Klaus Schwab parviendra-t-il à réaliser son rêve de cyberattaque complète ?

[Source : mondialisation.ca]

[NDLR La plupart des crises mondiales ou nationales, sinon toutes, qui ont eu lieu depuis au moins quelques décennies ont été précédées de scénarios et/ou d’exercices similaires à ce qui s’est ensuite réellement passé. Ceci a été particulièrement le cas pour la crise Covid avec l’Event 201. Cela sera-t-il encore le cas cette fois ?]

Le scénario de la « Cyberattaque » du FEM: une autre crise « Bien Pire que la Covid-19 », paralysie de l’alimentation électrique, des communications, des transports

« La nouvelle normalité en pause »

Par Michel Chossudovsky

Le Forum économique mondial (FEM), qui représente les élites financières occidentales, a joué un rôle clé dans le lancement du verrouillage du 11 mars 2020 (« confinement Coronavirus »), qui a conduit à un processus mondial de chaos économique et social. Il a également joué un rôle clé dans le lancement du vaccin contre la Covid-19.

Et maintenant, ils nous « promettent » une crise qui sera « Bien Pire que la Covid-19 ».

Au cours des trois dernières années, le déclenchement délibéré du chaos s’est inscrit dans un programme vaste et complexe : la guerre en Ukraine, la hausse des prix de l’énergie, le déferlement de faillites, l’effondrement du tissu économique, la pauvreté généralisée, la famine et le désespoir ; sans parler de l’hystérie pandémique qui se poursuit.

Récemment, Washington a ciblé des pays qui n’approuvent pas le Consensus de Washington, y compris les alliés et les partenaires commerciaux de la Russie. La nouvelle normalité de la politique étrangère américaine est de mettre en place un changement de régime et/ou le chaos économique et social.

En 2021, le FEM a fait une simulation de cyberattaques impliquant un scénario de paralysie de l’alimentation électrique, des communications, des transports et d’Internet.

Klaus Schwab a laissé entendre en termes clairs, en se référant à un « scénario simulé », qu’une cyberattaque : « pourrait provoquer un arrêt complet de l’alimentation électrique, du transport, des services hospitaliers, de notre société dans son ensemble ».

Qu’est-ce que Schwab a en tête ? Une « cyberattaque terroriste » propice à des perturbations sans précédent ? Devons-nous prendre cela au sérieux ?

Une nouvelle campagne de peur, un avertissement d’un danger imminent ? Selon les mots de Jeremy Jurgens, directeur général du FEM :

« Je crois qu’il y aura une autre crise. Ce sera plus important. Ce sera plus rapide que ce que nous avons vu avec la COVID. L’impact sera plus important et, par conséquent, les implications économiques et sociales seront encore plus importantes. » (soulignement ajouté)

Le scénario de simulation de Cyber Polygon de 2021 avait une inclinaison géopolitique « contradictoire » évidente :

L’événement était présidé par le Premier ministre russe Mikhail Mishustin, de nombreuses institutions financières, médias et entités de communication russes avaient été invitées par le FEM.

Quarante-huit pays ont participé à l’événement, il y avait 41 partenaires dont 10 venaient de Russie et du Kazakhstan : l’agence de presse TASS, NTV, Sberbank, la plus grande banque de Russie et une institution financière mondiale de premier plan, le groupe Mail.ru, le plus grand fournisseur d’accès Internet de Russie, MTS, le premier groupe de télécommunications de Russie, le département juridique d’État de la région d’Omsk, en Sibérie. De puissantes institutions financières bancaires du Kazakstan. Entre autres.

Voir aussi les hypothèses du programme de formation, qui sont fondées sur des pirates terroristes.

Amplement documenté, le Forum économique mondial (FEM) a joué un rôle déterminant dans l’approbation du programme militaire des États-Unis et de l’OTAN en ce qui concerne l’Ukraine.

Cet événement Cyber Polygon de juillet 2021 (qui s’est produit 8 mois avant la guerre en Ukraine) était-il destiné à créer des divisions politiques au sein de la Fédération de Russie en établissant des partenariats avec un certain nombre de puissants médias, de communications, institutions bancaires et financières russes, etc.

Il n’y avait pas un seul représentant de la République populaire de Chine. La simulation du Cyber Polygon (juillet 2021) était-elle destinée à favoriser la confrontation entre la Chine et la Russie ?

Quelques mois plus tard, à partir de mars 2022, la Russie a été mise sur la liste noire du FEM, les institutions russes ont été exclues de la participation à la fois au Forum économique mondial de mai 2022 et de janvier 2023 à Davos. « Le Forum économique mondial a suspendu ses relations avec la Russie, y compris des partenariats stratégiques avec des conglomérats dirigés par des oligarques. »

Michel Chossudovsky, Global Research, le 22 février 2023


Vous trouverez ci-dessous le texte de mon article publié en anglais en décembre 20219 [traduit ici en français], avec des modifications mineures.

Le Forum économique mondial (FEM), qui représente les élites financières occidentales, a joué un rôle clé dans le lancement du confinement du 11 mars 2020, qui a provoqué un processus mondial de chaos économique et social.

Le FEM souligne maintenant : « Une cyberattaque aux caractéristiques semblables à celles de la COVID », qui promet d’être beaucoup plus dévastatrice et chaotique que la pandémie de Covid-19.

Le « Concept 2021 » du Forum économique mondial. Scénario Cyber Polygon

Le Forum économique mondial (FEM) qui a coparrainé l’Event 201, la simulation sur table de la pandémie de coronavirus avec John Hopkins et la Fondation Gates en octobre 2019, a été impliqué dans un autre exercice stratégique intitulé Concept 2021. Ce dernier est décrit comme une :

« initiative internationale de renforcement des capacités visant à accroître la cyberrésilience mondiale ».

Il ne s’agit pas d’une simulation sur table comparable à l’événement 201.

L’année dernière, cette simulation été menée à l’époque de la fermeture par vidéoconférence. Cette année, la conférence 2021 « a discuté des “risques clés de la numérisation”.

Les participants à l’exercice Cyber Polygon (2020) comprenaient des entreprises de haute technologie, dont IBM, de nombreuses banques et institutions financières, des entreprises Internet, des agences de cybersécurité, des médias d’entreprise et gouvernementaux, des groupes de réflexion, des organismes d’application de la loi, y compris Interpol avec des représentants de 48 pays.

L’exercice était un moyen essentiel pour trouver des partenaires fiables et de développer des alliances stratégiques. À cet égard, il y avait de nombreux représentants de la Russie et des pays de l’ancienne Union soviétique, y compris les principaux intérêts bancaires, les entreprises de communication et de médias russes. En tout 42 partenaires. Aucun partenaire corporatif/gouvernemental de Chine n’a participé à la simulation.

Il y avait également un programme de formation avec 200 équipes de 48 pays. Cyberattaque Avec Des Caractéristiques De Type Covid.

Simulation d’une cyberattaque. Vers un arrêt complet de l’alimentation électrique, des communications et du transport

Klaus Schwab, fondateur et directeur exécutif du FEM et architecte de la “Grande Réinitialisation” [The Great Reset], décrit le scénario de crise comme suit :

Le scénario effrayant d’une cyberattaque complète pourrait mettre un terme complet à l’approvisionnement en électricité, au transport, aux services hospitaliers, à notre société dans son ensemble. La crise COVID-19 serait considérée à cet égard comme une petite perturbation par rapport à une cyberattaque majeure.” (soulignement ajouté)

Jeremy Jurgens, directeur général du FEM :

“Je crois qu’il y aura une autre crise. Ce sera plus important. Ce sera plus rapide que ce que nous avons vu avec la crise COVID. L’impact sera plus important et, par conséquent, les implications économiques et sociales seront encore plus importantes.” (soulignement ajouté)

Les implications de ces “prédictions” audacieuses qui représentent les intérêts de l’établissement financier sont de très grande portée.

Ce qu’ils décrivent est un scénario de chaos économique et social impliquant la perturbation des systèmes de communication, d’Internet, des transactions financières et monétaires (y compris SWIFT), du réseau électrique, des transports mondiaux, du commerce des marchandises, etc., ainsi que des “dislocations géopolitiques” probables.

La session d’ouverture (juillet 2021) de Cyber Polygon 2021 a été dirigée (vidéo ci-dessous) par le Premier ministre de la Fédération de Russie, Mikhail Mishustin, et le directeur général du FEM, Klaus Schwab.

Selon Mikhail Mishustin, Premier ministre de la Fédération de Russie :

“La lutte contre les cybermenaces et la sécurisation de notre avenir numérique commun font partie des priorités de chaque gouvernement et de chaque entreprise. …”

Vidéo. [en anglais] La séance d’ouverture mettant en vedette le Premier ministre de la Fédération de Russie et Klaus Schwab (juillet 2021).

Le FEM a suggéré en termes clairs qu’une autre crise économique et sociale mondiale dévastatrice est susceptible de se produire à la suite de la soi-disant pandémie de Covid-19.

Vidéo : La prochaine crise est plus grande que la Covid [en anglais]

Ce scénario est-il une répétition pour une prochaine cybercrise ?

La géopolitique de cet exercice est complexe. Alors que la Russie est régulièrement menacée par les États-Unis et l’OTAN, la Fédération de Russie est un partenaire de cette initiative du FEM, qui est largement dominée par Wall Street et l’establishment financier occidental.

Pourquoi la Chine — qui est un allié de la Russie — a-t-elle été exclue de l’exercice Cyber Polygon ?

La cyberattaque est classée comme un acte terroriste. Posez-vous la question : qui a les capacités de mener une telle attaque ?

L’établissement financier et bancaire russe a été activement impliqué dans le cyberscénario. L’exercice visait-il à créer des divisions entre la Chine et la Russie ?

Bien que l’on ne puisse pas spéculer, la question doit néanmoins être abordée.

Et qui sera blâmé si le scénario cybernétique est mis en ligne ?

Chaos économique et social conçu. Cela ne fait-il pas partie d’un projet hégémonique américain ?

Michel Chossudovsky

Article original publié en anglais :

The WEF ‘Cyber Attack’ Scenario: Another Crisis ‘Much Worse than Covid’, Paralysis of Power Supply, Communications, Transportation

Version en anglais révisée le 22 février 2023
Traduction : Maya pour Mondialisation.ca

La source originale de cet article est Mondialisation.ca
Copyright © Prof Michel Chossudovsky, Mondialisation.ca, 2023




Comment le CFR a appris à Klaus Schwab à ne pas s’inquiéter et à aimer la bombe

[Source : crashdebug.fr]

Le Forum économique mondial n’est pas simplement l’idée de Klaus Schwab, mais il est en fait né d’un programme de Harvard financé par la CIA, dirigé par Henry Kissinger et mené à bien par John Kenneth Galbraith et le « vrai » Dr Folamour, Herman Kahn. Voici l’histoire étonnante des vrais hommes qui ont recruté Klaus Schwab, qui l’ont aidé à créer le Forum économique mondial et qui lui ont appris à ne plus s’inquiéter et à aimer la bombe.

[Voir aussi :
Les valeurs familiales de Schwab
Klaus Schwab de la lignée Rothschild
Les fondateurs de l’UE étaient financés par les USA pour installer un nazi comme président]

Par Johnny Vedmore

L’histoire enregistrée du Forum économique mondial a été fabriquée pour faire croire que l’organisation était une création strictement européenne, mais ce n’est pas le cas. En fait, Klaus Schwab disposait d’une équipe politique américaine d’élite travaillant dans l’ombre qui l’a aidé à créer cette organisation mondialiste basée en Europe. Si vous avez une bonne connaissance de l’histoire de Klaus Schwab, vous savez qu’il a fréquenté Harvard dans les années 1960, où il a rencontré le professeur Henry A. Kissinger, un homme avec lequel Schwab a noué une amitié durable. Mais, comme pour la plupart des informations tirées des annales du Forum économique mondial, ce qui vous a été dit n’est pas toute l’histoire. En fait, Kissinger a recruté Schwab au séminaire international de Harvard, qui avait été financé par la Central Intelligence Agency des États-Unis. Bien que ce financement ait été révélé l’année où Klaus Schwab a quitté Harvard, le lien est passé largement inaperçu — jusqu’à présent.

Mes recherches indiquent que le Forum économique mondial n’est pas une création européenne. En réalité, il s’agit plutôt d’une opération qui émane des grands de la politique américaine des époques Kennedy, Johnson et Nixon, qui avaient tous des liens avec le Council on Foreign Relations et le mouvement associé de la « Table ronde », avec un rôle de soutien joué par la Central Intelligence Agency.

Il y avait trois hommes extrêmement puissants et influents, dont Kissinger, qui allaient guider Klaus Schwab vers leur objectif ultime, à savoir la domination mondiale complète de l’empire américain par le biais de la création de politiques sociales et économiques. En outre, deux de ces hommes étaient au cœur de la fabrication de la menace toujours présente d’une guerre thermonucléaire mondiale. En examinant ces hommes dans le contexte plus large de la géopolitique de l’époque, je montrerai comment leurs chemins se sont croisés et rapprochés au cours des années 1960, comment ils ont recruté Klaus Schwab par le biais d’un programme financé par la CIA, et comment ils ont été la véritable force motrice de la création du Forum économique mondial.

Henry A. Kissinger

Heinz Alfred Kissinger est né en Bavière, en Allemagne, le 27 mai 1923, de Paula et Louis Kissinger. La famille fait partie des nombreuses familles juives qui fuient les persécutions en Allemagne pour arriver en Amérique en 1938. Kissinger changera son prénom en Henry à l’âge de 15 ans lors de son arrivée en Amérique, après une brève émigration à Londres. Sa famille s’installe d’abord dans l’Upper Manhattan et le jeune Henry Kissinger fréquente la George Washington High School. En 1942, Kissinger s’inscrit au City College de New York, mais, au début de 1943, il est appelé sous les drapeaux dans l’armée américaine. Le 19 juin 1943, Kissinger est naturalisé citoyen américain. Il est rapidement affecté à la 84e division d’infanterie, où il est recruté par le légendaire Fritz Kraemer pour travailler dans l’unité de renseignement militaire de la division. Kraemer combattra aux côtés de Kissinger pendant la bataille des Ardennes, et deviendra plus tard extrêmement influent dans la politique américaine de l’après-guerre, influençant de futurs hommes politiques tels que Donald Rumsfeld. Henry Kissinger décrira Kraemer comme étant « la plus grande influence unique sur mes années de formation », dans un article du New Yorker intitulé « The Myth of Henry Kissinger », écrit en 2020.

L’auteur de cet article, Thomas Meaney, décrit Kraemer comme :

« Fauteur de troubles nietzschéens jusqu’à l’autoparodie — il portait un monocle à son bon œil pour faire travailler davantage son œil faible — Kraemer prétendait avoir passé la fin des années Weimar à combattre les communistes et les chemises brunes nazies dans les rues. Titulaire de doctorats en sciences politiques et en droit international, il a mené une carrière prometteuse à la Société des Nations avant de s’enfuir aux États-Unis en 1939. Il a averti Kissinger de ne pas imiter les intellectuels « intelligents » et leurs analyses coûts-bénéfices exsangues. Estimant que Kissinger était « musicalement à l’écoute de l’histoire », il lui a dit : “Ce n’est que si vous ne « calculez » pas que vous aurez vraiment la liberté qui vous distingue des petites gens.”

Henry Kissinger, Klaus Schwab et Ted Heath lors de la réunion annuelle du Forum économique mondial de 1980

Pendant la Seconde Guerre mondiale, alors que Kissinger servait dans le corps de contre-espionnage américain, il a été promu au rang de sergent et a servi dans la réserve de renseignement militaire pendant de nombreuses années après la déclaration de paix. Au cours de cette période, Kissinger prend la tête d’une équipe chargée de traquer les officiers de la Gestapo et d’autres responsables nazis qualifiés de « saboteurs ». Après la guerre, en 1946, Kissinger est réaffecté pour enseigner à l’European Command Intelligence School, un poste qu’il continue à occuper en tant que civil après avoir officiellement quitté l’armée.

En 1950, Kissinger obtient un diplôme en sciences politiques à Harvard, où il étudie sous la direction de William Yandell Elliott, qui sera conseiller politique de six présidents américains et servira également de mentor à Zbigniew Brzezinski et Pierre Trudeau, entre autres. Yandell Elliott, ainsi que bon nombre de ses élèves vedettes, serviront d’intermédiaires entre l’establishment américain de la sécurité nationale et le mouvement britannique de la « table ronde », incarné par des organisations telles que Chatham House au Royaume-Uni et le Council on Foreign Relations aux États-Unis. Ils chercheront également à imposer des structures de pouvoir mondiales partagées par les grandes entreprises, l’élite politique et le monde universitaire. Kissinger continue d’étudier à Harvard, où il obtient sa maîtrise et son doctorat, mais il tente déjà de se forger une carrière dans les services de renseignement, cherchant apparemment à être recruté comme espion du FBI à cette époque.

En 1951, Kissinger sera employé comme consultant pour l’Operations Research Office de l’armée, où il sera formé à diverses formes de guerre psychologique. Cette sensibilisation aux opérations psychologiques se reflète dans son travail de doctorat au cours de cette période. Son travail sur le Congrès de Vienne et ses conséquences fait appel aux armes thermonucléaires en guise d’introduction, ce qui rend un travail autrement ennuyeux un peu plus intéressant. En 1954, Kissinger espère devenir professeur adjoint à Harvard, mais c’est le doyen de Harvard de l’époque, McGeorge Bundy — un autre élève de William Yandell Elliott — qui recommande Kissinger au Council on Foreign Relations (CFR). Au CFR, Kissinger commence à diriger un groupe d’étude sur les armes nucléaires. De 1956 à 1958, Kissinger devient également directeur des études spéciales pour le Rockefeller Brothers Fund (David Rockefeller est vice-président du CFR à cette époque), et dirige plusieurs groupes d’étude chargés de produire des rapports sur la défense nationale, qui retiennent l’attention internationale. En 1957, Kissinger scellera sa place en tant que figure de proue de l’establishment sur la guerre thermonucléaire après avoir publié Nuclear Weapons and Foreign Policy, un livre publié pour le Council on Foreign Relations par Harper & Brothers.

En décembre 1966, le secrétaire d’État adjoint aux affaires européennes, John M. Leddy, annonce la formation d’un groupe de 22 conseillers pour aider à « façonner la politique européenne ». Les cinq acteurs les plus éminents de ce groupe de conseillers étaient les suivants, Henry A Kissinger représentant Harvard, Robert Osgood du Washington Center of Foreign Policy Research (financé par des fonds Ford, Rockefeller et Carnegie), Melvin Conant de la Standard Oil de Rockefeller, Warner R Schilling de l’université Columbia et Raymond Vernon qui était également de Harvard. Les autres membres du panel comprenaient quatre membres du Council on Foreign Relations, Shepard Stone de la Ford Foundation, le reste étant un mélange de représentants des principales universités américaines. La formation de ce panel pourrait être considérée comme la pose de la proverbiale première pierre marquant l’intention de la branche américaine de l’établissement de la « Table ronde » de créer une organisation telle que le Forum économique mondial, par laquelle les impérialistes anglo-américains façonneraient les politiques européennes comme ils l’entendent.

L’Europe d’après-guerre est à un stade vital de son développement et le puissant empire américain commence à voir des opportunités dans la renaissance de l’Europe et l’identité émergente de sa jeune génération. Fin décembre 1966, Kissinger est l’une des vingt-neuf « autorités américaines sur l’Allemagne » à signer une déclaration affirmant que « les récentes élections en Allemagne de l’Ouest n’indiquent pas une renaissance du nazisme ». Ce document, également signé par des personnalités comme Dwight Eisenhower, était destiné à signaler que l’Europe prenait un nouveau départ et devait commencer à reléguer les horreurs des guerres européennes dans le passé. Certaines des personnes impliquées dans la création du document susmentionné étaient celles qui avaient déjà influencé la politique européenne depuis l’étranger. En particulier, l’un des signataires, aux côtés de Kissinger et d’Eisenhower, était le professeur Hans J. Morgenthau, qui représentait également le Council on Foreign Relations à l’époque. Morgenthau était l’auteur d’un article célèbre intitulé : « Scientific Man versus Power Politics », dans lequel il s’opposait à une « confiance excessive dans la science et la technologie comme solutions aux problèmes politiques et sociaux ».

En février 1967, Henry Kissinger accusait la politique européenne d’être à l’origine d’un siècle de guerres et de troubles politiques sur le continent. Dans un article intitulé « Fuller Investigation », publié dans le New York Times, Kissinger déclare qu’un ouvrage de Raymond Aron, Peace and War. A Theory of International Relations, avait remédié à certains de ces problèmes.

Dans cet article, Kissinger écrira :

« Aux États-Unis, le style national est pragmatique ; la tradition jusqu’à la Seconde Guerre mondiale était largement isolationniste ; l’approche de la paix et de la guerre avait tendance à être absolue et légaliste. Les écrits américains sur la politique étrangère ont généralement eu tendance à se classer en trois catégories : analyses de cas spécifiques ou d’épisodes historiques, exhortations justifiant ou résistant à une plus grande participation aux affaires internationales, et enquêtes sur les bases juridiques de l’ordre mondial. »

Il était clair que le professeur Henry A. Kissinger avait identifié la participation américaine à la création de la politique européenne comme étant vitale pour la paix et la stabilité futures du monde. À cette époque, Kissinger était basé à l’université de Harvard à Cambridge, dans le Massachusetts. C’est là que le futur fondateur du Forum économique mondial, le jeune Klaus Schwab, attire l’attention de Henry A. Kissinger.

Kissinger était le directeur exécutif du séminaire international, que Schwab mentionne souvent lorsqu’il se souvient de son séjour à Harvard. Le 16 avril 1967, on apprend que divers programmes de Harvard ont reçu des fonds de la Central Intelligence Agency (CIA). Il s’agissait notamment d’un financement de 135 000 dollars pour le séminaire international de Henry Kissinger, financement dont Kissinger a affirmé qu’il ignorait qu’il provenait de l’agence de renseignement américaine. L’implication de la CIA dans le financement du séminaire international de Kissinger a été révélée dans un rapport de Humphrey Doermann, l’assistant de Franklin L Ford, qui était doyen de la faculté des arts et des sciences. Le rapport de Humphrey Doermann, rédigé en 1967, ne porte que sur le financement de la CIA entre 1961 et 1966, mais le séminaire international de Kissinger, qui avait reçu le plus de fonds parmi tous les programmes de Harvard financés par la CIA, se poursuivra jusqu’en 1967. Klaus Schwab est arrivé à Harvard en 1965.

Le 15 avril 1967, The Harvard Crimson publiera un article, attribué à aucun auteur, concernant le rapport de Doermann qui déclare : « L’aide n’était assortie d’aucune condition, de sorte que le gouvernement ne pouvait pas influencer directement la recherche ou empêcher la publication de ses résultats. » L’article dédaigneux, intitulé « Les liens financiers de la CIA », se termine nonchalamment en déclarant : “Quoi qu’il en soit, si l’université refusait d’accepter les subventions de recherche de la CIA, l’agence de l’ombre n’aurait aucun mal à canaliser ses offres par le biais d’un autre accord. (agrecy étant un jeu de mots signifiant une forme d’intelligence).

Les preuves indiquent que Klaus Schwab a été recruté par Kissinger dans son cercle d’impérialistes de la “Table ronde” via un programme financé par la CIA à l’université de Harvard. En outre, l’année où il a obtenu son diplôme serait également l’année où il a été révélé qu’il s’agissait d’un programme financé par la CIA. Ce séminaire financé par la CIA a permis à Schwab de rencontrer des décideurs américains extrêmement bien informés qui l’ont aidé à créer ce qui est devenu le plus puissant institut de politique publique européen, le Forum économique mondial.

En 1969, Kissinger siège à la tête du Conseil national de sécurité des États-Unis, dont le président en exercice, Richard Nixon, va « accroître l’importance » au cours de son mandat. Kissinger a été assistant du président pour les affaires de sécurité nationale du 2 décembre 1968 au 3 novembre 1975, tout en étant secrétaire d’État de Richard Nixon depuis le 22 septembre 1973. Kissinger va dominer l’élaboration de la politique étrangère américaine pendant l’ère Nixon et le système qu’il apportera au Conseil national de sécurité cherchera à combiner les caractéristiques des systèmes précédemment mis en place par Eisenhower et Johnson.

Henry Kissinger, qui avait été l’un des artisans des tensions entre les puissances thermonucléaires au cours des deux décennies précédentes, devait désormais jouer le rôle de « pacificateur » pendant la période Nixon. Il se concentre sur l’impasse européenne et cherche à apaiser les tensions entre l’Occident et la Russie. Il négocie les pourparlers sur la limitation des armes stratégiques (qui aboutissent au traité SALT I) et le traité sur les missiles antibalistiques. Kissinger tente de se refaire une image d’homme d’État et de diplomate de confiance.

Au cours du second mandat de l’administration du président Richard Nixon, leur attention se tourne vers les relations avec l’Europe occidentale. Richard Nixon décrira 1973 comme étant « l’année de l’Europe ». Les États-Unis s’attachent à soutenir les États de la Communauté économique européenne (CEE), qui sont devenus des rivaux économiques des États-Unis au début des années 1970. Kissinger saisit le concept de l’” Année de l’Europe » et met en avant un programme, non seulement de réforme économique, mais aussi de renforcement et de revitalisation de ce qu’il considère comme une « force en déclin », l’Organisation du traité de l’Atlantique Nord (OTAN). Tout au long de cette période, Kissinger a également promu la gouvernance mondiale.

Des années plus tard, Henry Kissinger prononcera le discours d’ouverture de la conférence du Forum économique mondial de 1980, déclarant aux élites de Davos : « Pour la première fois dans l’histoire, la politique étrangère est véritablement mondiale. »

John K. Galbraith

John Kenneth Galbraith (souvent appelé Ken Galbraith) était un économiste, diplomate, décideur de politique publique et intellectuel canadien-américain de Harvard. Son impact sur l’histoire américaine est extraordinaire et les conséquences de ses actions, rien qu’à la fin des années 1960, se font encore sentir aujourd’hui dans le monde entier. En septembre 1934, Galbraith rejoint la faculté de l’Université de Harvard en tant qu’instructeur avec un salaire de 2400 dollars par an. En 1935, il est nommé tuteur à la John Winthrop House (communément appelée Winthrop House), l’une des douze résidences de premier cycle de l’université de Harvard. Cette même année, l’un de ses premiers étudiants sera Joseph P. Kennedy Jr, et John F. Kennedy arrivera deux ans plus tard, en 1937. Peu après, le Canadien Galbraith est naturalisé américain le 14 septembre 1937. Trois jours plus tard, il épouse sa compagne, Catherine Merriam Atwater, une femme qui, quelques années auparavant, avait étudié à l’université de Munich. Là-bas, elle avait vécu dans la même maison de chambres-dortoir que Unity Mitford, dont le petit ami était Adolf Hitler. Après son mariage, Galbraith voyagera beaucoup en Europe de l’Est, en Scandinavie, en Italie, en France, mais aussi en Allemagne. Galbraith devait passer un an comme chercheur à l’université de Cambridge sous la direction du célèbre économiste John Maynard Keynes, mais ce dernier ayant eu une crise cardiaque soudaine, la nouvelle épouse de Galbraith le persuade d’aller étudier en Allemagne. Au cours de l’été 1938, Galbraith étudie les politiques foncières allemandes sous le gouvernement d’Hitler.

L’année suivante, Galbraith se retrouve impliqué dans ce que l’on appelle à l’époque « l’affaire Walsh-Sweezy » — un scandale national américain impliquant deux instructeurs radicaux qui ont été renvoyés de Harvard. Les liens de Galbraith avec cette affaire feront que son poste à Harvard ne sera pas renouvelé.

Extrait de l’interview de Galbraith avec Charlie Rose

Galbraith sera rétrogradé pour travailler à Princeton, où il acceptera peu après une invitation du National Resource Planning Board à faire partie d’un comité d’examen des dépenses et des programmes d’emploi du New Deal. C’est dans le cadre de ce projet qu’il rencontre pour la première fois Franklin D. Roosevelt. En 1940, alors que la France tombe aux mains des forces nazies, Galbraith rejoint le personnel du National Defense Advisory Committee, à la demande du conseiller économique de Roosevelt, Lauchlin Curry. Bien que ce comité soit rapidement dissous, Galbraith se retrouve rapidement nommé à l’Office of Price Administration (OPA), à la tête de la division chargée du contrôle des prix. Il sera renvoyé de l’OPA le 31 mai 1943. Le magazine Fortune avait déjà essayé de recruter Galbraith dès 1941, et l’a bientôt recruté comme rédacteur dans son équipe.

Le plus grand changement d’orientation de Galbraith se produit en 1945, au lendemain de la mort de Roosevelt. Galbraith quitte New York pour Washington, où il sera dûment envoyé à Londres pour assumer la direction d’une division de l’United States Strategic Bombing Survey, chargée d’évaluer les effets économiques globaux des bombardements en temps de guerre. Lorsqu’il arrive à Flensburg, l’Allemagne s’est déjà officiellement rendue aux forces alliées et la tâche initiale de Galbraith va changer. Il accompagne George Ball et participe à l’interrogatoire d’Albert Speer. En un seul geste, Galbraith est passé du statut de conseiller politique s’occupant de statistiques et de projections relatives à la fixation des prix à celui de co-interrogateur d’un criminel de guerre nazi de haut rang. Speer avait occupé plusieurs postes importants pendant la guerre, notamment celui de ministre de l’Armement et de la Production de guerre du Reich, l’un des hommes clés derrière l’organisation, l’entretien et l’armement de chaque partie de la Wermacht nazie.

Peu après, Galbraith sera envoyé à Hiroshima et Nagasaki pour évaluer les effets des bombardements. En janvier 1946, John Kenneth Galbraith participe à l’un des moments les plus importants de l’histoire économique américaine. Il participe aux réunions de l’American Economic Association à Cleveland, où, aux côtés d’Edward Chamberlin de Harvard et de Clarence Ayres du Texas, il débat avec Frank Knight et d’autres partisans de l’économie classique. Cet événement marque l’avènement de l’économie keynésienne, qui finira par dominer l’Amérique de l’après-guerre.

En février 1946, Galbraith retourne à Washington, où il est nommé directeur de l’Office of Economic Security Policy. C’est là, en septembre 1946, que Galbraith est chargé de rédiger un discours pour le secrétaire d’État, William Byrnes, exposant la politique américaine en matière de reconstruction, de démocratisation et d’admission éventuelle de l’Allemagne aux Nations unies. Galbraith, qui s’oppose au groupe de politiciens de l’époque appelé « les guerriers froids », démissionne de son poste en octobre 1946 et retourne au magazine Fortune. La même année, il reçoit la médaille présidentielle de la liberté. En 1947, Galbraith cofonde l’organisation Americans for Democratic Action, aux côtés d’autres personnes comme Eleanor Roosevelt, Arthur Schlesinger Jr. et Ronald Reagan. En 1948, Galbraith retourne à Harvard en tant que professeur d’agriculture, de foresterie et de politique d’aménagement du territoire. Peu de temps après, il est nommé professeur à Harvard.

En 1957, Galbraith commence à se rapprocher de son ancien élève John F. Kennedy, qui est alors sénateur junior du Massachusetts. L’année suivante, JFK déclare publiquement que Galbraith est le « Phileas Fogg du monde universitaire » après avoir reçu un exemplaire du livre de Galbraith, A Journey to Poland and Yugoslavia, où il examine de près la planification socialiste. C’est également en 1958 que Galbraith publie « The Affluent Society », acclamé par la critique, où il invente des termes tels que « sagesse conventionnelle » et « effet de dépendance ». C’est à peu près à cette époque que Galbraith devient titulaire de la chaire d’économie Paul M. Warburg à Harvard. C’est ce même poste qu’il occupera lorsqu’il sera présenté pour la première fois au jeune Klaus Schwab.

En 1960, John Kenneth Galbraith est devenu conseiller économique pour la campagne de Kennedy. Après l’élection de ce dernier, Galbraith se met au service de la nouvelle administration et est célèbre pour avoir recommandé Robert S. McNamara comme secrétaire à la défense. En 1961, Kennedy nomme Galbraith ambassadeur en Inde et, plus tard dans l’année, Galbraith se rend au Viêt Nam, à la demande du président, pour donner un deuxième avis sur le rapport Taylor-Rostow. Sur les conseils de Galbraith, Kennedy commence à retirer ses troupes du Viêt Nam.

En 1963, Galbraith rentre aux États-Unis, refusant l’offre de Kennedy d’occuper un poste d’ambassadeur à Moscou, afin de retourner à Harvard. Le jour de l’assassinat de Kennedy, Galbraith se trouve à New York avec l’éditrice du Washington Post, Katharine Graham. Galbraith se rendra directement à Washington et sera l’homme qui rédigera la version originale du discours du nouveau président devant la session conjointe du Congrès. L’année qui suit l’assassinat de JFK, Galbraith retourne à Harvard pour élaborer un cours de sciences sociales célèbre et très populaire qu’il enseignera pendant la décennie suivante. Il conserve son poste de conseiller du président Johnson, mais passe le reste de l’année à rédiger ses dernières revues universitaires, exclusivement en économie.

En 1965, Galbraith s’oppose de plus en plus fermement à la guerre au Viêt Nam, écrivant des discours et des lettres au président. Ce désaccord persistera entre Galbraith et Johnson, Galbraith prenant finalement la présidence de l’association Americans for Democratic Action et lançant une campagne nationale contre la guerre du Viêt Nam intitulée « Negotiations Now ». En 1967, le fossé entre Galbraith et Johnson ne fera que s’élargir lorsque le sénateur Eugene McCarthy sera persuadé par Galbraith de se présenter contre Johnson lors des prochaines élections primaires. Robert F. Kennedy espérait également recruter Galbraith pour sa propre campagne mais, bien que Galbraith ait noué un lien étroit avec feu JFK, il n’avait pas été aussi enthousiaste à l’égard du style distinctif de Robert F. Kennedy.

À la fin des années 1960, John K. Galbraith et Henry A. Kissinger étaient tous deux considérés comme deux des conférenciers, auteurs et éducateurs les plus éminents d’Amérique. Ils étaient également tous deux grands maîtres à Harvard, Galbraith en tant que professeur d’économie Paul M. Warburg et Kissinger en tant que professeur de gouvernement, et les deux hommes se concentraient sur la création d’une politique étrangère à la fois pour l’Amérique et pour la nouvelle Europe émergente. Le 20 mars 1968, il est annoncé que Kissinger et Galbraith seront les premiers orateurs de la session de printemps de ce que l’on appelle la « série de conférences Mandeville », qui doit avoir lieu à l’université de Californie, à San Diego. Le discours de Galbraith s’intitulera « Foreign Policy : The Cool Dissent », tandis que le discours de Kissinger s’intitulait « America and Europe : A New Relationship ».

Kissinger présente Klaus Schwab à John Kenneth Galbraith à Harvard et, à la fin des années 1960, Galbraith aide Schwab à faire du Forum économique mondial une réalité. Galbraith s’est rendu en Europe, avec Herman Kahn, pour aider Schwab à convaincre l’élite européenne de soutenir le projet. Lors du premier symposium/forum européen sur le management (le nom original du WEF), John Kenneth Galbraith sera l’orateur principal.

Herman Kahn

Herman Kahn est né à Bayonne, dans le New Jersey, le 15 février 1922, de Yetta et Abraham Kahn. Il est élevé dans le Bronx avec une éducation juive, mais deviendra plus tard athée dans ses croyances. Tout au long des années 1950, Khan rédige à l’Institut Hudson divers rapports sur le concept et l’aspect pratique de la dissuasion nucléaire, qui deviendront par la suite la politique militaire officielle. Il compile également des rapports pour des audiences officielles, comme celle du Subcommittee on Radiation. C’est dans l’hystérie primordiale des premières années de la guerre froide que Kahn se voit offrir l’espace intellectuel, et certains pourraient dire éthique et moral, pour « penser l’impensable ». Kahn appliquera la théorie des jeux — l’étude des modèles mathématiques d’interactions stratégiques entre des agents rationnels — pour élaborer des scénarios et des résultats potentiels concernant la guerre thermonucléaire.

En 1960, Kahn publie The Nature and Feasibility of War and Deterrence, qui étudie les risques et les conséquences d’une guerre thermonucléaire. La Rand Corporation résume les types de dissuasion abordés dans les travaux de Kahn comme suit : la dissuasion d’une attaque directe, l’utilisation de menaces stratégiques pour dissuader un ennemi de s’engager dans des actes très provocateurs autres qu’une attaque directe contre les États-Unis et, enfin, les actes qui sont dissuadés parce que l’agresseur potentiel a peur que le défenseur ou d’autres personnes prennent des mesures limitées, militaires ou non, pour rendre l’agression non rentable.

Herman Kahn (à gauche) avec Gerald Ford et Donald Rumsfeld

L’année suivante, Princeton University Press publie pour la première fois l’ouvrage fondamental d’Herman Kahn, On Thermonuclear War. Ce livre aura un impact énorme sur l’avenir proche et lointain de la politique mondiale et incitera les politiciens de l’establishment américain à élaborer une politique étrangère spécifiquement conçue pour contrer le pire scénario thermonucléaire potentiel. Lors de la publication de l’ouvrage terrifiant de Kahn, le sociologue et « communautariste » israélo-américain Amitai Etzioni aurait déclaré : « Kahn fait pour les armes nucléaires ce que les partisans de l’amour libre ont fait pour le sexe : il parle franchement d’actes dont d’autres murmurent derrière des portes closes ».

Les théories complexes de Kahn ont souvent été paraphrasées de manière erronée, la plupart de ses travaux étant impossibles à résumer en une ou deux phrases, ce qui est emblématique de ses idées concernant la guerre thermonucléaire. L’équipe de recherche de Kahn étudiait une multitude de scénarios différents, un monde en constante évolution, dynamique et multipolaire, et de nombreuses inconnues.

Sur la guerre thermonucléaire a eu un impact instantané et durable, non seulement sur la géopolitique, mais aussi sur la culture, exprimé en quelques années par un film très célèbre. L’année 1964 a vu la sortie du classique de Stanley Kubrick, Dr Folamour, et dès le moment de sa sortie, et depuis, Khan est considéré comme le véritable Dr Folamour. Lorsqu’on l’interroge sur cette comparaison, Khan déclare à Newsweek : « Kubrick est un de mes amis. Il m’a dit que le Dr Folamour n’était pas censé être moi. » Mais d’autres souligneront les nombreuses affinités entre le personnage classique de Stanley Kubrick et la vie réelle de Herman Kahn.

Dans un essai écrit pour le Council on Foreign Relations en juillet 1966, intitulé « Our Alternatives in Europe », Kahn déclare :

« La politique américaine actuelle a généralement été orientée vers l’intégration ou l’unification politique et économique, ainsi que militaire, de l’Europe occidentale comme moyen d’assurer la sécurité européenne. Certains ont considéré l’unification comme une étape vers l’unité politique de l’Occident dans son ensemble, voire du monde. Ainsi, la réalisation d’une forme plus qualifiée d’intégration ou de fédération de l’Europe, et de l’Europe avec l’Amérique, a également été considérée comme un objectif intrinsèquement souhaitable, en particulier parce que les rivalités nationales en Europe ont été considérées comme une force fondamentalement perturbatrice dans l’histoire moderne ; par conséquent, leur suppression, ou leur adaptation dans un cadre politique plus large, est indispensable à la stabilité future du monde. »

Cette déclaration suggère que la solution préférée pour les futures relations Europe/Amérique serait la création d’une Union européenne. L’idée de créer un super-État américain et européen unifié était encore plus préférable pour Kahn.

En 1967, Herman Kahn écrit l’un des ouvrages futuristes les plus importants du 20e siècle, The Year 2000 : A Framework for Speculation on the Next Thirty-Three Years. Dans ce livre, coécrit par Anthony J Wiener, Khan et compagnie prédisaient où nous serions technologiquement à la fin du millénaire. Mais un autre document a été publié peu après The Year 2000 de Kahn, qui avait été écrit simultanément. Ce document intitulé Ancillary Pilot Study for the Educational Policy Research Program : Final Report, devait indiquer comment réaliser la société future que Kahn avait envisagée dans son ouvrage « The Year 2000 ».

Dans une section intitulée « Besoins éducatifs spéciaux des décideurs », le document déclare : « Il convient d’envisager très sérieusement l’opportunité d’éduquer explicitement les décideurs afin qu’ils soient mieux à même, en fait, de planifier le destin de la nation, ou d’exécuter les plans formulés dans le cadre d’un processus plus démocratique. Une facette de cette procédure serait la création d’un ensemble commun de concepts, d’un langage commun, d’analogies communes, de références communes… » Il poursuit dans la même section en affirmant que : « Un ré-enseignement universel dans l’esprit de la tradition humaniste de l’Europe — au moins pour son groupe de direction global — pourrait être utile à bien des égards. »

Lorsque l’on étudie la rhétorique mentionnée précédemment et que l’on déchiffre ce qu’elle signifie, dans ce document, Herman Kahn suggère de subvertir la démocratie en ne formant qu’un certain groupe de la société en tant que leaders potentiels, ces quelques personnes présélectionnées qui sont préparées pour le pouvoir étant capables de définir ce que devraient être nos valeurs communes en tant que société. Herman Kahn serait peut-être d’accord avec le programme Young Global Leader du Forum économique mondial, qui est la manifestation exacte de sa suggestion originale.

En 1968, un journaliste a demandé à Herman Kahn ce qu’ils faisaient à l’Institut Hudson. Il a répondu : « Nous adoptons le point de vue de Dieu. Le point de vue du président. Grand. Aérien. Global. Galactique. Éthéré. Spatial. Globale. La mégalomanie est le risque professionnel standard. » Cette phrase aurait été suivie par Herman Kahn se levant de sa chaise, pointant son doigt vers le ciel et criant soudainement : « Mégalomanie, zoom ! ».

En 1970, Kahn se rend en Europe avec Galbraith pour soutenir la campagne de recrutement de Klaus Schwab pour le premier symposium européen sur le management. En 1971, Kahn assiste au discours de John Kenneth Galbraith lors de la première session historique de l’organisation politique qui deviendra le Forum économique mondial.

En 1972, le Club de Rome publie « Les limites de la croissance », qui prévient que les besoins de la population mondiale dépasseront les ressources disponibles d’ici l’an 2000. Kahn a passé une grande partie de sa dernière décennie à argumenter contre cette idée. En 1976, Khan publie une vision plus optimiste de l’avenir, The Next 200 Years, qui affirme que le potentiel du capitalisme, de la science, de la technologie, de la raison humaine et de l’autodiscipline est illimité. The Next 200 Years écarte également l’idéologie malthusienne pernicieuse en prédisant que les ressources de la planète ne fixent aucune limite à la croissance économique, mais que les êtres humains « créeront de telles sociétés partout dans le système solaire et peut-être même dans les étoiles ».

Les trois mentors de Schwab

Kahn, Kissinger et Galbraith étaient devenus trois des personnes les plus influentes en Amérique en matière de dissuasion thermonucléaire, de création de politique étrangère et d’élaboration de politiques publiques, respectivement. Tout au long de leur carrière, ces hommes se sont surtout concentrés sur l’Europe et la guerre froide. Cependant, leurs rôles divers dans d’autres événements importants de la période ont tous le potentiel de détourner facilement les chercheurs d’autres événements plus subversifs et bien cachés.

Ces trois Américains puissants étaient tous liés les uns aux autres de diverses manières, mais un fil conducteur intéressant et notable les relie entre 1966, avec la création du groupe de 22 conseillers dirigé par Kissinger pour aider à « façonner la politique européenne », et 1971, avec la fondation du Forum économique mondial. Les trois hommes étaient membres du Council on Foreign Relations, la branche américaine du mouvement anglo-américain impérialiste de la « Table ronde ». Kissinger avait déjà des liens profonds avec le CFR, puisqu’il avait été recruté par eux dès la fin de ses études. Galbraith aurait démissionné du CFR de « manière très publique » en 1972, déclarant que le CFR était ennuyeux et disant à un journaliste : « La plupart des procédures impliquent un niveau de banalité si profond que la seule question qu’elles soulèvent est de savoir si l’on doit y assister. » Bien qu’il n’y ait pas de date publique à laquelle Galbraith est devenu membre du CFR, il avait écrit pour leurs publications dès juillet 1958 avec « Rival Economic Theories in India », publié dans Foreign Affairs, le journal/magazine officiel du CFR. Khan a également publié certains de ses essais par l’intermédiaire du CFR, en écrivant « Our Alternatives in Europe » en juillet 1966 et « If Negotiations Fail » en juillet 1968, tout en travaillant comme conseiller officiel au département d’État.

Avant les années 1960, ces trois intellectuels américains extrêmement influents s’étaient tous trois profondément impliqués dans la compréhension des problèmes de l’Europe d’après-guerre et dans la définition de l’avenir de ce continent frappé par la guerre. Galbraith avait beaucoup voyagé en Europe, notamment pour étudier les politiques menées en Allemagne sous le Troisième Reich. Après l’effondrement de l’Allemagne hitlérienne, Galbraith allait étudier les systèmes soviétiques de la même manière. L’influence de Galbraith sur le futur président, John F. Kennedy, dès son plus jeune âge, ne peut être sous-estimée, et Galbraith était suffisamment puissant pour que JFK commence à retirer ses troupes du Vietnam sur sa recommandation. Lorsque Kennedy est assassiné à Dallas, Galbraith sera l’homme qui rédigera le premier discours à la nation du nouveau président, mais il sera bientôt relégué au second plan. Au cours de l’agitation des années 1960, Galbraith sera proche de Henry Kissinger, tous deux professeurs à Harvard, membres du CFR, et ayant le même objectif de rendre l’Europe stable afin que le continent soit bien défendu contre toute agression soviétique potentielle.

