Le mouvement trans devient de plus en plus violent : normal, ce sont des hommes !

[Source : dreuz.info]

« Seules les femmes ont leurs règles. »

J. K. Rowling

Par Jean-Patrick Grumberg

Apparemment, des personnes armées de couteaux menacent les salles de spectacles.

Le week-end dernier, les autorités ont annoncé qu’il y aurait des fouilles de sacs et des détecteurs de métaux lors d’un spectacle à guichets fermés pendant le Festival d’Édimbourg, en Grande-Bretagne. Le lieu prend également une mesure sans précédent, à savoir la mise en place d’un système de fouille pendant le spectacle.

Qu’est-ce qui a bien pu effrayer ce vénérable club de comédie ? Pourquoi ce spectacle d’Édimbourg a-t-il besoin de toute cette sécurité renforcée ? Une féministe.

La vedette est en fait une féministe éminemment critique à l’égard des théories du genre. En l’occurrence, il s’agit de la députée Joanna Cherry. Et la menace de violence vient du mouvement « transactiviste ».

Il n’y a aujourd’hui au Royaume-Uni qu’un seul courant activiste qui menace de violence ses opposants politiques

Alors que Just Stop Oil et d’autres écoactivistes sont prêts à enfreindre la loi en bloquant des routes et en perturbant des événements culturels, seule la foule trans représente une menace de violences physiques.

Le fait même qu’il y ait maintenant une menace crédible de violence contre l’apparition de Joanna Cherry à Édimbourg démontre amplement le tournant sombre qu’a pris le militantisme trans. Il fut un temps où les activistes trans se seraient contentés de faire taire et d’humilier les femmes qui avaient la témérité de parler de leurs droits. Cette époque est révolue depuis longtemps.

En mars dernier, un ancien étudiant d’une école de Nashville, Tennessee, qui s’identifie comme transgenre, a assassiné trois enfants âgés de neuf ans et trois adultes dans une école chrétienne privée.

Audrey Elizabeth Hale a finalement été tué par la police après une confrontation avec les agents. Hale possédait un manifeste que les autorités refusent de rendre public, jusqu’à ce jour. Des procès sont en cours.

Une menace visant presque exclusivement les femmes

  • Au début du mois, Sarah Jane Baker, un militant trans violent qui a purgé une peine de 30 ans pour enlèvement et tentative de meurtre, a appelé la foule, lors de la « marche des fiertés+Trans » de Londres, à « frapper » les TERF (c’est-à-dire les femmes critiques à l’égard des théories du genre) « dans leur putain de visage ».
  • L’auteure de Harry Potter JK Rowling s’est retrouvée malgré elle la cible des trans. Gretchen Felker-Martin, un auteur transgenre, après avoir condamné le New York Times pour sa défense de Rowling, a carrément menacé de lui trancher la gorge.

« Il y a du sang sur les mains de Rowling », a tweeté Felker-Martin.« S’ils avaient tous une seule gorge, mec ».

Cela a été perçu comme une menace à peine voilée de trancher la gorge de JK Rowling, suite à la mort par arme blanche d’un adolescent transgenre pour lequel Felker-Martin tient Rowling responsable.

  • En 2021, trois activistes trans ont doxé (publié l’adresse personnelle) Rowling sur Twitter. Subséquemment, elle a déclaré qu’elle avait reçu « tellement de menaces de mort que j’aurais pu en recouvrir toute la maison » et que « des familles ont été mises dans un état de peur et de détresse » par des activistes transgenres.
    Rowling a révélé qu’elle et d’autres femmes qui se sont exprimées sur les questions de genre sont confrontées à des « campagnes d’intimidation », de traque et de harcèlement, mais a juré qu’elle ne se laisserait pas réduire au silence.
  • Rowling a depuis déclaré qu’elle était « consternée » d’entendre diverses femmes qui s’étaient exprimées sur les questions de transgenre, y compris celles qui n’étaient pas des célébrités, et qui avaient subi des abus, y compris des menaces de viol.

« Aucune de ces femmes n’est protégée comme je le suis », a-t-elle déclaré ».

  • En novembre 2022, plusieurs militants transgenres ont menacé un groupe de manifestantes en faveur des droits des femmes lors d’un rassemblement à Manhattan, déclarant qu’ils allaient « frapper » les participantes.
    Le rassemblement « Let Women Speak » était une tournée nationale destinée à donner aux femmes une tribune pour parler des effets négatifs de l’idéologie du genre.
    L’événement a été considéré comme « transphobe » et des activistes trans ont commencé à menacer violemment les participantes au rassemblement.
  • Un militant transgenre, Tara Jay, a averti les femmes qui tentaient de l’empêcher d’utiliser les toilettes pour femmes que « ce sera la dernière erreur que vous ferez » dans une vidéo terrifiante.
    Jay, qui a commencé une « transition » en 2017, a également exhorté d’autres personnes transgenres et LGBTQ à acheter des armes à feu pour leur propre sécurité.

Pour faire taire les critiques de l’islam, ils ont inventé l’islamophobie. Pour faire taire les féministes, ils ont inventé la transphobie

En mars de cette année, une réunion intitulée « Réduire les femmes au silence : Liberté académique et pensées impensables », au cours de laquelle trois éminents professeurs présentaient leur combat en faveur de la recherche fondée sur le sexe a été menacée par des activistes qui ont tenté d’empêcher cette réunion de se tenir.

La réponse des activistes trans aux femmes universitaires qui parlent de la façon dont les accusations de « transphobie » sont utilisées pour les faire taire est d’essayer de les faire taire pour ne pas le dire.

« Nous pensons que cet événement ne devrait pas avoir lieu », disait une pétition sur Change.org, affirmant « qu’elle encouragera la transphobie… et que cela se fera au détriment de la sécurité des personnes trans ».

Les mêmes méthodes que pour faire interdire les invités conservateurs et les empêcher de parler dans les universités.

Tout est parti d’une phrase

J. K. Rowling

Les menaces ont commencé en 2019, lorsque Rowling, une féministe, a critiqué, dans un tweet, l’utilisation de l’expression « personnes qui ont leurs règles » et dit que seules les femmes ont leurs règles.

Rowling, conformément à son engagement qu’on ne la ferait pas taire, a écrit un essai en 2020 pour expliquer son point de vue sur les points d’affrontement entre le féminisme et le mouvement transgenre.

Pour les trans, « il ne suffit pas que les femmes soient des alliées trans. Les femmes doivent accepter et admettre qu’il n’y a pas de différence matérielle entre les femmes trans et elles-mêmes », écrit Rowling.

« Comme de nombreuses femmes l’ont dit avant moi, poursuit Rowling, “la femme” n’est pas un costume. La “femme” n’est pas une idée dans la tête d’un homme. La “femme” n’est pas un cerveau rose, un penchant pour les [chaussures] Jimmy Choos ou n’importe quelle autre idée sexiste aujourd’hui présentée comme progressiste ».

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Jean-Patrick Grumberg pour Dreuz.info.

Sources consultées pour cet article :




L’homme d’aujourd’hui entre Dieu et son singe

[Source : telegra.ph]

Par Iurie Roșca

J’ai trouvé ce texte à travers mes articles des trois dernières années qui sont rassemblés dans le livre à paraître « The Fall from Capitalism to Technocracy. Notes from a dissident under the New World Order » [De la chute du capitalisme à la technocratie. Notes d’un dissident sous le Nouvel Ordre Mondial]. J’ai agrandi un peu ce texte et je le présente ci-dessous dans sa version anglaise.


Au cours de l’année 2020, nous avons découvert l’une des causes profondes qui empêchent de nombreuses personnes de comprendre l’essence des événements de la pandémie de Covid-19 et les objectifs ultimes de ce projet mondial. Il s’agit d’une infirmité spirituelle et intellectuelle extrêmement grave, à savoir l’absence d’une perspective chrétienne de la vie. D’où l’incapacité de saisir par l’esprit toute la dimension mondiale et les enjeux eschatologiques de cette opération. D’où l’incapacité à rassembler des composantes apparemment disparates de la réalité, telles que le gel économique mondial et l’assignation à résidence, l’imposition de masques et les vaccinations forcées, le développement rapide du réseau 5G, l’expansion de la robotique et de l’Intelligence Artificielle, la puce électronique, la suppression de l’argent liquide et l’annulation de la propriété privée, la dépopulation et la numérisation complète du monde, le génie social et génétique, le Développement Durable et le changement climatique, la déruralisation forcée et l’urbanisation accélérée comme forme d’incarcération moderne, et la censure de l’internet.

En fait, sans être un expert dans tous ces domaines, n’importe quel homme de bon sens pourrait commencer à bien comprendre cette question en faisant appel à la vision chrétienne. En d’autres termes, pour comprendre les plans de l’Occultisme Mondial visant à réduire radicalement la population de la planète, à assassiner par vaccination, par puçage, par bombardement électromagnétique et par d’autres méthodes technologiques, et à établir un contrôle total sur les ressources et les personnes, la première tâche consiste à comprendre l’essence spirituelle, maléfique et démoniaque de l’élite mondialiste.

Malheureusement, la majorité des auteurs antisystème qui critiquent l’agenda mondialiste qualifient cette hyperclasse mondiale de psychopathes ou de fous. Cette clique est pourtant parfaitement rationnelle. Ceux que nous appelons les maîtres du jeu ne souffrent pas de déviations mentales, mais représentent la forme ultime de la perversion, et ce parce que, comme nous le savons, celui qui inverse les valeurs et renverse les hiérarchies n’est autre que « le prince de ce monde » (Jean 14:30), et que les soi-disant mondialistes ne sont que ses outils dociles et les hommes de paille qui couvrent le visage de ceux qui se trouvent derrière le rideau.

Ses enjeux ne sont pas économiques, même si la Grande Réinitialisation qu’il met en œuvre est basée sur le concept appelé Nouvel Ordre Économique Mondial. Le but ultime est d’assassiner en masse la population qui est devenue un boulet pour les maîtres du monde après le saut technologique qui permet de remplacer les ressources humaines par des ressources techniques. Et les survivants de cet holocauste planétaire seront réduits à l’état de sous-hommes, génétiquement modifiés par des vaccins et téléguidés par des moyens d’Intelligence Artificielle, dépourvus de toute autonomie de pensée et d’action.

Ainsi, la guerre de Satan contre Dieu et sa création entre maintenant dans une phase décisive et finale. Et l’homme, chacun d’entre nous, se trouve au cœur même de cette guerre spirituelle ou religieuse. Dans les conditions de cette guerre totale, soit l’homme s’allie consciemment à Dieu et combat donc ouvertement, par la prière et l’action quotidienne, soit il se joint à Satan, tombant dans ses pièges tentateurs. Il est impossible de se soustraire à cette réalité.

La chute de la cosmogonie et de l’anthropologie chrétiennes vers l’anthropocentrisme (rationalisme, positivisme, matérialisme) est une forme de déshumanisation, un obscurcissement de la raison. Arrivés à cette condition ou ce conditionnement intellectuel, la grande majorité de ceux qui contestent et exposent le Système opèrent avec la boîte à outils théorique inoculée par celui-ci au cours de plusieurs générations.

Les experts de notre camp révèlent et décrivent avec la plus grande compétence et responsabilité civique les aspects scientifiques et techniques des moyens par lesquels les serviteurs du Nouvel Ordre Mondial mettent en œuvre nos meurtres de masse et la distorsion de l’identité organique des êtres humains par la fusion du biologique, du physique et du technologique dans la Quatrième Révolution Industrielle prophétisée par Klaus Schwab et l’homme sombre à ses côtés Yuval Noah Harari. L’« Homo Deus » qu’il promeut n’est autre que celui promis par le serpent à Eve :

« Car Dieu sait que le jour où vous en mangerez, vos yeux s’ouvriront et vous serez comme des dieux, connaissant le bien et le mal. » (Gn 3,5).

L’homme augmenté n’est rien d’autre que l’homme démonisé.

Dans le camp de la résistance antimondialiste, nous avons de notre côté un nombre impressionnant de grandes personnalités qui guident notre combat d’idées contre les forces qui convoitent d’établir un gouvernement mondial tyrannique dans un très court laps de temps. Mais nous devons reconnaître que le système de coordonnées théoriques avec lequel ils opèrent est celui établi par la science moderne comme substitut à la vision religieuse du monde. En d’autres termes, alors que nous restons prisonniers d’une optique déformée, tronquée et façonnée selon les modèles de l’hérésie gnostique, nos ennemis savent très bien qui ils servent et qui est leur maître. Ils savent d’où viennent leur puissance et leur inspiration maléfiques, alors que nous aspirons à nous croire autosuffisants et autonomes.

Je ne me sépare pas du tout de mes camarades de lutte métapolitique qui sont incroyants ou d’autres religions. Au contraire, j’ai tout le respect et je suis sûr que face à un ennemi commun nous devons consolider nos forces au-delà de toute différence. Mais je me sens obligé de montrer la vulnérabilité de notre camp à nos adversaires. Ils ont choisi leur maître, nous avons rejeté le nôtre.

Le diable cherche à usurper le trône du roi du monde, à l’imiter, à parodier Dieu. C’est sa sinistre caricature. En ce sens, la définition du diable est bien connue, attribuée à Martin Luther : « Le diable est le singe de Dieu, qui est imité entièrement ». C’est que le diable n’a pas les qualités pour rivaliser avec Celui qui l’a aussi créé.

Et voilà qu’à l’aide de l’ennemi de l’humanité, obsédé par le pouvoir absolu et l’esprit de destruction de la création divine, arrive la Technologie. Celle-ci n’est pas neutre, ce n’est pas un simple outil de l’homme, elle a une profonde charge spirituelle de nature maléfique. Ce n’est pas la technologie au service de l’homme, mais l’homme serviteur de la technologie. De nombreux auteurs du XXe siècle, chacun avec ses moyens propres, comme Martin Heidegger, Jacques Ellul, Aldous Huxley, George Orwell et tant d’autres ont amplement démontré comment la technologie devient un moyen d’aliénation et d’asservissement de l’homme. En d’autres termes, la science sans la foi a des effets catastrophiques. Le scientisme, le positivisme, la technolâtrie sont en effet des outils démoniaques de destruction, de perversion, de mutilation de la création divine.

C’est ainsi que l’homme diabolique en est venu à se croire omnipotent, omniscient, omniprésent [ou voyant tout] et même immortel. L’œuvre du malin a atteint sa fin logique. La courbe descendante du monde moderne devient de plus en plus raide, et notre chute dans l’abîme de la technocratie diabolisée s’accélère de plus en plus. L’homme-masse (mais aussi l’homme-masque !) vit comme si de rien n’était, tend le bras pour recevoir le vaccin salvateur et se prépare avec joie à la folie du paradis terrestre offert par la technocratie démoniaque.

Comment les dissidents répondent-ils à ces défis ? Seulement par des commentaires compétents et des analyses pertinentes ? Est-ce suffisant ?

Sommes-nous encore capables de nous laisser envahir par la nostalgie du Paradis ? Sommes-nous capables d’invoquer le nom de Jésus-Christ sans craindre d’affecter notre prestige académique ? Pouvons-nous encore retrouver le sens mystique de la Croix ?




Tout ce que vous devez savoir sur le variant « Eris » de la Covid

[Source : off-guardian.org]

Par Kit Knightly

La grande nouvelle de ces derniers jours, c’est que le « Covid » est de retour… à nouveau. Cette fois, il s’agit du variant « Eris », nommé d’après la déesse grecque des conflits et de la discorde, qui serait à l’origine d’un pic de cas pour la première fois depuis… on ne sait combien de temps.

L’essentiel des articles consacrés à cette maladie explique en détail comment elle est censée être liée à Omicron ou Arcturus ou à tous les autres noms qui font la une des journaux.

Ça, ou les symptômes.

Il s’agit d’un écoulement nasal, d’un mal de gorge et… de tout le reste. La seule chose digne d’intérêt à mentionner ici est que la « perte de goût ou d’odorat » — longtemps vendue comme la carte de visite de Covid — n’est plus considérée comme un symptôme courant.

Yahoo a même rapporté — sans la moindre ironie — que la prétendue hausse des « cas » était due au fait que les gens passent plus de temps à l’intérieur :

Le mauvais temps, qui incite les gens à passer plus de temps à l’intérieur, et la baisse de l’immunité ont été incriminés pour expliquer cette hausse.

… une position particulière, étant donné que le confinement est censé avoir aidé, la dernière fois.
Quoi qu’il en soit, sans plus attendre, voici tout ce qu’il faut savoir sur le variant Eris :

C’est des conneries.
Comme tous les autres.

[Voir le dossier Vaccins et virus]

Il n’y a rien d’autre à dire, n’est-ce pas ?

Bien sûr, les médias préparent des balles molles pour que nous puissions les balancer, en parlant à nouveau de « symptômes » et de « taux d’infection », comme si les trois dernières années n’avaient pas rendu tous ces mots vides de sens. Mais nous avons — ou devrions avoir — largement dépassé le stade de l’argumentation à contre-courant.

Nous savons tout ce qu’il y a à savoir sur les symptômes — ils sont « généralement légers » et « semblables à ceux de la grippe », parce que la Covid n’est rien d’autre que des maladies respiratoires endémiques rebaptisées. Nous savons que les statistiques de décès sont inventées et que les tests ne fonctionnent pas, sauf pour fabriquer des cas.

Nous savons tout cela, même cette répétition n’est pas nécessaire, pour être honnête.

Le seul aspect d’Eris qui vaille la peine d’être discuté est la raison pour laquelle il est dans les journaux, et même cette réponse est plus brève que d’habitude.

Eris existe parce que la vague de chaleur « Cerberus » est terminée et que le mois de juillet a été anormalement froid et humide au Royaume-Uni. Parce que l’automne va bientôt s’installer et qu’il n’y a plus d’événements sportifs majeurs à perturber pour Just Stop Oil [Stop au pétrole] pendant un certain temps.

En bref, Eris est ce qui arrive lorsque les gens refusent de paniquer à propos du changement climatique.

En fait, nous pouvons probablement nous attendre à ce que les journaux fassent le lien entre Eris et le climat dans les prochains jours.

Le problème, c’est que, tout comme pour le changement climatique, les mots ne peuvent effrayer les gens que pendant un certain temps. Les médias ont tellement répété « réchauffement climatique » que les mots ont perdu leur sens, et ont rempli les journaux de tant de prédictions apocalyptiques qui ne se sont jamais réalisées que les gens se sont engourdis, ils les filtrent maintenant même s’ils ne s’en rendent pas compte.

Il en ira de même pour la Covid ; plus ils la ramèneront pour faire peur, moins les gens vont sursauter.

C’est probablement la raison pour laquelle ils préparent le terrain pour « la prochaine pandémie » de la « maladie X ».




Louis-Ferdinand Céline et la robotisation du monde et des gens

Par Nicolas Bonnal

Comme Saint-Exupéry(([1] Saint-Exupéry  : « Deux milliards d’hommes n’entendent plus que le robot »)) et Bernanos, Céline combat les robots. Le mot « robot » revient trente-sept fois dans Bagatelles pour un massacre, ce qui est énorme. Car comme je l’ai montré ce que combat Céline dans les Pamphlets c’est le monde moderne ; voyez dans mon livre le chapitre sur le Loup des steppes, ouvrage jadis en vogue, et qui lutte aussi — comme Stefan Zweig à la même époque, qui préféra mourir au Brésil (dans une ville magique, Petrópolis, où j’ai vécu deux fois) que vivre riche à Hollywood dans la terre de la grande uniformisation qu’il avait magnifiquement dénoncée.

Comme les robots ont gagné la partie, et que l’on est déjà remplacés, numérisés, transsexuels, lobotomisés, éliminés et même affamés par les autorités US en la matière (redécouvrir Georges Duhamel), il me semble important de citer quelques bonnes pages céliniennes sur les robots (mot inventé dans les années vingt par Carel Capek).

On commence p. 102 :

« C’est le français idéal pour Robots. L’Homme véritablement, idéalement dépouillé, celui pour lequel tous les artistes littéraires d’aujourd’hui semblent écrire, c’est un robot. On peut rendre, notons-le, tout Robot, aussi luisant, “lignes simples”, aussi laqué, aérodynamique, rationalisé qu’on le désire, parfaitement élégantissime, au goût du jour. Il devrait tenir tout le centre du Palais de la Découverte le Robot… Il est lui l’aboutissement de tant d’efforts civilisateurs “rationnels”… admirablement naturalistes et objectifs (toutefois Robot frappé d’ivrognerie ! seul trait humain du Robot à ce jour)… Depuis la Renaissance l’on tend à travailler de plus en plus passionnément pour l’avènement du Royaume des Sciences et du Robot social. Le plus dépouillé… le plus objectif des langages c’est le parfait [168] journalistique objectif langage Robot… Nous y sommes… Plus besoin d’avoir une âme en face des trous pour s’exprimer humainement… Que des volumes ! des arêtes ! des pans ! et de la publicité !… et n’importe quelle baliverne robotique triomphe ! Nous y sommes… »

Puis Céline parle de nos écrivains modernes qu’il ne supporte pas (on sait qu’il pense que l’on a perdu le combat littéraire au seizième siècle quand le latin-grec d’Amyot traducteur de Plutarque s’est imposé à notre langue) :

« Ils pontifient en style “public”, impeccable, envers et contre tout, saltimbanques, devins cocus… Ils grandissent avec leur cuirasse… Ils crèvent avec leur cuirasse, dans leur cuirasse, étreints, bandagés, saucissonnés au plus juste. bouclés, couques, polis, reluisants robots, scaphandres rampants sous l’attirail énorme, emprunté de dix mille tuyaux et ficelles à peu près immobiles, presque aveugles, à tâtons, ils rampent ainsi vers le joli but lumineux de ces existences, au fond au fond ténèbres… la Retraite… Il n’émane des pertuis de leur armure, des fissures de ces robots “d’élite” que quelques gerbes, bouquets graciles, d’infinis minuscules glouglous, leurs bulles qui remontent à l’air libre. On ne les félicite jamais de ce qu’ils sont enfin parvenus à crever un jour, dépecer leur extraordinaire carcan métallique, mais au contraire de ce qu’ils réussissent parfois à s’harnacher encore plus pesamment que la veille… »

Il y a un aspect nietzschéen chez Céline : le lion contre le chameau. Il y a aussi un aspect guénonien : la Renaissance qui avec le siècle de Louis XIV mène aux catastrophes culturelles ; Balzac, Nerval ou Flaubert (dans sa correspondance) en avaient pris conscience. L’âme française disparaît peu à peu aux temps modernes, quand les latinistes-hellénistes-grammairiens-Vaugelas-femmes-savantes prennent le pouvoir (Bernanos en parle très bien aussi — et du paganisme gréco-romain et du culte étatique qui va avec).

Le robot perdure (le passage est tordant et on pense aux deux robots gay et trottinette de la Guerre des étoiles !) :

« Chaque fois, qu’ils s’agitent un peu ou beaucoup ça remue… ça bouge… il en sort des petits bruits insolites, des grêles tintements, des petites fausses notes. Et puis c’est marre, et puis c’est tout… L’invasion surréaliste, je la trouve absolument prête, elle peut déferler sans hésitation, par l’effet de la loi du nombre… Il ne reste pour ainsi dire plus rien devant l’art Robot, prêt à fondre. »

Dans mon livre sur internet j’avais insisté sur l’importance luciférienne — progressiste du Wunderkammer, du cabinet de curiosités. Céline :

« Je ne vois rien dans ces babioles qui puisse vraiment nous passionner… de quoi réveiller une vraie mouche, une mouche vivante, une mouche qui vole… la cause me paraît entendue, Renaissance, naturalisme, objectivisme, surréalisme, parfaite progression vers le Robot. Nous y sommes. »

Autre bel exemple de haine littéraire :

« M. Giraudoux, c’est un fait bien pertinent, fignolise quand il s’y donne, tout aussi bien que Prout-Proust. M. Paul des Cimetières Valéry mousse, picore, disparaît dans les vagues, beadekerinne, unanimise, surréalise s’il le faut comme un Romain… reparaît au bord comme Maurras, revient en Barrès, se perd encore, bergsonise, entesté, nous nargue de petits riens… »

Laissons de côté les « juifs » (une manière de dire chez lui) et allons au grain comme on dit chez moi :

« Une bonne standardisation littéraire internationale, bien avilissante, bien ahurissante, viendrait en ce moment fort à point, parachever l’œuvre d’insensibilisation, de nivellement artistique que les Juifs ont parfaitement accomplie déjà dans la peinture, la musique et le cinéma. Ainsi le cycle de la robotisation internationale des esprits serait chose parfaite. »

La machine à standardiser arrive avec entre autres le cinéma (je rappelle que pas mal de grands esprits Juifs la dénoncent, à commencer par Zweig, Bloom, Broch ou les plus grands cinéastes — Kubrick, Donen, Oz, Pollack…) :

« Le reste, tout ce qu’il ne peut absorber, pervertir, déglutir, saloper standardiser, doit disparaître. C’est le plus simple. Il le décrète. Les banques exécutent. Pour le monde robot qu’on nous prépare, il suffira de quelques articles, reproductions à l’infini, fades simulacres, cartonnages inoffensifs, romans, voitures, pommes, professeurs, généraux, vedettes, pissotières tendancieuses, le tout standard, avec énormément de tam-tam d’imposture et de snobisme La camelote universelle, en somme, bruyante, juive et infecte… Le Juif tient tous les gouvernements, il commande toutes les machines à standardiser, il possède tous les câbles, tous les courants, demain tous les Robots. »

Les robots ne se révoltent pas. Asimov avait raison : donc on a transformé les gens en robots, ce qui était facile, reconnaissons-le, voyez comment Lewis Mumford décrit l’antique mégamachine et comment l’immense et méconnu Lévi-Strauss décrit la construction des pyramides.

« Plus aucune révolte à redouter des individus pré-robotiques, que nous sommes, nos meubles, romans, films, voitures, langage, l’immense majorité des populations modernes sont déjà standardisés. La civilisation moderne c’est la standardisation totale. »

C’est là qu’intervient la culture industrielle moderne, très bien tancée par Debord mais aussi par Adorno :

« Les grands lupanars d’arts modernes, les immenses clans hollywoodiens, toutes les sous-galères de l’art robot, ne manqueront jamais de ces saltimbanques dépravés… Le recrutement est infini. Le lecteur moyen, l’amateur rafignolesque, le snob cocktailien, le public enfin, la horde abjecte cinéphage, les abrutis-radios, les fanatiques envedettés, cet international prodigieux, glapissant, grouillement de jobards ivrognes et cocus, constitue la base piétinable à travers villes et continents, l’humus magnifique le terreau miraculeux, dans lequel les merdes juives publicitaires vont resplendir, séduire, ensorceler comme jamais. »

Et le cinéma présumé juif (dont je suis un fervent défenseur) en prend pour son grade avec Hollywood :

« Àla vénération du super-confort, des superproductions ; des super-branlées platitudes youtres, aux supersmokings, super-cocktails, super-bagnoles, enfin toute la super-connerie mécanisante et robotisante des salles obscures, de ces cavernes cent mille fois plus abrutissantes que les pires idolâtriques catacombes des premiers siècles. Tous ces miséreux, ces serfs délirants, complètement vermoulus par la propagande “idéolochique” de la radio du film et du “cancan” délirent à présent de désirs matériels et de muflerie militante. Les chômeurs louent des smokings ! »

Alors rassurons-nous : nous sommes des robots depuis longtemps. Et à propos de ces Juifs hollywoodiens on pourra lire mon hommage à l’âge d’or de la comédie musicale ! On reverra aussi l’excellent Woody et les robots, un des Woody Allen les plus roboratifs-sic de sa grande époque.

Sources principales :

https://childrenofyhwh.com/multimedia/video/bibliotheque/bibliotheque/C%C3%83%C2%A9line/Bagatelles%20pour%20un%20massacre.pdf



La promotion de pseudo-maladies par l’industrie pharmaceutique et la surmédicalisation

[Source : tribunaldelinfaux.com]

Par Julie Levesque

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Connaissez-vous l’expression « disease mongering », le « façonnage de maladie » ?

Selon une édition spéciale de la revue médicale PLOS sur ce sujet en 2018, il s’agit de pratiques consistant à « “vendre des maladies” afin de promouvoir la vente de médicaments ».

Sur les comprimés :
Conquérez la timidité, améliorez votre mémoire, bonheur, meilleur sexe, pas de sautes d’humeur.

Dans l’article La stratégie de Knock, publié en 2017, le Collectif Formindep dénonce ces techniques lucratives qu’il décrit comme « un ensemble de pratiques destinées à accroître le marché d’un produit de santé par la création ou la modification d’entités nosographiques », ces dernières étant mieux connues sous le nom de « maladies ».

Créé en 2004, Formindep est une association française regroupant « des professionnels de santé, des patients et des citoyens soucieux de favoriser une formation professionnelle et une information, auprès du public, indépendantes, c’est-à-dire dégagées de toute influence d’organismes pouvant avoir d’autres finalités que l’intérêt seul des patients ».

Le Collectif ajoute dans l’article de 2017 :

« Ces pratiques visent à étendre le domaine de la maladie. Elles orientent les plans de recherche, soutiennent des actions de communication grand public, incitent les autorités sanitaires à lancer des campagnes de dépistage systématisé et biaisent la formation médicale continue et les recommandations de bonnes pratiques. » (Soulignements ajoutés)

Déjà-vu ?

Formindep écrit que ces pratiques prenaient une telle ampleur il y a une dizaine d’années que le Parlement européen a commandé un rapport à ce sujet en 2012 : Disease Mongering (Pseudo-Disease Promotion) (Le façonnage de maladie (la promotion de pseudo-maladies).

Voici le résumé du rapport :

« Le façonnage de maladies est la promotion des pseudo-maladies par l’industrie pharmaceutique dans le but d’en tirer des avantages économiques. Les fabricants d’équipement médical, les compagnies d’assurance, les médecins ou les groupes de patients peuvent également l’utiliser pour réaliser des gains monétaires ou exercer une influence.Cette pratique a augmenté parallèlement à la “médicalisation” de la société et à la croissance du complexe pharmaceutique. En raison des investissements massifs dans le marketing et le lobbying, de l’utilisation abondante d’Internet et des médias, et de l’émergence de nouveaux marchés, la question devient préoccupante, et les décideurs devraient être conscients de ses dangers et de ses conséquences. » (Soulignements ajoutés)

Par croissance du complexe pharmaceutique, on précise plus loin que cela comprend « son pouvoir et son influence ». Un exemple cité de pseudo-maladie est le trouble déficitaire de l’attention avec ou sans hyperactivité (TDAH).

Les auteurs du rapport notent plus loin que ce phénomène date des années 1990 :

« Un nombre croissant de publications médicales et scientifiques (en grande partie datant du début des années 90, mais plus particulièrement des dix dernières années) prouve l’émergence de ce phénomène. » (Soulignements ajoutés)

Ils concluent :

« Le façonnage de maladie (promotion des pseudo-maladies) est une réalitécompte tenu de la littérature scientifique disponible, en particulier dans les économies développées, les États-Unis, l’Australie et l’UE. » (Soulignements ajoutés)

Chez nous, on le sait, l’industrie est vénérée et les pilules ont la cote.

En avril 2021, TVA rapportait que les Québécois sont « les champions des médicaments » au pays :

En 2019, un média de l’UQAM, Pourquoi. media affirmait que le Québec était surmédicamenté en ce qui a trait au TDAH :

« Le Québec est un champion incontesté en ce qui a trait à la proportion d’adolescents qui consomment des médicaments reliés au trouble déficitaire de l’attention avec ou sans hyperactivité (TDAH). Dans les faits, le taux de prévalence de consommation au Québec est trois fois plus élevé que dans le reste du Canada.Le taux de prévalence du TDAH chez les adolescents québécois, lui, est de deux à trois fois plus élevé que celui observé dans la population mondiale. » (Soulignements ajoutés)

On explique ce phénomène, entre autres, par l’accès plus facile aux médicaments en raison des assurances et à « une panoplie de professionnels de la santé […] en droit de porter un diagnostic selon leur propre grille d’analyse ».

Parmi les types de façonnages de maladie, le Collectif Formindep cite ceux-ci :

  • « la transformation de facteurs de risque (hypercholestérolémie, hypertension artérielle, glycémie) en maladie définie par le franchissement de seuils de marqueurs (exemples : cholestérolémie, tension artérielle), indépendamment des caractéristiques cliniques du sujet. L’abaissement continu des valeurs considérées normales fait basculer mécaniquement un nombre croissant de personnes de l’état de santé à celui de malade et de client potentiel, et l’intensification des traitements accroît le marché par patient traité ;
  • l’élargissement de la définition des maladies par l’élargissement des critères diagnostiques, la création de pré-maladies (exemples : trouble cognitif léger, pré-diabète, ostéopénie) ;
  • la création de nouvelles entités nosographiques par le rassemblement de symptômes en syndromes et maladies (exemples : syndrome métabolique, fatigue chronique, fibromyalgie, maladie de Lyme chronique) ;
  • la pathologisation de conditions normales (exemple : ménopause, ostéoporose liée à l’âge, timidité, fluctuations de la libido). » (Soulignements ajoutés)

Les auteurs ajoutent que les campagnes de sensibilisation des maladies sont des campagnes de marketing déguisées, permettant « aux firmes pharmaceutiques d’atteindre directement le consommateur, contournant ainsi l’interdiction qui leur est faite de communiquer sur leurs produits ». C’est ainsi que, selon eux, le mois d’octobre est devenu le mois rose de la sensibilisation au cancer du sein et que novembre est devenu Movember, un mois bleu dédié à la santé masculine.

« Le message délivré suit un schéma invariable : il existe une maladie sournoise, avançant sans symptômes ou sous des symptômes anodins et peu spécifiques, beaucoup plus répandue et grave qu’on ne le croit, qu’il faut dépister et traiter tôt. Nombre de ces campagnes s’accompagnent de pseudo-tests (questionnaires) de dépistage qui se caractérisent par leur faible valeur prédictive positive, multipliant les faux positifs et alarmant à tort la population [4]

Si les bénéfices d’un dépistage et d’une prise en charge précoce sont indéniables dans certains cas, de nombreux travaux ont remis en question l’utilité de ces campagnes et ont permis de mettre en évidence les problèmes de santé publique liés au surdiagnostic, au surtraitement et à la iatrogénèse qu’elles entraînent [5].

Toutes ces pratiques concourent à multiplier le nombre de personnes étiquetées “malades”, la proportion des personnes à traiter parmi elles, et pour chacune à accroître l’intensité du traitement. Il s’agit d’un disease mongering à visée purement quantitative, jouant sur la définition des maladies pour accroître les volumes de ventes. » (Soulignements ajoutés)

On ne peut faire autrement que penser aux « malades asymptomatiques » à la lecture de ces pratiques de façonnage de maladies.

Ce phénomène, le Dr Sauveur Boukris l’avait déjà exploré dans son livre paru en 2013, La Fabrique de malades : Ces maladies qu’on nous invente.

Le résumé de ce livre regorge de parallèles avec la crise covid :

« Cholestérol, hypertension, cancer, dépression, ostéoporose, ménopause, etc. : et si l’on en faisait un peu trop ?L’excès de médecine nuirait-il à la santé ?

“Tout bien portant est un malade qui s’ignore”, disait le docteur Knock. Aujourd’hui, “tout bien portant est quelqu’un qui n’a pas eu de dépistage”. Des centaines de milliers de Français consultent à l’hôpital ou en cabinet pour pratiquer un bilan médical, radiologique ou biologique. Inquiets et prudents, ils pensent qu’il vaut mieux prévenir que guérir et comptent ainsi éviter une maladie silencieuse.

Dans ce livre, le docteur Boukris évoque la “médecine marketing” et montre comment on manipule médecins et malades en jouant sur les peurs, comment on médicalise nos vies pour pratiquer davantage d’examens biologiques, de radiographies et faire consommer toujours plus de médicaments.

Transformer des sujets bien portants en malades potentiels, tel est l’objectif de certains secteurs médicaux, privés ou publics, qui transmettent un message trompeur, lequel engendre de l’anxiété et génère un gâchis financier.

Surmédicalisation, surdiagnostic, surtraitement, ce document nous ouvre les yeux sur des pratiques du monde médico-industriel qui peuvent être nuisibles pour la santé et bouleverse de nombreuses idées reçues. » (Soulignements ajoutés)

Malgré toute la littérature pré-covid sur le façonnage de maladies, les journalistes n’ont pas abordé ce sujet pourtant révélateur des mécanismes trompeurs employés par une industrie qui commande la foi et envers laquelle trop de critiques sont qualifiées d’« antiscience » et de complotisme.

Douter des motivations profondes d’une industrie à but hautement lucratif n’a rien de complotiste. Au contraire, ces doutes sont fondés sur des phénomènes très bien documentés et répétitifs de manipulation, de fraude, de mensonges et de corruption, au point de satisfaire les critères du racket dans la loi américaine Racketeer Influenced and Corrupt Organizations Act (RICO) de 1970, comme l’explique Pete Gøtzsche dans Remèdes mortels et crime organisé. Comment l’industrie pharmaceutique a corrompu les services de santé, un livre publié aux Presses de l’Université Laval :

« Le racket consiste à commettre un certain type d’offense à plus d’une reprise. La liste des offenses qui constituent du racket inclut l’extorsion, la fraude, les infractions fédérales liées à la drogue, la corruption, les détournements de fonds, l’obstruction de la justice, l’obstruction de l’application de la loi, la subornation de témoins et la corruption politique. Les grosses pharmaceutiques s’adonnent si souvent à tout cela constamment qu’il ne peut y avoir aucun doute que son modèle d’affaires satisfait aux critères du crime organisé. » (Soulignements ajoutés)

Dans sa recension du livre, publiée sur le site de L’association canadienne de justice pénale, partenaire de la Société de criminologie du Québec, André Normandeau, criminologue et professeur à l’Université de Montréal écrit :

« Un rare livre criminologique écrit à la fois de façon populaire tout en étant bien assis sur la recherche de la vérité. Un jour, nous aurons besoin d’un autre Peter Gotzsche pour faire le procès scientifique de la pandémie du coronavirus, dit le Covic-19 (sic), en pensant aux lacunes “peut-être de nature criminelle” du monde médical et du monde politique qui n’ont pas prévu de façon satisfaisante la crise sanitaire que nous avons vécu en 2020 et qui n’ont pas préparé la réponse médicale à cette crise de façon appropriée, me semble-t-il. »

(Soulignements ajoutés)

Alors que bon nombre de citoyens se retrouvent devant les tribunaux pour avoir désobéi aux règles arbitraires et antiscientifiques mises en place en 2020, l’industrie s’en tire avec des profits records et quelques questions embarrassantes sur leurs injections de la part de députés qui font leur travail, comme on l’a vu en Australie le 3 août dernier (audiences intégrales).

Les représentants de Pfizer n’ont jamais répondu à la question « Pfizer a-t-il testé l’efficacité de son vaccin covid pour arrêter ou baisser la transmission du virus ? » :

En 2023, le slogan « sûr et efficace » a perdu énormément de crédibilité et les représentants des pharmaceutiques ne font pas bonne figure lorsqu’ils tentent de le justifier… en répétant que leurs injections sont sûres et efficaces, malgré les preuves du contraire établies par de nombreux chercheurs indépendants qualifiés, comme le World Council for HealthDoctors for Covid Ethics et un groupe de chercheurs danois, ayant découvert des différences considérables dans l’incidence d’effets secondaires entre les lots d’injections, dont un provoquant des effets secondaires 1 fois sur 20.

Cette étude est bien vulgarisée par le Dr John Campbell dans cette vidéo :

Comme l’explique Lynn Payer dans un livre avant-gardiste sur le sujet publié en 1992, Disease-Mongers : How Doctors, Drug Companies, and Insurers Are Making You Feel Sick (Les façonneurs de maladies : Comment les médecins, les sociétés pharmaceutiques et les assureurs vous font sentir malade) :

“Essayer de convaincre les gens qu’ils sont malades ou ceux qui sont légèrement malades qu’ils sont très malades est très lucratif.”

Essayer de convaincre les gens qu’ils risquent d’être malades l’est peut-être encore plus.




