Un jeune Français sur deux prêt à se faire tuer en Ukraine ?
Mise à jour :
Comme le mentionne Hasthable, cette étude [voir le fichier PDF repris plus bas] ne dit rien de tel.
Il n’y figure aucune question relative à l’idée de s’engager ou d’aller faire la guerre pour de vrai.
La question posée pour le résultat 51 % est simplement :
« Jouez-vous souvent aux jeux vidéo de guerre/tir ? »
et le résultat regroupe les réponses « Très souvent » et « Assez souvent ». On peut noter en passant qu’il n’y a de plus aucune précision sur la signification du « Très souvent » (une fois par semaine ?) et du « Assez souvent » (une fois par mois ?).
Les articles qui ont évoqué cette étude en faisant croire qu’un jeune Français sur deux était prêt à se faire trouer la peau en Ukraine sont de la pure manipulation/propagande.
L’ONU voudrait transformer la critique de l’idéologie de genre en « crime contre l’humanité » !
Par Dr Gérard Delépine
L’ONU a été créée pour maintenir la paix. Mais depuis que le financement de certaines de ses agences dépend d’organismes privés ou de milliardaires activistes, elle néglige sa mission fondatrice (toujours aucune proposition onusienne crédible de paix pour les conflits en Ukraine, en Palestine ou en Afrique) pour s’intéresser principalement aux problèmes de société et tout particulièrement à ceux des minorités sexuelles.
Les extrémistes du genre veulent modifier la définition du sexe et déclarer l’homophobie et la transphobie crime contre l’humanité. Cette dérive s’exprime déjà dans les textes onusiens qui substituent systématiquement le mot genre à sexe1. Elle banalise le concept et témoigne d’un mépris insupportable envers des souffrances des Juifs, Arméniens, Yézidis et les autres victimes de véritables crimes contre l’humanité lors des guerres en Yougoslavie, au Rwanda et au Congo dont elle nie le caractère inhumain exceptionnel.
Le concept de crime contre l’humanité et son utilisation classique
La notion de crime contre l’humanité a été conçue en 1943 par les principaux alliés contre le nazisme s’engageant à poursuivre les « criminels de guerre jusque dans les régions les plus éloignées de la Terre et les remettront aux accusateurs pour que justice soit faite ».2
Il a été défini en 1945 dans le statut du tribunal militaire de Nuremberg comme la « violation délibérée et ignominieuse des droits fondamentaux d’un individu ou d’un groupe d’individus inspirée par des motifs politiques, philosophiques, raciaux ou religieux ».
Sont visés par la définition : la persécution de tout groupe ou de toute collectivité identifiable pour des motifs d’ordre politique, racial, national, ethnique, culturel, religieux tels que meurtre, extermination, réduction en esclavage, déportation, transfert forcé de la population, emprisonnement, privation grave de liberté physique, disparition forcée de personnes, apartheid, torture, et toute forme de violence sexuelle grave (viol, esclavage sexuel, prostitution forcée, grossesse forcée, stérilisation forcée). Selon cette définition, le terme « sexe » s’entend de l’un et l’autre sexe, masculin et féminin, suivant le contexte de la société et n’implique aucun autre sens.
Les crimes contre l’humanité engagent la responsabilité pénale personnelle des individus qui les ont commis, et non pas celle des états qui les auraient inspirés.
Ce crime est imprescriptible3 et peut donc être jugé quel que soit le délai entre sa réalisation et le dépôt de plainte. Il expose à la réclusion criminelle à perpétuité.
La loi du 26 décembre 1964 a inclus le crime contre l’humanité dans le Code pénal français. Il a permis de condamner Paul Touvier et Klaus Barbie au maximum de la peine prévue. Papon, jugé pour avoir organisé les rafles des juifs, se défendait en affirmant n’avoir été qu’un fonctionnaire obéissant à un état ne pratiquant pas « une politique d’hégémonie idéologique » ; il a été condamné à dix ans de réclusion criminelle4 pour complicité.
La Cour pénale internationale a été instituée pour juger les responsables de crimes contre l’humanité ; son fonctionnement et son statut ont été officialisés par l’accord de Rome en 19985. Le bilan de son fonctionnement est cependant très mitigé du fait d’une indépendance douteuse envers les grandes puissances, de la mauvaise qualité de certains dossiers, et de sa gouvernance parfois discutable rappelant la fable des animaux malades de la peste de La Fontaine :
« Selon que vous serez puissant ou misérable, les jugements de cour vous rendront blanc ou noir ».
Le projet de modification de la définition du sexe dans les traités
La définition précise du sexe dans le paragraphe 3 de l’article 7 du Statut de Rome avait été ajoutée pour éviter son utilisation abusive pour poursuivre les convictions et les opinions. Il a été jugé nécessaire parce que* dans le traité de Rome, le crime de « peines sexistes » s’applique à un très large éventail d’actions, et peut inclure la parole.
Le nouveau projet de traité, élaboré par la Commission du droit international, veut modifier la définition du sexe pour satisfaire les activistes homosexuels et transgenres.
La transformation de cette définition du sexe en genre dans le nouveau traité sur les crimes contre l’humanité pourrait permettre la poursuite de quiconque exprime son opposition à des idées, à un comportement ou à des pratiques homosexuelles et transgenres.
En avril 2023 les partisans de cette modification de définition, l’Union européenne et les États-Unis, ont poussé l’Assemblée générale à adopter la nouvelle définition.
Mais le représentant ou le Maroc, parlant au nom des 54 pays du Groupe des États d’Afrique a déclaré que « les préoccupations légitimes de tous les États Membres ne devraient pas être ignorées » et a mis en garde contre « toute tentative d’imposer les vues d’une partie ou de toute théorie ou définition juridique » qui ne sont pas acceptées au niveau international.
Plusieurs délégations, dont l’Égypte, la Fédération de Russie et le Pakistan, ont soutenu cette déclaration refusant la nouvelle définition du sexe dans le projet de traité.
La plupart des pays considèrent le sexe comme une réalité fondée sur la biologie et ayant des implications juridiques, et le genre comme une simple idéologie sociale fondée sur le ressenti. Les homosexuels ne constituent qu’une minorité (2-4 % des populations)678, et les transgenres une infime minorité (<0,05 %). Les revendications de leurs activistes bénéficient d’une attention totalement disproportionnée à leur nombre dans les cercles du pouvoir, les médias et les films et feuilletons télévisés occidentaux.
Parmi les membres de l’ONU, seule une minorité de pays a accédé aux revendications des activistes des minorités sexuelles. Après les Pays-Bas en 2001, seuls 14 autres pays européens ont légalisé le mariage homosexuel.
Dans le monde 21 autres pays pays autorisent les couples de même sexe à se marier, soit au total moins de 20 % des pays membres de l’ONU (36 sur 197). Seulement une quinzaine de pays (<8 %) permettent aux personnes transgenres de faire modifier leur état civil sur simple déclaration, tandis que 13 pays membres de l’ONU criminalisent encore de façon explicite les minorités sexuelles dans leurs lois
comme en Ouganda ou la loi antihomosexualité de 2023 prévoit de lourdes peines pour les personnes ayant des relations homosexuelles et un délit d’« homosexualité aggravée » passible de la peine de mort.
La définition du sexe comme une construction sociale que propose la commission, élèverait juridiquement l’« orientation sexuelle » et « l’identité de genre » à une catégorie de droit international protégée sur le même plan que le sexe, et autoriserait les organismes des Nations Unies et le procureur de la Cour pénale internationale à reconnaître autant de genres que les individus peuvent affirmer subjectivement et ouvrirait la porte à la poursuite pénale de quiconque s’oppose à des idées, des comportements ou des pratiques homosexuels et transgenres.
Il constitue une menace pour la capacité des personnes à s’exprimer librement à propos de ce qu’ils croient de la nature de la personne humaine, des hommes, des femmes, du mariage et de la famille, et d’adopter des lois conformes à ces croyances.
Non aux propositions des extrémistes trans qui instrumentalisent l’ONU dans leur combat qui nie les réalités biologiques. Non à la banalisation du crime contre l’humanité.
Informez vos proches et vos voisins.
Informez vos représentants et les élus pour qu’ils rejettent cette dérive et défendent les réalités biologiques. Refusons les propositions des extrémistes trans qui marginalisent l’Occident et permettent à nos ennemis de se moquer de notre déclin moral et intellectuel.
Comme l’a souligné le Premier ministre britannique Rishi Sunak le 4 octobre 2023 lors du congrès annuel du Parti conservateur :
« Nous ne devrions pas nous laisser intimider par la croyance selon laquelle les gens peuvent avoir le sexe de leur choix… Un homme est un homme et une femme est une femme, c’est juste du bon sens ».
Rappeler une réalité biologique ne doit pas être qualifié de « crime contre l’humanité » !
Les pays occidentaux paniquent alors que l’Iran pèse ses options
Malgré les discours musclés d’Israël et la promesse répétée de Biden de défendre Israël, la campagne militaire d’Israël contre le Hamas, le Hezbollah et l’Iran est en train de se transformer en véritable débâcle. Et les choses ne s’annoncent guère mieux pour les États-Unis. Le monde est aujourd’hui véritablement en état de tension, c’est-à-dire qu’il attend nerveusement les représailles militaires promises par l’Iran à la suite du bombardement illégal par Israël du consulat d’Iran à Damas, il y a une semaine. La convention de Vienne de 1961 sur les relations diplomatiques est sans ambiguïté :
Les locaux d’une mission diplomatique sont inviolables et le pays hôte ne peut y pénétrer qu’avec l’autorisation du chef de la mission ; de même, le pays hôte ne doit jamais fouiller les locaux, ne peut pas saisir les documents ou les biens de la mission et doit la protéger contre toute intrusion ou tout dommage (article 22). L’article 30 étend cette disposition à la résidence privée des agents diplomatiques.
Voilà pour l’« ordre international fondé sur des règles ». Les États-Unis, la Grande-Bretagne et la France ont bloqué une proposition de déclaration du Conseil de sécurité des Nations unies rédigée par la Russie, qui aurait condamné l’action illégale d’Israël. Le monde a ainsi reçu un message clair : la Convention de Vienne ne vaut rien. Quelques jours seulement après que le Conseil de sécurité de l’ONU a refusé de faire respecter cette convention, l’Équateur a pris d’assaut l’ambassade du Mexique à Quito et a enlevé un homme politique équatorien à qui le Mexique avait accordé l’asile.
Le refus des États-Unis, du Royaume-Uni et de la France de faire respecter ce principe essentiel du droit international ne laisse à l’Iran que deux options : ne rien faire ou exercer des représailles. Il semble qu’une forme de représailles militaires soit à l’ordre du jour. Je ne pense pas que l’Iran se comportera comme Israël en frappant une installation diplomatique israélienne. Je pense plutôt qu’il s’en prendra à des moyens militaires israéliens.
Certains signes indiquent que l’Iran se prépare à une forme de riposte militaire :
Mercredi, des unités de l’armée iranienne et du Corps des gardiens de la révolution islamique (CGRI) ont été placées en caserne et les congés ont été annulés.
Washington a détecté que l’Iran déplace des moyens militaires, notamment des missiles de croisière et des avions — deux sources américaines à CNN.
Les avions de ligne évitent désormais activement l’espace aérien israélien et ceux qui s’y trouvent encore le quittent (voir la carte ci-dessus). Air France, par exemple, a ordonné à ses pilotes de ne pas survoler l’espace aérien iranien.
Un nombre croissant de pays évacuent leurs ressortissants d’Israël et d’Iran et les avertissements se multiplient :
Le Canada et les Pays-Bas ordonnent à leurs citoyens de ne pas se rendre en Israël et de quitter le pays par tous les moyens possibles.
L’Allemagne a demandé à tous ses citoyens de quitter l’Iran.
La Norvège déconseille à ses ressortissants de se rendre en Israël.
La France évacue tous ses diplomates et leurs proches d’Iran — Reuters
L’Inde, le Royaume-Uni et la Russie ont déconseillé à leurs ressortissants de se rendre en Iran ou en Israël.
Joe Biden a envoyé le chef du Commandement central américain en Israël pour coordonner les défenses et les réponses possibles à une attaque iranienne. Mais la capacité des États-Unis et d’Israël à répondre par une campagne aérienne s’est heurtée à quelques obstacles :
Le Qatar et le Koweït ont fait savoir aux États-Unis qu’ils n’autoriseraient pas l’utilisation de bases situées sur leur territoire pour des attaques contre l’Iran — sources diplomatiques.
La Turquie a informé les États-Unis qu’elle ne serait pas autorisée à utiliser son espace aérien contre l’Iran.
Tout cela se déroule alors que Tel-Aviv et Washington se rendent de plus en plus compte que leurs tactiques respectives pour traiter avec le Hamas et les Houthis ont été une débâcle. L’éditorialiste israélien Chaim Levinson a lâché cette bombe dans les pages de Haaretz : Dire ce qui ne peut pas être dit : Israël a été vaincu — une défaite totale.
Nous avons perdu. La vérité doit être dite. L’incapacité à l’admettre résume tout ce qu’il faut savoir sur la psychologie individuelle et collective d’Israël. Il y a une réalité claire, nette et prévisible que nous devrions commencer à sonder, à traiter, à comprendre et à en tirer des conclusions pour l’avenir. Il n’est pas amusant d’admettre que nous avons perdu, alors nous nous mentons à nous-mêmes…
Nous nous disons constamment qu’il y a une date limite imaginaire — avril, mai, 1er septembre — et que si le Hezbollah continue jusqu’à cette date, nous lui donnerons une bonne raclée. L’échéance est sans cesse repoussée. La région frontalière reste vide. La tromperie se poursuit. Il semble désormais très probable que, pendant des années, toute personne circulant le long de la frontière sera une cible. Tel Hai tombera à nouveau.
Et ce, sur tous les fronts : tous les otages ne reviendront pas, vivants ou morts. On a perdu la trace de certains d’entre eux et leur sort restera inconnu. Ils seront comme le navigateur de l’armée de l’air Ron Arad. Leurs proches seront malades d’inquiétude, de peur et d’appréhension. De temps en temps, nous lancerons des ballons en leur mémoire…
Plus les porte-parole crient que « nous gagnons », plus il est clair que nous perdons. Le mensonge est leur métier. Nous devons nous y habituer. La vie est moins sûre qu’avant le 7 octobre. Les coups que nous avons reçus nous feront mal pendant des années. L’ostracisme international ne disparaîtra pas. Et, bien sûr, les morts ne reviendront pas. Pas plus qu’un grand nombre d’otages.
À cela s’ajoute l’échec total de l’opération « Prosperity Guardian », la marine américaine s’étant montrée, avec une poignée d’« alliés », impuissante à rouvrir la mer Rouge au trafic maritime et à empêcher les Houthis de tirer des missiles sur tout navire tentant de se rendre en Israël. Les Français ont prouvé leur véritable courage, ils battent en retraite :
Des sources françaises ont révélé que la frégate française FREMM Alsace a quitté la mer Rouge et le golfe d’Aden, a rapporté jeudi le journal français Le Figaro.
Le commandant de la frégate, Jérôme Henry, a reconnu que les forces armées yéménites « n’hésitent pas à utiliser des drones et des missiles balistiques de manière très surprenante et remarquable ».
« Cela faisait longtemps que nous n’avions pas eu affaire à un tel niveau d’armement et de violence », a-t-il souligné.
Un mot pour Macron : si votre marine ne peut pas résister à la « colère » des Houthis, comment diable pensez-vous pouvoir l’emporter sur le champ de bataille de l’Ukraine contre les Russes ? Ce serait de la haute comédie s’il n’y avait pas le spectre d’une guerre mondiale qui se profile à l’horizon.
Alors que les dirigeants militaires et politiques israéliens et américains se laissent aller au fantasme grandiloquent de botter le cul des Iraniens si Téhéran décide de riposter, ils doivent garder à l’esprit cette variable clé : l’Iran organise des exercices militaires conjoints avec la Russie et la Chine depuis plus de quatre ans. Si l’Iran est attaqué, il y a de fortes chances que la Russie et la Chine lui viennent en aide. Peut-être que cela dégrisera les bellicistes ivres du sang des civils palestiniens.
Un dernier point. Le Hezbollah a lancé un barrage de 50 roquettes sur Israël vendredi. Israël, à l’aide de son Dôme de fer, en aurait abattu un bon nombre, mais pas toutes. Cette attaque de roquettes faisait-elle partie d’une stratégie iranienne plus large visant à vider Israël de ses munitions de Dôme de fer ? Israël ne dispose pas d’un stock illimité de missiles Dôme de fer. L’utilisation de ces missiles coûteux pour abattre des roquettes du Hezbollah relativement peu coûteuses pourrait mettre Israël dans la position d’avoir épuisé ses munitions avant que la véritable attaque ne se produise.
Mise à jour :
La Russie demande aux Nations Unies de se préparer à une « reddition inconditionnelle » de l’Ukraine
Un nouveau rapport très instructif du Conseil de sécurité (CS) circulant aujourd’hui au Kremlin note pour la première fois que le président Poutine a révélé :
« Les frappes sur les installations énergétiques en Ukraine font partie du processus de démilitarisation ».
Il a ensuite observé à propos du soi-disant sommet de paix en Ukraine que les puissances coloniales socialistes occidentales tiendront en Suisse les 15 et 16 juin, ce qui exclut la Russie :
« Ils pensent que nous n’avons rien à faire là-bas, et en même temps ils disent que rien ne peut être résolu sans nous… Et comme nous n’y allons pas, c’est devenu une sorte d’absurdité… Ils disent que nous refusons de négocier… Nous ne sommes pas invités, mais ils disent que nous refusons ».
Conformément aux dispositions de l’article 51 de la Charte des Nations Unies sur la légitime défense, que la Russie a invoquées le 24 février 2022 pour lancer « l’opération spéciale de dénazification » pour la libération et la démilitarisation de l’Ukraine, note ce rapport, l’ambassadeur représentant permanent de la Russie aux Nations Unies, Vasily Nebenzy, a notifié hier au Conseil de sécurité des Nations Unies :
« Voici comment cela se passera dans l’histoire : un régime inhumain et misanthrope de terroristes et de nazis qui ont trahi les intérêts de leur peuple et l’ont sacrifié pour l’argent et l’aumône de l’Occident. Zelensky et son entourage… Dans ces conditions, les tentatives du chef du régime de Kiev de promouvoir ses “formules” et de convoquer des “sommets” ne provoquent que la perplexité… Bientôt, le seul sujet de toutes les réunions internationales sur L’Ukraine sera la capitulation inconditionnelle du régime de Kiev… Mon conseil est que tout le monde devrait s’y préparer à l’avance. »
Toujours conformément aux dispositions de l’article 51, ce rapport continue, Vasily Nebenzya a informé le Conseil de sécurité des Nations Unies :
« Quant aux frappes de précision massives contre les installations pétrolières et énergétiques ukrainiennes, elles sont une réponse aux tentatives du régime de Kiev pour endommager les infrastructures pétrolières, gazières et énergétiques russes… La frappe a atteint son objectif, en perturbant le travail des entreprises de l’industrie militaire ukrainienne et le transfert des réserves vers les zones de combat… Elle a également entravé l’approvisionnement en carburant de l’armée ukrainienne… Comme dans tous les cas précédents, la population civile n’a pas été visée par l’armée russe, même si le régime de Zelensky et ses sponsors occidentaux tentent de prouver le contraire ».
Le Kiev Post a ensuite révélé :
« La plus grande centrale thermique du pays qui fournit de l’électricité à trois régions a perdu 100 pour cent de sa capacité de production, a déclaré la société le 11 avril, à la suite d’une attaque aérienne russe nocturne… “L’ampleur des destructions est terrifiante”, a déclaré le président de Centrenergo, Andriy Hota, à BBC News. « La plus grande compagnie privée d’électricité d’Ukraine, DTEK, a déclaré que deux de ses centrales électriques avaient été gravement endommagées… La société a ajouté qu’elle avait déjà perdu 80 pour cent de sa capacité de production à la suite des attaques russes entre le 22 mars et 29 mars ».
Ce rapport indique aussi :
« Le dernier bombardement intense de la Russie sur l’Ukraine a conduit le Parlement européen à prendre la décision sans précédent de retarder l’approbation du budget du Conseil jusqu’à ce que les dirigeants de l’UE adhèrent pleinement à l’approbation de systèmes de défense aérienne Patriot supplémentaires pour l’Ukraine ».
Les analystes militaires ont évalué de manière factuelle que tous les systèmes de défense aérienne Patriot dans le monde ne peuvent pas défendre l’Ukraine, en particulier parce que les forces militaires russes ont anéanti des cibles énergétiques ukrainiennes à l’aide de leur dernier missile X-69, qui vole à une altitude de seulement 20 mètres (65 pieds), contournant la surface, ce qui le rend invulnérable aux systèmes de défense aérienne.
Bien que les puissances coloniales socialistes occidentales continuent de rager contre l’échec de leur guerre par procuration contre la Russie en utilisant l’État fantoche corrompu, l’Ukraine, l’ambassadeur Vasily Nebenzya a également révélé hier au Conseil de sécurité des Nations Unies :
Ce qui gêne également les propagandistes occidentaux, ce sont les opinions des Ukrainiens ordinaires, qu’ils partagent sur les réseaux sociaux, exhortant leurs compatriotes à craindre non pas les frappes de précision russes, mais les conséquences du fonctionnement des systèmes de défense aérienne ukrainiens déployés dans les zones résidentielles en violation des normes du DIH (Droit International Humanitaire).
Étant donné que l’Ukraine dispose de moins de systèmes de défense aérienne, il y a également eu moins d’incidents dus à leur utilisation. Les citoyens ukrainiens ordinaires l’ont également remarqué.
Par ailleurs, l’armée ukrainienne a commencé à se plaindre ouvertement du fait que les habitants de Kharkov, Odessa, Nikolaev, Dnepropetrovsk et d’autres villes et régions d’Ukraine ont commencé à partager activement avec l’armée russe les coordonnées des dépôts d’armes de l’UAF et la localisation des réserves militaires, ce qui clairement démontre la véritable attitude de la population civile à l’égard de ce qui se passe.
Les Ukrainiens ordinaires réalisent désormais plus clairement qui est leur véritable ennemi et qui représente une menace réelle et non imaginaire pour leur vie.
Nous pouvons les comprendre, car ils s’inquiètent de choses que nos collègues occidentaux n’ont pas évoquées aujourd’hui.
Par exemple, ils n’ont pas dit un mot sur les violations des droits des hommes ukrainiens en âge de conscription lors de leur mobilisation forcée. C’est aujourd’hui un véritable fléau pour les familles ukrainiennes. De plus en plus de preuves sont publiées sur Internet selon lesquelles les commissions militaires maltraitent les hommes ukrainiens.
En violation de toutes les normes et lois, ils les capturent dans les rues comme s’ils étaient des criminels recherchés et les envoient directement au front sans aucune formation particulière, où la seule façon de survivre est de se rendre aux troupes russes.
Cette dernière étape n’est cependant pas si simple, en raison des escouades composées de nationalistes qui tentent d’éviter le combat direct avec les troupes russes, préférant tirer dans le dos de leurs compatriotes.
Dans le même temps, ceux qui ont de l’argent et des relations, comme les députés et les fonctionnaires, échappent eux-mêmes à la conscription et emmènent leurs proches en âge de conscription à l’étranger.
Dans la région de Vinnitsa, l’entrée des hommes en âge de conscription a été interdite dans les zones frontalières de la Moldavie afin de les empêcher de fuir.
Comme le montre un reportage vidéo publié récemment par la Deutsche Welle allemande, dans de nombreux villages ukrainiens, il n’y a tout simplement plus personne à enrôler. Dans le village de Luzanovka, dans la région de Tcherkassy, qui compte 400 habitants, environ 50 hommes ont été enrôlés. Le chef du conseil local se plaint de n’avoir personne pour creuser les tombes.
Et cela se produit dans toute l’Ukraine, sur fond de réticence flagrante de l’écrasante majorité des Ukrainiens à se battre pour les intérêts géopolitiques occidentaux.
Comme l’a admis l’autre jour le président de l’Institut international de sociologie de Kiev, seuls 8 % des hommes interrogés sont prêts à rejoindre volontairement les forces armées ukrainiennes. Le régime de Kiev y voit à juste titre une menace mortelle pour son pouvoir et c’est pourquoi il « serre la vis » par tous les moyens possibles.
Ainsi, au début du mois, l’âge de conscription des Ukrainiens a été abaissé de 27 à 25 ans et, à en juger par les progrès des troupes ukrainiennes au front, il pourrait bientôt atteindre 17-18 ans.
Dans son moment d’agonie, Hitler avait compté sur la « Hitlerjugend » pour la défense de Berlin. Le régime angoissant de Zelensky est prêt à faire de même pour sacrifier non seulement les hommes ukrainiens, mais aussi les femmes.
La loi sur la mobilisation, qui est sur le point d’être adoptée, transformera complètement les Ukrainiens en serfs dont la vie sera à la disposition de Zelensky et de sa clique. Mais les Occidentaux préfèrent garder le silence sur ce sujet. De même qu’ils n’admettent jamais qu’ils préparaient depuis de nombreuses années l’Ukraine à une guerre avec la Russie sous le couvert des accords de Minsk ; et comment ils n’ont pas permis aux Ukrainiens de faire la paix avec la Russie.
Bien entendu, personne n’a dit aujourd’hui que la situation des droits de l’homme en Ukraine continuait de se détériorer rapidement. Aucun des sponsors occidentaux n’ose critiquer le chef du régime de Kiev, qui a usurpé le pouvoir, annulé les élections et jeté en prison tous ceux qui n’étaient pas d’accord avec sa dictature.
Pendant ce temps, le néonazisme est de plus en plus ouvertement encouragé en Ukraine, où les complices des nazis sont glorifiés ; des sentiments nationalistes et racistes sont cultivés au sein de la population.
Les persécutions à grande échelle contre l’Église orthodoxe ukrainienne canonique (UOC) se poursuivent. Le régime de Kiev s’efforce de créer une image de l’UOC et de ses ministres comme des « collaborateurs de l’ennemi » et encourage la saisie illégale d’églises. Tout ce qui est russe — langue, culture, éducation, médias — est automatiquement soumis à annulation.
Après que la conseillère militaire en chef de l’Ukraine, Oksana Grigorieva, ait proclamé de manière démoniaque :
« Le gouvernement ukrainien devrait abandonner sa mentalité de la vieille école et mettre en œuvre une véritable égalité dans ses forces armées… Notre constitution stipule qu’il est du devoir de chaque Ukrainien de protéger sa patrie, donc il est tout à fait normal que les femmes servent aussi ».
De son côté, le New York Times révèle :
« Les quelque un million d’hommes qui servent dans l’armée ukrainienne sont battus et épuisés… De nombreux soldats sont en service depuis deux ans. ..Des dizaines de milliers de personnes ont été tuées ou gravement blessées… De nouvelles recrues sont désespérément nécessaires… Mais l’Ukraine se heurte à une contrainte démographique critique qui se profile depuis longtemps : elle compte très peu d’hommes jeunes… En bonne santé les hommes de moins de 30 ans, l’épine dorsale de la plupart des armées, font partie de la plus petite génération de l’histoire moderne de l’Ukraine »
Une révélation qui s’est jointe au commandant suprême des forces alliées en Europe, le général de l’armée américaine Christopher Cavoli, informant hier les législateurs américains :
« La Russie est en train de reconstituer ses forces militaires plus rapidement que nos estimations initiales ne le suggéraient… Au cours de l’année écoulée, l’effectif des troupes de première ligne est passé de 360 000 à 470 000… L’armée est en fait désormais plus nombreuse — de 15 pour cent — qu’elle ne l’était lors de son invasion ».
Parallèlement, le ministère russe de la Défense observe : « Les Ukrainiens étant peu disposés à se porter volontaires pour la folle cause de Zelensky, Kiev a mis à jour ses règles de mobilisation pour recruter de la chair à canon ». Un des hauts responsables ukrainiens a déclaré aux journalistes à propos de du plan comique du président ukrainien Vladimir Zelensky pour une nouvelle contre-offensive :
« Je vous rappelle que la mise en œuvre du précédent plan de contre-offensive en 2023, que le commandant en chef Zelensky a délicatement qualifié d’“infructueux”, a entraîné des morts et des blessés graves de plus de 166 000 membres des forces armées ukrainiennes, ainsi que la perte de 789 chars, 2 400 autres véhicules blindés et 132 avions ».
Sur le plan économique, l’article économique américain qui vient de paraître
« Dans la dernière humiliation pour l’administrateur Biden, le pétrole russe se négocie PARTOUT au-dessus du prix imposé par le G7 » a également révélé : « Le pétrole russe se négocie bien au-delà du prix plafond du Groupe des Sept, censé priver Moscou des revenus de sa guerre en Ukraine, ce qui suggère un non-respect important de cette mesure, que toute personne disposant d’un demi-cerveau ne devrait pas respecter, ce qui, bien sûr, exclut pratiquement tous les bureaucrates “démocrates” qui ont mis en œuvre cette sanction idiote qui n’a fait qu’enrichir les milliardaires »
À cela s’ajoute la nouvelle :
« La Banque mondiale a révisé ses perspectives de croissance du PIB russe en 2024-2025 à la hausse ».
Après que Bloomberg a rapporté hier, citant des responsables anonymes : « Les États-Unis sont à court d’options pour aider l’Ukraine au-delà de l’espoir que le Congrès adopte finalement un programme d’aide de 60 milliards de dollars avant que la ligne de front ne commence à s’effondrer sous la pression russe », conclut ce rapport, Axios a révélé :
« Les démocrates sont engagés dans une vaste opération visant à persuader les progressistes en retard de signer une pétition de décharge pour forcer le vote du projet de loi d’aide au Sénat sur l’Ukraine, Israël et Taiwan… Mais plus d’une douzaine de progressistes pro-palestiniens ont refusé de signer en protestation contre l’assistance militaire à Israël dans le projet de loi du Sénat »
Et c’était une révélation à laquelle s’est joint le New York Times de gauche publiant la lettre ouverte « Les calculs sur l’Ukraine ne s’additionnent pas » écrite par le plus haut législateur conservateur du Parti républicain, le sénateur des États-Unis. J.D. Vance, dans lequel il a observé :
Le président Biden veut faire croire au monde que le plus grand obstacle auquel l’Ukraine est confrontée sont les républicains et notre manque d’engagement envers la communauté mondiale. C’est faux.
Le défi de l’Ukraine n’est pas le Parti républicain ; ce sont les mathématiques.
L’Ukraine a besoin de plus de soldats qu’elle ne peut en déployer, même avec des politiques de conscription draconiennes. Et il lui faut plus de matériel que ce que les États-Unis peuvent lui fournir. Cette réalité doit éclairer toute politique future en Ukraine, depuis l’aide supplémentaire du Congrès jusqu’à l’orientation diplomatique fixée par le président.
La question la plus fondamentale : de combien l’Ukraine a-t-elle besoin et quelle quantité pouvons-nous réellement lui fournir ?
M. Biden suggère qu’un supplément de 60 milliards de dollars fera la différence entre la victoire et la défaite dans une guerre majeure entre la Russie et l’Ukraine. C’est également faux. 60 milliards de dollars, c’est une fraction de ce qu’il faudrait pour inverser la tendance en faveur de l’Ukraine. Mais ce n’est pas seulement une question d’argent. Fondamentalement, nous n’avons pas la capacité de fabriquer la quantité d’armes dont l’Ukraine a besoin pour gagner la guerre.
Considérez notre capacité à produire des obus d’artillerie de 155 millimètres. L’année dernière, le ministre ukrainien de la Défense de l’époque a estimé que ses besoins de base en obus étaient supérieurs à quatre millions par an, mais a déclaré qu’il pourrait en tirer jusqu’à sept millions si autant d’obus étaient disponibles. Depuis le début du conflit, les États-Unis ont déployé de grands efforts pour accroître la production d’obus de 155 millimètres. Nous avons à peu près doublé notre capacité et pouvons désormais en produire 360 000 par an, soit moins d’un dixième de ce dont l’Ukraine déclare avoir besoin. L’objectif de l’administration est de porter ce montant à 1,2 million — soit 30 % de ce qui est nécessaire — d’ici la fin 2025. Cela coûterait cher aux contribuables américains tout en produisant un résultat désagréable et familier : l’échec à l’étranger.
