-je pas moi-même, directement, que c’est déjà la marque de la Bête, je n’ai pas encore tous les éléments pour le dire. Mais au moins peut-on dire que c’est une sorte de préfiguration parce que l’Apocalypse indique que celui qui n’a pas la marque sur sa main, sur son corps, ne pourra ni acheter ni vendre. Cela se rapproche beaucoup de la situation où les personnes qui ne sont pas marquées dans leur corps par le vaccin – et c’est une marque – ne peuvent pas aller dans certains magasins ou supermarchés : elles ne peuvent pas y entrer, elles ne peuvent pas y acheter ou vendre, et cela est littéralement déjà mis en œuvre.

« Déjà une sorte de préfiguration de la marque de la Bête »

Je pense que nous devons être prêts à nous trouver exclus. Peut-être peut-on établir des systèmes alternatifs : par exemple, ceux qui sont contre la vaccination peuvent peut-être faire une nouvelle filière d’échanges, l’échange privé de produits de manière plus modeste, avec des petites boutiques qui ne sont pas soumises au passe, ou en plein air, ou par le biais de filières privées d’échange de produits. Je pense qu’il est possible d’établir cela. En France, il y a de grandes protestations contre la vaccination forcée : je pense que ces protestations pourraient conduire à de nouveaux systèmes mutuels d’achat et de vente de produits dont les gens ont besoin, car beaucoup de monde y participe. J’espère que de tels systèmes de vente de produits pourront être créés dans d’autres lieux, dans d’autres pays.
 
Nous devons trouver des solutions de rechange, c’est très important y compris pour l’achat et la vente de produits. Lorsque nous sommes exclus des transports publics, comme les trains, les cars, etc., nous pouvons créer un système pour voyager avec des voitures privées. Nous devons dès maintenant chercher toutes les possibilités pratiques pour éviter cette nouvelle dictature forcée sur notre corps et sur notre liberté. Si nous ne le faisons pas, il y aura un totalitarisme qui sera complet, et ce sera la fin de toute société humaine.
 
J’en appelle même aux non-croyants, à toutes les personnes de bonne volonté : commencez déjà à élaborer des systèmes alternatifs, dans les transports, pour l’achat et la vente de produits, peut-être aussi pour étudier, en créant des centres d’études privés. Nous devons les développer au moins théoriquement et ensuite pratiquement, avec toutes ces bonnes personnes qui manifestent : il faut préparer un système de survie. Nous devons créer une alliance mondiale de protestation et solutions alternatives ; si nous ne le faisons pas, nous aurons un système totalitaire complet. Et cela, nous devons l’éviter.

Un code par lequel le gouvernement prend complètement possession de votre corps

Le code contiendra toutes vos informations privées sur votre santé, qui sont déjà sous le contrôle de l’État. Ce code est lié, si j’ai bien compris, au vaccin. La vaccination contient au moins quelques « empreintes », même si elles sont très éloignées, de l’horrible assassinat d’enfants qui est déjà en soi un acte satanique. L’utilisation de leur corps, de leurs tissus, est aussi en soi satanique car elle est une révolte contre Dieu, Celui qui donne la vie. Alors, les vaccins contaminés par l’avortement portent des empreintes sataniques, même si elles sont lointaines, de la Bête. Le vaccin, avec son numéro de code correspondant, est donc une préfiguration du signe de la Bête. Je ne dis pas que c’est le signe direct de la Bête, pour être clair, mais il pourrait être déjà en partie une préfiguration de ce signe et donc nous devons éviter cela aussi. En outre ce code est immoral d’une certaine manière car, je le répète, par lui le gouvernement prend complètement possession de votre corps.

Sans encourager personne à entre dans l’illégalité, considérez-vous que cette loi oblige moralement ?

L’obligation vaccinale de facto est un abus de pouvoir de la part du gouvernement, ce qui est en soi immoral. Dieu a ordonné la structure de la société, ce que le gouvernement n’a pas le pouvoir de faire. La loi intrinsèquement mauvaise de la vaccination forcée, qui est d’une manière ou d’une autre liée à l’avortement et à l’industrie des fœtus, est immorale. Parce qu’il s’agit d’un acte forcé, je pense que résister à cette loi peut être considéré comme un acte d’auto-défense.

Quel serait votre conseil spirituel pour les catholiques qui sont inquiets ? J’en vois beaucoup qui ont très peur, désormais, de la situation qui se dessine. Que leur diriez-vous de faire ?

D’abord, je leur donnerais la parole de Notre Seigneur Jésus-Christ dans l’Évangile. Il dit : ne craignez pas ceux qui tuent votre corps, mais craignez ceux qui perdent votre âme, ou lui nuisent. Nous ne devons pas craindre le gouvernement, nous devons donner la primauté à notre âme, à notre vie spirituelle, à la vie de prière, avec les sacrements, et donc nous devons être profondément enracinés dans notre prière quotidienne. Nous devons être enracinés dans notre foi, dans notre conviction que notre vie est en définitive entre les mains de Dieu et non entre les mains du gouvernement, même dans une dictature, même dans un système totalitaire ! Notre vie est en définitive entre les mains de Dieu qui est notre Père céleste. Il est notre Père y compris au cours de certaines périodes de l’histoire, Il l’est quand nous sommes dans la détresse, persécutés et humiliés comme dans le cas de cette vaccination forcée. C’est un temps relativement court, donc nous devons regarder plus haut et plus loin, car Dieu ne permet cela, finalement, que pour le bien de notre âme. Saint Paul dit que tout contribuera au plus grand profit de ceux qui aiment Dieu, toute chose contribuera au profit d’un plus grand bien pour ceux qui aiment Dieu. Si nous sommes enracinés dans notre foi, dans la confiance en la Providence de notre Père céleste, sachant que notre vie est entre ses mains, cela devrait nous donner confiance. Nous savons que la dictature sanitaire actuelle du COVID, ce totalitarisme, sera de courte durée, relativement courte car ce n’est pas l’éternité ! L’histoire a toujours montré que les dictatures ne duraient pas si longtemps, et Dieu montrera même à ces nouveaux « dictateurs sanitaires » que leur pouvoir est limité. Nous devons croire que Dieu interviendra dans l’histoire.

« Un appel de Dieu pour approfondir notre vie de prière »

Nous devons également nous focaliser sur le fait qu’il s’agit peut-être d’un appel de Dieu pour que nous approfondissions notre vie de prière : nous devons approfondir notre vie sacramentelle avec des confessions plus régulières, des communions plus régulières, et des prières. Peut-être devrions-nous être plus unis avec tous ceux qui s’opposent à cette dictature, pour faire une chaîne. Peut-être que ces temps difficiles sont une occasion de confesser Dieu, de lui être fidèle. Mais Dieu est si bon, qu’Il donne toujours les grâces nécessaires et Il nous récompense dans les moments difficiles, et nous donne ses consolations. C’est mon conseil et mon avis.

On a l’impression de se trouver confronté à une volonté de s’emparer du corps humain, une volonté transhumaniste qui se met en place et même se réalise. Est-il concevable que Dieu permette que l’humanité – sans le vouloir pour la plupart – tombe dans quelque chose d’aussi contraire ce qu’Il veut pour l’homme ?

Je ne le pense pas, car Dieu se réserve les pouvoirs divins de création et il n’y aura donc pas d’être humain substantiellement nouveau comme le voudraient les transhumanistes. Ils ne réussiront pas, Dieu ne le permettra pas. Il est le Seigneur, nous devons le croire. Ils produiront peut-être certaines choses mais ce ne sera jamais un être humain, jamais, parce que c’est Dieu qui crée l’âme, qui est la partie essentielle de l’être humain. Je le répète : je ne crois pas que Dieu permettra cela. Il a les pouvoirs du Créateur, et ils lui sont réservés. S’ils continuent à faire ces choses horribles qui blasphèment Dieu, la fin des temps aura lieu, comme nous le lisons dans l’Apocalypse, et aussi le Jugement dernier. Et pour nous, Jésus a dit : Quand ce temps viendra, relevez la tête car votre salut est proche, relevez la tête avec confiance, votre salut est proche ! Encore une fois, nous devons prendre cette situation comme une occasion d’approfondir notre foi, notre prière, et pour être plus enracinés dans la vision de la vie éternelle, pour être plus orientés surnaturellement vers notre vie éternelle. Car nous vivons ici dans une vallée de larmes, comme nous le chantons dans le Salve Regina : hac lacrimarum valle. Telle est notre situation, mais nous avons aussi la joie profonde d’avoir une Mère. Elle ne nous abandonne jamais, et elle est toujours proche de nous. C’est mon conseil : elle ne nous abandonnera jamais, elle est la Toute-Puissante de l’intercession pour nous. Elle prendra soin de nous ; toujours, nous devons nous réfugier sous son manteau, surtout en ces temps, et nous devons prier : Sub tuum praesidium confugimus, Sancta Dei Genitrix. Nous fuirons sous sa protection.

Propos recueillis par Jeanne Smits




De l’empire britannique au IVème Reich

[Source : valeriebugault.fr]

Par Valérie Bugault

Le globalisme financier, véritable intégrisme commercial, comme origine des Guerres Mondiales d’hier et de demain

I°) Bref rappel du déroulé des séquences historiques depuis les Révolutions du XVIIIème siècle

Du point de vue politique, à partir des velléités impériales d’Olivier Cromwell1, ce qui deviendra l’empire britannique a étendu son emprise sur le monde via le développement du système des banques centrales, du parlementarisme représentatif et du droit anglo-saxon (qui tourne autour des seuls axes commerciaux et maritimes). Il faut immédiatement rappeler que ce « droit anglo-saxon » s’était émancipé du principe de droit continental à partir de 1531 (naissance de l’Église anglicane sous le règne du Roi Henri VIII), transformant sa vocation initiale, qui était d’organiser les conditions de la vie en commun, en « arme de contrôle des populations » aux mains des puissants.

Olivier Cromwell a initié le principe de Commonwealth, sorte de République commerciale universelle rattachée à la Couronne2 en utilisant sa boîte à outil faite d’anonymat, d’opacité, de théâtre politique (via le parlementarisme dit représentatif), afin d’établir les ferments de ce qui deviendra (est d’ores et déjà devenu !) l’hégémonie capitalistique et apatride de la haute finance anglo-saxonne. Précisons immédiatement que c’est donc bien le modèle capitalistique hollando-britannique qui s’est imposé, aux dépens du modèle rhénan de la cogestion et de ce qui aurait pu devenir le modèle français de la codécision (la participation).

C’est précisément ce rapport de force politique qui a généré l’obsession des tenanciers économiques à imposer une nouveau modèle impérial appelé « Gouvernement mondial » afin de réduire drastiquement l’humanité et de mettre en esclavage les rares survivants. Cet esclavage prendra la forme de la fusion des identités biologique et numérique, c’est-à-dire du contrôle des moindres actes et pensées des Hommes, ce qui n’a rien de commun avec toutes les tyrannies que nous avons historiquement connues.

Il est bien ici question de fin de l’humanité en ce qu’un Homme a toujours pu conserver, par définition et quel que soit par ailleurs son statut social, son autonomie de pensée ainsi que sa liberté de discernement et de conscience. Il est ici question de retirer à l’humanité ce qui est sa caractéristique première.

Du point de vue géopolitique, je passerai rapidement sur toutes les étapes intermédiaires suivis par les tenanciers économiques anglo-saxons dans leur longue marche vers l’hégémonie mondiale ; ces étapes, tout à fait décisives, ont consisté à imposer une dialectique mondiale capitalisme/communisme alors qu’ils étaient à l’origine de ces deux idéologies et que ces termes ont été connotés dans le sens que les médias dominants à leur solde se sont ingéniés à imposer dans l’inconscient collectif. Pour clarifier les débats il faut donc préciser deux choses :

  • Par « capitalisme », il faut entendre le modèle hollando-britannique, véritable imposture politique, juridique et économique ;
  • Par « communisme », il faut entendre un modèle dans lequel les hommes sont empêchés de produire, de vivre librement et dans lequel les richesses sont accaparées par un petit groupe d’apparatchiks/bureaucrates aussi inutiles que néfastes en termes de développement social.

Sans cette domination de l’empire britannique, aussi sournoise qu’impitoyable, il aurait été loisible de considérer d’autres modèles de développement. Ou plutôt nous aurions alors pu élaborer un modèle de développement pérenne, favorable tant au niveau individuel qu’au niveau collectif, alors que le modèle britannique nous menait directement et sans échappatoire possible à une impasse économique, sociale et politique.

En particulier, nous aurions pu développer, sur le modèle de la doctrine sociale de l’Église du XIXème siècle, un schéma de développement économique dans lequel l’accaparement est rendu impossible et dans lequel la force de travail, tant matérielle qu’immatérielle, a un statut social équivalent à l’apport de capital.

C’est exactement ce modèle que je propose de suivre à nouveau à l’occasion de ma réforme des institutions3 : il s’agit de revenir sur la bifurcation du « tout commercial » que nous avons subi, à notre corps défendant depuis la vague de Révolution colorées survenues au cours du XVIIIème siècle, afin de reprendre le chemin de la Civilisation européenne, duquel nous nous sommes depuis trop longtemps écarté, chemin pavé de justice, de vérité et de recherche d’équilibre.

Au-delà de l’Europe de l’Ouest, véritable base arrière de la domination de la finance britannique, et des autres continents dominés, il s’est produit l’impensable du côté asiatique. Depuis l’arrivée de Xi Jinping au pouvoir, les représentants de la finance apatride issus de l’empire britannique ont commencé à comprendre qu’ils étaient en phase de perdre leur emprise financière, morale et commerciale sur la Chine.

Ces partisans de l’hégémonie globale se sont donc apprêtés, dès cette époque, à livrer un combat à l’empire continental eurasiatique renaissant. L’OTAN a donc déclaré la Chine principale menace.4

II°) État des lieux de l’aFrance en août 2021

Comme je l’ai déjà maintes et maintes fois expliqué, il se trouve que, depuis le 16 mars 2020, les institutions françaises ont été mises en suspens par Macron, en tant que Chef d’État, chef des armées et représentant du pouvoir exécutif français.

Il en résulte que nos institutions officielles, celles qui sont parties prenantes aux Traités européens, à l’OTAN, à l’OMS, à l’OMC… sont de jure et de facto en cessation d’activité ; nous nous trouvons dans un vide juridique institutionnel dans lequel les fonctions régaliennes sont captées par des instances illégitimes. Officiellement notre pays a disparu des radars du droit international public, les fonctions régaliennes de l’État sont détournées de leur mission pour être mises au service d’un obscur Conseil de Défense sanitaire qui n’a ni base juridique satisfaisante, ni légitimité politique. Nous assistons à un détournement d’État, un abus de droit public international !

Ce détournement des institutions, fait de l’intérieur par le pouvoir en place, n’a été possible que parce que les institutions françaises ne fonctionnaient plus dès avant leur suspension. Ainsi, tout le théâtre politique instauré par le « parlementarisme » dit représentatif apparaît maintenant aux yeux de tous pour ce qu’il est réellement depuis toujours : une imposture politique.

A°) Dès lors, la question qui se pose est : que va-t-il advenir de l’État français ?

La réponse à cette question est binaire : soit la France évolue sur le modèle initié au XVIIIème siècle, et disparaît définitivement en tant qu’entité autonome pendant que les Français sont réduits en esclavage. Soit les Français se montrent capables, comme ils l’ont déjà fait dans leur Histoire, d’un improbable sursaut et arrivent, collectivement, à imposer une bifurcation institutionnelle et à retrouver la route de leur évolution civilisationnelle sur son modèle millénaire.

La réponse ne peut être que binaire car les deux orientations, radicalement opposées l’une à l’autre, relèvent d’un basculement ou non du rapport des forces sociales et politiques en jeu. Le basculement, s’il a lieu, ne peut qu’être total car les tenanciers de l’hégémonie financière ne pourront se contenter de partager un pouvoir qu’ils exercent de manière absolue depuis maintenant quelques 250 ans.

B°) Les conséquences géopolitiques de la réponse qui sera apportée à la question de l’avenir institutionnel de la France

Dans l’optique ou les forces globalistes emportent le combat institutionnel, nous assisterons, à une revivification des instances européennes fédéralistes ; d’ores et déjà nous connaissons l’EuroGendfor5, mais nous allons assister à la naissance de l’Euroforce6. Ces deux forces « européennes » qui resteront rattachées, de loin, à l’OTAN via les Traités européens, seront et sont déjà l’occasion inespérée pour les forces globalistes de légitimer, légaliser et recycler les mercenaires du Stay Behind (Cf. Daniele Ganser « Les armées secrètes de l’OTAN »), qui œuvrent, partout en Europe, sous couverture et qui ne rendent de comptes qu’à leur réel donneur d’ordre, c’est-à-dire les forces financières qui ont pris le contrôle de l’occident. Le statut juridique de ces forces en termes de responsabilité ne sera pas modifié, car elles ne continueront à ne rendre de comptes qu’à la Haute Finance qui contrôle de facto et de jure les instances européennes.

A cela s’ajoute le spectre hautement dangereux d’une fusion de cette Union Européenne renforcée avec l’Intermarium7, alors même que cette organisation se revendique officiellement de l’idéologie nazie.

Avec un peu de recul, il est aisé de considérer que l’histoire se répète car les conditions qui ont donné naissance au IIIème Reich se trouvent à nouveau réunies : la toute-puissance de la haute finance (qui via la création de la Banque des Règlements Internationaux avait financé les préparatifs et l’économie de guerre d’Hitler) va ainsi réussir à créer un IVème Reich, base arrière de leur future guerre contre le bloc Chine-Russie, c’est-à-dire contre le continent eurasiatique en tant que force politique terrestre renaissante (qui pourra donc s’opposer au contrôle absolu, par les puissances globalistes, des voies de commerce maritimes).

III°) Quelques questions à se poser

J’attire votre attention sur plusieurs phénomènes.

A°) Transformation de l’État…

Le premier phénomène est le suivant : pourquoi les dirigeants de l’État ont-ils eux-mêmes, de leur propre chef, mis fin à l’existence juridique de cet État ? Car enfin, l’État peut être contesté, mais alors il s’agit d’une contestation qui ne peut venir des équipes dirigeantes. Or, nous avons assisté à la négation de l’État par ceux-là mêmes qui le dirigeaient sans que ces derniers ne soient en aucune façon gênés par des contre-pouvoirs inexistants. Ces dirigeants ont donc eu une bonne raison, bien que non avouée, pour mettre fin à cet État… Quelle meilleure raison pouvons-nous imaginer que la transformation de la structure juridique en une structure différente, d’une autre nature ?

En l’occurrence, je vous invite à vous rappeler le tropisme non dissimulé et parfaitement assumé de Macron pour les institutions européennes ainsi que sa volonté avouée et décomplexée de partager notre puissance nucléaire avec l’Allemagne (pays sous le joug des mêmes forces financières dominantes que la France !). Il faut aussi rappeler la récente signature du Traité d’Aix-la-Chapelle8, créant la première région européenne.

Or quoi de plus simple que de faire basculer l’État français, qui de facto et de jure n’existe plus (puisque l’équipe en place s’est préalablement assuré de sa disparition), vers cette superstructure a-nationale fédérale et contrôlée par les puissances financières ?

B°) … Au moyen de la mise en œuvre de la stratégie de la tension par le pouvoir exécutif

Je voudrais également que vous réfléchissiez sur le phénomène récurrent (tellement récurrent que l’on peut maintenant considérer qu’il s’agit d’un mode permanent d’administration des populations), selon lequel le Président (ce qui sert de Président) affirme positivement et publiquement qu’il n’ira jamais contre l’intérêt des Français – par exemple qu’il n’imposera jamais le port du masque généralisé ou qu’il ne rendra jamais obligatoire l’injection expérimentale – avant que le gouvernement ne revienne, quelques semaines plus tard, sur cette affirmation et impose des brimades et des punitions inimaginables dans un État de droit.

  • Au passage, j’insiste sur le fait que nous devrions tous nous inquiéter lorsque le Président manifeste publiquement qu’il ne portera pas atteinte à nos intérêts ! Une telle assertion devrait être plus que superfétatoire tant elle devrait « aller de soi », inutile donc de la préciser. Cette attitude est, en soi, très problématique et devrait nous inviter à interroger ses finalités… –

La dernière brimade en date, sous forme de véritable provocation, faite aux français concerne les forces de l’ordre.

L’équipe au pouvoir avait dans un premier temps assuré que les forces de l’ordre ne feraient pas l’objet d’une injection expérimentale forcée.

Or le 24 août dernier, Darmanin, qui sert de ministre de l’intérieur, vient affirmer que si le taux d’injection volontaire n’augmentait pas significativement parmi les forces de Police9, ces dernières se verraient contraintes à une injection forcée.

[Ndlr : autant au Québec ou au Canada de manière générale qu’en France, dès qu’un gouvernement prétend qu’il ne fera pas telle chose, il nous a démontré depuis au moins un an et demi qu’en fait il le fera certainement.]

Rappelons que la gendarmerie avait reçu sa punition de la contrainte d’injection avant la Police10 puisque nous apprenions le 19 août que les gendarmes devraient tous être injecté avant le 15 septembre.11

Auparavant, et dès la loi du 5 août 2021 (extrêmement contestable et néanmoins validée sans état d’âme par le Conseil Constitutionnel) c’était le corps des pompiers qui était contraint à l’injection obligatoire.12

Finalement, on constate que la stratégie de la division n’ayant pas suffi à soulever les Français contre leurs forces de l’ordre et la gendarmerie contre la police, le pouvoir exécutif change de stratégie pour punir tout le monde.

La méthode de gouvernement utilisée n’est pas sans rappeler les techniques utilisées par la CIA pour le contrôle mental (projet MK Ultra) consistant à créer un climat de terreur permanent et généralisé (la crainte du virus) pour ensuite se montrer partiellement clément et finalement, dans un troisième et dernier temps, punir sévèrement les victimes ciblées. L’objectif de ces manœuvres frauduleuses est de générer sidération, confusion et culpabilisation au sein des populations, de sorte qu’elles deviennent incapables de réactions, que leurs velléités d’auto-défense soient définitivement neutralisées.

Enfin, il faut ajouter pour une vue exhaustive de la situation, que le gouvernement utilise à nouveau la délation comme mode de gouvernement ; ce qui n’est pas sans rappeler les techniques de gestion du peuple français sous occupation nazie13 : « Délation 2.0 : La plateforme de la répression des fraudes s’est enrichie d’un nouvel onglet spécial « Covid ». Il est désormais possible de dénoncer son entreprise et le commerçant du coin qui ne se plieraient pas aux injonctions Covidesques d’un simple clic »).

C°) L’objectif recherché par le pouvoir exécutif

Le gouvernement fait monter la pression sociale pour maximiser les chances d’aboutir à un chaos généralisé permettant le passage à l’étape d’après : l’intégration européenne à marche forcée… avec légitimation des mercenaires des armées secrètes de l’OTAN recyclés dans l’Euroforce et l’Eurogendfor (déjà réalisé… ou en cours de réalisation avancée).

N’oublions pas qu’au cours du premier trimestre 2022, la France prend officiellement la présidence tournante du Conseil de l’Union européenne. L’objectif affiché étant de construire une Europe « plus solidaire et plus souveraine »14. Il faut comprendre par là que l’objectif est de renforcer le fédéralisme européen en mettant en œuvre l’imposition commune des entreprise (projet ACCIS de longue date), la probable fédéralisation des dettes d’État (si l’Allemagne joue le jeu…), et les forces de l’ordre fédérales.

L’observateur averti ne peut que s’inquiéter de cette longue « marche », chère au macronisme, vers le IVème Reich.

Il faut en effet se rappeler l’ascendance nazie des institutions de l’Europe fédérale (née de l’esprit prolifique du juriste Walter Hallstein qui deviendra d’ailleurs le premier président de la Commission Européenne15), et rappelons que cette Europe a été bâtie par et pour les multinationales : commencée par la CECA, elle s’est poursuivie par la toute-puissance de la BCE, dont aucun personnel n’est élu par quelque peuple que ce soit, tout en se cachant derrière l’apparence de légitimité populaire issue du Parlement européen qui n’a aucune initiative en matière règlementaire et dont le rôle, bon an mal an, se concentre sur le choix des multinationales bénéficiaires des Directives et autres Règlements.

Les intérêts qui gèrent les institutions européennes sont les mêmes que ceux qui se trouvent être à l’origine du Club de Rome (dont la posture eugéniste est revendiqué et assumé), du Bilderberg (ce groupe fut créé par le prince Bernhard des Pays-Bas, ancien nazi, voir à cet égard16; il fut officiellement impliqué, avec la mafia et la loge P2, dans des attentats sous faux drapeaux du Gladio survenus en Italie), et de Davos (outre les activités nazies du père de Klaus Schwab17, le site même de Davos ayant hébergé des activités nazies18). Ces intérêts, qui sont à l’origine de la montée nazie ayant aboutie au IIIème Reich et à la 2nde Guerre Mondiale, sont dirigés et normés par ceux qui contrôlent la City of London et la Banque des Règlements Internationaux. Ces intérêts sont à nouveau à l’œuvre aujourd’hui pour le renforcement des institutions de « l’Union Européenne » …

Un pas plus loin, le renforcement du fédéralisme européen sera la porte d’entrée à la fusion de ces instances, dominées par la Haute finance anglo-saxonne, avec l’organisation appelée « Intermarium »19, laquelle est ouvertement dirigée contre la Russie et revendique officiellement et sans complexe la doctrine et l’idéologie nazie… Le mot d’ordre de l’Intermarium est « Reconquista » ! De quelle « reconquête » peut-il bien s’agir dans le contexte où les pays membres de l’Intermarium n’ont strictement aucun problème d’immigration ?

La France en suspension administrée par l’équipe Macron et sous le contrôle des forces financières globales nous mène donc « En marche » vers le nazisme « toutes tendances » confondues et la destruction de l’Humanité via la 3ème Guerre Mondiale…

IV°) Conclusion

La perspective que la mafia globaliste a concoctée pour nous est la terreur et le génocide intérieurs (via l’arme biologique des prétendus vaccins qui ne sont que des injections expérimentales à vocation génétique), lesquels seront suivie pas une inéluctable guerre mondiale qui verra s’opposer l’UE nazie (sous couverture de l’OTAN et sous la direction et le contrôle des forces de la City) au bloc eurasiatique Chine-Russie et leurs alliés.

Grosso modo les protagonistes de cette ultime guerre contre l’Humanité seront l’empire maritime contre un empire continental renaissant.





C’est reparti comme en 40

Par Jean-Michel Grau

Chassez le naturel, il revient au galop.

On connaissait déjà la couverture du Monde de Macron sur fond de foule aux Champs-Élysées qui avait plagié l’affiche d’Hitler du graphiste Lincoln Agnew sur fond de foule à Nuremberg.(([1] rtbf.be/info/medias/detail_le-monde-a-t-il-vraiment-assimile-emmanuel-macron-a-adolf-hitler?id=10108123))

Le Monde avait probablement été inspiré par le slogan de campagne de Macron en 2017 de « La France en marche » repris du même slogan de Vichy…

Aujourd’hui, c’est le groupe européen « Renaissance », soutien de la majorité présidentielle, qui récidive dans une affiche vantant la politique européenne des vaccins dans un message et un graphisme dignes des pires affiches de la collaboration pétainiste de 1940.(([2] francais.rt.com/france/90203-vaccins-europe-fait-taire-nationalistes-propagande-macroniste-malhonnete-renaissance))

Il y a des noms de mouvements politiques qui sentent fort la réminiscence des années 40.

« Renaissance » en fait partie, surtout lorsque le mot est accolé à l’Europe. Doit-on rappeler ici que les premiers européistes étaient fascistes, nazis et pétainistes et que Walter Hallstein le premier président de la Commission européenne était un ancien nazi ?(([3] comite-valmy.org/spip.php?article8641))

Ainsi Goebbels, chargé par Hitler de développer un « programme européen », déclarait dans son journal : « Le but de notre combat doit être, toujours et encore, de créer une Europe homogène. »

Et il ajoutait : « Mais l’Europe ne peut connaître une organisation claire que par les Allemands. »

Sans commentaire.

Par ailleurs, les unités de Waffen SS, étaient déjà européennes : belges, hongroises, néerlandaises, françaises, baltes… S’il n’y avait pas aujourd’hui l’OTAN fermement et durablement installée à Bruxelles, le rêve de Macron d’armée européenne aurait été exaucé depuis longtemps.

Mais le fantasme d’une « gross Europa » n’était pas qu’allemand…

Pierre Laval, chef du gouvernement français, était déjà un partisan de la Nouvelle Europe (Das Neue Europa). Le 22 juin 1942, il prononce le discours suivant :

« De cette guerre surgira inévitablement une nouvelle Europe. On parle souvent d’Europe, c’est un mot auquel, en France, on n’est pas encore très habitué. On aime son pays parce qu’on aime son village. Pour moi, Français, je voudrais que demain nous puissions aimer une Europe dans laquelle la France aura une place qui sera digne d’elle. Pour construire cette Europe, l’Allemagne est en train de livrer des combats gigantesques. Elle doit, avec d’autres, consentir d’immenses sacrifices. Et elle ne ménage pas le sang de sa jeunesse. Pour la jeter dans la bataille, elle va la chercher dans les usines et aux champs. Je souhaite la victoire de l’Allemagne, parce que, sans elle, le bolchevisme, demain, s’installerait partout. »(([3] comite-valmy.org/spip.php?article8641))

Le 20 avril 1943, il est reçu par Hitler, avec Ribbentrop et le fasciste italien Bastianini, afin de participer à l’organisation de la Nouvelle Europe.

Sous-secrétaire d’État aux affaires étrangères, Bastianini avait proclamé le « programme Europe » qui fut massivement diffusé en Italie. Il s’agissait d’un plan de future union ou confédération européenne, repris par Ribbentrop et relancé en avril par Mussolini et Laval lors de leurs entrevues avec Hitler.(([3] comite-valmy.org/spip.php?article8641))

Comme on le voit ici, les origines de l’Union européenne n’ont rien de franchement démocratique.

Quant au rôle joué par Jean Monnet dans la construction européenne, je rappelais dans un article précédent(([4] nouveau-monde.ca/de-lunion-europeenne-a-lunion-de-lenfermement/)) qu’il avait préconisé avec les traités, un effet d’engrenage, à savoir un transfert « en douceur, mais irréversible des compétences régaliennes vers des organismes techniques échappant à la volonté des peuples.» On ne peut être plus clair…

Si l’on ajoute que l’ancien président de la Commission européenne Jean-Claude Juncker déclarait en 2015: « Il ne peut y avoir de choix démocratique contre les traités européens », faut-il encore s’étonner qu’aujourd’hui l’Union européenne impose le pass sanitaire à tous ses ressortissants ?

Justement, pour revenir à l’affiche du groupe « Renaissance » auquel appartient Macron, on ne s’étonnera donc pas qu’elle puise son inspiration dans le régime de Vichy.

Si l’on compare cette affiche à celle de la Ligue française éditée en 1941 sous Vichy, on ne peut qu’être surpris par leur parenté visuelle : même regard haineux du personnage principal. Contre le juif, le capitaliste, le franc-maçon pour Marianne… Contre Jean-Luc Mélenchon, Marine Le Pen, Viktor Orban et Boris Johnson pour la présidente de la Commission européenne.

Ensuite, l’accent est mis sur le contraste entre la figure principale et ses cibles : têtes angéliques de Marianne et d’Ursula Van der Leyen, respectivement ceintes de lauriers et d’étoiles, symboles de gloire pour l’une et de divinité pour l’autre, les étoiles entourant la tête de Van der Leyen telle une auréole…

Inversement, les cibles – juif, capitaliste et franc-maçon pour l’affiche de Vichy – et les nationalistes, ou perçus comme tels, pour l’affiche du groupe « Renaissance UE », sont caricaturés avec une expression négative, voire grimaçante.

Il s’agit là de grosses ficelles utilisées par la propagande de toutes les dictatures, auxquelles on peut rajouter le bâton tenu fermement dans la main de Marianne, mais que les commanditaires de l’affiche du groupe européen se sont abstenus de rajouter, car dans leur esprit, l’arme fatale contre le nationalisme réside dans les « vaccins ». Certes, on aurait pu imaginer la présidente de la Commission européenne armée d’une seringue à la main, mais apparemment, ils n’ont pas osé…

Enfin, mettre dans le même paquet deux adversaires politiques français, qui, soit dit en passant, ne sont ni anti-UE, ni même anti-vaccins Covid, avec deux chefs d’État européens en dit long sur le désarroi des européistes pour défendre l’indéfendable : une UE aux abois pour qui il ne reste plus que la dictature sanitaire à proposer aux européens comme avenir.

Avec le premier président de la Commission européenne de 1958 à 1967, Walter Hallstein, toute la rhétorique du IIIe Reich fut adoptée suite à la reprise du projet de « la nouvelle Europe ». La différence était que la propagande exercée était dorénavant accompagnée de deux nouveaux concepts de communication importés des USA : le marketing politique et le storytelling. Cette nouvelle force de communication fut facilitée par le soft power, développé par l’américain Joseph Nye. La propagande se transforma alors en communication. (([3] comite-valmy.org/spip.php?article8641))

Mais c’était sans compter avec le forum de Davos de Klaus Schwab, né dans l’Allemagne d’Hitler et dont le père était un nazi fanatique, qui nous fait faire aujourd’hui un grand pas en arrière de 80 ans avec le grand retour de la propagande des années 40. La preuve par Macron et son groupe européen « Renaissance UE ». Le plus paradoxal est que cette propagande pour le moins vintage se veut être au service de l’innovation et de l’intelligence artificielle dont Klaus Schwab est le chantre le plus fanatique et Macron, le serviteur le plus zélé.

En témoignent les derniers mots échangés entre le maître et son dauphin dans une visioconférence en direct du Forum de Davos en janvier dernier :(([5] nouveau-monde.ca/le-loup-garou-explique-aux-innocents/))

— Macron :

« Les innovations vont nous permettre de créer de la valeur et de répondre aux défis économiques. Mais elles vont poser des problèmes auxquels nous n’avons pas assez réfléchi en termes démocratiques, en termes de libertés publiques et d’augmentation des inégalités sociales. »

— Schwab :

« Il y a des dirigeants qui ont une idée très claire de ce qu’ils veulent faire de cet avenir que l’on veut construire pour le bien de tout le monde. »

— Macron :

« N’oublions jamais que notre objectif est toujours en société de construire la vie bonne (sic), avec les vertus qui vont avec, et la volonté de respecter l’autre. »

« Le bien de tout le monde » et « la volonté de respecter l’autre » : quand on sait que cette dictature sanitaire, dont Schwab est le grand architecte et Macron le chef de chantier, nous mène droit à l’esclavage et ne s’arrêtera que quand on aura mis hors d’état de nuire cette bande de criminels au service de l’oligarchie financière mondialiste, il y a de quoi s’étrangler. Pour mieux s’insurger.




Nos bourreaux ne se cachent même plus !

[Source : zonefr.com]

Par Christine Deviers-Joncour

Je n’ai pas de mots assez forts pour dire ma colère et mon dégoût ! 

Toutes nos institutions sont prises en otages et vérolées ! Nous sommes cernés par ces menteurs corrompus que ce soit l’Assemblée nationale, le Sénat, le Conseil d’État, le Conseil Constitutionnel ! Jamais la France n’aura connu une telle situation.

Une mafia qui mène à son terme une destruction totale de notre pays et de son peuple ! Plus aucune liberté, plus de soins, plus de possibilité de sortir de chez nous, de travailler, de bouger si nous n’acceptons pas cette injection qui à terme nous tuera ! Toutes nos lois, nos protections sont démolies, effacées. Ceux qui se sont battus pour nous, doivent se retourner dans leurs tombes !

Peuple de France lève toi !!! Ils ont décidé de mener à son terme ce projet immonde d’anéantissement. Ils sont déterminés à nous anéantir, à nous supprimer et ils ne reculeront pas !

https://ripostelaique.com/le-massacre-continue-20-595-deces-dans-lue-et-toujours-ce-silence.html

Un peu d’histoire pour comprendre qui sont ces dingues meurtriers

Les sociétés secrètes telles que la franc-maçonnerie, le Prieuré de SionSkull and Bones, le Bohemian Club et bien d’autres, ont été infiltrées par des gens malveillants, dangereux et démoniaques, certaines de ces sociétés secrètes ont aussi été fondées dans le seul but d’amener le monde à un gouvernement mondial.

Si vous pensez que la franc-maçonnerie est « clean » et qu’elle n’a rien à voir avec cet agenda occulte, vous vous trompez. La franc-maçonnerie est responsable de cet agenda ésotérique. Les francs-maçons sont en grande majorité ignorants et incapables de penser par eux-mêmes, ils sont manipulés par un groupe occulte supérieur qui réside dans la franc-maçonnerie sans que les maçons des loges bleues n’en sachent quoi que se soit. Ils sont même convaincus qu’il n’existe pas de chef dans la franc-maçonnerie et que tous les complots sont des mythes.

Leur Nouvel Ordre Mondial n’est pas seulement une guerre physique, c’est une guerre psychique, c’est ce que David Icke appelle « un coup d’état sur l’âme humaine« , ces attentats terroristes sont réels…

Bien sur, ils existent dans le monde en trois dimensions (3D), mais ils existent aussi pour vous choquer spirituellement, pour arriver à l’état où vous pouvez regarder ces atrocités, guerres, génocides, problèmes mondiaux tout en mangeant à 8h du soir, avec votre famille devant la télévision.

Le Nouvel Ordre Mondial a pour but de lobotomiser la population mondiale, de l’exploiter, et de traiter n’importe quel individu comme un vulgaire animal, ce qui est déjà le cas.

Il s’agit de centraliser les populations dans les villes, d’où le but de détruire l’environnement, c’est aussi à propos de vous faire manger des OGMs, de se brosser les dents avec du dentifrice au fluor et de boire de l’eau contenant de la fluorine.

C’est simplement de l’esclavage moderne déguisé en démocratie. Et bien sur, pour arriver à un tel niveau, il faut des guerres, des crimes, de la violence, du chaos et du désordre.

Pourquoi est-ce que les informations en France, aux USA et partout dans le monde de l’Ouest sont si déprimantes, négatives, toujours axées sur les guerres ? C’est pour que vous soyez mentalement effrayé, c’est simplement pour contrôler votre esprit, parce que la vraie réalité n’existe pas dans ce monde que vous voyez en 3D ! La réalité existe dans votre esprit, et ils comptent sur vous pour ne pas utiliser votre esprit et votre potentiel d’intelligence. Ils attendent de vous que vous écoutiez tout ce qu’ils ont à vous dire via les merdias mainstream, et ils espèrent que vous allez gober tous ces mensonges, ce qui est le plus souvent le cas.

C’est aussi l’installation de milliers de caméras de surveillance partout dans vos villes. C’est aussi l’instauration de la loi martiale partout sur la planète pour soi-disant « se protéger contre le terrorisme« , ou n’importe quelle autre force utilisée et manipulée afin d’avoir des guerres, des menaces et des conflits sans fin !

C’est aussi pouvoir vous embaucher et vous renvoyer sans préavis, c’est aussi vous faire payer très cher pour obtenir un appartement ou un logement médiocre dans une banlieue médiocre. C’est instaurer des taxes sur tout et n’importe quoi, même sur l’eau, la nourriture, et même notre protection…

C’est surtout vous contrôler vous et votre âme.

Mais qui sont-ils et d’où viennent-ils ? Pyramide Illuminatis, franc maçonne !

Gouvernement dans le gouvernement qui n’a qu’un seul but, amener le monde à un gouvernement mondial.

Les Illuminati sont une « élite dans l’élite« .

C’est la plus ancienne et la plus secrète des organisations des « Maîtres du Monde« . La plupart de ces organisations ont un siège social et des membres dont on connaît l’identité. Mais les membres des Illuminati ne sont pas connus de manière certaine, même si certains noms circulent avec insistance. Il s’agit de grandes familles capitalistes ou issues de la noblesse, comme par exemple les Rothschild, les Harriman, les Russel, les Dupont, les Windsor, ou les Rockefeller, notamment l’incontournable David Rockefeller, également co-fondateur du Groupe de Bilderberg et du CFR (Council of Foreign Relations).

Les Illuminati existent sous leur forme actuelle depuis 1776, date de fondation de l’Ordre des Illuminati en Bavière par Adam Weishaupt, un ancien Jésuite. (J’ai eu l’occasion de corriger des textes anciens de Weishaupt,  il y a trois ans en tant que correctrice et croyez-moi je sais de quoi je parle !!)

À cette époque, leur projet était de changer radicalement le monde, en anéantissant le pouvoir des régimes monarchiques qui, à cette époque, entravaient la légalisation de l’usure, le progrès de la société et des idées. La Révolution Française et la fondation des États-Unis auraient été des résultats de leur stratégie.

Pour les Illuminati, la démocratie politique était un moyen et non une fin en soi. Selon eux, le peuple est par nature ignorant, stupide, et potentiellement violent. Le monde doit donc être gouverné par une élite éclairée. Au fil du temps, les membres de ce groupe sont passés du statut de conspirateurs subversifs à celui de dominateurs implacables dont le but essentiel est de conserver leur pouvoir sur la population.

Leur création marquait le lancement d’un Plan conçu pour se dérouler sur plusieurs siècles, en utilisant le contrôle du système financier naissant pour parvenir à une domination totale sur le monde.

La réalisation du Plan s’est ensuite transmise comme un flambeau de génération en génération, au sein d’une élite héréditaire d’initiés qui ont su adapter le Plan aux évolutions technologiques, sociales, et économiques.

Contrairement aux autres organisations des Maitres du Monde, les Illuminati ne sont pas un simple « club de réflexion » ou « réseau d’influence« . Il s’agit d’une organisation dont la véritable nature est ésotérique ou « occulte ».

Les dirigeants politiques ou économiques se présentent au public comme des personnes éminemment rationnelles et matérialistes. Mais le public serait étonné d’apprendre que certaines de ces personnes participent à des cérémonies étranges, dans des sociétés secrètes où se perpétuent le culte des dieux égyptiens et babyloniens: Isis, Osiris, Baal, Moloch, ou Sémiramis.

Les Illuminati se considèrent en effet comme détenteurs d’une connaissance et d’une sagesse supérieure, héritées de la nuit des temps, et qui leur donne une légitimité pour gouverner l’humanité. Les Illuminati sont la forme moderne d’une société secrète très ancienne, la « Fraternité du Serpent » (ou « Confrérie du Serpent« ), dont l’origine remonte aux racines de la civilisation occidentale, à Sumer et Babylone il y a plus de 5000 ans.

La civilisation qui domine le monde aujourd’hui est en effet la prolongation de la civilisation Sumérienne, qui a inventé tout ce qui caractérise la civilisation occidentale : l’administration d’état, l’argent, le commerce, les taxes et les impôts, l’esclavage, les armées organisées, et une expansion fondée sur des guerres perpétuelles et l’asservissement des autres peuples. Ce fut aussi la première civilisation à détruire son environnement. Pratiquant une agriculture intensive après avoir inventé l’irrigation, les civilisations Sumérienne et Babylonienne ont transformé des prairies verdoyantes en un désert qui est aujourd’hui l’Irak.

Depuis Sumer et Babylone, la Fraternité du Serpent s’est perpétuée en prenant des formes et des noms multiples à travers les époques, exerçant son influence sur les religions et les pouvoirs politiques successifs, dans une longue filiation qui inclut les « écoles de mystère » égyptiennes et grecques, l’église chrétienne de Rome (utilisée comme « véhicule » par la « Fraternité » pour s’implanter en Europe), les Mérovingiens (d’où le personnage « Mérovingien » dans le film « Matrix »), les Templiers (et leurs nombreuses ramifications – Franc- Maçons, Rose-Croix, Prieuré de Sion, Ordre Militaire et Hospitalier de St Jean de Jérusalem, Ordre de Malte…), et enfin les « Illuminati » et les organisations qui y sont rattachées.

Le symbole des Illuminati est présent sur les billets de 1 dollar: une pyramide dont le sommet (l’Elite) est éclairé par l’oeil de la conscience et domine une base aveugle, faite de briques identiques (la population).

Changer notre monde commence ici. (Jacques Desrosiers)   

Le Nouvel Ordre Mondial (N.O.M ou N.W.O pour New World Order en anglais) est officiellement un terme qui est employé pour parler de la mondialisation, mais pas la mondialisation économique du style OMC, pas la mondialisation de la sécurité mondiale du genre ONU, ou la mondialisation de la force genre OTAN, mais bien une mondialisation politique, religieuse, avec des caractères économiques et culturels, c’est ça le Nouvel Ordre Mondial.

Mais c’est aussi un plan, que les sociétés secrètes tentent de mettre en application depuis des millénaires (depuis Babylone).

Le Nouvel Ordre Mondial est la mise en place d’une dictature internationale de type communiste déguisée sous le mot « humanisme« , où les peuples seront sommés d’obéir à la loi internationale de force sous peine d’être nettoyés.

Pour ce faire, ils ont : La « solution finale »

Une guerre d’élimination contre la population mondiale a donc commencé.

Les humains devenus inutiles ne sont pas éliminés dans des camps de concentration, mais en leur supprimant progressivement l’accès à l’espace vital, à la nourriture, à la santé, à l’éducation, à l’information, et à l’énergie.

L’envolée des prix alimentaires, la suppression ou la réduction de l’allocations-chômage, la baisse des retraites, le démantèlement des systèmes d’éducation et de santé publique, et la privatisation du marché de l’électricité, sont autant de mesures récentes qui vont dans ce sens. Ils appellent cela leur arme silencieuse : un type d’arme biologique. Elle attaque la vitalité, les options, et la mobilité des individus d’une société, en connaissant, comprenant, manipulant, et attaquant leurs sources d’énergie sociales et naturelles, ainsi que leur forces et faiblesses physiques, mentales, et émotionnelles.

Les pauvres, les précaires et les exclus sont condamnés à une mort lente et discrète, par la misère, la malnutrition, la maladie, ou le suicide.

Le 5 mai 2009, un groupe de milliardaires s’était réuni dans la maison de Sir Paul Nurse, un biochimiste britannique Prix Nobel et Président de l’Université privée Rockefeller, à Manhattan.

Ils étaient invités par Warren Buffet et Bill Gates.

Les échanges de vues portaient sur la façon d’optimiser les dons de bienfaisance au cours d’une période de bouleversements financiers. Ultimement, 

« ils sont arrivés à un consensus selon lequel ils cautionneraient une stratégie où la croissance de la population serait taxée de potentielle menace environnementale, sociale et industrielle désastreuse… ils doivent être indépendants des agences gouvernementales, lesquelles sont incapables de contrer le désastre imminent [qu’ils] voient tous« .

Quelle est la philosophie qui sous-tend leurs engagements ?

Bien que des reportages sur de telles réunions ne puissent être vérifiés, les sources du journaliste d’investigation Daniel Estulin, ainsi que celles de Jim Tucker, traqueur vétéran du Groupe Bilderberg, ont fait preuve d’une extrême justesse par le passé.

Le journal Times du Royaume-Uni rapportait que ces

« éminents milliardaires se sont rencontrés en secret pour envisager la façon dont leur richesse pourrait être utilisée pour ralentir la croissance de la population mondiale [et qu’ils] avaient parlé de joindre leurs forces pour surmonter les obstacles politiques et religieux au changement« . En outre, « on a alloué 15 minutes à chacun des milliardaires afin qu’ils présentent leur cause favorite. Pendant le dîner, ils ont discuté de la manière dont ils pourraient choisir une “cause ombrelle“ pouvant servir leurs intérêts. » Ils ont « convenu que la surpopulation était une priorité ».

Un des invités a déclaré qu’

« ils désiraient discuter de riche à riche sans craindre que ce qu’ils disent se retrouve dans les journaux, les dépeignant comme un gouvernement mondial de rechange« .

La population en excès est maintenant éliminée par des épidémies à répétition !!

Depuis quelques années ils ont décidé d’accélérer l’attaque. C’est là leur dernière carte : Covid19, élaboré et planifié depuis  déjà quelques années pour finir leur sale boulot !

Réduire cette population mondiale et contrôler la planète !

L’ordre mondial actuel ne peut plus se perpétrer de la sorte !!! Il est un problème crucial pour l’humanité, un problème qui doit être impérativement et au plus vite résolu. Les peuples doivent impérativement continuer à se lever, à se battre pour mettre fin à ce délire, à cet assassinat planétaire perpétré par une poignée de nuisibles, complètement fous et dégénérés.

Il s’agit là de leur fameuse guerre contre les peuples annoncée par Warren Buffet : Le milliardaire américain Warren Buffet a déclaré il y a quelques années, non sans humour, qu’il existait

« bel et bien une guerre des classes mais c’est ma classe, la classe des riches qui fait la guerre et c’est nous qui gagnons ».

Ils l’ont ont méticuleusement préparée et mise en œuvre pour nous éliminer et pour soumettre les survivants, leurs futurs esclaves.

Aux Armes citoyens !

La guerre est l’acte par lequel le peuple résiste à l’injustice au prix de son sang ! 

(Henri Lacordaire)

[Note de Joseph : Cependant, s’il s’agit bien d’une guerre, elle est avant tout d’essence spirituelle et doit se maintenir sur ce plan, car la faire descendre sur le plan physique ne ferait que satisfaire ces élites autoproclamées en accélérant la mise en œuvre de leur plan.]

Christine Deviers-Joncour
Source : MédiaZone


[Voir aussi :
C. Deviers-Joncour : Aucune injustice ne peut durer pour l’éternité
La guerre du Bien contre le Mal
Les dessous nauséabonds de la République — L’indécente arrogance des riches et des puissants…]




Parents, agissez sans attendre ! ⚠️ Action européenne pour l’interdiction du « vaccin » Pfizer

[Source : courriel]

Parents, agissez sans attendre ! ⚠️ Action européenne pour l’interdiction du « vaccin » Pfizer (17/08/21)

➡️ ⚠️ Recours en annulation pour le « vaccin » Comirnaty (Pfizer/BioNTech).

➡️ Date limite : 15 septembre 2021.

➡️ Conditions de candidature : parent d’un enfant dans l’Union européenne.

➡️ Action : participer en tant qu’intervenant à l’action en justice visant à annuler l’autorisation par l’U.E. du produit expérimental de Pfizer/BioNtech nommé « vaccin » anti-Covid-19 pour les enfants âgés de 12 ans et plus.

➡️ Avocat coordinateur pour la France : maître Virginie De Araujo-Recchia. E-mail pour lui écrire : v.dearaujo-recchia.avocat@protonmail.com

➡️ L’avocat de chaque pays remplira la plupart des documents, les parents doivent surtout dire, «OK, je veux participer. Voici mon nom, mes coordonnées, ma carte d’identité », indique l’avocate représentant l’action.

➡️ La participation à cette action en justice est gratuite et les participants ne risquent pas d’être tenus financièrement responsables en cas de perte du procès.

➡️ Pour plus d’informations :
[Source : childrenshealthdefense.eu]

Renate Holzeisen: « Les vaccins Covid violent la législation européenne »



Senta Depuydt : [00:00:02] Bonjour à tous, je suis Senta Depuydt de CHD Europe, et aujourd’hui je reçois Renate Holzeisen, que je considère comme l’avocate numéro un pour les litiges concernant les vaccins Covid au niveau des institutions européennes. Renate est avec moi pour deux actions en justice très importantes contre la Commission européenne, et nous demandons à tous les Européens d’y participer. Renate est une avocate en droit économique et fiscal hautement qualifiée. Elle est également spécialisée dans le droit international et européen. Et depuis le début de la pandémie, elle est en première ligne pour défendre nos libertés fondamentales. Elle a ainsi déposé un nombre impressionnant d’affaires liées aux vaccins Covid. Elle est originaire du Tyrol du Sud, la partie germanophone de l’Italie, donc sa langue principale est l’allemand, et elle collabore souvent avec des collègues autrichiens et allemands notamment Reiner Fuellmich. Enfin, Renate est membre du conseil consultatif de CHD Europe. Et nous sommes très, très fiers de la compter parmi nous.

Renate, merci de vous joindre à nous. Je sais que votre temps est très précieux. Avant de nous parler des nouvelles actions, pouvez-vous d’abord nous dire quelques mots sur les différentes actions juridiques que vous avez déjà entreprises au niveau européen ? Merci.

Renate Holzeisen : [00:01:32] Merci. C’est un plaisir d’être avec vous aujourd’hui. Nous avons déjà déposé quatre recours en annulation, conformément à l’article 263 du traité sur le fonctionnement de l’Union européenne, contre les délibérations de la Commission européenne concernant l’autorisation conditionnelle des quatre vaccins Covid-19 actuellement autorisés, qui sont en fait des produits expérimentaux de thérapie géniques. Nous avons constaté que les délibérations prises par la Commission européenne sont fondamentalement contraires au droit européen sur l’autorisation conditionnelle des médicaments et des vaccins, si seulement il s’agissait de vaccins, car nous savons qu’ils sont des produits de thérapie génique. Les décisions doivent être prises conformément au règlement européen 507 de 2006. Et l’une des conditions fixées par le législateur européen est que le produit doit garantir un équilibre positif entre les bénéfices et les risques.

Donc, tout d’abord, nous pouvons dire que ces substances n’ont pas été étudiées et autorisées pour la prévention de l’infection par le virus SARS-COV-2. Elles n’ont été étudiées et autorisées que pour la prévention de la maladie Covid-19. Et déjà là, on voit, non seulement beaucoup de malentendus, mais surtout, une véritable propagande et désinformation de la part des institutions et des gouvernements européens. Et ceci est inacceptable. Nous le voyons maintenant avec les législations qui sont annoncées dans les différents pays européens comme la France et l’Italie concernant le soi-disant Pass Vaccinal…

Senta Depuydt : [00:04:48] Oui, je reviens sur ce sujet parce que vous dites tellement de choses importantes. Et je me souviens très clairement – nous avons publié un article là-dessus lorsque l’Agence Européenne du Médicament a publié cette autorisation conditionnelle. Ils ont réalisé une longue interview avec des experts, et je pense que cette vidéo est toujours disponible sur le site, dans laquelle ils déclaraient Oh, nous ne savons pas si le vaccin va prévenir la transmission. En fait, cela n’a pas été étudié… Ce n’est pas prévu dans les données. Nous n’avons aucune idée à ce sujet. Et aujourd’hui hui, au contraire, toutes les preuves montrent que dans les pays où l’on a le plus vacciné, en Israël, au Royaume-Uni, etc. nous voyons qu’il y a de nouveaux variants et que les vaccins n’ont pas fonctionné sur la transmission. Vous soulignez donc l’élément fondamental. Comment l’Union européenne ou les différents pays continuent-ils dans cette direction ? Fournissent-ils de fausses preuves, de fausses données pour être capables de soutenir l’idée que les vaccins bloquent la transmission ?

Renate Holzeisen : [00:06:22] Oui, nous devons être très clairs à ce sujet. Nous avons l’autorisation de la Commission européenne sur le rapport positif de l’AEM et de la documentation officielle de la Commission européenne, tous les documents sont disponibles sur le site web, et en cliquant sur les rapports sur les vaccins Covid-19 tout en haut de la liste, vous trouverez alors toutes les délibérations de la Commission européenne avec les documents joints. A partir de ces documents et des documents de l’AEM, que vous pouvez trouver sur le site de l’AEM, vous verrez que la Commission européenne et l’AEM, déclarent que ces substances sont autorisées pour la prévention de la maladie. Elles n’ont jamais déclaré l’autorisation pour la prévention de l’infection parce que l’AEM elle-même affirme qu’il n’est absolument pas prouvé que ces substances fonctionnent pour la prévention de l’infection. Par conséquent, la Commission européenne n’a pas pu autoriser ces 4 substances qui sont Cominarty (Pfizer/BioNtech), Moderna maintenant appelé Spikevax, AstraZeneca maintenant appelé Vaxzevria et Janssen ou Johnson & Johnson. Ils ne sont pas autorisés pour la prévention de l’infection par le virus, et cela est juridiquement contraignant.

C’est la base légale à partir de laquelle nous devons commencer et, par conséquent, tous ces « Laissez-Passer verts / Pass sanitaire » (Covid pass), qui font référence à une preuve de la vaccination avec l’une de ces quatre substances, sont illégaux. Ils ne sont pas fondés sur des faits. Donc cette législation a déjà échoué avant qu’ils ne soient introduits. Et nous, les avocats, travaillons maintenant sur ce sujet, parce qu’il est clair que nous aurions une discrimination en violation complète des principes constitutionnels entre les personnes non traitées avec ces substances expérimentales par rapport aux personnes vaccinées. Et même les personnes qui ont été traitées avec ces substances, elles n’ont pas été vaccinées afin de prévenir l’infection.

Senta Depuydt : [00:09:54] Oui et pourtant c’est ainsi qu’ils ont justifié toutes ces mesures.

Renate Holzeisen : [00:09:57] Tout à fait. Il est clair que nous avons dès le départ une discrimination complètement illégale. Et je pense que si nous apportons cette preuve avec la documentation légale de la Commission européenne et de l’AEM devant les tribunaux, la loi sur le pass sanitaire (Covid) doit tomber  immédiatement. Et aussi la vaccination obligatoire. Nous avons déjà une vaccination obligatoire en Italie pour les travailleurs de la santé. Et je vais maintenant déposer, à partir de demain, des centaines d’actions en justice afin de demander l’annulation de la suspension déjà décidée par l’Autorité sanitaire du Tyrol du Sud, qui a suspendu sans salaire des centaines de travailleurs de la santé. Ils n’ont plus aucun revenu et c’est évidemment une situation absolument inacceptable.

Senta Depuydt : [00:11:37] Et malheureusement, on voit que ce qu’il se passe en Italie arrive en France. Je suis sûre que vous en avez entendu parler. Et je suis sûre que d’autres pays vont suivre.

Renate Holzeisen : [00:11:49] Oui. Et tout cela est basé sur la manipulation des faits par les gouvernements, même en dehors des documents officiels de la Commission européenne et de l’AEM, parce que c’est la réalité. Nos gouvernements font de fausses déclarations. Ils disent que ces substances sont destinées à prévenir l’infection par le virus, alors que ces substances ne sont pas autorisées pour cela.

Senta Depuydt : [00:12:27] J’ai une question parce que vous et moi réalisons certainement que le rôle de l’Union européenne est vraiment clé dans cette affaire. C’est l’Union qui ont poussé cet Accelerator Act à changer toute la législation et à obtenir une dérogation pour l’utilisation de technologies génétiques. Elle a négocié tous ces terribles contrats pour les vaccins, sans aucune transparence, sans aucune garantie. Elle a approuvé les vaccins sans presque aucunes données. Elle a créé une énorme dette pour les citoyens, etc, et imposé le Pass sanitaire en alternant entre les rôles du sauveur et du dictateur. Et c’est encore l’Union qui, toutes les cinq minutes, tous les jours, établit les codes couleurs de chaque pays avec l’ECDC. « Oh, vous pouvez y aller Wow c’est vert. Fantastique. Arrêtez maintenant, c’est rouge ! »

On joue avec les citoyens européens et les États membres. Alors à part vous Renate, y a-t-il d’autres avocats qui attaquent directement  la Commission européenne ou les institutions européennes comme l’AEM ou le CDC européen ? Pouvez-vous m’en dire plus à ce sujet? Y a-t-il d’autres actions au niveau européen ? Et pourquoi vous adressez-vous directement au niveau européen ? Beaucoup considèrent que nous devons plutôt plaider au niveau national.

Renate Holzeisen : [00:14:00] Nous devons faire les deux, évidemment. Nous savons qu’en raison de la juridiction de la Cour de justice européenne, et en violation de la charte européenne des droits de l’homme, elle a beaucoup trop réduit à mon avis le droit légitime des citoyens à déposer des recours en annulation devant les tribunaux européens…. (allant) à l’encontre de ce que voulait le législateur européen. Nous avons donc, à mon avis, la nécessité d’un changement dans cette juridiction.

D’ailleurs, je voudrais rappeler des paroles de l’avocat général Jacobs, qui a fait une intervention très, très importante à ce sujet. Il a dit :  « S’ils vont dans cette direction, il n’y aura plus de véritables droits de défense pour les citoyens européens. Et nous sommes arrivés dans cette situation. Donc nos actions en annulation des autorisations de ces substances expérimentales seront cruciales et cela montrera si la Cour européenne base ses décisions sur la loi et sur la Charte des droits fondamentaux, ou si nous, citoyens européens, sommes finalement laissés pour compte. C’est un point crucial. Notre situation actuelle correspond exactement à l’avertissement de l’avocat général Jacobs, il y a quelques années, c’est-à-dire « Attention ! L’évolution que vous prenez en tant que tribunal prive les citoyens d’une réelle défense devant les tribunaux ».

Senta Depuydt : [00:16:54] C’est une…

Renate Holzeisen : [00:16:56] Une situation très intéressante.

Senta Depuydt : [00:16:59] Puis-je revenir sur les actions que vous intentez maintenant ? Si je peux résumer, vous avez déposé des actions en annulation pour les quatre vaccins différents qui ont obtenu une autorisation conditionnelle. Vous avez donc intenté des actions que nous (CHD Europe) avons déjà contribué à promouvoir et pour lesquelles nous avons trouvé des intervenants.

Pouvez-vous expliquer votre prochaine plainte ? Vous devez donc déposer un recours par vaccin. Vous l’avez déjà fait pour Pfizer, Moderna et AstraZeneca. Et pour ceux-ci, nous n’avons plus la possibilité d’intervenir, les délais sont dépassés. Mais pour le dernier vaccin, celui de Johnson & Johnson, nous pouvons tous participer en tant qu’intervenants d’autres pays.

Renate Holzeisen : [00:17:52] Oui, c’est cela.

Senta Depuydt : [00:17:54] Donnez-nous les détails. Que devons-nous faire pour participer ?

Renate Holzeisen : [00:17:58] Donc, c’est ouvert aux citoyens de toute l’Union européenne et, premier lieu, appartenant aux catégories qui sont maintenant confrontées à une vaccination obligatoire, les travailleurs de la santé, mais aussi d’autres. Je pense aux enseignants, aux pilotes et aux travailleurs des transports publics, ils peuvent intervenir en tant que soutiens aux plaignants italiens. J’ai introduit le recours en annulation contre l’autorisation de Janssen ou Johnson & Johnson pour les travailleurs du secteur de la santé italiens. Donc maintenant, les professionnels de la santé et d’autres professions français, belges, allemands, autrichiens et d’autres citoyens européens peuvent intervenir avec leurs avocats, afin de soutenir l’action des professionnels de la santé italiens. C’est une première chose.

Ensuite, la semaine prochaine, je déposerai également un recours spécifique en annulation concernant la délibération de la Commission européenne pour l’autorisation de Cominarty Pfizer/BioNtech pour les enfants à partir de douze ans. C’est, c’était un acte criminel à nos yeux et nous devons demander aux juges d’annuler cette autorisation. Ce que l’on fait aux enfants dans toute l’Union européenne est incroyable. Nous savons que la balance entre les bénéfices et les risques, surtout pour les enfants, ne pourra jamais être positive. C’est vraiment négatif parce que les enfants n’ont aucun problème avec le virus SARS-COV-2, comme le montrent les faits, mais ils encourent des risques incroyables à cause de cette thérapie génique expérimentale. C’est donc un véritable crime d’inoculer maintenant ces substances aux enfants. Et nous devons l’arrêter.

Senta Depuydt : [00:20:58] Merci, j’ai deux questions. La première est, que nous, en tant que Children’s Health Defense, étant donné que notre organisation principale est aux États-Unis, nous suivons vraiment tout ce qui se passe avec la FDA, le CDC, et c’est vraiment comme si les États-Unis poussaient ces politiques. Dès qu’un produit est approuvé par la FDA, il est approuvé, plus ou moins automatiquement, par l’Agence Européenne du Médicament. Je peux maintenant voir que la tendance évolue très rapidement aux États-Unis. Aux dernières nouvelles, ils veulent vacciner les bébés à partir de six mois et ils parlent même de vacciner les enfants sans consentement parental ou même sans information parentale. Donc vous ne sauriez même pas que votre enfant, si par exemple il revient de l’école et que quelque chose lui arrive, vous ne sauriez même pas qu’il est vacciné. Pensez-vous donc que cette politique est vraiment, disons, poussée par les États-Unis ? Parce que je sais que le CDC européen reprend également une grande partie de leurs informations, de leur science, si l’on peut dire. Est-elle poussée par les États-Unis ? Qu’en pensez-vous ?

Renate Holzeisen : [00:22:30] Oui, je vois que ces agences qui donnent les autorisation AEM et autres…. sont dans les mains du lobby pharmaceutique ou plus précisément  les membres de ces autorités viennent de ces lobbies. Donc nous sommes dans une situation très critique, et c’est à nous les adultes de défendre les enfants. Nous devons les bloquer. Les enfants dépendent entièrement de l’aide que nous devons leur apporter. Sur la base de l’article 24 de la Charte des droits fondamentaux de l’Union européenne, les besoins et les droits des enfants sont au premier plan et passent avant tout le reste. Alors que nous, au sein de l’Union européenne, nous utilisions des enfants comme cobayes, c’est un scandale incroyable. Je demande à chaque parent, chaque grand-mère, chaque grand-père, chaque oncle et tante de réfléchir à ce que nous faisons à nos enfants. Nous ne connaissons pas les effets à long terme de ces substances. Elles n’ont pas été étudiées. Nous connaissons les effets de ces substances à très court terme. Nous avons des milliers de morts, déjà 11000 morts en Europe. Et nous avons des centaines de milliers de réactions graves causées par ces substances. Et nous savons que ce n’est qu’une petite partie de la réalité, parce que nous n’avons pas de pharmacovigilance active. Et c’est l’une des violations de la loi européenne. Il est absolument illégal d’inoculer une substance expérimentale, sans pratiquer une pharmacovigilance active. C’est insensé. Ils le savent parfaitement et ils ne veulent pas de pharmacovigilance supplémentaire, parce que s’il y avait une vraie pharmacovigilance, on aurait des chiffres au moins dix fois supérieur.

Senta Depuydt : [00:25:37] Oui, je suis absolument consciente de cela. Renate, alors comment pouvons-nous adhérer ? Laissez-moi essayer d’expliquer ce que nous pouvons faire avec nos amis de Children’s Health Defense et ensuite vous me corrigerez si je me trompe.  Donc ce que les gens peuvent faire dans chaque pays.

Vous déposez l’action en allemand. Donc tous les participants doivent déposer l’action en allemand aussi quelque soit leur pays. Nous devrons donc traduire l’action et aussi le formulaire pour les personnes qui se joigne à l’action en tant qu’intervenants. Et dans chaque pays, il faut que ce soit relayé par un avocat, ou au moins un avocat par langue pour réunir les documents et les introduire.

Renate Holzeisen : [00:26:32] Oui. Je dirais que c’est le moyen le plus facile. Nous fournissons la traduction des actions qui ont déjà été déposées en anglais, français, italien, allemand et grec et de nombreuses autres langues. Le formulaire pour les intervenants a été préparé dans la langue originale, c’est-à-dire l’allemand, parce qu’il doit être déposé en allemand, la procédure est en langue allemande. Mais nous avons tout traduit. Ainsi l’avocat qui amène les intervenants reçoit tout cela de moi.

Senta Depuydt : [00:27:45] Qui doit signer le formulaire ? Donc l’avocat remplit les détails des personnes qui doivent dire, « OK, je veux participer. Voici mon nom, mes coordonnées, ma carte d’identité ».

