Note sur le pacte migratoire

Par Joseph Stroberg

Le « Pacte
mondial pour les migrations sûres, ordonnées et régulières »

insiste lourdement sur le fait que les phénomènes migratoires
seraient naturels et allant de pair avec la « mondialisation ».
Est-ce pour autant le cas ? Pouvons-nous nous contenter
d’affirmations de la part des élites mondialistes alors qu’elles
nous ont déjà maintes fois menti ?

L’histoire humaine
tend à démontrer que les grandes migrations n’ont été des
phénomènes naturels que lorsqu’elles étaient provoquées par des
phénomènes également naturels. Ceux-ci pouvaient être des
périodes de sécheresse, des hivers trop rigoureux, des périodes de
glaciation, de mauvaises récoltes, des inondations, des éruptions
volcaniques, etc. Cependant, les migrations plus récentes, et
spécialement celles qui ont cours de nos jours, ne sont pas du tout
naturelles. Elles sont provoquées par l’Homme lui-même, ou plutôt
par certains individus qui se sont placés au-dessus de la masse des
êtres humains et les ont poussés aux conflits, guerres, révolutions
et autres instabilités destructrices artificielles. La première
partie de l’affirmation est donc manifestement fausse pour ce qui
concerne les migrations modernes.

Qu’en est-il de la
seconde partie ? Est-ce que les migrations actuelles vont de pair
avec la mondialisation ? Eh bien certes oui, car elles sont
produites par les mondialistes, ceci pour finaliser leur Nouvel Ordre
Mondial ! Ces migrations produisent, d’une part, un chaos social,
culturel et politique suffisant pour achever de détruire les nations
au profit d’entités super étatiques telles que l’Union
européenne, entités qui représentent des briques ou des étapes
dans la planification du NOM. D’autre part, elles favorisent
l’afflux de main-d’œuvre à très bon marché, en provenance de
pays pauvres et souvent secoués par la guerre. Et il est bien connu
que lorsque l’on secoue une bouteille d’eau gazeuse au départ
tout à fait calme (une nation en paix), la pression monte jusqu’à
devenir intolérable. Le résultat en est la fuite du liquide en
grands jets (les mouvements migratoires hors des pays secoués).

Alors, la seconde
partie est malheureusement vraie. Les migrations vont de pair avec la
mondialisation. Cependant, celle-ci est-elle souhaitable ? Qui veut
vivre dans le Nouvel Ordre Mondial imposé par les élites sans
consultation des peuples ? Et qui préférerait vivre dans un tout
Nouveau Monde qui n’aurait plus rien à voir avec le Système
actuel ?

Voir aussi :

L’immigration

Les
dessous du pacte sur les migrations

Pourquoi
le NOM nous fragilise ?

Note
sur le 11 septembre 2001, le terrorisme et la manipulation des foules

Pacte
de Marrakech, nouvelle mise en garde de Trump




Les trois versions d’un conflit

Par Joseph Stroberg

Lorsqu’un individu ou un groupe est en conflit ou en crise avec un autre, leur nature subjective rend différentes (parfois radicalement) leurs perceptions de ce conflit ou de cette crise. Il y a la perception de celui qui s’en perçoit (à tort ou à raison) comme victime. Et il y a celle de celui qui en est responsable, et qui pense l’être ou au contraire se défend de l’être. Ces perspectives différentes dépendent des sens humains limités (et sujets à des illusions, voire à des hallucinations), de filtres psychologiques divers (religieux, culturels, éducatifs, sociaux…) et des points de vue ou des positionnements momentanés adoptés par rapport aux circonstances ou à la scène du conflit ou de la crise.

Si les protagonistes
sont amenés à témoigner, directement devant un tribunal ou
indirectement devant l’Histoire, nous aurons donc la version de la
victime réelle ou supposée, et celle de l’autre bord. Cependant,
il en existe une troisième. Il s’agit de celle exposant la stricte
vérité objective. Il semble bien qu’elle ne soit jamais connue
totalement, même après des enquêtes minutieuses de la part
d’historiens, de journalistes ou de détectives… Et souvent, elle
est ignorée.

Qu’il s’agisse d’événements historiques, criminels ou sociaux, traités respectivement par des historiens, des enquêteurs tels que des détectives, ou des journalistes, l’Histoire retient généralement la version du « vainqueur » du conflit ou de la crise, oublie celle du perdant et sacrifie la troisième : la vérité. Celle-ci ne peut pas être totalement connue, mais approchée de plus ou moins près, grâce à des indices et à des faits.

D’un point de vue impartial, scientifique et objectif, les témoignages des protagonistes d’un conflit ou d’une crise sont subjectifs. Ils ne devraient donc pas être considérés comme des faits indubitables, mais comme des indices ou des éléments à charge plus ou moins probants et plausibles. Les traces matérielles liées à l’événement relèvent davantage de faits. Cependant, elles tendent à disparaître ou à s’effacer au cours du temps et peuvent être sciemment altérées, voire fabriquées. Il est difficile de reconstituer après coup une scène de crime ou de conflit. Et il l’est d’autant plus lorsque s’ajoute la pression du « vainqueur » quand celui-ci ne tient pas, pour diverses raisons, à voir sa version modifiée ou remplacée au profit de celle du « vaincu » (et encore moins au profit de la vérité).

Particulièrement
pour des motifs idéologiques ou politiques, l’Histoire se charge
progressivement de tabous : des indices ou des faits gênants
pour la version du vainqueur. C’est notamment le cas pour deux
chapitres spécialement violents : la Révolution française et
la Seconde Guerre mondiale. Dans le premier exemple, le vainqueur est
la « République » et le perdant, la royauté. Et comme
cette dernière a presque disparu, elle ne peut guère se défendre.
La version officielle, celle des gagnants mentionne en particulier
que cette Révolution aurait été spontanée, faite par le peuple
pour s’approprier le pouvoir aux dépens du Roi. Le gros problème
de cette version est que les masses populaires n’ont jamais eu le
pouvoir depuis lors (pas plus qu’elles ne l’avaient avant).

La version des perdants, notamment celle des Chouans, est occultée, oubliée, mais plus ou moins ressuscitée par certaines personnes, comme Marion Sigaut. Selon cette version, les instigateurs de la Révolution française seraient plus spécialement les franc-maçons. Et les véritables auteurs de la prise de la Bastille et autres événements parisiens seraient un ramassis de criminels sortis des prisons marseillaises. Dans une nation de type « république », une telle hypothèse est taboue. Néanmoins, elle n’est pas nécessairement plus juste que l’autre. Et la version réelle, la troisième, est à rechercher peut-être quelque part entre les deux, ceci si possible par des historiens non animés par l’idéologie ou par des intérêts politiques.

Le second chapitre historique évoqué, la Seconde Guerre mondiale,
présente des éléments probablement encore plus tabous. La version
inscrite dans les livres d’Histoire, dans (presque ?) toutes les
nations, est bien sûr celle des vainqueurs du conflit. Elle retient
qu’Hitler aurait été le plus grand super gros méchant de tous
les temps, dépassant en cruauté les Alexandre, César, Genghis
Khan, Attila… et
autres conquérants. Il aurait exterminé jusqu’à six millions de
Juifs et autant d’individus issus d’autres branches culturelles
ou ethniques, selon certains des vainqueurs, mais un peu moins selon
d’autres. Pour ce faire, il aurait utilisé toute une structure de
déportation, puis d’extermination en camps de la mort, grâce à
une industrie de chambres à gaz.

La version des
perdants, celle en particulier des Allemands et des Japonais, est
même officiellement condamnée par ceux-ci, car l’Allemagne et le
Japon ont été vaincus et sont encore occupés militairement par une
partie des vainqueurs (qui y possèdent toujours plusieurs bases).
Elle ne tente de renaître que par le biais de personnages bien sûr
très controversés et généralement taxés de révisionnisme, quand
ce n’est pas de « négationnisme ». Selon ces derniers,
il n’y aurait notamment eu aucun gazage. Comme on peut s’y
attendre, ils avancent de nombreux arguments pour tenter de démontrer
leur thèse. Cependant, celle-ci peut devenir aussi extrémiste que
l’autre, surtout lorsqu’elle est poussée par une idéologie. Et
ici de même la vérité historique est probablement à chercher
quelque part entre les deux.

Si un jour nous
disposons d’un moyen fiable de remonter ne serait-ce que
visuellement dans le temps, à défaut d’y voyager en chair et en
os, nous constaterons peut-être que notre Histoire relève davantage
des contes de fées que de réalité. La vérité s’élèvera
d’entre les différentes thèses et antithèses historiques. Elle
en émergera comme une forme de synthèse et le bilan de tout cela
nous apparaîtra comme une leçon : l’objectivité humaine ne
peut naître que de l’union des subjectivités individuelles. C’est
en unissant nos divers points de vue que la vérité jaillit.

Voir aussi : Pensée multiple.




L’asservissement des peuples par le contrôle des ressources

Par Joseph Stroberg

L’asservissement total d’un individu ou d’un groupement humain ne peut se faire tant que celui-ci dispose d’un libre accès aux ressources qui lui sont nécessaires pour remplir ses besoins correspondants (voir la Note sur l’effondrement des civilisations). Certains des besoins étant plus vitaux que les autres, contrôler les ressources correspondantes est particulièrement déterminant et prioritaire. Ceux qui cherchent à asservir gagnent à les accaparer en priorité. Et ceux qui cherchent à préserver leur liberté gagnent à les conserver ou à en découvrir d’équivalentes. L’Histoire peut se lire comme une longue lutte entre, d’une part, des élites avides de contrôler leur espace et les humains et autres êtres vivants qui s’y trouvent inclus et, d’autre part, des êtres humains qui aspiraient essentiellement à une vie simple et libre.

En général, même s’il a pu y avoir des exceptions, la raison
fondamentale de la recherche de contrôle par ces élites provenait
de leur nature sociopathe ou psychopathe, du fait d’un manque plus
ou moins dramatique de connexion à leur être profond ou à leur
« âme » (voir aussi La
conscience humaine et l’ego
). Ceci se traduit habituellement en
absence d’empathie, peur de la mort, matérialisme plus ou moins
extrême, absence de moralité et de conscience du bien et du mal…
En conséquence, ces êtres humains particuliers tendaient et tendent
encore de nos jours à privilégier les ressources qui leur
paraissaient les plus fondamentales selon la priorité de leurs
besoins.

Étant fortement marqués par la peur de la mort (même si
celle-ci peut alors être fortement niée, intériorisée ou masquée
par divers artifices), les besoins exprimés prioritairement par ces
élites sont directement liés à la survie physique. Celles-ci
recherchent donc d’abord :

– les ressources alimentaires (animales et végétales,
terrains agricoles, terrains de chasse…) ;

– les ressources assurant la protection contre les
intempéries extrêmes (spécialement contre le froid et les
inondations) et contre les catastrophes naturelles, ce qui inclut des
sources d’énergie et des matériaux tels que le bois et la pierre
pour construire des abris ;

– celles permettant de se défendre contre d’autres
individus (armes, fortifications… produites à partir de métaux et
d’autres ressources minérales).

Les ressources de base correspondant à de tels besoins sont donc
minérales, végétales, animales, matérielles, énergétiques ou
encore territoriales (puisqu’un terrain peut inclure des minerais,
des plantes, des animaux divers et des sources d’énergie telles
que l’eau — pour l’hydroélectricité —, le pétrole ou le
charbon). De nos jours, de nombreuses guerres tournent en grande
partie autour de la recherche du contrôle des réserves minérales,
pétrolières et gazières, mais aussi dans certains cas de l’accès
à l’eau, même si les motifs invoqués sont souvent tout autres,
comme de prétendues raisons humanitaires ou pour apporter la
« démocratie » à des peuples qui n’en demandaient pas
tant.

Notons que depuis des millénaires, ces élites ont aussi inventé
et utilisé une ressource fictive, l’argent, même si au départ
celle-ci avait pris la forme de jetons minéraux (des pièces d’or,
d’argent ou de bronze). Comme elles étaient loin de connaître,
d’expérimenter et de comprendre l’intérêt des actes purement
gratuits, elles ont inventé l’argent pour échanger des ressources
entre elles. Elles ont trouvé que ça pouvait être plus intéressant
que de toujours se faire la guerre pour accaparer les ressources des
concurrentes. Les conflits pouvaient en effet amener trop de
destructions ou d’épuisement de certaines ressources matérielles
qui par ailleurs leur paraissaient indispensables. Elles ont
également découvert que ce pouvait être plus facile à voler.

À partir de ce moment-là, l’argent fut aussi assimilé à une
ressource qu’il était intéressant de contrôler pour plus
facilement se procurer les autres formes de ressources. Donc, comme
outil ou intermédiaire facilitant les autres acquisitions, l’argent
devint aussi progressivement un besoin. Pour des élites aspirant à
aspirer les biens et richesses matérielles des autres êtres
humains, utiliser l’argent pouvait faciliter grandement les choses.
Et à partir du jour où elles ont inventé le prêt d’argent
contre un remboursement avec intérêts plus ou moins exorbitants,
elles purent même s’enrichir matériellement sans faire autre
chose que de prêter cet argent.

Les systèmes bancaires modernes ont poussé le raffinement à l’extrême. Lorsqu’un individu particulier emprunte par exemple cent mille dollars à une banque, le banquier se contente de lui ouvrir une ligne de crédit et d’y inscrire ce montant, même si la banque n’a pas cette somme dans ses coffres en contrepartie tangible (par exemple en pièces d’or). En gros, il lui prête du vent ou du vide, juste des chiffres déclarés par le biais d’un logiciel. C’est la magie moderne. Le plus formidable de cette magie, c’est la capacité de la banque à transformer ce vent en matériel concret. Il suffit que l’emprunteur ne puisse plus rembourser les intérêts pour que le banquier saisisse la maison du « particulier » et la vende aux enchères pour récupérer cent vingt mille ou même deux cent mille dollars, soit le montant du prêt initial augmenté des intérêts sur la période considérée. Pour résumer, le banquier prête du vent et récupère en retour une maison qu’il peut ensuite vendre pour s’acheter autre chose de bien plus solide que du vent, comme un lingot d’or.

Après cette longue parenthèse concernant les ressources financières, revenons au propos principal. Pour accroître leur emprise sur la matière et compenser leur peur fondamentale de la mort, les élites sont progressivement parvenues à accaparer une grande partie des ressources énergétiques, matérielles et financières. Cependant, pour asservir l’humanité afin d’éviter que cette dernière ne vienne lui grignoter son contrôle, la caste élitiste devait aussi tenir compte d’autres types de ressources. Elle devait donc contrôler les ressources procréatrices, créatrices, psychologiques, psychiques, mentales et spirituelles.

Dans le domaine de la procréation, les ressources sont en voie de contrôle par la conjugaison de différents processus démarrés depuis au moins un demi-siècle (voir Les projets des Maitres du Monde). La sexualité est maintenant presque complètement séparée de la procréation, par le jeu de la procréation artificielle et des moyens contraceptifs. De plus, avec l’augmentation de la stérilité, elle sort de plus en plus de la prérogative naturelle des couples. Elle entre au contraire de plus en plus dans celle de la technologie génétique qui fait miroiter aux individus du commun des mortels des choses telles que le choix des caractéristiques physiques et intellectuelles de leurs enfants. Et cette technologie est, bien évidemment, contrôlée par les élites.

Sur le plan de la création, spécialement dans les domaines
artistiques, la technologie informatique tend à prendre l’ascendant
sur les autres moyens et s’exprime de plus en plus jusque dans la
réalisation des films. Plus les ressources sont sophistiquées, plus
elles sont chères et moins elles sont accessibles à monsieur et
madame Tout-le-monde. Ici aussi, les élites s’en arrogent de plus
en plus le contrôle.

Sur les plans psychologique et psychique, les entreprises
pharmaceutiques et la psychiatrie ont progressivement pris le
contrôle des ressources correspondantes. Les individus qui dévient
du modèle « normal » ou de la pensée unique sont
étiquetés de divers syndromes ou de maladies mentales particulières
ou sont assommés par des antidépresseurs, des psychotropes, des
anxiolytiques ou d’autres drogues.

Sur le plan mental, les systèmes éducatifs et les médias
dominants se sont chargés de programmer les esprits d’une manière
telle qu’ils acceptent plus facilement leur asservissement. Ils
sont essentiellement habilités à fournir de bons « citoyens »
consommateurs respectueux des règles imposées par les élites.
S’écarter de la pensée unique est plutôt mal vu. On devient
alors rapidement « complotiste » ou « conspirationiste ».
Le commun des mortels n’a bien sûr pas son mot à dire sur la
manière dont ses enfants sont « éduqués » dès l’école
primaire quand ce n’est pas dès l’école maternelle. Et les
médias eux-mêmes sont possédés par quelques poignées des membres
de l’élite.

Pour ce qui concerne le domaine spirituel, tout ce que peuvent
faire les élites est de s’en prendre aux religions établies.
Elles peuvent les infiltrer ou les corrompre, mais peuvent-elles pour
autant contrôler la spiritualité et la conscience d’un individu ?
Celles-ci existent de manière indépendante des religions et de
croyances. Elles proviennent de la profondeur de l’être. Les
besoins spirituels d’un humain peuvent être remplis par le seul
fait de plonger en lui-même pour se relier à son essence. Il n’a
nul besoin d’intermédiaires religieux pour ce faire, même si les
grandes religions peuvent faciliter ce travail ou cet exercice
lorsque l’on sait en percevoir autre chose que la surface et le
pied de la lettre. L’Esprit de l’Homme est sa réelle liberté et
ce dont tout le reste peut procéder. Il est inaccessible aux élites
hors de leur propre Esprit si un jour elles parviennent à s’y
reconnecter.

Les élites auront beau contrôler toujours plus de ressources, la
plus essentielle leur demeure inaccessible en dehors d’eux-mêmes.
Et c’est par celle-ci que leur tentative de contrôle de la vie
matérielle échouera. Le Nouvel Ordre Mondial échouera. L’essence
spirituelle est libre, par nature, et incontrôlable. Tout ce
qu’amènera inéluctablement cet « ordre » est la
croissance de la conscience humaine jusqu’à l’amener à se
concevoir, se percevoir et se comprendre comme un organisme unique et
non plus comme un ensemble d’individus qui se sentent obligés de
s’entre-déchirer pour avoir l’impression de vivre. Plus la
pression matérialiste et contraignante de l’élite se manifestera,
et plus les êtres humains en viendront à se tourner vers leur
ressource essentielle, leur dimension intérieure et spirituelle,
celle par laquelle ils reconnaîtront tous les autres comme leurs
frères et sœurs, mais plus comme des étrangers. Même les élites
en font ultimement partie, s’ils l’acceptent au lieu de se voir
comme des exceptions, comme des êtres exceptionnels dont la destinée
serait de dominer.




Un choix déterminant

Par Joseph Stroberg

En cette période
critique du début du troisième millénaire, plus les années
passent, et plus se renforce un clivage fondamental entre les êtres
humains. Trois lignes de comportement, d’état et de conscience se
dégagent de manière de plus en plus marquée. Elles deviennent de
plus en plus visibles, à l’image de trois liquides de densités
différentes que l’on avait jusqu’à présent forcés à se mêler
en une sorte de vinaigrette, mais dont le temps sépare
progressivement les couches de « densité », comme
l’huile finit par se séparer de l’eau. On peut les représenter
schématiquement comme suit :

La ligne des
« destructeurs »
La ligne des
« consommateurs »
La ligne des
« créateurs »
Essence psychopathe ou sociopathe Conscience instinctive, émotionnelle et intellectuelle Conscience morale
Volonté propre et conscience individualiste Absence de volonté propre, malgré une conscience de plus en
plus individualiste
Volonté propre exprimée sous forme de bonne volonté et
conscience de groupe
Imposition des courants, des modes et des messes aux troupeaux Suivi des courants, des modes collectives, des « messes »
religieuses, politiques ou sportives…
Création des courants religieux, politiques, culturels…
Absence quasi totale d’empathie, mais attachement à la
matière
Empathie, mais amour conditionnel ou marchandé Empathie et amour inconditionnel
Initiateur de conflits Ballotté entre paix et conflits Initiateur d’harmonie et de paix
Recherche de contrôle sur les choses, les êtres et les
situations
Lutte contre les choses, les êtres et les situations Accueil des choses, des êtres et des situations
Peur fondamentale de la mort (même si elle peut être masquée
ou niée)
Peur de la mort en absence de croyances religieuses, mais moins
de peur en présence de telles croyances
Absence de peur de la mort
Égoïsme Alternance entre égoïsme et altruisme Altruisme
Service de soi Service des instincts individuels ou raciaux Service du groupe et de l’Humanité en général
Rien n’est gratuit Don intéressé
(on donne pour recevoir quelque chose en retour)
Don désintéressé
L’Humanité perçue comme du bétail à exploiter L’Humanité perçue comme une multiplicité L’Humanité perçue comme un organisme unique
Manipulation Manipulé ou stimulé Stimulation
Opacité et goût prononcé du secret Translucidité (ni opaque ni transparent) Transparence
Masque permanent Fabrication d’images de soi Authenticité
Condamnation des êtres Jugement des êtres Évaluation des êtres
Écrasement des autres Considération variable des autres Élévation des autres
Loup Mouton Berger

Chaque être humain
dispose de la possibilité de suivre l’une plutôt que les deux
autres. La liberté de choix est offerte à chacun d’eux. La ligne
des destructeurs conduit au Nouvel Ordre Mondial cher aux élites
mondiales. Celle des créateurs conduit au Nouveau Monde. L’avenir
des êtres humains dépendra du nombre de ceux qui se maintiennent
dans la ligne des consommateurs. S’y maintenir est faire le jeu des
destructeurs. L’Humanité a encore le choix d’abréger le NOM ou
d’en subir la pleine tyrannie une fois achevé.




Note sur le fanatisme

Par Joseph Stroberg

Le fanatisme
provient d’un excès de dévotion envers un idéal, une idéologie,
une cause ou même envers une personne, un animal ou un objet
idéalisé. Il n’est donc pas limité ou restreint au domaine des
croyances religieuses, mais se trouve aussi en politique (du fait des
idéologies et des partis politiques), dans le show-business (envers
les « stars »), dans le sport, dans le domaine de la
santé (par exemple chez certains végétariens), etc.

Le fanatisme ne
devient un problème que lorsque le fanatique cherche à amener les
autres individus ou les autres groupes vers l’objet de sa dévotion,
à leur imposer les comportements qui en découlent ou à attaquer ce
qui ne cadre pas avec ou qui y fait obstacle. Ainsi :

  • le fanatique religieux peut s’en prendre aux croyants ou aux pratiquants d’autres religions ou croyances;
  • le fanatique politique risque de s’en prendre aux suiveurs d’autres idéologies ou aux membres d’autres partis politiques;
  • le fan de vedettes sportives, du cinéma ou de la chanson peut s’en prendre à la star qui s’écarte du modèle initialement idéalisé ou aux fans d’autres vedettes;
  • et le fanatique végétarien a des chances de s’en prendre aux bouchers et aux boucheries;
  • etc.

Le fanatisme ne peut
se combattre en ayant recours à une autre forme de fanatisme. Cette
approche ne fait que multiplier les conflits. Il ne peut pas non plus
se combattre en ternissant l’objet de la dévotion, car le plus
souvent, par réaction et par mécanisme psychologique tel que la
dissonance cognitive, ceci ne fera au contraire qu’amener le
fanatique à protéger l’objet de sa dévotion ou à rechercher de
nouveaux motifs d’adoration, de vénération ou de zèle.

Le fanatisme d’un
individu ne peut disparaître progressivement qu’en l’aidant à
le transcender. Et la transcendance d’un idéal ou d’une
idéologie se trouve en l’élevant sur le plan du mental et de la
raison. Une telle élévation ne peut cependant être le résultat
d’une confrontation directe entre la raison et l’objet de la
dévotion. Une approche plus constructive consiste plutôt à amener
adroitement le fanatique à découvrir les conséquences de son
fanatisme particulier, au besoin par l’amplification. On peut
s’appuyer sur ses autres valeurs, s’il en a. On peut aussi
s’appuyer sur les choses ou les êtres auxquels il tient
particulièrement, car une des conséquences peut être la
disparition de ces derniers.




Servir l’Humanité ou s’en remettre à la Volonté du Père ?

Par Joseph Stroberg

Le nouveau courant
religieux qu’est le Nouvel-Âge met en avant les notions de service
à l’Humanité et de Serviteur du monde en liaison avec l’ère du
Verseau. Depuis deux mille ans, le Christianisme met plutôt l’accent
sur le Sauveur du monde qui s’en est remis à la Volonté de son
Père et sur l’amour du prochain. Le mouvement récent recommande
le service et l’appel à la manifestation du « plan »
de son dieu Lucifer sur la terre. Dans le même temps, le mouvement
ancien recommande la prière et l’appel à rejoindre le royaume
céleste. Le premier tend à valoriser la « déesse » ou
la mère Nature, à réclamer le matriarcat. Le second est d’essence
patriarcale. (Voir : Humanisme
Nouvel-Âge vs Christianisme
). L’un est finalement féminin,
cherchant l’incarnation du divin dans la matière, et l’autre
masculin, cherchant l’élévation des âmes vers le divin. (Voir la
Note
sur la féminité et la masculinité
). Est-ce que l’un d’eux
vaut mieux que l’autre ? Est-ce que l’un d’eux est
préférable ?

Est-ce que la femme
vaut mieux que l’homme, ou inversement ? Est-ce que l’un ou
l’une des deux est préférable à l’autre ? Ou bien sont-ils
simplement différents et complémentaires, et doivent-ils apprendre
à fonctionner ensemble, à unir leurs aptitudes spécifiques pour
créer dans la matière et pour s’élever hors de celle-ci ? Pour
déterminer les mérites des uns ou des autres, il est souvent utile
d’étudier leurs actes et, si possible, leurs motivations. Et en
matière de religions autant qu’en ce qui concerne les êtres
humains individuellement, les actions et motivations ont pu être
très variées. Elles ont pu amener aussi bien le pire (inquisition,
sectarisme, esclavage sexuel, tyrannie, etc.) que le meilleur
(sainteté, charité, émancipation féminine, autogestion, etc.).
Quant aux guerres collectives et aux conflits individuels, ils sont
loin d’être limités aux religions et aux différences sexuelles,
mais ont pu concerner tous les domaines de la vie humaine et ont
souvent été motivés par des considérations politiques ou
économiques ou plus simplement par l’égoïsme, y compris lorsque
l’Histoire les a retenues sous le nom de « guerres de
religion ».

En considérant les
archétypes masculin et féminin, les religions représentent en
quelque sorte les tendances sexuelles de l’Humanité dans sa
globalité. De ce point de vue, même les plus patriarcales ou
masculines comportent une certaine mesure de dimension féminine.
Ainsi le Christianisme réserve une part non négligeable à la
Vierge Marie qui a permis l’incarnation du Fils. De même, le
Nouvel-Âge attache une certaine importance à l’abstraction
spirituelle des âmes hors de la matière, même s’il conditionne
celle-ci à un long apprentissage d’ordre ésotérique. Et nous
pourrions parvenir au même genre de constat avec l’islam,
l’hindouisme, le judaïsme et toutes les autres religions humaines.
À l’image du symbole du Tao, l’unité ne pourrait pas se trouver
si le féminin ne comportait pas lui-même une partie de masculin, et
réciproquement. (Voir la Note
sur les mouvements humains et la sagesse du Tao
).

La sexualité
implique la réunion de deux opposés ou de deux complémentaires. La
religion réunit ou relie, de même, deux opposés : le ciel et
la terre, les dieux et les hommes, le haut et le bas, le divin et la
matière… Le masculin correspond au mouvement du bas vers le haut
pendant que le féminin correspond au mouvement inverse. L’un tend
à retirer l’âme de la matière pour l’élever vers le divin,
pendant que l’autre tend à incarner l’âme d’origine divine
dans la matière. Si l’Humanité en tant qu’être global rejette
la religion, elle rejette du même coup la sexualité dans sa
fonction naturelle et essentielle. L’Occident est le fer de lance
du rejet des religions traditionnelles au profit éventuel du seul
Humanisme du Nouvel-Âge (de forte inspiration maçonnique). Sous son
impulsion, une bonne partie de l’Humanité globale est devenue
athée et a coupé le lien avec le divin (et a perdu la conscience
morale inspirée par ce dernier). Deux conséquences majeures en ont
découlé parallèlement. La première est une perte croissante de
fertilité. La seconde est la confusion des genres. Certains
pourraient objecter que la première provient de l’usage croissant
des pesticides et autres perturbateurs endocriniens et que la seconde
le doit aux bienfaits de la technologie et de la théorie du genre.
Cependant ces facteurs sont secondaires, découlant eux-mêmes de la
perte de conscience morale due à la coupure du divin.

La montée de
l’Humanisme a eu elle-même des conséquences : le féminisme,
le transhumanisme, le matérialisme, l’intelligence artificielle…
Elles correspondent à des mouvements vers l’incarnation ou la
manifestation concrète. Cependant, plus l’Humanisme rejettera les
religions traditionnelles, le patriarcat et même la virilité, plus
les conséquences tendront à des excès guère plus enviables que le
machisme et les guerres mondiales. Si l’Homme peut symboliser
l’épée, la Femme symbolise alors plutôt la coupe ayant besoin
d’une cuirasse de protection. La protection du nid ou du foyer
était traditionnellement assurée par l’homme face aux agressions
de la nature ou des autres hommes. Si l’énergie masculine est
rabaissée au lieu d’une élévation naturelle de l’énergie
féminine, alors le besoin de sécurité est compensé d’une autre
manière.

Si la sécurité
familiale n’est plus assurée par l’homme, la société moderne
lui proposera l’alternative de la surveillance généralisée, du
puçage des individus comme des animaux, de l’intelligence
artificielle supposée plus sûre à terme que l’intervention
humaine, de la monnaie virtuelle théoriquement moins facilement
subtilisée que des billets de banque, de matériaux artificiels plus
solides que la pierre et que le bois, de détecteurs de pensées
malsaines aussi efficaces que les détecteurs de fumées, etc. La
sécurité matérielle ne sera plus assurée par le mâle, mais par
la technologie, au risque d’évoluer vers un Nouvel Ordre Mondial
ultra contrôlé, dans lequel la seule liberté sera celle de
consommer ou de servir de bête de somme ou de cobaye. (Voir :
Les
projets des Maîtres du Monde
).

Les excès d’un individu, d’une religion ou d’une société en général proviennent du déséquilibre des mouvements et des énergies en leur sein. Une société excessivement féministe sera tout aussi malsaine qu’une autre abusivement patriarcale. Les déséquilibres engendrent la maladie. Si l’eau est indispensable à la vie, en boire plus de neuf litres dans la journée peut conduire à la mort. (Voir aussi : Prendre sa santé en main). Le but d’un individu et d’une société est-il la mort, même si en bout de course c’est ce qu’il connaîtra ? Ou bien est-ce sa perpétuation au travers d’une descendance et d’autres objectifs tels que l’amélioration personnelle et collective ?

Si l’un des objectifs majeurs d’une société ou d’un individu est sa perpétuation, il ne peut l’atteindre sainement qu’au travers de la « sexualité », sachant que la religion correspond à celle d’une civilisation. Les êtres humains étant sexués, leur descendance provient de leur union charnelle, du moins lorsqu’ils laissent la nature faire son œuvre et ne s’en remettent pas pour cela à la technologie. De même, la descendance de deux religions proviendra de leur union. Autrement, elles s’éteindront toutes les deux sans donner le jour à des filles ou à des fils, sans avoir produit de fruits. Quel enfant l’union du Christianisme et de l’Humanisme pourrait-elle ainsi produire ? Pour répondre à la question posée par le titre, si finalement la Volonté du Père était que tous les êtres humains servent l’Humanité, autrement dit que toutes les cellules humaines servent le corps Humanité ?




L’utilité des miroirs et de l’observateur

Par Joseph Stroberg

Il semble bien que
la meilleure façon de connaître quelque chose soit de
l’expérimenter soi-même directement. Une connaissance qui reste
livresque ou par l’intermédiaire de vidéos, pour ne citer que
deux exemples d’intermédiaires, peut-elle en effet atteindre la
même complétude? Peut-on connaître la sculpture sans sculpter
soi-même, une émotion sans l’éprouver soi-même, la mer en
restant sur la plage, une idéologie ou une religion sans s’y
relier, une autre personne sans la fréquenter…? Oh! bien sûr, on
peut toujours les critiquer, de l’extérieur. « La critique
est aisée, mais l’art est difficile ». Si l’on
n’expérimente pas soi-même ce dont il est question, cela demeure
externe et superficiel. Cela est surtout bon pour engendrer des
conflits. Et l’on finit souvent par critiquer les personnes
elles-mêmes au lieu de chercher à connaître ou à comprendre qui
elles sont, ce qu’elles disent, ce qu’elles font et ce qui les
motive… Bien sûr, critiquer fait aussi partie de l’expérience
humaine. Ce faisant, c’est souvent bien après que l’on réalise
l’objet réel de la critique : la connaissance de soi!

Si la meilleure
manière de connaître quelque chose est de l’expérimenter
soi-même, comment pouvons-nous nous connaître nous-mêmes? Pour
nous « expérimenter », il faut en quelque sorte nous
dédoubler. L’expérimentateur, non seulement agit sur l’objet de
l’expérience, mais aussi l’observe. Et il constate ses réactions
aux différents stimuli. Comment être l’expérimentateur de
nous-mêmes en tant qu’objet d’expérience ou d’étude? À
moins d’avoir le don d’ubiquité et de pouvoir se trouver
simultanément en deux endroits différents, il n’existe que peu de
manières de se dédoubler. L’une d’elles est l’utilisation
d’un miroir qui renvoie alors de nous une image assez fidèle, à
la symétrie près. Une autre consiste à faire appel à ce qui, en
l’Homme, est l’observateur (du moins si cela existe
effectivement). Et l’on peut comprendre que ceux qui ne vivent pas
sa présence puissent en douter. Il existe aussi la solution de s’en
remettre aux perceptions d’un autre individu (avec tous les risques
que cela peut comporter).

Quel genre de miroir peut permettre l’observation de notre personnalité, non seulement sur le plan physique visible, mais aussi sur celui du caractère, des émotions et de la manière dont nous gérons l’univers des pensées? Depuis plusieurs milliers d’années, des êtres humains ont découvert que d’autres humains ou d’autres êtres pouvaient jouer ce rôle. Et la psychologie humaine moderne traduit maintenant cela en termes de mécanismes de « projection » (cf. entre autres : « Juger l’autre, c’est porter un jugement sur soi » et « La projection comme mécanisme de défense »). Comme êtres humains, nous avons naturellement tendance à projeter sur l’autre ce que nous ne parvenons pas à reconnaître sur nous-mêmes. L’autre nous sert ainsi de miroir. La paille que nous voyons dans l’oeil du voisin peut représenter la poutre qui se trouve dans le nôtre. C’est souvent un miroir déformant, mais un miroir quand même.

Une situation
typique lors de laquelle ce mécanisme de défense entre en jeu est
lorsque nos croyances fondamentales (idéologiques, religieuses ou
existentielles, scientifiques, etc.) sont remises en question. Notre
personnalité ou notre cerveau (ou notre mental) met en œuvre la
projection. Au lieu d’argumenter sur les idées ou les concepts
autour de la croyance, nous tendons à attaquer ou à juger, voire à
condamner la personnalité adverse. Qu’on laisse ce mécanisme
s’exercer ou non, que l’on utilise ou non une autre personne
comme un miroir, et quelles que soient nos actions, nos attitudes,
nos émotions et même les pensées qui nous traversent,
l’observateur en nous le perçoit sans jugement. Cependant, nous ne
pouvons en bénéficier que si nous lui ouvrons la porte. C’est un
peu comme si quelqu’un nous observait au travers d’une porte
fermée ou au travers des murs (les barrières que nous érigeons,
par exemple), mais que nous ne pouvions en prendre connaissance qu’en
ouvrant nous-mêmes la porte qui nous en sépare. Il a pu recevoir
plusieurs noms : Soi, Surmoi, Esprit, Présence…




Le défi de l’intelligence

Par Joseph Stroberg

L’intelligence
d’un être humain peut être considérée comme une bénédiction,
mais elle s’accompagne d’un des plus grands défis qui soient.
S’il est facile à un individu doté d’une intelligence
remarquable de résoudre des problèmes et de faire la part des
choses entre la vérité d’une part et le mensonge, l’illusion ou
la fausseté de l’autre, il lui est alors d’autant plus difficile
de l’effectuer de manière réellement humble. Si la compréhension
et l’entendement sont favorisés par un mental vif, la logique, le
discernement, des capacités d’analyse et de réflexion, la lumière
ainsi produite risque de se porter excessivement sur lui-même au
lieu de demeurer principalement sur les objets ou les êtres étudiés.
L’orgueil devient alors le principal piège de l’intelligence.
Son plus grand défi est la recherche d’une véritable humilité.

L’essence même de
l’humilité est son absence de tendance à s’afficher, à se
prétendre ou à se revendiquer. Ainsi, est-ce qu’un individu
réellement humble aurait besoin d’introduire son discours ou son
propos par une formule telle que « En toute humilité, je… » ?
Ou bien en agissant d’une telle manière, ne démontrerait-il pas
au contraire son manque de cette qualité ? Cette dernière
représente en effet la modestie, la simplicité, la discrétion, la
retenue et même l’effacement… en contradiction flagrante avec
tout élément allant dans le sens de sa revendication. Combien
peut-il alors être difficile à un mental illuminé de pouvoir
rester humble! Pourtant, la lumière qui en émane ne devrait servir
qu’à éclairer autrui, pas à en tirer la moindre gloire
personnelle. Le principal problème de l’intelligence, à cause de
la lumière qu’elle permet de procurer, réside dans sa propension
à mettre en évidence, à porter en avant plan ce qui auparavant
restait obscur ou incompréhensible. Et ce faisant, elle entre en
conflit avec la tendance à l’effacement et au retrait,
caractéristique de l’humilité.

L’Histoire humaine fourmille d’exemples de situations au cours desquelles l’intelligence des hommes les a poussés à un surcroît d’orgueil. La construction de la tour de Babel, réelle ou seulement mythologique, peut en être considérée comme le symbole ou l’archétype. De même, de nos jours, l’Homme s’imagine suffisamment intelligent pour découvrir tous les secrets de l’Univers et pour pouvoir faire mieux que la nature ou que « Dieu ». Il tripote le génome des êtres vivants et le climat de la Terre. Il fabrique des machines pour faire mieux que les animaux ou que les esclaves, des ordinateurs pour faire mieux que son cerveau, de la nourriture synthétique, des médicaments artificiels, des mondes virtuels… (voir aussi : Les machines pour jouer à Dieu).

Dans pratiquement
chaque cas où l’intelligence humaine (ou la recherche de vérité
qu’elle permet) s’est muée en orgueil, les groupes et les
individus concernés ont dû vivre ensuite des événements qui les
ont forcés à redécouvrir les vertus de l’humilité. Les zélotes
de l’époque du Christ, trop sûrs de leur interprétation des
prophéties de leur temps, ont fini par provoquer la dispersion des
Juifs par les Romains au lieu de vaincre ces derniers grâce à
l’appui de leur dieu. Au cours de la Révolution française, les
fanatiques révolutionnaires, trop sûrs de la vérité ou de la
valeur de leur idéologie et de la « raison » dont ils
ont même fait une déesse, ont souvent fini guillotinés et produit
la dictature napoléonienne. Au cours de la Seconde Guerre mondiale,
les nazis animés par leur vision raciale, trop sûrs de leur génie
militaire, ont fini par être laminés par le rouleau compresseur et
les sacrifices russes et par les bombardements américains et
anglais. La séparation de l’Allemagne entre Est et Ouest, puis la
construction du mur de Berlin, en ont été deux conséquences.

Trop souvent,
l’intelligence mène à la recherche de vérité. La découverte de
parcelles ou d’aspects de la vérité mène à l’orgueil.
L’orgueil mène à la destruction ou au chaos (physique ou
psychique). Cependant, à la fin, la destruction et le chaos mènent
à l’humilité. Ceci semble valoir autant pour les individus que
pour les groupes et sociétés qu’ils créent.

Un aspect
fondamental de la conscience est l’organisation de la matière en
objets ou en structures de plus en plus complexes, fins ou élaborés.
Il peut notamment aussi bien s’agir d’objets matériels que de
structures sociales. Ces créations ne paraissent viables et
relativement durables que lorsque les trois ingrédients ou principes
suivants y participent suffisamment : la volonté, l’amour et
l’intelligence. Lorsque ce dernier s’accompagne d’orgueil, la
création résultante est généralement surfaite, disproportionnée
ou excessive. Elle en précipite donc la destruction.

La conscience ne peut organiser intelligemment et durablement la matière que lorsqu’elle le fait humblement. Et une partie de cette humilité se trouve dans le respect des lois de la nature et du cosmos. Dans le cas contraire, au lieu de fonctionner à l’inverse de l’entropie, elle accélère l’évolution vers le chaos (voir aussi : La loi de dégradation ou d’augmentation du désordre et du chaos). Du moins, elle le ferait en absence de tout mécanisme régulateur ou équilibrant, tel qu’une loi de Karma. D’un certain point de vue, c’est une telle loi, si elle existe effectivement, qui favorise le retour à l’humilité.

L’intelligence ne peut conduire à des actions constructives que lorsqu’elle s’exerce dans l’humilité non simulée. Le marqueur de l’existence d’une telle qualité chez un individu ou dans un groupement humain est la réalisation de créations viables et durables, à l’opposé du chaos amené notamment par les guerres et les conflits de toutes natures. L’humilité ne se découvre pas par sa revendication, mais par ce qu’elle engendre dans le monde et chez les êtres vivants. Lorsqu’elle est accompagnée de bonne volonté et de compassion, alors l’Homme ouvre la porte à une vie paradisiaque.

(Voir aussi : Après le Nouvel Ordre Mondial)




Petite interrogation sur des démocrates et la guerre

Par Joseph Stroberg

Je me demande comment on peut être à la fois un fauteur ou prôneur de guerre (contre l’Iran ou toute autre nation) et en même temps se croire ou se faire croire socialiste et/ou démocrate (comme un Bernie Sanders). Il me semble que, théoriquement, les socialistes et les démocrates devraient avoir à cœur, avant tout, le bien-être physique et moral des peuples. Or, la guerre n’a jamais apporté le bien-être, mais la mort, la destruction, et la souffrance, en masse.


[Voir : Sanders déclare au New York Times qu’il envisagerait une frappe préventive contre l’Iran ou la Corée du Nord. Copie de l’article, ci-dessous.]


Sanders déclare au New York Times qu’il envisagerait une frappe préventive contre l’Iran ou la Corée du Nord

Par Jacob Crosse et Barry Grey
15 février 2020

Bernie Sanders a remporté le vote populaire dans les primaires
présidentielles du New Hampshire et de l’Iowa en se présentant comme un
opposant à la guerre. Après l’assassinat criminel du général iranien
Qassem Soleimani le mois dernier, Sanders a été le candidat démocrate à
la présidence qui critiqua le plus vigoureusement l’action de Trump. Ses
sondages ont augmenté en même temps que sa rhétorique antiguerre
renforcée.

Il a souligné à plusieurs reprises son vote contre l’invasion de
l’Irak en 2003, rappelant aux électeurs lors du débat présidentiel de
l’Iowa le mois dernier: «J’ai non seulement voté contre cette guerre,
mais j’ai aussi contribué à mener l’effort contre cette guerre».

Le
sénateur Bernie Sanders, candidat démocrate aux présidentielles,
s’adresse à ses partisans à Des Moines, Iowa, le 3 février 2020 [Source:
AP Photo/Pablo Martinez Monsivais]

Toutefois, lorsqu’elle s’adresse au principal journal de la classe dirigeante américaine, le New York Times,
la campagne de Sanders adopte un ton très différent de celui employé
par le candidat lorsqu’il s’adresse au public dans des discours de
campagne ou des interviews télévisées.

Les réponses fournies par la campagne de Sanders à une enquête sur la
politique étrangère des candidats démocrates à la présidence publiée ce
mois-ci par le Times donnent une image très différente de l’attitude du
soi-disant «socialiste démocrate» face à l’impérialisme américain et à
la guerre. Au cours de l’enquête, la campagne de Sanders s’efforce de
rassurer l’establishment militaire/du renseignement et l’élite
financière sur la loyauté du sénateur envers l’impérialisme américain et
sur sa volonté de déployer sa machine militaire.

La réponse à la troisième question de l’enquête du Times est peut-être la plus significative et la plus effrayante.

Question: Envisageriez-vous de recourir à la force militaire pour
prévenir un essai nucléaire ou de missile iranien ou nord-coréen?

Réponse: Oui.

Selon la campagne, la Maison-Blanche avec Sanders comme président,
serait ouverte à l’idée de lancer une frappe militaire contre l’Iran ou
la Corée du Nord dotée de l’arme nucléaire pour empêcher non pas une
menace de frappe nucléaire ou de missile contre les États-Unis, mais un
simple essai d’armes. Il s’agit d’une position à couper le souffle, non
moins incendiaire que celles avancées par l’administration Trump.

Sanders risquerait une guerre qui pourrait facilement impliquer les
grandes puissances et conduire à un cataclysme nucléaire afin de bloquer
un essai d’armes par des pays qui ont été soumis à des sanctions
américaines dévastatrices et à des provocations diplomatiques,
économiques et militaires pendant des décennies.

En outre, comme le montre clairement la réponse de Sanders au Times,
le candidat dit progressiste et antiguerre souscrit pleinement à la
doctrine de la «guerre préventive» déclarée comme politique officielle
des États-Unis en 2002 par l’administration de George W. Bush.
Affirmation illégale de la guerre d’agression comme instrument de
politique étrangère, cette doctrine viole les principes établis lors des
procès de Nuremberg des responsables nazis après la Seconde Guerre
mondiale, la charte des Nations unies et d’autres lois et conventions
internationales sur la guerre. L’adhésion de Sanders à cette doctrine,
sur les traces de l’administration Obama, montre que son opposition à la
guerre en Irak était purement une question de tactique, et non une
opposition de principe à la guerre impérialiste.

La question ci-dessus est précédée d’une autre qui évoque une réponse
pleinement conforme à la politique de guerre de l’administration Obama,
la première administration de deux mandats dans l’histoire des
États-Unis à diriger une guerre ininterrompue.

Question: Considéreriez-vous la force militaire pour une intervention humanitaire?

Réponse: Oui.

Parmi les guerres criminelles menées par les États-Unis au nom de la
défense des «droits de l’homme» figurent la guerre en Bosnie et le
bombardement de la Serbie dans les années 1990, la guerre aérienne de
2011 contre la Libye qui s’est terminée par le lynchage du dirigeant
déchu Mouammar Kadhafi, et la guerre civile en Syrie qui a été fomentée
par Washington et menée par ses milices mandataires liées à Al-Qaïda.

Les prétextes humanitaires frauduleux de l’agression américaine
n’étaient pas plus légitimes que le mensonge des «armes de destruction
massive» utilisées lors de l’invasion néocoloniale de l’Irak. Le
résultat de ces crimes de guerre a été la destruction de sociétés
entières, la mort de millions de personnes et la dislocation de dizaines
de millions d’autres, ainsi que la transformation du Moyen-Orient en
une région contestée par les grandes puissances qui menace d’être le
berceau d’une nouvelle guerre mondiale.

Sanders souscrit pleinement à cette doctrine de «guerre humanitaire»
qui est particulièrement associée aux administrations démocrates.

En réponse à une question du Times sur l’assassinat de
Soleimani, la campagne de Sanders qualifie l’action de Trump d’illégale,
mais refuse de prendre une position de principe contre les assassinats
ciblés en général et s’associe aux attaques contre Soleimani qui le
qualifiaient de terroriste.

La réponse est la suivante:

Il est clair qu’il existe des preuves que Soleimani a été impliqué
dans des actes de terreur. Il a également soutenu les attaques contre
les troupes américaines en Irak. Mais la bonne question n’est pas
«était-ce un méchant», mais plutôt «son assassinat rend-il les
États-Unis plus sûrs?» La réponse est clairement non.

En d’autres termes, l’assassinat extrajudiciaire de personnes par le
gouvernement américain est justifié s’il rend les États-Unis plus
«sûrs». Il s’agit d’une approbation tacite de la politique d’assassinats
par drones qui a été largement étendue sous l’administration Obama: une
politique qui incluait le meurtre de citoyens américains.

À un autre moment, le Times pose la question:

Seriez-vous d’accord pour commencer à retirer les troupes américaines de la péninsule coréenne?

Sanders de répondre:

Non, pas immédiatement. Nous travaillerions en étroite collaboration
avec nos partenaires sud-coréens pour avancer vers la paix dans la
péninsule coréenne, ce qui est la seule façon de traiter en fin de
compte la question nucléaire nord-coréenne.

Sanders soutient donc la présence continue de dizaines de milliers de
soldats américains dans la péninsule coréenne, tout comme il soutient
le déploiement de forces américaines de manière plus générale pour faire
valoir les intérêts mondiaux de la classe dirigeante américaine.

En ce qui concerne Israël, Sanders appelle au maintien du niveau
actuel de l’aide militaire et civile américaine et s’oppose au retour
immédiat de l’ambassade américaine de Jérusalem à Tel-Aviv.

Sur la Russie, il soutient entièrement la campagne maccartiste
anti-russe du Parti démocrate et se range derrière la base de droite de
la campagne de destitution ratée des démocrates contre Trump:

Question: Si la Russie continue sur la même voie en Ukraine et dans
d’autres anciens États soviétiques, les États-Unis doivent-ils la
considérer comme un adversaire, voire un ennemi?

Réponse: Oui.

Question: La Russie devrait-elle être tenue de restituer la Crimée à l’Ukraine avant d’être autorisée à réintégrer le G-7?

Réponse: Oui.

Enfin, le Times demande à la campagne Sanders sa position
sur la stratégie de sécurité nationale annoncée par l’administration
Trump au début de 2018. La nouvelle doctrine déclare que l’axe de la
stratégie étrangère et militaire américaine est passé de la «guerre
contre le terrorisme» à la préparation de la guerre contre ses
principaux rivaux, en nommant notamment la Russie et la Chine.

Dans l’échange suivant, Sanders accepte tacitement le cadre de
conflit des grandes puissances de la stratégie de sécurité nationale,
attaquant Trump de la droite pour ne pas avoir poursuivi agressivement
le conflit avec la Russie et la Chine:

Question: La stratégie de sécurité nationale du président Trump
appelle à déplacer l’accent de la politique étrangère américaine du
Moyen-Orient et de l’Afghanistan vers ce qu’il appelle les
superpuissances «révisionnistes», la Russie et la Chine. Êtes-vous
d’accord? Et pourquoi?

Réponse: Malgré sa stratégie déclarée, l’administration Trump n’a
jamais suivi une stratégie de sécurité nationale cohérente. En fait,
Trump a aggravé les tensions au Moyen-Orient et nous a amenés au bord de
la guerre avec l’Iran, a refusé de tenir la Russie responsable de
son ingérence dans nos élections et de ses violations des droits de
l’homme, n’a rien fait pour remédier à notre accord commercial injuste
avec la Chine qui ne profite qu’aux riches entreprises, et a ignoré
l’internement massif des Ouïgours par la Chine et sa répression brutale
des manifestants à Hong Kong
. Il est clair que Trump n’est pas un modèle de président à suivre. [C’est nous qui soulignons]

Dans une récente interview, Ro Khanna, membre démocrate du Congrès et
coprésident national de la campagne Sanders, a assuré l’écrivain Uri
Friedman que Sanders poursuivrait les opérations provocatrices de
navigation de la «liberté des mers» dans le golfe Persique et la mer de
Chine méridionale, tout en engageant l’administration Sanders à
«maintenir une certaine présence [des troupes]» sur la multitude de
bases qui parsèment les pays «alliés», du Japon à l’Allemagne.

Des millions de travailleurs, d’étudiants et de jeunes sont
actuellement attirés par Sanders parce qu’ils en sont venus à s’opposer
aux vastes inégalités sociales, à la brutalité et au militarisme de la
société américaine et à associer à juste titre ces maux au capitalisme.
Cependant, ils apprendront bientôt par une expérience amère que
l’opposition de Sanders à la «classe des milliardaires» n’est pas plus
réelle que sa prétendue opposition à la guerre. Sa politique étrangère
est impérialiste de bout en bout, en accord avec la politique agressive
et militariste du Parti démocrate et de l’administration Obama.

Les désaccords entre les démocrates et Trump en matière de politique
étrangère, bien qu’acerbes, sont tactiques. Les deux partis partagent
l’orientation stratégique consistant à affirmer l’hégémonie mondiale des
États-Unis, avant tout par la force des armes.

Peu importe les belles paroles de Sanders sur l’inégalité, il est
impossible de s’opposer aux déprédations de la classe dirigeante au pays
tout en soutenant le pillage et l’oppression à l’étranger.

Sanders n’est pas plus un apôtre de la paix qu’il n’est un
représentant de la classe ouvrière. Tant en politique étrangère
qu’intérieure, il est un instrument de la classe dirigeante pour
canaliser le mouvement croissant de la classe ouvrière et de
l’opposition au capitalisme derrière le Parti démocrate et le système
bipartite de la domination capitaliste aux États-Unis.

(Article paru en anglais le 14 février 2020)




Le clivage médiatique de l’Humanité

Par Joseph Stroberg

Notre époque est caractérisée par un clivage croissant entre deux groupes humains informels. Le premier, le plus nombreux, est constitué par les individus qui travaillent consciemment pour la matérialisation du Nouvel Ordre Mondial et par ceux qui y contribuent inconsciemment (en tant que chiens de garde du Système, en tant que suiveurs dociles, ou en tant que faux opposants volontaires ou involontaires). Le second est composé par les êtres humains qui refusent de se laisser embarquer vers un tel monde qu’ils perçoivent ou ressentent négativement derrière sa façade trompeuse. Celui-ci est minoritaire et, devant la tournure des événements, risque de plus en plus d’être ostracisé, blâmé et même persécuté.

Des tenants du « Nouvel Ordre Mondial » (« NOM », en abrégé) peuvent parfaitement ignorer l’existence même de cette dénomination, pendant que d’autres lui accolent l’étiquette de théorie conspirationniste. D’autres sont pleinement conscients de ce qu’ils font et promeuvent. De manière générale (sachant qu’il peut exister des exceptions), l’appréhension de la réalité par les partisans ou les artisans du NOM est basée sur une approche matérialiste de la vie (pour eux, tout découle de la matière, y compris la conscience). Celle-ci a été développée et formatée par une formation scolaire conventionnelle ou académique, de manière proportionnelle à la durée de leurs études. Et elle se nourrit maintenant auprès d’une seule source d’information, celle de la pensée unique en provenance des médias dominants. Ces créateurs conscients ou inconscients d’un tel « ordre » considèrent que tout ce qui vient des médias conventionnels, surtout lorsqu’ils sont télévisuels, exprime la stricte vérité. Tout ce qui s’y trouve écrit ou proclamé oralement est parole d’évangile. Les « journalistes » et autres présentateurs de « nouvelles » y partagent le rôle de grands prêtres avec les chercheurs scientifiques, ou plutôt avec une certaine catégorie d’entre eux : ceux qui sont favorables à l’Ordre ou qui contribuent à son apparition. Car il semble bien que l’Humanité ait inventé une nouvelle religion qui considère comme sacré ce qui sort de la bouche des « experts » propulsés sur le devant de la scène par les médias.

En face des promoteurs et des constructeurs, volontaires ou non, du Nouvel Ordre Mondial, se trouve divers types de « résistants », aux origines multiples. Certains ont pu suivre un parcours scolaire et universitaire poussé, mais contrairement aux individus formatés, ils avaient le plus souvent un tempérament rebelle, hors normes ou marginal. Ces résistants puisent à toutes les sources alternatives, et tendent à rejeter de plus en plus les médias dominants, ceci d’autant plus facilement qu’ils auront pu les prendre en flagrant délit de mensonge ou de manipulation. Cependant, le monde alternatif est partiellement lui-même gangréné par une fausse opposition au Système, par certains individus payés par des services secrets ou par de grandes entreprises pour détourner une partie des résistants. Il l’est aussi par certains individus davantage dirigés par l’affectif que par la raison et qui vont jusqu’à croire maintenant que la Terre est plate. Ils ont été abusés par d’habiles faussaires qui jouent sur l’ignorance des découvertes scientifiques et des faits démontrés pour promouvoir leur pseudo-théorie faite de subterfuges, de biais de raisonnements, et de ce que l’on peut considérer comme un jeu de miroirs déformants. Alors, bien sûr, il est ensuite facile aux « journalistes » et aux « experts » officiels de dénigrer systématiquement n’importe quel résistant en le qualifiant d’illuminé, de complotiste ou de conspirationniste, ceci en usant et abusant d’amalgames. Ils mettent dans le même paquet les croyants de la Terre plate et les dénonciateurs, par exemple, des dangers de la vaccination. Tout ce qui n’est pas dans la ligne de la pensée unique tend ainsi à être rejeté comme théorie complotiste ou comme simple délire. (Voir aussi : Qui a peur des théories du complot ?)

Plus le temps passe, et plus le fossé semble s’élargir entre ces deux tendances de plus en plus irréconciliables : d’un côté les bergers, les chiens de gardes du Système, et la grande masse des moutons blancs ; de l’autre, les moutons noirs. Le jeu est compliqué par la présence de loups déguisés en moutons noirs et dont la fonction est de diviser les rebelles. De plus, certains moutons noirs authentiques, lorsqu’ils sont trop attachés à tel courant politique, idéologique ou religieux, tendent aussi à la division de leurs semblables. Pour favoriser leur propre chapelle de croyances, ils tendent alors à démolir les autres, similaires en cela aux chiens de gardes et aux loups. Il devient donc très difficile de faire la part des choses, de déterminer en particulier le degré de sincérité, d’honnêteté, de probité, et de fiabilité de tel « résistant » ou de tel groupe apparemment rebelle au NOM. De plus, ces qualités, si elles sont présentes chez tel individu ou tel collectif, ne garantissent pas pour autant la véracité des théories ni des prétendus faits que celui-ci pourrait rapporter. Comment le simple mortel, compte tenu en général des faibles moyens dont il dispose pour une vérification directe, peut-il par exemple et en effet discerner entre Terre plate et Terre ronde, entre les dangers et les bienfaits des vaccins, entre la réalité d’une pandémie de covid-19 et son caractère artificiel, entre l’existence d’un plan concerné mondial pour l’établissement du NOM et son absence, etc. ?

Pour ce qui concerne la forme de la Terre, ceux qui veulent la croire plate sont obligés non seulement de déformer les connaissances scientifiques par ailleurs largement démontrées, mais aussi de nier l’existence des milliers de satellites en orbite terrestre et de sondes ou de fusées capables d’observer notre planète depuis de lointaines distances. Dans le même temps, ils ne sont pas capables, contrairement à ceux qui connaissent et utilisent les lois de la mécanique céleste, de calculer et de prévoir de manière très précise la position des astres dans le ciel, ni leurs heures de lever et de coucher, ni la longueur des ombres dues au Soleil en n’importe quel lieu de la surface et à n’importe quel moment de l’année… Le commun des mortels n’a en général pas de connaissances suffisantes en sciences physiques. Il n’a pas non plus les moyens de se payer un séjour à bord de la station spatiale internationale. Il ne peut que s’appuyer sur les dires des uns et des autres. Le bon sens ne suffit pas toujours. Il peut facilement être abusé par d’habiles subterfuges, tels que ceux pratiqués par les théoriciens de la Terre plate. Sans une solide connaissance de la physique appuyée par de nombreuses expériences, ou sans la possibilité d’un voyage extraplanétaire, il ne peut que conjecturer sur la base d’une vision géocentrique et locale qui lui donne bien davantage l’impression de platitude que de rondeur, étant donnée la taille de notre planète. Mais même ceux qui pensent que la Terre est ronde, ne se reposent la plupart du temps que sur ce qu’y en a été dit par des « experts », par des encyclopédies ou par leurs professeurs guère mieux lotis.

Pour ce qui est de la réalité ou non d’une pandémie de covid-19, il est déjà un peu plus facile de découvrir soi-même certaines informations, surtout si nous connaissons quelqu’un, infirmière ou médecin par exemple, qui travaille dans un hôpital concerné, ou si l’on appartient soi-même à la profession médicale. Il n’est pas nécessaire ici de se propulser en orbite. Par contre, il est encore difficile, même pour un chercheur du domaine, de vérifier en direct, à l’aide d’un microscope suffisamment puissant (et, si possible, doté d’une caméra pour pouvoir ensuite le rapporter comme preuve), qu’il existe bien une invasion du corps par un coronavirus donné, que ce dernier pénètre dans une cellule, et qu’il utilise cette dernière pour s’y multiplier.

Trois prix Nobel de médecine (dont Randy W. Schekman) ont découvert et/ou théorisé que les cellules pouvaient sous certaines conditions apparemment échanger des informations ou du matériel génétique entre elles par le biais de « vésicules » qui sont formés d’une membrane entourant des brins d’ARN ou d’ADN en provenance de la cellule elle-même. Eh bien, ces vésicules ont la même apparence que les virus de la grippe et que les coronavirus ! Les espèces de bras ou d’excroissances présents sur la membrane d’allure sphérique servent à ouvrir la paroi cellulaire pour ensuite en faire sortir les brins d’ARN ou d’ADN. Et lorsqu’une cellule est agressée (par le stress ou la peur, par des poisons ou encore par des ondes électromagnétiques, surtout pulsées), alors il y a une plus grande production de ces vésicules, soit pour informer d’autres cellules de l’agression, soit pour évacuer le matériel génétique abîmé par l’agression (et donc des morceaux d’ARN ou d’ADN). Le mécanisme de la fièvre permet d’activer ce processus d’évacuation lorsque l’agression trop forte amène une production trop importante de vésicules.

En prenant en compte de telles découvertes assez récentes, il est légitime de remettre en question la théorie classique de propagation de pandémies par virus qui se transmettraient par contact ou par voie aérienne, si de tels prétendus virus sont dans la très grande majorité des cas le seul produit des agressions subies par nos propres cellules, notamment sous l’effet de la récente 5G auquel notre corps n’est pas du tout habitué. Pour déterminer alors laquelle des deux visions a le plus de chances d’être véridique, nous devons comparer avec les faits observés et démontrés. Ces faits sont-ils compatibles avec la théorie classique ou le sont-ils davantage avec cette théorie alternative ? (voir Pour en finir avec les virus et le Nouvel Ordre Mondial et les liens inclus).

Maintenant, comment réagissent les deux groupes évoqués plus haut, face à des théories alternatives aux croyances officielles ? Les individus qui travaillent pour le NOM et qui collent aux thèses et discours officiels rapportés de manière relativement uniforme par les grands médias auront une forte tendance à immédiatement les qualifier de théories du complot et à les écarter d’un revers de la main sans le moindre examen. Dans d’autres cas, ils essaieront activement de les « débunker », souvent à coups d’arguments fallacieux et d’amalgames. Et si cela ne suffit pas, ils s’acharneront alors à dénigrer les inventeurs de ces théories et ceux qui les propagent.

Les « résistants » réagissent habituellement de manière moins destructrice, au risque de se laisser emporter trop rapidement, par enthousiasme, dans la nouvelle théorie, sans pour autant l’avoir examinée de près. Néanmoins, ils sont souvent plus intuitifs que les membres du premier groupe et sont plus aptes à réfléchir par eux-mêmes et à apprendre de leurs erreurs. Au moins, ils ne rejettent pas a priori, sous le prétexte que ça paraît trop fantastique, fantasmagorique ou impossible. Ils démontrent une plus grande ouverture d’esprit, accompagnée souvent d’une plus grande ouverture de cœur. Alors que les premiers jugent et dénigrent presque systématiquement dès que les choses et les individus ne font pas leur affaire, les seconds se montrent souvent plus compréhensifs et plus inclusifs. Ils travaillent pour l’émergence d’un Nouveau Monde après l’effondrement inéluctable du Nouvel Ordre Mondial.




Criminalité noire & blanche aux USA

Par Joseph Stroberg

Les chiffres ou les statistiques mis en avant par différents articles sur le sujet peuvent différer grandement selon la tendance politique ou socioculturelle de leur auteur et selon son degré d’impartialité ou au contraire d’implication émotionnelle. Après l’article «Il est faux de dire que c’est du racisme que les Blancs tuent les Noirs»: Éric Zemmour sur les émeutes aux USA qui présentait l’opinion d’Éric Zemmour sur le problème de la criminalité raciale aux États-Unis, voici deux autres articles suivis de statistiques du FBI pour l’année 2014 (en supposant que celle-ci ne soit pas significativement différente des autres années).

[Photo d’en-tête : Lors d’une marche durant les émeutes de Baltimore, le 28 avril 2015. Photo Jim Bourg. Reuters]


Éric Zemmour pris en flagrant délire raciste sur CNews

[Source externe : Réseau International]

par Cyprien Caddeo

« 80 % des Blancs sont tués par des Noirs aux États-Unis. »

C’est l’infâme sottise prononcée par le polémiste d’extrême droite Éric Zemmour sur le plateau de CNews, lundi soir. Ce dernier voulait sous-entendre que la population afro-américaine serait coupable plus que victime, alors que les États-Unis se sont embrasés après que George Floyd, un Noir de 46 ans, a été tué par un policier blanc.

Or, sa prétendue statistique est complètement fausse, comme l’a souligné l’AFP en s’appuyant sur les données du FBI. Celles-ci démontrent que, en 2018, 80 % des Américains blancs ont été tués par des Blancs, dans un pays où les homicides se déroulent d’abord au sein d’une même communauté.

Zemmour affirmait aussi que « les Blancs aux États-Unis ont deux fois plus de chances d’être tués que les Noirs ». Tout faux là encore : selon le FBI, 7 407 Afro-Américains ont été tués en 2018, contre 6 088 Blancs.

source : https://www.humanite.fr/eric-zemmour-pris-en-flagrant-delire-raciste-sur-cnews-689849?


[Source externe : Le Journal de Montréal]

USA: le sujet tabou de la criminalité noire

CA_Daniel-Girard

[Auteur :] Daniel Girard 18 août 2014

MARTHA’S VINEYARD,
MASSACHUSETTS.
Si l’enquête du ministère de la justice des États-Unis révèle que Michael Brown, tué par un policier à Ferguson, a été la victime d’une bavure, on s’attend à ce que le policier subisse les conséquences de ses actes. Mais il n’appartient pas aux médias et aux groupes de défense des minorités à se substituer aux autorités. L’éditorialiste Jason Riley, du Wall Street Journal, un Noir, en a assez de toute cette attention médiatique concentrée sur les cas où le travail des policiers est en cause. Il ne minimise pas leur importance. Il se demande juste pourquoi pourquoi la mort quotidienne de Noirs assassinés par d’autres Noirs partout aux États-Unis ne génère par le même niveau d’indignation.

Les chiffres?

Les chiffres sont accablants. D’après Bureau of Justice Statistics, les Noirs, 13% de la population américaine, comptent pour la moitié des meurtres aux États-Unis. 85% des morts sont des hommes; la moitié d’entre eux ont entre 17 et 29 ans. Huit Noirs sur 10 sont tués par des armes à feu. Les conséquences sociales? Les prisons sont surpeuplées de Noirs, plus des deux tiers des enfants Noirs sont élevés dans des familles monoparentales. Laurence Thomas, un professeur Noir qui enseigne à l’école Maxwell de l’Université de Syracuse est curieux de savoir pourquoi aucun des leaders Noirs ne s’élève contre le massacre quotidien des Noirs par des Noirs. Il se demande comment se fait-il que Al Sharpton et Jesse Jackson n’aient rien à dire là-dessus? Il ajoute: On dirait que la vie d’un Noir a plus de valeur parce qu’il est tué par un Blanc plutôt que par un Noir. L’éditorialiste Jason Riley a des inquiétudes similaires. Il digère mal de voir le président Obama, de Martha’s Vineyard, mettre sur le même pied des groupes de vandales et les forces de l’ordre qui tentent de contenir les émeutes, en parlant de réponse militaire à la crise. Pour Jason Riley, il est impératif que les Noirs s’attaquent à leur principal problème: leur propre criminalité.


Statistiques 2014 du FBI

Source externe : Tableau complet (anglais)

Extrait traduit de la partie concernant la race :

Tableau 6 élargi des données sur les homicides

Meurtres

Race, origine ethnique et sexe de la victime selon la race, l’origine ethnique et le sexe du criminel, 2014

[Victime unique / criminel unique]

Race de
la victime
Total Race du
criminel
Blanche Noire ou Afro-américaine Autre [1] Inconnue
Blanche 3 021 2 488 446 35 52
Noire ou Afro-américaine 2 451 187 2 205 15 44
Autre race [1] 168 47 25 93 3
Race inconnue 63 34 17 3 9

Par Joseph :

Quelques constats sur la base du tableau

Le nombre total de victimes étant 5703 (3021 + 2451 + 168 + 63),
53 % (3021 / 5703) sont des blancs
et 43 % (2451 / 5703) sont des noirs.

Le pourcentage d’assassinats effectués est :
48 % (2756 / 5703) par des Blancs
et 47 % (2693 / 5703) par des Noirs ou des Afro-américains.

Cependant, le Bureau du Recensement des États-Unis (United States Census Bureau) fournit pour 2014 les populations suivantes (estimations à environ 0.1 % de marge d’erreur) :

Population totale 314 107 084
Blancs 231 849 713 73.8 %
Noirs et Afro-américains 39 564 785 12.6 %

Alors que moins de 13 % des États-Uniens sont des Noirs ou des Afro-américains, 43 % des victimes sont noires ou afro-américaines et 47 % des assassinats dont commis par des Noirs ou des Afro-américains.

Il existe donc un large sur représentation de victimes et d’assassins parmi les populations noires ou afro-américaines aux États-Unis.

Par ailleurs, 90 % (2205 / 2451) des victimes noires ou afro-américaines sont tuées par des Noirs ou par des Afro-américains,
alors que dans le même temps, 82 % (2488 / 3021) des victimes blanches sont tuées par des Blancs.

Les crimes sont très majoritairement commis dans le milieu racial et concernent plus rarement des victimes d’une race différente de celle de l’assassin.

Conclusion

Les crimes violents aux États-Unis ont rarement un cause raciste.

On pourrait être tenté de considérer que les populations noires et afro-américaines sont plus violentes que les autres. Cependant, c’est oublier que celles-ci appartiennent le plus souvent à des milieux socio-culturels défavorisés, ceci remontant au temps de l’esclavage.

Ainsi, la cause de la violence criminelle est-elle bien davantage le fait de la surpopulation, de la pauvreté et de l’analphabétisme que de la couleur de la peau des individus.

On peut alors se demander pourquoi plusieurs pays, par la stimulation ou l’aide de leurs médias dominants, se sont récemment empressés de monter en épingle une affaire criminelle qui aurait en d’autres temps été reléguée dans les faits divers de quelques journaux locaux et ignorée ailleurs. Il y a visiblement une instrumentalisation dont le but n’est certainement pas celui de la paix et de l’harmonie des peuples et de leurs différentes cultures et ethnies constitutives. Dans les faits que l’on peut observer, spécialement aux États-Unis, les conséquences de cette amplification médiatique sont plutôt une accentuation du désordre, des divisions et du chaos.

De manière générale, lorsque l’on focalise son attention et ses pensées sur un secteur particulier de l’existence, celui-ci acquiert rapidement un caractère disproportionné par rapport au reste. Et au lieu de résoudre les problèmes éventuels qui lui sont liés, on tend à les aggraver. Si nous voulons faire disparaître le racisme, cessons d’accorder de l’attention, et donc de l’importance, à la couleur de la peau des individus ! Par contre, développons la compréhension, l’empathie, la compassion, l’esprit d’entraide et de fraternité avec tous les êtres humains, sans distinction.




Où conduisent le confinement, le port du masque et la distanciation ?

Par Joseph Stroberg

« Il est vrai, sans mensonge, certain, et très véritable : Ce qui est en bas, est comme ce qui est en haut ; et ce qui est en haut est comme ce qui est en bas, pour faire les miracles d’une seule chose.

Extrait de la Table d’émeraude.


Considérer la vie humaine individuelle et collective sous l’angle de l’analogie entre les lois de la matière et celles de la conscience permet de faire des découvertes étonnantes. Ainsi et par exemple, les oscillations d’un pendule se retrouvent dans l’alternance politique entre droite et gauche ainsi que dans l’alternance sociétale entre patriarcat et matriarcat. Et comme le mouvement d’un pendule est amorti par le frottement de l’air et finit par atteindre un état d’équilibre, on peut suspecter qu’au bout d’une longue période, la politique trouve une forme d’équilibre au centre et la société finit par laisser s’exprimer et agir femmes et hommes avec leurs caractéristiques propres en un tout harmonieux. Les diverses organisations sociales, culturelles, politiques, économiques, etc. s’éloignent progressivement des extrêmes. Cependant, de même qu’un choc brutal peut relancer l’oscillation du pendule, la civilisation n’est probablement jamais à l’abri de se trouver dans un nouvel état critique. Si le choc est trop violent, elle peut même éclater.

Maintenant, est-il possible de découvrir une analogie dans le monde des lois physiques pour ce qui concerne le confinement, le port du masque ou encore la distanciation sociale ? Avec un peu d’imagination, pourquoi pas ? Commençons par le confinement. En physique nucléaire, celui-ci est une voie choisie par les chercheurs pour parvenir à produire des réactions de fusion entre des noyaux d’hydrogène, de tritium ou d’hélium, ceci pour générer une importante quantité d’énergie. De manière plus abordable, les carabines à air comprimé reposent sur le confinement du gaz dans un petit volume. Dans chaque cas, le but est l’explosion ou la libération d’énergie en un temps bref. Cela ne présage alors rien de bon pour une société de se voir confinée artificiellement dans des espaces restreints, surtout si l’on prend en compte les expériences de laboratoire qui ont démontré que des rats en surpopulation devenaient agressifs et en venaient se battre entre eux. La société humaine vaut-elle sur ce plan tellement mieux que des rats ? L’existence des deux guerres mondiales et des conflits continuels ici ou là depuis lors permet d’en douter.

Un matériau fortement contraint finit par imploser, par exploser, par se briser ou par se désagréger d’une manière ou d’une autre. Une civilisation trop endiguée, par confinement ou par d’autres moyens, risque donc de se voir détruite ou transformée radicalement en quelque chose qui n’est pas nécessairement souhaitable. Les diverses lois liberticides auxquelles les différentes nations du globe sont soumises de manière croissante depuis les attentats du 11 septembre 2001 et plus récemment depuis la « plandémie » de la covid-19 vont incontestablement aboutir à une métamorphose complète ou à une explosion de nos sociétés. De nombreux indices (dont l’existence des Georgia Guidestones) concourent pour indiquer que le but d’au moins certaines élites serait d’éliminer une grande partie de l’Humanité pour descendre sous le milliard d’individus. Une nouvelle guerre mondiale ferait pour elles parfaitement l’affaire. Des pandémies qui parviendraient effectivement à tuer en masse le feraient aussi. Mais comme le corps humain ne leur semble pas accommodant pour cela, résistant bien plus que prévu (ou parce que les virus ne seraient en fait pas la cause des maladies virales ?), ils doivent trouver des alternatives pour accélérer les choses.

Les vaccins et leurs toxines — assaisonnés maintenant au besoin de fragments d’ADN ou d’ARN et de composant micro ou nano technologiques — pourraient finalement créer des épidémies artificielles. En sciences physiques, si une réaction chimique est trop lente, on y ajoute un ou plusieurs catalyseurs chargés d’en abaisser le seuil énergétique et donc de la faciliter. Pour détruire ou transformer plus rapidement des corps humains, les vaccins peuvent ainsi se révéler de bons moyens. Ils affaiblissent les corps et produisent des maladies auto-immunes. Même s’ils sont résistants, à force d’être plus ou moins régulièrement empoisonnés, ces derniers peuvent finir par céder, par s’effondrer.
Si le confinement ne parvient pas à briser psychologiquement les individus ou les nations, les vaccins les briseront physiquement. Et si cela ne suffit pas, on y ajoute un bon cocktail d’ondes pulsées (wi-fi, 2G, 3G, 4G, 5G, Bluetooth…) pour produire d’autres effets néfastes ou augmenter le potentiel destructeur des autres moyens.

Le port du masque, avec la limitation de la respiration et de la communication qu’il entraîne, trouve notamment sa correspondance dans les phénomènes optiques ou électromagnétiques d’interférence et de filtrage. Leurs effets sont une transformation ou un affaiblissement des signaux initiaux. Ce qui se présente à la sortie n’a plus grand-chose de commun avec ce qui se trouvait à l’entrée. Le port du masque vise ainsi à rendre l’Humanité plus docile, à lui faire accepter et même réclamer son asservissement, puisque nombreux sont maintenant les êtres humains qui y voient un moyen d’être épargnés par le prétendu méchant virus. Cet outil contribue à dénaturer ou à diminuer la communication et la vitalité. Les réseaux sociaux et la téléphonie sans fil avaient amorcé un mouvement dans le sens du morcellement social. En multipliant et en éparpillant les relations, ils en diminuaient d’autant la qualité. Le masque vient alors apporter sa contribution à la diminution de l’intensité dans les échanges.

La distanciation sociale, elle, est comparable à l’utilisation d’une barrière ou d’un champ répulsif qui empêchent deux particules de se rencontrer. Puisque dans les lieux clos elle s’accompagne souvent de cases et de parcours fléchés, on peut même la voir comme l’établissement d’un réseau cristallin. Et un cristal est particulièrement rigide. Ainsi, on peut s’attendre à ce que la distanciation ait pour objectif, ou au moins comme conséquence imprévue, la métamorphose vers une société sclérosée et qu’il serait désormais difficile de changer. En acceptant de satisfaire à toutes ces nouvelles règles qui veulent devenir des normes pour l’avenir, les êtres humains trop dociles creusent leur tombeau pour ressusciter en cyborgs ou en zombies.

En se pliant aux injonctions de confinement, de port du masque et de distanciation, l’Humanité contribue à construire un monde rigide, déshumanisé, régulé, contrôlé dans le moindre de ses aspects et dont les véritables contacts et échanges humains seront exclus et choses du passé. Les survivants des processus explosifs et destructeurs mis en place vivront dans un « Meilleur des mondes » hyper mécanisés et seront probablement eux-mêmes devenus partiellement des machines. Est-ce vraiment cela que nous voulons ? Si ce n’est pas le cas, il n’y a pas trente-six solutions. La seule consiste à refuser confinement, masque et distanciation, quel qu’en soit le prix ! Si nous avons peur de la maladie ou des amendes salées, peur de perdre notre maison ou notre confort, alors nous vivrons ce « Meilleur des mondes » possibles pour les élites, mais le pire pour nous. C’est cela qui s’en vient à grands pas si nous nous laissons faire. La seule alternative consiste à ne pas attendre que le voisin fasse le premier pas de la désobéissance civile.




Le pour et le contre

Par Joseph Stroberg

[photo : Getty Images]

Au cours de leur existence, individus et sociétés sont amenés à traverser différentes périodes critiques qui représentent autant de défis à relever, de portes à ouvrir vers l’inconnu. Chaque situation peut nécessiter une évaluation profonde des causes du malaise, afin de mieux pouvoir découvrir les remèdes, les solutions qui permettront de résoudre la crise, les clefs ou les mécanismes qui permettront d’ouvrir la porte. Dans chaque cas, nous gagnons à tirer profit de l’usage d’outils ou d’instruments adaptés à la mesure des éléments ayant contribué d’une manière ou d’une autre à produire ou à amplifier le problème. Cependant, s’il est généralement facile de mesurer les dimensions d’une boîte ou la température d’une pièce, il se révèle souvent bien plus complexe d’évaluer correctement les causes d’une crise et probablement aussi difficile de choisir ensuite la meilleure voie de résolution selon le degré de mise en évidence de ces dernières. Il nous est alors souvent nécessaire de peser le pour et le contre, de comparer les risques comportés par tels choix et les bénéfices qu’ils sont susceptibles d’apporter, puis d’en tirer un bilan.

La crise covid-19 se présente, d’un certain point de vue, comme un tableau hyper réaliste de certains peintres décorateurs ou comme une mécanique au moins aussi complexe qu’une automobile. En déterminer les causes est alors au moins aussi difficile que de deviner sans connaissances préalables comment le peindre a bien pu réaliser son œuvre et dans quel but, ou comment l’inventeur a pu créer son automobile et à quoi elle peut bien servir. Si des analyses techniques scientifiques, par divers instruments utilisant notamment des ondes électromagnétiques pénétrantes, peuvent éventuellement permettre de découvrir que la toile du peintre a été réalisée par couches semi-translucides successives (la première pour couvrir la surface avec les couleurs dominantes, la deuxième pour ajouter un niveau de détail, la troisième pour en augmenter la finesse, puis la dernière pour ajouter les jeux de lumière), le commun des mortels trouvera plus facile de regarder l’artiste peindre et ainsi de découvrir son secret.

Pour un novice qui n’aurait jamais vu une automobile, comprendre comment elle peut fonctionner sans être tirée par quelque animal relève aussi d’un gros défi. Sans être ingénieur, il peut avoir néanmoins l’idée d’en soulever le capot et de découvrir alors le moteur et ses instruments auxiliaires. Comprendre la fonction des différents composants, surtout sans pouvoir simultanément les voir fonctionner, n’est pas non plus une tâche aisée. S’il trouvait un peu plus loin ceux-ci éparpillés — vilebrequin, cardan, arbre à cames, bougies d’allumage, courroie de transmission, etc. — aurait-il la moindre chance de pouvoir reconstituer le puzzle ? Le succès serait plus probable en démontant la voiture pièce par pièce, ceci en notant minutieusement chaque emplacement pour pouvoir ensuite la remonter. Ceci lui faciliterait d’ailleurs sans doute aussi la compréhension du rôle de chacune d’elles.

Si analyser la disposition des pigments d’une toile et l’agencement des couleurs est comparable à décortiquer une automobile, dans un cas comme dans l’autre, cela ne suffit pas à comprendre la finalité et pourquoi ça « marche ». Pour obtenir la compréhension du mystère du réalisme saisissant du tableau ou du fonctionnement sans chevaux du véhicule, il ne faut pas rester le nez collé sur la toile ni les yeux sous le capot. Dans le premier cas, nous devons prendre un recul suffisant et découvrir la vision d’ensemble. Dans le second, nous devons nous asseoir au volant et mettre le moteur en marche puis piloter l’engin.

Pour espérer comprendre les véritables causes de ce qu’une instance internationale non élue (l’OMS), la plupart des dirigeants mondiaux et les médias mainstream ont appelé la pandémie Covid-19, nous gagnons à pratiquer une démarche qui combine au moins des approches et méthodes propices à l’analyse d’un tableau de maître décorateur et celles utilisées pour comprendre le fonctionnement d’une automobile. Cette crise comprend en effet une dimension statique — au moins celle des structures et institutions gouvernementales, des compagnies pharmaceutiques souvent multinationales, et de l’OMS — et des éléments dynamiques (principalement les décisions changeantes et contradictoires selon les pays et moments de l’année, et les « vagues » épidémiques et propagations).

L’analyse autant du tableau d’ensemble de la crise Covid-19 que de sa mécanique (notamment les confinements, l’usage des masques, le rituel du lavage des mains, la distanciation) a déjà été traitée sous plusieurs angles dans de nombreux articles alternatifs sur Internet. Lorsque l’on s’en tient aux faits, aux statistiques officielles, à la plupart des études médicales sur la question (surtout celles qui ne dépendent pas d’un financement donnant lieu à des conflits d’Intérêts), on ne peut qu’en déduire que cette crise est artificiellement montée en épingle et entretenue. En d’autres termes, l’interprétation du tableau par les médias dominants et par les gouvernements est erronée. L’explication du mécanisme de transmission et des mesures mises en avant pour y remédier l’est tout autant. Le virus, en admettant qu’il ait pu réellement être isolé (ce qui jusqu’à preuve du contraire n’a pas été fait) et, surtout, qu’il soit la vraie cause du phénomène épidémique dénommé Covid-19, n’a pas la dangerosité qu’on lui attribue officiellement. Tout ceci peut être considéré comme l’aspect « contre » la théorie officielle. Cependant, pour vraiment peser le pour et le contre d’une situation, d’une hypothèse ou d’une décision à prendre, il est quand même nécessaire d’examiner les éléments favorables, les « pour ». Ceux-ci sont ressassés en boucle par les médias mainstream, répétiteurs inlassables de la parole gouvernementale et des éventuelles forces situées derrière.

Peser le pour et le contre nécessite souvent une alternance entre les deux plateaux de la balance, les arguments se renvoyant la balle, les « pour » à gauche du terrain de tennis, et les « contre » à droite (ou vice-versa). Cela peut donner des échanges de questions et de réponses du type suivant, intérieurement pour celui qui s’interroge tout seul ou extérieurement entre plusieurs intervenants :

— Pourquoi le gars isolé dans sa cabane au Nunavut ou en Alaska attrape-t-il tout d’un coup la grippe un certain hiver alors qu’il n’a rencontré personne depuis plus d’un mois ?

— Euh ! Bin le virus dormait dans son corps.

— Mais le système immunitaire n’est-il pas censé tuer les virus ? Pourquoi est-il assez sympa pour en maintenir en vie quelques exemplaires pour la saison prochaine ?

— Euh ! Il faut demander aux virologues. Ils doivent bien avoir une explication. Il y a bien des « porteurs asymptomatiques » pour la covid-19, d’après eux, alors pour la grippe, ça doit bien être pareil.

— Des porteurs asymptomatiques ? Des gens dont le système immunitaire est assez gentil pour laisser traîner quelques poignées de virus ici et là, le temps qu’ils récupèrent avant de pouvoir mener une prochaine invasion tranquillement ? Et pendant ce temps, ils ne sont pas malade ?

— Eh bien, ils ne sont malades que si suffisamment de virus les envahissent ?

— Combien ? 1 million ? 1 milliard ?

— Ça dépend.

— De quoi ?

— De la maladie et de l’état de santé de la personne.

— Et si la personne est en bonne santé, y a-t-il besoin de plus de virus ?

— Peut-être bien que oui.

— Mais un virus n’est pourtant pas un être vivant, puisque notamment il ne sait pas se multiplier tout seul ?

— Parce qu’il utilise le code génétique d’une cellule pour s’y multiplier.

— Et pourquoi celle-ci se laisse-t-elle couillonner ?

— Bin pas toujours ! C’est là que le système immunitaire intervient. Il empêche le virus de rentrer dans la cellule en supprimant son enveloppe qui possède la clef. Et là le virus est bien mort.

— Mais ce n’est déjà pas un être vivant. Tout ce qu’il est censé faire, c’est se faire multiplier dans une cellule. Ce n’est qu’un genre de grosse molécule qui demande d’être dupliquée. Pourquoi cette molécule rendrait-elle malade par ailleurs ?

— Bin, parce qu’elle se multiplie.

— Mais même des milliards de virus, ça n’occupe pas beaucoup de place. Pourquoi ça rendrait malade ?

— Peut-être parce qu’en plus cette molécule est mauvaise pour l’organisme.

— Admettons. Maintenant, pourquoi le fait d’avoir la Covid-19 empêcherait-il d’avoir la Grippe ?

— Les virologues disent qu’en quelque sorte ça bloque l’entrée pour les autres virus.

— Ah bon ? Pourtant, les deux ont une clef d’entrée et peuvent entrer n’importe où sur la paroi cellulaire, tellement il y a de serrures. Et je doute fort que tous les emplacements soient occupés en même temps par une seule variété de virus, sachant que ces virus ne sont pas censés traîner à la porte d’entrée, mais se précipiter à l’intérieur.

— Je ne sais pas. Il faudrait demander à un virologue.

— Ouais, admettons qu’il ait une réponse logique et satisfaisante, et pas une nouvelle rustine à leur théorie qui me paraît de plus en plus foireuse. En attendant, c’est quand même une étrange coïncidence que depuis la covid-19, presque plus personne ne meure de la Grippe, comme si celle-ci avait été rebaptisée. As-tu entendu parler de la théorie révolutionnaire des exosomes ?

Pour pousser à fond une étude des « pour » et des « contre » concernant une théorie, on peut lui opposer une théorie alternative et regarder si cette dernière répond à davantage de points pour justifier des observations. Eh bien, par exemple, il semble que la théorie des exosomes soit plus efficace et plus réaliste que celle des virus (voir notamment : La théorie des exosomes contre celle des virus), même si elle est plus récente.

Toujours avec l’idée de faire la part des choses et d’évaluer le plus justement possible une situation, une théorie, ou une crise, voire même aussi le comportement d’un être humain individuel ou d’un groupe, nous gagnons à éviter le phénomène de projection, bien que ce puisse être difficile, surtout lorsque l’évaluation concerne d’autres personnes. En d’autres termes, il vaut mieux éviter de trop raisonner en fonction de nous-mêmes, de ce que nous aimons ou n’aimons pas, de nos croyances particulières, etc. Si nous jugeons par exemple un Trump de manière négative, nous devrions en fait commencer par nous interroger sur ce qu’il nous renvoie de nous-mêmes dans un jeu de miroirs, parce que chaque être humain peut servir de miroir aux autres. Le défaut que nous percevons chez l’autre peut provenir alors soit du même que nous n’aimons pas voir chez nous et/ou ne voulons pas reconnaître, soit d’une qualité opposée au défaut supposé et dont nous manquons ou croyons manquer. L’image renvoyée d’un Trump orgueilleux a par exemple une assez bonne chance de démontrer en réalité notre manque d’assurance ou d’affirmation de nous-mêmes. Ce que nous voyons chez l’autre est à la mesure de ce que nous sommes. Le degré de noirceur ou de lumière que nous y voyons dépend étroitement de notre propre lumière ou de sa relative absence, de la même manière que la lumière d’une torche renvoyée par un miroir aura nettement moins de puissance d’illumination que celle du Soleil.

Notre lumière intérieure permet d’effacer notre ombre aussi bien qu’elle permet de révéler la vie extérieure jusqu’au moindre détail. Ceci, si nous la laissons grandir et s’exprimer. C’est finalement elle qui révèle les contradictions, les mensonges, les faux-semblants… aussi bien que la cohérence, la vérité et la justice lorsqu’elles sont présentes. Pouvons-nous sérieusement évaluer et apprécier efficacement un être humain, une théorie, ou une situation critique sans d’abord faire croître et s’épanouir notre lumière intérieure ?




Klaus Schwab et sa prise d’otages de masse 2.0

Par Jean-Michel Grau

“Celui qui contrôle la peur des gens devient le maître de leurs âmes.”

Nicolas Machiavel, Le Prince

«Soyez résolus à ne plus servir et vous voilà libres !»

Cette maxime de La Boétie doit devenir pour nous tous le meilleur antidote au projet eugéniste de Klaus Schwab dont le livre «Covid-19 : la grande réinitialisation» se veut le bréviaire et la feuille de route d’une prise d’otage mondiale qui a commencée, afin de soumettre les peuples dans une dictature sanitaire avec le Covid-19 pour mettre en œuvre la grande réinitialisation du capitalisme.

Qui est Klaus Schwab? Il est né en Allemagne à Ravensburg en 1938 et est le dirigeant fondateur du Forum de Davos (WEF) qui rassemble depuis 1971 le gratin de l’élite économique mondiale, mais aussi, politique, financière et des médias, à l’image d’autres organisations plus informelles que sont le Bilderberg ou la Trilatérale, rassemblant chaque année des décideurs internationaux parmi lesquels Jacques Attali, Christine Lagarde, Bill Gates, Jeff Bezos ou David Rockefeller. «L’existence de ces organisations pose pourtant des questions aussi essentielles que : est-il possible de répondre aux défis de notre temps avec des appareils de coordination contrôlés par des élites aussi restreintes ? Élites uniquement sélectionnées en vertu de leur pouvoir et de leur richesse, qu’elles appartiennent à quelques pays seulement, ne sont élues par personne, ni déléguées par aucune autorité publique et sont inspirées par le dogme du marché autorégulé.» [1]

Seulement voilà, le dit marché autorégulé donne des signes de faiblesse depuis quelque temps. La crise des subprimes de 2008 montre à quel point une gestion confiée à un groupe restreint et aux favorisés du marché est porteuse de chaos. «Ce système de création monétaire kafkaïen voulant que l’argent soit créé à partir de dettes et d’intérêts qui nous obligent mécaniquement à générer perpétuellement de nouvelles dettes plus grandes que les précédentes est à bout de souffle. Un système d’esclavage financier qui porte en lui les germes de l’autodestruction, puisqu’une dette en constante augmentation exige une croissance en constante augmentation et donc des émissions de CO2 toujours plus grandes.» [2] Pour éviter la surchauffe qui ne peut mener qu’à un effondrement généralisé de tout le système financier dans son ensemble, Klaus Schwab et ses affidés ont imaginé un scénario de décroissance accélérée appelé grande réinitialisation, ou «grand reset» et qu’ils s’appliquent à mettre en œuvre aujourd’hui avec le Covid.

De même que ce sont les Etats, donc les peuples, qui ont sauvé les banques de la faillite lors de la crise des subprimes de 2008, ce sont à nouveau les peuples qui sont mis à contribution pour éviter le naufrage financier suite à la dérégulation financière débridée de la mondialisation dont la dette devient aujourd’hui insoutenable. La décroissance voulue par Schwab passe donc par la mise au pas des peuples en leur imposant de gré ou de force une dictature sanitaire en agitant la peur d’un virus pour endiguer toute croissance de la consommation et saper des pans entiers de l’économie jugés non essentiels : culture, tourisme, restauration, PMI-PME, le point commun de ces secteurs économiques étant qu’ils utilisent tous, entre autre, la monnaie papier pour leurs règlements, monnaie que veulent faire disparaître les grands argentiers de la planète pour faire advenir la monnaie cryptée pour mieux tracer et contrôler la population à l’image de ce qui se fait déjà en Chine.

Cette prise d’otage des peuples s’inscrit dans un scénario planifié en deux temps simultanés:

  • Tout d’abord l’intrusion de la fraude dans l’élection américaine en mettant tout en œuvre pour exclure la réélection de Donald Trump dont le premier mandat a favorisé une croissance de 2,5%, inédite depuis longtemps aux Etats-Unis. Le corollaire de cette croissance est que la dette déjà insoutenable de l’économie américaine s’est littéralement envolée. Donald Trump a certes bénéficié d’un héritage très positif, mais il est parvenu à faire en sorte que l’expansion se poursuive. Avec un chômage de 3,5%, au plus bas depuis 50 ans jusqu’à la crise du Covid, la réélection de Donald Trump semblait assurée. C’était sans compter sur la volonté d’en finir des mondialistes avec l’administration Trump : les 6 swing states ont basculé comme par miracle dans le camp du challenger démocrate Joe Biden. Aujourd’hui, il apparaît indéniablement que ces élections ont été entachées de fraudes massives pour faire élire le candidat démocrate, les innombrables preuves compilées par l’avocate Sidney Powell étant accablantes.
  • Ensuite, la deuxième mise au pas des peuples, la plus effrayante et la plus cauchemardesque par son ampleur et sa solution finale, passe par la création d’une peur collective planifiée et entretenue par la scénarisation de la contagion d’un virus à l’échelle planétaire: le Covid-19.

Ce virus à la létalité de 0,05% dont ont doit rappeler qu’il n’est ni plus ni moins mortel que celui de la grippe saisonnière.

Malgré tout, ce que l’on appelle dorénavant «la grande pandémie du Covid-19» n’est rien d’autre qu’un scénario monté de toutes pièces par Klaus Schwab, le tout relaté en détail dans son livre [3], pour tétaniser les peuples par la peur afin de mettre en scène son grand reset de l’économie mondiale. A tel point que ce scénario a fait l’objet d’une répétition générale en 2019 au Forum de Davos que l’on peut trouver en ligne sur la chaîne YouTube du WEF sous le titre «We ran a massive viral pandemic simulation. Here’s what we learned about managing Coronavirus.» («Nous avons testé une simulation de pandémie virale. Voici ce que le management du Covid nous a appris.») Il suffit de lire tous les commentaires de cette vidéo de 3 minutes pour voir que personne n’est dupe : il ne s’agit ni plus, ni moins qu’une manipulation de grande envergure.[4]

Tout avait déjà été prédit par le gourou Jacques Attali dès 2009 dans un article messianique publié par L’Express et intitulé «Avancer par peur», (5) où il affirmait que «l’humanité ne pouvait évoluer significativement que lorsqu’elle a vraiment peur et que seule une pandémie majeure ferait surgir la prise de conscience d’un altruisme (!) pour jeter les bases d’un véritable gouvernement mondial».

Publié en juillet 2020, le livre de Klaus Schwab «Covid-19 : la grande réinitialisation» n’est rien d’autre qu’un programme économique et politique totalitaire qui se propose d’avancer «des conjectures et des idées sur ce à quoi le monde post-pandémique devrait ressembler». Le plus étonnant est que Schwab admet que le Covid-19 est «l’une des pandémies les moins meurtrières que le monde ait connues au cours des 2000 dernières années», ajoutant que «les conséquences du COVID-19 en termes de santé et de mortalité seront bénignes par rapport aux pandémies précédentes». Il continue : «Cela ne constitue pas une menace existentielle, ni un choc qui laissera son empreinte sur la population mondiale pendant des décennies». Et pourtant ! Incroyablement, cette maladie «bénigne» est simultanément présentée comme l’occasion unique d’un changement sociétal sans précédent, sous la bannière de «La Grande Réinitialisation» ! Schwab place ainsi le Covid-19 dans une longue tradition d’événements allant de la peste noire du Moyen-Âge au 11 septembre 2001 en passant par la Seconde Guerre mondiale qui ont facilité des changements soudains et significatifs dans nos sociétés. Il invoque ainsi «La Seconde Guerre mondiale qui a été la guerre de transformation par excellence, déclenchant non seulement des changements fondamentaux dans l’ordre et l’économie mondiale, mais aussi des changements radicaux dans les attitudes et les croyances sociales qui ont finalement ouvert la voie à des changements radicalement nouveaux des politiques et des dispositions du contrat social.»

Il ajoute qu’il «existe évidemment des différences fondamentales entre une pandémie et une guerre, mais l’ampleur de leur pouvoir de transformation est comparable. Les deux ont le potentiel d’être une crise transformatrice aux proportions auparavant inimaginables. C’est notre moment décisif», pavoise-t-il. «Un nouveau monde émergera». «Le bouleversement sociétal déclenché par le COVID-19 durera des années, voire des générations».

«Beaucoup d’entre nous se demandent quand les choses reviendront à la normale. La réponse est : jamais!» Les industries de la restauration, du tourisme et de la culture, mais aussi les petits commerces savent à quoi s’en tenir désormais.

Le ton est donné : «Des changements radicaux d’une telle ampleur sont tels que certains experts ont évoqué une ère « avant le coronavirus » et « après le coronavirus »» .

Tous ces commentaires montrent une seule et même chose : Schwab se veut le grand architecte de cette pandémie planifiée par lui et ses acolytes pour mettre en place le grand reset. Comment Schwab et ses amis milliardaires peuvent-ils imposer leur société dystopique au reste d’entre nous ? La solution est le lavage de cerveau par la propagande implacable débitée en copié-collé par les grands médias occidentaux, mais aussi les GAFAM, verrouillés par une oligarchie financière aux mains d’une poignée de multi-milliardaires pour instiller la peur du virus durablement.

Schwab est évidemment déterminé à faire tout ce qui est en son pouvoir non négligeable pour réaliser son monde eugéniste et transhumaniste de la surveillance, du contrôle et du profit exponentiel. Il proclame : «Le fait qu’il soit maintenant beaucoup plus facile de manipuler avec précision le génome humain dans des embryons viables, signifie que nous sommes susceptibles de voir l’avènement de bébés sur mesure qui possèdent des traits particuliers ou qui sont résistants à une maladie spécifique».

Une section entière de ce livre est consacrée au thème «Modifier l’être humain», ravalant les dystopies «1984» et «Le meilleur des mondes» à celui des bisounours. Ici, Schwab bave sur «la capacité des nouvelles technologies à devenir littéralement partie de nous» et évoque un futur cyborg impliquant «des curieux mélanges de vie numérique et analogique qui redéfiniront nos natures mêmes». Il écrit : «Ces technologies fonctionneront dans notre propre biologie et changeront notre interface avec le monde. Ils sont capables de traverser les frontières du corps et de l’esprit, d’améliorer nos capacités physiques et même d’avoir un impact durable sur la vie elle- même». Aucune violation ne semble aller trop loin pour Schwab, qui rêve de «micropuces implantables actives qui cassent la barrière cutanée de notre corps», de «tatouages intelligents», de «calcul biologique» et «d’organismes sur mesure capables de lire dans nos souvenirs» (!)

Il est ravi d’annoncer que «les capteurs, commutateurs de mémoire et circuits peuvent être codés dans des bactéries intestinales humaines communes», que «les dispositifs implantés aideront aussi à communiquer des pensées exprimées verbalement via une puce numérique intégrée, et des pensées ou des humeurs potentiellement non exprimées en lisant les ondes cérébrales».

La «biologie synthétique» est à l’horizon dans le monde de Schwab, donnant aux chefs du capitalisme technocratique mondial «la possibilité de personnaliser les organismes en écrivant de l’ADN». C’est sur quoi certains labos s’ingénient à travailler dès à présent avec les «vaccins» ARN. L’idée même des neurotechnologies, dans lesquelles les humains auront des souvenirs entièrement artificiels implantés dans le cerveau suffit à nous donner la nausée, tout comme «la perspective de connecter notre cerveau à la réalité virtuelle via des modems corticaux, des implants ou des nanorobots». Le Covid-19 sert parfaitement les objectifs de Schwab d’asservissement des peuples, car l’urgence immédiate qu’il présente permet de précipiter l’ensemble du processus sans examen minutieux et sans aucune considération éthique. Ainsi : «Notre peur persistante et durable d’être infectés par un virus COVID-19 ou un autre accélérera la marche implacable de l’automatisation. De nouvelles réglementations resteront en place». Il ajoute : «L’impératif actuel est de propulser, quoi qu’il arrive, “l’économie sans contact” et la volonté ultérieure des régulateurs de l’accélérer signifie que l’on est sans tabou». (!)

«Bon nombre des comportements technologiques que nous avons été forcés d’adopter pendant la détention (!) deviendront plus naturels grâce à la familiarité. Au fur et à mesure que les distanciations sociales et physiques persisteront, l’appui sur les plateformes numériques pour communiquer, travailler, demander conseil ou commander quelque chose va petit à petit gagner du terrain sur des habitudes autrefois ancrées». «Le mouvement de l’entreprise ira vers une plus grande surveillance : pour le meilleur ou pour le pire, les entreprises surveilleront et enregistreront parfois ce que font leurs effectifs. La tendance pourrait prendre différentes formes, de la mesure de la température corporelle avec des caméras thermiques à la surveillance via une application de la manière dont les employés respectent la distanciation sociale».

Des mesures coercitives d’un type ou d’un autre sont également susceptibles d’être utilisées pour forcer les gens à prendre les «vaccins Covid» en cours de préparation, car derrière les «vaccins» se cache le traçage et la surveillance de masse de toute la population. On ne s’étonne donc pas qu’il insiste sur le fait qu’ «un retour complet à la normale ne peut être envisagé avant qu’un «vaccin» ne soit disponible». Il ajoute : «Le prochain obstacle est le défi politique de vacciner suffisamment de personnes dans le monde avec un taux de conformité suffisamment élevé malgré la montée des anti-vaxxers». Ceux-ci rejoignent ainsi la liste des menaces pesant sur le projet de Schwab, aux côtés des manifestants anti-mondialisation et anticapitalistes, des Gilets Jaunes et de tous les engagés dans des «conflits de classe», «résistance sociale» et «réaction politique».

Mais comment Schwab envisage-t-il de faire face au «sombre scénario» des gens qui se soulèvent contre sa grande réinitialisation et sa quatrième révolution industrielle transhumaniste ? Quel degré de force et de mesures coercitives serait-il prêt à accepter pour assurer l’aube de sa nouvelle ère technocratique ?

La question est effrayante, mais nous devons également garder à l’esprit l’exemple historique du régime du XXe siècle dans lequel Schwab est né. La nouvelle normalité nazie d’Hitler était censée durer mille ans, elle s’est effondrée 988 ans avant son objectif.

Ce n’est pas parce qu’Hitler a dit, avec toute la confiance du pouvoir, que son Reich durerait un millénaire, qu’il en a été ainsi.

Ce n’est pas parce que Klaus Schwab et ses amis disent que nous entrons maintenant dans la quatrième révolution industrielle et que notre monde sera changé à jamais, qu’il en est ainsi.

Nous n’avons pas à accepter leurs propos alarmistes et leur conditionnement pour accepter leur dictature sanitaire et leur nouvelle norme. Nous n’avons pas à prendre leurs vaccins qui ne sont rien d’autre qu’une thérapie génique. Nous n’avons pas à les laisser nous implanter des puces numériques ou à modifier notre ADN. Nous n’avons pas à rester confinés ou marcher muselés et soumis, pour bientôt être piqués tels des poulets dans l’attente de l’abattoir de leur enfer transhumaniste. Nous devons dénoncer leurs mensonges ! Exposer leur agenda mortifère ! Refuser leur grand reset qui n’est rien d’autre qu’un populicide ! Rejeter leur idéologie toxique ! Résister à leur fascisme ! Klaus Schwab n’est pas un dieu, juste un homme âgé. Et ceux avec qui il travaille, l’élite capitaliste mondiale, dont Emmanuel Macron est l’apôtre le plus servile et zélé, sont peu nombreux. Leur vision transhumaniste est répugnante pour presque tout le monde en dehors de leur petit cercle et ils n’ont pas notre consentement pour la dictature technocratique qu’ils essaient de nous imposer.

Tout cela pour tenter de sauver le néolibéralisme qu’ils ont fait prospérer au-delà de tout contrôle alors qu’il existait d’autres voies plus raisonnables et plus viables comme le Keynesianisme qu’ils ont systématiquement rejetées et balayées.

C’est pourquoi, après tout, ils ont dû se donner tant de mal pour nous forcer à nous confiner et nous baillonner sous le faux drapeau de la lutte contre un virus. Ils ont compris que sans la justification d’urgence par la peur, nous n’allions jamais accepter leur plan monstrueux.

Mais la peur est en train de changer de camp : pourquoi le prochain Forum Economique Mondial aura-t-il lieu à Singapour et non pas à Davos, puis Genève comme prévu précédemment ? Ont-ils peur de notre pouvoir potentiel parce qu’ils savent que si nous nous soulevons, nous les vaincrons ? En réalité, si nous nous en donnons la peine, nous pouvons faire échouer leur projet avant même qu’il n’ait vraiment démarré. Pour preuve, le Dr Drosten, le conseiller virologue d’Angela Merkel est poursuivi par la justice allemande pour avoir faussé le protocole des tests PCR qui a amené les gouvernements à prendre des décisions de confinement ravageuses. En effet, en préconisant des valeurs de réglage CT au dessus de 30, les résultats des tests devenaient positifs avec des traces infimes de virus dans la plupart des cas, dans le but de continuer à alimenter la peur généralisée. Enfin, le Conseil d’État italien vient d’autoriser à nouveau l’hydroxychloroquine comme traitement du Covid-19, entravant ainsi la thérapie génique mortifère planifiée par Schwab.

Aujourd’hui, il appartient à chacune et à chacun d’entre nous de lire le livre de Klaus Schwab qui jette les bases du monde cauchemardesque dans lequel on vient d’entrer si l’on veut savoir ce qui nous attend pour en sortir au plus vite. Quand il sera trop tard, on ne pourra pas dire qu’on ne savait pas. Car comme pour «Mein Kampf», tout était déjà écrit.

Comme l’a dit Emmanuel Macron, nous sommes bien en guerre, mais pas contre un virus : contre Klaus Schwab et ses soldats mondialistes qui veulent nous asservir par la dictature sanitaire et la thérapie génique pour éviter l’effondrement du néolibéralisme.