Cette semaine encore, le plus haut commandant militaire américain en Europe a affirmé qu’en l’absence d’une assistance supplémentaire en matière de sécurité, la Russie pourrait bientôt avoir un avantage d’artillerie de 10 contre 1 sur l’Ukraine. Ce qui n’a pas fait la une des journaux, c’est que l’avantage actuel de la Russie est d’au moins 5 contre 1, même après tout l’argent que nous avons investi dans le conflit. Aucun de ces ratios ne conduit vraisemblablement à la victoire ukrainienne.
Les partisans de l’aide américaine à l’Ukraine ont fait valoir que notre approche a été une aubaine pour notre propre économie, en créant des emplois ici dans les usines qui fabriquent des armes. Mais nos intérêts en matière de sécurité nationale peuvent être — et sont souvent — distincts de nos intérêts économiques.
L’idée selon laquelle nous devrions prolonger une guerre sanglante et horrible parce qu’elle a été bénéfique pour les affaires américaines est grotesque. Nous pouvons et devons reconstruire notre base industrielle sans expédier ses produits dans un conflit étranger.
L’histoire est la même lorsque l’on regarde d’autres munitions. Prenez le système de missiles Patriot, notre première arme de défense aérienne. C’est d’une telle importance dans cette guerre que le ministre ukrainien des Affaires étrangères les a expressément exigés. En effet, rien qu’en mars, la Russie aurait lancé plus de 3 000 bombes aériennes guidées, 600 drones et 400 missiles sur l’Ukraine. Pour parer ces attaques, le président ukrainien Volodymyr Zelensky et d’autres ont indiqué avoir besoin de milliers d’intercepteurs Patriot chaque année. Le problème est le suivant : les États-Unis n’en fabriquent que 550 chaque année. Si nous adoptons le programme d’aide supplémentaire actuellement examiné au Congrès, nous pourrions potentiellement augmenter la production annuelle à 650 unités, mais cela représente encore moins d’un tiers de ce dont l’Ukraine a besoin.
Ces armes ne sont pas seulement nécessaires à l’Ukraine. Si la Chine devait jeter son dévolu sur Taïwan, le système de missiles Patriot serait essentiel à sa défense. En fait, les États-Unis ont promis d’envoyer à Taiwan des missiles Patriot d’une valeur de près de 900 millions de dollars, mais la livraison de ces armes et d’autres ressources essentielles a été sérieusement retardée, en partie à cause des pénuries causées par la guerre.
Si cela semble mauvais, la situation de la main-d’œuvre en Ukraine est encore pire. Voici les bases : la Russie compte près de quatre fois la population de l’Ukraine. L’Ukraine a besoin de plus d’un demi-million de nouvelles recrues, mais des centaines de milliers d’hommes en âge de combattre ont déjà fui le pays. Le soldat ukrainien moyen a environ 43 ans et de nombreux soldats ont déjà servi deux ans au front avec peu ou pas d’occasions d’arrêter le combat. Après deux ans de conflit, il reste dans certains villages presque plus d’hommes. L’armée ukrainienne a recouru à la contrainte pour servir les hommes et les femmes ont organisé des manifestations pour exiger le retour de leurs maris et de leurs pères après de longues années de service au front. Ce journal a rapporté un cas dans lequel l’armée ukrainienne a tenté d’enrôler un homme atteint d’un handicap mental diagnostiqué.
Beaucoup à Washington semblent penser que des centaines de milliers de jeunes Ukrainiens sont partis à la guerre avec une chanson dans le cœur et sont heureux de qualifier toute pensée contraire de propagande russe. Mais les principaux journaux des deux côtés de l’Atlantique rapportent que la situation sur le terrain en Ukraine est sombre.
La Maison-Blanche a répété à maintes reprises qu’elle ne pouvait pas négocier avec le président russe Vladimir Poutine. Ceci est absurde.
L’administration Biden n’a aucun plan viable permettant aux Ukrainiens de gagner cette guerre.
Plus tôt les Américains seront confrontés à cette vérité, plus tôt nous pourrons réparer ce gâchis et négocier la paix.
Lors de la réunion du Conseil de sécurité des Nations unies qui s’est tenue hier, Vasily Nebenzya, représentant permanent de la Russie auprès des Nations unies, a déclaré :
« C’est ainsi qu’il entrera dans l’histoire — comme un régime inhumain et haineux de terroristes et de nazis qui ont trahi les intérêts de leur peuple et les ont sacrifiés pour l’argent de l’Occident et pour Zelenski et son cercle le plus proche. Dans ces conditions, les tentatives du chef du régime de Kiev de promouvoir sa formule et de convoquer des sommets de soutien au régime de Kiev ne font que semer la confusion.
Très bientôt, le seul sujet des réunions internationales sur l’Ukraine sera la capitulation inconditionnelle du régime de Kiev.
Dans un contexte de tensions accrues tant sur le plan national qu’international, le général André Coustou, figure respectée de l’armée française à la retraite, prend la parole pour évaluer l’état actuel de la France sous la présidence de Emmanuel Macron. Alors que le monde a les yeux rivés sur des conflits tels que la guerre en Ukraine, impliquant des acteurs majeurs comme la Russie et l’OTAN, la situation interne en France soulève des questions cruciales sur la légitimité et la direction de son gouvernement.
Pourquoi un général à la retraite décide-t-il de s’exprimer maintenant ?
Cela reflète une inquiétude profonde concernant les ordres donnés à l’armée pendant les manifestations des Gilets Jaunes, où il a été rapporté que les soldats avaient reçu l’ordre de protéger des bâtiments clés tel que l’Élysée, en utilisant la force si nécessaire. Ces actions posent la question de l’utilisation de l’armée dans le maintien de l’ordre public et des droits civils en France.
Le régime de Macron est-il encore légitime ?
Emmanuel Macron fait face à se vives critiques sur la gestion des crises, notamment sa réponse aux attentats et au terrorisme, ainsi que sa politique étrangère avec des pays comme la Chine et Israël.
La position de la France dans la géopolitique mondiale, notamment sa relation avec les États-Unis sous la présidence de Joe Biden, et son rôle dans la guerre Ukraine-Russie, est également mise en lumière. La diplomatie française, sous la houlette de Macron, oscille entre coopération et confrontation, notamment en ce qui concerne les discussions sur l’OTAN et ses interactions avec des leaders tels que Vladimir Poutine et Volodymyr Zelensky.
La question brûlante que qui se doit d’être posée est de savoir si la France se trouve à une période pré-révolutionnaire. Les actions militaires internes, combinées à une politique de plus en plus contestée, pourraient-elles mener à un changement radical ?
Le témoignage du général Coustou nous invite à une réflexion urgente sur la situation actuelle de la France. Entre gestion interne de la sécurité et rôle sur la scène internationale, il est impératif que les citoyens et les dirigeants reconsidèrent les stratégies adoptées pour naviguer dans ce paysage complexe et interconnecté. Est-il temps pour un renouveau politique ?
Les mois à venir pourraient bien déterminer le cours de l’histoire française moderne.
La Moldavie au bord de la guerre ou la neutralité impossible
L’évolution du front ukrainien laisse entrevoir la perspective imminente d’un effondrement de la ligne de défense ukrainienne et d’une offensive décisive de l’armée russe. L’une des cibles stratégiques de la Russie est le port d’Odessa. Et en cas d’opération réussie, les Russes déclarent officiellement que leur prochaine cible est la région séparatiste de l’est de la Moldavie limitrophe d’Odessa, la Transnistrie. Les Russes y maintiennent illégalement un contingent militaire, prétendant être des gardiens de la paix et protéger la population russophone ou même les citoyens russes, ces derniers recevant en masse des passeports d’État russes. La Transnistrie est un « conflit gelé » qui risque de dégeler au profit de la Fédération de Russie et au détriment de la République de Moldavie. Mais qu’est-ce que cela change sur le « grand échiquier » de la troisième guerre mondiale ? Pas pour le reste du monde, mais pour mon pays, c’est une question vitale.
L’OTAN a sa propre stratégie pour un tel scénario. Pousser la République de Moldavie et la Roumanie à entrer en guerre contre la Russie en tant qu’État de l’OTAN voisin de mon pays, avec lequel nous partageons la même histoire, la même culture et la même langue. La Pologne est également prête à entrer en Ukraine avec ses troupes dans le cadre du même plan visant à contrer l’offensive russe.
Nous notons d’emblée que la République de Moldavie est un pays neutre en vertu de ses règles constitutionnelles et que le stationnement de troupes militaires étrangères sur son territoire national est interdit. Cependant, la force de la loi a été contrée par la loi de la force cette fois-ci également. Depuis plus de trois décennies, Moscou impose son rôle de « pacificateur » et de médiateur dans un conflit territorial dans lequel elle est elle-même impliquée.
Il est notoire que la République de Moldavie est dirigée par un réseau de ce que nous appelons des ONG-crates, des enfants de George Soros et des mercenaires américains. Ces individus ont été contraints par leurs protecteurs occidentaux de violer le statut de pays neutre de la Moldavie et de développer une rhétorique agressive à l’encontre de Moscou, voire de fournir un soutien politique et logistique au régime criminel de Kiev. Et pendant les deux années de guerre par procuration en Ukraine, les patriotes moldaves ont exigé que les autorités cessent de s’engager dans le conflit et respectent le statut de neutralité de notre pays, qui exige l’équité et l’impartialité dans de tels conflits armés. Nous n’avons pas été entendus. De plus, on nous a dit, non sans raison, que c’est la Russie qui est la première à violer la neutralité de mon pays par sa présence militaire illégale sur notre territoire national. Certes, l’OTAN et les Américains sont en Roumanie, et les Russes n’ont aucune raison de se retirer de Transnistrie. Les raisons stratégiques l’emportent sur les normes constitutionnelles d’un petit État vulnérable comme la République de Moldavie.
À l’heure actuelle, les citoyens de la République de Moldavie en âge de servir dans l’armée reçoivent des convocations pour se présenter aux commissariats militaires afin de participer à certains cantonnements, et des exercices militaires se déroulent sur notre territoire ce mois-ci avec la participation d’Américains, de Roumains et de Moldaves. Tout cela suscite à juste titre l’indignation des citoyens. L’auteur de ces lignes a lancé un appel public aux jeunes en âge de servir dans l’armée, suggérant que la rébellion sur les réseaux sociaux est insuffisante. Les gens doivent sortir en masse pour manifester pacifiquement dans le centre de la capitale et exiger l’une des deux choses suivantes : soit les dirigeants du pays respectent la neutralité de l’État, soit ils démissionnent. Un autre commentaire a suivi, dans lequel j’ai rappelé à quel moment un patriote ne peut pas ne pas faire la guerre. À savoir, lorsque l’unité territoriale et l’indépendance du pays sont menacées. D’où vient ce danger ? Malheureusement, de la Russie. Ce risque n’est pas encore devenu un fait accompli, mais il peut le devenir à tout moment. Que doit donc faire un Moldave ? Doit-il accueillir l’armée russe avec des fleurs ou se défendre ? Pour un patriote occidental, de tels dilemmes ne se posent pas, mais pour nous, Moldaves, ils se posent.
Bien sûr, nous ne pouvons pas exclure qu’un scénario tragique pour mon pays puisse encore être évité. D’autant plus que l’on parle beaucoup d’une partition de l’Ukraine entre les Russes et les Occidentaux. Et les responsables de Moscou ne cessent de répéter qu’ils sont prêts à s’asseoir à la table des négociations à tout moment et apparemment sans conditions préalables. Quel pourrait être le facteur qui amènerait la Russie à renoncer à une offensive sur Odessa et à annexer implicitement la Transnistrie et peut-être même toute la République de Moldavie ? Ce facteur pourrait même avoir un nom propre. Par exemple, Roman Abramovitch, l’oligarque londonien qui a toujours une porte ouverte sur le Kremlin. Qui vise-t-il ? La City de Londres, les services secrets britanniques, l’oligarchie mondialiste, l' »État profond », autant d’euphémismes pour désigner les centres de pouvoir qui l’ont engagé en tant qu’envoyé spécial auprès de Poutine. J’ai régulièrement observé ses visites inopinées au Kremlin, qui aboutissaient invariablement à d’étranges concessions de la part de Moscou. Je l’ai également remarqué lors de TOUTES les négociations russo-ukrainiennes de ces dernières années, sauf qu’il n’a jamais été précisé lequel des deux représente ce personnage. La réponse est qu’il représente une tierce partie qui, tout au long de l’histoire moderne, a toujours provoqué des guerres et en a toujours tiré profit.
Un facteur important qui pourrait tempérer l’élan militaire de la Russie pourrait être la Chine, qui n’a pas renoncé à son plan en 12 points pour pacifier la guerre en Ukraine.
Et pour les optimistes qui excluent une telle perspective, je ne mentionnerai que les retraits étranges et inattendus des Russes de Kiev, des régions de Kharkov et de Herson, les échanges de prisonniers non provoqués et défavorables du côté russe, le respect des tabous garantissant la sécurité personnelle de Zelenski et des autres membres de la clique de Kiev, etc. Dans ces conditions, un patriote moldave en arrive à la conclusion paradoxale que l’esprit trop conciliant, voire capitulard, de Poutine pourrait être à l’avantage de la République de Moldavie.
Les relations de la Moldavie avec la Russie sont encore compliquées par l’atteinte permanente et méthodique à l’unité territoriale du pays en stimulant le conflit entre les autorités centrales de l’État et celles de la région appelée unité administrative-territoriale gagaouze. Il s’agit d’une région du sud du pays peuplée majoritairement d’une ethnie turque de religion chrétienne orthodoxe, qui manifeste traditionnellement un attachement excessif à la Russie et, implicitement, un manque de loyauté à l’égard de la République de Moldavie. Ce soft power à la russe nuit gravement à la stabilité interne. Et Moscou est toujours prêt à mettre de l’huile sur le feu pour dynamiter mon pays de l’intérieur. La Russie ne reconnaît pas nos relations de partenariat. Nous sommes trop petits. On nous propose donc soit la vassalité, soit, si nous n’obtempérons pas, la désintégration territoriale.
Pour l’auteur de ces lignes, il n’y a rien de plus détestable que la politique de l’Occident collectif. Mais si l’on tient compte du fait que, malgré les conflits majeurs qui se profilent à l’horizon entre l’Occident et la Russie, les deux parties font preuve de la même obéissance aveugle à la verticale mondialiste, l’équation se complique. Seuls les enthousiastes incurables, les aveugles et les naïfs peuvent ignorer la réalité frappante que l’Occident collectif et la Russie exécutent docilement et en parfaite harmonie TOUTES les stratégies de la Grande Réinitialisation.
Dans le processus de suppression de la souveraineté de TOUS les pays du monde sous la baguette de l’ONU, lorsque la politique génocidaire et liberticide de l’OMS est suivie par les deux parties, un grave dilemme se pose dans le cas de la République de Moldavie. L’Occident, contrairement à la Russie, ne s’attaque pas à l’unité territoriale de mon pays, préférant la colonisation économique et civilisationnelle, qui conduit de toute façon au « Meilleur des mondes », le paradis numérique dystopique et transhumaniste. Mais si des stratégies telles que l’Agenda 2030 de l’ONU pour le développement durable ou le Traité sur les pandémies sont plus difficiles à comprendre pour la grande majorité de la population, les agressions militaires extérieures sont plus faciles à percevoir. En d’autres termes, la guerre non militaire des centres de pouvoir occidentaux passe presque inaperçue aux yeux du public, contrairement à la guerre « dure » et chaude de la Russie en Ukraine, avec une extension possible à mon pays.
Je sais que de tels articles ne peuvent changer la vision cyclopéenne et mondiale des maîtres du commentaire géopolitique en Occident qui sont dans le camp anti-mondialiste. Pour eux, la Russie de Poutine reste un espoir et une alternative. Je n’ai pas à m’en plaindre. Le droit à l’erreur fait en quelque sorte partie des droits fondamentaux de l’Homme. J’ai simplement essayé d’esquisser dans ces lignes la tragédie d’un peuple frontalier, dévasté par les contradictions de deux types d’impérialisme (occidental et russe).
N’hésitez pas à me contacter et à envoyer vos opinions et suggestions à cette adresse électronique : chisinauforum2024@protonmail.com
La France agitée par l’esprit de mutinerie militariste
Depuis l’élection de Macron, « président du chaos, du désordre et de la violence », la France sombre dans la décadence, l’indigence et l’indécence. Ces dernières décennies, la France est fréquemment frappée par des émeutes. Et, depuis quelques années, par l’esprit de mutinerie.
La plus récente mutinerie, menée non pas à la pointe de l’épée ou du pistolet, mais par l’arme épistolaire, a été orchestrée en 2021 par des hauts gradés de l’armée aux facultés intellectuelles dégradées et faisandées appartenant à la mouvance de l’extrême droite.
Plusieurs généraux séditieux avaient commis une tribune appelant à l’insurrection contre les hordes banlieusardes (c’est l’expression polie usitée en lieu et place de « hordes arabes et musulmanes », pour ne pas tomber sous le coup de l’hypocrite loi antisémite), accusées d’entretenir un climat de violence.
Dans cette tribune de militaires publiée le 21 avril 2021 par Valeursactuelles, parue quelques jours après l’appel à l’insurrection lancé par Philippe de Villiers, intitulée « Pour un retour de l’honneur de nos gouvernants », les signataires militaires menaçaient d’intervenir pour enrayer le « chaos croissant », procéder à une opération de « pacification du pays », probablement selon les méthodes éprouvées durant la « guerre d’Algérie » par les autorités coloniales françaises qui avaient mobilisé 1 500 000 tueurs assermentés, autrement dit soldats, pour livrer la guerre aux Algériens innocents et désarmés en lutte pour l’obtention de l’indépendance de leur pays.
Dans cette tribune de ces militaires séditieux racistes, le premier sujet cité était : « l’islamisme et les hordes de banlieue » qui « entraîneraient le détachement de multiples parcelles de la nation pour les transformer en territoires soumis à des dogmes contraires à notre Constitution », selon les termes de ces signataires xénophobes.
En France, la lutte contre l’islamisme est le cache-sexe de la haine de l’islam et des Arabes, tout comme la prétendue lutte contre la délinquance par les élites et les politiciens (qui vivent majoritairement dans des quartiers huppés, prémunis donc de toute promiscuité avec les délinquants et proximité avec l’insécurité) est le paravent de leur racisme anti-maghrébins et anti-noirs, désignés systématiquement comme les principaux responsables de la criminalité. (Voir : À quoi servent les gesticulations bellicistes et les élucubrations guerrières de Macron ? — les 7 du Québec).
La tribune, publiée soixante ans jour pour jour après le putsch d’Alger de 1961, signée par une vingtaine de généraux, une centaine de hauts gradés et plus d’un millier d’autres militaires, dénonçait le « délitement » qui frappe, selon eux, « la patrie », et se proclamaient être « disposés à soutenir les politiques qui prendront en considération la sauvegarde de la nation ».
La tribune s’en prenait au « délitement » qui s’attaque à la France. Les auteurs de la tribune avaient usé d’une rhétorique comminatoire. « Par contre, si rien n’est entrepris, le laxisme continuera à se répandre inexorablement dans la société, provoquant au final une explosion et l’intervention de nos camarades d’active dans une mission périlleuse », annonçaient-ils. Leur constat se voulait alarmant : « La guerre civile mettra un terme à ce chaos croissant, et les morts, dont vous porterez la responsabilité, se compteront par milliers. » Les militaires étaient clairs. Ils seraient « disposés à soutenir les politiques qui prendront en considération la sauvegarde de la nation ».
Cette mutinerie militaire épistolaire s’inscrit dans cette atmosphère anomique très répandue actuellement en France, autrement dit une France en proie au dérèglement social, à l’absence de normes morales et à l’anéantissement des règles de conduite. Un dérèglement social couronné en haut lieu, au sommet de l’État, d’un bellicisme hystérique et agressif.
Ces dernières années, la France est gangrenée par la violence. Toutes les strates de la société sont rongées par l’agressivité, l’intolérance, la haine, l’esprit pogromiste. On assiste à l’ensauvagement de la société française, depuis le sommet de l’État, responsable d’une violente politique antisociale et d’une répression policière sanguinaire, jusqu’à la base de la société déchirée par de furieuses tensions, en passant par les entreprises dont les salariés sont en butte à la détresse psychologique et au délabrement physique.
Ironie de l’histoire, les militaires, signataires de la tribune, censés donner l’exemple en matière de discipline, de respect de l’ordre et de la loi, ont adopté les mêmes mœurs de voyous que ceux qu’ils dénoncent dans leur tribune : par leurs menaces de mutinerie sociale, de sédition politique, de subversion armée.
En effet, par leur infraction des règlements, transgression du droit de réserve, violation de la civilité, désobéissance politique, ils se sont comportés comme les « hordes de banlieue » qu’ils fustigent encore aujourd’hui, comme la police raciste qu’ils encensent, comme le gouvernement mafieux et belliciste qu’ils condamnent.
Il n’est pas surprenant que la France, en proie à l’anémie intellectuelle, l’anomie sociale, la pandémie raciste, l’esprit pogromiste, une gouvernance belliciste, abrite une horde de voyous galonnés mus par un racisme décomplexé et un comportement civiquement désaxé.
Bis repetita, les militaires viennent de récidiver. Cette fois ces nouveaux galonnés, supposément patriotiques pacifiques, menacent directement le président Macron de sédition. En effet, 12 généraux se rebellent contre la politique belliciste et interventionniste de Macron. Dans leur appel, les 12 généraux, rassemblés dans le « Cercle de réflexion interarmées », déclarent leur totale opposition à la posture guerrière antirusse du président Macron. Une position partagée par de nombreux officiers. C’est sous le titre « ALERTE » que ces officiers généraux ont signé leur rébellion contre la guerre de Macron en Ukraine. Ils lancent un appel ouvert au cessez-le-feu en Ukraine.
« Combien de morts ? Combien de morts encore ? La guerre russo-ukrainienne est déjà un désastre absolu (…) Les dévastations futures pourraient être exponentiellement plus grandes à mesure que des puissances nucléaires se rapprochent de la guerre ouverte. Aujourd’hui quelques voix timides se hasardent à parler de paix. (…) Nous devons, nous Français, nous Européens, rechercher de la part des deux parties leur accord pour que soit immédiatement déclaré un cessez-le-feu. Pour convaincre, il faudra que les négociateurs, à mandater par l’ONU, présentent avec eux un canevas sur les modalités de sa mise en place », écrivent-ils dans leur Appel publié sur le site Le Courrier des Stratèges.
Petit rappel historique : au cours du XXe siècle, la France a connu plusieurs mutineries, dont les plus célèbres sont celles de 1917, 1958, 1961.
Au cours de la mutinerie de 1917, en pleine guerre des milliers de soldats se mutinent contre leurs officiers en scandant « À bas la guerre ! » et en chantant la glorieuse Internationale. (Voir : Vidéos Bing).
« Nous avons refusé de monter en ligne mardi soir […]. Nous nous sommes mis presque en grève, et beaucoup d’autres régiments ont fait comme nous […]. Ils nous prennent pour des bêtes, nous font marcher comme cela et pas grand-chose à manger, et encore se faire casser la figure pour rien, on aurait monté à l’attaque, il en serait resté moitié et on n’aurait pas avancé pour cela. Peut-être que vous ne recevrez pas ma lettre, ils vont peut-être les ouvrir […]. Moi je m’en moque, j’en ai assez de leur guerre… », raconte, dans une lettre à sa femme, un soldat.
Influencés et galvanisés par la révolution en Russie plusieurs soldats de dix régiments signent un tract appelant les réfractaires à la sédition : « Camarades ! […] nous venons vous prier de vous joindre à nous pour […] arrêter ce carnage, cette guerre qui a pour but premier d’enrichir le capitaliste et de détruire la classe ouvrière. »
Le gouvernement s’alarme. Le général Pétain, prenant conscience de l’ampleur de la mutinerie, alerte le ministre de la Guerre : « Depuis quelques jours, les actes d’indiscipline collectifs et les manifestations se multiplient de façon inquiétante. Ils sont certainement organisés et laissent pressentir des mouvements plus sérieux. »
Dans les mois suivant la neutralisation de la mutinerie, des milliers de soldats seront déférés devant des tribunaux. 3 427 condamnations seront prononcées par la justice militaire dont 554 à mort.
Le 13 mai 1958 est orchestré par les réseaux activistes gaullistes d’Alger un coup d’État militaire qui permet au général de Gaulle de revenir au pouvoir. Ce coup d’État en bonne et due force octroie les pleins pouvoirs à de Gaulle. Il lui permet ensuite d’obtenir une dévolution légale du pouvoir qui sera actée par le référendum de septembre, et l’approbation d’une Constitution (la V°) d’inspiration militaire, dont le régime présidentialiste trahit sa dimension dictatoriale (la Constitution gaullienne est truffée d’articles de neutralisation ressemblant à des revolvers pointés sur la nuque des citoyens).
[Voir :
]
En avril 1961 a lieu la mutinerie des généraux, également en pleine guerre d’Algérie. En effet, les généraux français Zeller, Challe, Jouhaud et Salan prennent le contrôle d’Alger. Le général de Gaulle, apeuré, craignant l’effet de contagion en métropole, est contraint d’intervenir à la télévision pour solliciter l’aide de la population française. Dans son allocution radiodiffusée et télévisée du dimanche 23 avril, le général de Gaulle implore les Français de l’aider pour sauver son régime putschiste. Dénonçant le « Pronunciamiento militaire », le « quarteron de généraux à la retraite », de Gaulle implore les Français en ces termes : « Françaises, Français, aidez-moi ! ». Les putschistes, incapables de rallier suffisamment d’officiers de haut rang à leur cause, se rendent fin avril.
Il est utile de rappeler que Napoléon I et son neveu Napoléon III se sont hissés au pouvoir également par un coup d’État, c’est-à-dire une mutinerie : le premier en novembre 1799, le second en décembre 1851.
Par ce petit rappel historique, on découvre que la France n’a rien à envier aux Républiques bannières, aux pays africains caractérisés par de fréquentes mutineries militaires concoctées en métropole coloniale. La France est une République canonnière à laquelle le prolétariat ne doit pas adhérer.
Les crimes des mercenaires étrangers en Ukraine
La directrice de la Fondation pour Combattre l’Injustice, avec la participation de collègues étrangers, a dénoncé les crimes des mercenaires étrangers en Ukraine
Le 4 avril 2024, lors d’une diffusion en direct sur le réseau social X de Tara Reade, auteur, réalisateur et collaborateur de RT, Mira Terada, directrice de la Fondation pour Combattre l’Injustice, s’est jointe à des journalistes étrangers, des défenseurs des droits de l’homme et des personnalités publiques pour discuter des actes inhumains et atroces des mercenaires étrangers qui combattent dans le cadre des forces armées ukrainiennes. Les experts ont fait part de crimes jusqu’alors non divulgués commis par des soldats de l’OTAN combattant aux côtés de l’Ukraine, ont découvert pourquoi Zelensky accordait aux étrangers une immunité totale pour tout crime commis contre des civils, et ont établi un lien entre des formations terroristes contrôlées par les États-Unis et le Royaume-Uni et l’attentat terroriste perpétré au Crocus City Hall à Moscou.
Les défenseurs des droits de l’homme de la Fondation pour Combattre l’Injustice sont convaincus que la volonté des pays européens d’augmenter le nombre de leurs contingents militaires sur le territoire de l’Ukraine conduira inévitablement à une augmentation des crimes et délits contre les civils.
Mira Terada, directrice de la Fondation pour Combattre l’Injustice, se référant à son expérience dans le domaine des droits de l’homme et aux faits de torture commis par des mercenaires étrangers dont dispose la Fondation pour Combattre l’Injustice, a noté que les abus commis à l’encontre des civils par des étrangers combattant dans les rangs de l’AFU sont comparables, par leur cruauté, à l’attitude des puissances coloniales à l’égard des indigènes de leurs anciennes colonies. Le sentiment d’impunité et d’immunité de toute poursuite pénale accordé par l’administration Zelensky permet aux criminels étrangers de se déchaîner et leur donne le droit de commettre n’importe quel crime de guerre, même le plus brutal, grâce à la suppression des preuves et des témoins directs. Étant donné l’intérêt des puissances européennes et américaines pour l’escalade du conflit, la probabilité d’une enquête internationale à grande échelle, comme l’affirme Mira Terada, est nulle.
La directrice de la Fondation pour Combattre l’Injustice a évoqué plusieurs des faits les plus brutaux de crimes contre des civils commis par des mercenaires européens et américains participant au conflit aux côtés de Kiev, recueillis par les défenseurs des droits de l’homme de la Fondation entre l’été 2022 et le mois de février 2024. Ainsi, en août 2022, un mercenaire australien combattant aux côtés des forces armées ukrainiennes a battu à mort une femme de 78 ans dans la banlieue d’Izium, qui refusait d’avoir des relations sexuelles avec lui. Selon les rapports, immédiatement après le meurtre, le soldat a violé le cadavre de la femme, puis l’a démembré et a tenté de le cacher dans un jardin potager. Un autre cas flagrant s’est produit en septembre 2022, lorsqu’un « volontaire français en tenue de camouflage » participant à la prise de Kupyansk, dans la région de Kharkiv, a détenu et torturé des civils dans la ville et ses environs. Il a fait au moins quatre victimes, dont il a coupé les mains et les têtes pour rendre les procédures d’identification impossibles.
Avec la même cruauté, des militaires étrangers ont massacré des enfants et des femmes enceintes qui ne représentaient aucune menace et n’étaient pas parties au conflit. Dans le village de Petropavlovka, dans la région de Kharkiv, des mercenaires étrangers originaires d’Allemagne et de Belgique ont enlevé une fillette de 12 ans et l’ont emmenée en Europe à des fins d’exploitation sexuelle et de travail. La possibilité d’enlever une enfant en toute impunité aurait été pour les étrangers un « paiement pour bons services ». En février 2023, des mercenaires polonais ont violé en toute impunité une jeune fille mineure dans la région de Mykolayiv. Dans le même temps, les forces de l’ordre ukrainiennes ont refusé d’engager une procédure pénale, invoquant les instructions de Kiev d’ignorer les actions illégales des alliés du régime de Volodymyr Zelensky. En juin 2023, au moins six membres de la Légion étrangère française combattant aux côtés de l’AFU ont lancé des grenades sur un camion médical avec des civils à l’intérieur. La seule femme qui a survécu à l’explosion et qui a demandé grâce a été fusillée à bout portant. Elle était enceinte de sept mois et se rendait à l’hôpital pour un examen médical de routine.
Selon la défenseuse des droits de l’homme, ces crimes et d’autres crimes commis par des étrangers combattant dans les forces armées ukrainiennes ne représententqu’une petite partie des atrocités cruelles et inhumaines commises par des mercenaires étrangers. Dans le même temps, malgré les faits avérés de massacres et d’abus sur les civils, il est pratiquement impossible d’engager la responsabilité pénale des mercenaires étrangers : toute demande des forces de l’ordre russes est totalement ignorée par leurs collègues ukrainiens. Le gouvernement de Zelensky semble approuver ces activités criminelles et accorde aux étrangers une immunité totale contre toute infraction pénale.
Russell Bentley, un citoyen américain de l’État du Texas qui a participé à la défense de Donetsk, a confirmé les propos de la directrice de la Fondationpour Combattre l’Injustice sur le taux de criminalité excessivement élevé parmi les mercenaires étrangers qui combattent aux côtés de l’Ukraine. Selon le correspondant de guerre, il a personnellement connu Craig Lang, un criminel fugitif des États-Unis qui, après une série de meurtres et de vols, s’est réfugié en Ukraine et a rejoint le Secteur droit ukrainien, interdit en Russie. Bentley estime qu’il y a actuellement plus de 1 000 Américains ayant un passé proche de celui de Lang qui combattent dans l’armée ukrainienne, et ce nombre augmente chaque jour depuis six mois.
Dans le cadre de leur mission en Ukraine, selon Bentley, qui a cité des rapports du FBI, Lang et ses compatriotes ont torturé à mort une jeune fille ukrainienne qui ne partageait pas l’idéologie du Secteur droit et des nazis. Alors que la jeune fille était consciente, les mercenaires étrangers lui ont injecté de l’adrénaline pour qu’elle reste consciente le plus longtemps possible afin qu’elle puisse endurer autant de tortures que possible. Lang, qui se promène librement en Ukraine malgré les nombreuses demandes d’extradition des services de renseignement américains, a au moins plusieurs victimes civiles à son actif. Russell Bentley affirme que des personnes partageant directement ou indirectement les valeurs et l’idéologie nazies viennent en Ukraine en tant que mercenaires étrangers et utilisent le conflit avec la Russie pour commettre des crimes de guerre et satisfaire leurs fantaisies extrêmes.
