Chronique de l’opposition mondiale à la 5G en 2019: Comment les télécoms sont en train de perdre la bataille pour imposer la 5G contre la volonté de la population

[Source : Mondialisation.ca]

Par Claire Edwards et Jean Hudon

Une série de photos du photographe américain Eric Pickersgill montre des gens regardant l’endroit où se trouve normalement leur téléphone
[Note de NM : Les liens présents dans le tableau plus bas ne sont pas fonctionnels et renvoient seulement sur des images partielles de celui-ci. La version anglaise de l'article comporte par contre des liens effectifs vers les vidéos ou les documents cités.]

Tous les faits consignés ici sont appuyés par des hyperliens vers les documents, articles ou vidéos d’origine, où les lecteurs peuvent vérifier les informations présentées et effectuer des recherches plus approfondies.

Les opérateurs de télécommunications et les médias traditionnels
voudraient vous faire croire que rien ne pourra arrêter la course au
déploiement de la 5G ; que vous n’êtes rien ni personne face à un
sinistre programme de centaines de milliards de dollars imposé par
certaines des entités les plus puissantes de la planète.

Ils pensaient que s’ils appelaient «5G» ou cinquième génération leur
prétendue nouvelle «technologie de communication», adaptée de la
technologie militaire Active Denial System (Système de Déni
Actif : système d’armes à énergie dirigée développé par l’armée
américaine pour disperser, par exemple, des manifestants), le public
supposerait simplement qu’elle est comparable à la 4G, 3G ou 2G ; et que
s’ils pouvaient caractériser son lancement comme une course, le public
n’aurait pas le temps de découvrir à quel point la technologie 5G peut
être mortelle. Comme ils avaient tort ! Le public a non seulement
découvert le pot aux roses, mais de plus en plus de gens savent
désormais à quel point les précédentes générations de technologies sans
fil, qui seront utilisées simultanément avec la 5G, sont également
mortelles.

Vous trouverez ci-dessous la preuve que dans nombre de pays les
contestations sont considérables et grandissantes. Les opérateurs de
téléphonie cellulaire ont perdu la guerre de la propagande, malgré le
contrôle qu’ils exercent sur les grands médias, qui gardent le silence
sur les dangers de la 5G, et sur les médias sociaux et YouTube, et qui
ont fait disparaître d’innombrables comptes afin de faire taire les
opposants.

Alors que cet article allait être publié, un soutien est arrivé d’une source inattendue. Dans un discours passionné prononcé devant l’Assemblée générale des Nations Unies le 24 septembre 2019, le Premier ministre britannique Boris Johnson a déclaré que l’autoritarisme numérique ne s’agit pas d’un fantasme dystopique, mais d’une réalité émergente. Il a qualifié l’Internet des objets, les villes «intelligentes» et l’intelligence artificielle d’immense nuage orageux qui s’assombrisse sur la race humaine at qui s’amoncèle pour redessiner l’avenir de l’humanité sans que celle-ci ne puisse le contrôler ni peut-être bientôt plus s’en cacher.

Il a demandé si l’on peut confier nos vies et nos espoirs à des algorithmes, et si l’on doit permettre aux machines de nous condamner à un avenir froid et cruel dans un monde orwellien conçu pour la censure, la répression et le contrôle. Il a rappelé la Déclaration universelle des droits de l’homme et a soutenu ses idéaux de défense de la liberté d’opinion et d’expression, de la protection du caractère privé du domicile et de la correspondance, ainsi que du droit de chercher et de communiquer des informations et des idées.

S’adressant aux comités académiques, aux conseils d’administration et
aux groupes de l’industrie responsables de l’élaboration des normes qui
sont actuellement en cours de définir les règlements qui régiront le
futur, d’émettre des jugements éthiques et de choisir ce qui sera rendu
possible ou non, il les a exhorté à trouver le juste équilibre entre
liberté et contrôle, entre innovation et réglementation, entre
l’entreprise privée et le contrôle du gouvernement. Il a insisté sur le
fait que les jugements éthiques inhérents à la conception de nouvelles
technologies doivent être rendus transparents pour tous et que des
efforts conjoints doivent être déployés pour convenir d’un ensemble
commun de principes mondiaux définissant les normes et les critères qui
guideront le développement des technologies émergentes.

Vous trouverez ci-dessous la liste des actions prises en 2019 visant à
mettre fin à la 5G, ainsi que des rapports et des plaintes discréditant
cette tentative machiavélique d’imposer au monde une technologie
désastreuse. Il ne s’agit pas d’une liste exhaustive et je présente mes
excuses à tous ceux et celles dont j’ai peut-être négligé ici de
mentionner les efforts. J’aimerais aussi exprimer toute ma
reconnaissance envers tous ceux et celles qui ont contribué au succès de
cette contestation mondiale.

Cependant, nous ne pouvons pas nous permettre de sous-estimer
l’ampleur de ce défi et, en particulier, nous devons œuvrer ensemble
pour empêcher l’utilisation des orbites terrestres et de la stratosphère
pour saturer la Terre de rayonnements 5G, car cela mettrait en danger
l’ionosphère et la planète toute entière. Nous devons également veiller à
ce que l’installation des lampadaires à DEL émettant de la lumière
bleue dans le cadre de ce programme anti-vie soit rapidement inversée.

Les efforts entrepris pour arrêter la 5G continuent de prendre de
l’ampleur et nous devons continuer à travailler ensemble et sans relâche
pour protéger toute vie sur Terre jusqu’à ce que ce plan dément soit
relégué aux livres d’histoire en tant que complot le plus diabolique de
l’histoire de l’humanité.

La source originale de cet article est Mondialisation.ca
Copyright © Claire Edwards et Jean Hudon, Mondialisation.ca, 2019




Marcel Leroux et le Réchauffement climatique

[Source : Guerre de Classe]

Par Adrien

Marcel Leroux (1938-2008), professeur émérite de climatologie, nous expose dans ces deux articles une analyse radicalement différente de la vulgate officielle du réchauffement climatique anthropique portée par le GIEC, officine inter-étatique de falsification institutionnelle. Il convient de rappeler que toute vérité officielle est mensonge de classe par essence, que Marcel Leroux fait partie d’une longue liste de chercheurs ostracisés et que tout totem idéologique aboutit inévitablement aux mêmes conclusions culpabilisantes…



« La vérité n’est-elle pas tout simplement ce que le gouvernement ordonne, la recherche n’étant qu’un tiers superflu et importun, mais qu’il faut se garder de désavouer complètement, à cause de l’étiquette ? »

Karl Marx – Remarques à propos de la récente instruction Prussienne sur la censure -1843

« À toute époque, les idées de la classe dominante sont les idées dominantes ; autrement dit, la classe qui est la puissance matérielle dominante de la société est en même temps la puissance spirituelle dominante. La classe qui dispose des moyens de la production matérielle dispose en même temps, de ce fait, des moyens de la production intellectuelle, si bien qu’en général, elle exerce son pouvoir sur les idées de ceux à qui ces moyens font défaut. Les pensées dominantes ne sont rien d’autre que l’expression en idées des conditions matérielles dominantes, ce sont ces conditions conçues comme idées, donc l’expression des rapports sociaux qui font justement d’une seule classe la classe dominante, donc les idées de sa suprématie. Les individus qui composent la classe dominante ont, entre autres choses, une conscience aussi, et c’est pourquoi ils pensent. Il va de soi que, dans la mesure où ils dominent en tant que classe et déterminent une époque dans tout son champ, ils le font en tous domaines ; donc, qu’ils dominent, entre autre choses, comme penseurs aussi, comme producteurs de pensées ; bref, qu’ils règlent la production et la distribution des idées de leur temps, si bien que leurs idées sont les idées dominantes de l’époque. »

Karl Marx – L’idéologie Allemande – 1845


Marcel Leroux :

Le réchauffement climatique est un mythe !

AGRICULTURE & ENVIRONNEMENT
N° 18 – OCTOBRE 2004

Aujourd’hui, il n’est presque plus possible de participer à un
colloque consacré à l’agriculture sans que soient évoqués le
réchauffement climatique et l’effet de serre. Préoccupation majeure de
l’agriculteur, la question du climat suscite un intérêt évident car ses
aléas ont des répercussions immédiates sur les résultats des
exploitations. Marcel Leroux, professeur en climatologie à l’université
Jean Moulin de Lyon III et directeur depuis 1986 du Laboratoire de
Climatologie, Risques, Environnement (CNRS), est l’auteur du premier
livre de climatologie en français traduit en anglais, La Dynamique du
temps et du climat (éditions Dunod, 1996). Après la parution de The
Meteorology and Climate of tropical Africa, aux Editions Springer en
2001, il achève son troisième ouvrage, Global Warning, myth or reality,
qui sera disponible en décembre. Pour ce climatologue iconoclaste, qui
conteste la validité des modèles informatiques actuels, les variations
climatiques s’expliquent tout naturellement, lorsque l’on prend en
compte ce qu’il appelle les anticyclones mobiles polaires (AMP), vastes
lentilles d’air glacial de 1500 mètres d’épaisseur et de 2.000 à 3.000
km de diamètre, générées quotidiennement par les pôles et se déplaçant
vers l’équateur.

Tout le monde s’accorde à dire que la planète se réchauffe.
Qu’en pensez-vous ?

En me parlant de réchauffement, vous voulez sûrement me faire peur,
moi qui ai vécu 40 ans en Afrique ! Personnellement, je souhaite que la
terre se réchauffe. C’est d’ailleurs la position de la Russie, qui
considère qu’un réchauffement serait bénéfique. En effet, cela nous
ferait faire d’immenses économies de chauffage, et donc de matières
premières comme le pétrole. En outre, nous gagnerions de larges étendues
de terres cultivables en direction des régions subpolaires, comme cela
fut le cas dans les années 1930 à 60. A l’époque, les exploitations
agricoles du nord du Canada et de la Scandinavie s’étaient en effet
déplacées vers le nord. Dans les années 1970, lorsqu’il était plutôt à
la mode de parler du retour du petit « âge de glace », elles ont
rétrogradé vers le sud. La même chose s’est d’ailleurs produite en
Afrique subsaharienne, où les éleveurs se sont d’abord déplacés vers le
nord, puis sont redescendus vers le sud, lorsque la sécheresse a
commencé dans les années 1970. Car lors de toute période chaude, à
l’échelle paléoclimatique comme à l’échelle récente, les pluies
tropicales sont plus abondantes. Ce qui veut dire que paradoxalement, si
le réchauffement était effectif, la sécheresse cesserait dans le Sahel !
Mais malheureusement, ce n’est pas le cas. Pourquoi parle-t-on alors de
réchauffement climatique ?

Pourquoi parle-t-on alors de réchauffement climatique ?

Parce ce que tout le monde accorde foi à la courbe de
température globale publiée tous lesans par l’OMM (Organisation
MétéorologiqueMondiale) et le GIEC (Groupe intergouvernemental sur
le changement climatique). Or, cette courbe n’est autre qu’une
moyenne des températures mesurées dans 7.000 stations de la
planète, traitées à l’Université d’East Anglia, à Londres, sous
la direction de Philipp Jones. L’augmentation serait de 0,6° de
1860 à nosjours, soit la différence de température qu’on
observe à l’échelle moyenne annuelle entre Nice et Marseille. Quel
extraordinaire bouleversement ! Une telle valeur, donnée avec une
fourchette de précision de plus ou moins 0,2° sur un siècle et demi,
est ridicule, car elle est de l’ordre de la précision de la mesure.
Cette courbe n’est d’ailleurs pas validée par les mesures récentes
effectuées par les capteurs de satellites qui, depuis 1978, ne
montrent au contraire aucune évolution notoire, pas plus que
les mesures issues de millions de radio-sondages. En outre, comment
parler de moyenne à l’échelle globale en mélangeant des
températures marines, continentales, urbaines et surtout des
températures de régions qui se refroidissent alors que d’autres se
réchauffent ? Par exemple, l’Arctique occidental (au nord du
Canada) se refroidit, alors que l’Arctique au nord de la mer de Norvège
se réchauffe. Que fait-donc alors vraiment l’Arctique ? On ne
peut pas du tout dire avec certitude que la terre se réchauffe.

Les modèles ne prévoient-ils pas pourtant une augmentation de la température de 2 à 6°C d’ici l’an 2100 ?

On n’a pas besoin de modèle pour faire une telle prédiction. Le chimiste suédois Svante Arrhénius (1859-1927)
avait déjà « prédit » exactement la même chose en 1903 ! Il
avait appliqué une règle de trois entre le taux de CO2 de son
époque, celui du futur et la température correspondante. C’est
exactement ce que font les modèles informatiques en insistant sur
l’effet de serre. Un modèle n’est qu’un super calculateur qui
dépend entièrement des données qu’on lui fournit et de la démarche
qu’on lui impose pour traiter ces données. Il ne faut pas
prêter aux modèles des vertus « magiques », d’autant plus
qu’ils ne donnent qu’une vision très incomplète et déformée de la
réalité météorologique. En particulier, ils ne tiennent pas
compte de la circulation générale de l’atmosphère, de son organisation
et de son mouvement. Pour ces modèles, les discontinuités, pourtant
présentes partout dans la nature, ne sont tout simplement pas prises
en considération. Les modèles utilisés pour la prédiction climatique
sont fondés sur les mêmes principes que ceux utilisés pour la prévision
météorologique. Or, ces derniers se trompent constamment : ils
n’ont pas été capables de prévoir les tempêtes de 1999, les
inondations de Nîmes ou Vaison la Romaine, la canicule de
2003 et l’été pourri de 2004. Comment pourraient-ils être fiables à
l’horizon de 2100 ? D’ailleurs, comme le rappelle
l’océanographe Robert Stevenson, ces modèles prévoyaient une
augmentation de la température de 1,5° pour l’an 2000 ; or, c’est
six fois plus que ce que l’on a observé.

Pourtant, il y a unanimité chez les climatologues pour dire que le réchauffement est une réalité …

Non, on insiste sur un prétendu consensus chez les
climatologues, alors que celui-ci n’existe pas. Ensuite, il y
a plusieurs sortes de« climatologues ». Prenons le GIEC,
présenté comme l’autorité en la matière. En réalité, il s’agit d’un
groupement intergouvernemental, c’est-à-dire que la nomination de ses
membres est politique, et ne répond pas à des critères
scientifiques. D’ailleurs, la grande majorité de ses membres ne sont
pas climatologues, à l’instar de Michel Petit, ingénieur en télécommunications, ou bien Jean Jouzel,
qui est un excellent chimiste glaciologue, mais dont les
connaissances scientifiques sur le climat sont limitées. Depuis
l’avènement de l’informatique, nombre de ceux qui s’autoproclament
« climatologues » sont en réalité des
informaticiens-modélisateurs, qui accordent de très loin la préférence à
la statistique et aux téléconnexions, sans se préoccuper des liens
physiques réels. Il existe toutefois des climatologues météorologues,
comme le spécialiste suédois de l’élévation du niveau de la mer Nils-Axel Mörner, ou encore le météorologiste canadien Madhav Khandekar,
qui en revanche se préoccupent en priorité de l’observation des
phénomènes réels et des principes physiques qui les relient.
C’est aussi, naturellement, le souci premier de notre laboratoire.
Ces derniers sont loin d’être convaincus par les résultats des modèles.
Même parmi les modélisateurs, certains, comme l’Américain Richard Lindzen,
restent très sceptiques concernant l’hypothèse du réchauffement
climatique. Le problème du GIEC, comme d’ailleurs de Météo France,
c’est que depuis les années 1980, ces organismes sont dominés
par les modélisateurs, vedettes des médias. Les climatologues
réellement soucieux de l’analyse du temps se sont d’ailleurs
regroupés en association, dont l’une particulièrement active est
intitulée « climat sceptics ».

Le rôle nocif sur le climat des gaz à effet de serre est quand même une donnée objective ?

Il n’y a rien de moins objectif qu’une telle affirmation ! Mettre
l’accent sur les gaz à effet de serre donne une vision très
simpliste du climat, alors que d’autres facteurs sont beaucoup
plus importants ; en particulier, ceux qui déterminent la
dynamique de l’atmosphère, les transferts méridiens d’air et d’énergie,
et pour faire simple, les transferts d’air froid et d’air chaud. Chacun
est capable d’observer que la température est fonction de ces
brusques changements, et qu’elle n’évolue pas de façon linéaire.
L’important, c’est d’abord de savoir pourquoi et comment des masses
d’air froid se forment et se déplacent ; pourquoi elles remplacent ou
sont remplacées par de l’air chaud – autrement dit de préciser le
mécanisme de la machine atmosphérique. Le temps dépend au jour
le jour de ces changements de masses d’air ; en revanche, sur le
long terme, la variation dépend de l’activité solaire (tâche,
magnétisme, éruption et vent solaires), des projections
volcaniques, de la turbidité de l’air, des paramètres
astronomiques, etc… Comment voulez-vous que leur responsabilité dans
le climat puisse être mise en évidence dans des modèles qui ne
prennent tout simplement pas en compte l’ensemble de ces paramètres ?
L’effet de serre est donc totalement marginal, sinon même
insignifiant, d’autant plus que le principal effet de serre
n’est pas réalisé par le CO2 ou le CH4, mais par la vapeur
d’eau. Or, même la part réelle de la vapeur d’eau dans l’effet de serre
n’est pas considérée à sa juste valeur dans les modèles.

Qu’observe-t-on alors à l’échelle globale ?

On n’observe rien, car il n’y a pas de « climat global ». En
revanche, on connaît parfaitement l’évolution des climats régionaux qui
suivent des évolutions fort dissemblables. D’ailleurs, il est
très révélateur de constater que, de l’aveu même du GIEC, leurs
modèles sont incapables de restituer ces variations régionales !
Dans son deuxième rapport de 1996, le GIEC écrit : « Les valeurs
régionales des températures pourraient être sensiblement différentes de
la moyenne globale, mais il n’est pas encore possible de déterminer avec
précision ces fluctuations. » Cela signifie que les modèles du
GIEC seraient capables de donner une valeur moyenne sans
connaître les valeurs régionales qui permettent d’établir précisément
cette moyenne ! Ce n’est pas très sérieux !

Dans l’Atlantique Nord, on observe un refroidissement de la
façade ouest (Canada, Etats-Unis à l’est des Rocheuses), alors
que l’Europe occidentale se réchauffe, notamment la Scandinavie.
L’Europe centrale, elle, se refroidit, comme la Méditerranée
orientale, ou comme la Chine. Ces différences de comportement
résultent de la dynamique aérologique. Cela dépend en effet des
trajectoires des anti-cyclones mobiles polaires (AMP). Ceux-ci sont de
vastes lentilles d’air glacial de 1500 km de rayon, générées
quotidiennement par les pôles. Ces lentilles glissent au ras du sol,
sous les couches d’air chaud plus légères, contournant les reliefs
pour se diriger vers l’équateur. Sur leurs faces avant, elles
provoquent le retour vers leur pôle respectif de l’air réchauffé sous
les tropiques. Les AMP représentent l’exemple même de discontinuité
que les modèles informatiques refusent d’incorporer. En outre,
ils pointent du doigt le comportement particulier et l’importance des
régions polaires qui, contrairement aux prédictions des modèles,
ne se réchauffent pas, mais au contraire se refroidissent.

Vous voulez dire qu’il n’y a pas de fonte des calottes glaciaires ?

C’est un fait inconstestable ! Cependant, évitons de généraliser
: dans le détail, la glace de mer fond au nord de la mer de Norvège ou
dans la région des Aléoutiennes dans le Pacifique nord, où
arrivent de l’eau marine et de l’air chauds. En revanche, la
banquise ne varie pas au Nord du Canada. Comme l’écrit
correctement M. Postel-Vinay, rédacteur de la revue La Recherche, «le
gros de la calotte antarctique n’a pas fondu depuis sa formation,
voici 60 millions d’années.» L’observation satellitale montre même
qu’au cours de la période 1979-1999, qui est celle de la plus forte
hausse supposée de la température, la surface de la banquise a
globalement augmenté autour du continent antarctique. Au Groenland,
certaines régions fondent, notamment sur les pourtours, mais la
masse de glace augmente au centre de l’île, comme la masse de
la plupart des glaciers scandinaves. Le refroidissement des pôles
a atteint 4 à 5°C pendant la période 1940-90 – c’est-à-dire plus de la
moitié, mais en négatif, de la valeur prévue pour 2100 ! C’est le
démenti le plus flagrant apporté aux prévisions des modèles. Il est
d’ailleurs surprenant que ceux-ci aient pu concevoir un tel
réchauffement alors qu’il n’y a aucune raison physique qui puisse
le justifier ! Est-ce seulement pour faire peur aux gens avec une
prétendue montée des eaux qui en résulterait ?

En revanche, ce qui est sûr, c’est que comme les pôles se
refroidissent, la puissance et la fréquence des AMP augmentent, les
contrastes de températures s’élèvent, les confrontations entre
l’air froid et l’air chaud sont plus vigoureuses et le temps
devient de plus en plus violent et de plus en plus contrasté
dans nos latitudes. Il devient aussi toujours plus irrégulier, avec des
périodes étendues de froid puis de chaud, des pluies abondantes
et des sécheresses. Des records de chaleur comme de fraîcheur
sont d’ailleurs constamment dépassés. Par exemple, le Canada a
subi la pire tempête de verglas de son histoire en 1998, et la
Mongolie a connu deux hivers successifs tellement rigoureux que
l’Etat a dû faire appel à l’aide internationale. Il serait donc
plus judicieux de tenir compte de cette évolution réelle, plutôt que
d’un hypothétique scénario à l’horizon 2100, pour assurer, par
exemple, une meilleure gestion de l’eau, notamment dans le domaine
agricole. La France n’est pas plus épargnée qu’une autre région
du monde. Nous avons déjà eu des chutes de neige sur la forêt
méditerranéenne, en 2002. La canicule de l’été 2003 est encore un
autre exemple, bien qu’elle ait été présentée comme la preuve
du réchauffement climatique par M. Besson, Président de Météo France.
Cette erreur de jugement est à la base de la mise en place du plan
anti canicule pourl’été 2004, canicule qui n’a bien sûr pas eu lieu.
J’avais pourtant adressé, en août 2003, une note rectificative aux
principaux médias écrits et audiovisuels pour expliquer les causes
de la canicule. Il s’agissait tout simplement d’une hausse de
pression, elle-même conséquence d’une augmentation de fréquence des
AMP, visibles sur les images satellitales, mais dont les
modélisateurs ne veulent pas entendre parler !

Un article paru dans le
quotidien Le Monde du 18 septembre explique que la violence du
cyclone Ivan constitue précisément une preuve du réchauffement
climatique.

C’est très ironique car Ivan a connu des prédécesseurs plus
redoutables que lui, comme Hugo, ou Andrews. En outre, le GIEC,
dans les années 1990, prétendait que les modèles sont incapables
de prévoir l’évolution de la cyclogenèse, qui ne montre
aucune tendance à la hausse sur l’Atlantique Nord depuis un
siècle. Les modèles annonçaient alors que le réchauffement allait nous
apporter une plus grande clémence climatique : « Les tempêtes aux
latitudes moyennes (…) résultent de l’écart de température entre
le pôle et l’équateur (…). Comme cet écart s’affaiblira avec
le réchauffement (…), les tempêtes aux latitudes moyennes seront plus
faibles », écrivait le GIEC en 1990. Mais aujourd’hui,
puisque le temps n’est pas conforme aux prévisions, le même GIEC
oublie ses propres dires et récupère la violence – plus médiatique –
du temps, en annonçant qu’il est précisément dû au réchauffement.

Comment expliquez-vous une telle désinformation sur ce sujet ?

Prédire le temps a toujours été une passion. Or, prédire que
rien d’alarmant ne va se produire n’est pas très intéressant. Au début
du XXe siècle, les prédictions alarmistes étaient déjà très à la
mode. Cependant, elles n’ont jamais réussi à s’imposer, car tous
les faits les contredisaient. C’est seulement à partir des
années 1985 que sont réapparus, lorsque la climatologie a été
monopolisée par les informaticiens, les scénarios les plus
catastrophistes. Oubliant tout simplement la météorologie, les
modélistes ont appliqué des calculs en vérité extrêmement
simplistes dans des modèles super sophistiqués pour imposer leurs
concepts. Mais les hypothèses sur le réchauffement climatique n’ont
jamais été vérifiées par l’observation, pas plus au début du XXe siècle
qu’au début du XXIe. La fameuse courbe du GIEC n’est qu’un
artefact, constamment démenti par les mesures et les observations
satellitaires. En réalité, le problème dit du climat est en permanence
confondu avec celui de la pollution, deux domaines pourtant bien
séparés, qui ne seront bien traités l’un et l’autre que
lorsqu’ils seront dissociés. Il sert également de prétexte pour
imposer une restriction à l’activité humaine, considérée à tort
comme à l’origine du réchauffement climatique. La connexion
d’intérêt qui s’est établie entre certains laboratoires, plusieurs
institutions internationales et certains hommes politiques, a
imposé la notion de réchauffement global. Suivre aveuglément les «
recommandations pour décideurs » du GIEC fait passer à côté des
phénomènes réels, dépenser vainement des sommes colossales pour des
réunions par définition inutiles, et n’autorise pas des mesures de
prévention efficaces contre les véritables aléas climatiques que
nous allons connaître. A quoi sert de préparer l’économie d’un pays à
un réchauffement, alors que tous ses thermomètres signalent un
refroidissement ? Finalement, le réchauffement climatique revêt de
plus en plus un caractère de manipulation, qui ressemble
vraiment à une imposture « scientifique », et dont les premières
victimes sont les climatologues qui ne perçoivent de financements
que lorsque leurs travaux vont dans le sens du GIEC.


La fable du réchauffement climatique

La Nouvelle Revue d’Histoire n°31, Juillet/août 2007

Publié par La Nouvelle Revue d’Histoire n°31, Juillet/août 2007, pp.
15-18 le 26/9/2007 (Paru dans le dernier numéro de la revue NRH) :
L’exploitation excessive de la nature ou encore les nuisances
provoquées par la société industrielle et l’économie de
gaspillage sont des réalités évidentes. Certains de leurs effets
sont visibles, d’autres moins. En marge de ces réalités
préoccupantes naissent cependant des modes ou des phobies
qui s’apparentent à des mystifications. L’une d’entre elles est
la question du “réchauffement global” de la planète, tarte à la crème
d’habiles charlatans qui rapportent gros, misant sur la crédulité et la
peur du public. Pour en savoir plus, nous avons interrogé Marcel
Leroux, professeur émérite de climatologie, ancien directeur du
LCRE (Laboratoire de climatologie, risques, environnement) du
CNRS, membre de l’American Meteorological Society et de la Société
météorologique de France.

NRH : Le propre du climat est
de changer. Or, il existe un discours actuel qui prétend que les
changements actuels vont dans le sens d’un réchauffement
inéluctable de la planète. L’étude du passé permet-elle de confirmer
cette interprétation?

Marcel Leroux : Non, car, à l’échelle
paléoclimatique, les bouleversements ont été beaucoup plus
importants que ceux que l’on nous annonce. Ainsi, en Afrique,
lors du DMG (dernier maximum glaciaire), c’est-à-dire entre 18 000 et
15 000 par rapport à nos jours, les températures moyennes étaient
inférieures de 5°C à celles que nous connaissons aujourd’hui et
le désert s’étendait considérablement vers le sud, tandis que la
forêt avait quasiment disparu.Au contraire, lors de l’OCH (optimum
climatique holocène), entre 9000 et 6000 par rapport à nos jours, les
températures étaient supérieures de 2°C à celles d’aujourd’hui et la
forêt dépassait très largement son étendue actuelle. Quant au Sahara, il
recevait des pluies relativement abondantes, d’origine à la fois
méditerranéenne et tropicale. Parsemé de lacs et de marécages, il était
parcouru par des éleveurs, comme l’attestent les nombreux dessins
rupestres.

NRH : Après avoir perdu la
longue mémoire paléoclimatique, ne perdons-nous pas également notre
mémoire immédiate en matière climatique ?

ML : Aujourd’hui, la mémoire est très sélective, car
on omet de rappeler l’automnale fraîcheur du surprenant mois d’août
2006, et on s’empresse d’oublier l’hiver 2005-2006 qui a battu des
records de froid ou de chutes de neige, ou bien encore l’hiver 2000,
lorsque la Sibérie a enregistré ses plus basses températures et que
la Mongolie a fait appel à l’aide internationale. Sans parler
de l’Afrique qui, au cours des années soixante, bénéficia d’une
pluviométrie supérieure à la normale. Elle avait fait remonter la zone
sahélienne vers le nord, avec recul du désert. Á la même époque, en
Eurasie du Nord et au Canada, la forêt boréale et l’exploitation
agricole gagnaient vers le nord. Puis, à partir de 1972, renversement de
tendance, la pluviométrie a dramatiquement décru, et le Sahel a
progressivement glissé une nouvelle fois vers le sud.

NRH : Les hommes doivent-ils avoir peur du réchauffement annoncé par certains ” experts” ?

ML : Historiquement, nous pouvons constater que
les périodes chaudes ont toujours été des périodes fastes,
comme par exemple au début de notre ère lors des années
triomphantes de la République romaine et de l’Empire. Lors de l’épopée
des Vikings vers le Groenland et l’Amérique du Nord, entre 1150 et
1300, un optimum climatique régnait sur l’Europe centrale et
occidentale, déplaçant les cultures et en particulier celle de la vigne
de 4 à 5 degrés de latitude vers le nord. Le ” doux douzième (gentle
twelfth century) représente dans la tradition écossaise un “âge d’or”
avec ses hivers doux et ses étés secs. Ensuite, après une chute de
températures, s’est produit le retour d’une période “chaude” connue
par les spécialistes sous le nom d’optimum climatique médiéval
(OCM) qui a notamment favorisé les grands voyages de découvertes. Par
opposition, les épisodes froids ont été considérés comme des “périodes
sombres” (dark ages), comme celle qui, après 1410, a coupé les
relations avec le Groenland ou celle du “petit âge de glace”
entre 1600 et 1850, qui a atteint sa plus grande rigueur vers
1708-1709 dénommée par Réaumur “l’année du grand hiver”, période au
cours de laquelle les glaciers alpins ont atteint une grande extension,
comme en témoignent en 1789 les Cahiers de doléances des
paysans chamoniards dont les prairies étaient envahies par la glace. Il
est donc ridicule de la part des médias de prétendre que la chaleur est
synonyme de calamité, en particulier à des gens qui, au cours de
l’hiver, ne pensent qu’à l’été, rêvant pour leur retraite de
résider dans le Midi ou en Espagne, voire au Maroc,
c’est-à-dire au soleil ! De cette façon, ” l’invraisemblable
douceur ” du mois de décembre 2006 et la facture de chauffage
allégée ont pu être présentées par les médias comme des catastrophes !

NRH : Vous soutenez que si
le désert du Sahara “avance”, ce n’est pas pour les raisons
habituellement invoquées. Mais si un réchauffement climatique
durable se produisait, ne serait-il pas à craindre en Afrique
où l’on nous prédit des catastrophes terrifiantes dues à
l’élévation des températures ?

ML : L’histoire nous montre que toutes les
périodes “chaudes” ont été en Afrique des périodes pluvieuses,
notamment le Moyen-Âge qui a permis la prospérité (entre 1200 et 1500)
des grands empires sahélo-soudaniens. Quant à la diminution actuelle de
la pluie au sud du Sahara, c’est tout le contraire d’un scénario de
“réchauffement”, ce qui apporte un démenti flagrant à ce que prétend le
GIEC (Groupement intergouvernemental pour l’étude du climat). Il faut en
effet souligner que sous les tropiques les précipitations
tombent majoritairement en saison chaude. Si un
réchauffement devait réellement se produire, il se traduirait par une
amélioration pluviométrique, or ce n’est pas le cas actuellement. Le
glissement actuel vers le Sud de la zone sahélienne, donc du
Sahara, est de l’ordre de 200 à 300 km et le phénomène, qui a
débuté dans les années 1970, s’inscrit comme au DMG, entre
18000 et 15000 avant nos jours, lorsque le Sahara s’était déplacé de
1000 km vers le sud, non pas dans un contexte de réchauffement des pôles
mais au contraire dans un schéma d’accentuation du refroidissement des
pôles, ce qui contredit encore une fois le scénario infondé
du GIEC, des écologistes et des médias.

NRH : Sur quoi repose alors ce que vous qualifiez de “myhe du réchauffement global” planétaire ?

ML : En 1988, les États-Unis vécurent dramatiquement
une sécheresse accompagnée de vents de poussière, qui évoquaient les
années 1930, celles du dust-bowl, illustré par John Steinbeck dans Les
Raisins de la colère. En juin 1988, J. Hansen (de la Nasa)
présenta devant le Congrès une courbe sur laquelle il ajouta, à des
moyennes annuelles, une moyenne établie sur les cinq derniers mois, ce
qui eut pour effet de faire grimper artificiellement la courbe thermique
des États-Unis. Ce procédé malhonnête déclencha alors la ” panique
climatique ” déjà préparée de longue date par les mouvements
écologistes, ce qui conduisit en 1989 à la création du GIEC. Á partir de
cette date, le nombre de prétendus climatologues, le plus souvent
auto-proclamés ou désignés par les gouvernements, augmenta d’une façon
vertigineuse. Le climat devint l’affaire des organisations écologistes,
de journalistes dits scientifiques, des médias et des politiques. Dans
le même temps, tout fut hypersimplifié par des délégués désignés par les
gouvernements et dénommés “experts” (donc des politiques ou des
scientifiques politisés) qui établissent, comme à Paris en février 2007,
le ” Résumé pour Décideurs” (Summary for Policymakers). C’est à
l’occasion de ces réunions que sont orchestrés, avec
force simplifications et marchandages, voire mensonges éhontés,
les “coups” médiatiques destinés à impressionner l’opinion. De
cette façon, en 1995, avait été introduite, hors débat
scientifique, la formule, toujours non prouvée, de ” la responsabilité
de l’homme dans le changement climatique”. On est alors très loin du
climat lui-même ! Mais c’est de cette façon que les
politiques et les médias surenchérissent dans la catastrophisme
du réchauffement…avec la même assurance et la même vigueur que
dans les années 1970 lorsqu’ils annonçaient le retour d’un ” nouvel âge
de glace” !

NRH : Venons-en, si vous le
voulez bien, à l’effet de serre. Doit-on croire les “experts” et les
médias quand ils soutiennent que le CO2 est le facteur “unique” du
changement climatique et de tous les phénomènes météorologiques ?

ML : Pour 95%, l’effet de serre est dû à la
vapeur d’eau. Le dioxyde de carbone, ou CO2 , ne représente,
quant à lui, que 3,62% de l’effet de serre, soit 26 fois moins que la
vapeur d’eau. La vapeur d’eau étant à presque 100% d’origine
naturelle, comme la majeure partie des autres gaz émissifs ( CO2
et CH4 ou méthane), l’effet de serre est donc essentiellement
un phénomène naturel. Seule une faible proportion (effet de
serre dit anthropique) peut être attribuée aux activités humaines
et cela pour une valeur totale de 0,28% de l’effet de serre
total, dont 0,12% pour le seul CO2 , c’est-à-dire une proportion
insignifiante, voire tout à fait négligeable.Il est donc stupide de
prétendre que les taux actuels n’ont jamais été aussi élevés depuis…650
000 ans selon la dernière affabulation. D’autant plus que les
études paléoclimatiques n’ont révélé aucune relation entre le
CO2 et la température ! En résumé, aucune relation
causale, physiquement fondée, prouvée et quantifiée, n’a été
établie entre l’évolution de la température (hausse, mais aussi
baisse) et la variation de l’effet de serre par le CO2. A fortiori,
aucune relation n’est démontrée entre les activités humaines et
le climat : l’homme n’est en aucune façon responsable du
changement climatique.

NRH : Pardonnez cette question brutale : la terre se réchauffe-t-elle, oui ou non ?

ML : La température moyenne dite “globale” a
augmenté de 0,74° au cours de la période 1906-2005 (GIEC, 2007).
Mais, surtout, les données d’observation montrent que des
régions se réchauffent tandis que d’autres se refroidissent. Certaines
régions se sont ainsi refroidies comme l’Artique occidental et le
Groenland, tandis que d’autres se sont réchauffées comme la mer
de Norvège et ses pourtours, à l’échelle annuelle de ±1°C et en hiver
de l’ordre de ±2°C, au cours de la période 1954-2003. L’espace
Pacifique nord connaît une évolution comparable avec un
refroidissement sur la Sibérie orientale, particulièrement en
hiver, et un fort réchauffement sur l’Alaska et le détroit de
Béring. Il est donc absolument inexact de prétendre que la
planète se réchauffe. Le “changement climatique” n’est pas synonyme de
“réchauffement global” car il n’existe pas de “climat global”. De
plus, et comme je viens de vous le dire, l’évolution du
climat ne dépend en aucune façon du CO2, et l’homme n’est en aucun
cas responsable de ce dernier, sauf dans le cadre limité des villes.

NRH : Que répondre à ceux qui annoncent de fortes menaces sur l’Artique et sur l’Antarctique ?

ML : On mélange tout : climat, pollution, écologie
et écologisme, développement durable, scoops médiatiques, propagande
et faits réels, souvent déformés d’ailleurs, politique et
intérêts économiques (avoués et inavoués). Ainsi les
incohérences, les affirmations gratuites, les impossibilités
physiques et les mensonges éhontés sont multiples.

NRH : Pourtant, le ” Groenland fond ” et l’Antartique se disloque.

ML : C’est vrai que la glace fond dans les basses
couches, sur les pourtours du Groenland baignés par l’air chaud venu du
sud. Mais, en 1816 et 1817, par exemple, on avait pu atteindre le Pôle
en longeant les côtes groenlandaises. En revanche, le satellite
prouve que la partie sommitale du Groenland se refroidit et s’élève
de 6 cm par an en raison des chutes de neige abondantes. Quant à
l’Antartique, il est particulièrement stable et bénéficie même d’un gain
de masse glaciaire dans sa partie orientale. La péninsule antarctique
constitue une exception bien connue des climatologues. En raison de sa
latitude et de la proximité des Andes qui canalisent vigoureusement vers
le sud le flux cyclonique chaud et humide (M.Leroux, 2005), les
dépressions australes connaissent ici une évolution remarquable.
Elles sont de plus en plus creusées, tandis que leur
trajectoire est de plus en plus méridionale, et la température
de l’air est croissante (A. Pommier, 2006). Ainsi, comme dans le
voisinage de la mer de Norvège (ou encore dans la région
Alaska-détroit de Béring), le réchauffement de la péninsule
antarctique, faussement attribué par le GIEC à l’effet de serre, est
commandé par une intensification vers le Pôle de la circulation d’air
chaud et humide de lointaine origine tropicale.

NRH : Comment expliquez-vous alors les changements que l’on observe en Europe ?

ML : Afin de répondre à votre question de façon à
être compris par des non-spécialistes, disons que dans l’espace de
l’Atlantique Nord, tandis que l’Artique occidental se refroidit
et que les anticyclones qui quittent le Pôle sont plus
puissants, les remontées d’air cyclonique associé aux dépressions
transportent davantage d’air chaud et humide d’origine
subtropicale, voire tropicale, vers la mer de Norvège et
au-delà. En conséquence, la température s’élève et les
précipitations (neigeuses en altitude, sur le Groenland et la
Scandinavie) augmentent. Tandis que la pression baisse, la
tempêtuosité s’accroît, avec des dépressions plus nombreuses
atteignant des latitudes plus septentrionals (A. Pommier, 2005). Comme
l’Europe occidentale est située sur la trajectoire ees remontées
cycloniques du sud, elle bénéficie aussi d’un réchauffement, voire
localement d’un excès de pluie.

Il faut bien voir que sur l’Atlantique, l’agglutination
anticyclonique (AA), couramment appelée anticyclone des Açores,
est plus puissante et plus étendue vers le sud et c’est
pourquoi le Sahel atlantique et notamment l’archipel du Cap-Vert,
subit une sécheresse plus prononcée que sur le continent
voisin. La Méditerranée qui prolonge cet espace atlantique est plus
froide et donc plus sèche sur son bassin oriental (comme sur l’Europe
centrale), tandis que la pression de surface est également croissante.
C’est en particulier cette hausse de pression, et non le CO2,
qui est responsable dans nos régions à la fois de longues
séquences sans pluie (ou sans neige en montagne) lorsque la
situation reste longtemps anticyclonique, ou des périodes de chaleur,
voire de canicule comme en août 2003.

NRH : Mais pourtant, comme on le dit souvent, ” les glaciers disparaissent…”

ML : Pourquoi ne pas dire qu’ils ont été plus
réduits encore dans les Alpes au Moyen Âgen et que la longueur
aujourd’hui observable de leur langue glaciaire dépend de leur
alimentation en neige antérieure à la période actuelle ? C’est d’autant
plus vrai à l’altitude des neiges du Kilimandjaro, autre exemple hyper
médiatisé, proche de 6000 mètres, où ce n’est pas la
température (ici inférieure à 0°C) qui a varié mais, comme
ailleurs, les conditions de la pluviosité (M.Leroux, 1983,2001).

NRH : On dit également que les cyclones vont être de plus en plus nombreux et de plus en plus violents.

ML : Les spécialistes de météorologie tropicale
ne sont pas de cet avis, mais ils ne sont pas écoutés… Ils
affirment même qu’aucune tendance à la hausse n’est observée.
Quant au colloque sur les cyclones tropicaux tenu au Costa
Rica sous l’égide de l’OMM (Organisation météorologique
mondiale) en décembre 2006, il a même conclu que ” aucun cyclone ne peut
être directement attribué au changement climatique”. Chris Landsea,
spécialiste incontesté des cyclones, a préféré démissionner du GIEC pour
” ne pas contribuer à un processus motivé par des objectifs préconçus
et scientifiquement non fondés “. Mais les dégâts provoqués par les
cyclones offrent de si ” belles images” aux revues et aux
journaux télévisés… L’exemple de “Katrina” est exploité sans vergogne,
alors que la rupture des digues de La Nouvelle-Orléans était une
catastrophe annoncée depuis déjà fort longtemps…

NRH : Dans le registre catastrophique, certains médias prétendent même que le Gulf Stream va s’arrêter…

ML : Il faudrait pour cela que le vent, qui est le
moteur des courants marins superficiels, cesse de souffler,
c’est-à-dire que toute la circulation aérienne comme océanique
soit bloquée, ce qui est naturellement invraisemblable ! On dit
aussi que ” la mer monte”…mais aucune courbe ne le prouve,
sauf pour quelques hypothétiques centimètres (12 cm en 140
ans), et aucune terre n’a encore disparu. Les prédictions,
souvent de caractère “hollywoodien”, sont issues de modèles
climatiques dont l’efficacité est fortement discutée. En premier
lieu, et c’est le comble pour des modèles numériques, par les
mathématiciens eux-mêmes qui jugent que “les modèles employés
sont à ce point sommaires, grossiers, empiriques, fallacieux que les
conclusions qui en sont tirées sont dépourvues de toute valeur
prédictive” (B. Beauzamy 2006).

NRH : Quel est l’avenir de la climatologie dans l’actuel politiquement correct climatique ?

ML : Au lieu de tirer des plans très hypothétiques
sur la comète 2100, la climatologie, dans une impasse conceptuelle
depuis une cinquantaine d’années, devrait plutôt chercher à
contribuer efficacement à déterminer les mesures idoines de
prévention et d’adaptation au climat du futur proche. Car le
changement climatique -c’est le propre du climat d’évoluer constamment-
est bien réel, mais antinomique du scénario ” chaud ” qui nous est
actuellement imposé, comme le prouve la hausse continue de la pression
atmosphérique au-dessus de nombreuses régions dont la France. Ce
changement du climat n’est pas celui qui est prédit par le
GIEC. Mais les théoriciens et les modélisateurs se soucient peu
de l’observation des phénomènes réels. Ce sont les raisons et
les mécanismes de ce changement permanent qu’il convient à
la climatologie de définir sérieusement. Dans le même temps, les
autres disciplines, desservies par le mélange des genres et qui n’ont
pas besoin de l’illusoire épouvantail climatique, pourront
elles-mêmes se consacrer efficacement à la lutte contre la pollution
ou s’investir dans le développement durable.


Voir aussi :




Le monde bizarre de l’hypothèse du temps fantôme

Note d’Alliance : Article un peu spécial, mais fort intéressant si vous aimez l’histoire des peuples. Est-ce possible qu’une partie de notre civilisation manque de références ou même de temps ?

Il y a de nombreuses théories de conspiration … La Terre plate, les clones de célébrités, les reptiliens; le Programme Spatial Secret, le réchauffement climatique, et j’en passe…. Il ne semble pas y avoir de fin à ce que nous essayions de comprendre vis à vis de la réalité qui nous est présentée, parfois par le biais d’hypothèses qui peuvent soulever quelques interrogations.

L’une d’entre elles est l’idée que non seulement plusieurs siècles de l’histoire que vous pensez connaître sont inexistants, mais que vous vivez maintenant au 18ème siècle et que la plupart de ce que vous savez de l’histoire est complètement faux. C’est l’histoire [Hypothèse] d’un « black program » qui remonterait au pape Grégoire XIII…

Bienvenue dans le monde étrange de la théorie du temps fantôme

Tout commence avec un historien, éditeur et auteur allemand Heribert Illig,
qui était un fervent défenseur du révisionnisme historique et qui avait
un intérêt obsessionnel pour réviser et mettre à jour les chronologies
conventionnelles de la préhistoire et de l’Égypte ancienne en
particulier.

Il s’est ensuite tourné vers le début du Moyen Âge, dont il était
convaincu que la période était étrangement dépourvue de documents
historiques profonds et détaillés. Il a donc commencé à élaborer et à
concocter une hypothèse pour en tenir compte.

Sa réponse était pour le moins étrange, car, de l’avis de
Illig, il s’agit du fait que, selon lui, les années 614-911 de notre ère
ne se sont tout simplement pas produites. 

Selon Illig, tout tourne autour de l’empereur romain, Otto II et du
pape Sylvestre II, ainsi que probablement de l’empereur byzantin
Constantin VII.

Il semble que tous ces dirigeants avaient en commun d’avoir pensé
qu’il serait utile de gouverner le millénaire en l’an 1 000, car ce fut
une étape millénaire dans «anno domini» ou «l’année du problème. Le
problème était qu’il leur manquait plusieurs centaines d’années.

Illig affirmait ainsi qu’ils avaient comploté pour faire avancer le
calendrier européen de plusieurs centaines d’années afin que ce soit la
date souhaitée.

Pour ce faire, ils ont prétendument réécrit l’histoire future,
modifié le calendrier, modifié les enregistrements, falsifié des
documents et tout simplement inventé des événements et des personnages
historiques, le tout dans une transformation intentionnelle sophistiquée
et orchestrée de l’histoire, laissant à peu près 300 ans sur le sol de
la salle de coupe, ce qui nous ramène à 1000 après JC.

Selon ce que l’on a appelé l’hypothèse de l’époque du fantôme,
tout ce que nous croyons savoir qui s’est passé au début du Moyen Âge a
été soit inventé à d’autres époques, soit simplement fabriqué, dans une
série de ce que Illig appelle «des distorsions chronologiques divines».

Selon lui, nous vivons actuellement au 18ème siècle.

Heribert Illig

Il y a beaucoup de «preuves» que Illig et les défenseurs ultérieurs de l’idée ont présentées.

La principale chose que Illig a utilisée pour illustrer son
hypothèse concerne le calendrier grégorien, introduit en 1582 par le
pape Grégoire XIII et que nous utilisons aujourd’hui.

Il a été conçu par Gregoire comme un moyen de corriger un décalage de
10 jours qui existait dans l’ancien calendrier julien et qui avait été
mis en vigueur en 45 av JC. La différence a été causée par le fait que
chaque année du calendrier julien était trop longue de 10,8 minutes.

Le calcul commun de Gregoire était que 1257 années s’étaient
écoulées entre les deux calendriers, mais selon les calculs d’Illig, il a
été modifié pour ressembler davantage à une différence de 13 jours, ce
qui la rapprocherait de celle de 1 627 années.

Il y a aussi la notion posée par Illig selon laquelle bon nombre des
événements supposés se produire et des personnes supposées exister
pendant les années mystérieusement ajoutées ne se résument pas et ne
s’additionnent pas.

Il cite de nombreuses lacunes et incohérences historiques et affirme
que les histoires de personnages tels que l’empereur romain germanique
Charlemagne et le souverain Alfred le Grand étaient si incroyables
qu’elles devaient sûrement être des personnages de fiction.

Selon Illig, une autre contradiction majeure concerne la grande ville
de Constantinople, qui fut autrefois la capitale des empires romain et
byzantin. Selon la logique d’Illig, il semble étrange que la ville ait
été au début un modeste village agricole en 558 et qu’elle ait été
achevée en 908, ce qui signifie qu’il a fallu inexplicablement 350 ans
pour construire la ville. pour en rendre compte.

Il cite également l’existence d’une architecture romane claire
présente dans l’Europe occidentale du Xe siècle, ce qui signifie que
l’époque romaine s’est terminée plus tard que prévu, ainsi que de
nombreuses incohérences dans la datation du début du Moyen Âge.

Il remet en cause confiance qu’on peut accorder aux écrits de cette
époque, et prétend que l’histoire a probablement été construite, et
présente tout cela comme preuve que ces siècles n’ont tout simplement
jamais eu lieu. Selon lui, il est également  étrange que la plupart des
rares preuves archéologiques tirées de cette époque n’aient pas été
datées de manière fiable pour coïncider avec ces années.

Il y a en outre le détail suspect qui l’a amené à l’hypothèse de
départ, à savoir qu’il existe de nombreux événements historiques et
significatifs qui se sont produits avant et après la période de 614 à
911. Ces années elles-mêmes semblent avoir peu d’importance et sont en
fait plutôt ennuyeuses, ce qui est révélateur du fait qu’elles sont en
quelque sorte une création échafaudée.

Ceci est encore exacerbé par le fait qu’il y a eu également très peu
de progrès technologiques ou d’évolution dans des domaines tels que
l’architecture, la céramique, la littérature et l’agriculture au cours
de la période en question.

De plus, selon Illig, cette période semble bien moins étoffée que le ères précédentes ou suivantes, en terme de progrès.

L’idée qu’il y ait eu un complot pour ces 300 ans et que nous
vivons vraiment au 18ème siècle semble totalement absurde, pour la
grande majorité des historiens.

Non seulement toutes les «preuves» légitimant cette hypothèse,
publiées pour la première fois en 1991, sont au mieux circonstancielles,
mais en plus, ce très grand bond en avant vers un postulat étrange est
fondé sur quelques incohérences dans les archives historiques qui
pourraient avoir beaucoup d’autres explications.

Il y a aussi le fait que l’hypothèse semble très euro-centrique, et
efface en quelque sorte les preuves évidentes de ces périodes dans le
monde islamique, la Chine, l’empire byzantin et l’Angleterre
anglo-saxonne. Car cela aurait alors été une entreprise de grande
envergure qui semblerait avoir été au-delà de la portée de quelques
dirigeants comploteurs qui pensaient qu’il serait cool de gouverner en
l’an 1000 de notre ère.

Il existe également certains événements et des prédictions
astronomiques qui semblent s’être indiscutablement produites au cours
des années fantômes d’Illig, faisant du « temps fantôme » une
pseudo-histoire pour le grand public.

Cependant, il existe en fait un nombre surprenant de
personnes qui souscrivent à l’hypothèse du temps fantôme et en discutent
et en débattent à ce jour.

L’un des plus connus est le Dr. Hans-Ulrich Niemitz, qui en 1995 a publié un article intitulé Le début du Moyen Âge existait-il vraiment?

De nombreux chercheurs de la « Nouvelle chronologie» affirment que
notre calendrier est parasité par 297 ans ! Les historiens seraient
ainsi victimes d’une multitude de documents faux, falsifiés
volontairement ou non, depuis le Moyen Age. Cela signifierait que tous
les artefacts (documents, œuvres d’art, tombes etc.) attribués à ces
trois siècles appartiennent à d’autres périodes, et que tous les
événements ont bel et bien eu lieu mais soit avant soit après cette
période reconstruite.

La genèse de l’idée semble émerger avec les nombreux problèmes de datation des documents médiévaux.

Horst Fuhrmann, président de la Monumenta Germaniae Historica et
médiéviste reconnu, explique qu’il y un grand nombre de contrefaçons et
de documents suspects et souligne que de nombreux documents historiques
sont truqués.

Nous ne serions pas en 2019, mais en 1722… Mais quels sont les arguments qui viennent étayer cette thèse?

D’autres chercheurs ont également proposé des modifications
de la chronologie conventionnelle: certains ne variant que légèrement de
la chronologie académique, d’autres nécessitant un réagencement
significatif.

Anatoly Fomenko (né le 13 mars 1945), est un
scientifique russe, docteur ès sciences, professeur, titulaire de la
chaire de géométrie différentielle et des applications de la faculté
mécanico-mathématique de l’Université de Moscou. Il a reçu en 1996, le
prix d’État de la Fédération de Russie, mais il est plus connu comme
l’un des principaux théoriciens de la « Nouvelle Chronologie »
historique.

La nouvelle chronologie selon Anatoly Fomenko est, une
réécriture de l’Histoire, fondée sur le fait que la chronologie du monde
tel que nous le connaissons aujourd’hui est fondamentalement erronée.
La « nouvelle chronologie » est nettement plus courte que la chronologie
traditionnelle.

En 1980, Fomenko et quelques collègues du département de
Mathématiques de l’Université de Moscou, ont publié plusieurs articles
sur les «nouvelles méthodes mathématiques dans l’histoire» dans plusieurs revues scientifiques. Ces articles ont évidemment suscité des controverses.

Au début des années 1990, Fomenko tire les conséquences de
cette hypothèse à partir d’exemples : une série d’événements ont été,
selon lui, enregistrés à plusieurs reprises à partir de perspectives
différentes, et à chaque itération, l’événement aurait été affecté à une
période différente.

L’idée de l’existence de doublons chronologiques remonte au début du
XVIIIe siècle et à Newton ou à Hardouin qui ont estimé que de nombreux
anciens documents historiques sont beaucoup plus récents qu’on ne le
croit.

En effet,l’un des plus grands scientifiques de l’Histoire,
Sir Isaac Newton (1643-1727), avait lui-même mis en avant le problème de
la chronologie conventionnelle :
les données historiques officielles étaient, pour lui, inexactes .

Il affirmait que les Grecs classiques devaient être replacés et se situer environ 300 ans plus proches de nous.

Jean Hardouin (1646-1729) était un érudit français
qui avait une prédilection pour la littérature classique. En 1685, il
publia une remarquable édition de l’Histoire Naturelle de Pline.

Selon Hardouin, la majorité des classiques de la littérature grecque et romaine n’avait pas été produite par des auteurs grecs et romains, mais avait été forgée au Moyen Age par un groupe de moines bénédictins.

Hardouin soutenait que tous les conciles censés avoir eu lieu avant celui de Trente étaient fictifs et dans ses Chronologiae ex nummis antiquis restitutae
(1696), il entendait prouver que, à l’exception des œuvres d’Homère,
d’Hérodote et de Cicéron, de l’Histoire naturelle de Pline, des
Géorgiques de Virgile, et des Satires et des Épîtres d’Horace, tous les
écrits classiques de la Grèce antique et de Rome étaient des faux,
fabriqués par des moines du XIIIe siècle, sous la direction d’un
certain Severus Archontius.

Il niait l’authenticité de la plupart des œuvres d’art, des
pièces de monnaie et des inscriptions anciennes, et assurait que le
Nouveau Testament avait été à l’origine écrit en latin.

Nouvelle chronologie du monde : une fascinante hypothèse

Avec Anatoly Fomenko et Heribert Illig, d’autres érudits tels que Uwe
Topper ou Hans-Ulrich Niemitz, se sont mis en quête de distorsions
chronologiques.

Uwe Topper émet l’hypothèse que la plus grande partie de l’Histoire mondiale a été écrite après le XVIe siècle, et que beaucoup des événements qui auraient eu lieu avant 1400 ne doivent pas être considérés comme des faits authentiques.

Selon Illig et Niemitz, nous ne disposons actuellement que de
témoignages écrits et archéologiques plutôt approximatifs sur le Haut
Moyen Age.

Dans son article « Did the Early Middle Ages Really Exist ? », le Dr. Hans-Ulrich Niemitz indique :

Si certains de nos collègues nous accusent d’être des irréalistes
ou de fantaisistes, je tiens à dire que ce n’est pas un péché mortel
que d’interroger les paradigmes existants de la science. Notre thèse
produit de nouveaux problèmes et donc de nouvelles questions. 
Nous
devons résoudre les problèmes de l’historiographie du Haut Moyen Age.
Évidemment notre projet est s’inscrit dans le cadre d’une recherche
interdisciplinaire. C’est seulement de cette façon que nous pouvons
avoir la distance nécessaire. »

Ce n’est pas le Moyen-Âge dans l’Histoire qui est remis en
question, mais une certaine histoire du Moyen- Âge, la durée qui nous
sépare de l’Antiquité gréco-romaine devant alors être revue à la baisse.

Si ces courants de pensée d’Histoire alternative parvenaient à
ébranler la chronologie conventionnelle, il s’agirait d’une de ces
révolutions profondes, de celles qui bouleversent entièrement
l’Humanité…

Réalisé à partir de plusieurs sources

Vous pouvez partager ce texte à condition d’en respecter l’intégralité et de citer la source et le site: http://www.elishean.fr/

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Les Gilets Jaunes — la Révolution point Zéro

[Source : Les moutons enragés]

Auteur WolfSpirit qui attend vos réactions [sur le site Les moutons enragés].

Ce texte s’inspire de ce que j’ai vécu localement et d’un ressenti
sur la situation globale. Libre à chacun d’en critiquer le contenu dans
les commentaires (j’y répondrai en fonction de mon temps libre)

Illustration/1er décembre 2018

Bientôt un an qu’une partie de la population s’oppose tous les samedi
aux forces de l’ordre. Mais pour quoi au final ? Si j’ai fréquenté ce
mouvement dès son début et pendant plusieurs mois, les premières choses
qui m’ont
choqué c’est le manque total de stratégie et la mise au
ban de celles et ceux qui n’allaient dans le sens des « leaders » qui
disent ne pas en être mais, qui n’ont jamais laissé leur place en
manipulant parfaitement leur petite cour. (fait étonnant pour des gens
qui disent ne pas vouloir faire de politique).

Il s’est donc créé x groupes où chacun œuvrait de son côté sur des
thèmes communs et différents (législation écologie, pouvoir d’achat,
actions de terrains ) et là encore aucune vision du réel pour la
majorité d’entre eux. Pour une grande partie niveau législatif,
économie, géopolitique … le néant total
(en gros on augmente les salaires, on baisse les impôts et les taxes, on fait un RIC).