Renate Holzeisen : [00:27:58] Chaque avocat a besoin évidemment d’un pouvoir donné par ses clients.

Senta Depuydt : [00:28:09] Et les avocats doivent être enregistrés sur e-Curia (barreau européen en ligne) ce qui est assez simple à faire si ils ne le sont pas déjà. Une question que les gens posent : y a-t-il des frais d’adhésion ou des risques financiers pour les personnes qui veulent joindre cette action ?

Renate Holzeisen : [00:28:28] Tout d’abord, les intervenants ne font que soutenir la position des plaignants et n’apportent pas leurs propres arguments. Donc ils n’amplifient pas les besoins de défense de la contrepartie, qui est la Commission européenne, mais qui pourrait aussi être le producteur pharmaceutique. Les coûts sont donc nuls, puisqu’ils n’amplifient pas les arguments présentés au tribunal. Non, il n’y a pas de risques financiers.

Je voudrais également dire une autre chose très importante pour que les gens puissent comprendre le fondement de ce recours en annulation. Tout d’abord, comme je l’ai dit, nous n’avons pas de balance positive des risques et des bénéfices pour ces substances appelées vaccins. Et un autre argument très important est qu’il n’y a pas de réelle absence de traitement contre la Covid-19.

Et là, nous pouvons constater une fois de plus le très mauvais rôle joué par l’AEM. C’est une des conditions prévues par le législateur européen pour donner l’autorisation à des produits pharmaceutiques non étudiés dans tous leurs aspects. Il faut savoir que pour ces substances expérimentales il n’y a pas eu, même pas d’études pré-cliniques. On n’a pas fait d’études sur les animaux, qui font partie des études fondamentales.

[00:30:56] Une autorisation conditionnelle est seulement possible, selon le règlement de l’Union européenne 507 de 2006, s’il y a une réelle absence de traitement d’une maladie. Nous savons qu’en particulier dans l’Union européenne, mais aussi aux États-Unis, de très bonnes thérapies basées sur des produits comme l’Ivermectine par exemple ont été bloquées. Et nous savons que l’Ivermectine fonctionne très, très bien. Et nous avons vu que l’AEM, il y a deux mois, a de nouveau bloqué l’utilisation de l’Ivermectine dans l’Union européenne. C’est le mauvais jeu qu’ils jouent. Et c’est l’un des arguments fondamentaux que nous apportons avec ce recours en annulation. Nous disons « nous ne voyons pas les avantages de ces substances appelées vaccins. Les risques sont énormes, énormes. Vous ne pouvez même pas évaluer la balance, parce que vous ne connaissez pas tous les risques. Nous savons qu’il y a des risques très élevés à court terme et pour le moyen et long terme, nous ne le savons pas. Nous ne sommes donc même pas en mesure d’établir un bilan. C’est pourquoi, ces autorisations doivent être annulées immédiatement ».

Senta Depuydt : [00:32:58]Je reviens sur ce que vous avez dit, car vous avez mentionné beaucoup de choses très importantes. Nous avons une plainte similaire en Belgique exactement sur cette base,  demandant la suspension de l’autorisation des vaccins expérimentaux, parce justement il y a des traitements disponibles.

Et il y a quelques jours, nous avons également interviewé le Dr Tess Lawrie à l’occasion de la Journée de l’Ivermectine, car de nombreux médecins souhaitent avoir le droit de prescrire. Donc vous touchez vraiment un élément très, très important ici.

A ce sujet, savez-vous qui est réellement responsable de ces recommandations au niveau de l’AEM ? Savons-nous s’ils suivent les conseils des États-Unis, se basent sur des études biaisées, peut-être de l’OMS ? Pouvons-nous identifier des responsabilités individuelles pour finalement pouvoir mettre certaines personnes en cause et dire : « OK, cette personne ici est vraiment responsable de la manipulation des données ou de la dissimulation des données » ?

J’ai entendu sur l’Ivermectine que le premier rapport était très bon et qu’ensuite, à la dernière minute, en France par exemple, certaines personnes clés sont venues ajouter de petites phrases du genre « Finalement, ce n’est toujours pas concluant. Nous ne pouvons pas autoriser ce traitement car il y a un manque de données » etc. Pouvons-nous faire quelque chose de plus à ce sujet. Pouvons-nous poursuivre ces personnes qui, a un moment donné, ont eu un rôle majeur pour bloquer ces traitements?

Renate Holzeisen : [00:34:42] Absolument ! Je pense que nous devons faire la même chose que la Chambre du barreau des avocats en Inde. Après avoir déposé mon cinquième recours en annulation concernant la situation spécifique de nos pauvres enfants, nous devrons également penser à une action spécifique en dommages et intérêts. Nous devons introduire cette action, conformément à l’article 265, devant le tribunal général européen contre la Commission européenne et l’AEM pour avoir bloqué l’utilisation de ces médicaments très efficaces et utiles comme l’Ivermectine. Je pense que nous avons maintenant suffisamment de faits pour porter l’affaire devant les tribunaux européens. Car la censure sur les traitements, c’est la seule façon pour eux de continuer à appliquer ces substances expérimentales à haut risque sur l’ensemble de la population. Et nous en voyons les conséquences. Nous sommes maintenant dans des systèmes qui ne sont plus démocratiques, avec des gouvernements qui introduisent une soi-disant vaccination obligatoire avec ces produits de « thérapie génique expérimentale ». Nous devons donc également poursuivre les organisations ou agences européennes devant les tribunaux pour leur demander des dommages et intérêts. Et les dommages sont énormes, non seulement les dommages directs concernant la vie et la santé des personnes, mais aussi les dommages économiques. Nous devons donc aussi travailler sur ce point.

Senta Depuydt : [00:37:15] Je suis très heureuse que vous disiez cela. Et j’aimerais rappeler à tout le monde – et peut-être que vous voulez commenter – le fait que certaines personnes, par exemple, les Doctors For Covid Ethics ou d’autres médecins ou experts ont envoyé des avis de responsabilité aux personnes de l’AEM, à différentes agences de santé ou aux membres du Parlement européen. Nous savons que cela n’aura peut-être pas d’effet immédiat, mais ils ne pourront pas dire « nous ne savions pas ». Je me souviens très bien qu’en décembre 2019, j’étais au sommet de l’OMS, le Sommet sur la sécurité des vaccins, et nous avons entendu un responsable de la santé des philippines,  le Dr Kenneth Hartigan-Go, qui a raconté ses mésaventures pendant la crise de la dengue. C’est une situation un peu similaire d’une certaine manière. Ils avaient donné une autorisation d’urgence au vaccin Dengvaxia, parce qu’il s’agissait d’une épidémie, puis cela s’est transformé en une obligation vaccinale, mais cela a tourné à la tragédie parce que le vaccin a fait beaucoup de victimes.

[00:38:44] Au début, les médecins se sont tus parce qu’ils avaient peur de parler. Et puis ils ont commencé à voir les cas de décès. Les gens sont descendus dans la rue et ils ont arrêté la campagne. Tout cela s’est terminé par la comparution de trente-deux personnes devant un tribunal pénal, y compris Dr Kenneth Hartigan-Go, des personnes de Sanofi, des personnes des agences qui avaient approuvé le vaccin, comme l’agence des médicaments des Philippines, etc. Et bien sûr, ils disaient « nous ne savions pas quels étaient les risques encourus ».

Alors qu’ici pour le Covid les risques spécifiques liés à l’introduction d’un vaccin au cours d’une pandémie avaient déjà été soulevés avant le lancement des vaccins. Vous vous souvenez qu’il y a un an, tout le monde disait « Oh, un vaccin Covid peut être dangereux, car il peut y avoir une aggravation de la maladie, etc. ». Ces mises en garde ont permis de rapidement signer tous ces contrats exonérant l’industrie pharmaceutique de toute responsabilité, parce que le risque était tellement grand, mais par après, ils ont évidemment oublié cet argument. Donc, l’envoi des notifications légales aux responsables des agences et aux parlementaires est utile dans ce cas car ils ne pourront pas dire « Nous ne savions pas ».

Renate Holzeisen : [00:40:08] Absolument.  J’ai personnellement envoyé un courrier de signification par recommandé, le 20 décembre, au nom d’un groupe de travailleurs de la santé italiens, juste un jour avant que la Commission européenne n’autorise la première de ces quatre substances Cominarty Pfizer/BioNtech. Cet avis a été envoyé à la Commission européenne, au président, au commissaire à la santé et à beaucoup d’autres représentants des nations européennes, mais aussi à l’Organisation mondiale de la santé. Donc, ils ne peuvent pas dire qu’ils ne savaient pas ce qu’ils ont fait.

Et surtout, les avis envoyés par le groupe Doctor For Covid Ethic, sont très précis scientifiquement, et ils posent des questions très claires à l’AEM. Et l’AEM n’a donné aucune réponse. Il est donc absolument clair que les personnes responsables de l’AEM engagent leur responsabilité personnelle pour les (dommages futurs) de ces autorisations et de la poursuite de l’autorisation de ces substances. Le principe juridique est très clair.

Senta Depuydt : [00:42:02] Espérons donc que nos actions portent leurs fruits. Et dernière chose, vous avez mentionné l’aspect financier, et surtout que cela fait aussi partie de votre expertise. CHD Europe travaille également avec Mme Catherine Austin-Fitts. Elle vient de publier un rapport intitulé « The Going Direct Reset », dans lequel elle montre comment l’ensemble de la réponse à la pandémie, d’un point de vue financier, était déjà en place pour aller de l’avant avec un programme qui s’apparente à un coup d’état monétaire.

La crise et l’effondrement économiques étaient déjà là avant la pandémie, mais maintenant, nous pouvons tout mettre sur le dos de la pandémie, bien sûr. Je recommande vraiment à tout le monde de lire ce rapport. Elle commence également à identifier quelques-uns des acteurs clés. J’espère vraiment que vous, Catherine Austin-Fitts, Reiner Fuellmich, Bobby Kennedy et tous les autres passeront à l’action, car ces actions sont vraiment internationales. Je sais qu’une action a été déposée au tribunal international de La Haye par des avocats et des organisations françaises pour montrer les responsabilités individuelles, à l’OMS avec Tedros Adhanom par exemple, ou le Président Macron. La France joue également un rôle important dans ce plan. Donc, vous savez, j’ai vraiment hâte de diffuser le message, de participer. Et je tiens à vous remercier car vous êtes vraiment héroïque à mes yeux.

Renate Holzeisen : [00:43:52] Je pense que les vrais héros sont les citoyens qui font face à la situation sur le front, qui s’opposent à ce qui se passe. Pour moi, ce sont eux les vrais héros. Je dis à chaque médecin, à chaque professionnel de santé qui vient me voir, qui me demande de l’aide et qui me remercie, je leur exprime toujours mes profonds remerciements parce que sans eux, nous, les avocats, ne serions pas en mesure de porter ces questions très importantes, et fondamentales pour notre avenir  devant les tribunaux.

Senta Depuydt : [00:44:45] Merci beaucoup, Renate, et à très bientôt. Nous vous souhaitons beaucoup de succès. Merci beaucoup. Au revoir.

https://childrenshealthdefense.eu/aiovg_videos/renate-holzeisen-les-vaccins-covid-violent-la-legislation-europeenne/?lang=fr




Qui Gouverne la France ?

[Source : zonefr.com via reseauinternational.net]

Par Jean Valmont-Decker

Si vous effectuez une simple recherche sur le Web, avec deux mots-clés : (Attali et PDF), vous vous retrouvez avec plusieurs dizaines de documents traitant de la politique, l’économie ou la géopolitique englobant, les organisations occultes, le mondialisme, le libéralisme, la finance… Un PDF (non signé) a attiré notre attention. Le titre « Qui Gouverne la France ? » est plutôt symptomatique de la cacophonie qui règne dans l’Hexagone depuis quelques décennies. Autrement dit, la France n’est plus un pays souverain, elle obéit à un pouvoir extérieur. Un panier de crabes décide pour le sort de 67 millions d’individus, une poignée d’un millier de personnes pille les richesses et asservit tout un peuple. Quant à leurs maîtres autoproclamés, ils manœuvrent depuis un moment pour instaurer un gouvernement mondial, présenté comme le résultat d’une « hyper-démocratie », sous le contrôle d’une oligarchie financière internationalisée.

Nous reproduisons, ci-dessous, l’intégralité du document :

Qui Gouverne la France ?

Qui vous gouverne ? Des énarques, certes, mais peu savent que tous ou presque sont membres de deux clubs sulfureux, le « Siècle » et la « French American Foundation », deux clubs parmi les plus discrets mais les plus influents de France.  Le Siècle est une filiale du club de BilderbergLa French American Foundation est de son côté une filiale du Council on Foreign Relations, dont le programme 2008-2013 est connu sous le nom de « Nouvel Ordre Mondial ». 

Le Siècle

Le club Le Siècle existe depuis 1945, il a été fondé par un franc-maçon, Georges Bérard-Quelin, mais seulement de 20 à 30% des membres sont actuellement connus comme étant francs-maçons. Il espérait rester anonyme, son existence a été révélée pour la première fois en 1977 par un article de l’Humanité. La liste de ses membres a été publiée contre sa volonté en 2011.

L’adhésion coûte 150€/an. Il y a 15 administrateurs et environ 800 membres, appelés « invités » ce qui leur permet de mentir effrontément en niant leur appartenance au club comme membres à part entière puisqu’ils y sont seulement « invités ». Seulement pour devenir « invité », il faut faire acte de candidature et être recruté par cooptation au sein du conseil d’administration, sur proposition d’un membre (invité) plus l’un des quinze administrateurs.

Le Siècle se réunit une fois par mois, dix fois par an, le dernier mercredi du mois, pour un souper au Crillon place de la Concorde, dans les luxueux salons de l’Automobile Club.

En 2011, un dîner a eu lieu le mercredi 25 avril entre les deux tours de la présidentielle, c’est là qu’il aurait été décidé que la présidence devait passer de Sarkozy à Hollande, ce qui expliquerait la petite phrase de Sarko sur son retour dans le civil et le peu de vitalité manifesté par l’état-major de l’UMP pour le soutenir à partir de ce jour-là.

Plusieurs des membres du Siècle sont, comme Valls et Jospin, également membres du club de Bilderberg. Ce sont ceux-là qui auraient fait passer le message qu’il était nécessaire de pousser Hollande à la présidence, un Hollande plus docile aux suggestions du Bilderberg que Sarkozy, trop « électron libre » et trop proche d’Angela Merkel.

Or, le Bilderberg ne veut pas d’une co-gestion franco-allemande de l’Europe, mais d’une co-gestion américano-européenne de monde occidental. Sur ce point il rejoint l’objectif de la French American Foundation.

Jospin, à la fois membre du Bilderberg et du Siècle, et qui avait déclaré ne plus vouloir faire de politique, fut si présent pendant la campagne présidentielle car il était là pour surveiller que les instructions du directoire du Bilderberg serait bien respectée par tous.

Le Siècle a aussi un objectif plus concret : placer le maximum de ses membres au gouvernement, peu importe qu’ils soient PS ou UMP. C’est la raison pour laquelle Sarkozy qui en est membre avait fait « l’ouverture » avec d’autres membres du club comme Attali.

Vous comprendrez mieux la collusion des énarques de tous bords politiques en voyant la liste des « invités » ci-dessous:

  • Président depuis janvier 2011 : Nicole Notat, l’ancienne syndicaliste CFDT ;
  • Vice-présidents : Olivier Duhamel, journaliste politologue qui écrit dans  Valeurs Actuelles (et le frère d’Alain) et Henry Loirette, président du musée du Louvre ;
  • Trésorier : Marc Tessier, ancien président de France Télévision
  • Secrétaire général : Étienne Lacour, directeur de la rédaction de la Société Générale de Presse.

Quelques « invités », membres du Siècle, sont issus de la finance et des affaires. Presque tous les Inspecteurs généraux des finances (énarques) en activité (114 sur 120 en 2009) appartiennent au Club…

Thierry Breton (ancien ministre des Finances) ; Alain Lamassoure (ancien ministre du Budget) ; Pascal Lamy (ancien inspecteur général des finances, directeur de l’Organisation Mondiale du Commerce) ; Alain Minc (ancien inspecteur général des finances, essayiste, président de SANEF) ; Christian Noyer (ancien directeur du Trésor, Gouverneur de la Banque de France) ; Dominique Strauss-Kahn (ancien directeur général du FMI, ex-Bilderberg) ; Jean-Claude Trichet (ancien directeur du Trésor, ancien Gouverneur de la Banque de France, ancien président de la Banque Centrale Européenne) ; Jacques Attali (conseiller d’État, président de PlaNet Finance) ; Claude Bébéar (ancien président d’AXA, président de l’Institut Montaigne) ; Antoine Bernheim (dirigeant associé de la banque Lazard) ; Daniel Bouton (ancien directeur du Budget, ancien président de la Société Générale) ; Jean-Yves Haberer (ancien PDG du Crédit Lyonnais) ; Michel Pébereau (ancien président de la BNP Paribas) ; Jean Peyrelevade (dirigeant des banques Suez, Stern, Crédit Lyonnais) ; Édouard de Rothschild (banquier et homme d’affaires, Bilderberg) ; Jean-Paul Agon (directeur général de L’Oréal) ; Delphine Arnault (administratrice de sociétés et fille de Bernard Arnault) ; Bernard Bigot (patron du CEA) ; Bernard Boulito (Heinz et Asics) ; Stéphane Courbit ; Serge Dassault ; Étienne Davignon ; Louis Gallois ; Guillaume Pepy ; Antoine Guichard (ancien PDG du Groupe Casino) ; Philippe Jaffré (ELF Aquitaine, Zebank, Alstom) ; Louis Schweitzer (ancien président de Renault, ancien président de la HALDE) (La  liste n’est pas limitative, et ne comporte que les plus connus).

On y compte aussi évidemment bon nombre de journalistes et éditeurs de presse…

Arlette Chabot ; Jean-Marie Colombani (journaliste, ancien président de Le Monde) ; Anne-Marie Couderc (Groupe Hachette Filipacchi Médias) ; Michèle Cotta (journaliste, ancienne directrice de France 2) ; Teresa Cremisi (présidente des éditions Flammarion) ; Alain Duhamel (politologue, chroniqueur à RTL) ; Michel Field (journaliste sur Europe 1) ; Franz-Olivier Giesbert ; Claude Imbert (journaliste au Point) ; Odile Jacob (éditrice) ; Denis Jeambar (ancien directeur des éditions du Seuil) ; Laurent Mouchard-Joffrin (journaliste et directeur de publication du Nouvel Observateur) ; Serge July (ancien PDG de Libération) ; Julien Kouchner (directeur général de l’Agence CAPA) ; Étienne Lacour (secrétaire général du Siècle) ; Maurice Lévy (PDG de Publicis) ; Serge Moati (journaliste sur France 5) ; Denis Olivennes (directeur d’Europe 1) ; Sylvie Pierre-Brossolette ; Bernard Pivot ; Patrick Poivre d’Arvor (journaliste et ancien présentateur télévisé à TF1) ; Alain de Pouzilhac (ancien PDG du groupe Havas) ; David Pujadas (journaliste et présentateur télévisé, France 2) ; Alain-Gérard Slama (journaliste au Figaro et à France Culture) ; Anne Sinclair ; Marc Tessier (ancien président de France Télévisions).

Sans oublier les personnalités politiques…

Martine Aubry PS, Michel Barnier UMP, Jacques Barrot Centriste-UMP, François Bayrou Modem, Éric Besson PS – UMP, Jeannette Bougrab UMP, Hervé de Charette Centriste, Jean-Pierre Chevènement PS, Jean-François Copé UMP, Laurent Fabius PS, Luc Ferry UMP, Aurélie Filipetti PS, François Fillon UMP, Élisabeth Guigou PS, Adeline Hazan PS, Martin Hirsch PS, François Hollande PS, Nicolas Sarkozy UMP, Jean-Paul Huchon PS, Anne-Marie Idrac PS, Lionel Jospin PS et Bilderberg, Alain Juppé UMP, Bernard Kouchner PS, Jack Lang PS, Noëlle Lenoir ?, Corinne Lepage centriste, Charles Millon droite, Pierre Moscovici PS, Jean-Pierre Raffarin UMP, Manuel Valls PS, Jacques Toubon UMP, Michel Vauzelle PS, Henri Weber PS, Hubert Védrine PS, Rama Yade UMP, Marisol Touraine PS, Fadela Amara PS, Rachida Dati UMP, …

Et enfin, la liste ne serait pas complète sans les syndicalistes…

Jean-Christophe Le Duigou (ancien dirigeant de la CGT du corps des finances, puis receveur général des hypothèques) ; Nicole Notat (présidente de Le Siècle, ex-CFDT, puis présidente de Vigeo) ; Laurence Parisot (présidente du MEDEF) ; Ernest-Antoine Seillière (ancien président du MEDEF).

Si vous doutez encore qu’il y ait une formidable collusion entre presse, finance, banques, affaires, syndicats et politiques, lisez et regardez :

Au cœur du pouvoir : enquête sur le club le plus puissant de France Emmanuel Ratier « Les Nouveaux Chiens de garde », film sorti en 2012 de Gilles Balbastre et Yannick Kergoat dans lequel ils dénoncent le Siècle comme un lieu de collusion entre politiques et journalistes.

Depuis novembre 2010, des moyens considérables de sécurité sont mis à disposition tous les dernier mercredi du mois le soir, sur la place de la Concorde et dans le quartier alentour, sur ordre de Michel Gaudin, préfet de police de Paris, également membre du club afin d’assurer la protection de tous ces joyeux drilles, majoritairement énarques et Sciences Po, qui soupent ensemble et préparent les mauvais coups qu’ils vous destinent tout en faisant semblant de se battre au petit écran et dans la presse.

L’important dans une bande de copains, n’est-il pas de se repasser les bons coups et les affaires juteuses pour que tout le monde y gagne ? Enfin, sauf les cochons de payants.

La French American Foundation (FAF)

La French American Foundation (FAF) a été fondée en 1976 par trois membres du Council on Foreign Relations (CFR) américain et, dans sa version française, conjointement par les présidents Ford et Giscard d’Estaing pour cornaquer les plus éminents des jeunes dirigeants français.

Le Council on Foreign Relations est un think tank (club de réflexion ou « laboratoire d’idées ») non partisan, américain, ayant pour but officiel d’analyser la politique étrangère américaine et la situation politique mondiale.

Le CFR souhaite que ses membres reflètent la diversité de la société américaine et entend développer l’expérience de la génération montante de leaders en proposant des programmes qui incluent des rencontres et des discussions avec les officiels du gouvernement, des leaders mondiaux et des membres éminents de la communauté des affaires étrangères.

Le cœur de son think tank est le David Rockefeller Studies Program, composé d’environ cinquante « adjoints » (pendants des « invités » du Siècle), tant démocrates que républicains. Cette noble assemblée se méfie des partis politiques, qu’elle range en bloc aux côtés des « factions » de tout acabit et considère comme un grave danger pour la République américaine.

Pensant que l’architecture de gouvernance mondiale reflétait trop le monde tel qu’il existait en 1945 et n’était plus adapté au monde actuel, le CFR a lancé en 2008 un programme de cinq ans intitulé « International Institutions and Global Governance, World Order in the 21st Century ». Connu en France sous le nom « Nouvel Ordre Mondial ».

Le programme du CFR se focalise sur quatre grands défis :

  • Contrer les menaces transnationales parmi lesquelles le terrorisme,
  • Promouvoir la sécurité énergétique,
  • Gérer l’économie mondiale,
  • Prévenir et répondre à des conflits violents.

Quand on parle de la French American Foundation, filiale du CFR, évoquer le principe d’un « club cultivant l’amitié entre les peuples américain et français » comme le prétendent ses statuts est une aimable plaisanterie.

À la lecture des noms composant le groupe des généreux donateurs et dirigeants, on peut se dire que des raisons bien matérielles et idéologiques doivent agiter les esprits de la FAF.

Franck Carlucci

En effet sans tous les nommer, on y trouve Franck Carlucci du groupe Carlyle ; David Rockfeller, ancien président du CFR et fondateur de la Trilatérale ou encore Ernest-Antoine Sellière, ancien président du patronat français et européen et président du groupe de Wendel.

À ce niveau, la philanthropie n’existe pas.

L’objectif de la FAF est d’intégrer des personnes appartenant à l’élite politique, économique, militaire et journalistique afin de véritablement quadriller le terrain.

C’est le professeur de science politique et membre du CFR, Ezra Suleiman, qui fut pendant des années le seul habilité à accepter les recrues françaises de la FAF désignées par le terme de « Young Leaders ».

« Depuis son lancement (en France) en 1981, le programme des Young Leaders aspire à sélectionner chaque année les candidats français susceptibles d’occuper des postes à haute responsabilité ».

Côté américain, nous pouvons relever le président Bill Clinton ; Hillary Clinton ministre des Affaires étrangères d’Obama et l’ex-patron de l’OTAN en Europe, le général Wesley Clark. Côté français, nous trouvons de nombreux journalistes comme Christine Ockrent, JeanMarie Colombani (Le Monde), Emmanuel Chain, Jérôme Clément (président d’ARTE) ; mais aussi de nombreux élus socialistes, François Hollande, Pierre Moscovici, Arnaud Montebourg, etc. ; et de l’UMP, Alain Juppé, Valérie Pécresse, Jacques Toubon, Éric Raoult, etc. et aussi Nicolas Dupont-Aignan. 

L’énarchie française s’est ralliée depuis longtemps au dogme du mondialisme.

Cependant, il est utile pour le système de maintenir une opposition artificielle entre UMP et PS alors qu’en fait, nous vivons dans le régime du parti unique.

En jouant l’alternance droite-gauche, on fait croire au peuple qu’il y a une autre politique possible.

En fait, les dirigeants énarques de l’UMP et du PS mènent le pays vers la même direction : l’intégration à un bloc euro-atlantique, à direction unique.

Pourquoi pas, si cela se traduisait par une gouvernance vraiment efficace et l’amélioration des conditions de vie de la population dans la liberté, notamment celle de penser ?

L’ennui, c’est que ce n’est pas le cas, on va plutôt vers Le meilleur des mondes ou 1984 de Orwell.

Le cas de Nicolas Dupont-Aignan est intéressant. Officiellement, il défend avec passion la souveraineté française mâtinée de gaullisme. En fait, c’est un leurre. Son appartenance à la FAF, depuis 2001, le prouve. Si Dupont-Aignan a été accepté au sein de la French American Foundation, cela signifie qu’il a dû présenter obligatoirement des gages prouvant sa bonne foi. On ne trompe pas facilement les élites mondialistes de la FAF. Ce politicien est utile au système parce qu’il est un dérivatif.

Nicolas Dupont-Aignan

Dans le cas de Dupont-Aignan, il s’agit de contrôler un mouvement en faveur de la cause nationale, défendue par le FN, pour ensuite arrondir les angles et empêcher que les « patriotes » puissent diffuser de véritables informations sur les origines du mondialisme. « Quand on ne peut pas arrêter une tendance, en particulier la rébellion de nombreux Français en faveur du retour à la souveraineté, il est préférable d’accompagner le mouvement pour l’étouffer par la suite. C’est la mission de NDA. Ce dernier ne doit pas jouer la comédie de l’homme qui n’est pas au courant des objectifs de la French American Foundation compte tenu des conditions de sélection pour y adhérer. Quand on fait partie de la FAF dont le but ultime est de réaliser un bloc euro-atlantique complet, on ne peut pas en même temps être gaulliste et se présenter comme un ardent défenseur d’une France souveraine. Dans le cadre de la course à la présidentielle NDA a mobilisé des espoirs pour récolter cinq cents signatures. Comme par hasard, il a ensuite échoué au grand dam des Français fidèles à la cause gaulliste. N’est-ce pas là un bon exemple de stérilisation des bonnes énergies ?

C’est le cas de François Hollande, le patron du PS. Il suffit aussi de voir la longue liste des politiques membres du Parti socialiste et de l’UMP appartenant à la FAF. Peu importe l’équipe au pouvoir, la FAF aura ses hommes et ses femmes au pouvoir en France au service de l’Atlantisme. Il ne faut pas oublier aussi la présence de nombreux membres de la FAF au sein des grandes entreprises et du milieu journalistique. D’une certaine manière, tout est verrouillé » ~ Pierre Hilliard, Revue-républicaine.fr

Sur les huit socialistes sélectionnés comme Young Leaders depuis François Hollande en 1996, six sont dans son gouvernement. François Hollande et Pierre Moscovici sont FAF depuis 1996, Marisol Touraine et Aquilino Morelle depuis 1998, Arnaud Montebourg depuis 2000 et Najat Vallaud-Belkacem depuis 2006, sont tous des « Young Leaders ».

Tous ont été minutieusement sélectionnés et « formés » par ce très élitiste réseau, une forme de secte politique inconnue du grand public, sponsorisée entre autres, et ce n’est pas par hasard, par la banque franco-américaine Lazard dont le directeur est le très socialiste Mathieu Pigasse qui leur ouvre des comptes protégés à Lazard Frères Gestion à Genève.

En d’autres termes, ils ont tous postulé et se sont fait parrainer pour être admis à suivre le programme phare mis en place par la FAF, la French American Fondation.

La FAF est elle-même un organisme à cheval sur Paris et New York. À noter qu’entre 1997 et 2001, c’est John Negroponte qui présida la FAF, avant de devenir entre 2005 et 2007, sous Georges Bush, le premier directeur coordonnant tous les services secrets américains (Direction of National Intelligence), et dirigeant l’US States Intelligence Community qui regroupe une quinzaine de membres, dont le FBI et la CIA.

Un président et cinq ministres en France : beau tir groupé, comme s’en enorgueillit à juste titre le site américain de la FAF : « La French American Foundation est fière de compter cinq Young Leader dans le cabinet du président François Hollande, lui-même Young Leader en 1996 », tandis que son site français n’en dit pas un mot. C’est beau la discrétion, la transparence et la morale républicaine !

« Pourquoi est-ce que les journalistes ne nous parlent pas de ça, à propos de François Hollande, au lieu de nous parler de son séjour d’étudiant et de son goût pour les cheeseburgers dont on n’a rien à faire ? ».

Qu’ils demandent donc la réponse aux journalistes qui ont l’art de nous servir ces hamburgers, préparés par les communicants, en prenant leurs lecteurs pour des cornichons !

Qu’ils la demandent en particulier aux Young Leaders des médias, aujourd’hui actionnaires ou directeurs des principales rédactions, ces copains de promo de certains de nos nouveaux ministres pour certains d’entre eux : de Laurent Mouchard-Joffrin (Nouvel Observateur) à Denis Olivennes (Europe 1Paris Match et JDD), en passant par Matthieu Pigasse (Banque Lazard et Inrockuptibles), Louis Dreyfus et Erik Izraelewicz (Le Monde) … Et la liste des hommes de médias Young Leaders est longue, comme on peut la lire plus intégralement dans l’enquête « Ils ont acheté la presse ». (Benjamin Dormann, cité par Atlantico).

À New York, la venue de François Hollande et de sa nouvelle équipe était attendue sereinement. Vu de la FAF, « Welcome à la Hollande team » ; on reste en terrain connu, tout est sous contrôle, on est même fier d’avoir autant de ses poulains dans la place, nous l’avons vu.




DELIVREZ-NOUS DU MAL – Considérations sur le Great Reset et sur le Nouvel Ordre Mondial, par Mgr Viganò. MàJ

[Source : medias-presse.info]

Traduction de ©Francesca de Villasmundo pour MPI

Source : Mgr Viganò pour MPI – Traduction – de l’original italien – autorisée et vérifiée par l’auteur


Depuis plus d’un an et demi, nous assistons impuissants à la succession d’événements incongrus auxquels la plupart d’entre nous n’est pas en mesure de donner une justification plausible. L’urgence pandémique a mis en évidence les contradictions et l’illogisme des mesures visant nominalement à limiter les contagions –confinement, couvre-feu, fermetures d’activités commerciales, limitations des services publics et des cours, suspension des droits des citoyens– mais qui sont quotidiennement désavouées par des rumeurs discordantes, des preuves évidentes d’inefficacité, des contradictions de la part des autorités sanitaires elles-mêmes. Inutile d’énumérer les mesures que presque tous les gouvernements du monde ont prises sans obtenir les résultats promis. Si nous nous limitons aux avantages supposés que le sérum génétique expérimental aurait dû apporter à la communauté – en premier lieu l’immunité contre le virus et la liberté de mouvement retrouvée – nous constatons qu’une étude de l’Université d’Oxford publiée dans  The  Lancet  (ici) a déclaré que la charge virale des vaccinés à double dose est 251 fois supérieure aux premières souches du virus (ici), en dépit des proclamations des dirigeants mondiaux, à commencer par le Premier ministre italien Mario Draghi, selon lequel « ceux qui se font vacciner vivent, ceux qui ne se font pas vacciner meurent ». Les effets secondaires du sérum génétique, habilement dissimulés ou délibérément non enregistrés par les autorités sanitaires nationales, semblent confirmer le danger de son administration et les inconnues inquiétantes pour la santé des citoyens auxquelles nous devrons bientôt faire face.

De la science au scientisme

L’art médical – qui n’est pas de la science, mais l’application de principes scientifiques à des cas différents, sur une base expérientielle et expérimentale – semble avoir renoncé à sa prudence, au nom d’une urgence qui l’a mise au rang de sacerdoce d’une religion – la science, précisément – qui, pour être telle s’est voilée d’un dogmatisme à la limite de la superstition. Les ministres de ce culte se sont constitués en une caste d’intouchables, exempts de toute critique, même lorsque leurs affirmations sont réfutées par l’évidence des faits. Les principes de la médecine, jugés universellement valables jusqu’en février 2020, ont succombé à l’improvisation, au point de nous entendre recommander la vaccination en pleine pandémie, l’obligation de masques déclarés inutiles, le recours à des distanciations alambiquées, l’interdiction de traitements médicamenteux efficaces et l’imposition de thérapies géniques expérimentales qui dérogent aux protocoles de sécurité normaux. Et comme il y a de nouveaux prêtres du Covid, il y a aussi de nouveaux hérétiques, c’est-à-dire ceux qui rejettent la nouvelle religionpandémique et veulent rester fidèles au serment d’Hippocrate. Il n’est pas rare que l’aura d’infaillibilité entourant les virologues et autres scientifiques plus ou moins titrés ne soit pas remise en cause par leurs conflits d’intérêts ni par les prébendes considérables des sociétés pharmaceutiques, ce qui, dans des conditions normales, seraitscandaleuse et criminelle.

Ce que beaucoup ne comprennent pas, c’est l’incongruité entre les objectifs déclarés et les moyens qui sont adoptés à l’occasion pour les obtenir. Si, en Suède, l’absence de confinement et de masques n’a pas entraîné de contagion supérieure à celle des pays où les gens se sont confinés chez eux ou là où les masques ont également été obligatoires dans les écoles primaires, cet élément n’est pas considéré comme la preuve de l’inefficacité des mesures. Si, en Israël ou en Grande-Bretagne, la vaccination de masse a accru les infections et les a rendues plus virulentes, leur exemple n’amène pas les dirigeants d’autres pays à faire preuve de prudence dans la campagne de vaccination, mais les incite à évaluer l’obligation l’administrer. Si l’ivermectine ou le plasma hyperimunne s’avèrent des traitements valables, cela ne suffit pas à les autoriser et encore moins à les recommander. Et quiconque se demande la raison de cette irrationalité déconcertante finit par suspendre le jugement, acceptant avec une sorte d’adhésion fidéiste les déclarations des prêtres du Covid, ou vice versa en considérant les médecins comme des sorciers peu fiables.

Un seul scénario sous une seule direction

Comme je l’ai déjà dit, nous sommes confrontés à une tromperie colossale, fondée sur le mensonge et la fraude. Cette tromperie part du principe que les justifications invoquées par l’autorité à l’appui de son action à notre égard sont sincères. Plus simplement, l’erreur consiste à considérer les dirigeants comme honnêtes et à supposer qu’ils ne nous mentent pas. Nous nous obstinons donc à trouver des justifications plus ou moins plausibles, dans le seul but de ne pas reconnaître que nous faisons l’objet d’une conjoncture planifiée dans les moindres détails. Et tandis que nous essayons d’expliquer rationnellement des comportements irrationnels ; alors que nous attribuons une logique à l’action illogique de ceux qui nous gouvernent, la dissonance cognitive nous amène à fermer les yeux sur la réalité et à croire aux mensonges les plus éhontés.

Nous aurions dû comprendre – je l’écrivais dans le passé – que le plan du Great Reset [de la Grande Réinitialisation] n’était pas le fruit des divagations de quelques  « complotistes », mais la preuve brute d’un dessein criminel, conçu depuis des décennies et visant à l’instauration d’une dictature universelle dans laquelle une minorité de personnes incommensurablement riches et puissantes entend asservir et soumettre toute l’humanité à l’idéologie mondialiste. Parce que l’accusation de « conspirationnisme » pouvait peut-être avoir un sens alors que la conspiration n’était pas encore évidente, alors qu’aujourd’hui nier ce que l’élite a conçu depuis les années cinquante est injustifiable. Ce que Kalergi, les Rothschild, les Rockefeller, Klaus Schwab, Jacques Attali et Bill Gates ont dit après la guerre a été publié dans des livres et des journaux, commenté et repris par des organismes et fondations internationaux, réalisé précisément par des partis et des majorités gouvernementales. Les États-Unis d’Europe, l’immigration incontrôlée, la réduction des salaires, l’annulation des garanties syndicales, la renonciation à la souveraineté nationale, la monnaie unique, le contrôle des citoyens sous prétexte d’une pandémie, la réduction de la population par l’utilisation de vaccins avec de nouvelles technologies ne sont pas des inventions récentes, mais le fruit d’une action planifiée, organisée, coordonnée. Une action qui de toute évidence colle parfaitement à un seul scénario sous une seule direction.

La mentalité criminelle

Une fois qu’il a été compris que les événements présents ont été voulus pour obtenir certains résultats – et donc pour poursuivre certains intérêts d’une partie minoritaire de l’humanité, avec un préjudice incalculable pour la majorité – nous devons également avoir l’honnêteté de reconnaître la mentalité criminelle des auteurs de ce plan. Ce dessein criminel nous fait aussi comprendre la malveillance de l’autorité en présentant certaines mesures comme une réponse inéluctable à des événements imprévisibles, lorsque les événements ont été habilement créés  et grossis dans le seul but de légitimer une révolution  –  que Schwab identifie comme une quatrième révolution industrielle – voulue par l’élite au détriment de toute l’humanité. L’asservissement de l’autorité est d’ailleurs le résultat d’un processus entamé encore plus tôt, avec la Révolution française, et qui a rendu la classe politique servante non pas de Dieu (dont elle méprise dédaigneusement la Seigneurie) ni du peuple souverain (qu’elle méprise et utilise uniquement pour se légitimer), mais des potentats économiques et financiers, de l’oligarchie internationale des banquiers et des usuriers, des multinationales et des sociétés pharmaceutiques. En réalité, à y regarder de plus près, tous ces sujets relèvent d’un petit nombre de familles très riches bien connues.

Un même asservissement est également évident dans l’information : les journalistes ont accepté – sans aucun scrupule de conscience – de se prostituer au puissant, allant même jusqu’à censurer la vérité et à diffuser des mensonges éhontés sans même essayer de leur donner un semblant de crédibilité. Si, jusqu’à l’année dernière, les journalistes comptaient le nombre de « victimes » du Covid en présentant les positifs comme des malades en phase terminale, aujourd’hui, ceux qui meurent après le vaccin ne sont que saisis d’un « malaise » et, avant même les examens post mortem, ils décident d’office qu’il n’y a aucune corrélation avec l’administration du sérum génétique. Ils subvertissent la vérité en toute impunité, quand celle-ci ne confirme pas le récit,  la pliant à leurs fins.

Ce qui se passe depuis un an et demi avait été largement annoncé, dans les moindres détails, par les artisans du Great Reset eux-mêmes ; tout comme on nous avait annoncé les mesures qui auraient dû être prises. Le 17 février 1950, devant le Sénat des États-Unis, le célèbre banquier James Warburg a déclaré : « Nous aurons un gouvernement mondial, que cela vous plaise ou non. La seule question qui se pose est de savoir si ce gouvernement mondial sera établi par consensus ou par la force. » Quatre ans plus tard, le groupe Bilderberg est né, qui compte parmi ses membres des personnalités telles que Gianni Agnelli, Henry Kissinger, Mario Monti et Mario Draghi, l’actuel Premier ministre italien. En 1991, David Rockefeller écrivait : « Le monde est prêt pour parvenir à un gouvernement mondial. La souveraineté supranationale d’une élite intellectuelle et de banquiers mondiaux est certainement préférable à l’autodétermination nationale pratiquée dans les siècles passés. » Il a ajouté : « Nous sommes au bord d’une transformation globale. Tout ce dont nous avons besoin, c’est de la « juste » crise mondiale et les nations accepteront le Nouvel Ordre Mondial. » Nous pouvons affirmer, aujourd’hui, que cette « bonne » crise  coïncide avec l’urgence pandémique et avec le Lock step décrit depuis 2010 par le document de la Fondation Rockefeller, Scénarios pour l’avenir de la technologie et du développement international, qui prévoyait tous les événements auxquels nous assistons  (ici).

En bref, ils ont créé un faux problème pour pouvoir imposer comme solution apparente les mesures de contrôle de la population, supprimer avec les confinements et le green pass la petite et moyenne entreprise au profit de quelques groupes internationaux, supprimer l’enseignement par l’enseignement à distance, réduire le coût de la main d’œuvre et du travail salarié grâce au smart working [travail intelligent]privatiser la santé publique au profit de Big Pharma, permettre aux gouvernements d’utiliser l’état d’urgence pour légiférer par dérogation au droit et imposer des vaccins à l’ensemble de la population, en rendant les citoyens  traçables dans tous leurs mouvements, malades chroniques ou stériles.

Tout ce que l’élite voulait faire, elle l’a fait. Et ce qui est incompréhensible, c’est que face à la preuve de la préméditation de ce grand crime contre l’humanité, qui voit les dirigeants de presque le monde entier complices et traîtres, il n’y a pas un seul magistrat qui ouvre un dossier contre eux pour découvrir la vérité et condamner les coupables et les complices. Le dissident n’est pas seulement censuré, mais désigné comme un ennemi public, comme un propagateur, comme une non-personne à qui aucun droit ne doit être reconnu.

Deep state [État profond] et deep church [église profonde]

Maintenant, face à un plan criminel, il serait au moins logique de le dénoncer et de le faire connaître, pour pouvoir ensuite l’éviter et juger les coupables. La liste des traîtres devrait commencer par les chefs de gouvernement, les  ministres et les députés, puis se poursuivre avec les virologues et les médecins corrompus, avec les fonctionnaires complices, avec les hauts gradés des forces armées  incapables de s’opposer à la violation de la Constitution, avec les journalistes vendus, avec les magistrats lâches et avec les syndicats courtisans. Dans cette longue liste qui sera peut-être un jour dressée, il faudrait également énumérer les hauts dirigeants de l’Église catholique, à commencer par Bergoglio, et de nombreux évêques, zélés exécuteurs de la volonté du prince contre le mandat reçu par le Christ. Certes, dans cette liste, on aurait connaissance de l’extension du complot et du nombre des comploteurs, confirmant la crise de l’autorité et la perversion du pouvoir civil et religieux. Bref, on comprendrait que la partie corrompue de l’autorité civile – l’État profond – et de l’autorité ecclésiastique – l’église profonde – sont les deux faces d’une même médaille, toutes les deux instruments de l’instauration du Nouvel Ordre Mondial.

Mais pour comprendre cette alliance entre le pouvoir civil et le pouvoir religieux, il faut reconnaître la dimension spirituelle et eschatologique du conflit présent, en l’encadrant dans la guerre que Lucifer, depuis sa chute, a déclenchée contre Dieu. Cette guerre, dont les conséquences sont décidées ab aeterno avec la défaite inexorable de Satan et de l’Antéchrist et la victoire écrasante de la Femme entourée d’étoiles, s’approche désormais de l’épilogue : c’est pourquoi les forces des ténèbres sont si déchainées, si impatientes d’effacer le nom de Notre Seigneur de la terre, de détruire non seulement la présence tangible dans nos villes en démolissant les églises, en abattant les croix, en supprimant les fêtes chrétiennes ; mais aussi en en supprimant le souvenir, en effaçant la civilisation chrétienne, en en falsifiant l’enseignement, en dégradant son culte. Et pour ce faire, la présence d’une hiérarchie fidèle et courageuse, disposée au martyre pour défendre la foi et la morale chrétienne, est certainement une entrave. C’est pourquoi, dès le début du plan mondialiste, il était indispensable de corrompre la hiérarchie dans la morale et la doctrine, de l’infiltrer avec des cinquièmes colonnes et des cellules dormantes, de la priver de tout désir surnaturel, de la rendre vulnérable au chantage par des scandales financiers et sexuels ; en vue de l’exclure et de l’éliminer une fois son but atteint, selon la pratique en cours.

La fin des années cinquante, lorsque le projet du Nouvel Ordre prenait forme, signa cette opération d’infiltration qui a commencé la propre œuvre de subversion quelques années plus tard, avec le Concile œcuménique Vatican II, par rapport à laquelle l’élection de Roncalli et l’éviction du papable Siri, « dauphin » de Pacelli, ont représenté une raison d’enthousiasme tant pour la composante progressiste et moderniste interne à l’Église que pour la composante communiste, libérale et maçonnique du monde civil. Vatican II représentait au sein du corps ecclésiastique ce que le serment du Jeu de Paume était pour la société civile : le début de la Révolution. Et si j’ai voulu à plusieurs reprises souligner le caractère subversif du Concile, je crois qu’aujourd’hui une analyse historique se rend nécessaire, grâce à laquelle des faits apparemment déconnectés acquièrent une signification inquiétante et expliquent beaucoup de choses.

Liaisons dangereuses

Comme Michael J. Matt l’a rapporté dans une vidéo récente sur The Remnant (ici), aujourd’hui nous commençons à assembler tous les carreaux de la mosaïque et à découvrir – de l’aveu même de l’un des protagonistes – que Mgr Hélder Câmara, archevêque d’Olinda et Recife au Brésil, a rencontré le jeune Klaus Schwab, fondateur du  Forum économique mondial et théoricien de la Grande Réinitialisation. Schwab, ayant connu le Prélat pour son opposition à l’Église traditionnelle et ses thèses révolutionnaires et paupéristes, l’a invité au Forum de Davos, considérant sa participation à cet événement comme extrêmement importante en vue du projet du Nouvel Ordre. Nous savons qu’Hélder Câmara faisait partie des organisateurs du Pacte des Catacombes qui, quelques jours avant la clôture du Concile, le 16 novembre 1965, fut signé par une quarantaine d’évêques ultraprogressistes. Parmi les thèses hérétiques de ce document, il y a aussi la collaboration à l’instauration d’un « autre ordre social, nouveau » (ici, n°9) fondé sur la justice et l’égalité. Et nous ne sommes pas surpris d’apprendre que, parmi les signataires, il y avait aussi Mgr Enrique Angelelli, auxiliaire de Cordoue en Argentine, « point de référence pour celui qui était à l’époque, Jorge Mario Bergoglio » (ici).  Bergoglio lui-même a déclaré, dès le début du Pontificat, qu’il partageait les instances du Pacte des Catacombes. Le 20 octobre 2019, à l’occasion du Synode pour l’Amazonie, a été reproduite la célébration du pacte parmi les conjurés aux catacombes de Santa Domitilla, confirmant que le plan lancé au Concile avait trouvé son accomplissement précisément dans Jorge Mario Bergoglio. Loin de prendre ses distances avec les ultra-progressistes qui le soutiennent et qui ont décidé de son élection au dernier Conclave, il ne manque pas de donner la preuve d’une parfaite cohérence avec le plan du Nouvel Ordre Mondial, à commencer par la collaboration d’organismes et de dicastères du Vatican avec l’environnementalisme de matrice malthusienne et par la participation au Council For Inclusive Capitalism, une alliance globale avec Rothschild, la Fondation Rockefeller et les grandes banques.  Ainsi, d’une part, David Rockefeller avec la Commission trilatérale et, d’autre part, Klaus Schwab, lié aux Rothschild (ici), au Forum économique mondial, se retrouvent bras dessus bras dessous avec le chef de l’Église catholique pour établir le Nouvel Ordre par le biais de la Grande Réinitialisation, comme prévu depuis les années 50.

Le plan mondial de dépopulation

Dans ce pactum sceleris,  il faut également compter quelques représentants de l’Académie Pontificale pour la Vie, récemment bouleversée dans son organigramme précisément par Bergoglio, qui en a éloigné les membres les plus fidèles au Magistère en les remplaçant par des théoriciens de la dépopulation, de la contraception et de l’avortement. Rien d’étonnant donc au soutien du Saint-Siège aux vaccins : le Sovereign Independent de juin 2011 reportait en Une : « Dépopulation par vaccination forcée : la solution du zéro dioxyde de carbone » (ici). A côté du titre, une photo de Bill Gates était accompagnée de ce commentaire : « Le monde compte aujourd’hui 6,8 milliards de personnes. Cela portera à 9 milliards. Si nous faisons un travail vraiment bien fait avec les nouveaux vaccins, les soins de santé, les services de santé reproductrice [c’est-à-dire l’avortement et la contraception], nous pouvons réduire la population de 10 ou 15 %. » Il y a onze ans, Bill Gates, qui fait aujourd’hui partie des actionnaires du groupe Black Rock qui finance les sociétés pharmaceutiques qui fabriquent les vaccins, faisait partie des principaux commanditaires de l’OMS et d’une myriade d’organismes publics et privés liés à la santé. À ses côtés, curieusement, nous trouvons George Soros, le « philanthrope » de l’Open Society qui, avec la Fondation Bill et Melinda Gates, a récemment investi dans une société britannique qui fabrique des tampons pour révéler le Covid (ici). Et comme nous parlons de questions économiques, je voudrais rappeler que le Saint-Siège a détenu des actions d’une valeur d’environ 20 millions d’euros dans deux industries pharmaceutiques qui fabriquaient un médicament contraceptif (ici) et, plus récemment, a investi dans un fonds qui garantissait des bénéfices très élevés en cas de crise géopolitique ou pandémique grâce à la spéculation sur les monnaies internationales, le Geo-Risk géré par la banque d’affaires Merril Lynch, qui après les premiers mois de pandémie avec des rendements qui sont montés en flèche, a dû le fermer (ici). D’autres capitaux, provenant de l’Obole de Saint Pierre, avaient servi à financer diverses initiatives, y compris en collaboration avec Lapo Elkann, dont le film autobiographique Rocketman d’Elton John. Sans évoquer la spéculation immobilière et l’achat du manoir de Londres, au numéro 60 Sloane Avenue, dont la chronique nous a largement informés, qui, d’une source sûre, je sais a été décidé par Bergoglio lui-même. Encore : toujours au nom de la cohérence et de l’ « Église pauvre pour les pauvres » si chère à Bergoglio, il y a ceux qui pensent que l’accord avec la Chine préparé par les jésuites et l’ex-cardinal McCarrick a rapporté un financement important du régime communiste de Pékin, en échange du silence du Vatican sur la persécution des catholiques et la violation des droits de l’homme (ici).

Ce n’est pas bien différent pour le racket de l’immigration : parmi ceux qui profitent de l’accueil, il y a, outre les coopératives de gauche, les organismes du Vatican et les Conférences épiscopales, auxquels les États donnent des financements importants pour l’accueil des clandestins. L’horrible monument avec le bateau en bronze érigé par Bergoglio sur la Place Saint Pierre est la représentation plastique d’une hypocrisie qui est la  marque de ce pontificat. Lors d’une récente audience du mercredi, nous avons pu entendre ces mots : « L’hypocrite est une personne qui simule, flatte et trompe parce qu’elle vit avec un masque sur le visage, et n’a pas le courage de faire face à la vérité.  […] L’hypocrisie dans l’Église est particulièrement détestable. Malheureusement, l’hypocrisie existe dans l’Église : il y a tant de chrétiens et de ministres hypocrites » (ici). Il me semble qu’il n’y a pas lieu de commenter.

Interférences de l’État profond

Les interférences de l’État profond sur la vie de l’Église catholique ont été multiples. Nous ne pouvons pas oublier les mails de John Podesta à Hillary Clinton, qui montrent son intention d’évincer Benoît XVI de la papauté et de commencer ainsi un nouveau « printemps de l’Église », progressiste et mondialiste, puis réalisé avec la démission de Benoît XVI et l’élection de l’Argentin. Nous ne pouvons pas non plus laisser de côté les ingérences d’organismes et d’institutions loin d’être proches de la religion, comme par exemple le B’nai B’rith, dictant la ligne du « renouvellement » de l’Eglise après Vatican II et massivement sous ce pontificat. Enfin, il convient de rappeler, d’une part, les refus dédaigneux d’audience à des personnalités politiques et institutionnelles d’orientation conservatrice et, d’autre part, les rencontres passionnées souriantes avec des représentants de la gauche et du progressisme, ainsi que les expressions de satisfaction enthousiaste lors de leur élection. Beaucoup d’entre eux doivent leur succès à avoir fréquenté des universités dirigées par la Compagnie de Jésus ou des milieux du catholicisme que l’on pourrait qualifier en Italie de « dossettiens » [1], où le réseau de relations sociales et politiques constitue une sorte de franc-maçonnerie progressiste et assure des carrières fulgurantes aux soi-disant « catholiques adultes », c’est-à-dire à ceux  qui se vantent du nom chrétien sans se comporter au service de la chose publique conformément à la foi et à la morale : Joe Biden et Nanci Pelosi ; Romano Prodi, Mario Monti, Giuseppe Conte et Mario Draghi pour ne citer qu’eux. Comme on le voit, la coopération entre l’État profond  et  l’église profonde est de longue date et a donné les résultats souhaités par ses partisans, au détriment très grave de l’État et de la Religion.

La fermeture des églises au début de 2020, avant même que les autorités civiles n’imposent des confinements ; l’interdiction de la célébration des messes et de l’administration des sacrements pendant l’urgence pandémique ; la performance grotesque du 27 mars sur la place Saint-Pierre (ici) ; l’insistance sur les vaccins et leur promotion comme moralement licites bien qu’ils soient produits avec des lignées cellulaires provenant de fœtus avortés ; les déclarations de Bergoglio selon lesquelles le sérum génétique représenterait un « devoir moral» pour tout chrétien ; l’introduction du passeport sanitaire au Vatican et plus récemment dans les écoles catholiques et dans certains séminaires ; l’interdiction faite par le Saint-Siège aux évêques de se prononcer contre l’obligation de vaccination, rapidement exécutée par certaines Conférences épiscopales, sont autant d’éléments qui démontrent la subordination de l’église profonde  aux ordres de l’État profond et l’organicité de l’Église bergoglienne au plan mondialiste. Si l’on y associe le culte idolâtre de la  pachamama  sous les voûtes de saint Pierre ; l’insistance sur l’œcuménisme irénique, le pacifisme, le paupérisme ; la morale de la situation et la légitimité substantielle de l’adultère et du concubinage  d’Amoris lætitia ; la déclaration d’illégalité de la peine de mort ; l’appui  aux hommes politiques de gauche, aux dirigeants révolutionnaires, aux avorteurs convaincus ; les mots de compréhension pour les instances LGBT, les homosexuels et les transsexuels ; les silences sur la légitimité des unions homosexuelles et ceux encore plus déconcertants sur la bénédiction des couples sodomites par les évêques et prêtres allemands ; l’interdiction de la messe tridentine avec l’abolition du Motu Proprio  Summorum Pontificum de Benoît XVI, nous nous rendons compte que Jorge Mario Bergoglio est en train de mener la mission qui lui est confiée par l’élite mondialiste, qui le voit en liquidateur de l’Église catholique et en fondateur d’une secte philanthropique et œcuménique d’inspiration maçonnique qui devrait constituer la Religion universelle à l’appui du Nouvel Ordre. Que cette action soit menée avec pleine conscience, par peur ou sous chantage, n’enlève rien à la gravité de ce qui se passe, ni à la responsabilité morale de ceux qui en sont les promoteurs.

La matrice luciférienne du Nouvel Ordre Mondial

À ce stade, il faut préciser ce que l’on entend par Nouvel Ordre Mondial, ou plutôt ce que ses artisans entendent, indépendamment de ce qu’ils affirment publiquement. Comme il est vrai, d’une part, qu’il y a un projet, celui qui l’a conçu et celui qui est chargé de l’exécuter, d’autre part, il est vrai que les principes inspirants de ce projet ne sont pas toujours avouables, ou du moins qu’en étroite relation avec ce qui se passe aujourd’hui ils ne peuvent être énoncés ouvertement, puisque cet aveu susciterait une opposition même chez les plus pacifiques et modérés. C’est en effet une chose d’imposer le green pass sous prétexte de pandémie ; une autre de reconnaître que le but du passeport sanitaire est de s’habituer à être tracés ; une autre de dire que ce contrôle total est la « marque de la Bête » dont parle l’Apocalypse (Ap 13, 16-18). Le lecteur me pardonnera si, pour argumenter mes affirmations, je devrais recourir à des citations d’une telle gravité et d’une telle méchanceté, au point de susciter la perplexité et l’horreur : il est nécessaire de comprendre quelles sont les intentions des artisans de ce complot, et quelle est la bataille historique qu’ils lancent contre le Christ et son Église.

Pour comprendre les racines ésotériques de la pensée qui sous-tend les Nations Unies déjà évoquées par Giuseppe Mazzini, nous devons prendre en considération des personnages comme Albert Pike, Eliphas Levi, Helena Blavatsky, Alice Ann Bailey ou d’autres adeptes des sectes lucifériennes. Leurs écrits, publiés depuis la fin du XIXe siècle, sont largement révélateurs.

Albert Pike, ami de Mazzini et comme lui franc-maçon, dans un discours prononcé en France en 1889 aux plus hauts degrés de la franc-maçonnerie, puis repris le 19 janvier 1935 par le magazine anglais The Freemason, affirma :

« Ce que nous devons dire aux foules, c’est que nous adorons un dieu, mais c’est le dieu qui s’adore sans superstition […]. La Religion maçonnique doit être maintenue, par nous tous initiés de haut degrés, dans la pureté de la doctrine luciférienne. Si Lucifer n’était pas Dieu, Adonaï [le Dieu des chrétiens] dont les actions prouvent sa cruauté, sa perfidie, sa haine de l’homme, sa barbarie et sa révulsion pour la science, l’aurait-il calomnié avec ses prêtres ? Oui, Lucifer est dieu et malheureusement Adonaï est Dieu aussi. Pour la loi éternelle, de sorte qu’il n’y a pas de lumière sans ombre, de beauté sans laideur, de blanc sans noir, l’absolu ne peut exister que comme deux divinités : l’obscurité étant nécessaire à la lumière pour lui servir de contraste, comme le piédestal est nécessaire à la statue et le frein à la locomotive… la doctrine du Satanisme est une hérésie ; et la vraie et pure religion philosophique est la foi en Lucifer, l’égal d’Adonaï ; mais Lucifer, dieu de lumière et dieu du bien, lutte pour l’humanité contre Adonaï, le  Dieu des ténèbres et du démon. »

Cette profession de foi en la divinité de Satan n’est pas seulement un aveu de qui est le vrai Grand Architecte qu’adore la franc-maçonnerie, mais un projet politique blasphématoire qui passe par l’œcuménisme conciliaire, dont la franc-maçonnerie est le premier théoricien : « Le Chrétien, le Juif, le Musulman, le Bouddhiste, le disciple de Confucius et de Zoroastre peuvent s’unir en tant que frères et s’unir dans la prière au seul  dieu qui est au-dessus de tous les autres dieux » (cf.  Albert Pike, Morals and Dogma, ed. Bastogi, Foggia 1984, vol. VI, p. 153). Et qui est le « seul dieu qui est au-dessus de tous les autres dieux » nous a été bien expliqué dans la citation précédente.

Et encore :

« Nous déclencherons les nihilistes et les athées et provoquerons un formidable cataclysme social qui montrera clairement, dans toute son horreur, aux nations, l’effet de l’athéisme absolu, origine de la barbarie et de la subversion sanguinaire. Alors, partout, les citoyens, obligés de se défendre contre une minorité mondiale de révolutionnaires, […] recevront la vraie lumière par la manifestation universelle de la pure doctrine de Lucifer, enfin révélée à la vue du public ; manifestation à laquelle suivra la destruction du christianisme et de l’athéisme conquis et écrasés en même temps ! » (cf. Lettre du 15 août 1871 à Giuseppe Mazzini, Bibliothèque du British Museum de Londres).

Il n’échappera pas que la « grande hérésie de la séparation » sonne curieusement en résonance avec l’œcuménisme condamné par Pie XI dans l’Encyclique  Mortalium animos, réalisée précisément par la déclaration conciliaire  Dignitatis humanæ  et récemment intégrée dans la doctrine de l’ « inclusivité » formulée par ceux qui ont permis qu’il soit rendu un culte idolâtre à la pachamama dans Saint-Pierre. Et il est clair qu’avec séparation on veut désigner avec une clé d’interprétation négative la consciencieuse séparation du bien du mal, du vrai du faux, du juste de l’injuste, qui constitue le critère de jugement moral du comportement humain. Elle s’oppose à l’inclusivité, c’est-à-dire à se laisser délibérément contaminer par le mal pour adultérer le bien, à assimiler le vrai et le faux pour corrompre le premier et donner une légitimité au second.

Les racines idéologiques communes de l’œcuménisme

Si l’on ne comprend pas que les racines idéologiques de l’œcuménisme sont intrinsèquement liées à l’ésotérisme luciférien maçonnique, on ne peut pas saisir le lien qui lie les déviations doctrinales de Vatican II au plan du Nouvel Ordre Mondial. La révolution de Soixante-huit fut le triste exemple de ces velléités pacifistes et œcuménistes, dans lequel l’ère du Verseau fut célébrée en musique par les Hair in Aquarius (1969) puis par John Lennon avec Imagine  (1971).

« Imaginez qu’il n’y ait pas de paradis. Si vous essayez, c’est facile. Pas d’enfer en dessous de nous. Au-dessus de nous, seul le ciel, imaginez tous les gens qui ne vivent que pour aujourd’hui. Imaginez qu’il n’y ait pas de patries. Ce n’est pas difficile. Rien pour quoi tuer ou mourir et même pas de religion. Imaginez tous les gens qui vivent en paix. On pourrait dire que je suis un rêveur, mais je ne suis pas le seul. J’espère qu’un jour vous vous joindrez à nous et que le monde sera une seule entité. Imaginez qu’il n’y ait pas de propriété. Je me demande si vous pouvez : pas besoin de cupidité ou de convoitise, une fraternité d’hommes. Imaginez que tous les gens partagent le monde entier. » 

Ce manifeste du nihilisme maçonnique peut être considéré comme l’hymne du mondialisme et de la nouvelle religion universelle. Une âme non égarée ne peut que ressentir de l’horreur face à ces paroles blasphématoires. Ainsi que pour celles non moins blasphématoires de God (1970) :  « Dieu est un concept avec lequel nous mesurons notre douleur. […] Je ne crois qu’en moi. »

Je comprends qu’il soit affligeant pour beaucoup d’accepter que la hiérarchie catholique se soit laissée tromper par ses ennemis, faisant siennes leurs revendications sur des questions touchant l’âme même de l’Église. Certes, il y avait des prélats maçons qui ont réussi à introduire leurs idées au Concile en les dissimulant, mais en sachant qu’elles conduiraient inexorablement à la réalisation de cette démolition de la Religion qui est la prémisse de l’instauration de la Nouvelle Ère – l’Age du Verseau – dans laquelle Notre Seigneur est banni de la société pour y accueillir l’Antéchrist. On comprend alors cette indulgence bienveillante de tant de personnalités ecclésiastiques – je pense aux cardinaux Martini et Ravasi, parmi tant d’autres – à l’égard de la franc-maçonnerie, et leur opposition aux excommunications que les papes ont renouvelées contre la secte. On comprend aussi la raison de l’enthousiasme des Loges à l’élection de Bergoglio, et vice versa leur haine mal dissimulée à l’égard de Benoît XVI, considéré comme le kathèkon à éliminer.

Il faut cependant rappeler, avec un certain embarras, que certaines affirmations de Ratzinger font penser à une tentative de « christianiser » le projet mondialiste, sans le condamner comme anti-christique et anti-chrétien :  « Laisse-toi prendre par la main de l’Enfant de Bethléem, ne crains pas, fais-lui  confiance, la force vivifiante de Sa lumière t’encourage à t’engager dans l’édification d’un Nouvel Ordre Mondial » (ici). Ces mots confirment malheureusement l’erreur de la pensée hégélienne, qui a influencé le professeur de Tübingen jusqu’au Seuil. Certes, cette non-prise de position du Pontife a permis de le considérer d’une manière ou d’une autre comme un allié du plan mondialiste, si le président de la République italienne Giorgio Napolitano a pu affirmer, dans son discours de fin d’année 2006  aux Italiens : « Il  y a une harmonie entre moi et le pape Benoît XVI dans le soutien au Nouvel Ordre Mondial » (31 décembre 2006). D’autre part, le processus hégélien de la thèse-antithèse-synthèse fait écho à la devise Solve et coagula de l’alchimie, adoptée par la franc-maçonnerie et l’ésotérisme luciférien. Devise apparaissant sur les bras de Baphomet, idole infernale adorée par les hauts dirigeants de la secte de l’aveu même de ses membres les plus autorisés. Philip Jones, dans son essai Lucifer rising, précisa que la dialectique hégélienne « combine une forme de christianisme comme thèse avec un spiritualisme païen comme antithèse, avec le résultat d’une synthèse très similaire aux religions à mystères babyloniennes ». 