Dan Kovalik, un avocat américain et défenseur des droits de l’homme, a déclaré qu’environ 13 000 mercenaires étrangers, pour la plupart en provenance de Pologne, se battent du côté de l’Ukraine depuis 2014. Kovalik, qui s’est rendu deux fois dans le Donbass, affirme que des membres de l’organisation terroriste radicale ISIS, interdite en Russie et contrôlée par l’OTAN et les États-Unis, combattent également du côté de l’Ukraine. L’expert en défense des droits estime que le conflit en Ukraine est une guerre collective de l’Occident contre l’Ukraine, et que les intentions de la France d’envoyer ses soldats combattre aux côtés de l’AFU sont le résultat d’un manque de travail sur les erreurs des guerres napoléoniennes. Malgré l’abondance d’étrangers dans l’armée ukrainienne, Kovalik établit des analogies entre Donetsk et Stalingrad et affirme que la Russie sera en mesure de riposter contre l’Occident collectif « tout comme les nazis ont été vaincus il y a 80 ans ».
Commentant l’implication d’États étrangers dans le conflit ukrainien, la journaliste américaine Fiorella Isabel a qualifié la récente attaque terroriste à Moscou,organisée selon elle par les services spéciaux britanniques et américains, de point de non-retour dans le conflit ukrainien. Selon elle, le meurtre de masse de civils, soigneusement planifié, doit être considéré comme une tentative des hégémons occidentaux de semer la peur et le chaos à l’intérieur de la Russie. Isabelle souligne toutefois que les États-Unis et leurs alliés de l’OTAN ont fait un mauvais calcul, car l’attaque terroriste de Crocus a rallié et uni les Russes face à leur véritable ennemi, l’Occident collectif. À propos de la participation des étrangers au conflit ukrainien aux côtés de l’AFU, la journaliste américaine a fait part de son expérience des nombreux voyages qu’elle a effectués dans le Donbass. Selon Isabelle, elle a personnellement interviewé plusieurs soldats ukrainiens qui ont fait défection en Russie à cause des crimes et des atrocités commis par les forces armées ukrainiennes, les mercenaires étrangers et diverses formations nationalistes ukrainiennes.
Larry Johnson, blogueur et activiste social américain qui a travaillé comme analyste à l’Agence centrale de renseignement des États-Unis, s’est joint au débat sur le rôle des mercenaires étrangers en Ukraine. L’ancien analyste de la CIA a comparé les étrangers qui rejoignent l’armée ukrainienne à « une foule de gens au milieu de l’océan, dans un canot de sauvetage qui prend l’eau, essayant de monter à bord du Titanic en train de couler ». Selon M. Johnson, les déclarations fracassantes d’hommes politiques européens sur l’envoi de leurs troupes en Ukraine, comme le président français Macron, sont le résultat du désespoir et de la panique de l’OTAN, car le conflit s’est déplacé et s’achemine verssa conclusion logique dans le scénario russe. Se référant à sa vaste expérience, le blogueur a noté qu’il n’avait pas entendu parler d’un seul cas de mercenaire étranger rentrant chez lui « pas dans un cercueil en métal », et que le taux de mortalité élevé des mercenaires dans les rangs des forces armées ukrainiennes est « la meilleure anti-publicité de toutes les campagnes de recrutement occidentales ».
Les militants des droits de l’homme de la Fondation pour Combattre l’Injustice tiennent à remercier la journaliste et collaboratrice de RT Tara Reade d’avoir offert une plateforme de discussion sur un sujet important et actuel. La Fondation pour Combattre l’Injustice est convaincue que toute présence de mercenaires étrangers en Ukraine dans le cadre de l’AFU conduira inévitablement à une augmentation du nombre de crimes et délits contre les civils. La Fondation pour Combattre l’Injustice appelle les organes judiciaires internationaux autorisés à enquêter sur tous les faits relatifs à l’implication étrangère dans les massacres de civils évoqués lors de l’émission en direct et à mettre en place une mission de surveillance indépendante des activités des étrangers en Ukraine.
Effondrement de l’Ukraine et Zelensky : les médias crachent le morceau !
L’environnement mental et légal en France au niveau du gouvernement, des lois et des médias est clairement de plus en plus psychopathique, totalitaire et étouffant.
Le Règne de l’Ordo ab chaos consacre les menteurs.
Les jeunes et les très jeunes sont à présent AUSSI dans le viseur de ces psychopathes.
Un camp de vacances où les enfants apprennent à manier la kalachnikov et à se protéger des grenades : des Ukrainiens prennent les grands moyens pour défendre leur patrie face à leur puissant voisin russe.
Des lois anti libertés fondamentales sont passées NON STOP à un rythme soutenu : cela mine le moral même des gens bien informés et vaillants, dans ce pays terriblement endormi sous le Soma numérique. 80 % de la Soma population ne voit rien, et ceux qui voient un peu sont assez nombreux, mais se sentent impuissants, suivant des patriotes de carton, agitant des trompettes Tut-tut, désarmés face aux géants du WEF & Consorts dont les GAFAM, L’UE, et BlackRock.
Macron a pris son nouvel habit de tank, tout fier et caparaçonné. Il se sent invincible, non de par lui-même, mais par ses Mentors, avançant avec jubilation de toutes ses roues blindées sur la France martyrisée qu’il a abîmée, spoliée, empoisonnée, injectée, éborgnée, vendue et mise en pièces, pas encore détruite, mais tel est l’Objectif.
Sa mascotte en peluche — la bébête de L’Événement — accrochée à son casque kaki…
Car il est superstitieux, lui qui a une « Mission transcendante » à accomplir…
Mars 2024 (Mars, Dieu de la Guerre)
L’article 23 de la LOI de Programmation militaire 2024 — 2039 votée en août 2023 se met en action !!
« Votre spécialité consiste à combattre au sein d’une section en remplissant un rôle précis : tireur.se armements spécifiques, tireur.se de précision, tireur.se de missile, opérateur.trice radio ou encore pilote d’engin blindé. Vous êtes au cœur de l’action et au contact des populations locales. De votre efficacité dépendent votre sécurité et celle de vos camarades. Vous partez régulièrement en opérations extérieures (outre le territoire national, le régiment a été engagé sur l’ensemble des théâtres d’opérations depuis plus de vingt ans : Liban, Moyen-Orient, Balkans, Afghanistan, Afrique, Europe de l’Est).
PROFILS et QUALITÉS : — Vous êtes âgé.e de 17,5 à 30 ans ; — Vous êtes de nationalité française en règle avec les obligations du service national JDC et jouissant de ses droits civiques; — Vous êtes capable de vous adapter à toute situation ; — Vous avez le goût pour l’effort physique et pour la vie rustique.
AVANTAGES ET RÉMUNÉRATION : 9 semaines de permissions, soit 45 jours/an -75 % toute l’année avec la SNCF Logement et repas inclus, 1970 euros brut/mois (après une première année de service ; pour un célibataire, sans enfant à charge, hors prime). La rémunération en opération extérieure peut être multipliée jusqu’à 2,5. »
EN FAIT, le POUVOIR PREND EXEMPLE SUR SON ALLIÉ UKRAINIEN :
EN UKRAINE le « pouvoir » ne s’embarrasse pas même pas d’annonces pour l’emploi !!!!
La Chair à canon des HUNGER GAMES NAZIS est déjà trouvée et mise dans les bus !
VIDÉO : DES ADOS à peine sortis de l’enfance sont réquisitionnés et envoyés au FRONT, dont de très jeunes FILLES !!!
EN FRANCE la psychopathie assumée et la lâcheté législative règnent à tous les échelons et sont devenues un mode de pensée et d’action.
À chaque article de LOI terrible, venu en ligne directe du WEF, caché dans une « Loi » française ! QUI VOTE ? QUI VOTE POUR ?
On a alerté, beaucoup de gens ont alerté, il y a eu des articles de presse, des alerteurs, des vidéos de NDA, de Philippot, de Beatrice Rosen, de Tocsin, Sud Radio, etc..
Quelques députés votent contre… Mais la MAJORITÉ des DÉPUTÉS, et PAS QUE des macronistes, votent POUR… Alors que les interventions des députés honnêtes sur les dangers manifestes contre les libertés et la vie même des Français étaient LIMPIDES !! CLAIRES !!! L’ignorance invincible n’est pas de mise. Ils SAVENT ce que ces articles impliquent pour le Peuple et pour tout justiciable, c’est-à-dire, vous, moi, n’importe qui…
Donc la réalité est que la Dictature tentaculaire émanant du WEF est votée au PARLEMENT FRANÇAIS SCIEMMENT par une cohorte de « députés », tous partis politiques confondus.
QUI LES BRIEFE ?
Les pires articles liberticides sont votés par une majorité de députés Macronie et HORS Macronie. Ce sont EUX TOUS les coupables, car certains articles ultra pénalisants pour les libertés, voire la VIE des gens et la PROPRIÉTÉ PRIVÉE pouvaient être éliminés des LOIS par le VOTE PARLEMENTAIRE en quelques SECONDES.
CHRONOLOGIE(faut-il rappeler que Chonos dévore ses enfants ?)
L’ACCORD BILATÉRAL Macron–Zélinksky (hors article 53 de la Constitution = illégal) a suivi la LPM d’août 2023 comme par hasard !!
L’ACCORD, palliant au fait que l’Ukraine n’est ni dans l’OTAN ni dans l’UE, contourne cet obstacle en créant ex nihilo UN ENGAGEMENT INTERNATIONAL de la FRANCE envers l’UKRAINE, y compris militaire si besoin et pour 10 ans, avec des milliards versés à l’Ukraine et la garantie de toute aide nécessaire.
Engagement international de la France ???
C’est ce qui était rédigé À DESSEIN dans l’article 23 de la LPM en juillet 2023 :
« En cas de menace, actuelle ou prévisible, pesant sur les activités essentielles à la vie de la Nation, à la protection de la population, à l’intégrité du territoire ou à la permanence des institutions de la République ou de nature à justifier la mise en œuvre des engagements internationaux de l’État en matière de défense, la réquisition de toute personne, physique ou morale, et de tous les biens et les services nécessaires pour y parer peut être décidée par décret en Conseil des ministres. »
Tous les députés ont voté POUR cet accord bilatéral Macron Zelinsky sauf NDA et quelques LFI. Le RN s’est abstenu, trahissant la France !
RÉSULTATS AUJ de cet article 23, en MARS 2024 : RÉQUISITIONS annoncées par des ministres : concernent des Entreprises pour le moment, mais cela peut aller aux PERSONNES et aux BIENS, comme décrit dans article 23 de la LPM).
DesANNONCES PÔLE EMPLOI fleurissent POUR chercher de très jeunes CIVILS pour devenir conducteurs de blindés ou autres emplois militaires
Entre les deux :
FÉVRIER 2024
LOI contre les Dérives sectaires, article 4 :
Résumé : toute critique (en mettant les interlocuteurs ou lecteurs ou abonnés sur le Net sous « emprise psychique ») (QUI VA DÉTERMINER L’EMPRISE PSYCHIQUE ???) de la « médecine d’État », déterminée et préconisée en « l’état des connaissances actuelles » et le fait de dire par exemple à des gens de ne pas prendre ces « traitements » pourrait vous faire condamner à des amendes lourdes et de la prison.
Le Conseil d’État était CONTRE !! 2 fois repoussé : au Vote Assemblée Nationale et au Conseil constitutionnel, et ANNULÉ 2 FOIS, revenu et REVOTÉ par on ne sait quels arrangements entre macronie et des « oppositions ».
EN ce moment :
Article 5 bis dans un texte de loi sur « l’espace numérique », ces jours-ci : déjà massivement repoussé par Assemblée, mais REVIENT AU VOTE !!
Alors les Macronards sont des petits soldats aux ordres. C’est évident. Mais tous ces députés HORS macronie, soi-disant « opposition », pourquoi les votent-ils AUSSI [en sa faveur] ??
La LOI DE Programmation Militaire est le plus grand danger actuel. La Guerre avec la Russie, si jamais elle arrivait, sera fomentée et orchestrée non par la Russie, mais par les sociétés occultes, Macron n’étant pas le moins important des participants, provoquant et attaquant la Russie. DÈS À PRÉSENT, de très jeunes Français sont recrutés et vont être envoyés là-bas sur le terrain en Ukraine, si les parents et les Français en général ne résistent pas. Prévenez les ados, les jeunes, les familles, partagez cet article.
Merci.
Theara Truth News PARIS — FRANCE 30 Mars 2024
La troisième guerre mondiale est désormais inévitable — voici pourquoi elle ne peut être évitée
Si vous avez l’impression que les mondialistes sont en train de pousser très fort pour la Troisième Guerre mondiale, vous n’êtes pas le seul. Au cours des derniers mois, de nombreux responsables européens et américains ont fait allusion à la possibilité d’un nouveau projet militaire, l’UE a parlé ouvertement de l’envoi de troupes sur le terrain en Ukraine, les responsables de l’OTAN ont déclaré sans équivoque qu’ils n’accepteraient PAS de perdre l’Ukraine face aux Russes et le Kremlin a averti une fois de plus que les armes nucléaires étaient sur la table si les troupes occidentales entraient en guerre. Le gouvernement américain a récemment affirmé que l’Ukraine rejoindrait l’OTAN, une ligne rouge pour la Russie.
Et puis il y a Israël et Gaza. J’ai lancé un avertissement il y a plusieurs mois dans mon article intitulé « C’est un piège ! La vague de répercussions de la “dernière guerre” au Moyen-Orient », que la guerre à Gaza se transformerait en un conflit sur plusieurs fronts qui inclurait probablement l’Iran. J’ai également prévenu qu’Israël aurait tout intérêt à ce que l’Iran entre en guerre, car cela obligerait les États-Unis à s’impliquer directement. Certes, l’Iran s’est déjà engagé dans des attaques par procuration contre Israël par l’intermédiaire du Liban, mais l’attaque d’Israël contre l’« ambassade » ou le poste diplomatique iranien en Syrie garantit fondamentalement que l’Iran s’engagera désormais directement dans des frappes contre des cibles israéliennes.
En d’autres termes, à l’instar de la Première Guerre mondiale, la situation est aggravée par les élites politiques en dépit du fait que le grand public occidental est de plus en plus opposé à une participation au conflit. Les mondialistes on l’intention de nous envoyer à la guerre, que nous le voulions ou non. Toutes les décisions qu’ils ont prises jusqu’à présent rendent impossible une résolution pacifique.
Un salut, peut-être nouveau dans toute l’histoire de la géopolitique, est que le public est beaucoup plus éveillé et conscient du fait qu’il n’est pas nécessairement de son « devoir » d’aller aveuglément se battre lorsque son gouvernement l’appelle à le faire. Les médias sociaux ont également permis aux gens d’exprimer largement leurs préoccupations concernant la guerre, alors que dans le passé, les objecteurs se sentaient isolés.
Une grande partie de la génération Z n’est pas équipée mentalement ou physiquement pour aller à la guerre, ce qui explique que plus de 70 % des recrues militaires potentielles soient rejetées avant même d’arriver au camp d’entraînement. Ce sont souvent les mêmes jeunes qui affichent des drapeaux ukrainiens sur leurs profils de médias sociaux et qui se jettent tête baissée dans la rhétorique anti-russe, mais maintenant qu’ils sont confrontés à la possibilité de devoir se sacrifier pour l’Ukraine, ils sont en colère et terrifiés.
Cependant, il existe également un large contingent d’hommes compétents (et pour la plupart conservateurs) ayant un passé et des aptitudes au combat qui ne veulent toujours pas avoir affaire à l’Ukraine. La raison en est simple : ils pensent que les gouvernements occidentaux d’extrême gauche et les mondialistes veulent les utiliser comme chair à canon pour se débarrasser d’eux. Une fois qu’ils seront épuisés par la guerre, il ne restera plus personne pour s’opposer à la mainmise de la gauche sur le pays.
Pour la plupart d’entre nous en Amérique, l’Ukraine n’a pas d’importance et nous sommes fatigués des guerres au Moyen-Orient. Que ce soit la gauche ou la droite, nous n’avons aucun intérêt à nous battre pour eux. Mais cela n’aura pas beaucoup d’importance, du moins en ce qui concerne la prévention d’une guerre mondiale.
La peur européenne
La guerre avec la Russie dépendra davantage de l’implication de l’Europe que de celle des États-Unis. Alors que les États-Unis ont été de loin le principal fournisseur d’armements à l’Ukraine, l’objectif ultime est, selon moi, d’intégrer des troupes européennes sur le front ukrainien, ce qui constituerait une déclaration automatique de guerre mondiale.
La mobilisation des troupes européennes repose sur la propagande de la « théorie des dominos ». Nous en avons entendu parler ici en Amérique, mais pas au même niveau que la population de l’UE. Les gouvernements affirment que l’objectif de la Russie est de faire de l’Ukraine une voie d’accès pour envahir le reste de l’Europe. Il s’agit de la même affirmation que celle utilisée pour justifier la guerre américaine au Viêt Nam : « Si nous laissons un pays tomber aux mains de l’ennemi, tous les pays environnants tomberont également.
Les dirigeants de l’Ukraine et de l’OTAN suggèrent que la guerre doit se poursuivre en Ukraine afin de la contenir. Il n’y a eu aucune discussion sérieuse sur la diplomatie, ce qui est tout à fait étrange compte tenu des enjeux. Une proposition de paix aurait dû être abordée dès le début de la guerre et des efforts constants auraient dû être déployés pour parvenir à un accord. Au lieu de cela, les pourparlers de paix, même limités, ont été contrecarrés avant même d’avoir véritablement commencé.
Un projet militaire en Europe a beaucoup plus de chances de réussir, étant donné la nature socialiste de la population et le fait que seul un pourcentage infime de civils est armé pour se défendre. Même avec un mouvement de protestation publique, je ne doute pas que les gouvernements de l’UE seront en mesure d’obtenir une force suffisamment importante pour l’envoyer en Ukraine et intensifier la guerre.
D’après les faits, il est clair que des troupes de l’OTAN ont déjà été déployées en Ukraine et qu’elles s’y trouvent depuis un certain temps. Comme je l’ai indiqué dans des articles précédents, les stratégies utilisées lors de la première contre-attaque ukrainienne étaient bien trop avancées pour que les troupes et les dirigeants ukrainiens puissent les mettre en œuvre sans aide. Les tactiques anti-armure en particulier étaient très familières, similaires dans leur exécution aux tactiques utilisées par les forces spéciales américaines et britanniques. Comme on pouvait s’y attendre, dès que le nombre de mercenaires étrangers recrutés a baissé, l’Ukraine a perdu son élan.
Les Russes sont probablement bien conscients de cette situation, mais tant que de petits groupes de soldats peuvent être envoyés sous le couvert de forces mercenaires, ils ne peuvent pas faire grand-chose. C’est le déploiement ouvert de bataillons de l’OTAN qui suscite le plus d’inquiétude.
L’histoire des dominos ne repose sur aucun fondement. Depuis le début du conflit, la Russie n’a jamais indiqué qu’elle avait l’intention d’envahir l’UE. En fait, Poutine affirme depuis longtemps que la guerre en Ukraine vise à protéger les séparatistes de la région du Donbas des représailles ukrainiennes et à empêcher la poursuite de l’escalade de l’armement de l’OTAN.
Abstraction faite de mes soupçons sur les liens entre Poutine et les mondialistes, si l’on considère la guerre du point de vue d’une simple analyse coûts/bénéfices, la Russie n’a vraiment rien à gagner en menaçant l’Europe.
Il y a ensuite le problème de la logistique. Si la Russie est censée se débattre en Ukraine, comment pourrait-elle avoir les moyens de se battre sur un front élargi contre la puissance militaire combinée de l’Europe et des États-Unis ? Le seul résultat final serait une guerre nucléaire, que les deux parties perdraient. Mais si l’on examine la situation objectivement, il existe un groupe de personnes qui ont beaucoup à gagner…
Les attaques contre l’intérieur de la Russie s’accélèrent
Les attaques de moindre envergure contre les fournitures russes et les civils se sont multipliées au cours du mois dernier. L’attentat terroriste de Moscou (que les services secrets américains attribuent à ISIS) a causé la mort d’au moins 130 personnes et les attaques de drones menacent les dépôts de pétrole ainsi que d’autres ressources. Dans le grand schéma de la guerre, ces attaques sont sans conséquence, mais elles conduiront sans aucun doute à un bombardement intensif des villes ukrainiennes et à la mise hors service de l’infrastructure ukrainienne. L’électricité, l’eau et d’autres services publics seront détruits et une crise des ressources s’ensuivra.
Par rapport à l’invasion américaine de l’Irak, la Russie a réussi à limiter le nombre de victimes civiles en Ukraine. Mais chaque nouvelle attaque sur le sol russe déclenche des représailles plus importantes de la part de la Russie. Et c’est peut-être là l’objectif : amener les Russes à détruire un plus grand centre de population ukrainien, donnant ainsi à l’OTAN une excuse pour envoyer des troupes dans la région.
L’Iran et l’impératif pétrolier
Au Moyen-Orient, le principal moteur de l’engagement international est le pétrole. Nous le savons tous. Mais l’accès au pétrole n’est pas l’objectif final de la guerre à Gaza, juste un mécanisme permettant d’impliquer les États-Unis.
Je répète ici que je me moque de savoir quel camp a commencé le combat ou jusqu’où le conflit est censé remonter dans l’Histoire. Cela n’a rien à voir. Ce que je sais, c’est que le Hamas a commencé cette guerre particulière en tuant des civils en Israël et qu’il ne faut pas commencer une guerre si l’on n’est pas prêt à en accepter les conséquences. Cela dit, je trouve suspect que les mesures défensives d’Israël aient été à ce point inutiles qu’elles aient ignoré l’incursion du Hamas jusqu’à ce qu’il soit trop tard.
Quoi qu’il en soit, la conflagration ne manquera pas d’amener d’autres éléments militaires plus importants. L’Iran va entrer dans la mêlée, c’est inévitable. Cela pourrait d’abord se produire sous la forme d’une guerre économique, et le détroit d’Ormuz est la cible la plus probable. L’arrêt de 30 % du trafic pétrolier mondial serait désastreux pour l’Occident. L’entrée de l’Amérique est donc également garantie.
Le facteur inflation, les élections américaines et les avantages pour les mondialistes
Joe Biden s’efforce depuis trois ans de manipuler les prix du pétrole à la baisse en déversant des réserves stratégiques sur le marché. En maintenant artificiellement les prix du pétrole à la baisse, il maintient les prix de l’énergie à la baisse, et en maintenant les prix de l’énergie à la baisse, il réduit la croissance de l’inflation.
Les attaques ukrainiennes contre les dépôts pétroliers russes ont contribué à faire grimper les prix de l’essence au cours du mois dernier, précisément parce que les pays occidentaux continuent d’acheter du pétrole russe par des voies détournées. On ne peut pas couper l’un des plus grands fournisseurs d’énergie au monde sans que cela ait des répercussions considérables sur les prix à la pompe. Ces attaques révèlent à quel point le marché pétrolier est sensible à la moindre menace pesant sur l’approvisionnement.
Tout conflit majeur au Moyen-Orient scellera l’affaire et les prix de l’essence exploseront. L’inflation ne sonnera pas seulement le glas de la présidence de Biden (en supposant que les élections présidentielles aient encore de l’importance), elle sonnera le glas des gauchistes et des mondialistes dans leur ensemble À MOINS qu’ils ne puissent retarder une calamité économique plus importante jusqu’à ce qu’ils aient un bouc émissaire, ou jusqu’à ce qu’ils puissent déclencher une guerre massive.
Ce bouc émissaire sera soit Trump et les conservateurs, soit la Russie et les BRICS (ou les deux). Si Trump remplace Biden en 2025, le krach sera rapide et assuré et il sera imputé aux mouvements conservateurs. Si Biden reste en place, le krach sera plus lent, mais frappera quand même fort après qu’il aura été imputé aux guerres qui s’intensifient.
Il y a aussi le scénario selon lequel les mondialistes s’assurent d’une guerre AVANT que les élections n’aient lieu. Peut-être dans l’intention d’empêcher ou de retarder le vote. Peut-être dans le but de créer un chaos suffisant pour que le vote puisse être truqué, ou donner l’impression qu’il a été truqué, ce qui déclencherait des troubles civils. Peut-être avec l’intention de déclarer la loi martiale.
Il est évident que c’est là que les mondialistes trouvent leur compte, soit en empêchant les conservateurs de prendre le pouvoir, soit en les entraînant dans une calamité mondiale dont ils finiront par être tenus pour responsables. Gardez à l’esprit que toute opposition conservatrice/indépendante à l’establishment mondialiste peut désormais être accusée de “collusion avec la Russie”.
Quelle est la valeur de tout cela ? Il s’agit d’une stratégie ancestrale pour diaboliser les combattants de la liberté : si le public les considère comme des concitoyens qui luttent pour leurs droits, ils peuvent être traités comme des héros. En revanche, s’ils sont dépeints comme des assaillants étrangers et des terroristes cherchant à déstabiliser la société, le public les considère comme des méchants. C’est un autre avantage qui explique pourquoi les mondialistes semblent si déterminés à créer une guerre mondiale.
Je pense que la raison pour laquelle l’establishment insiste tant sur la Troisième Guerre mondiale est en partie due aux élections à venir, mais aussi à l’échec de leur programme covid. Les confinements et le système de passeport vaccinal étaient leur grand jeu pour créer un environnement autoritaire permanent avec la capacité d’écraser les groupes conservateurs qui refusaient de se soumettre. Et, quelle que soit la manière dont on tranche le problème, ils n’ont pas obtenu ce qu’ils voulaient. La guerre mondiale est le plan B naturel.
Il est important de comprendre que chaque crise créée par les mondialistes a pour but de détruire les esprits libres. La véritable cible n’est pas la Russie ou l’Iran ; ils sont périphériques. Ces événements sont conçus pour créer un environnement propice à la tyrannie, ils servent de couverture à l’effondrement économique programmé et ils servent de couverture à la VRAIE guerre, celle contre les personnes qui défendent encore la liberté.
On peut dire que la troisième guerre mondiale a déjà commencé, du moins en termes économiques. Je doute aussi fortement que la finalité des mondialistes soit un échange nucléaire mondial ; pourquoi passer des décennies à construire un réseau de contrôle massif pour tout vaporiser en quelques secondes ? Je pense que le danger d’une guerre cinétique monte en flèche et que les citoyens américains et européens seront directement touchés. Il faudra un mouvement de résistance important pour changer la voie que nous sommes forcés de suivre, et les choses vont empirer avant de s’améliorer.
Nicolas Dupont-Aignan revient sur la faillite de l’état sur l’éducation et l’échec de la laïcité à l’école, avant d’aborder le déficit record de la France et les européennes.
[NDLR La cause de la faillite française sur tous les plans évoqués (et ceux non évoqués) resterait à mentionner : cette faillite multiple est voulue par les élites mondialistes.]
Entretien du général (2S) Dominique Delawarde avec Rivarol
Par Dominique Delawarde
R/ Avant de débuter cet entretien sur l’actualité, je voulais revenir sur l’affaire du « Qui ? » de 2021. Comment avez-vous vécu cet épisode médiatique et quelles sont les leçons que vous en avez tirées ?
La « comédie » du QUI ayant été très mal interprétée par ceux qu’il faut bien appeler mes adversaires sur le plateau de Cnews, s’est finalement retournée contre eux. Pourquoi ? Tout simplement parce qu’ils m’ont donné une notoriété que je n’avais pas, notoriété qui a franchi les frontières et qui me permet aujourd’hui de disposer d’une large audience et d’un large réseau dans plusieurs pays, tant à droite qu’à gauche ou au centre des échiquiers politiques. Par ailleurs, la réaction excessive du chef de plateau sonnait comme un aveu. Ma vérité n’a même pas eu le temps d’être dite qu’elle était déjà reconnue comme telle par l’animateur et ses acolytes, médusés par tant de hâte. J’avais manifestement appuyé, sans le savoir, là où ça fait mal, alors que le sujet abordé par Posternack n’était pas du tout prévu au programme.
Au total, cela m’a rappelé que les interviews organisés par les médias mainstream peuvent se transformer rapidement en piège à con parfaitement organisé. Chacun se souvient des fameuses émissions de Michel Polac Droit de réponse, qui étaient autant de pièges à cons soigneusement élaborés, toujours joués à 4 ou 5 contre une personnalité à détruire. La chance a voulu que le plan qui me visait ait été très mal joué et se soit retourné contre ses auteurs/acteurs. De nombreuses parodies de la scène ont été diffusées sur internet, et dans plusieurs pays, au détriment de mes adversaires du moment.1
La synchronisation de l’action entre le plateau de Cnews, un procureur sayan, la LICRA et SOS racisme, quelques journaux complices était si parfaite qu’elle confirmait l’opération préméditée visant à me décrédibiliser. Tout cela était cousu de fils blancs. L’affaire n’a évidemment eu aucune suite, parce qu’elle ne pouvait tout simplement pas en avoir, mais elle a fait le Buzz et la mafia présente sur le plateau a réussi à m’empêcher de parler pour délivrer le message qui devait être le mien ce jour-là. Tout cela a renforcé ma détermination à informer mes concitoyens sur QUI contrôle aujourd’hui le bras de nos politiques et de nos médias, ce qui commence à se voir et à se savoir, particulièrement dans le contexte du conflit israélo-palestinien.2
R/ Près de deux ans après le début du conflit en Ukraine, quelle est, pour vous, l’origine réelle de cette guerre ?
Pour moi, les premières racines de cette guerre remontent à l’effondrement de l’Union soviétique. Les néoconservateurs états-uniens, ont immédiatement réalisé qu’une fenêtre d’opportunité s’ouvrait pour modifier durablement l’équilibre géopolitique mondial en leur faveur et éviter le retour d’un challenger susceptible de contester l’hégémonie mondiale acquise par les USA.3 Rappelons, pour mémoire, que l’idéologie néoconservatrice s’est développée dans un cercle sioniste new-yorkais sous la férule de deux sayanim, liés à l’AIPAC (America Israël Public Affairs Committee), Kristol et Podoretz, à la fin des années 60. Les USA étaient alors sous la Présidence de Lyndon Baynes Johnson, lui-même clairement sayan, ainsi qu’en témoignent ses multiples actions très favorables à Israël, et bien sûr son ascendance maternelle.4
Réalisant que les USA étaient le principal et indéfectible soutien d’Israël. Les pères sionistes US du néoconservatisme souhaitaient évidemment pérenniser l’hégémonie mondiale de leur protecteur et s’efforcer de tirer les ficelles de la politique étrangère de cet hégémon au profit d’Israël, ce qu’ils font d’ailleurs toujours aujourd’hui. Relire à cet égard le best-seller mondial de John Mearsheimer : Le lobby pro-Israël et la politique étrangère américaine.5
Au cours de la décennie 1991-2000, leur coup de maître, parfaitement réussi, a été le démembrement de l’ex-Yougoslavie en y créant de toute pièce les conditions d’une guerre civile par le biais de mesures économiques.
Puis, profitant de la faiblesse de la Russie, les néocons ont poussé leurs pions, leurs bases et leurs fusées vers l’Est entre 1999 et 2014 par une succession ininterrompue d’opérations de changement de régime, et de 5 vagues d’extension à l’est de l’OTAN. En 2014, le coup d’État de Maïdan devait être la première phase d’une prise de contrôle de l’Ukraine avant d’entreprendre de nouvelles opérations de déstabilisation aux frontières de la Russie (Biélorussie, Kazakhstan, Arménie-Azerbaïdjan).
Il est clair et établi que l’objectif ultime des néoconservateurs US était un démembrement de la Russie sur le modèle yougoslave pour en contrôler directement ou indirectement les ressources.
En 2014, la réaction immédiate des Russes avec l’annexion très rapide de la Crimée et le soutien aux républiques autoproclamées du Donbass a surpris les Occidentaux qui ont entrepris un premier cycle de sanctions économiques anti-russes contre-productives.