Par contre pour la mise en place de tout ça on fait comment ? Bhaaaa
faut demander au gouvernement et s’il veut pas on ira le crier dans la
rue… le samedi seulement. Mais attention sans aucune forme de violence
parce que la violence c’est pas bien.

Pourtant en face ils peuvent tirer sur la foule à balle réelles comme
le précise le Décret n° 2011-795 du 30 juin 2011 relatif aux armes à
feu susceptibles d’être utilisées pour le maintien de l’ordre public. Le
jour où j’ai présenté le texte en AG j’ai perdu plus 99% de l’auditoire
( de toute façon dès que tu sortais de la ligne « bisounours » et
revendications de comptoir, plus grand monde n’écoutait). Là je me suis
dit forcément, ils sont pas prêt mais surtout ils refusent carrément de
voir ce contre quoi ils vont devoir faire face. (J’ai
pas eu grand mérite à sortir ce texte car à l’époque de sa parution on en avait parler sur le blog)

La violence sujet totalement interdit dans ce mouvement qui dès le
début a écarté toute personne susceptible d’entraîner, former ou ne
serait-ce que proposer des opérations de « guérilla » ( je ne parle pas
d’attentats, ni de faire de victimes, mais simplement d’actions
stratégiques comme couper des voix de communication, pour ralentir ou
paralyser l’économie. Certains l’ont tenté dans d’autres régions en
ouvrant et filtrant des péages ou en tentant de bloquer des raffineries,
mais n’ont pas pu tenir bien longtemps malheureusement preuve que ces
point étaient stratégiques ).

Pourtant, quand certains on voulu atteindre l’Elysée, je me suis dis,
c’est bon ça va déclencher le pays…. et bien non… le mouvement s’est
transformé en randonnée option gazage et cassage de gueule le samedi,
paluchage de cerveau et pleurnicherie pendant la semaine.

Parce que mouvement contestataire il ne l’est que dans le nom. Car
dans la réalité, quand Macron a dit « je vais organiser un grand débat »
(pourtant nombre de personne on dit que ça ne serait qu’une campagne de
communication) il a fallu « lever le pied », idem pendant le grand
débat. Après il a fallu attendre les conclusions, les européennes ……….
Bref quand Macron a dit  » en juin on en entendra plus parler  » la
messe était dite. Alors oui on en parle toujours mais juste comme d’une
chose routinière et non pas, comme force d’opposition.

Qui en sont les perdants … la majorité des français certes mais pas que …..

Car, cette plaisanterie a aussi fait des victimes, des morts, des
blessés et tous ceux qui se retrouvent avec un casier, qui ont perdu
leur emploi…. du moins pendant les premiers mois.

Ceux qui encore aujourd’hui, continuent à se faire gazer et tabasser
sont soit de gros naïfs, des moutons ou alors ils aiment ça. Autant les
gens pignent (ralent) parce que le coût de la vie est trop cher mais,
que des gens les envoient se faire tabasser tous les samedi ça, pas de
souci et viva la révolution ! … comme quoi si tu ne veux pas sortir de
ton rôle de mouton, personne le fera à ta place.

Qu’attendre d’un mouvement qui se complaît dans son inefficacité, qui
ne cherche pas à rendre justice à ses victimes et qui laisse les gens
se faire lyncher par les milices de l’oligarchie maiiiis, qui prend le
temps de filmer la scène sous tous les angles.

Autre fait qui m’a choqué localement, c’est la liaison permanente
entre ces pseudos leaders et les renseignements territoriaux dès le
début du mouvement. (ce dont j’ai été témoin localement n’était sûrement
pas une exception). Preuve que dans le cas ou ce mouvement (qui se dit
spontané ), était de toute façon infiltré et donc contrôlé. Encore
faudrait -t’il que ce mouvement soit vraiment « spontané » là encore,
tous les doutes sont permis.

Qui sort jusque là vainqueur haut la main d’un an de pseudo
contestation ? … Macron et son oligarchie et sans grande difficulté. Il a
augmenté la fiscalité, ce qu’il avait promis de ne pas faire, réduit
comme jamais les libertés de chacun et mis en place un système de
surveillance de masse, sans que personne ait bronché.
J’entends déjà
ceux qui diront ouiiii mais, si Macron repasse pas, ça sera une victoire
…….. sauf que depuis Tic et Toc (je vous laisse le trouver tout seul
celui là) ils sont là pour un seul mandat.
Je passe sur la pub gratos pour les LBD qui a dû faire exploser les ventes du fabricant.

Évidemment je ne peux que déplorer que, toutes les bonnes âmes qui
peut-être encore aujourd’hui, croient qu’en s’impliquant dans ce
mouvement les choses vont changer. Mais au bout d’un moment il faut se
poser les
bonnes questions :

Pourquoi au bout d’un an, on appelle toujours à la démission de tel ou tel personnage politique et non pas à son arrestation ?

Pourquoi envoyer les gens se faire tabasser le samedi en leur disant d’être pacifiques quoiqu’il arrive ?

Pourquoi aucun groupe de hackers ne s’est joint au mouvement ? (je
parle de vrais hackers pas d’anonymous), d’un autre côté même les
anonymous on ne les a pas beaucoup vu.

Comprendre aussi qu’au 21ème siècle, il est quasi impossible de
passer sous les radars de la surveillance de masse, et qu’il est
impossible sans coordination (voir appui extérieur) de surprendre
l’oligarchie et encore moins de la battre.

Organiser la dissidence pour mieux contrôler toute forme
d’opposition, voilà comment ils fonctionnent en face et apparemment, ça
marche toujours plutôt bien.

WolfSpirit pour les Moutons Enragés

Article 35 de la déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1793:

« Quand le gouvernement viole les droits du peuple, l’insurrection est, pour le peuple et pour chaque portion du peuple, le plus sacré des droits et le plus indispensable des devoirs. »

Reproduction libre à condition de citer l’auteur et la source et ce dans un seul but de partage et non de profit. Ce qui en interdit sa diffusion totale ou partielle sur tout média dont l’ambition est de générer un profit que ce soit via un système d’abonnement ou revenu publicitaire …

L’auteur et les administrateurs des Moutons Enragés ne peuvent être tenus responsables juridiquement de l’interprétation ou du détournement qui pourrait être fait de ce texte


[Voir aussi :




Chine, tout est sous contrôle!

Imaginez des citoyens constamment épiés par des milliers de caméras de surveillance et notés sur chacun de leurs faits et gestes. S’ils sont filmés en train de jeter un papier par terre ou de traverser au feu rouge, c’est une incivilité qui leur coûtera des points en moins.

Plus ou moins de droits dans la société selon vos « bons » et « mauvais » points
Si au contraire, ils signalent à la police la présence d’un délinquant, ils seront récompensés par des points supplémentaires. Plus ils auront de points, plus ils auront de droits dans la société. Les plus mal notés eux se verront sanctionnés : interdiction d’obtenir un crédit à la banque ou de prendre le train, par exemple.
Tout ceci n’est pas un scénario de science-fiction mais la réalité du système de notation testé aujourd’hui dans des dizaines de villes en Chine. Notre envoyée spéciale Elise Menand s’est plongée au cœur de ce pays qui a décidé de ficher et classer ses habitants.
Un reportage d’Elise Menand, Antoine Védeilhé, Charlie Wang et Benoît Sauvage diffusé dans « Envoyé spécial » le 10 octobre 2019.

https://www.fawkes-news.com/2019/10/chine-tout-est-sous-controle.html




Greta et l’État vert Profond

[Source : Le Saker Francophone]


Par Dmitry Orlov – Le 8 octobre – Source Club Orlov

Severn Cullis-Suzuki et Greta Thunberg

Ces dernières semaines, le phénomène Greta Thunberg – la
militante de quinze ans qui milite pour le changement climatique – a
balayé l’hémisphère occidental, pour culminer avec son discours
passionné devant l’ONU. Le reste du monde, y compris le plus grand
émetteur de gaz à effet de serre au monde (la Chine), a estimé qu’il
était indigne de réagir face à un enfant surmené et psychiatriquement
anormal qui semble avoir été manipulé par des oligarques véreux qui
poursuivent un programme globaliste.
Certains sont même allés jusqu’à qualifier ce phénomène de « pédophilie politique »
et à demander que les personnes qui l’ont manipulée soient poursuivies.
Mais l’Occident, où la dignité fait actuellement défaut, a connu de
grandes manifestations de jeunes : dans 156 villes, avec 100 000
personnes défilant à Berlin, 60 000 à New York, soit un total de quatre
millions de participants en tout. Ils ont appelé à un « Green New Deal »
qui éliminerait toute consommation de combustibles fossiles d’ici 2030.
Je crois qu’il s’agit d’une sorte de stupidité imposée forçant des
solutions simples et irréalisables à des problèmes complexes et non
résolus.

Je ne sais pas si je dois répondre au phénomène Greta. Après tout, elle n’est qu’une enfant parmi une longue série d’autres qui ont défilé devant les médias dans le cadre d’un stratagème politique. Il y a eu, par exemple, Severn Cullis-Suzuki, la fille de David Suzuki, qui, à l’âge de douze ans, a parlé du danger des trous dans la couche d’ozone lors d’une conférence des Nations Unies sur le climat à Rio en 1992. Depuis lors, la couche d’ozone est restée à peu près la même et personne ne peut prouver si cela a quelque chose à voir avec le Protocole de Montréal. Severn a poursuivi ses études à Yale, puis a fait carrière dans l’activisme environnemental et le journalisme, alors tout est bien qui finit bien, nonobstant les trous d’ozone. Peut-être que Greta fera tout aussi bien, en dépit des émissions de carbone et du réchauffement climatique. Après tout, sa Suède natale est plutôt bien isolée des fluctuations climatiques. Le début de la prochaine ère glaciaire (qui doit commencer à l’aube d’un nouveau millénaire) la rendrait invivable pendant des dizaines de milliers d’années, mais ce n’est pas une grande inquiétude aussi loin que les arrière-arrière-arrière-petits-enfants de Greta sont concernés.

Mais alors j’ai pensé que tout ne va pas forcément bien chez Greta,
qui semblait désemparée, pour ne pas dire perturbée émotionnellement,
dans sa concentration monomaniaque sur une question qu’elle ne comprend
sûrement pas (parce que personne ne la comprend). Ce genre d’obsession
est contagieux et, si elle n’est pas maîtrisée, cela pourrait entraîner
une psychose de masse chez les jeunes. Ceux d’entre nous qui ont atteint
un minimum de sagesse et de perspective ont la responsabilité de parler
aux jeunes et d’essayer de contrer les influences hystériques de ceux
qui voudraient les égarer pour leurs propres fins politiques. J’ai donc
décidé d’écrire une lettre ouverte à Greta (ouverte à tous les membres
du Club Orlov et, bien sûr, à Greta, si elle souhaite nous rejoindre).


Chère Greta,

Félicitations pour cette traversée de l’Atlantique à la voile. J’ai
souvent rêvé d’en faire autant. Mais je n’ai jamais eu accès à un yacht
de quatre millions d’euros en fibre de carbone, ni aux 40 000 euros
nécessaires pour acheter cette traversée de l’Atlantique, ni aux billets
d’avion pour mon équipage et moi-même pour rentrer (vous êtes revenus
en avion, n’est-ce pas ?). Et même si j’avais eu tout cela, je
m’inquiéterais pour tous les dommages environnementaux causés par
l’énorme quantité d’énergie fossile contenue dans la coque en fibre de
carbone, les voiles en kevlar et tout le matériel de haute technologie
pour un bateau comme celui-ci. Si vous aviez fait le calcul (vous
étudiez les mathématiques, n’est-ce pas ?), vous auriez constaté que
vous auriez pu économiser beaucoup d’émissions de dioxyde de carbone et
d’autres dommages environnementaux si vous aviez pris l’avion de
Stockholm à New York et retour.

Mais oublions un instant l’environnement. Vous avez fait un super
voyage, n’est-ce pas ? Eh bien, c’est vraiment quelque chose dont vous
pouvez être reconnaissante. Très peu de jeunes de 15 ans ont le droit de
partir en voyage comme ça. Vous êtes sur la bonne voie et vous ferez
probablement une carrière illustre dans l’activisme environnemental,
tout comme votre prédécesseur Severn Cullis-Suzuki avec l’urgence de la
couche d’ozone. Vous devriez vous amuser comme jamais, mais en écoutant
votre discours à l’ONU, j’ai eu l’impression que vous étiez amère et en
colère plutôt qu’heureuse et insouciante. Je connais un peu les
Aspergers et le trouble obsessionnel-compulsif. Les gens qui en sont
atteints ont tendance à être sérieux et sincères, alors je ne pense pas
que vous faisiez semblant. Maintenant, toutes ces émotions négatives
sont vraiment malsaines, alors je pense que cela vaut la peine
d’explorer pourquoi vous êtes si en colère.

Dans votre discours à l’ONU, vous avez dit : « Depuis plus de 30 ans, la science est claire comme de l’eau de roche. » Je suppose que vous parlez de la science du climat. Mais 30 ans, c’est vraiment peu de temps pour faire une moyenne. Et c’est ce qu’est le climat : une moyenne sur une longue période de temps. Les changements climatiques majeurs sont observables sur des durées beaucoup plus longues – un siècle ou plus. Et prédire le climat, c’est un peu comme prédire le temps qu’il va faire, sauf que c’est beaucoup plus difficile ! Et comment avez-vous décidé que la science a pu être « limpide » pendant plus longtemps que vous n’avez été en vie ? Je suis en vie depuis beaucoup plus longtemps, et je me souviens d’une époque, au cours des 30 dernières années, où les climatologues se penchaient sur l’affaiblissement du Gulf Stream et prédisaient qu’une autre ère glaciaire allait commencer. Mais la mode scientifique a changé et tout le monde a sauté dans le train du réchauffement climatique.

Et quand vous dites que la science a été claire comme de l’eau de
roche, je suppose que vous voulez dire que les climatologues ont
tendance à être d’accord les uns avec les autres. Mais c’est plus un
effet social que scientifique. Voyez-vous, les scientifiques qui font
des prédictions alarmantes ont tendance à faire plus de bruit et à
attirer plus de financement, et c’est l’accès au financement qui
détermine quel genre de science est étudié et quel genre est ignoré. Les
climatologues qui croient qu’il est impossible de prédire le climat
parce que c’est trop compliqué n’obtiennent aucun financement et
abandonnent complètement la science du climat. Maintenant, quand un tas
de scientifiques sont d’accord les uns avec les autres, c’est ce qu’on
appelle une « pensée de groupe » et ça ne veut rien dire. La
seule chose qui signifie quoi que ce soit en science, c’est si les
résultats expérimentaux sont en accord avec la théorie, et quand il
s’agit de la théorie du climat, l’expérience prendra quelques milliers
d’années pour fonctionner.

Le terme « limpide » implique que la science qui sous-tend
les théories du changement climatique est une science établie. Mais cela
va à l’encontre des faits : 222 060 articles sur ce sujet ont été
publiés entre 1980 et 2014. Comparons cela à la science qui se cache
derrière les interrupteurs pour éclairage : il n’y a eu aucun article
scientifique publié à ce sujet au cours de cette même période. Voilà à
quoi ressemble la science établie : il n’y a rien à écrire. Tous les
scientifiques, où qu’ils soient, diront toujours que « plus de recherche est nécessaire »
(tant qu’il y a des subventions à glaner), mais lorsqu’il s’agit des
interrupteurs, il est trop difficile d’argumenter. La boule de cristal
de la climatologie, par contre, semble elle encore un peu trouble.

Dans votre discours, vous avez parlé de la réduction des émissions
provenant de la combustion des combustibles fossiles comme d’un moyen de
« rester en dessous de 1,5 degrés[Celsius], et du risque de
déclencher des réactions en chaîne irréversibles hors du contrôle
humain »
. C’est probablement basé sur quelque chose qu’un adulte
vous a soufflé, et je déteste avoir à vous le dire, mais ça ne me semble
pas juste. Tout d’abord, les réactions en chaîne ne se produisent qu’à
l’intérieur des réacteurs nucléaires, et elles sont toutes
irréversibles, alors que les climatologues parlent de rétroactions
positives et de rétroactions négatives. Les boucles de rétroaction
positives font exploser les choses ; les boucles de rétroaction
négatives les empêchent.

Et ensuite, quel est ce chiffre de 1,5ºC ? C’est probablement une
estimation de l’augmentation moyenne de la température mondiale par
rapport aux niveaux préindustriels. Quels étaient ces niveaux ?
Honnêtement, on n’en sait rien. Il y a une quarantaine d’années, nous
avons commencé à recevoir des données de satellites qui couvraient la
planète entière, mais avant cette date, nous avions des relevés de
thermomètres qui ne couvraient que certains endroits, principalement en
Europe, en Amérique du Nord et dans quelques régions d’Asie. Sur la base
d’informations aussi limitées, il faudra beaucoup de temps pour arriver
à une estimation globale des températures préindustrielles, et nous ne
devrions pas nécessairement nous y fier. Pour les parties du monde pour
lesquelles nous avons des données remontant loin dans le temps, comme
l’Europe du Nord, nous constatons que le 12e siècle était beaucoup plus
chaud qu’il ne l’est aujourd’hui, puis il y a eu une mini ère glaciaire,
et ces deux périodes étaient clairement préindustrielles. Alors,
laquelle de ces deux températures ne doit-on pas dépasser de plus de
1,5ºC, la « température globale préindustrielle », celle qui est plus élevée que maintenant ou celle qui est plus basse ? On devrait peut-être tirer à pile ou face.

Une question encore plus importante est la suivante : comment
pouvons-nous savoir quelle sera l’ampleur du réchauffement de la
planète ? Les estimations (et c’est tout ce qu’elles sont) sont basées
sur des modèles climatiques, qui sont essentiellement des jouets
climatiques construits dans un ordinateur. Ce sont des jouets parce que
pour représenter tous les systèmes géophysiques de la Terre dans les
moindres détails, il faudrait un ordinateur de la moitié de la taille de
la planète et il faudrait des siècles pour trouver une réponse, alors
la solution est de se rapprocher le plus possible des choses. Ces
modèles climatiques sont certainement utiles pour tester diverses
théories sur le fonctionnement du climat, mais peut-on dire qu’ils
peuvent servir de base pour prédire les changements climatiques à long
terme ? Les météorologues ne peuvent pas nous donner des prévisions
précises cinq jours à l’avance, et pourtant les climatologues prétendent
connaître les décennies et les siècles à venir ; est-ce bien sérieux ?

Il semble étrange de faire autant confiance aux modèles climatiques, étant donné que nous sommes mauvais sur tous les autres types de prévisions. De plus, nous savons que les climatologues truquent les choses. Ils l’admettent eux-mêmes. Par exemple, les nuages sont très difficiles à modéliser avec précision parce que beaucoup de choses dépendent de ce qui se passe à l’échelle microscopique. Si le sommet d’un nuage se compose de gouttelettes d’eau, elles agissent comme de minuscules miroirs et réfléchissent la lumière du soleil dans l’espace, refroidissant ainsi la planète, mais si elles se composent de cristaux de glace, elles agissent comme de minuscules prismes et dispersent l’énergie dans le nuage, réchauffant l’air. Parfois, le nuage se réchauffe suffisamment pour faire fondre les cristaux de glace et les faire agir comme de minuscules miroirs, ce qui entraîne une rétroaction négative. Mais les climatologues commencent à peine à se rendre compte à quel point tout cela est compliqué, et pour l’instant, ils ne font que débroussailler ce qu’on appelle des « fudge factors / facteurs enjoliveurs ». Ils ajustent leurs modèles jusqu’à ce qu’ils arrêtent d’être instables et commencent à prédire ce qu’ils veulent qu’ils prédisent.

Voici un autre exemple : les courants océaniques sont extrêmement
importants pour déterminer le climat. Lorsqu’ils fonctionnent, ils
redistribuent la chaleur de l’équateur vers les pôles, gardant ainsi la
planète au chaud. Mais lorsqu’ils s’arrêtent, des calottes glaciaires et
des glaciers se forment près des pôles. Ils réfléchissent beaucoup de
lumière du soleil dans l’espace et nous vivons alors une ère glaciaire.
En remontant des milliers d’années en arrière, nous observons une
tendance : de longues périodes glaciaires et de courtes périodes
interglaciaires. Nous approchons de la fin d’une période interglaciaire.
Et bien que ce ne soit qu’une autre théorie, ce qui semble déclencher
le début des glaciations, c’est le réchauffement climatique : la planète
se réchauffe suffisamment pour faire fondre rapidement la calotte
glaciaire du Groenland, ce qui fait couler de l’eau douce dans
l’Atlantique Nord, empêchant le Gulf Stream de plonger et cela arrête
tout le tapis roulant. Qu’en disent les modèles climatiques ? Eh bien,
il s’avère que les grands courants comme le Gulf Stream sont aussi
importants que les petits courants et les interactions à très petite
échelle qui déterminent le mélange de l’eau salée chaude et de l’eau
douce froide. C’est trop compliqué à modéliser, et il s’agit donc d’un
autre facteur enjoliveur.

Le dernier sur notre liste de facteurs enjoliveurs est la lumière du
soleil elle-même. Les modélisateurs du climat considèrent la production
solaire comme constante, même si nous savons qu’elle fluctue. Le soleil
semble avoir son propre rythme, mais nous ne savons pas quelle en est la
cause ni à quel point cela est fiable. Tout ce que nous savons, c’est
que nous ne pouvons pas prédire la production solaire, mais qu’elle a un
impact important sur le climat.

Nous ne pouvons pas non plus prédire les éruptions volcaniques qui
peuvent émettre d’énormes quantités de gaz à effet de serre, et une
grande éruption peut projeter suffisamment de poussière dans la
stratosphère pour faire disparaître le soleil et causer quelques étés
qui ressemblent à des hivers, avec de mauvaises récoltes et une famine
massive. L’éruption de Salamas en 1257 aurait déclenché la mini
glaciation médiévale. Mais nous ne pouvons pas prédire de tels
événements, et tous les modèles climatiques devraient donc porter une
mise en garde : « à condition qu’il n’y ait pas d’éruptions volcaniques massives ».

Ainsi, étant donné que les nuages, les courants océaniques,
l’activité solaire, les éruptions volcaniques sont trop difficiles à
modéliser, les climatologues se sont emparés d’un élément qu’ils peuvent
à la fois mesurer et modéliser : le dioxyde de carbone. On pense qu’il
cause le réchauffement de la planète, bien qu’il y ait deux façons
différentes d’y penser. On pourrait penser que l’augmentation de la
concentration atmosphérique de dioxyde de carbone provoque le
réchauffement de la planète en emprisonnant les rayons solaires. On
pourrait aussi penser que le réchauffement de la planète entraîne une
augmentation des concentrations atmosphériques de dioxyde de carbone,
ainsi que d’autres gaz à l’état de traces qui réchauffent le climat
comme le méthane, l’oxyde nitrique et la vapeur d’eau. N’oubliez pas que
ces derniers gaz à l’état de traces sont beaucoup plus puissants en
tant que gaz à effet de serre que le dioxyde de carbone. Mais il est
difficile de comprendre d’où ils viennent, et encore plus difficile de
savoir qui en est responsable, alors qu’avec le dioxyde de carbone, nous
pouvons blâmer les humains qui brûlent des combustibles fossiles.

Et c’est ce que le plan semble être : blâmer les gens de brûler des
combustibles fossiles et essayer de les faire cesser, ou du moins les
faire se sentir coupables à ce sujet et investir beaucoup d’argent
public dans les technologies vertes comme l’éolien et le solaire. Bien
sûr, ces dernières ne produisent de l’électricité que parce que les
carburants liquides à base de pétrole nécessaires au transport sont
disponibles, mais l’électricité qu’ils produisent est intermittente,
c’est-à-dire peu fiable. Donc si vous n’avez que du vent et du soleil,
vous aurez des ruptures sans fin et la société cessera de fonctionner.
Pour que cela fonctionne, il faut aussi entretenir des centrales au gaz,
c’est-à-dire autant qu’il en faudrait sans vent ni soleil. Elles
passeraient beaucoup de temps à tourner quasiment à vide, mais seraient
toujours prêtes à produire de l’énergie dès qu’il ferait nuit ou que le
vent tomberait. Les centrales au gaz peuvent le faire, contrairement aux
centrales nucléaires ou au charbon qui ont besoin de beaucoup de temps
pour se mettre en marche. Mais il s’agit d’un mode de fonctionnement
très inefficace, et donc très coûteux, si coûteux que tout pays qui ira
dans ce sens sera confronté à des tarifs d’électricité si élevés qu’il
ne pourra se permettre de fabriquer une grande partie de quoi que ce
soit, comme des panneaux solaires, des générateurs éoliens ou des
turbines à gaz. Et qu’est-ce qu’il faut faire pour le transport ? Tous
les navires, les locomotives et les camions long-courriers ont besoin de
diesel, et il n’y a pas d’autre technologie disponible pour les
remplacer.

Mais ce n’est pas tout. Toute cette « nouvelle technologie verte »
n’est probablement qu’une tentative de peindre un visage heureux sur
une triste situation, à savoir que les combustibles fossiles s’épuisent.
Le charbon encore disponible est de qualité de plus en plus médiocre ;
la production de pétrole conventionnel, facile à obtenir, a atteint son
apogée en 2005-2006 ; et le gaz naturel restant, qui est privilégié
parce qu’il brûle proprement et produit trois fois moins de dioxyde de
carbone par unité d’énergie que le charbon, se trouve surtout dans trois
pays : Russie, Iran et Qatar. La conclusion inévitable est qu’il y aura
beaucoup moins d’énergie disponible, mesures climatiques ou pas.

Et c’est là, Greta, que vous intervenez. Voyez-vous, vos sponsors et
sympathisants, qui comprennent d’anciens officiels américains comme
Barack Obama et Al Gore, des oligarques comme George Soros et le clan
bancaire Rothschild (le yacht qui vous a fait traverser l’océan
s’appelait à l’origine « Edmond de Rothschild »), ont un
problème. Compte tenu de leurs échecs combinés, ils ont très peu à
offrir aux jeunes de l’Ouest. Déjà, les deux générations précédentes ont
vu s’amenuiser leurs perspectives de mener une vie normale. Par
exemple, de nombreux jeunes de votre pays ont été contraints de vivre
chez leurs parents au lieu de se marier, de déménager et de fonder une
famille. La situation ne fera qu’empirer à mesure que la crise de
l’énergie se développera.

Résultat de recherche d'images pour ""Edmond de Rothschild" yacht thunberg"

Alors, comment expliquer aux jeunes qu’ils ne pourront pas mener une
vie normale, mais qu’ils vivront plutôt sur une couchette dans une ruche
de co-habitat et de co-travail hors de prix, sans famille, sans enfants
et sans animaux de compagnie ? Comment faire en sorte qu’ils acceptent
ce plan de plein gré et qu’ils ne se rebellent pas, qu’ils ne renversent
pas les oligarques et les fonctionnaires qui sont à l’origine de ce
fiasco du développement ? Eh bien, Greta, c’est là que vous intervenez :
votre travail est de les culpabiliser suffisamment au sujet de
l’environnement et du réchauffement climatique pour qu’ils supportent
ces mauvais traitements et ne se plaignent pas. En fait, si vous faites
bien votre travail, ils se sentiront auto-satisfaits et vertueux même si
leur vie entière est réduite au seul écran rougeoyant de leurs gadgets
connectés à Internet (tant que le réseau électrique tiendra le coup).
Votre idée de sécher les cours le vendredi pour l’environnement, au
fait, est géniale ! Il est beaucoup plus facile d’amener les gens à
arrêter de faire quelque chose qu’ils ne veulent pas faire que de les
amener à faire quelque chose, comme planter des arbres.

Vous ne devriez pas laisser tout ça vous faire de la peine. Après tout, votre travail consiste à faire en sorte que les gens dont la vie sera inévitablement très triste se sentent mieux dans leur peau. En apparence, contrairement à la plupart de vos pairs, vous aurez un avenir brillant, heureux et prospère, plein d’aventures marines et d’apparitions publiques entourées de fans admiratifs. Ne laissez rien de sérieux avoir prise sur vous. Profitez de la vie et profitez du reste de votre enfance, et ne vous inquiétez pas trop pour la Terre. Elle existe depuis 4,5 milliards d’années, ce qui est beaucoup plus que vos quinze ans. Prenez soin de vous, et laissez la Terre prendre soin d’elle-même durant son propre temps interglaciaire si doux.

Dmitry Orlov

Le livre de Dmitry Orlov est l’un des ouvrages fondateurs de cette nouvelle « discipline » que l’on nomme aujourd’hui : « collapsologie » c’est à-dire l’étude de l’effondrement des sociétés ou des civilisations.

Traduit par Hervé, relu par Kira pour le Saker Francophone




Un point de vue à contre-courant sur Greta et le Climat

[Source : Sott.net]

[NdNM : L'auteure de l'article suivant émet l'hypothèse (pour elle quasi certitude) d'une prochaine nouvelle ère glaciaire. Cependant, peu d'éléments semblent pouvoir actuellement la supporter, même si localement au Québec, ces dernières années, les hivers tendent à devenir plus long et plus rigoureux en termes de quantité de neige et/ou de températures et si d'autres lieux du monde semblent être affectés par une même tendance.
Des passages particuliers ont été surlignés en jaune par le présent blogue.]

Greta Thunberg, ou la fausse prophétesse de la Croisade des enfants

[Auteur :] Laura Knight-Jadczyk

Comme le savent peut-être les lecteurs de SOTT, les prophéties, c’est mon « affaire » depuis plus de 25 ans. Et j’en ai souvent bavé. En dépit d’un « palmarès » plus long que les deux bras, j’ai souvent l’impression d’être Cassandre.

Greta thunberg mural bristol
© Inconnu
Une peinture murale de Greta Thunberg à Bristol, Royaume-Uni

Cela fait maintenant quelques années que je n’ai rien écrit publiquement, mis à part mes posts sur notre forum, et la raison en est principalement le « complexe de Cassandre » susmentionné. J’ai fini par me rendre compte que rien, absolument rien n’inverserait la machine et ne préviendrait la dégringolade de l’humanité, désormais au bord de l’extinction. En outre, dès le début, on s’est employé énergiquement à étouffer mes avertissements et à me mettre hors jeu, pour ainsi dire.

Comme ça n’a pas réussi, la censure globale imposée par Google, Facebook, Twitter et les médias mainstream a pris le relai et a laissé des traces. Il fut un temps où SOTT.net comptait six millions de lecteurs par mois – aujourd’hui, nous pouvons nous estimer heureux si nous en comptons deux millions. Les redirections en provenance de FB et de Twitter étaient notre principal mode de diffusion ; aujourd’hui, elles sont quasi inexistantes.

Quoi qu’il en soit, je ne suis pas encore morte, et tout se déroule globalement selon les prédictions de notre « projet prophétique » – l’Expérience cassiopéenne – et nous avons une bonne idée de la façon dont ça va se terminer.

Greta Thunberg, elle, n’en a aucune idée. Et la médiatisation de son ignorance est littéralement criminelle ce qui, puisqu’elle y participe de son plein gré, même si ce n’est qu’une « enfant », fait également d’elle une criminelle. Évidemment, elle ne s’en rend pas compte, parce qu’elle a été profondément conditionnée – elle et toute une génération d’enfants sur la planète ; mais n’en a-t-il pas toujours été ainsi ? Les paroles changent, mais c’est le même refrain, le but étant la manipulation et le contrôle de l’humanité.

Prophète contre prophète

Laissez-moi vous conter une petite parabole de l’Ancien Testament que j’ai relatée à ma façon il y a trente ans.

greta prophet house fire
© Inconnu

Il était une fois deux rois de deux petits royaumes qui étaient apparentés par mariage. Le premier roi décida de rendre visite à son beau-frère, le second roi. À son arrivée, il fut accueilli par le second roi, qui avait préparé toutes sortes d’amusements et de divertissements.

Après moult célébrations et réjouissances, le second roi dit à son beau-frère, le premier roi, qu’il tendait à considérer tous ses biens comme des possessions mutuelles, et qu’il espérait que le premier roi voyait les choses de la même façon. Cela rendit le premier roi quelque peu nerveux, et il se demanda ce que tout cela signifiait. Il ne fut pas long à le découvrir. Le second roi voulait faire la guerre à l’un de ses voisins, s’emparer de ses terres et de ses biens, mais, pour ce faire, il lui fallait de l’aide. Il savait que son beau-frère ne nourrissait pas ce genre d’ambition, et il s’était employé à l’amadouer afin d’obtenir son aide.

Quelque peu déconcerté par cette requête, le premier roi demanda s’il était possible de faire appel à plusieurs prophètes pour découvrir si ce plan était avisé. Le second roi convoqua volontiers quatre cents prophètes. Tous, à l’unanimité, louèrent le projet et la perspicacité de leur roi. Mais le premier roi était toujours mal à l’aise – son instinct lui disait que quelque chose ne tournait pas rond. Il demanda s’il restait un prophète à consulter. Il s’avéra que c’était le cas, mais le second roi prévint le premier de ne pas attendre grand chose de cet individu car il y avait de l’animosité entre eux, et ces sentiments négatifs rendait ce dernier prophète hostile à tout dessein du second roi. Ayant copieusement diffamé ce dernier prophète, il le fit appeler.

Comme de bien entendu, le dernier prophète contredit les quatre cents autres et annonça au second roi qu’il mourrait s’il partait en guerre. Pour le punir de son insolence, le second roi fit jeter l’oracle impudent en prison, pour le faire méditer sur son outrecuidance jusqu’au retour des rois et de leur armée. Insistant sur la véracité de sa prophétie, le dernier prophète fit remarquer au roi qu’il serait fort étonné s’il revenait.

Mais le perfide second roi avait un plan. Ayant persuadé son beau-frère de l’accompagner, il s’arrangea pour combattre habillé en simple soldat, tandis que son beau-frère se rendit sur le champ de bataille en habit royal.

Il s’avéra que les soldats du camp rival avaient reçu l’ordre de rechercher et de tuer immédiatement le second roi (mais pas l’autre). Au cours du combat, les soldats ennemis se lancèrent à la poursuite du seul homme habillé en roi et, découvrant qu’il n’était pas celui qu’ils cherchaient, dans un accès de rage et de frustration, ils se tournèrent vers le soldat le plus proche et le tuèrent – ce soldat était le roi malfaisant. Prophétie accomplie.

On peut tirer plusieurs leçons importantes de cette histoire. La première est qu’une prophétie est inexorable, à moins de changer radicalement d’attitude et d’orientation. On ne peut pas tromper la réalité quantique ! La deuxième leçon est que les chances de réalisation d’une vraie prophétie sont les mêmes que celles évoquées dans cette histoire : quatre cents contre un. Une troisième leçon, et non des moindres, est que les gens veulent rarement entendre la vérité parce qu’il est difficile de renoncer aux jeux de pouvoir et aux rationalisations. Et enfin, la façon la plus simple d’ignorer la vérité est d’éliminer le prophète, soit littéralement, soit en le diffamant.

L’histoire de Jonas révèle l’autre face de la médaille : Dieu demanda à Jonas de prophétiser la destruction de Ninive, cité du pêché et de la décadence. Jonas fit bien son travail (motivé, il faut dire, par une méditation forcée dans le tube digestif d’un gros poisson). Or à son grand étonnement, les habitants de Ninive se repentirent et rentrèrent dans le droit chemin, si bien que la catastrophe fut évitée ! Mais au lieu d’être rempli de joie, Jonas en fut mortifié. Il avait le sentiment d’avoir été pris pour un imbécile. Humilié et en colère, il partit bouder dans son coin. Au cours d’une petite discussion, Dieu lui fit remarquer que l’illumination prophétique pouvait servir d’autres desseins – à savoir, le repentir et le changement.

Aujourd’hui, nous avons des prophètes des temps modernes – statisticiens et scientifiques de tout poil – qui prévoient tendances et probabilités. Dans la plupart des cas, dans les affaires privées comme publiques, les décisions sont fondées sur ce type de données. Puisque ces méthodes « divinatoires » modernes reposent sur des tonnes de statistiques qui reflètent des actions purement matérielles, le caractère inspirant d’un idéal n’est ni pris en compte, ni prévu. En conséquence, les prédictions sur lesquelles notre culture fonde ses activités entraînent l’évolution dans son sens le plus strict – à savoir, une spirale infernale et inexorable menant au déclin et à la dégénérescence.

À cet égard, les prédictions eschatologiques peuvent servir de tremplin amenant à une prise de conscience, laquelle contribuerait à faire naître ces aspirations supérieures, qui pourraient alors agir de façon à mitiger les événements futurs. Si suffisamment de gens développent la conviction que quelque chose d’effroyable est sur le point de se produire si nous ne changeons pas nos mœurs et nos comportements, cela pourrait créer l’élan nécessaire et faire naître l’aspiration à certains idéaux, entraînant alors une possible altération des réalités quantiques.

Lorsque j’ai commencé à publier les transcriptions de l’Expérience cassiopéenne, j’ai pensé naïvement que les gens comprendraient qu’à moins de changer en profondeur nos attitudes fondamentales vis-à-vis de la réalité, l’humanité allait sombrer.

Mais ce changement radical ne s’est pas produit ; en fait, j’ai du mal à imaginer un monde plus enlisé dans les mensonges, un monde plus en proie à l’aveuglement que celui-ci. Mais je ne suis guère étonnée. Je l’avais prédit il y a trente ans.

Dans un de ses contes, Gurdjieff décrit parfaitement ce qui se passe avec les libéraux/gauchistes/démocrates/que sais-je encore (insérez le nom du parti qui représente l’Establishment dans votre pays) :

« Un conte oriental parle d’un très riche magicien qui avait un bon nombre de moutons. Mais ce magicien était très avare car il ne voulait pas embaucher de bergers, ni ne voulait ériger de barrière autour du pâturage où les moutons paissaient. En conséquence, les moutons vagabondaient souvent dans la forêt, tombaient dans des ravins et ainsi de suite, mais surtout ils s’enfuyaient, parce qu’ils savaient que le magicien voulait leur chair et leur peau, et ils n’aimaient pas cela.

Alors le magicien trouva un remède. Il hypnotisa ses moutons et leur suggéra tout d’abord qu’ils étaient immortels et qu’il ne leur serait fait aucun mal lorsqu’on les écorcherait, qu’au contraire, cela leur ferait beaucoup de bien et serait très agréable ; deuxièmement il leur suggéra qu’il était un bon maître qui aimait ses troupeaux tellement qu’il était prêt à faire tout pour eux ; et, en troisième lieu, il leur suggéra que si quoi que ce soit devait arriver, cela n’arriverait pas tout de suite et sûrement pas dans la journée, donc ils n’avaient pas besoin d’y penser. Au-delà de cela, le magicien suggéra à ses moutons qu’ils n’étaient pas du tout des moutons ; il suggéra à certains d’entre eux qu’ils étaient des lions, à d’autres qu’ils étaient des aigles, à d’autres qu’ils étaient des hommes et à d’autres qu’il étaient même des magiciens.

Ainsi tous ses soucis et inquiétudes à propos des moutons prirent fin. Ils ne s’enfuirent plus jamais et attendirent calmement le moment où il aurait besoin de leur chair et de leurs peaux. »

Cela décrit bien la condition des masses à l’heure actuelle. Pour s’éveiller, il faut d’abord réaliser qu’on dort profondément. Pour ce faire, il faut reconnaître et comprendre pleinement la nature des forces qui agissent pour nous maintenir dans cet état de sommeil ou d’hypnose. Il est absurde de penser qu’on peut y parvenir en puisant les informations à la source même qui induit l’hypnose. Gurdjieff poursuit :

« Théoriquement [l’homme] peut [s’éveiller], mais pratiquement cela est presque impossible, parce qu’aussitôt qu’un homme ouvre les yeux, s’éveille pour un moment, toutes les forces qui le retiennent dans le sommeil s’exercent de nouveau sur lui avec une énergie décuplée, et immédiatement il retombe endormi, rêvant très souvent qu’il est éveillé ou qu’il s’éveille. »

C’est dans l’éveil de l’humanité que réside l’espoir de mitiger les catastrophes prophétisées. Pour mettre fin aux conditions qui ont contribué à la situation déplorable dans laquelle se trouve l’humanité, une mise en lumière et une compréhension de ces conditions est nécessaire. Le Faux prophète – la propension de l’humanité à se fourvoyer – doit être terrassé.

« Gardez-vous des faux prophètes. Ils viennent à vous en vêtements de brebis, mais au dedans ce sont des loups ravisseurs. Vous les reconnaîtrez à leurs fruits. Cueille-t-on des raisins sur des épines, ou des figues sur des chardons ? (…) Tout bon arbre porte de bons fruits, mais le mauvais arbre porte de mauvais fruits. (Matthieu 7:15,23) »

Chacun admettra volontiers qu’il y a probablement trop de violence à la télévision et sur Internet, et que les publicités dont on nous bombarde quotidiennement tiennent plus de l’attrape-nigaud que d’autre chose, mais rares sont ceux qui appréhendent réellement la véritable nature et l’étendue de l’influence hypnotique des médias. Plus rares encore sont ceux qui ont la moindre idée de l’objectif que cache le consumérisme. Comme l’écrivent Wallace et Wallechinsky dans The People’s Almanac [« L’almanach du peuple », ouvrage non traduit en français – NdT] :

« Après la Seconde Guerre mondiale, la télévision entra dans une ère de prospérité… On fit appel à des psychologues et à des sociologues pour qu’ils étudient les comportements humains face aux techniques de vente ; autrement dit, pour qu’ils découvrent comment manipuler les gens à leur insu. Le Dr. Ernest Dichter, président de l’Institute of Motivational Research [Institut de recherche sur la motivation – NdT] déclara en 1941 :
« L’agence de publicité gagnante est celle qui manipule les motivations et désirs humains, et créé un besoin à l’égard de biens de consommation auxquels le public était jusqu’alors peu habitué – voire même qu’il rechignait à acquérir. »

Discutant de l’influence de la télévision, Daniel Boorstin écrit : « Voici enfin un supermarché de « l’expérience de substitution ». Une programmation réussie offrira du divertissement – sous l’apparence de l’instruction ; de l’instruction – sous l’apparence du divertissement – de la persuasion politique – avec tout l’attrait de la publicité ; et de la publicité – avec tout l’attrait du spectacle. »

La télévision programmée sert non seulement à répandre le consentement et l’uniformité, mais elle représente également une approche industrielle délibérée. »

Bien qu’il ait été démontré que la télévision nuit gravement aux enfants, et qu’on puisse attribuer la plupart des aspects destructeurs de la société aux valeurs déliquescentes promues à la télévision, on constate un effet plus profond et plus insidieux sur la psyché humaine. Comme cité plus haut, il s’agit d’une manipulation planifiée et délibérée visant à susciter le consentement, à répandre l’uniformité et à hypnotiser les masses de sorte qu’elles se soumettent à l’autorité toute-puissante : la télévision.

Un jour, on demanda à Allen Funt, créateur et présentateur de l’émission populaire « Candid Camera » [Caméra cachée – NdT], ce qu’il avait découvert de plus troublant sur les gens dans le cadre de son métier. Sa réponse fut glaçante quand on considère les ramifications : « Le pire, et ça, je le vois tous les jours, c’est de voir à quel point les gens se soumettent facilement à n’importe quelle figure d’autorité, ou même aux signes d’autorité les plus minimes. Un type bien habillé monte l’escalator à contre-sens, et la plupart des gens feront demi-tour et s’escrimeront à remonter l’escalator. Un jour, nous avons placé un panneau sur la route : « Delaware Closed Today » [Delaware : Fermé aujourd’hui – NdT] ». Les automobilistes ne se posèrent même pas la question. Certains demandèrent même : « Est-ce que le New-Jersey est ouvert ? » [cité par Wallace & Wallechinsky – NdT]

L’image qui se dessine est celle d’une société délibérément artificielle faite d’uniformité télévisuelle, de pauvreté intellectuelle et créative, de grogne sociale et de décadence. Manifestement, les médias sont chargés de propager ces conditions.

GQ magazine greta thunberg

On pourrait s’attendre à ce que les professionnels de la motivation développent, dans l’intérêt de leurs clients industriels, une programmation visant à instaurer des conditions sociales bénéfiques – ce qui est tout à fait à leur portée. Il apparaît que l’autorité finale en matière de programmation audiovisuelle est entre les mains des publicitaires, eux-même épaulés par les industries vendeuses de produits et d’idées. Avec toutes les données psychologiques auxquelles ils ont accès, on pourrait s’attendre à ce qu’ils imposent une programmation visant à améliorer des conditions sociales qui leur coûtent de l’argent. Plus de vingt-cinq milliards de dollars sont dépensés chaque année pour apprendre aux travailleurs à lire et à écrire, au terme d’un parcours éducatif conjuguant instruction publique et zapping télé.

Il est admis que l’effondrement social qui s’annonce, lequel coûte à ces géants industriels de vastes sommes d’argent, est principalement attribuable aux frustrations et aux mécontentements générés par la vision faussée de la réalité présentée dans les médias. Pourquoi n’utilisent-ils pas leurs ressources financières pour aider les professionnels de la motivation à concevoir des programmes susceptibles d’entraîner des changements positifs ?

Se peut-il que les conditions de la société, y compris la réponse programmée aux « signes d’autorité les plus infimes », soient voulues ? Oserait-on suggérer qu’ils n’ont pas accès aux chiffres et aux études portant sur l’influence nuisible de la télé et des médias, et qu’ils ne réalisent pas que ça leur coûte de l’argent ? Si c’est le cas, alors ils sont trop stupides pour s’ériger en arbitres de nos valeurs, et nous devrions leur tourner le dos. Si ce n’est pas le cas, il nous faut supposer qu’il y a un but à cette manipulation.

De nombreux éléments de preuve viennent étayer l’idée que ce dessein, ou que l’objet de cette manipulation, est de créer un démantèlement psychologique et social suffisant pour permettre l’instauration d’un gouvernement totalitaire, lequel sera réclamé par le peuple. On postule en outre que l’« élite des ultra-riches » cherche à contrôler la planète en sous-main, et c’est à cette fin qu’ils orchestrent les événements et financent certaines activités qui seront perçues par les masses comme des « aléas » politiques et internationaux.

Or comme l’a dit Franklin D. Roosevelt : « En politique, rien n’arrive par hasard. Chaque fois qu’un événement survient, on peut être certain qu’il avait été prévu pour se dérouler ainsi. »

Et il était bien placé pour le savoir.

De nombreuses preuves viennent étayer l’idée que les guerres sont fomentées et menées dans le but exprès de redistribuer clandestinement ces équilibres de pouvoir financier. Qu’importe si nos pères, frères, grand-pères, oncles, cousins et fils périssent dans ces entreprises, il s’agit de simples jeux de « relations internationales » auxquels s’adonnent ceux qui, du fait de leur argent et de leur position, ne trouvent rien d’autre à faire pour passer le temps ou exercer leur intelligence.

Or il y a une conséquence à ce jeu d’échecs mondial, et les joueurs comme les pions l’ignorent.

Réalité façonnée par l’idéologie versus réalité objective

Regardons les choses en face : à cause des éléments pathologiques qui parviennent invariablement au pouvoir, l’existence sur cette planète n’a jamais été un long fleuve tranquille ni une promenade de santé. Mais la situation actuelle est aussi précaire qu’au temps de Sodome et Gomorrhe, juste avant qu’une comète n’explose apparemment dans le ciel et ne raye ces deux cités de la carte ; ou bien qu’au temps de la légendaire Atlantide à la veille de sa destruction. Et cela devrait nous faire réfléchir. Dans son ouvrage The life of reason [« L’Âge de raison », ouvrage non traduit en français – NdT], George Santayana écrit : « Ceux qui ne peuvent pas se rappeler le passé sont condamnés à le répéter ». Mais les libéraux/la gauche sont occupés à effacer et à réécrire l’Histoire, guidés par leurs idéologies post-modernistes/marxistes, qui se rapprochent en essence du credo YCYOR [« You Create Your Own Reality » : On se crée sa propre réalité – NdT]. Les faits irréfutables et la physique classique – la réduction du paquet d’onde – ont été jetés au rebut et remplacés par l’idée délirante selon laquelle l’incertitude quantique pouvait être appliquée à la réalité brute, matérielle.

Tandis que le cerveau interagit avec son environnement, les circuits synaptiques se combinent pour former des cartes synaptiques du monde perçu par les sens. Ces cartes décrivent de petits segments de ce monde – formes, couleurs, mouvements – et sont dispersées dans tout le cerveau. À mesure que le réseau synaptique cérébral évolue – et ce depuis la naissance (ou même avant) – ces cartes traitent les informations simultanément et en parallèle. Sur la base de ces cartes synaptiques du monde, nous pouvons développer une vision plus ou moins objective de la réalité.

La physique classique affirme que le futur existe déjà, tout comme le présent et le passé. Tout ce qui arrivera s’est déjà produit. Mais pour une raison inconnue, notre mental ne peut faire l’expérience du futur que séquentiellement, dans ce que nous appelons le présent.

De son côté, la physique quantique affirme qu’il est impossible de prédire le futur avec une certitude absolue. Le futur n’existe pas encore dans un état défini. L’incertitude quantique ne nous interdit pas toute connaissance du futur. Elle nous donne des outils pour faire des prédictions, mais seulement en termes de probabilités.

Bohr et d’autres éminents physiciens de l’École de Copenhague affirment que la réalité objective est un concept ambigu au niveau quantique. En physique, notre connaissance ne se développe que lorsque nous mesurons concrètement quelque chose, et même alors, la façon dont nous décidons de prendre ces mesures affectera les résultats obtenus.

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C’est un ventilateur ! C’est un mur ! C’est une corde ! C’est un arbre ! C’est un serpent ! C’est une lance ! Poser la même question de différentes manières peut appeler des réponses qui sembleront contradictoires, mais une seule expérience ne saurait fournir en elle-même des informations contradictoires. Certaines expériences montrent des électrons sous forme d’ondes, et d’autres les montrent sous forme de particules. Dans aucune expérience, les électrons n’apparaissent simultanément sous forme d’ondes et de particules. Bohr appelait cela la complémentarité.

La mécanique quantique laisse l’observateur dans le doute quant à la nature réelle de la réalité. S’agit-il d’ondes, ou de particules ? Nous l’ignorons, et aucune expérience ne nous le dira. Détecter l’un des deux attributs exclut automatiquement toute connaissance de l’autre.

L’univers recèle de nombreux états futurs possibles, ou potentialités, représentés par la fonction d’onde. La fonction d’onde s’effondre et se fonde constamment dans le présent, à mesure que les nombreux états possibles fusionnent en un seul état, à mesure que le présent se déroule et que les possibilités deviennent réalité.

Un grand nombre de gens se sont mis dans la tête que l’incertitude quantique signifiait qu’on est capable de « créer sa propre réalité » en fonction de ses croyances, ou de ce sur quoi on porte son attention. Cette idée, populaire chez nombre d’adeptes du « New Age », est en fait le fondement de la plupart des religions (qu’elles en soient ou non conscientes).

Notre univers semble être composé de matière/énergie et de conscience. En soi, la matière/énergie « préfère », semble-t-il, l’état chaotique. Telle qu’elle, la matière/énergie ne recèle même pas les concepts de « création » ou « d’organisation ». C’est la conscience qui donne vie à ces concepts et qui, de par son interaction avec la matière, pousse l’univers soit vers le chaos et la dégénérescence, soit vers l’ordre et la création.

Ce phénomène peut être mis sous forme de modèle mathématique et simulé sur un ordinateur utilisant l’EEQT – Event Enhanced Quantum Theory [Théorie quantique en matière d’événements – NdT] ). Nous ignorons si l’EEQT simule fidèlement l’interaction de la conscience avec la matière. Mais il y a des chances que ce soit le cas, parce qu’elle semble décrire les phénomènes avec plus d’exactitude que la mécanique quantique orthodoxe ou ses théories rivales (théorie de De Broglie-Bohm, théorie GRW, etc.)

Les enseignements de l’EEQT peuvent être décrits simplement comme suit :

Appelons notre univers matériel « le système ». Le système est caractérisé par un certain « état ». Il est utile de représenter l’état du système par un point sur un disque. Le point au centre du disque, son origine, est l’état de chaos. On pourrait également le décrire comme le « potentiel infini ». Les points sur la circonférence représentent les « purs états » d’être, c’est-à-dire des états de « connaissance pure, non trouble ». Entre les deux, il y a des états mitigés. Plus l’état se rapproche de la circonférence, plus il est pur et « organisé ».

Un « observateur » extérieur – une « unité de conscience » – se fait une idée (peut-être exacte, peut-être erronée, peut-être entre les deux) de l’état réel du système, et l’observe à travers le prisme de la « croyance » qu’il entretient au sujet dudit état. Si l’observation se prolonge, l’état du système accomplit un « saut » quantique. En ce sens, on se « crée » effectivement « sa propre réalité » ; mais comme toujours, le diable est dans les détails.

Les détails en question sont que l’état résultant de l’observation du système sera plus pur ou plus chaotique, selon la « direction » du saut, laquelle dépendra du degré d’objectivité de l’observation : à savoir, dans quelle mesure l’observation se rapproche de la réalité de l’état.

D’après l’EEQT, si les attentes de l’observateur sont proches de l’état réel du système, le « saut » orientera ce dernier vers un état plus organisé, moins chaotique.

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Vous voyez des signes tout autour de vous, mais êtes-vous sûr de les lire correctement? Si, à l’inverse, les attentes de l’observateur tendent vers la négation de l’état réel (c’est-à-dire, quand les croyances de l’observateur sont fausses par rapport à l’état RÉEL – la réalité objective) alors le « saut » orientera le système vers un état plus chaotique, moins organisé. En outre, ce saut prendra en règle générale beaucoup plus de temps.

Autrement dit, si la connaissance de l’observateur quant à l’état réel du système est proche de la vérité, alors l’acte même d’observation et de vérification provoquera un saut rapide et l’état résultant sera plus organisé, plus pur. Si la connaissance de l’observateur quant à l’état réel est fausse, alors ce changement d’état prendra beaucoup plus de temps, et tendra vers le chaos.

En résumé, ceux quoi « croient » en la possibilité de « créer une réalité » différente de ce qui EST, contribuent à répandre le chaos et l’entropie. Si vos convictions, même les plus inébranlables, sont aux antipodes de la vérité, vous entrez en essence en conflit avec la vision que l’Univers a de lui-même, et je peux vous assurer que ce n’est pas vous qui gagnerez. Vous attirerez la destruction sur vous-même et sur tous ceux qui se livreront avec vous à ce genre de « bras de fer » avec l’Univers.

À l’inverse, si vous êtes capable de voir l’Univers tel qu’il se voit lui-même, objectivement, sans ciller, en acceptant la réalité et en réagissant en adéquation avec cet état de fait, vous vous « alignerez » alors sur l’énergie créatrice de l’Univers, et votre propre conscience deviendra un transducteur d’énergie génératrice d’ordre ; vos actions seront en adéquation avec ce qui est. Votre énergie d’observation, offerte de manière inconditionnelle, couplée aux actions appropriées, contribuera à ordonner le chaos, à créer à partir d’un potentiel infini.

[NdNM : voir aussi dans La Loi de Karma la notion d'action dans le sens de l'Ordre cosmique : "Un tel Ordre, engendré sciemment, s’adapte à l’Ordre ancien qu’il complète et perfectionne. C’est cette action de la Liberté que  l’on nomme Création"]

Greta Thunberg : une fausse prophétesse génératrice de chaos

Hier, j’ai regardé le discours à l’ONU de cette jeune fille mentalement et psychologiquement déficiente (ce n’est pas une enfant : les libéraux/gauchistes pensent qu’un jeune de 16 ans devrait avoir des relations sexuelles et changer de sexe s’il en a envie, alors arrêtons de qualifier Greta d’enfant !).

[NdNM : les Asperger représentent une population particulière au sein de la population générale et à ce titre, certains d'entre eux peuvent présenter des handicaps ou limitations alors que d'autres peuvent être surdoués, à peu près dans les mêmes proportions que pour la population générale. Cependant, en absence de connaissance d'un éventuel dossier clinique, médical ou psychologique de Greta, on ne peut affirmer que cette jeune Asperger soit en plus mentalement déficiente. Si l'on se base sur La jeune militante du climat Greta Thunberg répond à ses détracteurs, il semble qu'elle ne souffre pas de déficience intellectuelle notable.]
children's crusade
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La Croisade des enfants de 1212 s’est terminée en catastrophe.Thunberg a été acclamée comme le nouveau prophète de l’Apocalypse. En dehors du fait que ses singeries me rappellent la Croisade des Enfants de 1212 (alllez voir ce qui leur est arrivé) ou encore cette pauvre Jeanne d’Arc dérangée, voire les malheureux enfants de Joseph Goebbels, exploités et assassinés par leurs parents parce qu’ils ne supportaient pas la destruction de leurs rêves gauchistes/nazis de domination planétaire, je suis pour le moins outrée qu’on ait laissé les Libéraux/la gauche moderne pousser leurs délires à un point tel que les jeunes d’aujourd’hui sont terrifés d’être en vie.

Je me suis procuré une transcription du discours de Thunberg [sur Amnesty en français – NdT] et je vais le commenter. En réponse à la question : « Quel est votre message aux dirigeants du monde ? », elle déclare :

« Mon message est que nous vous surveillerons. »

Je ne vois pas l’utilité de surveiller quoi que ce soit lorsqu’on ne sait pas ce qu’on doit chercher ni comment l’identifier. C’est le cas de Greta et de ceux qui la manipulent ; il vivent depuis trop longtemps dans leur monde poste-moderniste YCYOR pour avoir la moindre idée de ce qui se passe et de la façon dont eux-mêmes ont été manipulés. Greta poursuit :

« Je ne devrais pas être là, je devrais être à l’école, de l’autre côté de l’océan, et pourtant vous vous tournez tous vers nous les jeunes, en quête d’espoir. Comment osez-vous ? »

C’est vrai, elle ne devrait pas « être là ». Mais elle ne fait même pas l’effort de réfléchir au fait que rien en politique n’arrive par hasard. Elle n’est qu’un pantin manipulé par ceux-là même qui entraînent l’humanité vers le chaos, de sorte que les masses acceptent un système totalitaire afin de se sentir en sécurité.

« Vous avez volé mes rêves et mon enfance avec vos paroles creuses ». « Je fais pourtant partie de ceux qui ont de la chance. Les gens souffrent, ils meurent. Des écosystèmes entiers s’effondrent, nous sommes au début d’une extinction de masse, et tout ce dont vous parlez, c’est d’argent, et des contes de fées de croissance économique éternelle ? Comment osez-vous ? »

Il est vrai que les maîtres ès manipulation de notre monde ont volé les rêves d’à peu près chaque habitant de la planète, mais pas de la manière dont Greta se l’imagine ; pire, elle ne se rend même pas compte qu’elle n’est qu’un pion utilisé pour voler toujours plus de rêves à toujours plus de gens !

