La vie sociale des plantes

[Source : Le temps d’y penser]

« La vie sociale des plantes »

30 Décembre 2016

Rédigé par Le Temps D’y Penser et publié depuis Overblog


Hiérarchiser le vivant est une erreur, le respecter dans son ensemble est un acte d’humanité.

NDLR : Cet article aborde un sujet sensible qui a tendance à déchaîner les passions. Merci, avant de commenter, de le lire intégralement afin de bien comprendre l’intégralité de mon raisonnement et de ne pas buter sur le début qui part volontairement de 0 pour arriver à ma position claire exprimée en toute fin. Bonne lecture et au plaisir de débattre sereinement avec vous !

Si je me permets de paraphraser Jean Marie Pelt c’est pour aborder un sujet qui me tient à cœur et qui n’est pas sans rapport avec de nombreux discours que je peux entendre, tout particulièrement lors des consommations excessives d’aliments de ces périodes festives.

Ici je vais revenir, non pas pour détruire, mais pour compléter et faire relativiser certains arguments lancés par les porte-parole de ceux allant du simple refus de manger de la viande à l’attitude plus drastique de ne plus utiliser quelques produits que ce soit issus de l’exploitation animale (soit pour résumer des végétariens aux végans).

Alors là tout de suite je sais que je m’aventure en terrain glissant tant ces militants de la cause animale défendent leur cause avec une passion certaine dont, au passage, pourraient s’inspirer nos responsables politiques totalement dénués de toute passion. Mais, en tant que biologiste (j’ai un master 2 en écologie), certains arguments me font tiquer et un en particulier : l’accusation que l’on me fait d’être spéciste et ce que cette notion induit.

Qu’est-ce dont que ce nouveau mot en « iste » ? Et bien, c’est une sorte d’application à l’ensemble du vivant du concept de racisme. Pour faire simple, c’est le fait de considérer que l’homme est par essence une espèce supérieure aux autres. D’après Wikipédia : « Le spécisme (du mot anglais speciesism de même sens) est la considération morale supérieure que les humains accordent à leur propre espèce, et le traitement discriminatoire qui en découle ». On peut aussi trouver cette définition (wiktionnaire) « Discrimination basée sur l’espèce, qui fait de l’espèce en soi un critère pour déterminer la manière dont un être peut être traité. » ce qui est grosso modo la même chose. Enfin, d’après veganfrance.fr le spécisme c’est la « Discrimination basée sur l’espèce, qui fait de l’espèce en soi un critère justifiant un comportement portant préjudice aux droits fondamentaux d’un être vivant »

Soyons clairs ! Je n’ai rien contre cette définition. Elle est nette et limpide. Clairement, elle s’applique à l’ENSEMBLE du vivant, quel qu’il soit. Là où je tique, c’est, tout d’abord, qu’en tant que biologiste, je ne peux être qualifié ainsi, car une des premières leçons de biologie évolutive est de dire que TOUTES les espèces présentes sur terre sont d’égale évolution, de la bactérie vivant au fin fond des océans, aux majestueux albatros en passant par le chêne centenaire. En biologie on refuse l’idée qu’il y est des espèces supérieures, ou plus utiles à l’écosystème, que d’autres. On ne peut être biologiste et spéciste.

Voilà pour mon cas personnel, mais plus généralement si je comprends bien cette définition, elle englobe l’ensemble des espèces, donc du vivant tout entier. Or ce vivant est divisé en grandes catégories : les bactéries, les archées et les eucaryotes (dont nous faisons partie) eux-mêmes divisés entre animaux, végétaux et champignons. Dès lors, les défenseurs de la cause animale sont aussi spécistes puisqu’ils se nourrissent d’aliments végétaux ou fongiques (champignons) qui, dans notre système actuel, sont ultra majoritairement issus d’un modèle agricole productiviste niant la réalité naturelle pour produire toujours plus. Les végétaux et champignons sont dès lors placés en dessous des animaux et on accepte leur exploitation sur le critère de l’espèce. Peut-être ai-je mal compris la définition, auquel cas merci de me l’expliciter, je prendrai toute remarque constructive avec grand plaisir !

Maintenant que ce point est clair, revenons à ma démonstration sur les plantes. Nombre d’études et d’observations tendent à prouver que les végétaux sont bien plus complexes que les simples plantes vertes inanimées. Je vous mettrai des sources en bas de cet article pour que vous puissiez vérifier par vous-même que « la vie sociale des plantes » ce n’est pas qu’un effet d’annonce. Plusieurs exemples me viennent à l’esprit pour illustrer mon raisonnement.

Tout d’abord, je pense aux mycorhizes qui, en plus d’être un putain de bon moyen de gagner une partie de scrabble, sont en réalité une association symbiotique (= réciproquement bénéfique) entre des champignons et des racines de plantes. De véritables échanges de composés chimiques, mais aussi d’informations circulent ainsi à travers les racines des plantes, sous nos yeux. Dans la même verve a été observé un véritable processus de communication entre les végétaux en réponse à une menace : lorsqu’un pathogène ou un insecte parasite attaque un arbre, il existe des cas où celui-ci émet des molécules dans l’atmosphère entraînant ainsi, chez ses voisins, une sécrétion de molécules de défense vis-à-vis de ce pathogène. Je pense aussi à la capacité de certaines jeunes pousses à « explorer » leur environnement immédiat afin, par exemple, de trouver un support sur lequel se développer. Enfin, il est tout à fait possible de voir une plante réagir à une situation stressante (en biologie, le stress est l’ensemble des réponses d’un organisme soumis à des pressions ou contraintes de la part de son environnement). Je pense par exemple à des plantes s’adaptant à la sécheresse ou à l’inondation ou alors à une attaque de pathogènes, mais aussi à des lésions (couper une branche).

Tout ceci amène à penser que le monde végétal est bien plus complexe qu’il n’y paraît et qu’une vision anthropocentrique et anthropomorphique des plantes amène à considérer comme impossible l’existence de phénomènes tels que la douleur, la peur, le stress. Or, s’il existe une règle à retenir pour tout bon scientifique, c’est que « l’absence de preuves n’est pas la preuve de l’absence » et je vous ai ici fourni tout un tas de preuves.

Avant que l’on me fasse tout procès que ce soit clair pour tout le monde : je ne nie pas la souffrance animale, je récuse simplement qu’on rabaisse les plantes à de simples êtres de second ordre de facto, par rapport aux animaux auxquels il est plus facile de s’identifier, par la négation de ce qu’elles pourraient ressentir. De même, il ne sera jamais possible de savoir ce que ressent exactement un animal, car, même si la similitude des structures sensorielles des animaux d’élevage (c’est différent pour les invertébrés) et des humains du point de vue de la douleur est réelle, il est impossible de savoir ce que ressent un animal. Peut-être même que nous minorons ce qu’ils vivent (comme l’inverse), bien que très peu probable. Bref, dans le doute, principe de précaution oblige, il faut prévoir au moins pire et donc corriger drastiquement les conditions d’élevage et d’abattage.

Nous arrivons donc à la conclusion de mon propos. Ce que je voulais ici c’était écorner la notion de spécisme souvent employée à mon avis à tort tout en vous prouvant que les végétaux sont des organismes tout aussi complexes et potentiellement tout aussi sensibles que les animaux, même si les manifestations de ces phénomènes passent par des canaux auxquels les êtres humains ne sont pas sensibles.

Mais alors, me direz-vous, tout va bien. On peut continuer comme on fait en traitant tout le monde pareil ? Ou alors on ne va pas non plus faire souffrir les plantes, car c’est tout aussi horrible ? Personnellement mon avis est que d’un point de vue environnemental (et de santé publique) il est INDISPENSABLE que tout le monde réduise sa consommation de protéines carnées et que ce qui est consommé soit élevé dans des modes d’élevages bannissant l’intensif. Et pour les plantes, me direz-vous ? Eh bien, tout pareil, ou presque. Ma philosophie est que le mal que nous faisons n’est pas de manger de la viande, mais d’industrialiser le vivant. En mettant sur un pied d’égalité animal et végétal, un élevage intensif ou productivité se fait au détriment de toute considération du développement naturel du vivant. C’est le même procédé qu’un vaste champ de céréales en open field que l’on cultive avec comme seule motivation d’avoir toujours plus de rendement. Dans les 2 cas, on entasse du vivant en le dopant pour produire le plus possible.

NB : L’élevage peut avoir un impact écologique et paysager très positif dans nos contrées, car il maintient une diversité paysagère et écologique que nous apprécions tous lors de nos promenades dans les pâturages alpins ou les prairies calcaires couvertes d’orchidées qui disparaîtraient sous d’épaisses forêts en quelques décennies sans élevage). Évidemment que détruire une forêt amazonienne pour y mettre des bœufs c’est une hérésie de ce point de vue.

Pour enfin finir, que faire ? Arrêter avec les pratiques intensives de l’agriculture qui détruisent le vivant et le biotope (le support pour faire simple) sur lequel il se trouve. Respecter le vivant dans son intégralité comme faisant partie d’un tout sans le hiérarchiser de façon trop radicale. Privilégier le local et les petits producteurs qui aiment leur métier, qui aiment leurs bêtes et qui aiment leur terre.

En vous remerciant d’avoir lu jusqu’au bout ce propos que je voulais vous tenir depuis longtemps. Pensez y en préparant vos repas de fêtes !

Che De Fermont.


[Sources]

La liste des sources qui ne sont pas déjà insérées dans l’article, n’hésitez pas à les lire et à les écouter, elles reprennent le gros de ce que je dis en plus approfondi.

Conférence « végétal sans végéter » https://www.youtube.com/watch?v=ZxQwnE_Zjv8 de Pierre Kerner, Maître de conférences à l’université Paris Diderot

« sentir bouger, communiquer : les plantes aussi ! » site web de l’INRA (institut national pour la recherche agronomique http://www.inra.fr/Chercheurs-etudiants/Biologie-vegetale/Tous-les-dossiers/Sentir-bouger-communiquer-les-plantes-aussi

Planête Gaïa « le plantes communiquent ! » http://planete.gaia.free.fr/vegetal/botanique/com.chimiquement.html

snpn « l’élevage en zone humide » http://www.snpn.com/IMG/pdf/ZHI_75-76_Elevage_en_zone_humide.pdf [Lien non fonctionnel]

actu-environnement « Pelouses sèches, un réservoir de biodiversité aujourd’hui menacé » http://www.actu-environnement.com/ae/news/preservation-espaces-naturels-pelouses-calcaires-22254.php4

Communauté de Communes des Pays de l’Ormes « Les Pelouses Calcaires » http://www.ccpom.fr/les-competences/environnement/pelousescalcaires [Lien non fonctionnel]


[Voir aussi : L’intelligence des plantes]




Un ancien officier de la marine devenu inventeur a mis-au-point une nouvelle batterie de voiture électrique qui peu parcourir 2,500 km sans recharger.

Imaginez la satisfaction de conduire votre voiture électrique respectueuse de l’environnement sur une distance de 2 500 km sans avoir à vous arrêter pour recharger la batterie – une distance quatre fois plus grande que celle du meilleur modèle le plus cher actuellement sur la route.

Sous le capot se trouve un nouveau type de batterie révolutionnaire qui, contrairement à ceux utilisés dans les voitures électriques classiques, peut également alimenter des bus, des camions énormes et même des avions. De plus, il est beaucoup plus simple et moins coûteux à fabriquer que les batteries actuellement utilisées par des millions de véhicules électriques dans le monde – et contrairement à ces batteries, elles peuvent facilement être recyclées.

Cela pourrait ressembler à un fantasme de science-fiction. Mais ce n’est pas. Vendredi dernier, l’inventeur de la batterie, l’ingénieur britannique et ancien officier de la Royal Navy, Trevor Jackson, a signé un contrat de plusieurs millions de livres sterling pour le début de la fabrication de l’appareil à grande échelle au Royaume-Uni.

Trevor Jackson, 58 ans, ingénieur inventeur de batteries, originaire de Tavistock (Devon), 58 ans, a signé un contrat de plusieurs millions de livres sterling pour commencer à fabriquer l’appareil à grande échelle au Royaume-Uni.
Trevor Jackson, 58 ans, ingénieur inventeur de batteries, originaire de Tavistock (Devon), 58 ans, a signé un contrat de plusieurs millions de livres sterling pour commencer à fabriquer l’appareil à grande échelle au Royaume-Uni.

Austin Electric, une société d’ingénierie basée à Essex, qui détient désormais les droits d’utilisation de l’ancien logo de Austin Motor Company, commencera à en intégrer des milliers dans des véhicules électriques l’année prochaine. Selon le directeur général d’Austin, Danny Corcoran, la nouvelle technologie est un «changeur de jeu».

«Cela peut aider à déclencher la prochaine révolution industrielle. Les avantages par rapport aux batteries de véhicules électriques traditionnels sont énormes », a-t-il déclaré.

Peu auront entendu parler de l’extraordinaire invention de Jackson. La raison, dit-il, est que, depuis que lui et sa société Metalectrique Ltd ont mis au point un prototype il y a dix ans, il s’est heurté à une opposition déterminée de la part de l’industrie automobile.

Il a toutes les raisons de ne pas céder le terrain à un concurrent qui pourrait, avec le temps, rendre sa technologie obsolète. Les sceptiques de l’industrie automobile affirment que la technologie de Trevor n’a pas été prouvée et que ses avantages sont exagérés.

Mais une évaluation indépendante réalisée par l’agence gouvernementale UK Trade and Investment en 2017 a révélé qu’il s’agissait d’une «batterie très attrayante» basée sur une technologie «bien établie» et qu’elle produisait beaucoup plus d’énergie par kilogramme que les types de véhicules électriques standard.

Changeur de jeu: la pile à combustible aluminium-air stocke beaucoup plus d'énergie qu'une batterie conventionnelle
La pile à combustible aluminium-air stocke beaucoup plus d’énergie qu’une batterie conventionnelle 

Il y a deux ans, les constructeurs automobiles ont fait pression sur le Foreign Office pour l’interdire d’une conférence prestigieuse devant l’ambassade britannique à Paris, à l’intention des entreprises et des gouvernements européens. offre pour l’exclure a échoué. Maintenant, avec la signature de l’accord avec Austin, il semble qu’il soit enfin sur la voie du succès.

Il a également obtenu une subvention de 108 000 £ pour la poursuite des recherches de l’Advanced Propulsion Center, partenaire du département des entreprises, de l’innovation et des compétences. Sa technologie a été validée par deux universités françaises.

Il a déclaré: «La bataille a été dure, mais je fais enfin des progrès. De tout point de vue logique, c’est la voie à suivre.

Jackson a commencé à travailler sur de nouvelles façons d’alimenter les véhicules électriques après une brillante carrière d’ingénieur. Il a travaillé pour Rolls-Royce à Derby, où il a participé à la conception de réacteurs nucléaires, puis à une commission dans la Royal Navy, où il a été lieutenant à bord de sous-marins nucléaires, gérant et entretenant leurs réacteurs.

Avant de créer sa propre entreprise en 1999, il travaillait pour BAE Systems, où il a commencé à rechercher des moyens alternatifs et verts d’alimenter les véhicules. À ce moment-là, lui et sa partenaire, Kathryn, étaient mariés. Le couple a huit enfants âgés de 11 à 27 ans et vit à Tavistock, aux abords de Dartmoor, dans le Devon.