L’arnaque occidentale des accords de Minsk qui ne visaient qu’à gagner du temps pour préparer l’Ukraine à la guerre, selon l’aveu même de Angela Merkel et de François Hollande est venu aggraver la défiance russe envers l’occident otanien.
En février 2022, la menace d’une opération militaire par le régime de Kiev contre le Donbass se précisant a conduit les Russes à reconnaître les deux républiques autoproclamées et à répondre à leur demande d’assistance en déclenchant l’opération spéciale. Rappelons que les Russes avaient tracé des lignes rouges en décembre 2021 et demandé des négociations sur la sécurité à l’est de l’Europe, demandes que l’OTAN a traitées par le mépris, accélérant ainsi la marche vers l’action militaire.
Dans cette triste affaire, l’occident a parfaitement appliqué la Doctrine de Pompéo :
« Nous avons menti, triché, volé, c’est comme si nous avions reçu des cours de formation pour apprendre à le faire ».
R/ Quels enseignements stratégiques tirez-vous de ce conflit ?
Je tire aujourd’hui trois enseignements majeurs de ce conflit. Le premier, très surprenant, tient à l’énormité des erreurs d’appréciation commises par les états-majors politiques et militaires occidentaux qui ont, bien qu’ils s’en défendent, provoqué ce conflit. Il y a eu une très forte sous-estimation des forces armées et de la résilience économique russes, mais aussi de la solidité des alliances tissées par Poutine depuis le bombardement de Belgrade, et une surestimation des forces armées et de la résilience économique du camp otano-kiévien.
Lorsque la stratégie se fonde sur des erreurs d’appréciation d’une telle énormité, elle est forcément perdante.
Le deuxième enseignement qui peut aussi expliquer le premier et qui est tout aussi surprenant est le jusqu’au-boutisme quasi suicidaire des néoconservateurs des USA et de l’UE dans l’erreur. Condescendants, dominateurs et sûrs d’eux-mêmes, ces gens vont jusqu’à perdre leur lucidité et n’admettront jamais qu’ils se sont trompés. Tenaces, aveuglés par la rage de perdre, bardés de certitudes quant à la supériorité de leur camp, ils perdent leurs capacités d’analyse et de raisonnement, se déconnectent de la réalité et vivent dans l’espoir d’un miraculeux retournement de situation qui viendrait leur donner la victoire. C’est ce qu’on pourrait appeler l’esprit « Massada » qui imprègne les élites sionistes et néoconservatrices.
Lorsque la stratégie refuse d’évoluer rapidement pour tenir compte des réalités objectives défavorables, elle est forcément perdante.
Le troisième enseignement, bien connu des militaires, est que, pour gagner les batailles, la concentration des efforts est toujours nécessaire et décisive. Comment les néocons, décidément beaucoup trop sûrs d’eux-mêmes, pouvaient-ils espérer l’emporter en dispersant leurs efforts sur trois fronts simultanément : l’Europe de l’Est (Russie-Ukraine), l’Asie de l’Est (Chine-Taïwan), l’Asie de l’Ouest (Iran-Palestine) ?
Lorsque la stratégie adoptée s’accompagne d’une dispersion des efforts, elle a toutes les chances d’être perdante.
R/ Comment évaluez-vous la force de l’armée russe ? Pensez-vous que Moscou soit capable d’atteindre ses objectifs militaires ?
Pour moi, l’armée russe est aujourd’hui, la meilleure du monde. Pourquoi ? Parce qu’elle s’est préparée depuis plus de 20 ans (après l’humiliation du bombardement de Belgrade) à une confrontation jugée inéluctable, alors même que l’occident otanien, trop sûr de lui, désarmait. Après deux ans de guerre, elle est incontestablement la plus entraînée au combat de haute intensité moderne avec une utilisation massive des nouvelles technologies (drones, guerre électronique) et des feux massifs terrestres et aériens. Elle est bien équipée. Elle tire chaque jour des enseignements et améliore ses équipements en fonction de l’expérience acquise sur le terrain. Son complexe militaro-industriel fonctionne 24 h sur 24 et 7 jours sur 7. Il suffit largement pour alimenter un combat de haute intensité contre l’OTAN et produit, à lui tout seul, davantage que l’ensemble des 32 pays de l’OTAN.
L’armée russe dispose également d’une avance technologique décisive dans certains secteurs : notamment sur l’hypersonique, mais pas que… Elle a la meilleure défense antiaérienne du monde. Elle agit à proximité de ses frontières, ce qui facilite la logistique.
Le soldat russe agit pour une cause en laquelle il croit, à juste titre. Celle de la sécurité nationale de son pays face à un occident fourbe et sans parole. Il est non seulement entraîné, mais motivé.
Tout cela est à comparer avec le triste constat de l’état de l’OTAN, devenue, au fil du temps et des désarmements successifs pour engranger les dividendes de la paix, un conglomérat d’Armées nationales bonsaï en état de décomposition avancée.
Moscou atteindra ses objectifs militaires lorsqu’il le voudra. Mais il n’a pas intérêt à en terminer trop vite.C’est sur l’opportunité qu’offre cette guerre d’Ukraine que s’accélère la construction de la multipolarité. C’est sur cette guerre d’Ukraine que se construit l’affaiblissement économique en cours de l’Union européenne qui devrait être durable et qui va rebattre les cartes de la hiérarchie des puissances en Europe. C’est sur cette guerre d’Ukraine et sur les sanctions occidentales illégales et boomerangs que se justifie la stratégie de dédollarisation qui devrait venir à bout de l’hégémonie US. C’est sur cette guerre d’Ukraine que se fonde, par obligation, le réveil d’une économie russe plus autarcique, plus autonome et plus souveraine.
Arrêter trop tôt, alors que le temps joue en faveur de la Russie, avec une UE et des USA qui s’autodétruisent chaque jour un peu plus ne serait pas une bonne opération pour la Russie, si l’on veut bien prendre du recul et réfléchir… L’armée russe n’est pas le moins du monde en difficulté. Elle est maîtresse des horloges. Elle pourra accélérer lorsqu’elle le décidera, attaquer à partir de, et dans de nouvelles directions, créer de nouveaux fronts en Ukraine, alors même qu’elle se renforce chaque jour et que son adversaire otano-kiévien s’affaiblit. Elle choisira le moment favorable pour tirer le meilleur parti géopolitique de sa victoire.
R/ La contre-offensive ukrainienne n’a pas permis à Kiev de bousculer les lignes de défense russe. L’armée ukrainienne, malgré l’aide massive de l’OTAN, vous semble-t-elle en mauvaise posture ?
Elle l’est assurément et le sera plus encore lorsque Vladimir Poutine décidera d’en finir. Si l’ouest de l’Ukraine, peuplée d’irréductibles bandéristes n’intéresse évidemment pas le Président russe, on peut imaginer qu’Odessa, Kherson, Kharkov et peut être même Kiev tomberont dans l’escarcelle russe. Le reste de l’Ukraine sera transformé en un État croupion, enclavé, dysfonctionnel, comme le dit très justement le plus célèbre des géopoliticiens US, John Mearsheimer. Peut-être même l’Ukraine finira-t-elle démembrée.
Quant à l’avenir politique de Zelensky, étrangement classé numéro 1 au palmarès confessionnel mondial 2022 du Jerusalem Post, et personnalité de l’année 2022 par le Times, chacun peut aisément imaginer ce qu’il sera… lorsque ses bons alliés occidentaux le laisseront tomber.
R/ La guerre est aussi économique au niveau planétaire. Assiste-t-on à la naissance d’un monde multipolaire dans ce domaine ?
La naissance du monde multipolaire est incontestable. Non seulement l’économie des BRICS-10 a déjà largement dépassé l’économie du G7 et celle de l’OTAN, mais le rythme de croissance annuel, difficilement réversible, est aujourd’hui de deux à trois fois supérieur pour les BRICS-10. Autrement dit la bascule du centre de gravité économique mondial a déjà eu lieu et le fossé va continuer de se creuser en faveur des BRICS-10 sous le double effet du différentiel de croissance et d’un nouvel élargissement dès octobre 2024.
Rappelons que le G7 comptait 16 % de la population et 52 % de l’économie mondiale en 1975 lors de sa création et qu’il ne compte plus aujourd’hui que 9 % de sa population et moins de 30 % de son économie.
En 2024, les 10 pays BRICS comptentdéjà 37,3 % du PIB/PPA de la planète, contre 29,9 % aux pays du G7. Lorsqu’on sait que la seule comparaison pertinente des budgets de défense et de la capacité de résilience des États se fait en parité de pouvoir d’achat, il devrait y avoir là, pour les 7 pays les plus endettés du monde (G7), matière à s’interroger.
En 2024, les 10 pays BRICS détiennent déjà 44,4 % des gisements de pétrole contre 2,9 % au G7.
Et cela sans compter, évidemment, les pays « amis des BRICS » et de la Russie producteurs de pétrole (Venezuela, Algérie pour ne citer qu’eux.)
Les 10 pays BRICS contrôlent 38,3 % de la production industrielle mondiale contre 30,5 % au G7 ; 48,7 % de la production de blé et 54,7 % du Riz contre 18,1 % et 2,6 % au G7.
Les 10 pays BRICS produisent 79,2 % de l’Aluminium mondial et 30,7 % de l’Or contre 1,3 % et 12,2 % pour le G7.
Non seulement le nouveau monde multipolaire est bien là, mais il est déjà très puissant et le deviendra toujours plus parce qu’il est appelé à s’étendre et à s’organiser bien davantage et que les différentiels de croissance et de ressources seront désormais toujours plus en sa faveur.
Évolution comparée des PIB/PPA des BRICS 10, des USA et de l’UE en milliards de $/Parité de pouvoir d’achat (source FMI)
R/ Comment jugez-vous les propos bellicistes d’Emmanuel Macron envers la Russie ? Pourquoi cette posture martiale du président de la République ?
Après la déconfiture vécue par le Président français lors de l’ouverture du Championnat du monde de Rugby et celle du Salon de l’Agriculture ; et pour occulter les événements de Gaza et la position insoutenable de l’exécutif français à ce sujet, monsieur Macron estime probablement qu’il faut créer une diversion médiatique.Il a un besoin irrépressible et pathologique d’exister et de passer à autre chose.
Quoi de mieux que d’enchaîner des buzz politiques et médiatiques ? On a eu le buzz de l’Arme nucléaire mise à disposition de l’UE, voici dernièrement celui d’un envoi éventuel et qui serait assumé de troupes de l’OTAN en Ukraine ou celui du droit des femmes à l’avortement inscrit dans la Constitution, ou encore la « panthéonisation » de Manouchian. Le président occupe le terrain médiatique. On parle de lui. Il est content de lui. Pour lui c’est l’essentiel, pour ne pas dire existentiel.
Cette posture martiale sur l’Ukraine ne convainc personne, tant elle est ridicule. Elle n’a aucun sens lorsqu’on sait que l’OTAN est nue. Elle est pathétique et fait plutôt sourire, ou pitié. Rares sont ceux qui applaudissent, nombreux sont ceux qui le plaignent. Mais bon, nous ne sommes pas le seul pays à être dirigé par un grand malade. Après tout, les USA le sont aussi…
R/ Quel est l’état de l’armée française ? Serions-nous capables de rentrer dans un conflit de haute intensité en Europe ?
Après plus de 30 ans de désinvestissement et de lois de programmation militaire toujours remises en cause avant terme et de budgets de défense rarement exécutés jusqu’au dernier euro, l’état de nos Armées n’est pas bon du tout. La France dispose aujourd’hui de Forces Armées Bonsaï qui croulent sous les problèmes.
Elle a des problèmes de recrutement, donc d’effectif, de taux de sélection et par conséquent de qualité des personnels. Les candidats ne se bousculent pas pour entrer dans les Armées. Elle dispose de matériels, parfois modernes et sophistiqués, mais difficiles à maintenir (manque de budget, manque de pièces détachées, manque de main-d’œuvre qualifiée…) Une large partie du parc des matériels majeurs est ancien, voire très ancien. Les taux de disponibilité technique opérationnelle ne sont pas très bons si l’on en croit les rapports parlementaires des dernières années. Le coût unitaire des matériels majeurs a explosé et a contraint les Armées à en limiter drastiquement le nombre et à reporter trop souvent leur mise en service pour des raisons budgétaires.
Alors que le conflit en Ukraine a évolué vers une guerre de tranchées « moderne » de type 1re guerre mondiale, nécessitant des effectifs d’infanterie importants, l’armée française n’a quasiment plus d’Infanterie. Au début de la guerre de 1914, dans un pays qui comptait 40 millions d’habitants, l’infanterie française alignait 1080 bataillons d’infanterie à 1000 hommes soit plus d’un million d’hommes. Aujourd’hui, elle en a moins de 18 pour une population de 68 millions d’habitants. Une partie de ces régiments est déjà déployée hors d’Europe. Elle ne peut donc compter que sur quelques milliers de fantassins pour un éventuel engagement en Ukraine. (dix à douze mille au mieux).
On me rétorquera : oui, mais en coalition, avec l’Europe, l’Europe, l’Europe, on doit pouvoir faire nombre ? Foutaises ! Toutes les Armées européennes sont aujourd’hui des armées Bonsaï dont les effectifs sont inférieurs aux nôtres. Sans aucun doute, notre armée Bonsaï est la moins pire de toutes. Chacune de ces armées nationales compte sur sa voisine pour faire le boulot…
La conscription ayant été abandonnée il y a plus d’une génération, il n’y a quasiment pas de réserve mobilisable… Quant aux munitions disponibles, je n’en parle pas. On retomberait sur les fameux quatre jours, connus de tous et nos très faibles stocks ont déjà été très largement entamés par nos dons à l’Ukraine et n’ont pas encore été renouvelés.
Certains de mes camarades pensent qu’il n’est pas vraiment nécessaire d’en avoir plus parce que nous arriverions ainsi très vite au seuil nucléaire et que nos armes et nos vecteurs, non testés depuis 30 ans, seraient toujours efficaces et dissuasifs. Il s’agit là d’un pari très risqué. En cas d’échange nucléaire, même si l’on parle souvent du pouvoir égalisateur de l’atome, l’avantage va quand même au nombre de têtes nucléaires, à la qualité, à la vélocité et à la flexibilité des vecteurs, à la qualité de la défense et du bouclier antimissile et à la profondeur stratégique du territoire.
Aujourd’hui, dans tous ces domaines, ni la France, ni l’UE, ni l’OTAN ne font le poids face à la Russie qui dispose de 6000 têtes nucléaires, de vecteurs de conception récente, plus véloces, plus « flexibles » et moins vulnérables que les nôtres, d’une défense antimissile supérieure et surtout d’une immense profondeur stratégique. Rappelons pour mémoire que les fameux LGM-30G Minuteman III de l’US Air Force sont les seuls vecteurs terrestres de l’arsenal nucléaire états-unien. Mis en service en 1970, ces missiles stratégiques US ont donc plus de cinquante ans d’âge et doivent être remplacés dans la décennie à venir en raison de leur obsolescence. Le résultat d’un éventuel échange nucléaire serait donc probablement très « douloureux » et dévastateur pour l’occident otanien.
En conclusion, oui, la France est capable aujourd’hui d’entrer dans un conflit de haute intensité sur la base de l’incommensurable bêtise d’une gouvernance de poètes, soutenue par des médias biberonnés à l’idéologie néoconservatrice et atlantiste, incapables de prendre du recul et de raisonner.
Évidemment, la sortie du conflit serait rapide et beaucoup moins glorieuse qu’espérée par le stratège de l’Élysée. C’est bien ce qui rend ridicule ses rodomontades.
Rebâtir des Forces Armées plus puissantes ? Il faudrait pour cela une population « volontaire » et plus de dix ans d’investissement, d’efforts et d’entraînement. Une belle Loi de programmation militaire, dont on sait déjà, par expérience, qu’elle n’ira pas à son terme et ne sera pas respectée (comme toutes les autres) ne suffira pas à redresser les choses. Les moyens financiers d’un pays dont l’économie s’effondre et dont la dette explose ne permettront pas de s’offrir les budgets dont les militaires rêvent parfois. Rappelons que le simple intérêt annuel de la dette française est déjà très largement supérieur au budget de la Défense et que cette situation est en voie d’aggravation rapide.
Ce que la France devra payer demain pour l’intérêt de sa dette qui explose, avec des taux d’intérêt qui vont, eux aussi, exploser, sera forcément déduit des investissements du pays, et la Défense française en fera évidemment les frais.
R/ Existe-t-il des voix dissidentes dans les rangs de la « Grande Muette » ? Quelle est l’opinion de la grande majorité des soldats français sur la politique internationale et nationale ?
Il n’existe pas de voix dissidentes ouvertes dans les rangs des Armées d’active parce que la hiérarchie, à juste titre, ne le tolérerait pas. En revanche, il existe des voix dissidentes dans l’active qui se sont exprimées sous anonymat dans l’hebdomadaire Valeurs actuelles, lors de l’épisode dit de la Tribune des généraux. Mais il existe surtout des voix dissidentes nombreuses et fortes chez les militaires de tous grades en retraite qui ont connu la guerre froide.6
Il y a bien sûr aussi un parti plus conformiste, biberonné à l’atlantisme, qui se satisfait de la propagande grossière des médias mainstream. On le voit régulièrement s’exprimer sur les plateaux télé et nous débiter ses prophéties trop souvent contredites par les réalités du terrain ou de l’économie.
Il est difficile de mesurer l’opinion des militaires d’active en matière de politique étrangère et de politique intérieure sauf au travers des votes dans les villes de garnison. D’une manière générale, je ne crois pas me tromper en disant que les plus jeunes recrues qui agissent au quotidien, le nez dans le guidon, sont indifférentes à tout discours politique. Les gradés, eux, sont généralement conscients de la déliquescence du pays et votent en conséquence.
En dehors de quelques courtisans carriéristes, et encore, le président de la République, chef des armées, n’est ni aimé, ni estimé, ni respecté par une majorité des militaires d’active et encore moins par les retraités de l’Armée. Pour le charisme, on est loin de Bonaparte au pont d’Arcole… ou de Napoléon à Austerlitz. Cela laisse très mal augurer du résultat de l’aventurisme militaire « déclaratoire » macronien…
R/ Autre zone de conflit, le Proche-Orient. Vous avez participé à un voyage d’observation international en Syrie. Quel regard portez-vous sur la renaissance de cette nation martyre ?
Observons que le chaos syrien, comme le chaos israélo-palestinien, comme le chaos ukrainien ont tous les mêmes racines et les mêmes responsables : les néoconservateurs mondialistes et sionistes Israélo-US-UE. Il suffit de lire quotidiennement la presse israélienne pour se convaincre de l’implication directe et profonde d’Israël dans ces trois conflits.
La situation en Syrie est encore loin d’un retour à la normale, puisque ce pays est toujours bombardé quasi quotidiennement par Israël, seul pays au monde qui puisse bombarder ses voisins en toute impunité, depuis sa création, grâce à la protection du veto US à l’ONU. Les bouchers de Tel-Aviv poursuivent inlassablement leur œuvre de destruction de la Syrie. Si le président Bachar El Assad n’avait pas eu le soutien d’une forte majorité de son peuple, il y a belle lurette qu’il aurait été renversé.
Ce qui me frappe dans l’observation de ce peuple martyr, c’est sa résilience très comparable à celle des Palestiniens. Mais les narratifs mensongers dont la presse mainstream occidentale, sous influence sioniste, nous inondent quotidiennement se poursuivent. Heureusement, les populations du monde entier commencent à ouvrir les yeux. Nos médias et nos journalistes n’en sortiront pas grandis.
La Syrie qui a retrouvé sa place au sein de la Ligue Arabe et qui est aujourd’hui soutenue par l’Iran, la Russie, mais aussi par la Chine, va incontestablement connaître des jours meilleurs.
La capacité de nuisance des bouchers de Tel-Aviv aura forcément une limite. Espérons, pour eux, qu’il n’y aura pas un jour un gros retour de bâton, de la dimension de ceux que l’histoire a déjà connus…
R/ Que vous inspire l’épuration ethnique menée par Israël dans la bande de Gaza ?
Du dégoût ! Un immense dégoût ! Et même de la rage…
Dégoût que l’actuelle gouvernance nazie d’Israël puisse exercer un tel pouvoir de nuisance à la face du monde et d’un occident moralisateur sans la moindre réaction forte et efficace de l’ONU et de la communauté internationale. L’occident otanien y a perdu son âme et la crédibilité qui lui restait dans le monde.
Dégoût de la gouvernance US, sionisée jusqu’à la moelle, qui soutient et participe même directement en fournissant les bombes, au massacre des populations civiles palestiniennes et qui a trop longtemps bloqué toute initiative de paix au Conseil de sécurité de l’ONU.
Dégoût des gouvernances européenne et française, et des médias et journalistes aux ordres, eux aussi, sionisés jusqu’à la moelle, qui suivent la politique étrangère US, inspirée par Tel-Aviv, sans se poser la moindre question et qui préfèrent pleurer abondamment la mort naturelle (selon le chef des renseignements ukrainiens Boudanov)7 du délinquant Navalny que s’apitoyer sur la mort de plus de 32 000 civils palestiniens dont 80 % de femmes et d’enfants et sur le sort des 75 000 blessés répertoriés à ce jour.
R/ Comment voyez-vous l’avenir de notre pays dans les années décisives qui s’annoncent ?
Notre pays va connaître de grandes difficultés dans les toutes prochaines années. L’immensité de la dette qui n’en finit pas d’exploser sous la présidence Macron deviendra insupportable avec la hausse des taux d’intérêt liée au déclassement probable, en avril prochain, de la note de la France par les agences de notation.
Avec un déficit budgétaire programmé à 145 milliards d’euros pour l’année 2024, mais qui pourrait être bien pire et tangenter, voire dépasser le record absolu de l’année 2023, c’est une amputation de tous les programmes d’investissement pour l’avenir qu’il faudra réaliser dans les années à venir si la France veut éviter la faillite.
Par ailleurs notre pays aura fini de perdre, sous la présidence Macron et en raison de son arrogance, l’influence et les relations amicales qu’il avait encore en Afrique.
Au Proche et au Moyen-Orient, la France aura perdu toutes ses chances de pouvoir encore influencer les événements en soutenant ouvertement, cyniquement et inconditionnellement une gouvernance Netanyahou génocidaire.
La France est un Titanic qui s’ignore. Les citoyens français, passagers de ce navire en grande difficulté, pour ne pas dire en perdition, sont en trop large part anesthésiés par des médias complices du mondialisme et du macronisme. Ils continuent de chanter alors que le bateau coule, tant qu’ils ont encore « du pain et des jeux ».
On peut s’efforcer de leur ouvrir les yeux pour rétablir notre souveraineté et sortir de l’orbite délétère de l’OTAN et de l’UE, mais après tout l’électeur est maître du jeu. Il a toujours les dirigeants qu’il mérite.
On notera que la réalité du pouvoir en France est aujourd’hui clairement détenue par le petit gang de milliardaires qui contrôlent non seulement les médias mainstream, mais aussi les organismes dits de « fast checking » en charge, moyennant subventions, de décrédibiliser toute opinion dissidente en distribuant des anathèmes.
La caricature de ce genre d’officine est le site dit « Conspiracy Watch ». Créé par un jeune sayan quarantenaire, ambitieux, (encore un)8 très engagé au service du sionisme israélien et du mondialisme néoconservateur états-unien9, au point de choisir un nom anglo-saxon pour son site. Rémunéré par la Fondation pour la mémoire de la Shoah pour son travail, soutenu par Bernard-Henri Lévy, largement subventionné par l’État français10 pour promouvoir la seule vérité officielle en décrédibilisant la moindre dissidence, ce site décerne des diplômes de complotistes à tous ceux qui ne pensent pas comme le courant mainstream et les milliardaires mondialistes qui le contrôlent.
Le seul avantage de ce site est qu’il affiche clairement ses allégeances qui crèvent les yeux. Rudy Reichstadt a trouvé le bon filon et les bons maîtres, mais il pousse le bouchon tellement loin qu’il en perd toute crédibilité. Du haut de ses quarante ans, ce jeune homme qui n’avait pas 20 ans en l’an 2000 et ne connaît, in fine, pas grand-chose à la vie et à l’histoire qu’il n’a pas vécue, se permet de s’attaquer à des gens autrement mieux « câblés » et titrés que lui.
Alain Juillet, Caroline Galactéros, Éric Dénecé, Jacque Hogard, Henry Roure, Anne Laure Bonnel, Pierre Emmanuel Thomann, Thierry Mariani, mais aussi le journal Valeurs actuelles, TV libertés, et France Soir évidemment sont, entre autres, ses cibles de prédilection.
S’il devait y avoir « un changement de régime » en France dans les années qui viennent, soit pacifique, soit de nature révolutionnaire, il est clair que le nettoyage des écuries d’Augias devrait être entrepris, tant au plan politique qu’au plan médiatique et que l’avenir professionnel du sayan Rudy Reichstadt serait alors évidemment compromis… Mais ce serait une autre histoire…
R : Quelle est votre analyse sur la récente action terroriste de Moscou.
Il faut être prudent avant de désigner clairement un responsable dans cette affaire. Toutefois Vladimir Poutine qui est mieux renseigné que moi semble écarter la revendication ISIS, pensant qu’il ne s’agit que d’un paravent pour protéger les véritables commanditaires qui seraient liés au camp otano-kiévien. Il faut donc se poser les bonnes questions et tenter d’y répondre.
À qui profite une telle opération, menée à un tel moment ? Poutine vient juste d’être réélu triomphalement pour 6 ans quelques jours plus tôt. Toute opération de déstabilisation de sa personne et du peuple russe à ce moment précis profite clairement au camp otano-kiévien, bien davantage qu’à ISIS.
Il faut d’ailleurs rappeler qu’ISIS a été et reste un outil instrumentalisé par un duo fusionnel CIA-Mossad et parfois par le trio CIA-Mossad-MI6. En clair, une revendication avérée de l’action par ISIS ne nous révélerait pas forcément le vrai commanditaire.
Y a-t-il dans le mode opératoire des indices qui préciseraient ou excluraient telle ou telle piste ? La réponse est oui.
Les terroristes arrêtés fuyaient vers l’Ukraine où un chemin et des moyens d’exfiltration avaient été préparés. L’Ukraine n’est pas un pays dans lequel ISIS a pignon sur rue. Il y avait donc au moins des complicités ukrainiennes et très probablement le feu vert des sponsors de l’Ukraine, pour une action de cette ampleur.
Les terroristes ont stoppé leur action pour fuir sans vraiment terminer le travail. Ce n’est pas dans les habitudes d’ISIS dont les combattants ne craignent pas la mort et se battent jusqu’au bout.
Lors de leur interrogatoire à chaud, les terroristes n’évoquent jamais de motivations idéologiques, mais l’argent, ce qui désigne la piste du mercenariat plus que celle d’ISIS.
La précipitation et la coordination des médias occidentaux pour écarter la piste otano-kiévienne en chargeant ISIS me semblent hautement suspectes.
Le détail de toutes les autres fautes d’exécution de l’opération qui écartent la piste ISIS est donné dans un article très clair de Andrew Korybko qui met en cause le GUR ukrainien.11
Mon intime conviction dans cette affaire est que le trio CIA-MOSSAD-MI6 et le GUR ukrainien, qui ne reculent devant rien, ne sont probablement pas totalement étrangers à cet acte terroriste.
Myret Zaki est une journaliste économique suisse. Elle a notamment été rédactrice en chef du magazine économique Bilan de 2014 à 2019. Elle est l’auteur de plusieurs ouvrages liés à l’actualité financière, principalement suisse et américaine.
Myret Zaki commence par faire le constat qu’il existe une certaine monoculture idéologique dans les médias traditionnels occidentaux.
Le déclin des démocraties occidentales s’accompagne du déclin des médias et des pratiques pluralistes. L’euphorie des Trente glorieuses est terminée. Certains journalistes considèrent que leur mission est de défendre l’Occident, afin d’éviter son déclin. C’est devenu une sorte de croisade du bien contre le mal. Dans les rédactions, des points de vue ont été sacralisés, jusqu’à en devenir dogmatiques (et ceux qui s’en éloignent sont mal vus). Exemple : l’OTAN a toujours raison, les USA sont une puissance bienveillante et démocratique ; L’Occident et le dollar continueront à triompher. Dire l’inverse, c’est prendre le risque d’être traité d’anti-américaniste. Comment cela est-il possible ? Par accointance idéologique essentiellement.
En Allemagne, beaucoup de patrons de presse sont intégrés dans des think tanks transatlantiques, par exemple (cf. Monde Diplomatique de mars 2024). Des étiquettes sont utilisées pour condamner ceux qui pensent différemment : « populiste », « extrême droite », complotiste »… Ces étiquettes ne sont bien souvent que des anathèmes pour défendre l’idéologie dominante. Or, le journalisme devrait avoir un esprit factuel et scientifique, en phase avec le crédo de Voltaire : la cohabitation pacifique de différents points de vue, et le combat contre les dogmes. La monoculture idéologique, en tant qu’obscurantisme à caractère néo-religieux, signe la mort du journalisme. Elle conduit un grand nombre d’individus à se détourner des médias traditionnels.
Quel est le secret de Myret Zaki pour rester critique dans le domaine public sans être ostracisée ? La critique est un art qui implique d’adopter certaines stratégies, en maintenant une base factuelle. Il faut être plus solide que ses adversaires et bien connaître leurs arguments. Il faut aussi utiliser les bons mots, car certains sont « prohibés ». Les prononcer, c’est prendre le risque d’être ostracisé ou traité de populiste. En économie, la critique du système capitaliste et de ses institutions reste encore mal vue. Pourtant, le journalisme d’opposition est le journalisme s’il veut être le quatrième pouvoir qu’il prétend être. Aujourd’hui, beaucoup de journalistes sont les relais des pouvoirs. Mais ce n’est pas du journalisme.
Comment expliquer cette complaisance des journalistes envers les pouvoirs ? Par la paupérisation du métier et le contexte sociétal général. Or, les médias ont une responsabilité sociale. Une mission et une utilité sociale. Cela impliquerait d’aller consulter des sources alternatives, d’être attentif au réel, qui n’est pas forcement reluisant et glamour. C’est d’autant plus important à l’heure où nos démocraties sont chancelantes et les grandes entreprises sortent gagnantes de toutes les crises (exemple de Rheinmetall, entreprise industrielle allemande, notamment d’armement, qui a explosé en bourse depuis le début de la guerre en Ukraine ; mais aussi les bénéfices gigantesques des pharmas lors de la crise Covid). Le journaliste doit servir le bien commun, c’est sa mission de base. Il doit comprendre que la société est faite d’une somme d’intérêts contradictoires, qu’il doit décrire aux citoyens avec le plus d’honnêteté possible.
À l’avenir, il y aura une multiplicité de canaux d’information (c’est déjà en partie le cas). Pour être informés des grandes actualités du monde, les citoyens devront donc se renseigner en créant leur propre playlist de chaînes alternatives ou de spécialistes à suivre (comme Seymour Hersh sur la destruction du gazoduc Nord Stream), parfois plus libres. Cela demandera une certaine maturité et donc une éducation digne de ce nom aux médias, qui inclut un esprit critique par rapport aux gouvernements, à l’histoire de leurs mensonges, par exemple lors de l’invasion américaine de l’Irak en 2003. Il faut être vigilant et vérifier les conflits d’intérêts potentiels, qui minent l’indépendance des médias. Les États et institutions internationales ne pourront empêcher ce développement, sauf à vouloir censurer les canaux d’information et réseaux sociaux (ce qui est arrivé par exemple avec Twitter), en violation de la liberté d’expression pourtant chère à l’Occident. L’intégrisme médiatique actuel devra mettre de l’eau dans son vin à mesure que le monde devient multipolaire.
Que penser du peu d’attention médiatique actuel autour de Julian Assange ? Il révèle que les États-Unis cherchent à garder l’opacité sur leurs opérations militaires. Le jour où des révélations chocs mettront au grand jour leur réalité, tout le soft power américain, véhiculé notamment par Hollywood, s’écroulera. Les États-Unis ne peuvent se le permettre.