Ce n’est pas aux peuples de payer les erreurs néolibérales d’une poignée de multi-milliardaires corrompus qui ont mis l’économie mondiale à genoux. Il y aura un tribunal de Nüremberg pour toutes celles et ceux qui auront participé à cette tentative de génocide mondial : politiques, économistes, financiers, gourous, médecins, chercheurs et autres apprentis sorciers des laboratoires pharmaceutiques.

Nous devons gagner cette guerre idéologique par tous les moyens: judiciaire, médiatique, cyber et politique. Il y va de notre survie à tous et de l’avenir de nos enfants ! Nous sommes le peuple, nous sommes les 99%, et ensemble, nous pouvons reprendre dès demain notre liberté des mâchoires mortelles de cette machine infernale à broyer les humains et sauver la démocratie.

Ce texte est une adaptation résumée de la traduction du remarquable article des journalistes dissidents du Guardian le 12 octobre 2020 : 
https://off-guardian.org/2020/10/12/klaus-schwab-his-great-fascist-reset/.

Notes

  1. le groupe Bilderberg, «l’élite» du pouvoir mondial, Domenico Moro, éditions Delga.
  2. les esclaves de l’anthropocène, Nicolas Teterel, éditions Yves Michel.
  3. Klaus Schwab, Covid-19 : la grande réinitialisation, forum publishing.
  4. https://www.youtube.com/watch?v=0-FQbhkWYuY&ab_channel=WorldEconomicForum
  5. https://www.lexpress.fr/actualite/societe/sante/avancer-par-peur_758721.html.



Il n’existe que deux partis dans le monde : celui des mondialistes pour le Grand reset et celui des anti-mondialistes pour le Grand réveil

[Source : Sott.net]

Alexander Dugin — Geopolitica.ru

Sur le plan géopolitique [russe – NdT], nous avons souvent eu par le passé, comme c’est encore le cas aujourd’hui, bien des divergences et des conflits avec les États-Unis. Nous nous battons souvent dans des camps différents. Mais ce qui se produit aux États-Unis aujourd’hui relève davantage de la question des principes que de toute autre considération.

La moitié des États-Unis est soumise au régime totalitaire de l’autre moitié, et une véritable dictature de la gauche libérale y a été instaurée. Dans une telle situation, nous sommes de fait obligés d’exprimer notre pleine solidarité avec la moitié opprimée.

Cette fois, il n’y a pas eu d’élections mais un coup d’État organisé par la conspiration des élites illégitimes. La présidence étasunienne a été piratée. Aujourd’hui, les États-Unis sont sous le contrôle d’une junte extrémiste. Bienvenue à Maïdan ou dans le Tiers-Monde.

Mais c’est la première fois que les mondialistes utilisent au sein même de leur pays le même scénario qui a prévalu dans d’autres pays sous le nom de révolution colorée, qui inclut une élection volée, des fraudes et une campagne de désinformation intérieure. Ils se sont maintenant pleinement exposés et on peut clairement les voir pour ce qu’ils sont. Et c’était déjà le cas avant même qu’ils n’approuvent de telles tactiques sous couvert « des intérêts nationaux étasuniens ». Aujourd’hui, les Étasuniens en sont eux-mêmes les victimes. C’est une conclusion logique. Si vous commencez à utiliser le mensonge et la violence, il arrive un moment où vous ne pouvez plus les utiliser — à partir d’un moment donné, le mensonge vous utilisera.

La lutte principale se situe désormais clairement au niveau international. La confrontation entre les mondialistes et les anti-mondialistes est aujourd’hui bien plus importante que celle qui existe entre les Russes et les Étasuniens, ou entre l’Occident et l’Orient, ou encore entre les chrétiens et les musulmans.

Oui, Ashley Babbitt a participé aux guerres impérialistes des États-Unis. Mais sa mort survenue le 6 janvier 2021 constitue bien plus qu’un dernier service rendu à l’État étasunien et à son peuple. Elle a perdu la vie au nom d’une vraie liberté et d’une vraie justice. Et la liberté et la justice sont des valeurs universelles. Russes aussi bien qu’étasuniennes, musulmanes aussi bien que chrétiennes, occidentales aussi bien qu’orientales.

Notre combat ne vise plus les États-Unis. Les États-Unis que nous connaissions n’existent plus. La division de la société y est désormais irréversible. Nous sommes dans la même situation partout — là-bas et ailleurs. Il s’agit donc d’un même combat mené à l’échelle mondiale.

Nous devrions revoir notre attitude vis-à-vis des Big-Techs que constituent Microsoft, Google, Twitter, Apple, YouTube, Facebook, etc. Ce ne sont pas seulement des outils commerciaux — supposément « neutres » — ce sont avant tout des armes idéologiques et des outils de surveillance et de censureIl nous faut les détruire. Nous devons réussir notre Grande sortie de la techno-sphère contrôlée par les fous du mondialisme. La question est de savoir si nous devons démanteler la technique en général — un moyen infaillible que nous ne devons pas ignorer ou écarter d’un revers de main trop rapidement — ou développer des réseaux indépendants qui échappent au contrôle exercé par des idéologies biaisées et imprégnées de doctrines érigées en système [comme la paramoralité, la paralogie, les jeux de langage et autres pseudo-réalisme et utopie — un article sur ces sujets est en cours de traduction – NdT]. Entre-temps, nous pouvons simultanément avancer dans les deux directions. Il en va de même pour les médias [mainstream occidentaux – NdT]. Ils prouvent désormais qu’ils sont bel et bien le message [et non le messager – NdT]. Et le message s’avère être unilatéral.

Je ne suis pas d’accord avec de nombreux observateurs qui considèrent l’assaut sur la colline de la capitale comme une provocation et le travail d’une 5e colonne. Non. Il s’agissait d’une réponse symétrique de l’autre moitié des États-Unis totalement humiliée par des élections volées et une fraude éhontée de la part des Démocrates. Les trumpistes ont montré que la gauche-libérale n’a pas le privilège dans l’organisation de guerres mimétiques et dans l’usage de la violence à des fins politiques. Quand on commence à utiliser la violence, on doit s’attendre à la même réponse. Les antifas et les Black Lives Matter ont initié cette vague d’émeutes. Ce qui s’est produit sur la colline du Capitole n’était qu’une réponse logique : nous sommes assez courageux pour saisir par la force le Parlement affairé à reconnaître ou pas l’existence de fraudes et de magouilles électorales perpétrées à l’aide de faux votes de personnes décédées et par des votes par correspondance que personne n’a jamais envoyés.

Note du traducteur : En ce qui concerne l’existence d’une 5e colonne ou pas, il n’en reste pas moins qu’une vraie colère exprimée par les trumpistes a bien pu se produire en parallèle d’une opération sous faux drapeau, moyen habituel des Pouvoirs en place et bien connu de nos lecteurs. Le personnage à cornes dans l’image ci-dessous était aussi présent lors de manifestations BLM, bien qu’il affirme l’avoir été pour manifester contre les BLM, tout comme il affirme avoir été présent au Capitole pour soutenir Trump. Ne serait-ce pas plutôt l’inverse ? N’est-il pas acteur et voix-off, selon Wikipédia soi-même ? Le même Wikipédia aux ordres des Pouvoirs en place qui changent ses contenus en fonction du vent ? Cet Angeli qui se dit « chaman » serait autrement dit dans le jargon du renseignement un contre-espion… Et le fait même que la plupart des médias mainstream occidentaux le dépeignent comme un fervent supporter de Trump est en soi très suspect et ce « consensus » devrait pour le moins éveiller nos soupçons. Nous vivons dans un monde où les valeurs sont inversées, où les bons sont méchants et où les méchants sont bons, un monde où les traîtres à la Nation sont des patriotes (du mondialisme) et dans lequel le (vrai) patriotisme est — dans l’esprit malfaisant et tordu des psychopathes mondialistes — par définition terroriste. L’auteur parle du message unilatéral que représente les médias mainstream occidentaux mais il échoue apparemment à en reconnaître ici l’évidence.

© Inconnu

Notre combat prend désormais une dimension réellement mondiale : nous sommes en guerre avec les Démocrates — soit avec la moitié des États-Unis seulement — et non avec les États-Unis dans leur ensemble. Ce fait change tout. Le centre vital du pays prévaut. Celui des États-Unis, mais aussi celui de l’Eurasie. La géopolitique des élections de 2020 nous montre les frontières qui séparent en deux les États-Unis — un contour atlantiste ultra-libérale mondialiste bleu et un centre traditionaliste conservateur rouge. La perversion en bleu contre la normalité en rouge.

Le vrai combat ne fait que commencer. La peur ressentie par les Démocrates lors des manifestations pacifiques sur la colline du Capitole leur sera rappelée à tous. Voir le simple peuple étasunien — majorité dépossédée, silencieuse et « déplorable » — venir au Congrès — voilà ce qui constituait le moment de vérité. Et les députés se sont cachés sous les bancs… Les vrais « déplorables », ce sont ces lâches-là. En ce moment merveilleux, ils ont compris qu’ils ne sont plus en sécurité nulle part. Bienvenue dans notre peau. Dorénavant, les Démocrates seront attaqués dans le monde entier. Ils doivent savoir que nous les observons exactement de la même manière qu’ils nous observent, que nous les suivront à la trace exactement de la même manière qu’ils le font avec nous, que nous rassemblerons des informations et créerons des dossiers sur chacun d’entre eux tout comme sur les mondialistes et leurs marionnettes exactement de la même manière qu’ils le font avec nous. Dorénavant, tout lien avec les Démocrates et leurs mandataires sera considéré comme un fait de collaboration et de participation au crime contre l’humanité. Ils ont tué des milliers et des centaines de milliers de personnes en dehors de leur territoire. Mais le Mal n’a que faire des frontières. Il est toujours basé sur l’hubris. Ils ont donc entrepris de tuer des Étasuniens sur leur propre sol. Ashley Babbitt n’est que le début. Cette fois, ils prévoient de commettre un vrai génocide à l’intérieur même des États-Unis. Et ce dernier a déjà commencé.

Il n’existe que deux partis dans le monde : celui des mondialistes qui sont pour le Grand reset et celui des anti-mondialistes qui sont pour le Grand réveil. Et rien au milieu. Entre les deux, c’est l’abîme. Celui-là même qui réclame un océan de sang. Le sang d’Ashley Babbitt n’est que la première goutte.

Le combat devient universel. Le Parti démocrate des États-Unis et ses mandataires mondialistes — y compris toutes les industries de haute technologie et la Big Finance [et Big Agro-Pharma – NdT] — incarnent désormais clairement le Mal absolu.

Le Mal ultime s’est confortablement niché sur le sol étasunien. La Dernière révolte, le Grand réveil, jaillit désormais du centre de l’enfer.

Dernière remarque : le trumpisme est bien plus important que Trump lui-même. Trump a le mérite de lancer le processus. Il nous faut à présent aller plus loin.

Source de l’article initialement publié en anglais le 9 janvier 2021 : Geopolitica.ru
Traduction : Sott.net




Mise à jour des données scientifiques récentes concernant la politique COVID-19

[Source : Le Saker Francophone]


Les mesures de confinement n’empêchent pas les décès, la transmission ne se fait pas par contact, les masques n’apportent aucun bénéfice, les vaccins sont intrinsèquement dangereux.


Par Denis G. Rancourt – Source Research Gate

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Les mesures sans précédent de confinement universel, de confinement institutionnel strict des maisons de soins, de masquage universel de la population, d’obsession hygiénique des surfaces et des mains et de déploiement accéléré des vaccins sont contraires à la science connue et aux récentes études de référence. Le gouvernement a fait preuve d’imprudence par action et de négligence par omission. Des mesures institutionnelles sont nécessaires depuis longtemps pour endiguer la corruption dans le domaine de la médecine et de la politique de santé publique.

Introduction – Pandémie iatrogène de panique

Le contexte politico-sanitaire est un contexte dans lequel, jusqu’en 2019, le consensus scientifique et politique passé en revue était que les mesures globales généralement et universellement appliquées en 2020 étaient [1] [2] :

  • non recommandées sans être justifiées par des preuves quantitatives suffisantes des circonstances épidémiologiques locales (juridictionnelles) (transmissibilité, gravité de la maladie, impact), et sans être mises en balance avec les préjudices économiques, sanitaires et sociaux locaux qui en résultent
  • pour de nombreuses mesures (recherche des contacts, mise en quarantaine des personnes exposées, contrôle des entrées et des sorties, fermeture des frontières), « non recommandé en aucune circonstance », quelle que soit la gravité de la maladie respiratoire virale pandémique (modérée, élevée ou extraordinaire)

Le contexte politico-sanitaire est également un contexte dans lequel il existe une histoire récente documentée de « paniques répétées de pandémie de santé » dans laquelle « les experts en maladies souhaitent attirer l’attention du public et faire pencher les décisions d’allocation de ressources en faveur de la maladie qui les intéresse »[3]. Bonneux et Van Damme, en 2011, l’ont exprimé ainsi [4] :

Les paniques répétées de pandémie de santé causées par un virus aviaire H5N1 et un nouveau virus de grippe humaine A(H1N1) font partie de la culture de la peur [réf.] Le pire des scénarios a remplacé l’évaluation équilibrée des risques. Le pire des scénarios est motivé par la conviction que le danger auquel nous sommes confrontés est tellement catastrophique que nous devons agir immédiatement. Plutôt que d’attendre des informations, nous avons besoin d’une frappe préventive. Mais si les ressources achètent des vies, le gaspillage des ressources gaspille des vies. Le stockage préventif d’antiviraux largement inutiles et les politiques irrationnelles de vaccination contre un virus H1N1 exceptionnellement bénin ont gaspillé plusieurs milliards d’euros et érodé la confiance du public dans les responsables de la santé. [réf.] La politique de lutte contre la pandémie n’a jamais été guidée par des preuves, mais par la crainte des pires scénarios.

En outre, un important scandale de conflit d’intérêts concernant les recommandations de l’OMS en matière de pandémie de grippe a été exposé en détail en 2010, où les enquêteurs Cohen et Carter ont conclu : « Parmi les principaux scientifiques qui conseillent l’Organisation mondiale de la santé sur la planification d’une pandémie de grippe, certains ont fait un travail rémunéré pour les entreprises pharmaceutiques qui ont tout à gagner des conseils qu’ils ont rédigés. Ces conflits d’intérêts n’ont jamais été rendus publics par l’OMS »[5]

En 2020, rien de tout cela n’avait d’importance. Nous sommes entrés dans un monde de propagande, avec des institutions captives. Le principe de précaution (le gouvernement doit prouver l’absence probable de dommages avant d’imposer des politiques dangereuses) a été renversé, et la charge de la preuve a été imposée à la science pour justifier a posteriori des mesures sans précédent, rapidement imposées en l’absence de science ou même en s’opposant à elle. Malheureusement, une grande partie ou la plupart de l’establishment scientifique s’est conformé au nouveau programme.

Récemment, il y a eu à la fois des événements dramatiques (lancement du vaccin) et des communications scientifiques importantes, depuis que j’ai publié mes deux premiers articles scientifiques concernant la politique autour de la COVID-19, le 11 avril 2020 [6] et le 3 août 2020 [7], ainsi que des articles sur les préjudices mortels des réponses gouvernementales, déduits des données sur la mortalité toutes causes confondues, dépendantes du temps et de la juridiction [8] [9].

Mes deux premières analyses ont porté sur la science et la politique des masques [10] [11]. La présente mise à jour des développements récents porte à nouveau sur les masques, et comprend en outre des points clés sur les mesures de confinement et les vaccins.

La rigueur des mesures n’a aucun effet sur le nombre total de décès attribués à la COVID-19

Deux grandes études récentes ont été menées à l’échelle mondiale.

Dans leur article du 21 juillet 2020 intitulé « Une analyse au niveau national mesurant l’impact des actions gouvernementales, de l’état de préparation du pays et des facteurs socio-économiques sur la mortalité de la COVID-19 et les résultats sanitaires associés » (50 pays), Chaudhry et al. ont indiqué [12] :

La fermeture rapide des frontières, le confinement total et les tests à grande échelle n’ont pas été associés à la mortalité de la COVID-19 par million de personnes. (Résumé / Résultats)

Lorsque la mortalité de la COVID-19 a été évaluée, les variables significativement associées à une augmentation du taux de mortalité par million étaient la prévalence de l’obésité dans la population et le PIB par habitant. En revanche, les variables qui étaient négativement associées à une augmentation de la mortalité de la COVID-19 étaient la réduction de la dispersion des revenus au sein de la nation, la prévalence du tabagisme et le nombre d’infirmières par million d’habitants. En effet, un plus grand nombre d’infirmières dans un système de soins de santé donné était associé à une réduction de la mortalité. Les taux de mortalité étaient également plus élevés dans les comtés dont la population était plus âgée […]. Enfin, les mesures gouvernementales telles que la fermeture des frontières, le confinement total et un taux élevé de tests COVID-19 n’ont pas été associées à des réductions statistiquement significatives du nombre de cas critiques ou de la mortalité globale. (Section 3.4)

Dans leur article du 19 novembre 2020 « Mortalité du fait de la COVID-19 : Une question de vulnérabilité parmi les nations confrontées à des marges d’adaptation limitées » (160 pays), De Larochelambert et al. ont trouvé [13] :

Résultats : Des taux de mortalité plus élevés sont observés dans les zones de latitude [25/65°] et de longitude [-35/-125°]. Les critères nationaux les plus associés au taux de mortalité sont l’espérance de vie et son ralentissement, le contexte de santé publique (fardeau des maladies métaboliques et non transmissibles (MNT) par rapport à la prévalence des maladies infectieuses), l’économie (produit national de croissance, soutien financier) et l’environnement (température, indice ultra-violet). La rigueur des mesures mises en place pour lutter contre la pandémie, y compris le confinement, ne semble pas être liée au taux de mortalité.

Conclusion : Les pays qui ont déjà connu une stagnation ou une régression de l’espérance de vie, avec des revenus et des taux de mortalité élevés, ont eu le plus lourd tribut à payer. Ce fardeau n’a pas été allégé par des décisions publiques plus strictes. Des facteurs inhérents ont prédéterminé la mortalité de la Covid-19 : leur compréhension peut améliorer les stratégies de prévention en augmentant la résilience de la population grâce à une meilleure condition physique et une meilleure immunité. (Résumé)

L’American Institute for Economic Research (AIER Staff) a passé en revue ces études et 22 autres études qui aboutissent à des conclusions similaires, dans son rapport du 19 décembre 2020 intitulé « Les confinements ne contrôlent pas le coronavirus : Les preuves » [14].

Par conséquent, dans l’ensemble, le nombre total de cas critiques et le nombre total de décès étaient associés à l’état de santé préexistant et à l’état sociétal de la population, et cela n’a pas été amélioré par les mesures gouvernementales visant à ralentir la transmission.

Il est important de noter qu’en plus des études sur les associations avec la mortalité totale, la dépendance temporelle et la granularité (dépendance juridictionnelle) de la mortalité toutes causes confondues montrent que la déclaration de pandémie de l’OMS du 11 mars 2020 et la recommandation universelle de « préparer vos hôpitaux » ont été suivies d’un grand nombre de décès, probablement induits par les infections et le confinement strict des maisons de soins non ventilées pour les personnes malades et âgées [15] [16].

La pandémie iatrogène de propagande en terme de psychologie de masse et la sociologie autour de la COVID-19 de 2020 commencent à être étudiées par des méthodes quantitatives [17].

La corruption de la science est mise à nue – Masques et PCR

Un aspect positif de ce que l’on peut appeler la « pandémie de propagande » actuelle est que la corruption systémique généralisée de l’establishment scientifique est exposée, non seulement par des rétractations très médiatisées d’articles publiés dans des revues de premier plan, mais aussi par des éditoriaux critiques. Par exemple, le 13 novembre 2020, le rédacteur exécutif Kamran Abbasi l’a exprimé en termes très clairs dans les pages de l’éminent BMJ [18] :

La science est supprimée pour des raisons politiques et financières. La Covid-19 a déclenché une corruption de l’État à grande échelle, et elle est nuisible à la santé publique. [réf] Les politiciens et l’industrie sont responsables de ce détournement opportuniste. Les scientifiques et les experts de la santé le sont également. La pandémie a révélé comment le complexe politico-médical peut être manipulé en cas d’urgence, à un moment où il est encore plus important de sauvegarder la science.

J’en donne trois exemples.

Premièrement, le biais systémique est palpable dans une mini-saga récente sur les masques, publiée dans les pages du New England Journal of Medicine [19] [20] [21].

Gandhi et Rutherford ont écrit un article intitulé « Perspective », publié le 29 octobre 2020 [22]. Les auteurs avancent l’idée extraordinaire que se masquer réduit la gravité de la maladie chez les personnes infectées. Ils commencent par l’affirmation propagandiste selon laquelle le masquage facial universel est « l’un des piliers de la lutte contre la pandémie de Covid-19 ». Ils poursuivent en avançant l’argument fantastique suivant : les masques peuvent réduire l’inoculum viral et donc provoquer des infections asymptomatiques dans lesquelles le sujet développe une immunité. Cela a alarmé les répondants car le mécanisme proposé est ce que l’on pourrait appeler « l’immunité acquise naturellement grâce aux masques ». Admettre tout type d’immunité naturelle, qui est une dure réalité de la biologie de l’évolution, est devenu sacrilège.

Deux groupes de chercheurs ont publié des réfutations contre Gandhi et Rutherford, dans la même revue.

Rasmussen et al. ont écrit [23] :

Il n’y a pas suffisamment de preuves pour soutenir l’affirmation selon laquelle les masques réduisent la dose infectieuse du SRAS-CoV-2 et la gravité de la Covid-19, et encore moins que leur utilisation peut induire une immunité protectrice. […] La suggestion que les masques offrent une alternative à la vaccination sans preuve que les bénéfices l’emportent sur les grands risques encourage implicitement les comportements irresponsables.

Brosseau et al. ont, pour leur part, réajusté diplomatiquement les vues exposées par Gandhi et Rutherford en ramenant les lecteurs à la science et à la réalité établies [24] :

La réplication virale est liée à la dose, mais la gravité de la maladie ne l’est pas. L’épidémiologie indique que l’apparition de formes graves de Covid-19 est associée à des conditions préexistantes et à d’autres facteurs de risque, tels que l’âge, le sexe et la grossesse [réf].

Bien qu’elle n’ait pas encore été démontrée dans des modèles expérimentaux, la dose infectieuse du SRAS-CoV-2 est probablement similaire à celle du SRAS-CoV – environ 300 virions [réf]. Quelle que soit la gravité de la maladie, les gens présentent des charges virales élevées et un virus infectieux pendant au moins 8 jours après l’apparition des symptômes. La parole normale peut générer jusqu’à 3000 particules de 1 micron par minute dans l’air expiré, [ref] et chaque particule pourrait contenir plus de 250 virions, ce qui signifie qu’une seule minute de parole génère potentiellement plus de 750 000 virions. Les revêtements de visage en tissu ont une efficacité très variable en fonction de la capacité de filtrage et de l’ajustement. Le port d’un couvre-visage en tissu à proximité d’une personne infectée pendant plusieurs minutes peut ne pas empêcher la réception d’une dose infectieuse, qui, comme indiqué ci-dessus, n’est pas corrélée à une maladie moins grave.

Les auteurs de l’article original n’ont pas été dissuadés et ont répondu :

« Plus de preuves s’accumulent pour supporter cette idée » et « il y a de plus en plus de preuves à la fois physiques et d’enquêtes épidémiologiques que les masques en tissu (s’ils sont portés correctement) réduisent à la fois la transmission et l’acquisition » [25] L’examen de leurs sources montre que les auteurs ont une vision généreuse de ce qui peut constituer une « preuve » à l’appui. Voir également [26], concernant la tournure que prend l’« accumulation de preuves » dans le contexte politique des masques faciaux.

Deuxièmement, un exemple étonnant, toujours à propos des masques, est fourni dans les pages de Nature Medicine. Ici, l’équipe de prévision de la COVID-19 de l’IHME, le 23 octobre 2020 (« étude de l’IHME »), a déclaré que le port universel de masque serait d’une grande utilité aux États-Unis [27] :

L’utilisation du port universel de masque pourrait sauver 129 574 (entre 85 284 – 170 867) vies supplémentaires entre le 22 septembre 2020 et la fin février 2021, ou 95 814 (entre 60 731 – 133 077) vies supplémentaires en supposant une adoption moindre du port du masque (85%), par rapport au scénario de référence. (Résumé)

Si les masques offrent un avantage aussi important, il est impossible de comprendre comment aucun des nombreux grands essais contrôlés randomisés (ECR) dont les résultats sont vérifiés, n’a détecté cet avantage. Il est impossible d’obtenir les résultats négatifs souvent répétés dans les études ECR de qualité suffisante pour informer la politique sanitaire, si les prémisses et les conclusions de l’étude IHME sont correctes. L’étude de l’IHME a été réfutée avant même sa publication.

L’étude de l’IHME est fatalement défectueuse sur au moins deux points :

  1. La méta-régression utilisée pour estimer (« suggérer », selon leurs termes) que le port universel du masque permet une réduction de 40% et plus de la transmission est sans valeur, et est le fruit d’un biais constructif ;
  2. Ils ont utilisé des données incorrectes pour évaluer la conformité du masquage de la population américaine pour la période concernée.

Cette dernière faille fatale a été exposée par Magness, dans son rapport publié dans le Wall Street Journal, intitulé « Les arguments en faveur de l’obligation du port de masques reposent sur des données erronées » [28] :

Malheureusement, les conclusions des modélisateurs de l’IHME contenaient une erreur que même un examen minimal aurait dû permettre de détecter. Le nombre prévu de vies sauvées et le cas implicite d’une obligation de port de masques sont basés sur une statistique erronée. En utilisant une enquête datant de plusieurs mois, les modélisateurs de l’IHME ont supposé à tort que le taux d’adoption de masques aux États-Unis ne s’élevait qu’à 49% à la fin du mois de septembre, et qu’il y avait donc une grande marge de manœuvre pour passer à une « adoption universelle », définie comme 95%, ou à un taux plus plausible de 85%. Cependant, selon les résultats d’une enquête plus récente, le taux d’adoption de masques aux États-Unis tourne autour de 80 % depuis l’été.

Magness ne fait aucune mention de la prémisse fictive de l’étude de l’IHME selon laquelle le port universel de masques réduit la transmission de 40 % et plus.

Troisièmement, dans l’un des plus grands scandales de l’épisode COVID-19, un test d’amplification en chaîne par polymérase par transcription inverse (RT-PCR) a été mis au point à la hâte, dans des circonstances douteuses, qui n’est ni un diagnostic de la présence de virus infectieux, ni spécifique du SRAS-CoV-2, et déployé par les États pour la confirmation de l’infection chez les individus symptomatiques, et pour les tests de masse de la population générale asymptomatique.

Le dit test RT-PCR a été présenté ainsi par Corman et al. [29], et leur propre article indique :

Nous avions pour objectif de développer et de déployer une méthodologie de diagnostic robuste à utiliser dans les laboratoires de santé publique sans disposer de matériel viral. […]

Dans toutes ces situations [toutes les applications passées de la RT-PCR pour « détecter les virus responsables des sécrétions respiratoires »], les isolats de virus étaient disponibles comme substrat principal pour établir et contrôler les tests et les performances des tests.

Dans le cas présent du 2019-nCoV, les isolats de virus ou les échantillons provenant de patients infectés ne sont pas encore disponibles pour la communauté internationale de la santé publique. Nous faisons ici rapport sur l’établissement et la validation d’un flux de diagnostics pour le dépistage et la confirmation spécifique du 2019-nCoV, conçu en l’absence d’isolats de virus disponibles ou d’échantillons originaux de patients. La conception et la validation ont été rendues possibles par l’étroite parenté génétique avec le CoV-SARS de 2003, et facilitées par l’utilisation de la technologie des acides nucléiques synthétiques. […]

Le présent rapport décrit la mise en place d’un processus de diagnostic pour la détection d’un virus émergent en l’absence de sources physiques d’acide nucléique génomique viral. La rapidité et l’efficacité de l’effort actuel de déploiement et d’évaluation ont été rendues possibles par les réseaux de recherche nationaux et européens mis en place en réponse aux crises sanitaires internationales de ces dernières années, ce qui démontre l’énorme capacité de réaction qui peut être dégagée par l’action coordonnée des laboratoires universitaires et publics [réf]. Cette capacité des laboratoires ne soutient pas seulement les interventions immédiates de santé publique, mais permet aux sites d’enrôler des patients lors de réponses rapides de recherche clinique.

Un consortium international de scientifiques des sciences de la vie estime que l’article de Corman et al. présente des lacunes technologiques et méthodologiques fatales : Voir le rapport de Borger et al qui concluent, parmi plusieurs critiques, que [30] :

Il s’agit là de graves erreurs de conception, puisque le test ne peut pas faire la distinction entre le virus entier et les fragments de virus. Le test ne peut pas être utilisé comme un diagnostic pour les virus du SRAS.

En outre, l’absence du gène HE dans le CoV-1 et le CoV-2 du SRAS fait de ce gène le témoin négatif idéal pour exclure d’autres coronavirus. Le document de Corman-Drosten ne contient pas ce contrôle négatif, ni aucun autre contrôle négatif. Le test PCR du papier Corman-Drosten ne contient donc ni témoin positif unique ni témoin négatif permettant d’exclure la présence d’autres coronavirus. Il s’agit là d’un autre défaut de conception majeur qui classe le test comme inadapté au diagnostic.

Nous constatons de graves conflits d’intérêts pour au moins quatre auteurs, outre le fait que deux des auteurs de l’article de Corman-Drosten (Christian Drosten et Chantal Reusken) sont membres du comité de rédaction d’Eurosurveillance. Un conflit d’intérêt a été ajouté le 29 juillet 2020 (Olfert Landt est PDG de TIB-Molbiol ; Marco Kaiser est chercheur senior au GenExpress et est conseiller scientifique de TIB-Molbiol), qui n’était pas déclaré dans la version originale (et qui manque toujours dans la version PubMed) ; TIB-Molbiol est la société qui a été « la première » à produire des kits PCR (Light Mix) basés sur le protocole publié dans le manuscrit de Corman-Drosten, et selon leurs propres termes, ils ont distribué ces kits de test PCR avant même que la publication ne soit soumise à relecture [réf] ; de plus, Victor Corman & Christian Drosten ont omis de mentionner leur deuxième affiliation : le laboratoire de test commercial « Labor Berlin ». Tous deux sont responsables du diagnostic des virus dans ce laboratoire [réf.] et la société opère dans le domaine des tests PCR en temps réel.

À la lumière de notre réexamen du protocole de test pour identifier le CoV-2 du SRAS décrit dans le document de Corman-Drosten, nous avons identifié des erreurs et des failles inhérentes qui rendent le test PCR du SRAS-CoV-2 inutile.

Bon nombre des critiques de Borger et al ont déjà été prouvées par des vérifications détaillées en laboratoire, comme le remarquable article de Singanayagam et al [31], qui utilise la RT-PCR avec le gène cible RdRp, qui montre (en particulier leur figure 3 A) :

  • L’importance du nombre de cycles de PCR (Ct), à la fois dans le compte rendu clinique et dans l’interprétation clinique
  • Qu’à l’exception des cas d’hospitalisation extrême (qui n’ont pas été étudiés), tous les cas positifs détectés avec la RT-PCR plus de 10 jours après l’apparition des symptômes ou l’exposition correspondaient à des virus non infectieux (fragments de virus morts) (aucun virus n’a pu être cultivé dans des cultures cellulaires optimales)
  • Qu’aucun délai n’a été observé pour la détection de ces virus non infectieux (fragments de virus morts), car ceux-ci ont été obtenus, avec une Ct=28-39, jusqu’à 60 jours après l’apparition des symptômes ou l’exposition.
  • Qu’à moins de 10 jours, avec un Ct=18-40, près de la moitié des « positifs » étaient des virus non infectieux (fragments de virus morts)
  • Un seuil opérationnel de Ct=30, au-delà duquel les « positifs » ont moins de 40% de probabilité (<8% à Ct>35) de correspondre à un virus viable, indépendamment du temps relatif à l’apparition des symptômes ou à l’exposition (leur figure 2)

De tels résultats concernant la fausse détection de virus présumés viables ont également été obtenus dans la grande étude plus récente de Jaafar et al. [32] qui ont utilisé l’amplification par RT-PCR du gène E que l’on pense être un peu moins spécifique du SRAS-CoV-2.

Il est clair que le test RT-PCR utilisé dans le monde entier est en soi sans valeur. Il produit de grandes quantités de « positifs » qui ne correspondent à aucun virus infectieux viable, qu’il s’agisse du SRAS-CoV-2 ou d’un autre. On n’y remédie que partiellement si les laboratoires se limitent à des Ct<30, sans parler du grand potentiel d’autres mauvaises pratiques de laboratoire sur le terrain.

Ajoutez à cela la malhonnêteté de la santé publique qui consiste à fabriquer une nouvelle définition de ce qui constitue un « cas ». Un « cas » est défini en médecine comme une infection active, symptomatique et diagnostiquée. Ce n’est plus le cas. Tout cas « positif » dans le « test » RT-PCR défectueux est désormais considéré comme un « cas ». La campagne massive de tests RT-PCR de la population générale asymptomatique, qui n’a aucune utilité clinique ou épidémiologique, alimente ainsi la propagande médiatique de la peur, avec des conséquences désastreuses : Tests RT-PCR non pertinent → signifie « cas » → propagande → mesures arbitraires / plus grand mal → popularité des dirigeants [33]

La transmission ne se fait pas par contact

Le 17 septembre 2020, une étude approfondie a été publiée par Meyerowitz et al [34] dans l’une des principales revues médicales du monde, Annals of Internal Medicine, qui a conclu ce qui aurait dû être évident dès le départ, même pour l’OMS : La transmission par contact des maladies respiratoires virales, y compris le SRAS-CoV-2, est hors sujet.

Selon les termes de Meyerowitz et al :

Des preuves solides provenant de rapports de cas et de groupes de cas indiquent que la transmission respiratoire est dominante, la proximité et la ventilation étant les principaux déterminants du risque de transmission. Dans les quelques cas où un contact direct ou une transmission fomitive est présumé, la transmission respiratoire n’a pas été complètement exclue. L’infectiosité atteint son maximum environ un jour avant l’apparition des symptômes et diminue dans la semaine qui suit, et aucune transmission liée tardivement (après qu’un patient a eu des symptômes pendant environ une semaine) n’a été documentée. Le virus présente une dynamique de transmission hétérogène : La plupart des personnes ne transmettent pas le virus, tandis que certaines provoquent de nombreux cas secondaires dans des groupes de transmission appelés « super-dispersion ». (Résumé)

[…] Il n’existe actuellement aucune preuve concluante de la transmission par fomite ou par contact direct du SRAS-CoV-2 chez l’homme.

Cette conclusion a des implications de grande portée :

  • Elle signifie que la « recherche des contacts » est une absurdité pour les maladies respiratoires virales. Il n’est donc pas étonnant que l’OMS ait recommandé en 2019 que la recherche des contacts soit « déconseillée en toutes circonstances » (voir ci-dessus). Pourquoi l’OMS a-t-elle rejeté la transmission par aérosol pour la COVID-19 ? C’est de l’anti-science arbitraire. [35]
  • Cela signifie que le lavage compulsif des mains et le nettoyage des surfaces sont des absurdités épidémiologiques, avec des conséquences négatives évidentes, comme les rappels massifs de désinfectants toxiques [36].
  • Cela signifie que les gouvernements et l’OMS ont été négligents pendant plus d’une décennie en n’étudiant pas, en ne recommandant pas et en ne mettant pas en œuvre des politiques de ventilation axées sur la transmission pour l’environnement bâti. En fait, l’OMS a enterré son propre rapport d’experts sur le sujet de 2009, sous la rubrique « eau / assainissement / santé » sur son site web [37], et un article de synthèse exhaustif du domaine public a été publié en 2007 [38].
  • Cela signifie que le verrouillage des portes et des fenêtres des maisons de soins pour personnes âgées constitue le pire scénario possible pour prévenir les épidémies dans les maisons de soins [39] [40].

Li et al [41] ont conclu (leur étude a été citée plus de 600 fois) :

Dix des 40 études examinées ont été considérées comme concluantes en ce qui concerne l’association entre la ventilation des bâtiments et la transmission d’infections aéroportées. Il existe des preuves solides et suffisantes pour démontrer l’association entre la ventilation, les mouvements d’air dans les bâtiments et la transmission / propagation de maladies infectieuses telles que la rougeole, la tuberculose, la varicelle, la grippe, la variole et le SRAS. (Résumé)

J’ai fait valoir que c’est précisément parce que la principale voie de transmission est constituée de fines particules d’aérosol que les masques ne peuvent pas réduire la transmission [42] [43].

Face à la preuve irréfutable que les masques ne réduisent pas le risque d’infection de leur porteur [44] [45], l’OMS et le complexe de santé publique ont inventé le « masque magique à sens unique », qui empêche la transmission par le porteur, tout en ne le protégeant pas. Les médias ont été ravis de propager ce fantasme, contraire aux lois de la physique, concernant la circulation de l’air porteur d’aérosols par les voies de moindre impédance à travers et autour des masques faciaux. Ce fantasme est ce qu’on appelle le « contrôle à la source », que de nombreux scientifiques qualifiés ont également répété.

En fait, même une stricte quarantaine de niveau militaire des jeunes adultes en bonne santé ne peut empêcher la transmission [46].

Les infirmières le savent. En Ontario, deux décisions importantes de tribunaux administratifs, en 2015 et en 2018, avec de longues audiences d’experts de tous bords, ont conclu que les infirmières de plusieurs grands hôpitaux ne pouvaient pas être obligées de porter des masques, qu’elles soient vaccinées ou non, car cela ne protégerait pas les patients [47] :

« Je pense qu’il y a maintenant un consensus qui se développe dans la communauté arbitrale selon lequel il ne fait aucun doute que ces politiques ne protègent pas vraiment les patients. L’arbitre a été assez ferme en décrivant les preuves apportées par l’hôpital comme insuffisantes, inadéquates et totalement non convaincantes », a dit Sharan Basran, avocate des infirmières.

Le port du masque dans la population générale n’apporte aucun bénéfice détectable

Depuis le 11 avril 2020, j’ai fait valoir en détail que les masques ne fonctionnent pas, et j’ai disséqué et exposé la fausse idée du contraire[48] [49]. À cette époque, il n’y avait pas encore eu d’étude de qualité suffisante pour informer la politique sanitaire sur le port du masque dans la population générale.

Le 18 novembre 2020, Bundgaard et al ont publié leur vaste essai contrôlé randomisé (ECR) sur des participants sélectionnés dans la population générale danoise. Selon leurs propres termes [50] :

Un total de 3030 participants ont été assignés au hasard à la recommandation de porter des masques, et 2994 ont été assignés au contrôle ; 4862 ont terminé l’étude. L’infection par le SRAS-CoV-2 s’est produite chez 42 participants à qui l’on avait recommandé de porter un masque (1,8%) et chez 53 participants du groupe témoin (2,1%). La différence entre les groupes était de -0,3 point de pourcentage (IC à 95%, -1,2 à 0,4 point de pourcentage ; P = 0,38) (rapport de cotes, 0,82 [IC, 0,54 à 1,23] ; P = 0,33). L’imputation multiple tenant compte de la perte au suivi a donné des résultats similaires. Bien que la différence observée ne soit pas statistiquement significative, les IC de 95% sont compatibles d’une réduction de 46% jusqu’à une augmentation de 23% de l’infection. (Résumé / Résultats)

[…] la recommandation de porter un masque chirurgical en dehors de la maison, entre autres, n’a pas réduit, à des niveaux conventionnels de signification statistique, l’incidence de l’infection par le SRAS-CoV-2 par rapport à l’absence de recommandation de port de masque. […] Les masques faciaux fournis aux participants étaient des masques chirurgicaux de haute qualité avec un taux de filtration de 98% [réf]. (Discussion)

Pour être clair, « 95% d’IC sont compatibles avec une réduction de 46% jusqu’à une augmentation de 23% de l’infection » signifie que, dans les limites de l’incertitude, le port d’un masque pourrait avoir augmenté la probabilité d’être infecté de 23%. Telle est la nature de l’évaluation du risque relatif, lorsque l’impact comparatif sur le risque absolu est trop minime pour être détecté.

Les auteurs semblent avoir été contraints par le processus d’« examen par les pairs » de souligner que leur étude n’a pas été conçue pour tester l’hypothèse que j’ai évoquée plus haut, à savoir le masque magique à sens unique : « … et aucune évaluation de la capacité des masques à diminuer la transmission de maladies de leurs porteurs à d’autres personnes. »

À ce stade, quelque quinze (15) ECR de niveau politique plus tard, avec des résultats vérifiés, il faut se demander ce qu’il faudrait pour que le complexe de santé publique abandonne son nouvel enthousiasme pour le port de masque forcé de la population générale, ou au moins pour financer la recherche sur les préjudices répartis et les coûts sociétaux de cette politique draconienne.

Des études sur les préjudices quantifiables et potentiels du port de masque universel commencent à être publiées, tant dans des revues médicales régulières que dans des revues alternatives. Si le « principe de précaution » était plus qu’un simple effet de mode, de telles études auraient été nécessaires avant l’adoption de lois et d’obligations en matière de port de masque universel.

Le 6 juillet 2020, par exemple, Fikenzer et al ont publié une étude rigoureuse sur l’effet physiologique des masques sur 12 hommes en bonne santé (âgés de 38 ± 6 ans). Ils ont conclu [51] :

Les masques médicaux ont un impact négatif marqué sur la capacité cardio-pulmonaire, ce qui entrave considérablement les activités physiques et professionnelles pénibles. De plus, les masques médicaux nuisent considérablement à la qualité de vie de leur porteur. Ces effets doivent être considérés par rapport aux effets protecteurs potentiels des masques faciaux sur les transmissions virales. Les données quantitatives de cette étude peuvent donc éclairer les recommandations médicales et les décideurs politiques.

En novembre 2020, Borovoy et al. [52] ont publié une étude approfondie des connaissances biologiques et médicales qui leur permet de déduire un potentiel important de dommages significatifs liés au port de masque. Ils soulignent à juste titre le rôle connu mais sous-estimé des bactéries dans les pandémies virales, et passent également en revue les maladies respiratoires dues aux bactéries buccales.

Les vaccins sont intrinsèquement dangereux

Le 13 juillet 2020, Arvin et al. ont publié dans les pages de la revue scientifique de premier plan Nature un important rappel à la réalité sous la forme d’une vaste « Perspective » (revue). L’article, à lire attentivement, est un exposé détaillé sur l’ignorance de l’homme concernant l’interférence artificielle avec le système immunitaire humain. Tout étudiant en sciences devrait conclure que « surtout, nous ne savons rien ». Les auteurs l’affirment sous une forme enjolivée [53] :

L’augmentation de la maladie dépendante des anticorps (ADE) est une préoccupation générale pour le développement de vaccins et de thérapies par anticorps car les mécanismes qui sous-tendent la protection par anticorps contre tout virus ont un potentiel théorique d’amplifier l’infection ou de déclencher une immunopathologie nocive. Cette possibilité doit être examinée attentivement à ce stade critique de la pandémie de coronavirus 2019 (COVID-19), qui est causée par le coronavirus 2 du syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS-CoV-2).

Nous passons ici en revue les observations relatives aux risques d’ADE de la maladie, et leurs implications potentielles pour l’infection par le SRAS-CoV-2. À l’heure actuelle, il n’existe pas de résultats cliniques, d’essais immunologiques ou de biomarqueurs connus qui permettent de différencier une infection virale grave d’une maladie à immunité renforcée, que ce soit par la mesure des anticorps, des cellules T ou des réponses intrinsèques de l’hôte. Les systèmes in vitro et les modèles animaux ne permettent pas de prédire le risque d’ADE de la maladie, en partie parce que les mécanismes de protection et les mécanismes potentiellement nuisibles médiés par les anticorps sont les mêmes et que la conception de modèles à base d’animaux dépend de la compréhension de la manière dont les réponses antivirales de l’hôte peuvent devenir nuisibles chez l’homme.

Les implications de notre manque de connaissances sont doubles. Premièrement, des études complètes sont nécessaires de toute urgence pour définir les corrélats cliniques de l’immunité protectrice contre le SRAS-CoV-2. Deuxièmement, étant donné qu’il est impossible de prévoir de manière fiable l’apparition de la maladie après une vaccination ou un traitement par anticorps – quel que soit le virus responsable – il sera essentiel de s’appuyer sur une analyse minutieuse de la sécurité chez l’homme à mesure que les interventions immunitaires contre la COVID-19 progressent. (Résumé)

Compte tenu du déploiement qui a suivi, cela signifie que nous nous sommes lancés aveuglément dans une expérience à grande échelle sur des sujets humains, sans essais sur des animaux, sans transparence scientifique, sans possibilité de consentement éclairé, sous l’impulsion de sociétés pharmaceutiques qui ne veulent que le bien de l’humanité.

Le 1er octobre 2020, Wehenkel [54] a publié un article dans lequel il a étudié 39 pays et a constaté une forte association entre le taux national de vaccination contre la grippe (IVR) des personnes âgées de 65 ans et plus et le nombre de décès dus à la COVID-19 par million d’habitants. Les résultats sont préliminaires mais peuvent constituer un exemple documenté de « renforcement de la maladie dépendant des anticorps (ADE) » impliquant la COVID-19. Tous les taux de décès par COVID-19 les plus élevés ont été enregistrés dans les pays où l’IVR est supérieure à 50 % (voir ses figures 1 et 3). Je sens une opportunité de financement de la recherche pour défaire cette découverte.

Denis G. Rancourt

Chercheur, Association des libertés civiles de l’Ontario

L’auteur présente ci dessous ses compétences pour examiner les données scientifiques sur la COVID-19

Je suis retraité et ancien professeur titulaire de physique à l’université d’Ottawa. Le poste de professeur titulaire est le plus haut grade universitaire. Au cours de mes 23 ans de carrière en tant que professeur d’université, j’ai développé de nouveaux cours et j’ai enseigné à plus de 2000 étudiants universitaires, à tous les niveaux, et dans trois facultés différentes (sciences, ingénierie, arts). J’ai supervisé plus de 80 stages de recherche ou diplômes à tous les niveaux, du post-doctorant aux étudiants de troisième cycle en passant par les chercheurs de premier cycle du CRSNG. J’ai dirigé un laboratoire de recherche interdisciplinaire de renommée internationale, et j’ai attiré d’importants fonds de recherche pendant deux décennies.

J’ai été invité une quarantaine de fois à participer à des conférences scientifiques majeures, que ce soit en séance plénière, en tant que conférencier principal ou en session spéciale. J’ai publié plus de 100 articles de recherche dans des revues scientifiques de premier plan évaluées par des pairs, dans les domaines de la physique, de la chimie, de la géologie, de la bio-géochimie, de la science des mesures, de la science du sol et de la science environnementale.

Mon facteur d’impact de l’indice H scientifique est de 40, et mes articles ont été cités plus de 5 000 fois dans des revues scientifiques à comité de lecture (profil sur Google Scholar).

Mes connaissances personnelles et ma capacité à évaluer les faits présentés dans cet article sont fondées sur mon éducation, ma recherche, ma formation et mon expérience, comme suit :

  1. En ce qui concerne les nanoparticules environnementales. Les maladies respiratoires virales sont transmises par la plus petite fraction de taille des particules d’aérosols chargées de virions, qui sont des nanoparticules environnementales réactives. Par conséquent, les stabilités chimiques et physiques et les propriétés de transport de ces particules d’aérosol sont à la base du mécanisme dominant de contagion par l’air. Mes travaux approfondis sur les nanoparticules environnementales réactives sont reconnus au niveau international et portent sur les aspects suivants : précipitation et croissance, réactivité de surface, agglomération, charge de surface, transformation de phase, décantation et sédimentation, et dissolution réactive. En outre, j’ai enseigné la dynamique des fluides (l’air est un fluide compressible) et la sédimentation gravitationnelle au niveau universitaire, et j’ai effectué des recherches sur les applications industrielles de la technologie de filtration (les masques faciaux sont des filtres).
  2. En ce qui concerne la science moléculaire, la dynamique moléculaire et la complexation de surface. Je suis un expert en structures, réactions et dynamiques moléculaires, y compris la complexation moléculaire des surfaces biotiques et abiotiques. Ces processus sont à la base de la fixation des virus, de la fixation des antigènes, de la réplication moléculaire, de la fixation aux fibres des masques, de la charge des particules, de la perte et de la croissance des particules d’aérosol, et de tous ces phénomènes impliqués dans la transmission et l’infection virale, et dans les mesures de protection. J’ai enseigné pendant de nombreuses années la mécanique quantique au niveau universitaire avancé, qui est la théorie fondamentale des atomes, des molécules et des substances ; et dans mes recherches publiées, j’ai développé la théorie et la méthodologie de la diffraction des rayons X pour la caractérisation des petites particules de matériaux.
  3. En ce qui concerne les méthodes d’analyse statistique. L’analyse statistique des études scientifiques, y compris l’analyse robuste de la propagation des erreurs et les estimations robustes des biais, fixe la limite de ce qui peut être déduit de manière fiable de toute étude d’observation, y compris les essais contrôlés randomisés en médecine, et y compris les mesures sur le terrain pendant les épidémies. Je suis un expert en analyse d’erreurs et en analyse statistique de données complexes, au niveau de la recherche dans de nombreux domaines scientifiques. Les méthodes d’analyse statistique sont à la base de la recherche médicale.
  4. En ce qui concerne la modélisation mathématique. Une grande partie de l’épidémiologie est basée sur des modèles mathématiques de transmission et d’évolution des maladies dans la population. J’ai des connaissances et une expérience au niveau de la recherche en matière de modèles mathématiques prédictifs et exploratoires et de méthodes de simulation. J’ai des connaissances d’expert liées aux incertitudes des paramètres et aux dépendances des paramètres dans ces modèles. J’ai réalisé des simulations approfondies de la dynamique épidémiologique, en utilisant des modèles compartimentaux standard (SIR, MSIR) et de nouveaux modèles.
  5. En ce qui concerne les méthodes de mesure. En science, il existe cinq grandes catégories de méthodes de mesure : (1) la spectroscopie (y compris la spectroscopie nucléaire, électronique et vibratoire), (2) l’imagerie (y compris la microscopie optique et électronique, et l’imagerie par résonance), (3) la diffraction (y compris la diffraction des rayons X et des neutrons, utilisée pour élaborer des structures moléculaires, des défauts et des structures magnétiques), (4) les mesures de transport (y compris les taux de réaction, les transferts d’énergie et les conductivités), et (5) les mesures des propriétés physiques (y compris la densité spécifique, les capacités thermiques, la réponse aux contraintes, la fatigue des matériaux…). J’ai enseigné ces méthodes de mesure dans un cours interdisciplinaire de troisième cycle que j’ai développé et donné à des étudiants de troisième cycle (M.Sc. et Ph.D.) en physique, biologie, chimie, géologie et ingénierie pendant de nombreuses années. J’ai fait des découvertes et des progrès fondamentaux dans les domaines de la spectroscopie, de la diffraction, de la magnétométrie et de la microscopie, qui ont été publiés dans des revues scientifiques de premier plan et présentés lors de conférences internationales. Je connais la science des mesures, la base de toutes les sciences, au plus haut niveau.

Traduit par Hervé pour le Saker Francophone

Notes

  1. 2019–OMS : « Mesures de santé publique non pharmaceutiques pour atténuer le risque et l’impact de la grippe épidémique et pandémique », avec annexe, Organisation mondiale de la santé, octobre 2019 : OMS . Rapport, ISBN : 978-92-4-151683-9, pp 91« Annexe : Rapport des revues systématiques de la littérature », WHO/WHE/IHM/GIP/2019.1, pp 125 
  2. 2017–OMS : « Évaluation de la gravité de la grippe pandémique (PISA) : Un guide de l’OMS pour évaluer la gravité de la grippe dans les épidémies et pandémies saisonnières », Organisation mondiale de la santé, mai 2017, WHO/WHE/IHM/GIP/2017.2 
  3. 2011–Bonneux : Luc Bonneux & Wim Van Damme. « La santé, c’est plus que la grippe ». Bulletin de l’Organisation mondiale de la santé 2011;89:539-540. doi : 10.2471/BLT.11.089086 
  4. Ibid note 3 
  5. 2010–Cohen : Cohen, D. et Carter, P. « L’OMS et les « conspirations » de la grippe pandémique ». BMJ 2010 ; 340:c2912. doi. (Publié le 04 juin 2010
  6. 2020–Rancourt : « Les masques ne fonctionnent pas : un examen de la science en rapport avec la politique sociale de Covid-19 ». Rancourt, DG (11 avril 2020) ResearchGate, a obtenu 400 000 lectures, puis a été retiré de la plate-forme, selon ce rapport. Maintenant sur vixra.org , et sur rcreader.com. Et voir les Digi-Debates sur les critiques de l’article : « Digi-Debates. The Face Mask Debate », Digi Debates YouTube Channel, 25 juillet 2020, et à l’adresse suivante 
  7. 2020–Rancourt : « Masques faciaux, mensonges, foutus mensonges, et fonctionnaires de la santé publique : « Un ensemble croissant de preuves ». ResearchGate (3 août 2020). DOI : 10.13140/RG.2.2.25042.58569 
  8. 2020–Rancourt : « Mortalité toutes causes confondues lors de la COVID-19 : Pas de fléau et une signature probable d’homicide de masse par la réponse du gouvernement », par Rancourt, DG (2 juin 2020) ResearchGate. DOI: 10.13140/RG.2.2.24350.77125 
  9. 2020–Rancourt : D. G. Rancourt, Marine Baudin, Jérémie Mercier. « Évaluation de la virulence du SRAS-CoV-2 en France, à partir de la mortalité toutes causes confondues 1946-2020 ». ResearchGate (20 août 2020). DOI: 10.13140/RG.2.2.16836.65920/1  (Version en français
  10. Ibid note 6 
  11. Ibid note 7 
  12. 2020–Chaudhry : Chaudhry, Rabail et autres (2020) « Une analyse au niveau national mesurant l’impact des actions du gouvernement, de la préparation du pays et des facteurs socio-économiques sur la mortalité COVID-19 et les résultats sanitaires associés ». EClinicalMedicine, Volume 25, 100464 (21 juillet 2020 – The Lancet
  13. 2020–De Larochelambert : De Larochelambert Q, Marc A, Antero J, Le Bourg E et Toussaint J-F (2020). « Covid-19 Mortalité : Une question de vulnérabilité parmi les nations confrontées à des marges d’adaptation limitées ». Frontiers in Public Health 8:604339. doi : 10.3389/fpubh.2020.604339 (19 novembre 2020 – frontiersin.org
  14. 2020–AIER : « Les confinements ne contrôlent pas le coronavirus : Les preuves »AIER StaffInstitut américain de recherche économique. 19 décembre 2020 
  15. Ibid note 8 
  16. Ibid note 9 
  17. 2020–Yam : Kai Chi Yam, Joshua Conrad Jackson, Christopher M. Barnes, Jenson Lau, Xin Qin, Hin Yeung Lee. « L’augmentation des cas de COVID-19 est associée au soutien des dirigeants mondiaux ». Actes de l’Académie nationale des sciences. Oct 2020, 117 (41) 25429-25433 ; DOI : 10.1073/pnas.2009252117 
  18. 2020–Abbasi : Abbasi, Kamran (rédacteur en chef). « Covid-19 : politisation, « corruption » et suppression de la science ». Journal médical britannique. BMJ 2020 ; 371 :m4425. 
  19. 2020–Gandhi : Monica Gandhi et George W. Rutherford. « Masquage facial pour la Covid-19 – Potentiel de « variolation » dans l’attente d’un vaccin ». 29 octobre 2020. N Engl J Med 2020 ; 383:e101. DOI : 10.1056/NEJMp2026913 
  20. 2020–Rasmussen : Angela L. Rasmussen et al. « Masquage facial pour la Covid-19 ». The New England Journal of Medicine, nejm.org, 19 novembre 2020. (critique de Gandhi et al. 
  21. 2020–Brosseau : Lisa M. Brosseau et al. « Masquage facial pour la Covid-19 ». The New England Journal of Medicine, nejm.org, 19 novembre 2020. (critique de Gandhi et al.) 
  22. Ibid note 19 
  23. Ibid note 20 
  24. Ibid note 21 
  25. 2020–Gandhi : Monica Gandhi et George W. Rutherford. « Masquage facial pour la Covid-19 ». The New England Journal of Medicine, nejm.org, 19 novembre 2020. (réponse de Gandhi et al.) 
  26. Ibid note 7 
  27. 2020–IHME : IHME COVID-19 Forecasting Team, Reiner, R.C., Barber, R.M. et al. « Modélisation des scénarios COVID-19 pour les États-Unis »Nature Medicine (2020). doi 
  28. 2020 — Magness : Phillip W. Magness. « Les arguments en faveur de l’obligation du port de masques reposent sur des données erronées »Wall Street Journal (11 novembre 2020) 
  29. 2020 : Corman Victor M, Landt Olfert, Kaiser Marco, Molenkamp Richard, Meijer Adam, Chu Daniel KW, Bleicker Tobias, Brünink Sebastian, Schneider Julia, Schmidt Marie Luisa, Mulders Daphne GJC, Haagmans Bart L, van der Veer Bas, van den Brink Sharon, Wijsman Lisa, Goderski Gabriel, Romette Jean-Louis, Ellis Joanna, Zambon Maria, Peiris Malik, Goossens Herman, Reusken Chantal, Koopmans Marion PG, Drosten Christian. « Détection de nouveaux coronavirus en 2019 (2019-nCoV) par RT-PCR en temps réel ». Euro Surveill. 2020;25(3):pii=2000045. doi 
  30. 2020–Borger : Borger, Pieter et al « Rapport d’examen Corman-Drosten et al Eurosurveillance 2020 – L’examen externe par les pairs du test RT-PCR pour détecter le SRAS-CoV-2 révèle 10 failles scientifiques majeures au niveau moléculaire et méthodologique : conséquences pour les résultats faussement positifs »Consortium international des scientifiques en sciences de la vie (ICSLS). 27 novembre 2020 
  31. 2020–Singanayagam : Singanayagam Anika, Patel Monika, Charlett Andre, Lopez Bernal Jamie, Saliba Vanessa, Ellis Joanna, Ladhani Shamez, Zambon Maria, Gopal Robin. « Durée de l’infectiosité et corrélation avec les valeurs seuils du cycle RT-PCR dans les cas de COVID-19, Angleterre, janvier à mai 2020 ». Euro Surveill. 2020;25(32):pii=2001483. doi 
  32. 2020–Jaafar : Jaafar R, Aherfi S, Wurtz N, Grimaldier C, Hoang VT, Colson P, Raoult D, La Scola B. « Corrélation entre 3790 échantillons positifs au qPCR et des cultures cellulaires positives, y compris 1941 isolats de SRAS-CoV-2 ». Clin Infect Dis. 2020 Sep 28:ciaa1491. doi : 10.1093/cid/ciaa1491. Epub avant impression. PMID : 32986798 ; PMCID : PMC7543373 – academic.oup.com 
  33. Ibid note 17 
  34. 2020–Meyerowitz : Eric A. Meyerowitz, Aaron Richterman, Rajesh T. Gandhi, et al « Transmission du SRAS-CoV-2 : Un examen des facteurs viraux, des hôtes et de l’environnement ». Ann Intern Med. – Epub avant impression 17 septembre 2020. doi:10.7326/M20-5008 – acpjournal.org 
  35. Ibid note 7 
  36. 2020–CBC : La presse canadienne : « Santé Canada rappelle plus de 50 désinfectants pour les mains dans une liste évolutive ». (5 août 2020) – cbc.ca 
  37. 2009–OMS : « Ventilation naturelle pour la lutte contre les infections dans les établissements de santé – Lignes directrices de l’OMS 2009 ». Éditeurs : James Atkinson, Yves Chartier, Carmen Lúcia Pessoa-Silva, Paul Jensen, Yuguo Li et Wing-Hong Seto, pp 106, 2009, ISBN : 978 92 4 154785 7 – OMS 
  38. 2007–Li : Li Y, Leung GM, Tang JW, Yang X, Chao CY, Lin JZ, Lu JW, Nielsen PV, Niu J, Qian H, Sleigh AC, Su HJ, Sundell J, Wong TW, Yuen PL. « Rôle de la ventilation dans la transmission aérienne d’agents infectieux dans l’environnement bâti – une étude systématique multidisciplinaire ». Air intérieur. 2007 Feb;17(1):2-18. doi : 10.1111/j.1600-0668.2006.00445.x. PMID : 17257148 
  39. Ibid note 8 
  40. Ibid note 9 
  41. Ibid note 38 
  42. Ibid note 6 
  43. Ibid note 7 
  44. Ibid note 6 
  45. Ibid note  7 
  46. 2020–Letizia : Letizia AG, Ramos I, Obla A, Goforth C, Weir DL, Ge Y, Bamman MM, Dutta J, Ellis E, Estrella L, George MC, Gonzalez-Reiche AS, Graham WD, van de Guchte A, Gutierrez R, Jones F, Kalomoiri A, Lizewski R, Lizewski S, Marayag J, Marjanovic N, Millar EV, Nair VD, Nudelman G, Nunez E, Pike BL, Porter C, Regeimbal J, Rirak S, Santa Ana E, Sealfon RSG, Sebra R, Simons MP, Soares-Schanoski A, Sugiharto V, Termini M, Vangeti S, Williams C, Troyanskaya OG, van Bakel H, Sealfon SC. « Transmission du SRAS-CoV-2 parmi les recrues dans la Marine pendant la quarantaine ». N Engl J Med. 2020 Dec 17;383(25):2407-2416. doi : 10.1056/NEJMoa2029717. Epub 2020 11 nov. PMID : 33176093 ; PMCID : PMC7675690. (11 novembre 2020) – nejm.org 
  47. 2018–Brown : « L’ONA remporte un deuxième arbitrage contre les hôpitaux sur la politique des vaccins ou des masques » (13 septembre 2018), Canadian Lawyer Magazine – canadianlawyermag.com 
  48. Ibid note 6 
  49. Ibid note 7 
  50. 2020–Bundgaard : Bundgaard H, Bundgaard JS, Raaschou-Pedersen DET, von Buchwald C, Todsen T, Norsk JB, Pries-Heje MM, Vissing CR, Nielsen PB, Winsløw UC, Fogh K, Hasselbalch R, Kristensen JH, Ringgaard A, Porsborg Andersen M, Goecke NB, Trebbien R, Skovgaard K, Benfield T, Ullum H, Torp-Pedersen C, Iversen K. « Efficacité de l’ajout d’une recommandation sur les masques à d’autres mesures de santé publique pour prévenir l’infection par le SRAS-CoV-2 chez les porteurs de masques danois : un essai contrôlé randomisé ». Ann Intern Med. 2020 Nov 18:M20-6817. doi : 10.7326/M20-6817. Epub avant impression. PMID : 33205991 ; PMCID : PMC7707213. – acpjournals.org 
  51. 2020–Fikenzer : Fikenzer S, Uhe T, Lavall D, Rudolph U, Falz R, Busse M, Hepp P, Laufs U. « Effets des masques chirurgicaux et des masques FFP2/N95 sur la capacité d’exercice cardio-pulmonaire ». Clin Res Cardiol. 2020 Dec;109(12):1522-1530. doi : 10.1007/s00392-020-01704-y. Epub 2020, 6 juillet. PMID : 32632523 ; PMCID : PMC7338098 – springer.com 
  52. 2020–Borovoy : Boris Borovoy, Colleen Huber, Maria Crisler. « Masques, fausse sécurité et dangers réels, Partie 2 : Défis microbiens des masques »Primary Doctor Medical Journal. Novembre 2020 – pdmj.org 
  53. 2020–Arvin : Arvin AM, Fink K, Schmid MA, Cathcart A, Spreafico R, Havenar-Daughton C, Lanzavecchia A, Corti D, Virgin HW. « Une perspective sur le renforcement potentiel du SRAS-CoV-2 dépendant des anticorps ». Nature. 2020 Aug;584(7821):353-363. doi : 10.1038/s41586-020-2538-8. Epub 2020 13 juillet. PMID : 32659783 – nature.com 
  54. 2020–Wehenkel : Wehenkel C. 2020. « Association positive entre les décès dus au COVID-19 et les taux de vaccination contre la grippe chez les personnes âgées dans le monde ». PeerJ 8:e10112  – doi



Nuremberg et ses idéaux oubliés : « la civilisation est la véritable partie plaignante »

[Source : FranceSoir]

Auteur(s): Nicole Delépine pour FranceSoir

Tribune : Jour après jour, décret après décret, nos droits inscrits dans la Constitution et dans les nombreuses conventions internationales signées depuis la fin de la deuxième guerre mondiale, sont supprimés. La liberté de circuler est soumise à autorisation depuis plus de 10 mois, le droit de travailler aboli pour de nombreuses professions, l’obligation du port du masque est imposée depuis six mois, et le droit d’exprimer ses opinions limité chaque jour davantage[2] [3] [4] [5].

Le pouvoir mondialiste financier représenté chez nous par le président[6], fait appliquer les consignes dictées par l’organisme en cas de pandémie, comme dans la plupart des pays ayant signé l’accord avec l’OMS[7]. Il a suffi de déclarer une pandémie en janvier 2020 après en avoir modifié les critères, pour que la plupart des pays occidentaux obéissent à des directives pseudo-sanitaires liberticides comme le confinement policier, le masque, les faux tests PCR[8]et maintenant une vaccination expérimentale (aux dires même de Pfizer dans la rédaction de son essai publié sur clinicaltrials.gov)[9].

L’oubli de l’Histoire qu’ont instauré les pédagogues post-soixante huitards rend utile de rappeler les fondements de l’éthique médicale moderne que nos gouvernants piétinent allègrement.

Je fus un jour sidérée qu’un réanimateur pédiatrique, compétent par ailleurs, mais habitué à « AIDER » des petits patients handicapés à « partir » m’avoue ne pas connaitre le procès de Nuremberg, alors que je l’interpellais sur la « nouvelle mode » en oncologie pédiatrique depuis le début du siècle d’euthanasier les enfants considérés comme perdus[10].

Ce qui me choquait énormément, c’est que son raisonnement ignorait ou considérait sans intérêt le droit au choix de l’enfant et de ses parents. La médecine au service du malade que nous avions choisie comme vocation se transformait sous nos yeux ébahis en machine à essai thérapeutique et/ ou à décision individuelle du Dieu médecin.

A l’occasion de la cérémonie commémorative du 75ième anniversaire du procès de Nuremberg, début décembre nous avons souhaité en reparler. Les semaines passent, mais la situation s’aggrave, la dérive totalitaire s’imposant très vite, comme si nos dirigeants craignaient de ne plus avoir le temps…

Le procès de Nuremberg

« La véritable partie plaignante à la barre, c’est la civilisation », déclarait le procureur américain Robert Jackson, dans la salle d’audience 600 du tribunal, en présence de centaines de journalistes.

Alors que l’épidémie de covid ou pseudo-pandémie se meurt et n’a pas à ce jour fait plus de morts dans le monde que la grippe asiatique (2 millions de morts), la cérémonie commémorative du procès de Nuremberg s’est tenue à huis clos, sans public. Tout un symbole de lourde signification.

N’est -ce pas déjà un enterrement de première classe pour cet évènement, un des plus importants de l’histoire contemporaine que certains voudraient voir disparaitre des mémoires au nom du sempiternel ringardisation du passé. 

 Et pourtant la période troublée que nous vivons semble particulièrement bien choisie pour rappeler les bases éthiques de la civilisation que ce procès a énoncées et que nous sommes très nombreux, et singulièrement en Allemagne,[11] à vouloir consolider. La commission extraparlementaire corona fondée en juillet par les avocats Reiner Fuellmich et Viviane Fischer et al.[12] a d’emblée envisagé la mise en place à terme d’un Nuremberg du covid, et dans cette attente multiplie les plaintes contre les responsables de la mystification coronavirus, leurre pour détruire les fondements de la civilisation occidentale telle que nous la connaissions et l’apprécions.

Définition des crimes

 20 NOV 1945

Les accusés doivent répondre de complot, crimes de guerre, crimes contre la paix et, pour la première fois de l’histoire, de crimes contre l’humanité. Ceux-ci sont définis comme « l’assassinat, l’extermination, la réduction en esclavage, la déportation et tout autre acte inhumain commis contre toute population civile, avant ou pendant la guerre, ou bien les persécutions pour des motifs politiques, raciaux ou religieux ».

 La notion de génocide ne sera, elle, reconnue dans le droit international qu’en 1948.[13] ce procès hors-norme qui s’est tenu dans une ville en ruines, mais dont le palais de justice relié à une prison était encore debout. Nuremberg, ancienne cité impériale, reste depuis la ville symbole du nazisme où Hitler tenait ses grands rassemblements et où ont été promulguées en 1935 les lois anti-juives.

Nuremberg sera le lieu de douze autres procès de responsables nazis (docteurs, ministres, militaires…). 

« Ce procès a marqué l’acte de naissance de la justice internationale, prolongée des décennies plus tard par la création de tribunaux pour juger des génocidaires rwandais ou des acteurs de la guerre en ex-Yougoslavie, puis par la mise en place de la Cour pénale internationale »

“Les idéaux de Nuremberg ont été oubliés »(france24.com)

Le 20 novembre 1945 s’ouvrait le procès de Nuremberg pour juger les responsables nazis. L’Américain Ben Ferencz fut procureur en chef du « plus grand procès de l’Histoire », et il a ensuite voué sa carrière à la création d’une cour pénale internationale.

L’extraordinaire histoire de Ben Ferencz 

À seulement 27 ans, Ben Ferencz doit rassembler les preuves qui permettront de soutenir l’accusation contre ces hommes et devient le plus jeune procureur en chef de Nuremberg directement chargé de l’un des procès spéciaux, celui de 22 membres des Einsatzgruppen, ces unités responsables du massacre de plus d’un million de civils dans les territoires occupés en Europe de l’Est.

Toute sa vie, Ben Ferencz a été hanté par la répétition d’un nouvel Holocauste, avocat engagé, militant inlassablement pour l’émergence d’une vraie justice internationale.

 Son vœu est enfin devenu réalité en 1998 avec la signature du Traité de Rome prévoyant la création de la Cour pénale internationale

 À 95 ans, toujours actif, il participe notamment à de nombreuses conférences sur la paixIl explique à France 24 que « la justice est toujours le seul moyen qui permettra à l’humanité de survivre dans les 70 prochaines années »

« Nuremberg a défini un modèle dans son ensemble. Ce qui a été réalisé était la meilleure solution : faire traduire en justice des individus responsables de crimes, de limiter le procès aux responsables et de traiter chacun équitablement sous le coup de la loi. Cela a permis de faire condamner ce qui était alors un droit national, c’est-à-dire le droit de partir en guerre quand on estime que ses intérêts nationaux sont menacés. Ce droit national s’est transformé en crime international.

Mais les guerres ont continué et les idéaux de Nuremberg, dont nous espérions qu’ils allaient influencer le reste du monde, ont été oubliés. Les États-Unis les ont eux-mêmes bafoués lorsqu’ils sont allés au Vietnam par exemple. Au lieu d’utiliser des moyens pacifiques, nous avons voulu atteindre nos objectifs par la force. Nous avons payé un prix très sévère en raison de cette erreur fatale. Nous continuons de le payer aujourd’hui. »  

 Il est très pessimiste sur le devenir de l’humanité :

 « À moins d’accepter le principe de régler les conflits pacifiquement, il n’y aura plus personne sur notre planète dans 70 ans.

La Terre sera une planète vide, comme des milliards dans l’espace. Notre capacité à tuer dépasse de loin notre capacité à créer des institutions nécessaires pour empêcher ces violences. Si nous ne changeons pas, non seulement notre manière de vivre et notre façon de penser, mais aussi les méthodes selon lesquelles nous réglons les conflits, il ne restera plus personne dans 70 ans.

Je regarderai alors en bas depuis le paradis, ou en haut depuis l’enfer ou de je ne sais où, et je dirai ‘Je vous l’avais dit’.

Le Procès des médecins ou Procès des docteurs et le programme AKTION T 4[14]

 Le procès touchant un corps social débute par celui des médecins allemands car il s’agit de la population professionnelle la plus nazifiée de l’Allemagne (plus de 50 % des médecins sont alors membres du parti nazi – SA et SS)[1].

20 des 23 accusés avaient été médecins, les trois autres étant fonctionnaires nazis. Plaidant non coupables ( car selon eux, ils agissaient au nom de la médecine de guerre), ils ont tous été accusés de plusieurs chefs : l’expérimentation médicale nazie, le Programme Aktion T4.

Les attendus du jugement, appelés improprement Code de Nuremberg, ont été à la base des principes positifs éthiques de l’expérimentation clinique, plus tard décrits dans la Déclaration d’Helsinki dont nous allons parler.

Parmi les accusés :

 Karl Brandt, autorité médicale suprême du IIIe Reich. Chargé notamment du programme Aktion T4, utilisé pour euthanasier les malades mentaux et les handicapés. Il est condamné à mort et exécuté le 2 juin 1948.

Karl Gebhardt, médecin de Heinrich Himmler et président de la Croix-Rouge allemande. Jugé pour avoir pratiqué des expériences sur les prisonniers des camps, spécialement les femmes de Ravensbrück. Condamné à mort, il est exécuté le 2 juin 1948.

Waldemar Hoven, médecin du camp de Buchenwald. Jugé pour avoir euthanasié massivement les déportés. Condamné à mort, il est exécuté le 2 juin 1948.

Joachim Mrugowsky, médecin et chef de l’Institut d’hygiène de la SS. Jugé pour expérimentation sur les prisonniers des camps. Condamné à mort, il est exécuté le 2 juin 1948.

Wolfram Sievers, dirigeant de l’Ahnenerbe. Jugé pour ses expériences mortelles sur des humains. Condamné à mort, il est exécuté le 2 juin 1948.

Herta Oberheuser, médecin qui participe à l’injection de sulfamide. Seule femme à être jugée, elle est condamnée à 20 ans de prison.

Gerhard Rose, médecin commettant des sévices sur ses patients, condamné à mort.

Sont acquittés  Kurt Blome, scientifique ayant testé des vaccins sur des prisonniers de camp de concentration. Jugé pour extermination de prisonniers malades et expériences conduites sur des êtres humains., Adolf Pokorny , dermatologue, accusé d’avoir coopéré avec les programmes de stérilisation, acquitté « pas à cause de, mais malgré sa défense » qui était d’avoir su que la méthode proposée par lui dans une lettre n’était valable.

Qu’est devenu le Tribunal ?

Le docteur canadien Donald Ewen Cameron, fut plus tard le premier président de l’association mondiale de psychiatrie, après avoir travaillé pour la CIA dans le projet d’expérimentations illégales MKULTRA.

Le rapport Green produit par le Pr Anrew Ivy devant le tribunal fut rédigé suite à un débat prévu auprès d’une commission scientifique internationale mais signé hâtivement par l’American Medical Association pour la circonstance alors que cette commission n’avait pas été réunie, cette turpitude fut soulevée par la défense des médecins allemands.

Le code de Nuremberg et l’AMM (World Medical Association)

sont nés de ce procès. La déclaration d’Helsinki énonce les principes élaborés à la suite du procès de Nuremberg appelés code de Nuremberg.

La Déclaration d’Helsinki de L’AMM – Principes éthiques applicables à la recherche médicale impliquant des êtres humains- a été adoptée par la 18e Assemblée générale de l’AMM, Helsinki, Finlande, Juin 1964 et amendée par les 29e Assemblée générale de l’AMM, Tokyo, Japon, Octobre 1975, 35e Assemblée générale de l’AMM, Venise, Italie, Octobre 1983,

Puis 41e Assemblée générale de l’AMM, Hong Kong, Septembre 1989

48e Assemblée générale de l’AMM, Somerset West, Afrique du Sud, Octobre 1996

52e Assemblée générale de l’AMM, Edimbourg, Ecosse, Octobre 2000

53e Assemblée générale de l’AMM, Washington DC, Etats Unis, Octobre 2002 (ajout d’une note de clarification)

55e Assemblée générale de l’AMM, Tokyo, Japon, Octobre 2004 (ajout d’une note de clarification)

59e Assemblée générale de l’AMM, Séoul, République de Corée, Octobre 2008

64e Assemblée générale de l’AMM, Fortaleza, Brésil, Octobre 2013

Qu’est- ce que la déclaration d’Helsinki ?  Un tout indissociable

L’Association Médicale Mondiale (AMM) a élaboré la Déclaration d’Helsinki comme un énoncé de principes éthiques applicables à la recherche médicale impliquant des êtres humains, y compris la recherche sur du matériel biologique humain et sur des données identifiables.[15]

Citons ici les énoncés exacts de la déclaration d’Helsinki.

Chaque paragraphe doit être appliqué en tenant compte de tous les autres paragraphes pertinents. Cette Déclaration s’adresse en priorité aux médecins, mais cependant les autres personnes engagées dans la recherche médicale impliquant des êtres humains à adopter ces principes.

Le serment d’Hippocrate a été remplacé par la déclaration de Genève. La déclaration de Genève a remplacé le serment d’Hippocrate, serment médical adopté par l’assemblée générale de l’Association médicale mondiale à Genève en septembre 1948. Elle a fait l’objet de 6 révisions, la dernière étant celle d’octobre 2017.

La mission du médecin est de promouvoir et de préserver la santé de l’être humain. Il exerce ce devoir dans la plénitude de son savoir et de sa conscience.

Cette déclaration s’attache spécifiquement à définir les objectifs humains de la médecine.

« la santé de mon patient prévaudra sur toutes les autres considérations » et le Code International d’Ethique Médicale déclare qu’un « médecin doit agir dans le meilleur intérêt du patient lorsqu’il le soigne ».

L’objectif premier de la recherche médicale impliquant des êtres humains :

comprendre les causes, le développement et les effets des maladies et d’améliorer les interventions préventives, diagnostiques et thérapeutiques (méthodes, procédures et traitements). Même les meilleures interventions éprouvées doivent être évaluées en permanence par des recherches portant sur leur sécurité, leur efficacité, leur pertinence, leur accessibilité et leur qualité.

La recherche médicale est soumise à des normes éthiques qui promeuvent et assurent le respect de tous les êtres humains et qui protègent leur santé et leurs droits.

Si l’objectif premier de la recherche médicale est de générer de nouvelles connaissances, cet objectif ne doit jamais prévaloir sur les droits et les intérêts des personnes impliquées dans la recherche.

Il est du devoir des médecins engagés dans la recherche médicale de protéger la vie, la santé, la dignité, l’intégrité, le droit à l’auto-détermination, la vie privée et la confidentialité des informations des personnes impliquées dans la recherche.

La responsabilité de protéger les personnes impliquées dans la recherche doit toujours incomber à un médecin ou à un autre professionnel de santé et jamais aux personnes impliquées dans la recherche même si celles-ci ont donné leur consentement.

Dans la recherche médicale impliquant des êtres humains, les médecins doivent tenir compte des normes et standards éthiques, légaux et réglementaires applicables dans leur propre pays ainsi que des normes et standards internationaux.

Les médecins qui associent la recherche médicale à des soins médicaux devraient impliquer leurs patients dans une recherche uniquement dans la mesure où elle se justifie par sa valeur potentielle en matière de prévention, de diagnostic ou de traitement et si les médecins ont de bonnes raisons de penser que la participation à la recherche ne portera pas atteinte à la santé des patients concernés.

Ce protocole devrait contenir une déclaration sur les enjeux éthiques en question et indiquer comment les principes de la présente Déclaration ont été pris en considération.

Le protocole devrait inclure des informations concernant le financement, les promoteurs, les affiliations institutionnelles, les conflits d’intérêts potentiels, les incitations pour les personnes impliquées dans la recherche et des informations concernant les mesures prévues pour soigner et/ou dédommager celles ayant subi un préjudice en raison de leur participation à la recherche.

Dans les essais cliniques, le protocole doit également mentionner les dispositions appropriées prévues pour l’accès à l’intervention testée après l’essai clinique. Dans la recherche médicale comme dans la pratique médicale courante, la mise en œuvre de la plupart des méthodes diagnostiques, thérapeutiques et de prévention expose à des risques et à des contraintes.

L’investigateur doit être attentif aux dispositions éthiques, légales et réglementaires applicables à la recherche sur les sujets humains dans son propre pays ainsi qu’aux règles internationales applicables. Aucune disposition nationale d’ordre éthique, légal et réglementaire ne doit conduire à affaiblir ou supprimer les mesures protectrices énoncées dans la présente déclaration.

Comités d’éthique de la recherche

Le protocole de recherche doit être soumis au comité d’éthique de la recherche concerné pour évaluation, commentaires, conseils et approbation avant que la recherche ne commence. Ce comité doit être transparent dans son fonctionnement, doit être indépendant du chercheur, du promoteur et de toute autre influence indue et doit être dûment qualifié. Il doit prendre en considération les lois et réglementations du ou des pays où se déroule la recherche, ainsi que les normes et standards internationaux, mais ceux-ci ne doivent pas permettre de restreindre ou exclure l’une des protections garanties par la présente Déclaration aux personnes impliquées dans la recherche.

  Le comité doit avoir un droit de suivi sur les recherches en cours. Le chercheur doit fournir au comité des informations sur le suivi, notamment concernant tout évènement indésirable grave. Aucune modification ne peut être apportée au protocole sans évaluation et approbation par le comité. A la fin de la recherche, les chercheurs doivent soumettre au comité un rapport final contenant un résumé des découvertes et des conclusions de celle-ci.

Vie privée et confidentialité

 Toutes les précautions doivent être prises pour protéger la vie privée et la confidentialité des informations personnelles concernant les personnes impliquées dans la recherche.

Consentement éclairé

La participation de personnes capables de donner un consentement éclairé à une recherche médicale doit être un acte volontaire. Bien qu’il puisse être opportun de consulter les membres de la famille ou les responsables de la communauté, aucune personne capable de donner un consentement éclairé ne peut être impliquée dans une recherche sans avoir donné son consentement libre et éclairé.

Les études sur l’être humain doivent être conduites par des personnes scientifiquement qualifiées et sous le contrôle d’un médecin compétent. La responsabilité à l’égard d’un sujet inclus dans une recherche doit toujours incomber à une personne médicalement qualifiée et non au sujet, même consentant.

Toute étude doit être précédée d’une évaluation soigneuse du rapport entre d’une part, les risques et les contraintes et d’autre part, les avantages prévisibles pour le sujet ou d’autres personnes. Cela n’empêche pas la participation à des recherches médicales de volontaires sains. Le plan de toutes les études doit être accessible.

La personne pouvant potentiellement être impliquée dans la recherche doit être informé de son droit de refuser d’y participer ou de s’en retirer à tout moment sans mesure de rétorsion. Une attention particulière devrait être accordée aux besoins d’informations spécifiques de chaque personne pouvant potentiellement être impliquée dans la recherche ainsi qu’aux méthodes adoptées pour fournir les informations.

Lorsque le médecin ou une autre personne qualifiée en la matière a la certitude que la personne concernée a compris les informations, il doit alors solliciter son consentement libre et éclairé, de préférence par écrit. Si le consentement ne peut pas être donné par écrit, le consentement non écrit doit être formellement documenté en présence d’un témoin.

Toutes les personnes impliquées dans des recherches médicales devraient avoir le choix d’être informées des conclusions générales et des résultats de celles-ci.

Lorsqu’il sollicite le consentement éclairé d’une personne pour sa participation à une recherche, le médecin doit être particulièrement attentif lorsque cette dernière est dans une relation de dépendance avec lui ou pourrait donner son consentement sous la contrainte. Dans ce cas, le consentement éclairé doit être sollicité par une personne qualifiée en la matière et complètement indépendante de cette relation.

Personnes incapables ou inconscientes

Lorsque la recherche implique une personne incapable de donner un consentement éclairé, le médecin doit solliciter le consentement éclairé de son représentant légal.

Les personnes incapables ne doivent pas être incluses dans une recherche qui n’a aucune chance de leur être bénéfique sauf si celle-ci vise à améliorer la santé du groupe qu’elles représentent, qu’elle ne peut pas être réalisée avec des personnes capables de donner un consentement éclairé et qu’elle ne comporte que des risques et des inconvénients minimes.

Lorsqu’une personne considérée comme incapable de donner un consentement éclairé est en mesure de donner son assentiment concernant sa participation à la recherche, le médecin doit solliciter cet assentiment en complément du consentement de son représentant légal.

Le refus de la personne pouvant potentiellement être impliquée dans la recherche devrait être respecté.   La recherche impliquant des personnes physiquement ou mentalement incapables de donner leur consentement, par exemple des patients inconscients, peut être menée uniquement si l’état physique ou mental empêchant de donner un consentement éclairé est une caractéristique nécessaire du groupe sur lequel porte cette recherche.

Dans de telles circonstances, le médecin doit solliciter le consentement éclairé du représentant légal. En l’absence d’un représentant légal et si la recherche ne peut pas être retardée, celle-ci peut être lancée sans le consentement éclairé. Dans ce cas, le protocole de recherche doit mentionner les raisons spécifiques d’impliquer des personnes dont l’état les rend incapables de donner leur consentement éclairé et la recherche doit être approuvée par le comité d’éthique de la recherche concerné. Le consentement pour maintenir la personne concernée dans la recherche doit, dès que possible, être obtenu de la personne elle-même ou de son représentant légal.

Lorsque le consentement ne peut être obtenu sous forme écrite, la procédure de recueil doit être formellement explicitée et reposer sur l’intervention de témoins.

Informations détaillées à fournir au participant

Le médecin doit fournir des informations complètes au patient sur la nature des soins liés à la recherche. Le refus d’un patient de participer à une recherche ou sa décision de s’en retirer ne doit jamais nuire à la relation patient-médecin.

Pour la recherche médicale utilisant des tissus ou des données d’origine humaine, telles que les recherches sur tissus et données contenues dans les biobanques ou des dépôts similaires, les médecins doivent solliciter le consentement éclairé pour leur analyse, stockage et/ou réutilisation. Il peut se présenter des situations exceptionnelles où il est impraticable, voire impossible d’obtenir le consentement. Dans de telles situations, la recherche peut être entreprise uniquement après évaluation et approbation du comité d’éthique de la recherche concerné.

Utilisation de placebo

Les bénéfices, les risques, les inconvénients, ainsi que l’efficacité d’une nouvelle intervention doivent être testés et comparés à ceux des meilleures interventions avérées, sauf dans les circonstances suivantes :

Lorsqu’il n’existe pas d’intervention avérée, l’utilisation de placebo, ou la non-intervention, est acceptable ; ou bien lorsque pour des raisons de méthodologie incontournables et scientifiquement fondées l’utilisation de toute intervention moins efficace que la meilleure éprouvée, l’utilisation d’un placebo, ou la non-intervention, est nécessaire afin de déterminer l’efficacité ou la sécurité d’une intervention, et lorsque les patients recevant une intervention moins efficace que la meilleure éprouvée, un placebo, ou une non-intervention, ne courent pas de risques supplémentaires de préjudices graves ou irréversibles du fait de n’avoir pas reçu la meilleure intervention éprouvée.

« Le plus grand soin doit être apporté afin d’éviter tout abus de cette option », dont on décèle immédiatement les dangers….

Conditions de l’accès à l’intervention testée après l’essai clinique

« En prévision d’un essai clinique, les promoteurs, les chercheurs et les gouvernements des pays d’accueil devraient prévoir des dispositions pour que tous les participants qui ont encore besoin d’une intervention identifiée comme bénéfique dans l’essai puissent y accéder après celui-ci.

Cette information doit également être communiquée aux participants au cours du processus de consentement éclairé. »

Enregistrement des recherches, publication et dissémination des résultats

Toute recherche impliquant des êtres humains doit être enregistrée dans une banque de données accessible au public avant que ne soit recrutée la première personne impliquée dans la recherche.

   Les chercheurs, auteurs, promoteurs, rédacteurs et éditeurs ont tous des obligations éthiques concernant la publication et la dissémination des résultats de la recherche. Les chercheurs ont le devoir de mettre à la disposition du public les résultats de leurs recherches impliquant des êtres humains. Toutes les parties ont la responsabilité de fournir des rapports complets et précis. Ils devraient se conformer aux directives acceptées en matière d’éthique pour la rédaction de rapports. Les résultats aussi bien négatifs et non concluants que positifs doivent être publiés ou rendus publics par un autre moyen. La publication doit mentionner les sources de financement, les affiliations institutionnelles et les conflits d’intérêts. Les rapports de recherche non-conformes aux principes de la présente Déclaration ne devraient pas être acceptés pour publication.

Principes applicables à la recherche médicale conduite au cours d’un traitement

Dans le cadre du traitement d’un patient, faute d’interventions avérées ou faute d’efficacité de ces interventions, le médecin, après avoir sollicité les conseils d’experts et avec le consentement éclairé du patient ou de son représentant légal, peut recourir à une intervention non avérée si, selon son appréciation professionnelle, elle offre une chance de sauver la vie, rétablir la santé ou alléger les souffrances du patient.

Cette intervention devrait par la suite faire l’objet d’une recherche pour en évaluer la sécurité et l’efficacité. Dans tous les cas, les nouvelles informations doivent être enregistrées et, le cas échéant, rendues publiques.

Le médecin ne peut mener une recherche médicale au cours d’un traitement que dans la mesure où cette recherche est justifiée par un possible intérêt diagnostique, thérapeutique ou de prévention. Quand la recherche est associée à des soins médicaux, les patients se prêtant à la recherche doivent bénéficier de règles supplémentaires de protection.

Les avantages, les risques, les contraintes et l’efficacité d’une nouvelle méthode doivent être évalués par comparaison avec les meilleures méthodes diagnostiques, thérapeutiques ou de prévention en usage. Cela n’exclut ni le recours au placebo ni l’absence d’intervention dans les études pour lesquelles il n’existe pas de méthode diagnostique, thérapeutique ou de prévention éprouvée.

Tous les patients ayant participé à une étude doivent être assurés de bénéficier à son terme des moyens diagnostiques, thérapeutiques et de prévention dont l’étude aura montré la supériorité. (Note explicative)

Le médecin doit donner au patient une information complète sur les aspects des soins qui sont liés à des dispositions particulières du protocole de recherche. Le refus d’un patient de participer à une étude ne devra en aucun cas porter atteinte aux relations que le médecin entretient avec ce patient.

Lorsqu’au cours d’un traitement, les méthodes établies de prévention, de diagnostic ou de thérapeutique s’avèrent inexistantes ou insuffisamment efficaces, le médecin, avec le consentement éclairé du patient, doit pouvoir recourir à des méthodes non éprouvées ou nouvelles s’il juge que celles-ci offrent un espoir de sauver la vie, de rétablir la santé ou de soulager les souffrances du malade. Ces mesures doivent, dans toute la mesure du possible, faire l’objet d’une recherche destinée à évaluer leur sécurité et leur efficacité. Toute nouvelle information sera consignée et, le cas échéant, publiée. Les autres recommandations appropriées énoncées dans la présente déclaration s’appliquent.

En conclusion, ces rappels de conventions signées par la France et la grande majorité des pays devraient être lus et relus soigneusement par chacun d’entre nous, et particulièrement si nous sommes amenés à autoriser une recherche chez une autre personne comme un ainé en EHPAD, un enfant amené à être inclus dans un essai thérapeutique pour un cancer, ou encore un parent comateux en réanimation incapable de donner un consentement.

Des décisions lourdes qui entacheront le reste de votre vie et pas seulement celle du patient concerné. Comme les familles qui ont donné accord à l’euthanasie d’un proche, dans un moment de détresse et donc de faiblesse et qui ne s’en remettent jamais….

Bref, certains résidents d’EHPAD auraient reçu un document d’une cinquantaine de pages avant accord pour essai du vaccin expérimental Pfizer (selon les termes du laboratoire dans sa présentation sur  le site officiel américain clinicaltrials.gov). Tant mieux ! Et qu’ils les lisent ou au moins leurs proches ! Arrêtons, dans la foulée de certains ministres de prendre les résidents d ‘Ehpad pour des débiles. Même si certains souffrent de démence sénile, d’autres ont choisi ces établissements pour ne pas vivre seuls et être aidés dans leurs activités motrices. Ils ne savaient pas ce que certains d’entre eux allaient endurer, en particulier de perdre leurs droits de citoyens. Le chantage que certains subissent pour accepter le vaccin anticovid est inacceptable : si vous refusez la piqûre, vous resterez isolé dans votre chambre, privé des activités collectives et des visites de vos proches.[16]

 La longueur du document a fait curieusement  rire des commentateurs des médias,  un peu trop rapidement. Je leur conseille de se plonger dans le code de Nuremberg, ou s’ils préfèrent, le livre de Bruno Halioua sur le procès des médecins de Nuremberg ou encore « la resistible ascension d’ Arturo-UI de Bertold Brecht[17].

Il est des tragédies dont il faut garder souvenir pour tenter d’éviter, ou au moins minorer les malheurs à venir.   

 « Le ventre est encore fécond, d’où a surgi la bête immonde. »[18]

[Notes]

[1] Il y a 75 ans, s’ouvrait à Nuremberg le plus grand procès de l’histoire (france24.com)

[2] C’est ainsi que certains médecins sont poursuivis par l’ordre pour avoir émis des opinions qui déplaisent au pouvoir

[3] Qu’une radio (RMC) est condamnée par le CSA pour n’avoir pas appliqué l’« obligation de maîtrise de l’antenne » face à un médecin qui rappelait que l ’efficacité de la chloroquine contre le covid était démontrée, ce que vient pourtant de confirmer la plus haute juridiction Italienne

[4] Que certains journaux sont menacés de perdre le statut de presse s’ils continuent de critiquer le dogme officiel

[5] [VIDEO] Debriefing Me Ludot : Dr Delepine, son référé sur la liberté d’expression des médecins (francesoir.fr)

[6] Comme au Canada par le premier ministre

[7] Le conseil mondial de l’OMS dicte très officiellement la conduite sanitaire des pays signataires dont la France (francesoir.fr)

[8] Procédures internationales en cours sur le TEST PCR contre fabricants et politiques – Docteur Delépine (nicoledelepine.fr) ; recours collectif international contre les fabricants du test PCR, pilier fabriqué des mesures liberticides mondiales – Docteur Nicole Delépine (nicoledelepine.fr)

[9] Vaccin génique : essai thérapeutique à grande échelle, vous êtes le cobaye (francesoir.fr)

[10] Cf ma conférence à l’institut Bull en 2013 euthanasie pédiatrie – Bing

[11] Très marqués par le passé allemand de leurs grands-parents et le poids du nazisme qu’ils portent encore sur leurs épaules. Les allemands de l’est ont eux connus les affres de la dictature et de l’interdiction de parler, même à voix basse ou/et à son voisin et ne veulent à aucun prix revivre quelque chose qui y ressemblerait. De nombreux témoignages d’allemands en guerre contre la fraude covid nous sont parvenus.

[12] Christian Drosten : l’heure des comptes ? (francesoir.fr)

[13] Il y a 75 ans, s’ouvrait à Nuremberg le plus grand procès de l’histoire Publié le : 20/11/2020

[14] Officiellement (The United States of America v. Karl Brandt, et al.) l’été le premier des douze procès pour crimes de guerre fait par les autorités américaines dans leur zone d’occupation en Allemagne, à Nuremberg, après la fin de la Seconde Guerre mondiale

[15] Déclaration d’Helsinki de L’AMM – Principes éthiques applicables à la recherche médicale impliquant des êtres humains – WMA – The World Medical Association

[16] Ce qui prouve que personne ne pense que les vaccinés seraient totalement protégés car sinon pourquoi éloigner les non vaccinés ?

[17] Une pièce qui démonte les mécanismes de la montée du totalitarisme, et dont le personnage central Arturo Ui s’inspire à la fois de l’ascension d’Hitler et de Richard III. Profitant du déclin du Trust du Chou-Fleur, ce petit gangster crevant d’ambition, propose aux marchands de légumes victimes du racket un nouveau système de protection…La Résistible Ascension d’Arturo Ui de Bertold Brecht : tirade d’Arturo Ui | La Compagnie Affable

[18] In 17

Auteur(s): Nicole Delépine pour FranceSoir




Le conseil d’État italien approuve enfin le traitement précoce par Hydroxychloroquine !

Auteurs : Docteurs Nicole et Gérard Delépine

Mieux vaut tard que jamais, mais combien de morts inutiles ?

Alors que le Conseil de l’Ordre des Médecins français poursuit le Pr Raoult et 5 autres médecins pour utilisation et/ou promotion de « traitement dont l’efficacité n’a pas été reconnue » (chloroquine à faibles doses en phase précoce, entre autres), ce traitement vient d’être reconnu en Italie par sa plus haute juridiction, après l’examen d’un rapport exhaustif du problème par les Professeurs Alessandro Capucci, Luigi Cavanna et Paola Varese du 7 décembre 2020.[1 et 2]

Cette reconnaissance officielle de l’efficacité de l’Hydroxychloroquine et des autres antipaludéens sur le Covid19 s’ajoute à celles déjà actées dans plus de 20 pays [3] dont les populations cumulées dépassent les 3 milliards d’humains.

Mais le conseil de l’ordre doit s’estimer plus qualifié scientifiquement que les experts internationaux.

Le rapport d’expertise scientifique des Professeurs Alessandro Capucci, Luigi Cavanna et Paola Varese mérite d’être lu en entier (30 pages). Nous en donnons ci-après quelques courts extraits commentés.

Sécurité de l’Hydroxychloroquine (HCQ) à faibles doses : le mythe des risques cardiaques

HCQ est un médicament sur le marché depuis 1959 pour les maladies chroniques. Plusieurs travaux ont mis en évidence l’innocuité de l’utilisation du HCQ à la fois dans les thérapies prolongées et dans les cycles thérapeutiques courts avec des doses de 200 mg 3 fois par jour.

Le médicament est actuellement utilisé en Italie par environ 60000 patients souffrant de polyarthrite rhumatoïde ou de lupus. Le Pr Roberto Gerli, président de la Société italienne de rhumatologie, a confirmé, « depuis 35 ans qu’ils [les rhumatologues] l’utilisent, ils n’ont pas enregistré d’effets indésirables significatifs au niveau cardiologique ».

La macroanalyse de Risch (2020) confirme l’innocuité absolue du médicament, utilisé à des doses thérapeutiques et en évitant les patients prédisposés aux réactions cardiaques. L’étude de Pascarella et coll. spécifiquement consacrée à l’examen de l’association entre HCQ et les risques cardiaques (2020), montre que l’utilisation de HCQ n’est pas associée à l’allongement de l’intervalle QT chez une importante cohorte de patients atteints de maladies rhumatismales inflammatoires chroniques.

Les données confirmant l’innocuité de HCQ ont récemment été présentées au Congrès annuel de l’American College de Rhumatologie[4]. La sécurité de HCQ pour la Covid 19[5] concluait :  l’hydroxychloroquine est protectrice pour le cœur, pas nocive.

À l’exception de certains rapports d’effets bénins (allongement de QT dans 23% des sujets), HCQ est même associé à une incidence réduite des événements cardiaques défavorables mortels.

Shivraj Padiyar dans sa revue récente[6] conclue « la plupart des données disponibles et crédibles suggèrent que l’HCQ est un médicament sûr, y compris l’essai RECOVERY indiquant l’absence de cardiotoxicité par l’HCQ. »

Les travaux de Hung 2018 décrivent un risque réduit de maladie coronarienne chez les patients atteints de polyarthrite rhumatoïde traitée avec HCQ.

Selon les données de Sharma en 2016, les patients atteints de polyarthrite rhumatoïde traités par HCQ avaient une réduction de 72% des risques cardiovasculaires.

Ces observations expliqueraient la réduction de la mortalité globale de l’étude Gentry et coll. 2020, qui a analysé l’utilisation de HCQ chez les anciens combattants souffrant de maladies rhumatismales et démontré une augmentation de leur survie par rapport aux contrôles, sur la même base que d’autres médicaments immunomodulateurs et stéroïdes.

 Isaac V. Cohen dans une revue récente des évènements indésirables[7] liés au traitement par chloroquine (CQ) et HCQ[8] remarque que « plusieurs rapports de cas décrivent la mortalité cardiaque associée à l’inflammation du myocarde. L’utilisation de CQ et HCQ dans les cohortes de lupus érythémateux et polyarthrite rhumatoïde, pour l’étude est une coïncidence bénéfique, car ce sont également des conditions inflammatoires affectant le système cardiovasculaire qui sont également traitées avec CQ et HCQ.

L’efficacité de la chloroquine à faible dose dans la Covid est démontrée par de nombreuses études rétrospectives

L’étude CORIST, étude rétrospective italienne, analyse l’évolution de 3451 patients admis dans 33 centres cliniques en Italie du 19 février 2020 au 23 mai 2020. 76,3 % des patients ont été traités par HCQ avec une réduction de 30 % de la mortalité et de la morbidité intra-hospitalière

Celle de Catteau et coll. est une étude observationnelle avec un échantillon très important de sujets hospitalisés : 8075 dont 4542 en monothérapie HCQ et 3533 dans le groupe témoin). Des décès ont été enregistrés chez 17,7 % des sujets du groupe HCQ contre 27,1 % du groupe sans HCQ, ce qui équivaut à une différence de mortalité de 30 % pour les patients hospitalisés recevant un traitement par HCQ.

L’efficacité de la chloroquine précoce à faible dose est démontrée par de nombreuses études prospectives du traitement de la Covid

Ainsi Ladapo et coll. dans leur méta-analyse de 5577 patients[9] inclus dans 5 essais randomisés montrent que l’utilisation du médicament HCQ réduit le risque d’infection, d’hospitalisation ou de décès de 24 %, sans aucune interruption de la thérapie due à la toxicité.

Selon les méta-analyses publiées, l’efficacité du médicament HCQ dépend de la posologie et disparait en cas de surdosage (apport quotidien supérieur à 600 mg) ne respectant pas les recommandations nationales d’utiliser HCQ 200 mg trois fois par jour pendant 5 à 7 jours. Ainsi, si on exclue les 4 publications randomisées utilisant des doses trop élevées (dont les deux grands essais de l’OMS, RECOVERY et SOLIDARITY qui ont utilisé 800 mg/j pendant 9 ou 10 jours respectivement, et une dose totale de 9 200 ou 10000 mg HCQ, on observe une réduction de la mortalité jusqu’à 35%.

La pertinence des faits avérés

« Les données probantes sur le terrain, qui sont les plus importantes pour les malades démontrent avec une très grande certitude statistique l’efficacité et l’innocuité du médicament ».

Dans le cas d’études observationnelles non contrôlées, la référence pour évaluer l’ampleur de l’effet d’un médicament en termes comparatifs est le taux d’hospitalisation dans l’échantillon de malades traités précocement par rapport à la population soumise à d’autres protocoles de traitement ou à leur absence.

Les faits recueillis spontanément dans diverses régions d’Italie au cours de la première phase épidémique (mars-avril 2020) montrent de façon constante et répétée que la comparaison entre le taux d’hospitalisation des personnes traitées à l’hydroxychloroquine (±azithromycine) est de 5 à 6 %, par rapport à un taux de 20% chez les sujets atteints du SRAS-COV-2 soumis à d’autres protocoles thérapeutiques, tel que rapporté par les rapports de l’Institut Supérieur de Santéde la même période.

Cela est constamment relevé dans des situations différentes, menés par des médecins différents dans différentes parties de l’Italie (et dans diverses régions du monde), avec comme seul élément commun : le même protocole de traitement l’hydroxychloroquine (±azithromycine).

Une méthodologie rigide qui aurait rendu aveugle

Le rapport italien propose une explication généreuse[10] aux errements de l’Agence italienne du médicament :

« probablement par excès de zèle, l’Agence Italienne du médicament (AIFA) ainsi que les autres agences internationales de médicaments et instituts supranationaux (FDA, EMA, OMS, etc.) chargés de sauvegarder la santé des citoyens, ont fondé leur jugement sur des données qui n’étaient absolument pas pertinentes à l’élucidation de la question relative à l’efficacité et à l’innocuité de HCQ dans les soins à domicile de la première étape de l’infection par le SARS-CoV-2.

Ils ont vraisemblablement été submergés par la quantité considérable d’informations reçues avec un important biais de l’information des principaux producteurs de connaissances de ce secteur – c’est-à-dire les compagnies pharmaceutiques elles-mêmes, et les instituts de recherche financés par eux… »

« En favorisant les exigences méthodologiques de validité interne, les agences pharmaceutiques ont été contraintes, en raison de l’absence d’études expérimentales menées sur la population de référence réelle (patients covid-positifs traités à domicile), de violer l’exigence de validité externe, qui prime toutefois tout autre critère, car elle détermine la pertinence de la preuve.

Cette violation est confirmée par l’utilisation de critères d’évaluation inadéquats, tels que le taux de mortalité ou la période de séjour à l’hôpital, alors que le critère de jugement le plus approprié pour vérifier l’utilité clinique (et pharmaco-économique) de l’hydroxychloroquine est celui du taux d’hospitalisation des sujets traités. »

Conflits d’intérêt et prise de contrôle (dite « capture » selon le terme international)[11] des agences de régulation

La pratique réglementaire montre la persistance de certains problèmes fondamentaux. Deux d’entre eux sont les phénomènes de conflits d’intérêts et les conséquences de la prise en main (capture) des organismes de réglementation par les régulés eux -mêmes.

La prise de contrôle du régulateur par les régulés eux-mêmes compromet l’intégrité et l’exactitude des décisions publiques, qui ne visent plus à la protection et la satisfaction des intérêts généraux, mais celle des intérêts privés de groupes spécifiques.

L’analyse des cas de capture ou détournement du contrôle des agences de régulation (regulatory capture) a généré des milliers de contributions scientifiques, théoriques et empiriques, appartenant à un large éventail de disciplines académiques qui sont généralement ignorées du grand public. Elles sont malheureusement ignorées complètement en France.[12]

Diverses causes et mécanismes convergent pour permettre la « capture » du régulateur par le régulé.

Tout d’abord, il y a un état général d’asymétrie d’information qui afflige le régulateur et les experts qu’il utilise, qui provient de la plus grande expérience de l’industrie régulée par rapport au régulateur, la difficile mesurabilité des phénomènes biomédicaux, l’imperfection des processus de validation expérimentale et de publication scientifique, le déficit de ressources publiques ou d’inertie institutionnelle. Les firmes en représentant partiellement les différents éléments de risque et de décision, peuvent conduire à des décisions publiques erronées ou sous-optimales dans la défense de la sécurité sanitaire.

Un tel pouvoir de conditionnement est renforcé par le fait que dans certains pays, il y a un manque de garanties réglementaires spécifiques pour la transparence et la réglementation des activités de lobbying et/ou d’autres mécanismes de participation des parties prenantes comme celui des « pantouflages », dans lesquelles les régulateurs complaisants sont ensuite embauchés à prix d’or par les régulés, (La Pira et Thomas, 2017).

Comme le montre la littérature, les phénomènes d’asymétrie de l’information, de lobbying, de pantouflage aboutissant à la capture du régulateur sont particulièrement fréquents dans le monde de la santé, en raison de l’importance économique des intérêts en jeu, de l’urgence dans laquelle les décisions sont souvent prises, de la puissance financière de l’industrie du médicament (qui gère la gestion de la quasi-totalité des essais cliniques), des ressources souvent limitées du régulateur et de l’utilisation stratégique faite par l’industrie privée de la hiérarchie des preuves scientifiques et des publications.[13]

En Italie (comme en France), des épisodes de prise en main de la formation biomédicale et de mise à jour professionnelle ont été mises en évidence. Enfin, il convient de noter que, bien que dans les cas les plus graves, il existe des épisodes de corruption, extorsion ou détournement de fonds (comme, par exemple, dans les événements qui ont abouti à la condamnation n ° 5756 de 2012 de la Cour Suprême, United Civil Sections).

L’asymétrie d’information et les autres moyes de capture du régulateur peuvent le conduire à prendre des décisions erronées même s’il agit en parfaite bonne foi.