Le panthéisme mondialiste de Teilhard de Chardin

L’œcuménisme est l’un des thèmes clés de la pensée mondialiste. C’est ce que confirme Robert Muller, qui fut assistant du secrétaire des Nations Unies : « Nous devons aller le plus vite possible vers un gouvernement mondial unique, une religion mondiale unique et un leader mondial unique. » Avant lui, l’un des promoteurs de la Société des Nations, Arthur Balfour, a créé la Syntethic Society, qui avait pour but de créer la « religion unique mondiale ».  Pierre Teilhard de Chardin s.j. lui-même, jésuite hérétique, condamné par le Saint Office et aujourd’hui célèbre théologien du progressisme, considérait les Nations Unies comme  « l’incarnation institutionnelle progressiste de sa philosophie », souhaitant « une convergence générale des religions sur un Christ universel qui les satisfasse toutes… Il me semble que c’est la seule conversion possible du monde, et la seule forme sous laquelle une religion de l’avenir peut être conçue» pour « réduire le fossé entre le panthéisme et le christianisme en faisant ressortir ce que l’on pourrait appeler l’âme chrétienne du panthéisme ou l’aspect panthéiste du christianisme ». Il n’échappera pas que la pachamama et l’attribution de connotations mariales à la Terre-Mère concrétisent de façon inquiétante ces concepts de Teilhard de Chardin. Mais cela ne suffit pas : Robert Muller, théoricien du gouvernement mondial et adepte de la théosophe Alice A. Bailey, déclara : « Teilhard de Chardin a influencé son compagnon [le jésuite Emmanuel Saguez de Breuvery, qui a occupé d’importantes fonctions à l’ONU], lequel inspira ses collègues, qui ont commencé un riche processus de pensée globale et à long terme au sein des Nations Unies, qui a concerné de nombreuses nations et personnes à travers le monde. J’ai été profondément influencé par Teilhard. » Dans The future man, Teilhard écrit : « Même si sa forme n’est pas encore visible, demain l’humanité se réveillera dans un monde pan-organisé. » Muller a été fondateur du World Core Curriculum, qui visait à « orienter nos enfants vers la citoyenneté mondiale, les croyances centrées sur la terre, les valeurs socialistes et la mentalité collective, qui deviennent une condition préalable à la main d’œuvre du XXIe siècle. » (New Man Magazine). Et s’il revendique fièrement parmi ses propres inspirations Alice A. Bailey, nous découvrons que la théosophe était une disciple du Mouvement théosophique fondé par Helena Blavatsky, ouvertement luciférienne. Juste pour encadrer le personnage, voici quelques citations de Blavatsky : « Lucifer représente la Vie, la Pensée, le Progrès, la Civilisation, la Liberté, l’Indépendance… Lucifer est le Logos, le Serpent, le Sauveur. » Et, anticipant presque la pachamama : « La Vierge céleste  devient ainsi, en même temps, la Mère des Dieux et des Démons, car elle est la Divinité bénéfique toujours aimante… mais dans l’antiquité et dans la réalité Lucifer est le nom. Lucifer est Lumière divine et terrestre, l’Esprit Saint et Satan en même temps. » Pour finir par : « C’est Satan qui est le dieu de notre planète et l’unique dieu. » Bailey fonda la Lucifer publishing company, maintenant connue sous le nom de Lucis publishing company, étroitement liée au Lucis Trust, anciennement Lucifer Trust, reconnu comme ONG par les Nations Unies. Si l’on ajoute à cet ensemble de divagations infernales les paroles de David Spangler, directeur du projet Planetary Initiative des Nations Unies, nous nous rendons compte à quel point la menace qui pèse sur nous tous est terrible : « Personne ne fera partie du Nouvel Ordre Mondial tant qu’il n’aura pas accompli un acte de culte à Lucifer. Personne n’entrera dans la Nouvelle Ère tant qu’il n’aura pas reçu l’initiation luciférienne. » (Reflections on the Christ, Findhorn, 1978).

Alice A. Bailey écrit à propos du New Age : « Les acquis de la science, les conquêtes des nations et les conquêtes du territoire sont tous révélateurs de la méthode de l’ère des poissons [l’ère du Christ], avec son idéalisme, son militantisme et sa séparation dans tous les domaines – religieux, politiques et économiques. Mais l’âge de la synthèse, de l’inclusivité et de la compréhension est au-dessus de nous, et la nouvelle éducation de l’ère du Verseau [l’ère de l’Antéchrist] doit commencer très doucement à pénétrer dans l’aura humaine. » Aujourd’hui, nous voyons comment les méthodes d’enseignement théorisées par Muller dans le programme d’études de base sont adoptées par presque tous les États, avec l’idéologie LGBT, la théorie du genre et toutes les autres formes d’endoctrinement. L’ancien directeur de l’OMS, le Docteur Brook Chisolm, nous le confirme en expliquant ce que la politique éducative des Nations Unies voudrait réaliser : « Pour parvenir à un gouvernement mondial, il faut retirer de l’esprit des hommes leur individualisme, leur fidélité aux traditions familiales, leur patriotisme national et leurs dogmes religieux. » (cf. Christian World Report, Mars 1991, Vol. 3).

Voici encore le fil rouge qui lie non seulement Klaus Schwab à Hélder Câmara, mais aussi Robert Muller et Alice A. Bailey à Pierre Teilhard de Chardin et Emmanuel Saguez de Breuvery, toujours dans une ligne mondialiste et sous l’inspiration perverse de la pensée luciférienne. Une analyse approfondie de ces aspects troublants permettra de faire la lumière sur la vérité et de révéler les complicités et les trahisons de nombreux hommes d’Église asservis à l’ennemi.

Notre réponse face à la crise de l’autorité

La corruption de l’autorité est telle qu’il est très difficile, du moins en termes humains, d’imaginer une issue pacifique. Au cours de l’histoire, les régimes totalitaires ont été abattus de force. Il est difficile de penser que la dictature sanitaire qui s’installe ces derniers mois peut être combattue différemment, puisque tous les pouvoirs de l’État, tous les médias, toutes les institutions internationales publiques et privées, tous les potentats économiques et financiers sont complices de ce crime.

Face à ce sombre scénario de corruption et de conflit d’intérêts, il est indispensable que tous ceux qui ne sont pas asservis au plan mondialiste s’unissent dans un front compact et cohésif, pour défendre les droits naturels et religieux, leur santé et celle de leurs proches, leur liberté, leurs biens. Lorsque l’autorité manque à ses devoirs, et trahit au contraire le but pour lequel elle est constituée, la désobéissance n’est pas seulement légale, mais aussi un devoir. Désobéissance non violente, du moins pour l’instant, mais déterminée et courageuse. Désobéissance aux diktats illégitimes et tyranniques de l’autorité civile, et opposition farouche aux diktats de l’autorité ecclésiastique, là elle se montre complice du plan infernal du Nouvel Ordre Mondial.

Conclusion

Permettez-moi de conclure cette réflexion par une brève pensée spirituelle. Tout ce que nous savons, que nous découvrons et que nous comprenons du complot global en cours nous montre une réalité énorme mais à la fois nette et claire : il y a deux camps, celui de Dieu et celui de Satan, celui des enfants de la Lumière et celui des enfants des ténèbres. Il n’est pas possible de se réconcilier avec l’Ennemi, et on ne peut pas servir deux maîtres (Mt 6, 24). Les paroles de Notre Seigneur doivent être gravées dans notre esprit : « Celui qui n’est pas avec Moi est contre Moi ; et ceux qui ne ramassent pas avec moi dispersent. » (Mt 12, 30). Espérer construire un gouvernement mondial dans lequel la royauté divine de Jésus-Christ est interdite est fou et blasphématoire, et personne qui a un tel projet ne réussira jamais. Là où règne le Christ, règne la paix, la concorde, la justice ; où le Christ ne règne pas, Satan est tyran. Réfléchissons bien, quand au nom d’une coexistence pacifique, nous devons choisir de nous réconcilier avec l’adversaire ! Et qu’ils y pensent aussi ces prélats et ces dirigeants qui pensent que leur complicité ne touche qu’aux questions économiques ou de santé, prétendant ne pas savoir ce qu’il y a derrière tout cela.

Revenons au Christ, au Christ Roi des cœurs, des familles, des sociétés et des nations. Proclamons-Le notre Roi, et Marie très Sainte notre Reine. Ce n’est qu’ainsi que ce projet infâme du Nouvel Ordre Mondial pourra être vaincu. Ce n’est qu’ainsi que la Sainte Église pourra se purifier des traîtres et des renégats. Et que Dieu écoute notre prière.

+ Carlo Maria Viganò, Archevêque

28 août 2021 – S. Augustini Episcopi et Confessoris et Ecclesiae Doctoris 

Note de bas de page :

[1] Le père Giuseppe Dossetti (1913-1996) est considéré comme le fondateur de « l’école de Bologne » et le père du « catholicisme progressiste ». Il a servi de peritus à Vatican II au cardinal Giacomo Lercaro, archevêque de Bologne, et a été très influent dans le contrôle des procédures du Concile]


[Voir aussi :
L’archevêque Carlo Maria Viganò envoie une lettre ouverte au Président des Etats-Unis Donald Trump concernant le « Great reset »
Conférence de l’archevêque Carlo Maria Viganò : « Comment la Révolution de Vatican II sert le Nouvel Ordre Mondial »
Pour Mgr. Viganò, ce sont les mêmes acteurs derrière le confinement et les manifestations actuelles
Mgr Vigano écrit à Trump : la lutte contre l’État profond est de nature biblique et les émeutes au nom de George Floyd sont provoquées par les enfants des Ténèbres
La vérité contre la peur
Deep State et Deep Church: le programme commun
Qui est l’Antéchrist ?
La religion de l’Antéchrist]




La très mauvaise idée de la troisième injection anti-covid sans essai préalable

[Aussi sur : francesoir.fr]

Par Dr Gérard Delépine

Devant l’échec maintenant patent des pseudo-vaccins anti-covid, les laboratoires proposent une troisième injection qui, avec l’augmentation du prix de vente, augmenterait leurs espoirs de bénéfices de 50 %.(([1] Pour le laboratoire Pfizer associé à BioNTech, le leader du marché, l’enjeu est énorme. Le groupe américain prévoit de vendre près de 30% de plus de vaccins que ce qu’il anticipait en mai. À la clé, c’est un chiffre d’affaires qui s’élèvera en 2021 déjà à 33,5 milliards de dollars. Le tout dans un contexte de majoration du prix de vente en Europe du vaccin, annoncé également par son concurrent Moderna. )) De trop nombreux politiques s’en font leurs avocats contre l’avis de l’OMS.  

Pourtant, ces injections expérimentales ont très peu de chances d’être efficaces et sont même susceptibles de redéclencher une nouvelle hécatombe post-injection comme l’ont fait les deux premières et comme le suggère l’évolution actuelle en Israël depuis que la campagne d’injection de troisième dose a commencé. 

Comment croire qu’une troisième injection serait plus efficace que les deux premières ? 

Un vrai vaccin protège celui qui le reçoit totalement et à vie ou au moins pour de nombreuses années. Les rappels sont exceptionnellement nécessaires. Le vaccin contre la fièvre jaune protège totalement et à vie celui qui le reçoit. Aucun rappel n’est nécessaire. Une injection du vaccin contre l’hépatite A protège 98% des vaccinés pendant plusieurs années et une deuxième injection proposée aux personnes à risque prolonge la protection à vie. Si le vaccin antidiphtérique n’avait protégé que moins de 50% des vaccinés, il aurait aussitôt été abandonné.  

Les marchands des pseudo-vaccins covid avaient affirmé qu’une (J & J) ou deux injections protégeraient plus de 90% des vaccinés, mais les faits avérés dans les pays champions de ces traitements prouvent que ces injections n’empêchent pas les transmissions (le ministère israélien n’estime qu’à 39% l’efficacité du Pfizer pour arrêter la transmission) et qu’elles ne protègeraient de la maladie qu’une petite fraction des vaccinés et pour six mois au plus. Les marchands des pseudo-vaccins covid prétendent maintenant qu’une troisième dose serait plus efficace sans présenter la moindre étude clinique à l’appui. Comment peut-on encore les croire et continuer de baser notre stratégie uniquement sur des injections si peu efficaces (mais tellement rentables pour les actionnaires) ? 

Lors d’une guerre conventionnelle, on abandonne la stratégie qui a causé une défaite. Mais pour la guerre contre le covid, on persiste dans l’échec en misant tout sur un pseudo-vaccin insuffisamment efficace au lieu de lui substituer les traitements précoces qui ont fait leurs preuves en Inde et au Mexique, et depuis des mois aux USA et même en France par les médecins qui ont osé les utiliser, plus ou moins sous le manteau. 

Comment le conseil de défense peut-il entériner pareille stupidité totalement expérimentale ? Quelles sont ses motivations ?   

La première hécatombe post-injection Pfizer en Israël  

En terme de vitesse de vaccination, le succès de la campagne d’injection israélienne est remarquable. Au 24 août 2021, près de 13 050 964 de doses ont été administrées et 70% de la population aurait reçu au moins une dose de vaccin. 

Les deux mois qui ont suivi la campagne d’injection Pfizer ont été marqués par une augmentation considérable des contaminations journalières, leur nombre dépassant les pics de la vague précédente malgré un confinement strict. Ces deux mois post-injection ont établi les records mensuels de contaminations depuis le début de l’épidémie. Cette évolution défavorable a confirmé que le pseudo-vaccin Pfizer est incapable d’empêcher la transmission de la maladie. 

En Israël, malgré un confinement strict, l’injection Pfizer a été suivie d’une véritable hécatombe. Le mois de janvier a établi le record mensuel de la mortalité, regroupant à lui seul près de 30% de la totalité des morts depuis le début de l’épidémie dans ce pays.  

Entre mi-décembre et mi-février 2021, on dénombre 2337 des 5351 morts attribuées au COVID-19 (43.7%.). Parmi celles-ci 1271 sont survenues chez des personnes dont le statut vaccinal était connu et le ministère de la Santé a précisé le 10 février 2021 que 660 d’entre elles (51.9%) faisaient partie des 1.3 million de personnes vaccinées de l’époque, qui ne représentaient que 12.5% de la population totale. La vaccination, loin de diminuer le risque létal de la maladie, parait au contraire l’avoir exacerbé durant cette période, le surrisque des vaccinés atteignant 400% (vraisemblablement à la suite d’un phénomène d’anticorps facilitants).  

La seconde hécatombe post-injection Pfizer commence en Israël

La couverture « vaccinale » de près de 70% de la population n’a pas protégé Israël de l’épidémie due au variant delta qui flambe depuis juillet 2021. 

Devant cette forte reprise de l’épidémie, le ministère israélien, suivant la suggestion de Pfizer, a débuté une troisième injection et, à la mi-août, 1 872 056 de personnes ont reçu une troisième dose.Cette nouvelle campagne d’injections Pfizer n’a pas diminué le rythme des hospitalisations. Ce rappel des injections ne protège pas des hospitalisations. Elle n’a pas diminué non plus les formes graves nécessitant la réanimation. 

Elle n’évite pas non plus de mourir du covid, car la mortalité a augmenté brutalement dix jours après le début de la campagne de rappel. 

En Grande-Bretagne, sans rappel, l’épidémie progresse mais pas la mortalité 

La Grande-Bretagne est confrontée elle aussi à une reprise de l’épidémie aussi sévère qu’en Israel en nombre de contaminations, mais le gouvernement attend les résultats cliniques de l’essai Cov-Boost avant de proposer un éventuel rappel. 

Et dans ce pays, l’augmentation des hospitalisations, des séjours en réanimation et la mortalité, sont infiniment plus faibles qu’en Israël. 

Ce contraste entre les évolutions des mortalités en Israël et en Grande-Bretagne, confrontés à des reprises d’épidémies à variant delta similaires, suggère que l’administration d’une troisième dose puisse être paradoxalement susceptible d’aggraver l’évolution de la maladie, comme cela a été constaté lors des précédentes injections. 

La vraie question est donc de savoir si il est « Cov-Boost » utile ou dangereux d’administrer une troisième dose. Il faut donc féliciter le gouvernement britannique d’attendre les résultats de l’étude Cov-Boost(([2] dirigée par le University Hospital Southampton NHS Foundation Trust, dans le cadre du National Immunization Schedule Evaluation Consortium (NISEC).)) qu’il a financée pour 19,3 millions de livres sterling, mais dont les résultats ne seront malheureusement pas obtenus avant juin 2022. 

Alors pourquoi nos dirigeants poussent-ils à ce rappel sans aucun argument scientifique ni clinique ? 

Le taux d’anticorps ne présage pas toujours de l’efficacité de la protection clinique et leur augmentation passe par une période où ils peuvent se comporter comme des anticorps facilitants expliquant la possible aggravation de la mortalité post-injection. 





COVID : les députés votent pour un transfert de souveraineté à l’Europe

[Source : Le Courrier des Stratèges (lecourrierdesstrateges.fr)]

Par Éric Verhaeghe

Personne n’en a parlé, mais les députés français ont adopté sous le manteau une bien étrange résolution sur le COVID et les crises sanitaires la semaine dernière. Cette résolution appelle à une coordination européenne « renforcée » dans le domaine de la santé et des crises sanitaires. Il fallait donc comprendre que le retour à la souveraineté en matière sanitaire dont parlait Macron et son équipe l’an dernier était en fait un retour vers la souveraineté européenne, mais pas la souveraineté nationale. Et un mensonge de plus !


Résolution de l'Assemblée Nationale sur les crises sanitaires from Société Tripalio

Que cela soit dit : les députés français veulent plus d’Europe en matière de santé, démarchent qu’ils habillent notamment sous l’appellation en novlangue de “relocalisation des chaînes d’approvisionnement stratégiques dans le domaine sanitaire lorsque cela est possible”. Voilà, donc quand le gouvernement Philippe a parlé l’an dernier de “relocalisation” et de “souveraineté”, il s’agissait de relocaliser en Europe, mais pas forcément en France. 

Une résolution contre la souveraineté sanitaire

Le texte de la résolution mérite vraiment d’être lu. Il s’agit, pour le Parlement, d’exprimer aux instances européennes la volonté du peuple français sur tel ou tel sujet. En l’espèce, c’est la gestion des crises sanitaires qui est ici traitée. 

On retiendra du texte qu’il appelle : 

  • à une accélération de la campagne de vaccination en Europe “pour limiter la propagation du virus et des variants”
  • à soutenir “les propositions de la Commission européenne du 11 novembre dernier pour renforcer l’Europe de la santé qui pérennisent les mesures ad hoc ayant bien fonctionné pendant la crise”
  • à renforcer les “mandats des agences sanitaires qui doivent être les garantes de l’autonomie de réflexion et d’action de l’Union européenne et plaide pour un développement élargi de leur communication afin de rendre leurs activités plus lisibles et accessibles aux citoyens européens”
  • à “la création de la nouvelle agence sanitaire permanente, l’Autorité de préparation et de réaction en cas d’urgence sanitaire (HERA)”
  • à “la création d’un cloud de données sanitaires à l’échelle européenne pour faciliter le partage de l’information et des connaissances scientifiques, dans le respect du règlement général sur la protection des données (RGPD)”
  • à “une éventuelle modification des traités dans le cadre de la Conférence pour l’avenir de l’Union, afin de clarifier et de renforcer explicitement les compétences européennes en matière sanitaire qui sont actuellement disséminées dans les traités”

Bref, toujours plus de multilatéralisme européen, toujours plus de bureaucratie dominatrice cachée sous l’étiquette “agence indépendante”, et toujours moins de prise sur les politiques publiques offerte aux citoyens ordinaires. L’Assemblée Nationale ne pouvait pas mieux illustrer le naufrage de la démocratie…

Une Assemblée Nationale très Great Reset compatible

On notera que toutes ces propositions sont parfaitement en ligne avec les écrits de Klaus Schwab et de son Great Reset, ce qui pose une fois de plus la question du poids du gouvernement profond dans les grandes options publiques. 

Ainsi, la création d’un grand “Cloud” européen en matière de santé (bien entendu respectueux du règlement général sur la protection des données privées, qui pourrait imaginer le contraire ?) participe de cette idée que le contact tracking doit désormais être piloté en dehors des Etats-nations et de leurs vieilles libertés

On retrouve par ailleurs tous les mantra de Davos : échanges des bonnes pratiques entre pays, partenariats publics-privés renforcés pour financer une recherche dont les grands thèmes seraient décidés au niveau multilatéral et non national, création d’une sorte de fonction publique hospitalière supra-nationale qui échapperait aux décisions des Etats-membres. Tout est fait ici pour instrumentaliser la crise du COVID au profit d’une disparition des échelons nationaux et d’une concentration des pouvoirs entre les mains d’une bureaucratie incontrôlable, européenne, qui bloquera toute velléité d’autres sorties de l’Union que la Grande-Bretagne, et qui minorera le poids du suffrage universel dans les décisions.

Les chiens nationaux aboient, la caravane multilatérale passe. 




Non, la France ne deviendra pas une « république islamique » !

Par Lucien Samir Oulahbib

Il est vrai que cette crainte d’Éric Zemmour (entre autres…) s’adjoint de deux données non quelconques  : « si Macron est réélu » et « si nous ne l’arrêtons pas ». Questionnons plutôt la seconde, la première étant sans doute probable quoiqu’encore incertaine tant depuis Chirac aucun des présidents suivants n’a fait plus d’un mandat.

Quand bien même diverses failles connues (justice, enseignement en particulier de l’histoire en Afrique, politique familiale, corrélation fausse entre pauvreté et délinquance comme je l’ai démontré…) et des falsifications dans les études démographiques y compris jusqu’aux prénoms en vogue dans les milieux dits « immigrés » — comme l’a montrée Michèle Tribalat à maintes reprises (ne serait-ce que réduire les flux de population en termes d’entrée et de sortie : ainsi l’entrée de 400 000 immigrés et la sortie de 350 000 natifs français ne signifient pas seulement que le « solde » resterait cependant « positif » ce qui est un non-sens politique !) force néanmoins est de constater, comme d’ailleurs le relève Pierre-Yves Rougeyron (Président du Cercle Aristote) que le débat consiste moins à se focaliser sur une « bougnoulophobie » primale (qui somme toute relève de la banale xénophobie qui touche tous les peuples aussi « déconstruits » et griffes ultra-limées soient-elles) que de se demander si l’enjeu premier ne consiste-t-il pas plutôt à se demander comment relever à nouveau la France pour qu’elle redevienne forte, puissante, à même de devenir comme sous Louis XIV, le phare du monde, dotée d’une démographie de plus en plus nombreuse (nos campagnes meurent), car une France de cent millions d’habitants pèsera bien plus ; du moins…

Du moins en effet si le renouveau multidimensionnel advient, à commencer par l’analyse et déjà le simple constat (rapide ici) : n’observez-vous pas que les (très) jeunes générations d’immigrés parlent pratiquement toutes français, même plus « franglais » comme les précédentes, par exemple le rap et autres ? Et même leurs mots grossiers qui il y a à peine 20 ans étaient encore entachés d’argot algérois et qui maintenant, sous couvert de verlan et certes de quelques mots ethniques (le « cheer » ou « bien fait pour toi » et « misquine » ou « minus » étant d’origine kabyle…) sont pour la plupart français, tels « bouffon » et d’autres encore touchant le lexique sexuel (il est vrai mis sous surveillance PC)…

Même les « voilées » avec leur jean moulant, maquillage magnifié, et selfies permanents, sans parler de leur souci de montrer qu’elles « mènent la baraque » en conduisant et en travaillant, montrent qu’elles savent bien qu’en cas de « remigration » leur mode de vie chèrement gagné (alors que leur mère trimait ou était cloîtrée comme encore maintenant néanmoins chez les nouveaux arrivants ou convertis) cette « liberté chérie » ne tiendra pas une seconde… Et, d’ailleurs, dans les actuelles manifestations et soutiens divers contre le totalitarisme hygiéniste et scientiste, certains de ces immigrés sont là, noyés certes dans la masse des « patriotes », mais sans que personne n’y trouve à redire…

Ne parlons pas de ces millions d’immigrés qui ne voient plus leur religion d’origine que comme une tradition culturelle qu’ils ne vont pas avouer évidemment publiquement, même s’ils se font taper du doigt moins par leurs congénères que par ces culturalistes relativistes pourtant autochtones qui, frappés d’orientalisme un tantinet raciste, voient d’un sale œil ces immigrés refuser de rester bamboula ou bougnoule pour devenir français d’esprit même s’ils ne s’appellent pas « Corine »…

En fait, toutes ces populations ont voté avec leurs pieds en fuyant des régimes honnis (mais devant lesquels nos intellectuels et dirigeants se pâment pourtant encore en y voyant pour certains des sommets civilisationnels inégalés). Et ce n’est pas, pour la majorité du moins, en vue de conquérir et « remplacer », mais précisément de vivre en secret, dans l’anonymat urbain, ce qu’elles ont saisi instinctivement des « valeurs occidentales » devenues aujourd’hui universelles du fait même qu’elles correspondent bien aux demandes objectives du développement humain lorsqu’il ne s’agit pas seulement de se conserver, mais aussi de progresser au sens de s’enrichir, s’embellir, atteindre le paroxysme de la puissance maîtrisée et non pas, bien entendu, de s’affaisser, s’amoindrir, se détruire comme le préconisent les défaitistes aujourd’hui au Pouvoir.

Cela coûte cependant pour ces populations immigrées, au sens où — comme l’indique Helmut Schoeck dans L’envie (p.95 par exemple) — leurs coreligionnaires moins chanceux en matière de « réussite sociale » vont rappeler à ceux qui s’intègrent, voire s’assimilent, qu’ils « trahissent » leurs « origines », etc. — autant d’expressions qui passeraient pour « identitaires » si elles étaient prononcées par des « blancs hétéronormés de plus de cinquante ans », mais qui sont reçues sans problème comme « expressions culturelles » par toute cette Secte tenant le Pouvoir, issue du néo-marxisme tiers-mondiste aujourd’hui recyclée dans le néo-léninisme queer et hygiéniste (apologie du « trans » de la transplantation des injections expérimentales), adepte du « variétisme » deleuzien et foucaldien ou comme cultiver l’espèce humaine en variétés diverses et mélangées (apologie du métissage obligatoire) — ce que récusent par ailleurs les fondamentalistes de tous bords. Ceci devient alors pain béni, en réalité, pour leurs idéologues racialistes et religieux qui ne veulent surtout pas voir cette masse immigrée se fondre dans la nation française comme « citoyens », car pour tous ces puristes, soit il s’agit de persister dans le « chacun chez soi », soit « chacun est un autre qui s’ignore » alors que les enjeux majeurs sont bel et bien ailleurs :

Comment faire en effet d’une part de la France à nouveau et déjà un pays qui va bien avant de prétendre autre chose ? Et, d’autre part, comment ce résultat pourrait alors propulser à nouveau notre pays au rang qui lui sied, non pas le premier en soi, mais en tant que singularité porteuse ancestrale d’un message universel (et non pas universaliste) au sens d’être détentrice d’un Code de Conduite capable de déchiffrer les mystères du Vrai, du Bien et du Beau, une emphase, certes, mais qui à l’époque de l’acmé française (17e) allait à l’évidence de soi.

De plus, si l’on veut que le « débat » de la prochaine présidentielle ne soit pas celui « piégeant » du « pour ou contre » l’immigration qui verra un clone de la Secte (encore en gestation comme dans I-robot) triompher au second tour, il conviendrait dès maintenant de ne pas sombrer dans ce défaitisme de fait en parlant de « république islamique » à moins que de part la prégnance du joug nihiliste queer exacerbé par un scientisme devenu fou des pans entiers de la population, y compris d’ailleurs autochtones, préfère en effet s’en protéger en se réfugiant dans le passéisme d’habitudes désuètes au vu de nos acquis civilisationnels montrant que la liberté et la justice restent premières pour le développement humain malgré les assauts conjoints des totalitarismes scientistes et intégristes.

Ceci ne veut cependant pas dire que la France et l’Europe doivent se substituer aux régimes et aux institutions mondiales faillis ou en déroute, ONU comprise, qui refusent de prendre en compte ce vaste problème noyé sous les définitions tronquées de « réfugié » et de « flux migratoires ». Mais il faut savoir hiérarchiser les combats. Du moins en stratégie politique.




Lettre ouverte adressée à l’Agence européenne des médicaments (EMA) et à son équivalent anglais (MHRA) par des survivants de l’Holocauste et certains de leurs descendants

[Source : Truth11.com]

Open letter addressed to the European Medicines Agency (EMA) and its English equivalent (MHRA) by Holocaust survivors and some of their descendants.(([1] Holocaust survivors send open letter to the MHRA demanding an end to the Covid-19 Vaccine roll-out because they are seeing another Holocaust unfold before their eyes | Truth11.com))

Lettre ouverte adressée à l’Agence européenne des médicaments (EMA) et à son équivalent anglais (MHRA) par des survivants de l’Holocauste et certains de leurs descendants


August 25, 2021

Mesdames et Messieurs,

Nous, les survivants des atrocités commises contre l’humanité pendant la Seconde Guerre mondiale, nous sentons tenus de suivre notre conscience et d’écrire cette lettre.

Il est évident pour nous qu’un autre holocauste de plus grande ampleur se déroule sous nos yeux. La majorité de la population mondiale ne réalise pas encore ce qui se passe, car l’ampleur d’un crime organisé comme celui-ci dépasse leur champ d’expérience. Nous savons pourtant. On se souvient du nom de Josef Mengele. Certains d’entre nous ont des souvenirs personnels. Nous vivons un déjà-vu si horrible que nous nous levons pour protéger nos pauvres frères humains. Les innocents menacés comprennent désormais des enfants, et même des nourrissons.

En seulement quatre mois, les vaccins COVID-19 ont tué plus de personnes que tous les vaccins disponibles combinés de mi-1997 à fin 2013 — une période de 15,5 ans. Et les personnes les plus touchées ont entre 18 et 64 ans — le groupe qui ne figurait pas dans les statistiques Covid.

Nous vous demandons d’arrêter immédiatement cette expérience médicale impie sur l’humanité.

Ce que vous appelez « vaccination » contre le SRAS-CoV-2 est en réalité un empiétement blasphématoire sur la nature. Jamais auparavant la vaccination de la planète entière n’avait été réalisée en délivrant un ARNm synthétique dans le corps humain.

C’est une expérience médicale à laquelle le Code de Nuremberg doit être appliqué.

Les 10 principes éthiques de ce document représentent un code d’éthique médicale fondamental qui a été formulé lors du procès des médecins de Nuremberg pour garantir que les êtres humains ne seront plus jamais soumis à des expérimentations et procédures médicales involontaires.

Principe 1 du Codex de Nuremberg :

(a) « Le consentement volontaire du sujet humain est absolument essentiel. Cela signifie que la personne concernée doit avoir la capacité juridique de donner son consentement ; doit être situé de manière à pouvoir exercer le libre choix, sans l’intervention d’aucun élément de force, de fraude, de tromperie, de contrainte, d’excès ou de toute autre forme ultérieure de contrainte ou de coercition ; et devrait avoir une connaissance et une compréhension suffisantes des éléments du sujet en cause pour lui permettre de prendre une décision éclairée et éclairée.

(b) Ce dernier élément exige qu’avant l’acceptation d’une décision affirmative par le sujet expérimental, il lui soit fait connaître la nature, la durée et le but de l’expérience ; la méthode et les moyens par lesquels elle doit être menée ; tous les inconvénients et dangers raisonnablement prévisibles ; et les effets sur sa santé ou sa personne qui peuvent éventuellement provenir de sa participation à l’expérience.

(c) Le devoir et la responsabilité de vérifier la qualité du consentement incombent à chaque individu qui initie, dirige ou s’engage dans l’expérience. C’est un devoir et une responsabilité personnels qui ne peuvent être délégués à autrui en toute impunité.

Remarque pour (a) : Il n’est pas question d’une décision libre. Les médias de masse répandent la peur et la panique et utilisent la règle de la propagande de Goebbels en répétant des contrevérités jusqu’à ce qu’on les croie. Depuis des semaines, ils appellent à l’ostracisme des non-vaccinés. S’il y a 80 ans c’étaient les juifs qui étaient diabolisés comme des propagateurs de maladies infectieuses, aujourd’hui ce sont les non-vaccinés qui sont accusés de propager le virus. Intégrité physique, liberté de voyager, liberté de travailler, toute coexistence a été enlevée aux gens pour leur imposer la vaccination. Les enfants sont incités à se faire vacciner contre le jugement de leurs parents.

Remarque pour (b): Les 22 effets secondaires terribles déjà énumérés dans l’autorisation d’utilisation d’urgence de la FDA n’ont pas été divulgués aux sujets de l’essai expérimental. Nous les énumérons ci-dessous au profit du public mondial.

Par définition, il n’y a jamais eu de consentement éclairé.

En attendant, des milliers d’effets secondaires enregistrés dans de nombreuses bases de données sont enregistrés. Alors que les soi-disant numéros de cas sont bipés à des intervalles de 30 minutes par tous les médias, il n’y a aucune mention des effets secondaires indésirables graves, ni comment et où les effets secondaires doivent être signalés. Pour autant que nous le sachions, même les dommages enregistrés ont été supprimés à grande échelle dans chaque base de données.

Le principe 6 du Code de Nuremberg exige : « Le degré de risque à prendre ne doit jamais dépasser celui déterminé par l’importance humanitaire du problème à résoudre par l’expérimentation ».

La « vaccination » contre le Covid s’est avérée plus dangereuse que le Covid pour environ 99 % de tous les humains.

Comme l’a documenté Johns Hopkins, dans une étude portant sur 48 000 enfants, les enfants ne courent aucun risque de contracter le virus. Vos propres données montrent que les enfants qui ne sont pas exposés au virus ont eu des crises cardiaques après la vaccination ; plus de 15 000 ont subi des événements indésirables, dont plus de 900 événements graves. Au moins 16 adolescents sont décédés suite à la vaccination aux États-Unis. Comme vous le savez, à peine 1 % environ sont signalés. Et les chiffres augmentent rapidement au moment où nous écrivons. Avec vos connaissances.

Principe 10 du Code : « Au cours de l’expérience, le scientifique responsable doit être prêt à mettre fin à l’expérience à tout moment, s’il a des raisons probables de croire, dans l’exercice de la bonne foi, d’une compétence supérieure et d’un jugement prudent exigé de lui, que la poursuite de l’expérience est susceptible d’entraîner des blessures, une invalidité ou la mort du sujet expérimental.

Environ 52 % de la population mondiale aurait reçu au moins une injection.

La divulgation honnête du nombre réel de « vaccinés » blessés, en phase terminale et décédés dans le monde se fait attendre depuis longtemps. Ce sont des millions en attendant. Fournissez-nous maintenant le nombre réel de victimes du vaccin Covid.

Combien suffiront à éveiller votre conscience ?

Liste des effets indésirables connus de la FDA avant l’approbation d’urgence

  1. Syndrome de Guillain-Barré
  2. Encéphalomyélite aiguë disséminée
  3. Myélite transverse
  4. Encéphalite/encéphalomyélite/méningo-encéphalite/méningite/encéphalopathie
  5. Convulsions/convulsions
  6. AVC
  7. Narcolepsie et cataplexie
  8. Anaphylaxie
  9. Infraction aiguë du myocarde
  10. Myocardite/péricardite
  11. Maladie auto-immune
  12. Décès
  13. Grossesse et issues de la naissance
  14. Autres maladies démyélinisantes aiguës
  15. Réactions allergiques non anaphylactiques
  16. Thrombocytopénie
  17. Coagulation intravasculaire disséminée
  18. Thrombo-embolie veineuse
  19. Arthrite et arthralgie/douleurs articulaires
  20. Maladie de Kawasaki
  21. Syndrome inflammatoire multisystémique chez les ENFANTS
  22. Maladie renforcée par le vaccin.

Signé

Survivants des camps de concentration, leurs fils, filles et petits-enfants, y compris les personnes de bonne volonté et de conscience.




L’exemple d’un grand Résistant : Stéphane Hessel

[Source : Cairn.info]

La vie miraculeuse de Stéphane Hessel(([1] Ce texte s’inspire d’un discours que l’auteur a tenu au Rotary Club de Cabourg lors de son Meeting du 23.10.2017 au Grand Hôtel de Cabourg.))

De Berlin à Paris : Jules et Jim

Stéphane Hessel est né le 20 octobre 1917 à Berlin, « l’année de la révolution soviétique », aimait-il à rappeler, dans une famille juive convertie au luthéranisme. Son père Franz Hessel ,(([2] En hommage à Franz Hessel un prix franco-allemand de littérature contemporaine a été conçu et organisé par la Villa Gillet à Lyon et la Fondation Genshagen. Depuis 2010 ce prix récompense chaque année de jeunes auteurs d’expression française et allemande. Le prix reçoit le soutien du Délégué du gouvernement fédéral allemand pour la Culture et les Médias (BKM) et du Ministère français de la Culture et de la Communication.)) un écrivain et traducteur, s’installe en 1906 à Paris où il rencontre une jeune peintre allemande, Hélène Grund. Ils se marient à Berlin en 1913, avant le déclenchement de la Première Guerre mondiale. De ses années parisiennes, Franz Hessel a conservé l’amitié d’Henri-Pierre Roché, peintre, écrivain, collectionneur. La paix revenue, ils se retrouvent lors de vacances en Bavière où Hélène succombe au charme d’Henri-Pierre Roché. La mère de Stéphane aime donc Henri-Pierre Roché qui reste le meilleur ami de son père. En 1924, Hélène Hessel décide de venir vivre à Paris avec ses enfants Stéphane, 7 ans, et son frère Ulrich 10 ans, auprès de son amant. Henri-Pierre Roché a décrit cette relation triangulaire dans un roman Jules et Jim, le livre a paru en 1953. Le film de François Truffaut, sorti en 1962, immortalise « le ménage à trois » des parents de Stéphane Hessel avec Henri-Pierre Roché. Pour mémoire, les acteurs en sont Jeanne Moreau, Oskar Werner et Henri Serre.

Stéphane Hessel est élève de l’École alsacienne où il est reçu au bac philo en juillet 1933. Il n’a pas seize ans. Sa mère l’inscrit ensuite à la London School of Economics où l’on enseigne l’économie et la diplomatie. En juillet 1937, Stéphane Hessel est reçu au concours d’entrée de Normale sup. Le 20 octobre 1937, date de son vingtième anniversaire, il obtient son décret de naturalisation.

De la résistance au camp de concentration de Buchenwald

En 1939, quand le gouvernement décrète la mobilisation générale, il est affecté à l’école des aspirants de Saint-Maixent. La même année il se marie avec Vitia Mirkine Guetzévitch.(([3] Après le décès de Vita Mirkine Guetzévitch en 1985 Stéphane Hessel s’est remarié deux ans plus tard avec Christiane Chabry.)) À peine le mariage scellé, Stéphane Hessel rejoint son régiment près de Forbach. Prisonnier de guerre, il a écouté le discours que le général de Gaulle a prononcé à la radio de Londres le 18 juin 1940 prononcé sur les ondes de la BBC, un appel aux armes dans lequel il demande de ne pas cesser le combat contre le Troisième Reich. L’appel du Général de Gaulle n’avait pas eu un grand écho immédiat. Dans ses Mémoires de Guerre, de Gaulle évoque les prémices de l’Appel du 18 juin et la situation dans laquelle il se trouvait à Londres au début de ce mois de juin 1940 : « Je m’apparaissais à moi-même, seul et démuni de tout, comme un homme au bord d’un océan qu’il prétendait franchir à la nage. ».(([4] Charles de Gaulle, Mémoires de guerre, T1, L’Appel 1940-1942, Plon Paris 1959.)) Le gouvernement de Vichy le caricaturait comme « “Colonel en retraite” sans importance… ».

Stéphane Hessel décide sans hésitation de rejoindre la France libre à Londres. Le 20 mars 1941, Stéphane Hessel pose le pied en Angleterre à Bristol. Un mois après son arrivée, il franchit enfin le seuil du siège des Français libres à Carlton Gardens. On le dirige en juin vers Camberley, dans le Surrey, où s’opère le dispatching des volontaires. Durant neuf mois, il suit comme membre des Forces aériennes françaises libres une formation de la Royal Air Force comme navigateur. En mars 1942 il passe l’examen et devient air observer.

Le contingent français qui a suivi le Général de Gaulle en Angleterre n’étant pas très nombreux, celui-ci a pris l’habitude d’inviter de temps en temps – peu importe leur rang militaire – quelques volontaires de l’armée française libre à un déjeuner à sa résidence à Londres, qui se trouvait à l’hôtel Connaught, Carlos Place, Mayfair. Stéphane Hessel a été un des rares qui aient eu en mai 1941 le privilège d’être invité à la table du Général et de Madame de Gaulle. Il décrit en ces termes cette seule rencontre personnelle qu’il ait eue avec le Général : « Je le trouve beau, grand, j’aime bien sa façon de s’exprimer. Il se montre très courtois dans l’écoute de ses invités en prenant garde de ne pas trop écraser le déjeuner de sa présence. ».(([5] Manfred Flügge, Stéphane Hessel – Ein glücklicher Rebell, Aufbau Verlag, Berlin 2012, p. 80.)) En surmontant sa timidité il lui a confirmé l’admiration que les étudiants, et en particulier les normaliens ont exprimée pour son engagement à côté des Alliés et de leur dégout concernant la position prise par le Maréchal. Selon Hessel, la manière dont le Général s’exprimait, plutôt dans une manière littéraire que militaire, a facilité leur rapport. Madame de Gaulle observait une distance sans jamais dépasser les strictes conventions. Pour Stéphane Hessel la pression sur de Gaulle exercée par les autorités britanniques était visiblement énorme. Il a gardé de lui l’image d’un leader fier et jeune…

Ses supérieurs à Camberly jugèrent que ses capacités multilingues pourraient être plus utiles pour la libération de la France que ses connaissances comme navigateur dans les Forces aériennes françaises libres. Après un séjour de trois ans en Angleterre Stéphane Hessel accepte de rejoindre les services du contre-espionnage, c’est-à-dire le Bureau de renseignements et d’action (BCRA). Pour sa mission d’action à Paris où il arrive fin mars 1944 il prend le pseudonyme GRECO. Hélas, son service n’a duré qu’une centaine de jours : le 10 juillet 1944 il se fait arrêter lors d’un piège tendu par la Gendarmerie française au Café des Quatre Sergents, pas loin du cimetière Montparnasse où 70 ans plus tard il est enterré.

Après des interrogatoires – pour ne pas dire tortures – par la Gestapo à son siège parisien, 84 Avenue Foch, Hessel est déporté le 8 août 1944 au camp de concentration de Buchenwald (Weimar) où il arrive le 16 août 1944 comme prisonnier # 10003. Condamné à mort il arrive à survivre grâce à l’intervention incroyable d’un autre prisonnier, Eugen Kogon. Celui-ci, attaché au médecin-en-chef de Buchenwald, arrive à transférer à Stéphane Hessel l’identité d’un autre jeune français, Michel Boitel d’Amiens, mort le 20 octobre 1944 du typhus. Le même jour, son 27e anniversaire, la Ville de Weimar a établi un certificat de décès attestant la mort de « Stéphane Hessel, né à Paris, étudiant de philosophie ». Jusqu’à sa libération en mai 1945, Stéphane Hessel a donc porté le nom de Michel Boitel. Après sa libération, il a déclaré que, à plusieurs reprises que c’était « grâce à sa mort [qu’il avait] pu survivre ». Dans ce contexte macabre, il est étonnant que la même Ville de Weimar, exactement 68 ans plus tard, a refusé de décerner à Stéphane Hessel, devenu une célébrité mondiale, à l’occasion de son 95e anniversaire le 20 octobre 2012 sa citoyenneté d’honneur « par manque de justification des relations particulaires » avec cette ville.

Roland Dumas, ancien ministre et comme Stéphane Hessel lauréat du prix Adam-Mickiewicz, nous a livré le témoignage suivant :

« Stéphane Hessel était un de mes bons amis de la Résistance, de la guerre et de l’Occupation. Nous avons travaillé ensemble dans le Club des 22 survivants de la guerre.Il était marié avec l’une de mes amies. Pour vous dire que je souscris pleinement à votre idée de créer une société à sa mémoire. C’était un héros, il a quitté son pays, il a tourné le dos à l’Allemagne nazie, s’est engagé dans la Résistance et a été déporté.Il m’avait même demandé avant sa mort d’essayer de lui trouver dans les archives allemandes le procès-verbal d’audition qu’il avait eu avec les autorités de l’Occupation quand il a été arrêté. Je n’ai pas pu faire le nécessaire pour arriver à temps, il était mort avant ». (([6] Lettre à l’auteur du 19 octobre 2017.))

À maintes reprises Stéphane Hessel a souligné l’actualité du programme, mis au point de 1943 à 1944, et proclamé, le 15 mars 1944, du Conseil National de la Résistance (CNR) et qui réunissait les différents mouvements de la Résistance, puis les partis, les syndicats d’avant-guerre, etc. C’était un programme de gouvernement pour après la Libération. « Un ensemble de principes et de valeurs sur lesquels reposerait la démocratie moderne de notre pays ». « Ces principes et ces valeurs, nous en avons aujourd’hui le plus grand besoin », note Stéphane Hessel qui ajoute : « Il nous appartient de veiller tous ensemble à ce que notre société reste une société dont nous soyons fiers ; pas cette société des sans-papiers, des expulsions, des soupçons à l’égard des immigrés, pas cette société où l’on remet en cause les retraites, les acquis de la Sécurité sociale, pas cette société où les médias sont entre les mains des nantis, toutes choses que nous aurions refusé de cautionner si nous avions été les véritables héritiers du Conseil National de la Résistance. ».(([7] Stéphane Hessel : « indignez-vous ! », Indigène éditions, Montpellier 2010, p. 7.))

INDIGNEZ VOUS (millebabords.org)

Les rescapés se retrouvent, chaque année, sur le plateau des Glières, haut lieu symbolique de la Résistance, qui avait réussi, en février-mars 1944, à transformer, sur cette plate-forme savoyarde, une défaite des armes en « victoire morale » des maquis de l’intérieur.

Au service de la diplomatie française

Admis, en novembre 1945, au concours des Affaires étrangères, il est affecté en 1946 comme son chef de cabinet auprès d’Henri Laugier, Secrétaire-Général adjoint au siège de l’ONU, qui se trouvait entre 1945-1951 temporairement à Lake Success (Nassau County, N.Y.). Comme secrétaire dans la troisième commission de l’assemblée générale chargée de préparer la rédaction de la charte des droits de l’homme, il est affecté à la section chargée de réunir les documents concernant les questions sociales et les droits de l’homme. Ces cinq années passées à l’ONU ont sans aucun doute marqué à jamais sa manière de voir les problèmes de l’humanité qui constituent le fil conducteur de sa pensée pendant toute sa vie. Et pourtant ayant quitté le siège de l’ONU pour retourner à Paris au Quai d’Orsay, il constate dans son autobiographie qu’il a eu « le sentiment d’avoir perdu la plupart de ses illusions concernant les Nations unies… ». Avant de rentrer à Paris, il a pris un congé de six mois à la campagne à Nemours pour rédiger un texte anthropologique-politique intitulé La société du vouloir-faire, qu’il n’a en fin de compte jamais terminé. Bien sûr, Hessel n’a jamais voulu mettre en doute l’importance de l’ONU, cette « formidable institution », comme il l’appelait. Mais comme idéaliste incorrigible jusqu’à la fin de ses jours, il était impatient devant l’absence d’une volonté politique commune des pays membres de l’organisation mondiale pour attaquer ensemble les problèmes souvent analysés et bien connus auxquels les peuples du monde doivent faire face.

Rentré en France an 1950, il poursuit sa carrière diplomatique dans divers postes, secrétariat des conférences au Quai d’Orsay, liaison avec Matignon, Conseiller aux Ambassades de Saigon et d’Alger, Conseiller auprès du Directeur-Général de l’UNESCO, Administrateur adjoint au PNUD, Ambassadeur et Délégué Permanent auprès de l’ONU et des organisations internationales à Genève. En 1982 il prend sa retraite. À la fin de sa carrière le Président Mitterrand l’a élevé à la dignité d’Ambassadeur de France. Voilà son commentaire ému : « Ça n’a l’air de rien, mais pour un Berlinois devenu français à l’âge de 20 ans, c’est assez formidable. Suprême symbole de ma francité qui me resterait attaché jusqu’à la mort. D’autant plus immérité, d’autant plus savoureux, que mon parcours au ministère avait été peu orthodoxe : aucune grande ambassade, pléthore de multilatéralisme. »

Stéphane Hessel, l’Europe et le Triangle de Weimar

Peut-être à cause de ses racines familiales : La famille paternelle de Stéphane Hessel est d’origine juive-polonaise, il est né allemand et a obtenu dans sa jeunesse la nationalité française. Ce sont sans doute ces racines familiales qui ont fait que la coopération étroite entre la France, l’Allemagne et la Pologne dans le cadre du Triangle de Weimar a eu pour lui une certaine fascination. Ainsi il a bien voulu accepter mon invitation de servir comme membre du Conseil consultatif du Comité pour la coopération franco-germano-polonaise dès sa formation. Il a participé comme orateur à de nombreuses conférences en France, en Allemagne et en Pologne.

L’Ambassadeur Stéphane Hessel, lui-même ancien déporté à Buchenwald, a dit sa déception de voir ce qu’on pourrait faire dans le cadre politique du Triangle de Weimar, lancé dès 1991, et qu’on ne fait pas. « La référence à Weimar doit être prise dans son sens le plus profond : Goethe et Buchenwald sont liés dans l’esprit des anciens et aussi des jeunes. » « Nos trois pays ont souffert du manque de liberté avec des réactions profondes, les mouvements révolutionnaires français, la résistance allemande au nazisme, Solidarnosc… Il y a une tradition de défendre la liberté, une volonté de combat contre tout ce qui opprime. / Il faudrait nommer trois personnes, un petit triangle, avec qui tous les littérateurs et chercheurs pourraient travailler. / Il faut redonner à l’Europe une dimension, une pensée : elle est la patrie du droit et des révoltes contre l’oppression, la patrie de la liberté. ».(([8] Extrait du compte rendu du Colloque trilatéral « Un nouveau souffle pour le Triangle de Weimar », organisé sous l’impulsion du Comité Triangle de Weimar le 2 avril 2009 à l’Ambassade de Pologne à Paris.))

S. Wolf, Maire de Weimar, H. von Moltke, Stéphane Hessel, Z. Najder, R. Süssmuth, KH Standke

En 2012, Stéphane Hessel s’associe à une initiative collective sous les auspices du Comité Triangle de Weimar lancée du Palais Présidentiel à Varsovie par Wladislaw Bartoszewski, Président du Comité Auschwitz-Birkenau, Jack Lang, ancien ministre, Rita Süssmuth, ancienne Présidente du Parlement allemand (Bundestag), Michal Kleiber, ancien ministre, Président de l’Académie des Sciences et moi-même. Cette démarche a permis de faire la collecte d’un montant de 120 000 € pour l’organisation d’une exposition itinérante et le financement d’un catalogue en langue allemande, française et polonaise « Redécouverts ».(([9] Stiftung Gedenkstätten Buchenwald und Mittelbau-Dora, Katalog zur Ausstellung Wiederentdeckt. Zeugnisse in der KZ-Gedenkstätte Mittelbau-Dora, 12. April- 31. Juli 2013, Jens-Christian Wagner (Éd.) im Auftrag der Stiftung Gedenkstätten Buchenwald und Mittelbau-Dora, Göttingen 2013.)) fait de documents et témoignages du camp de concentration de Holzen, disparus lors des marches de la mort du mois d’avril 1945, et qui ont fait une réapparition surprise au cours de l’été 2012 : 200 portraits de détenus et des annotations en provenance du kommando « Hecht », un camp extérieur du camp de Buchenwald près de Holzen, dans la région du Weserbergland. L’exposition, placée sous les auspices du Comité Triangle de Weimar, a été ouverte le 13 avril 2013 au camp de concentration de Mittelbau-Dora par la ministre-présidente de Thuringe, Christine Lieberknecht. Après sa fuite du camp de concentration de Buchenwald, Stéphane Hessel avait repris et envoyé au camp de Mittelbau-Dora où il est resté jusqu’à sa libération en mai 1945.

Stéphane Hessel et le Collegium International éthique, scientifique et politique

En 2002, des théoriciens et chercheurs de renom dans les domaines de la philosophie et des sciences se sont réunis dans le cadre du Parlement européen à Bruxelles pour créer le Collegium International éthique, politique et scientifique pour évaluer les dérèglements mondiaux. Président : Michel Rocard, Vice-Présidents : Stéphane Hessel et Mola Kučan. Secrétaire-Général : Sacha Goldman. www.collegium-international.org.

Mola Kučan. Michel Rocard, Stéphane Hessel

Pour mieux comprendre le « credo » de Stéphane Hessel, il me parait indispensable de situer la dernière décennie de sa vie dans le contexte du Collegium International dont il était un des co-fondateurs. Le texte qui suit nous offre une excellente synthèse de sa pensée :

« Il n’y a plus de temps à perdre. Les défis auxquels nous devons faire face dans l’immédiat sont connus, repérés et décrits. Les responsables sont ceux qui détiennent le pouvoir politique et ceux qui détiennent le pouvoir financier. Ce ne sont pas les mêmes. Les premiers n’ont pas appris à soumettre les seconds.

Nous savons ainsi que les défis sont interdépendants, aussi bien géographiquement que thématiquement. Ils ne concernent pas un pays, même le plus puissant, ni même une région aussi riche qu’elle soit, mais dans leur complexité, la planète tout entière. Le défi de la misère face à la richesse scandaleuse de quelques-uns, le défi de leur surexploitation des ressources de notre Terre, et enfin le défi de la haine des uns et la violence des autres doivent être abolis ensemble. C’est pourquoi il nous faut mettre en place un programme de réformes radicales autour duquel toutes les cultures et les civilisations conjuguent leurs efforts ».

Le Collegium International éthique scientifique et politique s’attèle à cette mission depuis maintenant dix ans. Il s’efforce de faire dialoguer entre eux, se répondre, s’écouter, d’anciens chefs d’États ou membres de gouvernement et des gens qui ont mené une réflexion individuelle forte sur les grands problèmes de l’économie, de la science, du devenir de l’humanité. Quand ils se rencontrent, ils doivent avoir un objectif commun qui est le bien de l’humanité… Attention, cette tâche est ardue mais elle est indispensable. Si on a un autre objectif, cela ne vaut rien. Il faut avoir cet objectif-là et si ces gens réunissent leurs expériences pour essayer d’élaborer la façon dont on peut l’atteindre, ils montreront la voie à suivre.

Leçon de la mondialisation par excellence, aucun État n’est aujourd’hui en mesure de faire respecter un ordre mondial et d’imposer les Indispensables régulations globales. Il faut donc travailler avec des modèles d’organisation alternatifs à l’hégémonie. Prix Nobel ou pas, le président des États-Unis (NB : Barack Obama KHS) n’est plus l’homme le plus puissant de la planète. La fin du rêve impérial américain, ensablé entre Bagdad et Kaboul, fait écho à la dislocation de l’empire soviétique, il y a une vingtaine d’années déjà. Après plus de trois siècles sous le régime westphalien de l’absolutisme des États nationaux, une autre ère s’ouvre dans les relations entre peuples, bousculant le réflexe national sur lequel reposent encore nos cultures politiques modernes.

Catastrophe écologique, récession économique, famines et pénuries, pandémies virales, instabilité politique, menaces terroristes et nucléaire… Il nous faut des réponses mondiales aux problèmes mondiaux. Devant ces crises monétaires, nous devons absolument prendre conscience de notre interdépendance. C’est la survie de l’humanité qui est en jeu ! Et cette survie passe par l’instauration d’une gouvernance mondiale digne de ce nom – pour sortir de la cacophonie décourageante qu’on a malheureusement pu constater à maintes occasions récentes. Car quels que soient les espoirs suscités par la mise en place d’un G20 ou par les gesticulations enthousiastes du président français (NB François Hollande KHS), il n’a, à l’heure actuelle, aucune gouvernance mondiale. Certes, des éléments de régulation internationale et quelques institutions agissent à l’échelle globale, mais la gouvernance mondiale, c’est bien plus : c’est la capacité de s’élever au-delà des marchandages entre intérêts nationaux pour prendre des décisions politiques planétaires – au nom de l’humanité.Hélas ! Aujourd’hui malgré quelques frémissements, la nécessité vitale de ce type de gouvernance n’est pas encore comprise. Les intérêts nationaux, autant dire « les égoïsmes, prévalent encore, transformant chaque rencontre internationale en séance de marchandages sordides. Que ce soit en manière de lutte contre le climat, sur les questions énergétiques, la sécurité collective ou le commerce international, l’incapacité à s’élever au niveau des enjeux est patente. Tous les échecs sont évidemment connectés et il est impensable de les considérer séparément. : dans ce genre de jeu somme nulle, chaque concession est vécue comme une défaite. Cette myopie persistante des acteurs étatiques est la marque d’un terrible échec politique.

Ne nous y trompons pas, ce que révèle, par exemple, l’incapacité des marchés intégrés à prendre en compte les externalités négatives de l’économie mondialisée, ce sont les limites flagrantes d’un système international purement étatique. Plus que jamais, les défis planétaires du XXIe siècle viennent remettre en question La notion de souveraineté étatique et son expression internationale : l’intergouvernementalisme. L’intervention croissante d’acteurs non étatiques (firmes multinationales, réseaux criminels, terroristes ou mafieux, organisations transnationales) a, depuis quelques décennies complètement bouleversé le jeu traditionnel de l’équilibre des puissances. Portant une vision alternative de l’intérêt général, parfois en opposition avec celle que sont censés incarner les États, certaines grandes ONG incarnant même, au niveau global, une nouvelle forme de représentation citoyenne. À l’heure où se joue notre avenir à tous, il est temps d’intéresser les peuples du monde au façonnement de leur propre destin, en tant qu’humanité.

Ainsi, la réforme en profondeur du seul embryon de gouvernance mondiale existant aujourd’hui, l’Onu, semble indispensable. De la Déclaration universelle des droits de l’homme à la proclamation des Objectifs du millénium ou de la Sécurité humaine, les valeurs qui inspirent n’ont jamais eu meilleure pertinence. Il ne s’agit pas uniquement de réformer le Conseil de sécurité des Nations unies, même si c’est nécessaire. Il s’agit d’approfondir, la représentativité, la responsabilité et la légitimité de tous ses organes. Après soixante années de relative hibernation à l’ombre glaçante d’empires totalitaires ou de démocraties impériales, son action peut enfin devenir efficace et contribuer à l’émergence d’une gouvernance politique mondiale.

Bien qu’indispensable, la réforme de cette formidable institution ne suffira pas. Car toute la problématique est de parvenir à dépasser l’intergouvernementalisme. Bien sûr, les États restent légitimes pour représenter leurs peuples, cependant l’heure n’est plus à la souveraineté nationale, mais à la souveraineté mondiale. Au moment où se dessinent les contours d’une véritable société-monde, c’est une double légitimité que nous devons construire : celle de la règle de droit comme principe d’organisation, et celle d’un système d’organes capable de catalyser des décisions politiques planétaires – au nom de l’homme.

Nous en appelons à fonder cette « communauté mondiale » dont il est temps de préciser enfin la stratégie opérationnelle sur les valeurs inaliénables, comme celles qui figurent dans le Préambule des Nations unies. Elle ne peut pas demeurer cette entité vague dénuée d’incarnation politique et trop souvent méconnue comme une forme déguisée de passé colonial.

Légitimité et représentativité des acteurs non-étatiques, souveraineté de l‘humanité, régulations internationales, droit universel… : le chantier de la gouvernance universelle se prête aujourd’hui plus que jamais à une réflexion existentielle profonde et urgente.

Pour finir, voici une pensée qui m’est très chère de Rainer Maria Rilke, qui nous dit : “Nous sommes des abeilles qui butinons le visible pour lui donner toute sa force dans l’invisible.” ».(([10] Stéphane Hessel et al.Le monde n’a plus de temps à perdre. Appel du Collegium International pour une gouvernance mondiale solidaire et responsable avec Mireille Delmas-Marty, Michael W. Doyle, Stéphane Hessel, Bernard Miyet, Edgar Morin, René Passet, Michel Rocard, Peter Sloterdijk.
Coordination éditoriale : Sacha Goldman. LLL Les liens qui libèrent, Paris 2012.))

L’héritage de Stéphane Hessel

Un jour, à Weimar, Stéphane Hessel m’avait confié, plein d’ironie et de sarcasme : « pour être reconnu dans ce monde, on doit passer le cap des 90 ans ». En effet, sa notoriété mondiale a commencé lorsqu’il a publié à l’âge de 93 ans une brochure de quatorze pages qui n’a même pas la longueur d’un script de conférence. Indignez vous(([11] Indigène éditions, Montpellier 2010.)) a obtenu un succès sans précédent. Ce petit livre a fait de lui « une sorte d’icône de toutes les révoltes, un porte-parole des sans-voix, protecteur des justes causes. Son ange gardien n’a même pas eu le temps de le prévenir que SH était hissé au rang de grande conscience internationale réclamé de partout… ».(([12] Jean Michel Helvig, Stéphane Hessel : L’homme du siècle, La Libération, 27 février 2013.
Mars 2012, AFP.)) Selon Stéphane Hessel lui-même, le succès foudroyant de sa brochure, publiée à 4,5 millions d’exemplaires et traduite en quarante langues, « est encore un étonnement pour moi, mais cela s’explique par un moment historique. Les sociétés sont perdues et se demandent comment faire pour s’en sortir et cherchent un sens à l’aventure humaine ». Dans une de ses dernières interviews Stéphane Hessel a répondu à la question « Quels conseils pouvez-vous donner aux jeunes d’aujourd’hui ? » comme suit : « Garder sa faculté d’indignation, de non-acceptation. Les jeunes ne doivent pas accepter l’injustice, la cupidité, le pouvoir non contrôlé. Quelle que soit la cause, ayez le goût de résistance, ne serait-ce pour rester digne… ».

Un hommage national a été rendu le 7 mars 2013 à Stéphane Hessel, aux Invalides. Dans son éloge funèbre, le Président de la République a salué en Stéphane Hessel « une conscience, un grand Français, un Juste ». Les honneurs militaires ont été rendus à l’ancien résistant. Stéphane Hessel a été inhumé au cimetière Montparnasse. Edgar Morin et Michel Rocard ont prononcé les discours d’adieu. Les émouvantes obsèques populaires, à la fois familiales et amicales, ont été marquées par deux discours, l’un de Michel Rocard, l’autre d’Edgar Morin.

Après la mort de Stéphane Hessel un groupe de ses amis a déclaré : « Nous avons maintenant une mission : celle de transmettre ses valeurs, sa pensée qui doivent à tous et particulièrement aux jeunes générations, nous servir de modèle pour l’avenir. » Dans le même esprit des personnalités qui se sentent proches de Stéphane, ses fidèles et ses admirateurs ont répondu favorablement à ma suggestion de fonder en sa mémoire, le 20 octobre 2017, le jour de son 100e anniversaire, une « Société Franco-Allemande Stéphane Hessel – Deutsch-Französische Stéphane-Hessel-Gesellschaft » dont le siège est à Berlin et à Paris.(([13] Parmi les membres fondateurs on trouve les noms de Peter von Becker, Roland Dumas, Sacha Goldman, Hans Herth, Michael Kogon, Jack Lang, Christine Lieberknecht, Hélène Miard-Delacroix, Edgar Morin, Klaus-Heinrich Standke, Hans Stark, Rita Süssmuth, Uwe Thomas, Jérôme Vaillant, Gilles Vanderpooten, Georges Wagner-Jourdain, Jens-Christian Wagner, Nike Wagner, Bernard A. Wolfer et al.
Christiane Chabry-Hessel en a accepté la Présidence d’honneur.))

À l’occasion d’un Dîner solennel donné par Christiane Hessel le 14 novembre 2017 pour le centenaire de la naissance de son mari au Théâtre du Soleil à la Cartoucherie de Vincennes, Edgar Morin a rendu un hommage émouvant à son ami :

« Au centenaire de la naissance de Stéphane, quatre années après son décès, son esprit reste vivant, plus vivant que jamais. Son message profond contient l’indignez-vous mais ne s’y résume pas.Son message profond est d’abord RÉSISTEZ.Résistez comme il l’a fait toute sa vie, après sa résistance contre le nazisme, dans la résistance à l’injustice, à l’humiliation, à toutes les vieilles barbaries renaissantes de domination, haine et mépris et aussi contre la barbarie glacée de la domination du calcul insensible et du profit insatiable née de notre civilisation même.ENGAGEZ-VOUS dans l’aventure incertaine de l’humanité vouée à tant de périls qui nous relie en une communauté de destin planétaire.Engagez-vous pour que s’épanouisse en vous et en autrui la poésie de l’existence qui est communion, ferveur, amour AIMEZ. Dans la lutte gigantesque et infinie entre Éros et Thanatos, prenez hardiment le parti d’Éros, il vous tonifiera comme il a tonifié notre ami le grand Stéphane Hessel. »

Notes




Un message de Robert F. Kennedy, Jr. un an après le rassemblement historique de Berlin : « L’heure est à la désobéissance civile (pacifique) ! »

[Source : Children’s Health Defense Europe (childrenshealthdefense.eu)]



Robert F. Kennedy Jr. explique dans cette vidéo récente pourquoi nous devons tous nous mobiliser maintenant et résister par la désobéissance civile pacifique.

Maintenant que la FDA a « approuvé » le vaccin Covid de Pfizer, de nombreuses questions restent sans réponse.
Comme de nombreuses études nous le montrent, le vaccin ne présente aucun avantage en terme de mortalité toute cause confondue.

Le vaccin n’a pas d’impact positif sur la mortalité globale et il met en danger les groupes d’âge les plus jeunes.
« Un enfant en bonne santé n’a aucun risque de contracter cette maladie. Et pourtant, le risque lié au vaccin est très élevé. »

Il est devenu clair : il ne s’agit pas de santé. Il s’agit de contrôle.

C’est pourquoi nous devons tous faire entendre notre voix et exprimer notre opposition.


TRANSCRIPTION

0:00:01.2 : Je suis Robert F. Kennedy, Jr. et je suis très heureux d’être de retour parmi vous et d’avoir l’occasion de m’adresser à tous mes amis de Berlin et aux militants et amoureux de la liberté de toute l’Europe. Nous sommes aujourd’hui le 23 août, et je voudrais commencer par vous parler de quelques études qui ont été publiées récemment et dont nous devrions tous avoir connaissance. L’une d’entre elles, probablement la plus importante, est l’essai clinique de MERCK, de Pfizer, pour son vaccin Covid-19. Nous disposons maintenant de six mois de données que Pfizer était tenu de déposer auprès de la FDA et de les montrer au public. Et quiconque qui sait lire peut voir dans ces données la preuve frappante que ce vaccin ne présente aucun avantage en termes de mortalité toutes causes confondues. Cela signifie que les personnes qui ont été vaccinées sont plus nombreuses à mourir que celles qui ont eu le placebo. Et si vous allez dans le detail et l’analyse du vaccin, ce que cette étude montre est que le vaccin empêche un petit nombre de décès dus au Covid-19, mais pour chaque vie sauvée par le vaccin contre le Covid-19, trois personnes sont mortes d’une crise cardiaque. Parmi les vaccinés, il y a eu 20 décès, et dans le groupe placebo, 14 décès.

0:01:46.7 : Cela indique que certains groupes d’âge spécifiques ou certaines personnes avec comorbidités peuvent prendre ce vaccin, mais il serait tout à fait immoral pour un gouvernement ou une entreprise d’imposer ce vaccin à tout être humain réticent à se faire vacciner.

0:02:12.1 : Une autre étude dont je vais vous parler était une version pré-publiée de l’étude du Lancet le 10 décembre. Elle s’appelle Chau et al. C-H-A-U, et elle a été réalisée par l’Oxford Research Group, qui regroupe l’Université d’Oxford et Ho-Chi-Minh-City. Cette étude s’est intéressée aux personnels de santé de première ligne qui ont été confinés pendant plusieurs mois à Ho-Chi-Minh-City pendant la résurgence du variant Delta. L’étude montre que les personnes vaccinées présentaient un nombre très, très élevé du variant Delta dans leur pharynx et leurs narines. En fait, ils avaient une concentration du variant Delta dans leurs narines 250 fois plus importante que quiconque ayant contracté le Coronavirus n’avait avant la vaccination.

0:03:22.1 : Eh bien, cela montre que quelque chose dans le vaccin dégage les pharynges nasales pour faire de vous un porteur… Un porteur pré-symptomatique du Covid, donc au lieu d’arrêter la réplication virale, et au lieu d’arrêter la transmission, le vaccin facilite presque certainement la transmission ! Selon cette étude, ces personnes qui avaient le Covid dans leur nez pouvaient transmettre le Covid à d’autres travailleurs. Et il est presque certain qu’ils le transmettaient aussi à des patients non vaccinés et à d’autres personnes de leur entourage.