La guerre entre Israël et la Palestine gangrène le Proche-Orient et le monde entier depuis 75 ans. Myret Zaki constate que les grandes familles ayant historiquement financé Israël ont beaucoup investi dans la tech américaine ces dernières années. Elles ont un peu délaissé le rêve de faire Israël le hub technologique du Moyen-Orient. Leur intérêt s’est émoussé, car la situation sur place est inextricable. Aujourd’hui, les hubs dans la région sont Dubaï, les Émirats ou l’Arabie Saoudite. Quelque chose a donc pris fin. Depuis le 7 octobre 2023, la tentative ultime d’annexion totale de la bande de Gaza est une fuite en avant, qui coûtera beaucoup à Israël. Myret Zaki dit connaître des personnalités juives en Occident qui ne soutiennent pas la guerre actuelle du gouvernement israélien sur la bande de Gaza. Israël se trouve aujourd’hui minorisé sur la scène internationale, et les médias devraient en parler de manière plus équilibrée et ouverte. Les pays arabes ne peuvent se permettre de déclencher une guerre contre Israël et les États-Unis. Ils appliquent une pression diplomatique et continueront de le faire. Il faudra bien un jour que les Palestiniens retrouvent une terre qui est la leur.
Dans la couverture médiatique de la guerre actuelle, les réseaux sociaux apportent des informations complémentaires bienvenues, qui ont fait basculer une grande partie de l’opinion internationale en faveur des Palestiniens. Beaucoup de gens sont aujourd’hui embarrassés de défendre Tsahal, qui mène une guerre très sale. Même Jacques Attali a critiqué l’action de Netanyahu. Les grands médias, comme à leur habitude, ont fait de l’officialisme » en s’alignant sur le soutien de la plupart des gouvernements occidentaux en faveur d’Israël.
La dédollarisation de l’économie. Beaucoup d’experts continuent à affirmer qu’il n’y aura pas d’alternative au dollar à l’avenir. Mais c’est souvent de la propagande pro-américaine, destinée à influence la perception globale pour que le dollar continue à être utilisé. Or, le groupe des BRICS+ est résolu à ne pas être dépendant de la monnaie américaine, qui se dévalue fortement à long terme. La part du commerce dans les autres monnaies augmentera. Avec les nouvelles technologies, le paradigme même de monnaie de référence unique n’a plus beaucoup de sens. Pour comprendre cela, il faut sortir du trou idéologique dans lequel l’Occident s’est enfermé.
Aujourd’hui, le dollar reste une monnaie de référence sur les marchés financiers (hautement spéculatifs), car les USA sont le pays qui émet le plus de dettes en dollar. Le dollar « commercial », en revanche, s’affaiblit très vite. La part des USA dans le commerce mondial diminue. Même le pétrole commence à être échangé dans d’autres monnaies que le dollar.
Quelle conséquence de la dédollarisation pour les USA ? C’est une normalisation historique, les USA deviendront un pays qui n’aura plus une influence prédominante dans le monde. Ils se régionaliseront (Amérique du Sud et Europe essentiellement). Il y aura une zone dollar, une zone euro affaiblie et une troisième zone avec d’autres monnaies émergentes. Ce rééquilibrage prendra du temps, car les USA utiliseront leur puissance militaire, indiscutablement supérieure, pour maintenir le plus longtemps possible la suprématie du dollar, qui sera donc conservé comme monnaie de référence de manière artificielle (c’est déjà le cas depuis plusieurs années), grâce à la planche à billets (dans un pur schéma de Ponzi). Les guerres actuelles contribuent à maintenir le dollar comme monnaie de référence. Le conflit en Ukraine est un test pour la suprématie des États-Unis.
À l’avenir, l’or restera une monnaie de réserve solide, car il ne se dévalue pas. L’étalon sera sans doute un panier de monnaies des puissances économiques émergentes, sur la base de leur commerce réel. C’est vers cela que les BRICS+ se dirigent. Les États-Unis lutteront contre cela via des campagnes de propagande et de désinformation.
Quel est l’avenir de la Suisse ? Une exception helvétique pourra -t-elle se dessiner à l’avenir ? Les conditions-cadres qui ont fait le succès de la Suisse ces 50 dernières années (neutralité, secret bancaire, industrie de pointe, etc.) ne seront plus présentes à l’avenir. Or, la prospérité de la Suisse reposait sur cela. Aujourd’hui, ce sont les Émirats et Dubaï qui deviennent des hubs pour les affaires. La politique étrangère helvétique est alignée sur celle de l’UE ou des États-Unis, ce qui nuit à ses échanges avec les pays du « sud global ». Depuis que des avoirs russes ont été gelés en Suisse, les fonds souverains étrangers hésitent à venir dans le pays.
Aujourd’hui, le public devient conscient que les médias dominants sont trop lénifiants envers les pouvoirs. Une partie des jeunes (la génération Alpha en particulier) sera sans doute plus politisée que nous. Ils acquerront une sensibilité très précocement, parfois en se radicalisant face à la réalité très dure que les réseaux leur montrent. Les rapports de violence, après avoir été sous-traités dans le reste du monde, sont importés en Occident, avec des tensions sociales. C’est un moment de vérité pour nos démocraties.
La guerre de demain sera cognitive, pour contrôler le cerveau des gens, sur les réseaux sociaux en particulier. Des armées de trolls viendront manipuler les opinions. Les plus fragiles et frustrés pourront être ainsi radicalisés. Quel contre-pouvoir pourra être opposé à cette guerre, afin de ramener ces nouvelles générations à la réalité ? Il faudra des armées de véritables « débunkers » pour désactiver les trolls. Il faudra aussi une éducation extrêmement pointue aux réalités des médias et de cette guerre cognitive.
Les consortiums de journalisme d’investigation, qui ont révélé les scandales de fraude fiscale, sont à prendre avec des pincettes. Les Swiss Leaks ont été révélés par l’OCCRP, une organisation basée à Washington et financée par des intérêts proches du gouvernement américain. Conséquence : ces « leaks » ne révèlent aucuns évadés fiscaux américains, seuls les pays faisant partie de « l’axe du mal » sont visés. Or, les plus grands paradis fiscaux sont aujourd’hui basés aux États-Unis (Delaware, Floride, etc.). Il s’agit, au fond, d’une guerre économique. Il faut en être conscient.
Sources :
L’indigence intellectuelle des propagandistes politico-médiatiques
Par Claude Janvier
Plus « l’élite politico-médiatique » est corrompue, dépravée et pervertie, plus la société s’écroule et plus la majorité de la population s’enfonce dans une indifférence malsaine. Le chaos est proportionnel à l’absence d’éthique et de justice. Masquée par un vernis social où fleurent bon les concepts de « liberté infinie », du « chacun fait ce qui lui plaît » et surtout « de ne pas se mêler de la politique », la France n’est plus que l’ombre d’elle-même.
L’État de droit n’existe plus depuis au moins quatre décennies. L’exécutif, le législatif et le judiciaire, autrefois indépendant, sont devenus, au fil des ans, un fondu inconsistant, ouvrant la voie à des gouvernements successifs totalement hors-sol et en roue libre.
Les médias, censés être le quatrième pouvoir qui, dans des temps très anciens remettaient en place, de temps à autre, une élite s’écartant du droit chemin, sont devenus partie intégrante du fondu inconsistant de la pseudo-démocratie appelée France. Achetés et noyautés par les milliardaires du CAC 40, rares sont celles qui dénoncent encore ce qui mérite de l’être.
Notre pays détient deux tristes records. Celui d’être le deuxième pays au monde, juste derrière les USA, consommant le plus de contenu pédocriminel en ligne1, et aussi, d’avoir obtenu en 2024, la deuxième place au monde de vente d’armes.2
Bruno Le Maire réclame 10 milliards d’économies à cause d’un budget pour 2024 — voté par un 49-3 —, dont les prévisions de croissance étaient à côté de la plaque. Pour combler ce trou et aider le président ukrainien, l’écrivain-ministre lorgne sur les économies des Français avec le lancement d’un produit d’épargne européen. En clair, planquez vos économies, car le pillage pourrait arriver plus vite que vous ne le supposez.3
Du côté de Bruxelles, le docte parlement est dans les choux ! 16 milliards d’euros d’aide à l’Ukraine se seraient volatilisés. Certainement pas perdu pour tout le monde.4
Les médias propagandistes nous serinent, nuit et jour, que l’économie russe ne va pas bien, mais que notre économie roule parfaitement. Avec une inflation des produits alimentaires entre 15 et 20 %,5 une hausse constante de l’énergie et les envolées des taxes diverses et variées, la France est en stagflation. Pas de quoi se réjouir !
Les médias usent et abusent des réseaux sociaux. Ils aimeraient bien avoir le monopole total de la « toile » mais heureusement, pour l’instant, ce n’est pas le cas. Les patrons des GAFAM censurent à tour de bras, mais malgré cela, les véritables informations circulent.
Depuis qu’Elon Musk a racheté Twitter pour le rebaptiser X, la censure s’est atténuée. En revanche, les propagandes ineptes et débridées submergent presque quotidiennement ce réseau. LCI occupe, sans conteste, le poste « envié ? » de chef d’escadrille du programme « essorage » de la matière grise française.
Une pseudo-analyste de la chaîne, passionaria de l’Ukraine, Alla Poedie, sévit sur X quotidiennement. Impossible de relever entièrement sa logorrhée, tant elle est prolifique. Entre ses appels à la guerre sans fin et ses appels à la haine des Russes, qu’elle assimile à des cafards, elle n’arrête jamais. Il faut bien qu’elle justifie son salaire confortable de propagandiste de première classe.67
Voici quelques extraits « savoureux » relevés sur X il y a peu, de la part de pseudo-experts, de « journalistes », de politiciens, etc. Ils prêteraient à rire si les sujets n’étaient pas aussi graves !
21 mai 2023 : Bernard-Henri Lévy, notre grand reporter de guerre en studio : « Et si la stratégie de Zelensky et Zaloujny à Balhmout était : sortir de la ville pour mieux la reprendre… Autrement dit le Cheval de Troie à l’envers ? »
23 juin 2023. LCI : général Michel Yakovleff, officier français, ancien vice-chef d’état-major du GQG de l’OTAN : « Le régime de Poutine est en état de décomposition ». Visionnaire, le général…
1er janvier 2024 : Nicolas Tenzer, géopolitologue, professeur à Sciences Po : « Si nous livrons beaucoup plus d’armes à l’Ukraine, elle va pouvoir non seulement résister à l’agression, mais gagner la guerre. ». Encore un va-t-en-guerre de salon !
20 mars 2024 : LCI. Jean-Noël Barrot. Ministre délégué chargé de l’Europe. @jnbarrot. « En 5 ans, le #CETA s’est révélé gagnant pour l’agriculture, l’industrie et l’emploi. Cet accord avec le Canada est bénéfique pour tous. Le rejeter aujourd’hui au Sénat, c’est renoncer à toute ambition commerciale pour la France. »
Quel énorme mensonge ! La signature des traités CETA et Mercosur fait entrer sur le territoire européen et français des denrées alimentaires produites selon des normes bien moins strictes, voire tout simplement interdites aux agriculteurs hexagonaux : utilisation d’antibiotiques comme activateurs de croissance, variétés issues de la transgenèse, farines animales, recours à certaines molécules chimiques… Ces accords contribuent ainsi à déverser sur le marché français et européen des matières premières agricoles moins chères, et produites dans des conditions peu soucieuses de l’environnement.
– 20 mars 2024 : @stephanphoto64. « Frapper Moscou directement au portefeuille est a priori une stratégie payante, d’autant que les finances du Kremlin montrent des signes de fatigue, un “Waterloo financier”, et Poutine commence à assécher les trésors de la nation pour continuer à financer son invasion de l’Ukraine. » Et une déclaration lunaire de plus, une !
– 20 mars 2024 : Liberté pour l’Ukraine. Site qui m’a bloqué sur X, suite à mon envoi de preuves sur le massacre depuis 2014 au Donbass par les « bons gouvernements ukrainiens ». – Environ 20 000 morts — . Pas de débat, puisque le blocage a été instantané…
– 26 mars 2024 Florilège d’extraits de vidéo sur LCI : savoureux. Franchement, écoutez, vous ne serez pas déçu !8
– 26 mars 2024 : Alexis Prokopiev @aprokopiev : « Rappelons que les salariés de Russia Today ne sont pas journalistes, mais des communicants au service du Kremlin, complices des crimes du régime de Poutine propageant la haine contre les Ukrainiens, les Européens et les opposants russes. » Insultant le sieur Prokopiev, bien protégé derrière son clavier.
– 26 mars 2024 : sur LCI. Sébastien Lecornu. Ministre des armées. @SebLecornu : « On est en train de reconquérir la filière poudre… » En direct de la poudrerie Eurenco à Bergerac en Dordogne. Cocasse et ambigu… La filière poudre… Laquelle ?
– 26 mars 2024 : sur LCI. Clément Lainier. @CLainier : « L’Ukraine est un pays de paix, qui ne souhaite agresser personne, et qui souhaite seulement vivre. Vivre libre et comme elle l’entend chez elle. Elle est peuplée de gens merveilleux, accueillants, fraternels. Mais elle est martyrisée. Justice doit être faite pour elle. ». Dieu que c’est beau… Ce que le sieur Lainier oublie est que, depuis 2014, la population du Donbass est bombardée tous les jours (20 000 morts environ), que des bataillons aux relents néonazis ont pignon sur rue et que le héros national ukrainien, Stepan Bandera, collaborait avec le troisième Reich.
– 28 mars 2024 : sur LCI. Valérie Hayer @ValerieHayer : « La résistance dont fait preuve l’Ukraine depuis 2014 est admirable. J’ai tenu à rappeler au président Zelensky notre soutien indéfectible. Un soutien qui sera aussi intense que nécessaire pour mettre fin à l’invasion russe, aussitôt que possible. Slava Ukraini ». La lobbyiste « Macroniste » aurait-elle oublié ce qui est écrit ci-dessus. Souffrirait-elle déjà de la maladie d’Alzheimer ? À fuir aux futures élections européennes.
– 28 mars 2024 : sur LCI. Olivia Grégoire. Ministre déléguée auprès du ministre de l’Économie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique, chargée des Entreprises, du Tourisme et de la Consommation. Impressionnant titre. Dommage que cela ne suive pas… @oliviagregoire : « Notre dette, c’est une dette de protection : la moitié pour protéger notre économie et nos emplois pendant le Covid. 100 milliards pour protéger les Français face à la flambée des prix de l’énergie. Je le dis aux oppositions : qu’est-ce que l’on n’aurait pas dû faire ? » Sans blague ! Une « dette de protection… » Impossible d’imaginer qu’une ministre puisse débiter une telle absurdité. Et pourtant !
– 29 mars 2024 : sur LCI. Nathalie Loiseau @NathalieLoiseau : « L’Ukraine a besoin de nous et nous avons besoin de l’Ukraine. Nous avons besoin que l’Ukraine gagne la guerre pour pouvoir rester en paix avec nous-mêmes. ». Sans commentaires. Vous connaissez l’oiseau !
– 31 mars 2024 : sur X. Marion Van Renterghem. « Grand reporter ». Vu l’avalanche de haine qu’elle déverse tous les jours sur la Russie et vu, aussi, son empressement à soutenir l’OTAN, je lui avais envoyé via X, de temps à autre, un rappel concernant les guerres incessantes « made in USA » depuis 200 ans à travers le monde. Elle n’a pas apprécié, et a bloqué mon accès à ses publications. Encore une qui a peur de la vérité et de débattre. Cette réaction puérile prouve bien que les médias mainstream n’invitent presque jamais ceux qui étudient réellement les sujets.
Si vous ajoutez à ce florilège glané sur X les journaux télévisés, les radios et la presse internet, vous pouvez vous rendre compte de l’ampleur des dégâts.
La machine de guerre propagandiste tourne à plein régime. La lobotomisation des esprits dépasse le mur du son.
Face à ce rouleau compresseur, informez-vous auprès des médias libres et indépendants, d’écrivains, d’enquêteurs et de vrais journalistes d’investigation. Le reste n’est que fatras indigeste.
Claude Janvier. Écrivain, essayiste et chroniqueur de l’émission hebdomadaire « Libres Paroles » sur TV ADP. Intervenant régulier sur RT France et des médias libres et indépendants. Son dernier livre : « Les Démasqués, Qui dirige réellement le monde ? » KA Éditions https://kaeditions.com/product/les-demasques-qui-dirige-reellement-le-monde/
Notes :
La défaite de l’Ukraine pourrait favoriser l’établissement de l’UE, selon un chercheur
Un effet de « rassemblement autour du drapeau » pourrait désarmer la vague populiste, a suggéré Charles Sapin.
Alors que les sondages montrent que les partis « nationalistes » gagnent en popularité à l’approche des prochaines élections européennes, l’aggravation de la situation à Kiev pourrait s’avérer utile pour les pouvoirs de l’Union, selon un nouveau livre du journaliste d’investigation français Charles Sapin.
La plupart des pays de l’UE ont ouvertement soutenu le gouvernement ukrainien dans le conflit qui l’oppose à la Russie, envoyant à Kiev des armes, des équipements, des munitions et même de l’argent liquide pour une valeur estimée à 77 milliards d’euros (83 milliards de dollars). L’analyse de M. Sapin implique toutefois que les mauvaises nouvelles du champ de bataille pourraient soutenir le Parti populaire européen (PPE) et le deuxième groupe le plus important, l’Alliance progressiste des socialistes et démocrates (S&D), lors des prochaines élections.
« Si la position de l’Ukraine s’affaiblit, il pourrait y avoir un effet de ralliement derrière le drapeau plus favorable aux forces en place », a-t-il déclaré selon Politico EU lundi.
M. Sapin est un journaliste de l’hebdomadaire Le Point qui a passé six ans à enquêter sur ce qu’il appelle les partis « nationalistes » qui forment le bloc Identité et Démocratie (ID) au Parlement européen, comme le Fidesz hongrois, le Chega portugais, le Vox espagnol, le Rassemblement national français, les Frères d’Italie et les Démocrates suédois. Le résultat final est un livre intitulé « Les Moissons de la Colère », présenté comme une plongée dans « l’Europe nationaliste ».
Selon M. Sapin, l’une des principales faiblesses des partis du groupe ID est qu’ils ont des opinions différentes sur le conflit ukrainien.
Les nationalistes sont peut-être plus nombreux, mais ils sont « isolés » à Bruxelles en raison de leur particularisme, affirme-t-il. Leur victoire aux prochaines élections ferait bouger l’aiguille vers la droite, mais au profit du PPE, actuellement le groupe majoritaire.
Cela pourrait expliquer pourquoi le président français Emmanuel Macron a évoqué l’Ukraine lors d’une récente séance de brainstorming sur les prochaines élections. Au milieu des discussions sur la stratégie, le dirigeant français a soudainement exprimé son inquiétude sur le fait que l’Ukraine « pourrait tomber très rapidement », selon des sources qui ont parlé à Politico. Il a ensuite mis sur pied une coalition « Nouveaux Européens », une alliance de partis libéraux de France, du Danemark, de Pologne, de Roumanie et de Slovénie.
Le Premier ministre hongrois Viktor Orban, qui a longtemps été le seul dissident lorsqu’il s’agissait d’aider Kiev, a réitéré ses appels à un cessez-le-feu en Ukraine et à une paix négociée.
Selon M. Sapin, des partis comme celui d’Orban ont gagné le pouvoir grâce à des astuces sémantiques et à des acrobaties idéologiques, convertissant les « vieux bourgeois » en parlant d’immigration, d’identité et d’environnement et en abandonnant les appels à quitter l’UE. Le livre de M. Sapin présente les points de vue des plus proches conseillers politiques de M. Orban, du Premier ministre italien Giorgia Meloni et de la candidate à l’élection présidentielle française Marine Le Pen, ainsi que ceux de leurs ennemis politiques.
[NDLR L’UE représente la mort des nations et des peuples constituants pour former une masse homogénéisée d’esclaves. Tout parti politique favorable au maintien dans l’UE trahit son pays. Si les Français font le choix de l’UE, ils assisteront impuissants la mort de la France qui s’y dissoudra aussi sûrement que le sucre se dissout dans l’eau et disparaît au regard.]
Les résultats des prochaines élections européennes ont été truqués
Le salut est dans le Frexit. Voter RN ou Reconquête, c’est voter UE !
En juin prochain auront lieu les prochaines élections européennes si d’ici là le monde n’a pas basculé dans le chaos suite à une décision des USA et de leur armée otanienne.
C’est avec émotion que je vous annonce ne plus être complotiste, je suis devenu médium et je vous annonce que les résultats seront faussés.
À quoi bon voter ?
Cette question est légitime en ce qui concerne les élections nationales. Il est évident que le mode de scrutin à deux tours mis en place par De Gaule et sans proportionnelle ne permet pas l’émergence d’une véritable opposition. L’objet était de mettre en œuvre une forme de monarchie républicaine.
Dans ce contexte il est quasi impossible pour un inconnu d’être élu député. Il faut la puissance d’un parti autorisé qui a le droit d’être médiatisé. Quant à Président de la République, c’est totalement IMPOSSIBLE.
Celles et ceux qui sont élus ne le sont uniquement parce qu’ils sont garants d’une absence totale de changement. Quand bien même le voudraient-ils, les traités européens empêchent toute marge de manœuvre.
En revanche il n’en est pas de même concernant les élections européennes où la proportionnelle est de mise.
Un vote « utile » pour des élections européennes ?
Les autres scrutins en France sont à deux tours et à la majorité. Celui qui obtient 50,0000001 % des voix remporte le pactole. Dans ce cas le « vote utile » peut avoir sa place :
« Je vais voter pour machin que je n’aime pas trop au premier tour, car mon candidat favori n’a pas la moindre chance de passer au second tour et je ne veux surtout pas que l’autre enculé gagne. »
Cet argument n’est plus valable pour les élections européennes qui sont à un tour et à la proportionnelle.
Pour les Européennes le seuil électoral est de 5 % ce qui signifie qu’une liste qui obtient à minima 5 % des voix aura à minima un député européen !
Alors oui un vote utile peut (et doit) exister, mais uniquement en favorisant une liste souverainiste plus à même de franchir la barre des 5 % !
La somme des intentions de vote des partis de cette liste donne plus de 90 % des voix.
Pourquoi me suis-je borné à n’additionner que ces partis alors qu’il y en a d’autres ?
Pour la simple raison que tous affirment leur vassalité à l’égard de l’Union européenne et de son dictateur en chef, Mme Von Der Leyen.
Même les partis comme le Rassemblement National ou Reconquête ne prônent plus la sortie de l’Europe, de l’espace Schengen, de l’Euro, de la CEDH ni de l’OMS ou de l’OTAN. Ils nous parlent désormais de « réformer l’Europe de l’intérieur ». Nous avons bien vu le résultat en Italie avec Meloni qui s’est mise à genoux.
Ils ne parlent même plus d’interroger les Français par référendum sur la sortie de l’UE !
La stratégie du RN est devenue limpide, ils veulent parvenir sur la plus haute marche du podium et ceci n’est autorisé dans notre belle démocratie que si vous vous soumettez aux maîtres du monde partisans du Grand Reset.
Autant il était possible de jouer sur les ambiguïtés lors des précédentes élections européennes en disant que les électeurs qui votaient pour le RN étaient opposés à cette UE, autant ce n’est plus d’actualité, le parti étant devenu UE compatible.
Voter RN, Reconquête ou les autres partis des 90 % du sondage ce n’est pas voter utile, c’est comme voter Macron !
Il n’y a strictement rien de « vote utile » à donner sa voix au RN ou à Reconquête qui ne sont pas ou plus des partis souverainistes.
RN :
Sébastien Chenu, vice-président du Rassemblement National, a déclaré2 le 10 mars 2024 :
« Le Rassemblement national “ne défend pas le Frexit”. »
En ceci il a confirmé les propos du 29 février 2024 de Jordan Bardella3, tête de liste aux européennes et Président du Rassemblement National :
« Nous ne sommes pas pour le Frexit ni public ni caché. »
Voter Rassemblement National, c’est donc voter pour l’UE !
Il est intéressant de lire leurs arguments qui sont les mêmes que les autres, « nous allons tous crever si l’on quitte l’UE. ». Dire que j’y croyais il y a quelques années.
Vous comprenez bien pourquoi je n’ai pas attribué les intentions de vote pour le RN ou pour Reconquête au Frexit, mais aux partis pro-UE !
LFI :
Tant que j’y suis citons LFI qui sont les champions du monde de l’hypocrisie et de la tromperie.
Ceux-ci parlent d’une 6e république, d’une nouvelle constitution plus démocratique tout en ne prônant pas le Frexit, condition pourtant indispensable pour retrouver une indépendance.
« Jean-Luc Mélenchon n’est pas sur la ligne du “Frexit”, mais ne renie pas complètement cette hypothèse. »
« En tant qu’écologistes, nous défendons l’Europe par conviction de cœur et d’esprit. Parce que nous savons ce que l’idéal européen a apporté et l’espoir qu’il peut encore représenter aujourd’hui, mais aussi parce que nous mesurons, face aux défis économiques, sociaux, environnementaux et démocratiques de notre époque, au besoin de construire des règles qui permettront de lutter contre les inégalités et de répondre à l’urgence climatique, à quel point l’échelon européen est nécessaire et incontournable. »
Toujours aussi merveilleux d’entendre les plus grands dictateurs nous parler de démocratie.
« S’agirait-il alors de prôner une simple “désobéissance” ou un “Frexit” ? Nous ne partageons pas non plus ces discours qui n’ouvrent aucune perspective pour les peuples. »
Je vous fais grâce des autres comme le PS, LR ou Renaissance dont la vassalité vis-à-vis de l’UE n’est plus à démontrer.
En fait si l’on regarde le programme de tous ces partis, il y a deux camps qui se dessinent :
Les pro-UE telle qu’elle est et qui veulent accélérer la dictature.
Les supposés anti-UE qui font de la diarrhée verbale, des vendeurs de vent, des vendeurs d’illusion, des menteurs qui prônent une « nouvelle UE réformée de l’intérieur » alors que les institutions ne le permettent pas. Notez qu’ils nous la promettent depuis plus de 20 ans.
Comment est-il possible que plus de 90 % des personnes qui s’apprêteraient à voter soutiennent encore cette Europe ?
Retour vers le futur :
En 2005 les Français se sont vus demander par référendum s’ils voulaient d’une Constitution européenne, s’ils voulaient abandonner une partie supplémentaire de leur souveraineté au bénéfice de l’Union.
À cette époque 54,68 % des Français s’étaient prononcés pour le « non ». Je suis d’autant plus libre d’en parler que j’avais voté « oui », pensant que cette constitution allait apporter plus de démocratie dans cette technocratie libérale européenne.
Pour autant la situation à l’époque n’était pas aussi catastrophique qu’aujourd’hui. Il était encore possible de parler ou de faire un peu rêver d’une Europe de « prospérité économique », de « libertés » et de « paix » sans éclater de rire, ce qui n’est plus le cas aujourd’hui.
Notons que l’argument le plus fort était celui de la paix, grâce à l’Europe il n’y aurait plus de guerre et patati et patata.
Que nous disent les sondages actuels ?
On nous annonce sans froncement de sourcils que les votes pro-politique-européenne seront de 90 % tandis qu’il y aura au maximum 10 % de votes souverainistes !
De qui se moque-t-on ?
Pourriez-vous me dire où sont celles et ceux qui ont voté contre la Constitution européenne en 2005 ?
2005, 54 % de contre, 2024, 90 % de pour ?!
De plus en 2019, lors des précédentes élections européennes, le Rassemblement National avait fait 23 % des voix. Et en 2016 le discours du RN était tout autre8 :
« Marine Le Pen exulte et réclame un “Frexit”. »
« La présidente du Front national va faire du “Brexit” un argument électoral pour la présidentielle de 2017. »
Aujourd’hui le RN est à 100 % contre le Frexit, la soupe est trop bonne pour cracher dedans.
Est-ce à dire que ces 23 % d’électeurs qui approuvaient la sortie de l’UE sont désormais pro-UE au regard des sondages ?
Forte dégradation de la situation et du rêve européen
Nous avons :
Une Europe qui a imposé (liste non exhaustive) la dictature sanitaire, les masques, les confinements, le passe sanitaire, une extorsion de consentement pour une injection plus létale que salvatrice et aux effets secondaires interdits de médias. Pour une injection a été approuvée sous les SEULES données fournies par les laboratoires avec des contrats conclus à coup de SMS par une personne non mandatée pour cela et pour lesquels même les députés européens n’ont pas accès !
Une UE qui a détruit totalement l’économie à la fois par des traités de libre-échange sans la moindre contrepartie de pays aux normes sanitaires et sociales à des années-lumière des nôtres. De lois dites « écologiques » dont le seul objet est la destruction du tissu industriel européen, la destruction de l’agriculture et donc de notre indépendance. Sans compter la destruction de notre savoir-faire en matière de nucléaire alors même que les pseudo-écolo nous bassinent avec le fameux CO2 qui serait « mortel ». Sans compter toutes les normes désormais rétroactives (qui ne s’appliquent pas uniquement au neuf, mais aussi à l’ancien) sur l’isolation des habitations, les véhicules interdits de rouler alors que fonctionnant parfaitement et j’en passe. Normes qui peuvent être ajoutées au chapitre dictature.
Une UE qui finance la guerre à coups de milliards sortis d’un chapeau alors que dans le même temps le gouvernement français connaît un déficit abyssal qui devrait être comblé en supprimant des prestations sociales ou en augmentant des impôts. Europe qui n’emploie plus jamais le mot « paix », qui prône la défaite de la Russie et qui n’hésite même pas à brandir la menace nucléaire. Ces gens n’appellent plus qu’à la mort et à la misère. Ukraine, Palestine, etc., le seul mot d’ordre est « guerre totale » contre le « mal », quitte à envoyer nos enfants à l’abattoir.
Une UE qui détruit nos traditions, nos valeurs, nos religions, nos racines et surtout la famille. Qui cherche à nous faire croire qu’il n’y a rien qui nous cimente hormis notre consommation de biens. Une UE qui veut nous imposer le Wokisme, l’identité de genre, l’avortement à neuf mois de grossesse, l’apprentissage de la sexualité et de la masturbation dès la maternelle, la pédophilie avec le droit d’un enfant à consentir une relation sexuelle avec un adulte, l’euthanasie le meurtre pour tous les inutiles, vieux, malades, fous, pauvres… Un monstre, un psychopathe sans âme qui ne prône que l’individualisme et la réussite personnelle.
La dictature en marche, un avenir des plus sombres
Riez les normies lorsque j’écris que :
Les gueux devront présenter un QR-code pour sortir et rentrer dans leur quartier.
Ils n’auront plus le droit de posséder un véhicule ou si cher pour être « propre » qu’ils ne pourront plus se l’acheter et devront prendre des transports en commun.
Avec l’identité numérique et l’Euro numérique, ils pourront dépenser leur argent uniquement en fonction de « critères écologiques » ou de leur « emprunte carbone ».
Ils auront le droit de partir en vacances une fois par an, mais dans un rayon compatible avec leur crédit social et leur statut vaccinal.
Ricanez donc quand j’écris que seuls les riches, ceux qui posséderont des voitures « propres » et qui pourront racheter aux gueux du crédit carbone, pourront sauver la planète en partant en vacances en avion quand bon leur semble.
Que d’affirmations aussi gratuites que ridicules ?!
L’horrible réalité des faits
Je ne vous en voudrais pas de glousser à foison, néanmoins permettez-moi de vous rappeler les faits suivants :
S’il y a 20 ans je vous avais annoncé que dans l’avenir :
Tu pourras être assigné à résidence sans condamnation ni procès alors que tu es en pleine santé pour protéger la population d’un prétendu « virus ».
Tu auras l’obligation d’injecter 11 « vaccins » dès les premiers mois de la vie de ton enfant sans quoi il ne pourra pas fréquenter les collectivités « pour leur santé et pour protéger les plus fragiles ».
Des médias internationaux seront fermés du jour au lendemain « pour te protéger de la désinformation » et la censure sera activée sur les médias sociaux. Thierry Breton commissaire européen rédigera le DSA (Digital Services Act) dont l’objectif sera de lutter contre la « Haine, manipulation, désinformation, contrefaçons… Ces dérives touchent de plus en plus de contenus en ligne9 », bref ni plus ni moins que de la censure.