Parmi les solutions proposées dans la littérature, il y a le renforcement de recettes déjà proposées dans le passé, mais pour la plupart non appliquées : comme l’interdiction / limitation du parrainage privé d’événements scientifiques biomédicaux, une plus grande implication des sociétés scientifiques dans la détection des conflits d’intérêts, l’ouverture aux différentes parties prenantes, la transparence des documents et accès aux comptes rendus des séances des agences, aux documents réglementaires, utilisation du benchmarking international afin d’acquérir et d’évaluer des preuves du contraire, aux fins d’enquêtes complémentaires.

Que retenir de ce rapport scientifique qui a conduit le Conseil d’État Italien à approuver le traitement précoce par HCQ ?

HCQ à faibles doses n’est pas nocive et parait même protectrice pour le cœur.

Le traitement précoce par HCQ à faibles doses diminue d’environ 30% le risque d’hospitalisation des malades atteints de Covid19. Le traitement précoce par HCQ à faibles doses diminue d’autant la mortalité.

Les agences sanitaires ont été et sont sous influence des laboratoires pharmaceutiques et de leurs complices, qui ont détourné le pouvoir réglementaire des agences dans les seuls intérêts de l’industrie et affidés politiques et scientifiques et/ou médecins, pharmaciens, biologistes, sociétés savantes etc. L’exemple savoureux et dramatique du Remdesivir est le plus récent. Mais c’est une autre saga.


[Notes]

[1] L’usage de l’hydroxychloroquine autorisé en Italie : le rapport scientifique complet – PLANETES360

[2] Hydroxychloroquine approuvée en Italie – PaSiDupes (wordpress.com)

[3] Dont la Chine, l’Inde, le Maroc, la Tunisie, la Malaisie, de nombreux pays arabes du moyen orient…

[4] ParkE, et coll. L’utilisation du HCQ n’a pas été associée à l’augmentation de l’intervalle QT dans une grande cohorte de patients atteints de LSL et de PR 2020 (étude portant sur 681 patients)

[5] New Microbe and New Infect 2020; 37:100747) https://doi.org/10.1016/j.nmni.2020.10074 [lien dysfonctionnel] https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC7439006/

[6] Shivraj Padiyar 1, Debashish Danda Revisiter la sécurité cardiaque de l’hydroxychloroquine dans les maladies rhumatologiques à l’ère du COVID-19 : faits et mythesEur J Rheumatol 8 octobre 2020. doi : 10.5152/eurjrheum.2020.20174 [–> Revisiting cardiac safety of hydroxychloroquine in rheumatological diseases during COVID-19 era: Facts and myths (eurjrheumatol.org)]

[7] Isaac V. Cohen Événements indésirables cardiaques associés à une exposition à la chloroquine et à l’hydroxychloroquine au cours de 20 ans de rapports de surveillance de l’innocuité des médicaments Sci Rep. 2020 ; 10 : 19199

[8] IsaacV. Cohen Cardiac adverse events associated with chloroquine and hydroxychloroquine exposure in 20 years of drug safety surveillance reports https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC7644696/pdf/41598_2020_Article_76258.pdf

[9] Joseph A. Ladapo Randomized Controlled Trials of Early Ambulatory Hydroxychloroquine in the Prevention of COVID-19 Infection, Hospitalization, and Death : Meta-Analysis https://www.medrxiv.org/content/10.1101/2020.09.30.20204693v1

[10] Ne soulignant pas les conflits d’intérêts pourtant majeurs dans la prise de décisions

[11] « il est plausible que le gouvernement et les organismes supranationaux soient victimes du phénomène de « la capture réglementaire ». Il s’agit d’un phénomène aujourd’hui bien connu dans la littérature qui décrit les effets de l’asymétrie de l’information entre l’industrie (en l’occurrence pharmaceutique) et l’organisme de réglementation, au détriment de ce dernier, qui doit se prononcer sur des questions pertinentes pour l’industrie, avec des informations et des critères interprétant les éléments de preuve, fourni par ce dernier.

Dans cette relation asymétrique, le régulateur n’est pas seulement un décideur autonome, car il dépend de l’industrie comme principale source d’information, mais finit par assumer son « état d’esprit » en absorbant aussi son axiologie.

[12] https://docteur.nicoledelepine.fr/wp-content/uploads/2017/02/Aristote-relations-m%c3%a9decins-industrie.pdf

[13] Mitnick, B., (2011), « Capturing ̳Capture » : Definition and Mechanisms, dans : Levi-Faur D., (2011), Handbook on the Politics of Regulation, E. Elgar




Les lendemains d’une lettre ouverte qui a fait du bruit

[Source : FranceSoir]

Auteur(s): Frédéric Vidal pour FranceSoir

La lettre ouverte aux journalistes de France et d’ailleurs semble avoir attisé les réseaux sociaux et quelques journalistes.

Si 99 % des réactions ont été très positives et je remercie leurs auteurs pour ce soutien massif, parmi les 1 % restants, certains ont soulevé plus ou moins poliment la question des statistiques sur laquelle, pour être franc, je les attendais un peu. Une petite mise au point s’impose donc.

Car c’est bien sur les chiffres de l’INSEE que je m’appuie pour dire que le COVID-19 est à ce jour un non-événement statistique. Entendez par-là qu’il n’y a pas de surmortalité significative en 2020 en France par rapport aux décennies précédentes. Ceux qui m’ont parfois brutalement contredit n’ont à l’évidence rien vérifié d’eux-mêmes, ils ont gobé la propagande telle quelle et en ont fait la leur. Ce point est capital, parce que lorsqu’on élimine ce sur quoi s’appuie la politique de la peur, plus rien de cette politique ne devrait avoir le moindre sens sous l’angle de vue strictement sanitaire.

Il convient donc d’être factuel. Lorsqu’on observe la courbe ci-dessous, on place d’un coup d’œil l’année 2020 et son pic de mars/avril dans son ensemble par rapport aux 70 dernières années. Vous retrouverez les concordances de cette courbe dans les tableaux visibles un peu plus bas. N’oublions pas que depuis 10 ans la mortalité annuelle augmente avec plus de 600.000 morts en France, en raison d’un vieillissement graduel de la population et l’arrivée de la génération des premiers baby-boomers à l’âge moyen de la mortalité, comme le montre la seconde courbe ci-dessous.

Ce qui est particulièrement significatif et édifiant, c’est de regarder la situation statistique officielle (INSEE) qui a conduit au premier confinement. Il est donc pertinent d’éplucher le premier trimestre 2020 et pourquoi pas même les 4 premiers mois.

Cela demande une certaine persévérance pour dénicher dans les méandres du site de l’INSEE ce qui nous intéresse là et ne pas se contenter des interprétations orientées du dossier COVID proposé à l’accueil.

Étant d’un esprit prudent par les temps qui courent, j’ai sauvegardé le contenu des pages édifiantes, dont voici quelques copies d’écran (valeur pour mille habitants).
Source : https://www.insee.fr/fr/statistiques/serie/000436395

Le 17 Mars 2020 on a donc confiné la France entière pour la première fois de son histoire, sous prétexte d’une pandémie terrifiante qui surchargeait les hôpitaux et allait décimer la population. Si le gouvernement « laissait circuler le virus », c’est au moins 400.000 morts supplémentaires à déplorer », assénait E. Macron, quelques mois après que l’Imperial College à Londres ait informé en Mars le conseil scientifique français d’une fourchette de 300 à 500.000 morts…

Logiquement, la situation des semaines qui précédent le 17 mars ont conduit à cette décision historique. Examinons donc les statistiques de l’INSEE de janvier, février et mars qui ont pu justifier le début de cette dictature sanitaire.

Ne reste qu’à sortir la calculette, additionner les nombres, faire la moyenne sur ces 3 mois et ramener en pourcentage le nombre de décès du premier trimestre. Calcul élémentaire que n’importe qui peut vérifier.

Pourcentage des décès du premier trimestre sur la population :

2020 = 1,04 %
2019 = 1,06 %
2018 = 1,06 %
2017 = 1,05 %

Si l’on inclut avril en plus, où déjà l’on ratissait très large sur l’étiquetage COVID des décès liés à d’autres causes, dont tous ceux de la grippe saisonnière, on obtient ceci :

2020 = 1,09 %
2019 = 1 %
2018 = 1,03%
2017 = 1 %

En remontant un peu plus loin dans le temps, de manière non exhaustive, la situation devient « catastrophique » selon les critères actuels :

1985 = 1,11 %
1978 = 1,13 %

La planète s’est-elle arrêtée de tourner en 1978 et 1985 ? S’est-elle arrêtée aussi en 2017, 2018 et 2019 ? Ne faut-il pas chercher ailleurs les causes de cette mise en confinement qui a ruiné l’économie, la santé et les libertés fondamentales ?

Les chiffres parlent d’eux-mêmes et les faits, même complotistes, sont têtus. « Fake News » chantent en chœur les journalistes et les trolls du web qui n’ont apparemment rien vérifié par eux-mêmes ou l’on fait et se sont tus. Ne nous y trompons pas, ce syndrome de la pensée unique est plus qu’un syndrome. C’est une pathologie pour certains, une doctrine pour d’autres.

Autre vérification pertinente, si l’on compare les pics hivernaux sur janvier/février/mars de chaque année, on voit qu’entre 1975 et 2020 il y a 8 années très comparables à 2020 dont 5 égales ou pires (en rouge). Ramené là aussi en pourcentage, le pic de mars/avril 2020 est de 0,103 % de mortalité. Je vous laisse comparer :

– 2020 : 0,103 %
– 2017 : 0,102 %
– 1997 : 0,100 %
– 1985 : 0,103 %
– 1984 : 0,102 % (pic sur 2 mois consécutifs ! Soit plus de morts)
– 1980 : 0,101 %
– 1978 : 0,107 %
– 1976 : 0,103 % (pic sur 2 mois consécutifs ! Soit plus de morts)
– 1975 : 0,104 %

Quelqu’un se souvient-il qu’on ait arrêté le monde ces années-là, instaurant une dictature politico-sanitaire, ruinant les économies, la santé des gens et sabotant leurs libertés les plus essentielles ? Les faits sont décidément têtus.

À ce constat s’ajoute le fait statistique aggravant que l’âge médian de la population a toujours reculé pour atteindre 41 ans en 2020. Pour le dire autrement, on mourait davantage avant avec une population plus jeune, qu’en 2020 avec une population plus âgée. Et ne parlons pas du fait que ceux qui ont déclenché la maladie survivent à plus de 99 %.

Voilà pour les stats. Pour finir sur ce point, rappelons que les preuves s’accumulent que les chiffres COVID sont gonflés de toutes sortes de décès relevant d’autres causes, dont tous ceux de la grippe qui ont statistiquement disparu cette année. Ce qui signifie que tous les chiffres que vous venez de voir sont officiels, mais à l’évidence bidonnés.

La seconde arme de la peur sur laquelle s’articule la dictature sanitaire est le test de dépistage PCR

Là, ça ira vite. Pour faire court, selon un grand nombre de professionnels de la santé à travers le monde et selon son inventeur lui-même, qui n’ont pas de conflits d’intérêts contrairement à ceux qui hantent quotidiennement les plateaux TV, ce test n’a aucune validité. Et la question se pose du pourquoi avoir choisi ce test et pas un autre ?

https://www.youtube.com/embed/57YQjM5_30E

Son inventeur, Karry Mullis, l’expliquait déjà en 1997, n’en déplaise au journal Le Monde à qui ça semble avoir échappé lorsqu’il a affirmé que cette information était un fake, mais qui a tout de même fini par publier dans une tribune le 7 Novembre 2020 que ce test était « un non-sens épidémiologique ». Karry Mullis est mort en août 2019, juste avant le début de l’apparition du COVID.

Les faux-positifs sont d’autant plus nombreux qu’au-delà de 30 cycles le test est déjà très douteux et qu’au-delà de 35 cycles il révèle à peu près n’importe quoi, y compris des résidus de virus mort qui sont autant de faux positifs. En France on pratique entre 40 et 45 cycles selon le conseil scientifique ! Ce qui a été dénoncé par plusieurs spécialistes et journalistes comme un test qui fournit jusqu’à 90 % de faux positifs (New York Times du 02/09)… Pour rappel, un cycle est une amplification d’une partie du génome x fois, un peu comme un microscope grossit x fois. On attend toujours des arguments de la part des détracteurs.

Pour en finir, une dernière petite courbe édifiante des pandémies de 1857 à 2020, du genre de celles qu’on ne voit pas à la télé :

Le matraquage médiatique quotidien des chiffres de la peur basés sur une réalité imaginaire, est aujourd’hui le bras armé d’une politique terroriste. Et je pèse mes mots.

Toute cette politique de la terreur s’appuie sur des statistiques manipulées et un test inadapté, offrant une manipulation aisée sur laquelle on peut jouer à la baisse ou à la hausse en fonction des besoins du moment. Cette politique que veulent pérenniser les pouvoirs, ne fructifie à ce jour que grâce à la complicité des médias de masse qui l’alimentent sans répit, tout en dissimulant les décrets passés, la nature des projets de loi en discussion et tout en essayant de contrer leurs contradicteurs sans arguments sérieux et souvent sans argument du tout. Le projet de loi que vient de retirer provisoirement le gouvernement est le sceau d’une dictature. En voici un extrait, ne perdez pas de vue que ce n’est plus un décret mais une loi :

Art. L. 3131‑9 : « 6° Le Premier ministre peut, le cas échéant dans le cadre des mesures prévues aux 1° à 5°, subordonner les déplacements des personnes, leur accès aux moyens de transports ou à certains lieux, ainsi que l’exercice de certaines activités à la présentation des résultats d’un test de dépistage établissant que la personne n’est pas affectée ou contaminée, au suivi d’un traitement préventif, y compris à l’administration d’un vaccin, ou d’un traitement curatif. Le décret mentionné au deuxième alinéa du présent article précise l’étendue de cette obligation ainsi que ses modalités d’application s’agissant notamment des catégories de personnes concernées. »

Cette guerre mondiale contre les peuples, là aussi je pèse mes mots, est avant tout une guerre de l’information. Et ceux qu’ils redoutent le plus sont ceux qu’ils nomment « complotistes », qui de plus en plus nombreux, délaissant leur vie privée et leur travail, se relaient partout pour faire circuler la vérité en lieu et place des journalistes.

À ce jour le seul virus massivement dangereux est celui de la propagande. Ce qui ne veut pas dire qu’il faut baisser la garde sur le plan sanitaire, surtout au moment où l’une des plus grandes usines de fabrication d’hydroxychloroquine vient de brûler…

Le COVID-21 pointe en effet déjà son nez et il n’est pas exclu que la nature et la qualification du danger changent. D’autant qu’au moment où j’écris ces lignes, il semble se passer quelque chose de significatif en Chine. Scénarisation ou réalité, l’avenir nous le dira.

Le point positif, c’est que de plus en plus de gens en perte de liberté vont finir par se demander d’où sortent soudainement tous ces virus et leurs mutations, qui servent si bien l’avènement précipité du Nouvel Ordre Mondial annoncé depuis des années, calqué sur le modèle de crédit social et de surveillance numérique du parti communiste chinois.

Chaque nation fait face comme elle peut aux techniques de manipulation des masses à l’œuvre. Mon opinion du moment est que la France n’a pas encore touché le fond, mais que ça ne saurait tarder et que ce sera là l’opportunité de se relever pacifiquement et de commencer à assécher le marais.

Pour terminer, quelques critiques parfois violentes, mais toujours sans arguments, ont été formulées quant à mon allusion à la pédocriminalité institutionnalisée. Il est toujours désolant de constater une telle ignorance du sujet quand tant sont morts à travers le monde d’avoir essayé de la révéler. A leur décharge, je conçois bien toutefois que des esprits sains ne peuvent imaginer pareille ignominie. 

Je n’y répondrai pas aujourd’hui. Cela nécessite un article à part entière et même plusieurs, tant le sujet est vaste et nécessite de la rigueur. Le temps est venu de le faire. Croyez-moi ou pas, ça ne fait que commencer.
 

Frédéric Vidal est un ancien journaliste.

Auteur(s): Frédéric Vidal pour FranceSoir




Lettre ouverte aux journalistes de France et d’ailleurs – MàJ

[Sources : Urantia-Gaïa et FranceSoir]

par Le Passeur (sur Urantia-Gaïa) ou Frédéric Vidal (ancien journaliste, pour FranceSoir)

[NdNM : Les deux sources distinctes de ce même texte ne se mentionnent pas mutuellement. Que peut-on en déduire ? Est-ce que Le Passeur est un pseudonyme de Frédéric Vidal ?]

Je m’adresse à vous tous journalistes des médias de masse de France et d’ailleurs, mais surtout à celles et ceux d’entre vous qui se sentent très mal à l’aise dans leur métier depuis quelques mois. Je sais que vous êtes nombreux à vous reconnaître ainsi.

Vous êtes aujourd’hui en dissonance, comme le sont de nombreux agents de ce que l’on appelle aujourd’hui les « forces de l’ordre » et qu’on appelait il n’y a pas si longtemps les « gardiens de la paix ». Tout comme eux vous avez doucement glissé ces dernières années vers des valeurs contraires à ce qui vous animait et vit encore en vous. Vous avez lentement dérivé du statut de journaliste à celui de propagandiste, de l’information à la désinformation, par dissimulation, mais aussi par le mensonge brut.

Cette année 2020, la pente s’est accrue et tout s’est précipité. Le plan annoncé par les lanceurs d’alerte depuis des années, ceux-là-même que vous appeliez complotistes, est lancé et vous entraîne à une vitesse vertigineuse, bousculant rudement vos ultimes inhibitions s’il en reste. Vous voilà aujourd’hui acteurs d’un sinistre canular, pris dans une spirale folle parce que ces dernières années vous avez progressivement accepté l’inacceptable au regard de votre déontologie professionnelle piétinée.

Vous ne dites rien sur la réalité de cette fausse pandémie, dont les chiffres officiels (voyez ceux de l’INSEE) montrent qu’il n’y a eu aucune surmortalité en 2020 par rapport aux décennies précédentes. Elle est pourtant le mensonge que vous nourrissez avec grand zèle chaque jour et sur lequel repose la mise en place accélérée de la dictature du nouvel ordre mondial.

Vous ne dites rien de ce qui se passe aux États-Unis depuis l’élection présidentielle, laissant croire que Biden a gagné en tout honneur et que Trump n’est qu’un mauvais perdant. C’est le contraire de la vérité, vous le savez, Biden ne sera sûrement pas président. Et ce qui se passe là-bas alors que j’écris ces mots va impitoyablement déferler sur le monde et faire imploser bien des « démocraties » occidentales. Comment pensez-vous vous en sortir ?

Vous ne dites rien de la pédocriminalité sataniste institutionnalisée dans nos pays occidentaux, suggérant au mieux que ce sont des phénomènes isolés alors que c’est la base religieuse de l’organisation et du fonctionnement des psychopathes qui manipulent le monde avec votre complicité.

La liste est interminable de ce que vous ne dites pas d’essentiel parce que vous n’avez jamais pris la peine de vous y pencher ou que vous avez fait le choix de l’occulter sciemment. Au mieux, vous obéissez à l’inique et ce n’est pas davantage excusable.

Derrière le paravent de cette mascarade politico-sanitaire, vous avez choisi de servir la soupe que tendent au bas peuple les 1 % des 1 % les plus riches de ce monde organisé par et pour la corruption. Une guerre mondiale contre tous les peuples est en cours pendant que vous les divertissez en agitant les ombres de la caverne de Platon, dans l’intérêt d’une poignée malveillante et despotique que par lâcheté vous continuez à servir à travers vos médias.

Je suis désolé si les mots sont durs, mais l’heure n’est plus aux litotes.

Pour celles et ceux d’entre vous qui ont abordé ce métier par vocation, votre position est intenable. Vous ne pouvez plus fermer les yeux sous prétexte de factures à payer en fin de mois. Vos enfants, s’ils ne sont pas eux aussi sous hypnose, s’en foutent de vos factures, mais pas de leur avenir.

La situation demande du courage à toutes et tous. Chaque jour, de plus en plus n’ont pas de quoi répondre à leurs besoins essentiels. Ils sont conduits là pour devenir pleinement dépendants de ceux-là même qui ont allumé l’incendie. Ils seront alors précipités à épouser une société dont personne en conscience ne voudrait, en-dehors des psychopathes qui en sont les instigateurs, mais qu’ils risquent en inconscience d’accepter pour retrouver l’illusion d’un bol d’air. Une société mondialiste, liberticide et génocidaire, que vous-mêmes ne voulez pas pour vos enfants et leurs descendants. Qu’allez-vous faire pour eux et pour vous ?

Cette dictature sans précédent par son ampleur, calquée sur le modèle du parti communiste chinois, est en marche forcée, vous l’avez vu, vous le voyez parce que s’il vous reste la curiosité, le flair et la quête de la vérité qui sont l’essence du journalisme, vous en avez l’information, comme tous ceux qui vous ont remplacé au pied-levé, l’ont. Je parle des lanceurs d’alerte et de tous ceux qui les relaient, ceux que l’on nomme les soldats numériques. Car oui ce sont des soldats puisque nous sommes en guerre. Beaucoup de ceux-là sont tombés au fil des années, mis à l’écart, internés, assassinés, « suicidés ». Certains même étaient journalistes, comme Julian Assange pour ne nommer que lui dont l’actualité est encore brûlante. Il est une honte pour vous tous qui l’avaient abandonné et parfois renié.

Lorsque la maison brûle et qu’on est à l’intérieur, on ne se demande plus s’il est risqué ou non d’essayer d’éteindre les flammes, pas plus qu’on fait la moue sur qui vient nous aider à les maîtriser.

Encore faut-il accepter de voir l’incendie. Je concède qu’à ce jour, bien des aveugles sont aussi devenus sourds, c’est ainsi que leur psyché se protège de regarder en face les illusions qui les ont jusque-là bercées. Je ne m’adresse pas à eux, je sais qu’ils s’effondreront lorsque trop de révélations auront brisé leurs dénis.

Aujourd’hui, avec cette fausse pandémie sans mortalité supérieure à une grippe, l’un des plus grands mensonges de l’humanité, car il y en a d’autres encore plus grands qui seront mis en lumière, orchestre le déroulement d’un plan préparé depuis très longtemps pour la mise en place d’un pouvoir sans partage, qui ne se cache plus et dont les aspects occultes sont plus terribles encore que la plupart ne l’imaginent.

L’arme absolue qui garantira la réussite de cette offensive est l’information.

VOUS êtes cette arme, que vous le vouliez ou non. Vous servez directement la cause des agresseurs, c’est ce pour quoi vous êtes aujourd’hui payés. Pensez-vous vous supporter longtemps dans ce rôle ? Il n’y a pourtant rien de mauvais en vous, au contraire, écoutez ce qui crie tout au fond de vous et libérez-vous de ce poids que votre conscience ne pourra jamais digérer.

Les peuples du monde entier ont besoin de vous, ils ont besoin que vous leur donniez la juste information, celle qui leur permettra de ne pas succomber, de se libérer de l’illusion qui les conduira sinon vers un esclavage absolu. Leur conditionnement fait qu’ils n’ont pas la capacité pour la plupart d’aller eux-mêmes chercher cette information à la source, ni même auprès des journalistes citoyens qui présentent la seule alternative, ils sont trop formatés, tétanisés par les techniques de manipulation des masses pratiquées au quotidien, ils sont sous hypnose.

Seule une minorité n’est pas captive de cette camisole mentale. Si cette minorité grandit chaque jour, elle ne suffit pas encore. Les lanceurs d’alerte n’ont pas cessé d’informer, d’apporter les preuves de ce qu’ils avançaient, mais ils ne peuvent atteindre ceux qui restent rivés devant leurs téléviseurs et croient encore en vos mensonges.

Alors que faire dans votre mal-être ? Avoir le courage, comme le fera bientôt j’espère le peuple de France, de renverser les pouvoirs iniques. C’est un devoir, qui même s’il n’a jamais été appliqué reste inscrit dans la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen de 1793.

Reprenez vos salles de rédaction et vos studios TV, ne vous préoccupez pas de ceux qui les possèdent et vous ont achetés, écartez les corrompus et commencez à diffuser la vérité. Si vous le faites, il y aura des risques bien sûr mais mesurés, et vous ne serez pas seuls, appelez le peuple à venir protéger vos bâtiments des tentatives du pouvoir de les reprendre. Appelez les policiers et les militaires courageux à faire de même. Il y en a autant chez eux à vivre le même malaise que vous.

N’attendez pas de n’avoir plus rien à perdre, ça sera trop tard. Les choses peuvent encore se faire sans violence, mais quand vous n’aurez plus rien, quand les peuples n’auront plus rien, la violence sera très difficile à endiguer. C’est ce qu’il nous faut tous conjurer, tant qu’on le peut encore, en agissant dans le bon timing.

Une partie de la jeunesse n’a plus d’espoir, sa colère grandit, parfois sa révolte. Une autre partie est amorphe. Elle se sent acculée contre un mur devant un gouffre sans avenir. Les artisans et les PME qui sont le tissu social et l’économie réelle de nos pays sont aux abois, les classes les plus pauvres s’appauvrissent encore, la classe moyenne est en voie de destruction. Tout cela va très vite désormais car c’est planifié en ce sens par ceux qui se désignent comme « l’élite » avec votre complicité et parfois vos collusions, vos conflits d’intérêts, votre corruption.

D’ici cinq ans, soit le monde sera en paix et se réorganisera sur les bases de nouveaux systèmes de gouvernance, soit il sera l’enfer mondialiste et ultra-matérialiste que promeuvent les classes dominantes pédosataniques.

Cela dépend de tous, mais de vous particulièrement, parce que vous détenez l’arme de l’information qu’ils utilisent pour maintenir les peuples dans la peur et la soumission, par le mensonge et la répression. Si la répression concerne les militaires et les policiers, qui se retrouvent aujourd’hui devant les mêmes choix, le mensonge est votre affaire, vous avez le pouvoir de le faire cesser.

L’Histoire se fera et pour qui sait voir entre les lignes, malgré les sombres apparences du moment, elle s’écrira le moment venu dans le sens d’une grande libération et pas d’un enfermement. Je vous le dis, ceux que vous servez perdront et devront faire face à leurs crimes et leurs responsabilités, du plus petit au plus grand. Vous avez le pouvoir de vous inscrire dans le bon sens de l’Histoire ou dans le mauvais.

L’important n’est pas ce que vous avez fait jusqu’à maintenant, mais ce que vous allez faire à présent. C’est cela qui sera retenu. Respectez-vous, respectez-nous.

Le Passeur.

Source : http://www.urantia-gaia.info 
(faites circuler et merci de respecter l’intégralité du texte.)




Les raisons, simples et claires, pour lesquelles je ne me ferai pas vacciner contre la COVID-19

[Source : Anthropo-logiques]

À n’en pas douter, c’est envers et contre tout Noël !

Après le texte remarquable du Dr Frédéric Badel, qu’il m’a donné à publier hier sur ce blog, c’est aujourd’hui la contribution de mon confrère anthropologue Jacques Pollini, chercheur associé à l’Université Mc Gill de Montréal, que je reçois.

Un texte franc, honnête, parlant, la parole d’un homme et d’un scientifique qui ne cède pas sur la nécessité de voir les choses comme elles sont.

Comme cette question risque de se poser pour chacun d’entre nous, les avis autorisés (les vrais, pas ceux qui sont achetés ou le reflet d’un simple conformisme idéologique, fût-il « scientifique ») comptent.

Je partage donc avec vous sans modération cet énoncé de raison, de valeurs et de bon sens.

(source image en-tête : Center for Disease Control, 19 décembre 2020).

Les raisons, simples et claires, pour lesquelles je ne me ferai pas vacciner contre la COVID-19

[Auteur : Jacques Pollini]

Sur la planète entière, les gens sont en train de débattre pour savoir s’ils vont se faire vacciner contre la COVID-19. Est-ce un débat ou une guerre de tranchées ? Il semble que l’on soit plutôt dans la deuxième situation. Comment en sortir ? Comment établir enfin un dialogue permettant à chacun de quitter son retranchement et faire un choix informé ? Il me semble que pour sortir de l’impasse, il faut réaliser que deux questions distinctes, mais liées, se posent : celle de l’efficacité et l’innocuité des vaccins, qui est une question scientifique, et celle de la confiance envers les décideurs, qui est une question politique.

Pour la première question, seules quelques poignées d’individus peuvent répondre. Un citoyen ordinaire ne dispose pas des compétences techniques lui permettant de juger si les vaccins COVID-19 seront efficaces et inoffensifs ou pas. Notre choix ne pourra donc se baser que sur la réponse que nous donnons à la deuxième question, c’est-à-dire sur notre confiance envers nos décideurs.

Cette question se pose de manière particulièrement aiguë car la technologie utilisée dans ces vaccins est nouvelle. Il s’agit de vaccins à ARN, c’est-à-dire que des fragments de code génétique seront injectés dans notre organisme, l’objectif étant que les protéines virales codées par cet ARN soient produites par les cellules de notre organisme, déclenchant ainsi une réponse immunitaire (Ulmer et al. 2012).

Cette technologie soulève de nombreuses interrogations, notamment concernant le risque que des fragments d’ARN contenus dans les vaccins soient transcrits en ADN et s’intègrent à notre génome (Velot 2020). L’intégration de code génétique étranger à l’ADN de cellules hôtes est un phénomène qui se produit couramment, comme le montre le fait que l’ADN humain contient des séquences héritées de virus. Des chercheurs ont d’ailleurs déjà découvert des ARN chimériques humains/SARS-CoV-2, laissant penser que des fragments d’ARN de SARS-CoV-2 (le virus qui transmet la COVID-19) auraient été transcrits et intégrés à l’ADN de cellules humaines (Zhang et al. 2020). Ce risque associé aux vaccins à ARN n’est donc pas quelque chose de nouveau.

Une chose est nouvelle, toutefois. Dans la nature, l’intégration de fragments de codes génétiques étrangers au génome humain n’est pas liée à une intention humaine. Elle est le fruit du hasard ou de nécessités naturelles, tandis qu’avec la vaccination, il devient possible de choisir quel code injecter et sur quelle population l’injecter. Le vaccin à ARN, et les thérapies géniques de manière plus générale, rendent donc possible de modifier intentionnellement le code génétique humain. L’ingénierie entre dans une ère nouvelle dans laquelle elle ne porte plus seulement sur la transformation de l’environnement humain, mais peut porter sur la nature humaine, sur notre identité génétique. C’est là que se trouve le virage fondamental et il soulève des questions éthiques qui sont négligées dans les débats en cours sur les vaccins.

Bien sûr, cela ne signifie pas que les vaccins COVID-19 modifieront notre génome ou que ceux qui les ont conçus ont cette intention. Mais presque personne n’a la compétence technique ou le pouvoir juridique permettant de vérifier ces deux points. Nous n’avons donc que la confiance, accordée ou pas aux décideurs, et a ceux qui ont développés ces vaccins, pour guider notre décision.

D’autre part, l’impact sur notre génome n’est qu’un des problèmes possibles. La facilitation de l’infection par les anticorps après la vaccination (Lee et al. 2020), phénomène déjà observé dans le cas d’un vaccin contre la dengue (Normile 2017) et qui peut conduire à des formes plus graves de la maladie, est souvent discutée. A noter que si une telle facilitation d’infection avait lieu, l’opprobre serait sans doute jeté sur les non vaccinés puisqu’ils faciliteraient la circulation du virus et donc les réinfections. Un autre risque serait le développement de pathologies immunitaires en cas de réinfection par le virus après vaccination, phénomène observé sur les souris (Tseng et al. 2012). Le risque de réaction auto-immunes vis-à-vis de protéines placentaires, qui pourrait causer des stérilités, a également été évoqué, du fait de la similitude entre certaines protéines virales et placentaires. La liste des risques possibles est sans doute plus longue et certains médecins considèrent que les garanties apportées par les études réalisées par les fabriquant de vaccins ne sont pas suffisantes.

Enfin, nous n’en sommes pas à la première controverse sur les vaccins. La question des liens entre autisme et vaccins n’a toujours pas été clarifiée et aussi longtemps que le lanceur d’alerte Thompson, qui a dévoilé le masquage de ce problème par des autorités en charge de la santé aux USA, ne sera pas convoqué au Congrès américain pour témoigner sous serment, la confiance envers les vaccins et les firmes qui les fabriquent ne pourra pas être établie. Une autre affaire non élucidée concerne des vaccins contre la polio, administrés en Inde avec l’appui de la fondation Bill Gates, qui pourraient avoir causé des paralysies chez près de 500,000 enfants (Dhiman et al. 2018). Un vaccin contre la dengue développé par SANOFI et l’Institut Pasteur a également provoqué des décès aux Philippines, du fait d’une facilitation de l’infection pas les anticorps, phénomène évoqué ci-dessus.

Tout argument en faveur des vaccins COVID-19, entendu dans les médias, les instances de décisions, ou les réseaux sociaux, qui consisterait à invoquer des arguments techniques ou scientifiques pour nous convaincre que ces vaccins sont sûrs, est donc hors sujet car la question centrale est celle de la confiance, qui est perdue et pour de bonnes raisons. Sans cette confiance, ces arguments techniques ne peuvent conduire qu’à des polémiques stériles d’autant plus que pratiquement personne, voire personne, ne peut réellement trancher. Personnellement, comme beaucoup de citoyens, je n’ai pas cette confiance. Donc je ne me ferai pas vacciner. Pourquoi je n’ai pas cette confiance ? Pour les raisons mentionnées si dessus, mais aussi parce que depuis 10 mois, notre gouvernement a fait preuve d’une incompétence totale dans cette épidémie, son conseil scientifique se montrant anti-scientifique en niant ou ignorant les acquis de la science. Et parce que les algorithmes des réseaux sociaux et les « fact-checkers » sont devenus des instruments de censure et de propagande qui maintiennent nos administrations et nos médias dans le déni des faits rapportés par la science.

Pour illustrer ce déni des faits scientifiques, j’aborderai la question des traitements précoces, que j’ai suivie de près. A ce jour, plusieurs traitements précoces contre la COVID ont montré leur efficacité. Il y a eu d’abord l’hydroxychloroquine associée à l’azithromycine et au zinc ; puis l’azithromycine seule ou d’autre antibiothérapies ; puis l’ivermectine associée à la doxycycline ; puis la prévention par la vitamine D voire le zinc ; et enfin d’autres molécules révélées récemment comme la fluvoxamine (Lenze et al 2020) ou la bromhexine (Ansarin et al 2020). Le point commun de ces approches est qu’elles consistent à repositionner des molécules peu couteuses et déjà connues, non protégées par des brevets, et que les traitements doivent être apportés très tôt, dès la déclaration des premiers symptômes, pour avoir leur maximum d’efficacité. Des centaines de publications, dont la liste est disponible sur ce site, ont montré l’efficacité de ces traitements, les plus prometteurs étant la combinaison azithromycine/hydroxychloroquine (Risch 2020), et l’ivermectine (Kory et al. 2020), éventuellement associée à la doxycycline, traitement dont on n’entend parler ni au niveau des autorités de santé ni au niveau des médias. D’après ces publications, l’efficacité de ces traitements est telle que s’ils étaient utilisés, il n’y aurait besoin ni de confinement généralisé, ni de vaccination généralisée. La gravité de la pandémie COVID-19 deviendrait celle d’une épidémie de grippe. Malheureusement, la censure par les algorithmes des réseaux sociaux et le discrédit par les médias et les « fact-checkers  » ont rendu ces résultats quasiment inaudibles, malgré des tentatives de « fact-checking » des « fact-checkers » !

Comment a-t-on pu en arriver là ? Ne soyons pas naïfs. Le repositionnement de molécules ne génère pas de profits élevés pour l’industrie pharmaceutique, contrairement aux molécules nouvelles telles le remdesivir qu’elle a réussi à nous vendre malgré l’absence de preuves de son efficacité, et contrairement aux vaccins. Cette logique mercantile, qui a été à l’œuvre dans la pandémie et qui nous a privé de traitements, débouchant sur des centaines de millier de morts inutiles, est un crime contre l’humanité et les responsables devront être jugés. Je ne vois pas pourquoi la même logique n’agirait pas dans le cas des vaccins. Je ne vois pas pourquoi l’industrie pharmaceutique ne ferait pas passer ses profits avant l’intérêt des patients. Je ne vois pas comment je pourrais lui faire confiance quant à l’innocuité de ses produits, d’autant plus que les vaccins ont été développés très rapidement, et que leurs effets secondaires dans le long terme n’ont pas été évalués puisque les tests ont démarré il n’y a que quelques mois. L’industrie pharmaceutique est en outre exemptée d’indemnisation des patients en cas d’effets secondaires aux USA, ou cela était déjà la norme, et devra être indemnisée par les états membres en Europe si certains types de problèmes, non spécifiés, apparaissent, dans le cadre d’accords spéciaux et en dérogation aux règles habituelles.

Ainsi, à toute personne qui tenterait de me convaincre de me faire vacciner contre la COVID-19, je répondrai, clairement et simplement :

« Si c’est ma santé qui vous préoccupe, donnez-moi de l’azithromycine et de l’hydroxychloroquine, ou de l’ivermectine et de la doxycycline, ainsi que de la vitamine D et du zinc, car je sais, publications scientifiques et témoignages de médecins de renommée internationale à l’appui, que ces traitements fonctionnerons si j’attrape la COVID-19, et je n’ai donc pas besoin d’être vacciné. Si vous n’êtes pas convaincu par ce que je dis, voici la liste des publications sur le sujet : https://c19study.com/. Si vous n’êtes toujours pas convaincu, lancez des essais randomisés testant ces traitements en médecine ambulatoire. Et si vous voulez que les gens fassent à nouveau confiance aux vaccins, mobilisez des commissions d’enquêtes indépendantes pour mesurer leurs liens possibles avec l’autisme et permettre aux lanceurs d’alerte de témoigner sous serment. Et dans la foulée, demandez la mise en œuvre d’une vaste enquête internationale sur les liens et conflits d’intérêt entre industrie pharmaceutique et pouvoirs publics ».

Il y aurait beaucoup à dire sur les vaccins contre la COVID-19 mais je m’arrêterais la, car ces arguments, aussi simples soient-ils, me paraissent irréfutables et suffisants pour justifier un refus de se faire vacciner. Sans doute nos gouvernants ne voudront pas les entendre, car choisir l’ivermectine et la doxycycline plutôt que les vaccins, c’est supprimer, dans la fraction de seconde où se fait ce choix, les centaines de milliards de dollars de profits que l’industrie pharmaceutique et ses actionnaires se préparent à recevoir. Ces gens feront bien évidement tout ce qu’ils peuvent pour empêcher toute décision en défaveur des vaccins. J’espère donc que nous serons nombreux à partager cette résistance non pas aux vaccins (je ne suis absolument pas un anti-vaccin) mais a ce vaccin dans ce contexte. Nous devons faire entendre raison à nos gouvernants afin de rendre enfin disponible, massivement, les traitements contre la COVID-19, ce qui rendrait la vaccination inutile ou quasiment-inutile, pour une prise en charge précoce des patients COVID-19, notamment dans les maisons de retraite ou ils continuent de mourir non pas de la COVID-19, mais des erreurs de décideurs et Comités qui n’ont pas pris le temps de lire la littérature scientifique.




Le « Great Reset » n’est pas du complotisme

Klaus Schwab et sa grande réinitialisation fasciste

[Source : Leviathan]

Traduction de l’article “Klaus Schwab and his great fascist reset”, par Winter Oak

Né à Ravensburg en 1938, Klaus Schwab est un enfant de l’Allemagne d’Adolf Hitler, un régime d’État policier fondé sur la peur et la violence, sur le lavage de cerveau et le contrôle, sur la propagande et le mensonge, sur l’industrialisme et l’eugénisme, sur la déshumanisation et la « désinfection », sur une vision effrayante et grandiose d’un « nouvel ordre » qui durerait mille ans.

Schwab semble avoir consacré sa vie à réinventer ce cauchemar et à essayer de le transformer en réalité non seulement pour l’Allemagne mais pour le monde entier.

Pire encore, comme ses propres mots le confirment à maintes reprises, sa vision technocratique fasciste est aussi une vision transhumaniste tordue, qui fusionnerait les humains et les machines dans « de curieux mélanges de vie numérique et analogique », qui infecterait nos corps avec les nanotechnologies et dans lequel la police serait apparemment capable de lire nos cerveaux.

Et, comme nous le verrons, lui et ses complices utilisent la crise Covid-19 pour contourner la responsabilité démocratique, pour passer outre l’opposition, pour accélérer leur programme et pour l’imposer au reste de l’humanité contre notre volonté dans ce qu’il appelle une « Grande Réinitialisation ».

Schwab n’est bien sûr pas un nazi au sens classique du terme, n’étant ni nationaliste ni antisémite, comme en témoigne le prix Dan David d’un million de dollars qui lui a été décerné par Israël en 2004.

Mais le fascisme du XXIe siècle a trouvé différentes formes politiques à travers lesquelles il peut poursuivre son projet de base : de remodeler l’humanité pour l’adapter au capitalisme par des moyens manifestement autoritaires.

Ce nouveau fascisme est aujourd’hui avancé sous les traits de la gouvernance mondiale, de la biosécurité, de la « nouvelle normalité », du « New Deal pour la nature » et de la « quatrième révolution industrielle ».

Schwab, le fondateur octogénaire et président exécutif du Forum économique mondial, se trouve au centre de cette matrice comme une araignée sur une toile géante.

La fusion de l’État et des entreprises était au centre du projet fasciste original, en Italie et en Allemagne.

Alors que le communisme envisage la prise de contrôle des affaires et de l’industrie par le gouvernement, qui – en théorie ! – agit dans l’intérêt du peuple, le fascisme consistait à utiliser l’État pour protéger et faire avancer les intérêts de l’élite riche.

Schwab poursuivait cette approche dans un contexte dénazifié d’après-guerre, lorsqu’en 1971 il fonda le European Management Forum, qui tenait des réunions annuelles à Davos en Suisse.

Ici, il faisait la promotion de son idéologie du capitalisme stakeholder (un capitalisme des intéressés ou des parties prenantes) dans lequel les entreprises étaient amenées à coopérer plus étroitement avec le gouvernement.

Le capitalisme stakeholder est décrit par le magazine d’affaires Forbes comme « l’idée qu’une entreprise se concentre sur la satisfaction des besoins de toutes ses stakeholders : clients, employés, partenaires, la communauté et la société dans son ensemble ».

Même dans le contexte d’une entreprise en particulier, il s’agit invariablement d’une étiquette vide. Comme le note l’article de Forbes, cela signifie, simplement, que les entreprises puissent « continuer à pelleter de l’argent en privé à leurs actionnaires et dirigeants, tout en maintenant un front public d’une sensibilité sociale exquise et d’un altruisme exemplaire ».

Mais dans un contexte social général, le concept de stakeholder est encore plus néfaste, rejetant toute idée de démocratie, de gouvernement par le peuple, en faveur du gouvernement par le business.

La société n’est plus considérée comme une communauté vivante mais comme une entreprise, dont la rentabilité est le seul objectif valable de l’activité humaine.

Schwab a défini cet agenda en 1971, dans son livre Moderne Unternehmensführung im Maschinenbau (Gestion moderne en génie mécanique), où son utilisation du terme stakeholders a effectivement redéfini les êtres humains non comme des citoyens, des individus libres ou des membres des communautés, mais en tant que participants secondaires dans une entreprise commerciale massive.

Le but de la vie de chacun était « d’assurer la croissance et la prospérité à long terme » de cette entreprise – en d’autres termes, de protéger et d’accroître la richesse de l’élite capitaliste.

Tout cela est devenu encore plus clair en 1987, lorsque Schwab a rebaptisé son European Management Forum comme Le Forum Économique Mondial ou World Economic Forum.

Le FEM/WEF se décrit sur son propre site Web comme « la plate-forme mondiale pour la coopération public-privé » et ses admirateurs décrivent comment il crée « des partenariats entre hommes d’affaires, politiciens, intellectuels et autres dirigeants de la société pour “définir, discuter et faire avancer les questions clés sur l’agenda mondial” ».

Les « partenariats » que crée le WEF visent à remplacer la démocratie par un leadership mondial d’individus non élus triés sur le volet, dont le devoir n’est pas de servir le public, mais de lui imposer la domination du 1% avec aussi peu d’interférence que possible de la part de nous autres.

Dans les livres qu’écrit Schwab pour le grand public, il s’exprime dans les clichés hypocrites du marketing et de l’écoblanchiment.

Les mêmes termes creux se répètent en boucle. Dans Shaping the Future of the Fourth Industrial Revolution : A Guide to Building a Better World, Schwab parle de « l’inclusion des stakeholders et de la répartition des avantages » et de « partenariats durables et inclusifs » qui nous mèneront tous à « un avenir inclusif, durable et prospère »! (1)

Derrière ces fanfaronnades, la véritable motivation qui anime son capitalisme stakeholder, qu’il promouvait toujours sans relâche à la conférence de Davos du WEF en 2020, est le profit et l’exploitation.

Par exemple, dans son livre de 2016, The Fourth Industrial Revolution, Schwab écrit sur l’ubérisation du travail et les avantages qui en découlent pour les entreprises, en particulier les start-ups à croissance rapide dans l’économie numérique : « Puisque les plates-formes “human cloud” classent les travailleurs comme indépendants, ils sont – pour le moment – libres de l’obligation de payer le salaire minimum, les impôts des employeurs et les prestations sociales ». (2)

La même insensibilité capitaliste transparaît dans son attitude envers les personnes qui approchent de la fin de leur vie professionnelle et qui ont besoin d’un repos bien mérité : « Le vieillissement est un défi économique car à moins que l’âge de la retraite ne soit considérablement augmenté pour que les membres plus âgés de la société puissent continuer à contribuer à la main-d’œuvre (un impératif économique qui présente de nombreux avantages économiques), la population en âge de travailler diminue en même temps que le pourcentage des personnes âgées dépendantes augmente ». (3)

Tout dans ce monde est réduit aux défis économiques, aux impératifs économiques et aux avantages économiques pour la classe capitaliste dirigeante.

Le mythe du progrès a longtemps été utilisé par les 1% pour persuader les gens d’accepter les technologies destinées à nous exploiter et à nous contrôler et Schwab joue là-dessus lorsqu’il déclare que

« la quatrième révolution industrielle [4eRI] représente une source importante d’espoir pour accompagner la montée en puissance du développement humain qui a entraîné une amélioration spectaculaire de la qualité de vie de milliards de personnes depuis 1800 ». (4)

Il s’enthousiasme :

« Bien que cela puisse ne pas sembler capital pour ceux d’entre nous qui vivent quotidiennement une série d’ajustements mineurs mais significatifs de la vie, ce n’est pas un changement mineur – la quatrième révolution industrielle est un nouveau chapitre du développement humain, à égalité avec les première, deuxième et troisième révolutions industrielles, et encore une fois motivée par la disponibilité et l’interaction croissantes d’un ensemble de technologies extraordinaires ». (5)

Mais il est bien conscient que la technologie n’est pas neutre sur le plan idéologique, comme certains aiment le prétendre. Les technologies et les sociétés se façonnent, dit-il.

« Après tout, les technologies sont liées à la façon dont nous savons les choses, comment nous prenons des décisions et comment nous pensons à nous-mêmes et les uns aux autres. Ils sont liés à nos identités, nos visions du monde et nos futurs potentiels. Des technologies nucléaires à la course spatiale, en passant par les smartphones, les médias sociaux, les voitures, la médecine et les infrastructures, la signification des technologies les rend politiques. Même le concept de nation “développée” repose implicitement sur l’adoption des technologies et sur ce qu’elles signifient pour nous, économiquement et socialement ». (6)

La technologie, pour les capitalistes qui la sous-tendent, n’a jamais été une question de bien social mais uniquement de profit, et Schwab indique clairement qu’il en va de même pour sa quatrième révolution industrielle.

Il explique :

« Les technologies de la quatrième révolution industrielle sont vraiment perturbatrices – elles bouleversent les façons existantes de détecter, calculer, organiser, agir et fournir. Ils représentent des moyens entièrement nouveaux de créer de la valeur pour les organisations et les citoyens ». (7)

Au cas où la signification de « créer de la valeur » n’était pas claire, il donne quelques exemples : « Les drones représentent un nouveau type d’employé qui travaille parmi nous, qui réduit les coûts et qui effectue des tâches qui impliquaient autrefois de vraies personnes » (8) et « l’utilisation d’algorithmes toujours plus performants étend rapidement la productivité des employés – par exemple, en utilisant des robots de discussion pour augmenter (et, de plus en plus, remplacer) le support “live chat” pour les interactions avec les clients ». (9)

Dans The Fourth Industrial Revolution, Schwab nous précise en détail comment son “Meilleur des mondes” va réduire les coûts et augmenter les profits.

Il explique :

« Plus tôt que prévu, le travail de professions aussi différentes que les avocats, les analystes financiers, les médecins, les journalistes, les comptables, les assureurs ou les bibliothécaires peut être partiellement ou totalement automatisé… »

« La technologie progresse si vite que Kristian Hammond, cofondateur de Narrative Science, une société spécialisée dans la génération de récits automatisés, prévoit qu’au milieu des années 2020, 90% des infos pourraient être générées par un algorithme, la plupart sans aucune intervention humaine (en dehors de la conception de l’algorithme, bien sûr) ». (10)

C’est cet impératif économique qui alimente l’enthousiasme de Schwab pour « une révolution qui change fondamentalement la façon dont nous vivons, travaillons et interagissons ». (11)

Schwab est lyrique à propos de la quatrième révolution industrielle, qui, selon lui, est « différent de tout ce que l’humanité a connu auparavant ». (12)

Il clame :

« Considérez les possibilités illimitées d’avoir des milliards de personnes connectées par des appareils mobiles, donnant lieu à une puissance de traitement, des capacités de stockage et un accès aux connaissances sans précédent. Ou pensez à la confluence stupéfiante de percées technologiques émergentes, couvrant des domaines très variés tels que l’intelligence artificielle (IA), la robotique, l’Internet des objets, les véhicules autonomes, l’impression 3D, la nanotechnologie, la biotechnologie, la science des matériaux, le stockage d’énergie et l’informatique quantique, pour n’en nommer que quelques-uns. Beaucoup de ces innovations en sont à leurs balbutiements, mais elles atteignent déjà un point d’inflexion dans leur développement alors qu’elles se renforcent et s’amplifient mutuellement dans une fusion de technologies à travers les mondes physique, numérique et biologique ». (13)

Il attend avec impatience plus d’éducation en ligne, qui impliquerait « l’utilisation de la réalité virtuelle et augmentée » pour « améliorer considérablement les résultats scolaires ». (14) Schwab espère également voir des capteurs « installés dans les maisons, les vêtements et accessoires, les villes, les transports et les réseaux d’énergie » (15 ) et des villes intelligentes, avec leurs « plates-formes de données » essentielles. (16)

« Tout sera intelligent et connecté à Internet», dit Schwab, et cela s’étendra aux animaux, car « des capteurs câblés dans le bétail peuvent communiquer entre eux par un réseau de téléphonie mobile ». (17)

Il adore l’idée d’ « usines de cellules intelligentes » qui pourraient permettre « la génération accélérée de vaccins » (18) et les « technologies du big data ». (19)

Celles-ci, nous assure-t-il, « offriront des moyens nouveaux et innovants de servir les citoyens et les clients » (20) et nous devrons cesser de nous opposer aux entreprises qui profitent de l’exploitation et de la vente d’informations sur tous les aspects de nos vies personnelles.

« L’établissement de la confiance dans les données et les algorithmes utilisés pour prendre des décisions sera vital », insiste Schwab. « Les préoccupations des citoyens concernant la vie privée et l’établissement de la responsabilité dans les structures commerciales et juridiques nécessiteront des ajustements de réflexion ». (21)

En fin de compte, il est clair que toute cette excitation technologique tourne uniquement autour du profit, ou de la « valeur », comme Schwab préfère l’appeler dans sa novlangue capitaliste du XXIe siècle.

Ainsi, la technologie blockchain sera formidable et provoquera « une explosion des actifs négociables, car toutes sortes d’échanges de valeur peuvent être hébergés sur la blockchain ». (22)

L’utilisation de la technologie des registres distribués, ajoute Schwab, « pourrait être le moteur de flux massifs de valeur dans les produits et services numériques, fournissant des identités numériques sécurisées qui peuvent rendre de nouveaux marchés accessibles à toute personne connectée à Internet ». (23)

En général, l’intérêt de la 4eRI ​​pour l’élite dirigeante du business est qu’il « créera des sources de valeur entièrement nouvelles » (24) et « donnera naissance à des écosystèmes de création de valeur impossibles à imaginer avec un état d’esprit coincé dans la troisième révolution industrielle ». (25)

Les technologies de la quatrième révolution industrielle, déployées par la 5G, représentent des menaces sans précédent pour notre liberté, comme le concède Schwab : « Les outils de la quatrième révolution industrielle permettent de nouvelles formes de surveillance et d’autres moyens de contrôle qui vont à l’encontre de sociétés saines et ouvertes ». (26)

Mais cela ne l’empêche pas de les présenter sous un jour positif, comme lorsqu’il déclare que « la criminalité publique est susceptible de diminuer en raison de la convergence des capteurs, des caméras, de l’IA et des logiciels de reconnaissance faciale ». (27)

Il décrit avec un certain plaisir comment ces technologies « peuvent pénétrer dans l’espace jusque-là privé de notre esprit, lire nos pensées et influencer notre comportement ». (28)

Schwab prédit :

« À mesure que les capacités dans ce domaine s’améliorent, la tentation augmentera pour les forces de l’ordre et les tribunaux d’utiliser des techniques pour déterminer la probabilité d’une activité criminelle, évaluer la culpabilité ou même éventuellement récupérer des souvenirs directement dans le cerveau des gens. Même le franchissement d’une frontière nationale pourrait un jour impliquer un scanner cérébral détaillé pour évaluer le risque de sécurité d’un individu ». (29)

Il y a des moments où le chef du WEF se laisse emporter par sa passion pour un avenir de science-fiction dans lequel « les voyages humains à longue distance et la fusion nucléaire sont monnaie courante » (30) et où « le prochain business model » pourrait donner à un consommateur la possibilité d’ « échanger l’accès à ses pensées contre l’option qui permet d’économiser du temps de taper une publication sur les réseaux sociaux par la seule pensée ». (31)

Parler de « tourisme spatial » sous le titre « la quatrième révolution industrielle et la dernière frontière » (32) est presque drôle, tout comme sa suggestion qu’un « monde plein de drones offre un monde plein de possibilités ». (33)

Mais plus le lecteur progresse dans le monde décrit dans les livres de Schwab, moins tout cela semble faire rire.

La vérité est que cette figure très influente, au centre du nouvel ordre mondial en cours de création, est un transhumaniste qui rêve de priver l’humanité d’une vie naturelle et de communautés saines.

Schwab répète ce message à maintes reprises, comme pour être sûr que nous avons été dûment avertis.

« Les innovations époustouflantes déclenchées par la quatrième révolution industrielle, de la biotechnologie à l’IA, redéfinissent ce que signifie être humain » (34), écrit-il.

« L’avenir mettra au défi notre compréhension de ce que signifie être humain, tant d’un point de vue biologique que social ». (35)

« Déjà, les progrès des neurotechnologies et des biotechnologies nous obligent à nous interroger sur ce que signifie être humain ». (36)

Il l’explique plus en détail dans Shaping The Future of the Fourth Industrial Revolution :

« Les technologies de la quatrième révolution industrielle [4eRI] ne s’arrêteront pas à faire partie du monde physique qui nous entoure – elles feront partie de nous. En effet, certains d’entre nous sentent déjà que nos smartphones sont devenus une extension de nous-mêmes. Les appareils externes actuels, des ordinateurs portables aux casques de réalité virtuelle, deviendront probablement implantables dans notre corps et notre cerveau. Les exosquelettes et les prothèses augmenteront notre puissance physique, tandis que les progrès de la neurotechnologie amélioreront nos capacités cognitives. Nous deviendrons plus capables de manipuler nos propres gènes et ceux de nos enfants. Ces développements soulèvent des questions profondes : où tracer la ligne entre l’homme et la machine ? Que signifie être humain ? » (37)

Une section entière de ce livre est consacré au thème « Modifier l’être humain ». Ici, Schwab bave sur « la capacité des nouvelles technologies à devenir littéralement partie de nous » et évoque un futur cyborg impliquant « des curieux mélanges de vie numérique et analogique qui redéfiniront nos natures mêmes ». (38)

Il écrit :

« Ces technologies fonctionneront dans notre propre biologie et changeront notre interface avec le monde. Ils sont capables de traverser les frontières du corps et de l’esprit, d’améliorer nos capacités physiques et même d’avoir un impact durable sur la vie elle-même ». (39)

Aucune violation ne semble aller trop loin pour Schwab, qui rêve de « micropuces implantables actives qui cassent la barrière cutanée de notre corps », de « tatouages ​​intelligents », de « calcul biologique » et « d’organismes sur mesure ». (40)

Il est ravi d’annoncer que « les capteurs, commutateurs de mémoire et circuits peuvent être codés dans des bactéries intestinales humaines communes », (41) que « le Smart Dust [une poussière dite intelligente], des tableaux d’ordinateurs complets avec des antennes, chacun beaucoup plus petit qu’un grain de sable, peut désormais organiser eux-mêmes à l’intérieur du corps » et que « les dispositifs implantés aideront probablement aussi à communiquer des pensées normalement exprimées verbalement via un smartphone “intégré”, et des pensées ou des humeurs potentiellement non exprimées en lisant les ondes cérébrales et d’autres signaux ». (42)

La « biologie synthétique » est à l’horizon dans le monde de la 4eRI de Schwab, donnant aux chefs du capitalisme technocratique mondial « la possibilité de personnaliser les organismes en écrivant de l’ADN ». (43)

L’idée des neurotechnologies, dans lesquelles les humains auront des souvenirs entièrement artificiels implantés dans le cerveau, suffit à rendre certains d’entre nous un peu malades, tout comme « la perspective de connecter notre cerveau à la RV via des modems corticaux, des implants ou des nanorobots ». (44)

Il est peu réconfortant d’apprendre que c’est tout – bien sûr! – dans l’intérêt supérieur du profit capitaliste car cela « annonce de nouvelles industries et systèmes de création de valeur » et « représente une opportunité de créer dans la quatrième révolution industrielle des systèmes de valeur tout à fait inédits ». (45)

Et qu’en est-il de « la bio-impression des tissus organiques » (46) ou de la suggestion selon laquelle « les animaux pourraient potentiellement être modifiés pour produire des produits pharmaceutiques et d’autres formes de traitement » ? (47)

Objections éthiques ?

Tout cela est évidemment bon pour Schwab, qui est heureux d’annoncer : « Le jour où les vaches seront conçues pour produire dans leur lait un élément de coagulation du sang, dont les hémophiles manquent, n’est pas loin. Les chercheurs ont déjà commencé à modifier les génomes des porcs dans le but de cultiver des organes adaptés à la transplantation humaine ». (48)

Cela devient encore plus inquiétant. Depuis le sinistre programme eugénique de l’Allemagne nazie dans lequel Schwab est né, cette science a été jugée hors de propos par l’ humanité.

Mais maintenant, il pense manifestement que l’eugénisme est dû à un renouveau et il annonce à propos de l’édition génétique : « Le fait qu’il soit maintenant beaucoup plus facile de manipuler avec précision le génome humain dans des embryons viables signifie que nous sommes susceptibles de voir l’avènement de bébés sur mesure qui possèdent des traits particuliers ou qui sont résistants à une maladie spécifique ». (49)

Dans I, Cyborg, le tristement fameux traité transhumaniste de 2002, Kevin Warwick prédit :

« Les humains pourront évoluer en exploitant la super-intelligence et les capacités supplémentaires offertes par les machines du futur, en se joignant à eux. Tout cela indique le développement d’une nouvelle espèce humaine, connue dans le monde de la science-fiction sous le nom de “cyborgs”. Cela ne veut pas dire que tout le monde doit devenir un cyborg. Si vous êtes satisfait de votre état d’humain, qu’il en soit ainsi, vous pouvez rester tel que vous êtes. Mais soyez averti – tout comme nous, les humains, nous nous sommes séparés de nos cousins ​​chimpanzés il y a des années, les cyborgs se sépareront des humains. Ceux qui restent humains sont susceptibles de devenir une sous-espèce. Ils seront effectivement les chimpanzés du futur ». (50)

Schwab semble faire allusion au même avenir d’une élite transhumaine artificielle et « supérieure » se séparant de la populace naturelle, dans ce passage particulièrement accablant de The Fourth Industrial Revolution : « Nous sommes au seuil d’un changement systémique radical qui oblige les êtres humains à s’adapter sans arrêt. En conséquence, nous pouvons assister à un degré croissant de polarisation dans le monde, marqué par ceux qui embrassent le changement par rapport à ceux qui y résistent. »

« Cela donne lieu à une inégalité qui va au-delà de l’inégalité sociétale décrite plus haut. Cette inégalité ontologique séparera ceux qui s’adaptent de ceux qui résistent – les gagnants et les perdants matériels dans tous les sens des mots. Les gagnants peuvent même bénéficier d’une certaine forme d’amélioration humaine radicale générée par certains segments de la quatrième révolution industrielle (comme le génie génétique) dont les perdants seront privés. Cela risque de créer des conflits de classe et d’autres affrontements au-delà de tout ce que nous avons vu auparavant ». (51)

Schwab parlait déjà d’une « grande transformation » en 2016 (52) et il est évidemment déterminé à faire tout ce qui est en son pouvoir non négligeable pour réaliser son monde eugéniste et transhumaniste de l’artifice, de la surveillance, du contrôle et du profit exponentiel.

Mais, comme l’a révélé sa référence ci-dessus aux « conflits de classe », il est préoccupé par la possibilité d’une « résistance sociétale » (53) et par la manière d’avancer « si les technologies reçoivent beaucoup de résistance du public ». (54)

Les fiestas annuelles WEF de Schwab à Davos ont longtemps fait l’objet de manifestations anticapitalistes et, malgré la paralysie actuelle de la gauche radicale, il est bien conscient de la possibilité que l’opposition à son projet se renouvelle et peut-être s’élargisse, avec le risque de « ressentiment, peur et répercussions politiques ». (55)

Dans son livre le plus récent, il fournit un contexte historique, notant que « l’anti-mondialisation était forte à l’approche de 1914 et jusqu’en 1918, puis moins dans les années 1920, mais elle a repris dans les années 1930 à la suite de la Grande Dépression » . (56)

Il note qu’au début des années 2000, « le contrecoup politique et sociétal contre la mondialisation n’a cessé de se renforcer » (57), affirme que « l’agitation sociale » s’est répandue à travers le monde ces deux dernières années, citant les Gilets Jaunes en France parmi d’autres mouvements, et invoque le « sombre scénario » selon lequel « la même chose pourrait se reproduire ». (58)

Alors, comment un technocrate honnête est-il censé déployer son avenir choisi pour le monde sans l’accord du public mondial ? Comment Schwab et ses amis milliardaires peuvent-ils imposer leur société préférée au reste d’entre nous ?

Une solution est le lavage de cerveau par la propagande implacable produite par les grandes médias et les intellectuels pour l’élite du 1% – ce qu’ils aiment appeler « un récit ».

Pour Schwab, la réticence de la majorité de l’humanité à sauter à bord de sa 4eRI express reflète la tragédie selon laquelle « le monde manque d’un récit cohérent, positif et commun qui décrit les opportunités et les défis de la quatrième révolution industrielle, un récit qui est essentiel si nous allons responsabiliser un ensemble diversifié d’individus et de communautés et éviter une réaction populaire contre les changements fondamentaux en cours ». (59)

Il ajoute : « Il est donc essentiel que nous investissions attention et énergie dans la coopération multipartite au-delà des frontières académiques, sociales, politiques, nationales et industrielles. Ces interactions et collaborations sont nécessaires pour créer des récits positifs, communs et pleins d’espoir, permettant aux individus et aux groupes de toutes les régions du monde de participer et de profiter des transformations en cours ». (60)

L’un de ces « récits » blanchit les raisons pour lesquelles la technologie de la 4eRI doit être installée partout dans le monde dès que possible.

Schwab se sent frustré que « plus de la moitié de la population mondiale – environ 3,9 milliards de personnes – ne puisse toujours pas accéder à Internet », (61) 85% de la population des pays en développement restant hors ligne et donc hors de portée, contre 22% dans le monde développé.

Le but réel de la 4eRI ​​est d’exploiter ces populations à des fins lucratives via le techno-impérialisme mondial, mais bien sûr cela ne peut pas être déclaré dans le « récit » de propagande nécessaire pour vendre le plan.

Au lieu de cela, leur mission doit être présentée, comme le fait Schwab lui-même, comme une tentative de « développer des technologies et des systèmes qui servent à distribuer des valeurs économiques et sociales telles que le revenu, l’opportunité et la liberté à toutes les stakeholders ». (62)

Il se présente pieusement comme le gardien des valeurs libérales éveillées, déclarant :

« Penser inclusivement va au-delà de penser à la pauvreté ou aux communautés marginalisées simplement comme une aberration – quelque chose que nous pouvons résoudre. Cela nous oblige à nous rendre compte que “nos privilèges se situent sur la même carte que leurs souffrances”. Il va au-delà du revenu et des droits, bien que ceux-ci restent importants. Au lieu de cela, l’inclusion des stakeholders et la répartition des avantages élargissent les libertés pour tous ». (63)

La même technique, celle d’un faux « récit » conçu pour inciter les citoyens bien pensants à soutenir un schéma capitaliste impérialiste, a été largement utilisée en ce qui concerne le changement climatique.

Schwab est, bien sûr, un grand fan de Greta Thunberg, qui s’était à peine levée du trottoir après sa manifestation solitaire à Stockholm avant d’être emmenée pour s’adresser au WEF à Davos.

Il soutient également le projet mondial d’un Nouveau Deal pour la Nature, en particulier par Voice for the Planet, qui a été lancé au WEF de Davos en 2019 par les Global Shapers, une organisation de jeunesse créée par Schwab en 2011 et bien décrite par la journaliste d’investigation Cory Morningstar comme « une démonstration grotesque de malversations d’entreprise déguisées en bonnes actions ».

Dans son livre de 2020, Schwab décrit en fait la manière dont le faux « militantisme des jeunes » est utilisé pour faire avancer ses objectifs capitalistes.

Il écrit, dans un passage d’une franchise remarquable :

« Le militantisme des jeunes augmente dans le monde entier, étant révolutionné par les médias sociaux qui augmentent la mobilisation à un point qui aurait été impossible auparavant. Il prend de nombreuses formes différentes, allant de la participation politique non institutionnalisée aux manifestations et protestations, et aborde des questions aussi diverses que le changement climatique, les réformes économiques, l’égalité des sexes et les droits des LGBTQ. La jeune génération est fermement à l’avant-garde du changement social. Il ne fait aucun doute qu’il sera le catalyseur du changement et une source d’élan très importante pour la grande réinitialisation ». (64)

En fait, bien sûr, l’avenir ultra-industriel proposé par Schwab est autre chose que vert. Ce n’est pas la nature qui l’intéresse, mais le « capital naturel » et « l’incitation à investir dans les marchés verts et sociaux ». (65)

La pollution génère du profit et la crise environnementale n’est qu’une autre opportunité commerciale, comme il le détaille dans The Fourth Industrial Revolution : « Dans ce nouveau système industriel révolutionnaire, le dioxyde de carbone se transforme d’un polluant à effet de serre en un actif, et l’économie de la capture et du stockage du carbone – un puits de pollution coûteux – implique plutôt des installations rentables de captage du carbone et d’utilisation-production. Plus important encore, il aidera les entreprises, les gouvernements et les citoyens à devenir plus conscients et à s’engager dans des stratégies de régénération active du capital naturel, permettant des utilisations intelligentes et régénératrices du capital naturel pour guider la production et la consommation durables et permettre à la biodiversité de se rétablir dans les zones menacées ». (66)

Les « solutions » de Schwab aux dommages déchirants infligés à notre monde naturel par le capitalisme industriel empirent la situation.

La géo-ingénierie est l’un de ses favoris : « Les propositions incluent l’installation de miroirs géants dans la stratosphère pour dévier les rayons du soleil, l’ensemencement chimique de l’atmosphère pour augmenter les précipitations et le déploiement de grandes machines pour éliminer le dioxyde de carbone de l’air ». (67)

Et il ajoute : « De nouvelles approches sont actuellement imaginées à travers la combinaison des technologies de la quatrième révolution industrielle, telles que les nanoparticules et d’autres matériaux avancés ». (68)

Comme toutes les entreprises et ONG pro-capitalistes qui soutiennent le Nouveau Deal pour la nature, Schwab est totalement et profondément non vert.

Pour lui, la « possibilité ultime » d’énergie « propre » et « durable » comprend la fusion nucléaire (69) et il attend avec impatience le jour où les satellites « couvriront la planète de voies de communication qui pourraient aider à connecter plus de 4 milliards de personnes toujours en manque d’accès en ligne ». (70)

Schwab regrette également toutes les formalités administratives qui empêchent la marche en avant sans entrave des aliments génétiquement modifiés, nous avertissant que :

« la sécurité alimentaire mondiale ne sera atteinte, cependant, que si les réglementations sur les aliments génétiquement modifiés sont adaptées pour refléter la réalité que l’édition génique offre une méthode précise, efficace et sûre d’amélioration des cultures ». (71)

Le nouvel ordre envisagé par Schwab s’étendra au monde entier et une gouvernance mondiale est donc nécessaire pour l’imposer, comme il le répète à plusieurs reprises.

Son avenir préféré « ne se réalisera que grâce à une meilleure gouvernance mondiale » (72), insiste-t-il. « Une certaine forme de gouvernance mondiale efficace » (73) est nécessaire.

Le problème que nous rencontrons aujourd’hui est celui d’un éventuel « déficit d’ordre mondial » (74), affirme-t-il, ajoutant improbablement que l’Organisation mondiale de la santé « est accablée de ressources limitées et en baisse ». (75)

Ce qu’il raconte en réalité, c’est que sa société de 4eRI / Grande Réinitialisation ne fonctionnera que si elle s’impose simultanément partout sur la planète, sinon « nous deviendrons paralysés dans nos tentatives pour relever et répondre aux défis mondiaux ». (76)

Il admet : « En un mot, la gouvernance mondiale est au cœur de toutes ces autres questions ». (77)

Cet empire englobant fronce beaucoup les sourcils à l’idée que des populations particulières décident démocratiquement de prendre une autre voie. Celles-ci « risquent de s’isoler des normes mondiales, ce qui expose ces nations au risque de devenir les retardataires de la nouvelle économie numérique » (78), prévient Schwab.

Tout sentiment d’autonomie et d’appartenance populaire est considéré comme une menace du point de vue impérialiste de Schwab et doit être éradiqué dans le cadre de la 4eRI.

Il écrit :

« Les individus identifiaient le plus étroitement leur vie avec un lieu, un groupe ethnique, une culture particulière ou même une langue. L’avènement de l’engagement en ligne et une plus grande exposition aux idées d’autres cultures signifie que les identités sont désormais plus interchangeables qu’auparavant… Grâce à la combinaison de modèles de migration historiques et d’une connectivité à faible coût, les structures familiales sont redéfinies ». (79)

La vraie démocratie tombe essentiellement dans la même catégorie pour Schwab. Il sait que la plupart des gens n’accepteront pas volontiers des plans visant à détruire leur vie et à les asservir à un système mondial d’exploitation techno-fasciste, alors leur donner leur mot à dire n’est tout simplement pas une option.

C’est pourquoi le concept du stakeholder a été si important pour le projet de Schwab. Comme discuté ci-dessus, il s’agit de la négation de la démocratie, qui propose plutôt de « tendre la main à tous les groupes de parties prenantes pour trouver des solutions ». (80)

Si le public, le peuple, est inclus dans ce processus, ce n’est qu’à un niveau superficiel. L’ordre du jour a déjà été pré-supposé et les décisions pré-prises dans les coulisses.

Schwab l’admet effectivement lorsqu’il écrit : « Nous devons rétablir un dialogue entre toutes les stakeholders pour assurer une compréhension mutuelle qui renforce davantage une culture de confiance entre les régulateurs, les organisations non gouvernementales, les professionnels et les scientifiques. Le public doit aussi être pris en compte, car il doit participer au façonnement démocratique des développements biotechnologiques qui affectent la société, les individus et les cultures ». (81)

Le public doit donc « aussi » être considéré, après coup. Pas même directement consulté, juste « pris en compte » ! Et le rôle du peuple, le demos, sera simplement de « participer » au « façonnement » des développements biotechnologiques. La possibilité pour le public de rejeter l’idée même des développements biotechnologiques a été entièrement supprimée grâce à la formule des stakeholders et ses suppositions délibérément intégrées.

Le même message est implicite dans le titre de la conclusion de son livre Shaping The Future of the Fourth Industrial Revolution : « Ce que vous pouvez faire pour façonner la quatrième révolution industrielle ». (82) La techno-tyrannie ne peut être contestée ou arrêtée, simplement « façonnée ».

Schwab utilise le terme anglais « systems leadership » pour décrire la manière profondément antidémocratique dont le 1% nous impose à tous son programme, sans nous donner la chance de dire « non ».

Il écrit : « Le systems leadership consiste à cultiver une vision partagée du changement – en travaillant avec toutes les stakeholders de la société mondiale – puis à agir en conséquence pour changer la manière dont le système offre ses avantages, et à qui. Le systems leadership nécessite une action de toutes les stakeholders, y compris les individus, les dirigeants d’entreprise, les influenceurs sociaux et les décideurs ». (83)

Il qualifie ce contrôle descendant à spectre complet de « système de gestion de l’existence humaine » (84), bien que d’autres préfèrent le terme « totalitarisme ».

L’une des caractéristiques distinctives du fascisme historique en Italie et en Allemagne était son impatience face aux contraintes gênantes imposées à la classe dirigeante (« la Nation » en langage fasciste) par la démocratie et le libéralisme politique.

Tout cela a dû être balayé pour permettre un Blitzkrieg de « modernisation » accélérée.

Nous voyons le même esprit resurgir dans les appels de Schwab à une « gouvernance agile » dans lesquels il affirme que « le rythme du développement technologique et un certain nombre de caractéristiques des technologies rendent les cycles et processus d’élaboration des politiques précédents inadéquats ». (85)

Il écrit : « L’idée de réformer les modèles de gouvernance pour faire face aux nouvelles technologies n’est pas nouvelle, mais l’urgence de le faire est bien plus grande à la lumière de la puissance des technologies émergentes d’aujourd’hui… le concept de gouvernance agile cherche à égaler l’agilité, la fluidité, la flexibilité et l’adaptabilité des technologies elles-mêmes et des acteurs du secteur privé qui les adoptent ». (86)

L’expression « réformer les modèles de gouvernance pour faire face aux nouvelles technologies » met vraiment à nu ses idées. Comme sous le fascisme, les structures sociales doivent être réinventées de manière à s’adapter aux exigences du capitalisme et de ses technologies à but lucratif.

Schwab explique que sa « gouvernance agile » impliquerait la création de soi-disant laboratoires de politiques – « des espaces protégés au sein du gouvernement avec un mandat explicite d’expérimenter de nouvelles méthodes d’élaboration de politiques en utilisant des principes agiles » – et « d’encourager les collaborations entre les gouvernements et les entreprises pour créer des “bacs à sable de développement” et des “bancs d’essai expérimentaux” pour élaborer des réglementations utilisant des approches itératives, intersectorielles et flexibles ». (87)

Pour Schwab, le rôle de l’État est de faire progresser les objectifs capitalistes et non de les soumettre à une quelconque forme de contrôle. S’il est tout à fait favorable au rôle de l’État pour permettre une prise de contrôle de nos vies par les entreprises, il est moins attaché à sa fonction de régulation, qui pourrait ralentir l’afflux de profits dans des mains privées, et il envisage donc « le développement d’écosystèmes de régulateurs privés, en concurrence sur les marchés ». (88)

Dans son livre de 2018, Schwab discute du problème des réglementations embêtantes et de la meilleure façon de « surmonter ces limites » dans le contexte des données et de la confidentialité.

Il propose « des accords de partage de données public-privé qui “brisent la vitre en cas d’urgence”. Ceux-ci ne se réalisent que dans des circonstances d’urgence préalablement convenues (comme une pandémie) et peuvent aider à réduire les retards et à améliorer la coordination des premiers intervenants, permettant temporairement le partage de données qui serait illégal dans des circonstances normales ». (89)

Curieusement, deux ans plus tard, il y a eu effectivement une « pandémie » et ces « circonstances d’urgence préalablement convenues » sont devenues une réalité.

Cela n’aurait pas dû être trop surprenant pour Schwab, puisque son Forum avait co-organisé en octobre 2019 la tristement célèbre conférence Event 201, qui a modélisé une pandémie de coronavirus fictive.

Et il n’a pas perdu de temps à sortir un nouveau livre, Covid-19 : The Great Reset, co-écrit avec Thierry Malleret, qui dirige quelque chose qui s’appelle The Monthly Barometer, « une analyse prédictive succincte fournie aux investisseurs privés, aux PDG mondiaux et aux décideurs et faiseurs d’opinion ». (90)

Publié en juillet 2020, le livre se propose d’avancer « des conjectures et des idées sur ce à quoi le monde post-pandémique pourrait et devrait peut-être ressembler ». (91)

Schwab et Malleret admettent que Covid-19 est « l’une des pandémies les moins meurtrières que le monde ait connues au cours des 2000 dernières années », ajoutant que « les conséquences du COVID-19 en termes de santé et de mortalité seront bénignes par rapport aux pandémies précédentes » . (92)

Ils continuent : « Cela ne constitue pas une menace existentielle, ni un choc qui laissera son empreinte sur la population mondiale pendant des décennies ». (93)

Pourtant, incroyablement, cette maladie « bénigne » est simultanément présentée comme l’excuse d’un changement social sans précédent, sous la bannière de « La Grande Réinitialisation » !

Et bien qu’ils déclarent explicitement que Covid-19 ne constitue pas un « choc » majeur, les auteurs utilisent à plusieurs reprises le même terme pour décrire l’impact plus large de la crise.

Schwab et Malleret placent Covid-19 dans une longue tradition d’événements qui ont facilité des changements soudains et significatifs dans nos sociétés.

Ils invoquent spécifiquement la Seconde Guerre mondiale :

« La Seconde Guerre mondiale a été la guerre de transformation par excellence, déclenchant non seulement des changements fondamentaux dans l’ordre mondial et l’économie mondiale, mais aussi des changements radicaux dans les attitudes et les croyances sociales qui ont finalement ouvert la voie à des changements radicalement nouveaux en ce qui concerne les politiques et les dispositions du contrat social (comme les femmes qui rejoignent le marché du travail avant de devenir électrices). Il existe évidemment des différences fondamentales entre une pandémie et une guerre (que nous examinerons plus en détail dans les pages suivantes), mais l’ampleur de leur pouvoir de transformation est comparable. Les deux ont le potentiel d’être une crise transformatrice aux proportions auparavant inimaginables ». (94)

Ils se joignent également à de nombreux « complotistes » contemporains pour faire une comparaison directe entre Covid-19 et le 11 septembre : « C’est ce qui s’est passé après les attentats terroristes du 11 septembre 2001. Partout dans le monde, de nouvelles mesures de sécurité comme l’utilisation généralisées de caméras, l’exigence de cartes d’identité électroniques et l’enregistrement des arrivées et des départs de salariés ou de visiteurs sont devenu la norme. A l’époque, ces mesures étaient jugées extrêmes, mais aujourd’hui elles sont utilisées partout et considérées comme “normales” ». (95)

Lorsqu’un tyran déclare le droit de régner sans tenir compte du point de vue de la population, il aime justifier sa dictature en affirmant qu’il est moralement en droit de le faire parce qu’il est « éclairé ».

Il en va de même pour la grande tyrannie de Schwab, alimentée par Covid, que le livre qualifie de « leadership éclairé », ajoutant : « certains dirigeants et décideurs qui étaient déjà à l’avant-garde de la lutte contre le changement climatique pourraient vouloir prendre avantage du choc infligé par la pandémie pour mettre en œuvre des changements environnementaux durables et plus larges. En effet, ils feront “bon usage” de la pandémie en ne laissant pas la crise se gâter ». (96)

L’élite dirigeante du capitalisme mondial a certainement fait de son mieux pour « profiter du choc infligé par la panique », nous assurant depuis les tout premiers jours de l’épidémie que, pour une raison insondable, rien dans nos vies ne pouvait rester pareil.

Schwab et Malleret sont, inévitablement, enthousiastes dans leur utilisation du cadrage New Normal, bien qu’ils admettent que le virus n’a jamais été que « bénigne ».

« C’est notre moment décisif », pavoisent-ils. « Beaucoup de choses changeront à jamais ». « Un nouveau monde émergera ». « Le bouleversement sociétal déclenché par COVID-19 durera des années, voire des générations ». « Beaucoup d’entre nous se demandent quand les choses reviendront à la normale. La réponse courte est : jamais ». (97)

Ils vont même jusqu’à proposer une nouvelle séparation historique entre « l’ère pré-pandémique » et « le monde post-pandémique ». (98)

Ils écrivent :

« Des changements radicaux d’une telle ampleur sont à venir que certains experts ont évoqué une ère « avant le coronavirus » (BC) et « après le coronavirus » (AC). Nous continuerons d’être surpris par la rapidité et la nature inattendue de ces changements – à mesure qu’ils s’amalgament, ils provoqueront des conséquences de deuxième, troisième, quatrième ordre et plus, des effets en cascade et des résultats imprévus. Ce faisant, ils façonneront une “nouvelle normalité” radicalement différente de celle que nous abandonnerons progressivement. Beaucoup de nos croyances et hypothèses sur ce à quoi le monde pourrait ou devrait ressembler seront brisées au cours du processus ». (99)

En 2016, Schwab envisageait de « nouvelles façons d’utiliser la technologie pour changer les comportements » (100) et prévoyait : « L’échelle de la révolution technologique en cours entraînera des changements économiques, sociaux et culturels d’une telle ampleur phénoménale qu’ils sont presque impossibles à envisager ». (101)

Une manière dont il avait espéré que son programme technocratique serait avancé était, comme nous l’avons noté, par les fausses « solutions » au changement climatique proposées par de faux verts capitalistes.

Sous le titre « réinitialisation de l’environnement », Schwab et Malleret déclarent : « À première vue, la pandémie et l’environnement peuvent sembler n’être que des cousins ​​éloignés ; mais ils sont beaucoup plus proches et entrelacés qu’on ne le pense ». (102)

L’un des liens est que les « crises » climatiques et virales ont été utilisées par le WEF et leurs semblables pour faire avancer leur programme de gouvernance mondiale. Comme l’ont dit Schwab et son co-auteur, « ils sont de nature mondiale et ne peuvent donc être correctement traités que de manière coordonnée au niveau mondial ». (103)

Un autre lien est la façon dont « l’économie post-pandémique » et « l’économie verte » (104) impliquent des profits massifs pour, en grande partie, les mêmes secteurs du big business.

Covid-19 a évidemment été une excellente nouvelle pour les capitalistes qui espéraient tirer profit de la destruction de l’environnement. Schwab et Malleret écrivent : « La conviction que les stratégies ESG [Environmental, Social and Corporate Governance] ont bénéficié de la pandémie et sont les plus susceptibles d’en bénéficier davantage est corroborée par diverses enquêtes et rapports. Les premières données montrent que le secteur de la durabilité a surperformé les fonds conventionnels au cours du premier trimestre de 2020 ». (105)

Les requins capitalistes du soi-disant « secteur de la durabilité » se frottent les mains avec joie à la perspective de tout l’argent qu’ils ont à gagner grâce à la grande réinitialisation fasciste prétextée par Covid, dans laquelle l’État est instrumentalisé pour financer leur rapacité hypocrite.

Remarque Schwab et Malleret : « La clé pour attirer les capitaux privés vers de nouvelles sources de valeur économique positive pour la nature sera de déplacer les principaux leviers politiques et les incitations financières publiques dans le cadre d’une réinitialisation économique plus large ». (106)

« Un document d’orientation préparé par Systemiq en collaboration avec le Forum économique mondial estime que la construction d’une économie favorable à la nature pourrait représenter plus de 10 000 milliards de dollars par an d’ici à 2030… La réinitialisation de l’environnement ne doit pas être considérée comme un coût, mais plutôt comme un investissement qui générera une activité économique et des opportunités d’emploi ». (107)

Compte tenu de l’imbrication des crises climatique et de Covid énoncées par Schwab, nous pourrions supposer que le plan initial était de faire passer la réinitialisation de la nouvelle normalité sur le dos de la crise climatique.

Mais, manifestement, toute cette publicité pour Greta Thunberg et Extinction Rebellion (mouvement soutenu par les grandes entreprises) n’a pas suscité suffisamment de panique publique pour justifier de telles mesures.

Covid-19 sert parfaitement les objectifs de Schwab, car l’urgence immédiate qu’il présente permet d’accélérer et de précipiter l’ensemble du processus sans examen minutieux.

« Cette différence cruciale entre l’horizon temporel respectif d’une pandémie et celui du changement climatique et de la perte de la nature signifie qu’un risque de pandémie nécessite une action immédiate qui sera suivie d’un résultat rapide, tandis que le changement climatique et la perte de la nature nécessitent également une action immédiate, mais le résultat (ou “récompense future”, dans le jargon des économistes) ne suivra qu’avec un certain décalage ». (108)

Pour Schwab et ses amis, Covid-19 est le grand accélérateur de tout ce qu’ils veulent nous imposer depuis des années.

Comme lui et Malleret le disent : « Il est clair que la pandémie approfondit et accélère des tendances géopolitiques qui étaient déjà apparentes avant que la crise n’éclate ». (109)

« La pandémie marquera un tournant, en accélérant cette transition. Il a cristallisé la question et rendu impossible un retour au statu quo d’avant la pandémie ». (110)

Ils peuvent à peine cacher leur joie face à la direction que prend désormais la société :

« La pandémie accélérera encore plus l’innovation : elle catalyse les changements technologiques déjà en cours (comparable à l’effet d’exacerbation qu’elle a eu sur d’autres problèmes mondiaux et nationaux sous-jacents) et elle “suralimente” toute entreprise numérique ou la dimension numérique de toute entreprise ». (111)

« Avec la pandémie, la “transformation numérique” à laquelle tant d’analystes se réfèrent depuis des années, sans savoir exactement ce qu’elle voulait dire, a trouvé son catalyseur. Un effet majeur du confinement sera l’expansion et la progression du monde numérique de manière décisive et souvent permanente. »

« En avril 2020, plusieurs leaders technologiques ont observé à quelle vitesse et de quelle manière radicale les besoins créés par la crise sanitaire avaient précipité l’adoption d’un large éventail de technologies. En l’espace d’un mois à peine, il est apparu que de nombreuses entreprises, en termes d’adoption de la technologie, avaient progressé rapidement de plusieurs années ». (112)

Le destin sourit évidemment à Klaus Schwab, car cette crise de Covid-19 a heureusement réussi à faire avancer à peu près tous les aspects de l’agenda qu’il a promu au fil des décennies.

Ainsi, Malleret et lui rapportent avec satisfaction que « la pandémie accélérera l’adoption de l’automatisation sur le lieu de travail et l’introduction de plus de robots dans nos vies personnelles et professionnelles ». (113)

Les confinements à travers le monde ont, il va sans dire, fourni un grand coup de pouce financier aux entreprises proposant des achats en ligne.

Les auteurs racontent :

« Les consommateurs ont besoin de produits et s’ils ne peuvent pas acheter, ils auront inévitablement recours à les acheter en ligne. Au fur et à mesure que cette habitude s’installe, les personnes qui n’avaient jamais acheté en ligne auparavant seront à l’aise de le faire, tandis que les personnes qui étaient des acheteurs en ligne à temps partiel auparavant en deviendront plus dépendants. Cela a été mis en évidence lors des confinements. Aux États-Unis, Amazon et Walmart ont embauché au total 250 000 travailleurs pour répondre à l’augmentation de la demande et ont construit une infrastructure massive pour les commandes en ligne. Cette croissance accélérée du commerce électronique signifie que les géants du commerce en ligne sortiront probablement de la crise encore plus forts qu’ils ne l’étaient à l’époque pré-pandémique ». (114)

Ils ajoutent :

« Alors que de plus en plus de choses et de services nous sont apportés par nos mobiles et nos ordinateurs, les entreprises dans des secteurs aussi disparates que le commerce électronique, les opérations sans contact, le contenu numérique, les robots et les livraisons par drones (pour n’en citer que quelques-uns) prospéreront… Ce n’est pas par hasard que des entreprises comme Alibaba, Amazon, Netflix ou Zoom sont sorties “gagnants” des confinements ». (115)

En corollaire, on pourrait suggérer que « ce n’est pas par hasard » que les gouvernements qui ont été capturés et contrôlés par les grandes entreprises, grâce à des acteurs comme le WEF, ont imposé une « nouvelle réalité » dans laquelle les grandes entreprises sont les « gagnants »…

La bonne nouvelle inspirée de Covid ne s’arrête jamais pour tous les secteurs d’activité qui devraient bénéficier de la quatrième répression industrielle.

« La pandémie peut s’avérer être une aubaine pour l’éducation en ligne », constatent Schwab et Malleret. « En Asie, le passage à l’éducation en ligne a été particulièrement notable, avec une forte augmentation des inscriptions numériques des étudiants, une valorisation beaucoup plus élevée pour les entreprises d’enseignement en ligne et plus de capital disponible pour les start-ups “ed-tech”… À l’été 2020 , la direction de la tendance semble claire : le monde de l’éducation, comme pour tant d’autres industries, deviendra en partie virtuel ». (116)

Les sports en ligne ont également pris leur envol :

« Pendant un certain temps, la distanciation sociale peut contraindre la pratique de certains sports, ce qui profitera à son tour à l’expansion toujours plus puis puissante des e-sports. La technologie et le numérique ne sont jamais loin! ». (117)

Il y a des nouvelles similaires du secteur bancaire : « Les interactions bancaires en ligne sont passées à 90% pendant la crise, contre 10%, sans baisse de qualité et augmentation de la conformité ». (118)

Le passage à l’activité en ligne inspiré de Covid profite évidemment aux GAFAM, qui font d’énormes profits de la crise, comme les auteurs le disent :

« La valeur marchande combinée des principales entreprises technologiques a battu record après record pendant les confinements, remontant même au-dessus des niveaux avant le début de l’épidémie… il est peu probable que ce phénomène s’atténue de si tôt, bien au contraire ». (119)

Mais c’est aussi une bonne nouvelle pour toutes les entreprises impliquées, qui n’ont plus à payer des êtres humains pour travailler pour elles. L’automatisation consiste, comme toujours, à réduire les coûts et donc à augmenter les profits de l’élite capitaliste.

La culture fasciste de la Nouvelle Normalité offrira également des retombées lucratives à des secteurs d’activité particuliers, tels que l’industrie de l’emballage, expliquent Schwab et Malleret.

« La pandémie renforcera certainement notre attention sur l’hygiène. Une nouvelle obsession de la propreté entraînera notamment la création de nouvelles formes d’emballage. Nous serons encouragés à ne pas toucher aux produits que nous achetons. Les plaisirs simples comme sentir un melon ou presser un fruit seront désapprouvés et peuvent même devenir une chose du passé ». (120)

Les auteurs décrivent également ce qui ressemble beaucoup à un programme technocratique lié au profit derrière la « distanciation sociale » qui a été un élément clé de la « réinitialisation » Covid.

Ils écrivent :

« Sous une forme ou une autre, les mesures de distanciation sociale et physique risquent de persister après la disparition de la pandémie elle-même, justifiant la décision de nombreuses entreprises de différents secteurs d’accélérer l’automatisation. Après un certain temps, les préoccupations persistantes concernant le chômage technologique disparaîtront à mesure que les sociétés souligneront la nécessité de restructurer le lieu de travail de manière à minimiser les contacts humains étroits. En effet, les technologies d’automatisation sont particulièrement bien adaptées à un monde dans lequel les êtres humains ne peuvent pas être trop proches les uns des autres ou sont prêts à réduire leurs interactions. Notre peur persistante et peut-être durable d’être infectée par un virus (COVID-19 ou autre) accélérera ainsi la marche implacable de l’automatisation, en particulier dans les domaines les plus sensibles à l’automatisation ». (121)

Comme mentionné précédemment, Schwab a longtemps été frustré par toutes ces réglementations nuisibles qui empêchent les capitalistes de gagner autant d’argent qu’ils le souhaiteraient, en se concentrant sur des préoccupations économiquement non pertinentes telles que la sécurité et le bien-être des êtres humains.

Mais – hourra! – la crise Covid a fourni l’excuse parfaite pour éliminer de grands pans de ces vieux obstacles à la prospérité et à la croissance.

La santé est un domaine dans lequel les formalités administratives fastidieuses sont abandonnées. Pourquoi un stakeholder sensé imaginerait-il qu’une obligation particulière de soin et de diligence devrait être autorisée à empiéter sur la rentabilité de ce secteur d’activité particulier ?

Schwab et Malleret sont ravis de constater que la télémédecine « bénéficiera considérablement » de l’urgence Covid : « La nécessité de faire face à la pandémie par tous les moyens disponibles (plus, pendant l’épidémie, la nécessité de protéger les agents de santé en leur permettant de travailler à distance) a éliminé certains des obstacles réglementaires et législatifs liés à l’adoption de la télémédecine ». (122)

L’abandon des réglementations est un phénomène général sous le régime mondial de la New Normal, comme le signalent Schwab et Malleret :

« À ce jour, les gouvernements ont souvent ralenti le rythme de l’adoption des nouvelles technologies en réfléchissant longuement à ce à quoi le meilleur cadre réglementaire devrait ressembler, mais, comme le montre maintenant l’exemple de la télémédecine et de la livraison par drone, une accélération spectaculaire forcée par la nécessité est possible. Pendant les confinements, un assouplissement quasi-global des réglementations qui avait auparavant entravé les progrès dans les domaines où la technologie était disponible depuis des années s’est soudainement produit parce qu’il n’y avait pas de choix meilleur ou autre disponible. Ce qui était jusqu’à récemment impensable est soudainement devenu possible… De nouvelles réglementations resteront en place ». (123)

Ils ajoutent :

« L’impératif actuel de propulser, quoi qu’il arrive, “l’économie sans contact” et la volonté ultérieure des régulateurs de l’accélérer signifient que l’on est sans tabou ». (124)

« Sans tabou ». Ne vous y trompez pas : c’est le langage adopté par le capitalisme lorsqu’il abandonne sa prétention à la démocratie libérale et passe en mode complètement fasciste.

Il ressort clairement des travaux de Schwab et Malleret qu’une fusion fasciste de l’État et des entreprises, à l’avantage de ces derniers, sous-tend leur grande réinitialisation.

Des sommes d’argent phénoménales ont été transférées des fonds publics vers les poches bombées du 1% depuis le tout début de la crise Covid, comme ils le reconnaissent :

« En avril 2020, alors que la pandémie commençait à engloutir le monde, les gouvernements du globe avaient annoncé des programmes de relance s’élevant à plusieurs billions de dollars, comme si huit ou neuf plans Marshall avaient été mis en place presque simultanément ». (125)

Ils poursuivent : « Le COVID-19 a réécrit de nombreuses règles du jeu entre les secteurs public et privé. […] La plus grande intrusion bienveillante (ou non) des gouvernements dans la vie des entreprises et la conduite de leurs affaires dépendra du pays et de l’industrie, prenant donc de nombreuses formes différentes ». (126)

« Des mesures qui auraient semblé inconcevables avant la pandémie pourraient bien devenir la norme dans le monde entier alors que les gouvernements tentent d’empêcher la récession économique de se transformer en une dépression catastrophique. »

« De plus en plus, des appels seront lancés au gouvernement pour qu’il agisse en tant que “payeur de dernier recours” pour prévenir ou endiguer la vague de licenciements massifs et de destructions d’entreprises déclenchées par la pandémie. Tous ces changements modifient les règles du “jeu” de la politique économique et monétaire. » (127)

Schwab et son collègue se félicitent de la perspective que des pouvoirs étatiques accrus soient utilisés pour soutenir le profit des grandes entreprises.

Ils écrivent :

« L’une des grandes leçons des cinq derniers siècles en Europe et en Amérique est la suivante : les crises aiguës contribuent à renforcer le pouvoir de l’État. Cela a toujours été le cas et il n’y a aucune raison pour que ce soit différent avec la pandémie COVID-19 ». (128)

Et ils ajoutent :

« En regardant vers l’avenir, les gouvernements décideront très probablement, mais avec différents degrés d’intensité, qu’il est dans l’intérêt de la société de réécrire certaines des règles du jeu et d’accroître en permanence leur rôle ». (129)

L’idée de réécrire les règles du jeu rappelle encore une fois le langage fasciste, tout comme l’idée d’augmenter en permanence le rôle de l’État dans l’aide au secteur privé.

En effet, il vaut la peine de comparer la position de Schwab sur cette question avec celle du dictateur fasciste italien Benito Mussolini, qui a répondu à la crise économique en 1931 en lançant un organisme spécial d’urgence, L’Istituto mobiliare italiano, pour aider les entreprises.

Il a déclaré que c’était « un moyen pour conduire énergiquement l’économie italienne vers sa phase corporative, c’est-à-dire un système qui respecte fondamentalement la propriété et l’initiative privée, mais les lie étroitement à l’État, qui seul peut les protéger, les contrôler et les animer ». (130)

Les soupçons sur la nature fasciste de la grande réinitialisation de Schwab sont confirmés, bien sûr, par les mesures policières qui ont été déployées à travers le monde pour assurer le respect des mesures « d’urgence » de Covid.

La pure force brute qui ne se trouve jamais loin sous la surface du système capitaliste devient de plus en plus visible quand il entre dans la phase fasciste et cela est très en évidence dans le livre de Schwab et Malleret.

Le mot « force » est déployé à maintes reprises dans le contexte de Covid-19. Parfois, c’est dans un contexte commercial, comme avec les déclarations selon lesquelles « le COVID-19 a forcé toutes les banques à accélérer une transformation numérique qui est maintenant là pour durer » ou que « la micro-réinitialisation obligera chaque entreprise de chaque secteur à expérimenter de nouvelles manières de faire des affaires, de travailler et de fonctionner ». (131)

Mais parfois elle s’applique directement aux êtres humains, ou aux « consommateurs » comme Schwab et ses semblables préfèrent nous représenter.

« Pendant les confinements, de nombreux consommateurs auparavant réticents à s’appuyer trop lourdement sur les applications et services numériques ont été contraints de changer leurs habitudes presque du jour au lendemain : regarder des films en ligne au lieu d’aller au cinéma, se faire livrer des repas au lieu d’aller au restaurant, parler à des amis à distance au lieu de les rencontrer en chair et en os, parler à des collègues sur un écran au lieu de bavarder à la machine à café, faire de l’exercice en ligne au lieu d’aller au gymnase, etc. »

« Bon nombre des comportements technologiques que nous avons été forcés d’adopter pendant la détention deviendront plus naturels grâce à la familiarité. Au fur et à mesure que les distanciations sociales et physiques persistent, l’appui plutôt sur les plateformes numériques pour communiquer, travailler, demander conseil ou commander quelque chose va petit à petit gagner du terrain sur des habitudes autrefois ancrées ». (132)

Dans un système fasciste, les individus ne se voient pas offrir le choix de se conformer ou non à ses demandes, comme Schwab et Malleret le disent clairement à propos de ce que l’on appelle la recherche des contacts :

« Aucune application volontaire de recherche des contacts ne fonctionnera si les gens ne sont pas disposés à fournir leurs propres données personnelles à l’agence gouvernementale qui surveille le système; si un individu refuse de télécharger l’application (et donc de ne pas divulguer des informations sur une éventuelle infection, des mouvements et des contacts), tout le monde sera affecté ». (133)

Ceci, pensent-ils, est un autre grand avantage de la crise Covid par rapport à la crise environnementale qui aurait pu être utilisée pour imposer leur nouvelle norme :

« Alors que pour une pandémie, une majorité de citoyens aura tendance à être d’accord avec la nécessité d’imposer des mesures coercitives, ils résisteront aux politiques contraignantes en cas de risques environnementaux où les preuves peuvent être contestées ». (134)

Ces « mesures coercitives », qu’on nous impose, impliqueront bien entendu des niveaux inimaginables de surveillance fasciste de nos vies, en particulier dans notre rôle d’esclaves salariés.

Schwab et Malleret écrivent :

« Le mouvement de l’entreprise sera vers une plus grande surveillance; pour le meilleur ou pour le pire, les entreprises surveilleront et enregistreront parfois ce que font leurs effectifs. La tendance pourrait prendre différentes formes, de la mesure de la température corporelle avec des caméras thermiques à la surveillance via une application de la manière dont les employés respectent la distanciation sociale ». (135)

Des mesures coercitives d’un type ou d’un autre sont également susceptibles d’être utilisées pour forcer les gens à prendre les vaccins Covid en cours de préparation.

Schwab est profondément connecté à ce monde, allant jusqu’à tutoyer Bill Gates et ayant été décrit par Henry McKinnell, président et PDG de Pfizer Inc, comme « une personne vraiment dévouée à une cause vraiment noble » .

On ne s’étonne donc pas qu’il insiste, avec Malleret, sur le fait qu’ « un retour complet à la “normale” ne peut être envisagé avant qu’un vaccin ne soit disponible ». (136)

Il ajoute :

« Le prochain obstacle est le défi politique de vacciner suffisamment de personnes dans le monde (nous sommes collectivement aussi forts que le maillon le plus faible) avec un taux de conformité suffisamment élevé malgré la montée des anti-vaccins ». (137)

Les « anti-vaccins » rejoignent ainsi la liste des menaces pesant sur le projet de Schwab, aux côtés des manifestants anti-mondialisation et anticapitalistes, des Gilets Jaunes et de tous ceux qui sont engagés dans des « conflits de classe », « résistance sociale » et « réaction politique ».

La majorité de la population mondiale a déjà été exclue des processus décisionnels par le manque de démocratie que Schwab veut accentuer à travers sa domination corporative actionnaire, sa « gouvernance agile », son management totalitaire de l’existence humaine.

Mais comment envisage-t-il de faire face au « sombre scénario » des gens qui se soulèvent contre sa grande réinitialisation newnormaliste et sa quatrième révolution industrielle transhumaniste ?

Quel degré de « force » et de « mesures coercitives » serait-il prêt à accepter pour assurer l’aube de sa nouvelle ère technocratique ?

La question est effrayante, mais nous devons également garder à l’esprit l’exemple historique du régime du XXe siècle dans lequel Schwab est né.

La nouvelle normalité nazie d’Hitler était censée durer mille ans, mais s’est effondrée 988 ans avant l’objectif.

Ce n’est pas parce qu’Hitler a dit, avec toute la confiance du pouvoir, que son Reich durerait un millénaire, qu’il en était ainsi.

Ce n’est pas parce que Klaus Schwab et Thierry Malleret et leurs amis disent que nous entrons maintenant dans la quatrième révolution industrielle et que notre monde sera changé à jamais, qu’il en est ainsi.

Nous n’avons pas à accepter leur nouvelle norme. Nous n’avons pas à accepter leurs propos alarmistes. Nous n’avons pas à prendre leurs vaccins. Nous n’avons pas à les laisser nous implanter des smartphones ou à modifier notre ADN. Nous n’avons pas à marcher, muselés et soumis, directement dans leur enfer transhumaniste.

Nous pouvons dénoncer leurs mensonges ! Exposer leur agenda ! Refuser leur récit ! Rejeter leur idéologie toxique ! Résister à leur fascisme !

Klaus Schwab n’est pas un dieu, mais un être humain. Juste un homme âgé. Et ceux avec qui il travaille, l’élite capitaliste mondiale, sont peu nombreux. Leurs objectifs ne sont pas les objectifs de la grande majorité de l’humanité. Leur vision transhumaniste est répugnante pour presque tout le monde en dehors de leur petit cercle et ils n’ont pas le consentement pour la dictature technocratique qu’ils essaient de nous imposer.

C’est pourquoi, après tout, ils ont dû se donner tant de mal pour nous le forcer sous le faux drapeau de la lutte contre un virus. Ils ont compris que sans la justification « d’urgence », nous n’allions jamais accepter leur plan déformé.

Ils ont peur de notre pouvoir potentiel parce qu’ils savent que si nous nous soulevons, nous les vaincrons. Nous pouvons faire échouer leur projet avant même qu’il n’ait vraiment démarré.

Nous sommes le peuple, nous sommes les 99%, et ensemble, nous pouvons retirer notre liberté des mâchoires mortelles de la machine fasciste !

1. Klaus Schwab with Nicholas Davis, Shaping the Future of the Fourth Industrial Revolution : A Guide to Building a Better World (Genève : WEF, 2018), e-book.
2. Klaus Schwab, The Fourth Industrial Revolution (Genève : WEF, 2016), e-book.
3. Schwab, The Fourth Industrial Revolution.
4. Schwab, Shaping the Future of the Fourth Industrial Revolution.
5. Ibid.
6. Ibid.
7. Ibid.
8. Ibid.
9. Ibid.
10. Schwab, The Fourth Industrial Revolution.
11. Ibid.
12. Ibid.
13. Ibid.
14. Schwab, Shaping the Future of the Fourth Industrial Revolution.
15. Schwab, The Fourth Industrial Revolution.
16. Ibid.
17. Ibid.
18. Schwab, Shaping the Future of the Fourth Industrial Revolution.
19. Schwab, The Fourth Industrial Revolution.
20. Ibid.
21. Ibid.
22. Ibid.
23. Schwab, Shaping the Future of the Fourth Industrial Revolution.
24. Ibid.
25. Ibid.
26. Schwab, The Fourth Industrial Revolution.
27. Schwab, Shaping the Future of the Fourth Industrial Revolution.
28. Ibid.
29. Ibid.
30. Ibid.
31. Ibid.
32. Ibid.
33. Ibid.
34. Schwab, The Fourth Industrial Revolution.
35. Schwab, Shaping the Future of the Fourth Industrial Revolution.
36. Ibid.
37. Ibid.
38. Ibid.
39. Ibid.
40. Ibid.
41. Ibid.
42. Ibid.
43. Schwab, The Fourth Industrial Revolution.
44. Schwab, Shaping the Future of the Fourth Industrial Revolution.
45. Ibid.
46. Ibid.
47. Schwab, The Fourth Industrial Revolution.
48. Ibid.
49. Ibid.
50. Kevin Warwick, I, Cyborg (London : Century, 2002), p. 4. Lire aussi Paul Cudenec, Nature, Essence and Anarchy (Sussex : Winter Oak, 2016).
51. Schwab, The Fourth Industrial Revolution.
52. Ibid.
53. Schwab, Shaping the Future of the Fourth Industrial Revolution.
54. Ibid.
55. Ibid.
56. Klaus Schwab, Thierry Malleret, Covid-19 : The Great Reset (Genève : WEF, 2020), e-book. Edition 1.0.
57. Ibid.
58. Ibid.
59. Schwab, The Fourth Industrial Revolution.
60. Ibid.
61. Schwab, Shaping the Future of the Fourth Industrial Revolution.
62. Ibid.
63. Ibid.
64. Schwab, Malleret, Covid-19 : The Great Reset.
65. Ibid.
66. Schwab, The Fourth Industrial Revolution.
67. Schwab, Shaping the Future of the Fourth Industrial Revolution.
68. Ibid.
69. Ibid.
70. Ibid.
71. Ibid.
72. Schwab, Malleret, Covid-19 : The Great Reset.
73. Ibid.
74. Ibid.
75. Ibid.
76. Ibid.
77. Ibid.
78. Schwab, The Fourth Industrial Revolution.
79. Ibid.
80. Schwab, Shaping the Future of the Fourth Industrial Revolution.
81. Ibid.
82. Ibid.
83. Ibid.
84. Ibid.
85. Ibid.
86. Ibid.
87. Ibid.
88. Ibid.
89. Ibid.
90. Schwab, Malleret, Covid-19 : The Great Reset.
91. Ibid.
92. Ibid.
93. Ibid.
94. Ibid.
95. Ibid.
96. Ibid.
97. Ibid.
98. Ibid.
99. Ibid.
100. Schwab, The Fourth Industrial Revolution.
101. Ibid.
102. Schwab, Malleret, Covid-19 : The Great Reset.
103. Ibid.
104. Ibid.
105. Ibid.
108. Ibid.
107. Ibid.
108. Ibid.
109. Ibid.
110. Ibid.
111. Ibid.
112. Ibid.
113. Ibid.
114. Ibid.
115. Ibid.
116. Ibid.
117. Ibid.
118. Ibid.
119. Ibid.
120. Ibid.
121. Ibid.
122. Ibid.
123. Ibid.
124. Ibid.
125. Ibid.
126. Ibid.
127. Ibid.
128. Ibid.
129. Ibid.
130. Benito Mussolini, cit. Pierre Milza and Serge Berstein, Le fascisme italien 1919-1945 (Paris : Editions de Seuil, 1980), p. 246.
131. Schwab, Malleret, Covid-19 : The Great Reset.
132. Ibid.
133. Ibid.
134. Ibid.
135. Ibid.
136. Ibid.
137. Ibid.


