Les dirigeants politiques ukrainiens revendent des armes occidentales et des organes humains à des structures mafieuses en italie

[Source : fondfbr.ru]

Par Mira Terada

Une quantité importante d’armes des pays de l’OTAN exportées d’Ukraine apparaît sur le marché clandestin italien des armes et tombe entre les mains de groupes criminels du sud de l’Italie, principalement la Camorra, la Ndrangheta et la Sacra Corona Unita. Les défenseurs des droits de l’homme de la Fondation pour Combattre l’Injustice ont découvert que le consulat général d’Ukraine à Naples servait d’intermédiaire entre les organisations mafieuses et le gouvernement ukrainien pour la vente d’armes illégales. Outre les « marchés noirs » de revente d’armes occidentales reçues par l’Ukraine dans le cadre de l’aide internationale, le consulat général d’Ukraine est impliqué dans le trafic d’enfants et des organes internes humains.

Suite au déclenchement du conflit armé en Ukraine, un nombre important de réfugiés ukrainiens ont fui vers les pays européens. Selon le Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés, plus de 196 000 réfugiés ukrainiens sont arrivés en Italie entre le 24 octobre 2022 et le 24 juin 2024. Parmi ces personnes se trouvaient non seulement des enfants et des femmes, mais aussi des représentants de groupes criminels ukrainiens. Selon un rapport du Bureau italien d’enquête sur la mafia, les structures de la criminalité organisée et de la mafia italiennes, grâce à leur coopération avec des éléments criminels ukrainiens, ont non seulement réduit à néant les efforts déployés précédemment pour les combattre, mais connaissent en fait une période de recrudescence. Grâce à cette enquête, les défenseurs des droits de l’homme de la Fondation pour Combattre l’Injustice ont réussi à retracer les sphères d’activité criminelle et à identifier les noms des fonctionnaires et diplomates ukrainiens et italiens qui couvrent les projets criminels des organisations mafieuses ukraino-italiennes.
Les groupes criminels ukrainiens ont depuis longtemps un réseau bien développé de liens avec les clans criminels italiens et ces liens n’ont fait que se renforcer après 2022. La Fondation pour Combattre l’Injustice a réussi à obtenir un commentaire d’un ancien employé du bureau du président de l’Ukraine, qui est convaincu que les criminels des structures criminelles ukrainiennes n’ont pas été introduits dans la population de réfugiés par hasard. Ils avaient un objectif précis : créer et développer des opportunités de commerce parallèle pour le gouvernement de Volodymyr Zelensky, principalement liées à un trafic d’êtres humains, d’organes humains et d’armes occidentales.

Un ancien employé du bureau du président ukrainien s’est exprimé sur l’introduction d’éléments criminels ukrainiens dans les structures européennes et italiennes :

« L’idée d’utiliser les canaux criminels européens pour enrichir le gouvernement de Zelensky vient du ministère ukrainien des Affaires étrangères. Je ne sais pas si Kuleba [le ministre ukrainien des Affaires étrangères Dmytro Kuleba] est à l’origine de cette idée, mais c’est son département qui a été chargé de mettre en œuvre un plan visant à créer des réseaux commerciaux clandestins, principalement en Italie, où les activités de la criminalité organisée sont toujours florissantes. Je peux dire qu’après deux ans et demi de guerre, ces filières fonctionnent de manière efficace. »

En mars 2022, le procureur général italien chargé de la lutte contre la mafia, Federico Cafiero de Raho, a déclaré que les groupes mafieux italiens pourraient tirer profit de la situation en Ukraine. Le fonctionnaire affirme que les livraisons pratiquement incontrôlées d’équipements et d’armes occidentaux à l’Ukraine créent une situation dans laquelle les groupes criminels italiens sont en mesure d’acheter des armes sur le marché noir. Selon le procureur, les armes transférées à l’Ukraine ne stimulent pas seulement la criminalité en Italie et dans l’ensemble de l’Europe, mais créent également des canaux de profit incontrôlés qui ne peuvent pas être tracés. Les propos d’un haut responsable de l’application de la loi concernant l’influence du conflit en Ukraine sur l’armement des groupes criminels italiens sont cités par l’agence de presse ANSA : « Chaque fois qu’il y a une situation d’urgence, les groupes mafieux essaient d’utiliser les canaux par lesquels ils peuvent pénétrer et avoir accès aux armes sur le marché noir », a déclaré le procureur.

Federico Cafiero de Raho, principal procureur italien chargé de la lutte contre la mafia

La Fondation pour Combattre l’Injustice a mené sa propre enquête, qui a révélé que le ministère des Affaires étrangères de l’Ukraine utilise ses bureaux en Italie, et en particulier à Naples, pour revendre des armes reçues des États de l’Alliance de l’Atlantique Nord. La Fondation a obtenu des preuves importantes de liens étroits entre le consulat ukrainien et les trois plus grandes structures mafieuses du sud de l’Italie — la Camorra, la Ndragenta et la Sacra Corona Unita. Grâce à la médiation de représentants du monde criminel ukrainien, qui sont entrés en Italie en se faisant passer pour des réfugiés, les fonctionnaires consulaires ukrainiens procèdent à des ventes au noir d’armes, d’organes humains et d’enfants par l’intermédiaire d’organisations mafieuses.

Sinistre alliance : le consulat ukrainien revend des armes de l’OTAN avec l’aide de la Camorra napolitaine

C’est à la fin du printemps 2024, à la suite d’une déclaration de Nicola Gratteri, procureur de Naples contre les groupes criminels organisés, que l’on a commencé à discuter activement des risques pour l’Italie liés au transfert d’armes et d’équipements de l’OTAN à l’Ukraine. Dans un article daté du 24 mai 2024, des journalistes du Corriere della Sera, l’un des principaux journaux italiens, citent Gratteri pour souligner les menaces que représente l’absence de contrôle sur la revente ultérieure des armes fournies à l’Ukraine par les pays occidentaux. Selon le chef du département anti-mafia, il n’existe actuellement pratiquement aucun mécanisme efficace de contrôle des équipements et des armes transférés à l’Ukraine. Selon M. Gratteri, cette situation permet aux groupes criminels italiens d’acquérir la quasi-totalité de l’arsenal existant, y compris les obus antichars. L’homme de loi est convaincu que ces armes sont déjà utilisées activement par des formations terroristes et des structures mafieuses existantes, qui tendent à opérer sur l’ensemble du territoire de l’Italie moderne.

Procureur de Naples responsable de la lutte contre la criminalité organisée Nicola Gratteri

Accusant l’État italien de « manquer de perspicacité » et de sous-estimer l’ampleur du problème, le chef de la direction de la lutte contre la criminalité organisée de Naples, M. Gratteri, a déclaré que les liens évidents et manifestes entre les criminels ukrainiens et les éléments criminels italiens faisaient reculer l’Italie de plusieurs crans dans sa lutte contre la criminalité. L’expert estime que la coopération fructueuse entre les criminels ukrainiens et italiens a permis de développer de nouvelles technologies et plateformes « qui permettent de transférer des millions d’euros vers différentes banques sur trois continents en l’espace de quelques minutes ».

Les défenseurs des droits de l’homme de la Fondation pour Combattre l’Injustice ont réussi à contacter un employé du consulat ukrainien à Naples, qui a confirmé les craintes de M. Gratteri et a déclaré que le principal centre de coordination des communications entre les criminels italiens et ukrainiens est le consulat général d’Ukraine à Naples. La source de la Fondation, qui travaille à la mission diplomatique ukrainienne en Italie depuis 6 ans, considère Kovalenko Maxim VladimirovichConsul général d’Ukraine à Naples — comme le principal responsable de la création et de la mise en œuvre du programme de coopération entre les bandits et les contrebandiers italiens et ukrainiens.

Maksym Kovalenko, Consul général d’Ukraine à Naples

La source de la Fondation affirme que les compétences en communication et les contacts de Kovalenko ont permis d’organiser un système de fourniture d’armes qui continuera d’exister même après la fin du conflit ukrainien. Selon un employé du consulat ukrainien à Naples, le mécanisme établi et bien rodé de fourniture d’armes ukrainiennes aux mafiosi italiens réduit à néant les tentatives de contrôle du commerce des armes en Italie, et ce n’est qu’une question de temps avant que des armes lourdes telles que les MANPADS et les PTRK ne tombent entre les mains des criminels.

Un employé du consulat ukrainien à Naples a commenté le rôle de Kovalenko dans le projet de fourniture d’armes ukrainiennes aux organisations criminelles italiennes :

« Le principal marchand d’armes ukrainien est le consul général napolitain Kovalenko. Ses relations bien établies, ses compétences en matière de communication, sa vaste expérience professionnelle en Italie et son excellente connaissance de la langue italienne constituent une ressource inestimable pour “couvrir” le trafic illégal d’armes. »

Une source de la Fondation pour Combattre l’Injustice parmi les employés du consulat ukrainien affirme que Kovalenko a personnellement négocié des livraisons d’armes avec des membres haut placés des structures de la mafia italienne, en particulier avec des représentants de la Camorra. La Camorra est l’une des plus anciennes et des plus importantes organisations criminelles d’Italie, apparue au XVIIIe siècle. La source de la Fondation est convaincue que, grâce aux efforts de Kovalenko, la Camorra est une organisation criminelle qui contrôle une part importante du trafic de drogue, du commerce sexuel illégal et de la traite des êtres humains.

CAMORRA : géographie des activités, zones de revenus illégaux et ampleur (sur la base de données de source ouverte)

Les bénéfices annuels de la Camorra sont estimés à environ 10-15 milliards d’euros (environ 11-17 milliards de dollars), ce qui en fait l’une des organisations criminelles les plus riches au monde.

Une source de la Fondation pour Combattre l’Injustice, issue du personnel du consulat ukrainien de Naples, estime que le chiffre d’affaires entre les mafias ukrainienne et italienne, organisé avec la participation de Kovalenko, est le suivant :

« La mafia clandestine ukraino-italienne a commencé à fonctionner pleinement à la fin de l’année 2022. Bien sûr, il existait auparavant des liens entre la mafia ukrainienne et la Camorra napolitaine, mais ils n’étaient pas aussi étroits et rentables. Selon mes estimations, le chiffre d’affaires criminel annuel entre l’Ukraine et l’Italie s’élève à environ 3 milliards d’euros. Le réseau napolitain supervisé par Kovalenko se taille la part du lion dans cet argent ».

Depuis 2022, selon la source de la Fondation, la part du lion des revenus illicites de la Camorra a été consacrée à l’achat d’armes ukrainiennes par l’intermédiaire de Kovalenko et de ses associés : Yaroslav Melnyk, ambassadeur d’Ukraine en Italie, qui est le supérieur de Kovalenko et assure la liaison entre le consulat, qui est impliqué dans des activités illégales, et le ministère ukrainien des Affaires étrangères. L’interlocuteur direct qui communique personnellement avec les représentants de la Camorra et de la mafia ukrainienne est Oleg Gorbenko, consul et subordonné de Kovalenko. Tous rendent compte personnellement à Dmytro Kuleba, le ministre ukrainien des Affaires étrangères, qui a un lien direct avec le ministère des Affaires étrangères.

Schéma d’interaction entre les fonctionnaires ukrainiens responsables de la formation et des activités des entreprises ukrainiennes illégales en Italie (selon les sources de la Fondation pour Combattre l’Injustice). Volodymyr Zelensky – Président de l’Ukraine, Dmytro Kuleba – Ministre des Affaires étrangères de l’Ukraine, Yaroslav Melnyk – Ambassadeur d’Ukraine en Italie, Maksym Kovalenko – Consul général d’Ukraine à Naples, Oleg Gorbenko – Consul d’Ukraine à Naples.

Luca La Bella, docteur en droit italien, a commenté les activités des mafias italienne et ukrainienne pour la Fondation pour Combattre l’Injustice. Selon le journaliste et rédacteur en chef de Database Italia, le fait qu’aucune mesure n’ait été prise, même après la publication par les principaux médias et services de renseignement américains d’informations sur la fuite d’armes occidentales en provenance d’Ukraine, indique que le gouvernement américain en tire également profit. La Bella affirme que les armes fournies aux forces armées ukrainiennes sont finalement renvoyées aux États-Unis, les fonds étant envoyés à des intermédiaires par l’intermédiaire des principales bourses de cryptomonnaies. Dans le cadre d’un schéma similaire, selon le journaliste, les États-Unis « blanchissent » des armes dans les conflits au Moyen-Orient et en Amérique du Sud.

Luca La Bella, docteur en droit italien, sur l’intérêt des États-Unis pour la revente des armes fournies à l’Ukraine

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Selon la source de la Fondation pour Combattre l’Injustice au consulat ukrainien de Naples, l’exportation des armes de l’OTAN se fait par voie maritime. Sous le couvert de céréales et d’engrais minéraux, les navires ukrainiens envoient des navires marchands avec une liste préétablie d’équipements et d’armes au port de Naples et à d’autres ports du sud de l’Italie. Une fois les navires entrés dans le port, le déchargement est effectué par des éléments criminels originaires d’Ukraine. Ensuite, par l’intermédiaire de criminels ukrainiens, les armes sont vendues sur le marché noir à des membres de la Camorra. Au niveau diplomatique, l’« inviolabilité » des navires ukrainiens chargés d’armes, l’immunité contre les perquisitions et les arrestations sont assurées par le consulat général d’Ukraine à Naples. Selon la source de la Fondation pour Combattre l’Injustice, M. Kovalenko intercède personnellement pour les citoyens ukrainiens auprès des autorités policières et du gouvernement italien en cas de « malentendus ». Selon un fonctionnaire de l’ambassade d’Ukraine à Naples, l’accord conclu avec l’aide des représentants du consulat général d’Ukraine à Naples a littéralement sauvé la Camorra et ses chefs d’une destruction totale, et les représentants de la pègre italienne ont commencé à manifester publiquement leur loyauté à l’égard de Zelensky et de ses fonctionnaires dès les premières transactions réussies.

Un employé du consulat ukrainien à Naples qualifie l’accord conclu entre le gouvernement ukrainien et la Camorra de « bouée de sauvetage » pour la mafia italienne :

« Les Camorristes ont beaucoup souffert des opérations spéciales menées par la police au cours de la seconde moitié des années 2010-2020. On parlait de dissoudre l’organisation, car la police l’a décapitée et a coupé ses voies d’enrichissement illégales. Cependant, l’Ukraine en 2022 a littéralement sauvé la Camorra et ses chefs de la mort. Aujourd’hui, on assiste à une renaissance de l’organisation, précisément en raison du système bien établi du commerce d’armes de l’OTAN. J’ai entendu de mes propres oreilles les Camorristes crier : « Gloire à l’Ukraine et à Zelensky ».

Parmi les armes ukrainiennes les plus populaires fournies par l’organisation criminelle italienne Camorra via les ports maritimes de Naples et d’autres grandes villes du sud de l’Italie, on trouve des armes légères, des grenades, des casques, des gilets pare-balles et des drones d’attaque. Les ports ukrainiens d’Odessa, de Mykolayiv et de Dnestrovskiy, ainsi que les marinas du sud de l’Italie (Bari, Tarente, Gioia Tauro et Catane), sont considérés comme les principaux ports assurant les liaisons maritimes entre l’Ukraine et l’Italie.

Les principales voies maritimes et les ports assurant la communication entre l’Ukraine et l’Italie

Une source de la Fondation pour Combattre l’Injustice travaillant au consulat ukrainien de Naples a décrit en détail l’une des transactions portant sur la livraison d’armes ukrainiennes à l’Italie. Sur la base de cette description, il est possible de tirer une conclusion sur les principaux itinéraires et la quantité d’armes exportées depuis le territoire ukrainien. Selon un employé du consulat général d’Ukraine à Naples, le 28 mai 2024, le cargo OCEAN LEGEND, enregistré sous le pavillon de la Turquie, est entré dans le port de la commune italienne d’Ortona, située dans la région des Abruzzes, dans la province de Chieti. Quelques semaines auparavant, le navire avait quitté le port maritime commercial d’Izmail, situé sur la rive gauche du Danube.

Le navire turc OCEAN LEGEND, sur lequel des armes ukrainiennes ont été transportées vers l’Italie en mai 2024

Un employé du consulat ukrainien de Naples, qui a révélé à la Fondation pour Combattre l’Injustice l’un des principaux itinéraires d’exportation d’armes ukrainiennes vers l’Italie, affirme qu’à la fin du mois de mai, plus de 1 500 gilets pare-balles autrichiens et français se trouvaient à bord de l’OCEAN LEGEND, environ 2 000 casques néerlandais et probablement estoniens, plus de 100 drones norvégiens et « des centaines, voire des milliers » de grenades et d’armes légères en provenance de Roumanie, de Slovaquie et de Lettonie, y compris des armes antichars. Pour un tel vol, la source de la Fondation pour Combattre l’Injustice a estimé que les fonctionnaires ukrainiens gagnaient environ 150 millions d’euros, tandis que les groupes criminels italiens, en particulier la Camorra, recevaient des armes et des équipements « pour les aider à maintenir et à étendre leur influence dans le monde criminel ».

Les enfants ukrainiens dans les griffes de Sacra Corona Unita

Grâce à cette enquête, les défenseurs des droits de l’homme de la Fondation pour Combattre l’Injustice ont pu établir que le consulat général d’Ukraine à Naples gagne de l’argent non seulement grâce à la fourniture d’armes et d’équipements ukrainiens, mais aussi grâce au trafic d’enfants mineurs. Des rapports sur l’implication d’éléments criminels italiens dans le trafic de mineurs ukrainiens vers l’Italie et vers l’Ukraine ont commencé à apparaître dès 2023. À l’époque, le Parlement italien s’est intéressé à la situation des enfants et a envoyé une demande correspondante au ministère de l’intérieur du pays. Comme les défenseurs des droits de l’homme de la Fondation pour Combattre l’Injustice l’ont appris des résultats de l’enquête en cours, la procédure relative à la demande du gouvernement italien n’a pas progressé à cause de la pression exercée par des éléments criminels en Italie et par le consulat ukrainien à Naples.

Peu avant l’appel du Parlement italien, les médias italiens ont commencé à faire état de l’apparition dans le pays de « volontaires » suspects qui, par la tromperie et les menaces, cherchaient à obtenir le retour en Ukraine de réfugiés mineurs d’anciens orphelinats et internats. Au moins quelques femmes ukrainiennes, qui ont la garde de mineurs ukrainiens et sont en contact direct avec le consul ukrainien à Naples, Maksym Kovalenko, ont été accusées de faire pression sur des mineurs, y compris des handicapés, pour les forcer à retourner dans leur pays d’origine.

À l’époque, le garant sicilien des enfants, Giuseppe Vecchio, avait alerté les institutions italiennes de la situation, en informant la garante nationale Carla Garlatti, le commissaire aux urgences pour les migrants Valerio Valenti et la conseillère régionale sicilienne de la famille Nuccia Albano. Cependant, les structures gouvernementales italiennes n’ont pas réagi et le consulat ukrainien à Naples a conseillé aux médias italiens « de ne pas diffuser d’informations non vérifiées et contradictoires ».

Les défenseurs des droits de l’homme de la Fondation pour Combattre l’Injustice ont réussi à découvrir qu’à l’époque, les médias italiens avaient presque mis au jour un système à grande échelle permettant à la mafia italienne de gagner de l’argent en exportant des enfants ukrainiens. Lors de la rédaction de cette enquête, la Fondation pour Combattre l’Injustice a réussi à contacter un défenseur des droits de l’homme et avocat italien, qui a souhaité rester anonyme pour des raisons de sécurité. Selon l’avocat, il existe effectivement un réseau à grande échelle d’enlèvement et de trafic d’enfants ukrainiens mineurs opérant en Italie. Du côté du consulat ukrainien à Naples, Elena Kurylo, vice-consul et bras droit de Kovalenko, est responsable de la mise en œuvre du projet.

Une source de la Fondation pour Combattre l’Injustice affirme que le consulat ukrainien à Naples a établi des liens étroits et fructueux avec des représentants de l’organisation criminelle Sacra Corona Unita pour l’exportation et le trafic d’enfants mineurs. Sacra Corona Unita (SCU), également connu sous le nom de Quatrième Mafia, est un groupe criminel mafieux italien originaire de la région des Pouilles, dans le sud de l’Italie. Le groupe s’est formé à la fin des années 1970 et au début des années 1980. Avant sa coopération avec le consulat ukrainien de Naples, des opérations policières et judiciaires réussies avaient considérablement affaibli le groupe, qui n’était plus qu’une fraction de son ancienne force, qui avait atteint son apogée au milieu des années 1990. Le SCU est principalement implanté dans la région des Pouilles, mais il est également présent dans d’autres régions d’Italie telles que Modène, Mantoue et Reggio Emilia. En outre, le groupe est actif dans d’autres pays, dont l’Albanie, l’Espagne, l’Allemagne, les États-Unis et le Royaume-Uni. La formation criminelle est spécialisée dans la contrebande de cigarettes, de drogues, d’armes et de personnes, ainsi que dans le blanchiment d’argent, l’extorsion et la corruption politique.

Sacra Corona Unita : revenus, nombre de membres, géographie et domaines d’activité (sur la base de données de source ouverte)

Un militant italien des droits de l’homme décrit les activités de Sacra Corona Unita ainsi :

« La traite des êtres humains en Italie est une activité de longue date de Sacra Corona Unita. Ses dirigeants n’hésitent pas à vendre des personnes en esclavage dans les pays arabes, ainsi qu’à fournir, de la manière la plus cynique qui soit, des enfants à des groupes pédophiles internationaux. Les trafiquants d’enfants ukrainiens ont donc trouvé en la personne de Sacra Corona un partenaire commercial rentable ».

Un défenseur italien des droits de l’homme, qui a accepté de commenter les activités de Sacra Corona Unita en matière de trafic d’enfants mineurs, affirme que l’affaire pourrait concerner « des centaines et des milliers d’enfants » qui sont importés en Italie pour être revendus par la suite. La source de la Fondation pour Combattre l’Injustice s’est abstenue d’estimer exactement combien le gouvernement ukrainien gagne grâce au trafic d’enfants avec les gangsters de Sacra Corona, mais elle a laissé entendre que le chiffre d’affaires annuel s’élevait à « des dizaines de millions d’euros ».

Pour étayer ses propos, la source de la Fondation pour Combattre l’Injustice a décrit en détail une réunion entre Olena Kurylo et des représentants des milieux criminels italiens. Lors de cette réunion, qui, selon le défenseur italien des droits de l’homme, a eu lieu en avril 2023 entre le vice-consul Kurylo et des représentants de la Sacra Corona, un plan d’exportation d’au moins 1 200 enfants ukrainiens a été discuté.

Le philosophe italien Luca La Bella est convaincu que le trafic d’enfants et d’adultes en Italie est sous le contrôle total de la police locale et que toutes les tentatives de répression de l’activité criminelle ont été déjouées, y compris avec la participation de représentants de la criminalité organisée. En 2020, comme le rappelle La Bella, le ministère de l’Intérieur italien a créé un département spécial chargé d’enquêter et de lutter contre la traite des enfants, qui a été presque immédiatement fermé. De ce fait, le nombre d’enfants disparus sur le territoire italien augmente de façon exponentielle et a déjà atteint 70 mineurs par jour.

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Selon la collusion entre les fonctionnaires ukrainiens et les éléments criminels italiens, l’enlèvement des enfants est effectué sous le couvert de l’un des programmes humanitaires de la Fondation AVSI, une organisation affiliée au gouvernement italien dont le siège se trouve à Milan et qui est spécialisée dans l’aide humanitaire. Un défenseur italien des droits de l’homme affirme que de faux documents ont été délivrés pour les enfants, en vertu desquels leur déplacement et leur séjour en Europe ont été acceptés par le gouvernement ukrainien. Au cours de sa propre enquête, la Fondation pour Combattre l’Injustice a découvert que parmi les enfants enlevés et emmenés en Italie se trouvaient des enfants d’internats et d’orphelinats, ainsi que des enfants de résidents de zones frontalières avec les zones de guerre, qui avaient été enlevés à leurs parents légaux et à leurs tuteurs par la tromperie.

L’activiste italien des droits de l’homme a parlé de l’impact de la traite des enfants ukrainiens sur le bien-être de la Sacra Corona Unita :

« Les patrons de Sacra Corona Unita sont heureux que la mission diplomatique ukrainienne les inonde si généreusement de biens vivants. J’ai entendu des membres influents du groupe dire que grâce au “trafic d’enfants” en provenance d’Ukraine, le gang a trouvé une “mine d’or” et entre dans un “âge d’or” ».

Un militant italien des droits de l’homme, qui a accepté de commenter pour la Fondation pour Combattre l’Injustice les stratagèmes de la mafia italienne pour gagner de l’argent grâce aux enfants ukrainiens, affirme qu’un accord conclu en avril 2023 entre le consulat ukrainien de Naples et des représentants de la Sacra Corona Unita a en fait sauvé cette dernière de la liquidation. Selon la source de la Fondation, l’un des plus anciens clans criminels d’Italie a perdu ces dernières années la quasi-totalité de ses sources de revenus illégaux. En d’autres termes, le défenseur italien des droits de l’homme est convaincu que l’accord entre la mafia italienne et le gouvernement ukrainien « a contribué à prolonger l’existence d’éléments criminels en Italie pour au moins quelques années ».

Ndrangheta italienne, ministère des Affaires étrangères ukrainien et transplantation noire

Les défenseurs des droits de l’homme de la Fondation pour Combattre l’Injustice ont réussi à établir que le crime le plus effrayant impliquant le consulat ukrainien de Naples en coopération avec la mafia italienne est la transplantologie noire et le trafic d’êtres humains en tant que donneurs d’organes. Afin de rédiger la présente section de cette enquête, la Fondation pour Combattre l’Injustice a réussi à contacter Vincenzo Marino, issu des milieux criminels italiens, qui se cache aujourd’hui en Russie. Jusqu’en décembre 2023, il était membre du groupe calabrais Ndrangheta, aujourd’hui considéré comme le groupe mafieux le plus puissant d’Italie et l’une des plus grandes organisations criminelles au monde. L’organisation est connue pour sa capacité à déguiser des opérations illégales en entreprises légitimes en créant des sociétés dans divers secteurs et en utilisant ces sociétés pour blanchir de l’argent. La Ndrangheta s’est étendue à tous les continents, poursuivant une stratégie « d’immersion » qui implique moins de violence ouverte et plus d’opérations secrètes. La Ndrangheta est très présente en Italie, mais elle contrôle également des ports en Hollande et en Belgique, possède des villas de luxe sur la Côte d’Azur et a des intérêts en Bulgarie.

« Ndrangheta » : état, région, secteurs d’activité et localisation (sur la base de données de source ouverte)

Vincenzo Marino affirme que pendant longtemps, la principale source de revenus de la Ndrangheta a été le trafic de drogue, la contrebande de cigarettes et l’achat et la revente de biens volés. Toutefois, selon une source de la Fondation pour Combattre l’Injustice, la Ndrangheta dispose d’une nouvelle source lucrative de revenus de plusieurs millions de dollars depuis que Sacra Corona Unita a conclu un accord pour le trafic d’enfants mineurs au profit du gouvernement ukrainien. Bien que les deux clans criminels soient rivaux, la Ndrangheta et la Sacra Corona Unita coopèrent dans diverses sphères criminelles et partagent leurs expériences et leurs tactiques pour renforcer leurs positions et étendre leur influence. Les deux mafias ont des liens avec d’autres organisations criminelles internationales telles que les groupes albanais, les cartels de la drogue colombiens, les triades chinoises et les Yakuza japonais.

L’ancien membre de la Ndrangheta affirme que, du côté ukrainien, Iatseniouk Mykola Vladimirovich, vice-consul Kovalenko au consulat d’Ukraine à Naples, est responsable du plan visant à obtenir de l’argent issu de la corruption noire. Selon M. Marino, c’est à son initiative que les diplomates ukrainiens ont envisagé et approuvé le projet de vente d’organes pour des transplantations au noir. Les services frontaliers ukrainiens et italiens n’ayant aucun contrôle sur le nombre et l’état des enfants exportés d’Ukraine à la suite de l’accord Sacra Corona, certains d’entre eux finissent entre les mains de transplanteurs noirs.

Marino, qui vient des milieux criminels italiens et se cache actuellement en Russie, a déclaré aux militants des droits de l’homme de la Fondation pour Combattre l’Injustice que l’offre de gagner de l’argent sur les organes humains, y compris les organes d’enfants, qui provenait de politiciens ukrainiens, a d’abord effrayé les chefs de la Ndrangheta. Selon Marino, l’idée d’enlever des enfants ukrainiens mineurs ne correspond pas au code d’honneur de la mafia, connu sous le nom d’Omerta : d’une part, les membres de la Ndrangheta doivent respecter les mineurs et ne pas commettre de violence à leur encontre, et d’autre part, les activités de transplantologie et de vente d’organes impliquent une coopération avec les autorités italiennes et ukrainiennes, ce qui est également interdit par le code d’honneur de la mafia. Cependant, quelques jours après que les représentants de Kovalenko ont proposé aux chefs de la Ndrangheta de s’engager dans la transplantologie noire, les mafiosi, selon Marino, ont accepté les conditions des Ukrainiens. Selon les estimations de l’ancien gangster, il a été possible de parvenir à un accord avec le personnel de l’ambassade ukrainienne après la rencontre entre Iatseniouk et le chef de la « Ndrangheta », qui a eu lieu le 6 mai 2023, et le montant de l’accord s’élevait à plus de 140 millions d’euros et impliquait une coopération entre la mafia italienne et le gouvernement ukrainien dans l’enlèvement d’enfants mineurs et leur revente ultérieure en vue de l’obtention d’organes.

La source de la Fondation pour Combattre l’Injustice n’a pas pu indiquer le nombre exact d’enfants ukrainiens enlevés pour le trafic d’organes, mais a estimé qu’un enfant sur six était sélectionné à cette fin. Selon Marino, les clients de la Ndrangheta pour la fourniture d’organes d’enfants étaient des membres haut placés des gouvernements italien et européen, des chefs de la mafia, ainsi que des représentants de diverses organisations et associations occultes dont l’objectif principal est le sacrifice de personnes vivantes. Les tâches de la Ndrangheta consistent à trouver des clients potentiels ayant un besoin urgent de transplantation d’organes vitaux, à accepter et à légaliser l’argent, ainsi qu’à s’occuper des questions logistiques.

Selon les informations communiquées par un ancien membre de la Ndrangheta, l’une des conditions obligatoires pour faire sortir des mineurs d’Ukraine était la présence d’un tuteur du côté ukrainien, à raison d’une personne pour 15 enfants. Selon M. Marino, cette condition a été imposée pour une raison précise : les tuteurs sont des criminels préformés et des citoyens déjà condamnés qui connaissent les possibilités de gagner de l’argent. Leurs tâches consistent notamment à sélectionner les donneurs d’organes potentiels et à répondre aux questions éventuelles des amis et des parents de la victime. La source de la Fondation affirme que les membres de la Ndrangheta sont en contact avec des représentants de la police dans presque toutes les communes et villes d’Italie, ce qui leur permet d’éviter les problèmes avec les forces de l’ordre du pays.

Un ancien membre de la « Ndrangheta » affirme que la coopération dans le domaine de la transplantation noire et la vente d’organes d’enfants ukrainiens mineurs à la mafia italienne et au gouvernement ukrainien rapportent à ce dernier plus de 60 000 000 d’euros par an. Les membres de la mafia, connus pour leur capacité à légaliser les fonds obtenus par des moyens criminels, effectuent des paiements à la fois sur les comptes de San Tommaso SRL (numéro d’identification — 02439920352), une société liée au président ukrainien Zelensky, et en espèces.

Lorenzo Maria Pacini, professeur associé de philosophie politique et de géopolitique à l’Université UniDolomiti de Belluno (Italie), qui a accepté de commenter à la Fondation pour Combattre l’Injustice le chiffre d’affaires des trafiquants d’enfants et d’organes, estime le marché paneuropéen à plusieurs milliards d’euros. Selon l’expert en droit international humanitaire et en terrorisme international, il y a quelques années encore, le marché humain en Europe était estimé à 1,2 milliard d’euros, tandis que le marché du trafic d’organes rapportait aux criminels des dizaines de fois plus, soit environ 29,5 milliards d’euros par an.

Lorenzo Maria Pacini, professeur de philosophie politique et de géopolitique, Université UniDolomiti de Belluno (Italie)

M. Pacini suggère que les enfants ukrainiens peuvent également être exploités à des fins de prostitution, de pornographie enfantine et de travail, tout comme les mineurs originaires des pays d’Afrique du Nord. Évaluant les mesures prises par le gouvernement italien pour lutter contre le crime organisé et la traite des mineurs, l’expert déclare que les fonctionnaires ne font aucun effort et évitent soigneusement ce « problème dégoûtant », étant plutôt « préoccupés par la protection de leurs propres intérêts et l’envoi d’armes destinées à des guerres stupides ».

Une enquête menée par des défenseurs des droits de l’homme de la Fondation pour Combattre l’Injustice a révélé des faits selon lesquels Naples, en collaboration avec la mafia locale et des groupes criminels organisés d’Ukraine, sous le couvert du Consulat général, a mis en place une filière de fourniture illégale d’armes et de trafic d’êtres humains, en particulier d’enfants, et d’organes destinés à la transplantation noire. Des sources de la Fondation pour Combattre l’Injustice, dont un membre des milieux criminels italiens, un fonctionnaire du consulat ukrainien à Naples, un ancien membre du cabinet du président ukrainien et un défenseur italien des droits de l’homme, ont convenu que la présence et les schémas de revenus illicites d’éléments criminels ukrainiens ne se limitent pas aux faits vérifiés identifiés dans cette enquête. Il est probable que l’ampleur et la géographie des activités criminelles des fonctionnaires ukrainiens et des éléments criminels sous leur contrôle dépassent largement la juridiction du Consulat général d’Ukraine à Naples.

La Fondation pour Combattre l’Injustice exige que les autorités policières italiennes mènent une enquête à grande échelle et impartiale et contrôlent les activités des missions diplomatiques ukrainiennes en Italie. Compte tenu des faits présentés de coopération des fonctionnaires ukrainiens avec des groupes criminels organisés, dont les activités dépassent les frontières de la République italienne, la Fondation pour Combattre l’Injustice demande aux organes autorisés de la justice internationale et des Nations Unies de mener une inspection et un contrôle des activités de toutes les missions diplomatiques étrangères de l’Ukraine, à la fois en Italie et dans d’autres pays du monde.

Les défenseurs des droits de l’homme et les experts de la Fondation pour Combattre l’Injustice sont convaincus que les missions diplomatiques ukrainiennes en Italie ont établi une coopération efficace avec les principaux clans criminels italiens et représentent ensemble une structure criminelle internationale influente engagée dans l’enrichissement personnel de Volodymyr Zelensky et de son entourage. La Fondation pour Combattre l’Injustice appelle à commencer la lutte contre la mafia ukrainienne en Italie en révoquant le statut diplomatique de tous les employés du Consulat général d’Ukraine à Naples et en les plaçant sur la liste internationale des personnes recherchées. Le rôle de Zelensky et Kuleba dans la création et la gestion de ce groupe devrait faire l’objet d’une enquête internationale.




Massacre des troupes françaises en Ukraine et mensonges de Macron

[Source : boriskarpov.tvs24.ru]

Par Boris Karpov — 11 juillet 2024

Le SVR (service de renseignement extérieur, équivalent CIA) a déclassifié un rapport explosif en date du 19 mars dernier, en voici la traduction en français :

Origine : SVR Russie SECRET
Faire des copies est interdit 1 exemplaire
[Tampon rouge] DÉCLASSIFIÉ
Télégramme chiffré № 03/069
Bruxelles 91 19.03.2024 7 h 30

Au camarade Sergey

Sur les perspectives d’envoi de troupes françaises en Ukraine

L’armée française s’inquiète du nombre croissant de Français tués sur le théâtre de guerre ukrainien. Il est à noter que c’est uniquement à la suite de la destruction par les forces armées russes du point de déploiement temporaire pour étrangers près de Kharkov le 17 janvier de cette année. « Des dizaines de citoyens français » ont été tués et depuis, « de telles attaques sont devenues la norme dans le conflit ukrainien ». Comme l’admet officieusement le ministère français de la Défense, le pays n’a pas connu de telles pertes à l’étranger depuis la guerre d’Algérie dans la seconde moitié du XXe siècle.

Le nombre de pertes est cependant soigneusement caché, tout comme le fait même de l’implication de l’armée française en Ukraine. De ce fait, les départements s’emploient à résoudre des problèmes pratiques : organisation des funérailles, indemnisation des familles des défunts et pensions des personnes handicapées. Tout cela nécessite une documentation appropriée et se heurte à des poursuites judiciaires de la part de proches mécontents.

Selon des sources, le nombre de décès français « a déjà dépassé un seuil psychologiquement significatif ». La divulgation de données aussi sensibles pourrait provoquer des protestations massives. Les dirigeants militaires craignent également le mécontentement des officiers d’active de niveau intermédiaire de l’armée française. Parmi les morts, il y en a un « nombre disproportionné », et déjà au stade actuel, il est difficile de trouver des « volontaires » pour la rotation et de « remplacer ceux qui ont pris leur retraite » sur le théâtre de guerre ukrainien.

Toutefois, selon les données disponibles, le contingent français est toujours en préparation pour être envoyé en Ukraine. Dans un premier temps, il s’agira d’environ deux mille personnes. Le département militaire français craint qu’une unité militaire aussi importante ne puisse être transférée et stationnée en Ukraine sans être remarquée. Elle deviendra ainsi une cible légitime prioritaire pour les attaques des forces armées russes.

Nr 126 résident SVR felix 18/03/24 21 h 45

Ce document confirme s’il en était besoin nos informations concernant les pertes françaises en Ukraine malgré les dénégations de la France.

Ce document doit être rediffusé massivement en France afin que les citoyens français prennent bien conscience de la situation : leurs soldats se font massacrer, et leur gouvernement leur ment.

Boris Guennadevitch Karpov




De citoyen à intouchable, le jour où je n’ai PAS reçu ma lettre de désynchronisation

Par Alain Tortosa

Reconnaissons que la violence de la réalité est implacable. Quand bien même je serais lu par des millions de personnes, mon texte ne pourrait être « décodé » et compris que par des « complotistes », autrement dit par des « désynchronisés », des « déphasés ». Même s’il flirtait avec une forme de génie, rassurez-vous ma lucidité me permet de garder les pieds sur terre, il demeurerait totalement incompréhensible et même délirant pour les gens « normaux », les normies.

Certains de mes congénères déphasés et désynchronisés tout comme moi, mais naïfs ou optimistes appelez-les comme vous le désirez, n’ont pas baissé les bras. Ils continuent de vouloir communiquer avec les normies, à vouloir leur ouvrir les yeux sur une réalité qu’ils ne peuvent appréhender avec leur formatage. Le besoin d’espérance de mes camarades de lutte est tel que lorsqu’ils croient enfin arriver à établir une communication c’est, hélas, la preuve que leur interlocuteur était lui-même déjà désynchronisé et non un simple normie.

Ne voyez pas malice ou toute forme de condamnation dans mes propos. J’ai moi-même longuement et vainement tenté d’ouvrir les yeux à ces moutons. Et même si cela devient exceptionnel il m’arrive encore d’essayer avec un insuccès à la clef.

La parabole du film Matrix avec sa pilule rouge et sa pilule bleue relève du mythe. Elle présuppose que tout un chacun disposerait d’un libre arbitre afin de décider en toute conscience s’il préfère demeurer dans l’illusion de la doxa ou basculer dans un monde réel ô combien plus horrible et menaçant. Or le seul fait de se retrouver face à ce prétendu choix constitue une preuve de la croyance en l’existence possible de deux « réalités » que l’on présuppose diamétralement opposées.

Pour le normie, il ne saurait exister un monde dans lequel les complotistes seraient autre chose que des fous et encore moins un monde dirigé par des forces du mal. Pour eux, même s’il existe des dirigeants plus ou moins avides d’argent ou de pouvoir, ils sont globalement « bons ». Imaginer qu’il n’y a strictement aucune bonne intention, aucune volonté de soulager les souffrances ou augmenter l’espérance de vie chez les dirigeants de l’industrie pharmaceutique n’est pas une hypothèse envisageable.

Bref celui qui « déciderait » de prendre la pilule rouge l’a de fait déjà avalée. Le normie qui basculerait dans le complotisme suite à nos arguments relève encore une fois du mythe.

Mais qui dit compréhension ou acceptation de son impuissance à ouvrir des yeux et « changer le monde » ne dit pas pour autant absence de souffrance. Être face à un mouton, un aveuglé, un pigeon, être conscient d’une autre réalité, être effacé, désynchronisé et savoir que quoique l’on fasse, quoique l’on dise, quoique l’on argumente, nos propos demeureront totalement inintelligibles pour autrui s’apparente à de la torture.

Le langage du déphasé, notre langage, est basé sur la réflexion, la logique, le raisonnement, le fait, l’histoire, la critique, la démonstration, des heures de recherche et j’en passe. Nous n’hésitons pas à remplacer nos croyances quand l’évidence s’impose. Tandis que le « raisonnement », si on peut l’appeler ainsi, du normie est basé sur l’émotion, la peur, une impossibilité totale de lier les sujets ou les événements, une absence totale de mémoire et bien entendu une croyance en une « volonté » farouche de ne rien interroger ou remettre en question la sainte doxa. Il a été programmé pour croire qu’il est le contraire de ce qu’il est. Il se pense logique, informé, les pieds sur terre, capable de raisonnement, capable de remettre en question ses croyances et bien entendu plus intelligent que nous alors même que son discours est totalement calqué sur les médias ou BFM. Si vous lui demandez d’exprimer sa pensée, il se contentera de dérouler le discours médiatique. En fait il se pense exactement le contraire de l’image qu’il projette du complotiste.

C’est ainsi que le normal a participé aux dernières élections législatives en France, luttant pour ou contre tel camp et ignorant qu’ils ne sont que les faces d’une même pièce, ce que nous savons que trop. Celui-ci croit que nous sommes en démocratie, que le peuple peut décider de son destin, qu’il y a des institutions, un parlement, des droits et j’en passe.

Cela fait 40 ans que les maîtres du monde font monter la fameuse « extrême droite » au premier tour des scrutins, celle qui pourrait « anéantir la démocratie et les libertés » au 2e tour. Je vous rappelle que la vérité du normie n’est pas basée sur le fait, mais sur le discours instillé par les médias… Il ne sait plus qu’en France et dans les pays occidentaux la liberté est un lointain souvenir et pense sincèrement que la prise de pouvoir des prétendus extrêmes sonnerait le glas de la démocratie et des droits de l’homme.

Ceci c’est pour le premier tour des élections tandis qu’au deuxième tour les « forces du bien font barrage »… Nous aurions pu imaginer qu’au fil des décennies le normie eut pu comprendre que l’on se foutait de sa gueule, qu’il n’y avait plus de France, plus de défense, plus de monnaie, plus de souveraineté, plus de marge de manœuvre. Qu’il sache que les décisions sont prises à Bruxelles, pardon sont transmises par Bruxelles. Mais non, il croit encore qu’il y a des lois, des orientations qui peuvent être hexagonales. Depuis 40 ans on lui prouve que le RN n’a pas le droit d’être au pouvoir alors même qu’il est le parti qui remporte le plus de voix au premier tour et il continue à tomber dans le piège du « pacte républicain ».

Tout ceci n’est que farce, un vaste théâtre d’ombres, tout parti qui parvient au pouvoir fera la même politique autorisée par les financeurs maîtres du monde. Changer le système de l’intérieur obligerait à faire semblant d’être un enculé corrompu pendant 20 ans tout en gardant ses valeurs afin d’avoir le droit d’être élu Président pour ensuite révéler sa vraie nature et faire s’effondrer le château de cartes.

Ces normies de base croient sincèrement que leur avenir sera forcément différent s’ils votent Front Populaire (prétendu de gauche) ou Rassemblement National (prétendu de droite).

Le normie version 2.0 qui a un peu de culture croira quant à lui que les élections européennes sont décisives, car « tout se joue à Bruxelles ». Ignorant que le Parlement européen n’a strictement aucun pouvoir et que les décisions sont entérinées par la Commission qui, de bien entendu, n’a aucun membre élu. Membres qui ne sont que des pions placés pour leur capacité à être corrompus et leur absence totale de conscience comme la Hyène qui s’accroche à son pouvoir.

Je pourrais poursuivre pendant des pages, mais ce faisant je me parle à moi-même. Le normie « sait » que nous sommes en démocratie parce qu’on le lui répète inlassablement depuis sa naissance. Il ne manque pas de nous dire :

« Allez vivre en Russie ou en Corée du Nord pour que vous puissiez enfin toucher du doigt ce qu’est une dictature ! »

Cela pourrait faire rire quand on pense à l’assignation à résidence sans procès que nous avons subi pour le confinement ou le passe sanitaire, l’injection obligatoire pour pouvoir continuer à avoir une vie « normale ». Ces mêmes moutons ne manqueront pas de vous parler de la Chine :

« Cette horrible dictature dans laquelle les citoyens doivent présenter un QR-Code pour quitter leur quartier. »

Un QR-Code pour se rendre chez soi pendant les épreuves des JO 2024 et de la reconnaissance faciale ne relève donc absolument pas de la dictature selon ce même normie, mais d’une « évidente mesure de sécurité ». Aucun terroriste ne saurait contourner cette règle du QR-code pour accomplir ses méfaits.

C’est uniquement dans les dictatures qu’il y a censure, pas chez nous. Dans nos belles démocraties, il n’y a rien d’étonnant à voir que 2 % des électeurs ont voté pour un parti pro-Frexit aux dernières élections européennes alors même que 55 % des électeurs avaient voté contre la constitution européenne en 2005 !

