L’Alliance Terrestre informe que Opération de la « Libération de la Planète Terre » va bientôt commencer

[Source : Le Grand Changement]

[Note de NM : à prendre avec un énorme grain de sel. Ce genre de messages circule depuis des dizaines d’années dans les milieux New Age, sans que leurs auteurs disposent de la moindre preuve, voire de la moindre crédibilité. À chacun d’estimer son degré de validité ou son caractère imaginaire.]

dimanche 30 juin 2019

L’Alliance Terrestre informe que Opération de la « Libération de la Planète Terre » va bientôt commencer.
Message des Pléïadiens

Chers Amis de la Planète Terre, une Grande Opération de Libération de la Planète Terre va commencer. L’Alliance Terrestre vous annonce présentement qu’un grand événement cosmique historique concernera bientôt la Planète Terre.

Aujourd’hui à
21h (le 26 mai 2019), les Forces de Sécurité Pléiadiennes se sont vues
confiées la restauration du réseau énergétique tellurique de la Terre
dans le cadre de la mission de la Libération de la Terre.

L’Opération
de Libération de la Terre est la plus importante mission des
Pléiadiens, à ce jour, dans le cadre de la dernière opération pour
l’Ascension de l’Humanité. Ce sera une mission extraordinaire afin de
permettre une libération complète de la Planète Terre.

Des
milliards d’Êtres Galactiques arriveront de toute la Galaxie dans le
système solaire, de manière altruiste, pour participer à l’Opération de
Libération de la Planète Terre du ciel au sol.

Cette Mission finale pour la Libération de la Terre aura lieu pendant la fenêtre optimale du 4 juillet 2019.

Les
commandants Pléiadiens de la Force Delta ont exposés que cette mission
implique la neutralisation de toutes les énergies négatives et nuisibles
de la troisième Dimension.

Ce réseau énergétique à basse
fréquence vibratoire sera neutralisé pour rétablir, autour de la Planète
Terre, un réseau énergétique à hautes fréquences cristallines qui
redonnera à tous un haut niveau vibratoire propice à la montée dans
d’autres dimensions.

Les Forces de la Lumière ont également transmis le message urgent suivant à transmettre aux habitants de la planète Terre :

Chers Humains,

La Terre a atteint un seuil critique au sommet de son évolution actuelle qui peut mettre en péril sa survie.

Les dernières techniques, mises en place par des êtres négatifs, sont incompatibles avec la bonne survie de la Planète.

Les
scientifiques et experts internationaux en biologie de la biosphère ont
publié des alarmes indiquant que la société humaine court à sa perte
avec la disparition de la vie naturelle de la Terre.

(Note de
Filibert : Le nouveau Réseau 5G en cours de développement et le
lancement d’une première cohorte de 60 satellites, la semaine dernière,
sur les 20.000 prévus à terme pour créer un réseau internet planétaire
où aucun recoin de la Terre ne sera épargné, va conduire à la présence
d’un smog électro-magnétique global qui risque d’être préjudiciable pour
de nombreuses espèces, dont l’homme !)

Devenez conscient que
plus d’un million d’espèces vivant sur la planète Terre et de nombreux
écosystèmes sont proches d’une extinction complète et imminente. L’homme
est lié aux autres espèces et il ne peut survivre sans leur présence.

Conformément
au Codex Galactique, les autres êtres galactiques sont, maintenant,
dans l’obligation d’intervenir pour sauver la Planète Terre et y
rétablir les conditions pour que la vie puisse continuer à s’y
développer.

Nous sommes ici pour apporter des solutions et des
nouvelles positives pour l’espoir d’une nouvelle et glorieuse épopée de
la planète Terre.

L’Alliance Terrestre lancera un message planétaire sur toutes les réseaux qui travaillent pour la Lumière.

Le
Grand Événement qui sera mis en place transformera irrémédiablement
l’avenir de la planète vers un futur lumineux comme jamais auparavant.

Merci de partager notre message.

Les Forces Pléiadiennes de Libération.

https://changera.blogspot.com/

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IRENE GROSJEAN dans « Les acteurs du Nouveau Monde » : une naturopathe exceptionnelle, (1° PARTIE)

GUERIR Toutes Les Maladies : Les 4 secrets ETONNANTS de Naturopathie Avec Irène Grosjean




Vidéo des Soucoupes Volantes Allemandes datant de 1939 !

[Source : eveilhomme]

Par Eveil Homme

Pendant
la Seconde Guerre mondiale, un Programme top Secret d’espionnage a été
mené par la Marine des États-Unis pour infiltrer les Programmes Secrets
de l’Allemagne Nazie qui avaient réussis à construire un engin spatial
capable de vol interplanétaire grâce à l’antigravité.

Des
opérations secrètes de la Navale se sont infiltrées dans certains
programmes aéronautiques de pointe de l’Allemagne Nazie et chargés de
rendre compte de ce qu’ils avaient vu.

Ces
informations ont ensuite été relayées à différentes entreprises
américaines, spécialement contactées par la Marine, pour commencer à
concevoir et finalement construire différentes sortes de véhicules à
anti-gravité, y compris des transporteurs spatiaux long de plusieurs
kilomètres.

Ces
affirmations étonnantes ont été faites par le dénonciateur ex-Navy
William Tompkins, qui en Décembre 2015, a publié le premier volume de
son autobiographie intitulée “Sélectionné par les Extraterrestres” :

 “J’ai copié les Soucoupes des Nazis !” – Williams Tompkins

Tompkins a fait sa première apparition
publique au spectacle de Jeff Rense le 14 Décembre 2015 (ensuite le 23
décembre 2015 et le 6 janvier 2016), où il décrit certaines des
divulgations qui remplissent le contenu de son livre.

Tompkins a détaillé la manière dont il a
été recruté dans le Programme Secret de la Marine d’espionnage pendant
la Seconde Guerre Mondiale pour étudier et décortiquer l’engin spatial à
antigravité conçu par les Nazis.

Qui est William Tompkins ?

L’histoire de Tompkins commence en 1932,
quand il avait seulement neuf ans. Il dit qu’il avait été avec son père
dans les chantiers navals de San Diego où il a commencé sa première
visite guidée, qui sera suivie de nombreuses autres, où il a eu le
loisir d’observer des destroyers, des croiseurs et des porte-avions.

Le public n’était pas autorisé à prendre
des photos des navires car l’emplacement des armes et la conception des
radars étaient encore classés.

Possédant une mémoire photographique,
Tompkins dit qu’il marchait tout autour des navires et prenait quelques
notes de ce qu’il observait, et après il dessinait une reproduction des
navires à la maison.

Huit ans plus tard, Tompkins avait
construit de nombreux modèles détaillés parfaitement précis des navires
de la marine qu’il avait vu, et son père a été les vendre dans un
magasin du Département d’Hollywood.

Après la Marine a appris qu’il y avait
des maquettes de bateaux à la vente en 1941, affichant top détails
secrets, alors ils ont interrogé Tompkins et son père, et les modèles
ont été retirés de la circulation publique. Le chef de la Marine a
néanmoins été fortement impressionné par le talent remarquable de
Tompkins.

Au début de 1942, l’officier de
renseignement de la Marine, le lieutenant Perry Wood, a compris
l’utilité des capacités techniques et de la recherche historique
nécessaires pour créer les modèles de navires, et a proposé un ensemble
de missions pour lui qui a abouti à l’intronisation de Bill (Williams
Tompkins) dans la marine.

Après avoir terminé le camp
d’entraînement à San Diego il a été affecté une position dans
l’Intelligence Navale sur des projets de technologie de pointe. Les
capacités exceptionnelles de Tompkins ont attiré l’attention de la haute
direction de la Marine.

L’amiral Obatta l’a placé dans son
état-major personnel pour quatre ans (1942-46), et rapidement l’a élevé à
une position de leadership dans un programme des Services Secrets.

Dans son entretien du 14 décembre 2015
avec Jeff Rense, Tompkins affirme qu’il a assisté à des réunions suivies
par l’amiral Obatta, un ou deux capitaines, et les agents de la Marine
qui faisaient des rapports sur ce qu’ils avaient observé dans
l’Allemagne Nazie.

Il y avait 28 agents de la Marine avec le
grade de Lieutenant utilisés dans le Programme Secret. Ils avaient tous
une ascendance allemande, ce qui leur a permis d’infiltrer facilement
l’Allemagne Nazie.

Le travail de Tompkins était de
reproduire les dessins complexes qui ont été soit décrits par les Agents
de la Marine ou contenus dans les documents qu’ils possédaient, et
ensuite de donner ces reproductions à différentes entreprises qui
travaillaient pour la Marine.
Les entrepreneurs devaient concevoir, reproduire et tester les
différents parties de l’engin spatial anti-gravité, qui étaient à
diverses étapes de la production dans les installations de l’Allemagne
nazie en Europe, en Amérique du Sud et en Antarctique.

Tompkins affirme que des agents ont
révélé dans les meilleurs débriefings secrets qu’avant et pendant la
Seconde Guerre mondiale, il y avait deux programmes de soucoupes
volantes en cours de développement.
Le premier était un programme largement civil qui a précédé la montée
des nazis au pouvoir en 1933, tandis que le second a été dirigé par les
SS Nazis.
Tompkins dit que le programme spatial allemand civil avait été inspiré
par un groupe nordique d’extraterrestres qui auraient communiqué par
l’intermédiaire de jeunes femmes allemandes médiumes.

Les informations de Tomkins viennent
confirmer le récit fourni par Corey Goode et d’autres dénonciateurs
qu’un Programme Spatial Secret a commencé bien avant notre société
contemporaine.


Jeff Rense, qui a présenté pour
la première fois Williams Tompkins dans son émission, a partagé une
vidéo d’archives datant de 1939 qui présente un engin volant allemand
utilisant l’antigravité.

Sources :

http://latableronde.over-blog.com/2016/02/tompkins-j-ai-copie-les-soucoupes-des-nazis.html

https://stopmensonges.com/video-de-soucoupes-volantes-allemandes-en-1939-ils-ont-menti-sur-tout/
https://lagazettedegaia.com/videos-de-soucoupes-volantes-allemandes-datant-de-1939/

Partagé par www.eveilhomme.com. Partage libre en incluant la source et le lien.

Notre discernement doit prévaloir à
tout moment; les opinions exprimées dans cet article sont les opinions
de leurs auteurs et ne reflètent éventuellement pas totalement celles
d’Eveilhomme.




Radio-Québec

Une personne du Québec à suivre avec attention. Sympathique, bien au courant de la mondialisation, il mérite nos encouragements. N’hésitez pas la partager au plus grand nombre. Radio-Québec avec Alexis Cossette

https://youtu.be/jRQAB10IsE4



Technologies non divulguées : dématérialisation et voyage dans le temps

[Source : Guy Fawkes News — avec quelques commentaires relatifs à l’article]

[Note de NM : si une partie du pedigree de cette femme médecin peut être vérifiée, il n’en est pas nécessairement de même pour les faits (ou imaginations) rapportés. Sujet à prendre avec un (gros?) grain de sel ?]

Rauni Kilde, médecin

Née en Finlande en 1939. Adolescente, elle a été scolarisée dans 5 pays.

Licence en médecine à l’Université de Turku en 1964,

Docteur en médecine à l’Université de Turku en Finlande en 1967.

Diplôme en médecine tropicale 1970, Institut Karolinska, Stockholm, Suède.

Certificat de médecine sociale 1972 École nordique de santé publique Göteborg, Suède.

Membre du conseil des praticiens généraux de Finlande en 1973,

Spécialiste en médecine générale 1974 Finlande.

Certificat de préparation aux catastrophes 1975

Secrétaire de l’Association des médecins en chef de Finlande de 1975 à 1976.

Ligue des Sociétés de la Croix-Rouge, Genève. Certificat de Défense Civile Nationale 1976

Finlande. Délégué et délégué principal du Gouvernement finlandais à l’OMS pour la médecine tropicale et l’éducation pour la santé, 1978-1979.

Délégué médical en chef de la Croix-Rouge internationale en Malaisie et en Indonésie en 1979 (dans le cadre du programme de réfugiés vietnamiens).

Médecin en chef de la Laponie, 1975-1987.

Directeur par intérim du Département de la santé environnementale et de l’éducation pour la santé à l’Institut national de la santé de Finlande, Helsinki 1978,

Remplaçante également du médecin-chef en Finlande, (appelé chirurgien général en anglais américain).

A travaillé pendant 22 ans dans divers hôpitaux en Finlande et au Pakistan.

Spécialiste en administration de la santé, 1981, Finlande.

Secrétaire de l’Association de défense civile de Laponie, 1981-1983.

Membre du conseil d’administration de la Croix-Rouge de Laponie de 1976 à 1979, présidente du comité de la santé de 1976 à 1984,

Présidente du Collège des infirmières et infirmiers de Laponie de 1978 à 1987

Membre du comité du Conseil nordique de l’Arctic medical Research de 1980 à 1984

Membre du conseil de sécurité de la Laponie de 1975 à 1987

6 mois de cours militaires civils, broche d’or en tant que première femme de la défense civile 1990 Finlande,

Présidente de la Jeune Chambre de commerce Rovaniemi 1981

Femme « Eeva » de l’année 1979 Finlande,

Correspondante de la Société de parapsychologie de l’ONU et médaille d’argent des Nations Unies en 1992,

Présidente et fondatrice de la Parapsychological Association of Lapland Association 1981-86

Présidente honoraire 2002-

Prix de littérature de WSOY, la plus grande maison d’édition des pays nordiques 1983

Présidente du Sailing Club of Lapland 1975-76 (en tant que première femme au monde!)

Prix ​​du CAHRA, citoyens contre les violations des droits de l’homme, pour l’affirmation courageuse de la nécessité de dénoncer et de mettre fin aux atrocités de l’expérimentation humaine neuro-électromagnétique involontaire, 1999
Auteur à succès international en six langues (sur le cœur de l’être humain, la parapsychologie, les contacts cosmiques, le contrôle de l’esprit)

Premier article publié dans le monde dans des revues médicales sur des expériences hors du corps et proches de la mort, 1999 (Duodecim, Finlande, revue de recherche médicale pour 127 ans) et le contrôle mental et la cybernétique (Spekula, Association des médecins et des étudiants de l’Université d’Oulu).

A présenté des affiches lors de conférences médicales internationales de 1999 et 2000 sur le contrôle mental (conférence neurologique et mondiale pour médecins généralistes et conférence 33.

Conférence internationale sur la médecine militaire à Helsinki a eu une présentation par affiches sur la télé-neuro-communication, la micropuce des astronautes et la surveillance de toutes leurs fonctions corporelles et mentales depuis la Terre alors que dans l’espace. Des contacts télépathiques réussis de Lune à Terre ont déjà été publiés. 1973

Public mondial pour les conférences et 60 interviews sur Internet

4 millions de visites pour une vidéo de 10 min en arabe, chinois et japonais langues européenne, coréenne, thaïlandaise, russe et européenne mettant en garde contre le vaccin contre la grippe porcine contenant une puce électronique et un agent stérilisant pour le dépeuplement.

Membre de l’Académie des sciences de New York, 1992-1994.

Biographie dans Who is Who de 1997, en sciences et en génie,

Biographie dans Who is Who de 1999 en médecine et soins de santé

Technologies non divulguées : dématérialisation et voyage dans le temps

Opérations secrètes de psychotronique : Interview du Docteur Rauni Kilde

Source: Ciel Voilé

Et vous, pensez-vous que le voyage dans le temps est possible ? Des théories circulent sur le projet Montauk par exemple, mais les informations à ce sujet sont plutôt contradictoires et rien de définitif ne se dégage réellement. L’armée dément la réalité de ce projet et Al Bielek, supposé survivant de l’expérience de Philardelphie, est présenté par certains comme un affabulateur. L’ingénieur Preston Nicols confirme pourtant son récit et affirme que l’USS l’Edridge est bien devenu invisible et certains marins auraient fait un bon dans le temps de 40 ans. Il s’agit de l’une des théories sur les expériences américaines les plus controversées.

commentaires:

  1. dubnc 23 juin 2019 à 23:35
    Il faut bien que les trilliards « disparus » servent à quelque chose!
  2. sam 24 juin 2019 à 00:08
    J’ai qu’une question :
    Depuis le temps, pourquoi est-elle encore en vie ?
    Les élites ne laissent pas des gens sérieux et qualifiés comme elles s’aventurer dans ce genre de révélations, ils les tuent dès leurs premières paroles, donc personnellement it’s bullshit, les élites sont lucifériennes, extrêmement croyantes, toutes leurs actions sont des rituels, et ils font tout pour nous pousser vers les directions incompatibles avec cette réalité (aliens, ovni, voyage dans le temps etc…).
    Réponses
    1. Anonyme 24 juin 2019 à 02:15
      Parce que les gens n’en n’ont rien à foutre si elle balance, que veux-tu, 98% des gens préfèrent leure petite vie de famille maison barbecue de cadavres torturés, de blagues de culs complètement idiotes, critiquer le voisin, le collègue etc
      Donc voilà elle risque rien, les gouvernements voient très bien que la masse préfère la connerie,ils peuvent donc continuer leur plan sans problème…
    2. Anonyme 24 juin 2019 à 07:43
      Si avec le pédigré qu’elle a et est toujours en vie c’est que la finalité la chose c’est encore et encore de nous embrouillés ..
      Quelques vérités dans un océan de mensonge .. Sinon c’est à nous de faire le trie . Conclusion info vrais mais surtout FAUX
      🙂
    3. hotchiwawa 24 juin 2019 à 09:13
      Avec un pedigree pareil, elle a certainement volé le travail d’autrui
    4. Guy Fawkes 24 juin 2019 à 09:24
      Elle est morte il y a plusieurs années déjà. Cette entrevue n’est pas récente. Ses amis disent qu’elle a été assassinée précisément par les technologies qu’elle dénonçait. Ils disent qu’elle est morte d’un cancer généralisé après 4 jours d’irradiation à haute dose via une arme à énergie dirigée de la NSA (ce qui est invérifiable évidemment) :
      https://eucach.wordpress.com/2015/02/23/eucach-director-magnus-olsson-dr-rauni-kilde-radiated-for-four-days-with-dew-remotely-assassinated-by-nsa/



La France, reine du chahut en classe selon l’OCDE : à qui la faute ?

