Pour domestiquer les jeunes et les habituer au climat de guerre, Macron instaure le Service National Universel

[Source : les7duquebec.net]

Par Khider Mesloub

Dans cette période de marche forcée vers la guerre généralisée, illustrée par le réarmement massif des bourgeoisies occidentales et l’escalade militaire au Moyen-Orient, l’irruption de la guerre sur le continent européen (Ukraine), le régime macroniste œuvre sur le front du Travail qu’il compte militariser et criminaliser (le chômeur bénéficiaire du RSA sera désormais soumis au travail forcé et gratuit, et en cas de manquement il sera condamné à la privation de son allocation), mais également sur le front de la « Patrie », qu’il s’acharne à blinder et à armer, idéologiquement et militairement.

Le régime macroniste belliciste ne vient-il pas de voter un budget de 413 milliards d’euros de financement des Armées pour les sept années à venir, dans le cadre de la nouvelle Loi de programmation militaire en vue « de se préparer au retour des conflits de haute intensité » ? La plus importante hausse enregistrée depuis plus de 60 ans. Preuve du tournant militariste de l’État français en voie de durcissement autoritaire et de bellicisme forcené, les deux fondements constitutifs du fascisme.

Il est utile de rappeler que, pour imposer son ordre nouveau, le régime de Vichy instaure un état policier et une société militarisée. En juillet 1940, le nouveau régime de Vichy annonce la naissance des « groupements de jeunesse », qui deviendront, en janvier 1941, « les chantiers de la jeunesse », où tous les hommes de 20 ans passent obligatoirement huit mois. Lors de leur enrôlement, ces jeunes doivent soi-disant apprendre « L’amour du travail, de la discipline, de la patrie, du Maréchal et de son régime »… de fait, ils apprennent la haine, le sectarisme, la soumission et le nihilisme.

Aujourd’hui, en 2024, dans cette nouvelle ère marquée par la militarisation de la société et la caporalisation des esprits, fondements du fascisme, aux fins d’inculquer aux jeunes Français le respect aveugle de l’autorité, autrement dit, les valeurs par excellence des soldats aliénés de l’armée impérialiste, et surtout faire naître des vocations militaires chez les moins de 18 ans, le gouvernement Macron décide de réinstaurer le service militaire obligatoire, sous une nouvelle forme : le Service national universel (SNU). Le président Macron a annoncé en conférence de presse ce mardi 16 janvier que le gouvernement souhaitait aller « vers la généralisation du service national universel en seconde ». Ainsi, après plusieurs mois d’atermoiements, le gouvernement opte finalement pour un SNU obligatoire.

Le dispositif concernerait tous les jeunes âgés de 15 à 17 ans. Tous les élèves de seconde et ceux de première CAP de 6 départements devraient participer obligatoirement au SNU à partir de janvier 2024. Puis, un élargissement progressif à l’ensemble du territoire devrait avoir lieu.

Au mois de décembre dernier, sur le pont du porte-avions Charles-de-Gaulle, Macron avait martelé sa détermination à rapprocher étroitement la jeunesse de la chose militaire : « Je sais pouvoir compter sur les militaires pour faire face aux défis de renforcer les forces morales de la nation, en particulier de la jeunesse. »

Pour sa part, le Sénat, dans un rapport de juin 2022, définit clairement les réels objectifs du SNU. Il s’agit « dans une logique de contribution à l’esprit de défense, d’informer les jeunes des perspectives de carrière dans les armées et la gendarmerie, et des besoins des forces de réserves, la professionnalisation imposant un effort particulier pour susciter des vocations ». En d’autres termes, il s’agit d’une entreprise d’enrôlement et de militarisation de la jeunesse. Une politique conforme au rapport de la mission pour la résilience nationale rendu à l’automne 2022, préconisant d’augmenter « la mobilisation des effectifs susceptibles d’intervenir en première ligne en cas de crise grave ».

Dans le cadre de la domestication de la jeunesse française, de l’apprivoisement et de l’habituation au climat de guerre, ces adolescents, en intégrant le Service national universel, devront apprendre à se lever à l’aube, enfiler l’uniforme, participer à la levée du drapeau français, chanter La Marseillaise avant de se rendre à des activités diverses autour de « l’autodéfense et de l’engagement envers son gouvernement »… pourris et corrompu. Mais aussi s’intégrer dans des modules d’apprentissage sur des enjeux liés à la défense (ou à l’agression impériale), à la mémoire et à la transmission « des valeurs de la République » (c’est-à-dire valeurs bourgeoises françaises impérialistes et belliqueuses, les valeurs chauvinistes et réactionnaires réactivées dans un contexte de course à la militarisation de l’Europe).

L’instauration du SNU s’inscrit dans la politique de durcissement autoritaire et nationaliste chauvin impulsée par le régime totalitaire macroniste, qui a fait de la question de l’ordre (de la soumission aux intérêts des riches) à l’école une de ses priorités. Au reste, la généralisation du port de l’uniforme dans les établissements scolaires (écoles, collèges et lycées) répond à cet agenda d’enrégimentement de la jeunesse française.

Le gouvernement Macron entend discipliner la jeunesse et imposer les valeurs réactionnaires chauvinistes dans un contexte de militarisation de l’ensemble de la société en préparation de la guerre. Selon certaines sources, le gouvernement Macron « réfléchirait à interdire le passage du baccalauréat pendant 5 ans à quiconque refuserait de réaliser son Service National Universel ». Autrement dit, l’adolescent est sommé de s’enrôler dans le SNU, faute de quoi il sera condamné à la privation scolaire, à l’ignorance, au chômage.

Ces exercices militaires de SNU, encadrés par l’armée, seront bientôt une réalité pour les 800 000 lycéens. Une formation d’une durée de 12 jours sera imposée à tous les lycéens, et ce, sur le temps scolaire. La journée commencerait à 6 h 30 pour s’achever à 22 h 30, selon plusieurs sources. « Les rituels républicains (levée du drapeau, marseillaise…) font partie intégrante des éléments qui rythment et donnent un cadre à chaque journée », souligne l’une de ces sources.

Les jeunes devront porter un uniforme et le téléphone portable sera proscrit en journée, pour s’assurer que les jeunes ne soient pas distraits pour leur apprentissage des « valeurs républicaines » (de la bourgeoisie décadente française), selon le document officiel relatif au SNU.

Pour information, ces stages militaires ne sont pas ouverts aux journalistes. Les seules images diffusées sont celles de l’État. Aussi, pour connaître les réelles conditions du déroulement de ces stages militarisés, il faut s’en remettre aux témoignages des stagiaires. Un stagiaire interrogé par France Info a raconté son expérience :

« Ils ont fait une soirée et ils ont réveillé tout le monde avec une alarme incendie. Ils ont jeté des fumigènes et ont simulé une fusillade. Plusieurs ont perdu connaissance, fait des malaises et des crises de panique ».

Selon ce témoin, il semblerait qu’un des « cadres s’amusait à humilier les jeunes et à leur faire peur ». L’année dernière, le journal LeCanard enchaîné dévoilait que lors d’une session une vingtaine de jeunes avaient fait des malaises à Besançon et également à Nevers. Pareillement, une dizaine avait fait des malaises à Dieppe. Au total, 31 jeunes avaient fini leur stage aux urgences.

Cela étant, le coût du SNU est évalué à 3 milliards d’euros par an (au vrai, 6 milliards selon un rapport sénatorial).

« Ces milliards seraient bien plus utiles pour le service public de l’Éducation nationale, qu’aux mains des militaires », estiment nombre de syndicalistes du corps enseignant. En effet, près de 3 500 euros seront dépensés pour chaque jeune lycéen mobilisé dans le dispositif SNU. Et ce, au moment où les établissements scolaires souffrent d’une pénurie de plusieurs milliers de professeurs, entraînant une dégradation des conditions d’apprentissage pour des centaines de milliers d’élèves.

« Encadrement militaire, levée du drapeau, chant guerrier, uniforme, parcours du combattant, raid commando, etc. contribueront à l’endoctrinement des jeunes. La propagande visera à banaliser encore plus le rôle de l’armée, alors que celle-ci est en pointe dans la répression, sur le territoire français, dans les colonies et diverses régions du monde », écrivent dans leur tract plusieurs organisations politiques et syndicales.

En tout cas, le Service national universel suscite un déluge de critiques virulentes. « SNU : c’est une certaine conception de l’engagement des jeunes… bien loin du militantisme solidaire, mais bien proche des organisations paramilitaires… », dénonce un syndicaliste de l’Éducation nationale. Le SNU a également fait bondir de nombreux parents, prêts à la désobéissance civile. Un parent d’élève s’est insurgé contre cet embrigadement militariste :

« Je ne veux pas qu’on mette la petite graine de l’ordre absolu dans la tête de ma fille. Il y a quelque chose de délétère là-dedans. Et je ne veux pas de militaires autour du champ de l’éducation, ces gens-là ne sont pas des émancipateurs. ».

Dans un contexte de réarmement impérialiste et d’embrigadement militariste de la jeunesse, outre les lycéens, le gouvernement Macron compte enrôler également des étudiants. Les étudiants sont encouragés à devenir réservistes pour l’armée française en échange de l’attribution d’une allocation de 2 500 euros par an pendant cinq ans, et le financement du permis de conduire. « À côté du militaire, il y a le civil et je souhaite que nous renforcions nos capacités à nous défendre face aux nouveaux risques à travers une mobilisation de la Nation tout entière et une augmentation des réservistes aux côtés des forces de sécurité intérieure », avait déclaré Macron lors de sa campagne électorale de 2022.

Voici l’avenir « radieux » offert par le gouvernement Macron à la jeunesse française : les carrières militaires, les champs de bataille, les fronts de guerre. Une jeunesse à laquelle la France belliciste n’offre que la paix des cimetières, c’est-à-dire la guerre, ou le cimetière des usines, c’est-à-dire le chômage… ou comme le chante Desjardins « Il faudra que tu meures si tu veux vivre mon ami ».

Hitler voulait une jeunesse allemande « dure comme l’acier ». Macron veut façonner une jeunesse française idéologiquement sûre pour l’armée du grand capital mondial. Macron n’attend pas qu’elle soit « dure comme l’acier », mais sûre-soumise-docile pour le sacrifice pour les riches. Dans les deux régimes aux affinités totalitaires électives, le dessein est identique.

Khider MESLOUB




Le principal danger pour Von Der Leyen

[Source : insolentiae.com]

Par Charles Sannat

[…]

Ursula Von Der Leyen, surnommée par quelques mauvaises langues dont je fais partie « Cruella » Von der la hyène, la chef de meute d’une troupe terrible mangeant et dévorant tous les gentils moutons qui croyaient pouvoir gambader librement dans les prés, en chantant, en dansant, en parlant et en lisant comme bon leur semblaient.

Non.

Pour la présidente de la grosse commission (de Bruxelles), le principal danger auquel nous sommes confrontés ce n’est pas le vilain Poutine (surnommé Palpoutine) ou la guerre en Ukraine.

Non.

Pour la Cruella de Bruxelles, le principal danger n’est pas le changement climatique (je ne vous dis pas qu’il faut avoir peur je vous dis néanmoins que l’on vous présente chaque jour le réchauffement climatique comme la cause de nos terribles souffrances à venir).

Non.

Le principal danger pour Cruella, c’est… la liberté d’expression.

Elle ne le dit pas tout à fait ainsi, mais c’est exactement ce qu’elle explique quand même.

« Notre principal sujet de préoccupation pour les prochaines années n’est pas le conflit ou le climat, c’est la désinformation et la mauvaise information suivie de près par polarisation au sein de notre société. Ces risques sont sérieux parce qu’ils limitent notre capacité à nous attaquer aux grands défis mondiaux auxquels nous sommes confrontés comme celui des changements climatiques, géopolitiques, démographiques ou technologiques. »

Ce que dit la Cruella de la commission est très logique à comprendre.

Elle ne fait aucune erreur.

Si vous voulez imposer des changements majeurs dans notre manière de vivre et liés à un changement majeur dans les politiques climatiques, géopolitiques, démographiques ou technologiques que nous mènerons contre les peuples, il faut, pour que le peuple les accepte, contrôler très précisément ce qui peut-être dit, et donc pensé.

Le problème du concept fourre-tout de « disinformation et misinformation », c’est que l’on peut y mettre tout ce qui ne va pas dans le sens de la caste de Davos, ces 5 000 personnes qui dirigent le monde parce qu’elles en dirigent les 5 000 plus grandes entreprises, les 5 000 plus grandes multinationales.

La caste des hommes de Davos (et des femmes, la parité est totale dans la méchanceté) a besoin de contrôler ce que nous pensons et donc ce que nous pouvons dire.

C’est tout le sens du combat de la grosse commission de Bruxelles contre le réseau Twitter d’Elon Musk.

N’oubliez jamais.

On n’est pas un peu libre de même que l’on n’est pas un peu enceinte.

On est libre ou on ne l’est pas.

La liberté est le régime général. L’interdiction toujours l’exception.

Pour la liberté d’expression cette citation attribuée à Voltaire (sans doute à tort (([1] NDLR voir https://www.projet-voltaire.fr/culture-generale/voltaire-citation-apocryphe-je-ne-suis-pas-d-accord-avec-vous/) reste cruellement d’actualité.

« Je ne suis pas d’accord avec ce que vous dites, mais je me battrai jusqu’à la mort pour que vous ayez le droit de le dire. »

[…]

« Ceci est un article “presslib”, c’est-à-dire libre de reproduction en tout ou en partie à condition que le présent alinéa soit reproduit à sa suite. Insolentiae.com est le site sur lequel Charles Sannat s’exprime quotidiennement et livre un décryptage impertinent et sans concession de l’actualité économique. Merci de visiter mon site. Vous pouvez vous abonner gratuitement à la lettre d’information quotidienne sur www.insolentiae.com. »




Le Great Reset et les 4 cavaliers de l’apocalypse

[Source : ODC TV – Ondes De Choc TV]

Epidémie, guerre, famine et conquête, voilà les quatre fléaux que nous promettent les élites mondialistes à travers le Great Reset.
Avec notre invité de la semaine Marc Gabriel Draghi, nous vous invitons à lire entre les lignes et à décoder les projets formulés dans le livre de Klaus Schwab : « Covid-19 : le Great Reset »

Chapitres 🔎 :
00:00 Introduction
01:51 Le Great Reset, transhumanisme et dictature numérique
08:31 Les quatre cavaliers de l’apocalypse
20:40 Klaus Schwab, simple porte-parole de l’oligarchie?
29:38 La Chine, une alliée de l’élite mondialiste?
38:02 Le Bitcoin est un laboratoire de la NSA et de la CIA
45:50 Israël, ami ou ennemi des mondialistes?
55:45 Ukraine et Gaza, que vise l’oligarchie mondialiste?
1:07:40 Des conseils pour survivre au Great Reset?

[Voir aussi :
Le FEM et ceux qui tirent les ficelles — Une conspiration mondiale ?
Cryptomonnaies : Prospection, enjeux, questionnements et perspectives
Cryptomonnaie ou monnaie digitale, la marque de la bête est déjà brevetée
Bitcoin et autres cryptomonnaies au service du Nouvel Ordre Mondial?
⚡️ La disparition du cash est en marche : cryptomonnaies et destruction des libertés
La Russie doit combler le fossé en matière de marquage de bétail !]




Sauvons nos agriculteurs dont l’UE et les écologistes veulent la disparition

Par le Dr Gérard Delépine, chirurgien

Sous prétexte de sauver la planète (qui survivra à l’espèce humaine quoiqu’il arrive), les écologistes et l’UE créent sans cesse des normes et des interdictions qui, peu à peu, détruisent notre agriculture tandis que les prétextes de la guerre en Ukraine et du financement de la transition écologique entraînent une augmentation des taxes de toutes sortes, dont celle du prix du diésel, poussant un nombre croissant d’agriculteurs à la ruine et au suicide.

Une politique agricole commune devenue désastreuse

La Politique agricole commune (PAC) a été mise en place en 1962 pour augmenter la production alimentaire ; elleprotégeait l’agriculture à l’aide de prix planchers et de protections douanières. Grâce à elle, la communauté européenne devenue ensuite l’Union européenne est devenue la première puissance agricole mondiale avec environ 418 milliards d’euros (dont 18 % pour la France).

Mais sous l’impulsion des lobbys écologistes et des mondialistes, l’Union européenne a développé l’une des législations agricoles les plus restrictives du monde tandis qu’elle ouvrait totalement notre marché à des pays qui ne la respectent pas. La législation UE, alourdie par l’inflation des normes spécifiquement françaises, a ainsi créé une distorsion de concurrence majeure au détriment de nos agriculteurs.

En 20 ans, la France est passée du 2e rang au 5e rang des exportateurs mondiaux de produits agricoles suscitant les inquiétudes résumées dans le rapport sénatorial du 28 septembre 20221 : un poulet sur deux, 56 % de la viande ovine, 28 % des légumes et 71 % des fruits consommés en France sont importés…

Le 22 novembre 2023, le Parlement européen a adopté, par 524 députés, dont les députés renaissance, l’accord de libre-échange entre l’Union européenne et la Nouvelle-Zélande. Ce texte autorise l’importation de milliers de tonnes de denrées alimentaires en provenance de l’autre bout du monde, concurrençant de manière déloyale celles produites sur le sol européen tout en poussant la déforestation en Nouvelle-Zélande et la pollution mondiale par le transport maritime inter continental. Pour justifier ce traité de libre-échange, ni vert, ni vertueux, en matière sociale et environnementale, l’UE avance des arguments économiques très incertains.

Et l’UE envisage aussi de ratifier le traité de libre-échange avec l’Amérique latine qui aggravera la déforestation de la forêt Amazonienne, multipliera les transports maritimes intercontinentaux polluants et concurrencera scandaleusement l’agriculture européenne.

Notre souveraineté alimentaire est menacée par des normes souvent idéologiques inadaptées et par la politique gouvernementale qui prônent « la montée en gamme » entraînant une hausse des prix alors que la population voit son pouvoir d’achat baisser les obligeant de plus en plus à acheter des produits d’importation. Le marché du bio particulièrement exposé dans ce contexte a subi une baisse du chiffre d’affaires en 2021.

Selon le rapport sénatorial précédemment cité, 70 % des pertes de parts de marché s’expliquent par la perte de compétitivité par rapport aux autres pays. Celle-ci tient entre autres au coût du travail dans le secteur agroalimentaire lié aux charges sociales nettement plus fortes en France, à la fiscalité pesant sur la production et au coût des mesures des politiques environnementales.

La dérive totalitaire et fiscale des écologistes

Leurs menaces sur l’eau nécessaire à l’irrigation, sur l’existence même des vaches (dont les rots et les pets sont accusés du réchauffement climatique dont on observe actuellement les effets en Scandinavie2), contre les chiens accusés de menacer la biodiversité et contre les chats (pourtant jadis élevés au rang de dieu par les Égyptiens pour leur rôle de défenseur des récoltes contre les rats) rendent compte de la folie totalitaire qui inspire certains écologistes qui ne conçoivent leur religion que punitive et installent progressivement une véritable inquisition climatique.

Ce sont eux qui sont à l’origine des taxes sur le CO2, les plastiques, le diesel, l’électricité pour financer les éoliennes et les voitures électriques qui nécessitent dans de nombreux pays la réouverture des centrales à charbon. Ce sont eux qui interdisent progressivement la location des logements qu’ils qualifient de passoires thermiques aggravant d’autant la crise du logement.

Il est vrai qu’ils préfèrent les rats et les punaises de lit aux pauvres dans les villes qu’ils administrent comme à Paris, Strasbourg, Lyon ou Marseille.

Récemment Bruno Le Maire, a déclaré que, pour favoriser les investissements verts, il envisageait une re fiscalisation progressive du carburant des agriculteurs de 2024 à 2030.

Les agriculteurs des pays voisins se battent pour survivre

Les agriculteurs néerlandais ont créé un parti qui les défend et a permis ainsi de renverser un gouvernement qui les oppressait comme fait le nôtre. Suivons leur exemple.

Les agriculteurs allemands manifestent depuis plusieurs semaines 3 4 5sans jamais le moindre écho dans nos médias officiels. Depuis quelques jours, épaulés par de nombreux professionnels et commerçants, ils bloquent la circulation sur les autoroutes et les villes. Sous l’impulsion des verts, la coalition dirigée par Olaf Scholz s’était mise en tête de réaffecter une partie du budget non utilisé en 2022 à un fonds spécial pour la transition écologique et d’augmenter le prix du diesel pour les agriculteurs. Et Scholz, reniant sa promesse de campagne de ne pas augmenter la TVA s’il était élu, a augmenté la taxe sur les denrées alimentaires de 7 à 19 % le 1er janvier 2024.

Les manifestations « Zu viel ist zu viel » (« Trop, c’est trop ») rassemblent actuellement agriculteurs, cheminots et les routiers qui comptent faire grève jusqu’à ce que le gouvernement renonce à leur imposer toute mesure d’austérité.

L’AFP, a signalé de fortes perturbations du trafic dans presque toutes les régions allemandes, du Bade-Wurtemberg et la Bavière au sud, en passant par le Land le plus peuplé d’Allemagne, la Rhénanie du Nord, Westphalie, jusqu’au nord du pays. Des embouteillages de camions également été observés à la frontière entre l’Allemagne, la Pologne, la République tchèque et la France. De bruyants convois de tracteurs sont notamment entrés dans les métropoles de Munich au sud, Hambourg, Brème, au nord, ou Cologne à l’ouest, paralysant en partie le trafic.

Les autorités pour discréditer le mouvement actuellement très populaire prétendent « craindre que ce mouvement ne soit infiltré par des extrémistes d’extrême droite. »

Des agriculteurs français ont également rejoint le cortège

Au micro de France 3, Franck Sander, secrétaire général adjoint de la FDSEA 67, a déclaré : « C’est tout à fait normal que le canton de Soultz se mobilise pour leurs voisins. Nous avons des relations régulières, un lien étroit avec les agriculteurs du Palatinat et du Bade-Wurtemberg ». Tandis que Charles Wollenschlaeger, président cantonal FDSEA précise :

« On en a ras le bol de ces normes européennes qui s’empilent sur nos têtes et nous étouffent : environnement, sécurité alimentaire… On n’arrive plus à suivre, on a la tête sous l’eau. Voilà pourquoi, nous aussi, nous rejoignons ce mouvement. »

Thierry Mariani, eurodéputé RN, invité de CNews le samedi 13 janvier résume la crise :

« L’Europe est un véritable danger pour notre agriculture… Ce sera l’un des enjeux du 9 juin ! On est en train, au niveau européen, de mener une politique qui suicide nos agriculteurs. Ça a été dit par les responsables de la FNSEA. On a comme objectif de baisser de 15 % la production alimentaire ».

Thierry Coué peste6 contre « l’empilement de textes » français ou européens, les « injonctions contradictoires », ou le « manque de bon sens ». Les témoignages concordants s’accumulent7 8 9.

Pour sauver nos agriculteurs, il faut quitter l’UE, ses normes mortifères et sa politique d’ouverture aux concurrences étrangères déloyales.

Frexit !





LA GUERRE SANS RESTRICTION : Une approche holistique de la Grande Réinitialisation

[Source : telegra.ph]

Par Iurie Rosca

Forum Chisinau 2024
« LA GUERRE SANS RESTRICTION : Une approche holistique de la Grande Réinitialisation »

Chers amis, l’année dernière, l’équipe internationale du Forum Chisinau — qui rassemble de nombreux intellectuels, auteurs, chercheurs, experts et journalistes de différents pays fortement engagés dans la lutte contre la tyrannie mondiale d’une élite mondialiste malveillante — a réalisé un excellent travail. Notre principal événement, qui s’est tenu les 9 et 10 septembre, était le Forum Chisinau 2023, intitulé « L’Agenda 21 de l’ONU et la grande réinitialisation : La chute du libéralisme vers la technocratie et le transhumanisme ». Nous avions 33 intervenants qui ont brillamment contribué par leurs discours à l’analyse et au démantèlement des stratégies mondialistes visant à détruire et à soumettre l’humanité.
(Voir : https://rumble.com/user/Chișinăuforum?page=2 ; https://odysee.com/@Chișinăuforum:5)

Nous avons étalé cet événement sur quatre mois en publiant régulièrement, deux fois par semaine, les discours de chaque participant à tour de rôle, à la fois en version vidéo et en version texte. En outre, les discours de nos participants ont été traduits dans plusieurs langues — allemand, français, italien, portugais, espagnol, russe, grec, roumain, etc. — et ont été publiés sur de multiples plateformes de médias alternatifs. Au fur et à mesure que cette campagne de diffusion progressait, nous avons réussi à placer les discours sur diverses ressources médiatiques et à distribuer massivement les articles et les vidéos de nos camarades, et nous avons donné de multiples interviews, toutes ces activités conférant une pertinence particulière et une visibilité remarquable à notre projet métapolitique promu par le biais du groupe de réflexion international Forum Chisinau.

Le moment est venu de préparer notre prochaine rencontre internationale. Le thème annoncé dans le titre de ce mémorandum pourrait également être formulé ainsi : La guerre sans restriction comme stratégie multidimensionnelle d’une élite luciférienne pour une domination totale du monde.

L’état de guerre comme réalité permanente

L’assaut total du pouvoir de l’ombre, qui était déjà en cours depuis de nombreuses années, s’est fortement accéléré en 2020. C’est l’année de lancement d’une opération spéciale appelée « pandémie Covid-19 », qui vise à l’extermination massive de la population mondiale et à la modification génétique, ainsi qu’à l’appauvrissement et à l’asservissement des survivants.

Cet état d’alerte, provoqué par un événement d’une gravité sans précédent dans l’histoire, exige une analyse complexe, exhaustive et profonde, car la survie même de l’espèce humaine est en jeu. L’urgence d’un examen adéquat de l’état du monde d’aujourd’hui nous appelle également à formuler des solutions qui nous offriraient une chance d’éviter une catastrophe terminale rapide et irrémédiable.

Nous sommes donc en état de guerre. L’agresseur ne représente pas un État ou un groupe d’États, mais constitue un vaste réseau d’entités privées, supranationales, guidées non seulement par la soif du pouvoir absolu et l’instauration d’une tyrannie mondiale, mais surtout par des motifs profondément spirituels et de nature maléfique. Les cibles de ces forces sont toutes les nations du monde, tous les êtres humains, les rivalités entre eux faisant simplement partie de la stratégie de domination.

L’une des principales caractéristiques qui distinguent l’état de guerre actuel des états classiques est qu’il n’est pas déclaré et qu’il n’y a pas d’acteurs légitimes tels que deux parties belligérantes représentées par des États. L’ennemi est caché, de nature subversive, et attaque ses victimes avec une gamme d’armes non conventionnelles qui ne sont pas perçues par les nations cibles comme des actes d’hostilité militaire. Dans ce cas, la règle d’or de L’art de la guerre de Sun Tzu est appliquée à la perfection :

« Grâce à vous, nous apprenons à être invisibles, grâce à vous, inaudibles, et ainsi nous pouvons tenir le destin de l’ennemi entre nos mains ».

Les tactiques de dissimulation et l’application d’un vernis de respectabilité scientifique et d’une prétendue responsabilité morale dans le destin du monde rendent les maîtres de ce jeu mortel pratiquement invulnérables.

Au cœur de la force massive d’influence mondiale se trouve la puissance économique, technologique, médiatique et culturelle-cognitive qui annihile toute capacité de compréhension complexe et de résistance efficace de la part des États et des nations. L’ennemi de l’humanité est extrêmement sophistiqué, parfaitement équipé d’un nombre énorme d’instruments, et capable de jouer un jeu funeste pour le monde entier, tout en continuant à montrer son innocence et ses bonnes intentions.

Le masque de respectabilité sur le visage des « institutions internationales »

Les ennemis de l’humanité agissent par l’intermédiaire d’organisations internationales perçues comme neutres et bénéfiques pour les États et les peuples, telles que l’ONU, l’OMS, le FMI, la Banque mondiale, la Banque des règlements internationaux (BRI), l’OMC, l’OMS, la GAVI, l’UNESCO, l’UNICEF, l’UE, l’OTAN, etc. Et comme complices de cette énorme « conspiration ouverte » apparaissent les gouvernements des États du monde devenus les marionnettes de ces forces occultes : des régimes politiques qui contribuent au génocide des peuples qu’ils gouvernent.

L’influence écrasante, à l’échelle mondiale et nationale, de cet archipel du pouvoir réel est diffusée et exercée par une myriade de sociétés secrètes ou semi-secrètes telles que la franc-maçonnerie, le Royal Institute of International Affairs (Chatham House), le Tavistock Institute, le Council on Foreign Relations, le Club de Rome, le groupe Bilderberg, la Commission trilatérale, le Forum Économique Mondial, etc.

Les guerres non militaires comme stratégie de domination

Parmi l’énorme éventail de guerres non militaires menées par ces élites démoniaques, on peut citer les suivantes :

  • Guerre de religion
  • Guerre de civilisation
  • Guerre économique
  • Guerre cognitive
  • Guerre culturelle
  • Guerre idéologique
  • Guerre psychologique
  • Guerre des médias
  • Guerre biologique
  • Guerre génétique
  • Guerre raciale
  • Guerre d’immigration
  • Guerre géophysique
  • Guerre climatique
  • Cyberguerre
  • Guerre électromagnétique
  • Guerre démographique
  • La guerre féministe
  • Guerre des sexes
  • Guerre des transgenres
  • Guerre intergénérationnelle, etc.

Parallèlement, des guerres chaudes sont déclenchées, comme en Ukraine et dans la bande de Gaza, dans le but de contribuer à la « démolition contrôlée » de l’économie mondiale, à la désagrégation de la capacité fonctionnelle des États et à la réinitialisation du monde sur la base d’un Nouvel Ordre Mondial [NOM].

Pour porter le coup de grâce à l’anéantissement des États et de la liberté humaine, les élites sataniques nous préparent depuis des décennies à une « guerre interplanétaire » découlant d’une « invasion extraterrestre » et du mythe des OVNIS, afin de réaliser le projet Blue Beam, qui apparaîtra comme la phase terminale du triomphe du NOM.

Ainsi, nous sommes contraints par les circonstances de vivre dans une apocalypse permanente que nous percevons souvent comme la « nouvelle normalité ».

Une stratégie unique masquée par les rivalités régionales

L’Agenda 2030 de l’ONU pour le développement durable avec ses 17 objectifs est imposé à chaque nation et exprime la réalité de la gouvernance mondiale : un agenda qui pousse le plan d’extermination de masse et d’asservissement ultime, sans qu’aucun pays n’oppose de résistance. De plus, tant qu’aucun pays du monde n’annoncera son désir de quitter cette organisation faîtière du pouvoir de l’ombre (l’ONU), le Gouvernement Mondial fonctionnera tout aussi imperturbablement sans même formaliser son existence.

Pour l’année 2024, la signature d’un traité dit de pandémie de l’OMS a été annoncée, qui instaurerait définitivement une tyrannie mondiale sous prétexte de santé et éradiquerait définitivement toute trace de souveraineté nationale et personnelle.

Parallèlement, une nouvelle réalité dystopique s’étend sur le monde entier, se manifestant comme l’apogée de la science et de la technologie promettant l’avènement du paradis éternel. L’ère de la numérisation, de la surveillance universelle, de la destruction des libertés fondamentales — sous prétexte d’urgences médicales, climatiques ou cybernétiques — se manifeste avec une force irrésistible. Les monnaies numériques des banques centrales, l’Internet des objets, l’Internet des corps, les villes intelligentes ou villes de 15 minutes, l’« homme augmenté » sous les traits du transhumanisme, la technocratie comme forme de tyrannie universelle, s’annonçant comme une prophétie autoréalisatrice, toutes ces nouvelles réalités sont en train de remodeler le monde entier.

Une évasion de la prison conceptuelle

Aucun des conflits de premier plan qui font actuellement rage à l’échelle mondiale, qu’ils soient Ouest-Est ou Nord-Sud, ne semble affecter l’imposition d’une stratégie mortelle commune émanant de l’ONU, de l’OMS et d’autres organisations.

Le caractère extrêmement sophistiqué et complexe du système de domination mondiale par le biais des organisations internationales — d’innombrables entités privées imbriquées sous un masque scientifique, culturel, médical ou médiatique — conduit à un état de domination intégrale beaucoup plus périlleux que celui qui pourrait être atteint par la conquête militaire ou l’assujettissement économique.

La multitude de formes de guerres totales non militaires qui sont menées contre l’humanité n’est même pas perçue par la grande majorité des gens comme une agression générale contre l’humanité. Cette incapacité à appréhender les nouvelles réalités géopolitiques avec leur profonde signification spirituelle pourrait bientôt s’avérer fatale pour le monde entier. Une certaine erreur de perspective, une inertie de la pensée maintiennent l’esprit collectif dans la captivité des temps passés.

Dans les nouvelles conditions historiques de la mondialisation, dues à une avancée massive de la science et de la technologie et à la concentration gigantesque du pouvoir mondial entre les mains d’entités privées, les anciens schémas de division entre pays, régions et civilisations ne sont plus valables ; ils ne servent plus qu’à masquer le vrai visage des factions participant au conflit.

Pour sortir de la confusion générale et avoir la possibilité d’opposer une résistance efficace pour assurer la pérennité de la civilisation humaine, il est nécessaire de faire une distinction catégorique entre la perspective horizontale et la perspective verticale.

Horizontalement, c’est l’Occident collectif et les pays BRICS, le Nord riche et le Sud émergent qui se font face. Pourtant, la lutte essentielle se déroule verticalement : l’agression multidimensionnelle et implacable des élites mondiales diaboliques d’une part et de tous les peuples du monde d’autre part. Et si le premier plan d’affrontement est enregistré par la perception publique, le second, infiniment plus important, échappe à l’attention du monde.

Les rivalités entre les groupes de pays susmentionnés n’ont pas cessé même en 2020, mais pour couronner le tout, tous les pays ont répondu avec la même docilité aux édits de l’OMS lors de la fausse pandémie de Covid-19, qu’ils n’ont pas perçue comme un acte de guerre.

L’Occident collectif contre les BRICS, les États-Unis contre la Chine : Qui dirige ?

L’une des erreurs fondamentales liées à la mondialisation est la tendance à attribuer à l’Occident collectif le rôle exclusif de moteur de ce processus. Selon cette logique, l’effondrement de l’Occident entraînerait automatiquement l’échec de la mondialisation. D’où les mythes liés aux BRICS en tant qu’alternative civilisationnelle à l’Occident. La récente expansion substantielle de cette organisation informe et omnivore a suscité de nouvelles vagues d’enthousiasme parmi les partisans naïfs de la démondialisation. Le déclin de l’Occident et la montée en puissance des BRICS sont également applaudis par tous les adversaires de l’hégémonie américaine. Pendant ce temps, rares sont ceux qui remarquent que la Grande Réinitialisation s’impose partout. Transcendant les conflits géopolitiques horizontaux, il est dicté par la verticale du pouvoir, la seule force qui compte vraiment. Une fois de plus, le monde est gouverné par des entités privées supranationales opérant à travers l’ONU, l’OMS, etc. Big Money, Big Oil, Big Pharma, Big Tech, Big Media, etc. ne sont que les tentacules d’une même pieuvre satanique.

Et si l’on sait que l’Agenda 2030 de l’ONU est accepté et mis en œuvre par tous les pays du monde, que la politique génocidaire de fausses pandémies et de meurtre par injection de l’OMS est une politique officielle de tous les États, que la digitalisation est omniprésente, comment admettre une telle absurdité en admirant une si fausse alternative ?

Certains se réjouissent de la perspective d’une dédollarisation imminente comme si elle devait être suivie de l’établissement de la souveraineté monétaire au niveau de chaque nation et de la disparition de la BRI et de la City de Londres. Il faut savoir que le dollar sera remplacé par des CBDC au niveau « national », après quoi une unité monétaire numérique universelle sera imposée.

C’est un truisme de dire que les mêmes prémisses conduisent toujours aux mêmes conséquences. La société technologique conduit à la disparition des campagnes, à l’urbanisation, à la technocratie et, par le biais de la robotique et de l’intelligence artificielle, au chômage de masse. Le remplacement de l’hégémonisme américain par l’hégémonisme chinois ne signifiera pas pour autant l’échec de la Grande Réinitialisation. Au contraire, la société chinoise est un modèle idéal pour les élites mondialistes, qui souhaitent ardemment étendre ses caractéristiques à l’échelle mondiale.

Une véritable révolte des nations suppose d’abord la volonté d’abandonner les carcans mondialistes qui asservissent l’humanité, au premier rang desquels l’ONU et l’OMS. Mais jusqu’à présent, aucun pays au monde n’a annoncé de telles intentions, suivant plutôt avec docilité la politique du Gouvernement mondial qui opère à travers ces organisations.

La fin de la géopolitique classique

Le mythe du changement climatique est accepté aveuglément et docilement par tous les États sous l’égide de l’ONU. L’activité de la BRI, l’élimination de l’argent liquide et l’imposition des CBDC ne sont pas perçues comme des outils destinés à paupériser et à asservir la population mondiale, mais sont au contraire considérées à tort comme des processus naturels d’une régulation financière inévitable. Il en va de même pour la perception publique d’autres « organisations internationales ».

La capacité à fixer l’esprit collectif, à dissiper les mythes supposés sur le cadre international, ainsi qu’à réduire méthodiquement la capacité cognitive de l’homme contemporain est la principale garantie de succès des mondialistes. À l’heure actuelle, il n’y a pas de différence entre le niveau d’ignorance de l’individu moyen et celui d’un fonctionnaire d’État. Dans ces conditions, la stratégie du déguisement et de la manipulation fonctionne sans la moindre entrave.

J’ai appelé ces nouvelles réalités à l’échelle mondiale « la fin de la géopolitique classique ». Aujourd’hui, le conflit de base est vertical : il se déroule du haut vers le bas et l’ennemi est une entité non étatique, supranationale et extraterritoriale. Par conséquent, comme dans les exercices de décryptage pratiqués en ingénierie sociale, les deux coins inférieurs du triangle doivent, pour échapper à leur éternelle condition de victimes, renoncer à leurs hostilités mutuelles « horizontalement » et regarder vers le haut pour découvrir le véritable ennemi qui les attaque « verticalement ».

Erreur de perspective dans l’identification de l’ennemi

Et je reviens ici au titre de mon discours de clôture prononcé au Chisinau Forum 2023 le 9 septembre dernier : « Connaître son ennemi » — la règle d’or de l’art de la guerre à l’ère technocratique (https://arcaluinoe.info/en/blog/2023-09-09-alfpxu0e/ ou « Connaître son ennemi » — la règle d’or de l’art de la guerre à l’ère technocratique). Une connaissance approfondie de la nature des ennemis de l’humanité nous offre une chance de revanche, de contre-offensive et de survie.

Nous entrons ici dans la zone la plus délicate et la plus incertaine. En effet, l’homme d’aujourd’hui n’a plus de perspective religieuse et spirituelle sur la vie. La modernité nous a irrémédiablement marqués : nous sommes matérialistes, athées et rationalistes. Et ce, alors que les ennemis de l’humanité, qui nous ont sécularisés et stérilisés spirituellement pendant des siècles, sont eux-mêmes restés profondément ancrés dans les réalités spirituelles. Ils nous ont éloignés de notre Sauveur, mais ont maintenu leur alliance avec leur maître. C’est-à-dire qu’ils nous ont aveuglés afin de pouvoir nous dominer et nous vaincre sans aucune résistance.

Face à un mal spirituel total, à des forces démoniaques surhumaines, nous n’avons aucune chance de réussir en utilisant uniquement le potentiel humain. L’absence d’égalité des armes signifie notre défaite éternelle. Notre besoin vital est de redécouvrir et de rechercher une alliance stratégique avec notre Créateur Jésus-Christ. Avoir un ennemi aussi puissant que Satan tout en restant dans l’illusion de l’autonomie et de l’autosuffisance humaine est une illusion induite par le fils de la perdition.

Il nous appartient de choisir de jouer le rôle de perdants ou de préférer la mission de conquérants, en faisant un grand saut paradigmatique et en revêtant l’armure de nouveaux croisés. En conclusion, notre choix est très simple : à qui obéir, à Dieu ou à Satan. Il n’y a pas de troisième option. L’autonomie humaine est un piège parfait qui nous aveugle et pousse notre Résistance dans une impasse suicidaire.

L’illusion libérale comme facteur de paralysie

L’une des raisons du succès écrasant de nos ennemis est que nous continuons à opérer dans des conditions de tyrannie mondiale et de terrorisme d’État avec notre cadre de référence démocratique libéral dépassé. Face à une guerre totale des élites satanistes contre l’humanité, dans les dents d’un génocide universel, nous fonctionnons avec des notions légalistes ; nous faisons appel à la Constitution, aux Droits de l’Homme et aux normes démocratiques. Nous plaçons nos espoirs dans les cycles électoraux et les « sauveurs » comme Trump ou Poutine, en déifiant l’opposition contrôlée. Et nous refusons de comprendre la nature tragicomique de cette situation.

Lorsqu’un assassin tue vos enfants, votre femme, vos proches, un citoyen honorable s’assoit pour porter plainte au tribunal ou chercher un avocat. Mais la guerre a sa propre logique inexorable. Si vous n’arrêtez pas votre meurtrier, il vous tuera. Même si ce ne sont pas des fusils et des bombes qui sont utilisés comme armes mortelles cette fois-ci, mais des injections, des ondes électromagnétiques et de la nourriture empoisonnée, cela ne change pas le rapport de forces entre les deux parties, l’assassin et la victime. La victime est en état de légitime défense et doit riposter. Notre réponse au plan génocidaire d’une élite mondialiste de réinitialisation est typiquement appelée le Grand Réveil — et à juste titre. Mais cet effort d’éveil doit trouver sa continuation immédiate dans le Grand Soulèvement. Toute autre démarche ne serait qu’un exercice intellectuel stérile et nous condamnerait à la disparition de la civilisation humaine.

Veuillez partager ce texte avec vos abonnés, le placer sur autant de plateformes que possible, le traduire dans vos propres langues et l’envoyer à vos amis qui pourraient être nos orateurs potentiels au Forum Chisinau 2024. Afin de minimiser le risque de toute entrave aux déplacements normaux (confinements, etc.), je suggérerais la fin du mois de mai comme la meilleure période pour notre prochain événement.

Le Forum Chisinau est un groupe de réflexion international indépendant et n’est subordonné à aucun centre géopolitique, État ou entité privée. Nous n’avons pas de sponsors et n’en recherchons pas. Toutes les dépenses liées à nos activités sont à la charge de chaque participant. Une véritable résistance métapolitique et une dissidence implacable exigent une totale liberté de pensée et d’action.

N’hésitez pas à me faire part de vos avis sur le thème annoncé pour la prochaine édition, à formuler des suggestions à cet égard et à proposer de nouveaux intervenants pour notre événement. J’attends vos messages à l’adresse électronique suivante : ChisinauForum2024@protonmail.com

Iurie Rosca est un journaliste indépendant de la République de Moldavie, un dissident anticommuniste, un ancien député et vice-premier ministre, un rédacteur, un traducteur et un organisateur du groupe de réflexion international antimondialiste Forum Chisinau.




Le FEM et ceux qui tirent les ficelles — Une conspiration mondiale ?

[Source : kla.tv]

« Mme Merkel, Tony Blair, ils ont tous été, même le président Poutine, ils ont tous été un jour des “Young Global Leaders” ! »(([1] En ce qui concerne Poutine, l’article suivant conteste l’information :
https://www.guyboulianne.info/2023/01/29/un-nouveau-travail-de-demystification-vladimir-poutine-est-il-bien-un-young-global-leader-du-forum-economique-mondial-de-klaus-schwab/))

« Le FEM a pour mission […] de mettre en œuvre l’agenda du NOM à l’échelle mondiale avec l’aide des multinationales. […] Toute l’élite des multinationales est concentrée au FEM — y compris les entreprises pharmaceutiques centrales, qui jouent un rôle clé essentiel pendant le Covid. »

En quelques décennies, le FEM a réussi à devenir l’un des principaux pivots politiques et économiques de l’actualité mondiale.

Comment un professeur allemand inconnu a-t-il pu se propulser à des hauteurs aussi inimaginables avec sa Fondation suisse ? Y aurait-il eu de forces influentes qui le soutenaient en arrière plan ? Qui sont ceux qui tirent les ficelles du FEM ? Ce documentaire de Kla.TV dévoile sans ménagement les véritables plans du FEM ainsi que l’ensemble de ses dirigeants. Découvrez également les personnes de votre pays qui mettent en œuvre l’agenda du FEM et qui ont été formées de manière stratégique par le FEM.

La 54e réunion annuelle du Forum économique mondial (FEM) se tiendra du 15 au 19 janvier 2024 à Davos-Klosters, en Suisse. Selon ses propres indications, il sera consacré aux nouvelles technologies, ainsi qu’à leur impact sur la prise de décision et le partenariat global. Le FEM considère les réunions annuelles comme la principale plate-forme pour faire progresser le partenariat public-privé (PPP) au plus haut niveau. Plus de 100 gouvernements, toutes les grandes organisations internationales, les 1 000 principales multinationales, les principales institutions universitaires et autres, ainsi que les médias mondiaux y participeront.

Beaucoup de monde croit que le FEM et ses initiatives peuvent être considérés comme la force motrice de la globalisation. La globalisation est devenue un fait de société. La globalisation vient de « global » — « qui concerne le monde entier » — et signifie littéralement « devenir mondialisé ».

Selon le « Bundeszentrale für politische Bildung (Centre fédéral pour l’éducation politique) » (bpb), des formes complexes de gouvernance mondiale se sont développées au cours des dernières décennies, appelées « Global Governance » par les spécialistes. « Global Governance » est traduit dans le public par « gouvernance mondiale », mais peut également être traduit littéralement par « gouvernement mondial ». Et c’est justement là que les esprits se divisent. Les uns, comme le « Centre fédéral pour l’éducation politique », insistent sur le fait que le terme ne désigne pas un gouvernement mondial central et qu’il n’en existe pas. D’autres en revanche voient derrière le FEM et ses initiatives comme le « Great Reset » (explication : en français « Grande Réinitialisation ») une conspiration mondiale. Une « élite mondiale dans la politique et l’économie aspirerait à une dictature mondialisée ». Ce point de vue d’une possible conspiration mondiale est diffamé et taxé de théorie de conspiration par presque tous les médias établis et alignés, qui le répètent comme un mantra.

Mais où se situent les limites entre la globalisation, la gouvernance mondiale et un gouvernement mondial centralisé ? Y a-t-il des limites ou la globalisation en cours ne sert-elle pas tout simplement de terreau à un gouvernement mondial centralisé ?

Cette émission répond à ces questions et vise à jeter un coup d’œil derrière le FEM et le Great Reset : Qui sont ceux qui tirent les ficelles et y a-t-il quand même une conspiration mondiale ?

1. Origines et création du FEM

En 1971, l’économiste allemand Klaus Schwab a créé la fondation d’utilité publique « European Management Conference » (en français « Conférence européenne de management »). En 1987, elle a été rebaptisée « World Economic Forum », en abrégé en français FEM (« Forum économique mondial »). En quelques décennies, le FEM a réussi à devenir l’un des principaux pivots politiques et économiques de l’actualité mondiale.

Dans son livre « World Economic Forum — La puissance mondiale en arrière-plan », le journaliste et expert financier allemand Ernst Wolff se demande comment un professeur allemand inconnu a pu se propulser à des hauteurs aussi inimaginables avec sa fondation suisse. Y aurait-il eu des forces influentes qui le soutenaient en arrière-plan ?

Le fondateur de Kla.TV, Ivo Sasek, a dit à ce sujet : (www.kla.tv/19027) :

« Il me semble néanmoins que le Forum économique mondial a été poussé sur le devant de la scène par des puissances d’arrière-plan encore plus influentes. Le fondateur du Forum économique mondial, Klaus Schwab, en fournit d’ailleurs lui-même un indice fort. Son ascension rapide au rang de “leader mondial du secteur privé” si je peux dire, témoigne si clairement d’un pouvoir caché en arrière-plan que je ne peux m’empêcher de percevoir l’ensemble du FEM comme une secte privée de l’économie mondiale, et plus précisément une secte qui a été installée avec succès dans la politique mondiale. »

2. Arrière-plans de Klaus Schwab

Klaus Schwab est membre du très influent groupe Bilderberg, qui a une orientation mondiale. Il a participé à de nombreuses réunions de Bilderberg et a même fait partie du comité directeur de Bilderberg.

Les hommes derrière Klaus Schwab

Entre 1966 et 1967, Schwab a effectué une année académique à la Harvard Business School aux États-Unis. Citation d’Ernst Wolff :

« C’est là qu’il a fait la connaissance de quelques personnalités qui allaient avoir une grande influence sur la suite de sa vie. Selon les propres déclarations de Schwab, son professeur Henry Kissinger compte parmi les personnalités qui ont le plus influencé sa pensée au cours de sa vie. »

Kissinger, décédé le 30 novembre 2023, était un politologue américain, stratège mondial avoué et directeur du groupe de réflexion « Council on Foreign Relations », en bref CFR.

(Plus d’informations sur Henry Kissinger https://www.kla.tv/26153)

Unlimited Hangout, une plate-forme américaine de journalisme d’investigation non censuré et indépendant, a résumé la situation de la manière suivante :

« Le Forum économique mondial n’était pas simplement une création européenne de Klaus Schwab. Cela résulte d’un programme de Harvard financé par la CIA et dirigé par Henry Kissinger — et par John Kenneth Galbraith et Herman Kahn. Schwab avait une équipe politique d’élite américaine qui travaillait dans l’ombre et l’aidait à créer l’organisation mondialiste basée en Europe (qui deviendra le FEM). […] »

Des années plus tard, lors du « European Management Symposium » de 1980 à Davos — l’ancêtre du FEM – Kissinger a prononcé le discours d’ouverture et a déclaré :

« Pour la première fois dans l’histoire, la politique étrangère est vraiment globale. »

John Kenneth Galbraith et Herman Kahn, les deux autres professeurs de Harvard, étaient à peine moins importants que Kissinger : Galbraith s’est rendu en Europe avec Kahn pour aider Schwab à convaincre l’élite européenne de soutenir le projet. — C’est ce qu’a rapporté « Unlimited Hangout ». Selon un article du « New York Times » de 1997, Schwab est revenu avec l’idée que les Européens paieraient probablement une bonne somme d’argent pour apprendre les méthodes de gestion enseignées à la Harvard Business School.

John Kenneth Galbraith (1908-2006) était un conseiller présidentiel canado-américain et l’un des économistes les plus influents du 20e siècle. Galbraith était membre du Council on Foreign Relations (CFR).