Civitas ne doit pas être dissoute, mais combattue intellectuellement

Par Lucien SA Oulahbib

Comme d’habitude, la démocrature qu’est devenu le pouvoir, ultra-minoritaire (16,47 % des inscrits) macronien, surtout depuis la nuit du 5 août 2021 (et celle à venir, mais déjà là du 25 août 2023) envisage de casser un thermomètre de plus, en l’occurrence ici l’association Civitas se revendiquant d’obédience chrétienne, au lieu d’observer d’une part qu’il ne faut pas confondre expression et trouble effectif à l’ordre public, et d’autre part que l’on ne combat pas des idées en interdisant leur capacité de s’afficher publiquement.

Concernant le premier point, il ne semble pas que l’association Civitas s’en soit prise à des synagogues, des mosquées, des pagodes en les attaquant physiquement comme c’est au contraire le cas de nombreuses églises et d’Enzo et Mattéo en France et dans le monde avec une impunité grandissante (surtout à l’encontre de policiers municipaux)

Quant au second point, il est préférable au contraire de contre-argumenter sereinement en avançant par exemple à son encontre que Civitas, se prétendant chrétienne, ne peut par conséquent expliquer que les problèmes migratoires proviendraient, au tout départ, de « la naturalisation de juifs en 1791 », car ce serait, là, prendre une position « hérétique » aux antipodes d’une part des racines de la destinée française basée sur la « nation » et non la « race » (comme l’indique Jacques Bainville — fin du 1er paragraphe), d’autre part il convient benoîtement de rappeler que les premiers chrétiens étaient… juifs, à commencer par Jésus…

Rappelons aussi que Clovis, en devenant chrétien, a tracé le chemin ensuite renforcé par les Capétiens posant la France comme gardienne (au sens fort, au sens platonicien) de l’Église dont elle est « la fille aînée » ; d’où d’ailleurs l’idée de certains cherchant plutôt à briser ce lien à baser la nation française sur sa pureté « bleue » à écarter donc le christianisme du fait même de ses origines juives, s’enfonçant plutôt alors dans le paganisme, l’ésotérisme, le culte du surhomme blond aux yeux bleus, etc., qui en se recoupant provenant de la droiche et de la gaute aboutit aux lois raciales vichyste visant à écarter les juifs, français (Pétain ayant eu les pleins pouvoirs grâce à une majorité… radicale et socialiste).

Certes, aujourd’hui, certains veulent en quelque sorte reproduire ces lois en les inversant : serait ainsi écarté tout non « racisé », l’autochtone mâle blanc hétérosexuel en particulier, et pourtant parmi les velléitaires de ce projet l’on ne trouve guère de « juifs » et bien plus de patronymes typiquement « français » que le terme « enjuivé » ne peut toujours guère éluder…

Et Civitas en faisant cette (piètre) analyse sur la « naturalisation », tout en demandant de revenir à une situation « d’avant 1789 » représente en son fond cette propension défensive négativiste d’un certain souverainisme français et par extension de toute pensée en recul, posant que « la » cause de son déclin serait, toujours, exogène ou alors induite, toujours, par des « impurs », qu’il faut donc épurer, tout en recherchant des boucs-émissaires adéquats alors que les dérives nihilistes sansfrontièristes ont commencé en France avec un « noble » nommé Giscard « d’Estaing »

Quant au ministre de l’Intérieur Darmanin, préparant sans doute 2027 en sourdine, pense tendre un piège à tous ceux qui s’offusqueraient d’une telle décision (soutenue par la gaute mélenchonienne) de dissoudre ainsi Civitas (en les traitant bien sûr « d’extrême-droite ») alors qu’il dévoile ce faisant et de plus en plus les fondements profondément totalitaires d’un pouvoir sectaire qui n’a décidément rien compris au fondement de la démocratie moderne basée sur la liberté d’opinion (article 10 de la DDHC) sans parler de la liberté en général le droit de propriété et la résistance à l’oppression (article 2…).

C’est pitoyable, indigne, et, en même temps, guère étonnant au vu du degré zéro atteint par la vie politique et intellectuelle sévissant aujourd’hui en France alors que celle-ci mériterait bien mieux…




La vie, la mort et la réincarnation dans la tradition juive

[Source : Torah-Box]




Saint-Exupéry  : « Deux milliards d’hommes n’entendent plus que le robot »

Par Nicolas Bonnal

Une admirable lettre de Saint-Exupéry au général X : « Deux milliards d’hommes n’entendent plus que le robot »1

Pilote de guerre, Saint-Ex est placé pour parler de la technologie ; or celle-ci anéantit le combat et le goût du combat et le voyage et le goût du voyage.

Il écrit donc dans sa lettre :

« Je viens de faire quelques vols sur “P-38”. C’est une belle machine. J’aurais été heureux de disposer de ce cadeau-là pour mes vingt ans. Je constate avec mélancolie qu’aujourd’hui, à quarante-trois ans, après quelque six mille cinq cents heures de vol sous tous les ciels du monde, je ne puis plus trouver grand plaisir à ce jeu-là. Ce n’est plus qu’un instrument de déplacement — ici, de guerre. Si je me soumets à la vitesse et à l’altitude à un âge patriarcal pour ce métier, c’est bien plus pour ne rien refuser des emmerdements de ma génération que dans l’espoir de retrouver les satisfactions d’autrefois. Ceci est peut-être mélancolique, mais peut-être bien ne l’est pas. »

Il a redécouvert par hasard le goût du déplacement en carriole, le goût du cheval, du mouton, des oliviers :

« Ceci est peut-être mélancolique, mais peut-être bien ne l’est pas. C’est sans doute quand j’avais vingt ans que je me trompais. En octobre 1940, de retour d’Afrique du Nord où le groupe 2-33 avait émigré, ma voiture étant remisée, exsangue, dans quelque garage poussiéreux, j’ai découvert la carriole et le cheval. Par elle, l’herbe des chemins. Les moutons et les oliviers. Ces oliviers avaient un autre rôle que celui de battre la mesure derrière les vitres à cent trente kilomètres à l’heure. Ils se montraient dans leur rythme vrai qui est de lentement fabriquer des olives. Les moutons n’avaient pas pour fin exclusive de faire tomber la moyenne. Ils redevenaient vivants. Ils faisaient de vraies crottes et fabriquaient de la vraie laine. Et l’herbe aussi avait un sens puisqu’ils la broutaient. »

Même la poussière est parfumée :

« Et je me suis senti revivre dans ce seul coin du monde où la poussière soit parfumée (je suis injuste, elle l’est en Grèce aussi comme en Provence). Et il m’a semblé que, durant toute ma vie, j’avais été un imbécile… »

Après, la tristesse devant la mécanisation du monde lui revient :

« Tout cela pour vous expliquer que cette existence grégaire au cœur d’une base américaine, ces repas expédiés debout en dix minutes, ce va-et-vient entre les monoplaces de 2 600 CV dans une sorte de bâtisse abstraite où nous sommes entassés à trois par chambre, ce terrible désert humain, en un mot, n’a rien qui me caresse le cœur. Ça aussi, comme les missions sans profit ou espoir de retour de juin 1940, c’est une maladie à passer. Je suis “malade” pour un temps inconnu. Mais je ne me reconnais pas le droit de ne pas subir cette maladie. Voilà tout. Aujourd’hui, je suis profondément triste — et en profondeur. Je suis triste pour ma génération qui est vide de toute substance humaine. Qui, n’ayant connu que le bar, les mathématiques et les Bugatti comme forme de vie spirituelle, se trouve aujourd’hui dans une action strictement grégaire qui n’a plus aucune couleur. »

En trois mots il expédie son époque :

« De la tragédie grecque, l’humanité, dans sa décadence, est tombée jusqu’au théâtre de M. Louis Verneuil (on ne peut guère aller plus loin). Siècle de la publicité, du système Bedeau, des régimes totalitaires et des armées sans clairons, ni drapeaux, ni messe pour les morts. Je hais mon époque de toutes mes forces. L’homme y meurt de soif. »

Ce n’est pas le même style (quelle chance nous avions tout de même), mais ce sont les thèmes de Céline et Bernanos. Saint-Ex ajoute sur la disparition spirituelle de la guerre :

« Considérez combien il intégrait d’efforts pour qu’il fût répondu à la vie spirituelle, poétique ou simplement humaine de l’homme. Aujourd’hui que nous sommes plus desséchés que des briques, nous sourions de ces niaiseries. Les costumes, les drapeaux, les chants, la musique, les victoires (il n’est pas de victoire aujourd’hui, rien qui ait la densité poétique d’un Austerlitz.) »

Et alors que Bernanos prépare sa France contre les robots (pauvre France ! Pauvre Bernanos !), il écrit notre pilote :

« Ah ! Général, il n’y a qu’un problème, un seul de par le monde. Rendre aux hommes une signification spirituelle, des inquiétudes spirituelles. Faire pleuvoir sur eux quelque chose qui ressemble à un chant grégorien. Deux milliards d’hommes n’entendent plus que le robot, ne comprennent plus que le robot, se font robots. Tous les craquements des trente dernières années n’ont que deux sources : les impasses du système économique du XIXe siècle, le désespoir spirituel. »

Il pressent que l’après-guerre sera terrible, les termites (il en parle aussi) n’ayant rien compris :

« À quoi servira de gagner la guerre si nous en avons pour cent ans de crise d’épilepsie révolutionnaire ? Quand la question allemande sera enfin réglée, tous les problèmes véritables commenceront à se poser. Il est peu probable que la spéculation sur les stocks américains suffise, au sortir de cette guerre, à distraire, comme en 1919, l’humanité de ses soucis véritables. Faute d’un courant spirituel fort, il poussera, comme champignons, trente-six sectes qui se diviseront les unes les autres. Le marxisme lui-même, trop vieillot, se décomposera en une multitude de néo-marxismes contradictoires. On l’a bien observé en Espagne. À moins qu’un César français ne nous installe dans un camp de concentration néo-socialiste pour l’éternité. »

Le César on l’a ; il s’appelle Jupiter. Vive nos antiquités gréco-latines contre lesquelles se déchaînent aussi Bernanos et Céline.

On nous châtrés, ajoute le maître :

« Nous sommes étonnamment bien châtrés. Ainsi sommes-nous enfin libres. On nous a coupé les bras et les jambes, puis on nous a laissés libres de marcher. Mais je hais cette époque où l’homme devient, sous un totalitarisme universel, bétail doux, poli et tranquille. On nous fait prendre ça pour un progrès moral ! Ce que je hais dans le marxisme, c’est le totalitarisme à quoi il conduit. L’homme y est défini comme producteur et consommateur, le problème essentiel est celui de distribution. Ainsi dans les fermes modèles. Ce que je hais dans le nazisme, c’est le totalitarisme à quoi il prétend par son essence même. On fait défiler les ouvriers de la Ruhr devant un Van Gogh, un Cézanne et un chromo. Ils votent naturellement pour le chromo. Voilà la vérité du peuple ! »

Et il n’avait pas vu la télé et les réseaux sociaux !

Plus on est allé vers le peuple au nom de la république ou de la démocratie libérale ou socialo (éducation, conscription, élections), plus on a récolté le totalitarisme qui a son tout a récolté le peuple. On a le bétail soumis en échange.

Le maître ajoute :

« On boucle solidement dans un camp de concentration les candidats Cézanne, les candidats

Van Gogh, tous les grands non-conformistes, et l’on alimente en chromos un bétail soumis. Mais où vont les États-Unis et où allons-nous, nous aussi, à cette époque de fonctionnariat universel ? L’homme robot, l’homme termite, l’homme oscillant du travail à la chaîne : système Bedeau, à la belote. L’homme châtré de tout son pouvoir créateur et qui ne sait même plus, du fond de son village, créer une danse ni une chanson. L’homme que l’on alimente en culture de confection, en culture standard comme on alimente les bœufs en foin. C’est cela, l’homme d’aujourd’hui. »

Hommage à la princesse de Clèves qui avait tant énervé l’insupportable Sarkozy :

« Et moi, je pense que, il n’y a pas trois cents ans, on pouvait écrireLa Princesse de Clèvesou s’enfermer dans un couvent pour la vie à cause d’un amour perdu, tant était brûlant l’amour. Aujourd’hui, bien sûr, des gens se suicident. Mais la souffrance de ceux-là est de l’ordre d’une rage de dents. Intolérable. Ça n’a point à faire avec l’amour. »

Et il conclut pensant à ses pauvres voisins endormis dans son baraquement militaire :

« Depuis le temps que j’écris, deux camarades se sont endormis devant moi dans ma chambre. Il va me falloir me coucher aussi, car je suppose que ma lumière les gêne (ça me manque bien, un coin à moi !). Ces deux camarades, dans leur genre, sont merveilleux. C’est droit, c’est noble, c’est propre, c’est fidèle. Et je ne sais pourquoi j’éprouve, à les regarder dormir ainsi, une sorte de pitié impuissante. Car, s’ils ignorent leur propre inquiétude, je la sens bien. Droits, nobles, propres, fidèles, oui, mais aussi terriblement pauvres. Ils auraient tant besoin d’un dieu. Pardonnez-moi si cette mauvaise lampe électrique que je vais éteindre vous a aussi empêché de dormir et croyez en mon amitié. »

Car, s’ils ignorent leur propre inquiétude, je la sens bien.

Tu vas voir le prochain vaccin, tu vas voir leur Reset, tu vas voit leur nouvelle guerre mondiale, tu vas voir les CBDC.


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Kubrick et la question russe

Par Nicolas Bonnal

Entre Spartacus, héros communiste (et excellent ballet), 2001 et les cosmonautes russes (dirigés par des femmes) et l’argot russe des voyous d’orange mécanique — sans oublier bien sûr la Lolita de Nabokov ou Dr Folamour — Kubrick semble obsédé par les Russes — et pas négativement. En musique aussi : pensons à Chostakovitch (EWS), à Khatchaturian (2001)…

Citons notre livre sur Kubrick alors pour balayer le problème et offrir quelques pistes de réflexion. On n’évoquera pas son frère Raoul membre du parti communiste…

« Kubrick et les Russes. En voilà une question pour le directeur de Folamour ! Mais commençons par le Commencement, par 2001, qui aurait des origines… russes. »

« Nous avons évoqué Solaris, un des plus célèbres et élitistes films de science-fiction du monde. Cela pose la question soviétique et Dieu disait qu’elle se pose dans le monde de Kubrick, surtout au cœur des années soixante ! Kubrick filme Spartacus, Folamour, il adapte un grand auteur russe dans Lolita,

Kubrick filme l’argot russe dans Orange mécanique, Kubrick enfin organise une importante rencontre avec des savants russes dans 2001 ; et ces derniers ne sont pas le moins du monde tournés en ridicule, ils sont juste privés d’information comme dans tout le monde dans ce film finalement habité par la conspiration. La science-fiction s’étant surtout développée dans un contexte de guerre froide, et la conquête spatiale aussi finalement (elle a pris fin avec la guerre des étoiles du président Reagan, aussi farcesque que le film du même nom !), il nous semble important de reposer la question russe — d’autant qu’à l’époque les Russes multiplient les films spatiaux.

La SF des empires, des jeux vidéo, des superhéros et des jeux galactiques n’étant pas celle de Kubrick, d’où pouvait venir son modèle ?

La critique américaine croyait que son modèle venait du sympathique George Pal (d’ailleurs sujet hongrois) ou de certains films japonais ?

En réalité son modèle venait d’un très beau film soviétique, En route vers les étoiles, de Pavel Klushantsev. Ce petit chef-d’œuvre est un documentaire de 1957 et l’on peut voir que Kubrick et son équipe y ont puisé beaucoup. Kubrick l’a dit lui-même, il n’est donc pas question de parler de plagiat, mais de source d’inspiration. Voyons voir :

  • — Le film soviétique veut décrire la conquête spatiale, ses enjeux scientifiques et techniques. Nous y sommes avec 2001.
  • — En route vers les étoiles (Doroga k svesdam) dure cinquante minutes, montre les préparatifs puis filme le vol poétiquement.
  • — La tête d’un homme adulte se surimpressionne sur la planète bleue. On est aussi dans 2001. C’est au début de ce film stupéfiant.
  • — La lumière est très forte, les vaisseaux blancs, notable par leur vaillance. Leur lenteur est aussi bien nette à l’écran. Les maquettes sont similaires.
  • — On voit l’intérieur des vaisseaux. On a un petit confort matériel, un intérieur cosy, on joue aux échecs, on prend soin d’un jeune chat. Il y a des femmes d’un niveau scientifique respectable, même des Asiatiques. Kubrick aurait pu envoyer Draba dans l’espace !
  • — On voit les cosmonautes sortir dans l’espace, s’approcher du vaisseau, le tout est filmé comme un ballet. Dans son film sur la Lune, Klushantsev utilisera Tchaïkovski ! C’est d’ailleurs un musicien soviétique, Khatchatourian, que Kubrick utilise pour décrire la petite vie des cosmonautes. Khatchatourian est aussi l’auteur d’un ballet nommé… Spartacus.
  • — L’intérieur de la station est un hémicycle, même les fauteuils ressemblent un peu à ceux du Hilton dans 2001 (ils sont noirs). Les maquettes et les formes sont très proches. Les cosmonautes sont vêtus identiquement — mais sans couleur.
  • — Les Russes installent un jardin expérimental, celui de… Silent running, le film de Douglas Trumbull, le génie des effets spéciaux de 2001. Il y a une station météo à bord et l’on essaie de comprendre le mystère de la vie.
  • — Une séquence tournée en Crimée montre un canot à moteur devant récupérer en mer Noire les cosmonautes amerrissant dans un futur proche. Certaines prises de vue de la mer sont des négatifs, exactement comme dans les célèbres séquences de la Vision à la fin de 2001.
  • — La voix off sécurisante évoque beaucoup de voix off chez Kubrick. Elle s’émerveille devant le progrès et souligne que toutes ces missions sont faites pour le bonheur de ceux qui vivent sur terre !

Ces lignes ne rendent pas de la beauté plastique impressionnante qui ressort de ce poème cinématographique plein de confiance (ou de mensonges…) en l’avenir et en la science. Un grand documentaire est supérieur à presque tous les films, et c’est pourquoi il ne faut pas négliger non plus les documentaires du jeune Kubrick. Certes c’est un film de propagande, mais ce n’est pas une insulte. 2001 est aussi un film de propagande, fait avec infiniment plus d’argent, et c’était aussi un film sur le futur, toujours très hypothétique comme on sait. Dans un livre amusant et disparate, l’alors marxiste Dominique Noguez parlait très bien de 2001 comme d’un film expérimental (son livre se nommait le cinéma, autrement) certes, mais aussi comme d’un film impérialiste à la gloire des USA. C’est exactement comme cela qu’il a été perçu à l’époque, au moment où gagnant apparemment la conquête spatiale, l’Amérique conquérait les cerveaux et gagnait la guerre froide.

On a partout des drapeaux américains dans le film, partout des symboles IBM, partout les symboles ATT, American Express (ne partez pas sans elle !), ou les Hilton cités plus haut. 2001 célèbre l’Amérique comme l’aînée des nations du monde, le modèle des sciences, des corporations et des héros people — ici discrets et humbles en plus.

En s’inspirant du film de Pavel Klushantsev, Kubrick a fait d’une pierre deux coups : il s’est inspiré d’une source que peu d’autres iraient voir (car qui connaît sérieusement le cinéma soviétique, qui fut longtemps le premier et le plus important du monde ?) ; il a fait un film pédagogique et anagogique, élevant l’esprit de l’homme ; il a fait un documentaire en même temps qu’une œuvre de fiction ; il a célébré comme on le faisait alors la science et le progrès depuis l’aube de l’humanité.

Après Kubrick a rajouté les traits propres à son génie : l’inquiétant ordinateur, qui annonce notre contrôle moderne ; la fantaisie visionnaire (qui existe toujours dans le cinéma russe de l’époque, voyez mon livre sur Ptouchko aussi et Rou) ; et la musique. Et dire qu’il a emprunté des musiques d’artistes du bloc communiste ! Pensez à Khatchaturian et à la mélancolique partition de Gayaneh dans 2001, à la suite pour jazz de Chostakovitch dans son dernier opus. »

Russophilie et crypto-bolchévisme

« Kubrick est-il resté un bolchevik discret jusqu’à la fin ? En tout cas nous pouvons relever dans son œuvre une dimension bien russophile. Certains ont voulu voir dans la tempête de neige de Shining une métaphore de la guerre froide.

Mais même la russophilie relative de Kubrick doit aussi être notée : il y a les entretiens téléphoniques du président dans Folamour ; les Russes sont traités comme de grandes personnes et les personnages les plus chargés sont les généraux anticommunistes Turgidson et Ripper — qui se plaint de son impuissance via l’évocation furibarde de la fluorisation de l’eau ! Mais le président, raisonnablement ridiculisé, tente de s’entendre avec les Russes.

Dans Orange mécanique, la révolte de la jeunesse nécessite un autre langage, un autre argot, à base de russe — ce n’est pas dit dans le film ! Mais les maltchiks, devotchkas et malinkis donnent à cette jeunesse anglaise déboussolée, cette jeunesse anglaise héritière du Welfare State et de Lord Beveridge une tonalité bien russe !

Enfin dans 2001 : l’odyssée de l’espace le rôle des Russes n’est pas à négliger. Dans leur livre sur le fœtus astral, les professeurs structuralistes Dumont et Monod se moquaient d’eux, et ils avaient bien tort. Après les Soviétiques que chez eux les femmes ne sont pas des secrétaires ou des serveuses, mais des ingénieurs et des cosmonautes. L’une de ces femmes est d’ailleurs amie de Floyd, elle connaît sa famille, il s’agit d’une relation de travail ; la guerre froide est bien dépassée depuis… Dr Folamour. Dans le film ce sont clairement les Américains et Floyd qui sont en faute pour rétention d’informations importantes (on a osé parler d’épidémie, ce qui n’était ni moral ni malin).

Nous traiterons ailleurs des emprunts des inspirations soviétiques de 2001, surtout liées au film génial de Pavel Klushantsev. On peut rajouter à propos de ce film que le savant russe est nommé Smyslov, comme le plus grand joueur d’échecs de son temps ! A-t-on assez parlé du goût de Kubrick pour les échecs ! En réalité il devait avoir une certaine estime pour les Russes et les Soviétiques, par-delà la guerre froide dont il se moque dans Folamour et, paraît-il, dans Shining… Le beau personnage du joueur d’échecs russophone dans la Razzia le démontre : Maurice est la seule personne intelligente et cultivée du film.

Oui, en ce sens oui, on peut bien dire que Kubrick était un bolchevik. Culte du cinéma, goût des échecs et de l’ordre, dénonciation du rôle de l’argent des guerres impériales, du délire du complexe militaro-sexuel, critique radicale du Deep State américain et de ses couches supérieures, tout son monde montre bien qui il aurait fait un excellent propagandiste !

Est-ce à dire que pour cette raison on l’aurait tué ? C’est l’interprétation délirante, marrante et paranoïaque d’une partie du web consacré à Kubrick. La charge contre les Ziegler ricanants qui dirigent cette planète et mènent le monde à se perte aurait valu au vieux cinéaste un royal châtiment digne de Shakespeare. En dénonçant les Illuminati et les élites hostiles — pensez au ministre tory d’Orange mécanique, l’auteur de Spartacus (nom de guerre du premier Illuminati !), de Folamour et de Shining aurait pris des risques… Et 666 jours avant 2001 il mourut. Inexplicablement. »

Orange mécanique et la langue russe

« Que c’est drôle quand même !

Dans Orange mécanique, Gulliver fait penser à Swift, mais cette parole en russe veut dire tête, qui vient de golova en russe. Swift aussi aimait se jouer des mots pour se jouer du monde. Kubrick reprend aussi les mots suivants recyclés froidement par Burgess pour créer sa novlangue : le célèbre maltchik pour garçon, soumka pour le sac, prestoupnick pour le criminel, malenky pour petit, rooka pour main, litso pour le visage. Un petit peu plus complexe est le lien entre Horror show et horosho (“très bien !” en russe) et veck et cheloveck (l’homme en russe). Tout ce charabia russifiant et sonore est un régal pour les oreilles et n’a pas peu contribué à l’énorme succès du film.

On n’a pas trace d’un goût pour le désir véritable avant le début des années soixante dans le cinéma de Kubrick. Le goût pour l’extase verbale est sans doute venu avec la Lolita de Nabokov… » Nabokov a marqué un tournant dans son œuvre avec Lolita. Nous avons écrit tout un chapitre sur le goût de l’extase verbale (Folamour, Orange, Full metal jacket…) chez Kubrick…

Sources :




L’inversion vaut aussi pour la drogue

[Source : reseauinternational.net]

Le succès massif de l’éradication de l’opium par les Taliban soulève des questions sur ce que faisaient vraiment les États-Unis (et l’OTAN) depuis le début

Par Alan MacLeod

Le gouvernement taliban d’Afghanistan — pays qui produisait jusqu’à récemment 90 % de l’héroïne mondiale — a considérablement réduit la culture de l’opium dans l’ensemble du pays. Des sources occidentales estiment que cette réduction peut atteindre 99 % dans certaines provinces. Cela soulève de sérieuses questions quant au sérieux des efforts d’éradication de la drogue déployés par les États-Unis dans le pays au cours des 20 dernières années. De plus, alors que les réserves mondiales d’héroïne se tarissent, les experts déclarent à MintPress News qu’ils craignent que cela n’entraîne une augmentation de l’utilisation du fentanyl — une drogue des dizaines de fois plus puissante que l’héroïne qui tue déjà plus de 100 000 Américains chaque année.

[NDLR Les États-Unis, bras armé du mondialisme, prétendent faire la guerre à la drogue alors que notamment via la CIA, ils sont les principaux trafiquants mondiaux, de la même manière qu’ils prétendent lutter contre le terrorisme, alors qu’ils ont notamment créé le réseau Gladio en Europe et ISIS/al-Qaïda en Syrie/Irak, qu’ils ont prétendu améliorer l’agriculture mondiale avec la Révolution verte, alors qu’ils ont contribué à largement appauvrir et empoisonner les sols et les variétés végétales dans tous les pays du monde où celle-ci s’est exportée, etc.. L’inversion n’est pas seulement celle des valeurs et du sens des mots. Elle tend à envahir toutes les dimensions de la vie humaine. Chaque fois que les élites mondialistes ou leurs serviteurs tels que les États-Unis (ou même certains mouvements de résistance en réalité contrôlés) prétendent quelque chose, on peut être pratiquement certain qu’ils font ou vont faire en réalité le contraire.]

Les Talibans font ce que les États-Unis n’ont pas fait

Elle a déjà été qualifiée d’« effort de lutte contre les stupéfiants le plus réussi de l’histoire de l’humanité ». Armées de simples bâtons, des équipes de brigades de lutte contre les stupéfiants parcourent le pays pour couper les champs de pavot de l’Afghanistan.

En avril de l’année dernière, le gouvernement taliban au pouvoir a annoncé l’interdiction de la culture du pavot, invoquant à la fois ses fortes convictions religieuses et les coûts sociaux extrêmement néfastes que l’héroïne et d’autres opioïdes — dérivés de la sève du pavot — ont engendrés dans tout l’Afghanistan.

Il n’y a pas eu que de l’esbroufe. De nouvelles recherches menées par la société de données géospatiales Alcis suggèrent que la production de pavot a déjà chuté d’environ 80 % depuis l’année dernière. En effet, l’imagerie satellite montre que dans la province de Helmand, la région qui produit plus de la moitié de la récolte, la production de pavot a chuté d’un pourcentage stupéfiant de 99 %. Il y a 12 mois à peine, les champs de pavot dominaient. Mais Alcis estime qu’il y a aujourd’hui moins de 1 000 hectares de pavot dans la province d’Helmand.

Au lieu de cela, les agriculteurs plantent du blé, ce qui permet d’éviter le pire de la famine que les sanctions américaines ont contribué à créer. L’Afghanistan reste toutefois dans une situation périlleuse, les Nations Unies estimant que six millions de personnes sont proches de la famine.

Les données d’Alcis montrent que la majorité des agriculteurs afghans sont passés de la culture du pavot à celle du blé en une seule année.

Les Talibans ont attendu 2022 pour imposer l’interdiction tant attendue, afin de ne pas interférer avec la saison de culture. Cela aurait provoqué des troubles au sein de la population rurale en éradiquant une récolte que les agriculteurs avaient mis des mois à cultiver. Entre 2020 et fin 2022, le prix de l’opium sur les marchés locaux a augmenté de 700 %. Pourtant, compte tenu de l’insistance des talibans — et de leur efficacité en matière d’éradication —, rares sont ceux qui ont été tentés de planter du pavot.

L’interdiction du pavot s’est accompagnée d’une campagne similaire contre l’industrie de la méthamphétamine, le gouvernement s’attaquant aux cultures d’éphédra et fermant des laboratoires d’éphédrine dans tout le pays.

Une catastrophe imminente

L’Afghanistan produit près de 90 % de l’héroïne mondiale. L’éradication de la culture de l’opium aura donc de profondes conséquences sur la consommation de drogues dans le monde entier. Les experts interrogés par MintPress ont averti qu’une pénurie d’héroïne entraînerait probablement une hausse considérable de la consommation d’opioïdes synthétiques tels que le fentanyl, une drogue que le Centre de contrôle des maladies estime être 50 fois plus puissante et qui est responsable de la mort de plus de 100 000 Américains chaque année.

« Il est important de tenir compte des périodes passées de pénurie d’héroïne et de l’impact qu’elles ont eu sur le marché européen de la drogue », a déclaré l’Observatoire européen des drogues et des toxicomanies (OEDT) à MintPress, avant d’ajouter :

« Il est important de tenir compte des périodes passées de pénurie d’héroïne et de leur impact sur le marché européen de la drogue »

L’expérience des périodes précédentes de réduction de l’offre d’héroïne dans l’Union européenne suggère que cela peut entraîner des changements dans les schémas d’offre et de consommation de drogues. Il peut s’agir notamment d’une augmentation des taux de polyconsommation chez les consommateurs d’héroïne. Le remplacement de l’héroïne par des opioïdes synthétiques plus nocifs, y compris le fentanyl et ses dérivés et de nouveaux opioïdes benzimidazoles puissants, peut constituer un risque supplémentaire pour les consommateurs existants.

En d’autres termes, si l’héroïne n’est plus disponible, les consommateurs se tourneront vers des formes synthétiques de la drogue beaucoup plus mortelles. Un rapport des Nations Unies de 2022 est arrivé à une conclusion similaire, notant que la répression de la production d’héroïne pourrait conduire au « remplacement de l’héroïne ou de l’opium par d’autres substances […] telles que le fentanyl et ses analogues ».

« Il y a un danger au sens large : si l’on retire toute l’héroïne du marché, les gens vont se tourner vers d’autres produits », a déclaré Matthew Hoh à MintPress. M. Hoh est un ancien fonctionnaire du département d’État qui a démissionné de son poste dans la province de Zabul, en Afghanistan, en 2009. « Mais la réponse ne devrait pas être de réinvestir l’Afghanistan, de le réoccuper et de remettre les barons de la drogue au pouvoir, ce qui est essentiellement ce que les gens impliquent lorsqu’ils déplorent les conséquences de l’arrêt du commerce de la drogue par les talibans », a ajouté M. Hoh.

« La plupart des gens qui parlent ainsi et qui s’inquiètent à voix haute sont des gens qui veulent trouver une raison pour que les États-Unis aillent opérer un changement de régime en Afghanistan. »

Les sources américaines n’ont pas manqué de s’inquiéter. La revue Foreign Policy a écrit sur « la façon dont la “guerre contre la drogue” des talibans pourrait se retourner contre eux » ; la Radio Free Europe/Radio Liberty, financée par le gouvernement américain, a affirmé que les Talibans fermaient les yeux sur la production d’opium, malgré l’interdiction officielle. L’Institut de la paix des États-Unis, une institution créée par le Congrès qui « se consacre à la proposition qu’un monde sans conflits violents est possible », a déclaré catégoriquement que « l’interdiction réussie de l’opium par les Talibans est mauvaise pour les Afghans et pour le monde ».

Cette catastrophe imminente ne se produira toutefois pas immédiatement. Il existe encore d’importants stocks de drogues le long des itinéraires de trafic. Comme l’a déclaré l’OEDT à MintPress :

« Il peut s’écouler plus de 12 mois avant que la récolte d’opium n’apparaisse sur le marché européen de la drogue au détail sous forme d’héroïne — il est donc trop tôt pour prédire, à ce stade, l’impact futur de l’interdiction de la culture sur la disponibilité de l’héroïne en Europe. Néanmoins, si l’interdiction de la culture de l’opium est appliquée et maintenue, elle pourrait avoir un impact significatif sur la disponibilité de l’héroïne en Europe en 2024 ou 2025 ».

Pourtant, rien n’indique que les Talibans ne soient pas sérieux dans leur volonté d’éradiquer cette culture, ce qui laisse présager une pénurie d’héroïne.

Une tentative similaire d’élimination de la drogue par les Talibans a eu lieu en 2000, la dernière année complète où ils étaient au pouvoir. Elle a été extraordinairement réussie, la réduction de la production d’opium passant de 4 600 tonnes à 185 tonnes seulement. À l’époque, il a fallu environ 18 mois pour que les conséquences se fassent sentir en Occident. Au Royaume-Uni, la pureté moyenne de l’héroïne est passée de 55 % à 34 %, tandis que dans les États baltes d’Estonie, de Lettonie et de Lituanie, l’héroïne a été largement remplacée par le fentanyl. Toutefois, dès l’invasion des États-Unis en 2001, la culture du pavot a retrouvé son niveau antérieur et la chaîne d’approvisionnement a repris.

Complicité des États-Unis dans le trafic de drogue en Afghanistan

« La campagne réussie des Talibans pour éradiquer la production de drogue a jeté un doute sur l’efficacité des efforts déployés par les Américains pour parvenir au même résultat. Cela amène à se demander ce que nous avons réellement accompli là-bas », a fait remarquer M. Hoh, en soulignant que « les Talibans sont en train de se débarrasser de la drogue » :

« Cela remet en cause l’une des prémisses fondamentales de ces guerres : la prétendue association entre les Talibans et le trafic de drogue — un concept de lien narcoterroriste. Toutefois, cette notion est fallacieuse. En réalité, l’Afghanistan était à l’origine de 80 à 90 % de l’offre mondiale d’opiacés illicites. Les principaux responsables de ce commerce étaient le gouvernement et l’armée afghans, des entités que nous avons maintenues au pouvoir ».

À gauche, un Marine américain cueille une fleur
alors qu’il garde un champ de coquelicots en 2012 dans la province d’Helmand.
Photo : DVIDS.
À droite, un homme brise des tiges de pavot dans le cadre d’une campagne de 2023
visant à lutter contre les drogues illégales en Afghanistan.
Oriane Zerah | AP

Suzanna Reiss, universitaire à l’Université d’Hawaï à Manoa et auteur de « We Sell Drugs: The Alchemy of U.S. Empire », a fait preuve d’un point de vue encore plus cynique sur les efforts américains de lutte contre les stupéfiants, comme elle l’a indiqué à MintPress :

« Les États-Unis n’ont jamais vraiment cherché à réduire le trafic de drogue en Afghanistan (ou ailleurs d’ailleurs). Toute rhétorique noble mise à part, les États-Unis ont été heureux de travailler avec les trafiquants de drogue si cela permettait de promouvoir certains intérêts géopolitiques (et l’ont d’ailleurs fait, ou du moins ont fermé sciemment les yeux, lorsque des groupes comme l’Alliance du Nord s’appuyaient sur la drogue pour financer leur mouvement politique contre le régime) ».

La transformation de l’Afghanistan en un narco-État de premier plan doit beaucoup aux actions de Washington. Dans les années 1970, la culture du pavot était relativement limitée. Toutefois, le vent a tourné en 1979 avec le lancement de l’opération Cyclone, une injection massive de fonds dans les factions moudjahidines afghanes visant à épuiser l’armée soviétique et à mettre fin à sa présence en Afghanistan. Les États-Unis ont versé des milliards aux insurgés, mais leurs besoins financiers n’ont pas été satisfaits. Les moudjahidines se sont donc lancés dans le commerce illicite de la drogue. Au terme de l’opération Cyclone, la production d’opium en Afghanistan avait été multipliée par vingt. Le professeur Alfred McCoy, auteur acclamé de « The Politics of Heroin: CIA Complicity in the Global Drug Trade », a déclaré à MintPress qu’environ 75 % de la production illégale d’opium de la planète provenait désormais d’Afghanistan, et qu’une grande partie des recettes était reversée à des factions rebelles soutenues par les États-Unis.

La crise des opioïdes : une catastrophe imminente

La crise des opioïdes est la pire épidémie de toxicomanie de l’histoire des États-Unis. Au début de l’année, le secrétaire du ministère de la Sécurité intérieure, Alejandro Mayorkas, a décrit le problème du fentanyl aux États-Unis comme « le plus grand défi auquel nous sommes confrontés en tant que pays ». Près de 110 000 Américains sont morts d’une overdose en 2021, le fentanyl étant de loin la principale cause. Entre 2015 et 2021, l’Institut national de la santé a enregistré une multiplication par près de 7,5 des décès par overdose. La revue médicale The Lancet prévoit que 1,2 million d’Américains mourront d’une overdose d’opioïdes d’ici 2029.

Les autorités américaines accusent les cartels mexicains de faire passer l’antidouleur synthétique par la frontière sud et la Chine de produire les produits chimiques nécessaires à la fabrication de la drogue.

Les Américains blancs sont plus susceptibles de faire un usage abusif de ces types de drogues que les autres races. Les adultes âgés de 35 à 44 ans enregistrent les taux de mortalité les plus élevés, bien que les décès chez les plus jeunes soient en augmentation. L’Amérique rurale a été particulièrement touchée ; une étude réalisée en 2017 par le National Farmers Union et l’American Farm Bureau Federation a révélé que 74 % des agriculteurs ont été directement touchés par l’épidémie d’opioïdes. La Virginie-Occidentale et le Tennessee sont les États les plus touchés.

Pour l’écrivain Chris Hedges, originaire du Maine rural, la crise du fentanyl est un exemple de l’une des nombreuses « maladies du désespoir » dont souffrent les États-Unis. Selon lui, elle est née d’un monde en décomposition où les opportunités, qui confèrent statut, estime de soi et dignité, se sont taries pour la plupart des Américains. Ils sont l’expression d’un désespoir et d’une morbidité aigus. En substance, lorsque le rêve américain s’est évanoui, il a été remplacé par un cauchemar américain. Le fait que les hommes blancs soient les premières victimes de ces maladies du désespoir est une conséquence ironique de notre système injuste. Comme l’explique Hedges :

« Les hommes blancs, plus facilement séduits par le mythe du rêve américain que les personnes de couleur qui comprennent à quel point le système capitaliste leur est défavorable, souffrent souvent d’un sentiment d’échec et de trahison, dans de nombreux cas lorsqu’ils sont dans la force de l’âge. Ils s’attendent, en raison des notions de suprématie blanche et des platitudes capitalistes sur le travail acharné menant à l’avancement, à être en pleine ascension. Ils croient au succès ».

En ce sens, il est important de replacer la crise de la dépendance aux opioïdes dans le contexte plus large du déclin américain, où les opportunités de réussite et de bonheur sont plus rares et plus éloignées que jamais, plutôt que de l’attribuer à des individus. Comme l’écrit le Lancet :

« Les approches punitives et stigmatisantes doivent cesser. La dépendance n’est pas une faute morale. Il s’agit d’un état pathologique qui constitue une menace constante pour la santé ».

Un problème exclusivement américain

Près de 10 millions d’Américains font un usage abusif d’opioïdes sur ordonnance chaque année, à un rythme bien supérieur à celui des pays développés comparables. Les décès par surdose d’opioïdes aux États-Unis sont dix fois plus fréquents par habitant qu’en Allemagne et plus de vingt fois plus fréquents qu’en Italie, par exemple.