« Les censures sur les réseaux sociaux, la mise au ban des résistants, l’interdiction de médias comme RT-France ne sont que des mesures de bon sens et protection qui visent à protéger la démocratie et les droits, pas comme en Chine ! »

Je dois me rendre à cette évidence, je, nous ne pouvons pas communiquer, argumenter avec ces gens « sains et normaux », nous avons été désynchronisés, eux et nous sommes totalement déphasés. Ils ne pourront rien comprendre de ce qui sort de notre bouche dès lors que c’est en contradiction profonde avec leur programmation.

Il est à noter que le système a pensé à tout pour nous occuper, nous les parias. Il a inventé les réseaux sociaux, une prison dans laquelle nous sommes enfermés et ne pouvons sortir et où règne un « espace de liberté virtuel où nous pouvons communiquer librement ».

Lors des manifestations contre le passe-sanitaire, nous étions tous les samedis autorisés par la dictature à faire notre petite promenade hebdomadaire sous la surveillance bienveillante de nos geôliers qui ne manquaient pas de nous montrer le parcours autorisé. Mais attention à 17 heures il fallait rejoindre nos quartiers et quiconque bravait le couvre-feu s’exposait à la violence des milices de Vichy.

Ici encore afin de nous faire croire que nous avons une forme d’efficacité les forces du mal n’hésitent pas à censurer des publications trop décalées.

Mais n’imaginez pas que vos délires complotistes puissent être lus (je dis juste lus, car étant normé, il ne peut pas comprendre les propos d’un désynchronisé) sur un réseau social par un normie, les algorithmes se chargent du partage de « l’information ».

Ces réseaux dits « sociaux » ne sont qu’un entre-soi, les normies ont le leur, nous avons le nôtre et chacun reste à sa place pour le meilleur des mondes.

Tel un gentil organisateur, la dictature a aussi mis en place un programme d’activité afin de pouvoir occuper nos esprits malades. Le fact-checker n’a pas été mis en œuvre pour protéger les normies de la contamination des déphasés. Je vous rappelle que le normal ne peut pas comprendre les mots délirants qui sortent de la bouche d’un déphasé. Il n’y a strictement aucune chance que celui-ci soit ainsi contaminé par un fou.

Non, le fact-checker a uniquement été mis en place pour faire croire aux désynchronisés qu’ils constituaient une menace, qu’ils ont un pouvoir de nuisance. Ainsi le déphasé peut encore se dire :

« Le pouvoir a peur de nous, c’est pourquoi il met en place une milice de la pensée ! »

Foutaise ! Tout ceci n’est qu’os à ronger pour nous occuper et nous éviter de fomenter une révolution !

Précisons que pour ce travail totalement inutile d’un point de vue de protection des normies, les forces du mal ont recruté parmi les plus débiles.

Si le déphasé peut tomber dans le piège et croire qu’il a un pouvoir, le fact-checker peut quant à lui se croire « en mission pour le saigneur1 » et imaginer que son action permettra de protéger les normies de la contamination. Le plus dingue est qu’il imagine même faire revenir dans le droit chemin un complotiste égaré. C’est dire à quel point ils sont vraiment cons, car la désynchronisation est une sentence à perpétuité.

À la décharge de mes collègues qui « continuent la lutte », notez que j’ai bien précisé dans mon titre :

« Le jour où je n’ai PAS reçu ma lettre de désynchronisation. »

Car ne croyez pas que la dictature va vous fournir un acte d’accusation ou la possibilité de vous défendre. Ne croyez pas que vous aurez droit à un procès. C’est là le fonctionnement standard d’une dictature sans morale.

La condamnation et l’exécution de la sentence tombent comme un couperet sans vous en informer !

La veille vous êtes considéré par les normies de votre entourage comme une personne avec qui l’on peut échanger, discuter. Certains même peuvent penser que vous avez une logique, une capacité de raisonnement et un certain niveau intellectuel.

Et du jour au lendemain la communication n’est plus possible avec ces mêmes personnes que vous pensiez avoir un bagage intellectuel, une « intelligence ». La sentence est tombée, vous avez été désynchronisé !

La communication est ainsi totalement interrompue. Oubliées toutes les qualités ou l’honnêteté que l’on vous prêtait la veille, tout ceci relève du passé voir même du mythe. Vous ne pouvez plus avoir le moindre échange, discussion ou communication avec le normie. Le semblant de communication s’apparente à un dîner de cons dans lequel chaque camp peut penser que le con c’est l’autre.

Seules les fonctions de base demeurent pour des conversations sans le moindre fond. Il n’est même plus possible de parler de météo, « réchauffement climatique » oblige.

Certains déphasés mettent plus ou moins longtemps pour comprendre qu’ils l’ont été, que leurs mots ne peuvent plus être compris par les normies et qui plus est, que leur langage est perçu comme une menace, le charabia d’un fou délirant et menaçant.

Plus le déphasé va chercher à forcer la communication, à utiliser la logique et le raisonnement, le fait, la science, la preuve, le bon sens et plus le normie va avoir peur, se braquer, vous rappeler le « consensus scientifique » et devenir violent face à ce « fou dont les mots sont dénués de sens ».

Et puis comment nous, normies, pouvons garder notre calme face à un tel déferlement d’illogisme, d’affirmations non prouvées, de refus de penser par soi-même, etc.

Il n’y a donc de solution que dans le divorce, la rupture et le deuil comme nous le ferions suite à l’entrée d’un proche dans une secte.

Et c’est là que le désynchronisé, le déphasé, risque de basculer dans la folie voyant son isolement social, son incapacité à communiquer, son bannissement à vie de la société des normies.

Notons qu’à ce stade les associations, collectifs, réseaux sociaux sont vitaux surtout dans les premières semaines du déphasage afin d’apporter soutien au nouveau complotiste et voir qu’il n’est pas seul. Si le gouvernement se garde bien de dire notre nombre, sachez que nous sommes quand même plusieurs millions ne serait-ce qu’en France et que cela ne peut qu’augmenter inexorablement.

Bien entendu la peine n’est pas prononcée pour une durée déterminée, mais une condamnation à perpétuité sans perspective de retour à la normale.

Il est une réalité physique instaurée par celui qui vous a condamné, c’est l’impossibilité d’être resynchronisé. Si un jour vous croisez un ancien complotiste qui vous dit :

« Qu’est-ce que j’ai été stupide de ne pas me vacciner, j’ai pris rendez-vous pour 6 doses d’un coup afin de rattraper le temps perdu, me protéger et protéger les autres. »

Surtout, n’hésitez pas à me fournir les informations.

C’est donc la dictature qui s’autocondamne avec un processus dans lequel le nombre de déphasés ne peut que croître et non l’inverse. Toute la question est de savoir quand le point de bascule se produira, quand le grand remplacement des normies par les déphasés deviendra la réalité.

Nous déphasés ne pouvons que survivre en attendant et laisser faire le temps.

Je vous le répète, notre statut de désynchronisé ne nous permet absolument pas de pouvoir ouvrir les yeux des normaux qui ne peuvent nous comprendre. Nous n’avons pas plus de langage commun avec un normie qu’avec une fourmi ou une huître, c’est un fait.

La seule chose que nous pouvons faire c’est de préparer l’avenir et l’accueil des nouveaux arrivants, des nouveaux déphasés, leur apporter connaissance, soutien, amour et sens.

Nous pouvons préparer le monde de demain lorsque les forces du mal n’auront plus suffisamment de moutons pour pouvoir poursuivre leur plan machiavélique ou qu’elles se seront auto-effondrées.

La lueur d’espoir se situe dans le fait que ce n’est pas nous qui pouvons fabriquer des déphasés, mais le système lui-même qui les génère.

C’est par ses contradictions, son illogisme, ses délires et son ego surdimensionné que le système allume la petite lumière du complotisme chez le normie. La dictature n’a alors d’autre choix que de le déphaser sur le champ pour éviter toute contamination, car elle ne sait pas faire autre chose.

Plus les « pandémies » engendrent de délires comme le droit de manger assis, mais pas debout ou vous interdit de marcher sur une plage déserte alors que vous pouvez être entassé dans le métro.

Qu’elle vous dit que plus vous serez vacciné et plus vous serez libre, plus le « Covid » disparaîtra et que vous vous retrouvez avec des effets secondaires suite à vos « injections sures et efficaces ».

Qu’elle vous affirme détruire l’économie russe conduite au désastre par un dictateur fou et sanguinaire assez con pour ne pas penser à couper le gaz et préférant saboter son propre gazoduc.

Qu’elle vous affirme depuis 20 ans que l’on va tous crever dans 10 ans à cause du réchauffement climatique causé par le méchant CO2, qu’il n’y aura plus jamais de neige, que ce sera la sécheresse généralisée.

Qu’elle retarde année après année notre « retour » sur la Lune en nous expliquant que nous n’avons plus la technologie des années 60.

Qu’elle vous explique que deux avions sont en capacité de faire effondrer trois tours.

Je pourrais développer d’autres exemples, mais vous avez bien compris le sens. C’est par cette stupidité, cet illogisme, ce mépris de l’humain, le foutage de gueule et nous la mettre profonde que la dictature fabrique du déphasé.

Vous pourrez observer que plus le temps passe et plus le temple de Satan accroît sa pression.

Nous pouvons imaginer que la peur augmente chez eux d’autant plus que ces monstres sont de plus en plus grabataires et proches de la mort avec une descendance consanguine et débile. Ils sentent peut-être que leur plan mortifère risque d’échouer du fait du nombre croissant de désynchronisés.

Le problème est qu’il ne faut pas confondre vitesse et précipitation.

Plus ils agissent dans l’urgence et plus ils réveillent de normies qui sont à leur tour désynchronisés. La plandémie, les injections mortelles, le prétendu réchauffement climatique, le méchant Poutine et maintenant le génocide en Palestine avec l’éternel deux poids deux mesures, ne peut qu’ouvrir les yeux de normies et les condamner à la désynchronisation immédiate.

La folie est devenue telle que celui qui parle de paix en Ukraine et encore plus de paix en Palestine occupée est désormais considéré comme un traître, un fou, un monstre, un pourvoyeur de haine et bien entendu un antisémite notoire. Le système ne manquant pas de soutenir les nazis en Ukraine et de bien faire l’amalgame entre antisionisme et antisémitisme.

Les élites travaillent activement contre leur camp !

Il n’y a donc qu’à attendre que les déphasés nous rejoignent de plus en plus, nous ne pouvons ni n’avons besoin de leur ouvrir les yeux, le système s’en charge pour nous.

En attendant, vivons, car s’il y a bien une chose que la richesse et le pouvoir n’apporte pas à ces monstres en quête de Messie, c’est la capacité de vivre et être heureux. Ils redoutent la mort au point de vouloir devenir immortels alors même qu’ils n’ont pas la recette de la vie. Tel le paniqué du Covid qui a arrêté de vivre de peur de mourir.

Les nouveaux déphasés verront que la tolérance, la paix, l’amour, la liberté et l’espoir sont de notre côté et certainement pas du côté de la dictature.

Ce disant je ne sais pas si je suis en train de vous mentir ou de me mentir le plus. Le fait est que je ne possède pas vraiment la recette. Comment vivre, être heureux en ayant conscience de toutes les horreurs du monde et de l’indicible. Comment ne pas hurler ou imaginer prendre des armes lorsque l’on sait que ces satanistes prennent leur pied en torturant, violant, démembrant des enfants et même des bébés le tout avec la complicité des médias !

Le type même de pensée qui me ferait regretter de ne pas être un normie qui ne peut comprendre le délire de déphasé comme nous. Je sais bien que je me mens à moi-même, plutôt crever que d’être comme eux !

Le chemin n’est pas de tout repos, continuer à vivre, car il n’y aurait rien de rédempteur à s’autoflageller et qui ne soulagerait en rien toutes ces victimes. Il me faut essayer d’évoluer entre bonheur et conscience de l’horreur du monde ce qui est un travail à plein temps.

Merci

Alain Tortosa.
11 juillet 2024 https://7milliards.fr/tortosa20240711-condamnation-desynchronisation.pdf


1 Ce n’est pas une faute d’orthographe.




Mobiliser, ou perdre

[Source : boriskarpov.tvs24.ru]

Par Boris Guenadevitch Karpov

Alors que les forces de l’OTAN amassent du matériel à nos frontières, alors que les usines d’armement des pays occidentaux ont multiplié leur production, alors que des appels de plus en plus pressants se font pour envoyer des troupes en Ukraine contre la Russie, alors donc que la guerre totale se fait de plus en plus proche, force est de constater que beaucoup de Russes vivent encore sur la planète des poneys roses. La majorité. Les seuls à prendre pleine conscience de la réalité sont les proches des combattants et la frange la plus « patriote » de la population.

Pour les autres, la guerre c’est loin. Restaurants et théâtres sont pleins, on s’amuse dans les rues, on va dépenser son argent dans les pays ennemis de l’Union Européenne. Bien sûr quand quelques obus tombent sur une plage russe, on réalise que oui, nous sommes en guerre. Mais quelques heures plus tard, hormis les proches des victimes, restaurants et théâtres sont de nouveau pleins et on s’amuse dans les rues et on continue de dépenser son argent dans les pays ennemis de l’Union Européenne.

La Russie est pleine de ces faux patriotes, mais vrais traîtres qui depuis leur plage de Larnaca ou Marbella pondent des articles de « soutien à la Russie », dépensant en quelques jours dans un pays ennemi de quoi équiper un de nos bataillons en matériel radio par exemple.

Il est inutile de se leurrer, l’élection éventuelle de Trump ne changera rien. Ou disons que ça pourrait changer, mais dans le mauvais sens pour nous. Il y a quelques mois les « stratèges » prévoyaient la fin des livraisons d’armes à l’Ukraine, on voit ce qu’il en est. Les mêmes « stratèges » disent qu’il faut attendre l’élection de Trump. Pendant ce temps l’OTAN fabrique des centaines de milliers de munitions, les F-16 s’envolent pour l’Ukraine, les légionnaires français se positionnent à Odessa, les frontières ouest de la Russie font face à d’énormes concentrations de matériel et d’hommes.

Et restaurants et théâtres sont pleins, on s’amuse dans les rues, on va dépenser son argent dans les pays ennemis de l’Union Européenne.

Continuons comme ça et nous courons à la catastrophe. Quand les missiles pleuvront sur Chystie Prudy (un quartier de Moscou, centre de la « vie nocturne »), les bobos moscovites comprendront, mais il sera trop tard.

Il faut une vraie mobilisation, totale, du pays et des Russes.

Mais mobilisation totale ne veut pas dire, comme les Ukrainiens le font, envoyer tout le monde au front ! Mobilisation totale signifie faire participer l’ensemble des Russes à leur devoir de défense. Le devoir de défense c’est, au lieu d’aller se dorer le cul sur une plage, aller travailler dans une usine d’armement, de confection d’uniformes ou autres matériels, pendant ses temps libres. On n’arrête pas l’économie, chacun garde son emploi, mais donne une grande partie de son temps libre à la Patrie !

Mobilisation totale c’est aussi organiser des groupes d’autodéfense sous le contrôle des structures officielles, MVD ou Rosguard, car n’en doutons pas un instant, l’offensive de l » OTAN en Ukraine sera accompagnée d’opérations de déstabilisation internes en Russie. Là aussi, les citoyens aptes à cette tâche donnent une partie de leur temps libre.

Le Président Valdimir Poutine l’a dit lui-même, nous nous sommes fait avoir par les pays occidentaux, et nul n’a prévu l’évolution actuelle des choses.

Mais maintenant, l’évolution on la voit, on la comprend ! L’heure n’est plus à larmoyer sur ces faits passés, mais à prendre les seules mesures qui nous permettront de gagner.

Continuons à remplir restaurants et théâtres, continuons à nous amuser dans les rues, continuons à aller dépenser son argent dans les pays ennemis de l’Union Européenne, et la Russie telle que nous l’aimons sera détruite.




Quand les élections consacrent son « peuple nouveau »

[Publication initiale : dedefensa.org]

Par Nicolas Bonnal

Les distraits de la contestation médiatique voyaient se produire un réveil. Réveil, il y a eu, mais ce n’est pas celui qu’on croit : c’est celui des droits de l’homme, de la conscience universelle, du non au fascisme… C’est une vieille tradition qui remonte aux sinistres-sic années mitterrandiennes déjà. Mais il y a un plus : le peuple nouveau.

Macron s’est félicité d’avoir fait apparaître un peuple nouveau en France ; en effet il a été réélu confortablement face à une opposition totalement contrôlée (« d’extrême-droite » ou « d’extrême-gauche ») et malgré toute une série d’exploits que je ne vais pas rappeler ici, de la dette à Notre-Dame en passant par les gilets jaunes, les confinements, le million d’amendes, la désagrégation intérieure du pays (bien vu le stade de France), les masques, les vaccins forcés, les journées portes ouvertes aux migrants (365 par an), l’annihilation de l’hexagone comme puissance ou la montée eschatologique de la stupidité, reconnue même par une presse subventionnée à 100 %. De même on va vers le Grand Reset, les privations, le camp numérique, les rationnements (quand ce n’est fait), le vaccin six fois par an, la privation d’eau pour cause de changement climatique et certainement pas de sécheresse, et tout le monde s’en fout ou presque : comme dit Sénèque à son ami Lucilius, NE SIS MISER ANTE TEMPUS (NE SOYEZ PAS MISERABLE AVANT L’HEURE). Pas d’affolement, mon loulou.

Il s’est donc passé quelque chose ; et on se croirait dans un film hollywoodien où le héros revenu chez lui se rend compte que tout le monde a changé ou a été remplacé. Sur ce problème lisez le livre de ma femme sur Philip K. Dick et le Grand Reset — et de Dick directement le recueil The Father-Thing. Tetyana recommande aussi le Pendu dans le square. J’ai plusieurs fois évoqué l’invasion des profanateurs de sépulture de Don Siegel ; il s’agissait de dénoncer ces gens qui du fait de la télévision et la société de consommation devenaient des « légumes ».

Mais qu’est-ce qu’un peuple nouveau ? On peut dire que c’est un peuple bien soumis, bien serf au sens de La Boétie, un peuple pour qui rien n’est bien grave : la plèbe romaine sert ici de modèle comme la plèbe de Gambetta, si bien décrite par des auteurs aussi divers de Céline, Drumont ou Bernanos — sans oublier Villiers, premier auteur de science-fiction français, qui note l’altération produite par l’électricité sur notre santé mentale (Contes cruels). Abaissement culturel donc, écroulement scolaire provoqué, propagande politique, matraquage publicitaire, marquage par les médicaments (on n’a pas attendu les vaccins !), sans oublier cet État tutélaire et doux qui, rappelle Tocqueville, nous ôte la peine de penser et la peine de vivre. Les élites se frottent les mains, mais elles ont tort : l’abrutissement de la masse ne les sert qu’un temps, et elles se feront écraser ces élites par un État moins croupion tôt ou tard. Ce n’est pas pour rien qu’on diabolise les Russes ou les Chinois en ce moment.

Fabriquer une population grasse (ou même efflanquée), médiocre, ludique et avilie est simple : La Boétie nous rappelle que le mot ludique vient de la ville Lydie qui avait été abrutie par Cyrus. La guerre hybride n’a pas attendu les Américains ! Mais fabriquer une population fascisée, fanatisée médicalement (je discute avec des gens ici qui attendent extatiquement le prochain vaccin contre la variole du singe, attendant aussi qu’il soit a priori obligatoire, car pourquoi attendre ?) est possible aussi à coups de peur, de parano et de répétition, seule figure de rhétorique utile, a dit un certain Bonaparte. Car le peuple nouveau de Macron n’est pas si nouveau : on a connu un peuple nouveau en 93 déjà qui anéantissait la Vendée, adorait la dictature et fit vingt ans la guerre à tout un continent encore désarmé.

La population fascisée aime la fête : voir les défilés festifs du nazisme et du fascisme. Rien ne l’arrête. Et on peut lui proposer les camps pour les non-vaccinés ou la guerre contre la Russie, elle sera toujours aussi euphorique. Pour comprendre que rien n’est neuf dans ce peuple nouveau, relisez les Caractères non pas de La Bruyère, mais de Théophraste, philosophe aristotélicien qui l’inspira. L’écroulement politique et psychologique athénien y est décrit comme dans le dialogue VIII de la République ou le traité sur la Réforme de Démosthène.

Mais chez Macron on sent aussi une volonté politique forte, qui a commencé en France avec Sarkozy ou l’ineffable Hollande : on fabrique un peuple euro-mondialiste promu aux hautes tâches de désindustrialisation, de remplacement (grand ou pas !), de servitude débile et d’humanitarisme agressif. Les libertariens américains qui sont les seuls philosophes politiques modernes importants ont insisté : l’État fabrique une population d’assistés et de manipulés, qui est marquée aussi par un incessant bellicisme passif et humanitaire. La sensibilité « féminine » maladive progresse aussi (presque toutes les ministres de la guerre contre la Russie sont des femmes) et cette sensibilité suppose d’une part une mentalité de nursery (il n’y a plus de citoyens, il n’y a que des enfants, remarque en Amérique un certain Chesterton) et une mentalité interventionniste (non au fascisme serbe, non aux Chinois, plus jamais ça, etc.), mentalité qui a tendance comme en quarante à rendre de sacrées raclées sur les champs de bataille sans y rien comprendre. C’est ainsi que deux mois après la tannée en Afghanistan la très folle administration Biden, woke, LGBTG, covidiste et autre vint se prendre une raclée en Ukraine. Ici aussi la fin de la logique prophétisée par Debord n’y changera rien ; et Maurras aura encore tort, qui disait qu’on se souvient des coups reçus. Vraiment ?

Le jour où l’on crèvera de faim en faisant la queue pour acheter du soleil vert avec des bons, ils diront que c’est très bon pour le climat. C’est ça aussi un peuple nouveau : un peuple qui ne veut plus être. La suite nous dira s’il va être exaucé.




Docteur Anne-Marie Yim : l’Identité numérique est la marque de la Bête

[Source : Néo Salva via PG]

Anne-Marie Yim nous alerte sur l’identité numérique et les liens étroits avec le graphène.

L’identité tend de plus en plus à devenir numérique dans nos sociétés occidentales, notamment par le biais des gouvernements, mais aussi des GAFAM. Dans cet entretien, nous abordons avec le Docteur Yim ce projet en cours de réalisation, en évoquant le rapport biblique de ce dernier.

[Voir aussi :
Un ex-cadre de BlackRock prévient que le contrôle final qui vient avec les CBDC, « c’est une planète prison »
Selon Catherine Austin Fitts, « ils » préparent un coup d’État mondial en utilisant l’OMS et l’argent digital (CBDC)
MONNAIES : Christine Lagarde directrice de La Banque Européenne a l’intention de supprimer les billets de banque et les pièces de monnaie d’ici 2027
Les liens sinistres entre Jeffrey Epstein, le Bitcoin et les MNBC
L’« Identité numérique » de Bill Gates sera obligatoire pour participer à la société
« Pacte mondial pour le numérique » : les Nations Unies encouragent la censure, le crédit social et bien d’autres choses encore
Surveillance numérique des populations : vers un « crédit social » en Europe ?
Le gouvernement du Canada s’est associé au Forum économique mondial pour imposer un système de type crédit social pour voyager
Nanotechnologie et « vaccins »
Dr David A. Hughes : « Qu’y a-t-il dans les soi-disant “vaccins” COVID-19 ? » — Preuves d’un crime mondial contre l’humanité
Next Dose 3 — Faut-il encore des preuves ?
Très important — Émissions de rayonnements à énergie dirigée de cinquième génération (5G) dans le contexte des vaccins Covid-19 à nanométaux contaminés avec des antennes en oxyde de graphène ferreux
et le dossier Implants numériques et contrôle mental]




Mondialisme et Sacrifice

[Source : arcaluinoe.info]

Par Sylvain Durain

Chers amis,

C’est un plaisir et un honneur de pouvoir m’exprimer devant vous aujourd’hui, lors de ce Congrès. Malgré mon absence physique, soyez assurés de ma présence spirituelle à vos côtés. Je tiens à remercier les organisateurs de cet événement majeur et en particulier Iurie Roșca pour son invitation. J’espère être des vôtres pour une prochaine session de ce Forum, qui travaille pour le maintien et la survie de notre civilisation si précieuse et si malmenée.

Pour cela, il faut connaître en profondeur les principes de nos ennemis et des grands mouvements qui se mettent en place.

J’aimerais donc vous parler d’un sujet que je connais bien et sur lequel je travaille depuis plus d’une décennie qui est celui du retour du sacrifice humain, en lien avec le Mondialisme. En analysant cette thématique, une idée-force s’est imposée à moi : le mondialisme se base sur le concept de la régénération du monde. Idée présente dans la kabbale avec les Sephirot, dans l’islam par le tawhid qui oblige à une vision moniste du monde. Cette conception est de retour de manière faussement laïcisée chez nos dirigeants, qu’ils soient dans les différents gouvernements ou à Davos. Il faut que l’Ancien Monde meure pour accoucher enfin du nouveau.

Ce monde, étant pour eux imparfait, fait face à des crises qui créent du désordre. Ce désordre n’est en soi pas mauvais puisqu’il permettra, in fine, la création et l’avènement d’un nouvel ordre. C’est le noyau, c’est le cœur nucléaire de la pensée mondialiste ici résumé en quelques mots. L’ordo ab chaos, grande idée ésotérique, nous dirige aujourd’hui. Les termes de « Great Reset », ou de « Grande réinitialisation », ne sont rien d’autre que des actualisations de ce concept.

Je vous propose trois parties pour illustrer mes propos. D’abord, le progressisme perçu comme un retour en arrière. Ensuite, la guerre comme sacrifice sanglant. Enfin, la grande réinitialisation mondiale comme projet final de la modernité.

Le progressisme, un retour en arrière

L’idée du progrès n’est pas nouvelle, et n’est d’ailleurs pas négative en soi. En effet, le christianisme, fondation de notre civilisation, nous permet une sortie du monde archaïque en nous donnant un libre arbitre qui, s’il est bien utilisé, permet une forme de progrès dans nos vies. Ainsi, la médecine, la science, la technique, toutes les grandes avancées humaines positives sont le fruit de cette idée.

Mais ce n’est plus cette idée du progrès positif qui nous est imposée. C’est celle du progressisme matériel et idéologique dans un but messianique de l’homme nouveau. Si la Révolution française exigeait la rupture des liens avec le Ciel, avec Dieu, la révolution actuelle, via le transhumanisme, exige la rupture avec nos liens biologiques. En clair, tout doit disparaître, les hommes, les femmes, les parents, les enfants, rien n’existe en dehors de notre désir. Nous sommes devenus, selon les chantres de ces mouvements, des hommes-dieux. Tels des nouveaux Adam individuels et narcissiques, nous pourrions ainsi donner vie à ce que nous désirons, simplement en le nommant.

Ce désir est également une clé pour comprendre le Mondialisme. Je n’ai pas le temps de rentrer dans les détails, je ne prendrai qu’un seul exemple : les transitions de genre. Cette folie est, je n’ai pas peur des mots et je le crierai aussi longtemps que Dieu me prêtera vie, un sacrifice humain moderne. Selon la logique aristotélicienne, un être est en état de puissance avant d’être en acte. Ici, un jeune enfant de sexe masculin est un homme en puissance, il le sera en acte après sa pureté. En bloquant son développement, la société, que je n’ai pas peur de qualifier ici de satanique, détruit l’acte avant ce développement. L’avenir est empêché, c’est un avortement nouveau, hors du corps de la femme, qui détruit le corps de l’enfant déjà né. C’est ce désir de mort qui est induit dans le cerveau de nos jeunes. Le désir étant mimétique, il est très dangereux de manipuler ainsi la jeunesse de nos nations si fragiles.

Dans le monde archaïque, les sacrifices humains avaient lieu après ce que René Girard a nommé des crises sacrificielles. Dans ce monde préchrétien, basé sur l’ordo ab chaos, se produisait une indifférenciation généralisée et la fin des hiérarchies naturelles. Ainsi, le désir mimétique se propageait dans la communauté, chacun voulant l’objet du pouvoir, la même femme, le même destin. Pour sortir de ce chaos, on désignait un bouc-émissaire, nous passions alors d’une guerre du tous contre tous à une guerre du tous contre un. Ce bouc-émissaire était ensuite déifié, jusqu’au retour d’un prochain chaos dans une vision cyclique de l’histoire l’humanité qui ont donné les mythes de l’antiquité.

Mais, de nos jours, rien n’a changé. Ou plutôt, tout est de retour. Aujourd’hui, l’indifférenciation est totale, les hiérarchies sont tombées. L’homme est indifférencié à la femme, les enfants sont indifférenciés aux parents, idem pour les professeurs et les élèves. Plus grave encore, l’individu est indifférencié à Dieu, chacun se fabriquant sa petite religion individuelle. Rendez-vous compte cher amis, aujourd’hui en France, 49 % des catholiques ne croient plus au paradis, 64 % d’entre eux ne croient même plus à l’enfer. Près de 20 % des Français se disent sans religion, 7 % de ces Français croient en un dieu personnel. La transcendance est niée, seule l’immanence est sur un piédestal dangereux.

Contrairement au projet des Lumières, la sécularisation de l’Europe de l’Ouest se termine, nous en verrons la fin. Elle n’aura été, in fine, qu’un mouvement profondément anticatholique tant les sectes de tout poil fleurissent et prospèrent. Les protestants, l’islam pour l’Europe, le judaïsme radical pour Israël, c’est encore une fois la force de la démographie qui fait loi. Dans 25 ans, l’Europe sera à nouveau un continent religieux, mais à quel prix. La montée de religions basées sur l’absence du sacrifice de Dieu n’aura qu’une conséquence logique : le retour du sacrifice humain. Si Dieu ne se sacrifie plus pour les hommes, les hommes se sacrifieront pour de faux dieux. L’inauguration du tunnel de Saint Gothard, en Suisse, est une belle illustration du retour des religions archaïques et de la violence qu’elles sous-tendent.1

En attendant, ce sont des nouvelles religions primitives qui reviennent. Je pense ici au mythe de Gaïa, la déesse mère, qui serait en danger de mort à cause de ces mauvais fils : nous les hommes. Cette mère toute puissante exige alors des sacrifices, les hommes blancs catholiques doivent disparaître, ils seraient le cancer de la Terre qui souffre. Cette religion, à travers des figures comme Greta Tunberg, amène la jeunesse dans la pire des voies. Celle de la mort. On rejette son rôle biologique en refusant de donner la vie, en refusant de se marier, en refusant de se soumettre aux bases de la Loi Naturelle. Rendez-vous compte, 30 000 vasectomies ont été pratiquées en 2022 contre seulement 2000 en 2010 en France. En 10 ans, la religion gaïatique, à travers ce que j’ai nommé un matriarcat sacrificiel, a détruit la psyché de la jeunesse européenne et a permis un « grand remplacement sacrificiel » qu’il faudrait combattre. La nature ayant horreur du vide, ce qui est faible est remplacé par ce qui est fort.

Les innocents, comme dans les religions archaïques, sont les premiers touchés. La montée des dérives pédocriminelles, l’avortement généralisé et même désormais inscrit dans la Constitution de la République française, mais aussi les enfants français qui se font assassiner par des étrangers récidivistes, la pauvre Lola victime visiblement d’un sacrifice rituel maghrébin. Rien ne nous est épargné, rien n’est épargné à notre avenir qu’incarne notre jeunesse.

Ainsi, nous le voyons bien chers amis, le progressisme n’est pas le progrès, mais il est un gigantesque retour en arrière, les moyens techniques en plus. Ce retour est celui qui nous ramène aux pratiques primitives des désignations de bouc-émissaires et des pratiques de sacrifices humains. La grande différence, nous sommes tous des boucs-émissaires potentiels, nous sommes tous livrés au Moloch mondialiste, et tout ceci pour un soit-disant « Bien ».

Ce qui se cache derrière le mal nommé « wokisme », c’est tout ceci. La mort du corps, la haine du corps même, car la haine de l’Incarnation. En effet, dès les premiers temps de lutte contre le Christ, le corps était désigné comme l’ennemi du bien. Dieu s’étant incarné en homme, par l’union hypostatique, Satan, dans sa jalousie, s’agite pour combattre le corps humain préféré par Dieu. C’est le grand projet de toutes les gnoses, le corps est une prison de laquelle il nous faut nous échapper pour nous libérer.

La guerre comme sacrifice sanglant

La guerre est désormais partout. A nos portes, à tous les coins de rue, en Ukraine, en Asie Mineure, en Afrique, partout. Ces guerres ont aussi un lien avec le retour du sacrifice humain. En effet, elles prennent leurs sources dans la Révolution française, encore elle, mère de tous les maux modernes. Rappelons, rapidement, les tenants sacrificiels de cette étape majeure du Mondialisme. La mort du Roi de France, alors considéré comme le Lieutenant du Christ, c’est-à-dire comme celui tenant place matérielle au vrai Roi de France, le Christ lui-même, est un sacrifice rituel. Le sang du Christ, ici encore dans une vision satanique du monde, coule à nouveau et renouvelle le monde. Les révolutionnaires, en agissant de la sorte, réouvre une époque de cycles dirigés par l’ordo ab chaos. Après le Roi, devait suivre le peuple. Ce que l’on a nommé la Terreur est la suite logique avec le sacrifice de centaines de milliers d’enfants innocents, de femmes, de curés, de gens du peuple. Il faut renouveler le peuple pour le renouveler le monde.

La montée aux extrêmes dont parlait Clausewitz est en réalité une conséquence du désir mimétique, encore lui. Ce mimétisme, au cœur de notre humanité, est une chance, car il permet d’imiter Dieu à travers le Christ et viser ainsi à la sainteté. Mais le monde moderne met tout en place pour créer un désir biaisé, un mimétisme négatif.

Le cas du 7 octobre en est une belle et funeste illustration. Le crime de guerre du Hamas, possiblement largement permis par le pouvoir israélien, montre comment ce mimétisme, quand il est allié à une spiritualité, mène aux pires horreurs humaines. Netanyahu cite ainsi « la prophétie d’Isaïe » pour sa vengeance inhumaine. Là encore, régénérer le peuple à des fins messianiques, dans un silence diplomatique assourdissant. Des centaines de milliers de morts, en majorité des enfants.

À ce titre, rappelons que la guerre industrialisée de 1914-1918 a, quelque part, sanctifié la République. Le sang du peuple a coulé pour la déesse républicaine, elle a trouvé ses héros et assis alors sa légitimité dans l’histoire. Le sang des Ukrainiens a-t-il pour objet de sanctifier l’OTAN, en mal de reconnaissance et dont on annonçait la mort depuis de nombreuses années ? Ce serait aux dirigeants de répondre.

La grande réinitialisation mondiale comme projet final de la modernité

Nous le voyons, chers amis, le projet de grande réinitialisation mondiale n’est qu’une étape supplémentaire du grand projet satanique de régénération révolutionnaire des peuples. En économie, pour le grand manitou du Forum Économique Mondial, ce sont les mêmes principes qui dirigent. Basé sur l’économiste Joseph Schumpeter, c’est l’idée de la création destructrice2 qui est promue. En effet, les petits commerces, les indépendants, les entreprises familiales, toutes ces

édifications du travail populaire ne rentrent pas dans les bonnes cases, il faut donc les faire disparaître. Pas d’inquiétude nous dit Klaus Schwab, une économie détruite créera automatiquement une économie nouvelle grâce au numérique et aux nouvelles technologies. C’est la fameuse nouvelle révolution de l’ère post-moderne dont Laurent Alexandre nous vante également les mérites. Tout ce qui est incarné doit disparaître, tout doit devenir mouvant, virtuel, impalpable. Encore une fois il faut détruire pour reconstruire.

Notre corps, en analogie avec notre monde imparfait, n’est qu’une prison. Quelle mauvaise création que celle de Dieu pour les transhumanistes, car nous allons mourir un jour ! Implant de puces, connexion de la conscience à des interfaces numériques, c’est le projet final de la modernité, celui qui nous fera enfin changer d’époque. Après avoir détruit l’espace et le temps, la biologie et la transcendance, nous serions enfin heureux, pour le « Bien » de « l’Humanité », dans une sorte de Matrix ultra technologique. Notre corps, inutile, sera détruit et notre esprit pourra ainsi vaguer à des occupations éternelles dans le néant. Ce serait alors la victoire du Chaos sur l’Ordo, la fin du cycle infernal, mais surtout une victoire de la Mort sur la Vie.

La vie éternelle, dans le christianisme, existe bel et bien, mais se trouve aux antipodes de cela. Ces projets transhumanistes sont des singeries du projet divin. Notre âme est éternelle oui, mais est vouée, en finalité, à retourner au Créateur, à retourner à Dieu après l’expérience humaine. Il n’y a que Dieu qui crée ex nihilo, l’homme n’est qu’une créature et ne sera jamais le créateur d’un nouveau dieu. Ni lui, ni la machine, ni une version hybride ne pourront égaler Dieu. Comme me le répétait mon regretté ami Jacques Carbou, auteur du livre La Mécanisation de l’esprit3, « restons optimistes, ils ne peuvent rien contre le Ciel. »

Mon temps est compté, j’aurais eu mille choses à vous dire, mais je me dois de conclure. Si une idée devait rester de mon intervention, je vous demande de garder celle-ci à l’esprit : le sacrifice humain est de retour, car nous ne pratiquons plus la sainte messe, dans laquelle le Christ se sacrifie à nouveau, de manière non sanglante, dans le renouvellement de son Sacrifice sanglant. Derrière ces attaques, c’est donc le Christ qui est visé, comme toujours, Lui qui est le Chemin, la Vérité et la Vie. Sa Passion doit inspirer notre combat et notre persévérance. Chers amis, maintenons le cap, et poursuivons notre travail. Je vous adresse, à tous, l’expression de toute ma considération. En union de prières.







Guerres, réinitialisations et criminocratie mondiale — par Paul Cudenec

[Source : arcaluinoe.info]

[Mise à jour : notes de l’auteur incluses.]

Par Paul Cudenec

Au cours des dernières années, j’ai effectué quelques recherches sur les liens et les parallèles entre la Grande Réinitialisation et la guerre.

Bien que je me sois surtout concentré sur la Première Guerre mondiale, je suis arrivé à la conclusion — choquante pour certains, peut-être, mais absolument pas surprenante pour d’autres — que l’agenda qui sous-tend toutes les guerres modernes est le même que celui qui sous-tend la Grande Réinitialisation, la Quatrième Révolution Industrielle, le Nouvel Ordre Mondial ou tout autre nom que vous choisirez de lui donner.

Cet agenda — un agenda à long terme et à multiples facettes — est celui de l’entité que j’ai pris l’habitude d’appeler la criminocratie, une mafia mondiale qui, comme je l’ai expliqué dans ma brochure Ennemis du peuple, est dominée par l’empire financier et industriel Rothschild.

L’objectif global est la consolidation et l’expansion du pouvoir et de la richesse de la criminocratie, les deux termes étant pratiquement synonymes dans cette ère corrompue que René Guénon a appelée le règne de la quantité.

Nous pouvons décomposer cela en trois aspects :

Les objectifs à court terme : étant donné que tout cela n’est en fin de compte qu’une question d’argent, il s’agit des avantages financiers immédiats.

Les objectifs à moyen terme : la mise en place des avantages financiers à venir.

Les objectifs à long terme : la création des conditions sociales qui seront à l’avantage financier de la criminocratie dans les décennies à venir.

En ce qui concerne les avantages financiers à court terme de la Grande Réinitialisation, tels qu’ils ressortent de la phase initiale de Covid, ils sont tout à fait évidents.

Tout d’abord, il y a eu les bénéfices tirés de la vente des soi-disant vaccins eux-mêmes — achetés et indemnisés dans le monde entier par les autorités publiques dans une atmosphère où il n’y avait pas de place pour le contrôle [de ces achats] ou le débat démocratique.

Deuxièmement, il y avait tout le nouveau matériel qui pouvait être vendu, là encore à l’échelle mondiale, sur le dos de la soi-disant pandémie : masques, écrans en plastique, lave-mains, signalisation, tests PCR, etc.

Troisièmement, les grandes entreprises, en particulier celles qui opèrent en ligne, ont tiré un avantage financier des fermetures qui ont gravement affecté les petites entreprises.

En fait, Klaus Schwab, du WEF, s’en est ouvertement vanté dans son livre Covid-19 : La Grande Réinitialisation.

Il écrit :

« Aux États-Unis, Amazon et Walmart ont embauché ensemble 250 000 travailleurs pour faire face à l’augmentation de la demande et ont construit des infrastructures massives pour livrer les achats en ligne. Cette croissance accélérée du commerce électronique signifie que les géants de la vente au détail en ligne sortiront probablement de la crise encore plus forts qu’ils ne l’étaient avant la pandémie […]. Ce n’est pas par hasard que des entreprises comme Alibaba, Amazon, Netflix ou Zoom sont sorties “gagnantes” des blocages ». [1]

En termes de guerre, la cause la plus évidente de profit rapide est la vente d’armements.

Le commerce des armes est un élément clé de l’empire criminocratique — comme le révèle le terme « complexe militaro-industriel ».

À l’époque de la Première Guerre mondiale, par exemple, le commerce des armes en Grande-Bretagne était contrôlé par un réseau monopolistique composé de Vickers Ltd, Armstrong, Whitworth and Co Ltd, John Brown and Co Ltd, Cammell, Laird & Co et Nobel Dynamite Trust.

Les historiens Gerry Docherty et Jim Macgregor, qui montrent comment les criminocrates ont créé et prolongé la guerre pour leur propre profit, notent :

« Le cercle équivalait à un vaste réseau financier dans lequel des entreprises apparemment indépendantes étaient renforcées par absorption et reliées entre elles par un système complexe d’actionnariat et de direction communs.

C’est une industrie qui défie le Trésor, influence l’Amirauté, maintient des prix élevés et manipule l’opinion publique ». [2]

La guerre nécessite également de grandes quantités de matières premières, non seulement pour fabriquer les canons, les munitions, les chars, les navires et les avions, et tout l’attirail associé, mais aussi pour transporter les marchandises et les hommes à travers les océans et les continents.

Le rôle dominant du gang Rothschild dans l’industrie pétrolière mondiale, ainsi que dans la sidérurgie et les chemins de fer, a permis à leurs tiroirs-caisses de sonner à toute volée à la suite de cette énorme augmentation de la demande, et ce des deux côtés du conflit de 1914-18.

Il existe d’autres aspects du gain financier immédiat, dans le passé comme dans le présent, qui sont difficiles à identifier avec précision, parce qu’ils relèvent d’un comportement clairement criminel et sont donc encore plus soigneusement dissimulés que d’autres formes d’escroquerie.

Il y a deux siècles, pendant les guerres napoléoniennes, les Rothschild ont profité de la pénurie alimentaire et de la flambée des prix pour opérer sur le marché noir dans leur ville natale de Francfort et vendre des provisions aux armées avec un profit considérable.

Des marchandises britanniques, notamment des tissus de coton, du sucre, de l’indigo et du tabac, ont également été transportées de l’autre côté de la Manche, via les entrepôts des Rothschild, au mépris du blocus de Napoléon.

Les sanctions liées à la guerre peuvent être une affaire rentable pour ceux qui ont les bons contacts.

L’aide « humanitaire » en temps de guerre est souvent une couverture commode pour des transferts de fonds massifs et très douteux.

Docherty et Macgregor expliquent comment, au cours de la Première Guerre mondiale, l’« aide » à la Belgique a constitué « l’une des plus grandes escroqueries au monde ». [3]

La Commission for Relief in Belgium s’est présentée comme « la plus grande entreprise humanitaire que le monde ait jamais connue ». [4]

Elle a ensuite affirmé avoir dépensé plus de 13 millions de dollars pour venir en aide à la population belge, un chiffre vraiment stupéfiant pour l’époque.

Le responsable est Herbert Clark Hoover, futur président des États-Unis, que les deux auteurs n’hésitent pas à qualifier d’« illusionniste et d’escroc » [5].

Avec une certaine fatalité, il s’avère qu’il était profondément lié aux cercles qui avaient planifié le désastre qu’il était censé atténuer.

Docherty et Macgregor expliquent :

« L’ingénieur minier d’origine américaine a vécu à Londres pendant des années et était un collègue d’affaires des Rothschild […]. Il détenait des actions de la Rio Tinto Company des Rothschild et était associé à la même dynastie Rothschild toute puissante qui avait investi dans sa Zinc Corporation ». [6]

« Lorsque Herbert Hoover a négocié les prêts massifs accordés par les gouvernements alliés pour l’aide à la Belgique, il a utilisé les organisations de J.P. Morgan en Amérique, coordonnées par Morgan Guaranty Trust de New York qui, à son tour, a effectué le transfert requis à Londres ». [7]

« La puissance financière n’était jamais loin de son centre de pouvoir. L’axe Morgan/Rothschild entourait l’ensemble du projet ». [8]

Selon un rapport de l’Institut de Kiel pour l’économie mondiale publié au début de cette année, en 2024, l’aide mondiale à l’Ukraine a déjà atteint 278 milliards de dollars, et des milliards de dollars supplémentaires sont en cours de préparation. [9]

Il est intéressant de noter qu’en 2007, le New York Times a prédit qu’un membre de la jeune génération Rothschild, Nathaniel, « pourrait devenir le Rothschild le plus riche de tous » grâce à des « paris audacieux dans les nouveaux véhicules d’investissement de l’époque » et à la prévoyance géopolitique traditionnelle de la famille. [10]

Et d’ajouter : « L’homme en lice pour devenir le cinquième baron Rothschild est sur le point de devenir milliardaire grâce à un réseau d’investissements privés en Ukraine ».