[Source : RT France]

La France, reine du chahut en classe selon l'OCDE : à qui la faute ?
© FREDERICK FLORIN Source: AFP
Une surveillance du baccalauréat 2019 (image d’illustration).

L’OCDE pointe du doigt le manque de formation des professeurs au maintien de l’ordre dans leur classe. Des professeurs fustigent les conclusions de l’organisation, estimant qu’elle passe à côté des vraies causes de l’indiscipline scolaire.

Les enseignants, victimes des comportements déviants de leurs élèves, seraient-ils les premiers responsables de leur comportement ? A en croire l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), cette hypothèse n’est pas à écarter. Dans un rapport publié le 19 juin, l’OCDE a traité et analysé les réponses de 260 000 enseignants et chefs d’établissement interrogés dans 48 pays.

Ainsi,
les enseignants français passeraient «significativement plus de temps
au maintien de l’ordre dans leur classe» (17% contre 13% dans l’OCDE).
Environ un tiers de nos enseignants (35%) signaleraient en outre des
problèmes de discipline en classe, «comme le fait d’avoir à attendre
assez longtemps que les élèves se calment au début du cours». «C’est
au-dessus de la moyenne de l’OCDE (28%)», ajoute l’organisation
internationale. 

Des enseignants pas assez bien formés ?

Ainsi,
l’OCDE estime que cela serait dû à un problème de formation. En effet,
pour l’organisation internationale, «55% des enseignants ont été formés à
la gestion des comportements des élèves et de la classe au cours de
leur formation initiale, ce qui est nettement en dessous de la moyenne
de l’OCDE (72%)». «Ils sont encore moins nombreux (22%) à se sentir bien
ou très bien préparés dans ce domaine à l’issue de leur formation
initiale», rappelle l’OCDE.

Pis, l’écart est flagrant en France
entre les collèges avec une forte concentration d’élèves de milieux
socioéconomiques défavorisés et les établissements les plus favorisés.
Entre eux, il y aurait une perte par élève de 7,5 jours d’enseignement
sur une année scolaire due au chahut, «soit l’équivalent de 3 minutes
d’enseignement et d’apprentissage effectifs pour une séance de cours de
60 minutes».

Le problème ne viendrait-il pas d’ailleurs ?

Dans la foulée de cette étude, Le Parisien titre : «Discipline : les profs français, bonnets d’âne». LCI résume aussi l’étude ainsi : si les professeurs français sont «mauvais élèves en matière de gestion des éléments perturbateurs», «la faute» serait due «à un défaut de formation continue sur la gestion de classe».

Mais
les responsabilités du désordre ne sont-elles pas éludées dans l’étude
et certains médias ? Serait-ce aux professeurs de s’adapter aux
comportements compliqués des élèves ? Telles sont les questions que se
sont posé nombre d’enseignants après ces publications.

Les professeurs subissant violences ou écarts de comportements tirent la sonnette d’alarme depuis plusieurs années, et particulièrement ces derniers mois, notamment au moyen du hashtag #pasdevague sur les réseaux sociaux . Celui-ci entend dénoncer le silence et le manque de soutien de leur hiérarchie face aux comportements déviants.

Le système, les parents peuvent saper notre autorité. Les enfants d’aujourd’hui ne sont pas ceux d’hier

Les Stylos rouges, regroupant sur Facebook près de 70 000 membres, «majoritairement des professeurs en colère», dénoncent ainsi le bashing contre leur profession, notamment de la part du Parisien, évoquant «un article insultant». «Les profs seuls responsables du chahut ? Quid des situations précaires des familles qui ne croient plus ds le système ? Quid du #pasdevague de nos administrations qui ne nous soutiennent pas ?», interroge le collectif.

Bravo @le_parisien et @cbrigaudeau pr cet article insultant qui tombe à pic. Les #profs seuls responsables du chahut? Quid des situations précaires des familles qui ne croient plus ds le système? Quid du #pasdevague de nos administrations qui ne ns soutiennent pas? #StylosRouges— Les Stylos Rouges (@stylos_les) 21 juin 2019

Un
Stylo rouge réplique également : «Article honteux […] Les profs ne
sont pas des animateurs de colo dépassés. Le système, les parents
peuvent saper notre autorité. Les enfants d’aujourd’hui ne sont pas ceux
d’hier.»

Merci @cbrigaudeau pour cet article honteux qui participe au #profbashing. Avez-vous compris le #PasDeVague ? Les profs ne sont pas des animateurs de colo dépassés. Le système, les parents peuvent saper notre autorité. Les enfants d’aujourd’hui ne sont pas ceux d’hier. pic.twitter.com/b4KZHOxHl8— Sofi Stiké (@StikeSofi) 21 juin 2019

Des professeurs qui se déclarent à bout, subissant la loi d’élèves caïds qui n’hésitent pas à se féliciter sur les réseaux sociaux d’avoir maltraité leur professeur. Cela semble un fait : l’autorité professorale s’est réduite comme peau de chagrin au fil des années et les enseignants semblent crier dans le vide. Le vice-président de la branche éducation CFE-CGC et professeur de philosophie René Chiche s’interrogeait déjà en octobre 2018 : «Pourquoi les élèves respecteraient les professeurs alors que ces derniers ne sont respectés ni par leur hiérarchie (qui se retourne contre eux au moindre incident), ni par les parents d’élèves professionnels (qui veulent les mettre au pas), ni par leurs ministres ?»

Pourquoi les élèves respecteraient les professeurs alors que ces derniers ne sont respectés ni par leur hiérarchie (qui se retourne contre eux au moindre incident), ni par les parents d’élèves professionnels (qui veulent les mettre au pas), ni par leurs ministres ? #PasDeVague !— René Chiche (@rene_chiche) 22 octobre 2018

En mars 2019, une enquête de la Fédération des autonomes de solidarité laïque (FAS), un réseau militant étudiant «le climat scolaire», dévoilait que l’ensemble des violences contre les professeurs aurait augmenté de 7% en 2018 (en se basant sur leur nombre d’adhérents, soit 480 000). Les insultes, menaces et propos diffamatoires représenteraient les principaux conflits rencontrés à l’école.

Des professeurs victimes de parents

Dernièrement, le suicide de l’enseignant Jean Willot, 57 ans, a également suscité beaucoup d’émotion dans le monde scolaire. Près de 2 000 personnes avaient d’ailleurs marché le 31 mars dans les rues d’Eaubonne, dans le Val-d’Oise, en hommage à celui-ci.
Lire aussi #PasdeVague : après Créteil, un nouveau cas de braquage à l’école révélé

Jean Willot, 57 ans, s’est donné
la mort mi-mars après avoir appris le dépôt d’une plainte contre lui par
une mère de famille pour violences aggravées sur un enfant. Après cet
événement dramatique, le ministre de l’Education nationale Jean-Michel
Blanquer a reconnu un «phénomène de judiciarisation des relations
sociales, et de consumérisme vis-à-vis de l’école», son ministère
soutenant par ailleurs à l’AFP «que l’activation de la menace était plus
fréquente qu’avant».

«Dans mon école, on s’est tous fait agresser
au moins une fois par un parent», témoignait alors cette directrice
d’école de l’académie de Montpellier, interrogée en avril par l’agence
de presse française. Julia (prénom modifié), professeure en maternelle
dans une école du 18e arrondissement de Paris, semble aussi en attester,
toujours auprès de l’AFP : «C’est devenu une menace assez fréquente
depuis quelques années. Par exemple, il y a quelques semaines, le père
d’un élève, griffé par un autre, m’a hurlé dessus au téléphone en me
jurant qu’il allait porter plainte contre l’école et contre moi».
Elle déclare s’être sentie «écœurée» car elle estime «se donner beaucoup
de mal» pour cet élève.

Le temps des hussards noirs de la
République est-il révolu ? Au cœur du système scolaire d’aujourd’hui,
les professeurs demandent désormais le simple droit au respect.

Bastien Gouly

Lire aussi : Grèves et boycott des examens : les Stylos rouges défient le gouvernement




L’avènement de la technologie qui détruit la vérité

[Source : Réseau International]

par Paul Craig Roberts

Tyler Durden sur Zero Hedge
rapporte que la capacité à falsifier la réalité augmente à pas de géant.
Les geeks insouciants ont maintenant développé une technologie qui rend
la fausse réalité impossible à distinguer de la vraie réalité :

« Je ne pense pas que nous soyons bien préparés du tout. Et je ne pense pas que le public soit au courant de ce qui arrive« , a déclaré le président du Comité du Renseignement de la Chambre des Représentants.

Il discutait des
progrès rapides de la technologie de synthèse. Cette nouvelle capacité
de l’Intelligence Artificielle permet aux programmeurs compétents de
créer de l’audio et de la vidéo de n’importe qui disant absolument
n’importe quoi.

Les créations sont
appelées « deepfakes » et aussi scandaleuses soient-elles, elles sont
pratiquement impossibles à distinguer de la réalité.

A peine nous
étions-nous adaptés à un monde où notre réalité semblait fausse, que les
choses qui sont fausses sont devenues notre réalité.

« Nous sommes dépassés« , a déclaré un expert en criminalistique numérique de l’Université de Berkeley, « le
nombre de personnes travaillant actuellement sur la vidéo-synthèse est
100 fois supérieur à celui des personnes travaillant sur la détection
des deepfakes
« …

Déjà deux tiers des
Américains disent que les images et les vidéos altérées sont devenues un
problème majeur pour comprendre les évènements fondamentaux de
l’actualité.

Les chercheurs en
désinformation mettent en garde contre une « apathie croissante de la
réalité », où il faut tellement d’efforts pour distinguer le réel du
faux qu’il suffit d’abandonner et de se fier à ses instincts de base,
ses préjugés tribaux et ses impulsions. Immergés dans les tromperies de
nos leaders, nous en arrivons à ne croire en rien. Deux pétroliers
s’enflamment, de la fumée s’échappe.

À l’image, un bateau
suspect des Gardiens de la Révolution Iranienne est apparu sur une
vidéo granuleuse. Les images virales ont inondé les neuf milliards
d’écrans de la Terre. Chaque partie a raconté une histoire différente.
Personne ne savait à qui faire confiance. Les théories du complot ont
comblé le vide, chacun s’accrochant à ce qu’il veut croire le plus.

https://www.zerohedge.com/news/2019-06-16/hedge-fund-cio-i-dont-think-public-aware-whats-coming

Pourquoi les geeks de la technologie
sont-ils fiers de développer une technologie qui rend la vérité encore
plus difficile à trouver ? Qu’est-ce qui ne va pas avec leur nature en
tant qu’humains pour qu’ils créent des méthodes qui détruisent la
capacité de connaître la vérité ? En quoi est-ce différent de libérer
une substance indétectable dans l’air qui anéantit la vie ?

La seule utilisation de cette
technologie est de permettre à la police d’État un contrôle total. Il
est maintenant possible de mettre les paroles et les actes dans la
bouche et les actions de quiconque et d’utiliser les fausses preuves
pour les condamner pour le crime simulé.

Sans vérité, il n’y a pas de liberté, pas de liberté, pas de pensée indépendante, pas de conscience. Il n’y a que La Matrice.

Comment l’Amérique a pu autant se perdre
que des entreprises, des investisseurs et des scientifiques sont
motivés à développer une technologie qui détruit la vérité ? Ces idiots
sans cervelle ne sont-ils pas nos vrais ennemis ?

La chose la plus difficile dans le monde
d’aujourd’hui est d’établir la vérité. C’est ce que j’essaie de faire
pour les lecteurs. Ceux qui dépendent de ce site Web devraient le
soutenir. Ce site a des supporters très fidèles, c’est pourquoi il
existe. Mais il a beaucoup plus d’utilisateurs que de partisans.
L’attitude cavalière de tant de lecteurs envers la vérité n’encourage
pas la survie de la vérité.

Source : The Advent of Truth-Destroying Technology

traduit par Réseau International




Les conseils d’un ancien militaire aux Gilets jaunes : restez toujours collés aux forces de l’ordre

 Source : Chroniques du Yéti

« Le temps est venu de changer de civilisation » Edgar Morin

Les conseils d’un ancien militaire aux Gilets jaunes : restez toujours collés aux forces de l’ordre

 Auteur : Pierrick Tillet

Les conseils d’un ancien militaire aux Gilets jaunes : restez toujours collés aux forces de l’ordre

Dans la série “Comment faire plier Macron”, voici les conseils donnés aux Gilets jaunes par un ancien militaire, Gilet jaune lui aussi, pour faire face aux forces de l’ordre pendant une manifestation.

Ces conseils partent d’un constat (et de la formation du militaire en question) : les forces de l’ordre sont toujours beaucoup moins nombreuses que les manifestants. Le principe, c’est de maîtriser sa peur, de ne pas crier, de ne pas fuir devant eux, mais de leur coller aux basques.

1er conseil : rester groupés et toujours collés aux forces de l’ordre

Vous leur coupez leur élan pour charger ; il leur sera beaucoup plus difficile de vous frapper, de vous repousser ; en corps à corps, ils ne pourront pas se servir de leurs grenades de désencerclement, de leur LBD 40, ni de leurs canons à eau.

2e conseil : rester pacifiques

Ne cherchez pas à rendre coups pour coups, ça ne sert à rien. En restant collés aux policiers, vous prendrez certes quelques coups de matraques ou jets de gaz lacrymo, mais bien moins grave que de recevoir des grenades ou une charge de CRS lancés. Le gaz ne tue pas, il est juste incapacitant. Et les policiers le respirent aussi (ils sont même entraînés pour ça).

3e conseil : déstabiliser les policiers et les médias en restant obstinément amicaux

Restez amicaux en toutes circonstances, pour déstabiliser les policiers qui sont des types comme vous, et les médias qui ne pourront plus rien dire contre vous.

« Faites-leur un câlin, aux flics, ils vont être étonnés. Au lieu de leur crier dessus, criez-leur “on vous aime, on vous aime”. Ils ne pourront plus vous taper dessus. Ni les médias vous accuser de violence. »

4e conseil : venir collectivement au contact de tout manifestant pris à partie par les forces de l’ordre (plutôt que de filmer à distance)

Trop de manifestants pensent qu’il est utile de filmer les agressions contre des manifestants isolés agressés par les forces de l’ordre. Ce faisant, ils restent à distance et passifs, laissant la victime à son triste sort. Oubliez vos appareils photos, foncez et venez au contact pour protéger votre camarade. Il restera toujours assez de caméras pour filmer.

Pour finir, le conseil des conseils :

« Il faut montrer le contraire de ce que les médias et les politiciens attendent ([Ce qu’ils attendent est] : un dérapage total, un flic qui se fasse blesser avec une arme blanche, un pistolet ou une grenade, pour légitimer la violence totale). »




Gilets jaunes : Le RIC ou la «parabole des aveugles»

[Source : Mondialisation.ca]

Voir aussi :

Gilets jaunes : Le RIC ou la «parabole des aveugles».

Par Jean-Claude Paye

La question de la représentation est devenue centrale dans le
discours des gilets jaunes, alors qu’au départ, seules des
revendications salariales, la défense du pouvoir d’achat, (« pouvoir
remplir le frigo »)  étaient émises par les manifestants. Le Référendum
d’Initiative Citoyenne s’est progressivement imposé à travers les
médias. Ainsi, le pouvoir est parvenu à occulter les priorités des
manifestants, en faisant de la représentation la condition pour pouvoir
entendre leurs voix.

S’opère ainsi une opération de déplacement, de la lutte salariale à
une demande de réforme de légitimation du pouvoir. Le déplacement, en ce
qui concerne la nature des revendications, permet un renversement de
celles-ci en leur contraire. Elle permute une lutte sur le salaire, une
lutte politique qui s’attaque directement aux nouveaux mécanismes
d’exploitation, en une revendication de réforme de l’État qui, en
ouvrant la possibilité à un renforcement du pouvoir, vide le caractère
de contestation  sociale du mouvement.

Résultat de cette double opération, de déplacement et de
renversement, le RIC occupe la place du fétiche, d’un objet partiel se
substituant au tout. C’est un vide que peut remplir le pouvoir, selon
les nécessités du moment et l’évolution du rapport de forces. Le RIC
devient une opération de fusion avec les institutions, qui empêche toute
séparation d’avec celles-ci et s’oppose à tout procès de luttes de
classes.