En 2001, il a commencé à étudier le potentiel d’une technologie mise au point dans les années 1960. Les scientifiques avaient découvert qu’en plongeant l’aluminium dans une solution chimique appelée électrolyte, ils pouvaient déclencher une réaction entre le métal et l’air afin de produire de l’électricité. A cette époque, la méthode était inutile pour les batteries commerciales car l’électrolyte était extrêmement toxique et caustique.

Après des années d’expérimentation dans son atelier du village de Callington, en Cornouailles, l’initiative européenne de Jackson a été de mettre au point une nouvelle formule d’électrolyte qui ne soit ni toxique ni caustique.

“Je l’ai bu en le prouvant aux investisseurs, je peux donc attester de l’innocuité”, déclare Jackson. Un autre problème avec la version des années 1960 était qu’elle ne fonctionnait qu’en aluminium totalement pur, ce qui coûte très cher.

Mais l’électrolyte de Jackson fonctionne avec beaucoup de métal de pureté inférieure, y compris les canettes de boissons recyclées. La formule, qui est top secret, est la clé de son appareil.

Techniquement, il devrait être décrit comme une pile à combustible, pas une batterie. Quoi qu’il en soit, il est si léger et puissant qu’il pourrait maintenant révolutionner les transports à faible émission de carbone, car ils fournissent une quantité d’énergie considérable.

Jackson m’a fait une démonstration. Il coupa le dessus d’une canette de Coca-Cola, la vida, la remplit d’électrolyte et y coupa des électrodes, alimentant ainsi une petite hélice. “L’énergie qui en résulte fera tourner l’hélice pendant un mois”, a-t-il déclaré. “Vous pouvez voir ce que cette technologie pourrait faire dans un véhicule si vous la redimensionnez.” À la suite de l’accord passé la semaine dernière avec Austin, c’est exactement ce qui va se passer. Trois projets immédiats sont sur le point d’entrer en production.

Le premier consiste à fabriquer pour le marché asiatique des “tuk-tuks” – les taxis à trois roues utilisés par le duc et la duchesse de Cambridge la semaine du 14 octobre 2019 lors de leur visite royale au Pakistan. La seconde consiste à fabriquer des vélos électriques, qui seront moins chers et dureront beaucoup plus longtemps que ceux des concurrents.

Enfin et surtout, la société produira des kits permettant de convertir les voitures à essence et diesel ordinaires en véhicules hybrides, en les équipant de cellules aluminium-air et de moteurs électriques sur les roues arrière.

Un conducteur pourra choisir de faire fonctionner la voiture au mazout ou à l’électricité. Selon M. Jackson, chaque conversion coûtera environ 3 500 £ et sera disponible au début de l’année prochaine. Ceci, ajoute-t-il, sera le tremplin vers un véhicule électrique à propulsion électrique alimenté par des piles à combustible air-aluminium. L’industrie automobile a déjà investi massivement dans un type de batterie très différent, le lithium-ion.

Également présentes dans des appareils tels que les ordinateurs et les téléphones portables, les batteries lithium-ion sont rechargeables. Presque tous les véhicules électriques sur la route les utilisent. Mais ils ont de gros inconvénients. En plus du lithium, ils contiennent des substances rares et toxiques telles que le cobalt. Ils peuvent exploser ou prendre feu, comme en témoignent les nombreux incidents qui ont contraint Samsung à rappeler des dizaines de milliers de téléphones Galaxy Note 7 en 2016.

Avec le chargement répété, les modèles de la taille d’une voiture finissent par être épuisés. Les recycler pour récupérer le cobalt et le lithium est extrêmement coûteux – environ cinq fois plus que le coût de leur élimination et de tout recommencer à zéro.

L’aluminium, en revanche, est le métal le plus abondant de la planète. La plupart des usines qui le raffinent à partir de minerai ou de déchets recyclés sont alimentées par des énergies vertes et renouvelables, telles que des barrages hydroélectriques.

Et une fois qu’une pile à combustible en aluminium-air est épuisée, elle peut être recyclée à très bas coût. Selon Jackson, le coût du recyclage signifie que les coûts de fonctionnement d’une voiture à air-aluminium s’élèveraient à 7 p / km. Le coût de l’essence d’un petit hayon revient à environ 12 pence par mille. Plus important encore, les batteries lithium-ion sont lourdes.

Des tests accrédités ont montré que, pile à combustible, la pile à combustible de Jackson produit neuf fois plus d’énergie que le lithium-ion: neuf fois plus de kilowattheures d’électricité par kilogramme. Le constructeur de voitures électriques de luxe Tesla a déclaré que son modèle S avait une autonomie de 370 km. Jackson dit que si vous conduisiez la même voiture avec une cellule aluminium-air qui pesait le même poids que la batterie lithium-ion, la autonomie serait de 2 700 km. Les cellules aluminium-air prennent également moins de place.

Jackson affirme que si la Tesla était équipée d’une pile à combustible aluminium-air de la même taille que sa batterie actuelle, elle pourrait fonctionner sans escale sur 1 500 milles (2,500 km) – presque assez pour aller de Land’s End à John O’Groats et inversement. . Une famille britannique moyenne – dont la voiture parcourra 7 900 km par an – n’aurait besoin de changer de pile à combustible que quelques fois par an.

Les scientifiques appellent le rapport poids-énergie «densité d’énergie». Selon Jackson, étant donné que les piles à combustible aluminium-air ont une densité beaucoup plus grande que les batteries au lithium-ion, elles pourraient être utilisées dans les bus ou les gros camions. Si ces véhicules étaient alimentés au lithium-ion, leur poids serait trop lourd, la batterie pesant tout autant que le fret.

Il dit: “Vous pouvez facilement empiler de nombreuses cellules dans ce type de véhicule. Après tout, se débarrasser de leurs réservoirs de carburant diesel vous donnera beaucoup d’espace.” Jackson ajoute que les cellules aluminium-air pourraient également être utilisées dans les avions. «Nous sommes en discussion avec deux avionneurs. Ça ne va pas convenir aux jets. Mais cela fonctionnerait dans les avions à hélices et conviendrait aux vols de passagers et de fret à courte distance. ‘

Pendant ce temps, le coût brut d’une nouvelle cellule aluminium-air est beaucoup plus bas.

Selon Jackson, la batterie coûte environ 30 000 £ dans une Tesla. Une pile à combustible en aluminium-air qui permettrait de faire fonctionner la même voiture plus longtemps ne coûterait que 5 000 £.

Les conducteurs dont les voitures dépendent du lithium-ion doivent charger leurs batteries sur le secteur quand ils sont épuisés – un processus qui prend beaucoup de temps, souvent du jour au lendemain. Mais lorsqu’une cellule aluminium-air s’épuise, le conducteur la remplace simplement par une nouvelle.

Au lieu d’un vaste réseau de points de recharge, il suffit d’échanger des cellules, tout comme les clients échangent déjà des bouteilles de propane.

Selon Michael Jackson, l’échange d’une batterie prend environ 90 secondes.

Corcoran et lui affirment qu’ils sont en «discussions avancées» avec deux grandes chaînes de supermarchés pour fournir cette installation.

“Tout le monde sait que si nous voulons vraiment atteindre l’objectif du zéro objectif d’émissions de gaz à effet de serre fixé par le gouvernement d’ici 2050, le problème le plus difficile est celui des transports”, a déclaré Jackson. «Nous n’allons tout simplement pas faire cela avec le lithium-ion. En dehors de toute autre chose, ce n’est pas utile pour les camions, qui brûlent de grandes quantités de combustibles fossiles.

“Je sais que nous luttons contre des intérêts féroces, mais les avantages technologiques et environnementaux de l’aluminium-air sont énormes – et la Grande-Bretagne a une chance de devenir le leader mondial dans ce domaine.”

Corcoran ajoute: “Si vous voulez faire quelque chose pour l’environnement, vous pouvez le faire. Vous pouvez le faire maintenant, avec ce produit. “

Source: https://www.dailymail.co.uk/news/article-7592485/Father-eight-invents-electric-car-battery-drivers-1-500-miles-without-charging-it.html?ito=amp_twitter_share-top




L’Inga, arbre « magique », pourra-t-il sauver la forêt amazonienne?

Première victime de la politique du président brésilien Jair Bolsonaro et du réchauffement climatique, la forêt amazonienne a été la cible de 90.000 feux, en 2019. Mais son écosystème humide pourrait bientôt être sauvé par un arbre « magique », l’Inga.

© Pablo COZZAGLIO / AFP Feu de forêt, le 26 août 2019.

L’enjeu est crucial pour l’avenir de l’humanité. Depuis le début de l’année 2019, l’Amazonie a été victime de près de 90.000 incendies (le plus lourd bilan depuis près d’une décennie) qui ont ravagé quelques 7.853 kilomètres carré de forêt. Mise à mal par une déforestation massive et par le développement de la culture du soja et du palmier à huile, notamment au Brésil, la forêt humide, où l’on recensait il y a encore peu plus de 16.000 espèces d’arbres différentes, a perdu près d’un cinquième de sa superficie en 50 ans.

« Les propriétaires de ranchs et les grands agriculteurs ont pu bénéficier d’un sentiment d’impunité depuis l’accès au pouvoir du président brésilien Jair Bolsonaro », estiment Elodie Vieille Blanchard et Frédéric Mesguich, de l’Association végétarienne de France dans une tribune publiée en août dernier dans le journalLe Monde. Selon les spécialistes, « la carte des départs de feu en Amazonie recoupe sans surprise les bordures entre forêt, champs mis en culture et surtout aires de reproduction des troupeaux de plus de 100.000 têtes. »

L’arbre Inga pousse rapidement sur des terrains dévastés

Mais au milieu des décombres et de la poussière, traces indélébiles des feux, une lueur d’espoir pointe le bout de son nez. Son nom, Inga, tient en quatre lettres et il pourrait à lui seul, semble-t-il, reconstituer rapidement les écosystèmes détruit. L’arbre Inga compte 300 espèces est une plante particulière: elle est connue pour pousser rapidement sur des terrains ravagés par les feux et accélérer ainsi la renaissance de la flore sauvage. En libérant une grande quantité d’azote, un nutriment essentiel pour les végétaux, l’arbre Inga draine les sols, qui deviennent de nouveau assez fertiles pour que d’autres espèces de végétaux s’y enracinent.

Selon la Fondation Inga, l’arbre peut atteindre une taille maximale de 20 mètres de haut et permet ainsi de « protéger les sols, supprimer les mauvaises herbes et de fournir de la nourriture ». Quant à sa fleur de 30 à 40 centimètres de long, elle renferme de nombreuses graines plates, dont la membrane est comestible. Une source de nourriture bienvenue pour les populations locales et tribus autochtones, dont les ressources en denrées alimentaires se raréfient à mesure que la forêt brûle.

Une campagne de soutien pour les agriculteurs qui plantent des arbres

Aussi, planter l’Inga permettrait de créer des sortes de corridors de végétation et à la faune sauvage de survivre, dans les zones ravagées par les incendies. « C’est vraiment une sorte « d’arbre miracle » car certaines espèces peuvent faire des choses étonnantes », a déclaré Toby Pennington, professeur de diversité végétale tropicale et de biogéographie à l’Université d’Exeter, au Royaume-Uni dans une interview à la BBC.

De son côté, l’institut brésilien Ouro Verde vient de se lancer une campagne de soutien pour inciter les agriculteurs de la région à planter des arbres Inga. Les associations écologistes de la région espèrent aussi convaincre les petits exploitants de ne plus céder leurs terres à de grandes entreprises agroalimentaires qui défrichent chaque jour un peu plus la forêt, pour y implanter d’autres ressources, et principalement du soja.  

« Il est primordial d’offrir de nouvelles opportunités et de nouvelles technologies vertes pour aider les petits exploitants. L’agriculture familiale joue également un rôle essentiel dans la production alimentaire mondiale. Au Brésil, ils sont responsables de 70% de la consommation alimentaire nationale », précise le spécialiste à la BBC. 

Stopper les feux de forêt

Pour que l’initiative ne soit pas vaine et sauve l’écosystème tropical humide, qui s’étend sur plus de 6 millions de m2 répartis sur neuf pays (Brésil, Pérou, Colombie, Bolivie, Venezuela, Guyane, Surinam, Equateur et la Guyane française), il faudrait d’abord que les feux cessent.

Avec une hausse de 93% de la déforestation en 2019 par rapport à la période de janvier à septembre de 2018, d’après les données de l’Institut national de recherche spatiale (INE), le scénario idyllique ne semble pas encore à l’ordre du jour.

Lundi 23 septembre, s’exprimant pour la première fois à la tribune de l’Assemblée générale des Nations unies ce mardi, le président brésilien Jair Bolsonaro a affirmé qu’il était « faux » de dire que l’Amazonie faisait partie du patrimoine de l’humanité, et a accusé certains pays de se comporter de façon « coloniale » à l’égard du Brésil.

https://www.msn.com/fr-ca/actualites/monde/linga-arbre-magique-pourra-t-il-sauver-la-for%C3%AAt-amazonienne/ar-AAJBXhU?ocid=spartandhp




Les Gilets Jaunes — la Révolution point Zéro

[Source : Les moutons enragés]

Auteur WolfSpirit qui attend vos réactions [sur le site Les moutons enragés].

Ce texte s’inspire de ce que j’ai vécu localement et d’un ressenti
sur la situation globale. Libre à chacun d’en critiquer le contenu dans
les commentaires (j’y répondrai en fonction de mon temps libre)

Illustration/1er décembre 2018

Bientôt un an qu’une partie de la population s’oppose tous les samedi
aux forces de l’ordre. Mais pour quoi au final ? Si j’ai fréquenté ce
mouvement dès son début et pendant plusieurs mois, les premières choses
qui m’ont
choqué c’est le manque total de stratégie et la mise au
ban de celles et ceux qui n’allaient dans le sens des « leaders » qui
disent ne pas en être mais, qui n’ont jamais laissé leur place en
manipulant parfaitement leur petite cour. (fait étonnant pour des gens
qui disent ne pas vouloir faire de politique).

Il s’est donc créé x groupes où chacun œuvrait de son côté sur des
thèmes communs et différents (législation écologie, pouvoir d’achat,
actions de terrains ) et là encore aucune vision du réel pour la
majorité d’entre eux. Pour une grande partie niveau législatif,
économie, géopolitique … le néant total
(en gros on augmente les salaires, on baisse les impôts et les taxes, on fait un RIC).

Par contre pour la mise en place de tout ça on fait comment ? Bhaaaa
faut demander au gouvernement et s’il veut pas on ira le crier dans la
rue… le samedi seulement. Mais attention sans aucune forme de violence
parce que la violence c’est pas bien.

Pourtant en face ils peuvent tirer sur la foule à balle réelles comme
le précise le Décret n° 2011-795 du 30 juin 2011 relatif aux armes à
feu susceptibles d’être utilisées pour le maintien de l’ordre public. Le
jour où j’ai présenté le texte en AG j’ai perdu plus 99% de l’auditoire
( de toute façon dès que tu sortais de la ligne « bisounours » et
revendications de comptoir, plus grand monde n’écoutait). Là je me suis
dit forcément, ils sont pas prêt mais surtout ils refusent carrément de
voir ce contre quoi ils vont devoir faire face. (J’ai
pas eu grand mérite à sortir ce texte car à l’époque de sa parution on en avait parler sur le blog)

La violence sujet totalement interdit dans ce mouvement qui dès le
début a écarté toute personne susceptible d’entraîner, former ou ne
serait-ce que proposer des opérations de « guérilla » ( je ne parle pas
d’attentats, ni de faire de victimes, mais simplement d’actions
stratégiques comme couper des voix de communication, pour ralentir ou
paralyser l’économie. Certains l’ont tenté dans d’autres régions en
ouvrant et filtrant des péages ou en tentant de bloquer des raffineries,
mais n’ont pas pu tenir bien longtemps malheureusement preuve que ces
point étaient stratégiques ).