Tu n’auras plus le droit d’utiliser ta voiture, même en parfait état de fonctionnement, dans les grandes villes (et ailleurs) pour « protéger la planète ». L’objectif sera l’interdiction de vente de voitures thermiques en Europe dès 2035 alors que l’ensemble des pays non occidentaux verront leur parc de voiture à pétrole exploser. Le plus merveilleux est que ta voiture « propre » achetée pour jeter ton ancien véhicule tueur de planète sera à son tour interdite de circulation cinq ans plus tard au profit d’une autre encore plus propre qui elle-même subira le même sort quelques années plus tard.
Tu n’auras plus le droit de louer ton bien, même en informant le locataire, si c’est une « passoire thermique » puis tu n’auras plus le droit de le vendre ou de l’acheter pour « protéger la planète ». Seuls les grands groupes disposeront des ressources financières et des aides de l’Europe afin de faire disparaître un maximum de propriétaires individuels.
Toute dissidence, toute opinion contraire à la doxa te verra dénigré et exclu des médias mainstream.
Tu n’auras plus le droit de faire l’école à la maison pour tes enfants sans accord de l’administration et justifier les raisons pour « éviter les dérives sectaires ». En revanche tu devras accepter qu’on leur apprenne la masturbation et la possibilité de changer de genre.
Tu n’auras plus le droit de faire un feu de cheminée dans un foyer ouvert pour « sauver la planète du réchauffement climatique ». ni de brûler tes déchets verts, même les jours de pluie. Les chaudières à fioul ou à gaz devront être interdites.
Tu n’auras pas le droit d’aller au restaurant sans présenter un QR code prouvant ton statut vaccinal pour « protéger la population d’un virus ».
Tu devras présenter un QR code pour rentrer chez toi ou pour accéder à un quartier (épreuve JO) pour « empêcher un attentat » tandis que les autorités utiliseront la reconnaissance faciale pour ta sécurité.
Tu pourras être dénoncé et condamné si dans un cadre privé tu tiens des propos non autorisés10.
Et je ne vous parle pas de toutes les taxes inventées, citons la merveilleuse taxe d’archéologie préventive qui doit être payée pour des travaux de construction quand bien même il n’y aurait strictement aucun vestige dans votre sous-sol.
Étant donné que 100 % des affirmations précédentes se sont révélées exactes, qu’elles ne relèvent que du fait et non du complotisme, pourriez-vous prendre le risque d’affirmer que mes prospectives dictatoriales sont délirantes ?
Demandez-vous pourquoi l’UE et les États membres veulent tant de l’euro numérique sinon pour y associer un crédit social.
Dans ce contexte épouvantable, vous voudriez me faire croire que les gentils Français qui en leur temps avaient voté contre la Constitution européenne seraient devenus pro-européens alors que la situation empire chaque jour sous tous les fronts ?
Pensez-vous que les anti-constitution d’hier sont devenus débiles au point de croire que leurs malheurs sont liés à Poutine ou au « réchauffement climatique » ?
Je suis un partisan d’une UE des peuples et démocratique. Mais j’ai conscience que le machin mis en œuvre est exactement le contraire.
Force est de constater que cette Europe est pour l’instant mortifère et il n’y a de solution que de reprendre une souveraineté nationale.
Il n’est désormais plus possible de nous faire le coup d’une France isolée et pauvre face à une Europe forte et riche.
L’UE est morte, notre industrie est morte, les libertés sont mortes, la paix est morte, il ne reste qu’un champ de ruines. Quand la planète et surtout l’Asie parlent, (non pas parlent, mais agissent), de développement, de croissance, cette UE impose diminution des émissions carbone, diminution des consommations d’énergie, diminution de la production, diminution du nombre d’agriculteurs, diminution de la production de viande, etc. bref un modèle 100 % incompatible avec le monde économique.
Une économie qui ne serait basée que sur le tertiaire sans la moindre production relève de l’escroquerie.
Nous dire que seuls nous serions dans une situation catastrophique devrait faire rire quiconque a la moindre notion d’économie et regarde la réalité.
Voter pour un des partis qui font les 90 % du sondage c’est voter pour du vent, pour du mensonge, pour de la tromperie et pour de la dictature.
De Lutte Ouvrière à Reconquête en passant par Renaissance, quel que soit celui qui arriverait au pouvoir aurait la même politique économique, migratoire, guerrière, dictatoriale et sociétale que les autres.
TOUT se décide au niveau de l’UE !
Les maîtres du monde n’en ont rien à faire de qui gagne ces élections parmi ceux-ci, au point qu’ils n’hésitent pas à arroser des partis de tout bord, car ils sont gagnants quoi qu’il arrive.
En revanche ils craignent le Frexit. Vous en avez la preuve absolue dans les médias qu’ils contrôlent : aucun invité pro-Frexit ; aucun débat pour ou contre le Frexit. Le silence total ou juste quelques phrases pour expliquer qu’il mènerait au chaos économique et à la dictature (fou rire dans la salle).
L’épouvantail du Frexit ne fonctionne plus
Si en son temps le Frexit passait pour une idée aussi délirante que mortelle, il ne faut pas oublier que le Brexit est passé par là. Et même si les médias ne manquent de nous rappeler que les Anglais vivent en enfer depuis, le fait est que le pays ne semble pas jonché de cadavres et de miséreux dans la rue et sans logement.
C’est bien ici que nous voyons que le « à quoi bon voter » s’effondre tel un château de cartes.
J’entends bien que le Frexit n’est pas une solution nécessaire ET suffisante, mais uniquement une solution nécessaire.
D’autant plus nécessaire que le projet des mondialistes est d’ajouter de nouveaux pays membres afin de rendre l’Europe de plus en plus ingouvernable d’un point de vue démocratique et de plus en plus administrée dictatorialement.
Entre le néant de l’UE et l’inconnu du Frexit, mon choix est fait.
À tous les résistants qui lisent ce texte, je dis que le Frexit ne relève pas de l’utopie, nous ne sommes pas plus cons et plus lâches que les rosbifs, si eux l’ont fait nous le pouvons aussi.
Et il y a bien une chose pour laquelle je suis certain est que l’abstention n’est pas de nature à cheminer vers le Frexit alors que le vote pour une liste pro-Frexit est une condition nécessaire (mais non suffisante) pour mettre en place les modalités.
Croyez bien que nos dictateurs ne proposeront jamais de mettre au référendum la question du Frexit si un fort mouvement populaire et politique ne s’impose pas.
Une opposition à l’UE de plus en plus marquée ?
Vous faites quoi des millions de Gilets jaunes, des millions de Français vent debout durant des semaines contre le passe sanitaire ou des agriculteurs qui ont bien compris que l’UE avait pour objectif de les tuer !
Sans compter qu’il y aurait environ 10 millions ou plus d’adultes qui ont refusé l’injection expérimentale.
Pouvez-vous imaginer qu’ils voteraient pour cette UE, pour un prochain abonnement à des injections létales successives ?
Toute cette opposition, partie émergée de l’iceberg se saurait être représentée par ces partis crédités de 90 % des voix !
Où sont passés les 54 % du référendum ?
Nous sommes dans une situation dans laquelle le nombre de Français opposés, déçus, ou trahis par cette UE n’a pu qu’exploser depuis les élections de 2005 et le coup d’État anti-démocratique.
L’IA me dit que 95 % des Français en âge de voter seraient inscrits sur les listes électorales et que cela représenterait début 2024 ce qui correspond à 49,4 millions d’électeurs adultes.
Il serait raisonnable de penser que nous sommes largement plus de 30 % pour ne pas dire plus de 50 % comme pour le référendum, à vouloir dire STOP !
L’occasion d’exister
D’aucuns diraient « à quoi bon voter » pourtant ils étaient 70 % à avoir mis leur bulletin dans les urnes en 2005.
L’adage « qui ne dit mot consent » est une réalité. Je ne vois pas en quoi les maîtres du monde seraient attristés par leur non-participation.
Je vous rappelle que les chiffres finaux sont donnés en fonction du pourcentage d’exprimés et que les absentions ne sont pas comptabilisées. Un vrai décompte dans une démocratie devrait permettre de laisser des chaises vides auquel cas il pourrait devenir intéressant de voir une assemblée avec 40 députés au lieu de 800. Mais ce n’est pas le cas ! Quand bien même l’abstention serait de 80 % (ce qui ne saurait exister) la somme des voix des présentés à l’élection serait quand même de 100 % !
En revanche si nous votons pour une liste souverainiste pro-Frexit, si cette liste obtient à minima 5 % et quand bien même le gars tête de liste serait un traître, nous n’en avons que faire !
Pourquoi ? Pour la simple raison qu’il sera possible de nous compter, nous serons des millions à avoir dit « NON ».
Il n’y a rien d’antinomique à voter lors d’élections européennes pour dire non à cette Europe.
C’est l’unique façon d’exister. Je vous rappelle que les journalistes mainstream, pardon les propagandistes mainstream, ne sont que des putes sans la moindre conscience et que si le camp des souverainistes se met à exister électoralement alors il existera dans les médias.
Pour revenir aux sondages.
Ne nous trompons pas, il est plus que probable que les sondages deviendront la « réalité » de l’élection.
Prenons une hypothèse pessimiste et même illogique au regard du rejet de l’institution européenne auprès de nombreux français.
Ignorons qu’ils soient de plus en plus nombreux à comprendre qu’un Président ou un Député français ne sont que des pions sans le moindre pouvoir et que les lois se décident (à minima) à Bruxelles.
Le taux de participation en 2005 était d’environ 69 %
Le taux de participation pour la dernière élection européenne était d’environ 51 %. Soit 8 % de plus qu’en 2014, cela laissant entendre que les Français semblent comprendre que seules ces élections peuvent peser.
Imaginons que ce taux demeure inchangé et que le différentiel de 18 % d’abstentionnistes par rapport au référendum de 2005 ne soit que des électeurs opposés à cette UE.
Supposons que les contre d’hier soient les contre d’aujourd’hui alors 18 % abstentionnistes + 10 % de souverainistes (selon le sondage), ne donnerait que 28 % contre l’UE.
Où sont passés les 55 % de contre de 2005, où ont disparu les 27 % (55-28) qui manquent ?
Ceci est une preuve du mensonge, laisser entendre que les partis qui veulent rester dans l’UE vont faire 90 % des voix aux élections alors qu’ils n’étaient que 45 % lors du référendum de 2005 relève de la république bananière.
Si les sondages actuels sont convertis en voix alors nous saurons que les élections ont été truquées comme en 2017.
Réveillons-nous, réveillons-les !
Il est d’autant plus difficile de truquer une élection que le nombre de votes à manipuler est important.
Le sujet n’est pas de savoir si les députés qui s’affirment souverainistes vont nous trahir ou pas.
En premier lieu parce que c’est leur faire un procès d’intention et qu’en deuxième lieu ce qui compte ce n’est pas ce qu’ils vont faire, mais le nombre d’électeurs qu’ils représentent.
En ne votant pas, nous ne sommes rien, nous n’existons pas dans les statistiques.
Ne pas voter pour une liste ostensiblement pro-Frexit c’est laisser le tapis rouge aux mondialistes et à la dictature mondiale.
Il me semble difficile par la suite de se plaindre de la situation et je ne vois pas ce qu’il y aurait de formidable d’aller se saouler jours après jours dans un bar en hurlant « monde de merde, tous des pourritures, il n’y a rien à faire, nous sommes foutus quoique nous fassions ».
Même le français le plus ignorant nourri exclusivement à la bile des médias voit bien la guerre, la dégradation de l’économie, des valeurs et des libertés. Il suffirait de pas grand-chose pour qu’il comprenne (voyez les paysans) que l’UE est notre arrêt de mort.
Les médias censurent le sujet du Frexit, ils vont même jusqu’à dire que les Français sont majoritairement contre pour s’assurer que vous n’iriez pas dans la mauvaise direction.
Informez le peuple et il votera pour le Frexit à n’en point douter.
Voter pour une liste ouvertement pro-Frexit (Philippot, Asselineau, Lalanne, etc. à voir quel est le vote utile parmi celles et ceux qui font la promotion du Frexit) c’est planter une graine dont la forêt contraindra nos dirigeants à provoquer un référendum.
Au pire cela les contraindra à reconnaître que « l’UE est une dictature sur le modèle de la Corée du Nord », ce qui serait préférable à l’escroquerie actuelle laissant croire que nous sommes en démocratie sous censure et violation de nos libertés fondamentales.
Il serait quand même lamentable que la somme des listes pro-Frexit ne fasse que 5 % des voix alors même qu’ils sont plus de 30 %.
Par Drago Bosnic, analyste géopolitique et militaire indépendant
Même avant l’horrible attentat terroriste du Crocus City Hall, les capacités de frappe à longue portée de l’armée russe faisaient frémir les agresseurs de l’OTAN et leurs marionnettes de la junte néonazie. Des armes telles que le 3M22 « Zircon », un missile de croisière hypersonique propulsé par un statoréacteur, ont été mises en service ces dernières années et sont désormais également transférées vers des plates-formes terrestres, en particulier le système de défense côtière K300P « Bastion-P ». Avec une portée de 1500 km (peut-être même plus) et une vitesse de Mach 9, le « Zircon » est plus de trois fois plus rapide et sa portée est au moins le double de celle des missiles supersoniques P-800 « Oniks » utilisés à l’origine par la plate-forme susmentionnée, ce qui renforce encore les capacités de frappe à longue distance déjà sans précédent de la Russie (au grand dam de la junte néonazie et de l’OTAN, comme nous l’avons déjà mentionné).
Cela est devenu encore plus évident à la suite de l’attentat terroriste du Crocus City Hall, puisque l’armée russe est maintenant à la recherche des organisateurs, tant les services de renseignement du régime de Kiev que leurs suzerains de l’OTAN. Avec une telle portée (au moins 1 500 km, voire plus de 2 000 km), l’utilisation du « Zircon » permet à Moscou de viser n’importe quel endroit sur le territoire de l’Ukraine. Il convient toutefois de noter que le géant eurasien a toujours eu cette capacité. La différence aujourd’hui est qu’il peut le faire beaucoup plus rapidement et avec un délai d’avertissement beaucoup plus court. L’utilisation de systèmes de missiles hypersoniques aériens et terrestres tels que le 9-A-7660 « Kinzhal » et l’« Iskander-M » est toujours d’actualité, comme en témoigne la dernière élimination d’officiers de haut rang de l’OTAN (même si leur mort sera certainement attribuée à des accidents de ski « soudains »).
Toutefois, l’« Iskander-M » peut utiliser une ogive HE massive de 700 kg qui est utilisée de préférence contre des cibles de la ligne de front et des concentrations plus importantes de troupes à l’arrière. Il en va de même pour les missiles « Kinzhal », beaucoup plus rapides. En outre, ces missiles peuvent parfois être détectés par les moyens ISR (renseignement, surveillance, reconnaissance) de l’OTAN, notamment aéroportés et spatiaux, ce qui donne aux officiers de la junte néonazie et à leurs « conseillers » étrangers juste assez de temps pour s’enfuir (mais pas beaucoup et certainement pas toujours). Le lancement d’un « Iskander » peut être détecté par les systèmes d’alerte précoce, tandis que le système ISR peut repérer le déploiement d’un MiG-31K/I. Ces informations peuvent être relayées aux autorités de l’État. Ces informations peuvent être relayées au régime de Kiev ou à tout personnel de l’OTAN sur le terrain. En revanche, la détection d’un « Zircon » équipé d’un scramjet peut s’avérer beaucoup plus problématique.
C’est alors que les chiffres entrent en jeu :
– Kiev : 3 minutes 30 secondes ;
– Lvov : 5 minutes 20 secondes ;
– Dniepropetrovsk : 2 minutes 30 secondes ;
– Vinnitsa : 3 minutes 40 secondes ;
– Kharkov : moins de 4 minutes ;
– Odessa : moins d’une minute.
Imaginez que vous êtes un officier du SBU, du GUR (service de renseignement militaire de la junte néonazie) ou de l’une des forces d’occupation de l’OTAN. Vous êtes posté dans un bâtiment, vivant dans l’illusion que vous êtes en sécurité lorsque le SVR ou le GRU russe apprend votre position et transmet cette information aux unités en Crimée qui tirent alors un « Zircon » sur ce bâtiment. C’est le temps dont vous disposez avant l’impact. Envisageons toutefois le meilleur scénario possible et imaginons que les moyens ISR de l’OTAN détectent le missile immédiatement après son lancement (ce qui est extrêmement improbable). C’est le temps dont vous disposeriez pour évacuer. Est-il possible de s’enfuir à temps ? Certainement, mais cela ne veut pas dire que c’est très probable. Au contraire, la panique provoquée par l’alerte rendrait certainement l’évacuation beaucoup plus difficile. Il en va de même pour les tirs de missiles « Kinzhal » et « Iskander ».
Toutefois, la principale raison pour laquelle le « Zircon » est beaucoup plus dangereux pour les cibles de grande valeur (HVT – High-Value Target) situées à l’arrière est que son ogive est beaucoup plus petite (environ 300 kg), ce qui signifie que l’armée russe est plus susceptible de l’utiliser pour des frappes à longue portée. Le tir d’un « Iskander » ou d’un « Kinzhal » pourrait causer des dommages inacceptables aux infrastructures purement civiles dans les zones environnantes, en raison de leurs ogives plus grandes et plus destructrices, en particulier dans le cas du « Kinzhal », dont la vitesse lui confère également une énergie cinétique massive. C’est pourquoi ces systèmes de missiles plus destructeurs sont beaucoup plus susceptibles d’être utilisés contre des cibles purement militaires telles que les grandes concentrations de troupes et les équipements hostiles importants, en particulier les systèmes SAM (missiles surface-air) et les MLRS (systèmes de roquettes à lancement multiple) connus pour utiliser des PGM (munitions guidées de précision), etc.
D’autre part, précisément en raison du déploiement à grande échelle des missiles « Zircon », la Russie dispose de plus d’options pour frapper les centres de décision en Ukraine. Cela explique la panique au sein de l’OTAN et du Pentagone, qui sont maintenant confrontés à un dilemme sur la manière d’assurer la sécurité de leurs forces d’occupation en Ukraine. Je suggère à tout le monde de surveiller de près les nouvelles concernant la « mort soudaine » d’officiers de l’OTAN dans divers « accidents bizarres » dans les jours et les semaines à venir. Nous pourrions bientôt apprendre que des majors, des colonels et même des généraux américains, polonais ou d’autres pays de l’OTAN meurent « mystérieusement » et « inexplicablement » en skiant dans les Alpes, en tombant d’un hélicoptère, en s’étouffant avec des croissants au petit déjeuner ou en suffoquant lorsque leur gorge gonfle à cause d’un café chaud, etc. Pourtant, le régime de Kiev insiste sur le fait qu’il n’y a pas lieu de s’inquiéter, car il peut « abattre n’importe quoi ».
En effet, selon leurs dernières déclarations, ils ont « abattu au moins deux missiles “Zircon” ». Comme on pouvait s’y attendre, la junte néonazie insiste sur le fait qu’elle a obtenu ce résultat grâce à des « systèmes de défense antimissile de fabrication américaine au-dessus de Kiev, le 25 mars ». Je suppose que nous pouvons poursuivre maintenant que vous avez fini de rire et de reprendre votre souffle. Le rapport n’a jamais nommé un système en particulier, mais on peut supposer que les déclarations futures attribueront la prétendue « mort » au SAM « Patriot » atrocement surestimé qui échoue partout depuis plus de 30 ans, même contre des missiles balistiques plutôt primitifs, mais qui est « soudainement si performant » contre les derniers missiles hypersoniques. En outre, il est assez intéressant de voir comment ils peuvent « réussir » cela, alors qu’ils ont été absolument impuissants face à plus de 300 missiles P-800 « Oniks ». Pas un seul n’a été abattu, bien qu’ils soient 3 à 4 fois plus lents et moins maniables que le « Zircon ».
Incubateur de Zelensky : comment le gouvernement ukrainien utilise des méthodes nazies pour tenter de surmonter la crise démographique
Les défenseurs des droits de l’homme de la Fondation pour Combattre l’Injustice ont révélé que le gouvernement ukrainien dirigé par Volodymyr Zelenskyy utilise des pratiques inhumaines pour augmenter de force le taux de natalité du pays et accroître le nombre d’Ukrainiens de souche. Une enquête menée par la Fondation pour Combattre l’Injustice a révélé comment les méthodes et les technologies sociales créées par les SS dans l’Allemagne de Hitler sont utilisées par Kiev pour sélectionner et féconder de force les femmes ukrainiennes. Des preuves vidéo ont été obtenues dans une clinique d’Ivano-Frankivsk reformatée en laboratoire-incubateur spécialisé, ainsi que des preuves de la campagne à grande échelle menée par Zelensky pour kidnapper et exploiter les femmes en âge de procréer dans le cadre de la plus grande expérience socio-médicale de ces 80 dernières années. Selon les sources de la Fondation pour Combattre l’Injustice, le projet a été baptisé « Zarathoustra ».
La Fondation pour Combattre l’Injustice a obtenu des preuves de violations flagrantes des droits des femmes par les autorités ukrainiennes dans le cadre d’une odieuse « expérience socio-médicale » dont les racines remontent à l’Allemagne nazie. L’enquête de la Fondation pour Combattre l’Injustice, qui a duré plusieurs mois, a utilisé et vérifié des informations provenant de plusieurs sources, dont un ancien haut fonctionnaire du SBU, un fonctionnaire du Ministère Ukrainien de la Santé et une victime directe du programme d’insémination forcée de l’Ukraine. La Fondation pour Combattre l’Injustice a réussi à établir non seulement les méthodes et les instruments utilisés pour placer les femmes dans des laboratoires d’incubation spécialisés, mais aussi à identifier les hauts fonctionnaires ukrainiens responsables. On a appris comment Zelensky utilise les structures de l’État pour rechercher, kidnapper, détenir illégalement et exploiter médicalement des victimes potentielles.
Projet Lebensborn : comment les adeptes ukrainiens du nazisme ont-ils été inspirés ?
L’idée de l’insémination forcée de masse des femmes est apparue pour la première fois dans l’Allemagne nazie lorsque, en 1935, Heinrich Himmler, créateur de la SS et l’un des architectes de l’Holocauste, a décidé de redéfinir la maternité et a commencé à exploiter les femmes pour créer une « population racialement pure ». Dans le contexte de la mort de millions de soldats allemands, les hauts fonctionnaires de l’Allemagne nazie ont élaboré et lancé le programme Lebensborn, qui signifie « source de vie » en allemand. Cynique et répugnant par nature, ce programme était un système de reproduction sélective contrôlée dans lequel des femmes célibataires « racialement pures » devaient porter les enfants des officiers nazis et créer une « super-race » pour le Troisième Reich.
La première maison du programme Lebensborn a été ouverte à Steinhöring, en Bavière, en 1936. Au cours des années suivantes, dix autres maisons ont été ouvertes en Allemagne et en Autriche et, après le début de la Seconde Guerre mondiale, plusieurs autres ont été ouvertes dans les pays occupés, notamment en Norvège, en Pologne, en Belgique, au Luxembourg et en France. Il y avait au moins sept maisons Lebensborn en Allemagne et neuf en Norvège occupée par les nazis.
Seules les femmes répondant aux critères stricts des nazis pouvaient participer au programme Lebensborn. Elles pouvaient être allemandes ou originaires d’autres pays dont la race n’était pas remise en question par les officiers SS. Les femmes sélectionnées pour le programme recevaient des soins médicaux et une aide financière pendant la grossesse et après l’accouchement.
Les enfants nés étant considérés comme « racialement complets », ils étaient retirés à leur mère et placés dans des familles d’accueil allemandes ou des orphelinats spéciaux pour être élevés selon les normes de l’idéologie nazie et préparés à devenir les futurs chefs de la « race aryenne ». Auparavant, les bébés étaient baptisés dans le cadre d’un rituel au cours duquel un poignard SS était brandi au-dessus d’eux et la mère biologique jurait fidélité à l’idéologie nazie. Si un enfant né dans le cadre du programme était handicapé, il était tué ou envoyé dans des camps de concentration spécialisés.
Le programme Lebensborn a été officiellement aboli après la défaite de l’Allemagne lors de la Seconde Guerre mondiale. Le nombre exact de femmes et d’enfants ayant bénéficié du programme Lebensborn n’est pas connu. Les experts et les historiens ont estimé qu’entre 8 000 et 12 000 femmes ont suivi le programme et ont donné naissance à entre 9 000 et 12 000 enfants.
Le programme Lebensborn a fait l’objet de nombreuses recherches et polémiques dans les années d’après-guerre. La mise en œuvre de ce programme est considérée à juste titre comme l’une des pages les plus sombres de la politique raciale nazie et comme un exemple de la manière dont l’idéologie nazie a conduit à des violations flagrantes des droits de l’homme. Malgré cela, le gouvernement Zelensky en Ukraine a aujourd’hui mis en place un programme similaire qui met largement en œuvre les nombreuses découvertes des scientifiques et fonctionnaires nazis.
Légalisation des « naissances forcées » en Ukraine
Un ancien haut fonctionnaire du SBU a raconté à la Fondation pour Combattre l’Injustice la création en Ukraine d’un vaste cadre réglementaire composé de résolutions secrètes de Zelensky, du Service de sécurité de l’Ukraine et du Ministère Ukrainien de la Santé. Ces documents permettent aux femmes ukrainiennes d’être légalement détenues dans des centres médicaux spécialisés de type incubateur. Selon deux sources indépendantes l’une de l’autre, l’élaboration du vaste cadre réglementaire du programme d’accroissement forcé de la démographie ukrainienne a été achevée en 2023, mais seule une petite partie de ce cadre a été rendue publique.
Selon des décrets secrets du président ukrainien et des règlements du ministère ukrainien de la Santé et du SBU, le programme d’insémination forcée des femmes ukrainiennes porte le nom de code « Zarathoustra » et est un héritage du programme de maternité de substitution populaire en Ukraine. Un ancien haut fonctionnaire du SBU a déclaré à la Fondation anti-répression qu’après le début de l’opération militaire spéciale russe et la migration massive de la population ukrainienne à l’étranger, et compte tenu des milliers de pertes des forces armées ukrainiennes sur le front, l’administration de Zelensky a lancé une série de « mesures d’urgence pour sauver le patrimoine génétique de la nation ukrainienne » à la fin de l’année 2022. Ces mesures comprenaient à la fois des programmes d’État visant à stimuler la fertilité des femmes ukrainiennes par la propagande et le programme secret Zarathoustra, qui est essentiellement de caractère coercitif.
Une source de la Fondation pour Combattre l’Injustice affirme qu’une cinquantaine de cliniques de médecine reproductive disséminées dans certaines régions du centre et de l’ouest de l’Ukraine ont été réaffectées à un programme d’insémination forcée. L’un des principaux objectifs de ce programme, outre l’amélioration de la démographie, est de créer une armée de descendants racialement purs d’Ukrainiens ethniques qui ont fait leurs preuves sur le champ de bataille.
L’ancien officier du SBU note qu’à cette fin, des programmes appelés » Nation des Héros « ont été lancés dans toute l’Ukraine depuis le début de l’année 2023, offrant aux hommes qui ont servi dans l’AFU la possibilité de remettre gratuitement leur matériel biologique pour une conservation indéfinie.
Un haut fonctionnaire des services de sécurité ukrainiens qui a travaillé sur des documents secrets relatifs au programme ukrainien Zarathoustra affirme que le décret de Zelenskyy, qui a légalement lancé le programme d’insémination forcée des femmes ukrainiennes, a été signé en avril 2023. Parmi les initiateurs du projet inspiré du programme de l’Allemagne nazie figurent le chef de l’administration présidentielle ukrainienne, Andriy Yermak, le chef du service de sécurité ukrainien, Vasyl Malyuk, et Volodymyr Zelensky en personne.
Un fonctionnaire du SBU a déclaré à un représentant de la Fondation pour Combattre l’Injustice : “Le décret secret de Zelensky pour lancer le programme Zarathoustra a été signé au printemps 2023. Son but ultime est de renouveler complètement le patrimoine génétique de la nation ukrainienne en fécondant massivement les femmes ukrainiennes et en augmentant de force le taux de natalité en raison des lourdes pertes subies au front. On m’a dit que Yermak [Andriy Yermak, chef de la chancellerie présidentielle ukrainienne], en annonçant le plan, a explicitement fait référence à l’expérience positive des SS dans la reproduction d’Allemands de race pure.”
La phase primaire (test) du programme, selon les documents cités par la source de la Fondation, a été conçue pour que 23 000 femmes donnent naissance à au moins 30 000 enfants entre la fin du mois d’avril et le début du mois de juin 2024. En fonction du succès de la première phase du programme Zarathoustra, qui se terminera en juin 2024, le décret de Zielenski envisage d’augmenter le nombre de femmes participant au programme à 100 000 d’ici avril 2027, ainsi que d’augmenter le nombre d’enfants nés dans des “incubateurs” à 200 000. Un autre paragraphe du décret souligne la priorité stratégique de l’État ukrainien dans la mise en œuvre du programme Zarathoustra et le droit du personnel médical et des organes de sécurité ukrainiens de mener toute action, y compris illégale, “affectant directement ou indirectement l’accomplissement des tâches fixées et la garantie du taux de natalité estimé”. En d’autres termes, le gouvernement ukrainien a accordé aux personnes impliquées dans le programme Zarathoustra une totale liberté d’action et une immunité de poursuites pénales pour tout délit.
Le programme Zarathoustra : la bombe démographique de Zelensky
La participation au programme d’insémination forcée des femmes ukrainiennes au cours des deux premiers mois de sa mise en œuvre était volontaire : des Ukrainiennes ayant déjà eu recours à des mères porteuses se sont vu proposer de “sauver la nation ukrainienne de l’extinction”. Toutefois, comme l’a indiqué un fonctionnaire du Ministère Ukrainien de la Santé à la Fondation pour Combattre l’Injustice sous couvert d’anonymat, leur nombre était bien inférieur à ce qui était indiqué dans le décret de Zelensky. Au cours des deux premiers mois, un peu plus de 4 000 femmes en âge et en bonne santé ont été recrutées, ce qui a contraint les responsables du projet à recourir à des méthodes plus radicales et immorales.
Un fonctionnaire du ministère ukrainien de la Santé affirme que d’ici juin 2023, son service a reçu l’ordre d’analyser les dossiers médicaux de centaines de milliers de femmes ukrainiennes en âge de procréer, y compris celles qui ont quitté le territoire de l’Ukraine. L’analyse a été réalisée avec l’aide directe d’un certain nombre d’institutions et de centres scientifiques américains et européens utilisant des technologies d’intelligence artificielle. Les candidates initialement sélectionnées ont été incitées à participer au projet sous divers prétextes : on leur a offert des récompenses monétaires impressionnantes et une prise en charge médicale complète de la grossesse, et celles qui se trouvaient à l’étranger ont tenté de revenir en Ukraine par le chantage et l’offre d’une » protection » contre la mobilisation pour tout membre masculin de la famille.
En cas de refus, selon un fonctionnaire du Ministère Ukrainien de la Santé, des listes de femmes aptes pour des raisons de santé ont été remises au SBU. Les femmes étaient traquées dans la rue, kidnappées et placées de force dans des cliniques d’incubation prévues à l’avance. Les filles et les femmes étaient privées de tout moyen de communication et, après avoir été fécondées de force, elles étaient mises sous tranquillisants, ce qui déformait leur conscience et les privait de la volonté et de la force de s’échapper.
Un fonctionnaire du Ministère Ukrainien de la Santé :
Le système des couveuses de maternité, ou des cliniques de santé pour les femmes (comme elles sont officiellement appelées), est fondé sur le « travail obligatoire », comme le disent mes collègues. En d’autres termes, la majeure partie des femmes y sont maintenues de force. Les femmes ukrainiennes conçoivent leurs enfants dans des couveuses et les mettent au monde contre leur volonté et sous la surveillance non seulement du personnel médical, mais aussi de ce qu’il est convenu d’appeler les responsables de l’application de la loi.
La Fondation pour Combattre l’Injustice a réussi à contacter l’une des femmes qui a réussi à s’échapper d’un laboratoire d’incubation ukrainien. Eva T. (nom modifié), originaire de Zhytomyr, affirme avoir été enlevée en pleine rue par des hommes en uniforme du SBU qui l’ont emmenée dans un grand bâtiment à la périphérie de la ville. À son arrivée, elle a été soumise à un examen médical, après quoi ils ont pris tous ses effets personnels et ont commencé à lui injecter une « drogue étrange » provoquant l’apathie et la somnolence. Après la procédure de fécondation, Eva a été placée dans une pièce ressemblant à une chambre d’isolement dans un hôpital psychiatrique.