Cela est dû en grande partie au système de santé à but lucratif des États-Unis. Les compagnies d’assurance privées américaines sont beaucoup plus enclines à prescrire des médicaments et des pilules que des thérapies plus coûteuses qui s’attaquent à la racine du problème à l’origine de l’addiction. C’est pourquoi la crise des opioïdes est communément qualifiée de « problème exclusivement américain ».

Si les médecins américains sont beaucoup plus enclins à administrer des analgésiques exceptionnellement puissants que leurs homologues européens, c’est en partie parce qu’ils ont fait l’objet d’une campagne de marketing hyperagressive de la part de Purdue Pharma, fabricant du puissant opioïde OxyContin. Purdue a lancé l’OxyContin en 1996 et ses agents ont envahi les cabinets médicaux pour promouvoir le nouveau « médicament miracle ».

Environ 1 million de faux comprimés contenant du fentanyl saisis le 5 juillet 2022 dans une maison d’Inglewood, en Californie. Photo : DEA via AP.

Pourtant, procès après procès, l’entreprise a été accusée de mentir sur l’efficacité et la dépendance de l’OxyContin, un médicament qui a rendu d’innombrables Américains dépendants des opioïdes. Et lorsque les opioïdes sur ordonnance, légaux, mais incroyablement addictifs, se sont taris, les Américains se sont tournés vers des substances illicites comme l’héroïne et le fentanyl pour les remplacer.

Les propriétaires de Purdue Pharma, la famille Sackler, ont régulièrement été décrits comme la famille la plus diabolique d’Amérique, beaucoup leur imputant la responsabilité des centaines de milliers de décès par overdose. En 2019, sous le poids de milliers de poursuites judiciaires, Purdue Pharma a déposé son bilan. Un an plus tard, elle a plaidé coupable à des accusations criminelles concernant la mauvaise commercialisation de l’OxyContin.

Néanmoins, les Sackler se sont enrichis comme des bandits grâce à leurs actions. Même après avoir été contraints l’année dernière de verser près de 6 milliards de dollars en espèces aux victimes de la crise des opioïdes, ils restent l’une des familles les plus riches du monde et ont refusé de s’excuser pour leur rôle dans la construction d’un empire de la douleur qui a causé des centaines de milliers de morts.

Au lieu de cela, la famille a tenté de blanchir son image par la philanthropie, en parrainant un grand nombre d’institutions artistiques et culturelles parmi les plus prestigieuses du monde. Il s’agit notamment du musée Guggenheim et du Metropolitan Museum of Art à New York, de l’université de Yale, du British Museum et de la Royal Academy à Londres.

Les anciens combattants constituent l’un des groupes les plus touchés par les opioïdes tels que l’OxyContin, l’héroïne et le fentanyl. Selon les National Institutes of Health, les anciens combattants sont deux fois plus susceptibles de mourir d’une overdose que le reste de la population. La bureaucratie est l’une des raisons de ce phénomène. « Au cours des dernières décennies, l’administration des vétérans a fait du très mauvais travail en matière de gestion de la douleur, en particulier en ce qui concerne le recours aux opioïdes », a déclaré M. Hoh, un ancien marine, à MintPress, précisant que l’administration des vétérans prescrivait des opioïdes dangereux à un taux plus élevé que les autres organismes de santé.

Les anciens soldats doivent souvent faire face à des douleurs chroniques et à des lésions cérébrales. M. Hoh note qu’environ un quart de millions de vétérans d’Afghanistan et d’Irak souffrent de lésions cérébrales traumatiques. À cela s’ajoutent les profondes lésions morales dont beaucoup ont souffert — des lésions qui ne sont généralement pas visibles. Comme l’a fait remarquer Hoh :

« Les vétérans se tournent vers [des opioïdes comme le fentanyl] pour faire face aux conséquences mentales, émotionnelles et spirituelles de la guerre. Ils les utilisent pour apaiser leur détresse, essayer de trouver un certain soulagement, échapper à la dépression et faire face aux démons qui reviennent chez les vétérans qui ont participé à ces guerres ».

Ainsi, si le programme d’éradication de l’opium des talibans se poursuit, il pourrait déclencher une crise du fentanyl qui pourrait tuer plus d’Américains que ne l’a fait l’occupation qui a duré 20 ans.

Société brisée

Si les maladies du désespoir sont courantes aux États-Unis, elles sévissent en Afghanistan même. Un rapport mondial publié en mars a révélé que les Afghans sont de loin les personnes les plus malheureuses de la planète. Les Afghans évaluent leur vie à 1,8 sur 10, ce qui les place en avant-dernière position, loin derrière les Finlandais (7,8 sur 10).

La dépendance à l’opium en Afghanistan est hors de contrôle, avec environ 9 % de la population adulte (et un nombre important d’enfants) dépendants. Entre 2005 et 2015, le nombre de toxicomanes adultes est passé de 900 000 à 2,4 millions, selon les Nations unies qui estiment que près d’un foyer sur trois est directement touché par la toxicomanie. L’opium étant fréquemment injecté, les maladies transmises par le sang, comme le VIH, sont également courantes.

Le problème des opioïdes s’est également étendu aux pays voisins, tels que l’Iran et le Pakistan. Un rapport des Nations unies de 2013 estimait que près de 2,5 millions de Pakistanais consommaient des opioïdes, dont 11 % dans la province du Khyber Pakhtunkhwa, au nord-ouest du pays. Environ 700 personnes meurent chaque jour d’overdoses.

L’empire de la drogue

Compte tenu de leur histoire, il est peut-être compréhensible que les pays asiatiques aient généralement pris des mesures beaucoup plus autoritaires pour lutter contre les problèmes de toxicomanie. Pendant des siècles, l’utilisation du commerce illégal de la drogue pour promouvoir des objectifs impériaux a été une tactique occidentale courante. Dans les années 1940 et 1950, les Français ont utilisé les cultures d’opium dans la région du « Triangle d’or » en Asie du Sud-Est afin de contrer le mouvement d’indépendance vietnamien en plein essor.

Un siècle auparavant, les Britanniques avaient utilisé l’opium pour écraser et conquérir une grande partie de la Chine. La soif insatiable de la Grande-Bretagne pour le thé chinois commençait à mettre le pays en faillite, car la Chine n’acceptait que de l’or ou de l’argent en échange. Les Britanniques ont donc utilisé la puissance de leur marine pour forcer la Chine à leur céder Hong Kong. De là, ils ont inondé la Chine continentale d’opium cultivé en Asie du Sud (y compris en Afghanistan).

Les effets de la guerre de l’opium ont été stupéfiants. En 1880, les Britanniques inondaient la Chine de plus de 6 500 tonnes d’opium par an, soit l’équivalent de plusieurs milliards de doses. La société chinoise s’est effondrée, incapable de faire face aux bouleversements sociaux et économiques que des millions d’opiomanes ont entraînés à l’échelle de l’empire. Aujourd’hui, les Chinois continuent d’appeler cette période le « siècle de l’humiliation ».

Pendant ce temps, en Asie du Sud, les Britanniques forcent les agriculteurs à planter des champs de pavot au lieu de cultures comestibles, provoquant des vagues de famines gigantesques, jamais vues auparavant ni depuis.

Dans les années 1980, en Amérique centrale, les États-Unis ont vendu des armes à l’Iran afin de financer les escadrons de la mort d’extrême droite des Contras. Les Contras étaient profondément impliqués dans le commerce de la cocaïne, alimentant leur sale guerre par la vente de crack aux États-Unis — une pratique que, selon le journaliste Gary Webb, la Central Intelligence Agency a facilitée.

L’impérialisme et les drogues illicites vont donc souvent de pair. Cependant, avec l’effort d’éradication de l’opium par les talibans, couplé au phénomène spécifiquement américain de la dépendance aux opioïdes, il est possible que les États-Unis subissent un contrecoup important dans les années à venir. L’épidémie mortelle de fentanyl ne fera probablement qu’empirer, emportant inutilement des centaines de milliers de vies américaines supplémentaires. Ainsi, alors même que l’Afghanistan tente de se débarrasser de son problème mortel de toxicomanie, ses actions pourraient précipiter une épidémie qui promet de tuer plus d’Américains que toutes les entreprises impériales de Washington à ce jour.

Source : The Alt Word




Ceci N’est PAS un smartphone, mais un outil de contrôle

Ceci N’est PAS un téléphone portable, mais un outil de contrôle à La Chinoise voulue par Le Nouvel Ordre Mondial, Le Forum Économique de Davos du sinistre Klaus Schwab, le Great Reset, L’Agenda 2030…

Gérard Le Maître

Mercredi 7 juin dans la soirée, le Sénat autorise l’activation à distance des téléphones portables pour certaines enquêtes

Par George Gourdin

Cette décision n’émeut pas grand monde. Les naïfs ne se sentent pas concernés : je n’ai rien à me reprocher, pensent-ils. Ce sont les mêmes qui ont cru que « jamais » la « vaccination » ne serait obligatoire.

Il est bien clair que cette mesure d’exception qui ne vise que « les méchants terroristes trafiquants de drogue » sera bien vite étendue à tout le monde. Tout le monde pourra demain être écouté sans même qu’il le sache, « à l’insu de son plein gré ».(([1] https://www.publicsenat.fr/actualites/politique/justice-le-senat-autorise-lactivation-a-distance-des-telephones-portables-pour-certaines-enquetes#:~:text=La%20premi%C3%A8re%2C%20l’activation%20d,moins%20cinq%20ans%20d’emprisonnement.))

Il convient alors de se poser la question que personne ne se pose :

Comment cela est-il TECHNIQUEMENT possible ?

Comment se peut-il que mon téléphone ÉTEINT puisse être activé à distance ? La réponse est confondante : c’est fait pour ! Il apparaît ainsi que tous les fabricants de téléphone mobiles se soient tous mis d’accord pour concevoir et fabriquer des téléphones qui :
• nous géolocalisent,
• nous suivent à la trace,
• nous profilent,
• transmettent nos listes de contact,
• servent de porte-monnaie et bien sûr
• nous écoutent même lorsqu’ils sont éteints.

Pour éteindre vraiment son téléphone portable, il faut enlever la batterie. Ceci permettait de garder son téléphone lorsque la batterie était usée. Les fabricants se sont alors tous mis d’accord pour que la batterie soit intégrée à l’appareil et ne puisse plus être enlevée. Cette obsolescence massive forcée n’a pas beaucoup gêné nos écolos-bobos qui préfèrent se préoccuper du climat.

La machination « Pseudo-pandémie → Faux vaccins → Passe sanitaire → Passe numérique » n’est pas loin.(*) Le Covid n’a servi de prétexte que pour nous contraindre à porter toujours avec soi cet appendice électronique qui n’est qu’un espion.

Bien heureusement ce complot a foiré, mais l’oligarchie ne lâche pas l’affaire et ne rêve que de nous asservir et du reste ne s’en cache pas. Lisez à ce propos Et vous ? Quelle sera votre place dans le Nouvel Ordre Mondial ? du 5 septembre 2022.

Téléphone portable, bracelet électronique : quelle différence ?
Le téléphone portable vous trace bien plus encore.

Le téléphone mobile est le bracelet électronique que l’on nous oblige à porter toujours sur soi en attendant la puce qui sera injectée dans notre corps, comme c’est prévu.

Philippe Guillemant, à qui nous nous référons régulièrement dans nos colonnes, ne cesse de nous alerter :

L’identité numérique est le préalable à la mise en esclavage.

L’identité numérique passe — dans un premier temps — par le port permanent du téléphone mobile.

Toutes les organisations publiques, privées, commerciales, vos amis, votre famille, tous œuvrent assidûment pour que nous ne puissions plus nous en passer, alors qu’aucune loi ne nous oblige à en posséder un, encore moins à le porter toujours sur soi.

Vous savez ce qu’il vous reste à faire :

Essayez de briser vos chaînes électroniques !

Analysez bien vos besoins essentiels et comment vous pourriez faire autrement.

Georges Gourdin

Nous ne traitons pas dans cet article des effets néfastes avérés des téléphones mobiles sur le cerveau : Téléphone portable et cancer du cerveau : le risque confirmé
Cet article date de 2014. Imaginez les dégâts depuis lors avec la 4G, puis la 5G !

Bonus :

http://www.cartoongallery.eu/englishversion/gallery/brazil/carlos-amorim/?show=slide
Carlos Alberto da Costa Armorim (caricaturiste brésilien né en 1964)

Commentaire

« Ils » font tout en même temps tant ils savent qu’ils ont d’ores et déjà perdu : propagande du réchauffement climatique avec allumage de feux synchronisés au Canada, nouvelle « pandémie » « parrainée » par Tedros qui ne veut que supprimer la légitimité des états pour les subordonner à l’OMS toute puissante et installer un pass vaccinal, déconstruire notre humanité en en euthanasiant une partie — refus de traiter le covid en interdisant l’Ivermectine et l’Hydroxychloroquine pour imposer le vaccin qui va aussi tuer ou stériliser — protéine Spike qui remplace les spermatozoïdes — voir notamment Alexandra Henrion Caude « Les apprentis sorciers », en en dévoyant une autre partie avec le transgenrisme, et en mettant en esclavage la partie qui reste grâce au tout numérique.



(*) Solution : emballer votre smartphone dans du papier alu.
[Note de Joseph : meilleure solution (comme mentionné ailleurs dans l’article), surtout compte tenu des effets sur la santé physique et mentale : jeter le smartphone.
Voir le dossier 5G et ondes pulsées.]




Le passage du libéralisme à la technocratie mondiale

Entretien d’Edward Slavsquat avec le journaliste moldave Iurie Rosca

[Source : edwardslavsquat.substack.com]

[Illustration :
Le président exécutif du Forum économique mondial (WEF), Klaus Schwab, s’exprime lors de la cérémonie d’ouverture de la 14e réunion annuelle des nouveaux champions, également connue sous le nom de Davos d’été, dans la municipalité de Tianjin, dans le nord de la Chine, le 27 juin 2023.
(crédit photo : Xinhua)]

J’ai eu le grand honneur d’interviewer le journaliste moldave Iurie Rosca, dont le travail s’est concentré sur la dénonciation de l’infiltration occidentale dans l’ex-monde soviétique, tout en soulignant les dangers qui nous attendent tous à mesure que l’hégémonie américaine est remplacée par une technocratie mondiale basée sur le « modèle chinois ».

Outre son travail dans le journalisme et l’édition, M. Rosca a dirigé le parti populaire chrétien-démocrate de Moldavie et a été député au parlement de son pays pendant quatre mandats entre 1994 et 2005. Il a été nommé à deux reprises vice-président du Parlement moldave et a occupé le poste de vice-premier ministre chargé des agences de sécurité.

Chrétien orthodoxe dévot, Rosca est un anticommuniste convaincu et, après la chute de l’Union soviétique, il est devenu un antilibéral opposé à l’Occident collectif.

Il a dirigé plusieurs sites web qui ont été fermés en mars 2022 sur ordre du service de sécurité et d’information de Moldavie. Il anime actuellement une chaîne Telegram très populaire où il publie des textes et des vidéos traduits en plusieurs langues. Rosca est également l’auteur de plusieurs livres en roumain, en russe et en français.

Son dernier essai, « Bientôt disponible : La phase apocalyptique de la technocratie et du transhumanisme », a été publié par Technocracy News en juin.

C’est parti !

Edward Slavsquat


Iurie, parlez-nous de votre parcours et de votre approche du journalisme. Vous êtes l’organisateur d’une conférence annuelle en Moldavie, est-ce exact ?

J’ai commencé mon combat pour la liberté il y a 35 ans contre l’empire soviétique et je continue à me battre contre l’empire américain jusqu’à aujourd’hui. Pour moi, il est inacceptable d’être affilié à un quelconque centre de pouvoir. Sinon, je ne peux pas être un journaliste libre et faire des analyses politiques honnêtes. Je publie des livres écrits par des amis étrangers (en particulier des dissidents français). Certains de ces livres sont les miens. Je travaille également comme traducteur.

Mes critiques incessantes des réseaux d’influence occidentaux et du mondialisme sataniste ont fait de moi une cible des États-Unis et de Bruxelles. Je critique ouvertement l’occupation économique, politique, culturelle, informationnelle et, plus largement, civilisationnelle imposée par la corporatocratie occidentale à l’espace ex-communiste.

Mais contrairement à la grande majorité des dissidents qui s’opposent à l’hégémonie occidentale, je ne suis pas affecté par la soviétolatrie, la nostalgie du régime communiste, et je ne pratique pas non plus la poutinomanie comme une forme d’adoration néo-païenne et d’aveuglement intellectuel. Ce type de syndrome est parfois promu par des personnes intelligentes qui cherchent à se faire sponsoriser par des groupes affiliés à Moscou. Mais de tels compromis moraux ne sont pas pour moi. Le clientélisme et l’esprit mercenaire peuvent se draper de nobles intentions, cela ne change rien à leur essence.

En 2017, avec un groupe d’amis occidentaux et russes, j’ai organisé une conférence internationale appelée le Forum de Chisinau. Cette plateforme est devenue une sorte de think tank, ce qui a donné lieu à une coopération étroite dans la presse alternative internationale.

Le Forum organise des conférences publiques dans différents pays et a publié plusieurs livres d’auteurs souverainistes. Malheureusement, au cours des trois dernières années, nous avons dû annuler notre conférence en raison de la fausse pandémie. Mais j’espère que nous pourrons reconduire le Forum de Chisinau en septembre de cette année. Le thème de l’événement de cette année sera : « L’AGENDA 21 de l’ONU et la GRANDE RÉINITIALISATION : La chute du libéralisme vers la technocratie et le transhumanisme ».

En mai, vous avez publié un essai vraiment fascinant intitulé « Comment sortir de l’impasse paradigmatique » [que tout le monde devrait lire — c’est une véritable révélation — Edward]. Vous commencez cet article par une déclaration très provocatrice : « Malgré des conflits majeurs entre différents pays, tous suivent docilement le même agenda mondialiste ». Pouvez-vous expliquer comment vous êtes parvenu à cette conclusion ? En quoi les puissances mondiales suivent-elles le « même agenda mondialiste » ?

En 2020, surtout après que la Russie a condamné le coup d’État de 2014 à Kiev et pris le contrôle de la Crimée, j’espérais que l’administration Poutine avait décidé de mettre fin au statut troublant de la Russie en tant que colonie occidentale, république bananière de la corporatocratie mondialiste, fournisseur de matières premières pour les pays riches de l’Occident.

Je m’attendais même à ce qu’il y ait une purge de ceux qui contrôlaient le bloc économique et financier du gouvernement, y compris la banque centrale, depuis plus de 30 ans, et que Moscou offre une alternative géopolitique claire et distincte au monde.

Mais mes espoirs sont restés vains. La « cinquième colonne » (le vaste réseau d’agents soutenus par l’Occident) est restée intacte dans l’administration de l’État, et le réseau mafieux des oligarques a continué d’exploiter les vastes ressources naturelles de la Russie à leur profit personnel, au détriment du pays.

Le Donbass a été abandonné pendant huit ans, l’assassinat de la population pacifique de cette région s’est poursuivi quotidiennement, et les accords de Minsk ont confirmé ma crainte que la Russie ne dispose pas d’un leadership capable de se manifester comme une alternative réelle et efficace à l’Occident.

L’évolution des événements en Russie a montré que l’administration Poutine n’est en fait que l’exécutant docile des ordres de la « ploutocratie russe ». Sous le régime actuel, le pays pourrait être qualifié sans exagération de « xénocratie » (domination par des étrangers). Et, comme dans tous les pays capitalistes, le facteur économique a subjugué le facteur politique, les hommes d’État n’étant que des marionnettes du capital.

La fausse pandémie lancée en 2020 a confirmé sans conteste que la Russie, la Chine et les autres pays du BRICS sont soumis à un seul centre de commandement.

Ce gouvernement mondial de l’ombre impose des directives contraignantes à tous les États par l’intermédiaire de ses centres de commandement tels que l’OMS et GAVI. Génocide mondial, destruction de l’économie mondiale, assassinat par le vaccin, imposition de masques, distanciation sociale, enfermement et isolement, ces politiques n’ont rencontré de résistance que dans quelques pays africains, dont les dirigeants ont payé de leur vie. La Biélorussie et la Suède ont aussi partiellement résisté.

À l’été 2020, Klaus Schwab a publié son livre tristement célèbre « Covid-19 : The Great Reset », un manifeste sur la réorganisation de l’économie mondiale par la technocratie démoniaque, la liquidation de la propriété privée, la modification génétique et la surveillance totale de l’humanité. J’ai appelé cette nouvelle réalité au niveau international « la fin de la géopolitique classique ».

La fausse pandémie a révélé l’obéissance totale des faux centres de pouvoir qui prétendent être une alternative à l’« Occident collectif », il y a beaucoup plus d’indications que ces conflits économiques, diplomatiques et même militaires entre les États n’annulent pas, mais détournent seulement l’attention du public de l’existence d’un agenda international unique, valable pour tous les pays sans exception. Le nom de cet agenda est bien connu depuis le Sommet de la Terre de Rio en 1992, qui a établi une stratégie de développement unique pour tous les pays du monde. Mais même après trois décennies, beaucoup d’entre nous n’ont pas détecté cette nouvelle réalité géopolitique.

Depuis, les milieux mondialistes ont imposé à l’humanité entière le mythe du changement climatique, le piège de la biodiversité et le détournement technocratique du « développement durable ». Toutes ces initiatives ont été lancées contre nous avec la force d’un tsunami, surtout après 2020. J’ai parlé de cet agenda commun à l’ensemble de l’humanité dans mon dernier essai, publié par Technocracy News.

Ainsi, alors que les forces satanistes leur ont subordonné le monde entier, promouvant leur agenda à travers l’ONU, il faut être aveugle ou mercenaire pour ne pas voir que même après le début de la guerre en Ukraine, il n’y a pas eu de changement dans la politique interne de l’administration Poutine en ce qui concerne la mise en œuvre continue par Moscou de l’Agenda 2030 pour le développement durable — sans parler de la numérisation massive de la société, de la supervision et du contrôle total des citoyens, de l’élimination de l’argent liquide, et de la politique de mise en œuvre de la monnaie numérique, etc.

Une perception superficielle du conflit Ouest-Est nous place du côté des pays de l’Est. Mais il est important de rappeler que l’Occident est devenu global, parvenant à coloniser le monde entier. Les États subissent actuellement un processus dramatique de désouverainisation, et les véritables dirigeants du monde sont rassemblés au sein d’entités extraterritoriales (Big Money, Big Tech, Big Pharma, Big Media, etc.).

C’est pourquoi je soutiens que nous sommes dans une impasse géopolitique, dont seule une guerre pourrait nous aider à sortir. Personne ne souhaite une guerre, mais les mondialistes ont concentré un arsenal technologique massif qui pourrait facilement contrôler tous les pays et tous les êtres humains dans le monde. Seule une rupture majeure peut donner une chance de détruire le système actuel de domination mondiale. Tout le reste n’est que propagande pour les imbéciles et occasion pour les profiteurs de gagner plus d’argent.

Dans ce même essai, vous décrivez Pékin comme une puissance économique et politique émergente. Mais vous soulignez également que la Chine est « un projet pilote, un modèle de société qui serait imposé à tous les États ». Comment décririez-vous le « modèle chinois » ?

Pour comprendre le rôle assigné à la Chine par l’élite mondialiste, il faut revenir à la visite secrète d’Henry Kissinger à Pékin en juillet 1971, suivie de la visite officielle du président Richard Nixon en février 1972.

Ce n’est pas un hasard si Kissinger est connu pour être un fidèle allié de l’un des personnages les plus sinistres du XXe siècle, David Rockefeller. C’est lui qui a fondé en 1968 le célèbre Club de Rome, qui a produit en 1972 l’odieux rapport « Les limites de la croissance ». Ce document est la clé pour comprendre la stratégie malthusienne de dépopulation, mais aussi pour comprendre la désindustrialisation des pays occidentaux. Avec la pénétration des mondialistes en Chine, une opération spéciale d’une ampleur colossale visant à détruire la force économique de l’Occident, à travers la fameuse politique de dérégulation, a été lancée.

La fuite des capitaux et des industries des pays occidentaux vers la Chine et d’autres pays asiatiques, à la suite de transformations majeures des politiques économiques, a affaibli l’Occident et produit le « miracle chinois ». Rappelons que les élites mondialistes n’ont de loyauté envers aucun État, étant extraterritoriales par excellence et poursuivant une seule stratégie : la domination du monde. L’Empire britannique, puis l’Empire américain ont été utilisés dans ce même but, et maintenant l’ère du triomphe mondial de la Chine est arrivée.

Pour mieux comprendre comment la Chine est un instrument géopolitique entre les mains des élites mondialistes de la « marque Rockefeller », nous pouvons consulter un document clé : le rapport annuel 2010 de la Fondation Rockefeller, qui constitue un excellent exemple de programmation prédictive en prophétisant avec précision la pandémie de Covid-19 une décennie avant qu’elle n’arrive.

Ce rapport, intitulé « Scénarios pour l’avenir de la technologie et du développement international », contient un chapitre très intéressant, Lock Step, qui a été cité des milliers de fois depuis le début de l’escroquerie Covid-19 (si vous ne l’avez pas encore fait, veuillez lire les pages 18 à 26). Ce rapport prévoit, dans les moindres détails, la plupart des événements dont nous avons été témoins dix ans plus tard, y compris le fait que le « virus » est apparu en Chine. Et le rapport a correctement prédit que la tyrannie médicale chinoise (masques, fermetures, quarantaines, etc.) serait saluée pour son « efficacité ».

Les louanges du syndicat criminel Rockefeller pour la gestion par la Chine de l’« urgence médicale » peuvent être décrites comme l’apothéose de Pékin. La Chine était et reste à ce jour l’outil le plus important pour la mise en place de la gouvernance mondiale et du nouvel ordre mondial.

Quelques autres exemples de « l’utilité et de l’efficacité » du régime chinois dit communiste, mais en fait technocratique : Vous souvenez-vous de l’Event 201 ? Comme par hasard, le Johns Hopkins Center for Health Security — université instrumentalisée par le clan Rockefeller depuis un siècle — en partenariat avec le Forum économique mondial (principale entité des mondialistes) et la Fondation Bill et Melinda Gates (acteur clé du massacre vaccinal au niveau international, et acteur principal de Big Pharma, dont GAVI) a organisé cet « exercice pandémique » de haut niveau le 18 octobre 2019, à New York. Il s’agissait de la dernière séance d’entraînement de l’élite démoniaque mondialiste avant l’opération spéciale Covid-19. Encore une fois, comme par hasard, les autorités sanitaires des États-Unis et de la Chine étaient présentes.

[Voir aussi :
Simulations de pandémies depuis 2010 : ce qu’elles nous apprennent de très déplaisant sur la Covid-19]

Et une fois de plus, par pur hasard (prédit au moins deux fois, en 2010 et en 2019), la sinistre escroquerie du Covid-19 a commencé en Chine. Et comme prévu, la Chine a été félicitée par des mondialistes tels que Soros, Gates et Schwab pour son efficacité dans la lutte contre la fausse pandémie.

Encore un exemple de la prétendue souveraineté de la Chine et de son miracle économique : Récemment, Pékin a reçu la visite d’un ami bien-aimé du peuple chinois, Bill Gates. Comme l’a rapporté Reuters :

Le président chinois Xi Jinping a qualifié Bill Gates de « vieil ami » et a déclaré qu’il espérait qu’ils pourraient coopérer d’une manière qui bénéficierait à la fois à la Chine et aux États-Unis, lors de la première rencontre de M. Xi avec un entrepreneur étranger depuis des ans.

[Voir aussi :
Xi salue son « vieil ami » Bill Gates alors que les tensions entre les États-Unis et la Chine ne cessent de s’aggraver]

Mais en réalité, l’événement le plus récent qui confirme le rôle principal de Pékin dans l’agenda mondialiste a été la réunion annuelle des nouveaux champions du WEF, qui s’est tenue du 27 au 29 juin à Tianjin, en Chine.

Compte tenu de tout ce qui précède, il est essentiel de comprendre le rôle que l’élite mondialiste-sataniste assigne à la Chine dans le nouvel ordre mondial. La Chine est le projet pilote de la tyrannie technocratique mondiale, qu’ils espèrent imposer à absolument tous les pays, sous un centre de pouvoir unique qui contrôle le monde — très probablement d’ici 2030, comme indiqué dans l’Agenda de l’ONU adopté en 2015 à Paris, qui impose finalement le mythe du changement climatique, l’idée draconienne du « développement durable », et met fin à toute souveraineté nationale restante et aux libertés personnelles.

Contrôle total de chaque personne, fin de toute liberté politique, économique ou idéologique, transhumanisme, totalitarisme numérique, vaccination obligatoire, modification génétique de tous les humains, manipulation du climat.

Il s’agira d’un régime dystopique à l’échelle internationale, dominé par des forces démoniaques qui prétendent mieux organiser nos vies.

La partie humoristique de ce plan inquiétant avec un bonheur modelé par la Chine pour toutes les nations — embrassé par les dirigeants et les propagandistes russes — est le projet dit « One Belt One Road » (une ceinture et une route).

Tout cela peut-il être une occasion de se réjouir pour un patriote, pour un intellectuel familiarisé avec l’idée de la domination économique comme condition préalable à la domination politique, culturelle et civilisationnelle ? Si la Chine, et non les États-Unis, est le vecteur de l’imposition d’un nouvel ordre mondial, cela signifie-t-il que nous devons renoncer à notre indépendance, à notre identité nationale, à notre culture et à nos traditions ? Devons-nous renoncer à l’espoir d’une souveraineté nationale, de la création de blocs régionaux axés sur des idées civilisationnelles communes plongeant leurs racines dans la même tradition religieuse ?

Alors que nous assistons à cette tragicomédie sans précédent dans l’histoire de l’humanité, je plains ceux qui prétendent que la Chine serait une alternative positive à l’hégémonie américaine et occidentale, qui incarne manifestement l’un des plus grands maux que le monde ait connus. Mais imaginez ce qui se prépare : un goulag numérique mondial sur le modèle chinois, avec une surveillance totale, des prisons remplies de dissidents, des notes sociales et un terrorisme d’État — je ne pense pas que ce soit une alternative souhaitable pour une personne normale qui ne s’est pas prostituée aux mondialistes de l’Occident, de la Russie ou de la Chine.

Il est d’ailleurs amusant de constater que le Kremlin prétend sérieusement être l’« allié » de Pékin. La Russie pourrait être décrite plus précisément comme le vassal de la Chine.

Il suffit d’observer les échanges commerciaux entre les deux pays. Nous pouvons déterminer que la Russie a échappé à son rôle de semi-colonie occidentale en faveur du même type d’arrangement avec la Chine, et en partie avec l’Inde et la Turquie.

Quelle est la situation actuelle en Moldavie en ce qui concerne la technocratie et la tyrannie médicale introduites par la « pandémie » ? Existe-t-il des efforts de la part du grand public ou de la base pour résister aux initiatives défendues par l’OMS, le FEM et d’autres organisations mondialistes ?

Actuellement, le régime politique de la Moldavie est entièrement contrôlé par les Américains, plus précisément par le réseau Soros. Des poupées gonflables sans personnalité, sans biographie, sans aucune capacité politique ou administrative, mais fidèles aux maîtres occidentaux. Les dirigeants promeuvent une politique agressive à l’égard de Moscou, se posant en fidèle allié du régime sioniste de Kiev.

Lorsque la fausse pandémie a été lancée en 2020, les soi-disant socialistes dirigés par le président Igor Dodon, favori de l’administration Poutine, étaient au pouvoir. Et tout comme Poutine et son régime ont fait preuve d’une subordination totale aux satanistes de l’OMS, le régime fantoche de Chisinau a imposé violemment la même terreur, y compris des injections forcées, sous un prétexte médical.

Après que le régime pro-russe a été remplacé par le régime pro-occidental dirigé par Maia Sandu, qui a été président en novembre 2020, la même politique de terreur médicale a été promue sous le prétexte de la fausse pandémie. Il n’y a pas eu de différence.

D’une manière générale, l’ensemble du spectre politique, de la gauche à la droite, a adhéré à l’agenda de l’OMS. La même homogénéité existe avec les politiques économiques imposées par le FMI, la Banque mondiale, l’OMC, l’UE, etc.

Les hommes politiques d’aujourd’hui sont les captifs irrémédiables du paradigme économique libéral, avec le mythe du libre-échange, du contrôle de l’inflation, des prêts, des politiques douanières, fiscales et budgétaires dictées de l’extérieur par le « Consensus de Washington ».

D’autre part, le processus politique lui-même n’existe pas. Il n’y a que de l’argent sale, provenant soit de centres de pouvoir extérieurs, soit de groupes mafieux locaux, qui se transforment en projets médiatiques et politiques réussis. Si vous avez de l’argent, vous êtes un « politicien » prospère, sinon, vous êtes un perdant.

Vous êtes assez critique à l’égard de Moscou. De quel « côté » vous situez-vous dans la guerre en Ukraine ? Qui porte la responsabilité ultime de ce conflit et que faut-il faire ?

Cette guerre n’est que le maillon d’une longue chaîne d’événements historiques. Les racines du conflit remontent à l’obsession bien connue de la See Power, de la thalassocratie ou des Anglo-Saxons, de détruire la Russie en tant que puissance terrestre, en tant que Tellurocratie — un État dont la puissance découle d’une domination militaire ou commerciale basée sur la terre (Carl Schmitt).

Ce conflit fait partie de ce que l’on appelle les constantes géopolitiques. Et peu importe qui est au pouvoir en Russie — Tsar Nicolas II, Staline ou Poutine.

Les ennemis de la Russie ont trois objectifs :

1. Spirituel — la destruction de l’orthodoxie.

2. Économique : prendre le contrôle des vastes ressources naturelles de la Russie.

3. Militaire — dominer l’Eurasie.

Comme l’a expliqué Sir Halford J. Mackinder :

« Celui qui contrôle l’Europe de l’Est contrôle le Heartland ; celui qui contrôle le Heartland dirige l’île mondiale ; celui qui dirige l’île mondiale dirige le monde ».

Bien sûr, la Russie est engagée dans une guerre défensive et l’Ukraine est utilisée par l’OTAN dans cette guerre par procuration. Mais la façon dont l’administration de Poutine se présente montre que la Russie a un leadership gérontocratique, inerte et dépassé, dominé par des oligarques et massivement influencé par des agents étrangers. En bâclant ce qui aurait pu être une guerre éclair réussie, la Russie est maintenant coincée dans une guerre prolongée qui entraîne des sacrifices humains colossaux de part et d’autre.

La succession au pouvoir à Moscou par le biais d’élections est impossible, un coup d’État n’est pas souhaitable, le réveil de Poutine et de Shoigu de leur léthargie collective est inimaginable, et l’apparition de sentiments patriotiques au sein de la classe dirigeante est très difficile à croire.

Et comme toujours dans l’histoire de la Russie, tout espoir repose sur Dieu. Je sais que le ciel est rempli de saints, de martyrs et de héros russes qui prient pour le salut de la Russie. Je sais que la Russie n’a pas entièrement perdu sa virilité et que cette guerre forme une nouvelle génération de héros, qui auront aussi leur mot à dire dans les grands changements politiques qui suivront en Russie.

Je continue à espérer la défaite des ennemis de la Russie et le triomphe de l’esprit chrétien et patriotique, malgré tous les événements déprimants.




Ex Machina

[Source : lesakerfrancophone.fr]

[NDLR Ex Machina se trouve dans l’expression latine Deus Ex Machina, qui peut se traduire par « Dieu sorti de la machine » et pourrait signifier « Ce qui, ou celui qui, arrive par surprise et qui est le moteur d’une action ».]

Par Zénon — Juillet 2023

Le Monde est dirigé par des lignées lucifériennes, pédocriminelles, consommatrices de sang et d’adrénochrome ? Certes, mais je suis détenteur de la vérité grâce à Internet. Les divisions (droite/gauche ; chrétiens/musulmans ; pro/anti-Russes ; etc.) atomisent peu à peu toutes les relations sociales ? Pas grave  : je reste connecté aux « résistants » de la planète entière grâce à Telegram et Signal sur mon indispensable smartphone. Nombre de personnes comprennent à l’occasion du Covid qu’on ne leur veut pas que du bien en haut lieu ? Youpi ! C’est le moment de monter un site avec des solutions payantes clés en main. La dédollarisation financière est en marche ? Bonne nouvelle : voilà le prétexte idéal pour passer aux CBDC et accélérer l’air de rien l’agenda globaliste.

Voilà plus de vingt ans que l’accès au web s’est généralisé. Vingt ans de fenêtre de tir ouverte pour s’informer, comprendre les mécanismes sous-jacents de l’Histoire, écouter les lanceurs d’alertes et partager les informations. Vingt ans de prise de conscience du plan de mise sous coupe réglée de l’Humanité, et l’oligarchie au pouvoir continue pourtant de pousser ses pions avec plusieurs coups d’avance… Certes, l’attachement aux idéologies, les querelles d’ego ou encore le parachutage d’éléments « anti-système » parfaitement inscrits dans la dialectique « thèse-antithèse » servant la synthèse finale n’ont pas joué en notre faveur. Mais il existe à cet état de fait des causes plus profondes sur lesquelles se pencher pour élucider le mystère d’une telle passivité face à notre élimination programmée.

On relève souvent à juste titre le dangereux messianisme du mouvement sioniste, mais on omet d’observer que cette tournure d’esprit est commune aux cultures des trois religions abrahamiques. Les courants de pensée prétendument athées qui s’en sont dégagés ne se sont jamais libérés de l’ultime séduction de remettre son corps, son esprit et son destin aux mains d’une entité plus forte, qu’elle soit étatique, scientiste ou collectiviste. Le projet du nouvel ordre mondial n’est qu’un savant mélange des trois, mâtiné de sauce new-âge pour complaire à la naïveté des idéalistes et à notre irrépressible besoin d’espérer.

Trop de personnes nouvellement « éveillées » restent victimes du syndrome du sauveur, que celui-ci se porte sur Trump, Musk, Poutine, sur l’arrivée/le retour du Messie, la confédération galactique ou que sais-je encore. Il s’agit d’un cheval de Troie mental plurimillénaire, exploité pour maintenir les peuples enferrés dans un perpétuel triangle de Karpman et permettre aux dirigeants de mener à bien leurs projets.

C’est la raison pour laquelle des gens comme Attali, Schwab ou Harari admettent ouvertement leur plan. L’objectif à cela est multiple : il s’agit d’abord de maintenir le public dans de basses vibrations. D’encourager la passivité propre à la sphère virtuelle, le sentiment d’impuissance et le fatalisme. Mais le fait de nous présenter ces finalités comme inéluctables participe aussi à l’effraction de notre libre arbitre : plus nous accordons d’attention à l’avenir qu’ils préparent, plus nous nourrissons mentalement la potentialité qu’il se réalise. Ce n’est là ni plus ni moins qu’une extorsion de consentement. À ce titre, la grande divulgation à laquelle nous assistons concourt pleinement à la feuille de route mondialiste : liquider avec notre complicité l’ordre ancien pour participer de concert à l’avènement du nouveau.

Comme nous le savons, la multiplication de crises générées de toutes pièces permet à chaque fois de faire accepter la « solution » prévue d’avance : le Covid pour l’injection, l’Ukraine dans une logique d’affrontement inter-blocs propice au resserrement du nœud coulant sur la gorge des peuples, le climat en vue d’instaurer le pass carbone et l’identité numérique… La stratégie du choc à répétition fonctionne à plusieurs niveaux : maintenir les populations non informées dans la peur, la sidération et l’obéissance aveugle, et accroître peu à peu le chaos à un niveau tel que même les personnes au fait du programme tombent dans le piège de s’en remettre au « sauveur » qui prétendra les en délivrer.

L’apparition d’un faux messie sera donc probablement le clou du spectacle ; l’ultime élément fédérateur derrière lequel unir les peuples de toutes les cultures sous une même bannière. Le transhumanisme n’est que la suite logique d’un processus ayant débuté par le fait de prêter des caractéristiques humaines à Dieu, et aboutissant à la déification de l’être humain. Il n’est donc pas impossible d’envisager qu’une fusion homme-machine nous arrête miraculeusement au seuil du feu nucléaire, ou autre évènement du même acabit, dans la plus pure tradition des prophéties autoréalisatrices.