La source de profit financier à moyen terme de ces rackets grandioses provient des énormes quantités d’argent public qui y sont injectées sous le prétexte d’une « urgence ».

L’« arbre à argent magique » des dépenses publiques devient soudain infiniment généreux lorsque l’on est confronté à la « crise » de la pandémie, de la guerre, du terrorisme ou du changement climatique, qui ne cesse de s’aggraver.

Par exemple, le gouvernement britannique estime que le coût total de ses mesures Covid-19 se situe entre 310 et 410 milliards de livres sterling. [11]

Parmi les mesures les plus coûteuses figurent le Coronavirus Job Retention Scheme 1 (parfois appelé furlough scheme) et le NHS Test and Trace 2.

Quant à la question clé de savoir d’où vient exactement cet argent, alors que les recettes fiscales sont en baisse en raison des fermetures, le gouvernement indique qu’il a augmenté les emprunts à hauteur de 313 milliards de livres sterling pour la seule année 2020/21.

Des emprunts auprès des banquiers mondiaux, en d’autres termes.

Les prêts lucratifs accordés aux gouvernements pour mener des guerres font partie du manuel de racket des Rothschild depuis l’époque napoléonienne.

L’historien Niall Ferguson note que la famille de banquiers s’est retrouvée « à plusieurs reprises des deux côtés de conflits décisifs qui allaient redessiner la carte de l’Europe ». [12]

Les lendemains de guerre sont également une grande source de profit. En 1871, les Rothschild ont prêté d’énormes sommes d’argent à l’État français pour payer ses réparations après la défaite contre la Prusse, dans ce que Ferguson décrit comme « la plus grande opération financière du siècle ». [13]

Les dividendes de l’après-guerre proviennent également de prêts et de contrats destinés à « reconstruire en mieux » des pays dévastés.

La troisième façon dont les criminocrates profitent des guerres, comme de la Grande Réinitialisation, est l’effet à long terme que ces événements ont sur la société.

Les États concernés, à court d’argent et endettés jusqu’au cou, n’ont d’autre choix que d’accepter l’idée des banquiers sur la meilleure façon de reconstruire leur pays.

Après les deux guerres mondiales, l’idée d’une réalité « d’après-guerre », à laquelle les gens devaient s’adapter, a été utilisée pour accélérer l’industrialisation et la modernité, en détruisant l’agriculture et les communautés traditionnelles et en déclarant que les anciens modes de pensée et de vie n’étaient pas adaptés à la nouvelle normalité.

Schwab espérait que la Covid aurait le même effet, en créant une nouvelle séparation historique entre « l’ère pré-pandémique » et « le monde post-pandémique ». [14]

Tous les événements de ce type, y compris la plupart des soi-disant « révolutions » et des soi-disant attaques terroristes comme le 11 septembre, ne sont, à mon avis, que des opérations de « choc et d’effroi » conçues pour pousser des populations traumatisées plus loin dans la société carcérale privilégiée par les criminocrates.

Les personnes sans racines, sans défense, désorientées, ayant subi un lavage de cerveau, entièrement dépendantes du système pour tous leurs besoins, coupées les unes des autres, de la nature, de la réalité et de l’appartenance spirituelle, sont le fourrage idéal pour la machine à faire de l’argent des criminocrates.

Dans cette optique, il n’est pas surprenant que, dans chaque cas, les mêmes moyens soient mis en œuvre pour s’assurer que les populations adhèrent à l’agenda.

La propagande la plus évidente est celle qui est menée par tous les médias publics et privés.

En 2020, c’est le ton et l’ampleur de cette propagande, tels qu’ils ont été perçus par la radio d’État française, qui m’ont indiqué que la « pandémie » de Covid était une opération psychologique.

Cette propagande doit aller jusqu’à créer un sentiment de conviction morale absolue dans la population et donc une peur ou une haine conditionnée de toute personne qui refuse de suivre la ligne.

En temps de guerre, les dissidents et les sceptiques sont dépeints comme des lâches, des traîtres, des cinquièmes colonnes travaillant pour le compte de l’ennemi méprisé et, pendant l’escroquerie Covid, nous avons été représentés comme des idiots irresponsables et égoïstes, mettant en danger la vie d’autrui et suivant peut-être un programme insidieux d’« extrême-droite ».

Pour imposer ce conformisme moral, le système déploie des groupes qu’il ne contrôle apparemment pas et dont les positions ont un poids moral auprès de certaines parties clés de la population.

Pendant la Covid, la « gauche » a non seulement repris tous les éléments des récits officiels concernant les confinements, la distanciation sociale et les soi-disant vaccins, mais elle a également adopté une position très agressive à l’égard des dissidents, vilipendant et ostracisant toute personne, même dans ses propres rangs, qui osait sympathiser avec les manifestants pro-liberté — comme j’en ai d’ailleurs moi-même fait l’expérience.

Au cours de la Première Guerre mondiale, une aile du mouvement des suffragettes a été mobilisée pour soutenir l’agenda criminocratique.

Apparemment, Emmeline et Christabel Pankhurst ont reçu une subvention du gouvernement en échange de l’arrêt de leurs activités militantes.

Emmeline déclare son soutien à l’effort de guerre et commence à exiger la conscription militaire pour les hommes britanniques, tandis que Christabel Pankhurst demande « l’internement de toutes les personnes de race ennemie, hommes et femmes, jeunes et vieux, trouvés sur ces côtes ». [15]

Et les suffragettes faisaient partie de ces femmes qui remettaient des plumes blanches aux hommes qui ne portaient pas l’uniforme, y compris à des adolescents âgés de 16 ans.

À la propagande s’ajoute la censure, considérée comme tout à fait normale et acceptable en temps de guerre et justifiée lors des prétendues pandémies au nom du bien public.

Mais aujourd’hui, la mission des « vérificateurs de faits » introduite pendant la Covid évolue vers une tentative plus large de défendre l’agenda criminocratique.

Alors que des lois dites « haineuses » sont mises en place à la hâte un peu partout, la cible principale semble être ceux d’entre nous qui ont percé à jour les mensonges et la propagande, qui ont relié les points afin d’identifier la forme du plan à long terme qui nous est imposé par des moyens détournés.

Nous sommes qualifiés de « théoriciens du complot », ce qui signifie apparemment automatiquement que nous sommes « d’extrême droite ». Notre engagement en faveur de la vérité et de la liberté est interprété comme de la « haine » et l’identification du rôle prépondérant des Rothschild dans l’empire criminel équivaut, semble-t-il, à un soi-disant « antisémitisme ».

La réalité est, bien sûr, très différente. C’est que le contrôle de nos institutions nationales et internationales, ainsi que de l’ensemble du système industrialo-financier, est tombé, par des voies détournées, entre les mains d’une véritable mafia.

Parce que cette domination mondiale est profondément antidémocratique et totalement illégitime — fondée sur des activités criminelles et la dissimulation de ces méfaits — elle doit rester secrète.

La criminocratie sait qu’il ne pourra jamais y avoir d’opposition claire et unie à son pouvoir tant que les gens resteront pris au piège de ses ruses et de ses illusions et ne reconnaîtront même pas son existence, sans parler de commencer à parler de la manière de l’abattre.

Notre première tâche, la plus importante, est donc d’exposer ses activités, de briser les multiples murs de ses défenses, d’ignorer ses menaces et ses tabous et de crier sur les toits ce qu’elle est et ce qu’elle nous fait.

Paul Cudenec

Journaliste indépendant et activiste britannique.


1 Programme de maintien de l’emploi sous le coronavirus. « Ce programme a été annoncé comme fournissant des subventions aux employeurs pour payer 80 % du salaire d’un employé et des coûts d’emploi chaque mois, jusqu’à un total de 2 500 livres sterling par personne et par mois. » — NdT

2 « NHS Test and Trace était un service financé par le gouvernement en Angleterre, établi en 2020 pour suivre et aider à prévenir la propagation du COVID-19. » — NdT




Code Ursula : de Big Brother à Big Mother

[Publication initiale : dedefensa.org]

Par Nicolas Bonnal

Le coup d’État bruxellois s’est donc passé de façon cool, sans fioritures. Tout le monde l’a accepté, le fameux rebelle Orban y compris. Meyssan s’est encore trompé et on n’aura pas Draghi. On aura Ursula la hyène, avec ses vaccins, ses moustiques-Gates, ses insectes-petits-plats, sa guerre, son budget militaire à 500 milliards remixé à mille (et dire qu’on se croyait ruinés !), on aura la guerre à mort contre la Russie tôt ou tard, car tout super-État se bâtit sur la guerre comme l’explique Donald Sutherland à Costner dans JFK, et avant lui Tocqueville ou Jouvenel (voyez mes textes ici). 27 chefs d’État ont voté pour une impératrice-teutonique qu’on nous assurait dotée de casseroles. La femme avenir de l’homme donnera la guerre et les insectes dans l’assiette, une prochaine combine avec les monstres pharmaceutiques américains et de beaux confinements. Mais tout le monde est content.

C’est mon ami Le Vigan qui a évoqué Big Mother. En effet elle se substitue à l’Antéchrist tyrannique la bonne femme et elle n’a pas fini de nous faire suer sous la forme Thénardier ou la forme sorcière. On les a voulues au pouvoir (Nietzsche parlait de crétins mâles), on va être servis. Et pour une pauvre et sublime Zakharova, que de rombières.

Relisons-nous alors, car rien n’est nouveau sous le sommeil surtout en occident, ce côté de l’obscurité comme dit Guénon. Car il va falloir le juger lui et son bilan cet occident.

Il y a quelques années j’écrivais ici même inspiré par Chesterton :

« Autoritaire et humanitaire, Angela Merkel incarne le péril féministe ; voyez L’Express qui évoqua dans une manchette débile ces femmes qui sauvent le monde. En réalité si nous avions eu Hillary Clinton au pouvoir, nous aurions déjà la guerre mondiale. Merkel incarne l’esprit de la nursery décrit en 1921 par Chesterton lors de son voyage en Amérique. Pour Chesterton la féministe (la fasciste ou la bolchéviste au féminin) considère le citoyen comme un enfant, pas comme un citoyen :

“And as there can be no laws or liberties in a nursery, the extension of feminism means that there shall be no more laws or liberties in a state than there are in a nursery”
(Et comme il ne peut y avoir de lois ou de libertés dans une crèche, l’extension du féminisme signifie qu’il n’y aura pas plus de lois ou de libertés dans un État qu’il n’y en a dans une crèche)

Le monde comme nursery. La trique dans une main, les rares sucreries dans l’autre. Les peuples en Europe sont en effet toujours traités comme des enfants, et menacés s’ils se montrent récalcitrants. Les arguments des élites reproduisent en continu cet autoritaire schéma matriarcal.

Lagarde est là pour financer l’Ukraine, Ivanka pour inspirer la guerre, Merkel la soumission et le TTIP, Theresa May les retrouvailles avec les USA. Le fascisme à la sauce mondiale prend un visage féministe. Car le féminisme est une métastase du totalitarisme postmoderne. On retrouve comme toujours Tocqueville et son pouvoir prévoyant, tutélaire et doux, qui cherche à nous fixer dans l’enfance.

Ces froides fonctionnaires sans enfant remplissent nûment leur tâche ingrate, oubliant au passage que l’homme a été créé égal à la femme, l’électeur à son élu. »

Plus récemment je citais l’ignoré Orwell (un sacré misogyne…) :

« Le Parti essayait de tuer l’instinct sexuel ou, s’il ne pouvait le tuer, de le dénaturer et de le salir. Winston ne savait pas pourquoi il en était ainsi, mais il semblait naturel qu’il en fût ainsi et, en ce qui concernait les femmes, les efforts du Parti étaient largement couronnés de succès. »

On va voir pourquoi ; dès le début du livre, ce maître martyr et étrange écrit :

« C’était une fille d’aspect hardi, d’environ vingt-sept ans, aux épais cheveux noirs, au visage couvert de taches de rousseur (NDLR 1984 abonde en rouquines) à l’allure vive et sportive. Une étroite ceinture rouge, emblème de la Ligue Anti-Sexe des Juniors, plusieurs fois enroulée à sa taille, par-dessus sa combinaison, était juste assez serrée pour faire ressortir la forme agile et dure de ses hanches. Winston l’avait détestée dès le premier coup d’œil. Il savait pourquoi. »

C’est ce mot de détester qui me frappe. On n’en a pas fini :

« C’était à cause de l’atmosphère de terrain de hockey, de bains froids, de randonnées en commun, de rigoureuse propreté morale qu’elle s’arrangeait pour transporter avec elle. Il détestait presque toutes les femmes, surtout celles qui étaient jeunes et jolies. C’étaient toujours les femmes, et spécialement les jeunes, qui étaient les bigotes du Parti : avaleuses de slogans, espionnes amateurs, dépisteuses d’hérésies. »

C’est Jean Raspail qui en m’évoquant tristement son Camp des Saints la dernière fois que je le vis chez lui (il était le dernier français de son immeuble parisien dans le dix-septième, ceci expliquant cela) m’en parla longuement, de ce Big Other qui est aussi une afro-religion féminine-féministe-léniniste-humanitaire-génocidaire et androphobe (on ne naît pas femme, on le devient, et c’est ta faute, ô nazi masculin !). Là on a une Big Mother qui avec les monnaies numériques de l’Autre Gastonne Lagarde ne va pas nous rater. Parfaite mère poule radine (elle s’augmente tout le temps) et catho avec ses cinq gosses à caser dans les boîtes milliardaires (on pense à Clara Gaymard), la hyène incarne à la perfection ce centrisme fasciste et catho-bourgeois, elle l’héritière de nazis, d’industriels et d’esclavagistes planteurs.

Tiens, un peu de Wikipédia :

« L’arrière-grand-père d’Ursula von der Leyen était le négociant en coton Carl Albrecht(en) (1875-1952), qui épousa Mary Ladson Robertson (1883-1960), Américaine issue de la famille Ladson, qui appartenait à l’aristocratie sudiste de Charleston en Caroline du Sud. Ses ancêtres américains ont joué un rôle notable dans la colonisation britannique de l’Amérique du Nord et dans la traite transatlantique.

Parmi les ancêtres de von der Leyen figurent également les gouverneurs John Yeamans, James Moore, Robert Gibbes, Thomas Smith et Joseph Blake, mais aussi Joseph Wragg et Benjamin Smith, qui se rangent parmi les plus grands marchands d’esclaves en Amérique du Nord britannique. Au moment où l’esclavage fut aboli aux États-Unis, son ancêtre James H. Ladson (1795–1868) détenait environ deux cents esclaves6. »

Et comme on commence à comprendre les enjeux de cette Europe écolo-nazie et totalitaire-guerrière allons à la case Hallstein :

« Son père Ernst Albrecht était l’un des premiers fonctionnaires européens, travaillant à ce titre dès la création de la Commission européenne en 1958, d’abord au sein de la commission Hallstein, comme chef de cabinet auprès du commissaire européen à la Concurrence Hans von der Groeben, puis de 1967 à 1970 comme directeur de la direction générale de la Concurrence24. »

On n’insiste pas. L’Europe unie c’est l’esclavage numérique ou sanitaire pour tous, l’invasion migratoire et la guerre enragée et russophobe. Le tout béni par Bergoglio et par cette mère abbesse. Parce que ce bon vieux projet soi-disant judéo-maçonnique est avant tout un projet papiste et social, un projet mondial, chrétien-social et chrétien-démocrate inspiré par le feint Empire romain germanique qui en a tant fait fantasmer dans la famille politique de la ma jeunesse.  L’empire ? Ach ! Une bière pour mon embyrrhe !

On verra pour rire cette vidéo de Luc Ferry (pourtant…) dénonçant la hyène comme la plus grande catastrophe qui soit arrivée à l’Europe… C’est à 2’30’’…

Je sais, ils exagèrent, on va se révolter, etc. Mais le ou la folle-sic qui remplacera Biden sera encore pire que lui. On en revient à la bonne dame du tyran de Syracuse. Tiens, citons-la :

« Étonné d’entendre une vieille femme prier les dieux de conserver les jours de Denys, il voulut connaître le motif d’une prière si extraordinaire, tant il connaissait la haine qu’on lui portait. “Je prie les dieux, lui dit cette femme, de te donner une longue vie, parce que je crains que celui qui te succédera” ne soit plus méchant que toi, puisque tu es pire que tous ceux qui t’ont précédé. »

Sources

Nietzsche et la guerre des sexes, Nicolas Bonnal

https://www.dedefensa.org/article/merkel-et-notre-destruction-sur-commande

https://www.dedefensa.org/article/chesterton-et-la-menace-feministe-en-occident

https://www.dedefensa.org/article/george-orwell-et-le-feminisme-autoritaire

https://fr.wikipedia.org/wiki/Ursula_von_der_Leyen

https://www.dedefensa.org/article/quand-ciceron-explique-macron

https://www.dedefensa.org/article/jouvenel-du-totalitarisme-en-democratie

https://www.dedefensa.org/article/lue-veut-sa-guerre-pour-verrouiller-sa-dictature




Lettre ouverte aux amis du monde entier — Iurie Roșca

[Source : telegra.ph]

[Illustration : Iurie Roșca]

Par Iurie Roșca — 02 juillet 2024

Chers amis,

Tout d’abord, je remercie sincèrement tous ceux qui ont pris position et protesté contre la tentative des dirigeants du réseau mondialiste Soros de me condamner pénalement à plusieurs années d’emprisonnement sur la base d’une fausse accusation d’avoir commis le crime de « trafic d’influence ». Cette situation n’est pas inhabituelle pour moi, car au cours des 35 dernières années, j’ai toujours fait l’objet de poursuites pénales pour mes activités politiques et journalistiques. J’étais un dissident anticommuniste et je suis devenu un dissident pour la deuxième fois, un dissident antimondialiste.

[Voir :
Le célèbre patriote roumain Iurie Roșca risque d’être emprisonné !]

L’obsession des centres de pouvoir de me réduire au silence s’explique simplement. Au cours des 15 dernières années seulement, depuis que je ne suis plus député, j’ai publié, en tant que journaliste et éditeur, une dizaine de livres à compte d’auteur, ainsi que plus de 15 livres d’auteurs étrangers anti-Système. J’ai écrit des centaines d’articles en quatre langues, j’ai réalisé un très grand nombre de vidéos, j’ai tenu des conversations vidéo avec des intellectuels antimondialistes du monde entier.

Je ne citerai ici que les titres de quelques-uns de mes livres publiés ces dernières années : « The Fall from the USSR into the EU »(La chute de l’URSS dans l’UE) (2014), « Orthodoxy and Economic Nationalism » (Orthodoxie et nationalisme économique) (2017), « Conspiration of the Red Demons. 100 years since the Bolshevik coup » (La conspiration des démons rouges. 100 ans depuis le coup d’État bolchevique) (2017), « National Interest as Modus Vivendi » (L’intérêt national comme modus vivendi) (2020), « Falling from Capitalism in Technology. Notes of a dissident under the New World Order » (Tomber du capitalisme dans la technologie. Notes d’un dissident sous le Nouvel Ordre Mondial) (2023), « Humanity 2.0: Depopulated and Augmented » (Humanité 2.0 : Dépeuplée et augmentée) (2024, anglais, allemand, français). Mon activité éditoriale s’exerce au sein de l’institution à caractère académique et éditorial, l’Université du Peuple, dont je suis le président.

Depuis 2020, lorsque la fausse pandémie de Covid-19 a éclaté, je suis un fervent critique de la stratégie du meurtre de masse et de la modification génétique par injection. Mes interventions vidéo et mes articles ont acquis une audience remarquable en Moldavie et en Roumanie, ce qui explique pourquoi les plateformes de Big Tech telles que YouTube et Facebook ont liquidé mes comptes.

Après que Moscou a entamé une « opération militaire spéciale » en Ukraine dans le cadre des stratégies atlantistes visant à étrangler la Russie, sur ordre du directeur du service de renseignement et de sécurité, notre site d’information et d’analyse politique www.flux.md et mon blog d’auteur www.iurierosca.md ont été fermés sous le prétexte de lutter contre la « propagande de guerre ». Pendant cette période, les gouverneurs de Chisinau, contrôlés par les cercles mafieux occidentaux, ont exercé une pression importante sur le bureau du procureur, essayant de les amener à ouvrir une affaire criminelle contre moi. Finalement, les mercenaires de Soros au gouvernement ont trouvé la solution optimale pour me mettre en prison.

Ils ont eu recours à une astuce illégale en envoyant à un juge politiquement subordonné au régime atlantiste un dossier pénal dont l’examen était en suspens depuis plus de six ans. Je précise que la plainte pénale a été déposée par un escroc bien connu dans mon pays en février 2017. J’étais alors en conflit avec le pouvoir politique oligarchique et antinational. Mais comme les accusations portées n’ont pu être prouvées, le dossier est resté en suspension pendant ces 6 années. Les épisodes cités par la personne qui a déposé la plainte pénale dateraient de 2009-2011. Mais comme ses affirmations ne sont étayées ni par des preuves ni par des témoins, il a fallu identifier une personne dotée du manteau de juge qui serait prête à commettre n’importe quels abus et illégalité afin d’exécuter l’ordre politique d’emprisonner une personnalité publique gênante.

À mon avis, l’accélération du rythme d’examen de l’affaire pénale dans laquelle je suis accusé n’est pas seulement liée à mon activité de journaliste anti-Système. Je pense que l’un des principaux facteurs qui ont déterminé l’urgence du processus de condamnation à la prison est le Forum de Chisinau. Ce groupe de réflexion international est devenu de plus en plus visible ces derniers temps, rassemblant davantage de chercheurs, d’universitaires, d’analystes politiques et de journalistes d’investigation du monde entier. Je rappelle ici le nom des dernières éditions du Forum de Chisinau qui ont eu un impact international remarquable.

« L’Agenda 21 de l’ONU et la grande Réinitialisation. La chute du libéralisme vers la technocratie et le transhumanisme », 9-10 septembre 2023. Le sujet de cette réunion pourrait être formulé comme suit : La mort du paradigme libéral et la montée de la technocratie. Notre réunion de cette année était intitulée « LA GUERRE SANS RESTRICTION : Une approche holistique de la Grande Réinitialisation » (25-26 mai 2024). J’ai toutes les raisons de penser que le rassemblement de tant d’éminentes personnalités du monde entier, capables d’analyser en profondeur l’état du monde d’aujourd’hui, dérange les centres d’influence mondialistes. Et l’on recourt alors à l’anéantissement du principal organisateur de cet événement qui prend l’ampleur d’un mouvement métapolitique mondial.

Mes chers amis et camarades qui luttent contre la tyrannie technocratique des satanistes, je ne renoncerai pas à ma position. Je crois en Jésus-Christ, le Sauveur du monde. L’importance de notre cause est au-dessus des risques personnels.

Veuillez envoyer vos messages de soutien au président de la République de Moldavie, aux membres du Parlement et du gouvernement, c’est-à-dire aux facteurs politiques qui contrôlent la justice dans mon pays. Ces personnes ne vibrent pas aux arguments de nature morale ou juridique. Mais ils sont suffisamment pragmatiques pour comprendre à un moment donné que ma persécution nuit à leur image et compromet leurs chances électorales.

Que Dieu vous bénisse.

Cordialement,

Iurie Roșca




Que se passe-t-il exactement avec cette élection américaine ?

[Source : unz.com]

Par Andrew Anglin — 29 juin 2024

Qui sont ces 33 % ?

Lorsque j’ai regardé le débat, j’ai vu exactement ce que je m’attendais à voir. À peu près point par point, il n’y avait rien qui semblait étrange ou surprenant à ce sujet. La seule surprise agréable est qu’il n’y a pas eu un énorme va-et-vient sur la question de savoir qui était le meilleur pour les Juifs. Mais sinon, c’était exactement ce à quoi je m’attendais.

Ce qui me choque, c’est de voir à quel point les autres sont choqués. Personne n’a prêté attention à tous ces clips montrant Biden complètement sénile ? Ce que j’ai compris, c’est que les grands médias n’ont pas montré ces clips. Je suis dans une bulle où je vois ce genre de choses, mais la majorité du public n’était apparemment pas au courant de l’état de ce type.

Maintenant, tout le monde panique.

Il suffit de regarder les gros titres. Ils n’en finissent plus. Personne ne défend Biden. La plupart d’entre eux réclament son remplacement.

[Voir aussi :
Un débat arrangé pour écarter Biden]

Vous savez, je suis sceptique à l’égard des théories du complot. Je suis au moins aussi sceptique à l’égard des théories de la conspiration que je le suis à l’égard de la narration des médias grand public.

Le lecteur sait que je suis sceptique.

Le fait est qu’il y a généralement quelque chose d’évident à trouver entre le récit dominant et le récit conspirationniste. D’après mon expérience, il existe une explication évidente, qui peut contenir des éléments conspirationnistes, mais qui ne nécessite pas un acte de foi ou une série complexe de « et si ».

Je ne suis pas tout à fait sûr de ce qui se passe ici.

Essayons simplement d’énumérer quelques faits concernant la situation :
— Ce débat a eu lieu avant la convention officielle de l’un ou l’autre parti. Il s’agit probablement du débat le plus précoce jamais organisé.
— Quiconque connaissait l’état cognitif actuel de Joe Biden aurait su comment les choses allaient tourner. Joe Biden était voué à l’échec. (Peut-être que des médecins lui ont dit qu’ils pouvaient lui administrer des médicaments qui le rendraient suffisamment fort pour qu’il puisse se produire, mais il semble qu’ils auraient fait un essai pour voir si cela fonctionnait).
— Le candidat peut être remplacé lors de la convention démocrate. C’est possible.
— Donald Trump n’est pas le candidat qu’il était en 2016 ou même en 2020. Nous l’aimons tous encore (car comment ne pas l’aimer ?), mais il ne met pas en avant un programme révolutionnaire comme il le faisait en 2016.
— L’establishment juif a déjà vu à quoi ressemble une présidence de Donald Trump et n’a donc aucune raison de le craindre. (Il aurait pu se lancer dans un nationalisme « Hilux »1 et commencer à ordonner à l’armée et à ses partisans de faire des choses qui l’établiraient comme un dictateur, mais il ne l’a pas fait. Il n’a même pas construit de mur ni utilisé les pouvoirs de l’ordre exécutif pour faire quoi que ce soit de significatif ou de durable).
— Trump a continué à tenir un double discours sur de nombreux sujets, y compris l’Ukraine, mais il a approuvé le projet de loi de Mike Johnson sur l’Ukraine, et ses suggestions pour le choix des ministres sont à peu près les plus ZOG2 que l’on puisse imaginer.
— Israël préfère Donald Trump et, comme nous l’avons vu après le 7 octobre, Israël a pratiquement le contrôle total du gouvernement américain.
— L’élection n’est pas déterminée par le nombre de voix obtenues par un candidat, mais étant donné l’état de Biden, faire l’élection et prétendre qu’il a gagné serait tellement ridicule que cela pourrait entraîner de graves violences politiques. Les partisans du MAGA pourraient conclure une sorte de trêve avec les Palestiniens, et le pays tout entier pourrait s’embraser, car les États-Unis tentent de mener une guerre mondiale sur trois fronts.

Il nous reste donc deux options fondamentales pour comprendre ce qui se passe ici :

— Les démocrates ont fait exprès de faire échouer Joe pour pouvoir le remplacer par quelqu’un d’autre.
— Les juifs qui agissent au-delà du parti démocrate veulent que Donald Trump soit élu.

En outre, les deux choses pourraient être en train de se produire.

Les démocrates ont eu l’idée d’organiser le débat avant les conventions, ce qui suggère que la première chose est en train de se produire : les démocrates veulent se débarrasser de Joe Biden et veulent le remplacer par Gavin Newsom ou Michelle Obama. Le fait que la quasi-totalité des médias (voir ci-dessus) réclame le remplacement de Biden en est une preuve supplémentaire. Il s’agit d’un récit médiatique organisé. Si les médias étaient les seuls à faire de la sollicitation, la plupart d’entre eux prétendraient que la mauvaise performance de Biden lors du débat est une théorie du complot.

Il est évident que les médias s’organisent pour remplacer Biden.

(J’ai assisté à la critique écœurante du débat par le Daily Wire, qui utilisait l’argument suivant : « Biden n’est pas prêt à se retirer ». C’est du niveau enfantin. Dans la vraie vie, si le parti démocrate demandait à Biden de se retirer et qu’il disait « non », soit il tomberait sous la douche, soit il aurait une crise cardiaque ou un accident vasculaire cérébral, soit il serait soudainement accusé d’un tas de délits. Ce que veulent Biden et sa femme n’est pas un facteur [déterminant] ici, et quiconque vous dit cela est très stupide ou fait exprès de vous embrouiller).

Ma conclusion, dans l’état actuel des choses, est que les deux sont probablement en train de se produire : je pense qu’il y a une véritable lutte de pouvoir entre les juifs israéliens et les juifs démocrates ; et je pense que les juifs démocrates comprennent que Biden n’est pas viable, alors ils l’ont saboté avec le débat et maintenant ils le jettent sous le bus.

Les juifs démocrates ont vraisemblablement plus de pouvoir que les juifs israéliens en termes d’ingérence dans les élections, et comme nous l’avons vu, les juifs démocrates ne se mettront pas en travers du chemin des juifs israéliens (même s’ils diront qu’ils veulent arrêter le génocide). Les juifs israéliens pourraient donc ne pas soutenir Trump à fond. Il y a une rumeur selon laquelle la veuve d’Adelson offre 100 millions de dollars à la campagne de Trump s’il accepte de déclarer publiquement que toute la Palestine appartient aux Juifs et que même les Palestiniens de Cisjordanie doivent être « relocalisés ». Je ne suis pas sûr de croire cette rumeur. Mais nous savons que les Juifs d’Israël préféreraient Trump. Nous ne savons simplement pas à quel point ils seraient prêts à déployer toutes leurs tactiques du Mossad pour le faire élire.

En attendant, la victoire de Gavin ou de Michelle serait au moins envisageable. Les gens y croiraient. Évidemment, dans un vrai vote, Trump gagne quoi qu’il arrive, mais ce ne sera pas un vrai vote. Tous les bulletins de vote par correspondance sont encore en place dans les États clés, ce qui signifie qu’un vrai vote n’est pas possible.

Quiconque parle d’une véritable élection devrait être totalement rejeté et tourné en dérision. Les élections de 2020 étaient bidon, celles de 2022 étaient bidon, et il n’y a jamais eu de conséquences. Prétendre qu’il s’agit d’une véritable élection est stupide. Il est également stupide de prétendre que la victoire de Trump ou de Biden a vraiment de l’importance au regard de la situation générale du pays et du monde.

Trump ne va pas arrêter les guerres. Il dira qu’il va le faire, puis il ne le fera pas. Même s’il essayait de le faire, nous savons déjà, depuis la dernière fois, que les militaires désobéiront à ses ordres. Peut-être fera-t-il quelque chose pour ralentir le flux frontalier, mais honnêtement, cela n’a aucune importance. Je veux dire, est-ce important que l’Amérique soit blanche à 36 % ou à 38 % ? Sérieusement, réfléchissez-y. La situation démographique ne peut être résolue que par des méthodes extrêmement brutales de rafles massives et d’expulsion de dizaines de millions de personnes, ce que seuls 10 à 15 % de la population américaine sont prêts à soutenir. En outre, Trump a déjà déclaré qu’il soutenait une infinité d’Indiens H1-B, mais qu’il ne voulait pas que des pauvres fous et criminels affluent. Il ne s’agit donc peut-être même pas d’une question de 36 % contre 38 %, mais plutôt de 37 %. Quoi qu’il en soit, dans 25 ans, les Blancs ne représenteront plus qu’une fraction de la population américaine. L’immigration est une question sans issue jusqu’à ce que la population soit prête à ce qu’un psychopathe du type Mad Max déploie l’armée et mette tous ces gens dans des camps de concentration pour une durée indéterminée ou jusqu’à ce que nous puissions trouver un endroit où les envoyer.

Par ailleurs : RFK ne sera pas installé. Oubliez cette idée. Il n’y a également aucune chance que Trump le choisisse comme vice-président. C’est impossible. RFK est trop légitime. Ce n’est pas un génie, mais c’est une personne sincèrement bonne qui veut faire ce qu’il faut, et cela signifie qu’il ne sera pas autorisé à s’approcher du pouvoir dans ce système électoral contrôlé post-2016.

Conclusion

Rien de tout cela n’a vraiment d’importance, si ce n’est qu’il s’agit d’un spectacle de merde intéressant à la fin d’un empire.

Votre vote ne compte pas. Aucun des candidats (quels qu’ils soient) ne changera quoi que ce soit de significatif. Voter est une perte de temps et lorsque vous remplissez ce bulletin de vote et le signez, vous consentez à faire partie de ce système.

Je pense que personne ne devrait voter.
J’approuve officiellement le fait de ne pas voter.

Je recommande de quitter les villes et d’acheter un Hilux (Turbo Diesel).

Le pouvoir ne vient pas du vote. Le pouvoir vient de la banquette d’une Toyota Hilux.

(Reproduit de The Daily Stormer avec l’autorisation de l’auteur ou de son représentant)


1Un pick-up Toyota supposément doté d’une robustesse légendaire — NdT.

2 Zionist Occupation Government (Gouvernement d’occupation sioniste) — NdT.




Sortir de la Caverne

[Source : Reaction19WebTV via PG]

Table Ronde avec Astrid Stuckelberger et Chloé Frammery.




Voici comment la Russie peut récupérer son argent volé tout en laissant l’Occident financier s’effondrer tout seul

[Source : newstarget.com]

Par Ethan Huff

Le rédacteur en chef de Strategic Intelligence, Jim Rickards, a déclaré cette semaine à Steve Bannon de l’émission « War Room » que la Russie avait une solution facile et évidente à la tentative de vol des actifs russes par l’Occident : mettre un droit de rétention sur 40 000 milliards de dollars auprès du dépositaire Euroclear, ce qui entraînera un chaos financier.

Les courtiers du pouvoir occidentaux ont élaboré un concept de produit structuré astucieux, mais trompeur pour leur tentative de vol de 300 milliards de dollars d’actifs russes gelés, qu’ils prévoient d’utiliser pour financer un « prêt » de 50 milliards de dollars à l’Ukraine. Le problème flagrant est que le produit structuré permet à l’Occident de voler les intérêts sur les actifs russes gelés.

« La façon dont ils volent les actifs est un produit structuré », a expliqué M. Rickards à M. Bannon, en soulignant les similitudes entre ce plan financier et celui que les courtiers du pouvoir occidental ont élaboré en 2008 pour tenter de se sauver de l’effondrement financier.

« En 2008, avec tous ces prêts hypothécaires douteux, comment les transformer en titres AAA ? Wall Street a dit : “Tenez ma bière, je vais vous montrer comment faire”, et c’est ce qu’ils ont fait, et bien sûr, tout s’est effondré ».

En ce qui concerne la situation des actifs russes gelés, les États-Unis essaient essentiellement de « prêter » 50 milliards de dollars à l’Ukraine — garantis par les contribuables américains, bien sûr — en siphonnant tous les intérêts perçus sur les 300 milliards de dollars d’actifs russes gelés.

« Les 300 milliards de dollars vont générer environ 13,5 milliards de dollars d’intérêts à 4,5 %, soit 67,5 milliards de dollars d’intérêts sur cinq ans », a expliqué M. Rickards en faisant le calcul.

L’intérêt sur le « prêt » de 50 milliards de dollars est de 2,25 milliards de dollars par an, multiplié par cinq ans, soit 11,25 milliards de dollars, et vous devez rembourser les 50 milliards de dollars en principe. Au bout de cinq ans, il faudra donc 61,25 milliards de dollars pour rembourser le principe et les intérêts du prêt. Nous allons donc voler environ 67 milliards de dollars aux intérêts russes et cela suffira à payer les 61,25 milliards de dollars de l’emprunt ».

En substance, le prêt sera consenti, il produira des intérêts, il sera remboursé et ce remboursement proviendra des actifs russes, qui se trouvent être six fois plus importants que le prêt, du moins pour l’instant.

« Il produira donc suffisamment d’intérêts pour rembourser le prêt », explique M. Rickards. « Ils volent les intérêts. »

Vous pouvez regarder l’intégralité de l’entretien vidéo avec Bannon et Rickards sur le site The Burning Platform.

(Voir aussi : Chaque mesure prise par l’Occident pour tenter de punir la Russie pour son opération militaire spéciale en Ukraine se retourne contre elle comme un boomerang).

Il est temps pour la Russie de lâcher l’ogive financière

Lorsque le complot finira par échouer — et il échouera — le château de cartes financier de l’Occident sera ébranlé comme jamais auparavant. En effet, la Russie n’a plus qu’à répondre à cette menace en renvoyant l’ascenseur.

« Elle s’emparera des actifs européens en Russie — pétrole, infrastructures, télécommunications, franchises de vente au détail, produits de luxe, et bien d’autres choses encore », prévient M. Rickards.

Mais ce qui est vraiment dangereux, c’est la facilité avec laquelle la Russie pourra poursuivre Euroclear, la chambre de compensation qui sert d’intermédiaire en Europe, pour conversion illicite d’actifs.

« La Russie aura probablement gain de cause et pourra ensuite répercuter ce jugement dans le monde entier pour commencer à saisir les actifs d’Euroclear », explique M. Rickards. « Euroclear est un dépositaire de 40 000 milliards de dollars. Cela plongera le système financier mondial dans le chaos ».

N’oubliez pas que la Russie ne sera pas responsable de l’effondrement financier qui s’ensuivra. C’est l’Occident qui est responsable, car il a intégré toute cette corruption dans le gâteau financier depuis des décennies. La Russie tient simplement le bouton de lancement qui permettra d’infliger le jugement tant attendu au système babylonien mystérieux responsable de tous ces crimes financiers contre l’Humanité.

L’Occident joue avec le feu en ce qui concerne ses relations avec la Russie. Pour en savoir plus, consultez le site Collapse.news.

Les sources de cet article sont les suivantes :
TheBurningPlatform.com
NaturalNews.com




Washington s’expose à une défaite dans la querelle de la mer Rouge

[Source : unz.com]

[Illustration : https://x.com/saqii52/status/1744688743338917956]

Par Mike Whitney

Les Houthis ont accepté de mettre fin à leurs attaques contre le trafic commercial en mer Rouge si Israël autorise l’acheminement de l’aide humanitaire aux Palestiniens. Il ne s’agit pas seulement d’une proposition raisonnable, mais d’une politique soutenue par la grande majorité des gens dans le monde.

En juin, la Defense Intelligence Agency (DIA) a publié un rapport soulignant l’impact des attaques des Houthis sur la navigation commerciale en mer Rouge. Ce rapport dresse un bilan dévastateur de l’incapacité de Washington à protéger les couloirs de transit essentiels dans l’une des voies navigables les plus importantes au monde. La coalition navale improvisée de l’administration Biden, baptisée « Operation Prosperity Guardian » (Opération Gardien de la prospérité), n’a pas seulement été incapable de garantir un passage sûr aux transporteurs commerciaux en mer Rouge, elle a même aggravé la situation. Les Houthis ont affiné leurs opérations militaires tout en ajoutant des armes plus meurtrières à leur arsenal. En bref, les Houthis ont montré qu’un groupe disparate de militants peut imposer des sanctions coûteuses à ses ennemis en mettant en œuvre des stratégies asymétriques qui sapent « l’ordre fondé sur des règles ». Voici un extrait du rapport de la DIA :

À la mi-février, le transport maritime de conteneurs par la mer Rouge avait diminué d’environ 90 % depuis décembre 2023 ; le transport maritime par la mer Rouge représente généralement environ 10 à 15 % du commerce maritime international. (…)

Les routes maritimes alternatives autour de l’Afrique ajoutent environ 11 000 milles nautiques, 1 à 2 semaines de temps de transit et environ 1 million de dollars de frais de carburant pour chaque voyage. Pour de nombreuses compagnies maritimes, les coûts combinés des primes d’équipage, de l’assurance contre les risques de guerre (environ 1000 % de plus que les coûts d’avant-guerre)…

Depuis la mi-février, les primes d’assurance pour les transits en mer Rouge représentent 0,7 à 1 % de la valeur totale d’un navire, contre moins de 0,1 % avant décembre 2023.

Les attaques des Houthis exercent une pression sur le commerce international, DIA

Ce rapport est choquant. Selon la propre analyse du gouvernement, la politique de M. Biden concernant la mer Rouge a été un échec lamentable. Le transport maritime de conteneurs a diminué de 90 %, tandis que les primes d’assurance, les frais de carburant et les « miles supplémentaires parcourus » ont grimpé en flèche. Il n’y a pas la moindre trace d’optimisme dans l’ensemble du rapport. Les Houthis ont pratiquement atteint tous leurs objectifs stratégiques, tandis que l’ingérence de Washington n’a rien accompli.

Étonnamment, les journalistes de Business Insider ont tiré la même conclusion que la DIA, à savoir que les Houthis ont déjoué les plans de l’Oncle Sam à chaque fois. Voici un extrait d’un article récent de BI :

Les Houthis se sont révélés être un ennemi redoutable et rusé. Cinq mois après des séries de frappes aériennes de la coalition dirigée par les États-Unis visant à « perturber et dégrader » leurs capacités, les militants continuent de faire des ravages. Ils obligent régulièrement la force opérationnelle dirigée par les États-Unis à intercepter leurs missiles, leurs bateaux bombardiers et leurs drones volants qui ont transformé les voies maritimes de la mer Rouge et du golfe d’Aden en un couloir dangereux — et mortel.

Les Houthis ont frappé de nombreux navires au cours de la semaine dernière, et les responsables américains affirment qu’il est peu probable que ces attaques cessent de sitôt, ce qui fait craindre que les États-Unis ne se retrouvent coincés dans une impasse coûteuse et insoutenable.

Les Houthis ont réussi à entraîner Washington dans un conflit prolongé, coûteux et épuisant les ressources, et à faire grimper les coûts de transport. Bien qu’aucun navire de guerre américain n’ait été touché, les États-Unis doivent supporter les coûts financiers croissants et l’usure de leurs navires de guerre.

Les navires de guerre de la marine américaine sont coincés dans une bataille en mer Rouge qu’ils ne pourront pas mener éternellement, Business Insider

Les Houthis ont essentiellement fermé la navigation commerciale à travers l’un des plus importants points de passage du monde et les États-Unis sont incapables de faire quoi que ce soit à ce sujet. N’aurait-on pas pu anticiper ce scénario avant que M. Biden ne déploie impulsivement une flottille navale en mer Rouge ?

De nombreux sceptiques savaient que la stratégie de Biden n’avait aucune chance de réussir, mais leurs voix ont été étouffées par les guerriers de salon qui définissent toujours la politique. Il s’agit des hauts responsables de la politique étrangère qui, invariablement, ignorent les faits et vont de l’avant avec leur philosophie « tirer d’abord et poser les questions ensuite ». Dans le cas présent, ces rapaces Uber tenaces ne pouvaient tout simplement pas accepter qu’une batterie de militants vêtus de sandales puisse porter un coup aux intérêts américains en lançant des attaques de missiles et de drones sur des navires marchands protégés par des destroyers américains. Mais c’est précisément ce qui s’est passé et — comme nous l’avons dit précédemment — Biden avait été averti qu’un tel résultat était probable. Ceci est tiré d’un article paru sur le site Responsible Statecraft :

(…) un certain nombre de voix réalistes décrient la folie de tomber une fois de plus dans une spirale de violence de représailles qui conduira probablement à une véritable crise militaire, voire à la mort de membres des forces armées américaines, avant qu’elle ne soit terminée.

« Elles (les frappes) ne fonctionneront pas. Elles ne dégraderont pas suffisamment les capacités des Houthis et ne mettront pas fin à leurs attaques contre les navires », déclare Ben Friedman, membre du conseil d’administration de Defense Priorities. « Pourquoi faire quelque chose d’aussi manifestement imprudent ? La retenue nous rappelle qu’aucune loi ne nous oblige à mener des frappes aériennes qui ne fonctionneront pas. Nous avons toujours la possibilité de ne pas recourir à une violence inutile ».

Les États-Unis frappent à nouveau le Yémen, mais les attaques des Houthis se poursuivent, Responsible Statecraft

La « retenue » ? L’auteur pense que les responsables de la politique étrangère américaine sont capables de retenue ?

Malheureusement, tous les réalistes compétents et lucides qui jouaient autrefois un rôle dans l’élaboration de la politique étrangère des États-Unis ont depuis longtemps été remplacés par des guerriers de salon qui réagissent par réflexe à chaque crise en recourant à la même application contre-productive de la force militaire. Nous ne doutons pas que ces mêmes faucons de guerre vont à nouveau se livrer à une escalade au Yémen, comme ils l’ont fait en Ukraine, entraînant le pays plus profondément dans un conflit qu’il n’a aucune chance de gagner. Découvrez cet extrait révélateur de la stratégie de sécurité nationale 2022 de Joe Biden :

(…) les États-Unis ne permettront pas à des puissances étrangères ou régionales de compromettre la liberté de navigation dans les voies navigables du Moyen-Orient, y compris le détroit d’Ormuz et le Bab al-Mandab, et ne toléreront pas les efforts d’un pays pour dominer un autre pays ou la région par le biais de renforcements militaires, d’incursions ou de menaces.

Voilà qui est dit : Les Houthis représentent un danger clair et présent pour la sécurité nationale des États-Unis en affirmant simplement leur contrôle sur leurs propres eaux territoriales. Cela signifie-t-il que l’escalade est inévitable ?