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Oui, les gens souffrent et meurent et des écosystèmes entiers s’effondrent, mais cela n’a rien à voir avec les activités et la technologie humaines, et tout à voir avec les cycles naturels régis par le Soleil et autres interactions cosmiques. Oui, il est sans doute vrai que sommes au milieu (et non au début) d’une extinction de masse, sauf que celle-ci à bien moins à voir avec l’activité humaine au sens physique qu’avec notre activité psychique/psychologique et mentale et nos attitudes les uns envers les autres. La propre attitude de Greta est un parfait exemple d’état psychologique générateur de chaos sur notre planète. Ses saillies sur l’argent, la croissance économique etc. sont déplacées. Aucune des idées avancées par les réchauffistes pour résoudre le problème inexistant du réchauffement climatique anthropique ne changera quoi que ce soit à l’inexorable progression vers une ère glaciaire, et causera en réalité encore plus de souffrances ; cela ne fera qu’empirer les choses.

[NdNM : une hypothèse très similaire à celle du passage ci-dessus surligné en jaune avait été émise dans Urane, l'éducation et le lois cosmiques, publié en 1991 aux éditions Arista.]

« Depuis plus de trente ans, le message de la science est limpide. Comment osez-vous continuer à détourner le regard, et venir ici dire que vous en faites assez, quand les politiques et les solutions dont nous avons besoin sont toujours inexistantes ? »

Là, on voit bien que les croyances de Greta sont aux antipodes de la VÉRITÉ. La science n’est PAS « limpide » depuis trente ans, la science n’est qu’un autre outil au service des politiques post-modernes et marxistes, et ça fait bien plus de trente ans que ça dure. Quant à savoir s’il existe des solutions pour faire face à une ère glaciaire, je répondrai qu’elles sont effectivement inexistantes.

Mais peut-être que les marionnettistes qui tirent les ficelles de Greta, et ceux qui tirent les ficelles de ces derniers, l’avaient prévu ainsi. Est-ce une théorie du complot saugrenue que de suggérer que les individus au sommet de la pyramide savent qu’une ère glaciaire – et NON un réchauffement climatique – se profile, et que la théorie du réchauffisme est là pour détourner l’attention de scientifiques aisément corruptibles, de sorte qu’ils contribuent au chaos ultime qui ne manquera pas d’exploser lorsqu’un rebond glacial nous submergera subitement ?

Imaginez l’humanité entière qui fait ses valises en prévision d’un voyage dans les îles, mais qui est redirigée en cours de route vers l’Antarctique.

« Vous dites que vous nous entendez, et que vous comprenez l’urgence, mais quelles que soient ma tristesse et ma colère, je ne veux pas le croire. Parce que si vous compreniez réellement la situation, et que vous continuiez pourtant à ne pas agir, alors vous seriez des monstres. Et ça, je refuse de le croire. »

Greta a tout faux : les maîtres ès tromperie à l’origine de la grande escroquerie du réchauffement climatique sont réellement des monstres avec un grand M. Là encore, les croyances de Greta sont aux antipodes de la Vérité.

« Selon une idée répandue, il suffirait de réduire de moitié nos émissions en dix ans, mais cela ne nous donne que 50 % de chances de rester en-dessous des 1,5 degrés, et nous risquons de déclencher des réactions en chaîne irréversibles au-delà de tout contrôle humain. »

Ici aussi, Greta avale des couleuvres. La vérité est que l’ère glaciaire pourrait être retardée ou mitigée par les émissons, alors nul besoin de s’en inquiéter. Ce qu’elle propose en essence, c’est de remplir sa valise avec des vêtements d’été en prévision d’une croisière dans les îles.

« 50 pour cent est peut-être acceptable pour vous, mais ces chiffres ne prennent pas en compte les points de bascule, la plupart des boucles de rétroaction, le réchauffement additionnel caché par la pollution toxique de l’air, ni l’aspect d’équité et de justice climatique. Ils s’appuient aussi sur l’idée que ma génération aspirera des centaines de milliards de tonnes de votre CO2 de l’atmosphère, avec des technologies balbutiantes.

Alors ce risque de 50 pour cent n’est simplement pas acceptable pour nous. Nous devons vivre avec les conséquences.

Avec une chance de 6 à 7 pour cent de rester sous la barre des 1,5 degrés d’augmentation de la température, dans le meilleur des scénarios donné par l’IPCC. Le monde avait encore 420 gigatonnes de CO2 à émettre au premier janvier 2018. À ce jour, ce chiffre est déjà descendu à moins de 350 gigatonnes.

Comment pouvez-vous faire semblant de croire que ce problème peut être résolu en continuant à faire des affaires comme d’habitude, et en s’appuyant sur quelques solutions techniques ? Avec les niveaux d’émission d’aujourd’hui, ce budget de CO2 restant sera entièrement dépensé dans moins de huit ans et demi. »

Ouais, c’est clair que ça sort directement du cerveau de cette jeune handicapée mentale !

record snow new england
© Inconnu

Ce que nous avons vu ces derniers hivers n’est qu’un avant-goût de ce qui nous attend… et de ce qui nous attend… et de ce qui nous attend ! Bien sûr, elle ne fait que répéter les affirmations et les chiffres brandis par les réchauffistes, chiffres fondés sur des postulats erronés : par exemple, l’allégation selon laquelle l’augmentation des niveaux de CO2 dans l’atmosphère provoque des conditions météorologiques extrêmes, alors qu’il s’agit d’une simple corrélation. L’arnaque du réchauffement climatique n’est absolument pas la vérité – elle ne s’approche même pas de la réalité objective. Cette théorie est tellement biaisée que toute action entreprise sur cette base produira invariablement l’effet inverse de ce qu’on cherche en apparence : à savoir, la dégradation des conditions environnementales, une augmentation des inégalités, et un cruel manque de préparation aux changements climatiques !

J’ai une info pour toi, Greta : espérons que les taux actuels d’émissions contribuent à repousser l’ère glaciaire – bien que je doute que ce soit possible. Déjà, des signes indiquent que dans peu de temps, le silence de la glace s’abattra de nouveau sur de vastes régions du globe, les productions agricoles en pâtiront, les gens mourront de faim, les épidémies s’abattront sur des populations affaiblies et affamées, et il est probable que 75% de la population mondiale périsse en conséquence. Ça s’est déjà produit, ça va se reproduire, et toutes les ères glaciaires sont précédées de périodes de réchauffement.

« Il n’y aura aucune solution, ni aucun plan, présenté ici aujourd’hui qui prenne en compte ces chiffres, parce que ces chiffres sont trop dérangeants, et vous n’êtes pas assez mûrs pour dire les choses comme elles sont.

Vous nous laissez tomber, mais la jeunesse commence à comprendre votre trahison. Les yeux de toutes les générations futures vous regardent, et si vous choisissez de nous trahir, je dis que nous ne vous pardonnerons jamais.

Nous ne vous laisserons pas vous en tirer. C’est ici que nous fixons la limite. Le monde se réveille. Le changement arrive, que cela vous plaise ou non.

Merci. »

C’est vrai, la vague/l’onde du changement est déjà là, mais Greta et ses proxénètes n’ont pas la moindre idée de sa véritable nature, ni des préparations psychiques/psychologiques qui permettraient de surfer sur cette « onde ». Remplis d’amertume envers l’humanité, la société et la création elle-même, ils ont propulsé des adolescents activistes vegan sous-alimentés et immatures sur le devant de la scène, afin de créer un climat de vengeance ; ce faisant, ils se sont alignés sur les forces de la destruction.

Cela me rappelle la Croisade des enfants, où des milliers d’hommes, de femmes et d’enfants partirent délivrer Jérusalem des Infidèles et finirent vendus comme esclaves à Constantinople.

Bon, c’est du quatre cents contre un. Je vais parier sur l’ère glaciaire et me préparer en conséquence. Greta, ses maîtres et ses adeptes n’ont qu’à faire faire leurs valises pour une croisière dans les îles si ça leur chante. Moi, je vais m’acheter des Moon boots et des raquettes à neige.

La Croisade des enfants 2.0 est en train de plonger le monde dans l’hystérie, mais c’est une fausse prophétie. Prenez garde !


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Laura Knight-Jadczyk

Floridienne de septième génération, historienne/mystique,
auteur de 14 livres et de nombres d’articles publiés sur papier et sur
Internet, Laura Knight-Jadczyk est la fondatrice de Sott.net et
l’inspiratrice de l’Expérience cassiopéenne. Elle vit en France avec son
mari, le physicien mathématicien polonais Arkadiusz Jadczyk, quatre de
ses cinq enfants, sa famille élargie, huit chiens, cinq oiseaux et un
chat.




DU HARCÈLEMENT ÉLECTROMAGNÉTIQUE DES POPULATIONS À LA NEURO-POLITIQUE DU NOUVEL ORDRE

[Source : Morphéus]

Les armes à micro-ondes sont utilisées contre les
populations depuis des dizaines d’années. En Angleterre, dans les années 80,
lors des grèves de mineurs, Margaret Thatcher avait fait installer des
émetteurs dans les quartiers populaires où ils vivaient, afin de les rendre
apathiques. Il s’agit en l’occurrence d’armes qui émettent des extrêmement
basses fréquences (ELF : Extremely Low Frequency) ou à l’inverse des ultra
hautes fréquences (UHF), dont le but est d’interférer sur le cerveau humain.

C’est l’Institut Tavistock, spécialisé dans la
modification du comportement humain, qui aurait développé ce système à partir
des années 50. Dans les années 60, le Dr Ross Adey a travaillé sur le Pandora
Project pour la CIA et le MI5, dans le domaine du contrôle mental à distance
(RMCT : Remote Mind Control Technology). Il a exploité les ondes ELF (1 à 20
Hz) qui avaient des effets psychologiques et biologiques sur l’homme. Ils ont
trouvé que les fréquences de 6 à 16Hz avaient des effets importants sur le
cerveau et les systèmes nerveux et endocrinien. Plus tard, il s’est avéré que
ces ondes peuvent également endommager l’ADN. Il a combiné des ondes ELF avec
des ondes UHF notamment, pour en amplifier les effets nocifs. Sur la base US de
Greenham Common en Angleterre, autour de laquelle des pacifistes (dont une
grande majorité de femmes) manifestaient, ces armes furent utilisées. Fin 1984,
ces femmes visées par de hauts niveaux de radiations micro-ondes, ont été
atteintes de cancer, nombre d’entre elles sont mortes. Ces armes permettent
d’induire un cancer à distance en altérant l’ADN. Ces armes utilisées
secrètement contre les civils engendrent des paralysies temporaires, une
désorientation, des brûlures dans certains cas d’exposition, des vertiges, des
amnésies. Des scientifiques indépendants avaient constaté les hauts niveaux de
radiations électromagnétiques autour de la base Greenham Common, preuve de
l’utilisation de ces armes contre des manifestantes.

Armes
ELF

Les armes à très basse fréquence (ELF) sont
étalonnées selon certaines fréquences cérébrales étudiées et connues des
militaires. 6,66 Hertz engendre la dépression, 4,5 hertz provoque une attaque
cardiaque, d’autre vont moduler l’humeur de la victime irradiée en la rendant
schizophrénique, paranoïaque, suicidaire, violente ou apathique.

Ce type d’arme fut utilisé sur les populations
chypriotes par l’armée anglaise, mais également sur les catholiques d’Irlande
du Nord dans les années 80

MASER

Le système nommé MASER envoie des micro-ondes
spéciales qui permettent de faire de la « télépathie synthétique ».
Aujourd’hui on peut lire les pensées de quelqu’un à distance après avoir scanné
les ondes électromagnétiques émises par le sujet dans différentes situations.

Manipulation du système nerveux

On sait aussi, semble-t-il, manipuler le système
nerveux d’une cible en diffusant certains type d’ondes. D’après Tim Rifat,
l’Angleterre utiliserait des systèmes manipulant le système nerveux contre des
citoyens récalcitrants au moins depuis la fin des années 80. Vicki Casagrande,
ingénieure américaine, a expliqué devant une commission sur le harcèlement
électromagnétique que les victimes pouvaient être totalement contrôlées à
distance : « Les muscles peuvent être relâchés ou contractés, que ce soit
légèrement ou violemment. Mais, ces effets peuvent aussi être placés dans le
cerveau juste comme une sensation (…) Les victimes peuvent avoir froid par 40°C
dehors, ou avoir chaud par -15°C. ». L’ingénieure Casagrande explique que
certaines victimes auraient eu des implants dans le cerveau depuis les années
60, 70.

300
plaintes

Actuellement, dans l’état du Missouri, un élu a
recensé 300 plaintes concernant le harcèlement électromagnétique. Certaines des
victimes sont simplement harcelées dans le cadre d’expérimentations. Un certain
nombre d’associations comme (l’International Committee on Offensive Microwave
Weapons) se sont montées pour aider les victimes, ou pour tenter d’alerter
l’opinion et les décideurs politiques.

Armes
interférométriques

Les armes électromagnétiques évoquées plus haut
ont déjà 50 ans ou plus. Elles ont un inconvénient majeur, les sujets finissent
par comprendre qu’ils sont victimes d’une attaque électromagnétique. Des
systèmes beaucoup plus sophistiqués indolores pour manipuler les cerveaux sont
à l’œuvre actuellement. On sait parfaitement simuler artificiellement
l’activité interférométrique de n’importe quelle zone du cerveau humain. Avec
l’assistance de l’intelligence artificielle, il devient possible de remodeler
un cerveau à distance en modifiant l’inconscient puis le conscient d’un
individu. De fait, nous voyons la 5G et la densification du smog
électromagnétique comme des extensions intégrées de ces technologies. Les
cerveaux ainsi baignés et modulés demanderont eux-mêmes plus d’asservissement
sans même s’en rendre compte. Illusions de liberté, de fraternité ou
d’égalité seront induites par des techno-scientifiques aux commandes du
formatage cérébral des populations. C’est l’arme ultime d’asservissement des
peuples.

L’asservissement techno-politique

Zbigniew Brzezinski lieutenant de David
Rockefeller a toujours affiché sa volonté politique d’asservir les populations
à l’aide de technologies :

« La société sera dominée par une élite de
personnes libérées des valeurs traditionnelles qui n’hésiteront pas à réaliser
leurs objectifs aux moyens de techniques épurées avec lesquelles ils
influenceront le comportement du peuple et contrôleront la société dans tous
les détails, jusqu’au point où il sera possible d’exercer une surveillance
quasi permanente sur chacun des habitants de la planète ».

« Cette élite cherchera tous les moyens pour
parvenir à ses fins politiques, comme de nouvelles techniques pour influencer
le comportement des masses, ainsi que pour obtenir le contrôle et la soumission
de la société ».

Hitler en aurait rêvé mais un homme comme Zbigniew
Brzezinski dispose de l’intelligence artificielle et de toutes les sciences
psychotroniques modernes pour parvenir à ses fins. Son rêve de contrôle mental
des masses est à portée de main avec le concours des transhumanistes. Laurent
Alexandre transhumaniste accompli, décrit notre cerveau comme « un ordinateur
fait de viande ». Quant à Marc Roux, président de l’association française
transhumaniste, il affirme : « Nous avons aujourd’hui les outils pour
intervenir sciemment sur notre propre condition. Nous pensons qu’il peut y
avoir de bonnes raisons de modifier notre biologie, même de manière invasive,
radicale et irréversible. » En Suisse, le Human Brain Project, largement
financé par l’Union européenne, a pour but de créer un cerveau artificiel en
travaillant sur les interactions entre les neurones et des processeurs
électroniques. Le programme est annoncé sans détour. « L’audacieux programme
transhumaniste va se répandre… Cela fait partie de la nature non démocratique
de la technologie… »

Si techniquement tout cela est devenu possible, en
revanche cette approche induit, par pressions électromagnétiques, une telle
destruction qu’elle mène à un lent suicide programmé de l’humanité.
Rationnellement, il convient de faire machine arrière. Mais il semble que la
rationalité ne soit plus à l’ordre du jour. Nous ne savons plus si la caste
mondialiste agit et pense par elle-même ou si elle a été assimilée par sa
propre technologie de contrôle neuronal. Face à ce fléau, la révolution consciente
des peuples devient le seul garde-fou et le temps nous est compté.




L’économie tablant sur le pillage

[Source : Réseau International]

Les
capitalistes s’étant prétendus responsables de l’ancienne performance
économique des États-Unis d’Amérique, il faut mettre les choses au
clair. Cette réussite n’a rien à voir avec le capitalisme, mais ça ne
veut pas dire que les États-Unis auraient mieux réussi avec une chose
similaire à la planification centrale soviétique.

Avant 1900, les frontières étant alors
fermées, la réussite fut entretenue par le pillage de l’environnement
vierge et des abondantes ressources naturelles. Les individus et les
entreprises prospérèrent simplement en occupant la terre et en prenant
les ressources existantes.

Au fur et à mesure de la croissance de la population, l’épuisement des ressources fit diminuer la dotation en ressources par habitant.

Les États-Unis trouvèrent un second
souffle avec la Première Guerre Mondiale. Celle-ci dévasta les
puissances européennes et permit l’émergence de la jeune puissance
mondiale des États-Unis. La Seconde Guerre Mondiale mit fin à l’Europe
et passa la suprématie économique et financière à Washington. Le dollar
étasunien prit le rôle de monnaie de réserve mondiale à la livre
sterling, ce qui permit aux États-Unis de payer leurs factures en
imprimant de l’argent. Le rôle du dollar comme devise mondiale, plus que
les armes nucléaires, fut à l’origine de la puissance des États-Unis.
La Russie est une puissance égale ou supérieure par ses armes
nucléaires, mais c’est le dollar et pas le rouble qui sert à régler les
échanges internationaux.

Grâce à sa monnaie mondiale, les
États-Unis ont l’hégémonie financière. Ce pouvoir, ainsi que le FMI et
la Banque mondiale, leur ont permis de piller les ressources des
étrangers, tout comme les siennes qui sont en voie de disparition.

Nous
pouvons en conclure que le pillage des ressources naturelles et la
capacité de faire supporter par d’autres une grande partie des coûts,
ont largement favorisé la réussite du capitalisme des États-Unis.
Michael Hudson a décrit ce processus de pillage dans ses nombreux livres
et articles (par exemple, dans Guerre économique des États-Unis et défenses probables des étrangers), de même que John Perkins, dans Confessions d’un assassin économique.

Fondamentalement, le capitalisme est un
mécanisme de pillage. Il génère des profits à court terme et fait
supporter par d’autres les coûts à long terme. Il épuise les ressources
naturelles, l’air, la terre et l’eau, pour faire des bénéfices
temporaires, tout en faisant supporter la majorité de ses coûts, comme
la pollution, par l’environnement. Exemple, la destruction de la forêt
amazonienne par les bûcherons. Le monde perd un formidable puits de
carbone qui stabilise le climat mondial, et ceux qui exploitent la forêt
réalisent des profits à court terme, qui ne représentent qu’un
pourcentage infime des coûts à long terme.

Ce processus destructeur est amplifié
par les perspectives à court terme inhérentes à l’activité capitaliste,
qui voit rarement au-delà du trimestre suivant.

Le succès économique des États-Unis fut
aussi dû à la vigueur de la demande du consommateur, alimentée par les
salaires réels en hausse, à l’époque où le progrès technologique dans le
secteur manufacturier accroissait la productivité du travail et le
pouvoir d’achat. La classe moyenne devint dominante. Quand j’étais
étudiant en économie, Paul Samuelson nous apprit que notre prospérité
reposait entièrement sur le vaste marché de consommation intérieur, et
avait peu à voir avec le commerce extérieur. Effectivement, le commerce
extérieur n’était qu’un facteur mineur du PIB. Les États-Unis avaient un
marché de consommation intérieur si vaste, qu’ils n’avaient nul besoin
du commerce extérieur pour réaliser des économies d’échelle.

Tout cela changea avec la montée de
l’idéologie du marché libre et l’effondrement de l’Union soviétique.
Quand j’étais étudiant, on nous apprenait que les conseils
d’administration et les dirigeants d’entreprise avaient des
responsabilités envers leurs employés, leurs clients, leurs communautés
et leurs actionnaires. Ces responsabilités étant toutes tout aussi
valables, il fallait y répondre de manière équilibrée.

Pour répondre aux libéraux qui voulaient
imposer de plus en plus de ‘charges sociales’ aux entreprises, les
économistes du marché libre avancèrent l’argument que les entreprises
n’avaient en réalité que des responsabilités envers leurs propriétaires.
À tort ou à raison, cet argument fut imputé à Milton Friedman. Les
établissements conservateurs se mirent à enseigner aux juristes et aux
législateurs, que les entreprises n’avaient de devoirs qu’envers leurs
propriétaires.

On enseigna aux juges que la propriété
étant particulière, elle ne peut être restreinte par le gouvernement qui
imposerait aux propriétaires d’investir dans des charges qui ne leur
sont pas avantageuses. Cet argument fut utilisé pour mettre fin à toutes
les responsabilités, excepté envers les actionnaires, et faire de la
maximisation des profits l’objectif principal des entreprises.

Ainsi, quand l’Union Soviétique
s’effondra et que la Chine et l’Inde ouvrirent leur économie aux
capitaux étrangers, les entreprises étasuniennes furent libres se
débarrasser de leur main-d’œuvre, de déserter leurs villes d’origine et
d’aller à l’étranger pour employer de la main-d’œuvre moins chère, afin
de produire des biens et services pour les États-Unis. Cela augmenta
leurs profits, et donc les primes des dirigeants et les plus-values des
actionnaires, aux dépens des moyens de subsistance de leur ancienne
main-d’œuvre nationale et de l’assiette fiscale de leurs communautés, et
de leur État d’origine. Les coûts externes des plus grands bénéfices
furent supportés par leurs anciens employés et par la dégradation de la
situation financière des États et des localités. Ces coûts dépassent
largement les profits les plus élevés.

En général, les économistes partent du
principe de ne pas tenir compte des coûts externes. Leur mantra est que
le progrès corrige tout. Mais leur méthode de mesure du progrès est
trompeuse. Les économistes écologiques, comme Herman Daly, ont soulevé
la question de savoir si, du fait de négliger les coûts externes et de
la façon imprécise de mesurer le PIB, les augmentations de PIB annoncées
dépassent bien en valeur le coût de leur production. En effet, il est
tout à fait possible que la croissance du PIB ne soit qu’un effet de la
non prise en compte de tous les coûts de production.

À l’approche de la fin de la deuxième
décennie du 21e siècle, la longue histoire du capitalisme des États-Unis
se nourrissant de pillage, semble se terminer en même temps que la
capacité de la banque centrale à protéger la richesse financière
existante, en créant de plus en plus d’argent pour soutenir le prix des
actions, des obligations et de l’immobilier. En Amérique latine, les
États-Unis ont une longue tradition de renversement de régimes
réformistes qui menacent la mainmise étasunienne sur leurs ressources.
Les coups d’État de Washington contre la démocratie et
l’autodétermination ont marché jusqu’à ce qu’il s’en prenne au
Venezuela. Le coup d’État de Washington contre Chavez a été bloqué par
la population et les militaires vénézuéliens. Jusqu’ici, la tentative de
renverser Maduro, le successeur de Chavez, a échoué.

La tentative de renversement du
gouvernement syrien a été enrayée par la Russie, et celle-ci et la Chine
vont très probablement empêcher Washington de renverser le gouvernement
iranien. En Afrique, les Chinois se révèlent être de meilleurs
partenaires commerciaux que les sociétés spoliatrices des États-Unis.
Continuer à alimenter l’empire et ses coûts ruineux, devient de plus en
plus difficile.

La politique de sanctions de Washington
rend cela encore plus difficile. Pour éviter les sanctions arbitraires
et illégales, d’autres pays commencent à abandonner le dollar et à
régler leurs échanges internationaux en devise nationale. La Route de la
Soie chinoise englobe la Russie et une grande partie de l’Asie. Elle
forme un bloc commercial indépendant du système financier occidental. En
espérant échapper à la prédation des États-Unis, d’autres pays se
tournent vers la Russie et la Chine pour garder leur souveraineté. Ces
évolutions vont réduire la demande de dollars et porter atteinte à
l’hégémonie financière des États-Unis. Les alternatives à la Banque
mondiale vont mettre à l’abri du pillage des régions entières du monde.

Les ressources à piller disparaissant,
le capitalisme des États-Unis, fortement dépendant de la rapine, va voir
partir en fumée l’un des piliers de sa réussite. La demande de
consommation globale s’effondrant du fait de l’absence de croissance du
revenu réel, du manque d’emplois pour la classe moyenne et de l’extrême
concentration des revenus et des richesses, un autre pilier du
capitalisme des États-Unis disparaît. Les investissements des
entreprises flanchant aussi, comme en témoignent leurs bénéfices et
leurs emprunts servant à racheter leurs propres actions, en se
décapitalisant au passage, la demande globale s’effondre.

L’absence de croissance de demande
globale fera que l’écart entre le cours élevé des actions et les sombres
perspectives de bénéfices des entreprises, sera trop grand pour être
comblé par la Réserve fédérale qui déverse de l’argent pour racheter ses
actifs financiers libellés en dollar. Sans la possibilité de soutenir
le prix des actifs financiers [en les rachetant] grâce à la création
monétaire, la fuite de ces actifs financiers pourrait faire s’effondrer
le dollar.

Ce qui restera sera la ruine.

Paul Craig Roberts

Original : www.paulcraigroberts.org/2019/08/01/americas-collapse-2-in-a-series/

Traduction Petrus Lombard




Implantation de puces RFID : la presse du système lance une offensive majeure

[Source : kla.tv via Les moutons enragés]

« Maintenant viennent les porteurs de puce ! » titrait le journal Swiss BLICK sur la page d’accueil de son site web le 14 mai 2018. Les trois premières pages du journal ressemblaient à une campagne publicitaire pour des puces RFID implantées :

« Une petite puce pour lui – une grande mise à jour pour l’humanité »

« Quiconque a peur d’une mauvaise utilisation des données doit se méfier de Facebook et de l’assistante vocale Alexa d’Amazon et non de ces puces. »

Les soi-disant spécialistes disent :

« Les implants à micro puce ne nous donnent pas moins de sécurité numérique, mais beaucoup plus. »

« C’est ce qu’on ressent quand on devient cyborg »

a publié RedBull dans une campagne publicitaire.

« Un implant de biopuce fait de vous plus qu’un humain. On va vous montrer comment ça marche. »

« Le seul moyen pour les humains de suivre les machines est de les intégrer en nous. »

Les reporters grand public se font implanter des puces radio devant la caméra et en public, par exemple Tim Kuchenbecker dans l’émission ARD Tagesschau. Kuchenbecker a le mandat d’une agence médiatique pour être l’exposant lors du salon CeBIT. Le journaliste de presse voit de nombreux avantages à être pucé.

« Je crois vraiment que c’est l’avenir. J’en suis convaincu »

Une jeune journaliste de youFM :

« Là-dedans se trouve une puce NFC minuscule. Plus ou moins de la taille d’un grain de riz. J’espère que je vais pouvoir ouvrir des portes, envoyer des données à des smartphones… Et maintenant cette puce est ici dans ma main. »

« Oh Alléluia. Ah, je suis si contente ! »

Jonas Jansen, rédacteur du journal Allemand FAZ :

« Ça ne fait pas mal du tout, c’est comme une prise de sang par exemple, une petite piqûre… »

« Et maintenant tu peux mettre toutes sortes de données dessus. »

Ceux qui prédisaient il y a quelques années que dans un avenir proche nous serions implantés sous la peau avec une puce radio ont été qualifiés de conspirationnistes. Aujourd’hui, la presse du système fait la promotion de l’implantation de puces radio RFID de manière ciblée et coordonnée. De telles campagnes publicitaires conduisent au génocide de groupes nationaux, raciaux ou religieux et doivent être stoppées par le peuple ! Comment faire ?!

Un tel génocide se déroule de manière sournoise et suit son cours de nos jours avec l’abolition de l’argent liquide. Si vous refusiez avec véhémence tout paiement sans numéraire, de nos jours vous ne pourriez exister que de façon très restreinte et bientôt plus du tout. En effet, votre employeur ne verse votre salaire mensuel plus que sur un compte bancaire. Votre propriétaire demande le loyer mensuel par virement bancaire. Vous ne pouvez réserver votre voyage d’affaires sur Internet que sans argent liquide. Aimeriez-vous payer en liquide pour une nouvelle voiture ? En France, avec un plafond de 1 000 € en espèces, vous ne pourriez acheter qu’un tas de ferraille sur roues.

La restriction de votre liberté personnelle se fait de manière insidieuse et prétendument à votre avantage. Mais sans moyens de paiement tracé, vous n’existeriez bientôt plus. Nous expérimenterons le même processus avec l’implantation des puces RFID :

La première génération d’implants rendra les clés superflues et permettra de mettre en réseau les appareils de la maison. La nouvelle génération remplace votre portefeuille, votre carte de crédit, votre carte d’assurance, etc. et fait de vous un citoyen totalement transparent. Au plus tard à la troisième génération de puces, vous pourrez être localisé et contrôlé partout dans le monde. Ceux qui, pour des raisons religieuses, éthiques ou autres, ne veulent pas se faire implanter une puce seront tôt ou tard exclus de la société et ne pourront plus participer à la vie publique. Appelez ça aussi aujourd’hui une théorie de conspiration. Ce sera une conspiration si on ne l’arrête pas !

STOP RFID – cela conduit au génocide !

Dans ce contexte, étudiez également nos émissions Kla.TV bien documentées sous les liens qui s’affichent et protestez contre toute nouvelle avancée de cette technologie anti-humaine :

www.kla.tv/338 // RFID – Quoi de neuf ?

www.kla.tv/10824 // Le développement d’implants à puce présente un énorme potentiel d’utilisation abusive

www.kla.tv/1804 /// Stop RFID

Sources / Liens :




La dépendance technologique et la fin de la liberté

[Source : Le Nouvel Ordre Mondial]

[Auteur : Brandon Smith]

La technologie peut être éblouissante mais aussi débilitante pour le progrès humain réel, et quand je dis « progrès » je ne veux pas dire progrès dans le monde des machines mais progrès dans le monde des humains, et l’un ne mène pas nécessairement à l’autre.

Tout d’abord, je reconnais pleinement que chaque fois que quelqu’un tente de critiquer l’innovation technologique, il prend le risque d’être qualifié de « cinglé » ou de « fossile désuet  » , de relique barbare d’une époque révolue. Cependant, cette attitude est ignorante. Il suppose que la voie sur laquelle nous nous engageons en tant qu’espèce est une voie d’amélioration perpétuelle tant que nous continuons à suivre le grand dieu de la technologie ; mais que faire si cette hypothèse est tout à fait fausse ? Que se passerait-il si nous étions en train de déléguer plutôt que d’évoluer ?

Je ne suis pas ici pour grogner et dénigrer le moteur à combustion et l’ordinateur programmable – j’aime toutes ces choses. Mais ce que je n’aime pas, c’est l’avenir sombre que je vois quand l’humanité transforme les machines en une grande « aide-ménagère » métallique, polymère et numérique et que nous perdons notre capacité à nous prendre en charge. La dépendance est la pierre angulaire de l’esclavage, et notre civilisation devient de plus en plus dépendante.

Au cours de mon séjour sur cette terre, j’ai eu le privilège et la douleur de voir l’ère numérique se réaliser. J’ai assisté à la création de l’ordinateur personnel, à la naissance d’Internet, à la prolifération de la technologie cellulaire, et maintenant à la diffusion de « l’intelligence artificielle » et de la 5G. J’ai également vu toute une génération de millennials se décomposer en inutiles et découragés, dépourvus de compétences pratiques de production ou de survie et totalement dépendants de la technologie numérique pour tout, y compris le développement d’amitiés et d’intimités illusoires. J’ai été témoin de l’efféminement de l’Amérique.

Les contre-arguments contre cela varieront. Certains diront que notre société est simplement devenue plus pratique et plus confortable, et c’est une bonne chose. D’autres prétendront que les sceptiques comme moi ont peur des changements sociaux qui accompagnent la mondialisation qu’apporte l’ère numérique. D’autres encore soutiendront que la centralisation et la dépendance sont des prolongements « naturels » de l’évolution de l’homme, qu’elle est inévitable et que nous devons donc l’accepter.

Ce sont là aussi les arguments classiques des Futuristes,
une sous-culture de fanatiques idéologiques qui croient que toutes les
vieilles idées et façons de vivre doivent être traitées comme obsolètes
et rejetées pour faire place à toutes les nouvelles idées et façons de
vivre. L’idée est que toutes les nouvelles idées sont une amélioration
automatique ; que chaque nouvelle génération est supérieure à celle qui
l’a précédée, car elle est censée avoir accès à plus de connaissances,
et donc être plus sage. Mais la connaissance n’est pas la même chose que
la sagesse et elle est souvent utilisée à mauvais escient pour
atteindre des objectifs plutôt brutaux et vulgaires.

Ce que les futuristes n’admettront jamais, c’est qu’il y a
très peu d’idées nouvelles dans le monde, seulement de vieilles idées
refaites, recyclées et repeintes pour paraître différentes.

Dans le grand dessein de l’histoire, la liberté en tant qu’idée est très
ancienne, mais son application sociale à grande échelle est entièrement
nouvelle. La centralisation, que ce soit par la force, la manipulation
ou le piège technologique, n’est guère un concept révolutionnaire. C’est
la plus ancienne des philosophies.

La tendance actuelle indique la voie d’une centralisation rapide et,
selon les faits, ce n’est pas une progression naturelle, mais la
conséquence d’un programme délibéré de groupes élitistes qui souhaitent
rester au pouvoir pour les siècles à venir. L’avènement de nombreuses
technologies aujourd’hui n’est pas nécessairement le problème, c’est la
façon dont ces technologies sont appliquées dans notre société qui
infantilise les masses.

Discutons de quelques exemples spécifiques….

Surcharge dans les communications

La technologie cellulaire et Internet ont changé le monde. Avec un ordinateur connecté à Internet dans votre poche, vous pouvez rester en contact permanent avec les autres, vous ne vous perdrez que rarement, et vous pouvez même enregistrer des vidéos de partout où vous allez et de tout ce que vous faites – des souvenirs instantanés. Qui sait combien de temps cette technologie a contribué à la journée d’une personne, ou combien de vies elle a sauvées. Mais considérons le côté obscur….

Premièrement, la durée d’attention des pays occidentaux a été réduite à moins que celle des poissons rouges depuis 2002, à peu près au moment où l’utilisation du téléphone cellulaire et d’Internet a commencé à exploser. Selon l’ensemble de la recherche, la personne moyenne passe maintenant jusqu’à 4 heures par jour à regarder son téléphone cellulaire et, combinée à l’utilisation quotidienne des médias sociaux à la maison et au travail, je m’attends à ce que ce nombre augmente considérablement. En fait, les adultes américains passent environ 11 heures par jour à interagir avec divers médias. C’est la plus grande partie de leur vie éveillée qui est distraite par des détails.

Les parties du monde qui ont un accès instantané à cette technologie sont en train d’être zombifiées et elles ne semblent pas s’en rendre compte. La sursaturation de l’information et la gratification instantanée déclenchent une réaction d’oxytocine et de dopamine dans le cerveau humain semblable à celle que nous obtenons lorsque nous socialisons normalement, mais il est prouvé que la force de l’interaction humaine a beaucoup à voir avec le niveau de plaisir que nous procure une réaction de dopamine. Les interactions avec les médias sociaux ne sont pas un bon indicateur des relations réelles. Ainsi, les médias sociaux créent un flux quasi constant de dopamine, mais aussi plus faible et moins important. Cela a conduit à une nouvelle forme de dépendance, peut-être plus invasive que toute autre drogue chimique existante.

L’interaction avec d’autres êtres humains sans médias sociaux ou sans
gratification instantanée est devenue impensable, mais le monde réel ne
fonctionne pas selon les caprices personnels, et ainsi, les gens ont
commencé à perdre du temps en travaillant loin du web ; ils deviennent
extrêmement impatients, comme de jeunes enfants. Lorsqu’ils sont forcés
d’accomplir les “tâches réparatrices” qui sont nécessaires à
leur survie, ils deviennent frustrés et insouciants. Ils évitent les
pauses ou les moments tranquilles de la vie, refusent de réfléchir aux
expériences et explorent le sens profond des événements qu’ils lisent
brièvement chaque jour dans leurs fils d’actualités. Toute l’information
est à leur portée, mais ils n’ont aucune idée de la façon de l’absorber
et de l’appliquer de façon critique.

Inviter les observateurs dans votre maison

Les gens font beaucoup de choses stupides au nom de la commodité, y compris ouvrir leur maison à la surveillance et à la tyrannie sous prétexte d’une vie facile. Bien qu’un téléphone cellulaire soit essentiellement un appareil d’écoute, un appareil de surveillance vidéo et un appareil de repérage dans votre poche que les gouvernements et les entreprises peuvent exploiter à tout moment, les problèmes ne s’arrêtent pas là. L’avenir de la technologie, c’est l’interconnexion totale des foyers dans lesquels tout est numérique et tout est lié à “l’internet des objets”.

Nous avons vu certains de ces éléments exposés récemment dans le cadre de controverses au sujet de la technologie Alexa d’Amazon,
qui est essentiellement un grand appareil d’écoute sensible que les
gens paient avec leur propre argent et qu’ils placent volontairement au
milieu de leur maison. Amazon a été pris à plusieurs reprises en train
de recueillir de grandes quantités de données de leur réseau Alexa, y
compris des enregistrements de conversations de clients auxquels les
employés et même le gouvernement ont alors accès.

Mais c’est un exemple moins subtil. Envisagez d’avoir TOUS vos appareils électroménagers reliés au Web et qu’est-ce que cela signifierait ? Le gouvernement surveillera l’utilisation quotidienne de l’électricité et des appareils ménagers, ce qui signifie qu’ils sauront quand vous êtes à la maison et ce que vous faites en tout temps. Ce n’est peut-être pas grand-chose si vous pensez que vous n’avez « rien à cacher« , mais dans un monde où les nazis du carbone tentent de dicter tous les aspects de notre vie sur des réclamations frauduleuses concernant le réchauffement climatique, votre consommation d’électricité pourrait un jour devenir un problème légal. Sans parler du fait que si chaque appareil de votre maison est activé par commande vocale par commodité, cela signifie que chaque mot privé fait l’objet d’un contrôle bureaucratique.

Faites un pas de plus et considérez une société dans laquelle la connexion numérique est nécessaire pour vivre. Les cryptomonnaies et la technologie du blockchain jettent les bases d’un système économique sans cash dans lequel la vie privée dans le commerce devient alors un souvenir longtemps oublié. Chaque transaction peut être suivie et surveillée. De plus, de nombreuses innovations en matière de crypto sont réalisées par des personnes profondément liées à des organismes de surveillance gouvernementaux comme la NSA, et l’infrastructure est construite par des sociétés mondialistes comme JP Morgan et Goldman Sachs.

La vie privée est le fondement de la liberté. Toute tyrannie repose d’abord sur l’invasion de la vie privée et l’élimination des espaces privés. Le 4ème amendement existe pour une très bonne raison. L’argument selon lequel « si vous n’avez rien à cacher, vous n’avez rien à craindre » est très insensé. Les gouvernements sont généralement composés de personnes faillibles qui sont souvent corrompues ou psychopathes, mais franchement, PERSONNE n’a l’objectivité et la sagesse nécessaires pour superviser les actions et les conversations privées de millions de citoyens et ensuite les juger équitablement. Les politiciens et les bureaucrates sont les moins qualifiés et pourtant nous leur donnons le plus de pouvoir pour superviser nos vies, tout cela au nom de la bonne cause technologique.

Intelligence Artificielle et Automatisation

Lorsqu’il s’agit de technologie, la question de la surveillance de
masse est le sujet le plus discuté, mais il y a un problème qui me
préoccupe encore plus : l’automatisation. Il y a beaucoup de tâches
subalternes dans ce monde qui devraient probablement être accomplies par
l’industrie et la robotique, mais certaines choses devraient aussi
faire l’objet d’apprentissage pour chaque personne. Par exemple,
voulons-nous vraiment l’automatisation complète de la production
alimentaire dans notre société ? Eh bien, c’est l’objectif des
entreprises, et cela pourrait détruire notre capacité de subvenir à nos
propres besoins à l’avenir simplement en retirant les connaissances de
notre mémoire sociale.

La capacité de cultiver et de récolter de la nourriture, ainsi que de
recueillir des semences pour les récoltes futures, fait partie
intégrante de la survie humaine. Le concept de chasse et de cueillette
est tellement éloigné de la vie quotidienne de la personne moyenne que
c’est presque une forme d’art perdue, mais nous n’avons pas encore perdu
toute connaissance de la production alimentaire. Ce que je vois
cependant, c’est un avenir sombre si la voie actuelle de la
centralisation technologique se poursuit.

Imaginez un monde dans lequel presque tout le monde est hyperconnecté
aux médias, à tel point qu’ils portent leurs appareils comme des
vêtements en tout temps. Imaginez une société où le citoyen moyen est
tellement enveloppé de données qu’il ne prête plus attention au monde
tangible qui l’entoure et où presque toutes les interactions humaines
sont réalisées par l’intermédiaire de l’Internet. Imaginez des gens
tellement infantilisés par la commodité qu’ils ne savent plus comment
faire quoi que ce soit pour eux-mêmes. Ils ne savent plus comment
produire des biens. Ils ne savent plus comment réparer ce qui est cassé.
Ils ne savent plus comment cultiver de la nourriture ou trouver de
l’eau, ni même savoir d’où ça vient. Ils sont totalement dépendants de
l’automatisation.

Ils vivent complètement dans le réseau – ils sont nés dans le réseau,
et si vous les arrachiez à leur vie d’esclavage confortable et les
placiez au milieu des bois entourés de nourriture, d’eau et d’abri
potentiel, ils mourraient encore. Réalisez maintenant que c’est
fondamentalement la réalité aujourd’hui pour beaucoup de gens, et le
virus de la dépendance se propage.

Les progrès technologiques ne sont bénéfiques à
l’humanité qu’en tant que béquille ou cage, à moins qu’ils ne servent la
liberté et ne soient tempérés par la conservation des connaissances et
compétences anciennes transmises au fil des générations. Les deux
idéologies doivent s’équilibrer. Ceux qui disent le contraire essaient
de vous convaincre d’échanger votre liberté en échange d’un fantasme.

Traduction de Alt-Market.com par Nouvelordremondial.cc




Permaculture vs agriculture industrielle : le sens des priorités

[Source de l’article suivant : le blog de Denis la Plume]

Le progrès technologique est décidément prodigieux : avec une moissonneuse-batteuse, un seul homme peut couvrir à lui seul des hectares de terrain, avec un avion il peut répandre des pesticides à volonté.

Lorsqu’on regarde la productivité par heure travaillée dans l’agriculture, la technologie fait des miracles :

L’attribut alt de cette image est vide, son nom de fichier est 181108-lca-agriculture.jpg.

C’est là tout le danger de ne raisonner que sur des chiffres et des statistiques détachées de la réalité : Science sans conscience n’est que ruine de l’âme.

La véritable question à se poser est la suivante : parmi toutes les statistiques, dans l’éventail complet des possibilités, que faut-il privilégier, où doit-on mettre les priorités ? Si la première priorité que l’on retient est effectivement la productivité par heure/humain travaillée alors, aucune hésitation, il est indispensable de faire avancer la technologie encore davantage, au point même où des robots pourraient eux-mêmes faire les semis, l’arrosage, l’épandage de pesticides, fongicides, engrais, et la récolte voire même les transformations et emballages des produits. Tout cela pour plus de profits financiers pour les propriétaires terriens puisque plus un seul être humain ne serait nécessaire pour dégager des bénéfices d’une parcelle de terrain.

Pendant ce temps, en gardant un esprit ouvert, alerte et à l’affût de toutes les données qui peuvent nous aider à prendre des décisions, on peut constater que :

  • l’utilisation massive de pesticides provoque de multiples effets secondaires, dont l’empoisonnement des humains et de la faune (on pense aux abeilles mais c’est tout l’écosystème qui est touché, dont on sait pourtant qu’il est formé de boucles de rétroactions et de cycles de consommation par les chaînes alimentaires), la contamination des sols et de l’eau des sous-sols qui se répand dans tout l’environnement y compris dans vos verres et dans vos assiettes,
  • la culture industrielle oblige à la monoculture, pari très risqué lorsqu’un unique parasite détruit un type de culture comme ce fut le cas en Irlande avec la pomme de terre, d’autant plus que, en éliminant les arbres sur les surfaces cultivées, le sol et la végétation sont exposés à l’asséchement puisque non protégés des rayons du soleil et du vent, obligeant l’agriculteur à gaspiller de l’eau pour tenter de garder de l’humidité dans son champ,
  • le choix de la monoculture pousse à l’usage de pesticides car la plante cultivée, privée d’un environnement naturel, ne bénéficie d’aucune aide de son environnement pour résister à des attaques et doit donc être protégée artificiellement,
  • le labour combiné à la chimie appauvrit considérablement les sols, éliminant toute vie en son sein et en profondeur (disparition massive des vers de terre), de laquelle dépend pourtant tout ce qui peut pousser en surface,
  • l’agriculture industrielle est très consommatrice d’énergie (pétrole principalement) et accessoirement de ressources (métal, caoutchouc, etc.) alors que nous savons que nous utilisons déjà les ressources de la planète de manière irraisonnée et non durable dans le temps,
  • la population mondiale augmente,
  • les surfaces cultivables sur l’ensemble du globe sont quasiment toutes déjà utilisées et tendent même à diminuer dans certaines régions, remplacées par du béton, nous avons donc intérêt à tirer parti au maximum de chaque mètre carré pour produire de la nourriture afin de nourrir tout le monde,
  • les rendements au mètre carré obtenus en permaculture dépassent de très loin ceux de la monoculture industrielle, l’inconvénient étant que la permaculture nécessite l’intervention humaine constante et ne peut être mécanisée ou industrialisée, chaque lopin de terre ayant ses propres particularités,
  • par ailleurs, la permaculture utilise très peu de ressources si ce n’est de la matière grise et de l’huile de coude, toutes deux proportionnelles au nombre de bouches à nourrir,
  • les humains sont remplacés partout et dans tous les domaines par des machines, conduisant à un chômage qui ne peut qu’augmenter de manière irréversible dans les décennies à venir, provoquant par ailleurs une crise existentielle puisque l’humain devient inutile, sans compter que, dans le système économique et social actuel, cela le conduit à mourir de faim ou à être « entretenu » par des systèmes palliatifs de charité, on a connu avenir plus glorieux…

Ces constats énoncés, il semble évident que nous devons arrêter l’agriculture industrielle et basculer au plus tôt vers la permaculture partout, avec pour résultats quasi immédiats :

  • quantité de nourriture produite à l’hectare bien supérieure,
  • suppression du chômage, reconnexion des humains avec la nature et leur environnement,
  • utilisation raisonnée des ressources (eau, pétrole, etc.),
  • revigoration des sols, de la flore et de la faune, restaurant les cycles naturels et augmentant les rendements encore davantage.

L’unique inconvénient étant le manque à gagner de l’industrie des pesticides et des machines, provoquant sans aucun doute un ralentissement de la Sacro-Sainte Croissance. Est-ce bien grave ? Ça l’est sans aucun doute pour le système de la monnaie-dette qui nous étrangle aujourd’hui, mais en changeant de système monétaire, c’est au contraire un véritable salut.

Restons tout de même conscients que l’un des principaux défis de la permaculture est qu’il n’y a pas un manuel universel pour procéder. Une fois acquises un certain nombre de grandes lignes, elle requiert une formation solide dans de nombreux domaines (chimie, botanique, physique, etc.), tâtonnements, expérimentations, en fonction du type de terrain et de la topologie, du climat, des ressources disponibles en eau… c’est exactement à cela que l’humain excelle et qui sera très difficilement automatisable. Dans un premier temps, on peut envisager que l’intelligence artificielle, par l’accumulation de retours d’expériences, pourra permettre d’aider l’humain à faire des choix. Mais il est encore loin, le jour où des robots suffisamment multifonctionnels comme ceux de la série Humans nous remplaceront dans des champs en permaculture. Ce jour-là, peut-être pourrons-nous alors définitivement nous reposer sur nos lauriers, et enfin faire de notre vie exactement ce qui nous chante. À condition bien sûr que nous ayons d’ici là repris la pleine souveraineté sur la monnaie et la prise des décisions collectives.




Hier, j’ai surpris France Télécom semant des graines de suicide (nouvelle publication).

[Source : Le Grand Soir]

Auteur : Maxime VIVAS

Suicides à France Télécom : « Je n’y peux rien », déclare l’ex-PDG Didier Lombard, enfin (7 mai 2019) devant un tribunal.
En septembre 2009, il avait parlé de « mode du suicide » à France Télécom.
Il est poursuivi (dix ans après !) pour « harcèlement moral ». 167
personnes se sont constituées partie civile. Parmi elles, des familles
de télécommunicants ayant mis fin à leurs jours.

En octobre 2009,
j’avais écrit sur Le Grand Soir un article sur cette affaire. Je
connaissais bien le sujet, j’avais été ergonome à France Télécom et
j’avais vu monter les drames.
Je remets ici l’article. Il explique ce que Didier Lombard, ex-patron de France télécom ne voudra pas dire.
Quand la décision de mise en examen de Didier Lombard a été prise (en juillet 2012) LGS a republié l’article.
Voici enfin l’ouverture du procès et c’est une troisième occasion de
raconter comment et pourquoi tant de salariés, mes collègues, ont connu
un désespoir qui les a conduits à se suicider.
Maxime Vivas

Les
suicides à France Télécom ne sont pas une mode qui déferle, mais une
éclosion de graines empoisonnées, semées depuis des décennies.

Dans
les années 80/90, j’étais ergonome dans une grande direction de France
Télécom délocalisée de Paris à Blagnac, près de Toulouse. A l’époque,
tous les délocalisés (souvent des couples) étaient volontaires en raison
d’avantages palpables : primes de mobilité, autre qualité de vie, de
transport, de logement.

Cette direction nationale comptait environ
800 personnes à Blagnac et 6000 dans ses directions « régionales » dont
les sièges étaient à Lyon, Metz, Nantes, Paris, Toulouse.

A
Paris, la DG (direction générale), sous l’impulsion d’un DRH éclairé et
de quelques collaborateurs convaincus, avait mis en place un service
national comptant une centaine d’ergonomes ou assimilés pour 150 000
agents.


A quoi sert un ergonome ? En
résumé, c’est un analyste du travail dont la tâche est de créer des
situations où les opérateurs sont placés dans de meilleures conditions
de confort, de sécurité et d’efficacité. Confort, on voit là le profit
pour les agents. Efficacité, on voit celui de l’entreprise. L’intérêt
commun est dans la sécurité, la diminution des accidents de travail.

En
ces lieux de coopération et d’antagonisme que sont les entreprises, les
ergonomes développent des opérations gagnant-gagnant, en collaboration
avec les directeurs d’établissements, les cadres, les agents, les
syndicats et les CHSCT.

Pour arriver à leurs résultats, ils
pratiquent de minutieuses observations du travail, dialoguent avec les
opérateurs, avec les cadres, étudient les locaux, les documents de
travail, les matériels, les notes de service, les modes opératoires,
etc. Ils interviennent sur les ambiances thermique, lumineuse, sonore,
l’agencement des postes de travail, le contenu du travail, son rythme et
son organisation même.

Leur formation emprunte entre autres à la
psychologie, à la sociologie, à la physiologie. Dans le jargon des
directeurs de France Télécom (essentiellement issus de l’école
Polytechnique, comme Didier Lombard, d’ailleurs) adeptes des « sciences
dures », il s’agissait là de « sciences molles », donc de théories
fumeuses.

A l’époque (je doute que cela ait beaucoup changé
depuis), un diplômé d’une grande école, pouvait entrer dans le monde du
travail à moins de 30 ans et gérer illico des dizaines, voire des
centaines de salariés, sans avoir reçu une seule heure de formation sur
ces sciences méprisées. Le fait qu’elles ne soient pas enseignées à
Polytechnique suffisait d’ailleurs à prouver qu’elles servaient tout
juste à sodomiser les diptères.

Le DRH, fondateur de l’équipe
d’ergonomie, parti (ou débarqué), France Télécom n’eut de cesse que de
résorber cette niche de plaisantins dont l’activité faisait obstacle au
management intuitif, ou dépoussiéré en surface par des bonimenteurs en
costars croisés et cravates rayées, pseudos experts de cabinets de
consultants dont les attachés-cases étaient bourrés de recettes magiques
pour améliorer en un temps record la gestion des « ressources
humaines », réduire les coûts du travail, améliorer la productivité.

Le
ramage de ces individus faisait ouvrir un large bec à nos décideurs
qui, ignorants du fonctionnement des hommes et surtout des groupes,
gobaient les théories les plus débiles et les plus coûteuses (donc
excellentes, sinon elles seraient bon marché).

J’ai vécu l’époque
où les ergonomes de France Télécom, en rangs de plus en plus clairsemés,
essayaient, non sans risque pour leur carrière, d’alerter les
dirigeants de leur entreprise sur la dangerosité des solutions qui leur
étaient vendues. L’une d’elle, je ne saurais l’oublier tant elle nous
faisait hurler, était que pour améliorer la productivité, il fallait
« introduire une dose de stress dans l’entreprise ». Quiconque doute de
la véracité de cette information devrait consulter la presse de l’époque
qui promouvait avec ravissement cette méthode de management.

La liste des futurs suicides s’est ouverte ainsi.

Les
ergonomes savaient, parce qu’ils l’avaient étudié et que des
expériences l’avaient scientifiquement démontré, que le stress inhibe
une partie des capacités du cerveau, favorise les erreurs et les
accidents. Ils savaient aussi qu’il provoque des maladies physiques et
atteint la santé psychique.

En face d’eux, des docteurs Diafoirus
prétendaient avoir inventé la pipette pour instiller le poison à doses
millimétrées. Leur geste médical n’étant pas sûr à 100%, des agents
overdosés commencèrent à se jeter par les fenêtres.

L’actuel
patron de France Télécom a sans doute sa part de responsabilité dans la
vague de suicides, mais il n’est pas le seul. Il est celui qu’on peut
attraper quand les autres, ayant dirigé une entreprise nationale naguère
prospère, sont partis en laissant derrière eux une machine commerciale
cotée en bourse, endettée jusqu’au cou, avec un personnel désemparé. Il a
suivi la voie mortifère où les salariés sont vus comme des citrons ou
des fourmis à affoler à coups de pieds pour qu’elles s’agitent. Les
personnels, sans qui l’entreprise n’est rien (pardonnez cette banalité,
écrite au cas où un directeur général me lirait), figuraient et figurent
dans des dossiers noirs étiquetés : « sureffectifs », « coûts à
résorber », « postes à supprimer », « mutations d’office »,
« commercial ».

Quand, il y a une quinzaine d’années, un Ingénieur
général , chef d’un service où je travaillais s’est jeté du haut de
l’escalier de la direction de Blagnac au sortir d’une réunion où il
avait appris que son service était délocalisé à Nantes, ordre fut donné
de nettoyer le sol de marbre rose où il s’était écrasé et de ne pas
alerter la presse, de ne pas écrire un mot dans le journal d’entreprise.

Casser le thermomètre…. Feu vert pour les suicides à venir.

Puis,
débarquèrent les marchands de « Cercles de qualités » attrape-nigauds
qui nous vinrent du Japon après avoir été validés aux States. Une autre
fumisterie abêtissante devant laquelle les ergonomes tordirent le nez
mais qui s’imposa à raison de dizaines de milliers d’exemplaires dans
l’entreprise. Coûteuses bulles de savon qui éclatèrent toutes à la
vitesse de la lumière. Il n’en subsiste plus aucune.

Plus durable
fut l’infantilisation manoeuvrière par les pin’s dont l’accrochage au
revers de la veste des sans-grades et des décideurs donnant l’exemple,
était preuve d’intégration dans la grande famille de France Télécom,
donc de sa cohésion sociale. Et de la supposée capacité des bons
sauvages du bas, à qui on allait voler leur Statut, à se laisser éblouir
par de la bimbeloterie.

Vinrent aussi les promoteurs de
séminaires sans cravate, voire en short. Et en avant pour les jeux de
rôles, les brainstormings, les papers-boards savamment constellés de
gommettes de couleurs variées, les tableaux blancs égayés de cercles, de
carrés, de flèches, de post-its, d’arbres d’Ishikawa, de diagrammes de
Pareto, autant de méthodes dont la possible valeur intrinsèque était
instrumentalisée pour avaliser l’idée erronée qu’il n’est pas besoin
d’un savoir sur l’homme pour résoudre les problèmes de l’homme au
travail. Le « bon sens » dont mon maître en ergonomie disait crûment
qu’il est « la connerie unanimement partagée par un groupe homogène »
suffisait. Les médias ne juraient-ils pas qu’en d’autres lieux, des
« chirurgiens aux mains nues » opéraient de l’appendicite sans ouvrir
les ventres et sans avoir fréquenté l’Académie de médecine ?

Des
escrocs enjoués promettaient la lune, les décideurs naïfs regardaient le
ciel, les ergonomes essayaient de mordre le doigt. Nous avons échappé
de peu aux sauts à l’élastique et aux marches pieds nus sur les braises.
J’ai quitté cette maison quand le triomphe des charlatans planétaires
était si patent qu’il me fallait partir ou me compromettre. D’autres ont
dû rester qui ont étouffé leur spleen dans un noeud coulant.

J’extrais
de mes archives un numéro spécial du journal « L’Autan » que le
syndicat CGT des télécommunications de la Haute-Garonne avait édité pour
dénoncer ces dérives en octobre 1990 (19 ans, déjà !). On y lit que la
direction sise à Blagnac venait de signer un contrat qui lui coûta de 2
millions de francs (304 898 euros) avec deux joyeux drilles, beaux
parleurs qui se faisaient fort de modifier l’état d’esprit de 6000
agents en deux jours de stage. En fait, les malins allaient former 20
animateurs de France Télécom qui auraient ensuite à appliquer la méthode
aux autres avec les documents fournis (vendus !) : cassettes vidéo,
transparents, stylo spécial (sic), un livre écrit par les deux génies et
un test permettant en quelques réponses de se classer soi-même dans un
des 4 types de personnalités existants (4, pas un de plus). Un
syndicaliste curieux découvrit que cette merveille d’introspection
moderne était déjà utilisée dans l’armée états-unienne en 1928. Pour
France Télécom, elle avait été rajeunie par l’adjonction d’un procédé de
grattage, style « Tac au tac ».