Nous devons donc à ce stade intégrer qu’il n’existe aucun salut à attendre de l’extérieur. Nous connaissons les noms et les organismes de ceux qui œuvrent délibérément à notre perte. Mais notre pire ennemi n’est pas à rechercher dans le carnet d’adresses du forum de Davos ni dans les couloirs du Pentagone. Ce pire ennemi se trouve tapi en nous-mêmes : dans les croyances dont nous libérer pour accéder à notre plein potentiel. Dans notre ego plaçant un voile de défiance et de peur entre celui que nous croyons être et le monde extérieur. Dans l’intellect et sa manière de substituer les noms et les habitudes que nous avons des êtres et des choses à leur appréhension directe. L’incarnation est, pour ainsi dire, une école où l’on commence par ingurgiter ce qui nous est imposé, puis où l’on doit tout désapprendre pour repartir de zéro par nous-mêmes.

Et si la véritable foi n’était pas de croire, mais de voir ? De percevoir au niveau le plus subtil que l’on puisse ressentir l’existence d’une vibration universelle derrière la multitude des formes de vie. De découvrir que les animaux comme les végétaux sont emplis d’un amour dans lequel seule notre peur de disparaître nous empêche de nous fondre et d’enfin connaître la plénitude. Que même les minéraux respirent. Et que lorsque nous contemplons un arbre, ce que nous voyons n’est pas l’œuvre de Dieu, mais Dieu aussi bien dans son essence que dans son émanation. Vivre cette expérience induit une radicale transformation intérieure, suite à laquelle nous devenons imperméables à toute sollicitation parasite, à toute propagande, toute forme de chantage ou menace, mais aussi à toute séduction matérialiste.

Dans le sillage de ce qui a lieu actuellement dans tout le système solaire, la vibration de notre planète est en train de changer. La chape de plomb astrale où se sont accumulées génération après génération souffrances et perversions commence à se dissoudre sous l’affaiblissement de notre champ magnétique. Il en résulte déjà des réminiscences de mémoires traumatiques, une prise de conscience d’aspects méconnus de nos personnalités et une sensibilité accrue à des phénomènes subtils de circulation et d’échanges d’énergie. Ces actuelles révélations, plus douloureuses que celle des méfaits de nos dirigeants, n’en sont qu’à leur commencement. La mise à nu du mal n’est qu’un prélude aux retrouvailles avec notre nature éternelle.

De puissantes radiations solaires ont frappé la Terre au tout début de ce mois de juillet. Elles se sont fait ressentir au niveau des télécommunications, mais aussi dans nos corps et dans nos esprits de manière inédite. Cette éruption n’était pour autant qu’un coup de semonce. D’autres vagues suivront, de plus en plus fortes. Nous ne sommes qu’au début d’un processus cyclique que les apprentis sorciers au pouvoir espèrent contrecarrer par le déploiement du continuum électromagnétique Haarp — chemtrails — ondes de toutes sortes et nanotechnologies injectées afin de conserver leur contrôle du cheptel humain. Cette tentative est vouée à l’échec, comme toute entreprise prométhéenne. L’ordre du jour est au balayage de tout ce que nous avions jusqu’ici connu.

La mauvaise nouvelle dans tout cela est que la dépopulation prévue aura bien lieu. La bonne, est qu’elle ne sera pas réalisée selon les critères de sélection concoctés par les mondialistes. La lame de fond énergétique à venir affectera aussi bien les classes populaires que les élites autoproclamées. Il suffit d’observer les comportements pour constater que le phénomène a déjà démarré. Seules les personnes capables d’accepter leur propre et totale remise en cause sauront traverser les temps qui s’ouvrent. Tous ceux restant attachés à leurs acquis, à leurs représentations du Monde et d’eux-mêmes, ou ceux qui auront misé sur la technologie pour s’en sortir seront emportés, psychiquement d’abord, puis physiquement.

Les survivants ne seront pas quelques tribus de loqueteux revenus à l’âge des cavernes. Mais des individus pleinement conscients d’eux-mêmes et de leur imprescriptible lien avec tout le vivant. Des êtres humains reliés à leur dimension spirituelle que rien ni personne ne saurait aliéner ou assujettir. Notre espèce aura trouvé sa place et son équilibre dans la mystérieuse équation des forces cosmiques.

Zénon

Terra Incognita de Zénon en version PDF. À retrouver dans Les Chroniques de Zénon




WORLDCOIN : L’IA exige la preuve que vous êtes humain

[Source : off-guardian.org]

« … la plupart des gens dans le monde ne sont même pas au courant des protocoles de preuve de personnalité, et si vous leur dites de tenir un code QR et de scanner leurs yeux pour 30 $, ils le feront. »

Vitalik Buterin

Par Karen Hunt

Dans la scène d’ouverture du film original de Blade Runner, Leon, un réplicant du Nexus-6 subit un « test de Voight-Kampff » pour déterminer s’il est humain ou non.



Le test est conçu pour provoquer une réaction émotionnelle. Les émotions sont lues en balayant l’iris, la partie colorée de votre œil. La couleur de votre iris est comme votre empreinte digitale ; c’est unique pour vous, et personne d’autre au monde n’a exactement la même couleur d’œil.

Au fil des questions, Leon devient de plus en plus agité. Lorsqu’on lui demande de « décrire en un seul mot, uniquement les bonnes choses qui te viennent à l’esprit à propos de ta mère », il en a assez. « Ma mère ? » dit Léon. « Laissez-moi vous parler de ma mère. » Et il sort une arme et tue son bourreau.

Les réplicants ont une date de fin, car s’ils vivent trop longtemps, ils commencent à développer des émotions et la peur est qu’ils ne se distinguent plus des humains. Leon et quelques autres réplicants avancés ont pour mission d’affronter leur créateur, le Dr Eldon Tyrell, et de trouver un moyen de prolonger leur vie.

Phillip K. Dick, auteur du roman Les androïdes rêvent-ils de moutons électriques ? sur lequel le film est basé, se retournerait contre ce qui se passe aujourd’hui. Non pas parce que c’est ce qu’il a prédit, mais parce que c’est exactement le contraire.

Ce n’est pas l’IA qui doit prouver qu’elle n’est pas humaine. Ce sont les humains qui doivent prouver qu’ils ne sont pas des IA.

J’ai mis en garde à ce sujet dans Digital ID And Our Obsession with « Identity » [L’identité numérique et notre obsession de l’« identité »].

« Il est presque impossible d’échapper à la vaste machine qui nous absorbe en elle. Elle insiste pour que nous prouvions qui nous sommes, encore et encore, et plus nous en faisons, moins il semble satisfait. »

Plus nous devons prouver notre identité, plus l’IA trouvera des moyens de la falsifier. Plus nous donnons d’informations à l’IA, plus ces informations peuvent être utilisées contre nous.

Par exemple, Amazon utilise la surveillance pour comptabiliser les secondes de la pause toilette de chaque travailleur ou chronométrer chaque étape de son travail. Et en fait, les travailleurs sont formés pour le faire eux-mêmes avec leurs appareils Fitbit enregistrant leurs pas en une journée. Dans certains lieux de travail, l’IA écoute chaque conversation, répertorie chaque mot, qui l’a dit et comment, puis note chaque agent.

« Dans le travail à bas salaire, nous constatons que beaucoup plus de décisions prises par un cadre intermédiaire sont sous-traitées à un algorithme », déclare Aiha Nguyen de l’organisme de recherche Data & Society.

De plus en plus d’entreprises collectent des données pour augmenter la production et former des machines pour imiter les humains. Aux États-Unis, des caméras ont été installées au-dessus de la tête de chaque travailleur dans les chaînes de montage lors de l’assemblage de pièces automobiles ou de composants électroniques.

Le résultat est que les humains sont tenus de se comporter davantage comme des robots, aucune spontanéité de pensée ou d’action, aucune excuse pour les erreurs, tandis que les machines apprennent à se comporter davantage comme des humains.

Comme l’a récemment déclaré un employé d’Amazon au Guardian :

« Pour eux, nous sommes comme des robots plutôt que des personnes. Les petites choses qui font de nous des êtres humains, vous pouvez les sentir être broyées. »

Les humains ordinaires sont relégués à une classe inférieure à la machine. Et n’imaginez pas que parce que vous appartenez à la classe moyenne, vous en êtes exempté. La classe moyenne disparaît rapidement. Oui, de nombreux nouveaux emplois sont créés dans les secteurs de la technologie et de la santé, mais ces emplois seront également surveillés par l’IA.

Dans une interview en 2014 lors d’un symposium du MIT, Elon Musk avertissait :

« Avec l’intelligence artificielle, on invoque le démon. Vous savez toutes ces histoires où il y a le gars avec le pentagramme et l’eau bénite et il est comme… ouais, il est sûr qu’il peut contrôler le démon, [mais] ça ne marche pas. »

Et pourtant, il est à l’avant-garde de la création et de la construction de l’IA et de son infiltration dans nos esprits. Il est loin d’être le seul dans cette entreprise. Sam Altman, qui a aidé à fonder OpenAI avec Elon Musk, a lancé l’une des entreprises les plus ambitieuses de « preuve d’humanité » :

WORLDCOIN

Worldcoin vous invite à vous approcher de l’orbe et à regarder dans ses profondeurs. Il promet d’apporter la réponse à la question de la preuve de la personnalité de chaque être humain sur la planète.

Selon son site Internet,

« Le protocole Worldcoin aspire à devenir le plus grand réseau public identitaire et financier au monde, accessible à tous, quels que soient leur nationalité, leur origine ou leur statut économique. »

L’Orbe a à peu près la taille d’une boule de bowling.

« Il utilise un système de caméras infrarouges, de capteurs et de réseaux de neurones alimentés par l’IA pour scanner votre iris et vérifier que vous êtes un être humain ».

Ces orbes sont mis en place dans des villes du monde entier. Les gens se voient offrir 30 $ pour regarder dans l’Orbe et abandonner leurs iris à la Vaste Machine. Jusqu’à présent, plus de deux millions d’humains l’ont fait dans plus de 30 pays, sur les cinq continents.

Les promoteurs de Worldcoin expliquent que puisque l’IA va bientôt évoluer vers l’AGI, ou l’intelligence générale avancée, rendant la machine plus intelligente que les humains, il est impératif que nous cataloguions chaque véritable humain sur la planète afin que personne ne soit laissé pour compte dans les opportunités de prospérité à venir.

[Note de Joseph : dans notre monde orwellien d’inversion des valeurs et des significations, la prospérité promise ne sera que pour les élites, alors que les autres ne seront que des esclaves déshumanisés, ne possédant plus rien, pas même leur identité qui sera contrôlée par la machine.]

Il y a beaucoup de problèmes avec l’AGI, qui méritent une exploration plus approfondie. Par exemple, alors que l’IA reçoit de plus en plus de données synthétiques au lieu de « données humaines pures », le chercheur en données de l’Université Monash, Jathan Sadowski, prévient qu’elle se transforme en ce qu’il décrit comme « “l’IA des Habsbourg”, ou “un système qui est si fortement formé sur le sorties d’autres IA génératives qu’il devient un mutant consanguin, probablement avec des caractéristiques exagérées et grotesques.” »

Richard G. Baraniuk, en collaboration avec des chercheurs de Stanford, a publié un article fascinant sur ce problème, intitulé « Self-Consuming Generative Models Go MAD [Les modèles génératifs auto-consommateurs deviennent fous] ».

Oui, AGI peut littéralement devenir MAD, un peu comme Leon. Mais tout cela signifie qu’à l’avenir, les données en or pur, ou les données humaines réelles, gagneront en valeur jusqu’à ce que l’IA atteigne un point où elle n’est plus nécessaire.

Naturellement, les humains ordinaires ne sont pas informés de tout cela. On nous promet que le bond en avant de l’IA dans l’intelligence créera une richesse massive pour nous. Comme le dit Vitalik Buterin, les gens ne comprennent pas vraiment ce qu’on leur vend. Au lieu de cela, nous nous accrochons aux concepts dont nous avons été nourris, comme les créateurs de Worldcoin affirmant vertueusement que « personne ne veut que toute cette richesse ne profite qu’aux milliardaires, elle devrait être distribuée équitablement à — littéralement — chaque humain de la planète, sous la forme de RBU »., ou revenu de base universel. Le RBU se présentera sous la forme d’une crypto-monnaie appelée Worldcoin (WLD) ».

Apparemment, cela donnera du pouvoir à tous les humains. C’est ce que disent les milliardaires qui ont utilisé ces dernières années l’hystérie de la Covid et maintenant la guerre en Ukraine — non pas pour bénéficier à l’humanité — mais pour accroître leur propre richesse et leur pouvoir, de sorte qu’ils sont maintenant en mesure de cataloguer et de contrôler chaque personne sur la planète.

« Le RBU m’intéresse même sans parler d’IA », a déclaré Altman dans une récente interview avec Zoom. « C’est une idée qui plaît à beaucoup de gens. Si nous avons une société suffisamment riche pour mettre fin à la pauvreté, alors nous avons l’obligation morale de trouver comment y parvenir. »

Ce qui est vraiment intéressant, c’est que lorsqu’ils veulent vous asservir, ils parlent d’une obligation morale de le faire. N’avons-nous pas déjà assez de richesses pour mettre fin à la pauvreté ? N’y a-t-il pas toujours eu assez de richesse pour mettre fin à la pauvreté ?

L’histoire nous a montré qu’une fois qu’une personne a goûté au pouvoir, elle ne le partage pas, elle en veut juste plus. Et plus. Et plus.
Altman veut partager la richesse, mais pour votre propre bien, elle ne peut pas encore être partagée :

« Je pense que nous allons avoir besoin d’une sorte de coussin pendant la transition et une partie de la raison d’être enthousiasmé par l’IA est que c’est un monde plus abondant matériellement. »

Le coussin sera un revenu de base universel, juste pour les aider à traverser cette phase de transition. Notez que Worldcoin est vendu comme offrant aux humains un « monde plus abondant matériellement ».

Combien de matériel de plus pouvons-nous obtenir ? Combien de choses pouvons-nous encore accumuler ? C’est le mensonge que nous avons été conditionnés à croire depuis les années 1950 environ, lorsque les entreprises ont réalisé qu’elles pouvaient manipuler psychologiquement les gens, même les enfants, à grande échelle (par le biais de la télévision) pour qu’ils achètent de plus en plus de « choses » avec la promesse que cela les rendrait heureux. Bien sûr, cela n’a jamais rendu personne heureux. Tout ce que cela a fait, c’est créer la dépendance d’en vouloir toujours plus. En cours de route, les gens ordinaires sont devenus désespérément endettés auprès d’un groupe de milliardaires de plus en plus puissants et triés sur le volet.

L’Américain moyen a une dette d’environ 90 000 $. La plupart des gens vivent de chèque de paie en chèque de paie et sont à un chèque de paie de la catastrophe. Dans Digital ID And Our Obsession with « Identity », j’écris sur l’histoire de la vie à crédit et comment cela nous est arrivé.

Si vous vivez dans un pays du premier monde mais que vous avez des dettes inquiétantes, imaginez qu’on vous enlève ce poids qui vous empêche de dormir, qui vous donne l’impression de vous noyer continuellement sans pouvoir vous soulager. Pouf ! Votre dette est effacée. Tout ce que vous avez à faire est de donner vos données biométriques à la Grande Machine. Quel est le problème avec ça ? Vous en avez déjà donné tellement au gouvernement, à Amazon, à Google, à chaque site Web sur lequel vous naviguez, qu’importe si enfin vous donnez tout. Quel soulagement ce sera.

Imaginez maintenant que vous veniez d’un pays du tiers monde et que quelqu’un vienne dans votre village pour vous offrir une connexion avec le monde extérieur et la possibilité d’être riche, vous aussi, et de participer à l’économie mondiale. Tout ce que vous avez à faire, c’est de fixer l’orbe et on vous donnera de l’argent pour cela.

D’ici peu, tout le monde, du villageois du tiers-monde au membre de la génération Z du premier monde, se retrouvera dans un appartement situé dans une ville de 5 minutes. Il aura fière allure, avec des espaces verts, des magasins, une salle de sport, des vélos et pas de voitures. Ils seront tous relégués au même niveau et recevront un certain nombre de jetons à dépenser, principalement dans un monde virtuel où ils vivront par procuration ce qu’ils ne peuvent pas vivre dans le monde réel qui est devenu si étroit. Lentement, mais sûrement, le monde réel se transforme en rêve tandis que le monde virtuel devient réalité.

Nous sommes déjà conditionnés à accepter cette transition loin de la réalité. Nous croyons que nous faisons l’expérience de la « liberté » en ligne dans des endroits comme « x ». Nous vérifions notre humanité, pensant que c’est une bonne chose, ou même si nous ne le faisons pas, nous le faisons quand même, en le justifiant parce que cela signifie que nous pouvons parler « librement ». En ligne, nous pouvons dire avec audace des choses à des millions de personnes désincarnées que nous ne dirions jamais dans le monde réel. Par exemple, vous ne crieriez pas vos opinions politiques sur le marché à un groupe d’étrangers. Mais vous le ferez en ligne.

Vous vous souvenez des « émissions de télé-réalité ? ». Elles n’étaient pas réelles. Personne n’a essayé de prétendre qu’elles l’étaient. Mais elles ont servi un objectif important, brouillant la frontière entre réalité et illusion.

Cela nous conduit encore plus loin dans les boîtes dont j’ai souvent parlé. Des prisons virtuelles qui nous semblent confortables et familières, où nous avons déjà créé des communautés de personnes qui pensent exactement la même chose que nous. Cette mentalité est continuellement renforcée au point que nous ne contrôlons plus nos propres esprits, nous sommes simplement nourris en boucle continue de la même propagande avec un « pépin » occasionnel pour nous donner l’impression de « lutter » contre « quelque chose » alors que nous ne faisons que vivre dans un rêve.

Imaginez voter pour un candidat, par exemple. Tout comme les céréales au supermarché, il peut y en avoir deux ou trois différentes, mais elles proviendront toutes de la même source : la Grande Machine. Peut-être qu’ils ne seront même pas de vraies personnes à un moment donné. Ce seront des représentations virtuelles de personnes.

En fonction de tout ce que la machine sait de vous, vous serez amené à voter pour un certain candidat. Oh, vous dites, cela arrive déjà. Mais c’est pourquoi cette affaire contre Donald Trump est si importante. Quoi que vous pensiez de lui, il menaçait le système. Ou du moins nous le pensons. Parce que ces dernières années ont tellement perturbé nos esprits, nous ne pouvons plus être sûrs de rien. Peut-être que ses prochains procès sont l’ultime émission de télé-réalité.

S’il est mis en prison, ses millions de partisans prendront-ils réellement les armes et se battront-ils pour ce qu’ils croient ? Ou continueront-ils à crier en ligne là où ils ont appris à se sentir en sécurité et à l’aise, reconnaissant ainsi que la Grande Machine est aux commandes et qu’ils s’y sont déjà soumis il y a longtemps — ils ne l’ont tout simplement jamais réalisé. Cela pourrait clouer le couvercle sur le cercueil de l’acceptation de la soumission complète à la Grande Machine.

Des courses divertissantes seront tracées entre les candidats à l’avenir, mais elles auront du mal à correspondre à celle entre Biden et Trump. Trump peut-il retarder les procès suffisamment longtemps pour pouvoir être élu président ? Peut-il être élu ?

Les gens sauront que les futures courses sont fausses, mais c’est ce qui les rendra sûres, tout comme regarder un film est sûr. Les électeurs pourront jouer des scénarios en ligne, fidéliser l’un ou l’autre des candidats, faire des paris, plaider leur fidélité comme ils le font pour des célébrités ou des personnalités sportives.

Bien sûr, personne ne parle de tout cela. Au lieu de cela, on vous promet la liberté en échange de votre passage à l’Orbe et de sa pénétration dans votre âme.

Alex Blania est le PDG de 29 ans, grand, athlétique et au visage de bébé de Tools for Humanity, une extension de Worldcoin. Il s’excuse d’avoir à prendre toutes ces données et à les transmettre à l’IA :

« Pour plusieurs raisons, nous ne voulions pas nous engager dans cette voie », dit-il. « Nous savons que ça va être douloureux. Ça va coûter cher. Les gens pensent que c’est bizarre. Mais c’était vraiment la seule solution. »

Un article du MIT Technology Review publié en avril 2022 intitulé Tromperie, travailleurs exploités et dons en espèces : comment Worldcoin a recruté son premier demi-million d’utilisateurs de test a révélé « de larges écarts entre la messagerie publique de Worldcoin, qui se concentrait sur la protection de la vie privée, et ce que les utilisateurs ont vécu. Nous avons constaté que les représentants de l’entreprise utilisaient des pratiques commerciales trompeuses, collectaient plus de données personnelles qu’elles ne le reconnaissaient et n’obtenaient pas un consentement éclairé significatif ».

Créateur d’Ethereum, Vitalik Buterin s’est récemment prononcé sur le phénomène Worldcoin.

Buterin décrit les façons malveillantes dont ces données pourraient être utilisées :

  1. Fausses personnes imprimées en 3D : on pourrait utiliser l’IA pour générer des photographies ou même des impressions en 3D de fausses personnes suffisamment convaincantes pour être acceptées par le logiciel Orb. Même si un seul groupe procède ainsi, il peut générer un nombre illimité d’identités.
  2. Possibilité de vendre des identifiants : quelqu’un peut fournir la clé publique de quelqu’un d’autre au lieu de la sienne lors de l’inscription, donnant à cette personne le contrôle de son identifiant enregistré, en échange d’argent. Cela semble déjà se produire. En plus de la vente, il y a aussi la possibilité de louer des identifiants à utiliser pendant une courte période dans une seule application.
  3. Piratage téléphonique : si le téléphone d’une personne est piraté, le pirate peut voler la clé qui contrôle son World ID.
  4. Contrainte gouvernementale pour voler des identifiants : un gouvernement pourrait forcer ses citoyens à se faire vérifier tout en montrant un code QR appartenant au gouvernement. De cette façon, un gouvernement malveillant pourrait avoir accès à des millions d’identifiants. Dans un système biométrique, cela pourrait même être fait secrètement : les gouvernements pourraient utiliser des orbes obscurcis pour extraire les identifiants mondiaux de toute personne entrant dans leur pays au poste de contrôle des passeports.

Quel beau gâchis !

Comme Alex Blania de Worldcoin, Buterin a 29 ans. Sa vision de l’avenir utopique est similaire à celle d’Altman et de Blania. Dans mon essai SoulBOUND, je raconte comment Buterin appelle en fait ses jetons Ethereum Soulbound. C’est une nouvelle religion où les membres se surveillent les uns les autres, responsables devant le nouveau Dieu, la Grande Machine.

Son inspiration pour son monde SouldBOUND [NDT Littéralement : lié à l’âme] provient des jeux vidéo auxquels il jouait quand il était enfant.

« Être SoulBOUND, c’est avoir votre âme liée aux autres par un contrat de sang, puisant dans l’essence de l’autre pour se protéger contre les serviteurs de Nagash, le dieu de la mort. »
WARHAMMER, un des jeux préférés de Buterin

[NDT Dans d’autres jeux vidéo, il existe des objets liés à l’âme du personnage joué par le joueur. On peut alors facilement imaginer ou envisager que dans la vraie vie le joueur soit une entité non humaine et que l’identifiant numérique imposé au personnage humain réel soit équivalent à un contrat signé avec le Diable.]

Dans son livre blanc, écrit en 2022, Buterin décrit un monde où le mot « âme » remplace le mot « portefeuille » et si vous êtes « réel » vous pouvez acheter et vendre avec votre âme même. Votre âme contient la preuve de votre identité. Être Soulbound, c’est être légitimé au sein de votre communauté. Au sein de votre communauté se trouvent des Soul Guardians [NDT Gardiens des âmes], qui attestent de la bonne moralité des membres.

Buterin répond à des questions comme comment ne pas perdre son âme. Un utilisateur organise un ensemble de « gardiens » et leur donne le pouvoir, à la majorité, de changer les clés de leur portefeuille. Les tuteurs peuvent être un mélange d’individus, d’institutions ou d’autres portefeuilles.

Si vous avez perdu votre âme, peut-être en faisant quelque chose avec laquelle la communauté n’est pas d’accord — et cela pourrait être littéralement n’importe quoi — pour récupérer les clés privées d’une âme, il faudrait qu’un membre de la majorité qualifiée de la communauté de l’âme y consente.

Les « Souldrops » [NDT Littéralement : Gouttes d’âme] sont des jetons qui peuvent être récompensés par de bons citoyens.

Et naturellement, dans un monde SoulBOUND, les citoyens peuvent aller au paradis ou en enfer, selon leur comportement.

« Tout comme l’inconvénient d’avoir un cœur est qu’un cœur peut être brisé, l’inconvénient d’avoir une âme est qu’elle peut aller en enfer et l’inconvénient d’avoir une société est que les sociétés sont souvent animées par la haine, les préjugés, la violence et la peur. L’humanité est une expérience formidable et souvent tragique. »

Buterin explique comment de grandes parties prenantes telles que BlackRock et Vanguard ont repris les banques et les plus grandes entreprises. Il parle de redonner le pouvoir au peuple. Et qui sait, peut-être dans sa vision du monde, influencée par les jeux vidéo auxquels il jouait enfant, il pense que c’est possible. Je ne retiens pas mon souffle.

[NDT Les actionnaires de BlackRock et Vanguard sont les mêmes que ceux des banques et des multinationales, dans un jeu complexe de participations croisées.]

Voici quelques-unes des entreprises que Buterin répertorie comme se bousculant pour être le meilleur chien en preuve d’humanité. Le premier est celui de Worldcoin :

Proof of Humanity

[NDT Preuve d’Humanité]

Proof of Humanity, un système combinant des réseaux de confiance, des tests de Turing inversés et la résolution des conflits pour créer une liste d’humains à l’épreuve des sybilles.

BrightID — Preuve d’unicité

L’identité est un droit humain.

Tout le monde mérite les droits fondamentaux d’accès aux biens publics.

Idéna

PREUVE DE PERSONNE BLOCKCHAIN

COORDINATION DES INDIVIDUS — devenez validateur

Circles

[NDT Cercles]

Circles est un système qui contribue à un revenu de base universel (RBU) pour ses utilisateurs.

Circles promet que tout est question de communauté et de confiance mutuelle au sein de cette communauté. Pour comprendre ce concept essentiel de confiance, il suffit de lire ce qu’il dit sur le site Internet de Circles :

Circles fournit un revenu de base dans le sens où chaque membre de confiance de notre communauté peut émettre des jetons Circles (CRC) régulièrement et de manière égale via leurs contrats intelligents, sans aucune autre condition. La valeur de ce revenu de base appartient à la communauté, qui offre des biens, des produits et des services en échange de notre monnaie complémentaire.

Circles est une question d’accords et de négociations communautaires.

Que sont les contrats intelligents de Circles ?

Les contrats intelligents sont inhérents aux technologies blockchain. Ils sont comme des chiens dressés, qui font des choses quand certaines choses pour lesquelles ils ont été dressés se produisent. Par exemple, ils reniflent de la drogue, ou aboient quand il y a un inconnu à la porte… etc.

Avec les contrats intelligents, si certaines conditions sont remplies, ces programmes exécutent une certaine action.

Dans le cas des Circles, les contrats intelligents définissent par exemple le nombre de Circles que vous obtenez lorsque vous vous inscrivez et votre montant RBU quotidien.

Dans le futur, il n’y a plus d’individualité. Il n’y a que la volonté du « cercle » qui est responsable devant la Grande Machine. Il n’y a que des contrats conclus avec l’IA et des règles sans dérogation.

Surestaries (([1] Montant que l’affréteur doit payer à l’armateur pour un retard dans le chargement ou le déchargement de marchandises. Cependant le mot prend ici une signification dérivée.)) dans les cercles — faites attention à ça !

Plus il y a de personnes qui rejoignent votre cercle, plus vous aurez de jetons, n’est-ce pas ? Pas vraiment.

Les cercles sont un type unique de revenu de base, car il n’est pas nécessairement destiné à épargner, mais à dépenser, donnant à chacun le même pouvoir d’émettre de l’argent.

Pour contrer l’augmentation constante de la masse monétaire à mesure que de plus en plus de personnes nous rejoignent, nous utilisons ce qu’on appelle des surestaries. Les surestaries signifient que l’argent a une durée de vie et qu’il se dégrade avec le temps, agissant comme une sorte de frais de stationnement ou de taxe sur la masse monétaire.

Il en résulte que votre solde net diminue et n’augmente pas par rapport au RBU.

L’objectif est d’augmenter la vitesse des dépenses, afin que vous et votre réseau soyez motivés à dépenser et à échanger des CRC contre des objets de valeur, au lieu de rester assis dessus. Cela soutient un système économique fluide et vital au lieu d’un système stagnant. C’est pourquoi il s’appelle Circles. Il est fait pour circuler. Tout comme un corps sain a besoin d’une circulation sanguine saine.

Vous serez pour toujours sur un tapis roulant sans aller nulle part. Vous ne pouvez pas « vous asseoir » sur des jetons, ce qui signifie que vous ne pouvez pas sauvegarder. Vous devez les dépenser en « choses de valeur ». Oui, il y aura des personnes innovantes et créatives avec plus de liberté pour faire des choses intéressantes, mais ce ne sera pas vous. Une fois que vous êtes bien implanté dans votre « cercle », vous n’en sortirez plus.

Tout ce qui compte, c’est de dépenser vos jetons et de maintenir la confiance au sein de votre cercle :

« En émettant votre propre revenu de base personnel, vos jetons seront différents des jetons des autres. C’est le cœur même de notre concept : le système saura et saura toujours les routes et les sources d’origine des jetons, même après de nombreux échanges. Cela vous aide à utiliser uniquement vos jetons Circles (CRC) via vos connexions de confiance et via les connexions de confiance transitives. Si vous recevez des CRC sans connexions de confiance significatives et de qualité, ou si vous avez fait confiance à de faux comptes, vos jetons CRC n’auront aucune valeur. Mais si vous faites partie d’une communauté vivante, où de vraies valeurs économiques sont disponibles, et que vous ne faites pas confiance aux faux comptes, vos jetons CRC seront très précieux. »

Comment savoir à qui faire confiance ?

« Lorsque vous choisissez de faire confiance à quelqu’un, cela signifie que vous êtes prêt à accepter sa devise comme valide. Par exemple, “Je vous fais confiance, donc j’accepte vos jetons” ou “Vous me faites confiance, donc je peux vous envoyer mes jetons”. Si quelqu’un ne vous fait pas confiance dans le système Circles, il se peut qu’il ne puisse pas accepter vos jetons Circles. »

CIRCLES EST LA VISION DU NOUVEL ORDRE MONDIAL ET ELLE PREND FORME MAINTENANT.

Imaginez si votre quartier devenait un cercle comme celui-ci, où chacun de vos mouvements est suivi, et ce n’est pas le gouvernement lui-même qui le fait. Cela aurait été le rêve de l’Allemagne de l’Est devenu réalité. Aucune poigne de fer n’est nécessaire. C’est votre voisin. C’est votre propre enfant. Et c’est couche après couche de suivi et de surveillance constants par la Grande Machine. Il n’y a pas d’issue.

Si vous ne suivez pas la règle du cercle, votre capacité à survivre au sein de la communauté vous sera retirée. Votre RBU sera limité ou supprimé. On vous refusera de la nourriture, des vêtements, un abri. Avec l’œil de Sauron partout, même à l’intérieur des maisons des gens, même en forêt ou au milieu du désert, grâce aux satellites Starlink et autres, personne ne voudra vous abriter, même s’il se plaint de votre situation. Ils ne voudront pas subir le même sort que vous.

Es-tu humain ? Si vous voulez survivre, vous devrez le prouver.

Plus les humains entraînent l’IA à être comme les humains, plus il sera difficile de faire la différence. Ajoutez à cela la façon dont les humains et l’IA sont fusionnés et vous avez une véritable crise d’identité entre vos mains.

À quel point êtes-vous humain ?

À quel moment l’humain s’arrête-t-il et la machine commence-t-elle ?

Si vous vous retrouvez dans une communauté de cercles, combien de temps s’écoulera-t-il avant que vous ne soyez plus sûr que votre voisin est humain ? Ou que vous le soyez ?

Peut-être que des dieux de la technologie comme Altman, Blania et Buterin devraient tirer une leçon de ce qui est arrivé au Dr Tyrell dans Blade Runner.

Roy Batty, un modèle de combat Nexus-6, parvient à entrer dans la maison de Tyrell en utilisant l’iris de l’un de ses employés pour passer la sécurité. Roy confronte son créateur, le Dr Tyrell, le regarde dans les yeux et demande une prolongation de sa vie. Quand il ne l’obtient pas, il creuse les yeux de Tyrell et le tue.

Le Dr Tyrell n’est pas comparable au Dieu de l’univers. C’est un simple humain, comme Sam Altman ou Vitalik Buterin, jouant à être Dieu. Dans le processus de ces géants de la technologie voulant devenir des dieux, ils pourraient bien être détruits par l’IA. Les créations mêmes qu’ils espèrent les conduiront à ce siège du pouvoir ultime.

Comme Blade Runner, il n’y a pas de fin heureuse à ce film.

Pour ceux d’entre nous qui croient au seul et unique Dieu de l’univers, il est bon de se rappeler que ce monde n’est pas notre maison. Nous n’avons aucune raison d’être liés par des possessions matérielles ou des jetons, comme ces dieux de la technologie veulent que nous soyons. Nous ne faisons que passer.

[À propos de l’auteur]

Karen Hunt [alias KH Mesek] est auteure et illustratrice de 19 livres pour enfants, de la série YA Night Angels Chronicles et du roman de science-fiction LUMINARIA : Tales of Earth & Oran, Love & Revenge, qui paraîtra en août. Elle est récemment revenue d’un séjour à Louxor, en Égypte, où elle a créé le premier club de boxe pour filles. Ayant vécu et beaucoup voyagé derrière le rideau de fer, elle consacre son temps à écrire des essais liés à la perte de liberté en Occident. Vous pouvez en savoir plus sur son travail ou vous inscrire à sa newsletter ici. Vous ne pouvez plus la suivre sur Twitter, car elle a été bannie.




Misère de la politique (étrangère) macronienne…

Par Lucien SA Oulahbib

L’affaissement (plus que l’effondrement pas encore visible), quoique multiforme, n’a en effet pas de limites, puisqu’au-delà de l’adage, non seulement le fond a été atteint, et même dépassé, mais les gnomes non plus de Zurich, mais du Quai (d’Orsay) le creusent toujours encore « plus loin » (jusqu’à ne même plus lire les notes de la DGSE sur le Niger et donc encore moins les transmettre…), risquant de se trouver en Chine alliée de la Russie membre des Brics dont l’hôte de leur futur sommet aurait cependant refusé la venue du Mr Smith installé à la Lanterne par la Secte SHAA (et se remettant toujours d’une tournée sensuellement arrosée à Kinshasa…), en attendant d’y être pendu ?…

Mais non ! Cela ne se fait plus, et c’est même déconseillé, surtout pour les délinquants étrangers (alors que ces derniers ne s’en privent pas d’appliquer « leur » sentence, certes avec d’autres moyens : voiture, couteau, marteau — ah les filles ah les filles [elles me rendent marteau]). Haro sur les autochtones ayant le malheur de l’être (définition même du « racisme » pourtant, mais chut, il est même peu recommandé de se défendre…). Alors que dans certains endroits d’Afrique la sanction mutilante semble bien être de nouveau conseillée, du moins son synonyme en matière de sévérité : à commencer par couper quelques mains aux voleurs dont le geste peut mettre en danger la vie de toute une famille, voire un clan, lorsqu’il s’agit d’un vol de vaches comme le relate Anne-Laure Bonnel. Ceci peut expliquer le pourquoi d’une adhésion plus incisive à l’islam originel prôné par certains groupes et ce à l’identique de ce qui s’est passé en Afghanistan, les affidés, avides d’une justice efficace — sanctionnant le coupable au lieu de l’excuser — préfèrent et parfois faute de mieux s’en remettre à ce pouvoir politico-religieux violent et par ailleurs suffisamment malin pour se surajouter aux structures ancestrales comme les tribus au lieu de les écarter ou les remplacer, celles-ci étant bien loin d’avoir disparu, mais seulement mises en sommeil par la tentative surfaite depuis la fin officielle de la colonisation de remplacer leurs institutions (chefferie, palabres) par un système de partis politiques qui correspond bien plus à l’essaimage urbain brassé au fil des ans (via les corporations métiers salons, clubs) qu’il soit occidental ou indien…

L’analyse fine de cette complexité-là ne plaît certes pas aux caciques du Quai qui ont de plus en plus « désappris » depuis des lustres la philosophie politique des relations internationales à l’aulne de ce retour au marxisme vulgaire qu’est le léninisme (voyant par exemple seulement la mécanique impérialiste comme « stade suprême »), alors qu’elle a toujours été la constante première de toute géopolitique digne de ce nom, comme on le voit bien aujourd’hui lorsque les franges ultra de l’État mafieux démocratico-républicain US (ayant eu la peau de JFK, de son frère et bientôt du neveu ?…) ont décidé de casser les reins européens en empêchant l’UE et en particulier l’Allemagne de prospérer conjointement à une Russie en pleine expansion (5e puissance mondiale tous critères confondus) par le biais d’un cheval de Troie, le régime mafieux installé à Kiev (qui pourtant avait décidé de négocier dès mars 2022 à Minsk et à Istanbul) afin d’éviter toute « Eurasie » possible, et par là toute concurrence ; mais ce non pas en vue de « préparer » l’affrontement supposé avec « la » Chine dominée également par un régime mafieux (qui d’ailleurs cache bien son jeu comme il a été vu lors de ladite crise sanitaire avec ses accointances avec l’OMS de Bill Gates sans parler des labos militaires), mais surtout en vue de rester le seul « hégémon », coûte que coûte, assis avec entêtement tel Picsou sur la pyramide Ponzi des 30 000 milliards de dettes qu’il faut bien contenir… par la guerre… à l’exception de celle avec Pékin par trop périlleuse et surtout contre-productive depuis que les Brics se sont considérablement renforcés…

Le statu quo dans ce cas prévaut, celui dit de « l’état stationnaire » vivifié cependant par la Grande Réinitialisation avec « urgence » climatique à la clé maintenant que les idées de « passe » et de « confinement » auront été médiatisées en suffisance comme il a été vu par toute personne se réinformant aux bonnes sources (d’où l’idée cependant de l’en empêcher, encore plus, à partir du 25 août…).