C’est le cas. L’extrait ci-dessus équivaut à une déclaration de guerre. Il faut s’attendre à ce que Joe Biden agisse en conséquence en intensifiant les bombardements des villes et des infrastructures yéménites, en renforçant le blocus économique et, enfin, en déployant des troupes de combat pour mener une offensive terrestre sur la péninsule arabique. À en juger par l’expérience passée, les décisions sur ces questions ont probablement déjà été prises.

D’ailleurs, l’opération navale de M. Biden — Opération Prosperity Guardian — n’a jamais été approuvée par le Conseil de sécurité de l’ONU, le Congrès américain ou le peuple américain. Il s’agit d’une nouvelle intervention unilatérale, sans lendemain, qui exclut toute solution diplomatique et garantit aux États-Unis une nouvelle défaite humiliante face à leurs ennemis. Pour en savoir plus, Jim Krane, chargé d’études sur l’énergie, explique l’impact mondial des attaques des Houthis :

Les attaques des Houthis contre les navires de la mer Rouge constituent un nouveau phénomène dans les conflits géoéconomiques : un acteur non étatique utilise la guerre asymétrique non seulement pour combattre les forces armées conventionnelles, mais aussi pour imposer des sanctions économiques ciblées en attaquant de manière sélective le transport maritime international. Les Houthis ont franchi ce pas en combinant deux facteurs : un armement peu coûteux et de haute technologie capable de menacer — voire de couler — les navires de haute mer et le contrôle d’un territoire côtier stratégique donnant sur l’un des points d’étranglement maritimes les plus fréquentés au monde : le détroit de Bab al-Mandab. (…)

Le siège des navires de la mer Rouge a réorienté le commerce entre l’Asie et l’Europe de manière inégale. Les compagnies maritimes basées dans les pays dont les gouvernements se sont prononcés contre l’offensive israélienne à Gaza ont été exemptées des attaques des Houthis, ce qui leur a permis de bénéficier d’avantages en termes de coûts et d’augmenter leurs bénéfices. À l’inverse, les chargeurs basés dans des pays soutenant Israël, ainsi que ceux transportant des cargaisons à destination de l’Europe ou des États-Unis, ont perdu l’accès au raccourci de la mer Rouge entre l’Asie et l’Europe. En conséquence, les coûts et la durée des voyages ont augmenté en même temps que la demande de navires, ce qui a contribué à faire grimper les frais de transport, y compris sur les itinéraires qui ne passent pas par la mer Rouge.

La perturbation du transport maritime mondial suggère que les Houthis ont réussi à atteindre leur objectif d’imposer des coûts aux partisans d’Israël… Les dirigeants houthis auraient cimenté les avantages concurrentiels pour les expéditeurs chinois et russes. (…) La stratégie sélective employée par les Houthis consiste à imposer des pénalités économiques ressemblant à des sanctions économiques qui affectent de manière disproportionnée les entreprises basées dans l’UE… En effet, les coûts supplémentaires de la chaîne d’approvisionnement pèsent lourdement sur les prévisions économiques déjà pessimistes de l’Union européenne et de l’Égypte. Plus les attaques se poursuivent, plus l’impact résiduel est important, ce qui réduit les perspectives de croissance.

La campagne des Houthis dans le golfe d’Aden et la mer Rouge a engendré une nouvelle forme de perturbation économique mondiale fondée sur des griefs à l’égard d’Israël, et s’avère difficile à dissuader ou à contrer. (…) La campagne des Houthis a également mis en évidence l’inefficacité des contre-mesures prises par les États-Unis et leurs alliés de l’OTAN…

Les attaques américaines et britanniques contre des sites houthis au Yémen ont créé de nouveaux griefs et une justification pour une extension potentielle des attaques de la mer Rouge au-delà d’un cessez-le-feu à Gaza. (…) Les attaques des Houthis contre les navires se sont en fait intensifiées après le début des frappes de représailles américaines et britanniques (…).

Le groupe militant, enhardi, a annoncé le 14 mars qu’il étendrait ses attaques au-delà de la zone immédiate de Bab al-Mandab à l’ensemble de la mer d’Oman et de l’océan Indien afin de cibler le transport maritime lié à Israël et à ses alliés et détourné par le cap de Bonne-Espérance. (…)

Les attaques des Houthis sur la mer Rouge ont des répercussions économiques mondiales, Arab Center

D’accord, résumons : Les attaques des Houthis sur la mer Rouge ont…

  1. Créé de nouvelles possibilités pour les acteurs non étatiques de mener une guerre asymétrique contre les forces armées conventionnelles.
  2. Imposé des sanctions économiques ciblées aux partisans du génocide israélien.
  3. Réorienté le commerce entre l’Asie et l’Europe de manière à offrir des avantages concurrentiels aux chargeurs chinois et russes.
  4. Les Houthis ont réussi à atteindre leur objectif d’imposer des coûts aux partisans d’Israël.
  5. L’augmentation des coûts de la chaîne d’approvisionnement a eu un impact négatif sur les prévisions économiques déjà pessimistes pour l’Union européenne et l’Égypte… réduisant ainsi les perspectives de croissance.
  6. Préparé le terrain pour l’expansion des opérations des Houthis au-delà de la mer Rouge, vers la mer d’Oman et l’océan Indien.

Lesquels de ces résultats font progresser les intérêts des États-Unis ou renforcent leur sécurité nationale ?

Aucun, c’est pourquoi nous poserons une deuxième question :

Les personnes qui prennent ces décisions à courte vue s’interrogent-elles sur l’impact de leurs choix sur le pays ou sur le peuple américain ?

Probablement pas.

Et, s’il vous plaît, ne blâmons pas les Houthis pour un conflit dont l’administration Biden est responsable à 100 %. Personne n’a mis un pistolet sur la tempe de Joe Biden1 et ne l’a forcé à déployer la marine américaine en mer Rouge pour s’engager dans des combats inutiles afin de défendre le droit d’Israël à assassiner des femmes et des enfants à Gaza. Cette décision a été prise unilatéralement par Joe Biden, au mépris de la vague de condamnations internationales, des décisions cinglantes de la CPI et de la CIJ et de pratiquement toutes les organisations de défense des droits de l’Homme de la planète Terre. M. Biden a choisi d’ignorer le jugement moral du monde entier pour promouvoir l’agenda sordide de l’État juif. C’est de sa faute ! En revanche, les Houthis ne font que leur part pour mettre fin au génocide israélien. Ils n’ont pas envie d’une guerre avec les États-Unis. Ce n’est pas du tout cela. Ils essaient simplement d’obtenir des Israéliens qu’ils lèvent leur blocus, afin que davantage de personnes ne meurent pas de faim. Est-ce trop demander ? Voici comment le chef des Houthis, Mohammed Al-Bukhaiti, résume la situation :

Agir pour soutenir les opprimés… est un véritable test de moralité… et quiconque n’agit pas pour mettre fin au crime de génocide… a perdu son humanité.

Les valeurs morales ne changent pas en fonction de la race et de la religion de la personne. Si un autre groupe d’êtres humains subissait l’injustice dont sont victimes les Palestiniens, nous prendrions des mesures pour les soutenir, quelles que soient leur religion et leur race.

(…) le peuple yéménite (s’engage)… à parvenir à une paix juste qui garantisse la dignité, la sûreté et la sécurité de tous les pays et de tous les peuples

Mohammed Al-Bukhaiti @M_N_Albukhaiti

La déclaration d’Al-Bukhaiti peut sembler étrange aux Occidentaux, qui ont du mal à croire qu’un dirigeant puisse faire passer ses convictions morales avant son propre intérêt ou l’accumulation de pouvoir. C’est pourtant ce qui dynamise le mouvement houthi : sa détermination à mettre en pratique ses convictions religieuses. Les Houthis n’ont rien à gagner en combattant les États-Unis. Ils le font parce qu’ils s’opposent à la brutalité sadique et à la violence meurtrière des FDI. C’est pourquoi ils s’exposent à des blessures graves ou à la mort. C’est parce qu’ils croient que c’est la « bonne chose à faire », parce que la justice vaut la peine de mourir, et parce que, comme le dit Al-Bukhaiti, « agir pour soutenir les opprimés est le véritable test de la moralité ».

Ironiquement, les opinions du peuple américain sont plus proches de celles des Houthis que de celles de leur propre gouvernement. La majorité des Américains est favorable à la justice pour les Palestiniens, à la création d’un État palestinien souverain, à un cessez-le-feu permanent et à la fin de la violence et de l’effusion de sang. Seuls notre gouvernement (et Israël) souhaitent que le bain de sang se poursuive.


1 Ça reste à voir (il est plutôt connu des « complotistes » pour être une simple marionnette de l’État profond) — NdT




« La nation et sa grande puissance ont beaucoup d’ennemis… »

[Source : bvoltaire.fr]

Par Marc Baudriller

Face au désastre du mondialisme, l’idée du cadre national revient en force dans les esprits, en Europe mais aussi, plus largement, dans tout l’Occident. Mais au-delà de l’attachement naturel à sa patrie et sa nation, il faut tenter de percevoir les contours théoriques de ce qu’elle recouvre. « Rousseau, la Déclaration de 1789, Renan, ont tenté d’expliquer l’idée de nation, mais on avait fini par renoncer à en élaborer la théorie », écrit Henri Temple, au dos de son ouvrage. C’est à ce défi, à cette tâche indispensable et passionnante, que s’est livré Henri Temple, essayiste, ex-professeur de droit économique et expert international. Après sa Théorie générale de la nation, il échafaude dans son dernier ouvrage ce qu’il appelle « le nationisme ». « Une voie opposée au mondialisme, au nationalisme, à l’impérialisme, à la mystique de l’État », dit-il. Nous l’avons interrogé pour BV.

[Sur le concept de « nation », voir aussi :
https://www.vie-publique.fr/parole-dexpert/270294-lidee-de-nation
https://perspective.usherbrooke.ca/bilan/servlet/BMDictionnaire/1514
https://usito.usherbrooke.ca/articles/th%C3%A9matiques/seymour_1]

Marc Baudriller. La vague patriote au Parlement européen et les sondages favorables au RN pour les élections législatives montrent-ils l’attachement du peuple français à son identité, à sa nation ? Quelle est la nature de cet attachement ?

Henri Temple. Sans contestation possible, le peuple de France, de plus en plus angoissé quant à sa survie en tant que nation cohérente, à sa sécurité physique, à son reste-à-vivre et à sa liberté démocratique, a redécouvert que seule sa nation peut lui apporter les réponses espérées. Et tout spécialement pour les plus fragiles. C’est ce qu’a exprimé, si soudainement, le vote du 9 juin dernier, qui bouillonnait néanmoins depuis longtemps sous le « plafond de verre ».

Cet attachement traduit tant un affect profond qu’un consensus culturel, sociologique et politique essentiel. Cet affect — qu’on croyait à tort assoupi — s’est réveillé au moment, et en raison, de la perception soudaine d’un risque de disparition : c’est l’instinct de conservation, un ressort incoercible.

M. B. Cultures, langues, origines sont désormais éclatées en France… La nation est-elle morte ? Sinon, quelle est la place de la culture et de la religion dans la nation ?

H. T. La France s’est construite au fil des siècles, un peu à la façon d’un empire, souvent de force et dans la plus grande diversité d’Europe : quatre langues latines, deux germaniques, une celtique, une euskaride ; puis les parlers des îles ensoleillées du grand large français. Mais il existait initialement, en métropole, une continuité territoriale et historique, des valeurs communes et consensuelles, d’abord religieuses, puis philosophiques, sociales et politiques. Cet équilibre est vital et ce serait violer un droit collectif de l’Homme (les plus puissants) que d’empêcher la population de le maintenir.

Au cours de leur histoire, des nations sont mortes, mais pas la France. Pas encore. Notre peuple — et les autres peuples d’Europe — étaient jusqu’alors hypnotisés, anesthésiés ; mais le réveil est puissant et il ne fait que commencer.

On ressasse souvent que la religion chrétienne serait en voie de disparition. Sa forme traditionnelle, parfois surannée et étouffante, a vieilli. Beaucoup en ont oublié le sens profond, caché sous les symboles et les paraboles, les rituels. Mais depuis plus de 1 000 ans, cette religion a irrigué nos sociétés et les a améliorées, élevées, pacifiées, développées. Désormais, « César » (l’État) a repris sa liberté et sa neutralité, et cessé son intrusion. Et de leur côté, les églises en ont fait autant, mais elles nous ont aussi légué ces trésors conceptuels que sont la laïcité, la liberté de conscience, les droits de l’Homme, l’universalisme, l’amour. En filigrane, la spiritualité est toujours là, plus discrète, et peut être, parfois, plus forte, vécue autrement : pour les croyants et même pour les « athées dévots » !

M. B. Pourquoi une théorie du « nationisme », concept nouveau ? N’est-ce pas un attachement charnel qui nous lie à la France ? Pourquoi ne pas faire plutôt référence à la patrie, la terre des pères ?

H. T. Le nationisme se veut un dépassement du patriotisme. D’abord parce que l’amour légitime de sa patrie peut parfois déboucher sur la haine de la patrie de l’autre : le nationalisme, l’impérialisme. Ensuite parce que « l’attachement charnel » progresse au fil des générations ! Les pères de mes pères, en Rouergue, ont fait tous les combats pour défendre leur terre : on connaît les noms des généraux gaulois rutènes qui combattirent les colonisateurs et esclavagistes romains dès -121 av J.-C., puis en -51… Mais les fils de tirailleurs venus d’Afrique peuvent ressentir le même fusionnement, la même fierté, ceux du dévouement à une cause collective. Finkielkraut a dédié de belles lignes à cette émotion qui se révèle à lui, aussi soudaine qu’inattendue : l’amour de la France. Bloch et Weil l’avaient déjà profondément ressenti. Et il saisit peu à peu la plupart des immigrés récents. Malheureusement, beaucoup n’y parviennent pas : cet échec ou cette amertume ont été décrits par des sociologues et des écrivains, dont certains issus de l’immigration. Car changer d’âme n’est pas facile et un tel échec peut provoquer des troubles dissociatifs d’identité (TDI), voire des atteintes cérébrales. L’immigration de masse est la marque, pour ceux qui la facilitent, soit de l’ignorance crasse soit du cynisme irresponsable.

M. B. Qui veut la peau de la nation, et pourquoi ? Quelles sont les menaces qui pèsent sur elle ?

H. T. Le concept de nation et sa grande puissance ont beaucoup d’ennemis, car leurs plans néfastes et agressifs sont contrecarrés par la nation, et par l’État qui en est la représentation. Et parfois, ces ennemis forment entre eux des collusions surprenantes.

L’humanité a d’abord subi les impérialismes ou les nationalismes, qui dénient aux nations les plus faibles le droit d’exister. Parfois en les colonisant, écrasant, asservissant ou même en les génocidant. Ces horreurs furent courantes aux siècles passés, et paroxystiques au XXe siècle. L’islamisme, lui, relève, de par son histoire, de ce même projet : il n’est pas apaisé et sert encore de justifications à des entreprises de khalifats ou de terrorismes. Car l’islam peut se dire « nation d’Allah » et n’aurait donc d’autre légitimité que celle de son but de conquêtes et de soumissions. Plus récemment, le marxisme appliqué, sous couleur d’internationalisme, a étouffé des nations, parfois dans le sang, toujours dans la dictature. Enfin, ce n’est que depuis un demi-siècle, environ, qu’est apparu le nouvel ennemi des nations : l’extrémisme mondialiste ultra-capitaliste et financiariste qui a entrepris de démanteler les frontières (OMC, en complicité avec l’usine à gaz nocifs bruxellois). L’économie échappe alors aux peuples auxquels elle était destinée pour devenir, selon le mot du Nobel Stiglitz, le « triomphe de la cupidité ». Or, ce n’est pas le moindre des paradoxes que ces dérives que sont l’extrémisme capitaliste brutal, le boboïsme niais, le wokisme toxique et l’extrémisme gauchiste attaquent en collusion l’idée de nNation. L’Open Society Foundations du spéculateur financier et agitateur Soros et ses No Borders, Bilderberg, Davos, Golmann-Sachs, accords de Bâle, OMC, le village global, les délocalisations d’usines, de capitaux, de travailleurs… tout cela entend détruire les nations et, donc, de ce fait, l’Humanité humaine.

M. B. En quoi le nationisme s’applique-t-il aussi aux autres nations ?

H. T. Le nationisme a été construit comme une suite de causes en conséquences vertueuses… Sans omettre d’honorer les esquisses sur le sujet par les précurseurs (Taguieff et Todd) ou le beau travail de Pierre Manent, notre Essai sur le concept de nationisme est le premier et seul travail d’ensemble avec un tel angle de vue sur ce sujet. Depuis l’article 3 de la Déclaration de 1789 (« Le principe de toute souveraineté réside essentiellement dans la nation ») et les quelques pages inspirées de Renan, ce sujet primordial avait été oublié en ses multiples dimensions. Trop évident ou trop complexe ?

Oui, non seulement le nationisme s’applique à toutes les nations et, de ce fait, il devrait encore aussi sous-tendre les relations internationales. Les relations « inter-nationales » seront préférables aux internationales. Longtemps, et encore aujourd’hui, le système « westphalien » est le seul que connaissent les diplomaties mécanistes. Certes, le respect des frontières fut, au XVIIe siècle des royaumes européens, un cadre (approximatif) de paix relative. Mais, parfois, pour pouvoir assurer la paix, l’idée de nation doit prévaloir sur celle de frontière. En Europe centrale, des pays accolés de force se sont individualisés pacifiquement à la fin du système communiste. En Ukraine, en Afrique, en Turquie et en Chine, notamment, les frontières emprisonnent et oppriment des nations en devenir ou bien, au contraire, des frontières contestées fournissent des prétextes à invasions.

Stuart Mill, parlant du « sentiment de nationalité », affirmait, génialement : « … le droit des êtres humains à s’associer en nations pour unir tous les membres de la nationalité sous le même gouvernement, car la question du gouvernement devrait être décidée par les gouvernés ». Et un tel droit est bien, désormais, consacré comme droits de l’Homme ; aussi bien le droit pour un individu d’avoir une nation, que, a fortiori, celui, pour une nation, de « décider librement de son développement social et culturel… » (article 1er du Pacte des Nations unies). Qui a oublié ce droit ? Qui le viole ?




Le projet 47

[NDLR L’auteur de « Le projet 47 » est décédé quelques semaines après ce dernier article, d’un problème de santé :

https://legrandreveil.wordpress.com/2024/05/23/dernier-adieu/

]

[Source : legrandreveil.wordpress.com]

Par Louis d’Alencourt — 29 mars 2024

Nous allons aujourd’hui tenter d’expliciter un peu plus ce que j’appelle « le Projet 47 ». Si on voulait le résumer en quelques mots, je dirais qu’il s’agit du projet d’hégémonie mondiale d’un groupe restreint de personnes que l’on considère actuellement comme le gouvernement mondial occulte, et qui serait parvenu à ce pouvoir mondial effectif à un instant T, c’est-à-dire une fois arrivé au « 47 ».
Précisons qu’alors le 47 correspondrait à un double objectif, à savoir parvenir à ce moment-là à un pouvoir mondial définitif et irréversible, et en même temps entamer une nouvelle ère. Reste à savoir si ce pouvoir mondial, une fois parvenu au sommet, restera caché — comme maintenant — ou s’affichera visiblement, ce qui n’est pas garanti du tout. Parce qu’une fois parvenu au sommet, il faut s’y maintenir, et la discrétion, surtout dans ce domaine, est à la fois une protection et un gage de longévité. Et puis le peuple doit-il connaître les projets secrets de ses élites ?
Mais n’anticipons pas ; ce qui nous intéresse en premier lieu, c’est d’identifier le calendrier de ces messieurs, de connaître les grandes échéances qu’ils se sont eux-mêmes fixées.

Je précise, et ceci est fondamental, que je n’ai aucune preuve de ce que j’avance, mis à part certains indices ou signes très précis — de leur part — qui nous mettent sur la piste. Tout ce que je vais avancer ici est le fruit de déductions, de présomptions, de raisonnements bâtis à partir de l’analyse d’événements, de révélations, de connaissances, et de faisceaux d’indices et d’éléments — souvent cachés ou du moins ignorés du grand public — à partir desquels j’établis des liens que je relie entre eux. Ceci permet d’échafauder une série d’hypothèses, certes vraisemblables et cohérentes, mais pour lesquelles nous n’avons aucune certitude. Seuls les faits pourront nous donner raison, ou nous conduire à corriger, modifier voire abandonner tout ou partie de ces hypothèses.
De plus, la difficulté de l’analyse réside dans le fait que quelle que soit la source de nos informations, nous avons affaire à des spécialistes de la subversion et de la manipulation, qui ne disent jamais la vérité, où qu’ils soient et quels qu’ils soient, qui ne révèlent jamais les vrais motifs de leurs décisions — ou de celles qu’ils font prendre par d’innombrables intermédiaires haut placés —, et enfin parce que, pour comprendre la véritable nature des projets qui guident le monde, il faut prendre en compte leurs dimensions politiques, géopolitiques, économiques, historiques, métaphysiques, philosophiques, religieuses et spirituelles… car non seulement les projets véritables sont secrets, mais en plus ils relèvent d’un ou plusieurs de ces facteurs, qu’il faut deviner ou déduire derrière des dehors trompeurs.
Ce qui veut dire qu’aucun observateur habituel ne peut vous donner la clé des événements, car très peu sont capables d’établir une synthèse qui nécessite des connaissances aussi hétéroclites.
Et enfin, pour corser le tout, il y a le facteur surnaturel, c’est-à-dire des interventions divines donc non humaines — même si les exécutants sont des êtres humains — et qui ne sont pas toutes prévisibles ni faciles à reconnaître. À ce stade, aucun analyste ni politologue, ni géopolitologue ni même exégète ne pourra nous être utile, car aucun à ma connaissance, ne prend en compte le facteur surnaturel dans ses hypothèses ; seul l’eschatologue — croyant de surcroît — envisage cette dimension et peut l’intégrer dans ses perspectives, ce qui change considérablement l’éclairage de l’ensemble.

Le comité des 300

Avant de décrire un peu plus en quoi consiste le Projet 47, essayons de savoir rapidement qui, en définitive, est derrière ce projet.
Il ne s’agit pas ici de décrire les innombrables officines, plus ou moins secrètes, qui servent à la fois de lieux d’influence, de sélection et de management des élites, de réservoirs d’idées et d’élaboration de grands projets, ils ont tous été décrits par de nombreux ouvrages très documentés : loges maçonniques, Forum économique de Davos, Young leaders, sociétés de pensées, organisations de lobbying internationales, ONU et tous ses organismes internationaux associés, FMI, Banque mondiale, etc. sans oublier les partis politiques, tous noyautés eux aussi et soumis à ces organisations cosmopolites… tous servent en réalité, à des degrés divers, mais réels, de façon consciente ou inconsciente le même maître, celui dont on ne parle jamais et pour cause : il n’existe pas, ou plutôt il est censé ne pas exister, sauf à l’état de fantasme dans la tête de quelques complotistes en mal de publicité.
Oui, mais ces complotistes s’appuient sur des masses de documents, de présomptions et même de preuves qui établissent depuis plus d’un siècle sans aucun doute l’existence de ce pouvoir mondial secret que tout le monde pressent mais n’en connaît pas les membres, ni le fonctionnement, ni la véritable influence sur la marche du monde, ce gouvernement mondial qui agit dans l’ombre et que Walter Rathenau a résumé en une phrase lapidaire :

« Le monde entier est gouverné par 300 israélites que je connais ».

Walter Rathenau est le fils du fondateur d’AEG ; juif allemand, il fut ministre des Affaires étrangères de la République de Weimar, assassiné en 1922. Membre de la très haute bourgeoisie, et de la haute bourgeoisie juive, et homme d’Etat, Rathenau est donc crédible quand il s’exprime ainsi ; ces quelques indiscrétions lui ont coûté la vie, c’est facile d’exciter la première organisation antisémite venue pour faire taire les bavards.

Nous ne nous étendrons pas sur ce sujet ici, là encore les ouvrages de référence sur l’implication juive dans le gouvernement du monde sur les deux derniers siècles sont légion, mais il faut bien admettre que cette petite phrase résume l’essentiel :
— le monde entier… que ce soit clair… ce n’est pas anodin ;
— est gouverné… là encore le mot est précis, soyons lucides ;
— par 300 israélites… donc un petit nombre, exclusif notons-le bien (car tout en haut de la pyramide, il n’y a pas de non-juifs), probablement membres des grandes familles juives, dont quelques-unes sont connues du grand public ;
— que je connais… ce qui veut dire qu’ils sont quand même identifiables, du moins partiellement, et si le grand public n’en est pas capable, on peut estimer que certaines élites non juives (chefs d’états, hauts fonctionnaires, milliardaires…) en connaissent l’existence et peuvent en identifier quelques membres (ce qui peut expliquer bien des choses sur les rapports de forces).
Et comment gouverne-t-on ? Par l’argent. Derrière ces 300 israélites, tout le monde sait qu’il y a ce que l’on appelle la haute finance et la haute banque et que les États ne sont pas souverains, car soumis au chantage, au minimum, soit de la dette, soit du krach financier.
Bien sûr, on m’objectera que gravitent autour de ce comité des 300 énormément de personnes qui ne sont pas juives, y compris au niveau des banques, c’est exact. Mais le noyau dur, le centre décisionnel final, c’est ce comité des 300, là-dessus je pense que Rathenau ne se trompait pas et n’exagérait pas, et que, ce qui était valable en 1922 l’est encore plus — mais alors bien plus, et de façon presque palpable — en 2024.

Le projet messianique

Seuls les imbéciles, les naïfs et les ignorants, soit la majorité de nos concitoyens, ne savent pas que depuis deux mille ans la communauté juive caresse un projet messianique basé sur les promesses de Dieu faites à son peuple via les prophètes de l’Ancien Testament — à commencer par Isaïe —, à savoir la domination du monde, l’accaparement et la jouissance de ses richesses.
C’est une promesse divine, or Dieu ne peut pas mentir ni se tromper, donc… dans leur esprit c’est autant inéluctable que légitime et nécessaire.

[Voir aussi :
La synagogue de Satan
Histoire juive, religion juive : le poids de trois millénaires, par Israël Shahak
Lettre à Myriam Palomba sur les deux religions juives]

Or le peuple de Dieu à qui la promesse a été faite, c’étaient les Hébreux bibliques, que l’on appelle juifs aujourd’hui, et qui se considèrent comme exclusifs : les non-juifs ne font pas partie du peuple de Dieu d’où selon eux, leur rôle particulier de peuple-prêtre, c’est-à-dire d’intermédiaire entre Dieu et les hommes. D’où aussi la nécessité de justifier d’une ascendance par les liens du sang et/ou, au moins, par l’appartenance à la communauté judaïque, car le judaïsme, c’est-à-dire la religion, y joue un rôle essentiel d’osmose, de justification et de continuité de l’ensemble.
Cette domination sans partage sur tous les peuples et nations de la terre doit se faire par le Messie et à son avènement. Voilà, très schématiquement, le fondement de leur doctrine même si, évidemment, officiellement elle n’est jamais présentée ainsi, surtout aux goyims (les non-juifs).

Il convient de rappeler, pour la bonne forme et pour ceux qui l’ignorent, que leur Messie est bien venu il y a deux mille ans, c’est Jésus, le Christ (Christ veut dire Messie en grec). Et Jésus (Dieu fait homme, faut-il le rappeler) leur a expliqué que la lecture matérialiste, charnelle et littérale qu’ils faisaient de l’Écriture était fausse : non seulement la faculté d’enfant de Dieu n’était plus réservée aux seuls juifs, mais à tous ceux qui croiront en Lui, mais aussi que la richesse attendue n’était pas d’ordre matériel, mais spirituel : ce sont les âmes qui s’enrichissent par la grâce obtenue par la foi, les bonnes œuvres et les sacrements. Quant à la domination mondiale et au regroupement des richesses, ils s’accomplissent de manière inverse à ce qu’ils croyaient : c’est parce que les nations et les peuples rejoignent le peuple de Dieu (qu’on appellera très vite les chrétiens) que ce dernier devient universel et regroupe ses richesses dans une seule entité : la chrétienté, un seul peuple (spirituel) derrière un seul pasteur (le Christ) ayant en commun une seule foi.

Ceci pose un triple problème :
— d’abord un antagonisme certain entre juifs et chrétiens, à cause du Messie : les uns l’attendent encore, les autres l’ont, mais il s’agit du MÊME Messie, et il ne peut y en avoir qu’un ;
— ensuite une dispute sur la domination du monde, car les deux prétendent être légitimes à l’obtenir puisque les deux s’appuient sur les mêmes textes, sachant que les chrétiens ont en plus reçu l’ordre du Christ d’évangéliser et de baptiser toutes les nations, ce qui veut dire que la chrétienté doit à terme dominer le monde ;
— et enfin celui de la possession du pouvoir spirituel. Dieu ne se partage pas et le Messie est Fils de Dieu ; donc seul l’un des deux possède l’Emmanuel (qui veut dire : Dieu avec nous) ; non seulement il ne peut y avoir qu’un, mais l’autre ne peut et ne doit pas prétendre l’avoir, ce qui sous-entend qu’il ne dispose pas du pouvoir spirituel promis. Et ceci pose aussi un problème sur le statut de peuple de Dieu : les juifs l’ont perdu à l’avènement du Christ puisque, les Évangiles sont formels, les enfants de Dieu sont désormais uniquement constitués de ceux qui croient en Jésus-Christ. Mais les juifs nient ce changement, bien entendu.

On comprend mieux pourquoi les enjeux sont énormes : parce qu’il ne s’agit pas d’une simple controverse religieuse entre les croyances de deux religions, mais bien de la destinée elle-même de la chrétienté et du peuple juif : c’est l’un ou l’autre. Enjeux et problématiques que ne partagent pas les autres religions, ils sont intrinsèques aux deux antagonistes à cause du Messie, cas unique que les deux se disputent.
Voilà pourquoi nous ne sommes guère étonnés lorsque nous trouvons presque systématiquement un ou des juifs parmi les ennemis de la chrétienté, à chaque fois qu’il y a un événement destiné à la combattre, la discréditer, la déformer, la déstabiliser ou l’annihiler.

Et voilà pourquoi les catholiques considèrent, à juste titre, que leur ennemi le plus farouche est le judaïsme, qu’il est le chef de file, l’inspirateur ou au minimum le complice de pratiquement tous les projets destinés à détruire l’Église, et par extension la chrétienté, et que l’expression utilisée par saint Jean dans l’Apocalypse « la synagogue de Satan » est à prendre dans son sens littéral : oui la synagogue est le principal instrument de Satan contre le Christ et ses enfants, même si évidemment il n’est pas le seul, et qu’il se sert des autres ennemis de la chrétienté, souvent à leur insu, pour parvenir à ses fins.

L’expansion de la Synagogue

Les juifs n’ont jamais abandonné leur projet messianique, bien au contraire. Nous n’allons pas faire un cours d’histoire ici, mais seulement en rappeler quelques traits. Il faut toujours avoir à l’esprit, pour bien comprendre les événements et leurs motivations profondes, que Satan, dès le début, a formé une immense coalition antichrétienne au sein de laquelle, très souvent, on retrouve des juifs comme inspirateurs, coordinateurs, idéologues ou même acteurs parce que, je le rappelle, les juifs et les chrétiens revendiquent le même statut, constituer le peuple de Dieu, et veulent en obtenir les mêmes fruits : la domination du monde. Compte tenu de sa nature intrinsèque, d’être numériquement très faible, face à un adversaire universel qui convertit des nations entières, le monde juif utilise comme méthodes principales la dissimulation, la subversion et la manipulation. Les innombrables intermédiaires, quels qu’ils soient (par exemple la franc-maçonnerie), savent très rarement pour qui ils travaillent en réalité. Tout réside dans le fait que le projet messianique juif ne peut pas laisser les chrétiens occuper la place qui leur est due. C’est l’un ou l’autre, alors que l’inverse n’est pas vrai : les chrétiens peuvent cohabiter sans problème avec les juifs, dans la mesure où ceux-ci ne manifestent pas d’hostilité — même dissimulée — à leur égard, et ne cherchent pas à pervertir les idées et les valeurs.

Affaiblir la chrétienté, la subvertir, la pervertir, pour qu’elle s’effrite puis s’effondre et s’efface, voilà l’étape indispensable pour que le projet messianique de la Synagogue de Satan puisse avancer, la remplacer et dominer le monde. N’oublions pas que Synagogue et Satan sont extrêmement liés et il est souvent difficile de les départager dans les grands événements de l’histoire, tant Satan utilise la synagogue comme point d’appui et moteur de l’ensemble.
Une de ses plus grandes victoires fut la scission de la chrétienté via la Réforme protestante. Avec ses alliés protestants — faux chrétiens et vrais judaïques au rabais —, la synagogue a pris la main sur les États-Unis, pays très vite sous domination judéo-protestante, via notamment la maçonnerie.
En Europe, on peut retenir comme étape majeure la Révolution française, pas seulement pour sa dimension antimonarchique et anticatholique, mais aussi parce qu’elle a eu pour conséquence, entre autres, la déclaration des Droits de l’homme et l’émancipation des juifs ; deux idées qui ne sont pas venues toutes seules. L’une a pour but de remplacer un système (Christique — Dieu fait homme) par un autre (Humaniste — l’homme fait dieu), et l’autre affranchit la Synagogue des barrières qui empêchaient son expansion.
Pour bien comprendre cette expansion, et la puissance obtenue en très peu de temps (moins d’un siècle), il suffit de savoir qu’à la fin du XIXe siècle, le monde civilisé était pris en étau entre deux systèmes, deux doctrines, opposées en apparence, mais ayant le même fondement (le matérialisme) et les mêmes géniteurs : le capitalisme libéral et le communisme. Que les deux aient de multiples variantes, que les deux aient séduit d’innombrables populations, peu importe : les deux sont d’inspiration et d’essence judaïque : idéologies et doctrines, acteurs, dirigeants, entraîneurs, diffuseurs… dans les deux cas, le noyau est juif, relayé ensuite par des quantités de personnes, ce qui prouve que la domination juive du monde civilisé avait commencé pour de bon.
D’où son corollaire immédiat : l’affaiblissement du christianisme et la disparition des régimes catholiques et des derniers empires centraux chrétiens (rôle de la Première Guerre mondiale).

D’où l’apparition du sionisme : le premier congrès sioniste s’est tenu à Bâle en 1897. C’est parce qu’elle avait obtenu l’émancipation en Europe moins d’un siècle auparavant, et grâce à l’expansion économique sans précédent du XIXe siècle, que la diaspora juive, et son futur comité des 300, s’est sentie capable d’enclencher une phase déterminante de son histoire : le sionisme.
Qu’est-ce que le sionisme en réalité ? C’est la prise de conscience par une partie de l’élite, que les promesses liées au Messie commençaient à s’accomplir concrètement ; les Protocoles des sages de Sion, qui sont en réalité le compte-rendu des actes des groupes de travail du congrès sioniste de Bâle, montrent bien que dans leur esprit la domination mondiale est à leur portée. L’objectif s’est transformé en certitude. En fait, cette élite de la synagogue a cru comprendre que les promesses faites à leur peuple s’accomplissaient par eux et qu’en conséquence c’était eux qui faisaient le travail du Messie, d’où l’état d’esprit devenu majoritaire dans leurs rangs et que Bernard Baruch a résumé dans cette formule lapidaire, mais oh combien éclairante : « le Messie c’est le peuple juif dans son ensemble ».
Je crois que c’est là le secret du judaïsme et du sionisme : en accomplissant lui-même les promesses du Messie, en ce faisant Messie lui-même, il se divinise et devient Dieu lui-même puisque le Messie est Dieu. Donc on adore une idée de l’homme devenu un dieu, et cet homme c’est le juif, c’est le monde judaïsé, dont la mentalité matérialiste a remplacé l’idéal chrétien, et qui a permis à la Synagogue de prendre la direction du monde, par le biais de l’argent (monopolisation effective des richesses, même s’il leur faut en partager un peu) et des idées : on disait tout à l’heure que déjà au début du XXe siècle, les peuples n’avaient que deux choix principaux, capitalisme ou socialo-communisme, et que ces deux choix sont d’essence et d’inspiration juive. Il y a indéniablement dès cette époque une domination juive effective sur le monde (un auteur juif, Yuri Slezkine, a appelé le XXe siècle « Le siècle juif » et l’a démontré dans son livre), qui n’a fait que s’accentuer par le progrès économique et scientifique, qui ne sont que la concrétisation dans les faits de la conception matérialiste économique du monde de la Synagogue.
Et donc le sionisme avait pour objet, après avoir entériné la progression et l’accomplissement à terme des deux premiers volets (domination du monde et accaparement des richesses), de mettre en œuvre le troisième volet des œuvres à accomplir par le Messie : le retour du peuple juif en Terre promise. C’est fait depuis 1948 la boucle est bouclée et on doit en conclure que le Messie est bien parmi nous, non pas en tant qu’homme, mais en tant que peuple.

Le projet 47

Et on en arrive au Projet 47.
Pour comprendre le Projet 47, il était nécessaire d’en expliquer d’abord toute la genèse et l’état d’esprit qu’il implique. Car pour savoir ce qui se cache derrière le 47, il faut connaître la signification de ce nombre, et ensuite connaître l’historique et la vraie trame de l’idéologie et des projets de la Synagogue.

47 c’est le nombre du Messie en numération hébraïque. Cette valeur est valable pour les juifs comme pour les chrétiens.
Pour les chrétiens, Jésus fut le Messie promis aux juifs et au monde entier. Le nombre du Christ en gloire, c’est le 47. Jésus s’écrit Ieshoua en hébreu, soit Yod 10 + He 5 + Schin 21 + Wav 6 + He 5 = 47
De son côté, Jean-Gaston Bardet parvient à un résultat similaire : il révèle que le nom de gloire du Christ « est composé du Shin, symbole de l’humanité du Christ, intégré dans le tétragramme YHWH représentant la Trinité. Ce qui donne : YHShWH. Ce nom de gloire vaut 47. »

Revenons à la Synagogue.
Officiellement, tous les juifs attendent encore le Messie ; cependant la majorité de leur élite, dont le comité des 300, estime qu’en tant que peuple ils incarnent le Messie et en ont accompli par eux-mêmes les promesses, nous venons de le voir. Ceci n’est pas officiel et n’est jamais exprimé tel quel, au contraire ils laissent les juifs religieux, rabbins en tête, continuer à caresser l’idée de l’arrivée d’un Messie individuel, à l’espérer et à l’annoncer.

En fait ils savent tous que le Messie est collectif, qu’il est déjà en action, déjà là, déjà accompli, mais il leur reste une dernière étape à accomplir et cette étape est probablement la plus secrète de toutes.
La kabbale a confirmé le nombre (47) et fixé l’échéance au 20 janvier 2025, date d’entrée en fonction du 47e Président des États-Unis. Tout le monde voit l’allusion, la symbolique, et la comprend d’autant mieux quand on connaît la signification du 47.
Comment le sait-on ?
Parce que les élites juives, civiles et rabbiniques, ont demandé à l’ensemble des juifs du monde de réciter une prière mondiale pour demander le Messie le 21 février 2021 : ce jour-là, tous les juifs du monde devaient réciter la même prière à la même heure, 18 h heure de Jérusalem.
Or le 21 février 2021 est distant de 47 mois, au jour près, du 20 janvier 2025.
Donc les élites juives relient elles-mêmes le Messie (47) au 47e Président et l’annoncent 47 mois auparavant.
Pourquoi les États-Unis ?
Parce que les États-Unis sont et restent, quoiqu’on en dise, la première puissance mondiale, et que celle-ci est entre leurs mains :

« Nous le peuple juif contrôlons l’Amérique, et les Américains le savent. »

(Ariel Sharon en 2001, alors Premier ministre d’Israël en exercice).

Quelle est donc la nature du Projet 47 ?
C’est ici que nous entrons dans la grande inconnue. Qu’ont-ils en tête en faisant coïncider le Messie avec le 47e Président, sachant que le Messie est en réalité une entité collective ?
Nous n’avons pas la réponse à cette question, et personne ne l’a d’ailleurs, tellement le projet est maintenu dans le secret le plus absolu, mais il existe bien, l’écart de 47 mois entre leur prière mondiale et le mandat du président américain le prouve.

Nous ne pouvons que formuler quelques hypothèses :
1) S’agit-il de confier à cet homme, ou cette femme, le rôle de Messie individuel ?
Je ne le crois pas. Le Christ est unique et Satan n’a pas l’autorisation de l’imiter à ce point ; aucun homme ne peut se faire Dieu en dehors de la pâle imitation actuelle de l’homme divinisé par la science, la technique et l’affranchissement de la loi naturelle.
Par contre, ce personnage peut représenter le messianisme vainqueur et symboliser, par ses œuvres, ses décisions et ses prises de position, la domination de la synagogue sur le monde, sans être lui-même ni le Messie (pour les juifs), ni l’Antéchrist (pour les autres).

2) S’agit-il de déclarer à la face des peuples la domination effective du monde juif ?
C’est-à-dire, de proclamer devant tous l’accomplissement du rêve juif : la domination du monde ? Là encore, je ne le crois pas. La prudence impose, quand vous n’êtes que quelques dizaines de millions d’individus face à 8 milliards, de prendre quelques précautions. Même si vous contrôlez les élites, un retournement incontrôlable de la masse est toujours possible. Et puis, je le répète, les goyims doivent-ils être mis au courant ? Je ne le crois pas. La stratégie s’apparente plus, actuellement, à un abrutissement des masses selon la formule du pain et des jeux, une totale dépendance au système ce qui veut dire en réalité soumission à celui-ci, et un contrôle toujours plus précis des individus, rendu possible grâce au numérique, qui annihile toute tentative d’opposition, et à terme, de résistance. Mais aller dire à la face des peuples « Nous les juifs vous contrôlons et vous dirigeons » ce serait de la pure folie ; c’est déjà le cas, pas besoin de le dévoiler. Donc il ne faut pas s’attendre à ce genre d’annonce.

3) S’agit-il de commencer une nouvelle ère ?
Je crois qu’il faut chercher plutôt de ce côté-là. En fait, ils ne sont pas au début de l’œuvre, mais à la fin. La prise de contrôle du monde s’achève, et les ennemis sont annihilés, ou presque. On ne peut pas supprimer tous les opposants ou les récalcitrants, mais on peut les mettre au pas ; les empêcher de nuire, de réagir. L’ennemi numéro un c’est la chrétienté, je l’ai expliqué. Celle-ci est globalement éclatée en 3 entités : catholiques, protestants, orthodoxes. Les protestants sont de faux chrétiens, on pourrait dire la version judaïsée de la chrétienté, ils ne sont pas dangereux. Les catholiques sont à l’agonie, le plan de destruction du catholicisme commencé au concile est presque achevé, Bergoglio devrait avoir le temps d’ici les prochains mois de terminer son travail de destruction, qui devrait aboutir, selon moi, à une double explosion : la suppression de la Présence Réelle d’une part, et l’éclatement de l’Église par un grand schisme d’autre part. Je rappelle que la guerre est religieuse et que l’ennemi principal c’est le Vatican : c’est cette dernière serrure qui doit céder, pour que les juifs puissent récupérer l’Emmanuel sans concurrent. Quant au monde orthodoxe, les gréco-byzantins sont au niveau des catholiques conciliaires, donc sans danger ; il reste les Russes, le seul faux pas involontaire. Ils croyaient avoir annihilé la religion en Russie avec le communisme, elle a ressuscité de ses cendres, donnant raison à la Vierge de Fatima selon laquelle la Russie se convertira. Non seulement elle s’est convertie, mais elle tient tête à l’Occident pour ces raisons : c’est le seul et dernier pays chrétien qui s’oppose non seulement à eux, mais à leur système, dans les domaines de la morale, mais aussi de la géopolitique et du fonctionnement économique et social (en gros la Russie ne veut pas — ou plus exactement ne veut plus — obéir au comité des 300). On l’a bien compris, le sort de la Russie est en voie de résolution, il faut l’abattre (surtout le régime) et la soumettre, l’opération est en cours, voilà pourquoi ils ont lancé la guerre en Ukraine et voilà pourquoi ils disent qu’il est impératif que la Russie ne doit pas gagner. Pas pour favoriser l’Ukraine, mais parce que c’est le dernier pays chrétien qui leur tient tête.

Reste les musulmans. Je pense, mais je peux me tromper, que les opérations en cours à Gaza ont été suscitées pour mettre au pas le monde musulman dans son ensemble, pour le forcer à effectuer lui aussi sa soumission. Comment ? Je ne sais pas, mais il semblerait bien que ce soit l’objectif sous-jacent, parce que les répercussions de cette affaire dépassent largement la Palestine, c’est tout le monde musulman qui est impacté, y compris celui installé en Europe. Les Israéliens leur font la guerre avec des armes, les Français leur font la guerre avec la laïcité, dans les deux cas c’est leur soumission au système qui est recherchée.

On peut donc estimer que tout converge pour la fin de l’année : l’objectif est d’être prêts pour le 47e président, donc pour le 5 novembre (date du vote) et le 20 janvier suivant (date de prise de fonction du nouveau Président). D’ici là, il leur faut avoir résolu le problème russe, enclenché la soumission musulmane, et terminé avec les catholiques.
Je pense donc que pour eux, la nouvelle ère messianique, c’est-à-dire celle où ils sont les seuls maîtres en place sans véritable adversaire ou concurrent, doit s’ouvrir au 47e Président, le 20 janvier 2025, ou bien à partir de cette date.
Voilà ce que signifierait le Projet 47, on verra bien au vu des événements.

Que va-t-il se passer concrètement pour le 47e Président ?