Pourtant, quand certains on voulu atteindre l’Elysée, je me suis dis,
c’est bon ça va déclencher le pays…. et bien non… le mouvement s’est
transformé en randonnée option gazage et cassage de gueule le samedi,
paluchage de cerveau et pleurnicherie pendant la semaine.

Parce que mouvement contestataire il ne l’est que dans le nom. Car
dans la réalité, quand Macron a dit « je vais organiser un grand débat »
(pourtant nombre de personne on dit que ça ne serait qu’une campagne de
communication) il a fallu « lever le pied », idem pendant le grand
débat. Après il a fallu attendre les conclusions, les européennes ……….
Bref quand Macron a dit  » en juin on en entendra plus parler  » la
messe était dite. Alors oui on en parle toujours mais juste comme d’une
chose routinière et non pas, comme force d’opposition.

Qui en sont les perdants … la majorité des français certes mais pas que …..

Car, cette plaisanterie a aussi fait des victimes, des morts, des
blessés et tous ceux qui se retrouvent avec un casier, qui ont perdu
leur emploi…. du moins pendant les premiers mois.

Ceux qui encore aujourd’hui, continuent à se faire gazer et tabasser
sont soit de gros naïfs, des moutons ou alors ils aiment ça. Autant les
gens pignent (ralent) parce que le coût de la vie est trop cher mais,
que des gens les envoient se faire tabasser tous les samedi ça, pas de
souci et viva la révolution ! … comme quoi si tu ne veux pas sortir de
ton rôle de mouton, personne le fera à ta place.

Qu’attendre d’un mouvement qui se complaît dans son inefficacité, qui
ne cherche pas à rendre justice à ses victimes et qui laisse les gens
se faire lyncher par les milices de l’oligarchie maiiiis, qui prend le
temps de filmer la scène sous tous les angles.

Autre fait qui m’a choqué localement, c’est la liaison permanente
entre ces pseudos leaders et les renseignements territoriaux dès le
début du mouvement. (ce dont j’ai été témoin localement n’était sûrement
pas une exception). Preuve que dans le cas ou ce mouvement (qui se dit
spontané ), était de toute façon infiltré et donc contrôlé. Encore
faudrait -t’il que ce mouvement soit vraiment « spontané » là encore,
tous les doutes sont permis.

Qui sort jusque là vainqueur haut la main d’un an de pseudo
contestation ? … Macron et son oligarchie et sans grande difficulté. Il a
augmenté la fiscalité, ce qu’il avait promis de ne pas faire, réduit
comme jamais les libertés de chacun et mis en place un système de
surveillance de masse, sans que personne ait bronché.
J’entends déjà
ceux qui diront ouiiii mais, si Macron repasse pas, ça sera une victoire
…….. sauf que depuis Tic et Toc (je vous laisse le trouver tout seul
celui là) ils sont là pour un seul mandat.
Je passe sur la pub gratos pour les LBD qui a dû faire exploser les ventes du fabricant.

Évidemment je ne peux que déplorer que, toutes les bonnes âmes qui
peut-être encore aujourd’hui, croient qu’en s’impliquant dans ce
mouvement les choses vont changer. Mais au bout d’un moment il faut se
poser les
bonnes questions :

Pourquoi au bout d’un an, on appelle toujours à la démission de tel ou tel personnage politique et non pas à son arrestation ?

Pourquoi envoyer les gens se faire tabasser le samedi en leur disant d’être pacifiques quoiqu’il arrive ?

Pourquoi aucun groupe de hackers ne s’est joint au mouvement ? (je
parle de vrais hackers pas d’anonymous), d’un autre côté même les
anonymous on ne les a pas beaucoup vu.

Comprendre aussi qu’au 21ème siècle, il est quasi impossible de
passer sous les radars de la surveillance de masse, et qu’il est
impossible sans coordination (voir appui extérieur) de surprendre
l’oligarchie et encore moins de la battre.

Organiser la dissidence pour mieux contrôler toute forme
d’opposition, voilà comment ils fonctionnent en face et apparemment, ça
marche toujours plutôt bien.

WolfSpirit pour les Moutons Enragés

Article 35 de la déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1793:

« Quand le gouvernement viole les droits du peuple, l’insurrection est, pour le peuple et pour chaque portion du peuple, le plus sacré des droits et le plus indispensable des devoirs. »

Reproduction libre à condition de citer l’auteur et la source et ce dans un seul but de partage et non de profit. Ce qui en interdit sa diffusion totale ou partielle sur tout média dont l’ambition est de générer un profit que ce soit via un système d’abonnement ou revenu publicitaire …

L’auteur et les administrateurs des Moutons Enragés ne peuvent être tenus responsables juridiquement de l’interprétation ou du détournement qui pourrait être fait de ce texte


[Voir aussi :




5G BioShield présente la clé USB 5G BioShield pour la protection de votre maison et de votre famille

[Note Alliance : Je n’ai pas essayé, j’ignore si ça fonctionne, mais je partage le lien pour ceux que le sujet intéresse.]

Oscillation quantique

Grâce à un processus d’oscillation quantique, la clé USB 5G BioShield neutralise et réharmonise les fréquences perturbatrices résultant du brouillard électromagnétique induit par divers appareils, tels que les ordinateurs portables, les téléphones sans fil, le wifi, les tablettes, etc.

Restaurer la cohérence des atomes

La clé USB 5G BioShield restaure la cohérence de la géométrie des atomes, ce qui permet une induction parfaite des forces de vie, en (re-) créant une cohérence cardiaque, via un soutien plasmoïdique et l’interactivité.

Fréquences émettant des forces de vie

La clé USB 5G BioShield émet un grand nombre de fréquences de force de vie favorisant une revitalisation générale du corps, en les ajustant en fonction de la capacité d’absorption de chacun.

https://5gbioshield.com/?lang=fr



Quelques mystères non résolus par la Science

Mystères non encore résolus par la science

  • Pourquoi y a-t-il plus de matière que d’antimatière ?
  • Pourquoi dormons-nous ?
  • Qu’est-ce que la matière noire ?
  • Comment (et pourquoi) la gravité fonctionne-t-elle, étant donné que la matière est principalement composée de vide ?
  • Comment la vie (biologique) a-t-elle commencé ?
  • Comment marche la technonique des plaques (sur Ŧerre) ?
  • Comment les animaux migrent-ils (question non entièrement élucidée) ?
  • Qu’est-ce que l’énergie noire ?
  • Comment exactement les mutations génétiques, l’hérédité, le style de vie et l’environnement interviennent-ils pour causer un cancer (ou pour l’éviter) ?
  • L’univers a-t-il plus de dimensions spatiales que les trois que nous percevons ?
  • Quelle est la nature du temps ?
  • Est-ce que la vie intelligente existe hors de la planète Terre ?
  • Comment l’Univers a-t-il été créé ?

Et surtout les trois suivants, traduits du Scientific American :

Conscience

Le problème difficile de la conscience est représenté par les expériences qualitatives de ce à quoi cela ressemble d’être quelque chose. C’est l’expérience subjective du monde à la première personne à travers les sens et le cerveau de l’organisme. Il n’est pas possible de savoir ce que signifie être une chauve-souris (dans la célèbre expérience de pensée du philosophe Thomas Nagel), car si vous changiez votre cerveau et votre corps d’humanoïde en celui d’une chauve-souris, vous deviendrez simplement une chauve-souris, et non un humain sachant ce qu’est se sentir comme une chauve-souris. Vous ne ressembleriez pas au vendeur itinérant de The Metamorphosis, le roman de Franz Kafka de 1915, qui se réveille pour découvrir qu’il a été transformé en insecte géant, mais qu’il a encore des pensées humaines. Vous seriez juste un arthropode. Par définition, je suis le seul à pouvoir connaître mon expérience à la première personne, et il en va de même pour vous, les chauves-souris et les insectes.

Libre arbitre

Peu de scientifiques contestent que nous vivions dans un univers déterministe dans lequel tous les effets ont des causes (sauf en mécanique quantique, bien que cela ne fasse qu’ajouter un élément aléatoire au système, pas la liberté). Et pourtant, nous agissons tous comme si nous avions le libre arbitre – la liberté de faire des choix parmi des options et de conserver certains degrés de liberté dans des systèmes contraignants. Soit nous sommes tous délirants, soit le problème est censé être impénétrable sur le plan conceptuel. Nous ne sommes pas des morceaux inertes de matière entourant le flipper de la vie par les lois de la nature; nous sommes des agents actifs dans le réseau causal de l’univers, déterminés par lui et aidant à le déterminer par le biais de nos choix. Telle est la position de compatibilité d’où émergent la volonté et la culpabilité.

Dieu

Si le créateur de l’univers est surnaturel – en dehors de l’espace et du temps et des lois de la nature -, par définition, aucune science de la nature ne peut découvrir Dieu par le biais de mesures effectuées par des instruments naturels. Par définition, ce Dieu est un mystère insoluble. Si Dieu fait partie du monde naturel ou, d’une manière ou d’une autre, pénètre dans notre univers de l’extérieur pour remuer les particules (par exemple, effectuer des miracles comme pour guérir les malades), nous devrions pouvoir quantifier de tels actes providentiels. Ce dieu est scientifiquement soluble, mais jusqu’à présent, toutes les revendications de telles mesures n’ont pas encore dépassé les chances statistiques. Dans tous les cas, Dieu en tant qu’être naturel qui est juste beaucoup plus intelligent et plus puissant que nous n’est pas ce que la plupart des gens conçoivent comme étant divin.




L’intolérance aux ondes est souvent confondue avec l’électrohypersensibilité

[Source : La maison du 21e siècle]

[Auteur :] Pierre Dubochet

L’auteur est un ingénieur radio suisse devenu expert en pollution électromagnétique après avoir été lui-même handicapé par les ondes. Son site : http://pierredubochet.ch/

Un cerveau humain traite chaque seconde des milliards et des milliards d’informations (plus exactement 1024 [1 suivi de 24 zéros]) sous forme d’impulsions électriques. C’est sans aucune comparaison possible avec les plus puissants supercalculateurs électroniques, misérables escargots.

L’organisme perçoit l’environnement de
différentes manières grâce à d’innombrables récepteurs sensoriels
généraux ou spécialisés adaptés pour traiter un stimulus propre, par
exemple la température, la pression, la vibration, la faim, la soif,
l’étirement, la lumière, l’équilibre, le son, le goût, l’odeur…

C’est
notamment grâce à la spécialisation de ses terminaisons nerveuses que
l’Homme a pu augmenter son efficacité et ses chances de survie.
  
Ces informations se propagent électriquement dans nos cellules jusqu’à
notre cerveau. Une partie de ces informations produisent des réponses
réflexes. D’autres informations sont traitées par l’inconscient. Une
toute petite partie devient notre perception consciente.

Affinités de la modulation numérique avec les transmissions nerveuses

Il
se trouve que la modulation numérique produite par les appareils sans
fil présente de fortes affinités avec certaines transmissions
électriques de nos tissus nerveux. Durant notre évolution, notre
organisme n’a pas conçu de protection contre cette électricité qui
dépasse maintenant des millions de millions de fois le rayonnement
naturel.
  
Lorsque nous sommes touchés par un environnement
hostile, par exemple une différence de température, un manque d’oxygène,
un empoisonnement ou l’exposition à ces rayonnements, notre corps
produit des protéines de stress. Ces protéines aident à l’autodéfense.
Elles activent un réflexe de vigilance qui permet d’échapper aux
attaques environnementales.

À courte durée, le stress est
bénéfique. Lorsqu’il devient chronique — ce qui est le cas quand nos
bureaux, nos habitats reçoivent constamment ces rayonnements — le stress
faire courir de nombreux risques sur les fonctions nerveuses,
cardiovasculaires et digestives. L’exposition chronique risque aussi
d’épuiser le système endocrinien et le système immunitaire.

Fatigabilité, état inflammatoire et intolérance aux rayonnements

Tout cela mène à diverses possibilités. Une fatigabilité accrue. Un état inflammatoire plus ou moins étendu, avec augmentation du risque de maladies chroniques. Une diminution de la tolérance aux rayonnements.

L’intolérance
aux rayonnements est souvent confondue avec l’électrohypersensibilité,
ou EHS. Être intolérant aux ondes ne signifie pas qu’on les détecte. Un
sujet intolérant souffre de symptômes handicapants après un temps
variable, car son organisme ne parvient pas à gérer la présence d’un
élément physique, que ce soit un aliment, un produit chimique, ou un
rayonnement.

On parle d’électrohypersensibilité lorsque les rayonnements peuvent être perçus par les nocicepteurs, les récepteurs de la douleur.

Modification de l’équilibre énergétique 

L’exposition
à des rayonnements excite un nombre important de cellules qui
déclenchent des phénomènes indésirables. Cela nuit aux équilibres
biologiques. L’organisme compense ces réactions indésirables en
mobilisant d’autres cellules.

L’exposition chronique à des
rayonnements augmente donc la consommation d’énergie. Les besoins accrus
peuvent conduire à des carences en vitamines, en oligoéléments et en
aminoacides.

La présence de rayonnement contraint l’organisme à
modifier la consommation d’énergie. L’équilibre énergétique est
essentiel pour les enfants et plus encore pour les bébés. Le nourrisson
dort environ seize heures par jour. Ainsi, la majeure partie de son
énergie sert à sa croissance et un peu d’énergie seulement sert aux
muscles.

Toute exposition chronique aux rayonnements peut modifier
l’équilibre énergétique et entraîne des conséquences pour l’être en
devenir.

Notre personnalité, fruit d’infimes variations électriques

Encore
une chose. Notre cerveau est dans une logique d’adaptation constante.
Nos activités mentales, intellectuelles et physiques affectent à la fois
le nombre et la localisation des connexions entre les neurones.

Trois
exemples. Les chauffeurs de taxi utilisent constamment leur mémoire
vidéospatiale. Ils ont un hippocampe plus volumineux que la moyenne. Les
musiciens professionnels ont un cortex — zone qui contrôle les
mouvements des doigts — plus dense que la  normale. Celui qui médite
durant des années développe la région préfrontale gauche du cortex,
siège des émotions positives, et développe plus facilement des ondes
cérébrales gamma.

Les infimes variations  électriques naturelles
du cerveau s’ajustent constamment pour produire nos capacités
intellectuelles et notre personnalité.
  
Notre cerveau ne fait
pas la distinction entre les champs électriques internes naturels et des
champs électriques artificiels physiquement ressemblants. Le
rayonnement des appareils sans fil déstructure notre cerveau. 

Le rayonnement modifie des trajectoires de vie

Le
rayonnement des appareils sans fil modifie des trajectoires  de vie. Il
rend l’apprentissage plus difficile. Il transforme la personnalité. Il
épuise. Il favorise les maladies chroniques. Il favorise la
dégénérescence des tissus du cerveau. Il crée des variantes du
vieillissement normal. 