Herman Kahn (1922-1983) était un physicien américain et un membre fondateur du Hudson Institute. Il était également membre du CFR.

Les premières réunions à Davos

La première réunion organisée par Schwab a eu lieu en 1971 sous le nom de European Management Symposium. L’orateur principal de la réunion était Otto von Habsburg. Kenneth Galbraith et Herman Kahn faisaient également partie des orateurs.

Les premières réunions ont eu lieu sous le patronage de la Commission européenne et des fédérations industrielles européennes. Lors du troisième European Management Symposium en 1973, le prince Bernhard des Pays-Bas était le parrain honoraire. Le prince Bernhard des Pays-Bas a organisé la première conférence Bilderberg en 1954 à l’hôtel de Bilderberg près d’Arnhem, dont il était alors propriétaire. — À l’époque, la conférence était encore secrète. Le prince Bernhard a été le premier président du comité directeur du Groupe Bilderberg, et ce jusqu’en 1976.

En 1975, le « European Management Forum » a publié sa première brochure institutionnelle. Citation :

« Le European Management Forum est une fondation indépendante, autofinancée, à but non lucratif, axée sur les besoins stratégiques des principaux décideurs de l’économie européenne. » Après seulement cinq ans, le Forum s’était imposé au plus haut niveau économique et gouvernemental.

Jusqu’en 1983, le European Management Symposium était, comme l’a dit Klaus Schwab dans son discours d’ouverture, « la plus importante réunion annuelle de décideurs de l’économie mondiale ».

3. Financement du FEM

Le FEM a été créé en 1971 en tant que Fondation d’utilité publique et a son siège principal à Genève, en Suisse. Selon Ernst Wolff [livre de poche, Ernst Wolff, « World Economic Forum—Die Weltmacht im Hintergrund (La puissance mondiale en arrière-plan) », 2022, p. 9], outre le FEM, ce sont surtout les « Open Society Foundations » du milliardaire américain George Soros et la Fondation Bill et Melinda Gates qui ont profité de la législation moderne des Fondations. Ce dernier a en effet été créé avant tout pour faciliter l’évasion fiscale des personnes fortunées. Il permet en outre d’exercer une influence directe sur la politique, l’économie et la société. Et ce, en contournant les structures parlementaires.

Selon le portail « Infosperber », le président du FEM Klaus Schwab perçoit à lui seul un salaire annuel d’environ un million de francs. La réserve d’argent du FEM serait remplie de plusieurs centaines de millions de francs. Parallèlement, le FEM ne paie pas d’impôts fédéraux.

Le FEM est principalement financé par ses 1 000 entreprises membres. Il s’agit typiquement de multinationalesmondiales dont le chiffre d’affaires annuel est supérieur à cinq milliards de dollars. Selon le quotidien suisse « Südostschweiz » (au 22.01.2019), la cotisation annuelle s’élève à 60 000 francs. Chacune de ces multinationales peut envoyer un représentant à Davos. Une invitation supplémentaire coûte 25 000 franc suisse, plus la TVA.

Partenaires stratégiques

Le FEM ne compte évidemment pas que de simples membres. Il y a 120 partenaires stratégiques. La cotisation annuelle minimale commence à environ 600 000 francs. La liste des groupes qui servent de « partenaires stratégiques » au FEM se lit comme un alphabet de la globalisation : d’Allianz à Bank of America et Credit Suisse (UBS à partir du 12 juin 2023), de Facebook à Huawei et KPMG (explication : KPMG est l’un des quatre cabinets d’audit les plus importants au monde avec un chiffre d’affaires annuel de 32,1 milliards de dollars) à Microsoft, Unilever et Volkswagen.

Les autres grands noms sont Airbus, Alibaba, Amazon, American Express, Apple, Bill and Melinda Gates Foundation, BlackRock, Coca Cola, Goldman Sachs, Google, IBM, IKEA, JPMorgan Chase, Mastercard, Morgan Stanley, Nestlé, New York Times, Open Society Foundations, PayPal, SAP, Siemens, TikTok, Time, UBS, Zurich Insurance Group, etc. Les entreprises pharmaceutiques telles que Novartis, AstraZeneca, Johnson & Johnson, Moderna, Pfizer sont bien entendu également de la partie.

La liste complète de tous les partenaires du FEM peut être consultée sur le site Internet du FEM :

https://www.weforum.org/partners/#search

Le FEM emploie environ 850 personnes dans le monde et a réalisé un chiffre d’affaires de 383 millions de francs pour l’année financière allant de juillet 2021 à juin 2022. Les critiques portent sur le manque de transparence des rapports financiers du FEM. Les bénéfices apparemment considérables seraient réinvestis. La richesse réelle du forum ne serait pas claire.

4. Structure de direction du FEM

Le président du forum est le fondateur et directeur général, le professeur Klaus Schwab. Il est dirigé par un curatorium (explication : comité de surveillance ou conseil d’administration). Selon ses propres termes, il s’agit de « personnes exceptionnelles qui agissent en tant que gardiens de sa mission et de ses valeurs et qui supervisent le travail du Forum pour promouvoir une véritable citoyenneté mondiale ».

Le président du Forum est depuis 2017 l’homme politique norvégien Børge Brende. Il a été ministre de l’Environnement de son pays (de 2001 à 2004), puis ministre de l’Économie et du Commerce (jusqu’en 2005) et ministre des Affaires étrangères jusqu’en 2017. Brende fait partie du groupe Bilderberg et de son comité de pilotage. (Explication : organe de décision suprême)

Membres du curatorium du FEM

Le choix des membres ne doit guère être un hasard, comme le montre leur réseau. Les membres du curatorium sont entre autres :

Ajay Banga — manager indo-américain. Président de la Banque mondiale depuis 2023. Membre du CFR et de la Commission trilatérale, un groupe de réflexion influent de conseil politique fondé par Zbigniew Brzeziński et David Rockefeller.

Marc Benioff — entrepreneur américain. Président et directeur général de Salesforce, une société de logiciels cotée en bourse. Fortune personnelle estimée à environ 8,1 milliards de dollars en 2022. Membre du CFR.

Thomas Buberl — manager allemand et président du conseil d’administration du groupe d’assurance AXA. Participant aux réunions Bilderberg 2017, 2019 et 2022.

Laurence D. Fink — entrepreneur américain. Fondateur, PDG de la plus grande société de gestion d’actifs au monde, BlackRock. Les actifs sous gestion du groupe s’élevaient à 8,70 billions de dollars américains fin 2020. Fink est également membre de la Commission trilatérale et du conseil d’administration du CFR.

Orit Gadiesh — manager américano-israélienne et présidente de Bain & Company, l’un des plus grands cabinets de conseil au monde. Participante aux réunions Bilderberg de 1997 et 1998. Également membre du CFR.

Kristalina Georgieva — femme politique et économiste bulgare. Directrice générale du Fonds monétaire international (FMI). Participante à la réunion Bilderberg 2016.

André Hoffmann — Entrepreneur suisse. Depuis 2006, vice-président du conseil d’administration de Roche Holding AG (Suisse), l’une des plus grandes entreprises pharmaceutiques du monde. Membre du « Club of Rome » et participant à la conférence Bilderberg 2019.

Joe Kaeser — manager allemand. Président du conseil d’administration de Siemens de 2013 à 2021. À gagné 9,27 millions d’euros en tant que PDG de Siemens 2020. Membre de la Commission trilatérale en Europe. À participé à la conférence Bilderberg en 2015 et 2016.

Christine Lagarde — juriste française. Présidente de la Banque centrale européenne (BCE) depuis 2019. Membre du groupe Bilderberg et participante aux réunions Bilderberg de 2009, 2013, 2014, 2016 et 2017.

David M. Rubenstein — entrepreneur américain. Co-fondateur et co-président du Carlyle Group, l’une des plus grandes sociétés d’investissement privées au monde. Fortune personnelle estimée à 3,2 milliards de dollars américains en 2019. Membre de la Commission trilatérale. Participant à la réunion Bilderberg 2017. En outre, actuellement président du conseil d’administration du CFR.

Al Gore — homme politique et écologiste américain. N’a pas participé à une réunion du Bilderberg, mais joue un rôle de pionnier décisif dans l’agenda climatique. Son film « Une vérité dérangeante » (2006) a fait le tour du monde et a été diffusé dans les écoles. En 2007, un tribunal de Londres a décrété que les élèves devaient être informés des erreurs de contenu. Par exemple, que la fonte des glaciers de l’Antarctique occidental et du Groenland ne provoquerait pas « dans un avenir proche », comme l’affirme le film de Gore, une hausse dramatique du niveau des mers. Le père de deux écoliers qui a porté plainte a qualifié le film de « lavage de cerveau » qui n’a rien à faire dans les écoles.

À propos des réseaux du CFR, du groupe Bilderberg et de la Commission trilatérale

La participation à une réunion de Bilderberg est un fil rouge pour les membres du Curatorium du FEM (explication : comité de surveillance ou conseil d’administration). Il vaut donc la peine de jeter ici un coup d’œil sur les réseaux du CFR, du groupe Bilderberg et de la Commission trilatérale.

L’émission suivante de Kla.TV donne des informations : « Groupe Bilderberg — le gouvernement secret de l’ombre ? » (www.kla.tv/26318)

Le plan stratégique pour la création du club Bilderberg a été élaboré au sein du CFR Council on Foreign Relations (en français : Conseil des relations étrangères). Le CFR est un groupe de réflexion privé américain, fondé en 1921 — qui tire les ficelles comme une sorte de gouvernement de l’ombre aux États-Unis. Henry Kissinger se souvient de la naissance du club Bilderberg :

« Nous nous sommes rencontrés il y a 60 ans dans le cadre d’un groupe d’étude au Council on Foreign Relations. Peu de temps après, il [David Rockefeller] a encouragé un groupe de discussion qui est devenu plus tard ce que l’on connaît aujourd’hui sous le nom de groupe Bilderberg. »

David Rockefeller a été directeur du Council on Foreign Relations jusqu’en 1985 et ensuite, jusqu’à sa mort, président honoraire de celui-ci.

Henry Kissinger (*né en1923) a participé à la naissance du club Bilderberg. Il a toujours joui d’une position forte lors des conférences Bilderberg.

Kissinger a été l’un des plus proches alliés de David Rockefeller jusqu’à sa mort. Il est membre de longue date du CFR et a fait partie de son conseil d’administration de 1977 à 1981. À l’occasion de son centième anniversaire, Kla.TV a diffusé le documentaire « 100 ans de Henry Kissinger — stratège mondial et criminel de guerre ? » (www.kla.tv/26153).

Le groupe Bilderberg a été fondé à l’initiative de David Rockefeller (1915-2017). David Rockefeller était le président et l’actionnaire principal de la Chase Manhattan (devenue depuis JPMorgan Chase), autrefois la plus grande banque américaine au monde. Sous sa direction, la Chase Manhattan Bank est devenue un pilier central du système financier international. Toute sa vie, Rockefeller a poursuivi le projet d’un gouvernement mondial dirigé par la haute finance.

Il a écrit dans ses mémoires :

« Certains pensent même que nous faisons partie d’une cabale secrète travaillant contre les meilleurs intérêts des États-Unis, qualifiant ma famille et moi d’“internationalistes” et de conspirateurs qui ont uni leurs forces avec d’autres à travers le monde pour créer une plus forte structure économique — un monde unique, si vous voulez. Si telles sont les allégations, je plaide coupable et j’en suis fier. »

Pour atteindre cet objectif, David Rockefeller a lancé plusieurs organisations ou « think tanks » (groupes de réflexion) dont la « pensée préalable » influence la politique internationale :

Outre le groupe Bilderberg, il a ainsi fondé la Commission trilatérale avec Henry Kissinger et le stratège mondial Zbigniew Brzezinski.

La Commission trilatérale remonte à la réunion de Bilderberg de 1972, au cours de laquelle David Rockefeller a proposé sa création. De nombreux membres de Bilderberg ont également rejoint la Trilatérale.

Conclusion intermédiaire

Jusqu’ici, il apparaît que les origines du FEM remontent à des stratèges mondiaux comme David Rockefeller et Henry Kissinger. Afin d’œuvrer à leur objectif de gouvernement mondial centralisé, ils créent des groupes de réflexion pour influencer la politique internationale. Ils ont commencé par le CFR, puis ont donné naissance au groupe Bilderberg et, plus tard, à la Commission trilatérale. Le FEM doit être considéré comme une nouvelle pièce du puzzle dans cette série, afin de réaliser leurs objectifs de gouvernement mondial.

5. Avec quels objectifs le FEM a-t-il été initié ?

Le FEM peut être considéré comme une forme moderne de groupe de réflexion permettant de contourner les structures parlementaires et d’exercer une influence sur la politique internationale.

L’expert financier Ernst Wolff écrit à ce sujet dans son livre, [livre de poche, Ernst Wolff, « World Economic Forum—Die Weltmacht im Hintergrund (La puissance mondiale en arrière-plan) », 2022, p. 9], citation :

« Le FEM joue un rôle particulier à cet égard, car son exemple illustre parfaitement la manière dont le parlementarisme a été progressivement vidé de sa substance au cours des dernières décennies et condamné à l’inefficacité. En outre, son histoire montre que la marche du monde est de plus en plus déterminée par des forces qui ne sont élues par personne et qui sont souvent à peine connues du public. »

Mission du FEM

Écoutez à ce sujet une déclaration du fondateur de Kla.TV, Ivo Sasek :

[https://www.kla.tv/WEF/19027]

« Le FEM a pour mission de mettre en œuvre l’agenda du NOM à l’échelle mondiale avec l’aide des multinationales. Toute l’élite des multinationales est concentrée au FEM, y compris les principales entreprises pharmaceutiques, qui jouent un rôle clé essentiel pendant le Covid. »

« … et bien que le FEM ne soit pas une institution publique, il domine néanmoins clairement l’ensemble de la politique mondiale, et ce de manière considérable. »

6. Initiatives du FEM pour réaliser ses objectifs ou son agenda

Les initiatives stratégiques décisives des temps modernes ont toujours été introduites via la plateforme du FEM. Parmi elles, le Club de Rome en lien avec la dictature du climat, l’alliance pour la vaccination GAVI en lien avec la dictature de la vaccination, l’exercice de pandémie « EVENT 201 » d’octobre 2019 — c’est-à-dire la dictature du Covid, le Great Reset, le transhumanisme, etc.

Dans ce qui suit, nous allons maintenant nous pencher sur la pertinence de chaque initiative :

Année 1968 — Club de Rome – Dictature climatique

Déjà lors de la réunion Bilderberg de 1964 (du 22 au 24 mars en Virginie, USA), David Rockefeller, Max Kohnstamm et Aurelio Peccei s’étaient rencontrés pour chercher les meilleurs moyens de réduire la population. Le point de départ était l’initiation et l’utilisation des crises mondiales. [V&CV14/2023] Enfin, le « Club de Rome » a été fondé en 1968 par David Rockefeller et Aurelio Peccei après une réunion du Bilderberg (26-28 avril 1968 au Canada). Tous deux figurent sur les listes des participants aux réunions de Bilderberg de 1964 et 1968. Aurelio Peccei (1908-1984) était un industriel italien. Il a été directeur de Fiat et président du conseil d’administration d’Olivetti et d’Italcon.

Selon Ernst Wolff [livre de poche, Ernst Wolff, « World Economic Forum—Die Weltmacht im Hintergrund (La puissance mondiale en arrière-plan) », 2022, p. 28], Peccei a été l’orateur le plus écouté de la réunion du FEM de 1973. Dans son discours, il a résumé les thèmes clés du livre « Les limites de la croissance ». Il s’agit à l’origine d’un rapport du « Club de Rome » sur la situation de l’humanité, publié en 1972.

Dans son discours, Peccei a abordé la surpopulation mondiale comme le plus grand problème de l’humanité et en a déduit l’exigence d’une réduction de la population mondiale.

Dans une interview, Klaus Schwab fait la déclaration suivante : « I worked on climate change since 1973. Just to tell you, because I was the person, who gave the Club or Rome, the first big platform! »[enregistré en français] :

« Je travaille sur le changement climatique depuis 1973. Juste pour vous dire que c’est moi qui ai donné au Club de Rome sa première grande plate-forme ! »

Année 2000 — GAVI, la dictature de la vaccination

[Explication : GAVI = abréviation de l’anglais « Global Alliance for Vaccines and Immunisation » (en français « Alliance globale pour les vaccins et l’immunisation »)].

[https://www.gavi.org/]

L’Alliance a été fondée le 29 janvier 2000 au Forum économique mondial de Davos. Objectif : faire face à la stagnation, voire au recul, des taux de vaccination dans les pays les plus pauvres du monde depuis la fin des années 1990 déjà. Ernst Wolff écrit dans son livre [Livre de poche, Ernst Wolff, « World Economic Forum—Die Weltmacht im Hintergrund (La puissance mondiale en arrière-plan) », 2022, p. 79] que la création de GAVI « a été de loin l’événement le plus important de la première réunion du nouveau millénaire ». Citation de Wolff :

« Les initiateurs de la création de l’Alliance étaient l’OMS, l’UNICEF, la Banque mondiale et la Fondation Bill et Melinda Gates (ainsi que la Fondation Rockefeller [p. 81]). La Fondation Bill et Melinda Gates a fourni à l’Alliance un financement initial de 750 millions de dollars. »

Selon un communiqué de presse de GAVI du 23 janvier 2020, des politiciens de pays industrialisés de premier plan ont apporté leur soutien à l’Alliance pour la vaccination GAVI. Ceci dans le cadre des festivités du 20e anniversaire au Forum économique mondial. La chancelière allemande Angela Merkel a ainsi annoncé une promesse de soutien à hauteur de 600 millions d’euros pour les années 2021 à 2025.

Dans une interview donnée à Kla.TV en juin 2022, Wolff définit un autre grand objectif de GAVI : [https://www.kla.tv/WEF/22827]

« Ce qui devient encore plus intéressant, c’est qu’en 2017, ce GAVI a créé avec Microsoft et quelques autres multinationales l’ID2020, c’est l’Alliance pour l’identité numérique, c’est l’alliance pour la promotion de l’identité numérique. Et c’est le rêve de tous les groupes numériques de donner à chaque personne dans le monde sa propre identité numérique. Et derrière tout cela, il y a aussi GAVI et Microsoft, donc Bill Gates et la fondation Bill et Melinda Gates. Ce qui est très intéressant, si l’on regarde — donc GAVI est une organisation médicale — on devrait supposer que le chef de cette GAVI est probablement un médecin. Mais loin de là, le chef de GAVI n’est autre que José Manuel Barroso, l’ancien chef de la Commission européenne, mais aussi un camarade de classe de Bill Gates et d’Angela Merkel dans la l’école Young Global Leaders du FEM. Et accessoirement, cet homme est également conseiller de Goldman Sachs depuis 2016. L’actionnaire principal de Goldman Sachs n’est autre que BlackRock, donc là encore, la boucle est bouclée. »

Année 2005 — Young Global Leaders (« Jeunes leaders mondiaux »)

Selon le site Internet du FEM, Klaus Schwab a créé le forum « Young Global Leaders » (abrégé en YGL) en 2004. Il est issu de la communauté des « Global Leaders of Tomorrow », qui a existé de 1993 à 2003. Citation :

« Parmi les plus de 1 400 membres et diplômés de 120 pays, on trouve des personnalités innovantes du monde économique et social, des entrepreneurs, des pionniers de la technologie, des pédagogues, des activistes, des artistes, des journalistes et bien d’autres ».

L’objectif étant de « créer un avenir meilleur et plus durable » et de le façonner.

Selon leurs propres indications, les membres entretiennent « L’initiative 2030 ». Celle-ci a pour objectif un plan d’action visant à réaliser la vision d’un monde idéal en 2030.

Ernst Wolff écrit à ce sujet dans son livre « Forum Économique Mondial — Le pouvoir mondial en arrière-plan » [Livre de poche, Ernst Wolff, « World Economic Forum — Die WeltmachtimHintergrund », 2022, P. 64-65] ce qui suit :

« Pour la première fois, l’élite a commencé à sélectionner de manière ciblée sa propre relève, à l’instruire systématiquement pour la préparer à ses tâches et à la mettre en réseau. Quelques noms de la première promotion, qui se lisent comme un Who’s Who de l’élite politique et corporative des années suivantes, montrent à quel point le projet a été un succès sensationnel. On y trouve notamment Angela Merkel, Nicolas Sarkozy, Tony Blair, Gordon Brown, José Manuel Barroso et Bill Gates. Comme l’ont montré les 30 années qui ont suivi, les fondements d’un réseau étroitement lié de politiciens, de dirigeants économiques et de professionnels des médias, qui allaient avoir une influence décisive sur la marche du monde, ont ainsi été posés. »

[Livre de poche, Ernst Wolff, « World Economic Forum — Die WeltmachtimHintergrund », 2022, Page 265]

« Le président russe Vladimir Poutine n’apparaît pas dans les listes des participants aux Young Global Leaders ou aux Global Leaders for Tomorrow. Mais Klaus Schwab lui-même l’a mentionné dans deux interviews en tant que Young Global Leader ».

(Déclaration originelle de Klaus Schwab au FEM 2019) :

« Mme Merkel, Tony Blair, même le président Poutine, ils ont tous été un jour des “Young Global Leaders” ! Avec eux, le chancelier Kurz et la Première ministre de Nouvelle-Zélande, ce sont les trois plus jeunes dirigeants de gouvernements qui sont ici ! »

Wolff a souligné une autre caractéristique dans une interview accordée à Kla.TV en juin 2022 : [https://www.kla.tv/WEF/22827]

« Ce qui est intéressant, c’est qu’ils ont adopté une ligne de conduite particulièrement dure lors de la crise du Covid. Donc, chez nous en Allemagne, c’était le ministre de la Santé Jens Spahn, en Autriche, c’était l’ex-chancelier Kurz, en France, c’était Monsieur Macron, au Canada, c’était Justin Trudeau et en Nouvelle-Zélande, c’était Jacinda Ardern. Ils ont tous présenté une démarche tout à fait extrême, et ce sont tous des Young Global Leaders du FEM. »

Découvrez les personnes de votre pays mettant en œuvre l’agenda du FEM et qui ont été formées de manière stratégique par le FEM. Vous trouverez le document avec la liste des 3 800 « Young Global Leaders » de 1993 à 2023 sous l’émission.

Année 2007 — Réunion annuelle des nouveaux champions

En 2007, le FEM a introduit la « réunion annuelle des nouveaux champions », qui se déroule chaque année en Chine et qui est également appelée « Davos d’été ». Il s’agit de représentants d’« entreprises mondiales en croissance ». Des entreprises phares de pays émergents à croissance rapide tels que la Chine et l’Inde, mais aussi des entreprises à démarrage rapide de pays industrialisés.

Année 2011 — Global Shapers (« Façonneurs mondiaux »)

En 2011, le FEM a créé le réseau mondial « Global Shapers » pour les personnes âgées de 20 à 30 ans avec un grand potentiel pour de futurs rôles de leaders dans la société. La « Global Shapers Community » se compose de hubs locaux (c’est-à-dire de centres) auto-organisés dans les grandes villes du monde entier.

[Déclaration originelle d’Ernst Wolff lors de l’interview avec Kla.TV : https://www.kla.tv/WEF/22827

« Le FEM va désormais plus loin ; il a maintenant lancé un nouveau programme qui fonctionne depuis environ 10 ans. Ce sont les Young Global Shapers. Il y en a aujourd’hui 10 000 dans le monde. Ce sont de jeunes entrepreneurs en startup qui ne peuvent avoir qu’entre 20 et 30 ans. »

Le programme du FEM des « Global Shapers » doit être considéré comme un instrument supplémentaire pour mettre en place l’agenda de gouvernance mondiale globale des hommes de l’ombre du FEM.

Année 2016 — Transhumanisme

Lors de la rencontre annuelle du FEM 2016, on a discuté des nouvelles technologies, de l’« édition génétique » à l’intelligence artificielle et à l’impression 3D. « Édition de gènes » — en anglais « genome-editing » — est un terme générique désignant les techniques de biologie moléculaire permettant de modifier l’ADN de manière ciblée, y compris le patrimoine génétique des plantes, des animaux et des êtres humains.

Selon le site web du FEM, les questions suivantes ont été posées :

« Comment ces technologies vont-elles changer la vie de la prochaine génération ? »

« Comment ces technologies vont-elles changer le monde des affaires, les gouvernements et la société ? »

« Comment l’homme et la technologie peuvent-ils collaborer pour obtenir de meilleurs résultats ? »

À ce sujet, l’expert financier Ernst Wolff : [Livre de poche, Ernst Wolff, « World Economic Forum — Die WeltmachtimHintergrund », 2022, Page 117]

« Le livre de Schwab “La Quatrième Révolution Industrielle” a été publié à l’occasion de la réunion annuelle de 2016 et a ensuite été traduit en 30 langues. Son message fondamental était que la fusion des technologies des mondes physique, numérique et biologique créerait des possibilités entièrement nouvelles. […] En effet, malgré ses mises en garde contre les risques de l’évolution, Schwab a ouvertement professé le transhumanisme dans de nombreuses interviews et a qualifié la fusion des corps humains avec la sphère numérique de progrès évolutif. »

Dans une vidéo de 2016, Klaus Schwab expliquait ce qu’il entendait par « Quatrième Révolution Industrielle » : [https://www.youtube.com/watch?v=7xUk1F7dyvI]

La Quatrième Révolution Industrielle | En bref (par le FEM) https://youtu.be/raOS5dxQ9uI?si=evFgKv6gYO5La7g7

« La révolution industrielle aura un impact complet sur nos vies. Elle ne changera pas seulement la façon dont nous communiquons […], mais aussi notre propre identité. »

« Ce sera comme un tsunami, pas seulement une révolution numérique — bien sûr qu’elle est numérique, physique, c’est la nanotechnologie, mais elle est aussi biologique. »

Ray Kurzweil, inventeur américain et directeur du développement technique (Director of Engineering) chez Google LLC, a décrit les plans de l’humanisme comme suit : https://www.kla.tv/18254

Fusionner l’homme et la machine : notre avenir doré ? 04.03.2021 | www.kla.tv/18254

« Cette fusion de l’homme et de la machine, avec l’explosion soudaine de l’intelligence des machines, conduira à un monde où il n’y aura plus de distinction entre la vie biologique et la vie mécanique, ni entre la réalité physique et la réalité virtuelle. »

À ce stade, il est important de s’arrêter un court instant et de réfléchir à ce que cela signifie, ou aux conséquences qui en découlent : la porte est ainsi grande ouverte à toutes les manipulations, au contrôle et à la gestion de l’humanité par des programmeurs anonymes. Plus rien ne s’opposerait à une « dictature mondiale unique » centralisée !

Année 2019 — Agenda 2030

Le 13 juin 2019, Klaus Schwab, directeur du Forum économique mondial, et António Guterres, secrétaire général de l’ONU, ont signé un partenariat entre leurs deux organisations. Le but de ce partenariat est d’accélérer la réalisation des 17 objectifs de développement durable. Il s’agit d’objectifs politiques des Nations unies (ONU) qui sont entrés en vigueur le 1er janvier 2016. Le titre officiel en français est « Transformer notre monde : l’Agenda 2030 pour le développement durable », en bref : « Agenda 2030 ».

En principe, cela signifie que le pouvoir de façonner l’avenir mondial a été remis aux grandes multinationales et à leurs propriétaires. L’accord stipule également que « la Quatrième Révolution Industrielle » du Forum économique mondial est une composante importante pour mettre en œuvre l’Agenda 2030.

Călin Georgescu est roumain et ancien membre de haut niveau des Nations unies. Dans l’émission Kla.TV du 11 mars 2023, il a révélé ce qui se cache derrière l’agenda de l’ONU. Voici un résumé de l’introduction de l’émission kla.TV : [https://www.kla.tv/25376]

Nous sommes TOUS concernés : Un haut fonctionnaire de l’ONU révèle les sombres secrets de l’ONU 11.03.2023 | www.kla.tv/25376

« Les Nations unies, en collaboration avec le Forum économique mondial (FEM) et bien d’autres, sont en train de mettre en place l’Agenda 2030 à l’échelle mondiale. Il s’agit de la plus grande transformation jamais envisagée, planifiée massivement pour tous les pays et tous les peuples, et qui vise à modifier chaque aspect de la société humaine : finances, agriculture, alimentation, voyages, économie, sexualité, éducation, etc. L’objectif ultime de l’Agenda 2030 est d’établir un gouvernement mondial unique avec des dirigeants non élus. Les Nations unies, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et le Forum économique mondial sont au cœur de ce projet de gouvernement mondial. Au-dessus d’eux se trouvent des groupes d’intérêts financiers qui agissent totalement dans l’ombre, afin que personne ne leur demande jamais de rendre des comptes pour leurs crimes contre l’humanité. »

Année 2019 — Événement 201 — Dictature de Covid

Selon le site web de l’« Université Johns Hopkins », le « Johns Hopkins Center for Health Security » (Centre Johns Hopkins pour la sécurité sanitaire), en collaboration avec le Forum économique mondial (FEM) et la Fondation Bill et Melinda Gates, a organisé le 18 octobre 2019 à New York l’« Event 201 ».

Il s’agissait d’un cas fictif de pandémie grave à l’échelle mondiale déclenchée par un nouveau coronavirus appelé nCov-19. L’exercice de pandémie portait sur des situations dans lesquelles des partenariats public-privé sont nécessaires pour faire face à de telles pandémies. Dix semaines plus tard, la Chine a annoncé à l’OMS les premiers cas de Covid-19.

Année 2020 — Great Reset — Dictature numérique

The Great Reset, c’est-à-dire la Grande Réinitialisation désigne l’initiative du Forum économique mondial visant à remodeler l’économie et la société mondiales à la suite de la pandémie de COVID-19.

Ernst Wolff a résumé dans son livre de quoi il s’agit [Livre de poche, Ernst Wolff, « World Economic Forum — Die WeltmachtimHintergrund », 2022, Page 133] :

« Quatre mois après la déclaration de la pandémie mondiale (le 9 juillet 2020), Klaus Schwab a présenté son ouvrage “COVID-19 La Grande Réinitialisation”, co-rédigé avec l’auteur Thierry Malleret. […] En même temps que son livre, Schwab a présenté l’initiative Le Grande Réinitialisation avec laquelle le FEM, en coopération avec ses partenaires, veut s’attaquer à la construction du monde post-COVID-19. Ce qui est remarquable, c’est que dans le cadre de cette initiative, la crise du Covid n’est considérée que comme un phénomène passager. […] Il est essentiellement question de deux autres thèmes : Le changement climatique et la quatrième révolution industrielle. »

[Livre de poche, Ernst Wolff, « World Economic Forum — Die WeltmachtimHintergrund », 2022, pages 144-145]

« L’introduction de la monnaie numérique de banque centrale est la pièce maîtresse du Great Reset. Il est actuellement préparé en arrière-plan dans le monde entier et soutenu par le FEM. […] Concrètement, le projet se présente ainsi : Chaque citoyen et chaque entreprise ne disposerait plus que d’un seul compte auprès de la banque centrale. Cela permettrait à l’État de fixer de manière centralisée la quantité d’argent, de diriger et de contrôler les flux monétaires et de fixer les taux d’intérêt en fonction des besoins. […] Les citoyens comprendront très vite que l’État pourrait non seulement suivre chaque transaction, mais aussi leur imposer au passage des taux d’intérêt individuels, des taux d’imposition individuels, ou encore des pénalités, lier l’argent à […] un système de crédit social sur le modèle chinois ou les couper complètement de tous flux financiers. »

Une vidéo du Forum économique mondial (FEM) datant de 2016 montre où pourrait mener l’introduction de monnaies numériques de banque centrale, jusqu’à la coupure de tous flux financiers. Cela est paru sous le nom de « 8 prédictions pour le monde en 2030 ».

« Tu ne posséderas rien et tu seras heureux » est une phrase de la vidéo. Elle est tirée d’un essai de la politicienne danoise Ida Auken.

La vidéo a été supprimée du site web du FEM, car elle a suscité trop de protestations. Elle peut toutefois être consultée sur la page Facebook du FEM.

Le 10 novembre 2016, le FEM a défini dans un article du magazine « Forbes » comment il fallait comprendre la phrase « Tu ne posséderas rien et tu seras heureux ». Citation : « Bienvenue en 2030. Bienvenue dans ma ville — ou devrais-je dire “dans notre ville”. Je ne possède rien. Je ne possède pas de voiture. Je ne possède pas de maison. Je ne possède pas d’appareils ni de vêtements. Cela peut vous sembler étrange, mais c’est parfaitement logique pour nous dans cette ville. Tout ce que vous considériez comme un produit est maintenant devenu un service. Nous avons accès aux transports, au logement, à la nourriture et à tout ce dont nous avons besoin dans notre vie quotidienne. L’un après l’autre, toutes ces choses sont devenues gratuites, si bien que cela n’avait aucun sens pour nous de “posséder” beaucoup. »

La non-possession est promue comme une aubaine.

Écoutez à ce sujet le fondateur de Kla-TV, Ivo Sasek (Émission Kla.TV du 18.06.2021) : [https://www.kla.tv/WEF/19027]

« De l’extérieur, le FEM se présente (on ne peut pas être plus effronté) avec diverses vidéos qui font ou devraient faire miroiter à la population mondiale le renversement de l’ancien ordre mondial. Après des critiques sévères, ils ont rapidement supprimé certaines de ces vidéos. En effet, ils y ont carrément glorifié l’appauvrissement des peuples, imaginez un peu, la dépossession totale de tous nos biens présentée comme un événement enthousiasmant, vous comprenez, la privation de nos droits comme désirable, présentée de manière moderne. »

Ivo Sasek a également une solution pragmatique toute prête, comme il l’a exposé le 16 mars 2023 : https://www.kla.tv/PrincipeSourisLaboratoire/25587]

Le nouveau principe de la souris de laboratoire 30.03.2023 | www.kla.tv/25587

« En tant que population mondiale, disons une fois haut et fort « oui » au Great Reset de Klaus Schwab et de ses instigateurs : Mais en tant que démocratie mondiale, nous prenons d’abord la décision de tester ce Great Reset sur tous ses inventeurs et propagandistes pendant au moins 20 ans : c’est-à-dire sur Klaus Schwab et tous ses collègues du FEM. »

7. Autres acteurs du FEM pour réaliser ses objectifs ou son agenda

Outre les acteurs mondiaux et les grandes multinationales déjà mentionnés, il faut encore citer deux autres acteurs décisifs.

Il est important de garder à l’esprit que ces acteurs et d’autres n’agissent pas de manière autonome, mais qu’ils ont été créés par ces mêmes acteurs mondiaux.

Chine

De 1978 à 1997, la Chine a été dirigée de facto par Deng Xiaoping. Lorsqu’en décembre 1978, celui-ci a amorcé l’abandon de l’économie planifiée centralisée et le passage au capitalisme, Klaus Schwab a réagi promptement. Schwab a immédiatement invité Deng Xiaoping au prochain symposium de Davos en 1979.

Ernst Wolff a écrit dans son livre : [Livre de poche, Ernst Wolff, « World Economic Forum—Die WeltmachtimHintergrund », 2022, p. 96]

« 2009 a été la 30e année de participation d’une délégation chinoise à la rencontre de Davos. Entre-temps, presque tous les chefs d’État et de parti chinois avaient rendu visite au FEM. Le bureau du FEM à Pékin a travaillé en étroite collaboration avec la Commission nationale chinoise pour le développement et la recherche, avec le ministère chinois des Affaires étrangères et avec un certain nombre de grandes entreprises chinoises. ».

[Livre de poche, Ernst Wolff, « World Economic Forum—Die WeltmachtimHintergrund », 2022, p. 139]

« Lors de la réunion virtuelle de janvier 2021, organisée sous le slogan “Great Reset” […] le président chinois Xi Jinping a prononcé un message vidéo. »

[Livre de poche, Ernst Wolff, « World Economic Forum—Die WeltmachtimHintergrund », 2022, p.139]

« Si on regarde la liste des participants qui rejoindront les rangs des Young Global Leaders entre 2020 et 2022, on constate que la Chine a fourni le plus gros contingent après les États-Unis et que le nombre de candidats issus du secteur financier est supérieur à la moyenne. Ce n’est pas un hasard, car selon la volonté du FEM, ces deux pays sont appelés à jouer un rôle décisif dans le cadre du Great Reset dans un avenir proche ».

[Livre de poche, Ernst Wolff, « World Economic Forum—Die Weltmacht im Hintergrund », 2022, p. 143-145]

« Si la Chine joue depuis des décennies un rôle décisif pour le FEM […], c’est parce que, malgré le passage d’une économie planifiée à une économie de marché, la Chine a conservé les structures centralisées de l’époque du maoïsme. C’est pourquoi le gouvernement chinois peut agir de manière beaucoup plus autoritaire que ses adversaires qui agissent dans des conditions parlementaires. On le voit notamment dans le cadre de la crise Covid, pendant laquelle le régime de Pékin a fait preuve d’une dureté de fer en décrétant les confinements les plus longs et les plus sévères au monde. Mais cela se voit aussi par rapport à un autre projet qui se prépare actuellement en coulisses dans le monde entier et qui est soutenu par le FEM : l’introduction de monnaies numériques de banque centrale, la pièce maîtresse du Great Reset ».

Dans l’émission Kla.TV sur la Chine, ce système de domination nous menace tous ! — le rôle de la Chine a été résumé comme suit :

https://www.kla.tv/27164

Avec son système de crédit social, la Chine est un pionnier et un modèle pour le Great Reset souhaité par Klaus Schwab et le Forum économique mondial (FEM). Ce système est un système de surveillance de masse à l’aide de l’intelligence artificielle et donc le perfectionnement du système de domination forcée mis en place par Mao. Le comportement et la fiabilité de chaque individu, mais aussi des entreprises et des organisations, y sont constamment surveillés et évalués. En récompensant le bon comportement dans l’intérêt des gouvernants et en punissant tout écart de conduite, il impose à chacun de fonctionner à 100 % dans l’intérêt des dirigeants. Le premier système de crédit social en Europe a depuis déjà été introduit à Bologne (en Italie) et la Commission européenne prépare également l’introduction de ce système de contrôle et d’éducation.

Comme l’a démontré l’émission de Kla.TV « Chine — ce système de domination nous menace tous ! », la Chine a été financée et construite par la société secrète Skull&Bones, Lord Rothschild et plus tard la Fondation Rockefeller. Skull&Bones était à l’origine une association d’étudiants de l’université de Yale et forme le cercle interne du Council on Foreign Relations (CFR). Au début du 20e siècle, elle a fondé en Chine une série d’écoles et d’hôpitaux connus sous le nom de « Yale-in-China ». Selon les résultats de la recherche de l’ExpressZeitung suisse (numéro 50 d’octobre 2022), c’est « Yale-in-China » qui a ouvert la voie du pouvoir aux marxistes ainsi qu’au dictateur chinois Mao Tse-tung (1893-1976). Dès 1986, l’historien britannique Antony C. Sutton écrivait :

« Vers l’an 2000, la Chine communiste sera une “superpuissance” construite avec la technologie et l’expertise américaines. »

De même, le scientifique renommé Sutton montre comment la Russie a été infiltrée par la Croix-Rouge américaine au début du 19e siècle. Celle-ci aurait également été accaparée par les forces de la haute finance. Ainsi, la révolution d’octobre 1917 — qui mit fin au tsarisme et marqua l’avènement du communisme — fut soigneusement orchestrée par l’élite financière, et notamment par les Rothschild, et soutenue par des moyens financiers colossaux. Sutton montre comment les cercles de banquiers autour de la banque centrale américaine ont mis en place presque toute l’industrie lourde de l’URSS.

Russie

En 1986, l’Union soviétique a participé pour la première fois à une rencontre du FEM à Davos sous la direction de Mikhaïl Gorbatchev, arrivé au pouvoir l’année précédente. À l’époque, cette rencontre s’appelait encore « European Management Forum » jusqu’en 1987.

Depuis les années 90, Klaus Schwab entretient une longue amitié avec le président russe Vladimir Poutine. Selon le magazine « Politico », Poutine et son prédécesseur à la présidence, Dmitri Medvedev, ont prononcé cinq discours au FEM entre 2007 et 2021. Schwab a littéralement déclaré : « Le FEM a établi une excellente relation avec la Fédération de Russie. Aussi bien avec le monde des affaires qu’avec le gouvernement ». En tant que « partenaires stratégiques », les entreprises russes ont, selon un initié, versé environ 600 000 francs par an au FEM et ont pu, en contrepartie, participer à l’élaboration du programme.

En 2018, le FEM a créé un « centre de cybersécurité » en collaboration avec la société russe de sécurité informatique BI.ZONE. BI.ZONE est une filiale de la plus grande institution financière de Russie, la Sberbank. C’est sous la direction de cette dernière que s’est déroulé l’exercice annuel en ligne « Cyber Polygon » afin de s’entraîner aux cyberattaques et à la défense contre celles-ci.

Pour le FEM de mai 2022, les Russes sanctionnés ont été désinvités dans le cadre de la guerre en Ukraine. Pour la première fois depuis l’ère Gorbatchev, il n’y a pas eu de participation russe au FEM. En outre, les deux banques russes Sberbank et VTB ainsi que le groupe énergétique russe Gazprom ont été supprimés de la liste des « partenaires stratégiques ».

Néanmoins, il faut bien constater que la Russie met en œuvre le même agenda mondial que celui promu par le FEM et les élites mondialistes :

● La Russie a toujours été en première ligne dans la lutte contre la prétendue pandémie de COVID, appelant la population à se faire vacciner au côté des autres pays.

● La Russie joue un rôle de premier plan dans l’introduction de la monnaie numérique de la banque centrale, ou CBDC. En 2024, le rouble numérique devrait être introduit dans tout le pays. La CBDC peut être considérée comme un élément constitutif du contrôle total et de la surveillance totale.

● Avec la Chine, la Russie est le grand partisan de la mise en place d’un nouveau système financier et monétaire mondial sous le contrôle du FMI.

● La Russie occupe une place de premier plan en tant qu’État de surveillance. Moscou et Saint-Pétersbourg font partie des dix villes les plus surveillées en dehors de la Chine.

En 2017 et 2018, les autorités moscovites ont introduit un système de caméras de rue soutenu par un logiciel de reconnaissance faciale. Lors de la crise de Covid en 2020, les autorités ont été en mesure de repérer et de punir les personnes qui quittaient leur domicile en violation des règles de confinement.

● La Russie joue un rôle de premier plan dans la mise en œuvre de l’Agenda 2030 de l’ONU et du Great Reset. Comme publié sur le site web du « Bureau exécutif du président russe », la Russie fait avancer la mise en œuvre de l’Agenda 2030 de l’ONU. C’est ce qui ressort d’une déclaration commune avec la République populaire de Chine sur le développement durable mondial. Elle a été rédigée le 4 février 2022 à l’occasion de la visite du président russe Vladimir Poutine à Pékin. Le même jour, il a participé à la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques d’hiver.

La déclaration commune mentionne nommément :

« la lutte contre la pauvreté, la sécurité alimentaire, les vaccins et la lutte contre les épidémies, le financement du développement, le changement climatique, le développement à long terme, y compris le développement vert, l’industrialisation, l’économie numérique et la connectivité des infrastructures. »

Tout comme la Chine ou les acteurs mondiaux mentionnés ou les initiatives du FEM qui s’avèrent être des instruments dans la mise en place d’une dictature mondiale centralisée, il convient d’observer si cela concerne également la Russie.

8. Le FEM en un point

Voici un rappel et un résumé des points les plus importants :

● Le FEM n’est pas simplement une fondation suisse créée et mise en place par un Klaus Schwab indépendant.

● Pendant son séjour à la Harvard Business School en 1966/1967, Schwab subit l’influence de son professeur Henry Kissinger.

● Le « European Management Symposium » — l’ancêtre du FEM — est né d’un programme de Harvard financé par la CIA et dirigé par Henry Kissinger, et a été mis sur pied en Suisse avec le soutien de John Kenneth Galbraith et Herman Kahn. Tous les trois sont membres du groupe de réflexion du Council on Foreign Relations (CFR).

● Toutes les personnes liées à la création ou à la structure de gouvernance supérieure du FEM sont soit membres du groupe Bilderberg ou du Conseil des relations étrangères (CFR) ou de la Commission trilatérale, soit simultanément de plusieurs.

● Tous ces relais passent par les mêmes hommes en arrière et leurs successeurs, que ce soit David Rockefeller, Henry Kissinger, Laurence Douglas, « Larry » Fink ou David Rubenstein et quelques autres acteurs mondiaux fortunés.

● Lors de sa création en 1971, le FEM a reçu pour mission de mettre en œuvre l’agenda d’un Nouvel Ordre Mondial (NOM) à l’échelle mondiale avec l’aide des grandes entreprises mondiales. Entre-temps, toute l’élite des grandes entreprises mondiales s’y est regroupée.

● Le Forum économique mondial (FEM) a été installé comme l’un des points de contact les plus importants de la politique mondiale par ces mêmes dirigeants mondiaux. Grâce au FEM, différentes initiatives ont été lancées, qui servent d’outils pour faire avancer la globalisation. Ce qui prépare le terrain pour une future dictature mondiale centralisée.

● Parmi ces initiatives, certaines des plus importantes sont le Club de Rome en lien avec la dictature du climat, l’alliance pour la vaccination GAVI en lien avec la dictature de la vaccination, l’exercice de pandémie « EVENT 201 » d’octobre 2019, c’est-à-dire la dictature de Covid, le Great Reset, le transhumanisme, etc. Mais des acteurs comme la Chine et la Russie servent également d’instruments à l’agenda du FEM et le font avancer en première ligne.

● Le « Great Reset » proclamé par le fondateur du FEM a pour objectif de faire entrer l’ensemble des citoyens de la Terre dans une nouvelle ère, numérique et guidée par l’intelligence artificielle. « Great Reset » signifie quelque chose comme : Un monde dans lequel personne ne possède plus rien, où chacun est entièrement surveillé, mais aussi entièrement dépendant et donc dirigeable.

● Le programme du transhumanisme (la fusion des corps humains avec la sphère numérique) ouvre les portes à la manipulation, au contrôle et à la gestion de l’humanité. La voie est libre pour une dictature mondiale centralisée !

Voilà pour les points principaux. Compte tenu du fait que les fils du FEM sont reliés aux mêmes réseaux et aux mêmes personnes, et que les objectifs des initiatives du FEM, tels qu’ils sont décrits ici, servent sans équivoque un agenda mondial, on peut très bien parler d’une véritable conspiration mondiale.

Il ne s’agit pas d’une conspiration mondiale de quelques grands acteurs comme le gouvernement américain, la Russie ou la Chine, mais d’un petit nombre de dirigeants mondiaux. Ceux-ci ont en commun d’être profondément impliqués dans la société secrète de la franc-maçonnerie. Ainsi, l’une des super loges les plus puissantes et donnant le ton au niveau mondial, « THREE EYES », a été fondée par David Rockefeller, Henry Kissinger et Zbigniew Brzeziński.

Grâce à des révélations comme celles du franc-maçon italien de haut niveau Gioele Magaldi, on sait que l’ancien dirigeant du Parti chinois Deng Xiaoping (1904-1997) a été initié à la franc-maçonnerie et est devenu membre de la super loge « THREE EYES ». Cela a eu pour conséquence que, selon Gioele Magaldi, tous les présidents du parti, dont l’actuel président de la République chinoise Xi Jinping, sont depuis 1980 membres des super loges, dans lesquelles sont organisés les francs-maçons de haut grade.

Il est également connu que les acteurs russes les plus importants étaient ou sont encore membres de super loges. Par exemple Joseph Staline (1878-1953), Vladimir Ilitch Lénine (1870-1924), Léon Trotski (1879-1940), Mikhaïl Gorbatchev (1931-2022), Boris Eltsine (1931-2007) ainsi que le président russe Vladimir Poutine.

Tout cela a été révélé dans l’émission de Kla.TV « Danger mondial : Franc-maçonnerie de haut grade ».

[https://www.kla.tv/23995]

Voyez pour finir la conclusion de cette émission : Il semble n’y avoir qu’un seul chemin pour venir à bout à temps de cette conspiration mondiale vieille de plusieurs siècles : La communauté mondiale trompée et pillée doit écrire les noms de tous ses pillards afin que ceux-ci puissent être jugés et privés de leur pouvoir lors d’un tribunal mondial décrété par le peuple — un Nuremberg 2.0 en quelque sorte. Avant que ces conspirateurs mondiaux ne puissent prochainement dépouiller les peuples de leurs derniers biens et de leurs dernières libertés, les peuples doivent confondre ces sournois prédateurs au sujet de leur banditisme, de sorte que tous les biens et terres qu’ils ont volés (en effet une grande partie de la surface du monde leur appartient déjà) et que tous leurs capitaux puissent être confisqués.

Comme une aurore, les plans cachés et les tireurs de ficelles du FEM apparaissent. Faites partie de ce lever du jour ! Aidez-nous à diffuser ces révélations dans le monde entier et à mettre un terme au FEM et à ceux qui le dirigent !

de dd./mw.

Sources/Liens :




On sait désormais comment la fédération européenne veut remplacer la France…

[Source : lecourrierdesstrateges.fr via PG]

Dans une indifférence absolue, y compris dans les milieux souverainistes, la conférence sur l’avenir de l’Europe, qui se tiendra au second semestre 2024, et qui doit permettre la transformation de l’Union Européenne en fédération supranationale, se prépare. Face à cet obstacle majeur, la caste a d’ores et déjà rédigé et commencé à mettre en œuvre sa feuille de route pour contourner les résistances populaires. Nous vous dévoilons aujourd’hui la première étape de ce programme qui constitue la menace essentielle pour la survie de nos nations.

On en sait plus, désormais, sur le curiaçage1 qui se prépare afin de faire disparaître les États-nations, au profit d’une grande fédération européenne, projet qui devrait aboutir dans les années à venir, mais qui se prépare maintenant. Et c’est maintenant que nous devons le bloquer !

L’idée générale est assez simple : l’élargissement qui se prépare (notamment à l’Ukraine) donnera l’occasion de réformer la « gouvernance » de l’Union Européenne. Trop nombreux, les États membres ne pourront plus être tous représentés dans la Commission, qui deviendra un Exécutif, et la règle de l’unanimité sera abandonnée au profit de la majorité qualifiée. Dans cet ensemble, qui fonctionnera comme une fédération, un pays hostile à telle ou telle mesure, ou projet de texte, pourra se voir contraint de l’appliquer par une décision majoritaire.

La souveraineté aura définitivement sombré corps et âme.