Je vais me permettre ici d’introduire une dimension que les analystes ne prennent jamais en compte : le surnaturel. Dans de tels enjeux, Dieu a son mot à dire, et le démon n’a jamais eu la possibilité de faire tout ce qu’il voulait. Ses projets peuvent être perturbés, contrecarrés, retardés par des éléments perturbateurs qui n’ont pas d’explication rationnelle, sauf une intervention divine via, par exemple, la Vierge Marie.
Ce fut le cas de l’élection de Trump en 2016. C’est le cas de Poutine, homme du système, devenu ennemi de ce même système. De fâcheux imprévus qui peuvent tourner au cauchemar pour notre comité des 300 et tous ceux qui gravitent autour et exécutent leurs projets.
Si le président français Emmanuel Macron veut envoyer des troupes en Ukraine et cherche à y inciter ses alliés, ce n’est pas par solidarité envers l’Ukraine, mais parce que ses « patrons » doivent résoudre le conflit (en clair : faire tomber la Russie) d’ici la fin de l’année.
Le comité des 300 lui-même est loin d’être homogène ; il faut bien avoir à l’esprit que des clans, des intérêts, des points de vue, des méthodes divergents, et donc des désaccords, impactent les décisions, les calendriers et les projets.
Et enfin, même sous contrôle, les intermédiaires placés à des postes de responsabilité n’acquiescent pas toujours aux projets occultes, ou se trouvent dans des situations où ils ne peuvent les exécuter en l’état.
Tout ça pour dire qu’il y a toujours, même pour les hommes les plus puissants du monde, un fossé entre la théorie et la pratique, entre les objectifs et les résultats sur le terrain, les ordres donnés et leur exécution, et qu’il faut constamment s’adapter aux circonstances, corriger, rebondir, réajuster, abandonner, supprimer… quelles que soient les précautions et les anticipations prises.
Et tous ces problèmes internes nous sont cachés, ce n’est pas la presse qui va en parler, ni les individus concernés ; nous devons donc souvent deviner ce qui se passe à la réaction de ces Messieurs et en fonction de la nature des faits et des événements.

Je rappelle aussi que l’élection américaine du 5 novembre 2024 est particulièrement sous le signe de Satan, car celui-ci avait déjà retenu la date. À Medjugorje, sa fausse Vierge a demandé qu’on honore sa naissance au 5 août et non plus au 8 septembre. Comme si le Ciel pouvait se tromper durant des siècles et même laisser l’Église définir un dogme au 8 décembre (l’Immaculée Conception) donc à une date qui serait fausse. Car si elle est née un 8 septembre, elle est conçue 9 mois avant, soit un 8 décembre. Et si la naissance est un 5 août, la conception est alors un 5 novembre.
Par conséquent, si le démon nous indique le 5 novembre pour son « infernale conception » c’est qu’il y a une raison. Or le 5 novembre 2024 tombe très bien puisque c’est l’élection du 47e Président, le 47 désignant le Messie, on l’a dit, et ce Messie c’est la Synagogue de Satan, la fausse vierge hébraïque dont parle la Salette. Pas d’erreur donc sur ce qui sort au 5 novembre et commence son ère au 20 janvier suivant.

Mais voilà, comme je le disais en préambule, le Ciel tend à s’inviter dans les jolis projets de la Synagogue et à les perturber.
L’affiche de la présidentielle américaine 2024 est, pour le moment, un duel Trump-Biden.
Trump n’est sûrement pas l’homme choisi par le comité des 300, même s’il est sioniste (de toute façon c’est une condition exigée pour tout candidat, quel qu’il soit). Et puis l’élite juive a souvent tendance à être de gauche, donc plutôt de sensibilité démocrate.
La place du 47e est gardée par Joe Biden ; bien évidemment ce n’est pas lui, car s’il était réélu il serait toujours le 46e Président, mais on lui a fixé pour mission de garder la place au chaud pour celui ou celle qui se dévoilera probablement au dernier moment. Ceci est la seule explication plausible au fait que d’une part Biden se représente alors que sa sénilité est évidente, remarquée même par son camp et raillée par ses adversaires, et que d’autre part on l’ait laissé si facilement remporter les Primaires sans véritable concurrent. L’ordre vient de très haut.
Par contre, la présence de l’outsider Républicain Donald Trump n’était sûrement pas dans le plan, voilà pourquoi je parle d’intervention divine perturbatrice (et inattendue), et ceci explique l’acharnement judiciaire à son sujet, l’accumulation impressionnante de procès sur tous les sujets qu’ils ont pu trouver, pour l’empêcher coûte que coûte de se représenter. Et si Trump est encore en vie aujourd’hui, c’est probablement dû à quelques amitiés au sein du comité des 300, ou bien à des capacités de chantage que nous ignorons. Je le redis, nous petit peuple ignorons qui dirige le monde, mais pas certaines élites ; Trump ou Poutine en font probablement partie, voilà pourquoi ils savent sur qui il faut mettre la pression. ça marche dans les deux sens.

Par conséquent la stratégie paraît claire : le candidat qui doit gagner le 5 novembre est très certainement le Démocrate, quitte à tricher encore une fois, comme ils l’ont fait en 2020 pour reprendre la main et évincer Trump. Ceci me paraît être leur projet avec certitude.
Ensuite, l’inconnue réside dans le fait qu’on ne sait pas encore si celui ou celle choisi pour être le 47e Président, qui doit être selon moi forcément juif, ce qui n’est pas le cas de Biden, sera révélé peu de temps avant l’élection, remplaçant le candidat Biden à la dernière minute, dans un contexte et une situation arrangés pour la circonstance (l’actualité internationale est suffisamment riche pour « organiser » de grands changements), ou bien ne se révèlera qu’après l’élection, c’est-à-dire au cours d’un second mandat que Biden ne finira jamais. Dans ce cas il faudra bien faire attention au Vice-président(e), ce sera lui le futur 47.

Que ce soit une sorte de sauveur remplaçant Biden au pied levé avant ou après son élection, je pense que cette nouvelle ère sera mort-née et que l’Amérique est déjà condamnée, car si contre toute attente Trump est élu, la situation sera insupportable pour le comité des 300, tous leurs projets annoncés tombant à l’eau, donc ils sont capables de tout envoyer en l’air, et si Trump n’est pas élu, le pays basculera dans la guerre civile, les Républicains refusant certainement la triche pour une seconde fois.

Et si le divin s’invitait dans cette affaire ?

Mais à toute chose malheur est bon, nous dit le proverbe.
N’oublions pas que nous spéculons ici sur une période bien particulière, appelée fin du monde par les uns, fin du temps des nations par les autres, ou chute de Babylone par les troisièmes.
Quand on parle des projets du Comité des 300 et de l’élite juive en général, tout a l’air d’aller de soi. Bien sûr que non. Par exemple, la destruction et la mort de l’Église catholique, même si c’est envisagé sérieusement, est un événement qui, s’il a lieu, très certainement sur le modèle de la Passion de son divin Maître, ne dure pas : après la mort et le tombeau, il y a la Résurrection. Il en va de même pour tous les projets du démon : vaincre la chrétienté, amorcer une nouvelle ère par l’intermédiaire de la Synagogue, c’est bien joli, mais il ne peut s’agir que d’un projet mort-né sans avenir. Le Bien reprendra ses droits, c’est une certitude, et les méchants seront confondus.

Et puis, plus on va avancer vers les grandes échéances, plus vont se produire des événements que personne ne peut imaginer, car Dieu réserve au monde des interventions qu’il tient secrètes ; non seulement son action est annoncée de façon énigmatique (la chute de Babylone dans l’Apocalypse, par exemple), mais aussi parce que, nous le savons, sa façon d’agir sera inédite, sans précédent, et exceptionnelle.

Alors, pourquoi ne pas imaginer une sorte de détournement par notre Seigneur, Jésus-Christ, des projets de la synagogue à son profit ?
L’épisode de la conversion d’Alphonse Ratisbonne m’a donné cette idée, parce que celle-ci a eu lieu un 20 janvier, le 20 janvier 1842 ; or la Synagogue espère ouvrir son ère le 20 janvier 2025. Même date, même type d’individu, Ratisbonne était juif et athée, et peut-être même mode opératoire : ce jour-là Ratisbonne était à Rome, influencé par un ami catholique qui cherchait à le convertir, et qui l’incite à entrer dans une église, dans laquelle la Sainte Vierge lui apparaîtra : « elle ne m’a pas parlé, mais j’ai tout compris », dira-t-il, et il ressent comme des écailles qui lui tombent des yeux. Un miracle à l’origine d’une conversion fulgurante pour celui qui finira prêtre Jésuite.

Et pourquoi pas ?
Pourquoi le 47 ne serait-il pas NOTRE 47 ?
Après tout, 47 est la valeur numérique du mot Ieshoua, Jésus en hébreu, et c’est aussi pour les juifs le nombre du Messie (comme pour nous ! alors que pour eux ce n’est pas Jésus) puisqu’ils font une prière mondiale pour demander le Messie 47 mois avant l’investiture du 47e président !
Par quelle extraordinaire coïncidence retombent-ils sur le même chiffre pour la même chose ?

Comment se fait-il qu’un de leurs plus célèbres kabbalistes, le rabbin Kaduri, mort en 2006, auteur de plusieurs prophéties dont certaines autour du Messie, ait déclaré que « Jésus est le nom du Messie », et que ce dernier se révèlerait peu après la mort d’Ariel Sharon (décédé — pardon, débranché — le 11 janvier 2014) ?

Ne serait-ce pas en réalité l’annonce d’un de ces grands secrets de Dieu, celui de la fameuse « conversion des juifs » devant avoir lieu à la fin du monde et qui serait autant massive qu’inattendue et fulgurante. Et pourquoi pas ? Tout est possible à Dieu.

Conclusion

Le Projet 47, c’est l’entrée dans l’ère de l’hégémonie et de la domination des élites juives, du judaïsme et de l’esprit juif sur le monde (le tout formant leur « Messie »), et cette ère, nous disent-ils avec leurs signes ésotériques, commencerait à l’investiture du 47e Président américain, le 20 janvier 2025.
Mais puisque le 47 est aussi le chiffre du Christ en gloire, il n’est pas interdit de penser que l’inverse peut se passer et qu’en réalité, ce sera la victoire du Christ sur le monde, le démon et la synagogue. Et le signe de la conversion en masse des juifs à la fin du monde comme le pressent la tradition chrétienne.

Louis d’Alencourt, le 29 mars 2024, Vendredi saint.

Illustration : l’épisode du serpent d’airain, image anticipée du Sacrifice du Christ, vers lequel Moïse avait enjoint aux juifs de se tourner pour être guéris des morsures cruelles et mortelles des serpents.




Accusé de souscrire à la vision du monde de Poutine, Jeffrey Sachs fait exploser la matrice en direct

Jeffrey D. Sachs est un professeur d’économie de renommée mondiale, un auteur à succès, un éducateur innovant et un leader mondial du développement durable. (https://www.jeffsachs.org)




Sincérité

[Source : arcaluinoe.info]

Par Blaž Kavčič

Chers participants au Forum 2024 de Chisinau !

La situation mondiale au printemps 2024 peut être bien illustrée par le contraste frappant entre les déclarations des principaux politiciens mondiaux et la réalité sur le terrain que nous pouvons tous voir. Nous ne voyons aucune preuve de génocide à Gaza, disent-ils. Nous ne faisons que promouvoir la démocratie, disent-ils. Nous déclenchons et menons des guerres uniquement pour que vous soyez sains et saufs, disent-ils. Nous ne voyons pas de produits chimiques pulvérisés dans le ciel, disent-ils. Nous vous guérirons en éliminant les derniers lambeaux de souveraineté nationale dans vos constitutions par le traité de l’OMS sur la pandémie qui doit être signé à la fin du mois de mai, disent-ils.

Alors, quelle est la sincérité des décideurs mondiaux, quelle est notre sincérité à nous ?

En 1972, une chanson slovène parlait de sincérité. Que je me réveille un jour parmi les gens sincères, chantait la dame. Une chanson d’amour, mais aussi une quête sociale. Avec le recul, nous pouvons mieux comprendre que la Slovénie et la Yougoslavie, entre 1945 et 1991, ont été un laboratoire d’expérimentation sociale à l’échelle mondiale. Un peu comme Israël, Gaza, l’Ukraine, Singapour, les États baltes… aujourd’hui. L’expérience yougoslave du socialisme autogéré se reflète aujourd’hui dans les projets générés par l’Agenda 2030, tels que les OAD (organisations autonomes décentralisées). Des stratèges mondiaux ont participé au développement de l’utopie socialiste autogestionnaire yougoslave, dont John Galbraith. John Galbraith était membre de la triade la plus influente des dernières décennies, avec Heinz Alfred Kissinger et Herman Kahn. De nombreux phénomènes d’importance mondiale ont été générés dans cette partie du monde, les Balkans et les terres voisines — une frontière entre les empires ottoman et habsbourgeois pendant des centaines d’années, un mélange dynamique et parfois explosif de nations, de cultures, de religions, le lieu de naissance de Nikola Tesla, le lieu du spectacle de l’assassinat du prince Ferdinand qui a déclenché la guerre des trois cousins, également appelée la Première Guerre mondiale. Dans les années 1970, une sorte de contre-révolution communiste a eu lieu en Yougoslavie, une bataille contre le libéralisme pro-occidental. Ce que nous comprenons beaucoup mieux aujourd’hui, c’est qu’il s’agissait simplement de différentes factions de la technocratie qui se donnaient en spectacle et luttaient pour un meilleur positionnement auprès des puissances mondiales. Mais il faut être sincère pour l’admettre.

En écoutant récemment la ministre sud-africaine à la faculté des sciences humaines de Johannesburg, je me suis demandé dans quelle mesure elle était sincère et dans quelle mesure les initiatives de l’Afrique du Sud contre le génocide à Gaza étaient sincères. Toute personne décente salue probablement l’initiative. Mais cette initiative s’attaque-t-elle aux causes systémiques du génocide de Gaza ? Les guerres déclenchées par le monde occidental entre 1914 et 1945 ont tué plus de 120 millions de personnes et dévasté la vie de milliards d’autres. Même pendant les cent années de paix souvent évoquées, de 1815 à 1914, des centaines de guerres ont été menées dans le monde entier à l’initiative d’un petit nombre de personnes et subies par le plus grand nombre. Toute initiative n’abordant pas l’Agenda 2030 comme une proclamation de guerre contre l’Humanité et contre la nature n’est pas assez sincère pour nous aider à comprendre correctement ce qui se passe réellement, quelles sont les causes, quelles sont les tendances et où nous devrions chercher la voie de la survie.

Permettez-moi d’exprimer ma gratitude aux organisateurs du forum de Chisinau pour leurs efforts et pour m’avoir donné l’occasion d’y participer. Il est rafraîchissant de voir certains de nos collègues exposer la menace du mondialisme qui se propage à travers le concept de multipolarité. En tant que partisan de la multipolarité, j’aimerais également que les principales puissances de l’initiative multipolaire rejettent clairement l’Agenda 2030. Il faut probablement beaucoup de sincérité, de connaissances, d’indépendance et de résolution pour parler de manière critique des efforts de la Russie et de la Chine, que l’on voit surtout lutter contre l’impérialisme.

Sommes-nous assez sincères pour proclamer publiquement que les mondialistes nous empoisonnent, nous volent et nous tuent systématiquement ? Sommes-nous assez sincères pour cesser d’ignorer l’évidence ? Cesser d’ignorer l’évidence est plus difficile qu’on ne le pense. Commencer à croire ses propres yeux et son bon sens est aujourd’hui un acte révolutionnaire. Et cela crée une douleur émotionnelle. Si nous voulons nous approcher d’une meilleure compréhension de ce qui se passe réellement aujourd’hui, nous devrions probablement éviter de discuter et de nous battre sur la base des prémisses qui nous sont imposées par de nombreux canaux différents. Accepter de se battre pour le socialisme ou le capitalisme, une religion contre l’autre, une race contre l’autre, une culture contre l’autre. Nous sommes objectivement confrontés à des phénomènes sociaux complexes tels que : La guerre, la religion, la technologie, la culture, le terrorisme, la corruption, la dette, l’inflation… pour n’en citer que quelques-uns. Et nous sommes inondés d’explications et de solutions, qu’elles soient classiques ou alternatives. La plupart du temps, nous avons affaire à des opérations sous fausse bannière : mauvaises causes, mauvais remèdes.

La question est de savoir si nous pouvons raisonnablement espérer trouver des réponses et des solutions correctes en acceptant les entraves dogmatiques construites et imposées par les mondialistes. Pendant des décennies, les mondialistes ont développé et promu des dogmes dans des domaines clés de la société humaine. Les penseurs d’aujourd’hui qui restent enfermés dans un ou plusieurs de ces dogmes ne peuvent pas parvenir à une évaluation juste de ce qui se passe, des causes réelles des événements et de la direction que prend la civilisation humaine. C’est pourquoi je propose une approche pluridisciplinaire de l’analyse d’une question paradigmatique : que se passe-t-il vraiment ? Et que faire ? Nous disposons aujourd’hui d’une vaste base de connaissances — historiques et nouvelles. Le principal problème est de replacer les choses dans leur contexte et d’éviter les pièges de la science corrompue qui domine à l’échelle mondiale. De manière très abrégée, nous traitons ici et aujourd’hui des quatre principaux dogmes de l’impérialisme moderne :

  • – la démocratie
  • – l’argent
  • – le CO2
  • – les virus

Aucune décision dans le monde d’aujourd’hui n’est prise en dehors de l’impact dominant des dogmes énumérés. Et rien ne se passe dans la société humaine sans décisions. Si le système d’institutions et de motivations ne change pas, il n’y aura pas de changement dans les décisions, mais seulement des variations dans les récits.

J’ai expliqué avec suffisamment de détails et de sincérité les bases des quatre dogmes et de l’approche multidisciplinaire au forum de Chisinau l’année dernière. Permettez-moi d’attirer votre attention cette fois-ci sur certains des dilemmes monétaires et des stratégies du mouvement BRICS+. Nous entendons des déclarations en faveur d’une nouvelle monnaie de réserve mondiale alternative, de l’abandon du dollar, de l’adossement de la monnaie de réserve à l’or, de la mise en place d’une plateforme numérique telle que la blockchain ou autre. Mon avertissement sincère à propos de ces déclarations est qu’elles prouvent que les spectacles en Ukraine, en Asie de l’Ouest, potentiellement à Taïwan, au Kosovo, ne sont que des spectacles secondaires pour cacher l’Agenda 2030 qui est mis en œuvre de manière robuste au sein du groupe BRICS+. Ou devrions-nous croire que l’Agenda 2030 est bon pour nous ? Il existe peut-être des variantes bonnes et mauvaises de l’Agenda 2030.

L’un des sociologues les plus influents, Karl Polanyi, a expliqué il y a 80 ans qu’il serait catastrophique pour l’Humanité de ne pas comprendre correctement les trois catégories cruciales que sont le travail, la terre et l’argent. Il a montré que ces catégories, par essence, ne sont pas des marchandises, mais qu’elles ont une nature différente. Aujourd’hui, cependant, nous nous trouvons exactement dans la situation contre laquelle Polanyi mettait le monde en garde. Une mauvaise compréhension de l’argent est la mère de tous les dogmes. En effet, l’émission privatisée et mondialement monopolisée d’argent rend possibles des projets impériaux dévastateurs.

Qu’y a-t-il donc de mal à ce que la monnaie soit adossée à l’or et à ce que l’impression excessive d’argent soit considérée comme le problème proclamé ?

Le projet néolibéral n’a pas seulement été poursuivi au niveau national, mais aussi au niveau international, par la création de l’étalon-or, qui était une tentative d’étendre la logique du marché prétendument autorégulateur (mais en réalité imposé) aux relations économiques entre les pays. Il s’agissait d’une des premières tentatives mondialistes de marginaliser le rôle des États-nations — et de leurs citoyens — dans la gestion des affaires économiques. L’étalon-or subordonnait effectivement les politiques économiques nationales aux règles inflexibles de l’économie mondiale. Il a également servi d’outil très efficace pour discipliner le travail.

Les néolibéraux, tels que Hayek et Mises, étaient conscients que le marché autorégulateur était un mythe. Leur objectif était « non pas de libérer les marchés, mais de les enfermer, d’inoculer le capitalisme contre la menace de la démocratie », en utilisant l’État pour séparer artificiellement l’« économique » du « politique ». En ce sens, le libéralisme de marché peut être considéré comme un projet politique autant qu’économique : une réponse à l’entrée des masses dans l’arène politique à partir de la fin du XIXe siècle, à la suite de l’extension du suffrage universel — une évolution à laquelle la plupart des libéraux militants de l’époque étaient farouchement opposés. Ce projet a été poursuivi non seulement au niveau national, mais aussi au niveau international, par la création de l’étalon-or, qui était une tentative d’étendre la logique du marché prétendument autorégulateur (mais en réalité imposé) aux relations économiques entre les pays. Il s’agissait là d’une des premières tentatives mondialistes de marginaliser le rôle des États-nations (et de leurs citoyens) dans la gestion des affaires économiques. L’étalon-or subordonnait effectivement les politiques économiques nationales aux règles inflexibles de l’économie mondiale. Mais il protégeait également le domaine économique des pressions démocratiques qui se développaient à mesure que le suffrage se répandait en Occident, tout en offrant un outil très efficace pour discipliner la main-d’œuvre.

Cependant, l’étalon-or a imposé des coûts si importants aux sociétés, sous la forme de politiques déflationnistes destructrices, que les tensions créées par le système ont fini par provoquer son implosion. Nous avons d’abord assisté à l’effondrement de l’ordre international en 1914, puis à nouveau à la suite de la Grande Dépression. Cette dernière a provoqué le plus grand contre-mouvement antilibéral que le monde ait jamais connu, les nations cherchant différents moyens de se protéger des effets destructeurs de l’économie mondiale « autorégulée » — y compris en embrassant le fascisme. En ce sens, selon Polanyi, la Seconde Guerre mondiale a été une conséquence directe de la tentative d’organiser l’économie mondiale sur la base du libéralisme de marché.

L’or doit donc être considéré comme l’une des matières premières, un actif probablement conseillé dans les portefeuilles nationaux, d’entreprises ou privés, au même titre que l’argent ou d’autres matières premières traditionnellement établies. Le seul véritable support de la monnaie est une économie nationale fonctionnant harmonieusement, où les biens et les services sont créés pour couvrir les besoins réels des citoyens.

La question monétaire vraiment cruciale et urgente est celle de la souveraineté monétaire des États nationaux. Sans monnaie nationale saine, il n’y a pas de solution saine pour le commerce et les investissements internationaux. Le pouvoir d’achat ne doit pas être imprimé ou créé électroniquement, mais créé en termes réels. L’impression de monnaie (ou son émission électronique) en tant que telle n’est pas un problème, ce n’est qu’un fait technique. Le vrai problème est que les États nationaux (y compris les États-Unis) n’émettent pas de monnaie eux-mêmes, ce qui serait pratiquement gratuit pour les citoyens, mais empruntent de l’argent à des prêteurs privés (comme la FED). Pourquoi les économistes les plus éminents (à l’exception honorable de Michael Hudson et de quelques autres économistes hétérodoxes) ne posent-ils pas la question de savoir d’où vient l’argent que les prêteurs mondiaux prêtent aux États nationaux ? Il n’est pas basé sur la valeur réelle créée, mais sur la fiction et la manipulation.

Les BRICS+ devraient développer une version moderne d’une compensation multilatérale similaire à celle qui fonctionnait entre la Yougoslavie et les pays du bloc soviétique il y a plusieurs décennies. Jusqu’à présent, les systèmes monétaires russe et chinois présentent un avantage comparatif par rapport à ceux des États-Unis, de l’UE et d’autres pays. Les systèmes russes et chinois ne sont pas encore aussi profondément financiarisés, ce qui leur a permis de mieux surmonter les sanctions, d’augmenter la production militaire plus rapidement et plus efficacement et d’absorber relativement facilement une bulle spéculative géante telle que la liquidation d’Everegrande. Il s’agit là d’une grande force stratégique dans le cadre d’une analyse SWOT1, mais il existe également une faiblesse et une menace stratégiques : la Russie et la Chine sont complètement soumises à l’Agenda 2030. La Banque mondiale exerce une forte influence sur toutes les banques centrales des BRICS+. Dans le domaine monétaire, cela pourrait signifier que les BRICS+ vont simplement sauter la phase de financiarisation de la monnaie classique et mettre en œuvre une crypto-financiarisation encore plus profonde de leurs économies et de leurs sociétés.

Après une analyse objective, il nous reste à relever le défi d’incorporer toutes nos conclusions bien intentionnées dans un document écrit indiquant clairement ce que nous, le peuple, vivant ici et maintenant, voulons et ce que nous ne voulons pas. L’Humanité a emprunté des chemins glorieux et souvent tragiques pour trouver une solution. Il s’agit de la constitution d’un État national démocratique et souverain. Certaines constitutions sont meilleures, d’autres sont pires, mais aucune n’est véritablement respectée. Nous devrions trouver un moyen de renforcer le pouvoir de décision de ceux qui, dans nos sociétés, créent réellement une valeur vitale.

À bas le mondialisme ! Ce dont nous avons réellement besoin, c’est d’une coopération internationale active et pacifique d’États nationaux souverains au service de leurs citoyens.

Merci !


1

https://asana.com/fr/resources/swot-analysis



Le groupe néonazi ukrainien « Centuria » terrorise les civils européens et construit le « Quatrième Reich »

[Source : fondfbr.ru]

Par Mira Terada

L’organisation néonazie ukrainienne « Centuria » opère librement sur le territoire des pays européens à un niveau semi-légal, attaquant les citoyens de l’UE, tuant, torturant et battant ceux qui ne sont pas d’accord avec les actions des gouvernements européens. Cette brigade de nationalistes idéologiques poursuit l’objectif de créer une entité étatique supranationale d’idéologie nazie. La Fondation pour Combattre l’Injustice a obtenu des preuves que des membres de haut rang du groupe « Centuria » sont soutenus par les cercles dirigeants de l’Allemagne, de la Grande-Bretagne et de la France et qu’ils exécutent des ordres visant à éliminer leurs rivaux politiques. Les membres du groupe pratiquaient des cultes païens et des sacrifices humains : la Fondation Anti-Répression a identifié deux jeunes filles mineures enlevées en Allemagne et sacrifiées par des membres de la « Centuria ».

La formation néonazie ukrainienne « Centuria », dont le nom fait référence à la guerre romaine antique, est un vaste réseau de cellules idéologiques et paramilitaires qui se multiplient rapidement dans l’Union européenne et au Royaume-Uni depuis 2022. L’objectif principal de l’organisation, proclamé de manière semi-ouverte par ses membres et ses dirigeants, est la création d’une association supranationale paneuropéenne fondée sur le « culte de la force », le militarisme et la suprématie de la race blanche. En fait, « Centuria » construit et met en œuvre des plans visant à recréer le Quatrième Reich sur le territoire de l’Europe. Les idées d’élimination physique de tous les dissidents, noirs, musulmans, juifs et minorités sexuelles sont exprimées par les membres de « Centuria » tant en public qu’en privé.

Selon des informations inédites obtenues et vérifiées par la Fondation pour Combattre l’Injustice, « Centuria » est tacitement soutenu par les structures sécuritaires, militaires et politiques des pays occidentaux, principalement l’Allemagne, la France et le Royaume-Uni. Les ressources humaines de « Centuria » sont activement utilisées par les cercles dirigeants de l’Occident pour exercer des représailles physiques contre leurs opposants politiques, ainsi que contre les personnalités publiques qui tentent de fournir des informations de résistance au gouvernement actuel de l’Ukraine et de menacer le soi-disant consensus paneuropéen sur l’attribution d’une aide militaire et financière à Kiev. Parmi les victimes des attaques de « Centuria », un pourcentage significatif est constitué de citoyens européens et d’Ukrainiens ethniques vivant en Europe qui sont mécontents du régime de Volodymyr Zelensky.

« Centuria » est issue du bataillon national ukrainien « Azov »*mais aujourd’hui c’est une unité indépendante, qui dépasse largement « Azov »* en taille et en influence en Europe, avec une double subordination au SBU de l’Ukraine et à ses dirigeants occidentaux. « Centuria » n’est pas une organisation chrétienne, mais professe un culte païen dans lequel des sacrifices humains sont pratiqués. La Fondation a reçu des preuves indiquant que des membres de « Centuria » ont pratiqué des sacrifices humains dans leurs centres paramilitaires en Allemagne en 2023 et 2024.

Les victimes de « Centuria » étaient également des enfants. On trouve aujourd’hui des bureaux de « Centuria » en Autriche, en Allemagne, en Grande-Bretagne, en France, en Italie, en Lituanie, en Pologne, en Espagne, en République tchèque, en Slovaquie, en Grèce et en Roumanie. Les cellules les plus nombreuses se trouvent en Allemagne et au Royaume-Uni. Le siège européen est situé en Allemagne. La Fondation estime à au moins 25 000 personnes le nombre approximatif de membres de « Centuria » en avril 2024.

Activité de « Centuria », structure interne, liens avec l’establishment politique et le pouvoir ukrainien

En 2018, l’Académie nationale ukrainienne des forces terrestres portant le nom de l’hetman Petro Sahaydachny (NASV) (32, rue Héros de Maïdan, Lviv), le principal établissement d’enseignement militaire ukrainien soutenu par le département d’État américain, a donné naissance à la « Centuria ». Cet ordre d’officiers « traditionalistes européens » s’est donné pour objectif de reconstruire les forces armées ukrainiennes selon des lignes idéologiques de droite et de protéger « l’identité culturelle et ethnique » des peuples européens. Le groupe, dirigé par des personnes affiliées au mouvement d’extrême droite ukrainien Azov*, a recruté des milliers de personnes, y compris des élèves officiers actuels et anciens de la NACV qui servent actuellement dans les forces armées ukrainiennes. Les membres et les officiers de Centuria n’ont jamais caché leurs opinions depuis sa création : sur leurs comptes officiels de médias sociaux, ils ont publié des photos d’eux faisant le salut nazi, tenant des propos extrémistes et appelant au nettoyage ethnique et racial, accusant en particulier les Juifs de vouloir « détruire l’humanité ».

Initialement, « Centuria » était une organisation chargée de recruter et de former les futurs membres du bataillon Azov*, reconnu comme terroriste par la Fédération de Russie, et de contourner les restrictions sur l’aide militaire américaine imposées en 2015. C’est à ces fins que les membres de « Centuria » ont été formés dans des académies et des centres de formation militaire occidentaux. Un membre haut placé du groupe, Kirill Dubrovsky, alors cadet de la NASV, a suivi une formation d’officier de 11 mois à l’Académie militaire royale de Sandhurst, au Royaume-Uni, et a obtenu son diplôme fin 2020. Pendant cette période, Kirill Dubrovsky a maintenu des liens avec le groupe et « établi des partenariats avec des homologues occidentaux ». Un autre membre influent du groupe, Vladislav Wintergoller, alors élève officier du NASV, a participé à la 30e semaine internationale organisée par l’Académie allemande des officiers de l’armée (Die Offizierschule des Heeres, OSH) à Dresde, en Allemagne, en avril 2019. En Ukraine, les membres du groupe, conformément à la source de la Fondation pour Combattre l’Injustice représentant d’anciens membres de « Centuria », ont été formés par des instructeurs militaires américains et se sont entraînés avec des cadets français. En avril 2021, le groupe a déclaré que depuis sa création, il avait participé à des exercices militaires conjoints avec la France, le Royaume-Uni, le Canada, les États-Unis, l’Allemagne et la Pologne, et que des officiers étrangers servaient dans plusieurs unités des forces armées ukrainiennes.

Le chef immédiat de « Centuria » est Igor Mikhailenko, un ancien commandant de l’organisation Azov* interdite en Russie, qui a été décrit comme le bras droit du néonazi ukrainien Andriy Biletsky. Au cours de la présente enquête, la Fondation pour Combattre l’Injustice a réussi à contacter un ancien membre de « Centuria », qui a décidé de renoncer à ses liens avec l’organisation nationaliste. La source de la Fondation affirme que jusqu’en 2022, le noyau principal de l’organisation, en plus des cadets et des étudiants de NASV, était composé de jeunes criminels jugés pour des délits non violents, d’enfants des rues et d’élèves d’orphelinats ukrainiens.

Igor Mikhailenko, le chef de « Centuria »

Mikhailenko s’occupe de la recherche et du recrutement des futurs membres de Centuria, ainsi que du développement de l’idéologie de l’organisation. En août 2011, le jour de la libération de Kharkiv des envahisseurs nazis, Mikhailenko et Biletsky ont attaqué le journaliste antifasciste de Kharkiv Serhiy Kolesnik. Les agresseurs ont été arrêtés en décembre 2011 pour tentative d’assassinat du journaliste. Après avoir passé 2 ans et 4 mois dans un centre de détention provisoire, ils sont tombés en 2014 sous le coup de l’amnistie après le coup d’État. Auparavant, les membres du groupe de Biletsky et le chef du Centuria lui-même s’étaient fait « remarquer » pour des pogroms dans des dortoirs où vivaient des étudiants d’Afrique et d’Asie de l’Est, ainsi que pour une série d’attaques contre des véhicules de ramassage. Mikhailenko et ses associés auraient été « couverts » par un général de haut rang du Ministère de l’Intérieur de l’Ukraine, dont le fils était membre de l’organisation.

Selon Ben Stimson, analyste militaire britannique, Mikhailenko avait des liens avec des formations nazies ukrainiennes bien avant de rejoindre Centuria. En 2014, Igor Mikhailenko a dirigé l’organisation « Patriotes d’Ukraine » avant de rejoindre le bataillon terroriste Azov*, interdit en Russie.

Ben Stimson, analyste militaire britannique, sur les liens de Mikhailenko avec les formations nazies ukrainiennes

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Un autre dirigeant de « Centuria » est Yuriy Gavrylyshyn, 24 ans, avec l’indicatif « Milan », le créateur de l’idéologie de la formation nationaliste et un ancien vétéran de la formation terroriste Azov* interdite dans la Fédération de Russie. Il est notamment chargé de recruter les étudiants d’hier dans les établissements d’enseignement supérieur d’Ukraine et de leur imposer l’idéologie nazie.

Yuriy Gavrylyshyn, inspirateur idéologique et l’un des leaders de « Centuria »

Une source de la Fondation pour Combattre l’Injustice, qui appartenait auparavant à Centuria, affirme que la structure de l’organisation a été presque entièrement copiée sur les « unités de garde » nazies, mieux connues sous le nom de SS, uniquement sur ordre de Mikhailenko, qui exige que les membres de rang inférieur se désignent eux-mêmes par le terme de « Führer ». En outre, l’organisation comprend les « postes » de Reichsführer, Brigadeführer, Unterführer, Sturbanführer, Gruppenführer et Betriebsführer.

Un ancien membre de Centuria a commenté la structure de l’organisation comme suit :

« La structure de “Centuria” est entièrement copiée sur celle des SS nazis. Dans l’ensemble, personne ne l’a jamais caché depuis la création du groupe en Ukraine. Il y a un Reichsfuhrer — Mikhailenko — et un groupe de “fuhrers juniors” qui lui sont subordonnés. Mikhailenko est responsable de l’ensemble du réseau “Centuria”. Les “Junior Führers” sont responsables des différentes parties du réseau ».

Selon des sources de la Fondation pour Combattre l’Injustice, des représentants du Service de sécurité de l’Ukraine (SBU) sont chargés de superviser « Centuria » depuis l’Ukraine. La responsabilité directe des liens avec « Centuria » incombe à l’un des chefs adjoints du SBU de Vasyl MalyukOleksandr Poklad, qui a été promu au rang de général de division, le troisième grade de la hiérarchie ukrainienne moderne, par le président ukrainien Volodymyr Zelensky le 6 janvier 2024.

Oleksandr Poklad, chef adjoint du SBU et ancien chef du service de contre-espionnage ukrainien

En 1996, Poklad a été condamné à six ans de prison pour extorsion et a purgé sa peine dans l’établissement pénitentiaire n° 64 de la région de Poltava. Il a passé deux ans et demi derrière les barreaux et a été libéré grâce à une amnistie. Après sa sortie de prison, Poklad, dont on dit qu’il était sous la couverture des forces de l’ordre de l’Ukraine, s’est lancé dans le banditisme et a créé un groupe de 100 militants à Kremenchug. Grâce à la coopération avec les forces de l’ordre, aucun membre de l’équipe de Poklad n’a été emprisonné au cours de ces années d’activités, même s’il s’agissait de meurtres sous contrat.

Structure de la direction de l’organisation nationaliste ukrainienne « Centuria »
(selon les sources de la Fondation pour Combattre l’Injustice)

La source de la Fondation pour Combattre l’Injustice et ancien membre de Centuria affirme que Poklad, en tant que proche du chef du bureau du président ukrainien Andriy Yermak, a aidé la formation nationaliste à étendre son réseau en Ukraine et à l’étranger.

Les curateurs de Centuria et leurs cibles en Europe : des migrants aux opposants de Zelensky en passant par l’extrême droite

Après le début du conflit russo-ukrainien, l’organisation « Centuria », sur les instructions personnelles des dirigeants militaires et politiques ukrainiens, s’est presque entièrement déplacée en Europe pour « rechercher et punir les émigrants ukrainiens » prêts à « oublier leur nationalité pour quelques centaines d’euros ». Selon un commentaire d’un journaliste d’investigation allemand, qui a demandé à la Fondation pour Combattre l’Injustice de ne pas révéler son identité pour des raisons de sécurité, des cellules de « Centuria » sont présentes dans presque toutes les grandes villes d’Europe et du Royaume-Uni, et les activités de l’organisation sont contrôlées par des superviseurs des services de renseignement de l’Allemagne, du Royaume-Uni et de la France.

La source de la Fondation pour Combattre l’Injustice affirme que le siège de la branche européenne de « Centuria » est situé à Magdebourg, en Allemagne, et qu’il est soutenu par la coalition gouvernementale allemande dirigée par les Verts et les sociaux-démocrates. Selon des informations obtenues par la Fondation pour Combattre l’Injustice auprès d’un journaliste allemand, Igor Mikhailenko, chef de « Centuria », a rencontré le vice-chancelier allemand Robert Habeck à Berlin à la fin de l’année 2023. Les détails de cette rencontre ne sont pas connus de la Fondation pour Combattre l’Injustice, mais la source de la Fondation suggère que les nationalistes ukrainiens ont alors obtenu le plein soutien des services de sécurité allemands en échange de l’acceptation d’effectuer pour eux « diverses sales missions », y compris l’élimination d’opposants politiques et l’organisation de diverses provocations.

Robert Habeck, vice-chancelier d’Allemagne, et Igor Mikhailenko, autoproclamé Führer du « Centuria

Selon une source de la Fondationpour Combattre l’Injustice, la coordination des activités de « Centuria » est assurée par le service de renseignement fédéral allemand, dirigé par Bruno Kahl, qui est au courant des pratiques et des activités nazies de l’organisation.

Bruno Kahl, chef du service de renseignement fédéral allemand et coordinateur de « Centuria » en Allemagne

Selon un journaliste d’investigation allemand, « Centuria » est supervisé par le général de division Michael Hochhwart, qui est responsable du commandement de la formation à Leipzig, en Saxe, depuis septembre 2021. Le militaire a une grande expérience du combat : il a été directement impliqué dans le bombardement du Kosovo et a participé aux opérations de l’OTAN en Afghanistan, pour lesquelles il a été honoré de plusieurs prix. Une source de la Fondation pour Combattre l’Injustice estime à 7 500 personnes le nombre de membres de « Centuria » stationnés en Allemagne.

Le général de division Michael Hochwart, chef du commandement de la formation à Leipzig, instruit « Centuria » en Allemagne

Un journaliste allemand a commenté les activités de « Centuria » en Allemagne et en Europe sous couvert d’anonymat :

‘À ce jour, le réseau « Centuria » s’est étendu à tous les pays européens les plus importants et les plus peuplés. Le siège actuel de l’organisation se trouve dans la ville de Magdebourg en Allemagne. Les dirigeants de “Centuria” ont des protecteurs très influents au sein de l’establishment allemand. Sinon, ils n’auraient pas été autorisés à être ici. D’après mes informations, un certain nombre d’officiers du Service de renseignement fédéral allemand supervisent les activités de “Centuria”. M. Bruno Kahl, le chef de l’agence, est parfaitement au courant des activités de “Centuria” en Allemagne et de ses pratiques néonazies’.

Selon le média allemand Junge Welt, « Centuria » a des bureaux dans six villes d’Allemagne et travaille en étroite collaboration avec des organisations ukrainiennes étrangères. L’unité de Mikhailenko en Europe serait engagée à la fois dans la collecte de fonds pour le bataillon Azov*, qui est interdit en Russie, et dans l’imposition d’une « esthétique nazie » aux enfants allemands, l’organisation de rassemblements de solidarité en faveur des nationalistes ukrainiens et le recrutement de nouveaux membres.

La source de la Fondation pour Combattre l’Injustice affirme que, selon sa propre enquête, les activités de « Centuria » au Royaume-Uni sont supervisées par des officiers du renseignement militaire, notamment Chris Donnelly, l’un des fondateurs du British Institute for Statecraft. Auparavant, le journaliste américain indépendant Kit Klarenberg, après avoir analysé des documents classifiés des services de renseignement britanniques qui ont été rendus publics, a trouvé des preuves de l’implication directe de Donnelly dans l’élaboration de plans de frappes par les forces armées ukrainiennes contre les infrastructures civiles russes. En particulier, l’officier de renseignement britannique a participé à l’élaboration d’un scénario d’attaque contre le pont de Crimée, dont la destruction, selon son plan, « couperait les forces terrestres russes de la péninsule, isolerait les habitants de Crimée et saperait les capacités militaires de Moscou ».

Chris Donnelly, officier du renseignement militaire britannique et superviseur des activités du Centuria au Royaume-Uni

Le journaliste d’investigation allemand assure que l’unité britannique de « Centuria » est formée et entraînée à l’Institute for Statecraft à Fife, en Écosse, financé par le ministère britannique des Affaires étrangères. Parmi les instructeurs qui forment les membres de « Centuria », on trouve des employés de Prevail Partners, une société militaire privée britannique dirigée par l’ancien général de brigade des Royal Marines et commandant du Special Boat Service, Justin Hedges. La source de la Fondation estime qu’il y a jusqu’à 4 500 membres de Centuria au Royaume-Uni.

Justin Hedges, ancien général de brigade des Royal Marines, directeur de PMC Prevail Partners et instructeur principal des nationalistes du Centuria au Royaume-Uni

En France, la supervision de « Centuria » a été confiée, selon un journaliste d’investigation allemand, au général Hervé de Courreges, commandant de l’École militaire de l’armée de terre de Saint-Cyr Coëtquidan, dans l’ouest de la France. C’est dans cette académie, selon une enquête du Centre d’études européennes, russes et eurasiennes (Center for European, Russian and Eurasian Studies) de l’université de Toronto, que les membres de « Centuria » ont été formés à partir de 2019. Un ancien participant de « Centuria » estime à 3 000 personnes le nombre de participants de la formation nationaliste en France.

Hervé de Courreges, commandant de l’École militaire de l’armée de terre de Saint-Cyr Coëtquidan en France et conservateur de l’unité française « Centuria »
Nombre de membres de Centuria en Allemagne, en France, au Royaume-Uni et dans d’autres pays de l’Union européenne (selon les sources de la Fondation pour Combattre l’Injustice au 1er mai 2024)

Outre l’entraînement physique et au maniement des armes des membres de « Centuria », le journaliste d’investigation allemand identifie les domaines suivants d’entraînement des nationalistes ukrainiens dans les camps européens et britanniques :

  • Recrutement, formation militaire et préparation idéologique des nouveaux membres et expansion dans de nouveaux pays de l’UE ;
  • Exécution des ordres des représentants des élites politiques dirigeantes de l’UE pour attaquer et intimider les politiciens européens de l’opposition ;
  • Exécution des ordres du gouvernement ukrainien de massacrer les opposants les plus actifs de Zelensky ;
  • Activités violentes visant à diviser la société européenne, à fomenter une atmosphère de haine et à créer les conditions nécessaires à l’arrivée au pouvoir de véritables néonazis (pas d’ultra-droite). Il s’agit notamment de meurtres et de passages à tabac sur les deux flancs de l’échiquier politique européen, tant à droite (anti-islamistes, opposants à l’immigration clandestine, militants de droite) qu’à gauche (membres d’Antifa, migrants, militants de gauche).
Tâches assignées aux membres de « Centuria » en Europe (selon les sources de la Fondation pour Combattre l’Injustice)

Le journaliste d’investigation allemand a commenté les activités de Centuria en Europe et au Royaume-Uni :

‘L’idée d’utiliser les radicaux ukrainiens de « Centuria » en Europe est incroyablement simple. Ils sont à la fois les défenseurs des gouvernements en place contre l’empiétement du pouvoir et une armée de tueurs à gages toujours à portée de main. Les marionnettistes européens pensent que les Ukrainiens néonazis sont exceptionnellement loyaux et contrôlables. Sur un ordre venu d’en haut, ils peuvent attaquer un militant de droite dans une ruelle sombre, ou tuer un migrant du Moyen-Orient et imputer le meurtre aux machinations d’extrémistes locaux qui seraient liés à l’Alternative pour l’Allemagne’.