Aujourd’hui plus que jamais, nous avons
besoin de privilégier la vision scientifique de la médecine
environnementale et son approche préventive. 

Vous avez certainement des amis qui seraient intéressés de lire cet article. Ils apprécieront que vous partagiez maintenant le lien de cette page à votre réseau.


[Voir aussi sur La maison du 21e siècle :

Sur le blogue Nouveau Monde : dossier 5G et ondes pulsées]


Au sujet de l’auteur

Ingénieur suisse handicapé par le rayonnement électromagnétique, Pierre est conférencier, auteur et consultant en hygiène électromagnétique et chargé de cours en Haute École de la santé. En 2010, il constate qu’il a plus de difficultés à se concentrer et à maîtriser son état d’esprit selon les endroits. Petit à petit, d’autres symptômes apparaissent. Pressions derrière les yeux, douleurs articulaires, sensations de vertige, acouphènes, maux de tête, variations de température, troubles de la vision, de la concentration, d’idéation, etc. Il a perdu presque toute mémoire à court terme : il doit tout noter. À cette période, son organisme est tellement stressé qu’il lui est impossible de dormir plus de trois heures par jour durant près d’une année. Vingt années de recherches sur l’esprit lui servent à différencier effet physiologique et effet psychologique. Ses recherches poussées lui apprennent qu’il est exposé à un niveau extrêmement significatif de rayonnements non ionisants qui traversent ses murs. Après plus d’une année, il comprend le lien formel entre cette exposition et la sérieuse dégradation de sa qualité de vie. Pierre n’a pas été informé professionnellement des effets de l’exposition aux ondes, et la question ne l’avait pas effleuré. Pierre a relié l’exposition à des champs électriques à basse fréquence, des champs magnétiques à basse fréquence, au Wi-Fi, au DECT, à la téléphonie mobile, à différents effets dans ses cellules. Il a fait sa force de ces années de souffrance, qui lui ont donné un talent et une expérience uniques dans la création d’environnements sécuritaires qui accélèrent le rétablissement. Il conserve ce savoir à jour en entretenant des liens étroits avec les experts du monde entier. Pierre —souvent cité dans la littérature relative aux rayonnements non ionisants— a les compétences pour mesurer le rayonnement non ionisant et pour proposer des solutions d’atténuation et de blindage. Il se déplace sur site pour protéger les personnes des effets de l’exposition aux rayonnements non ionisants dans l’environnement privé et professionnel et pour les inciter à se protéger de toute exposition inutile. Enfant, Pierre est attiré par le son. En 1982, il s’oriente vers une profession spécialisée et devient ingénieur. Sollicité par le directeur d’une station de radio, il occupe le poste de chef technique, puis fonde une société qui introduit des services numériques révolutionnaires dans les années 1990. Il s’intéresse à la méditation qu’il pratique pour son bien-être.




Je crois que ce qui fait le plus peur aux gens, c’est de devoir admettre que JÉSUS AURAIT EXISTÉ!

Par Michel Alliance.

Je crois que ce qui fait le plus peur aux gens, c’est de devoir admettre que JÉSUS AURAIT EXISTÉ!

Les méchants c’est tolérable.

Après tout, nous sommes habitués aux injustices, aux guerres, aux gens narcissiques et méprisants, à la désinformation, la manipulation, la calomnie, aux films d’horreur, aux nouvelles négatives, à la destruction et à la surexploitation par les multinationales des ressources planétaires, mais un vrai Jésus, ça, c’est un truc difficile à accepter!

Il va falloir se regarder dans les yeux et faire
face à soi-même. C’est nettement plus difficile qu’on le pense, car nous sommes
persuadés que nos actions sont justes et que la poutre est toujours dans l’œil de
l’autre, selon notre compréhension limitée de la réalité.

Soyons francs (sans se mentir à soi-même) et
posons-nous ces quelques questions :

Avons-nous été de bonnes personnes pour
nous-mêmes?

Pour les autres?

Ai-je donné de l’amour?

Si oui, était-il sincère ou artificiel pour
obtenir en échange?

Basée sur mes convictions ou par humanisme?

Seulement envers ceux qui pensent comme moi ou de façon
ouverte et libre?

Suis-je réellement ce que je devrais être?

Suis-je en paix avec ma conscience?

Ai-je travaillé suffisamment à polir mes qualités
et déprogrammer mes petits travers?

Mon cœur est-il endurci par la souffrance, la
jalousie, la rancune, l’orgueil, la colère et la rage?

Est-ce que je juge les autres basées sur mes propres
limitations et croyances?

Ai-je la compréhension des autres et leurs besoins?
 

Puis-je pardonner à moi-même comme aux autres?

S’il y a vraiment un ciel, en suis-je digne?

Ce genre de question risque fort de perturber un tant soit peu le sommeil ou de laisser totalement indifférent. Bien sûr, il suffit (comme nous le faisons souvent) de rejeter du revers de la main ces questions trop spirituelles, mais nous risquons de passer à côté des vraies raisons qui poussent les entités à l’incarnation dans cette Université, Cité de l’Univers.

Au fond, nous savons que nous passons notre vie à apprendre.

Peut-être serait-il sage de comprendre qu’il ne s’agit pas de hasard.  

D’ailleurs, gardons à l’esprit que :

La
maturité, ce n’est pas une question d’âge, mais de conscience.


Document choc:

Le Linceul de Turin ne peut venir que de la Résurrection du Christ:

[Source : Marie de Nazareth]

CONCLUSIONS SUR LE LINCEUL DE TURIN :

Aujourd’hui, avec l’accumulation de découvertes étonnantes sur cet objet qui est le plus étudié au monde (500.000 heures de recherches scientifiques de haut niveau) il est possible de conclure que ce linge est bien celui qui a enveloppé le corps du Christ après sa mort en l’an 30 à Jérusalem et d’affirmer que le rayonnement qui a provoqué l’image imprimée sur le tissu, – image stupéfiante, inexplicable et non reproductible par la science à ce jour – (négatif montrant une image nette à partir d’une oxydation acide déshydratante de densité variable indiquant une information de distance) ne peut venir que du « flash » de la Résurrection. En s’attachant à mettre en lumière 5 arguments précis qui sont tous décisifs, la présentation explique pourquoi, dans l’état de la connaissance actuelle, rester dans le doute et ne pas conclure serait une attitude idéologique, incohérente et inadaptée.


[Source : Patriote.info]

Plan de la vidéo :

00:38 : Ne pas se tromper sur la possibilité théorique de conclure
02:21 : Ne pas se tromper sur les preuves et la foi
04:04 : Les 2 thèses entre lesquelles il faut choisir
06:04 : 1/5 – Le codex de Pray prouve que le Linceul existe bien avant 944
16:40 : 2/5 – Le Linceul est un « négatif », notion totalement inconnue avant le XIXème siècle
22:28 : 3/5 – L’Évangile de la Passion se lit étonnamment sur le Linceul
avec notamment 18 détails inconnus et inconcevables au Moyen-âge
29:04 : Témoignage du photographe juif Barrie Schwortz, membre du STURP
(extrait du DVD Net for God : « Il est l’image du Dieu invisible »)
32:24 : 4/5 – Un rayonnement 3D orthogonal au Linceul incompréhensible
et impossible à reproduire à ce jour, qui a provoqué une oxydation acide
déshydratante superficielle
37:10 : 5/5 – Une singularité absolue constatée de 1.000 manières qui
conduit logiquement à mettre en rapport cet objet absolument unique et
non reproductible avec une cause forcément unique et non reproductible.
38:10 : Arbre logique résumant le raisonnement qui conduit à conclure de manière certaine à une cause surnaturelle
41:44 : Extrait de réponses aux questions
41:51 : Qu’est-ce qu’une preuve ?
42:40 : Les preuves ne sont jamais contraignantes
43:50 : La foi n’est pas une affaire de connaissance
44:30 : Se décider pour la seule attitude cohérente, juste, adaptée
45:12 : Si un objet matériel devait garder une trace matérielle de
l’événement de la Résurrection, ce ne pouvait être que le Linceul du
Christ qui était, en cet instant décisif et absolument unique où le
corps physique du Christ a été transformé en un corps glorieux, le seul
objet matériel en contact direct avec lui.




Mondialisme: l’inversion des valeurs

Radio-Québec

Alexis : « Dans ce Webjournal j’explique d’où vient l’inversion des valeurs et la subversion des institutions en Occident. Attachez vos tuques avec de la broche, c’est du lourd. »

https://youtu.be/dQVBfiKjukI



Chine, tout est sous contrôle!

Imaginez des citoyens constamment épiés par des milliers de caméras de surveillance et notés sur chacun de leurs faits et gestes. S’ils sont filmés en train de jeter un papier par terre ou de traverser au feu rouge, c’est une incivilité qui leur coûtera des points en moins.

Plus ou moins de droits dans la société selon vos « bons » et « mauvais » points
Si au contraire, ils signalent à la police la présence d’un délinquant, ils seront récompensés par des points supplémentaires. Plus ils auront de points, plus ils auront de droits dans la société. Les plus mal notés eux se verront sanctionnés : interdiction d’obtenir un crédit à la banque ou de prendre le train, par exemple.
Tout ceci n’est pas un scénario de science-fiction mais la réalité du système de notation testé aujourd’hui dans des dizaines de villes en Chine. Notre envoyée spéciale Elise Menand s’est plongée au cœur de ce pays qui a décidé de ficher et classer ses habitants.
Un reportage d’Elise Menand, Antoine Védeilhé, Charlie Wang et Benoît Sauvage diffusé dans « Envoyé spécial » le 10 octobre 2019.

https://www.fawkes-news.com/2019/10/chine-tout-est-sous-controle.html




Greta et l’État vert Profond

[Source : Le Saker Francophone]


Par Dmitry Orlov – Le 8 octobre – Source Club Orlov

Severn Cullis-Suzuki et Greta Thunberg

Ces dernières semaines, le phénomène Greta Thunberg – la
militante de quinze ans qui milite pour le changement climatique – a
balayé l’hémisphère occidental, pour culminer avec son discours
passionné devant l’ONU. Le reste du monde, y compris le plus grand
émetteur de gaz à effet de serre au monde (la Chine), a estimé qu’il
était indigne de réagir face à un enfant surmené et psychiatriquement
anormal qui semble avoir été manipulé par des oligarques véreux qui
poursuivent un programme globaliste.
Certains sont même allés jusqu’à qualifier ce phénomène de « pédophilie politique »
et à demander que les personnes qui l’ont manipulée soient poursuivies.
Mais l’Occident, où la dignité fait actuellement défaut, a connu de
grandes manifestations de jeunes : dans 156 villes, avec 100 000
personnes défilant à Berlin, 60 000 à New York, soit un total de quatre
millions de participants en tout. Ils ont appelé à un « Green New Deal »
qui éliminerait toute consommation de combustibles fossiles d’ici 2030.
Je crois qu’il s’agit d’une sorte de stupidité imposée forçant des
solutions simples et irréalisables à des problèmes complexes et non
résolus.

Je ne sais pas si je dois répondre au phénomène Greta. Après tout, elle n’est qu’une enfant parmi une longue série d’autres qui ont défilé devant les médias dans le cadre d’un stratagème politique. Il y a eu, par exemple, Severn Cullis-Suzuki, la fille de David Suzuki, qui, à l’âge de douze ans, a parlé du danger des trous dans la couche d’ozone lors d’une conférence des Nations Unies sur le climat à Rio en 1992. Depuis lors, la couche d’ozone est restée à peu près la même et personne ne peut prouver si cela a quelque chose à voir avec le Protocole de Montréal. Severn a poursuivi ses études à Yale, puis a fait carrière dans l’activisme environnemental et le journalisme, alors tout est bien qui finit bien, nonobstant les trous d’ozone. Peut-être que Greta fera tout aussi bien, en dépit des émissions de carbone et du réchauffement climatique. Après tout, sa Suède natale est plutôt bien isolée des fluctuations climatiques. Le début de la prochaine ère glaciaire (qui doit commencer à l’aube d’un nouveau millénaire) la rendrait invivable pendant des dizaines de milliers d’années, mais ce n’est pas une grande inquiétude aussi loin que les arrière-arrière-arrière-petits-enfants de Greta sont concernés.

Mais alors j’ai pensé que tout ne va pas forcément bien chez Greta,
qui semblait désemparée, pour ne pas dire perturbée émotionnellement,
dans sa concentration monomaniaque sur une question qu’elle ne comprend
sûrement pas (parce que personne ne la comprend). Ce genre d’obsession
est contagieux et, si elle n’est pas maîtrisée, cela pourrait entraîner
une psychose de masse chez les jeunes. Ceux d’entre nous qui ont atteint
un minimum de sagesse et de perspective ont la responsabilité de parler
aux jeunes et d’essayer de contrer les influences hystériques de ceux
qui voudraient les égarer pour leurs propres fins politiques. J’ai donc
décidé d’écrire une lettre ouverte à Greta (ouverte à tous les membres
du Club Orlov et, bien sûr, à Greta, si elle souhaite nous rejoindre).


Chère Greta,

Félicitations pour cette traversée de l’Atlantique à la voile. J’ai
souvent rêvé d’en faire autant. Mais je n’ai jamais eu accès à un yacht
de quatre millions d’euros en fibre de carbone, ni aux 40 000 euros
nécessaires pour acheter cette traversée de l’Atlantique, ni aux billets
d’avion pour mon équipage et moi-même pour rentrer (vous êtes revenus
en avion, n’est-ce pas ?). Et même si j’avais eu tout cela, je
m’inquiéterais pour tous les dommages environnementaux causés par
l’énorme quantité d’énergie fossile contenue dans la coque en fibre de
carbone, les voiles en kevlar et tout le matériel de haute technologie
pour un bateau comme celui-ci. Si vous aviez fait le calcul (vous
étudiez les mathématiques, n’est-ce pas ?), vous auriez constaté que
vous auriez pu économiser beaucoup d’émissions de dioxyde de carbone et
d’autres dommages environnementaux si vous aviez pris l’avion de
Stockholm à New York et retour.

Mais oublions un instant l’environnement. Vous avez fait un super
voyage, n’est-ce pas ? Eh bien, c’est vraiment quelque chose dont vous
pouvez être reconnaissante. Très peu de jeunes de 15 ans ont le droit de
partir en voyage comme ça. Vous êtes sur la bonne voie et vous ferez
probablement une carrière illustre dans l’activisme environnemental,
tout comme votre prédécesseur Severn Cullis-Suzuki avec l’urgence de la
couche d’ozone. Vous devriez vous amuser comme jamais, mais en écoutant
votre discours à l’ONU, j’ai eu l’impression que vous étiez amère et en
colère plutôt qu’heureuse et insouciante. Je connais un peu les
Aspergers et le trouble obsessionnel-compulsif. Les gens qui en sont
atteints ont tendance à être sérieux et sincères, alors je ne pense pas
que vous faisiez semblant. Maintenant, toutes ces émotions négatives
sont vraiment malsaines, alors je pense que cela vaut la peine
d’explorer pourquoi vous êtes si en colère.