Pour Galbraith et Kissinger, ainsi que pour l’Establishment politique américain au sens large, l’Europe était la principale menace non seulement pour la stabilité mondiale, mais aussi pour l’hégémonie américaine en général. La stabilité relative de l’Europe pendant l’après-guerre était perçue comme étant due à l’impasse thermonucléaire et, très tôt, Kissinger a identifié cette dynamique et a commencé à manipuler la situation au profit de la suprématie américaine. Henry Kissinger n’était pas le seul à essayer de comprendre la dynamique complexe en jeu dans la dissuasion thermonucléaire et la manière dont elle affectait l’élaboration des politiques. Herman Kahn était la figure de proue de la planification stratégique thermonucléaire à la même époque et le travail de Kissinger sur le même sujet à partir du milieu des années 50 l’a vu croiser Kahn à de nombreuses reprises.

Kahn a offert à Kissinger quelque chose que tous les politiciens et les décideurs politiques recherchent, la capacité de prédire les événements futurs avec une relative précision. Kahn était un véritable prophète concernant les avancées technologiques d’un avenir pas si lointain, et son travail, bien que souvent stoïque et dépourvu d’émotion humaine, a très bien résisté à l’épreuve du temps. Les objectifs de Kahn et de Kissinger se chevauchent au milieu et à la fin des années 1960, et à mesure que les évaluations des menaces faites par Kahn à cette époque deviennent plus optimistes, Kissinger considère que le travail de Kahn est fondamental pour offrir un nouvel avenir aux peuples du monde.

Cependant, la vision de l’avenir d’Henry Kissinger n’était pas celle d’une société libre et équitable avançant ensemble dans un « meilleur des mondes », mais plutôt celle d’une image du monde qui avait été déformée par sa propre perspective de l’Establishment friqué. Bien qu’il ait tenté de se faire passer pour un véritable homme d’État, Kissinger a continué à subvertir non seulement les processus démocratiques étrangers, mais aussi à saper le système américain au profit d’un programme mondialiste. Lorsque Schwab a été reconnu par Kissinger comme un futur leader mondialiste potentiel, le relativement jeune Allemand a été présenté à Galbraith et Kahn. Cela coïncide avec le travail de Kahn, qui identifie le besoin de former spécifiquement les individus ayant un potentiel de leadership, séparément de ceux qui suivent les modèles éducatifs standard.

Klaus Schwab lors de la réunion inaugurale du Forum économique mondial, 1971.

L’année où Klaus Schwab quitte Harvard, il est approché par Peter Schmidheiny, qui vient de vendre Escher Wyss au groupe Sulzer. L’usine Escher Wyss de Ravensberg avait été gérée par le père de Schwab, Eugen Schwab, pendant la Seconde Guerre mondiale et avait participé à la fabrication de turbines à eau lourde pour l’effort secret des nazis en matière de bombe atomique. Dans une interview, Schwab parle du moment où Schmidheiny l’a appelé en disant : « Vous venez de Harvard et vous connaissez les méthodes de gestion modernes, aidez à faire de l’intégration un succès. » Ce que Klaus n’a pas mentionné dans cette interview, c’est qu’il allait aider Sulzer et Escher Wyss à fusionner, donnant naissance à une nouvelle société appelée Sulzer AG. Cette société, dont Schwab serait le directeur, violerait ensuite le droit international en aidant le régime d’apartheid sud-africain dans son programme illégal de bombe thermonucléaire.

Klaus Schwab venait à peine de quitter la sphère d’influence de certains des plus grands experts en matière de guerre thermonucléaire que, dans l’année même où il quittait Harvard, il dirigeait la fusion d’une société s’occupant de la propagation de la technologie des bombes thermonucléaires à des régimes despotiques.

Pour ceux d’entre nous qui n’élaborent pas de scénarios d’extinction terrifiants, il est possible que nous soyons amenés à penser que l’Afrique du Sud sous l’apartheid qui obtiendrait la bombe nucléaire à ce moment de l’histoire serait l’une des pires choses qui aurait pu arriver. Mais les scénarios de catastrophe thermonucléaire d’Herman Kahn avaient conduit le génie rondouillard à croire que, sauf catastrophe, sabotage ou accident, aucune grande puissance nucléaire n’oserait tirer une arme thermonucléaire en tant qu’acte d’agression dans un avenir prévisible. En fait, la pensée de l’Establishment avait considérablement évolué, au point qu’Herman Kahn et d’autres conseillaient que, dans certains scénarios, faire d’un pays comme la France une puissance nucléaire pouvait avoir des avantages significatifs pour la sécurité à la fois régionale et mondiale, tout en contribuant à réduire les dépenses de défense des États-Unis.

La guerre thermonucléaire n’était plus l’alpha et l’oméga de la politique de défense stratégique, et c’est dans les dernières années des années 1960 que les personnes qui avaient suscité la peur d’une apocalypse thermonucléaire ont vraiment cessé de s’inquiéter et ont appris à aimer la bombe.

Attention : Humains fragiles à venir

Klaus Schwab est-il le véritable cerveau de la création du Forum économique mondial ? Que penser de l’implication de la CIA dans le séminaire que Kissinger a utilisé pour recruter Schwab ? Les puissances qui se cachent derrière des organisations comme le CFR étaient-elles les véritables fondateurs de l’organisation d’élaboration des politiques mondialistes ? Le Forum économique mondial visait-il simplement à unir l’Europe ? Ou était-il en fait destiné à unir l’Europe et l’Amérique, puis les autres super-États, dans un nouvel ordre mondial conçu par les grands du CFR comme Kissinger, Khan et Galbraith ?

Ces trois hommes puissants voyaient chacun en Schwab le reflet de leurs propres désirs intellectuels. Klaus était né dans la seconde moitié de la décennie qui avait vu naître le mouvement technocratique et il était issu de la première génération à avoir vécu ses années de formation dans un monde d’après-guerre. Les prédictions de Khan pour l’avenir n’avaient pas seulement été un exercice d’émerveillement humain, mais aussi un projet visant à faire de ces prédictions une réalité aussi rapidement que possible et quelles qu’en soient les conséquences.

En 1964, Klaus Schwab essayait de décider ce qu’il allait faire de sa carrière. Il a 26 ans et cherche une direction, qu’il trouvera auprès d’une source familiale. Son père, Eugen Schwab, s’était trouvé du mauvais côté de l’histoire pendant la Seconde Guerre mondiale et avait participé à l’effort nazi en faveur de la bombe atomique. Eugen Schwab dira à son fils que ce n’est qu’à Harvard qu’il pourra vraiment s’épanouir. Dans l’Allemagne divisée de l’après-guerre, la peur intense que suscite la menace toujours imminente et dramatisée d’une guerre thermonucléaire est devenue un élément quotidien de la psyché des gens. Harvard est bien connu à l’époque pour son rôle central dans l’élaboration des politiques de la guerre froide visant les affaires européennes, et Klaus Schwab se place parmi les principaux acteurs de la scène de la catastrophe thermonucléaire.

Alors qu’il était à Harvard, Schwab a assisté au « séminaire international » de Kissinger, financé par la CIA par le biais d’un intermédiaire connu. Grâce à ce processus, Klaus Schwab est présenté à un groupe d’hommes qui tentent activement d’influencer la politique publique européenne par tous les moyens, y compris en utilisant la peur d’une catastrophe nucléaire imminente. Ils reconnaissent immédiatement son potentiel, à tel point qu’ils seront aux côtés de Schwab tout au long de la création du Forum économique mondial, Kahn, Kissinger et Galbraith apportant une crédibilité apparente au projet. Il n’était pas facile pour Schwab d’expliquer seul aux élites européennes ce qu’il avait l’intention de faire. Il a donc fait venir Kahn et Galbraith en Europe pour persuader d’autres acteurs importants de prendre part au projet. Galbraith sera le premier orateur principal du forum, la présence de Kahn suscitant également un grand intérêt, mais le deuxième Forum économique mondial s’arrêtera sans la présence des grands noms et Klaus Schwab sait qu’il aura besoin de quelque chose pour attirer les foules pour la troisième édition de la réunion annuelle de son forum.

En 1972, le fondateur du Club de Rome, Aurelio Peccei, avait publié son livre controversé « Les limites de la croissance », un ouvrage commandé par le Club de Rome qui adoptait une approche malthusienne de la surpopulation. Ce livre remet en question la durabilité de la croissance économique mondiale et Peccei est invité par Schwab à prononcer le discours d’ouverture du Forum économique mondial de 1973. Cette stratégie de relations publiques risquée a porté ses fruits pour Schwab et son organisation. À partir de ce moment, le forum ne cessera de croître en taille, en envergure et en puissance. Mais tout a commencé par un cours financé par la CIA et dispensé par Henry Kissinger à Harvard.

Aurelio Peccei (à l’extrême droite) lors d’une réunion du Club de Rome à Paris en 1975

Schwab est devenu plus qu’un simple technocrate. Il n’a pas caché son intention de fusionner ses identités physique et biologique avec les technologies du futur. Il est devenu la caricature vivante d’un méchant de type « evil bond », menant des réunions secrètes avec les élites, dans les chalets des montagnes suisses. Je ne pense pas que l’image que nous avons de Schwab soit un accident. Dans les années d’après-guerre, quelque chose de tout à fait unique s’est produit dans la culture occidentale, lorsque le gouvernement a commencé à utiliser les médias grand public comme un outil pour cibler le public avec des opérations psychologiques de niveau militaire. L’Establishment au pouvoir a découvert qu’il était extrêmement utile de combiner le drame des scénarios de conflit avec des médias tels que le cinéma, ce qui revenait presque à créer une propagande auto-propagée dans certains cas. Des films comme Dr Strangelove de Stanley Kubrick ont été des véhicules fantastiques pour faire comprendre aux gens l’absurdité de la planification de scénarios de catastrophes thermonucléaires.

Si les gens vous perçoivent comme un méchant tout puissant, vous n’obtiendrez peut-être pas le soutien du commun des mortels, mais vous attirerez l’attention de ceux qui recherchent le pouvoir et la richesse, ou, comme Klaus Schwab les appellerait, des « parties prenantes » de la société. Il est très important de le comprendre : la projection d’une richesse et d’un pouvoir extrêmes attirera et amènera les « parties prenantes » de la société à la table du Forum économique mondial. Avec ces « parties prenantes » à bord, le principal produit idéologique de Klaus Schwab, le « capitalisme des parties prenantes », verra le transfert du pouvoir loin des véritables processus démocratiques vers un système de gouvernance par un petit groupe de dirigeants présélectionnés, qui seront formés pour poursuivre l’agenda qui leur a été fixé par la génération précédente, comme l’a prédit Herman Kahn. Ils détiendront toutes les cartes, tandis que le commun des mortels n’aura plus que des processus pseudo-démocratiques illusoires, la pauvreté et des opérations psychologiques absurdes pour nous distraire en permanence. Klaus Schwab allait bientôt devenir tout ce que Herman Kahn avait craint lors de ses prédictions les plus pessimistes. Lorsque le Club de Rome a produit le rapport « Les limites de la croissance », Herman Kahn en a réfuté les conclusions et s’est rallié à son pessimisme, tandis que, dans le même temps, Klaus Schwab l’a placé au centre de sa machination et a fait de son fondateur l’orateur principal de son forum de Davos.

Notre situation géopolitique actuelle semble régresser vers la dynamique Est-Ouest de l’époque de la guerre froide. Encore une fois, avec les récents événements en Ukraine, les médias grand public régurgitent des points de discussion sur le nucléaire qui sont complètement parallèles à ceux d’il y a 60 ou 70 ans. Je pense qu’il y a une raison très évidente à notre retour à la rhétorique de la guerre froide — c’est un signe très évident que Klaus Schwab et ses partisans sont à court d’idées. Ils semblent revenir à un paradigme géopolitique dans lequel ils se sentent plus en sécurité et, surtout, qui suscite une peur massive de la guerre thermonucléaire. Ce cycle de rinçage et de répétition se produit toujours lorsqu’un mouvement idéologique est à court d’idées originales. Depuis la fin des années 1960, Klaus Schwab tente de créer le monde prédit par Herman Kahn. Mais la vision de l’avenir de Kahn, même si elle est assez précise, a plus d’un demi-siècle. Le mouvement technocratique de Schwab dépend du développement réussi de technologies innovantes qui nous feront progresser vers une vision largement fabriquée en 1967. Il suffit d’étudier une liste plus fine des prédictions de Kahn pour constater que toutes les idées promues par Schwab sont presque entièrement fondées sur l’« an 2000 » de Kahn et sur cette vision documentée de ce à quoi notre avenir pourrait ressembler, des prédictions qui remontent à la fin des années 60. Mais ce que Schwab semble ignorer, tout en nous imposant ce programme futuriste, c’est que nombre des prédictions de Kahn étaient également assorties d’avertissements sur les dangers qui résulteront des futures avancées technologiques.

Alors que Schwab arrive à la fin de sa vie, il semble être prêt à tout pour faire avancer un programme futuriste radical dont le potentiel de désastre mondial est évident. Je pense que le Forum économique mondial est en train d’atteindre son niveau maximal d’expansion avant son inévitable effondrement, car les personnes qui aiment leur propre identité nationale finiront par se dresser contre la menace immédiate qui pèse sur leurs cultures spécifiques et ils se battront contre la domination mondialiste. Tout simplement, vous ne pouvez pas faire de tout le monde un mondialiste, quelle que soit la quantité de lavage de cerveau appliquée. Il existe une contradiction naturelle entre la liberté nationale et la domination mondialiste, ce qui rend les deux totalement incompatibles.

Pour conclure, Herman Kahn a écrit quelque chose d’extrêmement important l’année même où Schwab a quitté Harvard. Dans le document susmentionné de l’Institut Hudson de 1967 intitulé, Ancillary Pilot Study for the Educational Policy Research Program : Final Report, Khan écrit :

« Il est devenu de plus en plus clair que nos réalisations technologiques et même économiques sont des bénédictions mitigées. Le progrès soulève des problèmes tels que l’accumulation, l’augmentation et la prolifération des armes de destruction massive ; la perte de la vie privée et de la solitude ; l’augmentation du pouvoir gouvernemental et/ou privé sur les individus ; la perte de l’échelle et de la perspective humaines et la déshumanisation de la vie sociale ou même du soi psychobiologique ; la croissance de centralisations dangereuses, vulnérables, trompeuses ou dégradables de systèmes administratifs ou technologiques ; la création d’autres nouvelles capacités, si intrinsèquement dangereuses qu’elles risquent sérieusement de donner lieu à des abus désastreux ; et l’accélération de changements trop rapides ou cataclysmiques pour permettre un ajustement réussi. Le plus important est peut-être que les choix posés sont trop vastes, complexes, importants, incertains ou globaux pour être laissés en toute sécurité à des humains faillibles. »

Auteur

Johnny Vedmore

Johnny Vedmore est un journaliste d’investigation totalement indépendant et un musicien de Cardiff, au Pays de Galles. Son travail vise à exposer les personnes puissantes qui sont négligées par les autres journalistes et à apporter de nouvelles informations à ses lecteurs. Si vous avez besoin d’aide, ou si vous avez un conseil à donner à Johnny, contactez-le via johnnyvedmore.com ou en écrivant à johnnyvedmore@gmail.com.

Source : Unlimitedhangout.com




Klaus Schwab (WEF) veut nous faire bouffer des insectes d’élevage et de la bidoche artificielle en plastoque !

Par Christine Côte

(Tout cela nous a déjà été présenté des décennies durant, dans divers films de « science-fiction », qui n’étaient pas de la fiction.)

Pouah! dégueulasse!
Poil à la face!
Qu’il les bouffe lui-même
Ses punaises à la crème,

Et qu’il s’étouffe avec
Ses cafards dans le bec
Les poux sur le gésier,
Ses taons dans le gosier,
Poil au râtelier.

Blattes pour mise en bouche
En plat soufflé aux mouches
À merde évidemment
C’est quelqu’un d’important.

En dessert tarte aux mites
Beignets d’araignées frites
Au coulis de frelons,
Poil au côlon.

En connoisseur, en bon vivant
Klausi Schwab, assurément
Nous a prévu de grands festins
La gastronomie, c’est tintin.




Marie-Estelle Dupont fait le lien entre les propos du président Macron et l’idéologie de Klaus Schwab

[Source : lemediaen442.fr]

Fallait oser le dire sur un grand média… La psychologue Marie-Estelle Dupont l’a fait et vient de faire gagner du temps de réflexion aux auditeurs qui tournent en rond sans rien comprendre aux tenants et aboutissants du merdier que l’on nous prépare. Notre psychologue vient de faire le travail que les journalistes ne font pas.

Comme le souligne Le Courrier des Stratèges, « Macron a ouvert le Conseil des ministres avec des paroles limpides sur “la grande bascule” ou “le grand bouleversement” que nous sommes en train de vivre. » Ces idées sont pourtant déjà exposées, mot pour mot, dans le Great Reset de Klaus Schwab, en juillet 2020.


« Vous ne posséderez rien et vous serez heureux », c’est la fameuse prédiction de Klaus Schwab lancée au Forum économique mondial en 2016 pour 2030. Le prétexte de la lutte contre l’épidémie de covid ayant déjà permis à Macron et Cie de détruire 700 milliards de notre économie, c’est aujourd’hui le conflit ukrainien qui offre la possibilité à la ploutocratie de parachever notre dépouillement au prétexte de la défense de l’Ukraine contre la méchante Russie. Au moment même où le président français annonce la fin de l’abondance et demande au peuple de se sacrifier… il donne un milliard d’euros à l’Ukraine de Zelensky.

Pour voir l’émission : L’Heure des Pros 2 du 25/08/2022 

Il va de soi que Klaus Schwab, issu d’une famille de collaborateurs nazis et devenu élève de Kissinger, n’inspire pas confiance. « La gouvernance mondiale est au cœur de toutes les autres questions », dira-t-il  dans son ouvrage Covid-19 : The Great Reset. Et c’est ce que Joe Biden annonce aux PDG de la Business Roundtable, un lobby des dirigeants des grandes entreprises américaines dont font partie General Motors, Apple, Amazon, JP Morgan, Bank of America, Boeing, FedEx, Exxon Mobil, Johnson & Johnson… « C’est maintenant que les choses changent. Il va y avoir un nouvel ordre mondial et nous devons le diriger. Et nous devons unir le reste du monde libre pour le faire », a déclaré le président américain.

Mais tout ne se passe pas comme prévu, puisque les sanctions contre la Russie n’ont pas fonctionné et que les peuples européens ne rendent pas Vladimir Poutine responsable de l’incompétence de leurs gouvernements. Les années covid ont rendu les populations très méfiantes envers les comploteurs, jusque dans les médias mainstream — ce qui va compliquer l’agenda du Forum économique mondial. Les Gilets Jaunes avaient pressenti la fin de l’abondance promise par le président Macron. Le bras fer n’est pas terminé. Et rappelons à nos lecteurs que le chef du Kremlin, Vladimir Poutine, a déjà sonné la fin de la récréation lors de son discours du 16 août 2022 : « Je répète que l’ère de l’ordre mondial unipolaire est vouée à l’échec ».




Yuval Noah Harari, le gourou liberticide qui chuchote à l’oreille de Klaus Schwab

[Source : lecourrierdesstrateges.fr]

Pendant longtemps Klaus Schwab n’a guère été qu’un Alain Minc plus ambitieux, avec un carnet d’adresses plus international et étoffé. Et puis progressivement l’organisateur des rencontres de Davos s’est mué en prophète des temps nouveaux. Il a formulé l’agenda du Grand Reset. Un homme y est pour beaucoup: Yuval Noah Harari, auteur d’un des best-sellers de la dernière décennie, Sapiens. Quand on le lit attentivement, cet essai d’histoire mondiale est médiocre. Mais l’important est ailleurs: Harari a trouvé les mots pour faire croire aux inventeurs de la Silicon Valley et aux organisateurs du Forum de Davos qu’ils étaient des « hommes-dieux », les artisans d’une révolution socio-économique aussi importante que la révolution agricole, voici des millénaires. À l’âge de Sapiens serait en train de succéder celui du transhumanisme et Klaus Schwab serait son prophète. Retour sur une imposture.

[Voir aussi :
Harari et « l’homme numérique de demain » : les projets inquiétants du Forum de Davos
et
Le FEM de Klaus Schwab en 2020 : Les humains sont désormais des « animaux piratables » et seront « réingénierisés »]

Quand on commence à reconstituer le parcours de Y.N. Harari, on ne peut s’empêcher de dire : chapeau l’artiste ! Certes, ce bon historien du Moyen Âge est devenu, du point de vue académique, un essayiste un peu hasardeux. Mais aujourd’hui, c’est moins son travail d’historien qui intéresse que ses débordements de Grand Anticipateur. Trois livres — Sapiens, Homo Deus et 21 Leçons pour le 21e siècle — ont fait sa célébrité en dix ans.

La lecture de Sapiens, l’histoire universelle que proposa en 2011 à ses étudiants Harari et dont il fit un livre, est à vrai dire assez ennuyeuse quand on a lu les grandes fresques de Gombrich, de Spengler, de Toynbee, de Braudel ou, plus récemment, Jared Diamond. Et pourtant, le livre est devenu un best-seller à partir du moment où il été recommandé par Mark Zuckerberg, Bill Gates, Barack Obama. L’avoir lu est devenu un must dans la Silicon Valley ou à Davos.

D’où est venu ce succès ? Il y a certainement une part jouée par le personnage que s’est sculpté Harari. L’homme est vegan militant ; il vit avec son compagnon homosexuel dans une ferme coopérative et il affirme faire tous les jours deux heures de méditation Vipassana. Y.N. Harari peut entrer tout droit dans un roman de Houellebecq et on imagine la charge féroce à laquelle se livrerait le plus grand romancier français contemporain. Mais ne vous moquez pas : Harari rassure les élites occidentales puisqu’il incarne une sorte d’idéal type de l’homme éclairé du début du XXIe siècle.

Cependant lorsque les artisans du Grand Reset ont commencé à faire sa promotion, le personnage d’Harari était encore largement inconnu. C’est ce qu’il a écrit qui plaît ! Harari a dit aux élites globalisées ce qu’elles avaient envie d’entendre. Tout tient dans un « en même temps » : la liberté humaine n’existe pas ; mais le mythe du libéralisme est utile, car il permet aux élites du monde ouvert de faire advenir la nouvelle révolution, gigantesque, celle de la « Quatrième Révolution Industrielle », de l’Internet des Objets et bientôt de l’Internet des Corps où l’on aura implanté des puces et des capteurs.

La nouvelle incarnation de l’intellectuel liberticide

Dans une remarquable analyse parue dans Haaretz, Danny Gutwein souligne qu’Harari fait de moins en moins d’histoire et de plus en plus de futurologie douteuse, mais il a le mérite « d’aborder la crise de la démocratie libérale, que [l’auteur]considère comme le type de régime optimal pour faire face aux défis du monde moderne. Il trouve les origines de la crise sur le plan idéologique. Le populisme a triomphé parce que l’ « histoire libérale » a perdu sa crédibilité à la suite de la crise financière de 2008, après avoir déjà échoué à fournir des « réponses évidentes » aux dangers mondiaux posés par la menace nucléaire, le réchauffement climatique et l’innovation technologique. Pour que les élites libérales reprennent le pouvoir, Harari affirme qu’elles doivent créer « une histoire actualisée pour le monde ». Comme elles sont incapables de le faire, il assume le rôle de leur idéologue et propose dans « Leçons » une version actualisée de l’histoire libérale fondée sur la « mythologie de Sapiens ». Le populisme représente un danger pour l’avenir du monde, car il encourage les « fantasmes nostalgiques » enflamme le séparatisme nationaliste et nuit à la coopération internationale, qui est vitale pour relever les défis mondiaux du XXIe siècle. Harari estime donc qu’”en fin de compte, l’humanité n’abandonnera pas l’histoire libérale, parce qu’elle n’a pas d’alternative. Les gens peuvent donner au système un coup de pied rageur dans l’estomac, mais, n’ayant nulle part ailleurs où aller, ils finiront par revenir« . »

Dans un article publié dans le Guardian en septembre 2018, intitulé « le mythe de la liberté », Harari avait tombé le masque :

« Les humains ont certainement une volonté — mais elle n’est pas libre. Vous ne pouvez pas décider des désirs que vous avez. Vous ne décidez pas d’être introverti ou extraverti, facile à vivre ou anxieux, gay ou hétéro. Les humains font des choix — mais ce ne sont jamais des choix indépendants. Chaque choix dépend d’un grand nombre de conditions biologiques, sociales et personnelles que vous ne pouvez pas déterminer vous-même. Je peux choisir ce que je mange, qui je vais épouser et pour qui je vais voter, mais ces choix sont déterminés en partie par mes gènes, ma biochimie, mon sexe, mon milieu familial, ma culture nationale, etc.
Bien que le « libre arbitre » ait toujours été un mythe, il a été utile au cours des siècles précédents. Il a enhardi les personnes qui ont dû lutter contre l’Inquisition, le droit divin des rois, le KGB et le KKK. Le mythe avait également peu de coûts. En 1776 ou 1945, il y avait relativement peu de mal à croire que vos sentiments et vos choix étaient le produit d’un certain « libre arbitre » plutôt que le résultat de la biochimie et de la neurologie.

Mais aujourd’hui, la croyance au « libre arbitre » devient soudainement dangereuse. Si les gouvernements et les entreprises parviennent à pirater l’animal humain, les personnes les plus faciles à manipuler seront celles qui croient au libre arbitre.

Pour réussir à pirater les humains, il faut deux choses : une bonne compréhension de la biologie et une grande puissance de calcul. L’Inquisition et le KGB n’avaient pas ces connaissances et cette puissance. Mais bientôt, les entreprises et les gouvernements pourraient avoir les deux, et une fois qu’ils pourront vous pirater, ils pourront non seulement prédire vos choix, mais aussi réorganiser vos sentiments. Pour ce faire, les entreprises et les gouvernements n’auront pas besoin de vous connaître parfaitement. C’est impossible. Ils devront simplement vous connaître un peu mieux que vous ne vous connaissez vous-même. Et ce n’est pas impossible, car la plupart des gens ne se connaissent pas très bien.

Le libéralisme a développé un arsenal impressionnant d’arguments et d’institutions pour défendre les libertés individuelles contre les attaques extérieures de gouvernements oppressifs et de religions fanatiques, mais il n’est pas préparé à une situation où la liberté individuelle est subvertie de l’intérieur, et où les concepts mêmes d’« individu » et de « liberté » n’ont plus beaucoup de sens. Pour survivre et prospérer au XXIe siècle, nous devons abandonner la vision naïve de l’homme en tant qu’individu libre — une vision héritée de la théologie chrétienne autant que des Lumières modernes — et accepter ce que l’homme est réellement : un animal piratable. Nous devons mieux nous connaître.

Il est particulièrement important d’apprendre à connaître ses faiblesses. Elles sont les principaux outils de ceux qui tentent de vous pirater. Les ordinateurs sont piratés par des lignes de code défectueuses préexistantes. Les humains sont piratés par des peurs, des haines, des préjugés et des envies préexistants. Les pirates informatiques ne peuvent pas créer la peur ou la haine à partir de rien. Mais lorsqu’ils découvrent ce que les gens craignent et détestent déjà, il est facile d’appuyer sur les boutons émotionnels appropriés et de provoquer une fureur encore plus grande.

Si les gens ne peuvent pas apprendre à se connaître par leurs propres moyens, la technologie utilisée par les pirates peut peut-être être détournée et servir à nous protéger. De même que votre ordinateur est doté d’un programme antivirus qui détecte les logiciels malveillants, nous avons peut-être besoin d’un antivirus pour le cerveau. Votre compagnon IA apprendra par expérience que vous avez une faiblesse particulière — que ce soit pour les vidéos de chats amusantes ou pour les histoires exaspérantes sur Trump — et les bloquera en votre nom. »

Le gourou de Forum Économique mondial

Tout y est : la négation de la liberté — contre 30 siècles de civilisation judéo-chrétienne. La négation de la démocratie moderne puisqu’il sera impossible de résister à la manipulation des data par les gouvernements et les entreprises transnationales. Mais aussi la proposition de confier notre cerveau et nos émotions à une élite éclairée et des techniciens de la manipulation des individus, mais, pour notre bien cette fois.

Leo Hohnmann a eu la bonne idée de mettre en parallèle deux vidéos : l’une rassemblant différentes interventions de Yuval Noah Hariri qui reprennent en gros l’argumentation de l’article du Guardian, mais sans plus aucune précaution rhétorique ; et l’autre où l’on voit Klaus Schwab expliquer comment on va envahir le corps humain avec des implants technologiques pour le contrôler. Le parallèle entre les deux argumentations est saisissant, surtout dans la manière dont les deux intervenants, le Grand Resetteur et son gourou, utilisent l’argument de la crise du COVID comme une occasion unique, qui a été saisie pour amorcer le tournant vers l’humanité contrôlée.

Mon maître Claude Tresmontant commençait souvent ses cours en nous rappelant que les grandes catastrophes de l’humanité commencent par une catastrophe dans le domaine des idées. Y aurait-il eu le fascisme et le communisme sans la vénération de l’État insufflée par Hegel aux Européens de son temps ? Eh bien, là on est dans quelque chose du même ordre: aussi médiocre soit sa construction intellectuelle, Yuval Noah Harari a définitivement fait basculer Klaus Schwab dans la folie idéologique et l’envie de transformer le monde, plus simplement de l’interpréter. Au moment où le Blofeld de Davos était accablé par le Brexit et la victoire de Trump — le réveil des peuples pour leur liberté — Harari est arrivé et lui a soufflé à l’oreille des mots réconfortants, apparemment brillants.

Harari est représentatif de la sphère académique contemporaine en sciences sociales : il n’est qu’un demi-savant qui épouse la dernière idéologie à la mode. Les demi-savants et les idéologues, alliés à ceux que David Rothkopf appelle “la superclasse”, ont mis en place la catastrophique gestion du COVID-19, avec un maximum de coercition et des vaccins bâclés, selon des procédés insuffisamment testés, à la fois dangereux et inefficaces. Harari a un tel succès dans les élites de la mondialisation parce qu’il leur renvoie une image flatteuse. En fait, il est à leur image, intellectuellement médiocre et liberticide. Dans le “cercle de la raison” internationale, Harari est venu rassurer au moment où Nigel Farage, Donald Trump ou les Gilets Jaunes se comportaient en empêcheurs de tourner en rond. On sera bien d’accord pour dénoncer en lui un représentant de ce “péché contre l’Esprit” qui ne peut pas être pardonné — mettre l’intelligence au service de l’abus de pouvoir et du piétinement de la justice. Mais il ne suffit pas de dénoncer, il faut débusquer, réfuter, informer. Le combat contre l’imposteur ne fait que commencer.




Klaus Schwab de la lignée Rothschild

[Source : olivierdemeulenaere]

Klaus Schwab est un Rothschild par sa mère

Par Olivier Demeulenaere

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Fred Schwab est né à Francfort. En 1935, il parvient à quitter l’Allemagne. Sa femme, Marianne Rothschild, vient de la ville de Bad Homburg. Après les pogroms de 1938, elle a fui aux Etats-Unis en passant par la Grande-Bretagne. Le couple a visité son ancien pays en tant qu’invités de la ville de Francfort, avec laquelle ils ont gardé des liens très forts. Ils y retournent souvent, rencontrent leurs anciens camarades de classe et prennent la parole dans les écoles.

Humansbefree.com, le 2 mai 2022 (via The Vigilant Citizen)

Rappel :

Quand Klaus Schwab se félicitait d’avoir « pénétré » les gouvernements avec ses « Young Leaders » : Macron, Trudeau, etc.




Liste complète de la prochaine génération de jeunes leaders mondiaux du Forum Économique Mondial de Klaus Schwab

[Source : aubedigitale.com]

Par JADE

Les objectifs du Forum économique mondial (FEM) de Klaus Schwab vont bien au-delà de la refonte de l’économie. Ils veulent vous refaire physiquement, vous, vos enfants et les enfants de vos enfants. Ils veulent que vous ne possédiez rien et que vous soyez heureux.

Le FEM contrôle l’élite mondialiste depuis plus longtemps qu’on ne le croit. Les Young Global Leaders de Klaus Schwab ont été installés comme marionnettes à la tête de pays du monde occidental. Des sommités de la gauche radicale comme Justin Trudeau au Canada, Emmanuel Macron en France et Jacinda Ardern en Nouvelle-Zélande, ainsi que les milliardaires Bill Gates et Jeff Bezos, en sont les exemples les plus flagrants.

[Voir aussi :
Le FEM de Klaus Schwab en 2020 : Les humains sont désormais des « animaux piratables » et seront « réingénierisés »
Justin Trudeau est un « politicien bien formé » contrôlé par Klaus Schwab pour le compte de « Big Money ».
Les valeurs familiales de Schwab
La Suisse a offert à Klaus Schwab le statut d’Organisation internationale. Une révolution antidémocratique
La funeste illusion de Klaus Schwab pour sa Grande Réinitialisation
La quatrième phase de Schwab
Harari et « l’homme numérique de demain » : les projets inquiétants du Forum de Davos
Le gouvernement du Canada s’est associé au Forum économique mondial pour imposer un système de type crédit social pour voyager
L’ultime objectif du Forum Économique Mondial : prendre le contrôle de l’Humain
Des « camps de rééducation » pour ceux qui seront réfractaires à la Grande Réinitialisation ?
Le Great Reset : Le Forum économique mondial dévoile un projet mondial d’« identité numérique »
Pourquoi le Great Reset est l’Agenda du Chaos….]

Nous disposons désormais d’une liste complète des futurs leaders mondiaux du FEM. Vous seriez bien avisé de conserver cette liste pour toute référence future. Si l’on considère les régimes répressifs dirigés par la première génération de jeunes leaders mondiaux du FEM, et si l’on connaît les plans que le FEM a en réserve pour l’humanité, on ne peut que supposer que cette nouvelle génération de leaders est formée pour être encore pire .

La classe 2021 des Young Global Leaders de Klaus Schwab comprend le lieutenant-gouverneur de l’État du Michigan, un vice-président senior d’Uber, le militant raciste Ibram X Kendi et des cadres de Dow, Pfizer et Merck, entre autres.

Des pays du monde entier sont représentés dans la dernière cuvée de 112 futurs leaders mondialistes du FEM. Selon leur site web, les Young Global Leaders se composent de « plus de 1 400 membres et anciens membres de 120 nationalités ». Ces personnes sont formées pour « [s’]aligner sur la mission du Forum économique mondial », qui est de « stimuler la coopération public-privé dans l’intérêt public mondial ». Le FEM est connu pour sa réunion annuelle des élitistes à Davos, une station alpine en Suisse. Rapport de la Fondation Rair :

Le Forum économique mondial encourage le dangereux virage de la fusion continue des gouvernements avec les grandes entreprises, décrite comme une « coopération public-privé ». Cette « coopération » est également illustrée par ce que l’on appelle le « capitalisme participatif », qui permet à l’industrie de ne plus fonctionner sur la base du profit. À terme, un tel système serait contraint de se replier sur lui-même, mais les élitistes mondialistes ne semblent pas trop s’en inquiéter.

Vous pouvez faire défiler la liste de la classe 2021 du Young Global Leader par région. Voici la liste représentant l’Amérique du Nord :

  • Daniel Ahn, Global Fellow, The Woodrow Wilson International Center for Scholars, États-Unis.
  • Peter Biar Ajak, Visiting Fellow et Adjunct Faculty, Africa Center for Strategic Studies, États-Unis.
  • Adriana Cargill, journaliste radio indépendante, États-Unis.
  • Arvan Chan, Vice-président senior ; Directeur des opérations, International, Centene, États-Unis.
  • Alexis Crow, Directeur mondial, Geopolitical Investing, PwC, États-Unis.
  • Abasi Ene-Obong, Directeur général et Fondateur, 54gene, États-Unis.
  • Jocelyn Formsma, directeur exécutif, Association nationale des centres d’amitié, Canada.
  • Garlin Gilchrist II, Lieutenant Gouverneur, Etat du Michigan, États-Unis
  • Pierre-Dimitri Gore-Coty, Vice-président principal, Livraison, Uber Technologies, États-Unis.
  • Megan Greenfield, Partenaire, McKinsey & Company, États-Unis
  • Jessica Jackson, Responsable du plaidoyer, Reform Alliance, États-Unis.
  • Gadeer Kamal-Mreeh, Envoyé spécial principal, Amérique du Nord, Agence juive, États-Unis.
  • Brian Kaufmann, Chef, Investissements privés ; Gestionnaire de portefeuille ; Membre du Comité de gestion, Viking Global Investors, États-Unis.
  • Conrod Kelly, Directeur général, Chili, Merck & Co, Inc, États-Unis.
  • Ibram X Kendi, Directeur du Centre de recherche antiraciste, Université de Boston, États-Unis.
  • Haley Lowry, Directrice du développement durable, Dow, États-Unis.
  • Lukas Nelson, chef de groupe, Promise of The Real, États-Unis.
  • Amit Paley, directeur général et directeur exécutif, The Trevor Project, États-Unis
  • Emily Serazin, Directrice générale et partenaire, Boston Consulting Group (BCG), États-Unis.
  • Liam Sobey, vice-président, Merchandising, Sobeys Inc, Canada.
  • Vasudha Vats, vice-présidente, Pfizer, États-Unis.
  • Hitesh Wadhwa, vice-président, ventes et initiatives stratégiques, Tech Mahindra, États-Unis.
  • David Alexander Walcott, fondateur et associé gérant, Novamed, États-Unis.

Mais le Forum économique mondial ne veut pas seulement refaire l’économie, il veut aussi refaire l’humanité..

Biologie synthétique

La biologie synthétique va refaire le monde. Les outils dont disposent les scientifiques aujourd’hui offrent un vaste potentiel pour faire du bien ou du mal. – Lieutenant-colonel Marcus A. Cunningham, USAF, Strategic Studies Quarterly, automne 2020.

Une partie de la vision de Schwab semble être son itération folle de la « biologie synthétique », qui a été décrite comme « la conception et la construction de modules biologiques, de systèmes biologiques et de machines biologiques ou la reconception de systèmes biologiques existants à des fins utiles ». En substance, la biologie synthétique est un terme générique qui inclut une obsession marginale bizarre avec le transhumanisme, ou la « fusion des êtres humains avec la technologie ».

Un article choquant publié en novembre 2020 sur LifeSite News présente le Dr Miklos Lukacs de Pereny, professeur de science, de technologie et d’innovation à l’université de San Martín de Porres au Pérou. Le professeur est cité comme expliquant que la quatrième révolution industrielle « n’est rien d’autre que la mise en œuvre du transhumanisme au niveau mondial. »

En effet, en 2016, Schwab a déclaré que cette « quatrième révolution industrielle » conduira « à une fusion de nos identités physique, numérique et biologique. »

La vision de Schwab est tellement scandaleuse qu’il devrait évidemment être rejeté d’emblée comme un fou. Mais au lieu de cela, les élites mondiales autoproclamées assistent avec empressement aux conférences de Schwab et s’inscrivent pour devenir des « Young Global Leaders ».

Si la « Quatrième révolution industrielle » est la vision de Klaus Schwab pour refaire l’humanité et l’économie mondiales, alors la rampe de lancement est la « Grande réinitialisation ». Le véhicule du Grand Reset, bien sûr, est la pandémie de coronavirus.




Qui a « construit » Klaus Schwab ? Qui sont ses mentors ?

[Source : ExcaliburTraduction]






Le FEM de Klaus Schwab en 2020 : Les humains sont désormais des « animaux piratables » et seront « réingénierisés »

Née en Roumanie communiste, réfugiée politique dans une France encore libérale en 1961, je regarde avec stupeur nos compatriotes les plus âgés — et pas que — se préparer à voter pour un Macron qu’ils s’imaginent être un libéral sur le plan politique.

Mais en réalité l’admiration de son mentor, Jacques Attali pour Marx auquel il a consacré un pavé et les propos de Klaus Schwab ne laissent planer aucun doute : Macron nous poussera dans un communisme 2.0 assisté par le pouvoir discrétionnaire de l’IA !

J’ai écrit à la mairie de ma commune en ce sens et je vous invite à diffuser partout cette mise en garde.

Je suis désolée de vous écrire si tardivement mais l’idée ne m’est venue qu’aujourd’hui.

Voulons-nous d’une France « à la soviétique » ?

Merci de relayer, développer amender ce message à votre façon pour qu’il soit vu du plus grand nombre possible.

Nadia L.


[Source : anguillesousroche.com]

Les humains sont désormais des « animaux piratables », selon un conseiller de Klaus Schwab, qui a lancé un avertissement effrayant : les humains ne possèdent plus de « libre arbitre » et vont être « remodelés » par Bill Gates.

Le Dr Yuval Noah Harari, contributeur officiel du FEM, a été enregistré en train de prononcer un discours dans lequel il explique ce que Klaus Schwab veut dire lorsqu’il affirme que « c’est vous qui êtes changé ».

[Voir aussi :
François-Xavier Bellamy : « Le transhumanisme est d’abord une détestation de l’humain »
Bill Gates, Elon Musk, Rockefeller… Les soi-disant « vaccins » à ARNm, l’eugénisme, la dépopulation et la montée en puissance du transhumanisme
Les inquiétantes origines de la cybernétique et du transhumanisme
Le Dr Louis Fouché alerte sur l’agenda transhumaniste de la tyrannie sanitaire
Végano-écologisme et transhumanisme : l’union sacrée dans la haine de l’homme et donc dans la haine de Dieu
La principale finalité de la vaccination n’est pas sanitaire
Le masque, premier pas vers le transhumanisme
La grande réinitialisation selon un ancien officier du KGB, le Dr Igor Shepherd : Le nouvel ordre mondial communiste post-Covid 19
Ce que nous prépare la science: resterons-nous encore des humains?
Michel Maffesoli : « Le transhumanisme est l’aboutissement de la paranoïa moderne » [Interview]
Le Nouvel ordre mondial poursuit son œuvre — Le « Grand Reset du Monde », le transhumanisme et la Quatrième révolution industrielle]

Selon le Dr Harari, Schwab fait référence à l’humanité et à l’évolution soudaine que les élites réservent au reste d’entre nous. « Par le passé, de nombreux tyrans et gouvernements ont voulu [pirater des millions de personnes], mais personne ne comprenait assez bien la biologie », déclare Harari au début de la vidéo.

« Et personne n’avait assez de puissance de calcul et de données pour pirater des millions de personnes. Ni la Gestapo ni le KGB ne pouvaient le faire. Mais bientôt, au moins certaines entreprises et certains gouvernements seront en mesure de pirater systématiquement toutes les personnes », poursuit-il, avant de lâcher une menace effrayante :

« Nous, les humains, devrions nous habituer à l’idée que nous ne sommes plus des âmes mystérieuses. Nous sommes désormais des animaux piratables. »

Regardez :

https://youtu.be/q2OM9xfK0rA

Mais selon le Dr Harari, cette fusion de la vie humaine avec la technologie ne profitera pas à l’homme ou à la femme moyen pour qu’il ou elle puisse améliorer son propre avenir, mais qu’une poignée d’« élites » ne se contentera pas de « construire des dictatures numériques » pour elles-mêmes, mais « gagnera le pouvoir de réingénier l’avenir de la vie elle-même. Parce qu’une fois que vous pouvez pirater quelque chose, vous pouvez généralement aussi le concevoir. »

Si les élites parviennent à réorganiser l’humanité, il faudra décider si les données de notre ADN, de notre cerveau, de notre corps et de notre vie « m’appartiennent, ou appartiennent à une société, ou au gouvernement, ou, peut-être, à la collectivité humaine ».

Bien sûr, Bill Gates est impliqué.

Selon Harari, la technologie du cloud, comme la plateforme d’IBM ou celle de Gates, Microsoft, sera l’une des « forces motrices » de cette évolution.

« Les humains sont désormais des animaux piratables », déclare le Dr Harari à un autre moment de la vidéo. « Toute l’idée que les humains ont cette âme ou cet esprit, et qu’ils ont le libre arbitre, et que personne ne sait ce qui se passe en moi, donc quoi que je choisisse, que ce soit aux élections ou au supermarché, c’est mon libre arbitre, c’est fini. »

« Le libre arbitre, c’est fini », souligne-t-il.