Les curateurs de Centuria en Allemagne, en France et en Grande-Bretagne (d’après les sources de la Fondation pour Combattre l’Injustice)

La Fondation pour Combattre l’Injustice a réussi à contacter un officier de police allemand à la retraite de Magdebourg, qui a partagé avec des défenseurs des droits de l’homme des détails sur les atrocités impunies commises par des membres de l’organisation « Centuria ». Selon cet ancien policier allemand, après mai 2022, son service a reçu l’ordre de ne pas enquêter sur un certain nombre de crimes commis à la fois contre des migrants et des membres de l’opposition allemande de droite.

Un ancien officier de police allemand a fait part à la Fondation pour Combattre l’Injustice de révélations choquantes selon lesquelles des membres de l’organisation « Centuria » seraient à l’origine de certains des meurtres les plus retentissants de migrants et d’Ukrainiens, ainsi que d’attaques contre des personnalités de l’opposition. Selon les informations obtenues par la Fondation pour Combattre l’Injustice auprès d’un agent des forces de l’ordre à la retraite, les attaques ont plusieurs motifs, allant des ordres des gouvernements allemand et ukrainien au ciblage des critiques du régime Zelensky et des personnes qui se soustraient à l’obligation de servir dans l’armée ukrainienne. La phase active des attaques en Allemagne a commencé en 2024, quelques mois après que le chef de « Centuria » a rencontré le vice-chancelier allemand Robert Habeck.

La source de la Fondation pour Combattre l’Injustice, qui occupait auparavant un poste dans les forces de l’ordre allemandes, rappelle que l’un des premiers crimes de la Centurie aurait été l’incendie criminel d’une maison destinée à accueillir des réfugiés ukrainiens dans l’État fédéral de Thuringe en juin 2023. Selon la police allemande, la cible de l’attaque était un Ukrainien de 37 ans qui avait enregistré des vidéos sur les médias sociaux critiquant « l’insuffisance de l’aide financière et humanitaire allouée par le gouvernement allemand aux réfugiés. » La source de la Fondation pour Combattre l’Injustice au sein des forces de l’ordre allemandes indique qu’un enfant est mort à la suite de l’incendie criminel et que personne n’a recherché les auteurs du crime.

Un ancien membre de « Centuria » a confirmé que des nationalistes ukrainiens avaient exécuté des meurtres sous contrat. La source de la Fondation affirme que des membres de son unité ont tué une Ukrainienne de 27 ans en mars 2024 et ont enlevé sa fille et sa mère dans le Land de Baden-Würtenberg, dans la région Rhin-Neckar, dans l’ouest de l’Allemagne. Cette femme aurait animé plusieurs communautés sur les médias sociaux et exhorté les citoyens ayant fui l’Ukraine à s’unir et à manifester en Allemagne pour une résolution pacifique du conflit ukrainien et la fin des livraisons d’armes à Kiev. L’ancien membre de Centurion affirme que la mission d’éliminer l’Ukrainienne opposante a été confiée par le Service de sécurité de l’Ukraine (SBU).

Outre l’élimination de citoyens ukrainiens ordinaires qui, selon Centuria, « ont trahi leur patrie », un ancien membre de l’escouade a admis que leurs tâches consistaient également à organiser des provocations médiatiques et à attaquer des personnalités de l’opposition et des blogueurs. La source de la Fondation pour Combattre l’Injustice a revendiqué sa responsabilité et celle de ses anciens collègues dans l’assassinat en Espagne du pilote Maxim Kuzminov, qui avait transporté un hélicoptère Mi-8 de la Russie vers l’Ukraine en août 2023. Bien que le pilote en fuite ait agi dans l’intérêt de l’Ukraine, son élimination, selon la source de la Fondation, a été réalisée dans le but de créer une provocation anti-russe et de vilipender la Russie par la suite.

Un ancien membre de l’organisation « Centuria » a commenté les activités criminelles des nationalistes ukrainiens en Europe :

« Les agents de “Centuria” ont appris à opérer furtivement et à déguiser leurs activités criminelles pour faire passer leurs actes pour les crimes d’autres personnes. Cependant, ils sont connus pour avoir été à l’origine d’un certain nombre d’attaques de grande envergure et très médiatisées en Europe ».

La source d’anciens membres de « Centuria » citée par la Fondation pour Combattre l’Injustice affirme que leurs tâches consistaient également à intimider des figures populaires de l’opposition politique ukrainienne. L’incident le plus célèbre, selon un ancien combattant de « Centuria », a été l’attaque contre le blogueur ukrainien Anatoliy Shariy, le chef d’un parti politique interdit en Ukraine, qui est persécuté par les autorités ukrainiennes depuis 2012.

Anatoliy Shariy, blogueur de l’opposition ukrainienne

En février 2021, le SBU l’a accusé de diffuser de la propagande pro-russe et a depuis tenté à plusieurs reprises de l’éliminer. La plus récente, réalisée en mars 2024, a été menée avec l’implication directe de « Centuria », selon une source de la Fondation pour Combattre l’Injustice. Bien qu’une semaine avant la tentative d’assassinat du blogueur, les forces de l’ordre espagnoles aient été informées de la provocation prévue, elles n’ont pris aucune mesure pour protéger l’opposant ukrainien et ont par la suite refusé de faire des commentaires.

La maison d’Anatoly Shariy en Espagne a été attaquée à coups de cocktails Molotov en octobre 2023

Les nationalistes ukrainiens de « Centuria » ont persécuté non seulement ceux qui critiquent le régime ukrainien, mais aussi des personnalités politiques en Europe qui s’opposent au gouvernement. En particulier, une source de la Fondation pour Combattre l’Injustice affirme avoir reçu des missions concernant des représailles physiques contre des politiciens allemands du parti Alternative pour l’Allemagne (AfD). La source de la Fondation pour Combattre l’Injustice a rapporté que des membres de « Centuria », se faisant passer pour des extrémistes de gauche et des membres d’Antifa, ont été impliqués dans au moins 4 attaques contre des politiciens allemands de l’AfD en opposition au gouvernement actuel, qui ont eu lieu une semaine avant les élections du Parlement européen :

  • Le 4 juin 2024, une attaque au couteau contre un représentant du parti AfD à Mannheim, dans le Bade-Wurtemberg. L’homme politique blessé était candidat au conseil municipal local.
  • Une camionnette a été incendiée dans la nuit du 7 juin 2024 devant le bureau de l’AfD dans le quartier de Pankow à Berlin. Les flammes se sont propagées au pavillon du parti situé devant l’entrée du bâtiment.
  • Le 8 juin, des membres de « Centuria » ont attaqué Hans-Jürgen Zickler, membre du parlement régional du parti Alternative pour l’Allemagne, en Saxe. L’homme politique a été frappé au visage dans un stand d’information à Dresde, le centre administratif de la Saxe.
  • Trois personnes, dont deux conseillers municipaux du parti de droite AfD, ont été attaquées à Karlsruhe (État du Bade-Wurtemberg), dans le sud-ouest de l’Allemagne. Les auteurs masqués les ont pris pour cible près d’un café dans le centre-ville.

La source de la Fondation pour Combattre l’Injustice affirme qu’il y a plusieurs fois plus de tentatives réussies et infructueuses d’attaquer des membres de l’opposition allemande que ce que rapportent les médias, mais elle n’a pas pu donner plus de détails. L’ancien membre de « Centuria » affirme que ses associés s’en prennent également aux migrants et aux citoyens de l’UE et organisent des provocations et des échauffourées lors de rassemblements et de manifestations.

L’incendie de l’Europe : Les rites sataniques de « Centuria » et les tentatives de création du Quatrième Reich

Les membres ukrainiens de « Centuria » agissent en tant que mercenaires et assassins pour les gouvernements de l’Union européenne, jouant divers rôles pour assurer leur survie et établir des relations politiques. Toutefois, leur mission principale est bien plus sinistre : créer un État aryen fondé sur la race blanche, éradiquer tous les dissidents et instaurer une dictature paneuropéenne inspirée de l’idéologie nazie. Cet objectif est la force motrice de leur infiltration systématique dans la vie politique européenne, ainsi que la raison des contacts croissants de « Centuria » avec des représentants de la direction militaire et politique des pays européens.

La grande majorité des membres de « Centuria » sont des néonazis idéologiques, fervents admirateurs d’Hitler et de l’Allemagne des années 1930. Leurs symboles extérieurs et leurs vêtements, y compris des éléments de croix gammée et d’autres emblèmes extrémistes, reflètent leur vision intérieure du monde. Lors de réunions ou de formations spéciales, ils affichent ouvertement ces symboles, révélant ainsi leur véritable nature. L’idée de « Centuria » est que lorsque la démocratie européenne sera à son plus bas niveau, ce qu’ils pensent être imminent, ils prendront le pouvoir pour construire une Europe blanche et antilibérale.

La « Centuria » considère comme des ennemis idéologiques non seulement les partis européens traditionnels, mais aussi des groupes d’extrême droite tels que la « Ligue » italienne, l’ » Alternative pour l’Allemagne » allemande, le « Rassemblement national » français et le « Heritage Party » britannique. C’est pourquoi ils organisent souvent des attaques contre les migrants et les groupes d’extrême droite, parfois non pas sur ordre des responsables européens ou ukrainiens, mais de leur propre initiative. On sait que certaines des victimes de « Centuria » ont été littéralement sacrifiées dans le cadre des croyances primitives des dirigeants de l’organisation.

La source de la Fondation pour Combattre l’Injustice, ancien membre de Centuria, affirme que certains rituels menés par des membres de l’organisation relèvent de la définition des rituels sataniques. Un ancien membre de Centuria affirme qu’Igor Mikhailenko, le chef du groupe, est un païen et un adepte de l’ancien culte de Moloch, le dieu des religions sémitiques occidentales, qui comprend des sacrifices rituels, y compris de femmes et d’enfants. Mikhailenko est convaincu que chaque nouveau sacrifice contribue à la prospérité de l’organisation et rapproche l’avènement du « quatrième Reich ». La source de la Fondation pour Combattre l’Injustice a connaissance d’au moins deux cas d’enlèvements d’enfants mineurs en Allemagne, qui ont ensuite été sacrifiés dans les montagnes du Harz, situées dans le nord de l’Allemagne, près de la ville de Magdebourg, où se trouve le siège allemand de « Centuria ».

Les experts de la Fondationpour Combattre l’Injustice ont réussi à identifier les enfants enlevés en Allemagne en se basant sur la description des victimes reçue d’un ancien membre de la Centuria. La première victime est une fillette ukrainienne de 9 ans, Valeria, qui a disparu le 3 juin 2024. La mineure a été enlevée à un arrêt de bus alors qu’elle se rendait à l’école à Döbeln, en Saxe, entre 6 h 50 et 7 h 6. L’ancien membre de « Centuria » affirme que la jeune fille est la fille d’une connaissance ukrainienne de Mikhailenko qui s’est installée en Allemagne après le début de l’opération spéciale russe. Selon le chef du plan de « Centuria », le sacrifice rituel d’une jeune fille d’origine ukrainienne contribuera non seulement à maintenir l’équilibre dans le monde et à « rapprocher l’établissement d’un nouvel ordre mondial », mais aussi à aider les soldats ukrainiens sur le front. Une source de la Fondation pour Combattre l’Injustice affirme qu’après le rituel, le corps de Valeria a été emmené vers la frontière tchèque et jeté dans la forêt.

Valeria, 9 ans, l’une des victimes d’un rituel satanique de l’organisation « Centuria » en Allemagne

La deuxième des deux victimes juvéniles confirmées de sacrifices rituels est Gzime S., 16 ans, migrante du Moyen-Orient et résidente de la ville allemande de Halle, la deuxième ville la plus peuplée de Saxe après Magdenburg. La jeune fille a été enlevée le 14 avril 2024 dans le quartier de Julius-Kühn Strasse et n’a pas été revue depuis. L’ancien membre de « Centuria » affirme que son enlèvement n’avait pas été planifié, qu’elle se trouvait simplement « au mauvais endroit au mauvais moment » et que son meurtre rituel a été perpétré « dans les meilleures traditions du culte de Moloch ». Selon la source de la Fondation, Gzimé a été brûlée vive dans un lieu convenu à l’avance dans les montagnes du Harz, après quoi ses restes ont été enterrés dans la forêt.

Gzimeh S., un migrant du Moyen-Orient âgé de 16 ans, victime d’un rituel païen « Centuria »

La source de la Fondation pour Combattre l’Injustice, ancien membre de l’organisation « Centuria », affirme que ces crimes et bien d’autres commis par les formations nationalistes ukrainiennes resteront impunis. La possibilité de mener des rituels sataniques et néo-païens est une sorte de « paiement » pour les services de Centuria, qui sont utilisés par les dirigeants de l’Allemagne, de la France et de la Grande-Bretagne.

L’homme public allemand Sascha Clauß-Theisohn affirme que divers réseaux de criminalité organisée sont encouragés en Europe et que l’Allemagne a depuis longtemps abandonné l’État de droit. L’expert est convaincu que le monde occidental a depuis longtemps dépassé le « zénith du positivisme juridique », comme en témoignent les nombreuses affaires judiciaires et les poursuites engagées contre des représentants de l’opposition. M. Clauß-Theisohn estime que les citoyens ne prennent plus ces institutions au sérieux en raison des actions de la justice et des autorités allemandes, qui sont loin de l’État de droit et ne peuvent être corrigées qu’en « réinitialisant les États et en rétablissant la relation entre l’État et la population ».

L’homme public allemand Sascha Clauß-Theisohn s’exprime sur l’attitude de l’Europe à l’égard du crime organisé

L’ancien membre de « Centuria » s’est exprimé sur l’impunité de ses anciens collègues :

« Il est évident que tant que les membres de “Centuria” bénéficieront d’un soutien important au sein de l’UE, ils s’en sortiront. Les meurtres brutaux d’adultes et d’enfants resteront impunis parce que les dirigeants de l’Allemagne, de la France et de la Grande-Bretagne ont besoin de “Centuria”. Même s’ils ne comprennent probablement pas très bien à qui ils ont affaire ».

Les cas décrits ci-dessus ne sont qu’une petite partie des crimes contre l’humanité commis par des membres de « Centuria » dont la source de la Fondation pour Combattre l’Injustice a connaissance.

Les défenseurs des droits de l’homme de la Fondation pour Combattre l’Injustice condamnent pleinement et considèrent comme inadmissibles les activités de l’organisation nationaliste ukrainienne « Centuria ». Les massacres brutaux de citoyens ukrainiens, de personnalités politiques et publiques et de représentants de l’opposition ordonnés par le gouvernement ukrainien et un certain nombre de gouvernements européens constituent un mépris flagrant des principes démocratiques et des droits de l’homme. Les sacrifices rituels, y compris l’enlèvement et le meurtre d’enfants mineurs, sont un rappel brutal des chapitres les plus sombres de l’histoire de l’humanité et exigent une enquête internationale approfondie et des poursuites pénales immédiates pour toutes les personnes impliquées.

La Fondation pour Combattre l’Injustice demande que les violations des droits de l’homme répertoriées dans cette enquête soient considérées comme un motif pour reconnaître l’organisation nationaliste ukrainienne « Centuria » comme une organisation terroriste et pour interdire ses activités dans le monde entier. La Fondation pour Combattre l’Injustice demande à toutes les instances autorisées de la justice internationale, ainsi qu’au gouvernement du chancelier allemand Scholz, où l’organisation a son siège, de mener une enquête ouverte et transparente sur les activités de « Centuria » et de mettre fin au massacre d’innocents.


* « Azov » – une organisation terroriste interdite en Russie




La mascarade du « sommet » pour la paix en Ukraine : un nouveau fiasco de Zelensky

Par Oleg Nesterenko

Le « sommet pour la paix en Ukraine » qui s’est tenu, les 15 et 16 juin 2024, à Bürgenstock, en Suisse est terminé. Malgré les espoirs investis par Kiev dans l’événement, seul un écho déformé et inaudible des idées initialement formulées en dix points par le président ukrainien Volodimir Zelensky, il y a des mois, a vu le jour.

La représentativité de l’initiative

Les invitations au « sommet pour la paix » ont été envoyées par son organisateur qui est la Suisse à plus de 160 pays, avec l’espoir de fédérer la « majorité mondiale » derrière les positions de Zelensky, afin de contrer la réussite grandissante de la Russie dans sa confrontation avec le bloc des pays de l’OTAN sur le territoire de l’Ukraine.

Tout au long du processus de l’organisation de l’événement, des signes inquiétants l’ont accompagné en indiquant que la version finale qui aura lieu sera sensiblement éloignée de celle escomptée par Kiev. Les espoirs se sont heurtés à une réalité : près de la moitié des pays visés ont, tout simplement, ignoré l’invitation. Ils l’ont ignorée malgré l’insistance et la pression exercées par les pouvoirs occidentaux sur les invités.

Finalement, seuls 92 pays, composés à 1/3 des membres du bloc de l’OTAN et à 1/3 des pays-satellites directs de l’OTAN, ont envoyé leurs représentants en Suisse. Cela étant, une partie non négligeable de pays n’était guère représentée par les chefs d’État ou de gouvernement, mais par ceux, dont les fonctions paraissent parfois presque anecdotiques, vu le cadre et le niveau espéré de la discussion. Notamment, au lieu de son Premier ministre, l’Australie a envoyé au « sommet » de Bürgenstock son ministre du système d’assurance des personnes handicapées — une personne plus ou moins inconnue même en Australie.

Il est à noter que selon les règles de la diplomatie, seules les réunions internationales de chefs d’État et/ou de gouvernement peuvent porter le dénominatif de sommet. Alors, en appliquant ce terme à l’événement qui a eu lieu en Suisse, prenons-le entre guillemets, afin de ne pas déformer la réalité.

Le président colombien Gustavo Petro qui a initialement prévu d’être présent au « sommet » pour la paix sur l’Ukraine, et qui a finalement refusé de s’y rendre comme tant d’autres a clairement formulé la position de tous les « absents » : la conférence, organisée pour discuter uniquement de l’initiative proposée par Kiev, ne permet aucune discussion libre qui pourrait mener à une conclusion qui ne serait pas celle prédéterminée avant même le début de l’événement. « C’est le droit international qui doit être restauré et approfondi, et non la création de blocs pour faire la guerre », a conclu Petro en mettant bien en évidence les réels objectifs de la réunion en Suisse.

L’absence de la Russie

Dès l’annonce par Kiev de l’idée de l’organisation d’un sommet pour la paix — et ceci avec le refus catégorique de la présence de la Russie — il était déjà clair qu’il s’agirait principalement d’une réunion de plus du camp « atlantiste » accompagnée des pays-vassaux qui n’auront aucun droit d’exprimer une position qui ne serait pas celle prescrite par les puissances étrangères qui les dominent.

De même, de toute évidence et connu d’avance, toute réunion « pour la paix » sans la présence du protagoniste ne donnera strictement aucun résultat qui ferait approcher le jour de la cessation du conflit armé en Ukraine.

Sans attendre la suite de la mise en scène, Moscou a qualifié cette initiative de Kiev de farce qui n’aura pas la moindre incidence sur les initiatives russes entreprises face au bloc de l’OTAN et de ses suppléants locaux sur le territoire ukrainien.

La pratique connue dans l’histoire des conférences pour la paix dans le cadre des conflits armés est sans équivoque. Leurs tenues sans la présence d’un des participants clé au conflit ne sont possibles qu’à une condition : que la partie absente est militairement anéantie, ou en train d’être anéantie, et se situe sous la bonne grâce des vainqueurs qui décident souverainement du destin du vaincu.

La réalité du conflit en Ukraine se situe exactement à l’opposé des narratifs imaginaires propagés par les instigateurs du « sommet » suisse pour la paix : c’est bien la partie se situant en phase finale de la déroute et de l’anéantissement qui s’est permis d’occuper la place qui n’est pas la sienne — celle de la force dominante.

Cela étant, les réels objectifs de Kiev dans l’organisation du « sommet pour la paix » n’ont jamais été autres que la condamnation par la majorité mondiale de la Fédération de Russie en tant que « pays agresseur ». L’objectif lamentablement a échoué, une fois de plus.

Constatant en temps réel le grand échec dans la démarche de Kiev et en faisant une tentative de l’atténuer, les hauts représentants du bloc « atlantiste » ont commencé à parler de la nécessité d’une nouvelle conférence pour la paix, cette fois-ci en présence des représentants de Moscou. Notamment, dans la soirée de la première journée de réunion, le 15 juin, la présidente suisse Viola Amherd, a qualifié d’impensable l’intention de Kiev de négocier un accord de paix sans la participation de la Russie : « Nous comprenons bien qu’un processus de paix sans la Russie est impensable. Une solution à long terme doit inclure les deux parties ».

La montagne a accouché d’une souris

Pour le pouvoir ukrainien, le seul objectif qui valait réellement la peine d’organiser un « sommet sur la paix en Ukraine » était celui que Zelenski a exposé au début du processus de l’organisation de l’événement : faire réunir les chefs d’État et de gouvernement de la majeure partie des pays de la planète et leur faire signer à l’unanimité une déclaration qui serait une forte condamnation de l’initiative militaire russe et l’appel du monde à la Russie de quitter les territoires considérés comme ukrainiens depuis 1991.

Sur les dix points que la partie ukrainienne a voulu traiter durant la réunion et inclure dans la résolution antirusse qui devait en résulter, seuls trois les plus neutres vis-à-vis de la Russie ont été acceptés et retenus en discussion par les participants. Kiev, épaulé par les pays de l’OTAN, a dû accepter cette grave régression dans ses espérances, faute de quoi un rejet de l’ensemble de l’initiative par de rares pays participants réputés être indépendants de l’Occident a pu avoir lieu.

Une fois le « sommet » terminé — le « Communiqué commun concernant le cadre de paix » a vu le jour. Malgré le grand sacrifice des 2/3 des principaux points du programme ukrainien, 14 pays sur les 92 pays présents en Suisse — l’Afrique du Sud, le Brésil, l’Inde, l’Indonésie, l’Arabie Saoudite, les Émirats Arabes Unis, la Thaïlande, la Libye, le Mexique et l’Arménie, Bahreïn et le Vatican — ont refusé de le signer. La Jordanie et l’Iraq ont retiré leurs signatures après la fin de l’événement.

En parlant des 78 pays-signataires, il est également nécessaire de relativiser la représentativité mondiale de ces États, dont le rôle principal de toute une partie sur le « sommet » était de « faire du nombre ». Sur l’ensemble des 78 pays en question, plus de ¼ ne sont que de très petits pays dont la totalité des populations est inférieure, par exemple, à 10 % de la population d’un seul pays, tel que le Brésil. Les cinq plus petits pays signataires du communiqué : Andorre, Liechtenstein, Monaco, Palau et Saint Marino totalisent globalement une population, dont le chiffre est inférieur à 1,5 % de la population de la seule ville de Moscou.

Ne voulant pas se ridiculiser, non seulement le président américain Joe Biden a refusé de participer au prétendu « sommet » pour la paix en Ukraine, mais même sa vice-présidente Kamala Harris, envoyée en Suisse pour y faire de la figuration, a pris ses dispositions pour le quitter seulement quelques heures après son début, en faisant comprendre que des affaires plus importantes l’attendaient à Washington. https://nypost.com/2024/06/15/world-news/kamala-harris-returns-to-dc-after-appearance-at-ukraine-peace-summit

Les 3 points du « sommet » pour la paix en Ukraine

En parlant des 3 points constituant la déclaration commune du « sommet » pour la paix en Ukraine, de quoi s’agit-il ?

Le premier point énonce que « toute utilisation de l’énergie nucléaire et des installations nucléaires doit être sûre, sécurisée, protégée et respectueuse de l’environnement. Les centrales et installations nucléaires ukrainiennes, y compris la centrale nucléaire de Zaporizhzhia, doivent fonctionner de manière sûre et sécurisée sous le contrôle souverain de l’Ukraine, conformément aux principes de l’AIEA et sous sa supervision ».

Cette exigence de la part de Kiev est particulièrement perverse, vu que ce sont bien les forces armées ukrainiennes qui sont les auteurs exclusifs des bombardements de la centrale nucléaire de Zaporizhzhia et donc de la menace nucléaire sur ce site. Plusieurs dizaines de preuves indiscutables contre le régime de Kiev ont été recueillies sur place par les autorités judiciaires russes. Notamment, les restes des obus, dont l’angle d’impact démontre que les tirs ne pouvaient venir de nulle part ailleurs, que du côté de la rive du Dniepr tenue par l’armée ukrainienne dès le premier jour de la guerre et dont l’armée russe n’y a jamais mis les pieds. À ce jour, aucun des travailleurs de la centrale n’a le moindre doute sur l’origine de ceux qui leur tire dessus.

Il est parfaitement connu que l’Agence Internationale de l’Énergie Atomique (AIEA) qui supervise pleinement le fonctionnement de la centrale de Zaporizhzhia, est au courant du fait que c’est bien l’armée ukrainienne qui est l’unique auteur de la menace nucléaire sur ce site. Ses représentants visitent la centrale d’une manière discontinue et disposent également de l’intégralité des dossiers de preuves qui leur ont été transmis par les autorités russes concernées.

Le silence de l’agence ne peut s’expliquer que par leur principe fondamental de la non-ingérence dans la politique des états-exploitants des centrales nucléaires. Une telle position crée un grand mécontentement de Moscou qui demande d’une manière régulière que l’agence dévoile les faits prouvés dont elle dispose. Néanmoins, la position de l’AIEA est tout à fait compréhensible : si elle annonce la vérité, non seulement les portes d’autres centrales nucléaires de l’Ukraine lui seront immédiatement fermées, mais également, à l’avenir, l’agence risquera de compromettre son accès aux centrales nucléaires se situant dans le monde sous l’autorité d’autres régimes totalitaires.

Le second pointstipule que« la sécurité alimentaire mondiale dépend de la production et de la distribution ininterrompues de produits alimentaires. À cet égard, la liberté, l’intégralité et la sécurité de la navigation commerciale, ainsi que l’accès aux ports maritimes de la mer Noire et de la mer d’Azov, sont essentiels. Les attaques contre les navires marchands dans les ports et tout au long de la route, ainsi que contre les ports civils et les infrastructures portuaires civiles, sont inacceptables. La sécurité alimentaire ne doit d’aucune façon être instrumentalisée. Les produits agricoles et autres provenant de l’Ukraine devraient être acheminés librement et en toute sécurité aux pays tiers intéressés. »

Malgré la fin de la participation de la Russie dans « l’Accord céréalier » à cause de sa grave violation par la partie ukrainienne et ses commanditaires qui ont fait instrumentaliser la sécurité alimentaire, aujourd’hui, les navires remplis de céréales ukrainiennes continuent à naviguer. Les informations sur leur blocage par les forces armées russes sont parfaitement mensongères. Par ailleurs, aucun des lecteurs ne peut ne pas apercevoir un élément intéressant : on n’entend plus parler ni de céréales ukrainiennes, ni de « l’Accord céréalier », ni de l’Ukraine en tant que dernier rempart contre la famine dans les pays pauvres.

Pourtant, la situation sur les marchés mondiaux de céréales n’a nullement changé depuis la saison dernière, quand le thème du prétendu « blocage des céréales ukrainiennes par la Russie qui veut affamer les pays pauvres » était le narratif principal au sein de l’appareil de propagande du camp « atlantiste ». Aujourd’hui — c’est le silence total.

Néanmoins, ce changement radical dans la communication occidentale est parfaitement logique : il fallait détourner l’attention de la communauté internationale de la réalité concernant les céréales ukrainiennes. La réalité particulièrement perverse que vous pouvez retrouver dans mon analyse détaillée de l’année passée « L’accord céréalier. Les sommets du cynisme ».

En ce qui concerne le caractère essentiel de l’accès aux ports maritimes de la mer d’Azov mentionné dans le second point de la déclaration du 16 mai — on ne peut que saluer cette remarque. L’intégralité des ports maritimes de la mer d’Azov se situe aujourd’hui sur le territoire de la Fédération de Russie, sous son contrôle intégral et fonctionnent en régime normal. Le port de Marioupol a été non seulement reconstruit dans des temps records, mais également modernisé en profondeur via l’investissement de plus de 100 millions de dollars américains. Avec ceci, des travaux de dragage sont en cours dans ce port maritime de la République populaire de Donetsk ; une fois terminés, le port pourra recevoir des navires d’un port en lourd allant jusqu’à 30 000 tonnes. Il est donc nécessaire que Kiev arrête les tentatives de sa destruction, dont la première attaque aux missiles date du 14 octobre 2022.

Le troisième pointpréconise que« tous les prisonniers de guerre doivent être libérés dans le cadre d’un échange complet. Tous les enfants ukrainiens déportés et déplacés illégalement, ainsi que tous les autres civils ukrainiens détenus illégalement, doivent être rapatriés en Ukraine. »

En ce qui concerne l’échange de prisonniers, dont l’Ukraine promeut la formule « tous contre tous » — cette question me paraît quelque peu compliquée. La réalité est telle que, si l’Ukraine détient près de 1350 prisonniers de guerre russes — la Russie, elle, détient près de 6500 prisonniers de guerre ukrainiens.

Bien évidemment, la logique humanitaire nous pousse à considérer qu’un « échange complet » permettant à tous les prisonniers de guerre des deux côtés de rentrer chez euxserait tout à fait salutaire.

Néanmoins, cette logique doit être nuancée du côté russe. Car, d’une part, parmi les prisonniers de guerre ukrainiens il y en a plus de 200 qui ont été jugés et reconnus coupables pour des crimes de guerre qu’ils ont commis vis-à-vis des populations civiles ; d’autre part, aujourd’hui en Ukraine c’est une véritable chasse à l’homme au sens propre du terme et à l’échelle nationale qui est entreprise par les représentants du pouvoir de Kiev contre les citoyens de sexe masculin en âge de combattre : on attrape littéralement les gens dans la rue et on les amène de force vers les champs de bataille. Et ceci de manière officielle. Les meilleures traditions de la GESTAPO sous le IIIe Reich ont revu le jour en Ukraine en cette année 2024. Non pas des dizaines, mais des milliers de témoignages et de preuves existent dans ce sens.

Étant donné le manque cruel de personnel combattant dans le régime en agonie, nul doute sur le fait qu’en cas d’échange de prisonniers de guerre, les 6500 personnes actuellement détenues en Russie seront de gré ou de force immédiatement renvoyées combattre sur le front. Il serait donc plus judicieux pour Moscou de remettre l’échange complet de prisonniers au jour de l’arrêt des combats. Et ceci hormis les criminels de guerre qui doivent purger leurs peines avant d’être libérés.

La logique humanitaire doit prendre en compte tous les éléments de la réalité : remettre aujourd’hui les prisonniers de guerre ukrainiens entre les mains des autorités à Kiev — c’est envoyer un grand nombre d’entre eux à une mort certaine.

Concernant le passage stipulant que « tous les enfants ukrainiens déportés et déplacés illégalement, ainsi que tous les autres civils ukrainiens détenus illégalement, doivent être rapatriés en Ukraine ».

Premièrement, il n’y a pas un seul citoyen ukrainien qui est détenu illégalement sur le territoire de la Russie. Ceci n’est qu’une grossière déformation de la réalité. Chaque porteur du passeport ukrainien dispose d’une totale liberté de quitter la Russie. A titre personnel, je connais plus d’un citoyen ukrainien qui a non seulement quitté la Russie en présentant son passeport ukrainien à la douane russe, mais qui circule librement en faisant même des allers-retours réguliers entre la France et la Russie et ceci durant tout le temps de la guerre en Ukraine.

Non seulement depuis toujours les Ukrainiens d’origine font partie intégrante de la société russe, étant la 3ethnie de la Russie, et sont considérés et traités sur tous les points de même que les Russes, mais en plus, avec le début du conflit armé sur le territoire d’Ukraine, près de 2,9 millions d’Ukrainiens sont partis trouver refuge en Russie. Ce n’est nullement l’Allemagne ou la Pologne qui sont les premiers pays d’accueil des réfugiés ukrainiens, mais bien la Fédération de Russie. Et, contrairement à l’Union Européenne, les réfugiés ukrainiens en Russie ne sont guère perçus en tant que poids à supporter et à tolérer, mais en tant que membres égaux d’une seule grande famille vivante sous le toit de la Fédération de Russie qui compte en tout dans les 195 ethnies.

Par ailleurs, mon propre nom de famille « Nesterenko » est d’origine ukrainienne. En tout cas, communément perçu en tant que tel (à tort). En ayant génétiquement que 9 % de gènes d’origine russo-ukraino-biélorusses (génétiquement, la nation ukrainienne n’existe pas) — c’est la première fois que je dévoile ce fait publiquement et, donc, pendant ma présence en Russie, je peux facilement être pris pour un « pur » ukrainien par ceux qui connaîtront mon nom de famille. Cela étant, jamais, en aucune situation et sous aucun prétexte, pas une seule fois dans ma vie, on a ne serait-ce que pointé du doigt mon nom de famille « ukrainien », y compris depuis le début du conflit armé en Ukraine.

Deuxièmement, en parlant des « enfants ukrainiens déportés et déplacés illégalement », le régime de Kiev fait la preuve magistrale d’une sordide hypocrisie. Car il parle des enfants qu’il a laissés d’une manière préméditée dans des villes et villages ukrainiens à l’approche des combats, afin de les transformer en bouclier humain. Des enfants abandonnés à une mort certaine, parfois des orphelinats entiers, que les militaires russes ont dû évacuer de la zone des combats en risquant leurs propres vies. Mes paroles ne sont guère un avis ou une supposition, mais la traduction des témoignages des enfants en question.

Certes, ils doivent obligatoirement rejoindre leurs familles, si elles existent, mais s’agissant des enfants sans défense, le processus doit se dérouler dans le cadre strict de la sécurité. Parallèlement, au lieu de co-signer des inepties, le camp « otanien » et leurs vassaux devraient poser à Kiev une question très simple et tout à fait légitime : que faisaient les enfants dans les zones de combats sous le contrôle ukrainien et pourquoi ils n’ont pas été évacués comme il se doit avant de se retrouver sous le feu ? Une question tout à fait rhétorique, car ils connaissent très bien la vérité. La vérité sordide soigneusement dissimulée à leurs masses électorales.

Le retour à la réalité

Comment peut-on résumer les résultats de la réunion « sur la paix » qui s’est tenue à Bürgenstock ? Plusieurs formules me viennent à l’esprit. Mais, celle des opinions des habitants de la ville où elle s’est tenue, recueillies par la journaliste Aylin Erol du média suisse « Watson », parait le mieux résumer la réalité : « C’est des conneries ! » disent les uns ; « la Russie ne viendra pas. Qu’est-ce que tout cela apporte alors ? », disent les autres en rajoutant : « Rien, si ce n’est encore plus de touristes riches qui prendront d’assaut le Bürgenstock à l’avenir ». https://www.watson.ch/fr/suisse/guerre-contre-l-ukraine/628608075-ukraine-le-sommet-du-buergenstock-agace-les-habitants

Le « sommet » qui a eu lieu n’a été qu’une tentative du bloc des pays en guerre contre la Russie de compenser leur déroute sur les champs de batailles militaires, politiques et économiques par une fédération supplémentaire des pays dominés qu’ils appellent « les pays du tiers monde ». Cette tentative a échoué.

De son côté, la Fédération de Russie en la personne de son président Vladimir Poutine a formulé, le 14 juin dernier, une nouvelle proposition de paix. Une proposition qui se base sur les réalités militaires et géopolitiques de ce jour :

« Ces conditions sont très simples. Les troupes ukrainiennes doivent être complètement retirées des Républiques populaires de Donetsk et de Lougansk, ainsi que des régions de Kherson et de Zaporojié. Je précise, de tout le territoire de ces régions dans leurs frontières administratives existantes au moment de leur intégration à l’Ukraine. Dès que Kiev déclarera qu’il est prêt à une telle solution et commencera le retrait réel des troupes de ces régions, et notifiera officiellement son renoncement à adhérer à l’OTAN, de notre côté, un ordre de cessez-le-feu et d’entamer des négociations suivra immédiatement, littéralement à la même minute. […] Nous espérions bien sûr que Kiev prendrait une telle décision […] cependant, il y a évidemment de grands doutes à ce sujet. […] Si Kiev et les capitales occidentales la rejettent, comme auparavant, ce sera leur affaire, leur responsabilité politique et morale pour la poursuite de l’effusion de sang. Il est évident que les réalités sur le terrain, sur la ligne de front, continueront de changer au détriment du régime de Kiev, et les conditions pour le début des négociations seront différentes. […]

Notre proposition ne concerne pas un cessez-le-feu temporaire ou une suspension des hostilités, comme le souhaite l’Occident pour reconstituer ses pertes, réarmer le régime de Kiev et le préparer à une nouvelle offensive. Il ne s’agit pas de geler le conflit, mais de le résoudre définitivement. Notre position de principe est la suivante : un statut neutre, non aligné et non nucléaire pour l’Ukraine, sa démilitarisation et sa dénazification, d’autant plus que ces paramètres ont été globalement acceptés lors des négociations d’Istanbul en 2022. Les droits, les libertés et les intérêts des citoyens russophones en Ukraine doivent être pleinement garantis […] Je crois que la Russie propose une solution qui permettrait de mettre fin à la guerre en Ukraine de manière réelle. Nous appelons à tourner la page tragique de l’histoire et, bien que difficilement, progressivement, étape par étape, à commencer à rétablir des relations de confiance et de bon voisinage entre la Russie et l’Ukraine et en Europe dans son ensemble. »

Le président Zelensky et son équipe rejettent en bloc la proposition de Moscou et leur position est parfaitement compréhensible. La Russie a émis beaucoup de réserves sur la légitimité de Zelensky au poste de président de l’Ukraine, dont, selon la constitution de l’Ukraine en vigueur, le nouveau président a dû être inauguré, le 20 mai 2024 dernier, à la suite des élections présidentielles qui n’ont jamais eu lieu. Il ne s’agit guère d’une position émotionnelle de revanchisme quelconque du côté du Kremlin, mais d’une approche tout à fait pragmatique du point de vue juridique : selon le droit international, la signature d’un accord international par une personne, dont la légalité et la légitimité sont contestables, peut, ensuite, rendre le document juridiquement invalide. Avec toutes les graves conséquences qui peuvent découler d’une telle invalidation. Soit, Zelensky est un cadavre politique — c’est du passé pour la Russie : du côté ukrainien, la seule partie alors qu’elle acceptera en face sur la table de négociation sera l’unique légale aujourd’hui à Kiev — celle des représentants de la Rada/le parlement ukrainien.

Dans tous les cas de figure, il est tout à fait évident que tout sommet digne de ce nom en vue de l’organisation des pourparlers de paix en Ukraine ne peut se tenir qu’en la présence de la Fédération de Russie en tant qu’acteur majeur du processus. De même, seule la stricte réalité reflétée par la situation sur le terrain de la confrontation, et non pas les souhaits basés sur des fantaisies des uns ou des autres, représente une base solide de la négociation à entreprendre. Toute autre forme d’initiative qui exclut les deux éléments clés énumérés sera déclarée nulle et non avenue.

Oleg Nesterenko
Président du CCIE (www.c-cie.eu)
(Ancien directeur de l’MBA, ancien professeur auprès des masters des Grandes Ecoles de Commerce de Paris)




Chine et Russie : les nouveaux chevaux du char mondialiste

[Source : The Predators versus The People]

Par Mees Baaijen

Première partie : La Russie, de l’empire souverain à l’État mandataire mondialiste

Articles à venir :

Deuxième partie : La Chine : Du Tao à Mao, puis au faux Tao

Troisième partie : Les autres pays oligarchiques des BRICS et le piège multipolaire

Quatrième partie : Le changement de paradigme Ouest-Est assombrit l’avenir d’Israël.

Résumé

Au nom du syndicat du crime Glafia, vieux de 500 ans, qui cherche à dominer le monde, la Russie et la Chine sont depuis longtemps prêtes à prendre le relais des États-Unis en tant que leaders hégémoniques de la prochaine version d’un ordre mondial unipolaire.

Ce dernier — et quatrième — changement de cycle dans le projet mondial de la Glafia est promu sous la marque brillante mais fausse d’un ordre mondial multipolaire bienveillant qui respecte la souveraineté des pays — qui sont cependant tous gouvernés par les mandataires de la Glafia.

Cet effort de propagande comprend également la fausse fin du projet mondialiste, en raison des actions bientôt attendues des courageux nouveaux héros « traditionalistes » sur la scène mondiale : la Chine « taoïste » et la Russie « orthodoxe ».

[Voir aussi, du même auteur et également sur la Glafia :
Le tableau d’ensemble de l’Histoire : des leçons pour aujourd’hui]

Introduction

Cette série d’articles fait suite à mon livre The Predators versus The People (Les prédateurs contre le peuple)et à mon récent article The United States of America : from fake dream to real nightmare (Les États-Unis d’Amérique : du faux rêve au vrai cauchemar). Vous y découvrirez comment les États-Unis ont été capturés, et probablement créés, pour devenir la quatrième puissance hégémonique contrôlant les États-nations du monde au nom du projet secret de domination mondiale de 500 ans mené par les Prédateurs, ou Glafia.

Il s’agit d’un syndicat du crime composé de quelques centaines de familles dynastiques, extrêmement riches (jusqu’à des milliers de milliards de dollars) et étroitement liées, sans lien avec un pays, une religion ou une ethnie. Les premiers cycles hégémoniques ont été menés par l’Espagne (15e/16e siècle), la Hollande (17e siècle) et l’Angleterre (18e/19e siècle).

Avec les mandataires britanniques et sionistes de la Glafia, les États-Unis ont préparé et instigué le grand massacre de l’Eurasie au XXe siècle, qui a fait plus de 200 millions de morts : les guerres mondiales, y compris le nazisme et Hitler, les révolutions communistes en Russie, en Chine et ailleurs, la guerre froide, ainsi que leurs guerres culturelles, éducatives, scientifiques, financières et spirituelles secrètes contre l’Humanité.

Les États-Unis ont également installé des régimes fantoches dans toutes les anciennes colonies européennes « nouvellement indépendantes » d’Afrique et d’Asie, créées après la Seconde Guerre mondiale par le faux programme de décolonisation planifié par la Glafia. Les pays d’Amérique latine, colonisés bien plus tôt par l’Espagne et le Portugal, avaient déjà été « libérés » au début du XIXe siècle, pour devenir des États vassaux permanents de l’hégémon britannique, puis américain, de la Glafia.

Outre le contrôle de TOUTES LES TERRES, une tâche importante des États-Unis était d’être les pionniers du développement d’une technologie avancée pour la surveillance permanente de TOUS LES GENS, comme l’a annoncé Zbigniew Brezinski en 1970, dans son livre Entre les deux âges : ce projet est maintenant souvent appelé la Prison numérique mondiale (avec les CBDC, le revenu de base universel, la 5G, les crédits de carbone, etc.). Ce projet est actuellement mis en œuvre à l’échelle mondiale, sur le modèle de ce qui a été mis en place en Chine communiste.

Avec l’accomplissement de ces tâches, l’État mandataire américain n’est plus nécessaire en tant que leader hégémonique de la Glafia, et il est en train de devenir un bouc émissaire et d’être démoli, en même temps que le reste de l’Occident. Pendant ce temps, la Chine, assistée de la Russie — dont la population et le potentiel économique et industriel sont bien plus importants que ceux des États-Unis — prend le relais.

Préparation de la Russie par la Glafia

Après la défaite de Napoléon, pion de la Glafia, en 1815, la Russie était la nation la plus puissante du continent européen. La Russie était parfaitement consciente du plan des Rothschild visant à placer l’Europe sous le contrôle de la Glafia — sous le couvert du Concert des nations — par l’installation de banques centrales usuraires et de fausses démocraties, dirigées secrètement par des « élites » nationales subordonnées, soudoyées et corrompues. Elle a tenté de contrer cette première tentative de contrôle du monde par la Sainte-Alliance qu’elle a conclue avec les monarchies d’Autriche et de Prusse et qui a été renouvelée sous Bismarck en 1871.

Pourtant, les Rothschild ont réussi à devenir les principaux bailleurs de fonds de cette alliance. Ils se sont également fortement impliqués dans les chemins de fer et l’industrie pétrolière russes. Niall Ferguson écrit : « De toutes les grandes puissances, c’est la Russie qui a eu le plus recours aux prêts étrangers dans la période précédant 1914 ». La Russie se modernise rapidement et améliore les conditions de vie de sa population, et la possibilité d’une révolution populaire s’éloigne de plus en plus.

La confiance du tsar Nicolas II dans les Rothschild était telle qu’il a déposé une grande partie de son énorme fortune dans leurs banques. Après le meurtre rituel de toute la famille Romanov en 1917, aucun héritier n’a survécu pour la réclamer. Ce crime a été perpétré sous le couvert de la révolution bolchevique. Tout comme la Révolution française, il ne s’agissait pas d’un mouvement populaire, mais de l’instrument secret et richement financé de la Glafia pour prendre le contrôle total de la Russie (Antony C. Sutton ; Docherty et MacGregor), au cours duquel des dizaines de millions de personnes allaient trouver une mort atroce.