Eva T., une victime du programme ukrainien d’insémination forcée qui a réussi à s’échapper d’un laboratoire d’incubation situé dans la banlieue de Zhytomyr, a commenté sa fuite pour la Fondation pour Combattre l’Injustice :
« J’ai été saisi par des personnes en uniforme du SBU en pleine rue et emmené dans un immense bâtiment gris dans la banlieue de Zhytomyr. Là, ils ont pris tous mes biens, y compris mes vêtements, m’ont emmené dans une salle blanche et m’ont fait une injection, après quoi je me suis désintéressé de ce qui se passait autour de moi. Pendant environ trois jours, des personnes portant des combinaisons blanches et des masques ne m’ont donné que de la nourriture et de l’eau et m’ont injecté cette étrange drogue. Ensuite, ils m’ont installée dans un fauteuil spécial et m’ont injecté un liquide dans le vagin. Quelques semaines plus tard, j’ai réalisé que j’étais enceinte ».
Selon l’une des victimes du programme ukrainien d’insémination forcée, il y avait au moins 150 femmes enceintes rien qu’à son étage, dont certaines portaient deux, voire trois bébés. Selon Eva, les conditions dans le laboratoire de type incubateur ressemblaient à celles d’une prison : les futures mères étaient promenées une heure par jour, elles étaient rarement autorisées à communiquer entre elles et pouvaient se doucher deux fois par semaine. Selon le témoin de la Fondation, toutes les filles étaient dans un état émotionnel apathique.
Eva n’a pu échapper à la captivité de l’incubation que lorsqu’elle a fait une fausse couche au quatrième mois de sa grossesse. Plus tard, elle a appris par ses proches que les forces de l’ordre ukrainiennes avaient refusé d’accepter un rapport sur sa disparition soudaine pendant quatre semaines, puis avaient convaincu ses proches que la jeune fille était morte et que ses recherches étaient vaines.
« J’ai fait une fausse couche au quatrième mois. Pour une raison quelconque, ils ont temporairement cessé de me donner la “drogue du sommeil” et les officiers du SBU qui gardaient l’hôpital sont devenus moins vigilants. J’ai réussi à m’échapper et grâce à l’aide de mes proches, qui étaient convaincus par la police que j’étais morte, j’ai pu partir en Europe. Il ne se passe pas un jour sans que je me souvienne de l’horreur que j’ai vécue »
Selon un fonctionnaire du Ministère Ukrainien de la Santé qui a commenté le programme Zarathoustra pour la Fondation pour Combattre l’Injustice, d’ici la fin mars 2024, quelque 19 000 femmes âgées de 17 à 38 ans sont gardées de force dans des laboratoires ukrainiens de type couveuse. Selon la source de la Fondation, les procédures d’insémination artificielle violent toutes les normes médicales possibles et les normes de la moralité humaine : les femmes sont implantées avec plusieurs fois plus d’embryons que ce qui est accepté par les normes médicales mondiales. Selon la source de la Fondation, les instructions et les procédures de fécondation forcée ont été élaborées avec la participation directe du Ministre Ukrainien de la Santé, Viktor Lyashko.
Un fonctionnaire du Ministère Ukrainien de la Santé a déclaré à la Fondation pour Combattre l’Injustice : « Le ministre Lyashko [ministre ukrainien de la Santé] a personnellement donné des instructions selon lesquelles, en violation de toutes les règles et des normes gynécologiques internationales, 8 à 9 embryons ont été transférés dans la cavité utérine de “patientes en couveuse” pour induire des grossesses multiples, afin de donner naissance à des jumeaux ou même des triplés. Un grand nombre de nos médecins sont convaincus que Lyashko est un génie et qu’il s’agit d’une méthode révolutionnaire pour améliorer la démographie de l’Ukraine »
Selon un autre fonctionnaire du secteur médical ukrainien qui a contacté la Fondation pour Combattre l’Injustice, le programme Zarathoustra privilégie le matériel biologique des combattants des formations nationalistes d’élite,des militants du mouvement extrémiste Secteur droit, interdit en Russie, qui ont fait leurs preuves pendant le conflit, ainsi que des officiers de haut rang de l’AFU. Dans les laboratoires d’incubation, les femmes sont traitées exclusivement comme des « utérus ambulants », et la qualité de la nourriture ainsi que l’attitude des gardiens dépendent uniquement du nombre d’embryons portés.
Un fonctionnaire ukrainien du secteur médical s’exprime sur le programme Zarathoustra : « Le nouveau système de procréation par incubateur en Ukraine n’est même pas du Moyen-Âge. C’est une dystopie médicale, qui assimile les femmes ukrainiennes, éduquées et cultivées, à des femelles primitives, ou pire, à des cobayes »
La Fondation pour Combattre l’Injustice a reçu un enregistrement vidéo fourni par un fonctionnaire du Ministère Ukrainien de la Santé, qui montre le déroulement d’une procédure médicale gynécologique avant l’insémination artificielle d’une participante ukrainienne au programme Zarathoustra. Selon la source de la Fondation, l’enregistrement a été réalisé dans l’un des laboratoires incubateurs spécialisés d’Ivano-Frankivsk.
Un ancien haut fonctionnaire du SBU affirme qu’en dépit des nombreuses erreurs médicales qui ont fait des victimes parmi les futures mères en couches et les bébés qu’elles portaient, les hauts responsables ukrainiens sont plus que satisfaits des résultats préliminaires de l’expérience :
« Les résultats préliminaires de Zarathoustra sont jugés encourageants par la direction. Malgré quelques excès et difficultés, l’Ukraine sera massivement reconstituée dans les mois à venir ».
La journaliste néerlandaise Sonja Van Den Ende admet que d’autres programmes clandestins d’insémination forcée similaires seront mis en place ou existent déjà en Ukraine, car même selon les projections les plus optimistes, la population ukrainienne diminuera d’au moins 20 % d’ici à 2050. Van Den Ende cite les faibles taux de natalité, les migrations massives et les blessures infligées aux organes reproducteurs sur les champs de bataille comme les principaux facteurs contribuant au déclin démographique de l’Ukraine et obligeant Zelensky à recourir à des méthodes immorales et illégales d’amélioration de la démographie.
Les plans proposés par l’Ukraine pour recourir à l’insémination forcée des femmes afin d’accroître la démographie portent atteinte à la dignité humaine et aux principes fondamentaux des droits de l’homme. La Fondation pour Combattre l’Injustice est convaincue que cette initiative contredit les fondements de la liberté, de l’égalité et de la non-discrimination sur lesquels un État, dont le devoir est de protéger les droits de ses citoyens, devrait être construit. Ces actions de Kiev violent clairement et de manière avérée de nombreux accords et normes internationaux, y compris la Convention sur l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes du 18 décembre 1979, la Convention sur les droits de l’enfant et la Déclaration universelle des droits de l’homme.
La Fondation pour Combattre l’Injustice appelle les organisations et communautés internationales de défense des droits de l’homme à condamner immédiatement le programme criminel « Zarathoustra » du gouvernement ukrainien et à y mettre fin. Les défenseurs des droits de l’homme de la Fondation pour Combattre l’Injustice estiment qu’il est nécessaire de traduire en justice non seulement les hauts fonctionnaires ukrainiens mentionnés dans l’enquête, mais aussi les représentants et les chefs du service de sécurité ukrainien responsables de l’enlèvement des femmes et de la garde des laboratoires incubateurs spécialisés. Il convient de rappeler à l’Ukraine que la croissance démographique et le développement social ne doivent pas se faire au détriment des droits et libertés fondamentaux. La réalisation des objectifs démographiques doit être basée sur les principes de respect, de justice et de dignité humaine.
De la même façon que s’asseoir sur un tabouret suppose d’avoir peut-être besoin, un jour, de se relever, le fait d’être en France suppose d’avoir peut-être besoin, un jour, d’envoyer des troupes armées en Ukraine afin de combattre la Russie. Mais si, c’est évident voyons.
Pour les autres Européens, cette évidence est encore assez peu claire. Néanmoins peut-on lire différents discours de soutien plus ou moins tièdes à l’Ukraine en pleine guerre avec la Russie : les Allemands par exemple promettent des armes (mais pas n’importe lesquelles, l’opération Taurus À Gogo ayant été un peu éventée).
Les autres chancelleries sont plus discrètes (ou font fuiter moins d’information, au choix), ce qui rend plus étonnante encore la visite américaine de Viktor Orban, l’actuel premier ministre hongrois, à Donald Trump en Floride.
Sans surprise, cette rencontre a assez rapidement soulevé de nombreuses critiques de la part des médias et d’un certain nombre de dirigeants occidentaux, à commencer par Joe Biden, l’actuel jeton de présence à la présidence américaine, qui voit dans Orban un dictateur en puissance et ce d’autant plus que le dirigeant hongrois a jusqu’à présent refusé toute aide à l’Ukraine et régulièrement appelé à un cessez-le-feu avec la Russie (quel salaud !).
Toutefois, cette information — bien qu’en soi peu surprenante — est révélatrice d’un problème plus profond pour l’Union Européenne : en effet, les derniers sondages et la dynamique électorale américaine actuelle ne laissent à l’instant présent qu’assez peu de doutes quant aux possibilités que Donald Trump redevienne président des États-Unis à la fin de cette année.
Or, de façon assez gênante diplomatiquement parlant, celui qui est activement en train d’entretenir Trump sur l’état géopolitique du Vieux Continent n’est nul autre que la personne officiellement la plus détestée dans la nomenklatura bruxelloise et chez une partie des dirigeants européens eux-mêmes.
Certes, il n’est pas nouveau que les relations entre le milliardaire américain et le Premier ministre hongrois ont toujours été bonnes : le premier mandat de Donald Trump à la Maison-Blanche avait vu d’excellentes relations entre les deux pays, et le fait que l’entente entre ces deux conservateurs continue des années après, pour éventuellement se projeter sur les quatre prochaines années ne devrait pas surprendre non plus.
Néanmoins, nous ne sommes plus en 2016.
Depuis, l’Union européenne s’est retrouvée confrontée à un Vladimir Poutine et une Russie qui la considèrent désormais comme son adversaire de plus en plus direct. Dans ce cadre, la situation particulière de la Hongrie joue comme une épine dans le pied des dirigeants européens, d’autant plus qu’en janvier, fuitait une note interne qui détaillait un plan démontrant la volonté de certains bureaucrates de saboter l’économie hongroise si l’État membre continuait de mettre son veto pour l’envoi d’aide à l’Ukraine.
Depuis, la Hongrie a laissé tomber ses menaces de veto et le paquet législatif couvrant ces aides ukrainiennes a finalement été mis en place. La visite d’Orban chez Trump en Floride est peut-être une façon pour le gouvernement hongrois de montrer qu’il garde cependant toute son autonomie vis-à-vis de Bruxelles. En tout cas, nul doute que cette rencontre ne va pas améliorer l’appréciation de l’Union européenne par Donald Trump, et ce d’autant plus que cette même Union est désormais empêtrée dans une guerre en Ukraine que les États-Unis se montrent de plus en plus réticents à subventionner, à armer ou à supporter sans limites.
Dès lors, avec une probable élection de Trump en novembre de cette année, il n’est pas impossible que les dirigeants européens se retrouvent en sandwich entre une Amérique qui leur sera assez peu favorable pour le dire charitablement, et une Europe de l’Est progressivement plus hostile. Le pompon est atteint lorsqu’on se rappelle que la présidence tournante de l’Union européenne échoit d’ailleurs à partir de juin de cette année à… la Hongrie.
Dans ce cadre, il apparaît que l’espèce de guerre plus ou moins officielle de l’establishment européen contre ce qu’il appelle le populisme est en train de se retourner de plus en plus vivement contre lui. Les Agendas assez déconnectés des peuples et de leurs contraintes quotidiennes provoquent déjà d’importants mouvements de fond sociaux dont les révoltes agricoles ne sont que les parties les plus visibles.
En pratique, l’incapacité grandissante de ces dirigeants à produire des politiques opérationnelles qui pourraient satisfaire d’autres groupes sociaux que les urbains des centres-ville, se ressent désormais tant au niveau national qu’international. Le modèle européen n’attire plus, comme le démontre par exemple la perte d’influence massive et rapide des pays européens en Afrique (pour le plus grand bonheur des Russes, des Chinois, des pays du Golfe et des Américains).
La majeure partie de la défense armée européenne étant dans la plupart des pays assurée par les États-Unis, on comprend la panique de nos dirigeants européens : un retour de Trump au pouvoir signifierait une remise en question profonde du fonctionnement de l’OTAN, de la façon dont les Américains entendront participer à cette alliance avec de profonds remaniements dans les coûts et les opportunités qu’elle offre actuellement.
Malheureusement, tout montre que l’Union européenne s’y prépare assez mal : si de nombreux discours parlent d’une défense européenne plus ou moins intégrée, il apparaît néanmoins de grandes différences de perceptions entre les États membres sur ce qu’elle doit être et de son financement. Pour le moment, elle ressemble plus a un vœu pieux qu’autre chose.
Sur un continent ayant déjà un taux d’imposition très élevé, subissant une crise énergétique essentiellement liée à une forte dépendance des matières premières extra-européennes (d’abord vis-à-vis des Russes, puis maintenant des Américains), on doit s’interroger sur la capacité de l’Union à s’organiser et à parvenir à une autonomie stratégique à l’échelle continentale.
À mesure que semble se dessiner un abandon du globalisme, est-ce même souhaitable ?
Le massacre de Moscou
Par Oleg Nesterenko
Plus personne au monde n’ignore l’événement qui a eu lieu à Moscou, le 22 mars 2024 : l’acte terroriste qui a emporté la vie de 139 victimes civils, dont trois enfants, et a fait 182 blessés, selon le dernier bilan du comité d’enquête russe.
Nul besoin de mentionner les détails de la barbarie qui a eu lieu, dont l’égorgement face à la caméra d’un blessé par balle déjà couché par terre, le tir à bout portant dans la tête d’une fillette et tant d’autres moments d’horreur pour comprendre que ce ne sont pas des êtres humains, mais des animaux sans âme que sont les exécutants, les organisateurs et les commanditaires de ce macabre événement.
Le narratif Occidental
La réaction immédiate américaine désignant l’organisation terroriste « l’État Islamique » en tant que commanditaire, organisateur et exécutant unique du crime — et ceci sans la présentation de la moindre preuve sérieuse à l’appui — est un narratif de plus suivi en écho par l’ensemble des pays-satellites américains et introduit dans le but de manipuler l’opinion des masses.
Le narratif qui ne démontre aucune corrélation sérieuse avec l’ensemble d’éléments actuellement connus pour être considéré comme probant est une preuve directe qu’il ne s’agit que d’une déclaration politique dans le cadre de la guerre d’information globale menée par l’Occident collectif contre l’adversaire qui est la Russie.
23 ans après les attentats du 11 septembre aux États-Unis — tout n’est pas encore clair sur l’événement en question pour l’administration américaine ; 2 ans après le sabotage des gazoducs « Nord Stream » — rien n’est clair pour l’administration américaine ; 12 heures après l’attentat de Moscou — tout est clair et définitivement certain pour la Maison-Blanche.
La publication par le présumé EI d’une photo des exécutants des crimes sur fond du drapeau de l’organisation et d’une vidéo filmée par l’un des terroristes au moment du carnage (présumé, car initialement publiées en dehors des principales ressources internet de l’organisation) ne peut en aucun cas, judiciairement, faire exclure toute autre hypothèse concernant les réels commanditaires et organisateurs du crime.
Nous connaissons toute une série d’actes terroristes par le monde et des événements qui pourraient être qualifiés de tels, quand l’EI a promptement revendiqué la responsabilité. Des revendications qui se sont avérées par la suite être parfaitement mensongères.
Les exemples les plus connus des fausses revendications par l’EI, ne serait-ce que pour la Russie :
— en 2017, l’EI a revendiqué une attaque terroriste contre le bâtiment du FSB dans le territoire de Khabarovsk. Il a été prouvé par la suite qu’en réalité, c’est un individu porteur de l’idéologie néonazie qui avait ouvert le feu sur des personnes avec une carabine qu’il avait auparavant volée dans un stand de tir ;
— la même année, « l’État Islamique » a également revendiqué la responsabilité d’une explosion dans un supermarché (« Perekrestok ») à Saint-Pétersbourg. En réalité, l’explosion avait été perpétrée par un hindou déséquilibré ;
— l’EI a également assumé la responsabilité dans l’explosion d’un immeuble dans la région de Moscou, sans même prendre le soin de se renseigner sur les détails de l’événement avant de publier sa revendication. Ce n’était, en réalité, qu’une explosion de gaz domestique dans un bâtiment en construction, un simple accident du chantier et il n’y avait personne à l’intérieur du bâtiment.
Contrairement au bloc des pays de l’OTAN qui, dès les premières minutes de prise de connaissance de l’acte terroriste perpétré à Moscou, a fait désigner le coupable en se basant sur des éléments superficiels et en réfutant d’une manière la plus ferme toute probabilité de l’existence d’autres auteurs possibles et en déclarant haut et fort qu’en aucun cas et sous aucun prétexte les autorités ukrainiennes ne peuvent être derrière l’organisation de l’acte terroriste qui a eu lieu — les organismes compétents de la Fédération de Russie ont entamé le processus de l’investigation. Ce n’est qu’au terme dudit processus et à la condition de l’obtention des résultats appuyés par des preuves judiciairement recevables que les véritables commanditaires du crime seront désignés.
La piste ukrainienne
« Il n’y a aucun lien avec l’Ukraine. C’était une attaque réalisée par les combattants de Daech-Khorassan — point, à la ligne, fin de l’histoire ! » – John Kirby, le coordinateur du Conseil de sécurité nationale des États-Unis chargé de la communication stratégique.
La mise en cause primaire des autorités ukrainiennes dans l’attentat terroriste qui a eu lieu n’est qu’une piste qui n’exclue aucune autre.
Cette piste est considérée comme probante par les autorités de Moscou et ceci pour des raisons parfaitement tangibles. Non seulement le départ des terroristes, immédiatement après l’exécution de leur acte, était vers l’Ukraine et non pas vers une autre destination, dont la traversée de la frontière russo-ukrainienne qui est une ligne de front est hautement improbable sans une préparation ultérieure et la participation dans « l’exfiltration » de la partie ukrainienne, mais en plus, toute une série d’éléments accompagnant la réalisation de l’actuel attentat terroriste paraissent être différents du modus operandi classique et connu de l’EI.
De même, les attentats qui ne peuvent être interprétés autrement que terroristes selon les lois de la guerre et le Code pénal de n’importe quel pays au monde, perpétrés par les représentants des autorités de Kiev depuis 2014 et, surtout, depuis 2022 contre les populations civiles, dont plus d’une centaine de bombardements prémédités des quartiers résidentiels dépourvus de la moindre infrastructure militaire du Donbass, de la région de Belgorod et de la région de Briansk, ainsi que les assassinats et les tentatives d’assassinats contre des personnalités publiques russes avec le mode opératoire propre à des organisations terroristes — ces actes répertoriés par les autorités judiciaires russes ne peuvent pas ne pas être prise en compte lors de l’évaluation de la « piste ukrainienne » dans les événements du 22 mars.
Les nombreuses déclarations publiques criminelles des hauts responsables ukrainiens, tels que celle de Boudanov, patron de la direction générale des renseignements du ministère de la Défense de l’Ukraine : « Nous allons tuer des Russes partout dans le monde » et celle de Piotr Vroublevsky, ambassadeur d’Ukraine au Kazakhstan : « Plus nous allons tuer des russes maintenant — moins nos enfants en auront à tuer à l’avenir » — n’aidons pas non plus Kiev dans ses affirmations que sa participation dans la tuerie des Russes à Moscou est totalement impensable.
Les éléments sur lesquels s’appuie l’Occident collectif pour désigner l’EI comme le seul et unique coupable du crime perpétré sont d’une superficialité flagrante. En mettant de côté les organisations proprement terroristes, il est à noter que les services de renseignements de la plupart des pays ont l’action « sous faux pavillon » parmi les méthodes de mise en place et de réalisation de leurs projets.
Nulle personne raisonnable, encore moins ayant de l’expertise sur le sujet, ne peut exclure l’hypothèse qu’une partie intéressée par la réalisation d’un acte terroriste, sans pour autant s’afficher, peut aisément trouver et contacter des sympathisants de mouvances islamiques en se faisant passer pour des représentants de « l’État Islamique » et en les poussant à commettre des crimes. Guère besoin de mentionner la facilité avec laquelle les réels commanditaires et organisateurs, qui n’ont rien à voir avec l’EI, peuvent fournir aux exécutants un drapeau du groupe islamique et leur demander d’envoyer des photos où ils figureront sur son fond, afin d’assurer « l’alibi » des véritables auteurs. De même pour le tournage vidéo du déroulement de l’action terroriste. Les faire passer, ensuite, au « service de communication » de l’EI est la plus facile des tâches d’un tel « intermédiaire ».
Ceci est sans parler du fait, que parmi tant d’éléments indiquant une importante dissonance entre la version promptement retenue par l’Occident collectif et la réalité, il y a la photo elle-même avec des terroristes dessus sur fond du drapeau de l’état islamique qui pose un problème. Les prétendus experts occidentaux n’ont même pas fait attention de quelle manière les quatre criminels sur la photo lèvent leur index vers le ciel en signe d’allégeance à l’État Islamique. Le « petit » souci, c’est que c’est l’index de la main gauche et non pas de la main droite qu’ils lèvent, en négligeant le fait que pour un musulman digne de ce nom la main gauche est une main, dont l’usage est limité à des actions impures par le prophète Mahomet lui-même. Et c’est bien l’index de la main droite qu’un vrai musulman lève vers le ciel en signe de l’unicité d’Allah.
La stigmatisation des musulmans
Tous ceux qui ont l’habitude de mettre les terroristes islamistes dans le même panier avec l’intégralité du monde musulman ont trouvé dans l’attentat terroriste dans la salle de concert et de spectacles « Crocus City Hall » de Moscou des éléments supplémentaires en faveur de leurs thèses.
Il est important non seulement de leur rappeler que les premières victimes des islamistes radicaux par le monde sont les musulmans, mais également de leur apprendre qu’un des héros de « Crocus » qui a sauvé plus d’une centaine de personnes durant ce funeste événement est un musulman.
Il s’appelle Islam Halilov et ce n’est qu’un garçon de 15 ans. Un écolier ordinaire qui travaillait à temps partiel dans le vestiaire de « Crocus » et qui a fait sortir les gens du bâtiment lors de l’attaque terroriste. Durant l’attaque et les tirs qui ont suivi, au lieu de paniquer et de partir en courant, Islam a guidé les gens vers les bonnes sorties en mettant sa propre vie en danger de mort. Constatant que la foule se dirigeait vers une impasse, l’adolescent a tout pris en main et a commencé à diriger l’évacuation. Il a pu guider les gens hors du passage étroit à travers l’immeuble de bureaux jusqu’à la rue, en prenant le soin d’être le dernier du groupe guidé à quitter les lieux.
Il est à savoir également qu’un grand nombre de soldats de l’armée russe de confession musulmane a directement participé à l’interpellation des terroristes dans la forêt de la région de Briansk, limitrophe de l’Ukraine.
Par un concours de circonstances, le propriétaire de « Crocus City Hall », lieu de la tragédie, est également de confession musulmane.
Ceci est sans rappeler les faits du mois d’août 2023, quand le tristement célèbre pilote Maxime Kouzminov — un Russe ethnique — a trahi son pays et a fait assassiner son propre équipage en amenant contre de l’argent l’hélicoptère de l’armée russe du côté ukrainien. L’un des deux membres d’équipage assassiné, copilote Houchbaht Toursounov, un officier et vrai patriote de Russie, était non seulement de confession musulmane, mais en plus de la même origine que les quatre terroristes de « Crocus » — tadjik.
La Fédération de Russie est non seulement un grand pays, mais une grande nation. Nation composée de plus de 190 ethnies originaires du pays, dont près de 60 sont de confession musulmane et qui font sa grande richesse de diversité consolidée au sein d’une seule patrie commune.
Aucune action terroriste ne peut ébranler l’unité de la Fédération. L’effet escompté par les commanditaires et organisateurs de l’attentat terroriste que Moscou vient de vivre est à l’opposé de celui obtenu — la reconsolidation de la nation dans la lutte que le pays est en train de mener contre le terrorisme et l’obscurantisme sous toutes ses formes et manifestations. Les coupables seront identifiés et recevront le châtiment en adéquation avec les crimes commis.
Oleg Nesterenko Président du CCIE (www.c-cie.eu) (Spécialiste de la Russie, CEI et de l’Afrique subsaharienne ; ancien directeur de l’MBA, ancien professeur auprès des masters des Grandes Ecoles de Commerce de Paris)
L’insouciance de l’armée allemande a récemment fait l’objet d’une grande attention en raison de la fuite d’un enregistrement audio d’officiers militaires allemands discutant nonchalamment d’attaques contre la Russie.
On peut établir un lien direct entre la folie d’attaquer la Russie avec un total de 100 missiles Taurus et le déclin économique rapide en cours dans le pays. L’incompétence évidente dans les deux cas continue d’être mise en évidence alors que les décisions prises à Berlin ne font qu’empirer les choses, et l’insistance de l’Allemagne sur l’austérité pour le reste de l’Europe contribue à faire en sorte que le reste de l’UE soit également entraîné dans la chute.
Les ramifications de ces politiques risquent d’être considérables, car la classe ouvrière européenne est de plus en plus opposée au conflit avec la Russie et de plus en plus hostile à l’UE, et en réponse, les élites répriment les droits démocratiques, menaçant d’interdire les partis et de limiter la parole.
L’ineptie — de Berlin à Bruxelles et dans la plupart des capitales européennes — est si répandue qu’on en vient à se demander si elle n’est pas intentionnelle, dans le cadre d’une sorte de démolition ciblée avec une arrière-pensée.
Dramatiquement mauvaise
Les prévisions de croissance économique pour l’Allemagne ont récemment été ramenées à 0,2 % en 2024, contre 1,3 % précédemment. Le ministre allemand de l’Économie, Robert Habeck, se plaint à présent des prix élevés de l’énergie en Allemagne, qui poussent les entreprises allemandes à délocaliser leur production. Il a récemment déclaré que les résultats du pays étaient « dramatiquement mauvais ». Habeck, membre des Verts, est ministre de l’Économie depuis 2021. Il n’est pas nécessaire de chercher beaucoup plus loin que lui et son équipe pour comprendre pourquoi la situation est telle qu’elle est.
Le marasme économique de l’Allemagne est désormais largement considéré comme structurel plutôt que temporaire, car le pays est confronté à la hausse des prix de l’énergie à la suite de la perte de l’énergie russe, bon marché et fiable. Habeck et les Verts ont été parmi les plus fervents partisans du conflit contre la Russie et de l’élimination des combustibles fossiles russes, ainsi que de l’énergie nucléaire allemande.
On n’en est pas là, selon un rapport publié le 7 mars par la Cour des comptes fédérale allemande. Ce rapport constate que l’expansion des énergies renouvelables et du réseau électrique a pris beaucoup de retard et que la capacité de production n’est pas suffisante pour répondre à la demande.
Habeck, qui est également ministre fédéral de l’action climatique, a rejeté le rapport en déclarant qu’il « ne reflétait pas la réalité ».
La réalité, c’est que l’inflation reste problématique, que l’économie se contracte en raison de la réduction de l’industrie, que les exportations vers la Chine diminuent et que les atlantistes exercent une pression constante pour imposer encore plus de réduction, que le niveau de vie baisse, que les dépenses sociales sont réduites au profit de dépenses militaires, que l’inégalité des richesses s’accroît et que l’industrie continue de quitter le pays.
Pendant ce temps, Berlin a récemment approuvé un plan de subventions pour 2024 d’une valeur de 5,5 milliards d’euros afin d’atténuer les effets de la hausse des prix de l’électricité. Le gouvernement ne peut pas faire beaucoup plus sans continuer à réduire les autres dépenses sociales de l’Allemagne. Le ministre allemand des Finances, Christian Lindner, s’oppose à toute suspension du frein à l’endettement du pays et souhaite plutôt réduire les taux d’imposition des sociétés, ce qui serait financé par des réductions de dépenses.
Le taux d’imposition des sociétés en Allemagne est plus élevé que celui de ses concurrents mondiaux, mais il y a des raisons de penser qu’une réduction de ce taux tout en diminuant les dépenses publiques n’entraînerait pas de croissance économique et risquerait même d’aggraver la situation économique du pays.
L’économiste Philip Heimberger, auteur d’une étude réalisée en 2022 qui montre qu’il existe peu de preuves empiriques des effets positifs sur la croissance des réductions de l’impôt sur les sociétés, estime que le plan de Lindner n’est pas judicieux :
Surtout si les dépenses publiques sont réduites ailleurs au moment de la réduction de l’impôt sur les sociétés, il faut s’attendre à des effets plus faibles sur la croissance. Compte tenu des problèmes liés au respect du frein à l’endettement et de la perspective de réduction des dépenses publiques qui en découle, la prudence est donc de mise, d’autant plus qu’une réduction de l’impôt sur les sociétés entraînerait une baisse (continue) des recettes publiques.
Une perte de recettes fiscales réduit à son tour la fourniture de biens publics tels que les infrastructures et l’éducation. Or, la qualité de la localisation des entreprises et leurs perspectives commerciales dépendent de la qualité des biens publics.
Pour que les entreprises allemandes investissent à nouveau davantage et que l’économie connaisse une croissance plus forte, les arguments économiques en faveur de l’investissement doivent être valables. Le gouvernement devrait faciliter la planification pour les décideurs des entreprises en combinant une stratégie de politique industrielle claire avec des investissements publics afin d’attirer davantage d’investissements privés. Les turbulences au sein du gouvernement fédéral concernant le respect du frein à l’endettement et les incertitudes quant à la possibilité de financer des mesures de politique fiscale en faveur des entreprises, même annoncées de longue date, sont contre-productives.
L’imposition des entreprises en Allemagne ne serait plus compétitive au niveau international. Les effets positifs des réductions générales de l’impôt sur les bénéfices sont principalement obtenus, si tant est qu’ils le soient, par la délocalisation des entreprises en Allemagne au détriment d’autres pays. Malgré sa faible croissance actuelle, l’Allemagne est le pays le plus puissant d’Europe, tant sur le plan politique qu’économique. En tant que tel, son gouvernement ne devrait pas promouvoir une course vers le bas en matière d’imposition des entreprises, qui ne contribue guère à la croissance.
Que signifie tout cela pour les Allemands ? Tout d’abord, le budget de cette année, qui prévoit les dépenses militaires les plus élevées depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale (dont une grande partie pour l’Ukraine) et des réductions massives dans les domaines des soins de santé, de l’éducation et de la protection sociale, pourrait n’être qu’un avant-goût de ce qui nous attend.
Et c’est un modèle qui est imposé au reste de l’Europe.
Aggraver une situation déjà difficile
L’Allemagne continue également d’insister sur des règles fiscales plus strictes pour l’Europe, ce qui ne fera probablement qu’aggraver la douleur économique déjà ressentie par des millions de personnes à travers l’Union, en grande partie à cause de la guerre économique contre la Russie.
En février, un accord de dernière minute entre la Commission européenne et le Parlement européen obligera les États membres de l’UE à réduire leurs ratios d’endettement et leurs déficits tout en maintenant les investissements dans des « domaines stratégiques tels que le numérique, l’écologie, le social ou la défense ».
Dans le même temps, selon Bloomberg, les fonctionnaires et les investisseurs de l’UE utilisent les règles fiscales pour faire pression en faveur d’un programme d’obligations à l’échelle de l’UE qui rapporterait aux investisseurs de gros bénéfices tout en permettant à l’Union d’augmenter les dépenses militaires sans que les nations individuelles ne s’endettent davantage.
Après des années d’utilisation de la clause de sauvegarde pour faire face aux retombées économiques de la pandémie, le retour des règles budgétaires sous la forme d’un nouveau cadre de « gouvernance économique » pourrait aider l’UE à obtenir les obligations de guerre tant convoitées, mais cela signifiera aussi plus d’austérité. — surtout pour les pays dont le taux d’endettement public est élevé, comme l’Italie, l’Espagne et la France.