Le  rapport entre les gilets jaunes et le pouvoir est l’envers
d’Oedipe et le Sphinx, relaté par la mythologie grecque. Ici, c’est le
mouvement social qui se précipite dans le vide, car, en acceptant de se
placer sur le terrain du pouvoir, il ne peut répondre à l’ injonction :
qui es-tu ? qu’en se déniant lui-même, en affirmant « nous sommes le
peuple », alors que leur unité était basée sur une lutte contre la
sur-exploitation, sur la réponse à la seule question recevable par le
mouvement : « que voulons-nous ? » : « des sous ! ».

Le RIC, une revendication « embarquée »

La revendication d’un Référendum d’Initiative Populaire était restée
marginale jusqu’à la mi-décembre 2018. Ensuite, elle a été présentée
comme l’axe central de la lutte des gilets jaunes. Dans les faits, le
RIC a été d’avantage mis en avant par les médias que par les
manifestants eux-mêmes qui, le plus souvent, se limitent à revendiquer
cette réforme, sans lui donner de contenu, comme si le mot lui-même
était synonyme de démocratie. En conséquence, pour le patronat et le
gouvernement, le RIC présente l’avantage de reléguer au second plan les
revendications initiales, totalement inacceptables, portant sur la
revalorisation des salaires minimaux et sur la baisse du prix des
carburants, in fine sur la valeur de la force de travail.

Parallèlement, les médias ont fait connaître au grand public Etienne
Chouard, porteur emblématique du « référendum d’initiative citoyenne ».
Cette initiative a déjà été immédiatement reçue favorablement par le
gouvernement. Le premier ministre, Edouard Philippe, a tout de suite
exprimé le 17 décembre 2018, dans un entretien aux Echos, : « Je ne vois pas comment on peut être contre son principe ».
Ensuite, fût installée une division des rôles entre le premier ministre
et le président, l’un et l’autre alternant le rejet et l’ouverture.

Finalement, le président Macron, après avoir renouvelé sa défiance
vis à vis du « RIC », un dispositif de démocratie directe qui « peut
nourrir la démagogie » et risque de « tuer la démocratie
représentative,[1] » a ensuite laissé entendre qu’il pourrait se
convertir à l’idée d’un référendum, son premier ministre émettant alors
d’avantage de réserves [2] .

L’adoption du référendum d’initiative citoyenne commence à faire son
chemin dans les arcanes du pouvoir. Terra Nova, think tank de
« centre-gauche », a rendu public une « étude » estimant que le
référendum d’initiative citoyenne est une « procédure légitime ». Tout
le problème serait de circonscrire les « risques » liés à cette réforme
en ajoutant « un temps de réflexion collective.» Une assemblée citoyenne
composée d’une centaine de personnes « tirées au sort » serait chargée
d’évaluer l’impact du scrutin, entre la période de recueil des
signatures et le vote.[3]

Une manœuvre de diversion.

Une discussion centrée sur la proposition du RIC a l’avantage de
faire diversion. Elle est beaucoup moins onéreuse qu’une réponse
positive aux exigences monétaires et salariales. La possibilité
d’organiser des référendums citoyens existe déjà en Suisse et en Italie,
sans que l’organisation du pouvoir en ait été bouleversée, sans que des
classes populaires aient pu effectivement peser sur la politique
gouvernementale.

En ce qui concerne la France, il faut aussi rappeler la saga du
référendum sur le Traité de la Constitution européenne en 2005, qui
malgré le rejet de plus de 54 % des votants s’est terminée plus tard par
la signature du Traité de Lisbonne, texte qui intégrait l’essentiel du
caractère supranational de l’acte précédemment rejeté par les Français.

Le dispositif des référendums populaires, qu’ils soient à
« l’initiative » des pouvoirs constitués ou du « peuple », se sont, le
plus souvent, avérés incapables de peser sur la politique
gouvernementale. Cependant, dans le contexte politique actuel, de
neutralisation du pouvoir législatif par l’exécutif, le RIC pourrait
avoir une influence sur les institutions, mais dans le sens inverse de
celui attendu par ses promoteurs, celui d’un renforcement du pouvoir
présidentiel au dépend du Parlement.

Un renforcement de l’exécutif.

Le 5 février, lors du vote en première lecture de la loi à l’Assemblée nationale « sur la prévention des violences lors des manifestations et sanction de leur auteurs », 50 députés de la majorité se sont abstenus, afin de marquer leur désaccord avec la proposition de loi [4]. Pourtant, le parti gouvernemental a été entièrement construit par le président. Les candidats de la République en Marche à l’élection législative n’ont pas été élus par les bases locales du mouvement, mais désignés, d’en haut, par une commission dont les membres ont été choisis par Emmanuel Macron [5] .

Un Parlement, même avec une majorité caporalisée, peut toujours poser
un problème au pouvoir exécutif. C’est pourquoi ce dernier a
constamment introduit des réformes destinées à neutraliser le travail
parlementaire. Ainsi, les procédures accélérées réduisent déjà
considérablement toute capacité de contestation, en imposant qu’un
projet de loi ne puisse faire l’objet que d’une seule lecture par
chambre du Parlement.

Le référendum d’initiative citoyenne, une réforme qui pourrait
établir une « relation » directe entre le Président et le « peuple »,
pourrait favoriser une présidentialisation accrue du régime politique,
une concentration des pouvoirs encore plus radicale dans les mains de
l’exécutif. Ce que deviendra concrètement le RIC, dépendra de ses
modalités d’applications et surtout, à chaque fois, du rapport de forces
entre ses promoteurs et le pouvoir constitué.

Il n’est pas possible de maintenir en permanence un haut niveau de
mobilisation pour faire passer des réformes, même si le vote est d’abord
un succès pour ses initiateurs. Comme le montre l’adoption du Traité de
Lisbonne, la pression doit être constante, afin que la volonté
populaire soit finalement respectée. Cela suppose un ensemble de
conditions particulièrement favorables, liés à des conditions
historiques limitées.

« L’État du peuple tout entier ».

Les gilets jaunes représentent une partie importante de la
population, mais ils ont des intérêts propres qui ne sont pas ceux de
l’ensemble de la société. Ainsi, l’évocation de la notion de peuple
occulte la spécificité d’un mouvement social, portant des revendications
particulières, opposées aux intérêts patronaux.

La manière dont le mouvement se définit pose problème. Si les
exigences exprimées portent bien sur la question du salaire et du
pouvoir d’achat, les actions sont nommées comme celles d’un mouvement
citoyen. Alors que la question salariale est au centre des
revendications, le patronat se met complètement hors jeu. L’État peut
alors se poser comme le seul interlocuteur des manifestants.

La notion de peuple recouvrerait un agrégat qui comprend quasiment
l’ensemble de population, un rassemblement dont l’unité est présupposée,
du fait qu’il ne comprendrait pas les 1 %, ou les 0,1 % ou même les
0,01 % de « l’oligarchie » financière. Ainsi, ce n’est pas un concept
reposant sur la différence, mais au contraire une catégorie englobante,
dont on déduit l’identité par  une opposition pré-supposée aux
ultra-riches.

Si les classes sociales n’existent que dans leur rapports de luttes,
la notion de peuple, quant à elle, neutralise toute opposition de
classe. C’est une notion psychotique, supprimant la différence et
rejetant toute séparation d’avec les pouvoirs constitués. Ainsi, c’est
une idée  qui a souvent servi de référence idéologique diversifiée, à
une partie de la social-démocratie, à des régimes autoritaires ou à
Joseph Staline qui a même parlé « d’État du peuple tout entier. »

En France, les promoteurs de la notion de peuple font référence à la
révolution de 1789 où le prolétariat urbain a renversé l’aristocratie
avec les armes distribuées par les bourgeois et à qui ils les ont remis,
une fois le travail accompli [6]. Déjà, dans historiographie de la
révolution française, la référence au peuple est un paravent dissimulant
les acteurs réels, tels les prolétariats urbain et agraire. Elle a le
même effet actuellement, au niveau du mouvement des gilets jaunes, de
déni de la composition de classe des manifestants.

Ainsi, disparaît plus de deux siècles d’histoire sociale et
politique, celle des luttes prolétaires, au nom d’une référence
a-historique de peuple, véhiculée non pas par l’histoire réelle, mais
officielle de la révolution française de 1789.

Le RIC, une réforme compatible avec « l’anti-système » macronien.

La mutation de l’organisation du pouvoir, basée sur le RIC, pourrait
suivre les traces des réformes antérieures, celles de « l’anti-système »
macronien, d’une restructuration par le haut du système de la
représentation politique. Son adoption pourrait aboutir à un mode de
gouvernance qui abandonne d’avantage le système des partis et qui, dans
les faits, rejette le politique, c’est dire la reconnaissance des
oppositions de points de vue et d’intérêts, au profit d’une relation
fusionnelle du président et de son peuple.[7] Ainsi, le RIC peut
conduire à un nouveau stade d’une mutation, déjà bien avancée, de
l’exercice du pouvoir d’État, à savoir la fin de toute médiation d’avec
la société civile.

L’élection du président Macron est en elle-même exemplaire de ce
processus. Emmanuel Macron fût élu par une petite minorité de Français,
16,5 % des électeurs inscrits, permettant à son parti d’obtenir 60 % des
sièges à l’Assemblée nationale [8]. Non seulement l’élection, mais déjà
sa candidature à la présidence, pose question. Elle fut déjà envisagée
au niveau d’une réunion du groupe de Bilderberg un an avant son
élection. Son premier ministre y fût aussi présenté quelques mois avant
sa désignation. Cette influence internationale explique pourquoi le
président Macron est largement indifférent aux revendications des
français : il ne leur doit pas son élection.

Ce 5 février 2019, une proposition de loi « anticasseur, » «  visant à
prévenir les violences lors des manifestations et à sanctionner leurs
auteurs [9] », a été adoptée en première lecture à l’Assemblée
nationale. Grâce au soutien du Parti des Républicains, il s’agit d’une
première contre-offensive du pouvoir, couplée à une tentative de
déstabilisation développée sur le mode de la lutte contre
l’antisémitisme.[10]

Pendant longtemps, les gilets jaunes se sont trouvés face à un vide
de pouvoir. Il ne s’agissait pas seulement d’une tactique destinée à
pratiquer une politique de terre brûlée, face à un mouvement social
difficilement contrôlable, mais aussi un élément caractéristique de la
forme actuelle de l’exercice du pouvoir national. Celui-ci vient de
réagir, dans le seul champ qui lui reste disponible, celui de la
provocation idéologique et l’organisation de la répression.

Un État policier.

La répression, subie par les gilets jaunes, est d’un niveau inconnu
en France depuis des dizaines d’années. On dénombre quelques 1 800
condamnations accompagnées de centaines de peines de prison ferme, ainsi
que 1 400 personnes en attente de jugement. Il s’agit pourtant d’un
mouvement social non violent qui n’a aucune capacité, ni volonté, de
menacer l’exercice même du pouvoir. La violence policière est avant tout
« proactive », elle a pour but de créer la peur et de dissoudre
préventivement tout processus de recomposition sociale. Au 15 janvier,
on comptait au moins 1700 blessés, 93 blessés graves dont 13 personnes
éborgnées [11] parmi les manifestants.

Ainsi, tout au long de leurs manifestations, les gilets jaunes ont été confrontés à la seule structure effective de l’État national : la police. Les États membres de l’UE, même de grands pays comme la France, sont aujourd’hui des instances dépourvues de la plupart des prérogatives régaliennes, qu’elles soient politiques ou économiques. La plupart de celles-ci ont été transférés à des instances européennes et internationales. Les politiques économiques et sociales, telles la réforme du code du travail, sont de simples applications de directives de l’UE.
La police devient l’appareil central de l’État national [12] . La prérogative du maintien de l’ordre reste bien de son ressort, contrairement à la guerre, à la monnaie ou à la politique économique. Si à ce niveau, l’État national garde bien une autonomie, elle est relative car étroitement encadré par la structure impériale étasunienne. Depuis une trentaine d’années, les polices européennes ont été structurées directement par le FBI [13] . Non seulement, la police fédérale américaine a organisé les équipes mixtes d’intervention, mais grâce à ses initiatives, elle est parvenue aussi à influencer fortement les législations européennes, tant nationales que communautaires et cela dans les domaines de l’interception des communications, du contrôle du Net, de la création de nouvelles incriminations spécifiant le terrorisme, ainsi que sur les réformes des appareils policiers et judiciaires.

La centralité de l’appareil policier au niveau national a d’abord été
explicite dans des pays ayant abandonné depuis longtemps toute
souveraineté nationale, telle la Belgique. Elle est maintenant organique
à des pays comme la France. Il s’agit là du résultat d’une politique
d’abandon de toute indépendance nationale et d’une intégration accrue
dans l’Empire étasunien.

« La parabole des aveugles ».

Si la police est devenue, en France, le corps central de l’État
national, c’est d’abord comme appareil soumis aux structures impériales.
Cette articulation explique les difficultés rencontrées par les luttes
prolétaires. La gestion de force de travail est internationale et les
luttes restent nationales. L’adversaire est globalement insaisissable.
Face aux gilets jaunes, il n’y a que la police comme représentante d’un
Etat qui a perdu ses prérogatives régaliennes. Les manifestants doivent
faire face à un vide de pouvoir. Ils sont confrontés à un Etat qui
règne, mais ne gouverne pas.

La violence de la police vis à vis des manifestants, ainsi que
l’utilisation massive de la procédure de comparution immédiate, sont
révélatrices de la forme actuelle de l’État, d’un Etat national qui n’a
plus d’autres prérogatives que les fonctions de police et de justice,
cette dernière étant réduite à un simple auxiliaire de l’appareil
répressif. La procédure de « comparution immédiate » est explicite de
cette mutation. C’est donc le droit pénal qui est maintenant au centre
des relations entre le pouvoir et la population.

Actuellement, le droit pénal a acquis un caractère constituant.
Abandonner, comme le demande Etienne Chouard, les revendications
salariales et ne pas faire de la défense des libertés fondamentales un
axe central de lutte , afin de concentrer tous ses efforts sur le RIC,
conduit à l’anéantissement du mouvement. Cela amène à traiter comme
objectif principal, sinon unique, la capacité de transformer un texte
constitutionnel qui n’a plus qu’une place résiduelle dans l’ordre
politique et juridique actuel.  Cette tactique se place hors de toute
réalité effective. Elle conduit à un suicide politique, comme le suggère
notre référence à la peinture de Jerôme Bosh, « La parabole des
aveugles ».

Le RIC  comme substitut à la lutte sur le salaire.

La dissolution de ses revendications propres dans une demande
abstraite de démocratisation de l’État ne peut qu’affaiblir le
mouvement. Cette exigence peut facilement se transformer en son
contraire, en un renforcement du pouvoir exécutif. Le déni de la
composition de classe du mouvement, leur refus de se nommer comme
prolétariat fait qu’ils sont désignés comme peuple, comme base
imaginaire d’une organisation étatique qui les combat.

En effet, la manière dont certains manifestants se définissent pose
problème. Si leurs revendications portent  bien sur la question du
salaire, elle ne se nomment pas comme telles. Elles se présentent pas
comme des actions prolétaires, destinées à défendre la valeur de la
force de travail, mais comme un mouvement « citoyen », se réclamant d’un
État qui est en première ligne dans la baisse du salaire direct et
indirect.

En conclusion, il apparaît que la revendication du RIC repose sur un
double déni de la réalité politique. Elle suppose que l’État national
exerce encore un pouvoir conséquent et que la Constitution en est encore
un vecteur essentiel.

Un déni du caractère politique de la lutte salariale.

C’est aussi un déni du caractère directement politique de la lutte
salariale, qui dans le contexte actuel, affronte globalement une
accumulation du capital basée, non plus principalement, comme dans « les
trente glorieuses », sur l’augmentation de la production de plus-value
relative, mais bien sur une nouvelle croissance de la plus-value absolue
[14].

En occident, donc en France, dans une structure de très faible
croissance, l’augmentation de la productivité du travail n’est plus le
vecteur principal de l’augmentation de l’exploitation, de la hausse du
taux de plus-value, mais bien la baisse des salaires directs et
indirects, ainsi que l’augmentation de la durée et de la flexibilité du
travail.

La lutte sur le salaire devient directement politique, car toute
valorisation de la force de travail remet directement en cause un
système d’exploitation basé essentiellement sur la baisse de la valeur
absolue de la force de travail. La fonction de l’État comme capitaliste
collectif, telles que nous le montre la loi El Khomri et les ordonnances
Macron, est aujourd’hui centrale dans le démantèlement des garanties
permettant aux travailleurs de défendre leurs salaires et leurs
conditions de travail. Toute lutte pour le salaire devient une lutte
directement politique.