[Voir aussi :

https://twitter.com/robinmonotti/status/1325552744623640576
  • Le cerveau du “Grand Reset” suggère de “scanner les esprits” pour évaluer les risques avant d’autoriser à voyager
  • Tucker Carlson : Les élites insistent sur les confinements du Covid pour inaugurer le “Grand Reset”
  • Le NYTimes déclare que le “Grand Reset” est une “théorie du complot” le même jour où le Forum économique mondial le célèbre
  • John Kerry déclare qu’un “Grand Reset” est nécessaire pour stopper la montée du populisme
  • Donc, c’est quoi le “Grand Reset” ?
  • Great reset : c’est pour bientôt !




Le Conseil de l’Ordre rétablit le délit d’opinion

[Source : FranceSoir]

Auteur :  Gérard Delépine

[Photo : Déclaration des droits de l’homme]

« Tout individu a droit à la liberté d’opinion et d’expression, ce qui implique le droit de ne pas être inquiété pour ses opinions et celui de chercher, de recevoir et de répandre, sans considérations de frontières, les informations et les idées par quelque moyen d’expression que ce soit. »

(ONU décembre 1948)

La plainte déposée contre le professeur Raoult rappelle une fois de plus que l’Ordre des médecins est pourvu de tribunaux d’exception qui ne devraient plus exister dans un pays démocratique. La justice doit être rendue en public, devant et au nom du peuple français par des juges professionnels, selon les lois communes et non pas en catimini par des médecins dont les liens professionnels, politiques et/ou d’intérêts divers brident la liberté de jugement ! J’ai déjà expliqué mon attaque par le conseil de l’ordre dans une précédente tribune dans des circonstances comparables.[1]

L’Ordre des médecins

Est un organisme privé chargé d’une mission de service public créé pour la première fois par Vichy pour exclure de la profession les médecins juifs. Il a ensuite demandé aux médecins de dénoncer aux autorités les blessés par balles (les résistants). Dissous à la libération pour collaboration active avec l’occupant, il a été recréé en 1945 pour veiller au respect, par les médecins, de la déontologie ainsi qu’à l’honneur et l’indépendance de la profession en lui interdisant d’empiéter sur les missions des syndicats.

L’adhésion à l’ordre est obligatoire ainsi que le paiement de la cotisation (335 € en 2019). Avec plus de 300 000 médecins inscrits, l’ordre dispose d’un budget annuel d’environ 85 M€. Son rôle est de veiller au respect des principes de moralité, probité, compétence et dévouement indispensables à l’exercice de la médecine. Il n’a aucune fonction scientifique et n’est guère représentatif des médecins en exercice. L’ordre compte en effet 3 311 conseillers ordinaux, mais moins d’un tiers sont des femmes (et seulement 9 % au CNOM) alors qu’elles représentent près de la moitié du corps médical et près de 60 % des médecins nouvellement inscrits à l’ordre. L’âge moyen des membres du Conseil national est de 68 ans contre 51 ans pour les médecins actifs. Le taux d’abstention aux scrutins ordinaux (75 %) est important et les cumuls de mandats fréquents.

De grosses casseroles qui devraient le rendre discret

Encore un organisme et des gestionnaires qui se croient intouchables. Les choses peuvent changer.

En décembre 2019, un rapport de la cour des comptes constatait avec amertume : « en dépit des contrôles de l’Inspection générale des affaires sociales (IGAS) en 2000, de la Cour des comptes en 2011 et de la mission d’inspection des juridictions administratives (MIJA) en 2013, la gestion de l’ordre reste caractérisée par des dérives, préoccupantes, tandis que des missions importantes qui justifient son existence sont peu ou mal exercées »

Des fonctions bénévoles parfois très généreusement indemnisées[2]

Les fonctions ordinales sont théoriquement bénévoles, mais l’esprit de bénévolat réputé animer les fonctions ordinales n’est pas toujours présent ; si certains conseillers perçoivent des indemnités modestes, d’autres au contraire et en particulier le président du CNOM et ses proches bénéficient d’indemnités confortables (près de 120 000 euros annuels), souvent cumulées avec des remboursements de frais, dont les justifications sont parfois incertaines, voire inexistantes.

Des comptes souvent incomplets et insincères

Les ressources de l’ordre sont tirées, pour l’essentiel, des cotisations dont s’acquittent les médecins. Chaque cotisation est ventilée entre Conseil départemental, Conseil régional et Conseil national.

Les ressources du Conseil national ont crû nettement plus vite que celles de l’ordre : + 40 % sur la période 2014- 2017, contre + 24 % pour l’ordre dans son ensemble. La comptabilité de plusieurs départements n’a pas été tenue pendant plusieurs années et l’une d’entre elles avait été détruite avant le passage de la Cour.

 Les cotisations des médecins font l’objet d’une comptabilisation irrégulière et incomplète, ce qui participe de l’insincérité des comptesLes écritures comptables sont souvent approximatives et peuvent être entachées d’erreurs, voire délibérément faussées comme la Cour a pu le relever parfois.

 Cette absence de contrôle, dans les départements comme au niveau national, a permis que soient tolérés de grands désordres comptables et de gestion, outre des achats coûteux effectués sans mise en concurrence, de fréquentes dépenses étrangères aux missions de l’ordre. 

 « L’Ordre se caractérise par une gestion peu rigoureuse et en partie opaque des fonds qui lui sont confiés par les médecins cotisants, alors même qu’il s’investit insuffisamment dans ses missions les plus essentielles ».

Un contrôle incomplet des contrats entre médecins et avec l’industrie

Le contrôle du respect par les médecins des règles déontologiques de la profession « qui est la raison d’être de l’ordre, n’est pas exercé de manière satisfaisante les conventions que les médecins concluent avec l’industrie pharmaceutique et qui doivent être obligatoirement transmises aux conseils départementaux de l’ordre ne sont pas examinées par ces derniers ».

« Elles ne sont pas non plus utilisées à des fins statistiques ou de contrôle, tandis que le cumul des montants perçus par un praticien au titre des conventions qu’il a conclues n’est pas calculé et donc jamais vérifié ».

 À titre illustratif, entre 2016 et 2018, 82 conventions ont été transmises à l’ordre pour des prestations assurées par le Pr X, chef de service à temps complet dans un CHU, pour un montant de 726 000 €, tandis qu’un pneumologue a participé à onze congrès internationaux, invité par des sociétés spécialisées dans des dispositifs médicaux respiratoires. Ces exemples montrent combien l’absence de vision globale des avantages reçus par un praticien est problématique pour apprécier les risques de perte d’indépendance encourus par les médecins.

Un manque de rigueur dans le traitement des plaintes et une justice disciplinaire marquée par des dysfonctionnements

« Les conditions d’indépendance et d’impartialité des juridictions ordinales ne sont qu’imparfaitement réunies » : une hétérogénéité de traitement des litiges suivant les conseils départementaux, le manque de rigueur dans la gestion des conflits d’intérêts des médecins chargés de juger leurs pairs et les atteintes à l’impartialité témoignent des limites de l’activité juridictionnelle de l’ordre.

Quelques recommandations 2019 de la cour des comptes 

« Limiter à deux le nombre de mandats successifs au sein d’une même instance (réitérée). Vérifier les déclarations d’intérêt des élus ordinaux et les publier sur les sites internet des conseils de l’ordre (CNOM). Revoir le règlement intérieur de l’ordre pour rendre obligatoire le dépaysement de l’examen des contrats d’un élu ordinal y compris avec l’industrie (CNOM) ».

Les dérives du CNOM sont devenues évidentes lors de la crise du Covid19

Dans la crise du Covid19, au lieu de défendre la liberté de prescription et l’éthique résumées dans le serment d’Hippocrate, le Conseil de l’Ordre s’est comporté en mercenaire du pouvoir et des Big Pharma.

Il n’a pas protesté lors de la publication du décret Rivotril organisant l’euthanasie de nos aïeux suspects de Covid s’opposant ainsi ouvertement à la loi Leonetti qui a rejeté l’euthanasie dans une xième discussion à l’assemblée, à la loi Kouchner et son consentement éclairé.

Il n’a rien dit lorsque le ministère a dicté aux médecins « l’ordonnance » en cas de Covid19 (Doliprane), alors que le Conseil de l’Ordre aurait dû défendre la liberté du médecin dans l’exercice de son art, principe d’indépendance, base de la déontologie médicale et du serment d’Hippocrate.

Il s’est tu lorsque le ministre a interdit l’usage de l’hydroxychloroquine sur une toxicité alléguée frauduleusement dans un article du Lancet célèbre par ses inspirateurs, actrice porno etc., puis l’azithromycine, antibiotique à visée pulmonaire utilisée depuis des années chez les vieillards des EHPAD, alors que le choix des traitements fait partie des prérogatives exclusives des médecins.

L’ordre n’a pas poursuivi les médecins qui se sont exprimés et se répandent encore partout dans les médias, sans mentionner leurs liens d’intérêts avec les entreprises du médicament, violant ainsi la loi transparence santé et le code de la santé publique. C’est pourtant une mission prioritaire que lui a assignée la loi ! Les médecins des plateaux télé devraient le remercier.

Pire, il a poursuivi les médecins qui ont eu le courage de traiter leurs malades efficacement et ceux qui ont contredit les mensonges du gouvernement, rétablissant ainsi le délit d’opinion condamné par la déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789[3] dans ses articles 10 et 11, 10.

« Nul ne doit être inquiété pour ses opinions, même religieuses, pourvu que leur manifestation ne trouble pas l’ordre public établi par la Loi. Art. 11. La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l’Homme : tout citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, » et réitéré par celle de l’ONU en décembre 1948 dans son article 19 : 

« tout individu a droit à la liberté d’opinion et d’expression, ce qui implique le droit de ne pas être inquiété pour ses opinions et celui de chercher, de recevoir et de répandre, sans considérations de frontières, les informations et les idées par quelque moyen d’expression que ce soit » n’ont plus osé prescrire au patient qui consulte « le meilleur traitement en fonction des données actuelles de la science »[4].

Certains ont craqué, démissionné comme cette collègue du centre de la France, mais trop ont opté pour la soumission, malgré les évidences de l’absence de toxicité de la chloroquine en vente libre depuis 70 ans.

Et le président de l’Ordre, Patrick Bouet s’est battu contre la réouverture des écoles[5] pourtant nécessaire aux enfants, alors que toute la littérature internationale et les enquêtes de l’Inserm, de l’institut Pasteur et d’Activ, association des pédiatres pro-vaccins montraient que l’enfant ne contamine personne. Et ce n’est pas le rôle de l’Ordre et encore moins de son président dont ce n’est pas la compétence !

L’infâme plainte contre les médecins qui résistent

La récente plainte contre les professeur Raoult et le professeur Perronne, et quelques autres, a été portée, non pas par des malades qui se seraient plaints de leurs traitements, bien au contraire, mais par un Conseil de l’Ordre National, grand défenseur de la Pensée Unique.

Une société subventionnée par Big pharma dont certains membres reçoivent des honoraires de l’industrie pharmaceutique a également porté plainte à Marseille contre le professeur Raoult. Les français auront découvert ce qui existe depuis au moins 40 ans, l’ordre ne défend pas les malades, mais bien l’ORDRE ETABLI.

Les accusations portées contre le professeur Raoult sont très semblables à celles qui furent portées contre moi il y a 40 ans. Il ne fait pas bon être honnête et pire, novateur en France, surtout si vous risquez de porter préjudice aux intérêts financiers de grandes entreprises mondialisées.

La réputation internationale de longue date du Pr Raoult, la qualité de son équipe qui donne vie à l’IHU qu’il a créé, ne peuvent que rendre jaloux, aigris et pitoyables certains de nos confrères qui, pour envahir les plateaux télé, n’ont jamais rien inventé et n’ont peut-être dû leur titre de professeur qu’à leurs qualités de porte-valise. Le relevé de leurs publications tend à le faire craindre.

Par cette plainte et d’autres comme celle portée contre le Professeur Perronne qui scandalise ses patients et collaborateurs, et qui ont la faveur des journaux soumis, le Conseil de l’Ordre a renoué avec les crimes de sa naissance, lorsque ses premières mesures ont été d’interdire aux médecins juifs d’exercer, puis de demander aux médecins de dénoncer aux autorités les blessés par balle (les Résistants) !

Soutenez le professeur Raoult dans cette épreuve ignoble par tous les moyens en votre possession, soutenez le professeur Perronne et plus globalement tous les médecins poursuivis, par mail et lettres au Conseil de l’Ordre, rendez-vous avec les représentants locaux de cet Ordre indigne qui ne protège pas les malades, mais bien les intérêts financiers de Big Pharma et affidés du Conseil scientifique, et ne remplit pas sa mission de poursuivre les médecins qui ne déclarent pas leurs liens d’intérêt avec les entreprises du médicament lorsqu’ils s’expriment en public.

Que ce procès inique devienne celui du Conseil de l’Ordre

 Qu’il rappelle à tous ses origines fascistes et la nécessité de supprimer cette juridiction d’exception qui n’a pas sa place dans un système démocratique et brime les novateurs et bien d’autres collègues qui tentent tout simplement de respecter le serment d’Hippocrate plus que l’ordre établi.

Le président Mitterrand avait promis dans son programme de le supprimer en 1981… 40 ans d’attente !


[Notes]

[1] Plainte contre le Pr Raoult : moi aussi j’ai eu affaire au Conseil de l’Ordre… – Riposte Laïque (ripostelaique.com)

[2] Les faits rapportés dans ce chapitre sont détaillés dans « L’ORDRE DES MÉDECINS » Rapport public thématique de la cour des comptes Décembre 2019

[3] https://www.legifrance.gouv.fr/contenu/menu/droit-national-en-vigueur/constitution/declaration-des-droits-de-l-homme-et-du-citoyen-de-1789

[4] Selon l’arrêt Mercier de 1936

[5] Le Conseil de l’Ordre a tort : il faut rouvrir les écoles au plus vite ! – Riposte Laïque (ripostelaique.com) [6] Plainte contre le Pr Raoult : moi aussi j’ai eu affaire au Conseil de l’Ordre… – Riposte Laïque (ripostelaique.com)

Auteur(s): Gérard Delépine pour FranceSoir




Noël ne nous a pas abandonnés

[Source et auteur : Patrick Bernard]

Selon la sagesse védique du Bhagavat-dharma, la religion éternelle, la naissance n’est pas une création. La naissance est la ré-apparition d’un principe spirituel, vital et immortel, qui se réincarne de vie en vie dans de nouveaux corps physiques. Le culte académique de l’endoctrinement matérialiste nous a conditionnés à « croire » que ce sont les forces de la matière qui influencent les puissances de la conscience, mais cette croyance n’a aucun fondement scientifique. Les nouveaux physiciens observent et enseignent au contraire que les puissances de la conscience ne peuvent plus être ignorées. Que ce soit au niveau microcosmique ou macrocosmique, ce sont ces puissances de conscience qui déterminent les comportements de la matière. Dès que nous nous rappelons pourquoi le retour de la conscience universelle est crucial pour la guérison du monde d’aujourd’hui, un changement se produit dans notre vie intérieure et extérieure. Pour les personnes en cheminement vers l’éveil de la conscience humaine, la célébration de Noël n’est ni une fête sociale ni un rituel religieux ; c’est avant tout une expérience d’éveil, un événement de la vie intérieure, une réappropriation des puissances de la conscience.

Le solstice d’hiver correspond à un moment unique dans le cycle de l’année. Lorsque le soleil passe par le point cardinal situé entre le 21 et le 25 décembre, il se produit dans le ciel de vastes courants énergétiques et les personnes sensibles aux influences cosmiques peuvent ressentir de grandes ouvertures intérieures.

Les textes anciens enseignent que le déclenchement de ces énergies est dirigé par une pensée supérieure, une sorte d’intelligence galactique qui porte le nom d’archange. Même s’ils ne croient pas aux archanges par manque de connaissances ésotériques, les astrophysiciens contemporains ne peuvent s’empêcher d’observer que l’univers ne fonctionne pas comme on le croyait autrefois. Ceux qui étudient le mouvement des étoiles nous assurent que le cosmos se comporte comme une pensée vivante et non comme un mécanisme inerte. Tout se passe comme si l’univers fonctionnait comme un gigantesque organisme conscient.

Durant la période spécifique du solstice d’hiver, cette pensée archangélique prend le nom symbolique de l’archange Galadriel, ou Gabriel. Pour les transcendantalistes, les archanges représentent la personnification d’intelligences cosmiques qui ont pour mission de prendre en charge certains grands phénomènes transformationnels de la nature. Le nom Gabriel signifie « Dieu est ma force ». Pour les musulmans, Gabriel (Jibril en langue islamique) est l’esprit de la vérité qui a dicté le Coran à Mahomet. Pour les juifs, Gabriel-Archange détruit les cités perverties. Pour les chrétiens, Gabriel est l’ange de l’Annonciation.

Les forces qui sont dirigées vers la Terre durant le solstice d’hiver ont la propriété de matérialiser nos intentions et de condenser la matière. On pourrait dire que ces énergies aident à cristalliser notre environnement selon la manière dont nous concevons l’existence. C’est pourquoi il est important de ne pas succomber à l’illusion de la peur car la peur attire encore plus de situations anxiogènes. De nos jours, le monde est dominé par toute une série de fausses informations médiatiques dont le but inavoué est de garder l’être humain dans l’angoisse pour que quelques prétendues élites puissent imposer le contrôle total des populations. Redécouvrir la réalité mystique de Noël pourra susciter en nous beaucoup d’espoir et saura nous affranchir de la peur en libérant une puissante énergie, une énergie de l’ordre de l’amour. Si l’illusion de la peur devient de jour en jour plus sombre et plus autodestructrice, la connaissance de l’amour énergétique saura nous guérir de cette terrible souffrance émotionnelle.

Pour les mystiques, Noël correspond à la renaissance de l’amour sous une de ses formes les plus développées. Cet aspect particulier de l’amour se manifeste comme la naissance du Christ dans la conscience des hommes. Le mot Christ vient de l’ancien grec Christos qui est la traduction de l’araméen messia. Le messie est celui qui reçoit sur son front l’huile consacrée. Cette huile est le symbole de la grâce divine et quelle que soit notre position ou notre condition, nous sommes tous appelés à bénéficier de cette grâce. L’amour christique n’est pas une faiblesse ; c’est une solution pratique, une puissance qui est susceptible de devenir la réponse quotidienne aux difficultés auxquelles nous sommes aujourd’hui confrontés. Lorsque se réveille cette force en nous et que nous décidons de l’appliquer, elle devient le baume qui allège toutes nos souffrances psychiques. Par le phénomène de la résonance quantique, nos douleurs physiques s’en trouvent aussi grandement soulagées.

Noël c’est la naissance du Christ. Nous devons faire la différence entre le Christianisme et le catholicisme. Le Christianisme universel est basé sur l’enseignement thérapeutique et philosophique de Joshua Ben Joseph, (mieux connu sous le nom de Jésus-Christ) et n’a plus grand-chose à voir avec la secte catholique romaine du Vatican. Le catholicisme institutionnalisé est une croyance d’État qui a été fondée par l’empereur Constantin (270-337), un Romain adorateur de Lucifer. Notons que le grand observatoire astronomique du Vatican se nomme Lucifer. Ce nom est formé de « lux » (lumière) et de « ferre » (porter). Lucifer est donc un porteur de lumière, mais cette lumière n’est pas nécessairement Christique, elle est avant tout luciférienne, c’est-à-dire séparée des lois de l’Éternel et est à l’origine des cultes satanistes au sein du Vatican.

L’aspect chronologique ou historique de l’apparition de Jésus sur terre n’est pas ce qu’il y a de plus important. C’est surtout la profondeur et la beauté exceptionnelle du message des Évangiles qui compte le plus. Il se pourrait même qu’il y ait autant de Christs que de vagues sur l’océan. À différentes époques et sur différents continents, des Christs apparaissent de nombreuses fois sur la terre. Ils se manifestent pour rétablir les principes du bonheur éternel. Le Verbe se fait chair. Les Christs sont des serviteurs de la Conscience Suprême, mis en pouvoir par les puissances d’En-Haut afin de remplir des missions spécifiques. Ils s’incarnent selon diverses circonstances, dans des endroits choisis par eux, au sein de sociétés choisies par eux et selon les nécessités des hommes et des siècles. Ils se manifestent également sur d’autres planètes dans notre univers mais aussi dans d’autres systèmes planétaires et d’autres dimensions. Que nous possédions ou non les outils psychologiques nécessaires pour intégrer ces réalités, peu importe. Le plus important est de réaliser que la célébration de Noël est avant tout un épisode privé, invisible, une histoire cachée dans les arcanes de notre être profond. La naissance d’un Christ est un fait qui peut se produire dans chaque être humain. Les grands courants d’énergies qui circulent dans l’espace et le ciel durant le solstice d’hiver nous sont régulièrement envoyés par l’intelligence des êtres de lumière archangélique dans le but de nous aider à faire re-naître les qualités divines du Christ en nous, dans la lumière obscure de notre crèche intérieure.

La première des choses à faire serait sans doute de ne pas rejeter Marie, une expansion de la nature féminine divine. Dans la symbolique de la crèche, Marie représente la douceur de l’âme et la transparence du cœur ; Marie est la personnification de la réceptivité de l’éternel principe féminin. Le principe masculin est représenté par Joseph, le père adoptif de Jésus, qui symbolise l’intellect. Dans sa grande sagesse, Joseph ne se révolte pas lorsque Marie lui apprend qu’elle attend un enfant dont il n’est pas le père. Pour que la naissance du principe christique se fasse, l’intellect doit s’incliner devant le cœur. L’intellect doit comprendre que quelque chose de plus grand que lui le dépasse ; il est appelé à accueillir le fait qu’une énergie nouvelle, inconcevable, est en train de passer à l’action et que cette force a touché de sa grâce l’âme de Marie. Ce qui se passe sur la terre aujourd’hui est une tragédie parce que l’intellect matérialiste cherche par tous les moyens à anéantir la présence de l’âme spirituelle. Toutes les personnes qui font du journalisme d’enquête et investissent du temps dans leurs propres recherches savent que la première fonction des vaccins est de nous couper des énergies de l’univers pour nous rendre dépendants d’un ordre mondial technocratique. C’est une épouvantable réduction de l’individualité humaine. Si Joseph répudie Marie, les qualités de l’enfant christique ne pourront pas réapparaître au cœur de l’humanité et les conditions de vie sur terre deviendront particulièrement hostiles, voire irrespirables.

Répudier la présence de l’âme spirituelle revient à rejeter plus de 50 % de l’être humain. Sans la bonté et sans le côté affectif de l’âme, l’homme devient aussi frigide qu’un robot et commence à se comporter avec la cruauté d’un reptile. C’est précisément ce que les gouvernements actuels tentent de faire en contrôlant les populations par des tyrannies sanitaires antiscientifiques, fictives et purement politiques. La célébration de Noël nous offre la chance de comprendre que Joseph et Marie sont des symboles prophétiques de l’évolution de notre conscience humaine. L’intellect doit se mettre au service de l’amour, sinon l’humanité sera vaincue par les forces du mal.

Le monde moderne souffre de la maladie de l’asymbolie : l’éducation matérialiste ne nous a pas appris à lire les symboles qui témoignent éternellement des grandes vérités universelles. Ces vérités se rencontrent pourtant dans toutes les traditions. Elles nous attendent patiemment au sein de toutes les religions. La lumière du Bouddha doit naître dans l’âme du bouddhiste, sinon toute la science de Gautama devient stérile. La paix d’Allah doit naître dans l’esprit du musulman sinon les surates coraniques ne servent qu’à des fins terroristes. Krishna doit venir danser de joie dans la conscience du Vaïsnava, sinon le message de la Bhagavad-Gita ne pourra pas être réalisé. La sagesse de Yahvé doit être pratiquée dans la vie quotidienne du juif, sinon la Thora n’est qu’un amas de vieux parchemins inutiles. Les religieux n’attirent pas à eux ce qu’ils veulent. Ils attirent à eux ce qu’ils sont. Il n’y a jamais eu de réels conflits entre les religions. Il n’y a jamais de réelles rivalités ou de vrais désaccords entre les personnes ; il y a plutôt un fatras de concepts erronés qui se développent dans le mental des gens. Au lieu de vouloir à tout prix changer les autres, ou d’essayer de convertir qui que ce soit, ou de modifier quoi que ce soit de l’extérieur, il est préférable de faire les transformations en nous-mêmes.

La voie du mystique est une voie d’accueil, un chemin de soumission. L’être éveillé se place « en-dessous de sa mission de vie », c’est-à-dire qu’il se soumet au fait de se mettre dans un état de contemplation et d’adoration. Il accepte les circonstances que lui envoie la conscience de l’espace car il sait que tout ce qui lui arrive n’est que la réaction de ses propres actions passées. Il comprend que ce qui lui arrive de bien comme de mal est nécessaire pour son évolution afin qu’il reçoive le germe de la toute-puissance de l’amour-dévotion. La période de Noël nous invite à nous pencher sur les grandes énigmes de notre incarnation, sur les secrets de notre présence sur terre. C’est un chemin qui peut paraître long car une fois que nous apprenons à décoder le langage des symboles qui nous entourent, nous avons encore à faire descendre cette compréhension dans les dimensions du sentiment. Il nous faudra tôt ou tard ne plus limiter la conception des choses divines à l’intellect. Pour devenir actif, l’accueil du Grand Mystère doit un jour ou l’autre être transféré et ressenti au niveau du anahata-chakra, le vortex du cœur. Et du cœur, cette « science au-delà de toutes les sciences » (selon l’expression de Jean de la Croix) doit ensuite remonter jusqu’à la volonté du libre-arbitre et se manifester directement dans notre vie quotidienne, dans le plan physique et social. L’amour divin apportera ainsi la plénitude de la vie au sein même de la civilisation. Cela vaut la joie de travailler toute une vie, et même durant plusieurs vies, pour engendrer les qualités du germe divin en nous et faire éclore les fleurs de l’âme. Rappelons qu’une religion qui n’est pas scientifique n’est que de l’idolâtrie, alors qu’une science sans philosophie n’est qu’une spéculation vide de sens.

Que nous placions notre foi dans les versets de la Bible, de la Bhagavad-Gita, du Coran, de la Thora ou d’autres révélations écrites, peu importe. L’important est de se rappeler que tous les merveilleux récits contenus dans les textes sacrés doivent toujours être adaptés, corrigés et rénovés selon les circonstances dans lesquelles nous vivons. Sans être transposés comme des évènements de notre vie intérieure, ces textes perdent leur sens premier. Il y aura toujours des « Hérode », des dirigeants démoniaques, pour nous empêcher de voir que des quatre coins du monde une nouvelle lumière est sur le point de voir le jour. De nos jours, « Hérode » prend l’aspect d’une campagne prétendument médicale voulant imposer un vaccin qui aura la pernicieuse propriété définitive d’affecter le génome humain (ARN-ADN). Sous couvert de démocratie, ce crime contre l’humanité tente de « breveter » l’être humain pour le rendre esclave d’un nouvel ordre marxiste-léniniste où tout appartiendra à l’État, même nos enfants. Mais soyez sans crainte, tous les « Hérode » de l’histoire humaine sans exception finissent toujours en poussière et, à court ou à long terme, leurs sinistres projets sont finalement annulés par les vagues du temps.

Le vrai Noël des sages ne nous a pas oubliés et ne nous oubliera jamais. Une étoile brille au firmament de l’humanité parce que Dieu a créé la vie à son image. Cette étoile est un pentagramme dont les cinq branches correspondent aux qualités qui facilitent la naissance de la vie heureuse et de l’existence divine : la bonté, la justice, l’amour, la sagesse et la vérité. Et cette étoile brille au-dessus de la crèche. Et que découvrons-nous dans la simplicité de la crèche? L’enfant divin ne naît pas dans l’opulence ou dans l’accumulation artificielle de richesses matérielles ; il naît sur la paille. L’enfant divin ne se manifeste pas dans un temple de marbre ou à l’intérieur d’un palais aux murs couverts d’or. Son royaume n’est pas situé dans les dimensions d’un monde factice, sophistiqué, mais plutôt dans la conscience d’une vie simple et de hautes pensées. Cette simplicité n’exclut pourtant pas les forces de la personnalité ou celles de la sensualité. Ces forces ne sont pas anéanties ; au contraire elles sont mises à contribution. C’est pourquoi nous plaçons dans nos crèches l’âne et le bœuf car ces deux symboles n’ont pas été chassés de l’étable. Ces animaux veillent sur le nouveau-né et le réchauffent de leur souffle. Dans l’Antiquité, le bœuf symbolisait le principe de la génération, le géniteur, la fécondité, la fertilité, la sensualité. Et l’âne représentait la personnalité qui cherche constamment à avoir raison, l’égo têtu comme une mule, obstiné, entêté, mais tenace et persévérant. Parlant de son identification au corps matériel, François d’Assise disait que son « frère-âne » était un bon serviteur. La sensualité et la personnalité peuvent ainsi être au service de la naissance christique au lieu d’être bafouées par un renoncement artificiel. La transmutation de ces deux forces naturelles est mise au service du Christ intérieur.

Finalement, Noël ne nous a pas abandonnés. La célébration est bien présente parmi nous et elle continuera de l’être quelle que soit la planète sur laquelle nous reprendrons naissance. Au moins par la conscience nous avons le pouvoir d’influencer le monde. À travers l’activation des champs informationnels de la conscience, il est possible d’agir positivement sur les circonstances actuelles. Cette possibilité est une potentialité quantique. Elle est toute-puissante lorsqu’elle est motivée par l’amour inconditionnel, humain et divin. La fête de Noël nous apporte la régénération de notre pouvoir de transformation. La lumière sera régénérée, la liberté sera retrouvée, la paix reviendra sur la terre et les gens retrouveront le bonheur de vivre et le privilège d’évoluer en spiritualité. Dieu n’a pas abandonné l’humanité. Par l’intermédiaire des êtres de lumière qui inspirent les hommes, le Principe Divin nous donne encore la chance de renaître dans la joie en produisant de grands afflux d’énergies positives pour guérir la terre ainsi que tous les peuples qu’elle maintient en vie. Le grand réveil est en nous. Lucifer a déjà perdu les élections. La lumière et l’amour seront toujours vainqueurs. Mes chers frères et sœurs, je vous souhaite un divin Joyeux Noël.




L’empire mondial de la santé de Bill Gates promet toujours plus d’empire et moins de santé

[Source : Entelekheia via Mondialisation.ca]

Ceci est la première partie d’une série.
Dans cette première partie, nous apprenons comment la Fondation Bill & Melinda Gates travaille à étendre l’influence de l’industrie pharmaceutique occidentale auprès de l’OMS, qu’elle contrôle, et des gouvernements du monde.
Dans la deuxième partie, nous verrons comment la Fondation Bill & Melinda Gates écoule dans les pays pauvres des traitements et des vaccins non approuvés dans les pays développés parce que dangereux, parfois avec des résultats désastreux. Nous verrons aussi que l’annonce de Trump selon laquelle les USA se « retirent » de l’OMS n’est rien d’autre que de la communication à destination de ses électeurs : en fait, les USA continuent de régner sur l’OMS à travers la Fondation Gates et l’agence fédérale américaine USAID.
Dans la troisième partie, nous verrons que la Fondation Gates travaille à vendre non seulement les traitements et vaccins de l’industrie pharmaceutique, mais aussi des semences OGM, sur lesquelles elle travaille en partenariat avec Monsanto.
Dans la dernière partie, nous apprendrons comment la Fondation Gates tente de faire tomber les garde-fous étatiques qui interdisent à l’industrie pharmaceutique occidentale de mettre des produits potentiellement dangereux sur le marché. Nous verrons aussi que l’administration Trump marche main dans la main avec Bill Gates.

Par Jeremy Loffredo and Michele Greenstein
Paru sur The Grayzone sous le titre Why the Bill Gates global health empire promises more empire and less public health


Derrière un voile de relations publiques menées par les médias, la Fondation Gates a servi de véhicule au capital occidental tout en exploitant les pays du Sud comme laboratoire humain. La pandémie de coronavirus va probablement intensifier ce programme inquiétant.

L‘annonce par le président Donald Trump, ce juillet, du retrait des États-Unis de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a lancé un processus qui aura un impact considérable sur l’avenir de la politique de santé publique mondiale – et sur la fortune de l’un des personnages les plus riches du monde.

L’abandon de l’OMS par les États-Unis signifie que le deuxième contributeur financier de l’organisation, la Fondation Bill & Melinda Gates, va bientôt devenir son premier donateur, ce qui donnera à l’empire international de cette ONG une influence sans précédent sur l’une des plus importantes organisations multilatérales du monde.

Bill Gates a acquis un simili-statut de héros pendant la pandémie. Le Washington Post l’a qualifié de « champion des solutions fondées sur la science », tandis que le New York Times l’a récemment salué comme « l’homme le plus intéressant du monde ». Gates est également la vedette d’une série de documentaires à succès de Netflix, « Pandémie », sortie quelques semaines avant que le coronavirus ne frappe les États-Unis, et produite par une correspondante du New York Times, Sheri Fink, qui avait travaillé auparavant dans trois organisations financées par Gates (Pro Publica, la New America Foundation et l’International Medical Corps).

Le tsunami d’éloges des médias grand public à Gates à l’ère du Covid-19 a repoussé l’examen minutieux du milliardaire et de ses machinations à l’extrême droite de l‘échiquier politique, où il peut être rejeté par les gens de gauche comme autant de divagations complotistes des Trumpistes et des charlatans de Q-Anon.

Mais au-delà de la manne que représente Gates pour les firmes de relations publiques, ce qui se passe devrait susciter des inquiétudes : encore faudrait-il savoir si les plans de sa fondation pour résoudre la pandémie profiteront au public mondial autant qu’ils étendent et consolident son pouvoir sur les institutions internationales.

La Fondation Gates a déjà privatisé l’organisme international chargé de créer la politique de santé, le transformant en véhicule de domination des entreprises privées. Elle a facilité le déversement de produits toxiques sur les populations du Sud, et a même utilisé les pauvres du monde comme cobayes pour des expériences sur les médicaments.

L’influence de la Fondation Gates sur la politique de santé publique est pratiquement fondée sur le fait de s’assurer que les règles de sécurité et autres fonctions de régulation gouvernementales soient suffisamment affaiblies pour être contournés. Elle agit donc contre l’indépendance des États-nations et comme véhicule pour le capital occidental.

« A cause de la Fondation Gates, j’ai vu la souveraineté de gouvernement après gouvernement chuter », a déclaré le Dr Vandana Shiva, chercheur et fondateur de la Fondation de recherche pour la science, la technologie et l’écologie, basée en Inde, au journal Grayzone.

S’agit-il de sauver le monde ?

La Fondation Bill & Melinda Gates est la plus grande fondation privée sur Terre, avec plus de 51 milliards de dollars d’actifs à la fin 2019. Bill Gates affirme que sa fondation consacre la majorité de ses ressources à « réduire les décès dus aux maladies infectieuses », et grâce à cette philanthropie, il semble s’être acheté un nom en tant qu’expert en maladies infectieuses.

Les réseaux de médias grand public ont déroulé le tapis rouge pour Gates alors qu’il conseillait le monde sur la manière de contrôler l’épidémie de Covid-19. Au mois d’avril, alors que le virus touchait durement les États-Unis, il a été accueilli par CNNCNBCFoxPBSla BBCCBSMSNBCThe Daily Show et The Ellen Show. Sur la BBC, Gates s’est décrit comme un « expert en santé », malgré son absence de diplôme universitaire, que ce soit en médecine ou dans tout autre domaine.

Les apparitions médiatiques du milliardaire sont filmées sous un seul et unique angle censément indéniable : Si les dirigeants mondiaux écoutaient Gates, le monde serait mieux équipé pour lutter contre la pandémie. Comme l’a demandé le magazine de mode Vogue, « Pourquoi Bill Gates ne dirige-t-il pas le groupe de travail sur le coronavirus ?

Alors, à quoi ressemble la réponse au COVID dirigée par Gates ?

La solution ultime

Selon Bill Gates, la création et la distribution d’un vaccin du Covid-19 à tous les habitants de la Terre est « la solution ultime » à l’épidémie. Le PDG de la Fondation Gates, Mark Suzman, s’est fait l’écho de ces sentiments en proclamant qu’ « un vaccin efficace doit être mis à la disposition de 7 milliards de personnes ».

Sur CNN en avril, l’épouse de Bill Gates et co-directrice de sa fondation, Melinda Gates, a déploré être « tenue éveillée la nuit » par son inquiétude pour les populations vulnérables en Afrique et leur manque de préparation face à ce virus. En juin, elle a déclaré à Time Magazine qu’aux États-Unis, les Noirs devraient être les premiers à se faire vacciner.

Apporter un vaccin salvateur aux populations noires vulnérables d’Afrique et des États-Unis, puis à tous les habitants du monde, semble noble, et Bill Gates joint certainement le geste à la parole. En mars, il a démissionné de son poste au conseil d’administration de Microsoft et paraît « consacrer maintenant la majeure partie de son temps à la pandémie ».

La Fondation Gates, le « plus grand bailleur de fonds du monde pour les vaccins », a déjà attribué directement plus de 300 millions de dollars à la réponse mondiale au coronavirus. Elle a notamment soutenu les essais de vaccins réalisés par des sociétés comme Inovio Pharmaceuticals, AstraZeneca et Moderna Inc, qui sont tous décrits comme des pionniers dans la course au développement d’un vaccin contre le Covid-19.

La fondation a également cofondé et finance la Coalition for Epidemic Preparedness (CEPI), qui a investi jusqu’à 480 millions de dollars dans « un large éventail de candidats au vaccin et de plates-formes technologiques ».

Malgré tout, il y a lieu d’être sceptique lorsqu’on examine la réalité de l’effort mondial de vaccination dirigé par Gates.

Conflits d’intérêts

En tant que deuxième personne la plus riche de la planète, Bill Gates n’a aucune raison d’avoir besoin de plus d’argent. C’est une réponse courante aux affirmations selon lesquelles la philanthropie de Gates n’est pas motivée uniquement par sa bonté innée. Mais malgré ces fréquentes descriptions de Gates « donnant » sa fortune, sa valeur nette a en fait doublé au cours des deux dernières décennies.

Dans le même temps, des preuves solides suggèrent que la Fondation Gates fonctionne comme un cheval de Troie pour les firmes occidentales, qui n’ont bien sûr pas d’autre objectif que l’augmentation de leurs profits.

Prenons l’exemple de la porte tournante entre la Fondation Gates et Big Pharma.

Penny Heaton, ancienne directrice du développement des vaccins à la Fondation et actuelle PDG de l’Institut de recherche médicale Bill & Melinda Gates, est issue des grands noms de la pharmacie que sont Merck et Novartis.

Le président pour la santé mondiale de la Fondation, Trevor Mundel, a occupé des postes de direction chez Novartis et Pfizer. Son prédécesseur, Tachi Yamada, avait été auparavant cadre supérieur chez GlaxoSmithKline (GSK).

Kate James a travaillé chez GSK pendant près de 10 ans, puis est devenue directrice de la communication de la Fondation. Les exemples sont légion.

De plus, la Fondation Gates investit directement dans ces entreprises.

Depuis peu après sa création, la fondation a pris des participations dans plusieurs sociétés pharmaceutiques. Une enquête récente de The Nation a révélé que la Fondation Gates détient actuellement des actions et des obligations de sociétés pharmaceutiques comme Merck, GSK, Eli Lilly, Pfizer, Novartis et Sanofi.

Le site web de la Fondation déclare même franchement qu’elle a pour mission de rechercher des « opportunités mutuellement profitables » avec les fabricants de vaccins.

Surligné en jaune : « En outre, nous recherchons des modèles plus efficaces de collaboration avec les principaux fabricants de vaccins afin de mieux identifier et mettre en œuvre les opportunités mutuellement profitables. »

Gates s’achète l’Organisation mondiale de la santé

L’OMS s’appuie sur deux sources de revenus. L’une sous forme de contributions obligatoires, ou de financements obligatoires des États membres des Nations unies, qui sont évalués en fonction de la population et du revenu de chaque pays. La seconde est constituée de contributions volontaires, qui peuvent être affectées à des causes spécifiques.

Les contributions volontaires affectées à telle ou telle cause représentent plus de 80 % du budget actuel de l’OMS. En d’autres termes, la plupart des fonds de l’OMS sont assortis de conditions.

Comme l’a déclaré à Grayzone le Dr David Legge, chercheur émérite en santé publique à l’École de santé publique de l’Université La Trobe de Melbourne, « les contributions obligatoires des États-nations ne couvrent en réalité que des coûts administratifs. Elles ne couvrent aucun des coûts des projets, ce qui signifie que tout le financement des projets dépend de donateurs. [Et] pratiquement tout l’argent des donateurs est totalement affecté à des projets spécifiques que les donateurs veulent financer ».

Grâce à ces contributions volontaires, l’OMS a reçu plus de 70 millions de dollars de l’industrie pharmaceutique en 2018 (la dernière année pour laquelle des données complètes sont disponibles). Entre-temps, la Fondation Gates a fourni à Big Pharma le véhicule parfait pour influencer l’OMS.

Rien qu’en 2018, la Fondation a donné 237,8 millions de dollars à l’OMS, ce qui en fait le deuxième plus gros contributeur après les États-Unis.

La Fondation finance également l’OMS indirectement par le biais de l’Alliance mondiale pour les vaccins et la vaccination (GAVI), un « partenariat public-privé » qui facilite la vente en gros de vaccins aux pays pauvres. La GAVI est le deuxième plus grand bailleur de fonds non étatique de l’OMS (après la Fondation Gates), et a donné 158,5 millions de dollars à l’OMS en 2018.

À la fin des années 1990, Bill Gates a parrainé des réunions qui ont conduit à la création de la GAVI, en la dotant de 750 millions de dollars de capital d’amorçage. À ce jour, la Fondation Gates a donné à la GAVI plus de 4,1 milliards de dollars, ce qui représente près de 20 % des fonds de la GAVI. Elle occupe également un siège permanent au sein du conseil d’administration de la GAVI.

La GAVI elle-même révèle que la Fondation Gates « joue un rôle à la fois technique et financier dans [ses] efforts pour façonner les marchés des vaccins ».

Citant l’exemple de la GAVI, le groupe militant Global Health Watch (Surveillance de la Santé mondiale) a expliqué que « d’autres acteurs de la santé mondiale rendent des comptes à la Fondation Gates, mais pas l’inverse ».

Si l’on additionne les contributions de la Fondation et de la GAVI à l’OMS, elles sont supérieures aux contributions du gouvernement américain, ce qui faisait de la Fondation Gates le principal parrain non officiel de l’OMS avant même la récente décision de l’administration Trump de se retirer de l’Organisation.

Pour la sociologue Allison Katz, qui a travaillé pendant 18 ans au siège de l’OMS, l’OMS « est devenue une victime de la mondialisation néolibérale ». En 2007, Allison Katz a écrit une lettre ouverte à la directrice générale de l’OMS de l’époque, Margaret Chan, dans laquelle elle critiquait les organismes publics qui « mendient auprès du secteur privé [et] auprès des fondations de célèbres « philanthropes » aux programmes variés, issus de l’industrie ».

Il est certain que la relation financière étroite de l’OMS avec une organisation privée ne pose problème que si elle repose sur des dons assortis de conditions. Et il semble que ce soit exactement ce qui se passe.

Comme la plupart des contributions de la Fondation Gates à l’OMS sont affectées à tel ou tel programme, l’OMS ne décide pas de la manière dont ces fonds sont dépensés – c’est la Fondation qui décide. Par exemple, le programme de l’OMS qui reçoit le plus d’argent est son programme d’éradication de la polio, parce que la Fondation Gates affecte la plupart de ses contributions à la polio.

De plus, l’ampleur des contributions financières de la fondation a fait de Bill Gates un dirigeant non officiel – bien que non élu – de l’Organisation. C’est pourquoi l’Assemblée mondiale de la santé, qui fixe l’ordre du jour de l’OMS, a adopté en 2012 un « Plan mondial pour les vaccins » dont le coauteur n’est autre que la Fondation Gates.

Selon le Dr David Legge, chercheur émérite à l’École de santé publique de l’Université La Trobe à Melbourne, les « dons » financiers de la Fondation Gates sont en fait un mécanisme de définition des programmes. Legge a déclaré à Grayzone que « ses contributions massives faussent totalement le type de priorités budgétaires que l’Assemblée mondiale de la santé souhaiterait voir ».

Selon Foreign Affairs, « peu d’initiatives politiques ou de normes établies par l’OMS sont annoncées avant d’avoir été officieusement vérifiées par le personnel de la Fondation Gates ». Ou, comme d’autres sources l’ont dit à Politico en 2017, « les priorités de Gates sont devenues celles de l’OMS ».

Dans un entretien avec Global Health Watch, un responsable de la politique de santé d’une grande ONG l’a dit dans ces termes : « Les gens à l’OMS semblent être devenus fous. C’est « oui monsieur », « oui monsieur », pour Gates sur tous les sujets ».

En 2007, le chef du programme de lutte contre le paludisme de l’OMS, le Dr Arata Kochi, avait mis en garde contre la domination financière de la Fondation Gates, arguant que son argent pourrait avoir « des conséquences étendues et largement imprévues ». Sept ans plus tard, Margaret Chan, alors directrice générale de l’organisation, a fait remarquer que le budget de l’OMS étant fortement affecté à des programmes divers, il est « déterminé par [ce qu’elle appelle] les intérêts des donateurs ».

Lorsque Tedros Adhanom Ghebreyesus est devenu directeur général de l’OMS en 2017, l’influence de Gates a été la cible de nouvelles critiques.

Tedros était auparavant membre du conseil d’administration de deux organisations fondées par Gates, auxquelles il a fourni des fonds de démarrage et qu’il continue de financer à ce jour : la GAVI et le Global Fund, dont Tedros était président du conseil d’administration.

Aujourd’hui, Tedros, le premier directeur général de l’OMS qui ne soit pas médecin, se retrouve à poster des tweets élogieux envers les éditoriaux de Bill Gates.



(Tweet : Grand éditorial de @BillGates sur la réponse au #COVID19. Je le remercie pour son soutien à l’appel de @WHO (l’OMS)
à la solidarité mondiale, à investir dans de nouveaux outils avant qu’il soit trop tard et à garantir un accès équitable.)

Un autre mécanisme que la Fondation Gates utilise pour influencer l’OMS est le Groupe stratégique consultatif d’experts (SAGE), le principal groupe consultatif de l’OMS pour les vaccins. Le SAGE est un conseil de 15 personnes légalement tenu de divulguer tout conflit d’intérêt éventuel.

Lors d’une récente réunion virtuelle, la moitié des membres du conseil ont cité leur connexion avec la Fondation Gates comme sources de conflits d’intérêts possibles.

L’influence de la Fondation dans l’arène internationale de la santé va bien au-delà de l’OMS. Une analyse de 23 partenariats mondiaux pour la santé réalisée en 2017 a révélé que sept d’entre eux dépendaient entièrement du financement de la Fondation Gates. Neuf autres ont cité la Fondation comme principal donateur.

Comme l’a fait remarquer l’ONG britannique Global Justice Now, « l’influence de la Fondation est si omniprésente que de nombreux acteurs du développement international qui, dans d’autres circonstances, critiqueraient la politique et les pratiques de la Fondation, sont incapables de s’exprimer de manière indépendante en raison de son financement et de son parrainage ».

« La Banque mondiale et le FMI ressemblent à des nains devant la Fondation Gates, en termes de pouvoir et d’influence », a fait remarquer le Dr Vandana Shiva à Grayzone.

Le formatage des médias

La Fondation Gates a également utilisé sa richesse pour influencer la couverture médiatique des politiques de santé mondiale – et peut-être pour étouffer les critiques envers ses activités les plus douteuses.

La fondation a fait don de millions à des grands médias, dont NPR, PBS, ABC, la BBC, Al Jazeera, le Daily Telegraph, le Financial Times, Univision et le Guardian. En fait, toute la section « Développement mondial » du Guardian a été rendue possible grâce à un partenariat avec la Fondation Gates.

La fondation a également investi des millions dans la formation de journalistes et dans la recherche de moyens efficaces pour élaborer des récits médiatiques laudateurs. Selon le Seattle Times, « les experts formés dans le cadre des programmes financés par la Fondation Gates rédigent des articles qui paraissent dans des médias allant du New York Times au Huffington Post, tandis que les portails numériques brouillent la frontière entre le journalisme et la propagande ».

En 2008, le responsable de la communication de PBS NewsHour, Rob Flynn, a expliqué qu’ « il n’y a pas grand-chose que vous pourriez aborder en matière de santé mondiale, de nos jours, qui n’aurait pas une sorte de tentacule de Gates ». C’était à peu près à l’époque où la Fondation a donné 3,5 millions de dollars à NewsHour pour établir une unité de production spécialisée dans le reportage sur les questions importantes de santé mondiale.

Mickey Huff, le président de la Media Freedom Foundation (Fondation pour la liberté des médias), a déclaré à Grayzone que la Fondation Gates exerce une influence typique des fondations qui travaillent par l’intermédiaire de sociétés de relations publiques, de subventions et de dotations de professeurs. « En bref, » a déclaré Huff, « Edward Bernays serait fier des succès de ce type de propagande. » [*]

Il n’est donc pas étonnant que la couverture médiatique de la fondation soit si positive dans les médias grand public, ou que ses activités les plus louches dans les pays du Sud soient si méconnues.

Jeremy Loffredo

Michele Greenstein

Paru sur The Grayzone sous le titre Why the Bill Gates global health empire promises more empire and less public health

Traduction Corinne Autey-Roussel pour Entelekheia
Photo Gerd Altmann / Pixabay

[*] Note de la traduction : Pour en savoir plus sur Edward Bernays, le « père des relations publiques » et la manipulation de l’opinion publique dans les démocraties occidentales actuelles, voir le documentaire « Propaganda – La fabrique du consentement » (Production Arte). Ou, pour ceux qui préfèrent l’écrit, voir « Une Brève histoire de la propagande ».

La source originale de cet article est The Gray Zone
Copyright © Jeremy Loffredo et Michele GreensteinThe Gray Zone, 2020


[Voir aussi :




Gestion des épidémies – Étude sur l’exploitation médiatique, commerciale ou politique de la peur, et sur l’avènement d’un totalitarisme « sanitaire »

[Source : Konfedera.org]

[Auteur : François Jortay]

Gestion des épidémies

Màj : 30 juil. 2020   –   # pages : 64 

1. Résumé
2. Introduction
 2.1. Auteur
 2.2. Objectif
 2.3. Méthode
 2.4. Conseils de lecture
3. Modèles mathématiques
 3.1. Principes
 3.2. Limites des modèles mathématiques
 3.2.1. Stochasticité
 3.2.2. Sensibilité
 3.2.3. Irréductibilité
 3.2.4. Réalité
 3.3. Modèles et idéologies
 3.3.1. Interprétations abusives
 3.3.2. Neil Ferguson
4. Modèle SIR
 4.1. Système d'équations
 4.2. Hypothèses
 4.3. Taux de reproduction
 4.4. Immunité collective
 4.5. Stratégies
 4.6. Mortalité
 4.7. Charge hospitalière
 4.8. Valeur scientifique du "R zéro"
 4.8.1. Le fumigène R0
 4.8.2. Calcul du R0
 4.8.3. Utilisations du R0
5. SIR et la grippe
6. SIR et covid-19
 6.9. Paramétrage en début de confinement
 6.10. Paramétrage en fin de confinement
 6.11. Rebond de l'enfermement cognitif
 6.12. Bilan
 6.13. Typologie des facteurs d'inefficacité
7. Suivi en temps réel
 7.1. Ressources
 7.2. Définitions
 7.3. Mesure
 7.3.1. Taux d'infection
 7.3.2. Taux de mortalité et létalité
8. Stratégies anti-épidémiques
 8.1. Principes de gestion anti-épidémique
 8.2. Immunité collective
 8.3. Stratégie non pharmaceutique (SNP)
 8.3.1. Principes
 8.3.2. Efficacité de la SNP
 8.3.3. Effets pervers de la SNP
 8.3.4. Conclusion
 8.4. Stratégie pharmaceutique (SP)
 8.4.1. Traitements
 8.4.2. Dépistage
 8.5. Principe de précaution ?
 8.6. Quelle stratégie appliquer ?
9. covid-19 : analyse d'un délire collectif
 9.1. QUOI : Info vs réalité
 9.1.1. Charge hospitalière
 9.1.2. Mortalité toutes causes
 9.1.3. Différences entre pays
 9.2. Agents du délire collectifs
 9.2.1. Entreprises "d'information"
 9.2.2. Atlantisme anti-chinois
 9.2.3. Scientifiques de plateau TV
 9.2.4. Personnel médical
 9.2.5. Gouvernements
10. Contexte économique
 10.1. Concurrence chinoise
 10.2. Big Data & Pharma Inc.
 10.3. Extrémisme vert
11. Problématique politique
12. Conclusion

Résumé

https://konfedera.org/gestion-epidemies#resume

  1. La thèse que les entreprises « d’information » et certains scientifiques propagent concernant covid-19 est la suivante :covid-19 est un virus nouveau. Il en résulte que (i) il n’existe ni médicament spécifique ni vaccin ; (ii) personne n’est immunisé (absence d’anticorps) ⇒ il n’existe pas de barrière physiologique à sa propagation, qui est alors rapide. Par conséquent, pour éviter le risque de surcharge du système hospitalier, il faut imposer le confinement général des populations, ce qui aura pour effet de retarder et d’abaisser le sommet de la courbe épidémique. On gagnerait ainsi du temps pour augmenter la capacité hospitalière et développer des médicaments/vaccins spécifiques avant le pic épidémique. Ce raisonnement peut sembler imparable, et pourtant il est totalement erroné car :
    • une partie de la population est immunisée de naissance et/ou par immunité croisée (anticorps non-spécifiques);
    • certains médicaments non spécifiques sont efficaces;
    • il est n’est pas possible de développer les capacités hospitalières de façon substantielle et des médicaments/vaccins spécifiques réellement efficaces en moins de cinq ans. Ces mesures conduiraient en outre à maintenir une (très large) surcapacité hospitalière et à augmenter sans fin le nombre des médicaments et vaccins (on peut toujours considérer qu’un virus est « nouveau » dès que l’on découvre – grâce au progrès scientifique qui est sans fin – des « différences » par rapport aux autres membres de sa famille virale).
    • pour freiner substantiellement la propagation d’un virus le coût des mesures à appliquer (confinement, distanciation, masques, lavages) est tellement élevé que même en milieu hospitalier – pourtant équipé de tout le matériel nécessaire et où les règles sanitaires sont strictement appliquées par des professionnels avec un haut niveau de formation – on n’arrive pas à neutraliser les infections nosocomiales ; certaines des mesures sanitaires sont en réalité appliquées pour des raisons juridiques et d’image de marque (la concurrence joue aussi dans le secteur hospitalier).
  2. Extinction. Les épidémies ont une évolution dont la courbe a la forme d’une cloche, ce qui signifie qu’au début elles montrent en général une croissance exponentielle. Or toutes les épidémies s’éteignent naturellement avant d’avoir contaminé 100% de la population. Et la plupart avant même d’avoir atteint le taux théorique d’immunité collective, pour des raisons encore inconnues mais très probablement liées au virus lui-même et/ou aux écosystèmes dans lesquels il évolue.
  3. Modèles. Le recours à des modèles mathématiques à des fins de suivi épidémique et de prévision est irrationnel car :
    • dans le cas des virus « nouveaux », leur paramètres sont inconnus et ne peuvent être correctement évalués en temps réel (c-à-d en cours d’épidémie) en raison de biais de mesure ne pouvant être corrigés qu’au moins douze mois après le début de l’épidémie;
    • quant aux virus en général, c-à-d connus ou non, leurs caractéristiques (les valeurs attribuées aux paramètres des modèles) ne sont pas stables dans le temps (voire même non plus dans l’espace), en raison de la nature écosystémique c-à-d complexe des phénomènes infectiologiques.On constate d’ailleurs une très forte propension de ces modèles (ou de leur paramétreurs ?) à produire des « prévisions » qui s’avèrent in fine de gigantesques surestimations du taux de mortalité des épidémies.
  4. Rebonds. Il suffit que le nombre de tests augmente (par exemple suite à la surmédiatisation de « prévisions » catastrophistes) pour qu’augmente le nombre d’infectés recensés. Il résulte de cet effet de recensement que la gestion épidémique ne doit surtout pas être pilotée en fonction de l’évolution du taux d’infection, mais en fonction du taux de mortalité (toutes causes !) par rapport à la population (PS : dans le cas où la hausse du nombre de tests est provoquée par l’annonce de « prévisions » catastrophistes l’effet de recensement induit donc un effet de prophétie auto-réalisatrice).
  5. Mortalité. En Europe, région du monde la plus touchée par covid-19, la mortalité toutes causes sur l’ensemble de l’année 2020 aurait probablement été la plus basse des quatre dernières années s’il n’y avait eu les décès attribués à covid-19, mais principalement causés par une mauvaise stratégie anti-épidémique.
  6. Causes. Les pouvoirs médiatique, académique et politique ne s’en sont jamais cachés : pour qu’un maximum de gens appliquent les mesures de la stratégie « non pharmaceutique » (SNP : confinement, distanciation, masques, lavages) il faut faire peur à la population. La SNP implique donc la terreur, or celle-ci induit de graves effets délétères :
    • la panique, qui inhibe les capacités cognitives :
      • des décideurs politiques : ainsi pour libérer des lits d’hôpitaux en prévision d’une prétendue « possible explosion » (sic) du nombre de malades sévères de la covid-19 il a été décidé d’isoler un maximum de vieillards dans les maisons de repos … qui ne disposent ni du matériel ni de personnel pour soigner les cas graves;
      • des médecins hospitaliers : ainsi plus de 50% de la mortalité hospitalière attribuée à covid-19 serait causée par les intubations abusives.
    • le stress psychique, qui inhibe le système immunitaire (NB : ces effets sont démultipliés par l’isolement qu’implique le confinement général);
    • la peur de la contamination, qui inhibe la demande et l’offre de services médicaux.D’autre part des effet d’entraves ont encore accru la mortalité attribuée à covid-19 :
    • une réglementation médicale pénalisant l’utilisation de médicaments « non spécifiques » même dans une situation « de crise » face à un virus « nouveau »;
    • le confinement général entrave la production & distribution de biens et services indispensables à la lutte contre l’épidémie (médicaments, respirateurs, …).
  7. Précaution. L’invocation du principe de précaution par les conseillers scientifiques de nombreux gouvernements pour « justifier » l’imposition de la stratégie préventive dite « non pharmaceutique » (SNP : confinement, distanciation, masques, lavages) est fallacieuse. En effet le principe de précaution ne consiste pas à appliquer une mesure incertaine sous prétexte qu’elle pourrait peut-être fonctionner, mais au contraire à ne pas appliquer une mesure sans être certain que ses effets pervers ne l’emportent pas sur ses supposés effets positifs.
  8. Dépistage. Le dépistage est utile mais très coûteux :
    • en termes financiers ⇒ il doit être limité aux groupes à risque;
    • en termes démocratiques ⇒ son éventuelle obligation doit faire l’objet d’un référendum (organisé en période non épidémique).
  9. Médias. Au cours des dernières décennies, comme de tout temps, des virus considérés comme « nouveaux » se sont répandus sur la quasi totalité de la planète (pandémie). Dans la plupart des cas on a également assisté à une hystérie collective, mais jamais avec une intensité telle que pour covid-19 (et en particulier on n’avait pas eu recours au confinement et masques généralisés c-à-d obligatoires). La perte d’audience des médias « d’information », suite à la concurrence d’Internet, pousse ces entreprises à toujours plus de catastrophisme afin de booster l’audimat. Pour ce faire elles n’ont aucune peine à trouver des scientifiques prêts à cautionner le catastrophisme afin de briller sous les spotlights des plateaux TV, ou encore des médecins hospitaliers pour qui le catastrophisme est l’occasion de revendiquer plus de financement public.
  10. Big pharma. Des articles scientifiques sérieux qui réfutent la vision catastrophiste de la situation sont censurés tandis que des articles d’une médiocrité manifeste sont publiés par les revues scientifiques les plus reconnues (prévisions catastrophistes, prétendue absence de traitement, prétendue efficacité de la SNP, …). Cela n’est certainement pas étranger au fait que de nombreux médecins chercheurs sont intoxiqués par des sources d’informations « scientifiques » produites par l’industrie pharmaceutique, et souvent ont carrément des conflits d’intérêt avec celle-ci.
  11. Surfeurs. Des forces économiques ont pu « surfer » sur la vague médiatique, et ainsi l’amplifier, en considérant que le coût économique de quelques mois de confinement général est très inférieur aux gains récurrents d’un changement de paradigme économique permis par le choc émotionnel :
    • le potentiel financier et politique du « Big data » est tel (il concerne la quasi totalité des secteurs économiques) que de très fortes pressions ont pu être exercées sur les décideurs politiques afin que ceux-ci exploitent la vague médiatique catastrophiste pour amener les populations à accepter le traçage de leur vie privée;
    • alors que jusqu’au début des années 2000 le libre-échange international était la pierre angulaire de l’idéologie atlantiste, on assiste à un rétro-pédalage intégral de la part des pays atlantistes depuis que cette logique se retourne contre eux (concurrence de la Chine) ⇒ la théorie du « nouveau risque épidémique » est l’occasion de « justifier » ce revirement idéologique.
  12. Démocratie. Étant donné que l’on découvre régulièrement de « nouveaux » virus en raison du développement des techniques de détection, il en résulte logiquement que si les populations ne se révoltent pas contre le confinement général et le traçage de nos relations, ces pratiques irrationnelles deviendront la norme. Prenons garde que ne s’installe un peu partout sur la planète des régimes qui, au nom de « la protection d’autrui », justifieraient notamment le traçage des individus, les vaccins obligatoires et la répression de la contestation.
  13. Responsabilités. Dans le délire collectif autour de covid-19 il y a une immense responsabilité des entreprises « d’information » ainsi que des scientifiques qu’elles médiatisent. D’autre part de nombreux scientifiques conscients de la supercherie ont fait preuve de suivisme en se taisant (ce qui n’est pas sans rappeler la coupable passivité de l’élite allemande lors de la montée en puissance du nazisme durant les années 1930).
  14. Réaction. Des délires tels que celui de 2020 se reproduiront s’il n’y a pas de prise de conscience :
    • au niveau individuel : de la nuisibilité de l’info-dépendance;
    • au niveau collectif : de la nécessité d’une prise de contrôle démocratique des moyens de production de l’information et du savoir.

Partagez cette étude en copiant/collant son adresse sur les réseaux sociaux ou dans un email :
https://konfedera.org/gestion-epidemies
et en ajoutant le texte de présentation :
Étude sur l’exploitation médiatique, commerciale ou politique de la peur, et sur l’avènement d’un totalitarisme « sanitaire ».

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Agissez également dans le monde réel : marquez une barre verticale sur votre masque pour dénoncer l’avènement du totalitarisme « sanitaire ». P.S. Pourquoi une barre verticale : (1) facile à tracer sur les masques en accordéon ; (2) symbolise un citoyen debout, qui ne se couche pas devant l’exploitation de la peur. Ne portez le masque que là où c’est obligatoire.

Introduction

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Auteur

https://konfedera.org/gestion-epidemies#auteur

Je suis économiste de formation. En tant que chercheur libre, mon approche est fondée sur la transdisciplinarité c-à-d la spécialisation du chercheur dans la pluridisciplinarité – à ne pas confondre avec l’interdisciplinarité, qui est la collaboration de spécialistes dans des thématiques multidisciplinaires. Cette approche est certes ambitieuse voire prétentieuse, mais le lecteur pourra constater son énorme potentiel analytique, confirmé par la montée du présent article – sans équivalent dans son approche transdisciplinaire – dans la plupart des moteurs de recherche (Google, Bing, Yahoo, Qwant, DuckDuckGo, …), sur la thématique de gestion des épidémies.

J’attire enfin l’attention du lecteur sur un fait important : ayant banni la TV de mon domicile depuis l’année 2000, je ne suis pas info-dépendant.

Pour plus d’information sur mes domaines d’activité voir la page d’accueil de mon site portail jortay.net.

Objectif

https://konfedera.org/gestion-epidemies#objectif

En Chine, où l’épidémie est terminée, le taux de mortalité morts / population est de seulement 0,03 % pour l’agglomération de Wuhan (le foyer de l’épidémie, 11 millions d’habitants) et 0,0002 % pour l’ensemble de la Chine (1,386 milliard d’habitants) [source]. On comparera utilement ce dernier taux avec le taux correspondant de la grippe en France, soit 0,02 % [source].Taux de mortalité morts / population (%)

covid-19 (Chine) Grippe (France) covid-19 / Grippe
0,03 (Wuhan) 0,02 1,5
0,0002 (Chine) 0,01

Nomenclature : covid-19 est le nom de la maladie (« COronaVirus Disease 2019« ) tandis que SARS-CoV-2 est celui du virus (« Severe Acute Respiratory Syndrome COronaVirus 2« ) [source].

Nous verrons dans la section consacrée à l’analyse du catastrophisme médiatique que le gouvernement chinois a imposé le confinement général – NB : dans la seule région de Wuhan (le foyer épidémique) – pour des raisons de politique intérieure et extérieure. Il ne pouvait s’agir de raisons médicales car il n’existe, à notre connaissance, aucune étude scientifique sérieuse ni aucun manuel d’épidémiologie recommandant l’application du confinement général pour neutraliser une épidémie. Le tableau ci-dessus montre ainsi que le confinement général (i) n’a pu empêcher la propagation du virus dans le reste de la Chine, et (ii) que le taux de mortalité y est (très) inférieur alors que le confinement général n’y a pas été appliqué. Il y a donc une forte probabilité qu’une partie considérable du surplus de mortalité dans la région de Wuhan fut causée par les effets pervers du confinement général. Nous verrons qu’il existe de nombreux et solides arguments confirmant cette thèse.

Régulièrement des continents sont confrontés à des pandémies d’agents infectieux nouveaux (grippes aviaires, H1N1, SARS, MERS, Ebola, chikungunya, Zika, …), causant des morts, et dont la croissance est exponentielle. À chaque fois il existe un risque plus ou moins élevé que le système hospitalier soit surchargé. À chaque fois les médias d’information ont suscité une atmosphère de panique. Mais jamais on avait atteint un état d’hystérie et de délire collectif tel qu’avec covid-19. En particulier jamais on avait appliqué le confinement général.

Pourquoi alors la stratégie préventive dite « non pharmaceutique (SNP : confinement, distanciation, masques, lavages) a-t-elle été appliquée lors de l’épidémie de covid-19 en 2020 alors qu’il n’existe pas de critère objectif permettant de déterminer un niveau de risque de mortalité au-delà duquel il faudrait appliquer la stratégie SNP, et en-dessous duquel cela ne serait pas nécessaire.

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Il importe de trouver la réponse à cette question car la similitude du phénomène covid-19 avec la guerre (la vraie), cette autre folie collective, est flagrante. Or en situation de guerre, il n’y a plus de place pour le débat : si vous critiquez le gouvernement, celui-ci et ceux qu’il a rallié à lui grâce à la panique, vous accusent de jouer le jeu de l’ennemi meurtrier. Cette vision réductrice a pour effet d’inhiber (voir criminaliser) le débat public et partant l’intelligence collective. Cela conduit à l’incapacité collective de s’adapter intelligemment à l’évolution de la situation et des informations disponibles. Il en résulte généralement des catastrophes. Ainsi en cédant à la panique on peut perdre une guerre face à un ennemi même insignifiant (prophétie autoréalisatrice).

Pour ce faire la suite du présent article est composée de dix parties :

• Modèles mathématique
• Modèle SIR
• SIR et la grippe
• SIR et covid-19
• Suivi en temps réel
• Stratégie anti-épidémiques
• covid-19 : analyse d’un délire collectif
• Contexte économique
• Problématique politique
• Conclusion

Méthode

https://konfedera.org/gestion-epidemies#methode

Cette étude est une publication en édition continue (commencée début mars 2020) : elle fait quotidiennement l’objet de plusieurs mises à jour (corrections, ajouts, structuration, …) ⇒ le lecteur qui souhaite améliorer sa compréhension de la problématique et la mettre à jour (NB : auprès d’un chercheur non info-dépendant) est invité à relire cette étude tous les trois mois.

Les sources sont toutes scientifiques. Quelques articles de presse sont cités, soit parce qu’il s’agit d’interviews ou cartes blanches de scientifiques, soit pour montrer que si les entreprises « d’information » ont besoin de se fabriquer un capital confiance c’est aussi pour le consommer – c-à-d conditionner l’opinion publique – lorsqu’elles en reçoivent instruction.

Les sources sont systématiquement mentionnées par lien hypertexte, ce qui fait de cette étude, via son sommaire, une base de données très pratique sur les thématiques de la gestion épidémique en général et de covid-19 en particulier.

Conseils de lecture

https://konfedera.org/gestion-epidemies#conseils-de-lecture

Vous sentez que quelque chose de puissant, grave et potentiellement durable est en train de se produire, qui dépasse largement le cadre de cette « pandémie meurtrière ». Mais vous vous sentez également impuissant(e), ce qui augmente votre anxiété. La solution est de réagir par une action inscrite dans le long terme : « un petit peu, mais chaque jour« . Un petit peu de quoi ? Et bien, pour commencer, d’étude ! Le reste viendra naturellement, via les liens que vous allez ainsi construire … et qui seront autant d’opportunités pour le futur de votre parcours de vie (NB : les plus grandes crises sont des occasions de « saut évolutionniste » … pour qui ne reste pas dans la passivité).

La compréhension du présent document est accessible par quiconque a terminé ses études secondaires. Cependant il est relativement long (plus de 60 pages) et son abord est parfois ardu. Cela est inévitable en raison de la sophistication des forces en action. Ce travail ne se lit donc pas en une fois mais un petit peu chaque jour (par exemple donnez-vous une semaine ou un mois pour le lire). Si certains passages vous paraissent difficiles lisez-les malgré tout, puis passez à la suite. Cela vous permettra d’avoir une vue d’ensemble lors de l’indispensable seconde lecture.

Lors de la première lecture évitez, autant que faire se peut, de cliquer sur les (nombreux) liens, sinon vous allez vous noyer. Ne consultez éventuellement les liens que lors de la seconde lecture.

Enfin, avant de vous lancer, je vous invite à lire d’ors et déjà cet extrait d’un autre article, concernant l’info-dépendance, phénomène dont vous êtes probablement victime …

Modèles mathématiques

https://konfedera.org/gestion-epidemies#modeles-mathematiques

Dans cette section nous allons exposer les principes de base de la modélisation mathématique. Ensuite nous en énoncerons les limites. Enfin nous illustrerons l’influence (très sous-estimée) de l’idéologie sur l’utilisation des modèles mathématiques.

Principes

https://konfedera.org/gestion-epidemies#modeles-mathematiques-principes

La modélisation mathématique d’un phénomène naturel permet au moins trois types d’utilisation :

  1. explication : faciliter l’étude de ce phénomène (enseignement & recherche) en reproduisant sont fonctionnement par une simulation simplifiée (en laboratoire ou sur ordinateur);
  2. prévision : prédire son évolution future … mais cela n’est possible que pour les phénomènes dont la valeur des paramètres est stable dans le temps ainsi que dans l’espace considéré (notion de référentiel);Cette stabilité des paramètres est vérifiée dans le cas de phénomènes tels que la chute d’un corps, mais nous verrons que ce n’est pas le cas des phénomènes épidémiques autres que in vitro.
  3. exploitation : élaborer des techniques pour exploiter ou au contraire neutraliser ce phénomène.

Corrélation. Ainsi le modèle M ≡ y = a * x + b décrit une relation (linéaire) entre des variables x et y, les grandeurs a et b étant considérées (à tort ou à raison) comme constantes et par conséquent qualifiées de « paramètres ».

Mesure vs calcul. En présentant le modèle comme ci-dessus plutôt que, par exemple, comme M ≡ a * x + b * y = c on suggère que x est la variable d’entrée (input) et que y est la variable de sortie (output), c-à-d que x est mesurée, tandis que y est calculée. NB : cela n’implique pas nécessairement une causalité entre les deux, mais peut se justifier par exemple parce qu’il est moins coûteux de calculer y que de le mesurer.

Causalité. Tel que formulé ci-dessus, c-à-d sans indices de temps, le modèle ne dit rien quant à une éventuelle causalité soit de x sur y, ou inversement, ou les deux (boucle de rétroaction), ou/et d’une ou plusieurs variables non représentées dans le modèle. Du point de vue physique l’effet d’une relation causale ne peut être instantanée, sauf à supposer qu’un corps peut se déplacer, du lieu de la cause à celui de l’effet, à une vitesse infinie c-à-d supérieure à celle de la lumière, ce qui dans l’état actuel de la science physique est généralement considéré comme impossible. La cause doit donc nécessairement précéder temporellement son effet. Par conséquent une causalité de x sur y devrait être formulée par : yt+k = a * xt + b où k est le temps écoulé entre une variation de x et son effet sur y.

Calcul descriptif ou prédictif. On pourra alors tirer les conclusions suivantes sur les possibilités d’utilisations du modèle M ≡ y = a * x + b :

  • si relation asynchrone yt+k = a * xt + b ⇒ au temps t=0 je peux prédire yk si j’ai la possibilité de mesurer x0;
  • si relation synchrone yt = a * xt + b ⇒ au temps t=0 :
    • je peux calculer y0 après avoir mesuré x0 (/ ou inversement), ce qui est généralement moins coûteux que de mesurer y0 (/ ou x0) ; mais il s’agit d’un calcul descriptif et non pas prédictif ;
    • il m’est impossible de prédire ni xt ni yt car pour cela je devrais connaître la valeur de leur(s) éventuelle(s) variable(s) déterminante(s) (on dit aussi « explicatives« ) en t=0, or le modèle M ≡ yt = a * xt + b ne contient pas les équations exprimant leurs relations avec xt et yt (soit parce que le phénomène est stochastique soit parce que le modèle est incomplet).

La valeur calculée y0 (descriptive) ou yk (prédictive) sera d’autant moins proche de sa valeur réelle que les erreurs de mesure de x0a et b seront élevées, et que la valeur de chacun de ces deux paramètres a et b ne sera pas constante (ou suffisamment peu variable, puisque dans le monde réel les véritables constantes sont relativement rares).

Dimensions temporelle et spatiale

Les notions de variables et constantes concernent les dimensions temporelle et spatiale : une grandeur change (variable) ou pas (constante) :

  • avec le temps qui passe ⇒ dimension temporelle ;
  • selon le lieu (et donc l’individu) ⇒ dimension spatiale.

À noter que le temps est de dimension 1 (une droite) et ne peut évoluer que dans le sens positif (on ne peut reculer dans le temps), tandis que l’espace est de dimension 3 (voire plus) et un corps peut s’y déplacer dans les deux sens positif (avancer) et négatif (reculer) d’une droite, ainsi que dans toutes ses directions. D’autre part le temps passe inexorablement tandis qu’un corps peut être soit à l’arrêt soit en mouvement.modele-mathematique.png

Modèle épidémiologique SIR

Un modèle est donc nécessairement une représentation simplifiée de la réalité. Il y a là une rationalité économique : on veut pouvoir reproduire (simuler) un phénomène au moyen d’un système le plus simple possible (petit nombre de variables et paramètres, relations linéaires, …). Cela ne veut pas dire qu’il n’est pas possible de simuler un phénomène complexe (grand nombre de variables et paramètres, relations non linéaires, effets de rétroactions, …), c’est même dans ce cas qu’un modèle programmé dans un ordinateur permet de dépasser les limites de l’intuition humaine. Il serait donc injuste d’assimiler ces modèles à l’allégorie de la caverne.

Il importe cependant de faire preuve de prudence dans les modes d’application et l’interprétation des modèles. La relative facilité à les concevoir et « faire tourner » peut rapidement conduire au fétichisme du jouet mathématique voire à un enfermement cognitif (tels qu’observés chez de nombreux adeptes des modèles astrologiques), consistant notamment à croire que la modélisation mathématique constitue la démonstration d’une thèse alors qu’elle n’en est que la formulation.

Ainsi en économie et épidémiologie les modèles mathématiques doivent être constamment reparamétrés (la valeur des paramètres doit être réévaluée) pour qu’ils puissent simplement reproduire les phénomènes observés. L’instabilité temporelle (voire même spatiale) des paramètres – due à la nature écosystémique des phénomènes économiques et épidémiologiques – induit l’impossibilité pour ces modèles de prédire le développement futur de ces phénomènes. Dans ce dernier domaine la mutabilité des virus ou bactéries (qui en font de nouveaux objets biologiques dont les propriétés sont alors supposées inconnues) ne fait qu’accroître cette incertitude.

Limites des modèles mathématiques

https://konfedera.org/gestion-epidemies#limites-modeles-mathematiques

Neil Ferguson, le physicien converti à l’épidémiologie qui en 2020 a réussi à convaincre de nombreux gouvernements que l’épidémie de covid-19 allait provoquer au moins 55 millions de morts si l’on appliquait pas le confinement général, est pourtant connu pour ses prévisions aussi catastrophistes … qu’erronées [source] :

  • en 2005 il prédit que la grippe aviaire tuerait 200 millions de personnes : il y eu quelques centaines de victime;
  • en 2009, il prédit que la grippe porcine tuerait 65.000 Britanniques : il y eu moins de cinq cents victimes;

Dans aucun de ces deux cas, le confinement général n’a été appliqué. Heureusement car sinon les adeptes des modèles épidémiologiques auraient affirmé que la catastrophe a été évitée grâce au confinement général. En 2020, ce fut malheureusement différent …

L’incapacité d’un modèle à simplement reproduire un phénomène (par simulation dans un laboratoire ou sur un ordinateur) autrement qu’en adaptant la valeur des paramètres, implique l’impossibilité de prédiction par ce modèle.

D’autre part l’incapacité de reproduction systématique (c-à-d sans devoir adapter la valeur des paramètres) peut avoir trois types de causes :

  • phénomène est stochastique (c-à-d soumis au hasard) ⇔ les paramètres du modèles sont variables dans le temps et l’espace.
  • le phénomène est déterministe (c-à-d non soumis au hasard) mais :
    • sensible aux conditions initiales;
    • ou bien la mesure des valeurs d’entrées (et des paramètres en cas d’instance nouvelle) ne peut être réalisée correctement qu’après la fin du phénomène (cette cause sera développée dans la section consacrée aux limites des modèles épidémiologiques);
    • ou bien le modèle est incomplet (réductionnisme voire irréductibilité).
Stochasticité

Un phénomène stochastique (c-à-d soumis au hasard) ne peut-être reproduit qu’en adaptant à chaque fois la valeur des paramètres du modèle puisque ceux-ci sont par nature variables dans le temps et l’espace. Par conséquent il est impossible de prédire l’évolution d’un phénomène stochastique.

Avec le développement des capacités de traitement des donnés (quantité et vitesse) sont apparus des modèles dits « stochastiques« . Ils concernent des quantités « macroscopiques » vues comme des moyennes statistiques de quantités microscopiques (par exemple la pression et la température d’un volume gazeux). Le principe est ici que l’instabilité exponentielle du système « microscopique », c-à-d l’imprévisibilité des variables du niveau micro, n’impliquerait pas l’imprévisibilité de moyennes statistiques au niveau macro. Il existe cependant des situations particulières dites « critiques » où l’on observe un phénomène de « transition de phase » c-à-d tel que le système « hésite » de façon imprévisible et changeante entre deux chemins possibles [source].

Sensibilité

Les scientifiques avaient l’habitude de penser que si l’on pouvait isoler un système des influences de son environnement et le décrire à l’aide d’un nombre réduit de variables, il serait à la fois déterministe et prévisible. Mais on sait aujourd’hui que pour être prévisible, un système doit être déterministe et stable : de petites incertitudes sur l’état initial du système ne doivent pas s’amplifier trop vite, sinon toute prédiction sur le comportement futur du système devient illusoire [source]. Des systèmes déterministes, c-à-d dont l’état futur est complètement déterminé par leur état présent, peuvent donc être imprévisibles. Et cela n’a rien à voir avec la complexité : ce phénomène de sensibilité aux conditions initiales concerne également les systèmes simples (petit nombre de variables, relations linéaires, …).

Sensibilité aux conditions initiales

Dans cette animation en boucles (30 sec.), après quelques secondes les deux pendules se désynchronisent brusquement [source].

Un système est dit chaotique si une infime perturbation de son état initial peut bouleverser entièrement son évolution. Un système chaotique n’est pas nécessairement complexe.

Irréductibilité

Les modèles mathématiques reposent sur un certain nombre d’hypothèses – notamment la formulation des relations entre variables (les équations), la valeur des paramètres (les supposées « constantes » de ces équations) et conditions initiales – supposées représenter la réalité.

Voici quelques hypothèses sur les modes de transmission du virus covid-19, tirées de l’article de Neil Ferguson [source], sur base duquel de nombreux gouvernements ont décidé d’appliquer la distanciation sociale (confinement et masque généralisés) lors de l’épidémie de 2020 :

  • « 30% des hospitalisés le seront en soins intensifs, et 50% de ceux-ci meurent » ;
  • « le nombre de contacts par individu dans les écoles est le double de celui observé ailleurs » ;
  • « la période d’incubation est de 5,2 jours » ;
  • « l’infectiosité survient 12 heures avant le début des symptômes pour les symptomatiques, et 4,6 jours après l’infection pour les asymptomatiques » ;
  • « le taux de propagation R0=2,4 » ;
  • « les symptomatiques sont 50% plus contaminants que les asymptomatiques » ;
  • « deux tiers des symptomatiques le sont suffisamment pour s’auto-confiner dans les 24 heures suivant l’apparition des symptômes, et sont hospitalisés dans les cinq jours » ;
  • « la durée d’hospitalisation est de 8 jours pour les cas non critiques et 16 jours pour les cas critiques » ;
  • « 70% des ménages respectent les mesures sanitaires » ;
  • « le taux de contact sur le lieu de travail est diminué de 25% (distanciation) » ; …

Dans la section #modeles-mathematiques-principes nous avons vu que l’intérêt des modèles réside précisément dans leur simplicité. Mais lorsqu’un phénomène est difficilement modélisable et que par conséquent les modèles n’arrivent pas à simplement reproduire correctement ses instances (ce qui implique évidemment l’incapacité de prédire celles-ci) des scientifiques qui ont investi leur carrière dans cette voie peuvent être tenté, plutôt que de changer de domaine de recherche, de s’obstiner en augmentant sans fin le nombre des variables, paramètres et équations (ce qui est le cas des modèles dérivés de SIR). Il en résulte des modèles complexes qui non seulement ne sont pas plus performants mais qui en outre sont beaucoup plus difficiles à comprendre, de sorte qu’ils n’ont plus aucun intérêt (notamment pour l’enseignement). C’est le cas notamment en économie et épidémiologie/infectiologie, qui semblent bien être des phénomènes irréductibles.

L’incapacité prédictive des modèle épidémiologiques (sauf effet du hasard) n’est pas étonnante car la dynamique des maladies transmissibles est extrêmement complexe. On observe ainsi une grande diversité dans la nature et la puissance des vecteurs : tous ne transmettent pas la maladie de la même manière, certains individus étant plus contaminants mais moins malades (par exemple les enfants) tandis que d’autres sont plus sensibles mais moins contaminants (par exemples les personnes âgées).

D’autre part les comportements culturels, comme cracher par terre et consommer peu ou beaucoup de certains aliments, peuvent induire des différences dans la propagation et la létalité d’un virus. Les maladies infectieuses sont donc des maladies d’écosystème. Par conséquent même si un modèle fonctionnait bien pour tel pays il pourrait ne pas fonctionner du tout pour d’autres pays. À cette variabilité spatiale s’ajoute une variabilité temporelle : les écosystèmes sont par nature changeant d’une année à l’autre (cf. la grippe qui chaque année peut changer de nature au niveau de sa virulence ou/et ténacité).

Didier Raoult – premier expert mondial dans le domaine des maladies transmissibles selon le classement expertscape – dénonce « une façon de transformer en mathématiques des phénomènes extrêmement complexes qui n’est jamais lucide » [source]. Il y a une incapacité des modèles mathématiques à représenter la complexité des maladies transmissibles, qui plus est dans le cas de virus nouveaux et/ou à mutations fréquentes. Aucun modèle ne peut prendre en compte toute l’hétérogénéité spatiotemporelle d’un contexte écoépidémiologique, ni même le degré de transmissibilité ou la vulnérabilité à une infection. On notera ainsi le gigantesque réductionnisme consistant à ramener à la seule problématique de propagation d’un virus celle, beaucoup plus complexe, de neutralisation de ses effets sur la santé publique.

Réalité

L’incapacité éventuelle d’un modèle mathématique à représenter un phénomène naturel n’est pas nécessairement liée à la conception (erronée ou incomplète) du modèle, mais peut aussi s’expliquer par l’inexistence du phénomène modélisé. Par exemple est-il certain que les notions « d’incidence épidémique d’un virus », de « maladie virale » ou encore de « taux de mortalité d’une maladie », correspondent à une quelconque réalité ? Ainsi lorsque nous pensons mesurer la durée moyenne d’une maladie virale nous ne mesurons en fait que des indicateurs dont nous supposons qu’il permettent de mesurer le début et la fin d’un concept que nous appelons « maladie virale ».

Ainsi la notion de « réalité » est liée à celles de « définition » et de « complexité » : pour comprendre la complexité du monde, c-à-d pouvoir agir sur lui ou par rapport à lui, nous en définissons des objets, dont nous mesurons les valeurs. Ce faisant nous pouvons éventuellement ouvrir des portes sur des applications (R&D), mais peut-être aussi nous éloignons-nous d’autres voies plus intéressantes (enfermement cognitif).

Modèles et idéologies

https://konfedera.org/gestion-epidemies#modeles-et-idéologies

Les modèles mathématiques ne sont pas seulement soumis à des contraintes logiques et physiques. Ils sont aussi l’objet d’utilisations abusives, fruits de leur incompréhension ou de motivations non scientifiques (idéologiques, financières, égotiques, …).

Interprétations abusives

https://konfedera.org/gestion-epidemies#interpretations-abusives

Illustrer vs
démontrer

Comprenons bien que les résultats d’un modèle mathématique ne constituent aucunement une démonstration (c-à-d une preuve) de la thèse modélisée ! Un modèle mathématique ne fait rien d’autre que de produire des valeurs (les « résultats du modèle ») correspondant à différentes valeurs de ses paramètres. Un modèle permet seulement d’illustrer différents scénarios d’une thèse (par exemple : « le confinement général permet de retarder et abaisser le sommet de la courbe épidémique« ), mais cela ne démontre pas cette thèse (ainsi il est certes incontestable que les modèles astrologiques produisent des prévisions, mais cela ne prouve en rien que ces modèles sont effectivement capables de prédire l’avenir).

La plupart des journalistes, décideurs politiques et même des scientifiques tombent dans le piège de cette confusion. C’est alors que peut entrer en jeu la manipulation des paramètres.

Valeurs des
paramètres

Nous avons vu que les résultats d’un modèle sont des scénarios correspondant à différentes valeurs des paramètres. Ces paramètres sont déterminés par les utilisateurs du modèle, mais sont généralement entachés de deux types de biais :

  • estimations erronées : les valeurs initiales, les variables d’entrées et les paramètres peuvent être :
    • mesurées sur l’épidémie en cours ; ⇒ ces valeurs sont d’autant moins pertinentes que les biais de mesures seront importants (cf. infra la section « #suivi-temps-reel« );
    • mesurées sur de précédentes épidémies considérées comme « potentiellement similaires » ⇒ ces valeurs sont d’autant moins pertinentes que l’épidémie en cours est différente des celles utilisées comme référentiels ;
    • calculées à partir d’autres modèles ⇒ ces modèles ne sont plus alors que des objets divinatoires.
  • intérêts financiers/politiques/égotiques : ce dernier biais ne doit pas être sous-estimé : on peut faire dire beaucoup de chose (ce que l’on veut ?) à un modèle ; or des résultats catastrophistes augmentent les chances de médiatisation d’un modèle, et donc de ses auteurs …

On passe alors au stade suivant de la confusion voire manipulation : faire passer une valeur calculée pour une valeur observée.

Mesure
vs calcul

Les modèles peuvent être utilisés comme instrument d’analyse descriptive, par exemple pour calculer une valeur (estimation) lorsque sa mesure n’est pas disponible ou trop coûteuse. Il n’y a là rien d’abusif, sauf si on ne le mentionne pas. Or la plupart des articles de presse mélangent sans distinction des données mesurées et des données calculées (donc provenant de modèles), ce qui a pour effet que des valeurs calculées (qui peuvent être très éloignées de la réalité) sont présentées comme valeurs mesurées.

Enfin en toile de fond de ces confusions voire manipulation, il y a la question fondamentale de la causalité.

Corrélation
vs causalité

Une autre pratique abusive est d’interpréter une simple corrélation entre deux variables comme étant une relation de causalité selon laquelle l’une déterminerait l’autre. Exemple : « la vitesse de croissance de l’épidémie a diminué peu après l’implémentation du confinement général », alors que vitesse diminue toujours après une première phase exponentielle.

Conclusion. Quelques lignes extraites d’une étude scientifique [source], et qui nous rappellent que les modèles doivent être interprétés avec prudence et sens critique :

  • « Certaines études antérieures ont signalé différente valeurs de R0 (de 1,40 à 6,49 avec une moyenne de 3,28) en raison de différentes sources de données, périodes et méthodes statistiques » (p. 16).
  • « (…) nous avons fixé les valeurs de plusieurs paramètres sur la base d’études épidémiologiques antérieures sans tenir compte de l’incertitude, ce qui pourrait réduire la précision de nos résultats » (p. 17).
  • « L’impact des interventions doit être considéré dans son ensemble et nous n’avons pas pu évaluer les stratégies individuelles par la courbe épidémique » (p. 17).
Neil Ferguson

https://konfedera.org/gestion-epidemies#Neil-Ferguson

Le graphique hyper-catastrophiste ci-dessous est le résultat d’une modélisation mathématique réalisée par le physicien anglais Neil Ferguson de l’Imperial College London. Selon ce graphique – publié le 16 mars 2020 c-à-d au début de l’épidémie de covid-19 en Europe – les malades sévères de covid-19 (c-à-d qui nécessiteront une hospitalisation) représenteront près de 300 fois les capacités hospitalières (30.000 % !) en l’absence de confinement général …

Une modélisation catastrophiste de covid-19covid19-modele.png

Ligne rouge : capacité hospitalière en lits de soins intensifs. Courbes : différents scénarios d’utilisation de la capacité selon la stratégie appliquée. Conclusion : dans tous les cas la capacité hospitalière serait submergée … [source]. Voir aussi cette interface de simulation.

Lysensko du
néolibéralisme

Étant donné qu’augmenter les capacités hospitalières dans de telles proportions est quasiment impossible à court et même moyen terme (et cela sans parler de la faisabilité politique et économique d’une surcapacité permanente en dehors des périodes d’épidémies) ces « prévisions » permettent de « justifier » les politiques néolibérales de santé : le recours récurrent au confinement général permettrait d’abaisser le niveau requis de capacité hospitalière ! Le caractère délirant de ces prévisions et de la politique de santé qu’elles impliquent a valu à Ferguson le sobriquet de « Lysenko du néolibéralisme« .

Rappelez-vous : au début de l’épidémie le message officiel était que le confinement permettrait de reculer le sommet épidémique et de nous donner ainsi du temps pour augmenter la capacité hospitalière. Or absolument aucun programme de développement de la capacité hospitalière n’a été mis sur pied, ni aucune entreprise publique de fabrication de masques et de respirateurs n’a été créée. Pourtant l’on nous assure que l’épidémie pourrait durer des années et que le pire pourrait être à venir. Il n’y a plus aucune connexion entre les discours médiatiques et la réalité.

Expert en
catastrophisme

Ferguson, qui s’est fait connaître grâce à ses prévisions catastrophistes, a bien compris que ce qui compte le plus ce n’est pas la valeur scientifique mais médiatique des prévisions épidémiques [source] : plus il exagère plus il gagne en notoriété publique, et plus ils obtient des contrats en tant qu’expert, notamment auprès de l’OMS, la Banque mondiale, l’Union européenne et de nombreux gouvernements [source]. Ferguson est devenu un véritable business man du catastrophisme épidémique. En 2008 il fonda le MRC Centre for Global Infectious Disease qui reçut plusieurs dizaines de millions de dollars de la Bill & Melinda Gates Foundation [source].

Ferguson fait évidemment des émules. Et en 2020 il prédit avec l’états-unien Anthony Fauci que Covid-19 devrait tuer au moins 55 millions d’humains dans le monde ! Le nombre final est de 540.000 soit cent fois moins. Et il s’agit là d’une estimation (début juillet 2020) qui sera certainement fortement revue à la baisse lorsque l’on obtiendra les statistiques mondiales de mortalité toutes causes permettant de prendre en compte les morts avec covid-19 enregistrés comme mort par covid-19. Il conviendra également de déterminer la part les décès causés par les effets pervers du confinement général et du climat de terreur qu’il a suscité.

Car cette fois Ferguson a réussi à convaincre de nombreux gouvernements, qui ont imposé le confinement général malgré le scepticisme de nombreux scientifiques, comme en témoigne ces extraits révélateurs d’un article du journal Le Monde du 15 mars 2020, concernant l’influence de Ferguson sur la stratégie du gouvernement Français pour gérer la crise covid-19 [source] :

  • « Cette projection évalue le scénario le plus sombre, avec les hypothèses de mortalité les plus élevées et en l’absence de mesures radicales de prévention. »;
  • « Selon ces modélisations confidentielles, dont Le Monde a eu connaissance, l’épidémie de Covid-19 pourrait provoquer en France, en l’absence de toute mesure de prévention ou d’endiguement, de 300 000 à 500 000 morts. »;
  • « Précision extrêmement importante : ce scénario a été calculé en retenant les hypothèses de transmissibilité et de mortalité probables les plus élevées, et ce en l’absence des mesures radicales de prévention et d’éloignement social qui viennent d’être prises »;
  • « Les résultats pour la France ont été présentés jeudi 12 mars à l’Elysée. Quelques heures avant que le président ne prenne solennellement la parole devant les Français pour expliquer « l’urgence » de la situation. »;
  • « Il existe des incertitudes quant aux hypothèses retenues et au comportement du virus – pourcentage d’asymptomatiques, transmissibilité, impact des mesures de quarantaine »;
  • « différentes modélisations ont été présentées jeudi matin puis jeudi après-midi à Emmanuel Macron par le conseil scientifique, mais qu’il n’existe pas de consensus parmi les scientifiques qui le composent. »;
  • « Il y a eu plusieurs documents de travail qui ont été présentés, pas de document de synthèse, explique un conseiller du chef de l’Etat. On ne peut donc pas considérer qu’une étude fournie par l’un de ses membres reflète l’avis du conseil scientifique dans son ensemble. »;
  • « les chiffres évoqués [de 300 000 à 500 000 morts en cas d’absence de mesures d’endiguement] sont infiniment supérieurs à ceux communiqués par le ministère de la santé, ils apparaissent disproportionnés »;
  • « C’est toute la difficulté de cette stratégie, qui n’avait jusqu’à présent jamais été envisagée pour un virus circulant de façon globalisée, en raison de son coût économique et social.»
Théoricien
du NRE

Neil Ferguson a pris pour habitude de qualifier ses détracteurs de « théoriciens du complot ». Il n’est pourtant nul besoin d’invoquer un « complot » pour expliquer qu’un scientifique arrive à exploiter habilement les processus médiatico-politiques pour promouvoir sa carrière professionnelle. On pourrait par contre qualifier Ferguson d’habile théoricien du « nouveau risque épidémique » (NRE), et de charlatan.

Modèle SIR

https://konfedera.org/gestion-epidemies#modele-SIR

Le modèle mathématique SIR est le modèle épidémiologique de base. Les modèles mathématiques se distinguent par leur degré de complexité (nombre de variables & paramètres, types de relations), mais leurs principes fondamentaux sont généralement identiques, et sont les plus visibles/compréhensibles dans les modèles les plus simples.

Système d’équations

Le modèle de base de la plupart des modèles épidémiologiques est appelé SIR [source1source2]. Il sépare la population en trois groupes, des individus du premier passant progressivement au second puis au troisième : « Susceptible » (c-à-d contaminables) ⇒ « Infected » (c-à-d infectés) ⇒ « Removed » (c-à-d retirés, le terme « résistants » est aussi utilisé en français). Pour éviter certaines confusions de notation nous allons ici remplacer le nom « Removed » par « Excluded » (exclus).

Ce dernier groupe – qui en raison de la sous-estimation de certaines de ses composantes, joue un rôle majeur dans la nature catastrophiste des modèles épidémiologiques – comprend :

  • les immunisés :
  • les guéris :
    • naturellement;
    • par traitement en médecine de ville;
    • par traitement en milieux hospitalier (cas sévères).
  • le décédés par le virus (et qu’il s’agira de distinguer des personnes décédées « avec le virus » mais pour d’autres raisons).

N.B. Cette version basique du modèle suppose donc que les personnes guéries sont immunisées. Il n’est pas ici nécessaire de lever cette hypothèse, car nous verrons que l’augmentation du nombre de variables ne change rien à l’incapacité des modèles épidémiologiques à reproduire la réalité autrement qu’en adaptant à chaque fois la valeur de leurs paramètres.

Mathématiquement la relation entre ces trois groupe est :

St + It + Et = 1(1)

En dérivant (1) par rapport au temps on obtient :

dS/dt + dI/dt + dE/dt = 0(2)

On peut alors décrire la dynamique des flux S –> I –> E au moyen d’un système d’équations différentielles tel que :

dS/dt = – β * It * St(3)
dI/dt = β * It * St – It / λ(4)
dE/dt = It / λ(5)

Lecture : durant la période dt, le flux net de I (c-à-d dI) est égal (au signe près) au flux sortant de S (dS) moins le flux rentrant dans E (dE).

Description des paramètres :

  • β (bêta) : alors que le produit It * St est une mesure de la probabilité de contact entre un susceptible et un infecté, β est une mesure de la probabilité de contamination du premier par le second, et est (abusivement) dénommé « incidence »;N.B. β est supposé constant dans le temps. Nous verrons cependant que ce paramètre, en raison de sa variabilité et difficulté de mesure, constitue (avec la valeur initiale E0), l’une des principales causes de l’incapacité des modèles épidémiologiques à prédire le développement d’une épidémie.
  • λ (lambda) est la durée moyenne de contagiosité = maladie = guérison (NB : cette égalité est une simplification de la réalité) ; plus λ est bas plus il y a de guérisons par unité de temps : à la limite λ = dt ⇒ dE = I ; 1 / λ est donc considéré comme le coefficient le plus simple pour exprimer dE/dt en fonction de de It ; dans la mesure où les individus guéris sont immunisés 1/λ est donc le « taux d’immunisation » ;

Hypothèses

Il faut bien comprendre que β et λ ne sont que des objets mathématiques, dont la pertinence en tant que représentation des phénomènes physiques qu’ils modélisent (incidence épidémique d’un virus ou d’une bactérie, et durée de maladie/contagiosité) n’est fondée que si les valeurs de ces paramètres, ou leur moyenne, sont constantes dans le temps et l’espace. C’est cette constance spatio-temporelle de la valeur des paramètres qui lie leur objet mathématique au phénomène physique modélisé. Si la stabilité spatio-temporelle des paramètres n’est pas observée alors on ne peut affirmer que le modèle représente la réalité. Il ne pourra ainsi éventuellement « reproduire » par le calcul les différences instances épidémiques d’un virus ou d’une bactérie (c-à-d dessiner la courbe avec les valeurs correctes du sommet épidémique, de sa date, et de la largeur moyenne de la courbe en cloche) que par l’adaptation de la valeur des paramètres. Dans ces conditions il est évidemment impossible que le modèle puisse prédire l’évolution d’une épidémie.

N.B. Cette problématique de stabilité spatio-temporelle ne doit pas être confondue avec celle des biais de mesure des paramètres (que nous traiterons dans la section #mesure-des-variables).

On notera ainsi le gigantesque raccourci que représente le modèle SIR, en résumant en trois lignes d’équations différentielles des phénomènes d’écosystèmes complexes, englobant les problématiques :

  1. épidémiologiques : propagation d’un virus;
  2. infectiologiques : contamination d’individus;
  3. médicales :
    1. développement éventuel de symptômes sévères (c-à-d nécessitant un traitement médical);
    2. traitements médicaux :
      • symptomatiques;
      • curatifs (ou préventif dans le cas de la vaccination);

Taux de reproduction

https://konfedera.org/gestion-epidemies#SIR-taux-reproduction

À partir de l’équation dI/dt = β * It * St – It / λ (4) on montre que :

  • il y a croissance du nombre d’infectés dès que (tant que) :
    dI/dt > 0    ⇔
    β * It * St – It / λ > 0    ⇔β * St * λ > 1(6)

Le membre de gauche de (6) est supposé représenter le nombre moyen de personnes contaminées par individu infecté (*), et est par conséquent appelé « taux de reproduction » (noté Rt) :Rt = β * St * λ(7)

(*) Ce qui est inexact : il ressort de dI/dt = β * It * St – It / λ (4) que le nombre moyen de personnes contaminées par individu infecté c-à-d dI / I * λ = ( β * St * λ – 1 ) * dt.

Un épidémie est donc neutralisée dès que Rt < 1.

Le tableau ci-dessous est une réalisation graphique du modèle. On y voit notamment que la valeur de Rt (courbe hachurée orange, échelle de droite) baisse au fur et à mesure de l’épidémie, et que le sommet de la courbe rouge (infectés) correspond au passage de Rt en-dessous de 1. La baisse théorique continue de Rt s’explique évidemment par sa relation positive avec St, qui diminue tout au long de l’épidémie : Rt = β * St * λ(7).

Nous parlons de baisse théorique de Rt car le modèle SIR repose du l’hypothèse que la valeur moyenne de β et λ serait stable dans le temps et l’espace. Dans la section #R-zero-valeur-scientifique nous verrons (i) que cette hypothèse n’est généralement pas vérifiée, ce qui explique qu’en matière de prévisions les modèles épidémiologiques ne peuvent faire mieux qu’un tirage au sort parmi des résultats possibles, et (ii) que les paramétreurs des modèles épidémiologiques ont en outre une forte propension à exagérer la valeur de ces paramètres.sir-60-15.gif

Tableur SIR.ods

Le modèle SIR montre donc bien que le taux de reproduction (Rt) diminue de toute façon c-à-d même sans politique de distanciation sociale (à supposer que celle-ci soit efficace …). Les entreprises « d’information » et leur conseillers scientifiques vous ont-il informé de ce fait ? Non, il vous ont plutôt asséné, jour après jour, que la baisse de Rt était due aux mesures de distanciations sociales, alors que toutes les pandémies de virus « nouveaux » depuis au moins la seconde guerre mondiale ont été gérées avec succès sans ces mesures autoritaires.

Immunité collective

https://konfedera.org/gestion-epidemies#SIR-immunite-collective

Le concept théorique d’immunité collective permet d’expliquer pourquoi les épidémies s’éteignent naturellement avant d’avoir contaminé 100% de la population.

Face à n’importe quel virus il y a toujours une partie de la population qui est immunisée : de naissance, par vaccin, par immunité croisée ou par guérison immunisante. Tous ces individus sont repris dans le groupe Et, avec E0 composé des personnes qui en t=0 sont immunisées de naissance, par vaccin ou par immunité croisée.

À partir de St + It + Et = 1 (1)   ⇔
St = 1 – It – Et     ⇒
substitué dans β * St * λ > 1 (6)   ⇒
β * ( 1 – It – Et ) * λ > 1    ⇔
Et > 1 – It – 1 / ( β * λ )

L’épidémie est donc neutralisée dès que Et – c-à-d la part de la population qui est immunisée (ou décédée par le virus) – est supérieure à E*t (« E étoile ») qui est tel que :

E*t = 1 – It – 1 / ( β * λ )(8)

C’est pourquoi E*t est appelé « taux d’immunité collective« .

Et en particulier l’épidémie ne pourra pas même démarrer – c-à-d I0 = 0 – si Et est supérieur à :

E*0 = 1 – 1 / ( β * λ )(9)

Autrement dit, si une épidémie s’est déclenchée c’est nécessairement « parce que » Et était inférieur à E*0.

Taux d’immunité collectiveimmunite-collective.png

La courbe bleue (E*t) n’est rien d’autre qu’une symétrie de la courbe rouge (It)
β=0,60 ; λ=15 [tableur]

On peut également exprimer E*t en fonction des variables plutôt que des paramètres : en substituant Rt = β * St * λ (7) ⇔ 1 / ( β * λ ) = St / Rt dans E*t = 1 – It – 1 / ( λ * β ) (8) ⇒

E*t = 1 – It – St / Rt(10)

de sorte que :

E*0 = 1 – S0 / R0(11)

Mécanisme

Il découle de It = 1 – St – Et (1) une modélisation probabiliste de l’extinction naturelle de toute épidémie (courbe en cloche) avant contamination (et potentielle extermination) de 100% de la population : la valeur de E*t détermine un seuil au-delà duquel la probabilité de propagation du virus est trop faible relativement au nombre de susceptibles St c-à-d de potentiels vecteurs de transfert.

Plus précisément, selon les modèles épidémiologiques, les facteurs explicatifs de l’extinction naturelle des épidémies sont de deux types :

  • la baisse des flux entrant dans It : dS/dt de dI/dt = β * It * St – It / λ (4) ;
  • la hausse des flux sortant de It : dE/dt de dI/dt = β * It * St – It / λ (4).

La forte propension des modèles épidémiologiques (ou faut-il parler plutôt de leurs paramétreurs ?) à produire des prévisions qui s’avèrent ex post de gigantesques surestimations du taux de mortalité des épidémies (cf. Neil Ferguson) peut s’expliquer notamment par la sur-estimation du taux d’immunité collective E*t = 1 – It – 1 / ( β * λ ) (8) via :

  • au niveau des variables (dont valeurs initiales) : la sous-estimation de It et de E0 ;
  • au niveau des paramètres : la surestimation de β (virulence) ou de λ (durée d’infection/contagiosité), donc la sous-estimation (en cours d’épidémie) du nombre de personnes immunisées par guérison.;

Parmi les causes de surestimation du risque épidémique, outre les manipulations des épidémiologistes charlatans (cf. infra la section #scientifiques-de-plateaux-TV), il y a aussi la sous-estimation de l’immunité collective (via E0 dans le paramétrage des modèles épidémiologiques). L’animation suivante montre qu’une sous-estimation de E0 (ici courbe verte démarrant à 0% vs 40%) se traduit par une surestimation du sommet de la courbe des infections (en rouge, 70% vs 30%). À noter qu’en raison notamment de l’immunité de naissance et de l’immunité croisée ce phénomène de sous-estimation de E0 joue même en cas de virus « nouveaux ».