« Aujourd’hui, nous avons la technologie pour pirater les êtres humains à grande échelle », poursuit Harari, qui ajoute : « Tout est numérisé. Tout est surveillé. »

« En cette période de crise, vous devez suivre la science », soutient le Dr Harari. « On dit souvent qu’il ne faut jamais laisser une bonne crise se perdre, parce qu’une crise [COVID] est l’occasion de faire aussi de bonnes réformes qu’en temps normal les gens n’accepteront jamais. Mais en temps de crise, vous voyez que nous n’avons aucune chance, alors faisons-le. »

Traduction approximative de la vidéo :

…de nombreux tyrans et gouvernements ont voulu le faire mais personne ne comprenait assez bien la biologie et personne n’avait assez de puissance de calcul dans les données pour pirater des millions de personnes ni la gestapo ni le kgb n’ont pu le faire… mais bientôt au moins quelques sociétés et gouvernements seront en mesure de pirater systématiquement toutes les personnes. Nous, les humains, devrions nous habituer à l’idée que nous ne sommes plus des âmes mystérieuses, nous sommes maintenant des animaux piratables. Les données pourraient permettre aux élites humaines de faire quelque chose d’encore plus radical que de construire des dictatures numériques. En piratant les organismes, les élites pourraient obtenir le pouvoir de réingénier le futur de la vie elle-même, car une fois que vous pouvez pirater quelque chose, vous pouvez généralement aussi l’ingénier. Et si nous réussissons à pirater et à concevoir la vie, ce ne sera pas seulement la plus grande révolution de l’histoire de l’humanité, ce sera la plus grande révolution de la biologie depuis le tout début de la vie, il y a quatre milliards d’années. Pendant quatre milliards d’années, rien de fondamental n’a changé dans les règles du jeu. Les dinosaures, les amibes, les tomates, les humains, toute la vie était soumise aux lois de la sélection naturelle et aux lois de la biochimie organique, mais cela est sur le point de changer … Mais notre conception intelligente et la conception intelligente de nos cloud, le cloud d’ibm, le cloud de Microsoft, ce sont les nouvelles forces motrices de l’évolution et en même temps la science peut permettre à la vie, après avoir été confinée pendant quatre milliards d’années dans le domaine limité des composés organiques, de sortir dans le domaine inorganique ainsi après quatre milliards d’années de vie organique façonnée par la sélection naturelle. Nous entrons dans l’ère de la vie inorganique façonnée par la conception intelligente. Ainsi, les données sur mon ADN, mon cerveau, mon corps, ma vie, m’appartiennent-elles ? ou à une société ou au gouvernement ou peut-être à le collectif humain ? Les humains sont maintenant des animaux piratables, vous savez, toute l’idée que les humains ont, vous le savez, ils ont cette âme ou cet esprit et ils ont le libre arbitre et personne ne sait ce qui se passe en moi, donc quoi que je choisisse, que ce soit dans l’élection ou que ce soit dans le supermarché, c’est mon libre arbitre … c’est terminé le libre arbitre, c’est terminé. Aujourd’hui nous avons la technologie pour pirater les êtres humains à une échelle massive. Oui, je veux dire, tout est numérisé, tout est surveillé en ce temps de crise, vous devez suivre la science, on dit souvent qu’il ne faut jamais laisser une bonne crise se perdre.




La Suisse a offert à Klaus Schwab le statut d’Organisation internationale. Une révolution antidémocratique

[Source : LHK]

Par Liliane Held-Khawam

[Photo : Le président ukrainien Zelenski au WEF. Notre texte sur le sujet: L’Ukraine, terrain de jeu des oligarques? Pendant ce temps, la Monnaie Unique Mondiale se précise sur fond de Dépossession.
https://lilianeheldkhawam.com/2022/03/08/lukraine-terrain-de-jeu-des-oligarques-pendant-ce-temps-la-monnaie-unique-mondiale-se-precise-sur-fond-de-depossession/]

Le Nouveau Monde [NDLR : alias ici le Nouvel Ordre Mondial, pas celui qui lui fera suite.] n’a que faire du concept de Nation, de Démocratie, et des Droits de l’homme. Toutes les crises qui nous terrassent sont autant d’écrans de fumée qui visent à détourner l’attention de la finalisation de la mise en place de la globalisation. À titre personnel, je ne crois pas qu’il existe sur cette terre un seul dirigeant politique de premier plan qui soit un véritable nationaliste ayant le moindre pouvoir opérationnel.

C’est techniquement impossible au vu de la pieuvre monétaro-financière qui régit la planète. Nous vivons une période où les traités et les accords qui comptent sont réglés hors du champ visuel. Quant à la gestion du grand public, celle-ci est déléguée à des communicants-influenceurs qui oscillent entre propagande et démagogie. Ainsi, le bon public est neutralisé grâce à des doses généreuses de messages émotionnels et anxiogènes à souhait. L’ essentiel, c’est qu’il ne bouge plus et qu’il se dise au fond de lui qu’il y a pire que lui dans ce monde.

Pour vous apporter quelques éléments qui étaient mes dires, je vais vous parler de la Suisse. En septembre 2013, suite à une énième trahison d’une dirigeante du pays, j’avais tenté d’alerter les gens sur le danger que courait le pays via le texte « La Suisse est un concept en danger ». Si cet article est depuis devenu un classique, je vous assure qu’il n’a eu aucun impact concret sur la désintégration du pays.

Les autorités suisses s’enfoncent dans le déni de la démocratie et accordent des privilèges formidables à Klaus Schwab.

Depuis quelque temps, Klaus Schwab a quitté sa discrétion (timidité?) légendaire pour épouser une sorte d’arrogance doublée d’orgueil tant il a besoin d’étaler sa victoire et celle de ses partenaires dans les médias et les conférences qu’ils concoctent avec ses disciples. Oui, Klaus Schwab veut donner de lui tous les jours un peu plus l’image d’un puissant gourou qui a réussi à créer une alliance planétaire avec l’ensemble des décideurs qui comptent. Et il est si fier de son concept de stakeholder management qu’il en oublierait presque de prendre en compte l’humanité qui peuple la terre et qui découvre cet homme dont les discours n’ont rien à envier aux dirigeants les moins bienveillants de l’histoire de l’humanité. De fait, ses propos sont une déclaration de guerre lancée aux populations puisqu’il se permet de définir le changement de leur nature humaine sans leur consentement. Ceci n’est pas juste une déclaration de guerre ami lecteur. Ceci est un projet génocidaire.

Et comme je n’ai pas l’habitude de vous faire perdre votre temps, je rappelle le texte qui prouve la dangerosité des paroles tenues par le monsieur, et/ou par son principal conseiller (vidéo Harari). L’idéologie qui est vantée dans les allées du World Economic Forum sont indignes du pays hôte, et donc de la Suisse!



Yuval Harari le maître à penser de Klaus Schwab, vous explique sa vision de l’ « humain » du futur. Sur Youtube pour activer la traduction :
https://www.youtube.com/watch?v=hL9uk4hKyg4

Klaus Schwab est donc gonflé à bloc. On perçoit dans ses interventions une espèce d’exaltation qui ne s’explique que par la dimension spirituelle du monsieur. En remettant en question la nature humaine, cet homme met à mal chaque ligne des textes de ce livre. Par conséquent, M Schwab est le symbole d’un bras de fer engagé contre le Dieu de la Bible, qui dit du début à la fin que l’homme est créé à son image. L’idéologie défendue par les messieurs ci-dessus désacralise la vie humaine et mènerait tôt ou tard à un société de maîtres et d’esclaves. Ne vous laissez pas berner par un revenu universel alors que la société du futur ne veut même pas investir sur les fragiles et les vulnérables.

Risque de créer une société de maîtres et d’esclaves! Ecole centrale de Lyon – Café éthique – Le Transhumain, l’avenir de l’homme ou sa fin ? Commentaires de certains scientifiques sur le sujet.
https://youtu.be/Zb0deyKIKwU?t=857

À titre personnel, Klaus Schwab me fait penser à Goliath qui se pavanait tous les jours devant le peuple hébreu du petit David. Cependant en tant que protestant, Klaus devrait savoir que du haut de ses 17 ans, et malgré l’absence d’équipement, le petit David a abattu le Goliath avec un caillou grâce à un simple … lance-pierre.

Le World Economic Forum est devenu une Organisation internationale

Si Klaus Schwab se sent si fort, ce n’est pas par hasard. Son organisation qui est une espèce de lobbyisme grandeur planétaire est devenue une Organisation internationale avec énormément de droits et très peu de devoirs. Evidemment tout cela se fait grâce à l’argent captif du contribuable suisse.

Je vous invite à regarder cette vidéo dans laquelle le monsieur vous explique qu’il a accès à tous les gouvernements de la planète, et peut-être pas seulement pour les inviter à des symposiums.

En quoi les propos lus et entendus ci-dessus répondent à la définition de l’Organisation internationale? Regardez sa définition dans le Larousse: Organisation internationale est un groupement composé ou non d’États (organisation intergouvernementale), à vocation soit universelle, soit régionale ou continentale. (Les organisations internationales ont notamment pour objet la sécurité collective des États et la promotion de la condition humaine dans la communauté mondiale.) En écoutant MM Schwab et Harari, je ne suis nullement rassurée quant à l’avenir de la condition humaine qu’elle soit locale ou mondiale!

En 2016, un traité signé par le Conseil fédéral suisse reconnaît le World Economic Forum en tant qu’Organisation internationale.

L’obtention du statut d’Organisation internationale a été un moment très important pour ce monsieur. Dans un article du Temps, il compare le WEF à la Croix Rouge puisque dans les deux cas, elles sont devenues hors mandat politique des organisations internationales. Notre question serait de savoir en quoi l’organisation de cet homme serait-elle aussi vitale à l’humanité qu’a pu l’être la Croix-Rouge lors de sa création?

Plus grave, selon mes convictions, le principe du stakeholder system, est une porte ouverte au totalitarisme d’un clan anonyme privé (cf la 1WorldCompany). Tout le monde a toujours su que le mélange public-privé, ainsi que le transfert des techniques de management dans la vie publique, serviraient de terreau sur lequel le fascisme prospère. Il n’y a aucun doute. Le World Economic Forum ne peut ignorer ce qui est présenté dans cet espace.

« Le fascisme devrait plutôt être appelé corporatisme, puisqu’il s’agit en fait de l’intégration des pouvoirs de l’Etat et des pouvoirs des marchés », dixit Mussolini.

Cela rejoint le sénateur T.Bone quand il déclarait le 4 juin 1943, au comité du Sénat américain pour les affaires militaires : Farben était Hitler et Hitler était Farben ».

Introduction de Coup d’Etat planétaire, 2019

Voici la liste des Organisations internationales admises par la Suisse :

Le 23 janvier 2015, soit 8 mois avant le lancement par le pape François de l’Agenda 2030, un accord a été signé
entre le Conseil fédéral suisse et la Fondation du World Economic Forum relatif au statut de la Fondation du World Economic Forum en Suisse

Or, selon Stéphane Paquin et Kristine Plouffe-Malette « Les organisations internationales sont créées par traités par des États souverains et représentent des lieux où ces derniers se réunissent dans le cadre de structures permanentes qui incluent généralement des instances de délibération et un organe exécutif et administratif. » C’est exactement ce que le Conseil fédéral offrit au WEF. Et s’ils ont pu le faire, c’est grâce aux pouvoirs nouveaux que leur a octroyés la Constitution post 1999. Depuis, le Conseil fédéral passe des accords-contrats en direct avec beaucoup beaucoup de monde. Et cela change la nature du pays.

Et que dit cet accord avec le WEF?

L’intégration des gouvernements avec les entreprises, les universités, le business est actée. C’est le principe de la cogouvernance publique-privée: « considérant que, conformément aux statuts de la Fondation, le World Economic Forum a pour mission d’intégrer les dirigeants du monde des affaires, des gouvernements, des milieux académiques et de la société dans son ensemble au sein d’une communauté œuvrant pour l’amélioration de l’état du monde, (…) »

Liberté d’action

Le WEF bénéficie d’un territoire qui s’appelle la Suisse au sein duquel la liberté d’action est garantie. Les exigences mises en place dans le cadre de la crise Covid ne devraient donc pas s’appliquer à un établissement comme le WEF. A moins que son chef, Klaus Schwab en décide autrement.

Art. 2 Liberté d’action

1 Le Conseil fédéral suisse garantit l’indépendance et la liberté d’action du World Economic Forum.

2 Il lui reconnaît une liberté de réunion absolue, comportant la liberté de discussion, de décision et de publication sur le territoire suisse.

Exonération fiscale

Le WEF est exonéré fiscalement! Nous contribuables suisses, nous devons fournir l’argent nécessaire pour que le WEF puisse bénéficier d’une infrastructure adéquate pour gérer son quotidien. Question: qui engrange les bénéfices su WEF? La famille Schwab? Si oui, comment et au nom de quoi un Conseil fédéral est-il autorisé à mettre un groupe d’individus hors des droits et des devoirs des citoyens?

Art. 3 Régime fiscal

1 Le World Economic Forum est exonéré de l’impôt fédéral direct (…)

2 La Caisse de pension du World Economic Forum est exonérée des impôts directs fédéraux, cantonaux et communaux, (…)

Liberté de disposer de fonds et de produits financiers, et d’or. A l’intérieur et HORS de la Suisse

En lisant ce document, on trébuche subitement sur un passage extraordinaire! Le WEF bénéficie de liberté de disposer de fonds sous toutes les formes, et leur circulation en Suisse et hors de Suisse n’est soumise à aucune contrainte. Les prudences quant aux risques liés à cette libre-circulation du genre de blanchiment d’argent ou de corruption de gouvernements, ne font pas partie de la réflexion. Le WEF est au-dessus de nos lois! L’Etat de droit est bel et bien mort!

Art. 4 Libre disposition de fonds

Le World Economic Forum peut recevoir, détenir, convertir et transférer tous les fonds quelconques, toutes devises, tous numéraires, de l’or et autres valeurs mobilières, en disposer librement tant à l’intérieur de la Suisse que dans ses relations avec l’étranger.

Promotion de la Suisse

Le World Economic Forum utilise les prestations du Département fédéral des Affaires étrangères pour intervenir dans les dossiers et les situations qui l’intéressent. Ainsi, il dispose de moyens gouvernementaux pour faire avancer ses visions politiques dans les crises gouvernementales. Bref, le DFAE deviendrait un consultant au service du WEF! En échange le WEF fait la promotion de la Suisse et de sa démocratie incomparable par exemple? Quel est l’intérêt de la Suisse à porter atteinte à l’Etat de droit et donc à s’abaisser pareillement?

Art. 6 Coopération entre le World Economic Forum et la Confédération

Le renforcement de la coopération entre le World Economic Forum et la Confédération fera l’objet d’un accord séparé entre le Département fédéral des affaires étrangères et le World Economic Forum, en lien notamment avec la politique de bons offices de la Suisse et la promotion de la politique d’Etat hôte de la Suisse

Et ce n’est pas tout! Le WEF bénéficie de l’infrastructure de la Suisse en tant qu’Etat partout dans le monde!

Art. 9 Assistance des représentations diplomatiques et consulaires suisses à l’étranger

Le World Economic Forum pourra avoir recours, en cas de nécessité, à l’assistance des représentations diplomatiques et consulaires suisses à l’étranger.

Et que fait-on en cas de problèmes? On négocie.

Art. 11 Règlement des différends

Tout différend entre les parties au présent Accord concernant l’interprétation ou l’application du présent Accord est réglé par des négociations entre les parties.

Un alinéa s’intéresse tout de même à la sécurité de la Suisse

Pour être complet, j’ai tout de même trouvé cet alinéa. Ca fait du bien de le lire même si on ne voit pas comment avec l’article 4 les problèmes liés à l’éventuelle circulation d’argent sale pourrait être traité avec l’article 6. A moins que la qualification de l’argent, propre ou sale, varie en fonction de son détenteur…

Art. 8 Sécurité de la Suisse

1 La compétence du Conseil fédéral suisse de prendre toutes les mesures nécessaires pour sauvegarder la sécurité de la Suisse est réservée :

Alors comment expliquer ce qui précède?

Les dirigeants du public ET du privé travaillent pour un projet unique qui mène invariablement à l’Agenda 2030

« Nous sommes la seule organisation qui fait la promotion de la coopération entre les secteurs public et privé. » Il a raison de préciser la chose, puisque le WEF a tenté de donner un vernis intellectuel et scientifique au tricotage entre les ressources des Etats publics et les mains privés. Un système extraordinairement inique, mais légalisé par des politiciens corrompus, a été mis en place avec un mépris total des populations réduites au statut de ressources productives. Les associations de suicide assisté se chargeront de sortir avec dignité ceux qui n’ont plus rien à offrir en matière de valeur ajoutée. C’est ce que nous avions tenté d’expliquer en 2019 sous le titre de Coup d’Etat planétaire.

Nous sommes donc à la croisée des chemins. Les modèles monétaires, financiers, économiques, fonciers, éducatifs, ou culturels de l’ancien monde sont en voie de liquidation. Les richesses associées ont néanmoins été captées par une oligarchie privée et corporatisée, qui se rend maîtresse de tous les leviers. Parallèlement à cela, elle tente d’unifier la planète sous des prétextes messianiques, auxquels sont rattachés des programmes de développement. Pour l’heure, nous avons pu constater que le concept générait une décrépitude de l’humanité et de la planète. A l’opposé, se trouve la micro-élite dotée de seigneuriage qui bénéficie d’une prospérité historique. Tout dépend donc de quel côté on se place pour évaluer l’écart entre les résultats promis et ceux observés. Les programmes mis en place sont porteurs d’un succès parfait pour les uns et d’un drame tout aussi prégnant pour le reste des vivants (animaux et planète inclus).

Pour atteindre le nouveau paradigme, les seigneurs mettent en place une révolution sociétale dans laquelle l’humanité risque de perdre ses dernières libertés et ses droits, avec en particulier le droit à la propriété privée. Ce faisant, elle dépendra du système omniprésent pour assurer sa subsistance. Un revenu universel et une économie de partage seront mis à disposition du terrien contre services rendus à la communauté.

Extrait de Coup d’Etat planétaire, 2019
https://lilianeheldkhawam.com/2020/08/03/remise-en-question-de-la-societe/

Une élite assez large, couvrant de nombreux secteurs, a participé à l’élaboration du projet.

Et ce projet unique est concrétisé dans l’Agenda 2030 qui vise la transformation du monde sous le prétexte de Développement durable jusqu’en 2019, puis au travers de  » l’opportunité  » offerte par le Covid, et actuellement grâce au soutien de la cause ukrainienne représentée par le héros national Zelenski.

Une formation unique en fil rouge du CV des leaders du public ou du privé

Plus récemment, Jim Rickards expliquait comment on a réussi à formater les mentalités des politiciens pour les faire adhérer à l’impensable. Cela fait des années que nous avons tous compris que les dirigeants politiques faussement labellisés droite-gauche, internationaliste ou nationaliste, poursuivent le même agenda. Et pour cause, ils ont été pratiquement tous formés dans les mêmes académies, ou ont subi des formations au sein des fondations du genre Rockfeller, American-French (ou Swiss) Foundation, celle des young leaders du WEF, etc. Ils ont été nourris au même lait maternel qui mène aux postes-clés. Qu’ils soient convaincus ou pas de la cohérence des modèles pseudo-scientifiques recouverts de jargons dédiés aux initiés, ils savent qu’ils doivent filer droit une fois nommés.

Davos 18 minutes

La suprématie du marché ne peut laisser de place à la démocratie.

Quand un homme politique vous parle de démocratie de marché, il se moque de son électorat. Il n’y a pas de démocratie, qui donne le pouvoir aux peuples, dans un système dominé par le marché. Cela est particulièrement un non-sens lorsque quelques entreprises ont la main mise sur tous les leviers de celui-ci et que les PME sont en train de couler. Comment donner du pouvoir politique à des populations qui n’ont pas voix au chapitre économique de base. La démocratie de marché porte dans son appellation même l’absurdité de mots irréconciliables.

Jacques Attali, fin influenceur de la société francophone, avait décrit clairement les conséquences de la captation par quelques-uns de ce marché planétaire vorace. Voici ce qu’il disait en 2016 au sujet de l’impuissance de la démocratie locale face à un marché global, spécialement quand les politiciens sont acquis à la cause des financiers…

Dans le proche avenir, on peut donc assister à une remise en cause de l’idéal des démocraties de marché

La démocratie sera progressivement critiquée, puis rejetée, parce qu’elle échouera à donner du sens et sera incapable de maîtriser les forces du marché, de prévoir les enjeux de long terme, de prendre des décisions impopulaires, de diffuser équitablement le progrès technique, de maîtriser le climat, de canaliser les migrations, d’organiser le vivre ensemble, de donner une voix égale à chacun, et encore moins aux générations futures; incapable de maîtriser la concentration des richesses et des pouvoirs, d’équilibrer les forces des marchés, de créer des emplois, de maintenir le niveau de vie des classes moyennes, de faire respecter la sécurité, de donner du sens à la rage, de maîtriser la colère. 

On expliquera que les mêmes soi-disant élites se reproduisent, et qu’elles décident en fonction de leurs seuls intérêts, qu’on présentera de plus en plus comme nomades, sans racines, contraires à l’intérêt des nations. Les classes moyennes mêleront dans un même opprobre les élites et les migrants, nomades de luxe et nomades de misère. 

[…] On préférera les plaisirs de l’instant à la défense de la liberté des générations suivantes. Le narcissisme imposera sa tyrannie. On refusera de mourir pour défendre les autres, ou des valeurs. Des boucs émissaires seront désignés parmi ceux qui sont différents, en particulier ceux venus d’ailleurs. On voudra les chasser, les exclure. 

On dira que la libération du désir illimité, voulue par le marché et la démocratie, provoque de la frustration, par l’impossibilité de satisfaire tant la demande de biens que la demande de renommée. La démocratie et le marché seront ainsi vus comme de plus en plus porteurs d’une idéologie nomade, contraire aux intérêts des peuples, qui sont, eux, sédentaires. 

La liberté sera vue aussi comme le droit de libérer la part diabolique qui est en soi, de moins en moins contrainte par la conscience et le respect de soi, d’être monstrueux, sectaire, suicidaire, tortionnaire. La liberté légitimera la rage et la colère, qui se retourneront contre elle. 

Emergeront alors des idéologies d’une grande violence, de l’écologie radicale au fondamentalisme religieux. La démocratie sera rejetée. Le totalitarisme revisité. 

Pour se protéger, on sera prêt à abandonner la démocratie au nom de la laïcité ou du fondamentalisme; on utilisera toutes les technologies dans une société d’hypersurveillance, où la sécurité deviendra un marché de masse. On sera prêt à oublier la liberté pour défendre la sécurité. On passera de la démocratie à la dictature en passant par l’étape de la « démocrature », dictature maquillée en démocratie. […] 

https://www.lexpress.fr/actualite/politique/jacques-attali-comment-sauver-la-democratie_1842174.html

Un devin Jacques Attali. On peut tout de même le remercier car il montre que tout aurait pu être anticipé et désamorcé à temps… Encore eut-il fallu que l’on en eusse envie…

LHK

Complément

Voici un texte qui répond à l’orgueil démesuré de toutes ces personnes qui méprisent l’humanité et la vie au naturel. Son auteur est le roi Salomon celui qui a recherché la sagesse plutôt que les richesses.

1 Paroles de l’Ecclésiaste, fils de David, roi de Jérusalem.

2 Vanité des vanités, dit l’Ecclésiaste, vanité des vanités, tout est vanité.

3 Quel avantage revient-il à l’homme de toute la peine qu’il se donne sous le soleil?

4 Une génération s’en va, une autre vient, et la terre subsiste toujours.

5 Le soleil se lève, le soleil se couche; il soupire après le lieu d’où il se lève de nouveau.

6 Le vent se dirige vers le midi, tourne vers le nord; puis il tourne encore, et reprend les mêmes circuits.

7 Tous les fleuves vont à la mer, et la mer n’est point remplie; ils continuent à aller vers le lieu où ils se dirigent.

8 Toutes choses sont en travail au delà de ce qu’on peut dire; l’oeil ne se rassasie pas de voir, et l’oreille ne se lasse pas d’entendre.

9 Ce qui a été, c’est ce qui sera, et ce qui s’est fait, c’est ce qui se fera, il n’y a rien de nouveau sous le soleil.

10 S’il est une chose dont on dise: Vois ceci, c’est nouveau! cette chose existait déjà dans les siècles qui nous ont précédés.

11 On ne se souvient pas de ce qui est ancien; et ce qui arrivera dans la suite ne laissera pas de souvenir chez ceux qui vivront plus tard.

12 Moi, l’Ecclésiaste, j’ai été roi d’Israël à Jérusalem. 

13 J’ai appliqué mon coeur à rechercher et à sonder par la sagesse tout ce qui se fait sous les cieux: c’est là une occupation pénible, à laquelle Dieu soumet les fils de l’homme. 

14 J’ai vu tout ce qui se fait sous le soleil; et voici, tout est vanité et poursuite du vent.

15 Ce qui est courbé ne peut se redresser, et ce qui manque ne peut être compté.

16 J’ai dit en mon coeur: Voici, j’ai grandi et surpassé en sagesse tous ceux qui ont dominé avant moi sur Jérusalem, et mon coeur a vu beaucoup de sagesse et de science.

17 J’ai appliqué mon coeur à connaître la sagesse, et à connaître la sottise et la folie; j’ai compris que cela aussi c’est la poursuite du vent.

18 Car avec beaucoup de sagesse on a beaucoup de chagrin, et celui qui augmente sa science augmente sa douleur. (Ecclésiaste1, version Louis Segond)




Justin Trudeau est un « politicien bien formé » contrôlé par Klaus Schwab pour le compte de « Big Money ».

[Source : mondialisation.ca]

Par Prof Michel Chossudovsky


Trudeau
 est un politicien préparé et contrôlé par l’establishment financier. Il a été un « élève » de l’initiative « Leaders of Tomorrow » (Jeunes Leaders de Demain) de Klaus Schwab (1992).

Klaus Schwab a fait la déclaration suivante en janvier 2016 lors de la réunion annuelle du Forum économique mondial de Davos, moins de trois mois après l’accession de Justin Trudeau au poste de Premier ministre du Canada à la suite des élections de novembre 2015.

La déclaration suivante de Schwab a été faite un an plus tard, en 2017 :

Je dois dire que je cite des noms comme Mme Merkel, même Vladimir Poutine et ainsi de suite, ils ont tous été des Young Global Leaders du Forum économique mondial. Mais ce dont nous sommes vraiment fiers maintenant avec la jeune génération comme le premier ministre Trudeau, le président de l’Argentine et ainsi de suite, c’est ainsi que nous réussissions à pénétrer dans les cabinets… C’est vrai en Argentine et c’est vrai en France maintenant… (Klaus Schwab).

Ici pour voir la vidéo sur Facebook

L’establishment financier ne contrôle pas seulement Trudeau, Chrystia Freeland ainsi que le leader du NPD [un des partis de l’opposition au gouvernement fédéral] Jagmeet Singh sont également membres des « Leaders de demain » de Schwab.

En ce qui concerne la promulgation de l’état d’urgence nationale proposée par Trudeau, Klaus Schwab joue un rôle clé.

Le Forum économique mondial (FEM) (agissant au nom de puissants intérêts financiers) supervise à la fois le premier ministre du Canada et le chef du NPD, Jagmeet Singh.

Trudeau compte sur le soutien du NPD pour décréter l’urgence nationale en vertu de la Loi sur les mesures d’urgences L.R.C., 1985, c. 22 (4e suppl.).

Le Parlement du Canada est entre les mains de « Big Money ».

***

Nos remerciements à Number one Waffler pour avoir porté cette vidéo à notre attention.

Michel Chossudovsky

La source originale de cet article est Mondialisation.ca
Copyright © Prof Michel Chossudovsky, Mondialisation.ca, 2022


La demande d’un état d’urgence par Trudeau de faire la guerre à ses opposants politiques repose sur la fraude et des violations massives de la Constitution canadienne

Par Anthony Hall

En octobre 2021, j’ai observé que « nos gouvernements ne sont plus légitimes. » J’ai observé plus particulièrement  le désordre chaotique créé dans notre pays par Justin Trudeau à partir du moment où il a décidé en 2020 de transformer le poste de Premier ministre canadien en celui de tsar national des vaccins. Voir ceci.

En ce moment même, Trudeau essaie de prendre le contrôle du Parlement canadien. Selon les mots du journaliste américain Leo Hohmann, son objectif est « essentiellement de se déclarer dictateur suprême de la nation située à notre frontière nord. »

De nombreuses personnalités dénoncent le fait que le recours par M. Trudeau à la version moderne de la Loi sur les mesures de guerre est à la fois « inconstitutionnel et non étayé par des faits ». Ces opinions font l’objet d’une couverture médiatique générale aux États-Unis, par exemple dans Newsweek et le New York Post. Voir ceci.

J’ai souligné l’ironie de la tendance des gouvernements du Canada et du monde entier à faire des déclarations d’état d’urgence. Cette tendance s’est manifestée avec force après le 11 septembre 2001 et est devenue encore plus scandaleuse avec la propagande massive faite autour du célèbre coronavirus au début de 2020.

Au nom de la situation d’urgence sous faux drapeau, les gouvernements se sont octroyés de nombreux nouveaux pouvoirs, puis ont agi en fonction de leurs revendications de manière à tuer, mutiler, emprisonner et mettre en faillite des gens, ce qui a entraîné une énorme déstabilisation de la société telle que nous la connaissons.

Cet abus de pouvoir et généralisé du gouvernement a provoqué des désastres économiques, des désastres en matière de libertés civiles, des taux de suicides alarmants, des désastres sur le plan médical, des désastres en matière d’éducation et dû à la guerre psychologique impitoyable des médias, financés dans bien des cas par la famille du crime Bill Gates. À la lumière de tout cela, je demande dans mon dernier commentaire publié aujourd’hui, le 16 février, « Justin Trudeau mène-t-il une guerre contre la sécurité nationale du Canada et des Canadiens ? » Voir ceci.

Cet article suit de près mon précédent article, « Trudeau et les camionneurs ».

L’un des principaux acteurs de ce coup d’État tenté par les libéraux de Trudeau au Canada est Chrystia Freeland. Mme Freeland est à la fois ministre des finances du Canada et membre du conseil d’administration du Forum économique mondial, basé en Suisse. Elle collabore étroitement avec Justin Trudeau et le chef du NPD, Jagmeet Singh, qui sont également des disciples du fondateur du FEM, Klaus Schwab. Schwab et son jardin d’enfants canadien (les jeunes leaders du Forum économique mondial) cherchent à imposer un « Great Reset« .

Nous obtenons maintenant davantage de preuves que le Great Reset est, dans son contexte canadien, un coup de force mené par l’ensemble des co-conspirateurs Schwab/Freeland/Trudeau/Singh. Le caractère radical de ce coup de force devient particulièrement clair dans la description que fait Freeland du nouveau régime de lois bancaires terroristes qui est en train d’entrer en vigueur de façon précipitée. On part du principe que les camionneurs sont des terroristes, des occupants et des insurgés qui doivent être arrêtés par des changements radicaux dans la structure de nos principales sources financières au Canada. Les banquiers, semble-t-il, sont impliqués dans ce coup d’État.

La loi conférerait aux banques d’énormes nouveaux pouvoirs pour saisir les comptes des clients qu’elles soupçonnent d’être des camionneurs  » terroristes « . Ces nouveaux pouvoirs pourraient également s’appliquer aux partenaires, amis, familles, alliés et associés de ceux qui sont unilatéralement déclarés terroristes par les banquiers et qui ne sont soumis à aucune surveillance judiciaire.

Ce processus de destruction financière des cibles de la guerre de Trudeau contre les dissidents peut se dérouler entièrement à la discrétion des banquiers qui sont maintenant essentiellement appelés à jouer un rôle central dans le processus dictatorial des mesures d’urgence. Comme les fabricants des injections mortelles COVID, les banquiers canadiens qui se sont alliés à Trudeau seront indemnisés dans leur nouveau rôle de police financière. Ils ne pourront pas être poursuivis par les victimes du règne de la terreur financière instauré par Freeland et ses co-conspirateurs du FEM.

Il est de plus en plus clair que les forces mondialistes, y compris le FEM, sont à la tête des efforts déployés par les grands médias et du gouvernement pour diffamer et criminaliser les nombreuses personnes qui s’identifient au programme du Convois canadiens de la Liberté. Le porte-parole canadien du coup d’État mondial veut prolonger le régime américain de Biden, qui se préoccupe de ruiner la vie des opposants politiques, en qualifiant les personnes issues des « déplorables » de « terroristes nationaux » et de « suprémacistes blancs ».

Preuves truquées ?

L’effort de Trudeau pour instituer la loi d’urgence n’a aucun motif réel pour l’appliquer. La principale prétendue preuve présentée est une déclaration de la police en Alberta concernant la découverte d’une supposée cellule terroriste lors de la manifestation de Coutts, juste au sud de Lethbridge, où je vis. Un reportage de Global News présente les affirmations de la police ainsi que des photos des armes qu’elle prétend avoir découvertes parmi les manifestants.

Bien sûr, rien de tout cela n’a fait l’objet d’un procès. Il semble toutefois que les procédures judiciaires soient de moins en moins pertinentes à notre époque. Nous vivons à une époque où il existe de nombreuses preuves que le procès par les médias est tout ce qui est nécessaire pour détruire les personnes qui cherchent à dénoncer le crime et la corruption. Ce scénario se déroule à la perfection dans la guerre de dénigrement et de désinformation menée contre les camionneurs et leurs alliés avocats, scientifiques et médecins. Voir ceci.

La possibilité que l’État policier émergent au Canada ne soit pas loin d »utiliser des armes contre les camionneurs pour les accuser de terrorisme a déjà été soulevée par un ancien agent de la GRC, Danny Bulford. Après avoir condamné le caractère « autoritaire » de la politique canadienne en matière de vaccins, Bulford a quitté la GRC où il a été un temps tireur d’élite dans l’unité chargée de protéger Justin Trudeau. Écoutez ses avertissements sur les intentions possibles de saboteurs au sein du gouvernement qui pourraient chercher à salir et à criminaliser les camionneurs canadiens qui ont courageusement pris une position audacieuse pour défendre la démocratie canadienne et l’État de droit.

Anthony Hall




Plainte auprès de la Cour pénale internationale contre Bill Gates, Klaus Schwab, le Dr Fauci, le président de la Fondation Rockefeller et quelques autres covidistes

[Source : medias-presse.info]

Par Pierre-Alain Depauw

Un groupe de personnes, parmi lesquelles l’ancien vice-président de Pfizer, le Dr Michael Yeadon, a déposé une plainte auprès de la Cour pénale internationale (CPI) au nom de citoyens britanniques contre Boris Johnson et des responsables britanniques, mais aussi et surtout contre différentes figures bien connues à l’échelmon mondial telles que Bill et Melinda Gates, ou encore le président exécutif du Forum économique mondial, Klaus Schwab, pour crimes contre l’humanité.

La plainte vise aussi le Dr Anthony Fauci ; Tedros Adhanom Ghebreyesus, directeur général de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) ; June Raine, directrice générale de l’agence de réglementation des médicaments et des produits de santé (MHRA) ; Dr Radiv Shah, président de la Fondation Rockefeller ; et le Dr Peter Daszak, président d’EcoHealth Alliance, en tant que « responsable de nombreuses violations du Code de Nuremberg » au Royaume-Uni et dans d’autres pays.

Après des tentatives infructueuses répétées de soulever une affaire auprès du système judiciaire anglais, les requérants ont eu recours à un appel « de la plus haute urgence » pour que la CPI « arrête le déploiement des vaccinations anti-COVID, l’introduction de passeports de vaccination illégaux et tous les autres types de guerre… menée contre le peuple du Royaume-Uni.

Dans la plainte déposée le 6 décembre, les plaignants présentent des preuves que les « vaccins » contre le COVID-19 sont en fait des thérapies géniques expérimentales conçues avec la recherche de gain de fonction à partir de coronavirus de chauve-souris, arguant que ces « vaccins » ont causé massivement des morts et des effets secondaires et que le gouvernement britannique n’a pas enquêté sur ces décès et effets secondaires signalés ; que le nombre de cas et de décès de COVID a été artificiellement gonflé ; que les masques faciaux sont nocifs en raison de l’hypoxie, de l’hypercapnie et d’autres causes ; et que les tests PCR sont « peu fiables » et « contiennent de l’oxyde d’éthylène cancérigène ».

Les plaignants ont en outre fait valoir que les traitements efficaces contre le COVID-19, tels que l’hydroxychloroquine et l’ivermectine, avaient été supprimés, entraînant un plus grand nombre de décès dus au COVID-19 que ce qui aurait dû se produire.

Ils font valoir que les politiques d’apartheid sanitaire ont été promulguées sous le prétexte d’infections artificiellement gonflées et de nombres de décès dus à un virus modifié.

Dommages et décès massifs à court terme, avec au moins 395 049 effets indésirables signalés aux « vaccins » anti-COVID au Royaume-Uni uniquement ; une forte augmentation des appels à ChildLine d’enfants perturbés pendant les confinements ; la « destruction de richesses et d’entreprises » par des confinements imposés ; » « une privation grave de liberté physique en violation des règles fondamentales du droit international », y compris des interdictions de voyager et de rassemblements, ainsi que la quarantaine et l’auto-isolement forcés ; l’apartheid en raison de la ségrégation par possession du passeport vaccinal ; et la « réduction attendue de la fertilité » après la « vaccination », entre autres effets physiques et psychologiques nocifs.

En outre, les requérants soutiennent que « la suppression de traitements alternatifs sûrs et efficaces contre le Covid-19 équivaut à un meurtre et justifie une enquête approfondie par le tribunal ». Ils ont noté qu’en plus de la censure des informations en ligne et de la promotion de ces traitements alternatifs, « certaines revues universitaires bloquent la publication d’études montrant l’efficacité de médicaments tels que l’ivermectine et l’hydroxychloroquine ».

Les demandeurs ont également cité des survivants de l’Holocauste qui ont établi « des parallèles frappants entre les restrictions de Covid et le début de l’Holocauste ». Dans une lettre ouverte , ces survivants de l’Holocauste ont demandé aux autorités de réglementation médicale de « mettre immédiatement fin à cette expérience médicale impie sur l’humanité », qui, selon eux, viole le Code de Nuremberg.

Ils allèguent même qu’ »un autre holocauste de plus grande ampleur se déroule sous nos yeux ». Une survivante, Vera Sharav, a noté dans une interview citée dans la plainte :

« La dure leçon de l’Holocauste est que chaque fois que les médecins unissent leurs forces avec le gouvernement et s’écartent de leur engagement personnel, professionnel et clinique de ne pas nuire à l’individu, la médecine peut alors être détournée d’une profession humanitaire de guérison en un appareil meurtrier. »

« Ce qui distingue l’Holocauste de tous les autres génocides de masse, c’est le rôle central joué par l’establishment médical, l’ensemble de l’establishment médical. Chaque étape du processus meurtrier a été approuvée par l’établissement médical universitaire et professionnel. Les médecins et les sociétés et institutions médicales prestigieuses ont prêté le vernis de légitimité à l’infanticide, au meurtre de masse de civils.»

Selon les demandeurs, toutes les conséquences dommageables des « vaccins », du confinement et du virus répondent aux critères de génocide, de crimes contre l’humanité et de crimes de guerre contre le peuple britannique, car les « membres coupables du gouvernement britannique et les dirigeants du monde ont à la fois des connaissances et des intentions concernant ces crimes présumés ».

Les plaignants soutiennent que les conséquences destructrices des « vaccins », des confinements et du virus artificiel sont des tentatives délibérées de dépeuplement et de déstabilisation de la société dans le cadre d’un plan coordonné à l’échelle mondiale pour consolider la richesse et le pouvoir entre les mains de quelques-uns.

Ils soutiennent que ces mesures ont également pour objectif de « démanteler tous les États-nations démocratiques, étape par étape », et de « détruire les petites et moyennes entreprises, en déplaçant les parts de marché vers les plus grandes entreprises », détenues par le ultra-riches, pour donner à cette « élite » mondialiste un plus grand contrôle politique et monétaire.




La funeste illusion de Klaus Schwab pour sa Grande Réinitialisation

[Source : cultureetracines.com]

Modeste Schwartz : la funeste illusion de Klaus Schwab

En dépit d’une existence assez cosmopolite, Modeste Schwartz est citoyen français mononational, normalien et agrégé. Traducteur, linguiste, polyglotte, il a publié un premier essai politico-philosophique, intitulé YINl’Occident comme cunnicratie en 2020 aux éditions Culture & Racines. Il publie aujourd’hui chez le même éditeur Le magicien de Davos. Vérité(s) et mensonge(s) de la Grande Réinitialisation.



Cette thématique proche des préoccupations de l’Antipresse, il l’éclaire d’un point de vue et avec un style très différents. On est loin, ici, du ton diplomatique des analyses socio-économiques courantes. Schwartz est de toute évidence un essayiste d’assaut. Sa démarche nous a interpellés. Nous l’avons donc interpellé à notre tour.

Trois questions à Modeste Schwartz…

Pourquoi Klaus Schwab vous fascine-t-il tant?

A vrai dire, contrairement à mon « collègue d’écurie » chez Culture & Racines Éric Verhaeghe (qui lui travaille dans la veille stratégique et dans la prospective), avant 2020, j’avais à peine conscience de son existence (même si j’étais déjà bien conscient de l’existence et du rôle de Davos). C’est Schwab qui, comme le dit si bien son ami Gates, « a su capter notre attention » par l’instauration d’une dictature qui se voudrait planétaire, et à laquelle il fournit sans s’en cacher le moins du monde son programme officiel. J’imagine que les Russes de 1918, même peu politisés, s’intéressaient facilement au personnage de Lénine…

Pourquoi ce livre?

Aussi bien en français qu’en anglais, les premières réactions à la Grande Réinitialisation (celles de 2020) m’ont convaincu que j’avais une pierre à ajouter à l’édifice – notamment en répondant (avec, j’espère, plus de lucidité que d’autres) aux questions « à qui s’adresse Schwab? » et « Schwab est-il communiste et, si oui, de quel type? ». Or, pour vaincre le schwabisme, il faudra d’abord le comprendre.

Justement: pensez-vous que le schwabisme a une chance de s’imposer, et dans quelles conditions?

Si l’on entend par là l’utopie/dystopie décrite par son livre: en aucun cas (et surtout pas mondialement). Sans dérive du modèle, tout cela devrait capoter en un ou deux ans tout au plus. En revanche, à l’intérieur de cette tyrannie déjà constituée qu’est l’UE, le schwabisme pourrait (si nous manquons de chance et laissons faire) fournir son prétexte doctrinal à une «Union covidienne» bien moins futuriste. Un peu comme, sous Staline, le bolchevisme a mué en soviétisme – auquel cas cette monstruosité pourrait éventuellement tenir encore une décennie, plus ou moins.


EXTRAIT. Chapitre III — Hilferding, Huxley, Schwab VS Lénine, Orwell, Macron : essai de zoologie taxinomique du progressisme

Est-il normal de mentir au public pour le plus grand bien? » (K. Schwab, La Grande Réinitialisation, p. 179)

« Une seule voie nous mènera vers un monde meilleur » (K. Schwab, La Grande Réinitialisation, p. 204)

« The beatings will continue until morale improves. » (Sagesse populaire)

Entre le judéo-viennois Hilferding (1877–1941), médecin et fils d’un riche marchand de cette capitale de l’Europe qu’est alors Vienne, et le russo-tatare provincial Lénine (1870–1924), il y a presque la même distance sociale qu’entre le *dandy upper class *Huxley (1894–1963) et le upwards mobility working class boy Orwell (1903–1950) – ou encore entre le Professeur Klaus Schwab (né en 1938), fondateur du Forum économique mondial, et le petit parvenu Macron.

Ce triple parallèle n’a rien d’accidentel.

Lénine, homme intelligent, mais provincial dans l’âme, s’est condamné à l’illogisme du jour où il a décidé de concilier le marxisme (et sa doctrine essentiellement centrifuge de propagation du progrès social depuis les centres industriels) avec le projet d’une révolution bourgeoise d’émancipation nationale (seule catégorie qu’un marxisme rigoureux soit en mesure d’attribuer aux événements russes de 1917). L’extermination des koulaks, les famines provoquées etc., tout ce lourd cahier des charges qu’il léguera, en crevant à l’anglaise, à son rude majordome caucasien, sont déjà présentes, en germe, dans cette contradiction originelle.

Macron, bourgeois de province, Rastignac dégénéré, produit typique de l’Éducation nationale française sous sa forme spécifiquement post-bonapartiste des khâgnes, rêve à 20 ans de souveraineté, vibre avec Chevènement (on vibre avec ce qu’on peut). Et puis finalement, il se rend compte que le dispositif xénocrate de la Ve République finissante ne peut porter au pouvoir que des serviteurs de Davos. Suivant les conseils du bon docteur Attali, il signe chez Rothschild. On ne connaît que trop la suite de cette triste histoire.

Orwell, un homo novus de la toute petite bourgeoisie britannique, qui n’a commencé à réellement réfléchir qu’en assistant à l’inévitable écrasement de sa chère révolution anarcho-gauchiste catalane par les staliniens, nous a laissé une vision dystopique inspirée de la société réellement créée par Lénine (et son successeur Staline), c’est-à-dire des conséquences d’une interprétation autoritaire/révolutionnaire du marxisme – passée à la postérité sous le nom de léninisme(1). On remarque que, comme Huxley comparé à Hilferding et Schwab(2), Orwell ne diffère des deux autres (Lénine et Macron) que par ce scrupule de dernier instant(3) qui le saisit au vu des cadavres de ses amis anars et trotskos allongés par le NKVD.

Pour les austromarxistes (courant dont Hilferding est issu, et dont il crée la synthèse théorique la plus achevée), en revanche, il était clair dès avant 1917 que la révolution russe ne pouvait qu’ouvrir une parenthèse historique locale(4) : ils savaient d’avance que ce à quoi le naïf Orwell assistait horrifié en Catalogne ne serait que le mopping-up(5) d’un échec consommé dès le moment où Lénine et sa poignée de fanatiques ont tenté d’appliquer les idées de Marx à une société périphérique et arriérée.

Huxley, fils gâté de l’aristocratie intellectuelle, à qui sa femme bisexuelle fournissait des maîtresses à tirer en triplette le soir venu(6), partageait très probablement l’intuition des austromarxistes concernant l’impasse soviétique; frère et cousin des Klaus Schwab de l’entre-deux-guerres, il savait bien mieux qu’Orwell ou que le jeune Macron ce que l’Occident (qui ne pouvait que gagner) nous préparait: un totalitarisme technologique, fondé non sur la crainte et la douleur, mais sur la manipulation et les menus plaisirs du lapin de laboratoire. Orwell ne voyait que tortures et prisons, qui n’ont d’utilité que pour mater des hommes libres. Huxley savait que les zombies que l’Occident aspire à produire n’auraient nul besoin de ce genre de traitement. Il avait, simplement, quelques scrupules (probablement issus d’un vieux fond chrétien) concernant la moralité de ces brillantes perspectives. C’est à ces scrupules – et à son ambition littéraire – que nous devons Le Meilleur des mondes. Dans lequel il décrit ce monde que les descendants (au moins intellectuels) de ses frères et cousins, réunis autour des grands-messes annuelles de Davos, s’emploient actuellement à créer, sous prétexte sanitaire – programme que résume (tout en l’embellissant un peu) Klaus Schwab, secrétaire du parti, dans sa Grande Réinitialisation de juillet 2020.