Jean-Claude Paye

Notes

[1]Louis Nadau, « Face au RIC , Macron brandit le Brexit », Marianne.net, le 16/1/2019,https://www.marianne.net/politique/face-au-ric-macron-brandit-le-brexit

[2]« Comment Emmanuel Macron prépare un référendum en secret », Le Journal du Dimanche,  le 2 février 2019, https://www.lejdd.fr/Politique/exclusif-comment-emmanuel-macron-prepare-un-referendum-en-secret-3850556

[3]Carole Piquet, « Qu’est-ce que le «RIC délibératif» proposé par Terra Nova ? »,  Le Parisien.fr, le 19 février 2019, http://www.leparisien.fr/politique/qu-est-ce-que-le-ric-deliberatif-propose-par-terra-nova-19-02-2019-8015343.php

[4]« L’Assemblée vote la proposition de loi « anti-casseurs » par 387 voix contre 92 », Europe1.fr, le 5 février 2019,https://www.europe1.fr/politique/lassemblee-vote-la-proposition-de-loi-anticasseurs-par-387-voix-contre-92-3852311

[5]Lire : Jean-Claude Paye, « Que rien ne change pour que tout change », Alter Info, le 8 juin 2017, http://www.alterinfo.net/Que-rien-ne-change-pour-que-tout-change-_a131165.html

[6]Henri Guillemins, « La révolution française (1789-1794)», https://www.youtube.com/watch?v=mh7DWUr_nyA

[7]Jean-Claude Paye, « Macron. La fin du système des partis », Alter Info, le 20 avril 2017, http://www.alterinfo.net/Macron-La-fin-du-systeme-des-partis_a130104.html

[8]Résultats des élections législatives 2017, Ministère de l’Intérieur, https://www.interieur.gouv.fr/Elections/Les-resultats/Legislatives/elecresult__legislatives-2017/(path)/legislatives-2017/FE.html

[9]« Les députés ont voté pour limiter la liberté de manifester », Reporterre.net, le 5 février 2019, https://reporterre.net/Les-deputes-ont-vote-pour-limiter-la-liberte-de-manifester

[10]Bernard-Henri Lévy: « L’antisémitisme, c’est le coeur du mouvement des gilets jaunes », AFP, le 18 février 2019, https://www.lalibre.be/actu/international/bernard-henri-levy-l-antisemitisme-c-est-le-coeur-du-mouvement-des-gilets-jaunes-5c6a69ffd8ad5878f0c92226

[11]« Au moins 93 blessés graves depuis le début du mouvement des Gilets jaunes, 13 personnes éborgnées », RT France, le 15 janvier 2019, https://francais.rt.com/france/57917-au-moins-93-blesses-graves-debut-mouvement-gilets-jaunes-13-personnes-eborgnees

[12] Jean-claude Paye, «  « L’État policier, forme moderne de l’Etat ? L’exemple de la Belgique », Les Temps modernes,, no 605, août-septembre-octobre 1999 et « Vers un Etat policier en Belgique ? », Le Monde diplomatique, novembre 1999, ainsi que Vers un Etat policier en Belgique, 159 p, EPO 1999.

[13]Jean-claude Paye, « Europe-Etats-Unis : un rapport impérial », Le Monde, le 23 février 2004, https://www.lemonde.fr/international/article/2004/02/23/europe-etats-unis-un-rapport-imperial-par-jean-claude-paye_354079_3210.html

[14]L’augmentation de la valeur du capital par la production de plus-value absolue est la forme dominante au 19ieme siècle, avant que les travailleurs aient pu s’organiser massivement. Elle s’effectue par la prolongation de la journée de travail et la réduction des salaires réels. L’augmentation de la plus-value relative s’effectue, quant à elle, par l’accroissement de l’intensité et de la productivité du travail, en s’assurant que l’augmentation des salaires soit inférieure à celle de la productivité.

La source originale de cet article est Mondialisation.ca

Copyright © Jean-Claude Paye, Mondialisation.ca, 2019




Un point de vue suisse sur l’acte IX des Gilets jaunes




Nourrir les Gilets jaunes




Gilets jaunes acte XI à Lyon




Les reportages de Vincent Lapierre, Gilets jaunes acte 10

Gilets jaunes




Nord-américains, Européens : Réveillez-vous bon sang !

[Source : Réseau International]

par Andre Vltchek

Année après année, mois après mois, je vois deux côtés du monde, deux extrêmes qui se déconnectent de plus en plus.

Je vois de grandes villes comme Homs en
Syrie, réduites en horrifiantes ruines. Je vois Kaboul et Jalalabad en
Afghanistan, fragmentées par d’énormes murs de béton destinés à protéger
les armées d’occupation de l’OTAN et leurs pantins locaux. Je vois des
dévastations environnementales monstrueuses dans des endroits tels que
Bornéo en Indonésie, les villes aurifères péruviennes ou les îles
presque inhabitables d’Océanie : Tuvalu, Kiribati ou les îles Marshall.

Je vois des bidonvilles, un manque de
sanitaires et d’eau potable, où les bottes des empires occidentaux ont
écrasé les cultures locales, réduit les gens en esclavage et pillé les
ressources naturelles.

Je travaille sur tous les continents. Je
n’arrête jamais, même quand l’épuisement essaie de m’écraser contre le
mur, même quand je n’ai presque plus de réserves. Je ne peux pas
m’arrêter ; je n’ai pas le droit de m’arrêter, parce que je peux enfin
voir le schéma ; la façon dont ce monde fonctionne, la façon dont
l’Occident a réussi à usurper, endoctriner et asservir la plupart des
pays de ce monde. J’associe mes connaissances et je les publie comme un
« avertissement au monde ».

J’écris des livres sur ce « schéma ». Mon plus complet, jusqu’à présent, étant « Exposer les mensonges de l’Empire« , qui fait 1000 pages.

Ensuite, je vois l’Occident lui-même.

Je viens « parler », au Canada et aux
États-Unis, ainsi qu’en Europe. De temps en temps, je suis aussi invité à
m’adresser au public australien.

L’Occident est si outrageusement riche,
comparé aux continents ruinés et pillés, qu’il apparaît souvent qu’il
n’appartient pas à la planète Terre.

Une promenade paresseuse le dimanche
après-midi à la Villa Borghese à Rome, et une promenade d’horreur dans
le bidonville de Mathare à Nairobi pourraient facilement exister dans
deux réalités distinctes, ou dans deux galaxies différentes.

Même maintenant, après avoir légèrement
mal orthographié « Villa Borghese », mon Mac a immédiatement proposé une
correction. C’est parce que Villa Borghese existe. Par contre,
« Mathare », que j’ai épelé correctement, était souligné en rouge.
Mathare « est une erreur ». Parce qu’il n’existe pas. Il n’existe pas,
bien qu’environ un million d’hommes, de femmes et d’enfants y vivent. Il
n’est pas reconnu par mon MacBook Pro, ni par la grande majorité de mes
lecteurs relativement bien éduqués en Occident.

En fait, la quasi-totalité du monde
semble être une grosse erreur, une non-entité, si on l’observe depuis
New York, Berlin ou Paris.

La Villa Borghese à Rome (à gauche), Mathare : les bidonvilles de Nairobi (à droite)

Je viens parler devant le public occidental. Oui, je le fais de temps en temps, mais de moins en moins souvent.

Franchement, faire face aux foules européennes ou nord-américaines est déprimant, voire humiliant.

Voici comment cela se passe : vous êtes
invités à « dire la vérité », à présenter ce dont vous êtes témoins dans
le monde entier.

Vous vous tenez là, face à des hommes et
des femmes qui viennent d’arriver dans leur voiture confortable, après
avoir bien dîné dans leur maison bien chauffée ou climatisée. Vous êtes
peut-être un écrivain et un cinéaste célèbre, mais vous vous sentez
comme un mendiant. Parce que vous êtes venus parler au nom des
« mendiants ».

Tout est bien poli et chorégraphié. On
s’attend à ce que vous ne montriez rien de « gore ». Que vous ne juriez
pas, que vous ne vous saouliez pas sur scène, que vous ne commenciez pas
à insulter tout le monde en vue.

Ce à quoi vous faites habituellement face est une foule assez dure, ou du moins « endurcie ».

Récemment, dans le sud de la Californie,
lorsqu’un collègue philosophe et ami m’a demandé de m’adresser à un
petit groupe de ses collègues, j’ai vu des gens tapoter sur leur
téléphone portable pendant que je décrivais la situation sur la ligne de
front syrienne, près d’Idlib. J’avais le sentiment que mon récit
n’était rien d’autre qu’une « musique de fond, une musique d’ascenseur »
pour la plupart d’entre eux. Au moins, lorsque je m’adresse à des
millions de personnes dans mes entrevues télévisées, je n’ai pas besoin
de voir le public.

Lorsque vous « parlez » en Occident,
vous vous adressez en fait aux hommes et aux femmes qui sont
responsables, du moins partiellement, des massacres et des génocides
commis par leurs pays. Des hommes et des femmes dont le niveau de vie
est outrageusement élevé, parce que les Autres se font voler, humilier
et souvent violer. Mais leur regard n’est pas humble ; ils vous fixent
avec insistance, attendant que vous commettiez une erreur, pour pouvoir
conclure : « C’est une fausse nouvelle ». Pour eux, vous n’êtes pas un
pont entre ceux qui « existent » et ceux qui « n’existent pas ». Pour
eux, vous êtes un amuseur, un showman, ou le plus souvent : une
nuisance.

Apprendre à connaître la guerre, la
terreur que l’Occident répand, c’est, pour beaucoup de gens dans mon
auditoire, encore un autre type de divertissement de luxe, de haut
niveau, un peu comme un opéra ou un concert symphonique. Si nécessaire,
ils peuvent même payer, bien que la plupart du temps, ils préfèrent ne
pas le faire. Après une expérience titillante, c’est le retour à la
routine, à une vie protégée et élégante. Pendant que vous, le lendemain,
vous prenez souvent l’avion pour retourner à la réalité des Autres, à
la ligne de front, à la poussière et à la misère.

Ils, votre public (mais aussi la plupart
de vos lecteurs) sont venus montrer à quel point ils sont « ouverts
d’esprit ». Ils sont venus « pour apprendre » de vous, « pour
s’instruire », tout en gardant leur mode de vie intact. La plupart
d’entre eux pensent qu’ils savent tout, même sans votre expérience de
première main, ils vous rendent service en vous invitant et en se
traînant jusqu’à une université ou un théâtre ou à n’importe quel
endroit où ils peuvent se retrouver en face de vous. Ils ne sont pas
venus vous soutenir dans votre lutte. Ils ne font partie d’aucune lutte.
Ce sont des gens bons, pacifiques et travailleurs, c’est tout.

Vous savez, comme ces Allemands, à la
fin des années 1930, des gens vertueux et travailleurs. La plupart
d’entre eux aiment leurs animaux de compagnie et recyclent leurs
déchets. Et nettoient même derrière eux au Starbucks.

Il y a quelques jours, nous avons arrêté
le coup d’État au Venezuela. Je dis nous, parce que, bien qu’au fin
fond de l’île dévastée de Bornéo, j’avais donné des interviews à Russia Today, Press TV,
m’adressant à des millions de personnes. Même ici, je n’ai jamais cessé
d’écrire, de tweeter, toujours prêt à tout laisser tomber, juste
prendre l’avion pour Caracas, si on avait besoin de moi là-bas.

Défendre le Venezuela, y défendre la
Révolution, c’est essentiel. Comme il est essentiel de défendre la
Syrie, Cuba, la Russie, la Chine, la Corée du Nord, l’Iran, la Bolivie,
l’Afrique du Sud et les autres nations révolutionnaires et courageuses
qui refusent de se rendre au diktat occidental.

Alors que la bataille idéologique pour
Caracas faisait rage, je me demandais : y a-t-il quelque chose qui
pourrait encore faire bouger l’opinion publique occidentale ?

Sont-ils – Européens et Nord-Américains –
devenus totalement indifférents à leurs propres crimes ? Ont-ils
développé une sorte d’immunité émotionnelle ? Leur état est-il
idéologique ou simplement clinique ?

Nous étions là, au milieu d’un coup
d’État absolument flagrant ; une tentative de l’Occident de renverser
l’un des pays les plus démocratiques de notre planète. Et ils n’ont
presque rien fait pour arrêter le terrorisme perpétré par leurs régimes à
Washington ou à Madrid ! Au moins en Indonésie en 1965 ou au Chili en
1973, le régime occidental a tenté de se cacher derrière de minces
feuilles de figuier. Au moins, tout en détruisant l’Afghanistan
socialiste et l’Union Soviétique communiste en créant les moudjahidin,
l’Occident a utilisé le Pakistan comme mandataire, essayant de
dissimuler, au moins partiellement, son véritable rôle. Au moins, en
tuant plus d’un million de personnes en Irak, il y a eu cette mascarade
et un tas de mensonges sur les « armes de destruction massive ». Au
moins, au moins….

Maintenant, tout est transparent. En Syrie, au Venezuela ; et contre la Corée du Nord, Cuba, l’Iran, la Chine, la Russie.

Comme si la propagande n’était même plus
nécessaire, c’est comme si l’opinion publique occidentale était devenue
totalement obéissante, ne représentant aucune menace aux plans du
régime occidental.

Ou plus précisément, la propagande
occidentale, autrefois très élaborée, est devenue extrêmement simple :
elle répète maintenant des mensonges et la grande majorité des citoyens
occidentaux ne se donnent même pas la peine de se demander ce que leurs
gouvernements infligent au monde. La seule chose qui compte, ce sont les
« questions intérieures », c’est-à-dire les salaires et les avantages
sociaux des Occidentaux.

Il n’y a pas d’émeutes comme pendant la
guerre du Vietnam. Aujourd’hui, les manifestations ne visent qu’à
améliorer le bien-être des travailleurs européens. Personne en Occident
ne se bat pour mettre fin au pillage à l’étranger ou aux attaques
terroristes lancées par l’OTAN contre des pays non occidentaux, ou
contre ces innombrables bases militaires de l’OTAN, contre les invasions
et les coups d’État orchestrés.

Patrouille des forces américaines près de Manbij, Syrie

Je veux connaître les limites de la folie occidentale.

Qu’il y ait folie est indiscutable, mais à quel point est-elle répandue ?

Je comprends, j’ai maintenant accepté le
fait monstrueux que les Français, les Yankees, les Canadiens, les
Britanniques ou les Allemands se fichent du nombre de millions
d’innocents qu’ils tuent au Moyen-Orient, en Asie du Sud-Est, en Afrique
ou dans des « endroits comme ça ». J’accepte qu’ils ne sachent presque
rien de leur histoire coloniale, et qu’ils ne veuillent rien savoir,
tant qu’ils ont du football, beaucoup de viande et 6 semaines de
vacances sur des plages exotiques. Je sais que même beaucoup de ceux qui
peuvent voir les crimes monstrueux commis par l’Occident, veulent tout
mettre sur le dos de Rothschild et de la « conspiration sioniste », mais
jamais sur eux-mêmes, jamais sur leur culture qui s’exprime à travers
les siècles de pillage.

Mais qu’en est-il de la survie de notre planète et de l’humanité ?

J’imagine les yeux de ceux qui assistent
à mes « présentations de combat ». Je leur dis la vérité. Je dis tout
ce que j’ai à dire. Je ne me retiens jamais, je ne fais jamais de
compromis. Je leur montre des images des guerres qu’ils ont déclenchées.
Oui, eux, parce que les citoyens sont responsables de leurs propres
gouvernements, et parce qu’il y a clairement ce qu’on appelle la
culpabilité collective et la responsabilité collective !

Ces yeux, ces visages…. Je vais vous
dire ce que je lis en eux : ils n’agiront jamais. Ils n’essaieront
jamais de renverser leur régime. Tant qu’ils vivent leur vie
privilégiée. Tant qu’ils pensent que le système dans lequel ils sont les
élites, a au moins une chance de survivre dans sa forme actuelle. Ils
jouent sur les deux tableaux, certains luttent verbalement, ils sont
outrés par l’OTAN, par l’impérialisme occidental et le capitalisme
sauvage. En pratique, ils ne font rien de concret pour lutter contre le
système.

Quelle est donc la conclusion ? S’ils n’agissent pas, les autres doivent le faire. Et j’en suis convaincu : ils le feront.

Depuis plus de 500 ans, le monde entier
est en flammes, pillé et assassiné par un petit groupe de nations
occidentales extrêmement agressives. Cela s’est passé pratiquement sans
interruption.

Plus personne ne trouve ça drôle. Là où
je travaille, dans les endroits qui me tiennent à cœur, personne ne veut
de ce genre de monde.

Regardez ces pays qui essaient
maintenant de détruire le Venezuela. Regardez attentivement ! Il s’agit
des États-Unis, du Canada, de la majorité de l’Europe, et surtout des
États sud-américains où les descendants des colonialistes européens
forment la majorité !

Voulons-nous encore 500 ans de cela ?

Les Nord-Américains et les Européens
doivent se réveiller. Même dans l’Allemagne nazie, il y avait des
soldats qui étaient tellement dégoûtés par Hitler qu’ils voulaient le
jeter aux chiens. Aujourd’hui, en Occident, il n’y a pas un seul parti
politique puissant qui pense que 500 ans de pillage colonialiste
occidental sont plus que suffisants ; que la torture dans le monde
devrait cesser, et cesser immédiatement.

Si l’impérialisme occidental, qui est le
plus important et peut-être la seule menace majeure à laquelle notre
planète est actuellement confrontée, n’est pas démantelé de manière
décisive et rapide par ses propres citoyens, il devra être combattu et
dissuadé par des forces extérieures. C’est-à-dire : par ses victimes
anciennes et actuelles.

Source : North American, European Public: Finally Wake Up, Damn It!

traduit par Réseau International




1 million d’enfants se réunissent et méditent pour la paix mondiale en Thaïlande

[Source : Eveil Homme]

Par Eveilhomme

Un million
d’enfants ont rejoint le V-Star Change the World, un événement annuel de
méditation bouddhiste qui s’est déroulé au temple Phra Dhammakaya, près
de Bangkok.

Cette méditation dure un jour et on pense pouvoir changer le monde.