Le contrat comportait une règle
idiote à laquelle il était pourtant impossible de déroger, le directeur
national, ayant grade d’Ingénieur Général, y veillant personnellement :
les formations devaient avoir lieu hors de la région d’affectation des
personnels. Des milliers d’agents, souvent
« volontaires-désignés-d’office », parcoururent la France en tout sens,
les Marseillais visitant Brest, les Bordelais fonçant à Strasbourg, les
Lillois découvrant Bayonne. Le chassé-croisé entraîna la perte de
dizaines de milliers d’heures de travail et des millions de francs de
dépenses supplémentaires, nullement inutiles pourtant, auraient dit ceux
qui pensaient que la mobilité forcée doit s’apprendre assez tôt afin
que chacun accepte demain une mutation tous les trois ans avec un
minimum de pendaison sur les lieux de travail.

Pendant ce temps,
les ergonomes reculaient, toujours moins nombreux, toujours moins
écoutés, toujours moins promis à une belle carrière.

Le management
camouflait sa brutalité croissante sous des gadgets clinquants, ruineux
et superflus. Puis, le plus gros de l’opération de décervelage étant
fait, on managea sans masque. A la hussarde.

Il me souvient de ce
jeune chef d’un service d’une cinquantaine d’agents et de cadres, bardé
de diplômes, qui ne comprit pas qu’à son pot de début d’année, seules
trois personnes étaient présentes : sa secrétaire et deux fayots (ou
pétochards). Il alla pleurer dans le bureau de la psychologue affectée
au management qui découvrit en l’interrogeant qu’il ne lui venait jamais
à l’idée de saluer son personnel le matin. Il apprit par elle que cette
perte de temps était malheureusement d’usage, ailleurs.

Je tiens
de source sûre cette histoire d’un jeune cadre sup, arrivant en retard,
essoufflé mais radieux dans la grande salle où se tenait un conseil de
direction. Il s’excusa en annonçant qu’il rentrait de la maternité où sa
femme venait d’accoucher. Un ingénieur, éleveur de chevaux à ses heures
perdues, lui rétorqua : « Et alors ? Quand une de mes juments met bas,
je n’arrive pas en retard. ». La réplique était assez vile pour que le
directeur national lui lance un « Je vous en prie ! » outré.

Mais
personne ne lui a sauté au collet pour le sortir de la pièce. Les futurs
suicides s’alimentent de ces arrogances impunies et donc répétées.

Un
temps, regrettant mes anciens collègues, j’allais déjeuner avec eux au
restaurant d’entreprise. Je n’entendais que lamentations, annonce de
mutations non voulues, obligations de performances, tableaux d’activités
à remplir, fiches d’évaluation individuelles, objectifs chiffrés,
affectations de techniciens supérieurs à la vente de téléphones
portables, craintes pour leurs primes, bon vouloir du N+1 pour
l’avancement, détestation des décideurs. Accablement et rêve de
retraite.

Il me souvient aussi de ces cadres sup se croyant
intouchables, jamais une grève, pas syndiqués, très impliqués, à qui la
direction annonçait un beau jour que leur poste était supprimé, qu’ils
devaient se trouver un « point de chute » et qui vivaient alors des mois
entiers d’inactivité sur le lieu de travail, niés, humiliés. Chacun
d’eux s’employait fébrilement à « se vendre », tremblant qu’on lui
impose un poste à Hazebrouck ou à Triffouilly-Lez-Engelure, charmante
localité qui n’offrirait pas d’emploi à son épouse et de lycée à ses
enfants. Partir ? Mourir ?

J’ai connu un cadre supérieur de 55
ans, chargé de famille, bien décidé à travailler encore 5 ans, acharné à
donner satisfaction jusqu’à sacrifier des soirées et des week-ends, qui
accompagna tous les changements sans lever un sourcil, qui ne broncha
pas quand les premières victimes se plaignirent et que son chef convoqua
un vendredi pour lui dire qu’il avait le droit de partir en préretraite
et que ça serait bien qu’il le fasse. Sur l’air de : « Me suis-je bien
fait comprendre ? ». Viré ! Fissa ! Car son allégeance ne suffisait pas à
effacer l’essentiel : sur un listing, il était un pion sans visage,
sans famille, sans âme et sans chair, une « unité » gonflant un total.

France
Télécom aujourd’hui, c’est vingt ans d’incompétence hautaine, sûre
d’elle et dominatrice, de cruauté, de morgue, d’ignorance crasse et
revendiquée dans la gestion de femmes et d’hommes qui étaient fiers
d’oeuvrer pour le public. Pour le pays.

Au bonheur de préserver le
tissu rural en s’enfonçant dans la montagne pour aller installer un
téléphone à « la petite mémé de l’Ariège » qui enlève la housse
protégeant l’appareil quand les enfants pensent à l’appeler de la ville,
s’est substituée la tâche roublarde de fourguer des contrats
incompréhensibles, des forfaits téléphoniques non souhaités à de pauvres
gens dont le pouvoir d’achat est en chute libre.

Parfois, des agents de France Télécom se lavent de ces souillures en se jetant dans un torrent.

Didier
Lombard, le PDG, peut bloquer quelques-uns des engrenages meurtriers,
embaucher des psychologues, dire à tous qu’il les aime. De son vivant,
il ne réparera pas les dégâts.

Par effet d’hystérésis, le paquebot
dont les machines sont stoppées continue sur sa lancée. Pour l’empêcher
d’échouer, pour éviter le choc qui jettera des poignées de passagers
par-dessus le bastingage, il faudrait faire machines arrière, toutes
[…]
Ah ! qu’accède aux commandes une vraie gauche décidée à tenir tête aux
susnommés, une gauche ayant dans son programme le respect de chacun, la
reconnaissance des services rendus à la population et un chouïa d’amour,
si le mot n’est pas devenu choquant dans les conseils d’administration
et dans les ministères.

Maxime VIVAS

Ex-cadre de France Télécom, ex ergonome européen®, Maxime Vivas a été concepteur de formations en ergonomie et sécurité.

Source :https://www.legrandsoir.info/hier-j-ai-surpris-france-telecom-semant-d…

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Réchauffement climatique : l’hystérie

[Source : Contrepoints via Les moutons enragés]

L’alarmisme climatique se transforme en religion. OPINION

Par Jean-Pierre Bardinet.

Voici 5 critères qui permettent d’identifier une vaste opération de désinformation :

  1. Unanimité de tous les médias et de tous les politiques, voire de toutes les institutions internationales
  2. Surinformation sur un aspect de la question, omerta sur les autres
  3. Tous les bons d’un côté, tous les mauvais de l’autre
  4. Acquiescement de l’opinion débouchant sur une psychose collective avec une totale perte de bon sens.
  5. Refus d’accepter les observations dérangeantes et la controverse scientifique.

Le réchauffement climatique anthropique et la politique énergétique
associée satisfont à ces 5 critères. Dans le domaine scientifique,
l’esprit critique, le scepticisme et la controverse sont des vertus.
Mais en climatologie et en production d’électricité ce sont des tares.
Curieux, non ?

Contrairement à ce que l’on nous répète ad nauseam, il n’y a
aucune urgence climatique pour plusieurs raisons simples et de bon
sens, outre le fait qu’il n’y a aucune preuve scientifique que le CO2,
quelle que soit son origine, ait une action mesurable sur la TMAG
(température moyenne annuelle globale). Si tel avait été le cas, une
seule COP, un seul rapport scientifique, un seul résumé pour les
décideurs (SPM) auraient été suffisants.

Le problème du GIEC

Le GIEC a été créé par l’ONU,
ce Grand Machin, pour diffuser un alarmisme climatique outrancier qui
sert de justification à une noria de taxes, de normes souvent absurdes
et de règlements contraignants. Rien que le fait que le nom originel,
IPCC (Intergovernmental Panel For Climate Change) ait été
modifié dans les autres langues en y introduisant le mot « experts » est
très étrange… En effet cette appellation a pour but de nous faire
croire que le GIEC est une structure scientifique, alors que c’est une
structure intergouvernementale, donc politique.

Dans ses statuts, rédigés par l’UNEP (United Nations Environment Program), il est demandé au GIEC de travailler sur le Réchauffement Climatique Anthropique (RCA) :

Évaluer sans parti pris et de façon
méthodique, claire et objective, les informations d’ordre scientifique,
technique et socio-économique qui nous sont nécessaires pour mieux
comprendre les fondements scientifiques des risques liés au changement climatique d’origine humaine,
cerner plus précisément les conséquences possibles de ce changement et
envisager d’éventuelles stratégies d’adaptation et d’atténuation.

Donc, avant même que le GIEC n’ait commencé ses travaux, on lui impose LA SOLUTION : il y a réchauffement ET il est anthropique.

Par conséquent, mécaniquement, les dirigeants du GIEC vont tout faire pour justifier cette solution ; et ils n’ont pas hésité à utiliser de la science fausse, comme par exemple le modèle d’effet de serre d’Arrhénius qui avait été réfuté par les physiciens de son époque (expérience de Wood), et que le GIEC a fort opportunément sorti de son chapeau, ou encore d’inventer un nouveau processus physique, le forçage radiatif avec rétroaction, qui a la propriété étonnante de violer la seconde loi de la thermodynamique, sans que cela ne pose problème au GIEC…

Une fois que le rapport scientifique est rédigé (compilation de
nombre de publications judicieusement sélectionnées), le SPM est préparé
entre les dirigeants du GIEC, gardiens zélés de la Sainte Parole
Giecquienne, et les représentants des gouvernements, diplomates et
fonctionnaires. Il est négocié mot par mot, à la virgule près, selon les
bonnes habitudes du Grand Machin Onusien. De ce fait, le SPM gomme
toutes les nuances, toutes les interrogations, tous les aveux de
méconnaissance que l’on peut trouver dans le rapport scientifique. Il
n’a donc aucune valeur scientifique. Puis il est publié et présenté en
grande pompe aux États, aux institutions internationales, et aux médias
du monde entier pour qu’ils relayent la Sainte Parole GIECquienne aux
peuples de toute la planète.

Après ce faste clinquant et fort onéreux, les scientifiques sont priés de mettre le rapport scientifique en conformité avec le SPM, qui a force de Loi Divine, et leur rapport ainsi remis dans la Ligne du Parti est publié plusieurs mois après le SPM. Jamais la science n’avait été ainsi dévoyée (sauf avec le lyssenkisme, cousin proche du dogme du Réchauffement Climatique Anthropique – RCA) et jamais son éthique la plus élémentaire n’avait été ainsi foulée aux pieds et instrumentalisée par le politique.

La référence de l’alarmisme climatique est donc ce fameux SPM qui n’a
aucune valeur scientifique, le rapport scientifique servant de caution
de bonne science. Mais ce SPM sert de justification à l’alarmisme
climatique, qui devient de plus en plus irrationnel et délirant,
notamment en imputant au réchauffement climatique tout événement météo
plus ou moins intense, confondant par là-même sans vergogne climat et
météo.

Sauf les experts concernés, personne ne lit le volumineux rapport scientifique AR5, pourtant plus mesuré que le SPM, car il reconnaît qu’il n’y a quasiment plus de réchauffement global depuis près de 20 ans (le « hiatus » ou la « pause »), prend en compte les incertitudes et reconnaît qu’il existe des mécanismes encore mal connus du climat, système particulièrement complexe et non modélisable.

Par exemple, on ne sait pas modéliser le cycle de l’eau qui a
pourtant notamment via l’ennuagement, un effet important sur les
températures. Alors pourquoi accorder du crédit aux projections
multi-décadales des modèles numériques, construits en intégrant les
thèses du GIEC et en ajoutant ça et là un peu de poudre de perlimpinpin,
un zeste de paramétrages plus ou moins subtils afin de bien rester en
conformité avec les thèses hypothétiques du GIEC et l’alarmisme
climatique ?

Récemment un panel de vaillants citoyens, choqués que la Sainte Parole GIECquienne du SPM ne soit pas disponible dans la langue de Molière, et que les gueux n’en aient donc pas connaissance, a traduit en français ce résumé pour les décideurs. Cette traduction participe bien sûr à la propagande réchauffiste dans toute son absurdité.

À l’époque de Galilée, il y avait la science officielle de l’Église
Catholique. À notre époque, il y a la science officielle du GIEC/IPCC.
Dans le premier cas, la science officielle s’est révélée fausse, mais il
a fallu du temps pour que l’Église l’accepte. Dans le second cas, la
science officielle se révèlera aussi être fausse. Ce n’est qu’une
question de temps et de prise de conscience de l’absurdité de la
pataphysique de l’atmosphère « inventée » par le GIEC afin de cautionner
une idéologie préconfigurée.

Je trouve donc croustillant que, dans l’article du magazine Le Point, il soit fait référence au procès de Galilée dont la version moderne est l’accusation de « négationnisme » pour tous ceux qui ne reconnaissent pas la Sainte Parole Giecquienne, le refus de la controverse, les insultes, l’anathème, l’interdiction d’accès aux médias pour se faire entendre, susciter une saine critique et faire cesser cette hystérie climatique qui nous pourrit la vie, et le portefeuille.

Pour éviter tout déviationnisme, il est très important que les jeunes générations, qui sont le futur de la planète, soient bien conditionnées informées des terribles maux climatiques qui vont s’abattre sur nous si l’on ne suit pas vigoureusement les oukases recommandations de la Très Sainte et Très Sage Église Réchauffiste. Nos braves citoyens traducteurs, militants verts, dont l’objectivité n’est pas à mettre en cause, ont donc, dans leur grande sagesse, prévu « … une adaptation du résumé pour les enseignants ».

Le petit livre rouge de Mao, c’est ringard. À présent, c’est le petit livre vert (très vert pour masquer le très rouge) du résumé pour les décideurs, bible de la Sainte Église Réchauffiste, qui a pour mission d’endoctriner la jeunesse comme cela s’est produit en Chine sous le règne de Mao, ce qui a entraîné la création de camp de rééducation politique pour les méchants incroyants, déviationnistes et impérialistes, rétifs à la Parole du Grand Timonier. À quand les camps de rééducation pour les épouvantables climato-réalistes, qui osent, les misérables, critiquer la Sainte Parole GIECquienne, soutenue avec foi par les candidats à l’élection européenne, les braves gens ?




La religion du gazon tondu

[Source : Le 4ème singe]

Auteur : Stéphane Hairy


La machine démarre dans un barnum apocalyptique, vous avancez frénétiquement, puis reculez, puis avancez, puis reculez, tel un robot qui exécute la tâche pour laquelle il a été conçu. Après trente minutes passées à faire des allers-retours machinales dans un boucan insupportable, une jubilation intérieure explose littéralement. Ça y est, c’est propre ! Tout est rasé à 2 millimètres, c’est beau, une précision millimétrique, cela en est presque jouissif.   Vous connaissez certainement autour de vous une personne dont vous avez l’impression qu’elle passe le plus clair de son temps à tondre sa pelouse, comme un automatisme compulsif la poussant malgré elle à rectifier les deux, trois misérables brins d’herbes essayant de pousser péniblement. Peut-être avez-vous même l’impression étrange que je parle de vous. Si c’est le cas, ne vous en faites pas, rien de grave, vous êtes seulement un tondéiste qui s’ignore. Le tondéisme est une religion moderne qui pousse les humains (malgré eux), à des tontes compulsives et régulières envers tout ce qui prend un aspect « sauvage ». Les axiomes de cette religion sont le contrôle, l’ordre et la maîtrise parfaite de l’environnement humain.

Depuis l’antiquité, nous avons toujours plus ou moins considéré les autres espèces comme étant inférieures à nous. Nous permettant de justifier leur soumission à notre espèce et leur exploitation. Et si cela est ainsi, ça n’est pas pour des raisons intrinsèques à notre psychologie (car il existe des peuples humains qui respectent les non humains), mais parce que nous le pouvons. Je dirais même, parce que la morale nous le permet. Dans nos jardins, sur nos gazons « à l’anglaise » et même dans nos potagers, certains d’entre nous vont considérer d’un mauvais œil certaines herbes sauvages, non pas parce qu’elle sont invasives, ni même pour la concurrence qu’elles pourraient faire aux légumes du potager et encore moins  pour leur dangerosité, si toxicité il y a. Ça n’est pas vraiment ça qui pousse le tondéiste à tondre, c’est bien pire que ça : il faut absolument tuer les « mauvaises herbes » pour faire « joli ». Les « mauvaises » herbes étant assimilées au mal,  s’opposent au « beau gazon », lui-même étant, « bon et propre ». Ce raisonnement, aussi manichéen et dichotomique qu’il puisse être, pourrait prêter à sourire. Pourtant ces pratiques devraient aujourd’hui changer, pour des raisons évidentes !

Oeuvre de l’artiste polonais Pawel Kuczynski

L’extinction massive des insectes

Une récente étude faite sur le territoire allemand nous montre que plus de 75% des populations d’insectes volants ont disparus depuis 27 ans. Autrement dit, il ne s’agit ni plus, ni moins d’une extinction massive en cours et d’autres études tendent à le démontrer (1). Pour vous donner un ordre de grandeur peut-être un peu plus parlant, imaginez 4 milliards 750 millions d’êtres humains qui meurent subitement en l’espace de 27 ans sans raison apparente. Ça calme…  

Plus prosaïquement, il est possible que certains aient jubilé à l’annonce de cette étude. Oui, parce que cela signifie moins de moustiques, de mouches, de guêpes, de frelons, et de tout ces êtres insectoïdes qui en dérangent certains à l’heure de l’apéro. Car oui, c’est très important l’apéro ! Mais si nous sortons des considérations, ô combien vitales, d’homo sapiens, cela signifie aussi une perte non remplaçable dans les processus complexes écosystémiques.  

En effet, les petites bêtes ne passent pas le plus clair de leurs temps à fomenter de nouvelles combinent pour ruiner la vie de certains, ils ont tout au contraire des activités et rendent des « services » absolument vitaux dans le fonctionnement des écosystèmes. Pour commencer, ils sont un maillon indispensable de la chaîne alimentaire, en effet, ils nourrissent un grand nombre d’oiseaux, qui d’ailleurs disparaissent à une vitesse vertigineuse d’après plusieurs études scientifiques, tout comme les animaux terrestres, dont 60% ont disparu en l’espace de 40 ans…(2)

Concernant celui des oiseaux, il est maintenant plus ou moins admis que leur déclin est en grande partie imputable aux pratiques agricoles (qui ont entraîné la disparition progressive des insectes) et à la destruction de leurs habitats naturels . La belle réaction en chaîne…  

Mais ce déclin des insectes n’impacte pas seulement les oiseaux, en effet les amphibiens en passant par les lézards, les araignées, les chauves-souris ou encore les taupes, sont tous dépendant des insectes comme source de nourriture irremplaçable (3). Ils permettent aussi de faire le « recyclage » des animaux et végétaux morts en permettant de rendre disponible des nutriments pour d’autres organismes (4), de structurer les sols en participant activement à la création des terres arables (5). Bref, ils font un boulot monstrueusement utile dans la plus grande ignorance des humains.  

Tout comme les mauvaises herbes, les insectes « nuisibles » sont perçus comme inutiles et donc exterminables.

La question qui devrait donc naturellement se poser à nos esprits est : pourquoi disparaissent-ils ? A cette question, beaucoup répondent que l’agriculture est le principal responsable, à cause notamment de l’utilisation de néonicotinoïde qui perturbent le système nerveux des insectes attirés par les champs contaminés, traités par des biocides. Et effectivement, il existe un lien très fort entre les pratiques agricole « productivistes » et la disparition massive des insectes volants comme le suggère l’étude citée plus haut. Pour ne pas dire qu’il s’agit d’après cette étude de la cause principale de cette extinction massive. Mais ça n’est pas la seule.  

En effet, l’anthropisation (j’aime les gros mots) a elle aussi un rôle important dans cette disparition. Par anthropisation, il faut comprendre : transformation des paysages, des espaces ou des écosystèmes par l’être humain. Bien entendu l’agriculture en fait partie, mais aussi les villes, les routes, les habitations, les forêts « gérées » par l’homme, en faite tout ce que nous touchons et modifions. De par notre développement, nous interagissons négativement sur les espèces non humaines, nous détruisons les écosystèmes seulement par notre présence et notre développement accélère cette destruction.  

Le problème du manque de solution

Face à ces questions d’une importance capitale, puisque nous parlons de l’avenir de l’humanité, que faire ? A cette question, il y a bien évidemment plusieurs réponses. Parmi celles-ci, il y a la solution « advienne que pourra », qui n’est rien d’autres qu’un laissé faire sous couvert d’un aveu d’impuissance justifiant l’inaction. En gros, nous ne faisons rien car nous ne pouvons rien faire. Mais bien évidement, comme rien ne se fait sans rien, forcément, si l’on ne fait rien, les choses ne vont pas se faire toutes seules. C’est donc une gentille excuse pour dire « on s’en fou ! ».  

Ensuite viennent les solutionnistes et parmi eux les « techno-solutionnistes ». Pour eux, c’est une évidence,  la technologie, la future technologie (celle en développement) ou encore la technologie qui sera pensée dans le futur (la technologie du futur, dans le futur) nous sauvera. Car notre imagination et notre ingéniosité est illimitée, sans faille et disruptive. Et s’il est vrai que la technologie permet de résoudre des problèmes, elle permet aussi d’en créer. Notre inépuisable ingéniosité à concevoir des technologies pour résoudre nos problèmes est inversement proportionnelle à l’impossibilité de résoudre les problèmes générées par ces mêmes technologies. Ce positionnement implique aussi un certain détachement sur l’existant prêt à disparaître. Au lieu de permettre aux insectes de vivre, ils partent du postulat que rien ne pourra empêcher ce déclin, il faut donc trouver une solution sans eux. Et loin de moi l’idée de rejeter toutes les technologies ou LA technologie en règle générale, ça n’est pas le propos. Je pense seulement qu’envisager les solutions sous le seul angle technique ferme la porte à certaines investigations peut-être plus fondamentales.    

RoboBee est un robot de petite taille et qui a la capacité de voler, développé par une équipe de recherche en robotique de l’université Harvard dans le Massachusetts. Constitué en essaim autonome il servirait pour la pollinisation artificielle et pour la recherche et le sauvetage.

Comme nous l’avons vu précédemment, la problématique des insectes est intriquée à celle de l’agriculture. Alors ! C’est simple ! Il suffit de changer d’agriculture ! C’est par exemple l’opinion de beaucoup de néoruraux se lançant dans le maraîchage sur sol vivant, la permaculture (la vraie, pas les buttes et spirales aromatiques), de beaucoup de militants anti Monsanto-Bayer, c’est aussi l’avis assez partagé des « biovores » et autres « locavores ». Bref, c’est l’avis de beaucoup de personnes que l’on pourrait étiqueter « écolos ». Et il est vrai que l’agriculture est un élément fondamental du sujet, certainement le plus important. Mais aussi celui sur lequel nous n’avons que peu d’emprise. Nous pouvons effectivement devenir maraîcher, permaculteur et développer une éthique de consommateur et nous vous encourageons vers ces voies. Mais nous serons toujours dépendant des décisions politiques et des choix économiques de nos dirigeants ou de structures trans-étatiques. Si par exemple, les subventions sont laissées entre les mains des pollueurs, ceux là continueront à proliférer, car le système permettra cette possibilité. Il est aussi possible qu’une structure supra-étatique défavorise une agriculture plus vertueuse. Bref, nous sommes encore pieds et poings liés par la politique.  

Mais il y a un autre axe de réflexion et d’action, surtout si vous n’êtes pas spécialement intéressés pour mettre vos mains dans la terre (oui, oui, ça existe). Ce levier d’action est aussi simple, qu’efficace. Il faut laisser la nature reprendre ses droits… Chez vous !

Bon… Pas forcément comme ça, mais vous comprenez l’idée.

Naturalisons les espaces !

Logiquement si vous êtes encore en train de lire ces lignes c’est soit que vous êtes déjà acquis à la cause, soit que vous avez une grande ouverture d’esprit. En effet, laisser la nature reprendre ses droits, cela veut dire, lâcher prise, avoir comme jardin un « terrain vague », ne plus « s’occuper » de la nature, mais la laisser faire son occupation toute seule, comme durant des milliards d’années d’évolution. Bref, ne presque plus rien faire ! Et il y a beaucoup d’intérêts à faire ça.

– Premièrement, c’est très simple à faire, donc c’est accessible à tout le monde, là on n’a pas d’excuse ! Il est beaucoup plus simple et moins coûteux en énergie de laisser le vivant se débrouiller tout seul sur un terrain nous appartenant, que de lutter activement contre l’agriculture intensive et consort (ce qui ne veut pas dire qu’il ne faille pas lutter, au contraire). C’est donc une solution citoyenne facile et rapide à mettre en application pour accroître la biodiversité sans rien faire, c’est pas beau ça ?  

– Cela vous permet d’avoir un impact positif sur la biodiversité très rapidement, sans effort, il suffit juste de passer outre les standards de conformismes actuel sur « l’entretien » de son jardin. Au bout de quelques mois, vous verrez les papillons, abeilles solitaires et autres insectes volants non identifiés envahir votre espace de vie auparavant bien vide. En effet, certaines études scientifiques démontrent l’impact des prairies et des gazons sur la biodiversité, comme vous pouvez vous en douter, les prairies spontanées entretiennent une bien plus grande biodiversité (6).  

– En plus de cela, le « laisser faire » permet l’augmentation de la biodiversité végétale, vous allez donc découvrir de nouvelles plantes et si vous êtes intéressé par le sujet cela vous permettra de découvrir leurs utilités pour les humains, pour les non humains, pour la vie et l’amélioration du sol. Si vous laissez pousser les plantes, vous allez pouvoir augmenter vos connaissances sur les plantes très rapidement.  

– Si vous cultivez la terre, cela permettra d’agrader votre sol, c’est à dire de l’améliorer d’année en année. En effet les plantes spontanées permettent via plusieurs procédés d’améliorer les caractéristiques des sols. Elles permettent par exemple la décompaction du sol, la dépollution, l’apport en matière organique pour stimuler la vie du sol, d’enrichir le sol via leur mécanisme de rhizodéposition afin de stimuler la vie microbienne du sol.

– Cela réduit aussi la consommation de CO2 envoyé dans l’atmosphère par vos tondeuses et autres rotofils, donc évite une pollution inutile. Et surtout, c’est calme et ça, ça fait du bien !  Après quelques altercations avec vos voisins qui ne comprendront pas votre acte inconsidéré, ils se rendront vite compte qu’il n’y aura plus de siestes coupées par le monstrueux bruit du rotofil ou de la tondeuse du voisin.

– Vous éviterez aussi la pollution des nappes phréatiques par le lessivage de vos sols. Car les plantes spontanées permettront, comme expliqué plus haut, de garantir une amélioration continue de votre sol.  

– Plus besoin d’arroser votre pelouse en été par des temps caniculaires. Et oui, quand la nature reprend ses droits, elle le fait bien et s’organise pour mettre en œuvre une certaines résilience face aux perturbations climatiques. Une prairie spontanée n’a pas besoin d’être arrosée si celle-ci est assez riche en biodiversité. Plus besoin non plus d’herbicide ou de produit anti-mousse. Laissez la mousse pousser la ou elle veut, en plus c’est très agréable pour marcher pied nu ! Ces produits, en plus de tuer la vie de votre sol, pollueront vos sols. Donc économie d’argent aussi et préservation de la vie de votre sol et des nappes phréatiques.  

– Et oui, on n’y pense pas assez, mais c’est une sacrée économie d’argent que de laisser la nature faire sa vie. Plus besoin de tondeuse, de rotofil, ni de produits chimiques, ni d’essence et d’huile pour la tondeuse. Vous allez gagner de l’argent en faisant ça, si c’est pas extraordinaire !  

– Vous vous souvenez du temps que cela vous prenait « d’entretenir votre jardin » ? C’est à dire de lutter contre la nature pour avoir un « truc » esthétiquement dans la norme ? Oubliez tout ça, c’est terminé ! Vous allez pouvoir faire de vraies activités beaucoup plus enrichissantes que de tondre la pelouse, couper les buissons en boules, détruire les petites herbes qui poussent sur votre gravier, etc. C’est un gain de temps considérable pour tout ceux qui ont déjà eu un jardin « entretenu ».  

– Et si vous souhaitez tout de même garder un coin tondu (ce qui est compréhensible), vous pouvez opter pour le fauchage ou la tondeuse à main. Dans les deux cas, ça vous fera une petite activité physique histoire de garder la forme. Et concernant la faux, ça permet aussi de retrouver un geste, un savoir faire, qui, avec le temps, tend à disparaître. Une raison de plus pour contacter des « anciens » qui pourraient vous apprendre et entretenir un lien avec une génération qui ne demande que de nous enseigner tout leur savoir.  

– J’oubliais presque l’aspect esthétique. Qui a dit qu’une prairie était moche ? C’est moche ça ? 

Pascal Legouic dans son jardin sauvage.
Beaucoup trop de fleurs… Un paysage insoutenable !
Encore un horrible jardin

Le véritable problème de l’esthétisme d’un jardin, c’est l’effet de mode. On ne va pas se mentir, si tout le monde aujourd’hui coupe sa pelouse à 2 cm c’est principalement parce que tout le monde le fait ! Si demain la mode vient à devenir le jardin forêt, le jardin sauvage, ou que sais-je, le jardin bétonné (l’enfer biologique), beaucoup de gens s’empresseront de changer leur jardin pour être dans la mode et les autres suivront par conformisme. Oui, nous sommes comme ça, nous les humains…  

– Ensuite vient un aspect encore plus intéressant. Si les plantes vous intéressent et que vous commencez à les identifier, à vous renseigner sur comment elles étaient utilisées avant, vous vous rendrez vite compte que votre jardin est une mine d’or. Du garde-manger à la pharmacie, les plantes sauvages regorgent d’utilité que les citadins ignorent bien souvent. Rendez-vous compte, qu’en ne faisant rien (à part apprendre), vous allez pouvoir manger gratuit et vous soigner gratuitement.  

– La liste des avantages serait vraiment longue si je devais la détailler entièrement, mais disons qu’en plus de ce qui est dit plus haut, les plantes sauvages n’ont pas besoin d’être entretenues car elles sont naturellement adaptées à votre sol et très résistantes aux maladies, insectes, champignons, etc. Elles changent selon les années et les saisons, donc vous allez constamment découvrir de nouvelles choses. Si vous faite un potager, c’est parfait, elles vont attirer une biodiversité incroyable pour polliniser vos plantes et pour équilibrer l’écosystème dans votre jardin. Donc fini les invasions de pucerons, de limaces, etc. Plus vous augmentez la biodiversité, plus vous favorisez la venue d’auxiliaire sur votre terrain (abeilles, bourdons, syrphes, araignées, papillons, hérissons, oiseaux, coléoptères, etc), plus votre potager s’en portera mieux. C’est aussi un formidable outil pédagogique pour les enfants. Quoi de mieux que de leur apprendre les plantes, les insectes, les oiseaux ? En plus ils adorent ça, on ne va pas s’en priver !  

Et enfin pour finir, je dirais que c’est une solution au manque de moyens financiers des villes (moins de machines, moins de produits biocides, revalorisation du métier par la connaissance des écosystèmes, changement des pratiques). Donc à l’échelle d’un territoire cela a aussi certains avantages. La ville de Saint-Maur-des-Fossés a d’ailleurs lancée depuis 2011 une expérimentation des trottoirs enherbés en étudiant la biodiversité que pouvait générer ces espaces. Entre 2011 et 2013 plus de 180 espèces végétales et 43 espèces animales ont été recensées dans ces trottoirs en permettant l’observation d’espèces non observées depuis le XVIIIe et le XIXe siècle.

Saint-Maur-des-fosses, un terrifiant trottoir enherbé.

Mise à part ça, il y a quand même des inconvénients de laisser pousser l’herbe, mais il ne sont pas si nombreux que ça. Certains prétendront que l’aspect « sauvage » les dérangent et qu’ils préféreront l’esthétisme d’un jardin classique. Le regard des autres est aussi évoqué, lorsque vous faites ça chez vous, les gens vous demandent ce qu’il se passe. C’est tellement inhabituel ! Donc c’est le moment pour un faire peu de pédagogie, parlez de l’extinction massive des insectes, ça calme tout le monde ! Après il y a les problèmes techniques, quand l’herbe est très haute, la tondeuse ne passe plus (mon dieu), c’est un peu comme-ci tout avait été conçu et pensé pour vous obliger à tondre toutes les semaines…

Enfin certains parleront des tiques et effectivement il faudra être plus attentif à ça. Bien que, vous aurez plus de chance d’en attraper en forêt lorsqu’il fait bien chaud. Mais malgré ces quelques inconvénients qui sont, selon moi, minimes par rapport aux avantages qu’ils procurent. Cela devrait tous nous inciter à développer et laisser grandir la nature partout où nous le pouvons. Les non humains doivent reprendre la place qui leur est due, sans cela, nous sombrerons petit-à-petit dans un monde aseptisé, homogénéisé, dans lequel nous ne sommes même pas sûr de pouvoir survivre…

Stéphane Hairy  

Sources :




Le réseau 5G utilise les mêmes ondes EMF que le «système de contrôle de foule» du Pentagone

Par Jonathan – octobre 7, 2018 Exoportail

Le
déploiement mondial de la 5G est en marche, et nous pourrions bientôt
voir de nouvelles petites tours de téléphonie cellulaire à proximité de
toutes les écoles, dans toutes les rues résidentielles, dispersées dans
l’environnement naturel et un peu partout. Mais la sécurité de cette
technologie est sérieusement remise en question, et il y a une bataille
acharnée pour arrêter la mise en œuvre de la 5G financée par les
contribuables : 

Des villes américaines bloquent la mise en service de la 5G sur les accusations que cela cause le cancer

Le nouveau réseau cellulaire utilise des ondes radiofréquence millimétriques à haute bande passante pour transmettre des données à tout appareil situé à portée de vue.

«Les
réseaux cellulaires et Wi-Fi d’aujourd’hui utilisent les micro-ondes –
un type de rayonnement électromagnétique qui utilise des fréquences
allant jusqu’à 6 gigahertz (GHz) pour transmettre sans fil de la voix ou
des données. Toutefois, les applications 5G nécessiteront le déverrouillage de nouvelles bandes de fréquences dans les gammes de fréquences supérieures à 6 GHz à 100 GHz et au-delà,
en utilisant des ondes submillimétriques et millimétriques – pour
permettre la transmission de débits de données très élevés dans le même
laps de temps que les déploiements précédents de rayonnement micro-ondes
.» [Source]
«L’une
des façons dont la technologie 5G permettra d’atteindre cet objectif
est d’exploiter de nouvelles bandes inutilisées dans la partie
supérieure du spectre radioélectrique. Ces bandes hautes sont connues
sous le nom d’ondes millimétriques (ondes millimétriques) et ont
récemment été ouvertes à l’octroi de licences par les organismes de
réglementation. Ils n’ont pratiquement pas été touchés par le public,
car l’équipement nécessaire pour les utiliser efficacement était
généralement coûteux et inaccessible
.» [Source]

Parmi les nombreux problèmes potentiels liés à l’exposition aux ondes radio 5G, il y a les problèmes cutanés, ce qui est intéressant quand on sait que cette technologie est déjà utilisée dans l’armée pour le contrôle des foules.

«Ce genre de technologie, qui se trouve dans bon nombre de nos maisons, interagit avec la peau et les yeux des humains. Ce résultat choquant a été rendu public par le biais d’études de recherche israéliennes qui ont été présentées lors d’une conférence internationale sur le sujet l’année dernière. Vous trouverez ci-dessous une conférence du Dr Ben-Ishai du Département de physique de l’Université hébraïque. Il explique comment les glandes sudoripares humaines agissent comme des antennes hélicoïdales lorsqu’elles sont exposées à ces longueurs d’ondes qui sont produites par les appareils qui utilisent la technologie 5G.» [Source]

L’armée américaine a mis au point un système d’armes non létales de contrôle des foules appelé Active Denial System (ADS). Il utilise des ondes radiofréquence millimétriques dans la gamme des 95GHz pour pénétrer la couche supérieure de 1/64 de pouce de la peau sur l’individu ciblé, produisant instantanément une sensation de chaleur insupportable qui fait fuir l’individu.

Cette
technologie devient omniprésente dans les plus grandes armées du monde,
ce qui montre à quel point cette énergie radiofréquence peut être
réellement efficace pour causer du tort aux humains et à tout le reste.

«Les agences de défense des États-Unis, de la Russie et de la Chine ont mis au point des armes qui s’appuient sur la capacité de cette technologie électromagnétique à créer des sensations de brûlure sur la peau, pour contrôler la foule. Les ondes sont des ondes millimétriques, également utilisées par l’armée américaine dans les canons de dispersion de la foule appelés Active Denial Systems.» [Source]

Conclusion : 

La
lutte pour la 5G s’intensifie au niveau communautaire, et la prise de
conscience de cette question importante se répand rapidement. Pour en
savoir plus sur la 5G, regardez le documentaire «Take Back Your Power»
(Reprenez votre pouvoir), mettant en vedette Tom Wheeler, ancien
président du conseil d’administration de FAC et lobbyiste d’entreprise,
qui prononce un discours plutôt intimidant et présomptueux pour louer
cette nouvelle technologie. La lutte pour la 5G s’intensifie au niveau
des collectivités, cependant, et le moment est venu de s’élever contre
elle.

Le documentaire «Take Back Your Power» : https://exoportail.com/documentaire-excellent-sur-les-compteurs-intelligents-take-back-your-power/

Source : https://www.wakingtimes.com/2018/10/05/5g-network-uses-same-emf-waves-as-pentagon-crowd-control-system/

Traduction + Ajouts : ExoPortail




Forbes: La guerre du réchauffement de la planète contre le capitalisme: une leçon d’histoire importante

[Source : Conscience du peuple]

*
Cet article du Forbes, publié en janvier 2013, est incroyablement
révélateur, voire même la preuve de la fabrication du 
« réchauffement climatique d’origine anthropique ». Vous
comprendrez les origines de cette prétendue « urgence
climatique » menaçant l’humanité d’une catastrophe certaine,
nécessitant un effort unifié des grandes puissances pour susciter
une intervention politique mondiale concertée. Obliger tous les pays
du monde à se soumettre aux diktas du lobby de la « taxe
carbone », création de « ceux qui font pousser l’argent dans
les arbres » et qui font croire que le CO2 contribue au
réchauffement planétaire alors qu’il enrichie la croissance de la
forêt dans laquelle ils récoltent leur papier-monnaie! Sans compter
que ces faussaires et imposteurs ont réussi à taxer l’air! Faut le
faire…

Lors de
la dernière réunion alarmiste des Nations Unies sur le climat à
Doha (2012), le Qatar a connu une sorte de crise provoquée par un
homme sous la forme d’un typhon nommé Christopher
Monckton, troisième vicomte de Benchley, conseiller de l’ancienne
Première ministre Margaret Thatcher et climatologue. Occupant
temporairement un microphone vacant attribué à un délégué de
Birmanie, il a donné à tout l’auditoire une nouvelle très
terrifiante… « depuis
16 ans que nous assistons à ces conférences, il n’y a eu aucun
réchauffement climatique ».

Si ce
n’était pas assez effrayant, entre blasphème et chahuts, Moncton
foudroie l’assemblée en poussant le blasphème le plus total: « Si
nous prenons action comme ils le proposent toujours, le prix de cela
serait bien plus élevé que de prendre des mesures d’adaptation plus
tard. Donc, notre recommandation est que nous devons nous engager
très rapidement à une révision de la science [du climat, des
rapports du GIEC] afin de nous assurer que nous sommes tous sur la
bonne voie. »

Oui,
vous avez bien lu. Il a eu l’audace d’interroger la « science »
derrière les demandes de fonds basées sur la crise climatique de
l’ONU. Et en réalité, ce n’est vraiment pas une si mauvaise idée.

Pour
commencer, rappelons-nous quelques décennies avant cette nouvelle
science, une petite histoire remontant aux années 1970 et au début
des années 1980, lorsque les pays du tiers monde, par la force du
nombre, et les partis verts socialistes européens ont pris le
contrôle des Nations Unies. Ils ont rapidement commencé à réclamer
un nouvel ordre économique international.

À la
fin des années 1980, une peur basée sur des modèles climatiques
théoriques et primitifs qui prédisaient que les émissions de
carbone d’origine humaine provoquaient un réchauffement planétaire
sans précédent et dangereux a parfaitement servi ces objectifs. En
réponse, les Nations Unies ont rapidement établi une
Convention-cadre sur le changement climatique (FCCC) pour organiser
des conférences, ainsi que le Groupe d’experts intergouvernemental
sur l’évolution du climat (GIEC) chargé de mener des études
scientifiques.

[Le
marché du « crédit carbone »: un marché payant pour le
lobby du réchauffement climatique et pour certaines méga
industries!]

La
stratégie centrale de la FCCC pour lutter contre ce qui était promu
comme un changement climatique «anthropique» (créé par l’homme)
était brillante… donner des « crédits carbone » aux
industries de combustibles fossiles qui réduisent leurs émissions
de dioxyde de carbone, puis laisser les autres industries qui
produisent des quantités d’émissions de CO2 en excès acheter des
« crédits carbone » d’elles. En d’autres termes, ils
créeraient un marché commercial pour acheter et vendre de l’air!

Ce
programme commercial du « crédit carbone » serait mis en
œuvre à l’échelle internationale, pays par pays, par le biais du
protocole de Kyoto, pénalisant les pays développés qui émettent
beaucoup de CO2 en les forçant à acheter des crédits à des pays
moins développés (gratuits pour eux). La Chine et l’Inde, qui
émettent d’énormes quantités de CO2, ont obtenu un
laissez-passer en raison de leur statut de pays en développement.

Coup
d’envoi de la clameur de la crise climatique à l’ONU

Le
Directeur exécutif du Programme Environnement de la FCCC, Maurice
Strong [qui a organisé le premier Sommet de l’ONU sur le
climat (Earth) à Rio de Janeiro (1992)] a exposé d’une manière
très franche une priorité sous-jacente: « Nous
pouvons arriver au point où la seule façon de sauver le monde sera
d’amener la civilisation industrialisée à s’effondrer. N’est-ce
pas notre responsabilité d’y arriver? »

En
1966, Maurice
Strong démissionne du poste de PDG de la Power
Corporation du Canada pour prendre la tête de la future
Agence canadienne de développement international. De la fin 1970 à
la fin 1972, il est secrétaire général de la Conférence des
Nations unies sur l’environnement. Cette même année 1972, il
participe également à la fondation
Rockefeller en tant qu’administrateur et membre du comité
exécutif. De 1976 à 1978, il est CEO de Petro-Canada.

Il est l’un des membres fondateurs du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) créé en novembre 1988 à la demande du G7 par deux organismes de l’ONU : l’Organisation météorologique mondiale (OMM) et le Programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE).

Strong [qui a fréquenté les multimilliardaires de ce monde toute sa vie] n’a laissé aucun doute vers où et vers qui diriger les blâmes concernant les problèmes mondiaux, il a déclaré dans le rapport de la conférence : « Il est clair que les modes de vie et les modes de consommation actuels de la classe moyenne aisée… impliquant une consommation élevée de viande, la consommation de grandes quantités d’aliments surgelés et de commodité, la propriété de véhicules à moteur, de terrains de golf, de petits appareils électriques, de la climatisation domestique et commerciale et de logements de banlieue n’est pas durable… Un changement est nécessaire pour adopter des modes de vie moins axés sur des modes de consommation dommageables pour l’environnement « .

L’ancien
sénateur américain Timothy Wirth (D-CO), qui représentait alors
l’administration Clinton-Gore en tant que sous-secrétaire
d’État américain pour les questions mondiales, a rejoint Maurice
Strong pour s’adresser au public lors du Sommet sur le climat. Il a
déclaré : « Nous
devons surmonter le problème du réchauffement climatique. Même si
la théorie du réchauffement de la planète est fausse, nous agirons
comme il convient en termes de politique économique et de politique
environnementale. »

S’adressant
également à la conférence de Rio, Richard
Benedick, assistant d’État adjoint, qui a ensuite dirigé les
pisions de la politique du département d’État américain, a convenu
que le protocole de Kyoto devrait être approuvé, qu’il ait ou non
un rapport avec le changement climatique:  « Un
traité sur le réchauffement climatique doit être appliqué même
s’il n’existe aucune preuve scientifique concernant l’effet de
serre [renforcé par l’humain] ».

Timothy
Wirth avait déjà été un proche collègue du sénateur Al Gore,
sénateur de l’époque, et l’avait aidé à organiser ses audiences
du Comité sénatorial des sciences, de la technologie et de l’espace
en 1988, qui avaient déclenché une frénésie du réchauffement
planétaire au cours d’un été chaud sur la Côte Est cette
année-là. Dans une interview
avec PBS Frontline Wirth a raconté: « Nous
avons appelé le bureau météorologique pour savoir quel jour serait
le plus chaud de l’été et nous avons programmé l’audience ce
jour-là et bingo, ce jour a été le plus chaud jamais enregistré à
Washington… nous sommes allés la nuit précédente de l’audience
ouvrir toutes les fenêtres pour que la climatisation ne fonctionne
pas, pour qu’il fasse chaud dans la salle. »

Considérez
que si le climat est généralement défini sur une période d’au
moins trois décennies, le spectacle du sénateur Al Gore, alors
soigneusement mis en scène, ne s’est produit que légèrement plus
d’une décennie après que de nombreux scientifiques eurent prédit
une crise inverse. L’un de ceux-ci était le regretté professeur
Stephen Schneider de l’Université de Stanford, auteur de The Genesis
Strategy, un livre de 1976 qui mettait en garde contre les risques
liés à un refroidissement mondial, constituant une menace pour
l’humanité. Schneider a ensuite modifié cette vue à 180 degrés,
devenant l’auteur principal des éléments importants de trois
rapports séquentiels du GIEC.

Entre
1994 et 1996, lorsque le sénateur Wirth est devenu sous-secrétaire
d’État aux affaires mondiales au sein de l’administration
Clinton-Gore, il a commencé à collaborer étroitement avec Enron
pour faire pression sur le Congrès afin d’accorder à l’EPA le
pouvoir de contrôler le CO2 . Dans les années 1990, Enron était
devenue propriétaire du plus grand gazoduc existant hors de Russie,
un réseau inter-États colossal. Mais comme ce combustible, qui
faisait face à une concurrence féroce sur le marché avec le
charbon, l’entreprise recherchait l’aide nécessaire à
Washington pour faire pencher la balance. Le battage médiatique
croissant à propos de la crise du réchauffement de la planète
annoncée par les auditions très médiatisées du Congrès de 1988,
par le sénateur Al Gore, a été une opportunité de rêve.

Les
Sénateurs Wirth et John Heinz (R-PA) avaient récemment coparrainé
le «Projet 88», qui devait permettre de transformer les problèmes
environnementaux en opportunités commerciales. L’alarme
suscitée par les médias concernant les pluies acides avait fourni
une base à une législation permettant de créer des marchés pour
l’achat et la vente de crédits d’excès de dioxyde de soufre
(SO2) et dioxyde d’azote, et le Projet 88 est devenu le Clean Air
Act de 1990.

Depuis
qu’Enron est devenu un acteur majeur du marché du SO2, cela a amené
cette société et d’autres à se demander… pourquoi ne pas faire
la même chose avec le CO2? Étant donné que le gaz naturel est
moins émetteur de CO2 que le charbon, ce développement changerait
certainement la rentabilité. Mais il y avait un problème.
Contrairement au SO2, le CO2 n’était pas un polluant, du moins pas à
l’époque, et l’EPA n’avait aucun pouvoir pour le réglementer.

Une
lettre datée du 1er septembre 1998, adressée au président Clinton
par Kenneth Lay, président d’Enron, lui demandait de «modérer
les aspects politiques» de la discussion sur le climat en nommant
une «commission du ruban bleu». Son intention était claire:
éliminer les mécréants de la crise climatique et couper le débat
à ce sujet. Auparavant, M. Lay avait eu des contacts directs avec la
Maison-Blanche lorsqu’il aurait rencontré le président Clinton et
le vice-président Gore le 4 août 1997 pour préparer une stratégie
américaine en vue du prochain sommet sur le climat de Kyoto en
décembre. Le protocole de Kyoto a présenté la première étape
vers la création d’un marché du carbone qu’Enron souhaitait
vivement que le Congrès soutienne.

Fin
1997, John Palmaisano, lobbyiste d’Enron, écrivait avec
enthousiasme à Kyoto: « S’il est appliqué, le [Protocole de
Kyoto] fera plus pour promouvoir les activités d’Enron que toute
autre initiative réglementaire autre que la restructuration des
industries de l’électricité et du gaz naturel en Europe et aux
États-Unis. L’approbation des échanges de droits d’émission a
été une nouvelle victoire pour nous… Cet accord sera bénéfique
pour le stock d’Enron !! »

Malheureusement
(pour Enron), cela ne devait pas être. Dans un rare esprit de
solidarité, le Sénat a adopté à l’unanimité (95-0) une
résolution bipartisane du Sénat américain Byrd-Hagel (S Res 98)
précisant que les États-Unis ne seraient signataires d’aucun
accord qui «entraînerait de nuire à l’économie des États-Unis ».
Le président Clinton, qui n’était pas étranger au pragmatisme
politique, a compris le message et n’a jamais soumis la demande
d’approbation nécessaire des États-Unis à la ratification du
Congrès.

Bien que
les États-Unis ne se soient jamais inscrits, le protocole de Kyoto a
été adopté en 1997 et est en vigueur depuis 2005. Les signataires
ont convenu de réduire leurs émissions de gaz à effet de serre par
rapport aux niveaux de 1990.

Et
comment cela a-t-il fonctionné? Eh bien, le Japon, qui avait promis
une réduction de 6%, a plutôt enregistré une augmentation de 7,4%
malgré 20 ans de stagnation économique; L’Australie, qui s’est
engagée à laisser le carbone n’augmenter que de 8%, a connu une
augmentation de 47,7%; les Pays-Bas, qui ont promis une réduction de
6%, ont enregistré des émissions supérieures de 20% à la fin de
2010; et le Canada, qui s’est engagé à réduire de 6%, a enregistré
une augmentation de 24%. Dans l’ensemble, l’UE a atteint son
objectif grâce principalement au marasme économique, à la
fermeture d’industries inefficaces de l’ère soviétique et à
l’exportation de la production industrielle à l’étranger pour
échapper aux pénalités de plafonnement et d’échange. À
l’instar du Canada, la Nouvelle-Zélande, la Russie et le Japon ont
maintenant renoncé à l’accord.

(….)

Leçons
de science politique du GIEC

En 2006,
l’Institut de recherche en politiques publiques (IPPR), un groupe de
réflexion qui soutient les réductions de CO2, a fourni une analyse
des circonstances entourant les débats sur le réchauffement
climatique qui se déroulaient au Royaume-Uni: « Le
changement climatique est caractérisé par un lexique incorporant un
ton urgent et des codes cinématiques. Il utilise un registre quasi
religieux de mort et de malheur et utilise un langage d’accélération
et d’irréversibilité.”
 Le IPPR a même qualifié
l’alarmisme concernant le climat comme du « climate porn »!

Mike
Hume, directeur du Centre britannique de recherche sur le changement
climatique, a reconnu que même si le changement climatique est réel
et que les êtres humains peuvent y contribuer, « nous devons
prendre une profonde respiration et faire une pause. Le langage de la
catastrophe n’est pas le langage de la science. »

La
situation épeurante sur le climat que les médias mondiaux martèle
allègrement vient du GIEC, un organe de l’ONU, organisation
hautement politisée qui n’effectue aucune recherche climatologique
originale. Au lieu de cela, il publie simplement des évaluations sur
la base d’enquêtes prétendument indépendantes et de recherches
publiées. Toutefois, certaines de ses conclusions les plus
influentes, résumées dans ses rapports, n’ont été ni fondées
sur des recherches véritablement indépendantes, ni correctement
validées par le biais de processus acceptés par les pairs.

Un
exemple est un rapport de 1996 du GIEC qui utilisait des données
sélectives, des graphiques falsifiés et des modifications de texte
apportées après l’approbation par les scientifiques de
l’évaluation et avant leur impression. Frederick Seitz, physicien
de renommée mondiale et ancien président de l’Académie nationale
des sciences des États-Unis, de l’American Physical Society et de
l’Université Rockefeller, a écrit dans le Wall Street Journal : « Je
n’ai jamais assisté à une corruption plus inquiétante que ce
processus d’évaluation par les pairs que les événements ayant
conduit à ce rapport du GIEC. ”

Plusieurs
dizaines de milliers de scientifiques ont officiellement protesté
contre les pratiques non scientifiques du GIEC. Certains critiques
incluent d’anciens alarmistes du changement climatique. James
Lovelock, un scientifique de renom, a prédit que la poursuite des
émissions de CO2 par l’homme entraînerait une calamité climatique.
En 2006, il a déclaré: « Avant la fin du siècle, des milliards
d’entre nous vont mourir et les quelques couples de reproducteurs qui
survivront seront dans l’Arctique, où le climat restera tolérable. »

Récemment,
cependant, il a manifestement réagi au réchauffement climatique en
tant que crise, reconnaissant à MSNBC qu’il avait exagéré le cas
et maintenant reconnu que: « nous ne savons pas ce que le climat
fait. Nous pensions savoir il y a 20 ans. Cela a conduit à des
livres alarmistes… le mien inclus… parce que ça avait l’air
évident… mais ce n’est pas arrivé. » Lovelock a souligné:
« Une vérité qui dérange » d’Al Gore et « The Weather
Makers » de Tim Flannery comme autres publications alarmistes.

Le
Dr. Fritz Vaherenholt, un des fondateurs du mouvement écologiste
allemand qui dirigeait la pision des énergies renouvelables de la
deuxième plus grande entreprise de services publics du pays, est un
autre ancien alarmiste du réchauffement climatique qui est
maintenant un critique acharné du GIEC. Son récent ouvrage
intitulé « Le soleil froid: Pourquoi le désastre climatique ne
se produira-t-il pas », dénonce le GIEC d’incompétence
flagrante et de malhonnêteté, notamment en ce qui concerne
l’exagération alarmante de l’influence climatique des émissions de
CO2 provenant de l’homme.

Vahrenholt
n’est pas le seul scientifique allemand important à avoir découvert
que les prévisions du GIEC sur le réchauffement planétaire sont
exagérées. Hans Joachim Schellnhuber, directeur de l’Institut de
recherche sur l’impact du climat de Potsdam, est également le
conseiller du gouvernement allemand en matière de protection du
climat. Schellnhuber a co-écrit un article réfutant la fiabilité
des modèles climatiques mondiaux sur lesquels étaient fondées
leurs prévisions alarmistes pour 2001, concluant que les tendances
en matière de gaz à effet de serre de CO2 étaient clairement
surestimées.

Schellnhuber
a récemment admis dans un discours à des experts agricoles que « des
températures plus chaudes et des concentrations plus élevées de
CO2 dans l’air pourraient très bien conduire à des rendements
agricoles plus élevés ».

Peter
Moore, cofondateur de Greenpeace, a déclaré lors de sa
comparution sur Fox Business News aux côtés de Stewart Varney en
janvier 2011, que les avantages d’un réchauffement planétaire, dans
la mesure où cela se produit pour une raison quelconque, sont
grandement sous-estimées: « Nous
n’avons aucune preuve que nous sommes la cause du réchauffement
climatique survenu au cours des 200 dernières années …
L’alarmisme nous pousse par des tactiques alarmistes à adopter des
politiques énergétiques qui vont créer une énorme quantité de
pauvreté énergétique chez les pauvres, ce n’est ni bon pour les
hommes, ni pour l’environnement … Dans un monde plus chaud, nous
pouvons produire plus de nourriture. »

Quand
on a demandé à Moore qui était responsable de la promotion de la
peur injustifiée et quelles étaient leurs motivations, il a
déclaré: « Une puissante convergence d’intérêts.
Des scientifiques à la recherche de subventions, des médias à la
recherche de titres, des universités à la recherche d’énormes
subventions, des institutions, des fondations, des groupes
environnementaux et des politiciens voulant faire croire qu’ils
sauvent les générations futures. Et tous ces gens ont convergé sur
cette question. »

S’il
ne fait aucun doute que la crise climatique artificielle génère des
industries scientifiques de plusieurs milliards de dollars et de
réglementation énergétique EPA, l’ONU a des objectifs beaucoup
plus ambitieux. Comme l’a dit Christine Stewart, alors ministre
canadienne de l’Environnement, devant les rédacteurs et les
journalistes du Calgary Herald en 1998, « Peu importe si
la science du réchauffement planétaire est fausse… le changement
climatique [fournit] la plus grande opportunité de rendre justice et
l’égalité dans le monde. « 

Et,
comme le reconnaît un responsable du GIEC, Ottmar Edenhofer, en
novembre 2010, « … il
faut se libérer de l’illusion que la politique climatique
internationale est une politique environnementale. Au lieu de cela,
la politique de lutte contre le changement climatique concerne la
manière dont nous redistribuerons de facto la richesse mondiale …
« 

(…)

Pensez
également aux paroles d’un discours prononcé par le président
français Jacques Chirac, qui
soutenait un objectif clé du protocole de Kyoto en Europe
occidentale: « Pour
la première fois, l’humanité instaure un véritable instrument de
gouvernance mondiale, qui devrait trouver sa place dans le monde.
L’Organisation pour l’environnement que la France et l’Union
européenne souhaiteraient voir instaurer. »

Les
rapports du résumé à l’intention des décideurs du GIEC proposent
des recommandations pour la répartition de la richesse et la
redistribution des ressources, y compris les économies régionalisées
(petites) afin de réduire la demande de transport, réorientant les
modes de vie de la consommation, le partage des ressources via la
copropriété et encourageant les citoyens à profiter de leur temps
libre.

[Traduction
partielle de l’article trouvé sur:

https://www.forbes.com/sites/larrybell/2013/01/22/the-u-n-s-global-warming-war-on-capitalism-an-important-history-lesson-2/#5f7c450229be

Global Warming Petition Project est une pétition lancée en 1998 qui a été signée par 31 487 scientifiques, dont plus de 9 000 titulaires d’un doctorat en science de l’atmosphère, sciences de la Terre, climatologie et environnement. Aucun de ces scientifiques hautement respectés n’acceptent la théorie du réchauffement climatique.




« Les plantes sont extraordinaires : c’est un modèle décentralisé dont tous les membres participent à la décision »

[Source : Basta]

par Olivier Favier

Photo : Libertia, famille des iris, en Nouvelle-Zélande
CC James Gaither

Quand
Stefano Mancuso fonde le laboratoire de neurobiologie végétale en 2005,
parler d’« intelligence des plantes » scandalise encore une large part
de la communauté scientifique. Pour ce botaniste, tout dépend de la
définition du mot : les plantes n’ont pas de système nerveux central,
mais ont une « capacité à résoudre des problèmes ». L’animal
réagit aux difficultés en changeant d’environnement, la plante doit les
surmonter. En étudiant ces stratégies, Stefano Mancuso veut non
seulement changer notre regard sur les plantes, mais aussi utiliser ces
connaissances pour stimuler l’innovation et résoudre des problèmes qui
menacent désormais l’humanité entière.