Or, le mécanisme d’apparition de ce meilleur des mondes, c’est la fusion de l’État et du grand capital financier, que Hilferding prédisait dès 1910, et que Schwab, 110 ans plus tard, nous «annonce» (comprendre: ordonne) pour un avenir, ce coup-ci, imminent. Schwab, comme Hilferding avant lui, présente cette fusion comme une appropriation démocratique: l’État devenu socialiste confisquant la superstructure finances/industrie (et désormais: finance/High Tech). En réalité, Hilferding (futur élu du SPD allemand au moment où il écrit…) se doutait bien de ce que Schwab ne peut que pertinemment savoir (mais s’abstient naturellement soigneusement d’écrire) : c’est, bien entendu, l’inverse qui se produit, l’oligarchie bancaire (et son avant-garde pseudo-technologique de la Silicon Valley) cooptant les élites démocratiques d’États transformés en shows par le Gestell médiatico-électoral. Huxley, écrivant sous le manteau de la fiction, n’avait pas ce genre de précautions oratoires à respecter – par ailleurs, les trois visions concordent parfaitement.

La version fictionnelle (celle de Huxley) est d’ailleurs aussi la seule dans laquelle ce projet – si profondément contraire aux instincts les plus enracinés de Sapiens Sapiens – réussit. Car régulièrement(7), cette belle locomotive transhumaine déraille. La République de Weimar (dont Hilferding a été ministre des Finances) débouche sur la misère, l’anarchie et, finalement, l’arrivée au pouvoir d’Adolf Hitler. Hilferding, après avoir passé le plus clair des années 1920 à louvoyer entre l’aile centriste non-marxiste du SPD et les communistes (s’attirant pour cela les foudres du Lénine des dernières années), rejoint finalement le «socialisme révolutionnaire» dans les années 1930, «devant le péril fasciste». C’est-à-dire qu’il rejoint de facto le parti de Lénine (post mortem), et les assassins des amis anarchistes d’Orwell. Gageons (car on en voit déjà des signes très clairs) que l’utopie grand-réinitialisée du Hilferding de la carte à puces (j’ai nommé le camarade Schwab) tournera au moins aussi bien que celle de Weimar. Puisque, finalement, l’Occident où réussit ce brillant putsch covidien est, dans le monde de 2020, presqu’aussi périphérique déjà (du point de vue économique) que la Russie de Nicolas II en 1914; et l’exploit pseudo-sanitaire de 2020–21 le fera, soyons-en sûr, reculer suffisamment pour qu’on puisse, à terme, le comparer directement à la Russie de 1917 (une économie balbutiante, et qui déraille après trois ans de débâcle militaire), ou au moins à l’Allemagne de Weimar. Or c’est au début de ce genre d’époques – où le vert inclusif se tache soudain de rouge sang – que les Hilferding et les Schwab de ce monde tendent à se souvenir brusquement de leur affection (pourtant teintée de dégoût) pour des coreligionnaires plus frustes, moins frottés de Thèses sur Feuerbach, mais dotés d’un sens plus vif du flashball et du camp de concentration. Ce qui, par la suite, fournit des sujets littéraires aux Orwell de ce monde, et autres petits greffiers de l’horreur consommée.

Cette mise en perspective a pour but de faire comprendre au lecteur néophyte que Klaus Schwab – même s’il se doute bien que l’OMS nous ment, même s’il croit moins qu’il ne le prétend à la spontanéité des évolutions qu’il ordonne en faisant mine de les prédire – est sincère. Dans sa vision du monde(8), ces mensonges sont un moindre mal au service d’un plus grand bien. Il n’a pas de haine à l’encontre des anarchistes, des libertariens, des chrétiens et autres églises prêchant la méfiance face à l’État omniprésent: il les plaint. Et si les appels à frapper et emprisonner les «négationnistes» (qui doutent de la transsubstantiation de la grippe en peste) ne viennent jamais de lui, c’est bien sûr aussi le résultat d’un casting qui lui assigne un rôle de «bon flic»(9) – mais pas uniquement: s’il fait ce qu’il fait à cet âge vénérable, c’est parce que, comme son camarade Piketty, comme feu le camarade Hilferding, il pense sincèrement que sa Grande Réinitialisation correspond aux aspirations les plus profondes et les plus sain(t)es du genre humain, tel que sa secte le redéfinit. Il aura donc un pincement au cœur absolument sincère quand ses gouvernements covidiens commenceront à tirer dans la foule, et qu’il faudra, une fois de plus, laisser la place au léninisme. Nous l’aurons déçu.

NOTES
  1. A propos de cette habitude terminologique, voir la conclusion du présent texte.
  2. Ou encore comparé à ses propres frères et cousins de l’aristocratie britannique: ancêtres (au moins intellectuellement – parfois aussi biologiquement) des confrères de Schwab.
  3. Peut-être un peu favorisé par certaines largesses du MI6 dans le contexte du début de la Guerre froide – mais passons.
  4. Même s’il n’en prévoyaient pas forcément la longueur surprenante, due à des facteurs parasitaires – de même que Hilferding lui-même a visiblement «mal calculé» Hitler. C’est d’ailleurs un trait structural des hilferdingiens: trop habitués à raisonner en millénaires, ils ont du mal avec les décennies…
  5. Pour employer les mots d’un autre fils spirituel de l’(austro)marxisme: Alexandre Kojève.
  6. Comme la Beauvoir à Sartre, et presque à la même époque.
  7. Et de façon, soyons en sûrs, mystérieuse pour ces croyants plus ou moins enthousiastes de l’évangile occidental.
  8. Vision du monde qui est en réalité une religion – d’autant plus dangereuse qu’elle se conçoit elle-même comme pure immanence – cf. infra Chap. 8.
  9. Dans le dispositif davosien, même quand elle est la conséquence inévitable des instructions de la Centrale, la violence directement ressentie par les citoyens doit toujours venir d’autorités nationales. D’où la grande naïveté des rêveries conspirationnistes sur la proclamation imminente de je ne sais quel «Etat mondial» (naïveté encouragée par le vocable de «mondialisme»). Nous y reviendrons.

Antipresse
Samedi 10 avril 2021.




Klaus Schwab et sa prise d’otages de masse 2.0

Par Jean-Michel Grau

“Celui qui contrôle la peur des gens devient le maître de leurs âmes.”

Nicolas Machiavel, Le Prince

«Soyez résolus à ne plus servir et vous voilà libres !»

Cette maxime de La Boétie doit devenir pour nous tous le meilleur antidote au projet eugéniste de Klaus Schwab dont le livre «Covid-19 : la grande réinitialisation» se veut le bréviaire et la feuille de route d’une prise d’otage mondiale qui a commencée, afin de soumettre les peuples dans une dictature sanitaire avec le Covid-19 pour mettre en œuvre la grande réinitialisation du capitalisme.

Qui est Klaus Schwab? Il est né en Allemagne à Ravensburg en 1938 et est le dirigeant fondateur du Forum de Davos (WEF) qui rassemble depuis 1971 le gratin de l’élite économique mondiale, mais aussi, politique, financière et des médias, à l’image d’autres organisations plus informelles que sont le Bilderberg ou la Trilatérale, rassemblant chaque année des décideurs internationaux parmi lesquels Jacques Attali, Christine Lagarde, Bill Gates, Jeff Bezos ou David Rockefeller. «L’existence de ces organisations pose pourtant des questions aussi essentielles que : est-il possible de répondre aux défis de notre temps avec des appareils de coordination contrôlés par des élites aussi restreintes ? Élites uniquement sélectionnées en vertu de leur pouvoir et de leur richesse, qu’elles appartiennent à quelques pays seulement, ne sont élues par personne, ni déléguées par aucune autorité publique et sont inspirées par le dogme du marché autorégulé.» [1]

Seulement voilà, le dit marché autorégulé donne des signes de faiblesse depuis quelque temps. La crise des subprimes de 2008 montre à quel point une gestion confiée à un groupe restreint et aux favorisés du marché est porteuse de chaos. «Ce système de création monétaire kafkaïen voulant que l’argent soit créé à partir de dettes et d’intérêts qui nous obligent mécaniquement à générer perpétuellement de nouvelles dettes plus grandes que les précédentes est à bout de souffle. Un système d’esclavage financier qui porte en lui les germes de l’autodestruction, puisqu’une dette en constante augmentation exige une croissance en constante augmentation et donc des émissions de CO2 toujours plus grandes.» [2] Pour éviter la surchauffe qui ne peut mener qu’à un effondrement généralisé de tout le système financier dans son ensemble, Klaus Schwab et ses affidés ont imaginé un scénario de décroissance accélérée appelé grande réinitialisation, ou «grand reset» et qu’ils s’appliquent à mettre en œuvre aujourd’hui avec le Covid.

De même que ce sont les Etats, donc les peuples, qui ont sauvé les banques de la faillite lors de la crise des subprimes de 2008, ce sont à nouveau les peuples qui sont mis à contribution pour éviter le naufrage financier suite à la dérégulation financière débridée de la mondialisation dont la dette devient aujourd’hui insoutenable. La décroissance voulue par Schwab passe donc par la mise au pas des peuples en leur imposant de gré ou de force une dictature sanitaire en agitant la peur d’un virus pour endiguer toute croissance de la consommation et saper des pans entiers de l’économie jugés non essentiels : culture, tourisme, restauration, PMI-PME, le point commun de ces secteurs économiques étant qu’ils utilisent tous, entre autre, la monnaie papier pour leurs règlements, monnaie que veulent faire disparaître les grands argentiers de la planète pour faire advenir la monnaie cryptée pour mieux tracer et contrôler la population à l’image de ce qui se fait déjà en Chine.

Cette prise d’otage des peuples s’inscrit dans un scénario planifié en deux temps simultanés:

  • Tout d’abord l’intrusion de la fraude dans l’élection américaine en mettant tout en œuvre pour exclure la réélection de Donald Trump dont le premier mandat a favorisé une croissance de 2,5%, inédite depuis longtemps aux Etats-Unis. Le corollaire de cette croissance est que la dette déjà insoutenable de l’économie américaine s’est littéralement envolée. Donald Trump a certes bénéficié d’un héritage très positif, mais il est parvenu à faire en sorte que l’expansion se poursuive. Avec un chômage de 3,5%, au plus bas depuis 50 ans jusqu’à la crise du Covid, la réélection de Donald Trump semblait assurée. C’était sans compter sur la volonté d’en finir des mondialistes avec l’administration Trump : les 6 swing states ont basculé comme par miracle dans le camp du challenger démocrate Joe Biden. Aujourd’hui, il apparaît indéniablement que ces élections ont été entachées de fraudes massives pour faire élire le candidat démocrate, les innombrables preuves compilées par l’avocate Sidney Powell étant accablantes.
  • Ensuite, la deuxième mise au pas des peuples, la plus effrayante et la plus cauchemardesque par son ampleur et sa solution finale, passe par la création d’une peur collective planifiée et entretenue par la scénarisation de la contagion d’un virus à l’échelle planétaire: le Covid-19.

Ce virus à la létalité de 0,05% dont ont doit rappeler qu’il n’est ni plus ni moins mortel que celui de la grippe saisonnière.

Malgré tout, ce que l’on appelle dorénavant «la grande pandémie du Covid-19» n’est rien d’autre qu’un scénario monté de toutes pièces par Klaus Schwab, le tout relaté en détail dans son livre [3], pour tétaniser les peuples par la peur afin de mettre en scène son grand reset de l’économie mondiale. A tel point que ce scénario a fait l’objet d’une répétition générale en 2019 au Forum de Davos que l’on peut trouver en ligne sur la chaîne YouTube du WEF sous le titre «We ran a massive viral pandemic simulation. Here’s what we learned about managing Coronavirus.» («Nous avons testé une simulation de pandémie virale. Voici ce que le management du Covid nous a appris.») Il suffit de lire tous les commentaires de cette vidéo de 3 minutes pour voir que personne n’est dupe : il ne s’agit ni plus, ni moins qu’une manipulation de grande envergure.[4]

Tout avait déjà été prédit par le gourou Jacques Attali dès 2009 dans un article messianique publié par L’Express et intitulé «Avancer par peur», (5) où il affirmait que «l’humanité ne pouvait évoluer significativement que lorsqu’elle a vraiment peur et que seule une pandémie majeure ferait surgir la prise de conscience d’un altruisme (!) pour jeter les bases d’un véritable gouvernement mondial».

Publié en juillet 2020, le livre de Klaus Schwab «Covid-19 : la grande réinitialisation» n’est rien d’autre qu’un programme économique et politique totalitaire qui se propose d’avancer «des conjectures et des idées sur ce à quoi le monde post-pandémique devrait ressembler». Le plus étonnant est que Schwab admet que le Covid-19 est «l’une des pandémies les moins meurtrières que le monde ait connues au cours des 2000 dernières années», ajoutant que «les conséquences du COVID-19 en termes de santé et de mortalité seront bénignes par rapport aux pandémies précédentes». Il continue : «Cela ne constitue pas une menace existentielle, ni un choc qui laissera son empreinte sur la population mondiale pendant des décennies». Et pourtant ! Incroyablement, cette maladie «bénigne» est simultanément présentée comme l’occasion unique d’un changement sociétal sans précédent, sous la bannière de «La Grande Réinitialisation» ! Schwab place ainsi le Covid-19 dans une longue tradition d’événements allant de la peste noire du Moyen-Âge au 11 septembre 2001 en passant par la Seconde Guerre mondiale qui ont facilité des changements soudains et significatifs dans nos sociétés. Il invoque ainsi «La Seconde Guerre mondiale qui a été la guerre de transformation par excellence, déclenchant non seulement des changements fondamentaux dans l’ordre et l’économie mondiale, mais aussi des changements radicaux dans les attitudes et les croyances sociales qui ont finalement ouvert la voie à des changements radicalement nouveaux des politiques et des dispositions du contrat social.»

Il ajoute qu’il «existe évidemment des différences fondamentales entre une pandémie et une guerre, mais l’ampleur de leur pouvoir de transformation est comparable. Les deux ont le potentiel d’être une crise transformatrice aux proportions auparavant inimaginables. C’est notre moment décisif», pavoise-t-il. «Un nouveau monde émergera». «Le bouleversement sociétal déclenché par le COVID-19 durera des années, voire des générations».

«Beaucoup d’entre nous se demandent quand les choses reviendront à la normale. La réponse est : jamais!» Les industries de la restauration, du tourisme et de la culture, mais aussi les petits commerces savent à quoi s’en tenir désormais.

Le ton est donné : «Des changements radicaux d’une telle ampleur sont tels que certains experts ont évoqué une ère « avant le coronavirus » et « après le coronavirus »» .

Tous ces commentaires montrent une seule et même chose : Schwab se veut le grand architecte de cette pandémie planifiée par lui et ses acolytes pour mettre en place le grand reset. Comment Schwab et ses amis milliardaires peuvent-ils imposer leur société dystopique au reste d’entre nous ? La solution est le lavage de cerveau par la propagande implacable débitée en copié-collé par les grands médias occidentaux, mais aussi les GAFAM, verrouillés par une oligarchie financière aux mains d’une poignée de multi-milliardaires pour instiller la peur du virus durablement.

Schwab est évidemment déterminé à faire tout ce qui est en son pouvoir non négligeable pour réaliser son monde eugéniste et transhumaniste de la surveillance, du contrôle et du profit exponentiel. Il proclame : «Le fait qu’il soit maintenant beaucoup plus facile de manipuler avec précision le génome humain dans des embryons viables, signifie que nous sommes susceptibles de voir l’avènement de bébés sur mesure qui possèdent des traits particuliers ou qui sont résistants à une maladie spécifique».

Une section entière de ce livre est consacrée au thème «Modifier l’être humain», ravalant les dystopies «1984» et «Le meilleur des mondes» à celui des bisounours. Ici, Schwab bave sur «la capacité des nouvelles technologies à devenir littéralement partie de nous» et évoque un futur cyborg impliquant «des curieux mélanges de vie numérique et analogique qui redéfiniront nos natures mêmes». Il écrit : «Ces technologies fonctionneront dans notre propre biologie et changeront notre interface avec le monde. Ils sont capables de traverser les frontières du corps et de l’esprit, d’améliorer nos capacités physiques et même d’avoir un impact durable sur la vie elle- même». Aucune violation ne semble aller trop loin pour Schwab, qui rêve de «micropuces implantables actives qui cassent la barrière cutanée de notre corps», de «tatouages intelligents», de «calcul biologique» et «d’organismes sur mesure capables de lire dans nos souvenirs» (!)

Il est ravi d’annoncer que «les capteurs, commutateurs de mémoire et circuits peuvent être codés dans des bactéries intestinales humaines communes», que «les dispositifs implantés aideront aussi à communiquer des pensées exprimées verbalement via une puce numérique intégrée, et des pensées ou des humeurs potentiellement non exprimées en lisant les ondes cérébrales».

La «biologie synthétique» est à l’horizon dans le monde de Schwab, donnant aux chefs du capitalisme technocratique mondial «la possibilité de personnaliser les organismes en écrivant de l’ADN». C’est sur quoi certains labos s’ingénient à travailler dès à présent avec les «vaccins» ARN. L’idée même des neurotechnologies, dans lesquelles les humains auront des souvenirs entièrement artificiels implantés dans le cerveau suffit à nous donner la nausée, tout comme «la perspective de connecter notre cerveau à la réalité virtuelle via des modems corticaux, des implants ou des nanorobots». Le Covid-19 sert parfaitement les objectifs de Schwab d’asservissement des peuples, car l’urgence immédiate qu’il présente permet de précipiter l’ensemble du processus sans examen minutieux et sans aucune considération éthique. Ainsi : «Notre peur persistante et durable d’être infectés par un virus COVID-19 ou un autre accélérera la marche implacable de l’automatisation. De nouvelles réglementations resteront en place». Il ajoute : «L’impératif actuel est de propulser, quoi qu’il arrive, “l’économie sans contact” et la volonté ultérieure des régulateurs de l’accélérer signifie que l’on est sans tabou». (!)

«Bon nombre des comportements technologiques que nous avons été forcés d’adopter pendant la détention (!) deviendront plus naturels grâce à la familiarité. Au fur et à mesure que les distanciations sociales et physiques persisteront, l’appui sur les plateformes numériques pour communiquer, travailler, demander conseil ou commander quelque chose va petit à petit gagner du terrain sur des habitudes autrefois ancrées». «Le mouvement de l’entreprise ira vers une plus grande surveillance : pour le meilleur ou pour le pire, les entreprises surveilleront et enregistreront parfois ce que font leurs effectifs. La tendance pourrait prendre différentes formes, de la mesure de la température corporelle avec des caméras thermiques à la surveillance via une application de la manière dont les employés respectent la distanciation sociale».

Des mesures coercitives d’un type ou d’un autre sont également susceptibles d’être utilisées pour forcer les gens à prendre les «vaccins Covid» en cours de préparation, car derrière les «vaccins» se cache le traçage et la surveillance de masse de toute la population. On ne s’étonne donc pas qu’il insiste sur le fait qu’ «un retour complet à la normale ne peut être envisagé avant qu’un «vaccin» ne soit disponible». Il ajoute : «Le prochain obstacle est le défi politique de vacciner suffisamment de personnes dans le monde avec un taux de conformité suffisamment élevé malgré la montée des anti-vaxxers». Ceux-ci rejoignent ainsi la liste des menaces pesant sur le projet de Schwab, aux côtés des manifestants anti-mondialisation et anticapitalistes, des Gilets Jaunes et de tous les engagés dans des «conflits de classe», «résistance sociale» et «réaction politique».

Mais comment Schwab envisage-t-il de faire face au «sombre scénario» des gens qui se soulèvent contre sa grande réinitialisation et sa quatrième révolution industrielle transhumaniste ? Quel degré de force et de mesures coercitives serait-il prêt à accepter pour assurer l’aube de sa nouvelle ère technocratique ?

La question est effrayante, mais nous devons également garder à l’esprit l’exemple historique du régime du XXe siècle dans lequel Schwab est né. La nouvelle normalité nazie d’Hitler était censée durer mille ans, elle s’est effondrée 988 ans avant son objectif.

Ce n’est pas parce qu’Hitler a dit, avec toute la confiance du pouvoir, que son Reich durerait un millénaire, qu’il en a été ainsi.

Ce n’est pas parce que Klaus Schwab et ses amis disent que nous entrons maintenant dans la quatrième révolution industrielle et que notre monde sera changé à jamais, qu’il en est ainsi.

Nous n’avons pas à accepter leurs propos alarmistes et leur conditionnement pour accepter leur dictature sanitaire et leur nouvelle norme. Nous n’avons pas à prendre leurs vaccins qui ne sont rien d’autre qu’une thérapie génique. Nous n’avons pas à les laisser nous implanter des puces numériques ou à modifier notre ADN. Nous n’avons pas à rester confinés ou marcher muselés et soumis, pour bientôt être piqués tels des poulets dans l’attente de l’abattoir de leur enfer transhumaniste. Nous devons dénoncer leurs mensonges ! Exposer leur agenda mortifère ! Refuser leur grand reset qui n’est rien d’autre qu’un populicide ! Rejeter leur idéologie toxique ! Résister à leur fascisme ! Klaus Schwab n’est pas un dieu, juste un homme âgé. Et ceux avec qui il travaille, l’élite capitaliste mondiale, dont Emmanuel Macron est l’apôtre le plus servile et zélé, sont peu nombreux. Leur vision transhumaniste est répugnante pour presque tout le monde en dehors de leur petit cercle et ils n’ont pas notre consentement pour la dictature technocratique qu’ils essaient de nous imposer.

Tout cela pour tenter de sauver le néolibéralisme qu’ils ont fait prospérer au-delà de tout contrôle alors qu’il existait d’autres voies plus raisonnables et plus viables comme le Keynesianisme qu’ils ont systématiquement rejetées et balayées.

C’est pourquoi, après tout, ils ont dû se donner tant de mal pour nous forcer à nous confiner et nous baillonner sous le faux drapeau de la lutte contre un virus. Ils ont compris que sans la justification d’urgence par la peur, nous n’allions jamais accepter leur plan monstrueux.

Mais la peur est en train de changer de camp : pourquoi le prochain Forum Economique Mondial aura-t-il lieu à Singapour et non pas à Davos, puis Genève comme prévu précédemment ? Ont-ils peur de notre pouvoir potentiel parce qu’ils savent que si nous nous soulevons, nous les vaincrons ? En réalité, si nous nous en donnons la peine, nous pouvons faire échouer leur projet avant même qu’il n’ait vraiment démarré. Pour preuve, le Dr Drosten, le conseiller virologue d’Angela Merkel est poursuivi par la justice allemande pour avoir faussé le protocole des tests PCR qui a amené les gouvernements à prendre des décisions de confinement ravageuses. En effet, en préconisant des valeurs de réglage CT au dessus de 30, les résultats des tests devenaient positifs avec des traces infimes de virus dans la plupart des cas, dans le but de continuer à alimenter la peur généralisée. Enfin, le Conseil d’État italien vient d’autoriser à nouveau l’hydroxychloroquine comme traitement du Covid-19, entravant ainsi la thérapie génique mortifère planifiée par Schwab.

Aujourd’hui, il appartient à chacune et à chacun d’entre nous de lire le livre de Klaus Schwab qui jette les bases du monde cauchemardesque dans lequel on vient d’entrer si l’on veut savoir ce qui nous attend pour en sortir au plus vite. Quand il sera trop tard, on ne pourra pas dire qu’on ne savait pas. Car comme pour «Mein Kampf», tout était déjà écrit.

Comme l’a dit Emmanuel Macron, nous sommes bien en guerre, mais pas contre un virus : contre Klaus Schwab et ses soldats mondialistes qui veulent nous asservir par la dictature sanitaire et la thérapie génique pour éviter l’effondrement du néolibéralisme.

Ce n’est pas aux peuples de payer les erreurs néolibérales d’une poignée de multi-milliardaires corrompus qui ont mis l’économie mondiale à genoux. Il y aura un tribunal de Nüremberg pour toutes celles et ceux qui auront participé à cette tentative de génocide mondial : politiques, économistes, financiers, gourous, médecins, chercheurs et autres apprentis sorciers des laboratoires pharmaceutiques.

Nous devons gagner cette guerre idéologique par tous les moyens: judiciaire, médiatique, cyber et politique. Il y va de notre survie à tous et de l’avenir de nos enfants ! Nous sommes le peuple, nous sommes les 99%, et ensemble, nous pouvons reprendre dès demain notre liberté des mâchoires mortelles de cette machine infernale à broyer les humains et sauver la démocratie.

Ce texte est une adaptation résumée de la traduction du remarquable article des journalistes dissidents du Guardian le 12 octobre 2020 : 
https://off-guardian.org/2020/10/12/klaus-schwab-his-great-fascist-reset/.

Notes

  1. le groupe Bilderberg, «l’élite» du pouvoir mondial, Domenico Moro, éditions Delga.
  2. les esclaves de l’anthropocène, Nicolas Teterel, éditions Yves Michel.
  3. Klaus Schwab, Covid-19 : la grande réinitialisation, forum publishing.
  4. https://www.youtube.com/watch?v=0-FQbhkWYuY&ab_channel=WorldEconomicForum
  5. https://www.lexpress.fr/actualite/societe/sante/avancer-par-peur_758721.html.



La face cachée de la famille Schwab

[Source : reseauinternational.net]

Par CovidHub

Le « Grand Reset » a placé le fondateur du WEF au centre de l’intérêt médiatique. Où il est question d’industrie de guerre en Allemagne, de programmes nucléaires et de contrôle de la population.

Les médias autorisés le dépeignent en philanthrope au service du progrès de l’humanité, tandis que les réseaux sociaux le caricaturent comme le génie du mal sorti tout droit des meilleurs James Bond. Depuis l’annonce de la nécessité d’opérer un « Grand Reset » vers la 4e révolution industrielle, comme unique porte de sortie de la pandémie, le président du Forum économique mondial (ou WEF) est au centre de l’attention. Sa promotion constante d’une gouvernance globale technocratique et transhumaniste, ses phrases chocs telles que « vous ne posséderez rien et vous serez heureux », « la nouvelle révolution technologique ne changera pas le monde, c’est vous qu’elle changera de l’intérieur » ou encore l’annonce prochaine de la « fusion entre l’identité physique, biologique, numérique » des humains par l’insertion de micropuces, n’ont pas laissé indifférent, pour ne pas dire qu’elles ont déchaîné de vives réactions. Si bien que de nombreux internautes s’intéressent désormais au passé de l’industriel allemand et de sa famille.  

Biographies laconiques

En février 2021, dans un article intitulé « Schwab Family values », le journaliste Johnny Vedmore s’est penché sur le passé de la famille Schwab dans l’Allemagne nazie. Cette publication a déchaîné le web et a donné lieu à de multiples commentaires et fact-checkings, et cela dans plusieurs langues.

Que sait-on vraiment de Klaus Schwab ? Les sources officielles sont étonnamment pauvres. À part sa date de naissance, la page du Forum économique mondial ne mentionne rien avant l’obtention de ses premiers diplômes en 1957. La page française de Wikipédia note :

« Les parents de Schwab s’installent en Suisse au début des années 1930. Avec la nomination d’Adolf Hitler comme chancelier du Reich, le père de Schwab est invité à défendre les intérêts de l’industrie suisse en Allemagne. La famille déménage à Ravensburg peu avant le début de la Seconde Guerre mondiale et Klaus Schwab naît le 30 mars 1938 à Ravensburg ».

Elle précise aussi que la famille était « surveillée par la Gestapo » (selon les dires de Schwab), une mention qui fait penser à une prise de distance face au régime nazi.

Mais la version anglaise de la même page amène un autre son de cloche, par une précision importante : « son père a assumé le rôle de directeur chez Escher-Wyss AG, une industrie qui travaillait pour le régime nazi ». Quant à la version allemande de Wikipédia, elle fait l’impasse sur la Gestapo et ajoute que la famille bénéficiait d’un régime de faveur pendant la guerre.

Travailleurs forcés

Un post accusant Eugen Schwab d’avoir été un proche d’Hitler a beaucoup circulé sur le web et alimenté les rubriques des fact-checkers. À gauche, on reconnaît Klaus Schwab, à droite « son père Eugen Schwab, industriel et fasciste, proche de Hitler ». Le message dit aussi que « son père dirigeait la compagnie Escher-Wyss et avait son propre camp de concentration où les prisonniers devaient travailler pour rien ».

Le débunkage de ce fake par l’Agence France Presse est assez intéressant. Il détaille longuement le montage photo pour montrer qu’il ne s’agit pas d’Eugen Schwab, mais d’un ancien militaire nommé Walter Dybilasz, dont on explique le parcours. Tout à la fin de l’article, l’AFP confirme de manière très sommaire le travail forcé dans la fameuse usine de Ravensburg en citant trois sources :

Silke Schoettle, responsable des archives municipales de Ravensburg, qui déclare que :

« Escher-Wyss, comme d’autres entreprises, a eu recours à des travailleurs forcés et étrangers provenant d’un camp nazi ».

Peter Faessler, un historien allemand, pour qui : « les documents de la dénazification ne permettent pas de connaître les opinions politiques de Eugen Schwab ».

Mais qui confirme également que le recours au travail forcé chez Escher-Wyss était certain.

Neils Weise, un historien de Munich, lequel estime que :

« Même si Escher-Wyss a apparemment participé à l’utilisation inhumaine du travail forcé dans l’économie de guerre nazie, cela ne peut certainement pas être attribué à une relation spéciale entre le directeur commercial et Hitler… Eugen Schwab n’avait pas son propre camp de concentration ».

Tout cela n’est pas « rien » et mérite certainement un complément d’enquête.

Comme le relève Johnny Vedmore, Eugen Schwab employait effectivement des travailleurs forcés dans son entreprise. En août 2020, un rapport sur le travail forcé et les crimes de guerre ayant eu lieu dans les usines suisses en Allemagne a été adressé à l’ATS, l’agence nationale de la presse suisse. Il en ressort que la majorité de ces entreprises a utilisé des prisonniers de guerre, et que c’est aussi le cas d’Escher-Wyss, dans ses deux implantations de Ravensburg et Lindau. À Ravensburg, l’archiviste de la ville, Andrea Schmuder, a noté que l’usine avait employé entre 198 et 203 travailleurs civils et prisonniers de guerre. Quant au « petit camp dans l’usine pour les travailleurs prisonniers », il est mentionné par Karl Schweizer, un historien local de Lindau, où la firme avait une seconde implantation.

Escher-Wyss, des armes de guerre au nucléaire

Toujours selon cet article, durant la guerre, Escher-Wyss a des contrats avec la Wehrmacht pour produire différentes pièces et machines utiles à l’effort de guerre. Elle fabrique par exemple des pièces pour les avions de chasse allemands. Mais l’usine est surtout leader dans la technologie des grandes turbines. Celles-ci servent aux barrages hydroélectriques et centrales électriques. Escher-Wyss est chargée de la conception d’une turbine de 14 500 CV pour une usine hydroélectrique d’importance stratégique Norsk Hydro à Vemork en Norvège. Cette usine était la seule entreprise sous contrôle nazi capable de produire de l’eau lourde, un ingrédient essentiel à la fabrication du plutonium pour le programme de la bombe atomique. Les Allemands avaient investi d’énormes ressources dans la production d’eau lourde (aussi appelée deutérium), car ils savaient que l’arme nucléaire pourrait être un élément décisif dans l’issue de la guerre. Leur programme échoua pour diverses raisons, notamment une série d’attaques et de sabotages. En 1942 et 1943, Norsk Hydro fut la cible de raids aériens et plus de 400 bombes furent larguées sur les installations. Par la suite en 1944, des navires allemands tentèrent de ramener de l’eau lourde en Allemagne, mais la résistance norvégienne réussit à les couler.

Salle des machines d’Escher-Wyss à Zurich

Une information dont on parle moins sur les réseaux est le fait qu’après la guerre, et même après l’arrivée de Klaus Schwab à la direction de la firme, Sulzer Escher-Wyss a été impliquée dans la fabrication et l’installation de la technologie nucléaire, y compris dans le domaine des armes. En 1967, l’Afrique du Sud avait construit le SAFARI-2, un réacteur modéré à l’eau lourde (la même technologie qu’à l’époque nazie) dans le cadre d’un projet de production de plutonium à Pélindaba. Les Suisses et les Sud-Africains ont entretenu des relations étroites durant cette période de l’histoire, où il n’était guère facile pour le régime brutal de l’apartheid de trouver des alliés proches. Ces informations proviennent d’un rapport sur « les relations entre la Suisse et l’Afrique du Sud 1948-1994 — Rapport final du PFN 42+ » mandaté par le Conseil fédéral suisse et dirigé par l’historien Georg Kreis, professeur émérite à l’université de Bâle. Dans le volet consacré à l’exploration des relations militaires entre les deux pays, l’historien Peter Hug a rapporté comment Sulzer AG a livré des composants essentiels à l’enrichissement de l’uranium sud-africain servant à la fabrication des six bombes atomiques produites par l’Afrique du Sud. Il affirme également que :

En 1977, la société Gebrüder Sulzer AG a clairement indiqué qu’elle fournirait une technologie hautement sensible au programme sud-africain d’enrichissement de l’uranium et a « expressément » rejeté « tout jugement politique ». Comme il s’agissait d’un « marché de trois chiffres en millions de francs », Sulzer aurait été prête à « aller jusqu’au bout de ses possibilités juridiques ».

À cette époque, le Conseil de sécurité des Nations unies avait adopté la résolution 418 qui imposait un embargo obligatoire sur les armes à destination de l’Afrique du Sud, embargo qui ne serait pas entièrement levé avant 1994.

À la lecture du rapport Peter Hug, le président de la commission d’enquête Georg Kreis a pointé le fait que ces agissements avaient probablement bénéficié d’un certain laisser-faire de la part des autorités :

« Le fait que les autorités aient adopté une attitude de laisser-faire même après mai 1978 apparaît dans un échange de lettres entre le Mouvement Anti-Apartheid et la DFMA en octobre/décembre 1978. Comme l’explique l’étude de Hug, le Mouvement anti-apartheid de Suisse s’est appuyé sur des rapports allemands selon lesquels Sulzer Escher-Wyss et une société appelée BBC avaient fourni des pièces pour l’usine d’enrichissement d’uranium sud-africaine, et sur des crédits répétés à ESCOM, qui comprenaient également des contributions considérables de banques suisses. Ces affirmations ont conduit à se demander si le Conseil fédéral, compte tenu de son soutien fondamental à l’embargo de l’ONU, ne devrait pas inciter la Banque Nationale à ne plus autoriser de crédits pour ESCOM ».

L’ascension d’un technocrate

Au sortir de leur scolarité à Ravensburg, Klaus Schwab et son jeune frère Urs ont tous deux dû suivre les traces de leur grand-père, Gottfried, et de leur père, Eugen, en commençant une formation d’ingénieur en mécanique. Klaus entame un parcours d’études impressionnant où il obtient de nombreux diplômes, tout en se formant également dans l’industrie. De 1957 à 1967, il décroche un doctorat en ingénierie à l’École polytechnique fédérale de Zurich, un doctorat en économie à l’université de Fribourg et une maîtrise en administration publique de la John F. Kennedy School à Harvard, aux États-Unis.

À Harvard, il suit les cours de Henry Kissinger, qui deviendra son mentor et dont il dira plus tard qu’il fait partie des trois ou quatre personnalités qui ont le plus influencé sa pensée.

Henry Kissinger et son ancien élève, Klaus Schwab, accueillent l’ancien
Premier ministre britannique Ted Heath lors de la réunion annuelle
du WEF en 1980. Source : Forum économique mondial

En 1969, la firme suisse Sulzer achète 53 % des parts de la société Escher-Wyss qui devient officiellement Sulzer AG. La même année, au retour de Harvard, Klaus Schwab fait son entrée officielle dans le monde des affaires en prenant la tête de la nouvelle société. Il contribue à en faire une entreprise qui ne se réduit pas à être un géant de la construction de machines, mais qui investit dans des nouvelles technologies, notamment dans le domaine médical.

Schwab introduit aussi un nouveau style de management pour inciter « tous les employés à accepter les impératifs de la motivation et d’assurer chez eux un sens de la flexibilité et de la manœuvrabilité » et s’empresse de le diffuser dans le milieu de l’industrie. Avec l’aide de la presse suisse, il organise une « Journée de presse sur l’industrie mécanique », pour présenter les nouveaux modèles de gestion d’entreprise. Au cours de cet événement, il déclare que les entreprises qui fonctionnent sur des modèles autoritaires sont incapables d’activer pleinement leur « capital humain ». Cette notion de capital humain sera centrale à l’approche du « capitalisme des parties prenantes » (ou stakeholder capitalism), une notion selon laquelle la finalité de l’entreprise dépasse le seul bénéfice de ses actionnaires, mais doit se concevoir avec l’ensemble des acteurs du contrat social. Schwab en tire un ouvrage qui sera le fondement de la philosophie du Forum de Davos et de sa 4e révolution industrielle.

La fondation du Forum économique mondial

En 1970, le jeune Klaus Schwab écrit à la Commission européenne pour lui demander de l’aider à créer un « groupe de réflexion non commercial pour les chefs d’entreprise européens ». La Commission européenne sponsorise l’événement et envoie le français Raymond Barre comme « mentor intellectuel » du forum. Raymond Barre, qui était à l’époque commissaire européen aux affaires économiques et financières, devient par la suite Premier ministre français (note : Barre fut accusé de tenir des propos antisémites pendant son mandat).

En 1971, la première réunion du Forum économique mondial — alors appelée « European Management Symposium » — a donc lieu à Davos, en Suisse. 444 participants de 31 pays prennent part à ce premier symposium européen sur le management, principalement des dirigeants d’entreprises européennes, des politiciens et des universitaires américains. Otto von Habsburg, fils aîné de Karl Wilhelm, dernier empereur d’Autriche et roi de Hongrie, héritier en titre du quatrième Reich, y prononce le discours d’ouverture.

Bien qu’il ait toujours été présenté comme une initiative spontanée de Schwab, ce premier symposium européen n’était peut-être un projet si spontané ni original qu’on ne l’affirme. Il semble que l’influence d’Henry Kissinger et de John Kenneth Galbraith, les principaux économistes et conseillers du gouvernement américain de l’époque, y ait été pour beaucoup.

Dès les années 50, le séminaire international dirigé par Henry Kissinger servait de source de renseignement et d’influence à la politique étrangère des Américains à travers une collaboration et des financements de la CIA et du FBI. Au cours de la période qui a suivi la Seconde Guerre mondiale, les États-Unis ont créé de manière proactive de nombreux programmes de ce type dans le but de former de jeunes dirigeants étrangers potentiels et de les installer à des postes de pouvoir, au sortir de diverses révolutions, souvent provoquées par leurs services. La raison principale de la création de ces programmes était ostensiblement de combattre et d’empêcher l’infiltration communiste dans les États étrangers, tout en s’assurant que les futurs dirigeants mondiaux seraient favorables aux intérêts américains. L’autre raison était une capture des ressources étrangères, pétrole et autres minerais devant assurer la subsistance et la prospérité des États-Unis.

Henry Kissinger est resté l’éminence grise de Davos jusqu’à sa fin

Technocratie et vision malthusienne

En parallèle au séminaire de Kissinger, l’autre forum influent qui a suscité la création du symposium de Klaus Schwab est le Club de Rome. Il s’agit d’un groupe de réflexion de l’élite financière et intellectuelle qui reflète le Forum économique mondial à bien des égards, notamment dans sa promotion d’un modèle de gouvernance mondiale dirigé par une élite technocratique. Le Club avait été fondé en 1968 par l’industriel italien Aurelio Peccei et le chimiste écossais Alexander King, lors d’une réunion privée dans une résidence appartenant à la famille Rockefeller à Bellagio, en Italie.

« The Limits to Growth » (Les limites de la croissance), un livre publié en 1972, en résumait la philosophie. Il traitait essentiellement de la notion de surpopulation mondiale et avertissait que « si les modes de consommation et la croissance démographique du monde se poursuivaient au même rythme, la terre atteindrait ses limites d’ici un siècle ». Ce fut le sujet principal de la troisième réunion du Forum économique mondial en 1973, au cours de laquelle Peccei y défendit ses arguments. La même année, le Club de Rome publia aussi un rapport proposant un modèle « adaptatif » de gouvernance mondiale qui diviserait le monde en dix régions économiques/politiques interconnectées.

Le Club de Rome a longtemps été controversé pour son obsession à vouloir réduire la population mondiale, que les critiques estiment influencées par l’eugénisme et le néo-malthusianisme. Dans un autre ouvrage du Club de Rome, The First Global Revolution, publié en 1991, il déclara que de telles politiques pourraient obtenir un soutien populaire si les masses étaient capables de les associer à une lutte existentielle contre un ennemi commun.

La première révolution mondiale contient un passage éclairant à ce propos, intitulé « L’ennemi commun de l’humanité est l’Homme » :

« En cherchant un ennemi commun contre lequel nous pourrions nous unir, nous avons eu l’idée que la pollution, la menace du réchauffement climatique, les pénuries d’eau, la famine et d’autres phénomènes de ce genre, feraient l’affaire. Dans leur ensemble et leurs interactions, ces phénomènes constituent effectivement une menace commune qui doit être affrontée tous ensemble. Mais en désignant ces dangers comme l’ennemi, nous tombons dans le piège, dont nous avons déjà averti nos lecteurs, à savoir confondre les symptômes avec les causes. Tous ces dangers sont dus à l’intervention de l’homme dans les processus naturels, et ce n’est qu’en changeant d’attitude et de comportement qu’on peut les surmonter. Le véritable ennemi est donc l’humanité elle-même ».

Dans les années qui ont suivi, l’élite commune à ces forums a fréquemment soutenu que les méthodes de contrôle de la population sont également essentielles pour protéger l’environnement (on pense aux discours d’Al Gore ou de Bill Gates innovating to zero). Il n’est donc pas surprenant que le Forum économique mondial utilise aujourd’hui de la même manière les questions du climat et de l’environnement pour faire valoir la nécessité de politiques autrement impopulaires, comme celles du Grand Reset.

Aurelio Peccei a également promu
ses thèses à la 3e assemblée du WWF

Cette vision malthusienne était aussi largement partagée par Henry Kissinger, le mentor de Schwab. En 1974, en tant que conseiller à la sécurité nationale du président Nixon, il supervise la rédaction d’un mémo surnommé « le Kissinger report », qui a fait du contrôle de la population une arme de « guerre froide ». L’argument majeur qu’il développe est que la sécurité nationale des États-Unis dépend du contrôle démographique des populations et que cela nécessite la promotion de l’avortement, de la stérilisation et de la contraception dans le monde entier.

Fruit d’une collaboration entre la NSA, la CIA, le département d’État et le Pentagone, Le National Security Study Memorandum 200 (NSSM 200) ou « Rapport Kissinger » a été gardé secret jusqu’en 1989. La croissance rapide de la population mondiale y est présentée comme une menace pour la sécurité des États-Unis, car elle entraînerait une concurrence pour les matières premières nécessaires à l’économie américaine et offrirait à l’Union soviétique et à la Chine la possibilité de promouvoir des révolutions communistes et de recruter des États clients.

C’est ainsi que le contrôle de la population a été pris en compte comme une « arme de guerre froide ». Le résultat immédiat a été une augmentation considérable des dépenses consacrées au contrôle de la population par les États-Unis et leurs alliés, notamment via des programmes d’aide au développement et aux politiques de la santé globale menées avec USAID et l’Organisation mondiale de la santé. Des dizaines de pays dans le monde ont été identifiés comme cibles, en particulier ceux qui étaient considérés comme vulnérables aux insurrections communistes, tels que la Thaïlande et les Philippines, et ceux qui étaient riches en métaux précieux, comme les pays du sud de l’Afrique.

Un continuum idéologique ?

Vera Sharav aux 75 ans de Nuremberg. À 86 ans, cette rescapée des camps
a réalisé une série pour avertir le monde d’un retour totalitaire.

Sortie en 2023, la série « Plus jamais ça, c’est maintenant et mondial » réalisée par Vera Sharav, une ancienne rescapée des camps nazis, montre comment les mesures qui ont été mises en place lors de la montée du nazisme en 1933 sont étonnamment proches des « mesures de lutte » et de sortie de crise mises en place durant et après la pandémie. Ces descendants de la Shoah ont rappelé que les discriminations et le contrôle sans cesse renforcés ont tout d’abord été pris par « peur des maladies », sous prétexte d’hygiène et que l’un des grands leitmotive de la propagande hitlérienne était aussi le « lebensraum », la nécessité pour les Allemands de mener une politique expansionniste basée sur le besoin de ressources et de la supériorité du peuple allemand à les gérer. Cette vision malthusienne, certes poussée à l’extrême par les nazis, a de nombreux points communs avec les politiques qui ont été prônées par le Club de Rome et l’Amérique de Kissinger.

C’est dans ce contexte que l’on peut situer les appels croissants des participants au Forum de Davos à la constitution d’une gouvernance mondiale, cette fois non pas sous le joug d’une nation, mais sous le contrôle des grands acteurs du « stakeholder capitalism », grands fonds d’investissement, grandes corporations et organisations internationales. Klaus Schwab se vante d’avoir infiltré les cabinets politiques de nombreux pays et la plupart des dirigeants actuels sont « formés » à son école de Young Global leaders.