Le projet V
star pour enfants a été lancé dans le cadre du projet de renaissance de
la moralité dans le monde, lancé par l’abbé du temple bouddhiste Wat
Phra Dhammakaya, Luang Phor Dhammachayo.

Dans le
passé, le temple a suscité la controverse, les critiques affirmant que
l’exercice de méditation est simplement un spectacle, d’autres
assimilant ses activités à un culte. Cependant,
le but du projet était de permettre aux écoliers de se réunir et de se
soutenir mutuellement tout en faisant de bonnes actions au quotidien.

Ces enfants
viennent de 7 000 écoles de Thaïlande et de diverses régions du
monde. L’événement a lieu une fois par an et a commencé en 2008. Les
enfants se réunissent dans la prière et la méditation pour exprimer
leurs souhaits de bien-être et de bien-être, dans l’espoir de panser les
plaies de la Terre nourricière causées par l’humanité. Plus les enfants
envoient des vibrations positives dans l’univers, plus l’effet de ce
programme sera important.

La méditation
est un moyen de dissoudre l’ego afin de libérer tout son potentiel. On
croit réveiller la force de vie qui traverse nos corps.

D’un point de
vue scientifique, la méditation augmente l’énergie électromagnétique
générée par le corps humain et améliore ainsi sa fonction.  Comme
tout est constitué d’énergie électromagnétique, un événement de
méditation de masse tel que celui-ci libère facilement des ondes
positives.

En général,
tout effort visant à penser positivement et à souhaiter du bien à chacun
constitue un pas en avant vers un monde meilleur. L’installation
d’enfants dotés de bonnes mœurs et de bonnes valeurs constitue le
meilleur moyen d’élever des adultes positifs et responsables, ce qui
profitera sans aucun doute au monde entier.

Il existe une
règle universelle et si nous nous réunissons tous et travaillons pour
créer ensemble notre réalité, nous pourrons sans aucun doute améliorer
le monde dans lequel nous vivons. D’un monde axé sur l’argent, plein de
corruption, de mal, d’avidité et de divisions, nous pouvons en faire un
endroit paisible où nous pouvons tous vivre dans l’amour et la paix.

Même le changement le plus important et le plus spectaculaire commence en vous.

Nous sommes
simplement illimités et si nous utilisons notre pouvoir pour nous lever
et combattre la négativité, nous trouverons tous la lumière.


Partagé par www.eveilhomme.com. Partage libre en incluant la source et le lien.




Les mystères du Royaume de Shambhala

[Source : Le Savoir Perdu Des Anciens]

Shambhala,
qui est un mot sanskrit signifiant « lieu de paix » ou « lieu de
silence », est un paradis mythique dont parlent les textes anciens, y
compris le Tantra Kalachakra et les anciennes écritures de la culture
Zhang Zhung qui précédaient le bouddhisme tibétain dans le Tibet
occidental. Selon la légende, c’est une terre où seuls les coeurs purs
peuvent vivre, un lieu où règnent l’amour et la sagesse et où les gens
sont immunisés contre la souffrance, le besoin et la vieillesse.

On
dit que Shambhala est le pays aux mille noms. Elle a été appelée la
Terre Interdite, la Terre des Eaux Blanches, la Terre des Esprits
Radieux, la Terre du Feu Vivant, la Terre des Dieux Vivants et la Terre
des Merveilles. Les hindous l’appellent Aryavartha (‘La Terre des
Dignes’) ; les Chinois l’appellent Hsi Tien, le paradis occidental de
Hsi Wang Mu ; et les vieux croyants russes l’appellent Belovoyde. Mais
dans toute l’Asie, il est surtout connu sous son nom sanskrit,
Shambhala, Shamballa, ou Shangri-la.

Shambhala est décrite comme un paradis sur Terre.

La
légende de Shambhala remonte à des milliers d’années, et des références
à la terre mythique peuvent être trouvées dans divers textes anciens.
Les écritures Bön parlent d’une terre étroitement liée appelée
Olmolungring. Des textes hindous tels que Vishnu Purana mentionnent
Shambhala comme le lieu de naissance de Kalki, l’incarnation finale de
Vishnu qui inaugurera un nouvel âge d’or. Le mythe bouddhiste de
Shambhala est une adaptation du mythe hindou précédent. Cependant, le
texte dans lequel Shambhala est discuté pour la première fois en détail
est le Kalachakra.

Le
Kalachakra se réfère à un enseignement ésotérique complexe et avancé
pratiqué dans le bouddhisme tibétain. Le Bouddha Shakyamuni est dit
avoir enseigné le Kalachakra à la requête du roi Suchandra de Shambhala.

Comme
avec beaucoup de concepts duKalachakra, le Shambhala aurait des
significations intérieure, extérieure et alternative. La signification
extérieure comprend l’existence de Shambhala comme un lieu physique,
bien que seul les individus avec un karma approprié pouvaient
l’atteindre et l’expérimenter comme tel. Les significations intérieure
et alternative se réfèrent aux compréhensions plus subtiles de ce que
Shambhala représente pour le corps et l’esprit d’une personne
(intérieure), et durant la pratique de la méditation (alternative). Ces
deux types d’explications symboliques sont généralement transmis de
maître à élève.

Comme
l’a fait remarqué le 14ème Dalaï Lama durant l’initiation au Kalachakra
de 1985 à Bodhgaya,  Shambhala n’est pas un pays ordinaire :

« Bien
que ceux avec une affinité spéciale puisse effectivement y aller par
leur connexion karmique, il ne s’agit pourtant pas d’un lieu physique
que nous pouvons réellement trouver. Nous pouvons seulement dire qu’il
s’agit d’une terre pure, une terre pure dans le monde humain. Et à moins
que la personne en ait le mérite avec l’association karmique
correspondante, personne ne peut y accéder. 
 »

Une représentation bouddhiste de Shambhala du monastère de Sera (collection privée)

La prophétie de Shambhala

Le
concept de Shambhala joue un rôle important dans les enseignements
religieux tibétains, et revient fréquemment dans la mythologie tibétaine
à propos du futur. Le Kalachakra prophétise la détérioration graduelle
de l’humanité alors que l’idéologie du matérialisme se répand à travers
le monde. Lorsque les « barbares », suivant cette idéologie, se sont
unis derrière un roi démoniaque et pensent qu’ils ne restent plus rien à
conquérir, le brouillard se dissipera pour révéler les montagnes
enneigées de Shambhala. Les barbares tenteront de conquérir Shambhala
avec une grande armée équipée d’armes terribles. Le roi de Shambhala
émergera alors de Shambhala avec une grande armée pour vaincre les
« forces obscures » et amener un nouvel âge d’or.

Bien
que le Kalachakra prophétise une guerre future, cela semble apparaître
en contradiction avec les vœux des enseignements bouddhistes
décourageant la violence. Certains théologiens ont ainsi interprété la
guerre symboliquement – le Kalachakra ne parle pas de violence contre
des personnes mais se réfère plutôt à la bataille intérieure du
pratiquant religieux contre les tendance démoniaques extérieures.

La localisation cachée de Shambhala

Au
cours de nombreux siècles, beaucoup d’explorateurs et de chercheurs de
sagesse spirituelle se sont engagés dans des expéditions et des quêtes à
la recherche du paradis mythique de Shambhala. Tandis que beaucoup ont
affirmé y être allé, personne n’a pu encore fournir une preuve physique
de son existence ou n’a pu indiquer sa localisation physique sur une
carte. Beaucoup placent cependant Shambhala dans les régions
montagneuses d’Eurasie.

Les
anciens textes Zhang Zhung ont identifié Shambhala à la vallée de
Sutlej dans le Punjab ou l’Himachal Pradesh en Inde. Les Mongols
identifient Shambhala à certaines vallées du Sud de la Sibérie. Dans le
folklore de l’Altaï, le mont Belukha est vu comme la passe vers
Shambhala. Les érudits bouddhistes modernes  semblent conclure que le
Shambhala est situé dans hauteurs de l’Himalaya dans ce qui semble
maintenant être les montagnes Dhauladhar autour de Mcleodganj. Certaines
légendes avancent que l’entrée de Shambala est cachée à l’intérieur
d’un monastère reculé et abandonné au Tibet, gardé par des êtres connus
comme les gardiens de Shambhala.

Selon les traditions bouddhistes, Shambhala est situé dans les montagnes de l’Himalaya.

Pour
certains, le fait que Shambhala n’ait jamais été retrouvé a une
explication très simple – beaucoup croient que Shambhala se trouve à la
limite même de la réalité physique, comme un pont reliant ce monde à un
au-delà.

Bien
que beaucoup ne considèrent pas Shambhala comme le sujet fantastique du
mythe et de la légende, pour d’autres, une croyance en Shambhala
éveille un désir intérieur qui les pousse à trouver un jour ce royaume
utopique.

Source : Ancient Origins

Traduction : © Le Savoir Perdu Des Anciens




David Icke – La chimie à l’assaut du corps humain Pour la Famille et TOUTES les familles

À partager partout et faire écouter-regarder par la Famille, leur famille, amis, voisins, tous les gens qui n’ont pas le cerveau lobotomisé par les poisons du ciel, de la nourriture, ondes et fréquences nocives, et propagande via médias contrôlés par l’élite. Ce nombre est en grande diminution (ceux qui ont un ADN réfractaire) si on en juge par le résultat des dernières élections. Petit soulagement : l’élection passée le bombardement de fréquences et contrôle mental sera un peu moins fort…

https://youtu.be/ZPMBnYcCvEo



Le Nouvel Ordre Mondial va-t-il gagner ?

Pierre Hillard préface la ré édition du livre de HG Wells « Nouvel ordre mondial ». L’auteur de science fiction est aussi le parrain de nombreux concepts et expressions qui deviendront communes à notre époque.

https://www.youtube.com/watch?v=oGsPApFGmok



LA MAGIE ou L’ART VIBRATOIRE DU CONTRÔLE DES ÉNERGIES !!!

Par cette vidéo, je me propose d’expliquer d’une perspective raisonnée, – en réconciliant mysticisme et science – ce qu’est véritablement la Magie ou l’art vibratoire des énergies par excellence. Et donc de remettre modestement dans le carcan de la vraie science (celle Hermétique) par un exposé (que j’espère le plus juste possible) de ce qu’est la Magie, comment celle-ci fonctionne et pourquoi elle fonctionne ainsi. PS – J’ai effectué une petite erreur que je ne peux que corriger ici : j’ai inversé la fréquence 432 hz et celle 440 hz. C’est l’inverse en réalité.


Je ne représente aucune communauté ni n’appartient à aucun groupe. Je suis simplement un individu libre et indépendant qui est arrivé, à force de recherches et de réflexions, aux conclusions et informations délivrées dans cette vidéo. Je suis donc la seule personne imputable et responsable des théories avancées ici.

https://youtu.be/Pt9hQnegyCM




Serge Petitdemange: La Dette publique (française) N’existe pas!

Publié par infoveritas – Mai 20, 2019 0 1379

Serge Petidemange nous explique comment l’argent est créé virtuellement. En nous diffusant des extraits de vidéos explicatives. Et il conclu que la Dette publique (française) n’existe pas. Elle sera effacée par son mouvement “Renaissance française” précise t-il. L’argent réelle re-créé servira au peuple, notamment aux écoles, hopitaux… et à la diffusion de l’énergie libre!

Beaucoup de françaises et de français ne semblent pas encore conscients de leur condition d’esclavage dans leur beau pays, même s’ils considèrent simplement qu’ils payent « un peu trop » de taxes et d’impôts. La situation est en réalité beaucoup plus grave et ne doit plus être acceptée si l’on souhaite vraiment vivre dans un monde de justice et d’égalité. Serge Petitdemange fait le tour de la question « économique » de notre pays, de notre monde. Il vaut mieux rester assis.

https://youtu.be/a_jqT9Xe4dw



Partage d’outils

Depuis 2015, il existe à Montréal un organisme à but non lucratif dont l’objet est une coopérative ou bibliothèque de partage d’outils. Il s’appelle La Remise. Son site est https://fr-ca.facebook.com/LaRemiseBiblidoutils/

Voir aussi : 1er anniveraire de La Remise




Construction écologique

Quelques exemples et informations :

Écohabitation

Terre vivante / Habitat écologique

Urban Éco

ArtCan Construction en chanvre




Missions Apollo : La Russie veut vérifier si le voyage des Américains sur la Lune n’était pas un canular

On ne sait toujours pas comment les astronautes américains ont traversé les ceintures de Van Allen sans aucun signe d’irradiation radioactive ou d’apparition de cancers connexes plus tard dans la vie.

Comme les doutes internationaux entourent les prétentions américaines, diffusées dans le monde entier depuis des années, selon lesquelles les États-Unis auraient débarqué des hommes sur la Lune, le chef de l’agence spatiale russe « Roscosmos » Dmitry Rogozin a proposé à plusieurs reprises de vérifier si les Américains étaient vraiment allés sur la Lune.

Les États-Unis ont affirmé que six missions ont débarqué des hommes sur la Lune, à commencer par celle d’Apollo 11 en juillet 1969, au cours de laquelle Neil Armstrong est apparemment devenu le premier homme à marcher sur la Lune. Apollo 13 devait se poser sur la Lune, mais on a dit qu’il s’était limité à un survol en raison d’un dysfonctionnement à bord du vaisseau spatial. Étonnamment, les neuf missions habitées sont retournées sur Terre en toute sécurité.

Comme l’a rapporté Forbes en 2015, la NASA a publiquement affirmé que « Les États-Unis ne possédaient plus la technologie ou le savoir-faire nécessaires pour renvoyer des astronautes sur la Lune ». Cette affirmation a déconcerté les experts, car il n’y a jamais eu de régression aussi soudaine et massive des connaissances scientifiques dans l’histoire connue. Même l’âge des ténèbres a été un processus qui a pris plusieurs siècles qui ont suivi la période classique se terminant avec Justinien.

Don Pettit NASA : « We dont have the technology to do that anymore, we used to, but we destroyed it. »

Avec ces doutes à l’esprit, et en réponse aux questions des journalistes, Dmitry Rogozin a fait la déclaration suivante lors d’une visite à la société russe Space Systems, avec le président moldave Igor Dodon, rapportée par RIA Novosti.

« Nous nous sommes fixé une telle tâche – y aller pour vérifier : s’ils y ont été ou non… Ils disent qu’ils y ont été, nous allons vérifier. »

Selon Rogozin, aucun pays au monde ne peut maintenant mettre en œuvre un programme lunaire, alors il serait heureux de travailler avec les États-Unis pour étudier le satellite naturel de la Terre, la Lune.

Un peu plus tôt à « Roscosmos », ils ont dit qu’un nouveau programme d’État sur l’exploration de la Lune se matérialiserait bientôt ; les tâches des stations automatiques que la Russie prévoit d’envoyer sur le satellite Terrestre en 2020 seront décrites dans ce programme. Il est également prévu de créer un nouveau vaisseau et de résoudre le problème des radiations, créé par les ceintures Van Allen, pour la sécuritéKristian BirkelandCarl Størmer et Nicholas Christofilos avaient étudié la possibilité de piéger des particules chargées avant l’ère spatiale. Explorer 1 et Explorer 3 ont confirmé l’existence de la ceinture au début de 1958 au temps de James Van Allen à l’Université de l’Iowa.

Selon le concepteur général des complexes habités Evgeny Mikrin, le premier atterrissage des cosmonautes russes sur la Lune n’aura pas lieu avant 2030, une fois que le problème des ceintures de rayonnement Van Allen sera résolu.

Source:  Joaquin Flores / Réseau International via Aphadolie

Vidéo sur : https://stopmensonges.com/missions-apollo-la-russie-veut-verifier-si-le-voyage-des-americains-sur-la-lune-netait-pas-un-canular-video/

 




Il suffit que 3,5% d’une population soit mobilisée pour qu’une lutte non violente renverse un gouvernement

[Source : La relève et la peste]

Il suffit que 3,5% d’une population soit mobilisée pour qu’une lutte non violente renverse un gouvernement

« Ne doutez jamais qu’un petit groupe d’individus conscients et engagés puisse changer le monde. C’est d’ailleurs toujours comme cela que ça s’est passé. » Margaret Mead

4 septembre 2018 – Laurie Debove

L’une est chercheuse en violence politique et résistance citoyenne, l’autre est une experte des mouvements de désobéissance civile. Erica Chenoweth et Maria J. Stephan ont étudié les mouvements civils de lutte non-violente et en sont arrivées à cette conclusion surprenante : il suffit de mobiliser 3,5% d’une population pour qu’une résistance non violente ait gain de cause.

« Pourquoi la désobéissance civile fonctionne »

Alors qu’elle se destinait d’abord à une carrière militaire, la chercheuse Erica Chenoweth (Université de Denver et Harvard Kennedy School) n’aurait pas imaginé co-écrire le livre « Why Civil Resistance Works » (Pourquoi la désobéissance civile fonctionne) durant son parcours professionnel. Suite au défi lancé par Maria J. Stephan, experte en désobéissance civile et directrice du programme d’action non-violente à l’Institut de Paix des Etats-Unis, les deux femmes ont compilé et étudié les campagnes de résistance civile non violente entre 1900 et 2006.

Résultat : ces mouvements ont été deux fois plus efficaces que les protestations violentes durant la même période. Leur livre, publié en 2011, présente les conclusions de leurs recherches : pourquoi la stratégie de lutte non-violente fonctionne mieux, mais aussi pourquoi elle échoue parfois.