Effet de la sous-estimation de E0immunite-collective.gif

NB : ces paramétrages sont arbitraires.
Tableur SIR.ods

Autres causes. Nous verrons plus loin que l’incapacité des modèles épidémiologiques à prédire le développement d’une épidémie (sauf effet du hasard), et en particulier leur propension à surestimer le risque épidémique (où s’agit-il d’une propension des paramétreurs ?), peut avoir des causes exogènes. Parmi ces causes il y a très probablement la non prise en compte de facteurs opérant en amont du phénomène épidémique, et spécifiques aux virus ou aux écosystèmes (le modèle est alors dit « incomplet »). Autrement dit le concept de taux d’immunité collective ne permet pas d’expliquer pourquoi, sans politique de distanciation sociale, les épidémies s’éteignent généralement avant d’avoir atteint le taux d’immunité collective.

Stratégies

https://konfedera.org/gestion-epidemies#SIR-strategies

Nous avons vu supra que la décroissance du nombre de contaminés (seconde partie de la courbe en cloche) correspond à une situation telle que Rt = β * St * λ < 1 (7), et que par conséquent l’on peut théoriquement neutraliser une épidémie en abaissant tout ou partie des paramètres β et λ. Pour ce faire on peut distinguer deux types possibles de stratégie :

  • non pharmaceutique (notée SNP) : qui est préventive, ancienne et fortement contraignante;
  • pharmaceutique (notée SP) : qui est curative (donc réactive, sauf pour ce qui concerne les vaccins), moderne et faiblement contraignante.
SNP

Il s’agit d’abaisser la valeur du paramètre β (probabilité ≈ vitesse de contamination) par des mesures de distanciation sociale (isolement et hygiène). L’animation suivante compare les courbes épidémiques « sans SNP » (β=0,6 ; λ=15) et « avec SNP » (β=0,2 ; λ=15).sir-beta.gif

β = 0,6 –> 0,2 [tableur].

La stratégie SNP peut être appliquée à au moins deux niveaux d’intensité, selon que son application est générale (c-à-d sur l’ensemble de la population : confinement général) ou ciblée (c-à-d sur les seuls groupes à risque).

SP

Il s’agit (i) d’abaisser le paramètre λ (durée de la maladie=contagion) et d’augmenter la variable Et (comprenant les guéris) au moyen de médicaments (traitement), et (ii) d’augmenter la valeur initiale E0 au moyen de vaccins (prévention). L’animation suivante compare les courbes épidémiques « sans SP » (β=0,6 ; λ=15) et « avec SP » (β=0,6 ; λ=5).sir-lambda.gif

λ = 15 –> 5 [tableur].

Comparaison

Les deux stratégies abaissent le sommet de la courbe épidémique (de 68% à 32%), ainsi que le niveau d’immunité collective neutralisante (de 89% à 67%). La stratégie SNP a en outre pour effet de retarder le pic épidémique (du 30° au 100° jour).

N.B. Ces chiffres sont fonction des valeurs attribuées aux paramètres. Ils n’ont donc pas ici de signification absolue.

Mais corrélativement le confinement général freine l’immunisation collective : dans la simulation du graphique suivant, alors que vers le quarantième jour 50% de la population a été immunisée naturellement, mois de 1% de la population est immunisée si l’on a appliqué plutôt la SNP, et il faut alors attendre jusqu’au début du cinquième mois pour atteindre les 50%.

Immunisationimmunisation-comparaison.png

Référentiel : β=0,60 ; λ=15
SNP : β=0,20 ; λ=15
SP : β=0,60 ; λ=5
[tableur SIR.ods]

Étant donné que le confinement général freine l’immunisation collective, il résulte de E*t = 1 – It – St / Rt (10) que, corrélativement, le taux de reproduction baisse nettement moins vite que dans le cas d’une stratégie SP.

Taux de reproductiontaux-reproduction.png

Référentiel : β=0,60 ; λ=15
SNP : β=0,20 ; λ=15
SP : β=0,60 ; λ=5
[tableur SIR.ods]

Mortalité

https://konfedera.org/gestion-epidemies#SIR-mortalite

On constante à la vue des équations (3) à (5) que le modèle SIR ne traite pas le taux de mortalité. Nous proposons donc ici une définition et un mode d’évaluation de cette statistique essentielle pour toute politique de gestion des épidémies.

Le taux de mortalité  Mt = Σ ΔMt / Popul. = Σ ΔMt(12)

  • Popul. = 1 en vertu de St + It + Et = 1 (1) ; les variables sont ainsi dites « normalisées« ;

Mortalitémortalite.png

β=0,60 ; λ=9 ; μ=0,2% [tableur SIR.ods]

Une valeur théorique de ΔMt et donc de Mt peut être calculée en évaluant le paramètre μ représentant le ratio du nombre de décès journaliers par rapport au nombre de nouvelles infections :

ΔMt = μ Δ+It    (13)

Pour ce faire on calcule à la date n la moyenne μ = 1/n * ∑t=0n μt = 1/n * ∑t=0n ΔMt / Δ+It

De sorte que :

Mt ≈ ∑t=0n ΔMt = μ * ∑t=0n Δ+It(14)

On pourra également calculer un taux de létalité (Lt), défini comme le nombre de morts par rapport au nombre total de personnes étant ou ayant été infectées :

Lt = ∑t=0n ΔMt / ∑t=0n Δ+It = Mt / ∑t=0n Δ+It(15)

Dont la valeur théorique est μ étant donné (14).

Le taux de létalité n’est donc rien d’autre que le taux de mortalité divisé par le taux d’infection totale (c-à-d y compris les personnes ayant été infectées et qui ne le sont plus). Il est donc plus élevé que le taux de mortalité puisque le taux d’infection qui le divise est inférieur à un. Ou, pour dire les choses plus simplement : comparer le nombre de morts à la seule population des infecté donne évidemment un taux plus élevé que si l’on compare le nombre de morts à l’ensemble de la population.

N.B. La moyenne μ, et partant les définitions (14) et (15), n’ont d’utilité que si μ est stable dans le temps (entre épidémies d’un « même » virus), et dans l’espace (entre différentes régions durant une épidémie). Or nous verrons que cette condition n’est généralement pas vérifiée en raison de la nature écosystémique, et donc complexe, des phénomènes infectiologiques !

Résultat

Étant donné la formulation du taux de mortalité en fonction de It la courbe de mortalité suit l’évolution de la courbe épidémique (sauf qu’ici il y a accumulation ⇒ pas de courbe en cloche).

Taux de mortalités théoriques selon la stratégieSIR-mortalite.png

Référentiel : β=0,60 ; λ=9
SNP : β=0,20 ; λ=9
SP : β=0,60 ; λ=3
∀ : μ=0,002 (décès journaliers / nouvelles infections )
Tableur : SIR.ods

Le lecteur pourra vérifier dans le tableur que :

  • si on abaisse la valeur de β les courbes s’abaissent et sont retardées;
  • si on abaisse la valeur de λ dans une même proportion on observe le même phénomène sauf que l’effet retard est plus faible.

Cependant il est peu probable que les deux stratégies soient également efficaces (SIR.ods > feuille « Synthèse » > lignes 2 et 3 : xβ = xλ). Nous verrons dans la section #efficacite-strategie-non-pharma de nombreux faits suggérant que le taux d’efficacité de la stratégie SNP pourrait être inférieur à celui de la stratégie SNP (x β < xλ). Ainsi si xβ=2 pour xλ=3 alors l’effet retard de la stratégie SNP (distanciation sociale) passe de trois à un mois et, surtout, le taux de mortalité final est plus élevé que celui de la stratégie SP (traiter).

Hypothèse de faible efficacité relative de la stratégie SNPSNP-x-faible-mortalite.png

Référentiel : β=0,60 ; λ=9
SNP : β=0,30 ; λ=9 ; xβ=2
SP : β=0,60 ; λ=3 ; xλ=3
∀ : μ=0,002 (décès journaliers / nouvelles infections )
Tableur : SIR.ods

Voilà probablement une des raisons expliquant la forte mortalité de covid-19 dans les pays ayant appliqué la stratégie SNP (cf. infra : #mortalite-differences-entre-pays). Nous verrons que l’effet de faible efficacité du confinement général (cf. infra : #efficacite-strategie-non-pharma) illustré ici est renforcé par ses effets pervers (cf. infra : #effets-pervers-strategie-non-pharma).

Charge hospitalière

https://konfedera.org/gestion-epidemies#SIR-charge-hospitaliere

On constante à la vue des équations (3) à (5) que le modèle SIR ne traite pas le taux d’hospitalisation. Nous proposons donc ici une définition et un mode d’évaluation de cette statistique essentielle pour toute politique de gestion des épidémies.

Selon notre définition le taux d’hospitalisation (noté Ht) est la valeur normalisée (en pourcentage de la population) du nombre journalier de lits occupés par les infectés sévères du virus (les autres pouvant rester à leur domicile). Une façon de le calculer consiste à ajouter à la charge hospitalière du jour précédent les entrants du jour, moins les sortants du jour (vivants ou décédés) :

Ht = Ht-1 + Δ+Ht – ΔHt(16)

où H1 = H0 = Δ+H0 de sorte que l’on peut calculer une valeur théorique de Ht par :

  • Δ+Ht = σ * Δ+It(17)
    où σ (« sigma ») est le pourcentage de personnes infectées nécessitant une hospitalisation ;
    pour évaluer σ on calcule à la date n la moyenne σ = 1/n * ∑t=0n Δ+Ht / Δ+It
  • ΔHt = Δ+Ht-λ = σ * Δ+It-λ(18)
    où λ (« lambda ») est la durée de contagiosité = maladie = guérison (NB : cette égalité est une simplification de la réalité) ⇔ le nombre de sortants est égal à celui des entrants d’il y a λ jours.
    NB : dans les statistiques épidémiques publiées par les agences de santé les sorties d’hospitalisation concernent généralement les seules sortes en vie ⇒ il faut leur ajouter la part des décès en milieu hospitalier du jour pour obtenir le ΔHt de (18).

de sorte que :
Ht = Ht-1 + σ * Δ+It – σ * Δ+It-λ    ⇔

Ht ≈ Ht-1 + σ * ( Δ+It – Δ+It-λ )(19)

Enfin la charge hospitalière (notée CHt) est :

CHt = Ht / k(20)

  • k, la capacité hospitalière, est mesurée par le taux de lits de soins intensifs c-à-d pour les cas sévères (patients sous respirateur, …) ou critiques (dysfonctionnement de multiples organes, choc septique, …) toutes causes confondues.
  • N.B. La moyenne σ, et partant les équations (19) et (20), n’ont d’utilité que si σ est stable dans le temps (entre épidémies d’un « même » virus), et dans l’espace (entre différentes régions durant une épidémie). Or nous verrons que cette condition n’est généralement pas vérifiée en raison de la nature écosystémique, et donc complexe, des phénomènes infectiologiques !
  • Alors que le taux de mortalité est de type Stock à flux entrant / Stock fixe (⇒ il augmente constamment puis se stabilise à sa valeur finale de l’épidémie), le taux de charge hospitalière est de type Stock à flux entrant et sortant / Stock fixe.
Résultat

Le graphique suivant montre un résultat notable du modèle SIR : la stratégie SNP (confinement général) a théoriquement pour effet de retarder le sommet de l’épidémie, et par conséquent celui de la charge hospitalière, nettement plus que la stratégie SP.

Charge hospitalière théorique selon la stratégieSIR-charge-hospitaliere.png

Référentiel : β=0,60 ; λ=9
SNP : β=0,20 ; λ=9
SP : β=0,60 ; λ=3
∀ : μ=0,002 (décès journaliers / nouvelles infections )
∀ : σ=0,001 (taux d’hospitalisation)
∀ : k=0,003 (capacité hospitalière)
Tableur : SIR.ods

Même réflexion que pour le taux de mortalité : il est peu probable que les deux stratégies soient également efficaces (SIR.ods > feuille « Synthèse » > lignes 2 et 3 : xβ = xλ). Nous verrons dans la section #efficacite-strategie-non-pharma de nombreux faits suggérant que le taux d’efficacité de la stratégie SNP pourrait être inférieur à celui de la stratégie SNP (xβ < xλ).

Si l’efficacité de la stratégie SNP sur son paramètre β est relativement moins efficace que la stratégie SP sur son paramètre λ – par exemple xβ=2 pour xλ=3 – alors le graphique devient comme suit : SNP retarde toujours le sommet mais celui-ci est plus haut que si l’on applique plutôt la stratégie SP ! Si cela fait passer la charge hospitalière au-delà de la capacité on aura alors une nouvelle aggravation de la mortalité !

Hypothèse de faible efficacité relative de la stratégie SNPSNP-x-faible-hospitalisation.png

Référentiel : β=0,60 ; λ=9
SNP : β=0,30 ; λ=9 ; xβ=2
SP : β=0,60 ; λ=3 ; xλ=3
∀ : μ=0,002 (décès journaliers / nouvelles infections )
∀ : σ=0,001 (taux d’hospitalisation)
∀ : k=0,003 (capacité hospitalière)
Tableur : SIR.ods

Voilà qui renforce la thèse selon laquelle la forte mortalité de covid-19 dans les pays ayant appliqué la stratégie SNP (cf. infra : #mortalite-differences-entre-pays) fut causée non pas par le virus mais par le confinement général. Nous verrons que l’effet de faible efficacité du confinement général (cf. infra : #efficacite-strategie-non-pharma) illustré ici est renforcé par ses effets pervers (cf. infra : confinement-effets-pervers).

On pourra à priori objecter que les deux stratégies SNP et SP pourraient être appliquées complémentairement, mais nous exposerons dans la section #effets-pervers-strategie-non-pharma leur très difficile compatibilité.

Valeur scientifique du « R zéro »

https://konfedera.org/gestion-epidemies#R-zero-valeur-scientifique

Nous allons ici montrer la nature trompeuse voire fallacieuse de cet objet mathématique cher aux épidémiologistes adeptes des modèles mathématiques.

Le fumigène R0

https://konfedera.org/gestion-epidemies#R-zero-enfumage

Dans la section #SIR-taux-reproduction nous avons vu que la valeur théorique du taux de reproduction (Rt) baisse toujours, quelle que soit la stratégie anti-épidémique appliquée, et même sans stratégie du tout ! La raison, mathématique, est sa relation positive avec St dans Rt = β * St * λ (7), or St diminue tout au long de l’épidémie ⇒ Rt aussi.

Taux de reproduction (valeurs fictives)taux-reproduction.png

Évolution du taux de reproduction selon la stratégie : non pharmaceutique (SNP c-à-d confinements, masque & lavages) ou pharmaceutique (SP c-à-d traitement avec médicaments spécifiques ou non).

Or durant l’épidémie de covid-19 des conseillers scientifiques de nombreux gouvernements ont scandaleusement abusé l’opinion publique en affirmant que la baisse de Rt serait le résultat du confinement !

Ces scientifiques ne sont-il pas plutôt cautions que conseillers scientifiques ?

En Belgique, pays où le taux de mortalité lié à covid-19 est le plus élevé au monde, ce fut notamment le cas du très médiatisé Yves Coppieters, professeur à l’École de santé publique de l’université libre de Bruxelles. Dans cette cette « analyse prédictive » (sic) publiée le 10 avril 2020, Coppieters, constatant une baisse du paramètre β, affirme avec ses coauteurs que « le confinement résulte en une chute spectaculaire de la force d’infection du paramètre β, de 0,594 avant le confinement à 0,156 après confinement (…) » !

Incompétence ? Or le graphique suivant montre que déjà avant le confinement βt était dans une tendance baissière, et de plus grande ampleur ! Par conséquent la moyenne avant n’importe quelle date est évidemment supérieure à la moyenne calculée sur la période après cette date arbitraire ! Alors, selon vous, le Pr. Yves Coppieters et tous les épidémiologistes qui font ce genre de chose sont-il des incompétents ou des charlatans … ?

Beta avant et après le confinement (covid-19 Belgique)beta-preconf.png

Tableur covid19-be, feuille « J90 » > colonnes J et K

Les charlatans ne sont pas nécessairement des incompétents : c’est parfois même en raison de leurs compétences que certains peuvent « offrir » (sic) leurs services pour servir de « caution scientifique » (cf. #scientifiques-de-plateaux-TV).

De nombreux scientifiques sont abusés par cet écran de fumée cognitif qu’est le très médiatisé « taux de reproduction de base » ou « R zéro« . Le lecteur attentif se demandera quelle est la différence entre le taux de reproduction en t=0 R0 = β * S0 * λ (7) et le taux de reproduction « de base ». La réponse – hautement ambiguë lorsque l’on utilise la notation R0 plutôt que de dire « taux de base« , et R0 plutôt que de dire « taux initial » – est que le taux de base est un type de valeur moyenne (*) des Rt (donc valeurs de βt et λt), calculée sur la période précédant une date arbitraire et de durée arbitraire …

(*) Il existe divers types de moyenne : arithmétique, géométrique, harmonique, quadratique [source] …

Calcul du R0

https://konfedera.org/gestion-epidemies#R-zero-calcul

Voici comment le concept de « R zéro » est mathématiquement construit. Partant de dI/dt = β * It * St – It / λ (4) ⇔ It+1 = It + ( β * It ) * St – It / λ on va exprimer βt en fonction du taux de croissance des It :

soit it+1 = ( It+1 – It ) / It    ⇒
it+1 = βt * St – 1 / λ    ⇔

βt = ( it+1 + 1 / λ ) / St(21)

que l’on substitue dans Rt = βt * St * λ (7) ⇒ :

Rt = it+1 * λ + 1(22)

Or on peut montrer [approfondir] que le taux croissance moyen d’une variable It entre t=0 et t=n peut être calculé par la formule :

i = ln( It / I0 ) / t   ⇔(23)

It = I0 * e i * t(24)

où (24) est l’équation d’une courbe (exponentielle) moyenne qui représentera d’autant mieux le nuage des points constitués par la série réelle des It que celui-ci sera proche d’une exponentielle.

Courbe de régressionestimation.png

Δ+It : période pré-confinement en Belgique.
[Tableur covid19-be.ods > feuille « Data »].

Dès lors – pour en revenir au modèle SIR – en remplaçant it par i dans (22) on obtient le taux de reproduction de base :

R0 ≈ i * λ + 1(25)

De même dans βt = ( it+1 + 1 / λ ) / St (21) on pourra également remplacer it par i ⇒ si St est proche de 1 (ce qui est le cas durant les premières semaines d’une épidémie, voire même durant toute l’épidémie lorsque celle-ci ne touche qu’une petite partie de la population) on obtient la valeur correspondante de beta (correspondant à cette période) :

β0 ≈ R0 / λ(26)

Alors que le taux de reproduction initial R0 fait sens (du moins en tant qu’objet mathématique), le taux de reproduction de base R0, en tant que moyenne est une absurdité : c’est une moyenne « gloubi-boulga », que de nombreux épidémiologistes évoquent par suivisme, sans comprendre vraiment de quoi ils parlent.

Ceci dit, malgré l’égalité β0 ≈ R0 / λ (26), β conserve sa pertinence … du moins théorique car en pratique la stabilité spatio-temporelle de sa valeur, même en temps que moyenne, est illusoire.

Utilisations du R0

https://konfedera.org/gestion-epidemies#R-zero-utilisations

Nous venons de montrer que la notion de R0 ne fait pas sens. Mais supposons maintenant que ce n’est qu’une autre façon d’écrire R0 ⇔ le taux de reproduction de base c’est le taux de reproduction initial. Nous allons voir que même dans ce cas le concept de R zéro n’a quasiment aucune utilité.

Comparaisons
spatiales ?

Théoriquement ce R0 pourrait être utilisé pour comparer la situation de différents pays dans le cas d’une même épidémie. Cependant en pratique, la pertinence de R0 comme référentiel de comparaison est illusoire pour deux raisons :

  • d’une part il faut pouvoir garantir que la date initiale (le zéro) correspond au même stade de développement de l’épidémie dans chaque pays, ce qui requiert de définir de façon non ambiguë ce qu’est est un « même stade de développement d’une épidémie », et de pouvoir le mesurer avec une marge d’erreur pas trop grande … ;Par exemple ce que l’on considère comme le début des premiers décès liés à tel virus est en réalité le moment à partir duquel on a commencé à attribuer (à tort ou à raison) des décès à ce virus, ce qui très différent.
  • d’autre part il faut tenir compte de la structure sociale et démographique des pays, car les maladies transmissibles sont des phénomènes d’écosystème.
Comparaisons
temporelles ?

On pourrait également utiliser R0 pour comparer les épidémies saisonnières d’un virus connu … ce qui revient à reconnaître l’instabilité temporelle des paramètres β et λ, et par conséquent l’incapacité des modèles épidémiques à prédire l’évolution d’une épidémie d’un virus « connu ». Les épidémiologistes adeptes des modèles mathématiques sont décidément des contorsionnistes du concept …

« Prévisions »

Ici on peut (enfin) oublier le concept de R zéro, et se concentrer sur le paramètre β. Des épidémiologistes poussent le charlatanisme ou l’incompétence jusqu’à affirmer qu’avec le modèle SIR (ou ses dérivés) on peut prédire l’évolution future de la propagation d’un virus nouveau (c-à-d dont on ne connaît pas les paramètres …) ! Affirmer cela témoigne d’une incroyable incompréhension des principes élémentaires de l’analyse statistique. On pourrait le comprendre dans le chef d’étudiants de première année, mais pas de chercheurs universitaires ! Voici de quoi il s’agit.

Le graphique suivant reproduit les statistiques de contamination (Δ+It en rouge) publiées par l’agence de santé publique belge. La courbe verte est la moyenne mobile sur 7 jours des valeurs It, et qui a pour effet de « lisser » la courbe des données brutes. La courbe noire est la courbe de régression du graphique supra qui permet également de lisser les données brutes, mais cette fois au moyen de l’équation d’une courbe typique calculée à partir du taux de croissance des Δ+It de la période considérée, en l’occurrence la période pré-confinement. La courbe est visiblement exponentielle, ce qui est la forme prise par la plupart des épidémies durant le premier quart de leur durée totale. Durant leur deuxième quart – dont il est impossible de prédire la date – la courbe devient de type logarithmique, c-à-d que son creux est alors tourné vers le bas (dérivée seconde négative), alors qu’il était tourné vers le haut durant le premier quart (dérivée seconde positive).

Courbe de régression vs moyenne mobileregression-covid19

Tableur covid19-be.ods (feuille « Data »).

Une erreur souvent commise par des personnes ne comprenant pas bien les principes élémentaires de l’analyse statistique est de considérer en J18 que la partie de la courbe noire au-delà du jour 18 prédit ce qui se produira après cette date (et dans le cas de l’épidémie de covid-19 il vont donc en déduire, erronément, que c’est le confinement qui a ralenti l’épidémie). Or en l’occurrence il est faut de croire que le passé permet de prédire l’avenir.

Il serait d’ailleurs tout aussi abusif d’utiliser le graphique suivant pour affirmer que le confinement a aggravé la situation. La courbe bleue est la courbe de régression calculée sur les 23 premiers jours de la même série. Ce n’est qu’à J23 que l’effet théorique (c-à-d supposé) du confinement peut impacter les statistiques d’infection puisque le confinement a été appliqué à partir du 19 mars, et que l’incubation est de 4 jour (source). Or le graphique montre qu’à J23 la courbe épidémique prenait la forme d’une cloche, qui est la forme habituelle des courbes épidémiques. Pouvons-nous pour autant autant en déduire que le sommet était atteint, mais que le confinement a alors aggravé la situation ? Non ! Quelle crédibilité accorderiez-vous à un météorologiste qui vous prédirait du beau temps la semaine prochaine parce c’était le cas la semaine passée ?

Fin mars s’était déjà plié ?covid19-J23

Dans des écosystèmes le passé ne permet pas de prédire l’avenir. Tableur covid19-be.ods (feuille « Data »).

Le confinement a certes aggravé la situation mais on ne peut pas le démontrer de cette façon là, puisque par cette méthode on ne peut pas non plus démontrer que le confinement a pu neutraliser l’épidémie. Pour démontrer que le confinement a aggravé l’épidémie nous utiliserons le raisonnement logique en montrant que la stratégie SNP (i) ne peut être efficace (#efficacite-strategie-non-pharma) , et (ii) est en outre contre-productive (#effets-pervers-strategie-non-pharma).

Mais ne brûlons pas les étapes, et comparons maintenant SIR à la réalité des statistiques de la grippe, puis de covid-19.

SIR et la grippe

https://konfedera.org/gestion-epidemies#SIR-vs-grippe

La grippe est une des maladies les plus répandues et connues : on connaît tous ses paramètres. Par conséquent on peut tester la cohérence du modèle SIR en y injectant les paramètres de la grippe (aiguë en l’occurrence) et observer si ses résultats sont cohérents avec la réalité. Nous allons faire cet exercice pour le cas de la Belgique car ce pays ayant connu le plus haut taux de mortalité durant l’épidémie covid-19, il sera la référence de la section suivante consacrée à covid-19.

Paramètres de/pour la grippe aiguë :

  • Vaccination : MIN(E0) = 50% [source].NB : (i) une partie de la population est immunisée de naissance et (ii) l’ensemble de la population bénéficie de l’immunité croisée.
  • Virulence : β = 0,6 ; durée maladie (infection) : λ = 6 jours ; sommet épidémique : t (Max It) = 90° jour [source];
  • infectés : ∑Δ+It = 10% de la population; # taux hospitalisation : σ = 0,1% des infectés [source];
  • Mortalité : MAX(Mt) = 0,02 % de la population [source : il s’agit de la moyenne en France car l’agence de sante belge ne semble pas publier cette donnée pourtant fondamentale : vérifier].

Une donnée complémentaire, également fondamentale, est la capacité hospitalière (toutes pathologies), mesurée en nombre de lits aigus : k = 0,003 de la population [source].

On peut catégoriser ces paramètres en deux types :

  • paramètres ouverts (ou libres) : E0 et β : leur valeur est difficile voire impossible à mesurer (forte incertitude) ⇒ ce sont les paramètres d’ajustement;
  • paramètres fermés (ou imposés) : λ , ∑Δ+It , t (Max It) , σ , k , Mt : leur valeur est relativement facile à mesurer (faible incertitude) ⇒ ce sont les paramètres de référence;

Dans le modèle SIR les relations de causalité entre ces deux groupes est : E0 et β ⇒ t (Max It) et ∑Δ+It. Afin de pouvoir calculer des taux d’hospitalisation (Ht) et de mortalité (Mtthéoriques j’ai complété le modèle par ΔMt = μ * Ht ((13) et Ht = Ht-1 + σ * ( Δ+It – Δ+It-λ ) (19) de sorte qu’au total :

E0 et β ⇒ t (Max It et ∑Δ+It ⇒ σ ⇒ Ht ⇒ μ ⇒ Mt

Nous sommes maintenant parés pour procéder au paramétrage de SIR afin de vérifier sa capacité à reproduire l’épidémiologie grippale telle qu’elle est observée chaque année.

Paramétrage
épidémiologique

Le tableau ci-dessous montre les résultats du modèle SIR. On constate que ∑Δ+It (cellule D12) est près de quatre fois supérieur à la valeur réelle (B12). Le lecteur pourra vérifier dans le tableur SIR.ods que pour abaisser ce montant à environ 10% on peut modifier le paramétrage de diverses combinaisons de paramètres ouverts, notamment :

  • paramétrage « β » (colonne E) : β : 0,60 (D6) ⇒ 0,385 (E6);
  • paramétrage « E0 » (colonne F) : E0 : 50% (D5) ⇒ 67% (F5);

Si l’on adapte plutôt I0 : 0% (D4) ⇒ 38% (G4) il y a extinction dès le début : R0<1 (G8). Cette situation ne correspond pas au profil de la grippe ⇒ ce paramétrage est rejeté.sir-grippe.png

Vert : paramètres ouverts ; rouge : paramètres fermés.
Tableur : SIR.ods

Mais le paramétrage n’est pas achevé car les sommets épidémiques t (Max It (E10 et F10) représentent trois à quatre fois la valeur observée (B10). Nous allons alors procéder à un second tour de paramétrage (tableau ci-dessous) en combinant maintenant deux variables ouvertes :

  • paramétrage « β + I0 » : par itérations successives on abaisse β puis on augmente I0 jusqu’à ce que les valeurs théoriques de t (Max It et ∑Δ+It correspondent à leur valeur réelle;
  • paramétrage « E0 + I0 » : par itérations successives on augemente E0 puis on augmente I0 jusqu’à ce que les valeurs théoriques de t (Max It et ∑Δ+It correspondent à leur valeur réelle;

sir-grippe-2.png

Tableur SIR.ods

Résultats
politiques

Observons alors les différents résultats au niveau des variables qui déterminent la stratégie anti-épidémique (c’est pourquoi je parle de résultats « politiques ») : les taux d’hospitalisation et de mortalité :

  • mortalité : il faut fixer μ (taux de létalité, ligne 13) à environ 0,002 (en moyenne, pour mille nouvelles infections il y a deux nouveaux décès) pour obtenir un taux de mortalité théorique (H14 et I14) égal au taux réel (B14);
  • hospitalisations: qu’il s’agisse du paramétrage β+I0 ou E0+I0, le niveau de charge hospitalière maximale liée à la grippe est inférieur à 1% (H18 et I18).

Ce taux de charge hospitalière ne semble pas correspondre aux statistiques hospitalières affichant des taux de charge hospitalière toutes causes pouvant atteindre 95% durant les épidémies annuelles de grippe [FRABEL].

Que faut-il en conclure ? :

  • que dans la simulation ci-dessus les valeurs de StIt et Et sur les premiers jours (disons la première semaine) ne sont pas des valeurs réelles ?
    • mais nous verrons dans la section suivante qu’injecter des valeurs réelles dans le modèle ne démontre toujours pas sa capacité à représenter la réalité infectiologique.
  • que le mode de calcul de la charge hospitalière proposé par nous (#SIR-charge-hospitaliere) n’est pas pertinent ?
    • celui utilisé pour calculer une charge de 95% l’est-il ? [exemple].
  • que les affirmations selon lesquelles le taux maximum de lits occupés approcherait les 100% quasiment chaque année sont mensongères ?
    • ces mensonges, qui pourraient être motivés par la volonté d’éviter une réduction des subsides publics, ne sont possibles que si l’État ne contrôle jamais la validité de cette statistique hospitalière …;
  • que le modèle SIR n’a aucune valeur scientifique ou que la notion de « paramètres de la grippe » ne représente aucune réalité autre que des valeurs moyennes, variables dans le temps … ?

SIR et covid-19

https://konfedera.org/gestion-epidemies#SIR-vs-covid19

Passons maintenant à covid-19. La situation diffère en ce que, contrairement à la grippe, covid-19 est supposément nouveau de sorte que ses paramètres sont inconnus. Mais d’autre part nous disposons ici de statistiques mesurées pour les variables d’entrée, alors que dans la section précédente consacrée à la grippe il ne s’agissait que de valeurs calculées.

Nous allons ici montrer une façon d’évaluer les paramètres d’un virus en temps réel c-à-d dans l’urgence.

N.B. Nous allons donc faire temporairement abstraction du fait que ce paramétrage en temps réel est irrationnel en raison de biais de mesure en temps réel des variables, qui ne pourront être corrigés qu’après l’épidémie (et dans le cas des virus saisonniers, après douze mois). Notons que ce seul fait de biais de mesure en temps réel des variables (cf. infra #mesure-des-variables) suffit à lui seul pour qualifier d’irrationnelle toute politique de gestion épidémique d’urgence de type préventive c-à-d la distanciation sociale (confinement et masque généralisés).

La présente section est néanmoins très importante car elle permet de comprendre comment les modèles sont utilisés et comment leur interprétation peut être fabriquée. On fera ainsi l’exercice, sur base des valeurs déterminées par le paramétrage, d’évaluer la charge hospitalière théorique ajoutée par covid-19, telle qu’elle était prévue au début du confinement (en J18). On la comparera alors au maximum réellement atteint sur la période finissant à J90, pour constater que la charge hospitalière a atteint un maximum … 16% en J35.

Principes de paramétrage

https://konfedera.org/gestion-epidemies#principes-parametrage-modele

La démarche empirique que nous allons développer ici va nous permettre de mieux comprendre (i) la logique du modèle et (ii) la nature des données directement mesurables.

Nous utilisons les données épidémiques de covid-19 et cela pour la Belgique. Ce pays est particulièrement intéressant car le taux de mortalité de covid-19 y fut le plus élevé au monde. Il en résulte que certaines conclusions que nous tirerons de son analyse éclairerons l’impact de covid-19 dans les autres pays.

Première constatation : les données – collectées par l’agence belge de la santé (epistat.wiv-isp.be/Covid/) – qui concernent le modèle SIR sont « les nouveaux cas journaliers de contamination ». Ce ne sont donc pas les It du modèle SIR, mais les flux entrants (que nous notons Δ+It) dans It. En effet It est un stock, dont la variation est déterminée par ces flux entrants en provenance de St, ainsi que par les flux sortants vers Et (que nous notons ΔIt).

Le système d’équations différentielles présenté plus haut – qui constitue le noyau du modèle SIR – montre que la valeur théorique des Δ+It est β * It * St, et que la valeur théorique des ΔIt est It / λ

dS/dt = – β * It * St (3)
dI/dt = β * It * St – It / λ (4)
dE/dt = It / λ (5)

De sorte que dans notre tableur (covid19-be.ods) les valeurs théoriques de StIt et Et sont calculées comme suit :

St+1 = St – β * It * St(27)
It+1 = It + β * It * St – It / λ(28)
Et-1 = Et + It / λ(29)

Par conséquent on obtient les valeurs pseudo-réelles de StIt et Et en substituant les valeurs observées Δ+It à leur formulation théorique ( β * It ) * St :

St+1 = St – Δ+It(30)
It+1 = It + Δ+It – It / λ(31)
Et+1 = Et + It / λ(32)

Je parle de valeurs « pseudo-réelles » car elles dépendent de la valeur attribuée :

  • aux conditions initiales S0I0 et E0;
  • aux paramètres β et λ.

Nous allons faire pendant quelques instants abstraction du fait que (i) il n’est pas possible d’estimer correctement les conditions initiales sauf peut-être à imposer un système totalitaire de surveillance permanente de la population, et fondé sur l’abolition de toute forme de vie privée ; (ii) les paramètres β et λ – qui sont des moyennes mesurées sur des périodes spécifiques – ne sont pas stables dans le temps voire non plus dans l’espace.

Puisque nous disposons maintenant des séries pseudo-réelles de StIt et Et nous pouvons alors calculer les valeurs théoriques des Δ+It (valeur observées ou qui seront observées), données par β * It * St. Nous pourrons alors évaluer une valeur théorique du paramètre β par une méthode itérative « essai-erreur » consistant à adapter les valeurs des paramètres β et λ et conditions initiales S0I0 et E0 jusqu’à ce que les deux courbes correspondent : lorsque ce sera le cas la valeur correspondante de β sera sa valeur de paramètre.

La situation initiale (t=0) est la suivante :

  • au début du confinement on pensait que la valeur de λ (durée de contagiosité) était de 10 jours mais on sait aujourd’hui qu’elle est de 20 jours sans traitement et 6 avec traitement ⇒ on choisit la valeur moyenne : λ=(20+6)/2=13 ;
  • nous supposerons I0 = 0,000001 et on testera deux valeurs pour E0 : 0% et 50% ⇒ S0 = 1 – I0 – S0;
  • β sera alors la variable d’ajustement, en commençant à 0.

On pourra alors réaliser les deux paramétrages différents.covid19-parametrages.png

Tableur covid19-be.ods

Il suffit alors de commencer à β=0 et d’augmenter sa valeur ⇒ la courbe théorique (hachurée dans le graphique ci-dessous) s’approche de la courbe réelle (en bleu) ⇒ on arrête lorsque l’on obtient le meilleur ajustement entre les deux courbes ⇒ on obtient alors la valeur moyenne de β … telle qu’elle était au début du confinement (18 mars 2020).

Paramétrage itératif de la courbe épidémique de covid-19 : début du confinementparametrage-covid19-pre.png

Tableur covid19-be.ods

On va maintenant pouvoir comparer les prévisions correspondant à chacun de ces deux paramétrages. Ce qui nous intéresse du point de vue pratique, c-à-d de la gestion d’une épidémie, ce sont les prévisions du taux de charge hospitalière (NB : le présent article montre l’impossibilité de prévisions correctes dans le domaine épidémiologique et surtout infectiologique, mais faisons « comme si » afin de bien comprendre la nature de cette impossibilité). Ces prévisions calculées au moment où le confinement fut décidé sont mentionnées dans les cellules D18=3479% et E18=1740% !

Prévisions par paramétrage : début du confinementcovid19-previsions-par-parametrage.png

Vert : paramètres, rouge : prévisions. Tableur covid19-be.ods

k (capacité hospitalière, ligne 14). Si l’on mesure la capacité hospitalière par les seuls lits équipés de respirateurs la valeur de k passe de 0,003 à 0,0001, ce qui a pour effet de faire grimper les taux de charge hospitalière anticipé à respectivement 104374% et 52189% : soit 500 à 1000 fois la capacité hospitalière ! [source : cette source est sujette à caution car le médecin citant k=0,0001, non seulement commet de grossières erreurs de raisonnement par rapport au modèle SIR, mais en outre a dans le même article cité d’autres statistiques erronées].

Paramétrage en début de confinement

https://konfedera.org/gestion-epidemies#SIR-parametrage-debut-confinement

On va lire maintenant le tableau précédent sur base du paramétrage de la colonne D qui, étant le plus catastrophiste, correspond à l’anticipation qui a pu être faite par le gouvernement et ses conseillers scientifiques au début du confinement (18 mars 2020) :

  • capacité hospitalière : les cas de covid-19 représenteront une charge d’environ 3500% de la capacité hospitalière soit 35 fois celle-ci ! (cellules D18) en J88 (cellule D17);
  • mortalité : à la fin de l’épidémie (qui, comme indiqué en D10 durerait environ 2*91 jours soit six mois !) le taux de mortalité aura atteint 3,56% de la population belge (D18), soit environ 400.000 personnes ! Ces chiffres représentent 178 fois la mortalité de la grippe durant ses années les plus létales ! Et en fait la mortalité serait certainement beaucoup plus élevée si, comme le prédit le modèle, les capacités hospitalières sont dépassées.

Comment des chiffres aussi fantasques, n’ayant jamais été observés par le passé, n’ont-il pas attiré l’attention d’une large partie de la communauté scientifique ?

Comme dans tout modèle, l’output est fonction de l’input (paramètres et valeur initiales). Au moment où le confinement général fut décidé (18 mars 2020) les valeurs observées des paramètres justifiaient-ils une telle mesure (jamais appliquée depuis au moins la seconde mondiale, et a notre connaissance recommandée dans un aucun manuel d’épidémiologie). Le tableau suivant compare les paramètres d’incidence (β), de létalité μ = 1/n * ∑t=0n ΔMt / ΔI+t (13) et d’hospitalisation σ = 1/n * ∑t=0n ΔHt / ΔI+t (17), de covid-19 avec ceux de la grippe (aiguë) :

  1. le taux d’incidence de covid-19 représenterait seulement un tiers de celui de la grippe;
  2. le taux de mortalité de covid-19 (mesuré par μ) serait 20 fois supérieur à celui de la grippe;
  3. le taux d’hospitalisation de covid-19 (mesuré par σ) serait 340 fois supérieur à celui de la grippe.

Paramètres covid-19 vs grippeparametres-covid19-grippe.png

Sources : covid19-be.ods ; #SIR-vs-grippe.

Il est étonnant de constater que le message propagé par les entreprises « d’information » et les scientifiques de plateau TV disait l’exacte contraire de ce tableau, à savoir que la létalité du virus était faible mais que sa virulence était élevée. Quoi qu’il en soit de la nature quantitative (β) ou qualitative (μ) du risque de la catastrophe prédite par le modèle SIR, dans les deux cas les statistiques de mortalité et d’hospitalisation qui nourrissent celui-ci en temps réels (et sur base desquelles de supposées prévisions sont calculées) ne sont de toute façon pas crédibles. En effet nous verrons dans la section #mesure-des-variables que les statistiques de mortalité et d’hospitalisation collectées en cours d’épidémie c-à-d quasiment en temps réel sont sujettes à de très importantes révisions (généralement à la baisse) lorsqu’on est en mesure de mesurer ces statistiques correctement, ce qui n’est possible qu’au moins douze mois après le début de l’épidémie (ce que rappellent les lignes 2 et 3, concernant la représentativité temporelle et spatiale de l’échantillon de mesure).

D’autre part il est frappant de constater que le ratio COV/GRI(σ) ne se situe pas entre ceux de COV/GRI(β) COV/GRI(μ) mais (largement) au-dessus, alors que σ est pourtant très probablement déterminé par β et μ. Un autre facteur a donc joué. Ne s’agit-il pas du catastrophisme ultra-anxiogène entretenu par l’appareil d’État (gouvernement, entreprises « d’information », scientifiques, …) qui aurait dopé les hospitalisations, aussi bien dans le chef des patients (demande) que des médecins (offre) ?

Comparons maintenant les prévisions faites en J18 avec la réalité observée en J90.

Paramétrage en fin de confinement

https://konfedera.org/gestion-epidemies#SIR-parametrage-fin-confinement

Mesures

Comme le montre le tableau suivant, il apparaît en J90 que la charge hospitalière de covid-19 a finalement atteint un maximum de 16% (E18) en J35 (E17). L’épidémie n’aura duré qu’environ trois mois (E10 : 42*2=84) au lieu de six. Quant au taux de mortalité il est finalement de 0,08% (E14) de la population.

Ce taux de mortalité de 0,08% est encore trois fois plus élevé que la grippe, mais sera certainement revu à la baisse en raison des biais de mesure statistique en cours d’épidémie évoqués infra (#suivi-temps-reel). En outre c’est la mortalité toute cause qui compte, or nous verrons infra (i) que celle-ci est très loin de représenter trois fois le niveau de 2017 ou 2018 (#mortalite-toutes-causes) et (ii) que le surplus de mortalité attribué à covid-19 pourrait ne pas être causé directement par le virus mais par les effets pervers de la panique induits par le catastrophisme médiatique.

SIR vs réalité (tableau)SIR-vs-realite-tableau.png

Tableur covid19-be.ods

Mais n’oublions pas les remarques faites dans la section précédente concernant la valeur informative des statistiques collectées en temps réel : ces montants de 16% et 0.08% seront presque certainement revus à la baisse, et de façon substantielle !

Analyse

La validité des mesures n’est que la première partie de la problématique. L’analyse des causalités est la seconde. Ainsi le graphique suivant compare la prévision du modèle en J18 (hachuré rouge) et la réalité constatée en J90 (ligne bleue), concernant les flux entrants journaliers dans le groupe It.

SIR vs réalité (graphique)SIR-vs-realite-graphique.png

Rouge : prévision en J18. ; bleu : réalité observée en J90. Tableur covid19-be.ods

On pourrait alors être tenté d’en conclure que si la courbe réelle (en bleu) est inférieure à la courbe théorique (hachurée en rouge), c’est grâce au confinement général, ce que ne manquent évidemment pas de faire les gouvernements et leurs conseillers (… dans les pays qui ont appliqué le confinement général).

Cependant ce raisonnement revient à affirmer que les modèles épidémiologiques seraient en mesure de prédire l’avenir. Or l’expérience montre que ce n’est pas le cas. Il ne pourrait d’ailleurs en être autrement car les moyennes sur base desquelles les « prévisions » sont calculées ne sont pas constantes dans le temps et l’espace. Cette instabilité des paramètres épidémiologiques, les médecins praticiens (à ne pas confondre avec les statisticiens et chercheurs de laboratoire) la constatent régulièrement : les infections virales saisonnières (en particulier la grippe) peuvent changer fortement de nature certaines années, au niveau de leur virulence (β), ténacité (λ) ou/et létalité (μ). Et même à supposer que les moyennes épidémiologiques seraient constantes, on ne les connaît pas pour covid-19 puisque c’est supposément un virus « nouveau ».

Enfin force est de constater que le graphique ne montre pas d’effet de retardement (et c’est même le contraire qu’on y voit !). Or nous avons vu supra que le confinement général a théoriquement pour effet non seulement d’abaisser le sommet épidémique mais aussi de le retarder (cf. #SIR-strategies), ce qui est précisément la raison invoquée pour « justifier » le confinement (entre guillemets car nous verrons dans la section #strategie-non-pharmaceutique que cette « justification » est non démontrée, et très probablement fausse). Le confinement n’aurait-il pas l’effet que la théorie des modèles épidémiologiques lui attribue … ?

Il est à cet égard intéressant de constater les paramétrages réalisés (par ajustement des courbes théoriques à la courbe réelle) en J90, donc à la fin de l’épidémie. Le tableau suivant en montre deux parmi les quatre présentés dans la feuille « Paramétrages ». Le premier s’inscrit dans la logique du scénario catastrophiste choisi par le gouvernement. Le second par contre suggère que la durée moyenne de la maladie serait nettement inférieure à ce que les catastrophistes prétendaient.

Paramétrage en fin d’épidémiecovid19-ajustements-finaux-tableau.png

Tableur covid19-be.ods

Or l’animation suivant montre que le second scénario correspond à un bien meilleur ajustement des courbes …

Paramétrage en fin d’épidémiecovid19-ajustements-finaux-graphique.gif

Tableur covid19-be.ods

Rebond de l’enfermement cognitif

https://konfedera.org/gestion-epidemies#SIR-rebonds

Si en J90 on choisit le paramétrage s’inscrivant dans la logique de celui choisi par le gouvernement en J18, on est alors dans la configuration décrite dans le graphique suivant :

  1. bleu hachuré : prévision faite en J18 (début du confinement);
  2. rouge continu : réalité observée en J90;
  3. rouge hachuré : prévision faite en J90 : selon le modèle un rebond est inévitable.

Prévisions en J18 et J90rebond-graphique.png

Tableur covid19-be.ods

Pourquoi en J90 le modèle prévoit-il un rebond ? Pour répondre à cette question il faut aller voir dans la feuille « J90+prévision » du tableur le passage de la ligne 92 à 93, c-à-d lorsque l’on passe des valeurs observées aux valeurs théoriques. Or cette transition remplace la valeur semi-réelle de β (0,024 dans K91) par sa valeur de paramètre (0,1 dans D6 et dans la colonne K à partir de K92), ce qui correspond à une remontée de Rt de 0,3 < 1 à 1,3 > 1, instantanément ! Ainsi le passage de la ligne 92 à 93 dans la colonne J montre que it, le taux de croissance de It, en passant de sa valeur observée, qui est négative, à sa valeur théorique devient brusquement … positive.

Si vous en concluez que la courbe épidémique réelle va repartir à la hausse, c’est exactement comme si vous affirmiez que ce n’est pas le modèle ou son interprétation qui sont déficients, mais la réalité qui n’est pas adaptée à ceux-ci. C’est une forme de folie, que je qualifie « d’enfermement cognitif« .

Rappels : (i) il n’est pas possible de prédire la courbe épidémique d’un virus, qui plus est lorsque celui-ci est nouveau ; (ii) le risque zéro n’existe pas ; (iii) lors des précédentes pandémies de virus « nouveaux » on a jamais imposé la stratégie non pharmaceutiques aux populations ; (iv) les études scientifiques réfutant l’efficacité de la SNP sont censurées [source].

Micro-rebonds. D’autre part n’oublions pas que l’on observe des micro-résurgences dans toute phase descendante d’un épidémie. Il est d’autant plus important de ne pas perdre cela de vue que le développement des systèmes de suivi épidémique augmente nécessairement le nombre de ces « alertes », ce qui donne l’illusion que les épidémies seraient plus sujettes à des résurgences que par le passé. En effet les virus n’apparaissent pas ex nihilo ni ne « disparaissent » comme par miracle. Lorsque l’on dit qu’un virus « a disparu » cela signifie en fait que sa quantité par unité d’espace géographique est redescendue en-dessous d’un certain niveau, c-à-d est « sortie des radars statistiques ». Et régulièrement des micro-résurgences se produisent : le virus réapparaît brièvement dans le radar puis disparaît. D’autre part le degré de focalisation du « radar » peut être déterminé arbitrairement par le gouvernement, qui a ainsi la possibilité de faire apparaître des « résurgences », des « nouveaux foyers » pratiquement où et quand il le décide, car le nombre de personnes infectées est toujours (très) supérieur au nombre de personnes testées. Autrement dit : pour trouver il suffit de tester.

Et ce n’est pas les virus qui manquent : il y a une vingtaine de virus associés aux seules infections respiratoires qui circulent dans le monde en même temps [source]. On pourrait quasiment chaque année, du début à la fin, focaliser l’opinion publique sur des micro-résurgences de tel ou tel virus.

Macro-rebonds. Enfin rappelons que l’évolution de la mortalité toutes causes est d’une régularité remarquable, sous la forme d’une sinusoïdale. Cette dynamique est due principalement aux variations des propriétés physico-chimiques de température et d’humidité de l’air, qui influencent le métabolisme des organismes vivants ainsi que la propagation des virus et bactéries. Il est quasiment certain que les adeptes des modèles épidémiologiques vont continuer d’abuser l’opinion publique en associant ces vagues annuelles à des « rebonds ».

Mortalité toutes causes en France (janvier 2015 à juin 2020)mortalite-toutes-causes-france.png

Source : insee.fr

Il fait peu de doute que les entreprises « d’information » et leur scientifiques de plateau TV vont de plus en plus exploiter tous ces filons pour en en tordre la réalité …

Bilan

https://konfedera.org/gestion-epidemies#bilan

Nous allons ici résumer les points soulevés par les sections précédentes consacrées aux paramétrage ex ante et ex post des modèles épidémiologiques.

  1. Les modèles épidémiologiques sont dans l’incapacité de reproduire la réalité autrement qu’en adaptant à chaque fois la valeur des conditions initiales et paramètres. Dans ces conditions il est impossible que ces modèles puissent prédire le développement d’une épidémie (il ne peuvent le faire avec plus de succès que par un tirage au sort de résultats possibles).
  2. Pourquoi des gouvernements ont-ils accordé une quelconque valeur à des statistiques complètement déconnectées de la réalité, et alors que l’on sait que les statistiques épidémiques collectées en temps réel sont généralement très éloignées de la réalité, et ne peuvent être corrigées que ex post ? (cf. infra #suivi-temps-reel).
  3. Affirmer qu’une catastrophe sanitaire a pu être évitée grâce au confinement revient à affirmer que les modèles épidémiologiques seraient en mesure de prédire l’avenir, or cela n’est pas possible si les moyennes sur base desquelles les « prévisions » sont calculées ne sont pas constantes dans le temps (cf. supra : #R-zero-valeur-scientifique); et même à supposer que les moyennes épidémiologiques seraient constantes, on ne les connaît pas pour des virus supposés nouveaux.Nous verrons en outre dans #efficacite-strategie-non-pharma que la faisabilité et l’efficacité de la SNP (confinement, distanciation, masques, lavages) n’ont pas été clairement démontrées.
  4. Aucun effet de retardement n’a été observé, ce qui confirme la non pertinence des modèles épidémiologiques et de la distanciation sociale (confinement et masque).
  5. Le paramétrage le plus réaliste que nous avons identifié suggère que la durée moyenne de la maladie serait nettement inférieure à ce que l’on pensait.
  6. On observe des micro-résurgences (rebonds) dans toute phase descendante d’une épidémie. Quant aux macro-résurgences, les fameuses « secondes vagues » (cf. « le pire est à venir » des manipulateurs catastrophistes et des incompétents) il ne s’agit que des annuelles pandémies saisonnières.

Typologie des facteurs d’inefficacité

https://konfedera.org/gestion-epidemies#SIR-typologie-facteurs-inefficacite

La plupart des modèles épidémiologiques sont fondés sur le modèle de base SIR. Or force est de constater une forte propension de ces modèles (ou de leurs paramétreurs ?) à produire des prévisions qui s’avèrent ex post de gigantesques surestimations du taux de mortalité des épidémies (cf. Neil Ferguson).

Par « prédire l’évolution d’une épidémie » nous entendons « prédire les valeurs déterminant la position et forme caractéristique de sa courbe en cloche : niveau et date du sommet, ainsi que largeur moyenne de la cloche ». D’autre part comme il n’existe pas de relation stable dans le temps et l’espace permettant de prédire le taux futur de mortalité à partir du taux d’infection il en résulte que le taux qui importe du point de vue de la gestion anti-épidémique c’est le taux de mortalité (toutes causes) par rapport à la population, et non pas le taux d’infections !

Ces erreurs de prévisions récurrentes peuvent avoir deux types de causes :

  • endogènes :
    • erreurs d’estimation de valeurs initiales :
      • sous-estimation de I0 ;
      • surestimation de S0 ;
      • sous-estimation de E0 (immunité collective), notamment par la sous-estimation du nombre de personnes immunisées de naissance et/ou par immunité croisée.
    • erreurs d’estimation de valeurs de paramètre :
      • surestimation de β (virulence);
      • surestimation de λ (durée d’infection/contagiosité), donc sous-estimation (en cours d’épidémie) du nombre de personnes immunisées par guérison.
  • exogènes : la non prise en compte de causes spécifiques liées aux virus eux-mêmes ou aux écosystèmes (le modèle est alors dit « incomplet ») : ainsi il est hautement probable que les épidémies s’éteignent naturellement pour d’autres raisons qu’un trop faible nombre d’individus susceptibles.

En outre toutes les erreurs d’estimations (c-à-d les causes endogènes) peuvent avoir deux sources, qui peuvent se cumuler :

  • erreurs de mesure (ce point sera approfondi dans la section suivante);
  • instabilité, dans le temps et l’espace, des paramètres épidémiologiques et hospitaliers.Ainsi les médecins praticiens (à ne pas confondre avec ceux des organisations internationales ou des facultés de médecine) constatent régulièrement de substantielles modifications des paramètres, ce qu’ils expriment en langage courant en disant que la grippe fut « plus virulante » (β) telle année ou « moins tenace » (λ) ou encore moins létale (μ) telle autre année ou dans telle autre région du pays.

De peu scrupuleux scientifiques utilisateurs de modèles épidémiologiques (généralement fondés sur le modèle de base SIR) – plutôt que de reconnaître l’inefficacité de ces modèles – adaptent continuellement la valeur des valeurs initiales et paramètres afin que les valeurs calculées (ex post !) correspondent aux valeurs qui ont été mesurées. Il disent alors « Regardez comme notre modèle décrit parfaitement la réalité ! ». Et ceux qui ont la mémoire courte ou qui ne sont pas bien informés en concluent que ces modèles peuvent prédire l’avenir d’une épidémie … alors que ceux-ci se trompent systématiquement (sauf effet du hasard), puisqu’il ne sont pas en mesure de reproduire la réalité observée sans que soit adaptée la valeur des paramètres.

Et c’est sans parler des virus nouveaux, donc inconnus, pour lesquels il n’est même pas besoin d’invoquer tous ces faits pour conclure à l’inutilité des modèles épidémiologiques !

Suivi en temps réel

https://konfedera.org/gestion-epidemies#suivi-temps-reel

Nous allons voir qu’en raison d’importants biais de mesure la plupart des statistiques épidémiques décisives – susceptibles (St), infectés (It), exclus (Et) et surtout le taux de mortalité toutes causes par rapport à la population (la plus importante du point de vue de la gestion anti-épidémique) – ne peuvent être évaluées correctement qu’après l’épidémie et, dans le cas des maladies saisonnières, au moins douze mois après le début de l’épidémie.

Ce fait rend donc non pertinente l’utilisation des modèles comme instrument de gestion anti-épidémique puisque leurs valeurs d’entrée sont généralement très éloignées de la réalité (PS : les scientifiques qui prétendent « suivre l’épidémie au jour le jour pour conseiller le gouvernement » sont donc nécessairement guidés par des motivations autres que scientifiques). Il est donc irrationnel de fonder la gestion d’urgence des épidémies sur la stratégie préventive dite « non pharmaceutique » (confinement, distanciation, masques, lavages). Il faut par contre faciliter les mesures réactives, dont celles liées au traitement des malades.

Enfin, étant donné qu’il suffit qu’augmente le nombre de tests réalisés (par exemple suite à l’annonce de « prévisions » catastrophistes) pour qu’apparaisse une « seconde vague » (prophétie auto-réalisatrice), il résulte de cet effet de recensement que la gestion anti-épidémique doit évidemment être pilotée en fonction du taux de mortalité (toutes causes) par rapport à la population, et surtout pas en fonction du taux d’infections, comme le confirme la comparaison des graphes suivants.

Ressources

https://konfedera.org/gestion-epidemies#suivi-ressources

Sites de référence en matière de centralisation de statistiques nationales durant l’épidémie de covid-19 en 2020 :

  • worldometers.info/coronavirus. Ce site aux données clairement présentées fut très suivi durant l’épidémie de covid-19. Cependant il n’y a quasiment aucune transparence concernant l’organisation derrière ce site ainsi que ses méthodes. Elle affirme traiter les données au moyen d’un « algorithme propriétaires », ce qui pose la question de la distinction entre données observées/récoltées et données estimées/calculées (cf. supra #mesure-vs-calcul). Ce site génère des revenus publicitaires, ce qui doit susciter une grande prudence quant la valeur que nous attribuons à ces statistiques. Il en va de même de toute personne dont le contrat de travail est lié à la persistance de l’épidémie (par exemple des chercheurs universitaires). Voir aussi wikipedia.org/wiki/Worldometer.
  • ourworldindata.org/coronavirus. Un site de l’université d’Oxford. Voir aussi : wikipedia.org/wiki/Our_World_in_Data.
  • who.int/emergencies/diseases/novel-coronavirus-2019/situation-reports/ Le site de l’OMS, dont on peut se demander dans quelle mesure elle n’est pas une façade du lobby pharmaceutique (comme le FMI l’est pour le lobby bancaire). Ainsi en 2010 le British Medical Journal (BMJ) et le Bureau of Investigative Journalism de Londres ont révélé que plusieurs experts ayant participé à la rédaction des directives de l’OMS face à une pandémie grippale ont reçu des rémunérations de Roche et GlaxoSmithKline, deux firmes impliquées dans la fabrication de médicaments ou de vaccins contre la grippe [source 2010].

Dans un futur peut-être pas très éloigné ces fonctions de centralisation pourraient être assurées aussi par une Confédération des États souverains incitant à la transparence au niveau des sources originelles ainsi que des méthodes utilisées par celles-ci

Définitions

https://konfedera.org/gestion-epidemies#definitions

On ne mesure correctement que ce que l’on a défini précisément. Il importe également de comprendre la nature des relations entre les variables mesurées. Ces deux points sont l’objet de la présente section.

On peut distinguer au moins deux types de maladies transmissibles, selon que le vecteur est endogène (exemple : postillons) ou exogène (exemple : moustiques).

# infectés > # symptomatiques. En général la plupart des personnes infectées ne développent que des symptômes bénins, parfois tellement insignifiants qu’elles ne s’en rendent pas compte (ce qui est problématique dès lors qu’elles sont contaminantes, mais d’autant moins que le taux de mortalité est faible). Parmi les symptomatiques une partie ne se présentent pas à un service médical et guérissent naturellement (c-à-d sans traitement). Donc seuls les autres symptomatiques seront traités et enregistrés (par cette voie) dans les statistiques !

# infectés > # testés. Il résulte du point précédent que seule une partie des infectés seront examinés, de sorte que le nombre de personnes diagnostiquées positives (« confirmed cases ») sous-estime le nombre réel de personnes infectées (NB : nous utilisons indifféremment les termes « infecté » et « contaminé »). Ce n’est que si 100% de la population a été examinée que le nombre de diagnostiquées positifs est égal au nombre de contaminés (PS : en pratique on testera plutôt un échantillon représentatif de la population).

# testés > # positifs. Seules les personnes testées comme porteuses du virus ou de ses anticorps devraient être considérées comme infectées (virus) ou comme ayant été contaminées par celui-ci (anticorps). Cependant en l’absence éventuelle de moyens de tests virologiques ou sérologiques les médecins s’en remettent à d’autres formes de diagnostic, notamment basés sur l’identification de symptômes (mesure de température, scanner, …). Un diagnostic est positif si le patient est porteur (virus ou anticorps) ou symptomatique, et négatif dans le cas contraire. Un partie des diagnostics se révéleront plus tard comme erronés, quantitativement ou/et qualitativement (identification incorrecte de l’agent pathogène).

# positifs > # décès. Sauf si mauvaise gestion épidémique (cf. Belgique avec covid-19).

# infectés > # contagieux. Seule une partie des personnes contaminées sont contagieuses, notamment parce que la période de contagiosité est généralement inférieure à la durée de l’infection.

La période d’incubation est la durée entre la contamination et l’apparition de symptômes. Une question est de savoir si l’individu contaminé est contagieux pendant la période d’incubation, parce que dans l’affirmative il n’applique pas de mesures pour ne pas contaminer autrui (à supposer que cela soit faisable et souhaitable).

Guéri ⇒ immunisé. En général les personnes guéries (notion de charge virale négative), que ce soit par traitement ou naturellement, ne peuvent plus ni contaminer ni être contaminées (notion de « maladie immunisante »). « Traiter » un individu malade c’est notamment abaisser sa charge virale en-dessous d’un niveau correspondant à la disparition (i) des symptômes de la maladie et (ii) de la contagiosité de l’individu (NB : ceci concerne le premier stade de la maladie, or celle-ci peut évoluer vers des pathologies différente, souvent plus sévères, et alors que la charge virale a disparu).

Ces définitions étant précisées, nous pouvons maintenant analyser les limites de la mesure en temps réel des taux de mortalité et d’infection.

Mesure

https://konfedera.org/gestion-epidemies#mesure

Nous allons ici exposer la problématique du choix et de la mesure des variables de pilotage de la gestion épidémique qui, dans l’ordre croissant de pertinence, sont les taux d’infection, d’hospitalisation et de mortalité.

Taux d’infection

https://konfedera.org/gestion-epidemies#taux-infection

Effet de
recensement

Il suffit que le nombre de tests augmente (par exemple suite à la surmédiatisation de « prévisions » catastrophistes) pour qu’augmente le nombre d’infectés recensés, et qu’apparaisse ainsi une « seconde vague » … qui n’en est pas une puisqu’on ne fait ici qu’éclairer une réalité déjà existante mais qui était non mesurée (« dans l’ombre »).

Cet effet est illustré par la comparaison des deux graphiques suivants montrant l’absence de corrélation entre nouvelles infections et nouveaux décès.

Infections et décès « covid-19 » en Suèdesuede-covid19.png

Source

Dans le cas où la hausse du nombre de tests est provoquée par l’annonce de « prévisions » catastrophistes l’effet de recensement induit donc un effet de prophétie auto-réalisatrice. Cet effet fut exploité par les conseillers scientifiques catastrophistes de nombreux gouvernements (PS : je dis « exploité » car il s’agit probablement moins d’incompétence que de charlatanisme dans le chef de ces scientifiques, comme nous verrons dans les sections #scientifiques-de-plateaux-TV et #big-pharma-data).

prophétie-autoréalisatrice.jpg

Comprenons bien que le taux d’infection ne reflète que les seules infections recensées (nouvelles ou cumulées), or celles-ci peuvent augmenter alors que demeure constant le nombre total des infectés ou ayants été infectés. En effet comme montré dans la section précédente :
# infectés > # symptomatiques
# infectés > # testés
# testés > # positifs
# positifs > # décès (sauf si mauvaise gestion épidémique).

Indicateur
biaisé

Enfin si l’on ajoute à cet effet de recensement le fait qu’il est souvent difficile de distinguer entre décès par le virus et décès avec le virus (problème d’identification), il en résulte que la gestion épidémique ne doit surtout pas être pilotée en fonction de l’évolution du taux d’infection, mais en fonction du taux de mortalité toutes causes par rapport à la population.

La comparaison des deux graphiques ci-dessus explique pourquoi les épidémiologistes de plateaux TV font exactement le contraire : leur objectif est d’être réinvité le plus souvent possible afin d’accroître leur célébrité, or pour maximiser ses chances d’être réinvité sur les plateaux TV il faut tenir un discours catastrophiste (qui dope l’audimat).

Taux de mortalité et létalité

https://konfedera.org/gestion-epidemies#taux-mortalite

D’autre part le graphique suivant montre que le taux de mortalité par rapport à la population (Mt) ne peut être évalué qu’une fois l’épidémie terminée.

Taux de mortalité de covid-19 en Belgiquemortalite-covid19.png

Tableur covid19-beLe même principe vaut donc pour le taux de létalité – Mt / ∑t=0n ΔI+t(15) – c-à-d le nombre de morts par rapport au nombre total de personnes étant ou ayant été infectées .

Mortalité et létalité (Belgique 2020)mortalite-letalite-1.png

NB : notez la différence d’échelles. Tableur covid19-be.

La presse, toujours avide de sensationnalisme, préfère évidemment le taux de létalité car il est nettement plus élevé. Malheureusement de nombreux journalistes parlent indifféremment de taux de mortalité, même lorsqu’il s’agit de taux de létalité. Ainsi au début de l’épidémie de covid-19 le taux de létalité a parfois été frauduleusement comparé au taux de mortalité de précédentes épidémies de coronavirus, attisant ainsi la panique.

Mortalité et létalité de covid-19 (Belgique 2020)mortalite-letalite-2.png

Tableur covid19-be

Il convient enfin de ne pas confondre le taux de létalité Mt / ∑t=0n ΔI +t avec Mt / It. Ce dernier ratio n’a pas de signification car il compare un stock constamment croissant (Mt) avec un stock d’abord croissant puis décroissant (It) sous l’effet des guérisons ΔI –t devenues plus nombreuses que les nouvelles infections ΔI +t.

Mortalité et létalité de covid-19 (Belgique 2020)infection-mortalite.png

Tableur covid19-be

La nécessité d’attendre la fin de l’année n’est pas du qu’au fait de la croissance du taux de mortalité et létalité. On peut classer les autres facteurs selon qu’ils jouent au niveau du numérateur ou dénominateur :

  • Numérateur :
    • Concentration temporelle. Durant l’épidémie de covid-19 les effets pervers du catastrophisme médiatique et du confinement général (cf. infra #effets-pervers-strategie-non-pharma) ont accéléré et concentré la dynamique létale sur une très courte période, ce qui explique le pic plus fin et plus élevé que les années précédentes, où la distanciation sociale obligatoire n’a jamais été appliquée. Par conséquent il est hautement probable que la mortalité sur le reste de l’année sera historiquement très basse.
    • Mortalité toutes causes. Il y a aussi la difficulté de faire la distinction entre les décès « par le virus » et ceux « avec le virus » ⇒ c’est la mortalité toute cause qu’il faut regarder. Cela peut conduire à des corrections ultérieures.

Il y a-t-il eu avec covid-19 un phénomène d’amplification, initié par le business des « infos » pour booster l’audimat, puis amplifié par du personnel médical hospitalier pour appuyer des revendications financières (moyens matériels et salaires) ? Pour ce faire les décès avec covid-19 ont-ils été systématiquement enregistrés comme décès par covid-19 ? Dans l’affirmative cela a-t-il enclenché un effet de prophétie auto-réalisatrice via les effets pervers de la panique : décisions politiques absurdes (*), vieillards « se laissant partir », etc ? Dans ce cas on serait dans un phénomène auto-entretenu par lequel la mesure d’une variable accélère son évolution future !

(*) En Belgique les maisons de retraite ont reçu instruction de ne plus hospitaliser leurs résidents quel que soit le problème qu’ils avaient ! [source].

  • Dénominateur : la problématique concerne ici le taux de létalité, et découle du fait que infectés > testés > positifs, ⇒ si l’on prend le nombre de testés positifs comme une estimation du nombre d’infectés on sous-estime le dénominateur du taux de létalité, de sorte que l’on surestime celui-ci ; et comme il n’est pas réaliste de tester toute la population on a alors trois options :
    • calculer le taux de létalité plutôt en fonction du nombre des personnes hospitalisées (dont on peut supposer qu’elles sont quasiment toutes infectées), mais cette population n’est pas du tout représentative de l’ensemble de la population (on peut cependant utiliser ce taux pour des comparaisons entre hôpitaux ou secteurs hospitaliers nationaux);
    • calculer les valeurs futures (c-à-d théoriques) des It au moyen du modèle SIR, mais il n’a pas été démontré que les prédictions calculées par le modèle correspondent à la réalité ⇒ on préférera la solution suivante;
    • identifier la présence d’anticorps contre l’agent pathogène dans le sang (signe d’un infection passée) chez tous les membres d’un groupe d’individus supposés constituer un « échantillon représentatif de la population ».

J’ignore si ce test sur groupe représentatif a été réalisé : je n’ai rien lu ni entendu à ce sujet. Quoi qu’il en soit force est de constater que les très catastrophistes (et donc influents) épidémiologistes ont ici un second (*) intérêt à focaliser l’attention de l’opinion publique et des décideurs politiques sur le taux de létalité plutôt que sur le taux de mortalité, qui ne requiert pas de mesurer ou calculer It …

(*) le premier étant que sa valeur est beaucoup plus élevée que celle du taux de mortalité (cf. supra), ce qui nourrit d’autant plus le catastrophisme que la confusion entre les deux est entretenue.

Stratégies anti-épidémiques

https://konfedera.org/gestion-epidemies#strategies

Nous commencerons cette section par la présentation des principes fondamentaux de la gestion épidémique. Puis nous préciserons le rôle joué en toile de fond par le phénomène d’immunité collective. Ensuite nous développerons une analyse pratique des deux types de stratégie (SNP et SP) dont nous avions présenté les fondements théoriques dans la section #SIR-strategies. Enfin, sur base des ces éléments, nous répondrons à la question : quelles stratégie appliquer ?

Principes de gestion anti-épidémique

https://konfedera.org/gestion-epidemies#principes

Dans la section consacrée au modèle SIR nous avions défini deux types théoriques de stratégie anti-épidémique :

  • non pharmaceutique (notée SNP) :
    • consistant à abaisser la valeur du paramètre β (incidence épidémique du virus) par des mesures de distanciation sociale (isolement, masques et lavages);
    • elle est préventive, ancienne et fortement contraignante.
  • pharmaceutique (notée SP) :
    • consistant à :
      • abaisser le paramètre λ (durée de la maladie=contagion) et augmenter la variable Et (comprenant les guéris) au moyen de médicaments (traitement);
      • augmenter la valeur initiale E0 au moyen de vaccins (prévention);
    • elle est essentiellement curative, moderne et faiblement contraignante.

La présente section étant consacrée à l’épidémiologie non plus théorique mais pratique, nous allons ici compléter cette typologie en prenant en compte les possibilités et contraintes d’application.

Le tableau suivant synthétise les modalités de stratégies épidémiques :

  • on peut les classer en trois groupes (colonne A) : prévention, dépistage, traitement;
  • chacune peut être implémentée en mode volontaire (colonne D) ou coercitif (colonne E);
  • toutes renforcent l’immunité collective (colonne F), sauf le confinement général qui la ralentit (le dépistage étant neutre sauf s’il conduit au confinement général);
  • l’immunité collective n’est pas une stratégie à proprement parler mais plutôt un phénomène naturel opérant en toile de fond de chacune des stratégies.

strategies.png

(*) Par « confinement » on entend l’isolement des individus ainsi que les mesures d’hygiène : lavage des mains + port de gants et masques.

En essayant de remplir les colonne D et E du tableau le lecteur comprendra pourquoi le confinement général à l’échelle internationale n’avait jamais été appliqué (ni recommandé) avant covid-19 :

  • il ne peut être pleinement impliqué que par la coercition (dont la coercition psychique, consistant à terroriser la population par de quotidiens messages ultra-anxiogènes : exemple1exemple2);
  • à supposer qu’il soit réaliste et effectif, le confinement retarde l’immunisation collective : or cet effet négatif ne peut être considéré comme tolérable sous le prétexte qu’il permettrait de gagner du temps pour développer les capacités hospitalières et des médicaments/vaccins spécifiques, car il est n’est pas possible de réaliser ces développements de façon substantielle et réellement efficace en moins de trois ans; et même si cela était possible ce ne serait pas rationnel d’un point de vue économique et écologique comme réponse systématique aux virus « nouveaux » (il y a mieux à faire).

Immunité collective

https://konfedera.org/gestion-epidemies#strategie-immunite-collective

Dans la section consacrée au modèle SIR nous avons vu l’équation E*t = 1 – It – 1 / ( β * λ ) (8) qui exprime la valeur de Et au-delà de laquelle, la croissance du nombre d’infectés (It) serait impossible. C’est pourquoi E*t est appelé « taux d’immunité collective« .

L’équation (8) n’exprime pas de causalité mais seulement une corrélation entre E*t et It, c-à-d que lorsque It arrête de croître sa valeur correspond à une valeur de Et égale à E*t. Et inversement lorsque Et atteint la valeur de E*t c’est que nécessairement It arrête de croître. Mathématiquement cela s’exprime par :

E*t = 1 – It – 1 / ( β * λ )  ⇔   It = 1 – E*t – 1 / ( β * λ )(33)

On peut interpréter cette expression mathématique de façon intuitive en disant que si la répartition spatiale de la population It est uniforme (ce qui est une des hypothèses du modèle SIR) il existe une valeur minimale de It en-dessous de laquelle – c-à-d une valeur maximale de Et au-delà de laquelle – le virus n’arrive plus à se propager faute de suffisamment de vecteurs. Cette interprétation surlignée en jaune permet d’expliquer pourquoi une épidémie s’éteint naturellement avant que le virus ait contaminé l’intégralité de la population au sein de laquelle il se propage.

Mais qu’est ce qui fait qu’un individu est immunisé ? Il y a trois voies possibles d’immunisation (synonyme « d’exclusion » c-à-d le fait d’appartenir au groupes des exclus du risque de contamination ) :

  • de naissance ;
  • par guérison d’une maladie immunisante;
    • Toutes les maladies ne seraient pas immunisantes.
    • Une guérison peut être naturelle (sans traitement médical) ou non (avec traitement médical).
  • par vaccination;
  • par immunité croisée.

Mais s’il n’existe ni vaccin ni traitement spécifique les individus ne peuvent donc être immunisés que :

  • de naissance ;
  • par guérison d’une maladie immunisante :
    • soit naturellement;
    • soit au moyen d’un traitement médical non spécifique.
  • par immunité croisée.

La dite « stratégie » d’immunité collective consiste en fait à ne compter que sur les stratégies de type SP (traitement) c-à-d sans prévention ni dépistage. Elle repose sur le pari que le pic de l’épidémie, c-à-d le nombre le plus élevé de personnes contaminées par unité de temps ne dépassera pas les capacités matérielles et humaines du système médical.

Compter sur les seules stratégies SP (traitement + immunité collective en toile de fond) pour gérer une épidémie est donc d’autant plus justifié que le produit incidence x mortalité est faible. Avant covid-19 cette stratégie du laisser faire était systématiquement appliquée dans les épidémies et pandémies de virus « nouveaux » (entre guillemets car un virus n’est jamais totalement nouveau puisqu’une mutation est toujours partielle). Ainsi chaque année des épidémies létales et dont la propagation connaît un stade exponentiel, sont finalement maîtrisées sans confinement général. Par conséquent, chaque année nous sommes confrontés au risque que le système hospitalier soit surchargé. Et certaines années cela est (légèrement) le cas, ce qui implique que des malades sont moins biens soignés voire pas du tout, et que certains en meurent.

Le nombre de ces décès est implicitement considéré comme « acceptable » au regard des coûts sociaux, économiques et politiques :

  • soit d’une surcapacité hospitalière garantissant qu’aucune épidémie ne provoque de surcharge (mais cela n’est pas prévisible …);
  • soit du recours systématique au confinement général (donc même pour les épidémies saisonnières), ce qui aurait pour effet d’instaurer quasiment chaque année le confinement général et le traçage des personnes (mais cela est-il politiquement, économiquement et socialement souhaitable ?) …

Dans les sections consacrées aux problématiques économiques et politiques de la gestion anti-épidémique nous analyserons cet arbitrage. Mais avant il nous faut détailler les différentes composantes de la gestion anti-épidémique.

Stratégie non pharmaceutique (SNP)

https://konfedera.org/gestion-epidemies#strategie-non-pharmaceutique

Nous allons ici traiter successivement des principes, de l’efficacité douteuse et des effets pervers de la stratégie non pharmaceutique (SNP), dont nous avions exposé les principes théoriques dans la section #SIR-strategies. Les éléments de cette stratégie sont : confinement, distanciation, masques, lavages.

Principes

Cette stratégie (qui à notre connaissance n’était mentionnée dans aucun article d’épidémiologie avant covid-19) s’applique aux épidémies se propageant par contacts interindividuels directs, et non par le biais d’un vecteur tel un moustique. Elle consiste à inciter voire forcer l’ensemble de la population à appliquer des mesures dites de « distanciation sociale » :

  • limiter le nombre de contacts : confinement général : fermeture des crèches et écoles, isolement des malades, suppression des rassemblements publics, réduction des mouvements de population, … ;
  • limiter la probabilité de contamination lors de contacts, par des mesures d’hygiène : lavage des mains, port de gants et masques de protection, maintient d’une distance de deux mètre entre individus.

Détail des mesures de confinement général : France ; Belgique.

Les partisans de cette stratégie affirment, sur base de modèles épidémiologiques tels que le modèle mathématique SIR, que celui-ci aurait pour effets [source] :

  • d’abaisser le sommet de la courbe épidémique ⇒ on réduit le risque que la capacité hospitalière soit dépassée par le nombre de cas sévères;
  • de retarder le sommet de la courbe épidémique ⇒ on gagne du temps pour augmenter la capacité hospitalière et en particulier le nombre de lits de soins intensifs (mais nous verrons que cet argument est erroné).

En théorie l’ensemble de ces mesures seraient très efficaces : appliquées pleinement elles permettraient de stopper l’épidémie en quelques semaines.

NB : dans le monde moderne (entendez « depuis la seconde guerre mondiale ») toutes les épidémies saisonnières s’éteignent naturellement en quelques semaines … sans confinement ni port du masque généraliés !

Le graphique suivant illustre le principe de fonctionnement du confinement général.reductionnisme-epidemie.gif

Confinement général : l’un télétravaille, l’autre ne se rend pas à ce barbecue, une troisième ne voyage pas en avion, et le dernier reste à la maison …

On notera que l’animation ci-dessus – qui illustre la stratégie de confinement général, consistant à abaisser la valeur de β – vaut aussi bien pour illustrer l’immunisation collective, ainsi que la stratégie « dépister & traiter » (si l’on suppose que la guérison est immunisante) consistant à abaisser la valeur de λ. Pour s’en rendre compte il suffit de remplacer le commentaire en-dessous de l’animation par « l’un est immunisé, l’autre est immunisé, une troisième est immunisée, et le dernier est immunisé » (de naissance, par immunité croisée, par guérison, par vaccin).

Dans le cas de virus « nouveaux », dont la virulence et la létalité sont donc inconnues (NB : … à supposer que ces notions aient un sens dans la réalité, ou autrement dit, que les paramètres des objets mathématiques les modélisant soient constants dans le temps et l’espace), la stratégie préventive qu’est le confinement général est fondée sur le principe de précaution c-à-d une spéculation : au moment où l’on décide d’appliquer ou non des mesures préventives (zone verte), moment qui se trouve proche de T=0, on ne sait pas avec précision (notions d’estimations hautes et basses de la propagation effective) quel sera ex post le positionnement relatif de la courbe épidémique par rapport à la capacité hospitalière.

capacites-hospitalieres.png

Selon le positionnement ex post des courbes par rapport à la capacité hospitalière (cf. graphique ci-dessus), ont pourra tirer l’une de trois types possibles de conclusion :

  • Capac. hospit. 1 : le coût social et économique de la stratégie de distanciation a permis de minimiser le nombre de malades ne pouvant être traités : la surface verte au-dessus de la ligne de capacité 1 est inférieure à la surface bleue au-dessus de cette ligne ;
  • Capac. hospit. 2 : le coût social et économique de la stratégie de distanciation a permis de réduire à zéro le nombre de malades ne pouvant être soignés : la surface verte est inférieure à la ligne de capacité 2, de sorte que l’on a pu éviter un nombre de décès équivalent à la surface bleus située au-dessus de la ligne de capacité 2 (on suppose que les malade non traités meurent) ;
  • Capac. hospit. 3 : le coût social et économique de la stratégie de distanciation fut inutile.
Vagues
suivantes

Le confinement général ayant pour effet de freiner le phénomène naturel d’immunisation collective, il en résulte (selon le modèle SIR) que lorsque ce confinement sera levé – parce qu’il aura ramené la valeur de Rt (taux de reproduction) en-dessous de 1, c-à-d que l’on aura dépassé le sommet de la courbe épidémique – celle-ci repartirait à la hausse dès que Rt sera repassé au-dessus de 1. On pourrait alors « s’inscrire », selon le modèle SIR, dans un cycle de confinements et dé-confinements, qui durera tant que l’on aura pas développé de médicament spécifique ou de vaccin (ce qui est impossible en moins de trois ans), ou tant que la réglementation médicale pénalisera l’usage de médicaments non spécifiques pour réduire la charge virale des infectés.

Les adeptes de l’épidémiologie mathématique, prisonniers de leur « logique », sont ainsi conduits dans un enfermement cognitif : c’est le confinement qui fait baisser l’épidémie, donc si on lève le confinement alors l’épidémie repart à la hausse. Ces croyants ne voient plus la réalité des faits historiques (le confinement général n’a jamais été appliqué dans le monde moderne) mais seulement les « prévisions » de leur modèle.

Ce cycle de confinements et dé-confinements est un moindre mal, affirment les promoteurs de cette stratégie, car on aura ainsi pu retarder le sommet de la courbe épidémique, ce qui permet selon eux de gagner du temps pour augmenter la capacité hospitalière, ainsi que pour développer un médicament spécifique et/ou un vaccin.

Le problème est ici qu’il n’est pas possible, en moins de trois ans, ni d’augmenter substantiellement la capacité hospitalière (cf. le graphique de Ferguson), ni de développer un nouveau traitement ou vaccin réellement efficace (ce qui prend cinq fois plus de temps).

Capacités
hospitalières

Il n’est pas possible d’augmenter substantiellement en quelques mois la capacité hospitalière d’un pays. Construire les bâtiments est une chose, mais les équiper d’unités de soins intensifs requiert du matériel complexe et surtout du personnel compétent. Or ces ressources ne peuvent être créées en quelques mois, qui plus est si le système productif est entravé par un confinement général. Dans une situation de crise c-à-d d’urgence, ces ressources ne peuvent qu’être redistribuées entre hôpitaux. Or comme il n’est pas possible de prévoir les régions qui seront en surcharges et celles qui ne le seront pas, cette réallocation ne peut être réalisée que dans l’urgence, ce qui rend sa faisabilité peu réaliste, qui plus est si le système productif est entravé par un confinement général. Les affirmations des gouvernements qui ont prétendu l’avoir fait (et alors qu’ils n’étaient pas même en mesure de gérer efficacement les seuls stocks de masques de protection) sont donc probablement mensongères et concernent au mieux des lits de soins non-intensifs.

Médicament
ou vaccin

Il n’est pas possible de développer un médicament spécifique ou un vaccin efficaces (et non nuisibles) en moins de deux ans (y compris l’autorisation de mise sur le marché), car cela prend d’habitude cinq à dix fois plus de temps ! En outre le confinement général allonge la durée de R&D, en entravant la production et distribution de biens et services qui lui sont indispensables. Pendant ce temps ce même confinement général aura fait des ravages, notamment sur la mortalité (cf. infra).

Les raisonnements développés dans cette section sur les principes du confinement général reposent sur l’hypothèse implicite que son efficacité ne serait pas qu’une spéculation théorique. Mais est-bien le cas ?

Efficacité de la SNP

https://konfedera.org/gestion-epidemies#efficacite-strategie-non-pharma

Les deux graphiques précédents présentant les principes de la stratégie non pharmaceutique (confinement, distanciation, masques, lavages) peuvent paraître pertinents, et l’on est alors tenté de croire que « oui, ça fonctionne bien comme cela, et le résultat obtenu est bien celui-là ». Cependant nous avons montré supra que les modèles mathématiques – dont les deux graphiques précédent illustrent la logique – ne sont eux-mêmes que l’illustration d’une thèse, ce qui n’en constituent nullement une démonstration. Pour démontrer une thèse il faut la confronter à la réalité des faits … qui en matière de maladie transmissible est extrêmement plus complexe qu’un système de trois équations, car liée aux écosystèmes.

Interrogé fin mars 2020 par le journal français Le Parisien sur l’efficacité du confinement général, le professeur Didier Raoult, premier expert mondial en maladies transmissibles selon l’indice expertscape, répond en ces termes : « Jamais on n’a pratiqué ainsi à l’époque moderne. On faisait ça au XIXe siècle pour le choléra à Marseille. L’idée du cantonnement des gens pour bloquer les maladies infectieuses n’a jamais fait ses preuves. On ne sait même pas si ça fonctionne. C’est de l’improvisation sociale et on n’en mesure pas du tout les effets collatéraux » [source].

L’analyse de l’efficacité de la SNP (confinement, distanciation, masques, lavages) doit distinguer deux cas selon que l’on considère :

  • le seul secteur hospitalier, qui est équipé de tout le matériel nécessaire et où les règles sanitaires sont strictement appliquées par des professionnels avec un haut niveau de formation;
  • l’ensemble des lieux publics et privés, où le matériel est moins disponible, où les règles sont appliquées moins strictement, et par des individus à formation de tous niveaux et domaines.

Or l’on constate que même en milieu hospitalier on n’arrive pas à neutraliser totalement les infections nosocomiales.

En effet, l’analyse de l’efficacité des mesures de neutralisation du risque d’infection soulève au moins trois questions :

  1. dans quelle proportion ces mesures permettent-elles d’abaisser le taux d’agents pathogènes par unité volumique dans l’espace ?
  2. dans quelle proportion la baisse du taux d’agents pathogènes par unité volumique se traduit-elle par une baisse du taux d’infections ?
  3. au regard de cette baisse du taux d’infections, les ressources consacrées à ce résultat ne seraient-elles pas plus productives si elles étaient allouées à d’autres aspects du service médical, par exemple les traitements (notion de coût d’opportunité) ?

En fait la seule certitude concernant les mesures sanitaires en milieu hospitalier c’est leur utilité juridique [source] et d’image de marque (NB : la concurrence joue aussi dans le secteur hospitalier).

On comprend alors pourquoi ces mesures sont très probablement illusoires lorsqu’il s’agit de les faire appliquer en tous lieux, en toutes circonstances, à tout instant et par tout le monde. Et cela alors que les plus fines particules expectorées peuvent rester en suspension dans l’air pendant plusieurs heures, donc y voyager au gré des courants d’air et se fixer n’importe où (et y rester infectieuses pendant plusieurs jours).

Ainsi le masque est à usage unique, et pour une durée de trois heures. Il doit être posé et retiré sans le toucher (!), ou bien avec lavage des mains avant et après le port (chaque fois !). Il ne doit jamais être porté sur le front, sur le cou ou dans la poche (ce que quasiment tout le monde fait …), au risque de contaminer son porteur en cas de repositionnement. [source].

Même dans un état totalitaire il ne serait pas réaliste de croire en l’efficacité de ces mesures. Il est donc particulièrement inquiétant de constater qu’une revue d’articles scientifiques réfutant l’efficacité des masques, réalisée par le physicien Denis Rancourt et publiée en avril 2020 sur researchgate.net fut censurée le mois suivant : archive.org – PDF

Interview de Denis Rancourt avant la censure (42m28s – mai 2020)

L’argumentation de researchgate.net pour « justifier » la censure de cette revue d’articles scientifiques est hallucinante et extrêmement inquiétante [email-rancourt-researchgate.pdf]. Voici la réaction de Denis Rancourt.

Réaction de Denis Rancourt après la censure (4m35s – mai 2020)

Enfin on tombe dans le délire le plus total avec l’obligation du port du masque même par les asthmatiques ! Ou encore avec la possibilité pour ceux-ci de porter plutôt une visière : ainsi donc il n’y aurait pas de propagation par les particules fines en suspension dans l’air ? On voit bien dans ces arguments contorsionnistes que les motivations réelles du port obligatoire du masque n’ont rien à voir avec la science.

Confinement

Quant au confinement proprement dit, on ne peut l’appliquer à une large population sur des périodes de plusieurs semaines car les gens doivent sortir au moins pour aller (i) chercher de la nourriture (sauf à constituer massivement des stocks, ce qui n’est pas gérable globalement) ; (ii) sur leur lieu de travail (les services qui peuvent être réalisés par télétravail ne représentent qu’une partie du PIB). Que ce soit sur leur lieu de travail comme dans leur domicile, il ne leur est pas possible d’appliquer en permanence la distanciation (un mètre cinquante), le port du masque et de gants, le lavage des mains (après chaque contact sans gants). À supposer que ces mesures soient appliquées parfaitement sur le lieux de travail (par exemple par le licenciement des réfractaires pour faute grave) il en résulterait un très forte baisse de productivité, de sorte que la production de biens et services vitaux pourraient ne plus être garantie.

Enfin, face à un virus, les mesures de confinement et d’hygiène peuvent-elle être d’une quelconque efficacité lorsqu’elles ne sont pas appliquées intégralement, par tous, en tous lieux, en toutes circonstances, 24h/24 ? Est-il raisonnable de croire qu’elles sont « quand même un petit peu efficaces même si on ne les applique que partiellement » ? Et dans l’affirmative, n’existe-t-il pas un niveau d’application partielle en-dessous duquel elles deviennent totalement inefficaces ? Dans ce cas, quel est ce niveau ? Enfin lorsque l’on compare ce faible résultat à son coût médical, économique et démocratique, demeure-t-il rationnel ? Jusqu’à l’année 2020 la réponse officielle et scientifique à cette question était non. Pourquoi ce brusque changement … ?

Bilan

La distanciation sociale n’est donc pas une stratégie pertinente, quelle que soit la thèse que l’on adopte concernant son efficacité :

  • à supposer que l’ensemble des mesures de la SNP (confinement, distanciation, masques, lavages) aient un effet substantiel sur la courbe épidémique lorsqu’elles sont appliquées intégralement, il faut pour cela maintenir un niveau minimum de discipline de la population en entretenant en permanence un climat de terreur via les médias « d’information », et en instaurant un régime policier fondé notamment sur la dénonciation des contrevenants. Mais voulons-nous d’une telle société ?
  • on notera d’autre part la paradoxale tolérance des gouvernements français [source] et belges [source1] par rapport aux manifestations anti-trump de début juin 2020 (donc avant l’extinction de l’épidémie) contre le racisme de la police US (et contre Trump) : ainsi donc l’interdiction des rassemblements est une question de vie ou de mort … sauf pour certaines manifestations ! Voilà qui met sérieusement en question la véritable motivation de la distanciation sociale (confinement et masque). Ces manifestations, dont de nombreux participants ne portaient pas de masque, n’ont d’ailleurs pas été suivies d’une remontée de la courbe épidémique, ce qui confirme que confinement et masque n’ont pas d’effet substantiel. Et pourtant un mois plus tard (11 juillet 2020) le gouvernement belge a rendu le port du masque obligatoire, sans doute pour « rentabiliser » les stocks achetés (après le sommet épidémique !) par ce même gouvernement qui avait fait déclarer l’inutilité des masques lorsque ceux-ci étaient indisponibles !

Didier Raoult sur le confinement et le masque (0m5s – juin 2020)

Selon le premier expert mondial en maladies transmissibles le confinement et le port du masque en public ne sont pas des décisions scientifiques mais politiques.

Et nous n’avons pas encore évoqué le gros point faible du confinement général : ses effets pervers …

Effets pervers de la SNP

https://konfedera.org/gestion-epidemies#effets-pervers-strategie-non-pharma

Les pouvoirs médiatique, académique et politique ne s’en sont jamais cachés : pour qu’un maximum de gens appliquent les mesures de la stratégie SNP (confinement, distanciation, masques, lavages) il faut faire peur à la population [exemple1exemple2]. La SNP implique donc la terreur, or celle-ci induit de graves effets délétères :

  • la panique, qui inhibe les capacités cognitives :
    • des médecins hospitaliers : ainsi plus de 50% de la mortalité attribuée à covid-19 serait causée par les intubations abusives ! [source];
    • des décideurs politiques : ainsi pour libérer des lits d’hôpitaux en prévision d’une prétendue « possible explosion » (sic) du nombre de malades sévères de la covid-19 il a été décidé d’isoler un maximum de vieillards dans les maisons de repos, or plus de la moitié des décès attribués à covid-19 ont eu lieu en dehors du milieu hospitalier, en l’occurrence essentiellement dans les maisons de repos [source p.10]; on peut classer ces décès en deux groupes selon leur niveau d’infection :
      • gravement infectés : décès par manque de soins, ces homes ne disposant ni du matériel ni du personnel formé pour soigner les cas graves [source];
      • peu ou pas infectés : nombreux décès provoqués par « l’effet de glissement » : privés d’affection familiale, terrorisés par les messages gouvernementaux ultra-anxiogènes et par les décès autour d’eux, beaucoup de vieillards se sont « laissés partir ».
  • le stress psychique, qui inhibe le système immunitaire (NB : ces effets sont démultipliés par l’isolement qu’implique le confinement);
  • la peur de la contamination, qui inhibe la demande et l’offre de services médicaux.L’agence de santé publique française notait dans son bulletin du 16 avril 2020 que « depuis le début de la période de confinement, l’activité toutes causes aux urgences a fortement diminué pour toutes les classes d’âges » [source].

D’autre part des effet d’entraves ont encore accru la mortalité attribuée à covid-19 :

  • une réglementation médicale pénalisant l’utilisation de médicaments non spécifiques même dans une situation « de crise » face à un virus « nouveau »;
  • le confinement général entrave la production & distribution de biens et services indispensables à la lutte contre l’épidémie (médicaments, respirateurs, …).
Conclusion

https://konfedera.org/gestion-epidemies#strategie-non-pharma-conclusion

L’analyse factuelle et logique à laquelle nous venons de procéder confirme les conclusions de l’analyse statistique (cf. supra #SIR-vs-covid19) : l’efficacité théorique du confinement général est non démontrée, fortement surestimée et peu probable, notamment en raison de ses effets pervers qui eux sont par contre très sous-estimés.

Appliquer malgré tout la distanciation sociale en vertu du principe de précaution relève du comportement magique car ce principe ne justifie aucunement d’appliquer des mesures irrationnelles. Il ne s’agit donc ni plus ni moins que d’une croyance irrationnelle, conduisant à un principe de précaution tout comme des gens vont à l’église ou à la mosquée dans l’espoir – sait-on jamais – d’être admis au paradis l’échéance venue (PS : au Moyen Âge le commerce des indulgences a d’ailleurs exploité ce type de croyance).

Les adeptes de l’épidémiologie mathématique rétorqueront que les victimes causées par ses effets nuisibles du confinement général sont moins nombreuses que les personnes qu’il protège supposément de la contamination.

Cependant les faits statistiques infirment cette thèse :

  • comparaison spatiale : le taux de mortalité fut plus élevé dans la région de Wuhan (où le confinement général fut appliqué) que dans le reste de la Chine (où le confinement général ne fut pas appliqué);
  • comparaison temporelle : les taux de mortalité des précédentes pandémies de virus « nouveaux » sont inférieurs à celui de COVID-19 « malgré que » (ou parce que) le confinement général ne fut pas appliqué.

La question demeure donc : pourquoi le confinement général fut-il appliqué pour covid-19 alors que selon Didier Raoult – un des premiers experts mondiaux en maladies transmissibles – cette pandémie n’avait rien d’exceptionnel, et que jamais dans le moderne le confinement n’a été appliqué pour neutraliser une épidémie (son efficacité n’ayant jamais été démontrée).

La réponse à cette question n’est pas de nature scientifique mais politique et économique. Il en a résulté que des gouvernements ont fortement aggravé la situation : la mesure historiquement exceptionnelle du confinement général a suscité la panique dans la population ⇒ effets pervers ⇒ aggravation de la létalité du virus. C’est typiquement un phénomène bien connu des économistes sous le nom de prophétie autoréalisatrice (« self-fulfilling prophecy »).

Stratégie pharmaceutique (SP)

https://konfedera.org/gestion-epidemies#strategie-pharmaceutique

Nous allons ici traiter de la stratégie pharmaceutique (SP), dont nous avions exposé les principes théoriques dans la section #SIR-strategies. Les éléments de cette stratégie sont : traitement, dépistage & confinement ciblés

Traitements
https://konfedera.org/gestion-epidemies#traitements

Nous parlons ici des traitements médicaux pharmaceutiques (c-à-d chimiques) et mécaniques (respirateurs, etc.), donc liés à stratégie SP, par opposition à la stratégie SNP qui est de nature préventive.

Symptomatique
vs curatif

On a souvent pour habitude de distinguer traitements symptomatiques vs curatifs d’une maladie, tout en distinguant ceux de nature préventive. Cependant cette approche dichotomique du traitement médical est simpliste :

  • symptomatiques : on peut favoriser la guérison naturelle en atténuant les symptômes (dans le cas de covid-19 : fièvre, toux et dyspnée) au moyen de médicaments habituels pour ces symptômes, donc éventuellement au moyen de médicaments non spécifiques à la cause des symptômes : selon des estimations le seul traitement symptomatique peut réduire de moitié le taux de mortalité [source].
  • curatifs : le traitement curatif peut être appliqué avant l’apparition de symptômes ; le traitement curatif d’une infection virale ou bactérienne consiste notamment à abaisser sa charge virale ou/et bactérienne en-dessous d’un niveau correspondant à (i) la contagiosité de l’infection et (ii) l’apparition des symptômes de la maladie.

Ressource : drugvirus.info.

Repositionnement

En situation d’urgence et en l’absence de vaccin ni traitement curatif spécifique, il faut concentrer les ressources scientifiques disponibles sur le « repositionnement » c-à-d la recherche de médicaments existants permettant de traiter le nouveau virus. L’avantage du repositionnement c’est que ces médicaments sont déjà agréés, donc immédiatement disponibles. En outre leurs effets secondaires, posologie et interactions sont connues. Dans le cas de covid-19 le repositionnement fut réalisé avec succès et une rapidité stupéfiante (qui a suscité beaucoup de jalousies …) par l’équipe du Pr. Raoult (sur base de recherches chinoises sur des médicament antipaludiques). Il a ainsi été confirmé que les pays qui utilisent principalement des médicaments antipaludiques comme traitement de covid-19 voient une dynamique plus lente des décès quotidiens, le nombre de décès parmi les cas critiques étant divisé par deux [source].

Une façon d’identifier des médicaments candidats pour un repositionnement est donnée par le cas de la Chloroquine : en Italie covid-19 se serait répandu essentiellement dans les régions qui avaient été touchées par le paludisme … dont la Chloroquine est un traitement [à confirmer par une source crédible].

L’efficacité de certains médicaments non spécifiques peut donc s’expliquer par au moins deux causes :

  • les mutations sont toujours partielles, de sorte qu’un virus (ou une bactérie) n’est jamais totalement « nouveau » (ou, autrement dit, les mutations mineures ne sont-elles pas la règle plutôt que l’exception ?) ⇒ la notion de familles de virus, pour lesquelles des médicaments non spécifiques à tous les membres sont efficaces;
  • des traitements symptomatiques – donc éventuellement au moyen de médicaments non spécifiques à la cause des symptômes – peuvent réduire de moitié le taux de mortalité.

Le repositionnement repose donc sur un savoir qui doit s’accumuler par la pratique. Ce fait plaide en faveur d’une certaine liberté de médication non spécifique, et cela pas seulement en période d’épidémie.

Médecine de guerre. Dans une situation de crise telle que la pandémie covid-19 – virus nouveau pour lequel il n’existe pas de médicament spécifique – l’utilisation immédiate de ces traitements non spécifiques devrait être appliquée dans des conditions moins strictes que celles habituellement requises (réplication des résultats par d’autres équipes, étude randomisée en double-aveugle, …). La situation s’apparente en effet à une situation de guerre, ce qui requiert logiquement l’application d’une médecine de guerre. Dans ce cas la primauté doit être redonnée temporairement aux médecins traitants (l’art de la médecine) sur la méthodologie scientifique applicable en situation hors crise (« temps de paix »).

On s’étonnera donc à juste titre de de l’accusation portée par le journal Le Monde à l’encontre du Pr. Raoult, premier expert mondial en matière de maladies transmissibles selon l’indice expertscape, que le journal a accusé de propager une « fake news » (sic) en annonçant les résultats d’une étude scientifique suggérant l’efficacité d’un traitement non spécifique pour covid-19 : source).

Diagnostiquer et traiter (18m25s – 16 mars 2020)

Selon Raoult il n’existe dès aujourd’hui aucune barrière autre que politique au dépistage et au traitement de covid-19 [fiches de la présentation].

Covid-19

France. L’équipe du Pr. Raoult recommande (et applique) l’association d’hydroxychloroquine (200 mg x 3 par jour pour 10 jours) et d’azithromycine (500 mg le 1er jour puis 250 mg par jour pour 5 jours de plus), dans le cadre des précautions d’usage de cette association (avec notamment un électrocardiogramme à J0 et J2), et hors AMM. Dans les cas de pneumonie sévère, un antibiotique à large spectre est également associé [source1 ; source2]. Ce traitement permettrait de réduire le temps de portage moyen du virus (durée entre le début et la fin de l’infection, et donc de la contagiosité possible) de 20 jours [source] à 6 jours. L’efficacité du protocole hydroxychloroquine+azithromycin a été confirmée par une étude publiée le 27 mai 2020 par le International Journal of Infectious diseases [source].

Chine. Les autorités chinoises ont autorisé l’utilisation :

  • du favipiravir (un médicament antigrippal dont l’utilisation clinique a été approuvée au Japon en 2014) après un essai clinique montrant une bonne efficacité contre covid-19 et n’ayant provoqué aucune réaction adverse [source];
  • des médicaments de la médecine traditionnelle chinoise [source].

Angleterre. En Angleterre le gouvernement a autorisé l’utilisation du dexaméthasone chez les patients les plus atteints [source].

Covid-19
cas « sévères »

Plus de 50% de la mortalité covid-19 serait causée par les intubations abusives ! « L’intubation serait trop facilement pratiquée chez patients Covid-19 selon une reco publiée dans The American journal of Tropical Medicine and Hygiene et citée par Stat, un journal américain en ligne. La sémiologie des pneumonies sévères en cas Sras-Co-2 serait différente de celle observée classiquement. L’hypoxie serait en fait mieux tolérée, notamment chez les patients de moins de 60 ans. Elle ne doit pas conduire à la mise en place systématique d’un respirateur artificiel. Certains médecins ont même recours à des dispositifs utilisés dans l’apnée du sommeil. Au total, les auteurs estiment à une réduction de la mortalité de plus de 50 % chez les patients Covid-19 grâce à la prescription moins fréquente de l’intubation » [source]. « Mortality rates for those who received mechanical ventilation in the 18-to-65 and older-than-65 age groups were 76.4% and 97.2%, respectively. Mortality rates for those in the 18-to-65 and older-than-65 age groups who did not receive mechanical ventilation were 1.98% and 26.6%, respectively » [source].

Voilà qui illustre les effets de la panique sur les capacités cognitives des médecins ! Il en résulte un effet de prophétie autoréalisatrice. La société ne pourra faire l’économie d’un procès du business de « l’info » et de ses scientifiques de plateau TV.

Dépistage

https://konfedera.org/gestion-epidemies#depistage

Définition. Par dépistage on entend le test d’une population, pour identifier les personnes infectées mais non symptomatiques (qui peuvent transmettre la maladie), et ainsi :

  • informer les personnes de leur état, voire les contraindre à une action (isolement, vaccination, …);
  • évaluer le taux d’immunité collective, ce qui requiert soit de tester 100% de la population (ce qui n’est pas souhaitable) soit de tester un échantillon supposé « représentatif de la population ».

Coût. À supposer que le dépistage soit pertinent (c-à-d faisable, efficace et souhaitable) il est cependant très coûteux :

  • en termes financiers ⇒ il doit être ciblé;
  • en termes démocratiques ⇒ son éventuelle obligation doit faire l’objet d’un référendum (organisé en période non épidémique).

Ciblage. Le dépistage devrait être ciblé sur deux types de « groupes à risque » :

  • type « blanc » : les personnes avec une haute probabilité de développer des symptômes sévères, par exemple des personnes âgées avec polypathologie chronique (hypertension, diabète, maladies cardiovasculaire, cancers, …) ;
  • type « noir » : les super-contaminateurs :
    • individus avec forte charge virale ;
    • individus avec nombre élevé de contacts (dans le temps et l’espace).

Il s’agit alors de :

  • isoler les groupes blancs ⇒ dépister au sein de ce groupe et diminuer la charge virale des positifs, même en l’absence de symptômes ;
  • dépister au sein des groupes noirs (par exemple les enfants) ⇒ isoler les positifs et réduire leur charge virale.

Les groupes à risque représentent souvent un faible pourcentage de la population.

Les groupes blancs sont immédiatement observables puisque c’est précisément leur apparition (les décès causés par l’infection virale) qui attire l’attention. Les groupes noirs peuvent alors être identifiés puis caractérisés par l’analyse du processus de contamination des membres du groupe blanc.

Quelques formes de tests :

  • le test PCR mesure la présence de l’ARN viral, attestant ainsi la contamination et son intensité; il est réalisé sur un prélèvement nasal;
  • le test sérologique (par exemple ELISA) mesure la présence d’anticorps dans le sang, (et partant l’immunisation);
  • imagerie (par exemple scanning des poumons dans le cas de covid-19) : permet de repérer des symptômes (mais avec plus d’incertitude que les tests quant à l’agent pathogène);
  • scanners rapides de la température corporelle; …

Recommandations du gouvernement français pour les prélèvement de dépistage par RT-PCR :

Si nécessaire les tests peuvent être proposés (ou imposés) dans les aéroports, ports et postes frontières. Et des cliniques ambulantes peuvent réaliser des tests partout sur le territoire, avec résultats envoyés par SMS le lendemain. Si possible le test peut être réalisé par les personnes elles-mêmes au moyen d’un kit disponible en pharmacie et dans les grandes surfaces.

Pas de
traçage

En Corée du Sud et en Chine, les personnes ayant eu des contacts avec des individus contaminés furent recherchées de manière systématique afin d’être testées à leur tour et confinées de force. Nous pensons cependant que c’est aller trop loin, et fut probablement motivé par des considérations plus politiques que scientifiques. Selon nous le traçage doit être volontaire et ne peut donc être imposé : c-à-d que si Alice accepte d’être tracée et qu’elle rencontre Bob qui n’a pas accepté d’être tracé, un contact entre Bob et Alice ne peut être enregistré.

Principe de précaution ?

https://konfedera.org/gestion-epidemies#principe-precaution

L’invocation du principe de précaution par les conseillers scientifiques de nombreux gouvernements pour « justifier » l’imposition de la stratégie préventive dite « non pharmaceutique » (confinement, distanciation, masques, lavages) est fallacieuse. En effet le principe de précaution ne consiste pas à appliquer une mesure incertaine sous prétexte qu’elle pourrait peut-être fonctionner, mais au contraire à ne pas appliquer une mesure sans être certain que ses effets pervers ne l’emportent pas sur ses supposés effets positifs.

Ainsi associer le principe de précaution à une obligation est absurde. Soit on applique le principe de précaution en recommandant aux gens d’appliquer telle ou telle mesure, soit on contraint la population d’appliquer une mesure mais dans ce cas il faut qu’il y ait certitude que des effets pervers ne l’emportent pas sur les effets positifs supposés.

La vidéo suivante compare l’analyse rationnelle du physicien Denis Rancourt aux propos hallucinants de l’épidémiologiste Yves Coppieters.