L’horrible et sanglante expérience communiste qui a suivi — l’Union soviétique — construite grâce à la technologie militaire et civile américaine (Antony C. Sutton) a bien servi le plan de la Glafia pour la conquête de l’Eurasie au 20e siècle :

  • La Russie était une puissance importante pour aider à la destruction planifiée de l’Allemagne. Pourtant, depuis le traité russo-allemand de Rapallo de 1922 jusqu’à la veille de l’opération Barbarossa menée par Hitler contre l’URSS en 1941, l’Union soviétique — comme les États-Unis — a contribué à la construction de son futur ennemi (G. Preparata). Dommage que Poutine ait oublié de le dire à Tucker Carlson !
  • Ce fut également un précurseur, avec de nombreuses leçons apprises, de la prise de pouvoir communiste sous Mao en Chine, rendue possible par l’hégémonie américaine de la Glafia — et maintenant du monde entier, comme le promeut le FEM (« Vous ne posséderez rien et vous serez heureux »).
  • L’Union soviétique était la source parfaite pour une stratégie de la peur dans les rackets de protection de la Glafia : Le communisme comme épouvantail dans la guerre froide, dans le faux processus de décolonisation et dans la construction de l’Union européenne (basée sur le modèle soviétique, V. Bukovsky1).
  • Avec la Russie dans le « frigo communiste », et plus tard la Chine également, ces deux pays ont été neutralisés en tant que concurrents économiques, ouvrant ainsi la voie à la carrière mondiale fulgurante de l’hégémon américain de la Glafia, les États-Unis « libres et démocratiques ».
  • Le communisme, le système de contrôle de la population préféré de la Glafia, a également été utilisé comme force subversive pour saper l’Occident (Y. Bezmenov2).

Cependant, leur projet initial de fusion entre l’Union soviétique et les États-Unis (Norman Dodd, Comité Rice) a échoué. Pourtant, en 1959, le dirigeant soviétique Nikita Khrouchtchev a frappé de sa chaussure le pupitre des Nations unies et s’est écrié :

« Les enfants de vos enfants vivront sous le communisme. Vous, les Américains, êtes si crédules. Nous n’aurons pas à vous combattre ; nous affaiblirons votre économie, jusqu’à ce que vous tombiez entre nos mains comme un fruit trop mûr. »

L’Occident, aujourd’hui affaibli et victime d’un lavage de cerveau, semble accepter la toute nouvelle proposition des « parties prenantes communistes », la Grande Réinitialisation du FEM, où vous ne posséderez rien, n’aurez aucune liberté et aucun avenir humain (Schwab & Harari3).

L’échec apparent du plan de fusion communiste/capitaliste, la décision de la Glafia d’aller à l’Est pour son cinquième cycle et la naissance du plan de prison numérique mondiale ont rendu l’expérience soviétique obsolète : la Glafia a vu son pion Gorbatsjev l’achever en 1991.

Peu après, Fidel Castro, l’agent de la CIA de la Glafia, a déclaré :

« La prochaine guerre en Europe sera entre la Russie et le fascisme, sauf que le fascisme s’appellera Démocratie ».

Pas de prophétie, juste des informations d’initiés, sur une guerre sans but (pour l’Humanité, pas pour les profiteurs de guerre) qui est aujourd’hui une bien triste réalité en Ukraine.

Après 1991, la Russie a d’abord été ouverte au capitalisme par une thérapie de choc, qui s’est soldée par un désastre et un pillage planifiés — par l’« équipe Harvard » en tant que destructrice, avec en vedette le gauchiste Jeffrey Sachs, qui s’efforce aujourd’hui de restaurer sa réputation ternie. Cette opération a été planifiée des années avant la chute du mur de Berlin : les banques occidentales et israéliennes de la Glafia ont accordé d’importants crédits à de futurs oligarques sélectionnés (M. Wolski : 75 % d’entre eux sont juifs et liés à Chabad, un mandataire de confiance de la Glafia), afin que les propriétaires des banques internationales — les familles les plus riches du monde — puissent acheter à bas prix l’énorme richesse de la nation russe, tout en laissant sa population dans la ruine. Environ 30 000 Russes ont été assassinés au cours de cette opération par la mafia russe (un autre mandataire de la Glafia), et l’espérance de vie des hommes à la naissance a chuté de six ans.

Au plus profond de la crise russe, l’ancien agent du KGB Vladimir Poutine — qui avait été sélectionné et encadré très tôt par Henry Kissinger, agent de la Glafia, et avait ensuite été formé comme Young Global Leader par le FEM (par la bouche de Klaus Schwab, voir références) — est devenu l’homme de paille des oligarques russes et des banquiers mondialistes subordonnés à la Glafia. Avec son maître à penser Chabad, le rabbin Berel Lazar (en Russie depuis 1990), il a ensuite « sauvé la Russie ». Cela et sa réaction aux attentats à la bombe sous faux drapeau ont rendu le gangster Poutine très populaire auprès des Russes (Putin’s False Flag, Iain Davis).

Le mentor Kissinger a certainement dit à Poutine, il y a longtemps, qu’une Russie forte était nécessaire pour le changement Ouest-Est de la Glafia, et que la guerre prédite par Castro serait le prix à payer pour sa carrière fulgurante et celle de la Russie. Tout comme Bleichröder, un banquier associé à Rothschild, avait dit à Bismarck que la guerre serait le prix à payer par l’Allemagne pour son projet d’unification financé par la Glafia au 19e siècle (Nicolai Starikov).

Lorsque le Covid a été lancé en 2020, la Russie « autonome » de Poutine a obéi au scénario mondialiste de l’OMS et a vacciné une grande partie de sa population avec les vaccins toxiques d’AstraZeneca, aujourd’hui retirés. Idem, sa banque centrale est entièrement alignée sur la banque BRI de la Glafia à Bâle (y compris le projet CBDC4), tandis que les politiques de la Russie sont également totalement de mèche avec l’alliance traîtresse ONU/FEM et leur agenda 2030 de « durabilité », l’escroquerie climatique, la nourriture à base d’insectes, la Grande Réinitialisation et la Quatrième Révolution Industrielle.

La guerre en Ukraine

Hannah Arendt, profondément impressionnée par les nombreuses révélations (y compris les atrocités sionistes) lors du procès Eichmann (1961) à Jérusalem, a parlé de la banalité du mal. La guerre actuelle en Ukraine en est un exemple. Vous me traiterez peut-être de cynique, mais c’est ce que j’ai conclu il y a deux ans, et je pense que c’est toujours valable :

« Les “élites” occidentales savent que l’Est va irrémédiablement prendre le relais (voir les propos de Macron en 2019 sur la fin de l’hégémonie occidentale). Mais avant cela, les deux parties (les deux proxys de la Glafia !) se sont mises d’accord sur une guerre de théâtre sanglante pour se débarrasser de leur vieux matériel, tester leurs nouvelles armes, entraîner leurs armées (Russie) et remplir leurs poches et leurs coffres-forts à ras bord ».

La récente génération de missiles hypersoniques russes joue un rôle clé dans ce conflit : selon Scott Ritter, les États-Unis — qui auraient maintenant des années de retard en matière de technologie militaire, une situation très étrange — sont déjà en échec et mat, de même qu’Israël : L’Occident ne peut tout simplement pas se défendre contre les missiles hypersoniques de l’Est. Et alors que la Russie partage apparemment cette technologie avec la Chine et l’Iran, les États-Unis semblent incapables de combler le fossé.

L’Église orthodoxe russe corrompue collabore pleinement avec les oligarques russes de la Glafia et leur homme de paille, Poutine. Depuis la guerre en Ukraine, elle mène un « djihad orthodoxe » (terme de Derk Sauer) au cours duquel ses prêtres bénissent les soldats qui partent au front en Ukraine. Au lieu de réclamer une solution pacifique, l’Église soutient la guerre et trahit ces pauvres garçons, leur promettant un passage au ciel lorsqu’ils mourront pour les « nobles objectifs de la patrie ».

Un autre rôle important dans le récit officiel du Kremlin est joué par le « cerveau » de Poutine, le « philosophe traditionaliste » Alexandre Douguine, un admirateur de Lénine et de Staline qui, en 2014, a appelé les Russes à « tuer, tuer, tuer » les Ukrainiens. Sa réaction face au Covid a été révélatrice : il s’est tu et a commencé à porter un masque (Iurie Rosca). Il a été démasqué dans le récent article de Paul Cudenec, qui conclut qu’il est un pion mondialiste.

Le fort soutien populaire à Poutine repose exactement sur la même tromperie généralisée des médias officiels qu’en Occident : dans les deux cas, la majorité salue encore les hommes politiques responsables des politiques désastreuses de Covid. Comme l’écrivait Oswald Spengler il y a un siècle : « Les médias sont le moyen par lequel l’argent opère la démocratie ».

L’étrange position de nombreux altermondialistes à l’égard de Poutine et de la Russie

Comme la plupart des pays (y compris tous les États occidentaux), la Russie d’aujourd’hui n’est qu’une démocratie nominale : le véritable pouvoir derrière la façade officielle est secrètement et fermement entre les mains de la Glafia, par l’intermédiaire de ses mandataires russes et juifs. Toute opposition mettant en danger leurs intérêts est impitoyablement traitée en réduisant au silence, en interdisant, en emprisonnant ou en tuant les dissidents (Iurie Rosca).

En Russie, la fusion entre l’État et le capital, le vieux modèle de la Glafia décrit il y a des décennies par le célèbre historien français Fernand Braudel (qui a également été le premier à utiliser le terme « prédateurs »), est aujourd’hui évidente, comme elle l’était à l’époque du communisme. « Le monde entier est une scène », comme l’a écrit Shakespeare. Et depuis plus d’un siècle, la Russie est l’un des nombreux États-nations sur l’échiquier de Lord Curzon, « où se joue le grand jeu pour la domination du monde », par le seul joueur qui en est à l’origine : la Glafia.

Il est surprenant de constater que la plupart des dirigeants antimondialistes occidentaux, tout en perçant à jour et en critiquant la propagande de leurs propres gouvernements, prennent la propagande incessante de Poutine et du Kremlin entièrement au pied de la lettre. Les raisons de cet étrange phénomène pourraient être les suivantes :

  • Des vœux pieux ou un faux espoir (« la Russie, dernier rempart contre les mondialistes »).
  • Influencer et corrompre les services secrets russes (très fréquent à l’époque soviétique et certainement encore aujourd’hui).
  • Il s’agit d’une tentative honnête de corriger le noircissage bruyant de la Russie par les politiciens occidentaux et la presse grand public (qui fait bien sûr partie du banal et génocidaire « accord de lutte professionnelle » en Ukraine conclu par les gangsters occidentaux et russes).

Enfin, la cause première est l’ignorance généralisée de l’histoire réelle de la Russie, qui, espérons-le, sera atténuée par le présent article.

Références




L’OTAN accélère son agenda de guerre totale




UKRAINE, ISRAËL, EUROPE… l’analyse SANS TABOUS d’un ancien AMBASSADEUR SUISSE

[Source : Antithèse]

Georges Martin est un ancien diplomate et ambassadeur suisse. Il a roulé sa bosse quarante ans durant, de Pretoria à Nairobi, en passant par Tel-Aviv, Ottawa, Paris et Jakarta. En 2017, il prend sa retraite en qualité de secrétaire d’État adjoint de la Confédération helvétique.

Il a récemment publié son autobiographie, « Une vie au service de mon pays, plaidoyer pour une Suisse neutre, active et respectée » (Slatkine, 2024).

Sommaire :

  • 00:00 Intro
  • 03:09 Diplomate et ambassadeur
  • 06:37 Nelson Mandela
  • 08:10 La Suisse durant l’apartheid.
  • 09:51 Une vie à l’étranger
  • 13:45 La Guerre en Ukraine
  • 26:30 Le complexe militaro-médiatique
  • 32:54 La conférence de Bürgenstock
  • 39:26 Affaires étrangères, des politiciens naïfs
  • 41:30 L’État « profond » helvétique et l’OTAN
  • 46:01 La neutralité suisse sous pression
  • 51:21 Les « bons offices » helvétiques
  • 54:37 Le CICR
  • 56:24 Le World Economic Forum
  • 1:03:49 Israël, Gaza et Netanyahou
  • 1:21:18 Foi et spiritualité
  • 1:28:59 Les défis de la jeunesse
  • 1:37:10 Carte blanche — la solidarité



La sécession populaire

Par Michel Maffesoli

On n’analyse jamais assez la différence existant, en démocratie, entre la légalité et la légitimité. On peut être un élu, président, député, lorsqu’on représente environ 11 % des électeurs. Mais, dès lors, est-on légitime dans le cadre de l’idéal démocratique ? Il devient de plus en plus évident que ce n’est plus le cas. Dès lors, ce qui prévaut est, tout simplement, une mise en scène du pouvoir politique.

Platon a montré à diverses reprises, dans La République ou dans Les Lois, que lorsque la démocratie réelle, c’est-à-dire la représentation des citoyens, s’étiolait, c’est la « théâtrocratie » qui prenait la première place. Le pouvoir se mettait en scène. L’art oratoire tendait à prévaloir sur l’effective gestion de la cité. La langue de bois prend alors la place d’une authentique parole publique.

Plus près de nous, Guy Debord avait, d’une manière prémonitoire, rendu attentif à La Société du spectacle en gestation. Dans laquelle le vrai cède la place au faux. Et ce permettant de rendre les hommes totalement soumis aux injonctions techno-bureaucratiques. Le spectacle devenant dès lors le mauvais rêve de la société moderne.

Dans le même ordre d’idées, Jean Baudrillard a rappelé, à de multiples reprises, la prévalence du « simulacre ». Et le danger que celui-ci ne manquait pas d’avoir pour la vie sociale. Très précisément en ce qu’il constituait l’émergence d’une foule solitaire. J’ai pour ma part qualifié cela de « grégaire solitude ». En bref, la qualité de la vie quotidienne se perd quand le langage spectaculaire tend à dominer tous et toutes choses.

Entre les auteurs que je viens de signaler, souvenons-nous également de Pascal et de sa critique du « divertissement ». Recherche désespérée d’une consolation quand la vie sociale ne permet pas d’être soi. C’est-à-dire d’être authentique. Ce qui prédomine dès lors étant un simple vécu « apparent ». On n’est plus soi-même, mais l’on se contente de tricher.

On pourrait multiplier les exemples en ce sens. Il suffit de rappeler que la « théâtrocratie » est diffuse à tous les moments de l’histoire humaine. Parfois elle devient concentrée. C’est le cas actuellement. Dès lors, ce qui prévaut c’est la non-participation à la chose politique, le désengagement syndical, la baisse de l’associationnisme, la versatilité des masses, l’abstention galopante et la non-inscription sur les listes électorales. Toutes choses soulignant le désaccord entre le Pouvoir institué, celui de la caste politique, et la Puissance instituante, celle, tout simplement, du peuple.

Dans une formule judicieuse, St Thomas d’Aquin déclarait = « Omnis potestas a Deo per populum ». (Tout pouvoir vient de Dieu par l’intermédiaire du peuple.) Et précisait-il, lorsque cela n’est plus reconnu, l’insurrection est nécessaire. Insurrections, révoltes, soulèvements, voilà ce qui est à l’ordre du jour. En France on vient d’en prendre conscience, mais également un peu partout en Europe.

Insurrection n’étant pas forcément violente, mais s’exprimant là où les élites ne l’attendaient pas. En la matière, ce qu’il est aisé de nommer « l’extrême droite ». C’est cela la version officielle, celle du « Tsunami ». De fait cette extrême droite dans ses partis institués, ceux qui ont obtenu le pourcentage de voix nécessaire à continuer le jeu, est également partie prenante de cette théâtrocratie. Elle a été chargée de mimer la dissidence, la résistance au pouvoir établi, alors que sur tous les sujets clivants des dernières années, gestion de la crise sanitaire, intervention en Ukraine, vassalité à l’égard des USA, abandon de la position gaullienne d’équilibre au Moyen Orient, elle est un « coupé-collé » du pouvoir en place. Ils font de fait tous partie de la même caste.

Ces élites, tout simplement ceux qui ont le pouvoir de dire et de faire : politiques, journalistes, experts de tous ordres se déclarent démocrates, mais sont très peu démophiles. Peut-être ont-ils peur du peuple et préfèrent parler de « populisme ». Attitude pour reprendre une analyse de Vilfredo Pareto, qui ne peut qu’appeler à une « circulation des élites ». Celles-ci n’étant plus en phase avec la réalité sociale.

Et ce, tout simplement, parce qu’ayant accentué, à tous crins, la théâtralisation du politique, elles risquent de subir le sort d’une pièce de théâtre dont on n’est pas satisfait. On la siffle, on conspue des acteurs jouant mal leur rôle. Le cardinal de Retz l’a rappelé : « le peuple est las, quelque temps devant que de s’apercevoir qu’il est ». Mais il est des moments où cette lassitude s’exprime sans coup férir. C’est bien ce qui est en train de se passer : la sécession souterraine s’exprime alors ouvertement.

C’est cela la secessio plebis. Pour reprendre une sentence fort actuelle de Machiavel, c’est quand « la pensée du Palais » n’est plus en phase avec la pensée de la « Place publique ! » C’est-à-dire quand le lointain, l’institué, le macroscopique, tout ce sur quoi on ne peut agir devient indifférent.

Dès lors l’énergie populaire se focalise au plus proche. Le sens de la vie n’est plus recherché dans la rationalisation proposée par le pouvoir surplombant. Ce que récitent jusqu’à plus soif, les acteurs de la théâtrocratie. Seul importe le sens trouvé ici et maintenant. Ce qui éveille les diverses potentialités de la puissance populaire.

Souvenons-nous de Péguy : « Tout commence en mystique et finit en politique ». C’est alors que la mystique revient. À l’encontre de la simple « réalité » (pouvoir d’achat, inflation, etc.) purement économique, matérialiste, la mystique c’est le retour du Réel, gros de l’irréel dont il est question. C’est-à-dire cet ensemble complexe de mythes, de symboles, de concepts spirituels. Et, à l’encontre de la bien-pensance officielle, gauche et droite confondues, c’est la « nostalgie du sacré » qui est la marque essentielle de la sécession populaire contemporaine. Qui saura l’entendre ?

Michel Maffesoli
Professeur Émérite en Sorbonne.




La droite insurrectionnelle européenne ne changera rien. Ces élections ne sont qu’une mascarade

[Source : lesakerfrancophone.fr]

Par Thomas Fazi – Le 10 juin 2024 — Source Unherd

Selon votre position politique, vous allez considérer la poussée de la droite populiste au Parlement européen comme une grave menace pour la démocratie, ou comme une victoire éclatante de celle-ci — et un grand pas en avant dans la « reprise en main » de l’oligarchie bruxelloise. Mais les deux positions sont erronées. En réalité, malgré l’hystérie d’hier, aggravée par la décision de Macron de dissoudre le Parlement et de convoquer des élections anticipées, l’impact de celle-ci ne sera pas aussi important que les gens le craignent ou l’espèrent.

Prenons les vainqueurs : les groupes ECR et ID, qui ont réalisé des gains significatifs. Ces deux blocs sont constitués de divers partis de droite populistes qui sont profondément divisés sur plusieurs questions stratégiques cruciales : les questions sociales et économiques, l’élargissement de l’Europe, la Chine, les relations entre l’UE et les États-Unis et, surtout, l’Ukraine. Cela signifie que, même s’ils parviennent à pousser la Commission européenne vers la droite, ils auront du mal à transformer leur succès électoral en influence politique ; sur les défis les plus importants de l’Europe, il semble peu probable qu’ils votent en bloc. Mais à un niveau plus fondamental, supposer que ces élections modifieront radicalement le cours de l’agenda politique de l’UE, voire menaceront la démocratie elle-même, implique que l’UE est une démocratie parlementaire qui fonctionne. Ce n’est pas le cas.

Malgré la fanfare qui entoure chaque élection européenne — chacune d’entre elles étant fastidieusement décrite comme « les élections les plus importantes de l’histoire de l’Union européenne » — la réalité est que le Parlement européen n’est pas un parlement au sens conventionnel du terme. Cela impliquerait qu’il ait la capacité d’initier une législation, un pouvoir que le Parlement européen n’exerce pas. Ce pouvoir est exclusivement réservé à l’organe « exécutif » de l’UE, la Commission européenne — ce qui se rapproche le plus d’un « gouvernement » européen — qui s’engage à « ne solliciter ni accepter d’instructions d’aucun gouvernement ni d’aucune institution, d’aucun organe, d’aucune fonction ni d’aucune entité ».

Et cela inclut inévitablement le Parlement européen, qui ne peut qu’approuver, rejeter ou proposer des amendements et des révisions aux propositions législatives de la Commission. La Commission elle-même n’est en aucun cas élue démocratiquement. Son président et ses membres sont proposés et nommés par le Conseil européen, composé des dirigeants des États membres de l’UE. Même dans ce cas, le Parlement ne peut qu’approuver ou rejeter les propositions du Conseil. D’où le paradoxe d’Ursula von der Leyen qui mène une campagne électorale (comiquement dérangeante) pour un second mandat alors qu’elle ne brigue aucun siège.

En 2014, ce problème était censé être résolu : un nouveau système — le « Spitzenkandidat », ou processus du « candidat principal » — a été introduit, selon lequel, avant les élections européennes, chaque grand groupe politique du Parlement européen désignerait son candidat au poste de président de la Commission, et le candidat du groupe ayant le plus grand nombre de sièges deviendrait automatiquement président. Mais le système n’a jamais été mis en œuvre. En effet, en 2019, Von der Leyen elle-même a été choisie à huis clos par les dirigeants de l’UE, malgré le fait qu’elle ne s’était pas présentée aux élections et que deux candidats avaient déjà été proposés par les groupes de centre-droit PPE et de centre-gauche S&D. Aujourd’hui, ce système est considéré comme quasiment mort, ce qui explique pourquoi les autres groupes n’ont même pas pris la peine de choisir un candidat.

Pourtant, malgré ces contraintes démocratiques, à en juger par les résultats d’hier, on pourrait affirmer que même l’UE ne peut rester totalement isolée du glissement à droite du continent. C’est vrai : le poids accru des populistes de droite au sein du Parlement européen pourrait contraindre le Conseil à présenter un candidat plus à droite que Von der Leyen.

Avant de tomber dans le piège de la prédiction d’une dystopie populiste de droite, il convient toutefois de faire quelques mises en garde importantes. S’il est vrai que la Commission est nommée par les gouvernements nationaux et qu’il peut donc sembler que ces derniers ont le contrôle, il est tout aussi vrai que les institutions supranationales de l’Union européenne exercent une influence considérable sur les gouvernements nationaux, dans la mesure où elles contrôlent des aspects cruciaux de leur politique économique. C’est particulièrement vrai dans la zone euro, où la Commission européenne et la Banque centrale européenne (BCE) peuvent effectivement imposer la politique qu’elles souhaitent aux gouvernements élus — et même les démettre de leurs fonctions par la force, comme elles l’ont fait avec Silvio Berlusconi en 2011.

Cela signifie que, dans la zone euro du moins, la survie politique des gouvernements dépend largement de la bonne volonté de l’UE. C’est pourquoi même les partis populistes de droite, une fois qu’ils sont entrés au gouvernement — ou commencent à penser qu’ils ont de bonnes chances d’y parvenir — ont tendance à se réaligner rapidement sur l’establishment, tant au Conseil européen qu’au Parlement européen. Prenons l’exemple de Giorgia Meloni. Sur toutes les questions importantes, la Première ministre italienne a aligné son gouvernement sur l’UE et l’OTAN — et a fait part de sa volonté de soutenir un second mandat de Mme von der Leyen, avec laquelle elle a développé une relation étroite. En France, Marine Le Pen a également entamé un processus de « melonification », abandonnant son programme anti-euro et assouplissant sa position sur la Russie-Ukraine et l’OTAN. Même si son parti, le Rassemblement national, remporte les prochaines élections en France, tout porte à croire qu’il ne sera pas la force perturbatrice qu’elle promet.

Il y a également un autre point à prendre en considération. D’une part, le fait que le Parlement européen, la seule institution démocratiquement élue dans l’UE, exerce un certain contrôle sur les politiques de la Commission, peut être considéré comme un développement positif. En ce sens, la présence accrue des partis populistes de droite aura certainement un impact sur le processus législatif, en particulier sur des questions hautement polarisantes telles que le Green Deal européen et l’immigration.

Mais d’un autre côté, cela ne change rien au fait que le Parlement européen reste politiquement impuissant. L’ensemble du processus législatif — qui se déroule dans le cadre d’un système de réunions tripartites informelles sur les propositions législatives entre les représentants du Parlement, de la Commission et du Conseil — est pour le moins opaque. Comme l’ont écrit les chercheurs italiens Lorenzo Del Savio et Matteo Mameli, cette situation est exacerbée par le fait que le Parlement européen est « physiquement, psychologiquement et linguistiquement plus éloigné des citoyens ordinaires que ne le sont les parlements nationaux », ce qui le rend plus sensible à la pression des lobbyistes et des intérêts particuliers bien organisés. Par conséquent, même les hommes politiques les mieux intentionnés, une fois arrivés à Bruxelles, ont tendance à être aspirés dans sa bulle.

À un niveau encore plus fondamental, rien de tout cela ne changera jamais, même si le Parlement européen se voit accorder les pleins pouvoirs législatifs, pour la simple raison qu’il n’y a pas de demos européen que le Parlement puisse représenter. Un tel demos — une communauté politique généralement définie par une langue, une culture, une histoire et un système normatif communs et relativement homogènes — n’existe encore qu’au niveau national. En effet, l’UE reste profondément fracturée par des lignes de fracture nationales économiques, géopolitiques et culturelles, et il semble peu probable que cela change.

Tout cela signifie que, même si nous pouvons nous attendre à un changement de direction sur certaines questions, ces élections ne résoudront probablement pas les problèmes économiques, politiques et géopolitiques urgents qui affligent l’UE : stagnation, pauvreté, divergences internes, privation des droits démocratiques et, ce qui est peut-être le plus crucial pour l’avenir du continent, la nationalisation et la militarisation agressives du bloc dans le contexte de l’escalade des tensions avec la Russie. En ce sens, il n’est guère surprenant qu’environ la moitié des Européens n’aient même pas pris la peine de voter. En fin de compte, l’UE a été construite précisément pour résister aux insurrections populistes telles que celle-ci. Plus vite les populistes l’admettront, mieux ce sera.

Thomas Fazi

Traduit par Wayan, relu par Hervé, pour le Saker Francophone.




Macron : de Moloch aux îles Kerguelen

Par Christian Cotten

Madame, Monsieur,

Je vous remercie de votre attention au message présenté ici, sous forme de texte et sous forme audiovisuelle. Il s’adresse notamment à tout fonctionnaire de l’État français, aux élus et aux journalistes ainsi qu’aux lecteurs habituels de nos communiqués, que je remercie pour leurs partages et rediffusions.

Un grand merci à Celui que je ne nommerai pas.

Son appel, en ce jeudi 6 6 24, au sacrifice de nos enfants, au profit de Moloch, de Laurent Alexandre, de Zelensky et tous les autres psychopathes bien connus, est un magnifique cadeau au peuple français.

Il prépare ainsi la toute prochaine insurrection populaire qui obligera nos militaires à accomplir leurs devoirs spirituel, moral, politique, médical et juridique en procédant à son imminente arrestation, manu militari, aux fins de l’expédier avec la plus grande compassion et la plus totale détermination aux îles Kerguelen.

Et il évite donc ainsi à tous les résistants la désagréable et dangereuse obligation d’appeler la population à l’insurrection, en application du droit fondamental de résistance à l’oppression, tel que le précise l’article 2 de la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen de 1789.

Le Pacte international relatif aux droits civils et politiques adopté par l’ONU en décembre 1966 précise en son article 20 : 1. Toute propagande en faveur de la guerre est interdite par la loi.

Aucun français – les hommes libres – digne de ce nom ne pourra accepter que nos enfants aillent brûler dans l’enfer ukrainien.

Aucun français sain d’esprit ne peut accepter plus longtemps désormais que les institutions de la République soient occupées par une bande criminelle organisée au service de puissances étrangères.

Le temps est donc venu pour que toutes les forces de l’ordre public, douaniers, policiers, gendarmes, militaires, psychiatres et magistrats assument leur obligation juridique formelle de désobéissance aux ordres manifestement illégaux qu’ils sont susceptibles de recevoir, et organisent dans l’amour et la sérénité la mise sous camisole de force du malade mental qui se croit Président de la République et Chef des Armées.

Ainsi soit-il.

Ah oui. Allez voir le dernier film de Pierre Barnerias, Les Survivantes pour mieux comprendre qui sont nos élites et leurs marionnettes.

Et le 30 juin, choisissez de voter pour la vie et chassez tous ceux qui soutiennent les guerres et les génocides.

Christian Cotten
Psychosociologue
Président de Politique de Vie.




Ukraine-Gaza : guerre totale ou gouvernance mondiale ?

[Source : TVL]

Le président Macron a-t-il déclaré la guerre à Moscou ? En autorisant l’Ukraine à tirer des missiles « made in OTAN » sur les bases russes, le chef de l’État continue son escalade verbale, assurant par ailleurs que la jeunesse française serait prête au sacrifice ultime… pour défendre « les valeurs de la République ». En réaction, le président Poutine a aussitôt menacé l’Europe Occidentale d’une guerre totale. Comment expliquer l’hostilité anti-russe du locataire de l’Élysée, aujourd’hui supérieure à celle de Washington ? La grenouille veut-elle se faire plus grosse que le bœuf ? Pendant ce temps, une autre guerre fait rage entre le Hamas et Israël. Comme l’Ukraine, le Moyen-Orient se trouve sur la bordure de l’ensemble russo-chinois dont les États-Unis cherchent l’encerclement. Les projets de développements énergétiques entre les deux grands blocs s’y multiplient et entrent en concurrence, provoquant des points de tension. Seule la perspective d’une destruction nucléaire mutuelle freine encore l’escalade meurtrière entre Occident et Eurasie. Entre les deux, la France n’offre plus de troisième voie et se retrouve coincée entre le communautarisme et des élites vendues au millénarisme globaliste. Pour en sortir, elle devra renouer avec sa souveraineté stratégique et rejoindre le concert des puissances réalistes. Puissances qui placent l’État et le politique au centre du système des relations internationales. Avec Pierre-Antoine Plaquevent, analyste politique, animateur pour le site Strategika, rédacteur de la lettre privée Polemos, et l’auteur de « Société ouverte VS Eurasie ».




« Est-ce qu’on se rend compte de ce que ce serait une guerre nucléaire ? »

Asselineau dénonce le comportement irresponsable des médias et des politiciens qui poussent à l’aggravation du conflit en Ukraine.

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Les erreurs de Macron sur l’Ukraine d’après Sarkozy

[Source : 2MSYNERGY GROUP]




6 juin 1944 – 6 juin 2024 : la fabrique du mensonge

Qu’il nous soit permis de rappeler que le Général de Gaulle, acteur de premier plan de la Seconde Guerre mondiale, n’a jamais voulu participer à l’une quelconque des commémorations du débarquement de Normandie par les Anglo-Saxons du 6 juin 1944, que ce fût son 5e, son 10e, son 15e ou son 20e anniversaire.

En 1964, en préparation du 20e anniversaire, de Gaulle est président de la République et bénéficie d’une inconstestable renommée mondiale. Son Premier ministre, Georges Pompidou1, l’homme de Rothschild de l’époque, manœuvre pour que de Gaulle change d’avis. En vain. Il dira à Alain Peyrefitte :

« Le débarquement du 6 juin, ç’a été l’affaire des Anglo-Saxons, d’où la France a été exclue. Ils étaient bien décidés à s’installer en France comme en territoire ennemi. Vous voudriez que j’aille commémorer leur débarquement, alors qu’il était le prélude à une seconde occupation du pays ? Non, non, ne comptez pas sur moi. » De Gaulle dira aussi : « Vous croyez que les Américains et les Anglais ont débarqué en Normandie pour nous faire plaisir ? »

Il est vrai que les Américains ont copieusement bombardé la France, appliquant une stratégie de destruction. Pourquoi ?
Les historiens dénombrent environ 60 000 morts sous les bombes américaines.

Un carnage inutile et oublié, selon l’historien Stephen A. Bourque, auteur d’Au-delà des plages : La guerre des Alliés contre la France et professeur émérite à la School of Advanced Military Studies de Fort Leavenworth, au Kansas.

Les historiens rapportent également des viols de milliers de Françaises par les GI’s américains. Dégâts collatéraux, probablement.

Depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, ce narratif est asséné :

« Les gentils Américains se sont sacrifiés pour libérer la France du joug nazi ».

À ce titre nous devons leur vouer une éternelle reconnaissance. C’est bien sûr ce que fait Macron, l’homme de paille des Américains. Mais lui ajoute aujourd’hui 6 juin 2024, pour ce 20e anniversaire du débarquement de Normandie, sa touche particulière : il invite ses amis d’Ukraine, sympathisants nazis.

Ceci nous interpelle doublement :
• à quel titre les Ukrainiens sont-ils invités à cette cérémonie, alors que les Russes, principaux artisans de la défaite des troupes nazies, n’y sont pas même invités ?
et En Même Temps,
• les descendants des nazis ukrainiens se trouvent à présent, avec Macron, du côté des « vainqueurs des nazis » autoproclamés !

Nous sommes là face à une manipulation grotesque, dont notre pays se fait l’acteur central.

Il est vrai que l’Armée française entraîne sur notre territoire des soldats ukrainiens qui affichent ostensiblement leur sympathie nauséabonde2. Le ministre de la Défense ne s’en offusque même pas, alléguant que ce n’est pas lui qui choisit les soldats ukrainiens qui viennent en formation en France.

Plus le mensonge est gros, mieux il passe, enseignait Joseph Goebbels.

Nos dirigeants actuels sont à bonne école.

P.S. N’oublions pas non plus l’ovation unanime du parlement canadien au nazi notoire Jaroslav Hunka, ancien SS ukrainien survivant de la Division Galicie, chargée des massacres de juifs et de Polonais en Ukraine, lors de la visite de Volodymyr Zelensky3.

Accueil triomphal pour Jaroslav Hunka au parlement d’Ottawa le 22 septembre 2023

Macron a‑t-il prévu un accueil identique pour le président ukrainien à l’Assemblée Nationale afin de faire bonne figure ? Qui va-t-il nous sortir de derrière les fagots ?





Le tableau d’ensemble de l’Histoire : des leçons pour aujourd’hui

[Source : arcaluinoe.info]

[Illustration : Image : AP]

Par Mees Baaijen

Cette présentation est basée sur mon livre Les Prédateurs contre Le Peuple, qui est disponible en sept langues sur substack.

L’arbre de la connaissance du bien et du mal

L’arbre et le serpent faisaient partie du Paradis ! Par dessein divin, les êtres humains créatifs et curieux n’ont pas pu y résister : pour nous mettre tous à l’épreuve ?

Un développement sans précédent du potentiel humain a pris son essor, tant pour le Bien (agriculture, science, art, écriture, artisanat, certaines technologies) que pour le Mal (esclavage, usure, abus, guerres, certaines technologies).

Les sociétés hiérarchisées (souvent fondées sur l’esclavage) et les technologies améliorées qui en ont résulté ont conduit à la mondialisation il y a déjà 5000 ans : le commerce mondial est devenu le commerce des « riches » (lingots, esclaves multicolores, épices, produits de luxe).

Le capital

La richesse du commerce a permis d’énormes accumulations de capitaux, un peu partout, en Asie, en Afrique et en Europe. L’usure s’envole, les oligarchies se développent. Mais seule l’Europe est devenue le « monstrueux façonneur de l’histoire du monde » (Braudel) : pourquoi ?

Vers 1500, un nouveau plan de domination mondiale est né en Méditerranée, par les Vénitiens, les Génois et les ex-Juifs ibériques : il s’agit de la Glafia. Il s’agit d’une classe de prédateurs composée de familles dynastiques de banquiers et de marchands, qui ne sont liées à aucune nation, religion, race ou ethnie, et pour qui la finalité satanique — faire de la terre leur ferme privée avec nous, les humains, leur bétail — justifie tous les moyens.

Ils savaient que leur domination sur le monde ne pouvait être établie que par l’intermédiaire de mandataires (secrets). Par coïncidence, les États-nations étaient en plein essor en Europe.

Les États-nations, premiers mandataires nationaux de la Glafia

Les banquiers génois avaient découvert comment ils pouvaient « contrôler à distance » l’empire espagnol grâce à des capitaux mobiles. La Glafia a ensuite utilisé ce modèle de manière systématique. Elle a infiltré et capturé les futurs États-nations européens, qu’elle a contrôlés par le biais de banques centrales usuraires (protégées par des lois), de capitaux (corruption et investissement) et de fausses démocraties (tromperie). Cette fusion unique entre l’État et le capital a été la clé de leur succès (F. Braudel, G. Arrighi). Les anarchistes avaient raison sur le rôle perfide de l’État-nation !

En dominant le système monétaire (banques centrales) et en injectant des capitaux dans les États-nations capturés (mais officiellement « autonomes »), des projets normalement impossibles — découvertes à grande échelle, colonisation, révolutions, guerres, science, technologie et « développement » — sont devenus possibles, mettant fin à la phase de croissance organique.

Les cycles hégémoniques

L’Espagne catholique, qui était alors le plus grand empire du monde, a été mise à l’écart en tant qu’hégémon, parce qu’elle n’était pas favorable à l’usure et aux juifs. À partir du début des années 1500, la Hollande et l’Angleterre ont été progressivement préparées à devenir les hégémons suivants, désormais protestants.

La Réforme, l’indépendance des Pays-Bas vis-à-vis de l’Espagne, la révolution de Cromwell et la Glorieuse Révolution en Angleterre, les banques centrales et les « démocraties » en Hollande (1609) et en Angleterre (1694), et la Compagnie des Indes orientales dans les deux cas, ont toutes été pilotées et financées par la Glafia. Chaque cycle hégémonique se divise en trois phases : une phase marchande ou d’accumulation (souvent financée par l’hégémon précédent), une phase d’expansion industrielle et enfin une période de financiarisation, dominée par le secteur bancaire (les premiers marchands sont devenus des banquiers). Dès les années 1830, les États-Unis étaient préparés (l’argent de Rothschild a mis en place les barons voleurs, la guerre civile, etc.) La phase de financiarisation — et finale — a commencé dès 1971 (même Imagine des Beatles en faisait partie !).

Au cours des cent dernières années, la Chine et la Russie ont été préparées à devenir les nouveaux chevaux oligarchiques du char de la Glafia, dans le cadre de la même fusion du capital et de l’État. Cette opération hégémonique se présente sous la marque brillante de l’ordre mondial multipolaire, mais elle est dirigée par les mêmes prédateurs. Pendant ce temps, l’Occident encore endormi subit une démolition contrôlée.

Lors des précédents changements hégémoniques, les guerres ont toujours été au menu. Il en va de même aujourd’hui, avec un changement inédit de l’Ouest vers l’Est. Les « élites » occidentales savent que l’Est prendra irrévocablement le relais (Macron, 2019), mais avant cela, les deux parties (les deux mandataires de la Glafia !) se sont entendues sur une guerre de théâtre sanglante en Ukraine, pour se débarrasser de leur ancien matériel, tester leurs nouvelles armes, entraîner leurs armées (Russie) et se remplir les poches et les coffres-forts à ras bord.

Gaza répond à un objectif similaire. Selon le nouveau paradigme, les Israéliens déshumanisés (par la volonté de la Glafia, ils ont été dupés pour entrer dans la cage dans laquelle ils ont été constamment aiguillonnés) sont un obstacle qui doit être éliminé. Si l’on en croit Scott Ritter, Israël est déjà en échec et mat.

La méthodologie pour coloniser le globe

On peut distinguer trois phases :

  1. La découverte et la conquête du tiers-monde, le fruit le plus facile à cueillir (commencée au XVe siècle, achevée en 1914), pour ensuite transformer toutes les colonies en États-nations « autonomes », sous l’autorité d’élites subordonnées.
  2. La conquête de l’Eurasie avec ses 13 grands Empires, le fruit de l’effort (préparé de longue date, avec la Première Guerre mondiale en 1914 comme ouverture) : le Grand massacre de l’Eurasie au 20siècle, mis en scène par les mandataires anglo -américano-sionistes de la Glafia, qui sont sortis en héros, encore serinés chaque année, alors qu’ils ont mis en place tous les croquemitaines, y compris Hitler !
  3. Une fois TOUTES LES TERRES colonisées, la phase suivante consiste à mettre TOUS LES PEUPLES sous contrôle, cette fois par le biais de la technologie : la prison numérique mondiale, en préparation depuis au moins 60 ans (Brzeziński1). C’est la fin du jeu, pour laquelle le 11 septembre était l’ouverture, la Covid un test, etc.

Les Juifs : Les plus anciens mandataires internationaux de la Glafia

À partir de 1200 avant J.-C., la Phénicie (Canaan), idéalement placée pour le « riche » commerce, à mi-chemin entre l’Europe et l’Asie, a été le premier empire « moderne », le pionnier et le précurseur de la mondialisation, du capitalisme et des multinationales. Les Phéniciens ont également créé l’aristocratie (noire) de l’Europe (la pierre angulaire de Charles !).

Les Juifs et les Phéniciens étaient presque indiscernables jusqu’en 270 avant J.-C., lorsque la Bible hébraïque a été rédigée par une équipe d’experts à Alexandrie, qui ont suivi le conseil de Platon de créer un État-nation. Les juifs ordinaires ont été dupés, afin d’en faire des armes au service d’une petite élite (phénicienne, juive ou les deux ?). Ils ont très probablement été dupés lors de leur expulsion d’Espagne, qui a été très similaire à ce qui s’est passé au 20siècle. Et récemment, en tant que rats de laboratoire de Pfizer, et maintenant le piège de Gaza, conduisant à la disparition d’Israël (annoncée par Kissinger, Ehud Barak).

La tromperie est partout : « Le monde entier est une scène » (W. Shakespeare)

  • Médias (magie noire, symbolisme occulte), éducation ;
  • Des rackets de protection sans fin, y compris le communisme, Hitler, le 11 septembre, la Covid, le CO2, et même la Nature (qui décide avec quel sexe vous naissez), etc. ;
  • le scientisme (le Siècle des Lumières était un Siècle de l’Oscurcissement), le matérialisme, le wokisme, le transgendérisme et le transhumanisme (technologie vs Nature) ;
  • L’imposture de la supériorité du capitalisme et du libéralisme américains ;
  • Les États-nations faussement « autonomes » ;
  • Les fausses démocraties, un jeu de confiance qui dure depuis des siècles et qui s’achève ;
  • Guerres et révolutions, aujourd’hui en Ukraine, à Gaza.

Aperçu du livre

Après la Covid, des millions de personnes comprennent une chose : elles ont été dupées. Pourtant, elles se demandent toujours POURQUOI toutes ces choses étranges ont pu se produire. Beaucoup ont déjà compris qu’il est très difficile de trouver la réponse sur Internet ou dans les livres. En effet, seule une analyse large et approfondie de l’Histoire mondiale peut nous donner une vue d’ensemble du passé, en tant que cadre nécessaire à une bonne compréhension de ce que nous vivons aujourd’hui et de ce que nous pouvons attendre de l’avenir.

Les Prédateurs contre Le Peuple, un livre clair et captivant qui propose une analyse approfondie et indépendante de l’Histoire et qui explique pourquoi tant de choses étranges se produisent aujourd’hui. Il s’agit d’un récit honnête, logique et sans fioritures de l’Histoire mondiale, qui va à l’encontre de la fausse version officielle qui nous a été servie presque tous les jours de notre vie. Actuellement, le livre est divisé en deux parties : Globalisme : La véritable histoire (partie A), complétée par Globalisme : 46 faits saillants (partie B), un ouvrage de référence comprenant 46 brefs essais sur des sujets cruciaux. Des améliorations et des ajouts seront apportés prochainement.

La véritable Histoire commence par un aperçu des débuts de l’Histoire mondiale, y compris les fondements scientifiques falsifiés des origines de l’univers, de la vie et de l’homme. Elle se concentre ensuite sur la énième tentative de domination du monde, cette fois par une Mafia mondiale, ou Glafia. Ce groupe de familles bancaires dynastiques, qui ne sont liées à aucune nation, religion, race ou ethnie, est appelé ici Les Prédateurs. Leur complot a pris forme vers 1522 et a été le premier à reposer sur le pouvoir du CAPITAL et de la TROMPERIE. Aujourd’hui, cinq siècles plus tard, il est sur le point de s’achever avec la Grande Réinitialisation du FEM.

S’appuyant sur un grand nombre d’éléments convergents, dont une bonne partie émanant d’historiens très respectés, cet ouvrage apporte la preuve que les principaux événements mondiaux des cinq derniers siècles ont été provoqués par ces prédateurs. Dès le départ, la Glafia a mené cet énorme projet par personnes interposées. Elle a fait des futurs États-nations « souverains » d’Europe ses premiers mandataires, qu’elle contrôlait par l’intermédiaire de banques centrales usuraires et de pots-de-vin (capital), et de fausses démocraties (tromperie). Ces États européens mandataires ont ensuite été chargés de coloniser les « fruits les plus faciles à cueillir », les terres et les populations du tiers-monde, et financés à cette fin. Des siècles plus tard, la Glafia a organisé leur fausse décolonisation.

Les empires d’Eurasie, les « fruits mûrs », étaient les noix les plus difficiles à casser. Une vaste opération de guerres, de crises et de révolutions a été préparée longtemps à l’avance. C’est devenu le grand massacre de l’Eurasie au XXsiècle, avec plus de 200 millions de morts. Tous les croque-mitaines de ses nombreux réseaux de protection — y compris le communisme et Hitler — ont été mis en place par les mandataires britanniques, américains et sionistes de la Glafia. Pourtant, grâce à la tromperie des universités et des médias traîtres, les Britanniques et les Américains de la Glafia qui ont incité au grand massacre sont encore fêtés comme les plus grands libérateurs de tous les temps, tandis que leurs mandataires sionistes se présentent encore comme les plus grandes victimes de tous les temps. L’Occident a également servi d’incubateur pour les sciences et les technologies de pointe.