Basta ! :
Je voudrais revenir sur une première expérience que vous proposez
durant vos conférences. Vous projetez la photographie d’une forêt et
demandez au public ce qu’il voit. Il indique alors invariablement
l’animal qu’on aperçoit dans l’image : un cheval, un lion, un singe. Si
vous présentez en revanche une forêt sans animal, le public répond
aussitôt qu’il n’y a rien à voir. Par cet exemple, vous montrez que nous
ne sommes pas habitués à considérer les plantes. Elles représentent
pourtant 85 % de la biomasse de la planète. Mais leur organisation est
complètement différente de la nôtre, qui est pyramidale, avec un cerveau
qui commande…

Stefano Mancuso : Tout ce que nous construisons au
niveau de nos organisations sociales est bâti sur le modèle du corps
animal. Or les animaux – humains compris – ne représentent que 0,3 % de
la vie sur la terre, bien moins que les trois autres catégories que sont
les végétaux, les champignons et les êtres monocellulaires. L’écrasante
majorité des êtres vivants utilise des modèles différents du nôtre, qui
est très fragile. Il suffit d’enlever la tête et toute l’organisation
s’écroule. Il y a eu des empires, comme ceux des Aztèques et des Incas,
des civilisations très avancées, dont l’organisation reposait
exclusivement sur l’Empereur. Il a suffi aux Espagnols de s’attaquer à
ce dernier pour que tout le système s’écroule instantanément.

Par son organisation horizontale, une plante survit même si,
par exemple, un animal mange ou détruit une partie de son corps, quand
un animal meurt dès qu’un de ses organes vitaux ou son cerveau sont ôtés
ou détruits. Comment ce modèle peut nous inspirer dans l’organisation
des sociétés humaines ?

Dans le modèle du corps animal, le lieu où le problème doit être
résolu est très éloigné de celui où les décisions sont prises. Imaginons
par exemple une organisation mondiale, il y en a beaucoup aujourd’hui.
Disons qu’elle a son siège aux Nations-Unies. Elle doit prendre une
décision sur un problème en Europe ou en Asie. Les informations qu’elle
aura seront nécessairement partielles, et elles n’auront jamais ce degré
de détail des informations obtenues sur place. Gardons toujours
l’exemple de cette organisation mondiale, où toutes les décisions sont
prises par un conseil d’administration d’une dizaine de personnes. Cela
n’arrive jamais dans la nature. Si en revanche toutes les personnes qui
travaillent dans cette organisation ont la possibilité de proposer des
solutions, celles-ci seront nécessairement plus justes.

C’est ce que racontait déjà le « théorème du jury » de Condorcet,
mathématicien et homme politique français, à la fin du 18ème siècle à
propos de la décision à prendre pour un condamné. Selon Condorcet, plus
grand est le nombre des personnes qui composent le jury, plus grande est
la probabilité que la décision prise soit correcte. Nous ne parlons pas
de politique ou d’éthique, mais de mathématiques. C’est pourquoi dans
la nature toutes les organisations sont faites de manière à ce que tous
ses membres participent à la décision.

Pourrions-nous penser à construire nos modèles ainsi ?

Bien sûr. C’est parfois le cas. La structure physique d’internet est
conçue comme une plante. Prenons l’exemple de Wikipédia : dans les
encyclopédies classiques, il y a la direction générale, puis celles des
différents secteurs, puis des spécialistes pour chaque sous-secteur,
bref une pyramide de personnes. Ces encyclopédies produisent en général
un volume tous les deux ou trois ans. Wikipédia en anglais a produit en
dix ans l’équivalent de 38 000 volumes de l’Encyclopædia britannica. On
pourrait penser que la qualité des informations s’en ressent, mais c’est
faux. Une étude comparative a montré que les informations sont plus
détaillées, approfondies et mises à jour que dans l’encyclopédie papier.

C’est une organisation complètement décentralisée qui bénéficie d’un
contrôle mutuel permanent. Je ne connais rien en physique, et je
pourrais écrire que les ondes gravitationnelles sont les soupirs des
fées. Personne ne m’empêche de le faire. Une minute plus tard cependant,
mille physiciens effaceront mon apport et écriront ce qu’est vraiment
une onde gravitationnelle. Un chef n’est pas nécessaire pour dire que ce
qui est écrit est faux. C’est un jeu continuel de la démocratie.

On peut utiliser cela aussi dans le domaine économique. Prenons le
cas de la Morning Star Company, qui transforme environ un quart des
tomates produites en Californie et répond à 40 % de la demande
étasunienne dans ce secteur. Elle n’a pas de manager. En moyenne, dans
les entreprises, le management représente 30 % des dépenses ; et le
reste des effectifs est appelé employés, ou même dipendenti en italien,
ce qui veut dire qu’elles dépendent de ceux qui sont au-dessus d’eux.
C’est une terminologie qui détermine le caractère subalterne du
travailleur. Dans le cas de la Morning Star Company, le terme utilisé
est celui de « collègue ». Cela ne veut pas dire que dans cette
entreprise toute le monde a le même salaire. Il n’y a simplement pas
d’échelle de rémunérations en fonction d’une hiérarchie des postes, mais
selon une évaluation publique des capacités. En d’autres termes il y a
des règles mais elles sont différentes.Je lis, j’aime, je vous soutiens

Dans votre livre L’intelligence des plantes, publié en
français en 2018, vous évoquez Darwin, que vous considérez comme l’un
des plus grands savants de l’Histoire. Vous expliquez que son intérêt
pour les plantes est aussi considérable que méconnu. De lui, à la fin du
19ème siècle, on se souvient d’une lecture partiale et controversée :
le darwinisme social. À cette théorie, Pierre Kropotkine répond par le
concept d’ « entraide », lui aussi facteur d’évolution. Comment s’opère
l’évolution chez les plantes ? S’agit-il seulement de sélection, ou
retrouvons-nous différents mécanismes, parmi lesquels une forme de
solidarité ?

En général, nous croyons que l’évolution est une sorte de lutte pour
la sélection du meilleur. C’est une lecture inventée par les darwinistes
sociaux, qui va donner naissance à toute une série d’horreurs, comme
l’eugénisme. Pour Darwin, le processus de l’évolution sélectionne non le
meilleur mais le plus adapté, ce qui est complètement différent.
Kropotkine, qui était un théoricien de l’anarchisme mais aussi un grand
biologiste, écrit un livre pour réfuter les stupidités du darwinisme
social. Ce qu’il appelle « l’entraide » est une des formes fondamentales
de l’évolution. Il avait raison, même si nous lui donnons un autre nom,
par exemple la « symbiose ».

On a découvert que la « symbiose », c’est-à-dire ce processus par
lequel deux êtres vivants s’unissent pour tirer profit l’un de l’autre
est l’un des grands moteurs de l’évolution : la cellule est née de la
symbiose entre deux bactéries. L’union, la communauté, est une force
beaucoup plus puissante que toute autre forme d’évolution.

De ce point de vue, les plantes sont extraordinaires. Elles ne
peuvent pas se déplacer. Quand tu as des racines, tous ceux qui sont
autour de toi sont fondamentaux. Une plante seule ne peut survivre, elle
a besoin de communauté, mais aussi d’autres organismes. La plante entre
en symbiose avec tous : bactéries, champignons, insectes, et même avec
nous les hommes, par exemple quand nous mangeons du maïs et que nous
emmenons cette plante partout dans le monde. La vie se fonde sur la
création d’une communauté, non sur la sélection d’un meilleur
hypothétique.

Parallèlement à votre laboratoire, vous avez créé une
start-up, PNAT (acronyme pour Project nature), avec d’autres chercheurs.
Ce think tank se définit comme « inspiré par les plantes ». Qu’est-ce
que cela signifie ?

Cette start-up produit des solutions technologiques qui sont en effet
toutes inspirées par les plantes. Nous prenons des solutions végétales
et nous les transposons. C’est le cas du plantoïde qui est un robot
utilisé pour explorer le sous-sol. Au lieu de s’inspirer du modèle
animal, il utilise des sortes de racines, car rien n’est aussi efficace
pour la mission qu’il doit remplir. Celles-ci peuvent se déplacer en
fonction des stimuli envoyés par les capteurs placés à leurs extrémités
et contourner de la sorte une pierre ou une zone polluée. Les feuilles
peuvent mesurer les différents paramètres de l’air ambiant. On imagine
sans peine les applications qu’une telle machine peut avoir pour
l’agriculture, la surveillance et la cartographie des terres.

Nous avons créé aussi la Jellyfish Barge, qui est une sorte de serre
flottante, totalement autosuffisante, elle n’a pas besoin d’eau douce
parce qu’elle dessale l’eau de mer, elle n’utilise pas le sol parce
qu’elle flotte, et pour toute énergie elle n’a besoin que de l’énergie
du soleil. Elle permet de produire suffisamment de fruits et de légumes
pour huit personnes. La Jellyfish Barge a été primée à l’Expo de Milan
en 2015, mais elle n’a pas encore inspiré d’applications concrètes hors
de nos expériences.

Actuellement nous travaillons sur la purification de l’air à
l’intérieur des espaces de vie. Nous passons 80% de notre temps dans des
édifices dont la qualité de l’air est quatre ou cinq fois pire que
celle du dehors. Pour purifier cet air, les plantes sont fondamentales.

Dans La Révolution des plantes, votre deuxième livre traduit en français, qui vient d’être publié chez Albin Michel, vous démontrez que les plantes sont non seulement intelligentes, mais aussi dotées de mémoire et d’une capacité d’apprentissage [1]. Ce sont toutes ces découvertes et redécouvertes qui vous ont inspiré le concept de « droits des plantes ». Mais dans une époque où les droits de tant de catégories de personnes sont niés ou remis en cause – je pense notamment à ceux des migrants – pourquoi jugez-vous important d’ouvrir ce nouveau front ?

Évidemment, parler du droit des plantes quand tant de personnes dans
le monde n’ont pas de droits peut sembler une abomination. Pourtant, je
crois que le processus des droits suit précisément celui de l’évolution.
Au temps des Romains, le père de famille était le seul être vivant qui
avait des droits. L’épouse et les enfants, pour ne rien dire des
esclaves, étaient la propriété du père de famille. Puis certains
pensèrent qu’on pouvait donner des droits au fils aîné et cela créa un
scandale. Chaque fois qu’on parle d’élargir les droits à d’autres êtres
vivants, la première réaction que nous avons est la stupeur. Mais
comment ? Même les plantes ? N’exagérons pas.

Depuis lors, les droits se sont élargis aux femmes, pour les
personnes d’origine différente, puis, en-dehors de la sphère humaine,
pour les animaux. Je suis donc certain que nous donnerons aussi des
droits aux plantes.

Pourquoi est-ce fondamental ? Parce que ce sont des êtres vivants et
que tous les êtres vivants devraient avoir des droits. Par ailleurs, ce
sont des plantes que dépend la vie des autres êtres vivants. Si de
nombreuses espèces animales disparaissent, c’est infiniment regrettable,
mais la survie de l’homme n’est pas compromise. Mais si les forêts
disparaissent, nous risquons de disparaître nous aussi. Donner des
droits aux plantes revient à donner des droits aux êtres humains.

Qu’est-ce que vous entendez par « droits des plantes » ?

Par exemple, les forêts devraient être déclarées intouchables. Elles
devraient être considérées comme des lieux naturels de vie des plantes.
Un autre droit que je considère fondamental est celui de ne pas les
considérer comme des moyens de production. On dit que la façon dont nous
élevons certains animaux est inhumaine, et que l’élevage industriel
devrait être interdit. C’est juste. De la même manière, l’agriculture
intensive et industrielle devrait être interdite. Si nous parvenions à
cela, le bénéfice serait énorme. L’agriculture industrielle représente
probablement 40% de l’impact humain sur l’environnement, plus que les
transports par exemple, et nous n’en avons guère conscience. Quand on
élargit les droits, tous les êtres vivants en profitent, sans exception.

Vous faites souvent référence au Club de Rome, qui, en 1972, décrivait avec précision le problème d’une société dont le modèle de croissance reposait sur une exploitation toujours plus importante de ressources limitées. En ce qui concerne la décroissance, la lenteur, le besoin de créer un autre rapport avec notre planète, il semble que l’Italie ait été capable de produire un discours radicalement nouveau, il y a cinquante ans, à travers certains intellectuels ou écrivains [2]. Pensez-vous que le discours que vous portez sur les plantes prolonge d’une part ces idées, et de l’autre fasse partie de ce grand laboratoire italien, dont on parle si souvent ?

Je pense que toute la partie qui concerne le fait de s’inspirer des
plantes suit la même ligne de la grande discussion qui a commencé en
Italie au début des années 1970 et qu’on nomme aujourd’hui le problème
environnemental.

À l’époque, ce problème était d’ailleurs interprété de manière
beaucoup plus correcte qu’aujourd’hui comme un véritable problème
politique. Ce n’est pas une question qui regarde une frange de personnes
qui aiment la nature. Non, l’environnement est l’unique question
politique, une question très sérieuse dont dépendent toutes les autres.
Il est clair qu’un modèle de croissance qui prévoit une consommation de
ressources toujours plus importante n’est pas durable. C’est une idée
d’une telle évidence et d’une telle banalité qu’elle fait douter de la
capacité logique des hommes.

Je souhaite que le laboratoire italien qui a fonctionné comme
avant-garde d’atrocités mais aussi de nouveautés intéressantes au cours
du siècle dernier puisse cette fois encore avoir une prise réelle sur le
reste du monde. Les chiffres sont très clairs : le protocole de Kyoto,
les Cop 21 et 22 n’ont eu aucune influence sur la production croissante
de dioxyde de carbone. Je pense que la seule possibilité sérieuse que
nous ayons d’inverser cette courbe, c’est d’utiliser les plantes de
manière correcte, par exemple en en recouvrant les villes. Le dioxyde de
carbone est produit en ville, et c’est là que les plantes doivent
l’absorber. Nos villes seraient aussi plus belles, plus saines, et cela
aurait un impact positif sur la santé et la psyché des êtres humains. Il
n’y a donc aucune raison de ne pas le faire.

Propos recueillis par Olivier Favier

Notes

[1] A ce sujet, Stefano Mancuso cite une expérience réalisée sur le mimosa pudique au 18e siècle par un élève du naturaliste français Jean-Baptiste de Lamarck. Cette plante, qui replie ses feuilles devant un danger, cesse de le faire si le stimulus est répété sans être accompagné d’une réelle agression. Si l’expérience est répétée après quelques mois, le mimosa conserve son comportement acquis et fait ainsi l’économie d’une réaction extrêmement coûteuse pour elle en énergie.

[2] Voir par exemple la lecture que fait Pier Paolo Pasolini du nazisme comme totalitarisme consumériste dans son film Salò (1975) et sur sa banalisation dans notre société. Sur ce dernier point, il rejoint les lectures de Goffredo Parise et de Nicola Chiaromonte, toujours inaccessibles en français. On ne peut que mettre leurs lectures en parallèle avec celles produites ailleurs en Europe et aux États-Unis par l’école de Francfort, Herbert Marcuse, Jacques Ellul, Ivan Illich, Jean Baudrillard ou bien sûr Guy Debord, toutes visant à prolonger la critique classique du capitalisme par des concepts tels que « société de consommation », « société du spectacle », « productivisme ». Un mot enfin pour saluer le rôle fondamental joué dans le Club de Rome par son fondateur Aurelio Peccei. Le rapport de 1972 ne prônait pas la décroissance – concept créé la même année par André Gorz – mais « la croissance zéro » pour les pays riches.




Nord-américains, Européens : Réveillez-vous bon sang !

[Source : Réseau International]

par Andre Vltchek

Année après année, mois après mois, je vois deux côtés du monde, deux extrêmes qui se déconnectent de plus en plus.

Je vois de grandes villes comme Homs en
Syrie, réduites en horrifiantes ruines. Je vois Kaboul et Jalalabad en
Afghanistan, fragmentées par d’énormes murs de béton destinés à protéger
les armées d’occupation de l’OTAN et leurs pantins locaux. Je vois des
dévastations environnementales monstrueuses dans des endroits tels que
Bornéo en Indonésie, les villes aurifères péruviennes ou les îles
presque inhabitables d’Océanie : Tuvalu, Kiribati ou les îles Marshall.

Je vois des bidonvilles, un manque de
sanitaires et d’eau potable, où les bottes des empires occidentaux ont
écrasé les cultures locales, réduit les gens en esclavage et pillé les
ressources naturelles.

Je travaille sur tous les continents. Je
n’arrête jamais, même quand l’épuisement essaie de m’écraser contre le
mur, même quand je n’ai presque plus de réserves. Je ne peux pas
m’arrêter ; je n’ai pas le droit de m’arrêter, parce que je peux enfin
voir le schéma ; la façon dont ce monde fonctionne, la façon dont
l’Occident a réussi à usurper, endoctriner et asservir la plupart des
pays de ce monde. J’associe mes connaissances et je les publie comme un
« avertissement au monde ».

J’écris des livres sur ce « schéma ». Mon plus complet, jusqu’à présent, étant « Exposer les mensonges de l’Empire« , qui fait 1000 pages.

Ensuite, je vois l’Occident lui-même.

Je viens « parler », au Canada et aux
États-Unis, ainsi qu’en Europe. De temps en temps, je suis aussi invité à
m’adresser au public australien.

L’Occident est si outrageusement riche,
comparé aux continents ruinés et pillés, qu’il apparaît souvent qu’il
n’appartient pas à la planète Terre.

Une promenade paresseuse le dimanche
après-midi à la Villa Borghese à Rome, et une promenade d’horreur dans
le bidonville de Mathare à Nairobi pourraient facilement exister dans
deux réalités distinctes, ou dans deux galaxies différentes.

Même maintenant, après avoir légèrement
mal orthographié « Villa Borghese », mon Mac a immédiatement proposé une
correction. C’est parce que Villa Borghese existe. Par contre,
« Mathare », que j’ai épelé correctement, était souligné en rouge.
Mathare « est une erreur ». Parce qu’il n’existe pas. Il n’existe pas,
bien qu’environ un million d’hommes, de femmes et d’enfants y vivent. Il
n’est pas reconnu par mon MacBook Pro, ni par la grande majorité de mes
lecteurs relativement bien éduqués en Occident.

En fait, la quasi-totalité du monde
semble être une grosse erreur, une non-entité, si on l’observe depuis
New York, Berlin ou Paris.

La Villa Borghese à Rome (à gauche), Mathare : les bidonvilles de Nairobi (à droite)

Je viens parler devant le public occidental. Oui, je le fais de temps en temps, mais de moins en moins souvent.

Franchement, faire face aux foules européennes ou nord-américaines est déprimant, voire humiliant.

Voici comment cela se passe : vous êtes
invités à « dire la vérité », à présenter ce dont vous êtes témoins dans
le monde entier.

Vous vous tenez là, face à des hommes et
des femmes qui viennent d’arriver dans leur voiture confortable, après
avoir bien dîné dans leur maison bien chauffée ou climatisée. Vous êtes
peut-être un écrivain et un cinéaste célèbre, mais vous vous sentez
comme un mendiant. Parce que vous êtes venus parler au nom des
« mendiants ».

Tout est bien poli et chorégraphié. On
s’attend à ce que vous ne montriez rien de « gore ». Que vous ne juriez
pas, que vous ne vous saouliez pas sur scène, que vous ne commenciez pas
à insulter tout le monde en vue.

Ce à quoi vous faites habituellement face est une foule assez dure, ou du moins « endurcie ».

Récemment, dans le sud de la Californie,
lorsqu’un collègue philosophe et ami m’a demandé de m’adresser à un
petit groupe de ses collègues, j’ai vu des gens tapoter sur leur
téléphone portable pendant que je décrivais la situation sur la ligne de
front syrienne, près d’Idlib. J’avais le sentiment que mon récit
n’était rien d’autre qu’une « musique de fond, une musique d’ascenseur »
pour la plupart d’entre eux. Au moins, lorsque je m’adresse à des
millions de personnes dans mes entrevues télévisées, je n’ai pas besoin
de voir le public.

Lorsque vous « parlez » en Occident,
vous vous adressez en fait aux hommes et aux femmes qui sont
responsables, du moins partiellement, des massacres et des génocides
commis par leurs pays. Des hommes et des femmes dont le niveau de vie
est outrageusement élevé, parce que les Autres se font voler, humilier
et souvent violer. Mais leur regard n’est pas humble ; ils vous fixent
avec insistance, attendant que vous commettiez une erreur, pour pouvoir
conclure : « C’est une fausse nouvelle ». Pour eux, vous n’êtes pas un
pont entre ceux qui « existent » et ceux qui « n’existent pas ». Pour
eux, vous êtes un amuseur, un showman, ou le plus souvent : une
nuisance.

Apprendre à connaître la guerre, la
terreur que l’Occident répand, c’est, pour beaucoup de gens dans mon
auditoire, encore un autre type de divertissement de luxe, de haut
niveau, un peu comme un opéra ou un concert symphonique. Si nécessaire,
ils peuvent même payer, bien que la plupart du temps, ils préfèrent ne
pas le faire. Après une expérience titillante, c’est le retour à la
routine, à une vie protégée et élégante. Pendant que vous, le lendemain,
vous prenez souvent l’avion pour retourner à la réalité des Autres, à
la ligne de front, à la poussière et à la misère.

Ils, votre public (mais aussi la plupart
de vos lecteurs) sont venus montrer à quel point ils sont « ouverts
d’esprit ». Ils sont venus « pour apprendre » de vous, « pour
s’instruire », tout en gardant leur mode de vie intact. La plupart
d’entre eux pensent qu’ils savent tout, même sans votre expérience de
première main, ils vous rendent service en vous invitant et en se
traînant jusqu’à une université ou un théâtre ou à n’importe quel
endroit où ils peuvent se retrouver en face de vous. Ils ne sont pas
venus vous soutenir dans votre lutte. Ils ne font partie d’aucune lutte.
Ce sont des gens bons, pacifiques et travailleurs, c’est tout.

Vous savez, comme ces Allemands, à la
fin des années 1930, des gens vertueux et travailleurs. La plupart
d’entre eux aiment leurs animaux de compagnie et recyclent leurs
déchets. Et nettoient même derrière eux au Starbucks.

Il y a quelques jours, nous avons arrêté
le coup d’État au Venezuela. Je dis nous, parce que, bien qu’au fin
fond de l’île dévastée de Bornéo, j’avais donné des interviews à Russia Today, Press TV,
m’adressant à des millions de personnes. Même ici, je n’ai jamais cessé
d’écrire, de tweeter, toujours prêt à tout laisser tomber, juste
prendre l’avion pour Caracas, si on avait besoin de moi là-bas.

Défendre le Venezuela, y défendre la
Révolution, c’est essentiel. Comme il est essentiel de défendre la
Syrie, Cuba, la Russie, la Chine, la Corée du Nord, l’Iran, la Bolivie,
l’Afrique du Sud et les autres nations révolutionnaires et courageuses
qui refusent de se rendre au diktat occidental.

Alors que la bataille idéologique pour
Caracas faisait rage, je me demandais : y a-t-il quelque chose qui
pourrait encore faire bouger l’opinion publique occidentale ?

Sont-ils – Européens et Nord-Américains –
devenus totalement indifférents à leurs propres crimes ? Ont-ils
développé une sorte d’immunité émotionnelle ? Leur état est-il
idéologique ou simplement clinique ?

Nous étions là, au milieu d’un coup
d’État absolument flagrant ; une tentative de l’Occident de renverser
l’un des pays les plus démocratiques de notre planète. Et ils n’ont
presque rien fait pour arrêter le terrorisme perpétré par leurs régimes à
Washington ou à Madrid ! Au moins en Indonésie en 1965 ou au Chili en
1973, le régime occidental a tenté de se cacher derrière de minces
feuilles de figuier. Au moins, tout en détruisant l’Afghanistan
socialiste et l’Union Soviétique communiste en créant les moudjahidin,
l’Occident a utilisé le Pakistan comme mandataire, essayant de
dissimuler, au moins partiellement, son véritable rôle. Au moins, en
tuant plus d’un million de personnes en Irak, il y a eu cette mascarade
et un tas de mensonges sur les « armes de destruction massive ». Au
moins, au moins….

Maintenant, tout est transparent. En Syrie, au Venezuela ; et contre la Corée du Nord, Cuba, l’Iran, la Chine, la Russie.

Comme si la propagande n’était même plus
nécessaire, c’est comme si l’opinion publique occidentale était devenue
totalement obéissante, ne représentant aucune menace aux plans du
régime occidental.

Ou plus précisément, la propagande
occidentale, autrefois très élaborée, est devenue extrêmement simple :
elle répète maintenant des mensonges et la grande majorité des citoyens
occidentaux ne se donnent même pas la peine de se demander ce que leurs
gouvernements infligent au monde. La seule chose qui compte, ce sont les
« questions intérieures », c’est-à-dire les salaires et les avantages
sociaux des Occidentaux.

Il n’y a pas d’émeutes comme pendant la
guerre du Vietnam. Aujourd’hui, les manifestations ne visent qu’à
améliorer le bien-être des travailleurs européens. Personne en Occident
ne se bat pour mettre fin au pillage à l’étranger ou aux attaques
terroristes lancées par l’OTAN contre des pays non occidentaux, ou
contre ces innombrables bases militaires de l’OTAN, contre les invasions
et les coups d’État orchestrés.

Patrouille des forces américaines près de Manbij, Syrie

Je veux connaître les limites de la folie occidentale.

Qu’il y ait folie est indiscutable, mais à quel point est-elle répandue ?

Je comprends, j’ai maintenant accepté le
fait monstrueux que les Français, les Yankees, les Canadiens, les
Britanniques ou les Allemands se fichent du nombre de millions
d’innocents qu’ils tuent au Moyen-Orient, en Asie du Sud-Est, en Afrique
ou dans des « endroits comme ça ». J’accepte qu’ils ne sachent presque
rien de leur histoire coloniale, et qu’ils ne veuillent rien savoir,
tant qu’ils ont du football, beaucoup de viande et 6 semaines de
vacances sur des plages exotiques. Je sais que même beaucoup de ceux qui
peuvent voir les crimes monstrueux commis par l’Occident, veulent tout
mettre sur le dos de Rothschild et de la « conspiration sioniste », mais
jamais sur eux-mêmes, jamais sur leur culture qui s’exprime à travers
les siècles de pillage.

Mais qu’en est-il de la survie de notre planète et de l’humanité ?

J’imagine les yeux de ceux qui assistent
à mes « présentations de combat ». Je leur dis la vérité. Je dis tout
ce que j’ai à dire. Je ne me retiens jamais, je ne fais jamais de
compromis. Je leur montre des images des guerres qu’ils ont déclenchées.
Oui, eux, parce que les citoyens sont responsables de leurs propres
gouvernements, et parce qu’il y a clairement ce qu’on appelle la
culpabilité collective et la responsabilité collective !

Ces yeux, ces visages…. Je vais vous
dire ce que je lis en eux : ils n’agiront jamais. Ils n’essaieront
jamais de renverser leur régime. Tant qu’ils vivent leur vie
privilégiée. Tant qu’ils pensent que le système dans lequel ils sont les
élites, a au moins une chance de survivre dans sa forme actuelle. Ils
jouent sur les deux tableaux, certains luttent verbalement, ils sont
outrés par l’OTAN, par l’impérialisme occidental et le capitalisme
sauvage. En pratique, ils ne font rien de concret pour lutter contre le
système.

Quelle est donc la conclusion ? S’ils n’agissent pas, les autres doivent le faire. Et j’en suis convaincu : ils le feront.

Depuis plus de 500 ans, le monde entier
est en flammes, pillé et assassiné par un petit groupe de nations
occidentales extrêmement agressives. Cela s’est passé pratiquement sans
interruption.

Plus personne ne trouve ça drôle. Là où
je travaille, dans les endroits qui me tiennent à cœur, personne ne veut
de ce genre de monde.

Regardez ces pays qui essaient
maintenant de détruire le Venezuela. Regardez attentivement ! Il s’agit
des États-Unis, du Canada, de la majorité de l’Europe, et surtout des
États sud-américains où les descendants des colonialistes européens
forment la majorité !

Voulons-nous encore 500 ans de cela ?

Les Nord-Américains et les Européens
doivent se réveiller. Même dans l’Allemagne nazie, il y avait des
soldats qui étaient tellement dégoûtés par Hitler qu’ils voulaient le
jeter aux chiens. Aujourd’hui, en Occident, il n’y a pas un seul parti
politique puissant qui pense que 500 ans de pillage colonialiste
occidental sont plus que suffisants ; que la torture dans le monde
devrait cesser, et cesser immédiatement.

Si l’impérialisme occidental, qui est le
plus important et peut-être la seule menace majeure à laquelle notre
planète est actuellement confrontée, n’est pas démantelé de manière
décisive et rapide par ses propres citoyens, il devra être combattu et
dissuadé par des forces extérieures. C’est-à-dire : par ses victimes
anciennes et actuelles.

Source : North American, European Public: Finally Wake Up, Damn It!

traduit par Réseau International




Gilets jaunes : le dessous des cartes

La vidéo suivante  présente une perspective approfondie des tenants et aboutissants du mouvement des Gilets jaunes :

https://youtu.be/J18zukKyDZs

Le présent blogue a traité divers sujets en relation, de près ou de plus loin, avec le contenu de cette vidéo dans les articles suivants qui représentent un complément d’information ou de réflexion :




Le féminisme est une maladie et la masculinité est en le remède.

[Source : Le Saker Francophone]

Le
féminisme est une maladie


et la masculinité est en le remède. [NdNM: en conjonction avec la féminité]


Par Brandon Smith − Le 25 janvier 2018 − Source Alt-Market.com


De
nos jours, il semble que tout le monde jusqu’à la grand-mère
gender-fluide a une vision 
« profonde » de
l’esprit et du monde des hommes. Les médias parlent des hommes et
de la masculinité avec des tons aigus de peur mêlés de mépris,
comme si nous étions une dangereuse anomalie génétique aberrante
qui doit être étudiée sous un microscope spécial qui protégera
l’observateur d’être influencé par nos phéromones
vitrioliques. Le problème est que la plupart de ces 
« experts » de
la virilité ne sont pas du tout des hommes, ou que leurs
observations du comportement masculin sont teintées de ressentiments
profondément enracinés. C’est-à-dire qu’ils ne sont guère
objectifs.

J’ai récemment lu un article de The Atlantic intitulé « La psychologie a une approche plus saine pour bâtir des hommes en meilleure santé ». Écrit peu de temps après l’échec embarrassant de la campagne publicitaire « Masculinité toxique » de Gillette, je suppose que The Atlantic, comme beaucoup d’autres médias grand public, tente de rallier les troupes de gauche pour défendre un partenaire idéologique dans ce crime. YouTube lui-même a aidé Gillette en supprimant les pouces négatifs du décompte des votes de la vidéo, ce qui prouve que YouTube (propriété de Google) n’est pas une entreprise mais une machine de propagande, pure et simple.

Comme je l’ai noté dans des articles précédents sur la psychologie non seulement des globalistes, mais aussi des idiots utiles de la gauche politique qu’ils aiment exploiter, ce genre de personnes présentent souvent plusieurs des traits des sociopathes narcissiques. J’ai observé que les sociopathes narcissiques ont tendance à venir en aide aux autres sociopathes narcissiques lorsqu’ils font face à leurs dévoilements ou à des poursuites. Ils ne sont pas aussi isolés les uns des autres que beaucoup le supposent. En fait, ils « s’organisent » et agissent pour s’entraider tant qu’ils en tirent un avantage mutuel. Si un vampire est traqué par les villageois avec leurs fourches, ils savent que TOUS les vampires pourraient éventuellement être pourchassés.

Il
n’y a rien de particulier dans l’analyse de The
Atlantic
 sur
les hommes ; elle ne fait que régurgiter toutes les idées fausses
et les erreurs typiquement féministes, mais plus subtilement et
d’une manière qui pourrait sembler « rationnelle » aux
personnes non-éduquées.

Je
demande aux lecteurs d’étudier l’article, car c’est un exemple
parfait du genre de propagande avancée à laquelle les hommes sont
confrontés : Le dangereux mélange de pseudoscience et de cultisme.
Il se présente comme un article scientifique, mais n’a aucun
fondement scientifique. Il se présente comme juste tout en étant
idéologiquement biaisé à l’extrême. Cette propagande agit comme
si elle voulait « aider » les
hommes tout en les traitant comme si ils souffraient d’une maladie
mentale appelée « masculinité
traditionnelle »
.

Le fait est que le féminisme lui-même est tellement déconnecté de la réalité observable que presque tous les points de vue adoptés par le mouvement chancelant sont exactement le contraire de la vérité. Souvent, c’est par dessein. Ces personnes ne sont pas intéressées à être scientifiquement ou moralement correctes autour d’un argument, elles veulent seulement « gagner » au sujet d’un argument par tous les moyens nécessaires. La méthode de débat et de révolution du Gardien de la gauche Saul Alinsky a toujours été de supprimer toute morale et tout principe lorsqu’il s’agissait de promouvoir une idéologie. Le but est de calomnier votre adversaire de la manière la plus efficace, même si la calomnie est entièrement frauduleuse, tout en évitant à tout prix les faits si les faits ne sont pas en votre faveur.

Cela
dit, je pense aussi que les guerriers de la justice sociale se sont
tellement plongés dans leur culte et le zèle qu’ils y mettent
qu’ils ont vraiment perdu de vue le monde réel et les preuves
concrètes. Dans bien des cas, ils ne comprennent même pas que les
mensonges qu’ils promeuvent repoussent le public plutôt que de
l’endoctriner. Cela fonctionne à notre avantage ; leurs illusions
sont à notre avantage, pour l’instant. Mais les illusions peuvent
être puissantes, et elles peuvent parfois prendre une vie en main.
Et si un jour, les mensonges sur les hommes et la masculinité
s’enracinaient à tel point que notre société serait prise de
force par une religion anti-homme ?

Eh
bien, nous pouvons déjà voir certains des dégâts faits
aujourd’hui. Alors, c’est quoi ces mensonges sur la masculinité
? Pourquoi ne pas commencer par le titre suggestif et le contenu
manipulateur de l’article sur The
Atlantic

Les
hommes doivent être 
« construits » ou « modelés » ?

Le
culte de la justice sociale est obsédé par le modelage de la
société. Il ne s’agit pas seulement de façonner l’opinion
publique à grande échelle, mais de façonner chaque individu selon
une norme idéologique spécifique – un engrenage parfait dans
une machine parfaite. Ils veulent le contrôle total du spectre de
l’esprit des gens et ils feraient n’importe quoi pour l’obtenir.
Le problème est que les hommes ne sont pas « construits »,
ils naissent. Il n’y a pas de « masculinité
traditionnelle »
,
il n’y a que la masculinité biologique.

Le cerveau des hommes et des femmes est différent. C’est un fait biologique. Nous ne sommes pas seulement différents en termes d’effets hormonaux, mais notre cerveau fonctionne différemment au niveau neurologique. La cabale de la justice sociale consacre énormément de temps et d’énergie à tenter de nier les réalités génétiques à l’aide d’une pseudo-science présentée comme factuelle. Un petit conseil pour les féministes : Si un groupe entreprend une étude avec un résultat préconçu à l’esprit, alors son étude n’est en aucun cas scientifique.

Les
traits masculins sont le produit de nos impératifs biologiques. Ces
impératifs se manifestent psychologiquement chez la majorité des
hommes comme un désir de protéger, de fournir et de laisser un
héritage durable. Ces normes masculines sont principalement innées,
elles sont le produit de millions d’années d’évolution, et non
un produit arbitraire de la « société » comme
le prétendent les féministes. La masculinité a toujours été une
nécessité de survie pour l’humanité, c’est pourquoi elle
existe.

Ce
n’est que depuis une trentaine d’années que la virilité
biologique a soudainement été traitée comme une anomalie, ou
contre nature.

Les
mécanismes masculins sont des 
« constructions
sociales »
 ?

Les pulsions biologiques inhérentes à la plupart des hommes conduisent à certains comportements : Par exemple, nous avons tendance à être plus susceptibles que les femmes de prendre des risques qui mettent notre vie en danger ou qui changent notre vie, ce qui signifie que nous pouvons faire quelque chose d’assez stupide, ou que nous pouvons faire quelque chose de plutôt brillant qui améliore notre monde pour de nombreuses années à venir. Beaucoup d’hommes sont constamment en train de jouer dans tous les aspects de la vie ; les femmes, pas tant que ça. Leur plus grand pari dans la vie est généralement l’homme avec qui elles choisissent de la passer.

Pour
faire survivre leur héritage génétique, les hommes cherchent
souvent à construire une meilleure « souricière ».
Ils veulent créer quelque chose sur lequel ils peuvent mettre leur
empreinte et dire « J’ai
ajouté au monde, je l’ai amélioré, souvenez-vous de moi… ».
 Les
femmes sont plus enclines biologiquement à développer leur héritage
par l’éducation des enfants et de la famille (d’où
cette« horloge
biologique »
 dont
nous entendons souvent parler).

Les
hommes désirent aussi une famille, mais d’abord et avant tout dans
le sens du maintien de leur lignée génétique. La préoccupation
pour le sexe a été présentée comme l’une des « offenses » qui
définissent les hommes en général, mais biologiquement, les hommes
sont conçus pour transmettre, et franchement, c’est une nécessité.

Les taux de testostérone chez les hommes à l’Ouest sont en forte baisse depuis au moins les 30 dernières années. La source de ce problème fait l’objet d’un débat, mais je signale que les médicaments psychotropes comme les antidépresseurs sont bien établis comme étant des tueurs de testostérone. La Ritaline, prescrite aux garçons par millions aujourd’hui pour le TDAH afin de supprimer ce qui pourrait autrement être décrit comme un comportement hyperactif masculin normal, a également été associée dans certaines études à une réduction de la testostérone et à une interférence dans la puberté. Enfin, les opioïdes ont également été identifiés comme responsables de la réduction de la testostérone. Alors que les États-Unis sont plongés dans une crise d’opioïdes, est-il étonnant que les garçons aient tant de mal à se transformer en hommes ?

Je
citerais l’idéal féministe de contrôler le comportement masculin
(souvent avec des drogues) comme faisant partie du problème.
Combinez cela à la diabolisation de la masculinité dans la société
et vous avez une recette pour l’effondrement de la civilisation
telle que nous la connaissons. Les résultats deviennent très
visibles.

Alors que la propagande féministe présente souvent les femmes comme les nouvelles égéries de la « transmission » et les arbitres de toute activité sexuelle à notre époque moderne (le mensonge du renversement des rôles), les résultats sur des hommes moins confiants et agressifs deviennent évidents. En Occident et dans des pays comme le Japon où l’influence occidentale est forte, l’admonestation de la virilité masculine a apparemment eu des conséquences extrêmes. La population n’est plus reconstituée et certains pays connaissent même des déclins abrupts.

Dans
les sociétés où l’idéologie de gauche a produit un féminisme
militant ainsi qu’un socialisme économique, l’ironie des
conséquences ne peut être niée. Dans le socialisme, une population
vieillissante a besoin d’un remplacement de plus en plus important
par des jeunes afin de soutenir économiquement ceux qui prennent
leur retraite, mais la réduction de la population a créé un vide
croissant dans ce cadre socialiste. En réponse, les gauchistes de
ces pays ont suggéré une immigration massive pour résoudre le
problème. Pourtant, une grande partie de cette immigration provient
de cultures orientales qui ont des croyances totalement contraires
aux idéaux féministes.

La
dérision féministe sur la masculinité les a amenées à importer
les « cultures
du viol »
dont
elles accusaient à l’origine les hommes occidentaux d’être les
perpétrateurs. C’est normal d’en rire, je sais que je devrais.

Ce
n’est que dans un cadre politiquement socialiste et collectiviste
que les gens peuvent survivre sans une présence masculine forte.
Supprimez une économie de consommation où la production a été
mise de côté, supprimez les programmes d’aide sociale et
d’admissibilité, supprimez l’État fournissant une aide sociale
extrême et forcez les gens à être autonomes, et toutes ces
absurdités féministes iront directement à la poubelle. Lorsque le
système ne fournit plus tous les services, les gens se tournent
toujours vers les hommes et la masculinité pour sauver la situation.

La
masculinité est malsaine ?

Les
faits suggèrent que nous devrions renverser complètement cette
affirmation et dire que la masculinité est entièrement naturelle et
que le féminisme est malsain. Le féminisme est une maladie, et la
masculinité est le remède. [Avec
la féminité, NdT].

Comme
nous l’avons mentionné plus haut, contrairement au féminisme, la
masculinité n’est PAS une construction sociale ou une idéologie,
c’est une réalité biologique inhérente. Ce que les féministes
présentent souvent comme des comportements « malsains » dans
la masculinité sont simplement fabriqués ou exagérés, et je parle
d’une perspective occidentale en particulier.

Alors que les hommes sont conçus pour être plus agressifs sexuellement, il n’y a pas de « culture du viol » dans la société occidentale. Nulle part dans le monde occidental, le viol n’est considéré comme acceptable. Il n’est protégé par la loi nulle part. Le mouvement #MeToo est une autre initiative de propagande qui vise à isoler des actions criminelles de quelques hommes choisis et à les généraliser à TOUS les hommes et à la masculinité en général. Le mensonge de la culture du viol est promu par des statistiques fausses et truquées. Le fait qu’une grande partie des abus sexuels signalés sont perpétrés par des femmes est également ignoré. Il est clair que le viol n’est pas le domaine exclusif de la masculinité.

Au-delà
du mensonge selon lequel « tous
les hommes violent »
,
l’énergie masculine et l’agressivité sont réprimandées comme
laides et perturbatrices. Tout le monde sait bien sûr que les hommes
sont des sauvages.  Mais après une longue journée de viols,
comment pourrions-nous avoir l’énergie de sortir à la recherche
d’un approvisionnement régulier en bagarres ? Apparemment, nous le
faisons selon les féministes, et nous encourageons nos fils à faire
de même, ce qui perpétue le cycle de violence qui sévit dans le
monde.

En
vérité, l’agressivité masculine est canalisée dans de
nombreuses choses saines qui aident la société. L’avantage
concurrentiel pousse les hommes à accomplir plus – à
réussir. Et même si, dans certains cas, il peut s’agir d’une
poursuite égoïste, d’autres en profitent encore, car les hommes
continuent à produire et à construire. En termes de violence
physique, les hommes sont biologiquement évolués pour protéger et
pourvoir aux besoins des autres. Le problème n’est pas les hommes
ou la masculinité, mais une minorité d’hommes ET de femmes avec
des tendances narcissiques et sociopathes inhérentes.

À moins
que je n’aie manqué quelque chose, le monde est encore un endroit
très dangereux à cause d’une minorité de psychopathes. Les
hommes à caractère protecteur seront toujours nécessaires pour se
défendre contre une telle criminalité. Le féminisme cherche en
fait à diminuer les traits très masculins qui rendent la société
plus sûre et plus équilibrée.

La
masculinité est le remède

Le monde occidental dans son ensemble est en train de devenir un endroit très malheureux. Le suicide masculin est en hausse, mais n’oublions pas à quel point le féminisme nuit aussi aux femmes. Alors que les hommes sont plus susceptibles de réussir à se suicider, les femmes sont plus susceptibles de faire des tentatives. Même dans le sillage du mouvement pour les droits des femmes, le bonheur des femmes n’a cessé de chuter.

Je
dirais que c’est en fait le féminisme et le culte de la justice
sociale qui ont causé la misère des deux sexes en les éloignant de
leur rôle biologique. Les hommes ne sont plus censés être des
pourvoyeurs et des protecteurs, et leur énergie naturelle est
attaquée comme destructrice pour la société. Les femmes ne sont
plus censées nourrir les gens avec des instincts de nidification et
un désir d’enfants ; elles sont censées abandonner tout cela pour
assumer les rôles des hommes. La perte de nos impératifs
biologiques nous conduit à la dépression, au suicide et à la chute
de notre civilisation.

La
seule solution qui me vient à l’esprit est que les hommes
recommencent à se comporter comme des hommes, qu’ils s’organisent
même autour de la masculinité et qu’ils s’appuient mutuellement
dans leurs efforts pour atteindre leurs objectifs. Nous devons
revenir à nos racines en tant que producteurs, fournisseurs,
constructeurs et protecteurs et nous devons faire en sorte de le
faire pour les bonnes raisons plutôt que pour celles que nous donne
l’establishment.

Si
vous-vous demandez pourquoi de nombreux gouvernements se sont
intéressés aussi activement à soutenir les objectifs féministes
et, dans certains cas, à transformer leur idéologie en loi,
considérez ceci :

La
masculinité peut être indépendante, indisciplinée et agressive.
Une société dans laquelle la masculinité prospère est une société
plus difficile à gouverner. Une société qui a fait de la
masculinité un tabou serait plus facile à dominer. Les
gouvernements socialistes en particulier soutiennent le féminisme
parce qu’il sert leurs intérêts – maintenir les gens
dociles et dépendants pour que l’élite dirigeante soit toujours
sûre dans ses positions de pouvoir.

Mais que se passerait-il si la masculinité était à nouveau célébrée ?  Et si les hommes s’organisent comme les féministes sont organisées en groupes qui favorisent la résurgence de la masculinité en tant qu’élément naturel d’une société équilibrée ? Cela pourrait aider non seulement les hommes, mais aussi les femmes qui ont été infantilisées à tort par le mouvement féministe pendant des décennies. Et si la politique victimaire était finalement et complètement abandonnée comme une blague sans humour ou un mème ayant largement passé son apogée ? Ce serait un véritable cauchemar pour les féministes et un remède potentiel qui pourrait éventuellement inverser les dommages causés par leur idéologie.

Brandon Smith

Traduit par Hervé, relu par Cat pour le Saker Francophone




La Russie et l’Europe face à la décadence des valeurs

[Source : Polemia]

[Par Yvan Blot]

La Russie et l’Europe face à la décadence des valeurs

Le problème des valeurs

Les valeurs ne sont pas une connaissance. Le vrai, le bien et le beau sont des objectifs pour l’action. Leur origine n’est pas la création par un petit père des peuples, ou par une commission interministérielle mais elle est immémoriale.   L’Europe et la Russie partagent des valeurs communes parce qu’elles sont issues de la même civilisation, issue de la Grèce et de Rome, transfigurées par le christianisme. Refuser que l’Europe soit « un club chrétien », comme l’ont dit plusieurs politiciens comme Jacques Delors ou le premier ministre turc Erdogan, revient à nier l’identité historique de l’Europe.

Les valeurs montrent leur importance sociale à travers leurs fruits. Le meurtre ou la malhonnêteté ne sont pas généralisables. La société s’effondrerait. L’honnêteté ou le respect de la vie sont généralisable. Le fait d’avoir des enfants aussi. C’est le signe qu’on est en présence de valeurs authentiques.

Le problème des valeurs est qu’elles ne sont pas issues de la raison comme l’ont montré des philosophes comme Hume ou le prix Nobel Hayek. Elles se situent entre l’instinct et la raison. Le 18esiècle européen avec son culte de la raison et son éloge de la libération de la nature, donc des instincts, a été une catastrophe pour les valeurs. La raison, cette « crapule » comme disait Dostoïevski, a servi à justifier les instincts. Or les hommes ont une vie instinctive chaotique à la différence des animaux. L’homme a par nature besoin des disciplines de la culture, de la civilisation, comme l’a écrit l’anthropologue Arnold Gehlen. Du 18e siècle à nos jours, on a assisté en Occident à la destruction des valeurs traditionnelles issues du christianisme et du monde gréco-romain. Quatre faux prophètes ont joué un rôle majeur : Voltaire, Rousseau, Marx et Freud. Au 20e siècle, les idéologies scientistes totalitaires ont provoqué des meurtres de masse au nom de la raison.

Plus récemment, la révolution culturelle des années soixante, partie des universités américaines, a affaibli nos valeurs de façon décisive avec des slogans tels qu’« il est interdit d’interdire » ou qu’« il n’existe pas d’hommes et de femmes mais des choix subjectifs d’orientation sexuelle ».

Le fait est que le nombre de crimes et de délits en France resté stable autour de 1, 5 millions d’actes entre 1946 et 1968  a monté depuis lors au chiffre de 4,5 millions. Le record des prisonniers est détenu de loin par les Etats-Unis d’Amérique où le nombre de meurtre par habitant est quatre fois celui de la France. Face à cette situation, les gouvernements n’ont guère réagi sauf celui de la Russie.

Si l’on reprend les quatre causes d’Aristote matérielle, formelle, motrice et finale, on a quatre groupes de valeurs culturelles qui sont le socle de la civilisation et de la société, on a les valeurs comme normes obligatoires incarnées par l’Etat et le droit, on a les valeurs familiales qui s’étendent aussi à l’économie et enfin les valeurs spirituelles incarnées par les religions. Dans quelle situation sommes-nous par rapport à ces quatre groupes de valeurs ? L’utilitarisme américain qui réduit l’homme à une matière première de l’économie remet en cause beaucoup de nos valeurs traditionnelles.

Les valeurs culturelles et morales

L’Europe et la Russie ont dans ce domaine un héritage majeur, celui de l’Empire romain et des anciens Grecs. Il s’agissait de la « paidéia » (παιδεία), l’éducation de l’homme afin qu’il devienne « beau et compétent » de corps et d’âme (καλὸς κἀγαθός). D’où la recherche de l’excellence morale par l’exemple des grands hommes de l’histoire. Cette éducation humaniste, qui était aussi bien catholique que laïque en France, a été reniée. On cherche à former des techniciens et des commerciaux sans culture générale et non des citoyens autonomes. L’homme doit devenir un simple rouage de la machine économique comme l’a montré le philosophe Heidegger. On assiste à un effondrement de la culture générale et de la lecture. En même temps, le sens moral s’affaiblit, à commencer chez les élites car « c’est toujours par la tête que commence à pourrir le poisson ».

Au nom des droits de l’homme, on sape la morale traditionnelle car on ignore la nature véritable de l’homme. Celui-ci a trois cerveaux, reptilien pour commander les instincts, mammifères pour l’affectivité (mesocortex) et intellectuel et calculateur (neocortex). En Occident, le cerveau affectif qui commande le sens moral n’est pas favorisé : il est considéré comme réactionnaire ! La morale est réactionnaire ! Seuls sont promus le cerveau reptilien (les instincts) et le cerveau calculateur (intelligence) mis au service du reptilien. Cela donne des personnalités au comportement déréglé comme un ancien directeur du FMI. Plus gravement, cette dégénérescence a produit aussi les criminels comme Hitler ou Pol Pot ! La raison au service de l’agression reptilienne, c’est la barbarie !

Il faut réaffirmer l’importance de la morale, notamment civique, laquelle n’est pas fondée sur la raison mais sur des traditions que l’on acquiert avec l’éducation du cœur, comme l’a toujours affirmé le christianisme. C’est essentiel pour l’Europe comme pour la Russie. Nous partageons l’idéal de la personne qui recherche l’excellence, idéal issu des anciens Grecs, de l’empire romain et du christianisme.

L’offensive contre les valeurs familiales

A partir de mai 1968  pour la France, les valeurs familiales se sont effondrées. Le mot d’ordre de mai 68  était « jouir sans entraves » comme disait l’actuel député européen Daniel Cohn Bendit accusé aujourd’hui de pédophilie. Depuis les années soixante dix, un courant venu des Etats-Unis, la théorie du genre, affirme que le sexe est une orientation choisie. Le but est de casser le monopole du mariage normal, hétérosexuel. Depuis les mêmes années, la natalité s’effondre dramatiquement en Europe. L’Europe ne se reproduit plus et sa démographie ne se maintient en quantité que par l’immigration du tiers monde. Le tissu social se déchire par les échecs familiaux et par l’immigration de masses déracinées. La France favorise la gay pride, autorise le mariage gay et réduit les allocations familiales. Par contre, la Russie créé pendant ce temps une prime de 7700 euros à la naissance à partir du deuxième enfant, et crée une fête officielle de l’amour de la fidélité et du mariage avec remises de décoration.

Une idéologie venue des Etats-Unis affirme le choix de vie « childfree » (libre d’enfants) opposé à « childless » sans enfants par fatalité. Avec une telle idéologie, l’Europe contaminée est en danger de mort démographiquement. Ce  fut le cas de la Russie après la chute de l’URSS  mais le redressement s’affirme depuis trois ans environ.

Il faut aussi lier les valeurs familiales et celles de la propriété et de l’entreprise. Dans le passé, la famille était la base de l’économie. Le système fiscal français démantèle la propriété et empêche les travailleurs d’accéder à la fortune par le travail. On sait grâce aux exemples allemand et suisse que les entreprises familiales sont souvent les plus efficaces et les plus rentables.  Or on est dans une économie de « managers » de gérants qui cherchent le profit à court terme pour des actionnaires dispersés. L’Etat est aussi court termiste dans sa gestion et s’endette de façon irresponsable, droite et gauche confondues. Une société sans valeurs familiales est aussi une société tournée vers le court terme, qui se moque de ce qu’elle laissera aux générations futures. Là encore, l’Europe pourrait s’inspirer de la récente politique familiale russe et la Russie avec son faible endettement est un bon contre-exemple par ailleurs.

La crise des valeurs nationales.

Le socialiste Jaurès disait : « les pauvres n’ont que la patrie comme richesse » : on cherche aujourd’hui à leur enlever cette valeur. La patrie repose sur un certain désintéressement des hommes : mourir pour la patrie fut un idéal de la Rome antique à nos jours. La marginalisation des vocations de sacrifice, celle du soldat et celle du prêtre n’arrange rien. La classe politique est gangrenée par l’obsession de l’enrichissement personnel. La patrie est vue comme un obstacle à la création de l’homme nouveau utilitariste et sans racines.

En outre en France surtout, on a cherché à dissocier le patriotisme de l’héritage chrétien, ce qui est contraire à tout ce que nous apprend l’histoire. L’Eglise dans beaucoup de pays d’Europe a contribué à sauver la patrie lorsque celle-ci notamment était occupée par l’étranger.

La patrie, du point de vue des institutions politiques, est inséparable de la démocratie. Or en Europe à la notable exception de la Suisse, on vit plus en oligarchie qu’en démocratie. Ce n’est pas nouveau. De Gaulle dénonçait déjà cette dérive. Il faut rétablir une vraie démocratie,  au niveau national comme de l’Union européenne, organisation oligarchique caricaturale, et ré enseigner le patriotisme aux jeunes pour retisser un lien social qui se défait.

La marginalisation des valeurs spirituelles

L’Europe comme la Russie sont issues d’une même civilisation issue de l’Empire romain et du christianisme. Le christianisme est unique en ce qu’il est une religion de l’incarnation, du Dieu fait homme pour que l’homme puisse être divinisé comme l’ont dit Saint Athanase en Orient et saint Irénée en Occident. Le christianisme met donc l’accent sur le respect de la personne humaine que l’on ne peut séparer des devoirs moraux.

Cet équilibre est rompu avec l’idéologie des droits de l’homme où les devoirs sont absents. Dostoïevski, cité par le patriarche russe Cyrillel II  a montré que la liberté sans sens des devoirs moraux peut aboutir à des catastrophes humaines. De même l’égalité sans charité débouche sur l’envie, la jalousie et le meurtre comme les révolutions l’ont montré. Quant à la fraternité, sans justice, elle débouche sur la constitution de mafias, qui sont des fraternelles mais réservées aux mafieux  au détriment des autres.

L’égalité en droit des différentes religions n’est pas en cause. Mais il n’y a rien de choquant à reconnaître le rôle du christianisme dans notre histoire commune et à en tirer des conséquences pratiques. Comme l’a dit l’ancien président Sarkozy, un prêtre peut être plus efficace pour redonner du sens moral et retisser le tissu social que la police ou l’assistance sociale. Il en appelait à une laïcité positive, non anti-religieuse.

Là encore, la Russie tente une expérience intéressante qu’il ne faut pas ignorer de collaboration entre l’Etat et l’Eglise. La destruction du rôle public des Eglises a mené au totalitarisme, à un Etat sans contrepoids moral ; il ne faut pas l’oublier.

Redressement culturel et démocratie authentique

Qui pousse en Occident à l’effondrement des valeurs traditionnelles ? Ce n’est certes pas le peuple mais plutôt les élites profitant de leur pouvoir oligarchique, médiatique, financier, juridique et en définitive politique sur la société. Si on faisait un référendum sur le mariage gay, on aurait sans doute des résultats différents du vote de l’Assemblée Nationale.

Ce qui caractérise l’Europe d’aujourd’hui est une coupure croissante entre les élites acquises à la nouvelle idéologie pseudo religieuse des droits de l’homme et le peuple attaché aux valeurs traditionnelles de la famille, de la morale classique et de la patrie.

Ce fossé, par contre, existe moins, semble-t-il en Russie où le président et le gouvernement reflètent bien la volonté populaire, quitte à être critiqués par quelques oligarchies occidentalisées. C’est pourquoi je pense, contrairement à une idée reçue, que la Russie d’aujourd’hui est sans doute plus démocratique que la plupart des Etats européens car la démocratie, c’est d’abord le fait de gouverner selon les souhaits du peuple. En Occident, les pouvoirs sont manipulés par des groupes de pression minoritaires. Ils négligent la volonté du peuple et la preuve en est qu’ils ont peur des référendums.

La démocratie russe est jeune mais est-ce un défaut ? Une démocratie trop vieille peut être devenue vicieuse et décadente, et perdre ses vertus démocratiques d’origine pour sombrer dans l’oligarchie. La Russie est donc peut-être plus démocratique car plus proches des valeurs du peuple que nos oligarchies occidentales dont de puissants réseaux d’influence souhaitent changer notre civilisation, la déraciner, créer de toutes pièces une morale nouvelle et un homme nouveau sans le soutien du peuple. Démocrates d’Europe et de Russie ont en tous cas un même héritage culturel à défendre et à fructifier face à ces réseaux.

Face au déclin des valeurs, déclin surtout importé d’Amérique depuis les années soixante, il appartient donc à l’Europe et à la Russie de faire front commun pour défendre les valeurs de la nation, de la démocratie, de la culture classique avec son héritage chrétien. Comme disait De Gaulle, il faut s’appuyer sur les peuples d’Europe de ‘Atlantique à l’Oural, ou plutôt à Vladivostok. Il a écrit dans les Mémoires de guerre : «  Les régimes, nous savons ce que c’est, sont des choses qui passent. Mais les peuples ne passent pas ». J’ajouterai qu’il en est de même de leurs valeurs éternelles car elles sont inscrites dans la nature humaine et dans la transcendance ».