Une chose fondamentale à retenir est que les vaccins ne sauvent pas de vies. Nous savons, grâce à la première étude, à l’étude Pfizer et à l’étude d’Oxford, que cela n’empêche pas la transmission, et qu’en fait, cela peut l’augmenter. Ce sont les données scientifiques les plus certaines que nous ayons aujourd’hui.

La troisième étude que je voudrais vous faire connaître est une étude de Johns Hopkins, publiée dans The Lancet. L’étude de Johns Hopkins montre qu’il est pratiquement impossible de trouver un enfant en bonne santé dans le monde qui soit mort du Covid-19. Les enfants ont un risque nul, un enfant en bonne santé a un risque nul avec cette maladie, et pourtant le risque du vaccin lui est très élevé !

0:04:56.8 : En fait, nous constatons qu’avec le vaccin, les personnes les plus susceptibles de tomber malades, ou de mourir, sont les jeunes. Le Covid-19 a tendance à tuer des personnes très âgées avec des comorbidités, mais le vaccin a tendance à blesser, à nuire et à tuer des personnes jeunes, qui sont au début de leur vie. Et les personnes qui ont un infarctus du myocarde à cause de ce vaccin, des maladies du myocarde à cause de ce vaccin, ne guérissent jamais. Leur cœur se transforme simplement en tissu cicatriciel et ne guérit pas.

0:05:33.2 : La raison pour laquelle je parle des études est qu’aujourd’hui, la FDA a promulgué une approbation sans précédent, qu’elle présente de manière très bizarre.

0:05:52.7 : Comme une approbation officielle du vaccin Pfizer. La signification de cette approbation est qu’elle permettra aux gens d’imposer légalement le vaccin dans notre pays. Mais ce qui est étrange, c’est qu’il n’y a eu aucun respect de processus réglementaire… La FDA a ignoré tout le processus réglementaire, elle n’a pas convoqué le comité d’experts extérieurs qui approuve normalement les nouveaux vaccins. Ils n’ont pas créé de notice pour le fabricant. Ils n’ont pas expliqué la science sur laquelle ils se basent. Ils n’ont pas expliqué les données sur lesquelles ils se basent. Ils ne disent même pas techniquement qu’il s’agit d’une approbation. Ils l’encadrent en quelque sorte dans leur lettre comme une extension du processus d’utilisation d’urgence; ils l’encadrent dans leurs communiqués de presse comme une approbation. Et dès que cette mesure prise a été, l’armée américaine a déclaré aux soldats qu’ils devaient être vaccinés avant vendredi ou être renvoyés sans honneur. Et dans tout le pays, les entreprises privées et entreprises publiques imposent maintenant des mandats.

Je vous dis tout cela parce que je veux être clair avec vous… les gens qui poussent ces vaccins, qui ont poussé depuis le début cette étrange entreprise sont sortis du placard, et ont révélé aujourd’hui qu’ils ont abandonné toute prétention de parler de santé publique, de démocratie et de protection du public. Ils ont fait savoir très clairement au public qu’il s’agit de pouvoir, et d’imposer un totalitarisme d’un genre que l’humanité n’a jamais connu. Tous les régimes totalitaires de l’histoire ont cherché à contrôler tous les aspects du comportement humain.

0:08:08.3 : Ils n’ont jamais été capables de le faire parce que, bien sûr, le gouvernement ne pouvait pas lire dans votre esprit, ni vous suivre toute la journée, vous empêcher de parler à certaines personnes, de vous suivre chez vous et savoir ce que vous faites…. A qui vous parlez et ce que vous dites. Mais devinez quoi ? Les gouvernements d’aujourd’hui ont ce pouvoir. Et nous savons qu’ils l’utilisent, et qu’ils utilisent cette urgence comme une excuse pour imposer un contrôle totalitaire sur chacun d’entre nous. Un niveau de contrôle autoritaire qu’aucun gouvernement dans l’histoire n’a eu. Et à ce stade, nous avons maintenant le devoir, à mon avis, de résister. Et de résister à chaque occasion que se présente à vous. Chacun d’entre nous doit s’engager dans de multiples désobéissances simples et pacifiques chaque jour.

0:09:06.5 : Je fais cela depuis de nombreuses années, et je n’ai jamais dit à personne qu’il fallait sacrifier son travail, sa réputation ou ses revenus en sortant et en parlant de ces questions, cela a toujours été dangereux. Depuis 17 ans que je fais cela, j’ai toujours été confronté à la censure, à diverses formes d’intimidation et de punition. Mais j’ai été particulièrement capable, résilient, grâce à d’autres choses que j’ai dans ma vie, mon nom, ma réputation, mon gagne-pain… Le fait que je sois avocat, les avocats ont tendance à être tolérants envers la dissidence. Et donc j’avais une capacité à faire face à ce genre d’attaques d’une manière que beaucoup de gens n’ont pas. Et j’ai toujours évité de dire aux autres, « Vous devez sortir et parler de ce que vous croyez. »

0:10:02.0 : Les gens venaient me voir et me disaient, « Je suis d’accord avec vous, mais j’ai trop peur pour en parler », et je disais, j’ai toujours dit, « C’est bon ». Vous nous soutenez discrètement. Vous n’avez pas besoin de vous exposer.

Et aujourd’hui, je vous dis quelque chose de différent : « nous devons tous commencer à nous exposer » Nous devons dire aux gens dans la rue, « si on vous empêche d’entrer dans un magasin, vous devez parler au propriétaire du magasin ». Ça ne veut pas dire qu’il ne faut pas être poli, doux et pacifique. Dieu était poli, doux et pacifique et il a quand même résisté. Et nous devons résister de cette façon. Il y a une histoire célèbre où Henry David Thoreau était en prison pour avoir protesté, pour avoir refusé de payer ses impôts parce que l’argent de ses impôts servait à soutenir la guerre hispano-américaine, qu’il considérait comme une guerre injuste. Et le célèbre philosophe qui était son ami, Ralph Waldo Emerson, est venu dans sa cellule de prison dans le Massachusetts, et il a parlé à Thoreau à travers  les barreaux de la fenêtre… Et il a dit, « David, que fais-tu là-dedans ? » Et Henry David Thoreau lui a dit : « Ralph, qu’est-ce que tu fais là dehors ? » Et c’est la question que nous devons maintenant poser à tout le monde, « Que faites-vous là dehors ? » Nous devons tous descendre dans la rue, nous devons tous résister.

0:11:34.0 : Si votre travail vous dit que vous devez vous faire vacciner et que vous ne croyez pas que c’est bon pour votre santé, ne le faites pas ! Faites-vous virer et poursuivez-les en justice ! Nous devons résister. Il s’agit du même type de crise désespérée que celle à laquelle les fondateurs de notre pays ont été confrontés pendant la Révolution américaine, et nombre d’entre eux ont renoncé à leur vie, à leurs moyens de subsistance, à leurs biens, à leur argent, à leur santé afin de nous fournir notre Déclaration des droits de ce pays, la Constitution. Ils savaient qu’il y avait des choses bien pires que la mort : la perte de nos libertés. Et ils ont sacrifié leurs vies et leurs moyens de subsistance, afin que nous puissions avoir cette constitution. Mais au cours des 12 derniers mois, nous avons perdu cette Déclaration des droits, nous avons perdu la possibilité d’avoir des procès avec jury dans notre pays pour les entreprises qui fabriquent des produits imprudents et négligents qui nous blessent. Nous avons perdu les droits de propriété que nous avions autrefois dans ce pays où un million d’entreprises ont été fermées du jour au lendemain sans compensation équitable et sans procédure régulière… Nous avons perdu la capacité de parler librement. Nous avons perdu la possibilité de pratiquer notre culte pendant toute une année, les institutions religieuses et les églises ont été fermées dans notre pays sur simple décision du gouvernement, bien que les magasins d’alcool aient été déclarés commerces essentiels et laissés ouverts.

0:13:03.2 : Mais la Constitution ne protège pas les magasins d’alcool, elle protège les églises. Aujourd’hui, nous avons perdu la capacité de participer à la réglementation. La réglementation est maintenant faite par des non-élus… c’est un docteur qui dirige maintenant le gouvernement américain. Il n’y a pas de processus réglementaire, il n’y a pas d’avis et de commentaires sur les règles. Il n’y a pas de participation du public. Il n’y a pas d’audiences publiques. Toutes les étapes habituelles de la promulgation de notre réglementation, qui exigent la participation du public, ont toutes été abandonnées. Et donc nous avons donc désormais perdu notre démocratie maintenant en Amérique. Et nous l’avons perdue dans toute l’Europe, et nous l’avons perdue au Canada, et nous l’avons perdue en Australie. Et la seule façon de nous défendre contre ces forces très sinistres, les barons voleurs de la Silicon Valley, les grandes institutions bancaires, l’armée et les agences de renseignement qui collaborent à ce processus, à cette prise de pouvoir totalitaire, à ce coup d’État contre la démocratie et la liberté libérale occidentale que nous voyons aujourd’hui. Toutes ces forces collaborent les unes avec les autres pour nous asservir. Et nous devons nous lier les uns aux autres, et nous devons riposter.

Et chacun d’entre vous doit faire au moins trois désobéissances civiles pacifiques par jour ! Et nous devons commencer à faire ça partout, et c’est comme ça que nous allons recruter de nouvelles personnes pour notre cause, et que nous allons commencer à résister !

0:14:55.5 : Je tiens à vous remercier tous pour vos efforts pour venir à Berlin, et je sais que je verrai beaucoup d’entre vous sur les barricades.

Merci !




Âme génétique et résonance morphique

[Source : E&R]

Par Laurent Guyénot

« Nous sommes des machines à survie, des robots aveuglément programmés pour préserver ces molécules égoïstes que l’on appelle des gènes. » Ainsi s’exprime Richard Dawkins dans Le Gène égoïste [1]. Comme il le constatait en 1989, sa théorie « est devenue l’orthodoxie des manuels scolaires », car elle est simplement « une conséquence logique du néodarwinisme orthodoxe, mais exprimée comme une image nouvelle ».

[Voir aussi : L’Homme programmé ou l’Homme libre ?]

L’image est trompeuse. Dawkins ne croit pas littéralement que les gènes sont des entités égoïstes animées par une volonté de se répliquer. S’ils l’étaient, ils seraient comme des sortes d’âmes transgénérationnelles. Dans le modèle néodarwinien, les gènes ne sont pas des âmes, mais simplement des molécules régies par les lois déterministes de la chimie. Et ils sont le résultat d’une série d’accidents chimiques sur des millions d’années, à partir de la première protéine capable de s’autorépliquer.

J’ai déjà écrit pour E&R deux articles critiques sur le darwinisme : « Généalogie du darwinisme »  et « Le singe devenu dieu » (où je montrais le lien logique entre darwinisme et transhumanisme). Je vais ici prolonger cette critique, présenter brièvement l’alternative, en particulier la théorie de Rupert Sheldrake, et conclure par une réflexion « métagénétique » pour sortir du paradigme individualiste. Je voudrais ainsi apporter une modeste contribution au débat passionnant entre Alain Soral, Xavier Poussard et Lucien Cerise animé par Monsieur K, en rappelant que l’essence du vivant est le génétique, et que, pour l’être humain, le génétique, ou le générationnel, est la substance organique du politique.

La catastrophe darwinienne

[Voir aussi :
Créationnisme, darwinisme… Pourquoi pas ni l’un ni l’autre ?
La théorie de l’évolution : un camouflet pour la science
La théorie incohérente de l’évolution et ses effets pernicieux sur notre mode de pensée]

Nietzsche l’avait prédit dans la seconde de ses Considérations inactuelles : le darwinisme est un poison civilisationnel.

« [Si de telles idées], avec la folie de l’enseignement qui règne aujourd’hui, sont jetées au peuple pendant une génération encore, personne ne devra s’étonner si le peuple périt d’égoïsme et de mesquinerie, ossifié dans l’unique préoccupation de lui-même. Il commencera par s’effriter et par cesser d’être un peuple. À sa place, nous verrons peut-être apparaître, sur la scène de l’avenir, un enchevêtrement d’égoïsmes individuels, de fraternisations en vue de l’exploitation rapace de ceux qui ne sont pas des « frères », et d’autres créations semblables de l’utilitarisme commun. »

Bien qu’il disait tenir la théorie de Darwin « pour vraie, mais pour mortelle », Nietzsche en critiqua la nature mécanique, qui néglige la « volonté de puissance » inhérente à la vie, dont il avait appris l’importance chez son maître Arthur Schopenhauer. Dans sa préface à la seconde édition de La Volonté dans la nature (1836), soit cinq ans avant la parution de L’Origine des espèces, Schopenhauer avait mis en garde contre :

« le zèle et l’activité incomparables affichés dans toutes les branches des sciences naturelles qui, comme cette recherche est principalement entre les mains de gens qui n’ont rien appris d’autre, menace de conduire à un matérialisme grossier et stupide, dont le côté le plus immédiatement offensant est moins la bestialité morale de ses résultats ultimes, que l’incroyable absurdité de ses premiers principes ; car de cette manière, même la force vitale est niée, et la nature organique est dégradée en un simple jeu de hasard des forces chimiques. »

Pour mesurer où nous a conduit cette conception mécanique de la vie, un bon indicateur est le succès planétaire de la dernière star darwinienne Yuval Noah Harari. Ses livres se sont vendus à près de 30 millions d’exemplaires en 60 langues. Dans Sapiens (2015, publié initialement en hébreu), il enfonce le clou de la morale darwinienne : « La vie n’a pas de scénario, pas d’auteur, pas de metteur en scène, pas de producteur – et pas de sens. » Puis dans Homo Deus (2017), il nous apporte la bonne nouvelle transhumaniste, l’autodéification de l’Homme par le miracle de la haute technologie : « ayant sorti l’humanité de la brutalité des luttes pour la survie, nous allons chercher à hisser les hommes au rang de dieux, à transformer Homo sapiens en Homo deus. »

« les bio-ingénieurs vont […] se saisir du vieux corps de Sapiens et en réécrire délibérément le code génétique, recâbler ses circuits cérébraux, modifier son équilibre biochimique, voire lui faire pousser des membres nouveaux. […] Le génie cyborg ira plus loin, et fusionnera le corps organique avec des appareils non organiques, tels que des mains bioniques, des yeux artificiels ou des millions de nanorobots qui navigueront dans nos vaisseaux sanguins, diagnostiqueront les problèmes et répareront les dommages. »

Désormais, la « machine-robot » de Dawkins peut commencer à se transformer en un immortel zombie électronique. Un tel fantasme d’immortalité physique et d’omnipotence est risible à notre époque de covidophobie aiguë, mais il y a un lien très étroit : il s’agit toujours d’enfoncer dans le crâne des masses ahuries que le but de la vie est d’éviter la mort (la mort physique individuelle, s’entend).

La conception mécanique du vivant

La maladie mentale qui conduit l’Homme à se prendre pour une machine a été inoculée aux Européens par le Français René Descartes (1596-1650). Descartes était fasciné depuis son enfance par les nouvelles machines de son époque. Comme tout homme intelligent et instruit, il était aussi impressionné par les descriptions mécaniques du Système solaire faites par Kepler et Galilée. Il voulut donc étendre ce modèle au monde vivant. « Mon but, écrivait Kepler en 1605, est de montrer que la machine céleste ne doit pas être comparée à un organisme divin mais plutôt à une horloge. » L’analogie de l’horloge convenait aux êtres célestes, dont les mouvements réguliers avaient fourni à l’Homme ses mesures du temps. La découverte que les mouvements des planètes pouvaient être conceptualisés en termes purement mathématiques conduirait à la théorie révolutionnaire de la gravitation d’Isaac Newton. En revanche, la théorie de Descartes sur la machine animale n’a conduit à aucun progrès en biologie. En vivisectant des chiens, il a observé que le cœur fonctionnait comme une pompe, mais on le savait déjà.

Selon la tradition platonicienne et aristotélicienne, adoptée par Thomas d’Aquin, les êtres vivants différaient essentiellement de la matière inanimée par leur principe vital, leur anima. Mais voyant « l’organisme cosmique » désormais privé de son anima mundi et converti en mécanisme, Descartes a voulu se débarrasser de l’anima aussi chez les animaux, et prouver que les organismes biologiques eux-mêmes étaient en réalité des mécanismes biologiques. Il fut assez prudent pour faire une exception pour l’Homme, à qui il accordait une âme rationnelle logée dans la glande pinéale.

La théorie cartésienne, c’est-à-dire mécanique, de la vie eut un succès limité et a été constamment combattue par une école de pensée qu’on a appelée « vitalisme » au XIXe siècle. Les vitalistes affirment que les phénomènes de la vie ne peuvent pas être entièrement expliqués par des lois mécaniques ou chimiques dérivées de l’étude des systèmes inanimés, et que les processus de morphogenèse et de reproduction nécessitent un facteur causal irréductible à ces lois. Les vitalistes ont été parmi les premiers à théoriser l’évolution des espèces, qui pourrait s’expliquer si « l’élan vital » (Henri Bergson, L’Évolution créatrice, 1907) inclut une sorte de « volonté d’évoluer » à la Schopenhauer. Bergson écrit :

« Plus on fixe son attention sur cette continuité de la vie, plus on voit l’évolution organique se rapprocher de celle d’une conscience, où le passé presse contre le présent et en fait jaillir une forme nouvelle, incommensurable avec ses antécédents. »

En 1802, Jean-Baptiste de Lamarck pensa vaincre le vitalisme avec sa doctrine du transformisme, qui expliquait comment les espèces évoluaient les unes à partir des autres par héritage des caractères acquis. Darwin proposa ensuite un mécanisme d’évolution différent (« descente avec modification »), sans nier le facteur lamarckien (ce que fera son disciple zélé August Weismann).

Le darwinisme marque le triomphe de la théorie mécanique de la vie. Mais il a en outre l’avantage de rendre inutile l’« hypothèse Dieu » : les machines nécessitent normalement un concepteur (Newton imaginait Dieu « très doué en mécanique et en géométrie »), mais les organismes n’en ont pas besoin s’ils ont évolué progressivement par variation et sélection naturelle. Seuls « le hasard et la nécessité » (Jacques Monod, 1970) ont créé toutes les formes de vie, de la bactérie à l’Homme.

Avec la redécouverte des lois de l’hérédité de Mendel, le darwinisme a évolué vers ce que Julian Huxley a appelé la « synthèse moderne » (rebaptisée plus tard néodarwinisme). Dans les années 1930, grâce au microscope électronique, la quête de l’explication de la vie passe du niveau cellulaire au niveau moléculaire. La biologie s’efforce de devenir une branche de la chimie. Francis Crick, qui partagea le prix Nobel pour la découverte de la structure de l’ADN, a rendu ce programme très explicite dans son livre Of Molecules and Men (1966) : « Le but ultime de la modernité en biologie est en fait d’expliquer tous les phénomènes biologiques en termes physico-chimiques. » [2]

Paradoxalement, c’est l’accent mis sur le niveau moléculaire qui a dévoilé la complexité époustouflante du vivant, laquelle pose aujourd’hui un défi gigantesque au modèle simpliste de l’évolution darwinienne par mutations accidentelles et sélection naturelle.

Le dessein intelligent

Michael Behe ​​est un biochimiste de premier plan qui défend l’hypothèse du « dessein intelligent » (Intelligent Design). Il explique dans son livre Darwin’s Black Box :

« La biochimie a démontré que tout appareil biologique impliquant plus d’une cellule (comme un organe ou un tissu) est nécessairement un réseau complexe de nombreux systèmes identifiables différents, d’une complexité effroyable. La cellule de réplication autosuffisante « la plus simple » a la capacité de produire des milliers de protéines différentes, et d’autres molécules, à des moments différents et dans des conditions variables. Synthèse, dégradation, génération d’énergie, réplication, maintenance de l’architecture cellulaire, mobilité, régulation, réparation, communication : toutes ces fonctions ont lieu dans pratiquement chaque cellule, et chaque fonction elle-même nécessite l’interaction de nombreuses parties. » [3]

Une telle complexité peut-elle être le résultat d’une série d’erreurs accidentelles dans la réplication des gènes ? Il est important de comprendre en effet que, selon Darwin, le seul processus créatif dans l’évolution réside dans « des variations produites accidentellement ». La sélection naturelle ne crée rien ; elle n’agit que négativement en éliminant les variations désavantageuses. Elle n’est pour rien dans l’apparition des variations avantageuses, qui est le résultat d’accidents dans la réplication de l’ADN.

Puisque les tenants du « dessein intelligent » soutiennent que la complexité de la vie, qui devient de plus en plus grande avec chaque nouvelle découverte, est la preuve la plus convaincante de l’existence de Dieu – ou de l’Esprit –, les scientifiques déicides sont entrés en mode croisade contre ces hérétiques. D’où la campagne agressive pour interdire les professeurs d’université favorables à l’Intelligent Design, bien documentée dans le film Expelled : No Intelligent Allowed (à voir en français ici sur Égalité et Réconciliation). Il y a maintenant une sélection darwinienne dans le milieu universitaire pour éliminer les scientifiques non darwiniens. J’en ai fait moi-même l’expérience à un faible niveau, lorsque, muni de mon doctorat en « Études médiévales anglaises », j’ai postulé en 2010 pour un poste d’assistant à l’université ; après m’avoir dit que je correspondais exactement au profil recherché, on m’a soudain claqué la porte au nez pour la raison – qui m’a clairement été signifiée – que j’avais traduit, édité et préfacé le livre de Phillip Johnson, Le Darwinisme en question. Science ou métaphysique ?

Stephen Meyer, qui défend également la théorie du dessein intelligent dans son livre Darwin’s Doubt, écrit :

« Les entités qui confèrent des avantages fonctionnels aux organismes – de nouveaux gènes et les protéines qu’ils codent – constituent de longues chaînes linéaires de sous-unités séquencées avec précision, des bases nucléotidiques dans le cas des gènes et des acides aminés dans le cas des protéines. Pourtant, selon la théorie néodarwinienne, ces entités complexes et hautement spécifiées doivent d’abord apparaître et fournir un certain avantage avant que la sélection naturelle puisse agir pour les préserver. Étant donné le nombre de bases présentes dans les gènes et les acides aminés présents dans les protéines fonctionnelles, un grand nombre de changements dans la disposition de ces sous-unités moléculaires devraient se produire avant qu’une nouvelle protéine fonctionnelle et sélectionnable puisse apparaître. Pour que même la plus petite unité d’innovation fonctionnelle – une nouvelle protéine – se produise, de nombreux réarrangements improbables des bases nucléotidiques devraient se produire avant que la sélection naturelle n’ait quelque chose de nouveau et d’avantageux à sélectionner. » [4]

Meyer souligne que la révolution de la biochimie a conduit à la prise de conscience que la vie n’est pas fondamentalement une question de matière ; c’est une question d’information. Et l’information ne peut être produite que par une intelligence. L’ADN « code » des informations, qui peuvent être « transcrites » en molécules d’ARN, puis « traduites » en une séquence d’acides aminés au fur et à mesure que des molécules de protéines sont synthétisées. « Depuis que la révolution de la biologie moléculaire a mis en évidence la primauté de l’information sur le maintien et la fonction des systèmes vivants, les questions sur l’origine de l’information sont passées au premier plan des discussions sur la théorie de l’évolution. » [5] Des changements aléatoires ou accidentels dans toute séquence contenant des informations ne font que dégrader les informations et ne peuvent en aucun cas ajouter de nouvelles informations. C’est pourquoi le défi majeur du darwinisme est venu des mathématiciens : en 1966, un groupe distingué de mathématiciens, d’ingénieurs et de scientifiques s’est réuni pour un colloque à l’Institut Wistar de Philadelphie intitulé « Les défis mathématiques de l’interprétation néodarwinienne de l’évolution ». [6]

La Résonance Morphique

Pour Stephen Meyer, « la découverte d’informations numériques même dans les cellules vivantes les plus simples indique l’activité préalable d’une intelligence créatrice à l’œuvre à l’origine de la première vie ». Mais cette « intelligence créatrice » ne doit pas nécessairement être conçue comme un Dieu exclusivement transcendant, extérieur à sa création. En d’autres termes, le paradigme du dessein intelligent ne doit pas être réduit à une version moderne de l’horloger (en l’occurrence le concepteur d’ordinateurs), qui crée de temps en temps de nouveaux modèles. Il est également possible de suivre une ligne de pensée plus panthéiste ou animiste et de supposer que l’intelligence est inhérente à la vie elle-même. Des documentaires sur « l’intelligence des plantes » peuvent nous aider à le concevoir (ici ou ici, vidéos en anglais non sous-titrées).

Il existe, en fait, un foisonnement de théories tentant de dépasser ou abandonner le darwinisme sans pour autant se satisfaire du « dessein intelligent ». Un site leur est consacré : www.thethirdwayofevolution.com. Certains des savants cités s’intéressent aux processus épigénétiques, d’autres explorent les mécanismes holistiques de la vie (comme Denis Noble, auteur de La Musique de la vie. La biologie au-delà du génome). Est mentionné dans ce site le professeur Didier Raoult, auteur en 2010 de Dépasser Darwin.

Mais je voudrais ici présenter, pour ceux qui ne le connaissent pas, le biologiste de Cambridge Rupert Sheldrake, connu pour sa théorie des « champs morphogénétiques ». Il n’a pas inventé cette notion et en attribue le crédit à Hans Spemann, Alexander Gurwitsch et Paul Weiss, qui, au début des années 1920, ont proposé que la morphogenèse soit organisée par champs « développementaux », « embryonnaires » ou « morphogénétiques ». Ces champs organisent le développement de l’embryon et guident les processus de régulation et de régénération après dommages. Sheldrake écrit dans The Presence of the Past (traduit en français sous le titre La Mémoire de l’Univers, Éditions du Rocher, 2002) :

« La nature spécifique des champs, selon Weiss, signifie que chaque espèce d’organisme a son propre champ morphogénétique, bien que les champs d’espèces apparentées puissent être similaires. De plus, au sein de l’organisme, il existe des champs subsidiaires dans le champ global de l’organisme, en fait une hiérarchie imbriquée de champs dans les champs. » [7]

La notion de champs, initialement introduite pour expliquer le magnétisme, puis la gravitation, tend aujourd’hui à s’imposer dans tous les domaines de la physique, comme l’explique le physicien David Tong dans cette conférence (en anglais, non sous-titrée en français) à Cambridge. D’une certaine manière, cette notion réconcilie la pensée scientifique avec l’idéalisme platonicien. Werner Heisenberg, l’un des fondateurs de la mécanique quantique, a déclaré :

« Je pense que la physique moderne a tranché en faveur de Platon. Car les plus petites unités de matière ne sont pas des objets physiques au sens ordinaire du terme, mais des formes, des idées qui ne sauraient être exprimées de manière claire qu’en langage mathématique. » [8]

Penser en termes de champs est nécessaire en biologie, soutient Sheldrake, parce que l’information génétique ne peut pas être localisée uniquement dans les gènes. Sheldrake écrit dans Morphic Resonance : The Nature of Formative Causation (Une nouvelle science de la vie : l’hypothèse de la causalité formative, Éditions du Rocher, 2003) :

« Le concept de programmes génétiques est basé sur une analogie avec les programmes informatiques. La métaphore implique que l’œuf fécondé contient un programme prédéterminé qui coordonne en quelque sorte le développement de l’organisme. Mais le programme génétique doit impliquer quelque chose de plus que la structure chimique de l’ADN, car des copies identiques d’ADN sont transmises à toutes les cellules ; si toutes les cellules étaient programmées de la même manière, elles ne pourraient pas se développer différemment. » [9]

Une partie de l’information qui « donne forme » à l’organisme n’est donc pas matériellement codée ; elle est contenue dans les champs morphogénétiques et non dans l’ADN. Sheldrake utilise une métaphore simple qui rend l’idée facile à comprendre :

« Considérez l’analogie suivante. La musique qui sort du haut-parleur d’un poste radio dépend à la fois : 1) des structures matérielles du poste et de l’énergie qui l’alimente et 2) de la transmission sur laquelle le poste est réglé. La musique peut bien sûr être affectée par des changements dans le câblage, les transistors, les condensateurs, etc., et elle s’arrête lorsque les piles sont retirées. Quelqu’un ne sachant rien de la transmission de vibrations invisibles, immatérielles et inaudibles à travers le champ électromagnétique pourrait conclure que la musique pourrait être entièrement expliquée en termes de composants de la radio, de la manière dont ils étaient disposés et de l’énergie dont leur fonctionnement dépendait. S’il envisageait la possibilité que quelque chose vienne de l’extérieur, il la rejetterait en découvrant que l’appareil pesait le même poids allumé et éteint. Il devrait donc supposer que les schémas rythmiques et harmoniques de la musique sont apparus dans l’appareil à la suite d’interactions extrêmement compliquées entre ses parties. Après une étude et une analyse minutieuses de l’ensemble, il pourrait même être en mesure d’en faire une réplique qui produirait exactement les mêmes sons que l’original, et il considérerait probablement ce résultat comme une preuve frappante de sa théorie. Mais malgré son exploit, il resterait complètement ignorant du fait qu’en réalité la musique provenait d’un studio de radiodiffusion à des centaines de kilomètres de là. » [10]

Sur la notion de champs morphogénétiques, Sheldrake construit celle de « résonance morphique ». Puisque les champs morphogénétiques contiennent une mémoire inhérente, cette mémoire n’est pas immuable, mais est influencée par rétroaction. En d’autres termes, tous les organismes (ou organes, ou cellules) animés par un certain champ entrent en résonance les uns avec les autres, et cette résonance constitue le champ lui-même.

« La résonance morphique a lieu sur la base de la similitude. Plus un organisme est similaire aux organismes précédents, plus leur influence sur lui par résonance morphique est grande. Et plus il y a eu de tels organismes, plus leur influence cumulative est puissante. » [11]

C’est ce que Sheldrake appelle aussi la « causalité formative » : « selon l’hypothèse de la causalité formative, la forme d’un système dépend de l’influence morphique cumulative des systèmes similaires précédents » ; « Les champs morphiques ne sont pas définis avec précision mais sont des structures de probabilité qui dépendent de la distribution statistique de formes similaires précédentes. » [12] Cela n’explique toujours pas l’apparition de nouvelles espèces. À mon sens, la théorie de Sheldrake n’exclut pas, bien au contraire, l’hypothèse d’une Intelligence créatrice suprême, qui serait comme le cœur nucléaire du Champ morphique universel, ce dernier étant assimilable au Logos ou à la Sophia des néoplatoniciens.

L’âme génétique

Je connais la théorie de Sheldrake depuis une vingtaine d’années, et elle n’a cessé d’accompagner ma réflexion depuis. J’y ai repensé récemment en lisant de nombreux articles américains par des auteurs réagissant à l’agression culturelle sans précédent contre la « race blanche » ou la « civilisation blanche ». Nombre de ces auteurs formulent leur défense de la civilisation blanche selon le paradigme darwinien, et je pense que c’est une stratégie désastreuse, car le darwinisme ne donne aucun sens à la vie. Comment le darwinisme pourrait-il insuffler une nouvelle âme aux peuples européens alors qu’il s’agit d’une théorie matérialiste qui n’accorde aucune place aux forces spirituelles. Le darwinisme mécanise la vie et déshumanise l’humain. C’est d’ailleurs une arme maniée avec beaucoup plus d’efficacité par les adversaires de la civilisation blanche : le catéchisme darwinien n’affirme-t-il pas en effet que les races n’existent pas – surtout la race blanche ?

La théorie de Sheldrake permet de penser une anthropologie qui accorde toute son importance à la nature généalogique de l’être humain, mais sans réduire celle-ci à sa dimension matérielle, chimique. La résonnance morphique, dont Sheldrake étend et teste l’application aux domaines psychologiques et même parapsychologiques, suggère que les hommes sont liés spirituellement de manière organique et holistique, c’est-à-dire que l’âme individuelle est enveloppée dans une hiérarchie d’âmes groupales, et que cette hiérarchie est fondée non pas exclusivement mais principalement sur la consanguinité. Ce modèle rejoint la théorie de Ludwig Gumplowicz (1838-1909), l’un des pionniers de la sociologie, qui fait du « sentiment syngénique » fondé sur la consanguinité le principal facteur de cohésion des sociétés humaines.

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Représentation symbolique d’un système holistique

En définitive, la métaphore de Dawkins n’est pas sans valeur, si seulement nous lui restituons une dimension spirituelle. Les gènes, écrit-il, « nous ont créés, corps et esprit ; et leur préservation est la raison ultime de notre existence ». Préservation n’est pas le bon concept ; on ne peut que partager ses gènes. Mais cela mis à part, dans une conception sheldrakienne du génétique, on est conduit à concevoir que l’Homme, en tant qu’être spirituel et non seulement matériel, est un être essentiellement collectif, qui s’inscrit dans une lignée.

Le « sang » est le nom que l’on donnait jadis aux qualités spirituelles et morales qui se transmettent des parents aux enfants, lorsqu’on ne savait encore rien de l’ADN. Cette notion traditionnelle du « sang » est totalement étrangère à la modernité. Le « sang » n’évoque pour la plupart des Européens ou des Américains qu’une substance chimique qui prolonge notre misérable vie individuelle.

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Une startup propose des transfusion de sang jeune pour rajeunir le corps

Le sang, au sens traditionnel d’âme génétique, est l’impensable de l’individualisme matérialiste, qui est le fondement théorique de la société libérale des droits de l’homme. L’individu est déclaré être la réalité humaine ultime, en fait la seule réalité humaine. Sur le plan politique, cela a justifié les théories « contractualistes », qui commencent avec Thomas Hobbes (Léviathan, 1651) et passent par Adam Smith (La Richesse des nations, 1776). Postulant, comme Hobbes, que les hommes sont motivés exclusivement par leur intérêt personnel et matériel, Smith imagine que, par la magie de la libre concurrence, la somme des individualismes égoïstes engendrerait une société juste. Selon lui, les hommes contribuent mieux au bien public lorsqu’ils ne s’occupent que de leur bien personnel. Nous connaissons le résultat ; l’argent n’est pas le sang d’une société organique faite de cellules et d’organes, mais le carburant d’une société mécanique où les individus sont interchangeables. Le patrimoine génétique et le syngénisme sont la véritable richesse des nations.

Il faut sans doute avoir atteint un certain âge pour comprendre combien la personnalité et la destinée des hommes sont formées, à leur insu, par leur généalogie, par l’histoire des générations dont ils découlent. À la fin de sa vie, Carl Jung évoquait « l’étrange communauté de destin qui me rattache à mes ancêtres », ainsi que le « sentiment d’être sous l’influence de choses et de problèmes qui furent laissés incomplets et sans réponses par mes parents, mes grands-parents et mes autres ancêtres » [13]. La psychologie transgénérationnelle a apporté de nombreuses confirmations de l’intuition de Jung. Un de ses pionniers était Ivan Boszormenyi-Nagy, qui s’est intéressé à ces « loyautés invisibles » qui nous rattachent inconsciemment à nos ancêtres et façonnent notre destin de façon largement inconsciente, sur la base d’un système de valeurs, de dettes et de mérites : « L’élaboration de la loyauté est déterminée par l’histoire de la famille et par le type de justice que cette famille pratique et par les mythes familiaux. Elle trouve résonance en chacun des membres de la famille. » [14] Vincent de Gaulejac, dans L’Histoire en héritage. Roman familial et trajectoire sociale, évoque les « nœuds sociopsychiques » et « impasses généalogiques » qui peuvent parasiter le destin d’un individu cherchant à se déraciner de sa famille :

« À vouloir rompre à tout prix, il reste attaché sans comprendre pourquoi. À tenter de se construire dans un ailleurs, il reste surdéterminé par une filiation qui s’impose à lui quand bien même il penserait lui échapper. Ces inscriptions inconscientes conduisent à postuler l’existence d’un passé généalogique qui s’impose au sujet et structure son fonctionnement psychique. » [15]

Cette part de déterminisme généalogique, bien qu’incontestable, est une aberration du point de vue de l’utopie libérale. Mais il faut bien admettre qu’elle est également étrangère au christianisme, et que l’individualisme philosophique qui sous-tend la modernité est en partie le rejeton du christianisme (voir Louis Dumont, « La genèse chrétienne de l’individualisme moderne », dans Essais sur l’individualisme [16]).

À l’inverse, les Juifs reconnaissent et valorisent cette vérité anthropologique du sang, inscrite au cœur de la Bible hébraïque. Les Juifs, a écrit Martin Buber, font du sang « la couche la plus profonde et la plus puissante de [leur] être ». Le Juif perçoit « quelle confluence de sang l’a produit. […] Il sent dans cette immortalité des générations une communauté de sang » [17]. Nathan Wachtel, dans un livre sur la dispersion marrane, rappelle que le terme « nation », qui vient du latin natio, « naissance », a d’abord été utilisé au XVIe siècle par les marranes portugais et espagnols dispersés à travers le monde, « qui ne professent pas officiellement la même foi religieuse, et cependant partagent le sentiment d’appartenir à une même collectivité, désignée lapidairement par un mot : la Naçã  » [18].

Notre faiblesse à nous, Goyim européens, est l’individualisme. Notre sens du sang, de la lignée, est faible, et s’affaiblit d’année en année, produisant des êtres fragiles, incapables de se donner un destin commun, même au niveau familial. Il y aura bientôt un siècle, un mouvement européen était entièrement basé sur le droit naturel du sang (voir à ce sujet Johann Chapoutot, La Loi du sang. Penser et agir en nazi, Gallimard, 2014). La dénazification de l’Europe s’est depuis accompagnée d’une guerre sans pitié contre tout ce qui ressemble de près ou de loin à cette idéologie du sang (lire mon article « Jusqu’où ira la dénazification ? »)

L’anthropologie moderne a démontré que le réseau complexe de parenté qui enveloppe chaque personne de la naissance à la mort forme la structure distinctive de chaque société. Notre ancien système de parenté, hérité du monde romain et organisé autour de l’autorité du père, après avoir été affaibli par le christianisme, est aujourd’hui déchiqueté avec une sauvagerie inouïe.

Chacun de nous est membre d’un arbre généalogique : c’est notre identité première. Il me semble que l’affirmation de cette loi naturelle devrait revenir au premier plan dans un puissant mouvement culturel. Que nous voulions sauver notre civilisation ou en préparer une nouvelle, nous devrions peut-être travailler à la restauration du clan. La définition la plus simple du clan est « la communauté au sein de laquelle on ne se marie pas ». Il s’agit de la famille élargie, de trois ou quatre générations, auxquels il faut ajouter les aïeuls, dont la présence symbolique est primordiale. Construire une nouvelle culture du clan est un grand défi, car le clan ne peut se maintenir que sur la base des hiérarchies naturelles, qui se heurtent à nos « valeurs » démocratiques et mercantiles.

Mais si nous donnons la priorité à la construction de grandes familles solidaires et durables, des hommes et des femmes de valeur en sortiront – des héros, peut-être. Cela me rappelle d’ailleurs quelque chose que Laurence Leamer a écrit sur les Kennedy :

« Joseph P. Kennedy a créé une grande chose dans sa vie, et c’était sa famille. […] Joe enseignait aux siens que le sang régnait et qu’ils devaient se faire confiance et s’aventurer dans un monde dangereux plein de trahisons et d’incertitudes, pour retourner toujours dans le sanctuaire de la famille. » [19]

Laurent Guyénot

Notes

[1] Richard Dawkins, Le Gène égoïste, Odile Jacob, 2003 (première édition anglaise, 1976).

[2] Cité dans Rupert Sheldrake, Réenchanter la science, Albin Michel, 2012, p. 82

[3] Michael Behe, Darwin’s Black Box : The Biochemical Challenge to Evolution, S&S International, 2006, p. 46.

[4] Stephen Meyer, Darwin’s Doubt : The Explosive Origin of Animal Life and the Case for Intelligent Design, HarperOne, 2013, p. 177.

[5] Stephen C. Meyer, Darwin’s Doubt, p. 168.

[6] Stephen C. Meyer, Darwin’s Doubt, p. 170.

[7] Rupert Sheldrake, The Presence of the Past : Morphic Resonance and the Habits of Nature, Icon Books, 2011.

[8] Cité dans Rupert Sheldrake, The Presence of the Past.

[9] Rupert Sheldrake, Morphic Resonnance : The Nature of Formative Causation, Park Street Press, 2009, p. 9.

[10] Rupert Sheldrake, Morphic Resonnance, p. 111-112.

[11] Rupert Sheldrake, The Presence of the Past.

[12] Rupert Sheldrake, Morphic Resonnance, p. 94, 109.

[13] Carl G. Jung, Ma vie, Gallimard, 1991.

[14] Ivan Boszormenyi-Nagy, Invisible Loyalties : Reciprocity in Intergenerational Family Therapy, Harper & Row, 1973, p. 56.

[15] Vincent de Gaulejac, L’Histoire en héritage. Roman familial et trajectoire sociale, Petite Bibliothèque Payot, 2012, p. 141-142, 146-147.

[16] Louis Dumont, « La genèse chrétienne de l’individualisme moderne, une vue modifée de nos origines », Le Débat, 15, septembre-octobre 1981, repris dans Essais sur l’individualisme. Une perspective anthropologique sur l’idéologie moderne, Seuil, 1983, p. 35-81, sous le titre « De l’individu-hors-du-monde à l’individu-dans-le-monde ».

[17] Cité par Brendon Sanderson dans sa critique du livre de Geoffrey Cantor et Mark Swetlitz, Jewish Tradition and the Challenge of Darwinism, dans The Occidental Observer.

[18] Nathan Wachtel, La Foi du souvenir. Labyrinthes Marranes, Seuil, 2001, p. 26.

[19] Laurence Leamer, Sons of Camelot : The Fate of an American Dynasty, HarperCollins, 2005.




Le rapport de Graphika : soft power et guerre de 4e génération contre l’Algérie

[Source : ahmedbensaada.com]

Par Ahmed Bensaada

Contrairement au hard power qui est basé sur la force coercitive classique, le soft power utilise l’attraction positive et la persuasion pour atteindre des objectifs de politique étrangère. Il s’agit donc d’une capacité d’influence susceptible d’imposer, en douceur, un comportement ou une façon de penser identiques ou similaires à celles de celui qui utilise cette technique. Son succès repose donc sur l’impression de ne pas y avoir pas été contraint. Ainsi, le soft power n’atteint ses objectifs que s’il n’est pas perçu comme de la manipulation ou de la propagande.

Selon son concepteur, le très influent Joseph Nye, le soft power est soutenu par trois piliers : les valeurs politiques, la culture et la politique étrangère. Commentant cette théorie, le professeur G. John Ikenberry donne les précisions suivantes dans la célèbre revue Foreign Affairs:

« Les États-Unis peuvent dominer les autres, mais ils ont également excellé dans la projection du soft power, avec l’aide de leurs entreprises, fondations, universités, églises et autres institutions de la société civile; la culture, les idéaux et les valeurs des États-Unis ont été extrêmement importants pour aider Washington à attirer des partenaires et des partisans ».

L’exportation de la démocratie, qui est un champ établi et prépondérant de la politique étrangère américaine, utilise évidemment le soft power. Dans son article traitant du soft power américain dans les révolutions colorées, l’anthropologue Boris Pétric mentionne que des « ONG américaines sont les principaux acteurs de cette promotion de la démocratie, des droits de l’homme et de la liberté […] ».

Cette relation entre les ONG et le soft power est très bien explicitée par Susan Liautaud dans son article « Soft Power of NGOs: Hard Responsibility, Hard Strategy, and Hard Accountability » dans lequel elle note que « les ONG et les autres acteurs du secteur à but non lucratif sont tenus d’utiliser le soft power de façon responsable et de rendre compte des conséquences induites par cette utilisation »

Il a été aussi montré que ces mêmes ONG américaines, étatiques ou non, ont joué le même rôle dans ce qui est abusivement appelé le « printemps » arabe. La printanisation de certains pays arabes ciblés à l’aide du soft power américain a été réalisé par l’intermédiaire de la formation et du réseautage de cyberactivistes « autochtones », c’est-à-dire provenant des pays visés. Ces révoltes qui ont été présentées et vendues comme une « belle saison » se sont avérées n’être que des « regime change » accompagnés de chaos, de destruction et de désolation.

Une décennie plus tard, ces ONG sont encore actives, tout particulièrement dans le Hirak algérien.

Tel que noté par Albert A. Nofi, le soft power est une des ressources sur lesquelles s’appuient la guerre de 4e génération (G4G), cette guerre moderne qui, d’après François-Bernard Huyghe, « correspondrait à la révolution de l’information » tout en précisant qu’elle « mobiliserait des populations entières en un antagonisme gagnant tous les domaines politique, économique, social, culturel ».

En ce qui concerne l’utilisation militaire de l’information, Christina M. Knopf et Eric J. Ziegelmayer nous expliquent que :

« l’information est un produit qui se prête à l’arsenalisation et l’environnement informationnel est devenu vital pour le succès des opérations militaires. Le domaine de l’information, l’Internet en particulier, est aujourd’hui un terrain crucial à saisir pour exercer une influence économique et diplomatique dominante.  C’est la raison pour laquelle les États-Unis ont officiellement incorporé à leur doctrine […] la « guerre des communications » ».

Cette « arsenalisation » de l’information a été rendue efficace grâce à l’essor fulgurant de l’Internet et des médias sociaux. À ce sujet, Waseem Ahmad Qureshi donne quelques précisions :

« Les progrès technologiques actuels (accès plus facile aux blogs médiatiques et à Internet) rendent la propagande et la manipulation des faits plus facilement accessibles tout en élargissant les conséquences des opérations de guerre de l’information en provoquant des effets dommageables massifs »

La recherche qui sera exposée dans cet article montre de manière explicite que l’Algérie fait actuellement l’objet d’une G4G qui a profité des remous du Hirak pour se déployer insidieusement.

Hirak, soft power et guerre de 4e génération

Un livre et de très nombreux articles ont été consacrés au rôle des organismes américains d’exportation de la démocratie et leurs relations avec le Hirak et ses « ténors ». Cet aspect du soft power ne sera pas traité dans ce travail, mais les lecteurs intéressés sont invités à consulter les liens suggérés.

Il faut cependant préciser que le soft power utilisé dans les G4G possède d’autres techniques aussi efficaces les unes que les autres.

Il a été fait mention d’une de ces techniques dans un de mes articles datant de décembre 2019. Il s’agit de mandater un universitaire crédible pour écrire, dans une revue crédible, un texte complétement fallacieux afin de suggérer un comportement donné et le présenter comme étant juste et approprié alors que, dans la réalité, il est complétement déraisonnable. Un exemple typique est celui du professeur Robert Zaretsky, professeur d’histoire de France à l’université de Houston qui s’est fait remarquer par un texte abracadabrantesque dans Foreign Affairs. En effet, le 26 novembre 2019, c’est-à-dire à peine deux semaines avant l’élection présidentielle algérienne, le professeur écrivait: « An Election’s Failure Will Be a Democratic Success » (L’échec de l’élection sera un succès démocratique).

Hallucinant! D’après ce professeur vivant dans un pays supposé être démocratique « ne pas voter est un acte démocratique »! Mais quel genre de démocratie désire exporter ce professeur loufoque?

L’histoire retiendra néanmoins l’odieuse campagne d’intimidation des électeurs lors de ce scrutin, ignominie qui a dû tellement faire plaisir à M. Zaretsky, certainement commandité pour nuire à l’Algérie.

Plus récemment, c’est dans un petit encadré publié par le journal français Le Figaro en date du 31 juillet 2021 qu’apparut une nouvelle technique encore plus insidieuse que celle de notre professeur de Houston. Celle-ci est destinée à persuader le public que l’État algérien utilise des cybermanipulations malhonnêtes « pour défendre les intérêts du président algérien », tout en parrainant des « campagnes de harcèlement » contre des opposants politiques.

Le Figaro précise que ces informations proviennent d’un rapport élaboré par une société américaine nommée Graphika, « spécialisée dans les nouvelles technologies et l’analyse des réseaux sociaux ». Personne n’est dupe. Cette mention cherche évidemment à donner de la crédibilité à cette compagnie et, par conséquent, conférer de la véracité à son rapport.

Encore un organisme américain qui s’attaque à l’État algérien en général et aux institutions présidentielle et militaire en particulier! Décidément, ils ne lâcheront jamais ces Américains!

Mais qui est donc Graphika? Qui est derrière ce joli nom, quels sont ses champs d’intérêts et qui la finance?

Contrairement à Émilien Hertement, le journaliste du Figaro qui a bêtement rapporté la nouvelle, nous allons nous intéresser, dans un premier temps, à cette société pour comprendre ses motivations et nous enquérir de son sérieux. Ensuite, nous étudierons en détail son rapport cité par Le Figaro.

Graphika et ses connexions sulfureuses

D’après les informations figurant sur son site officiel, Graphika est

« une société d’analyse de réseau, fondée en 2013 par le Dr. John Kelly qui a étudié, dans sa thèse, l’essor fulgurant des conversations sur Internet en utilisant l’analyse de réseau des relations entre les auteurs en ligne, et pas seulement le contenu de leurs messages ».

Toujours selon son site, Graphika est financé par la DARPA, la « Minerva Initiative », l’« US Senate Select Committee on Intelligence » et la « Knight Foundation ».

DARPA est l’acronyme de la « Defense Advanced Research Projects Agency » (Agence pour les projets de recherche avancée de défense) qui est une agence du ministère de la Défense des États-Unis chargée de la recherche et du développement des nouvelles technologies destinées à l’usage militaire.

La « Minerva Initiative » est une initiative de recherche universitaire en sciences sociales parrainée par le ministère de la Défense des États-Unis axée sur des domaines d’importance stratégique pour la politique de sécurité nationale des États-Unis. Lancée en 2008 par Robert Gates, le secrétaire à la Défense de l’époque, elle a pour objectif d’améliorer la compréhension de base du ministère de la Défense en ce qui concerne les forces sociales, culturelles, comportementales et politiques qui façonnent les régions du monde d’importance stratégique pour les États-Unis. Dès le début, le programme s’est focalisé , entre autres, sur les recherches universitaires traitant de la Chine, de l’Irak, du terrorisme et de l’islam radical. À son lancement, le projet a reçu 50 millions de dollars du ministère de la Défense des États-Unis pour financer ces recherches.

Les subventions de recherche sont supervisées par des gestionnaires de programme affiliés à deux organisations militaires de recherche fondamentale : le Bureau de la recherche scientifique de l’Armée de l’air (AFOSR) et le Bureau de la recherche navale (ONR).

L’«US Senate Select Committee on Intelligence » (SSCI) est un comité créé par le Sénat américain en 1976 pour superviser et faire des études continues sur les activités et programmes de renseignement du gouvernement des États-Unis.

La « Knight Foundation » se présente comme une fondation nationale américaine qui investit dans le journalisme et les arts et dont l’objectif est de favoriser des communautés informées et engagées qu’elle croit essentielles à une démocratie saine. Cette fondation collabore cependant activement avec l’Open Society de George Soros, la National Endowment for DemocracyFreedom House et l’USAID.

Ces quatre organisations forment la colonne vertébrale du dispositif américain pour l’exportation de la démocratie dont il a été question précédemment.

Et ce n’est pas tout. Graphika déclare être associé avec des groupes de défense des Droits de l’homme du monde entier « pour surveiller les menaces numériques ciblant les utilisateurs vulnérables ».

En fait, il s’agit de Human Rights Watch (HRW), Amnesty International (AI) et « The Syria Campaign ». Il est de notoriété publique que les deux premières organisations (HRW et AI) sont largement financées par l’Open Society.  Et il ne faut surtout pas oublier qu’elles ont été toutes deux (avec d’autres entités droitdelhommistes) derrière la résolution du Parlement européen contre l’Algérie, juste quelques jours après le référendum sur la nouvelle Constitution algérienne. Drôle de coïncidence, n’est-ce pas? Comme la coïncidence de l’article de notre pitoyable professeur Zaretsky, un an plus tôt.

L’association de Graphika avec « The Syria campaign » est très révélatrice du rôle de désinformation, de propagande et d’étroite collaboration de cette société avec les gouvernements américains et britanniques.

« The Syria campaign » qui se dit « organisation à but non lucratif enregistrée au Royaume-Uni » est étroitement lié aux « White Helmets » (casques blancs), organisme de protection civile syrien qui a défrayé la chronique en 2016 (lire mon article sur ce sujet, rédigé à l’époque).

En fait, ces « secouristes » présentés comme des héros en occident, sont financés par l’USAID (United States Agency for International Development), le plus important des organismes américains d’« exportation » de la démocratie. Un document de l’USAID datant de 2018 précise qu’une subvention de 6,25 millions de dollars a été octroyée aux « White Helmets », en plus des 33 millions de dollars qui leur ont été versés depuis 2013. Ces « casques blancs » ont aussi été très largement financés par la Grande-Bretagne via le « Foreign and Commonwealth Office ». En date du 31 mars 2018, le montant total du financement que le gouvernement britannique leur a fourni s’élevait à 38 425 591,23 £. Ce qui fit dire à Julie Hyland, journaliste et militante britannique :

« Financés par le « Conflict, Stability and Security Fund » du gouvernement britannique et le programme USAID du gouvernement américain, ils [les « White Helmets »] font partie d’un réseau de forces djihadistes soutenues par l’Occident pour organiser un changement de régime ».

The White Helmets: The greatest scandal to hit Syria

Selon Vanessa Beeley, journaliste indépendante qui a beaucoup travaillé sur le terrain en Syrie et dans de nombreux autres pays de la région, les « White Helmets » « étaient liés financièrement à Londres et à Washington (entre autres), principaux belligérants occidentaux sans mandat en Syrie […] et que des membres des Casques blancs entretenaient des liens avec des groupes djihadistes rebelles, tels que Fatah Al-Cham, résultat de la fusion d’Al-Nosra et de Ahrar Al-Cham ».

Le mythe des « casques blancs » a été démoli par un grand nombre de journalistes et chercheurs de renom dont Eva BartlettJohn PilgerGareth Porter,Phillip GiraldiCraig Murrayet l’ancien inspecteur des armements de l’ONU Scott Ritter.

Graphika et ses figures publiques

Parmi les figures publiques de Graphika, on retrouve les noms de l’anglais Ben Nimmo (directeur des recherches) et de la française Camille François (directrice de l’innovation).

Ben Nimmo a rejoint Graphika en 2019, pourtant, rien ne le prédestinait à ce poste. Son parcours singulier a été décrit dans un article détaillé du New York Times (NYT).

En effet, il a étudié la littérature à l’Université de Cambridge, a travaillé comme instructeur de plongée sous-marine en Égypte, ainsi qu’écrivain et journaliste de voyage en Europe. En 2011, il a été recruté par l’OTAN comme attaché de presse principal sur la Russie et l’Ukraine jusqu’en 2014. Ensuite, il est devenu chercheur indépendant et a commencé à travailler sur la Russie sous contrat pour des think tanks pro-démocratie comme l’« Institute for Statecraft » qui pilote un projet  financé par le « Foreign and Commonwealth Office » nommé « The integrity initiative ». Créé en 2015, ce programme avait pour objectifs de contrer et sensibiliser à la désinformation provenant de pays comme la Russie et la Chine ainsi que de groupes extrémistes comme Daech. Comme par hasard, il s’agit de pays et ou organismes ciblés aussi par la « Minerva Initiative ».

Au cours de la campagne électorale américaine de 2016, M. Nimmo a collaboré avec l’Atlantic Council, le think tank non officiel de l’OTAN.

Pour se faire une idée de l’importance de ce « groupe de réflexion », il n’y a qu’à consulter l’impressionnante liste des membres de son Conseil d’administration. On y trouve, entre autres, Henry Kissinger, Joseph Nye (le concepteur du soft power), le général David H. Petraeus (commandant de la coalition militaire sous Bush fils et chef des troupes de l’OTAN ainsi que Directeur de la CIA sous Obama), Stephen Hadley (conseiller à la sécurité nationale de Bush fils), Robert Gates (cité précédemment – Directeur de la CIA sous Bush père et Secrétaire à la défense sous Bush fils et Obama). On y trouve aussi James Baker, Léon Panetta, Colin Powell, James Woosley, Peter Ackerman et j’en passe car la liste donne le tournis (le lecteur est invité à consulter ces pages pour plus de détails: lien 1 et lien 2). Pour la petite histoire, James Woosley a été directeur de la CIA sous Bill Clinton et a dirigé Freedom House . De son côté, Peter Ackerman a aidé à la création de l’Albert Einstein Institution dirigé par son professeur, l’illustre Gene Sharp, le théoricien de la « lutte non-violente » qui a été utilisée dans les révolutions colorées et le « printemps » arabe. Sa théorie a été développée dans de nombreux livres et tout particulièrement dans « De la dictature à la démocratie », ouvrage qui est devenu le livre de chevet de tous les révolutionnaires en herbe à travers le monde.

Revenons maintenant à Ben Nimmo. Il a aidé à fonder le Digital Forensic Research Lab (DFRLab) de l’Atlantic Council, un groupe basé à Washington qui étudie la désinformation en ligne.

En 2018, Facebook a annoncé un partenariat avec DFRLab pour « identifier, exposer et expliquer la désinformation lors des élections dans le monde », accordant à l’Atlantic Council et à Nimmo l’accès aux données privées de milliards d’utilisateurs de Facebook.

Facebook a fait de lui et du laboratoire les premiers étrangers autorisés à étudier les réseaux de désinformation sur son site avant que l’entreprise ne ferme les réseaux.

À la fin de son article, le NYT précise que Graphika et DFRLab ont tous deux reçu un financement de Facebook.

Le 5 février dernier, Ben Nimmo annonçait son départ de Graphika pour rejoindre Facebook où il aiderait « à diriger la stratégie mondiale de renseignement sur les menaces contre les opérations d’influence ». Sans oublier, bien sûr, de faire « coucou » à sa collègue et collaboratrice, Camille François.

Cette nouvelle n’est pas passée inaperçue, bien au contraire. Sur The Grayzone, par exemple, on pouvait lire un article intitulé « Facebook hires ex-NATO press officer and social media censor Ben Nimmo as intel strategist » (Facebook embauche Ben Nimmo, ancien attaché de presse de l’OTAN et censeur des médias sociaux, en tant que stratège du renseignement), alors que Mint Press News titrait « Facebook partners with Hawkish Atlantic Council, a NATO lobby group, to “protect democracy” » (Facebook s’associe au belliciste Atlantic Council, un groupe de pression de l’OTAN, pour « protéger la démocratie »).

Passons maintenant à la seconde figure publique de Graphika qui se nomme Camille François. Diplômée de Sciences-Po et boursière Fulbright, elle a été membre de la « New America’s Cybersecurity Initiative » (NACI), chercheure principale chez Jigsaw, a dirigé des projets de recherche sur la cybersécurité et les droits de l’homme pour la « Defence Advanced Research Projects Agency », et a travaillé pour l’équipe « Market Insights » de Google (consulter ce lien).

La « New America’s Cybersecurity Initiative » est un organisme financé (entre autres) par le Département d’état américain, la Knight Foundation, Open Society, Google, Microsoft, Apple et Facebook.

Jigsaw (anciennement Google Ideas) est un groupe de réflexion et un incubateur technologique au sein de Google/Alphabet dirigé par Jared Cohen. Ce dernier a travaillé au Département d’État américain comme membre du comité de planification des politiques du département d’État américain, puis a été très proche conseiller des secrétaires d’État Condoleezza Rice et Hillary Clinton. C’est, par exemple, lui qui avait personnellement contacté le cofondateur et président de Twitter, Jack Dorsey, pour lui demander de reporter les travaux de maintenance des serveurs de Twitter afin de ne pas perturber les activités des cyberactivistes iraniens lors de leurs manifestations antigouvernementales en 2009.

Mais ce qui attire le plus l’attention, c’est son rôle dans la formation des cyberactivistes arabes en préparation du « printemps » arabe. En effet, Jared Cohen fut un des fondateurs de AYM « Alliance of Youth Movements » (rebaptisée Movements.org) qui se définit comme une organisation américaine à but non lucratif (d’après leur site) qui affiche clairement sa mission : i) identifier des cyberactivistes dans des régions d’intérêt ; ii) les mettre en contact entre eux, avec des experts et des membres de la société civile ; et iii) les soutenir en les formant, en les conseillant et en leur procurant une plateforme pour initier les contacts et les développer dans le temps (pour plus de détails, consulter mon article sur le sujet).

Comme expliqué précédemment, la « Defence Advanced Research Projects Agency » (DARPA) est l’agence du ministère de la Défense des États-Unis qui finance Graphika. Comme le monde est petit!

D’après ce qui est mentionné sur son CV, Camille François a été aussi recrutée par Google, dans l’équipe de « Market Insights ». Directrice de recherche associée, elle s’est spécialisée dans la recherche en ligne sur les PME françaises et a géré les trackers de marque et de confidentialité de Google pour la perception parmi le public et les faiseurs d’opinion clés.

Pour boucler la boucle, Mme François s’est formée, en 2014, à l’École de l’OTAN d’Oberammergau (Allemagne) sur les « cyber-opérations » tel que précisé également sur son CV.

Graphika, la main dans le sac

La société Graphika a été impliquée dans de nombreuses controverses en relation avec i) le « repérage » d’un type particulier et ciblé de désinformation sur les médias sociaux et ii) son rôle de « chien truffier » dressé pour servir des commanditaires militaristes, atlantistes et occidentalistes.

Pour clarifier ce point, nous allons citer deux exemples pédagogiques.

1- L’affaire Jeremy Corbyn

La très large élection de Jeremy Corbyn à la tête du parti travailliste britannique avec près de 60% des voix en 2015 a été suivie par une campagne médiatique « mainstream » ayant pour but de diaboliser sa personne et de lui ôter toute légitimité politique de premier plan.

Tout d’abord, ses positions pro-palestiniennes lui ont valu des attaques du lobby sioniste pour des allégations d’antisémitisme après son succès électoral. Quelques années plus tard, à l’approche des élections législatives de 2019, les accusations sont montées d’un cran, devenant plus incisives. Il n’était pas question qu’un socialiste « antisémite » soit logé au 10, Downing Street.

En plus de ces accusations fallacieuses, une autre affaire a été planifiée pour porter le coup de grâce à la possibilité que Corbyn puisse, un jour, occuper le fauteuil de Premier ministre britannique : sa « collusion » avec la Russie. Cette accusation, mêlée avec ce « sport » occidental communément appelé « Russia Bashing », allaient être, ni plus ni moins, un coup de grâce à ce projet.

À ce sujet, les journalistes d’investigation Ben Norton et Max Blumenthal écrivaient le 8 décembre 2019:

« À quelques jours des élections nationales britanniques du 12 décembre, les agences de renseignement britanniques et les organisations soutenues par le gouvernement américain ont intensifié leurs attaques contre Corbyn, empruntant des tactiques à l’hystérie américaine du Russiagate et faisant de grands efforts pour le présenter – sans aucune preuve substantielle – comme une supposée marionnette de l’ignoble Kremlin ».

Le journaliste Matt Kennard a, quant à lui, publié une enquête détaillée au titre très explicite : « Comment l’establishment militaire et du renseignement britannique s’efforce d’empêcher Jeremy Corbyn de devenir Premier ministre ».

Il y mentionna que des responsables de l’armée et du renseignement britanniques ont été à l’origine d’au moins 34 reportages majeurs publiés dans les médias nationaux présentant Jeremy Corbyn comme un danger pour la sécurité britannique.

Le 27 novembre 2019, en pleine campagne électorale, l’équipe de Jeremy Corbyn présenta un imposant dossier traitant de négociations secrètes entre le gouvernement conservateur de Boris Johnson et l’administration américaine dans le but de privatiser le National Health Service (NHS) britannique, démentant ainsi les promesses de son rival conservateur.

Moins d’une semaine plus tard, l’artillerie lourde fut sortie pour faire face à l’accusation.

Ben Wallace, le Secrétaire d’État à la Défense britannique, déclara que 

« Jeremy Corbyn a joué le rôle d' »idiot utile » pour le Kremlin en minant l’OTAN pendant des décennies et cela le rend inapte à être Premier ministre ».

Comme pour confirmer ses dires, le journal pro-conservateur The Daily Telegraph titrait à la Une « Le dossier de Corbyn pointe du doigt les Russes ».

The Guardian emboîta le pas en précisant que les documents de Corbyn ont été « mis en ligne par des affiches utilisant des méthodes russes ». D’autres médias comme The Daily Beast, la BBC ou le Washington Post reprirent également la nouvelle.

Ce n’est pas le « clonage » de cette information qui attire l’attention mais le fait que tous les médias se sont basés sur une et une seule source : Graphika et son directeur des recherches, Ben Nimmo. Tiens donc!

Extrait de l’article du Guardian :

« Ben Nimmo, le chef des enquêtes chez Graphika, a déclaré : « Ce que nous disons, c’est que les efforts initiaux pour amplifier la fuite du NHS ressemblent beaucoup aux techniques utilisées par Secondary Infektion dans le passé, une opération russe connue. Mais nous n’avons pas toutes les données qui nous permettent de prendre une décision finale dans cette affaire » ».

Une accusation aussi grave, reprise par des médias lourds et influents, basée sur une seule source et…du vent.

Ce qui fit dire à Norton et Blumenthal :

« Pas un seul article couvrant l’histoire n’a pris la peine d’informer les lecteurs qui était Nimmo, ni n’a offert de détails sur les puissantes forces étatiques derrière Graphika ».

Et d’ajouter :

« En fait, Nimmo n’est pas un expert en données ou un journaliste, mais un ancien attaché de presse de l’OTAN qui a précédemment travaillé pour l’usine de propagande secrète « Integrity Initiative », qui était financée par le ministère britannique des Affaires étrangères et dédiée à engendrer des conflits avec la Russie ».

La suite de l’histoire vous la devinez certainement : Jeremy Corbyn a évidemment perdu les élections du 12 décembre 2019.

2- Le Russiagate

Le Russiagate est l’affaire politico-judiciaire qui a été invoquée pour qualifier les allégations d’ingérence de la Russie dans les élections présidentielles américaines de 2016. Un branle-bas de combat médiatique a été orchestré afin de démontrer que la défaite de Hillary Clinton n’était due qu’à une collusion entre l’équipe de Donald Trump et le Kremlin via une armée de trolls russes écumant les médias sociaux, en particulier Facebook et Twitter.

Comme on peut s’y attendre, la démonstration a été confiée à une équipe de l’Université d’Oxford et …la société Graphika. Cette dernière était représentée par son fondateur, John Kelly, et Camille François.

Le rapport, commandité en 2018 par l’«US Senate Select Committee on Intelligence » (SSCI) dont il a été question auparavant, confirme évidemment les allégations. On peut y lire :

« L’Agence russe de recherche Internet (IRA) a lancé une attaque prolongée contre les États-Unis en utilisant une propagande informatique pour désinformer et polariser les électeurs américains ».

« Les données sur l’IRA fournies au SSCI par les plateformes américaines de médias sociaux et Internet démontrent un effort soutenu pour manipuler le public américain et saper la démocratie. Avec des années d’expérience dans la manipulation de l’opinion publique en Russie, l’IRA a utilisé les principales plateformes de médias sociaux, notamment Facebook, Instagram et Twitter, pour cibler les électeurs américains et polariser les utilisateurs des médias sociaux américains ».

Une année plus tard, le rapport du procureur Robert Mueller, procureur spécial chargé d’enquêter sur les ingérences russes dans les élections présidentielles de 2016, était publié. La principale conclusion stipulait qu’il n’y a pas eu d’entente entre les membres de l’équipe de Trump et la Russie.