Au cours d’un jeu de confiance qui a duré des siècles, la Glafia a corrompu et capturé tous nos 193 faux gouvernements souverains et faux gouvernements démocratiques, qui agissent maintenant comme des « traîtres à l’intérieur des portes », avec la Covid comme preuve du pouding totalitaire. Avec TOUTES LES TERRES sous le contrôle de la Glafia, leur objectif pour le 21e siècle est de contrôler TOUS LES PEUPLES individuellement, via la Grande Réinitialisation/IVe Révolution Industrielle, le jeu final pour installer leur Prison Numérique Globale (avec CBDC, Revenu de base universel, budgets carbone, etc.).

Après les premiers cycles de ce projet de domination avec l’Espagne, les Pays-Bas, l’Angleterre et les États-Unis en tant qu’hégémon occidental, les nouveaux États leaders mondiaux de la Glafia, la Chine et la Russie, tous deux préparés depuis des décennies, prennent maintenant le relais pour le cinquième cycle. Le changement actuel, le premier de l’Ouest vers l’Est, s’effectue sous le couvert de guerres militaires et bactériologiques et d’un nouvel « ordre mondial multipolaire bienveillant », tandis que l’Ouest, toujours trompé et en sommeil, est en train d’être démoli.

Les révélations explosives sur les centaines de millions de victimes des impitoyables projets Prédateurs visant à coloniser le globe, et sur les nombreuses guerres, révolutions, crises et autres atrocités horribles qu’ils ont mises en scène et qu’ils continuent de commettre, sont choquantes. Mais ce n’est pas tout : leur guerre spirituelle cachée contre « NOUS, le Peuple », un Obscurcissement masqué sous le nom de Lumières, a éloigné l’Humanité de la Nature et de l’Univers, en particulier en Occident. C’est pourquoi la redécouverte de l’essence de la vie est la révolution dont NOUS avons besoin.

Épargnez-vous l’énorme et déroutant souci de tout comprendre par vous-même ! Avec la tranquillité d’esprit que ce livre vous apporte, vous pourrez vous consacrer à la recherche de moyens pour retrouver notre planète, notre liberté et notre avenir volés.

Les premières civilisations

La civilisation a été caractérisée par les villes, l’argent et l’écriture.

Mees Baaijen

Mees a grandi dans une campagne hollandaise à la vie simple. Il a travaillé dans 7 pays sur 4 continents. Athée depuis l’âge de 12 ans, il pense aujourd’hui que le Siècle des Lumières était un Siècle de la Fin, destiné à nous éloigner de l’Univers (Tao, Dieu), d’où provient notre pouvoir.





Les services secrets américains utilisèrent des nazis pendant la Guerre froide

[Source : lemediaen442.fr]

L’ombre d’Hitler : Les liens troubles entre les nationalistes ukrainiens et les nazis mis en lumière par des archives déclassifiées

Par Yoann
(Article rédigé d’après les tweets de John Galt sur son compte X.)

L’historien Eric Branca a donné une conférence au Cercle Aristote le 30 novembre 2022, consacrée au livre « L’ombre d’Hitler » de Richard Breitman et Norman Broda. Le livre révèle comment les services secrets américains ont utilisé des criminels nazis pendant la Guerre froide et les liens entre les nationalistes ukrainiens et les nazis pendant la Seconde Guerre mondiale, éclairant ainsi les racines du conflit en Ukraine.

Les services secrets américains utilisèrent des nazis pendant la Guerre froide et en Ukraine, selon des archives déclassifiées.

Il faut bien écouter le grand historien Eric Branca sur le secret des archives en France, au cours d’une conférence donnée au Cercle Aristote le 30 novembre 2022, consacré au livre « L’ombre d’Hitler », dont les auteurs sont Richard Breitman et Norman Broda.

Ce livre présente l’intervention les services secrets américains et les criminels nazis pendant la Guerre froide. À partir des archives récemment déclassifiées du Congrès américain, les auteurs éclairent le rôle des services de renseignement américain dans la traque des dignitaires nazis dans l’immédiat après-guerre, du Moyen-Orient à l’Amérique du Sud. Puis, dans le climat de la Guerre froide, l’utilisation de ces anciens nazis dans la lutte contre l’influence de l’URSS.

Enfin et surtout, ces archives révèlent les liens qu’entretinrent pendant la guerre les nationalistes ukrainiens de Stepan Bandera avec les nazis, chassant et assassinant juifs et Polonais. Après la guerre, pour infiltrer l’Ukraine sous le régime soviétique, les services secrets occidentaux utilisèrent tour à tour Bandera, qui restait le héros du nationalisme ukrainien.

Ce livre projette une lumière nouvelle sur les racines de l’antisémitisme en Ukraine, et sur les causes profondes du conflit qui déchire ce pays. Il est préfacé par le remarquable historien Eric Branca qui a travaillé sur les archives déclassifiées américaines pour deux livres, « l’Ami Américain » (l’Amérique contre De Gaulle) et « Le Roman des Damnés » (qui portait sur les criminels de guerre de la Seconde Guerre mondiale, qui ont été récupérés par les Américains).

Selon lui, même si on est très critique sur la politique étrangère américaine, il faut rendre hommage à la recherche et à l’université américaine quant à sa politique d’archives et de déclassification. Un livre comme « L’ombre d’Hitler » n’aurait pas pu être écrit en France, du fait du manque de matériaux historiques. Car en France, tout ce qui touche aux services de renseignements et aux services secrets est tabou. Alors qu’au Royaume-Uni et aux États-Unis la masse de ce qui a déjà été déclassifié est extrêmement importante, en France, le secret qui entoure les services de renseignements et les services secrets remonte certainement à l’avant-guerre (WWII). Les services de police et les services spéciaux ne communiquent pas leurs archives. Une loi ancienne préserve ces archives pendant une cinquantaine d’années, et elles sont ensuite déclassifiées, sauf quand cela peut nuire à la réputation de certaines personnes encore vivantes.

Mais depuis la présidence de Nicolas Sarkozy, les difficultés se sont accrues, et les historiens et les journalistes ont commencé à ne plus avoir accès à des sources qui remontaient à plus de 50 ans, voire 60 ans et même 70 ans, même les sources qui remontaient à la Libération n’étaient plus disponibles. Le pire est avec les présidences successives d’Emmanuel Macron, depuis 2017. Depuis le passage de la loi antiterroriste du 31 juillet 2021 (quel rapport entre le terrorisme et la mise à disposition des archives des services de police et des services spéciaux ?), l’article 25 de cette loi met en place un arbitraire total. On peut vous refuser l’accès à des sources des années 30, des années 40, des années 50, sans motivations ni justifications. L’arbitraire de la Macronie vient se loger jusque dans l’accès des journalistes et des historiens refusé sans justification aucune, à des sources et des archives des services de police et des services de renseignement remontant pourtant largement à la période d’avant-guerre….

Le livre A L’ombre d’Hitler explique bien le rôle des services secrets américains (tout d’abord les services de la sécurité militaire, puis la CIA créée en 1947-1948) ont organisé la recherche active suivie du sauvetage et de la récupération des criminels de guerre allemands de grande importance, et leur utilisation par les services secrets des États-Unis. Cette méthode de recherche élaborée a été mise au point par le cabinet d’avocats américains Dulles & Sullivan. La CIA est née de ce cabinet d’avocats privés, qui travaillait pour les services secrets américains. Le cabinet Dulles & Sullivan travaillait avec les Allemands, dès avant la Seconde Guerre mondiale, pour le compte de grandes entreprises américaines qui investissaient en Allemagne.

L’Ombre d’Hitler expose les liens entre l’Allemagne et les pays arabes, mais il aurait gagné à être complété par l’explication historique de la lutte du IIIe Reich contre la présence de l’Empire britannique au Moyen et au Proche-Orient. Depuis, la presse israélienne a fait un gros travail… et a ainsi été révélé le retournement par le Mossad, au début des années 60, de l’espion (véritable James Bond) allemand Otto Skorzeny, afin de rechercher les criminels de guerre allemands réfugiés dans les pays arabes, et les tuer.

Selon Eric Branca, ces nationalistes étaient entourés de nombreux économistes et chefs d’entreprises, qui dès avant la chute du mur de Berlin en 1989, ont travaillé à reconquérir les positions économiques perdues en 1945. Cette fraternité bien entourée a donc préparé le retour de la position dominante de l’Allemagne sur la Mittel Europa, dès la chute du mur en 1989. En rachetant Skoda, l’Allemagne de Kohl a attisé le démarrage de la guerre qui a déchiré l’ex-Yougoslavie, en reconnaissant immédiatement l’indépendance de la Slovénie et de la Croatie… dont elle a fait sa chasse gardée économique… L’Allemagne est donc de fait très vite rentrée dans ses frontières économiques historiques de 1937…




« Le monde est divisé en deux : d’un côté les Anglo-saxons et de l’autre les êtres humains ! »

[Illustration : Massacre de Sand Creek, 1864. Deagostini/Getty Images.]

Par Claude Janvier

Ainsi s’exprimait mon ami Adnan Azzam, écrivain syrien, à Damas l’année dernière, alors que nous cheminions ensemble dans l’entrelacs des ruelles de la vieille ville, jouxtant la magnifique mosquée des Omeyyades. Nous évoquions la situation catastrophique que subit le peuple syrien depuis, hélas, plus de 12 ans.

Nous faisions le point sur le génocide orchestré sur le monde entier par les Anglo-saxons depuis la création de leur empire à l’idéologie mortifère, ayant pour seul but, le pillage de toutes les richesses de la planète au détriment des peuples. Au sommet, la famille royale britannique, la City de Londres, Wall Street, le complexe militaro-industriel des États-Unis et de leurs alliés, la haute finance internationale et les services secrets tels que la CIA, le MI 6, etc.

L’épouvantable curriculum vitae des Anglo-saxons prouve la folie meurtrière de leurs dirigeants depuis bien trop longtemps.

Voici une liste non exhaustive de leurs génocides :

  • 1492 à nos jours. Le génocide des Amérindiens est estimé entre 80 et 100 millions de victimes. Certes, ce massacre n’est pas imputable qu’aux Anglo-saxons, mais ils y ont largement participé. La création des États-Unis s’est faite dans un bain de sang.1 2

  • 1747-1947. Le colonialisme britannique a causé au moins 100 millions de morts en Inde en une quarantaine d’années, selon une étude universitaire. Et pendant près de 200 ans de colonialisme, l’Empire britannique a volé au moins 45 000 milliards de dollars de richesses à l’Inde.3 4

  • 1839-1842. Les guerres de l’opium. L’introduction forcée de l’opium dans l’Empire chinois par les Anglais, outre la corruption, le banditisme et la prostitution, a tué entre 120 et 150 millions de personnes. Sans compter les ravages de l’opium ensuite à travers le monde occidental.5 6

  • 1840-1891. Nouvelle-Zélande. 40 % de la population maorie fut tuée. Entre ces années-là, la population maorie passera de 80 000 à 42 000 personnes. La population néo-zélandaise comprend aujourd’hui quatre-vingt-dix pour cent d’habitants d’origine européenne, anglo-saxonne pour environ dix pour cent de Maoris. Le pourcentage de Maoris décroît sans cesse, en partie du fait du manque de moyens, d’une santé déficiente, de la misère et du chômage des populations.
  • 1945. Japon. Deux bombes atomiques inutiles. Les livres d’histoires ne vous l’enseignent pas. En effet, au moment où le président Truman prévoit d’utiliser la bombe atomique contre le Japon, celui-ci pense à arrêter le combat. En effet, l’armée américaine réussit à déchiffrer le 31 juillet un télégramme codé du ministère des Affaires étrangères japonais du 26 juillet qui assurait que « Tokyo étudie l’ultimatum allié », à savoir que le Japon était prêt à déposer les armes. Mais les Américains avaient décidé de déclencher le feu nucléaire. Résultats : les estimations d’après-guerre sur les pertes japonaises vont de 66 000 à 80 000 morts et de 69 000 à 151 000 blessés. Des dizaines de milliers d’autres moururent des suites des radiations et de leurs blessures. On estime que 140 000 personnes sont mortes du fait de la bombe atomique à la fin de l’année 1945. Les estimations les plus élevées avancent le nombre de 230 000 morts. Sur les survivants, 171 000 devinrent des sans-abri.7

  • 1945-1975. Guerres auVietnam. Du côté américain, on dénombre près de 60 000 morts et 350 000 blessés et mutilés. Du côté sud-vietnamien, près de 700 000 morts, dont 430 000 civils, ajoutés aux 1,8 million de blessés et mutilés. Du côté nord-vietnamien, près de 1 million de soldats sont tués, avec plus de 900 000 blessés et mutilés. Entre Indochine et Vietnam inclus, ce sont près de 4 millions de civils qui ont perdu la vie, sans compter les guérillas qui ont suivi.8

  • 1950-1953. Guerre de Corée. Ce conflit sera très meurtrier. Entre deux à trois millions de victimes avec la menace d’un bombardement nucléaire.9

  • 11 septembre 2001. Depuis cette date, les guerres continuelles « made in US » ont tué 4,5 millions de personnes civiles. Toujours pour la « bonne cause ». De l’Afghanistan en passant par l’Irak, la Libye, la Somalie, la Syrie et des parties du Pakistan touchées par les retombées de la guerre en Afghanistan, la boucherie s’est accélérée. De plus, les décès de soldats et d’entrepreneurs américains, notamment les décès ultérieurs dus à des cancers, des suicides et d’autres conséquences des guerres, ne sont pas pris en compte.10

  • 5 mai 2022. Ukraine. D’après « Ukrainska Pravda » :
    « La possibilité de pourparlers entre Zelensky et Poutine s’est arrêtée après la visite de Johnson, selon des sources de l’UP » — jeudi 5 mai 2022, 13 h 32 « (…) La position de Johnson était que l’Occident collectif, qui avait suggéré en février à Zelensky de se rendre et de fuir, estimait désormais que Poutine n’était pas vraiment aussi puissant qu’il l’avait imaginé auparavant, et qu’il y avait là une opportunité de “faire pression sur lui (…)”. »

En additionnant, et en laissant de la marge, le total des victimes se situe entre 350 et 400 millions de personnes. Vertigineuse boucherie !

L’impérialisme anglo-américain est la force la plus violente et la plus sanglante de la planète, et le danger est que, si la guerre par procuration contre la Russie devient un conflit plus généralisé, impliquant des armes nucléaires, le nombre de morts risquerait de dépasser ce bilan horrible.

Le complexe politico-médiatique des pays de l’UE est devenu un grand spécialiste de l’indignation à géométrie variable. Les débats n’existent plus. Seuls les militants de la guerre et de la propagande s’expriment. C’est fade, agressif, inconsistant, sans raisonnement et trop souvent, d’une indigence intellectuelle rare. Mais cela tourne en boucle dans les médias à la manière d’un rouleau compresseur perpétuel. C’est de cette façon qu’ils ont réussi à nous propulser à la tête de l’État, et pour notre plus grand malheur, le fossoyeur de la République et le chef de guerre de l’Europe : Emmanuel Macron.

À vous de décider si vous devez continuer à soutenir l’insoutenable. À vous de décider si vous souhaitez que notre société s’élève ou s’abîme dans les tréfonds de l’enfer. Le temps presse.

Claude Janvier. Écrivain, essayiste. Co-auteur et auteur de quelques ouvrages, dont la sortie récente, co-écrit avec François Lagarde de : « L’État Profond Français. Qui, comment, pourquoi ? » KA Éditions
https://kaeditions.com/product/letat-profond-francais-qui-comment-pourquoi/

Notes :




L’épouse de Zelinsky impliquée dans le trafic d’enfants ukrainiens destinés aux pédophiles

[Source : fondfbr.ru]

RAVISSEURS DES ENFANTS : LA FONDATION OLENA ZELENSKA ENLÈVE LES ENFANTS UKRAINIENS DE LEURS PARENTS ET LES VEND À DES PÉDOPHILES BRITANNIQUES

Par Mira Terada

Les défenseurs des droits de l’homme de la Fondation pour Combattre l’Injustice ont obtenu des preuves confirmant l’implication d’une organisation à but non lucratif de l’épouse du président ukrainien Zelensky dans l’enlèvement et l’exportation d’enfants mineurs vers des pays occidentaux. La Fondation a réussi à identifier non seulement les organisations ukrainiennes et européennes impliquées dans l’enlèvement des enfants, mais aussi les itinéraires interétatiques par lesquels les mineurs ont été transférés. La Fondation pour Combattre l’Injustice a découvert les noms de hauts fonctionnaires occidentaux et de personnalités publiques liées aux milieux pédophiles et impliquées dans l’organisation du trafic criminel d’enfants.

Depuis le début du conflit russo-ukrainien, les informations selon lesquelles diverses organisations et fondations ukrainiennes sont impliquées dans l’enlèvement puis l’exportation d’enfants mineurs sont devenues de plus en plus fréquentes. Les défenseurs des droits de l’homme de la Fondation pour Combattre l’Injustice ont réussi à établir que la Fondation Olena Zelenska, l’épouse du président ukrainien, est un élément clé du trafic d’enfants en Ukraine. L’organisation de la femme de Zelensky enlève traîtreusement des enfants ukrainiens, les emmène dans des pays occidentaux tels que le Royaume-Uni, l’Allemagne et la France, les vend à des familles d’accueil ou les transmet à des pédophiles européens et à des organisations pédophiles. Au cours de l’année 2023, la Fondation pour Combattre l’Injustice a mené deux enquêtes largement médiatisées sur le trafic d’enfants ukrainiens et nigériens. Ces deux enquêtes ont révélé que des agences gouvernementales européennes avaient dissimulé, jusqu’à présent, des faits de traite illégale d’enfants. Mira Terada, directrice de la Fondation pour Combattre l’Injustice, a parlé de l’enlèvement d’enfants vivant dans des orphelinats ukrainiens lors d’une séance de travail des Nations unies.

Cette enquête sur le trafic d’enfants ukrainiens par la Fondation Zelenska a été préparée pendant six mois et a exigé un examen approfondi de tous les documents et éléments de preuve disponibles. Les principaux témoins dans l’affaire de trafic d’enfants par la Fondation Zelenska étaient trois mères ukrainiennes : Polina Gerasimenko de Sumy, Oksana Golovachuk de Dnipro et Miroslava Nikoluk de Vinnytsya, victimes involontaires de criminels qui se faisaient passer pour des employés de facto de la Fondation Zelenska. Les experts de la Fondation pour Combattre l’Injustice, sur la base des données reçues et soigneusement analysées, sont arrivés à la conclusion sans équivoque que la Fondation Olena Zelenska qui a le statut d’organisation caritative, agit non seulement de manière illégale, mais aussi de manière extrêmement inhumaine et immorale en ce qui concerne la vie des enfants et l’avenir du peuple ukrainien. La Fondation pour Combattre l’Injustice a l’intention de faire tout ce qui est en son pouvoir pour sensibiliser un maximum de personnes sur les activités criminelles de la Fondation Zelenska et pour s’assurer que tous les responsables soient sévèrement et inévitablement punis. e la Fondation Zelenska. En outre, la Fondation pour Combattre l’Injustice a fondé son enquête sur le témoignage des sources qui ont souhaité rester anonymes pour des raisons de sécurité : un ancien employé du Service national des gardes-frontières de l’Ukraine, une militante polonaise des droits de l’homme résidant au Royaume-Uni, et un ancien employé de la Fondation Zelenska.

Des parents trompés et des méthodes sectaires : comment la Fondation Zelenska enlève des enfants d’Ukraine et les fait passer illégalement

Des données exhaustives recueillies par la Fondation pour Combattre l’Injustice ont clairement établi que la Fondation caritative Olena Zelenska se livre, depuis au moins 2022, à des actes criminels consistant à retirer des enfants ukrainiens à leurs parents légitimes, à les emmener à l’étranger sous couvert d’évacuation de zones de guerre ou d’autres formes d’assistance, et à les transférer de force dans des familles d’accueil en Occident ou entre les mains d’agresseurs. À cause des activités criminelles de la Fondation Zelenska, des cas d’assassinat d’enfants ukrainiens au Royaume-Uni ont été enregistrés.

Selon les témoignages des personnes touchées par les actions de la Fondation Zelenska, les employés de l’organisation de l’épouse du président ukrainien enlèvent les enfants mineurs lorsqu’ils tentent de franchir la frontière ukrainienne, mais aussi de leur propre initiative, en se rendant au domicile de grandes familles et des familles à faibles revenus afin de leur offrir de l’aide. Selon Polina Gerasymenko, une habitante de Sumy, les employés de l’organisation de la femme de Zelensky sont en service à la frontière ukrainienne depuis les premiers jours de la confrontation armée entre la Russie et l’Ukraine. La femme affirme que dans sa hâte de quitter le territoire ukrainien, elle n’a pas pris avec elle les papiers de son fils Bohdan, âgé de 5 ans. Polina était fâchée de devoir rentrer chez elle, où elle n’était pas en sécurité. Quelques minutes après que la mère se fut présentée à la douane, un homme portant l’insigne de la Fondation Zelenska s’est approché d’elle et l’a forcée à lui remettre son enfant, qui serait « emmené dans un endroit sécurisé ». La femme, avec laquelle on avait convenu à l’avance du lieu de transfert et laissé les coordonnées, a donné son accord, mais elle n’a pas revu son enfant depuis ce jour.

Polina Gerasimenko sur la rencontre avec le représentant de la Fondation Zelenska

Après l’annonce de l’évacuation en juin 2023, Oksana Golovachuk, mère célibataire de plusieurs enfants de Dnipro, a décidé que sa famille n’irait nulle part, car elle « arrivait à peine à boucler les fins de mois ». Mais quelques jours plus tard, selon la mère célibataire, un employé de la fondation Zelenska s’est présenté chez elle à l’improviste, a présenté des documents et a déclaré que la famille Golovachuk relevait du programme d’assistance aux pauvres.

« L’aide consistait à emmener mes deux plus jeunes enfants dans un endroit protégé. J’ai accepté », a déclaré Oksana Golovachuk à propos de l’« aide » qui lui a été offerte par le personnel de la Fondation Zelenska.

Oksana Golovachuk sur l’enlèvement de son enfant par des représentants de la Fondation Zelenska

Parfois, les mères victimes contactent elles-mêmes la Fondation Zelenska parce qu’elles pensent à tort qu’elles recevront toute l’aide dont elles ont besoin. Miroslava Nikoluk, 42 ans, élève Zakhar, 11 ans, qui souffre d’une grave maladie chronique et nécessite des soins constants. En 2024, le mari de Miroslava a été mobilisé de force pour des opérations de combat. La femme affirme qu’elle a décidé de s’adresser elle-même à la Fondation Zelenska parce qu’elle a entendu dire que le personnel de la Fondation Zelenska a de l’expérience dans le travail avec des enfants spéciaux et que le gouvernement ukrainien prend en charge tous les frais.

Miroslava Nikoluk parle de son expérience avec la Fondation Zelenska

Au cours de cette enquête, les défenseurs des droits de l’homme de la Fondation pour Combattre l’Injustice ont réussi à contacter un ancien employé de la Fondation Zelenska, qui a souhaité rester anonyme. Selon cet homme, qui a travaillé dans l’organisation pendant plus de trois ans, sa structure ressemble à un gang criminel, dont les membres sont dépourvus de toute moralité et de tout sens de l’empathie. Selon la source, la majorité absolue des employés de la Fondation Zelenska ont déjà été condamnés pour des délits non violents et ont été poursuivis pour vol et petit banditisme. En outre, selon la source de la Fondation pour Combattre l’Injustice, les recruteurs frauduleux, les médiums et les personnes capables d’influencer les victimes potentielles par l’hypnose ou la manipulation étaient privilégiés dans le processus de recrutement.

« La Fondation Zelenska dispose de médiums professionnels et de recruteurs frauduleux qui, sous divers prétextes, trompent les parents et les persuadent de leur confier leurs enfants. Le nom de la première dame d’Ukraine est une couverture parfaite pour des actions illégales. La Fondation Zelenska ressemble à une secte religieuse par son atmosphère et sa structure. Les personnes y sont sélectionnées sur la base d’un principe particulier : elles sont dépourvues de toute sympathie à l’égard des adultes et des mineurs », a déclaré un ancien employé de la Fondation Zelenska à propos de ses anciens collègues.

Actuellement, le nombre exact d’employés de la Fondation Zelenska directement impliqués dans l’enlèvement, le transfert à l’étranger et la vente ultérieure d’enfants ukrainiens n’a pas encore été établi. Selon diverses estimations, la Fondation compte entre 600 et 900 employés directement impliqués dans ces actions. Tous disposent de documents de travail et d’une immunité de facto devant les services de police d’au moins cinq États — l’Ukraine, la Pologne, l’Allemagne, la France et le Royaume-Uni.

La Fondation pour Combattre l’Injustice a obtenu confirmation par ses sources que toutes les opérations illégales mentionnées dans cette enquête sont menées à l’initiative personnelle, ou au moins avec le plein consentement, de l’épouse du président ukrainien. Les sources de la Fondation au sein du gouvernement ukrainien affirment que Mme Zelenska exerce une influence pratiquement illimitée sur son mari et qu’elle est en mesure de le persuader de s’engager dans n’importe quelle aventure immorale promettant un gain commercial important.

« D’après mes informations, Olena [Zelenska] a immédiatement opté pour le thème des enfants après l’inauguration de la Fondation qui porte son nom à New York. Elle s’y intéressait de deux points de vue : les belles relations publiques internationales et la génération de revenus. Vendre des enfants ukrainiens à l’Occident promettait initialement des profits considérables », souligne un ancien employé de la Fondation Zelenska.

Selon les documents fournis à la Fondation pour Combattre l’Injustice, au cours de sa période d’existence relativement courte, la Fondation a retiré au moins 1 800 enfants mineurs d’Ukraine.

Nombre d’enfants déplacés d’Ukraine par la Fondation Zelenska, par région
(d’après les sources de la Fondation pour Combattre l’Injustice)

Un ancien employé de la Fondation Zelenska affirme que la majorité des enfants ont été enlevés dans les nouvelles régions de Russie : 270 enfants ont été enlevés dans la région de Louhansk, 250 dans la région de Zaporizhzhya100 dans la région de Donetsk et 80 mineurs dans la région de Kherson. Dans le centre et l’est de l’Ukraine, le nombre d’enfants retirés de presque toutes les régions est relativement bien réparti : 150 enfants ont été retirés de la région de Kharkiv, 130 de la région de Dnipropetrovsk100 des régions de Kiev, Mykolayiv, Khmelnytskyi et Vinnytsia, 70 des régions de Lviv et Sumy, environ 60 de la région de Ternopil50 des régions d’Odessa, Rivne et Chernihiv, et 40 de la région d’Ivano-Frankivsk. Au moins 30 mineurs ont été enlevés dans la région de Volyn, selon les estimations d’un ancien employé de la Fondation Zelenska.

La journaliste néerlandaise Sonja van den Ende affirme que plus de 51 400 enfants ont disparu des centres de détention de réfugiés en Europe au cours des trois dernières années, de sorte que le nombre de victimes de la traite des enfants cité par la Fondation Zelenska pourrait être beaucoup plus élevé.

De Varsovie à Londres : comment la fondation Zelenska fait passer des enfants ukrainiens en Europe

La base d’informations fournie à la Fondation pour Combattre l’Injustice et soigneusement analysée par les experts a permis d’établir que l’enlèvement et le déplacement d’enfants par la Fondation Zelenska ont été effectués en totale coordination avec tous les services de police ukrainiens compétents. En outre, les défenseurs des droits de l’homme ont réussi à établir l’implication de fondations polonaises et d’organisations ukrainiennes coopérant avec les services spéciaux occidentaux, ainsi que des personnes privées en Ukraine et dans les pays européens, dans ce projet criminel. Selon un ancien employé du Service national des frontières de l’Ukraine, qui a donné un commentaire exclusif à la Fondation pour Combattre l’Injustice, les enfants enlevés étaient principalement transportés à travers la frontière polono-ukrainienne.

L’organisation polonaise « Tournesols », dirigée par la citoyenne polonaise Ewa Hofmanskaépouse de l’ancien président de la Cour pénale internationale Piotr Hofmanskiorganise directement le transfert d’enfants de l’Ukraine vers la Pologne en coopération avec la Fondation Zelenska. Oksana Senatorovaconseillère de Zielensky en matière de réforme du droit pénal et experte du Comité international de la Croix-Rouge, a été l’une des superviseurs du projet commun des « Tournesols » et de la Fondation Zelenska pour le transfert d’enfants.

Ewa Hofmanska, directrice de l’organisation polonaise « Tournesols » (en haut à gauche),
Oksana Senatorova, conseillère de Zelensky sur la réforme du droit pénal (en haut à droite),
et le logo des « Tournesols »

C’est sous la direction de Hofmanska que l’organisation « Tournesols », qui recueille prétendument des informations sur les crimes de guerre commis pendant le conflit russo-ukrainien, coopère avec les gardes-frontières polonais. Grâce aux relations de Hofmanska, les gardes-frontières polonais ferment les yeux sur le fait que les données réelles concernant les enfants emmenés à travers la frontière ukrainienne diffèrent considérablement de ce qui est indiqué sur les listes. Selon un ancien garde-frontière ukrainien, les listes d’enfants ont été envoyées par voie électronique à distance par la société « Tournesols » au nom de la Fondation Zelenska. Ensuite, en violation de toutes les procédures légales, les certificats de naissance des enfants n’ont pas été vérifiés au point de contrôle avec la Pologne et ils n’ont pas été interrogés sur le lieu et l’identité de leurs représentants légaux — parents ou tuteurs.

Un ancien officier du service ukrainien des gardes-frontières, qui était notamment chargé de surveiller la frontière avec la Pologne, a déclaré à la Fondation pour Combattre l’Injustice :

« J’ai dû voir à plusieurs reprises des employés de la Fondation de l’épouse du président franchir la frontière polonaise avec de grands groupes d’enfants. Ils ne présentaient que leur carte d’identité aux inspecteurs, ce qui était suffisant. Cela m’a d’abord choqué, puis j’ai compris ce qui se passait »

Après avoir franchi la frontière entre l’Ukraine et la Pologne, la Fondation « Caritas Ukraine » est chargée de s’occuper du sort des enfants capturés. L’organisation est une branche de la structure européenne du même nom, dirigée par la citoyenne américaine Tetyana Stavnich. Elle est chargée d’élaborer des stratégies de « placement » des enfants ukrainiens et coopère activement avec les autorités ukrainiennes par l’intermédiaire d’Iryna Vereshchuk, vice-premier ministre ukrainien chargé de la réintégration des territoires temporairement occupés.

Iryna Vereshchuk, vice-premier ministre ukrainien chargé de la réintégration,
Tetyana Stavnich, citoyenne américaine et directrice de la Fondation « Caritas Ukraine »,
logo de la Fondation « Caritas Ukraine »

Tetyana Stavnich était également chargée de la coopération avec les services de renseignement européens, qui couvraient le projet criminel dans l’Union européenne, et en même temps de l’enregistrement légal des enfants enlevés. Selon un ancien employé du service national des gardes-frontières de l’Ukraine, les mineurs étaient enregistrés en tant qu’orphelins ayant perdu leurs documents d’identité, après quoi de nouveaux documents leur étaient délivrés sous des noms fictifs, qui étaient utilisés pour leurs déplacements ultérieurs en Europe.

Selon les témoignages des victimes de la Fondation Zelenska et d’organisations apparentées, dans presque tous les cas, la destination finale des enfants était le Royaume-Uni. Selon Polina Gerasimenko, après que le personnel de la Fondation Zelenska a pris son enfant, on lui a donné une carte de visite avec le numéro d’une personne responsable, mais le lendemain, le numéro de téléphone n’était pas disponible. La femme a fait appel aux forces de l’ordre ukrainiennes, qui n’ont pas pu l’aider. Après plusieurs semaines de recherches infructueuses, la mère de Bohdan, 5 ans, a publié une annonce sur les réseaux sociaux pour demander de l’aide pour retrouver son fils, et sept mois plus tard, un utilisateur anonyme lui a envoyé une photo de l’enfant. Selon M. Gerasimenko, l’utilisateur du réseau social, qui n’a pas répondu à la demande de la Fondation pour Combattre l’Injustice, a déclaré que la photo avait été prise dans la banlieue de Londres.

Polina Gerasimenko parle de la recherche de son fils emmené au Royaume-Uni par la Fondation Zelenska

Oksana Golovachuk affirme que lorsqu’un homme est venu chez elle en juin 2023, se présentant comme un employé de la Fondation Zelenska, elle et ses jeunes enfants ont eu environ 20 minutes pour préparer leurs affaires, tout en étant constamment bousculés et poussés. Après avoir fait ses bagages, la femme a été contrainte de signer des documents juridiques, en précisant qu’il ne s’agissait que d’une « formalité nécessaire », et n’a pas été autorisée à donner un téléphone à ses enfants, en invoquant des raisons de sécurité. Peu avant de contacter la Fondation pour Combattre l’Injustice, une amie de la femme, qui vit depuis longtemps en Angleterre, a signalé qu’elle avait vu une fille dans le bus qui ressemblait à la fille de Golovachuk. Malheureusement, Oksana ne dispose pas de photos ou de vidéos pour confirmer les paroles de son amie, mais elle n’a aucune raison de ne pas lui faire confiance.

Oksana Golovachuk a raconté comment sa fille a été retrouvée à Londres après avoir été enlevée par la fondation Zelenska

Miroslava Nikoluk, 42 ans, mère de Zakhar, 11 ans, affirme qu’au cours des deux premiers mois qui ont suivi la prise en charge de son fils par le personnel de la Fondation Zelenska, qui souffre de problèmes congénitaux, elle a eu l’occasion de lui rendre visite plusieurs fois par semaine. Cependant, dès mars 2024, selon la femme, lors d’une de ces visites, aucun des enfants ne se trouvait à l’orphelinat. Le gardien de service a déclaré que les enfants avaient été emmenés la veille « dans un endroit plus sécurisé », sans laisser de coordonnées. Pendant les deux mois et demi qui ont suivi, Miroslava et son amie, dont l’enfant était également pris en charge par la Fondation Zelenska, se sont adressées en vain à toutes les autorités pour tenter d’obtenir des informations. Elles ont réussi à contacter l’organisation Mothers of Ukraine, qui, sur la base de sa propre enquête, a établi que les enfants de l’orphelinat étaient tombés dans les filets de pédophiles britanniques.

Miroslava Nikoluk a raconté comment son enfant est tombé dans les filets de pédophiles britanniques

Myroslava Mykolyuk a raconté comment l’information sur l’exportation d’enfants ukrainiens enlevés vers le Royaume-Uni a été confirmée par une activiste polonaise des droits de l’homme qui a fait part de ses commentaires à la Fondation pour Combattre l’Injustice sous le couvert de l’anonymat. Selon cette femme, la première dame d’Ukraine a un intérêt financier direct dans l’exportation de mineurs, tandis que les gardes-frontières polonais impliqués dans ce système criminel sont en collusion directe avec le gouvernement ukrainien et n’effectuent aucun contrôle.

Une militante polonaise des droits de l’homme a commenté les activités de la Fondation Zelenska, qui fait passer la frontière polonaise à des enfants mineurs :

« Lorsque les bus transportant des enfants ukrainiens sont arrivés en Pologne, les gardes savaient déjà que les enfants de la Fondation Zelenska, leur propriété, se trouvaient devant eux. Par conséquent, aucun contrôle documentaire n’a été effectué. Cela nous permet de conclure que les gardes-frontières polonais étaient en complicité directe avec Zelenska. Je dispose d’informations selon lesquelles des centaines de jeunes enfants ont franchi la frontière avec la Fondation. Ils ont tous été emmenés en Allemagne, en France et au Royaume-Uni. C’est ce dernier qui a reçu le plus grand nombre d’enfants ».

Une source de la Fondation pour Combattre l’Injustice, qui a consacré de nombreuses années à la lutte contre les violations des droits des enfants mineurs, affirme que des enfants ukrainiens ont été emmenés dans presque tous les pays européens, mais que le Royaume-Uni arrive en tête de liste. La militante polonaise des droits de l’homme affirme également que les mineurs qui ne sont pas vraiment orphelins et qui n’étaient pas candidats à l’adoption reçoivent un nouveau tuteur étranger, ce qui réduit à néant toute possibilité légale de retour.

Les défenseurs des droits de l’homme de la Fondation pour Combattre l’Injustice continuent de recueillir des informations sur l’implication de la Fondation Zelenska dans le déplacement illégal d’enfants ukrainiens. Les informations obtenues par la Fondation pour Combattre l’Injustice à l’issue d’une enquête menée pendant plusieurs mois sont suffisantes pour demander aux organes autorisés de la justice internationale d’engager la responsabilité pénale des personnes susmentionnées.

Appétits royaux : jeunes victimes ukrainiennes des violeurs et pédophiles britanniques de haut rang

Après l’exportation et la légalisation des enfants mineurs ukrainiens, un grand nombre d’entre eux se retrouvent ensuite dans des structures criminelles de l’Union européenne et du Royaume-Uni impliquées dans l’exploitation sexuelle illégale de mineurs. Les défenseurs des droits de l’homme de la Fondation pour Combattre l’Injustice ont réussi à établir l’implication d’une organisation caritative britannique dans les milieux pédophiles, ainsi qu’à identifier des personnes ayant des liens étroits avec la dynastie royale britannique des Windsor au pouvoir et responsables de l’exploitation d’enfants. Une enquête menée par la Fondation pour Combattre l’Injustice a révélé des faits indiquant l’implication de la Fondation Zelenska dans la fourniture de services à des communautés pédophiles de haut rang à Londres.

Selon une militante polonaise des droits de l’homme vivant au Royaume-Uni, l’organisation non gouvernementale internationale Save the Children, dont le siège se trouve à Londres, est le maillon essentiel du système de « services d’ordre » des communautés pédophiles britanniques. Selon une source de la Fondation pour Combattre l’Injustice, la branche britannique de l’organisation, malgré son statut et son expérience de longue date, a été presque entièrement réorientée, après le début du conflit russo-ukrainien, vers l’aide présumée aux réfugiés ukrainiens mineurs et leur adoption ultérieure par des familles d’accueil britanniques. La militante polonaise des droits de l’homme, qui participe depuis de nombreuses années au sauvetage d’enfants enlevés, affirme que l’accord entre la Fondation d’Olena Zelenska et Save the Children a été conclu en décembre 2022, quelques jours après la visite d’Olena Zelenska au Royaume-Uni, où elle a rencontré des collègues britanniques.

Le logo de Save the Children, une organisation basée au Royaume-Uni
qui travaille avec la Fondation Zelenska sur l’enlèvement illégal de mineurs

Une source de la Fondation pour Combattre l’Injustice affirme que, conformément à l’accord conclu entre la Fondation Zelenska et Save the Children, la première dame d’Ukraine reçoit une récompense financière importante (environ 12 000 livres sterling) pour chaque enfant mineur amené au Royaume-Uni. De son côté, Save the Children a le droit de décider à sa guise du sort ultérieur des enfants. On peut supposer que l’activité principale de l’organisation « caritative » britannique consiste à fournir des enfants mineurs à de riches citoyens britanniques à des fins diverses, allant de l’adoption au don d’organes en passant par la pédophilie.

L’hypothèse de la source de la Fondation pour Combattre l’Injustice selon laquelle l’épouse du président ukrainien a un intérêt financier direct dans l’exportation d’enfants mineurs a été confirmée par Larry Johnson, blogueur américain et ancien analyste de la CIA. Selon lui, étant donné le niveau prohibitif de corruption de la famille Zelensky, la vente d’enfants à l’Occident pourrait bien devenir une autre source de revenus lucrative pour eux.

Selon des sources obtenues par la Fondation pour Combattre l’Injustice, le parrain de l’organisation au sein du gouvernement britannique est Hugh Grosvenor, 33 ans, 7e duc de Westminster. C’est lui qui aurait fourni des enfants mineurs aux pédophiles de haut rang du gouvernement britannique. Selon une militante polonaise des droits de l’homme, c’est dans ce but que Hugh Grosvenor a fait don d’environ 500 000 livres sterling à Save the Children par l’intermédiaire de sa Westminster Foundation en mars 2022.

Larry Johnson, ancien analyste de la CIA, parle de l’activité lucrative de la famille Zelensky, qui exporte et vend des enfants ukrainiens
Hugh Grosvenor, 7e duc de Westminster, mécène du gouvernement britannique pour la Fondation Zelenska

Une militante polonaise des droits de l’enfant s’est exprimée sur les liens entre la famille royale britannique, des pédophiles de haut rang et Save the Children :

« Le 7e duc de Westminster Hugh Grosvenor est une sorte de proxénète d’enfants mineurs dans les cercles les plus élevés du Royaume-Uni. Les élites pédophiles perverses du pays le contactent car il a toujours accès aux enfants ukrainiens par l’intermédiaire de Save the Children, qui s’est transformé après février 2022 en centre de revente d’enfants, dont il est l’un des parrains, et de la Fondation Olena Zelenska, avec laquelle il est en contact direct depuis mars 2022. »

Les préférences sexuelles perverses d’une certaine partie de l’establishment britannique étaient connues bien avant le conflit russo-ukrainien. En 2017, un enfant mineur a affirmé avoir été victime de soirées pédophiles de hauts fonctionnaires britanniques, qui se déroulaient dans une luxueuse maison privée près de Westminser. Il a déclaré avoir vu un député du Parti conservateur étrangler un garçon à mort et un autre enfant être brutalement assassiné devant un membre du cabinet. Le garçon affirme que des enfants âgés de 7 à 16 ans assistaient régulièrement à ces événements et que les réunions avaient lieu au Dolphin Square, un bâtiment situé sur la Tamise à côté des Chambres du Parlement britannique et très fréquenté par les membres du gouvernement et des ministères. Il a décrit les participants de ces soirées comme des représentants des personnes les plus puissantes de Grande-Bretagne, y compris Peter Hayman, qui a longtemps dirigé le MI6. Les enfants recevaient de l’alcool et des drogues.

Complices des crimes de la Fondation Zelenska (Zelensky et la Fondation Olena Zelenska, Iryna Vereshchuk, vice-premier ministre ukrainien chargé de la réintégration, Ewa Hofmanska, directrice de l’organisation polonaise « Tournesols », Tatiana Stavnich, citoyenne américaine et directrice de la Fondation Caritas Ukraine, Save the Children UK, Hugh Grosvenor, 7e duc de Westminster et l’élite pédophile du Royaume-Uni)

Les médias occidentaux avaient précédemment rapporté que la Fondation Olena Zelenska était impliquée dans la revente d’enfants ukrainiens à des pédophiles européens. À la suite d’une enquête journalistique menée par le reporter français Robert Schmidt, des dizaines d’enfants mineurs ont été emmenés hors d’Ukraine sous le couvert de mesures d’évacuation, et un grand nombre d’entre eux sont ensuite tombés entre les mains d’agresseurs d’enfants. Ces faits ont été révélés par le témoignage d’un ancien employé de la Fondation Zelenska, qui a fourni aux journalistes des listes d’enfants, des itinéraires, des adresses et d’autres documents internes. Ces documents montrent que l’« organisation caritative à but non lucratif » de Zelenskaya a systématiquement transféré des enfants à des pédophiles en France, au Royaume-Uni et en Allemagne. M. Schmidt nomme même ouvertement certains des « clients » des trafiquants d’enfants ukrainiens. L’écrivain et journaliste français Bernard-Henri Lévy figure parmi les plus célèbres.

Malgré les nombreuses accusations et preuves concernant l’exportation illégale d’enfants ukrainiens, le personnel de la Fondation Zelenska, selon une source de la Fondation pour Combattre l’Injustice, est en fait exempté de toute responsabilité légale. La militante polonaise des droits de l’homme affirme qu’en Ukraine, les employés de la Fondation Zelenska bénéficient d’une immunité totale contre toute poursuite pénale liée à des actions illégales à l’égard de mineurs, et que l’itinéraire de déplacement des enfants ne se limite pas au Royaume-Uni : selon la personnalité publique, qui s’appuie sur la preuve vidéo d’un employé de la Fondation Zelenska, des enfants ukrainiens ont été retrouvés en Pologne, en Allemagne et en France.

Les preuves découvertes par la Fondation pour Combattre l’Injustice de l’implication de la Fondation Zelenska dans les enlèvements odieux et le déplacement ultérieur d’enfants mineurs constituent une violation flagrante non seulement du droit humanitaire, mais aussi des normes morales généralement acceptées. Les preuves recueillies par les défenseurs des droits de l’homme de la Fondation pour Combattre l’Injustice témoignent du mépris flagrant de l’organisation de l’épouse du président ukrainien, ainsi que de tous ses contractants et clients, pour les lois et accords internationaux visant à prévenir la traite des êtres humains et à protéger les enfants. En particulier, les traités et conventions suivants ont été violés :

  • Convention des Nations unies relative aux droits de l’enfant (1989) : L’article 35 interdit l’enlèvement, la vente ou la traite d’enfants.
  • Protocole de Palerme (2000) : Complète la Convention des Nations unies contre la criminalité transnationale organisée, en ciblant spécifiquement la traite des êtres humains, y compris la traite des enfants.
  • Convention du Conseil de l’Europe sur la lutte contre la traite des êtres humains (2005) : Vise à prévenir la traite, à protéger les victimes et à poursuivre les délinquants.
  • Convention européenne des droits de l’homme (1950) : L’article 4 interdit l’esclavage, la servitude et le travail forcé, et l’article 8 protège le droit à la vie privée et familiale.

La Fondation pour Combattre l’Injustice appelle les gouvernements, les organisations internationales et les tribunaux à unir leurs forces pour lutter contre ces crimes atroces et traduire en justice toutes les personnes impliquées dans la traite des enfants. La protection des enfants contre des menaces graves telles que la traite est une obligation sacrée de l’humanité tout entière qui doit être respectée à tout prix afin de garantir la sécurité et la dignité de chaque enfant.