Et pour terminer, il ne faut pas non plus oublier les interventions répétées de Yuval Noah Harari, l’un des principaux représentants de la philosophie transhumaniste, considéré comme l’un des nouveaux maîtres à penser du Forum économique mondial. Entre le surhomme d’hier et l’homme augmenté d’aujourd’hui, le parallèle est évident. Sa vision de l’avenir est celle d’un totalitarisme absolu sur les peuples et les individus par la technologie l’intelligence artificielle. Harari prédit un système plus efficace que les régimes de Staline et d’Hitler, où les êtres humains seront contrôlés jusque dans leurs pensées et jusque « sous la peau ». Elle traduit aussi un parfait mépris pour « les masses de gens inutiles » pour qui la seule issue sera sans doute « la drogue et les jeux vidéo ».

Dans la vidéo « Klaus Schwab est-il l’homme le plus dangereux du monde ? », l’humoriste Russel Brand reprend de nombreux extraits de Klaus Schwab et de Yuval Noah Harari.

Source : Covidhub




Mourant de « vaccination » (avec sa mère), Pascal Najadi, fils du co-fondateur du WEF, appelle à l’ARRESTATION de Gates, Schwab, la direction de l’OMS, Big Tech, Pfizer

[Source : lezarceleurs]

Mark Crispin Miller

28 oct. 2023

« Tout le mal dans le monde lié au démocide vient malheureusement de Genève. »

« Tous les “vaccinés”, les injectés, sachant qu’ils sont empoisonnés, et nous sommes la masse. Nous sommes des milliards de personnes. Levons-nous et disons : “Arrêtez”. Nous ne nous conformerons pas. »

« Nous sommes les gardiens de l’humanité et notre lumière effacera les ténèbres du mal. Toujours. »

S’il vous plaît, partagez largement.

WOW — Pascal Najadi, le fils de Hussain Najadi, cofondateur du WEF, demande l’arrestation de Bill Gates, des dirigeants de l’OMS, du WEF, de Klaus Schwab, de Big Tech et de Pfizer.
Il affirme que sa mère et lui sont en train de mourir à cause du vaccin, qu’il qualifie de « poison ».

[Voir :
Pascal Najadi témoigne des graves effets secondaires depuis ses injections Pfizer]




Bien comprendre ce que Schwab et la clique de Davos nous préparent

[Source : RL]

Par Alain Falento

Il est difficile de développer un argumentaire associant le Forum de Davos, l’U.E, la Covid et le pass sanitaire sans être taxé immédiatement de complotiste ou de conspirationniste d’extrême droite.
Et je dois admettre pour une fois qu’ils ont entièrement raison. En effet il n’y a aucun complot ou aucune conspiration dans cette affaire pour la bonne raison que rien n’est tenu secret. Toutes les informations concernant ces projets sont disponibles pour peu qu’on ait connaissance de leur existence et l’envie de se plonger dedans. Nous sommes devenus tellement insignifiants à leurs yeux qu’ils ne se donnent même plus la peine d’une discrétion minimale.

[Voir aussi les nombreux articles sur Klaus Schwab,
sur la Réinitialisation (ou Great Reset),
sur Davos,
sur l’Agenda 2030…]

Edgar Degas disait : « à partir de quarante ans, on a la gueule qu’on mérite ».
Si l’on applique cette maxime à Klaus Schwab, la sanction est terrible. Nous ne sombrerons pas dans la facilité en franchissant le point de Godwin, mais il faut bien avouer que la tentation est grande dans ce cas précis. Surtout quand il est de notoriété publique que Schwab a grandi au sein d’une famille dans laquelle, pour être poli, on n’était pas opposé à l’idéologie du Troisième Reich au-delà du raisonnable.
Klaus Schwab est un vieil allemand de 84 ans, qui arrive tout naturellement en fin de vie. Il est une sorte de caricature de riche retraité germanique, avec toute la morgue qui les caractérise, qui considère que le monde a commencé à sa naissance et se terminera sa mort.
Klaus Schwab n’est autre que le fondateur de Forum de Davos, cet événement international qui a lieu chaque année dans cette station de ski suisse éponyme.

Chaque année, pendant une semaine, l’hyper-classe mondiale (milliardaires, politiciens de haut rang, chefs d’états, représentants de l’U.E, CEO de banques et grands capitaines d’industrie) vient montrer les muscles et rappeler aux prolos qui tient le couteau dans le sens du manche.
Pendant une semaine, Davos est l’endroit où il faut être et surtout être vu. Sous les yeux d’employés tout contents d’avoir été sélectionnés pour assister à l’événement, les décideurs viennent se livrer à de la prospective économique et sociale.
Le forum de Davos est également à la prostitution ce que la période estivale est au vendeur de glace. Toutes les escorts du monde y accourent, trainant derrière elles un cortège de petits escrocs et de détrousseurs en tout genre.

Même si ce n’est pas l’objet de cet article, il convient de préciser que ce qui se dit au Forum de Davos est extrêmement intéressant car c’est là que se construisent les idéologies qui seront appliquées et détermineront notre avenir. Rappelons-nous que c’est dans les années soixante dix que les concepts de « mondialisation » et de « globalisation » furent initiés dans ce Forum de Davos, avec toutes les conséquences douloureuses que nous subissons aujourd’hui.

Depuis la pandémie de Covid 19, l’hyper-classe a pris conscience que le système qu’elle a mis en place, basé sur la dette et la mondialisation, court à sa perte. Mais bien loin de se remettre en question et de laisser la place à d’autres plus capables, ils nous expliquent sans sourciller qu’il est temps de passer à un nouveau paradigme (c’est comme cela que l’on dit « changer d’avis » dans les milieux autorisés).

Dans un livre d’une médiocrité inouïe, « La Grande réinitialisation », qui ressemble plus à une éructation de bout de comptoir au Narvalo qu’à un essai philosophico économique, Klaus Schwab se fait le porte-parole de cette hyper classe et nous décrit en détail le monde dystopique qu’il nous réserve.
Tout d’abord, M. Schwab propose d’enfermer tout le monde pendant trois années consécutives pour mettre fin à l’épidémie de Covid 19.

Ensuite il acte le fait que les dettes, publiques et privées, sont devenues insoutenables dans le monde occidental. Par conséquent il nous propose de supprimer les nations et de les remplacer par un Gouvernement Mondial dans lequel siègeraient bien entendu lui et ses amis de l’hyper-classe. Toute forme d’élection serait bien entendu supprimée. Il faut laisser les savants gérer la situation.

En ce qui nous concerne, Schwab et ses amis proposent ni plus ni moins que de supprimer la propriété privée ainsi que toute forme de liberté individuelle. Pour ce faire ils envisagent un contrôle social total via une numérisation complète de la société, jusqu’au moindre recoin de notre existence. Le slogan est d’ailleurs déjà prêt : « Vous ne posséderez plus rien, mais vous serez heureux ».

A ceux qui seraient tentés de considérer que ce ne sont que des élucubrations d’un vieillard égoïste et sénile, je me permettrais de conseiller de bien réfléchir à ce à quoi ressemble déjà notre réalité.
Pendant plusieurs années, nous avons vécu en Europe sous le joug d’un passe sanitaire. Tout individu refusant de s’y soumettre s’est vu ostracisé, exclus des transports, du système de santé et même parfois licencié.
Vous aurez tous remarqué que, bien que suspendu, ce passe vaccinal n’a cependant pas disparu. Il est même question de sa réactivation prochaine.

En réalité ce qui importe dans ce passe vaccinal, c’est plus sa technologie que son utilisation. Tous les passes vaccinaux, dans les différents pays de l’U.E, ont en effet été construits dans le sens d’une interopérabilité entre états.
Le développement de cette technologie s’inscrit dans la continuité d’une Directive Européenne qui décrète une digitalisation à marche forcée de tous les états européens, dans tous les domaines publics et privés. La création d’un porte-document numérique a donc été lancée.

D’ici 2024 il a été demandé à tous les pays de l’U.E de mettre en place une identité numérique (ce que la France s’est bien entendu empressée de faire). Il est précisé que, pour votre bien être et votre sécurité, pourront être ajoutés à ce porte document numérique toute forme de pièces relatives à son détenteur (dossier médical, permis de conduire, dossier fiscal, impôts, etc.).
Tout ceci n’est pas de la science-fiction, ni ne relève du complotisme. C’est écrit noir sur blanc dans le projet de Directive de la Commission Européenne. Et il faut se rappeler que de par les traités européens elle sera donc automatiquement transcrite en droit français. Il est impossible de s’y opposer.

Si cela en restait là, la situation serait déjà bien au-delà ce qui est supportable et constituerait une atteinte aux libertés individuelles d’une ampleur jamais observée dans notre pays. Mais c’est bien mal comprendre l’Hyper-classe et son excroissance l’U.E que de s’imaginer qu’ils allaient en rester là.
Une fois cette identité numérique complète mise en place, il vous resterait encore une liberté fondamentale : dépenser comme bon vous semble ce qu’il vous reste de revenu après impôts. Or Klaus Schwab vous l’a dit, c’est terminé la belle vie pour vous les gueux ! VOUS ne posséderez plus rien, mais vous serez heureux.

Vous ne le savez peut-être pas, mais depuis 2019, la BCE, à l’instar de presque toutes les autres banques centrales, s’est lancée dans le développement d’une Monnaie Numérique De Banque Centrale (MNBC) qui sera mise en circulation dans les plus brefs délais.
Que l’argent liquide soit appelé à disparaître, tout le monde a bien compris que cela arriverait. Mais pour quelle raison créer une monnaie numérique alors que nous avons des déjà des cartes de crédit et que l’argent déposé sur notre compte est déjà numérique dans les faits ?

Pour répondre à cette question il faut se pencher sur la nature exacte et les propriétés de cette MNBC. Un détail aurait dû alerter les observateurs avertis de ces technologies : il est prévu que le porte document d’identité numérique dont nous avons parlé précédemment puisse également être utilisé comme portefeuille numérique et moyen de payement !

Il semble que la BCE a simplement omis de préciser un petit détail qui à son importance quant à cette MNBC ; en effet, en plus d’être numérique, cette monnaie est aussi programmable.
C’est-à-dire que contrairement à une carte de crédit, l’utilisation de cette monnaie numérique pourra être conditionnée au profil du détenteur.

Vous êtes en retard sur le contrôle technique de votre véhicule ? Vous ne pourrez pas acheter de carburant à la station-service. Toutes les formes de restrictions administratives les plus vicieuses pourront vous être appliqués sous forme de restriction à la consommation, comme l’interdiction d’acheter une petite chopine pendant la période de Ramadan par exemple.

D’un point de vue économique c’est beaucoup plus grave. En réalité cette Monnaie numérique programmable ne peut plus être considérée comme une monnaie à part entière. Sans vous le dire, on aura ainsi converti vos euros en tickets de rationnement à la tête du client, suivant des critères qui vous échapperont totalement.
En réalité nous nous dirigeons tout droit vers une économie de rationnement qui ne dit pas son nom, où toutes les brimades et punitions possibles et imaginables pourront être appliquées à tout citoyen en un clic de souris.
Si vous pensez que tout ceci n’est que du complotisme ou du conspirationnisme, malheureusement la réalité va très bientôt dépasser la fiction. Le gouvernement commence déjà, tout doucement, à nous préparer un rationnement énergétique.

Quant à Klaus Schwab, il est très sensible à l’écologie et à la préservation de la Nature. Après avoir sillonné la planète en avion et dégusté les mets les plus délicats dans tous les palaces du monde pendant toute sa vie, il en a conclu que polluer ce n’est pas bien. Alors vous les crasseux, en attendant de déterminer comment seront recyclés les déchets humains que vous êtes, après vous avoir spolié de vos biens et de vos droits, on va commencer par vous empêcher de polluer davantage.

Il a donc annoncé cette semaine avoir conclu un accord avec Mastercard pour le développement d’une carte de crédit programmable qui tiendrait compte du bilan carbone du détenteur et pourrait ainsi l’empêcher d’acheter de la viande ou un billet d’avion en cas de dépassement du crédit alloué.

Alain Falento




Schwab, du FEM, donne au président chinois Xi une plateforme de propagande contre « l’intimidation hégémonique … mentalité de guerre froide »

[Source : Aube digitale]

Par Tyler Durden pour Zero Hedge,

Davos ayant été fermé par la dernière incarnation de la variante COVID, les plus grands et les plus beaux du monde ont décidé de se réunir virtuellement cette année pour dire au monde ce qu’ils pensaient qu’il faudrait faire.

C’est le Dr. Denfer Klaus Schwab qui a donné le coup d’envoi dans une brève déclaration d’introduction où tout a été dit sauf un petit doigt dans le coin de la bouche :

https://twitter.com/disclosetv/status/1483023169678192644

Après avoir exhorté ses collègues élites à « réduire le fossé entre les riches et les pauvres », Schwab a présenté le président chinois Xi Jinping, qui n’a pas perdu de temps pour mettre en garde contre « l’attisement de l’antagonisme idéologique et la politisation des questions économiques, scientifiques et technologiques ».

Prenant soin, sur le plan diplomatique, de ne pas accuser un pays en particulier – mais de manière évidente pour quiconque n’a pas été complètement impressionné par la présentation héroïque du dirigeant chinois par Schwab – Xi Jinping a mis en garde les nations contre le protectionnisme, ainsi que contre « l’hégémonie et l’intimidation », exhortant les pays à travailler en coopération pour relever les défis mondiaux.

« Nous devons nous défaire de la mentalité de la guerre froide et rechercher une coexistence pacifique et des résultats gagnant-gagnant. »

« Notre monde actuel est loin d’être tranquille. Les rhétoriques qui alimentent la haine et les préjugés abondent. Les actes d’endiguement, de suppression ou de confrontation qui en découlent font tout le mal, et pas le moindre bien, à la paix et à la sécurité mondiales », a-t-il ajouté, selon une traduction.

« L’histoire a prouvé à maintes reprises que la confrontation ne résout pas les problèmes. Elle ne fait qu’inviter des conséquences catastrophiques. »

« Le protectionnisme et l’unilatéralisme ne peuvent protéger personne. Ils finissent par nuire aux intérêts des autres ainsi qu’aux siens propres. Pire encore sont les pratiques d’hégémonie et d’intimidation, qui vont à l’encontre du courant de l’histoire. »

Xi a déclaré que « la bonne voie pour l’humanité est le développement pacifique et la coopération gagnant-gagnant. »

Lisez la déclaration complète de Xi ici.

Il s’agit du même Xi qui militarise pacifiquement des îles du Pacifique, qui a récemment intimidé tout dissident (ou média) à Hong Kong, qui exerce une pression hégémonique sur les dirigeants démocratiquement élus de Taïwan pour qu’ils acceptent son règne, et qui supprime « prétendument » des millions de musulmans ouïghours.

Cependant, au milieu de toutes ces accusations de malaise mondial, les véritables craintes de Xi sont apparues lorsqu’il a indiqué très clairement que « la mondialisation économique est la tendance du moment » et que le resserrement des politiques des autres pays (comme la Chine) est une recette pour le désastre (dans le monde selon Xi) :

« L’environnement mondial de faible inflation a considérablement changé, et les risques d’inflation induits par de multiples facteurs font surface. »

Si les grandes économies freinent ou font volte-face dans leurs politiques monétaires, il y aura de graves retombées négatives. »

« Elles constitueraient un défi pour la stabilité économique et financière mondiale, et ce sont les pays en développement qui en feraient les frais. »

Comme nous l’avons noté précédemment, cela risque de devenir l’histoire de l’économie mondiale du premier semestre 2022, la Chine étant obligée de relâcher la pression (avec un IPP à deux chiffres et une croissance toujours supérieure à 8 %) pour éviter une crise du logement et des troubles sociaux, tandis que le reste du monde se resserre (en particulier la Fed) dans un contexte d’inflation élevée depuis plusieurs décennies et de pressions politiques.

Nous ne doutons guère que la rhétorique de Pékin prendra de l’ampleur une fois que la Fed commencera à monter et que la Chine verra d’énormes sorties de capitaux – principalement via les cryptos.

Le marché des changes à terme s’attend toujours à ce que le yuan s’affaiblisse (par rapport au dollar) au cours des 12 prochains mois…

MAIS, en termes simples, l’un de ces deux « marchés » aura tort – le marché anticipe des hausses de taux spectaculaires cette année par la Fed ET s’attend à ce que le yuan chinois se renforce (ou s’affaiblisse moins) au cours de la même période…

Et nous pensons savoir laquelle, comme Rabobank l’a noté plus tôt :

« Quelle que soit la direction prise par la Fed, elle aura tort. Si elle recule, elle verra les attentes d’inflation s’ancrer davantage. Poursuivre, et voir les choses s’envenimer ».

Et enfin, si vous doutiez du soutien de Xi à un gouvernement mondial unique (vraisemblablement basé à Pékin), ce dernier paragraphe devrait clarifier les choses :

« Les principales économies devraient considérer le monde comme une seule communauté, penser de manière plus systématique, accroître la transparence des politiques et le partage d’informations, et coordonner les objectifs, l’intensité et le rythme des politiques fiscales et monétaires, afin d’empêcher l’économie mondiale de s’effondrer à nouveau. Les principaux pays développés devraient adopter des politiques économiques responsables, gérer les retombées des politiques et éviter les graves répercussions sur les pays en développement. Les institutions économiques et financières internationales devraient jouer leur rôle constructif pour mettre en commun le consensus mondial, renforcer la synergie des politiques et prévenir les risques systémiques. »

(…)

« Nous devrions suivre la tendance de l’histoire, œuvrer pour un ordre international stable, défendre les valeurs communes de l’humanité et construire une communauté avec un avenir partagé pour l’humanité. Nous devrions choisir le dialogue plutôt que la confrontation, l’inclusion plutôt que l’exclusion, et nous opposer à toutes les formes d’unilatéralisme, de protectionnisme, d’hégémonie ou de politique de puissance. »

Traduction : Ne pouvons-nous pas tous simplement nous entendre… en ligne derrière Pékin.




Les valeurs familiales de Schwab

[Source anglaise : unlimitedhangout.com]

​[Traduction automatique par DeepL]

Le vrai Klaus Schwab est-il une figure de vieil oncle bienveillant souhaitant faire le bien pour l’humanité, ou est-il en réalité le fils d’un collaborateur nazi qui a utilisé l’esclavage et aidé les nazis à obtenir la première bombe atomique ? Johnny Vedmore mène l’enquête.

Par JOHNNY VEDMORE

Le matin du 11 septembre 2001, Klaus Schwab prend son petit-déjeuner à la synagogue Park East de New York avec le rabbin Arthur Schneier, ancien vice-président du Congrès juif mondial et proche des familles Bronfman et Lauder. Ensemble, les deux hommes ont assisté à l’un des événements les plus marquants des vingt prochaines années, lorsque des avions ont frappé les bâtiments du World Trade Center. Aujourd’hui, deux décennies plus tard, Klaus Schwab est à nouveau aux premières loges pour assister à un autre moment déterminant de l’histoire moderne de l’humanité.

S’il semble toujours être aux premières loges lorsqu’une tragédie se profile à l’horizon, Schwab doit sa proximité avec les événements qui bouleversent le monde au fait qu’il est l’un des hommes les mieux connectés de la planète. En tant que force motrice du Forum économique mondial, « l’organisation internationale pour la coopération public-privé », Schwab a courtisé les chefs d’État, les grands dirigeants d’entreprise et l’élite des cercles universitaires et scientifiques à Davos pendant plus de 50 ans. Plus récemment, il s’est également attiré l’ire de nombreuses personnes en raison de son rôle plus récent en tant que chef de file de la Grande Réinitialisation, un vaste effort visant à refaire la civilisation au niveau mondial pour le bénéfice exprès de l’élite du Forum économique mondial et de ses alliés.

Lors de la réunion annuelle du Forum en janvier 2021, Schwab a souligné que l’instauration d’un climat de confiance ferait partie intégrante du succès de la Grande Réinitialisation, signalant une expansion ultérieure de la campagne de relations publiques déjà massive de l’initiative. Bien que Schwab ait appelé au renforcement de la confiance par le biais de « progrès » non spécifiés, la confiance est normalement facilitée par la transparence. C’est peut-être la raison pour laquelle tant de personnes ont refusé de faire confiance à M. Schwab et à ses motivations, car on sait si peu de choses sur l’histoire et le parcours de cet homme avant qu’il ne fonde le Forum économique mondial au début des années 1970.

Comme c’est le cas pour de nombreuses personnalités qui défendent les intérêts de l’élite, le dossier en ligne de Schwab a été bien aseptisé, ce qui rend difficile la recherche d’informations sur ses débuts et sur sa famille. Pourtant, étant donné qu’il est né à Ravensburg, en Allemagne, en 1938, beaucoup ont spéculé ces derniers mois sur le fait que la famille de Schwab aurait pu avoir un lien quelconque avec les efforts de guerre de l’Axe, des liens qui, s’ils étaient exposés, pourraient menacer la réputation du Forum économique mondial et apporter un examen indésirable à ses missions et motivations déclarées.

Dans cette enquête d’Unlimited Hangout, le passé que Klaus Schwab s’est efforcé de cacher est exploré en détail, révélant l’implication de la famille Schwab, non seulement dans la quête nazie d’une bombe atomique, mais aussi dans le programme nucléaire illégal de l’Afrique du Sud de l’apartheid. L’histoire du père de Klaus, Eugen Schwab, qui a dirigé la branche allemande d’une société d’ingénierie suisse, soutenue par les nazis, pendant la guerre en tant qu’entrepreneur militaire de premier plan, est particulièrement révélatrice. Cette société, Escher-Wyss, utilisait des esclaves pour produire des machines essentielles à l’effort de guerre nazi et à la production d’eau lourde pour le programme nucléaire nazi. Des années plus tard, dans la même entreprise, le jeune Klaus Schwab siégeait au conseil d’administration lorsqu’il a été décidé de fournir au régime raciste d’apartheid d’Afrique du Sud l’équipement nécessaire pour poursuivre sa quête de devenir une puissance nucléaire.

Le Forum économique mondial étant aujourd’hui un éminent défenseur de la non-prolifération nucléaire et de l’énergie nucléaire « propre », le passé de Klaus Schwab fait de lui un piètre porte-parole de l’agenda qu’il professe pour le présent et l’avenir. Pourtant, en creusant encore plus profondément dans ses activités, il apparaît clairement que le véritable rôle de Schwab a longtemps été de « façonner les programmes mondiaux, régionaux et industriels » du présent afin d’assurer la continuité de programmes plus vastes et beaucoup plus anciens qui ont été discrédités après la Seconde Guerre mondiale, non seulement la technologie nucléaire, mais aussi les politiques de contrôle de la population influencées par l’eugénisme.

Une histoire souabe

Le 10 juillet 1870, le grand-père de Klaus Schwab, Jakob Wilhelm Gottfried Schwab, appelé plus tard simplement Gottfried, est né dans une Allemagne en guerre contre ses voisins français. Karlsruhe, la ville où est né Gottfried Schwab, est située dans le Grand-Duché de Bade, gouverné en 1870 par le Grand-Duc de Bade, Frédéric Ier, âgé de 43 ans. L’année suivante, ledit Duc sera présent lors de la proclamation de l’Empire allemand qui a lieu dans la Galerie des Glaces du Château de Versailles. Il était le seul gendre de l’empereur en exercice Wilhelm Ier et, en tant que Frédéric Ier, il était l’un des souverains régnants d’Allemagne. Lorsque Gottfried Schwab a 18 ans, l’Allemagne voit Wilhelm II monter sur le trône à la mort de son père, Frédéric III.

En 1893, Gottfried Schwab, âgé de 23 ans, quitte officiellement l’Allemagne, abandonne sa nationalité allemande et quitte Karlsruhe pour émigrer en Suisse. À l’époque, sa profession est celle d’un simple boulanger. C’est là que Gottfried rencontre Marie Lappert, originaire de Kirchberg, près de Berne, et de cinq ans sa cadette. Ils se marient à Roggwil, Berne, le 27 mai 1898 et l’année suivante, le 27 avril 1899, leur enfant Eugen Schwab naît. A l’époque de sa naissance, Gottfried Schwab a gravi les échelons, il est devenu ingénieur en mécanique. Quand Eugen a environ un an, Gottfried et Marie Schwab décident de retourner vivre à Karlsruhe et Gottfried redemande la nationalité allemande.

Eugen Schwab suivra les traces de son père et deviendra lui aussi ingénieur en mécanique et, dans les années à venir, il conseillera à ses enfants de faire de même. Eugen Schwab commence à travailler dans une usine située dans une ville de Haute-Souabe, dans le sud de l’Allemagne, capitale du district de Ravensburg, dans le Bade-Wurtemberg.

L’usine où il allait forger sa carrière était la branche allemande d’une entreprise suisse appelée Escher Wyss. La Suisse avait de nombreux liens économiques de longue date avec la région de Ravensburg. Au début du XIXe siècle, des commerçants suisses apportaient du fil et des produits de tissage. À la même époque, Ravensburg a livré des céréales à Rorschach jusqu’en 1870, ainsi que des animaux d’élevage et divers fromages, au cœur des Alpes suisses. Entre 1809 et 1837, 375 Suisses vivaient à Ravensburg, mais la population suisse n’en comptait plus que 133 en 1910.

Dans les années 1830, des travailleurs suisses qualifiés ont créé une usine de coton avec une usine de blanchiment et de finition incorporée, dont les frères Erpf étaient les propriétaires et les responsables. Le marché aux chevaux de Ravensburg, créé vers 1840, a également attiré de nombreux habitants de Suisse, surtout après l’ouverture en 1847 de la ligne de chemin de fer reliant Ravensburg à Friedrichshafen, une ville située sur le lac de Constance voisin, à la frontière entre la Suisse et l’Allemagne.

Les négociants en grains de Rorsach se rendaient régulièrement au Ravensburger Kornhaus et, finalement, cette coopération et ce commerce transfrontaliers ont également conduit à l’ouverture d’une succursale de la fabrique de machines de Zurich, Escher-Wyss & Cie, dans la ville. Cet exploit a été rendu plausible lorsqu’une ligne de train reliant la Suisse au réseau routier allemand a été achevée entre 1850 et 1853. L’usine est créée par Walter Zuppinger entre 1856 et 1859 et commence à produire en 1860. En 1861, on peut voir le premier brevet officiel des fabricants Escher-Wyss de Ravensburg concernant des « installations particulières sur des métiers mécaniques pour le tissage de rubans ». À cette époque, la succursale de Ravensburg d’Escher Wyss est dirigée par Walter Zuppinger. C’est là qu’il développe sa turbine tangentielle et qu’il obtient un certain nombre de brevets supplémentaires. En 1870, Zuppinger et d’autres fondent également une usine de papier à Baienfurt, près de Ravensburg. Il prend sa retraite en 1875 et consacre toute son énergie à faire progresser les turbines.

Document de fondation de l’usine Escher-Wyss Ravensburg, daté de 1860.

Au début du nouveau siècle, Escher-Wyss avait mis de côté le tissage de rubans et commençait à se concentrer sur des projets beaucoup plus importants comme la production de grandes turbines industrielles. En 1907, ils ont demandé une « procédure d’approbation et de concession » pour la construction d’une centrale hydroélectrique près de Dogern am Rhein, ce qui a été rapporté dans une brochure bâloise de 1925.

En 1920, Escher-Wyss se trouve en proie à de graves difficultés financières. Le traité de Versailles avait limité la croissance militaire et économique de l’Allemagne après la Grande Guerre, et l’entreprise suisse trouvait le ralentissement des projets de génie civil des pays voisins trop lourd à supporter. La maison mère d’Escher-Wyss, située à Zurich, datait de 1805 et l’entreprise, qui bénéficiait encore d’une bonne réputation et d’une histoire de plus d’un siècle, était jugée trop importante pour être perdue. En décembre 1920, une réorganisation a été effectuée en réduisant le capital social de 11,5 à 4,015 millions de francs français, puis en l’augmentant à nouveau à 5,515 millions de francs suisses. À la fin de l’exercice 1931, Escher-Wyss perd toujours de l’argent.

Pourtant, l’entreprise courageuse a continué à fournir des contrats de génie civil à grande échelle tout au long des années 1920, comme le montre la correspondance officielle écrite en 1924 par Wilhelm III, prince d’Urach, à l’entreprise Escher-Wyss et au gestionnaire de fortune de la maison d’Urach, le comptable Julius Heller. Ce document traite des « Conditions générales de l’Association des fabricants allemands de turbines hydrauliques pour la livraison de machines et autres équipements pour les centrales hydrauliques ». Ceci est également confirmé dans une brochure sur les « Conditions de l’Association des fabricants allemands de turbines hydrauliques pour l’installation de turbines et de pièces de machines au sein du Reich allemand », imprimée le 20 mars 1923 dans une brochure publicitaire de Escher-Wyss pour un régulateur universel de pression d’huile.

Après que la Grande Dépression du début des années 1930 ait dévasté l’économie mondiale, Escher-Wyss annonce : « En raison de l’évolution catastrophique de la situation économique liée à la baisse des devises, la société [Escher-Wyss] est temporairement dans l’incapacité de poursuivre ses engagements actuels dans divers pays clients ». La société a également révélé qu’elle demanderait un sursis au tribunal au journal suisse Neue Zürcher Nachrichten, qui a rapporté le 1er décembre 1931 que « la société Escher-Wyss a obtenu un sursis de faillite jusqu’à la fin du mois de mars 1932 et qu’une société fiduciaire a été désignée comme curateur en Suisse ». L’article affirme avec optimisme qu' »il devrait y avoir une perspective de poursuite des activités ». En 1931, Escher-Wyss employait environ 1 300 travailleurs non contractuels et 550 employés salariés.

Au milieu des années 1930, Escher-Wyss se trouve à nouveau en difficulté financière. Afin de sauver l’entreprise, un consortium a été mis sur pied pour sauver la société d’ingénierie en difficulté. Le consortium est en partie formé par la Banque fédérale de Suisse (qui, par coïncidence, est dirigée par Max Schwab, qui n’a aucun lien de parenté avec Klaus Schwab) et une nouvelle restructuration a lieu. En 1938, il est annoncé qu’un ingénieur de l’entreprise, le colonel Jacob Schmidheiny, devient le nouveau président du conseil d’administration d’Escher-Wyss. Peu après le déclenchement de la guerre en 1939, Schmidheiny aurait déclaré : « Le déclenchement de la guerre ne signifie pas nécessairement le chômage pour l’industrie des machines dans un pays neutre, au contraire. » Escher-Wyss, et sa nouvelle direction, étaient apparemment impatients de profiter de la guerre, ouvrant la voie à leur transformation en un important contractant militaire nazi.

Une brève histoire de la persécution des Juifs à Ravensburg

Lorsque Adolf Hitler est arrivé au pouvoir, beaucoup de choses ont changé en Allemagne, et l’histoire de la population juive de Ravensburg à cette époque est triste à raconter. Pourtant, ce n’était pas la première fois que l’antisémitisme était signalé comme ayant fait son apparition dans la région.

Au Moyen Âge, une synagogue, mentionnée dès 1345, était située au centre de Ravensburg, au service d’une petite communauté juive dont on peut retrouver la trace entre 1330 et 1429. À la fin de l’année 1429 et au cours de l’année 1430, les Juifs de Ravensburg ont été pris pour cible et un horrible massacre s’en est suivi. Dans les localités voisines de Lindau, Überlingen, Buchhorn (rebaptisée plus tard Friedrichshafen), Meersburg et Konstanz, les résidents juifs sont arrêtés en masse. Les Juifs de Lindau sont brûlés vifs lors de la campagne de diffamation de Ravensburg en 1429/1430, au cours de laquelle des membres de la communauté juive sont accusés de sacrifier rituellement des bébés. En août 1430, à Überlingen, la communauté juive a été contrainte de se convertir, 11 d’entre eux l’ont fait et les 12 qui ont refusé ont été tués. Les massacres qui ont eu lieu à Lindau, Überlingen et Ravensburg se sont déroulés avec l’approbation directe du roi Sigmund et les Juifs restants ont été rapidement expulsés de la région.

Ravensburg a vu cette interdiction confirmée par l’empereur Ferdinand Ier en 1559 et elle a été maintenue, par exemple, dans une instruction de 1804 émise pour la garde de la ville, qui se lisait comme suit « Les juifs n’étant pas autorisés à exercer ici un commerce ou une activité, personne d’autre n’est autorisé à entrer dans la ville par la poste ou en voiture. Les autres, cependant, s’ils n’ont pas reçu du bureau de police une autorisation pour un séjour plus ou moins long, doivent être expulsés de la ville par le poste de police. »

Ce n’est qu’au XIXe siècle que les Juifs ont pu s’installer à nouveau légalement à Ravensburg et, même alors, leur nombre est resté si faible qu’une synagogue n’a pas été reconstruite. En 1858, seuls 3 Juifs étaient recensés à Ravensburg et, en 1895, ce nombre atteignait 57. Entre le début du siècle et 1933, le nombre de Juifs vivant à Ravensburg n’a cessé de diminuer jusqu’à ce que la communauté ne compte plus que 23 personnes.

Au début des années 1930, sept grandes familles juives vivaient à Ravensburg, notamment les familles Adler, Erlanger, Harburger, Herrmann, Landauer, Rose et Sondermann. Après la prise du pouvoir par les nationaux-socialistes, certains des Juifs de Ravensburg ont été contraints d’émigrer, tandis que d’autres ont été assassinés dans les camps de concentration nazis. Avant la Seconde Guerre mondiale, de nombreuses manifestations publiques de haine à l’égard de la petite communauté juive de Ravensburg et de ses environs ont eu lieu.

Dès le 13 mars 1933, environ trois semaines avant le boycott national par les nazis de tous les magasins juifs d’Allemagne, des gardes SA se postent devant deux des cinq magasins juifs de Ravensburg et tentent d’empêcher les acheteurs potentiels d’entrer, affichant sur l’un des magasins des panneaux indiquant « Wohlwert fermé jusqu’à l’aryanisation ». Le magasin Wohlwert sera bientôt « aryanisé » et sera le seul magasin juif à survivre au pogrom nazi. Les autres propriétaires des quatre grands magasins juifs de Ravensburg, Knopf, Merkur, Landauer et Wallersteiner, sont tous contraints de vendre leurs biens à des commerçants non-juifs entre 1935 et 1938. Au cours de cette période, de nombreux Juifs de Ravensburg ont pu fuir à l’étranger avant que le pire de la persécution nationale-socialiste ne commence. Alors qu’au moins huit d’entre eux sont morts violemment, il a été rapporté que trois citoyens juifs qui vivaient à Ravensburg ont survécu grâce à leurs conjoints « aryens ». Certains des Juifs arrêtés à Ravensburg pendant la Nuit de cristal ont été contraints de défiler dans les rues de Baden-Baden sous la surveillance de gardes SS le jour suivant et ont ensuite été déportés au camp de concentration de Sachsenhausen.

D’horribles crimes nazis contre l’humanité ont eu lieu à Ravensburg. Le 1er janvier 1934, la « loi sur la prévention des maladies héréditaires » est entrée en vigueur dans l’Allemagne nazie, ce qui signifie que les personnes atteintes de maladies diagnostiquées telles que la démence, la schizophrénie, l’épilepsie, la surdité héréditaire et divers autres troubles mentaux, pouvaient être légalement stérilisées de force. À l’hôpital municipal de Ravensburg, aujourd’hui appelé hôpital Heilig-Geist, des stérilisations forcées ont été pratiquées à partir d’avril 1934. En 1936, la stérilisation était la procédure médicale la plus pratiquée dans l’hôpital municipal.

Au cours des années d’avant-guerre des années 30 qui ont précédé l’annexion de la Pologne par l’Allemagne, l’usine Escher-Wyss de Ravensburg, désormais dirigée directement par le père de Klaus Schwab, Eugen Schwab, est restée le plus gros employeur de Ravensburg. Non seulement l’usine est un employeur majeur de la ville, mais le parti nazi d’Hitler lui-même décerne à la succursale Escher-Wyss de Ravensburg le titre d' »entreprise modèle nationale-socialiste » alors que Schwab est à sa tête. Les nazis courtisaient potentiellement l’entreprise suisse en vue d’une coopération dans la guerre à venir, et leurs avances ont fini par être réciproques.

​Escher-Wyss Ravensburg et la guerre

Ravensburg était une anomalie dans l’Allemagne de la guerre, car elle n’a jamais été visée par des frappes aériennes alliées. En raison de la présence de la Croix-Rouge et de la rumeur d’un accord avec diverses entreprises, dont Escher-Wyss, les forces alliées ont accepté publiquement de ne pas cibler la ville du sud de l’Allemagne. Elle n’a pas été classée comme une cible militaire importante tout au long de la guerre et, pour cette raison, la ville a conservé nombre de ses caractéristiques d’origine. Cependant, des choses bien plus sombres se préparaient à Ravensburg dès le début de la guerre.

Eugen Schwab continue de gérer la « National Socialist Model Company » pour Escher-Wyss, et l’entreprise suisse aidera la Wermacht nazie à produire d’importantes armes de guerre ainsi que des armements plus simples. L’entreprise Escher-Wyss est leader dans la technologie des grandes turbines pour les barrages hydroélectriques et les centrales électriques, mais elle fabrique également des pièces pour les avions de chasse allemands. Elle était aussi intimement liée à des projets beaucoup plus sinistres qui se déroulaient en coulisses et qui, s’ils avaient été menés à bien, auraient pu changer l’issue de la Seconde Guerre mondiale.

Officiels nazis devant l’hôtel de ville de Ravensburg en 1938,
Source : Haus der Stadtgeschichte Ravensburg

Les services de renseignements militaires occidentaux étaient déjà au courant de la complicité et de la collaboration d’Escher-Wyss avec les nazis. Les services de renseignements militaires occidentaux de l’époque disposent de documents, notamment le Record Group 226 (RG 226) des données compilées par l’Office of Strategic Services (OSS), qui montrent que les forces alliées étaient au courant de certaines relations d’affaires entre Escher-Wyss et les nazis.

Dans le document RG 226, il y a trois mentions spécifiques d’Escher-Wyss, notamment :

  • Dossier numéro 47178 qui se lit comme suit : La société suisse Escher-Wyss travaille sur une grosse commande pour l’Allemagne. Les lance-flammes sont expédiés de Suisse sous le nom de Brennstoffbehaelter. Daté de septembre 1944.
  • Le dossier numéro 41589 montre que les Suisses autorisaient le stockage d’exportations allemandes dans leur pays, une nation supposée neutre pendant la Seconde Guerre mondiale. L’entrée se lit comme suit : Relations commerciales entre Empresa Nacional Calvo Sotelo (ENCASO), Escher Wyss et Mineral Celbau Gesellschaft. 1 p. juillet 1944 ; voir aussi L 42627 Rapport sur la collaboration entre l’entreprise espagnole Empresa Nacional Calvo Sotelo et l’entreprise allemande Rheinmetall Borsig, sur les exportations allemandes stockées en Suisse. 1 p. Août 1944.
  • Le dossier numéro 72654 affirmait que : La bauxite de Hongrie était autrefois envoyée en Allemagne et en Suisse pour y être raffinée. Puis un syndicat gouvernemental a construit une usine d’aluminium à Dunaalmas, aux frontières de la Hongrie. L’énergie électrique était fournie ; la Hongrie a contribué aux mines de charbon, et l’équipement a été commandé à la société suisse Escher-Wyss. La production commence en 1941. 2 pages. Mai 1944.

Pourtant, Escher-Wyss est leader dans un domaine en plein essor, la création d’une nouvelle technologie de turbine. L’entreprise a conçu une turbine de 14 500 CV pour l’usine hydroélectrique d’importance stratégique de Norsk Hydro à Vemork, près de Rjukan en Norvège. L’usine Norsk Hydro, en partie alimentée par Escher Wyss, était la seule usine industrielle sous contrôle nazi capable de produire de l’eau lourde, un ingrédient essentiel à la fabrication du plutonium pour le programme nazi de la bombe atomique. Les Allemands avaient mis toutes les ressources possibles derrière la production d’eau lourde, mais les forces alliées étaient conscientes des avancées technologiques des nazis, de plus en plus désespérés, qui pouvaient changer la donne.

En 1942 et 1943, l’usine hydroélectrique a été la cible de raids partiellement réussis du Commando britannique et de la Résistance norvégienne, bien que la production d’eau lourde se soit poursuivie. Les forces alliées ont largué plus de 400 bombes sur l’usine, ce qui a à peine affecté les opérations de cette installation tentaculaire. En 1944, des navires allemands ont tenté de ramener de l’eau lourde en Allemagne, mais la Résistance norvégienne a réussi à couler le navire transportant la charge utile. Avec l’aide d’Escher-Wyss, les nazis ont presque réussi à changer le cours de la guerre et à provoquer la victoire de l’Axe.

Dans l’usine Escher-Wyss de Ravensburg, Eugen Schwab s’est employé à faire travailler des travailleurs forcés dans son entreprise nazie modèle. Pendant les années de la Seconde Guerre mondiale, près de 3 600 travailleurs forcés ont travaillé à Ravensburg, notamment chez Escher Wyss. Selon l‘archiviste de la ville de Ravensburg, Andrea Schmuder, l’usine de machines Escher-Wyss de Ravensburg a employé entre 198 et 203 travailleurs civils et prisonniers de guerre pendant la guerre. Karl Schweizer, un historien local de Lindau, affirme que Escher-Wyss a maintenu un petit camp spécial pour les travailleurs forcés dans les locaux de l’usine.

L’utilisation de masses de travailleurs forcés à Ravensburg a rendu nécessaire l’installation de l’un des plus grands camps de travail forcé nazis répertoriés dans l’atelier d’un ancien charpentier situé Ziegelstrasse 16. Le camp en question a accueilli à un moment donné 125 prisonniers de guerre français qui ont ensuite été redistribués dans d’autres camps en 1942. Les travailleurs français ont été remplacés par 150 prisonniers de guerre russes qui, selon la rumeur, étaient les plus mal traités de tous les prisonniers de guerre. L’un de ces prisonniers était Zina Jakuschewa, dont la carte et le carnet de travail sont détenus par le United States Holocaust Memorial Museum. Ces documents l’identifient comme une travailleuse forcée non juive affectée à Ravensburg, en Allemagne, en 1943 et 1944.

Eugen Schwab maintient consciencieusement le statu quo pendant les années de guerre. Après tout, avec le jeune Klaus Martin Schwab né en 1938 et son frère Urs Reiner Schwab né quelques années plus tard, Eugen aurait voulu garder ses enfants à l’abri du danger.

Klaus Martin Schwab – Homme de mystère international

Né le 30 mars 1938 à Ravensburg, en Allemagne, Klaus Schwab est l’aîné des enfants d’une famille nucléaire normale. Entre 1945 et 1947, Klaus a fréquenté l’école primaire de Au, en Allemagne. Dans une interview accordée en 2006 au Irish Times, Klaus Schwab se souvient que : « Après la guerre, j’ai présidé l’association régionale franco-allemande de la jeunesse. Mes héros étaient Adenauer, De Gasperi et De Gaulle ».

Klaus Schwab et son jeune frère, Urs Reiner Schwab, devaient tous deux suivre les traces de leur grand-père, Gottfried, et de leur père, Eugen, et suivre une formation d’ingénieur en machines. Le père de Klaus avait dit au jeune Schwab que, s’il voulait avoir un impact sur le monde, il devait suivre une formation d’ingénieur en machines. Ce n’est que le début de la carrière universitaire de Schwab.

Klaus commence à étudier ses nombreux diplômes au Spohn-Gymnasium de Ravensburg entre 1949 et 1957, et obtient finalement le diplôme du Humanistisches Gymnasium de Ravensburg. Entre 1958 et 1962, Klaus a commencé à travailler dans diverses sociétés d’ingénierie et, en 1962, Klaus a terminé ses études d’ingénierie mécanique à l’École polytechnique fédérale (ETH) de Zurich avec un diplôme d’ingénieur. L’année suivante, il a également suivi un cours d’économie à l’Université de Fribourg, en Suisse. De 1963 à 1966, Klaus a travaillé comme assistant du directeur général de l’Association allemande de la construction mécanique (VDMA), à Francfort.

En 1965, Klaus prépare également son doctorat à l’ETH de Zurich, en rédigeant sa thèse sur : « Le crédit à l’exportation à long terme comme problème commercial dans la construction mécanique ». Puis, en 1966, il obtient son doctorat en ingénierie à l’École polytechnique fédérale de Zurich (ETH). A cette époque, le père de Klaus, Eugen Schwab, nageait dans des cercles plus grands que ceux dans lesquels il avait nagé auparavant. Après avoir été une personnalité bien connue à Ravensburg en tant que directeur général de l’usine Escher-Wyss depuis l’avant-guerre, Eugen sera finalement élu président de la chambre de commerce de Ravensburg. En 1966, lors de la fondation du comité allemand pour le tunnel ferroviaire de Splügen, Eugen Schwab définit la fondation du comité allemand comme un projet « qui crée une connexion meilleure et plus rapide pour les grands cercles de notre Europe de plus en plus convergente et offre ainsi de nouvelles possibilités de développement culturel, économique et social ».

En 1967, Klaus Schwab a obtenu un doctorat en économie de l’université de Fribourg, en Suisse, ainsi qu’une maîtrise en administration publique de la John F. Kennedy School of Government de Harvard, aux États-Unis. À Harvard, Klaus Schwab suit les cours de Henry Kissinger, dont il dira plus tard qu’il fait partie des trois ou quatre personnalités qui ont le plus influencé sa pensée tout au long de sa vie.