Le Monde diplomatique qualifia le Russiagate de « débâcle » et commenta le rapport ainsi :

« Les premiers éléments connus du Rapport Mueller représentent une défaite pour la fraction la plus modérée du parti démocrate, pour le parti de la guerre à la Russie, pour les médias. […] Enfin, ce rapport constitue une gifle spectaculaire pour la quasi-totalité des grands médias américains qui, depuis deux ans, avaient fait du « Russiagate » leur commerce à plein temps ».

Une gifle aussi à Graphika et ses « experts ».

La chasse aux sorcières s’est poursuivie jusqu’aux élections présidentielles américaines de 2020. Graphika produisit un autre rapport en septembre 2020 signé par, entre autres, Ben Nimmo et Camille François ciblant un site nommé PeaceData supposément financé par l’Agence russe de recherche Internet (IRA).

À ce sujet, le New York Times écrivit :

« Le groupe russe qui s’est immiscé dans l’élection présidentielle de 2016 est de retour, utilisant un réseau de faux comptes et un site Web conçu pour ressembler à un site d’information de gauche, ont déclaré mardi Facebook et Twitter. La campagne de désinformation menée par le groupe soutenu par le Kremlin, connu sous le nom d’Internet Research Agency, est la première preuve publique que l’agence essaie de répéter ses efforts d’il y a quatre ans et d’éloigner les électeurs du candidat démocrate à la présidentielle, Joseph R. Biden Jr., pour aider le président Trump ».

PeaceData a vivement réagi à ces accusations les qualifiant de calomnies et de mensonges.

En effet, certains observateurs perspicaces notèrent que, contrairement à ce qui était dit par Graphika et NYT, le site web PeaceData avait publié plusieurs articles critiquant durement Trump, dont un qui l’a qualifié de « instable et déséquilibré ». D’autre part, Graphika ne donna aucune preuve du financement du site par l’IRA dans son rapport.

Les comptes Facebook et Twitter de PeaceData ont évidemment été fermés sur la base du rapport de Graphika et de ses « experts », Ben Nimmo et Camille François.

Graphika et l’Algérie

Après avoir passé en revue l’imposant réseau de connexions politico-militaires dont dispose Graphika et ses « experts » ainsi que les « missions » de haut niveau dont ils ont été chargés, plusieurs questions viennent à l’esprit : Pourquoi l’Algérie? Pourquoi maintenant? Quel est le but recherché? Qui a commandé l’étude? Qui l’a financée? Et qui a collaboré avec eux pour leur fournir les détails nécessaires?

Tout d’abord, il faut reconnaître que si Graphika s’est intéressée à l’Algérie, c’est que ce pays représente un enjeu géostratégique important pour les États-Unis. Cela confirme ce qui a été avancé dans mes nombreux articles et mes récents livres sur le sujet.

Le timing est lui aussi important. En effet, comme le Hirak « frelaté » bat de l’aile, cette évidente ingérence dans la politique intérieure de l’Algérie cherche à créer une nouvelle agitation malsaine dans la vie politique du pays.  En plus, il est quand même étrange que sa publication intervienne juste après le scandale Pegasus qui a ciblé l’Algérie. De victime, l’Algérie est présentée comme coupable par Graphika.

Pour tenter de répondre plus amplement aux questions, revenons au rapport de Graphika sur l’Algérie.

Le résumé du rapport donne le ton :

« Facebook a partagé un ensemble de comptes, de pages et de groupes avec Graphika pour une analyse plus approfondie avant de les supprimer de ses plateformes. Notre enquête a révélé un effort multiplateforme sur plusieurs années pour faire avancer les intérêts du président algérien Abdelmadjid Tebboune, depuis sa candidature à la présidentielle de 2019, jusqu’à un référendum constitutionnel l’année dernière et des élections législatives largement boycottées en juin. Cette activité s’est entrelacée avec une campagne soutenue de harcèlement et d’intimidation visant le mouvement de protestation du Hirak en Algérie, qui, au cours des deux dernières années, a rassemblé des milliers de personnes dans les rues du pays pour demander que l’élite dirigeante soit chassée et la fin de la corruption. Ces tentatives combinées pour manipuler, déformer et polariser la conversation politique en ligne en Algérie doivent être considérées dans le contexte de la répression signalée par le gouvernement contre les voix de l’opposition et de l’impact de la pandémie de Covid-19 qui a contraint de nombreux Algériens à déplacer leurs manifestations en ligne ».

On en tire les conclusions suivantes :

  • Comme expliqué précédemment, Facebook travaille avec Graphika;
  • Les sites jugés « indésirables » sont supprimés sur recommandation de Graphika;
  • Graphika fait de la politique et non de l’analyse de réseaux;
  • La démarche constitutionnelle adoptée par l’État algérien pour sortir de l’impasse ne plait pas à Graphika;
  • Graphika supporte la politique du « Yetnahaw Gaa » prônée en particulier par les ongistes (formés et financés par les organismes américains d’« exportation » de la démocratie), les islamawistes « offshore » et les makistes séparatistes;
  • Graphika se positionne contre les institutions de l’État algérien et soutient les groupes cités précédemment, dont deux sont considérés comme des organisations terroristes;
  • L’État algérien manipule l’information, mais aucun mot sur l’incommensurable manipulation des trois groupes cités;
  • Facebook (et les autres médias sociaux) autorise (encourage?) les manifestations en ligne pour ceux qui militent pour la phase de transition, mais ferme les comptes de ceux qui soutiennent la démarche constitutionnelle.

Passons maintenant à ce que Graphika appelle des preuves à ses allégations. Le rapport commence avec un article concernant Noureddine Boukrouh qui est commenté comme suit :

« Dans l’ensemble, les comptes et les pages identifiés par Facebook ont montré des signes clairs de coordination, ainsi que l’utilisation de fausses identités et d’autres pratiques trompeuses pour induire les utilisateurs en erreur. Dans une illustration particulièrement frappante en juin de cette année, 42 des pages identifiées ont publié la même photo avec des légendes identiques attaquant des opposants au gouvernement algérien. Beaucoup de ces pages se sont présentées comme des groupes pro-démocratie ou des médias indépendants »

Quel niveau d’analyse! Hercule Poirot en aurait perdu sa moustache!

Mensonge et inversion des rôles:

1- Graphika prétend que Noureddine Boukrouh a été qualifié de « fou » alors que c’est lui qui a traité le Président de la république algérienne de la sorte.

2- En plus, Graphika affirme qu’il s’agit d’une « attaque coordonnée contre un opposant » alors qu’il s’agit d’un de mes articles, publié sur mon site, en réponse au sien.

Il s’avère qu’il s’agit de MON article intitulé « Un goujat nommé Boukrouh » qui a été publié sur mon site avec la même photo, mais qui a aussi été repris par d’autres sites (site 1site 2site 3, etc.). Il est donc normal que des pages Facebook le reprennent comme c’est le cas de tous mes articles. Mon récent poème en hommage à Djamel Bensmaïl, par exemple, a été repris intégralement par des dizaines de pages. Où est le problème? Les réseaux sociaux ne servent-ils pas à cela? Ou alors c’est halal pour certains et haram pour d’autres?

Au-delà de cet aspect, ce qui attire l’attention, c’est la légende :

« Captures d’écran montrant la publication coordonnée d’une attaque décrivant la figure de l’opposition Noureddine Boukrouh comme « folle » peu de temps après avoir critiqué Tebboune ».

Il s’agit d’un pur mensonge! C’est M. Boukrouh qui a traité le président Abdelmadjid Tebboune de fou dans un post sur Facebook! En toute lettre dans le titre!

Question pour Graphika et Facebook : accuser fallacieusement un président en exercice de folie ne mérite pas la fermeture du compte de M. le « sain d’esprit »?

En plus de l’institution présidentielle, c’est l’institution militaire algérienne qui a été dénigrée, comme si ces mêmes institutions, aux États-Unis ou en Occident n’avaient pas le droit de s’exprimer sur l’état de la Nation. Comme tous les pays du monde, l’Algérie a ses institutions étatiques et s’exprime dans les médias qu’elles jugent adéquat à son message.

Aussi bizarre que cela puisse paraître, le rapport de Graphika critique le droit à l’institution militaire de faire des reportages sur les « fake news » et de dénoncer les agissements de certains groupes qui menacent la sécurité et la souveraineté de l’Algérie.

Le rapport cite nommément « Karim Tabbou » (cité 3 fois), « Amir DZ » (cité 4 fois), « Rachad » (cité 4 fois), « Mohamed Larbi Zitout » (cité 5 fois) et Mourad Dhina.

« Les cibles clés depuis 2019 comprenaient : Karim Tabou – une figure de l’opposition qui a été arrêtée par la police algérienne en 2020 et 2021 ; Amir Boukhors (« Amir DZ »), un dissident anti-régime en France ; et deux co-fondateurs du groupe politique « Rachad » – Mohamed Larbi Zitout, qui vit en exil à Londres, et Mourad Dhina, qui vit en Suisse. En mars 2021, un tribunal algérien aurait émis des mandats d’arrêt contre Boukhors et Zitout pour « terrorisme » ».

Les « ténors autoproclamés du Hirak », en l’occurrence Mostefa Bouchachi, Zoubida Assoul et Karim Tabbou, sont aussi présentés comme des « critiques du régime algérien ».

Comme par hasard, toutes les personnes citées, sans aucune exception, collaborent ensemble tel qu’expliqué dans mon livre sur le Hirak et sont, bien évidemment, toutes pour la phase de transition.

Décidément, la vision de Graphika (et de ses commanditaires) est dichotomique :  il y a des bons et des mauvais. Les bons sont ceux qu’elle nomme « les figures de l’opposition » et les mauvais sont les institutions étatiques, présidentielle et militaire.

Par contre, aucun mot n’est prononcé sur le nombre incalculable de comptes Facebook qui sont, directement ou indirectement, liés à ces « figures » et qui, nuit et jour, dénigrent ces mêmes institutions.

Pour plus de détails et pour comprendre le rôle de ces groupes qui ont surfé sur le Hirak algérien, le lecteur est invité à consulter mon interview sur le sujet.

Il faut dire que certains passages du rapport Graphika frôlent la dérision. Jugez-en.

« Les pages et les comptes du réseau ont constamment fait l’éloge de l’Armée nationale populaire algérienne (الجيش الوطني الشعبي الجزائري). Le réseau a amplifié des images d’exercices d’entraînement et d’autres événements, ainsi que des mèmes et des dessins animés pro-militaires, présentant tous l’armée algérienne comme des protecteurs forts et bien équipés du peuple algérien ».

Est-il donc interdit de faire l’éloge de l’armée de son pays? N’en déplaise à Graphika, l’institution militaire protège non seulement le peuple algérien, mais aussi l’intégrité et la souveraineté de son pays.

Encore une ineptie racontée dans le rapport : Graphika reproche à certaines pages d’avoir fait la promotion des élections législatives du 12 juin 2021.  Mais qu’y a-t-il de mal à vouloir encourager les citoyens à accomplir leur devoir électoral? Pourquoi alors n’avoir rien dit sur ces « grands démocrates », vulgaires factotums de ces « figures de l’opposition » qui, à l’étranger, empêchaient violemment les personnes de voter? Il est clair que les informateurs « autochtones » ne leur ont pas raconté toute l’histoire aux « experts » de Graphika. Ou alors est-ce cette dernière qui a filtré les informations pour diaboliser les institutions étatiques algériennes et sanctifier cette « opposition » qui travaille à la destruction du pays avec la bénédiction de l’Oncle Sam et de l’OTAN?

Il faut le dire clairement : un travail scientifique crédible doit nécessairement analyser les activités des deux protagonistes et non faire preuve de cécité sélective en faveur de celui qu’on veut soutenir. Le rapport de Graphika montre une faiblesse méthodologique si flagrante que son soi-disant travail « scientifique » n’est en réalité que de la propagande pour un camp choisi, le même qui a été sélectionné par les organismes américains d’« exportation » de la démocratie dans le but de réaliser un « regime change » en Algérie par le biais du soft power.

Graphika ne s’arrête pas là. Elle va jusqu’à consacrer une section sur le Maroc et la France intitulée « Maroc malveillant, France traîtresse ».

Elle y prétend que les médias de ces deux pays sont des bisounours et que l’Algérie les calomnie. Alors qu’elle attaque les chaines de télévision étatiques algériennes, Graphika présente France 24 comme une chaine inoffensive, ne précisant pas qu’il s’agit d’une des chaines étatiques françaises qui travaille directement avec le Quai d’Orsay  et dont le rôle dans le Hirak a été très partial (pour ne pas dire hostile à l’Algérie) comme expliqué dans un de mes articles publié en 2019. Ce n’est d’ailleurs pas par hasard que son accréditation en Algérie lui a été retirée en juin 2021.

Quant au Maroc, son action belliqueuse et agressive sur les réseaux sociaux contre l’Algérie est passée, elle aussi, sous silence. Il faudrait peut-être rappeler à Graphika l’affaire Pegasus dont elle n’a, bien sûr, pas soufflé mot. Le Maroc n’a-t-il pas espionné 6000 personnes en Algérie, ou est-ce encore une « fake News » des institutions présidentielle ou militaire?

Il fallait s’y attendre. Mohamed Larbi Zitout, un des membres du mouvent Rachad cité dans le rapport Graphika, en a fait ses choux gras dans une de ses interminables logorrhées cyberspatiales.

Ce qui répond tout naturellement à l’importante question : Cui Bono?

Conclusion

Cette étude nous permet de tirer les conclusions suivantes :

  • La société Graphika est financée par des entités directement ou indirectement reliées à l’administration américaine, à l’administration britannique, à l’OTAN et à des organismes américains d’« exportation » de la démocratie;
  • La société Graphika ne fait pas d’études pour informer les citoyens. Elle ne s’intéresse qu’aux médias sociaux de pays ciblés par les États-Unis ou par certains pays membres de l’OTAN comme la Grande-Bretagne;
  • Ces dernières années, les principaux pays ciblés par les études de la société Graphika sont la Russie, la Chine et l’Iran.
  • Les études sur la Russie sont très nombreuses et très agressives, ce qui confirme l’influence de l’Atlantic Council, le think tank non officiel de l’OTAN;
  • La société Graphika possède des relations avec certains géants du Web, soit directement, soit à travers ses « experts »;
  • La société Graphika collabore directement avec Facebook et lui fournit la liste des pages à supprimer;
  • Ce faisant, Facebook n’est pas indépendante, mais se comporte comme une entreprise impliquée dans la mise en œuvre de la politique étrangère étasunienne et de l’OTAN (Ceci n’est pas nouveau : la collusion entre certains géants du Web et l’administration américaine a été longuement discutée dans mon livre « Arabesque$ » et certains de mes articles);
  • La société Graphika n’a pas étudié les médias sociaux algériens fortuitement. Le timing, le parti pris et les attaques frontales contre les institutions fondamentales de l’État algérien indiquent que cette étude a été commanditée par des groupes ou des états qui favorisent un « regime change » en Algérie et qui y travaillent;
  • Ce dernier point est évident à la lecture du rapport qui présente négativement les institutions étatiques algériennes et positivement ce qu’il appelle « les figures de l’opposition »;
  • Aucune étude n’a par contre été réalisée sur l’utilisation des médias sociaux par « les figures de l’opposition », ce qui enlève toute scientificité au rapport et en fait, par voie de conséquence, un pur outil de propagande contre l’Algérie;
  • Les relations entre certaines « figures de l’opposition » et l’administration américaine (explicitées dans mon livre sur la question) ayant été complètement occultées dans le rapport, on en déduit que Graphika joue un rôle analogue et complémentaire aux organismes américains d’« exportation » de la démocratie;
  • Ces trois derniers points indiquent que Graphika, ainsi que les diverses institutions (étatiques ou non) avec lesquelles elle collabore, supportent et soutiennent activement « les figures de l’opposition » contre l’État algérien;
  • Tout cela nous amène à conclure que Graphika est un outil de plus dans l’arsenal du soft power américain, spécialisé dans un nouveau « champ de bataille » qui n’est autre que le monde virtuel des médias sociaux.
  • Les actions menées de manière agressive par les organismes américains d’« exportation » de la démocratie, combinées à celles des ONG droitdelhommistes ainsi que les attaques de la société Graphika montrent, de manière non équivoque, que l’Algérie est actuellement sous le feu nourri d’une guerre de quatrième génération.



Kaboul: un tournant dans l’Histoire

[Source : investigaction.net]

Afghanistan : 20 ans de désinformation massive, et ça continue aujourd’hui. Pourquoi les USA se fichent du sort des femmes. Et de Ben Laden aussi. L’invasion de l’Afghanistan n’avait rien à voir avec le 11/9. Ce que nous apprennent Brzezinski et Kissinger et quelques autres stratèges US. Liens cachés entre les États-Unis et le terrorisme. Le déclin, voir la chute, de l’empire américain (et français aussi), une bonne chose ? Panorama des rapports de force en Asie, Afrique, Amérique latine et au Moyen-Orient. Ce qui se passe au tiers monde aura-t-il des conséquences sur l’économique et le social en Europe ? Comment chacun peut-il jouer un rôle important dans la bataille contre la désinformation ? Pourquoi les livres sont indispensables…




William Sargant, MK Ultra, conditionnement — Le détournement cognitif ou la psychologie qui consiste à façonner la réalité d’autrui

[Source : Sott.net]

Par Cynthia Chung — The Saker Blog

« Mais je ne veux pas aller parmi les fous », fait remarquer Alice.
« Oh, tu n’y peux rien », dit le chat, « nous sommes tous fous ici. Je suis fou. Tu es folle. »
« Comment sais-tu que je suis folle ? », demande Alice.
« Tu dois l’être », répond le chat, « sinon tu ne serais pas venue ici. »

Lewis Carroll, Alice au Pays des Merveilles

Nous vivons dans un monde où le degré de désinformation et de mensonge pur et simple a atteint un niveau tel que peut-être pour la première fois, la majorité du monde occidental commence à s’interroger sur son propre niveau de santé mentale et sur celui de son entourage. La méfiance croissante et frénétique à l’égard de tout ce qui fait « autorité », mêlée à l’incrédulité désespérée que « tout le monde ne peut pas être dans le coup ! », pousse lentement de nombreuses personnes à s’enfermer dans une camisole de force de plus en plus serrée. « Tout remettre en question » est devenu la nouvelle devise, mais sommes-nous capables de répondre à ces questions ?

Gaslighting
Photo du film Gaslight, 1944
[Hantise pour la version sortie dans les salles françaises en 1947 – NdT]

Actuellement, la réponse est un non catégorique.

La mauvaise blague des comportementalistes sociaux, qui ont rendu tout le monde obsédé par le papier toilette au début de ce que l’on croyait être une période de crise, est un exemple du contrôle qu’ils exercent sur le bouton rouge intitulé « déclencher une panique massive de niveau 4 ».

Et peut-on blâmer le peuple ? Après tout, si on nous ment, comment pouvons-nous nous rassembler et pointer du doigt la racine de cette tyrannie, ne sommes-nous pas arrivés au point où elle est partout ?

Comme Goebbels l’a tristement déclaré,

« Si vous dites un mensonge suffisamment gros et que vous le répétez sans cesse, les gens finiront par le croire. Le mensonge ne peut être maintenu que tant que l’État peut protéger la population des conséquences politiques, économiques et/ou militaires de ce mensonge. Il devient donc d’une importance vitale pour l’État d’utiliser tous ses pouvoirs pour réprimer la dissidence, car la vérité est l’ennemi mortel du mensonge, et donc par extension, la vérité est le plus grand ennemi de l’État [sous le fascisme]. »

Et nous nous trouvons aujourd’hui au seuil du fascisme. Cependant, avant que le fascisme ne puisse dominer complètement, nous devons d’abord accepter de renoncer à nos droits civils en tant que collectivité. Autrement dit, le grand mensonge ne peut réussir que si la majorité ne le dénonce pas, car si la majorité le reconnaissait pour ce qu’il est, il n’aurait vraiment aucun pouvoir.

La bataille pour gagner le contrôle de votre esprit

« Les politiciens, les prêtres et les psychiatres sont souvent confrontés au même problème : comment trouver le moyen le plus rapide et le plus permanent de changer la croyance d’un homme… Le problème du médecin et de son patient souffrant de névrose, et celui du chef religieux qui entreprend de gagner et de retenir de nouveaux convertis, est maintenant devenu le problème de groupes entiers de nations, qui souhaitent non seulement confirmer certaines croyances politiques à l’intérieur de leurs frontières, mais aussi faire du prosélytisme à l’extérieur. »

William Sargant, La bataille de l’esprit

Dans le passé, on pensait couramment, et non sans fondement, que la tyrannie ne pouvait exister qu’à condition que le peuple soit maintenu dans l’analphabétisme et l’ignorance de son oppression. Pour reconnaître que l’on est « opprimé », encore faut-il d’abord avoir une idée de ce qu’est la « liberté », et si l’on a le « privilège » d’apprendre à lire, cette découverte est inévitable.

Si l’éducation des masses pouvait alphabétiser la majorité d’une population, on pensait que les idées supérieures, le genre d’« idées dangereuses » que Mustapha Menier par exemple exprime dans Le meilleur des mondes, permettraient aux masses de rapidement s’organiser et rendraient inévitable une révolution contre « ceux qui les contrôlent ». En d’autres termes, la connaissance est la liberté, et l’on ne peut pas asservir ceux qui apprennent à « penser ».

Note du traducteur : Dans l’ouvrage de Aldous Huxley, Mustapha Menier est un Alpha plus et l’un des dix administrateurs mondiaux, qui sont les individus les plus importants de la société ; il a en charge l’Europe occidentale, l’une des dix zones de l’État mondial.

Cependant, ce n’est pas exactement ce qui s’est produit, n’est-ce pas ?

La grande majorité d’entre nous est libre de lire ce que bon lui semble, en ce qui concerne les livres autrefois « interdits », tels que ceux répertoriés par l’Index Librorum Prohibitorum.(([1] L’Index Librorum Prohibitorum était une liste de livres interdits, jugés dangereux pour la foi et la morale des catholiques romains, dont beaucoup étaient de manière suspecte des ouvrages humanistes platoniciens. Parmi les œuvres interdites figurent celles de Dante, d’Érasme et tous les livres de Machiavel. Pour en savoir plus, consultez mon article sur ce sujet.)) Nous pouvons lire tous les textes qui sont interdits dans Le meilleur des mondes, notamment les œuvres de Shakespeare qui y sont désignées comme des formes de « connaissance » absolument dangereuses.

Nous sommes maintenant tout à fait libres de nous « éduquer » sur les « idées » mêmes qui étaient reconnues par les tyrans du passé comme « l’antidote » à une vie d’esclavage. Et pourtant, aujourd’hui, la majorité choisit de ne pas le faire…

Il est reconnu, bien que superficiellement, que celui qui contrôle le passé, contrôle le présent et donc le futur. Le livre de George Orwell, 1984, le martèle comme la caractéristique essentielle qui permet à l’appareil de Big Brother de maintenir un contrôle absolu sur la peur, la perception et la loyauté à la cause du Parti, et pourtant, malgré sa popularité, il subsiste un manque d’intérêt pour réellement s’informer sur le passé.

Qu’importe de toute façon, si le passé est contrôlé et réécrit pour s’adapter au présent ? Comme l’interrogateur de Big Brother, O’Brien, le déclare à Winston :

« Nous, le Parti, contrôlons tous les dossiers et nous contrôlons tous les souvenirs. Alors nous contrôlons le passé, n’est-ce pas ? [Et donc, nous sommes libres de le réécrire comme bon nous semble…]. »

Bien sûr, nous ne sommes pas dans la même situation que Winston… nous sommes bien mieux lotis. Nous pouvons étudier et apprendre sur le « passé » si nous le désirons, malheureusement, il s’agit d’un choix possible que bien des personnes n’apprécient pas à sa juste valeur.

En fait, beaucoup ne sont probablement pas pleinement conscients qu’il se déroule actuellement une bataille pour savoir qui va « contrôler le passé » d’une manière qui ressemble beaucoup à ce qui s’apparente à un « effacement de la mémoire ».


William Sargant était un psychiatre britannique et, pourrait-on dire, le père du « contrôle mental » en Occident. Il avait des liens avec les services secrets britanniques et l’Institut Tavistock, qui influencerait plus tard la CIA et l’armée des États-Unis via le programme MK Ultra. Sargant a également été conseiller pour les travaux d’Ewen Cameron sur les esprits d’individus « déconstruits » sous LSD, à l’université McGill, financés par la CIA.

Note du traducteur : Ewen Cameron était un psychiatre d’origine écossaise et directeur de l’Allan Memorial Institute de l’université McGill, à Montréal. Il fut aussi président de l’Association psychiatrique des États-Unis, de l’Association psychiatrique du Canada et de l’Association psychiatrique mondiale.

Sargant justifie une des raisons pour lesquelles il a étudié et utilisé des formes de « contrôle de l’esprit » sur ses patients, lesquels étaient pour la majorité des soldats britanniques rapatriés du champ de bataille pendant la Seconde Guerre mondiale avec diverses formes de « psychose », en arguant qu’il s’agissait du seul moyen de réhabiliter des formes extrêmes de syndrome de stress post-traumatique.

L’autre raison était que les Soviétiques étaient apparemment devenus des « experts » dans ce domaine et que, pour des raisons de sécurité nationale, les Britanniques devaient à leur tour devenir des experts… pour des raisons d’autodéfense, bien sûr.

Les travaux d’Ivan Pavlov, un physiologiste russe, ont permis d’obtenir des informations intéressantes sur quatre formes primaires de systèmes nerveux chez les chiens, lesquelles combinaient des tempéraments inhibiteurs et excitateurs : « fortement excitateur », « équilibré », « passif » et « calme imperturbable ». Pavlov a découvert qu’en fonction de la catégorie de tempérament du système nerveux du chien, cette dernière déterminait la forme de « conditionnement » la plus efficace pour « reprogrammer le comportement ». La pertinence du « conditionnement humain » n’a échappé à personne.

Les pays occidentaux craignaient que ces techniques ne soient pas seulement utilisées contre leurs soldats pour que l’ennemi obtienne facilement des « confessions », mais que ces soldats puissent être renvoyés dans leur pays d’origine, sous la forme d’assassins et d’espions zombifiés susceptibles d’être mentalement activés par un simple mot de code. En tout cas, ce sont ces scénarios qui ont été propagés dans les populations à travers les films et les romans à suspense. C’est vraiment horrible ! Que l’ennemi puisse apparemment pénétrer dans ce que l’on considérait comme le seul terrain sacré qui nous appartenait… notre « esprit » même !

Cependant, pour ceux qui étaient à la pointe de la recherche sur le contrôle mental, comme William Sargant, il était entendu que le contrôle mental ne fonctionnait pas exactement de cette manière.

D’une part, la question du « libre arbitre » était un obstacle.

Peu importe la durée ou le degré des électrochocs, de la « thérapie » à l’insuline, des cocktails de tranquillisants, des comas provoqués, de la privation de sommeil, de la famine, etc., il a été découvert que si le sujet avait une « forte conviction » et une « forte croyance » en quelque chose, celle-ci ne pouvait pas être simplement supprimée, elle ne pouvait pas être remplacée par quelque chose d’arbitraire. Il fallait plutôt que le sujet ait l’illusion que son « conditionnement » relevait en fait de son « choix ». Il s’agissait d’une tâche extrêmement difficile, et les conversions à long terme (mois ou années) étaient rares.

Cependant, Sargant y a vu une opportunité. Il était entendu que l’on ne pouvait pas créer un nouvel individu à partir de rien, mais qu’avec un conditionnement adéquat, censé conduire à un effondrement physique par le biais d’un stress anormal ( en fait, un redémarrage du système nerveux), on pouvait sensiblement augmenter la « suggestibilité » des sujets.

Sargant a écrit dans son livre Bataille de l’esprit :

« Les descriptions cliniques de Pavlov des « névroses expérimentales » qu’il pouvait induire chez les chiens se sont avérées, en fait, correspondre étroitement aux névroses provoquées par la guerre que nous étudiions à l’époque. »

En outre, Sargant a découvert qu’un souvenir faussement implanté pouvait contribuer à induire un stress anormal conduisant à un épuisement émotionnel et à une dépression physique à même de susciter cette « suggestibilité ». En d’autres termes, il n’était même pas nécessaire de vivre un « stress réel », et un « stress fictif » était tout aussi efficace.

Sargant poursuit en déclarant dans son livre :

« Il n’est pas surprenant qu’une personne ordinaire, en général, soit bien plus facilement endoctrinée qu’une personne atypique… Une personne est considérée comme « ordinaire » ou « normale » par la communauté simplement parce qu’elle accepte la plupart de ses normes sociales et de ses modèles de comportement ; ce qui signifie, en fait, qu’elle est sensible à la suggestion et qu’elle a été persuadée d’aller dans le sens de la majorité dans la plupart des occasions ordinaires ou extraordinaires. »

Sargant aborde ensuite le phénomène du Blitz londonien, une période de huit mois de bombardements intensifs sur la ville de Londres pendant la Seconde Guerre mondiale. Au cours de cette période, pour faire face et rester « sain d’esprit », les gens se sont rapidement habitués à l’idée que leurs voisins pouvaient être et étaient enterrés vivants dans les maisons bombardées autour d’eux. La pensée était la suivante : « Si je ne peux rien y faire, à quoi bon me tourmenter ? ». On a donc constaté que « ceux qui s’en sortaient le mieux » étaient ceux-là mêmes qui acceptaient ce nouveau « cadre de vie » sans chercher à le contester, et qui se concentraient simplement sur leur « survie ».

Sargant remarque que c’est justement cette « adaptabilité » à un contexte environnemental en mutation qui fait partie de l’instinct de « survie » et qui est très ancrée chez l’individu « sain » et « normal », lequel est capable d’apprendre à faire face et continue donc à être « fonctionnel » en dépit du perpétuel changement de son environnement.

C’est donc notre « instinct de survie » profondément ancré dans notre inconscient qui s’est révélé être la clé de la suggestibilité de notre esprit. Et les meilleurs « survivants » se prêtent donc en quelque sorte à un meilleur « lavage de cerveau ».

Sargant cite les travaux de Hecker, qui étudiait le phénomène de l’épidémie dansante qui s’est développée pendant la période de la peste noire. Hecker a observé qu’une suggestibilité accrue pouvait amener une personne à

« minimiser l’éloge de la vertu aussi bien que la criminalité du vice en embrassant avec la même force, raison et folie, bien et mal. »

Et qu’un tel état d’esprit était comparable aux premiers efforts de l’esprit du nourrisson

« cet instinct d’imitation, lorsqu’il existe à son plus haut degré, se conjugue aussi avec une perte de tout pouvoir sur la volonté, qui se produit dès que l’empreinte sur les sens est bien installée, laquelle entraîne un état semblable à celui des petits animaux lorsqu’ils sont fascinés par l’aspect d’un serpent. »

Je me demande si Sargant s’imaginait être le serpent…

Sargant admet finalement :

« Cela ne signifie pas que toutes les personnes peuvent être véritablement endoctrinées par de tels moyens. Certaines ne se soumettent que temporairement aux exigences qui leur sont imposées, et luttent à nouveau lorsque revient la force du corps et de l’esprit. D’autres y échappent en surmontant leur folie. Ou encore, la volonté de résister peut céder, mais pas l’intellect lui-même. »

Mais il se console, en réponse à cette résistance obstinée, en affirmant que

« Comme nous l’avons mentionné dans un contexte précédent, le bûcher, la potence, le peloton d’exécution, la prison ou l’asile d’aliénés, sont généralement là pour les défaillants. »

Comment résister à la déconstruction de votre esprit

« Celui que les dieux veulent détruire, ils le rendent d’abord fou. »

Henry Wadsworth Longfellow, Le masque de Pandore et autres poèmes, 1875

Pour ceux qui n’ont pas vu le thriller psychologique de 1944 Gaslight, réalisé par George Cukor, je vous recommande vivement de le faire, car il contient une leçon inestimable, qui s’applique tout particulièrement à ce que je soupçonne que beaucoup d’entre nous vivent aujourd’hui.

Note du traducteur : Le film est sorti dans les salles françaises en 1947 sous le titre Hantise. La performance d’Ingrid Bergman sera saluée par un Oscar de la meilleure actrice dans un rôle principal.

L’histoire commence avec Paula, 14 ans (jouée par Ingrid Bergman), qui est emmenée en Italie après que sa tante Alice Alquist, célèbre chanteuse d’opéra et protectrice de Paula, a été retrouvée assassinée dans sa maison à Londres. Paula est celle qui a trouvé le corps et, frappée d’horreur, elle ne sera plus jamais la même. Sa tante était la seule famille qui lui restait. La décision est prise de l’envoyer loin de Londres, en Italie, afin qu’elle poursuive ses études pour devenir une chanteuse d’opéra de renommée mondiale comme sa tante Alice.

Les années passent, Paula vit une vie très protégée mais elle est toujours en proie à une sombre mélancolie et ne semble jamais pouvoir ressentir une quelconque forme de bonheur. Pendant ses études de chant, elle rencontre un homme mystérieux (son accompagnateur au piano pendant ses cours) et en tombe profondément amoureuse. Cependant, elle ne sait presque rien de cet homme, Gregory.

Après une romance de deux semaines, Paula accepte de l’épouser et se laisse rapidement convaincre de retourner vivre dans la maison de sa tante à Londres, laissée à l’abandon pendant toutes ces années. Dès qu’elle y pénètre, le souvenir de la nuit du meurtre la hante à nouveau et elle est prise de panique et de peur. Gregory tente de la calmer et lui dit que la maison a besoin d’un peu d’air et de soleil. Paula tombe alors sur une lettre adressée à sa tante par un certain Sergis Bauer, lettre qui confirme qu’il était en contact avec Alice quelques jours avant son meurtre. À cette découverte, Gregory devient étrangement agité et s’empare de la lettre. Il tente rapidement de justifier sa colère en attribuant à la lettre la responsabilité de ce qui a bouleversé Paula. Gregory décide alors d’enfermer toutes les affaires de la tante de Paula dans le grenier, pour apparemment lui épargner toute angoisse supplémentaire.

C’est à ce moment-là que Gregory commence à changer radicalement de comportement. Toujours sous le prétexte du « bien de Paula », tout ce qui est considéré comme une source de « contrariété » pour elle doit lui être soustrait. Et ainsi, rapidement, la maison se transforme en une forme de prison. On dit à Paula qu’il vaut mieux qu’elle ne sorte pas de la maison sans être accompagnée, qu’elle ne reçoive pas de visite et que l’auto-isolement est le meilleur remède à ses « angoisses » qui s’aggravent. Au début, Paula n’est jamais soumise à une interdiction stricte, mais on lui dit plutôt qu’elle doit obéir à ces restrictions pour son propre bien.

Avant une promenade, il lui fait cadeau d’une magnifique broche qui appartenait à sa mère. Comme le fermoir doit être remplacé, il demande à Paula de la garder dans son sac à main, et dit ensuite, plutôt hors contexte : « N’oublie pas où tu l’as mise, Paula, je ne veux pas que tu la perdes. » Paula se dit en elle-même que l’avertissement est absurde, « Bien sûr que je n’oublierai pas ! ». Lorsqu’ils reviennent de leur promenade, Gregory demande la broche, Paula cherche dans son sac à main mais elle n’y est pas.

Le scénario se poursuit ainsi, Gregory multipliant les avertissements et les rappels, apparemment pour aider Paula à surmonter ses « oublis » et ses « angoisses ». Paula commence à douter de son propre jugement et de sa santé mentale, car ces événements deviennent de plus en plus fréquents. Elle n’a personne d’autre à qui parler que Gregory, qui est le seul témoin de ces incidents apparents. On en arrive à un point où Gregory attribue à Paula un comportement complètement absurde. Un soir, on découvre qu’un tableau a disparu d’un mur. Gregory parle à Paula comme si elle était une enfant de cinq ans et lui demande de le remettre en place. Paula insiste sur le fait qu’elle ne sait pas qui l’a enlevé. Après avoir insisté avec passion sur le fait que ce n’était pas elle, elle monte les escaliers comme si elle était dans un rêve et sort le tableau de derrière une statue. Gregory demande pourquoi elle a menti, mais Paula insiste sur le fait qu’elle n’a pensé à regarder là que parce que c’est à cet endroit qu’il a été retrouvé les deux dernières fois que cela s’est produit.

Depuis des semaines, Paula pense qu’elle voit des choses, les lampes à gaz de la maison s’éteignent sans raison [ce qui a donné au film son titre : Gaslight – NdT], elle entend aussi des bruits de pas au-dessus de sa chambre. Personne d’autre ne semble s’en apercevoir. Gregory raconte également à Paula qu’il a découvert que sa mère, décédée alors qu’elle était très jeune, était en fait devenue folle et était morte dans un asile.

Bien que Paula soit réduite à un état de stupeur permanent, elle décide un soir de faire front et de reprendre le contrôle de sa vie. Paula est invitée, par l’une des amies proches de sa tante Alice, Lady Dalroy, à assister à une soirée mondaine organisée pour un concert musical. Rappelons qu’avant sa rencontre avec Gregory, la vie de Paula gravitait autour de la musique. La musique était sa vie. Paula se pare de vêtements somptueux pour la soirée et, en sortant, dit à Gregory qu’elle se rend à cet événement. Gregory tente de la convaincre qu’elle est trop fragile pour assister à une réception aussi mondaine. Lorsque Paula insiste calmement sur le fait qu’elle ira et que cette femme qui l’a invitée est une amie chère à sa tante, Gregory lui répond qu’il refuse de l’accompagner (à l’époque, c’était un gros problème). Paula se range à cet avis et marche avec une solide dignité, sans se décourager, vers la calèche. Dans une scène très révélatrice, Gregory est laissé momentanément seul et, pris de panique, les yeux exorbités, il referme son étui à cigares et court après Paula. Il l’interpelle en riant : « Paula, tu n’as pas cru que j’étais sérieux ? Je ne savais pas que cette réception était si importante pour toi. Attends, je vais me préparer. » Alors qu’il se prépare devant le miroir, un sourire diabolique apparaît.

Paula et Gregory arrivent en retard chez Lady Dalroy, le pianiste est au milieu du 1er mouvement de la Sonate pour piano n°8 en do mineur de Beethoven. Ils sont rapidement escortés vers deux sièges vides. Paula est immédiatement captivée par la musique et Gregory se rend compte qu’il perd le contrôle. Après seulement quelques minutes, il regarde sa montre à gousset mais elle n’est pas dans sa poche. Il chuchote à l’oreille de Paula : « Ma montre a disparu ». Immédiatement, Paula a l’impression qu’elle va être malade. Gregory prend son sac à main et Paula le regarde avec horreur en sortir sa montre à gousset, insinuant que Paula l’avait mise là. Aussitôt, elle perd le contrôle et craque en public. Gregory l’emmène, tout en faisant remarquer à Lady Dalroy que c’est pour cette raison qu’il ne voulait pas que Paula vienne.

Lorsqu’ils arrivent chez eux, Paula a maintenant complètement succombé à l’idée qu’elle est effectivement frappée de folie. Gregory déclare qu’il serait préférable qu’ils partent quelque part pour une période indéterminée. Nous apprendrons plus tard que Gregory a l’intention de la faire interner dans un asile. Paula accepte de quitter Londres avec Gregory et remet entièrement son destin entre ses mains.

Dans le cas de Paula, les choses sont claires. Elle soupçonne que Gregory a quelque chose à voir avec sa « situation », mais il a très habilement créé un environnement dans lequel Paula elle-même doute que cette situation puisse relever d’une méchanceté insondable ou découler du fait qu’elle devient effectivement folle.

C’est plutôt parce qu’elle n’est pas folle qu’elle doute d’elle-même, car aucune raison ne semble pouvoir expliquer pourquoi Gregory consacrerait autant de temps et d’énergie à faire croire qu’elle est folle, du moins en apparence. Mais qu’en est-il si l’objectif consistant à lui faire croire à sa folie était simplement une question de contrôle ?

Dans cette lutte pour le pouvoir, Paula a presque réussi à prendre le dessus le soir où elle a décidé de sortir seule, même si Gregory a insisté pour lui conseiller de ne pas le faire et qu’ c’était pour son bien. Si elle avait tenu bon chez Lady Dalroy et avait simplement répondu : « Je n’ai aucune idée de la raison pour laquelle votre stupide montre s’est retrouvée dans mon sac à main et je m’en désintéresse complètement. Maintenant arrêtez d’interrompre ce concert, vous vous donnez en spectacle ! » Elle aurait pu rompre l’emprise de Gregory aussi simplement que cela. S’il avait dû se plaindre de la situation auprès d’autres personnes, celles-ci auraient pu aussi lui rétorquer : « Qui s’en soucie cher Monsieur, pourquoi êtes-vous à ce point obnubilé par votre stupide montre ? ».

Nous nous trouvons aujourd’hui dans une situation très similaire à celle de Paula. Et la voix de Gregory est incarnée par les discours médiatico-politiques mensongers et la programmation socio-comportementale apocalyptique contenue dans différents types de divertissement. Des choses auxquelles la plupart des gens se soumettent volontairement tous les jours, voire toutes les heures, ce qui les conditionnent socialement, comme une meute de chiens pavloviens salivants, à penser que la fin du monde est proche et qu’au premier coup de cloche de leur maître… ils se boufferont les uns les autres.

Paula est finalement sauvée par un homme du nom de Joseph Cotten (un détective), qui a remarqué et rapidement discerné que quelque chose n’allait pas. Gregory est finalement arrêté. Il est révélé que Gregory est en fait Sergis Bauer. Qu’il a tué Alice Alquist et qu’il est revenu sur les lieux du crime après toutes ces années à la recherche des fameux bijoux de la chanteuse d’opéra. Les bijoux étaient en fait sans valeur, car ils étaient trop célèbres pour être vendus, mais Gregory n’a jamais eu l’intention de les vendre, il était plutôt obsédé par le simple désir de les posséder.

En d’autres termes, celui qui pendant tout ce temps était complètement fou, c’était Gregory.

Une personne du type de Gregory est extrêmement dangereuse. Si rien n’avait entravé son chemin, il aurait eu raison de Paula. Cependant, le pouvoir qu’il détenait n’existait que parce que Paula le laissait la contrôler. La désintégration extrême de Paula dépendait donc entièrement de son propre choix de permettre à la voix de Gregory de l’atteindre. En d’autres termes, un Gregory n’est dangereux que si nous nous soumettons au cauchemar qu’il a construit pour nous.

« Quand j’utilise un mot », dit Humpty Dumpty d’un ton plutôt méprisant, « il signifie exactement ce que je choisis qu’il signifie — ni plus ni moins. »
« La question est », dit Alice, « de savoir si l’on peut faire en sorte que les mots signifient tant de choses différentes. »
« La question est », dit Humpty Dumpty, « de savoir qui est le maître — c’est tout. »

Lewis Carroll, De l’autre côté du miroir

Source de l’article initialement publié en anglais le 8 août 2021 : The Saker Blog
Traduction : Sott.net

Note




Qu’est-ce que le Great Reset recherche vraiment avec le passe sanitaire ?

Qu’est-ce que le Great Reset recherche vraiment avec le passe sanitaire ?

parÉric Verhaeghe

20 août 2021

Mais en quoi le Great Reset a-t-il vraiment besoin du passe sanitaire pour se mettre en place ? Cette question dont on pressent l’importance grandissante depuis plusieurs semaines, et qui s’impose aujourd’hui comme la charnière explicative des politiques publiques, donne lieu à de nombreuses supputations. Il ne suffit en effet pas d’écouter les discours de la caste appelant tous à une ségrégation contre les non-vaccinés pour comprendre l’intention fondamentale de cette innovation. C’est en plongeant dans l’un de tes blogs de l’entreprise transnationale française Thalès que l’on comprend la stratégie d’ensemble qui se met en place, et les étapes qui suivront.

https://youtu.be/nLeqNOfOKKg

Peut-être vous êtes-vous demandé, comme moi, quelle mouche avait brutalement piqué Emmanuel Macron le 12 juillet lorsqu’il a annoncé la mise en place d’un passe sanitaire restreint dès le mois d’août. Il est encore trop tôt pour avoir toutes les réponses aux questions qui peuvent se poser, notamment sur le poids exact de l’industrie pharmaceutique dans les décisions politiques (on pense ici aux disparitions étonnantes de certains chefs d’Etat hostiles à la vaccination, qui laissent à penser que des méthodes de persuasion parfois assez violentes sont utilisées dans le milieu… l’Histoire éclaircira ces affaires). 

Les langues commencent toutefois à se délier dans les milieux industriels, et ce qu’on apprend ne manque pas d’intérêt. 

Thalès au cœur du passe sanitaire

C’est en allant sur le blog de l’entreprise Thalès (en anglais) qu’on comprend dans quelle cohérence d’ensemble s’inscrit cette première étape du capitalisme de surveillance qui s’appelle le passe sanitaire. Thalès entend en effet proposer une solution globale d’identité numérique et nous expose avec une forme de naïveté comment ce projet va se décliner. 

Thalès écrit donc :

So-called digital ‘vaccination passports’ will play a key role in enabling citizens to access all manner of services and will act as a precursor to the rollout of mobile digital IDs.

(Les passeports vaccinaux joueront un rôle-clé dans la capacité des citoyens à accéder à toutes sortes de services et agiront comme des précurseurs au passage vers l’identité numérique sur téléphone portable).

Le passe sanitaire est donc un “précurseur” ! L’anticipation d’un système généralisé où l’identité ne sera plus établie par un document officiel “autonome” comme une carte d’identité, mais bien par un “portefeuille” numérique conservé sur un cloud et une application dont l’archivage échappera à l’utilisateur. 

Autrement dit, il s’agit de nous habituer à changer de mode d’établissement de notre identité. 

Un portefeuille digital pour accéder aux services publics

Sur le fond, Thalès ne cache pas l’ambition “centrale” du passe sanitaire, qui est de devenir une plate-forme d’accès aux différents services publics disponibles sur Internet. Pour ce faire, le passe-sanitaire repose sur un “wallet”, un portefeuille numérique, pour lequel la Commission Européenne a d’ores et déjà posé les bases

In both cases, the deployment of a digital wallet – primarily for digital driving licenses – will act as a gateway and the foundations for other vital government services, such as health passes.

(Dans tous les cas, le déploiement du portefeuille digital – initialement pour le permis de conduire – fonctionnera comme une plateforme d’accès et des piliers pour d’autres services publics vitaux, comme les passes sanitaires”. 

On comprend donc que le passe sanitaire est la face émergée d’un iceberg technique qui se constitue progressivement, et qui va bouleverser la notion d’identité “administrative”. Désormais, les citoyens seront directement gérés par un Big Data qui permettra de leur donner accès à certains lieux ou à certains services par le contrôle de l’intelligence numérique. 

Quand le portefeuille digital remplacera le passeport

Dans la palette de services que “l’ID numérique” devra rendre, on trouve en particulier le remplacement en bonne et due forme du bon vieux passeport actuel. Celui-ci sera bientôt rangé aux oubliettes de la préhistoire et remplacé par une application sur un téléphone, où toutes les données individuelles seront centralisées. 

Last butcertainlynot least, the EU Digital Identity will allow citizens to use their documentation across the entire region.

(Enfin et pas des moindres, l’identité digitale européenne permettra aux citoyens d’utiliser leurs documents à travers tout le continent). 

On se souvient que l’Europe s’était fondée sur l’aspiration à un continent sans frontière et sans contrôles d’identité. Subrepticement, on est passé à une Europe avec des contrôles universels poussés à un point inconnu jusqu’ici. C’est sans doute le progrès des Lumières qui veut ça. 

Portefeuille digital et euro numérique

Mais c’est une autre fonctionnalité du “wallet” qui doit retenir l’attention, car elle rejoint le projet d’euro numérique que nous avons évoqué cette semaine. Il s’agit de l’utilisation du portefeuille digital comme moyen de paiement. 

It gets really exciting when you realise that the wallet can host both digitalised identity and payment credentials. This could allow people, for example, to pay a deposit on a new apartment or settle an outstanding speeding fine directly from their smartphone. 

(Cela devient exaltant de penser que le portefeuille digital peut héberger à la fois une identité numérique et des moyens de paiement. Ceci permettrait aux gens, par exemple, de payer une caution pour un nouvel appartement ou de régler une amende pour excès de vitesse directement depuis un smartphone). 

On y vient, donc : le passe sanitaire devrait déboucher sur une ramification future, le paiement en ligne, par exemple des impôts ou des amendes. Ou du loyer. Ou des traites sur en emprunt bancaire…

Bref, si l’on se souvient que l’euro numérique serait à la main complète de la Banque Centrale Européenne, l’espace de liberté qui restera au consommateur pour arbitrer ses dépenses va devenir de plus en plus contraint. Du propre aveu de Thalès, en effet, l’Etat saura tout de vous, y compris de votre situation financière ou bancaire. 

La porte ouverte au crédit social

On va bien dans quel état de dépendance ce système entreprend, sans que ce projet ne soit publiquement explicité auprès des citoyens, de placer les individus. Se met en place une architecture qui rendra possible le “crédit social” à la chinoise : le wallet contiendra des marqueurs indiquant qui n’a pas payé ses impôts, ou ses dettes, qui a roulé trop vite, qui a tardivement réglé sa pension alimentaire. Et si le marquer apparaît, l’individu sera interdit d’accès à certains services, ou à certains achats. 

Peu à peu, il sera marginalisé, sans possibilité de s’y opposer. 

C’est bien à cela que sert le passe sanitaire. Il n’est pas une fin en soi. Il est un début, un précédent, une mise en bouche. Vous savez désormais dans l’attente de quoi il sera maintenu après le 15 novembre.  


[Voir aussi Passeports de santé numériques : le piège qui attirera de nombreuses personnes dans le système mondial sans numéraire et les liens annexes en fin d’article.]




Manifs, grèves, blocages, boycott… quelle solution pour sortir de ce cauchemar ?

[Source : Nice Provence Info (nice-provence.info)]

Par Pierre-Émile Blairon

Portrait d’une bobo décervelée

J’ai lu récemment l’article d’une journaliste, rédactrice en chef (adjointe) d’un quotidien luxembourgeois, lequel a la grande intelligence de revendiquer clairement sa périodicité puisqu’il s’appelle Le Quotidien ; c’est sans doute la limite de son engagement déontologique. La dame de s’extasier sur le fait que les Européens, et surtout les Européennes (puisqu’elle semble être une féministe convaincue) ne sont pas à plaindre puisque notre société européenne privilégiée ne leur impose qu’un tout petit pass sanitaire pour des démarches autrefois évidentes et naturelles, obligation qui n‘existait pas avant l’invention du Covid 19.

Cette brave petite bourgeoise hédoniste, dont la vie semble s’être coincée béatement dans un épisode de l’interminable feuilleton américain Les Feux de l’amour, de nous décrire avec effroi la condition de la femme partout ailleurs dans le monde, en Hongrie (l’homosexualité), en Iran (la répudiation), en Pologne (l’avortement), en Chine, en Inde, en Corée du Nord, etc… J’ai noté en esquissant un sourire narquois que les deux seuls pays européens où la liberté de la femme n’existe pas pour la donzelle sont la Pologne et la Hongrie. Avec ça, c’est une « femme libre » qui ne prend pas ses directives au… Luxembourg, siège des institutions de l’Union européenne.

« Par chance », dit-elle, « je suis une femme libre, vivant en France et travaillant au Luxembourg. Avec mes privilèges. Avec pour seul souci aujourd’hui d’avoir à présenter un QR code à l’entrée d’un restaurant ou d’un cinéma […] Se comparer aux victimes de dictature et de génocide, c’est indécent […] Allez savoir pourquoi, quand on a des problèmes de riches, on se fout éperdument de la misère des autres », conclut-elle avec une totale hypocrisie et une désinvolture assumée qui illustre bien l’adage : Après moi, le déluge.

Il convient de remarquer que le petit État du Luxembourg est le plus riche d’Europe (125 000 dollars de revenus annuels par habitant), que les seuls immigrés qu’il accueille sont de richissimes évadés fiscaux et que le seul acte de délinquance notable en 2021 a été le vol d’une serviette de bain au Sofitel local.
J’ai voulu avec cet exemple haut en couleurs (celles de l’arc-en-ciel LGBT ?) vous donner la mesure du niveau d’inconscience, d’égoïsme, d’incompétence, d’inculture et de stupidité des bobos covidistes.

Georges Bernanos - France contre robots

Oui, c’est vrai, désormais, deux peuples s’affrontent dans notre pays et dans tous les pays du monde : celui des lobotomisés et celui des éveillés.
Il faut rappeler à ce sujet les propos visionnaires de Georges Bernanos dans son livre, La France contre les robots (1974) :

« Je pense depuis longtemps que, si un jour, les méthodes de destruction de plus en plus efficaces finissent par rayer notre espèce de la planète, ce ne sera pas la cruauté qui sera la cause de notre extinction, et moins encore, bien entendu, l’indignation qu’éveille la cruauté, ni même les représailles et la vengeance qu’elle s’attire, mais la docilité, l’absence de responsabilité de l’homme moderne, son acceptation vile et servile du moindre décret public. Les horreurs auxquelles nous avons assisté, les horreurs encore plus abominables auxquelles nous allons maintenant assister, ne signalent pas que les rebelles, les insubordonnés, les réfractaires sont de plus en plus nombreux dans le monde, mais plutôt qu’il y a de plus en plus d’hommes obéissants et dociles. »

Que faire ?

Dix-huit mois maintenant que les lanceurs d’alerte ont prévenu les populations du projet maléfique en cours : Employer tous les moyens pour réduire drastiquement la population planétaire, qui est l’un des buts principaux de l’instauration de cette dictature mondiale pseudo-sanitaire.
L’un de mes premiers articles sur le sujet s’intitulait : Objectif Covid : soumission et robotisation de la population planétaire (publié dans ces colonnes le 1er août 2020). Il manquait un terme pour définir plus précisément le projet, qui, nous le savons maintenant comportait trois phases et non deux : c’était le mot : réduction, c’était même le plus important à insérer chronologiquement entre le mot soumission et le mot robotisation. Nous sommes en effet entrés en phase 2 de l’opération. La phase 1 : soumission est une réussite (presque) totale du pouvoir mondial. C’est dans ce « presque » que nous nous situons : le petit grain de sable qui vient détraquer la machine.

Nous avons largement expliqué tout au long de ces dix-huit mois, le processus satanique engagé par la caste ploutocratique au pouvoir dans le monde (voir les articles de mes confrères et les miens sur ce même site, et mon livre(1) qui recueille les articles que j’ai écrits sur le sujet). Nous avons mis à jour les modalités de mise en place de cette manipulation et dénoncé cette tyrannie qui n’a jamais caché ses objectifs les plus effrayants. Nos pires craintes, auxquelles nous avions du mal à croire nous-mêmes, se confirment jour après jour. Il est désormais trop tard pour tenter de convaincre qui que ce soit.

Pour prouver nos dires, il nous a souvent suffi de simplement citer les paroles ou les écrits des représentants de la secte qui, nous ne le dirons jamais assez, ne cachent pas leurs intentions comme s’ils voulaient ajouter une dose de sadisme à leur projet diabolique.

La secte mondiale qui dirige la guerre contre les peuples tire ses ficelles avec méthode, appliquant à la lettre le programme qu’elle s’était fixé.

Comment la combattre ? Le premier stade consiste, en l’état actuel de la situation, à employer tous les moyens légaux à disposition des citoyens, ce qui se définit globalement par l’expression « résistance passive ». Ces moyens doivent être utilisés simultanément, ce qui implique l’investissement actif de chaque citoyen responsable, de manière constante. Cette démarche a été pertinemment décrite par Georges Gourdin dans son livre Sabotage, appel à la grève des consommateurs(2).

Les manifestations

Les Français ont mis un temps fou à se réveiller ; c’en était désespérant surtout à cause du manque de communication ; les personnes éveillées, qui ont rapidement compris l’arnaque globaliste, ne pouvaient se connaître que par les réseaux sociaux jusqu’à ce que Florian Philippot organise un peu partout en France des rassemblements qui ne réunissaient au tout début de l’opération que quelques dizaines de personnes ; il faut saluer la lucidité et la détermination du seul personnage politique en France qui a eu le courage de ne pas se soumettre aux diktats de la caste mondiale représentée en France par celui qui nous sert accessoirement de Président.

Florian Philippot a tellement réussi dans son entreprise que, désormais, ce sont des centaines de milliers de personnes qui défilent en France chaque samedi pour réclamer l’abrogation de ce pass sanitaire.
Il nous faut remarquer qu’un nombre non négligeable de manifestants porte le masque, symbole de soumission, ce qui prouve que ces personnes ne rejettent pas en bloc la Grande Manipulation, et qui démontre donc aussi la force des méthodes de conditionnement qui permet d’arriver à ce stade d’incohérence.

Ces rassemblements ont le mérite de révéler l’ampleur du mécontentement, même en l’absence de toute retombée médiatique, puisque les médias entièrement soumis au Pouvoir, évitent soigneusement de parler de ce mouvement de contestation de fond ou bien le minimisent. Les défilés, organisés dans la quasi-totalité des villes françaises de plus de 5 000 habitants, interrogent la population française passive, spectatrice de ces mouvements de foule, qui prend conscience que les médias subventionnés lui cachent la vérité quant à l’importance de la contestation. Mais l’expérience malheureuse des Gilets Jaunes nous apprend qu’un mouvement populaire et patriote qui ne se manifeste que par la puissance du nombre ne peut durer bien longtemps pour quatre raisons :

  1. Il sera dans un premier temps nié par la presse aux ordres ; nous venons d’en parler et on sait la puissance, à l’heure actuelle, des méthodes de conditionnement employées par les gouvernants.
  2. Il sera rapidement récupéré politiquement par les « résistants de la dernière heure » qui accrochent leur wagon à la locomotive (LFI, RN, syndicats…) et vont donc casser l’unité du mouvement.
  3. Le Pouvoir va monter en épingle et détourner certains comportements pour discréditer le mouvement quant à ses revendications légitimes (affaire Cassandre).
  4. Et, en dernier lieu, il va envoyer ses chiens de garde semer le chaos et la terreur (meutes gauchistes, black blocs, faux policiers, etc…) pour enterrer définitivement la contestation.

Continuons cependant à manifester tant qu’il est possible de le faire ; la fronde peut reposer son organisation sur un leader dynamique, ce qui n’était pas le cas du mouvement des Gilets Jaunes. Il sera tant de prévoir des mesures de contournement quand on sera arrivé au stade(4).

En ce qui concerne ces mesures de contournement, les autres moyens d’action donc, reportons-nous à nouveau au livre de Georges Gourdin avec, cependant, une remarque : la caste mondiale impose un train d’enfer (sic) à la mise en place de son projet ; elle essaie de verrouiller le processus avant que l’ensemble des peuples, ou tout au moins une masse critique de citoyens, ne se rende compte de la manipulation. Il nous faut donc privilégier les mesures de rétorsion dont la mise en œuvre est immédiate.

Georges Gourdin préconise la grève des consommateurs qui s’articule autour d’un changement des mentalités et des habitudes de consommation : le retour aux produits de qualité (qui ne sont pas nécessairement les plus chers), le recours aux déplacements brefs favorisés par le choix des achats chez des commerçants, artisans ou producteurs locaux (localisme), ou la création des conditions de sa propre autonomie, alimentaire (potager) ou autre lorsqu’on dispose des moyens et des compétences nécessaires à mettre en œuvre cette autosuffisance.

Boulangerie traditionnelle

Dans l’immédiat, il faut profiter des failles et des incohérences du Système ; juste deux exemples :

• ainsi, pour punir les non-vaccinés, le gouvernement leur interdit l’accès aux grands centres commerciaux. Chouette ! 
L’occasion ou jamais de faire connaissance avec son boulanger au coin de la rue (celui qui ne demande pas le pass) et boycotter le rayon de la grande surface ; pourtant, il entre dans le projet du Pouvoir de faire disparaître tous les petits indépendants, et ce sont, au contraire, les grandes surfaces qui seront pénalisées. Tout au moins si les non-vaccinés n’entrent pas dans la logique idiote des gouvernants. En effet, ces derniers pensent que ces réfractaires ne le resteront pas longtemps parce qu’ils les jugent assez stupides pour se faire injecter n’importe quel produit dans le corps pour conserver leur habitude du samedi matin, celle qui consistait à faire leurs courses à Carrefour dans une ambiance de « fête » pour « profiter » des promotions…

• Autre exemple : tout le monde a pu remarquer la marche arrière du gouvernement sur les contraintes initialement imposées au routiers (dont les restaurants attitrés ne sont pas soumis à l’obligation du pass) et aux motards (dont la prescription du contrôle technique pour leurs véhicules a été retirée, à peine évoquée). Ces deux catégories de Français ont au moins un point commun : ils sont capables de tenir la route, expression prise dans les deux sens ; les routiers et les motards sont suffisamment solidaires et motivés pour déclencher, par exemple, le blocage des voies de communication à l’appel de leurs représentants, syndicaux ou pas, blocage qui mettrait rapidement toute l’économie du pays en panne alors qu’il serait difficile aux forces de police d’agir par la force sans provoquer un surcroît de tension et la production de l’étincelle qui mettrait le feu aux poudres.

Il existe vraisemblablement d’autres actions intelligentes et efficaces à mener. Le Pouvoir est un colosse aux pieds d’argile car la vanité de ses représentants leur cache les réalités du monde vrai, tel qu’il est, et non pas tel qu’ils aimeraient qu’il soit.

Pierre-Émile Blairon


(1)

Pierre-Émile Blairon - Iceberg
L’Iceberg : la Tradition primordiale contre le Titanisme (2021)
Éditions : La diffusion du lore

(2)

Couverture - une - Dualpha
Sabotage ! Sabordons la société de consommation !
Éditions FrancePhi Diffusion



Macron et sa Dictature en Marche, en trois preuves et quelques faits incontestables

Par Les Gilets Jaunes de la Victoire

Les preuves 

Preuve N° 1 : elle couronne toutes les autres preuves

Par Valérie Bugault (Docteur en Droit) Extrait de son interview par L’Observateur Continental : « La dictature est clairement revendiquée » Août 2021 (Partie 2)

« Il faut commencer par préciser que la France n’existe officiellement plus depuis que ses institutions officielles ont été mises en suspens par l’arrivée d’un Conseil de Défense sanitaire sans base juridique, a-constitutionnel et a-politique. Cette suspension des institutions étatiques et leur détournement (lequel constitue un “abus de droit international public”) par un Conseil de Défense, dépourvu d’assise juridique sérieuse et politiquement illégitime, est la manifestation éclatante du fait que les forces globalistes sont en train de prendre le contrôle officiel des États. »

Remarque :  

Ce Conseil toujours en vigueur, est la base du système totalitaire du dénommé Macron, qui a transféré le pouvoir qu’une partie du peuple lui a donné en l’élisant, à un organisme de sa création qui n’a aucun fondement légal et qui donc est complètement illégal. L’épidémie de covid-19 sert manifestement les seuls intérêts de la finance et des mondialistes

https://nouveau-monde.ca/le-bon-virus-au-bon-moment/

Preuve N° 2 : associée à la précédente 

Loi du 15 février 2021 prorogeant l’état d’urgence sanitaire jusqu’au 31 décembre 2021.

https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000043134078

Remarque :

Indissociable de la précédente, la prolongation de l’état d’urgence sanitaire est le corollaire de la preuve N° 1, tant que vous aurez Macron vous aurez l’état d’urgence sanitaire permanent qui lui permettra de gouverner à sa guise.

Preuve N°3 : un des multiples décrets mettant en place le Pass sanitaire

https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000043915443

Remarque :

Contraire au Code Civil

https://www.cielvoile.fr/2021/08/code-penal-contre-pass-sanitaire.html

Des manipulations grossières à gogos !!!!!

La démocratie, c’est le dialogue et le débat contradictoire, cependant il est manifeste que nous n’avons plus depuis le début de la crise qu’un seul son de cloche, celui du gouvernement. Tout ce qui ne convient pas au pouvoir est censuré. Les opposants à la gestion de la crise par le pouvoir sont systématiquement passés sous silence et n’ont le droit que de se taire. Où sont passé le professeur Perrone, ancien président de la commission des maladies transmissibles du Haut Conseil de la santé publique, à qui le gouvernement à honteusement supprimé la direction de l’hôpital de Garches, hôpital qui sous sa direction avait, et de très loin, le meilleur taux de guérison du covid en Île-de-France, Luc Montagner, prix Nobel de Médecine, Laurent Toubiana, INSERM directeur du Réseau Sentinelle, Alexandra Henrion-Caude, ex. Directrice à l’INSERM, le Professeur Jean-François Toussaint, cardiologue, pour ne citer qu’un très petit nombre nommément, sans compter les 30 000 docteurs de cette pétition ?

https://nouveau-monde.ca/fr/30-000-medecins-francais-sorganisent-reclamant-le-retour-a-la-normale-2e-conference-du-collectif-covid

Les spots publicitaires incessants depuis des mois, payés par nos deniers, et toujours orientés que dans le même sens, complètent la panoplie de la stratégie de ce gouvernement. Si cela ne vous rappelle pas la propagande et les heures les plus sombres de notre histoire, c’est que vous n’avez pas de mémoire.

La démocratie est complètement abandonnée, et de cet état de fait, les médias subventionnés sont grandement complices, ils ne jouent plus leur rôle de quatrième pouvoir. Un seul exemple, regardez comment est traité sur le plateau de BFMTV Jean-Michel Claverie (juillet 2021)

https://www.businessbourse.com/2021/07/27/covid-sur-bfmtv-jean-michel-claverie-virologue-et-fondateur-de-la-societe-francaise-de-virologie-denonce-un-mensonge-detat-ou-est-la-maladie/

Sous un prétexte fallacieux, le covid-19 qui a fait moins de 0,1 % de morts, et dont la très grande majorité sont des personnes âgées,(([1] https://fr.statista.com/statistiques/1104103/victimes-coronavirus-age-france/)) le gouvernement impose quasiment à tous, deux injections de produits dont la composition est inconnue des récipiendaires, ce qui est complètement illégal.

https://www.profession-gendarme.com/injonction-aux-autorites-rendre-publique-la-liste-complete-des-composants-des-vaccins-anti-covid-19-qui-ont-recu-une-autorisation-de-mise-sur-le-marche-conditionnelle-en-europe-comme-lexige/

Ce que le pouvoir vous cache actuellement c’est qu’il existe des traitements très efficaces contre le covid-19(([2] https://nouveau-monde.ca/manipulation-au-sommet-de-letat-macron-pris-en-flagrant-delit-de-mensonge/)) et que de plus L’injection génique anti-Covid n’est pas un vaccin.

Vous trouvez cela normal ?                          

Savez-vous qu’en juillet 2020 le seuil épidémique a été baissé sans que la population en soit avertie ?

https://www.francesoir.fr/societe-sante/chronique-covid-ndeg13-halte-la-manipulation-ils-ont-baisse-le-seuil-epidemique-pour

Savez-vous qu’au lieu d’augmenter la capacité des lits d’hôpitaux comme promis par le gouvernement en 2020, celui-ci les a réduits très fortement ?

https://www.force-ouvriere.fr/stop-a-la-fermeture-de-lits

Savez-vous  que les tests PCR ne détectent pas le covid à coup sûr ?