Yvan Blot
(Institut de la démocratie et de la coopération, 10 juin 2013)

Source :
Metapo Info
http://metapoinfos.hautetfort.com




Vive l’« intelligence » artificielle. Plus de 2000 morts en Australie à cause de la robotisation

[Source : Le Saker Francophone]

Vive l’« intelligence » artificielle. Plus de 2000 morts en Australie à cause de la robotisation


Et
un chinois cloué par le robot de son usine


Par SputnikNews –
Le 18 février 2019

On
estime à 2030 le nombre d’Australiens bénéficiant d’une forme
d’aide sociale ou autre qui sont morts après l’envoi de lettres
de menaces par le bureau gouvernemental chargée de payer ces aides,
lettres envoyées le plus souvent par erreur les avertissant que
leurs aides seront annulées.

Au
moins 2 030 bénéficiaires des services sociaux de base de
Centrelink, en Australie, sont décédés au cours d’une période
de deux ans après le lancement d’un programme d’automatisation
visant à corriger des écarts dans les données sur l’aide
sociale.

Selon
les rapports, après que Canberra a automatisé une grande partie de
ses services sociaux, des centaines de milliers de bénéficiaires –
en particulier ceux qui sont considérés comme psychologiquement « à
risque »
 –
ont reçu par erreur des lettres, entre juillet 2016 et octobre 2018,
exigeant de nouvelles preuves d’admissibilité aux aides sociales,
entraînant le décès de plus de 2030 personnes, selon Abc.net.au.

Le
programme Centrelink de Canberra fournit une aide sociale et de
nombreux autres services, y compris des soins de santé aux
retraités, aux Australiens autochtones, aux anciens combattants, aux
étudiants et aux familles avec de jeunes enfants, entre autres
groupes sociaux. Selon les données les plus récentes, on estime que
5,1 millions de personnes dépendent de l’un ou l’autre de ces
services.

Selon
des observateurs médicaux et gouvernementaux, les lettres générées
par la machine menacent d’interrompre le paiement, un événement
suffisamment grave pour que de nombreux bénéficiaires risquent de
se suicider.

« En
raison du fonctionnement actuel du système, les gens ne se sentent
pas en confiance ou ne se sentent pas en sécurité ou ne font pas
confiance à la personne à qui ils rendent compte pour signaler
qu’ils se sentent vulnérables ou qu’ils pourraient avoir une
mauvaise santé mentale à l’heure actuelle »
,
a déclaré la sénatrice Rachel Siewert, membre du Parti vert, citée
par Abc.net.au.

Siewert
a souligné les éléments de preuve recueillis dans le cadre d’une
enquête du Sénat qui révèlent que les avis de créances reçus
par des personnes à risque –  en particulier celles qui
sont reçues par erreur – peuvent entraîner une dépression
profonde et des pensées suicidaires.

Le
programme robotisé de Centrelink, conçu à l’origine pour
rationaliser un programme d’aide gouvernementale de grande
envergure, a plutôt eu pour effet d’imposer au bénéficiaire le
fardeau de la preuve pour les avis d’annulation émis par erreur,
car, selon les rapports, le service à la clientèle est de plus en
plus automatisé.

« Les
gens racontent se sentir stressés et anxieux avec ce système, se
sentir humiliés et être déprimés »
,
fait remarquer Siewert, ajoutant que l’utilisation d’une
interface machine « a
fait sonner une alarme en moi »
,
en raison de « la
proportion élevée de personnes vulnérables
.
Cela
devrait sonner aussi l’alarme pour le gouvernement afin qu’il
lance une enquête »
,
a-t-elle ajouté.

Le
programme Centrelink de Canberra, fait dans le but d’économiser de
l’argent, a commencé en juillet 2016 à utiliser une plate-forme
logicielle non identifiée pour faire correspondre les prestations
d’aide sociale des bénéficiaires à leurs dossiers fiscaux.

Au
fur et à mesure que le programme de la dette robotisée a été mis
en œuvre, les 20 000 lettres standard envoyées chaque année sont
devenues 20 000 lettres par semaine, qui ont souvent accablé les
bénéficiaires de demandes de renseignements supplémentaires et,
dans de nombreux cas, de données factuelles erronées.

« Robodebt
a émis des milliers d’avis de créances par erreur à l’intention
de parents, de personnes handicapées, d’étudiants et de personnes
à la recherche d’un emploi rémunéré, ce qui a eu pour effet
d’ensevelir des gens sous des dettes qu’ils ne doivent pas ou des
dettes supérieures à leurs obligations »
,
déclare le Dr Cassandra Goldie, directrice du Australian Council of
Social Service (ACOSS), cité par Abc.net.au.

« Il
s’agit d’un abus dévastateur de pouvoir de la part du
gouvernement qui a causé de graves préjudices, en particulier parmi
les personnes les plus vulnérables de notre communauté »
,
dit Mme Goldie.

Dans
de nombreux cas, ces demandes inutilement agressives de la part
d’agences de recouvrement de créances embauchées par Centrelink
auraient contribué aux suicides des bénéficiaires.

« Les
personnes souffrant de dépression grave ne gèrent pas la pression
financière »
,
déclare la mère d’une victime, qui a ajouté que dans les lettres
de recouvrement envoyées à son fils, les chiffres de la dette émise
par les robots « n’avaient
aucun sens »
,
cité par Abc.net.au.

Fin
de l’article

Et
dans le même sens :

En
chine, un robot enfonce ses clous dans un ouvrier.

Par Sputniknews –
Le 15 décembre 2018

Un
Chinois de 49 ans a été transporté d’urgence à l’hôpital
après un terrible accident dans la province du Hunan, selon un
rapport du People’s
Daily Online
.
Un
ouvrier d’usine chinois a été percé à plusieurs reprises par
des pointes de métal d’un demi-pouce (1,5 cm) de large et de 10
pouces (30 cm) de long après qu’un bras robotique lui soit tombé
dessus, a rapporté People’s
Daily Online
.
Six des tiges ont atteint son épaule droite et sa poitrine, tandis
que quatre autres ont percé d’autres parties du corps, selon un
hôpital chinois qui a traité l’ouvrier.

Il
a immédiatement été transporté d’urgence à l’hôpital, et
les médecins ont dit que l’une des pointes avait manqué une
artère de 0,04 pouce (0,1 cm). L’accident s’est produit mardi
dernier alors que l’homme travaillait de nuit.

« Ils [les clous] étaient relativement grands et il n’y avait donc aucun moyen d’insérer le patient dans l’appareil à rayons X, car les clous eux-mêmes auraient pu interférer avec les rayons X », a déclaré Wu Panfeng, professeur associé de microchirurgie de la main.

Il
est dans un état stable et est capable de bouger à nouveau son bras
droit, bien qu’il ait besoin de traitement et de physiothérapie
pour récupérer complètement.

Traduit
par Wayan, relu par Cat pour le Saker Francophone




La vraie raison pour laquelle les globalistes sont si obsédés par l’intelligence artificielle

[Source : Le Saker Francophone]

La vraie raison pour laquelle les globalistes sont si obsédés par l’intelligence artificielle


Par Brandon Smith − Le 1er mars 2018 − Source Alt-Market.com

Il est presque impossible aujourd’hui de parcourir les nouvelles du Web ou les médias populaires sans être assailli par de vastes quantités de propagande sur l’intelligence artificielle (IA). C’est peut-être une mode pour mettre fin à toutes les modes, car l’IA est censée englober presque tous les aspects de l’existence humaine, de l’économie et de la sécurité à la philosophie et à l’art. Selon les affirmations courantes, l’IA peut faire presque tout et le faire mieux que n’importe quel être humain. Et, les choses que l’IA ne peut pas encore faire, elle sera capable de le faire un jour ou l’autre.

Chaque fois que l’establishment tente de saturer les médias d’un récit particulier, c’est habituellement dans l’intention de manipuler la perception du public d’une manière qui produit une prophétie auto-réalisatrice. En d’autres termes, il espère façonner la réalité en racontant un mensonge particulier si souvent qu’il sera accepté par les masses comme un fait au fil du temps. Il le fait avec l’idée que la globalisation est inévitable, que la science du changement climatique est « indéniable » et que l’IA est une nécessité technologique. Les globalistes ont longtemps considéré l’IA comme une sorte de Saint-Graal technologique pour la centralisation. Les Nations Unies ont adopté de nombreuses positions et même organisé des sommets sur la question, dont le sommet « IA pour Dieu » à Genève. L’ONU insinue que son intérêt premier dans l’IA est la réglementation ou l’observation de la façon dont elle est exploitée, mais l’ONU a aussi des objectifs clairs pour utiliser l’IA à son avantage. L’utilisation de l’IA comme moyen de surveiller les données de masse pour mieux instituer le « développement durable » est clairement inscrite à l’ordre du jour de l’ONU. Le FMI surfe également sur la tendance de l’IA, en tenant des discussions globales sur l’utilisation de l’IA en économie ainsi que sur les effets des algorithmes sur l’analyse économique. La principale source de développement de l’IA est depuis longtemps le DARPA. Le groupe de réflexion militaire et globaliste injecte des milliards de dollars dans cette technologie, ce qui fait de l’intelligence artificielle l’objectif sous-jacent de la plupart des travaux du DARPA. L’intelligence artificielle n’est pas seulement à l’ordre du jour des globalistes ; ils font le maximum pour sa création et sa promotion. Le désir globaliste pour la technologie n’est pas aussi simple que certains pourraient le supposer, cependant. Ils ont des raisons stratégiques, mais aussi des raisons religieuses pour placer l’IA sur un piédestal idéologique. Mais d’abord, je suppose qu’on devrait s’attaquer à l’évidence. Dans la plupart des Livres blancs rédigés par des institutions globalistes sur l’IA, l’accent est mis sur la collecte de données de masse et la surveillance. Les élites prennent soin de toujours affirmer que leurs intérêts sont axés sur le bien public. C’est pourquoi l’ONU et d’autres organismes soutiennent qu’ils devraient être les chefs de file en matière de surveillance de la collecte massive de données. C’est-à-dire qu’ils veulent nous faire croire qu’ils sont suffisamment objectifs et dignes de confiance pour gérer les règles de surveillance des données ou pour gérer les données elles-mêmes. Pour la sécurité du public, les globalistes veulent une gestion centralisée de toutes les collectes de données, ostensiblement pour nous sauver de ces mauvaises multinationales et de leur politique invasive autour de la confidentialité des données. Bien sûr, la plupart de ces entreprises sont également dirigées par des globalistes qui remplissent les bancs d’événements comme le Forum économique global (FEG) pour discuter des progrès et des avantages de l’IA. Le FEG s’est donné pour mandat de promouvoir largement l’IA et de convaincre le monde des affaires et le grand public des avantages de l’IA. Il faut prévenir les préjugés contre l’IA…

Il s’agit donc d’un autre faux
paradigme dans lequel les institutions globalistes s’opposent aux
entreprises pour ce qui est de l’utilisation de l’intelligence
artificielle. Pourtant, les entreprises et les institutions
globalistes développent à la fois l’IA et un sentiment pro-IA. Le
public, avec sa méfiance innée à l’égard de la boussole morale
des entreprises, est censé être convaincu de soutenir les réformes
réglementaires de l’ONU comme contrepoids. Mais en réalité, les
pouvoirs des entreprises n’ont pas l’intention de lutter contre
le contrôle de l’ONU, ils finiront par s’en réjouir.

C’était le but depuis le début.

L’efficacité réelle de l’IA
en tant que moyen d’aider l’humanité est discutable.
L’intelligence artificielle concerne principalement les
« algorithmes
d’apprentissage »
,
c’est-à-dire les machines programmées pour apprendre par
l’expérience. Le problème est qu’un algorithme d’apprentissage
n’est efficace qu’au niveau où les êtres humains le
programment. Autrement dit, l’apprentissage n’est pas toujours un
processus de cause à effet. Parfois, l’apprentissage est une
révélation spontanée. L’apprentissage est créatif. Et, dans
certains cas, l’apprentissage est inné.

Lorsqu’une machine est dressée
contre un humain dans un système construit sur des règles très
simples et concrètes, les machines ont tendance à prévaloir. Une
partie d’échecs, par exemple, est conçue autour de règles
strictes qui ne changent jamais. Un pion est toujours un pion et se
déplace toujours comme un pion ; un cavalier se déplace toujours
comme un cavalier. Tandis qu’il peut y avoir des moments de
créativité dans les échecs (c’est pourquoi les humains sont
encore capables à l’occasion de battre les ordinateurs au jeu),
l’existence des règles rend l’IA plus intelligente qu’elle ne
l’est.

Les systèmes humains et les systèmes
naturels sont beaucoup plus compliqués que les échecs, et les
règles ont tendance à changer, parfois sans avertissement. Comme la
physique quantique le découvre souvent, la seule chose prévisible
quand on observe l’univers et la nature est que tout est
imprévisible. Comment un algorithme ferait-il dans une partie
d’échecs où un pion pourrait soudainement évoluer pour se
déplacer comme un cavalier, sans aucun schéma prévisible
spécifique ? Pas très bien, je pense.

Et c’est là que nous entrons dans le
cœur de la façon dont l’image de l’IA est gonflée en une sorte
de demi-dieu électronique ; un faux prophète.

L’IA s’est insérée non
seulement dans les échecs, mais dans tout. La surveillance de masse
est impossible à gérer par les humains seuls ; la quantité de
données est écrasante. Ainsi, l’un des objectifs fondamentaux de
l’IA pour les globalistes devient clair — l’IA est destinée à
rationaliser la surveillance de masse et à l’automatiser. L’IA a
pour but de parcourir les médias sociaux ou le courrier électronique
à la recherche de « mots
clés »
pour
identifier les mécréants et les opposants potentiels. Elle vise
également à surveiller l’opinion du public à l’égard de
questions ou de gouvernements particuliers. L’objectif est de
mesurer et éventuellement de « prédire »
le comportement du public.

Cela devient plus difficile
lorsqu’on commence à parler d’individus. Bien que les groupes
soient plus faciles à observer et à cartographier dans leur
comportement, les individus peuvent être abrupts, volatils et
imprévisibles. La cartographie des habitudes personnelles par l’IA
est également importante aujourd’hui. Elle est plus visible dans
le monde de l’entreprise où le marketing est adapté aux habitudes
et aux intérêts des consommateurs individuels. Cela dit, les
gouvernements sont aussi très intéressés à suivre les habitudes
individuelles au point de créer des profils psychologiques pour
chaque personne sur la planète si possible. [Cela
explique la tendance à rationaliser le comportement des gens pour
simplifier la complexité des algorithmes, NdT].

Tout cela se résume à l’idée qu’un jour, l’IA sera capable d’identifier les criminels avant même qu’ils ne commettent un crime réel. En d’autres termes, l’intelligence artificielle est censée devenir l’œil « qui voit tout » et qui non seulement surveille notre comportement, mais qui lit aussi dans nos esprits comme une force pour une identification des crimes avant leur survenue.

La question n’est pas de savoir
si l’IA peut réellement nous dire qui va vers un futur criminel.
L’IA est manifestement incapable de prédire avec précision le
comportement d’une personne à un tel degré. La question est de
savoir si l’OMS est en train d’établir les normes permettant à
des IA de rechercher et d’identifier des « criminels »
potentiels. Qui fixe les règles du jeu d’échecs ? Si un
algorithme est programmé par un globaliste, alors l’IA qualifiera
les anti-globalistes de criminels potentiels ou actuels. L’IA ne
pense pas vraiment. L’IA n’exerce pas un pouvoir de choix dans
ses décisions. L’IA fait ce qu’elle est programmée pour faire.

L’obsession globaliste de l’IA,
cependant, va bien au-delà de la centralisation et du contrôle des
populations. Comme nous l’avons déjà mentionné, il y a un
facteur religieux.

Dans mon récent article « Luciferisme : un regard laïque sur un système de croyance globaliste destructeur », j’ai esquissé la philosophie fondamentale derrière le culte globaliste. Le premier principe du luciférisme est l’idée (ou l’illusion) que certaines personnes spéciales ont la capacité de devenir des « dieux ». Mais, il y a certaines conséquences de cette croyance que je n’ai pas explorées dans cet article.

Premièrement, pour devenir un dieu, il
faudrait avoir un pouvoir d’observation total. Ce qui veut dire
qu’il faudrait être capable de tout voir et de tout savoir. Un tel
but est insensé, car tout observer ne signifie pas nécessairement
qu’une personne sait tout. L’observation totale exigerait une
objectivité totale. La partialité aveugle les gens face à une
vérité exposée juste devant leurs yeux en permanence, et les
globalistes sont parmi les gens les plus partiaux et les plus
élitistes de la planète.

L’observation totalement objective
est impossible, du moins pour les humains et les algorithmes qu’ils
programment. De la physique à la psychologie, l’observateur
affecte toujours l’observé, et vice-versa. Cela dit, je pense que
les globalistes ne se soucient pas vraiment de cette réalité. Il
leur suffit de se faire passer pour des dieux par la surveillance de
masse. Ils ne sont pas réellement intéressés à atteindre
l’illumination ou l’objectivité divine.

Deuxièmement, pour devenir un
dieu, dans un sens mythologique ou biblique, il faudrait créer une
vie intelligente à partir de rien. Je crois que dans l’esprit des
lucifériens, la création de l’IA est la création d’une forme
de vie intelligente, plutôt qu’un logiciel. Bien sûr, les
lucifériens ont une notion troublée de ce qui constitue une « vie
intelligente »
.

Comme je l’ai examiné dans mon
article qui décompose et démystifie l’idéologie luciférienne,
l’existence d’archétypes psychologiques inhérents constitue la
base de la capacité humaine de choisir ou d’être créatif dans
ses choix. L’existence d’une compréhension inhérente du bien et
du mal établit le fondement de la conscience humaine et de la
boussole morale – l’« âme »
si vous voulez. Les lucifériens argumentent que rien de tout cela
n’existe réellement, en dépit de nombreuses preuves qui le
démontre. Ils soutiennent que les humains sont des ardoises vierges
— des machines qui sont programmées par leur environnement.

Pour comprendre cette idéologie ou ce
culte fondé sur la théorie de l’ardoise blanche, il faut tenir
compte du fait que les globalistes présentent souvent les traits des
sociopathes narcissiques. Les sociopathes narcissiques à part
entière représentent moins de 1 % de la population humaine
totale ; ce sont des personnes qui n’ont aucune empathie
inhérente ou qui n’ont pas les outils de personnalité normaux que
nous associerions à l’humanité.  Il ne serait pas exagéré
de dire que ces personnes ressemblent plus à des robots qu’à des
personnes.

J’ai également théorisé que le
luciférisme est une religion conçue par des sociopathes
narcissiques pour des sociopathes narcissiques. C’est une sorte
d’outil de liaison ou d’organisation pour rassembler les
sociopathes en un groupe efficace pour un bénéfice mutuel — un
club de parasites. Si cette théorie est vraie, alors elle représente
quelque chose qui est rarement ou jamais traité dans l’observation
psychologique ou anthropologique dominante ; l’existence d’une
cabale de sociopathes narcissiques conspirant ensemble pour cacher
leur identité et pour devenir des prédateurs plus efficaces.

En résumé, le luciférisme est
le système de croyances parfait pour les sociopathes narcissiques.
Ils sont, d’une certaine façon, inhumains. Ce sont des ardoises
vierges dépourvues d’humanité, et ils adoptent donc une religion
qui traite cette notion comme une « normalité ».

Il est donc logique qu’ils
considèrent une chose aussi simple et vide que l’IA comme de la
vie intelligente. Tant qu’elle peut être programmée pour agir
« de manière
autonome »
(ce
qu’ils semblent considérer comme la sensibilité), leur définition
de la vie intelligente est accomplie. Il n’y a rien d’intelligent
dans l’intelligence artificielle quand il s’agit d’actions
morales ou créatives, mais les sociopathes narcissiques n’en ont
de toute façon aucune idée.

Je laisse aux lecteurs le soin de réfléchir à cette question ; l’année dernière, un programme d’IA s’est vu confier la tâche de créer ses propres œuvres d’art. Les résultats ont fait l’objet d’une grande publicité et une partie de la production a été vendue pour plus de 400 000 $. Je vous invite à regarder cette œuvre d’art ici si vous ne l’avez pas déjà vue.

D’après ce que j’ai vu, la
réaction humaine commune à cet « art »
est que les gens reculent d’horreur. Cela ressemble à une étrange
copie d’éléments humains de l’art, mais sans l’âme.
Intuitivement, nous comprenons que l’IA n’est pas la vie ; mais
pour les globalistes, c’est la définition même de la vie,
probablement parce que l’absence d’âme de la création reflète
l’absence d’âme des créateurs. Tout comme les chrétiens
croient que l’humanité a été faite à l’image de Dieu, les
lucifériens, dans leur quête de la divinité, ont créé une
« forme de vie »
qui peut-être ironiquement leur ressemble.

Brandon Smith

Traduit par Hervé pour le Saker Francophone




Les multiples méthodes de manipulation mentale …. une opération à l’échelle mondiale

[Source originale en anglais : Stop The Crime]

[Traduction : Stop Mensonges]

Les multiples méthodes de manipulation mentale …. une opération à l’échelle mondiale

Une vision “profane” ou matérialiste de
la télépathie s’est banalisée après la Seconde Guerre mondiale. Tout
comme de nouveaux modèles mathématiques et de nouvelles théories de la
physique ont été mis à contribution pour le développement de la bombe
atomique, de même de nouveaux outils ont été mis au point pour l’esprit
humain.

Tout comme les scientifiques de la guerre froide se sont précipités pour concevoir des moteurs de fusée et des technologies de missiles qui donneraient à leur pays la supériorité sur le champ de bataille nucléaire, les scientifiques se sont précipités pour développer des modèles toujours plus complexes et complets du cerveau humain. Ils ont littéralement commencé à voir le cerveau comme un champ de bataille mental.

Dans cette course à l’acquisition de la
“technologie” cérébrale de la guerre froide, on supposait implicitement
que l’esprit humain pouvait être mécaniquement “modélisé” ou compris
comme une construction artificielle. Le cerveau a commencé à être
considéré comme une “machine à penser” ou un ordinateur complexe qui
pouvait être analysé, décomposé en composantes et rétro-ingénierie.

Dans ce contexte, la télépathie a
commencé à être considérée comme une forme exotique de transmission par
radio mentale, seulement une des nombreuses fonctions de communication
exercées par la machine mentale.

La communication en soi n’était pas
nouvelle. Mais les techniciens ont été fascinés par la possibilité de
communiquer silencieusement et secrètement, à distance. De même, la
télépathie semblait offrir un moyen puissant de distraire et de
confondre l’ennemi, de programmer des assassins ou d’extraire de force
des informations secrètes de l’esprit d’un ennemi.

Pour parler franchement, le Pentagone a
commencé à voir la télépathie comme une arme multi-tâches puissante. La
ruée vers la “télépathie artificielle” est devenue un programme
d’armement prioritaire dans la course générale au contrôle total de
l’esprit. La télépathie artificielle ne peut être pleinement comprise en
dehors de ce contexte militaire ou du contexte historique de la guerre
froide. La recherche et le développement ont vraiment commencé comme un
programme d’armement de la guerre froide.

Les paragraphes ci-dessous donnent un
bref résumé de l’histoire de la recherche sur le contrôle de l’esprit au
cours des 50 dernières années.

Certaines des technologies étonnantes
développées au cours de cette période peuvent être trouvées dans’La
Télépathie Synthétique et les premières guerres de l’esprit’.

Nous examinerons certains des programmes
de télépathie spécifiques, et les scientifiques qui les soutiennent,
dans nos prochains articles.

– — M

L’article suivant combine des documents provenant de plusieurs sources, énumérées sous la rubrique Notes de bas de page.

La plupart des informations sont
apparues dans le résumé de David Guyatt sur l’histoire et le
développement des armes de contrôle mental, présenté pour la première
fois lors d’un symposium du CICR sur “La profession médicale et les
effets des armes”.

Les premières armes à faisceau électromagnétique
L’origine de la mise au point des armes électromagnétiques antipersonnel remonte au début du milieu des années 1940 et peut-être même plus tôt.

Japonais “Death Ray”
La référence la plus ancienne, à ma connaissance, se trouvait dans le U.S. Strategic Bombing Survey (Pacific Survey, Military Analysis Division, Volume 63) qui passait en revue les efforts de recherche et développement japonais sur un “rayon mortel”. Bien qu’elle n’ait pas atteint le stade de l’application pratique, la recherche a été jugée suffisamment prometteuse pour justifier des dépenses de 2 millions de yens pendant les années 1940-1945.

Résumant les efforts japonais, les
scientifiques alliés ont conclu qu’un appareil à rayons pourrait être
développé qui pourrait tuer des êtres humains non protégés à une
distance de 5 à 10 milles. Des études ont démontré, par exemple, que les
moteurs d’automobiles pouvaient être arrêtés par des vagues accordées
dès 1943. (1)

Il est donc raisonnable de supposer que cette technique est disponible depuis de nombreuses années.

Expériences nazies dans la manipulation de l’esprit
Les expériences de modification du comportement et de manipulation mentale ont un passé beaucoup plus macabre. Les médecins nazis du camp de concentration de Dachau ont mené des expériences involontaires avec l’hypnose et la narco-hypnose en utilisant la mescaline comme drogue sur les détenus. D’autres recherches ont été menées à Auschwitz, à l’aide d’une gamme de produits chimiques, dont divers barbituriques et dérivés de la morphine. Bon nombre de ces expériences se sont révélées fatales.

Projet CHATRE
Après la fin de la guerre, la U.S. Naval Technical Mission a été chargée d’obtenir du matériel industriel et scientifique pertinent qui avait été produit par le Troisième Reich et qui pourrait être utile aux intérêts américains. Après un long rapport, la Marine a lancé le projet CHATTER en 1947.

Projet PAPERCLIP
Bon nombre des scientifiques et médecins nazis qui ont mené des expériences hideuses ont ensuite été recrutés par l’armée américaine et ont travaillé à Heidelberg avant d’être secrètement transférés aux États-Unis dans le cadre du projet PAPERCLIP.

Sous la direction du Dr Hubertus
Strughold, 34 anciens scientifiques nazis ont accepté des contrats
“Paperclip”, autorisés par les chefs d’état-major interarmées, et ont
été mis au travail à la base aérienne Randolph de San Antonio, Texas.

Projet Moonstruck, 1952, CIA :
Implants électroniques dans le cerveau et les dents
Ciblage : Longue portée Implantés pendant l’intervention chirurgicale ou subrepticement pendant l’abduction
Gamme de fréquence : Implants d’émetteur-récepteur HF – ELF
But : Suivi, contrôle de l’esprit et du comportement, conditionnement, programmation, opérations secrètes.
Base fonctionnelle : Stimulation électronique du cerveau, E.S.B.

Premiers programmes Narco-Hypnose
En 1953, la CIA, l’U.S. Navy et le U.S. Army Chemical Corps menaient leurs propres programmes de narco-hypnose sur des victimes réticentes, notamment des prisonniers, des malades mentaux, des étrangers, des minorités ethniques et des personnes considérées comme déviantes sexuelles. (2)

Pour un compte rendu plus complet des expériences nazies, voir Resonance
No 29 novembre 1995, publié par le Bioelectromagnetic Special Interest
Group of American Mensa Ltd. et tiré d’une série d’articles publiés par
le Napa Sentinel, 1991 par Harry Martin et David Caul.

Projet MK-ULTRA, 1953, CIA :
Médicaments, électronique et électrochocs
Ciblage : Fréquences à courte portée : VHF HF UHF modulé à l’émission et à la réception ELF : Production locale
Objet : Comportement de programmation, création de mentalités “cyborg”.
Effets : transe narcoleptique, programmation par suggestion
Sous-projets : Beaucoup.
Pseudonyme : Projet Artichaut
Base fonctionnelle : Dissolution électronique de la mémoire, E.D.O.M.

Projet Orion, 1958, U.S.A.F :
Drogues, hypnose et ESB
Ciblage : À courte portée, en personne
Fréquences : Modulation ELF
Transmission et réception : Radar, micro-ondes, modulé aux fréquences ELF
But : Débriefing et programmation du personnel de sécurité de haut niveau, assurer la sécurité et la loyauté du personnel.
Pseudonyme : “Dreamland”

MK-DELTA, 1960, CIA :
Programmation subliminale électromagnétique affinée
Ciblage : Longue portée
Fréquences : VHF HF UHF Modulé UHF à ELF
Transmission et réception : Antennes de télévision, antennes radio, lignes électriques, ressorts de matelas, modulation sur câblage 60 Hz.
Objectif : comportement de programmation et attitudes de la population en général
Effets : fatigue, sautes d’humeur, dysfonctionnement comportemental et criminalité sociale, sautes d’humeur.
Pseudonyme : “Sommeil profond”, R.H.I.C.

MKULTRA
Ce n’est qu’au milieu ou à la fin des années 1970 que le public américain a pris connaissance d’une série de programmes jusque-là secrets qui avaient été menés au cours des deux décennies précédentes par la communauté militaire et du renseignement. (3)

Principalement axés sur la
narco-hypnose, ces vastes programmes clandestins portaient les titres
MKULTRA, MKDELTA, MKNAOMI, MKSEARCH (MK signifiant Mind Kontrol),
BLUEBIRD, ARTICHOKE et CHATTER.

L’objectif principal de ces programmes
et des programmes associés était le développement d’un assassin
“programmable” fiable. Les objectifs secondaires étaient le
développement d’une méthode de contrôle citoyen. (4)

M. Jose Delgado
Le travail secret du Dr Jose Delgado, orienté vers la création d’une société “psychocivilisée” à l’aide d’un “stimoceiver”, était particulièrement pertinent. (5)

Le travail de Delgado a été déterminant,
et ses expériences sur les humains et les animaux ont démontré que la
stimulation électronique peut exciter des émotions extrêmes comme la
rage, la luxure et la fatigue.

Dans son article “Intracerebral Radio Stimulation and recording in Completely Free Patients”, Delgado l’a observé :

“La stimulation radio sur différents
points de l’amygdale et de l’hippocampe chez les quatre patients a
produit une variété d’effets, y compris des sensations agréables, de
l’exaltation, une concentration profonde, des sentiments bizarres, une
super relaxation (un précurseur essentiel de l’hypnose profonde), des
visions colorées et d’autres réactions”.

En ce qui concerne la citation des
“visions colorées”, il est raisonnable de conclure qu’il faisait
référence aux hallucinations – un effet auquel font allusion un certain
nombre de soi-disant “victimes”. (7)

Dr John C. Lilly
Le Dr John C. Lilly (10 ans), à qui le directeur de l’Institut national de la santé mentale a demandé d’informer la CIA, le FBI, la NSA et les services de renseignement militaire sur son travail en utilisant des électrodes pour stimuler, directement, les centres de plaisir et de douleur du cerveau.

Lilly a dit qu’il avait refusé la
demande. Cependant, comme il l’indique dans son livre, il a continué à
faire un travail ” utile ” pour l’appareil de sécurité nationale.

Pour ce qui est du calendrier, c’est intéressant, car ces événements ont eu lieu en 1953.

Première utilisation d’ordinateurs pour communiquer avec le cerveau
Dès 1969, Delgado avait prédit qu’un jour arriverait bientôt où un ordinateur serait capable d’établir une communication radio bidirectionnelle avec le cerveau – un événement qui s’est produit pour la première fois en 1974.

Lawrence Pinneo, neurophysiologiste et
ingénieur en électronique travaillant pour le Stanford Research
Institute (un important entrepreneur militaire),

“a développé un système informatique
capable de lire l’esprit d’une personne. Il a corrélé les ondes
cérébrales sur un électroencéphalographe avec des commandes spécifiques.
Il y a vingt ans, l’ordinateur répondait par un point sur un écran de
télévision. De nos jours, il pourrait être l’entrée d’un stimulateur
(ESB) à un stade avancé en utilisant des radiofréquences.” (8)

Les docteurs Sharp et Frey développent le “Microwave Hearing”
Les Drs Joseph Sharp et Allen Frey ont fait l’expérience des micro-ondes en cherchant à transmettre les mots parlés directement dans le cortex audio au moyen d’un analogue micro-ondes pulsé de la vibration sonore du locuteur. En effet, les travaux de Frey dans ce domaine, qui remontent à 1960, ont donné naissance à ce que l’on appelle “l’effet Frey”, plus communément appelé “l’audition par micro-ondes”. (19)

Au Pentagone, cette capacité est maintenant connue sous le nom de “télépathie artificielle”. (20)

Note 20 – Voir le Dr Robert Becker qui a
déclaré : “Un tel dispositif a des applications évidentes dans les
opérations secrètes destinées à rendre une cible folle avec des “voix”
ou à donner des instructions non détectées à un assassin programmé”.

Le Dr Ross Adey expérimente le contrôle électromagnétique des états émotionnels
Dans son travail de pionnier, le Dr Ross Adey a déterminé que les états émotionnels et le comportement peuvent être influencés à distance simplement en plaçant un sujet dans un champ électromagnétique.

En dirigeant une fréquence porteuse pour
stimuler le cerveau et en utilisant une modulation d’amplitude pour
façonner l’onde afin d’imiter une fréquence EEG désirée, il a pu imposer
à ses sujets un rythme thêta de 4,5 CPS.

Adey et d’autres ont compilé une bibliothèque complète de fréquences et
de taux de pulsation qui peuvent affecter l’esprit et le système
nerveux. (21)

Adey induit un flux de calcium dans les
tissus cérébraux avec des champs de faible puissance (une base pour la
CIA et les “armes de confusion” de l’armée) et a fait des expériences
comportementales avec des radars modulés aux rythmes de
l’électroencéphalogramme (EEG).

Il est à juste titre préoccupé par les
expositions environnementales entre 1 et 30 Hz (cycles par seconde),
soit sous forme de basse fréquence, soit sous forme de modulation
d’amplitude sur micro-ondes ou radiofréquence, car elles peuvent
interagir physiologiquement avec le cerveau même à très faible densité
de puissance.

Les expériences du Dr Ewen Cameron en programmation mentale
D’autres études, menées par le Dr Ewen Cameron et financées par l’ICA, visaient à effacer la mémoire et à imposer de nouvelles personnalités aux patients réticents.

Cameron a découvert que le traitement
par électrochocs causait l’amnésie. Il a mis sur pied un programme qu’il
a appelé “de-patterning” qui a eu pour effet d’effacer la mémoire des
patients sélectionnés. D’autres travaux ont révélé que les sujets
pouvaient être transformés en une machine virtuelle vierge (Tabula
Rasa), puis reprogrammés avec une technique qu’il appelait “conduite
psychique”.

L’amère indignation du public, une fois
son travail révélé (à la suite des perquisitions de la FOIA), a été
telle que Cameron a été contraint de prendre sa retraite en disgrâce.

Opération PANDORA
De 1965 à 1970, la Defense Advanced Projects Research Agency (DARPA), financée à hauteur de 70-80% par l’armée, a lancé l’opération PANDORA pour étudier les effets sanitaires et psychologiques des micro-ondes de faible intensité par rapport au “signal de Moscou” enregistré à l’ambassade américaine à Moscou.

Au départ, il y avait une certaine
confusion quant à savoir si le signal était une tentative d’activer des
dispositifs d’écoute ou à d’autres fins. On soupçonnait que
l’irradiation par micro-ondes était utilisée comme système de contrôle
mental.

Des agents de l’ICA ont demandé à des
scientifiques participant à des recherches sur les micro-ondes si les
micro-ondes émises à distance par des humains pouvaient affecter le
cerveau et modifier le comportement.

Milton Zarat, qui a entrepris d’analyser la littérature soviétique sur les micro-ondes pour la CIA, a écrit :

“Pour les irradiations non thermiques,
ils pensent que le champ électromagnétique induit par l’environnement
micro-ondes affecte la membrane cellulaire, ce qui entraîne une
augmentation de l’excitabilité ou de l’excitation des cellules
nerveuses.

En cas d’exposition répétée ou continue, l’excitabilité accrue conduit à un état d’épuisement des cellules du cortex cérébral.”

Ce projet semble avoir été assez vaste
et comprenait des études (financées par la marine américaine) démontrant
comment provoquer des crises cardiaques, créer des fuites dans la
barrière hémato-encéphalique et provoquer des hallucinations auditives.

Malgré les tentatives visant à rendre le
programme Pandora invisible à l’examen, les documents déposés à la FOIA
ont révélé des notes de service de Richard Cesaro, directeur de la
DARPA, qui ont confirmé que l’objectif initial du programme était de ”
découvrir si un signal micro-ondes soigneusement contrôlé pouvait
contrôler l’esprit “.

Cesaro a insisté pour que ces études soient faites “pour des applications potentielles d’armes”. (12)

La recherche sur le contrôle mental de l’EM devient noire
À la suite d’un immense tollé public, le Congrès a interdit la poursuite des recherches et exigé que ces projets soient abandonnés dans tous les domaines.

Mais comme l’ancien agent de la CIA
Victor Marchetti l’a révélé plus tard, les programmes sont simplement
devenus plus secrets avec un haut élément de ” déni ” intégré, et que la
CIA prétend le contraire est une histoire de couverture. (13)

Malgré le fait qu’un grand nombre des
projets susmentionnés tournaient autour de l’utilisation de stupéfiants
et d’hallucinogènes, les projets ARTICHOKE, PANDORA et CHATTER
démontrent clairement que la “psychoélectronique” était une priorité
absolue.

En effet, l’informateur anonyme de
l’auteur John Marks (connu sous le nom humoristique de “Deep Trance”) a
déclaré qu’à partir de 1963, la recherche sur le contrôle mental mettait
fortement l’accent sur l’électronique.

1974 : Le Dr J.F. Scapitz expérimente l’hypnose à distance
En 1974, le Dr J. F. Scapitz a déposé un plan pour explorer l’interaction des signaux radio et de l’hypnose.

C’est ce qu’il a dit,

“Dans cette enquête, il sera démontré
que la parole des hypnotiseurs peut être transmise par énergie
électromagnétique modulée directement dans les parties subconscientes du
cerveau humain – c’est-à-dire sans utiliser aucun dispositif technique
pour recevoir ou transcoder les messages et sans que la personne exposée
à une telle influence ait la possibilité de contrôler consciemment les
informations entrées.

Le travail de Schapitz a été financé par
le DoD. Malgré les dépôts de la FOIA, son travail n’a jamais été rendu
disponible. Il est également intéressant de noter la date de 1974, qui
reflète presque exactement la période où l’URSS a commencé son propre
programme qui a abouti à “Acoustic Psycho-correction technology”].

1976 : Les Soviétiques utilisent les transmissions ELF comme arme de contrôle de l’esprit
Le 4 juillet 1976, sept émetteurs géants en Ukraine, alimentés par l’installation nucléaire de Tchernobyl, ont pompé une fréquence radio de 100 mégawatts à l’ouest, qui contenait une fréquence de contrôle mental ELF de 10 Hz.

Selon un scientifique américain, le Dr
Andrija Puharich, MD, les impulsions soviétiques ont couvert les
fréquences du cerveau humain.

Avec un Dr Bob Beck, il a prouvé que les
transmissions soviétiques étaient une arme. Il a découvert qu’une
fréquence de 6,65 Hz provoquerait une dépression et qu’une fréquence de
11 Hz provoquerait un comportement maniaque et émeutier. Les
transmissions pourraient en effet entraîner le cerveau humain, et donc
induire des modifications de comportement de sorte que les populations
puissent être contrôlées en masse par les transmissions ELF.

Plus important encore, il a découvert
qu’un signal ELF pouvait causer le cancer en appuyant simplement sur un
interrupteur. Pour ce faire, il a modifié la fonction des transferts
d’ARN afin que les séquences d’acides aminés soient brouillées et
produisent des protéines non naturelles.

Pour en savoir plus, je recommande “Mind Control World Control ! Par Jim Keith.

1981 : Eldon Byrd développe des dispositifs EM pour le contrôle des émeutes
Le scientifique Eldon Byrd, qui travaillait pour le Bureau des armes de surface de la marine, a été chargé en 1981 de mettre au point des dispositifs électromagnétiques à des fins de lutte antiémeute, d’opérations clandestines et de prise d’otages. (11)

Dans le contexte d’une controverse sur
les dangers pour la reproduction des opérateurs de terminaux d’affichage
vidéo (VDT), il a écrit sur les altérations des fonctions cérébrales
des animaux exposés à des champs de faible intensité.

Descendance d’animaux exposés,

“a montré une dégradation drastique de
l’intelligence plus tard dans la vie… n’a pas pu apprendre des tâches
faciles…. indiquant des dommages très précis et irréversibles au système
nerveux central du foetus.”

L’exposition des opérateurs VDT à des
champs faibles a entraîné des fausses couches et des malformations
congénitales (avec des signes de lésions du système nerveux central sur
le fœtus). Byrd a également écrit des expériences où le comportement des
animaux était contrôlé par l’exposition à de faibles champs
électromagnétiques.

“À une certaine fréquence et intensité de puissance, ils pourraient faire ronronner l’animal, se coucher et se retourner.”

Induction du sommeil à basse fréquence
De 1980 à 1983, Eldon Byrd a dirigé le projet d’armes électromagnétiques non létales du Marine Corps. Il a effectué la plupart de ses recherches à l’Institut de recherche en radiobiologie des Forces armées à Bethesda, Md.

“Nous étudiions l’activité électrique dans le cerveau et la façon de l’influencer “, dit-il.

Byrd, spécialiste du génie médical et
des effets biologiques, a financé de petits projets de recherche, dont
un article d’Obolensky sur les armes à vortex.

Il a mené des expériences sur des
animaux – et même sur lui-même – pour voir si les ondes cérébrales
allaient se synchroniser avec les ondes qui les frappaient de
l’extérieur. (Il a trouvé qu’ils le feraient, mais l’effet a été de
courte durée.)

En utilisant des rayonnements
électromagnétiques de très basse fréquence – des ondes bien en dessous
des fréquences radio du spectre électromagnétique – il a découvert qu’il
pouvait induire le cerveau à libérer des substances chimiques
régulatrices du comportement.

“Nous pourrions endormir les animaux”,
dit-il, en les frappant avec ces fréquences. “Nous avons des cerveaux de
poussins – in vitro – qui déversent 80 pour cent des opioïdes naturels
dans leur cerveau “, dit Byrd.

Il a même mené un petit projet qui
utilisait des champs magnétiques pour faire libérer de l’histamine par
certaines cellules du cerveau de rats.

Chez l’homme, cela provoquerait
instantanément des symptômes de grippe et produirait des nausées. “Ces
champs étaient extrêmement faibles. Ils étaient indétectables “, dit
Byrd.

“Les effets étaient non létaux et
réversibles. Vous pourriez désactiver temporairement une personne “,
émet l’hypothèse de Byrd. “Ça aurait été comme un pistolet paralysant.”

Byrd n’a jamais testé son matériel sur
le terrain, et son programme, prévu pour quatre ans, a apparemment été
fermé après deux ans, dit-il.

“Le travail était vraiment remarquable”, grommelle-t-il. “Nous aurions eu une arme en un an.”

Byrd dit qu’on lui a dit que son travail
ne serait pas classé, “à moins que ça marche.” Parce que ça a marché,
il soupçonne que le programme est “devenu noir”.

D’autres scientifiques racontent des
histoires similaires de recherches sur les rayonnements
électromagnétiques devenant top secret une fois les résultats obtenus.
Il y a des indices que ce travail se poursuit.

En 1995, l’assemblée annuelle des
généraux quatre étoiles de l’U.S. Air Force – appelés CORONA – a examiné
plus de 1 000 projets potentiels. L’un s’appelait “Dormir
l’ennemi/Garder l’ennemi du sommeil”. Il s’agissait d’explorer
l’”acoustique”, les “micro-ondes” et la “manipulation des ondes
cérébrales” pour modifier les habitudes de sommeil.

Il s’agissait de l’un des trois seuls projets approuvés aux fins de l’enquête initiale.

PHOENIX II, 1983, U.S.A.F, NSA :
Emplacement : Montauk, Long Island Ciblage électronique multidirectionnel de groupes de population sélectionnés
Ciblage : Portée moyenne
Fréquences : Radar, micro-ondes. EHF UHF modulé UHF
Le pouvoir : Gigawatt à Terawatt
Objet : Chargement de grilles terrestres, sonombulcence planétaire pour éviter l’activité géologique, création de séismes en des points spécifiques, programmation de population pour les individus sensibilisés.
Pseudonyme : “Arc-en-ciel”, ZAP

TRIDENT, 1989, ONR, NSA :
Ciblage électronique dirigé d’individus ou de populations
Ciblage : Grands groupes de population rassemblés
Affichage : Hélicoptères noirs volant en formation triade de trois
Puissance : 100 000 watts
Fréquence : UHF
Objet : Gestion de grands groupes et contrôle du comportement, contrôle des émeutes
Agences alliées : FEMA
Pseudonyme : “Black Triad” A.E.M.C.A.

Mankind Research Unlimited
Une obscure société du district de Columbia appelée Mankind Research Unlimited (MRU) et sa filiale en propriété exclusive, Systems Consultants Inc. (SCI), a exploité un certain nombre de contrats classifiés dans les domaines du renseignement, du gouvernement et du Pentagone, se spécialisant, entre autres, dans les domaines suivants :

“résolution de problèmes dans les
domaines de la guerre électronique du renseignement, de la technologie
des capteurs et de leurs applications.” (14)

La “capacité et l’expérience” de l’UFM
est divisée en quatre domaines. Il s’agit notamment de la “biophysique –
Effets biologiques des champs magnétiques”, de la “Recherche en
dynamique des magnétofluides”, de l’”Electro-Hydro-Dynamique planétaire”
et des “Efforts géopathologiques sur les organismes vivants”. Ce
dernier se concentre sur l’induction de la maladie en modifiant la
nature magnétique de la géographie.

Étaient également à l’étude
“Biocybernetics, Psychodynamic Experiments in Telepathy”, “Errors in
Human Perception”, “Biologically Generated Fields”, “Metapsychiatry and
the Ultraconscious Mind” (qui se rapporte à des expériences de contrôle
télépathique du mental), “Behavioral Neuropsychiatry”, “Analysis and
Measurement of Human Subjective States” et “Human inconscious Behavioral
Patterns”.

Employant d’anciens officiers de l’OSS,
de la CIA et du renseignement militaire, l’entreprise fait également
appel aux services de médecins et de psychologues renommés, dont E.
Stanton Maxey, Stanley R. Dean Berthold, Eric Schwarz et de nombreux
autres.

La MRU énumère dans ses capacités d’entreprise le “contrôle du cerveau et de l’esprit”. (15)

1989 Programme de CNN sur les armes de SE
En 1989, CNN a diffusé une émission sur les armes électromagnétiques et a présenté un document du gouvernement américain qui présentait un plan d’urgence pour l’utilisation d’armes électromagnétiques contre les “terroristes”.

Avant l’émission, un ingénieur médical
du Département de la défense a publié un article affirmant que dans le
contexte du conditionnement, des micro-ondes et d’autres modalités
avaient été régulièrement utilisées contre les Palestiniens.

RF MEDIA, 1990, CIA :
Suggestion et programmation subliminales électroniques et multidirectionnelles
Emplacement : Boulder, Colorado (emplacement du nœud principal de téléphonie cellulaire, nœud de synchronisation de la télévision nationale)
Ciblage : population nationale des États-Unis
Fréquences : ULF VHF HF Modulation de phase HF
Le pouvoir : Gigawatts
Mise en œuvre : Télévision et radiocommunications, les signaux “vidéodromes
But : Programmation et déclenchement du désir comportemental, subversion des capacités psychiques de la population, traitement préparatoire au contrôle électromagnétique de masse.
Pseudonyme : “Buzz Saw” E.E.M.M.C.

TOUR, 1990, CIA, NSA :
Programmation subliminale électronique et suggestions pour la traversée du pays

Ciblage : Population de masse, intervalles de courte portée, cumulatifs de longue portée

Fréquences : Micro-ondes, EHF SHF SHF

Méthodologie : Système de téléphonie cellulaire, modulation ELF

Objet : Programmation par résonance neuronale et informations codées

Effet : Dégénérescence neurale, modification de la résonance de l’ADN, suppression psychique

Pseudonyme : “Cloches de mariage

1992 : Le Major Edward Dames et le projet GRILL-FLAME
Le major Edward Dames, qui travaillait jusqu’en 1992 pour la Defense Intelligence Agency du Pentagone, a longtemps fait partie de l’opération GRILL-FLAME, un programme hautement confidentiel qui mettait l’accent sur certaines des possibilités les plus étranges de collecte de renseignements et d’interrogation à distance.

Connu sous le nom de ” téléspectateurs à
distance “, le personnel de GRILL-FLAME possédait une capacité
psychique marquée qui lui permettait d’utiliser des cibles désignées ”
pénétrantes ” et de recueillir des renseignements importants sur des
personnages importants.

Le programme fonctionnait avec deux
équipes : l’une travaillait dans les installations top secrètes de la
NSA à Fort George Meade dans le Maryland, et l’autre au SRI. Les
résultats sont jugés exemplaires.

Après la débâcle d’Oliver North, le
secrétaire à la Défense a officiellement mis fin à GRILL-FLAME,
craignant une mauvaise publicité si le programme devait être connu du
public.

Les principaux membres du projet – y
compris Dames – se sont immédiatement réinstallés dans l’entreprise
privée Psi-Tech, nouvellement créée, et continuent leur travail jusqu’à
ce jour, travaillant sous contrat avec le gouvernement.

Dans le cadre de son travail, Dames a
été (et demeure) proche de nombreuses personnalités et partisans des
armes électromagnétiques antipersonnel, en particulier celles qui
opèrent dans le domaine neurologique.

Dans le cadre du programme “The Other
Side” de NBC, Dames a déclaré que “le gouvernement américain dispose
d’un appareil électronique qui pourrait implanter des pensées dans les
gens”. Il a refusé de faire d’autres commentaires.

L’émission a été diffusée en avril 1995.

1993 Rapport de “Acoustic Psycho-correction”
En 1993, Defense News a annoncé que le gouvernement russe discutait avec ses homologues américains du transfert d’informations techniques et d’équipements connus sous le nom de “Acoustic Psycho-correction”.

Les Russes ont prétendu que cet appareil impliquait,

“la transmission de commandes
spécifiques par des bandes de bruit statique ou blanc dans le
subconscient humain sans perturber les autres fonctions
intellectuelles.”

Selon les experts, les démonstrations de
cet équipement ont montré des résultats “encourageants” “après une
exposition de moins d’une minute” et ont produit “la capacité de
modifier le comportement sur des sujets volontaires et non volontaires”.

L’article poursuit en expliquant que
“les logiciels et le matériel associés au programme de psychocorrection
(sic) pourraient être achetés pour aussi peu que 80 000 $ US”.

Les Russes ont poursuivi en disant cela,

“L’opinion mondiale n’est pas prête à faire face aux problèmes que pose la possibilité d’un accès direct à l’esprit humain.”

La psycho-correction acoustique remonte
au milieu des années 1970 et peut être utilisée pour ” réprimer les
émeutes, contrôler les dissidents, démoraliser ou désactiver les forces
adverses et améliorer la performance des équipes d’opérations spéciales
amies “. (18)

Janet Morris, du Global Strategy
Council, un groupe de réflexion établi à Washington par l’ancien
directeur adjoint de la CIA, Ray Cline, a fait part d’une préoccupation
américaine au sujet de cet appareil. Morris a noté que “les troupes au
sol risquent d’être exposées à des bruits de conduction osseuse qui ne
peuvent être compensés par des bouchons d’oreilles ou d’autres
équipements de protection”.

Au cours des derniers mois, j’ai
rencontré et discuté des efforts de recherche russes, avec un contact
qui s’était rendu en Russie plus tôt cette année. Il a, à son tour,
rencontré un certain nombre de scientifiques russes qui connaissent bien
ce domaine.

J’ai peu de doutes que l’article de Defense News cité plus haut soit fondamentalement exact.

Rapport de 1994 sur les armes “moins meurtrières
Le numéro d’avril 1994 de Scientific American publiait un article intitulé “Bang ! You’re Alive” qui décrit brièvement certains des arsenaux connus d’armes “Less Than Lethal” actuellement disponibles.

Il s’agit notamment de fusils laser et
de générateurs d’infrasons à basse fréquence suffisamment puissants pour
déclencher des nausées ou de la diarrhée.

Steve Aftergood de la Federation of
American Scientists (FAS) a noté que les armes non létales ont été liées
à des dispositifs de “contrôle mental” et que trois des plus éminents
défenseurs de la non létalité partagent un intérêt pour les phénomènes
psychiques. (23)

De l’avis de beaucoup, ces programmes et
d’autres programmes connexes ont été placés sous la bannière des armes
non létales, aussi appelées “moins que létales”, qui sont maintenant
promulguées en rapport avec la doctrine des conflits de faible
intensité, un concept de guerre au XXIe siècle.

Il est clair que bon nombre de ces
programmes du Pentagone et des programmes connexes de transport de lots
brisés fonctionnent selon une classification élevée. D’autres
considèrent que de nombreux programmes “noirs” similaires ou connexes
sont financés par les vastes ressources actuellement disponibles dans le
cadre de la politique américaine de lutte contre la drogue, dont le
budget de l’exercice 1995 est de 13,2 milliards de dollars. (25)

Le 21 juillet 1994, le ministre de la
défense William J. Perry a publié un mémorandum sur les armes non
létales, dans lequel il présentait une liste de tâches prioritaires pour
l’utilisation de ces technologies. Le deuxième sur la liste était le
“contrôle de la foule”. Un pauvre cinquième d’entre eux a déclaré :
“Désactiver ou détruire des armes ou des processus de mise au point ou
de fabrication d’armes, y compris des armes soupçonnées d’être des armes
de destruction massive”.

Il est donc clair que la non-létalité est fondamentalement considérée comme antipersonnel plutôt qu’anti-matériel.

En juillet 1996, le Spotlight, un
journal américain de droite à large diffusion, a rapporté que des
sources bien placées du DoD avaient confirmé un contrat classifié du
Pentagone pour le développement de ” générateurs électromagnétiques de
grande puissance qui interfèrent avec les ondes cérébrales humaines “.
L’article cite le protocole d’entente daté de 1994 entre le procureur
général Janet Reno et le secrétaire à la Défense William Perry pour le
transfert des armes LTL au secteur de l’application de la loi.

Un budget de moins de 50 millions de dollars a été mis à disposition pour le financement de programmes “noirs” associés.

M. Emery Horvath, professeur de physique
à l’Université Harvard, a déclaré à propos du générateur qui interfère
avec les ondes cérébrales humaines,

“Entre les mains des techniciens du
gouvernement, il peut être utilisé pour désorienter des foules entières
ou pour manipuler des individus en vue d’actes autodestructeurs. C’est
une arme terrifiante.” (26)

Dans un document de 1993 de l’U.S. Air
Command and Staff College intitulé Non Lethal Technology and Air Power,
les auteurs Jonathan W. Klaaren (USAF) et Maj.

Ronald S. Mitchell (USAF) a décrit
certaines armes NLT. Il s’agit notamment des “ondes acoustiques” (sons
pulsés/atténués de haute intensité, infrasons (très basse fréquence) et
polysons (volume élevé, distrayant) ainsi que des micro-ondes de grande
puissance (HPM) qui ont la capacité de dissuader ou d’incapaciter les
êtres humains.

Ces armes et d’autres armes classifiées
sont actuellement transmises aux services de détection et de répression
nationaux, comme l’a montré le Colloque international sur la technologie
organisé en 1995 par l’ONDCP (Office of National Drug Control Policy)
et intitulé “Counter-Drug Law Enforcement : Applied Technology for
Improved Operational Effectiveness”, qui décrivait la “Transition des
technologies militaires de pointe vers l’environnement d’application de
la loi civile”.

Certains observateurs craignent que
l’industrie naissante des stupéfiants ne soit une “couverture” idéale
pour le “transit” des technologies non létales à des fins de politique
intérieure.

Reste à savoir s’il s’agit simplement d’une crainte “orwellienne” mal placée. (27)

Des armes de cette nature ont-elles été mises au point et testées sur le terrain ?
en juger par le nombre de personnes et de groupes qui déposent des plaintes de harcèlement, la réponse semble être ” oui “.

Kim Besley, du Greenham Common Women’s
Peace Camp, a compilé un catalogue assez complet des effets qui ont
résulté des signaux de basse fréquence émanant de la base commune de
Greenham, apparemment destinés aux femmes manifestantes.

Il s’agit notamment de vertiges, de
saignements rétiniens, de brûlures au visage (même la nuit), de nausées,
de troubles du sommeil, de palpitations, de perte de concentration, de
perte de mémoire, de désorientation, de maux de tête sévères, de
paralysies temporaires, de troubles de la coordination vocale,
d’irritabilité et de panique dans des situations non paniques. Des
effets identiques et similaires ont été rapportés ailleurs et semblent
être assez courants chez les soi-disant “victimes”.

Bon nombre de ces symptômes ont été
associés dans la littérature médicale à l’exposition aux micro-ondes et
surtout à des expositions de faible intensité ou non thermiques. (22)
Ceux-ci ont été passés en revue par le Dr Robert Becker, deux fois
nominé pour le prix Nobel, et un spécialiste des effets EM.

Son rapport confirme que les symptômes reflètent ceux auxquels il s’attendrait si des armes à micro-ondes avaient été déployées.

HAARP, 1995, CIA, NSA, ONR :
Induction par résonance électromagnétique et contrôle de la population de masse
Emplacement : Gakona, Alaska
Fréquences : VHF VHF UHF à résonance à verrouillage de phase atmosphérique
Potentiel : Modification du code de l’ADN dans la population et modification du comportement de masse
Le pouvoir : Gamme de Giga watts à Tera watts
Fréquences réfléchissantes décroissantes : Environ 1,1 GHz, fréquence de résonance de l’ADN humain, verrouillage de phase du système cellulaire

PROJET CLEAN SWEEP, 1997, 1998, CIA, NSA, ONR :
Induction par résonance électromagnétique et contrôle de la population de masse
Emplacement : À l’échelle nationale
Fréquences : Longueurs d’ondes émotionnelles, collecte de données à l’aide de sondes héliportées à la suite d’événements médiatiques – rediffusion afin de re-stimuler les niveaux émotionnels de la population pour recréer des scénarios d’événements.
Réf : LE#108, Mars 1998
Potentiel : Modification du comportement de masse
Le pouvoir : Inconnue. Éventuellement rediffusion sur les fréquences du réseau GWEN ou de la tour de téléphonie cellulaire, coordonnée à partir de NBS au Colorado.

Jack Verona et le projet SLEEPING BEAUTY
Parmi les projets en cours, mentionnons SLEEPING BEAUTY, qui vise l’utilisation sur le champ de bataille d’armes électromagnétiques modifiant l’esprit. Ce projet est dirigé par Jack Verona, un officier haut placé de la Defense Intelligence Agency (DIA). Le Dr Michael Persinger, de l’Université Laurentienne, travaille également au projet.