Dans votre discours à l’ONU, vous avez dit : « Depuis plus de 30 ans, la science est claire comme de l’eau de roche. » Je suppose que vous parlez de la science du climat. Mais 30 ans, c’est vraiment peu de temps pour faire une moyenne. Et c’est ce qu’est le climat : une moyenne sur une longue période de temps. Les changements climatiques majeurs sont observables sur des durées beaucoup plus longues – un siècle ou plus. Et prédire le climat, c’est un peu comme prédire le temps qu’il va faire, sauf que c’est beaucoup plus difficile ! Et comment avez-vous décidé que la science a pu être « limpide » pendant plus longtemps que vous n’avez été en vie ? Je suis en vie depuis beaucoup plus longtemps, et je me souviens d’une époque, au cours des 30 dernières années, où les climatologues se penchaient sur l’affaiblissement du Gulf Stream et prédisaient qu’une autre ère glaciaire allait commencer. Mais la mode scientifique a changé et tout le monde a sauté dans le train du réchauffement climatique.

Et quand vous dites que la science a été claire comme de l’eau de
roche, je suppose que vous voulez dire que les climatologues ont
tendance à être d’accord les uns avec les autres. Mais c’est plus un
effet social que scientifique. Voyez-vous, les scientifiques qui font
des prédictions alarmantes ont tendance à faire plus de bruit et à
attirer plus de financement, et c’est l’accès au financement qui
détermine quel genre de science est étudié et quel genre est ignoré. Les
climatologues qui croient qu’il est impossible de prédire le climat
parce que c’est trop compliqué n’obtiennent aucun financement et
abandonnent complètement la science du climat. Maintenant, quand un tas
de scientifiques sont d’accord les uns avec les autres, c’est ce qu’on
appelle une « pensée de groupe » et ça ne veut rien dire. La
seule chose qui signifie quoi que ce soit en science, c’est si les
résultats expérimentaux sont en accord avec la théorie, et quand il
s’agit de la théorie du climat, l’expérience prendra quelques milliers
d’années pour fonctionner.

Le terme « limpide » implique que la science qui sous-tend
les théories du changement climatique est une science établie. Mais cela
va à l’encontre des faits : 222 060 articles sur ce sujet ont été
publiés entre 1980 et 2014. Comparons cela à la science qui se cache
derrière les interrupteurs pour éclairage : il n’y a eu aucun article
scientifique publié à ce sujet au cours de cette même période. Voilà à
quoi ressemble la science établie : il n’y a rien à écrire. Tous les
scientifiques, où qu’ils soient, diront toujours que « plus de recherche est nécessaire »
(tant qu’il y a des subventions à glaner), mais lorsqu’il s’agit des
interrupteurs, il est trop difficile d’argumenter. La boule de cristal
de la climatologie, par contre, semble elle encore un peu trouble.

Dans votre discours, vous avez parlé de la réduction des émissions
provenant de la combustion des combustibles fossiles comme d’un moyen de
« rester en dessous de 1,5 degrés[Celsius], et du risque de
déclencher des réactions en chaîne irréversibles hors du contrôle
humain »
. C’est probablement basé sur quelque chose qu’un adulte
vous a soufflé, et je déteste avoir à vous le dire, mais ça ne me semble
pas juste. Tout d’abord, les réactions en chaîne ne se produisent qu’à
l’intérieur des réacteurs nucléaires, et elles sont toutes
irréversibles, alors que les climatologues parlent de rétroactions
positives et de rétroactions négatives. Les boucles de rétroaction
positives font exploser les choses ; les boucles de rétroaction
négatives les empêchent.

Et ensuite, quel est ce chiffre de 1,5ºC ? C’est probablement une
estimation de l’augmentation moyenne de la température mondiale par
rapport aux niveaux préindustriels. Quels étaient ces niveaux ?
Honnêtement, on n’en sait rien. Il y a une quarantaine d’années, nous
avons commencé à recevoir des données de satellites qui couvraient la
planète entière, mais avant cette date, nous avions des relevés de
thermomètres qui ne couvraient que certains endroits, principalement en
Europe, en Amérique du Nord et dans quelques régions d’Asie. Sur la base
d’informations aussi limitées, il faudra beaucoup de temps pour arriver
à une estimation globale des températures préindustrielles, et nous ne
devrions pas nécessairement nous y fier. Pour les parties du monde pour
lesquelles nous avons des données remontant loin dans le temps, comme
l’Europe du Nord, nous constatons que le 12e siècle était beaucoup plus
chaud qu’il ne l’est aujourd’hui, puis il y a eu une mini ère glaciaire,
et ces deux périodes étaient clairement préindustrielles. Alors,
laquelle de ces deux températures ne doit-on pas dépasser de plus de
1,5ºC, la « température globale préindustrielle », celle qui est plus élevée que maintenant ou celle qui est plus basse ? On devrait peut-être tirer à pile ou face.

Une question encore plus importante est la suivante : comment
pouvons-nous savoir quelle sera l’ampleur du réchauffement de la
planète ? Les estimations (et c’est tout ce qu’elles sont) sont basées
sur des modèles climatiques, qui sont essentiellement des jouets
climatiques construits dans un ordinateur. Ce sont des jouets parce que
pour représenter tous les systèmes géophysiques de la Terre dans les
moindres détails, il faudrait un ordinateur de la moitié de la taille de
la planète et il faudrait des siècles pour trouver une réponse, alors
la solution est de se rapprocher le plus possible des choses. Ces
modèles climatiques sont certainement utiles pour tester diverses
théories sur le fonctionnement du climat, mais peut-on dire qu’ils
peuvent servir de base pour prédire les changements climatiques à long
terme ? Les météorologues ne peuvent pas nous donner des prévisions
précises cinq jours à l’avance, et pourtant les climatologues prétendent
connaître les décennies et les siècles à venir ; est-ce bien sérieux ?

Il semble étrange de faire autant confiance aux modèles climatiques, étant donné que nous sommes mauvais sur tous les autres types de prévisions. De plus, nous savons que les climatologues truquent les choses. Ils l’admettent eux-mêmes. Par exemple, les nuages sont très difficiles à modéliser avec précision parce que beaucoup de choses dépendent de ce qui se passe à l’échelle microscopique. Si le sommet d’un nuage se compose de gouttelettes d’eau, elles agissent comme de minuscules miroirs et réfléchissent la lumière du soleil dans l’espace, refroidissant ainsi la planète, mais si elles se composent de cristaux de glace, elles agissent comme de minuscules prismes et dispersent l’énergie dans le nuage, réchauffant l’air. Parfois, le nuage se réchauffe suffisamment pour faire fondre les cristaux de glace et les faire agir comme de minuscules miroirs, ce qui entraîne une rétroaction négative. Mais les climatologues commencent à peine à se rendre compte à quel point tout cela est compliqué, et pour l’instant, ils ne font que débroussailler ce qu’on appelle des « fudge factors / facteurs enjoliveurs ». Ils ajustent leurs modèles jusqu’à ce qu’ils arrêtent d’être instables et commencent à prédire ce qu’ils veulent qu’ils prédisent.

Voici un autre exemple : les courants océaniques sont extrêmement
importants pour déterminer le climat. Lorsqu’ils fonctionnent, ils
redistribuent la chaleur de l’équateur vers les pôles, gardant ainsi la
planète au chaud. Mais lorsqu’ils s’arrêtent, des calottes glaciaires et
des glaciers se forment près des pôles. Ils réfléchissent beaucoup de
lumière du soleil dans l’espace et nous vivons alors une ère glaciaire.
En remontant des milliers d’années en arrière, nous observons une
tendance : de longues périodes glaciaires et de courtes périodes
interglaciaires. Nous approchons de la fin d’une période interglaciaire.
Et bien que ce ne soit qu’une autre théorie, ce qui semble déclencher
le début des glaciations, c’est le réchauffement climatique : la planète
se réchauffe suffisamment pour faire fondre rapidement la calotte
glaciaire du Groenland, ce qui fait couler de l’eau douce dans
l’Atlantique Nord, empêchant le Gulf Stream de plonger et cela arrête
tout le tapis roulant. Qu’en disent les modèles climatiques ? Eh bien,
il s’avère que les grands courants comme le Gulf Stream sont aussi
importants que les petits courants et les interactions à très petite
échelle qui déterminent le mélange de l’eau salée chaude et de l’eau
douce froide. C’est trop compliqué à modéliser, et il s’agit donc d’un
autre facteur enjoliveur.

Le dernier sur notre liste de facteurs enjoliveurs est la lumière du
soleil elle-même. Les modélisateurs du climat considèrent la production
solaire comme constante, même si nous savons qu’elle fluctue. Le soleil
semble avoir son propre rythme, mais nous ne savons pas quelle en est la
cause ni à quel point cela est fiable. Tout ce que nous savons, c’est
que nous ne pouvons pas prédire la production solaire, mais qu’elle a un
impact important sur le climat.

Nous ne pouvons pas non plus prédire les éruptions volcaniques qui
peuvent émettre d’énormes quantités de gaz à effet de serre, et une
grande éruption peut projeter suffisamment de poussière dans la
stratosphère pour faire disparaître le soleil et causer quelques étés
qui ressemblent à des hivers, avec de mauvaises récoltes et une famine
massive. L’éruption de Salamas en 1257 aurait déclenché la mini
glaciation médiévale. Mais nous ne pouvons pas prédire de tels
événements, et tous les modèles climatiques devraient donc porter une
mise en garde : « à condition qu’il n’y ait pas d’éruptions volcaniques massives ».

Ainsi, étant donné que les nuages, les courants océaniques,
l’activité solaire, les éruptions volcaniques sont trop difficiles à
modéliser, les climatologues se sont emparés d’un élément qu’ils peuvent
à la fois mesurer et modéliser : le dioxyde de carbone. On pense qu’il
cause le réchauffement de la planète, bien qu’il y ait deux façons
différentes d’y penser. On pourrait penser que l’augmentation de la
concentration atmosphérique de dioxyde de carbone provoque le
réchauffement de la planète en emprisonnant les rayons solaires. On
pourrait aussi penser que le réchauffement de la planète entraîne une
augmentation des concentrations atmosphériques de dioxyde de carbone,
ainsi que d’autres gaz à l’état de traces qui réchauffent le climat
comme le méthane, l’oxyde nitrique et la vapeur d’eau. N’oubliez pas que
ces derniers gaz à l’état de traces sont beaucoup plus puissants en
tant que gaz à effet de serre que le dioxyde de carbone. Mais il est
difficile de comprendre d’où ils viennent, et encore plus difficile de
savoir qui en est responsable, alors qu’avec le dioxyde de carbone, nous
pouvons blâmer les humains qui brûlent des combustibles fossiles.

Et c’est ce que le plan semble être : blâmer les gens de brûler des
combustibles fossiles et essayer de les faire cesser, ou du moins les
faire se sentir coupables à ce sujet et investir beaucoup d’argent
public dans les technologies vertes comme l’éolien et le solaire. Bien
sûr, ces dernières ne produisent de l’électricité que parce que les
carburants liquides à base de pétrole nécessaires au transport sont
disponibles, mais l’électricité qu’ils produisent est intermittente,
c’est-à-dire peu fiable. Donc si vous n’avez que du vent et du soleil,
vous aurez des ruptures sans fin et la société cessera de fonctionner.
Pour que cela fonctionne, il faut aussi entretenir des centrales au gaz,
c’est-à-dire autant qu’il en faudrait sans vent ni soleil. Elles
passeraient beaucoup de temps à tourner quasiment à vide, mais seraient
toujours prêtes à produire de l’énergie dès qu’il ferait nuit ou que le
vent tomberait. Les centrales au gaz peuvent le faire, contrairement aux
centrales nucléaires ou au charbon qui ont besoin de beaucoup de temps
pour se mettre en marche. Mais il s’agit d’un mode de fonctionnement
très inefficace, et donc très coûteux, si coûteux que tout pays qui ira
dans ce sens sera confronté à des tarifs d’électricité si élevés qu’il
ne pourra se permettre de fabriquer une grande partie de quoi que ce
soit, comme des panneaux solaires, des générateurs éoliens ou des
turbines à gaz. Et qu’est-ce qu’il faut faire pour le transport ? Tous
les navires, les locomotives et les camions long-courriers ont besoin de
diesel, et il n’y a pas d’autre technologie disponible pour les
remplacer.

Mais ce n’est pas tout. Toute cette « nouvelle technologie verte »
n’est probablement qu’une tentative de peindre un visage heureux sur
une triste situation, à savoir que les combustibles fossiles s’épuisent.
Le charbon encore disponible est de qualité de plus en plus médiocre ;
la production de pétrole conventionnel, facile à obtenir, a atteint son
apogée en 2005-2006 ; et le gaz naturel restant, qui est privilégié
parce qu’il brûle proprement et produit trois fois moins de dioxyde de
carbone par unité d’énergie que le charbon, se trouve surtout dans trois
pays : Russie, Iran et Qatar. La conclusion inévitable est qu’il y aura
beaucoup moins d’énergie disponible, mesures climatiques ou pas.

Et c’est là, Greta, que vous intervenez. Voyez-vous, vos sponsors et
sympathisants, qui comprennent d’anciens officiels américains comme
Barack Obama et Al Gore, des oligarques comme George Soros et le clan
bancaire Rothschild (le yacht qui vous a fait traverser l’océan
s’appelait à l’origine « Edmond de Rothschild »), ont un
problème. Compte tenu de leurs échecs combinés, ils ont très peu à
offrir aux jeunes de l’Ouest. Déjà, les deux générations précédentes ont
vu s’amenuiser leurs perspectives de mener une vie normale. Par
exemple, de nombreux jeunes de votre pays ont été contraints de vivre
chez leurs parents au lieu de se marier, de déménager et de fonder une
famille. La situation ne fera qu’empirer à mesure que la crise de
l’énergie se développera.

Résultat de recherche d'images pour ""Edmond de Rothschild" yacht thunberg"

Alors, comment expliquer aux jeunes qu’ils ne pourront pas mener une
vie normale, mais qu’ils vivront plutôt sur une couchette dans une ruche
de co-habitat et de co-travail hors de prix, sans famille, sans enfants
et sans animaux de compagnie ? Comment faire en sorte qu’ils acceptent
ce plan de plein gré et qu’ils ne se rebellent pas, qu’ils ne renversent
pas les oligarques et les fonctionnaires qui sont à l’origine de ce
fiasco du développement ? Eh bien, Greta, c’est là que vous intervenez :
votre travail est de les culpabiliser suffisamment au sujet de
l’environnement et du réchauffement climatique pour qu’ils supportent
ces mauvais traitements et ne se plaignent pas. En fait, si vous faites
bien votre travail, ils se sentiront auto-satisfaits et vertueux même si
leur vie entière est réduite au seul écran rougeoyant de leurs gadgets
connectés à Internet (tant que le réseau électrique tiendra le coup).
Votre idée de sécher les cours le vendredi pour l’environnement, au
fait, est géniale ! Il est beaucoup plus facile d’amener les gens à
arrêter de faire quelque chose qu’ils ne veulent pas faire que de les
amener à faire quelque chose, comme planter des arbres.

Vous ne devriez pas laisser tout ça vous faire de la peine. Après tout, votre travail consiste à faire en sorte que les gens dont la vie sera inévitablement très triste se sentent mieux dans leur peau. En apparence, contrairement à la plupart de vos pairs, vous aurez un avenir brillant, heureux et prospère, plein d’aventures marines et d’apparitions publiques entourées de fans admiratifs. Ne laissez rien de sérieux avoir prise sur vous. Profitez de la vie et profitez du reste de votre enfance, et ne vous inquiétez pas trop pour la Terre. Elle existe depuis 4,5 milliards d’années, ce qui est beaucoup plus que vos quinze ans. Prenez soin de vous, et laissez la Terre prendre soin d’elle-même durant son propre temps interglaciaire si doux.