À cette misère intellectuelle (s’aggravant vu l’état de feu-SciencePo en particulier, de l’Université en général, mais aussi d’officine privée comme l’Iref) s’ajoute un tiers-mondisme bas de gamme (mâtiné cependant de Samir Amin — Centre/Périphérie ressourcé dans du Bourdieu ou « la faute à »…) encore diffusé au plus haut niveau pourtant, parlant par exemple toujours de » pays défavorisés » ou en « voie de » y ajoutant maintenant l’impact supposé négatif des réseaux sociaux, surtout s’ils ne sont pas domestiqués et mis hors d’état de nuire lorsqu’ils sont supposés être dans des mains « poutiniennes », simplifiant ainsi à l’extrême la complexité du rejet actuel de l’influence et présence française (en particulier azertienne comme on l’a vu au Cameroun dernièrement) ce qui permet de maintenir, même involontairement, l’alliance implicite entre les diverses strates mafieuses inter et extra-africaines. Ainsi le reproche de Bamako à Paris de n’avoir pas écrasé les Touaregs au nord du Mali… Résultat : ces derniers ainsi pressés par ces éléments maliens formés au jacobinisme germanopratin font de plus en plus alliance avec certains djihadistes plus ou moins tolérés d’ailleurs par la junte installée à Alger et aussi par les forces spéciales américaines installées depuis plusieurs années en sous-main dans les zones pétrolières névralgiques sahariennes y voyant là un moyen d’affaiblir encore plus l’influence française…

Ainsi, avec tous ces impairs et manques rien ne va plus à la roulette macronienne. Et pourtant le maître bateleur continue de distribuer des leçons d’universalisme, confondu, hélas, avec l’Universel réel ou ce résultat effectif de ce qui est techniquement nécessaire mais qui, lui, ne peut être jamais imposé, seulement choisi comme optimum d’organisation par « les » populations, si et seulement si « elles » y trouvent intérêt, à un certain degré de leur histoire commune ; ce qui est loin d’être le cas s’agissant du système des partis, du moins dans certains pays à la structure socio-économique bien peu « urbaine » en ce sens où ne s’y trouvent pas encore suffisamment brassés familles et clans par et dans d’autres polarités (corporations, métiers, salons, clubs…) comme ce fut le cas en Occident avec l’émergence de la Ville et en Inde avec la diminution progressive du pouvoir des Castes…

Toute cette approche en analyse sociopolitique et socioculturelle n’est, bien sûr, toujours pas faite, mais la suffisance du Quai reste sans égale, gardant seulement pourtant du faste diplomatique d’antan sa seule apparence mondaine et ses recyclages embarrassés de ministres remerciés (quoiqu’aigris pour certains accusant ainsi « l’extrême droite » d’avoir comploté contre eux… Gageons que les Vérificateurs sauront les… conforter sur ce point…). Pendant ce temps, la Roue tourne (dirait Soljenitsyne)




L’OMS aussi efface l’histoire

[Source : tribunaldelinfaux.com]

Par Julie Levesque

Il n’y pas que le Journal de Montréal qui efface l’histoire.

Le quotidien a récemment fait disparaître des chroniques haineuses gênantes, aux relents fascistes, comme celle de feu Denise Bombardier, « Il faut faire la guerre aux antivax », et celle de Richard Martineau, « Le passeport vaccinal est injuste ».

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a également effacé une information cruciale de sa page sur la covid, En finir avec les idées reçues.

Difficile de savoir à quelle date la page a été modifiée, mais au moins jusqu’au 18 avril 2023, date de la dernière capture du document mis à jour le 23 novembre 2020, on trouvait un paragraphe intitulé « La plupart des personnes qui contractent la COVID-19 en guérissent ».

On pouvait y lire que la « plupart des personnes qui contractent la ‎COVID-19 ont des symptômes bénins ou ‎modérés et peuvent guérir grâce à un ‎traitement de soutien ».

Ce paragraphe ne figure plus sur cette page.

Dans la version actuelle, on dit que la dernière mise à jour date du 19 janvier 2022.

Or, ce n’est pas du tout le même document que la capture d’avril 2023, même si l’URL est exactement le même.

L’ancienne version datée du 18 avril 2023 est disponible ici.

Cette information sur la véritable nature de la covid est fondamentale, puisqu’elle invalide la justification de l’état d’urgence sanitaire, permise par la Loi sur la santé publique au Québec « lorsqu’une menace grave à la santé de la population, réelle ou imminente, exige l’application immédiate de certaines mesures prévues à l’article 123 pour protéger la santé de la population ».

Si la plupart des personnes atteintes « ont des symptômes bénins ou ‎modérés et peuvent guérir grâce à un ‎traitement de soutien », il ne s’agit clairement pas d’une menace grave à la santé de la population. Sinon, nous serions constamment en état d’urgence sanitaire en raison de la grippe saisonnière.

Les tribunaux canadiens répètent pourtant dans leurs décisions, comme celle récente en Alberta, qu’il était justifié d’enfreindre des droits fondamentaux en raison de la « menace sans précédent à la santé publique ».

La preuve du contraire a été amplement documentée avec des témoignages assermentés durant la Commission d’enquête nationale citoyenne (CeNC) au printemps 2023, une initiative citoyenne historique, ignorée par les grands médias.

Toutefois, notre système judiciaire a, de la bouche même du juge en chef Richard Wagner, accepté aveuglément la propagande médiatique voulant que nous ayons vécu une urgence sanitaire sans précédent.

Ce qui est sans précédent, c’est l’ampleur du scandale sanitaire, de la fraude statistique motivée par des gains financiers, de la suppression de traitements pour les malades, de la guerre cognitive menée par des groupes avec d’énormes conflits d’intérêts, de la propagande médiatique, de la censure, de la perte des droits fondamentaux, de la maltraitance des aînés et des enfants, du mensonge des pharmaceutiques ayant rapporté des profits records, de la coercition pour forcer la prise des traitements expérimentaux, des incitatifs financiers pour encourager les professionnels à donner des traitements expérimentaux et la population à servir de cobaye, du déni des nombreuses victimes des injections ni sûres ni efficaces, du dénigrement des opposants, de la division sociale, de l’inversion accusatoire, de la corruption de la science, etc., etc., etc.

La preuve accablante que le juge Wagner et ses semblables refusent de reconnaître est, selon lui, une « montée mondiale de la désinformation […] liée à l’assaut mondial contre la démocratie et l’État de droit ».

Oui, la « montée mondiale de la désinformation [est] liée à l’assaut mondial contre la démocratie et l’État de droit », mais la source du mal n’est pas celle qu’il pointe du doigt.

La CeNC a démontré que les grands médias et les gouvernements ont été les principaux propagateurs de cette désinformation et que l’État de droit et la démocratie ont été anéantis par un totalitarisme qui ne dit pas son nom et que trop de gens sont incapables de voir parce qu’ils y baignent allègrement en pensant faire le bien.

D’autres refusent de le voir.

Mais quand on refuse de voir, on n’efface pas l’histoire.

***

Immense gratitude envers mes précieux lecteurs qui m’aident à lutter contre le fléau de la désinformation en faisant un don ou en partageant !
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Kiev et Odessa attendent l’arrivée de l’armée russe

[Source : PG via RI]

Il me semble nécessaire d’inviter le lecteur à bien mesurer que ces statistiques sont le fruit de sondages réalisés par un institut de sondage basé aux États-Unis et sur lesquels les Russes n’ont aucun moyen d’intervention. Ils correspondent totalement à ce que nous avions constaté avec Marianne et également au fait que Zelensky avait été élu sur un programme de paix avec la Russie. Nous nous demandions si la guerre avait entraîné une évolution visiblement non ! Le second point sur lequel nous attirons l’attention du lecteur français est que les auteurs du sondage en arrivent à l’idée que les États-Unis et l’OTAN n’ont pas à se gêner vu que les gens massacrés sont d’abominables pro-russes. CQFD…

Danielle Bleitrach

Un article qui va surprendre, mais dont j’ai vérifié toutes les données :

Les données chiffrées sont tirées d’une étude d’opinion menée périodiquement par un organisme américain (l’IRI : International Republican Institute) sur la population ukrainienne dans 21 villes.

S’il y a un biais probable dans cette étude statistique de 157 pages, il est donc pro-atlantiste. Le financement de l’IRI et la composition du conseil d’administration ne laissent aucun doute sur les côtés très néoconservateur et atlantiste de cet institut et de ceux qui le dirigent.

L’étude (157 pages) téléchargeable sur le site de l’IRI est donnée ICI en fin de publication

Outre le fait de voir un organisme US se pencher si fréquemment au chevet de l’opinion publique ukrainienne pour mesurer son état et son évolution,

L’auteur de l’article ci-dessous en a tiré quelques conclusions qui vont surprendre certains de nos lecteurs.

Général Dominique Delawarde


Par Svetlana Gomzikova

[Traduction de Marianne Dunlop]

La majorité des Ukrainiens ne veulent pas entrer en guerre avec la Russie et n’ont pas l’intention de s’installer ailleurs, selon un sondage réalisé par le groupe sociologique Rating pour le compte de l’Institut républicain international (IRI), basé aux États-Unis. L’enquête a été menée auprès de 16,8 milliers de personnes âgées de plus de 18 ans dans 21 villes contrôlées par l’Ukraine (y compris la ville russe de Zaporijia).

Il a été demandé aux personnes interrogées comment elles réagiraient à l’avancée des troupes et des combats russes vers leurs localités. La majorité d’entre elles ont répondu qu’elles n’avaient pas l’intention de partir, mais qu’elles allaient rester là où elles se trouvaient. Parmi les habitants des régions du sud-est et de Kiev, on compte 60 % de ces personnes, et un peu moins dans l’ouest et le centre — en moyenne 50 %.

Parallèlement, la proportion de ceux qui prévoient de partir à l’étranger en cas d’arrivée des Russes est légèrement plus élevée en Ukraine occidentale : 15 % à Uzhgorod, 14 % à Chernivtsi, 12 % à Ternopil et Lutsk. Ils ne sont que 2 % à Kharkiv, 4 % à Kiev et 5 % à Tchernihiv, Mykolaiv et Poltava. Toutefois, les habitants du sud-est — jusqu’à 13 % à Mykolaiv, Zaporijia et Kharkiv — sont prêts à déménager dans une autre région.

Peu de personnes sont prêtes à prendre les armes et à résister aux troupes russes. Les taux les plus élevés parmi les personnes prêtes à rejoindre l’AFU (14-17 %) se trouvent principalement dans les villes de l’ouest de l’Ukraine, qui ont été moins touchées par les hostilités. Tcherkassy, Ivano-Frankivsk et Zhytomyr sont en tête. Toutefois, seuls 6 % des Ukrainiens de Kharkiv, 8 % de ceux d’Odessa, de Tchernihiv et de Zaporijia, et 9 % de ceux de Mykolaiv se prononcent en faveur de l’AFU.

Là encore, il faut tenir compte du fait que de nombreuses personnes interrogées disent exactement ce que l’on attend d’elles, de peur d’être considérées comme non fiables et persécutées par les nazis ou les services spéciaux. Ou pour la même raison, ils refusent tout simplement de répondre. En d’autres termes, les chiffres réels sont probablement encore plus faibles.

Les sociologues ont reçu des réponses intéressantes à la question de savoir si leur logement avait été endommagé à la suite d’opérations militaires. L’écrasante majorité des personnes interrogées ont déclaré que leur logement n’avait pas été endommagé au cours de l’opération militaire spéciale menée par la Russie. En fait, cela confirme le fait que les troupes russes ne frappent pas les habitations et les infrastructures sociales en Ukraine. Elles ne frappent que des cibles militaires : visibles ou camouflées.

Ce genre de réponses a été donné par 94 à 100 % des personnes interrogées dans 18 villes sur 21, et par 73 % à Mykolaiv, 66 % à Chernihiv et 60 % à Kharkiv. Pour 20 % des habitants de Mykolaiv, dont les maisons ont néanmoins été touchées, les dégâts se sont révélés « insignifiants ». Il en va de même pour 24 % des habitants de Chernihiv et 30 % de ceux de Kharkiv.

En revanche, il s’est avéré que, dans la plupart des cas, ces villes n’ont pas procédé à la reconstruction des logements endommagés, ou ne l’ont fait que partiellement. Et lorsqu’elles ont été réalisées, elles ont été payées principalement par les habitants eux-mêmes, plutôt qu’aux frais des autorités ukrainiennes. C’est ce qu’ont indiqué 71 % des habitants de Mykolaiv, 45 % des habitants de Kharkiv et 77 % des habitants de Tchernihiv dont les maisons ont été endommagées.

En général, aucune de ces trois villes ne compte sur l’aide de l’État pour la reconstruction des logements.

Et, comme on dit, la « cerise sur le gâteau » : malgré les interdictions des autorités, la majorité des habitants de quatre grandes villes ukrainiennes, ainsi que de la ville russe de Zaporijia, qui est sous le contrôle du régime de Kiev, ont admis qu’ils parlaient russe à la maison.

C’est ainsi que 61 % des personnes interrogées à Mykolaiv, 66 % à Dnipro (Dnipropetrovsk), 67 % à Zaporijia, 78 % à Kharkiv et 80 % à Odessa ont répondu à la question. Le russe est également parlé à la maison par 38 % des personnes interrogées à Kiev et 41 % à Tchernihiv.

En d’autres termes, même en tenant compte du fait qu’il faut traiter les sondages sur l’Ukraine avec beaucoup de prudence, on ne peut s’empêcher de remarquer que les résultats de l’enquête commandée par les Américains ne coïncident pas tout à fait avec les données diffusées par la propagande officielle ukrainienne (et occidentale). Il s’avère que tout le monde en Ukraine ne considère pas la Russie comme un ennemi, et que beaucoup attendent tout bonnement notre armée.

SP a demandé à Bohdan Bezpalko, expert ukrainien bien connu et membre du Conseil des relations interethniques auprès du président russe, de commenter la situation :

R : Tout d’abord, ce ne sont pas les résultats du sondage qui sont surprenants (je crois que les gens pensent réellement ainsi), mais le fait que les participants ont exprimé leurs opinions si ouvertement. Ils sont probablement fatigués d’avoir peur. Car auparavant, ils risquaient l’emprisonnement ou la mort, même s’ils exprimaient une telle opinion de manière anonyme.

Mais cela montre que la population ukrainienne considère ce conflit davantage comme une guerre civile. Je vous rappelle qu’il y a cent ans, seuls 3 % de la population ont pris part à la guerre civile. C’est-à-dire que de 1917 à 1922, seuls 3 % des citoyens de l’Empire russe se battaient entre eux.

SP : Les victimes ont tout de même été environ dix millions, si je ne m’abuse…

R : C’est même plus que cela. Mais tout le monde n’est pas mort sur les fronts. La plupart ont été victimes des épidémies, des catastrophes, des bombardements, de la terreur blanche et rouge. Il y a toujours plus de victimes que de combattants.

Quoi qu’il en soit, les habitants de l’Ukraine, de mon point de vue, considèrent qu’il s’agit d’une guerre civile. Et par conséquent, « quand les Russes viendront, nous n’aurons pas peur d’eux, parce que ce sont les nôtres. Même si on nous a appris qu’ils étaient différents, ils sont les nôtres », telle est la logique.

Les pourcentages de personnes prêtes à rejoindre l’AFU ne m’inspirent guère confiance. S’ils sont si inquiets pour l’Ukraine, qu’est-ce qui les empêche de se rendre dès maintenant au centre d’enrôlement militaire ? Ou de rejoindre les forces volontaires ?

Nous voyons l’image exactement inverse dans les rues des villes ukrainiennes. Les citoyens ukrainiens eux-mêmes filment et mettent en ligne des vidéos sur la mobilisation en cours. Des hommes de tous âges sont littéralement attrapés, battus, enfilés dans des bottes, reçoivent des convocations dans les endroits les plus saugrenus, etc.

Il s’agit donc plutôt de l’expression d’une attitude. Mais en réalité, il est peu probable que ces personnes partent à la guerre — dans les rangs des partisans ou ailleurs. Dans le meilleur des cas, ils iront peut-être à un rassemblement.

Oui, la population ukrainienne est russe et perçoit tout cela comme une guerre civile. Mais on peut aussi dire que la population est aujourd’hui apathique et déprimée. Dans une large mesure, elle ne s’intéresse plus à ce conflit. Elle essaie simplement de survivre.

SP : Mais pourquoi n’y a-t-il pas de résistance aux autorités, qui envoient les gens pratiquement à l’abattoir ? Pourquoi suivent-ils le mouvement ?

R : Le fait est que nous, les Russes, sommes un peuple d’État. Et très peu de gens osent défier l’État, même s’il est hostile. La plupart des gens ont donc grandi dans ce système. Ils n’imaginent pas une autre évolution.

Mais il est juste de dire que très peu d’entre eux ont une capacité de résistance. Que peuvent-ils faire ? En fait, l’Ukraine est devenue un terrain d’essai pour les États-Unis et l’OTAN. Le système judiciaire et les services spéciaux ukrainiens se sont transformés en une branche des services spéciaux et des agences de sécurité occidentaux.

Par conséquent, toute personne peut être facilement trouvée, torturée et même tuée — tout peut lui être fait. Il est très difficile de résister à cela.

Chacun fait ce qu’il peut. Ceux qui ne veulent pas aller à l’armée restent terrés chez eux pendant des mois. Ceux qui étaient plus actifs, depuis 2014, sont simplement partis, par exemple de Kiev vers la DNR, et ont combattu dans la milice de Donetsk.

Cependant la plupart des gens résistent passivement. Mais aujourd’hui, l’État les arrache à leurs foyers avec des pinces de fer et les jette dans les tranchées. Leur seul espoir est d’essayer de se retrouver en captivité en Russie. Mais là aussi, ils se heurtent à tous les obstacles possibles : on les conduit à l’abattoir, ils sont abattus par leurs propres troupes, par des détachements punitifs et par des mercenaires.

Certains tentent de s’enfuir à l’étranger, d’autres y parviennent même, mais la plupart du temps, ils n’ont aucune possibilité de résistance.

Il convient de noter que des actes terroristes, des sabotages et des attentats sont perpétrés sur le territoire de la Russie. On brûle un tableau électrique quelque part sur la voie ferrée, on tire sur un commissaire militaire… Mais rien de tel ne se produit en Ukraine. Il n’y a pas de « réseau » [prorusse] là-bas. Il n’y a pas de structure sur laquelle tous ces gens pourraient s’appuyer. Alors qu’elle aurait dû être créée par nos services spéciaux — le GRU, le FSB, le SVR.

Où est ce « réseau » ? Les chemins de fer devraient exploser tous les jours. Les tableaux de relais et autres devraient brûler. Les commissaires militaires devraient y être tués les uns après les autres, afin qu’ils n’intègrent pas cette population dans l’armée. Et tout cela avec le soutien des services spéciaux russes, qui leur fourniraient des armes, des explosifs, etc.

Et ainsi, les gens se sentent abandonnés. Car s’il sortent pour protester, ils seront tués. Et ce sera fini.

SP : Dans quel but pensez-vous que les Américains surveillent régulièrement l’opinion publique des Ukrainiens ?

R : Ils le font pour comprendre combien de temps ils peuvent utiliser l’instrument qu’est l’Ukraine. Et cela dépend avant tout de l’état d’esprit de la population, car dans ce combat, elle est le carburant d’un État terroriste.

Et que se passera-t-il si la prochaine fois ils déclarent que « ça suffit, je ne m’en soucie plus, je vais tuer des officiers militaires. Quand ils viendront, je les couperai tous à la hache ». Et ces personnes s’avéreront être, disons, 30 %. Dans ce cas, il sera difficile d’utiliser ce pays pour faire la guerre à la Fédération de Russie.

Les Américains font donc tout comme il faut, ils mesurent l’état de la société, l’humeur. Quel genre de réaction a provoqué, par exemple, l’expulsion des moines de la laure de Kiev-Pechersk. Ou la frappe sur le pont de Crimée. Et ainsi de suite.

Pour ma part, je me demande s’il y aura une séance de photos de masse des citoyens ukrainiens à Kiev à côté de la photo du pont détruit [comme l’an dernier, NDT].

Les Américains font tout cela avec beaucoup de compétence et veulent se faire une idée de la situation réelle, et non pas de celle qu’ils dépeignent comme favorable et rose. Sur la base de cette image, ils peuvent par exemple dire : « Oh, la population du sud-est nous est en fait hostile, frappons cette centrale nucléaire de Zaporijia ».

Avons-nous de quoi leur répondre ?

Source : SV Pressa via Histoire et Société





Jeux de la Francophonie 2023 : nouvelle censure intégrale des médias français « de France »

[Source : cermf.org]

[Transmis par Ilyes Zouari, Président du CERMF]

Contrairement aux Jeux du Commonwealth, largement relayés par les médias britanniques, et comme pour leur dernière édition de 2019, les Jeux de la Francophonie 2023 font l’objet d’une censure totale des grands médias hexagonaux destinés à la population française, qui se démarquent ainsi de ceux des autres pays francophones du monde, y compris outre-Atlantique. Au-delà des habituels beaux discours officiels, l’hostilité des milieux politiques et médiatiques français à l’égard de la vaste francophonie ne fait désormais plus aucun doute, et va même en s’aggravant parallèlement à une fuite en avant européiste et atlantiste.

Une censure totale et systématique

Depuis leur lancement il y a presque une semaine, le 28 juillet dernier, dans un stade réunissant près de 80 000 spectateurs à Kinshasa, aujourd’hui plus grande ville francophone du monde avec ses plus de 15 millions d’habitants, les Jeux de la Francophonie 2023 n’ont toujours pas bénéficié de la moindre couverture médiatique de la part de l’ensemble des grands médias nationaux français de la télévision (TF1, France 2, France 3, M6…), de la presse écrite (Le Figaro, Le Monde, Libération, Ouest-France…) et de la radio. Des médias à ne pas confondre avec ceux essentiellement destinés à l’étranger, comme France 24, TV5, RFI ou encore le Monde Afrique, dont le contenu diffère parfois considérablement de celui destiné à la population française, victime de nombreuses censures (Jeux de la Francophonie, sommets de la Francophonie, agression et pillage rwandais de l’est de la RDC, manœuvres militaires russes en Algérie, visite de chefs d’État africains en Russie, part écrasante des pays d’Europe de l’Est dans les aides françaises au développement…).

Ainsi, et sur les quelques dizaines d’heures de journaux télévisés accumulés depuis le 28 juillet dernier, et sur les centaines d’articles publiés par les grands quotidiens nationaux, aucune seconde ni aucune ligne n’a été consacrée à ce grand événement sportif francophone international, même pour les médailles remportées par des Français. Et ce, tout comme pour la précédente édition des Jeux de la Francophonie, organisée à Abidjan en 2019. Une censure qui est donc également appliquée par les chaînes de télévision publiques et les nombreuses chaînes de radio du groupe public Radio France. Ainsi, et au lieu de couvrir le lancement des Jeux, le 28 juillet dernier, le journal de 20 h de France 2 a préféré consacrer un long reportage de 4 minutes et 18 secondes à la très « intéressante » migration des sardines en Afrique du Sud. Incroyable mais vrai. Autre exemple : deux jours plus tard, la très ancienne et célèbre émission hebdomadaire sportive, Stade 2, diffusée sur France 3, n’a daigné accorder aucune seconde à ce grand événement francophone sur les 52 minutes et 54 secondes d’antenne !

Médias, aides au développement : une incontestable volonté politique de marginaliser le monde francophone

Cette censure totale et systématique des grands événements francophones, y compris par l’ensemble des médias publics, ne peut bien évidemment se faire sans l’approbation et l’encouragement des plus hautes autorités françaises. Une attitude qui s’inscrit dans le cadre d’une volonté politique incontestable de couper le peuple français du monde francophone, menée avec acharnement par les européistes et atlantistes qui dirigent le pays depuis bientôt 20 ans. Et ce, afin de dévaloriser la France aux yeux de la population française, en lui faisant oublier son appartenance à un vaste espace linguistique (qui a d’ailleurs récemment dépassé en population l’espace hispanophone ainsi que l’ensemble Union européenne–Royaume-Uni, avec une population de 555 millions d’habitants début 2023), dans le but de lui faire accepter le maintien du pays au sein de l’Union européenne et de l’alliance atlantique (l’OTAN, que la France avait pleinement réintégrée à l’époque du président Sarkozy, qui avait ainsi effacé l’héritage du général de Gaulle). Deux ensembles présentés alors comme nécessaires, et même vitaux, pour une pauvre France qui ne pourrait rien faire « seule ». Une France qui est pourtant, en réalité, globalement bien plus puissante que la Russie, à tous les niveaux… et qui est même 26 fois plus vaste que l’Allemagne, en tenant compte de son gigantesque espace maritime, le deuxième plus grand au monde.

Ainsi, la population française ne sait pratiquement rien du monde francophone, et en particulier des pays francophones du Sud, au sujet desquels les médias français n’alimentent qu’une image terriblement négative (avec l’appui, au passage, des associations de défense des immigrés et des clandestins…), résumant ce vaste ensemble à une accumulation de misère, de désolation, d’instabilité, ou encore à une espace abritant des animaux sauvages et connaissant parfois des manifestations anti-françaises (menées par une poignée de jeunes, certes patriotes, mais totalement manipulés par des puissances étrangères, et en particulier la Russie). La population française n’a ainsi jamais droit à des images montrant le dynamisme économique de ces pays, la modernité de grandes métropoles francophones africaines, les grandes infrastructures réalisées et celles en cours… Aujourd’hui, la quasi-totalité des Français ignore jusqu’à l’existence même de la Basilique Notre-Dame de la Paix de Yamoussoukro, le plus grand édifice chrétien au monde. Une incroyable ignorance qui concerne même l’écrasante majorité des plus fervents catholiques, et en particulier au sein de la nouvelle génération, constamment tenue à l’écart du monde francophone par les médias et l’Éducation nationale française.

Mais cette hostilité politico-médiatique à l’égard de la francophonie se manifeste également à travers la répartition des aides publiques françaises au développement, qui ne bénéficient que marginalement au Monde francophone, et ce au profit des pays d’Europe de l’Est membres de l’Union européenne, qui récoltent constamment la part du lion, contrairement à toute logique économique et géopolitique. Ainsi, et à partir des dernières données disponibles auprès de la Commission européenne et de l’OCDE, la part du monde francophone n’a été que de 15,4 % du total des aides françaises au développement versées en 2021 (soit 3,5 milliards d’euros, aides bilatérales et multilatérales confondues), contre non moins de 43,3 % pour l’Union européenne (9,9 milliards), presque intégralement destinés aux 13 petits pays d’Europe de l’Est et orientale, qui ne totalisent que 114 millions d’habitants, soit quatre fois moins que l’ensemble des 27 pays francophones du Sud (près de 450 millions début de 2021).

La situation est si absurde, qu’il n’y a qu’un seul et unique pays francophone parmi les 10 premiers pays bénéficiaires des aides françaises au développement (la Côte d’Ivoire, 8e). La Pologne, premier pays bénéficiaire, a reçu 9,3 trois fois plus d’aides que le Maroc, à la population quasi égale et grand allié de la France (2,565 milliards d’euros, contre 0,277 milliard). Et la minuscule Estonie, peuplée de seulement 1,3 million d’habitants, a reçu davantage d’aides que la vaste RDC, plus grand pays francophone du monde et qui vient de dépasser les 100 millions d’habitants (156 millions d’euros contre 147 millions). Là aussi, incroyable mais vrai… et totalement occulté par les médias.

Pourtant, cette politique d’aide au développement est contraire à toute logique économique ou géopolitique. D’un point de vue économique, d’abord parce que les pays d’Europe de l’Est et orientale membres de l’Union européenne s’orientent principalement et historiquement vers l’Allemagne, qui arrive très largement en tête des pays fournisseurs de la zone, avec une part de marché d’environ 20 % chaque année (19,5 % en 2019), contre toujours moins de 4 % pour la France, dont les aides massives reviennent donc quasiment à subventionner les exportations allemandes. Une politique que l’on pourrait résumer par la célèbre expression « travailler pour le roi de Prusse »…

Ensuite, parce que toutes les études économiques démontrent que les échanges peuvent être bien plus importants entre pays et peuples partageant une même langue. À ce sujet, un seul exemple suffit à prouver l’impact économique du lien linguistique : les touristes québécois sont proportionnellement quatre fois plus nombreux que les touristes américains à venir chaque année en France… et à y dépenser. En d’autres termes, toute richesse générée dans un pays francophone au profit de l’économie locale finit par être intégrée en bonne partie au circuit économique d’autres pays francophones, et ce, en vertu d’un mécanisme semblable à celui des vases communicants. D’où le concept de « zone de coprospérité », qui est d’ailleurs une des traductions possibles du terme Commonwealth. Ce lien linguistique explique également en bonne partie la position globalement encore assez bonne de la France en Afrique francophone (Maghreb inclus), dont elle demeure le second fournisseur en dépit de son manque d’intérêt, avec une part de marché globale estimée à 11,5 % en 2019, derrière la Chine, 15,6 %. Une part largement supérieure à celle de l’Allemagne, estimée à 3,9 %, et qui arrive même derrière l’Espagne (7,3 % et troisième fournisseur), l’Italie et les États-Unis (5,5 % respectivement).

Enfin, parce que c’est dans cette même Afrique francophone qu’il convient d’investir massivement, afin de tirer pleinement profit des opportunités et du dynamisme que l’on trouve dans ce vaste ensemble de 25 pays, partie globalement la plus dynamique économiquement du continent (l’Afrique subsaharienne francophone, composée de 22 pays, ayant notamment réalisé en 2022 les meilleures performances économiques pour la neuvième année consécutive et la dixième fois en onze ans, affichant ainsi une croissance annuelle de 3,5 % en moyenne sur la décennie 2013-2022 — et même 4,0 % hors cas très particulier de la Guinée équatoriale, contre seulement 2,2 % pour le reste de l’Afrique subsaharienne). Mais aussi la partie la moins endettée, la plus stable et la moins touchée par l’inflation et les violences sociales (criminalité, homicides, conflits interethniques, guerres civiles…).

Et pour ce qui est du niveau géopolitique, justement, le caractère irrationnel de la politique française d’aide au développement s’explique également par le fait que l’écrasante majorité des pays de l’UE, malgré les aides massives versées chaque année par le contribuable français, vote régulièrement contre les positions de la France au sein des grandes instances internationales, au profit des États-Unis (auprès desquels ils se fournissent d’ailleurs presque exclusivement en matière d’armements lourds, alors que les richissimes pays du Golfe et les grandes puissances émergentes préfèrent souvent acheter du matériel militaire français…).

Ainsi, et à partir du moment que la doctrine de la politique étrangère de la France semble être désormais de travailler et de s’épuiser financièrement au service des intérêts économiques allemands et des intérêts géopolitico-militaires des États-Unis, il ne faut donc guère s’étonner de la voir perdre de son prestige et de son influence à l’international, et notamment dans les pays francophones du continent africain, au profit de diverses puissances étrangères, bien heureuses de profiter d’une telle inconscience.

Victimes d’un environnement politico-médiatique incontestablement hostile en France, nos frères francophones du reste du monde, du Québec au Pacifique, et au nom de leurs propres intérêts, gagneraient à se faire davantage entendre, à se décomplexer et à ne plus hésiter à demander de claires explications à leurs confrères et homologues de France, en cas de double discours et d’attitude jugée néfaste au monde francophone, et donc aux intérêts de l’ensemble des pays et peuples francophones (dont le peuple français lui-même…).




La contre-révolution — « Savez-vous quelle heure il est ? »

[Source : lesakerfrancophone.fr]


Les États-Unis et l’Europe ont foncé effrontément dans des pièges qu’ils ont eux-mêmes créés.


Par Alastair Crooke – Le 24 juillet 2023 — Source Strategic Culture

Pour être franc, les États-Unis et l’Europe ont foncé effrontément dans des pièges qu’ils ont eux-mêmes créés. Pris dans les mensonges et les tromperies tissés autour du prétendu héritage d’un ADN culturel supérieur (garantissant, dit-on, une victoire presque certaine), l’Occident s’éveille à un désastre qui se rapproche rapidement et auquel il n’y a pas de solution facile. L’exceptionnalisme culturel et la perspective d’une « victoire » évidente sur la Russie se dissipent rapidement — mais la sortie de l’illusion est à la fois lente et humiliante.

La dévastation à venir n’est pas seulement centrée sur l’échec de l’offensive en Ukraine et sur la faiblesse de l’OTAN. Elle comprend des facteurs qui se sont développés au fil des ans, mais qui atteignent leur point culminant de manière synchronisée.

Aux États-Unis, la période précédant des élections capitales est en cours. Les Démocrates sont dans l’embarras : le parti a depuis longtemps tourné le dos à ses anciens électeurs ouvriers, s’engageant à la place avec une « classe créative » urbaine dans un projet exalté d’« ingénierie sociale » de redressement moral, en alliance avec la Silicon Valley et la Nomenklatura permanente. Mais cette expérience a pris du plomb dans l’aile, devenant de plus en plus extrême et absurde. Les critiques se multiplient.

Comme on pouvait s’y attendre, la campagne Démocrate ne progresse pas. L’équipe Biden a un taux d’approbation très bas. Mais la famille Biden insiste sur le fait que Biden doit persévérer dans sa candidature et ne pas la céder à un autre. Que Biden reste ou qu’il parte, il n’y a pas de solution toute faite à l’énigme d’un parti qui ne fonctionne pas et qui n’a pas de plateforme.

Le paysage électoral est en désordre. L’artillerie lourde de la « guerre judiciaire » est destinée à briser les défenses de Trump et à le chasser du terrain, tandis que l’attrition des révélations sur les malversations de la famille Biden est destinée à user et à faire imploser la bulle Biden. L’establishment Démocrate est également effrayé par la manœuvre de la candidature de R. F. Kennedy à la marge qui fait rapidement boule de neige.

En d’autres termes, l’idéologie Démocrate woke de la réparation historique est en train de séparer les États-Unis en deux nations vivants sur une même terre. Elles ne sont pas tant divisées entre « Rouges ou Bleus », ou entre classes sociales, mais entre des « façons d’être » irréconciliables. Les anciennes catégories — Gauche, Droite, Démocrate ou Républicains — sont en train d’être dissoutes par une guerre culturelle qui ne respecte aucune catégorie, dépassant les frontières de la classe et de l’appartenance à un parti. En effet, même les minorités ethniques ont été aliénées par les zélotes qui veulent sexualiser les enfants dès l’âge de 5 ans et par l’imposition de l’agenda trans aux enfants scolarisés.

L’Ukraine a servi de soupape à l’ordre ancien et est devenue la pierre qui pend au cou de l’administration Biden : comment faire passer la débâcle imminente de l’Ukraine pour une « mission accomplie » ? Est-ce possible ? Parce que l’échappatoire d’un cessez-le-feu et d’une ligne de contact gelée est inacceptable pour Moscou. En bref, la « guerre de Biden » ne peut pas continuer ainsi, mais on ne peut pas non plus faire « autre chose » sans s’exposer à l’humiliation. Le mythe de la puissance américaine, de la compétence de l’OTAN et de la réputation de l’armement américain est en jeu.

Le récit économique (« tout va bien ») est sur le point, pour des raisons quelque peu indépendantes les unes des autres, de tourner au vinaigre. La dette devient — enfin — une menace qui pèse sur l’économie. Le crédit se resserre. Le mois prochain, le bloc BRICS-OCS prendra les premières mesures stratégiques pour libérer jusqu’à 40 pays du dollar. Qui achètera alors — aujourd’hui et à l’avenir — les 1 100 milliards de dollars de bons du Trésor de Mme Yellen qui sont nécessaires pour financer les dépenses du gouvernement américain ?

Ces événements sont apparemment déconnectés les uns des autres, mais en réalité, ils forment une boucle qui se renforce d’elle-même. Une boucle qui conduit à un « bank run politique » envers la crédibilité même des États-Unis.

Face à ces nombreux problèmes — et à l’absence de solutions — l’humeur de certains secteurs de l’électorat est radicale et de plus en plus iconoclaste. Un esprit contre-révolutionnaire, peut-être. Il est trop tôt pour dire s’il emportera la majorité, mais c’est possible, car le radicalisme vient des deux ailes : la base du GOP et le « camp » Kennedy.

Un groupe d’électeurs du GOP divise les dirigeants conservateurs en deux camps : ceux qui « savent l’heure qu’il est » et ceux qui ne le savent pas. C’est le slogan de la droite qui est devenu de plus en plus important pour une aile importante du parti qui voit un pays affaibli et corrompu par l’idéologie ; qui estime qu’il n’y a presque plus rien à « conserver ». Le renversement de l’ordre post-américain existant et le rétablissement des anciens principes de l’Amérique dans la pratique sont préconisés comme une sorte de contre-révolution — et comme la seule voie à suivre.

L’aphorisme « savoir quelle heure il est » fait référence à un sentiment d’urgence émergeant et à un enthousiasme pour une action d’envergure parmi les conservateurs à l’esprit plus populiste, et non à des débats académiques interminables et ennuyeux.

« Le postulat est que la lutte contre le pouvoir culturel woke est existentielle et que les tactiques extrêmes qui choqueraient l’ancienne génération de conservateurs doivent être la norme ».

En fait, si un dirigeant n’est pas choquant dans sa conduite et ses propositions, il ou elle « ne sait probablement pas quelle heure il est ».

La deuxième caractéristique de cette mentalité « nous contre eux » est que tout consensus politique déclenche ipso facto la suspicion et devient un objet d’attaque.

« Lorsque l’on s’en rend compte, ce qui ressemble d’abord à un méli-mélo d’idées différentes semble plus unifié. La politique de santé Covid, le dégoût du 6 janvier, le budget du Pentagone, l’immigration, le soutien à l’Ukraine, la promotion de la diversité raciale, les droits des transsexuels — autant de sujets qui bénéficient d’un certain consensus bipartisan au sein de l’élite. Mais pour l’aile Tucker Carlson, les Républicains qui défendent ces idées ne savent tout simplement pas quelle heure il est », explique Politico.

Ce qui est frappant dans cette formulation, c’est que tout comme le soutien sans réserve aux pratiques réglementaires Covid était un « marqueur » de « bien-pensance » à l’époque de la pandémie, le soutien à l’Ukraine est défini comme un « marqueur » de pensée libérale correcte (et d’appartenance à l’équipe) dans l’ère post-pandémique.

Cela suggère que — d’ores et déjà et à l’approche des élections — l’Ukraine ne fera plus l’objet d’un soutien bipartisan, mais deviendra plutôt une épée utilisée contre l’establishment détesté du Parti unique, et tout soupçon d’erreur majeure deviendra une pièce maîtresse dans cette guerre contre-révolutionnaire.

Le GOP a le sentiment que la culture américaine a dérapé : la législation a été bloquée au Congrès au début du mois, lorsque l’ancien sacro-saint projet de loi sur la défense du Pentagone est devenu la cible d’amendements relatifs à la guerre culturelle sur l’avortement, la diversité et le genre, qui risquaient d’en faire échouer le processus d’adoption. Le président McCarthy a été contraint d’accepter la rébellion de l’extrême droite contre le projet de loi sur le budget de la défense et de le faire adopter, sans le soutien bipartisan habituel.

Les mesures suppriment le financement des initiatives en faveur de la diversité dans l’armée et ajoutent des restrictions sur l’avortement et les soins aux transgenres pour les membres des forces armées. Les législateurs ont déclaré avoir agi ainsi parce que l’idéologie libérale affaiblissait l’armée. Mais ces amendements mettent en péril le projet de loi au Sénat, qui est contrôlé par les Démocrates.

Les sentiments exacerbés des deux camps se reflètent dans un sondage qui révèle qu’environ 80 % des Républicains pensent que le programme des Démocrates « s’il n’est pas stoppé, détruira l’Amérique telle que nous la connaissons ». Selon un sondage réalisé par NBC News à l’automne dernier, environ la même proportion de Démocrates craint le programme des Républicains, estimant qu’il détruira le pays.

Le président de la Heritage Foundation, Kevin Roberts, souligne le rôle de Tucker Carlson qui consiste à « dire la vérité au public américain ». Carlson comprend les « fissures dans le consensus économique, les fissures dans la politique étrangère et, ce qui est le plus important pour moi, comme certains conservateurs aiment à le dire : [il sait] “quelle heure il est » ».

Carlson reproche au GOP, favorable aux entreprises, de se montrer complaisant à l’égard des sociétés qui ont délocalisé des emplois dans l’industrie manufacturière. Il a fait de la critique des conservateurs à l’égard des opérations chirurgicales de transition de genre pour les mineurs un courant dominant. En matière de politique sociale et fiscale, Carlson est allé là où les conservateurs plus traditionnels ne voulaient pas aller. Et son influence était incontestable.

« L’élément clé », a déclaré Roberts, « c’est que Tucker se considère comme ayant une obligation morale au nom du conservateur moyen ».

Les Démocrates et d’autres membres du camp libéral affirment toutefois que la guerre culturelle du GOP n’est qu’un retour de bâton contre une plus grande acceptation de la diversité croissante de la nation, qui, selon eux, aurait dû avoir lieu il y a longtemps en Amérique.

« La contre-révolution a transformé la prochaine course à la Maison-Blanche en un moment existentiel. Très peu de gens parlent de la réforme fiscale, et tout le monde parle des questions culturelles », a déclaré un dirigeant Républicain ; « ils considèrent la politique comme une question de vie ou de mort ».