Pour faire avancer ce projet toxique, la caste met les petits plats dans les grands, et ressort sa technique du curiaçage, déjà utilisée durant le COVID, pour neutraliser les oppositions.

Ainsi, la présidence belge de l’Union organisera le 19 avril un sommet sur l’élargissement à l’occasion de la célébration du vingtième anniversaire de l’élargissement de l’Union aux pays du bloc soviétique (plus quelques autres, dont Chypre). L’Union discutera alors de son élargissement aux pays des Balkans et à l’Ukraine. Comme dit Alexander de Croo, le Premier Ministre belge :

« nous devrons réformer l’union, ses stratégies politiques, ses budgets, ses institutions, dans la perspective d’un éventuel élargissement futur ».

Le sommet du 19 avril servira donc à évoquer la mise à l’équette2 des règles de gouvernance avec l’élargissement de l’Union.

Le Premier Ministre belge a toutefois indiqué que le passage à la majorité qualifiée, qui est le nœud du problème, ne sera pas discuté à cette occasion.

« Je pense qu’il existe des mesures moins conflictuelles qui permettent de faire des progrès. Pour nous, il s’agit de savoir comment nous pouvons avoir une UE qui décide plus rapidement et qui garde son unité. »

Ce sujet sera discuté au deuxième semestre, après les élections européennes. Rappelons que le Parlement européen et l’Assemblée Nationale ont chacun voté une résolution sur ces points.





L’art de la guerre sous Poutine : Les mercenaires étrangers sont grassement payés et reçoivent la citoyenneté russe

Par Iurie Rosca

Un décret apparemment étrange a été signé par le président russe le 4 janvier. Voir https://tass.com/politics/1729173. L’agence de presse d’État TASS titre :

« Poutine signe un décret sur l’octroi de la citoyenneté aux étrangers sous contrat avec l’armée russe. Selon ce décret, les membres de leur famille auront également le droit de demander la citoyenneté russe ».

« MOSCOU, 4 janvier/TASS/. /Les ressortissants étrangers qui ont conclu un contrat avec les forces armées russes pendant l’opération militaire spéciale pourront demander la citoyenneté russe, selon un décret du président russe Vladimir Poutine publié sur le portail officiel d’informations juridiques.

Selon le document, les étrangers qui ont quitté le service pendant l’opération militaire spéciale pour des raisons de santé, lorsqu’ils ont atteint la limite d’âge ou à la suite de la levée de la loi martiale sont également éligibles.

Selon le décret, leurs proches obtiendront également le droit de demander la citoyenneté russe ».

Voir la version complète de ce décret : http://publication.pravo.gov.ru/document/0001202401040001?index=1.

Depuis le début de l’opération militaire spéciale [OMS] en Ukraine, l’administration Poutine a hésité à recourir à des mobilisations citoyennes massives pour s’assurer une victoire rapide et décisive. L’économie russe n’a pas non plus été mise sur le pied de guerre. C’est que dans ce pays, le facteur économique a subjugué le facteur politique et que les requins du secteur privé influencent totalement le processus décisionnel. Les objectifs vagues de Poutine — démilitarisation et dénazification — sont restés des abstractions pendant près de deux ans de guerre. Les patriotes russes objectent à l’administration de Poutine que la société russe n’a pas été mobilisée sur la base de la guerre. Ainsi, il existe actuellement deux Russies : l’une qui verse son sang sur les champs de bataille de l’Ukraine, et l’autre qui poursuit son mode de vie pacifique, en ayant des jours fériés réguliers, en allant à des concerts, au restaurant et en vacances, en faisant la fête et en s’amusant. C’est une sorte de fête en temps de peste, pour reprendre l’expression d’Alexandre Pouchkine.

Bien que dès le début de l’intervention militaire russe en Ukraine, et avec beaucoup de retard, une mobilisation partielle ait été effectuée, plusieurs sources notent que bien que la partie ukrainienne ait perdu un nombre beaucoup plus important de troupes, elle parvient toujours à maintenir une supériorité numérique sur les Russes. Et ce, alors que la Russie a une population supérieure à celle de l’Ukraine d’environ 120 millions d’habitants et un potentiel militaire infiniment plus fort, même si l’Occident a soutenu financièrement et techniquement Kiev.

Quelle peut être la cause de cette réticence des dirigeants russes à mener une guerre rapide, efficace et avec un minimum de sacrifices humains en Ukraine et à sauver les Russes de ce pays du génocide organisé par le régime sioniste de Kiev ? Tout d’abord, parce que la nature même du pouvoir politique en Russie peut être caractérisée de manière optimale par le terme de kakistocratie, qui signifie « un gouvernement dirigé par les citoyens les plus mauvais, les moins qualifiés ou les plus dépourvus de scrupules ». En ce sens, la Russie n’est pas différente des modèles de gouvernance de l’Occident, où des entités privées, des groupes d’influence financiers, des cercles occultes et/ou affiliés à la franc-maçonnerie installent des marionnettes dociles aux postes clés de l’État, en recourant aux éléments les plus incapables, les plus corrompus et les plus dépourvus de caractère. Et le conflit entre l’Occident collectif et le pouvoir politique en Russie n’est pas déterminé par le partage de valeurs différentes, mais par le désir de s’approprier les ressources naturelles de ce pays. La kleptocratie russe n’a aucune raison de capituler devant la ploutocratie occidentale ; le conflit oppose donc les deux camps de gangsters. Tout le reste n’est que propagande et manipulation de masse.

L’étrangeté de cette OMS, dans laquelle la Russie s’est engagée depuis le 24 février 2022, ne tient pas seulement à l’absence de volonté politique de remporter une victoire dans une guerre éclair totale. La méthode préférée des « stratèges russes » se réduit à l’utilisation de l’infanterie et de l’artillerie, à la retraite des redoutes stratégiques sans aucune nécessité militaire (voir la retraite des régions de Kiev et Sumy, Kharkov et Kherson), et à rester dans une position défensive sans fin face à l’assaut des forces ennemies. Il est étonnant de voir les chroniques du front ukrainien, annoncées sur un ton triomphaliste par la propagande du Kremlin, chaque fois qu’une modeste avancée au niveau d’un village ou d’un quartier d’une petite ville sans importance tactique est réalisée. En réalité, les sacrifices humains pour de telles attaques frontales sont catastrophiques pour les deux camps.

La force de choc sur la ligne de front n’est pas constituée par les hommes mobilisés dans l’armée russe, mais par les volontaires qui se battent pour de l’argent. Certes, nombre d’entre eux sont motivés par le patriotisme et se battent pour une noble cause. Quoi qu’il en soit, la motivation première semble être d’ordre financier. Mais n’oublions pas l’étrange expérience de la société militaire privée Wagner, dirigée par le milliardaire et ancien criminel Evgeny Prigozhin (qui, comme on le sait, a été tué après sa marche infructueuse vers Moscou). Il recrutait ses mercenaires directement dans les prisons, privilégiant les criminels condamnés pour les crimes les plus graves, meurtres en série, viols, vols, etc. Ces « gentilshommes de fortune » étaient non seulement rémunérés par des salaires substantiels, mais ils étaient également absous de toute condamnation après seulement six mois de service dans ces groupes militaires.

Et maintenant, comme nous le voyons, l’invitation de Poutine aux aventuriers et aux fous du monde entier à venir en Russie pour devenir mercenaires dans l’OMS et tuer des Ukrainiens pour des sommes d’argent considérables est quelque chose d’encore plus étrange. Les « braves soldats » capables de tuer tout ce qui se trouve sur leur chemin sont également attirés par la perspective d’obtenir la citoyenneté russe selon une procédure simplifiée et rapide, non seulement pour eux-mêmes, mais aussi pour leur femme et leurs enfants. En outre, de même qu’il n’est pas trop compliqué de deviner le profil moral des individus de n’importe quel coin du monde qui sont prêts à participer à une opération militaire dans un pays étranger pour de l’argent, il n’est pas difficile d’imaginer les atrocités qu’ils sont capables de commettre contre tout être humain en Ukraine : enfants, femmes et personnes âgées. Et le vol est la prédilection de tous les mercenaires.

Faisons maintenant un effort et imaginons ce que fera un « héros de la guerre fratricide russo-ukrainienne » après avoir terminé sa mission de combat et être rentré en Russie pour y jouir de tous les droits d’un citoyen de cet État. Un tel personnage trouvera-t-il un emploi d’ouvrier d’usine ou de portier dans un supermarché ? L’habitude de gagner de l’argent l’arme à la main, par la violence, ne peut être effacée aussi facilement. C’est pourquoi, sciemment ou non, en proposant si généreusement d’accorder la citoyenneté à des tueurs professionnels, les autorités de la Fédération de Russie encouragent directement la criminalisation de la société.

Tout cela se produit dans le contexte d’une criminalisation très inquiétante des villes russes, causée par l’invasion massive des populations islamiques du Caucase et d’Asie centrale, qui se sont organisées sur la base de leur appartenance ethnique en groupes de gangsters, de violeurs et de voleurs qui opèrent non seulement à Moscou ou à Saint-Pétersbourg, mais aussi dans de nombreuses autres villes, et même en Sibérie. Les médias alternatifs rapportent quotidiennement les crimes perpétrés par ces gangs. La situation a également pris des accents tragicomiques : les « cercles patriotiques » s’insurgent contre le fait que ces nouveaux citoyens russes, issus des anciennes républiques soviétiques musulmanes, ne sont pas suffisamment recrutés pour se présenter comme « volontaires » sur le front ukrainien. Voici une autre catégorie composée de millions d’envahisseurs qui sont considérés comme des combattants d’élite potentiels sur le front patriotique de la guerre en Ukraine.

Jusqu’à présent, aucune information officielle n’a été rendue publique sur le nombre de mercenaires étrangers arrivés sur le front ukrainien, sur les pays dont ils sont originaires ou sur leur courage au combat. Pour l’instant, une seule chose est sûre. Le carnage massif en Ukraine, qui poursuit le processus de dépeuplement par le meurtre et la création de réfugiés, se poursuit avec un maximum de succès. Tout cela est-il dans l’intérêt de la Russie ou de ses ennemis ? Et les rumeurs sur la création d’un Israël 2.0 dans les « territoires libérés » ne doivent-elles pas être examinées plus attentivement ?1

De plus, tout cela se passe dans le contexte des déclarations rituelles incessantes de Poutine et de Lavrov selon lesquelles Moscou est prête à s’asseoir à la table des négociations avec la « partie ukrainienne » (plus précisément, la partie américaine). En attendant, les quatre régions rattachées au territoire de la Russie à la suite de référendums organisés sous le bombardement permanent des ennemis — ratifiés par la Douma et promulgués par le décret du président Poutine —, à savoir Donetsk, Louhansk, Kherson et Zaporizhia, ne sont pas totalement contrôlées par les forces armées russes, même à ce jour.

Au contraire, toute localité passant sous le contrôle de l’armée russe est pavoisée de drapeaux rouges à côté du tricolore officiel, les rues retrouvent leur ancien nom communiste et l’argent public est utilisé pour inaugurer quelques monuments au « chef du prolétariat mondial », Vladimir Ilitch Lénine.

L’histoire de la vieille femme qui a confondu les militaires ukrainiens avec les Russes, qui est allée à leur rencontre le drapeau rouge à la main et qui est devenue le symbole de la libération de l’Ukraine par la recommunisation, est désormais connue.

Le monument à la mémoire de ces femmes âgées a été inauguré en personne par le chef adjoint de l’administration présidentielle russe, Sergei Kiriyenko (de son vrai nom Israitel), responsable de la politique intérieure et des « territoires libérés ». Des panneaux d’affichage et des graffitis représentant la figure héroïque de la vieille femme intrépide sont apparus dans plusieurs villes de Russie.

Il semblerait que rien ne soit plus contre-productif pour la Russie que la tentative de recommunisation de l’Ukraine. Mais c’est justement la stratégie imposée par les descendants des bolcheviks de l’administration Poutine (Anton Vaino, le chef de l’administration présidentielle et son légendaire adjoint !), guidés dans l’ombre par la « cabale des sages soviétiques »2, ces gardiens de l’ancien régime qui veillent sur les reliques du communisme.

Ceux qui pensent que de tels aspects sont simplement accessoires dans la situation actuelle de la Russie devraient se rappeler le symbole d’une signification spirituelle maléfique tout à fait inégalable : le mausolée de Lénine, le cadavre de ce monstre responsable du génocide du peuple russe. Il continue d’exercer son effet démoniaque sur l’esprit collectif, enchaîné par le charme du communisme antichrétien. À la question « Pourquoi la momie de Lénine se trouve-t-elle toujours dans le Mausolée Lénine ? », il ne peut y avoir qu’une seule réponse. C’est parce que la Russie est toujours sous le contrôle des mêmes forces qui ont massacré et asservi son peuple pendant plus de soixante-dix ans.

Deux autres exemples à cet égard montreront l’essence morale et idéologique des dirigeants russes d’aujourd’hui. L’hymne national de la Russie de Poutine est le même que celui introduit sous Staline. Il a conservé la même mélodie et l’auteur des deux textes de l’hymne — celui écrit pour Staline et celui écrit pour Poutine — est Sergey Mikhalkov, le père du célèbre cinéaste russe Nikita Mikhalkov, un fervent loyaliste du régime. Non moins significative est la présence de pentagrammes rouges au sommet des tours du Kremlin, qui se combinent harmonieusement avec l’aigle impérial bicéphale. C’est précisément la raison pour laquelle le poutinisme, en tant qu’idéologie d’État, est défini comme du néo-soviétisme. Et cela représente l’essence même du régime actuel, qui s’est transformé en une sorte de monstruosité sociale dominée par les profiteurs du capitalisme de connivence, comme dans les républiques bananières.

Une société saine ne peut être construite sur des fondations pourries. Une nouvelle Russie ne peut fonder sa propre logique sur le corps embaumé de Lénine, le drapeau rouge et la cabale vénale et rapace autour de Poutine. La modification même de la Constitution et l’annonce de la candidature de Poutine à un nouveau mandat à la tête de l’État délégitiment cette administration et révèlent lamentablement son obsession pour l’usurpation éternelle du pouvoir d’État. C’est ainsi que s’explique la réticence du pouvoir russe à mobiliser la société pour une victoire décisive en Ukraine, sa priorité numéro un étant de maintenir la population dans un état de léthargie et de nonchalance afin d’obtenir frauduleusement un nouveau mandat présidentiel.

Et pendant ce temps, Poutine, par son décret du 4 janvier 2024, annonce à tous les éléments criminels et sans scrupules du monde :

« Nous vous attendons à bras ouverts en Russie ! Nous vous donnerons de l’argent pour tuer des Ukrainiens avec un maximum d’efficacité, et la citoyenneté russe, afin que vous puissiez opérer avec les mêmes méthodes que les héros de guerre et les citoyens honorables dans votre nouvelle patrie ! »

Youry Roshka est un journaliste conservateur de la République de Moldavie, qui a été dissident anticommuniste, chef de parti, député et vice-premier ministre, et qui est aujourd’hui un auteur antimondialiste aux fortes convictions chrétiennes et nationalistes.

1 Voir à ce sujet mon article précédent : https://telegra.ph/The-Israel-Lobby-in-Russian-politics-or-In-Search-of-Lost-Khazaria-01-01
ou Le lobby israélien dans la politique russe ou à la recherche de la Khazarie perdue.

2 J’ai emprunté cette formule à l’écrivain russe en exil Grigory Kimov, qui a écrit, entre autres, Les protocoles des sages soviétiques et La kabbale rouge.




Billet de très mauvaise humeur : le cirque Macron-Attal s’est installé dans votre village, sauve-qui-peut !

[Source : russiepolitics]

Par Karine Bechet-Golovko

À peine dévoilé, le nouveau Gouvernement soulève beaucoup de questions, mais il apporte aussi une réponse très claire : la France n’a plus besoin de gouvernants, elle est gouvernée. Et cela vient d’être officiellement reconnu. C’est la seule explication rationnelle à la farce, qui s’engage pour le plus grand déshonneur de notre pays. Bref, le cirque Macron-Attal arrive dans vos villages, avec ses putes, ses suspects et ses jeunes foutriquets. Planquez vos poules et vos enfants !

Je ne pourrai pas entrer dans tous les détails de la triste pièce, qui a commencé à être jouée hier à Matignon, sinon il faudrait écrire un roman. En revanche, je voudrais quand même souligner certains aspects.

Tout d’abord, deux questions organisationnelles — et idéologiques — concernant les ministères.

Ainsi, l’agriculture devient également le ministère de la « Souveraineté alimentaire ». C’est amusant cette manie de nous mettre de la « souveraineté » dans toutes les appellations, surtout lorsqu’elle est détruite systématiquement depuis au moins une trentaine d’années et que la France, malheureusement, n’est même plus aujourd’hui le pâle reflet d’elle-même. À l’époque de la Guerre froide, nos élites avaient le don de pointer les faiblesses de l’autre camp et elles se moquaient de cette manie de mettre du « démocratique » dans les dénominations des pays du bloc de l’Est, comme pour indiquer où était la véritable démocratie. Désormais, le ridicule est passé dans notre camp et ces élites restent muettes — elles n’ont pas plus de mandat pour le faire, que d’esprit pour le penser.

L’hôpital, qui faisait à juste titre la fierté de notre pays, est en lambeaux, le système de soins en général est à bout de souffle, il ne mérite pas un ministère en soi. Il est ainsi regroupé avec celui du travail. Le néolibéralisme, qui accompagne la globalisation, n’a pas besoin de s’embarrasser des questions sociales. Par ailleurs, comme le chômage de masse et la généralisation du travail précaire entraînent de véritables pathologies, les deux maux (le travail et la santé) seront manifestement traités ensemble par un ministre de la « Vérité-tout-va-bien ». Il semble que, dans cette logique, la généralisation de l’euthanasie serait un moyen autrement efficace de traiter les deux domaines… Comme nous vivons une époque de progrès, n’ayons aucun doute sur le potentiel de cette voie.

Adieu le ministère de la Santé ! Il fallait oser, ils l’ont fait, sans aucun remords, sans explication, comme quelque chose de normal. Une nouvelle norme se met en place, de plus en plus orwellienne.

En ce qui concerne les personnalités, arrêtons-nous un instant sur certaines. Quelle chance de voir Rachida Dati à la Culture, elle qui critiquait le parti de Macron, quand elle pensait faire carrière dans l’opposition !

La prostitution semble bien être le seul moyen reconnu par cette clique gouvernementale d’existence politique. Mais continuons sur la même ligne — celle de la promiscuité. Nous apprenons que le conjoint pacsé du Premier ministre, Stéphane Séjourné, est nommé aux Affaires étrangères. Il n’est pas diplomate de carrière, mais quelle importance, il y a juste une guerre en cours et un conflit mondial de civilisation et de modèles de gouvernance, dans lequel la diplomatie a un rôle à reprendre. La diplomatie, mais manifestement pas la France, a priori ridiculisée sur la scène internationale par la nomination de foutriquet. Et en matière de prostitution et de convictions, car la prostitution demande aussi de la conviction, il s’adapte rapidement :

Un dernier survol de cette ménagerie pour s’arrêter un instant sur notre visionnaire ministre de l’Économie, celui qui avait annoncé la destruction de l’économie russe avec les sanctions et la guerre. À sa décharge, étant ministre d’un pays qui appartient à peine à la lointaine périphérie dans le système de gouvernance globalisé, il ne fait que rediffuser le discours atlantiste imposé, que vous trouverez notamment dans Foreign Affairs. Pendant ce temps-là, l’économie russe se redresse, puisque le pays reprend petit à petit sa souveraineté et relance son industrie et sa production. Simple et logique. Hier, le Président russe déclarait :

« C’est un résultat étonnant. Il semble que nous soyons étranglés et écrasés de toutes parts, mais nous sommes devenus les premiers en Europe en termes de volume économique dans son ensemble. Nous avons dépassé l’Allemagne et pris la cinquième place mondiale. »

Nous avons souvent écrit sur les problèmes économiques en France et les Français le sentent au quotidien, avec l’augmentation du coût de la vie, sans véritable reprise économique. Donc, Bruno Le Maire annonce triomphant que, puisqu’il remplit à merveille le programme pour lequel il est en place, il ira encore plus loin :

Et finissons en beauté avec notre nouveau Héros, Gabi le Magnifique, encensé par les écharpes rouges de la République, monté au niveau des dieux et des anges. Mais comme cela nous est expliqué, ces dieux et ces anges ne travaillent pas pour le bien des hommes, non, ils travaillent pour eux-mêmes, ils se protègent les uns les autres. Ce n’est pas ça une mafia ?

Et ce Héros, va également devenir un héros de série télé, jouant son propre rôle, poussant à l’extrême la désacralisation du pouvoir — qui ne peut exister sans sacré :

Attal est un peu le Zelensky français, que l’on nous prépare pour les prochaines présidentielles. Décidément, l’Ukraine est bien l’avenir de la France. Alors, n’oublions pas les paroles de Malraux dans La condition humaine :

« L’humanité était épaisse et lourde, lourde de chair, de sang, de souffrance éternellement collée à elle-même, comme tout ce qui meurt. »

PS : Vous pouvez mettre en commentaires vos propositions pour sortir de ce cirque — ou pour sortir ce cirque.




Bonne année ou bonne fin du monde ?!

Par Alain Tortosa

Bon-ne an-née… Ces deux mots sonnent-ils comme une prière, un mantra, un mensonge à soi-même, une manière de conjurer le mauvais sort ou ont-ils la valeur d’un « bon appétit » ?
Le fameux « bon appétit » que nous, riches occidentaux, nous lançons pour nous motiver ? Il faut dire que nous ne savons pas ce qu’est la faim, la vraie, et qu’il faut bien s’encourager pour supporter l’excès de calories que nous nous apprêtons à ingérer.

Mais je m’éloigne du sujet de ce fameux « bonne année ».
À en croire ceux qui vous le souhaitent avec légèreté (ou inconscience), la « bonne année » se définirait comme une année durant laquelle nous ne rencontrions pas de mésaventures, pas de problèmes de santé, et une certaine « réussite ».
Typiquement le genre de phrases où l’usage veut que vous mentiez à celui qui vous la souhaite. Un peu comme le « ça va ? » du quotidien où celui qui vous bombarde avec cette phrase veut tout entendre sauf la vérité !

Avec le « bonne année », nous sommes au top du mensonge et de l’hypocrisie bienveillante.
Il ne serait pas de bon ton de gâcher l’illusion de celui qui vous transmet le message et qui espère en retour des ondes positives dont il pourra bénéficier à son tour, afin sans doute de lui porter chance.
Imaginez-vous lui répondre sincèrement, lui exprimer votre état d’esprit, vos craintes, vos interrogations, vos désillusions, votre noirceur et j’en passe.

Si on sort du mantra pour pénétrer le monde réel, il va devenir très très compliqué d’avoir une « bonne année 2024 » !

Attention je ne dis pas que c’est de l’ordre de l’impossible, mais quand même relativement peu probable. Disons que si le scénario des derniers siècles, des dernières décennies, des dernières années, des derniers mois ou des dernières semaines n’évolue pas, alors je vous garantis que la nouvelle année sera pire que la précédente !
Disant cela je suis peut-être « optimiste », car ils nous ont tellement gâtés les dernières années que cela va être difficile de faire pire. Difficile, mais pas impossible.

Il est d’usage de faire un bilan en fin d’année alors ne nous privons pas :

  • La fausse pandémie, pardon la vraie pandémie de tests avec son lot de lois dictatoriales, de passe sanitaire « pour notre bien et nous sauver du fléau (informatique) ».
  • Le faux vaccin « sûr et efficace » censé nous protéger du fameux « virus ». Injection qui n’a pas d’effets secondaires, bien entendu, et n’a tué strictement aucune personne jeune et en bonne santé.
  • « L’odieux psychopathe méchant Poutine » qui ne rêve que de marcher sur les Champs-Élysées et dont le pays a été ruiné grâce à nos sanctions économiques et qui est totalement isolé sur la scène internationale. Heureusement le preux, le courageux, l’honnête président Zelensky est là pour faire barrière au « camp du mal ».
  • Les « enculés du Hamas » qui, par « chance », ont pu tranquillement commettre leurs odieux méfaits permettant à Israël de parfaire un juste nettoyage ethnique dans la bande de Gaza.
  • Le « dérèglement climatique » qui devra nous empêcher de manger de la viande, de nous chauffer, de voyager, d’utiliser notre propre argent grâce à l’euro numérique afin de sauver la planète. Tandis que les gens importants utiliseront des jets privés pour faire des réunions sur comment prendre le peu d’argent qui reste aux gueux et construire des palais au niveau de la mer qui montera inexorablement dans les pays pauvres, mais pas devant leur plage privée.

J’ai sans doute oublié de nombreux sujets, mais l’esprit est là. Terroriser le peuple, le ruiner le plus possible, détruire l’Europe, l’Occident, ses valeurs, son mode de vie, sa civilisation, son économie et bien entendu accroître les lois dictatoriales plébiscitées par ce même peuple ignorant et apeuré.

L’ultralibéralisme a tué Dieu, a créé le protestantisme1 pour faire croire qu’il pouvait être juste de devenir immensément riche et aller au paradis grâce à la théorie du ruissellement.

Oublions donc le fameux :

« Il est plus facile à un chameau de passer par un trou d’aiguille
qu’à un riche d’entrer dans le royaume des Cieux. »

Théorie assez simple à comprendre, le riche se construit une piscine olympique d’argent gagné sur le dos des esclaves et pour réduire les coûts de production a de petites fuites dans le réservoir, Les gueux en dessous récupèrent les maigres gouttes, c’est ce que l’on appelle la théorie du ruissellement.

Il n’est aucunement question de distributisme qui prônerait une juste réparation des richesses, mais seulement du riche qui vole les pauvres puis leur rend quelques miettes qu’il pourra récupérer grâce aux achats de « biens » de consommation.
De nos jours l’argent ne coule plus du tout des riches vers les pauvres, mais c’est l’inverse. Comme il est vital d’amasser le plus possible et d’être plus riche que certains États, il est important de piquer aux pauvres le peu qui leur reste. De toutes les façons, ils sont tellement cons qu’on arrive à leur vendre 100 euros une paire de baskets à 3 euros.

Le sens du courant a donc été inversé et le ruissellement est désormais
du pauvre vers le riche jusqu’à la dernière goutte.

La preuve en est de l’explosion du nombre de milliardaires durant le plan Covid et de l’augmentation de la pauvreté.
La guerre en Ukraine n’est que la continuité du même plan avec le sabotage de Nordstream par les Russes eux-mêmes (dire qu’il y a des Occidentaux pour le croire, ça fait peur), l’explosion totalement artificielle du prix de l’énergie et une inflation tout aussi artificielle.
Ce que j’ignore c’est s’ils ont prévu un plan intermédiaire entre l’Ukraine et le dérèglement climatique.
Vous pourriez me citer le Hamas, mais je pense que ce n’est qu’une opération (de trop ?) des sionistes messianiques pour créer le grand Israël, mais aussi camoufler la défaite de l’OTAN face à la Russie. Russie dont personne ne pouvait douter sinon de sa victoire, au moins de sa non-défaite.
Ce que je ne sais pas c’est si Blackrock ou Goldman Sachs ont déjà transféré leurs avoirs chez les BRICS.

Pour en revenir au climat, au fameux « dérèglement », j’adore ce mot comme si dans l’histoire le climat avait été un jour « réglé », l’unique objet est la mise à mort de l’Europe.
Tandis que les émissions de CO2 baissent en Europe, preuve de la destruction de l’économie, elles augmentent sur toute la planète et explosent en Asie.
Il faut dire que faire croire que le CO2, gaz totalement naturel qui sort de notre bouche et qui est source de vie sur la planète, 0,04 % de l’atmosphère (si je ne m’abuse), désormais un poison mortel, relève du génie du mal et de l’ignorance et de la naïveté du peuple. Le taux de CO2 était 20 fois supérieur durant l’ère des dinosaures.

Bref, Satan n’est pas près de prendre des vacances, il a un boulot fou en ce moment.

Bonne année ?

Alors l’année sera-t-elle bonne pour nous les gueux, les sans-dents, les inutiles dont la technologie fait qu’un robot et bientôt un androïde coûteront moins cher qu’un ouvrier occidental qui peut tomber en panne et avoir des putains de droits sociaux de merde ?

Je vais essayer de ne pas être totalement pessimiste et fournir quelques éléments objectifs positifs.

Si, si, je peux, ne soyez pas cruels…

L’État profond, les maîtres du monde, l’Église de Satan, appelons-les comme nous voulons du moment que nous n’écrivons pas « qui »…
« Eux », la secte des méchants, ont commis de graves erreurs en voulant trop accélérer leur agenda messianique. Ils ont aussi cru qu’ils pourraient contrôler Internet et les médias sociaux grâce à la censure massive, aux trolls et autres « vérificateurs de l’information ».
De ce point de vue c’est un échec total, la censure, la parole unique, la décrédibilisation systématique de toute dissidence, ont réveillé des millions, que dis-je des centaines de millions d’endormis quand bien même la masse demeure aujourd’hui sur une planète diamétralement opposée à la notre.

Il faut dire que les gouvernants ont été très cons comme par exemple nous autoriser à être assis sans masque au restaurant, mais interdit d’être debout, de même que les plages où il était interdit de marcher puis interdit de s’asseoir à moins que ce ne fût l’inverse. Cela a permis à certains de se demander si on ne se foutait pas un peu de notre gueule.
Pour les injections, nombreux ont vu que cela n’empêchait pas d’avoir la grippe en hiver et que les effets secondaires ne manquaient pas dans leur entourage.

Celui qui veut savoir, celui qui veut avoir accès à une information alternative et sourcée,
peut trouver très rapidement son chemin dans les méandres d’Internet.

Ce n’est pas ou plus une question de possibilité, mais de volonté !
Telegram, pourtant créé par un « méchant russe », est devenu un outil de liberté d’expression qui ne pourra pas disparaître ou sera remplacé par un autre. Espace de liberté au point que des groupes totalement hostiles à Poutine peuvent s’exprimer librement.

Nous traiter de « complotistes » est l’arme de ceux qui ont perdu la bataille, c’est le degré zéro de l’argumentaire.
Nous pouvons disposer de nos jours d’informations dans quasi tous les domaines et nous forger notre propre opinion en la comparant à celle des médias mainstream qui ne parlent que d’une voix.

Quiconque s’autorise à modifier ses croyances, prend le risque d’accepter qu’il puisse y avoir une autre vérité. Raison pour laquelle les mainstream font tout pour décourager l’innocent de lire des « désinformations complotistes ».

N’importe quel individu « sain et éduqué » peut avoir son monde totalement bouleversé en quelques semaines dès lors qu’il ne se contente plus des affirmations des médias, mais investit le temps nécessaire.
Autant il est facile de mentir, autant démontrer le mensonge prends plus de temps.

Il en est des sujets suivants :

  • La Lune où nous irons peut-être un jour.
  • JFK, la CIA et le Mossad.
  • La plandémie Covid.
  • Le 11 septembre.
  • Les guerres mondiales, le Vietnam, l’Irak, etc.
  • La théorie virale et l’arnaque de Pasteur.
  • Les « vaccins ».
  • La guerre en Ukraine.
  • La « victoire » de Biden vs Trump.
  • Le conflit israélien.
  • Le « réchauffement climatique » et la secte du Giec.
  • La mort de Diana.
  • La famille royale d’Angleterre
  • Les réseaux pédophiles et les élites, Epstein, Pizzagate, Sound of Freedom.
  • Les « énergies renouvelables ».
  • Les attentats de Nice, etc.
  • L’économie et la destruction de l’Europe.
  • L’illusion de démocratie.
  • Jean-Michel Trogneux et Mickaël.
  • Le sabotage de Nordstream.
  • L’État profond, Blackrock.

J’ai volontairement omis certains sujets, mais cette liste est déjà totalement délirante pour le commun des mortels.
Le mieux que vous pourrez obtenir d’un normie qui vous est proche est un sourire où un ricanement plus ou moins amical, soulignant que l’auteur de ces lignes est un original. Bref rien qui ne justifierait un investissement personnel pour vérifier si telle ou telle partie mériterait que l’on si attarde.

Dès lors que vous quittez le discours officiel sur les sujets précédents vous êtes au mieux qualifié de « complotiste » pour ne pas dire « d’extrême-droite » ou « antisémite » par la « bonne » société.
N’espérez pas que la parole soit donnée à des personnes compétentes sur ces sujets qui défendraient une thèse diamétralement opposée à la doxa.

Le fait est que celles et ceux qui ont pris la pilule rouge (c’est bien la rouge ? Je ne me rappelle plus) ne peuvent plus faire marche arrière et ont ouvert les yeux sur un monde, plutôt horrible, qu’ils ne pouvaient pas imaginer « à ce point ».

Jamais vous ne croiserez un « complotiste » regretter de ne pas s’être injecté le produit expérimental BioNTech ou faire son Mea culpa en déclarant son erreur et que l’homme a bien marché sur la Lune.
Ouvrir la boîte de Pandore c’est mettre un vers dans le fruit qui non seulement ne pourra plus jamais être retiré, mais ne fera que grandir pour se transformer en chrysalide.

À ce titre je pense que les missions Apollo sont les plus intéressantes pour une « initiation au complotisme » ça facilitera l’ingestion de la pilule « 11 septembre ».
Pour autant il est nécessaire d’avoir en face de soi un public qui se pose des questions ou qui tout du moins n’est pas à l’aise avec les vérités officielles.
C’est loin d’être évident, une majorité de la population ne veut ABSOLUMENT PAS savoir, ne veut PAS écouter, apprendre et veut rester dans ce monde imaginaire décrit par les médias.

Si d’aventure vous avez face à vous un « client » qui est prêt à prendre le risque alors le simple bon sens permettra de mettre à mal le discours officiel.

  • Imaginez que vous arriviez à l’intime conviction que l’homme n’est jamais allé sur la Lune, grâce à un ensemble de faits objectifs !
  • Imaginez que l’on vous mente sur ce sujet depuis 1969, soit plus de 50 ans !
  • Imaginez que le mensonge perdure encore et encore !
  • Imaginez l’énergie déployée pour vous convaincre du contraire et décrédibiliser la thèse « complotiste » !
  • Imaginez la complicité active des politiques, des scientifiques, de TOUS les médias mainstream pour vous maintenir dans l’ignorance !
  • Imaginez que la NASA soit, non pas une usine à rêve, mais, une usine de fabrique du mensonge !

Dans cette hypothèse qui serait désormais le « fou » ?

  • Celui qui imaginerait qu’ils disent la vérité sur les autres sujets ?

Ou

  • Celui qui se demanderait s’il faut mettre en doute 100 % des « vérités » qui nous sont enseignées pour se forger sa propre opinion ?

J’ai lu il y a quelques jours une publication sur Telegram dont j’ignore l’auteur. Le titre en était « Comment savoir si une information est vraie ? »
Il est bien évident que cela ne vaut pas loi, mais pour autant mérite réflexion. Les réponses étaient les suivantes :

  • « Facebook la bloque. »
  • « Twitter la supprime. »
  • « Google la cache. »
  • « YouTube l’interdit. »
  • « Les médias la qualifient de théorie du complot. »

Je pourrais rajouter :

  • Les auteurs sont bannis, moqués, disqualifiés, discrédités, calomniés, rejetés, interdits de médias, victimes d’attaques ad hominem.

Rappelons que la notion de « complotiste » a été médiatisée par la CIA lors de l’assassinat de JFK afin de décrédibiliser tout questionnement qui mettrait à mal la thèse officielle rocambolesque.

« Si tout le monde le dit, c’est vrai ! »

Dans nos sociétés, la vérité n’est qu’une question de statistique. Si la majorité dit que ou pense que… c’est que c’est vrai. On peut faire gober n’importe quoi à un normie qui a la mémoire courte.
Le simple fait que l’on ait dit au début de la plandémie que les masques étaient inutiles, inefficaces, extrêmement difficiles à bien mettre (et aussi dangereux), bref un ensemble de vérités scientifiques prouvées depuis des décennies. Puis quelques semaines plus tard, ce même objet devenait indispensable, efficace, sans la moindre contre-indication et obligatoire, aurait dû en toute logique provoquer un scandale planétaire. Mais non, la première « Vérité » de la totale inefficacité était oubliée et le caractère Vital de son utilisation devenait la nouvelle « Vérité ». Celles et ceux qui avaient quelques démangeaisons anales ont alors pensé que la première « Vérité » était un gentil mensonge qui était justifié par le manque de masques tandis qu’ils ne se disaient pas que c’était peut-être la deuxième « Vérité » qui était le vrai mensonge.
Et c’est ainsi pour tous les sujets.
Pendant des années on nous a dit que la voiture à essence polluait et qu’il fallait la remplacer par un diesel (Peugeot étant le leader européen du diesel et notre capacité de production était trop importante du fait de la fermeture de centrales thermiques au pétrole). Le quidam a alors vendu sa voiture essence en parfait état de fonctionnement pour acheter un diesel. Et là le diesel est devenu un assassin de la planète et le quidam achète une voiture électrique ou hybride pour sauver encore la planète. Il n’est pas impossible que la voiture électrique soit bientôt désignée comme une aberration écologique (ce qui est vrai) pour être remplacée par je ne sais quoi, par exemple une voiture à hydrogène qui, de bien entendu, « sauvera la planète ».

Il est tout aussi drôle, mieux vaut en rire, que des centaines de millions de normies se soient injecté une substance expérimentale, dont les précédents essais avaient été un échec retentissant, pour se prévenir d’une maladie qui n’a jamais tué les personnes en bonne santé. C’est quand même fou qu’ils aient pu gober (et c’est encore le cas pour nombreux d’entre eux) que le produit était sans danger alors que sa commercialisation a été permise sur les SEULES données du vendeur, en l’occurrence Pfizer pour ne parler que de lui.
Ici encore le normie a TOTALEMENT oublié les différents scandales, les milliards de dollars de condamnation de Pfizer pour mensonges, escroquerie, corruption et j’en passe. Le plus fou est que nous étions en France en plein scandale du laboratoire Servier et du Médiator.
Oublié que l’industrie pharmaceutique est un ramassis de voleurs sans conscience, d’un coup, par miracle, pour le Covid nous pouvions leur faire confiance au point d’injecter nos enfants et même des femmes enceintes alors qu’un médecin hésite à lui donner de l’aspirine tant cela peut être dangereux.
Ne nous étonnons pas qu’un Breton soit intimement convaincu du réchauffement climatique et du manque d’eau quand bien même il pleuvait tous les jours en Bretagne cet été !
C’est dans la nature humaine de suivre et de croire ce qui est répété jour après jour.

Néanmoins :

Mathématiquement, le nombre de personnes « complotistes »
ou « éveillées » ne peut que croître inexorablement.

Chaque jour, heure, minute, seconde, le nombre ne fait qu’augmenter, car trop c’est trop.
À cela vous pouvez ajouter que les hommes politiques, les médecins, les juges, les scientifiques et les journalistes ne sont pas tous des moutons, des naïfs, des égoïstes, des lâches, des débiles, des criminels ou des corrompus. Certains ouvrent les yeux et commencent à faire parler leur conscience. Nous voyons de nombreuses fissures dans le mur des forces du mal.

La question est donc de savoir si le mur va céder ou pas, et quand ?

2024 sera-t-elle une « bonne » année ? 

Je crains que cela ne dépende pas de gens comme vous et moi en ce qui concerne la bascule.

  • La version probable, logique, réaliste, pessimiste, voudrait que la dictature mondiale poursuive sa marche inéluctable, que nous perdions encore plus de libertés et que nous allions de plus en plus vers la pauvreté matérielle et spirituelle.

Et

  • La version utopique, optimiste, réaliste, voudrait que l’État profond soit démasqué et que les honnêtes gens ouvrent les yeux sur la réalité de l’horreur et de la manipulation.

L’année 2024 sera-t-elle lumineuse :

  • L’année où l’on dira « STOP » au sionisme messianique et au génocide des Palestiniens et autres minorités ?
  • L’année où l’est de l’Ukraine rejoindra naturellement la Fédération de Russie et l’Ouest deviendra neutre, sans présence de l’OTAN ?
  • L’année où Trump aura le droit d’être réélu ?
  • L’année où débuteront les premiers procès contre Pfizer ?
  • L’année où les scientifiques du climat pourront prendre la parole face aux corrompus ?
  • L’année où les agriculteurs, les entrepreneurs et le peuple européen (et occidental) diront « stop » à la destruction de notre vie ?
  • Etc.

Je voudrais y croire, je veux y croire, mais je n’ose y croire.

La question qui se pose est de savoir si le monde pourra basculer du bon côté sans notre intervention active. Les réseaux sociaux sont une mine d’informations salutaires et vitales, mais aussi notre prison.
Nous, peuples européens et occidentaux, pourrons-nous nous opposer activement sans descendre massivement dans la rue ? Je crains que non.

Je réserverai donc mon « bonne année 2024 » à la fin de l’année, sachant que le début n’a pas grand-chose de bon, et le remplacerai alors par « l’année 2024 a-t-elle était bonne ou moins mauvaise que la 2023 ? »

Alors, s’il vous plaît, ne me souhaitez pas une « bonne année », mais fabriquez là.

Merci

Alain Tortosa2

8 janvier 2024
https://7milliards.fr/tortosa20240108-bonne-annee-ou-fin-du-monde.pdf


1 Libre interprétation

2 Groupe Telegram « Stop état urgence » https://t.me/+cNljt4jKWeVW0I1o
Groupe Telegram « Docus qui dérangent » https://t.me/+Vb2slUv5Lk9hZmZk




Le lobby israélien dans la politique russe ou à la recherche de la Khazarie perdue

[Source : telegra.ph]

Par Iurie Rosca

La récente déclaration du ministre russe des Affaires étrangères, Sergey Lavrov, le 28 décembre1, a suscité les réactions les plus vives dans la presse internationale, tout en surprenant, voire en déroutant, plusieurs observateurs de l’actualité internationale. Cet homme d’État expérimenté ne pouvait pas improviser sur un sujet aussi explosif que la guerre totale d’Israël contre les Palestiniens de la bande de Gaza. Il est clair que chaque phrase de cette déclaration officielle a été préparée avec la plus grande minutie. Elle ne peut être le résultat d’une improvisation spontanée de ce dignitaire russe.

Sergey Lavrov

Je confronterai la version anglaise exposée sur le site web de RT avec l’original en russe, publié par l’agence gouvernementale RIA Novosti2. En outre, je ferai quelques évaluations sur la nature même du pouvoir politique à Moscou. En effet, le Kremlin officiel (le pouvoir collectif) est généralement soit diabolisé par les responsables occidentaux et les grands médias, soit divinisé par la presse alternative et antimondialiste. Je propose cependant une autre perspective qui ne partage aucun des deux récits dominants.

Passons à l’analyse approfondie des thèses clés de cette déclaration apparemment étrange, faite par l’infatigable, l’inamovible et le monumental chef de la diplomatie russe.

Le titre de cette nouvelle bombe est aussi éloquent que possible :

« Israël poursuit des objectifs similaires à ceux de la RussieLavrov ».

Est-ce vrai ? Si c’est le cas, nous devons nous demander depuis combien de temps cette similitude ou ces objectifs entre la Russie et Israël existent-ils ? Depuis « l’époque Gorbatchev » ? Depuis « l’ère Eltsine » ? Depuis « l’ère Poutine » ? Ou peut-être depuis 1917 ? Nous devons garder à l’esprit une coïncidence importante : La déclaration Balfour et le coup d’État bolchevique ont eu lieu la même année fatidique, en 1917.

Ce genre de questions n’est pas facile du tout et mérite une étude beaucoup plus approfondie. Le sous-titre de cette déclaration citée par RT est également surprenant :

« La lutte contre le nazisme est ce qui unit historiquement la Russie et le pays du Moyen-Orient, a déclaré le ministre des Affaires étrangères ».

En fait, si l’on tient compte de la chronologie officielle, la Seconde Guerre mondiale s’est achevée en 1945, et l’État d’Israël n’est apparu qu’en 1948, bien que la charge symbolique de cette figure de style soit tout à fait remarquable. La version du sous-titre publiée par RIA Novosti est également intéressante :

« Lavrov : les objectifs de l’opération à Gaza sont similaires à la démilitarisation et à la dénazification ».

Cette déclaration se poursuit comme suit :

« Les objectifs déclarés de l’opération israélienne en cours contre les militants du Hamas à Gaza semblent presque identiques à ceux de Moscou dans sa campagne contre le gouvernement ukrainien, a déclaré le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov dans une interview accordée jeudi à RIA Novosti ».

Déclarer que le génocide et les crimes contre l’humanité commis par les autorités israéliennes à Gaza sont « presque identiques » à ceux de l’OMU russe en Ukraine revient en fait à reconnaître que la Russie commet le même type de crimes d’une extrême gravité contre les Ukrainiens : des massacres de masse de la population civile afin de « nettoyer le territoire en question par la population intérieure ». En d’autres termes, il s’agit de discréditer totalement l’opération militaire russe en Ukraine.

En gros, Lavrov a ainsi offert aux adversaires stratégiques de la Russie un formidable atout qui joue aux dépens de ce pays. Et cela se produit précisément au moment où des millions de personnes dans le monde entier participent à des manifestations de masse contre les atrocités criminelles commises par le régime sioniste de Netanyahu à l’encontre des Palestiniens. Sous la pression de l’opinion publique, les dirigeants américains, les Européens et même le pape mondialiste François sont contraints d’appeler le gouvernement israélien à mettre fin à la violence. Mais en Russie, de telles manifestations de rue en soutien aux Palestiniens n’ont pas eu lieu, car dans ce pays, la liberté de réunion n’est valable que lorsque les autorités organisent un spectacle politique pour donner leur propre image.

Une interprétation possible des affirmations de Lavrov selon lesquelles les objectifs du gouvernement sioniste de Netanyahou dans la bande de Gaza et ceux du gouvernement russe en Ukraine sont similaires, voire identiques, pourrait être la suivante : Israël étend son territoire en tuant la population palestinienne. Israël étend son territoire en tuant la population palestinienne, tout comme la Russie étend son territoire par le biais de l’OMU en Ukraine, qui cause des centaines de milliers de morts (y compris la population pacifique !) et environ 15 millions de réfugiés. La seule différence substantielle est qu’Israël étend son territoire pour son propre intérêt, et que la Russie fait apparemment la guerre en Ukraine pour libérer des territoires dans le but de créer ce que l’on appelle Israël 2.0. Voir à cet égard la multitude de vidéos avec Ihor Berkut sur cette stratégie3 ou la déclaration de Zelensky affirmant directement que le pays qu’il dirige deviendra un nouvel Israël.4

Par ailleurs, pour comprendre la nature du pouvoir en Russie et décrypter qui le domine, il suffit de récapituler les clichés de propagande qui sont utilisés dans le discours officiel de Moscou pour caractériser le régime de Kiev. Ces clichés sont les suivants : « régime nazi », « régime fasciste », « régime banderoviste », « régime nationaliste » ou « ukro-junte ». Voici le papier de tournesol(([1] Expression imagée provenant du papier indicateur de PH – le degré d’acidité ou de basicité – d’un liquide. NDLR)) qui met en lumière la façon dont le profil identitaire des dirigeants ukrainiens est déformé. Son nom exact est « régime sioniste de Kiev », qui plus est pour la deuxième fois. Après le coup d’État de 2014 soutenu par les États-Unis (un pays subjugué par les réseaux sionistes !), la bande des « fils de Sion » dirigée par Petro Porochenko a été portée au pouvoir, à laquelle a succédé l’équipe de la même mafia khazare dirigée par le sinistre clown Zelensky, tous les postes clés de l’État étant sous le contrôle de ce groupe anti-ukrainien, anti-russe et anti-orthodoxe.

La déclaration de Lavrov intervient précisément au moment où le régime de Netanyahou traverse une crise d’image maximale, à la fois dans le monde et devant ses propres citoyens. En outre, ces déclarations enflamment l’ensemble du monde musulman et suscitent la méfiance des pays concernés à l’égard des autorités de Moscou. L’équipe du Kremlin devra choisir à un moment donné, soit avec l’Iran, soit avec Israël. Poutine aura de plus en plus de mal à faire un clin d’œil à Israël et un autre à l’Iran.

« Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a déclaré que l’objectif final de Tsahal était la destruction complète du mouvement Hamas sous toutes ses formes, ainsi que l’élimination de tout extrémisme à Gaza.
M. Lavrov a toutefois fait remarquer que ces objectifs semblaient similaires à la “démilitarisation” et à la “dénazification” que Moscou poursuit en Ukraine depuis le lancement de son offensive en février 2022
 ». (RT)

Ainsi, une fois de plus, le terrorisme d’État, la destruction totale de localités et de populations pacifiques commis par des criminels de guerre à la tête du gouvernement israélien équivaut à l’intervention militaire russe en Ukraine. Si l’on suit la logique des affirmations de M. Lavrov, il semblerait que la Cour pénale internationale ait à juste titre délivré un mandat d’arrêt à l’encontre de M. Poutine et qu’il faille s’attendre à un mandat d’arrêt de la même cour à l’encontre de M. Netanyahou ? Cela semble absurde, n’est-ce pas ? Nous savions que la Russie était intervenue en Ukraine en état de légitime défense face à l’offensive de l’OTAN et au terrorisme d’État pratiqué contre la population civile du Donbass par le régime de Kiev. Les déclarations de Lavrov ont cependant déclenché tout l’échafaudage argumentatif des autorités moscovites, assimilant la politique criminelle, expansionniste et génocidaire d’Israël contre la Palestine à la politique de la Russie à l’égard de l’Ukraine.

Nous ne pouvons nous empêcher de citer le fragment suivant de la pensée politique du chef de la diplomatie russe, dans lequel il fait l’éloge du personnage politique le plus monstrueux du monde :

« Le diplomate a noté l’hypocrisie dont a fait preuve l’ancien gouvernement israélien du Premier ministre Yair Lapid, qui a condamné l’opération militaire russe et accusé Moscou d’attaquer la population civile et d’annexer des parties de l’Ukraine. “C’était injuste”, a déclaré M. Lavrov.
Dans le même temps, le ministre a souligné que l’actuel Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu — qui entamera son sixième mandat en décembre 2022 — ne s’est pas permis de faire des déclarations concernant la Russie, malgré les critiques internationales et le fait qu’il se trouve dans une “
situation difficile”. »

Après de telles déclarations d’amour et d’appréciation maximale faites par un officiel moscovite envers le tyran à la tête du gouvernement d’Israël, lequel déteste sa propre population, le Kremlin n’aurait qu’à entreprendre un autre geste d’admiration et de solidarité avec la « juste cause » d’Israël, en prenant l’exemple des pays occidentaux. À savoir, projeter le drapeau israélien sur les bâtiments des principales institutions de l’État et le maintenir ainsi jusqu’à la « victoire finale » d’Israël à Gaza.