Dmitry Orlov

Le livre de Dmitry Orlov est l’un des ouvrages fondateurs de cette nouvelle « discipline » que l’on nomme aujourd’hui : « collapsologie » c’est à-dire l’étude de l’effondrement des sociétés ou des civilisations.

Traduit par Hervé, relu par Kira pour le Saker Francophone




Lettre à notre fils qui se bat « pour le climat »

[Source : Nice Provence Info via Les moutons enragés]

Mon chéri,

Vendredi, plutôt que d’aller au lycée, tu as participé à la manifestation pour la défense du climat et le sauvetage de la planète.
Tu n’imagines pas combien nous avons été fiers de te voir engagé dans
une cause aussi essentielle. Profondément émus par tant de maturité et
de noblesse d’âme, nous avons été totalement conquis par la pertinence
de ton combat.

Aussi, je t’informe que ta mère et moi avons décidé d’être
indéfectiblement solidaires et, dès aujourd’hui, de tout faire pour
réduire l’empreinte carbone de notre famille.

Alors pour commencer, nous nous débarrassons tous les smartphones de
la maison. Et puis aussi de la télévision. Tu ne verras aucune
objection, naturellement, à ce que ta console subisse le même sort : on
dit qu’ils contiennent des métaux rares que des enfants, comme toi,
extraient sous la terre dans des conditions honteuses.

Évidemment, nous avons entrepris de résilier aussi tous les
abonnements téléphoniques et la box d’accès à l’internet. Nous avons
pris conscience que tous ces gigantesques data-centers qui stockent les
données des réseaux sociaux et des films en « steaming » sont des
gouffres énergétiques. J’ai aussi contacté un plombier pour faire
retirer le système de climatisation particulièrement énergivore. Nous
nous le remplacerons par des ventilateurs basse consommation dont nous
nous efforcerons de ne pas faire une utilisation abusive.

Nous pensons également qu’il est nécessaire de corriger nos modes de
vie : nous cesserons donc de partir en vacances au ski ou à l’étranger.
Ni même sur la Côte d’Azur avec le camping-car que, d’ailleurs, nous
avons la ferme intention de revendre. Et bien sûr, fini l’avion ! Pour
l’été prochain, ta mère et moi avons programmé de remonter le canal du
Midi par les berges, à vélo. Comme tu iras désormais au collège avec ton
VTT, cela te fera un excellent entraînement.
Oui, parce que la batterie de ta trottinette électrique n’étant pas
recyclable, il te faudra oublier ce mode de locomotion. Mais c’est déjà
fait, j’imagine.

Ah ! pour tes vêtements, nous avons décidé de ne plus acheter de
marques (ces vêtements sont fabriquées par des mains d’enfants dans les
pays du tiers-monde comme tu le sais). Tu nous approuveras, nous en
sommes persuadés. Nous envisageons par conséquent de t’acheter des
vêtements en matières éco-responsables, comme le lin ou la laine, que
nous choisirons de préférence écrus (les teintures sont parmi les plus
grands polluants).

Dans la foulée, nous nous mettrons à l’alimentation bio et
privilégierons les circuits courts. Et pour aller au plus court, nous
songeons même à acheter des poules afin d’avoir des œufs frais à portée
de main : tu vas adorer ! Ta mère a même pensé à un mouton pour tondre
le gazon. Et puis, j’ai adressé une candidature en bonne et due forme à
la mairie pour obtenir l’affectation d’une parcelle dans les jardins
familiaux partagés. Nous comptons sur toi pour nous aider à cultiver nos
légumes. Il va sans dire que, dans cette démarche, nous bannirons les
aliments industriels. Désolé pour le Coca et le Nutella dont tu faisais
grande consommation et dont tu devras te priver à présent. Mais nous ne
doutons pas un instant de ton approbation.

Enfin, pour palier le manque de distractions par écrans interposés,
le soir, nous nous remettrons à la lecture (dans des livres en papier
recyclé, cela va de soi) ou nous jouerons aux échecs et pourquoi pas aux
petits chevaux : il y a une éternité que nous n’avons pas fait une
partie de ce jeu désopilant. Nous achèterons un plateau et des pièces en
bois du Jura, comme il se doit. Et nous veillerons à nous coucher plus
tôt pour économiser la lumière.

Voilà, nous sommes certains que tu adhèreras pleinement à ce
sympathique programme qui s’inscrit en ligne directe dans ton combat
pour sauver la planète. Et nous te remercions encore de nous avoir
ouvert les yeux.

Tes parents qui t’admirent et qui t’aiment.

(courrier écrit sur du papier recyclé)


[Voir aussi :




Un point de vue à contre-courant sur Greta et le Climat

[Source : Sott.net]

[NdNM : L'auteure de l'article suivant émet l'hypothèse (pour elle quasi certitude) d'une prochaine nouvelle ère glaciaire. Cependant, peu d'éléments semblent pouvoir actuellement la supporter, même si localement au Québec, ces dernières années, les hivers tendent à devenir plus long et plus rigoureux en termes de quantité de neige et/ou de températures et si d'autres lieux du monde semblent être affectés par une même tendance.
Des passages particuliers ont été surlignés en jaune par le présent blogue.]

Greta Thunberg, ou la fausse prophétesse de la Croisade des enfants

[Auteur :] Laura Knight-Jadczyk

Comme le savent peut-être les lecteurs de SOTT, les prophéties, c’est mon « affaire » depuis plus de 25 ans. Et j’en ai souvent bavé. En dépit d’un « palmarès » plus long que les deux bras, j’ai souvent l’impression d’être Cassandre.

Greta thunberg mural bristol
© Inconnu
Une peinture murale de Greta Thunberg à Bristol, Royaume-Uni

Cela fait maintenant quelques années que je n’ai rien écrit publiquement, mis à part mes posts sur notre forum, et la raison en est principalement le « complexe de Cassandre » susmentionné. J’ai fini par me rendre compte que rien, absolument rien n’inverserait la machine et ne préviendrait la dégringolade de l’humanité, désormais au bord de l’extinction. En outre, dès le début, on s’est employé énergiquement à étouffer mes avertissements et à me mettre hors jeu, pour ainsi dire.

Comme ça n’a pas réussi, la censure globale imposée par Google, Facebook, Twitter et les médias mainstream a pris le relai et a laissé des traces. Il fut un temps où SOTT.net comptait six millions de lecteurs par mois – aujourd’hui, nous pouvons nous estimer heureux si nous en comptons deux millions. Les redirections en provenance de FB et de Twitter étaient notre principal mode de diffusion ; aujourd’hui, elles sont quasi inexistantes.

Quoi qu’il en soit, je ne suis pas encore morte, et tout se déroule globalement selon les prédictions de notre « projet prophétique » – l’Expérience cassiopéenne – et nous avons une bonne idée de la façon dont ça va se terminer.

Greta Thunberg, elle, n’en a aucune idée. Et la médiatisation de son ignorance est littéralement criminelle ce qui, puisqu’elle y participe de son plein gré, même si ce n’est qu’une « enfant », fait également d’elle une criminelle. Évidemment, elle ne s’en rend pas compte, parce qu’elle a été profondément conditionnée – elle et toute une génération d’enfants sur la planète ; mais n’en a-t-il pas toujours été ainsi ? Les paroles changent, mais c’est le même refrain, le but étant la manipulation et le contrôle de l’humanité.

Prophète contre prophète

Laissez-moi vous conter une petite parabole de l’Ancien Testament que j’ai relatée à ma façon il y a trente ans.

greta prophet house fire
© Inconnu

Il était une fois deux rois de deux petits royaumes qui étaient apparentés par mariage. Le premier roi décida de rendre visite à son beau-frère, le second roi. À son arrivée, il fut accueilli par le second roi, qui avait préparé toutes sortes d’amusements et de divertissements.

Après moult célébrations et réjouissances, le second roi dit à son beau-frère, le premier roi, qu’il tendait à considérer tous ses biens comme des possessions mutuelles, et qu’il espérait que le premier roi voyait les choses de la même façon. Cela rendit le premier roi quelque peu nerveux, et il se demanda ce que tout cela signifiait. Il ne fut pas long à le découvrir. Le second roi voulait faire la guerre à l’un de ses voisins, s’emparer de ses terres et de ses biens, mais, pour ce faire, il lui fallait de l’aide. Il savait que son beau-frère ne nourrissait pas ce genre d’ambition, et il s’était employé à l’amadouer afin d’obtenir son aide.

Quelque peu déconcerté par cette requête, le premier roi demanda s’il était possible de faire appel à plusieurs prophètes pour découvrir si ce plan était avisé. Le second roi convoqua volontiers quatre cents prophètes. Tous, à l’unanimité, louèrent le projet et la perspicacité de leur roi. Mais le premier roi était toujours mal à l’aise – son instinct lui disait que quelque chose ne tournait pas rond. Il demanda s’il restait un prophète à consulter. Il s’avéra que c’était le cas, mais le second roi prévint le premier de ne pas attendre grand chose de cet individu car il y avait de l’animosité entre eux, et ces sentiments négatifs rendait ce dernier prophète hostile à tout dessein du second roi. Ayant copieusement diffamé ce dernier prophète, il le fit appeler.

Comme de bien entendu, le dernier prophète contredit les quatre cents autres et annonça au second roi qu’il mourrait s’il partait en guerre. Pour le punir de son insolence, le second roi fit jeter l’oracle impudent en prison, pour le faire méditer sur son outrecuidance jusqu’au retour des rois et de leur armée. Insistant sur la véracité de sa prophétie, le dernier prophète fit remarquer au roi qu’il serait fort étonné s’il revenait.

Mais le perfide second roi avait un plan. Ayant persuadé son beau-frère de l’accompagner, il s’arrangea pour combattre habillé en simple soldat, tandis que son beau-frère se rendit sur le champ de bataille en habit royal.

Il s’avéra que les soldats du camp rival avaient reçu l’ordre de rechercher et de tuer immédiatement le second roi (mais pas l’autre). Au cours du combat, les soldats ennemis se lancèrent à la poursuite du seul homme habillé en roi et, découvrant qu’il n’était pas celui qu’ils cherchaient, dans un accès de rage et de frustration, ils se tournèrent vers le soldat le plus proche et le tuèrent – ce soldat était le roi malfaisant. Prophétie accomplie.

On peut tirer plusieurs leçons importantes de cette histoire. La première est qu’une prophétie est inexorable, à moins de changer radicalement d’attitude et d’orientation. On ne peut pas tromper la réalité quantique ! La deuxième leçon est que les chances de réalisation d’une vraie prophétie sont les mêmes que celles évoquées dans cette histoire : quatre cents contre un. Une troisième leçon, et non des moindres, est que les gens veulent rarement entendre la vérité parce qu’il est difficile de renoncer aux jeux de pouvoir et aux rationalisations. Et enfin, la façon la plus simple d’ignorer la vérité est d’éliminer le prophète, soit littéralement, soit en le diffamant.

L’histoire de Jonas révèle l’autre face de la médaille : Dieu demanda à Jonas de prophétiser la destruction de Ninive, cité du pêché et de la décadence. Jonas fit bien son travail (motivé, il faut dire, par une méditation forcée dans le tube digestif d’un gros poisson). Or à son grand étonnement, les habitants de Ninive se repentirent et rentrèrent dans le droit chemin, si bien que la catastrophe fut évitée ! Mais au lieu d’être rempli de joie, Jonas en fut mortifié. Il avait le sentiment d’avoir été pris pour un imbécile. Humilié et en colère, il partit bouder dans son coin. Au cours d’une petite discussion, Dieu lui fit remarquer que l’illumination prophétique pouvait servir d’autres desseins – à savoir, le repentir et le changement.

Aujourd’hui, nous avons des prophètes des temps modernes – statisticiens et scientifiques de tout poil – qui prévoient tendances et probabilités. Dans la plupart des cas, dans les affaires privées comme publiques, les décisions sont fondées sur ce type de données. Puisque ces méthodes « divinatoires » modernes reposent sur des tonnes de statistiques qui reflètent des actions purement matérielles, le caractère inspirant d’un idéal n’est ni pris en compte, ni prévu. En conséquence, les prédictions sur lesquelles notre culture fonde ses activités entraînent l’évolution dans son sens le plus strict – à savoir, une spirale infernale et inexorable menant au déclin et à la dégénérescence.

À cet égard, les prédictions eschatologiques peuvent servir de tremplin amenant à une prise de conscience, laquelle contribuerait à faire naître ces aspirations supérieures, qui pourraient alors agir de façon à mitiger les événements futurs. Si suffisamment de gens développent la conviction que quelque chose d’effroyable est sur le point de se produire si nous ne changeons pas nos mœurs et nos comportements, cela pourrait créer l’élan nécessaire et faire naître l’aspiration à certains idéaux, entraînant alors une possible altération des réalités quantiques.

Lorsque j’ai commencé à publier les transcriptions de l’Expérience cassiopéenne, j’ai pensé naïvement que les gens comprendraient qu’à moins de changer en profondeur nos attitudes fondamentales vis-à-vis de la réalité, l’humanité allait sombrer.

Mais ce changement radical ne s’est pas produit ; en fait, j’ai du mal à imaginer un monde plus enlisé dans les mensonges, un monde plus en proie à l’aveuglement que celui-ci. Mais je ne suis guère étonnée. Je l’avais prédit il y a trente ans.

Dans un de ses contes, Gurdjieff décrit parfaitement ce qui se passe avec les libéraux/gauchistes/démocrates/que sais-je encore (insérez le nom du parti qui représente l’Establishment dans votre pays) :

« Un conte oriental parle d’un très riche magicien qui avait un bon nombre de moutons. Mais ce magicien était très avare car il ne voulait pas embaucher de bergers, ni ne voulait ériger de barrière autour du pâturage où les moutons paissaient. En conséquence, les moutons vagabondaient souvent dans la forêt, tombaient dans des ravins et ainsi de suite, mais surtout ils s’enfuyaient, parce qu’ils savaient que le magicien voulait leur chair et leur peau, et ils n’aimaient pas cela.

Alors le magicien trouva un remède. Il hypnotisa ses moutons et leur suggéra tout d’abord qu’ils étaient immortels et qu’il ne leur serait fait aucun mal lorsqu’on les écorcherait, qu’au contraire, cela leur ferait beaucoup de bien et serait très agréable ; deuxièmement il leur suggéra qu’il était un bon maître qui aimait ses troupeaux tellement qu’il était prêt à faire tout pour eux ; et, en troisième lieu, il leur suggéra que si quoi que ce soit devait arriver, cela n’arriverait pas tout de suite et sûrement pas dans la journée, donc ils n’avaient pas besoin d’y penser. Au-delà de cela, le magicien suggéra à ses moutons qu’ils n’étaient pas du tout des moutons ; il suggéra à certains d’entre eux qu’ils étaient des lions, à d’autres qu’ils étaient des aigles, à d’autres qu’ils étaient des hommes et à d’autres qu’il étaient même des magiciens.