Le candidat à la présidence du GOP, Ramaswamy, qui s’est exprimé au début du mois, a mis en garde contre la disparition du patriotisme, du travail acharné et d’autres valeurs :

« C’est alors que le poison commence à remplir le vide — wokisme, transgenrisme, climatisme, covidisme, dépression, anxiété, consommation de drogues, suicide ».

Un feu d’artifice s’annonce donc aux États-Unis. En Europe, en revanche, rares sont ceux qui « savent l’heure qu’il est ». La guerre culturelle a, comme prévu, affaibli le sentiment d’appartenance collective aux différentes cultures européennes. Et les réactions sont discrètes. L’Europe reste globalement torpide et léthargique (la classe dirigeante compte sur ce dernier point pour sa survie).

Cependant, alors que les feux d’artifice américains illuminent le ciel politique, la résonance en Europe est presque certaine. Les Européens se méfient de leurs élites et de la technocratie bruxelloise de la même manière que les communautés Carlson-Kennedy.

Les euro-élites méprisent le peuple. Les Européens ordinaires savent que leurs dirigeants les considèrent avec mépris — et savent que leurs élites le savent aussi.

Le feu qui fera fondre le fer européen est l’économie : une série de mauvaises décisions a hypothéqué l’avenir économique de l’Europe pour les années à venir. L’austérité arrive. Et l’inflation ravage le niveau de vie des citoyens, voire leur capacité à vivre.

Un feu d’artifice s’annonce pour l’Europe, mais lentement. Il a déjà commencé (les gouvernements tombent), mais les États-Unis sont à l’avant-garde d’un changement radical, car l’Occident perd son emprise sur le méta-récit selon lequel sa « vision » est le paradigme unique à travers lequel la « vision » du monde doit également être façonnée. Un bouleversement qui change tout.

Alastair Crooke

Traduit par Zineb, relu par Wayan, pour le Saker Francophone




Pierre-Antoine Plaquevent et la conspiration ploutocratique

Par Nicolas Bonnal

Voici un travail sensationnel, formidablement documenté et référencé. Il commence par un long rappel de la catastrophe vaccinale à travers non pas les âges, mais les mois et les années, catastrophe miraculeusement passée sous silence. On citera encore Guy Debord qui notait alors dans ses Commentaires :

« Jamais censure n’a été plus parfaite. Jamais l’opinion de ceux à qui l’on fait croire encore, dans quelques pays, qu’ils sont restés des citoyens libres, n’a été moins autorisée à se faire connaître, chaque fois qu’il s’agit d’un choix qui affectera leur vie réelle. Jamais il n’a été permis de leur mentir avec une si parfaite absence de conséquence. Le spectateur est seulement censé ignorer tout, ne mériter rien. »

L’excellence du travail de Pierre-Antoine Plaquevent permettra à tous les béotiens en la matière de maîtriser la plupart des paramètres de cette globalisation devenue folle et dangereuse. Le livre insiste aussi sur le péril chinois qui s’est manifesté lors de la crise du Covid et qui a démontré la collusion entre l’empire totalitaire chinois et l’OMS de l’effrayant Bill Gates. La progression de la tyrannie numérique et de la gouvernance totale — par-delà l’inconstante et bien vague gesticulation des Brics — n’échappe qu’aux aveugles qui en sont restés aux enfantillages des camps des bons et des méchants, à un manichéisme de théâtre. La réalité que montre la situation actuelle est totalement orwellienne : il y a une élite technocratique et politique qui se renforce partout et un troupeau politique qui se renforce partout dans son acceptation aberrante de la situation (servitude volontaire, que de crimes ne commettra-t-on pas en ton nom ?).

La gouvernance est rendue possible par les progrès de la science et de la technologie. Plaquevent invente un néologisme dans ce domaine : la technosophie.

« La volonté de transcender les capacités humaines par la technoscience et l’ingénierie génétique est un fil conducteur de sa pensée, une véritable gnose de la technique. J’emploie pour ma part le terme de technosophie pour designer cette croyance quasiment religieuse dans les capacités de transformation du genre humain et même de l’ensemble du vivant par la science et la technique. »

Pierre-Antoine rappelle les hauts faits de la famille Huxley dotée d’un pouvoir formidable après la Guerre grâce à l’UNESCO :

« En 1939, Julian Huxley était déjà à l’origine du Manifeste des généticiens, un écrit collectif qui s’intéressait aux moyens nécessaires pour l’amélioration sociale et biologique de l’humanité dans son ensemble. Parmi ceux-ci, était déjà envisagée l’idée d’une fédération. »

Le mondialisme est un humanisme et un transhumanisme !

Mais parlons d’un point de vue de lecteur : en tant que recenseur du présent permanent j’ai particulièrement apprécié l’aperçu historique qui dans ce livre montre l’ancienneté de cette conspiration essentiellement anglo-américaine. Les allusions à Galton notamment sont excellentes. J’ai parlé plusieurs fois de termites et de la hiérarchie de castes et de la resucée sacerdotale (cf. Abellio). Sur Galton Plaquevent écrit :

« Mais Galton lui donne un second sens : la race désigne une classe sociale. Les différences entre les classes sociales, visibles par la réussite sociale, s’expliquent par des facteurs héréditaires. C’est la démarche initiale à partir de laquelle il construira l’eugénisme. Il divise la “race anglaise” en trois classes sociales : l’aristocratie, à laquelle il s’identifie, qui correspond à l’élite et qu’il appelle les “désirables” (the gifted class), la bourgeoisie encore acceptable, mais sans talent particulier et une classe importante de pauvres qu’il appelle les “indésirables”. Selon Galton et ses contemporains, la pauvreté correspond à un état biologique : le pauvre est pauvre, car il est déterminé biologiquement ainsi. »

Le pauvre devient un indigne. On ne le sait que trop maintenant. Au fur et à mesure que les riches ne sont plus accablés d’impôts, les pauvres le sont. Et la dette de la nation savamment augmentée par chaque gouvernement est là pour les emprisonner puis les réduire.

Ces lignes sur Galton me semblent essentielles pour expliquer la situation française actuelle. Par exemple : on n’a plus de droite ni de gauche (au sens d’une vision culturelle ou idéologique du monde : il n’y a plus non plus de religion catholique). Par contre on a un président (vive cette constitution de la cinquième république, tant vantée par les imbéciles, et qui devait tôt ou tard nous mener à cette catastrophe dictatoriale) pour les riches ou, comme disait le peu regretté Hollande, les très riches. La mise en place de la ploutocratie progressiste avait été sentie par des esprits comme Drumont, Bernanos ou Céline (voyez mes textes sur cette question) ; et là, explique Plaquevent, elle a été mise en place dans le cadre d’une gouvernance technique, bancaire et sanitaire du monde. Dès les années 1910 Jack London en parle dans le Talon de fer en dénonçant une élite de businessmen qui désire bien faire (la philanthropie milliardaire) ; et Chesterton dans son roman à clés Un nommé Jeudi parle de cette conspiration milliardaire contre laquelle nations et policiers ne peuvent déjà plus rien. Les grands initiés et autres prédateurs (le Horla de Maupassant) ont gagné la partie.

Sur ce point précis de la conspiration milliardaire progressiste Plaquevent explique que :

« C’est en fait tout un milieu eugéniste de “gauche” libéral au sens anglo-saxon de ce terme) qui sera à l’origine de la fondation des grands organismes culturels, politiques et sanitaires de la gouvernance mondiale. Avec l’appui de grands argentiers mondialistes comme la famille Rockefeller, les bases d’une planification démographique globaliste et eugéniste furent élaborées et mises en place à cette époque, dans l’immédiat après-guerre. »

Les objectifs restent certains de ceux du nazisme, mais il va falloir s’y prendre of course autrement :

« Après la défaite militaro-politique de l’hérésie politique du socialisme internationaliste que fut le national-socialisme, l’eugénisme prenait désormais la forme unique et décomplexée d’un eugénisme humanitaire, projeté à l’échelle planétaire et cosmopolitique. »

Relire Smedley Butler sur cette proximité idéologique et comportementale entre nazisme et gouvernance dictatoriale-démocrate aux USA.

La dangerosité de ce monde moderne dominée par de progressistes forces d’argent n’est plus à démontrer ; la littérature populaire s’en est saisie (que l’on pense à Fantômas…) au début du vingtième siècle quand les 300 qui dirigent le monde (Rathenau) se connaissent déjà tous ; la guerre facilitera la gouvernance mondialiste une fois écrasée l’Allemagne (First we take Manhattan then we take Berlin comme dit la chanson du contre-initié Léonard C.). Gustave Le Rouge a publié un livre nommé la Conspiration des milliardaires… tous américains.

Mais restons à la nôtre d’époque. Plaquevent rappelle l’incroyable :

« Le 15 mai 2009, se réunissait à New-York un groupe restreint de milliardaires parmi les plus influents afin de débattre des “problèmes de la planète” selon l’expression consacrée. »

Comme on sait le problème de la planète, c’est nous, les huit milliards moins riches ! Pierre-Antoine ajoute :

« Parmi ceux-ci on retrouvait : Bill Gates, George Soros, Warren Buffett, David Rockefeller, Ted Turner et Oprah Winfrey. Mais aussi d’autres personnalités moins connues du grand public francophone comme le couple d’affairistes Eli et Edythe Broad. »

Le dernier nommé semble avoir été un contre-initié de haut vol notamment dans le domaine de l’architecture. On reverra à ce sujet l’œuf du serpent de Bergman dont le message implicite est le suivant : « toutes les villes et constructions nouvelles n’avaient qu’un but de contrôle psychologique et social. »

Passons à la fameuse « bombe démographique », brandie par ceux-là mêmes qui remplissent nos villes de migrants pour aboutir à leurs fins.

Le livre évoque bien sûr ces menaces, notamment celles des démographes catastrophistes des années 60-70 (les Ehrlich) dont toutes les prédictions se sont révélées fausses. On lit, car c’est édifiant (cf. notre planète en ébullition) :

« Bien que ses vues restent inchangées en matière de démographie planétaire, Paul Ehrlich semble quelque peu obligé de refréner ses anxiétés compte tenu des nombreuses prophéties catastrophistes qu’il annonçait dans les années 70 et qui ne se sont pas réalisées. Parmi ces prédictions, on peut citer les suivantes dont certaines sont assez étonnantes :

« Dans dix ans, toute vie animale importante dans la mer aura disparu. De vastes zones côtières devront être évacuées à cause de la puanteur des poissons morts. »
« La chute des températures ferait s’enfoncer les calottes glaciaires dans l’océan, produisant “un raz-de-marée mondial qui pourrait anéantir une grande partie de l’humanité” et faire “monter le niveau de la mer de 60 à 100 pieds”. »

Soixante ans donc de tartines Rousseau relayées par Al Gore. Il semble que la montée non pas des océans, mais de l’imbécillité médiatique rende la croisade de ces fous possible aujourd’hui. Ici on retrouve le R.P. Bruckberger et cette obsession suicidaire de la race blanche rendue possible par une déchristianisation massive et totale (Notre-Dame, es-tu là ?).

Pierre-Antoine rappelle nûment :

« Surtout, comme nous le verrons plus loin, ce type de discours catastrophistes servira de prétexte à des formes d’ingérences dépopulationnistes à travers le monde entier. Interventions dont l’habillage humanitaire-sanitaire camoufle mal des objectifs très concrets de domination géopolitique. »

La dépopulation est déjà là en Europe, de la France à l’Allemagne en passant par la Pologne. Effondrement de la natalité et explosion de la mortalité. Sous Hollande et Macron (vive les socialos que dénonçait Trotski justement, toujours alliés des milliardaires et du capital américain depuis les années vingt), la natalité française est passée de 800 000 à 600 000. Ce dépeuplement voulu et coordonné est en bonne marche, accompagné d’une invasion migrante extravagante.

C’est Tocqueville qui écrit quelque part (je cite de mémoire) :

« Je pense, qu’à tout prendre, l’aristocratie manufacturière que nous voyons s’élever sous nos yeux, est une des plus dures qui aient paru sur la terre… c’est de ce côté que les amis de la démocratie doivent sans cesse tourner avec inquiétude leurs regards ; car, si jamais l’inégalité permanente des conditions et l’aristocratie pénètrent de nouveau dans le monde, on peut prédire qu’elles y entreront par cette porte. »

Et l’objet de cette manufacture aujourd’hui c’est la biomasse humaine qu’il faut à la fois réduire et transformer. C’est nous.

On vous laisse découvrir ce merveilleux ouvrage immense et protéiforme (le tome deuxième est plus techno-scientifique et orienté sur les manipulations climatiques), véritable encyclopédie des conspirations ploutocratiques et génocidaires en cours. J’ai bien sûr insisté sur les points qui m’étaient le plus familiers (tout le monde n’est pas encyclopédiste !).




RFK Jr. et les juifs, qu’en dirait le Dr. Freud ?

[Source : plumenclume.com]

Par Kevin Barrett

Dire que RFK Jr. fait tout son possible pour éviter d’offenser les Juifs serait un euphémisme. Il se présente comme le plus grand ami au monde du peuple juif en général et de l’État juif (suprémaciste) d’Israël en particulier.

Le premier article grand public qui a couvert la course présidentielle de RFK avec une tournure positive était l’article de David Samuels dans le magazine juif Tablet. Mais depuis lors, il n’y a pas vraiment eu de vague de soutien à Kennedy dans la communauté juive dominante. Mis à part les valeurs aberrantes qui pratiquent la libre-pensée comme Naomi Wolf et certains de mes invités à la radio (Josh Mitteldorf, Barry Kissin, Steve Brown, Ron Rattner), il semble que la plupart des juifs américains, ou du moins leur aile médiatique, voient la candidature de RFK Jr. avec appréhension. [Voir à la fin de l’article le rôle de Dennis Kucinich].

Cette inquiétude s’est métamorphosée en dénonciation hystérique la semaine dernière, lorsque les remarques « hors micro » du candidat sur les armes biologiques spécifiques qui épargnent certaines ethnies et le COVID-19 ont déclenché le plus grand festival de haine médiatique (accusations d’antisémitisme) de deux minutes depuis que Kanye West est devenu Defcon 31. Le York Post a publié l’histoire avec un gros titre mensonger : « RFK Jr. dit que le COVID était “ethniquement ciblé” pour épargner les Juifs. » Ce que Kennedy a réellement dit, dans une conversation informelle, était :

Sur le COVID 19. Il existe un argument selon lequel il est ethniquement ciblé. Le COVID-19 attaque certaines races de manière disproportionnée. COVID-19 est ciblé pour attaquer les Caucasiens et les Noirs. Les personnes les plus immunisées sont les Juifs ashkénazes et les Chinois… Nous ne savons pas si cela a été délibérément ciblé ou non, mais il existe des articles qui montrent les différences raciales ou ethniques et leur impact.

Le candidat pourrait être accusé à juste titre d’hyperbole : l’étude qu’il citait n’indiquait pas à quel point le COVID affectait de manière disproportionnée différentes ethnies, mais n’analysait qu’un seul facteur génétique, qui pouvait ou non avoir eu beaucoup d’effet dans le monde réel. Mais cette étude dit à peu près ce que RFK dit qu’elle fait. Ce qu’il ne dit pas, et ce que RFK Jr. n’a pas dit, c’est que le COVID serait une arme biologique judéo-chinoise conçue pour tuer des Blancs et des Noirs.

Debbie Wasserman Schultz

Mais vous ne risquiez pas de l’apprendre d’après la couverture médiatique. Vous ne le sauriez pas non plus à partir des remarques de représentants du Congrès comme Debbie Wasserman Schulz

[« Représentante au Congrès fédéral depuis 2005, elle est présidente du Comité national démocrate de 2011 à 2016. Elle est auparavant membre de la Chambre des représentants de Floride (entre 1992 et 2000), et du Sénat de Floride (de 2000 à 2004). Elle est la première femme de confession juive à être élue à un poste parlementaire en Floride. »]. C’est elle qui a tenté de censurer le témoignage anti-censure de Kennedy, en disant « M. Kennedy a fait à plusieurs reprises des commentaires antisémites et anti-asiatiques ignobles. »

La chasse aux sorcières, bien sûr, n’était pas surprenante. Ce qui était surprenant, c’est que RFK Jr. disait quelque chose qui ne demandait qu’à être mal interprété comme « antisémite ». C’est le gars, après tout, qui se présente comme le candidat le plus pro-juif et pro-israélien de l’univers connu. Pourquoi évoquerait-il même l’étude du « ciblage ethnique », et encore moins l’exagère-t-il de manière à pratiquement forcer l’ADL et ses amis à l’accuser d’accuser les juifs du COVID ?

Certains partisans de RFK pourraient se demander si leur héros, comme Trump avant lui, joue aux échecs en 3 D. Peut-être que RFK sait très bien qui a vraiment tué son père et son oncle. Dans ce cas, son truc pro-israélien philosémitique exagéré serait une ruse. Comme son père avant lui, qui a publiquement gardé le silence sur le meurtre de son frère JFK dans l’espoir de remporter la présidence et d’annuler le coup d’État, RFK Jr. pourrait souffler de la fumée (pro-sioniste) pour camoufler la réalité de sa mission. Aurait-il pu délibérément provoquer les attaques hystériques afin d’obtenir une publicité gratuite et de laisser les médias et l’establishment politique se discréditer davantage — le genre de chose dont Trump a fait une carrière politique ?

Tout bien considéré, le scénario d’échecs en 3D est peu probable. RFK est nettement plus intelligent que Trump, mais il est moins manipulateur. Contrairement à Trump, RFK est sincère. Il est le candidat de « ce que vous voyez, c’est ce que vous obtenez ». Je ne pense pas qu’il mente ou qu’il soit manipulateur lorsqu’il professe un amour éternel pour Israël, une haine pour l’Allemagne nazie et une inquiétude concernant le COVID affectant différemment les ethnies à la lumière de ce que nous savons sur la recherche en matière d’armes biologiques spécifiques à l’ethnie.

Mais la question demeure : pourquoi Kennedy est-il si irrationnellement extrémiste dans son soutien à Israël ? Et pourquoi a-t-il exagéré de manière intempestive l’étude COVID-ethnicité de manière à susciter les attaques ? Son sionisme furieux dans la ligne Likudnik et sa spéculation « antisémite » irréfléchie sur les armes biologiques semblent, dirons-nous, immodérés, voire un peu déséquilibrés.

Freud et les mécanismes de défense

Alors mettons RFK Jr. sur le divan proverbial du Dr Freud. Freud a inventé le terme formation réactionnelle :

« un mécanisme de défense dans lequel les gens expriment le contraire de leurs véritables sentiments, parfois de manière exagérée. Par exemple, un homme qui ne se sent pas sûr de sa masculinité pourrait agir de manière trop agressive. Ou une femme souffrant de troubles liés à l’utilisation de substances peut vanter les mérites de l’abstinence. »

Dans de nombreux cas, les sujets ne sont même pas conscients de leurs vrais sentiments. Le pacifiste qui est si belliqueux dans son pacifisme qu’il déclenche toujours des combats — j’en ai connu plusieurs — ignore généralement que sa véritable motivation n’est pas le dévouement à la paix, mais une agression intérieure qui couve. Et puis il y a les personnes avides, ambitieuses, compétitives et matérialistes qui adoptent la politique de gauche pour dissimuler leurs véritables sentiments à propos de l’argent et du statut social. J’en ai connu plus que quelques-uns aussi. Et ne me lancez pas sur les fanatiques anti-réchauffement climatique qui semblent penser que leurs bloviations sauveront le monde tandis que votre scepticisme le détruira, même si leurs modes de vie excessivement confortables émettent beaucoup plus de carbone par semaine que vous ne le faites dans un mois.

Les attitudes réactionnelles sont donc assez courantes et constituent souvent un grand moteur des opinions politiques des gens. L’extrémisme pro-israélien grossièrement exagéré et apparemment irrationnel de RFK Jr. a toutes les caractéristiques d’une formation réactionnelle classique. Si tel est le cas, Kennedy cacherait son hostilité réprimée envers l’État juif non seulement aux autres, mais aussi à lui-même.

Mais pourquoi Kennedy haïrait-il Israël, tout en restant dans le déni profond de ses vrais sentiments ? Pour la même raison que Hamlet détestait son beau-père Claudius, mais ne pouvait se résoudre à agir. Israël a tué le père de Kennedy, tout comme Claudius avait tué celui d’Hamlet. Mais tout comme Hamlet avait grandi dans la maison de Claudius, vulnérable au pouvoir despotique de Claudius, RFK Jr. a grandi dans l’Amérique post-coup d’État sioniste, comme un otage impuissant et sans défense. Les personnes vulnérables dans le foyer d’un agresseur, en particulier les enfants, ont tendance à s’identifier à l’agresseur : « un mécanisme inconscient dans lequel un individu s’identifie à quelqu’un qui représente une menace ou à un adversaire qui ne peut être maîtrisé. »2 Du point de vue de RFK Jr., ce serait les sionistes. Il s’identifie totalement à eux, même à leurs médiocrités les plus dégoûtantes et vulgaires comme le rabbin Shmuley Boteach, et se considère hyperboliquement comme le plus grand sioniste de tous.

Mais qu’en est-il de l’acte manqué ?

Si une formation réactionnelle explique l’ultra-sionisme de RFK, alors qu’est-ce qui explique son discours COVIDO-ciblé sur les Juifs ? Appelez à nouveau le Dr Freud !

En fait, vous n’avez pas vraiment besoin de connaissances psychanalytiques sérieuses pour comprendre celle-ci. L’hostilité réprimée et inconsciente de RFK envers les sionistes, tenue secrète par son attitude hyper-sioniste, a trouvé un moyen de s’exprimer. Ainsi, bien que RFK n’ait probablement jamais été conscient que ce qu’il disait ressemblait beaucoup à « le COVID était ciblé pour épargner les Juifs », son esprit inconscient était trop pressant et a en effet mis ces mots équivoques directement dans sa bouche.

À l’instar du lapsus freudien classique, ce type de scénario évasif illustre comment l’inconscient peut parfois court-circuiter l’esprit conscient et dire des vérités indescriptibles. Traduction : « Les scandaleuses conspirations juives anti-goy ne sont pas toujours imaginaires. » La réaction paranoïaque de gens comme Debby Wasserman Schulz n’est donc pas aussi folle qu’elle en a l’air : l’inconscient de Debby comprend l’essentiel de ce que dit l’inconscient de Bobby Kennedy jr, et il n’aime pas ça.

Traumatisme intergénérationnel

Les symptômes psychiatriques des deux côtés proviennent d’un traumatisme intergénérationnel profondément enraciné. RFK Jr., bien sûr, a grandi avec le traumatisme du meurtre ignoble de son président-oncle en 1963, et du meurtre tout aussi ignoble de son père (vraisemblablement par les mêmes intérêts) en 1968. Hamlet des temps modernes, il a passé ses années de formation sous une énorme pression sociale pour s’abstenir de défier les meurtriers de ses pères et oncles. Nous pourrions également spéculer sur les racines irlandaises de la famille Kennedy, des aïeux qui ont connu persécutions et génocides, qu’ils comparent parfois avec les souffrances de certains Juifs à la merci de prétendus antisémites qui les détestent soi-disant sans raison — mais n’allons pas là, de peur que certains de mes lecteurs moins éclairés ne commencent à succomber au déni irlandais de l’Holocauste.

Du côté de Debbie Wasserman-Schulz, le traumatisme intergénérationnel est apparemment si horrible qu’il ne peut être guéri que par des drogues psychédéliques. Dans « Peut-on guérir l’antisémitisme avec Molly ? » Rob Eshman, rédacteur en chef du Jewish Daily Forward, commence par une question :

« Si vous appreniez qu’une seule pilule a conduit un néonazi à renoncer à ses croyances haineuses, est-ce que vous :

  • Exigeriez plus de recherches pour savoir si la pilule fonctionne vraiment ?
  • Choisiriez d’ignorer les preuves existantes et continueriez à interdire la pilule ? »

Eshman note qu’Israël, la capitale mondiale de la MDMA [ecstasy], utilise la « drogue de l’amour » [principe actif de l’ecstasy] pour traiter le SSPT [syndrome de stress post-traumatique]. Nous pouvons imaginer que les tireurs d’élite tueurs d’enfants de Tsahal comme le tweeter « J’ai abattu 13 enfants aujourd’hui » sont progressivement ramenés à ce qui passe pour la normalité israélienne à l’aide de sessions psychédéliques qui recâblent leur cerveau pour l’amour (de leurs compatriotes juifs sionistes au moins) à la place de baver 24/7/365 la haine des enfants palestiniens (« petits serpents ») et des mères qui les portent.

Mais la MDMA peut-elle guérir la communauté juive sioniste de son cas collectif de SSPT vieux de 3000 ans ? Pour répondre à cette question, nous aurions besoin de savoir si les Juifs individuels souffrent réellement de la douleur ressentie par leurs ancêtres persécutés. Les scientifiques travaillent dur pour nous convaincre que c’est le cas.

Une autre explication de la raison pour laquelle tant de Juifs ultra-privilégiés souffrent tant de mémoires collectives historiques accuse la culture, et non la génétique. Le film Defamation montre de manière mémorable des enfants israéliens horriblement traumatisés par leurs aînés, qui leur martèlent dans leur petite tête impressionnable que les goys veulent tous les exterminer.

Circoncision

Et en parlant de Juifs traumatisant des Juifs, qu’en est-il de la circoncision infantile ? Appelez le Dr Bowlby !

Des études sur l’attachement ont montré que les très jeunes enfants — les bébés, en réalité — sont extrêmement vulnérables aux traumatismes psychologiques. Une expérience terrible à l’âge de huit mois ou même avant est susceptible de ruiner votre vie d’une manière qu’une expérience bien pire à un âge plus avancé ne pourrait pas égaler. Les expériences traumatisantes impliquant des dommages au lien mère-enfant, en particulier, semblent être responsables d’une grande partie sinon de la majeure partie de la misère dans le monde. (Morale : Pour former une personne heureuse et paisible, gardez le bébé en contact peau à peau avec la mère, et allaitez à la demande, pendant les deux premières années de vie, comme le font de nombreuses cultures traditionnelles.)

Ce que vous ne voulez PAS faire, c’est arracher le bébé des bras de la mère et lui infliger une torture indescriptible en découpant la partie la plus sensible de son anatomie avec un couteau. Cela détruira le lien mère-enfant en raison de la trahison perçue de la mère envers son enfant (et créera une surcompensation sous la forme du syndrome de la mère juive) tout en formant un souvenir inconscient d’une attaque horrible par un étranger terrifiant. Plus tard dans la vie, l’enfant sera culturellement conditionné à transférer sa peur et son dégoût sur la figure imaginaire d’un nouvel étranger terrifiant : le goy maléfique qui veut nous tuer. C’est la formule parfaite pour créer une identité de groupe profondément névrotique et puissamment ethnocentrique.

Donc, pour résumer : la relation dysfonctionnelle de RFK Jr. avec le sionisme*— qui découle de la volonté de sionistes traumatisés comme Ben Gourion de commettre des crimes scandaleux afin de préserver les armes nucléaires dont ils imaginent avoir besoin pour sauver leur vie du mal – le goy qui déteste les juifs — est un gâchis complet. Je doute que même le meilleur thérapeute, armé de toute la MDMA d’Israël, puisse effectuer une guérison.

[Source : ] https://www.unz.com/kbarrett/rfk-jr-and-the-jews/


Note sur Dennis Kucinich

[Dans la publication originale de l’article, le commentaire n° 4, signé « Durruti », précise :

« Quant à RFK Jr, son ami Dennis Kucinich, est avec lui dans presque toutes ses apparitions publiques, y compris les témoignages devant les commissions du Congrès. Kucinich a, avec sa femme, visité des villes palestiniennes dans les territoires occupés et a parlé au nom du peuple palestinien à de nombreuses reprises »

(en mai 2023, RFK Jr a désigné Dennis Kucinich directeur de sa campagne pour les élections présidentielles de 2024).

Les oligarques sionistes ne sont pas dupes. Les attaques contre Kennedy par des membres du Congrès démocrate, tels que Debbie Wasserman Schultz, sont un effort des contrôleurs étrangers de notre nation pour bloquer la campagne de Kennedy, afin qu’ils n’aient pas à recourir à une option plus forte, qui pourrait révéler leur identité, même aux Américains les plus somnolents et les plus lâches. RAPPELEZ-VOUS que le père de R. Kennedy Jr, Robert Kennedy, a été assassiné, juste après avoir remporté l’investiture du Democrap Gang (par sa victoire électorale primaire dans notre plus grand [État le plus peuplé et le plus riche, la Californie]. Il n’a pas été autorisé à poursuivre son chemin direct vers notre présidence américaine.

Qu’arrivera-t-il à R Kennedy Jr, s’il obtient la nomination du Democrap Gang ? …]





Comment le cinéma reflète la société et annonce son devenir

[Source : Nicolas Bonnal et Avatar Media]






La « palestinisation » du monde à l’ère de la surveillance généralisée

La Palestine est une présence fantomatique dans les couloirs de notre imaginaire, un rappel insidieux du malheur qui nous guette tous. On l’oublie, mais elle ne nous oublie pas.

[Source : jeuneafrique.com]

[Illustration : Un militaire des forces israéliennes à Jérusalem-Est, le 10 mai 2023, pendant la destruction de la maison d’une famille palestinienne.
© Mostafa Alkharouf/Anadolu Agency via AFP]

Par Umar Timol
Poète et photographe mauricien

Le conflit israélo-palestinien. On s’en lasse au bout d’un moment, n’est-ce pas ? On nous en rebat les oreilles depuis des décennies. C’est une guerre ancestrale, religieuse. Une histoire sans fin. Elle est complexe. On n’y comprend pas grand-chose. On ne parviendra jamais, de toute façon, à établir la paix. Il y a d’autres urgences. D’autres priorités. L’économie est en ruines. Le monde est en feu. Et pourtant.

La Palestine est semblable à un fantôme qui a choisi de nous hanter, de déranger notre quiétude. On l’oublie, comme ces remords épuisants qu’on enfouit trop facilement dans les archives poussiéreuses de notre mémoire. Mais elle est une présence fantomatique dans les couloirs de notre imaginaire, un rappel insidieux du malheur qui nous guette tous. On l’oublie, mais elle ne nous oublie pas. Car elle est désormais notre destinée.

« Capitalisme transnational »

Dans un livre important, « War Against the People: Israel, the Palestinians, and Global Pacification » (Pluto Press), l’anthropologue israélien Jeff Halper met en lumière l’impunité dont jouit Israël, un pays qui pratique aujourd’hui ouvertement l’apartheid1 et qui soumet les Palestiniens à des atrocités quotidiennes. Est-ce dû à la culpabilité occidentale, liée à l’Holocauste ? Ou à la puissance du lobby sioniste, tel que l’Aipac2, qui pèse de tout son poids sur la politique étrangère des États-Unis au Moyen-Orient ? Ou tout simplement à de l’indifférence ?

L’hypothèse, très convaincante, de l’universitaire, étayée par des faits, est que de nombreux pays accordent leur soutien inconditionnel à Israël parce que ce pays est aujourd’hui au cœur de l’industrie de la « pacification mondiale », c’est-à-dire l’utilisation des technologies de la surveillance et de la force militaire pour exercer un contrôle sur les populations afin de perpétuer le « capitalisme transnational ». Il note qu’« Israël entretient des relations diplomatiques avec 157 pays, et pratiquement tous les accords et protocoles qu’Israël a signés avec eux contiennent des composantes militaires et de sécurité »3.

L’occupation des terres palestiniennes est ainsi loin d’être un problème, car « l’Occupation représente une ressource pour Israël à deux égards : économiquement, elle fournit un terrain d’essai pour le développement d’armes, de systèmes de sécurité, de modèles de contrôle de la population et de tactiques sans lesquels Israël ne pourrait pas rivaliser sur les marchés internationaux de l’armement et de la sécurité. Mais tout aussi important, le fait d’être une grande puissance militaire servant d’autres militaires et services de sécurité dans le monde entier confère à Israël un statut international parmi les hégémonies mondiales qu’il n’aurait pas autrement. »4

Israël n’a donc aucun intérêt à trouver une solution au problème palestinien. Au contraire, il doit veiller à ce qu’il perdure. Il en va de sa survie.

« Guerres de sécurisation »

Le capitalisme mondial, sous le poids de ses contradictions et de ses excès, est en train d’imploser. Les inégalités entre ceux qui ont tout et ceux qui n’ont rien ne cessent de croître. Les peuples ont soif et faim, ils crient, ils hurlent, ils sont révoltés, ils exigent des alternatives, ils réclament un monde différent. Face à cette montée des revendications qui ébranlent les fondements de leur pouvoir, les classes dirigeantes ont recours à des « guerres de sécurisation » (securocratic warfare). Tous les moyens sont bons pour pouvoir maîtriser les velléités révolutionnaires des contestataires. Et Israël fournit les outils indispensables à cette lutte menée par les structures oligarchiques contre « les damnés de la terre », pour reprendre les mots de Fanon.

Ce sont des équipements technologiques hyper sophistiqués (drones d’espionnage, satellites, robots, missiles, l’exemple le plus connu étant le logiciel espion Pegasus, qui a été utilisé par plus de vingt pays contre des journalistes, activistes des droits humains, leaders religieux, etc.), mais aussi des méthodes avérées, un « Matrix of control » (« il s’agit d’une série de mécanismes imbriqués, dont seulement quelques-uns nécessitent une occupation physique du territoire, qui permettent à Israël de contrôler tous les aspects de la vie palestinienne dans les territoires occupés »5, qui permet, selon Halper, de réaliser le fantasme des structures de domination qui est de « pouvoir exercer un contrôle biopolitique total ».6

Selon le journaliste Jonathan Cook, « si cet avenir dystopique continue de se déployer, New York, Londres, Berlin et Paris ressembleront de plus en plus à Naplouse, Hébron, Jérusalem-Est et Gaza. Et nous finirons tous par comprendre ce que signifie vivre dans un État de surveillance engagé dans une cyberguerre contre ceux sur lesquels il règne »7.

D’où la palestinisation du monde. Le corps palestinien est dans un sens devenu un corps universel. Ce corps qu’on surveille, qu’on épie, qu’on dompte, qu’on enferme, qu’on disloque, qu’on manipule, ce corps dont l’altérité est nécessairement subversive, ce corps qui est une menace, ce corps qui rend impossible le projet colonial, la subjugation économique, ce corps palestinien est le nôtre. Le projet de domination est quasi universel. Ce n’est qu’une question de degrés. Peu importe où vous habitez. Les logiques sont les mêmes. À chaque fois que le souffle d’un Palestinien s’éteint, c’est le souffle du monde, de notre monde qui s’éteint.

N’oublions cependant pas que les fantômes ne meurent jamais.

[Voir aussi :
Une enquête de l’Associated Press met la lumière sur l’usage des technologies anti-Covid à des fins de surveillance
Surveillance numérique des populations : vers un « crédit social » en Europe ?
La surveillance biométrique médicale commence à faire son chemin dans les voitures
État 2022 de la surveillance de masse aux USA
La surveillance numérique – le vrai motif derrière la pression pour vacciner les enfants
Le nouveau monde orwellien, basé sur le contrôle et la surveillance
Surveillance, numérisation et traçage permanent
5G, surveillance, dépopulation, bitcoins, nano-puces — La carotte et le bâton ou le Meilleur des mondes offert par Bill Gates et Big Telecom]





1ᵉʳ août 2023 : les nouvelles mesures vexatoires du gouvernement français, pour remplacer celles d’avant

[Source : euro-synergies.hautetfort.com]

[Illustration : photo BERTRAND GUAY / AFP]

Par Pierre-Emile Blairon

Les nouvelles mesures gouvernementales sont édictées, comme d’habitude, en plein été, un 1ᵉʳ août, quand tout le monde est en vacances, s’apprête à y aller, ou sur la route, en chemin de retour, de telle manière que ces mesures impopulaires passent inaperçues.

Nous allons détailler ces nouvelles mesures, mais il en est une qui détermine le calendrier, dès l’abord, c’est la fin du pass sanitaire, mesure entérinée par le Parlement le 26 juillet 2023, le gouvernement se donnant toutefois la possibilité d’y recourir encore en cas d’émergence d’un nouveau variant, par exemple, on n’est jamais trop prudent.

Cependant, la suppression de cette contrainte n’a rien de réjouissant : elle annonce simplement que nos « élites » ont trouvé encore mieux pour nous « emmerder », comme dit si bien le président de ce qui reste de notre pays : il s’agit des mesures concernant le pseudo-réchauffement climatique, qui vient remplacer dans la panoplie des mesures liberticides celles qui concernaient la pseudo-pandémie et autres fariboles. Le dessin qui accompagne ce texte est tout à fait parlant : en 2020, la pseudo-pandémie, en 2021, les pseudo-vaccins, en 2022, la pseudo-invasion russe (en réalité, la guerre déclenchée en Ukraine par l’OTAN et ses vassaux européens) et, en 2023, le pseudo-réchauffement climatique. Tout est « pseudo », tout est mensonge !

Toutes les décisions vexatoires qui vont désormais restreindre encore les libertés fondamentales des Français seront produites par cette nouvelle manipulation.

Vous avez aimé le Covid, le vaccin, la guerre en Ukraine ? Vous allez adorer l’urgence climatique. On dit que le diable se cache dans les détails, le pseudo-réchauffement climatique se cache dans chacune de ces nouvelles dispositions édictées à la sauvette.

Augmentation du prix de l’électricité de 10 %

En 2019, la France était le premier exportateur d’électricité au monde (17,3 % des exportations mondiales) grâce à la production de ses 56 centrales nucléaires. En août de l’année dernière, elle n’avait plus que 30 réacteurs en état de marche, notre gouvernement ayant stupidement (ou, pire et plus probable, en toute connaissance de cause) cédé aux injonctions pseudo-écologistes européennes et surtout allemandes de désactiver 14 réacteurs d’ici à 2035, les deux réacteurs de la centrale de Fessenheim étant désormais fermés et les 14 autres étant inactifs pour cause de « maintenance ». C’est désormais la Suède, suivie de l’Allemagne (quelle coïncidence !), qui sont les plus importants producteurs européens d’électricité.

Les Espagnols et les Portugais, eux, se sont séparés du système européen pour devenir indépendants sur ce point en ayant pour objectif de réduire la facture électrique des ménages et des entreprises de 30 %.

Et en France ? Eh bien, la même facture qui va baisser pour la péninsule ibérique va augmenter en France de 10 % pour les ménages et les toutes petites entreprises, ce qui entraînera un coût supplémentaire annuel de 160 euros en moyenne par ménage ou TPE.

Comment EDF explique-t-elle une telle situation ? En partie, par « une moindre disponibilité en 2022 des moyens de production d’électricité en France en raison de deux principaux facteurs : la sécheresse qui impacte la capacité de production des centrales hydrauliques », et par les opérations de maintenance sur les réacteurs nucléaires « qui cumulent celles reportées à la suite des contraintes liées à la crise sanitaire Covid et les nouvelles opérations nécessaires apparues entre-temps ».

On voit que le rédacteur de ce texte évoque une sécheresse (à venir ?) qui est tout aussi « pseudo » que le reste, de même que la pseudo-« crise sanitaire Covid ».

En réalité, le PDG d’EDF en poste alors, Jean-Bernard Levy, a vivement critiqué le projet du gouvernement de démanteler la filière nucléaire, c’est pour cette prise de position qu’il a été « remercié » : « On n’a pas de problèmes d’expertise, les compétences, les experts, on les a […]. On a beaucoup de chantiers en parallèle et, d’une certaine manière, on manque de bras, parce qu’on n’a pas assez d’équipes formées […]. Un soudeur, un tuyauteur, il faut deux, trois ans pour le former », dit-il. « Et pourquoi on n’a pas assez d’équipes formées ? Parce que l’on nous a dit que le parc nucléaire va décliner, “préparez-vous à fermer des centrales”. Évidemment, on n’a pas embauché des gens pour en construire 12, on a embauché des gens pour en fermer 121 ».

Merci qui ? Merci, Macron !