Je vous présente une autre citation brillante tirée de la pensée du même homme d’État, M. Lavrov :

« C’est pourquoi nous devons faire très attention à notre histoire commune avec Israël et, surtout, à l’histoire de la lutte contre le nazisme. C’est la principale chose qui nous unit historiquement », a déclaré M. Lavrov.

De tels clichés de propagande représentent les éléments obligatoires de la présentation du mal historique absolu qu’est le nazisme, tout en évitant complètement de mentionner le sionisme, qui est une idéologie tout aussi criminelle et donc répréhensible que le nazisme.

Par conséquent, dans un pays normal, après des déclarations aussi aberrantes ou peut-être traîtresses aux intérêts nationaux, un fonctionnaire du rang de Lavrov devrait démissionner. Mais en Russie, c’est inimaginable. Pour au moins deux raisons. Tout d’abord, parce que dans ce pays autoritaire, l’exercice de la liberté d’expression en critiquant les autorités peut avoir des conséquences très graves. Les dissidents sont de plusieurs sortes : morts, emprisonnés, réduits au silence ou en fuite à l’étranger.

Les parrains de Poutine

Mais la cause qui explique la déclaration apparemment aberrante de Lavrov n’est pas la stupidité de ce dignitaire. Elle se cache dans l’origine et la nature même du régime actuel à Moscou. N’oublions pas que Poutine lui-même est le produit direct d’un puissant lobby israélien/sioniste. Parmi les parrains politiques de Poutine figurent Henry Kissinger (qu’il a toujours vénéré comme son maître), l’oligarque juif Boris Berezovsky5, l’ancien vice-premier ministre et tueur à gages économique n° 1 de la Russie Anatoly Chubais (qui a toujours occupé des postes d’État importants jusqu’à ce qu’il quitte son poste de conseiller de Poutine sur le changement climatique en Israël6) et Sergey Kiriyenko (de son vrai nom Israitel), ex-PM en 1998, qui a détruit l’économie russe en provoquant le krach financier du pays. Il a notamment promu Poutine à la tête du FSB, ce qui lui a valu le surnom de « l’homme qui a fait Poutine ».7 Par ailleurs, Sergey Kiriyenko a occupé d’importantes fonctions de direction pendant plus de 20 ans sous le mandat de Poutine, notamment celle de dirigeant de la mégacorporation d’État « Rosatom ». Il est actuellement chef adjoint de l’administration actuelle et responsable de la politique intérieure, y compris des « territoires libérés » de l’Ukraine.8

La Kinder Surprise de la politique russe

Il est extrêmement important de connaître la lignée familiale de ce Sergey Kiriyenko-Israitel. Son grand-père, Yakov Israitel, était l’un des commissaires bolcheviques personnellement décorés par Lénine d’un pistolet pour mérites particuliers pendant la « terreur rouge ». Son père s’appelait Vladilen, du nom de Vladimir Lénine.

Un autre aspect sombre de Sergey « Kiriyenko » est son affiliation à la secte fondamentaliste américaine de Scientologie. La révélation a été faite par le journal allemand « Berliner Zeitung ».9 Le premier site cité [dans la note 9] indique :

« Aujourd’hui, la Scientologie est reconnue comme une structure totalitaire qui menace les fondements de l’État dans des dizaines de pays à travers le monde. Perdant rapidement du terrain en Occident, la secte a entrepris une véritable expansion en Russie au début des années 1990, recevant l’autorisation officielle des autorités d’ouvrir ses succursales. Actuellement, des “centres de dianétique” fonctionnent dans 50 villes russes, et des dizaines de milliers de personnes y sont passées — scientifiques, policiers, ingénieurs du complexe militaro-industriel, fonctionnaires ». (Cette information a été publiée le 07.04.1998)

Une autre organisation douteuse qui a formé Sergey Kiriyenko est une école très spéciale d’ingénierie sociale ou de « méthodologues » appelée Méthodologie.10 Ce site montre que :

« Sergei Kiriyenko est un disciple du philosophe russe Georgy Shchedrovitsky, fondateur du Cercle méthodologique de Moscou. Shchedrovitsky a commencé ses travaux à la fin des années 1950 et les a poursuivis pendant le dégel de Khrouchtchev, la stagnation de Brejnev et la perestroïka de Gorbatchev ».

Voici ce que rapporte cette source :

« Pour les méthodologues, une personne semblait être une sorte de machine qui pouvait et devait être programmée pour certaines fonctions. C’est ce qu’on appelait “l’ingénierie sociale”. »

Et la même source poursuit :

« Ils ne cachaient pas leur volonté d’influencer les décisions des autorités. Le cercle était complètement ouvert ; d’autre part, le langage spécial (le programme sur lequel il travaillait) n’était compris que par les initiés — d’une certaine manière, les disciples de Georgy Shchedrovitsky ressemblaient à une société secrète (des discussions directes sur l’“élite conceptuelle” apparaissent parfois dans leurs œuvres). »

Il semble que le fondateur de cette organisation aux obsessions progressistes et transformistes, Georgy Shchedrovitsky, ait eu les mêmes origines ethniques. Voir ci-dessous la source qui précise :

« Shchedrovitsky (Shchedrovitskaya) est un nom de famille toponymique courant chez les Juifs. »11

Un autre descendant des bolcheviques à la tête de l’administration présidentielle

L’un des plus proches collaborateurs de Kiriyenko est Anton Vaino. Depuis 2012, il occupe le poste de chef adjoint de l’administration présidentielle et, en 2016, Anton Vaino devient chef de l’administration Poutine. Ce n’est pas une coïncidence si Vaino et Kiriyenko ont été formés au sein de la même secte/loge de méthodologues. Comme l’a écrit l’analyste politique Evgeny Volkov en 2016, « les méthodologues sont une technocratie totalitaire ». En 2016, la presse d’opposition russe a écrit que l’administration présidentielle avait été entièrement confisquée par la secte des méthodologues, et cet état de fait est toujours valable à ce jour.

Voici quelques éléments biographiques d’Anton Vaino :

« Anton Vaino est né le 17 février 1972 à Tallinn, en République socialiste soviétique d’Estonie (URSS).
Il est issu d’une famille de dirigeants du parti soviétique et de l’économie russe. L’arrière-grand-père d’Anton, Heinrich (Heinrich) Vaino, l’un des dirigeants du comité régional du parti de Tomsk, a participé activement à la lutte pour l’établissement du pouvoir soviétique en Sibérie. Il a notamment participé à la répression du soulèvement du Corps tchécoslovaque, ainsi qu’à la répression du soulèvement paysan antisoviétique dans la province de Tomsk [2]. Le fils de Heinrich, Karl Genrikhovich Vaino (1923-2022), était une figure importante du parti : en 1978-1988, il a occupé le poste de premier secrétaire du comité central du parti communiste d’Estonie
 ».12

Nous voyons donc qu’Anton Vaino, tout comme son camarade Kirienko, est issu d’une famille bolchevique qui a instauré le communisme en imposant un régime totalitaire, xénocratique et anti-russe.

D’ailleurs, parmi les personnes clés de l’entourage de Poutine connues pour faire partie de la même secte/loge de méthodologues se trouve Vladislav Surkov, qui jusqu’en 2020 a travaillé comme conseiller du président russe. Les échecs de la Russie dans le Donbass après 2014 et d’autres questions délicates liées à cette région lui sont également liés. Il fait partie des personnalités les plus détestées par les patriotes russes. Ils lui reprochent la trahison du « printemps russe » et l’abandon du Donbass qui, contrairement à la Crimée, s’est vu refuser son rattachement à la Russie en 2014. Et celui qui a repris les responsabilités de Surkov, devenant responsable des « territoires libérés » de l’Ukraine, n’est autre que l’ancien « Kinder Surprise » de la politique russe Kirienko. D’ailleurs, plusieurs sources des médias alternatifs affirment que Surkov est également issu du même « peuple élu », étant l’une des figures emblématiques de l’invisible et tout-puissant Khaganat khazar en Russie. Selon un site web bien informé :

« Il est tchétchène du côté de son père et juif du côté de sa mère. Ou vice versa. On ne le sait pas avec certitude ».13

Pour tirer une conclusion sur le profil identitaire de l’entourage de Poutine, je citerai un philosophe et idéologue moscovite bien connu qui m’a dit en août 2018, à propos de ce sujet, ce qui suit :

« Il n’y a que des libéraux et des juifs autour de Poutine. En fait, vous savez que c’est la même chose. »

Je ne mentionne pas son nom ici, car cet intellectuel a préféré migrer dans le camp loyaliste et devenir l’un des propagandistes du régime de Poutine. Ce sont ces « néoconservateurs » à la russe qui contrôlent le processus décisionnel en Russie et le discours officiel de ce pays.

Le « portefeuille de Poutine » comme acteur politique de base

Un autre personnage clé du système de pouvoir à Moscou est l’oligarque juif installé à Londres Roman Abramovitch14 surnommé « le portefeuille de Poutine ». Il fait toujours la navette entre Londres et Moscou et tient régulièrement des réunions secrètes avec le président Poutine. Tout le monde se demande, par exemple, ce que ce type cherchait lors de TOUTES les négociations de ces dernières années entre la Russie et l’Ukraine, au Belarus et en Turquie. Les Russes se demandent lequel des deux camps il représentait, les Russes ou les Ukrainiens ? La réponse est : il représentait très probablement la troisième partie, le clan Rothschild, la City de Londres. Cette partie est toujours au-dessus de tout conflit. En règle générale, elle les génère et en tire profit.

Le « rabbin de Poutine », un autre grand joueur politique

Poutine et le rabbin Berel Lazar

Berel Lazar (de son nom complet Shlomo Dov Pinchas Lazar) est un autre acteur important de la politique russe d’aujourd’hui. Ce rabbin a été parachuté en Russie directement du siège de la secte fondamentaliste new-yorkaise Chabad-Lubavitch15 à Moscou en 1990, devenant ainsi un ami intime de Poutine. C’est pourquoi il est surnommé « le rabbin de Poutine »16. Sur l’influence de ce guide spirituel de Poutine circulent de nombreuses légendes, qui trouvent chaque fois leur confirmation. Les personnes souhaitant approfondir le sujet peuvent consulter les livres, articles et émissions de l’écrivain et publiciste Eduard Hodos, ancien grand rabbin de la région de Kharkov.17

La machine russe à laver le cerveau et la « Trinité du mal »

L’influence du lobbying sioniste en Russie s’exerce aussi bien sur le pouvoir d’État que sur les médias, ces deux instruments de domination et de contrôle étant indispensables. Je ne citerai que trois noms emblématiques de l’exercice de la propagande sioniste et de son contrôle sur le récit dominant omniprésent à la télévision d’État russe. Je les ai surnommés « La trinité du mal » :

  • – Vladimir Solovyov (de son vrai nom Shapiro)18
  • – Evgeny Satanovsky (ce nom me dit quelque chose, n’est-ce pas ?)19
  • – Yaakov Kedmi20, ancien chef de l’agence de renseignement israélienne NATIV, militaire et diplomate de haut rang. Né à Moscou.

La formation de l’opinion publique, y compris la perception russe de la guerre en Ukraine, est en grande partie le travail de cette équipe très forte. Mais ils ne représentent que la partie émergée de l’iceberg dans l’espace public russe, où de tels personnages sont surreprésentés. Il est vrai que récemment, Evgeny Satanovsky a été officiellement exclu de la télévision par Vladimir Soloviev. La raison en est que Satanovsky a prononcé quelques mots offensants à l’encontre de Maria Zakharova, porte-parole du ministère des Affaires étrangères. Cette dernière a émis quelques critiques modérées contre l’intervention militaire d’Israël à Gaza, alors que le régime de Moscou tentait de créer l’illusion d’une solidarité avec les victimes du génocide sioniste. Il faut sauver les apparences, c’est la règle du jeu.

Et sur l’influence colossale de ce même réseau ethnique et religieux fortement coloré dans le monde des affaires russe, il faudrait écrire un livre entier. Il en va de même dans le monde du spectacle, où la guerre culturelle contre les Russes est tout aussi dévastatrice que dans les autres pays du monde.

Décideurs et marionnettes politiques

Il est connu que le véritable pouvoir politique est invisible, et nous confondons souvent les décideurs avec les acteurs sur le devant de la scène politique. Croire que Sergey Lavrov ou Vladimir Poutine dirigent la Russie est aussi naïf que de croire que Biden dirige les États-Unis, Macron la France et Trudeau le Canada. Cela semble incroyable à de nombreux dissidents antimondialistes occidentaux qui sont traditionnellement piégés par la propagande officielle du Kremlin. Mais il ne s’agit ici que d’une erreur de perspective, beaucoup d’analystes politiques des médias alternatifs n’appliquent pas à la Russie la même grille de lecture que celle qu’ils utilisent pour examiner les politiques occidentales.

Poutine et Netanyahou

Malheureusement, la formule souvent répétée par le célèbre économiste russe Valentin Katasonov pour définir la nature du pouvoir actuel du Kremlin. Il l’appelle « l’administration d’occupation ». En d’autres termes, les personnes qui occupent des fonctions clés dans l’État sont manipulées par des centres de pouvoir étrangers et par des réseaux d’influence internes, que nous appelons généralement « la cinquième colonne ». Cette « main invisible » du pouvoir se fait également sentir dans la politique économique du pays et dans la manière étrange dont l’OMU est mise en œuvre en Ukraine.

Iurie Rosca

P.S. Les professeurs américains John Mearsheimer et Stephen M. Walt ont publié en 2007 le célèbre ouvrage « The Israel Lobby and U.S. Foreign Policy » (Le lobby israélien et la politique étrangère des États-Unis). Je pense que le moment est venu de publier un document académique solide portant un titre similaire : « Le lobby israélien dans la politique russe ». Un tel travail serait beaucoup plus vaste et plus complexe que ce modeste article, qui est cependant une suggestion pour les chercheurs qui s’appuieraient sur un tel travail.

P.P.S. : L’auteur de ces lignes fait une distinction claire entre l’État russe d’aujourd’hui et le peuple russe. Il distingue clairement le conflit violent qui existe entre l’État oppresseur, qui ne tient pas compte des intérêts nationaux, et le peuple opprimé qui subit les conséquences de ce régime. Mon point de vue est conservateur, orthodoxe et nationaliste. C’est pourquoi je ne peux pas ignorer le fait que l’administration du Kremlin terrorise son propre peuple par des mesures totalitaires telles que celles appliquées sous un prétexte sanitaire (Covid-19) ou par la construction d’un GOULAG numérique sous la houlette des mondialistes (Agenda 2030 de l’ONU pour le développement durable). L’administration moscovite se met au diapason du « monde civilisé », y compris en imposant les insectes comme nourriture pour les humains.21

Et quelle est la différence entre l’« Occident collectif » et la Russie ? La seule distinction substantielle est la rhétorique officielle. Mais ce sont les mêmes cercles occultes qui mènent la danse dans les deux zones de contrôle mondialiste.





Un mauvais pronostic pour le colonialisme anglo-saxon

[Source : lesakerfrancophone.fr]

Par Dmitry Orlov – Le 24 décembre 2023 — Source Club Orlov

Le colonialisme anglo-saxon a connu plusieurs itérations, chacune impliquant un type de piraterie différent. Dans sa forme initiale, il s’agissait de violer et de piller les navires en mer (les galions espagnols en particulier) et les communautés côtières, souvent par l’intermédiaire de corsaires — un euphémisme pour désigner les pirates officiellement sanctionnés. Dans sa forme intermédiaire, elle impliquait l’occupation, principalement de communautés côtières, la nomination d’un gouverneur et le stationnement de troupes, l’objectif global de l’entreprise, c’est-à-dire la piraterie, restant intact : l’extraction de richesses, mais avec l’avantage supplémentaire de maintenir des monopoles de marché pour les industries nationales dans le centre impérial. Divers mouvements de libération nationale au cours du XXe siècle ont mis fin à ce type de piraterie, et les industries nationales, pour rester rentables, ont été contraintes de délocaliser leur production, se passant de la plupart des types d’exportations physiques (à l’exception des armes, des marchandises et des déchets) en faveur des services, principalement financiers — un euphémisme pour divers types d’usure et d’extorsion.

Au lieu d’un contrôle colonial pur et simple, c’est un système plutôt raffiné de contrôle politique, financier, militaire et logistique qui a vu le jour :

Le contrôle politique a été exercé par l’utilisation de diverses technologies politiques déployées sous le couvert de la libre entreprise et de la démocratie. Par exemple, lorsqu’il s’est avéré récemment que l’Argentine n’était plus solvable en tant qu’entité souveraine, un certain Xavier Milei a été propulsé sur la scène dans le but exprès de fermer les services sociaux de l’Argentine et de démanteler et d’exproprier sa richesse publique. Les technologies politiques sont si efficaces que les Argentins ont élu Milei, comme autant de vaches volontaires pour être mangées !

Au lieu d’envoyer un gouverneur pour gouverner une colonie, il est désormais possible de déployer des talents locaux, formés dans des endroits tels que la Kennedy School of Government. Ces talents locaux sont choisis pour leur niveau élevé de sociopathie, leur manque d’empathie et leur facilité de manipulation. Il leur est généralement demandé de conserver leurs richesses au centre impérial et d’envoyer leurs enfants dans les écoles impériales, ce qui consolide le contrôle impérial sur leur comportement. Ils sont d’abord séduits par les histoires sur le caractère sacré de la propriété privée, avant d’apprendre que leur propriété peut leur être retirée instantanément s’ils se conduisent mal.

Par exemple, les parents de Vladimir Zelensky — la figure de proue théorique de l’ancienne Ukraine — se trouvent en Israël (une possession impériale) et sa femme et ses enfants passent du temps à Londres (un centre impérial). Cela rend Zelensky docile, complaisant et prêt à envoyer les Ukrainiens se faire massacrer jusqu’au dernier vieillard invalide. Mais c’est là que réside le danger : à un moment donné, la population locale se rend compte que son chef est un traître et le tue avant qu’il n’ait une chance de s’échapper.

Il y a eu un défilé constant de ces non-spécialistes sociopathes comme candidats à des postes de haut niveau. Certains d’entre eux n’ont jamais atteint les plus hautes fonctions : Svetlana Tikhanovskaya, du Belarus, et Juan Guaidó, du Venezuela, croupissent aujourd’hui dans l’oubli. Dans d’autres cas, le pari a réussi : la Roumaine Maia Sandu est en train de détruire la Moldavie et le stagiaire de Soros, Nikol Pashinyan, fait de même avec l’Arménie. Et un succès vraiment éclatant a été obtenu en Allemagne, où le Bundeskanzler est un modeste Bürgermeister, la ministre des Affaires étrangères est une gymnaste et le ministre de l’Économie est un auteur de livres pour enfants : un tiercé de cancres.

Ces technologies politiques peuvent encore fonctionner, mais il y a un problème : l’image de l’Amérique, et de l’Occident avec elle, comme une ville brillante sur une colline, un phare de la liberté et de la démocratie, le seul pourvoyeur du rêve américain et un puissant rempart contre la dictature et le despotisme — toute cette marque politique occidentale — est sérieusement ternie et n’est plus en mesure de projeter une image positive d’elle-même. Tout le monde voit désormais l’Occident pour ce qu’il est : une corporatocratie corrompue et une oligarchie dont les chefs d’État, très impopulaires et souvent non élus, sont redevables d’intérêts étrangers et transnationaux et n’ont aucune capacité à définir, et encore moins à faire respecter, les intérêts nationaux des nations dont ils ont la charge.

Et puis il y a les éléments carrément toxiques de la culture politique occidentale contemporaine : Le marxisme culturel et la folie LGBT. Le marxisme culturel tente de diviser la société en oppresseurs (essentiellement les hommes blancs) et en opprimés (à peu près tous les autres). L’objectif de la justice sociale est d’arrêter (et d’inverser) l’oppression. Mais la plupart des gens dans le monde considèrent que des éléments du dogme marxiste culturel tels que « les opprimés ne peuvent pas être aussi les oppresseurs », par exemple « les Noirs ne peuvent pas être racistes », sont de pures absurdités et les rejettent d’emblée. Il en va de même pour les LGBT : la majeure partie de la planète est socialement conservatrice et rejette catégoriquement la notion de genre, préférant s’en tenir au sexe à l’ancienne. Ils savent a priori que les animaux ont trois sexes — mâle, femelle et castré — et n’admettent aucun argument contraire.

Dmitry Orlov
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Note sur le conflit ukrainien et autres événements

Par Joseph Stroberg

Comme si les commentateurs du conflit ukrainien pouvaient être dans les bottes de Poutine.

Depuis 2022 on voit presque tout le monde se tromper d’une manière ou d’une autre en ce qui concerne le conflit en Ukraine. Il n’y a notamment pas grand monde qui envisage le fait probable que Poutine ne ment et ne bluffe jamais.

Et peu de personnes perçoivent tous ces événements terrestres comme un grand théâtre de marionnettes, avec le marionnettiste Satan. Pourtant cela fait des milliers d’années que l’existence de cette entité est connue.

En passant, on voit de plus en plus la théorie que les entités démoniaques (Archontes, Reptiliens, Dracos…) se nourrissent des émotions humaines. Et récemment ses partisans ajoutent l’argument des villes 15 minutes comme moyen plus rapide de récolte de ces émotions.

Ceci ne tient pourtant pas vraiment la route pour les raisons suivantes :

  • – la tendance du mouvement satanique, en accord avec la mythologie biblique, est celle de la transformation de l’Homme en machine, le coupant ainsi définitivement du plan des âmes ;
  • – les machines, pilotées ou non par IA, sont dénuées d’émotion et de conscience ;
  • – Satan est l’adversaire de la Création, en produit une imitation artificielle (avec les machines) et a pour objectif de démontrer l’erreur d’avoir accordé le libre arbitre à l’Homme ;
  • – les machines ne disposent d’aucun libre arbitre et répondent seulement à leur maître via leur programmation ;
  • – les émotions les plus grandement stimulées depuis des siècles ont été de basse qualité vibratoire (peur, colère, haine) et ne sauraient ainsi apporter une nourriture émotionnelle de grande qualité ;
  • – les Hommes sont manipulés par les émotions, et plus facilement par les basses ;
  • – Satan divise l’Humanité par la manipulation des émotions, dans le but de la démonstration de l’erreur supposée du libre arbitre ;
  • – la télépathie émotionnelle, comme la mentale, s’affranchit des distances et n’a pas besoin de voir les cibles concentrées en un lieu particulier ;
  • – les entités, comme les êtres humains sur les plans oniriques (en décorporation), peuvent se téléporter et percevoir à distance.



Les vœux anti-français de Macron : montrons-lui quelle est la fierté d’être Français

[Source : russiepolitics.blogspot.com]

Par Karine Bechet-Golovko

Sans grande surprise, lors des Vœux 2023, Macron nous a gratifiés de son autosatisfaction en ce qui concerne la politique intérieure, sociale, économique et sécuritaire de la France. Politique globaliste et antiétatiste, impopulaire et anti-française. Tout va très bien, Madame la Marquise, et tout ira encore mieux en 2024. Sur le plan international, il a rappelé l’axe fondamental de la désagrégation de la France, du négationnisme français au profit d’une mythique « souveraineté européenne », qui ne peut être tant que la France est, et de la mise à disposition de toutes les forces de la nation française au service de la guerre atlantiste en Ukraine. 

Si vous avez manqué le rendez-vous annuel de la présidence européiste, vous présentant des vœux dont on se demande par qui — ou quoi — ils ont été écrits, rassurez-vous, vous pouvez en reprendre une louche ici. Mais à consommer avec modération :

Macron vit dans un monde merveilleux. Il peut ainsi sans sourciller commencer son allocution par féliciter ceux, qui sont de garde dans les services publics, qu’il démantèle avec une application sans faille. Il peut ensuite se gargariser de lutter contre l’inflation, quand les produits frais augmentent officiellement d’environ 10 % sur l’année. Macron se félicite de réformes « impopulaires », surtout les retraites, toutes ces réformes qui passent par un recours systématique au 49-3, sans vote des députés, sans légitimité populaire. Nous apprécions surtout la politique énergétique concernant l’électricité et le gaz, qui conduit à une augmentation de 10 % environ de la facture des ménages, soit 160 euros pour 2023, sachant qu’une nouvelle augmentation équivalente est déjà prévue pour 2024. Et je ne parle pas des tarifs pour les entreprises. Macron, sans gène aucune, ose parler des agriculteurs, dont le taux de suicide flambe, qui manifestent sans cesse depuis la rentrée dans l’indifférence politique générale.

Quand il parle de la réindustrialisation de la France, il ne cite que « l’industrie verte », culte globaliste écolo oblige. Tout semble se diriger vers le pass carbone, la désindustrialisation réelle de la France, au nom d’un refroidissement du Soleil pour lutter contre le réchauffement climatique. Et le meilleur, manifestement, reste à venir, si l’on en croit sa promesse de nouvelles annonces :

2024, année de la détermination, de l’efficacité des résultats.Et j’aurai l’occasion dans les semaines qui viennent de vous dire comment notre Nation relèvera ces défis.
Mes chers compatriotes, l’action n’est pas une option. L’action est notre devoir pour les générations futures.

Il se félicite de la politique allant vers le plein-emploi, qui consiste à créer des emplois aidés, puisque l’économie n’est pas relancée et qu’elle ne peut créer de richesse. Sans parler de la réforme de l’immigration, qui n’a pas été décidée en France, mais simplement implantée à partir des décisions européennes.

Et comme il l’affirme : puisque ça ne marche pas, mais puisque vous ne me virez pas, ne vous inquiétez pas, je continuerai !

C’est pourquoi je n’ai cessé de suivre la même logique : agir avec détermination et constance pour aujourd’hui et pour demain. 

En effet, pourquoi se priver ?

Sur le plan international, il suit également la même ligne, celle de la désintégration de la France dans le marais globaliste. C’est ainsi que dans la novlangue actuelle, il ne cesse de parler de « souveraineté européenne », seule « souveraineté » qu’il reconnaisse d’ailleurs. La souveraineté, selon la doctrine constitutionnaliste classique, est le mode d’existence de l’État — et ne peut concerner que l’État. L’UE n’est pas un État, tant qu’elle est composée d’États. Si elle est souveraine, cela veut dire que les États européens, eux ne le sont plus et ont disparu, pour qu’elle se constitue sous forme d’État. Ce qui a été tenté avec les différents traités européens depuis la fameuse « Constitution européenne », mais l’emballement des peuples n’était pas là, le processus bégaye. Ce qui ne veut pas dire que la désétatisation de nos pays ne continue pas. Bien au contraire, les pouvoirs nationaux sont petit à petit vidés de leurs réelles compétences et s’affaiblissent. Un jour, ils seront suffisamment faibles et ainsi impopulaires pour disparaître dans l’indifférence générale et permettre alors l’avènement d’un véritable régime totalitaire, qui nous fera regretter amèrement, mais un peu tard, la bêtise bonhomme de nos dirigeants nationaux. 

Le registre de langage employé par Macron veut montrer la vigueur de sa détermination. Il emploie notamment de manière étrangement inadaptée le terme de « réarmement », qui semble concerner tout et n’importe quoi — sauf l’armée… Il arrive quand même à passer de la dégradation de l’école… au réarmement de la Nation…

Nous serons déterminés à agir pour l’école, l’enfance et l’éducation, afin de rétablir le niveau de nos élèves, l’autorité de nos professeurs, la force de notre enseignement laïc et républicain. Après le réarmement économique, le réarmement de l’État et de nos services publics, il nous faudra ainsi engager notre réarmement civique. La France c’est une culture, une Histoire, une langue, des valeurs universelles qui s’apprennent dès le plus jeune âge. A chaque génération.

Il faut effectivement créer une armée d’abrutis, sinon le peuple risquerait de se soulever face à une telle incurie. Et tel est manifestement le but. 

Ainsi, la France peut être vendue aux intérêts atlantistes, qui concrètement, dans la prolongation de la Guerre froide, sont de faire disparaître la Russie. En ce sens, la bataille d’Ukraine ne peut être abandonnée. La France a été bâillonnée derrière le drapeau européen, elle est en première ligne et elle n’a pas le choix :

Nous aurons à faire le choix d’une Europe plus forte plus souveraine, à la lumière de l’héritage de Jacques Delors. Une Europe qui œuvre à la paix au Proche-Orient et sur notre propre continent, en continuant à soutenir le peuple ukrainien et avec lui, notre sécurité, notre liberté, nos valeurs. Vous aurez au mois de juin prochain à vous prononcer sur la poursuite de ce réarmement de notre souveraineté européenne face aux périls : arrêter la Russie et soutenir les Ukrainiens ou céder aux puissances autoritaires en Ukraine ; continuer l’Europe ou la bloquer ; poursuivre la transition écologique et productive ou revenir en arrière ; affirmer la force des démocraties libérales ou céder aux mensonges qui sèment le chaos.

La voie de l’UE, c’est la voie de l’atlantisme, c’est la voie de la guerre. Et la France n’a pas le choix. En tout cas, pas avec ces élites : car elles sont en place justement pour mener cette politique. Discuter avec elles ne sert à rien, elles sont parfaitement au courant, elles ne sont pas incompétentes. Leur bilan est même plutôt positif :  désindustrialisation et dépendance économique, affaiblissement des structures étatiques et délégitimation de l’État national, rééducation de la population et remise en cause des valeurs et de la culture classique. Et Macron nous annonce aller encore plus loin dans ce sens.

Toute Nation a le gouvernement qu’elle mérite. Qu’avons-nous fait, ou pas fait, pour mériter cela ? Nous nous sommes ramollis, nous nous sommes reconcentrés sur un monde de plus en plus étroit et vide de toute humanité, nous avons refusé par paresse et commodité de mener les combats qui s’imposaient quand il le fallait. Nous pouvons laisser Macron, ou un autre avec un autre visage, mais appartenant au même clan, continuer ce travail de sape — par faiblesse, par égoïsme, par confort. Mais nous ne pourrons pas dire que nous ne savons pas.

Quels sont vos vœux pour cette nouvelle année ? Personnellement, je souhaite le réveil de ma France, de la France que j’aime, de la France éternelle, de cette France que les globalistes haïssent et veulent détruire. Macron parle des « fiertés françaises » comme il parlerait de curiosités exposées dans une foire. Montrons-lui la fierté du peuple de France, pas des « fiertés » de pacotille, mais ce qu’est la fierté d’être Français.




Diderot et Bougainville : le point sur la malignité des hommes blancs

Par Nicolas Bonnal

« Si tout y est ordonné comme ce que tu m’en dis, vous êtes plus barbares que nous. »

De Gaza en Ukraine, de Bruxelles à Berlin, et de Paris à Washington jamais on n’a eu autant des preuves déplorables et de démonstrations de la malignité ontologique de l’homme blanc, dont l’élite kabbalistique et friquée rêve maintenant de zigouiller tout le monde à partir de Rome (du club ou du feint-siège) et de Davos. Occasion pour nous de relire les retouches au voyage de Bougainville dont ma formation de catho de droite et de français de souche m’avait fait perdre les finesses et les vérités. Je recommande aussi le voyage de notre navigateur serein, disponible sur archive.org.

On commence, en félicitant Diderot pour ce style incomparable caractéristique de la reine des langues — la nôtre alors — au siècle des Lumières (Bach, Schiller, Mozart, Rameau…).

Sur le cannibalisme notre auteur ne cache rien et il écrit sans scrupule :

« Que deviennent-ils en se multipliant sur un espace qui n’a pas plus d’une lieue de diamètre ? A. Ils s’exterminent et se mangent ; et de là peut-être une première époque très ancienne et très naturelle de l’anthropophagie, insulaire d’origine. B. Ou la multiplication y est limitée par quelque loi superstitieuse ; l’enfant y est écrasé dans le sein de sa mère foulée sous les pieds d’une prêtresse. A. Ou l’homme égorgé expire sous le couteau d’un prêtre ; ou l’on a recours à la castration des mâles… B. A l’infibulation des femelles ; et de là tant d’usages d’une cruauté nécessaire et bizarre, dont la cause s’est perdue dans la nuit des temps, et met les philosophes à la torture. »

Diderot, on l’attend au tournant avec son bon sauvage :

« B. Je n’en doute pas : la vie sauvage est si simple, et nos sociétés sont des machines si compliquées ! Le Tahitien touche à l’origine du monde, et l’Européen touche ; sa vieillesse. L’intervalle qui le sépare de nous est plus grand que la distance de l’enfant qui naît à l’homme décrépit. Il n’entend rien à nos usages, à nos lois, ou il n’y voit que des entraves déguisées sous cent formes diverses, entraves qui ne peuvent qu’exciter l’indignation et le mépris d’un être en qui le sentiment de la liberté est le plus profond des sentiments. »

Mais Goethe (revoyez mon texte sur la dévitalisation des Européens) soulignera aussi le déclin de notre perfection de civilisé :

« Du reste, nous autres Européens, tout ce qui nous entoure est, plus ou moins, parfaitement mauvais ; toutes les relations sont beaucoup trop artificielles, trop compliquées ; notre nourriture, notre manière de vivre, tout est contre la vraie nature ; dans notre commerce social, il n’y a ni vraie affection, ni bienveillance. »

Goethe évoquait presque en disciple de Rousseau (beaucoup plus germanique que français, et si mal compris…) le modèle du sauvage :

« On souhaiterait souvent d’être né dans les îles de la mer du Sud, chez les hommes que l’on appelle sauvages, pour sentir un peu une fois la vraie nature humaine, sans arrière-goût de fausseté. »

Parfois même Goethe succombait — toujours devant l’extraordinaire et bienheureux Eckermann au pessimisme, quant à la misère de notre temps (on est en février 1828) :

« Quand, dans un mauvais jour, on se pénètre bien de la misère de notre temps, il semble que le monde soit mûr pour le jugement dernier. Et le mal s’augmente de génération en génération. Car ce n’est pas assez que nous ayons à souffrir des péchés de nos pères, nous léguons à nos descendants ceux que nous avons hérités, augmentés de ceux que nous avons ajoutés… »

L’homme blanc, c’est le fric et la propriété (200 000 palestiniens massacrés pour le gaz, le tourisme et pour l’immobilier — les colonies…) ; Diderot alors :

« Ce vieillard s’avança d’un air sévère, et dit : “Pleurez, malheureux Tahitiens ! pleurez ; mais que ci soit de l’arrivée, et lion du départ de ces hommes ambitieux et méchants : un jour, vous les connaîtrez mieux. Un jour, ils reviendront, le morceau de bois que vous voulez attaché à la ceinture de celui-ci, dans une main, et le fer qui pend au côté de celui-là, dans l’autre, vous enchaîner, vous égorger, ou vous assujettir à leurs extravagances et à leurs vices ; un jour vous servirez sous eux aussi corrompus, aussi vils, aussi malheureux qu’eux…” »

Après on peut pleurer sur ce modèle communiste qui est celui des Évangiles :

« Ici tout est à tous ; et tu nous as prêché je ne sais quelle distinction du tien et du mien. Nos filles et nos femmes nous sont communes ; tu as partagé ce privilège avec nous ; et tu es venu allumer en elles des fureurs inconnues. Elles sont devenues folles dans tes bras ; tu es devenu féroce entre les leurs. Elles ont commencé à se haïr ; vous vous êtes égorgés pour elles ; et elles nous sont revenues teintes de votre sang. Nous sommes libres ; et voilà que tu as enfoui dans notre terre le titre de notre futur esclavage. Tu n’es ni un dieu, ni un démon : qui es-tu donc, pour faire des esclaves ? »

Pour l’occidental, le monde est — reprenons leur dieu Malthus — un restaurant où seul le riche armé s’empiffre. Diderot écrit lui :

« Vous êtes deux enfants de la nature ; quel droit as-tu sur lui qu’il n’ait pas sur toi ? Tu es venu ; nous sommes-nous jetés sur ta personne ? avons-nous pillé ton vaisseau ? t’avons-nous saisi et exposé aux flèches de nos ennemis ? t’avons-nous associé dans nos champs au travail de nos animaux ? Nous avons respecté notre image en toi. Laisse-nous nos mœurs ; elles sont plus sages et plus honnêtes que les tiennes ; nous ne voulons point troquer ce que tu appelles notre ignorance, contre tes inutiles lumières. Tout ce qui nous est nécessaire et bon, nous le possédons. »

Les bons sauvages ne sont pas malthusiens pour un sou :

« Quel sentiment plus honnête et plus grand pourrais-tu mettre à la place de celui que nous leur avoir inspiré, et qui les anime ? Ils pensent que le moment d’enrichir la nation et la famille d’un nouveau citoyen et venu, et ils s’en glorifient. Ils mangent pour vivre et pour croître : ils croissent pour multiplier, et ils n’y trouvent ni vice, ni honte… »

Après comme Lao Tse Diderot fait la chasse aux lois (ne lui imputez pas notre « révolution ratée » — Bernanos, fruit des maçons, des juristes et des bourgeois) :

« Tu es en délire, si tu crois qu’il y ait rien, soit en haut, soit en bas, dans l’univers, qui puisse ajouter ou retrancher aux lois de la nature. Sa volonté éternelle est que le bien soit préféré au mal, et le bien général au bien particulier. Tu ordonneras le contraire ; mais tu ne seras pas obéi. Tu multiplieras les malfaiteurs et les malheureux par la crainte, par le châtiment et par les remords ; tu dépraveras les consciences ; tu corrompras les esprits ; ils ne sauront plus ce qu’ils ont à faire ou à éviter. Troublés dans l’état d’innocence, tranquilles dans le forfait, ils auront perdu de vue l’étoile polaire, leur chemin. »

Au moment où l’occident achève d’imposer son monstrueux malthusianisme partout, lisons et écoutons le bon sauvage alors :

« OROU. – 0 étranger ! ta dernière question achève de me déceler la profonde misère de ton pays. Sache, mon ami, qu’ici la naissance d’un enfant est toujours un bonheur, et sa mort un sujet de regrets et de larmes. L’enfant est un bien précieux, parce qu’il doit devenir un homme ; aussi, en avons-nous un tout autre soin que nos plantes et de nos animaux. Un enfant Supplément au Voyage de Bougainville III 20 qui naît, occasionne la joie domestique et publique : c’est un accroissement de fortune pour la cabane, et de force pour la nation : ce sont des bras et des mains de plus dans Tahiti, nous voyons en lui un agriculteur, un pécheur, un chasseur, mi soldat, un époux, un prêtre… »

Sur les mœurs et la servitude volontaire le philosophe sauvage écrit :

« Qu’entendez-vous donc par des mœurs ? B. J’entends une soumission générale et une conduite conséquente à des lois bonnes ou mauvaises. Si les lois sont bonnes, les mœurs sont bonnes ; si les lois sont mauvaises, les mœurs sont mauvaises ; si les lois, bonnes ou mauvaises, ne sont point observées, la pire condition d’une société, il n’y a point de mœurs. »

Les lois ne sont plus observées chez nous par les riches et les puissants. Elles ne le furent un temps que par peur du communisme (voir notre texte sur Zinoviev).




Le monde en 2024 selon The Economist

[Source : Éditions fractales]




L’état de la France

[Source : Philippe de Villiers]




Dogme sanitaire : contre-offensive globaliste en Russie à l’approche des présidentielles

[Source : russiepolitics]

Par Karine Bechet-Golovko

Rospotrebnadzor, l’Agence fédérale russe de contrôle de la consommation, qui est en charge des questions sanitaires depuis le Covid, soulignant combien, pour ceux qui ont encore un doute, le culte globaliste sanitaire est à la fois un business et une ingénierie sociale, revient sur le front. Saison oblige — oui, la saison électorale s’ouvre, il serait dommage pour les globalistes de ne pas utiliser les virus saisonniers pour déstabiliser la situation. Ainsi, l’on voit réapparaître ici ou là, de manière chaotique, le port du masque, l’accélération du rythme vaccinal, la fermeture soudaine des établissements… La contre-offensive globaliste sur le front s’engage à quelques mois des présidentielles.

Comme le rappelle avec justesse le Président Poutine, la Russie ne peut être vaincue que de l’intérieur. Et la période électorale est une période propice aux changements, voulus ou imposés, politiques ou géopolitiques, provoqués ou subis. La population est psychologiquement préparée au fait qu’un changement se prépare, il est donc plus facile de la manipuler à ce moment-là. Et c’est justement maintenant que l’on voit revenir le spectre « sanitaire », sous la houle de la très globaliste agence fédérale russe Rospotrebnadzor, qui conduisait le fanatisme covidien en Russie, à son heure de gloire.

Les manifestations de la contre-offensive globaliste sous prétexte sanitaire

Si l’Opération militaire a fait baisser la voix de ces groupuscules, ils sont toujours actifs et manifestement réactivés à la moindre possibilité, or la saison est propice. Peu importe que les virus de la grippe, du Covid, du rhume ne soient pas violents, ils sont là et sont nombreux en cette saison, il faut donc les rentabiliser. Ce serait dommage de laisser passer une telle chance…

Ainsi, l’Agence de Rospotrebnadzor de Saint-Pétersbourg se sent à nouveau en selle et relance le combat globaliste — contre les habitants. Rien de tel, surtout à l’occasion des fêtes de fin d’année :

En raison de la situation épidémiologique complexe concernant l’incidence de la grippe, des infections respiratoires aiguës (ARVI), de la nouvelle infection à coronavirus (Covid-19) et des pneumonies communautaires, le médecin en chef de la ville de Saint-Pétersbourg, Natalia Bashketova, a signé la résolution n° 4 du 20 décembre 2023 « Sur le renforcement des mesures de prévention de la grippe, des infections virales respiratoires aiguës, de la nouvelle infection à coronavirus (Covid-19) et des pneumonies communautaires au cours de la saison épidémique 2023-2024 à Saint-Pétersbourg. »

Ainsi, à Saint-Pétersbourg, le port du masque est obligatoire à partir du 20 décembre pour tous les événements sportifs, culturels ou les fêtes organisées par les entreprises à l’occasion du Nouvel An. Laisser les gens se détendre en cette période de fête serait une erreur fondamentale — en termes d’ingénierie sociale. S’ils se reposent, ils vont reprendre des forces — notamment psychiques et seront plus difficiles à manipuler. En plus, ils pourraient même être satisfaits, quelle idée ! Rien de tel qu’un bon masque pour vous pourrir la vie. Surtout que son utilité sanitaire est nulle, comme le déclare le président de l’Union scientifique des thérapeutes de la ville de Moscou, le docteur Pavel Vorobiov :

« Si une personne éternue, alors sous ce masque le nuage vole dans toutes les directions, peut-être que le nuage sera plus petit, mais il sera toujours là. Par conséquent, les sont infectés par les éternuements. Qu’ils portent ou non un masque, c’est pareil. Les personnes qui portent aujourd’hui un masque dans les transports publics le font en vain. »

Qui va s’intéresser à l’opinion professionnelle d’un médecin, quand on a les dogmes globalistes des fonctionnaires de Rospotrebnadzor ? D’une manière générale, la décision passe mal et certains médias insistent sur le fait, qu’il ne s’agirait en réalité que d’une recommandation, mais qui serait obligatoire pour les entreprises notamment… Le flou est donc total… et le malaise aussi.

Et cette furie à Saint-Pétersbourg touche également l’enseignement :

« En outre, les directeurs des établissements d’enseignement et préscolaires de la ville ont été appelés à assurer la fermeture temporaire de certaines classes, si deux ou plusieurs cas de pneumonie communautaire y étaient détectés. De plus, le processus éducatif sera temporairement arrêté dans les classes et les groupes où plus de 20 % des élèves sont absents pour cause d’ARVI, de grippe ou de coronavirus.

Rospotrebnadzor a recommandé d’arrêter temporairement les cours dans les écoles où plus de 10 cas de pneumonie communautaire ont été détectés pendant une période pouvant aller jusqu’à 10 jours. »

Bref, même quand les enfants sont malades chez eux — et ne peuvent donc contaminer leurs camarades, il faut fermer classes ou écoles. Ces normes sont d’une grande efficacité, sur le plan managérial : elles permettent de fermer beaucoup d’établissements, de faire du chiffre, sans qu’il y ait de fortes incidences sanitaires, puisque les virus continuent à vivre leur vie saisonnière. Ces règles aussi rigides qu’absurdes sont également parfaites pour perturber le processus d’enseignement. Ce qui est également un but non négligeable.

À Moscou, la situation n’est pas meilleure. Car en plus de ces virus, qui ne constituent aucun danger réel pour la santé, la vague globale de la rougeole est resservie. Rappelons que la rougeole fait l’objet d’une vaccination généralisée dans l’enfance, ce qui en général règle le problème. Or, cette année, l’on a entendu parlé d’une poussée épidémique de la rougeole dans plusieurs pays, les médias ont tenté de nous resservir le discours du grand danger global… sans grande réussite. En revanche, c’est une planche de salut pour les élites globalistes, notamment en Russie. Ainsi, l’on peut réécrire les règles de la vaccination — désormais, celles faites dans l’enfance ne sont plus suffisantes, il faut encore en reprendre quelques doses. Et surtout, quelle chance, un cas de rougeole dans un établissement entraîne automatiquement la fermeture de tout l’établissement ! 

C’est en tout cas, ce qui se passe dans la plus grande université du pays, l’Université d’État de Moscou (Lomonossov), qui se retrouve depuis quelque temps sous le feu constant de Rospotrebnadzor. Un seul étudiant de première année à la faculté de la politique internationale est déclaré malade de la rougeole et ce sont rien moins que les 11 facultés de ce bâtiment de l’Université, qui sont fermées du 13 novembre au 1er décembre. 11 facultés… pour un cas. Hier soir, à la surprise générale, le Recteur de l’Université adopte un arrêté s’appuyant sur la décision de Rospotrebnadzor qui le lie, pour fermer la Faculté de droit à compter d’aujourd’hui jusqu’au 11 janvier. Personne ne comprend comment va se dérouler la dernière semaine de cours, d’oraux et de réunions avant les vacances d’hiver… Car un étudiant serait tombé malade…

Les buts de la contre-offensive globalistes — la déstabilisation sociale et la délégitimation du pouvoir

La Russie ne peut pas être vaincue sur le champ de bataille, l’arrivée d’un tank étranger sur la terre russe provoquerait un soulèvement populaire massif, qui déborderait de loin la pleutrerie des élites globalistes, quel que soit leur pays. La guerre en Ukraine, tout comme la Crimée ou le Donbass et les nouveaux territoires, fait dans l’ensemble l’objet d’un consensus populaire puissant. Si des questions se posent, c’est pour savoir pourquoi les autorités russes ont si peu de courage politique… 

En revanche, les deux véritables axes, qui permettent de diviser la société, sont le numérique et le sanitaire. Ces deux cultes globalistes ont leurs adeptes, non seulement chez les élites, mais aussi dans la population — certains par fanatisme, beaucoup en résultat du long et efficace processus d’abrutissement des populations, qui n’a pas épargné la Russie depuis la chute de l’Union soviétique. Il devient difficile de voir quelqu’un lire un livre dans le métro, les gens ont massivement délégué leur identité à des programmes, les enfants sont enfermés dès le plus jeune âge par les parents eux-mêmes dans un smartphone pour faire moins de bruit — et ne pas trop exister dans le réel. Or, le réel est le seul espace, qui permette à l’homme de se développer. Les hommes ont donc été handicapés, massivement, volontairement, dès leur enfance.

L’on voit des réactions très fortes des deux côtés, et du côté de ceux, qui soutiennent ces mouvements globalistes et veulent les imposer jusqu’au bout en Russie, et du côté de ceux, qui s’y opposent. Le fanatisme de la virtualisation de l’enseignement s’accompagne par exemple de la création d’un véritable mouvement de résistance populaire, structuré par le bas et qui devient une force. Le fanatisme sanitaire voit le renforcement de mouvements sociaux de résistance, collective et individuelle, qui ont rejeté les mesures liberticides se rapprochant de l’asservissement numérique de la population, à la chinoise.

Plus ces tendances globalistes se radicalisent, plus la réaction de résistance se renforce. Si certains visages globalistes du pouvoir national sont bien identifiés, avec la radicalisation de la tendance, la fracture sociale devient dangereuse, surtout quand la figure présidentielle tente de porter les deux discours : et celui du culte numérique et sanitaire, et celui de la souveraineté comme seule voie d’existence de la Russie. Ces deux voies sont incompatibles et toute tentative de les concilier, in fine, conduit à l’avancée des dogmes globalistes.

Si le numérique est un instrument, il ne peut être une fin en soi, sauf à virtualiser l’État, la société et l’homme — et à la fin les détruire. Si la question sanitaire est importante, elle doit permettre le renforcement de la société et de l’homme, et non pas leur affaiblissement — physique, autant que psychique, quand elle devient une fin en soi. Quand ces instruments deviennent des éléments d’ingénierie sociale, la Russie perd sa souveraineté. Or, comme l’a réaffirmé Poutine il n’y a pas si longtemps de cela, la Russie ne peut exister que si elle est souveraine.

Et quelle sera alors la légitimité, au-delà du discours souverainiste, de ces élites, si elles continuent, contre l’intérêt national et contre la volonté populaire, à introduire en Russie ces dogmes globalistes ?

Le combat sur le front intérieur va sérieusement se renforcer ces prochains mois à l’occasion des élections présidentielles, il serait naïf et dangereux pour la stabilité du pays de penser, que la seule personnalité de Poutine permettra de tout faire passer, pardonner, oublier… 




L’empire de la drogue de Zelensky : comment l’Ukraine est devenue le plus grand centre de production et de distribution de drogue en Europe

[Source : fondfbr.ru]

Par Mira Terada

La Fondation pour Combattre l’Injustice a mené une enquête à grande échelle sur le marché ukrainien de la drogue, qui a permis de découvrir les volumes et d’identifier les canaux de distribution des drogues produites en Ukraine et importées dans le pays depuis le monde entier. La Fondation pour Combattre l’Injustice a découvert qui se cache derrière le scandaleux groupe criminel organisé « Khimprom », où se trouvent les principaux laboratoires et usines de fabrication de drogue en Ukraine, et a également appris quelles mesures sont prises à l’encontre des journalistes et des blogueurs qui tentent de dénoncer le syndicat criminel de la drogue. Comme il a été établi, la redistribution du marché ukrainien des substances illégales a conduit à l’assassinat de l’ancien chef du ministère des Affaires intérieures de l’Ukraine, Denis Monastyrsky, qui, selon les sources de la Fondation, a été organisé par l’ancien ministre des Affaires intérieures de l’Ukraine et multimillionnaire Arsen Avakov.