L’information la plus marquante de leur travail reste la « règle des 3,5% » :

« Les chercheurs avaient l’habitude de dire qu’aucun gouvernement ne pourrait survivre si 5 % de sa population se mobilisait contre elle. Mais nos données révèlent que le seuil est probablement inférieur. En fait, aucune campagne n’a échoué une fois la participation active et soutenue de seulement 3,5 % de la population – et beaucoup d’entre eux ont réussi avec beaucoup moins que cela. Bien sûr, 3,5% de la population demande une mobilisation qui reste importante. Aux États-Unis, cela signifie presque 11 millions de personnes. » Erica Chenoweth

Chaque mouvement citoyen rassemblant plus de 3,5% de la population était construit autour d’une stratégie de lutte non violente. La chercheuse a déterminé que les individus participant à des campagnes non violentes étaient en moyenne quatre fois plus nombreux que ceux participant à une lutte violente. Ces participants étaient souvent beaucoup plus représentatifs en termes de sexe, d’âge, de race, de parti politique, de classe et de distinctions urbain-rural.

Autrement dit, la stratégie de lutte non-violente permet de dépasser les clivages et de rassembler plus de monde grâce à la pluralité de ses actions : manifestations, boycotts, désobéissance civile, etc. Surtout, les luttes non-violentes ouvriraient la voie à des démocraties durables et pacifiques, comprenant moins de risques de sombrer dans une guerre civile que leurs homologues violentes.

Un propos d’actualité

Bien que leur ouvrage ait été publié en 2011, le propos reste d’actualité alors que le débat prend de l’ampleur au sein des militants environnementaux sur la meilleure stratégie (violente ou non-violente) à adopter pour faire comprendre aux gouvernements l’urgence du réchauffement climatique.

« La non-violence est un jeu entre la force de la contrainte et la force de la persuasion. Il faut perturber les choses pour faire passer un message que les gens ne sont pas disposés à écouter. Mais perturber les choses tout en respectant les personnes pour qu’elles puissent quand même rester à l’écoute ou revenir à l’écoute, qu’il y ait des conditions de dialogue qui puissent être établies ou maintenues. » Jon Palais, Cofondateur d’Alternatiba et d’ANV-COP 21, pour Thinkerview

Car non-violence ne veut pas dire inaction : boycotter, faucher les chaises d’une banque, bloquer un sommet pétrolier, actions locales en fonction des besoins d’un territoire, actions décentralisées… c’est bien d’un passage à l’action dont il s’agit. Récemment, en Arménie, un soulèvement citoyen pacifiste contre la corruption a réussi à détrôner un leader politique qui se maintenait au pouvoir depuis 10 ans, là où une manifestation plus violente avait été sévèrement réprimée par la police en 2008, faisant une dizaine de morts. Le journaliste Vincent Cheynet précise :

« La décroissance commence par le refus de la montée aux extrêmes, elle est une désescalade. Loin d’être un pacifisme angélique, narcissique voire lâche qui refuserait la confrontation, elle commence par le choix courageux de la non-violence. »

En France, suite à la démission de Nicolas Hulot, de nombreux événements s’organisent pour agir en faveur du climat. Serons-nous 3,5% à faire entendre notre voix ?

Image à la une : Benjamin Filarski / Hans Lucas – AFP




Gilets jaunes

Lu sur MSN ce matin :
« Je n’ai jamais vu de ma vie un mouvement soutenu par 84 % des Français », disait sur la chaîne Europe 1 le philosophe Luc Ferry. L’ancien ministre estime que la crise est telle qu’elle justifie la dissolution de l’Assemblée nationale. »
« Marginalisée par ce mouvement spontané qui défie les cadres traditionnels, l’opposition a réagi en rangs dispersés. Les présidents du Rassemblement national, Marine Le Pen, et de la France insoumise, Jean-Luc Mélenchon, ont tous deux réclamé des élections législatives. Le président des Républicains, Laurent Wauquiez, propose, lui, la tenue d’un référendum sur le plan de transition écologique et les hausses de taxes présentés la semaine dernière. »

Moi, je sais pas trop…mais avec 80% de la population qui vivent le ras-le-bol général de l’esclavage de la taxation, il serait vachement temps que le gouvernement soit destitué de ces fonctions. C’est inadmissible de voir que les médias et Macron, souhaitent simplement voir « le mouvement s’éteindre tranquillement ». C’est une preuve formelle que ce gouvernement n’écoute carrément personne. Faudra-t-il se rendre à 100% pour être enfin écouté par ce monstre sanguinaire qui se croise les bras en attendant que son peuple meurt dans les rues ? Franchement inadmissible!

Le côté positif :
« Des gendarmes mobiles retirent à leur tour leurs casques en soutien aux Gilets Jaunes.
A noter que c’est déjà la 7ème fois en 15 jours que des forces de l’ordre montrent leur soutient aux gilets jaunes (voir liens connexes). Par contre, c’est la première fois de la part de la gendarmerie (à ma connaissance). La scène se situe à Longeville-lès-Saint-Avold ou se situe un escadron de gendarmerie mobile. »

A Pau, les policiers enlèvent aussi leurs casques face aux Gilets Jaunes
http://www.fawkes-news.com/…/a-pau-les-policiers…

Même des pompiers tournent le dos à leurs représentants et supérieurs en guise de protestation:

http://conscience-du-peuple.blogspot.com/…/une-scene…




Cellulaire et cerveau font-ils bon ménage ?

[Source : Radio-Canada]

La Vérif : cellulaire et cerveau font-ils bon ménage?

Publié le lundi 5 février 2018

Doigts appuyant sur l'écran d'un téléphone cellulaire.

Un adolescent utilisant un téléphone cellulaire.
Photo : Shutterstock/Champion studio

On consacre en moyenne à son téléphone deux heures et demie par jour. Cela représente 38 jours dans une année et 6 ans et demi d’une vie d’adulte. Comprenons-nous vraiment l’effet des téléphones intelligents sur notre cerveau?

Un texte de Vincent Maisonneuve et Nathalie Lemieux

On utilise le téléphone intelligent pour toutes sortes d’excellentes raisons. La preuve, vous nous lisez peut-être sur votre cellulaire et, pour nous, c’est très bien ainsi!

N’empêche, on commence à peine à mesurer l’impact de ces technologies sur nos vies, nos comportements, notre cerveau et nos rapports avec les autres.

Ce qui se dégage des récentes études scientifiques, c’est qu’une utilisation abusive peut :

  • créer une dépendance
  • changer le fonctionnement du cerveau
  • réduire nos capacités cognitives
  • réduire notre capacité de concentration
  • provoquer de l’anxiété
  • affecter la posture et la respiration
  • affecter la qualité du sommeil

1. La dépendance

En octobre 2016, Frontier Psychiatry publiait une revue des différentes études sur la dépendance au cellulaire. En résumé, il y a un consensus scientifique sur l’existence d’une forme de dépendance au téléphone intelligent.

Cette dépendance peut être associée à des épisodes d’insomnie, de stress, d’anxiété et, dans une moindre mesure, de dépression. Les auteurs vont même jusqu’à prétendre que des similitudes existent entre l’utilisation « problématique » du cellulaire et la consommation de tabac et d’alcool.

2. Changer le fonctionnement du cerveau

Le professeur Hyung Suk Seo, spécialiste en neuroradiologie à l’Université de Corée à Séoul, a utilisé la résonance magnétique pour obtenir un portrait du cerveau d’adolescents accros à leur téléphone mobile. Dr Seo constate qu’une exposition soutenue au cellulaire modifie temporairement le fonctionnement des neurotransmetteurs.

3. Réduire les capacités cognitives

En avril dernier, une étude américaine publiée par l’Université de Chicago démontre que la simple présence d’un téléphone intelligent entraîne chez la plupart des individus une réduction des ressources cognitives disponibles. Depuis 10 ans, le cellulaire nous permet d’avoir le monde au bout des doigts.

Cependant, le fait d’avoir en main notre téléphone intelligent accapare une partie de notre cerveau, laissant ainsi moins de ressources disponibles pour d’autres tâches cognitives. La réduction des capacités cognitives est encore plus marquée chez les utilisateurs qui développent une grande dépendance à leur téléphone.

4. Réduire notre capacité de concentration

Toujours à l’Université de Corée, des étudiants ont été soumis à un exercice pour mesurer l’effet des cellulaires sur leur niveau de concentration. La tâche était simple : appuyer sur une touche lorsqu’une lumière jaune s’allume et ne rien faire lorsque la lumière est verte.

Le groupe A n’avait pas droit au cellulaire. Les participants du groupe B devaient placer leur téléphone derrière eux, à l’abri du regard, mais à portée d’oreille. Pendant l’exercice, les chercheurs ont fait vibrer à deux reprises le téléphone des étudiants du groupe B. Résultat : les étudiants du groupe B ont commis plus d’erreurs.

Un contenu vidéo, précédé d’une ou plusieurs publicités, est disponible pour cet article

Le reportage de Vincent Maisonneuve

5. Provoquer de l’anxiété

La professeure Nancy Cheever de l’Université de la Californie a soumis un groupe d’étudiants à une épreuve en apparence plutôt simple à surmonter. Confinés dans une classe, les étudiants devaient éteindre leur cellulaire et rester assis en silence pendant 60 minutes. Après seulement 10 minutes, les étudiants qui utilisaient le plus leur téléphone au quotidien affichaient un niveau d’anxiété allant de modéré à élevé.

Notez qu’au Québec, un rapport publié par la compagnie Rogers démontre que deux personnes sur trois avouent être démunies dès qu’elles sont déconnectées. Dans les cas extrêmes, certains chercheurs vont jusqu’à qualifier le phénomène de phobie. La nomophobie (No Mobile Phobia) est la peur de ne pas avoir son cellulaire et de manquer quelque chose d’important. Notez cependant qu’il ne s’agit pas d’une phobie reconnue en tant que telle.

6. Affecter la posture et la respiration

En 2016, des chercheurs sud-coréens ont mesuré l’impact du cellulaire sur la posture et la respiration. Les 50 participants avaient tous le même âge, le même poids et la même taille. Ils étaient tous non-fumeurs et en parfaite santé. Les membres du groupe A devaient utiliser leur cellulaire moins de quatre heures par jour.

Ceux du groupe B devaient l’utiliser plus de quatre heures durant la journée. L’étude a démontré qu’une utilisation prolongée du cellulaire avait un effet négatif sur la qualité de la posture et les capacités respiratoires.

7. Affecter la qualité du sommeil

Dans un article consacré au problème de sommeil des étudiants américains publié dans le Journal of the National Sleep Foundation, on apprend que 20 % des jeunes adultes américains affirment se faire réveiller plusieurs fois par semaine par une alerte provenant de leur cellulaire. Quelque 47 % d’entre eux avouent se lever régulièrement la nuit pour jeter un oeil sur leur téléphone.

Un contenu vidéo, précédé d’une ou plusieurs publicités, est disponible pour cet article

Entrevue avec Thierry Karsenti

Ce que recommandent les médecins

Les pédiatres canadiens soulignent que la technologie évolue si rapidement qu’il est difficile d’en mesurer l’effet sur le développement des jeunes enfants. C’est pour cela que les médecins recommandent aux parents de limiter le temps d’écran et, surtout, de donner l’exemple à leurs enfants.

  • Il n’est pas recommandé de laisser les enfants de moins de deux ans passer du temps devant des écrans.
  • Chez les enfants de deux à cinq ans, limiter le temps d’écran à moins d’une heure par jour.
  • Maintenir des périodes sans écran, particulièrement lors des repas familiaux et pour faire la lecture.
  • Éviter les écrans au moins une heure avant le coucher, en raison de leurs effets potentiels sur la suppression de la mélatonine. (La mélatonine est surnommée l’hormone du sommeil. Elle est normalement sécrétée en l’absence de lumière. Elle prévient le corps qu’il est temps de dormir.)



Gilets jaunes : le dessous des cartes

La vidéo suivante  présente une perspective approfondie des tenants et aboutissants du mouvement des Gilets jaunes :

https://youtu.be/J18zukKyDZs

Le présent blogue a traité divers sujets en relation, de près ou de plus loin, avec le contenu de cette vidéo dans les articles suivants qui représentent un complément d’information ou de réflexion :




Le capitalisme, basé sur la production par le besoin et la consommation par le désir

La vidéo suivante (lien ci-dessous « La naissance du capitalisme » — durée 10 minutes) expose de manière simple les fondements du capitalisme :

https://www.facebook.com/MonsieurTroll/videos/1369248453104497/

La conférence complète dont est issue la vidéo dure 1 h 10 mn :

https://www.youtube.com/watch?v=fRV-yo5Ii9E

Voir aussi : Amasser ou créer, Ne plus nourrir la Bête




Des scientifiques expliquent comment le champ magnétique terrestre relie tous les êtres vivants.

Des scientifiques expliquent comment le champ magnétique terrestre relie tous les êtres vivants
Par Jonathan ExoPortail

La science a récemment mis en lumière le fait que ce que nous percevions auparavant comme une aura humaine est une réalité. Tous nos corps émettent un champ électromagnétique, et ce fait joue un rôle très important bien au-delà de ce qui est couramment connu pour comprendre notre biologie, et l’interconnectivité que nous partageons avec toute vie. Par exemple, saviez-vous que le cœur émet le plus grand champ électromagnétique de tous les organes principaux du corps ? Ces champs et les informations qui y sont encodées peuvent changer en fonction de ce que nous ressentons, de ce que nous pensons et des différentes émotions que nous éprouvons. Le cœur envoie même des signaux au cerveau par l’intermédiaire d’un système de neurones qui ont à la fois une mémoire à court et à long terme, et ces signaux peuvent affecter nos expériences émotionnelles. L’information émotionnelle qui est modulée et codée dans ces champs change leur nature, et ces champs peuvent avoir un impact sur ceux qui nous entourent. Comme nous le dit Rollin McCraty, Ph.D. et directeur de la recherche à l’Institut de cardiologie, «nous sommes fondamentalement et profondément liés les uns aux autres et à la planète elle-même».

«Les résultats de la recherche ont montré que lorsque nous pratiquons la cohérence cardiaque et que nous transmettons der l’amour et de la compassion, notre cœur génère une onde électromagnétique cohérente dans l’environnement local qui facilite la cohabitation sociale, à la maison, au travail, en classe etc. Au fur et à mesure que de plus en plus d’individus rayonnent la cohérence du cœur, cela crée un champ énergétique qui permet aux autres de se connecter plus facilement avec leur cœur. Donc, théoriquement, il est possible qu’un nombre suffisant de personnes construisant la cohérence individuelle et sociale puisse réellement contribuer à une cohérence globale qui se déploie.» La citation vient de Deborah Rozman, présidente de Quantum Intech. Nous vivons une époque passionnante en ce qui concerne la science, et bien que la science ne soit pas autant mise en avant et étudiée que nous le voudrions, elle reconnaît que nous faisons tous partie d’un réseau géant de connexions qui, non seulement englobe la vie sur cette planète, mais notre système solaire tout entier et ce qui s’y passe.

Alors, qu’est-ce que la cohérence cardiaque exactement ? Eh bien, cela implique l’ordre, la structure et, comme le dit le Dr Rozman, «un alignement à l’intérieur et entre les systèmes – qu’il s’agisse de particules quantiques, d’organismes, d’êtres humains, de groupes sociaux, de planètes ou de galaxies. Cet ordre harmonieux signifie un système cohérent dont le fonctionnement optimal est directement lié à la facilité et à la fluidité de ses processus.» Fondamentalement, les sentiments d’amour, de gratitude, d’appréciation et autres émotions «positives» n’ont pas seulement un effet sur notre système nerveux, mais ils ont un effet sur ceux qui nous entourent, bien au-delà de ce que nous aurions pu penser auparavant. C’est semblable aux études qui ont été menées sur la méditation de masse et la prière. En ce qui concerne leurs effets sur les systèmes physiques, de nombreuses publications ont donné des résultats statistiquement significatifs. Pour une liste sélective d’articles de revues téléchargeables et révisés par des pairs qui font la synthèse d’études de ce type de phénomènes, publiés pour la plupart au 21e siècle. Vous pouvez les trouver ici en anglais. Un autre point qui illustre l’importance de la cohérence est le fait que plusieurs organisations à travers le monde ont mené des méditations synchronisées, des prières, des expériences d’intention, et plus encore. Un certain nombre d’études ont montré que les méditations collectives, la prière ou l’intention ciblée orientée vers un certain résultat positif peuvent avoir des effets mesurables.
Par exemple, une étude a été réalisée pendant la guerre israélo-libanaise dans les années 1980. Deux professeurs de l’Université Harvard ont organisé des groupes de méditants expérimentés à Jérusalem, en Yougoslavie et aux États-Unis dans le but précis d’attirer l’attention sur la zone de conflit à divers intervalles sur une période de 27 mois. Au cours de l’étude, les niveaux de violence au Liban ont diminué de 40 à 80% chaque fois qu’un groupe de méditation était en place. Le nombre moyen de personnes tuées chaque jour pendant la guerre est passé de 12 à 3, et les blessures liées à la guerre ont chuté de 70 %. (1)

Un autre grand exemple est une étude menée en 1993 à Washington, D.C., qui a montré une baisse de 25 % du taux de criminalité lorsque 2 500 personnes ont médité pendant une période de temps spécifique avec cette intention. «L’énergie de chaque individu affecte l’environnement collectif. Les émotions et les intentions de chacun génèrent une énergie qui affecte le monde. Un premier pas dans la diffusion du stress sociétal dans le domaine mondial consiste pour chacun d’entre nous à prendre personnellement la responsabilité de ses propres énergies. Nous pouvons le faire en augmentant notre cohérence personnelle et en augmentant notre taux vibratoire, ce qui nous aide à devenir plus conscients des pensées, des sentiments et des attitudes que nous nourrissons le champ chaque jour. Nous avons le choix à chaque instant de prendre à cœur l’importance de gérer intentionnellement nos énergies. C’est le libre arbitre ou la liberté locale qui peut créer la cohésion mondiale.» – Rozman (1)

L’Initiative de cohérence mondiale :
L’Initiative de cohérence mondiale est une initiative de coopération internationale visant à activer le cœur de l’humanité et à faciliter un changement dans la conscience mondiale. Son objectif premier est d’inviter les gens à participer en ajoutant activement plus d’amour, de soins et de compassion dans le champ planétaire. La deuxième est la recherche scientifique sur la façon dont nous sommes tous énergétiquement connectés les uns avec les autres et avec la planète, et comment nous pouvons utiliser cette inter-connectivité, qui est très réelle, pour élever notre vibration personnelle afin d’aider à créer un monde meilleur. Les hypothèses des chercheurs et des scientifiques à l’origine de ce processus sont les suivantes :

Les champs magnétiques de la Terre sont porteurs d’informations biologiquement pertinentes qui relient tous les systèmes vivants.
Chaque personne affecte ce champ d’information global. Un grand nombre de personnes qui créent des états cohérents d’amour, de compassion, et d’empathie peuvent créer un environnement plus cohérent qui profite aux autres et aide à compenser les discordes et incohérences planétaires actuelles.