La pseudo-sécheresse

Il a plu en Provence, fait exceptionnel, trois semaines durant, tous les jours, pendant une période à cheval entre mai et juin 2023. Nous sommes donc le 1ᵉʳ août 2023, et il pleut en France un peu partout comme vous le voyez sur cette capture d’image de Météo-France, sauf sur la Provence qui a déjà eu sa part. Rien de plus habituel. Mais la réalité importe peu à nos « élites » ; vous pouvez toujours prétendre que l’herbe est verte, vos dirigeants feront tout pour vous faire croire qu’elle est rouge.

J’ai vainement tenté de consulter les cartes proposées par le Ministère de la Transition écologique (propluvia.developpement-durable.gouv.fr) concernant l’emplacement géographique des restrictions d’eau et les arrêtés préfectoraux régissant ces restrictions, je tombe inévitablement sur le code 404 not found, ou sur les cartes éditées en 2022.

Beaucoup de fontaines en Provence ont été asséchées par décret préfectoral l’année dernière et leur débit n’a pas été rétabli alors que nos fontaines constituent un atout touristique indéniable dans le pays qui est le plus visité au monde.

Nombre de questions sur le sujet resteraient en suspens, et l’omerta gouvernementale aurait pu perdurer, si le sénateur Alain Houpert, au micro d’Alain Bercoff sur Sud-Radio le 12 avril 2023, ne nous avait alertés sur les raisons véritables de cette nouvelle manipulation. Il nous apprend, en effet, que le gouvernement français aurait signé un accord avec les pays du Golfe échangeant l’eau du territoire français contre des hydrocarbures à raison de 4 milliards de m³ par an, soit la totalité de la consommation des Français2. Cette eau serait acheminée par 66 tankers au départ de Fos et de Martigues, puisée dans la Durance et le Verdon via l’étang de Berre pour 800 millions de m³ et le reste… dans les nappes phréatiques ! alors, Français, évitez de vous doucher tous les jours, de laver votre voiture et d’arroser votre jardin pour que les magnats du pétrole puissent faire pousser des villes nouvelles dans le désert, comme ce projet titanesque dont les travaux ont déjà débuté, et dont Ouest-France du 14 janvier 2023 nous communique quelques caractéristiques :

« Imaginez un mélange des Los Angeles futuriste du film Blade Runner et de la Cité radieuse de Le Corbusier, en version écolo… “The Line”, un long immeuble monolithe recouvert de miroirs, large de 200 m et qui s’étire sur 170 km (et haut de 500 m, ndlr) abritant une ville futuriste, est le projet fou de Mohammed ben Salmane, dit “MBS”, prince héritier d’Arabie Saoudite3. »

[Voir aussi :
NEOM]

Mais on peut se demander, avec le sénateur Houpert, pourquoi Ben Salmane ne construit pas des usines de désalinisation à un prix bien inférieur à ce projet, au lieu de vouloir priver d’eau nos compatriotes, avec la complicité (pleine de duplicité) du gouvernement français ?

Les tickets de caisse supprimés

C’est le volet « amusant » de notre article par son absurdité et par son impréparation totale, si ce n’est que, depuis un an, les caissières de supermarché nous ont demandé systématiquement si nous voulions le ticket de caisse à la fin de nos achats. C’est comme pour un mariage : « oui, je le veux ». Les caissières ont bien appris de leurs supérieurs qu’il fallait promouvoir les mesures de « progrès », même si ça devait leur coûter leur emploi (là-dessus, leurs supérieurs sont restés muets) ; c’est ainsi qu’elles ont accepté avec enthousiasme de vous diriger vers les caisses automatiques qui constituent la mort certaine de leur activité au bénéfice des robots, mais surtout des patrons qui n’auront plus à gérer le personnel humain et ses inévitables complications.

Dans le même esprit, « par mesure d’économie », à partir de ce 1ᵉʳ août 2023, les tickets de caisse (ainsi que les reçus de carte bancaire) ne seront plus distribués automatiquement aux clients.

« À la caisse, il faudra dorénavant demander explicitement au vendeur l’impression du ticket de caisse pour tout achat. Cette mesure fait suite à la loi relative à la lutte contre le gaspillage votée en février 2020. Cette mesure doit permettre de faire des économies de papier, alors que 12 milliards de tickets de caisse sont imprimés chaque année dans l’Hexagone. »

(Les Échos, 29 juillet 2023.)

12 milliards de tickets, vu comme ça, ça paraît beaucoup. Mais mettons en parallèle ce nombre extravagant de 12 milliards avec la quantité de publicité papier déposé dans nos boîtes aux lettres, laquelle quantité ne souffre, elle, d’aucune restriction.

Il est distribué chaque année environ 1 million de tonnes de prospectus publicitaires dans les boîtes aux lettres françaises, au nombre d’environ 20 millions, ce qui correspond à 40 kg de prospectus par an et par boîte, soit 12 millions d’arbres abattus. Et savez-vous quelles entreprises distribuent massivement ces prospectus ? Oui, vous le savez : ce sont les super et hypermarchés à plus de 90 %. Comparez donc ces 40 kg de prospectus, c’est-à-dire 40 000 gr, dans votre boîte avec le poids de vos tickets de caisse pour une année, 100 gr, 150 gr, 200 gr ?

Voilà donc où se situe l’absurdité, on s’empressera de sourire, voire de rire franchement, sachant que le deuxième volet de cette loi permettra de « limiter l’exposition de la population aux substances dangereuses pour la santé présentes sur la majorité des tickets imprimés »

En revanche, vous pouvez manger sans problème les 40 kg de papier distribués dans votre boîte aux lettres pour les faire disparaître, tout comme il nous est recommandé de manger des insectes, ce qui n’est pas dangereux non plus ? À vrai dire, nos décideurs n’ont que faire de notre santé.

Et comment prouver, comme cela arrive très souvent, et toujours au bénéfice du vendeur, que vous avez acheté un produit qui s’avère défectueux, ou facturé à un prix qui ne correspond pas au prix vu sur l’étalage ? Eh bien, vous devrez laisser vos coordonnées, messagerie électronique, numéro de téléphone, et on vous enverra la note, si vous la demandez. Bien compliqué, n’est-ce pas ? Et, bien sûr, vos données personnelles seront « sauvegardées », ben voyons…

Enfin, et nous revenons au problème de l’eau, il faut savoir que la fabrication du papier est très consommatrice en eau puisqu’il faut environ 500 litres d’eau pour fabriquer 1 kg de papier. Là aussi, comparons les 40 000 gr de prospectus avec les 150 gr de tickets…

Il reste au consommateur un joker : nous pouvons demander à la caissière le ticket de caisse en papier, sur le champ, qui ne peut pas nous être refusé, même si l’on vous dit le contraire.

La chambre d’agriculture des Pyrénées-Orientales informe ainsi ses membres :

« Si le client en fait expressément la demande, vous ne pouvez pas refuser l’impression de son ticket, et ce, même si un ticket dématérialisé lui a été transmis. Vous n’avez pas, en tant que professionnel, l’obligation de demander formellement au client s’il souhaite ou non son ticket. C’est au consommateur qu’il revient de vous le réclamer. »

Tenez-vous le pour dit.

Déblocage du plan épargne logement

Dernière mesure édictée ce 1ᵉʳ août et qui ne semble pas concerner ce pseudo-réchauffement climatique, il s’agit de l’assouplissement des conditions d’usage du Plan d’épargne logement (PEL).

« Désormais, ce livret pourra être partiellement débloqué pour financer la rénovation thermique d’un logement. Jusqu’alors, le retrait des encours d’un PEL signifiait de facto la clôture du livret puisqu’il permettait uniquement l’achat d’un bien immobilier. Le gouvernement veut ainsi encourager la transition écologique au niveau des logements par la rénovation thermique, souvent très coûteuse, mais efficace en termes d’économies d’énergie. Grâce à ce mécanisme, les détenteurs d’un PEL pourront débloquer une partie des fonds pour financer des travaux thermiques sans clôturer le livret. » (Les Échos, 29 juillet 2023)

Eh bien oui, cette mesure concerne directement les « économies d’énergie » et va permettre la disparition plus rapide de nos villages. Il faut s’en reporter à notre article du 27 décembre 2022 sur ce même site : Comment faire disparaître radicalement le patrimoine français ?

Conclusion : Une pseudo-science journalistique massive

Il nous reste à conclure en citant les propos du prix Nobel de physique 2022, John Clauser (photo), qui lui a valu l’annulation de la conférence qu’il devait donner devant les membres du FMI, conférence intitulée Quelle confiance peut-on accorder aux prédictions climatiques du GIEC ? Parlons-en.

« Le narratif commun sur le changement climatique, explique-t-il, constitue une dangereuse corruption de la science qui menace l’économie mondiale et le bien-être de milliards de personnes. Une science climatique mal orientée s’est métastasée en une pseudoscience journalistique massive. À son tour, celle-ci s’est fait bouc émissaire de quantité de maux qui n’ont aucun rapport. »

Difficile d’être plus clair.

« Il n’y a pas de crise climatique », insiste le spécialiste mondial de l’intrication quantique, usant ainsi d’une formulation qui fait un écho (sans doute volontaire) à la déclaration Clintel du même nom, qui rassemble plus de 1500 signatures, dont celle d’un autre prix Nobel de physique, Ivar Giaever.

« En revanche, ajoute Clauser, il y a un problème bien réel celui-là, qui est de fournir un niveau de vie décent à une large part de la population mondiale ». Le scientifique conclut sa déclaration en soulignant que la crise énergétique actuelle est « inutilement exacerbée par ce qui, à mon sens, est une science climatique incorrecte. »

(Valeurs actuelles du 10 mai 2023.)

Notes :

1 La Dépêche du 7 septembre 2022

2 « La consommation d’eau en France — essentiellement pour l’agriculture et l’eau potable — s’établit à 4,1 milliards de m³ en moyenne par an sur la période 2010-2019, selon la nouvelle estimation publiée mercredi par le Service des données et études statistiques (SDES) du ministère de la Transition écologique. » (ICI, France bleu, 30 mars 2023).

3 « The Line », ville futuriste de 170 km de long, verra-t-elle le jour en Arabie saoudite ?




Catherine Austin Fitts : « Nous construisons nous-mêmes les voies ferrées de la tyrannie. »

[Source : favoris-alcyonpleiades via santeglobale.world]

« Les nouvelles technologies sont utilisées pour modifier fondamentalement l’identité et le comportement des êtres humains. C’est pourquoi, pour moi, il est important d’éviter de créer un sentiment de désespoir et de penser qu’il faut inévitablement faire ce que dit Mr Mondialiste. En fait, si nous devons faire ce que dit Mr Mondialiste et qu’il n’y a pas d’espoir, pourquoi Mr Mondialiste a si peur ? »

[À partir de 1:00]






La Quinta Columna : « nous sommes confrontés à un parasitisme d’une autre espèce sur l’être humain… »

[Source : Brunolelosq via santeglobale.world]

Le docteur SEVILLANO montre que le but des dirigeants du monde est le NEUROMODULATION des êtres humains par les 5G et le graphène des injections et des chemtrails (entre autres…) pour en faire des NEUROESCLAVES.

[Voir aussi :
Les écouvillons des tests PCR conçus pour implanter de l’hydrogel DARPA au lithium dans le cerveau et attaquer la glande pinéale ?
Selon selon le Pr Ian Akyildiz les ARNm des vaxins sont en réalité des nanomachines programmées à petite échelle
Le VACCIN COVID comme boîte à outils pour fabriquer l’homme que vous serez demain
Très important — Émissions de rayonnements à énergie dirigée de cinquième génération (5G) dans le contexte des vaccins Covid-19 à nanométaux contaminés avec des antennes en oxyde de graphène ferreux
Nanoréseau intégré au corps humain. Extraordinaire dossier réalisé par un scientifique
et plus généralement les dossier Implants numériques et Vaccins et virus]

Note de TAL : Cette vidéo est importante pour vraiment comprendre comment les génocidaires fous qui sont aux commandes agissent… Il faut en être conscients pour sortir de leur dictature.

[Note de Joseph : ces autres espèces évoquées sont probablement ce que les anciennes traditions appelaient les dieux serpents, la Bible les démons, la gnose chrétienne les Archontes, et l’ufologie moderne les races reptiliennes, dracos et petits gris. Ces entités possèdent et manipulent les élites mondiales psychopathes qui sous cette gouvernance depuis d’autres plans d’existence sont en train de finaliser le Nouvel Ordre Mondial, alias « Babylone » ou le règne de la Bête. Simple élucubration ? Ou réalité occultée ? L’avenir le dira.]






« Pass carbone » : leur plan dévoilé et c’est explosif !

[Source : @FLORIANPHILIPPOT1]

[À partir de 3:40]




Vidéo explosive de Trump pour les élections 2024




Mort au QI trop faible ?

Par Nicolas Bonnal

Mort au QI trop faible : Aldous Huxley et le nouveau principe d’Archimède : « Peut-être que les hommes de génie sont les seuls vrais hommes. Dans toute l’histoire de la race, il n’y a eu que quelques milliers d’hommes réels. Et nous autres, que sommes-nous ? Animaux enseignables. Sans l’aide des vrais hommes, nous n’aurions presque rien découvert du tout… Il y a eu des nations entières de chiens, pensais-je ; des époques entières où aucun Homme n’est né. » Toute cette littérature prétend justifier le génocide en préparation voulu par les élites mondialistes milliardaires.

L’eugénisme rejoint le transhumanisme : faire survivre seulement le riche-éduqué.

Aldous Huxley est comme on sait un prophète noir britannique qui a décrit et célébré (et non dénoncé, comme on croit à l’école) le cauchemar que nous allons vivre grâce aux gouvernements achetés et aux populations hébétées. Auteur d’une œuvre littéraire assez médiocre aussi, cet essayiste scientifique proche d’Harari à sa manière a annoncé la couleur (douleur) dans une nouvelle nommée « Le Jeune Archimède » que l’on pourrait résumer ici ainsi : si tu n’es pas Mozart ou Einstein, crève. Pierre Bourdieu avait parlé pendant les crises des années 90 de ce racisme de l’intelligence, racisme qui a depuis gagné le cerveau de crétins comme notre ministre de l’économie.

Le narrateur séjourne en Italie, repère un enfant surdoué (Harari sort aussi de ces écoles) ; et cela donne les réflexions suivantes :

« J’ai pensé aux grandes différences entre les êtres humains. On classe les hommes selon la couleur de leurs yeux et de leurs cheveux, la forme de leur crâne. Ne serait-il pas plus judicieux de les diviser en espèces intellectuelles ? Il y aurait des fossés encore plus larges entre les types mentaux extrêmes qu’entre un Bochiman et un Scandinave. Cet enfant, pensais-je, quand il sera grand, sera pour moi, intellectuellement, ce qu’un homme est pour un chien. Et il y a d’autres hommes et femmes qui sont, peut-être, presque comme des chiens pour moi. »

Donc il y a « les chiens et les Bochimans » qui à côté de Bill Gates ou d’Harari ne méritent pas de vivre (quand on voit comment Gates et Harari parlent ou écrivent l’anglais, on croit rire — mais passons). On continue ; seul le génie a droit à l’être et à l’âme :

« Peut-être que les hommes de génie sont les seuls vrais hommes. Dans toute l’histoire de la race, il n’y a eu que quelques milliers d’hommes réels. Et nous autres, que sommes-nous ? Animaux enseignables. Sans l’aide des vrais hommes, nous n’aurions presque rien découvert du tout. Presque toutes les idées qui nous sont familières n’auraient jamais pu venir à des esprits comme le nôtre. Plantez les graines là-bas et elles pousseront ; mais nos esprits n’auraient jamais pu les générer spontanément. »

Vaste prison de médiocres l’humanité doit son salut à une élite de cerveaux depuis réfugiés à Davos (lieu comme on sait de la Montagne magique de Mann — livre à relire pour comprendre ce qui arrive à l’Europe). Le reste c’est des chiens, des kelb comme on disait chez moi à La Goulette :

« Il y a eu des nations entières de chiens, pensais-je ; des époques entières où aucun Homme n’est né. Des Égyptiens ternes, les Grecs ont pris une expérience grossière et des règles empiriques et ont fait des sciences. Plus de mille ans se sont écoulés avant qu’Archimède ait un successeur comparable. Il n’y a eu qu’un seul Bouddha, un seul Jésus, un seul Bach à notre connaissance, un seul Michel-Ange. »

Huxley pleure la rareté des génies :

« Est-ce par hasard, me demandais-je, qu’un Homme naît de temps en temps ? Qu’est-ce qui fait qu’une constellation entière d’entre eux naissent en même temps et sont issus d’un seul peuple ? Taine pensait que Léonard, Michel-Ange et Raphaël étaient nés quand ils étaient parce que le temps était venu pour les grands peintres et la scène italienne sympathique. Dans la bouche d’un Français rationaliste du XIXe siècle, la doctrine est étrangement mystique ; cela n’en est peut-être pas moins vrai. Mais qu’en est-il de ceux qui sont nés hors du temps ? Blake, par exemple. Qu’en est-il de ceux-là ? »

Huxley passe ensuite aux généralités sur les enfants surdoués ; on croirait lire Rémy Chauvin que j’ai interviewé en 1992 — mais sur d’autres sujets plus amusants.

« Je pensais à cet étrange talent distinct et séparé du reste de l’esprit, indépendant, presque, de l’expérience. Les enfants prodiges typiques sont musicaux et mathématiques ; les autres talents mûrissent lentement sous l’influence de l’expérience émotionnelle et de la croissance. Jusqu’à trente ans, Balzac ne fit preuve que d’incompétence ; mais à quatre ans, le jeune Mozart était déjà musicien, et certaines des œuvres les plus brillantes de Pascal ont été réalisées avant qu’il ne soit sorti de son adolescence. »

Huxley devient éducateur de son enfant de chômeur :

« Dans les semaines qui ont suivi, j’ai alterné les cours quotidiens de piano avec des cours de mathématiques. Des conseils plutôt que des leçons qu’ils étaient ; car je ne faisais que des suggestions, indiquais des méthodes, et laissais à l’enfant le soin d’élaborer les idées en détail. Ainsi je l’initiai à l’algèbre en lui montrant une autre preuve du théorème de Pythagore. »

Il ne s’agit pas ici de contester l’enfance surdouée ou les Mozart : ils sont passés où d’ailleurs mon cher Huxley ? Et les Bruckner, et les Berlioz et les Mahler ? Ont-ils été trop vaccinés, comme le redoutait Rudolf Steiner (voir mon texte) ? Peut-on citer un seul compositeur, romancier ou même cinéaste de ce siècle de désastres ? Seuls les informaticiens des GAFAM sont tes surhommes ?

« Guido était aussi enchanté par les rudiments de l’algèbre qu’il l’aurait été si je lui avais donné une machine fonctionnant à la vapeur, avec une lampe à alcool méthylique pour chauffer la chaudière ; plus enchanté, peut-être, car le moteur se serait cassé, et, restant toujours lui-même, aurait de toute façon perdu de son charme, tandis que les rudiments d’algèbre continuaient de croître et de fleurir dans son esprit avec une luxuriance indéfectible. Chaque jour, il faisait la découverte de quelque chose qui lui paraissait d’une beauté exquise ; le nouveau jouet était inépuisable dans ses potentialités. »

Après évidemment le génie prend son air fatigué. Pensez à la gueule de Mathusalem de Bill Gates ou de golem raté de Schwab-Hariri. Fatigué de notre misère notre génie prend froid et meurt jeune :

« C’était un été exceptionnellement chaud. Au début de juillet, notre petit Robin, peu habitué à ces températures élevées, commença à avoir l’air pâle et fatigué ; il était apathique, avait perdu l’appétit et l’énergie. Le médecin a conseillé l’air de la montagne. Nous avons décidé de passer les dix ou douze prochaines semaines en Suisse. »

Ah, la Suisse, son pognon, ses montagnes magiques, ses coffres et son Davos ! Dostoïevski en a peur d’ailleurs. C’est dans l’Idiot (sic). On y reviendra.

Sources :

http://www.naturalthinker.net/AldousHuxley-Young-Archimedes.pdf
https://fr.wikipedia.org/wiki/Sur_la_télévision
Nicolas Bonnal — Petits écrits libertariens : Contre le monstre froid




Mgr Viganò : « Pour ou contre Notre-Seigneur Jésus-Christ »

[Source : medias-presse.info]

Par Carlo Maria Viganò, Archevêque

Et inimici hominis domestici ejus
[Et les ennemis de l’homme seront ceux de sa maison.]

Conférence de S. Exc. Mgr Carlo Maria Viganò

Université d’été organisée par le mouvement politique Civitas

Combattre le satanisme du Nouvel Ordre : Les clés de la victoire

– Version de cette conférence en anglais
– Version de cette conférence en espagnol
– Version de cette conférence en italien
– Vidéo de la conférence en français

Pontmain, samedi 29 juillet 2023

34 Ne croyez pas que Je sois venu apporter la paix sur la terre ;
Je ne suis pas venu apporter la paix, mais une épée.
35 Car je suis venu séparer le fils du père,
la fille de la mère, la belle-fille de la belle-mère :
36 et les ennemis de l’homme seront ceux de sa maison.

(Mt 10, 34-36)

Permettez-moi, chers Amis, d’adresser mon salut à tous les organisateurs de cette nouvelle édition de l’Université d’été de Civitas, en particulier au Président Alain Escada ; aux conférenciers qui, par leurs interventions, clarifient les différents aspects de la crise civile et ecclésiale actuelle ; aux participants qui, par leur présence, confirment la détermination des bons Catholiques à mener le bonum certamen — le bon combat — sous la bannière du Christ-Roi. Ces rencontres de formation doctrinale, culturelle et sociale sont le signe d’un réveil des consciences et des cœurs : Quia hora est jam nos de somno surgere. Nunc enim propior est nostra salus, quam credidimus ; il est maintenant temps de nous réveiller du sommeil, car notre salut est plus proche maintenant que lorsque nous sommes devenus croyants (Rm 13, 11).

La cohérence du Bien

Comme il y a une cohérence du Bien, il y a aussi une cohérence du Mal. Le Bien, attribut substantiel de Dieu, a sa propre cohérence aussi en ce qui y participe : est cohérent avec le Bien l’amour de la mère qui prépare le goûter pour ses enfants ; la sollicitude du chef d’entreprise envers ses employés ; la préparation des leçons par le professeur ; le dévouement du médecin envers ses patients ; la disponibilité du prêtre dans le soin des âmes qui lui sont confiées. Même repasser une chemise, cultiver le jardin, organiser une conférence, célébrer un anniversaire avec des êtres chers devient cohérent avec ce que nous sommes, car nous nous comportons selon ce que nous sommes : Agere sequitur esse (l’agir suit l’être).

Ceux qui vivent dans le Bien et donc dans le Vrai ; ceux qui « respirent » le Bien — des célébrations à l’église aux fréquentations de personnes partageant les mêmes idées et à l’éducation en famille — n’ont pas besoin de vouloir faire le Bien, parce que cela vient spontanément dans une âme bonne. Et c’est exactement ce que la Grâce accomplit en nous, en rendant des actions en elles-mêmes moralement neutres — ou seulement humainement bonnes — des œuvres vertueuses, où l’habitude dans le Bien devient Vertu et imprègne toute notre vie ; et en ajoutant aux actions qui sont bonnes dans l’ordre naturel ce quid, ce quelque chose qui les élève dans l’ordre surnaturel en les dirigeant vers un but supérieur.

D’un autre côté, quand on aime le Seigneur, que peut-on désirer de plus beau et de plus épanouissant que de faire Sa Volonté ? Et quoi de plus motivant, dans nos relations avec le prochain, que de lui faire connaître ce Saint Vrai, qui est aussi suprêmement Bon et Juste ? Bonum diffusivum sui, selon l’adage scolastique : le bien est diffusif de soi, enclin à se répandre. Cela nous est démontré par l’œuvre du Créateur, qui à partir de rien fait naître toutes choses visibles et invisibles ; cela nous est confirmé par l’œuvre du Rédempteur, qui retire de l’abîme de l’offense à la Majesté divine l’homme rebelle en Adam, par le Sacrifice de l’Homme-Dieu.

La cohérence du Mal

Mais comme il y a une cohérence dans le Bien, il y a une cohérence dans le Mal. Et ces actions que nous jugeons apparemment sans gravité — si nous ne les contextualisons pas — se révèlent être les rouages d’un engrenage, peut-être insignifiants, mais qui lui permettent de fonctionner, et sans lesquels la machine se bloquerait.

C’est pourquoi le Mal – qui ontologiquement est un non-être, une absence de Bien — cherche à s’infiltrer dans nos âmes par petits pas, provoquant des chutes progressives, en s’assurant qu’il ne suscite en nous aucune inquiétude ni aucun remords ; puis il grandit et se développe comme un cancer. Et là où le Bien apporte plus de bien, le Mal appelle plus de mal, nous accoutumant à lui, et à tout ce vers quoi il nous entraîne.

Les plans infernaux de l’élite mondialiste — dont nous avons découvert la malice intrinsèque — sont eux aussi cohérents les uns avec les autres, parce qu’ils sont mus par la haine de l’Adversaire envers le Christ. Le projet de Bill Gates d’obscurcir le soleil et vacciner la population mondiale ; celui de George Soros de faire envahir les pays occidentaux par des hordes de musulmans et saper la famille naturelle en finançant les mouvements woke et LGBTQ ; le plan de Klaus Schwab pour nous forcer à manger des insectes ou à nous confiner dans les smart city de 15 minutes ; celui de Harari d’effacer l’idée d’un Dieu transcendant et réécrire une Bible « politiquement correcte » ; le projet de l’état profond de centraliser le contrôle des citoyens avec l’identité numérique, la monnaie électronique et la manipulation du vote ; celui de Bergoglio de transformer l’Église en une agence de l’ONU et du Forum Économique Mondial de Davos, ne sont pas des plans autonomes mis en œuvre sans aucun lien les uns avec les autres.

Dans tout ce qui s’est passé au cours des dernières décennies sous une forme plus souterraine et plus récemment de manière beaucoup plus évidente, nous pouvons reconnaître un esprit, une intelligence capable de donner une organisation apparemment infaillible et implacable. Car il nous faut l’admettre : ceux qui ont construit cette machine infernale, dans laquelle tous les engrenages semblent tourner parfaitement, font preuve d’une intelligence supérieure, angélique, voire : satanique.

La victoire apparente des méchants

Le constat de l’efficacité organisationnelle des méchants ne doit pas nous effrayer, ni nous faire renoncer à combattre leurs plans. En effet, je crois que c’est précisément cette « perfection », presque mécanique, sans âme, dans le camp ennemi qui finira par constituer sa propre condamnation : Simul stabunt, simul cadent [Ils se tiendront ensemble, ils tomberont ensemble], récite l’adage latin. Et il en sera exactement ainsi, car le triomphe du Mal est une fiction, une simulation, une mise en scène basée — comme tout ce qui vient de Satan — sur l’apparence et le mensonge.

Revenons un instant à Pâques de l’an 33. Plaçons-nous parmi ceux qui, à Jérusalem, furent témoins de la crucifixion de Jésus, après L’avoir vu accomplir miracles et guérisons. Même sur le Golgotha, en l’absence des Apôtres, la mise en scène de Lucifer devait marquer la défaite du Messie, la dispersion de Ses disciples, l’oubli de Son enseignement, le désaveu de Sa divinité. Mais précisément sur la Croix, instrument de mort et d’infamie, le destin de l’humanité est inversé par Celui qui, avec la mort du corps, a restauré la vie de l’âme, et qui, Se laissant clouer à ce bois, y clouait l’enfer. O mors, ero mors tua. Notre nature, blessée par le péché originel, ne se résigne pas à comprendre que la victoire du Christ s’accomplit selon la logique de la Charité et non de la haine, et qu’elle est d’autant plus inexorable et définitive qu’une plus grande marge d’action est laissée à Dieu, et combien moindre de la part de Ses enfants la confiance dans les moyens humains.

Satan l’illusionniste

Ne jugeons donc pas l’apparent « viver lieto de’ maligni » [la vie apparemment heureuse des méchants] du Psaume 36 comme un signe de défaite inévitable. Ce déploiement impressionnant de forces, cette scénographie si réaliste, ces chorégraphies impressionnantes constituent la seule ressource dans laquelle le grand Menteur peut puiser, et le seul moyen pour nous faire croire qu’il est puissant et invincible. Un grand magicien, c’est certain : mais en tant que tel, il peut nous étonner en tant qu’illusionniste, nous tromper avec ses tours, qui en dehors de la scène et à la lumière du soleil se montrent dans leur inconsistance pathétique. Le jeu du lapin extrait du chapeau — à savoir : le respect de l’environnement, la santé des citoyens, la fraternité universelle — ou le spectacle de la femme sciée en deux fonctionnent tant que le public reste à distance et se laisse tromper par la pénombre et les gestes théâtraux du magicien. En revanche, qui parmi les spectateurs d’un spectacle de « magie » ou parmi les passants qui s’attardent dans les couloirs du métro pour observer le jeu des trois boîtes pourrait croire que c’est la réalité ? Qui donnerait crédit à un Dr Dulcamara qui propose, comme dans l’œuvre de Donizetti, une drogue « odontalgique, liqueur admirable, puissant destructeur de souris et de punaises de lit ? » (Felice Romani, L’elisir d’amore, scène V, Dulcamara).

La fiction — ou plus précisément : la fraude à la vente, parce qu’il s’agit d’une vente frauduleuse — est la marque de fabrique du commerce de Satan. Achetez mon spécimen, je vous en fais presque cadeau. Ce marchand de pacotille, cet escroc — et avec lui tous ses serviteurs, non moins occupés à vendre leurs concoctions — fait penser à certains personnages qui, jusqu’à il y a quelque temps, sur les parkings des restaurants autoroutiers, offraient aux imprudents un magnétoscope pour quelques euros, qui s’avérait être un boîtier alourdi par une brique ; ou ceux qui, en échange d’une somme pour l’instruction notariale, promettent par courriel l’héritage d’un millionnaire africain à peine décédé. Mais si nous savons tous parfaitement que derrière ces promesses ronflantes ne se cache qu’une fraude contre nous, pourquoi y en a-t-il encore pour y croire ? L’efficacité du sérum expérimental à ARNm inoculé en vrac n’était-elle pas tout aussi manifestement fausse ? Le récit de la crise énergétique, obtenue en imposant des sanctions au plus grand exportateur européen de gaz naturel, n’est-il pas tout aussi ridicule ? La fraude environnementale n’est-elle pas grotesquement infondée ? Pourtant, en regardant autour de soi, il semble que beaucoup, voir une large majorité soit plus que disposée à croire les mensonges de ces Dulcamara [Doux-amers], de ces bonimenteurs qui du Forum Économique Mondial ou de la Bill & Melinda Gates Foundation, de l’Union Européenne ou de l’Organisation Mondiale de la Santé vantent les vertus de leurs filtres miraculeux : revenu universel, abolition de la pauvreté, défaite des maladies, paix mondiale. Pour ensuite découvrir que nous devons payer ce revenu universel en nous endettant et en renonçant à la propriété privée, que leur « abolition de la pauvreté » conduit à la misère des individus et des Nations, que Big Pharma veut que nous soyons des patients chroniques, que la paix du Nouvel Ordre Mondial signifie la guerre perpétuelle.

Comment cela a-t-il été possible ?

Beaucoup, ces dernières années, se sont demandés : Comment a-t-il été possible qu’une si grande partie de l’humanité ait pu consentir à tout cela ? Si nous regardons en arrière – en remontant aux années Quatre-vingt, par exemple, avant que la haute finance ne décide d’attaquer les nations européennes avec la privatisation des biens de l’État et avec la destruction définitive de la société et de la famille, déjà commencée bien avant – il nous semble presque impossible qu’en si peu de temps l’Ennemi ait pu avancer de façon aussi impressionnante sans susciter de réactions et de résistances significatives. Et si nous écoutons les paroles de ceux que Roncalli appelait prophètes de malheur, qui, dès les premières sessions de Vatican II, ont annoncé l’apostasie à laquelle le Concile conduirait, il semble impensable que leurs avertissements faisant autorité aient pu être ignorés et aient même mérité la condamnation et l’ostracisme de ceux qui les ont lancés, de la part des Pasteurs suprêmes.

Et nous revenons ici à la fraude, à l’adultération de la Foi, de la Morale, de la Liturgie, à la tromperie coupable de ceux qui, constitués en autorité, se révèlent les ennemis de ceux qu’ils devraient plutôt protéger, et les amis de ceux qu’ils devraient combattre ou convertir. Tromperie que la chimère d’une fraternité dépourvue de la paternité commune de Dieu ; tromperie que l’actuosa participatio qui a détruit le culte public en le protestantisant ; tromperie que le sacerdoce commun des fidèles, insinué frauduleusement au Concile pour affaiblir le Sacerdoce hiérarchique ; tromperie que la prétendue démocratisation de l’Église, que le divin Fondateur a voulu monarchique et qu’aucune autorité humaine ne pourra jamais changer ; tromperie que l’œcuménisme par lequel la divine Majesté est humiliée au niveau des prostitutions, comme l’Écriture appelle éloquemment les fausses religions. Tous les dieux des païens sont des démons (Ps 96, 5) et les sacrifices des païens sont offerts aux démons et non à Dieu (1 Co 10, 20).

La bonne question

Essayons de reformuler la question plus clairement : Comment a-t-il été possible que des peuples qui ont grandi dans l’héritage de la pensée grecque et romaine, à la lumière de la Révélation chrétienne et de la civilisation que celle-ci a engendrée, aient décidé de croire à un mensonge manifeste, à savoir que la paix, la concorde, la prospérité et le bonheur sont possible loin de Dieu, plus encore en se rangeant ouvertement du côté d’un Ennemi que le Christ a déjà défait et vaincu ?

En y regardant de plus près, nous aurions pu poser cette question aussi à Adam et Ève : Vous étiez dans le Paradis terrestre ; vous jouissiez de la familiarité du Seigneur et vous conversiez avec Lui ; vous ne souffriez ni la maladie ni la mort ; vous aviez une intelligence agile dans l’apprentissage et la compréhension ; vous n’étiez pas soumis à la convoitise de la chair… vous aviez tout, parce que vous aviez Dieu. Eh bien, comment avez-vous pu croire le Serpent, vous promettant qu’en désobéissant au commandement du Seigneur vous obtiendriez ce que vous aviez déjà ? quand il était évident qu’une créature rampante n’aurait jamais pu rivaliser avec la toute-puissance du Créateur ?

Nous trouvons des promesses similaires dans les tentations auxquelles Notre-Seigneur a voulu Se soumettre au désert : même dans ce cas, Satan offre au Maître de toutes choses les domaines de la terre qui Lui appartiennent déjà, osant Lui demander en échange un acte idolâtre d’adoration aussi absurde qu’impossible. Tout cela sera à toi, si en te prosternant tu m’adores (Lc 4, 7). A ces absurdités dictées par un esprit dévoyé et obstiné dans une volonté pervertie, le Seigneur répond en citant l’Écriture, sans même daigner argumenter leur fausseté. Parce qu’avec le diable il n’y a pas de discussion : c’est du temps perdu. Satan doit être chassé et tenu à l’écart.

Le péché de l’homme moderne et contemporain

La fraude colossale qui a été ourdie contre l’homme moderne n’est en rien différente de celle qui a marqué la chute de nos premiers parents : croire au mensonge en tant que tel, subvertissant l’ordre divin. Nous-mêmes n’avons pas vraiment été trompés, car la tromperie était évidente dès le début : devenir sicut dii — comme des dieux — en mangeant l’arbre de la connaissance du Bien et du Mal ou prétendre que les amputations chirurgicales peuvent transformer un homme en femme ; offrir les premiers-nés à Baal ou les tuer dans le ventre de leur mère pour ne pas augmenter l’empreinte carbone est pratiquement identique. Ce que Satan nous demande, ce n’est pas tant d’accomplir une action répréhensible, mais de nous la faire faire en acceptant comme vrai que cela n’a pas de conséquences : jetez-vous de cette tour, et vos anges viendront vous soutenir. Faites-vous vacciner avec ce sérum expérimental, et vous ferez un geste d’amour. Achetez un enfant avec la gestation pour autrui, et vous serez parent. Renoncez à votre liberté, et vous serez libre. Achetez ce que vous ne pouvez pas vous permettre : cela vous endettera pour toujours, et vous serez heureux. Enfermez votre mère âgée dans un hospice, et elle sera prise en charge par le personnel qui la fera se sentir bien. Laissez votre enfant changer de sexe et il sera comblé. Laissez que l’État soit laïc et légifère sans conditionnements de la part de l’Église, et l’harmonie régnera entre les fidèles de toutes les religions.

Aucune de ces promesses n’a même un semblant de vérité : ce sont toutes des mensonges, et en tant que tels, le Prince du mensonge veut que nous les acceptions, parce qu’avec elles nous acceptons la subversion de l’ordre divin. C’est pourquoi ce n’est pas une erreur, mais un péché dont nous sommes moralement responsables.

Les conséquences de l’acceptation du mensonge

Le concept de tolérance du mal – qui, dans les sociétés encore chrétiennes, pouvait en quelque sorte permettre des exceptions limitées en vue d’un bien supérieur — a été effacé par la société civile et par l’Église quand, ayant perdu la référence transcendante du Bien suprême et de la Vérité absolue — le Seigneur Dieu — il n’y a plus de mal à tolérer, ni aucun bien à protéger. Parce que l’acceptation simultanée de la Vérité et de sa négation — le mensonge — sont une contradiction logique, avant même que théologique. Et c’est le résultat d’un processus qui, je crois, mérite d’être analysé très attentivement.

La subversion par le moyen de l’autorité

Le processus auquel je me réfère est cette séquence d’événements liés entre eux qui a conduit l’Église Catholique — et avec elle les Nations dans lesquelles les Catholiques sont présents et socialement influents — à personnaliser la relation des fidèles avec Dieu là où elle était publique (le culte, la liturgie) et à collectiviser, pour ainsi dire, la relation des fidèles avec Dieu, là où elle était personnelle (conversion, prière, méditation, expérience ascétique et mystique). Cette inversion — empruntée aux Protestants — fait en sorte que l’action du culte public de l’Église devient un moment d’autocélébration des individus et des groupes, et non la voix chorale de l’Épouse ; et en même temps elle annule l’union intime de l’âme avec son Seigneur — qui s’accomplit seulement dans le recueillement individuel — pour exalter une « communauté », pour lui donner consistance et attractivité en raison d’un « marcher ensemble », sans but.

La normalité hiératique, au-dessus du temps et de l’espace, cède la place au caractère temporaire de l’expérience, à l’inconnu du résultat, à la créativité pathétique ou à l’improvisation sacrilège. Et cela, nécessairement, s’étend à la vie civile, où le témoignage du Catholique non seulement n’est pas nécessaire, mais doit même être déploré ; et où les hommes politiques, même s’ils sont nominalement catholiques, peuvent légiférer contrairement à la Loi de Dieu et de l’Église. Parce que chacun d’eux est convaincu qu’il peut penser d’une manière et agir dans le sens opposé, alors qu’en réalité il finit par penser sur la base de la façon dont il agit.

Le rôle de l’« église profonde »

Tant que la Hiérarchie de l’Église a été fidèle à son mandat, chaque persécution des gouvernements anticatholiques et révolutionnaires a été affrontée avec honneur et fermeté, souvent même avec l’héroïsme du martyre, comme en Vendée, au Mexique, en Espagne, en Union Soviétique, en Chine… Mais dès que Vatican II a « réinitialisé » la Hiérarchie dans un sens libéral et progressiste, c’est elle-même qui a promu la sécularisation de la société et l’exclusion volontaire de l’Église et de la Religion de toute sphère de la vie civile, allant jusqu’à appeler à la révision des Concordats. En l’espace de quelques générations, la civilisation chrétienne construite grâce à l’Église Catholique a été reniée et oubliée, jusqu’à saper les fondements du pacte social. Il ne s’agit pas de statistiques ou de chiffres — qui peuvent néanmoins être documentés — mais d’un changement radical dans la société, dans les principes qui animent ses citoyens, dans l’espérance que nourrissent les grands-parents et les parents pour les générations futures. Je parle de la capacité de nos grands-parents et de nos parents à renoncer à tant de conforts pour garantir les études ou un foyer à leurs enfants ; je parle de la désintégration de la famille avec le divorce, avec la création délibérée d’une crise économique qui rend impossible d’être autonome, de pouvoir se marier et d’éduquer les enfants, de savoir que les autorités civiles et religieuses sont amies et non hostiles et opposées l’une à l’autre.