Ainsi tous ses soucis et inquiétudes à propos des moutons prirent fin. Ils ne s’enfuirent plus jamais et attendirent calmement le moment où il aurait besoin de leur chair et de leurs peaux. »

Cela décrit bien la condition des masses à l’heure actuelle. Pour s’éveiller, il faut d’abord réaliser qu’on dort profondément. Pour ce faire, il faut reconnaître et comprendre pleinement la nature des forces qui agissent pour nous maintenir dans cet état de sommeil ou d’hypnose. Il est absurde de penser qu’on peut y parvenir en puisant les informations à la source même qui induit l’hypnose. Gurdjieff poursuit :

« Théoriquement [l’homme] peut [s’éveiller], mais pratiquement cela est presque impossible, parce qu’aussitôt qu’un homme ouvre les yeux, s’éveille pour un moment, toutes les forces qui le retiennent dans le sommeil s’exercent de nouveau sur lui avec une énergie décuplée, et immédiatement il retombe endormi, rêvant très souvent qu’il est éveillé ou qu’il s’éveille. »

C’est dans l’éveil de l’humanité que réside l’espoir de mitiger les catastrophes prophétisées. Pour mettre fin aux conditions qui ont contribué à la situation déplorable dans laquelle se trouve l’humanité, une mise en lumière et une compréhension de ces conditions est nécessaire. Le Faux prophète – la propension de l’humanité à se fourvoyer – doit être terrassé.

« Gardez-vous des faux prophètes. Ils viennent à vous en vêtements de brebis, mais au dedans ce sont des loups ravisseurs. Vous les reconnaîtrez à leurs fruits. Cueille-t-on des raisins sur des épines, ou des figues sur des chardons ? (…) Tout bon arbre porte de bons fruits, mais le mauvais arbre porte de mauvais fruits. (Matthieu 7:15,23) »

Chacun admettra volontiers qu’il y a probablement trop de violence à la télévision et sur Internet, et que les publicités dont on nous bombarde quotidiennement tiennent plus de l’attrape-nigaud que d’autre chose, mais rares sont ceux qui appréhendent réellement la véritable nature et l’étendue de l’influence hypnotique des médias. Plus rares encore sont ceux qui ont la moindre idée de l’objectif que cache le consumérisme. Comme l’écrivent Wallace et Wallechinsky dans The People’s Almanac [« L’almanach du peuple », ouvrage non traduit en français – NdT] :

« Après la Seconde Guerre mondiale, la télévision entra dans une ère de prospérité… On fit appel à des psychologues et à des sociologues pour qu’ils étudient les comportements humains face aux techniques de vente ; autrement dit, pour qu’ils découvrent comment manipuler les gens à leur insu. Le Dr. Ernest Dichter, président de l’Institute of Motivational Research [Institut de recherche sur la motivation – NdT] déclara en 1941 :
« L’agence de publicité gagnante est celle qui manipule les motivations et désirs humains, et créé un besoin à l’égard de biens de consommation auxquels le public était jusqu’alors peu habitué – voire même qu’il rechignait à acquérir. »

Discutant de l’influence de la télévision, Daniel Boorstin écrit : « Voici enfin un supermarché de « l’expérience de substitution ». Une programmation réussie offrira du divertissement – sous l’apparence de l’instruction ; de l’instruction – sous l’apparence du divertissement – de la persuasion politique – avec tout l’attrait de la publicité ; et de la publicité – avec tout l’attrait du spectacle. »

La télévision programmée sert non seulement à répandre le consentement et l’uniformité, mais elle représente également une approche industrielle délibérée. »

Bien qu’il ait été démontré que la télévision nuit gravement aux enfants, et qu’on puisse attribuer la plupart des aspects destructeurs de la société aux valeurs déliquescentes promues à la télévision, on constate un effet plus profond et plus insidieux sur la psyché humaine. Comme cité plus haut, il s’agit d’une manipulation planifiée et délibérée visant à susciter le consentement, à répandre l’uniformité et à hypnotiser les masses de sorte qu’elles se soumettent à l’autorité toute-puissante : la télévision.

Un jour, on demanda à Allen Funt, créateur et présentateur de l’émission populaire « Candid Camera » [Caméra cachée – NdT], ce qu’il avait découvert de plus troublant sur les gens dans le cadre de son métier. Sa réponse fut glaçante quand on considère les ramifications : « Le pire, et ça, je le vois tous les jours, c’est de voir à quel point les gens se soumettent facilement à n’importe quelle figure d’autorité, ou même aux signes d’autorité les plus minimes. Un type bien habillé monte l’escalator à contre-sens, et la plupart des gens feront demi-tour et s’escrimeront à remonter l’escalator. Un jour, nous avons placé un panneau sur la route : « Delaware Closed Today » [Delaware : Fermé aujourd’hui – NdT] ». Les automobilistes ne se posèrent même pas la question. Certains demandèrent même : « Est-ce que le New-Jersey est ouvert ? » [cité par Wallace & Wallechinsky – NdT]

L’image qui se dessine est celle d’une société délibérément artificielle faite d’uniformité télévisuelle, de pauvreté intellectuelle et créative, de grogne sociale et de décadence. Manifestement, les médias sont chargés de propager ces conditions.

GQ magazine greta thunberg

On pourrait s’attendre à ce que les professionnels de la motivation développent, dans l’intérêt de leurs clients industriels, une programmation visant à instaurer des conditions sociales bénéfiques – ce qui est tout à fait à leur portée. Il apparaît que l’autorité finale en matière de programmation audiovisuelle est entre les mains des publicitaires, eux-même épaulés par les industries vendeuses de produits et d’idées. Avec toutes les données psychologiques auxquelles ils ont accès, on pourrait s’attendre à ce qu’ils imposent une programmation visant à améliorer des conditions sociales qui leur coûtent de l’argent. Plus de vingt-cinq milliards de dollars sont dépensés chaque année pour apprendre aux travailleurs à lire et à écrire, au terme d’un parcours éducatif conjuguant instruction publique et zapping télé.

Il est admis que l’effondrement social qui s’annonce, lequel coûte à ces géants industriels de vastes sommes d’argent, est principalement attribuable aux frustrations et aux mécontentements générés par la vision faussée de la réalité présentée dans les médias. Pourquoi n’utilisent-ils pas leurs ressources financières pour aider les professionnels de la motivation à concevoir des programmes susceptibles d’entraîner des changements positifs ?

Se peut-il que les conditions de la société, y compris la réponse programmée aux « signes d’autorité les plus infimes », soient voulues ? Oserait-on suggérer qu’ils n’ont pas accès aux chiffres et aux études portant sur l’influence nuisible de la télé et des médias, et qu’ils ne réalisent pas que ça leur coûte de l’argent ? Si c’est le cas, alors ils sont trop stupides pour s’ériger en arbitres de nos valeurs, et nous devrions leur tourner le dos. Si ce n’est pas le cas, il nous faut supposer qu’il y a un but à cette manipulation.

De nombreux éléments de preuve viennent étayer l’idée que ce dessein, ou que l’objet de cette manipulation, est de créer un démantèlement psychologique et social suffisant pour permettre l’instauration d’un gouvernement totalitaire, lequel sera réclamé par le peuple. On postule en outre que l’« élite des ultra-riches » cherche à contrôler la planète en sous-main, et c’est à cette fin qu’ils orchestrent les événements et financent certaines activités qui seront perçues par les masses comme des « aléas » politiques et internationaux.

Or comme l’a dit Franklin D. Roosevelt : « En politique, rien n’arrive par hasard. Chaque fois qu’un événement survient, on peut être certain qu’il avait été prévu pour se dérouler ainsi. »

Et il était bien placé pour le savoir.

De nombreuses preuves viennent étayer l’idée que les guerres sont fomentées et menées dans le but exprès de redistribuer clandestinement ces équilibres de pouvoir financier. Qu’importe si nos pères, frères, grand-pères, oncles, cousins et fils périssent dans ces entreprises, il s’agit de simples jeux de « relations internationales » auxquels s’adonnent ceux qui, du fait de leur argent et de leur position, ne trouvent rien d’autre à faire pour passer le temps ou exercer leur intelligence.

Or il y a une conséquence à ce jeu d’échecs mondial, et les joueurs comme les pions l’ignorent.

Réalité façonnée par l’idéologie versus réalité objective

Regardons les choses en face : à cause des éléments pathologiques qui parviennent invariablement au pouvoir, l’existence sur cette planète n’a jamais été un long fleuve tranquille ni une promenade de santé. Mais la situation actuelle est aussi précaire qu’au temps de Sodome et Gomorrhe, juste avant qu’une comète n’explose apparemment dans le ciel et ne raye ces deux cités de la carte ; ou bien qu’au temps de la légendaire Atlantide à la veille de sa destruction. Et cela devrait nous faire réfléchir. Dans son ouvrage The life of reason [« L’Âge de raison », ouvrage non traduit en français – NdT], George Santayana écrit : « Ceux qui ne peuvent pas se rappeler le passé sont condamnés à le répéter ». Mais les libéraux/la gauche sont occupés à effacer et à réécrire l’Histoire, guidés par leurs idéologies post-modernistes/marxistes, qui se rapprochent en essence du credo YCYOR [« You Create Your Own Reality » : On se crée sa propre réalité – NdT]. Les faits irréfutables et la physique classique – la réduction du paquet d’onde – ont été jetés au rebut et remplacés par l’idée délirante selon laquelle l’incertitude quantique pouvait être appliquée à la réalité brute, matérielle.

Tandis que le cerveau interagit avec son environnement, les circuits synaptiques se combinent pour former des cartes synaptiques du monde perçu par les sens. Ces cartes décrivent de petits segments de ce monde – formes, couleurs, mouvements – et sont dispersées dans tout le cerveau. À mesure que le réseau synaptique cérébral évolue – et ce depuis la naissance (ou même avant) – ces cartes traitent les informations simultanément et en parallèle. Sur la base de ces cartes synaptiques du monde, nous pouvons développer une vision plus ou moins objective de la réalité.

La physique classique affirme que le futur existe déjà, tout comme le présent et le passé. Tout ce qui arrivera s’est déjà produit. Mais pour une raison inconnue, notre mental ne peut faire l’expérience du futur que séquentiellement, dans ce que nous appelons le présent.

De son côté, la physique quantique affirme qu’il est impossible de prédire le futur avec une certitude absolue. Le futur n’existe pas encore dans un état défini. L’incertitude quantique ne nous interdit pas toute connaissance du futur. Elle nous donne des outils pour faire des prédictions, mais seulement en termes de probabilités.

Bohr et d’autres éminents physiciens de l’École de Copenhague affirment que la réalité objective est un concept ambigu au niveau quantique. En physique, notre connaissance ne se développe que lorsque nous mesurons concrètement quelque chose, et même alors, la façon dont nous décidons de prendre ces mesures affectera les résultats obtenus.

blind men elephant
© Inconnu

C’est un ventilateur ! C’est un mur ! C’est une corde ! C’est un arbre ! C’est un serpent ! C’est une lance ! Poser la même question de différentes manières peut appeler des réponses qui sembleront contradictoires, mais une seule expérience ne saurait fournir en elle-même des informations contradictoires. Certaines expériences montrent des électrons sous forme d’ondes, et d’autres les montrent sous forme de particules. Dans aucune expérience, les électrons n’apparaissent simultanément sous forme d’ondes et de particules. Bohr appelait cela la complémentarité.

La mécanique quantique laisse l’observateur dans le doute quant à la nature réelle de la réalité. S’agit-il d’ondes, ou de particules ? Nous l’ignorons, et aucune expérience ne nous le dira. Détecter l’un des deux attributs exclut automatiquement toute connaissance de l’autre.

L’univers recèle de nombreux états futurs possibles, ou potentialités, représentés par la fonction d’onde. La fonction d’onde s’effondre et se fonde constamment dans le présent, à mesure que les nombreux états possibles fusionnent en un seul état, à mesure que le présent se déroule et que les possibilités deviennent réalité.

Un grand nombre de gens se sont mis dans la tête que l’incertitude quantique signifiait qu’on est capable de « créer sa propre réalité » en fonction de ses croyances, ou de ce sur quoi on porte son attention. Cette idée, populaire chez nombre d’adeptes du « New Age », est en fait le fondement de la plupart des religions (qu’elles en soient ou non conscientes).

Notre univers semble être composé de matière/énergie et de conscience. En soi, la matière/énergie « préfère », semble-t-il, l’état chaotique. Telle qu’elle, la matière/énergie ne recèle même pas les concepts de « création » ou « d’organisation ». C’est la conscience qui donne vie à ces concepts et qui, de par son interaction avec la matière, pousse l’univers soit vers le chaos et la dégénérescence, soit vers l’ordre et la création.

Ce phénomène peut être mis sous forme de modèle mathématique et simulé sur un ordinateur utilisant l’EEQT – Event Enhanced Quantum Theory [Théorie quantique en matière d’événements – NdT] ). Nous ignorons si l’EEQT simule fidèlement l’interaction de la conscience avec la matière. Mais il y a des chances que ce soit le cas, parce qu’elle semble décrire les phénomènes avec plus d’exactitude que la mécanique quantique orthodoxe ou ses théories rivales (théorie de De Broglie-Bohm, théorie GRW, etc.)

Les enseignements de l’EEQT peuvent être décrits simplement comme suit :

Appelons notre univers matériel « le système ». Le système est caractérisé par un certain « état ». Il est utile de représenter l’état du système par un point sur un disque. Le point au centre du disque, son origine, est l’état de chaos. On pourrait également le décrire comme le « potentiel infini ». Les points sur la circonférence représentent les « purs états » d’être, c’est-à-dire des états de « connaissance pure, non trouble ». Entre les deux, il y a des états mitigés. Plus l’état se rapproche de la circonférence, plus il est pur et « organisé ».

Un « observateur » extérieur – une « unité de conscience » – se fait une idée (peut-être exacte, peut-être erronée, peut-être entre les deux) de l’état réel du système, et l’observe à travers le prisme de la « croyance » qu’il entretient au sujet dudit état. Si l’observation se prolonge, l’état du système accomplit un « saut » quantique. En ce sens, on se « crée » effectivement « sa propre réalité » ; mais comme toujours, le diable est dans les détails.

Les détails en question sont que l’état résultant de l’observation du système sera plus pur ou plus chaotique, selon la « direction » du saut, laquelle dépendra du degré d’objectivité de l’observation : à savoir, dans quelle mesure l’observation se rapproche de la réalité de l’état.

D’après l’EEQT, si les attentes de l’observateur sont proches de l’état réel du système, le « saut » orientera ce dernier vers un état plus organisé, moins chaotique.

they live billboards
© Inconnu

Vous voyez des signes tout autour de vous, mais êtes-vous sûr de les lire correctement? Si, à l’inverse, les attentes de l’observateur tendent vers la négation de l’état réel (c’est-à-dire, quand les croyances de l’observateur sont fausses par rapport à l’état RÉEL – la réalité objective) alors le « saut » orientera le système vers un état plus chaotique, moins organisé. En outre, ce saut prendra en règle générale beaucoup plus de temps.

Autrement dit, si la connaissance de l’observateur quant à l’état réel du système est proche de la vérité, alors l’acte même d’observation et de vérification provoquera un saut rapide et l’état résultant sera plus organisé, plus pur. Si la connaissance de l’observateur quant à l’état réel est fausse, alors ce changement d’état prendra beaucoup plus de temps, et tendra vers le chaos.

En résumé, ceux quoi « croient » en la possibilité de « créer une réalité » différente de ce qui EST, contribuent à répandre le chaos et l’entropie. Si vos convictions, même les plus inébranlables, sont aux antipodes de la vérité, vous entrez en essence en conflit avec la vision que l’Univers a de lui-même, et je peux vous assurer que ce n’est pas vous qui gagnerez. Vous attirerez la destruction sur vous-même et sur tous ceux qui se livreront avec vous à ce genre de « bras de fer » avec l’Univers.