Il existe une boucle de rétroaction entre les êtres humains et les systèmes énergétiques/magnétiques de la Terre. La Terre a plusieurs sources de champs magnétiques qui nous affectent tous. Deux d’entre eux sont le champ géomagnétique qui émane du noyau de la Terre et les champs qui existent entre la Terre et l’ionosphère. Ces champs entourent la planète entière et servent de boucliers protecteurs contre les effets nocifs du rayonnement solaire, des rayons cosmiques, du sable et d’autres formes de météorologie spatiale. Sans ces champs, la glace telle que nous la connaissons ne pourrait exister sur Terre. Ils font partie de l’écosystème dynamique de notre planète.

Pensez à l’état actuel de notre planète. Nous ne sommes certainement pas en cohérence, avec toute la violence, la guerre, la haine et la cupidité qui affligent encore notre planète, nous avons beaucoup de travail à faire. Nous ne savons pas encore comment ces pensées, émotions et sentiments affectent la planète entière, ni quel type d’information ces expériences codent dans des champs électromagnétiques uniques, ni comment elles interagissent avec celles de la Terre. Mais les choses changent. Il y a définitivement un changement chez les gens qui désirent une meilleure expérience ici sur la planète Terre. Ces domaines énergétiques sont connus des scientifiques, mais il y a encore beaucoup d’inconnues. L’activité solaire et les rythmes qui se produisent dans les champs magnétiques de la Terre ont un impact sur la santé et le comportement. Cela est bien établi dans la littérature scientifique.

La littérature scientifique établit aussi fermement que plusieurs rythmes physiologiques et comportements collectifs globaux sont non seulement synchronisés avec l’activité solaire et géomagnétique, mais que les perturbations dans ces champs peuvent avoir des effets néfastes sur la santé et le comportement humains. «Lorsque le champ magnétique terrestre est perturbé, il peut causer des problèmes de sommeil, de la confusion mentale, un manque d’énergie habituel ou un sentiment d’être sur les nerfs ou submergé sans raison apparente. À d’autres moments, lorsque les champs de la Terre sont stables et que certaines mesures de l’activité solaire sont accrues, les gens rapportent des sentiments positifs accrus et plus de créativité et d’inspiration. Ceci est probablement dû à un couplage entre le cerveau humain, le système cardiovasculaire et le système nerveux avec des fréquences géomagnétiques de résonance.» (1)

La Terre et l’ionosphère génèrent des fréquences allant de 0,01 hertz à 300 hertz, dont certaines se situent exactement dans la même gamme de fréquences que celles de notre cerveau, de notre système cardiovasculaire et du système nerveux autonome. C’est une façon d’expliquer comment les fluctuations des champs magnétiques de la Terre et du Soleil peuvent nous influencer. Il a également été démontré que les changements dans ces domaines affectent les ondes cérébrales, le rythme cardiaque, la mémoire, la performance athlétique et la santé en général. Les changements dans les champs de la Terre dus à l’activité solaire extrême ont été liés à certaines des plus grandes créations artistiques de l’humanité, ainsi qu’à certains de ses événements les plus tragiques. Nous savons comment ces champs nous affectent, mais qu’en est-il de la façon dont nous affectons ces champs ? C’est la vraie question. Les scientifiques de l’Initiative de cohérence mondiale croient que parce que les ondes cérébrales et les fréquences du rythme cardiaque se superposent à la résonance du champ terrestre, nous ne sommes pas seulement des récepteurs d’informations biologiquement intelligents, mais aussi des sources d’informations dans le champ global, créant ainsi une boucle de rétroaction avec les champs magnétiques de la Terre. La recherche indique que les émotions et la conscience humaines codent l’information dans le champ géomagnétique et que cette information codée est distribuée au monde. Les champs magnétiques de la Terre agissent comme des ondes porteuses de cette information qui influence tous les systèmes vivants et la conscience collective. Cette recherche, qui en est encore à ses débuts, a de grandes ramifications. Il fera valoir que nos attitudes, nos émotions et nos intentions ont beaucoup d’importance et que ces facteurs dans le domaine de la science immatérielle peuvent affecter toute la vie sur Terre. Une intention cohérente et de coopération pourrait avoir un impact sur les événements mondiaux et améliorer la qualité de vie sur Terre. Pratiquer l’amour, la gratitude, l’appréciation et l’amélioration de soi-même en tant qu’individu est l’une des nombreuses étapes de l’action visant à changer notre planète pour le mieux.

Que pouvons nous faire pour aider ?
Donc, la prochaine fois que vous êtes contrarié, en colère ou frustré, essayez de vous observer et de voir comment vous réagissez. Vous devez faire tout ce que vous pouvez pour vous sentir bien, notamment faire de l’exercice, manger sainement, réduire au minimum le temps consacré à l’électronique, passer du temps avec des amis, des animaux et plus encore. Vous pourriez vous entraîner à être moins critique et à travailler sur vos intentions en déterminant si elles viennent d’un «bon» endroit. Vous pourriez être plus reconnaissant, vous pourriez aider les autres, et vous pourriez traiter les autres comme ils veulent être traités. Il y a un certain nombre d’outils que vous pourriez utiliser, comme la méditation, par exemple, pour vous aider avec ces étapes d’action. En fin de compte, si vous êtes en paix avec vous-même et que vous avez le contrôle de vos émotions, vous aidez la planète et les autres autour de vous. Si vous êtes constamment en colère, que vous faites du mal aux autres ou que vous avez des intentions négatives, vous pourriez faire exactement le contraire.

Source : https://www.collective-evolution.com/2018/11/29/scientists-explain-how-earths-magnetic-field-connects-all-living-systems/ Traduction : ExoPortail




France en ébullition ! Où allons nous ?

[Source : Les moutons enragés]

France en ébullition ! Où allons nous ?

vendredi 4 janvier 2019

Auteur : Voltigeur

Ce n’est qu’une réflexion personnelle et inquiète mais, je la partage avec vous. Peut-être avez vous un avis différent, dites moi. Je me demande chaque jour un peu plus, où va nous mener la politique mondialiste et maintenant totalitaire de Macron. Je vois d’un très mauvais œil, l’intervention de ce que l’on pourrait qualifier à présent de « milice dictatoriale », ces « forces du désordre » à la solde de l’exécutif dont le « méprisant oligarque » a acheté la « fidélité » pour une prime de 300 euros. Jusqu’à quand ? Esaü a bien vendu son droit d’aînesse pour un plat de lentille…

Je leur rappelle qu’il doivent protéger le peuple dont-ils sont issus. Les ordres anticonstitutionnels qu’ils exécutent sans état d’âme, ne contribuent pas à apaiser les tensions croissantes, bien au contraire.

Notre patrie qui se veut le phare des « droits de l’homme et du citoyen », donnant par la bouche de celui-là même qui bafoue ces mêmes droits, des leçons de démocratie à l’international, bascule dangereusement vers un point de non retour. Il n’a pas l’intention de rapatrier nos soldats des théâtres d’opérations extérieures, aurait-il peur que ceux qui défendent sa politique et la France, quitte à y laisser leurs vies, se rendent compte et n’acceptent pas la dictature de ce Napoléon en papier mâché ?

Le grand débat national promis, risque de ne jamais avoir lieu. À chacune de ses interventions, le locataire de l’Élysée, mauvais gestionnaire d’un pays en faillite pour le peuple, mais très lucratif pour ses privilégiés amis, montre sa déconnexion totale de la réalité. Se contentant de poncifs éculés, d’insultes gratuites et infondées envers ceux qui défendent leurs droits fondamentaux et leur légitime volonté à une vie décente.

N’ayant aucun pouvoir pour interpeler ce sourd congénital, je ne peux que rêver qu’il atterrisse et prenne la décision de nous épargner sa désormais polluante présence ainsi que celle de ses sbires, en donnant sa démission volontairement pour éviter un désastre sanglant que personne ne veut, mais que ses agissements dictatoriaux, appellent de plus en plus fortement.

Éteignez vos télé-mensonges consacrées à la gloire de la macronie, vérifiez vos informations, restez calmes et unis, est le vœu pieux que je peux faire, quand je vois circuler les violentes vidéos du Maïdan en Ukraine comme ICI et ce n’est pas la seule, je crains le pire..

Nous sommes à deux doigts du chaos, ce qui c’est passé en Ukraine est toujours en cours. Depuis quatre ans, c’est misère et désolation pour ce pays. C’est ce qui se passera si un évènement de ce type se déclenche chez nous, car le début sera violent mais la fin restera incertaine et sans garantie.

Je peux aisément comprendre la violence due au désespoir, sans pour cela la cautionner, il faut réfléchir à toutes les options. Que les « illettrés », les « ceux qui ne sont rien », les « fainéants », les « profiteurs » et autres « sans dent » fassent fonctionner leurs synapses et connectent leurs neurones en commun, pour écrire une constitution digne de ce nom. L’intelligence n’est pas l’apanage des « énarques » qui nous ont montré leurs pauvres limites et leur indécent « entre-soi » pour mieux nous trahir.

Je ne vous parlerai pas du RIC en toutes matières et sans discussion, ni du référendum pour sortir du guêpier européen mais, cela doit rester notre priorité absolue, sans cela pas d’avenir.

Volti




Voici tout ce qui ne va pas avec le féminisme dominant.

[Source : Le Grand Soir]

Voici tout ce qui ne va pas avec le féminisme dominant.

Auteur : Caitlin JOHNSTONE

Des médias comme MSNBC et Politico ont fait les manchettes enthousiastes avec des titres comme « Le complexe militaro-industriel est maintenant dirigé par des femmes » et « Comment les femmes ont pris le contrôle du complexe militaro-industriel« . Apparemment, quatre des cinq meilleurs « entrepreneurs » de la défense américaine sont maintenant des femmes, dont je ne me donnerai pas la peine d’apprendre les noms ou d’en rendre compte parce que je m’en fiche.

Ces manchettes sont ridiculisées, et à juste titre, par les critiques de l’état d’esprit au sein de l’establishmentet cette auto-parodie caricaturale du libéralisme d’entreprise. Presque tout dans le libéralisme américain se résume en fin de compte à promouvoir le meurtre de masse, l’exploitation et l’écocide à des fins lucratives tout en brandissant des banderoles « Ouais, Vive la diversité ! » pour que la foule du politiquement correct puisse se sentir bien dans sa peau. Mais le fait que ces histoires existent et ont un auditoire illustre les échecs du féminisme dominant.

Beaucoup d’hommes (et parfois des femmes servilement sectaires) aiment se plaindre du féminisme moderne comme si c’était quelque chose qui blesse les hommes, menace les hommes, diabolise les hommes ou les prive de leur place dans la société ou de tout autre prérogative auquel ils auraient droit. Tout cela n’est que bêtise et caprice d’enfant pour la perte de contrôle des hommes sur les femmes, contrôle qu’ils n’auraient jamais dû avoir, pour commencer ; ce sont des maîtres qui se plaignent de perdre leurs esclaves. Ce n’est pas ça le problème du féminisme dominant. Ce qui ne va pas avec le féminisme dominant est parfaitement illustré dans ce défilé médiatique célébrant l’ascension des femmes au sommet de l’industrie la plus dépravée sur terre.Voir l’image sur Twitter

Le problème que le véritable féminisme cherche à résoudre n’est pas celui du nombre de femmes à la tête des entreprises, ni le fait que les Américains ont refusé en 2016 d’élire une femme pour bombarder, exploiter et opprimer. Le problème a toujours été que nous essayons de valoriser les femmes avec un système de valeurs créé par une poignée d’hommes très puissants. En laissant en place le système de valeurs créé par le patriarcat (c’est-à-dire le capitalisme), nous valorisons maintenant les femmes uniquement pour leur capacité à jouer à des jeux d’hommes. Personne n’est jamais devenu milliardaire en étant mère, même la meilleure mère du monde, et personne ne le sera jamais parce que le capitalisme a été conçu par les hommes, pour les hommes, pour valoriser les qualités des hommes. Ce qui a créé un déséquilibre menaçant pour les espèces parce que l’inégalité fait partie intégrante du système. Dans les années 60, lorsque les hommes ont autorisé à contrecœur les femmes à sortir de leurs cages-foyers, ils l’ont fait à la condition de ne pas changer. Les femmes pouvaient participer au jeu, mais ce sont elles qui devaient changer. Comme d’habitude.

Il est intéressant de revenir à des textes précurseurs comme « The Female Eunuch » de Germaine Greer et de voir combien à l’époque les féministes passaient de temps à réfléchir à la façon dont les femmes pouvaient être payées pour le travail domestique et l’éducation des enfants. Il y a cinquante ans, les féministes voyaient bien comment la violence financière sévissait dans le cadre du mariage parce que les femmes ne sont pas payées pour la majorité de leur travail. Ils comprenaient qu’il fallait corriger cela pour que les femmes puissent un jour être vraiment libres. Si vous n’êtes pas payé, vous ne pouvez pas partir, et si vous ne pouvez pas partir, vous êtes un esclave. Aujourd’hui, et malgré tous les acquis du féminisme, si vous osez suggérer que les femmes soient payées pour avoir des enfants, vous serez raillés. A un moment donné, il fut décidé que, d’accord, très bien, vous pouvez être un faux homme si vous le voulez, mais ne vous attendez pas à être valorisée pour autant. Les hommes ont refusé d’accorder de la valeur au travail des femmes, c’est pourquoi la plus grande partie de ce travail est encore essentiellement de l’esclavage. Ce fut une erreur cruciale et menaçante pour la planète.

En refusant de valoriser les femmes et les compétences qu’elles apportent naturellement, l’humanité a continué à ne pas valoriser le méta travail féminin. Nous avons continué à ne pas valoriser la santé de notre environnement, l’état de notre cohésion sociale, la santé mentale des uns et des autres. En refusant d’accorder une valeur absolue à l’environnement, à la santé, à la solidarité, à la redistribution des biens, au recyclage, à la collaboration et au bonheur, nous renforçons tous leurs contraires.

Beaucoup d’hommes rétorqueront qu’ils sont eux aussi esclaves de la corporatocratie, et c’est vrai. C’est ce que vous obtenez lorsque vous ne changez pas un système de valorisation qui a été créé par des propriétaires d’esclaves pour distraire leurs esclaves de les tuer et pour qu’ils continuent à travailler quand même. C’est ce que vous obtenez quand vous insistez pour que tout le monde change pour s’adapter à un système qui a été créé par le pouvoir pour maintenir le pouvoir en place. Nous rions des peuples autochtones qui ont été bernés à céder de vastes étendues de terres en échange d’une poignée de coquillages, alors que nous mêmes aujourd’hui offrons notre travail, nos terres, nos droits et nos libertés en échange d’une poignée de rectangles de papier.

Le vrai féminisme ne soutient pas que le monde serait mieux loti si les femmes dirigeaient ; passer d’un sexe à l’autre ne changerait pas grand-chose tant que le système actuel d’évaluation des valeurs demeurera en place. Le vrai féminisme soutient que toute l’humanité doit changer son système de valeurs pour un système qui récompense le travail féminin autant que le travail masculin, au lieu de récompenser seulement les femmes quand elles réussissent à gravir l’échelle du paradigme patriarcal.

Lorsque des femmes contrôlent le complexe militaro-industriel, ce n’est pas du féminisme, c’est de la masculinité toxique. C’est le fruit du système de valorisation qui pollue notre air, empoisonne notre eau, remplit les océans de plastique, rase les forêts tropicales et nous rapproche de l’Armageddon nucléaire. Le vrai féminisme, c’est se détourner d’un système de valeurs toxiques qui récompense les sociopathes les plus ambitieux, pour aller vers un système qui valorise l’empathie, la collaboration, l’éducation et la paix.