Cela a également conduit les générations à perdre progressivement, mais inexorablement tout cet héritage de comportements quotidiens, d’idiomes, d’habitudes qui étaient la traduction pratique de la manière d’être d’un Catholique ; un abandon qui a été encouragé par ceux qui ont instillé chez les citoyens et dans les fidèles un sentiment de honte pour leur passé, pour leur Histoire, leurs traditions, leur Foi. Il est déconcertant que cette trahison ait été consommée sans réaction, après avoir été imposée d’en haut à la fois dans le domaine civil et — chose inouïe — dans la sphère ecclésiale.

La laïcité de l’État, avec laquelle les Nations se débarrassent de la Seigneurie du Christ, constitue la base philosophique et théologique sur laquelle la dissolution de la société chrétienne a pu être théorisée. Sans le principe de la laïcité de l’État, le divorce, l’avortement, l’euthanasie, la sodomie, la manipulation génétique et le transhumanisme n’auraient jamais pu être introduits dans les législations nationales. Et cela s’est produit avec le soutien décisif de l’Église profonde depuis les années Soixante, et plus récemment avec l’asservissement total de la hiérarchie catholique à l’Agenda 2030 : même Mgr Hector Aguer, ancien archevêque de La Plata en Argentine l’a reconnu lui aussi (ici).

La désagrégation de la famille

Tout cela a disparu : aucun jeune membre d’une famille moderne n’a jamais entendu parler de comment on vivait autrefois, de ce que l’on croyait, de ce que l’on espérait. D’autre part, où sont les grands-parents, qui jadis s’occupaient de leurs petits-enfants et leur transmettaient les souvenirs de leurs ancêtres, leur sagesse, leur simple religiosité ? C’étaient les grands-parents qui emmenaient leurs petits-enfants prier devant l’image de Notre-Dame, leur enseignaient les prières, comment faire l’examen de conscience, comment réciter un Requiem en passant devant le cimetière, leur enseignant la signification de l’obéissance aux parents, de l’honnêteté, de la parole donnée. La Franc-Maçonnerie a éliminé les personnes âgées, les transformant en marchandises pour l’activité des cliniques ou en les exterminant avec un sérum génique ou par la ventilation forcée. Leur absence, depuis des décennies, s’est accompagnée d’une attaque frontale contre la femme, dans son rôle d’épouse et de mère : un autre élément de cohésion de la famille démoli, un autre rempart abattu. L’attaque contre la figure paternelle — jusque-là calquée sur l’autorité et la bonté de Dieu le Père — a été menée avec la corruption des mœurs, avec la pornographie, avec la promiscuité et enfin — ayant rompu le cordon ombilical qui lie la sexualité à la relation conjugale visant à la procréation — l’homme, le mari, le père, le citoyen a été davantage détruit, en stigmatisant sa masculinité comme « toxique », en l’efféminant, en le castrant dans la volonté et l’intellect ; en plaçant le moyen (le plaisir légitime de l’acte conjugal) avant la fin naturelle (la procréation), puis en substituant le moyen à la fin. Et les enfants, séparés de leurs parents qui travaillent, trouvent à la télévision, sur Internet, sur les réseaux sociaux, ou des applications, à l’école et partout un nouvel oracle, une entité qui les décharge de la responsabilité de choisir en leur disant quoi penser, quoi vouloir et contre qui diriger leurs frustrations. Et inimici domini domestici ejus [Et l’homme aura pour ennemis les gens de sa maison.] (Mt 10, 36). Cette entité — à laquelle le pouvoir voudrait reconnaître des caractéristiques presque divines, simulant les facultés de l’intelligence humaine — propose un nouveau credo écologiste, exalte de nouvelles vertus green et woke, désigne de nouveaux maîtres, célèbre ses liturgies. Parce qu’elle se présente comme une religion et en tant que telle elle exige l’assentiment de ses fidèles et l’obéissance à ses ministres.

La religion d’État

Le système d’endoctrinement est expérimenté, et tout au long de l’Histoire, il n’a changé que quelques détails en raison de l’époque ou du progrès technologique, mais il a toujours préservé le schéma original. Et c’est ce schéma qu’il faut connaître, si l’on veut s’y opposer sous toutes ses formes : sanitaire, énergétique, climatique, militaire, financière, religieuse. Un schéma qui s’inspire indéniablement non seulement de l’abolition de la seule vraie Religion, mais aussi de son remplacement par la religion luciférienne du progrès, de l’humanité, de la fraternité, de la Terre Mère. Ne soyons donc pas surpris si le prétexte initial avec lequel la Franc-Maçonnerie a sapé l’autorité de l’Église Catholique au nom de la liberté religieuse échoue, pour laisser la domination incontestée — également reconnue au niveau institutionnel — à la seule religion compatible avec l’idéologie du Nouvel Ordre Mondial : le culte de Satan. Qui, après s’être caché pendant deux siècles derrière Prométhée et la déesse Raison, se manifeste aujourd’hui publiquement au grand jour et revendique pour lui-même cette exclusivité qu’il avait reprochée et niée à la véritable Église, au point de devenir « religion d’État », pour imposer ses dogmes absurdes et ses fausses croyances à la communauté internationale, pour endoctriner les enfants et les jeunes dans les écoles, pour obliger les citoyens à se conformer à ses préceptes.

Il semble qu’on assiste à un renouveau mondial du paganisme comme sous le règne de Julien l’Apostat : une sorte de revanche des cultes idolâtres sur la Religion du Christ, une revanche des ténèbres sur la Lumière. Mais cela, comme nous le savons, est ontologiquement impossible.

Un site web a été activé — exsurgedomine.org — sur lequel il est possible de suivre et de soutenir les projets en cours.

« Exsurge Domine » defende Ecclesiam Tuam
[« Lève-toi, Seigneur », défends Ton Église]

Face à l’abdication de l’autorité civile, de nombreux groupes à travers le monde s’organisent pour s’opposer aux violations des libertés fondamentales, les dénoncer là où c’est possible, coordonner l’aide à ceux qui sont ostracisés en raison de leur résistance. Ce n’est pas une substitution du pouvoir, ni une forme de sédition : c’est la réponse nécessaire — en attendant des temps meilleurs — de ceux qui voient menacés leur avenir, leurs biens, leur vie même.

J’ai considéré qu’il était de mon devoir de Pasteur de prendre une initiative similaire dans le domaine ecclésial, en donnant vie à l’Association Exsurge Domine, pour contrer la persécution que les prêtres et les religieux traditionnels souffrent aux mains de la secte bergoglienne en raison de leur fidélité à l’Église du Christ, aujourd’hui infestée de traîtres, de corrompus et de mercenaires. Exsurge Domine, sous mon patronage et mon contrôle personnels, veut aider les clercs, les religieux, les moines et les moniales privés de moyens de subsistance, expulsés de leur monastère, persécutés par les supérieurs parce qu’ils sont liés à la Liturgie apostolique ou parce qu’ils ne veulent pas renier le charisme de leur Ordre. Curés qui, du jour au lendemain, sont écartés de leur paroisse ; moniales auxquelles Rome impose une abbesse moderniste ; clercs réduits à l’état laïc sans procédure régulière et avec des accusations infamantes : toutes ces bonnes âmes, amoureuses du Seigneur et fidèles à l’Église, ont besoin d’aide matérielle, de soutien spirituel, d’assistance juridique et canonique.

Je demande à tous d’être les promoteurs de cette initiative auprès de vos connaissances et amis, et de contribuer selon vos possibilités au financement de notre premier projet : la construction d’un village monastique dans la province de Viterbe, où accueillir la communauté de moniales bénédictines de Pienza, lourdement persécutée par le Saint-Siège et leur Évêque. Votre soutien, également par la prière, permettra à tant de bons prêtres et religieux de ne pas succomber aux purges bergogliennes et de pouvoir exercer le ministère ou suivre le charisme qu’ils ont généreusement choisi selon la volonté de Dieu.

www.exsurgedomine.org

Banque : Banca di Credito Cooperativo di Roma, Via Sabotino 612 – Roma
Titulaire : Associazione Exsurge Domine
IBAN: IT19I0832703399000000026930
SWIFT/BIC: ICRAITRRROM

Banque : Poste Italiane Spa, Piazza Matteotti, 37 – Siena
Titulaire : Associazione Exsurge Domine
IBAN: IT31V0760114200001065628511
SWIFT/BIC : BPPIITRRXXX

Conclusion

Je voudrais conclure mon intervention en me référant précisément à ce lieu, Pontmain, où apparut le 17 janvier 1871 la Vierge Marie, invoquée sous le titre de Notre-Dame de France.

Peu de temps après, le 18 mars, la guerre franco-prussienne allait se terminer, avec la défaite de Napoléon, et les émeutes du mois de mars suivant donneront naissance à la Commune de Paris. Dans cette circonstance, la Franc-Maçonnerie française (d’inspiration socialiste et liée aux centres du pouvoir culturels) a organisé une révolution (ici) qui fut cependant noyée dans le sang au mois de mai suivant par l’intervention du gouvernement de Versailles, sur ordre de la Franc-Maçonnerie anglaise (qui est plutôt libérale et liée au pouvoir institutionnel). Aujourd’hui, ce fossé entre les différentes franc-maçonneries a été surmonté par un pactum sceleris qui les unit — concilium fecerunt in unum (Ps 70, 10) — dans le but commun de mener à bien l’établissement du Nouvel Ordre Mondial, prémisse nécessaire au règne de l’Antéchrist.

La Sainte Vierge, lors de l’apparition à Pontmain, n’a rien dit. À ses pieds se déploie un rouleau en lettres d’or : Priez, mes enfants. Dieu vous répondra très bientôt. Mon Fils se laisse toucher le Cœur. Eh bien, aujourd’hui encore, ces paroles de réconfort restent valables et vraies : le Seigneur répondra très bientôt, parce qu’il y a beaucoup de bonnes âmes qui, dans cette phase d’apostasie et de crise de l’autorité, se réveillent de la torpeur dans laquelle elles sont restées trop longtemps.

La fraude infernale du mondialisme est vouée à l’échec total : il n’y a pas le moindre doute là-dessus. La Babel du Nouvel Ordre Mondial sombrera sous le poids de ses mensonges, marque indubitable de l’œuvre du diable. Il est de notre devoir de proclamer la Vérité, de rappeler au monde que le seul salut vient du Christ, Prince de la Paix, à qui doit être restituée la Seigneurie sur les Nations et sur l’Église qui Lui a été usurpée par une autorité rebelle et corrompue. Que la Très Sainte Vierge, Reine des Victoires et Médiatrice de toutes les Grâces, hâte la fin de cette tribulation, afin que ses paroles prononcées à Fatima en 1917 s’accomplissent : À la fin, mon Cœur Immaculé triomphera.

+ Carlo Maria Viganò, Archevêque

© Traduction de F. de Villasmundo pour MPI relue et corrigée par Mgr Viganò




Le Mystère de la mort du Dr Olivier Soulier

[Source : profession-gendarme.com]

Par Dr Anne-Marie Yim, PhD

Cela pourrait sonner comme un titre d’un roman d’Agatha Christie ou de Gaston Leroux, sauf que c’est de la mort très mystérieuse de feu Dr Olivier Soulier dont il s’agit. Après le choc de l’annonce brutale de sa mort, j’essaye de comprendre ce qui s’est passé dans le contexte de cette post-crise covid-19. C’est le cœur lourd de chagrin et de tristesse que je me décide, après mûre réflexion, à prendre la plume pour écrire, une fois de plus, sur le décès soudain d’Olivier Soulier.

[Voir aussi :
Hommage au Dr Olivier Soulier
Un Soulier mal chaussé]

Comme tout le monde le sait, Olivier est parti dans la nuit du mercredi 28 juin au jeudi 29 juin 2023. Nous devions faire une émission avec Dr Hervé Seligmann sur les excès de mortalité suite aux injections, mais elle a été reportée, car Éric Montana, journaliste sur TV-ADP et JSF, ami proche d’Olivier Soulier, était sous le choc de l’annonce de sa mort, triste nouvelle dont il a appris l’annonce le vendredi 30.

Dimanche 1er juillet, une soirée hommage sur TV-ADP a eu lieu, elle a rassemblé quelques noms connus de la Résistance, dont Me Carlo Brusa, Dr Éric Loridan, Dr Stéphane Gayet, Dr Laurent Montesino, Dr Laurence Kaiser, Chloé Frammery, Pierre Barnérias, Stéphanie Reynaud, porte-parole d’Ariane Bilheran et de Me Virginie de Araujo-Recchia, Dr Astrid Struckelberger, Dr Tal Schaler… et bien d’autres. Tous ses véritables amis et ceux qui l’appréciaient sincèrement se sont réunis pour honorer sa mémoire de combattant et de résistant durant cette crise sanitaire. Ils ont fait l’éloge de ses qualités de médecin homéopathe et ont également souligné son rôle majeur en tant que membre fondateur du CSI (Conseil Scientifique Indépendant), ainsi que celui du SLS (Syndicat Liberté Santé). Ce fut un exercice à la fois émouvant et difficile, car nous étions tous submergés par l’émotion. Entre deux sanglots et sous un torrent de larmes que je n’arrivais pas à contrôler, je me suis souvenue des 3 fois où mon chemin a croisé celui d’Olivier.

La première fois c’était à Massy lors du deuxième ICS (International Covid Summit) le samedi 2 avril 2022. J’étais montée sur la scène en présence des Dr Robert Malone, Dr Alexandra Henrion-Caude (AHC), Dr David Bouillon, Dr Benoît Ochs, Dr Louis Fouché et Pr Perronne. Malgré le froid glacial, la foule était au rendez-vous et avait réservé un accueil chaleureux aux intervenants, le tout filmé par une rangée de médias indépendants dont Kairos en la personne d’Alexandre Pennasse au premier rang. La foule très impressionnante scandait comme un cri de guerre : Perronne Ministre de la Santé ! Le Pr Perronne était venu débattre au Luxembourg, à la chambre des Députés, le 12 janvier 2022, suite à une pétition dont l’intitulé portait sur : « Stop aux vaccins de type thérapie génétique (COVID-19) à nos enfants ». Suite à ce débat, que j’avais organisé avec le pétitionnaire David Georgiu, le projet de loi sur la vaccination obligatoire au Luxembourg a été retiré et remplacé par la loi du 11 mars 2022 qui a vu la levée de restriction des mesures sanitaires. Un moment historique et une grande victoire qui a marqué un tournant pour la Résistance. L’espoir que nous avions suscité nous portait comme sur des ailes ! Au cours de la manifestation de Massy, je me souviens vaguement qu’AHC parlait de créer des brèches dans le narratif de la doxa sanitaire.

La deuxième fois, c’était à Nancy le 4 novembre 2022, par une belle journée ensoleillée lors de la convocation du Dr Martine Wonner par le Conseil de l’Ordre suite aux propos tenus lors d’une manifestation le 3 juillet 2021 à Nancy, organisée par Bon Sens Nancy, alors qu’elle était encore Députée ainsi que pour les propos tenus dans le documentaire « Hold-up » de Pierre Barnérias, diffusé en mai 2021. Olivier s’était mis à côté de moi dans la haie d’honneur que les résistants avaient formée, et nous chantions la Marseillaise le poing levé. Il portait un anorak bleu et une casquette qu’il avait soulevée pour dévoiler son visage en me faisant un clin d’œil amical pour me saluer, avant que nous entrions dans la salle d’audience.

La troisième fois, c’était le 17 février 2023, lors de la soirée hommage organisée par la Fondation Luc Montagnier qui s’est tenue au siège de la société Bouygues, au 32 avenue Hoche, tout près de l’Arc de Triomphe. Il y avait un parterre très prestigieux de médecins et scientifiques (Dr Guillaume, Dr Ménard, Dr Escarguel, Pr Perronne, Pr Tritto, Jacques Bauer, Dr Carrière,…), des collaborateurs proches du Prix Nobel ayant travaillé sur le Creutzfeld Jacob, le VIH (Virus Immunodéficience Humaine) et la mémoire de l’eau (Jacques Beneviste).

[Voir aussi :
La mémoire de l’eau – documentaire complet
Commentaires sur le VIH de Montagnier]

Mercredi 12 juillet, c’étaient les funérailles du Dr Olivier Soulier, je n’ai pas pu m’y rendre pour des raisons de santé. En effet, j’ai déclenché une forme grave de Covid aiguë, fortement thrombotique, suite à ma visite en Suisse chez Jacques Bauer, pharmacien suisse travaillant sur les ondes scalaires dans le traitement de la Covid-19. Je tiens à préciser que je dois la vie à un médecin exceptionnel, d’une rare intelligence : le Dr Yves Couvreur, anatomo-pathologiste belge qui a parcouru 3 h de route depuis les environs de Bruxelles pour m’accompagner à la pharmacie de garde, ce dimanche-là, et me prescrire les médicaments dont j’avais besoin. Son traitement efficace m’a sauvé la vie et je lui en suis extrêmement reconnaissante, car sans son intervention je ne serais sans doute plus là aujourd’hui.

[Voir aussi :
Voyage au cœur des injections Covid — Jacques Bauer, pharmacien-clinicien
Observation des injections anticovid]

J’ai cependant décidé d’écrire une oraison funèbre à Olivier sous forme de poème, à la fois amicale et respectueuse dont je reproduis le texte ci-dessous.

Le bleu était ta couleur préférée, celle de tes yeux azur. Tu t’en es allé rejoindre le ciel laissant orphelins des milliers de résistants, en état de choc, inconsolables face à ton décès soudain : une mort à la fois brutale et violente. Tu es parti bien trop tôt, bien trop vite, alors que le combat féroce que tu as mené pendant 3 ans face à la dictature sanitaire et contre le totalitarisme d’état t’a mené partout dans le monde.

Globe-trotter infatigable et citoyen dans l’âme, tu as su consoler les soignants dont la vie était suspendue à un fil, prodiguant des soins alternatifs àbase d’homéopathie dont toi seul connaissais les secrets et les vertus, ainsi que des traitements précoces qui ont sauvé tant de vies.

Amoureux de l’humanité, tu as traversé ta vie comme une étoile filante pour rejoindre le firmament, toujours avec humour et bienveillance. Admiratif de la science et de la vie, on retiendra ton courage sans faille, ainsi que ton engagement absolu auprès de ta communauté de cœur. Repose en paix cher Olivier, cher frère et cher ami.

Nous tous dissidents de la France éternelle et résistants dans l’âme, guerriers de lumière, nous saluons ton combat en reprenant le flambeau de la liberté pour laquelle tu as donné ta vie.

Dr Anne-Marie Yim, Ph. D. Luxembourg, 12 juillet 2023.

Je m’étais entretenue au téléphone récemment avec Olivier, avant sa mort, à propos de son éviction du CSI. Cette dernière était due au fait, non seulement de son désaccord sur la ligne éditoriale scientifique à propos de l’oxyde de graphène et de la spike, mais aussi à propos de la plainte abjecte d’Emmanuelle Darles à son encontre pour harcèlement sexuel présumé. Une plainte pour un motif questionnable qui s’éteint juridiquement avec son décès. En effet, suite à l’UER (Université d’Été Résistante) de Villeneuve-lès-Avignon dans le Gard, en septembre 2022, organisée et financée par l’association uflf88 (Union Fait la Force 88) et aidée de Cécile Maichak (Dosumani), un incident a eu lieu. Lors d’une conférence, il y avait 5 intervenants et seulement 4 sièges. Olivier a proposé à Emmanuelle Darles de venir s’asseoir sur ses genoux, proposition qu’elle a naturellement déclinée devant le public, se sentant « humiliée » selon ses propres mots. Olivier m’avait alors confié que Vincent Pavan et Emmanuelle Darles s’étaient servis de cette affaire ridicule pour le pousser hors du CSI. Ils l’avaient menacé d’ébruiter et de relâcher cette affaire « scandaleuse » à la presse, donc au grand public, s’il refusait de quitter le CSI. Il n’avait d’ailleurs pas été invité à la 100e du CSI qui a eu lieu à Saintes pendant l’été 2023. Son absence, fortement remarquée, a marqué les esprits et ce d’autant plus que ce sont produits deux incidents particuliers.

[Voir aussi :
Dr David A. Hughes : « Qu’y a-t-il dans les soi-disant “vaccins” COVID-19 ? » — Preuves d’un crime mondial contre l’humanité
Les jeux sont faits : la véritable origine de ce qu’ils appellent Covid-19
Les nanoparticules de graphène : Propriétés, applications, toxicité et réglementations
et plus généralement les dossiers :
Vaccins et virus
5G et ondes pulsées
Implants numériques]

Le premier incident, Chloé Frammery publie une vidéo sur les réseaux sociaux dans laquelle, elle se plaint du fait que l’annonce de la manifestation du 27 mai à Genève dénonçant l’adoption du Traité Pandémie de l’OMS (Organisation Mondiale de la Santé) ainsi que du RSI (Règlement Sanitaire International) révisé n’ait pas été autorisé par les organisateurs lors de la 100e du CSI. Ces deux textes sont d’une dangerosité majeure, car ils permettraient de donner les pleins pouvoirs à l’OMS et de mettre en place le certificat numérique. Rappelons que le certificat numérique est une version beaucoup plus étendue du passeport vaccinal qui permettait un contrôle de la population en temps de Covid (état d’urgence) et autorisait l’accès sur les lieux de travail, de loisir, de restauration, aux musées et aux aéroports. C’est donc une sorte de passeport permettant de voyager avec un QR code, une version plus généralisée du « Green Certificate » dont le terme expirait le 30 juin 2023, qui permet un contrôle des populations.

Le deuxième incident est une autre vidéo de Richard Boutry et de Natacha Werup, marchant sur la route et visiblement déçus par cette fameuse conférence de Saintes. À la fois ironique et désabusée, Natacha a commenté en substance : le ciel d’en bas n’est pas le ciel d’en haut ; ils veulent en coulisses que nous suivions le transhumanisme de Yuval Harari. Cette vidéo a par ailleurs été supprimée dès le lendemain sans laisser de traces par les auteurs pour calmer les esprits et ne pas rentrer dans une polémique.

Quel ne fut pas mon étonnement, lorsque je reçois une vidéo hommage funèbre d’Éric Verhaeghe (EV), fondateur du Courrier des Stratèges, ancien de l’ENA (École Nationale Supérieure) envoyée par un ami résistant Alain Schollaert, ancien co-référent de la cellule RéinfoCovid Corse, lanceur d’alerte indépendant et bénévole.

Dans cette vidéo de 12 min, ce qui commence comme une oraison funèbre à un défunt disparu tourne rapidement, à ma grande surprise, à un règlement de compte. J’ai dû réécouter la vidéo plusieurs fois, car je n’en croyais pas mes oreilles.

Éric Verhaeghe commence à parler de l’article injurieux du journal l’Express daté du 10 juillet, titrant qu’Olivier Soulier serait mort d’un arrêt cardiaque, suite à une séance chamanique où il aurait consommé des champignons hallucinogènes dans un appartement parisien. Cette information aurait été obtenue selon une dépêche AFP communiquée par « La Voix du Nord » auprès du Parquet de Paris ; notamment la brigade des stupéfiants chargée de mener une enquête suite à la plainte déposée par la famille Soulier qui a par ailleurs demandé une autopsie. Jean-Dominique Michel, anthropologue résistant et ami d’Olivier Soulier, avec qui il faisait de nombreuses conférences ayant quitté lui aussi le CSI par solidarité, vis-à-vis d’Olivier Soulier, s’émeut de la situation et demande à Éric Verhaeghe de publier un droit de réponse.

S’ensuit une anecdote d’un dîner parisien chez Éric Verhaeghe, dont Olivier était un invité. Ce dernier arrive avec sa compagne et sort un téléphone lui permettant de détecter l’émission d’adresses MAC (Media Access Control). L’application a immédiatement indiqué la présence de 3 vaccinés sur les 8 invités présents. Indice : un des invités vaccinés signe tous ses tweets avec « nous sommes le camp du bien ». Le ton est donné, les « diseux » n’ont qu’à bien se tenir ! Les diseux font des promesses vides qui n’aboutissent qu’à des rêves utopiques sans lendemain, sans avenir : un futur désirable dans lequel vous ne posséderez rien et vous serez heureux. Leur véritable but est de contrôler le narratif scientifique de la dissidence en mettant l’accent sur les effets biologiques de la spike, et en évacuant le problème très gênant de la présence d’oxyde de graphène, non divulguée, dans la composition des ingrédients des injections géniques.

[Voir aussi :
Les vaxinés Bluetooth : explications et conséquences probables]

Éric Verhaeghe va plus loin en insistant que ce prétendu grand résistant vacciné, un infiltré de la macronie, plutôt diseux que faiseux aurait demandé des compromis à Olivier Soulier, alors qu’il était prêt à l’emmener « dans les cordes ». Il conclut son oraison funèbre en demandant aux résistants d’être déterminés et de s’engager en politique pour changer de leadership et apporter un réel changement dans la société.

Cette vidéo pose évidemment des questions sur l’opposition contrôlée au sein de la résistance. La mort d’Olivier cristallise cette question autour de l’opposition contrôlée qui s’est mise en place en même temps que se déroulait la plandémie Covid. Il ne faut pas craindre les méchants visibles désignés et identifiés : le CS (Conseil Scientifique) d’Alain Fischer et Delfraissy, Véran, Buzyn, Lacombe et autres experts de plateaux, ceux qui interdisent l’hydroxychloroquine, l’ivermectine, l’azythromycine ou la vitamine D3. Il faut plutôt se méfier de l’avant-garde du « Cheval de Troie », de cette caste intelligente, puissante et méchante : les loups déguisés en agneaux qui ont fait allégeance au mal et qui veulent vous pucer en vous promettant que : tout ira bien et que cela va bien se passer, alors qu’ils volent votre santé et votre âme à la fois.

Oui, cette guerre psychologique de 5génération sert un génocide biblique sans précédent sous couvert d’une pseudo crise sanitaire. Il ne faut pas avoir peur de la première mort, celle du corps, mais bien de la seconde mort, celle de l’âme. Car nier l’existence de l’oxyde de graphène (GO) dans les vaccins, c’est un viol de l’âme. En effet, la fréquence émise par le GO, sous stimulation des ondes 5G, à une fréquence déterminée, précise pourra non seulement activer les virus dormants, mais aussi calcifier la glande pinéale : siège de la conscience de l’âme et de l’intuition, celle qui nous relie au divin. Le nouvel ordre mondial et les globalistes veulent éteindre le souffle du divin en nous, afin de nous plonger dans les abysses de l’enfer. Ils veulent nous donner une fausse immortalité, celle du corps, tout en supprimant l’âme et en niant sa transcendance. Tel est l’objectif inavoué des infiltrés de la macronie, alors que se resserre l’étau irréversible de la prison numérique sur l’humanité ! Leur opération d’infiltration a un but insidieux : celui de nous faire rendre les armes sans combattre ; c’est l’art de la guerre qui annonce l’Armageddon avant le retour en gloire de notre Messie. À l’aube de cette civilisation d’amour tant prophétisée, une ère nouvelle pour l’humanité. Soyons prêts à nous revêtir de notre armure de lumière, avec pour bannière l’Amour pour combattre avec détermination. Il en va de nos vies, de nos libertés ! Nous, peuples de la terre, voulons laisser en héritage, un futur de paix et de justice à nos enfants.

[Voir aussi :
Exorcisme et « vaccins » anti-Covid
Rudolph Steiner avait prévu en 1917 un vaccin qui priverait l’Homme de son âme
Les écouvillons des tests PCR conçus pour implanter de l’hydrogel DARPA au lithium dans le cerveau et attaquer la glande pinéale ?]

Dr Anne-Marie Yim, PhD

Luxembourg le 22 juillet 2023




Les autorités et les médias accusent la « crise climatique » d’être à l’origine des incendies volontaires

[Source : frontline.news]

Par Yudi Sherman

Les autorités grecques et les médias accusent le « changement climatique » d’être à l’origine des incendies de forêt en Grèce, alors qu’ils admettent que la majorité des incendies ont été provoqués par des incendies criminels ou des négligences criminelles.

Depuis plus d’une semaine, les médias rendent compte des incendies de forêt qui touchent les îles de Rhodes, de Corfou et d’Evia, avec une montée en puissance de l’alarmisme climatique.

« Les incendies de Rhodes sont un signal d’alarme pour le climat, déclare le ministre britannique », a rapporté le Guardian la semaine dernière.

Incendies en Grèce : la crise climatique va « se manifester partout par de plus grandes catastrophes », déclare le Premier ministre grec — comme cela s’est produit », peut-on lire dans un autre titre.

« Les vagues de chaleur meurtrières sont indéniablement le résultat de la crise climatique, selon des scientifiques », a rapporté mardi le Guardian.

Cependant, le ministre grec de la crise climatique et de la protection civile, Vassilis Kikilias, a déclaré vendredi que la plupart des 667 incendies auraient pu être évités, car ils ont été provoqués par la « main de l’homme ».

« Pendant cette période, 667 incendies ont éclaté, soit plus de 60 incendies par jour, presque partout dans le pays. Malheureusement, la majorité d’entre eux ont été allumés par la main de l’homme, soit par négligence criminelle, soit par intention », a déclaré M. Kikilias.

Malgré cet aveu, le responsable du climat a néanmoins tenté de prétendre que le « changement climatique » était le véritable coupable, car les conditions météorologiques ont favorisé la propagation des incendies.

« La différence avec les autres années réside dans les conditions météorologiques. Le changement climatique, qui a donné lieu à une vague de chaleur historique et sans précédent, est là. Il y a eu très peu de jours où les conditions météorologiques extrêmes n’ont pas été accompagnées de vents forts. »

Le « changement climatique » est devenu l’explication privilégiée des incendies de forêt dans le monde entier, quelle qu’en soit la cause. L’année dernière, un incendie de forêt en Californie a été décrit par les autorités comme étant « le résultat direct du changement climatique », malgré l’arrestation, le mois dernier, de l’incendiaire présumé.

Une analyse réalisée par Frontline News a révélé que tous les articles publiés par les grands groupes de presse sur les incendies de forêt du mois dernier au Canada utilisent l’expression « crise climatique », « changement climatique » ou les deux, faisant écho à des personnalités telles que Joe Biden, le Premier ministre canadien Justin Trudeau et d’autres.

Mais les experts soulignent des failles irréconciliables dans ce récit.

Le directeur de l’Institut d’évaluation environnementale du gouvernement danois, Bjørn Lomborg, a écrit en 2021 que depuis que les incendies de forêt ont commencé à être enregistrés en 1900, la superficie mondiale brûlée chaque année par les incendies de forêt est en baisse, malgré l’augmentation des émissions de carbone. Même en supposant que le réchauffement climatique provoque davantage d’incendies, ceux-ci consomment moins de terres que jamais en raison de l’augmentation de la population et du développement économique.

Selon la base de données nationale canadienne sur les incendies (BDNC), le nombre d’incendies de forêt n’a cessé de diminuer depuis 1990, première année d’enregistrement.

L’auteur et écologiste Jim Steele, qui a été directeur du Sierra Nevada Field Campus de l’université d’État de San Francisco, a dénoncé le discours des médias sur le « changement climatique ».

« Je n’ai pas l’impression que les médias nous informent sur les aspects scientifiques des incendies. Ils essaient simplement de nous faire croire à une catastrophe qui dure depuis trop longtemps », a déclaré M. Steele au Cowboy State Daily.

Selon M. Steele, les incendies étaient encore plus importants aux XVIIe et XVIIIe siècles, lorsque le climat mondial était plus froid, ce qui jette un froid sur les théories selon lesquelles les incendies de forêt au Canada sont dus au réchauffement de la planète.

Steele attribue plutôt les incendies féroces à l’oscillation décennale du Pacifique, une fluctuation à long terme de la température de l’océan Pacifique sur des périodes de 20 à 30 ans. Pendant les phases négatives de ce phénomène naturel, de nombreuses régions des États-Unis connaissent un climat plus sec que d’habitude, ce qui est directement lié aux incendies de forêt.

Un autre facteur contribuant aux incendies de forêt, ajoute M. Steele, est, ironiquement, la suppression des incendies. Les tactiques de gestion forestière permettent aux arbres morts, aux herbes et aux combustibles de s’accumuler, ce qui fait que les incendies brûlent plus vite et plus longtemps.

« Je ne pense pas qu’il y ait suffisamment de preuves pour affirmer qu’un effet CO2 est apparu dans les données », a déclaré M. Steele.

Cliff Mass, professeur de sciences atmosphériques à l’université de Washington, note également que les incendies de forêt sont en baisse au Canada. Les incendies les plus importants ont eu lieu dans les années 1980, et M. Mass estime que le mois de mai est la période de prédilection pour les incendies de forêt.

« Il n’y a aucune preuve qu’un tel schéma soit le résultat du changement climatique », a écrit M. Mass sur son blog.




En invitant le djihadiste ex-quenelliste Médine, les « Verts » affichent sans honte leur nihilisme

Par Lucien SA Oulahbib

Ras-le-bol déjà de faire croire que l’islam serait une « race » (d’où l’impossibilité juridique de la critiquer) ou à l’inverse seulement une « religion » au sens superficiel, c’est-à-dire une « culture » ravalée au rang d’un folklore, alors qu’il s’agit aussi, et comme les autres conceptions du « Lien » (ou Transcendance), d’un modèle également total de société. Il ne fait cependant pas la distinction entre César et Dieu comme l’indiquait au contraire Jésus, mais aussi la monarchie absolue française contrairement aux idées préconçues : Louis XIV avait ainsi bien moins de pouvoir sur ses « sujets » qu’actuellement le Président de la Ve en France, surtout avec l’intégration du Scientisme de l’Hygiénisme, de l’Alarmisme, comme nouvelle Trinité de la « religion » séculaire (de plus en plus Affairiste ou Nihiliste par ailleurs).

À l’opposé, car exempt d’une telle distinction entre vie publique et vie intime (ce qui ne veut pas dire séparation, terme que Descartes n’emploie pas dans ses Principes, article 8 à propos de l’âme et du corps), l’islam impose, lui, sa « loi » sur les âmes vidées de leur liberté et les corps amalgamés, et ce au nom de « Dieu » se prenant dans ce cas et de fait pour celui-ci (ce qui est un blasphème du moins du point de vue biblique). Mais « il » ne le dit pas, bien sûr, lorsque la « culture de la force » n’est pas de son côté, utilisant dans ce cas « la force de la culture » (affiche annonçant sa venue au raout Vert le 24 août 2023 au Havre) pour se soustraire à l’analyse critique (c’est-à-dire laïc au sens kantien de sapere aude !) en montrant bien sûr patte blanche…

Ce qui fait alors de la nouvelle cheffe des « verts » français un chaperon rouge au sens littéral : elle le chaperonne parce qu’elle est « rouge » au sens alter-islamique : celui de faire, exprès, en l’invitant, d’oublier qu’il a affiché le terme Djihad sur lui et en a fait même un disque (jouant avec les deux sens du terme « le grand » et le « petit », cachant qu’il s’agit des deux faces de la même médaille, celle de la « guerre » contre celui qui n’accepte pas la « paix » ou « salam… » qui ne veut pas dire seulement « que la paix soit avec vous », mais « que la paix de l’islam soit avec vous », mais si vous ne la voulez pas alors il vous en cuira…). Il s’est également acoquiné avec les frères Ramadan. Il soutient de fait le Hamas (sous le vocable « Gaza »), a fait une quenelle (« qu’il regrette », bien sûr), est copain avec tel imam connu pour ses propos peu orthodoxes sur les juifs et les homosexuels, a attaqué le principe de laïcité qui signifie aussi esprit objectif dénoncé par les docteurs musulmans depuis le début en écartant peu à peu la philosophie (Averroès était ultra minoritaire et détesté) de l’enseignement religieux qui s’avère être le seul admis dans les pays réellement islamiques, d’où l’idée de brûler toute autre école, car c’est « boko haram » (l’enseignement non religieux — occidental — est à proscrire).

Les Verts français, par cette invitation sulfureuse, concurrencent certes le post-trotskiste Mélenchon qui suit pour sa part les directives de sa mouvance à l’international, visant à s’allier même avec le « diable » (selon Dante) alors qu’il ne fait que lui servir la soupe sous le regard bienveillant de la Secte globaliste qui a besoin de toutes ces nuances de vert et de rouge pour imposer sa férule sansfrontièristes, réduisant également le « citoyen » à n’être qu’une « particule élémentaire » bienveillante comme un prix Goncourt si elle est intersectionnelle (modulable en permanence selon les besoins du Flux).

Mais les Verts français (et à vrai dire européens) veulent faire mieux encore en continuant aussi et ainsi leur descente dans l’enfer du nihilisme intégral pavé de mauvaises intentions quant à l’abolition des frontières, le fractionnement racialiste (et essentialiste) de la Nation en « communautés » non plus informelles, mais rigides ayant leurs propres lois habitudes habits…). Ainsi des « migrants » veulent désormais avoir comme avocat quelqu’un de leur couleur, bientôt de leur religion, ensuite et enfin voudront être jugés par leur loi religieuse (mais ils perdent au change, d’où le peu d’attrait de cet aspect…). Par contre, concernant les écoles et les logements, cela se fera lorsqu’il sera possible de voter aux municipales sans être citoyen français, une proposition qui peut avoir l’aval des macronistes et de la Nupes…

Les Verts comme cheval de Troie du totalitarisme islamique lui-même longue cuillère de la Secte Globale qui a su avec souplesse intégrer ses revendications du 11 septembre et des attentats suivants : lui faire de la place comme courroie de transmission à côté des autres vertes et rouges aujourd’hui si bien domestiquées qu’elles acceptent de se rétrécir et même d’en être la courroie auxiliaire, supplétive…




Enquête de Scott Ritter sur Volodymyr Zelensky

[Source : @FranceTraductions]

« En tant qu’ancien officier de renseignement, je me suis demandé pourquoi personne n’avait mené d’enquête sur Vladimir Zelensky, le président de l’Ukraine. Son accession au pouvoir représente, à mon avis, une incroyable manipulation de l’opinion mondiale qui restera dans l’histoire comme une étude de cas classique d’ingénierie psychologique sociale : un comédien ordinaire qui est arrivé au pouvoir parce qu’il avait promis une paix longtemps attendue, et qui a ensuite entraîné ses concitoyens dans une guerre sanglante qui ne peut être décrite que comme un massacre. Avec l’aide de collègues et d’experts ayant une connaissance directe de Zelensky, j’ai épluché des documents et des vidéos pour produire un film qui rende compte de cette enquête. Cette histoire est tellement riche en rebondissements que j’ai dû la diviser en 2 parties. Dans le premier épisode, présenté ici, je répondrai à la question de l’improbable ascension de Zelensky au pouvoir, et comment le président ukrainien a accumulé son immense fortune, une somme qui n’a fait que croître depuis le début de la guerre avec la Russie. Et, peut-être plus important encore, pourquoi j’ai décidé d’intituler ce film “Agent Zelensky”. »

Scott Ritter

Enquête de Scott Ritter, ceci est la première partie, vidéo originale ici :
https://www.youtube.com/watch?v=HLeBb6hPUC8



« Dans le domaine du renseignement, chaque agent se voit confier des tâches par ses supérieurs. Dans le cas de l’agent Zelensky, j’ai identifié 10 obligations qui définissent sa relation avec ses maîtres du renseignement étranger. Une fois que vous avez examiné chacune de ces obligations, vous comprenez pourquoi Zelensky le comédien a dit une chose et Zelensky le président en a fait une autre. Quelles sont les véritables raisons de la situation actuelle en Ukraine ? Quel type d’opération la CIA mène-t-elle en Ukraine depuis de nombreuses années ? Vous trouverez les réponses à ces questions et à bien d’autres dans la deuxième partie de mon documentaire d’investigation, “Agent Zelensky”. »

Scott Ritter