À l’inverse, si vous êtes capable de voir l’Univers tel qu’il se voit lui-même, objectivement, sans ciller, en acceptant la réalité et en réagissant en adéquation avec cet état de fait, vous vous « alignerez » alors sur l’énergie créatrice de l’Univers, et votre propre conscience deviendra un transducteur d’énergie génératrice d’ordre ; vos actions seront en adéquation avec ce qui est. Votre énergie d’observation, offerte de manière inconditionnelle, couplée aux actions appropriées, contribuera à ordonner le chaos, à créer à partir d’un potentiel infini.

[NdNM : voir aussi dans La Loi de Karma la notion d'action dans le sens de l'Ordre cosmique : "Un tel Ordre, engendré sciemment, s’adapte à l’Ordre ancien qu’il complète et perfectionne. C’est cette action de la Liberté que  l’on nomme Création"]

Greta Thunberg : une fausse prophétesse génératrice de chaos

Hier, j’ai regardé le discours à l’ONU de cette jeune fille mentalement et psychologiquement déficiente (ce n’est pas une enfant : les libéraux/gauchistes pensent qu’un jeune de 16 ans devrait avoir des relations sexuelles et changer de sexe s’il en a envie, alors arrêtons de qualifier Greta d’enfant !).

[NdNM : les Asperger représentent une population particulière au sein de la population générale et à ce titre, certains d'entre eux peuvent présenter des handicaps ou limitations alors que d'autres peuvent être surdoués, à peu près dans les mêmes proportions que pour la population générale. Cependant, en absence de connaissance d'un éventuel dossier clinique, médical ou psychologique de Greta, on ne peut affirmer que cette jeune Asperger soit en plus mentalement déficiente. Si l'on se base sur La jeune militante du climat Greta Thunberg répond à ses détracteurs, il semble qu'elle ne souffre pas de déficience intellectuelle notable.]
children's crusade
© Inconnu

La Croisade des enfants de 1212 s’est terminée en catastrophe.Thunberg a été acclamée comme le nouveau prophète de l’Apocalypse. En dehors du fait que ses singeries me rappellent la Croisade des Enfants de 1212 (alllez voir ce qui leur est arrivé) ou encore cette pauvre Jeanne d’Arc dérangée, voire les malheureux enfants de Joseph Goebbels, exploités et assassinés par leurs parents parce qu’ils ne supportaient pas la destruction de leurs rêves gauchistes/nazis de domination planétaire, je suis pour le moins outrée qu’on ait laissé les Libéraux/la gauche moderne pousser leurs délires à un point tel que les jeunes d’aujourd’hui sont terrifés d’être en vie.

Je me suis procuré une transcription du discours de Thunberg [sur Amnesty en français – NdT] et je vais le commenter. En réponse à la question : « Quel est votre message aux dirigeants du monde ? », elle déclare :

« Mon message est que nous vous surveillerons. »

Je ne vois pas l’utilité de surveiller quoi que ce soit lorsqu’on ne sait pas ce qu’on doit chercher ni comment l’identifier. C’est le cas de Greta et de ceux qui la manipulent ; il vivent depuis trop longtemps dans leur monde poste-moderniste YCYOR pour avoir la moindre idée de ce qui se passe et de la façon dont eux-mêmes ont été manipulés. Greta poursuit :

« Je ne devrais pas être là, je devrais être à l’école, de l’autre côté de l’océan, et pourtant vous vous tournez tous vers nous les jeunes, en quête d’espoir. Comment osez-vous ? »

C’est vrai, elle ne devrait pas « être là ». Mais elle ne fait même pas l’effort de réfléchir au fait que rien en politique n’arrive par hasard. Elle n’est qu’un pantin manipulé par ceux-là même qui entraînent l’humanité vers le chaos, de sorte que les masses acceptent un système totalitaire afin de se sentir en sécurité.

« Vous avez volé mes rêves et mon enfance avec vos paroles creuses ». « Je fais pourtant partie de ceux qui ont de la chance. Les gens souffrent, ils meurent. Des écosystèmes entiers s’effondrent, nous sommes au début d’une extinction de masse, et tout ce dont vous parlez, c’est d’argent, et des contes de fées de croissance économique éternelle ? Comment osez-vous ? »

Il est vrai que les maîtres ès manipulation de notre monde ont volé les rêves d’à peu près chaque habitant de la planète, mais pas de la manière dont Greta se l’imagine ; pire, elle ne se rend même pas compte qu’elle n’est qu’un pion utilisé pour voler toujours plus de rêves à toujours plus de gens !

greta angry UN
© Inconnu

Oui, les gens souffrent et meurent et des écosystèmes entiers s’effondrent, mais cela n’a rien à voir avec les activités et la technologie humaines, et tout à voir avec les cycles naturels régis par le Soleil et autres interactions cosmiques. Oui, il est sans doute vrai que sommes au milieu (et non au début) d’une extinction de masse, sauf que celle-ci à bien moins à voir avec l’activité humaine au sens physique qu’avec notre activité psychique/psychologique et mentale et nos attitudes les uns envers les autres. La propre attitude de Greta est un parfait exemple d’état psychologique générateur de chaos sur notre planète. Ses saillies sur l’argent, la croissance économique etc. sont déplacées. Aucune des idées avancées par les réchauffistes pour résoudre le problème inexistant du réchauffement climatique anthropique ne changera quoi que ce soit à l’inexorable progression vers une ère glaciaire, et causera en réalité encore plus de souffrances ; cela ne fera qu’empirer les choses.

[NdNM : une hypothèse très similaire à celle du passage ci-dessus surligné en jaune avait été émise dans Urane, l'éducation et le lois cosmiques, publié en 1991 aux éditions Arista.]

« Depuis plus de trente ans, le message de la science est limpide. Comment osez-vous continuer à détourner le regard, et venir ici dire que vous en faites assez, quand les politiques et les solutions dont nous avons besoin sont toujours inexistantes ? »

Là, on voit bien que les croyances de Greta sont aux antipodes de la VÉRITÉ. La science n’est PAS « limpide » depuis trente ans, la science n’est qu’un autre outil au service des politiques post-modernes et marxistes, et ça fait bien plus de trente ans que ça dure. Quant à savoir s’il existe des solutions pour faire face à une ère glaciaire, je répondrai qu’elles sont effectivement inexistantes.

Mais peut-être que les marionnettistes qui tirent les ficelles de Greta, et ceux qui tirent les ficelles de ces derniers, l’avaient prévu ainsi. Est-ce une théorie du complot saugrenue que de suggérer que les individus au sommet de la pyramide savent qu’une ère glaciaire – et NON un réchauffement climatique – se profile, et que la théorie du réchauffisme est là pour détourner l’attention de scientifiques aisément corruptibles, de sorte qu’ils contribuent au chaos ultime qui ne manquera pas d’exploser lorsqu’un rebond glacial nous submergera subitement ?

Imaginez l’humanité entière qui fait ses valises en prévision d’un voyage dans les îles, mais qui est redirigée en cours de route vers l’Antarctique.

« Vous dites que vous nous entendez, et que vous comprenez l’urgence, mais quelles que soient ma tristesse et ma colère, je ne veux pas le croire. Parce que si vous compreniez réellement la situation, et que vous continuiez pourtant à ne pas agir, alors vous seriez des monstres. Et ça, je refuse de le croire. »

Greta a tout faux : les maîtres ès tromperie à l’origine de la grande escroquerie du réchauffement climatique sont réellement des monstres avec un grand M. Là encore, les croyances de Greta sont aux antipodes de la Vérité.

« Selon une idée répandue, il suffirait de réduire de moitié nos émissions en dix ans, mais cela ne nous donne que 50 % de chances de rester en-dessous des 1,5 degrés, et nous risquons de déclencher des réactions en chaîne irréversibles au-delà de tout contrôle humain. »

Ici aussi, Greta avale des couleuvres. La vérité est que l’ère glaciaire pourrait être retardée ou mitigée par les émissons, alors nul besoin de s’en inquiéter. Ce qu’elle propose en essence, c’est de remplir sa valise avec des vêtements d’été en prévision d’une croisière dans les îles.

« 50 pour cent est peut-être acceptable pour vous, mais ces chiffres ne prennent pas en compte les points de bascule, la plupart des boucles de rétroaction, le réchauffement additionnel caché par la pollution toxique de l’air, ni l’aspect d’équité et de justice climatique. Ils s’appuient aussi sur l’idée que ma génération aspirera des centaines de milliards de tonnes de votre CO2 de l’atmosphère, avec des technologies balbutiantes.

Alors ce risque de 50 pour cent n’est simplement pas acceptable pour nous. Nous devons vivre avec les conséquences.

Avec une chance de 6 à 7 pour cent de rester sous la barre des 1,5 degrés d’augmentation de la température, dans le meilleur des scénarios donné par l’IPCC. Le monde avait encore 420 gigatonnes de CO2 à émettre au premier janvier 2018. À ce jour, ce chiffre est déjà descendu à moins de 350 gigatonnes.

Comment pouvez-vous faire semblant de croire que ce problème peut être résolu en continuant à faire des affaires comme d’habitude, et en s’appuyant sur quelques solutions techniques ? Avec les niveaux d’émission d’aujourd’hui, ce budget de CO2 restant sera entièrement dépensé dans moins de huit ans et demi. »

Ouais, c’est clair que ça sort directement du cerveau de cette jeune handicapée mentale !

record snow new england
© Inconnu

Ce que nous avons vu ces derniers hivers n’est qu’un avant-goût de ce qui nous attend… et de ce qui nous attend… et de ce qui nous attend ! Bien sûr, elle ne fait que répéter les affirmations et les chiffres brandis par les réchauffistes, chiffres fondés sur des postulats erronés : par exemple, l’allégation selon laquelle l’augmentation des niveaux de CO2 dans l’atmosphère provoque des conditions météorologiques extrêmes, alors qu’il s’agit d’une simple corrélation. L’arnaque du réchauffement climatique n’est absolument pas la vérité – elle ne s’approche même pas de la réalité objective. Cette théorie est tellement biaisée que toute action entreprise sur cette base produira invariablement l’effet inverse de ce qu’on cherche en apparence : à savoir, la dégradation des conditions environnementales, une augmentation des inégalités, et un cruel manque de préparation aux changements climatiques !

J’ai une info pour toi, Greta : espérons que les taux actuels d’émissions contribuent à repousser l’ère glaciaire – bien que je doute que ce soit possible. Déjà, des signes indiquent que dans peu de temps, le silence de la glace s’abattra de nouveau sur de vastes régions du globe, les productions agricoles en pâtiront, les gens mourront de faim, les épidémies s’abattront sur des populations affaiblies et affamées, et il est probable que 75% de la population mondiale périsse en conséquence. Ça s’est déjà produit, ça va se reproduire, et toutes les ères glaciaires sont précédées de périodes de réchauffement.

« Il n’y aura aucune solution, ni aucun plan, présenté ici aujourd’hui qui prenne en compte ces chiffres, parce que ces chiffres sont trop dérangeants, et vous n’êtes pas assez mûrs pour dire les choses comme elles sont.

Vous nous laissez tomber, mais la jeunesse commence à comprendre votre trahison. Les yeux de toutes les générations futures vous regardent, et si vous choisissez de nous trahir, je dis que nous ne vous pardonnerons jamais.

Nous ne vous laisserons pas vous en tirer. C’est ici que nous fixons la limite. Le monde se réveille. Le changement arrive, que cela vous plaise ou non.

Merci. »

C’est vrai, la vague/l’onde du changement est déjà là, mais Greta et ses proxénètes n’ont pas la moindre idée de sa véritable nature, ni des préparations psychiques/psychologiques qui permettraient de surfer sur cette « onde ». Remplis d’amertume envers l’humanité, la société et la création elle-même, ils ont propulsé des adolescents activistes vegan sous-alimentés et immatures sur le devant de la scène, afin de créer un climat de vengeance ; ce faisant, ils se sont alignés sur les forces de la destruction.

Cela me rappelle la Croisade des enfants, où des milliers d’hommes, de femmes et d’enfants partirent délivrer Jérusalem des Infidèles et finirent vendus comme esclaves à Constantinople.

Bon, c’est du quatre cents contre un. Je vais parier sur l’ère glaciaire et me préparer en conséquence. Greta, ses maîtres et ses adeptes n’ont qu’à faire faire leurs valises pour une croisière dans les îles si ça leur chante. Moi, je vais m’acheter des Moon boots et des raquettes à neige.

La Croisade des enfants 2.0 est en train de plonger le monde dans l’hystérie, mais c’est une fausse prophétie. Prenez garde !


Avatar

Laura Knight-Jadczyk

Floridienne de septième génération, historienne/mystique,
auteur de 14 livres et de nombres d’articles publiés sur papier et sur
Internet, Laura Knight-Jadczyk est la fondatrice de Sott.net et
l’inspiratrice de l’Expérience cassiopéenne. Elle vit en France avec son
mari, le physicien mathématicien polonais Arkadiusz Jadczyk, quatre de
ses cinq enfants, sa famille élargie, huit chiens, cinq oiseaux et un
chat.




Les preuves que les ondes radio sont cancérogènes

[Source : La maison du 21e siècle]

[Auteur :] André Fauteux

Conseiller de longue date de l’OMS et professeur émérite d’épidémiologie, le Dr Anthony B Miller a dirigé l’unité d’épidémiologie de l’Institut national du cancer pendant 15 ans.Les dernières données scientifiques prouvent que le rayonnement de radiofréquences (RF) est un cancérigène humain de classe 1 et que le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC) devrait le désigner comme tel, a déclaré le Dr Anthony B Miller lors de cette conférence prononcée à la foire Écosphère Montréal le 14 septembre 2019 (téléchargez ses diapositives ici : https://maisonsaine.ca/wp-content/uploads/2019/09/rfr-miller.pdf).

Plusieurs études, notamment Interphone (impliquant plusieurs pays), CERENAT (en France) et celles dirigées par l’oncologue Lennart Hardell (en Suède) ont montré que le risque de gliome – le cancer du cerveau le plus mortel – double chez les utilisateurs à long terme de téléphones cellulaires et quintuple dans certaines situations, notamment si l’on commence à utiliser un cellulaire régulièrement avant l’âge de 21 ans.

Le rayonnement RF, aussi émis par les antennes, les moniteurs sans fil pour bébés, les téléphones sans fil ainsi que les dispositifs Bluetooth et Wi-Fi, est probablement aussi une cause évitable de cancer du sein, explique le Dr Miller qui s’oppose au déploiement de la technologie sans fil de 5e génération (5G) sans prendre en compte ses implications pour la santé publique.

Conseiller de longue date auprès de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et professeur émérite d’épidémiologie à l’École de santé publique de l’Université de Toronto, le Dr Miller a dirigé l’unité d’épidémiologie de l’Institut national du cancer du Canada pendant 15 ans. En 2011, il fut l’expert mandaté par le CIRC pour valider les références sur lesquelles l’organisme affilié à l’OMS avait fondé sa désignation du rayonnement RF en tant que « cancérogène possible» du groupe 2B.

Visionner sa conférence sur notre chaîne Youtube : 
https://www.youtube.com/maison21e