La grande supercherie des tests PCR, 90% des cas positifs ne sont pas malades ni contagieux

Confirmé par le journal le Monde 

https://www.lemonde.fr/idees/article/2020/09/29/covid-19-les-tests-pcr-des-donnees-a-prendre-avec-prudence-sur-l-evolution-de-l-epidemie_6053995_3232.html 

Sur ce sujet sensible Google a brouillé les cartes et fait le ménage sur son moteur de recherche. 

Macron, qui de plus, profite de la crise sanitaire pour nous vendre à la finance.

https://www.elysee.fr/emmanuel-macron/2020/11/12/discours-du-president-emmanuel-macron-en-ouverture-du-sommet-des-banques-publiques-de-developpement-finance-en-commun

Vous trouvez encore ceci normal ?

Conclusion

Si vous faite confiance à une telle engeance, c’est que vous avez perdu totalement la raison !!!!

Bonus

Ils nous prennent vraiment pour des c… :

Laurent Ruquier : « Les survivants au covid 99,965%… ils sont vrais ces chiffres ? »… Karine Lacombe : « mais bien sûr… » – Nouveau Monde (nouveau-monde.ca)




Preuves que le pass sanitaire et les vaccins COVID étaient prévu depuis 2019. Attali en parlait même en…1979 !

[Source : Divulgation.fr]

Par Angel

Avant même que l’OMS ne parle de pandémie, en date seulement du 11 Mars 2020, nous avons découvert des documents dont la plupart ont déjà été publiés, mais visiblement oubliés, ou passés en catimini.

Le pass sanitaire décidé pour l’Europe le 12 septembre 2019

Lors d’un sommet avec les chefs d’États et l’OMS, il est sorti un rapport sous PDF, une feuille de route, dans lequel il est indiqué le désir de l’union européenne d’instaurer une « carte de vaccination européenne », et pour 2022, ils l’appellent carrément « passeport sanitaire ».

Lien du rapport :
https://ec.europa.eu/health/sites/default/files/vaccination/docs/2019-2022_roadmap_en.pdf

Et l’AFP et LCI se contredisent totalement pendant ce temps, quant à ce PDF de la commission européenne qui a été assez partagé à l’époque mais oublié depuis. Ils ne s’attendaient tellement pas à cette réaction des peuples, pas si dupes, qu’ils tentent de le justifier par plusieurs moyens en se prenant les pieds dans le tapis.

C’est assez drôle de les voir se perdre dans leurs mensonges et manquer de coordination.
Source :
https://www.lci.fr/sante/oui-la-commission-europeenne-reflechit-a-un-passeport-vaccinal-et-cela-fait-plusieurs-annees-2175528.html

Mais attendez, vous n’êtes pas au bout de vos surprises. Le journal « Le Monde », en Décembre 2019 officialisait déjà l’instauration d’un passeport sanitaire en phase de test, en Afrique, subventionné par Bill Gates, comme par hasard.

Source :
https://www.lemonde.fr/afrique/article/2019/12/19/le-kenya-et-le-malawi-zones-test-pour-un-carnet-de-vaccination-injecte-sous-la-peau_6023461_3212.html

Et si cela ne vous suffisait pas, la firme ModernaTX, qui comme Pfizer a développé un vaccin à ARNm toujours en phase de test dont l’efficacité n’est pas prouvée tout comme la balance bénéfices/risques, et les effets secondaires très présents, a publié un document passé inaperçu concernant le développement d’un vaccin à ARN messager contre le coronavirus, 4 mois avant la déclaration de pandémie par l’OMS:

Source.
Regardez la dernière phrase :
« Vaccin à ARNm coronavirus développé par le NIAID et Moderna », page 105
Source
Daté du 12 Décembre 2019 comme marqué ci dessus, page 107

La manipulation est de plus en plus avérée dans la tête des gens, le réveil est en marche et ils ne pourrons plus berner les peuples aussi longtemps qu’ils le désirent. Ils pensaient instaurer le pass sanitaire dans une suite logique de leur plan dictatorial, mais les européens en ont décidé autrement.

Tout est résumé dans cette interview de Philippe de Villiers, à partir de la 31è minute. Il développe tout ce que l’on vient de démontrer, en allant plus loin, expliquant que la prochaine étape est le crédit social si on laisse faire.

https://youtu.be/LsntxWX9bX8

Cadeau en bonus, une internaute qui filme en direct des affiches parlant du pass sanitaire placardées dans les rues, avec comme date d’impression…Janvier 2020. Soi disant une faute de frappe, selon la réponse du premier ministre. Ça fait beaucoup tout de même non ?

https://twitter.com/GaumontRene/status/1422891981320097800

Attali en 1979 évoquait le pass sanitaire pour aujourd’hui

Édifiant, tout simplement.



Quand tout ce paragraphe mortifère & liberticide de l’histoire de l’humanité sera fini, ne revenons pas à 2018. Bâtissons ensemble un système alternatif, respectueux et durable, car si nous revenons à la matrice, ils voudrons toujours et encore nous asservir.

Victoire de la lumière.




Quand le Dr Tess Lawrie en appelle au sursaut de tous les médecins du monde

[Source : AIMSIB]

par Nicolas Moreux

Son message résonne comme celui d’une résistante qui a décidé le 25 avril 2021 que la tyrannie galopante, imposée par l’industrie pharmaceutique et soutenue par tout un système, a assez duré.  Que d’émotion, de colère, de tristesse mais aussi d’espoir, en voici la traduction française. L’AIMSIB accueille officiellement Nicolas Moreux, passionné par l’éthique et curieux de ce qui se fait dans le monde y compris chez l’Oncle Sam, au sein de ses rédacteurs. Médecins de tous les pays, chercheurs, journalistes généralistes ou spécialisés, politiciens, membres d’organisations de santé locales et internationales, salariés de l’industrie pharmaceutique et des réseaux sociaux, avocats et juristes, citoyens : le moment d’agir arrive. Cet article arrive pile à l’heure pour réjouir le Dr Antony Fauci puisque l’ivermectine répond parfaitement au cahier des charges qu’il détaillait le 5 août… Bonne lecture.

L’appel de Tess Lawrie

Quelques réflexions sur l’Evidence Based Medicine – EBM

Traduit de l’anglais par NM

« Avant que nous ne terminions cette journée, je souhaitais partager avec vous quelques réflexions sur l’Ivermectine et l’état de la situation concernant l’Evidence Based Medicine.
En tant que scientifique dont la mission était de fournir les preuves basées sur les principes de l’Evidence Based Medicine, j’ai constaté que l’approche hiérarchique, avec les revues systématiques et les méta-analyses positionnées au sommet de la pyramide et les opinions d’experts et de scientifiques tout en bas n’est plus appropriée. Cela est dû en partie au fait que l’intégrité des revues systématiques et des méta-analyses ont été dégradées petit à petit par les exigences associées aux essais randomisés considérés comme l’étalon or [les présumés « Gold-Standard » qui seraient les seuls valides] des études cliniques.

Ces fameux Grands Essais Cliniques Randomisés en Double Aveugle favorisent l’industrie pharmaceutique. Ils sont devenus si consommateurs en ressources que la production d’un dossier de 70 pages intégrant protocole et synthèse de la recherche requiert des mois de travail d’experts capables de passer toutes les subtilités indispensables en termes de processus et de d’habilitations. Sans compter que chaque essai coûte plusieurs millions de dollars ([souvent plus de 20 millions de dollars]). Toutes ces subtilités dans les éléments attendus jouent le jeu de l’industrie pharmaceutique qui est la seule qui peut financer de telles études.

Les Grands Essais Cliniques pour les médicaments génériques et les traitements non pharmaceutiques qui mériteraient d’être évalués pour un grand nombre de conditions virales et de traitements contre certains cancers sont très rares. En effet, pour être transparent, il n’y a pas d’argent à gagner sur ces derniers et il n’y a pas de financement disponible.

Dans mon expérience de chercheuse sur les nouveaux traitements contre le cancer, il est très fréquent que les découvertes réalisées dans les premières études montrant des bénéfices et ayant conduit à l’Approbation de Mise sur le Marché (AMM) soient contredits par des études complémentaires montrant qu’il n’y a en fait aucun bénéfice.

Cependant, à ce moment-là le médicament dispose déjà de son AMM et la société pharmaceutique a déjà engrangé des milliards.

Pour cette raison, je mets en garde contre le fait de prendre pour argent comptant sans remise en question les données fournies par les sociétés proposant ces nouveaux traitements. Et je suggère très fortement qu’il y ait une évaluation indépendante de ces données.

Cette évaluation ne doit pas être faite par des chercheurs financés avec des moyens quasi-illimités – financements et bourses – de l’industrie pharmaceutique et leurs acolytes parmi les associations financées par des philanthropes ou d’autres formes d’organisations caritatives. Les chercheurs en charge de ces évaluations doivent être indépendants et sans conflits d’intérêts.

Il est temps que nous reconnaissions et questionnions le rôle de l’industrie pharmaceutique et des institutions qui étaient par le passé reconnues pour leur intégrité scientifique, tout comme le rôle des soit-disant Partenariats Public Privé avec ces organisations.

Ils ont facilité la corruption de la science et de notre profession. Ceux qui définissent les protocoles des essais et contrôlent les données contrôlent aussi les résultats. Ainsi, ce système et le rôle de l’industrie – les essais cliniques conduits par l’industrie – doit prendre fin.

Les données des études en cours et futures concernant les traitements du COVID doivent être traitées et analysées de manière indépendante. On ne peut se fier à aucun résultat qui ne serait pas complètement transparent.

Pour ce qui concerne la pyramide de l’Evidence Based Medicine, il est nécessaire de mettre en place une nouvelle approche, une approche intégrée qui remplacera l’approche actuelle hiérarchique.

La pyramide doit, à mon avis, être remplacée par une figure plus appropriée : le cercle. Au centre l’intégralité des données disponibles issues de différentes sources : méta-analyse et analyse systématique des études randomisées représenteraient certaines des sources tout comme les études observationnelles, les données pragmatiques recueillies sur le terrain, les données qualitatives relatant les points de vue et expériences tout comme les opinions des docteurs experts. Ainsi, les décisions cliniques pourraient être prises sur une base bien plus holistique.

Toutes ces données différentes sont critiques pour obtenir une vue d’ensemble et leur intégration a été complètement oubliée dans l’évaluation de toutes les interventions proposées au public au cours de l’année passée. Au lieu de cela, les autorités ont pris ça et là dans la science et identifié des scientifiques pour appuyer leurs processus de décisions. »

Tess Lawrie continue, dans la foulée, sur l’exemple de l’ivermectine

« L’histoire de l’ivermectine a mis en évidence le fait que nous sommes à un point de bascule de l’histoire médicale où la preuve scientifique rigoureuse, notre formation et notre expérience, les outils que nous utilisons pour soigner et nos connexions avec nos patients sont systématiquement discrédités par une désinformation constante et sans pitié alimentée par la cupidité de certaines sociétés.

L’histoire de l’ivermectine montre que nous, le peuple, nous avons eu tort d’avoir une confiance aveugle dans nos institutions et avons sous-estimé le niveau de corruption imposé par l’argent et le pouvoir.

Il semblerait que si nous avions utilisé l’ivermectine en 2020, quand nos collègues médecins à travers le monde ont d’abord alerté les autorités de son efficacité, des millions de vies auraient potentiellement pu être épargnées et cette pandémie avec toutes ses souffrances et dégâts collatéraux aurait été freinée plus rapidement.

Depuis, des centaines de millions de personnes ont été impliquées dans la plus grande expérience médicale jamais réalisée par l’industrie : vaccination de masse avec une thérapie nouvelle et non éprouvée. Des centaines de milliards seront empochés par l’industrie pharmaceutique payés par nous le peuple.

Avec les politiciens et les autres non-médecins qui nous dictent quoi prescrire aux malades, nous, médecins, avons été mis dans une situation telle que notre capacité à respecter notre serment d’Hippocrate est assiégée. A ce point de bascule, nous devons donc choisir si nous devons rester les otages d’organisations corrompues, d’autorités de santé, de l’industrie pharmaceutique tout comme de ces milliardaires sociopathes. Ou bien réussirons nous à tenir notre engagement moral de commencer par ne pas nuire en faisant toujours le mieux pour ceux qui nous confient leur santé.

Cette deuxième option nécessite que nous contactions de manière absolument urgente tous nos collègues à travers le monde pour décider quels sont les médicaments éprouvés et sûrs de la pharmacopée qui peuvent être utilisés contre le COVID en tenant des forums comme celui-ci, libre de tout conflit d’intérêt, et en nous organisant tous ensemble pour résister à la tyrannie médicale qui nous a été imposée tout comme au public depuis un an.

Pour cela, je suggère que nous formions une nouvelle Organisation Mondiale de la Santé, une Organisation de Santé qui représente l’intérêt et la santé du peuple non ceux des entreprises et des milliardaires. Une organisation centrée sur l’optimisation de la santé des humains et de leur potentiel et non sur la contraception et le contrôle de la population. Une organisation centrée sur l’humain.

Et notre rôle de médecin n’a jamais été aussi important parce que jamais par le passé nous n’avons été complices d’engendrer autant de souffrances. J’appelle tous les médecins ici, à regarder leur cœur et à se rappeler leur serment pour que nous puissions avancer unis et avec le plus grand courage pour protéger ceux que nous soignons.

– Merci »

(1 – document en anglais traduit ci-dessus in extenso par NM)

« Qui est Tess Lawrie ? » me direz-vous…

Si ce message se passe de commentaires, vous retrouverez ci-dessous quelques éléments précisant qui est Tess Lawrie et qui vous permettront de mieux comprendre sa démarche, de suivre ses conférences et interventions. Mais Tess Lawrie n’est pas seule. Elle est désormais très investie dans BIRD (British Ivermectin Recommandation Deployment) (2) et est une intervenante régulière des réunions du FLCCC (Front Line Covid19 Critical Care) (3) dont vous trouverez les activités ci-dessous. Vous trouverez aussi des liens additionnels, des références pour aller plus loin sur les problématiques de la corruption systémique.

Et bien, le mieux est de jeter un œil à son parcours, ses interviews récentes et ses publications :

Titulaire d’un doctorat en médecine, Tess Lawrie a grandi, étudié la médecine et a obtenu son doctorat en Afrique du Sud, où elle a pratiqué la médecine clinique et la chirurgie. Elle est fondatrice et directrice de la société Evidence Based Medical Consultancy (E-Bmc) à Bath, au Royaume-Uni (4). Cette société indépendante travaille au niveau mondial (OMS) et national (NHS au Royaume Uni) pour les assister dans les différentes tâches associées aux études cliniques.

Vous découvrirez particulièrement ses positions et publications via :

  • Son message vidéo accompagnant la lettre ouverte au Premier Ministre du Royaume Uni, Boris Johnson dans lequel elle demande que l’ivermectine puisse être utilisée. (5 – document en anglais, non traduit)
  • Les interviews réalisées récemment pour
    • Réinfo-Covid (6) cette référence semble censurée,
    • France Soir (7 – interview traduite en français),
  • Bret Weinstein dans Dark Horse Podcast dans laquelle elle détaille la méta-analyse qui vient d’être publiée sur l’ivermectine en prophylaxie et en traitement. Elle s’y indigne aussi de la différence de traitement scientifique, médiatique et politique entre les vaccins contre le COVID et l’ivermectine. Vous retrouverez en particulier (min 18 de l’interview) le moment où elle reprend en direct la méta-analyse est fait la simulation d’exclure l’étude égyptienne controversée… et montre que même en excluant cette étude les résultats de la méta-analyse restent très robustes en faveur de l’utilisation de l’ivermectine (8 – interview en anglais)
  • et ses apparitions régulières dans les réunions hebdomadaires du FLCCC (Front Line Covid19 Critical Care) (9 – conférences en anglais, non traduites).
  • Sa lettre ouverte à la présidente du Medicines and Healthcare Products Regulatory Agency, dans laquelle elle demande l’arrêt de la vaccination au Royaume Uni et la mise en place de mesures sanitaires pour soutenir les personnes vaccinées présentant des Effets Indésirables Graves (10 – lettre en anglais).
  • Et bien entendu, sa contribution majeure à la méta-analyse sur l’ivermectine publiée très récemment (11 – traduite en français)
  • Vous pouvez bien sûr suivre l’actualité de la communauté de BIRD (British Ivermectin Recommandation Deployment) (2) et tout particulièrement l’intégralité des vidéos des séminaires en accès gratuit (12 – conférences en anglais). La diversité des intervenants (médecins cliniciens, chercheurs, analystes de données) donne un éclairage sur chaque aspect de la science qui est passé sous silence par la majeure partie des autres médias et de la communauté scientifique.

Pour rappel ou précision pour les plus informés, le samedi 24 juillet était la journée de l’ivermecine. En avez-vous entendu parler ?

« Scoop : Olivier Véran pense que l’ivermectine peut avoir un effet »

Gérard Maudrux, dans son post du 23 juillet 2021, nous fait une synthèse des derniers rebondissements concernant l’ivermectine en France (13).

« Olivier Véran pense que l’ivermectine a une présomption d’efficacité, mais il ne peut le dire. En tous cas, il refuse de dire le contraire.

En mai 2021, 1500 médecins ont fait un recours gracieux auprès du ministre de la Santé, conformément à l’article L.5322-2 du Code de la Santé Publique, pour faire réétudier la décision de l’ANSM, concernant le refus d’une RTU pour l’ivermectine.

Dans ce recours, une question simple et directe était posée au ministre, mais aussi au médecin, interpellé par ses confrères :

« En votre âme et conscience, pensez-vous honnêtement et sincèrement qu’il n’y a aucune présomption d’efficacité comme le prétend l’ANSM ?  Nous souhaitons une réponse claire à cette question. »

Le Ministre a « botté en touche », ce qui est clairement un aveu : il a refusé d’écrire au-dessus de sa signature qu’il n’y avait pas de présomption d’efficacité de l’ivermectine. S’il le pensait, il lui aurait été très facile de nous envoyer promener, s’appuyant sur les conclusions de ses services, ce qu’il n’a pas fait. Face à l’évidence des faits, il ne pouvait le faire. En ne reprenant pas à son compte ce refus, ses motifs, c’est aussi quelque part clairement un désaveu de la position de l’ANSM, que nous critiquons et qu’il n’a pas repris. »

Pour rappel, le « recours gracieux » vaut, à lui seul, une lecture détaillée des références utilisées par l’ANSM au regard des études disponibles. (14)

Mais, y-a-t-il des exemples de manque de transparence en lien avec l’ivermectine ?

Vous avez découvert le FLCCC (Front Line Covid19 Critical Care) (3). Parmi les docteurs les plus impliqués dans cette organisation, notons particulièrement les docteurs Paul Marick (le chercheur que l’on voit peu) (15), Pierre Kory (le « diplomate », comme on dirait chez Reinfo-Covid, et qui est venu soutenir la cause de l’ivermectine au Sénat Américain) (16) et Joseph Varon (le « Chasseur de Covid » – « Covid Hunter ») (17).

Le rôle des médias mainstream

Le cas de Joseph Varon est passionnant, il a été interviewé par toutes les chaines américaines locales et nationales de tous les bords politiques (CNN, MSSBC, Fox News,…) mais aussi mondiales : l’avantage avec ce médecin est qu’il parle 9 langues. Il tient son surnom de « Chasseur de Covid » du fait qu’il a travaillé sans relâche 407 jours consécutifs dans son hôpital United Memorial Medical Center de Houston Texas donnant à la date de l’interview qu’il donne ici à Ivory Hecker (18 – en anglais) 1 640 interviews à travers le monde, ayant traité 1 293 patients hospitalisés dont seulement 86 sont décédés soit une mortalité de 6,7%. A chaque interview, il a pu détailler les protocoles pour les patients hospitalisés – MATH+ (19) et en traitement préventif (prophylaxie) – I-MASK (20) (intégrant entre autres l’Ivermectine) développés au sein du groupe du FLCCC qu’il a implémentés et contribué à faire évoluer au fur et à mesure de l’évolution de ses connaissances liées au COVID.

Et pourtant, jamais aucune référence n’a été faite au sujet de ces protocoles dans les 1 640 reportages à l’issue du montage et des coupures éditoriales. Etonnant donc d’encenser un médecin, de le présenter comme un héros sans jamais oser donner la recette de ses résultats : son implication sans relâche bien sûr mais aussi les protocoles de traitement et de prévention.

Ivory Hecker, journaliste de Fox News, a quitté ses fonctions après avoir expliqué comment elle a été « interdite de parole » sur le sujet de l’ivermectine en particulier dans cette courte vidéo (18 – en anglais). La qualité du son est parfois dégradée mais l’interview et les vidéos complémentaires d’Ivory Hecker sont nécessaires car elle fait partie des rares journalistes qui ont osé s’insurger contre l’omerta imposée par les rédactions mondiales. Elle a osé privilégier l’information des citoyens quitte à abandonner le salaire et la situation qui étaient les siens au sein de sa rédaction.

Et en France, quels sont les journaux Mainstream qui sortent de la doxa dont parle Laurent Muchielli (21 – en français) pour donner un éclairage différent ? Combien de « Fact checkers » nous ont ouvert les yeux sur l’origine du Covid avant que Brice Perrier dans son livre « Aux origines du mal » (22) n’apporte des éléments tangibles montrant que le virus se serait peut-être échappé d’un laboratoire ?

Et bien ce sont les mêmes qui, inlassablement, vont apporter les preuves que l’ivermectine n’est pas le remède que l’on veut croire. Une simple revue de presse de la situation en Inde, de son évolution et de la situation actuelle, comparée à l’analyse des données faite par Juan Chamier (23 – en anglais) dans son article de TrialSite News (24 – traduite en français) nous éclaire sur le biais de conformité de la majeure partie des médias.

Pour ce qui est de la France, il est intéressant de voir que les journaux réputés d’opposition, ceux qui sont restés vent debout quand il s’agissait de religion, de terrorisme, ces mêmes journaux sont cruellement absents aujourd’hui. Heureusement quelques aiguillons tentent de réveiller les journalistes par trop apathiques. C’est dur d’être vacciné par des cons… (25) En référence à la Une de Charlie Hebdo du 28 juillet 2021 titrant « Hitler débordé par les antivax » et figurant Hitler à la plage dans une bouée licorne et disant « C’est dur d’être cité par des cons ! ». Lettre à Charlie à propos de sa fascination vaccinale et de ses positions réductionnistes vis à vis des opposants au sésame sanitaire par Jean-Paul Bourdineaud • 29 juillet 2021

Notons, pour la France toujours, que le Club de Mediapart s’est illustré il y a deux semaines en décidant de supprimer le dernier billet de blog de Laurent Muchielli publié au sujet de la pharmaco-vigilance des vaccins COVID et dans lequel l’auteur s’appuyait exclusivement sur les données officielles de pharmaco-vigilance européenne. Le CNRS, au sein duquel travaille le sociologue, a lui aussi pris ses distances avec Laurent Mucchielli à la suite de la publication de ce billet polémique précisant que l’auteur s’exprimait à titre personnel et non en sa qualité de chercheur au CNRS. Cette histoire fait d’ailleurs échos à ce qui est arrivé à notre ami Amine Umlil (fondateur et CTIAP au sein de l’hôpital de Cholet où il est le responsable de la pharmaco-vigilance (26) avec le directeur de l’hôpital de Cholet.

La censure rencontrée dans les médias mainstream se propage ainsi même sur des médias qui permettaient jusqu’à récemment de proposer des points de vue divergents de la pensée monolithique.

Vous retrouverez ici la synthèse de cet article diffusé lors du Conseil Scientifique Indépendant (27), les raisons officielles proposées par la direction de Médiapart (28) ainsi que la réponse de Laurent Muchielli et l’article de Laurent Muchielli republié sur France Soir (29).

Saluons, en tout cas, ceux qui ouvrent la voie et jouent leur rôle d’informer les citoyens.

Le rôle des politiques

Pierre Kory est intervenu devant le Sénat américain le 8 décembre 2020 (30 – interview en anglais) pour faire état des connaissances et pratiques en matière de repositionnement de médicaments et en particulier de l’ivermectine en prévention et en traitement. Après son intervention, et depuis 9 mois désormais, peu de politiciens des Etats Unis ou d’Europe de l’ouest ont soutenu sa démarche. Peu ont contribué à faire connaître et appliquer les traitements précoces et la prévention recommandée.

Il faut aller chercher les hommes et femmes politiques courageux et résolument engagés dans d’autres régions du monde.

Dans de nombreux cas, il aura suffit qu’une figure de proue s’empare du sujet, fasse un discours intégrant l’ivermectine pour que les réactions en chaine se produisent, que les recherches en ligne sur l’ivermectine augmentent, que les ventes d’ivermectine augmentent et que les résultats se fassent sentir dans la chute des nombres de cas, des hospitalisations puis de la baisse de la mortalité.

  • Jorge Ivan Ospina, le maire de Cali en Colombie : son annonce de début juillet 2020 a vu l’opposition du ministre de la santé, de l’organisme de santé Colombien et même du président du pays et bien entendu de l’OMS. Mais ses apparitions répétées dans les médias ont déclenché un pic des ventes d’ivermectine dans de nombreux états du pays, les cas ont atteint un plateau puis ont décliné. L’étude de Juan Chamie sur le sujet montre que la baisse de la mortalité liée au COVID est très significativement corrélée à l’utilisation de l’ivermectine (p-values très proches de 0). (23 – en anglais)
  • Olivia Lopez, la Secrétaire à la Santé pour la ville de Mexico annonce que la ville de Mexico a utilisé l’ivermectine depuis décembre 2020. Le même scénario qu’en Colombie se reproduit à l’identique (23 – en anglais).
  • Gérard Maudrux, dans son billet de blog dur 28 mai 2021 nous décrivait comment les politiciens des Etats indiens de l’Uttar Pradesh, de Uttarakhand et de Dehli ont contribué à faire reculer le Covid par leur volonté politique et malgré l’opposition de l’OMS (31 –  en français). Il est nécessaire de prendre le recul pour mieux comprendre la complexité de la situation, les différences entre Etats, les pressions des organisations de santé nationales et internationales pour aborder le sujet de l’Inde :  c’est ce qui est fait dans cet article de TrialSite News (24 – traduit en français).
  • Au Bangladesh, chercheurs, médecins et politiques, manquant de moyens ont eux aussi opté pour l’ivermectine.
  • En Europe, il faut aller chercher la Slovaquie et la République Tchèque pour trouver des politiques engagés allant à contre-courant de la seule solution vaccinale (23 – en anglais).

Le rôle des médecins

Bien entendu, chaque médecin, chacun d’entre nous a un rôle à jouer dans cette crise. Il ne faut pas attendre la venue d’un messie et de ses apôtres qui, à eux seuls apporteraient la solution. Chaque médecin, qu’il soit membre de l’AIMSIB, du Conseil Scientifique Indépendant, de Réinfocovid, du CTIAP ou de toute autre organisation, ou bien qu’il soit totalement indépendant,… chaque médecin a un rôle à jouer. Il n’est pas trop tard, chers et chères confrères soignants. Manifestez votre engagement, comme ce médecin généraliste qui prend la parole ouvertement en préambule de la manifestation de samedi 14 août 2021 à La Rochelle (32) ou comme d’autres médecins, infirmières et soignants qui, soutenus par la population et les politiques locaux, osent défier les contraintes et parler publiquement.

Médecins, ne laissons pas nos 10 confrères menacés par l’Ordre National des Médecins sans rien faire. Médecins, ne laissons pas nos patients sans traitement. Médecins, ne laissons pas quelque autorité que ce soit nous dicter ce que nous devons prescrire ou non. Soyons les gouttes d’eau qui feront déborder ce vase bien trop plein, Manifestons-nous, élevons la voix, montrons, nous-aussi, la voie à ceux qui préfèrent, pour l’instant encore, rester dans l’anonymat. Publions nos témoignages sur les réseaux sociaux, contactons les médias locaux et nationaux, mobilisons nos confrères.

Les thèmes qui auraient aussi mérité d’être détaillés ici…

Il faudrait aussi ici se poser les questions sur les rôles des scientifiques, des organisations de santé nationales et internationales et tout particulièrement du rôle central de l’Organisation Mondiale de la Santé et des revues scientifiques ce qui fera l’objet d’études complémentaires.

Docteur Fauci, une bonne nouvelle pour vous

Le Docteur Fauci (33) est, depuis 1984, directeur de l’Institut national des allergies et maladies infectieuses (NIAID), un centre de recherche du département américain de la Santé et surtout nommé à la Cellule de Crise de l’administration Trump (et prolongé dans ses fonctions sous l’administration Biden) sur le coronavirus (White House Coronavirus Task Force), jouant un rôle de premier plan tant en termes de communication sur le virus qu’en termes de stratégie et de conseil pour le combattre. Il passait un appel sous forme de cahier des charges synthétique pour une molécule permettant la prévention et le traitement précoce du Covid.

L’équipe du FLCCC s’est directement emparée du sujet répondant mot à mot à cet appel montrant point à point que l’Ivermectine est la réponse aux demandes du Docteur Fauci. La vidéo humoristique mérite de faire le tour du monde même pour les non-anglophones. (34 – vidéo en anglais)

Corruption Systémique

Vous trouverez, pour poursuivre la réflexion, trois références sur les problématiques de la corruption systémique dans le domaine de la médecine.

Peter Goetzsche « Remèdes mortels et crime organisé : Comment l’industrie pharmaceutique a corrompu les services de santé »

Peter Goetzsche faisait un état des lieux dans son livre « Remèdes mortels et crime organisé : Comment l’industrie pharmaceutique a corrompu les services de santé » de 2013.

Il y aborde, entre autres, les chapitres suivants pour ce qui concerne la corruption et convoque des experts pour mettre en lumière chacun des points :

  • Le crime organisé, modèle d’affaires des grosses compagnies pharmaceutiques
  • 4 Très peu de patients tirent avantages des médicaments qu’ils consomment
  • Les essais cliniques, la rupture du contrat social avec les patients
  • 6 Les conflits d’intérêts dans les périodiques médicaux
  • 7 L’influence corruptrice de l’argent facile
  • 8 A quoi donc s’affairent les milliers de médecins à la solde de l’industrie ?
  • 9 Vendre sous pression
  • 10 L’impuissance de la régulation des médicaments
  • 11 L’accès public aux données des agences du médicament
  • 19 Intimidation, menaces et violences pour protéger les ventes
  • 20 Démolir les mythes de l’industrie
  • 21 La faillite générale du système commande : une révolution

Jean-Dominique Michel

Jean-Dominique Michel et en particulier son intervention du 21 mai 2021 au sein de l’IHU Méditerranée Infection (35 – en français).

Jean-Dominique Michel est aussi un intervenant régulier du Conseil Scientifique indépendant où il aborde fréquement les problèmes d’étique et de corruption systémique.

Les conflits d’intérêts en médecine : le programme de l’IHU

et abordé récemment encore lors des jeudis de l’IHU (36 – en français)

Merci à tous ceux qui seront arrivés jusque là. Rappelez-vous que désormais, c’est vous qui avez un devoir moral. Celui de vous engager concrètement ici et maintenant, celui d’agir, celui de témoigner, celui d’être un membre actif de la société civile, celui de soigner vos patients.

Notes et sources :

(1 – vidéo en anglais) L’appel de Tess Lawrie ; Conclusion du 25 avril 2021 – Deuxième jour de la Première Conférence Internationale de l’ivermectine contre le COVIDhttps://www.palmerfoundation.com.au/dr-tess-lawries-powerful-closing-address-at-the-international-ivermectin-for-covid-conference%E2%80%8B/(2) Actualité de la communauté de BIRD (British Ivermectin Recommandation Deployment)https://bird-group.org/(3) Site du FLCCC (Front Line Covid19 Critical Care)https://covid19criticalcare.com(4) E-mbc : le site de la société créée et dirigée par Tess Lawriehttps://ebmcsquared.org/(5 – en anglais) Sa demande de commencer à sauver des vies avec l’ivermectine au Premier Ministre du Royaume Uni Boris Johnsonhttps://www.healthrising.org/forums/threads/a-letter-to-mr-boris-johnson-from-uk-scientist-dr-tess-lawrie-calling-on-him-to-start-saving-lives-with-ivermectin.6481/(6) Son interview par Jennifer Hibberd pour RéinfoCovidhttps://reinfocovid.fr/base_documentaire/interview-de-la-dr-tess-lawrie-par-la-dr-jennifer-hibberd-sur-livermectine/(7 – en français) France Soir

https://www.francesoir.fr/videos-les-debriefings/le-scandale-de-livermectine-tess-lawrie-le-retour
(8 – vidéo en anglais) Bret Weinstein dans Dark Horse Podcast
https://odysee.com/@BretWeinstein:f/TessLawrie:0
(9 – vidéo en anglais) Tess Lawrie lors de l’une de ses interventions pour le FLCCC
https://covid19criticalcare.com/videos-and-press/
(10) Royaume Uni du 9 juin : lettre à la présidente du Medicines and Healthcare Products Regulatory Agency
https://b3d2650e-e929-4448-a527-4eeb59304c7f.filesusr.com/ugd/593c4f_b2acdef3774b4e9ca06e9fae526fd5cd.pdf
(11) Méta-analyse Ivermectine
https://journals.lww.com/americantherapeutics/abstract/9000/ivermectin_for_prevention_and_treatment_of.98040.aspx
(12 – vidéo en anglais) Les vidéos du premier séminaire mondial sur l’ivermectine
https://bird-group.org/conference-post-event/
(13) Blog de Gérard Maudrux du 23 juillet 2021
https://blog-gerard.maudrux.fr/2021/07/23/scoop-olivier-veran-pense-que-livermectine-peut-avoir-un-effet/
(14) Blog de Gérard Maudrux du 12 mai 2021 : recours gracieux auprès du ministre
https://blog-gerard.maudrux.fr/2021/05/12/ivermectine-recours-gracieux-aupres-du-ministre/
(15) Paul Marik
https://covid19criticalcare.com/?s=marik
(16) Pierre Kory
https://covid19criticalcare.com/?s=Pierre+Kory
(17) Joseph Varon
https://covid19criticalcare.com/?s=varon+joseph
(18 – vidéo en anglais) Ivory Hecker, ancienne journaliste de Fox News, interviewe le « Chasseur de Covid » Joseph Varon
https://www.youtube.com/watch?v=frwkkeH6mwM
(19) MATH+ protocole développé au sein du groupe du FLCCC
https://covid19criticalcare.com/covid-19-protocols/math-plus-protocol/
(20) I-MASK protocole développé au sein du groupe du FLCCC
https://covid19criticalcare.com/covid-19-protocols/i-mask-plus-protocol/
(21) Blog de Laurent Muchielli
https://blogs.mediapart.fr/laurent-mucchielli/blog
(22) Brice Perrier interviewé sur Thinker View
https://www.youtube.com/watch?v=1wul4z8pmzU
(23 – vidéo en anglais) Juan Chamie – Analyste de données pour BIRD
https://www.youtube.com/watch?v=jBjULEZWl6c&t=677s
(24) Etat des lieux sur la situation en Inde par Trial Site News
https://trialsitenews.com/the-outbreak-in-india-initial-review-of-the-data/
(25) C’est dur d’être vacciné par des cons

https://criigen.org/lettre-a-charlie-cest-dur-detre-vaccine-par-des-cons/

(26) Lettre ouverte de Amine Umlil CTIAP
http://ctiapchcholet.blogspot.com/2021/08/lettre-ouverte-au-cng-information.html
(27) Laurent Muchielli sur la Pharmaco-vigilance des vaccins COVID lors du CSI de 29 juillet – à partir de la minute 6
https://odysee.com/@ludovicgarcia7500:c/CSI-16-R%C3%A9union-publique-du-Conseil-scientifique-ind%C3%A9pendant:2?
(28) La justification de la Rédaction de Médiapart sur la suppression du billet de blog de Laurent Muchielli
https://blogs.mediapart.fr/la-redaction-de-mediapart/blog/040821/notre-sante-face-au-covid-vrais-debats-et-fausses-sciences
(29) Le droit de réponse de Laurent Muchielli et l’article supprimé
https://www.francesoir.fr/opinions-tribunes/la-vaccination-covid-lepreuve-des-faits-2eme-partie-une-mortalite-inedite
(30 – vidéo en anglais) Pierre Kory intervient au sénat américain le 8 décembre 2020 (vidéo à partir de 28 minutes)
https://www.youtube.com/watch?v=k8RyV3VEDKI
(31) Gérard Maudrux dans son blog du 28 mai 2021 fait un état des lieux des 3 principaux états Indiens où l’ivermectine a été utilisée
https://blog-gerard.maudrux.fr/2021/05/28/inde-covid-et-ivermectine-suite/
(32) Intervention publique de ce médecin de La Rochelle

(33) Que dit wikipédia du Docteur Fauci ?
https://fr.wikipedia.org/wiki/Anthony_Fauci
(34 – vidéo en anglais) Paul Marick et Pierre Kory ont de quoi rendre le Docteur Fauci heureux : l’ivermectine répond à toutes ses demandes  https://bird-group.org/making-dr-fauci-happy/
(35) Jean-Dominique Michel : La médecine et la santé publique à l’épreuve du Covid
https://www.youtube.com/watch?v=WUkcsSnVzl0&t=1773s
(36) Les Jeudis de l’IHU – Conflits d’intérêts
https://www.youtube.com/watch?v=ZeSHT87hzC4




Psychose collective — Comment une population entière devient psychiquement malade

[Source : Sott.net]

Par Dylan Charles — Waking Times

« La psychose collective est une épidémie de folie et elle se produit lorsqu’une grande partie de la société perd le contact avec la réalité et sombre dans les illusions. »

Lorsque la plupart des gens entendent le terme de psychose collective, ils pensent que cette psychose s’applique à tout le monde sauf à eux-mêmes. Toutefois, dans la réalité que nous partageons, nous sommes tous fortement influencés par les mêmes forces négatives, qui ont depuis des décennies maintenant attaqué la psyché publique, et sont devenues progressivement plus efficaces grâce à la science et à leur capacité à influencer de manière subtile et discrète le subconscient de nos esprits.

Nous sommes tous les cibles d’une guerre menée dans le but de tuer nos facultés mentales et de les priver de la capacité de s’engager dans une pensée rationnelle et un discours logique et raisonnable.

« On peut répondre à la logique par la logique, mais pas par l’illogisme. L’illogisme désoriente ceux qui pensent clairement. »

Dans ma quête pour comprendre les conséquences sur les populations du conditionnement collectif, de la manipulation mentale et de l’endoctrinement qui suintent du moindre recoin de notre société, j’ai découvert qu’utiliser les mêmes outils que ceux utilisés contre les populations, à savoir la reprogrammation du subconscient, constitue un moyen d’extirper de l’esprit ces influences extérieures.

Dans la situation qui est la nôtre aujourd’hui, nous ne pouvons pas nous attendre à ce que les tendances actuelles en matière de médias, de propagande et de censure changent en notre faveur de sitôt. Si nous ne dirigeons pas la lumière de la vérité sur nos propres vies, nous risquons d’être entraînés par le troupeau, de suivre le mouvement juste pour faire partie d’une tribu qui ne fait que nous maintenir dysfonctionnels, effrayés et en mauvaise santé.

La présentation suivante [vidéo en fin d’article – NdT] est très utile pour comprendre, d’un point de vue historique et philosophique, ce qu’est la psychose collective et comment elle se manifeste dans notre monde par les catastrophes sociales et les tragédies les plus dévastatrices.

En tant que coach en maîtrise de soi, j’aide les individus à débusquer les illusions échafaudées au cours de leur vie par leur histoire personnelle et par les influences culturelles qui nous poussent à nous conformer et à participer à la panique. Puisque ces influences veulent nous faire perdre le contact avec la réalité, nous devons donc nous défendre en prenant le contrôle total de nos esprits, de nos corps et de nos comportements.

Le totalitarisme est à notre porte. Il représente la suppression de l’individu. Notre arme dans cette guerre est notre individualité unique, et lorsque l’on acquière pleinement ce potentiel, les forces extérieures qui déchirent cette société ne peuvent tout simplement plus nous dominer et nous entraver. Si vous souhaitez obtenir de l’aide pour comprendre comment ces forces vous poussent à saboter votre propre vie et à ne jamais suivre la voie de la maîtrise de soi, contactez-moi ici. Dans ce contexte insensé de psychose collective, j’aime aider les gens à se rappeler qui ils sont vraiment.

Note du traducteur : Les lecteurs pourront aussi se référer aux articles suivants :

Le contenu de la vidéo — située en fin d’article — est d’une telle importance, qu’il nous a paru évident de mettre à la disposition de nos lecteurs la traduction que voici [après l’image ci-dessous] :

Citation Robert Hare Psychopathie
© Sott.net adapté en français de hare.org


« Les masses n’ont jamais eu soif de vérité. Elles se détournent des preuves qui ne sont pas à leur goût, préférant déifier l’erreur, si l’erreur les séduit. Celui qui peut leur fournir des illusions est facilement leur maître ; celui qui tente de détruire leurs illusions est toujours leur victime. »

Gustav Le Bon

Selon le psychologue Carl Jung, la plus grande menace pour la civilisation ne réside pas dans les forces de la Nature, ni dans une quelconque maladie physique, mais dans notre incapacité à faire face aux forces de notre propre psyché. Nous sommes nos propres pires ennemis ou, comme le dit un proverbe latin : « l’homme est un loup pour l’homme ».

Note du traducteur : Les forces de la Nature semblent toutefois corrélées et exponentielles à l’état plus ou moins généralisé et profond de cette psychose collective. Voir notre article Planète X, comètes et changements terrestres par James M. McCanney – Ce qui se profile à l’horizon et l’ouvrage Les changements terrestres et la connexion anthropocosmique.

Dans son ouvrage Civilization in Transition, Jung affirme que ce proverbe « est une triste mais éternelle lapalissade » et que nos tendances de loup se manifestent surtout aux moments de l’Histoire où la maladie mentale devient dans une société la norme plutôt que l’exception, une situation que Jung a appelée une épidémie psychique :

« En effet, il devient de plus en plus évident que ce n’est pas la famine, ni les tremblements de terre, ni les microbes, ni le cancer, mais l’homme lui-même qui constitue le plus grand danger pour l’homme, pour la simple raison qu’il n’existe aucune protection adéquate contre les épidémies psychiques, qui sont infiniment plus dévastatrices que la pire des catastrophes naturelles. »

Carl Jung, La vie symbolique

Dans cette vidéo, nous allons explorer la plus dangereuse de toutes les épidémies psychiques : la psychose collective. Une psychose collective est une épidémie de folie qui se produit lorsqu’une grande partie de la société perd le contact avec la réalité et sombre dans le délire [ou comme le nomme Ariane Bilheran ou encore Martha Stout, la paranoïa – NdT]. Un tel phénomène ne relève pas de la fiction.

Deux exemples de psychoses collectives sont les chasses aux sorcières aux États-Unis et en Europe aux XVIe et XVIIe siècles, ainsi que la montée du totalitarisme au XXe siècle. Pendant les chasses aux sorcières, des milliers d’individus, principalement des femmes, ont été tués non pas pour les crimes qu’ils avaient commis mais parce qu’ils étaient devenus les boucs émissaires de sociétés devenues insensées :

« Dans certains villages suisses, il ne restait pratiquement plus aucune femme en vie une fois la folie meurtrière consumée. »

Frances Hill, Une illusion de Satan

Lorsqu’une psychose collective se développe, les résultats sont dévastateurs. Jung a étudié ce phénomène et a écrit que les individus qui composent la société infectée « deviennent moralement et spirituellement inférieurs », qu’ils « s’abaissent inconsciemment à un niveau intellectuel inférieur », qu’ils deviennent « plus déraisonnables, irresponsables, émotionnels, erratiques et peu fiables » et, pire encore, que « les crimes que l’individu seul ne pourrait jamais supporter sont librement commis par le groupe [frappé par la folie]. »

Ce qui aggrave les choses, c’est que les victimes d’une psychose collective sont inconscientes du phénomène. De même qu’un individu devenu fou ne peut faire abstraction de son esprit pour observer ses erreurs, de même il n’existe pas de point d’Archimède à partir duquel ceux qui vivent une psychose collective peuvent observer leur folie collective.

Mais quelles sont les causes d’une psychose collective ?

Pour répondre à cette question, nous devons d’abord explorer ce qui conduit un individu à la folie. Bien que de nombreux déclencheurs potentiels existent, tels qu’une consommation excessive de drogues ou d’alcool, des lésions cérébrales et d’autres maladies, nous ne nous intéresserons pas ici à ces causes physiques.

Nous allons nous intéresser aux déclencheurs psychologiques, ou à ce que l’on appelle les déclencheurs psychogènes, en tant qu’ils sont les responsables les plus courants d’une psychose collective. La cause psychogène la plus répandue d’une psychose est un flot d’émotions négatives, telles que la peur ou l’anxiété, qui plonge l’individu dans un état de panique. Une fois plongé dans un état de panique, l’individu cherche naturellement à s’en extraire pour éviter d’être épuisé mentalement et physiquement par cet état d’hyperémotivité.

Si l’on peut échapper à l’état de panique par des moyens adaptatifs tels que se confronter à la menace qui suscite la peur et la vaincre, un autre moyen de s’en extraire est de traverser une crise psychotique.

Note du traducteur : Ce qui rejoint les travaux menés par le Dr Kazimierz Dabrowski, que l’on retrouve dans son ouvrage La formation de la personnalité par la désintégration positive, dans lequel il « décrit les caractéristiques individuelles et universelles de la personnalité, les méthodes qui participent à son façonnage, et présente des études de cas de personnalités célèbres comme Saint-Augustin et Michel-Ange qui démontrent la nature concrète et normative du développement de la personnalité. Pour Dabrowski, la personnalité ne va pas de soi — elle doit être consciemment créée et développée par l’individu. »

Une crise psychotique n’est pas une descente dans un état de désordre plus profond, comme beaucoup le croient, mais une réorganisation de son propre monde expérientiel qui mêle réalité et fiction, ou illusions et réalité, d’une manière qui aide à mettre fin aux sentiments de panique.

Silvano Arieti, l’un des plus grands spécialistes de la schizophrénie du XXe siècle, explique les étapes psychogènes qui mènent à la folie : il y a d’abord

« [la] phase de panique — lorsque le patient commence à percevoir les choses d’une manière différente, qu’il en a peur, qu’il semble confus et qu’il ne sait pas comment expliquer les choses étranges qui se produisent. »

Silvano Arieti, Interprétation de la schizophrénie

L’étape suivante est ce qu’Arieti appelle une phase de perception psychotique, au cours de laquelle un individu

« parvient à rassembler les choses [en] concevant une manière pathologique de voir la réalité, [qui lui permet] d’expliquer ses expériences anormales. Ce phénomène est appelé perceptif parce que le patient distingue enfin un sens et des connexions à ses expériences. […] Mais la perception est psychotique parce qu’elle est basée sur des illusions et non sur des approches adaptatives et favorables à la vie qui permettraient de faire face aux menaces — quelles qu’elles soient — qui ont conduit à la panique. »

En d’autres termes, les illusions permettent à l’individu paniqué d’échapper au flot d’émotions négatives, mais c’est au prix d’une perte de contact avec la réalité. C’est pourquoi Arieti affirme que l’épisode psychotique peut être considéré comme « une façon anormale de gérer un état d’anxiété extrême. »

Si un flot d’émotions négatives entraînant la panique peut déclencher une crise psychotique chez un individu faible et vulnérable, une population d’individus faibles et vulnérables poussée à la panique par des menaces réelles, imaginaires ou fabriquées peut entraîner une psychose collective. Mais comme les illusions peuvent prendre de nombreuses formes et que la folie peut se manifester d’innombrables façons, la manière spécifique dont se déroule une psychose collective sera différente selon le contexte historique et culturel de la société infectée.

À l’époque moderne, toutefois, c’est la psychose collective du totalitarisme qui apparaît comme la plus grande menace. Arthur Versluis écrit que :

« Le totalitarisme est le phénomène moderne de la centralisation totale du pouvoir de l’État couplée à l’oblitération des droits humains individuels : dans l’État totalisé, il y a ceux qui sont au pouvoir, et il y a les masses objectivées, les victimes. »

Arthur Versluis, Les nouvelles inquisitions

Dans une société totalitaire, la population est divisée en deux groupes, les dirigeants et les dirigés, et les deux groupes subissent une transformation pathologique. Les dirigeants sont élevés à un statut presque divin qui est diamétralement opposé à notre nature d’êtres imparfaits facilement corrompus par le pouvoir. Les masses, quant à elles, sont transformées en sujets dépendants de ces dirigeants pathologiques et acquièrent un statut psychologiquement régressif et infantile.

Hannah Arendt, l’une des plus éminentes spécialistes du XXe siècle de cette forme de régime, a qualifié le totalitarisme de tentative de transformation de « la nature humaine elle-même ». Mais cette tentative de transformation ne fait que transformer des esprits sains en esprits malades, comme l’a écrit le médecin néerlandais qui a étudié les effets mentaux de la vie sous le totalitarisme :

« […] il existe en fait beaucoup de choses comparables entre les réactions étranges des citoyens [sous le joug] du [totalitarisme] et de leur culture dans son ensemble, d’une part, et les réactions du […] schizophrène malade, d’autre part. »

Joost A.M. Meerloo, Le viol de l’esprit — La psychologie du contrôle de la pensée, du menticide et du lavage de cerveau

Note du traducteur : Le menticide est, selon la définition médicale qui en est donnée, une atteinte systématique et intentionnelle à l’esprit conscient d’une personne.

La transformation sociale qui s’opère sous un régime totalitaire est fondée et soutenue par des illusions. Car seuls les hommes et les femmes trompés régressent au statut enfantin de sujets obéissants et soumis, et cèdent le contrôle total de leur vie aux politiciens et aux bureaucrates. Seule une classe dirigeante trompée croit qu’elle possède la connaissance, la sagesse et la perspicacité nécessaires pour contrôler complètement la société selon une approche qui va du sommet vers la base.

Et ce n’est que sous le charme des illusions que l’on peut croire qu’une société composée de dirigeants assoiffés de pouvoir, d’une part, et d’une population psychologiquement régressée, d’autre part, conduira à autre chose qu’à des souffrances massives et à la ruine sociale. La psychose collective du totalitarisme a été induite à de nombreuses reprises au cours de l’histoire, et comme l’explique Meerloo :

« Il ne s’agit que de réorganiser et de manipuler les sentiments collectifs de la manière appropriée. »

La méthode générale par laquelle les membres d’une élite dirigeante peuvent accomplir ce dessein est appelée menticide, l’étymologie de ce mot étant « une mise à mort de l’esprit », et comme l’explique encore Meerloo :

« Le menticide est un vieux crime contre l’esprit humain, mais systématisé à nouveau. C’est un système organisé d’intervention psychologique et de perversion judiciaire par lequel une [classe dirigeante] peut imprimer [ses] propres pensées opportunistes dans l’esprit de ceux qu'[elle] prévoit d’utiliser et de détruire. »

Joost A.M. Meerloo, Le viol de l’esprit

Préparer une population au crime de menticide implique d’abord de semer la terreur afin de placer la population dans un état de panique qui la prépare à une plongée dans les croyances délirantes d’une psychose. Une technique particulièrement efficace pour atteindre cet objectif consiste à utiliser des vagues de terreur. Dans le cadre de cette technique, les vagues de terreur sont ponctuée de périodes de calme, mais chacune de ces périodes de calme est suivie de la production d’une vague de peur encore plus intense, et ainsi de suite, ou comme l’écrit Meerloo :

« Chaque vague de terreur […] engendre plus facilement ses effets — après un temps de répit — que celle qui l’a précédée, car les populations sont encore désorientées par leur expérience précédente. La moralité devient de plus en plus basse, et les effets psychologiques de chaque nouvelle campagne de propagande deviennent plus forts ; elle atteint un public déjà amadoué. »

Alors que la peur prépare une population au menticide, l’utilisation de la propagande pour diffuser des informations erronées et favoriser la confusion quant à la source des menaces et à la nature de la crise, contribue à briser l’esprit des masses. Les responsables gouvernementaux et leurs laquais médiatiques peuvent utiliser des rapports contradictoires, des informations insensées et même des mensonges flagrants, car plus ils sèment la confusion, moins la population sera capable de faire face à la crise et d’atténuer sa peur de manière rationnelle et adaptée.

La confusion, en d’autres termes, accroît la susceptibilité d’une plongée dans les délires du totalitarisme, ou comme l’explique Meerloo :

« On peut répondre à la logique par la logique, mais pas par l’illogisme. L’illogisme désoriente ceux qui pensent clairement. Le gros mensonge et les absurdités répétées de façon monotone ont plus d’attrait émotionnel […] que la logique et la raison. Pendant que [les gens] cherchent encore un contre-argument raisonnable au premier mensonge, les totalitaires peuvent [les] assaillir avec le suivant. »

Joost A.M. Meerloo, Le viol de l’esprit

Jamais auparavant dans l’Histoire, des moyens aussi efficaces n’ont existé pour manipuler toute une société et la faire basculer dans la psychose d’un totalitarisme. Les Smartphones et les médias sociaux, la télévision et l’Internet, tous associés aux bots qui diffusent propagande et algorithmes pour rapidement censurer le flux d’informations indésirables, permettent aux individus au pouvoir d’agresser facilement l’esprit des masses. Qui plus est, la nature addictive de ces technologies signifie que de nombreuses personnes se soumettent volontairement à la propagande de l’élite dirigeante par un usage réitéré dans une proportion remarquable :

« La technologie moderne apprend à l’homme à prendre pour acquis le monde qu’il regarde ; il ne prend pas le temps de prendre du recul et de réfléchir. La technologie l’attire, l’entraîne dans ses rouages et ses mouvements. Pas de repos, pas de méditation, pas de réflexion, pas de conversation — les sens sont continuellement surchargés de stimuli. [L’homme] n’apprend plus à questionner son monde, l’écran lui offre des réponses toutes faites. »

Joost A.M. Meerloo, Le viol de l’esprit

Mais les dirigeants totalitaires en devenir peuvent prendre une mesure supplémentaire pour augmenter les probabilités d’une psychose totalitaire, à savoir isoler les victimes et perturber les interactions sociales normales.

Lorsqu’il est seul et qu’il n’a pas d’interactions normales avec ses amis, sa famille et ses collègues de travail, un individu devient bien plus susceptible de développer des illusions pour plusieurs raisons : premièrement, il perd le contact avec la force corrective de l’exemple positif. En effet, tout le monde n’est pas dupe des machinations de l’élite dirigeante et les individus qui voient à travers la propagande peuvent aider à libérer les autres de l’assaut menticide. Toutefois, si l’isolement est imposé, le pouvoir de ces exemples positifs diminue considérablement.

Mais une autre raison pour laquelle l’isolement augmente l’efficacité du menticide est que, comme beaucoup d’autres espèces, les êtres humains sont plus facilement conditionnés à de nouveaux schémas de pensée et de comportement lorsqu’ils sont isolés, ou comme l’explique Meerloo à propos des travaux du physiologiste Ivan Pavlov sur le conditionnement comportemental :

« Pavlov a fait une autre découverte importante : le réflexe conditionné pouvait être développé plus facilement dans un laboratoire calme avec un minimum de stimuli perturbateurs. Tous les dresseurs d’animaux le savent par expérience ; l’isolement et la répétition patiente des stimuli sont nécessaires pour apprivoiser les animaux sauvages. Les totalitaires ont suivi cette règle. Ils savent qu’ils peuvent conditionner leurs victimes politiques plus rapidement si elles sont maintenues dans l’isolement. »

Joost A.M. Meerloo, Le viol de l’esprit

Note du traducteur : Il s’agit un processus également connu sous le nom d’inhibition transmarginale :

« L’inhibition transmarginale décrit la réaction d’un organisme soumis à d’intenses stimuli. Ivan Pavlov a découvert que les organismes avaient différents niveau de tolérance. Il explique : « La différence héréditaire fondamentale entre les gens réside dans la vitesse à laquelle ils atteignent le point de rupture, et ceux qui s’effondrent rapidement possèdent un type de système nerveux fondamentalement différent. Ironiquement, l’acronyme populaire TMI signifie Too Much Information (trop d’informations), ce qui peut être un facteur commun de l’inhibition transmarginale dans la culture contemporaine. À l’époque, j’ai pris conscience de ce qui se passait ; les techniques découvertes/développées par Pavlov pour amener les chiens au point de rupture en provoquant chez eux un état de stress sont aujourd’hui utilisées sur la population humaine à l’échelle mondiale. »

Seule, désorientée et battue par des vagues de terreur, une population victime d’une attaque de menticide sombre dans un état désespéré et vulnérable. Le flot incessant de propagande transforme des esprits autrefois capables de pensée rationnelle en terrains de jeu de forces irrationnelles et, le chaos tourbillonnant autour d’eux et en eux, les masses aspirent à un retour à un monde plus ordonné. Les totalitaires en devenir peuvent maintenant faire le pas décisif, ils peuvent offrir une porte de sortie et un retour à l’ordre dans un monde qui semble évoluer rapidement dans la direction opposée.

Mais tout cela a un prix : les masses doivent renoncer à leur liberté et céder le contrôle de tous les aspects de leur vie à l’élite dirigeante. Elles doivent renoncer à leur capacité d’être des individus autonomes et responsables de leur propre vie, et devenir des sujets soumis et obéissants.

Les masses, en d’autres termes, doivent sombrer dans les délires de la psychose totalitaire. Le médecin Joost Meerloo écrit :

« […] les systèmes totalitaires du XXe siècle représentent une sorte de psychose collective. Dans un tel système, que ce soit de manière progressive ou soudaine, la raison et la décence humaine commune ne sont plus possibles : il ne reste qu’une atmosphère omniprésente de terreur, et une projection de l’ennemi, que l’on imagine être parmi nous. Ainsi, la société se retourne contre elle-même, poussée par les autorités dirigeantes. »

Mais l’ordre d’un monde totalitaire est un ordre pathologique. En imposant une stricte conformité et en exigeant des citoyens une obéissance aveugle, le totalitarisme prive le monde de la spontanéité sur laquelle reposent de nombreuses joies de la vie et la créativité, ferment de la progression de la société.

Le contrôle total induit par cette forme de règne — quel que soit le nom qu’on lui donne et qu’il soit le fait de scientifiques et de médecins, de politiciens et de bureaucrates, ou d’un dictateur — engendre la stagnation, la destruction et la mort à grande échelle. Aussi, la question la plus importante à laquelle le monde est confronté est peut-être de savoir comment prévenir le totalitarisme. Et si une société a été dès les premiers stades induite dans cette psychose collective, peut-on en inverser les effets ?

Bien que l’on ne puisse jamais être sûr du pronostic d’une folie collective, il existe des mesures à prendre pour contribuer à sa guérison. Cette tâche, cependant, nécessite de nombreuses approches différentes, de la part de nombreuses personnes différentes. Car, tout comme l’attaque menaçante est multiple, la contre-attaque doit l’être aussi.

Selon Carl Jung, pour ceux d’entre nous qui souhaitent contribuer à ramener de la raison dans un monde en proie à la psychose, la première étape consiste à mettre de l’ordre dans notre propre esprit, et à vivre d’une manière qui serve d’inspiration aux autres :

« Ce n’est pas pour rien que notre époque réclame la personnalité rédemptrice, celle qui peut s’émanciper de l’emprise de la [psychose] collective et sauver au moins sa propre âme, celle qui allume un phare d’espoir pour les autres, proclamant qu’il y a ici au moins une personne qui a réussi à extirper son identité de l’attachement funeste de la psyché de groupe. »

Note du traducteur : Ce qui revient à adopter la bonne attitude dans les moments difficiles :

« Je crois qu’un chemin peut s’ouvrir, qu’une porte peut devenir visible, qu’un lieu où l’on pourra trouver abri et nourriture peut se présenter à nous si l’on est capable — même dans les moments les plus difficiles — de maintenir en permanence une présence à Soi. Cette conviction est présente dans chaque fibre de mon être. Mais je sais aussi que maintenir une telle vigilance à ce niveau de réalité pourrait ne pas être possible. Mais qu’importe : cela ne signifie pas que l’on doit renoncer à essayer. Et si vous échouez ? Si vous êtes resté fidèle à vous-même et aux vôtres, et si vous avez dans la vie donné le meilleur de vous-même, alors cela n’a pas d’importance. Vous avez cristallisé votre âme. »

Voir aussi : L’hystérie collective du Covid-19 et le « processus alchimique de l’humanité » 
et Ne perdez pas espoir, nous sommes faits pour affronter le défi de cette époque

Mais en supposant que l’on vive sans être sous l’emprise de la psychose, d’autres mesures peuvent être prises : premièrement, les informations qui contredisent la propagande doivent être diffusées aussi loin et aussi largement que possible. Car la vérité est plus puissante que la fiction et les falsifications colportées par les dirigeants totalitaires en devenir, et leur succès dépend donc en partie de leur capacité à censurer le libre flux d’informations.

Une autre tactique consiste à utiliser l’humour et le ridicule pour délégitimer l’élite au pouvoir ou comme l’explique Meerloo :

« Nous devons apprendre à traiter les démagogues et les aspirants dictateurs qui se trouvent dans notre entourage […] avec l’arme du ridicule. Le démagogue lui-même est presque incapable d’humour d’aucune sorte, et si nous l’abordons par le biais de l’humour, il commencera à s’effondrer. »

Une tactique recommandée par Vaclav Havel, un dissident politique sous le régime communiste soviétique qui devint plus tard président de la Tchécoslovaquie, est de construire ce que l’on appelle des « structures parallèles ». Une structure parallèle est une forme d’organisation, d’entreprise, d’institution, de technologie ou de recherche créative qui existe au sein d’une société totalitaire de manière physique, mais qui lui est extérieur sur le plan moral. Dans la Tchécoslovaquie communiste, Havel a constaté que ces structures parallèles étaient plus efficaces que l’action politique pour combattre le totalitarisme. En outre, lorsque suffisamment de structures parallèles sont créées, une « deuxième culture » ou une « société parallèle » se forme spontanément et fonctionne au sein d’un monde totalitaire comme une enclave de liberté et de bon sens. Ou comme Havel l’explique dans « Le pouvoir des sans-pouvoir », publié dans son Essais politiques :

« […] Qu’est-ce que des structures parallèles sinon un espace où l’on peut vivre une vie différente, une vie qui est en harmonie avec ses propres objectifs et qui, à son tour, se structure en harmonie avec ces objectifs ? Qu’est-ce que ces premières tentatives d’auto-organisation sociale sinon les efforts d’une certaine partie de la société […] pour se débarrasser des aspects auto-entretenus du totalitarisme et, par conséquent, pour s’extraire radicalement de sa participation au système […] totalitaire ? »

Note du traducteur : « Le Pouvoir des sans-pouvoir », de Vaclav Havel, constitue une méditation sur ce que signifie la « dissidence ». Voici un autre extrait, dans lequel il s’adresse aux responsables de la dictature communiste en Tchécoslovaquie :

« Derrière une apparence de « normalisation », vous avez installé le règne de la peur, du mensonge et de la corruption à tous les niveaux. Vous assurez la ruine du pays en étouffant la création et en voulant, à terme, abolir toute mémoire collective, toute vie sociale autonome pour régner sur un peuple anesthésié et une société désintégrée. Cela, nous le refusons. »

Il s’agit pour les citoyens sous le joug d’un totalitarisme de revendiquer les droits de la conscience morale individuelle, les droits à refuser le mensonge, à restaurer la responsabilité personnelle et la parole publique. Ce qui revient à dire que la solution est de « tourner le dos » au totalitarisme pour ne pas sombrer avec lui, et de développer sur la base d’intérêts communs, des groupes qui formeront une alternative de vie, comme l’explique très bien Louis Fouché, par exemple :

Mais ce qu’il faut avant tout pour empêcher une plongée totale dans la folie du totalitarisme, c’est l’action du plus grand nombre de personnes possible. De même que l’élite dirigeante ne reste pas passive, mais prend des mesures délibérées pour accroître son pouvoir, de même un effort actif et concerté doit être fait pour ramener le monde dans la direction de la liberté.

Dans un monde en proie aux illusions du totalitarisme, cet œuvre peut représenter un immense défi, mais comme l’a noté Thomas Paine :

« La tyrannie, comme l’enfer, n’est pas facile à vaincre ; pourtant, nous avons pour nous cette consolation que plus le conflit est dur, plus le triomphe est glorieux. »

Thomas Paine, La Crise américaine

À propos de l’auteur

Dylan Charles est le rédacteur en chef de Waking Times et l’animateur de « Battered Souls : A Podcast About Transformation », tous deux consacrés aux idées de transformation personnelle, d’éveil sociétal et de renouveau planétaire. Son parcours personnel est profondément inspiré par les plantes médicinales chamaniques et les arts du Kung Fu, du Qi Gong et du Yoga. Après avoir vécu sept ans au Costa Rica, il vit maintenant dans les Blue Ridge Mountains, où il pratique le jiu jitsu brésilien et aime passer du temps avec sa famille. Il a écrit des centaines d’articles, touchant et inspirant des millions de personnes dans le monde entier.


Cet article a été créé et publié à l’origine par Waking Times et Dylan Charles sous licence Creative Commons. Il peut être publié à nouveau librement avec l’attribution appropriée, la biographie de l’auteur et cette déclaration de copyright.

Source de l’article initialement publié en anglais le 9 août 2021 : Waking Times
Traduction de l’article et de la transcription vidéo : Sott.net




Faire tomber la France et son peuple : le rêve de l’oligarchie anglo-saxonne depuis des siècles

[Source : Divulgation.fr]

[Illustration : Chouans de Vendée.]

Par Angel

La France est un point stratégique dans le monde pour l’instauration d’un nouvel ordre mondial, et l’a toujours été. C’est par ailleurs en France qu’a démarré, grâce à la fausse révolution maçonnique de 1789, le début de notre ère de gouvernance par l’infiltration des sociétés secrètes & leur idéologie républicaine sans valeurs, sans âme, sans racines, avec une culture uniformisée, afin de mener les peuples à une société sous contrôle absolu de l’intelligence artificielle et du traçage. Car qui ne connaît pas l’Histoire, le passé de ses ancêtres et les valeurs qui lui ont été transmises, est de fait ignorant et ne peut pas savoir où il va.

jean moulin

Pour détruire la France, ils se servent de valets soumis aux idéaux mondialistes comme Macron, et tant d’autres. La guerre étant un stratagème dépassé et inefficace à long terme, l’infiltration, la subversion de l’intérieur est un choix clé pour déstructurer un pays. Car attaquer la France et son peuple de front serait une erreur fatale.

D’ailleurs, la secte dangereuse des illuminati dont l’influence se faisait de plus en plus ressentir à l’époque en ayant infiltré la Franc maçonnerie française, a été chassée d’Allemagne par l’intermédiaire en 1784 de Karl Theodor de Bavière, qui fit à l’époque une copie à tous les rois l’Europe afin de les mettre en garde de ce danger.

D’ailleurs une grande désinformation est faite depuis tant de temps concernant la « révolution ». Dès l’an 1790, les opposants à la République à Paris, plus que nombreux, bien plus que les révolutionnaires, font face à des milices républicaines lourdement armées qui n’hésitent pas à massacrer tout le monde.

Je ne suis pas royaliste. Je suis pour la prise de conscience de chaque humain et l’élévation spirituelle de l’humanité afin que l’on bâtisse un monde bienveillant.