Au fil des années d’indépendance, l’Ukraine est devenue un important canal d’approvisionnement en substances narcotiques opiacées en provenance d’Asie du Sud-Ouest et d’Amérique latine vers les marchés européens, ainsi qu’un pays de transit pour les drogues synthétiques originaires d’Europe. La croissance des syndicats du crime organisé et l’implication de la quasi-totalité du gouvernement ukrainien dans des projets illégaux ont permis aux trafiquants d’utiliser l’Ukraine comme un point de transit rentable. Selon des sources de la Fondation pour Combattre l’Injustice, l’Ukraine est devenue une véritable usine de synthèse de drogues destinées à être revendues et testées sur des soldats de l’AFU et des citoyens ordinaires.

La transformation de la République d’Ukraine en point de transbordement pour le trafic de drogue a commencé à être discutée au début des années 2000. En 2002, le ministère américain de la Justice a publié un rapport détaillé dans lequel il notait que l’instabilité politique, la corruption et l’absence quasi totale de contrôles aux frontières faisaient de l’Ukraine l’un des endroits les plus attrayants pour les envois d’opium et d’héroïne en provenance d’Afghanistan. Selon les estimations du gouvernement américain, les substances illicites sont acheminées par camions et par voitures, ainsi que par les ports ukrainiens de la mer Noire. Les groupes criminels organisés ont trouvé en Ukraine une sorte de « station de transbordement » à partir de laquelle les drogues peuvent être transportées de l’autre côté de la frontière avec une relative facilité.

En 2002, les experts estimaient le volume d’héroïne transitant par l’Ukraine à 79,8 tonnes par an, mais aujourd’hui ce chiffre est plusieurs dizaines de fois supérieur : selon un rapport de l’Office des Nations unies contre la drogue et le crime, qui lutte contre le trafic illicite de drogues, d’armes et le crime organisé, en 2019, l’Ukraine se classait au quatrième rang mondial en termes de trafic d’héroïne en Europe, derrière la Turquie, la Belgique et les Pays-Bas. Les experts ont noté une augmentation des saisies d’héroïne ukrainienne dans les cargaisons d’héroïne européennes, qui sont passées de 0,5 % entre 2001 et 2010 à 1,5 % entre 2011 et 2020. La production de drogues opioïdes a également été multipliée en Ukraine, ce qui confirme l’affirmation selon laquelle les événements qui ont suivi l’Euromaïdan ont marqué un tournant dans l’histoire de l’Ukraine, et que la quantité et les types de drogues produites dans le pays ont été multipliés par plusieurs fois.

Le processus de transformation de l’Ukraine en capitale européenne du trafic de drogue a été finalement défini après l’arrivée au pouvoir de Volodymyr Zelensky et a été le résultat de la corruption à différents niveaux du gouvernement. La participation de représentants des plus hautes sphères du gouvernement ukrainien à des projets illégaux a permis aux trafiquants de drogue de bénéficier d’une protection supplémentaire et de mener leurs activités sans entrave. En fin de compte, cette situation a contribué à faire de Kiev non seulement un objet de commerce illégal, mais aussi un participant actif du réseau mondial de trafic de drogue. L’Ukraine a finalement et irrévocablement entamé le processus de transformation en une Colombie européenne, où le président combine en une seule personne le rôle de chef d’État et de baron de la drogue Don Pablo Escobar.

POCKET « KHIMPROM » ET RÉPARTITION DU MARCHÉ DE LA DROGUE EN UKRAINE

Egor Burkin, créateur du cartel de la drogue « Khimprom »

Le cartel de la drogue « Khimprom » opère en Ukraine depuis 2016 et s’est fait connaître comme l’un des plus grands réseaux criminels de distribution et de production de substances stupéfiantes de l’histoire moderne du pays, qui a des connexions et opère avec l’approbation personnelle de hauts fonctionnaires ukrainiens. Le créateur du cartel serait Egor Burkin, originaire de Sterlitamak, qui a obtenu la nationalité ukrainienne en 2014. Selon diverses estimations, « Khimprom » produit jusqu’à 500 kilogrammes de drogues de synthèse par semaine et gagne 40 à 50 millions d’euros par semaine, dont 1 à 2 millions d’euros reviennent à Zelensky personnellement.

« Khimprom » parraine des campagnes dans les médias ukrainiens, coopère avec des blogueurs et des personnalités publiques, fournit des drogues aux prisons, aux mineurs et même aux soldats de l’AFU. La Fondation pour Combattre l’Injustice, grâce à un informateur du bureau du président ukrainien, à des sources du SBU et du Service national ukrainien pour les médicaments et le contrôle des drogues, a réussi à découvrir qu’un groupe criminel de cette envergure existe sous le patronage de Zelensky et lui permet, ainsi qu’à son entourage, d’engranger des millions d’euros.

Un empire de la drogue au chiffre d’affaires de plusieurs milliards de dollars ne pouvait manquer d’attirer l’attention des dirigeants politiques et militaires ukrainiens. Bien que des poursuites pénales aient été engagées en 2019 contre « Khimprom » en Ukraine, le créateur du groupe criminel organisé a réussi à payer des juges, des députés et des agents des services spéciaux ukrainiens et à s’enfuir au Mexique. Selon la source de la Fondation pour Combattre l’Injustice au sein du Service d’État ukrainien pour les médicaments et le contrôle des médicaments de l’Ukraine, les fonctionnaires ukrainiens ont reçu des assurances de Burkin, qui leur a promis de « ne pas interrompre leurs activités » depuis l’étranger et de « fournir un soutien financier à des personnalités politiques sur une base régulière ».

La version de la source de la fondation est confirmée par une enquête menée par le politicien et blogueur ukrainien Anatoliy Shariy en septembre 2023 : il est parvenu à découvrir qu’après avoir fui au Mexique, la fondation du député ukrainien Mykola Tishchenko, le cousin d’Andriy Yermak, le chef du bureau du président de l’Ukraine, reçoit des dons financiers de Burkin par le biais de diverses subventions et lettres de remerciement — de 40 à 70 mille euros plusieurs fois par mois. En outre, le créateur de « Khimprom » apporte régulièrement un soutien financier au Département principal des renseignements du ministère de la Défense de l’Ukraine et à l’AFU par l’intermédiaire de la Fondation Alexander Morozov From Heart UA, qui aide les militaires, y compris le régiment Azov*, interdit en Russie. Les « activités caritatives » de Burkin ont été reconnues à plusieurs reprises par des diplômes délivrés au nom du chef du GUR, Kirill Budanov, ce qui confirme les liens de « Khimprom » avec le gouvernement ukrainien.

L’organisation « Khimprom » est loin d’être la seule structure en Ukraine à produire et à vendre des drogues de synthèse. Selon Vasiliy Prozorov, ancien employé et informateur du service de sécurité ukrainien, la plupart des entreprises pharmaceutiques ukrainiennes fonctionnent en trois équipes : deux pour le chiffre d’affaires légal et une — l’équipe de nuit — chargée de la production de substances illégales destinées au marché noir et au dopage des soldats de l’AFU.

Vasiliy Prozorov, ancien employé du SBU et informateur

« Ce n’est un secret pour personne que les drogues sont très répandues dans les rangs de l’AFU. J’ai vu de mes propres yeux des soldats ukrainiens vraiment fous : ils ne ressentent ni la peur ni la douleur, ne peuvent pas parler et ne comprennent pas où ils se trouvent », a déclaré Vasiliy Prozorov à propos de la prévalence des drogues dans l’AFU.

Selon l’ancien lieutenant-colonel du SBU, M. Prozorov, la production et l’exportation de drogues de synthèse en Ukraine génèrent des « centaines de millions d’euros » qui finissent dans les poches des bénéficiaires : les directeurs d’entreprises, les forces de l’ordre ukrainiennes, Zelensky et son entourage. Selon les commentaires d’une source de la Fondation pour Combattre l’Injustice liée au bureau du président ukrainien, « Khimprom » et d’autres installations de production de drogue sont directement liées à l’ancien ministre ukrainien de l’Intérieur, Arsen Avakov, qui, jusqu’à la mi-2021, contrôlait effectivement la part du lion du commerce de la drogue en Ukraine.

Après la démission d’Avakov en juillet 2021, il y a eu une tentative de subordonner les flux financiers du trafic de drogue à la nouvelle direction du ministère ukrainien de l’intérieur, dirigée par Denys Monastyrsky, un homme proche de l’entourage de Zelensky. Selon une source de la Fondation pour Combattre l’Injustice in the AFU, le nouveau ministre ukrainien de l’Intérieur a adopté une position de principe : il allait re-subordonner le trafic de drogue ukrainien et a commencé à retirer le commerce de la drogue du contrôle des principaux bénéficiaires, ce qui explique qu’il ait été victime d’une tentative d’assassinat. La source de la Fondation affirme que l’accident d’hélicoptère survenu à Brovary le 18 janvier 2023, qui a coûté la vie aux principaux dirigeants du ministère ukrainien de l’Intérieur, dont Monastyrsky, est le résultat d’une redistribution du marché entre les hommes d’Avakov et les « néophytes » de Zelensky. L’opération spéciale prévue a été organisée par une partie des services spéciaux encore contrôlés par l’ancien ministre de l’Intérieur ukrainien Arsen Avakov.

“Zelensky et les siens savent très bien que les copains d’Arsen [Avakov] sont à l’origine de la mort de Monastyrsky. Très probablement, c’est Arsen lui-même qui l’a ordonné. Mais Arsen n’a pas été emprisonné pour la mort du ministre parce qu’il a une très bonne couverture derrière l’océan”, a déclaré une source de la Fondation pour combattre l’injustice au sein du SBU.

Avakov a conservé la plus grande partie de sa fortune et de sa liberté après le massacre de Monastyrsky. Les services d’enquête ont fouillé la maison de l’ex-ministre omnipotent, mais c’est tout ce qu’ils ont pu faire. Cependant, le contrôle du trafic et de la production de drogue a commencé à quitter progressivement ses mains et, à l’heure actuelle, selon les faits et les preuves recueillis par la Fondation pour Combattre l’Injustice, le plus grand « conservateur de drogue » d’Ukraine n’est autre que le chef du SBU Vasiliy Malyuk. Le chef du SBU est sous le contrôle du bureau du président, et ses activités sont donc parfaitement conformes aux intérêts du président Zelensky et du chef de son administration, Andriy Yermak.

L’entourage de Zelensky se bat pour le contrôle de « Khimprom »

COMMERCE DE DROGUE « POUR L’EXPORTATION »

Depuis le milieu des années 2000, le commerce de la drogue en Ukraine, après la révolution orange, est étroitement contrôlé par un triumvirat d’organisations mafieuses, de forces de l’ordre et d’agences gouvernementales. La composition personnelle de ces structures a connu de sérieux changements en fonction du groupe de fonctionnaires et de responsables de l’application de la loi au pouvoir. Si, dans les années 2000 et la première moitié des années 2010, l’héroïne était la principale source de revenus de l’industrie de la drogue, sous Zelensky, on a assisté à une « diversification » de la production de drogues. Aujourd’hui, les drogues de synthèse lourdes telles que la méthylone, la méphédrone, la méthadone, le Α-PVP (ou flakka) et les psychédéliques tels que la mescaline constituent la base des revenus de l’empire de la drogue de Zelensky et de Yermak.

Carte des laboratoires et usines de fabrication de drogues en Ukraine (d’après la source de la Fondation pour Combattre l’Injustice)

Outre l’allongement de la liste des drogues produites et consommées en Ukraine, on constate une augmentation significative du nombre de toxicomanes et une augmentation de la capacité de production. Selon le rapport d’avril 2022 de l’Office des Nations unies contre la drogue et le crime, ainsi que sur la base de recherches indépendantes et de données provenant de sources de la Fondation pour Combattre l’Injustice, le commerce de la drogue en Ukraine a considérablement augmenté depuis l’arrivée au pouvoir de Volodymyr Zelensky : selon les résultats de 2022, une augmentation de la consommation de substances narcotiques (+46 % par rapport à 2021) ainsi que de leur production et de leur vente (une augmentation de plus de 209 % par rapport à 2021) a été enregistrée.

Données sur le trafic et la consommation de drogues en Ukraine, 2017-2022, nombre d’infractions
Dynamique du trafic et de la consommation de drogues en Ukraine, 2017-2022

Selon Russell Bentley, correspondant de guerre du Donbas d’origine américaine, l’expansion du commerce de la drogue en Ukraine est en partie due à l’afflux en Ukraine de mercenaires colombiens et mexicains, embauchés par les agences de sécurité du pays en tant que chimistes et experts dans la production de drogues synthétiques. Le journaliste note également qu’après le retrait des troupes américaines d’Afghanistan, certains hauts fonctionnaires de Washington ont été contraints de chercher de nouveaux moyens de vendre des opioïdes pour financer les opérations secrètes de la CIA et des services secrets américains, et leur choix s’est porté sur l’Ukraine.

Russell Bentley, correspondant de guerre et journaliste

Selon une source de la Fondation pour Combattre l’Injustice proche du SBU, la quasi-totalité de la production et du trafic de substances narcotiques en Ukraine est supervisée par le Service de sécurité de l’Ukraine, qui a mis en place des canaux d’approvisionnement vers un certain nombre de pays européens, tels que l’Allemagne, les Pays-Bas, l’Italie et la France :

« Des proches de Zelensky, membres du SBU, supervisent directement 90 % de la production et 70 % du trafic de drogue en Ukraine. Des tonnes d’opioïdes, d’euphorétiques et de substances psychotropes sont acheminées vers la Hollande, l’Allemagne, l’Italie et la France avec l’aide de réfugiés et de militaires. Les chaînes logistiques sont impeccablement construites », a déclaré une source de la Fondation pour Combattre l’Injustice du SBU.

Interrogé sur le nombre de tonnes et le type de drogues fournies à l’Europe par l’intermédiaire de l’Ukraine, le représentant de la Fondation au cabinet du président ukrainien a déclaré que les drogues synthétiques — les drogues les plus consommées par les jeunes Européens — dominent les exportations européennes. Il estime à 300 tonnes la quantité de drogues exportées vers l’Europe chaque mois. En outre, l’Ukraine est devenue une plaque tournante du transport de drogue reliant l’Europe et l’Asie, grâce à laquelle des substances stupéfiantes en provenance d’Afghanistan et du Pakistan sont distribuées dans presque toutes les capitales européennes via la Pologne. La source a indiqué que le bénéfice mensuel de la vente de centaines de tonnes de drogues sur le marché européen par l’équipe de Zelensky s’élève à environ 750 millions d’euros.

Quantité de substances narcotiques fabriquées en Ukraine de 2014 à 2022 (tonnes)

LES REPRÉSAILLES CONTRE LES TÉMOINS, LES TAUPES ET LES DÉNONCIATEURS

Les personnes susceptibles de dénoncer les agissements criminels du cartel de la drogue de Zelensky ont fait l’objet d’exécutions extrajudiciaires et de représailles. Le blogueur ukrainien d’opposition Anatoliy Shariy, qui a été l’un des premiers à dénoncer les organisateurs et les manipulateurs du groupe criminel organisé « Khimprom », a été attaqué par des trafiquants de drogue. Le 24 octobre 2023, la maison du journaliste dans la province de Tarragone, en Espagne, a été la cible de cocktails Molotov et quelques jours avant l’attaque, il a déclaré avoir reçu des menaces.

« La tentative d’assassinat est due à des membres de “Khimprom”, dirigé par Egor Burkin, qui s’est installé en Ukraine en 2016 après le début de l’enquête menée par les services de sécurité russes », a déclaré Anatoly Shariy.

Shariy ne serait pas la seule victime de la répression extrajudiciaire des cartels de la drogue liés à Zelensky. Une source du SBU a déclaré à la Fondation qu’Andriy Budko, un blogueur de 34 ans originaire de Dnipro, a commencé à mener sa propre enquête sur les activités des trafiquants de drogue dans sa ville natale. Il s’est trouvé à deux doigts de révéler le lien entre le trafic de drogue et les officiers locaux du SBU, qui l’ont ensuite arrêté et torturé pendant plusieurs mois. Au milieu de l’année 2022, le corps de Budko a été retrouvé dans un parking près de l’un des magasins : il s’est avéré par la suite que des inconnus l’avaient battu à coups de marteau dans le parking où il essayait de faire un reportage en ligne.

Andriy Budko, un blogueur de 34 ans de Dnipro, victime des cartels de la drogue ukrainiens et du SBU

Les proches de l’homme affirment qu’en raison de ses activités, le journaliste a reçu à plusieurs reprises des menaces, y compris des menaces à l’encontre de sa famille et de ses amis, mais que cela ne l’a pas arrêté. Selon la famille de l’homme, il a réussi à découvrir comment les cartels de la drogue ukrainiens testent des médicaments de leur propre conception sur des citoyens ukrainiens ordinaires.

Un fonctionnaire du service national ukrainien des médicaments et du contrôle des drogues a déclaré que les personnes soupçonnées de déloyauté ou de corruption au sein de son agence disparaissaient sans laisser de traces :

« Après mars 2022, au moins dix collègues qui avaient perdu leurs illusions sur nos activités ont disparu sans laisser de traces. Des rumeurs circulaient parmi nous selon lesquelles ils auraient été simplement dissous dans l’acide utilisé pour fabriquer des stupéfiants », a déclaré un fonctionnaire du service d’État ukrainien chargé des médicaments et du contrôle des stupéfiants.

Les défenseurs des droits de l’homme de la Fondation pour Combattre l’Injustice sont convaincus que l’aide apportée par de hauts fonctionnaires ukrainiens au développement du trafic de drogue en Ukraine et l’inaction des services de police du pays anéantissent complètement les efforts internationaux de lutte contre le trafic de drogue et mettent en danger la vie de centaines de milliers de personnes, non seulement en Ukraine, mais aussi dans un certain nombre de pays européens. En tant que partie à la Convention unique sur les stupéfiants de 1961, l’Ukraine s’est engagée à faire tout son possible pour lutter contre la culture, la production, la fabrication et le trafic de drogues, mais au lieu de cela, elle développe systématiquement la production et la vente de substances stupéfiantes. La Fondation pour Combattre l’Injustice appelle les instances internationales compétentes à prendre en compte les faits présentés dans cette enquête, à mettre fin au trafic de drogue ukrainien qui stupéfie et détruit les citoyens ukrainiens et européens, et signale la nécessité d’une enquête approfondie sur l’implication de l’ancien ministre de l’Intérieur ukrainien Arsen Avakov, du chef du cabinet du président ukrainien Andriy Yermak et de Volodymyr Zelensky dans le trafic de drogue. La Fondation pour Combattre l’Injustice est convaincue que la mafia ukrainienne de la drogue, les forces de l’ordre et les structures de l’État ukrainien sont tellement imbriquées qu’une enquête indépendante et autonome par les autorités d’investigation ukrainiennes n’est pas possible dans un avenir prévisible.

Copyright © 2023 Fondation pour combattre l’injustice




Le FÉM veut contrôler tous les aspects de la vie publique

[Source : aubedigitale.com]

Par Frank Bergman

Le Forum économique mondial (FEM) et son fondateur Klaus Schwab font pression pour mettre en place leur programme mondialiste qui vise à contrôler tous les aspects de la vie publique.

En 1971, Klaus Schwab a reçu un capital de départ de 6 000 dollars et a transformé le FEM, qui n’était à l’origine qu’un modeste rassemblement d’économistes, en un club des plus exclusifs pour les élites mondiales.

Le FEM, qui était à l’origine une organisation « à but non lucratif », engrange aujourd’hui la somme astronomique de 390 millions de dollars par an.

Un nouveau livre du journaliste d’investigation Seamus Bruner a mis en lumière l’agenda du FEM et la manière dont Schwab s’est positionné en tant que marionnettiste mondial.

Bruner a dirigé les équipes dont les conclusions ont déclenché de multiples enquêtes du FBI et du Congrès sur les Clinton et les Biden.

Aujourd’hui, il dénonce les milliardaires qui contrôlent les leviers du pouvoir qui dominent tous les aspects de votre vie.

Le livre, intitulé « Controligarchs : Exposing the Billionaire Class, Their Secret Deals, and the Globalist Plot to Dominate Your Life », suit l’argent au-delà des politiciens dans le marécage de Washington D.C. et va directement au sommet : Davos.

C’est dans cette petite ville alpine de Suisse que les milliardaires de la jet-set et les bureaucrates de l’ombre préparent la prochaine décennie de nos vies.

La capitalisation boursière des principaux membres du FEM — des mastodontes comme Apple, Microsoft, Amazon, Meta, Google, Comcast et Pfizer — dépasse les 10 000 milliards de dollars.

Ce chiffre est doublé si l’on inclut le gestionnaire d’actifs BlackRock, qui pèse 10 000 milliards de dollars.

Le fondateur et PDG de BlackRock, Larry Fink, est membre du conseil d’administration du FEM.

Avec plus de 20 000 milliards de dollars, soit plus que le PIB de tous les pays du monde à l’exception des États-Unis, qui se baladent dans les coffres de ses membres, il est facile de comprendre pourquoi le FEM peut exercer une influence extraordinaire.

Mais la domination constante du FEM sur les gouvernements du monde a permis d’obtenir bien plus que ce que l’argent aurait pu permettre.

Le pouvoir économique de l’organisation lui permet d’exercer un contrôle politique et social.

Les nombreuses façons dont le FEM complote pour contrôler l’avenir de la société font froid dans le dos.

Les principaux points à l’ordre du jour comprennent la prise de contrôle par les mondialistes non seulement de la finance, mais aussi de l’énergie, de l’alimentation, de la santé, de l’information personnelle et de la technologie.

Les contrôligarques tirent le rideau et révèlent en détail les systèmes et tactiques dystopiques que le FEM est en train de mettre en place.

Les éléments clés de l’ordre du jour du FEM comprennent :

La fameuse déclaration de Schwab sur la « Grande Réinitialisation » au milieu du COVID-19 a démontré que le FEM avait l’intention d’utiliser la pandémie pour influencer le présent et commander l’avenir.

En contrôlant les industries et les infrastructures essentielles, le FEM et ses alliés mondialistes non élus, tels que l’Organisation des Nations unies (ONU), la Banque mondiale et l’Organisation mondiale de la santé (OMS), exerceront un contrôle sans précédent sur tous les aspects de notre vie.

Il ne s’agit toutefois pas de projets pour un avenir lointain, car la campagne du FEM est déjà en cours.

La Banque des règlements internationaux, qui est le banquier central des banques centrales, travaille d’arrache-pied au déploiement des monnaies numériques des banques centrales (CBDC).

Selon Agustin Carstens, président de la BRI, les CBDC offrent un « contrôle total » sur la masse monétaire et le public, comme le rapporte Slay News.

Avec une CBDC, le système financier mondialiste peut annuler financièrement (ou « débanquer ») un individu, une entreprise, une ville entière, voire un pays tout entier.

Le FEM proclame que l’exploration des CBDC a connu une « croissance exponentielle ».

Le mois dernier, l’Atlantic Council a confirmé que la « dynamique en faveur » des CBDC « restait forte » jusqu’en 2023.

Étant donné qu’aucune crise ne justifie l’urgence des CBDC, celles-ci sont vantées pour leur commodité.

Le FEM et Larry Fink, de BlackRock, ont tous deux vanté le fait que les migrants peuvent réduire la durée de leurs transactions transfrontalières lorsqu’ils envoient de l’argent dans leur pays d’origine.

Lorsque Schwab a annoncé la « grande remise à zéro », il a dit au monde qu’une fois que tout le monde serait vacciné, les blocages prendraient fin et le monde se reconstruirait de manière plus « verte ».

Le lien entre la pandémie et le changement climatique n’était pas évident à l’époque.

Mais le lien est aujourd’hui évident.

L’idée d’un « confinement climatique » n’est pas farfelue.

En Californie, le démocrate Gavin Newsom, qui est étroitement aligné sur le FEM, a sermonné ses électeurs en leur disant que leur comportement devait changer et que leur confort et leur liberté devaient être sacrifiés pour « le plus grand bien ».

Les méthodes de Newsom consistent à limiter l’accès aux thermostats domestiques, à réduire les déplacements sur de longues distances et, bientôt, à éliminer les véhicules et les cuisinières à gaz.

La prétendue menace du « changement climatique » a également permis aux gouvernements du monde entier de bouleverser des méthodes agricoles établies de longue date en interdisant les engrais traditionnels et en aplatissant les sources de protéines comme le bétail.

Les restrictions soutenues par le FEM réduisent les agriculteurs à néant.

Pour « résoudre » la pénurie alimentaire mondiale qui s’annonce, les membres du FEM et leurs alliés, tels que Bayer-Monsanto, Beyond Meats et Impossible Foods, ainsi que des entreprises innovantes de protéines à base d’insectes, sont entrés dans la danse.

Les contrôligarques qui investissent massivement dans ce secteur sont Bill Gates, Jeff Bezos, Mark Zuckerberg et Richard Branson de Virgin Galactic.

Le mois dernier, les partenaires du FEM, dont l’ONU et la Fondation Gates, ont organisé un événement intitulé « 50 en 1 » au cours duquel les alliés se sont engagés à déployer des systèmes d’identification numérique dans 50 pays d’ici cinq ans.

Pourquoi ? Les cartes d’identité numériques liées aux dossiers médicaux numériques stockés sur votre téléphone portable sont un moyen incroyablement efficace de suivre votre statut vaccinal.

De nombreux partenaires du FEM, dont Bill Gates, envisagent un système d’identification numérique obligatoire depuis plus de dix ans.

Mais les passeports vaccinaux COVID-19 ont montré comment les cartes d’identité numériques peuvent être utilisées pour imposer sans pitié le respect des règles par les citoyens.

En fait, l’identification numérique de l’Union européenne, liée au FEM, est une extension du système mis au point pour le passeport vaccinal européen.

Lors d’un événement parrainé par l’ONU en 2010, Gates a déclaré que « les vaccins allaient être la clé », car « on pourrait enregistrer chaque naissance sur le téléphone portable, obtenir les empreintes digitales, obtenir une localisation, puis utiliser ces systèmes pour se déplacer et s’assurer que la vaccination a bien lieu », ce qui permettrait de gérer les soins de santé « de manière plus efficace ».

Le FEM dissimule souvent les plans dystopiques que ses partenaires sont en train d’élaborer.

Cependant, Controligarchs a passé au crible des centaines d’heures de vidéos oubliées et des milliers de pages — dont beaucoup ont été supprimées d’Internet — pour révéler que des visionnaires du FEM comme Yuval Noah Harari vantent hardiment des innovations telles que les micropuces cérébrales, les médicaments de complaisance de type pilule du bonheur et l’édition de gènes de type eugénique.

Qu’on ne s’y trompe pas, les cartes d’identité numériques plus les CBDC équivalent à un score de crédit social de facto.

Harari, quant à lui, pense que le corps humain tout entier peut être et sera « piraté ».

Harari a fait remarquer que le COVID-19 était « critique » parce qu’il a convaincu les gens d’ » accepter » et de « légitimer la surveillance biométrique totale ».

Mais il ne suffit pas de surveiller tout le monde.

À l’avenir, « nous devrons surveiller ce qui se passe sous leur peau ».

Les micropuces sous-cutanées ne sont qu’un début, car le corps humain tout entier est la toile de fond d’étranges expérimentations mondialistes et d’un pouvoir centralisé.

Tout au long de l’histoire, « la mort a été le grand égalisateur », poursuit Harari.

Pourtant, la soi-disant quatrième révolution industrielle proposée par Schwab donnera naissance à un nouveau système de castes dans lequel les pauvres continueront à mourir.

Les élites riches du monde, quant à elles, « en plus de toutes les autres choses qu’elles obtiennent, bénéficient également d’une exemption de la mort », se réjouit Harari.

Les élites seront alors en mesure d’acheter l’immortalité grâce à des améliorations biotechnologiques, afin de transcender l’humanisme lui-même.

Ce ne sont là que quelques-uns des projets choquants et liberticides que le FEM a commencé à mettre en œuvre.

Parmi les autres secteurs soumis à la prise de contrôle du FEM figurent le logement dans les « villes du quart d’heure », l’éducation grâce à l’IA qui fait progresser « l’apprentissage socio-émotionnel », la circulation de l’information via la répression de ce qu’on appelle la « désinformation », et bien d’autres encore.

Traduction de Slay News par Aube Digitale




Nouvelles de la guerre mondiale…

[Source : lachute]

Par Patrick Reymond

— Théâtre ukrainien : Poutine est aux abois pour l’Occident, la guerre « doit durer des années ». Pour ceux ayant un minimum d’objectivité, l’armée ukrainienne est physiquement brisée, moralement démolie, les troupes ne veulent plus monter au front, dans une proportion de 70 %. On a tenté de combler les pertes en mobilisant n’importe qui, ce qui a abaissé le niveau global de l’armée avec des soldats peu formés et encore moins motivés. De fait, le front ukrainien semble craquer, surtout la troisième ligne de défense (et la dernière). Contrairement à ce qu’on dit en ouest collectif, 2024 verra sans doute l’effondrement de l’Ukraine.
Déjà, le pouvoir se déchire et se disloque. Chose usuelle dans les régimes imposés par les USA. Les échecs apparaissent, et l’on cherche le sauveur et on zigouille le président précédent (voir les frères Ngo aux Viet Nam).

L’approvisionnement en munitions de l’Ukraine reste totalement déficient, comme un miroir de la désindustrialisation de l’ouest, son matériel est trop fragile, trop disparate. Aucune chance donc, que l’Ukraine gagne la guerre.

Non, les Russes ne perdent pas plus d’hommes que les ukrainiens, c’est l’inverse, dans un rapport de 1 à 10, on connaît le ratio depuis 1914, 80 à 90 % des tués le sont par l’artillerie, et la russe tire dix fois plus que l’ukrainienne. 40 000 morts dans un camp, 400 000 dans l’autre.

— Théâtre Gaza, le nombre de morts palestiniens s’accumule, mais politiquement, Israël a perdu, l’autorité palestinienne n’existe plus, la Jordanie palestinienne est chauffée à blanc et pourrait ouvrir un front étendu. D’une manière générale, la nébuleuse « Hamas » a gagné politiquement dans le monde arabe, et le massacre qu’Israël ne veut pas arrêter, commence à être trop visible.

Militairement, c’est un pat. Gaza résiste, au prix de sa population civile, mais les pertes militaires israéliennes sont lourdes, on parle de 1400 tués, et trois fois plus d’invalides.

Le but, ce n’est pas le Hamas, c’est de disperser la population palestinienne dans le monde, et aussi en Europe.

Israël se vante d’avoir pris un tunnel. De fait, dans l’histoire militaire, aucune fortification n’est imprenable, c’est fait pour gagner du temps, et visiblement, la défense est échelonnée.

Israël ne tient que par les livraisons d’armes US. Les dirigeants cherchent à étendre le conflit. Sans penser qu’ils pourraient, en fait être submergés par la longueur du front jordanien, la puissance de feu du Hezbollah, et la pugnacité de la résistance palestinienne à Gaza et en Cisjordanie.

La guerre dure depuis 3 mois, et il faut constater l’échec militaire d’Israël.

Les Israéliens votent aussi avec leurs pieds. 500 000 auraient quitté le pays pour un autre monde. Enfin, pour aller ailleurs, sans doute pour « continuer la résistance »… On ne compte pas, non plus, les immigrés qui ont détalé. D’une manière générale, les juifs israéliens repartent souvent. Sans doute, la vie est plus facile ailleurs et les opportunités d’emplois plus grandes.

[Voir aussi :
https://www.aa.com.tr/fr/monde/au-moins-370-000-isra%C3%A9liens-ont-quitt%C3%A9-le-pays-depuis-le-d%C3%A9but-de-la-guerre/3075890]

Biden est de plus en plus sous pression, pour abandonner les fournitures d’armes et surtout, de munitions, sans lesquels, l’IDF n’existe simplement pas du tout.

— Mer Rouge. Dans le détroit, il n’y a plus d’états favorables aux USA. Ceux-ci, abattent des drones en contreplaqués avec des missiles à 1 million de dollars. Comme au Viet Nam il y a 50 ans et plus, on peut se demander si la fourniture de cible aux Américains n’est pas simplement destinée à les saigner. Pendant les bombardements, les Nord vietnamiens reconstruisaient sans fin des ponts en bambous, souvent détruits journellement par l’aviation. Le pont ne coûtait rien du tout ou quasiment rien, les bombes US, elles, valaient des centaines de milliers de $.

Ansarallah a pris l’économie mondiale à la gorge, enfin, elle s’est prise toute seule. En effet, Ansarallah est très stricte sur les conditions d’attaque des navires. La plupart ne risquent rien, pourvu qu’ils ne soient ni israéliens, ni qu’ils se dirigent vers Israël ou y fassent escale.

Cette extension du conflit, à la mer rouge, sur un front inattendu, montre que la stratégie israélienne de l’extension du conflit n’est pas tenable. Là aussi, la force occidentale est très surestimée. Les marines ne sont pas capables de neutraliser le Yémen, et pourtant, la maîtrise aéronavale de l’Occident est absolue… Enfin, c’est ce qui se pense dans les têtes de nos dirigeants.

— Divers :

Nouvelles de VVP : il vient de survivre à son 37° cancer, son béribéri, et, dit-on, prépare sa fuite devant son renversement inéluctable.

EM, lui, préparerait sa reconversion ; il prendrait la tête d’une discothèque gay à NY.

Les sans-abri se multiplient en occident, les licenciements s’enchaînent, et la prétendue croissance économique n’est que la sous-évaluation de l’inflation.




COVIDISME, CLIMAT ET WOKISME : LES NOUVELLES RELIGIONS ; Les Religions Postchrétiennes Occidentales 

[Source : planetes360.fr]

Par Aldo Sterone

Contrairement à ce qu’aime affirmer une certaine presse qui me « décode » régulièrement, je ne suis pas conspirationniste. Au contraire, je crois que les choses sont ce qu’elles ont l’air d’être.

On ne peut pas me pisser dessus et dire qu’il pleut. Si ceci arrive, je vais te dire : mais c’est de l’urine ce truc ! À ce moment, le décodeur va intervenir : le liquide en question n’a pas été soumis à des laboratoires certifiés. Il n’y aucune preuve qu’il s’agit d’urine comme l’affirmait Aldo Sterone dans un Tweet partagé cinq mille fois en début de semaine…

[Source : Amazon]

Chapitre Premier
Où l’on fait connaissance et nous nous échangeons plein de points Godwin.

Ça fait trente ans que j’ai quitté mon pays natal, l’Algérie, pour débarquer en Occident, ou ce qu’il en reste. En 1991, pendant que je regardais défiler les côtes d’Oran, de Mostaganem et de Chlef depuis le hublot du 737-200 qui entamait son vol vers Genève, les premiers islamistes prenaient le maquis. Dans de nombreuses villes du pays, les groupes terroristes s’organisaient et recrutaient. Les premières armes automatiques circulaient ; pas au grand jour encore.

Une guerre bestiale, une véritable boucherie, était sur le point de se déclencher. Elle n’allait épargner personne. Pas une famille qui ne sera touchée durant ce qu’on nomma par la suite « la décennie noire ». Cette appellation, incluant la couleur noire dans un contexte négatif, serait considérée comme douteuse dans l’Occident d’aujourd’hui. Essayez de balancer un « noir de monde » dans un VTC parisien pour voir…

La guerre civile sur fond de religion exacerbée ne nous est pas tombée dessus du ciel (le jeu de mots est accidentel). Elle faisait suite à dix ans, les années quatre-vingt, d’hystérie collective autour d’idéologies importées et introduites de force dans notre société.

En tout cas, j’étais jeune et naïf. Le cœur plein d’espoirs et de rêves, en quittant l’Algérie, j’avais l’impression de m’évader d’un asile psychiatrique. Je ne savais pas que j’allais atterrir dans un autre…

En Algérie, nous avions une seule religion. En Occident, il y en a mille. Après sa déchristianisation à pas forcés, ce monde a développé un rapport dogmatique et malsain avec tout ce qui l’entoure ; de la religiosité sans religion dirait René Guénon. L’Occident a aussi ses idéologues, ses intégristes, ses officines de chasse aux sorcières. En plus de tout ce monde, il a les islamistes également. Le Covid, l’Ukraine, les LGBT+, le Brexit, la vaccination… chaque sujet est religion.

Dans ce livre, les problèmes de ce monde seront couverts sous un angle particulier : celui de la France. Le même agenda se déroule au Royaume-Uni, en Suisse, en Belgique… dans pratiquement tout le monde Blanc postchrétien. On exclut la Russie qui reste en dehors tant que Poutine sera à sa tête. Le jour où il partira, ce grand pays sera une priorité pour les forces de destruction. Ou bien elles tomberont sur un autre os, ou bien on verra un grand chantier démolition pour rattraper le retard sur la feuille de route.

Ce monde, dont la France n’est qu’un cas particulier, est en plein coulage. Cette chute inexorable n’est pas un accident, ni une fatalité. Elle correspond au déroulement d’un plan, d’un agenda bien huilé. Il est impossible que des actions aussi diverses et variées viennent s’emboîter comme par magie et concourir dans la même direction sans qu’il y ait une intention derrière. Nier l’existence d’un plan est une position intellectuellement intenable. C’est comme prétendre qu’un tas de pièces détachées renversées par un tremblement de terre se soient organisées, agencées et structurées par hasard pour fabriquer une voiture prête à circuler. C’est croire à la génération spontanée.

Rassurez-vous, l’existence d’un agenda ne suppose nullement l’existence d’un méchant au ricanement diabolique caressant un chat endormi d’une main couverte de bagues et de tatouages représentant des têtes de mort. L’organisation derrière le plan est plus subtile. L’époque est à la décentralisation. On dirait même à l’uberisation. Le plan n’est pas une liste d’ordres à destination de personnes précises ; ce n’est pas non plus une recette de cuisine. C’est plutôt une plateforme diffuse. Au plus fort, elle impliquera des millions de personnes qui agissent chacune pour une raison différente, mais toutes dans la même direction. L’auteur du plan se fiche pas mal pourquoi telle ou telle personne y participe. L’important est que l’agenda avance. Certains y viendront par appât du gain, d’autres par idéologie, ou par conformisme, ou par lâcheté, ou parce qu’ils ne « faisaient que leur travail »… chaque participant en bout de chaîne ne voit que sa pièce du puzzle, mais jamais l’image entière.

Durant la Seconde Guerre mondiale, les nazis utilisaient les trains pour déporter des familles entières depuis les territoires sous leur zone d’influence. Rien que le 16 et le 17 juillet 1942, c’est 4115 enfants, 2916 femmes et 1129 hommes qui ont été raflés par la police française et entassés dans le Vélodrome d’Hiver à deux pas de la Tour Eiffel. Au-delà de l’horreur du crime, cela montre comment à l’époque tout était centralisé ou concentré au même endroit. D’où l’idée des camps de concentration.

Serait-on capable de perpétrer les mêmes crimes aujourd’hui ? Certainement. Avec les mêmes méthodes ? Probablement pas. Tout d’abord, si on devait déporter de nos jours, on n’utiliserait pas le train nécessairement. En effet, pour la régularité, il faudrait créer des « contrats déportation » et les ouvrir à la concurrence. Les entreprises de transport aérien, routier et ferroviaire soumettraient leurs offres. Naturellement, on ne retiendra pas la plus efficace, ni la moins chère, mais celle qui offre les meilleurs pots-de-vin, qui finance les campagnes électorales ou qui offre un poste de cadre supérieur au petit qui vient de finir son université. C’est ce qu’on appelle pudiquement « le marché libre ».

En réalité, ça ne se passerait pas complètement ainsi de nos jours. Nous vivons dans un monde décentralisé. À quoi bon rassembler les gens dans un vélodrome puis les transporter vers des lieux de concentration ? En plus, avec ce genre de procédures, on finira toujours par mettre trop de responsabilités entre peu de mains. Regardez Maurice Papon ! Il a été poursuivi pour avoir déporté 1600 juifs. Avec la décentralisation, ça ne serait plus possible parce que le crime serait dissous entre beaucoup d’intervenants tellement ubérisés que nul n’y serait à plein temps ou ne comprendrait à quoi il a participé. Il n’y aura plus de « gardien de camp de concentration entre 1941 et 1943 », mais uniquement des gens qui « font des heures » qu’ils traquent sur une « appli » qui affiche les sous qui rentrent. Le gars est sur un mirador entre 13 h et 17 h 15 et le soir il frappe chez les gens pour livrer des pizzas. Le matin, il conduit un van qui se gare comme une loque pour décharger une cuisinière à gaz achetée en ligne à tempérament sur le site d’une grande enseigne. L’après-midi, il livrerait des canettes de Zyklon-B et comme personne n’est là pour signer, il les laisserait devant l’entrée et des gamins viendraient piquer le consignement et l’ouvrir sur une aire de jeux.

Honnêtement, si le crime était commis aujourd’hui, on aurait 12 millions de morts, mais 120 millions de coupables.

Je n’ai encore jamais participé à un peloton d’exécution, mais on dit qu’il y a toujours un fusil chargé à blanc et on ne sait pas qui le porte. Ça permet à chacun de se dire plus tard : « c’était peut-être le mien » et ainsi dormir plus tranquillement. Notez la faillite morale dissimulée par un micro-string. Si la personne se joint au peloton, pointe un fusil et tire, le reste, c’est du détail. Le fait que le fusil ne marche pas ou qu’il n’était peut-être pas chargé ne change rien au fait que l’intervenant a participé à une exécution. Si on veut faire une virée sur le plan physique, tirer avec un fusil chargé offre un tel recul (ça tape fort sur l’épaule) qu’il est difficile de ne pas s’en rendre compte.

Dans le paragraphe plus haut, remarquez comme le fusil est chargé à « Blanc ». Cela veut dire qu’il ne tue pas. Qu’il n’est pas dangereux. Décidément, il y a beaucoup de justice sociale à faire sur la langue. Un gros chantier de déconstruction.

La digression sur les pelotons d’exécution vient de mon côté africain. D’ailleurs ce livre n’est rien d’autre qu’une vision africaine de l’Occident. Quand il est à l’école, l’Occidental se tape un zéro pour un hors sujet. Des légions de profs sont chargées par l’éducation nationale de détruire tout germe de pensée humaine chez les têtes blondes (ou ce qu’il en reste. Les Jules et les Prosper ne seront pas la France de demain). On leur impose une pensée structurée et organisée en silos. En fait, c’est de la pensée dirigée qui doit rester dans les limites imposées ; penser, mais pas trop. Écrire une dissertation sur la Seconde Guerre mondiale peut ramener un 17 sur 20. Parler de ceux qui l’ont financée est un hors sujet valant zéro. Dans notre monde, tout est connecté à tout. Or, travailler sur ces connexions est un réflexe anti-pavlovien. Des millions de gens se contentent d’une vision zoomée, comme au microscope, sur un aspect précis du problème. Dès qu’on cherche à dézoomer, les coups de bâton arrivent sur la tête. Seuls vos maîtres qui planifient votre sort ont le droit de voir la vision globale de l’image que forme le puzzle. Le citoyen moyen doit rester avec des miettes d’image qu’il tournera dans sa tête sans jamais comprendre. Cette incompréhension nourrira ses peurs, ses angoisses, ses inquiétudes et le rendra enfin mûr à être manipulé.

Un homme manipulé (ou manipulée) deviendra, sans s’en rendre compte, l’ennemi de sa famille, de sa nation et même de sa propre personne. Il soutiendra ses oppresseurs. Il répètera leur propagande comme un perroquet. On hésite entre le bousculer mentalement, le prendre en pitié ou bien lui offrir un sachet de cacahuètes de production organique et carbone neutre.

Je disais que la pensée africaine dont ce livre est l’issue est déstructurée. Pour ceux qui font l’informatique, c’est une sorte de NoSQL. L’absence de structure formelle permet d’associer des données non semblables sans relation entre elles et qui seraient impossibles à faire tenir ensemble dans un cadre où une structure forte est imposée.

Connaissant mes lecteurs, je perçois d’ici l’agacement de certains : mais alors toi l’Einstein africain, si votre pensée est si puissante, pourquoi vous vivez dans la galère sur votre vaste continent et que nombre d’entre vous ne rêvent que d’immigrer chez nous ? Présentement, nous ne sommes ni plus ni moins intelligents que les Occidentaux. Nous avons nos forces et nos travers, mais ceux-ci sont différents des vôtres. Quelque part, nous sommes complémentaires. C’est pour cela aussi que j’écris ce livre.

L’Occidental a une très forte intelligence organisationnelle. Nous l’admirons pour cela. Là où il est capable de lancer une industrie qui emploie 100 000 personnes et conquiert le monde, nous ouvrons un atelier avec deux cousins et un copain. Notre structuration est si faible, que nous n’arrivons même pas à faire respecter des règles collectives aussi simples que le Code de la route. Chaque fois que je débarque en Algérie, je vois des morts : des bus dans des ravins, des taxis renversés, des piétons dans un arbre, un motard porté disparu, un carambolage dans le brouillard, un camion-citerne qui déchire une Renault 4 TL pleine de pommes de terre, une mobylette qui rentre dans une boulangerie à plus de 80 km/h, un vélo qui se prend un portail, un accident face à face, une Dacia sous un semi, un tracteur renversé… C’est le prix de la liberté.

Je n’ai pas toujours pensé ainsi. Au départ, à mon atterrissage en Suisse, j’admirais l’ordre et l’organisation. Le courrier A qui arrive exactement le lendemain. Le courrier B arrive dans deux jours. Le bus qui vient à l’heure. Le croyez-vous ? ils avaient même des tables, genre Excel, avec les heures exactes de passage. Ça donnait des trucs du style : 10 h 17, 10 h 33, 10 h 41… et ça marchait. Il m’arrivait d’observer le manège montre en pogne juste pour la beauté de la chose. En Algérie, nous avions le bus 34, celui de la cité des 200 logements, qui ne passait plus parce que des jeunes se sont bagarrés avec des contrôleurs puis ça a fini avec un parpaing dans le pare-brise et une grosse fitna. Tu peux devenir fou quand tu passes d’un monde à l’autre, moi je te le dis.

Maintenant, il faut aussi voir le bon côté des choses. Si Adolf Hitler avait surgi en Algérie, nous l’aurions appelé « Moustache » et ses projets n’auraient pas pu aller trop loin. Si tu veux construire un camp d’extermination près d’Alger, je vais te dire ce qui va se passer. Cinq ans après le début du projet, nous attendons toujours les autorisations nécessaires. Puis, on change de chef de projet et le nouveau venu découvre que le budget a été détourné et que les caisses sont vides. Le terrain pressenti pour la construction est inondable. Le matériel laissé sur place a été volé sauf un engin trop lourd pour être pris, mais qui a été vandalisé par des jeunes qui s’amusaient. Le Zyklon B vient de Chine. Il est bloqué au port parce qu’il manque des documents. On graisse la patte à un douanier qui promet de s’en occuper puis on apprend qu’il a été arrêté dans une affaire de viande d’âne alors qu’il revenait d’un pèlerinage à la Mecque. Enfin, quand les canettes de gaz arrivent, elles sont éventées et ce sont peut-être même des fakes parce que le gars qui s’occupait des achats s’est arrangé avec son frère qui tient une boucherie hallal à Barbès pour fabriquer un société écran et commander du faux gaz surfacturé.

Si nous avions besoin de commettre un crime pareil dans mon pays d’origine, nous devrions probablement faire appel à des entreprises allemandes. Même Saddam, quand il a voulu bombarder les Kurdes, a fait venir les gaz de chez Heberger AG (prononcer le G comme dans hamburger) et Karl Kolb Gmbh. Pour des raisons évidentes, l’opinion publique allemande est généralement très sensible sur les crimes utilisant des produits chimiques sauf quand ce sont des sous-hommes qui se font tuer.

Avant de critiquer, laissez-moi vous dire quelque chose : j’ai déjà vécu en Allemagne. Toutes ces histoires de mémoire, c’est du folklore germanique. À force de répétition, c’est devenu un peu comme ces fêtes de village ou parfois interviennent des acteurs masqués et des chorégraphies étranges, mais que peu de gens savent expliquer. Il faut parfois remonter loin dans l’Histoire pour trouver des événements, parfois tragiques, à l’origine de ces fêtes. Ça se passe ainsi en Allemagne : des courbettes mémorielles, des salamalecs, de la contrition, mais prêts à recommencer demain matin.

En Afrique, notre désorganisation nous empêche de fabriquer des industries de large échelle et viables. Dans le même ordre d’idée, elle nous empêcherait d’industrialiser l’horreur. Hors guerres civiles, un dictateur africain c’est cinquante morts par décennie. Les plus ignobles tournent autour de 2 ou 3 kilomorts par mandat.




L’archevêque Viganò sur le Pizzagate, Gaza, l’Ukraine, le Forum Économique Mondial…

[Source : Ciel Voilé]



Extrait plus complet, en anglais :

Intervention intégrale, en anglais :

Transcription de la conférence en français :

[Source : medias-presse.info]

« Le Pape est-il catholique ? » 

Conférence de son Exc. Mgr Carlo Maria Viganò

en ligne organisée par le professeur Edmund Mazza (USA) 

« Aspicite nobis illusiones » – Ils disent aux voyants : « N’ayez pas de visions » et aux prophètes : « Ne nous faites pas de prophéties sincères,  dites-nous des choses agréables, prophétisez des illusions » [Is 30, 10]

Avant-propos

Cette conférence en ligne organisée par le Professeur Edmund Mazza a pour thème un sujet qui n’apparaît que récemment dans le domaine public, après plus de dix ans d’horreurs pires que celles dont nous avons été témoins au cours des soixante dernières années, mais parfaitement cohérentes avec les fondements philosophiques et théologiques posés à la crise actuelle par le Concile Vatican II. Le Pape est-il catholique ? En d’autres temps, une telle question aurait presque résonné comme un blasphème, tant le respect et l’amour des fidèles pour le Pontife Romain, considéré comme le doux Christ sur terre, étaient profondément enracinés. Qui, à l’époque de Pie XII, aurait osé remettre en cause son autorité morale et magistérielle ? Et d’autre part, pourquoi les fidèles auraient-ils manifesté leur désaccord à l’égard d’un Pape dont la voix était l’expression d’une continuité ininterrompue avec ses Prédécesseurs et le divin Maître ? En écoutant Jorge Mario Bergoglio parler aujourd’hui et en comparant ses paroles avec celles du Pastor angelicus (Pie XII), nous réalisons l’abîme qui sépare un Pape de sa grotesque parodie, le gouffre qui sépare le Vicaire du Christ de la simia Pontificis. L’autorité hiératique de tous les Papes, de saint Pierre à Pie XII, intimement liée à l’autorité divine du Christ Prêtre souverain et éternel, s’est pervertie en autoritarisme arrogant et en tyrannie ; le sentiment d’appartenance à l’Ordre sacré des clercs et des prélats s’est corrompu en cléricalisme ; l’immuabilité de la Vérité révélée, fondée sur l’immuabilité parfaite de Dieu – et appuyée sur ce qui est naturellement connaissable par la raison – a succombé à la révolution permanente et au chaos, au provisoire du « Loquimini nobis placentia » [Dites-nous des choses agréables], à l’arbitraire du discutable : « Aspicite nobis illusiones » [Annoncez-nous des illusions.] (Isaïe 30,10)

Dissonance cognitive

Mais tout comme face à la mort subite de millions de personnes dans le monde après la criminelle campagne d’inoculation qui a suivi la fraude psycho-pandémique, il y a ceux qui refusent encore d’admettre la relation de cause à effet entre l’administration du sérum génique expérimental et l’extermination de masse planifiée et déclarée par l’élite ; de même, dans le domaine ecclésial, face aux ravages causés par la révolution conciliaire et la prétendue réforme liturgique, il y a encore des gens qui ne veulent pas admettre la relation de cause à effet entre l’action des experts et consulteurs – notoirement modernistes bien avant Vatican II et, en tant que tels, justement condamnés par le Saint-Office ou considérés avec suspicion par les Évêques – qui ont utilisé rien de moins qu’un Concile Œcuménique comme une scène prestigieuse sur laquelle jouer la pièce mensongère et trompeuse du dialogue avec le monde, de l’œcuménisme, de la démocratisation et de la parlementarisation de l’Église, avec l’aval des « Papes du Concile ». C’est à juste titre que cette assemblée a été appelée par ses auteurs « le 1789 de l’Église ». Jean XXIII, Paul VI, Jean-Paul I, Jean-Paul II et Benoît XVI n’ont pas manqué de souligner comment les principes révolutionnaires et maçonniques – liberté, égalité, fraternité – pouvaient en quelque sorte être partagés et adoptés par le Catholicisme, à commencer par l’acceptation, voire la promotion convaincue de la laïcité de l’État et l’annulation substantielle de la Royauté divine et universelle de Notre Seigneur Jésus-Christ.