Caitlin Johnstone

Traduction « tant qu’on accordera plus d’importance à ce que l’on a entre les cuisses qu’entre les oreilles… » par VD pour le Grand Soir avec probablement toutes les fautes et coquilles habituelles.

Source : https://medium.com/@caityjohnstone/this-is-is-that-is-that-is-wrong-wi…

URL de cet article 34344 
https://www.legrandsoir.info/voici-tout-ce-qui-ne-va-pas-avec-le-feminisme-dominant.html




176 000€ de salaire pour l’organisatrice du grand débat

[Source : Insolentiae via Les moutons enragés]

« Non, pas ça ! Pas ça ! Pas ça !! 176 000€ de salaire pour l’organisatrice du grand débat !! » L’édito de Charles SANNAT

par Charles Sannat

Mes chères impertinentes, mes chers impertinents,

Vous vous souvenez sans doute de notre jeune candidat à la présidentielle, notre Manu (militari ?), devenu entre-temps notre Jupiter, qui hurlait lors d’un de ses meetings « pas ça, pas ça, pas ça »…

Je dois vous avouer que chaque jour, mes bras tombent un peu plus bas, et quand je vois le salaire de celle qui va animer le débat des pauvres gueux que nous sommes, j’ai envie de hurler « pas ça, pas ça, pas ça »…



J’aurais beau dire que moi, je veux bien leur organiser bénévolement leur grand débat genre… pour le bien commun et dans un objectif de concorde nationale, même gratos, ils ne retiendront pas ma candidature !!!

Je rappelle quand même, à toutes fins utiles, à nos fins limiers du Palais que les gilets jaunes, ils n’ont pas une thune, pas de flouze, de kopecks ou de blé. Pas plus d’oseille ou de fric… Les fins de mois sont difficiles, surtout pendant les 30 derniers jours…

Et vous savez quelle est leur dernière idée géniale ?

Filer 176 000 euros par an, soit presque 15 000 boules par mois, à l’organisatrice dudit débat…

Hahahahahahahahaha !!

Je rigole encore d’une telle finesse dans l’analyse qui a présidé à ces choix financiers.

Tenez, lisez et pincez-vous pour y croire :

« La lettre A révèle en effet que Chantal Jouanno va percevoir 176 000 euros de salaire en 2019 pour son poste de présidente de la Commission nationale du débat public, soit une rémunération mensuelle brute de 14 666 euros. C’est donc presque autant qu’Emmanuel Macron et Édouard Philippe, qui perçoivent tous deux des salaires de 15 140 euros bruts par mois à l’Élysée et Matignon. Et c’est plus que les émoluments des membres du gouvernement puisque les ministres touchent 10 093 euros par mois et les secrétaires d’État, 9 559 euros. »

Heu, Monsieur le Président, là, va y avoir un gros malaise !!!

Bon, j’imagine déjà la gueule de la première réunion… « Et toi, avec tes 15 000 boules par mois, tu comprends quoi à ma vie »… Et encore, là, je viens de vous faire une version très soft et politiquement correcte.

De vous à moi, mes copains normands utilisent un vocabulaire disons, comment dire, nettement moins « rond » et susceptible de choquer profondément et durablement cette gente dame qu’est la dame Chantal.

C’est plus « rural », plus direct quoi… voyez… genre noms d’oiseau, machin toussa… L’avantage, c’est qu’au moins vous savez à quoi vous attendre, et que quand le gus en face de vous n’est pas content, eh bien… vous le comprenez sans ambiguïté !!

Pour autant, il ne faut pas que les bobos parisiens réduisent le campagnard à un être bourru ! À la campagne, on reste des gens sympas et très accueillants et même que l’on sait être polis aussi. Je dirais même qu’il y a un côté « vieille France » où la politesse tient une place que l’on a perdue de vue dans les grandes villes où tout se vaut et où plus grand-chose n’a de valeur. C’est aussi le choc de ces deux mondes devenus radicalement différents.

Croyez-moi, la Chantal, il ne faut surtout pas l’envoyer dialoguer avec les gilets jaunes fauchés et gagnant 800 euros par mois, parce que là, ils ont les crocs… Ils sont peut-être sans dents, mais avec beaucoup de mordant, et il est bien sûr évident que cela va très mal se passer !!

Celui qui animera le grand débat doit évidemment le faire sans émoluments, sans salaire, sans gagner quoi que ce soit, et cela ne peut être qu’un engagement volontaire avec uniquement le remboursement des frais (et pas pour 200 euros la note de resto !!).

Je me demande quand même à quoi ils pensent en hauts lieux !

Déjà que ce grand débat part très mal, il ne manquait plus que ce genre d’âneries et là encore, je suis aimable, parce que franchement, de vous à moi, là on atteint le niveau compétition olympique en connerie.

15 000 boules par mois pour aller débattre avec des gilets et des « gillettes » qui se débattent dans la précarité financière chaque jour… c’est du suicide politique en direct !

Faut vraiment être très, très crétin.

C’est confondant.

Consternant.

Les mots me manquent.

Pourtant, il faut apaiser les maux et pour cela, il faut parler avec les mots, plus qu’avec les poings.

La violence survient quand les mots ne sont plus suffisants, quand les mots ne sont plus entendus.

Nous sommes dans un moment où il ne faut pas mettre d’huile sur le feu, où il faut savoir raison garder et garder raison.

Se garder des outrances et tenter de dialoguer autour des complexités et des nécessités de la gestion de notre pays.

Il ne faut plus tenter « d’endoctriner » le citoyen, mais l’inciter à débattre à nouveau, à échanger. Il faut se hurler dessus s’il le faut, se crier nos désaccords ou brailler sur nos différences, on peut même s’invectiver et, pourquoi pas, s’insulter sur un plateau !

Cela ferait tellement de bien à tout ce pays qui s’asphyxie de voir la pensée étouffée depuis trop d’années, et si meugler fait mal aux oreilles, c’est nettement mieux que de nous entre-tuer dans les rues.

La réponse est politique. La réponse est démocratique.

Dans le contexte épidermique actuel, on ne fait pas mener un débat par une personne qui gagne 15 000 euros par mois… Qui aura le courage de prévenir le président ?

Mais quand j’entends ce que j’entends et que je vois ce que je vois, j’ai raison de penser ce que je pense, à savoir qu’il y a de quoi être inquiet.

Il est déjà trop tard, mais tout n’est pas perdu. Préparez-vous !

Charles SANNAT

« Insolentiae » signifie « impertinence » en latin
Pour m’écrire charles@insolentiae.com
Pour écrire à ma femme helene@insolentiae.com

Vous pouvez également vous abonner à ma lettre mensuelle « STRATÉGIES » qui vous permettra d’aller plus loin et dans laquelle je partage avec vous les solutions concrètes à mettre en œuvre pour vous préparer au monde d’après. Ces solutions sont articulées autour de l’approche PEL – patrimoine, emploi, localisation. L’idée c’est de partager avec vous les moyens et les méthodes pour mettre en place votre résilience personnelle et familiale.

« À vouloir étouffer les révolutions pacifiques, on rend inévitables les révolutions violentes » (JFK)

« Ceci est un article ‘presslib’, c’est-à-dire libre de reproduction en tout ou en partie à condition que le présent alinéa soit reproduit à sa suite. Insolentiae.com est le site sur lequel Charles Sannat s’exprime quotidiennement et livre un décryptage impertinent et sans concession de l’actualité économique. Merci de visiter mon site. Vous pouvez vous abonner gratuitement à la lettre d’information quotidienne sur www.insolentiae.com. »




L’arnaque de la fausse panique de « La Guerre des Mondes »

L’arnaque de la fausse panique de « La Guerre des Mondes »

Un auteur invité de Miles Mathis revient sur
cette entourloupe de 1938, où le jeune Orson Welles récite un extrait du
roman de H.G. Wells, célèbre auteur de science-fiction (mais aussi d’un
livre intitulé « Le Nouvel Ordre Mondial »…). Si vous souhaitez écouter
ce « monument » radiophonique, je vous mets le LIEN vers une vidéo.

La Guerre des Mondes
Un nouveau regard sur une ancienne arnaque

Par les Self-Righteous Brothers
Traduit par Apolline

« Ce n’était qu’une tempête dans un verre d’eau »
– Jack Parr

Vous vous souvenez peut-être de la légendaire adaptation radio
par Orson Welles du roman de H.G. Wells, La Guerre des
Mondes
, diffusée dans la soirée du 30 octobre 1938 sur CBS avec
la troupe du théâtre Mercury. L’émission a acquis sa célébrité
en causant une panique générale en Amérique car les auditeurs ont
cru à un réel compte-rendu d’invasion extraterrestre – ou pour le
moins nazie – dans le New Jersey. Cet événement perdure à ce
jour comme le testament du pouvoir des médias de masse à nous
mystifier. Et c’est exact, mais pas de la manière dont vous pourriez
le penser.

Voyez-vous, les médias – PBS et Radiolab inclus – continuent
de se focaliser sur « l’hystérie collective » catalysée par
l’émission de Welles, comme si cela démontrait le pouvoir
des médias. Dans cette interprétation toujours en vogue, les
citoyens américains des années 1930 nous apparaissent comme un
troupeau naïf de gogos abrutis alors que nous, habitants éclairés
de l’Amérique du 21ème siècle, affirmons notre avance et
supériorité sur nos ancêtres moutonniers. Comme ils ont été
stupides, ces millions d’Américains, d’avoir cru à une invasion
martienne en l’entendant simplement à la radio ! Jamais nous ne
serions tombés dans ce panneau, disons-nous.

Mais c’est nous qui sommes les dindons de la farce car nous
continuons de croire à une hystérie collective qui ne s’est jamais
produite. Wikipédia l’admet dans le tout premier paragraphe de sa
page sur l’événement :

L’épisode devint célèbre pour avoir entraîné une panique
chez les auditeurs mais l’ampleur de cette panique est discutée car
le programme n’a eu que relativement peu d’auditeurs.

Un exposé de Slate en 2013 déclare carrément :

La prétendue panique a été si minime qu’elle en fut
pratiquement non mesurable lors de la nuit de l’émission… Presque
personne n’a été dupe de la radiodiffusion de Welles.

Autant pour nous qui nous croyons supérieurs à nos parents. Il s’avère que nous sommes bien plus crédules qu’eux.

En fait, d’après une remarque ultérieure de Frank Stanton, président de CBS, il n’y eut presque personne à écouter l’émission cette nuit-là. Ce qui contredit directement une étude de l’événement, publiée en 1940 par Hadley Cantril, professeur à Princeton, qui calcula que 6 millions de gens avaient écouté l’émission et que 1,7 million d’entre eux avaient cru à de vraies informations. On penserait qu’une étude publiée quelques années après et sortie d’une université si renommée serait quelque peu plus objective que les compte-rendus immédiats, mais des historiens ont conclu plus tard que l’étude de Cantril présentait de « sérieuses failles ». Elle était en fait totalement bidon. Cantril n’avait pas fait la distinction entre les personnes interrogées qui croyaient l’événement réel et celles qui savaient que c’était fictif et il ne fit que regrouper dans ses résultats tous les gens sondés qui disaient avoir été « excités », « perturbés » ou « effrayés » dans la catégorie des « paniqués ». « Paniqués » est un mot qui prête délibérément à confusion car il implique de croire à une chose réelle – sinon, pourquoi paniquer ?

Je ne vous ai rien appris jusqu’ici qui ne soit déjà connu. Vous pouvez lire tout ceci sur Wikipédia ou sur l’article de Slate ou à des dizaines d’autres endroits. Ce que vous ne lirez pas ailleurs, c’est que l’intégralité de l’événement a été mis en scène – pas seulement l’émission, mais également la fabrication d’une panique collective dans les journaux, la réaction de Welles aux faux compte-rendus et la couverture médiatique de Welles en réponse à ces compte-rendus. L’ensemble était prévu comme un test ; ils voulaient évaluer s’il était faisable de convaincre le public d’un événement à grande échelle qui ne s’était pas produit. Souvenez-vous que nous étions en 1938. L’Amérique était sur le point d’entrer en guerre, où un grand nombre de fausses morts, de faux bombardements et autres atrocités ont été mis en scène. Suite : http://bistrobarblog.blogspot.com/2018/12/larnaque-de-la-guerre-des-mondes.html#more




Le champ magnétique terrestre fait des siennes et les géologistes ne savent pas pourquoi

Le champ magnétique terrestre fait des siennes et les géologistes ne savent pas pourquoi

Le pôle nord
magnétique de la Terre s’est éloigné du Canada en direction de la
Sibérie, entraîné par la fonte de fer liquide au cœur de la planète. Le
pôle magnétique se déplace si rapidement qu’il a contraint les experts
en géomagnétisme du monde à faire un geste rare: le 15 janvier, ils
mettront à jour le modèle magnétique mondial, qui décrit le champ
magnétique de la planète et qui sous-tend toute la navigation moderne,
les systèmes de gestion des navires en mer aux cartes Google Maps sur
les smartphones.

La
version la plus récente du modèle est parue en 2015 et devait durer
jusqu’en 2020, mais le champ magnétique change si rapidement que les
chercheurs doivent maintenant le corriger. «L’erreur augmente
constamment», déclare Arnaud Chulliat, géomagnétiste à l’University of
Colorado Boulder et aux centres nationaux d’information sur
l’environnement de la NOAA (National Oceanic and Atmospheric
Administration).

Le problème
tient en partie au pôle en mouvement et en partie à d’autres changements
au plus profond de la planète. Le barattage de liquide au cœur de la
Terre génère la majeure partie du champ magnétique qui varie avec le
temps, à mesure que les flux profonds changent. En 2016, par exemple,
une partie du champ magnétique s’est temporairement accélérée, en
profondeur sous le nord de l’Amérique du Sud et dans l’est de l’océan
Pacifique. Des satellites tels que la mission Swarm de l’Agence spatiale
européenne ont suivi ce changement.

Au début de 2018,
le modèle magnétique mondial était en difficulté. Des chercheurs de la
NOAA et du British Geological Survey d’Edimbourg vérifiaient
annuellement dans quelle mesure le modèle captait toutes les variations
du champ magnétique terrestre. Ils se sont
rendus compte que c’était tellement imprécis que c’était sur le point de
dépasser la limite acceptable d’erreur de navigation.

Pôle errant

«C’était une
situation intéressante dans laquelle nous nous sommes retrouvés»,
déclare Chulliat. « Que se passait-il? » La réponse est double, a-t-il
déclaré le mois dernier lors d’une réunion de l’Union géophysique
américaine à Washington DC.

Tout d’abord,
l’impulsion géomagnétique de 2016 sous l’Amérique du Sud est arrivée au
pire moment possible, juste après la mise à jour de 2015 du modèle
magnétique mondial. Cela signifiait que le
champ magnétique avait vacillé juste après la dernière mise à jour,
d’une manière que les planificateurs n’avaient pas anticipée.

Deuxièmement, le mouvement du pôle magnétique nord a aggravé le problème. Le pôle se promène de manière imprévisible,
ce qui fascine les explorateurs et les scientifiques depuis que James
Clark Ross l’a mesuré pour la première fois en 1831 dans l’Arctique
canadien. Au milieu des années 90, il a pris de la vitesse, passant d’environ 15 kilomètres à environ 55 kilomètres par an.
En 2001, il était entré dans l’océan Arctique – où, en 2007, une équipe
comprenant Chulliat avait atterri sur la glace marine pour tenter de
localiser le pôle.

En
2018, le pôle a franchi la ligne de date internationale dans
l’hémisphère oriental. Il fait actuellement un pas en avant vers la
Sibérie.

La géométrie du champ magnétique terrestre amplifie les erreurs du modèle aux endroits où le champ change rapidement, comme le pôle Nord. «Le fait que le pôle avance rapidement rend cette région plus sujette à de grosses erreurs», déclare Chulliat.
Pour réparer le modèle magnétique mondial, lui et ses collègues l’ont alimenté sur trois années de données récentes, y compris l’impulsion géomagnétique de 2016. La nouvelle version devrait rester exacte, dit-il, jusqu’à la prochaine mise à jour régulière prévue en 2020.
Questions de base
Entre-temps, les scientifiques s’efforcent de comprendre pourquoi le champ magnétique change de manière si spectaculaire. Les impulsions géomagnétiques, comme celle de 2016, pourraient être attribuées aux ondes «hydromagnétiques» provenant des profondeurs du cœur. Et le mouvement rapide du pôle magnétique nord pourrait être lié à un jet de fer liquide à grande vitesse sous le Canada.
Le jet semble ternir et affaiblir le champ magnétique sous le Canada, a déclaré Phil Livermore, géomagnétiste à l’Université de Leeds, au Royaume-Uni, à la réunion de l’American Geophysical Union. Et cela signifie que le Canada est essentiellement en train de perdre un bras de fer magnétique avec la Sibérie.
«L’emplacement du pôle magnétique nord semble être régi par deux plaques de champ magnétique à grande échelle, l’une située sous le Canada et l’autre sous la Sibérie», a déclaré Livermore. « Le plaque sibérienne gagne le concours. »
Ce qui signifie que les géomagnétistes du monde auront beaucoup à faire pour les occuper dans un avenir prévisible.
Source: https://www.nature.com/articles/d41586-019-00007-1?sf205676708=1 Publié par Isabelle à 18:33 http://conscience-du-peuple.blogspot.com/2019/01/le-champ-magnetique-terrestre-fait-des.html