Covid-19 et principe de précaution : Rancourt vs Coppieters (2020- 2m5s)

Quelle stratégie appliquer ?

https://konfedera.org/gestion-epidemies#meta-strategie

Nous nous situons dans le cas d’une pandémie d’un virus « nouveau » (« worst case« ) :

  1. Cette situation n’est pas nouvelle, et fut chaque fois gérée avec succès dans le monde moderne sans recourir au confinement, distanciation et port du masque généralisés.
  2. Toutes les épidémies s’éteignent naturellement avant d’avoir contaminé 100% de la population. Et la plupart avant même d’avoir atteint le taux d’immunité collective, pour des raisons encore inconnues mais très probablement liées au virus lui-même et/ou aux écosystèmes dans lesquels il évolue. Sans ce phénomène comment la population mondiale aurait-elle pu croître ?
  3. Le recours à des modèles épidémiologiques à des fins de suivi épidémique et de pilotage de gestion anti-épidémique doit être absolument rejeté car :
    • dans le cas des virus « nouveaux », leur paramètres sont inconnus et ne peuvent être évalués en temps réel (c-à-d en cours d’épidémie) en raison de biais de mesure ne pouvant être corrigés qu’une année après le début supposé de l’épidémie;
    • pour la plupart des virus, connus ou non, les paramètres ne sont stables ni dans le temps ni dans l’espace, en raison de la nature écosystémique c-à-d complexe des phénomènes infectiologiques.

    On constate d’ailleurs une très forte propension de ces modèles (ou de leur paramétreurs ?) à produire des « prévisions » qui s’avèrent in fine de gigantesques surestimations du taux de mortalité des épidémies.

  4. Il résulte du point précédent qu’il est irrationnel d’appliquer une politique de gestion épidémique d’urgence de type préventive c-à-d la stratégie SNP (confinement, distanciation, masques, lavages généralisés). Est rationnelle la stratégie pharmaceutique (SP), qui est réactive.N.B. Aucun manuel d’épidémiologie sérieux ne recommande l’application généralisée de la stratégie SNP. Il n’existe d’ailleurs pas de critère objectif permettant de déterminer un niveau de risque de mortalité au-delà duquel il faudrait appliquer la stratégie SNP, et en-dessous duquel cela ne serait pas nécessaire.
  5. Dans le cas d’épidémie de virus « nouveau », donc en l’absence de traitement spécifique, il faut utiliser des médicaments non spécifiques (« repositionnement« , médecine de guerre). Dans la mesure où il s’agit là d’un savoir qui doit s’accumuler par la pratique, la réglementation devrait veiller à rendre celle-ci possible.
  6. Le dépistage est utile mais très coûteux :
    • en termes financiers ⇒ il doit être limité aux groupes blancs et noirs (cf. section précédente);
    • en termes démocratiques ⇒ son éventuelle obligation doit faire l’objet d’un référendum (organisé en période non épidémique).

    On peut résumer comme suit ses principes d’application :

    • s’il existe des groupes à risque ⇒ dépistage ciblé au sein des seuls groupes à risque noir et blanc ;
    • si toute la population est également à risque ⇒ dépistage massivement ⇒ confiner et traiter les seuls positifs.
  7. Étant donné qu’il suffit qu’augmente le nombre de tests réalisés (par exemple suite à l’annonce de « prévisions » catastrophistes) pour qu’apparaisse une « seconde vague », il résulte de cet effet de recensement que la gestion anti-épidémique doit évidemment être pilotée en fonction du taux de mortalité (toutes causes) par rapport à la population, et surtout pas en fonction du taux d’infections.Prendre en compte l’intelligence collective (juin 2020- 0m52s)
  8. Enfin concernant la problématique internationale de la gestion épidémique je n’ai à ce jour lu aucun argument scientifique justifiant de façon convaincante la fermeture des frontières. Cela n’est pas très étonnant puisque cette mesure revient in fine à appliquer le confinement aux nations. Il s’agit là encore d’une stratégie de nature politicienne et non pas scientifique.

Analysons maintenant pourquoi dans le cas de covid-19 ces principes évidents et connus depuis des dizaines d’années n’ont pas été appliqués.

covid-19 : analyse d’un délire collectif

https://konfedera.org/gestion-epidemies#covid-19-analyse-delire-collectif

Cette section est composée de deux parties. La première compare vérité médiatique et réalité statistique. La seconde identifie les agents du délire collectif autour de covid-19 ainsi que leurs possibles motivations.

QUOI : Info vs réalité

https://konfedera.org/gestion-epidemies#info-vs-realite

Cette section est composée de trois parties :

Charge hospitalière

https://konfedera.org/gestion-epidemies#charge-hospitaliere

Dans la section #SIR-parametrage-fin-confinement nous avons vu que la charge hospitalière liée à covid-19 a atteint un maximum de 16% en Belgique, pays où le taux de mortalité de covid-19 fut le plus élevé au monde. Les quotidiennes « informations » assénées quotidiennement, selon lesquelles les capacités hospitalières étaient « au bord de la rupture », étaient donc soit biaisées (cas particuliers médiatisés comme fait général) soit tout simplement mensongères (nous analyserons les possibles motivations de ces malversations dans la section #agents-delire-covid19).

covid-19 : hôpitaux débordés … vraiment ? (1m7s – avril 2020)

On notera d’autre part que plus de la moitié des décès ont eu lieu en dehors du milieu hospitalier, en l’occurrence essentiellement dans les maisons de repos ! [source p.10]. Et cela parce que, mis sous pression par le catastrophisme extrêmement agressif des médias « d’information » [exemple], le gouvernement a paniqué et pris la décision absurde d’interdire aux maisons de repos d’hospitaliser leurs résidents quel que soit le problème qu’ils avaient ! source].

Mortalité toutes causes

https://konfedera.org/gestion-epidemies#mortalite-toutes-causes

L’évolution de la mortalité toutes causes montre une régularité cyclique, sous la forme d’une sinusoïdale calquée sur les saisons annuelles. Cette dynamique est due principalement aux variations des propriétés physico-chimiques de température et d’humidité de l’air, qui influencent le métabolisme des organismes vivants ainsi que la propagation des virus et bactéries.

Ainsi dans le graphique suivant la courbe hachurée inférieure montre que la mortalité globale est relativement constante d’une année à l’autre, avec le sommet en début d’année et le creux en milieu d’année. NB : ce ne sont pas les hauteurs maximales de la courbe qui sont déterminantes mais la surface en-dessous, sur des périodes identiques (mortalité « intégrale »). Si l’on prend chaque fois la période commençant vers octobre de l’année précédente on voit que la surface de 2020 est légèrement supérieure à celle de 2018 ou de 2017.

La tendance sur les pics des années 2017 à 2019, étant baissière, suggère que la mortalité en 2020 aurait été inférieure à celle de 2019 s’il n’y avait eu la panique et le confinement général. Cependant on ne peut ici inférer le futur à partir du passé.

Mortalité toutes causes en Europe (janvier 2016 à 29 juin 2020)mortalite-toutes-causes-europe.png

Source

Quelle est la cause de ce pic très élevé et très fin de 2020, jamais observé lors des précédentes épidémies ? Et pourquoi est-il observé même chez les adultes de moins de 65 ans ?

Pour tenter de répondre à cette question constatons un premier fait atypique : ce pic n’est observé que dans environ 50% des pays européens ! Deuxièmement il apparaît en même temps (troisième semaine de mars 2020) et juste après la mise en confinement et la recommandation faite par l’OMS de préparer les hôpitaux à des afflux massifs de patients nécessitant une aide respiratoire. Cela suggère donc que c’est le mode de gestion épidémique qui a provoqué le pic, et non pas le virus ! Des faits documentés confirment cette thèse :

  • en Belgique, où plus de la moitié des décès ont eu lieu en dehors du milieu hospitalier, en l’occurrence essentiellement dans les maisons de repos [source p.10], celles-ci avaient reçu instruction du gouvernement de ne plus hospitaliser leurs résidents quel que soit le problème qu’ils avaient ! [source];
  • plus de 50% de la mortalité covid-19 serait causée par les intubations abusives : « Mortality rates for those who received mechanical ventilation in the 18-to-65 and older-than-65 age groups were 76.4% and 97.2%, respectively. Mortality rates for those in the 18-to-65 and older-than-65 age groups who did not receive mechanical ventilation were 1.98% and 26.6%, respectively » [source].

Étudions maintenant le rapport entre mortalité covid-19 et mortalité toutes causes.

Polypathologies

Abstraction faite des décès causés par la mauvaise gestion épidémique, la plupart des décès des personnes positives à covid-19 sont en réalité causés par des pathologies chroniques (hypertension, diabète, maladies cardiovasculaire, cancers, etc). À nouveau la mortalité est abusivement attribuée au virus alors qu’elle résulte ici de la combinaison de ces affections.

Le tableau suivant montre les dix premières causes de mortalité dans le monde. On constate que la plupart sont très impliquées dans la mortalité attribuée, à tort ou à raison, à covid-19.mortalite-mondiale-causes.png

Source : OMS.

La létalité de covid-19 est très faible pour des personnes saines : le cas du navire de croisière US Diamond Princess suggère ainsi un taux de létalité (morts/infectés) de seulement 1% pour les personnes âgées en bonne santé [source].

Didier Raoult – premier expert mondial en maladies transmissibles selon le classement expertscape – rappelle qu’il y a une surmortalité saisonnière, que l’on a attribuée à la grippe pendant très longtemps, et qui en réalité représente probablement toutes sortes de mortalités associées à des infections virales y compris leur conséquences [source]. Ainsi près de 30% des cas suspects de covid-19 seraient en réalité des grippes … [source].

Regroupement
statistique

Par conséquent, si tous ces décès sont classés comme comme « décès par covid-19 » – donc y compris ceux qui sont en réalité des « décès avec covid-19 » – il en résulte que le taux de mortalité de covid-19 surestime la réalité, et sera donc revu à la baisse dans les mois à venir. Il est donc possible que les statistiques de mortalité globale de 2020 seront caractérisées par un nombre anormalement bas de décès causés par le diabète, les crises cardiaques, les cancers, etc, qui auront été classés comme « décès par coronavirus » plutôt que « décès avec coronavirus ».

Méthodes
de calcul

La source du graphique de mortalité toutes-causes en Europe supra est euromomo.eu, une agence nationale danoise, qui centralise les données en provennce d’agences nationales d’autres pays européens [liste des partenaires]. Cependant la comparaison des graphiques pour la France montre que la « méthode de calcul » utilisée peut donner une image très différente, du moins pour l’année 2020 … (NB : il faut comparer la surface en-dessous de la courbe sur des périodes de mêmes longueur et dates : notion de mortalité intégrale).

Mortalité toutes causes en France (janvier 2016 à juin 2020) selon la sourcemortalite-toutes-causes-france-comparaison.png

Sources : euromomo.eu – insee.fr

Il faut alors se poser des questions sur la validité du graphique supra concernant la mortalité toute cause sur l’ensemble de l’Europe : comment se fait-il que le maximum relatif de 2020 pour l’Europe montre un maximum relatif si proche de celui de la France (pays avec une des plus fortes mortalités en 2020) alors que – comme nous allons le voir dans la section suivante – la moitié des pays européens n’ont pas de surplus de mortalité en 2020 … ?

Différences entre pays

https://konfedera.org/gestion-epidemies#mortalite-differences-entre-pays

Faits

Il est extrêmement étonnant de constater qu’aucun pic notable de mortalité n’a été constaté durant la « pandémie de covid-19 dans près de la moitié des pays européens, alors qu’au même moment on observait un pic historique dans les autres pays … [source] :

  • pas de pic notable : Allemagne, Autriche, Danemark, Finlande, Grèce, Hongrie, Norvège, Portugal;
  • pic historique : Angleterre, Belgique, Espagne, France, Hollande, Italie, Suède, Suisse.

Ce fait suggère que la cause de cette dichotomie ne serait pas naturelle mais liée à la gestion de l’épidémie.

Causes

Les maladies transmissibles constituent un phénomène d’écosystème, c-à-d extrêmement complexe (grands nombre de facteurs, relations non linéaires, effets de rétroaction, etc) qui peuvent expliquer que dans deux pays voisins une même pandémie pourra avoir des effets très différents. Parmi ces facteurs de différenciation il y a probablement :

  1. la capacité hospitalière, l’intuition suggérant une corrélation négative avec le taux de mortalité;
  2. la densité de population, l’intuition suggérant une corrélation positive avec le taux de mortalité;
  3. les pratiques culturelles;
  4. les particularités régionales aléatoires, comme par exemple les nombreuses affections respiratoires chroniques en Chine en raison de la pollution atmosphérique, ou encore en Iran suite aux intoxications chimiques durant la guerre contre l’Irak;
  5. le type de stratégie anti-épidémique appliquée et son intensité; …

Par conséquent lorsque l’on étudie les causes de différences d’incidence d’une même pandémie entre pays, il faut pouvoir déterminer la part de chacun des ces facteurs. Dans les cinq ci-dessus la dernière a une particularité importante qui la distingue des autres : elle peut être changée du jour au lendemain.

Capacité
et densité

Sur base des statistiques de mortalité covid-19 actuelles l’analyse statistique ne révèle pas de corrélation significative, ni avec le taux de lits de soins intensifs, ni avec la densité de la population [source]. Ces résultats contre-intuitifs sont-ils observés chaque année (une possible explication étant la nature multifactorielle des maladies transmissibles) ou bien sont-ils une exception ?

Pratiques
culturelles

Une différence dans la consommation d’un aliment particulier peut avoir pour effet que telle substance se retrouvant dans les organismes en quantités moyennes très différentes entre deux pays pourra avoir pour effet des sensibilités différentes par rapport à un virus ou une bactérie. D’autres habitudes culturelles comme le fait de cracher par terre peuvent se traduire par une propagation plus rapide d’un agent pathogène. Et l’on peut probablement trouver d’autres exemples presque à l’infini …

Stratégie
nationale

Notre analyse statistique (dont la taille de l’échantillon doit être élargie) suggère une certaine corrélation positive entre taux de mortalité et stratégie SNP (mesurées en degrés de confinement) : les pays ayant appliqué une stratégie de confinement fort (degré 3/3) – c-à-d le confinement général – ont généralement un taux de mortalité supérieur à celui observé dans les pays ayant appliqué un confinement faible (degré 1/3) – c-à-d le confinement ciblé sur les seuls groupes à risque.

Mortalité vs stratégie SNP (confinement)mortalite-SNP.png

Source

Les données du graphique proviennent du tableau ci-dessous : les carrés représentent les pays de la colonne A, les valeurs d’abscisse correspondent à la colonne B, et les valeurs d’ordonnée à la colonne E.

Mortalité vs stratégiesmortalite-vs-strategie-tableau.png

SNP : stratégie non pharmaceutique (confinement)
1 : confin. faible – 2 : confin. moyen – 3 : confin. fort
SNP : stratégie pharmaceutique (dépistage & traiter)
Source

Le cas de la Suède est très intéressant : bien que faisant partie du groupe 2 (SNP), son taux de mortalité est relativement élevé, ce qui pourrait s’expliquer par le fait que le taux de dépistage (stratégie SP) dans ce pays est très bas. La Belgique est un autre cas intéressant : ce pays, dont le taux de mortalité attribué à covid-19 est le plus élevé, est passé de SP(1) à SP(2) durant le mois d’avril.tests.png

Source

Cependant on ne distingue pas de corrélation notable entre taux de mortalité et stratégie SP (dont l’intensité est mesurée en nombre de tests par 1000 hab.). Cela avoir deux causes possibles : (i) le nombre encore limité de pays repris dans le tableau (nous allons l’augmenter) ; (ii) le nombre de test est un moins bon indicateur de la stratégie SP que le degré de liberté des médecins d’appliquer des traitements non spécifiques.

Mortalité vs stratégie SP (dépister & traiter)mortalite-SP.png

Source

Pour illustrer la thèse d’une corrélation positive de la stratégie SNP, et négative de la stratégie SP relativement au taux de mortalité, nous utilisons l’indice combiné niveau de confinement – niveau de nombre de tests (⇒ échelle de 1-3=-2 à 3-1=2). Nous trouvons effectivement une corrélation positive, mais faible (< 0,5).

Ainsi, confrontés à un virus nouveau les pays dont la législation médicale est très restrictive en matière d’autorisation de médicaments (interdiction d’utiliser des médicaments non spécifiques même pour traiter un virus nouveau) auront par conséquent un faible niveau de SP (et donc une valeur relative élevée pour le paramètre λ du modèle SIR). Le gouvernement peut alors être tenté de compenser par un fort niveau de SNP, ce qui a théoriquement pour effet d’abaisser la valeur du paramètre β, mais selon nous d’augmenter la mortalité en raison d’une part de l’inefficience pratique du confinement général (cf. supra #efficacite-strategie-non-pharma), et d’autre part de ses effets pervers (cf. supra #effets-pervers-strategie-non-pharma).

Mortalité vs stratégie SNP(+) + SP(-) (dépister & traiter)mortalite-SNP+SP.png

Source

Covid-19 : Les mensonges de l’OMS (Prof. Denis Rancourt) (38 min. – 2020)

Nous sommes arrivés ici à la fin de l’analyse statistique du phénomène covid-19, qui confirme la thèse selon laquelle c’est la panique et le confinement général, et non le virus, qui constitueraient la cause essentielle de surmortalité (modérée) de covid-19 dans certains pays. L’analyse statistique permet de mesurer rationnellement un phénomène et d’ainsi corriger nos perceptions, qui sont très influencées par les médias de masse. Ce qui nous conduit à la section suivante …

Agents du délire collectifs

https://konfedera.org/gestion-epidemies#agents-delire-covid19

Nous allons ici montrer que le délire collectif autour de covid-19 fut une parfaite illustration :

  • de ce que les phénomènes sociaux sont généralement multifactoriels ;
  • d’un effet « boule de neige », c-à-d cumulatif, par lequel les facteurs originels en induisent d’autres, qui renforcent les premiers par boucle de rétroaction.

Nous allons analyser les agents de ces phénomènes en distinguant agents sources (la vague) et agents induits (les surfeurs, qui ont pour effet d’amplifier la vague) :

  1. agents sources :
    • entreprises « d’information »;
    • atlantisme anti-chinois;
  2. « surfeurs » :
    • scientifiques de plateaux TV;
    • personnel médical;
    • gouvernements.
Entreprises « d’information »

https://konfedera.org/gestion-epidemies#catastrophisme-mediatique

La concurrence que représentent les médias sociaux pour les entreprises « d’information » incite ces entreprises à toujours plus de catastrophisme (« biased news ») afin de doper l’audimat et partant les revenus publicitaires. Ainsi dans le cas de l’épidémie covid-19 ces médias « professionnels » ont annihilé chez les infos-dépendants toute capacité d’analyse des faits statistiques, en les matraquant de messages catastrophistes focalisant sur des cas particuliers (exemple) mais en passant sous silence le fait que chaque année on observe de tels cas dits « atypiques » rien qu’avec la grippe saisonnière.

Les médias ont également dénigré des informations contrecarrant le très rémunérateur catastrophisme (audimat = revenus publicitaires). Ainsi le journal Le Monde a accusé Didier Raoult – premier expert mondial en matière de maladies transmissibles – d’avoir propagé des « fake news » dans sa vidéo annonçant la disponibilité d’un traitement de l’infection à covid-19 [source] !

covid-19 : hyper-hystérisation (8m03s – 2020)

Voici le témoignage surjoué de Christine Borowiak, une journaliste de la RTBF (télévision publique belge) qui s’est rendue à l’hôpital pour des symptômes grippaux. Seule différence, le nom de cette maladie est covid-19.

Atlantisme anti-chinois

https://konfedera.org/gestion-epidemies#atlantisme-anti-chinois

Une autre force de fond, et tout aussi manifeste, fut le biais anti-chinois des entreprises « d’information » occidentales (pudiquement dénommée « presse »). Les parts de marchés gagnées par la Chine dans le commerce international depuis le début des années 2000 poussent les pays occidentaux à abandonner le principe de libre échange. Ce points sera développé plus loin (#contexte-economique). Nous allons ici nous concentrer sur la réaction du gouvernement chinois face à cette campagne médiatique, alors que la Chine fut la source de l’épidémie de covid-19.

Il suffit de suivre la presse chinoise (peopledaily.com.cnnews.cnscmp.com) pour constater que le gouvernement chinois est extrêmement sensible à son image internationale. Selon notre analyse, s’inspirant de la technique du judo (exploiter l’attaque – ici médiatique – de l’adversaire), le gouvernement chinois a ainsi surfé sur la vague médiatique (voire même l’aurait amplifiée) pour positionner la Chine en champion de la gestion des épidémies, une fois la « bataille » gagnée « avec brio », et d’autant plus facilement que l’épidémie n’avait rien d’exceptionnelle. Ainsi le confinement général de l’agglomération de Wuhan (foyer de l’épidémie) – visuellement très spectaculaire – n’avait aucune nécessité de santé publique, mais fut motivé par des raisons d’image du gouvernement chinois dans l’opinion publique étrangère, et aussi semble-t-il pour des raisons de politique intérieure, liées aux relations entre pouvoir central et régions.

Scientifiques de plateau TV

https://konfedera.org/gestion-epidemies#scientifiques-de-plateaux-TV

Les entreprises « d’information » n’ont aucune peine à attirer sur leur plateau ou dans leurs colonnes des scientifiques considérant être injustement méconnus, et espérant que la fréquentation des plateaux de télévision et les contributions dans les colonnes de la presse écrite, leur permettra – en alimentant le catastrophisme – d’enfin briller sous les spotlights. Il existe d’ailleurs dans le jargon des médias « d’information » professionnels un terme pour dénommer ces experts : des « bons clients » [exemples pour la Belgique].

Spectacle médiatique. Le temps d’antenne et l’espace rédactionnel sont limités par de fortes contraintes liées à l’audimat et aux proportionnels revenus publicitaires. Il en résulte que le discours de ces scientifiques est simplifié à outrance, ce qui facilite son détournement en « biased news » à des fins économiques ou politiques.

Incompétents ou
charlatans ?

À la question « s’agit-il d’incompétence ou de compromission ? » on pourrait être tenté de répondre qu’il s’agit de compromission étant donné le haut niveau de formation de ces scientifiques. Cependant il ne faut pas sous-estimer la possibilité d’une gigantesque incompétence chez certains scientifiques spécialisés dès qu’ils sortent de leur domaine de compétence. Ainsi un sommet d’absurdité fut atteint en Belgique par le très médiatisé Marc Van Ranst, professeur à la Katholieke Universiteit Leuven lorsqu’il s’est exprimé en faveur, si nécessaire, d’un confinement « à la Wuhan » (foyer de l’épidémie en Chine) c-à-d d’un couvre-feux (!) national [source]. Ce faisant le virologue oublie (i) que grâce aux cellules locales du Parti Communiste – dont il n’existe aucune organisation équivalente en Europe – les habitants de toute la province du Hubei étaient dépistés et ravitaillés (nourriture et médicaments) [source], (ii) que cette province était approvisionnée par les provinces chinoises environnantes, ce qui ne pourrait être le cas en Europe, vu l’absence flagrante de solidarité et de coordination au sein de l’UE. C’est donc à un effondrement de la société belge qu’aurait conduit une telle mesure. Comment se fait-il qu’après avoir énoncé de telles inepties ce scientifique ait pu conserver la moindre crédibilité ?

Personnel médical

https://konfedera.org/gestion-epidemies#delire-collectif-soignants »

La politique « libérale » de l’UE a pour effet d’asphyxier les entreprises publiques du service public en réduisant progressivement leur financement public. Il en résulte des conditions de travail de plus en plus difficiles pour le personnel médical ⇒ dégradation de la qualité des services ⇒ les citoyens sont ainsi poussés vers des entreprises privées plus chères [ France : L’hôpital public au bord de la crise de nerfs (avril 2018) ; Belgique : Hôpitaux publics bruxellois: le ras-le-bol des blouses blanches (juin 2019) ]. Dans le contexte catastrophiste de covid-19, certains médecins et infirmières ont pu amplifier l’effet boule de neige en cédant à la panique (crainte de surcharge au pic de l’épidémie) ou en exagérant leur situation pour revendiquer plus de moyens financiers pour les hôpitaux.

covid-19 : hôpitaux débordés … vraiment ? (1m7s – avril 2020)

Gouvernements

https://konfedera.org/gestion-epidemies#delire-collectif-gouvernements »

Une fois mis au pied du mur par l’hystérie médiatique, la plupart des gouvernements s’y soumettent. Peut être certains décideurs politiques (ou leurs « sponsors » …) ont-ils aussi vu dans l’hystérie collective une opportunité pour faire avancer des mesures controversées (protectionnisme, politique anti-immigration, vaccination obligatoire, traçage de nos relations, …) ?

Quoi qu’il en soit la méthode utilisée – consistant à terroriser la population (et de façon très hypocrite, comme le montre l’extrait vidéo ci-dessous) – est inacceptable.

Comment un gouvernement terrorise la population (1m07s – mars 2020)

Chaque jour à 11 heures le gouvernement belge organisait une conférence de presse, présentée par des scientifiques, et consistant essentiellement (i) à mentionner le nombre de nouveaux décès ; et (ii) à répéter inlassablement les mêmes instructions. Or citer chaque jour le nombre de nouveaux décès sans les placer en perspective (notamment par rapport au nombre quotidien de victimes de la grippe saisonnière) n’a aucune valeur informative, et ne peut avoir pour effet que de terroriser la population.

Des pratiques telles que celle illustrée par la vidéo ci-dessus mettent gravement en question la crédibilité des gouvernements et de la communauté scientifique (le monsieur qui parle dans la vidéo ci-dessus est un scientifique qui fut ultra-médiatisé par la presse belge, et d’une façon qui n’est pas sans rappeler la création de « héros nationaux » par les régimes totalitaires : exemple). Leur volonté manifeste d’attiser la peur par des effets de focalisation pose une question légitime : quelles autres pratiques manipulatoires les gouvernements sont-ils prêt à appliquer pour convaincre la population d’accepter, par exemple, le traçage de leurs relations privées ? Ainsi parmi ces autres mesures il y a-t-il la modification de statistiques « pour le bien de la population » ?

  • Un autre exemple flagrant de manipulation sémantique apparaît dans les articles de presse évoquant le traçage « des malades » plutôt que celui « des citoyens » en général [vérifier]. Or par définition le traçage ne se limite pas qu’aux malades car si ceux-ci étaient identifiables en tant que tels le traçage ne serait plus nécessaire.
  • Les manipulations de l’opinion publique par des scientifiques « respectables et bien-pensants » existent dans d’autres domaines que l’épidémiologie, comme en témoigne cet exemple dans le domaine de l’écologie.

Contexte économique

https://konfedera.org/gestion-epidemies#contexte-economique

Diverses forces économiques ou idéologiques ont pu jouer un rôle substantiel dans le phénomène de surmédiatisation catastrophiste de covid-19.

Concurrence chinoise

Depuis 2015 la Chine est la première puissance économique mondiale en terme de PIB mesuré en PPA [source]. Il suffit d’observer les messages anti-chinois propagés par les entreprises « d’information » occidentales pour constater que cette concurrence déplaît fortement aux classes dirigeantes des pays atlantistes. Alors que jusqu’au début des années 2000 le libre-échange international était la pierre angulaire de l’idéologie atlantiste, on assiste à un rétro-pédalage intégral de la part des pays atlantistes depuis que cette logique se retourne contre eux. Pour « justifier » ce retournement de veste, la prégnance du réchauffement climatique et le risque épidémique ont manifestement été amplifiés par les entreprises « d’information » occidentales ainsi que par les dites « organisations non gouvernementales ».

Sur l’exploitation médiatique du réchauffement climatique : allocation-universelle.net/developpement-durable#rechauffement-climatique.

Mondialisation ? La modification actuelle des rapports de forces commerciales ne doit pas être confondue avec la mondialisation des échanges, qui est un phénomène ancien. Le transport maritime intercontinental est florissant depuis plusieurs siècles, et le transport intercontinental par avion existe depuis huit décennies [source]. Par conséquent il est faux d’affirmer qu’il y aurait depuis quelques années une augmentation de la propagation des épidémies en raison de la mondialisation. Les épidémies ne sont ni plus nombreuses ni plus virulentes. Par contre leur suivi statistique et la médiatisation de ce suivi ont augmenté exponentiellement depuis les années 1990 (début d’Internet grand public), avec tous les biais de mesures et d’interprétations qu’illustre le phénomène sociologique covid-19 (cf. supra #suivi-temps-reel).

Big Data & Pharma Inc.

https://konfedera.org/gestion-epidemies#big-pharma-data

En suscitant une paranoïa collective la décision d’imposer le confinement général a fortement stimulé le marché des vaccins ainsi que celui du big data (le traçage des individus est une source de revenus gigantesques pour les entreprises qui collecteront et revendront ces données). Le « LancetGate » illustre parfaitement les dérives auxquelles peut conduire l’appât du gain.

LancetGate

Surgisphère est une société de Big Data dont les données mensongères ont été utilisées pour produire (en mai 2020) deux articles scientifiques discréditant l’hydroxychloroquine comme traitement de covid-19 [article-1article-2]. Parmi les auteurs de ces deux articles figurent Sapan S. Desai, fondateur de Surgisphère, et Mandeep Mehra, qui avait collaboré avec la société pharmaceutique Gilead Science. Mehra a menti en déclarant n’avoir pas de conflits d’intérêts : en avril 2020 il avait participé à une conférence sponsorisée par Gilead et concernant Covid-19 [source]. Des conflits d’intérêt entre Mehra et des entreprises pharmaceutiques, dont Gilead et Bayer, avaient été mentionnés en 2013 [source]. Malgré le caractère évident des fraudes (cf. vidéo ci-dessous) les deux articles de mai 2020 furent publiés dans des revues scientifiques réputées : The Lancet pour le premier article et New England Journal of Medicine pour le second. Ces revues furent contraintes de se rétracter [rétractation-1rétractation-2].

Commentaires de Didier Raoult sur le « LancetGate » (15m26s – 2 juin 2020)

Fin juin 2020 l’Agence européenne des médicaments (EMA) publia un avis recommandant l’autorisation du Remdesivir, un médicament concurrent de la Chloroquine (et beaucoup, beaucoup plus cher) produit par … Gilead [source] ! En avril 2020, la même EMA avait publié un avis défavorable à la Chloroquine [source], alors que sur la seule année 2019 trente six millions de comprimés de ce médicaments avaient été consommés dans le monde, sans ordonnance [source] !

De nombreux chercheurs du secteur médical sont intoxiqués par des sources d’informations « scientifiques » formatées et conditionnées par l’industrie pharmaceutique, et ont en outre des conflits d’intérêt avec elle.

Enfin on notera à quel point la gestion de covid-19 par de nombreux appareils d’État (gouvernement, scientifiques de plateaux TV, presse, …) est cohérente dans la combinaison de ses effets favorables au business pharmaceutique :

  • « nouvelle normalité » de « l’ennemi invisible et omniprésent » (terreur médiatique) ⇒ distanciation et stress ⇒ inhibition permanente du système immunitaire des individus ⇒ élargissement du marché des vaccins, dans le temps et l’espace;
  • dénigrement voir interdiction des médicaments non spécifiques ⇐ qui accepterait de se faire vacciner si un traitement peu coûteux est disponible … ?
Data
business

Le potentiel financier et politique du « Big data » est tel (il concerne la quasi totalité des secteurs économiques) que de très fortes pressions ont pu être exercées sur les décideurs politiques afin que ceux-ci profitent de la vague médiatique catastrophiste de covid-19 pour amener les populations à accepter le traçage de leur vie privée. On notera à cet égard le fait pour le moins surprenant que dans de nombreux pays le « déconfinement » (sic) à été conditionnalisé à l’application du traçage [exemple] !

Il apparaît que la plupart des citoyens ne participent pas spontanément au traçage. Il est donc plus que probable que celui-ci sera imposé aux populations de façon plus insidieuse. Ainsi dès le mois de juin 2020, alors que l’épidémie était déjà quasiment éteinte, l’accès à des services publics (dont des piscines) fut converti – en un temps record – à la réservation préalable par Internet, en sous-traitant la gestion du système à des entreprises privées (par exemple qweekle.com). Pour réserver il faut obligatoirement mentionner un numéro de téléphone en plus de l’adresse email. Quant à ceux qui n’ont pas accès à Internet, tant pis pour eux (mais de toute façon ils n’intéressent pas les entreprises du data business).

Idem pour le traçage (!), avec des sociétés telles que devside.com, en dehors de véritable démocratique et dans le silence assourdissant du pouvoir judiciaire.

Dans tous ces cas, comment les procédures d’appel d’offre ont-elles pu être appliquées correctement dans un délai aussi court … ?

Extrémisme vert

Décroissants. L’extrémisme vert commence-t-il à prendre des proportions inquiétantes, notamment dans le milieu des universités ? Depuis quelques années une dangereuse idéologie, issue notamment de la théorie des jeux, est en train de se développer dans le milieu scientifique, selon laquelle il serait rationnel d’imposer la supposée « vérité scientifique » par la contrainte (psychique ou physique) plutôt que par le seul partage du savoir. Se pourrait-il que des scientifiques enfermés dans leurs convictions se soient convaincus de la nécessité de tromper l’opinion publique au nom de la décroissance ? J’invite le lecteur qui croirait que j’exagère à lire ce cas que j’ai personnellement constaté … et documenté.

PIB jusqu’au premier trimestre 2020pib.png

Source

Problématique politique

https://konfedera.org/gestion-epidemies#problematique-politique

Pour exposer cette problématique il faut considérer deux cas de figures correspondant chacun à l’une des deux stratégies théoriques SNP et SP (cf. supra #SIR-strategies) :

  • SP : le gouvernement reconnaît le fait que les modèles épidémiologiques ne peuvent prévenir l’avenir d’une épidémie ⇒ la capacité hospitalière est régulièrement adaptée à l’évolution observée de la demande de services de soins hospitaliers, en termes qualitatifs (« quels services ») et quantitatifs (« en quelles quantités »)
    • ⇒ selon le budget alloué aux soins de santé et la qualité de leur gestion il y a dans certains pays une surcapacité durant toute l’année, alors que dans les autres pays on observe régulièrement des périodes (généralement assez courtes) durant lesquelles la capacité est dépassée, ce qui se traduit par une surmortalité.
  • SNP : le gouvernement croit dans la capacité (i) des modèles épidémiologiques à anticiper l’évolution d’une épidémie, et (ii) de la stratégie SNP (confinement, distanciation, masques, lavages) à abaisser et reculer le sommet de l’épidémie ⇒ cette stratégie sera appliquée à chaque fois que l’on découvrira des virus « nouveaux » et aussi longtemps qu’il n’y aura pas de médicament ou vaccin efficace ⇒
    • au niveau santé publique : le gouvernement pourra « justifier » la suppression de la surcapacité hospitalière, ce qui se traduira par de très fréquentes surcharges dès lors que les hypothèses i et ii sont erronées et que les effets pervers du confinement sont avérés ;
    • au niveau politique : régression vers un régime totalitaire;
    • au niveau économique : baisse de la production & consommation.
Éthique et
démocratie

Les forces extrêmement puissantes qui en 2020 ont réussi à imposer la stratégie SNP s’appuyaient sur un argument implicite qu’on pourrait qualifier de « zéro mortalité épidémique » et qui s’oppose au principe (lui aussi implicite) qui était la norme avant 2020, à savoir un « nombre tolérable de victimes« . Celui-ci peut à priori paraître scandaleux ou auto-destructeur, et pourtant nous l’appliquons en n’interdisant pas le transport routier (PS : les accidents de la route constituent une des dix premières causes de mortalité).

D’autre part la stratégie SNP risque fort d’être appliquée en permanence. Il y a en effet une vingtaine de virus associés aux seules infections respiratoires qui circulent dans le monde [source], causant tous des victimes. En outre le nombre des virus par continent augmente en raison de la mondialisation, et le nombre des virus connus augmente avec le progrès scientifique [source]. D’autre part des infections peuvent se transmettre pendant plusieurs dizaines d’années, avant de s’atténuer et de disparaître [source].

Fusion
écologisme
libéralisme

Les écologistes radicaux pourraient voir dans le totalitarisme SNP un moyen d’imposer la décroissance aux populations. D’autre part on pourrait assister en occident à une fusion idéologique entre écologisme et libéralisme atlantistes dès lors que pour celui-ci la décroissance serait le prix à payer pour neutraliser la Chine.

Notons également le rôle joué par l’Union européenne, qui depuis trente ans, lentement mais sûrement, étrangle les services publics et les entreprises publiques du secteur médical, ce qui a pour effet d’en dégrader la qualité des services, et d’ainsi pousser les patients (du moins les plus aisés …) et le personnel médical vers des entreprises privées [approfondir].taux-lits-soins-intensifs.png

Source

Conclusion

https://konfedera.org/gestion-epidemies#conclusion

Hystérie
collective

Malgré que covid-19 fut précédé d’autres pandémies de virus nouveaux (grippes aviaires, H1N1, SARS, MERS, Ebola, chikungunya, Zika, …) dont nous savons que leurs surmédiatisations catastrophistes n’était pas fondées, il semble que nous sommes incapables d’apprendre les leçons du passé, y compris de nombreux scientifiques. Avec covid-19 une barre a été franchie : le confinement général et le port obligatoire du masque sont le signe que les modèles-jouets nous ont fait perdre confiance dans la nature c-à-d dans la vie.

Étant donné que (i) la pandémie de covid-19 n’a, au niveau modial, rien de particulier par rapport aux précédentes pandémies de virus « nouveaux » ; et (ii) que l’on « découvre » régulièrement de « nouveaux » virus (suite au progrès scientifique), il en résulte logiquement que si les populations ne se révoltent pas contre le confinement général, celui-ci deviendra la norme. Or nous avons montré qu’en appliquant le confinement général on ne neutralise pas une pandémie, mais on massacre la démocratie, la santé psychique de la population et le développement économique.

Info &
savoir

Business de « l’info ». Le délire collectif covid-19 qui a submergé la planète illustre la puissance aussi phénoménale que délétère des médias « d’information ». S’agit-il d’une forme de coup d’État version 21° siècle, ou du dernier soubresaut d’un pouvoir médiatique contesté par les réseaux sociaux c-à-d par la démocratie ?

Médias vs réseaux sociaux : qui dit la vérité (1m05s – 2020)

Le conférencier est Didier Raoult, le premier expert mondial dans le domaine des maladies transmissibles.

On notera, dans le chef des journalistes, un comportement d’inversion accusatoire consistant à accuser « les réseaux sociaux » de propager des « fake news ». Or si cela est certes exact il reste à démontrer que globalement ces réseaux nuiraient à la qualité de l’information. Or de récentes recherches scientifiques sur l’intelligence collective suggèrent plutôt le contraire [approfondir].

Opportunisme médical. On notera également le rôle néfaste joué par une partie du personnel médical qui, cédant à la panique (crainte de surcharge au pic de l’épidémie) et/ou pour revendiquer plus de moyens financiers pour les hôpitaux, a exagéré la gravité de la situation : #delire-collectif-soignants.

Modèles épidémiologiques. Nous avons d’autre part démontré la réalité du charlatanisme de l’épidémiologie mathématique et l’ampleur des force « tectoniques » qui sont en train de nous mener vers le totalitarisme, par le biais d’une déconnexion totale du business de « l’info » et du « savoir » par rapport à la réalité.

Totalitarisme
sanitaire

Le délire médiatique autour de COVID-19 nous rappelle qu’aucun citoyen ne devrait renoncer à sa capacité de jugement (le bon sens populaire), quel que soit le domaine. Il ne faut pas abandonner le pouvoir aux scientifiques de plateau TV. La science doit convaincre et non pas contraindre.

La contrainte – fondée ici sur le chantage au supposé risque porté à autrui (« tu obéis et tu te tais sinon je t’accuse d’être un meurtrier potentiel ») – est très probablement le résultat de la corruption de décideurs politiques par le « lobbying » du business pharmaceutique (vaccins obligatoires) et du « big data » (traçage), comme montré et documenté dans la section #big-pharma-data;

Démocratie
directe

Les faits exposés dans cet article confirment la nécessité d’une prise de contrôle démocratique des moyens de production de l’information et du savoir. Cette évolution devrait selon nous se réaliser en parallèle avec la création d’une Confédération mondiale de démocraties directes souveraines. Nous avons montré dans d’autres publications que ces démocratie du 21° siècle ne pourront exister qu’en faisant du statut de grande entreprise (dont les banques et les entreprises « d’information ») un monopole public, et en gérant ces entreprises publiques sous statut de coopératives publiques.

Toute démarché collective étant la somme d’actions individuelles il importe que chacun prenne conscience de la nuisibilité de l’info-dépendance et de la nécessité absolue de détruire la TV et de résilier son abonnement.(34)Sélectionner une langue​▼

Infos


Une publication de François Jortay




Réponse à l’OMS sur le conseil d’utilisation des masques contre la Covid-19

[Source : Le Saker Francophone]

RE : L’OMS conseille l’utilisation de masques dans la population générale pour prévenir la transmission de COVID-19


Par Denis G. Rancourt et Joseph Hickey – Le 21 Juin 2020 – Source OCLA

Par email à :

Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus
Directeur général
Organisation mondiale de la santé
Siège de l’OMS à Genève
Avenue Appia 20
1211 Genève

c/o Bureau de New York : whonewyork@who.int
CC : weu@who.int, afrgocom@who.int, phedoc@who.int,
senkoroh@ga.afro.who.int, guerrere@paho.org, she@emro.who.int,
eurohealthycities@who.int, yoosufa@searo.who.int, ogawah@wpro.who.int,
mercados@wkc.who.int, mediainquiries@who.int

Directeur général :

L’Association des libertés civiles de l’Ontario (OCLA) demande à l’OMS de retirer sa recommandation aux décideurs conseillant l’utilisation de masques faciaux dans la population générale (« la recommandation de l’OMS »).

Ladite recommandation de l’OMS est détaillée dans le document d’« orientation provisoire » de l’OMS intitulé « Conseils sur l’utilisation des masques dans le contexte de la COVID-19 », qui est daté du 5 juin 2020 :

Numéro de référence de l’OMS : WHO/2019-nCov/IPC_Masks/2020.4

Le document est actuellement publié sur cette page :

https://www.who.int/emergencies/diseases/novel-coronavirus-2019/advice-forpublic/when-and-how-to-use-masks

Vous avez personnellement promu la recommandation de l’OMS sur twitter :

@WHO

Compte tenu de l’évolution des données, l’OMS conseille aux gouvernements d’encourager le grand public à porter des masques là où la distance physique est importante et difficile, par exemple dans les transports publics, dans les magasins ou dans d’autres environnements confinés ou surpeuplés – @ DrTedros

Nous pensons que la recommandation de l’OMS est nuisible à la santé publique et au tissu même de la société. La recommandation est utilisée par les gouvernements comme une justification toute faite pour imposer l’utilisation de masques dans la population en général. Les diktats législatifs et les politiques de coercition qui en résultent violent largement les droits civils, politiques et humains. Nous demandons que votre recommandation mal conçue soit immédiatement retirée.

Le contexte est le suivant : 1

  • Les maladies respiratoires virales, basées sur des mutations rapides, ont coévolué avec les systèmes immunitaires puissants, complexes et adaptatifs des animaux qui respirent depuis quelque 300 millions d’années et avec nos ancêtres humains depuis environ 5 millions d’années, en l’absence de vaccins.
  • Il n’y a pas eu d’augmentation statistiquement significative de la charge hivernale de la mortalité toutes causes confondues en 2019-2020, par rapport aux nombreuses décennies de données fiables concernant les pays des latitudes moyennes du Nord.
  • Un pic important de mortalité toutes causes confondues par semaine s’est produit de manière synchrone dans plusieurs juridictions, sur plusieurs continents séparés par des océans, immédiatement après la déclaration de la pandémie par l’OMS.
  • Ce pic peut être attribué à la réponse des gouvernements en matière de préparation à la COVID-19, qui a eu des répercussions sur les personnes immunodéficientes institutionnalisées dans ces juridictions.

Dans votre document, vous indiquez (à la page 6) :

À l’heure actuelle, l’utilisation généralisée des masques par les personnes en bonne santé dans le cadre communautaire n’est pas encore étayée par des preuves scientifiques directes ou de haute qualité et il y a des avantages et des dommages potentiels à prendre en compte (voir ci-dessous).

Même votre déclaration introductive présente deux problèmes.

Premièrement, elle contient le biais palpable selon lequel « il doit y avoir des avantages ».

Deuxièmement, et c’est plus important, vous omettez de mentionner que plusieurs essais contrôlés randomisés avec des résultats vérifiés (infections) ont été spécifiquement conçus pour détecter un bénéfice, et n’en ont trouvé aucun mesurable, pour aucune maladie respiratoire virale. Cela inclut les nombreux essais contrôlés randomisés qui ne constatent aucune différence entre les masques chirurgicaux ouverts et les respirateurs. 2

Vous avez échoué à mentionner que ces résultats fixent une limite supérieure probabiliste à l’efficacité des masques, et vous n’avez pas calculé cette limite supérieure. Au lieu de cela, vous répétez la notion trompeuse selon laquelle des preuves fiables n’ont « pas encore » été trouvées pour confirmer votre parti pris.

En d’autres termes, si les masques étaient même modérément efficaces pour réduire le risque d’infection, alors un bénéfice aurait été statistiquement détecté dans un ou plusieurs des nombreux essais fiables qui ont déjà été réalisés.

Plus fondamentalement, un problème majeur de votre document est que vous vous basez à tort sur des rapports scientifiques de mauvaise qualité comme constituant des « preuves » utilisables. Avec les politiques publiques, en particulier les politiques de santé, ayant des conséquences draconiennes, il doit y avoir un seuil de normes en dessous duquel un rapport donné ne peut pas être utilisé comme indicateur de la réalité. Si la science exige des essais contrôlés randomisés avec des résultats vérifiés, c’est précisément parce que d’autres méthodes d’étude sont susceptibles d’être biaisés.

Le contexte d’une nouvelle maladie et d’une pandémie annoncée est un contexte dans lequel tous les rapports (médiatiques, politiques et scientifiques) sont susceptibles d’être largement biaisés. Les mécanismes des biais sont bien connus et anticipés, tels que : les prises de position politiques, les conflits partisans, l’avancement de carrière, le remplissage des C.V., la reconnaissance des « découvertes », l’exploitation de l’intérêt et du soutien du public [au sens data mining, NdA], l’amélioration de la réputation institutionnelle et personnelle, les possibilités de financement, les intérêts des entreprises, etc.

La partialité de groupe n’est pas un phénomène rare. Un grand nombre d’études susceptibles de biais qui s’accordent sur un point n’ont que peu de valeur. Toute étude qui n’applique pas les outils scientifiques établis pour éviter les biais d’observation doit être présumée biaisée, dans tout contexte de politiques draconiennes.

C’est pourquoi l’OMS ne peut pas collecter et s’appuyer sur des études potentiellement biaisées pour formuler des recommandations qui peuvent avoir des effets dévastateurs (voir ci-dessous) sur littéralement la vie de milliards de personnes. L’OMS doit plutôt appliquer un seuil de normes strictes et n’accepter que des essais contrôlés randomisés dont les résultats sont vérifiés. Dans cette application, le simple fait que plusieurs études de qualité de ce type n’aient jamais confirmé les effets positifs signalés dans les rapports susceptibles de biais devrait être un signal d’alarme.

Par exemple, deux études récentes amplement promues qui ne satisfont pas au seuil des normes et qui, à notre avis, présentent un risque palpable de biais important sont les suivantes. L’étude de Renyi Zhang et al :

« Identifier la transmission par voie aérienne comme la principale voie de propagation de la COVID-19 » par Zhang, Renyi et al, Proceedings of the National Academy of Sciences, 11 juin 2020, 202009637 ; DOI : 10.1073/pnas.2009637117,

qui n’a pas été utilisé dans votre document, probablement parce qu’elle a été publiée plus tard.

L’étude de Zhang applique des extrapolations linéaires concoctées à partir de courbes épidémiologiques non linéaires pour conclure que les politiques d’imposition de masques ont dû fonctionner. Ce travail semble être carrément contredit par Sajadi et al. qui ont rigoureusement montré que les épidémies de la COVID-19 des centres à forte transmission étaient limitées à une bande étroite de latitude, de température et d’humidité absolue, indépendamment de toute considération d’imposition de distances sociales, y compris de masques, comme on pourrait s’y attendre pour des maladies respiratoires virales connues. 3

Et, l’étude de DK Chu et al :

« Distances physiques, masques faciaux et protection des yeux pour prévenir la transmission de personne à personne du SRAS-CoV-2 et de la COVID-19 : une revue systématique et une méta-analyse » par Chu, DK et al, Lancet, 1er juin 2020, S0140673620311429, https://www.thelancet.com/journals/lancet/article/PIIS0140-6736(20)31142-9/,

qui est votre référence 42.

L’étude Chu a été financée par l’OMS. Elle ne contient aucun essai contrôlé randomisé, mais utilise plutôt un enchevêtrement de données sur des associations de facteurs mal définis. La propre évaluation de « certitude » de DK Chu et al’s concernant leur conclusion sur les masques est « FAIBLE », ce qui signifie que « notre confiance dans l’estimation de l’effet est limitée ; l’effet réel pourrait être substantiellement différent de l’estimation de l’effet » (leur tableau 2), mais ce résultat est une base pour votre recommandation aux gouvernements.

Dans votre document, après avoir recommandé l’utilisation des masques dans la population générale (votre tableau 2), vous décrivez les « avantages » et les « dommages » de ces applications.

Dans la section « Avantages/bénéfices potentiels » (p. 7), vous affirmez à tort que les « avantages probables » comprennent « la réduction du risque potentiel d’exposition venant des personnes infectées avant qu’elles ne développent des symptômes ». Comment cela peut constituer un avantage « probable », en l’absence totale de données fiables, dépasse l’entendement. Vos autres « avantages probables » sont les suivants :

  • une réduction de la stigmatisation potentielle des personnes portant des masques pour éviter d’infecter d’autres personnes … ;
  • donner aux gens le sentiment qu’ils peuvent jouer un rôle en contribuant à arrêter la propagation du virus ;
  • rappeler aux gens qu’ils doivent respecter d’autres mesures (par exemple, l’hygiène des mains, ne pas se toucher le nez et la bouche)… ;
  • les avantages sociaux et économiques potentiels. Face à la pénurie mondiale de masques chirurgicaux et d’EPI, encourager le public à créer ses propres masques en tissu peut favoriser l’entreprise individuelle et l’intégration communautaire. En outre, la production de masques non médicaux peut offrir une source de revenus à ceux qui sont capables de fabriquer des masques au sein de leur communauté. Les masques en tissu peuvent également être une forme d’expression culturelle, encourageant l’acceptation par le public des mesures de protection en général…

Votre document comporte ensuite la section intitulée « Dommages/désavantages potentiels », dans laquelle vous indiquez :

Les dommages probables de l’utilisation du masque par des personnes en bonne santé dans le grand public sont notamment les suivants :

  • risque potentiel accru d’auto-contamination dû à la manipulation d’un masque facial et au fait de se toucher ensuite les yeux avec des mains contaminées ;
  • risque potentiel d’auto-contamination qui peut se produire si les masques non médicaux ne sont pas changés lorsqu’ils sont mouillés ou souillés. Cela peut créer des conditions favorables à l’amplification des micro-organismes ;
  • des maux de tête et/ou des difficultés respiratoires potentiels, selon le type de masque utilisé ;
  • développement potentiel de lésions cutanées sur le visage, de dermatites irritantes ou d’une aggravation de l’acné, en cas d’utilisation fréquente pendant de longues heures ;
  • difficulté à communiquer clairement ;
  • les problèmes de gestion des déchets ; l’élimination inadéquate des masques, qui entraîne une augmentation des déchets dans les lieux publics, le risque de contamination des nettoyeurs de rues et le danger pour l’environnement ; …

À première vue, les « dommages » que vous décrivez sont plus graves que les avantages. Nous sommes donc d’autant plus perplexes que votre recommandation ne soit pas fondée sur des résultats scientifiques fiables.

Vous avez raison de souligner que les masques sont des collecteurs et des concentrateurs de substances et de matériaux chargés d’agents pathogènes, à proximité immédiate de la bouche, du nez et des yeux, de sorte que l’on pourrait s’attendre à une transmission par contact par le biais de ladite concentration.

Une journée de collecte d’agents pathogènes sur le masque par inhalation, accompagnée du toucher du masque, et suivie du retrait du masque et de son élimination ou de son rangement, ne semble en effet pas être une bonne idée. Peut-on raisonnablement s’attendre à ce que le grand public apprenne et suive les protocoles médicaux de sécurité des masques ? La plupart des essais fiables ont été réalisés avec des professionnels de la santé, et n’ont trouvé aucun avantage mesurable aux masques. Les masques rendraient-ils les choses pire dans la population générale ? Nous ne le savons pas, mais virtuellement la quasi-totalité des dirigeants des établissements de santé publique, y compris l’OMS, semblaient le penser.

En outre, vous avez omis d’importants dangers prévisibles, dont les suivants :

  1. Sur le plan médical, directement imputable aux masques, les questions suivantes restent sans réponse : Les grosses gouttelettes capturées par un masque sont-elles atomisées ou aérosolisées en composants respirables ? Les virions s’échappent-ils d’une gouttelette en évaporation collée à une fibre du masque ? Comment les gouttelettes chargées d’agents pathogènes interagissent-elles avec les poussières et les aérosols capturés par le masque, y compris dans les environnements pollués ? Les masques neufs, usagés et nettoyés ou recyclés perdent-ils des fibres ou des substances nocives ? Quels sont les effets à long terme sur la santé des contraintes et des modifications de la respiration résultant d’une utilisation prolongée des masques, tant pour les travailleurs de la santé que pour le grand public ?
  2. L’utilisation de masques imposée ou forcée par la société induit-elle ou contribue-t-elle à un état psychologique de peur et de stress, chez une partie ou la plupart de la population ciblée ? Il est prouvé que le stress psychologique est un facteur qui peut déprimer le système immunitaire de manière mesurable et induire des maladies, notamment : le dysfonctionnement de la réponse immunitaire, la dépression, les maladies cardiovasculaires et le cancer. 4
  3. Il existe un ensemble de travaux scientifiques fiables qui établissent que l’une des principales voies de transmission des maladies respiratoires virales est la fraction des plus petites tailles de particules d’aérosol, que ces particules restent en suspension dans l’air fluide dans des conditions de faible humidité absolue, que c’est la raison de la saisonnalité hivernale de ces maladies, et que la transmission se produit à l’intérieur (maisons, hôpitaux, centres commerciaux, garderies, avions, …) où de fortes densités de particules d’aérosol sont en suspension dans l’air pendant les hivers des régions de latitude moyenne. Par conséquent, les politiques de port de masque imposé (inefficace) fournissent une couverture aux entreprises et aux gouvernements pour échapper à leur devoir de diligence, qui serait de gérer efficacement les environnements atmosphériques intérieurs de manière à ne pas constituer de centres de transmission.
  4. La recommandation de l’OMS en vigueur est une « propagande par la politique » qui promeut l’idée non démontrée que la planification centrale mondiale peut atténuer de manière significative et en sécurité les maladies respiratoires virales saisonnières et pandémiques, qui nous accompagnent depuis que les animaux qui respirent marchent sur terre, et qui s’adaptent conjointement avec notre système immunitaire complexe. Cela, dans un contexte où la position de la science est malléable, il y a des milliards à gagner chaque saison grâce aux ventes de vaccins, la responsabilité des dommages causés par les vaccins a été socialisée et la réparation des dommages causés par les vaccins est devenue de plus en plus difficile à obtenir. Et, quels sont les effets à long terme de l’interférence constante et à grande échelle avec la réponse immunitaire humaine aux maladies respiratoires virales ? On ne peut manquer de remarquer que votre objectif est de limiter la transmission entre les individus en bonne santé et les programmes d’immunité artificielle universelle, plutôt que de se concentrer sur l’étude intégrée de la vulnérabilité immunitaire et de ses facteurs déterminants, en se concentrant sur les personnes réellement à risque.
  5. Y a-t-il des effets néfastes sur la société elle-même, ainsi que sur la qualité et la profondeur des liens et de la cohésion sociale, dans une société masquée et se distanciant ? La famille nucléaire ou l’individu isolé s’isolent-ils dangereusement de l’environnement social ? Nos écoles primaires ont été transformées en cauchemars. La distanciation encouragée est une expérience sociale de dystopie à l’échelle mondiale, à travers les cultures et les peuples, prévue pour devenir une routine.
  6. Lorsque le pouvoir de l’État est appliqué en l’absence de base scientifique valable, et avec peu de débat parlementaire, il constitue un pouvoir appliqué arbitrairement. L’imposition de masques est un tel pouvoir coercitif. Quelles sont les conséquences sociétales à long terme de l’accoutumance au pouvoir d’État appliqué arbitrairement ? La récente étude scientifique de Hickey et Davidsen (2019) fournit une base théorique selon laquelle une telle accoutumance s’inscrit dans une dégradation progressive vers un État totalitaire, en fonction du degré d’autoritarisme (si la contestation individuelle est efficace) et du degré de violence (ampleur de la peine pour désobéissance). 5
  7. L’Association des libertés civiles de l’Ontario est très préoccupée par les violations directes et pernicieuses des droits civils et de la dignité personnelle que le port de masque forcé incarne. Ces violations ont de multiples facettes.
    1. Dans une société libre et démocratique, l’individu a un droit présumé de faire sa propre évaluation du risque personnel lorsqu’il agit dans le monde. Les individus évaluent le risque, comme une question profondément personnelle qui intègre l’expérience, les connaissances, la personnalité et la culture, lorsqu’ils décident de marcher dehors, de prendre la voiture, le train, le bus ou le vélo, de suivre un itinéraire particulier, de manger un aliment particulier, de prendre un médicament particulier, d’accepter un traitement particulier, de porter ou non un vêtement particulier, d’exprimer ou non telle ou telle image d’eux-mêmes, d’avoir des interactions sociales particulières, d’adopter un travail ou un passe-temps, etc.
    2. C’est une imposition autoritaire injustifiée, et une indignité fondamentale, que de voir l’État imposer à l’individu son évaluation du risque, qui n’a aucun fondement scientifique, et qui est inférieure à une multitude de risques à la fois communs et souvent créés ou tolérés par l’État.
    3. Dans une société libre et démocratique, les entreprises et les institutions ne peuvent imposer des comportements individuels qui n’ont rien à voir avec la nature des relations de l’individu avec les entreprises ou les institutions, que l’individu soit consommateur ou client d’un service. Ces organismes ne peuvent imposer aux consommateurs des codes vestimentaires ou des symboles visibles de conformité ou d’adhésion, et donc discriminer ou refuser des services.

Notre association reçoit des plaintes et des demandes d’aide, de sorte que nous sommes très conscients du tort causé par les recommandations de l’OMS qui sont mises en œuvre par les gouvernements municipaux, provinciaux et fédéral au Canada, malgré nos avertissements. 6

Malheureusement, les déclarations de l’OMS ont une influence disproportionnée sur nos gouvernements, qui sont trop faciles à contrôler. 7

Compte tenu de ce qui précède, nous concluons que votre récent revirement sur les masques est, au mieux, imprudent et irresponsable. Veuillez retirer cette recommandation immédiatement. Sinon, nous apprécierions de connaître vos explications que nous pourrons communiquer à nos membres et au public.

Nous vous prions d’agréer, Monsieur le Président, l’expression de nos salutations distinguées,

JOSEPH HICKEY, B.Sc., M.Sc., Ph.D.
joseph.hickey@ocla.ca
Directeur exécutif,
Association des libertés civiles de l’Ontario
DENIS RANCOURT, B.Sc., M.Sc., Ph.D.
denis.rancourt@alumni.utoronto.ca
Chercheur,
Association des libertés civiles de l’Ontario
Notes
  1. Rancourt, DG (2020) « Mortalité toutes causes confondues pendant la COVID-19 : Pas de fléau et une signature probable d’homicide de masse par la réponse du gouvernement », Le Saker Francophone, 2 juin 2020, https://lesakerfrancophone.fr/mortalite-toutes-causes-confondues-pendant-la-covid-19
  2. – Xiao, J et autres (2020) « Mesures non pharmaceutiques en cas de pandémie de grippe dans des contextes autres que ceux des soins de santé – Mesures de protection personnelle et environnementale », Emerg Infect Dis. 5 mai 2020;26(5):967-975. https://dx.doi.org/10.3201/eid2605.190994 – « Bien que des études mécanistes confirment l’effet potentiel de l’hygiène des mains ou des masques faciaux, les résultats de 14 essais contrôlés randomisés de ces mesures n’ont pas permis de conclure à un effet substantiel sur la transmission de la grippe confirmée en laboratoire. De même, nous avons trouvé des preuves limitées de l’efficacité d’une meilleure hygiène et d’un meilleur nettoyage de l’environnement ».
    – Rancourt, DG (2020) « Les masques ne marchent pas : un examen de la science en rapport avec la politique sociale autour de la COVID-19 », ResearchGate, 11 avril 2020, maintenant sur viXra : https://vixra.org/abs/2006.0044
    – Long, Y et al (2020) « Efficacité des respirateurs N95 par rapport aux masques chirurgicaux contre la grippe : une revue systématique et une méta-analyse », J Evid Based Med. 2020 ; 1 – 9. https://doi.org/10.1111/jebm.12381 – « Au total, six ECR impliquant 9 171 participants ont été inclus. Aucune différence statistiquement significative n’a été constatée dans la prévention de la grippe confirmée en laboratoire, des infections virales respiratoires confirmées en laboratoire, des infections respiratoires confirmées en laboratoire et des maladies de type grippal en utilisant des respirateurs N95 et des masques chirurgicaux. La méta-analyse a indiqué un effet protecteur des respirateurs N95 contre la colonisation bactérienne confirmée en laboratoire ».
    – Bartoszko, JJ et autres (2020) « Masques médicaux vs respirateurs N95 pour prévenir la COVID-19 chez les travailleurs de la santé : une revue systématique et une méta-analyse des essais randomisés », Influenza Other Respir Viruses, 2020;14(4):365-373, https://doi.org/10.1111/irv.12745« Quatre ECR ont fait l’objet d’une méta-analyse en tenant compte du regroupement. Par rapport aux respirateurs N95, l’utilisation de masques médicaux n’a pas augmenté les infections respiratoires virales confirmées en laboratoire (y compris les coronavirus) ou les maladies respiratoires cliniques ».
    – Radonovich, LJ et autres (2019) « Respirateurs N95 vs masques médicaux pour la prévention de la grippe chez le personnel de santé : Un essai clinique randomisé », JAMA. 2019 ; 322(9) : 824-833. doi:10.1001/jama.2019.11645, https://jamanetwork.com/journals/jama/fullarticle/2749214 – « Parmi les 2862 participants randomisés, 2371 ont terminé l’étude et ont représenté 5180 saisons pour des professionnels de la santé (HCW). … Parmi le personnel de santé ambulatoire, les respirateurs N95 par rapport aux masques médicaux tels que portés par les participants à cet essai n’ont entraîné aucune différence significative dans l’incidence de la grippe confirmée en laboratoire ».
    – Offeddu, V et al (2017) « Efficacité des masques et des respirateurs contre les infections respiratoires chez les travailleurs de la santé : Un examen systématique et méta-analyse », Clinical Infectious Diseases, Volume 65, Issue 11, 1er Décembre 2017, Pages 1934-1942, https://doi.org/10.1093/cid/cix681 – « L’évaluation auto-déclarée des résultats cliniques était sujette à des biais. La preuve d’un effet protecteur des masques ou des respirateurs contre une infection respiratoire vérifiée (IRM) n’était pas statistiquement significative » ; selon leur figure 2c.
    – Smith, JD et al (2016) « Efficacité des respirateurs N95 par rapport aux masques chirurgicaux dans la protection des travailleurs de la santé contre les infections respiratoires aiguës : revue systématique et méta-analyse », CMAJ, Mar 2016, cmaj.150835 ; DOI : 10.1503/cmaj.150835, https://www.cmaj.ca/content/188/8/567 – « Nous avons identifié 6 études cliniques … Dans la méta-analyse des études cliniques, nous n’avons pas trouvé de différence significative entre les respirateurs N95 et les masques chirurgicaux en ce qui concerne le risque associé (a) d’infection respiratoire confirmée en laboratoire, (b) de maladie de type grippal, ou (c) d’absentéisme au travail déclaré ».
    – bin-Reza, F et al (2012) « L’utilisation de masques et de respirateurs pour prévenir la transmission de la grippe : une revue systématique des preuves scientifiques », Influenza and Other Respiratory Viruses 6(4), 257-267, https://onlinelibrary.wiley.com/doi/epdf/10.1111/j.1750-2659.2011.00307.x – « Il y a eu 17 études admissibles. … Aucune de ces études n’a établi de relation concluante entre l’utilisation de masques et de respirateurs et la protection contre l’infection grippale ».
    – Cowling, B et autres (2010) « Masques faciaux pour prévenir la transmission du virus de la grippe : une étude systématique », Epidemiology and Infection, 138(4), 449-456. doi:10.1017/S0950268809991658, https://www.cambridge.org/core/journals/epidemiology-and-infection/article/face-masks-to-preventtransmission-of-influenza-virus-a-systematic-review/64D368496EBDE0AFCC6639CCC9D8BC05 – « Aucune des études examinées n’a démontré un bénéfice du port d’un masque, que ce soit dans le cadre du travail de santé ou dans la communauté membres des ménages (H). Voir les tableaux récapitulatifs 1 et 2 ».
    – Jacobs, JL et autres (2009) « Utilisation de masques chirurgicaux pour réduire l’incidence du rhume chez les professionnels de la santé (HCW) au Japon : Un essai contrôlé randomisé », American Journal of Infection Control, Volume 37, Issue 5, 417 – 419, https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/19216002 – « Les travailleurs de la santé masqués N95 étaient significativement plus susceptibles d’avoir des maux de tête. Il n’a pas été démontré que l’utilisation de masques faciaux chez les HCW présentait des avantages en termes de symptômes du rhume ou de prise de froid »
  3. Sajadi, MM et autres (2020) « Analyse de la température, de l’humidité et de la latitude pour estimer la propagation potentielle et le caractère saisonnier des maladies à coronavirus 2019 (COVID-19) », JAMA, Netw Open. 11 juin 2020 ; 3(6) : e2011834. doi:10.1001/jamanetworkopen.2020.11834 https://jamanetwork.com/journals/jamanetworkopen/fullarticle/2767010
  4. Cohen, S, Janicki-Deverts, D, Miller, GE (2007) « Psychological Stress and Disease », JAMA. 2007 ; 298(14):1685-1687. doi:10.1001/jama.298.14.1685
  5. Hickey, J, Davidsen, J (2019) « Auto-organisation et stabilité temporelle des hiérarchies sociales », PLoS ONE 14(1) : e0211403. https://doi.org/10.1371/journal.pone.0211403
  6. Rancourt, DG (2020) « Critique de la réponse du gouvernement à COVID-19 au Canada », 18 avril 2020, Association des droits civils de l’Ontario, Rapport OCLA 2020-1, http://ocla.ca/ocla-research-report-2020-1
  7. « Les lois sur les masques obligatoires se répandent au Canada : Jusqu’à présent, elles visaient principalement les transports, mais les appels se multiplient en faveur d’une application plus généralisée », par Emily Chung, CBC News, 17 juin 2020. https://www.cbc.ca/news/health/mandatory-masks-1.5615728

[Voir aussi : La science est concluante : les masques et les respirateurs n’empêchent PAS la transmission des virus]




Étienne Chouard : «Les Gilets Jaunes constituants lancent un appel à toute l’humanité.»

[Source : Algérie Résistance]

Étienne Chouard : «Les Gilets Jaunes constituants lancent un appel à toute l’humanité.»

PUBLIÉ LE 8 JANVIER 2019

etienne chouard 2

Etienne Chouard. DR.

English version here

Mohsen Abdelmoumen : Dans votre livre manifeste très percutant « Nous ne sommes pas en démocratie ! », vous faites un constat pertinent. N’est-ce pas plutôt une ploutocratie ?

Etienne Chouard : Oui, tout-à-fait. Nous sommes en ploutocratie et cela depuis deux cents ans, depuis les révolutions anglaise, américaine, française, depuis l’avènement du gouvernement représentatif qui désigne les acteurs politiques par la procédure de l’élection parmi des candidats qu’on peut aider. Cette procédure, puisqu’on peut aider, donne tout le pouvoir – car quand on a gagné les élections on exerce tout le pouvoir pendant le mandat – à ceux qui ont le plus les moyens d’aider, c’est-à-dire les plus riches.

Que voulez-vous dire par « aider » ?

Aider en achetant les journaux qui vont montrer les candidats, très souvent et sous un jour flatteur, aider en achetant les télévisions et les médias qui vont parler d’eux. Il est intéressant de signaler la concordance exacte entre les courbes des chiffres des passages à la télévision et des chiffres des élections. En fait, les courbes sont identiques. Les deux partis où ces courbes ne sont pas tout-à-fait identiques, parce qu’ils ont beaucoup de militants, ce sont les partis de Mélenchon et Le Pen, mais pour tous les autres partis, les résultats aux élections dépendent rigoureusement du temps de passage à la télévision. L’information télévisuelle s’alimente par les journaux : il n’y a pratiquement pas – ou alors très peu –  de journalistes de terrain à la télévision, en fait, les télés reprennent le plus souvent ce qu’il y a dans les journaux. Or, en France, les riches ont acheté tous les journaux, il y a neuf milliardaires qui ont acheté tous les journaux papier du pays. Je ne parle pas d’internet où il reste des journalistes libres. Mais le gros de la population ne regarde pas internet, la plupart des gens ne sont pas politisés et regardent la télévision, qui est le reflet de ce qu’il y a dans les journaux qui, eux, reflètent la pensée des milliardaires. C’est très grave, parce qu’au lieu que l’opinion soit éclairée par les journalistes, elle est déformée et pas informée. Ce qui est très problématique parce qu’une démocratie demande que les citoyens soient éclairés. Les vrais journalistes sont les sentinelles du peuple.

Comment analysez-vous le mouvement des Gilets Jaunes ?

De mon point de vue, les Gilets Jaunes sont en train de faire ce que toute la société devrait faire. Ce sont eux qui commencent parce qu’ils sont les exploités, ce sont eux qui gagnent le moins, qui ont le plus de difficultés à vivre, et les autres qui gagnent juste un peu plus, qui savent bien que bientôt ils seront dans la même précarité, à mon avis, si tout se passe logiquement, les non-Gilets Jaunes vont bientôt rejoindre les Gilets Jaunes parce qu’ils savent qu’ils sont menacés eux aussi de déclassement, et que ce sont ces extrêmes difficultés à vivre qui jettent hors de chez eux les Gilets Jaunes et les entraînent dehors.

Ces Gilets Jaunes sont exemplaires à plusieurs titres. D’abord, ils sortent de chez eux comme nous devrions sortir de chez nous et se retrouvent sur des lieux publics comme nous devrions nous retrouver sur des lieux publics, et ils y restent de façon opiniâtre comme nous devrions y rester de façon opiniâtre, malgré le froid, malgré le vent, malgré la pluie. C’est totalement inédit. D’habitude, les mouvements sociaux se passent au printemps. Là, malgré la tourmente, ils sortent de chez eux, ils restent au-dehors et ils font société. Ils construisent des cabanes, ils aménagent des lieux où ils se préparent des repas chauds et des boissons chaudes, ils se font des cadeaux, ils refont une société. Ils sortent de chez eux où ils avaient honte d’être pauvres. Cette honte disparaît quand ils s’aperçoivent qu’ils sont très nombreux, et la honte se transforme en colère. C’est ce que nous devrions faire.

Et ce n’est pas tout,  le plus important c’est qu’ils sont dégoûtés par des décennies de mensonges des politiciens, qu’ils soient de « gauche » ou de « droite » ou du « centre ».  Complètement dégoûtés par les politiciens, ils arrivent sur les ronds-points avec une détestation de la représentation. Ils ne veulent pas de représentants, ils ne veulent pas entendre parler de politique. À mon avis, quand ils disent cela, ils parlent des politiciens, et ils ne se rendent pas compte que leur geste est extrêmement politique au meilleur sens du terme. Ce que font les Gilets Jaunes n’est pas politicien ; ils s’occupent de ce qu’il faut faire, ce que nous devrions faire dans la société. Ils savent bien qu’il y a des gens de gauche et de droite parmi eux et ils font très attention à ce qu’on ne le dise pas, que personne n’ait un drapeau ou un étendard de gauche ou de droite à brandir. Ceci est décisif. C’est ça qui est historique, c’est un mouvement unitaire. Ce qui empêche le peuple de gagner, ce sont les divisions, c’est la zizanie sur des sujets législatifs, sur des sujets sur lesquels nous sommes habitués à discuter alors que nous n’avons aucune puissance de décider. Ce n’est pas nous qui décidons, ce sont les élus. Nous avons l’habitude de nous disputer pour rien car, de toutes façons, ce n’est pas nous qui décidons. D’après ce que j’ai compris, l’idée des Gilets Jaunes, c’est : pas de zizanie, nous restons unis.

En outre, très rapidement, en à peine une semaine, ils ont produit une liste de doléances. Des doléances, ce sont des requêtes auprès d’un maître, des demandes faites par un être inférieur envers un être supérieur, parce que c’est ça finalement, il y a les êtres supérieurs qui sont les élus et les êtres inférieurs qui sont les électeurs. Ce n’est pas dit pour être humiliant, c’est la réalité. Habitués à cette situation de soumission, les électeurs par rapport aux élus, comme tous les peuples du monde au moment où ils se révoltent, réclament des décisions de niveau législatif (que je distingue du niveau constituant) telles que «  nous voulons de meilleurs salaires, nous voulons moins d’impôts, nous voulons moins de gaspillages, moins de privilèges des élus, etc. »  Leurs revendications sont bien formulées et elles sont de niveau législatif, c’est-à-dire que pour qu’elles soient satisfaites, il faut que nos maîtres y consentent. Il est évident que les maîtres, les élus, ne vont pas tout donner, ce sont eux qui nous ont privés de tout cela, ce n’est pas pour nous les donner à la première manifestation venue. Ils vont nous concéder une ou deux choses sur quarante, mais certainement pas les quarante.

Et, deuxième point historique majeur, les gilets jaunes ne listent pas que des doléances : chaque fois qu’il y a des révoltes sur terre,  les exploités réclamant de nouvelles lois moins cruelles pour eux ; cela, c’est ordinaire. Mais ce qui est extraordinaire, c’est que dans la liste des doléances, il y a une espèce de pierre précieuse, comme une étoile dans le ciel, qui s’appelle le Référendum d’Initiative Citoyenne (RIC). Pourquoi est-ce très précieux ? C’est parce que ce n’est plus du tout législatif, c’est constituant. Il ne s’agit pas de dire « voilà une loi que nous voulons », il s’agit de dire « voilà comment nous voulons écrire les lois nous-mêmes ». C’est extrêmement subversif. Quand j’ai vu cela, j’ai compris que c’était quelque chose de très important et je leur ai dit : « cette ligne-là, dans vos doléances, est tout-à-fait différente de tout le reste. Si on obtient ça, on aura tout le reste. C’est-à-dire que nous aurons les moyens de voter nous-mêmes les lois que nous trouverons importantes. » Ce point mérite donc d’en faire une priorité parce que, si on demande quarante choses ou soixante choses différentes, même si nous sommes très nombreux, la force exercée sur chaque doléance est faible, notre force étant répartie sur chacun de ces points. Et il suffira aux élus de nous accorder deux ou trois de ces requêtes pour se débarrasser de nous et nous faire rentrer chez nous. Au lieu de cela, si nous transformons ces quarante ou soixante requêtes en deux requêtes, une sur le Référendum d’Initiative Citoyenne qui nous donnera accès à tout le reste, et la deuxième portant sur un aspect financier bien ciblé (pour que les plus pauvres cessent tout de suite de tant souffrir), si on concentre nos efforts, donc, on aura plus de force pour l’emporter.

D’abord, ils ont demandé une augmentation du salaire minimum, mais cela aurait l’inconvénient de couler les PME car les toutes petites entreprises ne peuvent pas supporter une augmentation du SMIC (salaire minimum garanti) à 1300 ou 1500 euros. Ils ont donc transformé leur requête. Il faut savoir qu’il y a des gens qui sont dans une situation très cruelle et qui ont faim aujourd’hui, il y a donc une urgence sociale, et pour que les gens cessent d’avoir faim, on peut augmenter les revenus mais on peut aussi diminuer de moitié le prix de tous les produits de première nécessité, qui constituent 100% de leur panier. L’idée, c’est que les Gilets Jaunes établissent une liste des produits de première nécessité : les produits alimentaires, les produits vestimentaires, les produits sanitaires, les médicaments, les produits du logement, les produits de l’énergie, l’électricité, de quoi se chauffer, etc. Il faut donc faire la liste des produits de première nécessité et ne demander que ça, la baisse de leurs prix, pour l’obtenir. Il faut demander que l’État supprime sur ces produits toutes les taxes et tous les impôts éventuels et, comme ça ne suffit pas pour baisser beaucoup les prix, demander que l’Etat subventionne les prix pour, finalement, les diminuer de moitié. Parce que, comme ces produits constituent la totalité du panier des pauvres gens, si on diminue ces prix de moitié c’est comme si on avait doublé leur salaire. Et pour chiffrer cela, il faudrait que les économistes – et pas les « économistes » employés de banque qui nous condamnent à l’austérité – mais de vrais économistes amis du peuple comme les Économistes Atterrés, calculent le coût global approximatif de la subvention de l’État applicable à tous les produits de première nécessité. Il faut ensuite trouver les moyens de financer cette mesure, comme par exemple supprimer le CICE (crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi) pour récupérer déjà les 40 milliards de cadeaux inutiles faits aux riches. C’est facile de trouver les quelques milliards qui vont être nécessaires pour permettre aux pauvres de moins souffrir.

Et donc, l’idée des Gilets Jaunes, c’est devenu non seulement de repérer le RIC dans leur liste de doléances, mais en plus d’en faire une priorité, et que tous les Gilets Jaunes et, j’espère, bientôt les non-Gilets Jaunes, pousseront tous ensemble deux requêtes décisives pour que cesse la misère des pauvres et pour que vienne enfin la puissance populaire avec le référendum, pour perforer le système de domination. C’est très spectaculaire qu’ils soient arrivés à faire ça. Ils sont déjà en train de se concentrer sur le RIC, c’est tout-à-fait magnifique : les Gilets Jaunes ont compris cette idée à toute vitesse et elle se répand très très vite. Quand je leur dis « si vous n’avez pas le RIC, c’est parce que ceux qui écrivent les Constitutions ont un intérêt personnel à ce que vous ne l’ayez pas. Vos maîtres, nos maîtres, nos élus, ne veulent pas que nous ayons le RIC.  Ils veulent tout décider et ils ne le donneront jamais. » Et donc, les Gilets Jaunes sont déjà en train de faire les ateliers constituants pour écrire eux-mêmes les règles du RIC :

Exemple d’article de constitution d’origine populaire instituant un vrai RIC 
(proposition d’ÉC, source)

Article 3 proposé :

La souveraineté nationale appartient au peuple qui l’exerce par ses représentants et par la voie du référendum d’initiative citoyenne, en toutes matières y compris constitutionnelle et de ratification des traités ; cet article ne peut être modifié que par voie référendaire.

Article 11 supprimé et remplacé par :

Article 11 proposé : MODALITÉS PRATIQUES du RIC :

SEUILS DE DÉCLENCHEMENT :

–   La Chambre des référendums (tirée au sort) organise le planning des référendums et contrôle les débats contradictoires (la mise en scène des conflits) avant tout référendum, sur le site des référendums et sur la télévision des référendums, pour éclairer l’opinion pendant au moins 6 mois avant le vote. Deux fêtes des référendums sont organisées chaque année, le 4 février et le 4 août, fériés, chômés et payés.

–   Toute initiative collective regroupant l’appui de 1% des inscrits (400 000 électeurs) [ou 0,5%] entraîne son inscription automatique (sans filtre) sur le calendrier des référendums, au moins 6 mois plus tard.

–   Initiative individuelle filtrée par la Chambre : un citoyen seul peut présenter une initiative devant la Chambre des référendums, qui lui doit une heure d’audience (ou davantage si la Chambre le juge nécessaire) pour expliquer son idée. Cette Chambre décide alors soit de rejeter l’initiative individuelle, soit de l’inscrire au calendrier des référendums.

–   Initiative individuelle par cercles croissants : tout citoyen peut, par ses propres moyens, consulter ses concitoyens.

•  Si l’échantillon consulté (plus de 1000 personnes sur une même localité, village, rue…) est favorable à l’initiative, la municipalité ou les municipalités des citoyens consultés doivent organiser rapidement un référendum municipal.

•  Si le référendum municipal est favorable à l’initiative, le département dont dépend la municipalité doit organiser rapidement un référendum départemental.

•  Si le référendum départemental est favorable à l’initiative, la nation (ou la confédération) doit organiser un référendum national (ou confédéral).

•  Tout résultat défavorable avant d’atteindre l’échelle confédérale met fin à la progression de l’initiative.

DÉLAIS ET ORGANISATION DE DÉBATS CONTRADICTOIRES pour éclairer l’opinion avant le vote :

–   Tout référendum doit être précédé d’une période d’au moins 6 mois de débats contradictoires complets, pour éclairer l’opinion. La Chambre des référendums est chargée de l’organisation et du contrôle de la qualité de ces débats.

–   L’opinion des citoyens doit être honnêtement et complètement éclairée en toute circonstance. Dans ce but, tous les médias du pays (journaux, radios, télévisions, agences de presse, instituts de sondage et de statistiques) doivent appartenir à leurs journalistes et employés du moment. Aucune personne, physique ou morale, ne peut acheter un média quel qu’il soit. Les actuels propriétaires des médias doivent les céder gratuitement à leurs employés. La Chambre des médias (tirée au sort) veille à l’application de ces règles.

FORCE CONTRAIGNANTE AUTOMATIQUE ET ABSENCE D’« ORGANES DE CONTRÔLE » (« Cour suprême » ou autre « Conseil constitutionnel » oligarchique et démophobe) :

–   Une fois l’initiative populaire votée à la majorité, la Chambre des référendums contrôle l’honnêteté des scrutins et doit déclarer la décision prise, sans qu’aucun organe ne puisse s’opposer à la volonté populaire.

–   Une décision prise par RIC est supérieure à toute autre norme : règlements, lois, constitution ou traités ; en France, le peuple est souverain, vraiment.

C’est tout-à-fait historique. Les #GiletsJaunesConstituants se passent le mot entre eux, ils savent que les riches et les élus mentent quand ils disent qu’ils vont leur donner un RIC,  et qu’ils vont leur donner un faux RIC, et ils sont déjà en train d’écrire le RIC qu’ils veulent, c’est-à-dire un RIC en toutes matières, sans garde-fou, sans limite, sans interdit et on pourra, par ce RIC, imposer une loi en toutes matières, abroger une loi ou un traité en toutes matières, on pourra révoquer un acteur politique jusqu’au président de la République, n’importe quel acteur politique ou n’importe quel fonctionnaire, n’importe quel acteur public pourra être révoqué par le référendum d’initiative citoyenne, et puis la Constitution elle-même pourra être modifiée. Il ne faut pas que le Conseil constitutionnel qui est un organe oligarchique et composé d’une bande de vieux grigous corrompus jusqu’à la moelle (le CC reçoit les multinationales en secret — scandale des « portes étroites » — et bloque désormais toutes les lois d’intérêt général contre les cartels) il ne faut pas, donc, que le Conseil constitutionnel puisse se mettre en travers de la souveraineté populaire. Il n’est pas question qu’un Conseil constitutionnel composé de qui que ce soit – pour l’instant ce sont de vieux oligarques ou des vieux présidents de chambres élues, c’est vraiment n’importe quoi  – entrave la souveraineté populaire. Le Conseil constitutionnel n’a aucune légitimité politique. Il a été imposé par une anti-Constitution qui a été votée sous la menace militaire d’un coup d’État. Je vous rappelle que, quand de Gaulle a fait voter la Ve République, c’était sous une menace de putsch militaire qui grondait en Corse par des parachutistes. L’institution du Conseil constitutionnel, par sa composition même, est illégitime. Ça peut faire l’objet d’un débat mais je peux vous dire que ce sont des discussions qui circulent chez les Gilets Jaunes.

Donc, il est question d’instituer la souveraineté populaire, la vraie, sans chaînes oligarchiques, et c’est tout-à-fait révolutionnaire. C’est même davantage que « révolutionnaire » parce que faire une révolution, c’est faire un tour complet, donc on revient au point de départ et en fait, on a seulement changé de maîtres, la plupart du temps. La plupart des révolutions ne débouchent pas sur une émancipation. Il s’agit donc ici plutôt d’évolution que de révolution, et d’une vraie évolution, processus « évolutionnaire » majeur dans l’histoire de l’humanité. Les humains, donc les Gilets Jaunes constituants et bientôt les autres, ceux qui les regardent et qui voient que ça marche, sont en train de trouver une cause commune et c’est ça qui manque à l’humanité depuis toujours : une cause commune, c’est-à-dire qui dépasse les clivages gauche-droite actuels. La cause commune des êtres humains, c’est : « nous voulons instituer nous-mêmes notre propre puissance ». Ça va tout changer ! Sur la planète Terre, si les humains prennent conscience de cette cause commune, il n’y a plus de place pour les tyrans dans un peuple devenu constituant, vigilant. Les humains savent très bien se débarrasser des tyrans pourvu qu’ils s’en occupent. C’est parce que nous démissionnons de ce processus constituant que les tyrans prennent la place. Ils ne sont grands que parce que nous sommes à genoux. C’est peut-être ce qui est en train de changer, les Gilets Jaunes sont en train de se relever, je l’espère.

On remarque que les Gilets Jaunes se sont inspirés de vos idées : démocratie directe, référendum d’initiative citoyenne, etc. Étienne Chouard a-t-il été un visionnaire ? Conseillez-vous les Gilets Jaunes ?

J’en parle tous les jours et ça circule beaucoup. Cela fait treize ans que je travaille là-dessus, treize ans que je dis que « ce n’est pas aux hommes au pouvoir d’écrire les règles du pouvoir ». Mais le référendum d’initiative populaire, Condorcet le décrivait déjà. Donc, c’est Condorcet qui était visionnaire quand il défendait, au XVIIIe siècle, pendant la Révolution française, le référendum d’initiative populaire. Et c’est Thomas Paine qui, au XVIIIe siècle aussi (dans « Les droits de l’Homme », chapitre 4 « Des constitutions ») était visionnaire en martelant que la constitution ne peut en aucun cas être un contrat entre représentés et représentants, mais exclusivement entre représentés ! Vous ne pouvez pas mettre une évolution aussi profonde que le RIC au crédit d’une seule personne, c’est collectif.  Les idées appartiennent à ceux qui s’en emparent. Ce qui se passe, c’est qu’il y a surtout, il me semble, une nouveauté dans l’histoire des idées : la connexion des humains grâce à l’internet fait de chaque humain actif un neurone. Cela nous permet de nous organiser comme si nous étions un cerveau collectif, ce qu’on ne pouvait pas faire jusqu’ici.

Auparavant, ce n’était pas possible de communiquer aussi vite entre un aussi grand nombre de personnes. Finalement, les mouvements d’émancipation qui ont déjà existé, les anarchistes, les démocrates, les penseurs, restaient très isolés et se faisaient massacrer par les bourgeois dès qu’ils étaient repérés. Une fois que les avant-gardes, les gens qui avaient trouvé des solutions, étaient assassinés, il fallait attendre des générations pour que de nouveaux jeunes gens lisent leurs bouquins et reprennent leurs idées, ce qui ralentissait beaucoup le mouvement. Ce qui se passe aujourd’hui, c’est que notre inter connectivité permet à une ou plusieurs idées de se répandre à toute vitesse comme dans un cerveau et le niveau monte très très vite parce que nous nous passons le mot grâce à notre inter connexion, ce qui est tout-à-fait enthousiasmant. Cela empêche les riches de tuer les meneurs, car s’ils tuent certains meneurs, il reste beaucoup de meneurs un peu partout… Actuellement, il y a déjà plein de gens qui sont capables de prendre la relève pour défendre le RIC et l’idée d’un processus constituant populaire.

Le chant des partisans, d’une certaine façon.

Ah, oui, c’est un beau chant. Oui, c’est ça. Quant à savoir si je suis visionnaire, je ne dirais pas de moi une chose pareille, évidemment.

Ne pensez-vous pas que la Ve République en France est à bout de souffle ?

Oui, sûrement, du fait, d’abord, de la prise de conscience générale de l’escroquerie parlementaire, mais aussi parce que ce texte a été écrit par des gens qui sont tous morts depuis longtemps. Et ceux qui l’ont voté aussi sont tous morts, ou presque. Et Condorcet, encore lui, disait bien qu’une génération ne peut pas assujettir à ses lois les générations futures. Une génération, celle de 1958 qui a soixante ans, ne peut pas asservir à ses idées et principes les générations futures. Ils sont morts, qu’ils nous foutent la paix ! C’est à nous d’écrire un nouveau contrat social, le nôtre, et on n’a rien à dire sur ce qui se passera dans cinquante ans : nos enfants décideront eux-mêmes à leur tour, souverainement. Nous sommes légitimes à contester le contrat social écrit par nos grands-parents, et à en écrire un autre. Et à mon avis, on n’écrira pas une 6ème République, nous sommes partis pour écrire une 1ère Démocratie.

Le mouvement des Gilets Jaunes est en train de se répandre dans toute l’Europe. D’après vous, sommes-nous dans la phase du réveil des peuples ?

Le fait que ça se passe partout de la même façon allume dans ma tête des « Warning », des alertes. Je trouve que tout ça ressemble à une « révolution de couleur ». Ce genre de « révolution » financée par des milliardaires…

Comme Soros, par exemple.

Oui, Soros, mais ce n’est pas le seul à mon avis. Donc, des milliardaires qui veulent se débarrasser d’un régime ou d’un gouvernement résistant au mondialisme et qui ne se laisse pas faire, protégeant sa souveraineté. Ces gouvernements sont renversés par des populations qu’on a énervées, excitées, qu’on a aidées, et le résultat est chaque fois un chaos et/ou une tyrannie pire encore qu’auparavant.

Comme on a vu dans les « printemps arabes ».

Exactement. Comme on a vu dans les printemps arabes ou à Kiev, ou en Syrie. À chaque fois, il y a un carburant. Les révolutions colorées ne sont pas inventées de toutes pièces, elles s’alimentent sur un carburant de malheurs qui fait que les peuples sont prêts à se soulever. Et on les aide, de l’extérieur et en douce. Et ce n’est certes pas par philanthropie. J’ai une crainte, et je ne dis pas que c’est le cas, je n’en sais rien, mais j’ai des « warning » qui s’allument, il faut mettre tout cela au conditionnel, c’est vrai que c’est possible. Mais, à mon avis, si les mondialistes sont en train d’exécuter un plan de ce type, ils n’ont pas prévu que nous devenions constituants… Ça complique considérablement leurs manipulations, à mon avis. Car si nous devenons constituants, donc vigilants, nous sommes beaucoup moins manipulables, il me semble. Donc, si on s’apercevait qu’il s’agit d’une manipulation, ce ne serait pas une raison pour renoncer à se bagarrer.

Certains Gilets Jaunes veulent participer aux élections européennes. Ne pensez-vous pas que faire des listes aux élections européennes est dangereux pour le mouvement ?

Oui, tout-à-fait. Mais à mon avis, on ne pourra pas les en empêcher. Donc, on s’en fout, il n’y a qu’à les laisser faire, s’il y en a qui veulent le faire, qu’ils le fassent. De toutes façons, depuis le début, chaque fois qu’il y a des représentants qui surgissent et qui parlent au nom du mouvement, il y a de nombreux Gilets Jaunes qui s’insurgent un peu partout pour dire qu’ils ne connaissent pas ces gens-là, qu’ils n’ont pas de représentants, et ils continuent à faire comme si de rien n’était. Donc, en fait, il n’y a pas de souci à se faire au sujet du Parlement européen : oui, il y a peut-être des Gilets Jaunes qui vont présenter une liste aux élections, on s’en fout, de toute façon, les élections européennes servent à élire un Parlement qui n’a aucun pouvoir et qui ne sert à rien. En plus, il s’agit encore une fois de désigner des maîtres parmi des candidats qu’on peut aider… ce n’est pas comme ça qu’on va s’émanciper.

À quoi jouent les médias mainstream en voulant stigmatiser les Gilets Jaunes en les traitant de violents, d’antisémites, etc. ?

Ça, c’est très important. Je pense que le message que portent les Gilets Jaunes, qui veulent instituer leur propre puissance avec un référendum d’initiative citoyenne en toutes matières écrit par eux-mêmes, est extraordinairement subversif et puissant. Il sera très difficile aux voleurs de pouvoir (le gouvernement et les élus) et aux voleurs de parole (les prétendus journalistes qui ne sont pas du tout des journalistes mais des propagandistes, la voix des milliardaires), d’argumenter sur le message, parce que ça se verra tout de suite que ce sont des voleurs de pouvoir et des ennemis du peuple. Comme ils ne peuvent pas se battre contre le message qui est trop fort pour eux et que ce sont des lâches, ils s’en prennent aux messagers. Ils calomnient, ils mentent, en essayant de discréditer les personnes, pour se dispenser de parler du contenu. Mais si vous regardez les commentaires, en- dessous des publications des voleurs de parole, vous voyez bien que les lecteurs ne sont pas dupes. La défiance par rapport aux prétendus « journalistes » est immense.

On l’a vu avec leur manifestation devant les médias à Paris.

À mon avis, les gilets jaunes devraient faire attention, parce que des actions violentes trop tôt peuvent tuer le mouvement. L’extrême hostilité des médias par rapport aux Gilets Jaunes et la malhonnêteté des élus et du gouvernement envers eux, compte tenu de la puissance de leur idée, devraient conduire les gilets jaunes à faire avancer leur idée sans tenir compte du tout des élus et des journalistes : « On s’en fout, disent-ils, on ne les lit même plus, on n’a pas besoin d’eux pour préparer l’auto-institution de la société. Nous allons nous réinstituer nous-mêmes et nous n’avons pas besoin de l’aide des journalistes et des parlementaires. » C’est très puissant, en fait. Il faut juste que nous devenions nombreux, que les non-Gilets Jaunes rejoignent les Gilets Jaunes. Et la situation est favorable, parce que 80 % des citoyens sont, depuis des décennies, pour le référendum d’initiative citoyenne. À chaque fois qu’on les interroge par sondage,  les gens disent qu’ils veulent le RIC. Donc, la population est prête à suivre les Gilets Jaunes : s’ils font du référendum d’initiative citoyenne la requête principale, avec en plus la diminution de moitié du prix des produits de première nécessité, ce qui va arranger tout le monde, la population va plus facilement tomber d’accord. La simplification des requêtes : 1) le référendum d’initiative populaire en toutes matières écrit par nous-mêmes, 2) les produits de première nécessité subventionnés dont le prix baisse de moitié, c’est tellement simple et fort que n’importe qui peut s’en faire l’avocat et convaincre ses voisins pour que le mouvement grandisse, et il n’y a pas besoin d’apprendre l’argumentaire pour les doléances en quarante points. Il suffit de se concentrer sur deux choses essentielles dont l’argumentaire est simple et fort, et cela facilite l’expansion de ces idées dans toute la société.

Quand on voit le traitement médiatique des différentes manifestations des Gilets Jaunes, ne peut-on pas dire que les médias dominants ont perdu toute crédibilité ?

Oui, on peut dire ça, bien sûr. Mais ça ne les empêche pas de pérorer. Le problème pour eux, c’est qu’on ne les lit plus. On sait que ce sont des menteurs, on sait que ce sont des escrocs,  des voleurs d’argent et des voleurs de pouvoir. On ne s’en occupe plus, on est déjà en train d’instituer le monde qui va les remplacer. Ils n’ont plus de crédibilité et ils n’en ont plus pour longtemps. Les citoyens devenus constituants institueront des médias indépendants des puissants.

Les médias alternatifs et les réseaux sociaux ont constitué le fer de lance du mouvement des Gilets Jaunes. Les peuples n’ont-ils pas besoin de médias qui défendent leurs intérêts face aux minorités oligarchiques qui dirigent le monde ?

Ce qui est étonnant, c’est que Facebook nous sert de liant dans notre cerveau collectif. En fait, Facebook joue le rôle d’un service public. Cet outil qui marchandise nos informations facilite en même temps notre connexion politique. D’ailleurs, c’est très problématique que cet outil soit privé parce que si, du jour au lendemain, Facebook ferme, nous ne communiquerons plus aussi facilement. C’est très hasardeux d’être dépendants d’un objet de propriétaire et il faudra sûrement que nous écrivions des articles de Constitution, très vite, pour instituer nous-mêmes un réseau social public sous contrôle citoyen. Il faudra créer un outil comme Facebook mais sans les risques de coupure, de surveillance ou de fraude.

Peut-on dire que la bataille de l’information a été gagnée par les Gilets Jaunes ?

Pas encore, parce que nous ne sommes pas assez nombreux, que c’est un mouvement naissant. Il y a certaines batailles qui sont gagnées mais gagner une bataille, ce n’est pas gagner la guerre. La guerre des classes a encore lieu, les riches sont encore extrêmement puissants, ils sont menteurs, ils sont manipulateurs, ils deviennent ultra-violents quand leurs privilèges sont menacés… Ce n’est pas gagné du tout, la guerre des classes. Non, la bataille de l’information n’est pas encore gagnée. La plus grande partie des électeurs, beaucoup de retraités, de nombreuses personnes âgées, sont plantés devant leur télévision, donc complètement intoxiqués par la télévision, et ils n’entendent dire que des choses terribles sur le Gilets Jaunes, et à force de répétition, ils les croient. Cela fait beaucoup de monde.

D’après vous, quelles sont les perspectives de ce mouvement ?

Je ne peux pas prévoir l’avenir, je n’en sais rien. Déjà, naguère, je savais qu’une chose pareille arriverait mais je ne pensais pas que ça arriverait de mon vivant. Je ne savais pas quand ça arriverait et c’est en train d’arriver, c’est vraiment un cadeau d’anniversaire formidable. Mais les riches sont retors, quand ils voient qu’ils vont perdre leur pouvoir, ils sèment le chaos, ils tirent dans le tas, ils déclenchent des guerres, ils déclenchent des pénuries, des blocus, ils sont capables de tout pour nous empêcher de nous émanciper. Il est bien difficile de dire de quoi l’avenir sera fait. Même si on perd, il s’est déjà passé des choses incroyables, j’espère que ça ira plus loin encore mais je ne sais pas ce que l’avenir nous réserve. Ce qu’on peut dire sur l’avenir, c’est qu’il y a deux grands risques pour les Gilets Jaunes :

Une des très grandes forces est le côté unitaire du mouvement, c’est ça qui permet de gagner. Et le risque majeur, c’est donc la zizanie. Que ça provienne d’un parti d’extrême-gauche qui vienne « aider » le mouvement et une fois qu’il est dedans, se mette à dénoncer et chasser les gens d’extrême-droite à l’intérieur, ou au contraire, des gens d’extrême-droite qui viennent « aider » le mouvement et puis, un fois introduits, viennent dénoncer et chasser les gauchistes à l’intérieur et semer la zizanie, le risque c’est que des mouvements politiciens – l’extrême-droite et l’extrême gauche sont souvent identitaires, ils détestent les autres partis, en bloc – sèment la zizanie. Le risque serait que les Gilets Jaunes soient infiltrés puis manipulés au point de se diviser.

Le deuxième risque, c’est le pendant d’une qualité dont je n’ai pas parlé jusqu’ici, c’est qu’il est pacifique, et donc inattaquable au fond. Sur les ronds-points, c’est incroyablement chaleureux, fraternel, il y a beaucoup de bonheur et c’est vraiment sympathique. Une des faiblesses du mouvement des Gilets Jaunes, c’est qu’il se mette à trop ralentir les gens, à les bloquer, à gêner tout le monde, ou, encore pire, à casser. À ce moment-là, ils ennuient beaucoup les gens et, s’ils continuent à bloquer, ils deviendront impopulaires. Mais ce choix varie selon les Gilets Jaunes : il y en a beaucoup qui réfléchissent à des actions qui ne sont pas impopulaires et qui pourtant sont très efficaces, comme par exemple libérer les péages, rendre l’autoroute gratuite, c’est tout-à-fait populaire et ça ennuie fortement les bonnes personnes, c’est-à-dire les dominants, et cela renforce le mouvement.

À chaque fois que le mouvement monte à Paris, il y a des risques de dérapage. Au début, c’était vraiment très violent et il y avait un risque de voir le mouvement dégénérer, parce que si on devient trop violent, c’est évident que le mouvement va s’arrêter. Le pouvoir ne pourra pas faire autrement, et il sera même légitime à interrompre de force un mouvement très minoritaire. Alors que, quand il n’est pas à Paris, le mouvement n’est pas concentré, il est disséminé, il n’offre pas de prise. Des ronds-points, des péages, il y en a absolument partout dans le pays. Le mouvement est complètement insaisissable. Quand la police vient pour chasser les Gilets Jaunes, ils reviennent le lendemain, là ou ailleurs. Et c’est comme ça partout dans le pays. Ils sont insaisissables, ce mouvement est d’une puissance inouïe. Si, au lieu d’aller ralentir les autoroutes, au lieu d’aller bloquer les routes, au lieu d’aller empêcher les pauvres gens de travailler, s’ils vont casser les pieds aux médias pour délivrer leur message, si les Gilets Jaunes vont libérer les services publics et les autoroutes pour les rendre gratuits, s’ils inventent des actions qui sont utiles aux gens et ne soient pas gênantes, alors le mouvement va devenir de plus en plus fort et il y aura de plus en plus de non-Gilets Jaunes qui vont devenir Gilets Jaunes.

Il y a donc deux grands risques : la violence et la zizanie. Mais ils sont incroyablement déterminés, ils se sont arrêtés une semaine pour les fêtes et ils savent très bien qu’ils vont se retrouver en janvier malgré le vent ou la pluie, le jour et la nuit. Pour moi, les Gilets Jaunes sont des héros. Ils font ce que nous devrions tous faire. Ils sont héroïques et exemplaires.

Conseillez-vous les Gilets Jaunes, vu votre expérience ?

Ce n’est pas mon expérience. Je leur parle de mon travail, de mes idées, et puis ils s’en emparent. Ils ne s’en emparent pas tous, et ne s’emparent pas de toutes mes idées. Ils font leur choix. Et moi, je m’inspire d’eux, je progresse grâce à eux. On grandit ensemble, c’est un cerveau collectif. C’est très enthousiasmant, je peux vous dire… Enfin le bien commun en ligne de mire…

L’expérience des Gilets Jaunes ne doit-elle pas servir d’exemple aux autres peuples pour s’affranchir du 1% qui dirige le monde ?

Les Gilets Jaunes constituants lancent un appel à toute l’humanité. Les 99 % doivent s’emparer de cette idée partout sur terre pour se débarrasser des riches et des oligarques du moment : « nous voulons instituer nous-mêmes notre puissance politique ». Oui, bien sûr, c’est un message pour toute l’humanité. La grandeur de l’idée des Gilets Jaunes constituants, c’est qu’elle concerne tous les exploités.

Interview réalisée par Mohsen Abdelmoumen

Qui est Etienne Chouard ?

Professeur d’économie et de droit, Étienne Chouard est militant et blogueur politique français. Lors du referendum de 2005, il était l’une des figures de proue du Non au Traité constitutionnel européen. Il critique le système en place et milite pour un changement de Constitution et l’instauration d’une démocratie directe, en appelant notamment à former une Assemblée constituante tirée au sort et à mettre en place le Référendum d’Initiative Citoyenne (RIC). Il est particulièrement suivi par le mouvement des Gilets jaunes pour sa défense du RIC qui est devenu l’une des principales revendications du mouvement.

Le  site officiel d’Etienne Chouard 




Les croyances du Dr Vadeboncoeur sur les vaccins et l’autisme

[Source : Le Tribunal de l’infaux]

La seule étude sur l’innocuité [du thimérosal] archivée dans un dossier à la [Food and Drug Administration (FDA)] précède en fait la FDA. Il s’agit d’une étude de 1929 menée par Eli Lilly & Company peu de temps après l’invention du thimérosal. Ils ont décidé de le tester sur un groupe de 22 patients qui mouraient de méningite aiguë. Ils ont donc fait des injections aux patients, les ont suivis pendant environ 3 jours, et la plupart d’entre eux sont décédés de la méningite par la suite. Au cours de cette période de suivi, ils n’ont noté aucun effet néfaste du thimérosal. Voilà l’étude d’innocuité qui, à ce jour, constitue la seule preuve d’innocuité de cette substance dans les mains de la FDA.

David Kirby, Evidence of Harm. Mercury in Vaccines and the Autism Epidemic: Medical Controversy, BMJ, 12 mai 2005

Dans son article « Vaccins et autisme : croire ou savoir » publié dans L’actualité,
le Dr Alain Vadeboncoeur cite une « vaste et solide étude » publiée en
2014 sur l’absence de liens entre les vaccins et l’autisme.

À propos de l’étude en question, Vaccines are not associated with autism: an evidence-based meta-analysis of case-control and cohort studies, de L.E.Taylor et al., Le Dr Vadeboncoeur nous dit :

alain-vadeboncoeur-dis-moi-tout.jpg

« L’étude porte sur 1 266 327 enfants. La réponse est nette: comme dans les autres ayant exploré cette hypothèse, il n’y a aucun lien démontré entre les vaccins et l’autisme. La vaccination n’augmente pas le risque d’autisme.
Le vaccin RRO (rougeole-rubéole-oreillons), en particulier, non plus.
On ne démontre aucun lien avec le thimérosal, parfois inclus dans les
vaccins. Ni avec le mercure de certains vaccins. » (C’est l’auteure qui
souligne dans toutes les citations.)

Le Dr. Vadeboncoeur a-t-il lu l’étude? Si
oui, il vient de démontrer ou son incapacité à comprendre des études
scientifiques ou son intention de manipuler l’opinion publique. S’il n’a
pas lu l’étude, eh bien il aurait dû la lire avant de faire ces
conclusions erronées parce que l’étude n’a aucunement démontré l’absence
de lien entre « les vaccins et l’autisme ».

Regardons ce que dit réellement cette étude.

Les chercheurs se sont basés sur cinq
études de cohorte et cinq études cas-témoins, deux types d’études
observationnelles dont vous trouverez les définitions sur le site de l’Institut de recherche en santé du Canada.

Sur les cinq études de cohorte, les auteurs expliquent :

– « deux études comportaient des données spécifiques sur le vaccin RRO » :

1- Madsen et al. (2002) : A Population-Based Study of Measles, Mumps, and Rubella Vaccination and Autism

2- Uchiyama et al. (2007) : MMR-Vaccine and Regression in Autism Spectrum Disorders: Negative Results Presented from Japan

– « deux études
comprenaient des données spécifiques sur le dosage cumulatif de mercure
(Hg) » (le thimérosal est un agent de conservation contenant 49,6 % de
mercure) :

3- Andrews et al. (2004) : Thimerosal
Exposure in Infants and Developmental Disorders: A Retrospective Cohort
Study in the United Kingdom Does Not Support a Causal Association

4- Verstraeten et al. (2003) : Safety of Thimerosal-Containing Vaccines: A Two-Phased Study of Computerized Health Maintenance Organization Databases

– la dernière comprenait « deux ensembles de données portant spécifiquement sur l’exposition au thimérosal »,

5 – Hviid et al. (2003) : Association Between Thimerosal-Containing Vaccine and Autism

En ce qui concerne les études cas-témoins, les auteurs précisent :

– « quatre études
portaient spécifiquement sur le vaccin RRO et les risques subséquents
d’autisme ou de trouble du spectre de l’autisme (TSA) » :

 1- DeStefano et al. (2004) :  Age
at First Measles-Mumps-Rubella Vaccination in Children With Autism and
School-Matched Control Subjects: A Population-Based Study in
Metropolitan Atlanta

2- Mrodzek-Budzyn et al. (2010) : Lack of association between measles-mumps-rubella vaccination and autism in children: a case-control study.