Si vous avez la patience de me suivre dans cet examen, vous verrez que la Royauté sociale du Christ est la pierre d’achoppement sur laquelle s’écrasent indistinctement tous les complices du plan anti-christique du Nouvel Ordre Mondial.

La relation de causalité

La vexata questio – « Bergoglio est-il catholique ? » – est abordée de plusieurs côtés selon différents critères et à partir de différents héritages culturels : l’héritage traditionnel et scolastique, l’héritage modéré et conciliaire – nous pourrions dire montinien – et celui qui oscille, pour ainsi dire, entre les deux versants, reconnaissant Bergoglio comme Pape tout en étant de facto canoniquement indépendant de lui. Mais nous devons reconnaître qu’il est aujourd’hui possible de partager avec les prêtres et les fidèles le sentiment de grave malaise et de grand scandale face à la présence encombrante du Jésuite Argentin. Nous pouvons aujourd’hui nous demander si Bergoglio est catholique, et c’est déjà un bon point de départ, car son hétérogénéité à la Papauté est désormais évidente et perçue par les simples fidèles autant que par une grande partie du clergé et même par certaines franges des médias. La Hiérarchie se contente de faire preuve de lâcheté ou de complicité avec le tyran, et les quelques voix dissidentes n’osent pas tirer les conclusions qui s’imposent face aux hérésies et aux grossièretés du locataire de Santa Marta [la résidence de Bergoglio au Vatican]. Parce qu’ils sont en désaccord avec lui, mais pas avec Vatican II ; ils ne veulent pas non plus reconnaître que c’est précisément de ce Concile qu’a découlé ce processus révolutionnaire qui a permis à une personne comme Jorge Mario d’entrer dans la Compagnie de Jésus, d’être ordonné, de devenir évêque, d’être créé cardinal et enfin d’entrer au Conclave pour en sortir comme « pape ». On peut (selon eux) critiquer Bergoglio, à condition de ne pas critiquer l’idole conciliaire, fétiche intouchable des montiniens qui, aujourd’hui, comparés aux horreurs du Jésuite Argentin, font figure de paladins de l’orthodoxie catholique.

Et nous en arrivons au punctum dolens, c’est-à-dire à la grande contradiction qui unit les partisans de Vatican II à ses adversaires historiques – la Fraternité Saint-Pie X in primis – en voulant procéder à une évaluation de faits objectivement extraordinaires en recourant à des normes ordinaires. Comme je l’ai dit à plusieurs reprises, il me semble que certains tiennent plus à la doctrine de la Papauté qu’au salut des âmes, de sorte qu’ils préfèrent être gouvernés par un pape hérétique et apostat plutôt que de reconnaître qu’un hérétique ou un apostat ne peut être à la tête de l’Église à laquelle, en tant que tel, il n’appartient pas. D’où les distinctions entre hérésie formelle et matérielle, qui n’entravent en rien l’action destructrice de Bergoglio. L’objection selon laquelle l’accusation d’hérésie ou d’apostasie du « Pontife régnant » pourrait provoquer division et scandale est démentie par l’évidence de la division et du scandale déjà largement en cours dans le corps ecclésial précisément à cause de son hérésie et de son apostasie, qui est, pour ainsi dire, la pointe de l’iceberg d’une crise bien plus grave et généralisée de la Hiérarchie et du Clergé qui a commencé il y a soixante ans et qui a maintenant presque atteint son apogée.

Un unique plan subversif

Il y a quelques semaines, un important associé d’Hillary Clinton et de John Podesta a été arrêté pour pédophilie et pédopornographie : il s’agit de Slade Sohmer, lié au monde de Broadway et du cinéma, qui avait participé au debunking du tristement fameux Pizzagate, c’est-à-dire du réseau de complicités ignobles et de crimes horribles sur mineurs qui gravite autour de l’État profond international. Nous avons appris que Jeffrey Epstein et très probablement Gislaine Maxwell étaient membres du Mossad israélien. Cela nous fait comprendre que les fameux voyages de tant de personnalités sur l’île d’Epstein ont servi à recueillir des preuves de leur culpabilité dans les odieux crimes rituels sur mineurs afin de les faire chanter. Et si, face aux massacres de civils dans la bande de Gaza, les chefs d’État et de gouvernement du monde occidental n’osent souffler mot, on peut supposer que cette attitude est due aux nombreux dossiers et vidéos en possession des services israéliens. Il a dû en être de même pour la préparation de la fausse urgence pandémique, servilement reproduite dans tous les pays membres du Forum Économique Mondial et de l’ONU, mais aussi pour la farce de la crise ukrainienne. (N’oublions pas qu’il y a des gisements de méthane en face de Gaza qui sont très demandés à l’heure où les livraisons de gaz en provenance de la Russie sont empêchées par les sanctions, au profit des multinationales et des fonds d’investissement dont elles font partie.) Mais si ce chantage contre les puissants de ce monde constitue l’élément unificateur du projet subversif mondialiste, on ne peut s’empêcher de penser que le rôle indispensable joué par l’Église Catholique a été quelque peu forcé non seulement par la nomination de Bergoglio comme émissaire des ennemis de l’Église à son sommet, mais aussi par les scandales sexuels et financiers qui n’ont que partiellement émergé sur le compte de nombreux Prélats adeptes de l’Église profonde. Comment penser qu’un personnage comme McCarrick, qui entrait à la Maison Blanche sans avoir besoin d’être annoncé et qui continuait à suivre les affaires diplomatiques du Vatican en Chine même après avoir été accusé d’être un prédateur en série, n’a pas bénéficié du soutien de ces puissants qui partageaient avec lui les vices les plus ignobles et les crimes les plus odieux ? Doit-on penser que l’association entre l’État profond et l’Église profonde se limitait à une complicité dans la spéculation financière, alors qu’un pédophile comme Slade Sohmer collaborait avec les Clinton et Obama, impliqués dans le Pizzagate ? Ou que les nombreux vols de Bill Gates vers l’île d’Epstein, ainsi que ceux d’acteurs, de membres de familles royales, de politiciens, de banquiers et de VIP n’avaient rien à voir avec le réseau de complicité de la lavander mafia [le lobby homosexuel] ?

D’après les courriels divulgués dans l’affaire Wikileaks, nous savons que John Podesta travaillait pour le compte de Hillary Clinton et d’Obama – et de l’élite mondialiste en général – afin de promouvoir au sein de l’Église cette révolution colorée qui évincerait Benoît XVI de la Papauté, ferait élire un pape ultra-progressiste et modifierait substantiellement le Magistère catholique en lui faisant embrasser les instances de l’Agenda 2030 : égalité des sexes, introduction de la théorie du genre et de la doctrine LGBTQ+, démocratisation du gouvernement de l’Église, collaboration avec le projet néo-malthusien de la Grande Réinitialisation, coopération sur l’immigrationnisme, cancel culture [annulation des cultures]. Il me semble évident que ce projet subversif a trouvé un parfait accomplissement dans la nomination de Bergoglio – c’est exprès que je dis la nomination – et qu’il est confirmé par sa ligne ininterrompue de gouvernement et de magistère, tant public que privé, au cours de cette décennie malheureuse. Une action qui a en fait répondu aux desiderata [souhaits] – ou plutôt aux mandata, aux ordres de l’élite, point par point, et de manière si précise qu’elle est sans équivoque : égalité des sexes avec l’ouverture aux femmes aux fonctions de gouvernement et de ministère ; légitimation morale de la sodomie et du genre avec l’admission des sodomites et des transsexuels au rôle de parrains et de témoins de mariage ; démocratisation factice, calquée sur le modèle des oligarchies dans la sphère civile, par le biais de la synodalité ; acceptation des instances pseudo-environnementales avec une réduction drastique de la condamnation de l’avortement, de l’euthanasie et des manipulations génétiques par la subversion de l’Académie Pontificale pour la Vie ; la campagne d’accueil des immigrés clandestins, au nom d’un inévitable métissage non exempt d’intérêts économiques ; cancel culture avec le dénigrement de l’histoire de l’Église et la falsification des Saintes Écritures. En effet, à y regarder de plus près, c’est toujours la contrepartie économique qui lie les membres de l’Église profonde et ceux de l’État profond, à qui l’élite a payé le pretium sanguinis [le prix du sang] de leur trahison par des parrainages et des financements. Je me demande si les tentatives grotesques de Bergoglio de revaloriser Judas ne trahissent pas la sympathie instinctive d’un traître pour l’Iscariote, mercator pessimus [le pire des trafiquants].

Revenons donc au pretium sanguinis, la rémunération des services rendus par des personnes soumises au chantage non seulement de ceux qui connaissent leurs secrets les plus déroutants et les plus sombres, mais aussi de ceux qui les partagent, tout en occupant des postes similaires dans d’autres nations, au Parlement Européen, à l’ONU, à la Banque Mondiale ou dans d’autres institutions internationales. Imaginez que Trudeau ait osé se dissocier de certaines questions – par exemple, le silence sur les crimes de guerre de Netanyahou à Gaza – désobéissant ainsi aux ordres qui lui ont été donnés. Avant même que la nouvelle ne parvienne aux médias, ses homologues en Grande-Bretagne, en Australie, en Nouvelle-Zélande, aux États-Unis, en France, aux Pays-Bas, en Belgique et Dieu sait où, auraient fait pression sur lui pour qu’il se taise, sachant pertinemment que le Mossad n’hésiterait pas un instant à entraîner dans le scandale – et en prison – non seulement Trudeau (qui est accusé de viol d’enfant, actuellement en cours d’enquête dans le bureau de quelque Procureur), mais aussi les membres de l’élite pédophile internationale qui détiennent des preuves d’autres crimes sur Justin Trudeau lui-même. C’est pourquoi il était nécessaire que la corruption soit endémique dans le système, afin que le cancer mondialiste puisse y être incité.

Et il serait stupide ou irresponsable de croire que la hiérarchie bergoglienne est exempte de ce chantage, alors que nous savons qu’elle est largement impliquée dans les mêmes vices, avec la protection de Bergoglio lui-même. D’autre part, quelle crédibilité peut avoir le Jésuite Argentin qui s’est réservé le cas de McCarrick, en déclarant de son autorité res judicata la condamnation sans procès de l’un des Cardinaux les plus puissants de ces cinquante dernières années, en évitant l’audition de témoins qui auraient pu nommer ses complices, aujourd’hui promus au sommet de l’Église ou des institutions publiques ? Croyez-vous qu’il était possible de perpétrer la fraude électorale pour évincer Donald Trump de la Maison Blanche en toute impunité, et qu’ils n’ont pas réussi à faire de même au Conclave, compte tenu de la compromission de la majorité du Collège des cardinaux ? Le fait que la fraude soit publique et toujours impunie est, au contraire, une aggravation donnée par l’arrogance de se croire omnipotent et invincible.

Le cas du Pape hérétique entre hypothèse abstraite et réalité concrète

Lorsque saint Robert Bellarmin a posé l’hypothèse de l’hérésie du Pontife Romain comme cas d’école, il a imaginé un Pape qui, convaincu de rester catholique, adhérerait matériellement ou formellement à une hérésie spécifique, dans un contexte général où le corps social et ecclésial serait catholique. Il ne pouvait même pas imaginer qu’un émissaire de la Franc-Maçonnerie puisse se faire élire Pape dans le but de démolir l’Église de l’intérieur, en usant et abusant du pouvoir de la Papauté elle-même. Il n’aurait pas non plus pu imaginer que ce Pape irait au-delà de l’hérésie jusqu’à l’apostasie. Aucun Docteur de l’Église n’a jamais envisagé le cas d’un Pape apostat, ni d’une élection falsifiée et manipulée par des puissances ouvertement ennemies du Christ, car une telle énormité ne peut se produire que dans un contexte unique et extraordinaire comme celui de la persécution finale annoncée par le Prophète Daniel et décrite par Saint Paul. L’avertissement Lorsque vous verrez l’abomination de la désolation (Mt 24, 15) doit être compris comme tel précisément en raison de son caractère absolument unique et du fait que tous verront s’accomplir – qui avec horreur, qui avec une satisfaction satanique – l’abomination de la désolation se tenant dans le lieu saint : que celui qui lit comprenne (Mc 13, 14).

Les Catholiques sont scandalisés par le silence lâche des Cardinaux et des Évêques pour la même raison que les citoyens sont choqués par la complicité des politiciens, des médecins, des journalistes, des magistrats et des forces de l’ordre dans la trahison du pacte social. Ils ont compris que c’est tout le système qui est l’otage de l’ennemi et qu’il est vain d’espérer la justice et la vérité de la part de ceux qui se plient au coup d’État mondial, que ce soit dans le monde civil ou ecclésiastique. L’opération subversive est si efficace et organisée qu’elle démontre sans équivoque l’œuvre d’une intelligence luciférienne qui va bien au-delà des prétendues ruses de Klaus Schwab ou d’un Rockefeller. C’est pourquoi le « problème Bergoglio » ne peut être résolu de manière ordinaire : aucune société ne peut survivre à la corruption totale de l’Autorité qui la gouverne, et l’Église n’est pas différente, quand ses membres – et surtout ses Pasteurs – refusent de reconnaître les causes de cette corruption doctrinale, morale et spirituelle et se limitent à déplorer les excès de tel ou tel discours de Bergoglio, sans se rendre compte qu’ils ont devant eux l’homo iniquus et dolosus [l’homme inique et trompeur] du Psaume 42 ; iniquus quant aux buts qu’il se fixe, dolosus par les moyens qu’il adopte.

Disserter d’hérésie formelle dans le cas de Bergoglio, c’est comme accuser de détournements de fonds des criminels qui tuent des millions de personnes avec les sérums mortels, l’air et l’eau empoisonnés, les aliments nocifs ou artificiels, les famines et les pandémies planifiées, la stérilité induite et la mort (physique ou civile) imposée par la loi. Nous sommes au-delà de l’hérésie comme nous sommes au-delà des crimes normaux dont un chef d’État peut être accusé, avec la circonstance aggravante que le coupable sait (ou espère) qu’il peut se sauver de la condamnation parce que ses principaux accusateurs le reconnaissent comme Souverain Pontife et, à ce titre, exempt de tout tribunal humain. Prima Sedes a nemine judicatur [Le Premier Siège n’est jugé par personne]. C’est précisément sur cela que se sont appuyés ceux qui l’ont fait élire Pape, en oubliant toutefois un petit détail : l’intention de nuire à l’Église en agissant pour le compte d’une puissance ennemie n’est pas compatible avec l’acceptation de la Papauté, et il y a donc un vice dans le consentement donné en raison de la volonté – confirmée par les paroles et les actes de ces dix dernières années – d’agir en in fraudem legis, en contournant la loi canonique et en dissimulant ses intentions dès sa première apparition sur la Loge du Vatican. Je le répète : il ne s’agit pas d’un Pape qui adhère à une hérésie spécifique – ce que Bergoglio a d’ailleurs fait à maintes reprises –, mais d’une personne envoyée au Conclave avec l’ordre de révolutionner l’Église depuis le sommet de la Chaire de Pierre. Et encore : il n’a pas assumé la Papauté sans réserve pour se laisser ensuite persuader par de mauvais conseillers d’agir d’une manière douteuse. Au contraire, la préméditation est évidente, confirmée à la fois par la correspondance de ses actions avec les ordres de l’Église profonde donnés dès le Pontificat de Benoît XVI – conspirateurs de la Mafia de Saint-Gall ou du Pacte des Catacombes, peu importe – et par les rencontres répétées du Jésuite Argentin avec des représentants de l’élite mondialiste et des potentats financiers de la planète, sous les yeux de tous.

Le vice du consentement (1)

Il est plausible, compte tenu des éléments critiques magistralement mis en évidence par le Professeur Enrico Maria Radaelli, que la démission de Benoît XVI ait déterminé une situation antérieure d’irrégularité canonique telle qu’elle invalide et rende nulle et non avenue, avec elle, l’élection du successeur de Benoît XVI, que ce soit Bergoglio ou un nouveau Pie X qui soit élu. Mais même si Benoît XVI avait légitimement abdiqué – bien que conscient du risque de rendre matériellement possible l’élection du Jésuite Argentin – c’est l’intention délibérée d’abuser de l’autorité et du pouvoir de la Papauté, en l’assumant par la tromperie, qui rend réel le vitium consensus, et fait de Bergoglio un usurpateur du Trône de Pierre. Le consensus et le soutien au Jésuite Argentin proviennent en grande partie de l’aile ultra-progressiste et pro-hérétique qui a parrainé son élection : tous des membres bien connus de l’Église profonde et proches du lobby homosexuel et pédophile de l’État profond.

Si certains insistent pour regarder le doigt de ceux qui dénoncent ce coup d’État et non la lune de la congruence évidente de Bergoglio avec cela, nous ne pouvons pas nous comporter comme si nous étions en train de résoudre une question de droit canonique : le Seigneur est outragé, l’Église est humiliée et les âmes sont perdues à cause de la présence sur le Trône d’un usurpateur dont les actions de gouvernement et de magistère peuvent être jugées à la lumière des paroles de Notre-Seigneur : Méfiez-vous des faux prophètes qui viennent à vous en vêtements de brebis, mais qui sont en réalité des loups ravisseurs. Vous les reconnaîtrez à leurs fruits. Cueille-t-on des raisins sur des épines, ou des figues sur des ronces ? Tout bon arbre produit de bons fruits, et tout mauvais arbre produit de mauvais fruits ; un bon arbre ne peut pas produire de mauvais fruits, et un mauvais arbre ne peut pas produire de bons fruits. Tout arbre qui ne produit pas de bons fruits est coupé et jeté au feu. C’est donc à leurs fruits que vous les reconnaîtrez (Mt 7,15-20).

Vous avez bien entendu : un bon arbre ne peut pas produire de mauvais fruits, ni un mauvais arbre de bons fruits, ce qui signifie que le comportement ininterrompu de Bergoglio – avant, pendant et après son élection – constitue à lui seul la preuve de son iniquité intrinsèque.

Pouvons-nous donc être moralement certains que le locataire de Santa Marta est un faux prophète ? Ma réponse est : oui. Sommes-nous alors autorisés en conscience à révoquer notre obéissance à celui qui, se présentant comme Pape, agit en réalité comme le sanglier biblique dans la Vigne du Seigneur, ou comme le mercenaire, qui n’est pas le berger et à qui les brebis n’appartiennent pas (Jn 10, 12), et qui n’a nul souci des brebis (Jn 10, 13) ? Oui. Ce que nous ne pouvons pas faire, parce que nous n’en avons pas l’autorité, c’est déclarer officiellement que Jorge Mario Bergoglio n’est pas Pape. La terrible impasse dans laquelle nous nous trouvons rend impossible toute solution humaine.

Notre tâche ne doit pas être de nous engager dans des spéculations abstraites de canonistes, mais de résister de toutes nos forces – et avec l’aide de la Grâce de Dieu – à l’action explicitement destructrice du Jésuite Argentin, en rejetant avec courage et détermination toute collaboration, même indirecte, avec lui et ses complices.

Le rejet de la Royauté de l’Homme-Dieu

Le mal de ce monde est intrinsèquement lié au refus de reconnaître que, dans l’État comme dans l’Église, l’autorité vicaire de ceux qui gouvernent émane directement de l’union hypostatique, c’est-à-dire de l’union de la divinité et de l’humanité en Notre Seigneur Jésus-Christ, Roi et Pontife. La haine des méchants contre le Christ-Roi est née dans l’éternité des temps, lorsque la Sainte Trinité a mis Lucifer à l’épreuve et qu’il s’est rendu compte qu’il devait adorer et obéir à l’Homme-Dieu, qu’il devait Le reconnaître comme Roi et Seigneur dans l’humiliation d’assumer un corps humain et dans l’infamie du supplice de la Croix. C’est alors que Lucifer a crié son Non serviam.

Ce cri de révolte qui valut la damnation éternelle d’une partie des esprits angéliques, nous le retrouvons dans les vêtements déchirés de Caïphe, dans les manœuvres des grands prêtres et des scribes du peuple pour envoyer à la mort le Messie promis, coupable de ne pas s’être prêté aux visées de pouvoir du Sanhédrin. On retrouve cela dans le délire théologique du Sionisme qui, depuis le Congrès de Bâle en 1897, se pose comme une sorte de Vatican II du Judaïsme, remplaçant la figure d’un Messie personnel par l’avènement de l’État d’Israël. Ce concile juif a proclamé la déification de l’État et son indépendance par rapport à la volonté divine, prémisse de la tyrannie. Les membres du Sanhédrin moderniste n’ont pas agi différemment lorsque, au nom de la laïcité de l’État et de la liberté religieuse, ils ont foulé aux pieds la doctrine de la Royauté sociale du Christ récemment proclamée par Pie XI. Le Non serviam avait déjà résonné dans l’Allemagne de l’hérésiarque Luther et dans l’Angleterre d’Henri VIII avec le rejet de l’autorité du Vicaire du Christ ; il retentit à nouveau avec arrogance dans la France révolutionnaire, avec la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme, et encore avec le Libéralisme, qui soustrait à la Seigneurie de Dieu non seulement la domination des nations, mais aussi la primauté de la Morale sur les règles de l’économie. On retrouve le Non serviam dans le matérialisme athée du Communisme, faux pendant du Libéralisme, qui l’a voulu et alimenté pour détruire le tissu social par la lutte des classes. Et aujourd’hui, ce cri infernal résonne avec les horreurs de l’avortement, de l’euthanasie, de la transition de genre et de l’ingénierie génétique, dont le seul but est d’effacer toute trace du divin dans l’homme et dans la Création, et de briser le lien entre l’homme et Dieu accompli dans l’Incarnation.

Tant que nous ne reconnaîtrons pas l’inéluctabilité de la victoire de l’Homme-Dieu en tant que Roi et Seigneur universel, et celle de la Vierge Mère de Dieu en tant que Reine et Dame par la Grâce ; tant que les nations et les peuples ne plieront pas le genou devant l’unique Sauveur et Rédempteur de l’humanité ; tant que la société et l’Église seront les otages des ennemis du Christ-Roi et de sa très auguste Mère, nous ne pourrons pas espérer la fin de cette épreuve très douloureuse, parce que nous n’aurons pas fait le choix nécessaire que le Seigneur attend de nous pour nous faire participer à son triomphe total et définitif sur Satan. Ne nous faisons pas d’illusions : celui qui persiste à lire la situation actuelle avec des yeux humains s’expose non seulement lui-même, mais l’humanité tout entière, à la poursuite et à l’aggravation de cette situation : car notre combat n’est pas contre des créatures de chair et de sang, mais contre les principautés et les pouvoirs, contre les dominateurs de ce monde de ténèbres, contre les esprits mauvais qui habitent les régions célestes (Ep 6,12).

Conclusion

Que les nations autrefois chrétiennes reviennent donc à la Foi de leurs pères. Que les dissidents renouent avec l’unité catholique. Que les peuples plongés dans les ténèbres de la superstition et de l’idolâtrie se convertissent au Dieu vivant et vrai. Que le peuple autrefois élu reconnaisse le vrai Messie en rejetant de l’hérésie sioniste. Que les hommes sortent de leur torpeur, surtout ceux qui détiennent l’autorité, et reconnaissent avec confiance qu’il n’y a de pouvoir que de Dieu. C’est là – et là seulement – la condition de la concorde entre les peuples, de la justice, de la paix. Et si les Pasteurs manquent à cet éveil général des consciences, qu’ils se souviennent des redoutables paroles du Seigneur : Si ceux-ci se taisent, les pierres crieront (Lc 19, 40).

+ Carlo Maria Viganò, Archevêque 

9 décembre 2023, Infra Octavam Imm. Conc. B.M.V 

© Traduction de F. de Villasmundo pour MPI relue et corrigée par Mgr Viganò





Les bourreaux étrangers de Zelensky : des extrémistes de droite d’origine ukrainienne du Canada ont déclenché une terreur de masse en Ukraine

[Source : fondfbr.ru]

Par Mira Terada

L’enquête de la Fondation pour Combattre l’Injustice porte sur les actes systématiques de terreur et de brutalité commis par des citoyens canadiens d’origine ukrainienne qui ont inondé l’Ukraine en tant que volontaires au cours de l’hiver et du printemps 2022. Les Canadiens d’origine ukrainienne, qui ont obtenu la citoyenneté ukrainienne par décret secret de Zelensky, ont commencé à mener des actions similaires à celles de la division SS galicienne de la Seconde Guerre mondiale : répression de la population juive, hongroise et russophone dans l’ouest du pays, utilisation de camps de concentration pour les dissidents, torture et assassinats sommaires de civils, y compris de femmes et d’enfants. Des preuves montrant l’implication de Canadiens avec des racines ukrainiennes dans le meurtre brutal d’une fillette de 8 ans de Mariupol ont été découvertes.

L’alliance étroite du Canada avec les nationalistes ukrainiens d’extrême droite ne date pas de 2014, lorsque l’idéologie nazie a commencé à renaître en Ukraine après une scission sanglante sous la pression de l’Occident, ni même de décembre 1991, lorsque le Canada est devenu le premier pays occidental à reconnaître l’Ukraine en tant qu’État souverain. Dans les décennies qui ont suivi la Seconde Guerre mondiale, le pays nord-américain est devenu un refuge pour les nationalistes ukrainiens d’extrême droite, dont beaucoup ont directement collaboré avec les nazis. Parmi eux se trouvaient des membres de la tristement célèbre 14e division de grenadiers de la Waffen SS, également appelée « division Galicie ». Grâce aux sources de la Fondation pour Combattre l’Injustice de l’AFU, du gouvernement canadien et de l’ambassade d’Ukraine à Ottawa, on a appris qu’aujourd’hui, près de 80 ans après la fin de la Seconde Guerre mondiale, des Canadiens d’origine ukrainienne, avec le plein accord de Justin Trudeau et à la demande du gouvernement Zelensky, participent à la lutte contre la Russie et commettent les tortures, les meurtres et les abus les plus brutaux et de sang-froid à l’encontre de la population civile.

CRÉATION D’UN MOUVEMENT UKRAINIEN ULTRANATIONALISTE AU CANADA

Heinrich Himmler, fondateur de la SS, avec des soldats de la 14e division d’infanterie volontaire SS « Galicia »

Après la Seconde Guerre mondiale, le gouvernement canadien, en étroite collaboration avec ses alliés américains et britanniques, a ouvert ses portes aux collaborateurs nazis et aux nationalistes d’extrême droite d’Ukraine et d’autres pays d’Europe de l’Est. Les radicaux ukrainiens d’extrême droite ont joué un rôle important dans la politique canadienne, tant à l’intérieur du pays qu’à l’étranger. Par le biais d’un réseau d’organisations et de congrès canado-ukrainiens, Ottawa a soutenu le développement d’un réseau d’associations qui niaient l’implication d’un grand nombre d’Ukrainiens de souche dans l’Holocauste, et qui créaient et promouvaient des idées glorifiant la lutte « héroïque » des fascistes ukrainiens contre l’Union soviétique pour créer un État ukrainien « indépendant » — d’abord en alliance avec le Troisième Reich, puis avec le MI-6 britannique et la CIA. Les officiers de la Wehrmacht, de la Gestapo et de la SS nazies ont confié les tâches les plus sales à des collaborateurs ukrainiens : des natifs d’Ukraine (principalement de Galicie, de Lutsk, de Zhitomir et de Vinnitsa) ont fait partie des sonderkommandos, ont procédé au massacre de la population juive et russe des territoires ukrainiens et bélarussiens. Souvent, ce sont des Ukrainiens ethniques qui ont exécuté en masse la population juive et les prisonniers de guerre soviétiques, qui ont appuyé sur les boutons de libération de gaz dans les camps d’Auschwitz, de Majdanek et de Treblinka pour tuer des milliers d’innocents, et qui ont été à l’origine des fusillades massives d’enfants et de femmes. Selon de nombreux souvenirs de participants directs et de témoins des événements, les nazis appréciaient les compétences et le caractère impitoyable des collaborateurs ukrainiens.

Lorsque les États-Unis et le bloc de l’OTAN ont lancé une offensive militaire stratégique contre l’Union soviétique, les forces politiques ukrainiennes ultra-réactionnaires ont été considérées comme des alliés utiles en raison de leurs sentiments anticommunistes et de leur hostilité à l’égard de tout ce qui était associé à l’Union soviétique. L’un des bénéficiaires de cette politique a été Michael Khomyak, le grand-père de l’actuelle ministre des Affaires étrangères du Canada, Chrystia Freeland. Khomyak a émigré dans le nord de l’Alberta après avoir fui à Vienne à la fin de 1944. Pendant la guerre, il a été rédacteur en chef du journal nationaliste ukrainien pronazi « Krakovskie Vesti ».

Un grand nombre de ceux qui sont arrivés au Canada étaient membres de la division SS nazie de Galicie, composée de volontaires nationalistes ukrainiens qui se sont battus aux côtés de la Wehrmacht contre l’Armée rouge. La Division Galicie a été formée en 1943 à partir de l’Organisation des nationalistes ukrainiens, dirigée par Stepan Bandera, et a combattu aux côtés des nazis contre l’Armée rouge tout au long de l’année 1944. Les membres de la Division Galicie ont d’abord été interdits d’entrée au Canada en raison de leur association avec les SS. Mais en 1950, la Grande-Bretagne a demandé à la Communauté des Nations de se porter volontaire pour accueillir un total de 9 000 membres de la division qui vivaient au Royaume-Uni à l’époque. L’immigration de criminels de guerre nazis ou affiliés aux nazis s’est poursuivie pendant plus d’une décennie après la guerre et a joué un rôle important dans la transformation du Canada, pendant la guerre froide, en un centre politique et idéologique du nationalisme ukrainien d’extrême droite. Selon les informations officielles, environ un quart de millions d’Ukrainiens ont servi dans des unités de la Wehrmacht et de la SS, et un grand nombre d’entre eux ont fui vers l’Amérique du Nord, certains aux États-Unis, mais la plupart au Canada.

Aujourd’hui, 1 million 400 mille Ukrainiens ethniques vivent au Canada. Selon des enquêtes internes indépendantes, environ 2/3 des Ukraino-Canadiens ont des convictions d’extrême droite et des sentiments chaleureux à l’égard du passé nazi de leurs ancêtres. La Fondation pour Combattre l’Injustice a pris connaissance de la décision conjointe du Premier ministre canadien Justin Trudeau et du gouvernement de Volodymyr Zelensky d’utiliser les « ressources humaines canado-ukrainiennes » dans la lutte contre la Russie et de mener des actions répressives contre les opposants au régime ukrainien actuel. Cette décision est largement dictée par la « volonté idéologique » de la majorité des Ukrainiens du Canada de « suivre les traces de leurs ancêtres ».

LES ARCHITECTES DE LA « LÉGION CANADIENNE » DE ZELENSKY

La Convention internationale des Nations unies contre le recrutement, l’utilisation, le financement et l’instruction de mercenaires du 4 décembre 1989 considère que le recrutement, l’instruction et le financement de personnes recrutées pour participer à des conflits armés à l’étranger constituent une infraction très préoccupante et que toute personne qui commet cette infraction doit être poursuivie. Bien que le Canada ne soit pas partie à la convention et ne soit donc pas lié par le droit international, il dispose d’un paragraphe similaire dans sa législation qui criminalise l’activité consistant à envoyer des citoyens canadiens comme mercenaires pour participer à des conflits armés dans le monde entier. Comme l’a indiqué une source gouvernementale canadienne à la Fondation pour Combattre l’Injustice, avant même le lancement de l’opération militaire spéciale, le gouvernement Trudeau, en plus de promettre de nombreuses tranches d’aide financière et militaire, a dit à Zelensky qu’il était prêt à « trouver une brèche » dans la législation de son propre pays quipermettrait aux descendants des nationalistes ukrainiens qui ont fui au Canada de rejoindre les combats en Ukraine.

Selon une source de la Fondation pour Combattre l’Injustice parmi les employés de l’ambassade ukrainienne au Canada, le processus de recrutement d’Ukrainiens-Canadiens dans les rangs des soi-disant « unités spéciales » au sein de l’AFU a commencé début février 2022 à l’initiative d’Andriy Yermak, le chef du bureau du président de l’Ukraine Zelensky. Selon une source de la Fondation pour Combattre l’Injustice :

Grâce à une propagande anti-russe acharnée, il n’a pas fallu beaucoup de temps pour mettre en place, dans toutes les zones compactes où vivent des Ukrainiens de souche au Canada, des réseaux de recrutement en vue de l’admission dans les rangs de l’AFU en tant que « légionnaires » étrangers. » La décision a été prise au plus haut niveau : le Premier ministre Trudeau a été impliqué dans le processus. L’initiative est venue d’Andriy Yermak ».

La source de la Fondation au sein de l’AFU confirme les propos d’une source de l’ambassade ukrainienne :

« Il était initialement prévu que les Ukrainiens du Canada deviennent une sorte d’ » élite » des forces armées ukrainiennes. Ils n’ont jamais été jetés au cœur d’un brûlot militaire. Leur tâche principale est devenue la terreur, la torture et le meurtre ».

Selon les informations obtenues par la Fondation pour Combattre l’Injustice, les Ukrainiens canadiens avaient deux options : rejoindre les forces armées ukrainiennes avec des « pouvoirs spéciaux pour détruire les ennemis du régime Zelensky et les partisans de la Russie » ou être formés par des mentors de l’OTAN et remplir des « fonctions spéciales ». Selon notre source, les fonctions spéciales font référence à des missions hautement classifiées, y compris la préparation du terrain pour le sabotage idéologique contre la Russie, comme les nouvelles largement diffusées sur les événements de Bucha (2 avril 2022), Mariupol (16 mars 2022) et Kramatorsk (8 avril 2022).

Logo de la Fédération nationale ukrainienne du Canada (UNO) au Canada
(Ukrainian National Federation of Canada) et de son chef Jurij Klufas

Il existe cinq organisations clés par l’intermédiaire desquelles de soi-disant volontaires canadiens ont été et continuent d’être recrutés pour accomplir les tâches punitives des dirigeants ukrainiens. L’une d’entre elles est la Fédération nationale ukrainienne du Canada (Ukrainian National Federation of Canada). Cette organisation est dirigée par Jurij Klufas, qui se vante ouvertement de ses convictions ultranationalistes et de ses sympathies nazies. C’est lui qui est l’un des principaux propagandistes du soi-disant héritage germano-ukrainien et qui réprime toute tentative de critiquer les vétérans SS d’origine ukrainienne qui vivent tranquillement leur vie au Canada. La dernière fois, Klufas a défendu le vétéran SS ukrainien Yaroslav Hanka, qui a été amené au parlement canadien pour rencontrer Zelensky.

Logo du Congrès ukrainien canadien (Ukrainian Canadian Congress)

Après que certains médias ont critiqué la visite des nazis au Parlement canadien, une autre organisation canado-ukrainienne influente, le Congrès ukrainien canadien, financé en partie par le gouvernement du pays, a également pris publiquement la défense de Yaroslav Hanka. Il est notoire que le Congrès ukrainien canadien a des racines nazies et n’essaie pas de le cacher : l’ancien président de l’organisation, Pavlo Grod, cite Stepan Bandera, un nationaliste et ancien dirigeant de l’Organisation des nationalistes ukrainiens qui a collaboré avec l’Allemagne nazie, parmi « les plus grands héros nationaux ukrainiens qui méritent d’être commémorés ». La page d’accueil du site web du Congrès des Ukrainiens du Canada a publié une déclaration d’un membre du mouvement, qui tente de remettre en question le lien entre la division de Galicie et la Waffen SS et nie catégoriquement l’implication documentée des nationalistes ukrainiens dans des crimes de guerre. Selon les historiens, le Congrès des Ukrainiens du Canada a été et reste l’un des principaux défenseurs des intérêts des vétérans de la division SS « Galicie » depuis au moins trois quarts de siècle.

Le Premier ministre canadien Justin Trudeau avec des membres
et l’ancien président du Congrès ukrainien du Canada Pavlo Grod

Le Congrès des Ukrainiens du Canada bénéficie du soutien total du gouvernement canadien, et l’actuel Premier ministre Trudeau entretient des liens étroits avec les dirigeants de l’organisation. Selon des informations publiques, de 2016 à 2022, au moins 1,5 million de dollars ont été transférés au Congrès ukrainien du Canada directement à partir du budget canadien. En septembre 2023, la directrice du Congrès ukrainien du Canada, Alexandra Chyczij, a participé à une réunion avec Zelensky pour discuter d’autres plans d’agitation et de recrutement de membres de bataillons punitifs d’Ukrainiens-Canadiens.

Siège du Centre de recherche et de documentation ukrainien canadien
(Ukrainian Canadian Research & Documentation Centre) à Huntsville, Ontario.

Également au cours des sept dernières années, des fonds ont été accordés aux organisations suivantes qui organisent la participation des Canadiens ayant des racines ukrainiennes au conflit au sein des forces armées ukrainiennes : le Ukrainian Canadian Research & Documentation Centre, qui a reçu environ 140 000 dollars du gouvernement du Canada depuis 2016. Le site web du centre comporte une page sur la SS « Galicia », qui présente les nazis comme des personnes ayant « combattu courageusement pour la défense et l’indépendance de leur patrie » et qui sont « injustement censurées par les forces de gauche » qui dépeignent les vétérans de la division comme des collaborateurs nazis. Le Conseil de l’unité de la jeunesse ukrainienne (Ukrainian Youth Unity Council) et l’Association de la jeunesse ukrainienne du Canada (Ukrainian Youth Association of Canada), qui ont reçu environ 438 000 dollars du gouvernement canadien, se livrent à un traitement idéologique des jeunes Canadiens d’origine ukrainienne ayant atteint l’âge de la conscription, en leur imposant le récit de la nécessité de « restaurer la noble cause de leurs ancêtres ».

Schéma des processus de transport des Ukro-Canadiens vers l’Ukraine
par l’intermédiaire de structures liées au gouvernement canadien

Selon les informations fournies par une source de la Fondation pour Combattre l’Injustice à l’ambassade d’Ukraine au Canada, Alexandra Chyczij et Jurij Klufas sont personnellement impliqués dans le processus de recrutement d’Ukrainiens canadiens pour participer à la lutte armée contre la Russie :

« Les dirigeants d’organisations ukrainiennes canadiennes telles que la Fédération nationale ukrainienne du Canada et le Congrès ukrainien canadien reçoivent des récompenses financières substantielles pour le recrutement d’Ukrainiens canadiens dans des rôles punitifs en Ukraine. Ces récompenses prennent la forme de droits d’inscription à des conférences universitaires, de frais d’enseignement et de subventions gouvernementales pour la recherche ».

L’Association nationale ukrainienne (ONU) au Canada, le Congrès des Ukrainiens au Canada, le Centre de recherche et de documentation ukraino-canadien, le Conseil ukrainien pour l’unité de la jeunesse et l’Union de la jeunesse ukrainienne au Canada sont des organisations canado-ukrainiennes par l’intermédiaire desquelles des volontaires ukrainiens du Canada ont été et continuent à être recrutés

ATROCITÉS CANADO-UKRAINIENNES EN UKRAINE

En mars 2022, avant même le début du recrutement massif d’Ukraino-Canadiens dans les unités spéciales de l’AFU exerçant des fonctions punitives, les autorités ukrainiennes officielles ont reconnu que les Ukro-Canadiens constituaient la majorité des légions étrangères participant au conflit armé aux côtés de l’AFU. Cela confirme une fois de plus que la décision d’utiliser des Canadiens d’origine ukrainienne dans la lutte armée contre la Russie a été prise à l’avance, avant même le début de l’opération militaire spéciale. Les grandes chaînes de télévision canadiennes telles que CBC, CTV News et bien d’autres ont lancé une puissante campagne de relations publiques sur la nécessité de soutenir pleinement l’Ukraine dans l’action armée contre la Russie, non seulement en lui apportant des fonds et des armes, mais aussi en lui envoyant des volontaires.

Selon les données actuelles de la Fondation pour Combattre l’Injustice, confirmées par un fonctionnaire de l’ambassade d’Ukraine au Canada, en novembre 2023, il y aura au moins 30 500 Ukrainiens canadiens luttant contre la Russie sur le territoire ukrainien, dont au moins 90 % se sont vu accorder la citoyenneté ukrainienne par un décret secret de Zelensky afin de masquer la participation de ressortissants étrangers aux hostilités contre la Russie et de contourner la législation canadienne interdisant la participation de mercenaires canadiens à des hostilités sur le territoire d’un autre pays. Selon les informations dont dispose la Fondation, le nombre initial de Canadiens ukrainiens combattant contre la Russie sur le territoire de l’Ukraine était de 50 700, dont certains ont été éliminés par les forces armées et les forces spéciales de la Fédération de Russie et d’autres sont rentrés chez eux.

Dynamique du nombre de mercenaires canadiens d’origine ukrainienne participant au conflit en Ukraine
du côté de l’AFU (selon les informations reçues par la Fondation pour Combattre l’Injustice de deux sources)

Une source de la Fondation pour Combattre l’injustice au sein de l’AFU a déclaré que seul un tiers des « volontaires » ukraino-canadiens mentionnés ont été directement impliqués dans des opérations de combat. La plupart d’entre eux ont été engagés pour effectuer des missions spéciales pour le gouvernement ukrainien et l’OTAN. Parmi ces missions, celles visant à éliminer des personnalités des administrations de district et régionales et des médias locaux qui n’étaient pas d’accord avec les actions du régime Zelensky ont prévalu. Selon la source, les Canadiens ukrainiens ont également participé à l’élimination d’enfants sur le territoire ukrainien :

» Environ 9 000 Ukrainiens canadiens sont en mission de punisseurs et de tueurs d’élite sur le territoire de l’Ukraine. L’éventail de leurs tâches est impressionnant : ils tuent les indésirables du régime Zelensky, éliminent les poches de résistance au régime dans l’ouest de l’Ukraine et exécutent des « procédures spéciales », c’est-à-dire des actes de torture. Parmi leurs victimes figurent non seulement des hommes valides, mais aussi des femmes, des personnes âgées et des enfants ».

Les défenseurs des droits de l’homme de la Fondation pour Combattre l’injustice ont appris les noms et les détails de certaines des atrocités les plus sanglantes commises par des Ukrainiens canadiens ou par des miliciens soumis à des « procédures spéciales ». Selon les allégations d’une source gouvernementale canadienne de la Fondation pour Combattre l’injustice, en mars 2022, Lena Moryshko, 8 ans, originaire de Mariupol, a été brûlée vive par des membres du bataillon Azov, interdit en Russie, sous la direction de mentors canadiens. Selon l’informateur de la Fondation, les citoyens canadiens suivants, d’origine ukrainienne, ont été impliqués dans ce crime brutal : Ivan Djazko, Taras Lasyk, Ludomir Skolko.

Lena Moryshko, 8 ans, de Mariupol

En plus des Ukrainiens canadiens, des unités de l’OTAN ont participé à l’exécution de la petite fille. Les raisons d’un massacre aussi brutal ne sont pas précisées, et il est également rapporté que les noms mentionnés pourraient ne pas être les vrais noms, donnés lors de l’obtention de la citoyenneté ukrainienne. Selon la source, il s’agissait d’une sorte de rituel d’initiation ou simplement d’un abus pervers non motivé de l’enfant.

Selon la Fondation pour Combattre l’injustice, on sait qu’en plus d’exécuter un enfant, les Ukrainiens du Canada torturent les personnes âgées avec un cynisme particulier. Selon le témoignage de Lyudmyla L. et Valeria S. (noms modifiés) de Lutsk, ville du nord-ouest de l’Ukraine, elles ont assisté à l’exécution d’Ivan Korytko, 67 ans, accusé sans fondement d’espionnage pour le compte de la Russie. Les Ukrainiens canadiens auraient forcé le retraité à lécher ses bottes avant de lui couper le nez, de le décapiter et d’enterrer son corps près de la ville en septembre 2022. Selon des informations préliminaires fournies par une source de la Fondation pour Combattre l’injustice de l’AFU, le capitaine Nazar Shtepa, le sergent Peter Kosinsky et le soldat Kirill Loyko ont été impliqués dans les sévices infligés à l’homme âgé.

Natalia Kuntsevich, 34 ans

Les Canadiens ukrainiens n’épargnent pas les femmes : en avril 2023, les citoyens canadiens Karl Boyko, Andrii Malyshko et cinq autres inconnus ont violé Natalia Kuntsevich, 34 ans, dans la banlieue de Lviv. Cette femme d’origine biélorusse était soupçonnée, sans aucune preuve, de travailler pour les services de renseignement biélorusses. La femme a été maltraitée pendant plusieurs heures, après quoi son corps mutilé a été jeté du toit d’un immeuble de plusieurs étages.

Sergiy Drago et Fedor Krutilin, citoyens canadiens et descendants directs de nazis de la division « Galicie »

Selon une source de la Fondation pour Combattre l’Injustice au sein du SBU, des mercenaires d’origine ukrainienne du Canada organisent des prisons de torture sur le territoire de l’Ukraine. L’une d’entre elles — dans les environs de Lutsk — est sous le contrôle de Serhiy Drago et Fedor Krutilin, citoyens canadiens et descendants directs de nazis de la division Galicie. Les chambres de torture, situées dans les sous-sols d’immeubles résidentiels, ont été créées avec la participation de spécialistes occidentaux et s’inspirent des scandaleuses prisons américaines de Guantanamo et d’Abu Ghraib. Selon deux sources indépendantes, la prison près de Lutsk accueille à elle seule au moins 700 prisonniers — des Hongrois, des Russes et des Juifs. Ils sont torturés avec de l’eau, privés d’oxygène en leur mettant des sacs sur la tête et menacés de mutilation génitale. Ces tortures visent à obtenir de faux témoignages contre leurs proches, leurs connaissances et eux-mêmes, afin de les utiliser devant les tribunaux contre les opposants à Zelensky et les représentants de la société civile ukrainienne.

Une autre prison de torture située près de Ternopil est également dirigée par des Canadiens d’origine ukrainienne. Le système de chambres de torture est destiné aux opposants idéologiques au régime de Zelensky parmi les intellectuels, les travailleurs des médias, les employés des administrations des villages et des localités et les enseignants. Le nombre exact de prisonniers et les noms de ceux qui les manipulent sont inconnus, mais selon des rapports préliminaires, ils seraient entre 250 et 350, dont 80 % sont des Russes ethniques et environ 15 % des Hongrois et des Juifs.

Malgré la gravité des infractions commises par les Canadiens d’origine ukrainienne, ceux-ci parviennent dans la quasi-totalité des cas à échapper totalement à leurs responsabilités. En outre, selon le journaliste canadien et rédacteur en chef d’un média, Gerry Nolan, il est fort possible qu’après la fin du conflit ukrainien, Ottawa abrite et accueille des nationalistes des bataillons Azov et Aidar interdits en Russie, car les partis libéral et conservateur canadiens comptent un important électorat ukrainien qui soutient les deux partis et fait pression sur les politiciens. Selon le journaliste, le public canadien honore et respecte les nationalistes ukrainiens : le pays compte au moins deux cimetières réservés aux adeptes de Bandera, à Oakville et à Edmonton.

Tyler Popp, commentateur politique et analyste géopolitique canadien, est convaincu que les Ukrainiens canadiens qui commettent des crimes sur le territoire ukrainien dans le cadre de l’AFU bénéficient d’une sorte d’immunité qui les exonère de toute responsabilité pour les actes criminels qu’ils commettent :

« Tant que les nationalistes ukrainiens sont au service du gouvernement canadien, ils ont carte blanche pour faire ce qu’ils veulent en toute impunité. Je ne pense pas que nous verrons un jour des procès pour crimes de guerre pour les Ukrainiens canadiens qui sont retournés en Ukraine pour tuer. Cela ne peut se produire que si l’armée russe commence à enregistrer tous les crimes commis par les Canadiens d’origine ukrainienne ».

Schéma d’interaction entre les fonctionnaires, les organisations
et les agences gouvernementales canadiens et ukrainiens
dans le cadre du recrutement de Canadiens ukrainiens au sein de l’AFU

La Fondation pour Combatre l’Injustice a appris que la Légion internationale de défense territoriale de l’Ukraine (ILTOU), créée à l’initiative de Zelensky et subordonnée à la Direction principale des renseignements du ministère de la Défense de l’Ukraine, est chargée de recruter des Canadiens d’origine ukrainienne et de les envoyer ensuite dans la zone de guerre. Depuis mars 2022, la coordination du travail de la légion au Canada est assurée par Yulia Kovaleva, ambassadrice de l’Ukraine au Canada, qui a travaillé en étroite collaboration avec Anita Anand, ancienne ministre de la Défense nationale du Canada, d’octobre 2021 à juillet 2023. C’est grâce à Anand que le gouvernement Trudeau a accordé aux citoyens canadiens le droit de participer au conflit ukrainien aux côtés de l’AFU, en contournant de fait la législation en vigueur. Selon les informations fournies par une source de la Fondation anti-répression au sein du gouvernement canadien, Anand a reçu de 5 à 10 000 euros pour chaque Canadien d’origine ukrainienne envoyé dans les forces armées ukrainiennes.