Néanmoins, je pense qu’il est important de le faire en partant sur des valeurs solides. L’ancien régime n’était pas parfait, c’est évident, mais il était tout de même bien moins pire que celui vers lequel on nous amène. Certaines des valeurs très importantes de nos ancêtres pourraient permettre de participer à la construction d’un nouveau monde encore meilleur et encore plus haut en conscience. Entre autre grâce à la foi, l’entraide, le sentiment d’unité au sein d’un pays, l’attachement aux valeurs de la terre. Ce qu’on a presque perdu aujourd’hui, en somme.

Emblème des illuminés de Bavière

Ceci dit, ce pays qu’est la France a toujours été un très grand architecte de la construction du monde.

  • Culturellement
  • Linguistiquement
  • Culinairement
  • Touristiquement

[Ndlr : l’auteur aurait pu ajouter religieusement (la France ayant été longtemps considérée comme la fille aînée de l’Église du Christ et le Roi de France comme le Lieutenant de ce dernier), philosophiquement, scientifiquement…]

La France et son peuple ont toujours participé à adoucir la vibration du monde et cela rappelle à quel point un peuple créatif et attaché à sa terre sont un danger à l’instauration d’un nouvel ordre du monde tel que prôné par les élites actuelles.

[Ndlr : Toujours ? Rien n’est moins sûr. Elle a aussi participé à ce qui a été appelé les Guerres de religion, le massacre des Albigeois, les Croisades, etc., et ce type d’actions n’est pas vraiment réputé pour adoucir les choses.]

Comment les élites ont fait perdre à la France ses racines ?

En 1 phrase : en commettant un énorme génocide de paysans catholiques. Et celui-là, on en parle pas ! Entre 1793 et 1796, en pleine période de la terreur du franc-maçon Robespierre, les Français qui s’opposent à l’instauration de la République sont plus que nombreux. Commence alors la guerre de Vendée (qui ne concernait pas que les vendéens, bien-sûr. Cela allait du Pays Bordelais à la Bretagne). On dénombre environ 500 000 morts ou plus. Très conséquent pour l’époque.

S’en vient ensuite Napoléon Bonaparte (dont beaucoup pensent qu’il est à l’initiative de la loge maçonnique du Grand Orient, la loge la plus impliquée en France politiquement, et de très loin aujourd’hui) et ses campagnes meurtrières successives qui ont mis l’Europe à genoux durant plus d’une décennie afin de déstabiliser en profondeur la culture européenne, avec la France comme outil. On parle là de près de 4 000 000 de Français morts au combat.

S’en vient plus tard la première guerre mondiale, 2 000 000 de Français morts au combat, sans compter au préalable la bataille de Sedan qui fit perdre l’Alsace Lorraine.

Tout cela, la République se garde bien de s’en vanter.

Adam Weishaupt, fondateur des Illuminati

Ces guerres ont très activement participé à dégrader profondément les valeurs & traditions historiques ancrées dans le cœur des Français, dont certaines essentielles, transmises par le père. Aujourd’hui, notre société compte des centaines de milliers d’humains passant leur temps à se « chercher » et tentent de s’identifier dans des mouvements toujours plus divisionnaires les uns des autres.

Néanmoins, il reste dans le cœur des Français ce désir profond, cette valeur qu’est la liberté qui se fait de nouveau de plus en plus ressentir, sous l’œil bienveillant de nos ancêtres qui nous regardent. Nous réussirons mes amis. Ces « maîtres du monde » ne parviendront pas à nous asservir.




Le trans-numérique contre le pétrole

[Source : plumenclume.org]

Par ISRAEL ADAM SHAMIR

Commençons par une bonne nouvelle. Un mois d’août resplendissant, le dernier mois d’été, a béni le Nord ! Le soleil brille, les lacs sont encore assez chauds pour la baignade, les champignons sont prêts à être cueillis, les framboises sauvages sont pourpres et sucrées, les fauves rousseurs de Bambi gambadent dans la forêt qui s’étend jusqu’à notre maison d’été ; Dieu est dans son paradis – tout va pour le mieux ! À moins que….? Malgré les efforts incessants pour nous faire basculer dans la panique et le désespoir, on ne jette pas si facilement ce monde robuste dans la tourmente, et il y a même des signes d’amélioration (même si des nuages orageux planent toujours à l’horizon).

Les gens quittent les grandes villes pour s’installer dans des villes plus petites, inversant ainsi une longue tendance. Les capitales surpeuplées ont commencé à se débarrasser de leurs habitants excédentaires. Stockholm a commencé à libérer sa population ; Moscou fait de même. Les Russes innovateurs réfléchissent à des plans pour reconstruire leur capitale dans la lointaine Sibérie, laissant Moscou en plan. Les salaires des ouvriers agricoles et dans le bâtiment augmentent, car les travailleurs invités ne sont pas faciles à trouver. Alors que le flux de migrants et de réfugiés se tarit, oui, les salaires des travailleurs ont commencé à augmenter.

Les voyages internationaux sont devenus si compliqués que seuls les très riches ou les très obstinés s’aventurent encore à l’étranger, de sorte qu’il y a davantage de tourisme intérieur – une activité qui était presque éteinte. Pourquoi un Suédois, un Britannique ou un Russe sain d’esprit passerait-il des vacances dans son propre pays, alors qu’il est moins cher et plus exotique d’aller en Espagne, en Turquie ou en Grèce ? Maintenant, avec ces entraves sans fin, ils préfèrent dépenser leur temps et leur argent dans leur propre pays. Un Suédois découvrira les forêts de montagne de Bergslagen ou la ville médiévale de Gotland ; un Russe pourra visiter les monastères de Vologda, oubliés il y a des siècles dans la nature sauvage du Nord, ou parcourir les magnifiques montagnes de l’Altaï ; un Britannique, au lieu des îles Canaries, pourra désormais se rendre dans les rudes Cornouailles ou visiter la majestueuse cathédrale de Salisbury. Nous n’avions jamais été très sensibles à la mondialisation, et notre désir a été exaucé : la mondialisation, c’est fini. Il s’agit sans aucun doute d’un résultat positif d’une évolution très négative.

Cependant, le durcissement des régimes se poursuit partout dans le monde. Certaines libertés élémentaires dont personne ne doutait, si élémentaires que nous ne savions même pas qu’elles étaient des libertés, comme aller au bistrot, allumer une cigarette, conduire sur quelques kilomètres, discuter avec les copains, flirter avec les filles, dépenser son argent de poche, dire ce que l’on pense, tout cela a été balayé comme l’ivraie sur l’aire de battage. Le droit de se réunir, de manifester, de décider de son propre sort, et même le droit de disposer de son propre corps sont désormais considérés comme insalubres et crapuleux. Les autorités prétendent toujours le faire dans notre intérêt, parce qu’elles savent ce qui est le mieux pour nous.

Il y a quelques années, elles se sont attaquées aux fabricants de tabac ; les juges les ont déclarés coupables de chaque cas de cancer et leur ont imposé des milliards d’amendes. Les gens ont applaudi ; personne n’aime les grandes entreprises. Ce n’est que plus tard qu’elles ont commencé à rendre la vie impossible aux personnes qui avaient cette innocente habitude. Maintenant, ils s’en prennent aux compagnies pétrolières. Elles sont grandes et sales ; personne ne les aime. Mais très bientôt, nos factures de chauffage, nos frais de transport et de nourriture vont monter en flèche. Et nous découvrirons alors que se chauffer en hiver n’est pas un droit naturel, mais un grand luxe.

Aujourd’hui, le prix du pétrole a de nouveau baissé, poursuivant la tendance à la baisse. Pourtant, le prix à la pompe ne baisse jamais, et nous ne pouvons donc pas profiter de ce résultat de la guerre du pétrole. Mais quelqu’un en profite : les géants du numérique. Le pétrole mammouth a été vaincu dans le discours par des géants numériques élégants. Il y a vingt ans, lorsque les États-Unis se sont lancés dans les guerres du Moyen-Orient, il était de bon ton de qualifier chacune d’entre elles de « guerre du pétrole », à moins d’être prêt à faire face à une accusation d’antisémitisme (à Dieu ne plaise !). C’est en vain que nous faisions remarquer que Big Oil n’avait pas besoin du pétrole irakien et ne pouvait pas en tirer profit. Nous avons fait remarquer que l’Afghanistan n’avait pas de pétrole, mais l’invasion était toujours présentée comme une guerre pour le pétrole. Les compagnies pétrolières étaient impuissantes à contrer l’accusation sans pointer du doigt Israël, et elles n’ont pas bronché, elles ont gardé un silence de pierre.

Maintenant, nous avons une offensive sérieuse contre les compagnies pétrolières. Les démocrates ont rédigé un projet de loi visant à taxer Exxon, Chevron et une poignée d’autres grandes compagnies pétrolières et gazières, en affirmant que les plus grands pollueurs du climat devraient payer pour les inondations, les incendies de forêt et autres catastrophes que les scientifiques ont liées à l’usage de « combustibles fossiles ». La taxe devrait rapporter 500 milliards de dollars pour la prochaine décennie. Avant de vous réjouir de la chute des grands pétroliers bellicistes, n’oubliez pas qu’ils transféreront chaque centime de cette taxe sur vous, leurs clients. Et qui fait pression pour cette taxe ? Nos chers philanthropes, dit le New York Times :

« Ces compagnies pétrolières et leurs dirigeants sont de loin les parties les plus responsables de la crise climatique », a déclaré Lee Wasserman, directeur du Rockefeller Family Fund, un groupe philanthropique qui a contribué à l’élaboration de la législation proposée. Les compagnies pétrolières ont accusé le Rockefeller Family Fund de financer une conspiration climatique en finançant des recherches qui ont été utilisées dans des litiges contre l’industrie des combustibles fossiles. 

L’histoire remonte à 2016, lorsque la famille Rockefeller a été accusée d’encourager et de financer les enquêtes et les campagnes contre les compagnies pétrolières. Nous poursuivons dans la version non payante, et donc tout public: 

Les deux organisations journalistiques qui ont enquêté sur l’Exxon Mobil ont été financées par des philanthropies Rockefeller, bien que les organisations disent que leurs donateurs n’ont aucun regard sur ce qu’ils écrivent.

Elle est bien bonne, celle-là! Les donateurs seraient donc aussi susceptibles de soutenir The Unz Review que les publications qu’ils soutiennent effectivement, hum!

Les Rockefeller ont également soutenu des groupes comme Greenpeace et 350.org qui ont enquêté et critiqué l’entreprise. Une conférence sur le pétrole et le climat s’est tenue dans les bureaux partagés par deux fonds de la famille Rockefeller avec l’intention « d’établir dans l’esprit du public qu’Exxon est une institution corrompue qui a poussé l’humanité (et toute la création) vers le chaos climatique et de graves dommages ». Alan Jeffers, un porte-parole d’Exxon Mobil, a déclaré dans une interview : « À chaque fois que nous avons vu l’entreprise faire l’objet d’attaques, il y avait un lien de retour vers le Fonds des frères Rockefeller ou le Fonds de la famille Rockefeller. »

Pour nous, il est particulièrement pertinent que le plus ancien scénario connu de la pandémie de Covid et de la réponse privilégiée à celle-ci (Lockstep 2010 – et voici un « déboulonnage de cette accusation » plutôt ridicule) ait été créé par cette même famille Rockefeller, ce vieil ennemi de l’humanité. Leur emprise unique sur les États-Unis avait été ostensiblement brisée en 1911 par une décision de la Cour suprême, mais comme l’hydre mythique, elle s’est fait repousser de nouvelles têtes et elle est revenue à ses vieux jeux de contrôle. Le Covid et l’Agenda vert semblent être inséparables comme des frères siamois, tous deux nés et militarisés par la grâce de ces « philanthropes » internationaux.

Il n’y a pas si longtemps, ils nous exhortaient à nous débarrasser de nos fidèles réfrigérateurs parce qu’ils provoquaient des « trous dans la couche d’ozone » ! Personnellement, je m’en tape, du Green Deal et de son austérité obligatoire.

Sous la bataille bruyante contre les compagnies pétrolières, l’économie réelle est tranquillement étranglée par l’économie numérique. Vous pouvez choisir de regarder encore plus profondément dans le terrier du lapin d’Alice au pays des merveilles,  et d’entrevoir ce qui se cache en dessous. Vous y découvrirez le programme transhumaniste, une idée singulière qui consiste à créer des surhommes androïdes et à se débarrasser des humains ordinaires. La négation de Dieu est à la base de cette idée. Nietzsche l’a popularisée au début du XXe siècle, après avoir lancé sa célèbre boutade « Dieu est mort ». C’est Julian Huxley, le frère d’Aldous Huxley, qui lui a donné le nom de transhumanisme.

L’idée a connu un essor dans les périphéries de la pensée soviétique en raison de son environnement totalement impie. La version pop se trouve dans les livres de science-fiction écrits par les frères Strugatsky. Ils affirment que la transhumanité est la prochaine étape logique de l’évolution, aboutissant inévitablement à des créatures immortelles, connectées à des ordinateurs et incroyablement intelligentes. Les transhumains hériteront de la terre, tandis que les humains ordinaires pourront vivre leur vie naturelle avant de s’éteindre. C’est ici qu’intervient l’idée du revenu de base universel, version moderne du pain et du cirque romains – il s’agit de l’argent que fourniront  les transhumains supérieurs pour permettre aux humains ordinaires de poursuivre leur vie inutile jusqu’à leur disparition naturelle.

Cette étrange idée post-soviétique (ou plutôt anti-soviétique) a été importée dans la Silicon Valley par les informaticiens russo-juifs qui ont formé le noyau de Google. De là, elle s’est répandue parmi le personnel de la haute technologie jusqu’à attirer l’attention des super-riches, qui ont toujours voulu être spéciaux et pas seulement riches. Yuval Noah Harari, écrivain israélien à succès, est devenu l’un des prophètes du transhumanisme, niant l’existence même d’une âme humaine et du libre arbitre. [en anglais :]

Le transhumanisme est la base idéologique de la Wokerie (ou Wokisme ou Wokitude), une façon particulière de parler et de penser qui souligne le statut spécial et supérieur de chacun. Selon Scott Alexander, la wokitude est une religion à mystères inventée par des universitaires pour se sentir supérieurs à vous. Les gens ordinaires n’aiment pas ça, mais on leur fait comprendre que les wokes ont plus d’argent et de pouvoir, et que c’est une raison suffisante pour faire comme eux. C’est une foi, mais ce n’est pas une foi pour tout le monde comme l’était le christianisme. C’est une foi pour la classe dirigeante. La version arienne du christianisme constituait une foi semblable pour les dirigeants de l’Espagne wisigothique jusqu’à ce que les Maures viennent gâcher la fête. La foi judaïque est un autre exemple de religion pour l’élite, faisant de la vie des masses un véritable enfer. Vous ne pouvez pas comprendre les temps que nous traversons si vous n’êtes pas au courant de cette foi cachée de nos supérieurs.

Les transgenres sont exaltés et promus par les médias appartenant à l’élite pour préparer l’humanité à l’avènement du transhumain. Idem pour les vaccins covididiques qui sont promus et poussés avec une vigueur sans précédent. Cela n’est pas fait dans le but de tuer l’humanité, comme le soupçonnent les anti-vaxx, ni dans le but de nous sauver tous du redoutable covid, comme le croient les vaxxeurs. C’est un pas dans la direction de la transhumanité. L’économie numérique, le revenu de base universel, la transsexualité et les vaccins ARNm obligatoires constituent une stratégie d’évolution rapide dont les visionnaires d’aujourd’hui espèrent qu’elle préparera les masses à accepter une super-race transhumaine.

Mais ce sont des choses qui visent loin et profond. Il y a beaucoup d’escroqueries à réussir avant que leur rêve puisse se matérialiser. Revenons au niveau observable, à la lutte actuelle pour l’énergie. La pandémie de Covid a diminué la demande de pétrole en 2020 et 2021, ce qui a permis à l’agenda vert de se développer. Ce n’est pas suffisant ; l’avenir des Verts a besoin d’une autre attaque contre le pétrole, et le variant Delta de Covid fournira l’occasion. La chute actuelle des prix du pétrole a été interprétée comme l’anticipation de reconfinements imminents, tout d’abord en Israël, pays fortement vacciné. Aux États-Unis, malgré une forte vaccination urbaine, on compte 250 000 nouveaux cas par jour, et on entend des demandes stridentes de limitation de l’activité commerciale.

La Chine est un acteur puissant face à Big Oil ; elle dispose de peu de pétrole en propre ; elle est obligée de l’acheter à l’étranger et a donc tout intérêt à faire baisser les prix du pétrole. C’est pourquoi, bien que la Chine compte un nombre dérisoire de personnes souffrant de covidie (125 nouveaux cas ! mille fois moins qu’aux États-Unis), elle limite toujours fortement les voyages. La version chinoise de Google, Baidu, indique que le trafic à Pékin a baissé de 30 % par rapport à la semaine dernière. Bien sûr, nous pourrions expliquer ces mesures draconiennes en invoquant le respect de la Chine pour la vie humaine, mais leur participation à la guerre mondiale du pétrole l’explique peut-être mieux. Les Chinois continuent tranquillement à faire tourner leur économie au charbon, ce qui montre à quel point leurs partenaires verts dans la guerre du pétrole ne craignent pas le changement climatique. Idem pour les États-Unis : Un projet d’accord visant à mettre fin à l’exploitation du charbon n’a pas été repris dans le communiqué de la réunion du G7 de juin en Grande-Bretagne, apparemment parce que l’administration Biden craignait une réaction négative dans le pays.

De toute façon, le client, c’est-à-dire vous, finira par payer plus cher ; en tout cas, c’est l’idée. En Europe, les prix du gaz naturel ont grimpé de 1000 %, rapporte Bloomberg ; le gaz n’est plus bon marché, mais il reste nécessaire pour réchauffer les Européens au cours de l’hiver à venir. Voilà ce qui se passe: le prix est élevé parce que les bureaucrates de l’UE ont basé leurs calculs sur les prix au comptant, qui sont généralement moins chers que les prix des contrats à long terme, et qu’ils avaient prévu d’entuber les fournisseurs de gaz naturel russes, mais ces derniers jours, la tendance s’est inversée en raison du déficit de gaz et de l’augmentation de la demande.

Les Russes étaient censés être les premières victimes de l’agenda vert, du Covid et de la tarification du gaz naturel au comptant, mais apparemment, le grand judoka Poutine-san est une fois de plus sorti vainqueur. Le prix du gaz au comptant était censé appauvrir la Russie, mais il lui a apporté la richesse. L’attaque contre les compagnies pétrolières américaines et britanniques par les pourvoyeurs du Green Deal a, contre toute attente, fait le jeu des compagnies pétrolières russes. La Russie devra payer une taxe climatique, mais cette dépense sera répercutée sur leurs clients internationaux. Le Green Deal a déjà fait de la Russie le deuxième exportateur de pétrole vers les États-Unis, après le Canada.

Le gaz naturel russe arrivera très bientôt, peut-être avant la fin du mois d’août, en Allemagne par le North Stream II, le nouveau gazoduc achevé la semaine dernière. C’est exactement à temps pour contrer la hausse des prix, alors qu’un déficit gazier se fait sentir dans toute l’Europe. Le président Biden a accepté, dans un accord semi-secret avec la chancelière Merkel, de lever les objections américaines au gazoduc européen. L’une des raisons invoquées est une pénurie mondiale de gaz naturel, la Chine et l’Asie du Sud-Est en achetant de plus en plus. Cela aussi est lié au Green Deal, car ses concepteurs considèrent que le gaz naturel est le moins polluant et le moins dommageable des combustibles naturels.

Cette évolution a permis à Poutine de couper l’herbe sous le pied aux autorités ukrainiennes qui avaient tenté de jouer les premiers violons dans l’orchestre anti-russe. Jusqu’à présent, le gaz naturel russe était acheminé vers l’Europe par d’anciens gazoducs de construction soviétique traversant l’Ukraine et entraînant de lourdes taxes de transit au profit de Kiev. Désormais, avec l’achèvement de North Stream II, la majeure partie du gaz ira directement en Allemagne. Le gaz européen deviendra considérablement moins cher ; les Ukrainiens avaient l’habitude de voler une grande partie du gaz destiné à l’Europe occidentale, oscroquaient les deux parties pour les frais de transit. Cela signifie que l’Ukraine aura moins de bénéfices pour jouer ses petits jeux anti-russes. Il n’est pas impossible que le peuple ukrainien comprenne que son avenir réside dans l’amitié avec la Russie, car l’inimitié ne lui a rapporté aucun bénéfice. Selon un récent sondage, près de la moitié des Ukrainiens vivant à l’est et au sud de ce pays fragmenté ressentent une grande affinité avec les Russes et approuvent la vision de M. Poutine selon laquelle les Ukrainiens et les Russes ne forment qu’un seul peuple. Les prix du pétrole et les gazoducs font des merveilles dans l’esprit des gens !

Dans mon récent article, le professeur Roman Zubarev parle de ces changements en termes de « pic pétrolier », le concept d’un déclin inévitable des combustibles naturels extraits. Il y a une dizaine d’années, le pic pétrolier faisait fureur dans les médias, mais depuis, il n’est pratiquement plus mentionné. Cependant, une analyse récente de Fred Pierce, analyste de YaleEnvironment 360, arrive à la même conclusion et va même plus loin : Le pic pétrolier est déjà derrière nous. Apparemment, cela s’est produit en 2019. En mai dernier, des militants en colère contre les politiques climatiques d’ExxonMobil ont remporté trois sièges au sein de son conseil d’administration ; les actionnaires de Chevron ont voté pour obliger l’entreprise à commencer à réduire ses émissions ; et un juge néerlandais a décidé que Shell devait réduire ses émissions de 45 % d’ici 2030. Le pétrole est en voie de disparition, tout comme les voyages et les nombreux autres plaisirs que nous goûtions jadis. Seul l’avenir nous dira si le pétrole a disparu parce que nous n’en avons plus ou parce qu’il a été déclaré démodé, mais dans tous les cas, les élites inspirées par le numérique et le transhumanisme ont décidé de le mettre à la retraite.

Nous pensons que la principale victime de tout cela sera le consommateur américain. Le maladroit Donald Trump se souciait de ce grand pays et de ses habitants, mais n’a pas pu faire grand-chose ; les élites qui s’abreuvent maintenant aux sources du pouvoir ne pourraient pas se soucier moins des Américains ordinaires. Elles ont une vision plus élevée de la transformation de l’humanité et du remodelage de son cours. C’est vous qui paierez pour cela, que cela vous plaise ou non, mais ça, ils s’en moquent.

Les États-Unis de Biden ont moins d’appétit pour les aventures militaires ; l’idéologie du woke est fortement anti-testostérone. C’est une raison suffisante pour le retrait de l’Afghanistan et de l’Irak. On ne peut pas s’attendre à ce que les wokes veuillent aller se battre dans des pays du tiers-monde, loin des plaisirs urbains de New York et de la Californie. Et si leur idéologie élitiste, ou trans-foi, est abominable, mais les conséquences internationales pourraient être positives pour le monde.

En résumé

Nous vivons une lutte titanesque entre un futur numérique contre notre passé pétrolier. Cela explique une grande partie du drame covidique. Dans cette lutte, la Chine, sans pétrole, s’oppose à Big Oil, même au prix de lourdes restrictions et de blocages pour sa population. La Russie s’abstient de participer à l’attaque du « Green Deal » contre les producteurs de pétrole américains, tout en profitant de la hausse de la demande de gaz russe. La Russie dispose de son propre vaccin, elle est donc plutôt à l’abri des pressions orchestrées par les pandémies. L’Afghanistan et l’Irak ne sont plus d’actualité pour les élites de Biden ; elles ont des combats plus urgents à mener chez elles, avant tout contre les nationalistes américains. C’est pourquoi l’empire se retire. En fin de compte, les transhumanistes impies seront vaincus, comme l’ont été tous leurs prédécesseurs, à moins qu’ils n’atteignent d’abord leur « Singularité » (leur nom pour l’avènement de l’Antéchrist). Mais ne nous inquiétons pas trop de l’avenir, car il est dit (Mt, 6:34) : « ne vous inquiétez donc pas du lendemain, car le lendemain aura soin de lui-même. À chaque jour suffit sa peine ».

https://www.unz.com/ishamir/trans-digital-vs-oil/

Écrit en collaboration avec Paul Bennett.

Joindre l’auteur: israelshamir@gmail.com

Traduction: MP.




La destruction de notre système de soin et les mesures sanitaires détruisent notre économie

Par Gérard Delépine

[Illustration : imgscan contrepoints 2013-2433 santé.]

[Voir aussi sur economiematin.fr]

Il y a vingt ans notre système de soins était reconnu comme l’un des meilleurs du monde. Maintenant nous sommes au-delà du 20e rang mondial. Et la surcharge prétendue des services de réanimation constitue le prétexte à des contraintes liberticides qui achèvent l’économie mise à mal, non pas par l’épidémie, mais par les mesures inutiles censées la combattre.

Certes le gouvernement Macron n’est pas le seul responsable de la destruction de notre système de santé, mais toutes ses actions n’ont fait qu’aggraver considérablement la situation.

La diminution du nombre de lits et la prise de contrôle de la médecine par la bureaucratie

Toutes les politiques sanitaires depuis plus de vingt ans sont décidées par des non-médecins(([1] Un médecin est une personne qui traite non pas des maladies mais des malades en tenant compte de leur nature unique (antécédents, besoins…) )) qui considèrent que la santé a uniquement un coût qu’il faut absolument abaisser. Ils ont drastiquement diminué le nombre de lits. Entre 2000 et 2015, « le nombre de lits d’hôpitaux en France a diminué de 15 %,(([2] Gaëtan Lafortune économiste à l’OCDE. Diminution du nombre de lits à l’hôpital mais hausse de la population selon un rapport de l’OCDE France info 24/11/2017. 
https://www.francetvinfo.fr/sante/hopital/diminution-du-nombre-de-lits-a-l-hopital-mais-hausse-de-la-population_2483265.html)) alors que la population a augmenté de 10 % et a fortement vieilli. Le nombre de lits pour 1000 habitants est ainsi descendu de 8 à 6,1 tandis que les besoins de soins d’une population plus nombreuse et plus âgée grandissaient.(([3] https://www.francetvinfo.fr/sante/hopital/salaires-des-infirmiers-nombre-de-lits-niveau-de-la-dette-neuf-graphiques-pour-comprendre-la-situation-des-hopitaux-avant-les-annonces-d-edouard-philippe_3709593.html))

Et malgré la pandémie, Gouvernement et autorités sanitaires continuent de fermer des centaines de lits d‘hospitalisation temps plein dans les hôpitaux. En mai 2020, le ministre de la Santé Olivier Véran affirmait qu’il fallait « sortir du dogme de la fermeture des lits » mais c’est une promesse reniée de plus.(([4] Le gouvernement continue de supprimer des lits d’hospitalisation : la carte des hôpitaux concernés – Basta ! (bastamag.net) ))
 

Une gestion dispendieuse qui oublie la raison d’être de l’hôpital

Un hôpital devrait être conçu pour répondre aux besoins de la population. Mais la gestion uniquement financière a détourné le système hospitalier de sa mission fondatrice. Les directeurs favorisent systématiquement les activités rentables, poussent les soignants à multiplier les actes intrusifs et abandonnent celles qui le sont moins dans le système de paiement à l’acte (tout ce qui relève de la clinique. C’est l’une des raisons de l’abandon des services des urgences au profit des actes de chirurgie réglée, plus rentables.

Les services de gestion ont été considérablement hypertrophiés aux dépens des services de soin. En trente ans, dans certains hôpitaux de l’AP-HP, le rapport nombre de gestionnaires/ nombre de lits a été multiplié par 10 tandis que celui soignants/lits stagnait.

Et cette gestion n’est pas efficace : lorsque le ministère constatant l’état déplorable des ordinateurs du service nous a alloué un budget dédié pour y remédier la direction nous a imposé le service d’achat centralisé qui a acquis le matériel à un prix nettement supérieur à celui du marché de l’époque, matériel qui ne nous ait d’ailleurs pas parvenu car il aurait été volé le soir même de sa livraison à l’hôpital !

Ce n’est pas seulement d’argent que l’hôpital a besoin mais d’une gestion peu couteuse, transparente et efficace, recentrant les moyens disponibles vers le soin et les soignants et limitant, comme à l’armée en temps de crise, les effectifs de « l’arrière » à un pourcentage réduit de l’effectif total. Donner plus de ressources à l’hôpital pour augmenter le nombre de non soignants est inutile, voire malfaisant.

Les politiques ont limité fortement le nombre de médecins car former des médecins revient cher d’autant que le temps de formation d’un médecin est long (10 ans). Augmenter le numérus clausus nécessiterait d’augmenter les moyens des facultés de médecine qui sont aujourd’hui au maximum de leurs capacités d’accueil. Un rapport de l’OCDE note que si entre 2000 et 2015, le nombre de médecins en France est resté stable (3,3 médecins pour 1000 habitants), « il a augmenté presque partout » en Europe. La France qui affichait un niveau « plus élevé que la moyenne européenne en 2000 », se situe désormais en-dessous. Et la baisse est particulièrement marquée pour les médecins généralistes qui constituent les soignants de première ligne contre le Covid19 entre autres maladies.

Ces médecins français sont en outre relativement âgés : plus de 50 % d’entre eux ont plus de 55 ans, En 2025, la France aura perdu un médecin généraliste sur quatre en vingt ans.(([5] https://www.lemonde.fr/sante/article/2016/06/02/le-manque-de-medecins-generalistes-s-accentue_4930689_1651302.html)) Actuellement plus de 5,4 millions de personnes, soit 8 % de la population, vivent dans des zones où l’accès à un médecin généraliste est limité. Sans alternative, ils se tournent alors régulièrement vers les urgences constamment débordées.

La démotivation des soignants culmine avec l’obligation d’un pseudovaccin expérimental

Bien avant la crise du Covid les soignants criaient à l’aide par des tribunes, une grève des urgences qui durait depuis près d’un an et des manifestations réprimées avec violence. Pour un représentant syndical, « à force de ronger l’hôpital public, on en a atteint l’os ». Depuis le début de la crise Covid le gouvernement a affiché son mépris des soignants en leur interdisant de traiter les malades selon leur expérience, le ministre dictant leur ordonnance : pas d’antibiotiques ni de chloroquine, Doliprane seul pour les formes bénignes, Rivotril pour achever les vieux. Maintenant il veut leur imposer une injection expérimentale inefficace suscitant des préavis de grève dans de nombreux hôpitaux. Les soignants ne sont pas des antivax, mais ils savent que l’inefficacité du traitement expérimental Pfizer se confirme chaque jour davantage comme le montrent les données officielles de l’état hébreux, et ils en constatent chaque jour directement les effets secondaires aux urgences, dont certains mortels

« La France est en guerre » a déclaré le président en mars 2020. Mais quel général peut espérer gagner une guerre en réduisant le nombre de ses soldats de première ligne, en les désarmant ? en fermant les lits d’hospitalisation temps plein, en leur interdisant de traiter précocement, et en cassant le moral des troupes par le mépris qu’il affiche à leur égard en voulant leur imposer des pseudo-vaccins qu’ils savent inefficaces et dangereux.

Et quel soldat peut encore avoir confiance en un général qui s’est parjuré après son allocution du 24 novembre 2020 où il déclarait « Je veux aussi être clair : je ne rendrai pas la vaccination obligatoire » ?

Au total, il aurait suffi d’une dizaine de milliards et d’écouter les soignants pour remettre l’hôpital au niveau de 2000 et redonner confiance aux personnels. Macron a répondu qu’il n’y a « pas d’argent magique » à leur consacrer, mais les mesures prises en urgence parce que l’hôpital risquait d’être débordé ont déjà couté 400 milliards. Et l’hémorragie financière continue à saigner la France et à détruire l’économie.

Le mirage de la sanctuarisation par la vaccination

Le ministre prétend pouvoir transformer les hôpitaux en sanctuaire sans covid par la vaccination. Mais sait-t-il vraiment de ce qui se passe dans le monde réel où un taux de 100 % de vaccinés ne protège pas des reprises de l’épidémie ?

Un exemple récent d’échec de sanctuarisation par les pseudovaccins est celui du porte avion britannique Queen Elizabeth. 1300 marins à bord, tous complètement vaccinés depuis plus de 4 mois. Une escale. Et trois jours plus tard une épidémie éclate avec plus de 100 cas.

L’exemple de Gibraltar démontre qu’un taux de vaccination record est loin de protéger la population. Ce micro-état de 34000 habitants a commencé l’injection d’Astra Zeneca en décembre2020 et, au terme d’une campagne éclair, est parvenu à une couverture vaccinale de 115 % (car elle concernait aussi les travailleurs espagnols).

Malheureusement cette couverture vaccinale record a été suivie d’une dissémination colossale de la maladie, d’une mortalité record (95 morts soit 2794/Million contre 1049/M aux Pays-Bas et 189/M en Norvège) et n’a pas empêché la reprise récente de l’épidémie par le variant delta.

Un plus petit exemple, plus proche de nous, est celui des moines retraités de Vendée. À Chavagnes-en-Paillers, entre le 14 avril et le 21 avril, tous les prêtres retraités des Fils de Marie Immaculée ont reçu l’un des « vaccins » expérimentaux ARNm, à l’exception d’un prêtre infecté auparavant. Sur les 22 prêtres vaccinés, 21 sont tombés malades et sept sont décédés dans un délai de deux à trois semaines et demie.

Le mirage de la création de sanctuaires par les vaccins, né de simulations virtuelles, n’existe pas dans le monde réel.

L’inefficacité des pass sanitaires

L’inefficacité des pseudo-vaccins actuels expliquent l’inefficacité des pass sanitaires que la loi scélérate récente instaure. Donnons-en quelques exemples :

Les 20 000 participants du festival Verknipt à Utrecht se sont crus protégés par leur pass sanitaire vérifié à l’entrée via l’application CoronaCheck. Mais quelques jours après le festival, plus de mille d’entre eux participants ont été infectés dont une majorité de vaccinés. Au moins 448 festivaliers auraient été infectés le premier jour et 516 le deuxième jour.

Les 50 000 participants des festivals tests Canet Rock, Vida et Cruïlla qui ont eu lieu en Catalogne, entre le 1er le 11 juillet ont présenté à l’entrée des pass valides ou des tests négatifs et porté des masques. Dans les jours qui ont suivi 2300 personnes se sont révélés contaminés : 466 participants au Vida Festival, 956 au Canet Rock, et 857 à la Cruïlla, soit au total 842 de plus que dans les groupes témoins équivalents.

L’Autriche a instauré un pass sanitaire obligatoire pour l’accès aux restaurants, aux hôtels, aux théâtres, aux concerts, dans les stades ou les salles de sport le 1er juillet 2021 alors que l’épidémie régressait (taux moyen lissé sur 7 jours : 79 nouvelles contaminations journalières).

Depuis l’instauration du pass, l’épidémie est repartie de plus belle et se stabilise à 6 fois la valeur d’avant passe (479 cas/jour).

En France aussi, le pass n’empêche pas les clusters : 80 contaminations dans une discothèque à Lille, 44 dans les Vosges ou encore une trentaine d’adolescents dans un camping en Corse.

L’inefficacité sanitaire du pass et son caractère discriminatoire inédit l’ont fait abandonner dans la plupart des pays qui l’ont essayé : après un mois à Moscou, deux mois en Israël, quatre mois au Danemark…Et de nombreux pays démocratiques l’ont jugé anti constitutionnel : les USA, la Grande-Bretagne, la Suède, les Pays-Bas…

Alors pourquoi la loi scélérate impose-telle une discrimination majeure attentatoire aux libertés fondamentales, inefficace et abandonnée par presque tous ceux qui l’ont essayé ?

Les mesures dites sanitaires tuent la population, mais aussi l’économie

Ces mesures prétendument sanitaires(([6] Aucune des contraintes majeures (masque en extérieur, confinement, couvre-feux, fermeture des restaurants et café en terrasse, pseudovaccin) n’a scientifiquement prouvée qu’elle était efficace)) visent à masquer la responsabilité de nos gouvernants dans la destruction de notre système de santé. Mais elles aggravent considérablement la situation du pays en rajoutant aux victimes directes de la maladie les victimes collatérales des mesures sanitaires, une crise sociale, scolaire, et économique et politique majeure.

Le confinement et le plan blanc ont aggravé la mortalité globale par les refus et retards de soins, des maladies aigues et chroniques, l’arrêt des programmes de prévention, multiplié les troubles psychiatriques, multiplié les décrochages scolaires, aggravé la pauvreté et le chômage et détruit inutilement une partie de notre économie.

Les pertes financières ont touché plus fortement les pauvres aggravant d’autant leur pauvreté.(([7] Annie Firlej, Émilie Pawlowski Insee Des conséquences financières du premier confinement plus ou moins marquées selon les territoires))

Au deuxième trimestre de l’année 2020, l’INSEE indique une baisse de 13,7 % du PIB par rapport au trimestre précédent (dont -31 % en avril) ce qui constitue un des plus gros chocs économiques qu’a connus la France depuis 1945. L’impact du 2e confinement a été moins violent (-11,6 % de PIB en novembre) grâce à des mesures moins drastiques et la réouverture des commerces non-essentiels deux semaines avant la levée du confinement. Au total, d’après l’INSEE, l’économie française a subi une chute du produit intérieur brut de 8 % en 2020,(([8] Victor Amoureux, Jean-Cyprien Héam, Thomas Laurent (Insee Les comptes de la Nation en 2020 No 1860
Paru le : 28/05/2021 
https://www.insee.fr/fr/statistiques/5387891)) bien supérieure à celle observée dans les pays qui n’ont pas subi de confinement (tel que la Suède où la chute du PIB n’a atteint que 2,8 %(([9] https://www.tradesolutions.bnpparibas.com/fr/explorer/suede/apprehender-le-contexte-economique)) ou les Pays-Bas où elle est d’environ 3,8 %(([10] https://www.tradesolutions.bnpparibas.com/fr/explorer/pays-bas/apprehender-le-contexte-economique)))

La responsabilité des restrictions sanitaires dans ce désastre économique sans précédent est confirmée par la proportionnalité de la chute des PIB et l’intensité des restrictions imposées aux populations selon le schéma ci-après publié par le Monde. Ceux qui ont fait pire que nous sont ceux qui ont appliqué les mesures ls plus restrictives de liberté (Italie, Espagne, Grande-Bretagne :

La poursuite d’une propagande covid terroriste et de mesures restrictives comme le pass sanitaire continue d’entraver la reprise économique et risque de condamner une grande partie des secteurs les plus durement touchés comme le spectacle, le tourisme, les restaurateurs,(([11] https://www.youtube.com/watch?v=kdQUxa1VaB0)) les transports. l’hôtellerie qui ne peuvent redémarrer sans le retour de la clientèle internationale et des voyageurs d’affaires que le pass qui n’existe pas dans leurs pays rebute.

L’incertitude a forcé les Français qui le pouvaient à économiser. Mais pour qu’ils reprennent le chemin des commerçants et relancent l’économie, il faut leur redonner confiance dans la parole de l’état et dans le futur.

Cela nécessite de reconnaitre que les pseudovaccins actuels et le pass ne sont pas efficaces contre le variant delta puisqu’il a d’abord prospéré dans les pays qui les ont utilisés.

Dire enfin la vérité : qu’il est plus contagieux mais très peu dangereux et qu’il n’y donc aucune raison pour que la vague en cours submerge les hôpitaux. Reconnaître enfin que la suppression de toutes les mesures sanitaires en Grande-Bretagne le 19 juillet par B. Johnson a été suivie d’une forte baisse es contaminations et qu’il ne faut donc pas en avoir peur en France.

La poursuite de la propagande de terreur par le gouvernement et les médias covid terroristes nous condamne à une stagnation économique sans fin.





Ricardo : « Nous allons gagner la guerre »

[Source : La Minute de Ricardo]

Urgent: programme et vision !



Nous les résistants du peuple de France allons gagner la guerre !

Première bataille à gagner: stopper le pass sanitaire car il est contraire :
Aux droits de l’homme, article 2
À la constitution française, article 55
Au code civil, article 16
Au code pénal, article 225
Au code du travail, article 11.32
Au code de santé publique, article R27.31
Au code de déontologie médicale, article 36
Au serment d’Hippocrate
À la loi du 13 Juillet 1983
À la loi nᵒ 2002-3032 appelée loi Kouchner
Au Conseil de l’Europe, résolution 97 article 5
À la déclaration d’Helsinki de 1996
À la déclaration de Genève de 1948
À la déclaration de Nuremberg de 1945
Si quelqu’un vous empêche d’allez où que ce soit, relevez l’identité des personnes qui entravent votre liberté de circulation, elles seront punies le jour venu, condamnées pour non respect de toutes ces lois et surtout pour discrimination!

Deuxième bataille à gagner: stopper l’injection des wax !

On ne lâchera rien ! Même si Macron ne le veut pas, nous on sera là ! Vive la France !




Effets catastrophiques de la piqûre anti-Covid

Par Nicole Delépine

Il rêvait d’être pilote de chasse, il restera malade cardiaque dans le meilleur des cas si ce faux vaccin ne l’emporte pas dans les prochains jours. Il rêvait de vacances en Grèce avec sa copine, il ne partira jamais, mort dans les heures qui ont suivi l’injection supposée « libératrice »…

Comment vont réagir tous ces « jeunes » vaccinés qui se croient libres, enfin, après des mois de privation de liberté, alternant entre confinement et restrictions de degré variable, lorsque leur belle liberté va être entachée d’accidents vasculaires, d’un ami ou d’un copain, qui se multiplient après quelques mois d’euphorie, et, au minimum, de nouvelles privations, si les manifestations n’emportent pas ce pass de la honte dans la tempête populaire ?

L’exemple du « modèle » israélien devrait les avertir, mais comme chacun sait, il n’y a plus d’infos, que des mensonges à la télévision et des éléments sur les réseaux sociaux désavoués par les trolls. Alors on va à la plage, on verra bien…

Pourtant un regard sur la base de données officielles devrait au moins semer le doute avant d’aller se faire injecter cet OGM et devrait au moins faire réfléchir autant que pour acheter un shampoing bio…

Si le projet de ce papier était une revue exhaustive des effets secondaires des injections géniques, il devient impossible sur un temps court, car les événements graves ou sérieux (appelés « blessures » trop souvent dans les textes par suite d’une mauvaise traduction de l’anglais) sont trop nombreux pour permettre un rapport rapide pourtant nécessaire pour les « candidats » au vaccin sur injonction gouvernementale et médiatique. Nous citerons donc ici quelques articles significatifs.

LE NOMBRE D’EFFETS INDÉSIRABLES DÉCLARÉS EN LIEN AVEC LES VACCINS ANTI-Covid A DÉJÀ LARGEMENT DÉPASSÉ, EN QUELQUES MOIS, LE TOTAL DES EFFETS INDÉSIRABLES RAPPORTÉS, DEPUIS LA CRÉATION DE LA BASE DE PHARMACOVIGILANCE DE L’OMS EN 1968, POUR LES 15 VACCINS LES PLUS DISTRIBUÉS.(([1] https://www.businessbourse.com/2021/08/03/dr-eric-menat-je-nai-jamais-vu-une-augmentation-aussi-importante-des-effets-secondaires-officiels-plus-de-100-fois-quavec-tous-les-autres-vaccins-reunis/))

L’Étude d’Enzololo(([2] https://blogs.mediapart.fr/enzo-lolo/blog/120721/Covid-19-les-vaccinsvu-travers-la-pharmacovigilance
Covid-19 — Les vaccins vus à travers la pharmacovigilance de l’OMS 12 juil. 2021 Par Enzo Lolo — Mediapart fr Enquête dans les données de pharmacovigilance mondiale de l’OMS.
Notons que Médiapart a censuré le document ! selon l’auteur enzololo le 5 août : « Ça devient presque anecdotique dans le paysage, mais Mediapart vient de supprimer mon billet d’il y a quelques jours “les vaccins vus à travers la pharmacovigilance de l’OMS” (que je vous mets en PJ). Le plus humiliant est qu’ils se justifient par ce truc d’une dégoulinante nullité mâtinée de malhonnêteté intellectuelle :
https://factandfurious.com/fact-checking/non-les-effets-indesirables-des-vaccins-covid19-ne-sont-pas-dix-fois-superieurs-aux-autres-vaccins »)) de début août rapporte les éléments importants des bases de pharmacovigilance disponibles et les synthétise.

« La base de pharmacovigilance de l’OMS, VigiBase, n’est pas accessible au public. Mais une version simplifiée l’est : VigiAccess. Cette base de données collecte et résume les événements indésirables déclarés par les systèmes de pharmacovigilance officiels de plus de 110 pays dans le monde, pour tous les médicaments existants ».

La page d’accueil précise que pour chaque événement indésirable enregistré, le médicament est « soupçonné », mais que cela ne signifie pas automatiquement qu’il soit la cause de l’événement ». De façon générale, on estime que seulement 1 % à 10 % des événements indésirables réels sont rapportés.

Vaccins anti-Covid : depuis décembre 2020, donc essentiellement en 2021, alors que 3,3 milliards de doses avaient été administrées à 2 milliards de personnes : pour toutes les tranches d’âges pour lesquelles les vaccins anti-Covid ont été autorisés :

le nombre d’effets indésirables déclarés en lien avec vaccins anti-Covid a déjà largement dépassé, en quelques mois, le total des effets indésirables rapportés, depuis la création de la base de pharmacovigilance de l’OMS en 1968, pour les 15 vaccins les plus distribués.

Selon l’OMS : les effets indésirables des vaccins anti-Covid sont inhabituellement nombreux : l’OMS en a déjà enregistré 1,37 million (soupçonnés), quand les 15 familles de vaccins les plus courants en ont suscité moins de 1,7 million en 50 ans (soupçonnés aussi).

Comment nier qu’il s’agit d’un signal inquiétant ? Et précisons que tous ces vaccins répertoriés ont également été distribués à des millions de personnes dans le monde et chaque année et que le nombre global de vaccins anticovid injectés n’est pas supérieur aux vaccins classiques administrés et n’explique donc pas ce pic énorme d’effets secondaires graves.

Selon la VAERS :

La base de pharmacovigilance états-unienne VAERS montre de façon plus détaillée : 9048 décès pour lesquels on soupçonne les vaccins anti-Covid, alors que la pire année jusqu’ici en avait vu 605 déclarés, par suite d’un vaccin. Et 7463 personnes que les effets indésirables laissent handicapées. C’est également cohérent avec ce que semble révéler EudraVigilance pour l’Europe, avec une hausse des décès rapportés après la vaccination anti-Covid sans commune mesure avec ce qui se voyait jusqu’ici.

Les dernières données de VAERS incluent 2 nouveaux rapports de décès d’adolescents à la suite du vaccin Covid. Les données VAERS publiées début août par les CDC ont montré un total de 545 338 rapports d’événements indésirables de tous les groupes d’âge à la suite de vaccins contre la Covid, et un nombre de décès atteignant 12 366 et 70 105 effets délétères graves entre le 14 décembre 2020 et le 30 juillet 2021.(([3] Les données proviennent directement des rapports soumis au Vaccine Adverse Event Reporting System (VAERS), le principal système financé par le gouvernement pour la déclaration des effets indésirables des vaccins aux États-Unis.
Chaque vendredi, VAERS rend publics tous les rapports d’accidents vaccinaux reçus à une date précise, habituellement environ une semaine avant la date de délibération. Les rapports soumis au VAERS nécessitent une enquête plus approfondie avant qu’un lien de causalité puisse être confirmé.))

Si l’on exclut les « déclarations étrangères » déposées dans VAERS, 443 201 événements indésirables, dont 5 739 décès et 35 881 accidents graves, ont été signalés aux États-Unis.

Aux États-Unis, 344,9 millions de doses de vaccin contre la Covid avaient été administrées en date du 30 juillet :

139 millions de doses du vaccin de Moderna

193 millions de doses de Pfizer

13 millions de doses du vaccin Johnson & Johnson (J&J) contre la Covid.

Sur les 5 739 décès signalés aux États-Unis sur cette base au 30 juillet, 13 % sont survenus dans les 24 heures suivant la vaccination, 19 % dans les 48 heures suivant la vaccination et 34 % chez des personnes qui ont présenté des symptômes dans les 48 heures suivant la vaccination.

Ces chiffres sont bien inférieurs aux chiffres évalués par d’autres sources qui montent à 45 000 décès qui seraient directement liés aux pseudovaccins anticovid.(([4] https://leohohmann.com/2021/06/21/behind-the-vaccine-veil-doctor-cites-whistleblowers-inside-cdc-who-claim-injections-have-already-killed-50000-americans/)) Mais rappelons une nouvelle fois que ces injections sont encore en essai thérapeutique en phase 3 en AMM conditionnelle et qu’avant la « crise Covid », l’essai d’un médicament nouveau était toujours stoppé après quelques dizaines de décès au maximum (grippe aviaire après 26 décès, H1N1 après cinquante décès, etc..). Les milliers de morts indéniables dans le monde entier auraient dû faire stopper en urgence cette expérimentation, si elle relevait vraiment de la médecine.

EN CE QUI CONCERNE LES ENFANTS DE 12 à 17 ans

Les données américaines de cette semaine pour les jeunes de 12 à 17 ans montrent :

•15 741 événements indésirables au total, dont 947 jugés graves et 18 décès signalés. Deux des neuf décès étaient des suicides.

« Les décès les plus récents signalés comprennent un garçon de 15 ans (VAERS ID. 1498080) qui avait déjà eu la Covid, a reçu un diagnostic de cardiomyopathie en mai 2021, et est décédé quatre jours après avoir reçu sa deuxième dose du vaccin de Pfizer le 18 juin, lorsqu’il s’est effondré sur le terrain de soccer et est entré en tachycardie ventriculaire ; et une jeune fille de 13 ans (VAERS ID. 1 505 250), décédée après avoir souffert d’une maladie cardiaque après avoir reçu sa première dose de Pfizer. »

•Parmi les autres décès, mentionnons deux garçons de 13 ans (VAERS ID. 1 406 840 et 1 431 289), décédés deux jours après avoir reçu le vaccin de Pfizer, un garçon de 13 ans, décédé après avoir reçu Moderna (VAERS ID. 1 463 061), trois jeunes de 15 ans (VAERS ID. 1 187 918, 1 382 906 et 1 242 573), cinq jeunes de 16 ans (VAERS ID. 1 420 630, 1 466 009, 1 225 942, 1 475 434 et 1 386 841) et trois jeunes de 17 ans (VAERS ID. 1 199 455, 1 388 042 et 1 420 762).

• 2 323 cas d’anaphylaxie ont été signalés chez des jeunes de 12 à 17 ans, dont 99 %

ont été attribués au vaccin de Pfizer.

• 406 cas de myocardite et de péricardite (inflammation cardiaque) avec 402 cas attribués au vaccin de Pfizer.

• 77 rapports de troubles de la coagulation du sang, avec tous les cas attribués à Pfizer.

RAPPELONS QUE LES ENFANTS NE RISQUENT RIEN DU Covid :
AUCUN MORT D’ENFANT OU DE JEUNE SANS COMORBIDITÉ

Où est le bénéfice par rapport à ce risque indéniable de l’injection ?

Selon les CDC les chiffres sont comparables(([5] Dans l’ensemble, l’étude des CDC a examiné les effets secondaires chez les jeunes de 12 à 17 ans signalés au Système de déclaration des effets secondaires des vaccins (VAERS) entre le 14 décembre 2020 et le 16 juillet 2021. Le VAERS est le principal système financé par le gouvernement pour la déclaration des effets indésirables des vaccins aux États-Unis.))

Une étude publiée par les Centers for Disease Control and Prevention a montré que 9 246 événements indésirables ont été signalés chez les adolescents âgés de 12 à 17 ans, dont 863 événements graves, 14 décès et 397 rapports de myocardite.

Les CDC ont reconnu que près de 400 enfants âgés de 12 à 17 ans avaient souffert d’inflammation cardiaque après avoir reçu le vaccin Pfizer/BioNTech.

L’étude des CDC a également inclus 14 rapports de décès après la vaccination chez les adolescents. Parmi les personnes décédées, quatre étaient âgées de 12 à 15 ans, et 10 sont survenues chez des jeunes de 16 à 17 ans.

Les décès examinés par les CDC comprenaient deux rapports d’embolie pulmonaire, deux suicides, deux hémorragies intracrâniennes, un rapport d’insuffisance cardiaque et un trouble sanguin rare.(([6] L’auteure correspondante du CDC, Anne M. Hause, Ph.D., a déclaré :
« Les impressions concernant la cause du décès n’indiquaient pas une tendance suggérant une relation de cause à effet avec la vaccination ; toutefois, la cause du décès de certains défunts est en attente de la réception de renseignements supplémentaires.
Tous les décès ont été examinés par les médecins des CDC et six décès sont en attente d’une analyse plus approfondie. Aucun des rapports de décès n’a été déterminé comme avoir été causé par une inflammation cardiaque. »))

Le mois dernier, The Defender a fait état d’un garçon de 13 ans qui, selon une autopsie préliminaire, est mort d’une myocardite trois jours après avoir reçu sa deuxième dose du vaccin Pfizer.

Les autorités sanitaires du Michigan ont signalé le décès de l’enfant de 13 ans aux CDC, qui ont déclaré enquêter. On ne sait pas si la mort du garçon est l’une des six personnes qui font toujours l’objet d’une enquête du CDC.

Résultats globaux pour les jeunes de 12 à 17 ans

Selon l’étude des CDC,(([7] CDC Study on 12- to 17-Year-Olds Who Got Pfizer Vaccine: 397 Reports of Heart Inflammation, 14 Deaths • Children’s Health Defense (childrenshealthdefense.org) )) en date du 16 juillet, environ 8,9 millions d’adolescents américains âgés de 12 à 17 ans avaient reçu le vaccin Pfizer-BioNTech. Le VAERS a reçu 9 246 déclarations après la vaccination de Pfizer-BioNTech dans ce groupe d’âge — 90,7 % d’entre elles concernaient des effets secondaires non graves et 9,3 % des déclarations d’effets secondaires graves, y compris la myocardite (4,3 % ou 397 déclarations).

Les CDC ont également examiné les événements indésirables pour le groupe d’âge des 12 à 17 ans signalés au cours de la même période à V-safe, un système de surveillance de la sécurité basé sur un téléphone intelligent contrôlé par les CDC et des partenaires privés.

Selon l’étude, 129 000 adolescents américains âgés de 12 à 17 ans se sont inscrits à V-safe après la vaccination Pfizer BioNTech. Ils ont signalé des réactions locales (63,4 %) et systémiques (48,9 %) avec une fréquence similaire à celle rapportée dans les essais cliniques de préautorisation. Les réactions systémiques étaient plus fréquentes après la dose deux.

L’étude a indiqué qu’un petit nombre de participants V-safe ont déclaré qu’ils avaient été hospitalisés après la vaccination, cependant V-safe n’enregistre pas de raison d’hospitalisation, et il n’est pas possible de déterminer si l’hospitalisation était liée à la vaccination. Bien qu’elles soient exécutées par le CDC, les données V-safe ne sont pas accessibles au public.

Réactions les plus courantes liées à la myocardite

Bien que l’étude des CDC n’ait lié ouvertement aucun des décès survenus dans le groupe des 12 à 17 ans à l’inflammation cardiaque, elle a révélé que les événements indésirables graves les plus fréquemment signalés dans ce groupe d’âge comprenaient des douleurs thoraciques, une augmentation des niveaux de troponine,(([8] Enzyme que l’on dose en cas de suspicion d’infarctus pour confirmer le diagnostic)) une myocardite, une augmentation de la protéine c réactive et des résultats négatifs du test SARS-CoV-2. Selon les CDC, les résultats étaient compatibles avec un diagnostic de myocardite, inflammation du muscle cardiaque qui peut conduire à l’arythmie cardiaque et la mort.

Selon les chercheurs de l’Organisation nationale pour les maladies rares, la myocardite peut résulter d’infections, mais « le plus souvent, la myocardite est le résultat de la réaction immunitaire du corps aux dommages cardiaques initiaux ». Selon la Mayo Clinic, une myocardite sévère peut endommager de façon permanente votre muscle cardiaque, ce qui peut causer une insuffisance cardiaque définitive.

RISQUES ACCRUS DE MYOCARDITE ET DE PÉRICARDITE SIGNALÉS PAR LA FDA SUR FICHES D’INFORMATION PFIZER

Le 25 juin, la Food and Drug Administration (FDA) des États-Unis a ajouté un avertissement aux fiches d’information des patients et des fournisseurs pour les vaccins Pfizer et Moderna contre la Covid indiquant un risque accru de myocardite et de péricardite après la vaccination. Les mises en garde indiquent que les rapports d’effets secondaires suggèrent des risques accrus de myocardite et de péricardite, en particulier après la deuxième dose et avec apparition des symptômes quelques jours après la vaccination.

La mise à jour de la FDA a fait suite à un examen de l’information et à une discussion par la réunion de l’ACIP(([9] Advisory Committee on Immunization Practices.
Le Comité consultatif sur les pratiques de vaccination (ACIP) est un comité des Centers for Disease Control and Prevention (CDC) des États-Unis qui fournit des conseils sur le contrôle efficace des maladies évitables par la vaccination dans la population civile des États-Unis.)) le 23 juin, au cours de laquelle le comité a reconnu 1 200 cas d’inflammation cardiaque chez des jeunes de 16 à 24 ans et a déclaré que les vaccins contre la Covid à ARNm devraient porter une déclaration d’avertissement.

Les responsables de la santé ont déclaré que les avantages de recevoir un vaccin contre la Covid l’emportent toujours sur les risques. Les médecins et autres commentateurs publics ont accusé les CDC lors de la réunion d’exagérer le risque de Covid pour les jeunes et de minimiser le risque des vaccins.

Pfizer et son partenaire vaccinal BioNTech ont soumis une demande en mai à la FDA demandant l’approbation complète de la FDA de son vaccin contre la Covid. Pfizer a été le premier fabricant de vaccins contre la Covid aux États-Unis à demander une approbation complète.

ACCIDENTS PRÉOCCUPANTS CHEZ LES JEUNES VACCINES : LES SUICIDES ET TROUBLES DU COMPORTEMENT

Les données récentes du VAERS concernant les jeunes vaccinés contre le Covid montrent aussi des troubles de la sérié psychiatrique : suicide, tentatives de suicide — idées suicidaires, changements d’état mental dangereusement altérés/psychose chez les jeunes sans AUCUN antécédent de maladie mentale.

On peut lire quelques descriptions sur twitter : un jeune de 17 ans de l’Ohio décédé par suicide 4 jours après avoir reçu son injection. Un autre du même âge du Michigan, mort par suicide avec une arme à feu 8 jours après le vaccin. Un garçon de 17 ans en Iowa a fait 2 tentatives de suicide commençant 10 jours après l’injection fatidique.

« Il a dit que c’était comme si un interrupteur était éteint dans sa tête. Sa dépression et son anxiété ont empiré. Il n’a pas mangé pendant une semaine… »

Il était toujours écœuré. Il suit une thérapie. Sa mère a dit qu’il n’était plus le même depuis qu’il s’est fait vacciner.

Une fille de 15 ans en Géorgie en bonne santé et sans aucun antécédent de maladie mentale, a décompensé 14 jours après la 2e dose. On « l’a trouvée désorientée, pieds nus, errant dans le quartier au milieu de la nuit ». Les dépistages de drogue et le bilan médical sont tous négatifs.

Et d’autres témoignages décrits par @AMcA32449832(([10] Le 1 er août 2021 Tweet : 18 ans garçon de Virginie-Occidentale — en bonne santé, psychose développée 4 jours après la vaccination, nécessitant une hospitalisation de 27 jours)) sur twitter.

FERTILITÉ ET PSEUDOVACCIN

Depuis plusieurs mois des généticiens attirent l’attention sur les risques importants de ces injections sur la fertilité, étant donné l’attraction de la fameuse protéine spike, que nous fabriquons à la suite du « vaccin », pour les ovaires et les testicules.

Les vaccins contre le coronavirus attaquent le placenta et la fertilité, le Dr Yeadon demande aux femmes de les rejeter.(([11] 7 AOÛT 2021 Les vaccins contre le coronavirus attaquent le placenta et la fertilité, le Dr Yeadon demande aux femmes de les rejeter | Aube Digitale))

« Les Drs Wolfgang Wodarg et Michael Yeadon expliquent que le nouveau vaccin contient une substance similaire à celle produite par le corps de la femme lorsqu’elle attend un enfant (syncitine 1), substance qui, chez la mère, sert à produire le placenta qui nourrit le bébé.

Il est donc possible que les anticorps de la femme vaccinée (anticorps programmés pour détruire le virus) confondent la syncytine 1 contenue dans le morceau de virus avec la syncytine 1 produite par le corps de la femme en vue de la grossesse, empêchant par conséquent la formation du placenta.

Les vaccins anti-Covid à ARNm agiraient donc comme un abortif permanent puisque l’absence de placenta ferait mourir de faim l’embryon humain, mais ne l’empêcherait pas d’être conçu. »

Par conséquent, vaccination de masse peut vouloir dire “stérilisation de masse”(([12] 10 bonnes raisons de refuser le vaccin contre la Covid — Résumé. (wordpress.com) ))

Possible complication d’autant plus insupportable que les femmes sans antécédent particulier en âge de procréer ne risquent rien du Covid. Il serait indispensable qu’elles soient en tous cas correctement informées de ce risque.

LES VACCINS ANTICOVID, LA PROTÉINE SPIKE ET SES COMPLICATIONS CARDIOVASCULAIRES : AVC, INFARCTUS, perte de cohérence de mémoire chez personnes âgées, troubles du comportement chez les plus jeunes, etc.

« La protéine de pointe est une protéine pathogène. C’est une toxine. Elle peut causer des dommages dans notre corps s’elle entre en circulation.

L’ARNm pénètre dans votre circulation sanguine et s’accumule dans divers organes, principalement la rate, la moelle osseuse, le foie, les glandes surrénales et, chez les femmes, les ovaires. La protéine de pointe se rend également dans votre cœur, votre cerveau et vos poumons, où des saignements et/ou des caillots sanguins peuvent survenir, et est expulsée dans le lait maternel. »

Dr. Byram Bride

Une fois dans votre circulation sanguine, la protéine de pointe se lie aux récepteurs plaquettaires et aux cellules qui tapissent vos vaisseaux sanguins. Comme expliqué par Bridle, lorsque cela se produit, plusieurs choses peuvent se produire :

1. Les plaquettes peuvent s’agglutiner. Les plaquettes, ou thrombocytes, sont des cellules spécialisées de votre sang qui arrêtent le saignement. Lorsqu’il y a des dommages aux vaisseaux sanguins, ils s’agglutinent pour former un caillot sanguin. C’est pourquoi nous avons vu des troubles de la coagulation associés à la fois au [SRAS-CoV-2 de] la Covid-19 et aux vaccins.

2. Cela peut provoquer des saignements anormaux (en particulier des troubles des règles chez des vaccinées ou proches de vaccinées qui auront récupéré de la protéine spike)

3. Dans votre cœur, cela peut causer des problèmes cardiaques

4. Dans votre cerveau, il peut causer des dommages neurologiques

Il est important de noter que les personnes qui ont été vaccinées contre Covid-19 ne devraient pas donner de sang, vu comment le vaccin et la protéine de pointe sont tous deux transférés. Chez les patients fragiles recevant le sang, les dommages pourraient être mortels.(([13] Chercheur : « Nous avons fait une grosse erreur » sur le vaccin Covid-19 + La charge de la preuve incombe à Big Pharma… » 27 juillet 2021 par mirastnews in Europe/Par le Dr Joseph Mercola))(([14] Le médecin émérite Sucharit BHAKDI qui explique clairement les phénomènes de coagulation post vaccinaux.
Vidéos doublées en français :
https://odysee.com/@reseau-influence:a/Message-urgent-DR-Sucharit-Bhakdi-et-le-changement-de-narratif- (covid19) — (post%C3%A9-par-Dr-Perronne) — (1) : 7?src=embed))

Malheureusement actuellement les centres de transfusion français n’abordent pas ce lourd sujet.

Nous ne pouvons détailler ici tous les accidents liés à ces perturbations de la coagulation et aux thrombus qui en découlent et qui selon certains seraient visibles sur 60 % des IRM cérébrales de personnes vaccinées. Elles sont donc à risque et il est conseillé aux vaccinés d’obtenir de leur médecin une surveillance de dimères tous les 15 jours et si ceux-ci sont élevés d’obtenir une IRM cérébrale et un examen cardiaque. Prévenir ces accidents vasculaires serait à discuter avec votre docteur, éventuellement via de petites doses d’aspirine au cas par cas en fonction de vos autres traitements, etc. et pas à l’aveugle.

Enfin citons simplement les inquiétudes des cancérologues devant la multiplication des cancers nouveaux et des rechutes y compris chez des patients en rémission depuis longtemps. Une veille à ce sujet s’impose pour le moins de même que sur l’apparition de maladies neurodégénératives chez les vaccinés. L’histoire est loin d’être écrite.

VACCINATION NON SEULEMENT INUTILE, MAIS MORTIFÈRE

Et pourtant ces pseudovaccins ne protègent ni les vaccinés ni les autres. Voyez les expériences à ciel ouvert d’Israël et de Grande-Bretagne.

En Israël,

« 85 à 90 % des hospitalisations actuelles concernent des vaccinés » à 2 doses. 95 % des patients hospitalisés pour une forme sévère de Covid-19 sont des vaccinés !(([15] https://vigilance-pandemie.info/2021/08/09/israel-vaccines-hospitalises/ à lire en totalité si vous voulez comprendre ce qui nous arrive))

En Grande-Bretagne un rapport de Public Health England précise que

« sur les 257 personnes qui sont mortes de Covid entre le 1er février et le 21 juin, 163 avaient déjà reçu au moins une dose du vaccin, ce qui représente environ 63,4 % ».

LE REMÈDE CONTRE L’HYSTÉRIE ET LA FOLIE VACCINALE ? LE PEUPLE

Les manifestations populaires pacifiques rejetant l’obligation d’un pass sanitaire qui a incité tant de jeunes et de professionnels dans les dangers d’une vaccination inutile pour eux doivent s’amplifier.

La résistance au pass via la désertification des terrasses sera également efficace, car partagée. Les multiples photos de cafés vides des Champs-Élysées à la Bretagne, etc. donnent espoir que ce boycott du pass et des mesures liberticides ait la même efficacité qu’en Russie où il sauta en trois semaines, boycott accompagné de plaintes aux administrations.(([16] 2 millions de plaintes en 3 semaines, et victoire ! — Boris Karpov (tvs24.ru)
« Il faut savoir que depuis 10 ans, le gouvernement russe a développé des services en ligne parfaitement efficaces. Vous voulez écrire au FSB ? Au procureur ? Au percepteur ? A un ministre ? Ça se fait en ligne ! Réponse garantie sous 10 jours ! Des juristes préparent donc des lettres “standard” de plaintes contre le maire de Moscou, destinées à toutes les administrations. Car bien sûr les mesures sont totalement illégales et violent tous les codes, et la Constitution !
Un porte-parole de la Prokurature de Moscou déclare qu’ils reçoivent en moyenne 5 000 plaintes par jour, tous les jours. Et les gens écrivent au FSB pour accuser le maire de “trahison”, au ministère du travail pour se plaindre de la violation du code du travail, etc., etc. C’est un véritable raz de marée. »))





France : mensonges et manipulation pour faire croire à l’efficacité de la vaccination anti-covid

Par Alain Tortosa

Les départements les plus touchés seraient les moins vaccinés ?