3- Smeeth et al. (2004) : MMR vaccination and pervasive developmental disorders: a case-control study

4- Uno et al. (2012) : The combined measles, mumps, and rubella vaccines and the total number of vaccines are not associated with development of autism spectrum disorder: The first case–control study in Asia

– « deux études comprenaient des données sur le vaccin monovalent contre la rougeole » :

2- Mrozek-Budzyn et al. (2010) : Lack of association between measles-mumps-rubella vaccination and autism in children: a case-control study

Smeeth et al. (2001) : A
case-control study of autism and mumps-measles-rubella vaccination
using the general practice research database: design and methodology
(ne fait pas partie de l’analyse)

– « une étude portait
sur l’exposition cumulative au Hg/thimérosal et les risques subséquents
de développer l’autisme, le TSA ou l’autisme régressif » :

5- Price et al. (2010) : Prenatal and Infant Exposure to Thimerosal From Vaccines and Immunoglobulins and Risk of Autism

Toutes les études incluses dans cette méta-analyse portaient donc spécifiquement sur les liens entre l’autisme et le thimérosal, et entre l’autisme et le vaccin RRO ou le vaccin monovalent contre la rougeole.

Or, le Dr Vadeboncoeur nous dit que cette étude prouve qu’« il n’y a aucun lien démontré entre les vaccins et l’autisme » que « [l]a vaccination n’augmente pas le risque d’autisme ».

Un instant.

Le calendrier de vaccination
au Québec comprend 8 autres vaccins administrés entre 0 et 4-6 ans et
la très grande majorité des vaccins commercialisés au Canada depuis 2007
ne contiennent pas de thimérosal, comme on peut le voir sur ce tableau de Santé Canada.

vaccins avec-sans thimérosal.jpg

Comment une analyse portant sur un seul
vaccin et une seule de leurs composantes, le thimérosal, utilisé dans
très peu de vaccins aujourd’hui, peut-elle mener à la conclusion que la
« vaccination n’augmente pas le risque d’autisme »?

Voilà un bel exemple de paralogisme,
gracieuseté de votre sympathique Dr Vadeboncoeur : UN vaccin ne cause
pas l’autisme donc LES vaccins ne causent pas l’autisme. Peut-on lui en
vouloir, le titre de cette méta-analyse étant « Les vaccins ne sont pas
associés à l’autisme »?

Il est clair que les auteurs de l’étude
savaient sur quoi portaient leurs recherches et l’on peut se permettre
de dire sans gêne que le titre de l’étude est intellectuellement
malhonnête.

Le gentil Dr Vadeboncoeur, lui, a
peut-être seulement fait preuve de paresse intellectuelle, a lu le
titre, le résumé et la conclusion sans regarder les détails. S’il a bien
lu l’étude avant de nous dire qu’elle est « vaste et solide », qu’« il
n’y a aucun lien démontré entre les vaccins et l’autisme » alors,
désolée, mais lui aussi est malhonnête ou simplement incompétent.

Cette étude ne démontre aucunement que les vaccins ne causent pas l’autisme. Et il en va de même pour la plus récente étude danoise
que tout le monde cite : elle aussi portait sur le RRO et comparait des
enfants qui avaient reçu le RRO à d’autres qui avaient reçu des
vaccins, mais pas le RRO.

La méta-analyse citée par le Dr
Vadeboncoeur ne comporte pas d’étude sur les programmes de vaccination
et l’impact cumulatif que peuvent avoir tous ces vaccins sur les
enfants. On ne peut toutefois pas en vouloir aux chercheurs, puisque
pratiquement aucune étude de ce genre n’existe (voir La pseudoscience des vaccins sécuritaires avec «le parrain des vaccins», Dr Stanley Plotkin).

Pour mener une telle étude, il faudrait
comparer un groupe d’enfants vaccinés à un groupe non vacciné, et il est
considéré contraire à l’éthique de priver des enfants de vaccins… même
si l’on ignore totalement si ceux-ci sont réellement sécuritaires, ne
causent pas de problèmes de santé et sont réellement bénéfiques, comme a
été forcé de l’admettre l’un des plus grands experts de la vaccination
et auteur de la bible des vaccins, Stanley Plotkin.

Même s’il est possible de faire ce genre
d’étude de manière rétrospective, on ne le fait pas. Il y a de quoi se
poser de sérieuses questions.

Cela dit, il y a deux reproches que l’on peut faire à cette méta-analyse :

1- elle ne comporte
AUCUNE étude sur les adjuvants aluminiques utilisés dans de nombreux
vaccins et dont la toxicité a été démontrée;

2- deux des cinq études
de cohorte et une des études cas-témoin ont été critiquées pour leur
méthodologie bancale et leurs mauvaises pratiques de recherche en ce qui
concerne le thimérosal, sur lequel il existe plus de 165 études ayant
démontré sa nocivité.

Par ailleurs, l’un des auteurs d’une des
études cas-témoin (DeStefano, 2004) est le lanceur d’alerte William
Thompson, chercheur au Centres for Disease Control and Prevention (CDC),
un institut national de santé publique étasunien.

Le Dr Thompson a déclaré
que des données « statistiquement significatives » démontrant des liens
entre l’autisme et le vaccin RRO ont été omises de cette étude :

« Ces données omises suggéraient que les
enfants afro-américains de sexe masculin qui recevaient le vaccin RRO
avant 36 mois couraient un risque accru de devenir autiste. »

Puisque la déclaration de William
Thompson a été faite en 2014, année de publication de l’étude citée par
le Dr Vadeboncoeur, on ne peut pas reprocher aux chercheurs d’avoir
inclus son étude frauduleuse.

Cette déclaration mine cependant de la crédibilité de cette « vaste et solide étude » à laquelle nous réfère le Dr Vadeboncoeur.

Les adjuvants aluminiques dans les vaccins

En 2017, un groupe de chercheurs français a publié une étude sur « l’hydroxyde d’aluminium (Alhydrogel®), le principal adjuvant homologué pour les vaccins administrés aux humains et aux animaux ».

vaccin aluminium

Dans Non-linear dose-response of aluminium hydroxide adjuvant particles: Selective low dose neurotoxicity, Crépeaux et al. ont conclu qu’Alhydrogel « peut, de manière sélective, provoquer des effets neurotoxiques et l’accumulation d’Al [aluminium] dans le cerveau lorsque de faibles doses sont injectées dans les muscles des souris. » Les chercheurs ont découvert que les animaux exposés aux plus faibles doses d’adjuvant présentaient des niveaux supérieurs d’aluminium dans le cerveau, ce qui rend selon eux « la règle classique de la toxicité chimique ‘’la dose fait le poison’’ excessivement simpliste ».

Les faibles doses d’adjuvant ont provoqué
des « changements neurocomportementaux incluant une diminution du
niveau d’activité et un comportement altéré semblable à l’anxiété »,
alors que les doses plus élevées n’ont pas eu cet effet.

Voici une entrevue avec l’un des auteurs de cette étude, Romain Gherardi :

Dans un excellent article de fond
sur la façon dont l’aluminium vaccinal se rend au cerveau et citant de
nombreuses études publiées dans des revues à comité de lecture, le site Vaccine Papers
explique ainsi le processus inhabituel découvert par les chercheurs
français voulant que les doses plus faibles d’aluminium soient plus
toxiques que les doses plus élevées :

« On a longtemps cru que les
nanoparticules des adjuvants aluminiques étaient éliminées de la même
manière que l’aluminium que l’on ingère.

Al-transport-1.jpg

Ces nanoparticules ne peuvent pas être
filtrées par les reins (elles sont trop grosses). On croyait toutefois
qu’elles se dissolvaient rapidement dans les fluides corporels et que
l’Al3+ qui en résulte était éliminé par l’urine comme l’aluminium
ingéré.

Al-transport-2.jpg

Le modèle ci-dessus est erroné.

Ce qui se passe en réalité est qu’un type
de cellule immunitaire appelée macrophage (MF) ingère (un processus
appelé “phagocytose”) les nanoparticules des adjuvants aluminiques
(NAAs). Phagocyter des éléments étrangers est une fonction principale
des MFs. Quand les MFs détectent des bactéries ou des débris, ils les
consomment et les détruisent avec des enzymes.

Le problème est que les NAAs ne sont pas
digérés par les enzymes des MFs. Par conséquent, les NAAs demeurent à
l’intérieur des MFs pendant une longue période et peuvent persister
durant des années. Les MFs qui consomment les NAAs deviennent fortement
contaminés par l’aluminium et le répandent partout où ils vont. Et ils
vont partout dans le corps.

Les MFs passent à travers la barrière
hémato-encéphalique (BHE) lors d’une inflammation dans le cerveau. Une
fois remplis de NAAs, les MFs agissent comme un cheval de Troie en
transportant ces NAAs dans le cerveau. C’est nocif, parce que le cerveau
est très sensible à l’aluminium.

Voici un diagramme illustrant comment les NAAs voyagent à travers le corps et se rendent jusqu’au cerveau.

Al-transport-3.jpg

Image ci-dessus : avant que les nanoparticules des adjuvants aluminiques se dissolvent, elles sont consommées (“phagocytées”) par les MFs. Les MFs transportent ensuite les nanoparticules d’Al à travers le corps, incluant le cerveau. Les MFs peuvent traverser la BHE lorsque l’inflammation est présente. L’aluminium à des niveaux très bas provoque une inflammation dans le cerveau et stimule la production élevée d’interleukine-6 (IL-6). Un niveau élevé d’IL-6 provoque [fort probablement] l’autisme. [Voir l’article de fond basé sur de nombreuses études Part-2-Interleukin-6 and Autism]

Une fois à l’intérieur du cerveau, l’aluminium provoque une inflammation, ce qui attire plus de MFs, dont certains contiennent encore plus d’aluminium. Le résultat est un cercle vicieux d’inflammation et d’accumulation d’aluminium dans le cerveau […]

Les doses plus élevées [d’adjuvant aluminique] n’augmentent pas le niveau d’aluminium dans le cerveau parce que l’inflammation locale (un granulome) piège l’adjuvant au site d’injection […]

La preuve scientifique

La preuve scientifique de ce mécanisme de “cheval de Troie” est écrasante et sans équivoque. Toutes les étapes ont été prouvées par de multiples études provenant d’universités reconnues et de laboratoires financés par des gouvernements : l’ingestion de NAAs par les MFs, le mouvement des MFs dans le cerveau et l’acheminement des nanoparticules dans le cerveau par les MFs. En outre, l’ensemble du processus a été démontré : les NAAs injectés dans des animaux de laboratoire ont été détectés et démontrés par imagerie cérébrale, et la capacité des MFs à transporter des particules vers le cerveau a même été utilisée pour y acheminer des médicaments (sous forme de particules). Ce mécanisme de cheval de Troie est bien établi et reconnu. Il ne s’agit pas d’une théorie. »

Donc lorsque les autorités sanitaires
nous assurent que les vaccins avec adjuvants aluminiques sont
sécuritaires parce qu’ils contiennent moins d’aluminium que le lait
maternel, elles font totalement abstraction de ce phénomène de cheval de
Troie des macrophages permettant de transporter l’aluminium des
adjuvants jusqu’au cerveau.

Fait intéressant, le vaccin RRO, qui ne
contient pas d’adjuvant aluminique, jouerait possiblement un rôle dans
ce phénomène. Toujours selon Vaccine Papers :

« Les MFs voyagent à travers le corps en
réponse à un signal inflammatoire spécifique (MCP-1) [monocyte
chemotactic protein 1] […]

Nous pouvons spéculer que les NAAs des
vaccins peuvent demeurer “dormantes” pendant des années, jusqu’à ce que
la production de MCP-1 soit induite. Le MCP-1 mobilise des macrophages
contenant des NAAs qu’ils transportent vers le cerveau et d’autres
tissus sensibles. Cela pourrait expliquer certains des dommages causés
par le vaccin RRO. Ce dernier est administré à l’âge de 15-18 mois, soit
après l’administration de vaccins contenant de l’Al (à 0, 2, 4 et 6
mois), et il peut induire la production de MCP-1 (référence : http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/24835247).
Par conséquent, le vaccin RRO pourrait stimuler le mouvement des NAAs
(reçus lors de vaccinations antérieures) vers le cerveau. Cela explique
peut-être comment le RRO pourrait causer une intoxication par
l’aluminium, même s’il ne contient pas d’adjuvant aluminique. »

À cela s’ajoute une autre découverte récente.

Dans une étude sur des cerveaux de personnes autistes décédées publiée en 2018, Aluminium in brain tissue in autism de Mold et al., les chercheurs ont conclu que ces cerveaux contenaient tous des niveaux élevés d’aluminium.

Chris Exley,
biologiste spécialisé en écotoxicologie de l’aluminium et professeur de
chimie bio-inorganique à Keele University, est l’un des auteurs de
cette étude.

Il explique dans un article publié par The Hippocratic Post :

chris-exley.jpg
Chris Exley

« Ce nouvel élément de preuve suggère fortement que dans un cerveau
autiste, l’aluminium entre par le biais de cellules pro-inflammatoires
qui se sont remplies d’aluminium dans le sang et/ou la lymphe, comme
cela a été démontré pour les monocytes aux sites d’injection des vaccins
contenant des adjuvants aluminiques. » 

Dans un autre article, il a dénoncé le silence des médias traditionnels concernant son étude :

« Immédiatement après la présentation de
cette recherche, j’ai déclaré dans une entrevue que ces nouvelles
données m’avaient obligé à changer d’avis sur le rôle putatif de
l’aluminium dans l’autisme.

J’étais conscient de la nature émotive de
nos recherches, d’autant plus que je savais qu’elle allait mettre
l’accent sur un lien possible entre l’autisme et les adjuvants
aluminiques dans les vaccins, bien que ce lien n’ait pas été discuté
dans la recherche. Cependant, je ne m’attendais pas au genre de réaction
suscitée par nos recherches. La réponse la plus assourdissante a
peut-être été le tsunami de silence perpétué par tous les médias
traditionnels, presque mondialement! Ma propre université s’y est
conformé en jugeant que la recherche n’était même pas “digne” d’une
mention dans son propre journal hebdomadaire. Lorsque l’on considère la
nature d’une grande partie des nouvelles scientifiques qui font les
manchettes, on se demande pourquoi un lien entre l’aluminium et
l’autisme n’est pas jugé digne d’intérêt […]

Même si je considère toujours qu’il est
nécessaire de diffuser la recherche scientifique autant que possible, je
n’étais pas prêt pour le vitriol, principalement anonyme, qui a suivi
notre publication. Depuis 34 ans j’élucide les dangers potentiels de l’ère de l’aluminium,
mais je n’avais jamais été ouvertement menacé de mort auparavant. Je ne
peux que supposer que nos recherches ont marché très lourdement sur les
pieds de ceux qui ne souhaite pas contrer la possibilité que tous les
vaccins ne sont pas sûrs à 100 %. »

Avant de faire cette étude, le professeur
Exley ne croyait pas que l’aluminium jouait un rôle dans l’autisme ni
que l’aluminium vaccinal jouait un rôle dans l’autisme. « Je dois
changer d’avis dans les deux cas » a-t-il déclaré dans l’entrevue
ci-dessous (sous-titrée en français).

« Maintenant, après avoir vu les mêmes
cellules que nous observons aux sites d’injection transporter un “cargo”
d’aluminium vers le tissu cérébral de personnes autistes décédées, je
dirais que nous devons être très vigilants vis-à-vis des personnes qui
reçoivent des vaccins contenant des adjuvants aluminiques […] Les effets
ne sont pas immédiats, ils peuvent se produire des mois, des années,
voire des décennies plus tard […] »

La recherche du professeur Exley a été
financée par des philanthropes, mais selon lui ce sont les gouvernements
qui devraient financer de telles recherches.

Plus de 165 études ont démontré la nocivité du thimérosal

Deux des cinq études de cohorte et une
étude cas-témoin de la méta-analyse sur laquelle s’appuie le Dr
Vadeboncoeur pour exonérer le thimérosal ont fait l’objet d’une critique
dans la revue à comité de lecture BioMed Research International.

L’article, Methodological Issues and Evidence of Malfeasance in Research Purporting to Show Thimerosal in Vaccines Is Safe de Hooker et al.,
fait état des problèmes de méthodologie et des mauvaises pratiques de
recherche dans six études censées établir l’innocuité du thimérosal dans
les vaccins et démontrer l’absence de lien avec l’autisme. La position
du CDC à ce sujet repose sur ces six études.

Voici le résumé :

thimerosal.jpg

« Plus
de 165 études se sont concentrées sur le thimérosal, un composé à base
de mercure organique (Hg) utilisé comme agent de conservation dans de
nombreux vaccins pédiatriques, et ont conclu qu’il était nocif. Seize de
ces études ont été menées pour examiner spécifiquement les effets du
thimérosal sur les nourrissons ou les enfants et ont rapporté des décès,
des acrodynies, des empoisonnements, des réactions allergiques, des
malformations, des réactions auto-immunes, le syndrome de Well, des
retards de développement et des troubles neurodéveloppementaux, incluant
des tics, des retards de la parole, des retards linguistiques, des
troubles du déficit de l’attention, et l’autisme. Le Centers for Disease
Control and Prevention des États-Unis affirme au contraire que le
thimérosal est sûr et il n’y a “aucun lien entre les vaccins contenant
du thimérosal et le taux d’autisme chez les enfants”. Cela est déroutant
parce qu’une étude menée directement par des épidémiologistes de CDC a
conclu que les risques d’autisme étaient 7,6 fois plus élevés suivant
une exposition au thimérosal durant la petite enfance. La position
actuelle du CDC voulant que le thimérosal soit sécuritaire et qu’il n’y
ait pas de lien entre le thimérosal et l’autisme est basée sur six
études épidémiologiques spécifiques financées et co-écrites par le CDC.
Le but de la présente étude est d’examiner ces six publications et
d’analyser les possibles raisons pour lesquelles leurs résultats sont si
différents des résultats des recherches menées par plusieurs groupes
indépendants au cours des 75 dernières années. »

La liste des 165 études sur les effets nocifs du thimérosal est ici.

En ce qui concerne l’étude de cohorte d’Andrews et al.
on a comparé des enfants qui avaient reçu le DCaT (diphtérie,
coqueluche acellulaire et tétanos) contenant du thimérosal à d’autres
qui avaient reçu le DT (diphtérie, tétanos).

On reproche entre autres aux chercheurs
d’avoir utilisé le General Practice Research Database (GPRD), une base
de données « connue pour son niveau significatif d’erreurs ». Les
chercheurs n’auraient pas fait un suivi adéquat des sujets et ont
affirmé que le thimérosal n’avait aucun effet sur l’incidence de
l’autisme, sans toutefois inclure d’analyse statistique pour le prouver.
La variable temporelle et la variable d’exposition au vaccin ont été
corrélées, les mettant ainsi « en compétition pour expliquer les
résultats ». Les données brutes de l’étude n’ont jamais été publiées,
empêchant ainsi une analyse à variable unique qui aurait permis
d’établir la possibilité d’une association entre le thimérosal et
l’autisme.

L’étude de Verstraeten et al.,
elle, arrive à la conclusion qu’il n’existe aucun lien entre
l’exposition au thimérosal et l’incidence d’autisme. On leur reproche de
n’avoir inclus « aucune donnée dans l’étude pour appuyer cette
conclusion ».

La première phase de cette étude a donné les résultats mentionnés plus haut : 7,6 fois plus de risques d’autisme.

Cette étude préliminaire de 1999 n’a
jamais été publiée, mais le résumé a été obtenu grâce à une demande
d’accès à l’information. On peut le lire ici : Increased
risk of developmental neurologic impairment after high exposure to
thimerosal-containing vaccine in first month of life
.

Les chercheurs ont utilisé différentes
approches dans les phases subséquentes, obtenant des chiffres
inférieurs, mais toujours statistiquement significatifs. Un courriel du 14 juillet 2000
obtenu par la loi d’accès à l’information « suggère que Thomas
Verstraeten pourrait avoir reçu des pressions au sein du CDC pour que
des méthodes statistiques bancales soient appliquées afin de nier un
lien causal entre le thimérosal et l’autisme ». Il écrit :

« Je ne souhaite pas me faire l’avocat du
lobby antivaccin et avoir l’air d’être convaincu que le thimérosal est
ou a été nocif, mais je crois que nous devrions à tout le moins employer
des arguments scientifiques solides et ne pas laisser nos standards être dictés par notre désir de réfuter une théorie désagréable. »

verstraeten.png

Il est clair que les chercheurs souhaitaient que leur recherche pointe dans une direction précise.

Booker et al. reprochent également aux chercheurs d’avoir :

  • inclus des enfants âgés entre 0 et 3 ans alors qu’à l’époque le diagnostic d’autisme se faisait à 4,4 ans
  • conçu l’étude de manière à trouver « tout sauf le lien le plus fort entre l’exposition au thimérosal et les effets secondaires »
  • employé une période de suivi inadéquate ignorant le de temps de
    latence entre la naissance et l’âge auquel est posé un diagnostic
    initial de trouble neurodéveloppemental

En outre, Verstraeten et al. disent eux-mêmes dans l’étude :

« La plausibilité biologique que les
petites doses d’éthylmercure présentes dans les vaccins augmentent les
risques de troubles neurodéveloppementaux est incertaine. »

Enfin, cette étude, basée sur les données
de différents organismes de soins de santé, a conclu que le thimérosal
« augmentait significativement les risques de tics et de retard de
langage », notent Booker et al. Les chercheurs n’ont cependant
pas considéré que ces risquent étaient dus au thimérosal en raison de
l’inconsistance des résultats obtenus d’un organisme de soins de santé à
l’autre.

En ce qui concerne l’étude de Price et al.,
la première critique porte sur le surappariement, un biais
méthodologique où les cas ressemblent trop aux témoins, ce qui a pour
effet de fausser les statistiques. Un article entier porte d’ailleurs
spécifiquement sur le surappariement dans cette étude : Vaccine Safety Study as an Interesting Case of « Over-Matching ».

Les auteurs, M. Catherine DeSoto and
Robert T. Hitlan, expliquent que les facteurs de risque du groupe témoin
et du groupe d’intervention sont pratiquement les mêmes, ce qui empêche
de mesurer correctement les effets du thimérosal. Leur conclusion est
sans équivoque : « cette étude est erronée ».

Booker et al. concluent que les études mises de l’avant par le CDC ont des problèmes méthodologiques communs. Dans plusieurs études :

  • « des résultats importants ont été exclus de la publication finale »
  • « les conclusions ne peuvent pas être
    généralisées au calendrier de vaccination des États-Unis puisqu’il
    diffère des calendriers de vaccination des autres pays et que leurs
    doses de thimérosal sont elles aussi différentes

La liste complète des problèmes méthodologiques est ici.

Ils ajoutent que le CDC a directement commandé ces études (sauf l’étude de Hviid et al.) et que cela soulève la question des conflits d’intérêts puisque le CDC a pour mission de promouvoir la vaccination.

Il y a quelque chose de pourri au royaume du Danemark

En 2004, l’organisme à but non lucratif Safe Minds,
fondé par des parents et voué à « résoudre la crise de l’autisme », a
analysé en profondeur « le réseau social des auteurs de quatre articles
récents sur l’autisme, le mercure et l’exposition à une sélection de
vaccins pédiatriques » et « évalué le rôle, l’influence et les intérêts
du Statens Serum Institute dans les études sur l’innocuité des
vaccins ».

denmark.png

L’analyse s’appelle, vous l’aurez deviné, Il y a quelque chose de pourri au royaume du Danemark. L’une des études en cause est l’étude de cohorte incluse dans la méta-analyse citée par le Dr Vadeboncoeur, Madsen et al. A Population-Based Study of Measles, Mumps, and Rubella Vaccination and Autism.

Anders Hviid, l’un des auteurs, est
affilié au Statens Serum Institute (SSI), une société d’État danoise à
but lucratif. Selon Safe Minds, les recherches du SSI appuient ses
intérêts commerciaux :

« Les intérêts commerciaux du SSI sont
étroitement liés au succès de leurs produits vaccinaux et, plus
spécifiquement, à leur exportation :

  • les vaccins représentent la moitié des revenus du SSI et plus de 80 % de ses profits
  • les exportations de vaccins semblent très rentables et représentent le secteur d’activité du SSI en plus forte croissance
  • les marchés d’exportation importants
    comprennent les États-Unis et le Royaume-Uni, où il y a beaucoup de
    controverse sur l’innocuité des vaccins

Le SSI a un intérêt financier direct dans
la controverse sur l’autisme et le mercure, risquant d’être tenue
responsable comme ancien fabriquant et de perdre des revenus advenant
une baisse de la demande de leurs produits intermédiaires :

  • le SSI fabriquait autrefois le vaccin anticoquelucheux monovalent examiné dans les trois études
  • le SSI exporte des produits d’anatoxine
    diphtérique et tétanique utilisés dans les vaccins contenant du
    thimérosal et encore vendus aux États-Unis et au Royaume-Uni »

Kreesten Meldgaard Madsen, co-auteur de
cette étude et de deux des études de cohorte dans la méta-analyse, est
au cœur du réseau d’influence examiné par Safe Minds, qui conclut :

« La récente série d’articles sur le
mercure, l’autisme et le Danemark ont été menées et parrainées par un
seul réseau d’auteurs. Ces auteurs étaient liés, soit indirectement,
soit en tant qu’employés, à un fabricant de vaccins à but lucratif (SSI)
ayant un intérêt financier direct dans le résultat de l’analyse. Leurs
motivations en tant que chercheurs étaient étroitement liées aux
produits étudiés. Ils sont clairement en conflit d’intérêts. Statens
Serum Institut dépend fortement de ses produits vaccinaux pour ses
revenus, sa croissance et sa rentabilité. Sa croissance et sa
rentabilité, surtout celle de son commerce d’exportation de vaccins,
incitent fortement le SSI à établir des liens avec les responsables de
la santé publique et des partenaires manufacturiers aux États-Unis et au
Royaume-Uni. Il est évident que le SSI a un intérêt marqué dans les
débats politiques entourant la controverse sur l’autisme et le mercure
et qu’il ne peut pas être considéré comme un parti objectif. Le SSI a un
intérêt financier direct dans l’évaluation des problèmes d’innocuité
des vaccins qui contenaient du mercure par le passé et la viabilité
future des produits contenant du mercure aujourd’hui. Sa participation à
toute analyse la compromet directement et l’institut devrait être exclu
des futures évaluations de l’innocuité des vaccins. »

Devinez maintenant d’où vient la plus récente étude danoise parue en avril dernier?

Du Statens Serum Institut.

Trois des quatre auteurs, dont Anders Hviid, donnent le SSI comme adresse actuelle.

L’étude a été publiée dans Annals of Internal Medicine. Voici la liste des conflits d’intérêts déclarés par les rédacteurs de la revue :

  • des actions et des options sur actions dans Targeted Diagnostics and Therapeutics, une société de biotechnologie faisant entre autres de la recherche sur des vaccins contre le cancer
  • des actions et des options sur actions chez Eli Lilly, concepteur du thimérosal et fabricant du produit jusqu’en 1991, et Pfizer, tous deux fabricants de vaccins
  • Johnson & Johnson, qui développe des vaccins, et Colgate-Palmolive, une compagnie associée à presque toutes les associations dentaires aux États-Unis et dont tous les produits sont distribués de la multinationale Henry Schein, le plus important fournisseur mondial de matériel de dentisterie, incluant des amalgames contenant du mercure. Henry Schein est aussi un fournisseur de produits pharmaceutiques, incluant le RRO de Merck
  • Beth Israel Deaconess Medical Center, dont le Center for Virology and Vaccine Research mène des recherches en virologie et sur les vaccins

À vous de juger la fiabilité de ce genre d’études sur la vaccination, étroitement liées à l’industrie pharmaceutique.

En plus des 165 études sur la nocivité du thimérosal, il existe plus de 240 études sur la nocivité du mercure.

Conclusion

Dans son article, le Dr Vadeboncoeur nous
parle des croyances de Céline, une grand-mère qui affirme que son
petit-fils est devenu autiste après avoir été vacciné. Selon le Dr
Vadeboncoeur, la pauvre Céline est victime de croyances.

Les professionnels de la santé sont-ils immunisés contre les croyances? À lire le Dr Malcom Kendrick, auteur de Doctoring Data, un livre sur la pratique répandue de manipulation des données dans la recherche médicale, le monde des professionnels de la santé est celui où les croyances sont les plus tenaces :

malcolm-mckendrick
Dr Malcom Kendrick

« Pourquoi certaines idées sont-elles
acceptées et répandues si rapidement, et font l’objet de peu de
questionnements, lorsqu’elles ne s’appuient sur aucune preuve? Et
pourquoi d’autres idées sont-elles rejetées du revers de la main, même
si elles sont confirmées?

[…]

Au fil du temps, j’ai vu de plus en plus
d’exemples d’« acceptation sans questionnement » et de rejet semblable à
la réaction provoquée par un antigène. Au départ, je croyais qu’il
était ironique que les chercheurs dans le domaine médical semblent être
les pires dans ce type d’acceptation et de refus. Les scientifiques ne
devraient-ils pas être des chercheurs objectifs de la vérité? Ne
devraient-ils pas vouloir aller peu importe où les faits les mènent,
aussi dérangeant soient-ils? Les scientifiques ne sont-ils pas
assurément ouverts d’esprit?

J’en suis venu toutefois à réaliser que
cela n’est pas du tout ironique. En fait, on devrait s’y attendre. Les
scientifiques sont comme le commun des mortels, mais en plus intense.
Les scientifiques deviennent étroitement liés aux idées auxquelles ils
croient, bien plus que la plupart des gens.

Avec le temps, leur réputation et leur
statut deviennent inextricablement liés aux hypothèses sur lesquelles
ils font de la recherche et donnent des conférences […] Les liens
extrêmement serrés entre les croyances des scientifiques, leur estime de
soi et leur statut explique la véhémence avec laquelle les nouvelles
idées sont rejetées. »

Contrairement à la croyance répandue du
Dr Vadeboncoeur, les liens potentiels entre les vaccins et le TSA
reposent sur de nombreuses études scientifiques et sur une foule de
témoignages de parents et de grands-parents qui, comme Céline, ont vu un
enfant développer des troubles neurologiques, incluant le TSA, à la
suite d’une vaccination.

Maintenant, affirmer qu’il y existe des
liens potentiels entre les vaccins et l’autisme et/ou le TSA, ce n’est
pas dire que « les vaccins causent l’autisme ». À ce jour, les causes du
TSA demeurent méconnues et elles seraient diverses.

La Dre Helen V. Ratajczak, auteure de plus de 80 manuscrits et thérapeute pour personnes autistes, associée à la Society of Toxicology,
fait des recherches dans les domaines de l’immunologie et de la
toxicologie depuis 1967. Elle a passé en revue toute la littérature
scientifique sur l’autisme publiée sur PubMed et Ovid Medline entre 1943
et 2010.

Son étude, Theoretical aspects of autism: Causes—A review, publiée en 2011 dans le Journal of Immunotoxicology conclut :

« L’autisme pourrait avoir plus d’une
cause qui se manifesteraient différemment chez des personnes partageant
des symptômes communs. Les causes documentées de l’autisme comprennent les mutations génétiques et/ou la délétion des gènes, les infections virales et l’encéphalite à la suite d’une vaccination. Par conséquent, l’autisme est le résultat de défauts génétiques et/ou de l’inflammation du cerveau. »

Céline fait malheureusement partie d’un
groupe de personnes ridiculisées pour leurs croyances par des gens qui
eux-mêmes croient solidement en l’innocuité des vaccins, alors qu’elle
ne repose sur aucune base scientifique solide.

bernard-rimland.jpg

Le Dr Bernard Rimland, l’un des pionniers
de la recherche sur l’autisme, décédé en 2006, avait probablement plus
d’expertise sur l’autisme que le Dr Vadeboncoeur. Il a amassé des
milliers d’études de cas sur les origines de la maladie et il ne
rejetait pas du revers de la main les parents qui faisaient des liens
entre la vaccination et l’autisme, comme le fait le Dr Vadeboncoeur. Au
contraire.

Lors d’une conférence sur l’autisme filmée par CBS, il a demandé à la foule :

« Si vous êtes le parent d’un enfant
autiste, levez-vous. Si votre enfant est l’un de ceux qui est devenu
autiste après avoir reçu un vaccin et que vous croyez, que vous êtes
certain que le vaccin a causé l’autisme de votre enfant levez la main.
Si vous pouvez documenter avec des vidéos ou des photos ou peu importe,
que votre enfant était normal et est devenu autiste après le vaccin,
agitez le bras. »

Presque tout le monde se lève, lève le bras et agite la main. CBS n’aurait pas diffusé la vidéo selon la source originale.

Tous ces parents seraient donc victimes
de leurs croyances, même s’ils ont des preuves que leur enfant était
normal avant la vaccination? Tous les chercheurs mentionnés dans cet
article seraient victimes de leurs croyances, alors que leurs recherches
ont démontré que les vaccins peuvent être nocifs pour certaines
personnes et qu’ils pourraient être liés à l’autisme?

Le Dr Vadeboncoeur fait-il de la projection sur Céline?

Il semble qu’il base lui-même son opinion sur des croyances, car outre deux études pilotes (ici et ici)
comparant un groupe d’enfants vaccinés et un groupe non vacciné ayant
conclu que les premiers sont plus à risque de souffrir de TSA et de
toutes sortes d’autres maladies, il n’existe tout simplement pas d’étude
scientifique « vaste et solide » démontrant que « les vaccins ne
causent pas l’autisme ».

Les croyances des scientifiques
s’expliquent en outre par le fait que les conclusions des recherches
publiées dans de nombreux domaines scientifiques sont « une mesure
exacte du biais dominant », selon John P. A. Ionnadis, l’un des
pionniers de la méta-recherche, soit la recherche sur la recherche.

Le Dr Vadeboncoeur aurait visiblement intérêt à lire son article Pourquoi les conclusions de la plupart des recherches publiées sont fausses.

Et il est loin d’être le seul.




Les armes électromagnétiques ne sont pas de la science fiction

[Source : MetaTV]

par Yacine MetaTV

Armes
électromagnétiques : On va parler aujourd’hui de quelques brevets pour
des armes dites « non létales », destinées à modifier le comportement
humain. Cela fait plus de 50 ans que différentes armées travaillent à
des armes utilisant des ondes magnétiques pour influer sur le
comportement d’une foule, d’une ville, voir d’un État entier.

Les technologies de contrôle des masses et des individus sont déjà au point depuis des dizaines d’années, depuis l’époque de Nicola Tesla, déjà.

Ces armes ont déjà été utilisées à de nombreuses reprises, dans le cadre de guerres ou de conflits internes.

Il faut aussi savoir qu’on a cartographié les réactions du cerveau en
fonction des fréquences des différentes émotions, pensées,
comportements. On sait ainsi quelles ondes il faut envoyer, à quelle
fréquence et quelle amplitude, pour obtenir une réaction précise chez
une personne cible ou chez un groupe d’individus. En 1961, on savait
déjà, par exemple, qu’il était possible de provoquer de la tachycardie
en envoyant des micro ondes à un sujet. Depuis, les armes à énergie
dirigée sont nec plus ultra du contrôle mental.

Voici quelques uns des brevets qui ont été signalés ces dernières années :

  • USP# 5,507,291 :

Brevet d’avril 1996

Procédé et dispositif associées à la détermination à
distance des informations quant à l’état émotionnel de la personne, en
faisant une comparaison des émissions d’ondes électromagnétiques de
cette personne.

Il s’agit de détecter à distance les états émotionnels d’une personne
en détectant les ondes électromagnétiques émises par cette personne. On
peut aussi surveiller la position d’une personne, transmettre des ondes
électromagnétiques (et donc des comportements précis) à cette personne.
On peut aussi agir sur le métabolisme de la cible, ou savoir si la
personne va faire une attaque cardiaque.

On notera que ce système n’est toujours pas utilisé dans nos hôpitaux, mais que les brevets sont bien déclarés.

Ce système permet aussi de tester l’état d’une personne qui entre
dans une certaine zone : par exemple on verra si la personne a des
intentions criminelles (car la plupart du temps, ces personnes ont un
pouls qui bat plus vite, davantage de transpiration et une pression
artérielle plus importante).:

  • USP# 5,552,386 :

Brevet de juin 1996

Procédé et méthode pour déterminer à distance l’état émotionnel d’une personne.

Après avoir déterminé les fréquences des différentes émotions du
sujet, un détecteur capte les changements de fréquence émises par le
sujet et traduit ces informations pour décrire quel est l’état
émotionnel de la personne visée. Ce système peut être très efficace dans
le cadre d’un interrogatoire, d’autant que le système prend aussi en
compte la pulsation du cœur, le débit sanguin, la dimension des
pupilles, la respiration etc.

  • USP# 6,506,148 :
    Brevet de janvier 2003

Manipulation par des champs éléctromagnétiques émis par des moniteurs.

« Des effets physiologiques ont été observés chez un
sujet humain en réponse à la stimulation de la peau avec de faibles
champs électromagnétiques qui sont pulsés à des fréquences proches de
1/2 Hz ou 2,4 Hz, comme pour exciter une résonance sensorielle. De
nombreux moniteurs d’ordinateur et les tubes de télévision, lors de
l’affichage des images pulsées, émettent des champs électromagnétiques
pulsés des amplitudes suffisantes pour provoquer une telle excitation.
Il est donc possible de manipuler le système nerveux d’un sujet en
pulsant images affichées sur un écran d’ordinateur ou à proximité du
téléviseur
 », explique la fiche de ce brevet.

On utilise donc des écrans d’ordinateur ou de TV pour émettre des très basses fréquences électromagnétiques en modifiant l’intensité des images.

« Pour un écran d’ordinateur, les impulsions de l’image
peuvent être produites par un programme informatique adapté. La
fréquence des impulsions peut être commandée par l’entrée de clavier, de
sorte que le sujet peut accorder à une fréquence individuelle de
résonance sensorielle. L’amplitude des impulsions peut aussi être
commandée de cette manière. Un programme écrit en Visual Basic (R) est
particulièrement adapté pour une utilisation sur les ordinateurs équipés
de Windows 95 (R) ou Windows 98 (R). La structure d’un tel programme
est décrit. La production d’impulsions périodiques nécessite une
procédure de synchronisation précise. Une telle procédure est élaborée à
partir de la fonction GetTimeCount disponible dans l’interface de
programmation d’application (API) du système d’exploitation Windows,
avec une procédure d’extrapolation qui améliore la précision de la
synchronisation
 ». Cela peut aussi se faire à distance, bien sûr.

  • USP# 6,488,617 :

Brevet de décembre 2002

Une méthode et un dispositif pour produire l’état désiré sur le cerveau.

Ce système permet d’agir sur le cerveau d’une personne, après avoir
identifié les différents états cérébraux de la cible, en déterminant la
différence entre l’état du cerveau de la personne, et l’état désiré.

On applique un champ magnétique précis au cerveau de la cible, via
des aimants puissants, jusqu’à ce que le cerveau fonctionne comme voulu.

  • USP# 6,091,994 :

Brevet de juillet 2000

Manipulation du système nerveux par pulsations.

On créé un refroidissement pulsatoire subliminal à la cible via des
ondes envoyées à certaines fréquences.  Le cerveau a ainsi l’information
que le corps a refroidi, et passe dans une phase de ralentissement.

À l’heure actuelle , deux grandes résonances sensorielles sont
connues, avec des fréquences proches de 1/2 Hz qui provoque la
relaxation, la somnolence, ou même une excitation sexuelle suivant la
fréquence, et 2,4 Hz qui provoque le ralentissement de l’activité du
cerveau. On peut même endormir quelqu’un à distance.

D’ailleurs, un brevet déposé en janvier1973 (USP # 3,712,292) permet d’endormir quelqu’un en lui projetant des sons.

  • USP# 6,052,336 :

Brevet d’avril 2000

Appareil et méthode de radiodiffusion sonore utilisant des ultrasons comme un transporteur.

On émet des ultrasons avec une amplitude et/ou une fréquence modulée,
on les amplifie et on le diffuse pour atteindre un individu ou un
groupe d’individus dans une zone précise. Les gens entendent ainsi un
son dans leur tête, comme s’il venait d’à côté.

Il est clair que cette invention est destinée à neutraliser une foule
récalcitrante en lui envoyant des sons neutralisant. Une méthode qui
existe depuis la deuxième guerre mondiale au moins.

On sait qu’une foule exposée à des sons agressifs, comme le bruit
d’une craie sur un tableau, ou des cris de bébé, peut avoir des
comportements irrationnels.

On peut aussi, par exemple, imiter des crissement de pneus ou des bruits de freins pour une personne en fuite.

Avec des vibrations de basse fréquence (moins de 20Hz), on produit
des effets sur le corps, comme des nausées et un sentiment général de
malaise. Cela augmenterait aussi la suggestibilité de la foule.

« Les effets sur l’humeur d’une personne semblent être
causés par l’impact de fréquences proches de la fréquence alpha des
ondes cérébrales. Un phénomène appelé «entraînement» se produit lorsque
le cerveau est stimulé à des fréquences proches de 10 Hz. Cela signifie
que la fréquence naturelle du cerveau est amenée au plus près et parfois
égale à la fréquence de stimulation. Un cerveau normal affiche un
premier plan “alpha” (de 8 à 12 Hz) lors d’une vigilance détendue. La
vigilance tendue, telle que celle provoquée par la conduite autoroute,
conduit à un motif «bêta» avec une fréquence de 13 Hz ou plus. Un état
détendu proche du rêve provoque un motif “thêta” de fréquences 4-8 Hz »,
précise la notice de ce brevet.

On peut aussi empêcher une foule d’entendre ce que dit un orateur,
par exemple en diffusant ce qu’il dit par haut parleur avec un léger
décalage.

  • USP# 5,539,705 :

Brevet de juillet 1996.

Traducteur vocal d’ultrasons et système de communication pour la conversion des fréquences radio et des signaux audio vers l’esprit humain.

Ce système n’est pas détectable par des systèmes radio.

Il permet de convertir des signaux audio, y compris la voix humaine,
en signaux électroniques de type ultrasons. Ces ondes pourront passer
par des milieux solides, gazeux ou liquides. Les sous-marins utilisent
ce type de système pour communiquer.

  • USP# 5,017,143 :
    Brevet de mai 1991

Un procédé et un appareil pour produire des
communications subliminales visuelles plus efficaces. Des images
graphiques et / ou texte, présenté de manière subliminale, à des
intervalles rythmiques organisés, destinés à influer sur la réceptivité
de l’utilisateur, l’humeur ou le comportement.

Évidement, ces images ne sont pas perceptibles consciemment. On sait
que ce système peut permettre d’arrêter de fumer, par exemple.

On sait aussi que les « Rythmes visuels, tels que ceux
créés par des lumières stroboscopiques ou le changement rapide de scènes
de films ont une forte influence sur la réceptivité de l’homme,
l’humeur et le comportement 
».

  • USP# 4,877,027 :

Brevet d’octobre 1989

Système auditif à distance.

On induit des sons dans la tête d’une personne en l’irradiant au
niveau de la tête avec des micro ondes d’une gamme de 100MHz à
10.000MHz, modulées d’une manière précise, par rafales modulées. Chaque
salve est constituée de 10 à 20 impulsions uniformément espacées et
groupées étroitement ensemble. La longueur de la salve est comprise
entre 500 nanosecondes et 100 microsecondes.  La cible aura ainsi
l’impression d‘entendre clairement un son.

En 1971 déjà, on a pu implanter des paroles dans la tête de quelqu’un en lui posant des électrodes.

Un signal pulsé à une fréquence d’environ 1.000 MHz créé un son
intelligible dans la tête s’il est dirigé vers la tête de la personne.

  • 3.393.279:

Ce brevet est ancien: 1962.

Il avait pour but d’exciter le système nerveux d’un sujet via
des ondes électromagnétiques. On pouvait même communiquer des paroles à
ce sujet, via des ondes émises à des fréquences non audibles en
direction du système nerveux de la cible.

Les candidats assassins

L’un des buts recherchés par ces programmes de contrôle mental, dont Bluebird dans les années 50,
était de former le soldat parfait : un soldat qu’on peut envoyer chez
l’ennemi pour faire les pires missions, mais qui ne se souviendra de
rien et qui ne dira donc rien à l’ennemi s’il se fait prendre. Ce soldat
pourra assassiner, avoir des relations sexuelles pour recueillir des
informations, transporter des objets ou des dossiers… Sans jamais être
conscient de ce qu’il fait.

Des documents de la CIA datant des années 50 et 60 mentionnent ces programmes, qui ont toujours cours aujourd’hui. On parle de Manchurian Candidate, du nom d’un film de 1959 avec Frank Sinatra.

Dans les années précédant la deuxième guerre, un savant fou, Walter Hess,
était capable, avec des électrodes connectées à l’hypothalamus, de
faire changer de comportement à des chats, qui devenaient soudain très
féroces. Hess a obtenu a obtenu un prix nobel pour sa superbe invention
en 1940. Il a aussi travaillé sur les humains, en leur implantant des
électrodes dans le cerveau.

Dans les années 50, un certain José Delgado a fait la même chose, mais sans les électrodes : via des implants dans le cerveau. Il a ainsi pu stopper un taureau en pleine course,
ou manipuler des chats et des chiens comme des robots télécommandés,
après leur avoir implanté un système dans le cerveau. Après on n’entend
plus parler de cette technologie pendant des années. Comme si un domaine aussi prometteur allait être laissé en friche.

Ainsi, en 1951, on a testé l’hypnose sur deux cobayes âgées de 19 ans, et on a vu qu’on pouvait les endormir par un simple coup de téléphone,
grâce à un signal, un code discret et indétectable. Et que n’importe
qui pouvait émettre ce signal. On a aussi vu qu’on pouvait utiliser ces
cobayes pour transmettre des messages de manière inconsciente. En 1954,
la CIA
est parvenue à faire tirer un cobaye avec une arme à feu, sous hypnose.
On pouvait aussi pousser les gens à se suicider sous hypnose.

A cette époque, la CIA travaille sur le projet Artichoke[1]. Dans un mémo de la CIA daté de janvier 1952, la ligne directrice de ce programme de recherche est donnée : «  Nous
est-il possible de contrôler une personne au point où celle-ci fera ce
que nous lui demandons, même contre sa propre volonté, et y compris
contre les lois fondamentales de la nature, comme celle de
l’auto-préservation ?
 »

the-manchurian-candidate-shaw-and-queen-of-diamonds

D’autres documents montrent que la CIA a aussi utilisé les drogues et les électrochocs pour obtenir les mêmes résultats.

En 1952, un hypnotiseur connu a expliqué qu’il travaillait
pour la CIA deux jours par semaine de manière ultra confidentielle. Il
explique que si un sujet refuse de coopérer pour être hypnotisé, on lui
fait prendre du sodium amytal ou du penthotal[2], des barbituriques.

En 1954, Morris Allen dit qu’il veut créer l’assassin parfait par l’hypnose.
Mais à ce moment, il fallait quelqu’un de très suggestible (une
personne sur cinq) et qui ait une tendance à la dissociation. On a
cherché en Europe
un agent des renseignements qu’il a transformé en gauchiste, membre du
parti communiste. Il était hypnotisé en pensant qu’il s’agissait d’un
traitement médical. Une fois que l’agent a été bien préparé, on l’a fait
travailler comme espion pour la CIA.

En 1954, Allen Dulles, chef de la CIA, confie les recherches sur la
modification du comportement à Sidney Gottlieb et à l’équipe qui
travaillait sur MK Ultra[3]. Gottlieb a mené des recherches sur les effets du LSD, y compris avec des cobayes non volontaires. En 1973, quand le congrès US a cherché à savoir ce que manigançait la CIA, c’est lui qui a détruit la quasi-totalité des fichiers de concernant MK Ultra.

Il était appelé « le sorcier noir » par certaines de ses victimes. On
peut encore ajouter que Gottlieb, mais aussi Richard Helms, alors
patron de la CIA, George White[4] et Morris Allen ont été accusés par une certaine Claudia S. Mullen [5] de l’avoir obligée à des relations sexuelles dès ses 9 ans, dans le cadre de sa programmation comme esclave sexuelle, en 1959 (mais
apparemment, on lui a seulement dit qu’elle était acceptée dans un
programme destiné à stopper le communisme). Mullen était là pour
apprendre « comment plaire sexuellement aux hommes » afin de
les faire parler d’eux. Ensuite, les types visés (politiciens, hauts
fonctionnaires…) étaient filmés dans des chambres d’hôtel à la Nouvelle
Orléans, équipées par la CIA, pendant les actes pédophiles, dans le but
de les faire chanter.

Mullen a aussi expliqué que le Dr Greene, qui programmait les enfants sous contrôle mental, était en réalité le fameux Dr Mengele, celui qui a été exfiltré d’Allemagne via l’Amérique Latine, avant de venir aux États-Unis travailler pour la CIA.

Un certain Alden Sears a repris les recherches sur
l’hypnose sur des sujets non consentants à l’université de Denver, pour
créer cet assassin parfait. Il est aussi parvenu à faire retenir des
textes complexes à ces cobayes, ou à leur faire mémoriser des lieux, des
scènes en détail, et à les retranscrire sous hypnose, tout en oubliant
avoir été programmés.

Gottlieb était l’incarnation du scientifique destructeur. Il a par
exemple contribué à répandre le LSD, découvert par Hoffman en 1953,
parmi les jeunes contestataires. Gottlieb a été le chef de la division
chimie de la CIA à la fin des années 50, et il a lancé pas moins de 149 expériences de contrôle mental, dont au moins 25 impliquaient des sujets non consentants[6] auxquels
on a fait prendre du LSD. La CIA a ainsi développé l’usage de LSD et de
cocaïne, en forçant les prostituées des bordels à en proposer à leurs
« clients », qu’on observait ensuite en plein délire.

Le très décrié Ewen Cameron, dont on a aussi déjà parlé (et qui a été désigné par Claudia Mullen comme le n°1 des
laveurs de cerveau de la CIA), était le président de l’American
Psychiatric Association et de la World Psychiatric Association. Ce qui
ne l’a pas empêché de travailler pour le programme MK Ultra, avec des
fonds de la CIA[7], dans son hôpital canadien. Il va sans dire que les patients, qui ont subi des électrochocs combinés à des privations sensorielles et à des cocktails de drogues, n’étaient pas volontaires. Ses recherches visaient surtout à re modeler l’esprit des sujets.

Mk-Ultra au Canada – Dr Ewen Cameron par JaneBurgermeister

En 1971, un certain Goerge Estabrooks, psychologue et hypnotiseur proche de la CIA et du MI5 depuis les années 20, expliquait avoir « programmé » plusieurs espions US durant la 2e guerre
mondiale. Un capitaine a ainsi été programmé pour qu’il oublie avoir
été hypnotisé, et Estabrooks a permis à un autre militaire d’agir sur le capitaine par hypnose, via la phrase « la lune est claire ».

Dans les années 20, on savait déjà créer des personnalités multiples
par hypnose. Estabrooks a ainsi créé deux personnalités chez un soldat,
l’un des deux étant devenu communiste, et ayant même pris sa carte du
parti. La deuxième personnalité était plus profonde, et savait tout ce
que pensait la première personnalité. Elle était anticommuniste, et
avait pour ordre de ne pas agir durant les phases de conscience. Pour
Estabrooks, « l’hypnose est une arme dangereuse qui rend impératif d’éviter la guerre de demain ».

Depuis, on a eu Sirhan Sirhan, qui passe pour l’assassin de Bob Kennedy, et plein d’autres comme James Holmes, cet étudiant en médecine qui a massacré plusieurs personnes lors de la Première de Batman il y a quelque temps.

De fait, la liste des médecins corrompus qui ont travaillé à détruire l’homme plutôt qu’à le guérir est extrêmement longue, rien que pour les États-Unis. 

Les armes électromagnétiques

Ça, c’était un peu la préhistoire du contrôle mental.

Aujourd’hui, on est passé aux armes électromagnétiques, qui
permettent d’obtenir les mêmes résultats, et même mieux, puisqu’elles
peuvent être dirigées contre des populations entières.

On les appelle des « armes non l’étales » car elles sont censées ne
pas tuer les cibles. Mais, il y a toujours des « dommages collatéraux ».

Dans les années 50 déjà, les russes ont utilisé ces armes contre
l’ambassade US à Moscou, et beaucoup d’employés ont déclaré des cancers
dans les années suivantes. Cela a servi de prétexte aux USA pour
développer ces armes. Alors qu’en réalité, ils y travaillaient déjà
depuis le début du siècle.

Dès 1952, le programme MK Naomi est lancé, afin de développer des substances mortelles. Par exemple, des aérosols toxiques ont été testés dans des grandes villles américaines dans le cadre de ce programme. L’année suivante, MK ULTRA était sur les rails.

En mars 1976, la CIA a publié un document sur les effets biologiques
des armes électromagnétiques. Évidemment, il ne s’agit en l’occurrence
que des expériences menées par l’URSS[8]. On nous y explique, par exemple :

  1.     Que « des sons et probablement même des mots qui semblent
    provenir de l’intérieur du crâne peuvent être induits par la modulation
    d’un signal à une intensité de pouvoir de moyenne basse
     ».
  2.      Qu’on est parvenu à tuer des animaux par attaque cardiaque ou
    une rupture d’anévrisme en utilisant des micro ondes de basse intensité.
  3.      A cette époque, on classifiait les effets de ces armes à micro
    ondes en deux catégories : effets thermiques et non thermiques.
  4.       Les effets sur des « systèmes biologiques » on a noté qu’ils variaient suivant la modulation de ces ondes.
  5.    On a noté des effets sur le sang au bout de quelques jours
    d’irradiation : variations biochimiques, modification de la coagulation,
    altération du système de formation du sang. L’exposition à long terme à
    de Ultra Hautes Fréquences (UHF) modifie la composition du sang et des
    muscles en réduisant la présence de fer. Chez des poulets, on a observé
    l’augmentation des protéines et d’autres éléments, avec une baisse du
    taux de plasma et d’albumine. Il y a aussi des changements de la
    structure nucléaire du système lymphatique. Et plein d’autres choses
    inquiétantes. Chez l’homme, on peut augmenter la coagulation du sang
    avec ces micro ondes, si bien qu’on peut aussi créer un AVC ou une
    attaque.
  6.    Il y a aussi (chez l’homme) des changements du système cardio
    vasculaire, dus notamment à des changements du système nerveux
    central. Problèmes coronariens, hypertension, perturbation des lipides
    dans le métabolisme…
  7.     Modification au niveau des cellules et problèmes pour les  structures de synthétisation des protéines.
  8.     Suite aux modifications du système nerveux central, les sujets
    ont constaté : des maux de tête, de la fatigue, des désordres au niveau
    des menstruations, de l’agitation, de la tension, des insomnies, des
    manques d’attention, de la dépression, de l’irritabilité.
  9.    Il y a aussi des dommages neurologiques: “l’exposition de
    lapins à de bas niveau de radiations par micro ondes a résulté en une
    altération de l’activité électrique du cerveau”
    . Suivant
    l’exposition du lapin, les altérations physiques du cerveau seront plus
    ou moins importantes, jusque dans les cellules.
  10.    Altération du système digestif.
  11.    Altération du système visuel.
  12.    Problèmes de reproduction : baisse de la fonction reproductive
    des ovaires, baisse de 20% de la fertilité des femelles, augmentation
    des bébés morts nés, poids plus faible.
  13.    Effets sur les gènes également dès la deuxième génération.
  14.    Modification des flux sanguins.
  15.    Interactions avec le système immunitaire

 L’armée US mène toujours des programmes de recherche sur les “armes à énergie dirigée“, avec des tests, des “entraînements” et tout le reste.

Applications

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Les
armes à micro ondes sont utilisées contre les populations depuis des
dizaines d’années. En Angleterre, il se dit que dans les années 80, lors
des grèves de mineurs, Thatcher avait installé des émetteurs dans les
quartiers populaires où ils vivaient, afin de les rendre apathiques. Il
se dit aussi que ce système a tellement bien fonctionné que Thatcher en a
ensuite équipé toutes les grandes villes.

Il s’agit en l’occurrence d’armes qui émettent des extrêmement basses
fréquences (ELF pour « extremely low frequency ») ou à l’inverse des
ultra hautes fréquences (UHF), dont le but est d’interférer sur le
cerveau pour transformer les gens en zombies. D’après certains, on peut
utiliser des téléphones portables pour relayer ces ondes, car ils ont
été conçus dans ce but également.

C’est l’Institut Tavistock[9], spécialisé dans la modification du comportement humain,
qui aurait développé ce système à partir des années 50. Dans les années
60, le Dr Ross Adey a travaillé sur le Pandora Project pour la CIA et
le MI5, dans le domaine du contrôle mental à distance (RMCT, « remote
mind control technology »). Il a exploité les ondes ELF (1 à 20 Hz) qui
avaient des effets psychologiques et biologiques sur l’homme. Ils ont
trouvé que les fréquences de 6 à 16Hz avaient des effets importants sur
le cerveau et les systèmes nerveux et endocrinien. Plus tard, il s’est
avéré que ces ondes peuvent aussi endommager l’ADN. Il a combiné des
ondes ELF avec des ondes UHF notamment, pour en amplifier les effets.

On a aussi utilisé ces armes, par exemple, à la base US de Greenham
Common en Angleterre, autour de laquelle des pacifistes (dont une grande
majorité de femmes) manifestaient depuis des mois[10].
Fin 1984, ces femmes ont été visées par de hauts niveaux de radiations
par micro ondes, et un certain nombre d’entre elles sont mortes du cancer. Apparemment, on peut coller un cancer à quelqu’un à distance en modifiant l’ADN via les ELF.

Au
même moment, une quarantaine de femmes qui se trouvaient à des endroits
différents autour de la base ont ressenti exactement les mêmes
symptômes. Ou elles remarquaient qu’elles étaient soudain extrêmement
fatiguées juste avant des événements importants, comme le départ d’un
missile de croisière ou quand une grosse manifestation
était prévue. Quand ces armes ont commencé à être utilisées suite à
l’installation d’une nouvelle antenne dans la base, la présence
policière s’est fortement réduite.

Très vite, certaines de ces femmes ont compris qu’elles
ne pouvaient pas rester près de la base plus que quelques heures.
D’après elles, on a utilisé différentes fréquences contre elles, afin
d’obtenir un cocktail d’effets indésirables, à la fois physiques et
psychologiques, allant de paralysies temporaires à de la désorientation,
en passant par des brûlures, des vertiges, des pertes de mémoire.
Apparemment, des scientifiques ont constaté de hauts niveaux de
radiations électromagnétiques autour de Greenham Common, et surtout dans
les endroits où les victimes ont noté des effets indésirables. On sait
également que les flics et militaires chargés de surveiller la base ne
travaillaient que par tranches de deux heures, et seulement pendant 2
semaines.

On aurait aussi testé ce système à Brighton pour faire partir les vagabonds du centre ville.

Suivant la fréquence utilisée, les effets sont différents, allant de la dépression (6,66Hz) au cancer, en passant par de la schizophrénie, de la paranoïa (4,5Hz) des attaques cardiaques etc.

Les anglais les utiliseraient aussi à Chypre,
afin d’exciter la population des Chypriotes grecs pour qu’ils virent
les turcs et laissent les anglo US faire ce qu’ils veulent à Chypre[11].
Les catholiques d’Irlande du Nord ont aussi subi des cancers mortels en
masse dans les années 80, selon le Dr Damien Burn et la militante Mary
Allen. Des cancers qui n’existaient quasiment pas sont soudain apparus
très fréquemment, dans des rues entières.

Une
fois qu’on a fait la liste de tous les états du cerveau possibles, avec
les fréquences émises par le cerveau pour chacun d’entre eux, il est
très simple de manipuler quelqu’un à distance. On peut ainsi viser une
personne précise dans une maison de plusieurs personnes, sans que les
autres ne sentent rien.

On peut aussi créer une paralysie à un sujet, toujours en émettant
des ondes qui entraînent une réaction physique de la personne. On peut
effacer la mémoire récente de la même manière.

Avec un système spécial qui envoie des micro ondes, appelé MASER, on
peut même faire de la “télépathie synthétique”. D’ailleurs, récemment
des expériences ont montré qu’un ordinateur pouvait déchiffrer des
pensées humaines. On peut aussi lire les pensées de quelqu’un à distance
après avoir scanner les ondes électromagnétiques  émises par le sujet
dans différentes situations[12].

On sait aussi, semble-t-il, manipuler le système nerveux d’une cible en diffusant des images pulsées

D’après Tim Rifat, l’Angleterre utiliserait ce système contre des citoyens récalcitrants au moins depuis la fin des années 80.

Aux États-Unis, un certain nombre de gens se disent victimes de harcèlement électromagnétique et
désignent souvent le gouvernement comme responsable. Mais, d’autres
expliquent par exemple qu’ils ont commencé à avoir des problèmes après
avoir porté plainte, par exemple contre un cabinet d’avocats ou un
politique. En fait, on peut fabriquer soi-même de quoi harceler son
voisin avec des ondes électromagnétiques dirigées. Plusieurs procès ont
déjà eu lieu à ce sujet.

L’une d’elles, Vicki Casagrande, une ingénieure, a expliqué devant une commission sur les victimes d’harcèlement électro magnétique que les victimes pouvaient être totalement contrôlées à distance : « les
muscles peuvent être relâchés ou contractés, que ce soit légèrement ou
violemment. Mais, ces effets peuvent aussi être placés dans le cerveau
juste comme une sensation
 (…) Les victimes peuvent avoir froid par 40°C dehors, et on a déjà eu très chaud en étant en short dans la neige ».

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Casagrande
explique que certaines personnes auraient des implants dans le cerveau,
afin de capter et d’émettre les ondes du cerveau, depuis les années 60
et 70.

Plus récemment, un assistant professeur à l’université des sciences et de technologie
de Hong Kong a réclamé 100 millions de dollars au gouvernement US,
qu’il accusait de lui avoir implanté des puces dans les dents en 1991,
quand il étudiait à l’université de l’Iowa. Suite à cela, il a dit
souffrir de problèmes de mémoire proches d’Alzheimer. Il disait aussi
que ces puces étaient capables de lire dans ses pensées,  de lui parler
quand il dormait et de modifier son comportement.

L’affaire James Walbert, jugée en 2008, a vu la reconnaissance par le tribunal d’un “harcèlement électronique” sur la victime, à qui une puce RFID avait été implantée (ainsi,
la cible reçoit encore mieux toutes les ondes qu’on lui envoie). Cet
ingénieur dénonçait son associé comme étant le responsable des attaques.

A cette époque, dans le Missouri, un élu avait recensé 300 plaintes
concernant du harcèlement électromagnétique. Certaines des victimes sont
simplement harcelées dans le cadre d’expérimentations. Du coup, un certain nombre d’associations (comme l’International Committee on Offensive Microwave Weapons) se sont montées pour aider les victimes, ou pour tenter d’alerter l’opion et les décideurs politiques. En Angleterre également, quelques victimes se sont regroupées et militent contre l’utilisation des armes à énergie dirigée


[1] Artichoke a duré de 1951 à 1963. Il a succédé au programme Bluebird (1951-1953)
où on testait déjà le LSD dans le but de faire parler les témoins. Dans
Artichoke, les anglais et les canadiens étaient partie prenante au
projet. Sous Artichoke, on a travaillé sur l’hypnose, les drogues, les personnalités multiples.

[2] Le Penthotal, qui fait partie des « sérums de vérité » a servi aussi pour les interrogatoires pendant la guerre d’Algérie, ou en Argentine contre les opposants à Pinochet.

[3] MK
Ultra, qui a regroupé près de 150 projets différents, n’a démarré
officiellement qu’en 1953 et aurait cessé en 1963, mais c’est faux même
si le programme a changé de nom pour MKSEARCH. MK ULTRA se penchait
aussi sur l’utilisation d‘armes chimiques et biologiques et
électromagnétiques afin de contrôler le comportement humain. MK ULTRA visait à manipuler le comportement humain via des armes chimiques, biologiques et électromagnétiques.

[4] Un agent du bureau des narcotiques à qui Gottlieb avait demandé de travailler sur les possibilités du LSD sur des personnes non consentantes.

[5] Mullen
a témoigné en mars 1995 devant la commission sur les expériences de
radiations sur l’homme (President’s Advisory Commission on Human
Radiation Experiments). Elle a estimé (malgré de troubles de la mémoire)
avoir été victime de programmation entre 1959 et 1984, dans le cadre
des recherches pour trouver l’espion parfait. Son but à elle était de
coincer des personnalités politiques, militaires ou du renseignement
afin de les faire chanter ensuite. « Le pire est que je sais très
bien que je n’étais pas seule. Il y avait énormément d’autres enfants
dans la même situation que moi
 », a-t-elle expliqué. Elle avait été
adoptée à l’âge de deux ans par une femme qui abusait d’elle et était
amie avec le président de l’Université de Tulane qui lui a conseillé un
psy, un certain Heath, qui l’a envoyée dans ce programme.

[6] L’affaire
Frank Olson, un agent de la CIA à qui on a fait prendre du LSD et qui
s’est défenestré en 1953, est symptomatique. Pendant des dizaines
d’années la CIA a nié toute implication dans ce décès. D’après la famille d’Olson, il a été assassiné par
la CIA après avoir découvert que ses recherches à Fort Detrick
servaient à torturer et tuer des gens. Il travaillait sur les armes
biologiques qu’on pouvait diffuser par l’air. On notera que pour ses
« recherches », Olson venait jusqu’en France, en Angleterre, en Norvège
et en Allemagne de l’Ouest. Durant ses voyages en Europe,
il a assisté à des interrogatoires dans lesquels la CIA commettait des
meurtres en utilisant les agents biologiques trouvés par Olson. En
rentrant il a voulu démissionner. C’est là qu’on l’a invité à une
réunion où on lui a fait prendre du LSD. Les jours suivants il a été
admis pour un traitement psychiatrique, et c’est là qu’il aurait sauté
par la fenêtre de son hôtel. La justice a refusé toute poursuite contre la CIA par la famille Olson.

[7] Évidemment, l’argent transitait par une officine de la CIA qui distribuait de l’argent à des travaux intéressant ladite CIA, en l’occurrence, la « Society for the Investigation of Human Ecology », à la Cornell University de Montreal.

[8] Car bien sûr, les premiers articles US qui parlaient de contrôle mental
désignaient les chinois ou les russes comme les utilisateurs de cet
affreux système. Et cela, dès les années 50 semble-t-il. Évidemment,
après une telle campagne de propagande, il a été facile de justifier les
recherches de l’armée dans ce domaine.

[9] Créé en 1946 sous le nom de Tavistock Institute of Human Relations, avec de l’argent de la fondation Rockefeller et de la famille royale anglaise, puis également des Rothschild.
Il est basé à Londres mais collabore avec de nombreuses fondations US,
pour un budget de 6 milliards de dollars par an. A l’origine, le but
était de contrôler l’opinion publique. En réalité, l’Institut aurait
commencé à fonctionner juste avant la première guerre.

[10] En
réalité, les manifestations ont commencé en 1981 pour se terminer
seulement 10 ans plus tard, quand les missiles nucléaires américains ont
été enlevés de la base. Fin 1984, 70.000 personnes étaient présentes
autour de la base. En 1982, il a été décidé que seules des femmes iraient manifester.
Elles ont formé là-bas une véritable société alternative. On comprend
donc que l’enjeu était important pour Thatcher et qu’il fallait
absolument les neutraliser.

[11] C’est-à-dire
avoir un accès facilité à Israël, mais aussi protéger leur invention
géniale : un système HAARP ultra sophistiqué destiné à contrôler le
temps, mais aussi les individus.

[12] Apparemment,
un certain major général Schaknow a évoqué ce système à Fort Bragg en
Caroline du Nord en 1992. Chaque signal électromagnétique du cerveau
associé à des pensées sous vocalisées est connecté à un ordinateur via
des électrodes ou une puce. Des ordinateurs permettent de lire les
pensées sous vocalisées en donnant un mot à chaque type d’émission. Car,
il y a une fréquence spécifique pour chaque mot dans une langue. Mais,
si le sujet s’amuse à penser dans une langue différente de la sienne,
l’ordinateur ne peut plus rien déchiffrer.

__________________________________________________________

Source(s) : Donde Vamos




COVID-19, l’ami des dominants

[Source : L’ardeur]

de Anthony Pouliquen

COVID-19, l’ami des dominants : un texte écrit par l’équipe de L’ardeur, association d’éducation populaire politique


Pour ce gouvernement anti-populaire, engagé dans une politique de destruction de la protection sociale et de répression policière des colères, des mobilisations et des insurrections qui en découlent, le COVID-19 permet de réaliser plusieurs tests en grandeur nature :

  • Test de contrôle de la population (répression, prison, hélicoptères, drones, communications).
  • Test d’obéissance de la police dans ce contrôle des populations.
  • Test de privatisation-dislocation de l’éducation nationale transférée en e-learning.
  • Test d’avancement de la vidéo-médecine à distance.
  • Test de soumission des médias, de la population et des gauches (union nationale oblige).
  • Test de démolition avancée du droit du travail.

1 – Le contexte

Depuis les années 1980, l’effacement de l’hypothèse communiste (1) laisse le capitalisme en roue libre et l’humanité livrée aux inégalités monstrueuses qui l’accompagnent. Or les profits ne se réalisent plus sur la fabrication et la vente de marchandises qui sont en surproduction (les voitures de 2018 ne sont toujours pas écoulées) mais sur la financiarisation-casino de l’économie et les réductions de dépenses publiques dans le cadre de politiques d’austérité. Si le capitalisme européen s’est assuré tout un temps de l’ordre social en échange de politiques de protection sociale, il s’aligne (dès 1983 en France) sur le capitalisme américain et s’engage dans la voie d’une privatisation-marchandisation de la société et d’une destruction des services publics. Ces dernières se réalisent dès Maastricht, puis dans l’imposition de la « Constitution » de l’Union Européenne et de sa monnaie unique interdisant aux États d’agir sur la protection sociale par des dépenses publiques, lesquelles sont désormais soumises à l’impératif de non-inflation, d’interdiction des augmentations de salaires pour maintenir le taux de profit des dominants, propriétaires d’entreprises ou traders. Mais réduire la protection sociale, réduire et supprimer les allocations chômage, démanteler les soins de santé, démolir la recherche, supprimer des postes à l’éducation nationale, vendre les barrages et les aéroports, baisser puis écraser les retraites… tout cela génère des mouvements de population insurrectionnels et incontrôlables (les gilets jaunes en sont un exemple) qui supposent que l’État se prépare à la guerre sociale en armant son dispositif policier vers le contrôle des mouvements insurrectionnels. Après les LBD, voici les drones et le suivi des smartphones. Dans son dernier ouvrage « La lutte des classes au 21e siècle » (2), Emmanuel Todd évoque la dérive fascistoïde du gouvernement Macron. Nous y sommes !

L’union nationale : vous avez aimé « Je suis Charlie » ? Vous allez adorer COVID-19 !

« Nous sommes en guerre », a déclamé sept fois Macron. Invisible, diffus, insaisissable l’ennemi combattu ? Qu’importe ! Car désigner un ennemi, a fortiori invisible, c’est faire taire tous les désaccords, au nom de l’union sacrée ! Si l’éducation populaire consiste à comprendre les systèmes à l’œuvre dans un événement, et à déjouer les effets de propagande en traquant les biais de pensée, il convient de s’alerter collectivement sur cet appel à l’union nationale : « Plus de place pour la division », ressassent les chroniqueurs. Mais rien n’est plus étranger à l’éducation populaire qu’une union sacrée renonçant à toute critique derrière un chef autoritaire ! Refuser cette injonction au consensus et à l’enrouement du débat rend alors nécessaire d’apporter notre voix à l’analyse de la situation…

La seule guerre à laquelle nous assistons est celle que le capitalisme mène sur nos existences. Dans cette crise sanitaire, que peut-on attendre d’un pouvoir qui a si férocement et si continûment attaqué la protection sociale de sa population, démoli l’hôpital, les retraites, le chômage, la formation continue, qui a rivalisé de suppressions de fonctionnaires avec les autres candidats à la présidentielle (moi 200 000 ! Non… moi 500 000 ! ) ? Rien !

Macron n’existe pas. La démolition de l’hôpital public a commencé avec Mitterrand et Bérégovoy dès le départ des ministres communistes en 1983, et s’est poursuivie avec les autres présidents. Macron lui-même n’a été fabriqué que pour prendre la suite des serviteurs du capital qui l’ont précédé à ce poste, et choisi pour sa capacité de nuisance… Car, privé de toute marge de manœuvre économique ou monétaire dans le cadre de l’UE, il n’a aucun autre pouvoir que celui de nous nuire. En s’affichant sans honte dans un hôpital saturé pour combattre les effets d’une situation dont il a fabriqué les causes, lui qui a supprimé plus de 4 000 lits d’hôpitaux sur la seule année 2018 et a charcuté plusieurs centaines de millions d’euros de moyens alloués aux personnels médicaux… Macron ne saurait nous rendre dupes : il n’est pas, et ne sera jamais, notre sauveur. Fidèle à son programme électoral exigé par le Medef, il se saisira de cette crise sanitaire pour renforcer la dévastatrice emprise du capitalisme sur nos existences. À l’heure où beaucoup se remettent à lire La stratégie du choc de Naomi Klein (3) et font l’expérience en grandeur nature d’un capitalisme qui déploie sa nuisance par crises successives, on peut s’attendre – « crise » et « union nationale » obligent – à une démolition accélérée du droit du travail, à une politique accrue d’austérité et de réduction des dépenses publiques.

Interrogé sur France Inter sur le fait de savoir si cette épidémie le ferait revenir sur sa proposition de 500 000 suppressions de postes de fonctionnaires, Bruno Retailleau (qui bien que dans l’opposition parlementaire n’a d’opposition à la politique du gouvernement que l’apparence) affirme sans sourciller qu’il ne sera pas question de ralentir les réformes ! Ces gens-là ne tireront aucune leçon. Au contraire. Cette crise sera pour eux l’opportunité d’une accélération des destructions, notamment celle des services publics. Noam Chomsky nous a prévenu·e·s : « Comment détruire un service public ? Commencez par baisser son financement. Il ne fonctionnera plus. Les gens s’énerveront, ils voudront autre chose. C’est la technique de base pour privatiser un service public »… et seule une insurrection ou une grève générale les arrêtera.

Car avec le COVID-19, c’est la guerre des classes qui va se durcir par un enchaînement trop prévisible pour ne pas être annoncé : crise sanitaire, crise économique, crise financière et, en bout de course, crise sociale ! Quand le COVID-19 aura mis sur le carreau un ou deux millions de chômeur·se·s supplémentaires, on pourra compter sur ce gouvernement, qui a déjà fait la démonstration de son amour de la protection sociale, pour nous concocter quelques exonérations de cotisations, dégrèvements, allègements fiscaux supplémentaires pour les patrons, bonus records pour les traders les plus malins, dont le job n’est pas de financer l’économie mais de jouer à la baisse ou à la hausse les fluctuations de l’économie… Pour eux, cette crise est un cadeau, qui comme, toutes les crises financières avant elle, ne sera rien d’autre qu’une banale crise cyclique de la surproduction qui permet au capital de se concentrer encore un peu plus en liquidant les maillons faibles des petites entreprises et en écrabouillant les travailleurs sous l’œil docile des lanceurs de LBD et des médias. Le capitalisme est le seul mode de production dans lequel les crises prennent la forme d’une surproduction (https://wikirouge.net/Crise_de_surproduction).

2 – Le test sécuritaire

16 mars (jour de l’annonce du confinement) : dans le département des Côtes d’Armor, 1 cas détecté (sur une population de 600 000 habitants). Le préfet fait survoler les plages par des hélicoptères de la gendarmerie.

Si des mesures de prudence et confinement dans le cas d’une épidémie sont un choix compréhensible, encore peut-on s’interroger sur les différentes modalités possibles d’un tel confinement : total ou régional, par tranche d’âge, avec ou sans possibilité de s’aérer, etc. À l’exception d’un accident nucléaire majeur, ou d’un virus que l’on contracterait par simple respiration dans l’air, aucune crise sanitaire ne peut justifier l’interdiction de promenades solitaires en forêt, sur des plages, dans les rues… Aucune crise sanitaire ne peut justifier que l’on désigne les citoyen·ne·s comme des coupables en puissance (lorsqu’Édouard Philippe annonce que le gouvernement prend des mesures de confinement drastiques car les citoyens ne sont pas suffisamment dociles, il transforme tout un chacun en délinquant). Aucune crise sanitaire ne peut justifier une politique hyper répressive incluant le survol d’une plage par des hélicoptères, l’interdiction de sortir plus de 20 minutes de chez soi, de s’éloigner de plus de 1km. Aucune crise sanitaire ne peut justifier que l’on ferme les parcs et les jardins publics. Aucune crise sanitaire ne peut justifier que l’on punisse des citoyen·ne·s d’amendes lourdes (jusqu’à 3 500 €) et de prison (six mois) en cas de promenades solitaires. N’importe quel gouvernement soucieux du bien-être de la protection de sa population en cas de crise sanitaire devrait au contraire prendre acte des difficultés personnelles, familiales, psychologiques, sociales considérables qu’entraîne un confinement, et le rendre supportable en invitant largement la population à s’aérer et à sortir se promener, à condition de respecter les mêmes règles de gestes barrières qui sont demandées pour le travail qui, lui, non seulement n’est pas solitaire, non seulement est autorisé, mais est rendu obligatoire sur rappel du Medef.

Au risque du sentiment d’une humiliation collective, aucune population ne peut comprendre qu’elle soit obligée d’utiliser les transports en commun pour aller travailler, à condition de respecter une distance d’un mètre, mais qu’elle risque la prison si elle va se promener sur une plage, en ne nuisant à personne, en ne mettant personne en danger dans la mesure où elle respecte les mêmes règles que celles imposées dans l’utilisation des transports en commun.

Avec Emmanuel Todd, nous rappelons que « faute d’avoir prise sur l’Histoire, les gouvernants français sont passés « en mode aztèque ». Ils se vengent de leur impuissance au niveau international en martyrisant leurs concitoyens… ». Et ils peuvent compter pour cela sur le zèle d’une police inféodée qui s’empressera de matraquer les promeneurs isolés à coups d’amendes à 135 euros pour leur apprendre à obéir. Nous savons depuis un an de gilets jaunes que nous ne pouvons plus attendre aucune protection de la police. Que, comme dans toutes les périodes de crise, comme en 1940, elle choisit de servir le gouvernement, et non plus le droit. Et cela risque bien de se renforcer… Comme l’écrit Raphaël Kempf, avocat pénaliste, « il faut dénoncer l’état d’urgence sanitaire pour ce qu’il est : une loi scélérate » ! Adopté à marche forcée pour une période soi-disant circonscrite, cet état d’urgence vise des objectifs à plus long terme : celui de violer les libertés élémentaires de tou·te·s, celui de donner à la police des pouvoirs illimités, celui de venir enterrer définitivement l’État de droit.

La constitution de la 5e République avait bricolé un régime présidentiel sur mesure pour un général dans une situation de guerre en Algérie. Elle transformait le Parlement en une chambre d’enregistrement, à l’image des 308 pantins recrutés à la hâte sur entretien au printemps 2017 pour servir de paillasson au Medef. Entre les mains des Hollande, Sarkozy, Chirac ou Macron, cette 5e République est entre les mains de voyous caractériels et doit être abandonnée. Macron n’hésitera pas à se réfugier derrière le COVID-19 pour utiliser les pleins pouvoirs de l’article 16 et faire interdire la presse, les réseaux sociaux, et ce qu’il appelle déjà les fake news et les incitations à la haine. Sa position est une position de haine de classe, et son gouvernement suinte la haine de classe. L’intérêt des ateliers constituants qui se multiplient partout en France est de nous préparer à écrire nous-mêmes la constitution dont nous aurons besoin quand nous aurons chassé ce pouvoir.

Cette guerre de classes, cette guerre au peuple, cette guerre aux pauvres, est lisible au niveau spatial, géographique. Dès les premiers jours, les médias ont évoqué le manque de « civisme » des habitant·e·s des quartiers populaires, épinglé.e.s pour leur inconscience face à la propagation et leur refus des contrôles : ainsi, le 19 mars, BFMTV dénonce des « violences urbaines malgré le confinement », des « rébellions et crachats sur des policiers » et même « des regroupements sur les toits d’immeuble » pour y faire des barbecues (jusqu’à quelle extrémité peuvent aller ces petits voyous de banlieue !). Depuis, des témoignages attestent d’interpellations policières violentes dans ces mêmes quartiers. Comme celle de Sofiane, 21 ans, habitant des Ulis (Essonne), qui, le 24 mars, a eu le grand tort de vouloir sortir de chez lui pour aller travailler (il est livreur pour Amazon !) : il a été rossé par les agents de la BAC pour avoir essayé d’échapper à leur contrôle (il n’avait pas son attestation de déplacement dérogatoire sur lui). Imagine-t-on les mêmes scènes à Neuilly ou à Passy ? Et, comme ce fut le cas pour les gilets jaunes, ces violences policières sont encore largement sous-médiatisées.

3 – Des médias au garde-à-vous

En dehors des aspects proprement médicaux de la situation sur lesquels nous ne sommes pas compétent·e·s (nous ne sommes pas microbiologistes et il y a déjà suffisamment de vidéos sur le coronavirus, d’interviews et d’exposés de tous bords, de tous scientifiques pour ne pas inonder davantage le débat), il nous revient en revanche d’interroger les aspects politiques et en soumettre les contradictions à notre intelligence collective. Compter sur nous-mêmes en somme et sur notre intelligence critique que nous nie l’intégralité (ou presque) des médias, docilement regroupés autour du pouvoir exécutif.

Le nombre de morts égrené chaque jour dans nos médias est profondément anxiogène. Le traitement médiatique de la situation nous rend inévitablement vulnérables et les conséquences sur nos citoyennetés sont dramatiques. On ne compte plus les exemples de personnes se faisant apostropher pour être sorties acheter du pain (franchement, a-t-on vraiment besoin de pain frais quotidien en cette période de catastrophe mondiale ?) ou pour avoir rendu visite à un proche. Tout le monde est en train de devenir le flic des autres. L’ambiance est à la dénonciation et aux milices de volontaires qui vont bientôt patrouiller dans les rues. Surtout si ces chiffres ne sont pas expliqués et qu’ils n’ont pour seule fonction que de créer un traumatisme sur fond de méfiance circulaire et nourrie de tous bords.

Expliquer les chiffres, cela voudrait dire les contextualiser, les mettre en perspectives (historiques notamment), les comparer à d’autres… Un exemple : sans vouloir minimiser l’épidémie, il est intéressant de savoir que le nombre de morts faits par le COVID-19 en quatre mois (environ 30 000) est à peu près identique au nombre de personnes qui meurent de faim chaque jour. Ou que le paludisme cause encore plus de 450 000 décès chaque année. Sans qu’on ne s’alarme, dans ces deux cas, des mesures à mettre en place pour éviter pareilles hécatombes. Et que dire de cette information en boucle sur les Ehpad qui se confinent avec le personnel ? Il y a en France 610 000 décès chaque année (une personne toute les 50 secondes) dont 25 % en Ehpad. Les décès au sein des Ehpad représentent donc plus de 150 000 morts par an. Nous parler des décès en Ehpad, c’est nous les présenter comme un problème injuste et terrifiant. On se demande alors ce qu’est la représentation d’un Ehpad pour un chroniqueur de TF1 : une colonie de vacances ? Une thalassothérapie ? Ou un de ces mouroirs sans personnel vendu au privé, qu’on intègre de façon définitive mais dans lequel on vous garantit un placement à 11 % si vous achetez une chambre pour la louer aux résidents ? Pour rappel (car c’est aussi cela mettre les chiffres en perspectives), la moyenne d’âge des morts du coronavirus en France est de 81,2 ans ! Et si la mort du musicien Manu Dibango a suscité beaucoup d’émoi, précisons tout de même qu’il avait… 86 ans.

La télé gouvernementale nous montre en boucle l’hôpital de Mulhouse saturé, l’armée qui évacue des malades en avion vers Toulon. Les tentes de médecine de guerre… terrible ! Mais elle se garde bien de questionner les odieux petits soldats des ARS (Agences régionales de santé) qui ont vidé l’hôpital de tous ses moyens, de tous ses personnels, qui ont mis cent directeurs en démission administrative il y a deux mois, et qui font fonctionner le matériel hospitalier en flux tendus .. Traduirons-nous un jour les ARS devant les tribunaux pour mise en danger délibérée à grande échelle de la vie d’autrui ?

Et c’est probablement à la lecture des médias de gauche ou d’extrême gauche qu’on mesure la puissance de cette manipulation à grande échelle. C’est cela une union nationale : faire taire notre capacité critique, adhérer à l’autorité du pouvoir. La chaîne Youtube « Osons causer » qui, jusqu’à peu décryptait les différentes faces des politiques macronistes, est désormais réduite à répercuter les ordres gouvernementaux : « Restez chez vous ! ». Si nous voulons prendre des leçons de civisme, nous n’avons pas besoin d’ « Osons causer », nous avons déjà TF1 pour traiter quelques doux promeneurs de « délinquants des parcs ». Le philosophe Vladimir Jankelevitch écrivait : « Je serai toujours le gardien de tes droits et jamais le flic de tes devoirs ». Si « Osons causer » renonce à sa mission d’éducation populaire, la preuve est apportée que le test en grandeur nature de soumission des médias (y compris ceux censés critiquer l’ordre de la domination) fonctionne !

S’il est si dur pour des médias, quels qu’ils soient, d’échapper à ces logiques manipulatrices, s’ils épousent si facilement la logique du pouvoir, c’est que les conditions de fabrication de l’information les ont déjà rendus structurellement perméables à cette logique.

Et déjà, la place prise par les chaînes d’info en continu, avec sa conséquence : la course à l’information en « temps réel ». Temps réel ? Allons bon… Cela supposerait qu’existe un temps « irréel » ? Ne serait-ce pas justement ce temps qu’on nous vend pour du « réel » qui, en évacuant l’histoire et les processus d’émergence des phénomènes, constitue l’« irréel », un temps qui n’a pas de sens ? Dans ce monde-là, il faut occuper l’antenne et meubler les flux en permanence. Donc trouver du nouveau au fil des jours, au fil des heures… Heureusement, ce qu’il y a de nouveau, presque en permanence, ce sont les chiffres. Alors… bingo sur ces chiffres qui montent, qui viennent s’aligner de manière vertigineuse sur les écrans ! Chaque jour apporte son lot de « nouveau record », de « chiffre jamais atteint »… Puisqu’il s’agit d’une « pandémie » en plein essor, la probabilité que le nombre de nouveaux cas détectés ou de nouveaux décès à l’hôpital en 24 heures soit inférieur à celui de la veille est sans doute inférieure à 1 %, non ? Donc balancer cette info, ce n’est pas vraiment un scoop, on est d’accord ? Il y a d’ailleurs fort à parier que le journaliste qui l’a annoncée en martelant chaque mot sur un ton affolé, quand il rentre chez lui et retrouve son conjoint, il ne lui dit pas : « Tu sais, c’est incroyable : le chiffre a encore progressé ! ». Oui : il est probable que, dans sa vie privée, il reste quelqu’un d’à peu près censé. Mais quand il passe à l’antenne, il devient cet imbécile qui nous fait prendre des vessies pour des lanternes.

C’est que, sur les ondes, il faut sacrifier aux rites de la dramatisation. Pour « vendre » et faire du « buzz », il faut maintenir le « suspense », « feuilletonner » l’information, avec, si possible, un bon « casting » et de « bons clients ». Autant de termes venus des mondes de la fiction et du commerce et qui se sont progressivement imposés dans les rédactions. C’est ainsi que se construit et se reconstruit le thème de la « vague » épidémique qui va déferler (sans qu’on ne sache jamais pourquoi le « pic » est attendu à tel moment). Avec sa conséquence inéluctable, en gros titre à la « une » de l’Est Républicain du 23 mars : « Vers un inévitable durcissement du confinement » (quatre semaines plus tôt, de nombreux médias titraient sur le « recours inévitable au 49.3 » à propos de la réforme des retraites !). Prophétie auto-réalisatrice dans laquelle les médias oublient – ou feignent d’oublier – le rôle qu’ils jouent eux-mêmes.

Autre facteur structurant : la place prise dans les médias par un ballet d’experts où se succèdent hypothèses hâtives et contradictoires (sur les tests, le port de masques, l’efficacité du traitement par la chloroquine…), sans que les faux pronostics ne soient ensuite rectifiés et sans que l’on précise que « médecin » n’est pas un titre suffisant pour se qualifier d’expert en matière de COVID-19. Mais avec cette certitude auto-proclamée : les fake news, c’est l’affaire des réseaux sociaux ; l’information sérieuse et vérifiée, celle des médias main stream.

4 – La gouvernance « scientifique »

Dans un monde où les demandes de financement de la recherche publique sur les coronavirus sont restées lettre morte, où les multinationales de la pharmacie ont plus de pouvoirs que les États et où le vaccin de ce coronavirus engrangera des milliards de profits, qu’est-ce qu’un expert ? Qui sont les « scientifiques » qui « conseillent » un gouvernement entièrement dévoué aux multinationales ? (voir Monsanto-Macron, et les milliers de cancers liés au Roundup). Y aura-t-il des conflits d’intérêts ? Jupiter met ses pas dans ceux d’un « conseil scientifique », créé le 10 mars et invité à infléchir voire à dicter les décisions. Cette délégation de pouvoir à l’expertise « scientifique » présente de multiples dangers. Elle éteint toute contestation au nom de l’intérêt supérieur : elle gomme ce que nous, gesticulant·e·s et formateur·trice·s, militant·e·s de l’éducation populaire, avons appris et ne cessons de marteler : tout point de vue est nécessairement « situé », on ne parle toujours que de « quelque part », et avec une intention. Mais non : les experts, eux, échappent à cette condition humaine puisqu’ils parlent de nulle part et sans jamais aucune intention autre que de nous transmettre la vérité.

C’est dire à quel point cette délégation va faciliter le passage à une société de contrainte…

5 – Le COVID19, révélateur mais aussi accélérateur des inégalités

Isolement des plus vulnérables, exploitation des plus précaires, contamination des plus exposé.e.s, stigmatisation des classes populaires (car ce peuple que l’on doit confiner, c’est bien celui des classes populaires, celles qui pourraient désobéir, ces classes dangereuses…), entassement des plus pauvres dans des logements insalubres pendant que les bourgeois aisés des arrondissements parisiens fuient leur 200 m2 pour aller (exode sanitaire oblige !) se mettre au vert dans leur maison secondaire ou dans une villa louée pour l’occasion… cette crise sanitaire amplifie le développement des rapports de domination.

Regardons du côté de la condition des femmes. Par leur position dans la société, les femmes représentent indéniablement une classe fragilisée par cette crise sanitaire et le confinement que celle-ci impose. La situation des femmes victimes de violences conjugales est alarmante. Les chiffres actuels montrent une augmentation de 32 % des cas depuis le début du confinement. Des situations où la présence permanente du mari violent rend les demandes d’aide et les moyens de protection extrêmement difficiles. 210 000 femmes sont violentées par leur mari chaque année en France. Le confinement porte donc ce chiffre à (au moins) 300 000. Belle réussite du confinement ! Toujours dans la sphère de l’intime, l’accès à l’avortement est fragilisé, notamment pour les adolescentes qui n’ont plus de prétexte pour sortir de chez elles.

Et puisque, dans cette crise, c’est bien le monde du travail qui impose la marche à suivre, dans la sphère productive, l’exploitation des femmes se poursuit. Il y a les plus précaires, celles qui vivent sous le seuil de pauvreté, celles qui n’auront pas le choix d’accepter de travailler – quelles que soient les conditions sanitaires – pour pouvoir boucler la fin de mois. Il y a les femmes élevant seules leurs enfants, qui, faute d’école ou de nounou, subiront un chômage partiel qui les mettra à terre. À la fin de la crise, quelle sera la posture des banques envers ces femmes ?

On le sait : parmi le travail dédié aux femmes, celui du soin. Le 12 mars dernier, Macron demandait au personnel hospitalier de « continuer à faire des sacrifices ». La division sexuelle du travail à l’œuvre dans notre société fait reposer ce « sacrifice » sur une large majorité de femmes : 90 % de femmes chez les aides-soignantes, 87 % de femmes chez les infirmières… Les postes prestigieux, eux, sont occupés par des hommes. Avec la pénurie de matériel de protection, entre l’aide-soignante et le chirurgien, qui aura le masque ?

Le sacrifice se joue entre les classes sociales qui se côtoient à l’hôpital. Le sacrifice se joue entre les classes sociales tout court. Les femmes font partie des dominé·e·s, des exploité·e·s du système capitaliste, à qui l’on demande de continuer à faire marcher la machine économique à n’importe quel prix, et qui n’en obtiendront que du mépris (une prime de 1000 € ?) lorsque les puissants n’auront plus peur d’attraper la grippe.

6 – Le COVID19, arme de guerre… contre l’école

La mise en place de l’école à distance est une aubaine pour qui s’acharne à détruire le service public. C’est une véritable expérimentation grandeur nature pour terminer la privatisation de l’école rêvée par l’OCDE (Organisation de coopération et de développement économiques) et mise en œuvre par les ministres successifs depuis Luc Ferry.

Quoi de mieux que d’amener les enseignants à se penser comme des « facilitateurs pédagogiques » pour assurer la « continuité pédagogique » ? Le rêve ultime de l’idéologie libérale : l’enseignant·e est déchargé·e de toutes responsabilités éducatives, de tout désir de penser l’élève comme un être humain complet et complexe. L’enfant n’existe plus. Le sacro-saint programme construit autour des compétences n’a plus qu’à être digitalisé. Les enseignant·e·s deviennent des « intervenants à distance », pratiquant le « e-learning », surfant sur des plate-formes privées dont les contenus deviennent contrôlables et évaluables. Le contrôle : outil indispensable à la légitimité de la domination. Pour preuve ce mail envoyé ce jour, par une enseignante de maternelle, qui demande aux parents d’envoyer une photo de leur enfant en train de travailler : « Nous devons assurer la continuité pédagogique et l’inspection nous demande de vérifier qu’elle est bien mise en œuvre par les parents, sinon cela peut être considéré comme de l’absentéisme ». Pressions, contrôles et menaces… on y retrouve alors tous les ingrédients de la loi « pour la liberté de choisir son avenir professionnel », adoptée en 2018, qui permet d’imposer une « démarche qualité » à tous les organismes de formation. Calquée sur des procédures de rentabilité industrielle, la démarche qualité a réussi le tour de force de mettre tous les organismes de formation en concurrence, d’imposer un vocabulaire unique (celui de la langue de bois bien sûr), de récupérer tous les contenus pédagogiques, de dématérialiser au maximum en réduisant les liens humains au minimum. Une expérimentation grandeur nature de ce qui est déjà à l’œuvre dans l’éducation nationale !

Alors on peut toujours penser que l’école par internet, c’est juste provisoire, que non cette loi n’est pas une étape intermédiaire pour finir de faire de l’école le réservoir de main d’œuvre du capital au détriment d’un lieu où penser la société de demain… si seulement cette expérimentation n’était pas déjà dans les tuyaux depuis plus de trente ans : baisse du nombre de fonctionnaires, privatisation de l’enseignement supérieur, décentralisation favorisant le lien avec le marché du travail local, emploi de directeurs devenus des managers, suppressions massives des postes éducatifs et de soins dans les établissements (psychologues scolaires, assistants sociaux, éducateurs, infirmiers…), mise en concurrence des établissements par l’attaque du statut d’enseignant (précarisation du métier, CDD, contractuel·le·s) et les enseignements de spécialités avec la loi Blanquer… Les bases sont posées, affirmées, assumées… Comment être naïfs au point de penser que cette période ne sera qu’une parenthèse ?

Et le place des enf… des élèves pardon ! C’est simple : on remplace une heure de cours par une heure de travail personnel… La durée d’attention d’un élève en classe varie de 4 minutes en maternelle à 35 minutes par heure pour un adulte. Transformer alors une heure de cours en une heure de travail personnel, c’est multiplier l’exigence de productivité scolaire par deux au minimum pour les lycéens. De plus, cela ne tient pas compte de chaque élève. Là où l’enseignant·e va évaluer que, sur la classe d’âge concernée, le travail donné est faisable en une heure, la réalité sera que ce travail sera réalisé en 30 minutes par certains et en 1h30 par d’autres. Ajoutons à cela les conditions matérielles de chaque élève : chambre seule ou non, travail sur ordinateur ou sur smartphone, accès à une imprimante scanner ou pas, nombre de personnes dans la maison et en capacité d’aider scolairement ou pas… Sans oublier qu’actuellement, celles et ceux qui sont toujours au travail – et donc pas disponibles pour leurs enfants – sont les salarié·e·s les plus précaires : ouvrier·e·s, caissières, aides à domiciles …On voit bien à nouveau les réalités matérielles niées, on voit bien comment, au profit de la « continuité pédagogique », on enterre les enfants des classes populaires pour pouvoir applaudir les quelques autres à la fin du confinement… Bravo les enfants, vous voyez bien que c’était possible : quand on veut, on peut !

Les ultra-libéraux de l’Union européenne et de l’OCDE l’ont rêvé, le COVID-19 l’a fait : la dématérialisation complète et totale de l’éducation nationale. Les requins de l’ordre capitaliste lorgnent sur ce ce marché éducatif mondial à conquérir (estimé à 20 000 milliards de dollars, dont 7 000 milliards d’euros pour l’Europe). Le fruit est mûr pour privatiser le système éducatif… Il ne restera plus qu’à Hachette édition (propriété du groupe Lagardère) à nous vendre par millions les logiciels que cet enseignement à distance, assuré par des « uber-profs », nécessitera. Et que feront les parents ? Dans le marasme de l’offre proposée, dans ce climat de compétition acharnée, les familles paieront bien sûr, enfin celles qui le pourront ! Pour le plus grand bonheur de la Bourse. L’OCDE l’a dit : les perspectives de profit pour les investisseurs institutionnels sur le marché éducatif mondial sont de 1 à 7 quand elles ne sont que de 1 à 2 sur le marché de la construction automobile.

Et lorsqu’il faudra, une fois la mission éducative de l’éducation nationale piétinée, se charger de transmettre quelques « savoir-être » et « compétences relationnelles » aux enfants et adolescents, le marché du développement personnel viendra nous vendre sa came à grands coups de conférences, de cours de coaching et de slogans plus creux les uns que les autres : « Sois le monde que tu veux voir », « La confiance en soi est le premier secret du succès », etc. Comme l’a si bien montré Eva Illouz dans son livre Happycratie, le développement personnel est non seulement un marché juteux, mais surtout l’ami protecteur des dominants puisqu’il contribue à invisibiliser les rapports sociaux de domination (classe, race, genre) au profit d’un seul discours : « Tu as les ressources en toi pour t’en sortir », et autres outils de culpabilisation individuelle. Théorisée aux Etats-Unis, la « psychologie positive » est la condition de la domination capitaliste dans les entreprises et sur nos vies.

7 – COVID19 et droit du travail

Pendant qu’on nous invite à nous laver inlassablement les mains, le patronat, lui, se les frotte ! Emmanuel Macron est définitivement l’ami des grands patrons. Et voilà la loi d’urgence face à l’épidémie qui autorise le gouvernement à agir par ordonnances. Le texte 52 de ces dernières permet à l’employeur d’imposer une durée de travail hebdomadaire portée à 60 heures, le travail le dimanche, des dates imposées de congés payés…

Il est intéressant de comparer les intitulés de ces ordonnances. Ici : « Ordonnance portant mesures d’urgence en matière de congés payés, de durée du travail et de jours de repos » ; et là : « Ordonnance adaptant temporairement les conditions et modalités d’attribution de l’indemnité complémentaire » . Il n’est sans doute pas anodin de voir que, dans la seconde, apparaît le terme « temporairement », indication à laquelle Muriel Pénicaud s’est formellement opposée lorsqu’un amendement proposa de le faire figurer dans l’ordonnance « congés payés et autres… ». De là à penser que ces dérogations au code du travail soient destinées à perdurer…. Relance de l’économie oblige : 60 heures par semaine, réduction du repos quotidien de onze à neuf heures, soit quinze heures de travail-transport chaque jour ne font que nous renvoyer aux conditions de 1841, date de la première loi sur le travail. Cet « effort » qui va être imposé au monde du travail ne sera pas imposé à toutes les catégories sociales. Un amendement visant à relever le montant de la contribution exceptionnelle sur les hauts revenus, faisant passer son taux de 3 % à 5 % des revenus supérieurs à 250 000 euros par an, a été sèchement rejeté.

Dans un tweet du 24 mars, Bruno Le Maire demande aux entreprises, notamment les plus grandes, « de faire preuve de la plus grande modération sur le versement de dividendes. C’est un moment où tout l’argent doit être employé pour faire tourner les entreprises ». Une simple demande donc, pas d’ordonnance ici pour contraindre le capital à participer à l’effort collectif alors même que les entreprises européennes s’apprêtent à verser 359 milliards d’euros à leurs actionnaires au titre des dividendes de l’année 2019. Pourtant, malgré ces chiffres exorbitants, l’État, pour pallier à la suspension partielle de l’économie, va soutenir ces mêmes entreprises en prenant en charge une partie des salaires, à travers les mesures de chômage partiel, ainsi qu’en suspendant les obligations fiscales et sociales de ces mêmes entreprises.

Au final, c’est bien aux travailleur·se·s que Macron s’en prend à nouveau pour « soutenir l’économie » en s’attaquant, non pas aux dettes sous lesquelles croulent les entreprises et dont il pourrait déclarer un moratoire, mais… aux cotisations sociales et aux impôts qu’elles versent, et au droit du travail.

Voulons-nous que la « guerre » menée par une classe dirigeante qui a montré son impréparation absolue à faire face à la pandémie – parce qu’elle a organisé le démembrement des services publics et de la production en France de biens de première nécessité – soit à nouveau l’occasion d’une union sacrée pour « sauver l’économie » en s’attaquant aux travailleur·se·s et en soutenant les prêteurs capitalistes, comme cela s’est fait en 2007 avec les beaux résultats que l’on sait ? Nous faisons depuis plus de dix ans l’expérience amère de la potion capitaliste que Macron veut à nouveau nous faire avaler alors que c’est elle qui nous a conduits à une impasse dont il prétend nous faire sortir en en rajoutant une louche. C’est assez !

Nous n’allons pas nous faire avoir à nouveau. Nous savons que nous ne pouvons attendre que le pire des « mobilisations générales » et de « l’union nationale » dans lesquelles nous enrôle la classe dirigeante sans nous demander notre avis, pour nous faire taire. Seule une mobilisation venue d’en-bas sera efficace contre le retour régulier de pandémies liées à une excessive division internationale du travail et à un rapport de plus en plus mortifère au vivant et à la nature dans la folle organisation capitaliste de la production.

La médiocrité de la réponse à la pandémie fait prendre conscience de l’absurdité de faire dépendre notre production de groupes capitalistes indifférents au maintien d’un tissu productif équilibré sur un territoire, qu’il soit régional ou national : les exemples d’entreprises neuves fermées alors qu’elles produisent des masques ou des bouteilles d’oxygène ont fait le tour des réseaux sociaux. Les travailleur·se·s (pas l’État !) doivent devenir propriétaires de tout outil de production de biens communs, les actionnaires doivent être évincés sans indemnisation, et les prêteurs non remboursés.

Autre prise de conscience : les ressources des personnes ne doivent pas dépendre de l’aléa de leur activité. Le confinement laisse nus tous les indépendants et génère un chômage partiel plein de trous qui vont notablement réduire les ressources d’employés du privé ou de contractuels de l’État. Alors que les fonctionnaires, eux, conservent leur salaire, qui est lié à leur grade et non à leur emploi. Seul le salaire lié à la personne (celui des fonctionnaires, celui des salariés à statut, celui des retraités… bref celui qu’attaquent avec détermination tous les gouvernements de l’Union européenne) nous permet de sortir de la forme capitaliste de la rémunération, qui la lie à la mesure d’activités aléatoires avec le filet de sécurité d’un revenu de base. Nos personnes doivent être libérées de cet aléa et reconnues, de 18 ans à la mort, par un salaire posé comme un droit politique et qu’il serait raisonnable d’inscrire dans une fourchette de 1 à 3. Chacun·e, à sa majorité, quels que soient son passé scolaire et son handicap, est doté·e du premier niveau de qualification, et donc des 1700 euros nets du Smic revendiqué, et peut, par des épreuves de qualification, progresser jusqu’à un salaire plafond de 5000 euros nets : au-delà, les rémunérations n’ont aucun sens. Droit politique de tout adulte vivant sur le territoire national, le salaire peut stagner, mais jamais diminuer ou être supprimé.

La propriété de tout l’outil par les travailleur·se·s et le salaire lié à la personne supposent une forte socialisation du PIB. Déjà, plus de la moitié est socialisée dans les impôts et cotisations sociales. Il faut aller encore plus loin. La valeur ajoutée des entreprises doit être affectée non plus à des rémunérations directes et à du profit, mais à des caisses gérées par les travailleur·se·s comme l’a été le régime général de 1947 à 1967. Elles verseront les salaires et subventionneront l’investissement, y compris par création monétaire. Alors nous pourrons libérer du capital nos vies et notre pays.

La survenue de l’épidémie de coronavirus a mis en évidence l’état de délabrement de l’hôpital public après quarante années de politiques libérales qui lui ont été imposées. Hasard du calendrier, cette épidémie a conduit le gouvernement à suspendre son projet de réforme des retraites. Maladie, vieillesse : deux branches de la sécurité sociale réunies par les événements.

Comme Ambroise Croizat et ses co-détenus au bagne de « Maison carrée » à Alger préparèrent un plan complet de sécurité sociale, mettrons-nous à profit cette période pour réfléchir aux revendications à porter dès la fin de la période de confinement ? Parmi celles-ci, une reconstruction de la sécurité sociale dans ses structures révolutionnaires de 1946, en revenant non seulement sur les exonérations de cotisations patronales, mais en revendiquant leur augmentation. Car c’est bien l’augmentation de ces cotisations qui permit à la sécurité sociale de subventionner la mise en place des Centres hospitaliers universitaires (CHU) au début de années 1960, transformant des mouroirs en usines de santé. Des plans de nationalisation de l’industrie pharmaceutique et de la recherche scientifique seraient également des revendications incontournables. Profiter de cette épidémie pour obtenir la reconquête de droits précédemment conquis représenterait en quelque sorte un renversement de la « stratégie du choc ».


[Notes :]

1 Alain Badiou : L’hypothèse communiste, Ed Lignes
2 Emmanuel Todd : La lutte des classes en France au 21e siècle. Ed Seuil
3 Naomi Klein : La stratégie du choc. Ed Babel



Sommation adressée au Gouvernement du Québec

[Source : https://www.youtube.com/watch?v=u33VXrcrd4Y

https://www.youtube.com/watch?v=u33VXrcrd4Y

et Document Word sur Facebook]

[NdNM : à chacun d’estimer la validité et/ou l’intérêt de la démarche ainsi que son caractère réaliste ou non. Le texte pourra facilement être qualifié de complotiste étant donné les sujets abordés et la manière dont ils le sont.]


SOMMATION
DE RÉPONDRE PUBLIQUEMENT, DANS LES 24 HEURES
LORS DE VOTRE PROCHAINE CONFÉRENCE DE PRESSE
ADRESSÉE À :

Monsieur François Legault, Premier ministre du Québec
Madame Danielle McCann, ministre de la Santé du Québec
Monsieur Horacio Arruda, Responsable de la Santé Publique du Québec

Quand le gouvernement viole les droits du peuple, l’insurrection est, pour le peuple et pour chaque portion du peuple, le plus sacré des droits et le plus indispensable des devoirs.

Article 35, Déclaration des droits de l’homme 1793

La Nation Kébékoise remercie le Covid-19.