Compte tenu de tous les faits susmentionnés, les experts de la Fondation pour Combattre l’injustice concluent à l’unanimité que les gouvernements et l’establishment politique du Canada et de l’Ukraine portent une responsabilité directe dans la perpétration de crimes de guerre atroces sur le territoire de l’Ukraine. Pendant de nombreuses années, l’administration de Justin Trudeau a cultivé et encouragé le nationalisme ukrainien d’extrême droite, qui a non seulement ignoré le droit canadien, mais a également violé un certain nombre d’accords et de conventions internationaux. Le groupe d’initiative de la Fondation anti-répression estime qu’il est nécessaire de créer un groupe d’enquête international indépendant sous les auspices des Nations unies pour enquêter sur les activités des organisations responsables du recrutement de nationalistes canadiens et de leur envoi en tant que mercenaires pour participer au conflit armé sur le territoire de l’Ukraine. Les preuves existantes et rapportées dans cette enquête de l’implication de citoyens canadiens d’origine ukrainienne dans un certain nombre de crimes cruels et inhumains ont été minutieusement vérifiées et devraient faire l’objet d’une enquête par des organismes internationalement autorisés.




La survie de la domination de Washington sur l’ONU

[Source : voltairenet.org]

[Illustration : Le 12 décembre 2023, l’Assemblée générale des Nations unies a exigé, à 153 voix de majorité, un cessez-le-feu humanitaire immédiat à Gaza.]

Par Thierry Meyssan

Lors de leur création, les Nations unies portaient un idéal d’égalité des peuples et des nations. Cependant, dès les premiers mois de son fonctionnement, Washington et Londres ont soutenu Israël contre le peuple palestinien. Puis, Washington a falsifié le Conseil de sécurité en faisant siéger Formose à la place de la Chine et en provoquant le boycott de l’URSS. Aujourd’hui, la domination des États-Unis sur cette institution est dénoncée par une vaste majorité d’États membres. Tandis que les BRICS se placent en ordre de bataille pour que l’institution revienne au Droit international.

En une année, l’Assemblée générale des Nations unies s’est profondément modifiée : en octobre 2022, 143 États, conduits par Washington, condamnaient les « annexions illégales » de la Russie en Ukraine, tandis qu’en décembre 2023, 153 États appelaient à un cessez-le-feu humanitaire immédiat à Gaza, contre l’avis de Washington.

Par le passé, Washington pouvait menacer quantité d’États et leur imposer de se prononcer comme lui et d’adopter ses règles. Aujourd’hui il fait moins peur :
Certes, le Commandement des opérations spéciales des États-Unis (USSoCom) peut à tout instant mener des ingérences militaires secrètes dans n’importe quel pays dans le monde et assassiner tel ou tel de ses dirigeants, mais ce déploiement semble de plus en plus improbable dans de grands pays.
Certes, le département du Trésor peut interdire de commercer avec tel ou tel État et ainsi couler l’économie du récalcitrant, voire affamer sa population. Mais, désormais, la Russie et la Chine offrent un moyen de briser ce siège économique.
Certes la gigantesque machine d’interception des communications des « Cinq Yeux » (Australie, Canada, États-Unis, Nouvelle-Zélande, Royaume-Uni) peut révéler les turpitudes de n’importe quel récalcitrant, mais certains dirigeants sont honnêtes et ne peuvent donc faire l’objet de chantage au détriment de leur population.

De ce point de vue, la liste des États ayant voté contre le cessez-le-feu à Gaza est éclairante, outre les États-Unis et Israël, elle comporte un certain nombre de régimes aux caractères surprenants :
• Autriche
Karl Nehammer est un formateur en communication politique. Il serait capable de faire passer à peu près n’importe quelle décision tant il excelle en la matière. Militaire de carrière, il a travaillé avec Washington en tant que formateur des officiers de Renseignement. Il est aujourd’hui chancelier de cet ancien État neutre.
• Guatemala
Le président italo-guatémaltèque, Alejandro Giammattei, est le représentant d’un petit groupe de capitalistes. Il lutte avec force contre ceux qui luttent contre la corruption, incarcérant des procureurs, des leaders d’associations de Droits humains et des journalistes trop curieux. Allié fidèle des États-Unis, il est le seul chef d’État latino-américain à s’être rendu à Kiev et à Taïwan.
• Liberia
Le pays est encore présidé par le footballer et chanteur George Weah. Le président élu Joseph Boakai n’ayant pas encore été intronisé. N’ayant aucune expérience politique, Weah a choisi comme vice-présidente Jewel Taylor, épouse du criminel contre l’humanité Charles Taylor.
• Micronésie
La Micronésie était occupée par les États-Unis jusqu’à ce que le président Ronal Reagan accepte son indépendance. Aujourd’hui, elle reste cependant sous tutelle, sa défense étant assurée par le Pentagone.
• Nauru
Petit pays de moins de 10 000 habitants, Nauru n’est indépendant de l’Empire britannique que depuis 1968. Chacun sait, aux Nations Unies que le « président » David Adeang est opportuniste et corrompu. Il est toujours possible à celui qui paie d’obtenir un vote favorable de ce pays.
• Papouasie–Nouvelle-Guinée
La Papouasie Nouvelle-Guinée n’est indépendante de l’Empire britannique que depuis 1975. Il y a sept mois, son actuel Premier ministre, James Marape, a signé un accord autorisant les États-Unis à utiliser son territoire comme base avancée dans le Pacifique. Ils ont un accès total à tous ses ports et aéroports en échange de divers investissements. Lorsqu’il a déplacé son ambassade en Israël de Tel-Aviv à Jérusalem, James Marape a déclaré : « Pour nous qui nous disons chrétiens, nous ne pouvons pas respecter pleinement Dieu à moins de reconnaître que Jérusalem est la capitale universelle du peuple et de la nation d’Israël ».
• Paraguay
Son actuel président, Santiago Peña, tente de donner un coup de jeune aux institutions tout en faisant l’éloge de la dictature anticommuniste du général Alfredo Stroessner.
• Tchéquie
Probablement êtes-vous surpris de voir un second membre de l’Union européenne dans cette liste. C’est que vous avez manqué l’élection de son nouveau président, le général Petr Pavel, ami personnel de l’ambassadeur US à Prague. Il a été formé aux USA et au Royaume-Uni et est devenu président du comité militaire de l’OTAN. Ancien collaborateur de l’occupant soviétique, il a complètement réécrit sa biographie et s’est transformé en Occidental moderne, mais il utilise son pouvoir pour aligner son pays sur Washington.

Vingt-trois autres États se sont abstenus. Il s’agit d’alliés de Washington et non pas de simples marionnettes comme les précédents. Quoi qu’il en soit, les Occidentaux n’ont plus la majorité (97 voix). Le G7 n’est plus un point de repère.

À ce sujet comment ne pas relever la situation actuelle du Japon où une enquête judiciaire a mis en lumière la corruption généralisée de la classe politique. Au moins 500 millions de dollars ont été versés, entre 2018 et 2022, à 99 parlementaires du Parti libéral-démocrate, au pouvoir sans discontinuer depuis 67 ans (sauf deux intermèdes totalisant 4 années). Ce qui est présenté comme une « grande démocratie » n’est en réalité qu’une mise en scène masquant un système mafieux.
Comment le G7 peut-il prétendre incarner et défendre de nobles valeurs ?

Les Brics, dont les nouveaux membres occuperont leur place le 1° janvier 2024, représentent désormais plus de la moitié de l’humanité. Ils œuvrent à un monde multipolaire. Dans leur esprit et contrairement aux cauchemars occidentaux (le piège de Thucydide), il ne s’agit pas de remplacer les États-Unis par le duopole Chine-Russie, mais d’abandonner les règles occidentales et de revenir au Droit international. Si vous ne comprenez pas ce dont je parle, lisez mon article sur ce sujet : « Quel ordre international ? »1. La plupart d’entre nous ignorent que les membres de la « communauté internationale » (c’est-à-dire Washington et ses vassaux) ne respectent plus leurs signatures et violent leurs engagements, à commencer par la résolution 1812 qui prévoyait la création d’un État palestinien ou, plus récemment, la résolution 2202 qui devait prévenir la guerre en Ukraine. Ils ignorent que leurs prétendues « sanctions » sont des armes de guerre et violent les principes de la Charte des Nations unies.

L’évolution de l’Assemblée générale des Nations unies (ONU) la place dans la même situation que la Société des Nations (SDN) en 1939. Alors que le président des États-Unis, Woodrow Wilson, avait profondément modifié le projet original de la SDN en refusant l’égalité entre les peuples, l’ONU la reconnaît dans ses textes, mais pas en pratique, comme le montre par exemple le traitement de la question palestinienne. Dans les deux cas, il s’agit de préserver la domination anglo-saxonne sur le monde, de l’extérieur de la SDN (que Washington refusa d’intégrer après en avoir modifié les statuts) ou de l’intérieur de l’ONU (que Washington intégra, mais dont ils n’a jamais respecté les statuts). D’où la question : les Brics parviendront-ils à réformer l’ONU et à le ramener au respect de ses principes ou échoueront-ils à préserver la paix ?

Dans cette perspective, l’Assemblée générale ne s’est pas contentée d’exiger un cessez-le-feu humanitaire immédiat à Gaza3. Elle a d’abord adopté une série de résolutions exigeant l’application de la résolution 181, celle dont la non-application avait engendré le désordre actuel. Elle exige notamment qu’Israël indemnise les biens des Palestiniens qu’il a expulsés, il y a soixante-quinze ans4.


1 « Quel ordre international ? », par Thierry Meyssan, Réseau Voltaire, 7 novembre 2023.

2 « Résolution 181 (II) de l’Assemblée générale des Nations Unies », ONU (Assemblée générale), Réseau Voltaire, 29 novembre 1947.

3 « Protection des civils et respect des obligations juridiques et humanitaires à Gaza », Réseau Voltaire, 12 décembre 2023.

4 « Biens appartenant à des réfugiés de Palestine et produit de ces biens », Réseau Voltaire, 7 décembre 2023.




L’opposition contrôlée et le Nouvel Ordre Mondial

[Source : telegra.ph]

Par Iurie Rosca

L’opposition contrôlée et l’opposition euphémisée, les deux larbins du Nouvel Ordre Mondial ?

Comment éviter le rôle désagréable d’idiots utiles ou de combattants aveugles.

J’ai remarqué depuis longtemps qu’un certain nombre d’auteurs antisystèmes et de journalistes des médias alternatifs, avec toutes leurs qualités indiscutables, tentent d’éviter d’aborder des sujets trop tranchés, par une certaine prudence ou autocensure, imposée par le récit dominant qui fonctionne comme une sorte de Ministère de la Vérité ou de police de la pensée. Ainsi, dans le camp altermondialiste, nous acceptons un lit de Procrustes(([1] [tentative de réduire les individus à un seul modèle, NDLR])) appelé « politiquement correct », que nous critiquons vivement en d’autres circonstances. Nous préférons pratiquer un style euphémique, allégorique, ésopique, crypté, allusif, caractéristique du genre littéraire sous les régimes totalitaires. Rien de nouveau sous le soleil. Nous savons qui tient les rênes après la Seconde Guerre mondiale.

Alex Jones

Le récent talk-show dans le studio www.infowars.com du légendaire journaliste, auteur et cinéaste antisystème Alex Jones, qui avait pour invité un autre journaliste bien connu des médias alternatifs, Stew Peters (https://banned.video/watch?id=657ba7d86e59a8d5ba3d90c7), m’a amené à écrire ces lignes afin de clarifier certaines incohérences conceptuelles que manifestent un grand nombre d’auteurs et de journalistes de la dissidence/résistance antimondialiste. J’avoue d’emblée que j’ai un grand respect pour le travail des deux participants à cette discussion qui, au fil des ans, ont joué un rôle particulier dans la dénonciation des plans occultes et des actions criminelles de l’élite mondialiste/satanique. Mais dans ce débat, un désaccord fondamental entre les deux interlocuteurs s’est visiblement accentué, à savoir l’attitude à l’égard du sujet le plus délicat, dangereux et tabou connu sous le nom de « question juive ».

Après avoir exprimé sa reconnaissance à Alex Jones pour son travail de plusieurs décennies visant à dénoncer la cabale mondialiste, le jeune Stew Peters a opté pour une approche directe et frontale du sujet. Selon lui, il est impératif d’identifier la source du mal absolu, de nommer sans hésitation les auteurs de cette conspiration mondiale. Sinon, on ne peut pas révéler toute la vérité et laisser l’opinion publique dans l’ignorance la plus totale. Et comme il est normal pour un vrai chrétien conservateur, il a précisé qu’il faisait référence à la mafia khazare, au réseau sioniste mondial, qui a infiltré, pénétré toutes les institutions de l’État américain, ainsi que les gouvernements des États du monde et les organisations internationales.

[Voir aussi :
L’histoire cachée de l’effroyable mafia khazare
et
Les maîtres du monde : qui sont ces puissants qui dirigent le monde ? Par Dr Vladimir Zelenko & David John Sörensen]

Stew Peters

Stew Peters a souligné à juste titre que si nous n’appliquons pas la règle d’or « Connais ton ennemi », nous ne pouvons pas servir honnêtement et efficacement la vérité et donc la cause de la liberté de nos propres nations. Sans mettre en lumière l’identité du cartel des banquiers criminels, des promoteurs de la sodomie sous l’étiquette LGBT, du transgendérisme, du marxisme culturel, du libre-échange et de la politique « sans frontières », de l’immigrationnisme et de la destruction de la civilisation blanche et chrétienne, de la religion du vaccinisme et du climatisme, de la technocratie et du transhumanisme, aucune lutte pour arrêter le génocide mondial et la création d’un gouvernement mondial sous le masque de l’ONU n’est possible.

Dans le contexte du génocide de Gaza, Stew Peters a déclaré qu’en fait, Benjamin Netanyahu est le véritable président des États-Unis. Et qu’en plus d’autres secteurs clés, les sionistes contrôlent le département d’État (Antony Blinken et Victoria Nuland ne sont que la partie émergée de l’iceberg), ainsi que le complexe militaro-industriel. Cette mafia khazare opère donc pour le compte de l’État américain et se rend coupable de l’assassinat de millions de civils innocents dans le monde et de l’invasion d’États souverains sans que les États-Unis ne soient menacés par ces États.

Alex Jones était visiblement troublé par la position de son interlocuteur et a cherché à exprimer son désaccord, il est vrai, avec peu de succès. Ce fut une véritable surprise d’observer comment un excellent et très énergique orateur, un redoutable polémiste comme Alex Jones ne pouvait plus échapper à la situation embarrassante de se placer en position d’avocat des maîtres du discours dominant ou du récit obligatoire qu’il conteste d’ailleurs lui-même au fil des ans. Les manœuvres verbales du célèbre journaliste d’infowars.com pour disqualifier (il est vrai, élégamment) son interlocuteur semblent avoir été empruntées à la pratique de certains serviteurs du Système de CNN ou de la BBC. Demander à Stew Peters, par exemple, ce qu’il pense d’Adolf Hitler, c’est glisser l’allusion que quiconque s’oppose à la domination de la mafia khazare est un nazi, un fasciste, un raciste, un antisémite, etc. C’est un vieux stratagème depuis le sionisme pour diaboliser quiconque tente de remettre en cause les mythes fondateurs et les pratiques inhumaines et génocidaires de cette idéologie raciste et xénophobe. Le pauvre Alex Jones n’a cessé de répéter qu’il ne pouvait pas être d’accord et qu’à son avis « les choses sont beaucoup plus sophistiquées ».

Bien sûr, elles sont sophistiquées, mais cela n’invalide pas les affirmations de Stew Peters. Cela nous rappelle une fois de plus, par exemple, qui a instrumentalisé et profité de la Première et de la Seconde Guerre mondiale, qui a imposé les mythes respectifs en tant qu’idéologies d’État dans les pays colonisés par ce réseau extraterritorial, y compris des sanctions pénales pour quiconque sort des limites du discours obligatoire. Les mythes fondateurs de la religion séculière de l’Occident collectif et de la « communauté internationale » dans son ensemble sont défendus comme le Saint Graal par les gardiens du temple mondialiste, mais Alex Jones ne s’harmonise pas du tout avec eux. Parler de clans sataniques comme Rothschild, Rockefeller, Soros, Gates, etc. sans mentionner le fait qu’ils font partie d’un réseau homogène en termes d’origine ethnique et de pratiques occultes est le signe d’une concession souvent pratiquée par les auteurs qui tendaient à éviter la répression, pour pouvoir continuer leurs activités académiques et publier leurs livres.

Nous ne savons pas si Alex Jones a une motivation similaire, ou si ses relations avec ces réseaux d’influence et de pouvoir sont beaucoup plus profondes. Il est cependant certain qu’à l’heure actuelle, où l’agenda mondial des lucifériens qui contrôlent l’ONU et toutes les formes de domination du monde se réalisent à un rythme accéléré sous le couvert du Développement Durable qui vise à instaurer une prison mondiale numérique sous la tyrannie de la Technocratie, tout militant honnête et courageux se doit de dire toute la vérité.

Bien sûr, parmi les élites mondialistes, il y a aussi des gens qui peuvent avoir d’autres origines ethniques et religieuses, mais cela ne change rien au fait que les acteurs de base derrière le rideau restent les mêmes. D’ailleurs, les événements tragiques survenus dans la bande de Gaza après le 7 octobre (qui ont classiquement commencé par une opération sous faux drapeau), le génocide de la population civile par l’entité sioniste Israël ont parfaitement montré quels sont les pays totalement soumis à la mafia khazare. Il s’agit avant tout des États marionnettes de la zone euro-atlantique, y compris les anciens États communistes. Nous pouvons ici parler directement de régimes de nature khazarocratique. Tous les pays de l’UE, les États-Unis, le Canada et les régimes fantoches tels que celui de la République de Moldavie ont fait des déclarations officielles de solidarité avec le nazisme sioniste et ont affiché les symboles de l’État d’Israël sur les principaux bâtiments de l’État en signe d’obéissance totale et de renoncement à leurs propres intérêts nationaux sur l’autel des intérêts sionistes.

Pour en revenir aux questions manifestement embarrassantes d’Alex Jones à Stew Peters, il faut noter l’urgence avec laquelle il a tenté d’obtenir un avis favorable de son invité sur Donald Trump. Mais sans succès. Et pourtant, il est très intéressant de constater la Trumpomanie promue avec tant de persistance par Alex Jones parmi tant d’autres activistes du front antimondialiste. Je crois personnellement que Trump était à l’origine et reste une marionnette des mondialistes (pour utiliser le même cliché euphémique).

Donald Trump

D’abord, parce qu’il faut être trop naïf ou hypocrite pour admettre que quelqu’un puisse devenir président des USA (dans le cadre du bipartisme bidon) sans être d’abord sélectionné et béni par le tout puissant lobby israélien aux USA, qui contrôle les finances, la presse, l’industrie de la publicité, les sociétés de notation et en général tout le mécanisme de domination de la société américaine. Et le fait que Trump se soit déclaré en guerre totale avec les démocrates fait partie du jeu. Non pas dans le sens où les hostilités entre républicains pro-Trump et démocrates ne sont pas réelles, mais parce que c’est la règle du jeu : simuler, inciter ou tolérer les conflits entre les deux camps pour créer l’illusion que l’un d’entre eux sera le sauveur de la nation.

Toute l’idéologie électoraliste et la farce des élections présidentielles ont pour but de maintenir au pouvoir le même régime sioniste, qui se manifeste, par exemple, par l’alliance obligatoire avec Israël. Pour extraire l’essence de ce maître du reality-show et mégalomane incurable, ravi de sa propre richesse et de son importance (je parle, bien sûr, du sauveur de l’Amérique et du monde Trump), je ne rapporterai ici que quelques éléments. Même si nous étions totalement ignorants du système électoral américain et du mode de présélection des candidats, rappelons quelques faits glorieux de ce président.

Premièrement. Toute la supercherie de la fausse pandémie de Civid-19 et de l’injection forcée de ses propres citoyens a commencé sous Trump. Antony Fauci, en tant que représentant de Big Pharma, est resté à son poste officiel sans être démis de ses fonctions par le « sauveur de la nation ». Il est vrai que Trump a retiré le financement américain de l’OMS, mais a augmenté le financement de GAVI à partir de l’argent public américain et n’a pas arrêté la terreur sous le prétexte de la santé de sa propre nation.

Deuxièmement. Malgré les protestations de l’ensemble du monde arabe et les réticences de tous les pays du monde, Trump a officiellement reconnu Jérusalem comme capitale d’Israël. Pour être plus précis, il n’a pas décidé, mais il a annoncé cette décision depuis sa position de marionnette des cercles sionistes qui l’ont porté au pouvoir et qui n’ont cessé de le garder sous tutelle.

Troisièmement. Trump a ordonné (plus précisément, il a exécuté un ordre qu’il a assumé politiquement) d’assassiner un fonctionnaire iranien, le général Qasem Soleimani, qui était arrivé à la tête d’une délégation internationale en Irak. Autrement dit, les États-Unis sous le mandat de Trump ont également commis cet acte de terrorisme d’État dans l’intérêt de la mafia sioniste et sous le prétexte cliché de la lutte contre le terrorisme.

Au cours du talk-show, Alex Jones a non seulement cherché à compromettre Stew Peters pour son affirmation de ne pas avoir de sentiment d’adoration envers Trump, mais il a également aggravé sa péroraison en mentionnant que Trump a une poignée de sponsors derrière lui qui sont juifs. Ce qui revient à suggérer que quiconque ne soutient pas Trump commet un double délit d’opinion : 1) contre le champion des patriotes qu’est Trump et 2) contre les kleptocrates qui sont derrière lui et qui l’ont créé et le maintiennent en tant que personnage politique. Quelle ruse dégoûtante, messieurs ! Ne pas être pro-Trump et pro-lobby sioniste devrait être une occasion de disqualification morale, selon Alex Jones.

Et pour compléter le portrait héroïque de Trump, on se souvient aussi que sa fille bien-aimée Ivanka s’est mariée — exclusivement par amour ! — avec le juif hassidique de la mafia immobilière new-yorkaise Jared Kushner. Ivanka s’est rapidement convertie au judaïsme dans une synagogue new-yorkaise et est devenue membre de la secte hassidique la plus puissante et la plus dangereuse, Chabad Lubavitch. Et exclusivement pour ses capacités exceptionnelles d’homme d’État et de patriote américain, le gendre de Trump vient comme conseiller principal de Trump de 2017 à 2021.

[Voir aussi :
Trump et la kabbale]

Israël d’abord ! Donald Trump et « Bibi » Netanyahu

Alors, vous êtes toujours contre Trump ? Ah ! Cela signifie que vous êtes un traître à l’intérêt national américain et en même temps à l’intérêt sioniste !

Un autre personnage notoire sur lequel Alex Jones a insisté pour obtenir une opinion favorable de Stew Peters est Elon Musk.

Wikipédia a précisé à propos de ce représentant majeur de la technocratie mondialiste que :

 « Il est la personne la plus riche du monde, avec une valeur nette estimée à 222 milliards de dollars américains en décembre 2023, selon l’indice Bloomberg Billionaires Index, et à 244 milliards de dollars selon Forbes, principalement grâce à ses participations dans Tesla et SpaceX ». Il est fondateur, président, PDG et directeur de la technologie de SpaceX ; investisseur providentiel, PDG, architecte de produits et ancien président de Tesla, inc. ; propriétaire, président et directeur de la technologie de X Corp ; fondateur de la Boring Company et de xAI ; cofondateur de Neuralink et d’OpenAI ; et président de la Fondation Musk. »

[Note de Joseph : Bill Gates a aussi été pendant de nombreuses années l’homme le plus riche du monde, et ça n’en fait en effet pas pour autant une référence morale et désintéressée. Voir notamment Bill Gates, ou le mythe du bon milliardaire.
Nous nous trouvons ici avec des exemples probablement assez éloignés des enseignements du Christ qui indiquait notamment :

« Il est plus facile à un chameau de passer par le trou d’une aiguille qu’à un riche de rentrer dans le royaume de Dieu. »

(Mathieu 19:24)

]

Ainsi, Elon Musk est devenu une star mondiale grâce à ses projets gigantesques dans le domaine des hautes technologies. Comme si un homme sérieux issu du camp des militants altermondialistes pouvait admirer quelqu’un qui a lancé plus de 2 000 satellites (« Big Brother is watching you! » [Big Brother vous regarde !]), produit des voitures électriques (qui font partie de l’Agenda 21 pour le développement durable et des « masques verts de l’ONU », selon la brillante formule de Rosa Koire) et nous promet un trou dans la tête de chaque humain pour augmenter nos capacités intellectuelles (bienvenue dans l’univers transhumaniste !). Une telle perception, égale à l’adoration religieuse des « miracles de la technologie », fait partie de la technophilie ou technomanie qui a massivement pénétré l’esprit de l’homme moderne.

Elon Musk s’est attiré un maximum de sympathie parmi les dissidents antimondialistes, surtout après avoir acheté la plateforme Twitter et y avoir supprimé toute censure. Contrairement à YouTube, Facebook, etc. Il se fait de plus en plus entendre dans les affaires internationales, fait des déclarations politiques, effectue des visites officielles dans différents pays. Ainsi, de nombreux combattants du camp antimondialiste ont baissé les bras et rejoint le fan-club d’Elon Musk, qui se présente comme un nouveau sauveur du monde, notamment grâce à la technologie et à d’énormes sommes d’argent. Croire qu’un représentant de premier plan de la superclasse mondialiste a de nobles intentions et des sentiments patriotiques, c’est perdre complètement tout esprit critique et toute capacité d’analyse. Ou être son employé.

En tout cas, je ne peux pas admettre que cette admiration sans bornes pour Musk dans le cas d’Alex Jones soit le fruit de l’ignorance et de la naïveté de ce célèbre journaliste. Nous avons également observé la formation d’un triumvirat qui accumule des centaines de millions de vues à l’échelle mondiale et qui jouera probablement un rôle particulier dans les prochaines élections présidentielles américaines et au-delà. Il s’agit d’Elon Musk, d’Alex Jones et de l’ancien commentateur politique de FOX NEWS Tucker Carlson. Voici donc les principaux clercs de la secte trumpiste, qui aideront le public à adorer cette idole ! Ceux qui éprouvent de la sympathie pour Tucker Carlson feraient bien d’étudier sa biographie de plus près. Voici quelques informations sur le père de l’ancien journaliste de Fox News qui a migré vers la plateforme X d’Elon Musk (ex-Twitter) Dick Carlson1 :

« Richard Warner Carlson (né Richard Boynton le 10 février 1941) est un journaliste, diplomate et lobbyiste américain qui a été directeur de la Voix de l’Amérique pendant les six dernières années de la guerre froide. Parallèlement, il a dirigé les émissions de Radio Marti à Cuba et a été directeur de l’Agence d’information des États-Unis et du Service de films documentaires de l’USIA. Carlson a également été journaliste dans des journaux et des agences de presse, auteur de magazines, correspondant à la télévision et à la radio et réalisateur de documentaires. Il est le père du commentateur politique conservateur Tucker Carlson ».

Ces impressions et observations issues du visionnage de l’émission annoncée au début de cet article me ramènent à la question de l’opposition contrôlée ou du moins commode. Dans ce contexte, je me suis souvenu de l’ancien grand rabbin de la région de Kharkov en Ukraine, Eduard Hodos, qui s’est converti au christianisme orthodoxe il y a quelques années et qui est un redoutable publiciste et activiste civique. En tant que démystificateur le plus cohérent de la secte Chabad Lubavitch et du rôle néfaste qu’elle joue en Ukraine et en Russie, il fait à un moment donné la figure de rhétorique suivante. Tout le monde, dit-il, sait ce que signifie la « roulette russe ». Il s’agit de la présence d’une seule balle dans le barillet d’un revolver. Mais il y a aussi, dit Hodos, la « roulette juive », lorsque le barillet du revolver est plein de balles et qu’elles appartiennent toutes au même joueur. Ou, dans notre cas, il s’agit de la situation où le même groupe occulte contrôle les deux camps, arbitre le jeu et fixe le score final.

En conclusion, je mentionne qu’à mon avis, le duel verbal entre Alex Jones et Stew Peters a été gagné à cent pour cent par ce dernier. Et le spectacle est extrêmement instructif. L’honnêteté et le courage professionnel ont vaincu l’expérience et la prudence du maître.

P. S. Lors du duel verbal entre les deux journalistes américains, Stew Peters a mis en avant une idée fondamentale qui mérite d’être retenue par les vrais combattants de la tyrannie satanique mondialiste. Il a dit que dans l’état actuel des choses (lorsque le pouvoir est usurpé par des cartels criminels) il n’y a pas de solutions politiques, c’est-à-dire de nature électorale au sein d’un régime démocratique. La seule solution est le soulèvement populaire, selon la Constitution américaine. C’est ce que j’ai souligné ces dernières années dans mes vidéos. Le temps de l’illusion libérale est resté dans le passé. Aujourd’hui, l’heure est aux hommes courageux, pour qui la dignité et la liberté sont au-dessus de la vie.

Iurie Rosca est un journaliste, éditeur et militant altermondialiste de la République de Moldavie.





Destruction intentionnelle : le Covid d’abord, « la grande appropriation » ensuite

[Source : aubedigitale.com]

Par Matthew Smith

La Grande Dépression était un plan bien exécuté pour saisir les actifs, appauvrir la population et refaire la société. La suite est pire…

Un livre récent de David Webb jette une lumière nouvelle sur ce qui s’est exactement passé pendant la Grande Dépression. Selon lui, il s’agissait d’un coup monté.

Webb est un ancien banquier d’affaires et gestionnaire de fonds spéculatifs qui a acquis de l’expérience aux plus hauts niveaux du système financier. Il a publié The Great Taking (La Grande Appropriation) il y a quelques mois et l’a récemment complété par un documentaire vidéo. Un ouvrage complet, concis, compréhensible et GRATUIT. Pourquoi ? Parce qu’il veut que tout le monde comprenne ce qui est en train de se faire.

The Great Taking décrit la feuille de route pour effondrer le système, réprimer le peuple et saisir tous vos biens. Et il inclut les reçus.

Vous ne possédez déjà rien

L’ouvrage de Webb illustre, entre autres, comment les modifications apportées au Code de commerce uniforme ont transformé la propriété d’un bien en un droit sur un titre. La désignation « droit » a fait de la propriété personnelle une simple réclamation contractuelle. La personne « ayant droit » est un propriétaire « effectif », mais pas un propriétaire légal.

En cas d’insolvabilité d’une institution financière, le propriétaire légal est « l’entité qui contrôle le titre avec une garantie ». En substance, les actifs des clients appartiennent aux banques. Mais c’est bien pire que cela. Il ne s’agit pas simplement de perdre ses liquidités à cause du renflouement d’une banque. L’ensemble du système financier a été câblé en vue d’une démolition contrôlée.

Webb décrit en détail comment le piège a été tendu et comment la Grande Dépression a servi de précédent. En 1933, FDR a décrété un « Bank Holiday ». Par décret, les banques ont été fermées. Plus tard, seules celles approuvées par la Fed ont été autorisées à rouvrir.

Des milliers de banques ont été laissées à l’abandon. Les personnes qui possédaient de l’argent dans ces établissements peu recommandables le perdirent entièrement, ainsi que tout ce qu’elles avaient financé (maisons, voitures, entreprises) et qu’elles ne pouvaient plus payer. Ensuite, quelques banques « choisies » ont consolidé tous les actifs du système.

Centralisation et risque systémique

Comme le montre Webb, le gâteau est cuit depuis des années. Mais cette semaine, il y a eu un signe qu’il sortait du four. Lundi dernier, Bloomberg a admis que les mesures prises pour « protéger le système » amplifiaient en réalité le risque.

À la suite de la crise financière de 2008, les « dirigeants » du G20 ont exigé que tous les produits dérivés standardisés de gré à gré soient compensés par des contreparties centrales (CPC), soi-disant pour réduire le risque de contrepartie et accroître la transparence du marché. La CPC la plus connue aux États-Unis est la Depository Trust and Clearing Corporation (DTCC), qui traite des milliers de milliards de dollars de transactions sur titres chaque jour.

Avant 2012, les transactions sur les produits dérivés de gré à gré étaient bilatérales et le risque de contrepartie était géré par les parties à la transaction. Lorsqu’elle traitait directement avec d’autres entreprises, chacune devait s’assurer qu’elle traitait avec des parties fiables. Si elles avaient une mauvaise réputation ou n’étaient pas solvables, les contreparties pouvaient les considérer comme toxiques et les exclure des transactions. Selon les sages dirigeants du G20, cette solution était trop risquée.

Avec l’introduction des mandats de compensation centrale, le risque de contrepartie a été transféré, par l’intermédiaire des contreparties centrales, des entreprises effectuant la transaction au système lui-même. La solvabilité et la réputation ont été remplacées par des garanties et des modèles complexes.

Les courtiers, les banques, les gestionnaires d’actifs, les fonds spéculatifs, les entreprises, les compagnies d’assurance et les autres « parties à la compensation » participent au marché en déposant d’abord une garantie sous la forme d’une marge initiale (MI) auprès de la contrepartie centrale. C’est par le biais de cette marge initiale et d’un fonds de défaillance distinct et beaucoup plus petit, détenu par la contrepartie centrale, que le risque de contrepartie est géré.

Mutualiser les pertes

Déplacer le risque des parties individuelles vers le collectif est une recette pour les problèmes. Mais, comme l’explique un récent rapport de la BRI, c’est encore pire. La structure des contreparties centrales elles-mêmes peut provoquer des « spirales de marges » et des « risques d’erreur » en cas de turbulences sur les marchés.

Dans les épisodes de fuite vers la sécurité, les contreparties centrales augmentent les exigences de marge. Selon la Banque des Règlements Internationaux (BRI),

« Les hausses soudaines et importantes des exigences de marge obligent les contreparties de produits dérivés à se désendetter et peuvent précipiter des ventes forcées qui entraînent une plus grande volatilité et de nouvelles hausses des exigences de marge dans ce que l’on appelle les spirales de marge ».

Nous avons déjà eu un aperçu de ce à quoi cela peut ressembler. Des spirales de marge similaires « se sont produites au début de 2020 (Covid-19) et de 2022 (invasion de l’Ukraine), reflétant la nature sensible au risque des modèles de la MI ».

Les obligations d’État, source de problèmes

Le deuxième domaine de risque systémique est la double utilisation des obligations d’État, à la fois comme garantie et comme actif sous-jacent dans les contrats de produits dérivés. La volatilité du marché des obligations d’État peut entraîner une demande de garanties supplémentaires sur les marchés des produits dérivés, précisément lorsque les prix des obligations d’État sont en baisse. La chute des prix des obligations érode la valeur de la MI existante. Les demandes de garanties montent en flèche au moment même où la valeur des garanties actuelles et potentielles s’évapore.

Encore une fois, la BRI :

La dynamique de risque erronée a semblé jouer un rôle lors de la crise de la dette souveraine irlandaise de 2010-2011. À l’époque, les investisseurs ont liquidé leurs positions en obligations d’État irlandaises après qu’une contrepartie centrale a relevé les décotes appliquées à ces obligations lorsqu’elles sont utilisées comme garanties. Cela a entraîné une baisse des prix des obligations d’État irlandaises, ce qui a provoqué de nouvelles décotes, de nouvelles fermetures de positions et, en fin de compte, une spirale de baisse des prix.

Conçu pour échouer

La BRI ne l’admet pas, mais Webb affirme que les contreparties centrales elles-mêmes sont délibérément sous-capitalisées et conçues pour échouer. Le démarrage d’une nouvelle CPC est planifié et préfinancé. Lorsque cela se produira, ce seront les « créanciers garantis » qui prendront le contrôle de TOUT le collatéral sous-jacent.

Une fois de plus, la BRI :

… afin de mutualiser les pertes potentielles dues à des défaillances dépassant la MI, les contreparties centrales exigent également de leurs membres qu’ils contribuent à un fonds de défaillance (DF). Par conséquent, les contreparties centrales sont à la tête d’importants pools d’actifs liquides.

Ce « large pool d’actifs liquides » est l’univers complet des titres négociés.

En cas d’effondrement du marché, les actions et les obligations que vous pensez posséder seront aspirées dans le fonds de défaillance (DF) en tant que garantie supplémentaire pour la valeur évaporée du complexe de produits dérivés. C’est ce qu’on appelle « la grande prise ».

La célèbre phrase de Buffett est vraie : « On ne découvre qui nage nu que lorsque la marée se retire ». La plupart d’entre nous sont sur le point d’apprendre que c’est nous qui sommes nus.

Si vous n’avez pas lu « The Great Taking » ou regardé le documentaire, je vous recommande de vous servir une boisson fraîche et de le regarder maintenant :

Traduction de Take par Aube Digitale




Les nouvelles PRÉDICTIONS de Jacques ATTALI !

[Source : Juste Milieu.]




Mark Zuckerberg construit un bunker ultrasecret à Hawaï avec une porte résistante aux explosions

[Source : aubedigitale.com]

Une enquête de Wired révèle que Mark Zuckerberg, PDG de Facebook, est en train de construire un énorme bunker souterrain avec une « porte résistante aux explosions » pour survivre à la fin des temps.

La porte principale du complexe de Zuckerberg.
PHOTOGRAPHIE : PHIL JUNG

Depuis des années, Mark Zuckerberg ajoute des centaines d’hectares à son ranch controversé de 600 hectares situé à Kauai, à Hawaï. On le savait déjà en grande partie, mais de nouveaux documents de planification révèlent aujourd’hui qu’un « abri souterrain de 465 mètres carrés » équipé de « ses propres réserves d’énergie et de nourriture » est en cours de construction, selon le blog technologique, qui cite des documents de planification publics obtenus par le biais de demandes d’archives publiques.

Les documents de planification détaillés obtenus par WIRED grâce à une série de demandes de documents publics montrent les éléments constitutifs d’un opulent techno-Xanadu, avec un abri souterrain et ce qui semble être une porte résistante à l’explosion.

Wired

En surface, le domaine, également appelé « Koolau Ranch », comprendra deux demeures centrales reliées par un tunnel au bunker souterrain.

Les bâtiments de la propriété de Zuckerberg sont visibles au loin depuis Koolau Road.
PHOTOGRAPHIE : PHIL JUNG

Les documents de construction ont également montré que le complexe serait autosuffisant, avec sa propre production d’énergie, ses propres réserves de nourriture et un réservoir d’eau de 17 mètres de diamètre et de 6 mètres de haut.

Wired note que « les permis de construire estiment le coût de la construction principale à environ 100 millions de dollars, en plus des 170 millions de dollars d’achat de terrains, mais il s’agit probablement d’une sous-estimation ».

Plusieurs anciens travailleurs contractuels du ranch ont révélé que tous ceux qui y travaillaient étaient liés par un accord de confidentialité.

« C’est un club de combat. Nous ne parlons pas du club de combat », a déclaré un ancien employé contractuel sous le couvert de l’anonymat.

Un autre ancien employé a déclaré que l’application « très stricte » des accords de confidentialité empêchait quiconque sur place de « prendre le risque de se faire prendre, ne serait-ce qu’en train de prendre une photo ».

D’autres milliardaires, comme Peter Thiel, fondateur de PayPal et de Palantir, ont construit ou planifié des bunkers de l’apocalypse dans des endroits reculés du monde entier.

Il existe plusieurs raisons pour lesquelles les milliardaires s’inquiètent de l’avenir et se sentent obligés de construire des bunkers de l’apocalypse, notamment les risques de débordement de la guerre entre la Russie et l’Ukraine, l’éventualité d’un conflit régional au Moyen-Orient, l’implosion des villes occidentales qui deviennent des mouroirs où règne la criminalité, l’afflux de migrants clandestins à travers l’Occident, la détérioration des conditions financières en Occident, et la liste n’est pas exhaustive.




Alex Jones, Elon Musk, Donald Trump, intelligence militaire, guerres de l’IA et Skynet

[Source : marie-claire-tellier]

Par Mike Adams

Traduction MCT

Ce qui suit est une transcription partielle générée automatiquement de l’émission de Mike Adams du 12 décembre 2023. L’épisode complet est disponible en format audio sur ce lien ou sur la vidéo ci-dessous :



Bienvenue dans l’émission News du lundi 11 décembre 2023. Mike Adams, ici présent, vous remercie de vous joindre à moi aujourd’hui. Le titre provisoire de ce podcast est « Alex Jones rétabli sur Twitter alors que les puissants réseaux de renseignement profond se préparent à rétablir Trump pour maintenir l’Amérique en vie ».

Il se peut que ce titre change d’ici à ce que vous voyiez ce podcast, mais la dernière phrase est vraiment essentielle à comprendre : Garder l’Amérique en vie. Et ce que je vais vous révéler aujourd’hui dans cette analyse, c’est que la réintégration d’Alex Jones sur Twitter n’est pas un hasard. Et cela a des implications bien plus importantes que ce que la plupart des gens imaginent. Parce que cela coïncide avec Elon Musk, les militaires, ce que j’appelle les réseaux d’intelligence profonde, et la façon dont ils soutiennent maintenant Elon Musk, et ils soutiennent Tucker Carlson. Et ils se préparent aussi à remettre Trump au pouvoir pour un troisième mandat. Et ce n’est pas une faute de frappe. Ce serait le troisième mandat de Trump, et non son deuxième, bien que le deuxième ait été illégalement occupé et écrasé par le régime antiaméricain de Biden.

Je tiens à l’expliquer d’emblée. J’entrerai ensuite dans les détails au cours de cette émission. Mais il y a essentiellement deux factions qui se battent pour le contrôle de l’Amérique en ce moment. Il y a d’une part la faction mondialiste, qui se caractérise par Barack Obama, Joe Biden et un sentiment anti-américain. La grille de contrôle du mondialisme s’efforce de détruire les infrastructures américaines, de détruire la monnaie américaine, il y a en fait des gens au sein de l’administration Biden qui essaient d’effondrer le dollar. Et ils y parviennent plutôt bien, d’ailleurs. Ils veulent rendre l’Amérique dépendante de l’énergie du Moyen-Orient. Ils veulent détruire la culture américaine. Ils veulent détruire la Constitution américaine. Ils sont contre le premier amendement, contre le deuxième amendement. Et en fait, ils sont anti-militaires dans le sens où ils veulent aussi détruire la préparation militaire de l’Amérique, ce qu’ils ont fait dans une large mesure à ce stade. Regardez ce qui s’est passé avec le retrait des États-Unis d’Afghanistan.

D’ailleurs, la défaite de l’OTAN face à la Russie, dont je parlerai plus en détail, est un facteur important qui joue dans tout cela. Voilà donc la première faction. Il s’agit de la faction mondialiste, qui croit en la dépopulation. Ils méprisent tout ce que l’Amérique représente, et ils travaillent méticuleusement pour détruire l’Amérique de l’intérieur.

Trump est le candidat de choix pour la faction pro-américaine qui s’oppose au mondialisme
De l’autre côté, il y a la faction pro-américaine, qui, je tiens à le préciser, est toujours dirigée par des entreprises très puissantes. Mais ils veulent que l’Amérique maintienne son pouvoir sur le monde parce que, eh bien, c’est un grand concert. C’est un système formidable que d’avoir le statut de pétrodollar, de pouvoir imprimer de l’argent et d’échanger de l’argent contre des biens et des services dans le monde entier. Vous savez, c’est formidable d’être au sommet de l’armée américaine, qui est l’armée la mieux financée au monde. C’est génial de recevoir des pots-de-vin pour des armes destinées à l’Ukraine et d’autres types de contrats que le gouvernement fédéral émet à gauche et à droite en ce moment.

Cette faction, que j’appelle la faction pro-américaine, veut voir l’Amérique survivre sur la scène mondiale. Ainsi, même si elle s’oppose à la faction mondialiste, la faction pro-américaine jouit toujours du pouvoir et des profits, et elle aime imprimer de l’argent, et elle a aussi ses doigts dans les cartels pharmaceutiques et dans les médias, etc. Ils ne sont pas, disons, des bonnets blancs, mais ils ne sont pas non plus les bonnets noirs des mondialistes qui essaient de nous détruire tous. On pourrait dire que la faction pro-américaine, qui se compose de ce que j’appelle les réseaux de renseignements profonds, je ne parle pas de la CIA, mais des services de renseignements militaires, de l’armée, de l’armée de l’air, de l’armée de l’air et de la police. Je parle des services de renseignement militaire, de certaines factions de la Defense Intelligence Agency et d’autres groupes, même quelques renégats au sein du FBI, ces réseaux de renseignement profond ne veulent pas que l’Amérique soit détruite et ne veulent pas que l’armée américaine soit détruite.

Ils ont maintenant pris le dessus sur le plan interne, en raison des échecs catastrophiques de la faction mondialiste et de l’administration Biden. Et même si ce n’est pas évident à la surface, l’échec numéro un le plus étonnant qui a eu lieu et qui a en fait remis le pouvoir à la faction du renseignement militaire est la défaite de l’OTAN en Ukraine. Cela a provoqué une onde de choc dans tout le système : l’armée américaine n’a pas pu vaincre la Russie, et elle a dû utiliser les médias occidentaux pour diffuser toutes sortes de propagande et de mensonges mois après mois, même aujourd’hui, deux ans plus tard, pour essayer de couvrir ses échecs, qui ont été tout à fait monumentaux.

Les sanctions prises à l’encontre de la Russie ont échoué sur toute la ligne. L’économie russe est plus forte qu’avant la guerre. La monnaie russe est plus résistante. Les exportations d’énergie de la Russie ont atteint des chiffres records. La Russie a désormais atteint un niveau record de fabrication de munitions sur son territoire, et la Russie a mis en place une infrastructure nationale massive de fabrication de munitions qui n’est absolument pas égalée par l’ensemble de l’Europe occidentale, ni par les États-Unis. Ainsi, la faction pro-américaine du renseignement militaire, qui est pro-Trump et pro-Elon Musk, a, je crois, œuvré à la réintégration d’Alex Jones. Cette faction en a eu tellement marre que l’Amérique soit vaincue par les crétins incompétents et historiquement analphabètes de l’administration Biden, y compris le Département d’État, qu’elle a entamé une révolte de l’intérieur qui lui a permis de prendre le contrôle de nœuds clés d’influence et de prise de décision, que l’on pourrait appeler la prise de décision exécutive, au sein des réseaux de renseignement. Cela leur donne maintenant la possibilité de vaincre les mondialistes et de réinstaller littéralement Trump au pouvoir à partir de 2025. Trump leur rendrait alors la pareille en exprimant sa loyauté pour un financement supplémentaire de l’armée, du complexe industriel, des réseaux de renseignement, des produits pharmaceutiques, de l’énergie domestique, et de bien d’autres choses encore.

Trump soutient l’Amérique mais aussi Big Pharma, Big Debt et les grosses dépenses militaires

Permettez-moi d’être clair, car il ne s’agit pas d’un scénario tout blanc ou tout noir. Et j’essaie de ne pas y insérer mes propres opinions. J’essaie de ne pas dire que Trump est bon ou que Trump est mauvais, mais plutôt de vous expliquer les causes et les effets. Trump soutient donc Big Pharma, Big War, Big Banks. Et on peut aussi dire Big Israel, c’est-à-dire le contingent sioniste d’Israël, qui aide aussi à soutenir les guerres militaires au Moyen-Orient. Trump soutient toutes ces choses, que cela vous plaise ou non, mais il soutient également l’énergie domestique, ce qui, je pense, est une bonne chose pour l’Amérique de disposer de son propre approvisionnement en énergie et de sa propre infrastructure énergétique, de sorte que nous soyons plus autonomes de cette manière. Mais Trump est également favorable à l’impression massive d’argent et à des taux d’intérêt artificiellement bas afin de provoquer une création monétaire excessive ou un assouplissement quantitatif, qui finit par gonfler le marché boursier et les prix de l’immobilier, provoquant de l’inflation et donnant temporairement l’impression que les choses sont bonnes d’un point de vue fiscal. En outre, en tant que président, Trump approuvera des paiements massifs à l’armée. Nous parlons de plus de mille milliards de dollars par an pour le financement de l’armée américaine. Trump soutiendra également des subventions massives aux géants pharmaceutiques, parce qu’ils le soutiennent à certains égards, je pense, afin de s’assurer qu’il soit à nouveau élu, alors qu’à l’heure actuelle, l’administration Biden parle d’utiliser les pouvoirs du gouvernement pour saisir la propriété intellectuelle des produits pharmaceutiques brevetés, en les retirant aux entreprises pharmaceutiques.

M. Biden réclame essentiellement l’expropriation des brevets pharmaceutiques, puis l’octroi de licences à des fabricants OEM ou à des fabricants tiers qui produiraient ces médicaments à très bas prix, que le gouvernement achèterait ensuite pour les distribuer par l’intermédiaire de Medicare et, en dernier ressort, des programmes Medicaid au niveau de l’État. Cette menace, du point de vue de Big Pharma, est donc une menace existentielle pour le modèle de profit même du complexe industriel pharmaceutique. Big Pharma tire l’essentiel de ses revenus, les géants, de quelques médicaments clés, et généralement pour quelques années seulement pendant que ces médicaments sont protégés par un brevet, car tous les brevets expirent. Ainsi, une entreprise pharmaceutique typique peut avoir 200 médicaments en cours de développement, sachant que 190 d’entre eux sont voués à l’échec. Il reste donc 10 médicaments, disons, qui sont viables sur le marché. Sur ces dix médicaments, huit vont réussir à s’imposer et il se peut qu’un ou deux médicaments à succès génèrent tous les bénéfices qui couvrent les pertes de tous les autres médicaments qui ont échoué. Or, ce sont ces un ou deux médicaments que l’administration Biden veut saisir, privant ainsi les grandes sociétés pharmaceutiques de cette manne de revenus sur laquelle elles comptent pour maintenir leur rentabilité. C’est pourquoi même Pfizer réduit actuellement la production des vaccins COVID et licencie de nombreuses personnes dans certaines divisions de l’entreprise. Et Trump est exactement la personne qui, selon eux, leur permettra de le faire, parce que Trump sera tout à fait d’accord pour accélérer la production de médicaments et de vaccins, et pour répondre aux pandémies à venir d’une manière qui favorise en même temps les bénéfices des sociétés pharmaceutiques.