Projet MONARCH
D’autres sources ont révélé un projet intitulé MONARCH qui, supposément, est orienté vers la création délibérée d’un trouble grave de la personnalité multiple. (24)

SOURCES

  • Guyatt, David G. Synopsis prepared for the ICRC Symposium The Medical Profession and the Effects of Weapons in « Government Mind Control »
  • Keeler, Anna « Remote Mind Control Technology » Reprinted from Secret and Suppressed: Banned Ideas and Hidden History (Portland, OR: Feral House, 1993)
  • Leading Edge International Research Group « Major Electromagnetic Mind Control Projects »
  • Pasternak, Douglas « Wonder Weapons: The Pentagon’s quest for nonlethal arms is amazing, but is it smart? »
  • U.S. News and World Report, 7 July 1997 in « Government Mind Control »



Que pouvons-nous apprendre sur l’effondrement en regardant le Moyen Âge ?

[Source : Le Saker Francophone]

Que pouvons-nous apprendre sur l’effondrement en regardant le Moyen Âge ?

Le grand défi du goulot d’étranglement de Sénèque

Par Ugo Bardi – Le 3 mars 2019 – Source CassandraLegacy

L’idée qu’un effondrement attend notre civilisation semble gagner du terrain, même si elle n’a pas atteint le débat dans les médias. Mais aucune civilisation avant la nôtre n’a échappé à l’effondrement, il est donc logique de penser que l’entité que nous appelons « Occident » va s’effondrer, durement, dans l’avenir. Puis, comme cela est arrivé aux Romains il y a longtemps, nous allons entrer dans un nouveau monde. Qu’est-ce que ce sera ? Est-ce que ça ressemblera au Moyen Âge ? Peut-être, mais qu’était exactement le Moyen Âge ? Il se peut bien que ce soit loin d’être l’âge de la barbarie que le nom d’« âge des ténèbres » semble impliquer. Le Moyen Âge a été plus une période d’adaptation intelligente à des ressources rares. Alors, pouvons-nous apprendre de nos ancêtres médiévaux comment gérer le déclin à venir ?

Lorsque les mines d’or et d’argent du nord de l’Espagne furent épuisées, à un moment du IIe siècle après J.-C., l’Empire romain perdit son principal atout : sa monnaie, l’argent utilisé pour payer les troupes, la bureaucratie, la cour, les nobles et tout le reste. Car sans argent, il n’y avait rien qui pouvait maintenir l’Empire soudé. Après le grand crash financier du IIIe siècle après J.-C., l’Empire romain d’occident s’est évanoui dans une galaxie de micro-états et de royaumes. Au 5e siècle, l’Europe entrait officiellement dans la période que nous appelons le Moyen Âge et cela allait durer environ un millénaire.

Aujourd’hui, nous avons tendance à considérer le Moyen Âge comme une période de barbarie et de superstition, un âge vraiment sombre de chasses aux sorcières et de guerres de religion. Mais sommes-nous sûrs qu’il en était ainsi ? En fait, le Moyen Âge a été une période d’adaptation intelligente au manque de ressources, une société qui pourrait anticiper ce que nous verrons peut-être dans notre avenir.

Tout d’abord, les peuples du Moyen Âge ont été confrontés au problème du manque de monnaie. Sans monnaie, il ne peut y avoir de commerce, il ne peut y avoir de gouvernement, et l’économie est réduite aux échanges locaux, ce qui est très inefficace. La monnaie romaine était basée sur l’or et l’argent, mais les mines finirent inondées [jusqu’à l’invention de la machine à vapeur et les pompes, NdT] et abandonnées, le métal précieux de l’Empire était soit parti en Chine [déjà, NdT], soit  enseveli à la suite d’une phase mortelle de déflation. Il n’y avait aucun moyen de redémarrer avec un système monétaire basé sur le métal.

Ici, nous voyons la première invention intelligente des gens du Moyen Âge : ils ont créé une monnaie virtuelle basée sur des reliques. Les reliques n’avaient pas besoin d’or ou d’argent, il s’agissait surtout d’ossements humains que l’Église, agissant comme une banque, garantissait avoir appartenu à un saint homme du passé. Cela a assuré la rareté et la valeur de la monnaie basée sur les reliques. Les reliques ont également résolu un problème fondamental : la convertibilité. Toute monnaie, pour être utile, doit pouvoir être changée en marchandises d’une sorte ou d’une autre. L’économie s’étant effondrée, il y avait peu de biens à acheter avec n’importe quelle devise. Mais les reliques pourraient être rachetées en termes de santé physique et spirituelle personnelle. Cela rendait les gens désireux de les avoir autant, peut-être plus, que d’être à la recherche d’or et d’argent.

Si les reliques ont résolu le problème de la monnaie, une économie a aussi besoin de routes, les marchandises doivent être transportées. Nous savons que le système romain de routes militaires s’est en grande partie effondré au Ve siècle, comme nous le raconte Namatianus dans son De Reditu Suo. Et, avec la disparition de l’État romain, il n’y avait plus de ressources ni de besoins militaires pour l’entretien des routes. Nous avons ici une autre invention astucieuse du Moyen Âge : les pèlerinages. Les gens voyagaient dans toute l’Europe et même plus loin pour vénérer les reliques les plus précieuses conservées dans les églises et les monastères. On disait que les pèlerinages étaient bons pour la santé spirituelle et le bien-être d’une personne, mais qu’ils permettaient aussi une forme d’économie non monétarisée. Les pèlerins avaient besoin de nourriture et d’abris, et cela a généré tout un système de soutien pour les voyageurs, les monastères, les hôtels, les abris, etc. Les seigneurs locaux ont été encouragés à entretenir les routes qui traversaient leurs domaines, toujours pour le prestige qu’ils pouvaient acquérir en favorisant les pèlerinages et la circulation des marchandises.

Alors, bien sûr, le commerce peut prendre la forme d’un pèlerinage, mais si les gens voyagent et échangent des choses, ils ont besoin de se parler entre eux. Ici, nous avons un autre succès du Moyen-Âge : les gens de l’époque ont réussi à maintenir le latin en tant que « lingua franca » européenne. Ce n’était pas la langue de tout le monde, mais un moine irlandais pouvait converser en latin avec un moine sicilien. Cela a empêché l’Europe de devenir un Babel de langues ingérable (toute référence à l’état actuel de l’Union européenne est intentionnelle). Le latin maintient les communications ouvertes et permet non seulement le commerce, mais aussi les relations diplomatiques entre les différents États et les micro-États.

Garder le latin, bien sûr, c’est garder les codes du droit romain et, par conséquent, maintenir l’État de droit, l’une des plus grandes conquêtes de la civilisation romaine. Ah… mais vous pensez à la chasse aux sorcières, n’est-ce pas ? Les gens du Moyen Âge consacraient-ils tout leur temps à brûler de pauvres femmes ? Non, cela fait partie de la mauvaise presse autour du Moyen Âge. Les sorcières n’ont pas été brûlées au Moyen Âge. Regardez les données d’un article récent de Leeson et Russ. Vous voyez que les procès et les exécutions de sorcières étaient pratiquement inexistants au Moyen Âge. L’idée a surgit à un moment donné vers la fin du 15ème siècle. L’apogée se situe au début du XVIIe siècle – l’époque de la chasse aux sorcières était la soi-disant et, oh, si civilisée « Renaissance ».

L’utilisation du latin comme lingua franca, mais aussi comme langue sacrée, visait à créer un corps d’intellectuels européens, faisant partie d’un réseau de monastères, tous gérés par l’Église romaine, et qui maintenait vivant le savoir qui avait été recueilli pendant l’Antiquité classique. Mais ne brûlait-on pas des livres au Moyen Âge ? Eh bien, non. Brûler des livres n’était pas une affaire particulièrement médiévale – vous pouvez voir dans l’article de Wikipedia sur le sujet que brûler des livres est surtout une affaire moderne. De plus, les livres écrits à la main coûtaient si cher que personne de sain d’esprit n’aurait voulu s’engager à les brûler.

Enfin, le Moyen Âge a vu un effort pour contrôler la violence de l’armée. À l’époque romaine, les soldats se battaient parce qu’ils étaient payés, ce qui permettait au gouvernement de contrôler étroitement l’armée. Mais, avec la disparition de la monnaie, les armées ont commencé à se battre pour piller, créant toutes sortes de catastrophes. L’une des tentatives pour les contrôler fut la création d’ordres militaires de moines guerriers. Au début du christianisme, l’idée a pris la forme de la milice du Parabalanoi. Ils se sont avérés indisciplinés et violents, entre autres choses, ils auraient tué l’intellectuelle païenne Hypathie en 415 de notre ère. Ils ont été dissous et ont disparu de l’histoire après le 6ème siècle environ. Plus tard, des ordres militaires ont été créés à la fin du Moyen Âge et employés principalement pour les Croisades, après l’an 1000. Les Chevaliers Teutoniques, les Templiers, les Chevaliers de l’ordre des Hospitaliers, et plusieurs autres, se sont avérés peu efficaces en tant que force de combat et difficiles à contrôler également. C’était une bonne tentative, mais celle-ci a échoué.

Enfin, la société médiévale a essayé de réduire l’oppression des pauvres et des gens comme Saint-Benoît et Saint-François d’Assise ont clairement indiqué que la richesse matérielle n’était pas le seul but à poursuivre. Le Moyen Âge n’a jamais été un paradis prolétarien, mais l’inégalité était probablement plus faible qu’elle ne l’est dans notre société actuelle. C’était aussi une époque où l’égalité entre les sexes était bien meilleure qu’à l’époque romaine.

Puis, bien sûr, nous savons comment cela s’est terminé : avec la grande expansion économique qui a suivi la peste noire en Europe, la monnaie est revenue avec la découverte de nouvelles mines d’argent en Europe de l’Est : le culte médiéval des reliques est devenu une superstition amusante. Désormais, les armées pouvaient être payées de nouveau avec de la monnaie métallique et envoyées à la conquête du monde que les nouveaux galions européens étaient en train de découvrir. L’invention de l’imprimerie a créé les langues nationales et mis fin à jamais au rôle du latin en tant que langue internationale. Les langues nationales ont également créé des États-nations, des entités agressives et puissantes qui dominent encore aujourd’hui l’Europe. Et cela a créé le monde d’aujourd’hui : agressif, violent, destructeur, insoutenable, et se précipitant à la vitesse la plus rapide possible vers sa propre destruction – l’effondrement de Sénèque de notre civilisation.

Qu’en est-il de notre avenir : peut-on imaginer un retour à quelque chose de semblable au Moyen Âge, le « Nouveau Moyen Âge » ? Il s’agit d’un concept largement débattu, souvent perçu en termes fortement négatifs parce que les gens voient encore le Moyen Âge historique comme un « âge sombre ». Plus que cela, la plupart des gens aujourd’hui semblent trouver inconcevable qu’une société complexe puisse exister à l’avenir sans combustibles fossiles. De ce point de vue, tout ce qui sortirait de l’effondrement à venir serait quelque chose comme « des paysans gouvernés par des brigands » ou, pire encore, un nouveau monde Olduvai de chasseurs et de cueilleurs affamés, voire l’extinction totale de l’humanité.

Peut-être. Mais il se peut aussi que cette attitude pessimiste soit tout aussi erronée que l’incapacité des Romains à concevoir une société quelconque sans Rome comme capitale d’un empire. Rutilius Namatianus a écrit quelque chose comme ça dans son De Reditu, au début du 5ème siècle après JC. Mais il avait tort, l’exemple du Moyen Âge nous dit qu’il est possible de garder une civilisation sophistiquée malgré le manque de ressources matérielles disponibles.

Il est probable que l’ancien monde ne puisse plus être sauvé, et probablement qu’il ne mérite pas de l’être. Mais, même sans les abondantes ressources minérales que nous avons utilisées pour créer notre situation actuelle, nous pourrions sortir du goulet d’étranglement de Sénèque et construire une société durable basée sur au moins une partie des connaissances scientifiques et littéraires actuelles en utilisant des énergies renouvelables et grâce à une gestion prudente des ressources minérales restantes de la Terre – exploiter nos ruines pourrait aussi aider, tout comme les peuples médiévaux l’ont fait pour les ruines romaines.

Nous ne pouvons pas dire si nos descendants seront capables de créer un tel monde, mais ils auront une meilleure chance si nous les aidons. Cela signifie qu’il faut semer les graines d’une infrastructure d’énergie renouvelable basée sur des ressources durables, et commencer à le faire avant que le changement climatique ne détruise tout. Nous pouvons le faire, mais nous devons commencer maintenant.

Après avoir écrit ce post, je viens de découvrir un post de 2013 sur « American Conservative » sur le monachisme chrétien qui a été commenté aujourd’hui même par Alastair Crooke. Il semble que l’idée que nous pouvons apprendre quelque chose du Moyen Âge se répand.

Ugo Bardi

Lien

Le texte d’Alastair Crooke a été traduit et commenté par dedefensa.

Traduit par Hervé pour le Saker Francophone




Docteur Richard Moskowitz, médecin depuis plus de 50 ans: L’hystérie actuelle au sujet de la rougeole ne repose nullement sur la science ; il s’agit de « scientisme », d’une foi quasi religieuse dans les vaccins

[Source : Initiative Citoyenne]

Docteur Richard Moskowitz, médecin depuis plus de 50 ans: L’hystérie
actuelle au sujet de la rougeole ne repose nullement sur la science ;
il s’agit de « scientisme », d’une foi quasi religieuse dans les vaccins

Brian Shilhavy, Health Impact News,  12 mars 2019

Le Dr Richard Moskowitz, médecin de famille depuis plus d'un demi siècle
Le Dr Richard Moskowitz, médecin de famille depuis plus d’un demi siècle

Le
Dr Richard Moskowitz est médecin depuis 1967. Il a fait ses études à
Harvard en sciences biochimiques et a reçu son diplôme de médecin à
l’Université de New-York en 1963. Après avoir fait un graduat en
philosophie à l’Université du Colorado, il a effectué un stage à
l’hôpital St. Anthony de Denver.

En
2015, lorsque la première hystérie au sujet de la rougeole a éclaté
dans les médias, le Dr Moskowitz a eu la gentillesse de nous autoriser à
publier son article : The Case against immunizations qui
reste l’un de ses écrits les plus brillants sur le sujet que nous ayions
jamais publié. Pour réaliser ce travail, le Dr Moskowitz s’est, bien
entendu, appuyé sur ses connaissances du sujet comme sur des décennies
de pratique de la médecine clinique.

Le
Dr Moskowitz vient de rédiger un autre article sur le thème des
« Epidémies de rougeole » en 2019, ainsi que sur le récent appel à une
vaccination obligatoire.

Il y expose le sophisme selon lequel « la science est bien établie » en matière de rougeole et de vaccins.

« Contrairement à ce que l’on nous a dit, la science est bien loin d’être établie sur l’efficacité des vaccins.

Ces
suppositions ne relèvent pas de la science, mais essentiellement du
scientisme, d’une foi quasi religieuse caractérisée par son dogmatisme
et  par l’étouffement de la pensée critique, du doute, du questionnement
par rapport aux vérités prétendument établies.  La véritable science a
bien d’autres exigences ! Tout ceci fait comprendre pourquoi les médias
s’abstiennent de signaler les dommages et les décès dus aux vaccins. »

Ces épidémies de rougeole : des pensées hors saison

Par le Dr Richard Moskowitz, M.D.

Alliance pour la protection de la Recherche

Extraits :

Avant
que l’hystérie actuelle au sujet de la rougeole ne dégénère encore
plus, un brin de bon sens pourrait nous aider à réfléchir plus
attentivement avant de nous dépêcher de prendre des mesures qui ne
fonctionneront pas et feront vraiment des dégâts.

Refuser
un traitement médical non souhaité est un droit fondamental que toutes
les nations civilisées ont juré de respecter, à la seule exception
possible d’une menace grave et imminente pour la santé publique. Les
quelques épidémies de rougeole localisées qui ne dépassent souvent pas
quelques dizaines ou centaines de cas ne correspondent pas en fait à ce
critère.

Toutes
ces épidémies sont typiques de celles qui se sont produites depuis
l’introduction du vaccin. D’autres épidémies semblables continueront
sans doute de se produire, même si la campagne bien financée de
l’industrie du médicament parvenait à vacciner tout le monde.

Pourtant,
le Département de la santé de l’Etat de Washington a déclaré une
urgence de santé publique sur cette base. Plusieurs autres Etats
envisagent de faire la même chose, et les médias se sont associés avec
enthousiasme à cette politique comme les éditoriaux du New-York Times,
du Boston Globe et autres grands magazines. Les stations radio comme les
émissions débats sur NPR, toutes bien intentionnées, mais propageant
sans cesse des peurs alarmistes et des exagérations, comme s’il
s’agissait de vérités bien établies. Ces médias citent souvent des cas
d’épidémies modestes comme justification suffisante pour éliminer les
exemptions aux vaccinations pour croyance personnelle, et qui ont encore
cours dans divers Etats.

Une
violation flagrante du Premier amendement et l’exemple le plus récent
et le plus inquiétant est la pression exercée par le Congrès sur
Facebook et autres médias sociaux pour censurer les publications qui
osent susciter des questions ou des doutes sur les vaccins, ainsi que
sur l’obligation vaccinale.

D’un
autre côté des politiciens et des journalistes n’ont rien fait de plus
que de croire les informations que des médecins et des autorités de
santé publique leur communiquent.

Malheureusement,
ce qui leur est communiqué ne relève pas seulement d’une mauvaise
éthique, mais aussi d’une mauvaise science, basée sur des hypothèses
totalement contredites par la recherche actuelle, tout en violant les
droits de l’homme les plus fondamentaux, ainsi que les valeurs morales
qui nous sont chères.

Souvent
supposées aller de soi sans même avoir besoin d’être énoncées, encore
moins prouvées, leurs hypothèses fondamentales sont en réalité deux
postulats qui s’appuient l’un sur l’autre pour les soutenir, à savoir 1)
que ces petites épidémies de rougeole et autres maladies infectieuses
contre lesquelles nous vaccinons sont en fait initiées et propagées par
des individus non vaccinés, et 2) que les vaccins sont, non seulement
miraculeusement sûrs, mais également uniformément efficaces pour
immuniser les personnes; de sorte que seules les personnes non vaccinées
restent susceptibles et donc capables de transmettre ces maladies à
d’autres.

Mais
il n’est pas possible d’avoir les deux à la fois. Car si ces postulats
étaient tout à fait vrais, si l’immunité conférée par le vaccin
antirougeoleux était vraiment comparable à l’immunité absolue et
permanente résultant de la maladie et de son rétablissement, les
non-vaccinés ne constitueraient une menace pour personne d’autre
qu’eux-mêmes, sur la base d’un libre choix de leur part ; de sorte que
ceux qui prennent le vaccin n’auraient absolument rien à craindre.

Inversement,
si les personnes vaccinées risquent effectivement de contracter la
maladie à partir de personnes non vaccinées, c’est que le vaccin est
manifestement inefficace au point que tout ce qu’il offre ne peut
constituer une immunité réelle ou authentiquement efficace.

Quoi
qu’il en soit, il existe de nombreuses preuves scientifiques solides
selon lesquelles ces deux hypothèses sont tout simplement fausses.

La
grande majorité des cas de rougeole, d’oreillons et d’autres maladies
que l’on prétend pouvoir être prévenues par un vaccin, au cours
d’épidémies passées ou récentes, ont été, dans 75 à 95% des cas,
observées chez des personnes vaccinées. Une étude récente sur la
rougeole en Chine, où plus de 99% de la population fut vaccinée en
fonction d’une loi rendant cette vaccination obligatoire a néanmoins
permis d’observer plus de 700 épidémies localisées, et ce, en une seule
année, pour un total de près de 26 000 cas.

Il
en va à peu près de même pour les éclosions récentes d’oreillons aux
États-Unis, où 95 à 100% des cas ont été trouvés chez des vaccinés.

Ainsi,
même si toutes les exemptions non médicales étaient éliminées et que
pratiquement tout le monde était vacciné, comme le nécessiteraient les
nouvelles lois proposées, des épidémies similaires continueraient sans
doute de se produire.

En
d’autres termes, la prétendue immunité conférée par les vaccins est une
astuce, une contrefaçon de la réalité et «l’immunité collective»,
objectif justifiant les obligations, généralement lié à un taux de
vaccination de 95% ou plus dans le cas de la rougeole, constitue une
chimère, des vœux pieux que la vaccination ne peut tout simplement pas
atteindre, contrairement à la maladie naturelle. Les experts de la santé
publique savent depuis longtemps que les épidémies de grande ampleur ne
se produisent plus lorsqu’au moins 80% de la population a été atteinte
par la maladie et en a guéri. C’est cela, et seulement cela, qu’est
l’immunité de groupe. S’attendre à ce que le vaccin atteigne un niveau
encore plus élevé, sans épidémie, est un pur fantasme et contraire de la
science pure et dure.

En
outre, des scientifiques ont également démontré que les personnes
vaccinées à partir de virus vivants, tels que la rougeole, les
oreillons, la rubéole, la varicelle, le rotavirus, la poliomyélite orale
et certaines versions de la grippe, les «répandaient» régulièrement
dans leur entourage et étaient donc contagieuses  pendant plusieurs
semaines.

En
ce qui concerne la réapparition de la coqueluche ces dernières années,
par exemple, de nombreuses études ont montré que les épidémies de plus
en plus importantes et fréquentes de la maladie étaient également
transmises par des individus vaccinés, même si la bactérie n’était plus
vivante, en partie par sélection naturelle de souches résistantes aux
vaccins, comme cela a été documenté dans le cas d’autres vaccins non
vivants (HiB, pneumocoques et, éventuellement, poliomyélite injectable).

« En
bref, la volonté de vacciner autant de personnes que possible et
l’intimidation et la colère contre les parents qui choisissent de ne pas
vacciner qui vont de pair, sont non seulement cruels et peu réalistes,
mais contribuent également à créer et à propager les maladies que les
vaccins ont été conçus pour éradiquer. »

Plutôt
que de simplement accepter le fait que les vaccins ont, au mieux, une
efficacité partielle et limitée, nous permettons au CDC et à l’industrie
du médicament de jouer sur nos craintes au point de transformer ces
épidémies localisées de rougeole en un semblant redoutable de menace
imminente, une urgence de santé publique, constituant une menace
sérieuse pour la société, justifiant la vaccination forcée de tous, même
contre la volonté des intéressés si nécessaire, et annulant ainsi tous
les codes et traités auxquels nous avions souscrit: le Code des droits
de l’homme de Nuremberg et la Déclaration d’Helsinki régissant la
recherche biomédicale, qui insistent tous deux sur le droit de chaque
patient et de chaque sujet de donner son consentement éclairé à toutes
les procédures médicales et chirurgicales, en interdisent explicitement
leur administration par la force.

La science n’est pas définitivement établie une fois pour toutes

Contrairement
à ce qu’on nous dit, la science est loin d’avoir dit son dernier mot
sur l’efficacité des vaccins. Cela serait déjà suffisant pour effacer le
mythe selon lequel la vaccination obligatoire serait nécessaire.

Mais ce n’est pas la seule raison, ni même la plus importante.

La sécurité des vaccins est encore très loin d’être établie, pour le dire gentiment et pour de très bonnes raisons.

En
premier lieu, de nombreuses études ont montré que les enfants qui
contractent des infections fébriles aiguës telles que la rougeole, les
oreillons, la rubéole, la varicelle et la grippe et guérissent dans la
suite sont beaucoup moins susceptibles de développer des maladies
auto-immunes chroniques et un cancer au cours de leur vie que les
enfants simplement vaccinés contre ces maladies.

D’autres
études encore relient les risques de décès, d’hospitalisation et
d’autres réactions indésirables graves, non pas à un vaccin ou à des
vaccins en particulier, mais plutôt au nombre total de vaccins
administrés, à la fois simultanément ou au cours de la vie du patient.

En
d’autres termes, ces terribles résultats ne peuvent pas simplement être
considérés comme des bizarreries individuelles, qui ne seraient
spécifiques qu’à certains individus hypersensibles, mais semblent plutôt
être liés à la nature même du processus de vaccination.

Ces
résultats sont déjà plus que suffisants pour remettre en question,
voire discréditer, le respect presque universel accordé au concept de
vaccination, sans parler du chèque en blanc qui permet et même incite
l’industrie pharmaceutique à développer, commercialiser et finalement
imposer de plus en plus de vaccins, partant du principe que les vaccins
sont sans danger et efficaces dans tous les domaines, qu’ils économisent
d’énormes sommes d’argent grâce à la non-prise en charge des patients
atteints de ces maladies, et qu’il est donc correct, voire souhaitable,
d’empiler autant de doses de nombreux vaccins différents qu’il est
possible de commercialiser, souvent sans autre raison que celle de
disposer de la capacité technique pour les fabriquer.

C’est
la même hypothèse qui permet à l’industrie pharmaceutique d’organiser
ses propres études d’innocuité sans véritable contrôle placebo des
individus non vaccinés. Cette façon de procéder limite les effets
indésirables à ceux qui sont examinés quelques heures ou quelques jours
après la vaccination, excluant ainsi automatiquement les maladies
chroniques qui pourraient survenir dans la suite; cela donne à
l’enquêteur principal le pouvoir illimité de déterminer si une réaction
indésirable rapportée est liée ou non à un vaccin, selon des critères
jamais spécifiés; et cela permet au CDC d’insister sur le fait que les
vaccins sont uniformément sûrs et efficaces sans mener leurs propres
études indépendantes, même si le Congrès a légiféré et la Cour suprême a
confirmé que les vaccins sont «inévitablement dangereux», afin
de protéger les fabricants de toute responsabilité par rapport aux décès
et aux dommages qu’ils provoquent, une « faveur » gratuite jamais
accordée à aucune autre industrie.

En bref, ces hypothèses ne relèvent pas de la science, mais simplement du scientisme, une religion qui prétend parler au nom de la science et qui se caractérise par un dogmatisme, qui étouffe l’esprit critique, le questionnement et le doute par rapport à des vérités prétendument établies. La véritable science est en droit d’exiger beaucoup plus. Tout ceci explique pourquoi les médias s’abstiennent de signaler les décès ou les dommages dus aux vaccins sans avoir à s’interroger, et pourquoi la plupart des médecins offrent à leurs enfants les mêmes vaccins que ceux qu’ils administrent à leurs patients.

Ce
qui m’amène à mon dernier point, à savoir que si la vaccination et les
vaccins étaient effectivement sûrs et efficaces dans leur ensemble,
alors les milliers de parents qui croient sincèrement que leurs enfants
sont décédés après avoir été vaccinés ou ont eu la santé endommagée par
les vaccins et doivent vivre chaque jour de leur vie avec cette terrible
réalité, sont soit de fieffés menteurs, ignorants ou stupides, et
méritent donc peut-être même que leurs histoires soient ignorées et
rejetées d’emblée par la communauté médicale, les médias et le grand
public !

Pourtant,
leurs souffrances, quelle qu’en soit la cause, appellent à tout le
moins à de la prudence, de la retenue et à une simple compassion pour le
point de vue de ceux dont l’expérience vécue est si tragiquement
différente de celle de tous ceux qui ont le privilège d’ignorer ou de se
montrer insensibles à  tous ces drames.

En
tant que médecin de famille qui a soigné bon nombre de ces enfants au
fil des ans, je peux affirmer avec une certitude absolue que la grande
majorité de ces parents ne sont en aucun cas des «anti-vaccins»
ignorants, crédules ou hostiles à la science.

Bien
au contraire, ils sont souvent bien éduqués, bien informés et ont
généralement consacré leur vie à percer le mystère de ce qui est
vraiment arrivé à leurs enfants et ne demandent plus qu’une seule chose,
c’est que les vaccins soient rendus aussi sûrs que possible, sur la
base d’une enquête minutieuse menée par des scientifiques indépendants de l’industrie du médicament.

Après
plus de cinquante ans passés « dans les tranchées », je puis également
attester que le sens instinctif et pratique de parents attentionnés est
souvent un guide beaucoup plus précis et plus fiable sur les causes des
tragédies qu’ils ont subies que des déclarations savantes qui les
prémuniraient contre le besoin de prendre réellement en compte les
détails de leur expérience vécue.

Enfin,
le respect généralisé et presque universel accordé à la vaccination,
fondé sur le catéchisme selon lequel les vaccins sont non seulement sûrs
et efficaces, mais également parmi les réalisations suprêmes de la
médecine moderne, m’a poussé à écrire. J’étais animé d’un réel
pressentiment, comme du sens de l’urgence, à un moment critique de notre
histoire, alors que les droits des patients de refuser un traitement
médical non souhaité ont depuis toujours été considérés comme sacrés. Il
en va de même pour le droit des parents de pouvoir prendre des
décisions au nom de leurs enfants. Ces droits sont aujourd’hui, comme
jamais, remis en question !

Je
me sentirais bien récompensé si mes paroles, mon raisonnement, la
tristesse, la peur et l’indignation que je ressens depuis longtemps à ce
sujet pouvaient favoriser un débat sain et permettraient de faire
davantage avancer le travail scientifique rigoureux qui reste à faire.

Source: Vaccine Impact

Voir aussi:

Audition du Dr Moss s’indignant du ramdam sur la rougeole et de l’omerta sur les 127 décès après ce vaccin…

Aveux
et conscience que l’autisme peut être lié aux vaccins (c’est d’ailleurs
en toutes lettres dans la notice du vaccin Tripedia contre diphtérie,
tétanos, coqueluche)

Les plans mondiaux de vaccination sont pilotés par l’OMS d’où la panique bien concertée et organisée en même temps dans tous les pays, par exemple sur la rougeole




« Je suis gendarme et j’ai décidé de parler… »

[Source : Collectif National pour la Souveraineté et la Justice Sociale]

Je suis gendarme et j’ai décidé de parler…

Dans les jours qui viennent de s’écouler, des gradés de la police
ou de la gendarmerie ont pris publiquement la parole. Alors que le
colonel de gendarmerie Michael Di Meo a par exemple reconnu en termes
pesés l’existence « de violences policières » contre les GJ, le
directeur de la police nationale Eric Morvan n’a pas tardé de justifier
l’action des CRS contre les manifestants. La troupe elle, par discipline
forcée a gardé jusque là le silence. Pour une des toutes premières
fois, nous publions ici l’ITV que nous a adressée un simple gendarme qui
porte l’uniforme depuis plus de 17 ans. Comme il nous l’a demandé, nous
avons évidemment décidé de respecter totalement son anonymat, pour lui
éviter les foudres d’une hiérarchie qui n’accepte pas que la parole
puisse prendre la liberté de s’exprimer. 

Ce témoignage que j’ai recueilli me ramène en partie au travail
que j’avais effectué pour mon documentaire « dans le secret du Burn
out » avant le mouvement des Gilets jaunes, maladie qui touche plus
qu’on ne le pense des membres des forces de l’ordre. Le rôle que le
pouvoir fait jouer aux forces de polices, toutes catégories confondues,
n’est pas pour soigner un corps profondément malade. Ce témoignage nous
plonge au coeur du mouvement social des Gilets jaunes qui secoue le
pays. Il est question de souveraineté, de relation entre « forces de
l’ordre » et peuple, de Nation et de son avenir…

Jacques Cotta

1/ Vous êtes gendarme. Quel est votre grade? Pouvez vous retracer rapidement votre carrière?

Mon grade est gendarme de carrière. Je suis dans l’institution depuis 17 ans. D’abord en tant que gendarme adjoint puis en tant que sous-officier au grade de gendarme. Je suis passé par des unités très différentes. Des unités spécialisées, des unités de maintien de l’ordre, des unités d’interventions, des unités d’investigations. Je préfère ne pas nommer les unités car ayant un parcours atypique, il est facile à retracer. Ce que je peux dire c’est que cet éventail large m’a permis d’avoir une vision d’ensemble de l’arme dans laquelle je sers.

2/ Pourquoi êtes vous entré dans la gendarmerie?

Je ne vais pas être très original mais je suis devenu gendarme pour
protéger mes concitoyens. J’avais l’envie de servir l’intérêt général,
d’ajouter ma pierre à l’édifice, d’aider mon prochain. 

3/ Vous désirez témoigner dans la situation actuelle. Pour quelle raison? Est-ce facile? Pourquoi voulez vous demeurer anonyme?

Aujourd’hui, je veux apporter mon témoignage pour peut-être provoquer
une prise de conscience de l’opinion publique. Ce qui se passe à mon
sens est un dévoiement de la profession. Profession qui est financée par
l’argent du contribuable et qui ne sert pas toujours les intérêts des
français ou qui la sert mal. Profession qui souffre d’une hiérarchie qui
n’écoute plus, sclérosée, assise dans ses certitudes. Cette hiérarchie
tue ses propres hommes et femmes par son inertie, sa malveillance, sa
violence morale. Bien sûr, il ne s’agit pas de stigmatiser, certains
sont de bons chefs. Mais ceux qui font le mal le font en toute impunité,
c’est intolérable.

Après avoir subie une situation de dénigrements, de calomnies et de
harcèlement, j’ai beaucoup réfléchi au sens de mon engagement. J’ai
dressé un bilan de toutes ces années et de ce que j’y avais vu. J’ai
commencé à m’intéresser de près au nombre vertigineux de gendarmes qui
mettaient fins à leur jour et j’ai étendu à la police. J’ai pris contact
avec des associations (l’AFAR présidé par monsieur MORRA Paul,
lieutenant de gendarmerie victime également, madame BARCOUDA Margareth
dirige l’association Stop-Burn out qui se bat contre la maltraitance au
travail…), des victimes comme moi (Madame Besbiss SEAADE qui a sorti un
livre par exemple), monsieur CARTERON Frédéric (ancien magistrat qui
aujourd’hui défend la cause des gendarmes après le suicide de son ami le
major TESAN en septembre 2018. Monsieur TESAN a laissé une lettre
ouverte dénonçant sa hiérarchie), monsieur GUILLAUMONT Ronald président
de Profession-gendarme (retraité de la gendarmerie qui tient un décompte
pour le moins funeste sur le nombre de suicidé). 

J’ai lu et me suis renseigné. J’ai découvert que je n’étais pas seul.
Quid de Myriam SAKHRI morte en 2011 où l’enquête et le comportement de
la justice se sont révélées être pour le moins suspect. Quid de ce
gendarme à Matignon qui se suicide en octobre ou novembre 2018. Suicide
intervenant bizarrement après une lettre collective de la part de ces
mêmes gendarmes de Matignon dénonçant de graves problèmes au travail en
août 2018 et consultable sur internet. Quid de ce rapport émis par
messieurs BOUTANT (PS) et GROSDIDIER (LR) en juillet 2018 dénonçant un
profond malaise chez les forces de l’ordre. Et cela n’est que la partie
visible si je puis dire. J’ai été ulcéré par tout ce que j’ai découvert.
Et ce silence médiatique, de certains syndicats policiers, des deux
associations professionnels nationales des militaires en gendarmerie,
des politiques… Silence qui ne peut être autre chose que complice de ces
dérives. Il faut que les forces de l’ordre acquièrent une sérénité dans
leur quotidien, une cohérence dans leurs missions, une efficacité pour
la population, une écoute réel (et pas un simulacre) de la base, de ceux
qui sont sur le terrain.

C’est pour tout cela que je témoigne. C’est évidemment très dur car
je sais que je m’expose, même sous le couvert de l’anonymat. Il m’arrive
d’avoir peur. Je suis perdu et ne sais pas si je resterai dans la
gendarmerie. Si je révèle mon identité, je ferai l’objet de sanctions,
de nouvelles brimades. Voyez ce qu’ils ont fait à monsieur LANGLOIS
Alexandre président du syndicat Vigi-police. Il dénonce des faits on ne
peut plus grave. Ils ont cherché à lui nuire par tous les moyens. Leur
arsenal est vaste et je ne veux pas que ma famille souffre de tout cela
encore plus.

4/ On parle d’un malaise dans les forces de l’ordre. De
quoi s’agit-il et est-ce que ça pourrait entrer dans ce qui motive les
GJ?  Il y a eu des vagues de suicides dans la police et la gendarmerie.
Comment réagit-on, dans la troupe comme dans le commandement? On parle
souvent de « déséquilibrés » et de « problèmes personnels ». Est-ce à
votre avis en relation avec ce qui se passe dans le pays?

Il s’agit de pratiques qui nuisent aux métiers, à la sécurité du
pays, des personnes et des biens. Ces pratiques sont dénoncées par des
lanceurs d’alertes. Elles sont de plusieurs ordres, illogiques,
immorales, illégales entre autre.

Cela peut bien sûr avoir un lien avec le mouvement des gilets jaunes.
Ils réclament plus de justice dans plusieurs domaines, plus de
démocratie avec leur « mot à dire » plus souvent, plus d’égalité dans la
répartition de richesse ou dans le traitement des personnes dans la vie
judiciaire, sociale, économique. Aujourd’hui, je suis bien obligé de
constater qu’un dossier concernant un officier, un préfet, un élu mis en
cause ne sera pas traité avec les même égards qu’un ouvrier, un
employé. Les enquêtes seront bâclées voire pas faite du tout.  Les
officiers et commissaires sont aux ordres des politiques et cela pose
donc un problème d’indépendance quand le moment vient d’enquêter sur un
député par exemple. Ou aussi quand la police ou la gendarmerie enquête
sur elle-même (IGGN ou IGPN). Elle ne saurait être juge et partie à la
fois, il y a un conflit d’intérêt. Les gardes à vue illégales sur les
GJ, les interdictions préventives de manifester, les GJ refoulées aux
gares, tout cela est le fait de politiques qui répercutent directement
sur les hiérarchies des forces de l’ordre. Tout cela est sans contrôle.
Le système français est archaïque et dans l’armée, nous avons des
décennies de retard. Toutes les incohérences du terrain sont connues. Si
nous écoutions la base je le répète, nous aurions l’impression d’être
valorisé (nous les militaires) et la sécurité s’en trouverait être de
meilleur qualité.

Les suicides sont un sujet tabou dans les rangs. Les gens en parlent
très peu mais il faut dire aussi qu’ils ignorent aussi le nombre pour
beaucoup. Quant au commandement, ceux que j’ai pu croiser à de rares
exceptions sont obsédés par leur avancement, leur carrière. Chacun doit
marcher au pas au risque de subir les foudres de commandants
tyranniques. 

Des raisons personnelles, ça doit arriver parfois ou même un mélange
des deux, « boulot » et « maison ». En psychologie, j’ai appris qu’un
gendarme qui se tue avec son arme de service dans les locaux de travail,
cela s’appelle une signature.

Dans mon témoignage, vous avez pu voir que j’ai soulevé un certain
nombre de problème dans l’unité où je me trouve. Les réponses face à
tout cela et au fait que je ne me sois pas laissé faire ont été par
exemple de me refuser l’inscription à la formation OPJ, de faire échouer
une permutation pour me rapprocher de ma femme, d’écrire un rapport
mensonger sur moi (me fermant ainsi beaucoup de porte pour la suite de
ma carrière), de faire écrire un collègue car il avait eu une
conversation privée avec moi lors de mon arrêt maladie et de bien
vouloir rapporter le contenu de notre échange, etc etc.

Les forces de l’ordre sont surmenées, manquent de moyens, de
matériels. Ce sont les mêmes unités qui « ramassent ». Les casseurs sont
connus depuis bien longtemps (bien avant les GJ). La justice fait de la
réponse pénale à géométrie variable. On évite de s’attaquer aux vraies
problèmes pour acheter la paix sociale. Leurs vies de familles sont sur
la brèche, ils subissent une pression énorme. Les missions ne sont pas
les missions premières d’un gendarme. Les raisons sont nombreuses.

5/ Parlons de la situation actuelle marquée par le
mouvement des GJ. Est-ce qu’on en parle dans la gendarmerie? Comment
vit-on le terrain? Tous sont-ils identiques (gendarmes, CRS, BAC, etc…)

Je suis en arrêt depuis le mois de septembre 2018 et je ne suis plus
sur le terrain depuis que les GJ ont commencé leur mouvement. Je pense
qu’on en parle oui, à la machine à café, en patrouille, au bureau, c’est
sûr. 

J’ai quand même beaucoup de collègues au téléphone. Les réactions
sont très variées sur le sujet. Il y a beaucoup de rejet (« on les
attend les GJ », « ils nous emmerdent ») car les esprits sont formatés.
La prise de conscience sera très dure chez nous pour comprendre que les
GJ sont le peuple et qu’ils se battent aussi pour nous. Il y en a qui
s’en rende compte mais l’embrigadement, la peur prédomine. Je connais
moins bien la police mais en gendarmerie ceux qui pratiquent le maintien
de l’ordre sont les gendarmes mobiles. Ils sont composés à 80 % de
jeunes gens entre 20 et 30 ans sortis d’école et avec l’esprit très
malléable, c’est bien sûr fait exprès. En brigade territoriale, la
conscience est plus élevée, mais restent la pression et la peur.

Je le répète, le système de peur est énorme car la hiérarchie a un
poids gigantesque et elle est sans contrôle. Aujourd’hui, je suis en
difficulté, et ils m’assèchent financièrement (perte de prime),
m’obligent à aller voir le médecin « militaire », l’assistante sociale
« militaire », je perds mon logement de fonction. Cela fonctionne en
vase clos, c’est très bien réglé.

6/ Des bruits font état de demande faite à la gendarmerie
de tirer sur la foule si nécessaire. Est-ce que ça vous semble
plausible? En avez vous entendu parler? Si oui, pouvez vous donner des
précisions?

S’il s’agit de tirer à balle réelles, je ne sais pas. Plausible ? Si
nos dirigeants sentent que la situation leur échappe, je pense que c’est
un scénario envisageable. Ils montent doucement mais surement dans la
graduation de la réponse. Ils essayent de garder l’opinion publique avec
eux en matraquant d’images de destructions ou dégradations de biens.

Je n’en ai pas entendu parler. Je pense forcément
qu’individuellement, hormis un cas de légitime défense, chacun aurait
une décision à prendre. Je pense que les forces de l’ordre rallieraient
le peuple, mais ça n’engage que moi.

7/ Toute révolution a vu pour que ça marche la police,
l’armée, la gendarmerie « tourner crosse en l’air comme on dit », se
ranger contre les ordres parfois du côté du peuple. Croyez vous qu’il
serait possible que les forces de l’ordre désobéissent aujourd’hui en
france?

Dans nos rangs nous sommes divisés. Très divisés. Depuis notre entrée
en école on fonctionne avec une bipolarité. On nous assène de
fraternité, de cohésion, de camaraderie. Et en même temps, on nous
incite à être meilleur que le collègue, avec la prime au mérite, la
notation, les classements d’écoles, de formation. J’ai pu échanger avec
monsieur CHOUARD Etienne lors d’une conférence. Il pense que si le
nombre (le peuple) est dehors, les forces de l’ordre tomberont les
casques. Je pense qu’il a raison mais la vraie question c’est comment
obtenir ce nombre et de combien de personnes a t-on besoin ? Ou alors
comme je le disais, l’ordre de tirer sur la foule pourrait être
l’élément déclencheur. Mais aujourd’hui nous sommes encore loin de ce
qui s’est passé en Algérie. Au fond de moi, j’espère que l’on s’unira
aux GJ. 

8/ Gendarme et GJ, c’est possible?

Publiquement, la réponse est non. Je suis GJ. Un gendarme n’a pas la possibilité d’exprimer ses opinions religieuses, partisanes, politiques ou d’associations publiquement. Dans mon cas si je le faisais, cela leur donnerait un motif de plus pour me mettre aux bancs des accusés (devoir de réserve que monsieur LANGLOIS remet en cause d’ailleurs, car il dit qu’il n’a pas de fondement légal contrairement au secret professionnel. Lui est policier et nous militaires, je ne sais pas si cela fait une différence) et engager d’autres mesures contre moi (disciplinaires par exemple). Dans le secret, il y en a quand même. Je participe à des assemblées constituantes depuis quelques semaines avec des GJ. Je leur ai dit qu’un changement du système, oui, mais un changement du système militaire/policier est très important pour l’après, si’l y en a un.




En marche vers la dictature numérique…

[Source : ROSEMAR]

En marche vers la dictature numérique…

En marche vers la dictature numérique...

Désormais,
vous serez tous notés, vos comportements seront observés, étudiés dans
toutes sortes de domaines… situation financière, habitudes de
consommation, carrière professionnelle, comportement sur les réseaux
sociaux.

Vous
serez sans cesse surveillés par des caméras intelligentes, à
reconnaissance faciale, capables de mettre une identité sur un visage.

Non, ce n’est pas un film de science-fiction : en Chine, c’est déjà une réalité.

Et
les Chinois l’acceptent, comme le montre un reportage diffusé lors du
journal de 20 heures, sur France 2, le mercredi 24 avril.

« Je trouve que c’est bien d’être noté, dans une société, il faut qu’il y ait des règles… », affirme un jeune Chinois.

« Ces notes nous obligent à bien nous comporter », déclare un autre Chinois.

Une
jeune Chinoise commente aussi : « Cela peut vous paraître effrayant,
mais en Chine, c’est comme ça, on a l’habitude… de toutes façons, on
n’a pas le choix. »

Il y aura, ainsi, de bons et de mauvais citoyens, grâce au rassemblement de centaines de données.

Critiquer
le gouvernement sur internet sera sanctionné par une mauvaise note,
mais des louanges adressées au parti augmenteront le crédit social.

A
la clé, des récompenses : réductions sur les services publics, gratuité
dans les bibliothèques, et en cas de manquements, des sanctions : pas
d’accès au crédit, impossibilité de voyager, de créer une entreprise,
d’acheter un appartement.

Un système de contrôle de tous les citoyens qu’on peut qualifier de dictature numérique…

C’est terrifiant… alors, bien sûr, cela se passe en Chine, un pays où la liberté d’expression est muselée.

Mais, on perçoit bien tous les dangers de cette surveillance des citoyens qui se fait par le biais d’internet.

Même, chez nous, en France, toutes nos communications sont enregistrées, surveillées.

On nous impose des systèmes comme le compteur Linky qui enregistre toutes sortes de données personnelles.

Les assistants vocaux se multiplient : Alexa
et d’autres assistants vocaux, comme Google Home, Siri de Apple,
permettront à tout un chacun de passer commande pour toutes sortes de
produits, et notamment dans le domaine alimentaire.

Le fonctionnement d’Alexa repose aussi sur une importante et inquiétante récolte de données personnelles.

 Pourra-t-on encore protéger notre vie privée et notre anonymat ? 

Saura-t-on résister à ce déferlement de technologies du numérique ??

Source :https://www.francetvinfo.fr/monde/chine/chine-les-citoyens-notes-par-l-etat_3413265.html

En marche vers la dictature numérique...

[Voir aussi : En route vers la dictature numérique du Big Data ?]




La force de l’existence

[Source : Carnets d’un promeneur]

Les temps sont difficiles pour les patriotes actifs des
deux côtés de l’Atlantique. En effet, le rouleau compresseur des
diverses chartes onusiennes et la pression des grandes multinationales
font en sorte que les prérogatives des états nationaux se réduisent,
chaque jour, en peau de chagrin. Il y a péril en la demeure et c’est le
cas de le dire.

Par Patrice-Hans Perrier

L’historien Dominique Venner s’épanche longuement dans son essai, intitulé « Un samouraï d’Occident »,
sur les causes du déclin de l’Europe et de la civilisation
helléno-chrétienne. D’après lui, l’inéluctable déclin de notre
civilisation serait dû, d’entrée de jeu, à la perte de ce qui
constituait la substantifique moelle de notre éthos collectif. La
charpente de nos mœurs et de nos valeurs spirituelles aurait été
endommagée par une sorte de suicide collectif : un phénomène s’appuyant,
non seulement sur l’hubris débridée de nos élites, mais tout autant sur
l’effondrement d’une sagesse populaire qui puisait à une tradition
plurimillénaire. Nous aurions perdu les bornes qui contenaient les
menaces qui s’appesantissent sur nos sociétés déboussolées au moment de
composer ces quelques lignes.

La perte des repères de la nature

Reprenant les préceptes exposés dans L’Homme et la technique,
d’Oswald Spengler, l’historien Venner fustige la fuite en avant d’une
technicité automotrice, laissée à elle-même sans contrepartie humaine.
Ainsi, selon Spengler, « la pensée faustienne commence à ressentir la
nausée des machines ». Prenant appui sur les observations du grand
philosophe Martin Heidegger,
Dominique Venner dénonce cette « métaphysique de l’illimité » qui
repousse toujours plus loin les bornes de la technique, mais aussi de
l’éthique. Le délire techniciste qui déferle sur notre époque aura
contribué à faire sauter les digues des antiques préceptes qui guidaient
nos sociétés depuis la nuit des temps.

Les anciens nous auraient légué, toujours selon Venner, « … l’idée de
« cosmos », l’idée que l’univers n’est pas un chaos, mais qu’il est au
contraire soumis à l’ordre et à l’harmonie ». Et, de résumer la pensée
principielle d’Homère qui pose les préceptes d’une vie bonne : « la nature comme socle, l’excellence comme but, la beauté comme horizon
». L’hubris de nos dirigeants, la décadence des mœurs et l’univers
concentrationnaire de nos cités délabrées seraient les conséquences de
l’effritement de l’antique sagesse. De la perte des bornes qui fondaient
nos rapports en société et la culture comme lit de la mémoire de la
cité. Les digues de la sagesse ayant été rompues, nous errons à travers
nos cités dévastées tels des ilotes privés d’un droit de cité qui n’est
plus qu’une chimère en l’espèce.

La métaphysique de l’illimité

Dominique Venner n’est pas le seul à dénoncer cette « métaphysique de
l’illimité » qui prend appui sur l’idée que l’homme serait, à l’instar
des dieux, un démiurge capable de manipuler les propriétés de la nature.
Charles Taylor, ancien professeur de philosophie à l’Université McGill de Montréal, dans un petit essai intitulé Grandeur et misère de la modernité,
remet en cause cette « culture contemporaine de l’authenticité » qui
dériverait d’un idéalisme pathologique. Ce dernier estime que nos élites
s’enferment, de plus en plus, dans un véritable onanisme intellectuel
et spirituel. Ainsi, la quête de « l’authenticité » procéderait d’un
idéalisme qui s’enferme dans ses présupposés, refusant toute forme de
dialogue au final. Tout cela le pousse à affirmer que « les modes les
plus égocentriques et « narcissiques » de la culture contemporaine sont
manifestement intenables ».

Et, c’est par un extraordinaire effet de retournement que les
occidentaux nés après la Seconde Guerre mondiale se sont comportés telle
une génération spontanée, faignant d’ignorer le legs de leurs
prédécesseurs. Combattant les effets délétères d’une révolution
industrielle métamorphosée en nécrose financière, les adeptes de la
contre-culture ont fini par se réfugier dans une sorte de prostration
mortifère. Les épigones de ce que certains nomment le « marxisme
culturel » ont accaparé le temps de parole sur les ondes, sur Internet
et partout sur la place publique des débats d’idées. De fait, il n’y a
plus de débats possibles puisque l’hubris de ces nouvelles élites
autoproclamées fait en sorte de transformer leurs contradicteurs en
opposants politiques, voire en délinquants.

Les idiots utiles du grand capital apatride

L’idéalisme des pionniers de la contre-culture s’est transformé en
fanatisme militant, capable de neutraliser toute forme de contestation
au nom de la pureté de son combat apologétique. Manifestement incapables
d’identifier le substratum de leurs luttes politiques, les nouveaux
épigones de cette gauche de pacotille livrent une lutte sans merci à
tous ceux qui osent s’opposer à la volonté de puissance des « forces du
progrès » et de « l’esprit des lumières ». Sans même réaliser l’ironie
de la chose, ces nouveaux guerriers de la rectitude politique mettent
l’essentiel de leurs énergies au service des forces du grand capital
apatride.

On assiste à un arraisonnement de la contestation qui, l’instant d’un
retournement symbolique, s’est métamorphosé en police de la raison
d’État. Parce que la nouvelle raison d’État se pare des vertus des «
droits de l’homme », de la « protection de l’environnement » ou des «
miracles du progrès » pour que rien ne puisse se mettre en travers de sa
marche inexorable. Tout doit aller plus vite, sans que l’on puisse se
poser de question, afin que les sédiments de l’ancienne morale, des
antiques traditions de nos aïeux ou de nos repères identitaires soient
emportés par les flots d’un changement de paradigme qui ne se nomme pas.
Véritable ventriloque, ce grand vent de changement souffle sur les
fondations d’une cité prétendument concentrationnaire, tout cela en
ayant la prétention de vouloir libérer l’humanité de ses chaînes. Voilà
la supercherie en l’état des lieux.

Une génération spontanée coupée de ses racines

Charles Taylor pose un regard d’une grande acuité sur ce « nouveau
conformisme » des générations de l’après-guerre. Cette génération
spontanée, refusant d’assumer sa dette envers les ancêtres, s’imagine
dans la peau d’un démiurge mû par une force automotrice. Rien ne doit
entraver sa volonté de puissance, déguisée en désir de libération.
Chacun se croit « original », unique en son genre et libre d’agir à sa
guise dans un contexte où les forces du marché ont remplacé les antiques
lois de la cité. Taylor se met dans la peau des nouveaux protagonistes
de la contre-culture actuelle : « non seulement je ne dois pas modeler
ma vie sur les exigences du conformisme extérieur, mais je ne peux même
pas trouver de modèle de vie à l’extérieur. Je ne peux le trouver qu’en
moi ».

Véritable égocentrisme morbide, cet individualisme forcené se travestit à la manière d’un caméléon qui capte l’air du temps afin de se donner de la contenance et d’être en mesure de tromper ses adversaires. Parce que cette quête factice d’authenticité n’est qu’une parure qui cache l’appât du gain et la soif de reconnaissance de cette génération spontanée incapable d’arrimer ses désirs au socle de l’antique sagesse populaire. Conservateur lucide, tel un Jean-Claude Michéa, Charles Taylor n’hésite pas à faire référence aux intuitions géniales d’un Karl Marx mal compris en fin de compte. Les forces du marché, prises d’un emballement que rien ne semble capable d’arrêter actuellement, emportent toutes les digues, les bornes, qui fondaient nos cités pérennes.

Le capitalisme sauvage annonce la société liquide

Écoutons Charles Taylor : « On a parlé d’une perte de résonance, de
profondeur, ou de richesse dans l’environnement humain. Il y a près de
cent cinquante ans, Marx faisait observer dans le Manifeste du parti communiste
que le développement capitaliste avait pour conséquence « de dissoudre
dans l’air tout ce qui est solide » : cela veut dire que les objets
solides, durables et souvent significatifs qui nous servaient par le
passé, sont mis de côté au profit des marchandises de pacotille et des
objets jetables dont nous nous entourons maintenant. Albert Borgman
parle du « paradigme de l’instrument », par lequel nous nous retirons
de plus en plus d’une relation complexe à l’égard de notre environnement
et exigeons plutôt des produits conçus pour un usage limité ».

Et, nous pourrions poursuivre le raisonnement de Taylor en observant
les effets négatifs de cette « raison instrumentale » qui se déploie à
travers le nouveau militantisme des zélotes de l’intégrisme
libéral-libertaire. Rien ne doit entraver la liberté des marchés puisque
tout s’équivaut dans l’espace libertaire du « chacun pour soi ». Le
multiculturalisme, véritable doctrine d’état déployée au sein des
anciennes colonies du Dominion britannique, représente une matrice
anti-citoyenne qui favorise l’érection d’une multitude de ghettos
ethno-confessionnels, sortes de nations artificielles qui minent la paix
sociale de l’intérieur.

Les patriotes cloués au pilori

La cité, qui fondait sa légitimité sur la mémoire des ancêtres et la
Geste du Héros, est détricotée au gré d’une sorte de guerre civile
larvée mettant en scène la lutte de tous contre tous. Tributaire de la
logique de marché, cette guerre civile en devenir prend une ampleur
difficile à contenir puisque les héritiers du génos, ou legs
des pères fondateurs sont privés du « droit de cité ». Ainsi, les
protagonistes d’un conservatisme qui se réclame de la mémoire
collective, du respect d’un patrimoine national ou d’une tradition
immémoriale sont-ils accusés de faire corps avec un vil fascisme, sorte
de maladie de l’âme qui contaminerait tous ceux qui refusent de se
conformer au libéralisme ambiant.

Du haut de leurs chaires universitaires et médiatiques, les censeurs
de la rectitude politique, déguisés en intellectuels, lancent des fatwas contre les patriotes qui récusent la nouvelle doxa et refusent d’adopter la nouvelle Magna Carta
mondialiste. De puissants réseaux d’« influenceurs » se déploient sur
Internet et ailleurs afin de stigmatiser, diffamer et menacer les
quelques téméraires qui osent sortir des clous et poussent le culot
jusqu’à remettre en question les canons de l’heure. In fine, les milices
antifas et d’autres escadrons punitifs vont se mettre en marche afin de
repérer et d’agresser les contrevenants. C’est l’annihilation qui est
visée en fin de compte : pour que la pureté de la pensée unique soit
préservée. Comble de la folie humaine, cette nouvelle inquisition
libérale-libertaire ne réalise pas que ses propres procédés pourraient
bien être utilisés contre elle-même. Parce que la « main invisible du
marché » finira, tôt ou tard, par liquider ses idiots utiles. La «
marche du progrès » va ainsi : nulle mémoire ne saurait être tolérée
dans le cadre du process de la marchandise, véritable Léviathan qui se
mord la queue.

Un lien instructif :




Le KGB et le projet ISIS

[Source : Nouvel Ordre Mondial]

La momie d’un ancien astronaute découverte par le KGB (Vidéo)

L’histoire présentée a besoin d’un préambule: Il y a très peu
d’information sur internet et à la télévision. Le seul documentaire
existant qui a été diffusé sur les chaînes américaines a été celui de la
chaîne Sci-Fi en 1998, du nom de “Les dossiers top secrets sur les abductions par le KGB”. Il est donc très difficile de trouver d’autres preuves qui pourraient confirmer la véracité du rapport que vous allez lire.

L’unique opinion émanant d’une autorité a été fournie par la
télévision américaine au moment de la transmission de l’épisode, d’après
l’équipe d’experts qui avaient confirmé l’authenticité du film.

La chaîne américaine a diffusé le documentaire une seule et unique fois,
il n’y a pas d’autres copies disponibles à part celles, grand merci au
passage, qui avaient été enregistrées sur des cassettes VHS par des
enthousiastes.

Le film présente une expédition secrète du KGB en Egypte du nom de “Projet Isis”,
dans laquelle les services de renseignements soviétiques ont découvert
l’existence de ce qui apparaît être une momie extraterrestre. Avant de
filmer, le film n’a jamais présenté les structures externes secrètes
découvertes par les émissaires du KGB.

Est-ce un canular élaboré, et très coûteux de ce fait, ou bien la “tombe d’un visiteur” qui révolutionnera notre compréhension des commencements de la civilisation humaine ?