Mensonge d’État !

Le Premier ministre a déclaré(([1] https://www.europe1.fr/politique/covid-19-jean-castex-juge-dramatique-la-situation-en-outre-mer-4060057))

« Il y a vraiment une différence nette, visible entre les populations qui se vaccinent et celles qui ne se vaccinent pas »

« L’état d’urgence sanitaire dans un certain nombre de territoires d’outre-mer où la situation est dramatique, car ils sont rétifs à la vaccination ».

Depuis quelques jours, politiques, médecins médiatiques arrosés et journaleux martèlent que le regain d’épidémie se situe dans les pays qui ont le moins vacciné !

C’est un mensonge !

Regardez les données officielles fournies par les autorités sanitaires ci-après :

Comme vous pouvez le constater, il n’y a strictement AUCUNE corrélation entre le taux d’incidence et le taux de vaccination d’une région !

Il n’y a qu’à regarder La Guyane, Saint-Martin ou la Martinique et il en est de même en métropole.

D’autre part, même si c’est moins net, nous pouvons constater que les départements avec fort taux d’incidence ont, dans ces exemples, un taux de dépistage (nombre de tests) important !

Nous sommes donc face à un nouveau mensonge, mais de taille.

Les Français sont manipulés pour leur faire croire que les départements les moins vaccinés sont les plus exposés, mais c’est un mensonge !

Nous avons ici la preuve que la vaccination est de ce point de vue un échec et qu’elle n’est pas de nature à protéger de cette épidémie de « cas » [Ndlr: personnes testées positif au test PCR, mais étant le plus souvent en bonne santé (considérées alors comme « asymptomatiques ».] de la « 4e vague ».

Alain Tortosa

https://7milliards.fr/tortosa20210730-mensonge-efficacite-vaccination.pdf


Mensonges et manipulations, non la vaccination ne protège pas !

« Entrées hospitalières et décès de patients Covid-19 selon le statut vaccinal et la présence de la mutation L452R »(([2] https://solidarites-sante.gouv.fr/IMG/pdf/2021-07-23_-_sivic-sidep-vacsi_premiers_resultats_-_drees-2.pdf))

L’étude de la DRESS conclut que

« Les non-vaccinés représentent près de 85 % des entrées hospitalières, que ce soit en hospitalisation conventionnelle ou en soins critiques. »

Un bon coup de poing dans la gueule pour ceux qu’on nomme les « antivax », non ?

Pas si sur !

Petite précision… les auteurs précisent que

« les enseignements à en tirer sont plus fragiles, en raison de la faiblesse du nombre de cas identifiés sur cette première période d’étude ».

Il est bien entendu que ni les politiques, ni les médecins médiatiques corrompus ou illettrés et encore moins les médias putalopes ne tiendront compte de cette remarque et feront de cette étude une VÉRITÉ !

Parlons d’abord de quelques biais :

  • La Dress, direction de l’administration centrale des ministères sanitaires et sociaux est un organisme public sous la tutelle de différents ministères. Quand votre ministère vous dit depuis des mois que la vaccination est non seulement efficace, mais aussi la seule voie, je ne suis pas certain que vous puissiez pondre une étude à charge. Et ce d’autant plus quand son directeur, Fabrice Lenglart, a été nommé fin 2019 par Macron.
  • La légende urbaine veut que les vaccinés soient censés ne pas faire de formes graves. Sans être des extrémistes manipulés, des médecins de base et non informés vont avoir une tendance naturelle à largement hospitaliser des non-vaccinés par peur de formes graves…
  • Imaginons que ces données bidons soient vraies… Je vous rappelle qu’une personne positive au Covid avec un cancer en phase terminale qui décède est considérée décédée du Covid. J’imagine aussi qu’il reste quelques médecins intègres qui ne s’amusent pas à vacciner pour le plaisir ou pour l’argent des personnes en fin de vie qui n’auraient aucun bénéfice à être vaccinées hormis le risque de les précipiter plus vite dans la mort..

Imaginons que l’affirmation de cette étude soit exacte et qu’une écrasante majorité des hospitalisés soient non vaccinés…

De fait, plus il y aurait de vaccinés dans une région et moins il y aurait d’hospitalisations !

Les départements les plus vaccinés devraient donc avoir le plus faible taux d’hospitalisation…

Voyons quelques chiffres officiels :

(Source geodes.santepubliquefrance.fr, données au 26 juillet 2021)

Je vous rappelle (voir plus haut) qu’il n’y a AUCUNE corrélation entre le taux d’incidence et le taux de vaccination.

Par exemple la Guyane avec son taux de vaccination de 20,9 % devrait avoir un taux d’incidence identique à celui de la Martinique dont le taux est de 1000 alors même que le taux en Guyane est seulement de 240 !

Il en est de même en métropole avec l’Essonne qui a 15 points de moins pour la vaccination que les Alpes-Maritimes avec un taux d’incidence de 153 pour l’Essonne versus 585 pour les Alpes-Maritimes.

Mais quid des hospitalisations qui devraient être moindres dans les départements les plus vaccinés ?

Si l’on compare le taux de personnes hospitalisées pour 100 000 habitants en Guadeloupe et en Martinique qui ont un taux de vaccination assez proche, nous constatons que la Martinique, officiellement au bord du gouffre, compte 38 personnes hospitalisées Covid pour 100 000 habitants versus 29 pour la Guadeloupe qui a pourtant un demi-point de moins en vaccination.

Leurs taux d’hospitalisation devraient être proches et pourtant il y a 28 % de plus d’hospitalisations en Martinique.

Pour la métropole, la Haute-Corse et le Haut-Rhin sont à moins de 6 personnes hospitalisées pour 100 000 habitants alors que les Pyrénées-Orientales et les Alpes-Maritimes sont à plus de 13 personnes hospitalisées pour 100 000 habitants (plus de deux fois plus) malgré leurs 10 points de plus de vaccinés.

Vous pourriez alors critiquer ces chiffres en disant que les personnes hospitalisées l’étaient déjà en partie ou largement avant la vaccination.

J’ai donc comptabilisé le nombre de personnes entrant à l’hôpital entre le 1er juillet et le 26 juillet.

Ici encore la Guadeloupe avec un demi-point de moins de vaccination que la Martinique compte 35 admissions pour 100 000 habitants versus 56 pour la Martinique.

En métropole, L’Essonne ou la Haute-Corse sont à moins de 8 admissions pour 100 000 habitants tandis que les Pyrénées-Orientales ou les Alpes-Maritimes sont à plus de 11 admissions pour 100 000 habitants malgré environ 10 points de plus de vaccination pour ces derniers !

On pourrait multiplier les exemples à l’infini comme l’Aude, entre Pyrénées-Orientales et l’Hérault qui est moins vacciné, a un taux d’incidence plus faible, et moins d’hospitalisations que ses voisins !

Nous avons ici la preuve d’une absence TOTALE de corrélation (tantôt plus, tantôt moins) entre le taux de vaccination d’un département et le nombre d’admissions à l’hôpital !

Cette étude n’a donc strictement aucune valeur scientifique et est de nature à manipuler une fois de plus la population pour lui faire croire que la vaccination réduit drastiquement les hospitalisations.

C’est tout simplement FAUX ! La réalité des chiffres prouve le contraire, l’inefficacité de la vaccination !

Je vous rappelle que le gouvernement s’appuie sur ces études erronées ou frauduleuses pour rendre la « vaccination » de produits expérimentaux obligatoire !

Nous devons continuer à éclairer le public sur ces mensonges !

Alain Tortosa

https://7milliards.fr/tortosa20210801-mensonge-vaccination-hospitalisations.pdf





Injonction aux autorités : rendre publique la liste complète des composants des vaccins anti-covid-19 qui ont reçu une autorisation de mise sur le marché conditionnelle en Europe comme l’exige la Loi !

Par Les Gilets Jaunes de la Victoire

Mesdames et Messieurs les membres du gouvernement français, des institutions et du Conseil Constitutionnel, pour vaincre la résistance face à la vaccination obligatoire due à la création du Passe Sanitaire, il vous faut impérativement rendre publique la liste les ingrédients de ces vaccins puisque les fioles contenant les injections ne comportent aucune mention, à part le nom du produit, et ne sont donc pas conforme à la Loi.

Source Légi France :

Étiquetage et informations sur le médicament (spécialité pharmaceutique)

publié le13.06.16.

Médicaments 

Conditionnement

Le conditionnement primaire est celui en contact avec le médicament. Le conditionnement secondaire, ou extérieur, est l’emballage dans lequel est placé le médicament. L’étiquetage du conditionnement secondaire mentionne notamment le nom du médicament, le dosage, la composition qualitative et quantitative en substances actives par unité de prise, la forme pharmaceutique, les mises en garde spéciales, le numéro de lot de fabrication, la date de péremption, le nom et l’adresse du titulaire de l’autorisation de mise sur le marché.

Consulter les articles R. 5121-137 à R. 5121-142 du Code de la santé publique

Notice

La notice est le document d’information accompagnant le médicament et destiné spécifiquement à l’utilisateur.

Elle décrit notamment le nom du médicament, le dosage, la forme pharmaceutique, les indications thérapeutiques, les informations relatives aux contre-indications, précautions d’emploi et interactions médicamenteuses, la posologie, le mode et la voie d’administration, la description des effets indésirables.

Consulter les articles R. 5121-147 à R. 5121-149 du Code de la santé publique

RCP (résumé des caractéristiques du produit)

Le RCP est le document qui précise les caractéristiques du médicament, notamment la dénomination du médicament, la composition qualitative et quantitative, la forme pharmaceutique, les indications thérapeutiques, la posologie et le mode d’administration, les contre-indications, les mises en garde spéciales et précautions particulières d’emploi, les interactions médicamenteuses et autres, l’utilisation en cas de grossesse et d’allaitement, les effets indésirables.

Consulter l’arrêté du 6 mai 2008 pris pour l’application de l’article R. 5121-21 du code de la santé publique

En parallèle, dans le Code de la Consommation il est indiqué que le moindre produit industriel doit avoir affiché sur son emballage sa composition comme l’indique le site Légi France. Celui qui reçoit sa vaccination n’est-il pas lui aussi un consommateur à qui l’on doit la considération et donc de l’information objective ?

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Source Légi France

Code de la consommation.

Chapitre Ier : Obligation générale d’information

Chapitre II : Modes de présentation et inscriptions (Articles R112-1 à R112-33)

Article R112-1

Créé par Décret n°97-298 du 27 mars 1997 — art. 1 (V) JORF 3 avril 1997

Au sens du présent chapitre, on entend par :

1° Denrée alimentaire : toute denrée, produit ou boisson destiné à l’alimentation de l’homme ;

2° Denrée alimentaire préemballée : l’unité de vente constituée par une denrée alimentaire et l’emballage dans lequel elle a été conditionnée avant sa présentation à la vente, que cet emballage la recouvre entièrement ou partiellement, mais de telle façon que le contenu ne puisse être modifié sans que l’emballage subisse une ouverture ou une modification ;

3° Étiquetage : les mentions, indications, marques de fabrique ou de commerce, images ou signes se rapportant à une denrée alimentaire et figurant sur tout emballage, document, écriteau, étiquette, bague ou collerette accompagnant ou se référant à cette denrée alimentaire.

Liens relatifs

Article R112-2

Créé par Décret n°97-298 du 27 mars 1997 — art. 1 (V) JORF 3 avril 1997

On entend par ingrédient toute substance, y compris les additifs, utilisée dans la fabrication ou la préparation d’une denrée alimentaire et qui est encore présente dans le produit fini, éventuellement sous une forme modifiée.

Lorsqu’un ingrédient d’une denrée alimentaire a été élaboré à partir de plusieurs ingrédients, ces derniers sont considérés comme ingrédients de cette denrée.

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Complément concernant l’obligation d’informations, source Union Européenne :
https://ec.europa.eu/info/business-economy-euro/product-safety-and-requirements/eu-product-requirements_fr
Exigences de l’UE concernant les produits | Commission européenne (europa.eu)

Notice du vaccin Pfizer :
https://nouveau-monde.ca/la-notice-complete-du-vaccin-pfizer/
Combien de vaccinés en ont eu connaissance ?

Compte tenu de la notice précédente, comment expliquer ceci :
https://nouveau-monde.ca/waccins-covid-aimantes-lincroyable-scandale-arrive/ ?

Mesdames et Messieurs les membres du gouvernement français, des institutions et du Conseil Constitutionnel, notre demande étant parfaitement légitime, nous vous demandons de répondre sans tarder. Il va de soi que votre refus sera considéré dans le pays des Droits de l’Homme et de la Révolution française comme une attaque directe contre le bien commun : un refus vous mettra hors la Loi et sera considéré comme une provocation.

TANT QUE VOUS NE PUBLIEREZ PAS LA COMPOSITION EXACTE ET COMPLÈTE DES VACCINS ANTI COVID-19 COMME L’OBLIGE LA LOI, VOUS SEREZ CONSIDÉRÉS COMME DES HORS LA LOI.




CHINE COMMUNISTE : VERS LA CHUTE FINALE ?

[Source : MINURNE-RÉSISTANCE]

[Photo : Le président chinois Xi Jinping. (Source : Asia Nikkei)]

Par L’Imprécateur

Des circonstances récentes et exceptionnelles m’ont permis d’avoir accès à des informations surprenantes sur la Chine.
En voici l’inventaire. Il donnera lieu plus tard, et en fonction des circonstances, à des articles plus détaillés.
Mais le scoop, c’est que l’accumulation des erreurs commises sous la responsabilité de 
Xi Jinping pourrait, probablement en 2022, entraîner un effondrement du régime communiste actuel.

L’Imprécateur

XI JINPING ACCUMULE LES ERREURS. Y SURVIVRA-T-IL ?

1 — La gestion brutale du conflit diplomatique et économique avec l’Australie

On se souvient que l’Australie avait entraîné en avril 2020 plusieurs pays à déposer une plainte à l’OMS accusant la Chine d’avoir été à l’origine de la pandémie Covid.

La Chine avait menacé ces pays, qui s’étaient ensuite, les uns après les autres, désolidarisés de la plainte.

Pour punir l’Australie, Xi Jinping avait annoncé que si l’Australie persistait dans ses mensonges, la Chine pourrait bombarder quelques-uns de ses ports !
Puis les importations de bœuf et de vins australiens avaient été interdites, puis surtaxées. Celles de céréales furent considérablement réduites ou, comme l’orge, surtaxées elles aussi.
La guerre continue aujourd’hui, mais avec l’OMC comme acteur principal.

Xi a mal apprécié le risque. Il croyait punir l’Australie, c’est la Chine qui pendant l’hiver 2020-21 souffrit le plus ! Il y eut même des débuts de famines dans certaines provinces rurales, les céréales importées étant en priorité données à Pékin, aux villes et aux provinces.

Des révoltes paysannes auraient eu lieu, comme celle de 2005 dans la province de Guandong. Mais la confirmation est difficile à obtenir, le PCC ayant menacé les agences de presse et les journalistes de représailles s’ils rapportaient ces révoltes.

Pourtant elles sont vraisemblables.

2 — Les jeunes et les ouvriers en colère contre les horaires de travail : le 9-9-6

Les paysans ne sont pas les seuls à être mécontents de la gestion du pays par Xi Jinping. Les jeunes travailleurs et les ouvriers du secteur industriel dit « tech » se révoltent, pour le moment calmement, contre le « 9-9-6 ».

Xi, pour réaliser son rêve fou de dominer avant 1949 le monde occidental par l’inoculation du « gène rouge », commet la même erreur que Mao Zedong avec le « grand bond en avant ». Il exige des travailleurs qu’ils travaillent plus fort, plus durement et plus longtemps.
Il leur impose le régime du 9-9-6, un régime sur lequel notre syndicat CGT qui rêve d’une France communiste devrait méditer :

72 heures par semaine (de 9 heures du matin à 9 heures du soir), 6 jours par semaine !

Leur révolte est encore pacifique et se manifeste en s’allongeant par terre en groupes dans les jardins publics et partout où ils le peuvent, c’est le tang ping (rester allongé) en expliquant aux passants qu’ils sont épuisés par le 9-9-6.

3 — Le patronat inquiet hostile à la suppression des participations étrangères

Les chefs d’entreprises optimistes croient que si Xi Jinping prenait la décision d’exproprier les porteurs de financements étrangers dans les entreprises chinoises, il déclencherait un processus bloquant l’entrée des entreprises chinoises sur les marchés boursiers étrangers.
Ils en concluent que cela ne peut pas arriver.

Les pessimistes savent que ce que dit Xi Jinping dit, Xi Jinping le fait !
Une preuve : l’annulation de dernière minute de l’introduction d’Ant Group([1] Ant group est une énorme entreprise financière qui appartenait à Ali Baba)) à la bourse à Hong-kong et Shanghai en novembre dernier a montré que Xi Jinping est prêt à tout pour suivre son plan de conquête mondiale en gardant par tous les moyens — y compris les plus immoraux — la main sur tout.

Beaucoup oublient que le communisme chinois est intrinsèquement hostile au secteur privé en général et aux étrangers en particulier.
La pseudo « ère des réformes » qui, à partir de 1978, a libéralisé et ouvert au monde l’économie et le système financier chinois, est désormais terminée.
Xi Jinping juge l’influence étrangère beaucoup trop importante au sein des entreprises chinoises et veut limiter autant que possible la part étrangère dans leur capital. Des mesures obligeant les investisseurs étrangers à quitter la Chine sont en préparation. Sont visés au premier chef les investisseurs étrangers dans les entreprises chinoises de haute technologie.

Business France et Business China, qui font une promotion délirante au VIE en Chine (Volontariat International pour Entreprendre), devraient creuser la question !

4 — La Chine n’est pas le « paradis free-covid » décrit par la presse mal informée

Depuis les premières annonces sur les premiers cas de Covid en décembre 2019, alors que ceux-ci étaient connus localement à Wuhan depuis la première semaine d’octobre, la communication officielle chinoise n’a jamais cessé de mentir.

Et la presse française, naïve ou mal informée, n’a jamais cessé de répéter les sornettes chinoises, comme le dernier mort de Covid en janvier 2021. En début d’année, deux provinces proches de Pékin, le Liaoning au Nord-est (frontière avec la Corée du Nord) et l’Anhui (à mi-distance entre Wuhan et Shanghai) étaient confinées, ainsi qu’une quarantaine de villes dans toute la Chine. Et Courrier International (Groupe Le Monde) le confirmait il y a quelques jours encore :

Confinement, rues vides, délation : en Chine l’histoire semble se répéter 

5 — Xi Jinping menace constamment des pays dans le monde

 En premier lieu, Taïwan.

Taïwan, île peuplée depuis trente mille ans de Negritos aborigènes et depuis six mille ans d’Austronésiens, ni japonais ni chinois, était portugaise depuis 1542 sous le nom de Ilha Formosa, « la plus belle île ». Colonisée à la manière de Macau ou de Goa en Inde : un fort et un port, quelques centaines de militaires et de fonctionnaires portugais et aucun conflit avec la population locale.
Puis passèrent des Espagnols et des Hollandais qui importèrent de la main-d’œuvre chinoise, les aborigènes locaux étant comme en Australie, ou comme les Canaques en Nouvelle-Calédonie, réfractaires au travail agricole.

Suivirent des empereurs chinois, les Ming, les Zheng, les Quing, ils venaient pour se servir de Taïwan comme base arrière de reconquête de la Chine continentale. Mais ils tenaient si peu à Taïwan que le premier gouverneur chinois n’y fut envoyé par l’empereur Quing qu’en 1885, avec de la troupe, pour faire croire aux Japonais que Taïwan appartenait à la Chine. Et pour la vendre ensuite au Japon, ce qui fut fait en 1895. Le Japon investit beaucoup pour développer l’île.

En 1945 les Américains chassèrent les Japonais et donnèrent Formose à Tchang Kaï-Chek. Il en fit en 1949 la République de Chine sous le nom de Taïwan. Taïwan n’a jamais appartenu à la Chine communiste comme le prétend Xi. Il veut la prendre pour arrêter la protection américaine sur Taïwan et confirmer son autorité sur la totalité des mers riveraines de la Chine, du Japon à Singapour.

Singapour contrôle le détroit de Malacca. Il donne accès à l’océan indien, donc Xi avance l’argument d’une population chinoise à Singapour, comme Hitler avait avancé l’argument d’une population germanophone en Autriche, et Xi dit qu’il serait donc normal qu’il s’approprie Singapour.

Mais pendant qu’il y est, il menace les riverains de la mer de Chine du Sud, Bahreïn, Philippines, Indonésie, Vietnam et Malaisie de représailles s’ils s’avisaient de contester son droit à s’attribuer leur zone maritime internationale et les îles, les atolls, et même les récifs submergés. Sur lesquels la Chine construit aussitôt des bases militaires à coups de milliers de tonnes de béton sous l’œil attendri des écolos qui n’ont émis aucune protestation pour dénoncer ce crime international contre l’environnement.

L’Afrique est en partie sous tutelle chinoise, la Chine menaçant de représailles financières le pays qui oublierait de voter pour elle à L’A.G. de l’ONU et aux Commissions qu’elle contrôle, OMS, OMC… Il s’agit surtout d’empêcher une sanction contre la Chine fraudeuse des lois internationales et des Droits de l’Homme.

En Europe, sa tactique est différente. Il y a les petits pays fragiles, comme le Monténégro, qu’elle terrorise, et ceux, plus malléables dont elle achète les élites gouvernementales et de la haute administration, via France-China Foundation et Business China qui ne comptent plus leurs « young leaders » membres ou ex-membres du gouvernement.

Xi Jinping est au milieu, uniforme gris. 100e anniversaire du PCC, 1er juillet 2021, Tien An Men

6 — La Chine est en permanence agressive

Que ce soit en mettant en avant ses missiles balistiques intercontinentaux à chaque défilé des troupes au pas de l’oie place Tien An Men ou dans les discours de son président à vie Xi Jinping, la Chine montre un visage belliqueux.

La presse française est toujours très discrète sur ce sujet tabou. Il faut consulter la presse dissidente des Chinois anticommunistes pour avoir des comptes rendus clairs et précis.
En voici un où Xi menace « d’écraser » Taïwan si elle essaie de préserver son indépendance, et de « fracasser la tête » des pays occidentaux qui s’opposeraient à la Chine. Sans commentaire.

https://fr.theepochtimes.com/a-loccasion-centenaire-pcc-xi-jinping-menace-loccident-taiwan-1783185.html

La Chine communiste considère le monde entier comme son ennemi, excepté peut-être la Corée du Nord, et le veut soit soumis (c’est le projet 2049), soit détruit.
Mais comme un monde détruit entraînerait sa propre disparition par les famines et les guerres civiles inter chinoises, elle espère obtenir la soumission totale dans moins de trente ans.

L’ÉLITE DU PCC EST CONSCIENTE DES ERREURS DE XI JINPING

Bien conscients que Xi Jinping commet trop d’erreurs qui coûteront finalement cher à la Chine, les vieux caciques du PCC et les plus intelligents des jeunes réfléchissent aux moyens de l’écarter du pouvoir. Ainsi que de nombreux membres de l’opposition.

Plusieurs moyens d’action sont possibles, en se servant des erreurs de Xi et en les amplifiant pour les retourner contre lui.

  • En signant une alliance miliaire avec l’Iran, Xi a pris le risque de se mettre à dos les nombreux pays musulmans sunnites hostiles à l’islam chiite, ainsi qu’Israël et les États-Unis. Surtout si l’Iran provoque une nouvelle guerre au Moyen-Orient que Donald Trump avait réussi à calmer avec ses Accords Salomon.
  • Un nouvel hiver froid avec de nouvelles famines, s’il pousse à bout la paysannerie chinoise alliée aux jeunes et aux ouvriers de la « tech », obligerait le PCC à choisir entre le dictateur à vie et le peuple.
  • Si le prochain Sommet Mondial sur les Droits de l’Homme, organisé en principe en septembre par la Commission des Droits de l’Homme de l’ONU, met la Chine en minorité, ce sera une défaite terrible pour Xi.
  • Même chose si la nouvelle vague Covid qui démarre actuellement n’est pas maitrisée, alors qu’avec ses mensonges la Chine a fait croire au monde entier qu’elle maîtrisait le virus.
  • Et d’autres, pour le moment moins évidents. Comme la rupture du barrage des trois gorges que craignent les spécialistes.

C’est pourquoi l’année 2022 pourrait voir un effondrement du PCC en Chine et la disparition de Xi Jinping.
Et pas seulement au figuré.

L’Imprécateur

7 août 2021




Dogma Édition 16. Été 2021

Par Dr.  Lucien Samir Oulahbib, Dr. Isabelle Saillot

(voir aussi sur Dogma.lu)

SOUFFLET

LA MÉTAMORPHOSE

L’outrecuidance cuistre affiche de plus en plus avec fureur ce Mauvais Universel que l’on croyait exsangue tant il avait voulu agir « au nom du Bien » ; il se régénère maintenant et puissamment à coup d’obligations hygiénistes et « climatistes » empêchant alors que la Mutation qualitative en gestation, celle visant la santé d’ensemble des êtres moraux et politiques que nous sommes, craquèle leurs paradigmes à compartiment en faillite. Pourtant, sans fards, leur ignorance, impudente, qui suinte ouvertement maintenant de menaces fétides, s’habille de plus en plus effrontément en Pravda, quoique de manière très vulgaire (et perlée de menaces totalitaires) ; l’altérité démocratique est ainsi désormais fragilisée. Cela mérite bien un soufflet.

Leurs courants délétères ne veulent en effet pas mourir seuls dans les mouroirs à théories subventionnées. Aussi tentent-ils d’emporter l’Humanité avec eux dans les Poubelles en agitant de pseudo « concepts » (guère validés malgré leurs ornements chiffrés) agitant par exemple des notions de « théorie critique » accolée à « race » ou à « genre » ou de « vaccination empathique » opposée à « égoïsme » ; alors qu’il n’y a pas d’une part d’égalité à établir entre origine ethnique et intelligence et que d’autre part il existe des traitements précoces en suffisance comme le démontrent des centaines d’études et des milliers de médecins souhaitant les prescrire malgré les menaces des coupe-jarrets et seconds couteaux. Cette hargne à imposer une Carte en guise de Territoire peut faire croire à une profondeur de champ alors qu’il s’agit d’un dernier chant celui de cette vision étriquée provenant d’un monde quantitativiste mort, mais qui arrive encore à se maintenir en sustentation stationnaire parce que « nous » le voulons bien. Aussi s’agira-t-il dans ce numéro d’été de continuer à étudier par une sorte de dossier sur la question proche-orientale comment cette Secte pense agit empêche et tue partout.  D’autres textes et images tentent aussi de créer des contrepoisons afin de renforcer notre système immunitaire mental.


CONTENU:

LE RETOUR DE L’ISLAM EN EUROPE

Entretien avec Bat Ye’or

LESZEK KOLAKOWSKI. LES ANTISÉMITES : CINQ THÈSES CONFIRMÉES ET UN AVERTISSEMENT

Traduction et notes Irena Elster

LE « RAPPORT » DE BENJAMIN STORA

Par Jean-Pierre Lledo

« LES MYTHES FONDATEURS DE L’ANTISIONISME CONTEMPORAIN »
(COMPTE-RENDU)

Par Lucien Samir Oulahbib

L’ECRITURE DE LA PASSION DANS L’ŒUVRE DE CLEMENT MAROT

Par Zahra Chaouch

ÉDUCATION ET PENSÉE COMPLEXE CHEZ E. MORIN

Par Abdelkader Bachta

DIE MISCHPOCHE SINGER

DER WEIBLICHE UND DER MÄNNLICHE BLICK ZURÜCK AUF DIE FAMILIENBANDE

Elvira Groezinger

LE CONCEPT DU POLITIQUE SELON JULIEN FREUND

UN HOMMAGE AU CENTENAIRE DE SA NAISSANCE

David Cumin

LE CLIMAT ET LA RELATION TEMPÉRATURE-CO2

UN RÉEXAMEN ÉPISTÉMOLOGIQUE DU MESSAGE DES CAROTTES GLACIAIRES

Pascal Richet

L’ISLAMO-GAUCHISME COMME RHÉTORIQUE

Par Shmuel Trigano

LES TROIS ÂGES DU MYTHE DE LA NAKBA : UNE DÉCONSTRUCTION

Par Shmuel Trigano

AGAMBEN LECTEUR DE BENJAMIN ET DE FOUCAULT : RETOUR SUR UNE INCOMPRÉHENSION

Par Pierre Lurçat

L’INTENTION D’AMOUR, DE SHMUEL TRIGANO : ESQUISSE D’UNE ANTHROPOLOGIE HÉBRAÏQUE

Par Pierre Lurçat

QUELQUES PRÉCISIONS À LA RÉPONSE DE LA FÉDÉRATION TRANS ET INTERSEXE POUR DONNER SUITE À UN PETIT TEXTE POSANT LA QUESTION DE LA PRÉSENCE DES MILITANTS TRANS DANS LES STAFFS MÉDICAUX DE TRANSITION DES ENFANTS ET ADOLESCENTS

Dr Nicole Athea

Philippe Remacle

A FAREWELL TO THE AGE OF ENLIGHTENMENT, WELCOME TO THE ERA OF WOKENESS?

Elvira Groezinger

LES MÉTALOGISMES CHEZ RABELAIS, MAROT ET MONTAIGNE OU LA FABRIQUE DU MENSONGE

Zahra Chaouch

ELECTRICITÉ ET BIOCARBURANT DANS LES VÉHICULES EN FRANCE

Par Michel Gay et Christian Bailleux

KNOWLEDGE AND EVIL

Par Marco A. Andreacchio

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Vaccins covid aimantés, l’incroyable scandale arrive

[Source : AIMSIB]

Cette histoire d’aimantation post-vaccination Covid tourne en boucle sur les réseaux sociaux depuis des mois, parfaitement niés par les médias officiels et ce de manière franchement dérisoire. Un jour Amar Goudjil, Trésorier de EFVV-Luxembourg décide d’évaluer ce prétendu phénomène au-dessus des zones d’injections de 100 vaccinés et de les comparer à 100 non vaccinés, voici son récit. Puis le Dr Julien Devilleger, cardiologue en Charente (France), assisté de Jessy Duthil, infirmière, réitèrent l’opération sur 75 vaccinés et 30 non-vaccinés. Aucune des deux équipes n’a prétendu se livrer à une enquête épidémiologique digne de ce nom, il s’agissait juste de lever le doute sur une possible légende urbaine. Au final c’est une surprise terrible qui devait attendre nos trois investigateurs, immédiatement transmise au Conseil de l’Ordre des Médecins. Et comme il ne se passe toujours rien à ce jour alors, vaccinés ou non, pour tous un énorme scandale approche… Bonne lecture.

[Voir aussi :
Actionner un interrupteur dans la tête
Est-ce que les vaccinés sont vraiment magnétisés ?
Magnétisme vaccinal : complément d’informations et d’hypothèses
Confirmation d’un composant magnétique dans les « vaccins » à ARNm
The Guardian, 2016 : Une protéine « Magneto » génétiquement modifiée contrôle à distance le cerveau et le comportement
Santé : des nanoparticules magnétiques dans les cellules que l’on peut commander à distance!
Dr Astrid Stuckelberger, le faux vaccin et l’oxyde de graphène
Technologie de “neuromodulation” à base de graphène : des biocircuits contrôlent le cerveau à l’aide de graphène piloté par l’IA
Graphène et 5G
Le graphène, outil de surveillance de la santé, se trouve dans les masques, écouvillons, et… les vaccins. Conséquences potentiellement désastreuses sur la santé humaine
Combien de temps les vaccinés doivent-ils vivre ?
Que viennent faire les nanotechnologies dans les vaccins ?
L’oxyde de graphène présent dans tous les vaccins fait des vaccinés des bombes à retardement ambulantes]

 

1- ÉTUDE SUR L’ELECTROMAGNÉTISME DES PERSONNES VACCINÉES AU LUXEMBOURG

Introduction

Depuis quelques mois, ce sont des centaines de vidéos amateurs qui fleurissent un peu partout sur les réseaux sociaux mettant en scène des personnes visiblement devenues électromagnétiques suite à la vaccination.
Après que de nombreuses questions nous ont été posées par un certain nombre de nos membres sur cet effet d’électromagnétisme « supposé » apparaissant chez les sujets vaccinés, notre association a pris la décision de s’intéresser concrètement à ce sujet pour le moins intriguant.
En commun accord avec Jean-Pierre Eudier, notre président, et Toni Fernandes, notre coordinateur au Grand-duché du Luxembourg, il a donc été décidé de mener une enquête de terrain sur ce phénomène.
Cette enquête, à caractère purement statistique et sociologique portant sur cet effet d’électromagnétisme supposé et dont il est question ici, soulève à minima et au préalable trois questions importantes :
1- Est-il vrai que les gens présentent un effet d’électromagnétisme après acte de vaccination ?
2- Si tel est le cas, est-il vrai que seuls les individus vaccinés présentent cet effet ?
3- Qu’est-ce qui est réellement injecté aux individus sous la qualification de vaccin et qui provoque cet effet ?
Pour tenter de répondre à ces questions, l’enquête a été confiée à Monsieur Amar GOUDJIL, trésorier de l’association et membre chargé de traiter des questions démographiques et sociologiques.

Présentation des paramètres de l’enquête

À des fins de réalisation accélérée, il a été décidé :
 D’interroger un panel de 200 individus domiciliés ou travaillant au Luxembourg.
 Que ce panel serait divisé en 2 groupes. Le premier serait composé de 100 individus vaccinés au Luxembourg et le second de 100 individus non vaccinés à des fins de comparaison.
 Que chacun de ces groupes devrait compter 50 femmes et 50 hommes.
 Que seuls les individus actifs seraient retenus pour participer à l’étude en raison du fait qu’ils sont beaucoup plus contraints à la vaccination que les individus inactifs.
 Que le lieu de l’étude serait le centre commercial Belle-Étoile et la route d’Arlon à Strassen.
 Que les variables retenues seraient donc le sexe, l’âge, la profession, le nombre d’injections, l’origine pharmaceutique des injections, la date des injections, l’attraction magnétique, l’émission-réception d’un champ électrique et la ville du lieu de résidence de la personne interrogée.
 Il convient par ailleurs de préciser que pour des raisons de praticité, seules les personnes portant des vêtements à manches courtes ou des vêtements sans manches seraient interrogées.

Présentation de la méthode d’approche et de réalisation

 L’interrogateur se présente aux individus, présente l’association puis il présente l’enquête.
« Bonjour Madame ou Monsieur, je vous prie de bien vouloir m’excuser de vous déranger mais je m’appelle Amar GOUDJIL, je travaille pour l’association European Forum for Vaccine Vigilance (EFVV) et je réalise actuellement une enquête statistique et anonyme sur les personnes vaccinées et les personnes non vaccinées vivant au Luxembourg » … « C’est une enquête qui porte sur des informations stipulant que les gens vaccinées présentent des effets électromagnétiques et nous, à EFVV, nous cherchons à savoir quelle est la réalité observée ».
 L’interrogateur demande ensuite aux interrogés s’ils veulent bien, en connaissance de cause, participer, de leur gré, à l’enquête.
« Est-ce que vous auriez quelques minutes à m’accorder s’il vous plaît et est-ce que cela vous intéresserait de participer à notre enquête ? ».
 L’enquêteur explique ensuite aux interrogés les intérêts de l’enquête et introduit les individus dans le vif du sujet en leur présentant un aimant qui adhère, par effet magnétique, à un objet métallique (poteau, voiture, etc). Il explique ensuite que les aimants n’adhèrent pas à l’homme et qu’ils n’adhèrent qu’aux objets métalliques mais que des informations nous sont parvenues prétendant que les gens vaccinés généraient une attraction à l’aimant en raison du fait qu’ils ont été vaccinés.
 L’enquêteur demande ensuite à l’interrogé(e) si, il ou elle, veut bien se prêter au jeu et appliquer l’aimant sur l’endroit où, il ou elle, a été injectée.
 Lorsque l’aimant colle à la peau au niveau de l’épaule, l’enquêteur demande alors à la personne de coller l’aimant sur l’autre épaule.
 L’enquêteur demande ensuite à l’interrogé(e) si, il ou elle, veut bien se laisser passer un testeur de champs électriques et de champs magnétiques (marque Meterk, modèle MK54) au niveau des épaules en expliquant que des informations avaient également été rapportées à notre association et qui disaient que les gens vaccinés étaient également générateurs de champs électriques.
 L’enquêteur continue la discussion et continue de répondre, dans la mesure du possible, aux personnes interrogées qui s’intéressent à l’expérience menée et aux résultats de l’enquête.

Présentation synthétique des résultats pour la semaine d’étude du 1er juin au 5 juin 2021

 Seuls 30 personnes vaccinées et 30 personnes non vaccinées ont finalement été interrogées alors que l’objectif était d’en interroger 100 pour le premier groupe et 100 pour le second.
 La condition de la répartition par genre a été respectée. Dans chaque groupe, il a été interrogé 15 femmes et 15 hommes.

 Dans le groupe des non-vaccinés, sur les 30 individus interrogés, le nombre de personnes présentant une attraction à l’aimant est de 0 (zéro). L’expérience s’arrête donc là pour ce groupe.
Dans le groupe des vaccinés en revanche, sur les 30 individus interrogés, 29 présentent une attraction à l’aimant. C’est-à-dire que l’aimant adhère à leur peau sans difficulté.
Sur ces 29 mêmes individus, 22 ont l’aimant qui adhèrent sur une seule épaule et uniquement sur la zone de l’injection. Ces 22 personnes sont celles qui n’ont reçu qu’une seule injection.
Les 7 autres personnes de ce même groupe ont l’aimant qui adhèrent sur les deux épaules.

 Dans ce groupe dit des vaccinés domiciliés ou travaillant au Luxembourg, il ressort que :
– 17 ont reçu au moins une injection du laboratoire Pfizer
– 7 ont reçu au moins une injection du laboratoire Astra Zeneca
– 3 ont reçu au moins une injection du laboratoire Moderna
– 3 ont reçu l’injection unique de Johnson & Johnson
– 6 ont reçu les 2 injections du laboratoire Pfizer
– 1 a reçu les 2 injections du laboratoire Astra Zeneca
– 1 reçu les 2 injections du laboratoire Moderna

 Deux des individus de ce groupe, un infirmier travaillant au CHL et ayant été un des premiers à se faire vacciner, et un analyste financier, ont présenté des émissions de champs électrique totalement anormales. Pour l’infirmier, il a même été réalisé une vidéo qui montre les valeurs émises par le testeur aux environs de l’épaule gauche. Pour l’analyste, les valeurs émises par le testeur étaient approximativement les mêmes mais l’individu a brusquement mis fin à sa participation.

 Sur les 30 personnes interrogées faisant partie du groupe des vaccinés, 29 résident ou travaillent à Strassen. 1 seule habite à Metz mais travaille à Strassen.

Il semblerait que les personnes qui ont été vaccinées plus tôt dans le programme de vaccination gouvernemental sont beaucoup plus électromagnétiques que les personnes qui l’ont été de façon plus récente. L’aimant adhèrent plus vite et tient mieux que chez les personnes fraîchement vaccinées.

 Il conviendrait de prendre des mesures plus précises en relation avec ce dernier constat.

Remarque : L’exercice étant totalement déstabilisant pour les interrogés, à aucun moment il ne leur est demandé d’appliquer l’aimant sur une autre zone que les épaules. Il aurait été très intéressant de savoir si l’aimant adhère également sur les zones du cou, de la poitrine, du front ou des jambes ainsi que de savoir si d’autres objets tels que des cuillères, ciseaux et smartphones adhéraient également.

Conclusion

Il ressort que les personnes vaccinées dégagent bien un champ électromagnétique et que, plus les individus ont été vaccinés tôt, plus ils dégagent un champ fort. Cette sensation et cette appréciation qui relève uniquement de l’expérience tactile à l’application et au retrait de l’aimant à l’épaule devrait faire l’objet d’une vérification beaucoup plus précise avec des appareils beaucoup plus précis.

Il a été extrêmement difficile de trouver des individus acceptant de se prêter au jeu de cette expérience extrêmement déstabilisante. Les individus s’intéressent à l’expérience par curiosité et puis quand ils voient que l’aimant s’accroche à leur peau, ils deviennent dubitatifs dans un premier temps, puis d’un coup ils deviennent froids. Certains d’entre eux deviennent même extrêmement nerveux, voir complètement sous le choc. Les personnes s’interrogent sincèrement sur le fait de voir comment un aimant peut adhérer à leur peau aussi facilement que celui-ci adhère à un poteau métallique.

Ils demandent des explications et l’enquêteur les rassure en leur disant qu’il doit bien y avoir une explication. Ils sont renvoyés vers le médecin qui leur a conseillé de se faire injecter. Une dame a même pleuré en me disant qu’elle ne voulait pas se faire vacciner mais qu’elle a été contrainte parce que son employeur l’y a obligée au prétexte qu’elle travaille au contact de la clientèle.

 Dans les discussions, il ressort que les gens ne se vaccinent même pas pour des raisons médicales ou des raisons de santé, par conviction ou par peur de la maladie mais souvent dans l’espoir de revenir à une vie normale et de pouvoir à nouveau voyager librement.

 Lors des échanges, les gens expriment clairement leur désarroi en disant, après coup, qu’ils sont pris en otages. Beaucoup reconnaissent que cette injection est non consentie et qu’à aucun moment on leur a donné des explications rationnelles ne serait-ce que du point de vue de la balance bénéfices-risques. Ils qualifient ensuite, après réflexion et discussion, cet acte de : « erreur, folie, échappatoire, solution, ou encore même de chantage».
Ce sont exactement ces termes qui revenaient souvent.
Il conviendrait, là encore, de mener une enquête psychosociale sur les motivations réelles qui ont mené les individus vaccinés à accepter de se faire injecter. L’idéal serait de pouvoir enregistrer et filmer toutes les conversations avec les vaccinés pour ensuite les analyser.

L’enquête est prématurément arrêtée pour des raisons de conscience et de morale car l’enquêteur n’arrive plus à faire face au désarroi et à l’impuissance des gens dont le visage se pétrifie lorsqu’ils réalisent qu’ils ont été injectés d’une substance dont ils ne savent finalement rien.

L’enquêteur, qui a étudié les techniques de management et la psychosociologie par le passé, est très mal à l’aise face à ces personnes qui s’interrogent sur ce qui leur arrive. Les personnes deviennent pâles, blanches, nerveuses, se mettent une main vers le front ou alors croisent les bras en se pinçant la lèvre du bas. Certaines transpirent des mains car on les voit qui se les essuient sur les hanches ou sur les cuisses. Ces effets et ces expressions surviennent généralement dans des états d’angoisse, de stress extrême ou de tension réellement mesurable. Chez les interrogés, ces manifestations physiques incontrôlées sont révélatrices d’un profond mal-être quand ils réalisent après coup qu’ils ont sans doute commis l’irréparable. L’acte de vaccination étant un acte irréversible.

A la question, « Est-il vrai que les gens présentent un effet d’électromagnétisme après avoir subi au moins un acte de vaccination ? », la réponse est affirmative et oui, effectivement, les individus deviennent bien électromagnétiques sur zone d’injection à minima.
A la question, « Qu’est-ce qui est injecté aux individus et qui provoque cet effet ? », nous répondons que c’est aux gouvernements et aux autorités garant de la santé des luxembourgeois de répondre à cette question car ce sont eux qui ont pris la décision lourde, en amont, de vacciner les populations.

Nous ne répondrons pas ici de la responsabilité des uns et des autres mais il est certain que si des nanoparticules paramagnétiques (« nanocarriers » ou « magnetic beads ») sont entrées dans la composition de ces dits vaccins, il y a fort à parier que nous pourrions entendre parler très rapidement d’une catastrophe sanitaire sans précédent. C’est aux toxicologues et aux pharmacologues à qui il revient maintenant la responsabilité de découvrir les origines et les causes de ces effets d’attraction sur les sujets vaccinés et c’est aux garants de la santé des citoyens de ce pays de demander très rapidement l’ouverture d’une enquête sur la composition exacte et réelle de ces dits vaccins.

Synthèse et conclusion du travail d’enquête effectué par Amar GOUDJIL
pour European Forum for Vaccine Vigilance, Mamer, le 06 juin 2021.

  

2-Etude SECRET 16’

Introduction et résumé

Depuis plusieurs mois, des internautes ont tenté de mettre en évidence un magnétisme qui serait lié au vaccin (« Magnet challenge »), avec des objets fantaisistes (téléphones, clés, ciseaux, « cuillère-code »…) collés sur des zones diverses de l’anatomie : bras, front, torse, dos…entre autres !
Une seule étude observationnelle (cf supra) a été menée de façon sérieuse au Luxembourg, retrouvant une aimantation chez 29/30 personnes vaccinées ayant participé au test, mais aucune aimantation chez les 30 personnes non vaccinées participant au test à l’aimant. D’autres expériences de terrain retrouvaient des résultats comparables ou au contraire ne mettaient pas en évidence d’aimantation chez les vaccinés, mais la population étudiée concernait des groupes de quelques personnes.
L’étude observationnelle « Secret 16 », réalisée par un cardiologue et une infirmière de Charente (France) a pour objectif d’étudier l’aimantation d’une pièce d’un euro chez 75 patients vaccinés contre la Covid, en comparaison à un groupe témoin de 30 personnes non vaccinées.
Elle retrouve une aimantation beaucoup plus fréquente de la pièce chez les vaccinés (35/75) par rapport au non-vaccinés (2/30), p=0,0027. Cette aimantation est beaucoup plus fréquente en cas de vaccination Astra (17/28 vaccinés) par rapport aux non vaccinés (2/30), p=0,0014.

Population et méthodes

Opérateurs : Dr Julien DEVILLEGER, cardiologue et Jessy Duthil, infirmière libérale (Charente, France) du 11 juin au 27 juillet 2021
Statistiques : Test de Fisher (logiciel Biostat TGV)
Méthode de recherche d’aimantation:
-Pièce tenue entre le pouce et l’index, avec majeur plié (en sécurité).
-Personne debout, bras ballants, peau sèche, pilosité non développée aux bras, crème nettoyée à l’eau, puis peau séchée, sueur absorbée par serviette sèche à usage unique.
-Pièce tenue à 20 centimètres sous le moignon de l’épaule, en effleurant la peau, sans appuyer, et en glissant de bas en haut jusqu’à 3 travers de doigts environ sous le moignon de l’épaule.
-Technique à réaliser 2 fois de suite, en cas d’aimantation avec alternance bras gauche/bras droit.
-Aimantation si pièce tenue au – 10 secondes

Résultats

Groupe non vacciné Covid, 2/30 personnes ont eu une adhérence de la pièce>10 secondes (1)
Groupe vacciné Covid, 35/75 ont démontré une aimantation de la pièce au site d’injection, et 10 ont eu une aimantation bilatérale (2)

A noter qu’en cas d’aimantation bilatérale, la zone aimantable était large d’environ 10-15 centimètres du côté vacciné, et environ la moitié au niveau de l’autre bras.

Détail en fonction des vaccins :
-12/33 Pfizer (1/3 avec une dose) aimantaient la pièce
-17/28 Astra Zeneca (2 doses)
-4/10 Moderna (2 doses)
-1/2 Johnson&Johnson
-1/2 mi-Astra, mi-Pfizer, 100% bâtard

3. Discussion et remarques

Cette étude montre une différence statistiquement significative d’aimantation chez vaccinés (43,3% vs 6,7% p=0,0014)
Cette aimantation semble plus fréquente pour les vaccinés Astra (60,7% vs 38,7%), mais sans significativité statistique (p=0,37), en raison de la taille de l’échantillon.
Elle est beaucoup plus souvent bilatérale en cas de vaccination Astra (28,6%) qu’avec les autres vaccins (3,5%), p=0,016.

Il a été rapidement que les 1ers vaccinés Pfizer n’aimantaient pas, contrairement aux Pfizer récents.

Même si la recherche de magnétisme post-vaccinal est simple, il est important de faire cette recherche dans des conditions rigoureuses, pour éviter les fausses aimantations (crème, sébum+++). La moitié des patients testés par Le Dr J. Devilleger l’ont été sans connaître au préalable le statut vaccinal et en cas de vaccination, sans en connaître le côté. Sur 27 patients qui aimantaient, il a trouvé 25 fois le bon côté, et 2 fois, il s’est trompé ( cas des aimantation bilatérale).

Autres expériences :
-aimant en ferrite : ne marche pas, n’a servi que pour montrer que la pièce d’un euro est aimantable.
-aimant en néodyme : Très difficiles à décoller, un aimant s’est cassé en 2, ces produits sont de manipulation dangereuse
-lecteur RFID : 0/12 sur vaccinés (5 aimantaient), alors que le lecteur fonctionne sur chien pucé.
-lampe UV : RAS
-magnétomètre (Phyphox) : pas de variation significative du champ magnétique

4- Conclusion

Ces résultats confirment ceux retrouvés par l’étude du Luxembourg, avec une différence très significative d’aimantation entre vaccinés et non-vaccinés, et cette dernière est plus fréquente et surtout plus souvent bilatérale en cas de vaccination Astra.
Tous les vaccins utilisés semblent concernés par ce phénomène.

Cela doit nous interroger sur la composition des vaccins utilisés, afin de mieux apprécier les éventuels risques d’interactions magnétiques, notamment en cas d’IRM programmée (dernières IRM 7 Teslas+++).

Dr Julien Devilleger
Jessy Duthil
Juillet 2021

Deux témoignages, trois interrogations

 

1- Et si ce produit était constitué d’un dérivé de graphène?

L’hypothèse a été soulevée par  les espagnols de Quinta Columna (3) après que le Pr Pablo Campra (Univ. Almeria, Esp) ait affirmé dans un rapport préliminaire avoir isolé des quantités imposantes d’oxyde de graphène dans un flacon de Comirnaty©. (4)(5)

il y montre une similarité des images en microscopie électronique entre un échantillon du vaccin Cominarty© de Pfizer et des images d’oxyde de graphène tirées d’une publication de 2009.  Cette utilisation demeure parfaitement possible car déjà très sérieusement évaluée à plusieurs reprises comme par exemple ici:

https://www.sciencedirect.com/science/article/abs/pii/S1742706120303305

ou encore là, s’agissant d’un dépôt de brevet:

https://patents.google.com/patent/CN112220919A/en

On redit que les travaux de Campra n’ont été réalisés que sur un seul flacon issu d’un seul façonnier (Pfizer) et des doutes ont rapidement été soulevés quant à la provenance peu traçable de cet échantillon d’analyse.

Mais cette mise en évidence d’oxyde de graphène est également évoquée par le Dr Martin Monteverde pour certains vaccins anti-grippaux (d’où peut-être l’aimantation des non-vaccinés Covid), pour le vaccin Pfizer et AstraZeneca et une équipe Argentine aurait réalisé la même mise en évidence pour un échantillon issu de chez Moderna (6)

  2- Et si ça n’était pas de l’oxyde de graphène?

Voici l’opinion du Pr Marc Henry, Professeur de Chimie à l’Université de Strasbourg et spécialiste de physique quantique appliquée aux matériaux complexes, que nous remercions une nouvelle fois pour avoir accepté d’apporter son éclairage à ce nouveau débat: (7)

 » Bonjour Vincent,
Le graphène et l’oxyde de graphène sont deux nanomatériaux très différents. Beaucoup de gens font la confusion entre ces deux notions. Il faut donc être très clair là-dessus. Vous voulez sûrement plaisanter quand vous me demandez quelques lignes sur un sujet de recherche les plus brûlants de ce début de XXIe siècle. Il y a énormément d’articles publiés dont beaucoup sont en relation avec la COVID-19. Impossible donc de vous résumer une littérature aussi vaste et foisonnante. Néanmoins, pour vous aider, j’ai traduit partiellement deux articles de revue de 2020 qui sont très bien faits (8). Pour plus de détails, je vous conseille de lire les deux publications en entier. L’une parle du spécifiquement du graphène et l’autre spécifiquement de l’oxyde de graphène qui en dérive, tous deux en relation avec la COVID-19. Impossible de faire plus court si vous voulez vraiment avoir une vue la plus large possible de ce qui a été fait et de ce qui reste à faire. Vous pouvez donc partir de cette base, scientifiquement très solide, pour …/… sortir quelque chose de plus court, en relation directe avec la position que vous souhaitez défendre sur ce sujet à l’AIMSIB. Notez bien, que malgré ce gigantesque travail de recherche, il n’y a encore eu aucune application clinique et encore moins d’applications grand public. Ceux qui fantasment sur l’idée que ces deux nanomatériaux seraient présents dans les vaccins font donc preuve d’une grande ignorance du sujet. Si de tels nanomatériaux étaient vraiment introduits dans des vaccins commerciaux, cela serait criminel. Je vois donc mal des sociétés pharmaceutiques courir un tel risque, alors qu’il existe des tas d’autres adjuvants tout aussi efficaces. Si les médecins n’ont encore jamais entendu parler de ces deux nanomatériaux, c’est tout à fait normal. Car, avant qu’un résultat en provenance d’un laboratoire de recherche perce dans le commerce, il faut souvent attendre des dizaines d’années. Ici, le sujet est beaucoup trop récent pour en être à ce stade. Pour ce qui concerne le magnétisme des vaccins, il existe d’autres nanomatériaux (les SPIONS) que l’on utilise déjà depuis des années dans des produits commerciaux. Il vaudrait donc mieux regarder de ce côté-là puisque l’oxyde de graphène ne possède aucune propriété magnétique. Seul le graphène peut être magnétisé et encore, très difficilement. En revanche, les SPIONS sont naturellement magnétiques, peu toxiques et peuvent être facilement greffés sur des protéines elles-mêmes magnétiques comme la ferritine, par exemple.
Bien à Vous »

3- Graphène ou pas graphène, quel produit non divulgué dans les notices peut autant aimanter chez certains vaccinés?

On rappelle que depuis le scandale dénommé Pfizerleak (9) on sait que les Etats qui ont commandé des vaccins chez les industriels n’ont aucun moyen de cesser leurs achats sauf à pouvoir démontrer  la non conformité des produits mis sur le marché.

La présence de molécules non décrites dans les RCP de ces produits ne suffit-elle pas à déclencher une impitoyable enquête sanitaire à l’échelle internationale et interrompre par respect du principe de précaution le plus élémentaire la distribution de ces lots suspects? A l’heure où l’on se prépare à vacciner de manière obligatoire une frange très réticente de la population, n’est-ce pas de leur droit le plus strict que de connaître parfaitement la liste exacte des produits qui composent ces assemblages dits vaccinaux? 

Réclamons de toutes nos forces une enquête immédiate sur la constitution réelle de ces produits vaccinaux, possiblement certains de leurs composés n’ont jamais reçu la moindre autorisation d’utilisation en médecine humaine.  

Notes et sources:

(1) 1 femme gardant une peau moite après 10 minutes de séchage (mais test non renouvelé) avait une adhérence bilatérale, un homme ayant une tuméfaction au bras liée à injections répétées de Victoza avait une adhérence au dessus de la tuméfaction).
(2) injection datant de – de 15 jours chez 9 patients, et 2 mois pour 1 patiente), dont 8 vaccinés Astra. 4 patients ont eu une recherche sur peau jugée trop moite (malgré séchages par serviette sèche), et la recherche à domicile par le conjoint du patient (après explication de la technique), a confirmé l’aimantation chez 3 patients. 4 patients ont eu une recherche sur peau jugée trop moite (malgré séchages par serviette sèche), et la recherche à domicile par le conjoint du patient (après explication de la technique), a confirmé l’aimantation chez 3 patients.
(brevet)
(3) https://www.laquintacolumna.net/
(4) version espagnole https://www.docdroid.net/TOPBZJY/microscopia-de-vial-corminaty-dr-campra-firma-e-1-horizontal-pdf
(5) Version anglaise https://www.docdroid.net/Ov1M99x/official-interim-report-in-english-university-of-almeria-pdf#page=2
(6) https://www.orwell.city/2021/07/absorption-signal.html
(7) https://www.aimsib.org/2020/01/26/homeopathie-medecine-science-et-ignorance-lavis-du-professeur-marc-henry/
(8) Traduction partielle de l’article concerant le graphène :
Srivastava AK, Dwivedi N, Dhand C, et al. « Potential of graphene-based materials to combat COVID-19: properties, perspectives, and prospects. » Mater Today Chem. 2020;18:100385. doi:10.1016/j.mtchem.2020.100385
Qu’est-ce que le graphène ?
Le graphène est un nanomatériau formé une monocouche d’atomes de carbone d’hybridation sp2 liés disposés selon un motif hexagonal. Le graphène monocouche (GMC) présente des propriétés exceptionnelles. Dans le GMC, les bandes π et π* se touchent au point de Dirac, ce qui en fait un matériau à bande interdite nulle, et au point de Dirac, les électrons du GMC se comportent comme des fermions sans masse. Le GMC présente une mobilité élevée des porteurs qui peut atteindre environ 105-106 cm2V-1s-1, soit deux à trois ordres de magnitude de plus que le silicium ; une résistance mécanique élevée d’environ 130 GPa, plusieurs fois supérieure à celle de l’acier ; des conductivités électrique et thermique supérieures à celles du cuivre et du diamant, respectivement ; une transmission élevée d’environ 97,7 % ; un excellent pouvoir lubrifiant ; des propriétés antimicrobiennes à large spectre, etc.
Applications
Le graphène et les matériaux dérivés du graphène (MDG) pour les applications de soins de santé est l’un des domaines de la science et de la technologie qui connaît la plus forte croissance. En particulier, le graphène et les MRG se sont révélés prometteurs pour combattre les maladies virales via le développement d’excellents dispositifs de diagnostic, et pour contrôler la propagation des infections grâce au développement de divers composants et revêtements. Dans cet article, nous avons compilé la littérature et discuté de l’utilisation du graphène et des MRG dans les revêtements antiviraux, les composants de protection et les dispositifs de diagnostic pour lutter contre les maladies virales, notamment le COVID-19. Nous avons discuté en détail des diverses propriétés fonctionnelles du graphène, des MDG et de leurs composants. Plus précisément, le graphène, les GRM et leurs composites avec des métaux et des polymères pourraient être utilisés pour le développement :
(i) de revêtements antimicrobiens et antiviraux pour empêcher la propagation de l’infection à partir de surfaces très touchées
(ii) de biocapteurs électrochimiques, FET, piézoélectriques et basés sur la technologie CRISPR pour un diagnostic rapide et sensible
(iii) des biocapteurs basés sur les technologies électrochimique, FET, piézoélectrique et CRISPR pour un diagnostic précoce, rapide et sensible des virus, y compris le SRAS-CoV-2,
(iv) divers EPI et autres systèmes de soins de santé basés sur la technologie d’impression 3D
(v) des nanomousses à pores contrôlés et plus petits pour un masque facial amélioré, (v) des substrats SPR pour un diagnostic sensible des biomolécules et des virus.
Bien que le graphène, les MDG et leurs composites aient montré d’excellentes propriétés fonctionnelles pour les applications de santé, les composants médicaux, les dispositifs, etc. n’ont pas encore atteint le stade des essais cliniques. Cela indique que le chemin du graphène et des MDG pour les applications de santé est encore long. En effet, l’un des sujets les plus critiques de la recherche actuelle et future sur le graphène et les MRG pourrait être l’avancement des travaux jusqu’au stade des essais cliniques, puis le développement de produits en termes d’appareils de diagnostic commerciaux, de composants de protection, de revêtements de surface, etc. Il est intéressant de noter que, même dans le scénario COVID-19 actuel, de nombreux équipements/composants de protection à base de graphène ont été développés, tels que des masques faciaux, des composants imprimés en 3D, des biocapteurs et des revêtements de surface, et certaines de ces technologies devraient être converties en produits commerciaux dans un avenir proche. Dans l’ensemble, bien que le chemin à parcourir pour que le graphène et les GRM atteignent le niveau du produit semble long, les progrès récents dans la science et la technologie de ces matériaux pour les applications médicales pourraient aider à atteindre l’objectif de commercialisation bientôt.
Traduction partielle de l’article concernant l’oxyde de graphène (GO)
Wanjun Caoa, Lin Hea, Weidong Caob, Xiaobing Huanga, Kun Jiac, Jingying Daia, « Recent progress of graphene oxide as a potential vaccine carrier and adjuvant », Acta Biomaterialia 112 (2020) 14–28.
Qu’est ce que l’oxyde de graphène ?
Le GO est une structure cristalline typiquement bidimensionnelle avec des groupes fonctionnels oxygène et une couche atomique unique. Cette couche est composée d’atomes de carbone sp2 et sp3 disposés dans une grille hexagonale comme son squelette binaire, ce qui confère au GO une grande surface et une nature hydrophobe. Les groupes oxygénés tels que les groupes hydroxyle, les groupes carbonyle et les groupes époxy sont répartis sur les plans de base et les bords du squelette. En général, il est dérivé du graphite par diverses stratégies d’oxydation. Bien que le GO dérivé de différentes méthodes de synthèse soit fondamentalement cohérent, il est susceptible de présenter quelques différences dans certains aspects ou propriétés tels que les dimensions latérales et le nombre de groupes fonctionnels oxygénés. Les groupes contenant de l’oxygène comprennent les groupes hydroxyle, les groupes carbonyle et les groupes époxy, dont l’introduction rend le GO soluble dans l’eau. Cependant, le plus important de ces groupes est le groupe carboxyle, car il constitue la base de la synthèse du GO fonctionnalisé (FGO). Le réseau aromatique constitue également la base de la modification du GO par empilement π-π ou interaction hydrophobe. Ces éléments sont détaillés dans la troisième partie. Après modification avec des biomatériaux hydrophiles, la solubilité et la stabilité dans les solutions biologiques sont améliorées. En outre, le FGO obtenu présente une biocompatibilité supérieure et une meilleure capacité de libération que le GO nu. Le rGO est considéré comme le produit de réduction du GO, souvent obtenu en traitant le GO avec des agents réducteurs tels que l’hydrate d’hydrazine au cours des dernières décennies. Cependant, ces agents réducteurs sont toxiques et nocifs pour le corps humain. Récemment, diverses stratégies de réduction verte ont été appliquées avec succès pour la réduction du GO, telles que la réduction par extrait de plante, la réduction par acide aminé, la réduction électrochimique et la réduction photocatalytique. La réduction du GO vise à restaurer le réseau graphitique en éliminant les groupes fonctionnels de l’oxygène. Après traitement avec différentes stratégies de réduction, on obtient différentes espèces de rGO avec différents rapports d’atomes de carbone et d’oxygène (C/O), qui sont augmentés par rapport au GO correspondant (le groupe hydroxyle phénolique, le groupe époxy ou le groupe carboxyle, etc. sont complètement ou partiellement éliminés). Par conséquent, contrairement au GO, le rGO tend à être modifié par des substances aromatiques ou des copolymères aliphatiques via l’empilement π -π et l’interaction de van der Waals. En outre, la structure et la surface du rGO peuvent également être différentes selon les méthodes de synthèse. Par exemple, une étude récente a observé que contrairement à la forme de feuille de GO, le rGO est une particule circulaire dont la largeur est manifestement plus grande que la hauteur, ce qui attribue une hydrophobie accrue.
Applications
Le GO peut adsorber une grande variété d’antigènes et présente un grand potentiel en tant que support en raison de sa grande surface, de son squelette aromatique hydrophobe à six chaînons et de ses groupes fonctionnels oxygène facilement modifiables. Il présente également une activité adjuvante pour activer le système immunitaire par les voies médiées par les TLR. Cependant, il présente une solubilité et une stabilité médiocres en raison de son agrégation rapide dans les liquides biologiques. On a observé que le GO et le rGO provoquent de nombreux effets indésirables, notamment l’hémolyse, l’apoptose cellulaire, les lésions de l’ADN et les lésions pathologiques des poumons et du foie. Par conséquent, les problèmes liés à sa biocompatibilité, à sa biodégradation et à sa toxicité limitent son application dans les vaccins.
De nombreuses stratégies de modification du GO par divers matériaux ont été développées au cours des dernières décennies, dans le but d’augmenter la biocompatibilité et la stabilité du GO tout en conservant le potentiel du GO en tant que support et adjuvant. Il est important de noter que les FGOs dérivés de la modification fonctionnalisée du GO montrent une plus grande capacité de délivrance d’antigènes et d’activation immunitaire que le GO vierge, comme le montre le tableau 1. La plupart de ces modifications sont cruciales pour moduler l’interaction des FGO avec les antigènes et les cellules immunitaires, ce qui contribue à l’amélioration des fonctions des FGO. Par exemple, dans le système rGO-dextrane, le rGO offre une surface unique pour charger l’antigène et interagir avec le dextrane, tandis que le dextrane se lie au récepteur d’hydrates de carbone à la surface des DCs pour promouvoir l’interaction du rGO avec les DCs. Dans le système GO-PEG-PEI, sur la base de la surface unique du GO pour interagir avec les DCs, le PEG peut améliorer la biocompatibilité du système, et le PEI chargé positivement favorise les interactions du GO avec l’Ure B et les DCs chargés négativement. Par conséquent, les FGO sont des candidats prometteurs pour une application biomédicale dans le domaine des vaccins. Au cours des dernières décennies, de nombreux types de FGO ont été conçus pour d’autres applications biomédicales, comme les films rGO fonctionnalisés par des anticorps pour la détection de l’aflatoxine et les GO fonctionnalisés par des molécules ciblées pour l’administration de médicaments anti-tumoraux. Cependant, les études sur les FGO pour l’application vaccinale n’en sont qu’à leurs débuts, et elles doivent encore faire face à des problèmes et des défis sur la voie de l’application clinique. Aucune étude n’a encore confirmé la biosécurité des OGF dans le corps humain. Des essais cliniques et davantage d’études précliniques in vivo sont nécessaires pour fournir des informations sur la biocompatibilité, la biodégradation, la biodistribution et la toxicité des FGO. En ce qui concerne les études réalisées à ce jour, la plupart d’entre elles n’ont examiné que le rôle unique des FGO en tant qu’adjuvants ou transporteurs. En outre, les chercheurs ont étudié la capacité des FGO à charger et à délivrer seulement quelques types d’antigènes et d’adjuvants, tels que l’OVA et les ODN CpG. Des antigènes plus spécifiques pour la thérapie des cancers ou des maladies infectieuses devraient également être étudiés plus avant dans le système d’administration de vaccins basé sur les FGO. En outre, il n’est pas clair si les différentes voies d’immunisation des vaccins à base de FGOs affectent les résultats biologiques, ce qui est également important pour l’application des vaccins à base de FGOs. Cette question doit être étudiée de manière plus approfondie. Les mécanismes impliqués dans l’activité adjuvante des FGO ne sont pas encore totalement compris, ce qui doit être clarifié par des recherches sur les voies associées à l’activation immunitaire.
En résumé, les FGO présentent un grand potentiel en tant que vecteurs et adjuvants de vaccins. La combinaison de l’antigène et des FGO en tant que formulation de vaccin est une stratégie importante et prometteuse pour l’immunothérapie de diverses maladies.
PEG = Polyethylene glycol
PEI = Polyethylenimine
DCs = Cellules dendritiques
OVA = Ovalbumine
ODNs = Oligodeoxynucleotides
CpG = Unmethylated cystein-guanine motifs
Ure B = Urease-B
(9) https://www.francesoir.fr/societe-sante/pfizerleak-les-contrats-surprenants-vaccins-pfizer