Henry Kissinger et son ancien élève, Klaus Schwab,
accueillent l’ancien Premier ministre britannique Ted Heath lors de la réunion annuelle du WEF en 1980.
Source : Forum économique mondial

Dans l’article de l’Irish Times de 2006 mentionné précédemment, Klaus parle de cette période comme étant très importante pour la formation de sa pensée idéologique actuelle, déclarant : « Des années plus tard, lorsque je suis revenu des États-Unis après mes études à Harvard, deux événements ont eu un effet déclencheur décisif sur moi. Le premier était un livre de Jean-Jacques Servan-Schreiber, The American Challenge – qui disait que l’Europe perdrait contre les États-Unis en raison des méthodes de gestion inférieures de l’Europe. L’autre événement était – et cela concerne l’Irlande – l’Europe des six est devenue l’Europe des neuf« . Ces deux événements ont contribué à faire de Klaus Schwab un homme qui voulait changer la façon dont les gens travaillaient.

La même année, Urs Reiner Schwab, le frère cadet de Klaus, obtient son diplôme d’ingénieur en mécanique de l’ETH Zurich et Klaus Schwab entre dans l’ancienne entreprise de son père, Escher-Wyss, qui deviendra bientôt Sulzer Escher-Wyss AG, Zurich, en tant qu’assistant du président pour aider à la réorganisation des sociétés fusionnées. Cela nous mène aux connexions nucléaires de Klaus.

L’ascension d’un technocrate

Sulzer, une société suisse dont les origines remontent à 1834, s’est fait connaître après avoir commencé à construire des compresseurs en 1906. En 1914, l’entreprise familiale faisait partie de « trois sociétés par actions« , dont l’une était la société holding officielle. Dans les années 1930, les bénéfices de Sulzer ont souffert de la Grande Dépression et, comme beaucoup d’entreprises à l’époque, ont dû faire face à des perturbations et à des actions industrielles de la part de leurs travailleurs.

La Seconde Guerre mondiale n’a peut-être pas touché la Suisse autant que ses voisins, mais le boom économique qui a suivi a permis à Sulzer de gagner en puissance et de dominer le marché. En 1966, juste avant l’arrivée de Klaus Schwab chez Escher-Wyss, les fabricants suisses de turbines signent un accord de coopération avec les frères Sulzer à Winterthur. Sulzer et Escher-Wyss commencent à fusionner en 1966, lorsque Sulzer achète 53% des parts de la société. Escher-Wyss devient officiellement Sulzer Escher-Wyss AG en 1969, lorsque les dernières actions sont acquises par les frères Sulzer.

Une fois la fusion entamée, Escher-Wyss commence à être restructurée et deux des membres du conseil d’administration existants sont les premiers à voir leur service à Escher-Wyss prendre fin. Le Dr H. Schindler et W. Stoffel démissionnent du conseil d’administration désormais dirigé par Georg Sulzer et Alfred Schaffner. Le Dr Schindler a été membre du conseil d’administration d’Escher-Wyss pendant 28 ans et a travaillé aux côtés d’Eugen Schwab pendant la majeure partie de son mandat. Peter Schmidheiny prendra plus tard la présidence du conseil d’administration d’Escher-Wyss, poursuivant ainsi la domination de la famille Schmidheiny sur les dirigeants de l’entreprise.

Au cours du processus de restructuration, il a été décidé qu’Escher-Wyss et Sulzer se concentreraient sur des domaines distincts de la construction de machines. Les usines d’Escher-Wyss travailleraient principalement sur la construction de centrales hydrauliques, y compris les turbines, les pompes de stockage, les machines d’inversion, les dispositifs de fermeture et les canalisations, ainsi que les turbines à vapeur, les turbocompresseurs, les systèmes d’évaporation, les centrifugeuses et les machines pour l’industrie du papier et de la pâte à papier. Sulzer se concentrerait sur l’industrie de la réfrigération ainsi que sur la construction de chaudières à vapeur et de turbines à gaz.

Le 1er janvier 1968, la société Sulzer Escher-Wyss AG, fraîchement réorganisée, est présentée publiquement. La société a été rationalisée, un mouvement jugé nécessaire en raison de plusieurs acquisitions importantes. Parmi celles-ci figure une étroite collaboration avec Brown Boveri, un groupe de sociétés suisses d’ingénierie électrique qui avait également travaillé pour les nazis, fournissant aux Allemands une partie de la technologie des sous-marins utilisée pendant la Seconde Guerre mondiale. Brown Boveri est également décrite comme une « entreprise d’électricité liée à la défense » et trouvera les conditions de la course aux armements de la guerre froide bénéfiques à son activité.

La fusion et la réorganisation de ces géants suisses de l’ingénierie mécanique ont vu leur collaboration porter ses fruits de manière unique. Pendant les Jeux olympiques d’hiver de 1968 à Grenoble, Sulzer et Escher-Wyss ont utilisé 8 compresseurs de réfrigération pour créer des tonnes de glace artificielle. En 1969, les deux entreprises se sont associées pour participer à la construction d’un nouveau navire de passagers baptisé « Hamburg », le premier navire au monde à être entièrement climatisé grâce à la combinaison Sulzer Escher-Wyss.

En 1967, Klaus Schwab fait officiellement irruption sur la scène du monde des affaires suisse et prend la tête de la fusion entre Sulzer et Escher-Wyss, tout en formant des alliances profitables avec Brown Boveri et d’autres. En décembre 1967, Klaus s’est adressé, lors d’un événement à Zurich, aux principales organisations suisses d’ingénierie des machines : l’Association patronale des fabricants suisses de machines et de métaux et l’Association des fabricants suisses de machines.

Dans son exposé, il a prédit avec justesse l’importance de l’intégration des ordinateurs dans l’ingénierie des machines suisses modernes, en déclarant que :

« En 1971, des produits qui ne sont même pas sur le marché aujourd’hui sont susceptibles de représenter jusqu’à un quart des ventes. Cela oblige les entreprises à rechercher systématiquement les développements possibles et à identifier les lacunes du marché. Aujourd’hui, 18 des 20 plus grandes entreprises de notre industrie des machines ont des départements de planification qui sont chargés de ces tâches. Bien entendu, chacun doit utiliser les dernières avancées technologiques, et l’ordinateur en fait partie. Les nombreuses petites et moyennes entreprises de notre industrie des machines empruntent la voie de la coopération ou utilisent les services de prestataires spécialisés dans le traitement des données. »

Les ordinateurs et les données étaient manifestement considérés comme importants pour l’avenir, selon Schwab, et cela s’est reflété dans la réorganisation de Sulzer Escher-Wyss lors de leur fusion. Le site Web moderne de Sulzer reflète ce changement d’orientation notable, indiquant qu’en 1968 : « Les activités de technologie des matériaux sont intensifiées [par Sulzer] et constituent la base des produits de technologie médicale. Le changement fondamental d’une entreprise de construction de machines à une entreprise de technologie commence à devenir apparent. »

Klaus Schwab a contribué à faire de Sulzer Escher-Wyss quelque chose de plus qu’un simple géant de la construction de machines, il l’a transformé en une entreprise technologique qui se dirige à grande vitesse vers un avenir de haute technologie. Il convient également de noter que Sulzer Escher-Wyss a modifié un autre aspect de ses activités pour les aider à « former la base des produits de technologie médicale », un domaine qui n’avait pas été mentionné auparavant comme industrie cible pour Sulzer et/ou Escher-Wyss.

Mais le progrès technologique n’était pas la seule amélioration que Klaus Schwab voulait introduire chez Sulzer Escher-Wyss, il voulait également changer la façon dont l’entreprise pensait à son style de gestion. Schwab et ses proches collaborateurs poussaient une philosophie d’entreprise entièrement nouvelle qui permettrait « à tous les employés d’accepter les impératifs de la motivation et d’assurer chez eux un sens de la flexibilité et de la manœuvrabilité ».

C’est ici, à la fin des années 1960, que nous voyons Klaus commencer à devenir une personnalité plus publique. À cette époque, la société Sulzer Escher-Wyss s’intéresse également plus que jamais à la presse. En janvier 1969, les géants suisses ont mis en place une séance de consultation publique intitulée « Journée de presse de l’industrie des machines« , qui concernait principalement des questions sur la gestion de l’entreprise. Au cours de cet événement, Schwab déclare que les entreprises qui utilisent des styles de gestion autoritaires sont « incapables d’activer pleinement le « capital humain«  », un argument qu’il utilisera à plusieurs reprises à la fin des années 1960.

Le plutonium et Pretoria

Escher-Wyss a été le pionnier de certaines des technologies les plus importantes en matière de production d’énergie. Comme le souligne le ministère américain de l’énergie dans son document sur le développement du cycle de Brayton au CO2 supercritique (CBC), un dispositif utilisé dans les centrales hydroélectriques et nucléaires, « Escher-Wyss a été la première entreprise connue à développer les turbomachines pour les systèmes CBC dès 1939″. Escher-Wyss a été la première entreprise connue pour avoir développé les turbomachines des systèmes CBC à partir de 1939. » Elle ajoute que 24 systèmes ont été construits, « Escher-Wyss ayant conçu les cycles de conversion d’énergie et construit les turbomachines pour tous les systèmes sauf trois ». En 1966, juste avant l’entrée de Schwab dans Escher-Wyss et le début de la fusion avec Sulzer, le compresseur à hélium d’Escher-Wyss a été conçu pour la société La Fleur et a poursuivi l’évolution du développement du cycle de Brayton. En 1986, cette technologie était encore importante pour l’industrie de l’armement, les drones à propulsion nucléaire étant équipés d’un réacteur nucléaire à cycle de Brayton refroidi à l’hélium.

Escher-Wyss a été impliqué dans la fabrication et l’installation de la technologie nucléaire au moins dès 1962, comme le montre ce brevet pour un « dispositif d’échange de chaleur pour une centrale nucléaire » et ce brevet de 1966 pour une « centrale à turbine à gaz pour réacteur nucléaire avec refroidissement de secours ». Après le départ de Schwab de Sulzer Escher-Wyss, Sulzer a également contribué au développement de turbocompresseurs spéciaux pour l’enrichissement de l’uranium afin de produire des combustibles pour réacteurs.

Lorsque Klaus Schwab rejoint Sulzer Escher-Wyss en 1967 et entame la réorganisation de l’entreprise pour en faire une société technologique, l’implication de Sulzer Escher-Wyss dans les aspects les plus sombres de la course mondiale aux armements nucléaires devient immédiatement plus prononcée. Avant que Klaus ne soit impliqué, Escher-Wyss s’était souvent concentré sur l’aide à la conception et à la construction de pièces pour les utilisations civiles de la technologie nucléaire, par exemple la production d’énergie nucléaire. Pourtant, avec l’arrivée de l’enthousiaste M. Schwab, l’entreprise a également participé à la prolifération illégale de la technologie des armes nucléaires. En 1969, l’incorporation d’Escher Wyss dans Sulzer est entièrement achevée et l’entreprise devient Sulzer AG, abandonnant le nom historique d’Escher-Wyss.

Il a finalement été révélé, grâce à un examen et un rapport réalisés par les autorités suisses et un homme nommé Peter Hug, que Sulzer Escher-Wyss a commencé à se procurer et à construire secrètement des pièces clés pour les armes nucléaires dans les années 1960. La société, alors que Schwab siégeait au conseil d’administration, a également commencé à jouer un rôle essentiel dans le développement du programme illégal d’armes nucléaires de l’Afrique du Sud pendant les années les plus sombres du régime d’apartheid. Klaus Schwab était une figure de proue dans la fondation d’une culture d’entreprise qui a aidé Pretoria à construire six armes nucléaires et à en assembler partiellement une septième.

Dans ce rapport, Peter Hug explique comment Sulzer Escher Wyss AG (appelée Sulzer AG après la fusion) a fourni des composants vitaux au gouvernement sud-africain et trouve des preuves du rôle de l’Allemagne dans le soutien du régime raciste. Il révèle également que le gouvernement suisse « était au courant des transactions illégales mais les « tolérait en silence » tout en soutenant activement certaines d’entre elles ou en ne les critiquant qu’à moitié ». Le rapport de Hug a finalement été finalisé dans un ouvrage intitulé : « La Suisse et l’Afrique du Sud 1948-1994 – Rapport final du PFN 42+ mandaté par le Conseil fédéral suisse » qui a été compilé et rédigé par Georg Kreis et publié en 2007.

En 1967, l’Afrique du Sud avait construit un réacteur dans le cadre d’un projet de production de plutonium, le SAFARI-2 situé à Pelindaba. SAFARI-2 faisait partie d’un projet visant à développer un réacteur modéré à l’eau lourde qui serait alimenté par de l’uranium naturel et refroidi au sodium. Ce lien avec le développement de l’eau lourde pour la création d’uranium, la même technologie qui avait été utilisée par les nazis également avec l’aide d’Escher-Wyss, peut expliquer pourquoi les Sud-Africains ont initialement impliqué Escher-Wyss. Mais en 1969, l’Afrique du Sud abandonne le projet de réacteur à eau lourde à Pelindaba, car il draine les ressources de leur programme d’enrichissement de l’uranium qui a débuté en 1967.

Un missile nucléaire sud-africain en stockage

En 1970, Escher-Wyss était définitivement très impliqué dans la technologie nucléaire, comme le montre un document disponible dans les archives du Land de Bade-Wurtemberg. Ce document présente les détails d’une procédure de passation de marché public et contient des informations sur les pourparlers d’adjudication avec des entreprises spécifiques impliquées dans l’acquisition de technologies et de matériaux nucléaires. Les entreprises citées sont notamment : NUKEM ; Uhde ; Krantz ; Preussag ; Escher-Wyss ; Siemens ; Rheintal ; Leybold ; Lurgi ; et la tristement célèbre Transnuklear.

Les Suisses et les Sud-Africains ont entretenu des relations étroites durant cette période de l’histoire, où il n’était guère facile pour le brutal régime sud-africain de trouver des alliés proches. Le 4 novembre 1977, le Conseil de sécurité des Nations unies avait adopté la résolution 418 qui imposait un embargo obligatoire sur les armes à destination de l’Afrique du Sud, embargo qui ne serait pas entièrement levé avant 1994.

Georg Kreis a souligné les points suivants dans son évaluation détaillée du rapport Hug :

« Le fait que les autorités aient adopté une attitude de laisser-faire même après mai 1978 apparaît dans un échange de lettres entre le Mouvement Anti-Apartheid et la DFMA en octobre/décembre 1978. Comme l’explique l’étude de Hug, le Mouvement anti-apartheid de Suisse s’est appuyé sur des rapports allemands selon lesquels Sulzer Escher-Wyss et une société appelée BBC avaient fourni des pièces pour l’usine d’enrichissement d’uranium sud-africaine, et sur des crédits répétés à ESCOM, qui comprenaient également des contributions considérables de banques suisses. Ces affirmations ont conduit à se demander si le Conseil fédéral, compte tenu de son soutien fondamental à l’embargo de l’ONU, ne devrait pas inciter la Banque nationale à ne plus autoriser de crédits pour ESCOM à l’avenir. »

Les banques suisses ont contribué à financer la course au nucléaire de l’Afrique du Sud et, en 1986, Sulzer Escher-Wyss a réussi à produire des compresseurs spéciaux pour l’enrichissement de l’uranium.

La fondation du Forum économique mondial

En 1970, le jeune Klaus Schwab écrit à la Commission européenne pour lui demander de l’aider à créer un « groupe de réflexion non commercial pour les chefs d’entreprise européens ». La Commission européenne sponsorise l’événement et envoie l’homme politique français Raymond Barre comme « mentor intellectuel » du forum. Raymond Barre, qui était à l’époque commissaire européen aux affaires économiques et financières, est devenu par la suite premier ministre français et a été accusé de tenir des propos antisémites pendant son mandat.

Ainsi, en 1970, Schwab quitte Escher Wyss pour organiser une conférence de deux semaines sur la gestion des entreprises. En 1971, la première réunion du Forum économique mondial – alors appelée « European Management Symposium » – se tient à Davos, en Suisse. Environ 450 participants de 31 pays allaient prendre part au premier symposium européen sur le management organisé par Schwab, composé principalement de dirigeants de diverses entreprises européennes, de politiciens et d’universitaires américains. Le projet a été enregistré comme étant organisé par Klaus Schwab et sa secrétaire Hilde Stoll qui, plus tard la même année, deviendra l’épouse de Klaus Schwab.

Le symposium européen de Klaus n’était pas une idée originale. Comme l’a déclaré l’écrivain Ganga Jey Aratnam de manière tout à fait cohérente en 2018 :

 » L’esprit de Davos  » de Klaus Schwab était aussi  » l’esprit de Harvard « . L’école de commerce n’était pas la seule à défendre l’idée d’un symposium. L’éminent économiste de Harvard John Kenneth Galbraith s’est fait le champion de la société d’abondance ainsi que des besoins de planification du capitalisme et du rapprochement de l’Est et de l’Ouest. »

Il est également vrai que, comme l’a souligné Aratnam, ce n’était pas la première fois que Davos accueillait de tels événements. Entre 1928 et 1931, les conférences universitaires de Davos ont eu lieu à l’hôtel Belvédère, des événements cofondés par Albert Einstein et qui n’ont été interrompus que par la Grande Dépression et la menace d’une guerre imminente.

​Le Club de Rome et le WEF

Le groupe le plus influent qui a suscité la création du symposium de Klaus Schwab est le Club de Rome, un groupe de réflexion influent de l’élite scientifique et riche qui reflète le Forum économique mondial à bien des égards, notamment dans sa promotion d’un modèle de gouvernance mondiale dirigé par une élite technocratique. Le Club avait été fondé en 1968 par l’industriel italien Aurelio Peccei et le chimiste écossais Alexander King lors d’une réunion privée dans une résidence appartenant à la famille Rockefeller à Bellagio, en Italie.

Parmi ses premières réalisations, citons un livre publié en 1972, intitulé « The Limits to Growth » (Les limites de la croissance), qui portait essentiellement sur la surpopulation mondiale et avertissait que « si les modes de consommation et la croissance démographique du monde se poursuivaient au même rythme élevé qu’à l’époque, la Terre atteindrait ses limites d’ici un siècle. » Lors de la troisième réunion du Forum économique mondial en 1973, Peccei a prononcé un discours résumant le livre, que le site web du Forum économique mondial rappelle comme ayant été l’événement marquant de cette réunion historique. La même année, le Club de Rome publiait un rapport détaillant un modèle « adaptatif » de gouvernance mondiale qui diviserait le monde en dix régions économiques/politiques interconnectées.

Le Club de Rome a longtemps été controversé pour son obsession de la réduction de la population mondiale et nombre de ses politiques antérieures, que les critiques décrivaient comme influencées par l’eugénisme et le néo-malthusianisme. Cependant, dans le livre tristement célèbre du Club, The First Global Revolution, publié en 1991, il était affirmé que de telles politiques pouvaient obtenir un soutien populaire si les masses étaient capables de les associer à une lutte existentielle contre un ennemi commun.

À cet effet, La première révolution mondiale contient un passage intitulé « L’ennemi commun de l’humanité est l’Homme », qui stipule ce qui suit :

« En cherchant un ennemi commun contre lequel nous pourrions nous unir, nous avons eu l’idée que la pollution, la menace du réchauffement climatique, les pénuries d’eau, la famine et d’autres phénomènes de ce genre, feraient l’affaire. Dans leur ensemble et leurs interactions, ces phénomènes constituent effectivement une menace commune qui doit être affrontée par tous ensemble. Mais en désignant ces dangers comme l’ennemi, nous tombons dans le piège, dont nous avons déjà averti nos lecteurs, à savoir confondre les symptômes avec les causes. Tous ces dangers sont dus à l’intervention de l’homme dans les processus naturels, et ce n’est qu’en changeant d’attitude et de comportement qu’on peut les surmonter. Le véritable ennemi est donc l’humanité elle-même. »

Dans les années qui ont suivi, l’élite qui peuple le Club de Rome et le Forum économique mondial a fréquemment soutenu que les méthodes de contrôle de la population sont essentielles pour protéger l’environnement. Il n’est donc pas surprenant que le Forum économique mondial utilise de la même manière les questions de climat et d’environnement pour faire valoir la nécessité de politiques autrement impopulaires, telles que celles de la grande réinitialisation.

Le passé est un prologue

Depuis la création du Forum économique mondial, Klaus Schwab est devenu l’une des personnes les plus puissantes au monde et sa Grande Réinitialisation a rendu plus important que jamais l’examen minutieux de l’homme assis sur le trône mondialiste.

Compte tenu du rôle prépondérant qu’il a joué dans la vaste entreprise de transformation de tous les aspects de l’ordre existant, l’histoire de Klaus Schwab a été difficile à rechercher. Lorsque vous commencez à creuser l’histoire d’un homme comme Schwab, qui côtoie d’autres membres de l’élite, vous vous apercevez rapidement que de nombreuses informations ont été cachées ou supprimées. Klaus est quelqu’un qui veut rester caché dans les coins sombres de la société et qui ne permet à la personne moyenne de voir qu’une construction bien présentée de son personnage choisi.

Le véritable Klaus Schwab est-il une figure de vieil oncle bienveillant souhaitant faire le bien pour l’humanité, ou est-il en réalité le fils d’un collaborateur nazi qui a utilisé le travail forcé et a aidé les nazis à obtenir la première bombe atomique ? Klaus est-il le chef d’entreprise honnête en qui nous devrions avoir confiance pour créer une société et un lieu de travail plus justes pour le commun des mortels, ou est-il la personne qui a contribué à pousser Sulzer Escher-Wyss dans une révolution technologique qui l’a conduit à jouer un rôle dans la création illégale d’armes nucléaires pour le régime raciste d’apartheid d’Afrique du Sud ? Les preuves que j’ai examinées ne suggèrent pas un homme aimable, mais plutôt un membre d’une famille riche et bien connectée qui a l’habitude d’aider à créer des armes de destruction massive pour des gouvernements agressifs et racistes.

Comme l’a déclaré Klaus Schwab en 2006, « le savoir sera bientôt disponible partout – j’appelle cela la « googlisation » de la mondialisation. L’important n’est plus ce que vous savez, mais la manière dont vous l’utilisez. Vous devez être à la pointe du progrès. » Klaus Schwab se considère comme un « pace setter » et un joueur de haut niveau, et il faut dire que ses qualifications et son expérience sont impressionnantes. Pourtant, lorsqu’il s’agit de mettre en pratique ce que l’on prêche, Klaus a été démasqué. L’un des trois plus grands défis figurant sur la liste des priorités du Forum économique mondial est la non-prolifération des armes nucléaires. Pourtant, ni Klaus Schwab ni son père Eugen n’ont respecté ces mêmes principes lorsqu’ils étaient dans les affaires. C’est tout le contraire.

En janvier, Klaus Schwab a annoncé que 2021 était l’année où le Forum économique mondial et ses alliés devaient « rétablir la confiance » avec les masses. Cependant, si Schwab continue à cacher son histoire et celle des liens de son père avec la « National Socialist Model Company » qu’était Escher-Wyss dans les années 1930 et 1940, les gens auront de bonnes raisons de se méfier des motivations sous-jacentes de son programme de Grande Réinitialisation, qui va trop loin et n’est pas démocratique.

Dans le cas des Schwab, il ne s’agit pas simplement de mauvaises pratiques commerciales ou d’un quelconque malentendu. L’histoire de la famille Schwab révèle au contraire une habitude de collaborer avec des dictateurs génocidaires pour des motifs basiques de profit et de pouvoir. Les nazis et le régime d’apartheid sud-africain sont deux des pires exemples de leadership dans la politique moderne, mais les Schwab n’ont manifestement pas pu ou voulu s’en rendre compte à l’époque.

Dans le cas de Klaus Schwab lui-même, il semble qu’il ait aidé à blanchir des reliques de l’ère nazie, c’est-à-dire ses ambitions nucléaires et ses ambitions de contrôle de la population, afin d’assurer la continuité d’un agenda plus profond. Alors qu’il occupait un poste de direction chez Sulzer Escher Wyss, la société a cherché à soutenir les ambitions nucléaires du régime sud-africain, qui était alors le gouvernement le plus proche des nazis dans le monde, préservant ainsi le propre héritage de l’ère nazie d’Escher Wyss. Ensuite, par le biais du Forum économique mondial, Schwab a contribué à réhabiliter les politiques de contrôle de la population influencées par l’eugénisme au cours de la période qui a suivi la Seconde Guerre mondiale, une époque où les révélations sur les atrocités commises par les nazis ont rapidement jeté un grand discrédit sur cette pseudo-science. Y a-t-il une raison de croire que Klaus Schwab, tel qu’il existe aujourd’hui, a changé de quelque façon que ce soit ? Ou est-il toujours le visage public d’un effort de plusieurs décennies pour assurer la survie d’un programme très ancien ?

La dernière question à se poser sur les motivations réelles des actions de Herr Schwab est peut-être la plus importante pour l’avenir de l’humanité : Klaus Schwab essaie-t-il de créer la quatrième révolution industrielle ou le quatrième Reich ?

L’auteur

Johnny Vedmore est un journaliste d’investigation totalement indépendant et un musicien de Cardiff, au Pays de Galles. Son travail vise à exposer les personnes puissantes qui sont négligées par les autres journalistes et à apporter de nouvelles informations à ses lecteurs. Si vous avez besoin d’aide, ou si vous avez un conseil à donner à Johnny, contactez-le via johnnyvedmore.com ou en écrivant à johnnyvedmore@gmail.com.




Philippe de Villiers : Macron, Zemmour, Schwab, Le Pen… il dit tout !

[Source : Chaîne officielle TVLibertés]

Dans l’entretien accordé à TVLibertés, Philippe de Villiers n’est jamais allé aussi loin dans sa critique de la personnalité d’Emmanuel Macron. Celui qui évoquait un lien amical avec le président de la République considère aujourd’hui que ce dernier « n’a pas le goût de la France. Ce pays est trop vieux pour lui ! ». La rupture date du 3 mars 2019. Il s’en explique ouvertement et évoque la nécessité absolue de battre l’actuel locataire de l’Elysée.

Philippe de Villiers décrit aussi dans son nouveau livre à succès « Le jour d’après », un monde qui passe du politique au bio politique. Il cible ceux qui, comme le patron du Forum de Davos, Klaus Schwab, veulent mettre à profit les crises sanitaires pour nous faire basculer dans une société distanciée, désagrégée, contrôlée par le numérique et imposant le capitalisme de surveillance : « On nous prépare le goulag numérique, l’épadhisation de la vie avec un tiers accompagnant, un auxiliaire de vie digitale ».

Cependant, même si « notre société coule à pic et est en perdition », Philippe de Villiers réfute avec force tout esprit de défaitisme. Il appelle à un travail de re-francisation de notre pays et à une véritable insurrection des consciences.
Un entretien puissant avec des arguments nouveaux, Philippe de Villiers dit tout !! A regarder et partager de toute urgence.




La quatrième phase de Schwab

[Source en italien : Blondet et amis]

« Nous connaissons tous, mais nous n’y accordons pas toujours suffisamment d’attention, le scénario effrayant d’une cyberattaque mondiale qui conduirait à l’arrêt complet de l’alimentation électrique, des transports, des services hospitaliers et de notre société dans son ensemble. La crise covid-19 est, en comparaison, une petite perturbation par rapport à une cyberattaque grave. Nous devons nous demander, dans une telle situation, comment nous pourrions laisser cela se produire malgré toutes les informations sur la possibilité et la gravité d’une attaque comportant de tels risques. La cybercriminalité et la coopération mondiale devraient être au premier plan de l’ordre du jour mondial. »

https://twitter.com/ohboywhatashot/status/1357103772602892295?ref_src=twsrc%5Etfw%7Ctwcamp%5Etweetembed%7Ctwterm%5E1357103772602892295%7Ctwgr%5E%7Ctwcon%5Es1_&ref_url=https%3A%2F%2Fwww.maurizioblondet.it%2Fla-quarta-fase-di-schwab%2F

Dans cette courte vidéo de juillet 2020, klaus Schwab, fondateur du Forum de Davos, annonce et décrit la « quatrième phase » du Grand Reset, celle qui amènera l’humanité occidentale dans son ensemble au revenu universel de base et à l’abolition de la petite propriété privée.

L’attaque de pirates informatiques semble-t-elle être l’excuse qui sera utilisée pour justifier ce qui est décrit dans cette «feuille de route» exfiltrée par le Canada?

  • Perturbations prévues de la chaîne d’approvisionnement, pénuries de stocks, grande instabilité économique. Prévu pour la fin du deuxième trimestre de 2021.
  • Utilisation de personnel militaire dans les grandes régions métropolitaines et sur toutes les routes principales pour établir des points de contrôle des déplacements. Limiter les déplacements et les voyages. Fournir un soutien logistique à la région. Attendu pour le troisième trimestre 2021.

La « cyberattaque épouvantable » menée par des pirates informatiques tout-puissants a déjà été « redoutée » (c’est-à-dire prédite) par Ygal Unna, le chef de la Direction nationale de la cyberdirection d’Israël. Celui-ci a averti l’année dernière qu’un « cyber-hiver » d’attaques contre le net « est à venir et vient plus vite que je ne l’aurais cru. »

Peut-être n’est-il pas nécessaire de préciser, comme le font les journalistes Jhonny Wedmore et Withney Webb, que « dans la direction informatique, Unna travaille en étroite collaboration avec les services de renseignement israéliens, y compris l’unité 8200, qui a une longue histoire d’espionnage électronique contre les États-Unis et d’autres pays et qui a été responsable de plusieurs attaques dévastatrices, y compris le virus Stuxnet qui a endommagé le programme nucléaire iranien. » Avec la vaccination de masse effrénée au prix de vies juives, l’État profond d’Israël est parmi les plus grands bénéficiaires de la Grande Réinitialisation étant donné la force de l’industrie de haute technologie de la nation.

Une simulation de l’attaque a déjà eu lieu

Nous nous souvenons de l’Event 201 qui s’est tenu à New York sous l’égide du Forum économique mondial en octobre 2019 avec la Fondation Rockefeller, Bill Gates et l’Université John Hopkins, simulant une nouvelle pandémie de coronavirus qui se propage dans le monde entier et provoque de graves interruptions de l’économie mondiale. Et quelques semaines plus tard, le premier cas de COVID-19 est apparu. Ces messieurs étaient prêts pour la chose que la simulation était destinée à « prévenir ».

Serez-vous surpris d’apprendre que le 3 février le Forum Économique Mondial a annoncé qu’en juillet prochain aura lieu la simulation d’une cyberattaque mondiale qui frapperait les réseaux d’approvisionnement et provoquerait la « fermeture » de l’Internet ou permettrait le vol de données privées détenues par le système bancaire? Cet exercice s’appelle Cyber Polygon 2021. Sur le site Web de l’événement récemment mis à jour, on estime que, compte tenu de la numérisation massive en cours de chaque activité économique, elle-même rendue nécessaire par la « pandémie » et le confinement, il arrive qu’« un seul lien vulnérable suffise à faire tomber l’ensemble du système, avec effet domino », ajoutant qu’« une approche sûre du développement numérique aujourd’hui déterminera l’avenir de l’humanité pour les décennies à venir ».

Le fait que Cyber Polygon 2021 soit prévu pour juillet signifie-t-il que la supposée attaque de pirates se produira après cette date ? Rien n’est moins sûr.

Une simulation similaire parrainée par le WEF qui a eu lieu en juillet 2020, Cyber Polygon 2020, a été officiellement décrite comme « une formation internationale en ligne pour accroître la cyber-résilience mondiale » ; à cette occasion, les grands médias comme le New Yorker ont déclaré que la cyber-pandémie « est déjà en cours ». Les orateurs ont conçu « la pandémie mortelle imminente » de cyberattaques qui toucherait principalement deux secteurs économiques : la santé et la finance. Un jeu de guerre impliquant des méga-entreprises du secteur technologique, comme IBM, Huawei et Amazon, pratiquement toutes les méga-banques (Bank of America, Credit Suisse, Equifax (l’agence de notation), JP Morgan Chase, Mastercard, PayPal, SWIFT (l’ancien réseau international de compensation des transactions), PayPal, et bien sûr Blackrock (deep state finance central)… et des entités internationales telles qu’INTERPOL.

Mais parmi les participants, le plus surprenant — qui participera également au scénario polygone 2021 en juillet — est Sberbank, une banque contrôlée par le gouvernement russe, qui participe sous l’acronyme de sa filiale de cybersécurité BI.Zone. En fait, détail supplémentaire : la personne choisie pour ouvrir l’événement Cyber Polygone 2020 était le Premier ministre en fonction depuis janvier 2020 de la Fédération de Russie, Mikhaïl Mishustin — ingénieur en informatique, déjà nommé (en 2010) par Poutine directeur du service fiscal de la fédération, génie de la numérisation et fanatique du Big Data qui utilisait, disent-ils, des systèmes « techno-autoritaires » de surveillance gouvernementale de l’activité économique pour éradiquer les remboursements injustifiés de taxes.

Mikhaïl Vladimirovitch Mishustin,
le Premier ministre.

L’invitation au WEF, et avec tous les honneurs, du Premier ministre russe est-elle le prélude à la suppression du récit blâmant les « hackers russes » fantômes et omnipotents pour toute cybercriminalité, dont la plus grave aurait déterminé l’élection de Donald Trump ? Les deux auteurs de l’article l’espèrent. Nous l’espérons aussi. Seul le temps nous dira si, au contraire, Mishustin n’est pas invité pour simuler le grand crime prophétisé sous une forme similaire à celle pour laquelle un dirigeant du Trésor italien a été invité en Grande-Bretagne à l’époque.

Pendant ce temps, je vais vous laisser un autre prophète de la panne générale redoutée, qui servira probablement aussi à faire disparaître nos dépôts, et des blogs alternatifs sous couvert des pannes du Web :

« Je pense qu’il y aura une autre crise. Ça va être plus significatif et tu sais qu’on doit vraiment se préparer maintenant. Lorsque nous verrons cette prochaine crise, elle sera plus rapide qu’avec la covid. Le taux de croissance exponentiel sera beaucoup plus raide, l’impact sera plus grand et, par conséquent, les implications économiques et sociales seront encore plus importantes… »

Jeremy Jurgens, Directeur général du Forum économique mondial, 8 juillet 2020




Un banquier sympathique déclare la Russie leader mondial de la technologie « payez avec le sourire ».

Herman Gref met les sourcils à l’envers !

[Source : edwardslavsquat.substack.com]

[Illustration : « Payez avec le sourire ».]

Par Edward Slavsquat 21 juin 2024

Il y a en Russie un banquier sympathique qui s’appelle Herman Gref.

Vous le connaissez peut-être comme l’ancien membre du conseil d’administration du FÉM qui a rédigé la préface de l’édition russe de La quatrième révolution industrielle de Klaus Schwab ; il est également connu comme le financier de Spoutnik V, un connaisseur respecté des étiquettes de bétail, le tsar de l’intelligence artificielle en Russie et un étudiant studieux de la Kabbale.

Ces réalisations n’ont aucun lien entre elles.

Le profil de Gref sur la Grande Réinitialisation est toujours disponible sur le site web du FÉM :
https://www.weforum.org/people/herman-gref/

Vous le connaissez. Nous parlons souvent de lui sur le blog.

Quoi qu’il en soit. Il a des nouvelles passionnantes à vous annoncer :

La traduction automatique de Yandex transforme « Herman » en « German ».
Source : Kommersant.ru

Les détails croustillants :

L’été dernier, Sber a été le premier en Russie à lancer un projet de paiement biométrique pour les utilisateurs de base. Aujourd’hui, environ 600 000 terminaux sont installés dans tout le pays et peuvent accepter des paiements par biométrie : « Pay With A Smile » (Payer avec le sourire) avec SberPay. D’ici la fin de l’année, il y en aura plus d’un million.

La Fédération de Russie représente environ 30 à 33 % du marché total des terminaux opérationnels dans le monde. Cela signifie que la Russie est le seul pays au monde où le paiement par biométrie est devenu accessible en masse, c’est-à-dire littéralement à l’ensemble de la population du pays. 30 millions de clients Sber se sont déjà connectés au service. Chaque jour, 50 000 personnes se connectent et essaient ce mode de paiement.

« Comme le montre la pratique, il faut deux ou trois ans pour que les gens se rendent compte de la commodité du service et commencent à l’utiliser en masse. Je pense que d’ici deux ans, nous verrons apparaître des millions de terminaux et que cette expérience sera absolument systématique, tant à Moscou que dans n’importe quelle petite localité du Kamtchatka ou de Sakhaline, ou quelque part à Magadan », a ajouté le directeur de Sberbank.

Je tiens à rappeler la commodité de la technologie « payez avec le sourire ». C’EST PRATIQUE.

C’EST HERMAN GREF QUI LE DIT DANS CETTE VIDÉO TROUBLANTE :

[Voir le court extrait sur le site source.]

GREF : En 2023, nous avons commencé à généraliser les paiements par reconnaissance faciale. À l’heure actuelle, la Russie est le premier pays au monde à avoir commencé à utiliser la technologie biométrique pour les transactions quotidiennes à grande échelle. Nous avons trouvé un moyen d’éviter l’utilisation de caméras 3D très coûteuses, et nous avons réduit le coût de l’équipement en utilisant des mathématiques avancées. Je dois dire que c’est bien plus pratique, encore plus que de payer avec son téléphone.

Si vous n’êtes pas encore convaincu que Pay With A Smile est le meilleur moyen, le plus antimondialiste, le plus multipolaire et le plus pratique de payer, regardez cette vidéo promotionnelle d’une minute de Pay With A Smile mettant en scène une jeune femme ayant une faible estime d’elle-même qui rencontre son véritable amour en payant un cappuccino avec son visage :

Vous pouvez également regarder le montage primé d’Edward Slavsquat :

C’est ainsi que les choses se passent.

Ne vous inquiétez pas. L’Institut Edward pour l’étude des villages travaille sans relâche au développement de nouvelles technologies pour contrer le cauchemar biométrique de Gref :

Pour publication immédiate
L’Institut Edward pour l’étude des villages, basé à Novgorod, invente un nouveau type de sandwich

Vous devriez d’ailleurs nous rejoindre sur Telegram.

Je vous souhaite un bon vendredi.




Un « ennemi commun » collectif traque désormais l’humanité

[Source : lesmoutonsenrages.fr]

Par Stephen Karganovic pour Global-Rechearch

capture d’écran de la vidéo Ted Talk

Yuval Hariri, porte-parole de Klaus Schwab, a récemment fait une déclaration qui devrait faire froid dans le dos. « Si les choses empirent et que le déluge arrive », a déclaré Harari, lui et la cabale de maîtres du monde obscurs partageant les mêmes idées « construiront une arche et laisseront les autres se noyer ».

Ailleurs, Harari développe les raisons de l’indifférence froide de ses collègues élitistes à l’égard du sort de la grande majorité des habitants de la Terre :

« Si vous remontez au milieu du 20e siècle… et que vous pensez à construire l’avenir, alors vos matériaux de construction sont ces millions de personnes qui travaillent dur dans les usines, dans les fermes, les soldats. Vous en avez besoin. Vous n’avez aucun avenir sans eux. »

Ce qu’il veut dire, c’est que vous — en référence aux élites sociales et financières dominantes de cette époque — aviez encore « besoin » du travail de millions de personnes dans les différents domaines de l’activité économique afin de réaliser des bénéfices. Depuis, comment les choses ont-elles changé selon le « futurologue » Harari ?

« Maintenant, au début du 21e siècle, où nous n’avons tout simplement plus besoin de la grande majorité de la population, parce que l’avenir est au développement de technologies de plus en plus sophistiquées, comme l’intelligence artificielle [et] la bio-ingénierie, la plupart des gens n’y contribuent en rien, à l’exception peut-être de leurs données, et même si les gens font encore quelque chose d’utile, ces technologies les rendront de plus en plus redondantes et permettront de remplacer ces personnes. »

Le porte-parole élitiste Harari mérite d’être reconnu pour son honnêteté à glacer le sang, sinon pour la moralité de ses « visions » et de celles de ses maîtres. Il signale clairement que cet écrivain, les éditeurs de ce portail [Internet], ses lecteurs et le reste de l’Humanité sont remplaçables et, indépendamment de toute utilité économique qu’ils pourraient encore posséder, sont dépourvus de toute dignité ou valeur inhérente.

Harari et son supérieur immédiat dans la nomenklatura élitiste, Klaus Schwab, sont techniquement des particuliers. Leur véhicule organisationnel, le Forum économique mondial, est une ONG privée enregistrée en Suisse. Formellement, ils ne représentent ni ne parlent au nom d’un gouvernement ou d’une structure officielle pouvant revendiquer une légitimité. Ils n’ont aucun droit de planifier ou d’organiser l’avenir de l’Humanité, en dehors de l’auto-autorisation de le faire qu’eux-mêmes et les centres de pouvoir oligarchiques mondialistes avec lesquels ils communient et se mélangent se sont arrogée. Personne ne les a élus ni habilités à planifier l’avenir de qui que ce soit, autre que le leur, et même cela strictement à titre privé.

Pourtant, décider de l’avenir de l’Humanité est précisément ce qu’ils prétendent faire, à Davos en séance plénière une fois par an et le reste du temps dans des fabulations conspiratrices entre eux.

La nature de la « planification » dans laquelle ils s’engagent devrait susciter un profond intérêt et une grave préoccupation pour tout le monde. Non seulement pour l’orgueil débridé dont il fait preuve, mais plus précisément pour le dessein homicide qui le sous-tend, à une échelle vaste et jusqu’ici inimaginable, que Raphael Lemkin était incapable de concevoir lorsqu’il a inventé le terme « génocide ».

Quand et si le « tsunami » prévu qui devrait noyer l’Humanité se produit, et nous pouvons être sûrs que Harari et ses acolytes ont la capacité de le faire au moment et de la manière de leur choix, comme l’a montré l’événement sanitaire récemment fabriqué, ils ne pleureront pas les victimes. Au contraire, ils seront ravis de la réussite de leur travail. Alors que la majeure partie de l’Humanité « se noie », ils se réjouiront.

Voir : Qu’est-ce qui retient l’Humanité d’affronter les forces déterminées à la détruire ?

Il est incontestable que Harari ne parle pas seulement en son propre nom ou en celui de Schwab. Il exprime publiquement la vision idéologique d’une Terre dépeuplée, débarrassée de la présence humaine et teintée de misanthropie occultiste. Cette vision est largement partagée par les sommités de son groupe élitiste. Un membre éminent de ce groupe, Bill Gates, a insisté fortement sur la nécessité de se débarrasser des multitudes inutiles par tous les moyens, justes ou immondes. L’une des déclarations alarmantes et explicites de Gates sur ce sujet a été supprimée par YouTube, prétendument pour « violation des directives de la communauté ». La véritable raison pour laquelle ses propos ont été supprimés d’Internet était le danger qu’ils puissent déclencher l’alarme parmi les « victimes des inondations » ciblées, les poussant à réagir avec une rage incontrôlable une fois qu’elles auraient découvert ce que les « visionnaires » élitistes leur réservaient.

Ces tueurs en série psychopathes (nous ne devons pas mâcher nos mots), utilisant leurs vastes ressources financières, politiques et médiatiques (lavage de cerveau), mettent inexorablement en œuvre un programme homicide de dépopulation mondiale. Le dépeuplement, comme Harari l’a honnêtement admis, signifie éliminer physiquement autant d’êtres humains qu’ils jugent superflus ou inutiles à leurs fins. Le concept de contrôle de la population, encore une fois pour ne pas mâcher ses mots, est leur code pour un génocide mondial.

Le Club de Rome, l’une des composantes institutionnelles du réseau de dépopulation, dans un document programmatique publié en 1974, n’aurait pas pu exprimer plus clairement le principe principal de sa philosophie génocidaire : « La Terre a un cancer et le cancer, c’est l’Homme ». Est-il nécessaire de préciser que les cancers ne se nourrissent pas et ne se cultivent pas ? Les cancers doivent être extirpés.

F. William Engdahl a récemment mis en lumière les racines profondes de ce plan infâme, discuté et mis en œuvre ouvertement par ses promoteurs malveillants, à la vue des victimes visées. Engdahl a montré que les pervers comme Schwab et Harari ne sont que les visages publics d’un plan transgénérationnel malveillant.

Engdahl cite un rapport publié par le Club de Rome, « La première révolution mondiale ». Il y est admis que les affirmations sur le réchauffement climatique du CO2, servant de justification commode pour imposer avec force à l’Humanité une gamme infinie de changements structurels destructeurs, ne sont qu’une ruse inventée.

C’est parce que « … l’ennemi commun de l’Humanité est l’Homme. En cherchant un nouvel ennemi pour nous unir, nous avons eu l’idée que la pollution, la menace du réchauffement climatique, la pénurie d’eau, la famine, etc. feraient l’affaire. Tous ces dangers sont causés par l’intervention humaine et ce n’est qu’en changeant d’attitude et de comportement qu’ils pourront être surmontés. Le véritable ennemi, c’est donc l’Humanité elle-même.

« L’agenda », conclut sombrement Engdahl, « est sombre, dystopique et vise à éliminer des milliards d’entre nous, les “humains ordinaires”. »

Une précision importante doit être apportée. L’Humanité n’est pas l’ennemi, mais au contraire la couronne de la création de Dieu. Et c’est l’Humanité elle-même qui fait désormais face à un ennemi implacable, en l’occurrence une incarnation collective de la caractéristique déterminante qu’Edward Gibbon attribue aux empereurs dépravés Commode et Caracalla : « ennemi commun de l’Humanité ».

Mais cette fois-ci, l’Humanité n’est plus confrontée aux excentricités perverses d’un individu déviant. Aujourd’hui, elle doit affronter la personnification collective de Commode et de Caracalla, sous la forme d’une oligarchie mondiale dépravée, imprégnée de dangereuses illusions de toute-puissance et d’impunité.