Merci à cette pandémie imaginaire qui nous a permis un répit pour se recentrer et réfléchir ; nous a redonné nos enfants et une vie de famille depuis longtemps oubliée. Ce temps d’arrêt, craint par tous, nous a permis de faire nos recherches, de nous instruire et de réaliser que la société dans laquelle nous vivons n’est plus ce que nous voulons pour nous et nos enfants. Nous avons pris conscience de notre condition d’esclave au profit des multinationales, des corporations et des élites qui gouvernent dans l’ombre, qui nous accordent que ce qu’il faut pour survivre et nous écrasent par des dettes bidons, mais en conférence, vous avouez que 25 000 $ annuel est le minimum pour qu’une personne puisse vivre décemment. Nous espérons une correction concrète dans les jours à venir. Nous avons également pris conscience de toutes les manipulations tordues et vicieuses qui nous entourent, que ce soit au niveau des médias, des ministères, du corps médical, du barreau, de la justice et de la sécurité policière. Nous en avons froid dans le dos. Notre situation se résume à être une batterie qui produit de l’énergie pour enrichir les élites d’en haut. Avec ce canular de Covid-19, chaque Canadien est endetté de 172 %. Nous vivons dans un monde où le mensonge est honoré et la vérité condamnée. On s’est laissé entraîner sournoisement dans un monde satanique qui a anéanti les valeurs fondamentales d’un peuple fier de ses racines pour une société rendue à encenser l’immoralité, l’éducation sexuelle chez les enfants, la pédocriminalité, le mensonge, la médiocrité, la corruption, l’illégalité, le tout servi d’une sauce de menaces et de culpabilité à la moindre réflexion critique et contraire au plan des mondialistes.

Aujourd’hui, si l’on compare la vie des jeunes adultes avec celle des babyboomers, seuls ceux-ci peuvent constater l’effondrement de nos sociétés à comparer à la vie d’il y a à peine soixante ans et tous constatent que des changements majeurs se sont instaurés silencieusement pour ne pas dire sournoisement.

Depuis 60 ans, on constate de la part de tous les gouvernements une volonté d’affaiblir nos services publics comme l’éducation et le réseau des affaires sociales. Nous avons vu défiler des Commissions d’enquêtes bidon et des récompenses à peine voilées pour les bons amis contribuant à vos caisses électorales ; une collusion qui perdure toujours.

Ce qui fait la grande différence aujourd’hui, ce sont les réseaux sociaux et les médias alternatifs, ceux que vous voulez faire disparaître en faisant des lois votées en catimini. Les chercheurs et les éveillés ont une qualité fondamentale : dire la vérité. Cependant, aux yeux des mondialistes et des élus-marionnettes franc-maçons à la solde des Soros, Rothschild, Rockefeller, Trudeau, Desmarais ; Power Corporation, ces éveillés représentent une menace nationale et sont passibles d’emprisonnement. Nous avons la liste complète des francs-maçons du Kébek et du Canada qui sera publiée sous peu. Le peuple refuse d’être gouverné par ces pervers sataniques, ces pédocriminels qui kidnappent nos enfants pour les immoler sur l’autel de leur bassesse.

Voilà pourquoi ce temps d’arrêt nous a permis de faire des découvertes jusqu’ici bien enfouies, découvrir comment les francs-maçons, les mondialistes et les Illuminati ont tout planifié depuis 60 ans pour arriver à nous détruire et à prendre le contrôle de nos vies.

Cet avenir nous le refusons, même au prix de nos vies et cela débute aujourd’hui.

Nous avons découvert Le Protocole de Toronto
(Fin juin de 1967 marque les derniers préparatifs de la mise au point du plan de la « chute des nations » par les hautes instances de la franc-maçonnerie anglo-saxonne à Toronto, Canada).

Cette réunion secrète, hautement confidentielle, est organisée par les « 6.6.6. » (tels ils se nomment eux-mêmes), ceux qui dirigent les 6 plus grandes banques mondiales, les 6 plus grands consortiums énergétiques de la planète (dont le pétrole), et les 6 plus grands consortiums de l’agroalimentaire (dont le contrôle des principales routes alimentaires du monde).

Ces 6.6.6. étant les plus hauts responsables de la finance internationale, vont définir, à l’intérieur de leur réunion, une « stratégie commune » en vue de la mainmise absolue sur le « commerce mondial » ; sur la possession de l’arme énergétique (porte ouverte sur le XXIᵉ siècle) ; et sur le contrôle international de l’agroalimentaire [lequel comprend aussi, pour eux, les consortiums pharmaceutiques comprenant, à leur tour, le marché mondial des « vitamines » et des « vaccins »].

Dans son ouvrage Le Protocole de Toronto, Serge Monast nous dévoile deux documents explosifs et confidentiels s’intitulant « Panem et circenses » [rapport officiel de juin 1967 des 6.6.6. sur le projet du « génocide du vital au profit du rentable occulte »] & « l’Aurore rouge » [rapport officiel de juin 1985 des 6.6.6. visant en 27 protocoles, au contrôle total de la planète par la mainmise sur le F.M.I., le G.A.T.T., la commission de Bruxelles, l’OTAN, l’O.N.U. ainsi que d’autres organismes internationales.

À la révision des événements survenus ces vingt-cinq dernières années, il appert que le scénario décrit dans ces deux documents confidentiels nous permet de mieux comprendre ce qui, jusqu’à aujourd’hui, paraît des plus incompréhensibles à plus d’un. « Même si ma vie est en danger à cause de la diffusion d’informations comme celles-ci, la vôtre l’est encore plus par l’ignorance de ces mêmes informations ». Serge Monast]

Étrangement, Serge Monast est décédé de façon inexpliquée.
Autre lanceuse d’alertes et écrivaine, Claire Séverac, qui démontrait l’empoisonnement des peuples par l’air, la nourriture, l’eau et les médicaments est aussi décédée de façon inexpliquée.
Combien d’autres lanceurs, tels que Marie-Claude Montpetit, ont disparus ? Impossible de tous les nommer.

Voici comment le gouvernement mondial a prévu s’installer pour détruire les NATIONS :

1- Destruction du noyau familial (faire travailler les 2 parents, séparation de l’enfant de ses parents, création CPE)

2- Destruction de l’éducation des enfants [CPE — niveler par le bas et changements des programmes/Éducation sexuelle dès l’enfance et sexualité dès la naissance, les transgenres dans les écoles et bibliothèques, promotion des gays et lesbiennes, etc.] 

https://www.ippf.org/sites/default/files/ippf_sexual_rights_declaration_french.pdf

3- Mise sur pied de la DPJ (Organisme créé par le Barreau, qui siège à huis clos, tout à fait indépendant de la Justice générale. Ces avocats se sont créé un fonds à la banque de New York en tant que registraires et créanciers. En vous retirant vos enfants, ils se sont créé un emploi et un chèque de paye stable qui leur permettent de prendre le contrôle du titre sur la tête de nos enfants pour devenir la propriété de l’État. Ainsi, ils gèrent pour eux-mêmes un compte à New Yord dans une banque via le Kébek. Et chaque parent, s’il a été un enfant de la DPJ, sera harcelé, menacé et surveillé quand viendra le temps de fonder une famille. Un cercle vicieux très payant pour le barreau.

4- Destruction du noyau social et du patrimoine culturel (immigration de masse et illégale/lois restrictives pour le peuple fondateur/restreindre les libertés d’expression/menaces et même emprisonnement pour ceux qui osent s’exprimer. 

5- Suppression de la mémoire collective [en supprimant l’histoire des programmes éducatifs, en coupant les liens entre aînés et enfants. Pacte de l’Éducation mondiale (14 mai 2020)
6- Pacte mondial de la vaccination par l’OMS et l’Alliance, ID2020 [implantation de la puce] pour un contrôle total de géolocalisation et du carnet numérique de santé. Pendant ce confinement planifié [installation des tours 5G] et finalisation de la mise en place du gouvernement mondial.

https://www.who.int/immunization/ia2030_Draft_Zero_FR.pdf

Comment un gouvernement mondial va-t-il procéder pour s’installer sur toute la planète ? EN CRÉANT UNE PEUR MONDIALE, car la peur rend l’humain docile et manipulable. Bien que dans toute l’histoire de l’humanité aucune épidémie n’ait jamais exigé un confinement, l’ONU et l’OMS, ces manipulateurs sataniques vont créer un virus supposément mortel et maintiendront la peur. L’OMS évoquant l’urgence sanitaire, suspendant du même coup la liberté fondamentale de tous en nous confinant à demeure. Les médias [payés par ces mêmes élites sataniques] auront l’ordre de diffuser en boucle des images horribles et le peuple va remercier leurs bourreaux pour ce confinement, car ils se sentiront protégés [concept de PROBLÈME-RÉACTION-SOLUTION].

Le gouvernement mondial a fait une grosse erreur. Laquelle croyez-vous ? Il nous a donné du temps libre. Le peuple était superficiellement alerté depuis de nombre d’années sur tous les changements néfastes au sein de nos sociétés, mais, avec ce confinement, ils disposent de temps pour faire des recherches et pour corréler des articles et des vidéos de lanceurs d’alerte. Eh oui, ils comprennent.

Enfin, le peuple prend conscience que tous les pays et leurs gouvernements n’ont plus aucune latitude pour gouverner quoi que ce soit. Ils ont tous subi une infiltration et de la subversion par des pervers narcissiques sociopathes dont le but est de prendre le pouvoir, de s’enrichir à outrance et de placer des gens de compétence douteuse à des postes de haute direction. Ils ont créé des sociétés.

De collusion et de mensonges. Le Canada et le Kébek ne sont plus des états de droits puisqu’ils sont dirigés par l’ONU et que tout l’argent dont ils disposent de même que tous leurs salaires viennent de l’ONU. Ce sont des repères de voyous crasses aux ordres d’une ploutocratie mondialiste hégémonique criminelle. Ce n’est pas l’homme du peuple qui détruit, mais les élites richissimes, les corporations et les multinationales qui gèrent les gouvernements en place.

ORGANISATION MONDIALE DE LA SANTÉ [L’OMS]

Dr Arruda : Connaissez-vous l’OMS et ses dirigeants ?

Voici le résultat de nos recherches.

L’OMS est dirigée par Tedros Adhanom Ghebreyesus, un homme d’apparence bon et généreux, mais tombé dans le filet des pires mondialistes et profiteurs des démocraties actuelles. Son passé obscur en tant que membre des groupes terroristes ultra-violents qui étaient au pouvoir en Éthiopie, où il est soupçonné de détournement de fonds, de sa contribution à éliminer une ethnie éthiopienne avec les produits de santé [Bill Gates] peuple qui a servi de cobayes pour la vaccination], a été effacé par ses maîtres actuels mondialistes, affamés de finance et de pouvoir. Cette mafia silencieuse et constamment malveillante envers l’humanité, mais en prétendant le contraire. Il est devenu le valet servile et obéissant des plus grands criminels vaccinateurs de la planète qui se cachent derrière lui pour écouler leurs vaccins sous prétexte de pandémie.

L’OMS, dont le principal actionnaire est Bill Gates, à hauteur de 10 Milliards par décennie (article publié dans le Business Insider du 6 avril 2020), a mis en place un plan machiavélique pour en réaliser un autre encore plus sordide ; celui de diminuer la population à travers la vaccination obligatoire. Elle va venir et elle sera imposée par les organisations sataniques comme l’OMS, l’Alliance GAVI, INOVIO, MODERNA et la Fondation Bill et Mélinda Gates (qui a mains mises sur toutes les pharmaceutiques). Il faut admettre que les plus grands satanismes se dissimulent sous les titres des plus respectables.

Voici la vidéo où Bill Gates déclare que s’il travaille bien, avec un bon programme de vaccination, il pourra réduire la population mondiale de 10 à 15 %.

https://www.dailymotion.com/video/xgy4l1?fbclid=IwAR2jApODSFsccsYxuWk3ibqkJKGzEVWmM_ds99H02AFtwt7Fb2TtqaZf0Z4

https://www.dailymotion.com/video/xgy4l1?fbclid=IwAR2jApODSFsccsYxuWk3ibqkJKGzEVWmM_ds99H02AFtwt7Fb2TtqaZf0Z4

L’OMS a publié une déclaration en septembre 2019 (quel hasard !) selon laquelle elle avait travaillé avec Facebook pour lutter contre la désinformation à propos des vaccins, c’est-à-dire qu’elle empêchait tout article de dire la vérité sur le contenu réel des vaccins et des dangers qu’ils représentent pour l’humain. Par cette action, elle usurpait la liberté d’expression (article 19 de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme et du Citoyen) et la démocratie responsable à la fois aux États-Unis et dans le reste du monde ; le Kébek n’en faisant pas exception.

QUI SE CACHE DERRIÈRE l’OMS ? BILL GATES

Un homme n’ayant aucune formation scientifique, étant ni médecin ni chercheur, mais simplement multimilliardaire. Grâce à ses dons à travers ses fondations, cet excité de la piquouse rapportant plus que n’importe quel autre produit de santé, il peut influencer les politiques du monde entier. Il achète.

Presque tous les chefs d’État, les organismes, les laboratoires, les médias et les médecins. Il est facile de suivre son raisonnement et sa façon de procéder : il nous empoisonne puis il nous soigne.

  1. Il est l’actionnaire majoritaire de l’OMS.
  2. Il est actionnaire de Mosanto-Bayer ; a acheté tous les brevets d’agriculture dans lequel cas les agriculteurs, sous peine de prison, sont tous contraints d’acheter exclusivement des semences OGM (créant de super cancers et affaiblissant le système immunitaire)
  3. Il est actionnaire de Big Pharma qui, telle une pieuvre, étend ses tentacules dans tous les domaines et nomme des eunuques à tous les postes importants de la planète. Il achète tout le monde.
  4. Il est investisseur de milliards ($) en Afrique afin d’avoir des enfants comme cobayes pour ses vaccins.
  5. Il est actionnaire des laboratoires de recherches.
  6. Il est le président du Forum Économique tenu à Davos en janvier 2020 où il a présenté son Plan de vaccination mondial (comme par hasard) sur le Covid-19. Le Kébek n’avait pas de représentant à ce forum ?
  7. Il est actionnaire de nombreux médias de masse, donc contrôle la nouvelle et paie Facebook et Google pour supprimer quiconque dira la vérité sur le véritable contenu des vaccins.
  8. Il finance des programmes secrets d’épandages chimiques sur les populations (chemtrails) qui nous pulvérisent, comme des cafards, de produits chimiques et de nanoparticules empoisonnant l’air, l’eau et le sol.

Résumé très court : Bill Gates nous empoisonne avec Mosanto-Bayer et les Chemtrails, ensuite fait répandre le virus qui dormait depuis fort longtemps, fait semblant de mobiliser tous les laboratoires pour inventer un vaccin qui va sauver la planète. Il existe une pétition adressée à la Maison Blanche pour que cet individu, qui a les mains souillées du sang de nos enfants, soit accusé de crime contre l’humanité. Nous espérons fortement que le Kébek se joindra à l’Inde pour déclarer cet individu persona non grata au Kébek. Ce serait un signe de respect envers la Nation.

Monsieur le Premier Ministre, avez-vous remarqué que depuis le confinement, le ciel est bleu, absence totale de smog, disparition des embouteillages et aucun chemtrails dans le ciel ? Pourquoi ? Ce confinement nous a tracé la route à suivre pour avoir une meilleure vie et ce ne sont pas les experts à la solde des corporations et des multinationales qui vont vous montrer le chemin, mais les gens du peuple, ceux qui sont libres de toute redevance.

Dr ARRUDA : En votre nom et celui de tous vos confrères et consœurs, pouvez-vous nous lire le serment d’Hippocrate des médecins du Québec
J’affirme solennellement que :

  1. Je remplirai mes devoirs de médecin envers tous les patients avec conscience, loyauté et intégrité ;
  2. Je donnerai au patient les informations pertinentes et je respecterai ses droits et son autonomie ;
  3. Je respecterai le secret professionnel et ne révélerai à personne ce qui est venu à ma connaissance dans l’exercice de la profession à moins que le patient ou la loi ne m’y autorise ;
  4. J’exercerai la médecine selon les règles de la science et de l’art et je maintiendrai ma compétence ;
  5. Je conformerai ma conduite professionnelle aux principes du Code de déontologie ;
  6. Je serai loyal à ma profession et je porterai respect à mes collègues ;
  7. Je me comporterai toujours selon l’honneur et la dignité de la profession.

Questions au Dr Arruda :

Q : Dr Arruda
Le 30 janvier 2020, vu le nombre de décès à Wuhan, l’OMS déclare l’état d’urgence sanitaire publique de portée internationale, donc une pandémie (1re fois dans toute l’histoire de l’humanité), mais (absurdité oblige), on ne ferme pas les frontières ni le commerce, le tourisme continu, pourquoi ? Avec le recul, le peuple comprend que le virus doit se propager partout dans le monde, surtout éliminer les plus fragiles, ceux qui coûtent cher à la société, comme nos aînés. Et l’OMS, avant même la pandémie, dicte déjà qu’il faut accélérer le développement de vaccins.

Toutes les années, chaque pays fait face à des épidémies de grippe ou d’influenza, de SRASS, de grippe aviaire ou de grippe porcine faisant des milliers de morts (résumé pris sur Santé Canada) :

  • 1918-19 Grippe espagnole 50 000 décès
  • 1957 Grippe asiatique H2N2 1 à 2 millions décès 7000 décès
  • 1968 Grippe Hong Kong H3N2 1 à 4 mille décès 4000 décès
  • 2002-2003 SRAS 8,098 décès
  • 2009-2010 Grippe porcine H1N1 12 500 décès
  • 2017-18 Influenza 61 000 décès
  • 2020 Covid-19 Québec 1,599/8 millions d’habitants
  • Canada 2,707/36 millions d’habitants
  • E-Unis 56,803/328 millions d’habitants
  • Monde 211 000/7,8 milliards

NB : au Kébek, chaque année, 139,054 décès dus à la grippe saisonnière [en moyenne].

NOUS VIVONS UNE ARNAQUE MONDIALE

MALGRÉ CES CHIFFRES ALARMISTES, L’OMS N’A JAMAIS DÉCLARÉ DE PANDÉMIE NI D’URGENCE SANITAIRE DE PORTÉE INTERNATIONALE

Q : Dr Arruda, lors de vos conférences de presse, vous faites allusion aux experts en santé que vous consultez. Pouvez-vous nous les nommer ? Pouvez-vous nous certifier, selon votre serment d’Hippocrate, qu’aucun de ces experts n’ont de liens avec des compagnies pharmaceutiques ou des laboratoires de recherches financés par Bill Gates ? Bref, les experts que vous consultez sont-ils en conflits d’intérêts ?

Dr Arruda, Êtes-vous en conflit d’intérêts ?

Wuhan ; point d’origine du coronavirus. Les médecins sur place constataient que, bien que présentant des symptômes de pneumonie (mais pneumonie sèche) que ce n’était pas les poumons qui étaient malades, mais qu’il s’agissait bien d’un manque d’oxygène dans le sang, tout comme le mal de l’altitude. Avec le temps il a été prouvé que le Covid-19 est un jumeau du SRASS (combinaison du virus de la rougeole et des oreillons) provoquant une détresse respiratoire, mais y a été ajouté le gène du VIH, confirmé par de nombreuses sommités médicales.

Q : Dr Arruda : Expliquez-nous clairement comment un virus, même très intelligent, peut s’ajouter lui-même un gène de VIH? À ce jour, avec toutes les informations disponibles et le questionnement de réels biologistes-infectiologues, n’est-ce pas plutôt une arme biologique ?

Q : Dr Arruda : Vous avez déclaré que vous attendiez un vaccin et qu’il sera possiblement obligatoire. Vous parlez que la géolocalisation (donc la puce) qui faciliterait le confinement des cas récalcitrants ? Donc, vous approuvez le projet de l’OMS (Bill Gates) qui est d’injecter une puce à tous les humains, est-ce exact ? Donc, pour vous, l’être humain est une boîte de conserve qui doit avoir un code-barre ?

Que faites-vous de notre liberté fondamentale, de notre libre arbitre ?

Q Dr Arruda, votre serment d’Hippocrate vous oblige à porter secours à toute personne en danger lorsque sa vie est menacée. En vous abstenant d’autoriser les soins aux malades de la Covid-19 avec tous les traitements que les autres pays se servaient, vous avez manqué à votre serment et posé un geste criminel, car partout sur les sites de santé, il est publié qu’il existe [des] traitements reconnus pour soigner le Covid-19, soit :

  • Chloroquine (en usage depuis 60 ans) + azithromycine
  • Ivermectine
  • La Vitamine C Liposomale IV (en intraveineuse) guérit en 7 jours
  • Macrolide + C3G (appliqué par la Société de Gériatrie de France)
  • Ozone (apport d’oxygène dans le sang)

Q : — Veuillez expliquer à la Nation Kébékoise pourquoi aucun de ces traitements n’a été appliqué aux malades.

Q : Dr Arruda : La médecine allopathique existe depuis que l’homme existe tandis que la médecine conventionnelle est toute récente. — Veuillez expliquer également comment se fait-il que le Kébek ne possède plus de plantes médicinales, que la Vitamine C Liposomale (en capsule ou IV), que l’Artémésia de Madagascar qui soigne bien des maux, est introuvable au Kébek ? Les huiles essentielles, les onguents de nos grands-parents et le camphre sont aussi disparus. Le corps médical et Big Pharma ont pris le contrôle de nos maladies et non de notre santé. Reconnaissez-vous que la santé n’est pas rentable pour Big Pharma et Bill Gates ?

Q : Dr Arruda : notre dernière question. Ici se trouve le lien qui prouve l’arnaque du sida et les milliards de profits qu’a fait le Cartel pharmaceutique, le tout avec la complicité du corps médical. Faire mourir des êtres humains pour inventer une pandémie (comme le covid-19), détruire de supposés malades du sida pour faire de l’argent. Voilà ce à quoi le corps médical participe.

https://www.youtube.com/watch?v=-1iM6BIy8Yw&feature=emb_title&fbclid=IwAR1pVYnsWrvGm5QDiMRx_KktMSpbctIacRFqNezgSA-qfkPp3A8RHO9B6tY

https://www.youtube.com/watch?v=-1iM6BIy8Yw&feature=emb_title&fbclid=IwAR1pVYnsWrvGm5QDiMRx_KktMSpbctIacRFqNezgSA-qfkPp3A8RHO9B6tY

https://www.youtube.com/watch?v=1i2xtW1uzCk

https://www.youtube.com/watch?v=1i2xtW1uzCk

En tant qu’être humain, on ne peut plus tolérer ces arnaques et ces mensonges. Cependant, FB et Google suppriment tout ce qui se rapporte à la vérité. Quelle piste de solution avez-vous à proposer ?

Q : Monsieur Legault : La Nation Kébékoise est plus que convaincue que vous étiez au courant de toutes ces malversations criminelles de l’OMS. Les révélations du Dr Arruda vous font-elles douter de la compétence humanitaire de l’OMS ? Tous les reportages de vrais spécialistes comme le Dr Didier Raoult et du Dr Luc Montaigner (deux Prix Nobel) sur les traitements qui guérissent, la fraude criminelle des cartels pharmaceutiques et la fraude mondiale organisée par l’OMS vous font-ils comprendre que votre gouvernement, au même titre de Bill Gates, est criminellement complice de l’élimination de notre nation, de la ruine de notre économie et de la peur qui s’est installée ?

Q : Monsieur Legault : Pouvez-vous démontrer à la Nation qu’aucune subvention n’a été donnée à aucun laboratoire subventionné par Bill Gates ou ses acolytes ; qui participerait à la course pour trouver un vaccin ?

Q : Monsieur Legault : Depuis quand un Premier ministre se soumet-il aux directives d’une organisation criminelle comme l’OMS ? Quand allez-vous travailler de concert avec tous les Premiers ministres des autres provinces afin que le Canada se retire du financement de l’OMS et déposer une accusation officielle contre cette organisation pour crime contre l’humanité et génocide planifié des humains ?

Êtes-vous conscient que nous finançons notre propre mort ?

LA NATION KÉBÉKOISE EXIGE que la science naturelle par les plantes, science millénaire, REVIENNE sur nos tablettes et soit en libre circulation.

Lors des premières conférences de presse, le Dr Danielle. McCann affirmait que les établissements de santé avaient tout le matériel nécessaire pour leur protection. Le lendemain, les journalistes s’empressaient d’aller voir les employés qui, même sous menace par leur employeur, disaient tout le contraire. Même chose concernant les liens entre le ministère et les CIUSS, etc. Mais pour vous Mme McCann, tout allait bien et qu’il y avait une bonne communication et une bonne gestion.

Q : Dre McCann, vous avez enjolivé la situation à plusieurs occasions et vous n’étiez jamais en mode active, mais défensive. Les journalistes ont prouvé au peuple que vos affirmations étaient mensongères et que votre crédibilité a fondu comme neige au soleil. Lorsque le Premier ministre a demandé l’aide des spécialistes (pratiquement tous en congé, vu le report des chirurgies électives) au lieu de faire appel à leur humaniste (s’il en reste) vous avez immédiatement parlé salaire. Tout le corps médical devrait réaliser que leur salaire est payé par les taxes et les impôts de chaque citoyen, ce qui implique qu’ils sont les employés de chaque citoyen et s’il n’y avait pas de préposés, de laveur de planchers, d’infirmières, et de préposés à la buanderie, aucun n’aurait de travail. Malheureusement, il en reste très peu qui ont vraiment la vocation. La grande majorité est devenue de simple caisse enregistreuse. Un médecin ne devrait jamais être ministre de la Santé, cela pose un problème d’éthique et de conflits d’intérêts, et vous êtes dans cette position.

Q : Dre McCann, selon vous, avez-vous encore la légitimité pour occuper le poste de ministre de la Santé ? Nous ne croyons pas que vous l’ayez.

PARLONS DE LA 5G, 60 GHz

Si nous lisons l’historique de l’arrivée de la technologie (le téléphone, l’électricité, la télévision, le cellulaire), chacune a produit des malaises dans la population.

LE CORPS HUMAIN

Depuis la nuit des temps, l’être humain vit naturellement avec les énergies qui viennent du sol, une électricité naturelle dont on peut se servir gratuitement. Nous sommes des êtres conducteurs d’électricité, de fréquences, de lumière et de magnétisme. Le corps humain est merveilleux, mais fort complexe. Toutes les créatures de cette planète se sont adaptées à l’environnement dans lequel elles vivent, mais cet environnement doit demeurer équilibré avec ses propres champs et résonnances. La fréquence des ondes alpha émises par le cerveau et la résonance de Schuman sont la même ; soit 7,8 Hz.

Le corps humain est composé à 80 % d’eau et tout comme un sonar, les fréquences de la 4G perturbent déjà sa fluidité. Donc, que fait la 5G ? Elle perturbe l’action normale des microzimas (toute cellule animale ou végétale est constituée de petites particules capables, sous certaines conditions, d’évoluer et de former certaines bactéries qui continuerait à vivre après la mort de la cellule dont elle proviendrait).. Les fréquences sont comme le vent, on ne le voit pas, nos yeux ne voit que le résultat de son passage, tout comme on ne voit pas les fréquences, mais si nos yeux pouvaient voir le résultat, ils verraient un smog permanent qui ondule et nous enveloppe quotidiennement. La 5G a les mêmes effets, ses rayonnements et ses fréquences sont invisibles, mais les effets sont visibles. Les fréquences naturelles des mammifères et des oiseaux sont brouillées. Les oiseaux sont terrassés en plein vol et les mammifères marins et les poissons s’échouent sur les plages. Savez-vous qu’il n’y a plus d’oiseaux au Mexique et en Chine.

Monsieur Legault : Votre immobilisme nous laisse croire que vous voulez un Kébek dépourvu de toute la beauté animale et d’une population moribonde.

CE SONT NOS CORPS QUI REFUSENT et non nous. Les ondes émises par la 5G brouillent (pour ne pas dire « grille ») nos cerveaux et retirent de notre sang et de nos cellules l’oxygène dont notre corps à besoin pour vivre (concept d’entropie). Voilà pourquoi Wuhan (ville pilote connectée entièrement à la 5G) soignait par apport d’oxygène (supplément d’oxygène aux victimes du virus). La 5G crée des symptômes de type grippaux auxquels s’ajoute la perte de l’odorat et du goût, avant d’entraîner éventuellement la mort des sujets. Aucune épidémie de SRAS, de grippe porcine, de H1N1, de grippe aviaire et même la grippe espagnole n’a jamais présenté ces deux nouveaux symptômes. Selon quelques experts qui connaissent bien le fonctionnement du corps humain, la 5G est un danger réel et nos gouvernements se sont laissés bernés par le lobbying de vipères qui ne sont là que pour le fric au détriment de nos vies.

Selon l’OMS, il est reconnu que les champs de radio fréquence émis par les portables, de potentiellement cancérigène pour l’homme tout comme le glyphosate de Mosanto a été reconnu potentiellement cancérigène, MAIS suite à la condamnation de Mosanto, le glyphosate est maintenant reconnu cancérigène.

Q : M. Legault, si la 5G n’est pas dangereuse, alors pourquoi toutes les tours ont poussé comme des champignons, dans toutes les villes du Kébek, depuis le confinement ? Pourquoi les dissimuler dans des arbres ou construire une cheminée autour ?

Lorsqu’on y réfléchi bien, on doit songer à l’éventualité suivante : Si les vaccins de Bill Gates étaient volontairement conçus pour diffuser, dans nos cellules, les substances toxiques qu’ils contiennent sous commande du signal 5G et provoquant ainsi la mort par toxicité cellulaire (manque d’oxygène dans le sang) ? N’est-ce pas ce qui se passe avec la Covid-19 ?

Q : M. Legault, avez-vous signé un contrat pour l’installation de tours 5G au Kébek et ce malgré l’absence d’enquêtes indépendantes et malgré les avertissements de la population sur les dangers potentiels que cette technologie représente ?

Q : M. Legault, quels étaient les dividendes prévus pour le gouvernement (au détriment de la santé de la Nation ?

LA NATION KÉBÉKOISE EXIGE que la technologie 5G soit bannie et que toutes les installations soient démantelées immédiatement. Le peuple est prêt à aider à démolir les tours, mais les compagnies n’aimeront pas la technique qui sera employée.

Q : M. Legault est-ce que le glyphosate est encore permis au Kébek ? Si oui, la NATION Kébékoise EXIGE qu’il soit banni immédiatement.

NOUS ATTENDONS VOTRE ENGAGEMENT PUBLIC A CES DEUX EXIGENCES.

LES FAKE NEWS

Q : M. Legault, Pouvez-vous nous communiquer les raisons de votre adhésion à la LOI sur les fake news ? Quels sont les objectifs poursuivis ? Serait-ce plutôt un moyen de censurer les informations provenant d’une autre source que la source officielle validée par l’État ? Nous sommes supposés vivre en démocratie, mais avec toutes les nouvelles lois votées en catimini, les amendes, la censure imposée au peuple dans les médias traditionnels, ajouté à ça la complicité des journalistes qui sont subventionnés par les gouvernements pour ne parler que de vos discours mensongers, nous voyons le régime communiste qui s’installe sournoisement au Kébek.

Monsieur Legault, C’EST NOTRE DROIT FONDAMENTAL DE VOUS POSER LA QUESTION ET D’OBTENIR UNE RÉPONSE CLAIRE afin de planifier notre avenir. LA NATION KÉBÉKOISE A TOUJOURS VÉCU DANS UNE SOI-DISANT DÉMOCRATIE, CE QUI N’EST PLUS LE CAS.

LES CENTRES INTÉGRÉS DE SANTÉ ET SERVICES SOCIAUX

Tout comme les Commissions scolaires, nous n’avons pas besoin de nous étendre longuement sur les CIUSS ou autres appellations, ces institutions qui nous démontrent depuis fort longtemps, mais surtout depuis le Covid-19, toute leur inutilité, leur insignifiance et leur non-imputabilité d’aucune sorte. Souvenez-vous M. Legault lorsque ces paliers inutiles furent créés ; tous les syndicats dénonçaient haut et fort leur inutilité et les coûts faramineux associés. Ensuite furent retirés les directeurs d’établissements pour tout centraliser et finalement la démolition finale par Couillard et Barrette. On avait promis aux payeurs de taxes et d’impôts de fortes réductions des dépenses administratives dans le secteur de la santé pour les investir dans les services aux patients.
MENSONGES

Aujourd’hui, toute la Nation Kébékoise est en mesure d’évaluer le gâchis monumental de son réseau de santé. Il y a tellement de paliers créés pour les ti-amis des partis en place et tellement de bureaucratie que même une chatte ne retrouverait pas ses chats. Tout comme les commissions scolaires, ce sont des fonctionnaires qui appliquent simplement des directives, pas plus et, performant ou pas, personne n’est imputable. Un système de médiocratie.

Le réseau de la santé, tout comme une NATION, a besoin d’éprouver un sentiment d’appartenance et non pas être un numéro ballotté sur tous les côtés.

LA NATION KÉBÉKOISE EXIGE le démantèlement complet de ces super structures inutiles et coûteuses. Nous exigeons le retour de directions responsables dans chaque établissement de santé, qui sera responsable de son budget, des soins établis en fonction de sa population et qui sera imputable directement de la qualité des soins et de ses dépassements de coûts. Le réseau de la santé a été saboté de la même façon que les mondialistes sont en train de saboter les Nations du monde entier.

LES CHSLD

Il y a des années que les conditions de travail, le temps accordé aux résidents [quota] et la nourriture sont dénoncés. Personne n’a bougé. Barrette, qui a finalisé la démolition de l’appareil de santé, a même poussé l’effronterie à aller déguster, devant caméra, un repas de grand restaurant, mais nos aînés continuent de manger de la potasse. . Tout le gouvernement et ses ministres promettaient des investissements et de meilleures conditions salariales pour les préposés, ce n’était encore que des promesses. Quant à Mme Blais, qui n’a jamais réalisé quoi que ce soit pendant son passage précédant et actuel en politique, elle ne voit qu’un beau décor, de belles couleurs, ce qui, pour elle, faciliterait le mourir dans la dignité. Et nonobstant tous les articles de convention collective, un employé qui maltraite un aîné est congédié immédiatement. Et toute famille qui désire installer une caméra de surveillance dans la chambre où est hébergé un membre de sa famille a le droit fondamental de le faire.

Au lieu de toujours construire, modernisez les établissements qui existent déjà. Faites abattre des murs, moderniser ce qui est déjà payé. Donnez un juste salaire, non à un titre professionnel, mais à ceux qui dispensent le plus de soins directs aux aînés. Un CHSLD public ou privé est un endroit.

Destiné aux personnes qui n’ont pas d’autres choix. Ces aînés ont travaillé et contribué toute leur vie au Kébek, ils nous ont tracé le chemin où nous marchons aujourd’hui. Chacun est en droit de recevoir les soins essentiels pour vivre et non être confiné dans une garde-robe qui sert de mouroir. Ils ont droit, tout comme s’ils étaient dans leur maison, à un espace de vie confortable et viable.

Tout comme les garderies ou les CPE où beaucoup de ti-amis ont eu des permis ou des passe-droits pour se les procurer, nous constatons le même stratagème au niveau des CHSLD privés où le propriétaire s’est enrichi à outrance et bien souvent au détriment des soins accordés ou des salaires donnés aux employés.

Suite aux révélations d’horreur qui sont vécues par nos aînés dans les CHSLD, privés ou publics, LA NATION KÉBÉKOISE EXIGE une enquête publique télévisée avec les vrais experts qui y séjournent et qui y travaillent, soit les bénéficiaires eux-mêmes, les aidants naturels de ces aînés, les préposés(es) aux bénéficiaires, les infirmières/infirmiers. Le peuple veut entendre ceux qui travaillent auprès des aînés et non des soi-disant experts ou des fonctionnaires qui n’ont jamais sorti de leur bureau.

M. Legault, vous n’êtes pas sans savoir qu’actuellement, le PEUPLE DU KÉBEK est souffrant. . L’OMS a volontairement planifié une crise sociale, économique et humaine, et le peuple sait que vous le savez.

Q : M. Legault, à la lumière de tous ces faits, croyez-vous avoir encore la légitimité d’occuper le poste de premier ministre d’une Nation que vous deviez défendre et non la livrer aux mains de criminels ? En nous cachant la vérité, vous vous êtes fait complice des franc-maçons, des pédocriminels et des mondialistes qui veulent prendre le contrôle des peuples du monde ?

Les signataires de cette sommation vous réclament une rencontre à votre bureau de Montréal, au moment que cela vous conviendra, afin de discuter de l’avenir du Kébek. [nous ne croyons aucunement dans l’existence du virus ni du confinement, donc le plus tôt possible). Au Kébek, il y a des groupes d’extrémistes, des groupes de modérés, et des groupes d’éveillés comme nous qui veulent le bien de notre Nation. Nous voulons vous exprimer notre vision du futur et voir comment on peut travailler ensemble.

En tout état de cause, sans réponse précise et factuelle publique [à l’intégralité des questions posées] au sens de « qui tacet consentire videtur » la jurisprudence sur la liberté de circulation et de l’absence de justification en fait et en droit, sur le fondement des amendes prévues, celles-ci seront sans objet ; ainsi que sans réponse à l’ensemble des questions posées dans cet acte, le peuple en déduira que RIEN, sur le plan légal et scientifique, ne justifie que nous donnions nos droits fondamentaux pour des activités et démarches qui nous sont personnelles et qui relèvent de la sphère privée (santé, loisirs divers, sport, exercice physique, courses alimentaires et autres, rendre visite à des proches ou amis(es), banque et poste, etc.. et ce sans aucune restriction de distance sociale. Les différents ministres (en cas de non-réponse/absence de réponse) ne pourront nier avoir été officiellement informés et, de ce fait, aucune sanction ne pourra nous être infligée.

En tout état de cause, nous nous réservons le droit d’apporter par voie d’acte extrajudiciaire (et/ou par courrier recommandé) incluant une clé USB, tous les éléments complémentaires nécessaires à la MANIFESTATION DE LA VÉRITÉ. Le peuple se réserve également la possibilité de demander aux ministères visés par l’acte, tout complément d’information utile à la bonne compréhension de cette affaire.

MOI, Aline Lafond, domiciliée au kÉBEK email : alynel@outlook.com
Jacques Coulombe Moi, Jacques Coulombe, autorise Mme Lafond à considérer ce mot comme ma signature originale pour la sommation du 27 avril 2020.
Chantal Gagnon Moi, Chantal Gagnon autorise Mme Lafond à considérer ce mot comme ma signature  originale pour la sommation du 27 avril 2020 
Jacinthe Horth Moi, Jacinthe Horth,  autorise Mme Lafond à considérer ce mot comme ma signature originale pour la sommation du 27 avril 2020
Serge Trottier Moi, Serge Trottier, autorise Mme Lafond à considérer ce mot comme ma signature originale pour la sommation du 27 avril 2020.

ET NOUS (la Nation Kébékoise), DÉCLARONS PAR LA PRÉSENTE ÊTRE DOMICILIÉS AU KÉBEK.

M/ Mme. …………………………….., HUISSIER DE JUSTICE, EST LE MANDATAIRE À CET EFFET, aux fins de signification du présent acte.


27 avril 2020




« Laissons les médecins prescrire » : la résistance des médecins libéraux s’organise

[Source : France Soir]

Violaine Guérin laissons les prescrire
Louise BERTRAND

Auteur(s): Guy Courtois pour FranceSoir

GRANDE INTERVIEW de Violaine Guérin, co-fondatrice du mouvement « Laissons les médecins prescrire »


Guy Courtois pour FranceSoir : Pouvez-vous vous présenter ? 

Violaine Guérin : Je m’appelle Violaine Guérin j’ai 60 ans, future retraitée, et je dois dire que la crise me fait dire qu’il va falloir penser à s’arrêter. Il y a une dégradation du système de santé qui est insupportable pour les gens comme moi qui ont connu d’autres temps. Je suis endocrinologue et gynécologue médicale, mon domaine de recherche est l’immunologie. Je suis une chercheuse à la fois en science fondamentale et en science clinique. Je suis pour quelques semaines encore également présidente de l’association : « Stop aux Violences Sexuelles », (note 2) qui porte une stratégie de santé publique. 

FS : Quelles sont vos valeurs ? Vos engagements dans la vie ? 

VG : Mes valeurs tournent beaucoup autour de l’humanité. Je suis convaincue que les personnes, les êtres humains, sont des belles personnes dès lors qu’elles n’ont pas été fracassées par la violence. Nous vivons dans une société extrêmement violente. J’essaie de travailler pour que les gens comprennent ça. C’est un peu central dans ma vie. J’ai eu la chance de passer un peu de temps de ma vie dans les déserts, avec les Touaregs, et cela m’a beaucoup recentrée sur ce qui est essentiel dans la vie.

Donc je suis assez « dépouillée » de beaucoup de superflus. 

FS : Pouvez-vous nous présenter le mouvement « Laissons les médecins prescrire » ? (note 3)

VG : C’est un mouvement qui s’est créé de façon extrêmement spontanée, suite aux décrets successifs qui ont été publiés et qui ont fini par restreindre totalement la liberté de prescription des médecins libéraux; ces décrets n‘ont pas touché les médecins hospitaliers. Ça a été un choc, je pense que cela a créé beaucoup d’émotion parce que c’est la première fois, dans l’histoire de la médecine en France, que l’on s’attaque à cela. Les médecins se sont agrégés les uns les autres en un noyau dur.

Et cette période de confinement a favorisé les choses parce que tout le monde était sur les réseaux sociaux, les gens essayaient de comprendre.

FS : Pourquoi ce nom « Laissons les médecins prescrire » ? 

VG : On a décidé de faire simple : le nom veut exactement dire ce que ça veut dire, c’est on ne peut plus basique : ne touchez pas à la liberté de prescription. Et puis c’était un appel très simple et clair, car il y avait des informations disant que des traitements pouvaient marcher. Ce qu’il s’est passé c’est que la crise a été gérée de façon hospitalo-centrée, et

vous n’avez quasiment pas entendu parler pendant la crise des médecins libéraux, qui sont en première ligne

Dans la gestion de la crise, on a complètement occulté les médecins libéraux en donnant instruction aux patients « appelez le 15 ». Les patients, dans une communication de terreur, pour beaucoup n’allaient même plus voir la personne qui les connait le mieux, à savoir leur médecin traitant ! On a vidé l’hospitalisation privée pour soi-disant faire de la place et diminuer la tension sur l’hôpital public. Mais cette hospitalisation privée n’a pas été remplie, alors qu’elle aurait dû l’être. On a décidé d’évacuer des malades de certaines zones parce que les hôpitaux publics étaient débordés alors qu’en Alsace, en Lorraine, en Ile-de-France des cliniques privées étaient vides et s’étaient organisées pour recevoir des patients infectés par le COVID-19.

On a organisé un grand transfert de patients en zone saine ce qui est totalement contraire à la notion de confinement, ce d’autant plus que les soignants n’avaient pas tout le matériel non plus pour se protéger, ce qui a été vecteur de contamination de zones saines.

FS : Quand le mouvement s’est-il créé ? 

VG : Après toutes ces incohérences, les médecins se sont regroupés, ont échangé. Le collectif a été créé la semaine du 23 mars en raison du blocage de la liberté de prescription des décrets successifs les 23 puis 25 et enfin 26 mars.

On commençait à être très inquiet de ce qu’il se passait, de la gestion et de la communication sur la crise. 

FS : Donc c’est vous qui avez créé ce mouvement ? 

VG : Nous sommes plusieurs médecins à travailler de façon très rapprochée sur le sujet des violences sexuelles, et plusieurs d’entre nous ont fait partie de ce mouvement à son début. D’autres médecins s’y sont retrouvés comme le Dr Martine Wonner, ex députée LaREM qui nous avait reçus à l’Assemblée Nationale sur ce sujet des violences et qui a fait partie des créateurs du collectif. 

FS : Concrètement combien étiez-vous de médecins ? 

VG : Au départ une quarantaine dont le Dr Thierry Lardenois, président de la CARMF (Caisse Autonome de Retraite des Médecins de France) que nous avions contacté très tôt, la CARMF relayant des informations sur la crise. À part les syndicats, la CARMF est un des grands acteurs de la médecine libérale. Nous lui avons expliqué ce que l’on voulait faire, c’est-à-dire conduire une étude avec des médecins malades pour valider ou pas sur une plus grande échelle les données de la première étude de l’équipe du Pr Didier Raoult. Nous n’avons pas du tout pris parti, mais simplement pris en compte une information sur une étude préliminaire qu’il était essentielle de vérifier. Thierry Lardenois, comme Martine Wonner, avaient déjà acquis une grande expérience en Lorraine et en Alsace sur la problématique COVID-19, au moment où il y a eu la suppression de la liberté de prescription. Donc ils avaient une vision déjà extrêmement claire de ce qu’il se passait et de la gravité de la situation.  Thierry Lardenois, ainsi que d’autres médecins du collectif qui suivaient des patients en EHPAD, nous donnaient des informations de terrain, et on voyait bien qu’il y avait un décalage entre ce que disait le gouvernement et la réalité du terrain. C’était des situations médicales surréalistes.

Les médecins généralistes ont reçu des protocoles ne visant pas à soigner mais à trier des malades, à les endormir au Rivotril, etc. Tout ça, vous commencez à peine à en entendre parler, mais cela a été terrible pour les médecins, les soignants et les familles. 

FS : Le Rivotril ?

VG : C’est un neuroleptique qu’on utilise en fin de vie, en médecine de soins palliatifs. Les médecins généralistes ont reçu des protocoles de soins palliatifs qui accélèrent la fin de vie. 

FS : Ça semble surréaliste : on n’autorise pas l’hydroxychloroquine mais on utilise le Rivotril. 

VG : C’est exactement ça et c’est la contradiction qu’a soulignée le sénateur Alain Houpert au Sénat lors des questions au gouvernement. Le Dr Houpert a interpelé le Premier Ministre, en rappelant que ces décrets nous avaient contraints d’enfreindre notre serment d’Hippocrate en ne pouvant pas porter assistance à nos patients. Il a rappelé que l’hydroxychloroquine a été interdite alors qu’il n’y avait aucune raison de le faire, non seulement en raison des statistiques sur les effets secondaires du médicament entre 2017 et 2019, mais également en raison des recommandations d’usage par un Professeur qui est une référence scientifique au niveau mondial. Il a aussi souligné qu’on demandait aux médecins de prescrire du Rivotril hors AMM (Autorisation de Mise sur le Marché) parce qu’on ne leur mettait pas à disposition les moyens de soigner leurs patients. Le Premier Ministre n’a pas répondu, c’est une secrétaire d’État qui a répondu à côté de la plaque en disant qu’il n’y avait aucune étude démontrant l’efficacité de l’hydroxychloroquine, occultant nombre de publications internationales prouvant le contraire, lorsque l’hydroxychloroquine est prescrite dans le cadre préconisé par le Pr Raoult, c’est-à-dire à un stade précoce de la maladie. 

FS : Quels objectifs se donne-le mouvement ? 

VG : À l’origine il y avait un objectif unique : retrouver la liberté de prescription des médecins libéraux. Avec le temps, on s’est aperçu qu’il y avait énormément de dysfonctionnements. On voyait bien qu’il se passait plein de choses anormales y compris dans les régions « moins sous tension ». Donc forcément on a essayé de comprendre ce qu’il se passait. Aujourd’hui on ne peut pas dire qu’on ait une vision totalement claire des choses mais il y a quand même énormément de points qui nous interpellent. On a surtout regardé le plan sanitaire: par exemple, il n’y avait pas de masques alors qu’il y a eu des instructions de détruire des masques en janvier par les ARS (Agences Régionales de Santé), officiellement parce qu’ils étaient périmés;

on a appris qu’il y avait des offres de masques faites au gouvernement qui avaient été refusées, etc.

Il n’y avait pas de surblouses. Je suis allée m’occuper de confrères et consœurs malades: pour aller ausculter les gens chez eux, j’ai mis un pantalon de k-way, une veste k-way, des gants MAPA parce qu’il n’y avait pas de gants, juste un vieux masque chirurgical périmé, et un foulard sur la tête.  C’était ça la réalité. 

Il y a eu des problèmes avec chaque type de matériel. On peut encore prendre l’exemple de respirateurs commandés par l’état auprès d’entreprises publiques, inutilisables car ne correspondant pas aux spécifications techniques d’un respirateur de réanimation. C’est aussi du gaspillage de l’argent public.

Sans oublier la problématique des tests qu’on n’arrivait pas à avoir, alors qu’on sait très bien qu’on aurait pu acheter des tests à la Chine, à l’Allemagne, etc. Alors qu’est-ce qui se joue ? Est-ce qu’on veut faire travailler les entreprises françaises ? Il y a d’autres intérêts ? Les institutions veulent tout contrôler ?

Tout ça, quand on est en train de voir les gens mourir, c’est surréaliste. 

Et cela se poursuit ! On a eu l’info il y a quelques jours d’un médecin généraliste du Var qui a dit qu’on leur avait remis quelques masques FFP2 et masques chirurgicaux, tous périmés. Et il a fait de l’humour en disant « c’est peut-être parce qu’on est en zone verte », alors qu’on dit à la radio et à la télévision que maintenant tous les médecins sont équipés, etc. Anne Roumanoff est venue à notre aide. Elle a fondé une association « Solidarité avec les soignants », en urgence, qui a fourni du matériel aux médecins, aux hôpitaux et aux cliniques mais aussi aux médecins de terrain. Je l’ai rencontrée, et elle m’a dit qu’il y avait plusieurs sociétés qui vendaient des masques, que l’on pouvait passer des commandes, qu’elle avait identifié des fournisseurs. Elle achetait des masques et d’autres matériels utiles et nous les remettait. C’est en discutant avec elle que je me suis aperçue que ce n’est pas qu’on n’avait pas de masques, c’est qu’on ne voulait pas les acheter, puisque quelqu’un comme Anne Roumanoff, grâce aux dons faits à son association, était capable d’en acheter.

FS : On ne voulait pas, ou on ne savait pas les acheter ? 

VG : Si Anne Roumanoff est capable d’identifier qui vend des masques dans le monde, de passer commande, je pense que le gouvernement peut le faire. Donc il y a un problème là. Il y a eu d’autres associations qui ont été créées pour aider les soignants et cela a été le même schéma. 

FS : Est-ce que ce mouvement a été soutenu par tous les médecins, ou est-ce qu’il y a eu au contraire des critiques ? 

VG : Il y en a eu très peu, mais il y a surtout des médecins qui sont dans leur peur, menacés par les Conseils de l’Ordre entre autres et les ARS (Agences Régionales de Santé). 

FS : Que peuvent faire les ARS contre un médecin ? 

VG : Les ARS font une gestion administrative de la médecine. Les médecins libéraux sont régulièrement menacés de multiples maux et d’amendes s’ils n’appliquent pas les directives. Il y a beaucoup de médecins qui, soit parce qu’ils débutent soit pour d’autres raisons, exécutent des décisions qui ne sont pas dans l’intérêt final des patients ni de la médecine au sens large. Donc les gens font ce qu’on leur demande de faire même s’ils ne sont pas en accord. Tous les mois, ou tous les trois mois, vous recevez combien vous avez consommé de médicaments, d’actes biologiques, et il y a des petites étoiles si vous dépassez la moyenne etc. Donc on vous demande des comptes sur plein de choses, et certains médecins se voient menacés s’ils ne sont pas dans le cadre et ce sans analyse fine de leur pratique qui peut précisément expliquer des valeurs hors cadre.

Des médecins lorrains ont reçu des avertissements, par leurs conseils de l’Ordre, pour des prescriptions qui n’étaient pas illégitimes en situation de crise sanitaire. Ces prescriptions n’ont pas mis en danger la vie de leurs patients, et qui plus est, ils avaient donné leur consentement à des prescriptions d’azithromycine avec du zinc par exemple. 

FS : On n’avait pas le droit non plus de prescrire de l’azithromycine ? 

VG : Si, mais pas de dire que ça marche bien pour traiter le Covid-19, en ville, avec du zinc de ce que j’ai compris. Il y a des médecins de Lorraine qui l’ont fait parce que le zinc est un antioxydant dont l’intérêt a été évoqué dans certaines publications internationales. Patients et médecins en ont parlé sur les réseaux sociaux, ils ont même fait des vidéos en disant que ça avait marché. Ils en ont parlé pour donner des clés à leurs confrères. Il faut bien garder en tête le contexte de crise et d’une communication anxiogène de type  » vous risquez tous de mourir du COVID-19″.

C’est le rôle des médecins de chercher des solutions thérapeutiques, ce d’autant plus que le gouvernement répétait : « il n’y a pas de traitement du Covid-19 ». 

FS : Didier Raoult a-t-il déjà été embêté, menacé, sur l’une de ses études qui soi-disant n’aurait pas été déclarée si elle n’avait pas été observationnelle ?

VG : J’ai lu cela dans la presse. Si c’est réel c’est une tentative d’intimidation. Les médecins n’ont pas à déclarer un usage compassionnel (hors AMM). C’est un contrat entre un médecin et son malade, et le consentement du malade est requis. C’est d’ailleurs cette approche qui a permis de grandes découvertes. Mais aujourd’hui, l’administration veut tout contrôler et cela entache la liberté de prescription. À force de tout contingenter et de tout mettre dans des rails, dans des grilles, on ne fait plus de la médecine, on fait des statistiques.

Je rappelle que pour un patient donné, la survie à l’infection n’est pas de 14, 28 ou 92% mais de 0 ou de 100%.

FS : Pourquoi le gouvernement tient-il cette position-là ? 

VG : Je pense que c’est multifactoriel. Sur la France il y a eu des guerres d’égo entre les patrons. Il y a aussi du passif dans le milieu de l’infectiologie sur la maladie de Lyme.

FS : Comment savez-vous ça ? Est-ce quelque chose dont vous êtes certaine ou s’agit-il simplement d’une rumeur ? 

VG : C’est un médecin du collectif qui nous a expliqué qu’on pourrait aussi analyser la crise avec une lunette « le camp pro-traitement des Lyme » contre le camp qui ne veut pas entendre parler du traitement, dont la direction générale de la Santé. Je pense qu’il faut aussi voir l’intérêt des lobbys, de l’industrie pharmaceutique, qui sont à l’action. Quand vous entendez des gens dire que « 4 à 5 % seulement de la population française est immunisée » : qu’est ce qui permet de dire ça ? Alors qu’on n’a pas fait de sérologie à large échelle dans notre pays. Qui sait, il y en a peut-être 15%, 20% ? En ce moment on prépare tout le monde à : « Vous allez acheter un vaccin à la rentrée ». Et L’OMS affirme des choses non justifiées. Je me suis confrontée avec une de leurs membres sur un plateau télévision qui disait « On ne s’immunise pas du COVID-19, les anticorps ne sont pas neutralisants… il faudra revacciner tous les ans… ». Je lui ai demandé ce qui lui faisait dire ça et lui ai expliqué qu’elle ne pouvait pas affirmer cela puisque le virus n’a été identifié qu’en janvier 2020, et qu’au moment où l’interview se passe, on a à peine 7 mois de recul sur la maladie.

Toute cette désinformation et cette terreur dans laquelle on plonge la population fait sacrément réfléchir.

FS : Donc globalement, il n’y a pas eu de médecins qui se sont opposés à vous ? 

VG : Dans les libéraux non, très peu. Personne ne s’est opposé à notre mouvement. Les médecins hospitaliers ont commenté une guerre médiatique mais pas le sujet de l’atteinte à la liberté de prescription; elle ne les touchait d’ailleurs pas directement. Certains hospitaliers ont rejoint le collectif. 

FS : Combien de médecins êtes-vous aujourd’hui à votre avis ?

VG : On est plus de 1250, cela grandit chaque jour. Mais dans le collectif, vous avez aussi des soignants (sages-femmes, kinésithérapeutes, infirmières et infirmiers, aides-soignants), des pharmaciens, des avocats, des bénévoles, des citoyens tous choqués par cette atteinte à la liberté de prescription.

Nous communiquons par mail et avons installé des fils de discussion sur une messagerie instantanée.

FS : Quand quelqu’un adhère reçoit-il des messages ?  Vous avez une messagerie où tout le monde échange : Comment ça fonctionne ?

VG : L’adhésion est accueillie par un mail de bienvenue, précisant les actions majeures du moment. Il y a plusieurs fils de discussion pour les personnes souhaitant partager des expériences, s’entraîder et comprendre ce qu’il se passe. Il y a également un fil spécifique pour les soignants au sens large et un pour les médecins. Sur ce dernier on assure une veille des données scientifiques internationales et nous les analysons. Le fil des bénévoles est plus pratique « Est-ce que je peux fabriquer des masques pour tels médecins dans telle région, pour telles sages-femmes, etc. ».

En ce moment les gens ont peur du déconfinement, on voit également des questions à ce sujet.

FS : Des personnalités ont-elles rejoint le mouvement depuis sa création ?

VG : Il y a très peu de personnalités, les deux premières ont été le président de la CARMF Thierry Lardenois et Martine Wonner députée LaREM récemment exclue pour avoir pris des positions médicales plus que politiques. Et je dirais que c’est bien ainsi, même si des personnalités de renom ont clairement pris la parole pour souligner l’action du collectif. Car ce sont vraiment des médecins de terrain qui alertent sur cette atteinte à la prescription, en dehors de toute considération politique, économique, lobbyiste, etc. Le Dr Emmanuel Sarrazin, urgentiste à Tours, a rejoint le collectif également dans cette dimension d’atteinte à la liberté de prescription, alors qu’en parallèle il fait parti d’un autre collectif de médecins qui a initié un dépôt de plainte contre l’ex-ministre de la santé et le Premier Ministre sur le sujet de la carence de matériel. Il y a ainsi un certain nombre de médecins qui travaillent dans d’autres collectifs.

Il va être important aujourd’hui que les collectifs travaillent en synergie afin qu’une telle cascade de dysfonctionnements ne se reproduise plus jamais.

FS : Quels sont les autres collectifs ?

VG : Il y a différents collectifs et il y a les syndicats, qu’on a peu entendu pendant la crise à part celui du docteur Jérôme Marty l’UFML (Union Française pour la Médecine Libre) qui a été très présent dans la communication. Les médecins sont peu syndiqués. On ne peut pas dire que Syndicats et Conseils de l’Ordre, aient vraiment porté haut et fort les revendications des médecins pendant la crise. 

FS : Avez-vous changé vos objectifs par rapport à ceux initiaux ou bien avez-vous commencé à adresser d’autres problématiques ?

VG : On a essayé de comprendre, et ce faisant, nous sommes tombés sur des choses qui nous interpellent et qu’il va falloir traiter comme informations.

Notre objectif premier est toujours là : c’est de rétablir la prescription de l’hydroxychloroquine en médecine de ville.

FS : Pourquoi la prescription de l’hydroxychloroquine a-t-elle été interdite aux médecins généralistes selon vous ?

VG : Le gouvernement a invoqué une toxicité mais on sait très bien que l’hydroxychloroquine bien prescrite, bien surveillée ne pose pas de problème particulier.

FS : Même par un médecin généraliste ? 

VG :  Il faut rappeler qu’elle était en vente libre jusqu’au 15 janvier. Ça aussi, ça fait partie de l’incompréhension totale. Il s’agissait d’un médicament qui était en vente libre, donc vous alliez en pharmacie le 14 janvier vous demandiez quatre boîtes d’hydroxychloroquine et on vous les donnait, sans ordonnance. Et puis tout d’un coup on dit que c’est le médicament le plus dangereux au monde. Le Dr Martine Wonner, a revêtu sa casquette de parlementaire et a demandé à l’ANSM (Agence Nationale de Sécurité du Médicament et des produits de Santé) les données de pharmacovigilance de cette molécule entre 2017 et 2019.

Et l’analyse des données a bien montré qu’il n’y avait pas eu de problème majeur sur les trois années antérieures.

Après des échanges avec certains confrères de service de réanimation je crois avoir compris une chose dont on parle peu. Le problème avec l’hydroxychloroquine est qu’elle a été prescrite au début de l’épidémie avec beaucoup d’espoir et que mes confrères hospitaliers ont eu à faire face à ce qui a été étiqueté comme « effets secondaires cardiaques », sans que l’on ait pris le temps d’analyser chaque dossier. Il y a ensuite eu une confusion dans la communication puisqu’on a mis sur le même plan arrêt pour effet secondaire et arrêt pour inefficacité. Qui plus est, un dossier de pharmacovigilance demande beaucoup de travail d’analyse pour vérifier si un événement qui peut ressembler à un événement indésirable est bien un événement indésirable d’une molécule donnée. C’est ce qu’on appelle l’analyse d’imputabilité.

Je sais de source sûre que ce travail n’a pas encore été fait et qu’on a communiqué sur ces arrêts de traitement de façon déraisonnable, sans prendre en compte que les patients à qui l’hydroxychloroquine avait été prescrite, étaient à un stade clinique grave, avec souvent des comorbidités dont des pathologies cardio-vasculaires, parfois même méconnues des patients, que ces patients pouvaient avoir des atteintes cardiaques du COVID-19 (qui s’avèrent nombreuses) et étaient en plus sous d’autres thérapeutiques elles-mêmes potentiellement responsables d’effets indésirables.

En période d’urgence, il est compliqué de faire ces enquêtes de pharmacovigilance. Il faudra vraiment faire une analyse sérieuse et professionnelle des dossiers de pharmacovigilance pour vérifier si le problème majeur était ou pas l’hydroxychloroquine et si un lien était établi avec la molécule, de savoir si elle a été prescrite à des gens qui n’auraient pas dû la recevoir.

Dans tous les cas, ce cadre de prescription n’était pas du tout celui préconisé par l’équipe de l’IHU Méditerranée qui conseillait de l’utiliser en synergie avec l’azithromycine à un stade précoce de la maladie.

FS : Pourquoi de la désinformation ?

VG : Ça c’est ce qu’il faut analyser, c’est le travail des journalistes et pas le mien. Quel est le rôle des lobbys, etc. ? Comme tous, j’ai entendu la Professeure Karine Lacombe pendant des semaines tenir des propos défavorables à l’hydroxychloroquine et dire, il y a quelques jours, que sa prescription pouvait être envisageable en phase précoce. Entre-temps la presse a rappelé les conflits d’intérêt des uns et des autres.

Tout cela est sans doute encore plus complexe.

FS : Quelles sont les grandes réalisations qu’a fait le mouvement « Laissons les médecins prescrire » ?

VG : La première chose qu’on a faite c’est de demander au gouvernement de conduire une étude sur 1000 médecins COVID plus. On a envoyé au Ministère de la Santé le protocole, le cahier d’observation et on a demandé d’obtenir la délivrance du Plaquenil® pour les médecins dans cette étude. On avait appelé au préalable Sanofi et on savait que le laboratoire était prêt à nous donner des boîtes, même gratuitement, mais le laboratoire ne pouvait le faire sans le feu vert de la direction générale de la santé. Comme nous avons eu une fin de non-recevoir, les médecins qui devaient centraliser les observations, ont conduit une étude rétrospective sur les dossiers de patients qu’ils avaient traités du COVID-19 avant le blocage de l’hydroxychloroquine. 

Cette étude menée chez 88 médecins, soignants et leur famille, met en avant l’intérêt de la prescription de l’azithromycine seule et de l’association azithromycine-hydroxychloroquine. Ce qu’il est important d’affiner maintenant rapidement, ce sont les indications médicales de tel ou tel traitement.

Quel profil clinique de patient sera traité au mieux avec l’azithromycine seule et quel autre profil avec l’association.

D’autres actions, grâce aux membres du collectif, sont mises en place. Les juristes suivent avec attention les textes de lois qui sont en train de sortir, comme un texte en préparation pouvant mettre en danger les réserves financières de structures telles que la CARMF.

Nous avons préparé un recours devant le Conseil d’État, mis en attente temporairement mais qui pourrait redevenir d’actualité.

FS : Comment expliquez-vous la faillite des médias aujourd’hui ?

VG : Je pense que les médias maintenant sont détenus par des groupes d’influences et des groupes industriels, et que la presse n’a plus rien à voir avec le journalisme d’il y a trente ans. C’est bien qu’il y ait des journalistes, des médias indépendants qui se créent, mais ils n’ont pas la force de frappe des structures largement financées. Ce qui me choque énormément ce sont les interventions de personnes qui se disent spécialistes santé et qui sont totalement incompétentes sur le sujet du jour. Quant à certains médecins embauchés sur certaines chaînes qui se permettent de commenter la prise en charge du COVID-19 et de contredire nos propos, alors qu’ils/elles n’ont à l’évidence pas suivi un seul patient atteint de la maladie, c’est également grave.

FS : Il semble que lorsque vous voulez aborder le sujet de l’hydroxychloroquine à la télévision, on ne vous laisse quasiment pas parler. Comment l’expliquez-vous ?  

VG : Maintenant on fait du show, on ne fait pas du journalisme, on ne cherche pas forcément à faire de l’information. Ça crée sur du « short term » et ça empêche les réflexions. Les réseaux sociaux permettent l’existence de médias indépendants et l’échange entre les citoyens, et c’est bien. Il faut aussi que toutes et tous nous fassions notre expérience par rapport à toutes ces nouvelles technologies, et développions un esprit critique vis-à-vis de certaines news. 

Le collectif reçoit des tas de mails, je reçois même des courriers à mon cabinet et je ne suis pas la seule, “merci pour votre action, on est là, défendez les citoyens, continuez de vous battre…” C’est surréaliste. En fait je pense que beaucoup de gens de la population sont lucides, mais après, il y a interdiction de parler. Tout le monde est manipulé.

“Ne parlez pas, ne bougez pas, soyez confinés, ne sortez pas du rang, ne vous réunissez pas à plus de 10 personnes”. Cette crise questionne les libertés individuelles.

Un collectif, c’est important. Nous y avons puisé de la force dans une période dramatique sur le plan médical. De nombreux médecins ont été malades, certains très gravement, avec des séquelles, sans parler des morts. C’est toute la communauté des soignants qui a été touchée et quand il s’agit de nos patients, vous avez pu mesurer à quel point cette communauté est solidaire.

Nous nous devons de faire en sorte qu’une telle catastrophe ne se reproduise jamais, c’est pour cela que de nombreuses actions vont se poursuivre ou être initiées par la communauté médicale.

Mais c’est aussi à chaque citoyen d’agir pour l’avenir de sa santé et celle de sa famille.


[Notes]

Auteur(s): Guy Courtois pour FranceSoir




“STOP ! Manipulations, masques, mensonges, peur…” un collectif international de professionnels de santé dénonce des “mesures folles et disproportionnées”

[Source : CovidInfos]

message alerte

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Un collectif de professionnels de santé a lancé ce jour un “Message d’alerte international” adressé aux gouvernements et citoyens du monde entier. Parmi les signataires, des médecins de nombreux pays et plusieurs professeurs en médecine dont le microbiologiste Martin Haditsh.

Le collectif revient sur la dangerosité réelle du virus, la manipulation des chiffres, le rôle de l’OMS, les conséquences du confinement ou du port du masque, et demande notamment aux gouvernements de “lever toutes les restrictions et les obligations sur les citoyens”. Vous pouvez télécharger l’intégralité de cette lettre ici en français, ou ici en anglais.

Les professionnels de santé qui le souhaitent sont invités à rejoindre le collectif “United Health Professionnals” à l’adresse join.unitedhealthprofessionals@gmail.com

Nous, professionnels de santé, à travers plusieurs pays au monde :

1. Nous disons : STOP à toutes les mesures folles et disproportionnées qui ont été prises depuis le début pour lutter contre le SARS-CoV-2 (confinement, blocage de l’économie et de l’éducation, distanciation sociale, port de masques pour tous, etc) car elles sont totalement injustifiées, elles ne sont basées sur aucune preuve scientifique et elles violent les principes de base de la médecine basée sur les preuves. Par contre, nous soutenons bien sûr les mesures raisonnables comme les recommandations de lavage des mains, d’éternuer ou de tousser dans son coude, utiliser un mouchoir à usage unique, etc.

Ce n’est pas la première fois que l’humanité fait face à un nouveau virus : elle a connu le H2N2 en 1957, le H3N2 en 1968, le SARS-CoV en 2003, le H5N1 en 2004, le H1N1 en 2009, le MERS-CoV en 2012 et fait face tous les ans au virus de la grippe saisonnière. Pourtant, aucune des mesures prises pour le SARS-CoV-2 n’a été prise pour ces virus-là.

On nous dit :
«Mais, le SARS-CoV-2 est très contagieux» et nous répondons : C’EST FAUX. Cette affirmation est d’ailleurs rejetée par des experts de renommée internationale. Une simple comparaison avec les autres virus permet de constater que la contagiosité du SARS-CoV-2 est modérée. Ce sont des maladies comme la rougeole qui peuvent être qualifiées de très contagieuses. Par exemple, une personne atteinte de rougeole peut infecter jusqu’à 20 personnes alors qu’une personne infectée par ce coronavirus n’en contamine que 2 ou 3, soit : 10 fois moins que la rougeole.

– «Mais, c’est un virus nouveau» et nous répondons : H1N1 et les autres virus qu’on a cités étaient aussi des virus nouveaux. Pourtant : on n’a pas confiné les pays, on n’a pas bloqué l’économie mondiale, on n’a pas paralysé le système éducatif, on n’a pas fait de distanciation sociale et on n’a pas dit aux gens sains de porter des masques. De plus, certains experts disent qu’il est possible que ce virus circulait déjà avant mais qu’on s’en est pas rendu compte.

– «Mais, on n’a pas de vaccin» et nous répondons : au début de l’H1N1 on n’avait pas non plus de vaccin, comme à l’époque du SARS-CoV. Pourtant : on n’a pas confiné les pays, on n’a pas bloqué l’économie mondiale, on n’a pas paralysé le système éducatif, on n’a pas fait de distanciation sociale et on n’a pas dit aux gens sains de porter des masques.

– «Mais, ce virus est beaucoup plus mortel» et nous répondons : C’EST FAUX. Car rien que comparé à la grippe et si on prend en compte la période entre le 1er Novembre et le 31 Mars, il y a eu au niveau mondial -lorsque ces mesures ont été prises- : 860,000 cas et 40,000 morts alors que la grippe dans la même période de 5 mois infecte, en moyenne, 420 millions de personnes et en tue 270,000. De plus, le taux de létalité annoncé par l’OMS (3,4%) était largement surestimé et était rejeté dès le début par d’éminents experts en épidémiologie. Mais, même en prenant ce taux de létalité, on constate que ce coronavirus est trois fois moins mortel que celui de 2003 (10%) et 10 fois moins mortel que celui de 2012 (35%).

– «Mais, la COVID-19 est une maladie grave» et nous répondons : C’EST FAUX. Le SARS-CoV-2 est un virus bénin pour la population générale car il donne 85% de formes bénignes, 99% des sujets infectés guérissent, il ne constitue pas un danger pour les femmes enceintes ainsi que les enfants (contrairement à la grippe), il se propage moins rapidement que la grippe et 90% des personnes décédées sont des personnes âgées (qui doivent, bien sûr, être protégées comme les autres populations à risque). C’est pour cela que des experts ont qualifié de «délire» l’affirmation que c’est une maladie grave et ont affirmé, le 19 Août dernier, que «ce n’est pas pire que la grippe».

– «Mais, il y a des personnes asymptomatiques» et nous répondons : dans la grippe aussi, 77% des sujets infectés sont asymptomatiques et ils peuvent aussi transmettre le virus. Pourtant : on ne dit pas, chaque année, aux sujets sains de porter des masques et on ne fait pas de distanciation sociale malgré que le grippe infecte 1 milliard de personnes et en tue 650,000.

– «Mais, ce virus entraîne une saturation des hôpitaux» et nous répondons : C’EST FAUX. La saturation ne concerne que quelques hôpitaux mais on fait croire aux gens que tout le système hospitalier est saturé ou que la saturation est imminente alors qu’il y a des milliers d’hôpitaux dans certains pays. Est-il raisonnable et vrai d’attribuer, par exemple, à 1000 ou 2000 hôpitaux une situation qui ne concerne que 4 ou 5 hôpitaux ? Rien d’étonnant, aussi, au fait que certains hôpitaux soient saturés car il s’agissait de foyers épidémiques (comme la Lombardie en Italie ou New-York aux USA). Il ne faut pas oublier que les hôpitaux de beaucoup de pays ont été submergés (y compris les soins intensifs) lors de précédentes épidémies de grippe et qu’à cette époque, on parlait même de : “tsunami” de patients dans les hôpitaux, “d’hôpitaux saturés”, de tentes érigées à l’extérieur des hôpitaux, de “zones de guerre”, “d’hôpitaux effondrés” et d’un “état d’urgence”. […]

2. Nous disons : STOP à ces mesures folles à cause, aussi, de leurs conséquences catastrophiques qui ont déjà commencé à apparaître : suicide de gens angoissés comme ça été rapporté en Chine, développement de pathologies psychiatriques, paralysie du parcours éducatif des élèves et des étudiants à l’université, impacts négatifs et dangers sur les animaux, négligence des autres maladies (surtout chroniques) et augmentation de leur mortalité, augmentation des violences conjugales, pertes économiques, chômage, crise économique majeure […], graves conséquences sur l’agriculture, déstabilisation des pays et de la paix sociale et risque de déclenchement de guerres. […]

3. Nous REFUSONS l’obligation des applications de traçage des contacts comme c’est le cas dans certains pays car le SARS-CoV-2 est un virus bénin qui ne justifie pas une telle mesure. D’ailleurs, selon les recommandations internationales et quelle que soit la sévérité d’une pandémie (modérée, élevée, très élevée), le traçage des contacts n’est pas recommandé. Lors des épidémies de grippe, faisons-nous un traçage des contacts ? Pourtant, le virus de la grippe infecte beaucoup plus de gens et comporte plus de populations à risque que ce coronavirus.

4. Nous disons : STOP à la censure des experts et des professionnels de santé pour leur empêcher de dire la vérité (surtout dans les pays qui se disent démocratiques).

5. Nous partageons l’avis des experts qui dénoncent l’inclusion des dépistages dans le comptage des cas, même si les sujets sont bien portants et asymptomatiques.

Ceci a abouti à une surestimation des cas. On rappelle que la définition d’un cas en épidémiologie est : «la survenue de nombreuses issues possibles : maladies, complications, séquelles, décès. Dans la surveillance dite syndromique, on définit comme cas la survenue d’évènements non spécifiques tels que des groupements de symptômes ou des motifs de recours aux soins, hospitalisations, appels de services d’urgence». Nous disons donc : il faut séparer les dépistages des cas et il faut arrêter de les mélanger.

6. Nous partageons l’avis des experts qui dénoncent le fait qu’aucune distinction n’est faite entre les personnes mortes du virus et les personnes mortes avec le virus (avec des co-morbidités), le fait que la cause du décès soit imputée au SARS-CoV-2 sans test ni autopsie et que des médecins soit mis sous pression pour que la COVID- 19 soit marquée comme cause de décès, même si le patient est décédé d’autre chose. Ceci aboutit à une surestimation du nombre de morts et constitue une manipulation scandaleuse des chiffres car au cours des épidémies de grippe saisonnière par exemple, on ne travaille pas de cette façon. D’autant plus que 20% des patients COVID sont co-infectés par d’autres virus respiratoires aussi. Après réévaluation, seuls 12% des certificats de décès dans un pays européen ont montré une causalité directe du coronavirus. Dans un autre pays européen, les professeurs Yoon Loke et Carl Heneghan ont montré qu’un patient qui a été testé positif mais traité avec succès puis sorti de l’hôpital, sera toujours compté comme un décès COVID même s’il a eu une crise cardiaque ou a été fauché par un bus trois mois plus tard. Le directeur du CDC (Centers for Disease Control and Prevention) d’un pays en Amérique du Nord a reconnu, le 31 Juillet, que des hôpitaux avaient bien une incitation financière perverse à gonfler les chiffres de décès dus au coronavirus.

7. Nous partageons l’avis des experts qui ont mis en garde contre l’intubation quasi- systématique de certains patients, due à la peur folle du virus. Il faut que les protocoles soient modifiés car ils ont abouti à un nombre élevé de morts.

8. Nous disons qu’il est important qu’une révision des performances analytiques et cliniques des tests mis sur le marché soit faite, y compris les tests virologiques. Beaucoup de kits sont utilisés actuellement alors qu’une partie importante de leurs performances (par exemple : la spécificité analytique, surtout pour les quatres coronavirus saisonniers) n’a pas été évaluée, ce qui est grave car en plus des cas de faux négatifs, la littérature rapporte des faux positifs inquiétants, ce qui peut surestimer le nombre de cas et de morts. Selon un professeur de microbiologie, le taux de faux positifs peut atteindre 20%. Certains articles scientifiques qui rapportent ces cas de faux positifs ont été censurés. Nous disons donc : STOP à l’obligation des tests de dépistage à cause de ce manque de fiabilité et du manque de vérification de leurs performances et parce que rien dans ce coronavirus (qui est un virus bénin et avec un taux de létalité faible) ne le justifie. Comme nous l’avons dit : la grippe infecte chaque année 1 milliard de personnes, soit : 30 fois plus que le SARS-CoV-2 et pourtant, aucun test n’est exigé pour les voyages.

9. Nous disons aux citoyens : n’ayez pas peur, ce virus est bénin sauf si vous faites partie des populations à risque. Si les chaînes de télévision font la même chose avec la grippe, les chiffres seront beaucoup plus élevés que pour le coronavirus ! La télévision vous rapportera chaque jour en moyenne : 3 millions de cas et 2,000 morts de grippe. Et pour la tuberculose, la télévision vous rapportera chaque jour en moyenne : 30,000 cas et 5,000 morts. En effet, le virus de la grippe infecte chaque année 1 milliard de personnes et en tue 650,000 et la tuberculose infecte chaque année 10,4 millions et tue 1,8 million de personnes. De plus, à la TV on vous parle de « cas » alors qu’il s’agit de dépistages et non pas de cas. […]

10. Nous disons aux citoyens : le lavage des mains est un réflexe qu’on doit avoir tout au long de notre vie, qu’il y ait le coronavirus ou pas, car c’est la mesure d’hygiène la plus efficace. Mais, porter un masque lorsqu’on n’est pas malade et pratiquer la distanciation sociale, ça ne fait pas partie de l’hygiène ou de la préservation de la santé publique mais c’est de la folie. Porter un masque longtemps comporte plusieurs effets indésirables pour votre santé et le transforme en nid à microbes. “Le virus peut se concentrer dans le masque et lorsque vous l’enlevez, le virus peut être transféré dans vos mains et ainsi se propager”, a déclaré le Docteur Anders Tegnell, épidémiologiste. Lorsqu’on lui a demandé si les gens se mettaient plus en danger en portant des masques, le Docteur Jenny Harries a répondu : «En raison de ces problèmes de manipulation [des masques], les gens peuvent se mettre plus en danger». […] Vous devez savoir que la bouche et le nez ne sont pas faits pour être obstrués. Ce que vous portez est un masque, en apparence mais une muselière de votre liberté, en réalité. D’autant plus que, comme le disent plusieurs experts dont le Professeur Yoram Lass, l’épidémie est terminée dans la majorité des pays et ceux qui vous disent le contraire sont des MENTEURS. En vous disant que l’épidémie n’est pas terminée, en brandissant la menace d’une 2e vague (qui ne repose sur aucune preuve), en vous demandant de porter un masque et de faire de la distanciation sociale, le but est, en fait, de prolonger la peur jusqu’à la fabrication d’un vaccin et pour qu’il soit mieux accepté par vous.

11. Nous disons aux compagnies aériennes : plusieurs études scientifiques ont montré un lien entre l’excès d’hygiène et le développement de maladies comme les maladies allergiques, les maladies auto-immunes, les maladies inflammatoires ou certains cancers. C’est ce que l’on appelle en médecine : l’hypothèse hygiéniste. Donc, arrêtez les opérations de désinfection et enlevez les masques ainsi que les combinaisons protectrices ridicules de vos employés qu’on a vues dans les médias. Faire cela relève de la folie. Les aéroports doivent aussi arrêter la prise de température ainsi que les quarantaines. Le SARS-CoV-2 n’est pas la peste noire. Vous aussi, comme les citoyens, vous avez été manipulés.

12. Nous disons aux gouvernements : levez toutes les restrictions et les obligations sur les citoyens (état d’urgence, port de masque obligatoire, distanciation sociale, etc.) car elles sont stupides et purement dictatoriales et n’ont rien à voir avec la médecine ou l’hygiène ou la préservation de la santé publique. Il n’y a aucune raison scientifique ou médicale pour que des citoyens non malades portent un masque. Le Docteur Pascal Sacré, anesthésiste-réanimateur, a dit : «Obliger tout le monde à les porter tout le temps, alors que l’épidémie disparaît, est une aberration scientifique et médicale». Le Professeur Didier Raoult dit : «La décision du confinement comme la décision des masques…ne reposent pas sur des données scientifiques…». […]. Le Professeur Maël Lemoine a précisé aussi que le changement de discours sur les masques est : «politique, pas scientifique». Dans certains pays asiatiques, les gens portent des masques toute l’année (pour se protéger, entre autres, de la pollution). Est-ce que ce port généralisé des masques dans ces pays leur a évité d’avoir des épidémies de coronavirus ? Est-ce que ce port généralisé des masques dans ces pays leur évite d’avoir chaque année des épidémies de grippe ou d’autres virus respiratoires ? La réponse est bien sûr : non. […]

13. Nous disons aux forces de l’ordre : les citoyens vous doivent beaucoup car vous êtes tous les jours les garants de leur sécurité et du respect de l’ordre et de loi. Mais, faire respecter la loi ne veux pas dire se soumettre de manière aveugle à des ordres injustes. C’est cette erreur qui a conduit à la seconde guerre mondiale et à la mort de 50 millions de personnes. Nous vous disons donc : faites respecter la loi mais pas l’injustice et la dictature, refusez d’imposer ces mesures, refusez de verbaliser vos concitoyens (lorsqu’ils ne portent pas un masque par exemple), ne les frappez pas, ne les emprisonnez pas. Ne soyez pas les instruments de la dictature. […]

14. Nous disons aux citoyens : il faut respecter la loi. Mais, ceci ne veux pas dire la soumission aveugle à la folie, à l’injustice ou à la dictature. C’est cette soumission aveugle des citoyens aux lois injustes qui a conduit à la seconde guerre mondiale avec la mort de 50 millions de personnes. Vous êtes nés libres et vous devez vivre libres, donc : n’ayez pas peur et si vous n’êtes pas malades : enlevez les masques, sortez de chez vous comme vous le souhaitez et sans distanciation sociale, mais faites-le pacifiquement et sans aucune violence. Les professeurs Carl Heneghan et Tom Jefferson, épidémiologistes avec une grande expertise dans la médecine basée sur les preuves, disent : «Il n’y a aucune preuve scientifique pour soutenir la règle désastreuse de deux mètres. Des recherches de mauvaise qualité sont utilisées pour justifier une politique aux conséquences énormes pour nous tous».

15. Nous disons qu’il faut une réforme totale de l’OMS.
Les succès de l’OMS sont incontestables : des millions de vies ont été sauvées grâce aux programmes de vaccination contre la variole et la consommation de tabac a été réduite dans le monde. Mais, le problème majeur de l’OMS est qu’elle est depuis plusieurs années financée à 80% par des entreprises (notamment des laboratoires pharmaceutiques) et des donateurs privés (dont une fondation très connue) et les faits s’accumulent : fausse alerte sur l’H1N1 sous l’influence des lobbies pharmaceutiques, complaisance troublante envers le glyphosate que l’OMS avait déclaré sans danger en dépit des victimes de l’herbicide, aveuglement face aux conséquences de la pollution liée aux compagnies pétrolières en Afrique, minoration des bilans humains des catastrophes nucléaires de Tchernobyl à Fukushima et des désastres de l’utilisation de munitions à uranium appauvri en Irak ou dans les Balkans, non-reconnaissance de l’Artemisia pour protéger les intérêts des entreprises pharmaceutiques malgré qu’elle a prouvé son efficacité dans le traitement du paludisme.

L’indépendance de l’organisation est compromise tout à la fois par l’influence des lobbies industriels -surtout pharmaceutiques- et par les intérêts de ses États membres, en particulier : la Chine. Le président d’un pays a dit : «Je pense que l’Organisation Mondiale de la Santé devrait avoir honte parce qu’ils sont devenus les porte-paroles de la Chine». L’institution de Genève, qui avait sous- estimé la menace Ebola (plus de onze mille morts) est de surcroît accusée de négligence vis-à-vis des maladies tropicales, au profit de marchés plus juteux. Une enquête réalisée en 2016 (l’OMS dans les griffes des lobbyistes) a livré une édifiante radiographie de l’OMS en dressant le portrait d’une structure fragilisée, soumise à de multiples conflits d’intérêts. Cette investigation a montré combien, à l’OMS, les intérêts privés dominent les enjeux de santé publique. Il n’est pas acceptable que l’argent qui la finance vienne principalement d’une seule personne et qu’elle soit infiltrée par des lobbies. Récemment, l’OMS s’est décrédibilisée encore plus en tombant dans le piège du Lancet Gate alors qu’un simple étudiant aurait découvert la fraude.

À l’époque de la grippe H1N1 : le Docteur Wolfgang Wodarg, président de la commission santé de l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe, a critiqué l’influence de l’industrie pharmaceutique sur les scientifiques et les fonctionnaires de l’OMS, déclarant qu’elle a conduit à la situation où “inutilement des millions de personnes en bonne santé étaient exposées au risque de vaccins mal testés” et que, pour une souche de grippe, elle était “beaucoup moins nocive” que toutes les épidémies de grippe précédentes. Il a eu totalement raison puisque, plus tard, le vaccin a fait 1,500 victimes de narcolepsie dont 80% des enfants, comme on va le voir. Il a aussi reproché à l’OMS d’avoir alimenté la crainte d’une “fausse pandémie”, l’a qualifiée de “l’un des plus grands scandales médicaux de ce siècle” et a demandé l’ouverture d’une enquête.

En effet, les critères pour déclarer une pandémie (comme la sévérité) ont été modifiés par l’OMS sous l’influence des lobbies pharmaceutiques afin qu’ils puissent vendre les vaccins aux pays du monde. Selon un rapport de l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe sur le gestion de la grippe H1N1, y compris par l’OMS : «gaspillage de fonds publics importants et existence de peurs injustifiées relatives aux risques de santé…De graves lacunes ont été identifiées en ce qui concerne la transparence des processus de décision liés à la pandémie, ce qui soulève des préoccupations sur l’éventuelle influence que l’industrie pharmaceutique aurait pu exercer aux égards des principales décisions relatives à la pandémie. L’Assemblée craint que ce manque de transparence et de responsabilité ne fasse chuter la confiance des citoyens dans les avis des grands organismes de santé publique». L’histoire se répète aujourd’hui avec exactement les mêmes acteurs et la même compagne de peur. L’ancien secrétaire général du département de santé publique de l’OMS a révélé dans une autre enquête (TrustWHO) qu’à l’époque de H1N1, personne n’avait peur à l’OMS et qu’il ne connaît personne à l’OMS qui s’est fait vacciner, y compris l’ancienne directrice générale : la Chinoise Margaret Chan. Bien qu’il soit un haut responsable à l’OMS, il a été exclu ainsi que la plupart de ses collègues d’une réunion entre la directrice générale et les entreprises pharmaceutiques fabricatrices de vaccin avec comme motif : «c’est une réunion privée»…

16. Nous disons qu’il faut qu’une enquête soit ouverte et que certains responsables de l’OMS soient interrogés en particulier celui qui a fait la promotion internationale du confinement, qui est une hérésie d’un point de vue médical et une arnaque qui a égaré le monde. En effet, le 25 Février 2020 : le chef de la mission d’observation internationale du coronavirus en Chine a loué la réponse apportée par Pékin à l’épidémie. Il a dit que la Chine a réussi par des méthodes «à l’ancienne», a souligné que «le monde avait besoin des leçons de la Chine», qu’il faudrait s’en inspirer et que s’il avait la COVID-19, il aimerait se faire soigner en Chine !

Une fois, il a aussi qualifié la Chine de «très ouverte» et «très transparente». Comment peut-on croire à ces déclarations ? Comment peut-on croire que s’il avait la COVID-19, il irait se soigner en Chine ? Comment peut-on croire que le monde doit s’inspirer de la Chine et que la lutte de l’épidémie doit se faire avec des “méthodes à l’ancienne” ?

Ce qui est hallucinant, c’est qu’il a réussi à faire avaler ses salades au monde entier. Car malheureusement : depuis ses déclarations et le rapport qu’il a supervisé (où on peut lire que les méthodes chinoises sont : “agiles et ambitieuses”), les pays du monde ont mis en place des mesures disproportionnées et ont suivi aveuglément l’OMS en confinant leurs populations. La peur et la psychose ont été propagées en présentant le SARS-CoV-2 comme un virus très dangereux ou à mortalité massive alors que ce n’est absolument pas le cas.

[…] Des élus Canadiens de la Chambre des communes ont même sommé ce responsable de l’OMS à comparaître après qu’il eut refusé des invitations à témoigner devant le comité permanent de la santé. Même, le chef intérimaire du Parti conservateur Canadien a mis en doute l’exactitude des données de l’OMS sur la COVID-19. En effet, dire que la Chine a diminué le nombre de cas ou a bien géré l’épidémie et a aplani la courbe grâce au confinement est un pur mensonge et n’est basé sur aucune preuve car personne n’est capable de donner le chiffre du nombre de cas ou de morts en Chine si elle n’avait pas appliqué le confinement. […]

La folie a atteint le point où dans certains pays : des plages ont été désinfectées avec de l’eau de javel, des pompiers moustachus et barbus interdits de travail, des plexiglas ont été installés partout (même dans les classes des écoles) comme si c’était la peste noire, un train a été arrêté parce qu’une personne ne portait pas le masque, des familles privées de voir leurs morts (comme si le virus allait sauter du corps et les mordre), des septuagénaires verbalisées pour être sorties jeter les poubelles et même des pièces de monnaie et des billets de banque provenant de l’étranger ont été “isolés” !

Comment les pays ont-ils pu accepter de tomber dans ce niveau de folie, de stupidité et de dictature ? Surtout ceux qui se disent démocratiques. Tout ça pour un virus qui entraîne 85% de formes bénignes et pour lequel 99% des gens infectés guérissent. L’OMS a exhorté le monde à copier la réponse de la Chine à la COVID-19 et elle a réussi ; chaque pays du monde, en suivant aveuglément l’OMS, est devenu une copie conforme de la Chine. Quelques pays seulement ont refusé d’imiter bêtement les autres, comme la Suède ou la Biélorussie qui peuvent être félicités. […]

17. Nous disons qu’il faut arrêter de suivre aveuglément l’OMS car elle n’est pas une société savante et loin d’être indépendante, comme on l’a vu. Interrogée sur la raison de la décision de rendre 11 vaccins obligatoires, une ancienne ministre de la santé d’un pays européen a répondu : «C’est une décision de santé publique qui répond, en fait, à un objectif mondial de l’OMS qui demande aujourd’hui à tous les pays du monde d’obtenir 95% d’enfants vaccinés pour les vaccins nécessaires».

Nous recommandons, aussi, aux gouvernements de bien choisir les experts qui les conseillent et d’éviter ceux qui ont des liens avec les laboratoires pharmaceutiques ; Un grand professeur en infectiologie a fait cette remarque sur certains experts d’un pays européen : «Un membre éminent de la commission Maladies transmissibles de ce Haut Conseil a ainsi touché 90,741 euros de l’industrie pharmaceutique, dont 16,563 euros de [un laboratoire pharmaceutique qui produit une molécule concurrente de l’hydroxychloroquine]. Or c’est ce Haut Conseil qui a rendu le fameux avis interdisant l’hydroxychloroquine, sauf aux mourants…je ne vois pas de trace dans cet avis du respect de la procédure de gestion des conflits d’intérêts…Si un membre présente un conflit d’intérêts majeur, il doit quitter la séance et ne pas participer aux débats ni à la rédaction de l’avis…Or en bas de cet avis, on ne mentionne pas les conflits d’intérêts ni le nombre de membres qualifiés ayant participé au vote. C’est un grave manquement au règlement». […]

18. Nous disons aux gouvernements : ne suivez plus -dans les épidémies- les modélisations mathématiques qui sont des choses virtuelles sans lien avec la réalité et qui ont égaré le monde à plusieurs reprises et ont servi de justification aux politiques folles de confinement. En effet, une université européenne qui a des liens forts avec l’OMS avait dit que :

– 50,000 britanniques seront morts de la maladie de la vache folle alors qu’au final seulement 177 sont décédés.
– la grippe aviaire allait tuer 200 millions de personnes alors que 282 seulement sont décédés.
– la grippe H1N1 allait tuer 65,000 britanniques alors que 457 seulement sont décédés. Le taux de mortalité a été aussi exagéré alors que la grippe H1N1 s’est révélée finalement beaucoup moins dangereuse, ce qui a incité beaucoup de gens à dénoncer l’argent, le temps et les ressources considérables déployés pour une grippe bénigne. À l’époque, la presse a découvert que le recteur de cette université, qui a conseillé l’OMS et les gouvernements, a reçu un salaire de 116,000 £ par an du fabricant de vaccin contre l’H1N1.

Et aujourd’hui, c’est sur la base du même modèle défectueux, développé pour la planification de la pandémie de grippe, qu’ils ont donné leurs prévisions astrologiques sur la COVID-19 ; ils ont dit que 500,000 mourront au Royaume-Uni, 2,2 millions aux Etats-Unis, 70,000 en Suède et entre 300,000 et 500,000 en France ! Qui peut croire ces chiffres fous ? C’est pour cela que le Professeur Didier Raoult qualifie ces modélisations de : «forme moderne des divinations».

Le Professeur John Ashton a également dénoncé ces prédictions astrologiques et le fait qu’elles aient une sorte de statut religieux. De plus, la presse a découvert que celui qui, dans cette université, a incité les gouvernements au confinement ne respecte même pas ce qui leur préconisait. Là aussi, une enquête mérite, d’être menée auprès de certains responsables de cette université européenne. Le Professeur Jean-François Toussaint a dit à propos du confinement : «Il faut à tout prix éviter qu’un quelconque gouvernement ne reprenne un jour une telle décision. D’autant que l’instrumentalisation de la pandémie avec des confinements généralisés pour la moitié de l’humanité n’aura abouti qu’à renforcer les régimes autoritaires et à suspendre les campagnes de prévention des grandes maladies mortelles. En France, les simulations estimant que 60,000 vies ont été sauvées sont de pures fantaisies». Le fameux slogan international : «Restez chez vous, sauvez des vies» était une affirmation tout simplement mensongère. Au contraire, le confinement a tué beaucoup de gens.

19. Nous REFUSONS l’obligation vaccinale et nous REFUSONS l’obligation d’un certificat de vaccination contre le coronavirus pour voyager, pour les raisons suivantes :
– Le vaccin n’est pas indispensable car 85% des formes sont bénignes, 99% des sujets infectés guérissent et les enfants ainsi que les femmes enceintes ne sont pas des sujets à risque. De plus, une grande partie de la population est déjà protégée contre le SARS-CoV-2 grâce à l’immunité croisée acquise avec les coronavirus saisonniers. Dire qu’on n’en est pas sûr est UN MENSONGE et émettre des doutes sur la durée ou l’efficacité de cette protection est une manipulation visant à protéger le business plan du vaccin.

– C’est un virus à ARN, donc plus propice à des mutations et le vaccin risque d’être inefficace.

– Des essais de vaccin sont réalisés dans la précipitation et certains appellent à accélérer les procédures de tests et à se passer des habituels essais sur les comprendre les risques pour la sécurité pourrait entraîner des revers injustifiés pendant la pandémie et à l’avenir.

– Les précédents essais de vaccins contre les coronavirus sont inquiétants :
en 2004, l’un des vaccins mis au point contre le SRAS avait provoqué une hépatite chez les animaux sur lesquels il avait été testé. Un autre vaccin en phase de test avait causé de graves lésions pulmonaires aux animaux de laboratoire, les rendant plus fragiles à de futures infections. Des vaccins développés contre un autre coronavirus, le virus de la péritonite infectieuse féline, augmentaient le risque pour les chats de développer la maladie causée par le virus. Des phénomènes similaires ont été observés dans des études animales pour d’autres virus, y compris le coronavirus qui cause le SRAS.

– Certains vaccins sont testés par des entreprises qui n’ont aucune expérience dans la fabrication et la commercialisation des vaccins et qui utilisent des technologies nouvelles en médecine dont on ne connaît ni les bénéfices ni les risques pour la santé.

– La recherche de profit financier de nombreuses entreprises pharmaceutiques aux dépens de la santé des populations (sans généraliser bien sûr sur la totalité).

Le patron d’une entreprise pharmaceutique a dit devant ses actionnaires lors de la grippe H1N1 : «Ce vaccin, ça sera une opportunité significative en termes de revenus. C’est un joli coup de fouet pour nous, pour le chiffre d’affaires et pour le cash flow».

L’ancien ministre de la santé d’un pays européen a déclaré le 23 Mai 2020 : «Quand il y a une épidémie comme le COVID, nous on voit : mortalité, quand on est médecin,…ou on voit : souffrance. Et il y a des gens qui voient : dollars…vous avez des grands laboratoires qui disent : c’est le moment ou jamais de gagner des milliards».

Le 16 Juin 2020, le Professeur Christian Perronne, spécialiste des maladies infectieuses, a dit sur Sud Radio à propos du vaccin contre le coronavirus : «On n’en a aucun besoin…Tout ça, c’est une histoire purement commerciale». Le site internet du magazine Nexus a publié le 07 Août l’avis du Docteur Pierre Cave qui dit : «L’épidémie est terminée en France…en tant que médecin, je n’hésite pas à anticiper les décisions du gouvernement : Il faut non seulement refuser ces vaccins [contre la COVID-19], mais dénoncer et condamner la démarche purement mercantile et le cynisme abject qui ont guidé leur production».

– Les violations éthiques scandaleuses dans de nombreux essais cliniques :
comme les pays occidentaux ne leur permettent pas de violer les principes éthiques, de nombreux laboratoires pharmaceutiques (sans généraliser sur la totalité) réalisent leurs essais cliniques de médicaments et de vaccins dans les pays en développement ou pauvres où des expériences sont menées sur des gens sans qu’ils en aient la moindre connaissance et sans leur consentement. Le rapport rédigé par Irene Schipper (SOMO briefing paper on ethics in clinical trials) a montré des manquements éthiques choquants et très graves ; dans un essai clinique, par exemple, des femmes Africaines ont contracté le VIH et sont devenues ensuite malades du SIDA. Cet essai clinique a été financé par une fondation ainsi qu’un laboratoire très connus. Dans certains pays, ces essais cliniques scandaleux ont été accomplis avec la complicité des autorités locales sur fond de conflits d’intérêts.

– Une entreprise pharmaceutique : AstraZeneca a conclu un accord avec plusieurs pays qui lui permet d’obtenir l’immunité de toute plainte légale, au cas où le vaccin devait finalement montrer des effets secondaires nocifs. En d’autres termes, ce sont les états et pas AstraZeneca qui indemniseront les victimes, c’est-à-dire avec l’argent des citoyens ! À ce propos, nous disons aux citoyens : Protestez MASSIVEMENT contre cet accord scandaleux, honteux et profondément injuste jusqu’à ce qu’il soit supprimé. Il faut refuser cette utilisation IRRESPONSABLE de votre argent. Même des experts Belges ont été «choqués» par cet accord.

– Les scandales des vaccins dangereux voire mortels élaborés en période d’épidémie et on va citer deux exemples (nous ne sommes, évidemment, pas des anti-vaccins puisque ça signifie remettre en cause les découvertes d’Edward Jenner) :

Le scandale du vaccin contre l’H1N1 : il a été testé sur un faible nombre de personnes et malgré cela, il a été commercialisé comme étant sûr en 2009. Mais, un an après, des inquiétudes ont été exprimées en Finlande et en Suède concernant une éventuelle association entre la narcolepsie et le vaccin. Une étude de cohorte ultérieure en Finlande a signalé un risque 13 fois plus élevé de narcolepsie après la vaccination chez les enfants et les jeunes âgés de 4 à 19 ans, dont la plupart des cas étaient apparus dans les trois mois suivant la vaccination et presque tous dans les six mois. Il a fallu attendre 2013 pour qu’une étude publiée dans le British Medical Journal confirme ces résultats pour la Grande Bretagne, aussi37. Au total, ce vaccin dangereux a entraîné 1,500 cas de narcolepsie rien qu’en Europe et 80% des victimes sont des enfants. Une partie du personnel médical du NHS vacciné a été touchée aussi par la narcolepsie.

[…] Peter Todd, un avocat qui représentait bon nombre des plaignants, déclarait au Sunday Times: “Il n’y a jamais eu de cas comme celui-là auparavant. Les victimes de ce vaccin sont incurables et à vie et auront besoin de nombreux médicaments”. Parmi les enfants victimes du vaccin : Josh Hadfield (huit ans), qui prend des médicaments anti- narcolepsie coûtant 15,000 £ par an pour l’aider à rester éveillé pendant la journée à l’école. […] Les familles ont subi un calvaire qui a duré 7 ans pour obtenir gain de cause en justice. Et au lieu que ça soit le laboratoire pharmaceutique qui les indemnise, c’est les états qui l’ont fait, c’est-à-dire avec l’argent du citoyen ![…]

20. Nous disons : STOP à toutes ces mesures folles, dictatoriales et sûrement pas sanitaires et à cause desquelles des drames se produisent chaque jour, […] 60,000 patients cancéreux risquent de décéder en Angleterre à cause des retards de diagnostic et de traitement selon le Professeur Karol Sikora, 12,000 personnes dans le monde risquent de mourir chaque jour de la faim (selon Oxfam), le nombre d’arrêts cardiaques a été multiplié par deux dans certains pays, des entreprises tombent en faillite, 305 millions d’emplois à plein temps sont détruits – touchant particulièrement les femmes et les jeunes- selon l’organisation internationale du travail, un homme est mort à cause du masque aux Etats-Unis, etc. […]

21. Nous disons aux gouvernements : TOUT doit revenir immédiatement à l’état normal (y compris la ré-ouverture des services hospitaliers, du transport aérien, de l’économie, des écoles et des universités) et cette prise d’otages mondiale doit cesser car vous avez su, preuves à l’appui, que vous comme les citoyens, vous avez été victimes de la plus grande arnaque sanitaire du 21e siècle.

Le professeur Carl Heneghan a déclaré le 23 août que la peur qui empêche le pays de revenir à la normale n’est pas fondée, selon l’Express. Les Professeurs Karina Reiss et Sucharit Bhakdi ont sorti, en Juin, un livre appelé : «Corona : fausse alarme ?»45. Le maire d’une ville en Europe a déclaré : «Le climat diffusé sur [le sujet du coronavirus] est particulièrement lourd et devient suspect». Le Docteur Olivier Chailley a écrit un livre intitulé : «Le virus de la peur ou comment le monde entier est devenu fou». Le Professeur Sucharit Bhakdi (qui a écrit, aussi, une lettre à Angela Merkel) a dit à propos des mesures prises, y compris celles du confinement : “mesures grotesques, absurdes et très dangereuses…un impact horrible sur l’économie mondiale…auto- destruction et suicide collectif…”. Une enquête internationale et indépendante doit être ouverte et les responsables doivent être jugés.

22. Nous disons aux citoyens : pour vous maintenir dans le troupeau, il est possible que certains vont essayer de nous discréditer par tous les moyens, par exemple en nous accusant de conspirationnistes ou de complotistes, etc. Ne les écoutez pas, ce sont des MENTEURS car les informations qu’on vous a données sont : médicales, scientifiques et documentées.

23. Nous disons aux citoyens : cette lettre ne doit pas vous pousser à la violence envers qui que ce soit. Réagissez pacifiquement. Et si un professionnel de santé signataire de cette lettre sera attaqué ou diffamé ou menacé ou persécuté : soutenez-le MASSIVEMENT. Chers citoyens : beaucoup de scientifiques, d’éminents professeurs de médecine et de professionnels de santé à travers le monde ont dénoncé ce qui se passe et il est temps de vous réveiller ! Si vous ne dites rien, de nouvelles mesures dictatoriales «made in China» seront imposées. Vous devez REFUSER ça. Nous vous assurons que ces mesures n’ont rien à voir avec la médecine ou l’hygiène ou la préservation de la santé publique, c’est de la dictature et de la folie. Le Docteur Anders Tegnell a dit : «Le monde est devenu fou» en mettant en place les confinements qui «vont à l’encontre de ce que l’on sait sur la gestion des pandémies de virus».

24. Nous invitons les professionnels de santé du MONDE ENTIER à être forts et courageux et à faire leur devoir de dire la vérité, à nous rejoindre MASSIVEMENT dans le collectif : United Health Professionnals et à signer cette lettre en envoyant les 4 informations suivantes : prénom, nom, profession et pays à : join.unitedhealthprofessionals@gmail.com

La liste des signataires sera mise à jour régulièrement.

SIGNATAIRES :

Professor Martin Haditsh, microbiology, infectious disease and tropical medicine specialist, Austria
Ghislaine Gigot, general practitioner, France
François Pesty, pharmacist, France
Catherine Raulin, general practitioner, France
Laurent Hervieux, general practitioner, France
Geneviève Magnan, nurse, France
Jean-Pierre Eudier, dental surgeon, Luxembourg
Andrée Van Den Borre, dental surgeon, Belgium
Mauricio Castillo, anesthesiologist and intensive care physician, Chile
Marie-Claude Luley-Leroide, general practitioner, France
Daniele Joulin, general practitioner, France
Mohamed Zelmat, clinical biologist, France
Nadine Blondel, nurse, France
Hélène Banoun, clinical biologist, France
Estelle Ammar, speech therapist, France
Caroline Durieu, general practitioner, Belgium
Doris Stucki, psychiatrist, Switzerland
Jessica Leddy, licensed acupuncturist, United States of America
Fabien Quedeville, general practitioner, France
Michel Angles, general practitioner, France
Dominique Carpentier, general practitioner, France
Christophe Cornil, plastic surgeon, France
Pierre Brihaye, ear, nose and throat specialist, Belgium
Elizabeth Luttrell, certified nursing assistant, United States of America
Tasha Clyde, nurse, United States of America
Walter Weber, internal medicine and oncology specialist, Germany
Professor Pierre-Francois Laterre, anesthesiologist and intensive care physician, Belgium
Sylvie Lathoud, clinical psychologist, France
Karim Boudjedir, hematologist, France
Caroline Heisch, osteopath, France
Eric Blin, physiotherapist, France
Vincent Schmutz, dental surgeon, France
Zieciak WB, ears nose and throat surgeon, South Africa
Virginie Merlin, nurse, Belgium
Gabriel Brieuc, anesthesiologist, Belgium
Marie-José Eck, general practitioner, France
Patricia Grasteau, nursing assistive personnel, France
Christine Villeneuve, psychotherapist, France
Philippe Voche, plastic surgeon, France
Gérard Bossu, osteopath, France
Elaine Walker, emergency medicine physician, United States of America
Richard Amerling, nephrologist, United States of America
Phil Thomas, general practitioner, South Africa
Manfred Horst, allergologist and immunologist, France
Sybille Burtin, public health physician, France
Chantal Berge, nurse, France
Denis Agret, emergency medicine and public health physician, France
Mélanie Dechamps, intensive care physician, Belgium
Prosper Aimé Seme Ntomba, dental surgeon, Cameroon
Sandrine Lejong, pharmacist, Belgium
Professor Jan Zaloudik, surgical oncology, Czech Republic
Cerise Gaugain, midwife, France
Delphine Balique, midwife, France
Marion Campo, midwife, France
Olivier Chailley, cardiologist, France
Johan Sérot, physiotherapist, France
Arlette Fauvelle, pharmacist, Belgium
Farooq Salman, ear, nose and throat specialist, Irak
Olga Goodman, Rheumatologist, United States of America
Pascal Leblond, nurse, France
Sybille Morel, nurse, France
Marie-Thérèse Nizier, physiotherapist, France
Graziella Mercy, nurse, France
Pierre Maugeais, general practitioner, France
Carrie Madej, internal medicine specialist, United States of America
Victor Gomez Saviñon, cardiac surgeon, Mexico
Martin Boucher, nurse, Canada
Evelyne Nicolle, pharmacist, France
Agnès Dupond, general practitioner, France
Azad Mitha, general practitioner,
France Ines Heller, physiotherapist, France
Marie Laravine, nurse, France
Khaleel Kareem, anesthesiologist and intensive care physician, Irak
Tonya Davis, certified nursing assistant, United States of America
Mary Baty, dental hygienist, United States of America
Luis Angel Ponce Torres, physician, Peru

Vous pouvez télécharger l’intégralité de cette lettre ici en français, ou ici en anglais.

Toutes les références des citations et publications se trouvent dans les documents ci-dessus.