La vidéo commence par les révélations de Viktor Ivanovich, un
neurologue et astrophysicien Russe embauché par le Kremlin en tant que
conseiller scientifique pour le développement des systèmes avancés de
propulsion.

Tandis qu’il s’adresse à Sci-Fi, Ivanovich avait eu accès à certaines
archives du KGB, dont certaines contiennent les écrits d’une expédition
en 1961, du nom de “Projet Isis”, dans lesquels il déclare que
des traces d’une connaissance et technologie de l’Ancienne Egypte
pourraient être utilisées à des fins militaires.

L’équipe chargé de la mission comprenait des égyptologues de
l’Académie Soviétique des Sciences, dont un certain Herman Alekseen, des
experts militaires spécialisés dans les produits chimiques et la
radioactivité, quelques astronomes, dont Vladimir Yuri et Sami Sharaf,
le secrétaire de Gamel Abdel Nasser, le deuxième président de la
République d’Egypte.

Si nous considérons la période historique dans laquelle l’expédition a
supposément eu lieu, il ne fait aucun doute qu’il y a eu un axe
politique entre l’Egypte et l’Union Soviétique. Depuis le conflit en
1956, quand Israël a envahi le territoire Egyptien, suite à la crise du
Canal de Suez, l’Union Soviétique s’est mise du côté de l’Egypte. Il est
estimé que quand le projet Isis a commencé, les militaires soviétiques
présents en Egypte étaient du nombre de 20,000.

L’expédition a été organisée après la découvert très chanceuse de la
tombe mystérieux par deux bédouins dans l’une des pyramides de Gizeh.
Les deux victimes, après être entrés dans la tombe, sont tombés malades
et ont été hospitalisés d’urgence. Quand les agents du KGB et des
renseignements égyptiens les ont interrogés, ils ont répété qu’ils
avaient trouvé le “Dieu Visiteur”.

Dés lors, le “Projet Isis” est devenu hautement prioritaire et tous
les efforts ont été organisés pour trouver et analyse la tombe
découverte par les deux bédouins de fond en comble. L’expédition a été
organisée conjointement avec les deux pays dans le secret le plus total,
de peur que la CIA, les services secrets américains, ne soient
conscients de la découverte.

D’après le rapport détenu par Ivanovichk, les Soviétiques ont
découvert que la tombe était remplie d’artefacts. Ainsi nous lisons dans
une note adressée à un officier de haut rang du KGB:

According to the report document held by Ivanovich, the Soviets found
the tomb full of artifacts. Thus we read in a note addressed to a
senior officer of the KGB:

Qui est suivie par la liste suivante d’informations:

Lieu: non révélé; 15 boîtes remplies d’artefacts; 1 corps partiellement momifié; Un sarcophage, 8 échantillons hiéroglyphiques.

Dans le rapport préparé par l’un des premiers scientifiques à être entrés dans la tombe on peut lire ce qui suit:

“Lors de mon inspection des murs nous avons découvert une force
étrange qui nous repoussait et qui semblait provenir des murs. Nous
n’avons pas trouvé d’explication scientifique rationnelle.

Finalement, dans le e rapport préparé par l’un des cryptographes, qui
ont participé au décodage partiel des gravures inscrites sur les murs,
on peut constater la prophétie du “retour du dieu ailé” qui y est révélée.

Mais la découverte la plus surprenante concerne la momie. La momie
semblait faire plus de 2 mètres de haut, ce qui est nettement supérieur à
la taille moyenne des habitants de l’ancienne Egypte.

Les analyses au carbone 14 conduites par le biologiste moléculaire
Boris Timoyev ont révélé que le corps est vieux de 12,000 ans, des
milliers d’années avant l’entrée en jeu des dynasties Égyptiennes. Qui
aurait-pu bien être le propriétaire du corps contenu dans le sarcophage?

D’après l’égyptologue expert en mythologie, une famille de dieux est
descendue des étoiles pour se poser en Egypte. Ils ont enseigné leur
connaissance et leur sagesse. Plus tard, quand leur travail s’est
achevé, ils ont quitté la terre pour retourner aux cieux, à l’exception
d’Osiris, qui est resté et qui avait pour mission de protéger et
perpétuer la connaissance ancestrale.

Le dieu Osiris était à bord d’une “barque céleste” quand il est descendu des cieux. Était-ce un OVNI?

Osiris a apporté la civilisation aux hommes, a enseigné l’art de
cultiver la terre et de produire du vin, et était adoré par son peuple.
Après sa mort, il a été momifié et enterré dans un lieu secret.

Un groupe de scientifiques qui se sont basés sur cet ancien mythe,
quelques temps après la découverte de la tombe du visiteur, les
programmeurs informatiques, les docteurs et autres académiciens se sont
rassemblés pour discuter de l’ampleur de l’événement. Le groupe était
convaincu que le corps dans le cercueil était celui de la momie
d’Osiris, le dieu extraterrestre. Le groupe a adopté le nom de “partisans”, un mouvement religieux san frontière, dédié à la vénération des “visiteurs des étoiles.”

Le Kremlin s’est occupé de cette affaire d’une façon plus
pragmatique. A l’époque de la Guerre Froide, il aurait été très utile si
ce genre de technologie extraterrestre invincible serait tombé aux
mains des Russes. En outre, les scientifiques russes ont commencé à se
poser de sérieuses questions quant à la véritable utilité des pyramides,
à savoir, si elles avaient été créées pour un but spécifique. Certaines
de ces hypothèses présupposaient l’existence de machines extrêmement
puissantes capables d’accumuler les énergies du cosmos ou des sortes de
transmetteurs interstellaires.

Le KGB et le rendez-vous avez l’ancien astronaute.

Ce qui a attiré l’attention de Sci-Fi était le film qui a été obtenu
par la chaîne américaine grâce à la mafia russe via un intermédiaire.

Le film qui a été obtenu, et qui sort tout droit des archives du KGB,
présente des images top secrètes du sarcophage et de “l’hôte” ou
visiteur. Les experts de Sci-Fi ont garanti l’authenticité de ce film.

La vidéo en noir et blanc présente un grand nombre de soldats et
d’officiers qui entrent dans la chambre funéraire égyptienne sans
masques à gaz. Lors de l’ouverture du sarcophage, vous pouvez voir un
nuage de gaz toxique envahir la chambre et la réaction des soldats est
imminente, ils ont de plus en plus de mal à respirer et craignent pour
leur vie tandis qu’ils regardent hébétés, la momie contenue dans le
cercueil de pierre.

Plus tard, la zone semble avoir été aménagée pour faciliter de plus
amples recherches scientifiques. Désormais les soldats portent des
combinaisons spéciales protectrices.

Quelle valeur pouvons-nous attribuer à cette vidéo cassette ? Est-ce
une gigantesque farce faite sur la base des révélations de Ivanovich ?
Il ne fait aucun doute que la vidéo corrobore les propos contenus dans
les documents de Ivanovich. Ceci, selon certains, est une preuve
supplémentaire de la véracité du film.

“Il ne fait aucun doute que le petit groupe de scientifiques et
d’experts militaires russes ont découvert une tombe en Egypte en 1961,”
a dit Ivanovich. “Mais
dans les documents, il n’y a aucunes mentions de ce qui a été
exactement découvert à l’intérieur du sarcophage. C’est uniquement en
passant en revu les sources des officiels de haut niveau du KGB que nous
avons découvert les restes d’une créature extraterrestre qui est mort
10,000 ans avant la naissance du Christ.”

Si les informations révélées par le Dr. Ivanovich sont avérés, nous
devons totalement reconsidérer le schéma de l’évolution de la
civilisation humaine. De nombreuses informations révèlent constamment
que par le passé, mère la Terre a vu naître et partir d’innombrables
civilisations sophistiquées qui surpassent de loin l’imagination des
gens de notre époque moderne.

En plus, peu importe ce que les gens en disent, la connaissance de
l’Egypte Antique et la construction des grandes pyramides de Gizeh
restent un mystère. “La question fondamentale en rapport avec
l’Egypte est de comprendre comme une telle civilisation avancée, au
paroxysme de son développement vers 2500 avant JC, a disparu de la
surface de la Terre,”
a dit Roselyn McNaughton de l’Institut d’Egyptologie.

“Toutes les autres anciennes civilisations ont expérimenté un
développement progressif dans la forme de leurs architectures et de sa
technologie sur plusieurs centaines, voire des milliers d’années. Cela
n’est pas le cas pour l’Egypte. Une société totalement développée a
surgi de nulle part dans le désert.”

Source: Before It’s News, 4 juillet 2015




Un remède pour le cancer supprimé depuis 80 ans : Ils finissent par admettre que Royal Rife avait raison

[Source : Prepare for Change]

(La crainte de germes de maladies détruits par Rays, affirmation d’un scientifique S.D.)

Une personne n’entend pas le son seulement par les oreilles; elle entend le son à travers tous les pores de son corps. Il imprègne tout l’être, et selon son influence particulière, il ralentit ou accélère le rythme de la circulation sanguine, il réveille ou apaise le système nerveux. Il éveille une personne à de plus grandes passions ou il l’apaise en lui apportant la paix. Selon le son et son influence, un certain effet est produit. Le son devient visible sous forme de rayonnement. Cela montre que la même énergie qui va sous forme de son avant d’être visible est absorbée par le corps physique. De cette façon, le corps physique récupère et se charge d’un nouveau magnétisme.

– Musicien soufi, mystique et guérisseur, Hazrat Inayat Khan

TOUT VIBRE. ABSOLUMENT TOUT.

Notre
réalité est telle que les fréquences ont sur nous un effet beaucoup
plus profond qu’on ne l’avait cru auparavant. Cette réalité ne peut plus
être ignorée.

(Sous-titres disponibles en français : Cliquez SS; si ce n’est pas en français : allez dans Paramètres et cliquez Sous-titres et pour changer la langue cliquez Généré automatiquement, vous aurez un vaste choix de langue)

Bien que l’on nous dise constamment que nous sommes à la fine pointe de la technologie, il y en a qui viennent d’être présentées au public comme étant “nouvelles” alors qu’elles ne sont pas du tout. Elles sont simplement réprimées depuis des décennies. Des choses comme les “nouveaux” bandeaux de Neuro numériques qui envoient des fréquences électromagnétiques spécifiques dans la tête d’une personne pour le “changement” de son humeur, par exemple.

Ces
dernières années, il est également apparu que les fréquences peuvent
guérir des maladies y compris le cancer. Le professeur et chercheur
Anthony Holland a même donné une conférence Tedx sur “Briser le cancer
avec des fréquences résonantes” il y a quelques années, discutant de la
capacité à détruire les cellules cancéreuses et les super bugs mortels
comme le SARM avec des champs électriques oscillants pulsés… non pas que
vous en ayez entendu parler aux nouvelles du soir ou quoi que ce soit
d’autre.

(Sous-titres disponibles en français : Cliquez SS; si ce n’est pas en français : allez dans Paramètres et cliquez Sous-titres et pour changer la langue cliquez Généré automatiquement, vous aurez un vaste choix de langue)

Comme
quelqu’un l’a fait remarquer dans les commentaires, des phrases comme
“Ils n’avaient rien vu de tel. Il semble qu’il s’agisse d’un phénomène
nouveau”, a fait en sorte que ceux qui connaissent la suppression
organisée de ces technologies depuis au moins les années 1930 veulent se
cogner la tête contre un mur.


VOICI LE DR ROYAL RAYMOND RIFE.

Dr.
Rife a été présenté, par ceux qui l’ont personnellement connu et ont
travaillé avec lui, comme d’un génie. Scientifique et inventeur à partir
des années 1920, Rife a commencé à construire un microscope grand et
complexe capable d’agrandir des objets 31 000 fois (contre peut-être
1700 fois sur des microscopes standard dans les années 1930 et 1940). En
1940, Rife avait un appareil de deux pieds de haut pesant 200 livres
qui comprenait quelque 5 682 pièces qui lui permettait de voir les virus
et les bactéries d’une façon qu’aucun autre scientifique n’avait.

Grâce
à ce travail, Rife compris que tous les êtres vivants, y compris les
bactéries et les virus, ont leur propre fréquence ou oscillation. Tout
comme une note musicale spécifique peut briser un verre de vin si elle
est chantée à la fréquence de résonance du verre, on a découvert que les
fréquences pourraient également être utilisées pour détruire les agents
pathogènes.

Alors qu’il continuait d’isoler les virus et les
bactéries et de localiser leurs fréquences de destruction, Rife affirma
qu’il avait découvert le virus responsable du cancer.

En utilisant la résonance, ou ce qu’il appela le “taux d’oscillation mortelle” du virus, il le tua. Encore et encore et encore.

Rife
effectua des centaines d’expériences sur des tumeurs chez des rats
délibérément infectés par ce virus cancéreux isolé avant même d’utiliser
ses fréquences cancérigènes mortelles chez les humains. En 1934, il
testa son appareil sur 16 patients atteints d’un cancer en phase
terminale. Sur 16, tous, sauf deux, ont été considérés comme
officiellement guéris en seulement trois mois. De son traitement, Rife
écrira plus tard :

“Avec le traitement par
instrument de fréquence, aucun tissu n’est détruit, aucune douleur
n’est ressentie, aucun bruit n’est audible et aucune sensation n’est
perçue. Un tube s’allume et 3 minutes plus tard, le traitement est
terminé. Le virus ou les bactéries sont détruits et le corps se rétablit
alors naturellement de l’effet toxique du virus ou des bactéries.
Plusieurs maladies peuvent être traitées simultanément.”

Un article du LA Times décrit la méthode pour le public en juin 1940.

(MERVEILLE TECHNOLOGIQUE – Raymond Rife avec son tout nouveau développé microscope

Un microscope géant pourrait révéler les secrets du monde des bactéries

Des scientifiques de San Diego ont mis au point un instrument complexe permettant de magnifier les objets 31 000 fois.

San
Diego, le 23 juin – Les virus, dit-il, survenant dans le cancer; grâce
au microscope géant et complexe, Rife insiste, il les désintègre; il
invente et construit de telles ondes radios.)

“Pour
les organismes trop petits pour être tachés, un ingénieux système
d’éclairage est utilisé. Ce système utilise la théorie de Rife selon
laquelle les organismes réagissent à certaines longueurs d’onde, une
théorie qu’il mène à son terme en bombardant les germes de la maladie
avec des ondes radio qui sont “accordées” à ces tueurs d’hommes minute.
Et le virus qui apparaît pour les cancers s’est désintégré sous ces
ondes radio.”

Rife a été salué dans les
communautés scientifique et médicale pour ses découvertes. En 1937, Rife
avait fondé avec plusieurs collègues une entreprise appelée Beam Ray et
14 de ses machines furent fabriquées.

Que s’est-il passé ?
Pourquoi ces machines ne se trouvent-elles pas dans tous les hôpitaux et
centres de traitement du cancer dans le monde d’aujourd’hui ?

En termes simples, le seul cancer que Rife ne pouvait pas sembler tuer était l’avidité.

COMMENT LE REMÈDE DU CANCER A ÉTÉ SUPPRIMÉ

Morris Fishbein

Une
opposition puissante contre les intérêts directs dans la médecine
allopathique (pharmaceutique et chirurgicale), le “traitement” du cancer
encore infantile appelé chimiothérapie et des professionnels de la
santé liés à la Fondation Rockefeller (avec son programme de contrôle de
la population basé sur l’eugénisme profondément enraciné) s’assuraient
que les machines de Rife ne soient jamais disponibles au grand public.

Morris Fishbein, directeur de l’Association Médicale Américaine (AMA) est décrit par Bob Wallace sur LewRockwell.com comme un “artiste ébranlé” déterminé à détruire les inventeurs en médecine naturopathique qu’il ne pouvait pas racheter :

“Fishbein
a envoyé un avocat pour tenter de racheter Rife. Rife a refusé. Bien
que personne ne connaisse les termes exacts de l’offre, elle était
probablement semblable à celle faite à Harry Hoxsey pour son remède contre le cancer de la peau (Fishbein, en cour, a dû admettre avoir travaillé sur le cancer de la peau).

Fishbein
et ses associés recevraient tous les profits pendant neuf ans et Hoxsey
ne recevrait rien. Puis, s’ils étaient convaincus que cela
fonctionnait, Hoxsey commencerait à recevoir 10% des profits. Lorsque
Hoxsey refusa, Fishbein se servi de ses relations politiques pour faire
arrêter Hoxsey 125 fois en 16 mois. Les accusations (basées sur la
pratique sans permis) ont toujours été rejetées hors cour mais Fishbein
harcela Hoxsey pendant 25 ans. La seule bonne nouvelle, c’est que le
scandale forca Fishbein à démissionner.

Fishbein offrit ensuite à
Phil Hoyland, un investisseur dans Beam Ray et un ingénieur électricien
qui avait aidé à construire les instruments de fréquence, une assistance
juridique pour tenter de voler l’entreprise à Rife et aux autres
investisseurs. Un procès suivit.”

Ce procès était le
début de la fin de Rife et de ses machines. Incapable de résister aux
attaques contre son personnage et l’œuvre de sa vie au tribunal, Rife
s’écroule et se tourne vers l’alcoolisme (malgré le fait qu’il finit par
gagner sa cause). Les frais de justice l’ont ruiné et sa société Beam
Ray fit faillite.

Fishbein continua d’exercer le pouvoir de l’AMA
pour empêcher toute autre enquête scientifique appropriée sur les
revendications de Rife ou de sa machine. Les médecins qui avaient
précédemment soutenu Rife et son travail furent soudainement silencieux.
Arthur Kendall, l’un des associés de Rife, se retira soudainement au
Mexique avec un “don” d’un quart de million de dollars. D’autres
médecins reçurent des subventions importantes et les honneurs de l’AMA
leur permirent de fermer la bouche et de recommencer à prescrire des
produits pharmaceutiques. D’importantes revues médicales, principalement
financées par les recettes publicitaires de la Grande Pharma,
refusèrent de publier les travaux de quiconque impliquant les théories
de Rife ou ses machines.

Le laboratoire de Rife a également été
cambriolé et la documentation de son travail, y compris des
photographies et même des morceaux de ses microscopes, fut volée et
vandalisée. Puis, dans ce qui était trop de coïncidence pour un film
hollywoodien, le laboratoire Burnett Lab de plusieurs millions de
dollars fut incendié et détruit au moment même où ses scientifiques
étaient sur le point de corroborer les conclusions de Rife.

Le laboratoire Burnett brûlé

La
police confisqua illégalement le reste des recherches de Rife… et c’est
tout. Fishbein entrerait dans l’histoire avec une prestigieuse carrière
médicale sur le thème de “l’exposition de charlatans” (ou,
alternativement, d’ennemis financiers du modèle de médecine chimique et
chirurgicale de Big Pharma).

Ce n’était pas seulement Fishbein. Il
y eu un effort coordonné pour s’assurer que les autres médecins
n’essayaient pas de suivre les traces de Rife.

Le Dr Cornelius P.
Rhoads, oncologue, ancien de l’Institut Rockefeller et chef du service
de guerre chimique au cours des deux dernières années de la Seconde
Guerre mondiale, passa deux décennies de 1939 à 1959 à la tête du
Memorial Sloan Kettering – le principal défenseur de la chimiothérapie
au pays – où Rhoads contribua à façonner le nouveau “traitement” du
cancer par chimiothérapie. Il empêcha également d’autres médecins
d’essayer même de reproduire le travail de Rife, tirant des ficelles
pour obtenir le financement de la recherche annulé pour ceux qui
essayèrent.

Rhoads empêcha non seulement  le Dr Irene Diller
d’annoncer la découverte du micro-organisme cancéreux à l’Académie des
sciences de New York en 1950 mais, rendit Dr Caspe avec une mauvaise
enquête de l’IRS et ses fonds de laboratoire furent annulé après qu’elle
ait annoncé une découverte similaire à Rome trois ans plus tard.

Les Rhoads, il faut le souligner, entreraient aussi dans l’histoire comme meurtriers potentiels.

Dans
les années 1930, alors que Rhoads était à Porto Rico pour la
Rockefeller’s Anemia Commission, après une nuit d’ivresse où il retrouva
sa voiture vandalisée, il écrivit
une confession raciste et dégoûtante à un collègue à propos de deux
meurtres et tentatives de meurtre pour injection de cancer sur des
personnes :

“Ils [les Portoricains] sont sans aucun doute la race
d’hommes la plus sale, la plus paresseuse, la plus dégénérée et la plus
espiègle qui ait jamais habité cette sphère. Ça vous rend malade
d’habiter la même île avec eux. Ils sont encore plus bas que les
Italiens. Ce dont l’île a besoin, ce n’est pas d’un travail de santé
publique mais d’un raz-de-marée ou de quelque chose pour exterminer
totalement la population. Elle pourrait alors être habitable. J’ai fait
de mon mieux pour faire avancer le processus d’extermination en tuant 8
personnes et en transplantant le cancer dans plusieurs autres. La
question de la prise en compte du bien-être des patients ne joue aucun
rôle ici – en fait, tous les médecins se réjouissent des abus et de la
torture des sujets malheureux.”

Au moins 13 personnes sont mortes sous les “soins” de Rhoads à Porto Rico.

Le
cabinet de relations publiques Rockefeller est sorti plus tard pour
dire que Rhoads écrivat simplement une lettre “fantastique et ludique”
pour son propre plaisir, une pièce satirique. Token investigations, y
compris une initiée par le Rockefeller Institute, affirma qu’il n’y
avait aucune preuve que Rhoads ait abusé ou négligé ses patients.
Formulation intéressante.

En ce qui concerne l’histoire, vous
pouvez croire que la lettre de Rhoads n’a pas été mise en évidence dans
sa biographie autrement illustre comme pionnier de la chimiothérapie.

ET AUJOURD’HUI ?

Combien de personnes sont mortes inutilement d’un
cancer qui aurait pu être guéri rapidement, sans douleur et à peu de
frais par la technologie Rife dans les années qui se sont écoulées
depuis que ses recherches ont été supprimées ? C’est une pensée
horrible.

Ma mère a failli mourir d’un cancer. Ils lui ont
administré des traitements de chimiothérapie éprouvants ainsi qu’un
traitement dont elle a découvert par la suite qu’il ne correspondait
même pas au type de cancer dont elle avait été diagnostiquée. En fin de
compte, son système immunitaire a été complètement détruit mais son
cancer est en rémission. Les médecins lui ont dit qu’il reviendrait
probablement dans cinq à dix ans.

CE. N’EST PAS. UN REMEDE.

La
raison pour laquelle la personne moyenne croit encore qu’une
chimiothérapie dangereuse et toxique “guérit” le cancer aujourd’hui est
liée à la même force cupide derrière la raison pour laquelle la majorité
des gens continuent de faire le plein d’essence dans leur voiture
malgré le fait que des solutions de rechange beaucoup plus efficaces,
peu coûteuses et respectueuses de l’environnement existent depuis des
décennies, mais ont été supprimées jusqu’à récemment.

La cupidité,
cependant, ne peut pas garder la vérité cachée de l’humanité pour
toujours… surtout ces vérités qui sont si fondamentalement évidentes.

On
est en 2017. Depuis combien d’années les gens donnent-ils de l’argent à
la recherche sur le cancer et font-ils de la “course pour la guérison”
sans même un coup d’œil au système de médecine allopathique sur la cause
?

Bien que discrètement, nous avons maintenant des chercheurs qui
sortent du bois pour vérifier le pouvoir des fréquences de résonance
pour tuer les virus et les bactéries et même guérir des maladies
potentiellement mortelles dont le cancer. Deux médecins en 2014 ont
publié un article dans Global Advances in Health and Medicine (Avancées
mondiales dans la santé et la médecine) intitulé “Le rythme de vie
en tant que symphonie de motifs oscillatoires : l’énergie
électromagnétique et la vibration sonore modulent l’expression génique
pour la signalisation biologique et la guérison
“. Ils y ont conclu :

Par
conséquent, non seulement les produits chimiques mais aussi les
énergies physiques comme les CEM et les vibrations sonores, nos
émotions, nos pensées, nos croyances et la façon dont nous développons
nos intentions et nos rythmes de vie peuvent transformer en profondeur
notre expression génique au niveau cellulaire. Cette découverte peut
révéler des chances inattendues de développer des processus
d’auto-guérison basés sur une utilisation accrue de ce potentiel humain
remarquable…

Le paradigme qui émerge ici passe d’un
point de vue purement biochimique basé uniquement sur les concepts
physiques de transfert d’énergie et de momentum et leurs implications
dans un paradigme holistique basé sur l’information. Bien qu’un murmure
puisse être plus grave que des mots criés, la science peut maintenant
découvrir les principes de base d’une biologie informationnelle plus
subtile dans laquelle des comportements de signalisation spécifiques
peuvent apporter le pouvoir de guérison.

Le pouvoir de guérison.

Après
plus de 70 ans, nous savons tous à quel point le modèle Big Pharma qui
consiste à nous remplir de produits chimiques et à arracher nos organes
vitaux, nous a bien servis… Ce ne sont pas des “remèdes”. Ce système ne
guérit pas.

Ce n’est qu’une question de temps avant que les
milieux médicaux et scientifiques ne soient forcés d’admettre que Rife
avait raison ou qu’ils ne perdent les derniers morceaux de crédibilité
qu’ils ont dans un monde où il est devenu trop évident que nous avons
été délibérément pris en otage dans une bulle technologique… à notre
détriment.

Sources et Ressources :

http://wakingtimesmedia.com/cancer-cure-suppressed-80-years-theyre-finally-admitting-royal-rife-right/?utm_source=Waking+Times+Newsletter&utm_campaign=cf8800589f-RSS_EMAIL_CAMPAIGN&utm_medium=email&utm_term=0_25f1e048c1-cf8800589f-54394837

Traduction Lucy Pitt.




Tous surhumains demain?

[Source : La Presse]

De plus en plus de personnes ont recours... (PHOTO FOURNIE PAR TRANSPECIES SOCIETY)
De plus en plus de personnes ont recours à des implants électroniques pour augmenter leurs capacités.
PHOTO FOURNIE PAR TRANSPECIES SOCIETY
Marie-Claude Malboeuf

Marie-Claude Malboeuf
La Presse

Sous leur peau, il n’y a pas
que des os et des veines, mais aussi des puces électroniques, qu’ils
s’implantent pour remplacer leurs clés ou leurs billets de train. Ceux
qui osent le plus veulent stimuler leur cerveau avec des électrodes. Ou
se greffent des boussoles, des aimants ou des caméras miniatures, pour
expérimenter différemment le monde. Deviendra-t-on bientôt des robots ?

« Ça bouscule le fondement même de ce qu’on est comme espèce »

Mathieu Boucher s'est implanté une puce électronique de... (PHOTO ALAIN ROBERGE, LA PRESSE) - image 2.0
Mathieu Boucher s’est implanté une puce électronique de la taille d’un grain de riz sous sa peau, entre le pouce et l’index.
PHOTO ALAIN ROBERGE, LA PRESSE

« Tout le monde disait que notre patron serait forcé de m’amputer la main pour que je ne puisse plus entrer au bureau ! »

Quand Mathieu Boucher a annoncé qu’il quittait la compagnie d’assurances
où il travaillait, à la mi-avril, ses collègues ont bien rigolé. Un peu
ébahis que l’informaticien ait implanté une puce électronique de la
taille d’un grain de riz sous sa peau – entre le pouce et l’index – et
soit parvenu à y copier sa carte d’accès pour franchir les contrôles de
sécurité en gardant les mains vides.

« C’est plus sécuritaire qu’une carte, justifie l’homme de 34 ans, qui habite Québec. Je vais maintenant essayer [d’analyser et de recopier] une carte d’autobus sur une autre puce. Si le chauffeur refuse de me laisser passer, j’essaierai peut-être de contacter la société de transport pour leur proposer de lancer un programme pilote. »

En Suède, la société de train SJ permet déjà aux passagers de stocker
leurs billets dans un implant du même genre – semblable à ceux qu’on
injecte aux animaux de compagnie.

C’est que Mathieu Boucher n’est pas unique en son genre. D’après les
vendeurs de puces, des dizaines de milliers d’Européens, d’Américains ou
d’Australiens en portent dans la main. Dans certains cas, fournies par
leur employeur.

Ils s’en servent pour entrer au bureau, à la maison ou au gym. Parfois
même pour se connecter à leur ordinateur, faire démarrer leur voiture ou
stocker de la cryptomonnaie.

Amal Graafstra, qui a 6 implants, dit en avoir vendu à plus de
1000 Canadiens, dont Mathieu Boucher, par l’entremise de son site,
Dangerous Things. « Le grand public n’est peut-être pas enthousiaste, il
est toujours un peu méfiant, mais il n’est pas négatif comme il l’était
en 2005, quand j’ai eu mon premier implant », affirme au téléphone le
résidant de Seattle.

Il souhaite populariser une plateforme utilisable par des gens sans
connaissance en piratage informatique. L’intérêt ? Ne plus jamais
transporter de clés, ne plus les chercher au fond d’un sac, ne plus les
perdre, énumère-t-il.

Il espère même remplacer les portefeuilles. « Les grandes sociétés de
cartes de crédit ne sont pas à l’aise avec le système, mais certaines
banques sont plus ouvertes. »

Sous leur peau, il n'y a pas que des os et... (PHOTO ALAIN ROBERGE, LA PRESSE) - image 3.0
PHOTO ALAIN ROBERGE, LA PRESSE

Les puces, qui coûtent autour de 100 $, sont contenues dans des
seringues stérilisées et sont souvent implantées par des tatoueurs.

Imiter les animaux

La main de la Montréalaise Dominique Leclerc abrite une puce depuis deux
ans. La comédienne y a enregistré son certificat de mariage lors d’un
festival de théâtre, « pour mettre un peu de poésie dans un sujet qui
fait peur », dit-elle en entrevue.

Lors d’un séjour à Berlin, où vivait son mari, elle a découvert que des
centaines de personnes rêvaient de fusionner avec les machines. Parfois
pour devenir surhumaines et immortelles. Parfois pour se doter de sens
artificiels et transformer leur façon de percevoir le monde.

« Un programmeur voulait trafiquer ses implants cochléaires pour entendre les ultrasons », raconte-t-elle.

D’autres originaux – qui se qualifient de « cyborgs » (cybernétique plus
organisme) – se sont greffé des appareils qui réagissent aux
infrarouges, à la pression atmosphérique ou aux champs magnétiques.
Certains bourdonnent face au nord ou vibrent lors des séismes.

« Nos sens se détériorent en vieillissant. C’est le contraire quand
on devient un cyborg. [Ils] s’améliorent, parce que nos pièces
cybernétiques évoluent avec la technologie », écrit Neil Harbisson,
cofondateur de la Cyborg Foundation, dans des textes transmis à La Presse.

« Une personne doit être libre de s’exprimer […] par des
augmentations », dit la charte de son association, qui condamne le
« démontage » et la « suspension ou l’interruption inutile » des
« fonctions » de ses membres.

« Entendre les ultrasons, voir la nuit… Ce sont des capacités que certains animaux ont et que l’humain veut maintenant s’approprier. Dieu est mort et on veut prendre le contrôle de notre humanité. La nature ne décide plus pour nous. »

– Dominique Leclerc

Depuis octobre 2017, elle présente ses découvertes et réflexions dans une pièce de théâtre, Post humains,
dont le texte a été publié en janvier aux éditions L’Instant Même. La
pièce sera présentée à Québec, du 26 au 28 mai, après l’avoir été dans
huit autres villes québécoises et à Berlin.

« Il y a des gens qui font des choses de valeur dans cette communauté, affirme la comédienne. Mais ça bouscule le fondement même de ce qu’on est comme espèce. C’est un débat de société urgent. »

Des GPS ?

Enfant, le réalisateur torontois Rob Spence a perdu un oeil lors d’un
accident de chasse. Il le remplace parfois par une prothèse qui rougeoie
ou une autre qui abrite une minuscule caméra sans fil. « Les gens ont
deux types de réactions. Ils trouvent ça cool ou terrifiant », dit-il en
entrevue.

À Québec, trois ou quatre collègues de Mathieu Boucher envisagent de
l’imiter, dit-il. « D’autres sont dans la paranoïa. Ils me parlent des
Russes, d’espionnage, ils pensent que mon implant peut servir de GPS
parce qu’ils ne comprennent pas la technologie… »

Les puces comme la sienne fonctionnent par radio-identification. Comme
celles des cartes de crédit, elles s’activent seulement lorsqu’on les
place à quelques centimètres d’un lecteur et ne permettent pas de suivre
quelqu’un à distance.

Mais l’entreprise américaine Three Square Market a annoncé en août
qu’elle comptait mettre au point des GPS sous-cutanés pour suivre les
gens souffrant d’alzheimer ou de démence. Si elle y parvient un jour –
le défi technique est grand -, les enjeux éthiques seront plus
gigantesques encore. Voudra-t-on taguer ses enfants ? Les immigrants ?
Les prisonniers ?

Depuis deux ans, des dizaines d’employés ont accepté de se faire
implanter des puces offertes par leurs employeurs – comme Three Square
Market aux États-Unis ou Épicentre, TuiNordi et Newfusion en Europe.
« Quand ton patron te dit que la porte, la lumière, l’ordinateur et la
machine distributrice te reconnaîtront automatiquement, ça pose
d’énormes enjeux de vie privée », prévient David Décary-Hétu, chercheur à
l’École de criminologie de l’Université de Montréal et expert de la
collecte de données en ligne et du piratage informatique.

« Il pourrait se servir de ces informations pour vérifier combien de fois tu vas à la cafétéria. Ou, pire, les revendre aux assureurs, qui voudront par exemple augmenter ta prime d’assurance santé s’ils trouvent que tu vas trop souvent t’acheter des Kit Kat. »

– David Décary-Hétu, chercheur à l’École de criminologie de l’Université de Montréal

Ni le Québec ni le Canada n’ont légiféré. À l’inverse, au moins cinq
États américains, dont la Californie, interdisent déjà aux entreprises
d’encourager leurs employés à s’en faire implanter. Et les députés du
Nevada viennent d’approuver un projet prohibant tout « micropuçage » non
médical, même volontaire.

Télépathie

Mathieu Boucher ne compte pas collectionner les implants, entre autres
parce que les puces sont trop vulnérables au vol d’identité,
estime-t-il.

Mais Amal Graafstra serait prêt à connecter son cerveau à un
ordinateur : « Si on peut multiplier nos capacités cognitives par 10 en
profitant de neurones numériques, pourquoi pas ? »

Une agence du ministère de la Défense américain – la Defence Advanced
Research Projects Agency, qui a contribué à la création de l’internet et
des GPS – finance des projets du genre, dont une « machine à coudre »
pour implanter des électrodes dans le cortex.

C’est aussi le cas du patron de Tesla et multimilliardaire Elon Musk,
qui emploie des chercheurs pour qu’ils développent « des interfaces
cerveau-machine à très haut débit » et les testent sur des primates. Ce
sera d’après lui la seule façon de ne pas se voir écrasé par
l’intelligence artificielle. Le 21 avril, il a tweeté que son
entreprise, Neuralink, aurait « bientôt » du neuf à annoncer.

Pour bien des scientifiques, ce genre d’ambitions relèvera encore longtemps de la science-fiction.

Déjà, des patients vivent par contre avec des électrodes – plus
rudimentaires – dans leur matière grise ou ailleurs (voir ce qui se fait
en médecine à l’onglet 3). Pour l’instant, on doit leur ouvrir le crâne
afin de les installer. Mais d’autres méthodes sont à l’essai, comme
passer par la jugulaire et les veines, par les voies nasales ou par un
minuscule trou dans la tête.

Des chercheurs tentent aussi de produire des neurones, des nerfs et des
coeurs artificiels. « Les avantages de ces implants seront
éventuellement tellement supérieurs aux risques qu’on ne pourra plus
empêcher les gens de s’en servir pour augmenter leurs capacités », croit
Amal Graafstra. Il prédit que certains choisiront un jour de remplacer
leurs membres en chair et en os par des prothèses, pour être plus forts
et plus rapides.

Mais à quel prix ? Avec les écrans et l’internet, on « s’augmente » déjà
de plusieurs façons, mais on augmente aussi son stress, souligne Johann
Roduit, chercheur affilié à l’Université de Zurich et consultant en
éthique et technologies émergentes.

« Le temps qu’on gagne ne bénéficie pas à l’être humain. On s’en sert pour essayer d’être encore plus performant et productif. »

Sources : bioRxiv, Nature, ni2o

L’animal de compagnie des cyborgs

Le RoboRoach permet de contrôler les mouvements d'une... (PHOTO TIRÉE DU SITE BACKYARDBRAINS.COM) - image 7.0
Le RoboRoach permet de contrôler les mouvements d’une coquerelle avec un téléphone intelligent.
PHOTO TIRÉE DU SITE BACKYARDBRAINS.COM

Comme animal de compagnie, les cyborgs peuvent toujours se procurer
le RoboRoach, une coquerelle vendue avec un kit de chirurgie permettant
d’implanter des électrodes sur ses antennes, afin de contrôler ses
mouvements avec un téléphone intelligent… « Nous avons reçu beaucoup
de courriels nous accusant d’enseigner aux enfants comment devenir des
psychopathes », a confié Greg Gage, cofondateur de la société Backyard
Brains, au magazine Science, en 2013. Le neuroscientifique
croit que son produit permettra plutôt de créer des vocations de
chercheurs. Et que cela est vital à une époque où 20 % de la population
mondiale sera touchée, à un moment de sa vie, par une maladie mentale ou
neurologique actuellement incurable.

L’humain bionique

La médecine flirte aujourd’hui avec la science-fiction. Voici un petit
aperçu des implants électroniques déjà offerts à certains patients
ou déjà à l’essai chez l’humain.

Une prothèse de la mémoire

En implantant des puces électroniques dans le cerveau, on arrive à le
stimuler ou, mieux encore, à lire ses signaux pour les transmettre à des
appareils. Exciter des zones précises lors de tests de mémoire a
amélioré de 25 % les résultats des participants à une récente étude (1). Les puces cérébrales permettent aussi de réduire les crises d’épilepsie (2) ou d’atténuer les tremblements causés par la maladie de Parkinson(3).
Grâce aux circuits implantés dans leur matière grise, des gens
paralysés ont pu contrôler par la pensée leurs membres (artificiels ou
non) (4), utiliser une tablette électronique (5) et écrire en commandant un clavier (6).
Les mots auxquels pensaient les sujets d’une étude ont même pu être
décodés et traduits par l’intelligence artificielle – un espoir pour les
personnes muettes (7).

Un télescope dans l’oeil

Voir parfaitement, trois fois plus loin que les autres humains, et aussi
de très près, sans lunettes ni lentilles cornéennes ? C’est ce
qu’espèrent les participants aux essais cliniques des Bionic Lens,
implantées par une incision dans l’oeil (et conçues par un Canadien) (8).
D’autres prothèses permettent déjà à des patients ayant perdu la vue de
détecter à nouveau le contour des objets. À l’hôpital Saint-Sacrement
de Québec, en février, une lentille « zoom » de la taille d’un petit
pois a par exemple été greffée sous l’iris d’une septuagénaire (9).

Libérer les cardiaques et les diabétiques

Les stimulateurs cardiaques sont apparus dès les années 60. Aujourd’hui,
un moniteur sous-cutané de la taille d’un trombone peut aussi
surveiller en continu l’état de patients souffrant d’arythmie, et
transmettre l’information à leurs médecins par Bluetooth(12).
En faisant implanter dans leur bras un capteur gros comme un grain de
riz, les diabétiques peuvent pour leur part cesser de se prélever une
goutte de sang plusieurs fois par jour. L’appareil mesure leur taux de
sucre toutes les cinq minutes et envoie l’information à un appareil
mobile (13).

Maigrir grâce à l’électricité

Stimuler avec une puce le nerf vague – reliant l’estomac au cerveau –
provoque artificiellement une sensation de satiété, ce qui fait perdre
du poids (10). La stratégie, qui a fonctionné sur des
rongeurs, n’a pas encore été testée sur des humains. Mais un implant
plus gros, fonctionnant sur le même principe, a été approuvé aux
États-Unis il y a quatre ans et peut déjà être installé par un
chirurgien (11).

Des micropuces pour les amputés

L’an dernier, Alex Lewis, un Britannique ayant perdu ses quatre membres,
s’est fait implanter une puce à radiofréquence semblable à celle des
cartes de crédit, afin de pouvoir entrer chez lui sans devoir utiliser
péniblement sa prothèse. D’après les médias anglais, une deuxième puce
contient son dossier médical, crypté et protégé par un mot de passe.

Lève-toi et marche

Trois personnes paralysées ont pu marcher, en s’appuyant sur des
déambulateurs, grâce à des électrodes implantées à la base de leur dos
pour stimuler leur moelle épinière. Une pile a aussi été introduite dans
leur abdomen afin de pouvoir alimenter le système sans fil (14) (15).

Une prothèse « pantalon »

Une orthèse motorisée conçue au Québec et « agissant comme une seconde
peau » augmente la force et l’endurance des utilisateurs. Leurs
mouvements sont détectés d’avance par des capteurs – posés sur leurs
jambes et connectés à des logiciels – afin que leur « dermosquelette »
leur injecte de l’« énergie biomécanique » au bon moment (16).
Le dispositif aide les gens souffrant d’arthrose ou de maladies
cardiovasculaires ou dégénératives. Mais l’armée américaine envisage
aussi son utilisation pour aider les soldats à porter l’équipement de
combat sans se blesser.

Quatre inquiétudes

Dominique Leclerc, auteure et interprète principale de la... (PHOTO MARCO CAMPANOZZI, ARCHIVES LA PRESSE) - image 8.0
Dominique Leclerc, auteure et interprète principale de la pièce de théâtre Post humains
PHOTO MARCO CAMPANOZZI, ARCHIVES LA PRESSE

L’idée de fusionner avec la machine ne fait pas l’unanimité, du
moins lorsque la chose n’est pas nécessaire pour surmonter de graves
handicaps ou sauver sa vie. Quels sont les risques ? Voici ce que les
experts en pensent.

Pourra-t-on pirater les implants ?

Des pirates pourraient techniquement prendre le contrôle de certains stimulateurs cardiaques (pacemakers)
afin de les détraquer ou d’en décharger les batteries, d’après un avis
que la Food and Drug Administration (FDA) américaine a publié en 2007.

On évoque maintenant le brainjacking, soit la potentielle
cyberattaque d’implants cérébraux. « Un patient atteint de parkinson
pourrait voir sa capacité de mouvement inhibée. Un attaquant sophistiqué
pourrait même induire des changements de comportement tels que
l’hypersexualité ou le jeu pathologique », écrivent des chercheurs de
l’Université d’Oxford, dans un article scientifique de 2016.

« Bien que ces piratages soient difficiles à réaliser, […] un
attaquant suffisamment déterminé pourrait réussir », estiment-ils.

Les puces sous-cutanées sont pour leur part rarement cryptées, ce qui
permet de les cloner ou de les désactiver en s’en approchant beaucoup.
Chacune des stratégies suggérées pour les sécuriser « fait rapidement
l’objet d’un nouveau rapport signalant un moyen de violer la mesure
proposée », prévient un rapport du Parlement européen intitulé L’utilisation de puces sous-cutanées chez les travailleurs.

Les implants créeront-ils un fossé entre les gens ?

Si de nouveaux implants cérébraux permettent un jour d’augmenter son
intelligence sans trop de risques, leur mise en marché pourrait mettre
notre autonomie en péril. « Nos sociétés sont compétitives et
entretiennent le culte de la performance. On pourrait donc se sentir
contraints de les utiliser si notre patron nous le propose. Ou les
parents pourraient se sentir le devoir d’améliorer leur enfant », avance
Nathalie Voarino, qui a d’abord étudié les dispositifs de
neuroamélioration externes et poursuit, à l’Université de Montréal, un
doctorat sur la responsabilité sociale face aux risques de
l’intelligence artificielle.

Autre enjeu : le prix de ce type d’innovation, qui pourrait se révéler
inabordable pour certains, dit-elle. « Dans certaines circonstances, on
pourrait voir les améliorations cognitives comme une nouvelle forme de
dopage », dit-elle.

« Si certaines personnes se retrouvent avec des capacités inhabituelles,
il y aura un impact social, cela injecte une dose d’incertitude dans
les interactions humaines », estime de son côté Marc Saner, professeur à
l’Université d’Ottawa et expert de la gouvernance des technologies
émergentes.

Les implants sont-ils dangereux pour la santé ?

On ignore encore quel sera l’effet à long terme des rangs d’électrodes
introduits dans le cerveau ou encore près de nerfs ou d’organes. En
2010, une puce sous-cutanée servant à accéder à son dossier médical, la
Verichip, préalablement approuvée par la Food and Drug Administration
(FDA), a été retirée du marché par son fabricant. Une étude venait de
révéler que des implants du genre s’avéreraient cancérigènes chez les
souris.

Il semble que « des effets similaires chez l’homme soient peu probables,
bien qu’il soit actuellement impossible de les ignorer complètement
dans l’état actuel des connaissances », conclut le rapport du Parlement
européen sur le micropuçage de travailleurs.

La popularisation des puces destinées aux humains pourrait compliquer le
travail des psychiatres. Des entreprises bidon – gérées par des
fraudeurs – laissent croire aux gens vulnérables qu’ils ont pu se faire
implanter une puce à leur insu et qu’elle cause leurs
symptômes-sentiments d’être surveillés ou d’entendre des voix. Le
vendeur d’implants Amal Graafstra, qui a reçu de nombreux courriels
désespérés, prévient le public sur le site de son entreprise, Dangerous
Things, en précisant que les fraudeurs prétendent pouvoir « scanner » et
« retirer » ces implants imaginaires en échange d’argent.

Les implants auront-ils des impacts imprévus ?

« Les gens viennent de se réveiller et de comprendre que Facebook prend
leurs données quand ça fait dix ans qu’ils nourrissent le monstre !
Qu’est-ce que ce sera avec les implants ? », s’interroge Dominique
Leclerc.

« Tout le monde veut créer l’affaire géniale qui les rendra riches. Personne ne se demande : « Attends, où va-t-on se ramasser avec ça ? Qu’est-ce que ça fera à la condition humaine ? » On y va parce que, sinon, quelqu’un d’autre va le faire. »

Les politiciens hésitent à discuter des technologies destinées à
transformer l’humanité, tant au niveau national qu’international,
déplore le chercheur ontarien Marc Saner, expert en éthique et
réglementation des technologies émergentes. « Avec les changements
climatiques, c’est pourtant l’un des facteurs qui influenceront le plus
l’évolution du monde, dit-il. Mais ces sujets sont d’une extrême
complexité. Et la vitesse à laquelle les innovations surviennent, la
vitesse à laquelle elles sont distribuées sont problématiques. Tout
change si vite que nous sommes à bout de souffle. »

Source : ScienceDirect

Voir aussi :




À la découverte des origines juives cachées de Bruce Lee

[Source : The Times of Israel]

Dans son nouveau livre, Matthew Polly montre
que la star américaine de films d’action était un homme polyglotte aux
origines très diverses

Par Rich Tenorio

Bruce Lee et Chuck Norris dans "La Fureur du dragon" (Crédit : Matthew Polly)
Bruce Lee et Chuck Norris dans « La Fureur du dragon » (Crédit : Matthew Polly)

Est-ce que Bruce Lee, la légende des arts martiaux, avait du sang juif ?

Bien qu’il soit mort il y a 45 ans, à l’âge de 32 ans, Lee reste
l’un des plus célèbres maître d’arts martiaux. Ses coups, ses kicks et
ses prouesses sont instantanément identifiables dans ses films à succès,
comme dans « Opération Dragon ».

Et pourtant, un des aspects de ses origines reste obscure. Des éléments indiquent qu’il avait un arrière grand-père juif.

La généalogie de Lee fait partie des révélations du nouveau livre « Bruce Lee: A Life » écrit
par Matthew Polly. Lui-même artiste martial, Polly a cherché à aller
au-delà des mythes et légendes qui entourent Lee et a proposé un
portrait plus nuancé du célèbre guerrier et star de cinéma.

« Pour moi, Bruce est une personne complexe et intéressante, pourtant on ne pense pas à lui en ces termes », explique Polly. « Même ceux qui connaissent son histoire pensent à lui en tant que chinois. Il était polyglotte, issu de plusieurs milieux ethniques différents. Le fait qu’il était en partie juif montre à quel point c’était une personne intéressante. »

Lee a créé une passerelle entre l’Orient et l’Occident, avec son
style de combat, le jeet kune do et a transformé les arts martiaux
asiatiques, qui n’avaient que peu de succès aux Etats-Unis, en un
phénomène d’ampleur nationale.

Matthew Polly, artiste martial et écrivain, auteur de ‘Bruce Lee: A Life.’ (Crédit : autorisation)

Depuis la diffusion des films de Lee, on recense plus de 20 millions d’élèves en arts martiaux en Occident.

Et l’un d’entre eux est Polly, qui considère Lee comme son modèle
d’inspiration. Il a été formé à plusieurs disciplines dans le monde
entier, auprès du célèbre moine Shaolin en Chine, pour apprendre les
arts martiaux mixtes, une approche plus contemporaine.

Polly décrit ses expériences dans ses deux premiers livres. Son
troisième et dernier opus en date est plus journalistique. Il a
interviewé les membres de la famille de Lee encore en vie, notamment sa
veuve Linda, leur fille Shannon (le couple avait un fils, Brandon,
lui-même star qui est décédé sur le tournage du film « The Crow » en
1993). Polly a également fait des recherches qui contredisent des
versions déjà connues de la vie de Lee.

Des racines enterrées

Dans les notes de bas de page du livre, Polly fait référence à des
« affirmations incorrectes » qui ont laissé croire que l’arrière
grand-père maternelle de Lee etait un catholique allemand. Polly a
trouvé des preuves montrant que cet arrière grand-père, Mozes Hartog
Bosman, était issu d’une famille juive néerlandaise d’origine allemande.

Bosman est né à Rotterdam en 1839, de très jeunes parents Hartog Mozes Bosman et Anna de Vries. Son père était un boucher juif.

« [Mozes] ne souhaitait pas reprendre l’entreprise de son père », explique Polly. « Quand il était adolescent, Bosman a rejoint la Compagnie néerlandaise des Indes orientales et a sauté sur un bateau vers l’autre bout du monde, pour finir à Hong Kong ».

« Il faisait partie de ces garçons qui voulaient de l’aventure », ajoute Polly. « Il aurait pu mourir à tout moment au cours du trajet. »

L’arrière grand-père juif néerlandais de Bruce Lee, Mozes Hartog Bosman, vers1880. (Crédit : Matthew Polly)

En 1866, il est devenu le consul néerlandais à Hong Kong, où il a
laissé un héritage complexe. Il avait acheté une concubine chinoise
nommée Sze Tai, avec qui il a eu 6 enfants. Selon Polly, ils sont tous
devenus « très riches, les plus riches de Hong Kong ».

L’un de leurs fils, Ho Kom-tong avait une épouse, 13 concubines et
une maîtresse britannique. Avec cette dernière, il a eu son 30e enfant,
une fille, Grace Ho, la mère de Bruce Lee.

A cette époque, Bosnan était déjà parti. Il s’était impliqué dans ce
que l’on appelait à l’époque la traite des coolies, et avec d’autres
commerçants de Hong Kong, ils vendaient des travailleurs chinois à des
« contrats d’exploitation » pour travailler sur les chemins de fer
américains, détaille Polly.

Mais Bosnan a fait faillite et abandonné sa famille pour la
Californie. Il a changé son nom et est devenu Charles Henri Maurice
Bosman. « Il n’a plus revu plus sa famille », ajouté Polly.

Bosman a construit une nouvelle famille, après avoir épousé la fille
d’un riche homme d’affaires impliqué dans le commerce avec la Chine. Ils
ont émigré en Angleterre où il a été enterré dans un cimetière
chrétien.

« Il est possible qu’il se soit converti », spécule Polly.

Polly pense que l’histoire du juif néerlandais « aurait fait un bon
film », mais il y a un autre retournement de situation. Certains doutent
du fait que le grand-père de Bruce Lee, Ho Kom-tong, était le fils
biologique de Bosman.

Les six enfants chinois de Bosman, explique Polly, « avaient tous
l’air différents ». Ho Kom-tong était l’enfant aux traits « les plus
chinois de tous les fils ».

« Des rumeurs circulent sur une éventuelle liaison entre la concubine
et un homme chinois – et que Mozes serait le père légitime mais pas le
père biologique », précise Polly. « Si c’est vrai, alors il n’y a pas
d’ascendance juive. »

Mais Polly ajoute qu’aucune preuve ne peut corroborer les rumeurs
d’une liaison. Les « enfants eurasiens sont souvent différents au sein
d’une même fratrie. Bruce avait l’air plus chinois que ses frères Robert
et Peter ».

La fratrie Peter, Agnes, Grace, Phoebe, Robert, et Bruce Lee, vers 1956. (Crédit : Matthew Lee)

Polly s’interroge également sur « la possibilité qu’une concubine
chinoise, à Hong Kong dans les années 1860, mariée à un commerçant
européen, ose « avoir une liaison extra-conjugale. » « Et »,
souligne-t-il, « Ho Kom-tong disait officiellement que Mozes Hartog
était son père, sur sa carte d’identité. »

« En ce qui me concerne, Mozes Hartog Bosman était le père de Ho Kom-tong », avance Polly.

L’histoire de la généalogique juive de Bruce Lee a fait l’objet d’une
vidéo, réalisée par BimBam, un producteur de contenu éducatif.

« J’adore », s’exclame Polly. « C’est parfait. Elle traite le sujet avec légèreté tout en faisant connaître cette histoire fascinante dont personne n’a jamais entendu parler – la vie de Mozes Hartog, qui a conduit jusqu’à Bruce Lee, le plus grand artiste martial de kung fu de tous les temps. »

Une star est née

Lee est né à San Franciso, en 1940, avant de revenir vivre à Hong
Kong sous occupation japonaise durant la Seconde Guerre mondiale. Seul
un tiers de la population de Hong Kong a survécu à la guerre.

« Les atrocités que les Japonais ont commises contre les Chinois sont
effarantes », déplore Polly, évoquant un bilan de 50 millions de morts.
« C’était aussi dramatique que vous l’imaginez. Ses première
expériences dans le monde étaient celles d’une vie dans un pays en
guerre. »

Bruce Lee en 1946. (Crédit : domaine public)

C’est à Hong Kong après la guerre que Lee est devenu une jeune star
de cinéma, dans des films qui n’avaient rien à voir avec les arts
martiaux. Il s’est également formé aux combats anciens, mais a eu une
adolescence troublée. Pour changer de vie, il est parti vivre aux
Etats-Unis à l’âge de 18 ans.

Polly établit des parallèles entre les expériences des immigrants
chinois et juifs aux Etats-Unis, notamment au niveau de la
discrimination dont Lee et les immigrants chinois ont fait l’objet.

« Ce n’est pas propre aux Chinois », explique Polly. « Les immigrants juifs, italien, irlandais étaient d’abord accueillis comme de la main-d’oeuvre bon marché, avant de [subir] le racisme et la discrimination. »

Mais, dit-il, « l’histoire chinoise n’est pas racontée comme les
autres. Ils étaient le premier groupe d’immigrants à voir adopter une
loi les excluant, le Chinese Exclusion Act, basé sur leur pays
d’origine ». Adoptée en 1882, la loi n’a été abrogée que durant la
Seconde Guerre mondiale.

« Il y avait des émeutes [anti-chinois], des pogroms », raconte Polly. « Ils les chassaient des villes, les regroupaient dans des Chinatowns, c’est à dire des ghettos. C’était le seul endroit de San Francisco où il avaient le droit d’acheter un bien, pour s’assurer qu’ils n’iraient pas vivre ailleurs. Il y avait une discrimination importante, similaire à celle du peuple juif en Europe. »

Bruce Lee avec son fils Brandon, blond aux yeux gris, vers 1966. (Crédit : domaine public)

Mais il y avait aussi des exemples de tolérance. Quand Lee a commencé
à enseigner les arts martiaux aux Etats-Unis, son premier élève, Jesse
Glover, était afro-américain.

« A cette époque, les communautés chinoise et afro-américaine étaient en conflit », explique Polly. « Bruce ne se souciait pas de la race ou de l’ethnie, tant que vous étiez sincère. Sa première classe était le groupe d’étudiants le plus diversifié de l’histoire du kung fu. »

Lee a également appliqué la tolérance en épousant Linda Emery, son
amour de lycée, aux origines suédoises et allemandes. Selon le livre,
Lee « parlait fièrement à tout le monde » des traits de son fils
Brandon, le décrivant comme le seul chinois aux cheveux blonds et aux
yeux gris.

Briser le plafond de celluloïde

Le seul endroit où Lee a eu du mal à se faire accepter, c’était
Hollywood, et ce, même après son premier succès en tant que Kato, maître
des arts martiaux, dans la série télévisée « The Green Hornet ».

« Personne n’avait encore vu de maître d’arts martiaux asiatique dans une série télévisée occidentale », fait remarquer Polly.

Après la fin de la série, Lee « s’est démené pour devenir une star
des arts martiaux au cinéma, endossant des rôles de héros les uns après
les autres », relate Polly. « Hollywood ne pensait pas que le public
l’accepterait. »

Finalement, Lee est revenu à Hong Kong, où il a incarné un maître
d’arts martiaux dans les films « Big Boss », « La Fureur de vaincre » et
« La Fureur du dragon ».

Bruce Lee en tant que Kato dans ‘The Green Hornet,’ en 1967. (Crédit : domaine public)

Ces films sont devenus « les plus grands succès que l’Asie du sud-est ait connu », affirme Polly.

Cela nous mène jusqu’à « Opération Dragon », la première coproduction
entre Hong Kong et Hollywood. Ce film a été le premier film sur le kung
fu en langue anglaise. Produit avec un budget d’un million de dollars,
le film a généré 90 millions de dollars de recettes.

« J’étais sidéré de voir quelqu’un se battre comme ça », raconte Polly. « Il avait l’air surhumain. »

Et pourtant, quand le film est sorti, le 26 juillet 1973, le contexte
était tragique. Lee était décédé six jours plus tôt, dans des
circonstances mystérieuses, selon Polly.

« En écrivant ce livre, je savais que j’allais devoir en parler »,
indique Polly. Dans son livre, il propose « une nouvelle théorie sur sa
mort : il serait mort d’une insolation ».

Lee a été enterré au Lake View Cemetery de Seattle, qui comporte deux
sections. « Une toute petite section chinoise et une plus grande pour
les Caucasiens », précise Polly. « Ils ont demandé s’ils voulait être
enterré « avec son peuple ». Il a choisi d’être enterré dans la section
blanche du cimetière.

A son enterrement, Glover, son ancien élève est resté près de sa
tombe, s’est déchaussé, et a jeté la dernière pelletée de terre.

« Imaginez un Afro-américain remplir une tombe chinoise dans un cimetière pour Blancs à Seattle », décrit Polly. « C’est une expérience profondément américaine. »