Pourquoi avons-nous choisi de nous attarder sur ce sombre sujet ? En premier lieu, parce que les victimes du génocide dans le monde entier ont le droit d’être informées et, bien entendu, elles ont aussi le droit de se défendre, afin de préserver leur propre vie et celle de leur famille, ainsi que d’assurer l’intégrité de leurs sociétés, leurs cultures, leur mémoire historique et leur mode de vie.

Mais il y a aussi une autre raison importante : dénoncer le cynisme et l’amoralité totale des fanatiques génocidaires qui dirigent encore le destin d’une partie considérable de l’Humanité et déploient continuellement leurs énergies pour reprendre le contrôle total sur le reste.

Agissant par l’intermédiaire de leurs mandataires, l’Allemagne et le Rwanda, rejoints récemment par la France et quelques autres gouvernements fantoches, ils ont eu l’impudence de présenter à l’Assemblée générale des Nations unies une résolution visant à condamner et à commémorer le « génocide » fabriqué de toutes pièces à Srebrenica, censurant pour génocide une nation qui, tout au long du XXe siècle, a elle-même été la cible d’une extinction effective.

C’est précisément le crime qu’ils envisagent eux-mêmes de commettre effrontément, non pas dans une municipalité isolée des Balkans, mais contre l’Humanité dans son ensemble.

Stephen Karganovic est président du « Srebrenica Historical Project », une ONG enregistrée aux Pays-Bas pour enquêter sur la matrice factuelle et le contexte des événements qui ont eu lieu à Srebrenica en juillet 1995. Il contribue régulièrement à Global Research.

La source originale de cet article est Global Research
© Stephen Karganovic, Global Research, 2024




Le crépuscule des blobs

[Source : kunstler.com]

Par James Howard Kunstler

« Respecter le blob, apprendre du blob, aimer le blob »

Robert Kagan, Arch Blob Monster, Brookings, 2020

HG Wells a concocté une fin merveilleuse pour son récit classique La guerre des mondes (1897). Rappelez-vous : les colossales « machines de combat » martiennes à trépied pullulent sur la planète, zébrant les villes de « rayons de chaleur ». Les protoplasmes extraterrestres aux commandes (fin surprenante) se retrouvent morts et pourrissent à l’intérieur sous l’action de nos minuscules alliés invisibles : les bactéries unicellulaires de la Terre, responsables de maladies, contre lesquelles les créatures martiennes n’ont aucune immunité !

Les accents gaïens (([1] Dérivé de Gaïa, la Terre en grec — NdT)) de cette histoire résonnent aujourd’hui, alors que nous, Terriens, concevons de nouvelles méthodes ingénieuses pour détruire la vie terrestre, y compris nous-mêmes. La planète semble avoir une volonté téléologique de se sauver, une sorte de système immunitaire. Remarquez : dans tous les débats en cours sur les merveilles et les dangers de l’IA, du bitcoin et de la surveillance étouffante, personne ne parle jamais de l’état précaire du réseau électrique sur lequel tous ces phénomènes inquiétants reposent totalement. Dans nos bavardages sur le pic pétrolier, nous n’avons guère conscience de la dépendance totale de la production pétrolière à l’égard de flux de capitaux réguliers. Dans tout le bla-bla sur le contrôle centralisé émis par Klaus Schwab et son Forum économique mondial, il n’est pas fait mention des forces centrifuges qui poussent les affaires humaines à la relocalisation, à la désagrégation des grands États et à la réduction d’échelle de nombreuses activités. Dans notre empressement à devenir des dieux, nous passons à côté de beaucoup de choses.

Imaginez : le bitcoin atteint un million de dollars. Vous êtes zillionnaire ! Oh ! … quelque part à l’extérieur de Zaneseville, dans l’Ohio, un écureuil donne un dernier coup de couteau dans la vieille isolation d’un fil sortant d’un transformateur. Sa tête explose dans un arc électrique bleu et, en quelques secondes, toute l’électricité est coupée de Chicago à Boston. Il s’avère que dix-sept sous-stations dans dix États ont des relais, des transformateurs et des appareillages de commutation qui ont sauté. Certains de ces composants avaient quarante ans et sont maintenant fabriqués à 12 000 km de là, dans un pays qui ne nous aime plus. Les pièces de rechange sont bloquées dans un port chinois. Le courant ne revient pas avant des semaines. Aucun habitant de l’est des États-Unis ne peut accéder à son portefeuille Bitcoin, qui n’est qu’une entité virtuelle faite de code informatique résidant dans un « nuage » numérique, c’est-à-dire nulle part dans la réalité.

Bien sûr, dans un événement aussi grave, beaucoup d’autres choses tomberaient en panne — en fait, à peu près tout ce qui fait la vie moderne — mais il est certain que vous pourriez dire adieu à votre bitcoin, peut-être pour toujours, car lorsque le courant reviendra (s’il revient), plus personne ne voudra investir sa richesse dans de l’« argent » numérique auquel il n’a pas accès, et le bitcoin retournera à ce qu’il était : zéro.

De même, le système financier dont nous dépendons est un gigantesque appareil rendu extrêmement vétuste par l’excès d’élaboration et l’hypercomplexité — à tel point que toutes sortes de choses désignées comme ayant une « valeur monétaire » ne sont que des hallucinations des marchés qui les échangent. Combien de quadrillions de dollars les instruments financiers « dérivés » représentent-ils aujourd’hui dans le paysage de l’« argent » ? La plupart de ces instruments ne sont rien d’autre que des paris sur la variation à la hausse ou à la baisse d’un chiffre — un taux d’intérêt, une devise, un flux de revenus. En d’autres termes, il s’agit d’un fantasme.

Selon la théorie monétaire moderne (MMT), l’évolution des fantasmes peut théoriquement se poursuivre à l’infini. Les produits dérivés peuvent être de plus en plus abstraits de ce qu’ils sont censés représenter, jusqu’à ce qu’ils s’envolent dans le conduit cloacal du système. La MMT est devenue un dogme économique populaire, mais sa théorie reste à étayer. Étant donné que la formule repose sur l’« impression » illimitée de monnaie par les banques centrales qui représentent les gouvernements, on peut parier que quelque chose va mal tourner dans un tel système — et il semble bien que quelque chose soit sur le point de mal tourner dans le système que nous avons mis en place pour réguler et distribuer le capital. Est-il nécessaire de préciser ce qu’est le « capital » ? (La vraie richesse, pas les fantaisies, les souhaits, les paris et les hallucinations. Les choses dures comme les bonnes terres, les poches de minerai, les machines installées, les voies de chemin de fer, etc.).

Le mois dernier, le bitcoin s’est transformé en « crosse de hockey », ce qui signifie que sur un graphique, la hausse semble presque verticale. Savez-vous pourquoi il monte ? Je vais vous le dire : il monte… parce qu’il monte. Des personnes et des groupes de personnes (fonds de placement, banques) voient la tendance à la hausse et en déduisent que le bitcoin va « décrocher la lune ». Pendant ce temps, ils observent les feuilles de thé de la scène monétaire et voient beaucoup de débris bruns et friables là où il y avait du « capital ». L’argent lui-même est en train de perdre sa « liquidité » un peu partout. Le module le plus vulnérable du système est aujourd’hui le marché obligataire.

Ce marché repose sur l’idée que l’argent emprunté sera remboursé de manière fiable, le mot clé étant « de manière fiable ». Une condition essentielle, cependant, est que l’argent doit rester de l’argent. Les gens doivent le considérer comme ayant une valeur. Or, aujourd’hui, tous les types d’argent perdent visiblement de la valeur. Alors que notre dette nationale approche les 35 000 milliards de dollars, il est permis de douter que les États-Unis puissent raisonnablement rembourser leur dette, ou même en assurer le service, c’est-à-dire continuer à payer les intérêts. Plus nous « imprimons » de l’argent dans le cadre de la MMT, plus l’argent perd de sa valeur. Le taux d’intérêt sur l’argent emprunté doit augmenter pour compenser cette perte de valeur, et tout d’un coup, vous empruntez une tonne d’argent pour payer les intérêts sur l’argent que vous devez, dont le volume brut ne fait qu’augmenter… se rapprochant rapidement de la situation critique… Oh, oh !

De nombreux êtres lucides observant la scène nous avertissent que le marché obligataire est susceptible d’exploser, et avec lui la plupart des autres modules du système actuel piloté par la MMT. Ce sera le moment magique où une grande théorie sera démentie de manière assez éclatante et préjudiciable. Le prix de chaque chose s’évaporera dans un nuage de mauvais investissements et lorsque la poussière retombera — ce qui pourrait prendre beaucoup de temps — le prix de chaque chose sera différent, y compris de nombreuses choses réduites à zéro.

C’est le genre de monde dans lequel nous vivons actuellement, et c’est pourquoi je ne m’inquiète pas tant des machinations des différents blobs qui se sont autoassemblés pour défendre leurs intérêts particuliers tout en faisant du mal à beaucoup d’entre nous : le blob militaro-industriel, le blob de la censure, le blob des fake news, le blob des services secrets, le blob des monopoles d’entreprise, le blob médical, le blob de la banque centrale. Les systèmes dont nous dépendons pour faire fonctionner toute cette blobure semblent assez malades, comme s’ils n’allaient pas fonctionner beaucoup plus longtemps.

Il en résultera un temps d’arrêt bénéfique du blobage. J’ose prédire que ce sera un temps d’arrêt assez long. Beaucoup des choses effrayantes qui se passent autour de nous, qui nous tyrannisent, qui nous dépouillent de nos biens et de notre liberté, ne trouveront pas facilement leur place dans l’après-coup, peut-être même plus jamais. Nous aurons des décennies, voire des siècles, pour réfléchir à l’orgueil qui a provoqué tout cela et, en attendant, nous devrons vivre la vie terrestre comme la Terre nous le permet et nous en accommoder. Et peut-être nous adonner à de nouveaux rêves de ce à quoi ressemblerait un monde parfait.




Le FEM annonce un « nouveau monde », une « humanocratie » fondée sur l’IA

[Source : aubedigitale.com]

Par Frank Bergman

Le fondateur et président du Forum économique mondial (FEM), Klaus Schwab, vient d’annoncer des plans pour un « nouveau monde » qui fera « entrer l’humanité dans une nouvelle ère ». Lors d’une intervention au sommet des gouvernements mondiaux à Dubaï, M. Schwab a dévoilé des plans pour une « humanocratie ».

Il a décrit une « fusion » inquiétante entre les êtres humains et la technologie de l’intelligence artificielle (IA).

Selon Schwab, les plans du FEM pour le « nouveau monde » impliquent une « fusion entre nos dimensions physiques, numériques et biologiques. » Schwab a déclaré qu’une fois ce projet mis en œuvre à l’échelle mondiale, une « nouvelle ère » d’« humanocratie » s’ouvrirait.

REGARDEZ :

Au cours de l’événement, Schwab a prononcé un discours dédié dans lequel il a exposé les projets du FEM aux dirigeants du monde entier. Le chef du FEM a fait cette annonce lors d’un discours sur le thème du transhumanisme intitulé « Les civilisations de demain : construites pour échouer ou pour s’élever ? »

Schwab a vanté les mérites d’une nouvelle « ère intelligente », portée par ce qu’il a décrit à plusieurs reprises comme une « quatrième révolution industrielle ». Il y a une centaine d’années, nous sommes passés de la société agricole à la société industrielle, mais aujourd’hui, nous parlons d’une transition vers ce que j’appellerais « l’ère intelligente » », a déclaré Schwab.

REGARDEZ :

Il a déclaré que « l’humanité bénéficiera de beaucoup plus d’opportunités et de possibilités » grâce à cette fusion avec la technologie. Nous ne voulons pas utiliser la quatrième révolution industrielle pour en faire une bureaucratie froide ; nous ne voulons pas aller vers une technocratie ; nous voulons aller vers ce que j’appellerais une « humanocratie » ».

REGARDEZ :

Dans une section bizarre du discours, Schwab a évoqué une « conversation » qu’il a eue avec ChatGPT. Il a déclaré que le chatbot doté d’une intelligence artificielle lui avait dit : « Envisageant un avenir propulsé par les technologies de la quatrième révolution industrielle, nous voyons une nouvelle naissance de la civilisation humaine, qui harmonise la technologie avec les besoins et les aspirations les plus profonds de l’humanité ».

REGARDEZ :

« Cette mission s’inscrit dans une société où l’intelligence artificielle, la robotique, l’internet des objets, l’impression 3D, le génie génétique et l’informatique quantique deviennent les fondements de notre vie quotidienne, tout en étant guidés par un profond respect des valeurs humaines, de la créativité et du monde naturel », a poursuivi Schwab.

REGARDEZ :

« Avec cette nouvelle ère intelligente, la technologie n’est pas simplement un outil ou une extension des capacités humaines ; elle est une partenaire dans la construction d’un monde où chaque individu a la possibilité d’atteindre son plein potentiel », a ajouté Schwab.

DISCOURS COMPLET :

La « quatrième révolution industrielle » vantée par Schwab est un élément clé de son programme de « grande remise à zéro ».

Ce plan implique l’élimination du capitalisme et le remplacement des gouvernements élus par des bureaucrates non élus et des élites d’entreprise.

La vision du FEM prévoit le remplacement d’une grande partie de la main-d’œuvre humaine par des machines pilotées par l’IA.

Cependant, Schwab et ses alliés du FEM ont admis que ce programme créera une nouvelle « classe d’humains inutiles » qui ne seront « plus nécessaires » dans le « nouveau monde ».

Ce « problème » a amené les membres du FEM à appeler à une dépopulation massive.

L’un des architectes de l’agenda du FEM a appelé à une réduction globale de 86 % de la population afin de garantir à l’élite mondiale « la liberté » et un « niveau de vie élevé » en plafonnant à 1 milliard le nombre d’êtres humains sur Terre.

Un autre membre du FEM affirme qu’une réduction de 90 % de la population mondiale résoudrait les « problèmes » des mondialistes et les « aiderait » à atteindre leurs objectifs « Net Zéro ».

Traduction de Slay News par Aube Digitale




Davos tue l’agriculture pour financer la guerre

[Source : Chaîne officielle TVL]

Pourquoi la paysannerie est-elle en phase terminale ? Qui tire les ficelles du monde agricole, le plus gros marché mondiale (7 000 milliards $) ? Après les manifestations de colère légitime des agriculteurs, Jean-François Auzolle, ingénieur centralien, apporte une série d’explications que les grands médias prennent bien soin de cacher. Le problème est ancien et global. À l’origine : la capitalisation primitive, de puissantes fortunes qui s’organisent entre elles pour chasser en meutes. Les paysans ayant toujours été à leurs yeux une variable d’ajustement. Mais comme il faut que tout le monde mange et que « business is business », le coût doit être le plus faible possible (les insectes arriveront bientôt dans les assiettes). La guerre en Ukraine et ses milliards de débouchés n’attendent pas. Par ailleurs, la maîtrise du foncier étant l’objectif ultime (comme Bill Gates et ses 100 000 hectares aux États-Unis), cette caste cherche par tous les moyens à empêcher les agriculteurs de capitaliser. Jean-François Auzolle revient en détail sur la PAC, le rôle de la FNSEA, les lois Egalim et surtout décrypte les dessous d’une organisation dont les cerveaux sont aujourd’hui les invités du Forum économique mondial de Klaus Schwab… (Des informations complémentaires seront mises en ligne sur lefalotier.fr à compter du 21 février)

[NDLR : concernant le Glyphosate,
voir https://www.mnhn.fr/fr/actualites/le-glyphosate-est-il-nefaste,
https://www.linternaute.com/actualite/societe/3925110-a-quel-point-le-glyphosate-est-il-dangereux-ce-que-dit-vraiment-la-science/,
https://theconversation.com/impacts-du-glyphosate-sur-la-sante-et-lenvironnement-ce-que-dit-la-science-75946,
https://www.francebleu.fr/infos/sante-sciences/pesticides-pourquoi-les-effets-du-glyphosate-sur-la-sante-sont-ils-encore-controverses-3703305]




Les mondialistes considèrent Trump et le populisme comme les principaux obstacles à un ordre mondial collectiviste

[Source : frontline.news]

Les dirigeants de Davos n’ont pas de solutions sérieuses face à la résurgence du populisme.

Par Caryn Lipson

Le coup de grâce pour ce qui reste de l’ordre mondial

Les mondialistes réunis au Forum Économique Mondial (FÉM) de Davos discutent ouvertement de leur crainte d’une victoire de Trump en 2024. Leur préoccupation, comme l’explique l’assistant personnel de Klaus Schwab, Yuval Noah Harari, est qu’une victoire de Trump détruira l’« ordre mondial ». De même, Harari a fait preuve de mépris à l’égard du peuple américain qui a élu Trump et a assimilé le patriotisme au fait de ne pas se soucier du reste du monde, comme l’a rapporté l’auteur de Valuetainment, Shane Devine :

Yuval Noah Harari, contributeur au Forum économique mondial (WEF) et auteur de Sapiens, a récemment déclaré qu’un second mandat de Trump serait le « coup de grâce » porté à l’ordre mondial…

Lorsqu’on lui a demandé s’il était préoccupé par la réélection de Trump dans un épisode du podcast « The Diary of a CEO », téléchargé il y a cinq jours, Harari a répondu :

« Je pense que c’est très probable, et si cela se produit, ce sera probablement le genre de coup mortel porté à ce qui reste de l’ordre mondial. Et il le dit ouvertement. Il faut bien comprendre que beaucoup de ces hommes politiques présentent une fausse dichotomie, une fausse vision binaire du monde, comme s’il fallait choisir entre le patriotisme et le mondialisme, entre la loyauté envers sa nation et la loyauté envers une sorte de, je ne sais pas, gouvernement mondial ou quoi que ce soit d’autre ».

Plus tôt dans l’interview, il a critiqué l’état d’esprit des membres de l’électorat américain qui ont voté pour Trump en 2016, le caractérisant comme une position isolationniste insensée qui ne manquera pas d’entraîner des guerres et des catastrophes.

Alors que Harari, comme d’autres détracteurs de Trump, a accusé l’ancien président d’être un isolationniste, Harari ajoute curieusement l’accusation selon laquelle son isolationnisme est « sûr de provoquer des guerres ». Harari, à propos duquel Current Affairs dit « qu’il sacrifie la science au sensationnalisme, et que son travail est truffé d’erreurs », n’a pas expliqué comment l’isolationnisme provoque des guerres. Les États-Unis ne sont pas entrés dans de nouvelles guerres pendant la présidence de M. Trump.

Devine a posté ce tweet de Harari discutant d’une victoire de Trump en 2024 :

L’interview complète de Harari peut être visionnée sur The Vigilant Fox.

Les élites se sont désignées pour construire votre avenir — et celui de tous les autres

Harari a laissé entendre que la crainte des Américains d’une transition vers un gouvernement mondial, qui les a poussés à soutenir Trump, est un non-sens stupide. Dans la vidéo ci-dessous, cependant, Klaus Schwab dit essentiellement cela, en disant aux participants à la conférence 2022 du FÉM à Davos que c’est leur puissante communauté qui est en charge de construire l’avenir du monde :

Le WEF frustré par les populistes

Nahal Toosi, correspondant principal de Politico pour les affaires étrangères, a résumé la frustration des dirigeants du FÉM face à leur incapacité à progresser plus rapidement vers un collectivisme mondial :

Dans la lutte transnationale contre la résurgence du populisme, les dirigeants d’entreprise présents à Davos ne semblent pas avoir de solutions sérieuses…

Loin d’y voir le moment de faire reculer l’insularisme, les dirigeants se préparent à un retour de bâton sans fin…

Comme beaucoup d’autres observations politiques présentées ici, elle aurait pu être partagée à n’importe quel moment de la dernière décennie. Si des leçons ont été tirées des convulsions populistes les plus aiguës du monde — la première administration Trump, l’expérience Bolsonaro au Brésil, la mise en œuvre du Brexit et d’autres — elles n’ont pas été mises en évidence.

Une certaine dissidence est permise — l’agriculture et la pêche ne sont pas des « écocides ».

Lors de la conférence 2024 du FÉM qui s’est tenue à Davos la semaine dernière, le président de la Heritage Foundation et de Heritage Action for America, le Dr Kevin Roberts, a été invité à participer à un panel discutant de ce que l’on peut attendre d’une administration républicaine.

M. Roberts avait écrit un article d’opinion avant la conférence, dans lequel il déclarait que le FÉM devait accepter que les nations, les familles et les individus aient le droit de se gouverner eux-mêmes. Evita Duffy-Alfonso, rédactrice pour The Federalist, a rapporté l’article de M. Roberts :

M. Roberts a écrit qu’il avait accepté l’invitation pour délivrer un message aux élites mondiales.

« Davos doit accepter les vertus morales, les avantages pratiques et les droits naturels des nations, des familles et des individus à se gouverner eux-mêmes », écrit-il, sinon « nous, le peuple », « prendrons les choses en main ».

« L’agenda que chaque membre de l’administration doit avoir est de compiler une liste de tout ce qui a été proposé au Forum Économique Mondial, et de s’opposer à tout cela en bloc », a-t-il ajouté.

Les affirmations de M. Roberts sont fondées sur la crainte réelle qu’éprouvent les gens face aux propositions politiques despotiques du FÉM. Jusqu’à présent, lors de la conférence de 2024, les élites mondiales ont discuté de l’instauration d’un « nouvel ordre mondial », décrié la « désinformation et la mésinformation » et qualifié l’agriculture et la pêche d’« écocide ».

« Je pense que le président Trump, s’il remporte un second mandat, s’inspirera des sages paroles du [président argentin] Javier Milei, qui a déclaré qu’il n’était pas au pouvoir pour guider les moutons, mais pour réveiller les lions », a conclu le président de Heritage. « C’est ce que l’Américain moyen et la personne libre moyenne de la planète Terre attendent de leurs dirigeants. »

Pour en savoir plus sur le discours de M. Roberts à Davos, regardez Patrick Bet-David et Glenn Beck de Valuetainment qui analysent la défense des valeurs familiales et du patriotisme par M. Roberts.




PROTOCOLE 666 — L’agenda d’une élite dégénérée & satanique

[Source : le centurion romain]

Disciple de l’essayiste québécois René Bergeron et de l’ancien commandant de la marine canadienne William Guy Carr, Monast fut également proche des défenseurs du crédit social (Parti Crédit social du Canada).

Au début des années 1990, il se consacre à la rédaction d’ouvrages sur le thème du Nouvel Ordre Mondial et de conspirations ourdies par des sociétés secrètes, en particulier par les Illuminati. Il est particulièrement inspiré par les travaux de William Guy Carr.

Il fonde l’Agence Internationale de Presse libre (AIPL) où il publie la plupart de ses enquêtes.

En 1995, il fait paraître un document intitulé les « Protocoles de Toronto », un livre fait selon le modèle des Protocoles des sages de Sion où il dévoile l’activité secrète d’un groupe maçonnique, les « 666 », rassemblant tous les vingt ans les puissants de ce monde en vue de l’établissement du Nouvel Ordre Mondial et du contrôle mental des individus.

[Voir aussi, en version écrite :
Protocoles de Toronto et Aurore Rouge — L’agenda élitiste]




Le FEM plaide pour le remplacement des électeurs par l’IA

[Source : aubedigitale.com]

Le fondateur et président du Forum économique mondial (FEM), Klaus Schwab, a demandé que les membres du grand public soient exclus des processus électoraux, arguant que les électeurs pourraient être remplacés par l’intelligence artificielle (IA).

Schwab a lancé ces appels effrayants lors d’un entretien au FEM avec le cofondateur de Google, Sergey Brin.

Au cours de cette discussion, Schwab et Brin ont évoqué les « technologies numériques », telles que l’intelligence artificielle, et la manière dont elles pourraient être utilisées pour faire avancer le programme du FEM.

« La technologie actuelle, et la technologie numérique, ont principalement un pouvoir analytique », a déclaré Schwab, tandis que Brin acquiesçait docilement.

« Maintenant, nous passons au pouvoir prédictif et nous avons vu les premiers exemples. Votre entreprise est très impliquée dans ce domaine », a déclaré Schwab à propos de Google.

Schwab a ensuite exposé sa vision mondialiste de la « prochaine étape » de la technologie numérique.

« Mais la prochaine étape pourrait être de passer en mode prescriptif, ce qui signifie qu’il n’est même plus nécessaire d’organiser des élections parce que l’on peut déjà prédire.

Et après, vous pourrez dire : “Pourquoi avons-nous besoin d’élections ?”

“Parce que nous savons quel sera le résultat.” »

REGARDEZ :

Comme Slay News l’a précédemment rapporté, l’un des maîtres d’œuvre de l’agenda du FEM a commencé à tirer la sonnette d’alarme sur la possibilité « très probable » que le président Donald Trump soit réélu cette année.

Yuval Noah Harari est conseiller principal du FEM et de Schwab et figure sur la liste des « contributeurs à l’agenda » de l’organisation mondialiste non élue.

Lors d’une nouvelle interview, on a demandé à Yuval Noah Harari s’il était « préoccupé par le fait que Trump puisse être réélu ».

« Je pense que c’est très probable », a répondu Harari.

« Et si cela se produit, il est probable que ce soit le genre de — comme — le coup de grâce à ce qui reste de l’ordre mondial.

Et il le dit ouvertement.

Maintenant, il devrait être clair que beaucoup de ces politiciens, ils présentent une fausse vision binaire du monde.

Comme s’il fallait choisir entre le patriotisme et le mondialisme, entre la loyauté envers sa nation et la loyauté envers une sorte de — je ne sais pas — gouvernement mondial ou quoi que ce soit d’autre. »

REGARDEZ :


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Traduction de Slay News par Aube Digitale




« Connaître son ennemi » — la règle d’or de l’art de la guerre à l’ère technocratique

FORUM CHISINAU 2023 — « L’Agenda 21 de l’ONU et la grande remise à zéro. La chute du libéralisme vers la technocratie et le transhumanisme »

« Connaître son ennemi — la règle d’or de l’art de la guerre à l’ère de la technocratie
Remarques finales de Youry Roshka

Par Iurie Rosca

Chers amis,

Ces dernières années, nous nous sommes tous engagés dans la lutte contre le sinistre canular de Covid-19 et contre toutes les mesures tyranniques imposées par le centre de commandement unique mondial par l’intermédiaire de gouvernements fantoches. Nous avons risqué notre carrière et notre liberté, et certains d’entre nous ont perdu la vie dans cette confrontation avec le régime technocratique mondialiste. Nous avons pu enquêter de manière approfondie sur l’agenda caché du pouvoir de l’ombre qui préfère s’adresser à nous par l’intermédiaire de ses hommes de paille comme António Guterres, Tedros Adhanom Ghebreyesus, Klaus Schwab, Bill Gates ou même par l’intermédiaire de ceux qui sont officiellement nos monarques nationaux, présidents, Premiers ministres, commissaires de l’UE et autres.

Mais plus souvent que sur des individus, nos critiques argumentées et justifiées en sont venues à identifier la motivation principale de ces entités privées qui tirent les ficelles comme étant la cupidité et l’obsession du pouvoir absolu. Oui, il est vrai que ces péchés fondamentaux caractérisent les serviteurs des puissances de l’ombre comme aucun autre signe révélateur ne le fait. Mais il faut aller plus loin pour pouvoir identifier la véritable nature des maîtres de ce jeu sinistre.

Comment définir la nature des forces motrices qui se cachent derrière le rideau ?

Récemment, nous avons qualifié les mondialistes de psychopathes, de fous, de maniaques et même d’êtres dépourvus de raison. En réalité, nous avons affaire à des êtres parfaitement rationnels. Ils imposent méthodiquement leur stratégie, axée sur la dépopulation, la déshumanisation, la perversion morale et l’emprisonnement des survivants de cet holocauste mondial dans la prison numérique, guidés en cela par une sorte de force supérieure qui dépasse nos capacités d’interprétation schématique.

En d’autres termes, pour parvenir à une définition correcte de nos oppresseurs, nous devons nous armer de la règle d’or de l’art de la guerre. Et nous sommes en guerre ; une guerre inopinée, rusée, perverse, mais totale et dévastatrice. Je veux parler du vieux principe énoncé par l’ancien stratège chinois Sun Tzu, « Connais ton ennemi ».

À cet égard, je pense que nous commettons une très grave erreur lorsque nous cherchons à décrire définitivement le profil collectif des forces qui opèrent une agression totale contre l’humanité. Normalement, nous nous battons contre des personnalités politiques et des dignitaires d’État, contre des bureaucrates internationaux, des banquiers et des propriétaires de Big Pharma — et nous devons le faire, bien sûr. Mais en même temps, à mon avis, nous devons comprendre que ces personnalités ne sont que les exécutants d’ordres émanant d’une entité cachée derrière elles.

Et là, je voudrais m’excuser auprès de mes amis qui ont des opinions différentes à cet égard. Je pense que nous pouvons convenir en toute maturité que sur certains points, nous ne sommes pas d’accord. À mon avis, le plus grand problème de notre camp aujourd’hui est une erreur de perspective. C’est-à-dire que, sans revenir à la source première du mal, aux origines du scientisme et de la technocratie, nous risquons de nous limiter à une interprétation partielle ou parcellaire de la réalité. Il faut revoir toute l’aventure de la Modernité, à commencer par l’absurdité du Big Bang et tout le récit de l’évolutionnisme.

Depuis l’imposition de la tyrannie d’État comme politique courante dans les conditions de la « nouvelle normalité », nos ennemis ont enlevé le masque libéral. Il est maintenant temps pour nous de faire ce qu’ils ont déjà fait et de nous débarrasser de l’illusion libérale. De tous les peuples, nous, intellectuels, sommes les plus touchés et les plus infectés par ces maladies mortelles induites, conçues pour tromper et dominer l’humanité. Pour certains d’entre nous, abandonner ce système de référence est un effort très difficile ; c’est comme si l’on renonçait à sa propre identité intime.

La chaîne conceptuelle fatale matérialisme-évolutionnisme-anthropocentrisme-scientisme-positivisme-nihilisme, et les conséquences logiques de cette chaîne, comme la technocratie et le transhumanisme, doivent être comprises dans leur totalité. Sinon, nous resterons les otages d’une vision réductrice incapable de nous guider vers la vérité. Plus encore, en restant prisonniers du paradigme libéral induit dans l’esprit collectif par nos ennemis, non seulement nous n’avons aucune chance de définir correctement et profondément les réalités qui nous entourent, mais nous devenons même les idiots utiles du système auquel nous prétendons nous opposer.

Notre esprit partiel, notre pensée tronquée, prend les formes splendides de doctrines philosophiques, de courants sociologiques, d’écoles économiques ou d’idéologies politiques. Mais quelle que soit la manière dont elles se manifestent, les fausses dichotomies donnent naissance à de fausses oppositions et maintiennent la pensée de la dissidence antisystème sous le contrôle de l’ennemi. C’est pourquoi, pour sortir de ce cercle vicieux, nous avons besoin d’un énorme changement de paradigme.

À cet égard, le cerveau maléfique du FÉM(([1] Forum Économique Mondial)), Yuval Noah Harari, peut être très instructif pour nous. Le titre même de son livre, qui est une sorte de bible des mondialistes, Homo Deus, ainsi que ses interminables péroraisons sur la fusion de l’homme et de la machine et la perpétuation de la vie terrestre de l’homme sont extrêmement instructifs.

Vous souvenez-vous de cette histoire ?

Mais le serpent dit à la femme :

« Tu ne mourras pas, car Dieu sait que, lorsque tu en mangeras, tes yeux s’ouvriront et que tu seras comme Dieu, connaissant le bien et le mal ».

(Genèse, chapitre 3, versets 4 et 5).

Cela vous rappelle quelque chose, n’est-ce pas ? « Vous ne mourrez pas… vous serez comme Dieu ». La distance entre le message du tentateur biblique et le discours de Harari est précisément nulle. C’est le même message, avec le même but : tromper l’homme et le faire plier pour qu’il suive un but suicidaire.

Yuval Noah Harari

Une autre citation du même faux prophète, Harari, complète le profil identitaire des forces dont il se fait le porte-parole :

« Je veux dire, toute cette histoire de Jésus ressuscitant des morts et étant le Fils de Dieu est — c’est une fausse nouvelle [«fake news», en anglais] »1.

Ainsi, les mondialistes rejettent et nient la résurrection du Christ et le fait qu’il soit le Fils de Dieu. Et nous, les antimondialistes, qu’avons-nous à répondre ? Ou bien le poison du nihilisme, de l’anthropocentrisme opaque et autosuffisant a irrémédiablement paralysé jusqu’à notre perception de la réalité transcendante ? Si c’est le cas, nous ne pouvons pas nous opposer efficacement aux forces qui nous ont trompés et qui nous retiennent dans leur prison mentale.

Ainsi, si nous refusons l’agenda mondialiste, avant de lancer aux citoyens l’appel « Réveillez-vous ! », nous devons nous demander si nous, les dissidents, avons été capables de surmonter notre propre état de léthargie. Une fois de plus, rester le prisonnier aveugle de l’ennemi, c’est servir sa cause.

Ces dernières années, des personnalités très diverses de notre camp ont désigné nos ennemis mondialistes comme des forces sataniques. Qu’il s’agisse de l’arnaque à la pandémie, des injections obligatoires, de la guerre climatique, du transgendérisme ou de la pédocriminalité, la terminologie religieuse est de plus en plus présente dans nos médias alternatifs. Mais typiquement, nous utilisons cette notion comme une métaphore, comme une figure de style. Pourtant, ma conviction est que nous devons utiliser ces notions au pied de la lettre, car il s’agit de forces spirituelles maléfiques, d’entités infernales, d’êtres non humains.

Je plaide pour l’abandon des divagations modernes et le retour à la tradition, seule chance de survie pour l’humanité. Ce n’est pas une question de préférence, mais une nécessité vitale. La redécouverte de la vérité mystique, de la métaphysique, de la dimension transcendantale nous conduira directement à la définition exacte de notre ennemi. Et de là à la religion comme expérience personnelle, il n’y a qu’un pas.

Nos ennemis mondialistes ont fait leur choix. Ils ont pactisé avec le diable, tandis que nous restons seuls face à un ennemi infiniment plus fort. Ainsi, nous nous condamnons à la position d’éternels et irrémédiables perdants.

Nos ennemis ont donc réussi leur coup en s’alliant avec Satan. Sommes-nous capables de reconnaître cette réalité choquante ? Et si oui, sommes-nous capables de rechercher l’alliance et la protection de notre Dieu tout-puissant et invincible ? Ou préférerons-nous cultiver nos préjugés et notre inertie de pensée et habiter la niche psychologique qui crée une illusion de cohérence conceptuelle ?

Chers amis et camarades de notre lutte commune, il s’agit d’une guerre de religion, d’une agression spirituelle totale contre l’ensemble de l’humanité. Et si c’est le cas, notre réaction doit être adéquate. Nous devons comprendre que nous n’avons pas la moindre chance de survivre en utilisant uniquement les canaux politiques, académiques et médiatiques. Nous sommes dans un moment très critique de l’histoire et nous n’avons pas de temps à perdre en faisant des gestes aveugles contre le mal absolu. Notre stratégie de défense doit être avant tout spirituelle. Nous ne pouvons pas avoir une Résistance efficace sans cette façon de penser et d’agir.

Notre ennemi a empoisonné toute l’humanité avec le sophisme de la primauté de l’économie, avec le scientisme et la technolâtrie. Et cette vieille et dévastatrice stratégie démoniaque exige une réévaluation immédiate et profonde de notre système de référence.

Satan, en tant qu’incarnation politique concrète, est entré sur la scène mondiale dans toute sa stature, accélérant l’arrivée de la phase terminale de l’Humanité. Dans cette situation d’une gravité sans précédent, nous devons nous interroger : sommes-nous capables de déterminer un changement radical de cette trajectoire mortelle ? Nous ne sommes pas en mesure de nous soustraire à cette grave auto-interrogation, qu’elle corresponde ou non à notre paradigme conceptuel.

Je suis convaincu que notre chance de laisser derrière nous notre statut d’objet de manipulation, de domination et de meurtre de masse réside dans la voie suivante. Nous devons nous débarrasser de l’état humiliant d’objets de manipulation extérieure et devenir les sujets de notre propre destin. Pour surmonter la condition d’infériorité stratégique insurmontable, nous n’avons qu’un seul moyen. Nous devons nous allier à celui qui est infiniment supérieur à sa propre création déchue.

Nous ne savons pas et ne pouvons pas savoir si nous vivons la fin du monde ou même la fin de ce monde. Mais que ce soit le cas ou non, nous devons de toute urgence trouver la source de notre pouvoir et même de notre invincibilité. Et cette source ne vient que d’en haut. Nous devons être prêts à affronter aussi bien la mort du capitalisme par démolition contrôlée que la fin de l’histoire. Mais dans les deux cas, nous devons nous équiper d’outils ou d’armes spirituelles en adoptant une approche eschatologique.

L’année 2020 a marqué le début d’une décennie qui pourrait être fatale, voire mortelle, pour toute l’humanité. Ce n’est pas une coïncidence si elle a commencé sous une fausse pandémie et si elle se déroule sous la terreur de l’Agenda 2030 des Nations Unies.

La pression du temps et l’urgence d’identifier des solutions pour sauver des vies nous obligent à agir rapidement. Sinon, demain risque de ne pas arriver du tout. Notre réalité disruptive exige des changements non moins disruptifs dans notre vision. Ce séisme d’événements, dont l’impact sur l’humanité est énorme, exige une réponse proportionnée, qui s’écarte de notre perception antérieure.

Et c’est exactement ce que je veux vous dire en tant qu’optimiste chrétien.

Je vous remercie.

roscaiurieppcd@gmail.com

https://t.me/iurierosca


1 21 May 2022, YouTube, « Covid est essentiel, car c’est la raison pour laquelle les gens acceptent une surveillance biométrique totale ».




Le FÉM veut contrôler tous les aspects de la vie publique

[Source : aubedigitale.com]

Par Frank Bergman

Le Forum économique mondial (FEM) et son fondateur Klaus Schwab font pression pour mettre en place leur programme mondialiste qui vise à contrôler tous les aspects de la vie publique.

En 1971, Klaus Schwab a reçu un capital de départ de 6 000 dollars et a transformé le FEM, qui n’était à l’origine qu’un modeste rassemblement d’économistes, en un club des plus exclusifs pour les élites mondiales.

Le FEM, qui était à l’origine une organisation « à but non lucratif », engrange aujourd’hui la somme astronomique de 390 millions de dollars par an.

Un nouveau livre du journaliste d’investigation Seamus Bruner a mis en lumière l’agenda du FEM et la manière dont Schwab s’est positionné en tant que marionnettiste mondial.

Bruner a dirigé les équipes dont les conclusions ont déclenché de multiples enquêtes du FBI et du Congrès sur les Clinton et les Biden.

Aujourd’hui, il dénonce les milliardaires qui contrôlent les leviers du pouvoir qui dominent tous les aspects de votre vie.

Le livre, intitulé « Controligarchs : Exposing the Billionaire Class, Their Secret Deals, and the Globalist Plot to Dominate Your Life », suit l’argent au-delà des politiciens dans le marécage de Washington D.C. et va directement au sommet : Davos.

C’est dans cette petite ville alpine de Suisse que les milliardaires de la jet-set et les bureaucrates de l’ombre préparent la prochaine décennie de nos vies.

La capitalisation boursière des principaux membres du FEM — des mastodontes comme Apple, Microsoft, Amazon, Meta, Google, Comcast et Pfizer — dépasse les 10 000 milliards de dollars.

Ce chiffre est doublé si l’on inclut le gestionnaire d’actifs BlackRock, qui pèse 10 000 milliards de dollars.

Le fondateur et PDG de BlackRock, Larry Fink, est membre du conseil d’administration du FEM.

Avec plus de 20 000 milliards de dollars, soit plus que le PIB de tous les pays du monde à l’exception des États-Unis, qui se baladent dans les coffres de ses membres, il est facile de comprendre pourquoi le FEM peut exercer une influence extraordinaire.

Mais la domination constante du FEM sur les gouvernements du monde a permis d’obtenir bien plus que ce que l’argent aurait pu permettre.

Le pouvoir économique de l’organisation lui permet d’exercer un contrôle politique et social.

Les nombreuses façons dont le FEM complote pour contrôler l’avenir de la société font froid dans le dos.

Les principaux points à l’ordre du jour comprennent la prise de contrôle par les mondialistes non seulement de la finance, mais aussi de l’énergie, de l’alimentation, de la santé, de l’information personnelle et de la technologie.

Les contrôligarques tirent le rideau et révèlent en détail les systèmes et tactiques dystopiques que le FEM est en train de mettre en place.

Les éléments clés de l’ordre du jour du FEM comprennent :

La fameuse déclaration de Schwab sur la « Grande Réinitialisation » au milieu du COVID-19 a démontré que le FEM avait l’intention d’utiliser la pandémie pour influencer le présent et commander l’avenir.

En contrôlant les industries et les infrastructures essentielles, le FEM et ses alliés mondialistes non élus, tels que l’Organisation des Nations unies (ONU), la Banque mondiale et l’Organisation mondiale de la santé (OMS), exerceront un contrôle sans précédent sur tous les aspects de notre vie.

Il ne s’agit toutefois pas de projets pour un avenir lointain, car la campagne du FEM est déjà en cours.

La Banque des règlements internationaux, qui est le banquier central des banques centrales, travaille d’arrache-pied au déploiement des monnaies numériques des banques centrales (CBDC).

Selon Agustin Carstens, président de la BRI, les CBDC offrent un « contrôle total » sur la masse monétaire et le public, comme le rapporte Slay News.

Avec une CBDC, le système financier mondialiste peut annuler financièrement (ou « débanquer ») un individu, une entreprise, une ville entière, voire un pays tout entier.

Le FEM proclame que l’exploration des CBDC a connu une « croissance exponentielle ».

Le mois dernier, l’Atlantic Council a confirmé que la « dynamique en faveur » des CBDC « restait forte » jusqu’en 2023.

Étant donné qu’aucune crise ne justifie l’urgence des CBDC, celles-ci sont vantées pour leur commodité.

Le FEM et Larry Fink, de BlackRock, ont tous deux vanté le fait que les migrants peuvent réduire la durée de leurs transactions transfrontalières lorsqu’ils envoient de l’argent dans leur pays d’origine.

Lorsque Schwab a annoncé la « grande remise à zéro », il a dit au monde qu’une fois que tout le monde serait vacciné, les blocages prendraient fin et le monde se reconstruirait de manière plus « verte ».

Le lien entre la pandémie et le changement climatique n’était pas évident à l’époque.

Mais le lien est aujourd’hui évident.

L’idée d’un « confinement climatique » n’est pas farfelue.

En Californie, le démocrate Gavin Newsom, qui est étroitement aligné sur le FEM, a sermonné ses électeurs en leur disant que leur comportement devait changer et que leur confort et leur liberté devaient être sacrifiés pour « le plus grand bien ».

Les méthodes de Newsom consistent à limiter l’accès aux thermostats domestiques, à réduire les déplacements sur de longues distances et, bientôt, à éliminer les véhicules et les cuisinières à gaz.

La prétendue menace du « changement climatique » a également permis aux gouvernements du monde entier de bouleverser des méthodes agricoles établies de longue date en interdisant les engrais traditionnels et en aplatissant les sources de protéines comme le bétail.

Les restrictions soutenues par le FEM réduisent les agriculteurs à néant.

Pour « résoudre » la pénurie alimentaire mondiale qui s’annonce, les membres du FEM et leurs alliés, tels que Bayer-Monsanto, Beyond Meats et Impossible Foods, ainsi que des entreprises innovantes de protéines à base d’insectes, sont entrés dans la danse.

Les contrôligarques qui investissent massivement dans ce secteur sont Bill Gates, Jeff Bezos, Mark Zuckerberg et Richard Branson de Virgin Galactic.

Le mois dernier, les partenaires du FEM, dont l’ONU et la Fondation Gates, ont organisé un événement intitulé « 50 en 1 » au cours duquel les alliés se sont engagés à déployer des systèmes d’identification numérique dans 50 pays d’ici cinq ans.

Pourquoi ? Les cartes d’identité numériques liées aux dossiers médicaux numériques stockés sur votre téléphone portable sont un moyen incroyablement efficace de suivre votre statut vaccinal.

De nombreux partenaires du FEM, dont Bill Gates, envisagent un système d’identification numérique obligatoire depuis plus de dix ans.

Mais les passeports vaccinaux COVID-19 ont montré comment les cartes d’identité numériques peuvent être utilisées pour imposer sans pitié le respect des règles par les citoyens.

En fait, l’identification numérique de l’Union européenne, liée au FEM, est une extension du système mis au point pour le passeport vaccinal européen.

Lors d’un événement parrainé par l’ONU en 2010, Gates a déclaré que « les vaccins allaient être la clé », car « on pourrait enregistrer chaque naissance sur le téléphone portable, obtenir les empreintes digitales, obtenir une localisation, puis utiliser ces systèmes pour se déplacer et s’assurer que la vaccination a bien lieu », ce qui permettrait de gérer les soins de santé « de manière plus efficace ».

Le FEM dissimule souvent les plans dystopiques que ses partenaires sont en train d’élaborer.

Cependant, Controligarchs a passé au crible des centaines d’heures de vidéos oubliées et des milliers de pages — dont beaucoup ont été supprimées d’Internet — pour révéler que des visionnaires du FEM comme Yuval Noah Harari vantent hardiment des innovations telles que les micropuces cérébrales, les médicaments de complaisance de type pilule du bonheur et l’édition de gènes de type eugénique.

Qu’on ne s’y trompe pas, les cartes d’identité numériques plus les CBDC équivalent à un score de crédit social de facto.