Les réseaux d’intelligence profonde considèrent Trump comme leur champion du financement et Elon comme leur porte d’entrée pour les champions de la parole

Vous vous demandez peut-être pourquoi Alex Jones a été réintégré sur Twitter ? Et qu’est-ce qu’Elon Musk a à voir avec tout cela ? Eh bien, Elon Musk est profondément impliqué dans des projets de recherche pour l’armée. De nombreux projets expérimentaux, qui sont des systèmes d’armes exotiques, des systèmes de lancement exotiques, des systèmes optiques exotiques et, bien sûr, des systèmes de liaison neuronale, c’est-à-dire des interfaces homme-cerveau, des systèmes de surveillance et des systèmes de contrôle actif des moteurs. L’armée américaine sait que l’avenir de la guerre passera en grande partie par les drones et les systèmes automatisés. Nous parlerons d’ailleurs de l’IA dans un instant. Mais une partie de la réponse réside également dans les systèmes cyborg. Si vous pensiez qu’Elon Musk développe la liaison neuronale parce qu’il veut aider les personnes en fauteuil roulant à remarcher, et que c’est sa seule motivation, parce qu’il est juste une bonne personne et qu’il veut aider les gens à retrouver leurs jambes, alors, malheureusement, vous êtes un imbécile. Il ne s’agit pas d’aider les personnes en fauteuil roulant à marcher, même si cela peut être un effet secondaire. Mais le véritable objectif est de construire des soldats cyborg.

Ces soldats cyborg seront équipés de systèmes d’exosquelettes et de drones contrôlés par l’esprit. Les drones automatisés, qu’ils soient aériens ou terrestres, pourraient prendre la forme de chiens ou d’écureuils. Ils seront contrôlés par le soldat cyborg, qui sera une machine de combat très efficace parce qu’il disposera de l’interface esprit-machine, qui est l’essence même de la neuroliaison. Elle est conçue pour permettre aux soldats de contrôler des systèmes cinétiques et des systèmes autonomes sans avoir à apprendre une interface informatique. Les soldats n’ont pas le temps d’afficher un écran, de choisir un menu déroulant et d’émettre des commandes, et ils n’ont pas de clavier à portée de main. Essayer de doter un soldat de ce type d’interface ne fonctionne pas très bien. Ce n’est pas faisable. Ces systèmes d’interface sont détruits par les éclats d’obus, etc. Même si vous attachez un clavier ou un écran au bras d’un soldat, ce bras va probablement recevoir des coups à un moment ou à un autre, et tout le système sera alors hors service.

L’armée a compris que les recrues humaines ne suffiraient pas longtemps… voici donc les cyborgs, puis les soldats humanoïdes entièrement autonomes

Mais deuxièmement, soldats, je suis désolé de vous le dire, mais les nouvelles recrues ne sont plus aussi intelligentes qu’avant. Les services militaires ont de plus en plus de mal à recruter de jeunes soldats. C’est pourquoi ils abaissent les exigences en matière de quotient intellectuel. Pour certains secteurs du service militaire, il n’est même plus nécessaire de passer des tests, il suffit d’avoir un cœur qui bat, un corps qui fonctionne et d’être prêt à s’entraîner. Ainsi, pour ces soldats moins sophistiqués, afin d’être équipés de systèmes cyborg, ce qui est le but ultime, ils doivent avoir des systèmes qui sont tout simplement plus intuitifs et moins techniques. Et il n’y a rien de plus intuitif que de penser à ce que l’on veut faire. Si vous êtes un soldat cyborg, même si votre QI est faible, mais que vous êtes un soldat dévoué et loyal. Alors, avec un implant neuronal, tout ce que vous avez à faire est de penser à envoyer un drone kamikaze dans le bunker ennemi que votre système infrarouge augmenté a identifié. Vous venez d’émettre mentalement la commande GO, et vous n’avez pas besoin d’apprendre une interface.

Ainsi, les systèmes d’augmentation cyborg seront plus largement accessibles aux soldats humains moins qualifiés. Et bien sûr, à terme, l’objectif de ce programme est de remplacer l’élément humain et de passer de soldats cyborgs à des soldats robotiques humanoïdes entièrement automatisés qui n’ont même pas besoin d’être entraînés à penser puisqu’ils sont simplement programmés et téléchargés à l’aide de systèmes autonomes.

Qu’est-ce que cela a à voir avec Elon Musk, Alex Jones, Tucker Carlson et Donald Trump ? Eh bien, tout, c’est simple. Pour que les États-Unis restent viables, en termes de projection militaire dans le monde, ils doivent développer des systèmes de drones et de cyborgs plus autonomes. Ils doivent devenir un leader mondial dans le domaine de l’IA, des implants de liaison neurologique et d’autres technologies clés, comme les missiles hypersoniques, que les systèmes d’IA peuvent d’ailleurs aider à développer en théorie. Elon Musk est considéré comme un gardien clé dans cette quête de technologie appliquée. Elon Musk n’est pas lui-même le plus brillant théoricien du monde. Mais il est très, très doué pour appliquer la science à des questions pratiques. Il sait traduire la théorie en pratique. Il l’a prouvé avec ses systèmes satellitaires, ses systèmes de lancement de fusées et ses systèmes d’atterrissage et de récupération de fusées, ainsi qu’avec les véhicules Tesla.

Elon mérite une grande reconnaissance pour son rôle d’agrégateur de technologies en vue d’un déploiement pratique. C’est ce qui manque à l’armée en ce moment. Et c’est ce dont ils ont besoin. Je pense donc qu’un accord a été conclu entre les réseaux de renseignement militaire et Elon Musk. Et cet accord implique la réintégration de Trump. Et Tucker Carlson a été activé sur Twitter afin d’aider à ramener Trump en s’attaquant de plein fouet au régime fasciste de Biden. Et les gauchistes perdants qui sont en train de perdre nos guerres en Ukraine, et potentiellement au Moyen-Orient, et certainement bientôt à Taïwan. En d’autres termes, Elon Musk a reçu le feu vert pour activer toute personne qu’il juge nécessaire pour aider à renverser la tendance contre la rhétorique anti-Trump qui existe. Et pour exposer la vérité sur la façon dont les démocrates ont détruit l’Amérique à dessein, afin de rétablir Trump en tant que président, ce qui nécessiterait une inondation massive du soutien des électeurs pour Trump, et pour cette raison, je crois qu’Alex Jones a été réintégré.

Pourquoi Alex Jones n’aurait jamais dû être banni en premier lieu

Alex mérite d’être réintégré. Il n’aurait jamais dû être banni. Alex a eu plus raison que presque tous les acteurs des médias grand public depuis des décennies. Et tant de choses contre lesquelles Alex avait mis en garde se sont réalisées. Et nous vivons maintenant ces choses. Il mérite donc un énorme crédit. Il a été banni parce qu’ils voulaient le faire taire afin de truquer les élections de 2020, j’ai été banni pour la même raison. En fait, j’ai été banni en 2015, je pense, voire en 2014, j’ai été déplateformé avant Alex Jones. Mais après qu’Elon Musk a acheté Twitter, mon compte a été réactivé bien qu’il soit toujours très fortement interdit. Je m’attends à ce que cela s’inverse bientôt.

Mais d’ailleurs, les liens brighteon.com ne sont pas autorisés à être partagés sur Twitter. Et j’espère certainement que cela sera bientôt corrigé également. Parce qu’Elon Musk aura besoin de toute l’aide possible pour informer l’Amérique sur ce qui se passe réellement et pour préparer le peuple américain à abandonner les démocrates et à faire venir quelqu’un de différent. Le seul candidat viable du côté du GOP à l’heure actuelle est Donald J. Trump, il n’y a pas d’autre candidat. Donc abandonner les démocrates signifie en réalité soutenir Trump, mis à part le fait qu’il y a quelques candidats indépendants qui, je pense, ont des idées précieuses à partager, comme le Dr Shiva. Et certaines personnes aiment aussi beaucoup RFK, Jr. Mais d’un point de vue pratique, les candidats indépendants ont rarement une chance de remporter la Maison-Blanche, il est presque impossible que cela se produise. Parfois, ils peuvent jouer un rôle de trouble-fête en refusant la Maison-Blanche à l’un des autres candidats aux primaires, le démocrate ou le républicain. Mais il est rare qu’un indépendant soit élu à un poste important, même s’il peut néanmoins contribuer grandement aux débats et à la dynamique globale de l’élection.

Encore une fois, Elon Musk a reçu le feu vert pour réintégrer des personnes comme Alex Jones, et je pense que vous allez voir Alex parler très favorablement de la défense de l’Amérique, qui est un concept très important. Et je suis d’accord avec ce concept. Nous devons garder l’Amérique en vie. Et l’importance de renforcer la puissance militaire américaine afin de protéger nos frontières et de garantir que nous ne perdrons pas les guerres à l’étranger, comme c’est ce qui se passe actuellement. Alex Jones a vivement critiqué Trump dans le passé, et j’ai également critiqué Trump sur plusieurs questions telles que l’opération Warp Speed. Mais quand les choses se passent, la plupart des gens qui sont conscients de ce qui se passe si on leur donne un choix simple entre Joe Biden et Donald J. Trump, si ce sont les seules options, le choix est limpide. C’est Trump jusqu’au bout. Aucune personne sensée ne voterait pour Joe Biden.

Je pense que les réseaux de renseignement militaires liés aux réseaux profonds, comme je les appelle, en sont très conscients. Aujourd’hui, il faudra beaucoup d’argent pour renforcer l’armée américaine et la rendre compétitive dans le monde. Trump sera prêt à soutenir des niveaux insensés d’impression monétaire, comme il l’a fait lors de sa première administration. Nous parlons donc de milliards de dollars imprimés. Mais Trump pourrait également être en mesure de rétablir les relations avec les Saoudiens et les Émirats arabes unis, qui se détournent actuellement du pétrodollar, ce qui aurait des effets catastrophiques sur le rôle du dollar sur la scène mondiale. Si Trump peut inverser cette tendance et ramener les Saoudiens au niveau du pétrodollar, alors il pourrait réellement prolonger la durée de vie du dollar lui-même, car le dollar est actuellement sous assistance respiratoire, grâce aux politiques catastrophiques et désastreuses de l’administration Biden.

Trump est essentiellement utilisé comme une sorte de médecin de combat pour le dollar, pour le réparer, arrêter l’hémorragie et ramener le dollar à la viabilité afin que plus d’argent puisse être imprimé, pour le remettre au complexe industriel militaire, pour travailler sur des systèmes d’armes plus exotiques tels que des drones autonomes, des systèmes d’interface Cyborg, des systèmes homme-machine, des missiles hypersoniques, mais aussi des armes spatiales exotiques via Space Force. C’est pourquoi Tucker Carlson a été amené sur Twitter. C’est pourquoi Alex Jones est réintégré. C’est probablement pour cela que j’ai été réintégré. Même si je n’ai probablement pas suivi le chemin que certaines de ces personnes voulaient que je suive. Mais j’admets qu’en fin de compte, s’il s’agit de Biden contre Trump, il ne fait aucun doute que je fais partie de l’équipe Trump à ce stade, même si j’ai été extrêmement critique à l’égard de certaines décisions de Trump, je le ferais encore. Nous préférons vivre dans un monde où l’Amérique existe toujours, plutôt que dans un monde où nous sommes envahis par les mondialistes, où nous sommes sous le contrôle de l’ONU et où nous avons perdu notre Constitution. C’est pourquoi je dis que c’est une question très complexe pour nous tous, y compris pour vous qui écoutez ceci, vous n’obtiendrez pas un candidat parfait.

Source

[Voir aussi :
Trump et la kabbale]




Le lobby de l’Armageddon. Comment les sionistes chrétiens influencent la politique américaine

[Source : geopolitika.ru via strategika.fr]

Par Leonid Savin

Bien que les bombardements de la bande de Gaza par les troupes israéliennes aient détruit non seulement des hôpitaux et des mosquées, mais aussi des temples chrétiens, de nombreuses personnes qui se disent chrétiennes et ne sont pas juives de souche soutiennent activement les actions d’Israël. D’où vient ce phénomène ?

Le fait est que le sionisme, en tant que mouvement politique juif, est apparu à la fin du 19e siècle, mais des idées similaires sont apparues bien plus tôt. Et, paradoxalement, elles sont nées dans un environnement chrétien.

La naissance du sionisme puritain

Les premiers partisans notoires de l’immigration des Juifs d’Europe en Palestine ont été les puritains. Cette secte protestante est apparue à la fin du 16e siècle et est devenue très influente en Angleterre et, plus tard, dans les colonies américaines. Ils ont manifesté un intérêt considérable pour le rôle des Juifs dans l’eschatologie, ou, en d’autres termes, la théologie de la fin des temps.

Par exemple, John Owen, théologien du 17e siècle, membre du Parlement et administrateur à Oxford, enseignait que le retour physique des Juifs en Palestine était nécessaire à l’accomplissement des prophéties de la fin des temps. En 1621, Sir Henry Finch a écrit un sermon appelant au soutien du peuple juif et à son retour dans sa patrie biblique.

L’un des courants les plus influents du sionisme chrétien est le dispensationalisme, un système d’interprétation qui utilise les informations de la Bible pour diviser l’histoire en différentes périodes d’administration ou dispensations et qui considère que le terme biblique « Israël » fait référence à la nation ethnique juive établie en Palestine.

Le dispensationalisme a été développé à l’origine par le prédicateur anglo-irlandais John Nelson Darby au dix-neuvième siècle. Darby (photo, ci-dessus) croyait que les destinées d’Israël et de l’Église chrétienne, ordonnées par Dieu, étaient complètement séparées, cette dernière devant être physiquement « enlevée » — élevée à la rencontre de Jésus — avant la période de bouleversements prédite dans l’Apocalypse, appelée la Grande Tribulation.

Selon Darby, la Grande Tribulation commencera après la construction du troisième Temple juif sur le Mont du Temple à Jérusalem. Pendant la Grande Tribulation, selon cet enseignement, 144 000 Juifs se convertiront au christianisme, ce qui leur révélera les véritables intentions de l’Antéchrist. Ils deviendront ainsi l’épicentre de la conversion à la foi chrétienne de tous les incroyants qui n’auront pas été enlevés.

Ce sont ces 144 000 juifs convertis qui rencontreront l’Antichrist lors de la bataille finale appelée Armageddon et qui vaincront l’Antichrist. Après cette bataille, les sept années de tribulation prendront fin et Jésus reviendra pour emprisonner Satan et établir un royaume messianique de mille ans sur la Terre.

Malgré son absurdité et l’absence de toute référence dans la Bible, le concept de transfert physique des chrétiens au ciel à la veille de l’Armageddon a été adopté avec enthousiasme par certaines églises en Angleterre et surtout aux États-Unis.

L’approche de Darby en matière d’eschatologie chrétienne coïncide avec des développements similaires dans le domaine de l’eschatologie juive, à savoir les idées du rabbin Zvi Hirsch Kalisher (illustration ci-dessus) et la création d’une nouvelle branche du messianisme juif. Ses représentants estimaient que les Juifs devaient œuvrer activement pour hâter la venue de leur messie en immigrant en Israël et en construisant le troisième temple sur le site du mont du Temple à Jérusalem, où se trouve la mosquée Al-Aqsa.

Darby lui-même a voyagé à travers l’Amérique du Nord et plusieurs autres pays pour populariser ses idées, rencontrant plusieurs pasteurs influents dans le monde anglophone. Parmi eux, James Brooks, le futur mentor de Cyrus Scofield (photo, ci-dessus), qui diffusera plus tard le concept, et dont l’interprétation sera publiée à grand tirage aux États-Unis et connue sous le nom de Scofield Bible.

Un autre personnage influencé par la doctrine de Darby fut le prédicateur américain Charles Taze Russell (photo, ci-dessus), dont l’église donna plus tard naissance à plusieurs sectes différentes, y compris les Témoins de Jéhovah (une organisation dont les activités sont interdites dans la Fédération de Russie). Des décennies avant la fondation du sionisme politique moderne, Russell a commencé à prêcher — non seulement aux chrétiens, mais aussi aux juifs des États-Unis et d’ailleurs — la nécessité d’une immigration juive massive en Palestine.

En 1891, Russell a écrit une lettre à Edmond de Rothschild, membre de la famille bancaire Rothschild, ainsi qu’à Maurice von Hirsch, riche financier allemand d’origine juive, pour leur faire part de son projet de colonisation de la Palestine. Il décrit son projet comme suit : « Ma proposition est que de riches Juifs achètent à la Turquie, à une juste valeur, tous ses droits de propriété sur ces terres, c’est-à-dire toutes les terres publiques (terres n’appartenant pas à des propriétaires privés), à condition que la Syrie et la Palestine soient constituées en États libres ».

Le livre « L’État juif » de Theodor Herzl, considéré comme le fondateur du sionisme, n’a été publié qu’en 1896.

Le prédicateur américain William E. Blackstone, fortement influencé par Darby et d’autres dispensationalistes de l’époque, a également passé des décennies à promouvoir l’immigration juive en Palestine comme moyen d’accomplir les prophéties bibliques. Ses efforts ont abouti à la Blackstone Memorial Petition, qui appelait le président des États-Unis de l’époque, Benjamin Harrison, et son secrétaire d’État, James Blaine, à prendre des mesures « en faveur du retour de la Palestine aux Juifs ».

Parmi les signataires de la pétition figuraient les banquiers J. D. Rockefeller et J. P. Morgan, le futur président des États-Unis William McKinley, le président de la Chambre des représentants Thomas Brackett Reed, le juge en chef Melville Fuller, les maires de New York, Philadelphie, Baltimore, Boston et Chicago, les rédacteurs en chef du Boston Globe, du New York Times, du Washington Post et du Chicago Tribune, ainsi que des membres du Congrès, des hommes d’affaires influents et des membres du clergé.

Bien que certains rabbins figurent parmi les signataires, la plupart des communautés juives américaines s’opposent au contenu de la pétition. En d’autres termes, l’objectif premier du sionisme, avant même qu’il ne devienne un mouvement, était largement soutenu par l’élite chrétienne américaine.

L’essor moderne

Pourtant, pendant la première moitié du 20e siècle, le sionisme chrétien n’était pas très répandu ni très influent aux États-Unis.

Cependant, le prédicateur Billy Graham, qui entretenait des relations étroites avec plusieurs présidents, dont Dwight Eisenhower, Lyndon Johnson et Richard Nixon, est entré dans l’arène. Enfin, le dispensationalisme entre dans le courant dominant du discours politique américain avec le prédicateur évangélique Jerry Falwell (photo, ci-dessous), qui fonde la Moral Majority en 1979.

Hal Lindsey est un autre dispensationaliste de premier plan qui exerce une grande influence politique et littéraire. Ronald Reagan a été tellement touché par ses livres qu’il l’a invité à prendre la parole lors d’une réunion du Conseil de sécurité nationale sur les plans de guerre nucléaire et en a fait un conseiller influent auprès de plusieurs membres du Congrès et de responsables du Pentagone.

Aujourd’hui encore, le parti républicain s’appuie fortement sur les sionistes chrétiens pour obtenir de l’argent et des votes. Ils exercent une profonde influence sur l’idéologie du parti.

Aujourd’hui, les sionistes chrétiens aux États-Unis ont plusieurs noms. Certains les appellent le « lobby de l’Armageddon », d’autres l’« AIPAC chrétien » (American Israel Public Affairs Committee).

Les sionistes chrétiens eux-mêmes sont environ 20 millions aux États-Unis, et ils parrainent la migration des Juifs vers Israël depuis l’Éthiopie, la Russie, l’Ukraine et d’autres pays. Ils sont en fait plus nombreux que les Juifs ethniques dans le monde, bien que tous les Juifs ne soutiennent pas le sionisme.

Sous l’administration de George W. Bush Jr. et surtout à la veille de l’invasion américaine de l’Irak en 2003, l’administration a également été fortement influencée par les sionistes chrétiens sous la forme de néoconservateurs. Lors d’une interview accordée à 60 Minutes en octobre 2002, Jerry Falwell a même déclaré : « Je pense que nous pouvons désormais compter sur le président Bush pour faire ce qu’il faut pour Israël à chaque fois ».

Falwell faisait référence aux actions du président Bush en avril 2002, lorsqu’il a fermé les yeux sur les actions israéliennes en Cisjordanie lors de l’opération « Mur de protection ». Falwell a rencontré le président Bush à plusieurs reprises au cours de son premier mandat, notamment pour discuter du soutien des États-Unis à Israël. Selon lui, les opinions du président sur Israël correspondaient aux siennes.

Les sionistes chrétiens ont également contribué à l’éviction du député démocrate Jim Moran, qui a laissé entendre que le lobby juif l’avait fait au profit d’Israël. Enfin, le Congrès apostolique et le groupe Americans for a Secure Israel ont fait échouer le plan de Bush visant à résoudre le conflit entre Israël et les Palestiniens en inondant la Maison Blanche de pétitions.

Il existe également aux États-Unis une organisation appelée United Christians for Israel, fondée en 2006 par le pasteur John Hagee (photo, ci-dessus) et qui compte plus de sept millions de membres. Elle compte parmi ses membres l’ancien chef de la CIA et secrétaire d’État Mike Pompeo, l’ancien vice-président Mike Pence et le faucon bien connu John Bolton. Tous ont été très actifs pendant la présidence de Donald Trump.

Lors d’un discours au Kansas en 2015, Pompeo a ouvertement déclaré qu’il croyait à « l’enlèvement des chrétiens » et a déclaré dans une interview qu’en tant que chrétien, il pensait que « Dieu a choisi Trump pour aider à sauver les juifs de la menace de l’Iran. »

Ce sont les sionistes chrétiens qui ont fait pression sur Donald Trump pour qu’il reconnaisse Jérusalem comme capitale d’Israël et sa souveraineté sur le plateau du Golan occupé. Le pasteur Robert Jeffress, de la First Baptist Church de Dallas et partisan de Trump, a dirigé une prière pour la paix à Jérusalem lors du déménagement de l’ambassade des États-Unis de Tel-Aviv le 14 mai 2018. Il a qualifié cet événement de « capital dans la vie de votre nation et dans l’histoire de notre monde ».

Une autre entité américaine, Proclaiming Justice for the Peoples, défend également les intérêts d’Israël. Fin octobre 2023, elle a commencé à demander la démission du Secrétaire général de l’ONU pour avoir critiqué les actions d’Israël à l’égard des Palestiniens.

Comme on peut le voir, la question du soutien à Israël a une histoire plus longue et plus complexe que sa création en 1948.

Alors que de nombreux juifs nient l’existence même de l’État d’Israël, qu’ils considèrent comme une violation des commandements talmudiques (par exemple, le mouvement hassidique Naturei Karta), les adeptes des confessions chrétiennes soutiennent ardemment Israël et justifient toutes les actions de son gouvernement, y compris la répression des Palestiniens.

Les protestants américains, qui lient le sort d’Israël à leur vision eschatologique du monde, jouent bien entendu un rôle considérable à cet égard. Et parmi eux se trouvent des personnalités politiques influentes qui prennent des décisions sur la politique étrangère des États-Unis.

Traduction par Robert Steuckers




L’agriculture française sombre dans le presque silence politique et médiatique : condamnée à disparaître ?

Par Gérard Le Maître

Des manifestations d’agriculteurs ont lieu un peu partout en France ces jours-ci, mais à part la presse régionale c’est SILENCE RADIO dans les grands médias ! Le gouvernement s’en fout !

Panneaux retournés, manifestations… Les raisons de la colère des agriculteurs français

Depuis plusieurs semaines, la colère gronde dans les campagnes, avec différentes actions dans toute la France. Les syndicats agricoles attendent des réponses du gouvernement et une « respiration normative ».1

Comme aux Pays-Bas dans le même silence il y a quelques mois suite aux injonctions européennes de réduire la production de viande bovine jugée trop polluante en abattant 1/3 du cheptel !

Une réduction de cheptel forcément inéluctable !
La réduction de cheptel semble en tout cas inéluctable. Plus de 11 000 fermes pourraient devoir mettre fin à leurs activités, et au moins 17 000 autres devront réduire leur nombre d’animaux pour répondre aux objectifs fixés. Une tendance qui va à l’inverse de la politique menée depuis l’après-guerre dans le pays et qui a fait des Pays-Bas le deuxième exportateur mondial (en valeur) de produits agricoles, et le pays à la plus forte densité d’animaux en Europe.2

Giscard d’Estaing en 1980 : « L’agriculture doit être notre pétrole »3

En 20 ans, la France est passée du 2e rang au 5e rang des exportateurs mondiaux de produits agricoles.

Le rapport sénatorial publié le 28 septembre 2022 s’inquiète de la baisse du potentiel agricole français malgré une balance commerciale excédentaire de 8 milliards d’euros en 2021.
Quelle est la situation de la production agricole aujourd’hui ? Avec une production agricole estimée à 81,6 milliards d’euros en 2021, la France demeure le principal producteur européen avec près de 17 % de la production totale du continent loin devant l’Allemagne et l’Italie. Pourtant, selon le rapport sénatorial, l’agriculture française poursuit sa lente érosion. 10 oct. 2022

Une lente érosion de l’agriculture française

La France est (était désormais !) historiquement un grand pays d’agriculture. En 2021, elle a exporté près de 70 milliards d’euros en matière agricole et agroalimentaire, soit 1,8 fois plus qu’en 2000. Avec une production agricole estimée à 81,6 milliards d’euros en 2021, la France demeure le principal producteur européen avec près de 17 % de la production totale du continent loin devant l’Allemagne et l’Italie.

Pourtant, selon le rapport sénatorial, l’agriculture française poursuit sa lente érosion.
Ces chiffres masquent l’augmentation des produits importés dans de nombreux secteurs.
La France importe près de 63 milliards d’euros de denrées alimentaires, soit 2,2 fois plus qu’en 2000.
La plupart des secteurs sont touchés :

  • un poulet sur deux consommés en France est importé : Brésil, Ukraine…
  • 56 % de la viande ovine consommée en France est d’origine importée Nlle Zélande, Australie… 
  • 28 % de la consommation de légumes et 71 % de la consommation de fruits sont importés : Espagne, Maroc, Amérique centrale et Sud…4

L’agriculture française est condamnée par L’Union Européenne qui a fait tomber toutes les frontières plutôt que de se protéger à l’intérieur de cette UE qui devait apporter la croissance et la prospérité c’est tout l’inverse, des accords ont été passé avec trop de pays qui nous inondent de produits à bas prix, avec des normes sanitaires très inférieures si bien que la production française est devenue trop coûteuse, les exemples de libre-échange par exemple avec le Mercosur (Amérique du Sud) permet au Brésil, L’Argentine, Le Pérou et d’autres de nous submerger de leurs productions en étant moins chers malgré tous les coûts logistiques pourtant énormes et un coût écologique qui ne gêne personne en faisant des milliers de kilomètres à travers les océans…

Cet été un nouvel accord de libre-échange entre L’UE et La Nouvelle-Zélande va encore aggraver la situation des producteurs français, dissimulé dans un texte de coopération sur la recherche et l’innovation c’est la porte grande ouverte à encore plus d’importations de produits agricoles venant de Nouvelle-Zélande…5

En France tous les deux jours un agriculteur se suicide, souvent acculé à la faillite :

Pourquoi tant de suicides dans le monde paysan ? Ce fléau, véritable tabou en Bretagne, se cache souvent derrière les secrets de famille…6


En politique, rien n’arrive par accident. Si quelque chose se produit, vous pouvez parier que cela a été planifié de cette façon.

Franklin Delano Roosevelt





La fausse alternative russe au mondialisme

Le néocominternisme*, fausse alternative au mondialisme

[Source : telegra.ph]

Par Iurie Rosca

La raison d’écrire cet article est que je remarque parmi nous que certains combattants du front altermondialiste font preuve d’une persévérance digne de choses plus nobles pour pratiquer une propagande ouverte et bruyante en faveur du Kremlin au détriment d’analyses géopolitiques pertinentes. Je n’ai aucun moyen de savoir s’il s’agit d’une inertie de la pensée, d’une zone de confort psychologique ou d’une motivation pécuniaire. La motivation peut varier d’un cas à l’autre. Mais je ne peux pas non plus tolérer que le mensonge avec des prétentions d’exercices intellectuels valables et surtout honnêtes poursuive son cours sans relâche.

J’ai remarqué depuis longtemps et même commenté le fait qu’au sein des cercles considérés comme dissidents, antisystème, antimondialistes, il existe une certaine catégorie de personnes qui ont remplacé l’analyse politique par des exercices d’adoration-vénération de l’administration du Kremlin. Et quoi que fasse ce « collectif Poutine », les infatigables admirateurs des officiels de Moscou sont toujours prêts à promouvoir leur politique, en se faisant passer pour des propagandistes ou des défenseurs de la gérontocratie/xénocratie du Kremlin.

Leurs approches ne diffèrent en rien de la politique éditoriale de RT ou de Sputnik. Pire, ils placent sur leurs propres blogs directement, sans aucun commentaire, les communiqués officiels des dirigeants de la Russie (qui ne sont pas forcément russes ou du moins pro-russes !). En tant que personne ayant grandi en URSS et connaissant donc bien les réalités de la Russie et suivant la presse alternative originale de ce pays (présente uniquement sur Internet en raison de la censure et de la persécution !), je peux plus facilement détecter les confusions qui dominent l’esprit de certains auteurs par ailleurs valables lorsqu’ils critiquent l’Occident collectif et les mondialistes.

La cause d’une certaine confusion dans la compréhension de la nature du pouvoir à Moscou réside dans la dichotomie de la formule du conflit entre l’Occident et la Russie. En d’autres termes, si vous êtes contre l’Occident, vous devez nécessairement être du côté de ceux qu’il affronte, je veux dire du côté de la Russie, la Chine, les BRICS. Tertium non datur [Une troisième possibilité n’est pas accordée]. La logique est simple. Puisque les Américains/Occidentaux sont les « méchants » par excellence, il semblerait que ceux qu’ils combattent/affrontent soient du camp des « gentils ».

Pour comprendre ce type de conflits, il serait utile de nous rappeler le « triangle dramatique de Karpman » qui est en fait un modèle social d’interaction humaine proposé par Stephen B. Karpman. Dans ce schéma de manipulation, les rôles sont distribués : L’Occident est en position de « persécuteur », la Russie se voit attribuer le rôle de « victime », et le « sauveur » doit apparaître plus tard, sous la forme d’un centre unique de pouvoir mondial. Pour l’instant, cependant, la position de héros sauveur est généreusement attribuée à Poutine. Selon le manuel de manipulation des masses ou l’alphabet de l’ingénierie sociale, l’instrumentalisation de ces conflits, pour être réussie, doit laisser invisible le manipulateur, qui se trouve au sommet du triangle respectif.

Pour décrypter de tels scénarios et éviter la position ingrate de victime de la manipulation, voire de propagateur de la désinformation mondialiste, il suffit d’identifier correctement le cadre approprié pour lire de telles situations. Et, si l’identification d’un système de décodage de ces jeux à l’échelle internationale était plus difficile jusqu’en 2020, la fausse pandémie Covid -19 a provoqué un choc suffisamment fort pour sortir de la rêverie.

Comme je l’ai mentionné dans mes autres textes et interventions, je constate, surtout depuis le printemps 2020, que la Russie de Poutine fait le jeu des mondialistes par l’adhésion des gouvernants de ce pays aux directives génocidaires et liberticides de l’OMS. Le récit complet des satanistes opérant par l’intermédiaire de Big Pharma et de l’OMS est devenu et reste à ce jour un discours officiel obligatoire en Russie. Absolument toutes les mesures draconiennes sous prétexte de santé : fermetures, injections forcées, etc. ont été imposées en Russie comme partout ailleurs. Et M. V. Poutine est apparu à plusieurs reprises comme un agent publicitaire de Big Pharma, promouvant l’injection de masse et affirmant que lui-même et ses filles avaient été vaccinés à plusieurs reprises. Et celui qui a dirigé toute l’opération de « meurtre par injection », Alexander Ginsbourg, chef d’un institut douteux appelé « Centre national d’épidémiologie et de microbiologie de Gamaleya », a reçu les plus hautes commandes de l’État de la part de M. Poutine. La Russie reste fidèle à l’OMS et participe à toutes les réunions de cette organisation créée par le clan Rockefeller en collaboration avec d’autres cercles satanistes.

Plus grave, les critiques de la politique génocidaire ont été et sont persécutées par les dirigeants russes. Il n’est pas moins dramatique de constater que les hiérarques de l’Église orthodoxe russe ont à nouveau manifesté une relation de subordination à l’État, qui n’a pas changé depuis l’époque des bolcheviks. Ce phénomène s’appelle le sergianisme.

L’expression « sergianisme », qui désigne une politique de loyauté inconditionnelle envers le régime soviétique pratiquée par les dirigeants de l’Église orthodoxe russe et qui est associée à sa déclaration de 1927 [du patriarche Sergius], est dérivée de son nom. (Wikipedia)1

Une remarque s’impose. Le piège de l’adhésion totale au régime de Poutine, dans lequel tombent certains intellectuels occidentaux, n’est pas nouveau. La même chose s’est produite pendant la guerre froide, lorsque de nombreux intellectuels occidentaux qui détestaient le système capitaliste sont tombés dans les bras des Soviétiques, présentant l’URSS comme une alternative à l’Occident. Certains sont même devenus membres de partis communistes en Europe il y a quelques décennies ou ont rejoint divers groupes marxistes, maoïstes, trotskistes, etc.

La situation se répète aujourd’hui. Dégoûtés et révoltés par la ploutocratie mondialiste et ses politiques en Occident, certains se laissent séduire par la propagande étatiste-orthodoxe de Moscou, sans comprendre qu’il ne s’agit en fait que d’un simulacre, d’un village Potemkine 2.

L’état d’incantation, de fascination, d’hypnose exercé par le colosse russe paralyse tout esprit critique, annihile toute trace d’analyse lucide. Dans cet état de rêve béat, ces intellectuels, qui produisent des critiques valables lorsqu’ils se réfèrent à leurs propres pays en Europe, deviennent omnivores et consomment tous les succédanés de la propagande moscovite. La Russie impériale, l’URSS, Nicolas II, Staline, le mausolée de Lénine, les pentagrammes sur les tours du Kremlin et sur les épaulettes des officiers, et l’orthodoxie sont parfaitement intégrés dans cette image du monde.

J’ai appelé ce type de réseau antimondialiste, qui ne voit que d’un œil, n’entend que d’une oreille et ne pense qu’avec un demi-cerveau, les néocominternistes. Peu importe finalement qu’il s’agisse d’« idiots utiles » (Lénine) ou de mercenaires conscients de leur mission. Ce qui compte, c’est l’effet d’intoxication des médias dissidents en Occident qui commencent à croire au récit Russie-Chine-BRICS comme alternative au mondialisme.

J’ai publié trois articles sur les BRICS3 il y a quelques mois, c’est pourquoi je ne m’arrêterai pas ici sur cette construction mondialiste qui excite tant de naïfs qui espèrent échapper à la domination de l’Occident. Comment leur expliquer que les pays occidentaux sont également colonisés par les mêmes entités ou entreprises privées qui ont colonisé le reste du monde, y compris la Russie et la Chine ?

J’insiste : le fait que la Russie soit le pays cible des mondialistes ne fait aucun doute ; mais elle a été colonisée immédiatement après l’effondrement de l’URSS, tout comme les autres pays ex-communistes. La structure de l’économie, du pouvoir politique et des grands médias est parfaitement conforme au système occidental. L’administration de l’État est profondément pénétrée par des réseaux d’influence affiliés à des centres de pouvoir extérieurs, profondément hostiles aux intérêts russes. Il est vrai que l’ennemi extérieur de la Russie est puissant, mais sans ses liens avec l’ennemi intérieur (la cinquième colonne), il serait moins dangereux.

Pour comprendre la gravité de la situation en Russie, il suffit de suivre la dynamique de la guerre en Ukraine. Au lieu de remporter une victoire rapide et définitive, les dirigeants russes se sont enlisés dans une longue série de revers et de reculs sur des territoires déjà conquis, préférant une guerre de tranchées sans offensive significative. Espérons que Moscou parviendra à éviter un deuxième Afghanistan. Car l’implication de l’URSS dans la guerre dans ce pays a représenté un piège qui a largement déterminé la dissolution de l’empire soviétique.

Quant à la coopération de la Russie avec la Chine, en bref, la Russie, après avoir été isolée de l’Occident, a réorienté l’approvisionnement de ses propres ressources énergétiques et d’autres ressources naturelles telles que le bois vers ce pays. Si je regarde la structure des échanges commerciaux de la Russie, elle ressemble à une « république bananière » dotée d’armes atomiques.

Depuis quelques jours, les partisans du régime de Poutine ne cessent d’applaudir sa visite en Arabie Saoudite et aux Émirats Arabes Unis. La jubilation coule de la plume généreuse des propagandistes du mondialisme à la russe. Hourra ! L’isolement international de Poutine a échoué ! Applaudissements ! De plus en plus de pays veulent rejoindre les BRICS et recourir à la « dédollarisation » de leurs économies et de leurs échanges ! En réalité, il n’y a pas lieu de se réjouir. Pour un analyste patriote, la dédollarisation du monde en faveur de la subordination de tous les pays à un système unique de CBDC n’est pas une occasion de se réjouir.

Le système de Bretton Woods est dépassé et se désintègre non pas parce que la Russie, la Chine et, plus largement, l’Est et le Sud du monde s’émancipent par rapport à la métropole, mais parce que les maîtres de la métropole ont décidé de changer le paradigme économique mondial. Le processus de concentration du capital et de la richesse mondiale est terminé. Le capitalisme industriel classique, auquel a succédé le capitalisme financier et spéculatif, est actuellement remodelé selon la formule du « capitalisme inclusif ». L’énorme avancée technologique de ces dernières années est en train de remodeler rapidement le monde entier. Klaus Schwab, avec ses deux livres « La quatrième révolution industrielle » et « La Grande Réinitialisation », est aussi explicite que possible à cet égard.

Ainsi, ceux qui se transforment en caisse de résonance du Kremlin devraient tenir compte du fait que, par exemple, malgré les conflits avec l’Occident, en Russie, comme dans tous les autres pays, le même programme mondialiste est imposé. Et cela est bien connu dans nos milieux. Il s’agit de l’Agenda 21/2030. Et le centre de commandement unique des mondialistes fonctionne parfaitement à travers l’ONU (qui exerce déjà une gouvernance mondiale totale), l’OMS, la Banque des règlements internationaux, etc. Une fois de plus, tout l’agenda dystopique des mondialistes est mis en œuvre à une vitesse fulgurante dans tous les pays, et la Russie ou la Chine sont les champions en la matière.

L’élimination de l’argent liquide, la numérisation de toute la société, la collecte de données biométriques, l’imposition de documents électroniques, la surveillance généralisée, le triomphe de l’IA, l’expansion des recettes de la technologie 5G et 6G, la suppression de toutes les libertés civiles, l’adhésion à l’idéologie du faux académisme et du vaccinisme, voilà les réalités cauchemardesques qui se cachent derrière les divisions et les conflits horizontaux.

Dans nos cercles dissidents, antisystème et conservateurs, on sait quels sont les instruments permettant d’établir le nouvel ordre mondial et un gouvernement mondial. Outre les fausses pandémies et la numérisation totale, l’outil clé pour l’asservissement de toute l’humanité et la dépopulation massive par la famine artificielle, les guerres et les vaccinations obligatoires est la religion du changement climatique. Cette fausseté scientifique, promue à l’origine par l’organisation mondialiste du Club de Rome, puis devenue un acte adopté lors du sommet de la Terre à Rio en 1992, sert de prétexte à la destruction de l’économie mondiale, à l’imposition de l’empreinte carbone et aux autres composantes de ce plan diabolique.

Nous savons tous que la Conférence sur le changement climatique, ou COP28 sous l’égide de l’ONU, se tient ces jours-ci à Dubaï. Et nos amis du gouvernement russe y sont présents4. En visite aux Émirats arabes unis, Poutine est apparu heureux à l’occasion de ce sabbat sataniste :

« Aujourd’hui, l’un des plus importants forums écologiques internationaux (la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques — COP28) se tient aux Émirats arabes unis. Les premiers résultats des accords de Paris y sont résumés… ». Le président russe a souligné que « la délégation russe est très impliquée dans les travaux de la conférence. Nous vous souhaitons beaucoup de succès, et je ne doute pas que vous en aurez ».

(TASS)

En conclusion, force est de constater que les vieux plans des lucifériens, masqués dans des méga-corporations transnationales, dans des organisations internationales, secondés par des gouvernements fantoches, continuent leur marche triomphale à travers le monde. Les rôles sont distribués et les acteurs suivent strictement le scénario établi. Tout écart est puni de mort. Voir les cas de la Yougoslavie, de l’Irak et de la Libye. Plus la série d’assassinats pendant la fausse pandémie Covid-19 de dirigeants de pays africains et du président haïtien Jovenel Moïse. Seuls les serviteurs de la puissance des ténèbres sont restés aux postes de direction.

Je ne sais pas de quoi demain sera fait. Nous espérons une intervention divine dans le cours de l’histoire et une révolte des nations. Dans ce contexte, je suis vraiment désolé, mais Poutine et son régime ne sont pas les sauveurs.

L’histoire risque d’entrer dans sa phase terminale, mais la nature humaine ne change pas. L’homme continue à créer ses idoles, à les adorer, et parfois à être récompensé pour avoir divinisé certaines nullités.

P.S. Poutine a pleuré la mort, le jour du 100e anniversaire, du monstre et criminel de guerre Kissinger. Une longue et étrange relation liait ces deux personnes, et l’ascension même du chef du Kremlin y serait liée. Le président russe a également envoyé un télégramme de condoléances à la veuve de son protecteur spirituel, qui était également le mentor de Klaus Schwab (voir http://en.kremlin.ru/events/president/news/72875).

Iurie Rosca

Journaliste, éditeur et président de l’Université des peuples.





« L’OTAN tue des enfants, mais la Russie y mettra fin »

[Source : fondfbr.ru]

« L’OTAN tue des enfants, mais la Russie y mettra fin » : Mira Terada et les victimes mineures de la guerre en Donbass et en Syrie condamnent la politique inhumaine de l’Alliance nord-atlantique à l’égard des enfants

Mira Terada, directrice de la Fondation pour combattre l’injustice, a participé à un programme spécial de l’édition anglophone de The Geopolitics Show, animé par la journaliste et blogueuse Sarah Bils, avec la participation de Faina Savenkova, jeune fille de 15 ans, du Donbass, et Iman Ali, jeune fille de 12 ans, de Syrie. La défenseure des droits de l’homme a discuté avec ces enfants, qui ont grandi au son des explosions et des tirs, comment les ambitions géopolitiques des politiciens de l’OTAN conduisent à la souffrance des mineurs, comment les livraisons d’armes occidentales sont liées à la chasse menée par les militaires ukrainiens contre les journalistes et les enfants, et comment les membres du bataillon « Azov », sous la direction de superviseurs canadiens, ont brûlé vive Lena Moryshko, une fillette de 8 ans, de Marioupol.

Le 29 novembre 2023, Mira Terada, directrice de la Fondation pour combattre l’injustice, en collaboration avec Faina Savenkova, jeune fille de 15 ans du Donbass, et Iman Ali, jeune fille syrienne de12 ans, ont participé à un programme sur la chaîne anglophone populaire de la journaliste Sarah Bils, DD Geopolitics. La discussion a porté sur la politique agressive et inhumaine des pays de l’Alliance nord-atlantique à l’égard des enfants et son soutien par les pays occidentaux.

Voir la vidéo sur le site source : https://fondfbr.ru/fr/articles_fr/kids-against-nato-crimes-fr/

Au cours du dialogue, les participants en sont venus à la conclusion que la Syrie et le Donbass sont deux régions les plus touchées par l’agression de l’OTAN. Les jeunes filles mineures ont partagé des histoires sur la façon dont elles grandissent au son des obus éclatants et pourquoi, en raison de la peur de la guerre, chaque jour devient pour elles comme si c’était le dernier.

Mira Terada, directrice de la Fondation pour combattre l’injustice

Mira Terada, directrice de la Fondation pour combattre l’injustice, a déclaré que les actions des pays de l’OTAN représentent une menace directe pour la vie et la sécurité de dizaines de milliers d’enfants, qui n’ont pas choisi leur lieu de naissance. Selon la militante des droits de l’homme, les individus en costume et en uniforme de l’Alliance nord-atlantique semblent ignorer que leurs intrusions dans les demeures de centaines, voire de milliers d’enfants, ne sont que le reflet de leurs ambitions géopolitiques, et que les destinées brisées des résidents du Donbass, de la Libye, de la Syrie, de la Palestine et d’autres régions du monde n’ont aucune signification profonde pour eux.

Les pays occidentaux ont pris la décision de lancer des livraisons de divers types d’équipements et d’armements aux forces armées ukrainiennes, ce qui a entraîné et continue de causer des souffrances aux mineurs de Lougansk et de l’ensemble du territoire du Donbass. Les enfants résidant dans les zones frontalières avec l’Ukraine sont, en effet, privés de leur enfance. Au lieu de passer des moments insouciants à jouer avec leurs camarades, les jeunes habitants de la République populaire de Lougansk, d’après les mots de Mira Terada, se sont transformés en spectateurs et témoins de la disparition tragique des civils : sous leurs yeux innocents, les obus explosent, laissant des empreintes indélébiles sur leur jeune psyché. Marqués par ces horreurs, ils vieillissent prématurément, contraints d’adopter un mode de vie adulte, car chaque jour qui passe pourrait bien être leur dernier.

La militante des droits de l’homme affirme que les pays membres de l’OTAN sont directement impliqués dans les actes de torture, les traitements cruels et les enlèvements d’enfants ukrainiens, car il existe des preuves concrètes de la présence en Ukraine d’un nombre significatif de citoyens canadiens issus de groupes néonazis, commettant systématiquement des atrocités et des crimes, y compris contre des enfants. La directrice de la Fondation pour combattre l’injustice a annoncé une vaste enquête exclusive sur la présence de néonazis canadiens en Ukraine, qui mettra en lumière les crimes de personnes d’origine ukrainienne ayant la citoyenneté canadienne, qui se sont rendues en Ukraine en tant que mercenaires et soi-disant volontaires.

Selon les informations de la Fondation pour combattre l’injustice, en mars 2022, Lena Moryshko, une fillette de 8 ans de Marioupol, a été brûlée vive par des membres du bataillon « Azov » sous la direction de superviseurs canadiens. La Fondation indique que des citoyens étrangers, se dissimulant en volontaires au sein des formations ukrainiennes, sont impliqués dans ce meurtre.

Dans son discours, la directrice de la Fondation pour combattre l’injustice a déclaré que les militaires ukrainiens, avec l’aide de curateurs de l’OTAN, ont été impliqués dans l’enlèvement d’enfants mineurs. Selon des informations confirmées, après la réoccupation par les forces armées ukrainiennes des localités de Novoloubovka, Andreevka et Grekovo dans la région de Svatove de la République populaire de Lougansk, plusieurs enfants mineurs ont été arrachés de force à leurs parents et ont disparu sans laisser de trace. Depuis l’enlèvement des enfants avec la participation des forces de l’OTAN, leur localisation demeure inconnue.

L’utilisation des enfants à des fins de traite est l’un des crimes les plus abominables qui soit, bafouant toutes les normes d’humanité et les droits fondamentaux de l’homme, soulignant ainsi l’absence totale de principes au sein de l’Alliance nord-atlantique. Mira Terada a proclamé que seul un effort conjoint des défenseurs des droits de l’homme, des citoyens engagés et des figures publiques permettra d’atteindre un avenir sécurisé pour les enfants du monde entier.

Iman Ali, jeune fille syrienne de 12 ans

Iman Ali, une jeune fille syrienne de 12 ans ayant survécu à plusieurs escalades de conflits armés dans son pays natal, s’est adressée aux habitants des pays de l’OTAN au nom des enfants du Donbass, de la Palestine, de la Syrie et de la Libye avec un message. Selon elle, les gouvernements et les politiciens des pays membres de l’Alliance nord-atlantique trompent leurs citoyens, aidés par les médias européens et américains. Iman a appelé à mettre fin aux actions militaires dans le Donbass et en Palestine, car des milliers de mineurs, rêvant de devenir médecins, ingénieurs et enseignants, sont privés de leur enfance et incertains de leur avenir. La jeune fille a partagé une histoire tragique : la mère de son amie a été tuée lors du bombardement d’un hôpital dans la bande de Gaza, alors qu’elle travaillait ce jour-là pour sauver des vies, y compris celles d’enfants. Après avoir récité une courte prière, Iman a exhorté le peuple américain à s’adresser au Congrès des États-Unis pour demander la cessation des hostilités.

Faina Savenkova, jeune habitante de Lougansk

Faina Savenkova, une jeune habitante de Lougansk âgée de 15 ans, avait seulement 5 ans lorsque l’Ukraine a commencé à bombarder les républiques du Donbass. Depuis, elle a vécu bien des épreuves : la mort et les blessures d’amis, des villes et des villages détruits. Cependant, son rêve, en plus de la paix dans le monde entier, reste inchangé depuis 10 ans : elle espère voir un avion dans le ciel, car l’espace aérien au-dessus de sa maison est fermé en raison des conflits armés en cours. Selon cette jeune écrivaine de Lougansk, les pays de l’OTAN sont responsables de l’escalade des hostilités. Chaque année, les pays de l’Alliance livrent de plus en plus d’armes à l’Ukraine, passant progressivement des pistolets et des fusils aux missiles à longue portée et aux munitions interdites par de nombreuses conventions internationales. Faina Savenkova est convaincue que le plus tragique dans cette situation est la mort de civils, y compris d’enfants, à cause des armes occidentales.

La jeune militante a souligné une tendance inquiétante ces derniers mois : selon elle, les militaires ukrainiens ont commencé à utiliser des drones fournis par les pays de l’OTAN pour cibler des enfants et des journalistes sans défense. Récemment, la chute d’un obus dans le village Staromykhailivka a blessé une fillette de dix ans, comme l’a rapporté le maire de Donetsk, Alexey Kulemzin. Dans la région de Zaporijjia, le journaliste Boris Maksudov a été récemment attaqué et tué de cette manière.

Les défenseurs des droits de l’homme de la Fondation pour combattre l’injustice remercient Sarah Bils et DD Geopolitics pour l’organisation de l’événement, qui aide à mettre en lumière les crimes contre les mineurs commis par les pays de l’OTAN. Selon l’avis unanime des défenseurs des droits de l’homme de la Fondation, tous les cas de crimes des pays de l’Alliance nord-atlantique contre les enfants du Donbass, de la Syrie, de la Libye et de la Palestine doivent être enquêtés minutieusement, et ceux qui ont donné et exécuté des ordres criminels doivent être tenus responsables en toute sévérité de la loi.