Harari, quant à lui, pense que le corps humain tout entier peut être et sera « piraté ».

Harari a fait remarquer que le COVID-19 était « critique » parce qu’il a convaincu les gens d’ » accepter » et de « légitimer la surveillance biométrique totale ».

Mais il ne suffit pas de surveiller tout le monde.

À l’avenir, « nous devrons surveiller ce qui se passe sous leur peau ».

Les micropuces sous-cutanées ne sont qu’un début, car le corps humain tout entier est la toile de fond d’étranges expérimentations mondialistes et d’un pouvoir centralisé.

Tout au long de l’histoire, « la mort a été le grand égalisateur », poursuit Harari.

Pourtant, la soi-disant quatrième révolution industrielle proposée par Schwab donnera naissance à un nouveau système de castes dans lequel les pauvres continueront à mourir.

Les élites riches du monde, quant à elles, « en plus de toutes les autres choses qu’elles obtiennent, bénéficient également d’une exemption de la mort », se réjouit Harari.

Les élites seront alors en mesure d’acheter l’immortalité grâce à des améliorations biotechnologiques, afin de transcender l’humanisme lui-même.

Ce ne sont là que quelques-uns des projets choquants et liberticides que le FEM a commencé à mettre en œuvre.

Parmi les autres secteurs soumis à la prise de contrôle du FEM figurent le logement dans les « villes du quart d’heure », l’éducation grâce à l’IA qui fait progresser « l’apprentissage socio-émotionnel », la circulation de l’information via la répression de ce qu’on appelle la « désinformation », et bien d’autres encore.

Traduction de Slay News par Aube Digitale




La Russie et le Great Reset selon Lucien Cerise

[Source : E&R]

Par Lucien Cerise

En 2017, le politicien et intellectuel moldave Yurie Roșca lançait l’initiative du Forum de Chișinău, surnommé le « forum anti-Davos », avec la contribution d’Alexandre Douguine et du président de la République de Moldavie, Igor Dodon. J’avais l’honneur d’être convié par Yurie Roșca à participer sur place à l’événement international organisé en décembre à Chișinău, ainsi qu’au troisième forum tenu dans la capitale moldave en septembre 2019. Quelques années plus tard, le 9 septembre 2023, à l’occasion de la quatrième édition du forum, intitulée « L’Agenda 21 de l’ONU et le Great Reset — La chute du libéralisme dans la technocratie et le transhumanisme », Yurie Roșca me faisait l’amitié de m’inviter à prendre la parole à nouveau. Je suis intervenu cette fois à distance avec un article et une vidéo pour en résumer le contenu.

La Grande Réinitialisation, ou Great Reset en anglais, est un programme d’inspiration cybernétique visant à informatiser totalement les sociétés humaines au point de « fusionner le biologique et le numérique », selon les mots de Klaus Schwab, président du World Economic Forum (WEF, forum de Davos). L’informatique doit devenir omniprésente, un passage obligé de chaque instant, un goulot d’étranglement universel, pour mener une existence normale. Plus largement, il s’agit de dépasser la condition humaine pour nous acheminer vers le transhumanisme au moyen d’un encadrement complet de la vie quotidienne par les technologies NBIC — nanotechnologies, biotechnologies, informatique et sciences cognitives. Les organisations du capitalisme occidental (WEF, FMI, GAFAM) soutiennent ce programme avec enthousiasme. Mais comme l’explique Peter Töpfer :

« Il semblerait que le “Great Reset” des centres de pouvoir occidentaux prenne également pied dans les pays qui prétendent représenter des pôles géopolitiques alternatifs. L’application des mesures dictées par l’OMS contre la pseudo-pandémie, la numérisation complète de la société, le remplacement de l’argent liquide par des CBDC [monnaies numériques], etc. font partie de l’agenda officiel de tous les pays BRICS sans exception, ainsi que des pays musulmans qui revendiquent également leur autonomie par rapport à l’Occident. »(([1] Peter Töpfer, « Une contribution à la méthodologie multipolariste », Multipolaristen, 07/05/2023. https://multipolaristen.de/multipol…))

De son côté, Yurie Roșca revenait ainsi sur son intervention à la Conférence mondiale sur la multipolarité organisée le 29 avril 2023 par Alexandre Douguine :

« Je voudrais remercier notre ami d’Allemagne, Peter Töpfer, d’avoir noté mon intervention lors de la récente conférence internationale sur la multipolarité. Et si ma modeste contribution a été remarquée, c’est parce que j’ai essayé de souligner qu’en ce moment, malgré des conflits majeurs entre différents pays, ils suivent tous docilement le même agenda mondialiste. J’ai mentionné qu’il s’agit de ce qu’on appelle le Great Reset, Agenda 21 ou Agenda 2030 pour le développement durable, adopté au sein de l’ONU. Et si tous les pays, sans exception, suivent le même ordre du jour, le résultat qui sera atteint sera commun à toute l’humanité. (…) Les cercles occultes qui se cachent derrière des organisations telles que le WEF (Forum économique mondial), la Commission Trilatérale, le CFR (Council on Foreign Relations), le Groupe Bilderberg, le Club de Rome, etc. et qui opèrent par le biais d’organismes internationaux officiels tels que l’ONU, l’UE, l’OMS, l’OMC, le FMI, la Banque mondiale, la Banque des règlements internationaux, etc. ont des instruments de domination, devant lesquels aucun État ne peut résister. »(([2] Yurie Roșca, « La mort du paradigme libéral et la montée de la technocratie », Geopolitika.ru, 12/05/2023. https://www.geopolitika.ru/fr/artic…))

Est-il vrai qu’aucun État ne peut résister au mondialisme et que tous les pays suivent son agenda ? C’est ce que pensent également d’autres commentateurs de la situation, tels que Pierre Hillard, Nicolas Bonnal ou Edward Slavsquat (Riley Waggaman), qui passent beaucoup de temps à nous expliquer que la Russie fait partie, elle aussi, du Great Reset et du « Nouvel Ordre mondial ». De fait, nous sommes tous dans le même monde, et contraints de nous battre sur le même champ de bataille et avec les mêmes armes que l’ennemi, y compris les auteurs cités, qui font un usage intensif de l’informatique, eux aussi, et ont déjà mis le doigt dans l’engrenage qui conduit au Great Reset et au « Nouvel Ordre mondial ». Nous sommes tous des Charlie Chaplin happés par les machines comme dans les Temps modernes. Il est un domaine d’études peu fréquenté : ce sont les règles universelles des rapports de forces, modélisées par la théorie des jeux, dont la course aux armements est un exemple bien connu. Deux ennemis mortels peuvent partager le même champ de bataille et les mêmes armes, donc se ressembler presque parfaitement, et rester des ennemis mortels. La guerre est aujourd’hui en grande partie informatique, il ne faut donc pas s’étonner que la Russie et les autres pays des BRICS investissent également ce domaine, condition sine qua non s’ils veulent soutenir le rapport de forces avec les Occidentaux dans ce domaine. On ne lutte pas contre l’OTAN avec des arcs et des flèches. Pourquoi ? Parce que l’OTAN n’attaque pas avec des arcs et des flèches. Cette alliance militaire et son complexe militaro-industriel imposent le choix des armes de leur guerre hybride au niveau mondial, d’autant plus facilement que c’est la technologie qui écrit l’histoire universelle, et que tout le monde est obligé de s’adapter à son rythme, celui de la découverte scientifique, ne serait-ce que pour rester compétitif et soutenir les rapports de forces à armes égales sur la scène internationale, et ne serait-ce que pour contester l’agenda de l’OTAN.

Une approche épistémologique, en termes de philosophie des sciences, dévoile que le transhumanisme et le Great Reset sont des retombées civiles des recherches menées par les divers complexes militaro-industriels nationaux de la planète, engagés dans une émulation concurrentielle sans limites. Dans le domaine scientifique, tout ce qui est faisable sera fait.

La condition humaine est animée par une démesure scientifique prométhéenne qui la mènera potentiellement à sa perte, mais à laquelle aucun acteur ne peut renoncer, sauf à renoncer aux moyens de se défendre, donc à sa souveraineté. Chaque acteur géopolitique souhaitant défendre sa souveraineté, son identité et son humanité est contraint de participer à la course aux armements et donc de prendre le risque de la déshumanisation par la technoscience. Dilemme cornélien. Les acteurs nationaux qui rechignent à s’engager sur la pente du transhumanisme seront bien obligés de se positionner, eux aussi, par rapport à ce débat — pour ou contre l’altération de la nature humaine par la technoscience — dans la mesure où ce débat est universel et incontournable, commandé par le moteur de l’histoire humaine, à savoir l’optimisation technologique inlassable des systèmes d’armements, et ses retombées et applications civiles. Le soldat augmenté conduit inévitablement à l’humain augmenté. Plus généralement, porter des vêtements ou des lunettes, se déplacer en voiture ou en avion, sont déjà des augmentations culturelles et technologiques des capacités du corps humain par les outils, les prothèses, les artefacts, les artifices. Notre génétique néoténique est inachevée à la naissance et a besoin d’être augmentée par de l’épigénétique culturelle pour être viable et fonctionnelle. On l’oublie facilement quand la technologie est appliquée depuis un certain temps, car la culture devient une seconde nature, mais l’être humain est augmenté par nature et ce processus est a priori infini et sans limites, comme celui de la découverte scientifique. Cette donnée anthropologique conduit à certains paradoxes. Par exemple, de nombreux individus critiquent et dénoncent le transhumanisme, l’identité numérique, la 5G, les Smart Cities, mais ils le font sur Internet ou sur des messageries de Smartphone comme Telegram, et deviennent ainsi des sujets connectés et augmentés, donc des acteurs du transhumanisme, de l’identité numérique, de la 5 G et des Smart Cities. Les dissonances cognitives qui naissent de cette situation sont rapidement « rationalisées », au prix de contorsions rhétoriques assez peu rationnelles ou du déni pur et simple, mais attention au retour du refoulé. En effet, personne n’échappe aux sirènes de la technoscience, qui permettent d’amplifier notre champ d’action et notre impact sur autrui, car personne ne veut renoncer à se faire entendre. C’est ainsi que la multipolarité, le respect de la diversité, conduit à une sorte d’unipolarité technocratique, et inversement, car tout le monde converge sur les moyens technoscientifiques d’assurer les divergences. Sur le rapport de la Russie au Great Reset, certains commentateurs ne parviennent pas à distinguer ce qui serait une simple obéissance à l’agenda occidental et, d’autre part, un positionnement de type « rivalité mimétique », application de la théorie des jeux, qui induit chez tous les acteurs d’un conflit deux mouvements contradictoires : des mouvements rivaux et divergents, mais aussi des mouvements mimétiques et convergents, comme deux sinusoïdes entrelacées. Deux ennemis mortels sont bien obligés de se croiser et d’entretenir des points de contact pour se battre, ce qui servira de prétexte à certains commentateurs pour dire qu’ils appartiennent finalement au même système. Ce qui n’est pas faux, mais qui s’applique en fait à tout le monde. La dialectique hégélienne est universelle et personne n’y échappe, car personne n’échappe aux contradictions, extérieures comme intérieures. Pour être efficace sur un champ de bataille, il faut partager avec l’ennemi le même champ de bataille, voire partager les mêmes armes, afin de lutter au moins à armes égales. Paradoxalement, ce sont ces convergences obligatoires sur le champ de bataille, la méthode et les moyens, qui permettent de soutenir le rapport de forces pour diverger sur l’agenda et la finalité.

[Note de Joseph : il semble que l’argumentation de Lucien Cerise ici soit pour le moment essentiellement d’ordre mécaniste ou matérialiste (à l’image de la théorie des jeux), mais néglige complètement la dimension de conscience. La « science sans conscience » peut probablement conduire à de telles extrémités que celles constatées ici et de nos jours. Cependant, la conscience peut mettre un frein salutaire à la dérive scientiste qui fait que la science devient une nouvelle religion (cette fois matérialiste et non à visée d’élévation spirituelle) et tend à envahir tous les aspects de la vie humaine. Elle peut fixer notamment des lignes rouges à ne pas franchir en matière d’invasion du corps physique individuel aussi bien que du corps social collectif. Qu’est-ce qui oblige par exemple la Russie à imposer la 5G à son peuple, alors que la fibre optique permet d’aboutir à un meilleur résultat en termes de capacités de transfert d’informations cybernétiques sans nuire potentiellement autant à la santé des individus ? Qu’est-ce qui oblige les Russes en particulier, et les êtres humains en général à utiliser un « smartphone » quand un téléphone filaire permet déjà des appels à distances et quand la plupart des autres fonctions de cet engin sont offertes depuis longtemps par l’ordinateur domestique ? Je vis personnellement très bien (et d’autant mieux) sans téléphone cellulaire, sans 4G, sans 5G et sans Wi-Fi, me contentant d’un ordinateur connecté par câbles. Et les amish vivent probablement encore plus sainement sans toute notre technologie. Et d’ailleurs, ils ne connaissent pas ou très peu de nombreuses maladies de civilisation, telles que cancer, diabète, autisme… dont une bonne partie découle de l’usage de la technologie et de la chimie. Doit-on automatiquement suivre la course aux armements contre l’Humanité sous prétexte que des nations font la course en tête ? Doit-on recourir aux mêmes armes qui finissent par asservir totalement l’Homme ? À un moment, il peut se poser le choix entre vivre esclave ou mourir libre, autant au niveau individuel qu’au niveau collectif ou national. Et de ce point de vue, la Russie et les autres pays des BRICS suivent visiblement plutôt la voie de l’asservissement, comme la plupart des pays occidentaux. Il est devenu une évidence psychologique (et scientifique) que la grande majorité des individus utilisant un téléphone cellulaire et les réseaux dits « sociaux » en deviennent drogués et finalement esclaves, abandonnant leurs capacités à la machine et perdant ainsi progressivement leurs aptitudes mémorielles, de réflexion, d’attention, d’analyse, d’intuition… (baisse reflétée par celle mesurable du QI). En matière d’artefacts techniques ou technologiques, il existe une différence fondamentale entre les supports externes et les invasifs. Si l’organisme humain est sacré, à l’image d’un temple, doit-il accepter de se laisser envahir par des vaccins ou des implants électroniques, microscopiques ou nanotechnologiques bien différents des prothèses qui pallient les pertes squelettiques et dentaires ? Quand les lunettes et les prothèses mécaniques sont de l’ordre de la carrosserie, les implants électroniques et vaccinaux agissent sur le moteur, les circuits et les organes internes. Il peut exister un juste milieu entre trop et pas assez, entre acceptable et intolérable. Les excès deviennent nuisibles, alors qu’un usage modéré peut rester bénéfique. Et seule la conscience est en mesure de déterminer ce qui convient réellement à l’individu comme à la société dans le respect de la liberté individuelle, de la souveraineté et du sacré. Enfin, deux ennemis mortels ne sont pas obligés de se combattre, surtout pas avec les mêmes armes. L’un des deux peut décider à un moment d’utiliser celle de l’amour et ainsi, au moins dans certains cas (lorsque l’on n’a pas affaire à des psychopathes) transformer les deux ennemis en amis. La Russie est-elle obligée de suivre les traces technologiques et les ornières de l’Occident ? Est-elle obligée de porter les mêmes œillères ? Le Nouvel Ordre Mondial ne tombera pas avant qu’une nation ou qu’un nombre suffisant d’individus ne montrent et ne réalisent par eux-mêmes une voie différente, radicalement différente. Et pour l’instant, la seule tendance qui écarte la Russie de l’Occident n’est pas celle de la technologie, mais d’ordre religieux.]

L’objet de cet article est d’analyser cette illusion d’optique intellectuelle qui place sur le même plan le concepteur de l’agenda et ceux qui sont obligés de suivre l’agenda au niveau technique, et qui sont donc obligés de l’appliquer également, au moins partiellement, pour être en capacité de le contester, et avec le risque permanent d’en être finalement exclu et d’être alors dominé par l’adversaire — ce que les militaires appellent le « décrochage capacitaire », pour qualifier ce moment où je suis dépassé par la technologie de l’ennemi. Ce mécanisme est à l’origine du phénomène de la course aux armements, qui est une course à l’innovation technologique et à l’augmentation des capacités du corps humain pour mieux soutenir les rapports de forces physiques, ce qui suppose de partager le même agenda de « recherche et développement » que l’adversaire, mais pour le surpasser — ce que la Russie est parvenue à réaliser dans le domaine des armes hypersoniques. L’histoire du monde avance de manière décentralisée par des interactions concurrentielles et conflictuelles, mais aussi coopératives et convergentes, y compris entre ennemis. En résumé : il faut nécessairement rester au contact de l’ennemi si l’on veut espérer le battre. Croire qu’il serait possible de gagner un conflit sans jamais aller sur le même terrain que l’ennemi apparaît comme une vue de l’esprit purement théorique, dont le principal effet consiste à déserter théoriquement, puis physiquement, le champ de bataille et à offrir la victoire à l’ennemi. Dans son conflit avec l’Occident, la Russie a bien compris qu’il ne fallait donc pas faire cette erreur consistant à s’exclure soi-même du champ de bataille technologique et économique. C’est la raison pour laquelle les mondialistes essayent d’expulser la Russie de la mondialisation contre sa volonté. Dès le 27 février 2022, seulement trois jours après le début de l’opération militaire russe en Ukraine, la finance occidentale utilisait la bombe atomique dans le champ économique et commençait à débrancher la Russie du système SWIFT (Society for Worldwide Interbank Financial Telecommunication), le système universel de transactions informatiques entre les banques du monde entier :

« Les pays occidentaux ont adopté une nouvelle volée de sanctions financières contre Moscou après l’invasion de l’Ukraine, en planifiant samedi d’exclure de nombreuses banques russes de la plateforme interbancaire Swift, rouage essentiel de la finance mondiale. Dans une déclaration commune, la Maison-Blanche a déclaré que les leaders de la Commission européenne, de la France, de l’Allemagne, de l’Italie, du Royaume-Uni, du Canada et des États-Unis étaient résolus “à continuer d’imposer des coûts à la Russie qui l’isoleront davantage du système financier international et de nos économies”. “Nous nous engageons à exclure une sélection de banques russes du système de messagerie Swift”, des mesures qui seront prises “dans les jours qui viennent”, a ajouté la Maison-Blanche. »(([3] « Qu’est-ce que le système Swift dont des banques russes viennent d’être exclues ? », Euronews, 27/02/2022. https://fr.euronews.com/2022/02/27/…))

En 2023, l’exclusion de la Russie du système SWIFT est achevée : les Occidentaux qui veulent voyager en Russie doivent s’y rendre avec de l’argent liquide en poche pour faire du change sur place, car plus aucune carte bancaire occidentale, de retrait ou de crédit, ne fonctionne en Russie. Dans son bulletin Stratpol n° 144, Xavier Moreau saluait le lancement par le Kremlin du rouble numérique, la CBDC russe (Central Bank Digital Currency, monnaie numérique de banque centrale) et s’attirait une volée de commentaires négatifs venant de gens légitimement inquiets de voir la Russie participer à la disparition de l’argent liquide. Peut-être Xavier Moreau avait-il commis une erreur : laisser entendre que la Russie avait le choix de passer, ou non, au rouble numérique. En fait, personne n’a le choix, c’est comme la course aux armements : si vous ne le faites pas, les autres le feront de toute façon, et vous vous désarmez vous-même. Un pays qui ne développe pas sa propre monnaie numérique sera soumis à la monnaie numérique des autres pays, point à la ligne. Ce qui peut avoir des conséquences catastrophiques. L’Occident livre une guerre d’extermination aux Russes, sur le principe hitlérien de la « guerre totale », et les Russes le comprennent bien ainsi. La création d’un système de transactions financières numériques alternatif à SWIFT et la création de la monnaie nationale numérique idoine est donc une question de survie économique, donc de survie tout court, pour la Russie. Le lancement du rouble numérique en août 2023 avant le dollar numérique vise à occuper la place de monnaie numérique de référence avant la concurrence — pour essayer d’occuper le centre de l’échiquier — et aura pour effet collatéral, à moyen terme, de dédollariser partiellement le monde dans le champ des transactions numériques. C’est la course aux armements aussi dans le domaine de la guerre économique, et si vous ne jouez pas le jeu tel qu’il est imposé par les nouvelles technologies, vous laissez l’ennemi gagner. Le site Coin Academy, spécialisé sur les monnaies numériques, rapportait en janvier 2023 :

« La Banque centrale de Russie veut faire de sa CBDC, le rouble numérique, un moyen de paiement entre pays pour contourner les sanctions. Pour ce faire, la Banque centrale de la Fédération de Russie a présenté deux modèles de règlements transfrontaliers sous forme de CBDC. La Fédération commencera à développer le modèle de règlement entre pays dès le premier trimestre 2023. »(([4] « CBDC : La Russie prépare son système de paiements transfrontaliers », Coin Academy, 11/01/2023. https://coinacademy.fr/actu/russie-…))

Autre conséquence de l’opération militaire russe en Ukraine : le World Economic Forum (WEF) prenait parti très logiquement pour l’Ukraine et excluait la Russie du Forum de Davos 2022, au titre de l’éventail des sanctions visant à l’isoler sur la scène internationale. La presse suisse nous apprenait début mai 2022 :

« Le porte-parole du WEF, Samuel Werthmüller assure que l’argent russe ne parvient plus au Forum. VTB, Gazprom et Sberbank ont disparu de la liste des partenaires stratégiques, et le directeur de la Sberbank n’est plus mentionné comme membre du Board of Trustees. Et le WEF va encore plus loin et fait disparaître les traces de coopérations antérieures : le Centre for Cybersecurity, créé en 2018, initiative commune de cybersécurité du WEF et de la Sberbank, ne mentionne plus ladite banque comme partenaire fondateur. Une volonté de dissimuler ces collaborations aujourd’hui devenues gênantes ? Samuel Werthmüller le réfute : “Nous respectons simplement les sanctions.” »(([5] « La Russie exclue du Forum de Davos, l’Ukraine pourrait prendre le devant de la scène », Le Matin, 01/05/2022. https://www.lematin.ch/story/la-rus…))

L’édition 2023 du Forum de Davos n’a pas réintégré la Russie, dont l’expulsion semble être définitive. À force de se faire chasser des organisations dites internationales, la Russie envisage de prendre les devants et de recréer son propre espace d’indépendance et de relations internationales alternatives en s’extrayant elle-même complètement du système sous contrôle occidental. Piotr Tolstoï, le vice-président du parlement russe, la Douma d’État, faisait le 18 mai 2022 un communiqué explosif qui permettait d’avoir accès aux coulisses de l’État profond russe et de ses projets de souveraineté à long terme :

« Les comités, les commissions, les députés et les sénateurs auront beaucoup de travail à faire dans un avenir proche, ce qui, je pense, pourrait prendre plus d’un mois. La liste reçue par la Douma d’État de la part du ministère des Affaires étrangères contient 1342 éléments : il s’agit de traités et d’accords internationaux qui ont été signés et ratifiés par la Russie au cours des dernières décennies. Nous devrons tous les analyser pour en déterminer la pertinence et, pour ainsi dire, l’utilité pour le pays. Nombre d’entre eux font désormais partie de notre législation nationale et, par conséquent, les commissions compétentes devront également évaluer nos lois russes et décider lesquelles des normes qui y sont introduites nous pouvons et devons abandonner. En outre, nous avons la tâche d’évaluer l’opportunité de la présence de la Russie dans les organes supranationaux et les organisations internationales. Nous nous sommes déjà retirés du Conseil de l’Europe et, en avril, le président de la Douma d’État, Viatcheslav Volodine, a chargé les commissions compétentes, en collaboration avec des experts, d’étudier l’opportunité de la présence de la Russie au sein de l’OMC, de l’OMS et du FMI, étant donné que ces organisations ont déjà enfreint toutes leurs propres règles à l’égard de notre pays. Oui, ces deux tâches ne sont pas faciles, il y a beaucoup de travail, nous devons peser le pour et le contre. Mais c’est la voie vers la pleine souveraineté de la Russie, qui ne devrait être guidée que par ses propres intérêts et ceux de ses citoyens. »(([6] Piotr Tolstoï, Telegram, 18/05/2022 : « Комитетам, комиссиям, депутатам и сенаторам в ближайшее время предстоит большая работа, которая, думаю, может занять не один месяц. Перечень, который поступил в Государственную Думу от Министерства иностранных дел, содержит 1342 пункта : это международные договоры и соглашения, которые были подписаны и ратифицированы Россией за последние десятилетия. Нам предстоит все их проанализировать на предмет актуальности и, так сказать, полезности для страны. Многие из них стали частью нашего национального законодательства, а следовательно, профильным комитетам предстоит также оценить наши российские законы и принять решение о том, от каких из внедренных в них норм мы можем и должны отказаться. Кроме того, перед нами стоит задача оценить целесообразность пребывания России в наднациональных органах и международных организациях. Мы уже вышли из Совета Европы, а в апреле Председатель Госдумы Вячеслав Викторович Володин дал поручение профильным комитетам совместно с экспертами изучить вопрос о целесообразности присутствия России в ВТО, ВОЗ и МВФ в связи с тем, что эти организации в отношении нашей страны все свои же правила уже нарушили. Да, обе задачи непростые, работы много, надо взвесить все « за » и « против ». Но это путь к полному суверенитету России, которая должна руководствоваться только собственными интересами и интересами своих граждан. » https://t.me/petr_tolstoy/1374))

L’État profond russe commence lentement, trop lentement — temps administratif et inertie institutionnelle obligent — à se rebeller contre toutes les menaces faites à sa souveraineté. Les menaces militaires classiques, comme celle incarnée par l’OTAN, sont identifiées par le cerveau humain depuis des siècles. Les menaces nouvelles représentées notamment par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) sont plus difficiles à percevoir et combattre. L’humain moyen a du mal à concevoir que la médecine puisse être utilisée contre les peuples à une telle échelle, et il n’est pas encore accoutumé à ce nouveau champ de bataille technocratique et bureaucratique qui se déploie seulement depuis l’expansion du secteur tertiaire au XXe siècle, mais qui a désormais tout envahi. L’Organisation des Nations Unies (ONU) fournit un cas d’école, et un vrai dilemme pour la Russie et pour la Chine : comment ces deux pays peuvent-ils réagir à la menace que l’Agenda 2030 de l’ONU fait peser sur leur souveraineté, c’est-à-dire comment peuvent-ils sortir de l’ONU, quand leur position dominante à l’ONU renforce leur souveraineté ? La lenteur de la réaction critique du pouvoir russe vient aussi de sa division, car, comme partout, une fraction de ce pouvoir est sincèrement séduite par le globalisme transhumaniste — ce que certains appellent la « cinquième colonne ». Mais il faut distinguer cette fraction d’une autre apparemment indistincte, celle des individus ayant compris que la souveraineté nationale est inséparable de la souveraineté technologique, car c’est la souveraineté technologique qui permet la souveraineté nationale, et rien d’autre, c’est-à-dire la capacité à assurer par la force le respect de l’intégrité de son propre territoire national.

La question de la souveraineté en général rejoint donc la question du pouvoir et de la fuite en avant irrésistible qu’il engendre. Pour ne pas être dépassé par la volonté de puissance des autres, pour ne pas être réduit à l’impuissance, je dois moi-même cultiver ma propre volonté de puissance. Avant de dépasser mon concurrent, je dois, dans un premier temps, me mettre à niveau et me retrouver au coude à coude avec lui. Il n’y a pas de centre universel du pouvoir, mais il y a des lois universelles de l’exercice du pouvoir. Il y a des contraintes universelles qui sont les mêmes pour tous les sujets qui veulent exercer du pouvoir, sur soi-même ou sur les autres. Tout sujet souverain devra se plier à ces règles, ce qui induit une ressemblance du comportement de tous les sujets souverains, y compris ennemis, ce qui peut être interprété de l’extérieur comme une entente, une connivence, voire un complot, bref un projet intentionnel. Mais il n’y a aucun projet intentionnel à tomber si l’on saute par la fenêtre. Des ennemis mortels tombent de la même façon s’ils sautent par la fenêtre. Cela ne veut pas dire qu’ils ne s’opposent pas réellement, cela veut dire que les lois de la physique sont universelles et s’appliquent de la même façon sur tout le monde. Or, il existe aussi des lois universelles de physique sociale qui commandent aux ennemis d’adopter le même comportement, ou presque, dès lors qu’ils sont en quête de pouvoir et de souveraineté. La physique sociale est structurée par des rapports de force potentiellement nuisibles à tous les acteurs de la situation. Du point de vue de la compétition technoscientifique, nous sommes tous dans le même bateau, qui finira peut-être comme le Titanic, ce qui ne veut pas dire que nous soyons tous d’accord et unifiés par un agenda commun. Certains acteurs politiques plus avisés que d’autres anticipent la catastrophe possible et tentent d’encadrer la technoscience pour qu’elle reste au service des intérêts humains et nationaux. Le gouvernement russe publiait le 6 décembre 2016 une mise à jour de sa « Doctrine de la sécurité de l’information de la Fédération de Russie » :

« 8. Les intérêts nationaux dans le domaine de l’information sont les suivants : a) garantir et protéger les droits et libertés constitutionnels de l’homme et du citoyen en ce qui concerne la réception et l’utilisation de l’information, l’inviolabilité de la vie privée dans l’utilisation des technologies de l’information, fournir un soutien informationnel aux institutions démocratiques, aux mécanismes d’interaction entre l’État et la société civile, ainsi que l’utilisation des technologies de l’information dans l’intérêt de la préservation des valeurs culturelles, historiques, spirituelles et morales du peuple multinational de la Fédération de Russie ; b) assurer le fonctionnement durable et ininterrompu de l’infrastructure de l’information, principalement de l’infrastructure critique de l’information de la Fédération de Russie (ci-après dénommée “infrastructure critique de l’information”) et du réseau unifié de télécommunications de la Fédération de Russie, en temps de paix, en cas de menace imminente d’agression et en temps de guerre ; (…) »(([7] Доктрина информационной безопасности Российской Федерации, Утверждена Указом Президента Российской Федерации от 5 декабря 2016 г. №646 : « 8. Национальными интересами в информационной сфере являются : а) обеспечение и защита конституционных прав и свобод человека и гражданина в части, касающейся получения и использования информации, неприкосновенности частной жизни при использовании информационных технологий, обеспечение информационной поддержки демократических институтов, механизмов взаимодействия государства и гражданского общества, а также применение информационных технологий в интересах сохранения культурных, исторических и духовно-нравственных ценностей многонационального народа Российской Федерации ; б) обеспечение устойчивого и бесперебойного функционирования информационной инфраструктуры, в первую очередь критической информационной инфраструктуры Российской Федерации (далее – критическая информационная инфраструктура) и единой сети электросвязи Российской Федерации, в мирное время, в период непосредственной угрозы агрессии и в военное время ; (…) » https://rg.ru/documents/2016/12/06/…))

Comme on dit, tout le monde serait le perdant d’une escalade vers un conflit nucléaire mondial. Dans une perspective pacifiste et gagnant-gagnant, afin de contrôler, mitiger, brider et réduire dans la mesure du possible les dommages collatéraux universels de la course aux armements dans le domaine informatique, Vladimir Poutine prononçait en septembre 2017 un discours retentissant sur la stratégie numérique russe :

« “L’intelligence artificielle représente l’avenir non seulement de la Russie, mais de toute l’humanité. Elle amène des opportunités colossales et des menaces imprévisibles aujourd’hui,” pense le dirigeant. Il poursuit : “Celui qui deviendra le leader dans ce domaine sera le maître du monde. Et il est fortement indésirable que quelqu’un obtienne un monopole dans ce domaine. Donc, si nous sommes les leaders dans ce domaine, nous partagerons ces technologies avec le monde entier,” affirme Vladimir Poutine. »(([8] « Vladimir Poutine : “Le leader en intelligence artificielle dominera le monde” », La revue du digital, 02/09/2017. https://www.larevuedudigital.com/vl…))

Deux ans après ce discours, le gouvernement russe publiait sa stratégie officielle pour l’intelligence artificielle :

« Décret du Président de la Fédération de Russie du 10 octobre 2019 n° 490 – Sur le développement de l’intelligence artificielle dans la Fédération de Russie ».(([9] Указ Президента Российской Федерации от 10.10.2019 №490 – О развитии искусственного интеллекта в Российской Федерации. http://publication.pravo.gov.ru/Doc…)) Thierry Berthier et Yannick Harrel, spécialistes français de cybersécurité et cyberstratégie, en proposaient quelques jours plus tard un commentaire approfondi sur le site The Conversation.(([10] « La stratégie russe de développement de l’intelligence artificielle », The Conversation, 26/11/2019. https://theconversation.com/la-stra…))

Le second, fin connaisseur de ce sujet, avait déjà publié en 2013 un ouvrage intitulé « La cyberstratégie russe », dont la quatrième de couverture résume le contenu : « La stratégie des pouvoirs à l’ère du numérique n’est pas un tout monolithique, et des spécificités nationales apparaissent, aux États-Unis, en Russie, en France et ailleurs. Jusqu’à présent, la cyberstratégie russe n’avait jamais bénéficié d’étude sérieuse ; elle était réduite à des approximations ou perçue à travers le prisme d’études très parcellaires. Ne faisant aucunement l’impasse sur la prégnance des services de renseignement comme sur l’intérêt croissant du monde militaire pour ce nouvel espace, l’auteur de ce livre analyse les capacités et alliances potentielles de la Russie en matière de cyberespace, tout en évaluant l’émergence d’un “art de la guerre numérique” spécifiquement russe. »(([11] « Yannick Harrel : » L’intelligence artificielle — révolution anthropologique » », Dialogue Franco-Russe, 12/06/2023. https://www.youtube.com/watch?v=dOQ…))

En 2021, l’Institut Français des Relations Internationales en diffusait sur son site un compte rendu :

« Signée par le président russe en octobre 2019, la stratégie nationale de développement de l’intelligence artificielle entend placer la Russie sur la carte des pays qui comptent, entamant un effort de rattrapage technologique et financier en intelligence artificielle (IA) et en robotique avancée. L’IA fondamentale (recherche) comme l’IA appliquée (destinée à être commercialisée) demeurent accaparées par le secteur de la défense, qui en fait un outil au service de la modernisation de ses équipements et de l’art opératif des forces armées. »(([12] « L’intelligence artificielle : enjeu stratégique de la Russie », IFRI, 21/04/2021. https://www.ifri.org/fr/espace-medi…))

Toujours en 2021, à l’occasion de la réunion annuelle du forum de discussion de Valdaï, Vladimir Poutine précisait encore les contours de la stratégie nationale russe sur les nouvelles technologies : « La révolution technologique, les réalisations impressionnantes dans les domaines de l’intelligence artificielle, de l’électronique, des communications, de la génétique, de la bio-ingénierie et de la médecine ouvrent des perspectives colossales, mais elles soulèvent également des questions philosophiques, morales et spirituelles qui, il y a peu, n’étaient posées que par les auteurs de science-fiction. Que se passera-t-il lorsque la technologie dépassera la capacité de penser de l’homme ? Où se situe la limite de l’ingérence dans l’organisme humain, au-delà de laquelle l’homme cesse d’être lui-même et se transforme en une autre entité ? Quelles sont les limites éthiques dans un monde où les possibilités de la science et de la technologie deviennent presque illimitées, et qu’est-ce que cela signifiera pour chacun d’entre nous, pour nos descendants, et pour nos enfants et petits-enfants ? »(([13] « Заседание дискуссионного клуба « Валдай » », Kremlin.ru, 21/10/2021 : « Далее. Технологическая революция, впечатляющие достижения в области искусственного интеллекта, электроники, коммуникаций, генетики, биоинженерии, медицины открывают колоссальные возможности, но они же ставят в прикладном плане философские, моральные, духовные вопросы, которыми ещё недавно задавались только писатели-фантасты. Что будет, когда техника превзойдёт человека по способности мыслить ? Где предел вмешательства в человеческий организм, после которого человек перестаёт быть самим собой и превращается в какую-то иную сущность ? Каковы вообще этические границы в мире, в котором возможности науки и техники становятся практически безграничными, и что это будет значить для каждого из нас, для наших потомков, причём уже ближайших потомков – для наших детей и внуков ? » http://kremlin.ru/events/president/…))

De toute évidence, Vladimir Poutine ne souhaite pas sacrifier la question identitaire sur l’autel de la compétition technoscientifique. La bioéthique, la transmission aux générations futures, la protection de l’enfance ont déjà une traduction légale en Russie avec l’interdiction de la propagande LGBT et du « mariage homosexuel », qui pose ainsi des limites au transhumanisme et qui rétablit un clivage fondateur avec l’Occident et ses développements pédophiles institutionnels (cf. les standards de l’OMS pour l’éducation sexuelle des enfants dès la naissance). Quand Poutine reprend le concept de « Nouvel Ordre mondial », c’est pour en subvertir la signification donnée par le président George H. Bush au moment de la chute de l’URSS et de l’avènement du monde unipolaire dominé par les USA, ce que Francis Fukuyama avait appelé la « fin de l’Histoire ». Poutine reprend le même signifiant, mais avec un signifié différent. Quel est ce nouveau signifié ? La doctrine du gouvernement russe est un matérialisme conservateur, une politique des antagonismes concrets, à la lumière de ce qui a été sélectionné par l’expérience, réalisant une sorte de synthèse de l’empirisme organisateur de Charles Maurras et du matérialisme dialectique de Karl Marx. Cette vision politique et géopolitique propose un traitement réaliste et pragmatique des interactions et interdépendances concurrentielles et conflictuelles qui écrivent l’histoire universelle, et qui se résument dans l’aphorisme d’Héraclite : « Le combat est père de toutes choses. » Quelques siècles plus tard, Nietzsche nous dira en substance que ce sont la violence et les moyens de l’augmenter ou de s’en prémunir qui écrivent l’Histoire, en tant qu’éternel retour du Bien, mais aussi du Mal. Le matérialisme conservateur est un archéo-progressisme, ni technophobe, ni technophile, ou les deux en même temps, assumant les rapports de forces matériels et physiques dans leurs propres termes, ceux de l’innovation technologique et de la course aux armements, évitant le prisme déformant de la métaphysique et de l’essentialisme, tout en restant capable de faire alliance avec les conservateurs adeptes d’une métaphysique, sur la base d’un projet commun de souveraineté technologique réfléchie, consciente des risques et gardant le contrôle critique de la science pour en limiter les impacts négatifs sur la nature humaine. Deux courbes vont se croiser : celle de l’informatisation croissante de nos vies, et celle de la baisse du quotient intellectuel des programmeurs informatiques que l’informatisation croissante de nos vies provoque, ce qui aboutira à une augmentation des erreurs humaines de programmation, donc à une multiplication des bugs et des pannes, et à un dysfonctionnement global de cette informatique devenue omniprésente dans nos vies. Encore une ou deux générations, et l’humain ne sera plus capable intellectuellement de gérer le parc informatique dans lequel il s’est lui-même enfermé. Quand l’intelligence artificielle augmente, l’intelligence réelle diminue, d’où ce phénomène dysgénique des générations X, Y ou Z qui est en train de précipiter l’Occident vers l’effondrement complet. Comme le disait Bernard Stiegler, la technoscience est un pharmakon, simultanément remède et poison, autorisant le meilleur et le pire, capable selon le dosage d’améliorer la condition humaine, mais aussi de la réduire à néant.

L’auteur de ces lignes espère avoir clarifié le rapport de la Russie au Great Reset et au « Nouvel Ordre mondial », et plus largement le rapport de tout être vivant à la technoscience. C’est un rapport intrinsèquement problématique. Ni tout blanc ni tout noir, tout dépend du contexte. L’erreur de l’essentialisme est de nous faire raisonner en termes de substances pures et de valeurs absolues idéales, alors que le réel s’analyse en termes de nuances et de pourcentages. La question n’est donc pas « La Russie est-elle globaliste ou non ? », mais « Quel pourcentage de la Russie est globaliste et quel pourcentage anti-globaliste ? » Il suffit ensuite de comparer avec l’Occident pour constater les différences. La même méthode par pourcentages doit être appliquée à toutes les entités, individus, communautés, organisations. Les commentateurs qui n’en tiendraient pas compte verraient leurs commentaires frappés d’obsolescence instantanée. Essayons maintenant de tourner la page sur un certain nombre de jugements hâtifs et portés sous le coup de l’émotion, afin de poser les termes du débat à l’étape suivante, dans le champ archéo-futuriste de la plateforme intellectuelle et revendicative commune à créer entre les bio-conservateurs de toutes origines à l’époque d’internet et des sujets connectés.

[Note de Joseph : plutôt que de raisonner en termes de substances pures et de valeurs absolues idéales, le véritable essentialisme part simplement de la supériorité de l’Esprit sur la Matière et donc pose que la Conscience n’est pas tributaire de cette dernière, mais doit au contraire l’organiser dans le respect des Lois universelles. A contrario, l’existentialisme centre son approche sur la Matière et la substance, plaçant ainsi l’individu et l’Humanité sous les lois de l’ego. Après, le pourcentage de globalisme ou d’anti-globalisme dépendra autant pour l’individu que pour le groupe de la proportion d’ego ou de matérialisme par rapport à la conscience ou à la spiritualité. Et cette proportion peut bien sûr fluctuer au cours du temps, chaque individu et chaque groupe ayant sa part d’ombre. Cependant, la conscience et la spiritualité doivent s’ancrer dans la matière, par les actes, grâce à la Volonté. Autrement elles restent lettre morte ou stériles. Et pour l’instant, il semble que la volonté collective de retour aux traditions et aux valeurs humaines et religieuses ne soit pas suffisamment forte en Russie pour sortir celle-ci du piège matérialiste occidental qui se traduit par son maintien dans les institutions internationales ou la plupart d’entre elles. Si Poutine souhaite une Russie véritablement souveraine, il n’est malheureusement pas seul, mais est confronté, probablement même dans son entourage proche, à des individus qui travaillent en sens inverse.]

Lucien Cerise

Annexes rétrospectives du Forum de Chișinău

Chișinău I, 26-27 mai 2017 : « 1er colloque eurasiatique : pour un destin commun des peuples eurasiatiques » https://www.youtube.com/watch?v=3mp

Chișinău I, 26-27 mai 2017 : « Jean Parvulesco et la géopolitique transcendantale », Laurent James. http://parousia-parousia.blogspot.c

Chișinău II, 14 décembre 2017 : présentation du livre de Hervé Juvin « Le mur de l’Ouest n’est pas tombé », avec Yurie Roșca, Igor Dodon, Alexander Dugin, Hervé Juvin, Valérie Bugault, Lucien Cerise, Emmanuel Leroy, et la traduction par Modeste Schwartz. https://www.geopolitika.ru/fr/studi

Chișinău II, 15 décembre 2017, séance plénière : « Le capitalisme financier et ses alternatives au 21e siècle » https://www.youtube.com/watch?v=Gif

Chișinău III, 20 septembre 2019 : « Beyond the Unipolar Moment : Perspectives on Multipolar World », première partie, avec Daria Douguine, Marion Sigaut, Marvin Atudorei, Antony Bonamy, Lucien Cerise, Arnaud Develay, Paul Ghițiu, Youssef Hindi, Ovidiu Hurduzeu, Gilles-Emmanuel Jacquet, Dimitris Konstantakopoulos, Alexander Markovics, Pierre-Antoine Plaquevent, Konrad Rękas, Irnerio Seminatore, David Shahnazaryan. https://www.facebook.com/watch/live

Chișinău III, 20 septembre 2019 : « Discours de Lucien Cerise. Après le moment unipolaire, après l’incohérence : une étude de collapsologie cognitive » https://www.cultureetracines.com/ac

Chișinău III, 21 septembre 2019 : « Beyond the Unipolar Moment : Perspectives on Multipolar World », deuxième partie. https://www.privesc.eu/Arhiva/88483

Chișinău III, 21 septembre 2019 : « Présentation de livres d’auteurs français traduits en roumain et édités par l’Université populaire de Moldavie » https://www.youtube.com/watch?v=zys

Notes




Plandémie Covid : made in China ?!

[Source : @JeanDominiqueMichel]

Vivre en Chine dans un rayon de moins de 15 minutes de chez vous, cela vous dit ?
En tout cas, la réponse totalitaire et anti-scientifique à la « pandémie » vient déjà du parti communiste chinois.
Avec la complicité active de l’OMS, de Klaus Schwab, de Bill Gates, de la CIA comme de nos gouvernants et « experts » de plateau corrompus !
Émission du 15 août 2023.
L’intégrale de cette série est accessible sur : https://odysee.com/@Covid-non-censure

[Voir aussi :
La crise de la covid-19 prévue en 2010 par la fondation Rockefeller ?
Une journaliste vedette de Fox News dévoile ce que des sites « complotistes » avaient révélé depuis des mois : le document Rockefeller sur un scénario pandémie publié en 2010]






Michel Geoffroy : « La super classe mondiale a besoin de nous faire croire que nous vivons en démocratie »

[Source : Putsch Media]

Qui sont ceux qui tiennent les rênes de cette superclasse mondiale ? Qui compose l’oligarchie ? Quels sont leurs intérêts ? Quels sont leurs objectifs ? Sont-ils finalement des philanthropes qui s’ignorent ou y a-t-il quelque chose qui tient d’une domination sans partage sur les populations depuis Davos ? Ont-ils une haine de la démocratie ? Emmanuel Macron est-il aujourd’hui plus que jamais le représentant français de cette super classe mondiale ? Et Klaus Schwab ? Michel Geoffroy est énarque, essayiste, contributeur régulier à la Fondation Polemia ; ancien haut fonctionnaire est l’invité de Nicolas Vidal (fondateur de Putsch Media) dans l’émission Putsch Live pour aborder ces sujets explosifs et opaques. En 2018 il publie aux éditions Via Romana un essai remarqué : La Superclasse mondiale contre les peuples.