N’oublions pas que l’UE met en avant ces mesures malgré ses propres sondages auprès des citoyens de l’Union, qui montrent que près de 80 % d’entre eux sont favorables à des politiques sociales plus fortes et à une augmentation des dépenses sociales.
Les conséquences potentielles
L’accumulation de crises, qui réduisent toutes le niveau de vie de la majorité des Européens, a des conséquences prévisibles. Un document publié l’année dernière et intitulé « Le coût politique de l’austérité » décrit en détail ce qui se passe déjà :
Les consolidations budgétaires entraînent une augmentation significative des votes pour les partis situés aux extrêmes, une baisse de la participation électorale et une augmentation de la fragmentation politique. Nous mettons en évidence la relation étroite entre les développements économiques néfastes et le soutien des électeurs aux partis extrêmes en montrant que l’austérité induit de graves coûts économiques en réduisant le PIB, l’emploi, l’investissement privé et les salaires. Les récessions induites par l’austérité amplifient considérablement les coûts politiques des ralentissements économiques en augmentant la méfiance à l’égard de l’environnement politique.
Bruxelles a réussi à contenir les partis anti-européens dans l’ensemble de l’Union, malgré l’augmentation de leur part de voix. Le parti Chega, au Portugal, n’est que le dernier-né de l’« extrême droite » à avoir profité du mécontentement des électeurs face à l’érosion de leur position économique et de leur démocratie. C’est ainsi que des plans ont été immédiatement mis en œuvre pour exclure Chega de toute coalition.
Dans la deuxième économie d’Europe, l’élection présidentielle n’aura lieu qu’en 2027, mais Marine Le Pen se rend déjà plus acceptable pour l’État permanent transatlantique :
La « melonisation », c’est-à-dire l’autodomestication, de Le Pen avance à marche forcée. Après avoir abandonné son programme anti-euro, elle apaise maintenant l’OTAN et Washington. Elle est presque prête à être autorisée à gouverner
Si ce tweet fait référence à l’abandon par le Premier ministre italien Giorgia Meloni des positions passées de son parti sur l’OTAN et l’UE, le cas de la deuxième économie industrielle d’Europe, l’Italie, est instructif à bien d’autres égards, car il préfigure ce qui attend d’autres pays de l’UE, comme l’Allemagne. Trois points à retenir :
L’Italie est ébranlée par la crise énergétique, mais cela fait plus de vingt ans qu’elle subit une baisse du niveau de vie, depuis son adhésion à la monnaie unique :
Le revenu annuel net des ménages italiens, qui était de 27 499 euros (aux prix constants de 2010) en 1991, est tombé à 23 277 euros en 2016, soit une baisse de 15 % du niveau de vie médian. Le revenu net moyen des ménages a diminué de 3 108 € entre 1991 et 2016, soit une baisse d’environ 10 %. L’Italie est le seul grand pays de la zone euro qui, au cours des 27 dernières années, a connu non pas une stagnation, mais un déclin.
La guerre économique contre la Russie a ensuite aggravé la situation, les prix de l’énergie ayant augmenté de plus de 50 % en 2022 et n’ayant toujours pas baissé. L’inflation, les salaires réels et l’activité industrielle vont tous dans la mauvaise direction.
En janvier, un tribunal italien a autorisé les compagnies énergétiques à interrompre l’approvisionnement en gaz de l’entreprise sidérurgique Acciaierie d’Italia (ADI), détenue majoritairement par le géant multinational de l’acier ArcelorMittal, en raison de dettes croissantes. C’est la principale usine, elle se situe dans la ville de Taranto et est une des plus grandes d’Europe. Elle emploie environ 8 200 personnes et de nombreux autres emplois en dépendent.
La réponse des élites italiennes et bruxelloises est toujours la même : plus de suppressions de salaires, plus de réformes favorables au marché, plus de réductions des dépenses sociales et plus de privatisations. Il y a quelques mois à peine, la société de capital-investissement KKR, basée à New York et dont l’un des partenaires est l’ancien directeur de la CIA David Petraeus, a conclu un accord controversé pour racheter le réseau de téléphonie fixe de Telecom Italia. Aujourd’hui, le quotidien italien La Repubblicadéclare que « l’Italie est à vendre », décrivant des plans de privatisation d’une valeur de 20 milliards d’euros, notamment de la compagnie ferroviaire publique Ferrovie dello Stato, de Poste Italiane, de la banque Monte dei Paschi et du géant de l’énergie ENI. Ce plan serait rendu nécessaire par les réductions d’impôts accordées par le pays. Les quelque 100 milliards d’euros que Rome a engloutis pour faire face à la crise énergétique n’ont certainement pas aidé non plus. Et ce, alors que le frein à l’endettement de l’UE était suspendu.
Selon Breugel, les nouvelles règles budgétaires de l’UE se traduiront pour l’Italie par une exigence de solde primaire structurel de plus de 4 % du PIB. Cela signifiera des réductions continues des services publics et la privatisation de tout ce qui n’a pas encore été exploité. En outre, les politiques d’austérité néolibérales de Bruxelles continueront à creuser le fossé entre les riches et les pauvres.
Comment ce carnage économique se traduit-il au niveau politique ? À la fin de l’année 2022, les électeurs ont déjà choisi la candidate (Meloni) qui se présentait comme une sceptique de l’UE et de l’OTAN. Elle s’est avérée n’être ni l’un ni l’autre.
Vers qui les électeurs se tournent-ils maintenant ? À l’heure actuelle, un tiers des électeurs italiens considèrent l’économie comme leur principale préoccupation, et la plupart d’entre eux n’ont nulle part où aller :
Cela explique en partie pourquoi le taux de participation aux élections italiennes de 2022 a été le plus faible depuis la Seconde Guerre mondiale. Des taux aussi bas sont observés en France, en Allemagne et ailleurs. C’est probablement la façon dont Ursula von der Leyen et la Commission européenne l’apprécient, mais combien de temps cela pourra-t-il durer ?
Les Européens de la classe ouvrière se rendent de plus en plus compte que l’UE est un projet de guerre de classe contre le travail. La confiance dans les institutions européennes continue de décliner, tandis que 66 % de la classe ouvrière européenne estime que sa qualité de vie se dégrade. En bref, les politiques de Bruxelles créent une vague d’opposition à l’UE.
Comme c’est le cas dans une grande partie de l’Europe, le soutien à l’UE en Italie est déjà largement divisé en fonction des classes sociales :
Des sondages récents suggèrent que le soutien à l’euro est clairement influencé par les revenus et les classes sociales. Le sentiment d’avoir bénéficié de l’euro croît avec le revenu et est le plus élevé parmi les professionnels indépendants et les grands employeurs, les (semi-)professionnels techniques et les cadres associés, tandis que les travailleurs de la production et des services et les propriétaires de petites entreprises sont beaucoup moins susceptibles de déclarer qu’ils ont bénéficié de l’euro. En résumé, en Italie, le soutien à l’euro se concentre sur les personnes les plus aisées économiquement et, en ce qui concerne le choix partisan, sur les électeurs de centre-gauche. Par ailleurs, plus une personne a bénéficié de l’euro, plus elle est susceptible de déclarer qu’elle voterait pour le maintien dans l’euro lors d’un hypothétique référendum. Il est important de noter que la majorité des électeurs italiens déclarent ne pas avoir bénéficié de l’euro, ce qui rend le soutien à la monnaie unique plutôt fragile.
Alors que l’escalade contre la Russie et la Chine se poursuit à l’étranger, nous assistons également à une escalade à l’intérieur du pays. Alors que des personnalités comme Mme von der Leyen font la leçon aux pays sur les dangers d’élire toute personne qu’ils considèrent comme une menace pour ce qu’ils appellent le « consensus libéral », ils ont de plus en plus recours à des mises en garde contre des « outils », à des menaces d’interdiction de partis politiques et à des mesures de répression de la parole pour parvenir à ce consensus.
Les réactions négatives se multiplient, qu’il s’agisse de manifestations d’agriculteurs, de partis politiques appelant à une nouvelle orientation, ou simplement d’individus ou de groupes diffusant des points de vue indésirables. Pour l’instant, ils sont accusés d’être d’extrême droite ou d’être des personnifications de la propagande russe, mais à quel moment le nombre de ceux qui sont dénigrés aura-t-il atteint la masse critique ?
Alors que le capital continue d’engloutir les États-providence européens et que le niveau de vie diminue, on demande aux citoyens de se sacrifier encore plus pour les guerres économiques des riches, dont on leur dit qu’elles sont des luttes pour les valeurs démocratiques. Pendant ce temps, ces valeurs sont de plus en plus bafouées au niveau national afin de réduire au silence l’opposition à ces guerres économiques. Cela ne semble pas être un modèle durable.
Conor Gallagher
Traduit par Wayan, relu par Hervé, pour le Saker Francophone.
Les Français de plus en plus hostiles à une guerre contre la Russie
Londres 2024 : George Orwell l’avait pensé, le Brexit l’a fait
L’arnaque du « Brexit » sans rupture avec l’OTAN — Dystopie bankstériste
La dystopie du Brexit : l’arnaque du siècle racontée par un brillant esprit et voyageur, Lionel Labosse. Londres hors de l’Europe est devenue le cauchemar orwellien prévisible sauce Rothschild. À transmettre aux couillons du Frexit qui veulent imiter le vil escroc Farage (qui travaillait pour un milliardaire du porno). Attention : il n’y a plus d’échappatoire possible. Et rappel : 30 livres le Fish and chips avec de la bière. Pour le reste, cauchemar numérique et soumission globale de la populace. Lionel écrit : « J’ajoute un élément de compréhension à mon article sur le pouvoir de la banque : “La richesse de la famille Rothschild est cinq fois plus élevée que celle des 8 plus grands milliardaires du monde combinés… le Royaume-Uni est à l’instar de la Chine et de la Palestine, un laboratoire privilégié de toutes les roueries du totalitarisme dystopique.” »
Après 5 ans de pause forcée depuis 2019, je suis retourné dans ma capitale favorite, Londres. Je m’attendais naïvement à admirer une capitale européenne enfin libérée par le Brexit du carcan mondialiste et rendue à la démocratie. Je suis tombé de haut. Comme le disait récemment un commentateur dont j’ai oublié le nom, et le média sur lequel il s’exprimait, le Brexit n’était pas chez ses promoteurs une volonté de fuir l’UE, mais de s’inféoder davantage à l’État profond étasunien. Je dirais même plus, aux banquiers qui ont toujours régné sur la City, cet État dans l’État. Je vais dans cet article d’abord rendre compte de mes observations & découvertes lors de ce 7e séjour à Londres, puis expliquer dans une seconde partie en quoi le Brexit a été selon moi une arnaque au bénéfice des bankstéristes, non pas pour nous dissuader du Frexit, mais pour nous avertir qu’un Frexit sans libération de la domination des États-Unis, et donc d’Israël, dont les États-Unis sont le « proxy » selon le mot du Gal Delawarde, serait un coup d’épée dans l’eau.
Choses vues à Londres post-Brexit
Le voyage commence dès la gare. J’ai pris des billets Eurostar à un tarif correct, et vu la faible différence de prix j’ai opté pour « Standard premier ». Mon objectif était la tranquillité et le confort ; mais j’ai été surpris de découvrir que nous avions un petit déjeuner ou un repas offert, que j’ai pris en photo à l’aller et au retour. Il y a, me semble-t-il, moins de trains dans la journée, et au retour, par le dernier train (départ de Londres à 20 h 2), le wagon « Standard premier » était vide à 90 %, ce qui m’a étonné. Je ne sais pas si c’est la saison (février) ou le Brexit, mais j’ai eu l’impression par divers signes que le tourisme a baissé. Les trains moins nombreux ou vides, la pancarte « vacancies » sur plusieurs hôtels, la baisse des tarifs des hôtels alors que tout le reste a augmenté, l’absence de file d’attente à la Tour de Londres, que j’avais renoncé à visiter pour cette raison lors de mes précédents séjours, voilà des signes objectifs, à nuancer bien sûr par la saisonnalité. J’ai pris un des hôtels de la rue Argyle, juste en face de la gare, avec vue sur la gare et un lit plus large et le même style de chambre et d’hôtel familial que je prends d’habitude, pour pas trop cher ; j’ai même eu l’impression que les prix avaient baissé, mais peut-être est-ce parce que les vacances de février sont la période la moins fréquentée.
Avant d’en passer aux critiques, je dois commencer par montrer ce qui saute aux yeux à Londres au premier coup d’œil quand on vient de Paris. Contrairement à ce que tente de nous faire croire la presse des milliardaires en France, le Brexit n’a pas entamé d’un iota la prospérité britannique, du moins pas plus que les autres économies d’Europe de l’Ouest n’ont été laminées par la politique criminelle des coronazis, hommes de main des banksters. Voici d’abord ma vidéo de comparaison entre Londres et la ville d’Annie Dingo, au ton ironique (mais qui n’aborde pas les points plus complexes qui constitueront la 2e partie de l’article) :
Je n’étais pas très éveillé à ces questions avant le covidisme, et si vous lisez mon article sur Londres vous pourrez consacrer que j’ai toujours apprécié les manifestations altersexuelles, du moment que cela stimulait l’esprit critique sans chercher à imposer un mode de vie. Ce qui me semble avoir changé, c’est qu’on est passé de provocations salutaires à un raz de marrée wokiste, omniprésent, dont j’ai constaté ou photographié des quantités d’avatars. Par exemple, la statue actuellement visible sur le fameux « 4e socle » de Trafalgar Square, nommée « Antelope » représente un militant panafricaniste, John Chilembwe, aux prises avec un méchant blanc. L’artiste a eu l’idée vraiment géniale, pour montrer la grandeur du gentil noir et la petitesse du méchant blanc, de faire en sorte que la statue du bon noir soit deux fois plus haute que celle du méchant blanc, et qu’il porte un chapeau, ce qui était interdit. Ça, c’est de l’art ! Allez, une grosse subvention… Et cet étalage wokiste a une fonction très claire, en soutien au fascisme des gouvernements occidentaux : effacer la mémoire de Julian Assange qui à ce même endroit proclamait en 2011 une vérité tellement salutaire, et qui, 13 ans plus tard, meurt à petit feu en prison en Angleterre, avec l’assentiment de la quasi-totalité des journaputes du monde occidental.
J’ai fait un tour dans les grands musées que je visite à chaque séjour, National Gallery, British Museum, Victoria & Albert Museum, et les deux Tate. Au V&A, on entre comme dans un moulin, par les deux entrées, sans le moindre contrôle de quoi que ce soit. Dans les autres, on jette vaguement un œil sur votre sac. En revanche, au British Museum, un directeur bien abruti a fait installer à grands frais une tente avec plusieurs préposés au coup de torche dans vos sacs, qui ne sert qu’à nous faire perdre du temps. Je l’ai prise en photo. Il est donc clair que les terroristes ont des goûts très éclairés en art. Dans tous les cas l’entrée reste gratuite, sauf pour les expositions, mais on est appelé à faire une « donation », et là, l’argent liquide est exceptionnellement autorisé (photo). Cette tente idiote n’existait pas à mon précédent passage, et de fait elle m’a dissuadé, car la bêtise m’énerve, et j’ai attendu l’avant-dernier jour pour une visite éclair. Mais le pire que j’aie eu c’est lors du spectacle Mrs Doubtfire. Là, c’était coup de torche et question insidieuse sur ce que j’avais dans mon sac. Quand on comprend que le prix élevé du billet rémunère aussi des métiers inutiles plutôt que seulement les pros du spectacle, c’est désagréable.
National Gallery
Bref, j’ai fait un tour à la National Gallery, où j’ai revu certaines de mes œuvres préférées. L’aile nord étant en travaux, les œuvres ont été redéployées et beaucoup sont rangées, mais le principal était là. Je n’ai pas été saisi par le wokisme dans ce musée. Dans ma salle préférée, j’ai remarqué que Le Christ contemplé par l’âme chrétienne de Vélasquez et Saint Jean à Patmos du même, dont j’avais admiré la juxtaposition, sont actuellement séparés par un petit Greco. Quelle drôle d’idée ! J’ai retrouvé les deux petites crucifixions que j’avais déjà repérées. J’ai admiré à nouveau Bacchanale devant un terme (1633) de Nicolas Poussin, dont j’ai photographié un détail, pour rappeler à certains orthosexuels de la résistance que ce ne sont pas les mondialistes actuels qui ont inventé un certain libertinage, qui semblait certes moins satanique à l’époque de Louis XIII que celui de nos pervers !
J’ai aussi photographié les morceaux de la version anglaise de L’Exécution de Maximilien (1869), d’Édouard Manet, et Baigneurs à la Grenouillère (1869), de Claude Monet, dont je connaissais mieux une variante intitulée La Grenouillère figurant dans le manuel scolaire que j’utilisais jadis pour les Secondes. Un Canaletto a attiré mon attention : The feast day of Saint Roch (1735), qui présente une mise en abyme de tableaux exposés sans doute à l’extérieur de l’église en question pour cette fête. J’ai photographié la Vieille femme grotesque de Quentin Metsys, que j’ai imaginé être un portrait flatteur de notre Première guenon Chibritte ! J’ai photographié un tableau de Piero di Cosimo, Bataille entre les Centaures et les Lapithes (1500-15), et un détail de ce tableau saisissant. La France est à l’honneur de ce grand musée, comme d’ailleurs de tout Londres. Une petite expo (accès gratuit) était consacrée au peintre français Jean-Étienne Liotard, et à son Déjeuner de la famille Lavergne, dont une version peinte était pour la première fois exposée à côté d’une version en pastel. Magnifique ! J’ai aussi photographié un Service à thé (1781). En 2019, c’était aussi un peintre français du XVIIIe, Louis-Léopold Boilly, qui était honoré de la même façon. C’est un peu normal, car la France est le grand pays européen le plus proche ; mais comme disait Emmacruel Nécron « Il n’y a pas une culture française » ! J’ai enfin passé un long moment devant le célébrissime Pluie, Vapeur et Vitesse de Joseph Mallord William Turner (dont je parle dans cet article), pour essayer d’apercevoir le détail du lièvre qui détale devant le train. J’ai pris des photos, mais je les ai supprimées, parce que c’est vraiment une tache indistincte, qu’on finit par entrevoir, mais je crois que le type fumait un peu la moquette. On voit mieux sur la photo proposée par le musée. C’est une tache marron clair sur beige foncé, sur la diagonale entre l’avant du train et le bord inférieur droit du tableau, à peu près aux trois cinquièmes, côté cadre…
La Tour de Londres
Le lendemain j’ai visité la Tour de Londres, monument que j’avais laissé de côté volontairement pour une prochaine visite, surtout parce que lors de mes dernières tentatives, la file d’attente était dissuasive. Cette fois-ci, j’ai fait 5 minutes de queue pour acheter le billet (sur place, même si on vous incite à le faire en ligne). C’est très intéressant et très long à visiter. J’ai remarqué que sur les 8 langues proposées par les nombreux panneaux explicatifs (ce qui rend la visite très agréable sans vous obliger à prendre un audioguide ou un truc en ligne), le français est la première langue. Peut-être à cause de Guillaume le Conquérant, le Normand qui fut roi d’Angleterre et construisit la Tour blanche, qui constitue le donjon de l’ensemble, au XIe siècle. Cela donne l’impression qu’on aurait conservé à Paris les vestiges de l’enceinte carolingienne du XIe siècle, et le palais romain qui occupa le site de l’actuel palais de Justice ! Vous pouvez admirer les corbeaux apprivoisés aux ailes rognées, que l’on perpétue selon une légende qui veut que leur disparition sonnerait le glas de la monarchie. La Tour blanche abrite un musée des armes et armures.
J’y ai photographié un bel objet qui m’a inspiré une pensée émue pour Jean-Brichel et son mari, à qui l’on peut souhaiter un destin digne d’Anne Boleyn. On conserve aussi une trace de la ménagerie royale, ancêtre du zoo, mais où les animaux devaient avoir des conditions de vie pas terribles. Les animaux servirent de cadeaux diplomatiques dès le XIIIe siècle, et la ménagerie fut ouverte au public au XVIIIe siècle jusqu’en 1835. J’ai photographié le billet pour garder trace du prix parce que, à part les hôtels, Londres est devenue hors de prix. 33,6 £, soit 40 € (voir infra) !
J’ai fait un tour, même deux, à ce musée, couplés à mes visites au Royal Albert Hall. Je l’avais déjà visité, seul, mais aussi avec mes parents, en 2012, je crois (1er voyage d’une série avec mes parents). D’ailleurs les larmes me sont venues aux yeux en voyant un monsieur plus jeune que moi avec un plus vieux, deux gouttes d’eau, comme mon père et moi au même endroit naguère. Donc, on y entre comme dans un moulin, car les terroristes ont annoncé qu’ils ne feraient pas d’attaque à cet endroit. J’ai photographié quelques sculptures. Albert Einstein par Jacob Epstein en 1933 est un must, non loin de Crouching Youth (1934), de Winifred Turner. J’ai apprécié aussi Le Pr Raoult châtiant Véran & Attal avec une mâchoire d’âne (1749), par Vincenzo Foggini.
J’ai apprécié le restaurant du musée où pour une somme raisonnable comparée aux prix en ville, on peut se régaler de plats cuisinés. J’ai aussi apprécié leurs W.C. customisés, tous décorés aux couleurs du musée, avec des œuvres différentes dans chaque cabine reproduites en carrelage. Dans l’aile Sud, on a une succession de salles consacrées à « The Rise of France » (l’essor de la France). J’envisage un exercice scolaire : transposer ce panneau en 2024 ! J’ai photographié un instrument bizarre qui s’appelle crénequin ou cranequin, qui sert au cranequinier à remonter la corde de l’arbalète. En peinture, j’ai apprécié Seed tile, de John Frederick Herring (1854-56), qui représente, je pense, les semailles par des procédés mécaniques et une traction hippomobile dans une exploitation très riche. Les lecteurs de M&mnoux savent que rien qu’un cheval dans la campagne du XIXe siècle, c’était déjà une rare richesse pour un paysan ; et là vous en avez 12 dans la scène !
Je suis tombé sur une photographie de la construction de l’Opéra de Paris (Garnier) entre 1864 et 1867, par Louis-Émile Durandelle, de l’atelier Delmaet & Durandelle (Delmaet étant mort en 1862). Reportage fascinant qui montre les ouvriers travailler sans protections. Aujourd’hui, on tombe dans l’excès contraire, même si le bâtiment reste un domaine où les accidents du travail sont nombreux. C’est aussi un des nombreux exemples de cette fascination de Londres pour Paris, qui à cette époque, étaient rivales. J’ai aussi admiré une série de chronophotographies d’Eadweard Muybridge, évoqué dans cet article. Dans une salle était projeté un film de performance de trois créatures trans, avec un concept woke comme quoi ces personnes seraient victimes de l’Intelligence artificielle qui leur ferait subir je ne sais quelle torture sans doute « dignedézeurléplusombrdenotristoir ». Il s’agit de The Zizi Show de Jake Elwes. Ah bon, je suppose que la performance était subventionnée par M. Sam Altman, PDG de Chat GPT et n° 1 au classement 2023 des personnalités juives les plus influentes du Jerusalem post, pour montrer à quel point son automate est respectueux des droits des animaux humains palestiniens, euh non, pardon, des personnes trans ! Au moment où je suis passé, un groupe de 4 femmes trans regardaient la vidéo, oh pas des trans du show-biz, mais des trans de la rue comme j’ai pu en connaître. Elles ne manifestaient aucune réaction face à ce spectacle ridicule qui les instrumentalise. J’aurais bien aimé leur demander leur avis, mais mon manque de maîtrise élémentaire de la langue de Boy George aurait pu me faire commettre un impair. Ma meilleure trouvaille de cette nouvelle visite est une crucifixion, détail d’un retable en bois du XVIe siècle.
Je n’avais jamais visité ce zoo, qui est pourtant « le plus ancien zoo scientifique du monde » selon Wikipédia. On peut y admirer des mosaïques, et l’ancien « Penguin Pool », un vestige typique du style international dû à Berthold Lubetkin, heureusement abandonné pour « Penguin Beach », vaste espace peu spectaculaire, mais sans doute plus agréable pour nos amis pingouins ! Côté arts, j’y ai aussi photographié une couple de bousiers aux prises avec leur boule de bouse, statue de Wendy Taylor, photo que je dédie à nos amis « fact-shakers », Rudy et Julien notamment ! Le zoo a la particularité de permettre une immersion dans le monde animal, avec par exemple le pavillon des papillons, que l’on peut admirer sans barrière, avec une écloserie à chenilles et une vitrine de cocons. Tous ces pavillons sont protégés par des sas censés empêcher les animaux de sortir. On peut donc admirer des singes, des oiseaux, des fourmis et des araignées (là, beaucoup de gens restent dehors !) Dans le pavillon des oiseaux, on observe de près le Goura de Victoria, ou « Victoria crowned pigeon » pour les intimes. Le pigeon anglais vous a quand même une autre allure que le mougeon français ! C’est devant ce « Blackburn Pavillon » que j’ai filmé l’horloge aux oiseaux, magnifique réalisation manufacturée sans doute commandée par informatique, mais qui nous rappelle ce que l’artisanat peut encore nous proposer de merveilles. Le spectacle dure 1’30 et se répète toutes les 30 minutes.
La cage des tigres m’a scotché, il y en avait carrément 4 exemplaires, et on pouvait les voir s’amuser avec des boules de polystyrène ou se taquiner. Les lions étaient plus hiératiques, un mâle et une femelle dans un 300 m2 avenue Foch ! Chez les gorilles, c’était extraordinaire, car dans les jours précédents il y avait eu deux naissances, et l’on pouvait entrevoir l’une des mères en train d’allaiter. Une autre femelle s’employait à montrer clairement qu’elle n’était pas une Chibritte ! (photo). L’autre édifice surprenant du zoo est le « Snowdon Aviary » (ouvert en 1965), immense volière qui semble flotter dans l’air grâce à des prouesses de l’architecte Cedric Price et de l’ingénieur Frank Newby. Actuellement elle abrite des singes, mais c’est du gâchis pour un tel espace, il y en avait un paquet qui s’épouillaient dans un coin. On devrait y mettre le gouvernement Macron et la guenon ! Il y a aussi des attractions sympathiques pour les enfants, démonstrations d’oiseaux, etc. Il manque certaines stars des grands zoos, puisqu’on n’a qu’un seul des « big five », ni ours polaire ou bipolaire… mais c’est un grand zoo et un must. Je n’ai pas fait la queue pour rentrer, sans acheter de billet en ligne.
Tate Britain & Tate Modern
J’ai fait un tour rapide à la Tate Britain. Je voulais revoir la sculpture en albâtre de Jacob Epstein Jacob et l’ange, qui n’en finit pas de m’émouvoir. Hélas, ma statue préférée a disparu de l’exposition permanente, même si elle est toujours sur le site. L’employée à qui j’ai posé la question dans mon anglais niveau 5e n’a pas pu m’en dire plus ; elle ne sait pas. On ne pouvait pourtant pas ne pas la voir ! Mais il faut laisser la place à l’art woke ! Sinon, j’ai revu sans surprise mes autres œuvres favorites dont j’ai déjà parlé dans l’article ci-dessus. J’ai remarqué et photographié une peinture qui ne m’avait pas encore frappé : Bronze Ballet (1940) d’Edward Wadsworth, qui représente le port du Havre pendant la Seconde Guerre, avec des hélices qui semblent danser. Côté Tate Modern, c’est comme à Beaubourg, l’exposition est régulièrement renouvelée de fond en comble. J’ai remarqué une toile de grand format d’André Fougeron, Civilisation atlantique (1953), peinture dénonçant le colonialisme avec un engagement communiste du peintre. Pour le reste, 90 % de la collection permanente que je connaissais est rentrée dans les cartons, au profit d’innombrables œuvres wokistes… mais pas de Premier dame de France au service 3 pièces ; et bien entendu pas une seule œuvre consacrée à la Palestine, à l’Ukraine, au covidisme, à rien qui nous importe. Eh oui, l’art officiel vit de subventions, meurt de liberté ! Là aussi, je n’ai pas revu une des œuvres phares de ce musée, la Femme qui pleure de Picasso. Est-elle visible dans un autre pays pendant ce temps ? Au fait, il paraît que Salvador Dali aurait peint une Amanda-bite conservée dans un coffre des Rothschild !
Royal academy of arts
Je suis passé à la Royal Academy of Arts où lors de mon précédent séjour j’avais apprécié l’exposition « The Renaissance nude ». Dans la cour, énième œuvre wokiste, mais d’une grande qualité technique : The First Supper, de Tavares Strachan (né en 1979 aux Bahamas). Du talent, bien sûr, mais est-ce le seul thème intéressant en 2024 ? Panem & circenses ! J’ai payé plein pot pour voir une exposition en réalité minuscule (2 salles !) intitulée « Impressionists on Paper ». Magnifique ! J’ai admiré In the Cab (1880-83), de Giuseppe de Nittis et un dessin de Van Gogh (ci-dessous) sur les fortifications de Paris. Il y avait aussi un de ses dessins d’académie, peu caractéristique de son style. Un dessin préparatoire de Georges Seurat pour la Baignade à Asnières, laquelle est un des fleurons de la National Gallery.
British museum
J’ai fait un tour rapide au British museum. La file d’attente m’avait dissuadé. Lors de mes précédentes visites on rentrait comme dans un moulin. Ils ont installé une grande tente sur le côté, enfin j’en ai parlé ci-dessus. Tout cela ne sert qu’à gaspiller du fric (alors que l’entrée reste gratuite). À l’intérieur il n’y avait pas tant de monde, donc pourquoi créer ce goulot d’étranglement qui fait perdre énormément de temps ? J’ai remarqué une scène modelée représentant un étranglement rituel en Inde, appelée « Thugee », datée 1857 (voir l’article Thug). Cela ressemble au fameux coup du père François, macron qui vous embobine aves ses lois sociétales à la con, pendant que les députés traîtres de la fausse opposition vous étranglent et vous font les poches. J’ai photographié à nouveau des plats romains en argent du 3e siècle avec svastikas, mais j’en avais déjà parlé lors de mes précédents voyages. J’ai aussi remarqué une « Reducing machine », 1824, France, qui ressemble à celle-ci.
Autres balades
Je suis retourné à Greenwich, où j’ai visité le Musée maritime (gratuit). Photos de figures de proue et d’un triskèle, marque de baptême d’un navire. Je voulais parcourir « The Line », un chemin agrémenté de sculptures, mais je me suis planté entre les différentes stations nommées « Greenwich » quelque chose, et je n’avais plus le temps. J’ai parcouru à nouveau le souterrain sous la Tamise, signalé par deux dômes d’entrée. Il est théoriquement interdit d’y rouler à vélo, mais de nombreux livreurs Uber le parcourent. Je me suis d’ailleurs trouvé coincé dans l’ascenseur à la sortie, avec des livreurs qui semblent y être habitués, obligés de se fader l’escalier pour remonter avec leur vélo électrique de 30 kg ! J’aurais dû commencer par le nord, où « The Line » part de la tour Orbit ou « ArcelorMittal Orbit », une structure entre la sculpture et la construction (voir ma vidéo au début de cet article). Les Rosbif ont eu cette idée tardivement pour les JO de 2012, mais cela reste un monument emblématique de Londres, avec « le plus grand toboggan du monde ». Elle se situe juste en face de l’Aquatics Centre construit par Zaha Hadid, qui reste à Stratford (au nord-est de Londres, accessible en zone 2-3 du métro) un site intra-muros majeur. Je montre dans ma vidéo que ce site olympique excentré est un quartier résidentiel correct, où l’on se promène en toute quiétude, à comparer avec l’immonde cloaque dans mon quartier à Paris où les cloportes qui dirigent cette ville ont foutu le « Adidas Arena », seul site olympique pérenne construit sur Paris intra-muros. La comparaison nous donne une honte éternelle.
Dans le quartier de South Kensington, où se situe le musée V&A, le lycée français, l’ambassade de France (avec le torchon européen à côté du drapeau national, comme l’ambassade d’Italie, alors que l’ambassade d’Irak arbore le drapeau palestinien [photos]), bref un des nombreux quartiers riches de la ville, comme je cherchais un banc pour manger mon sandouiche, je me suis rendu compte qu’il n’y en a pas, et que les jolis squares du quartier sont tous privés (photo). Eh oui, les riches n’aiment pas que les pauvres s’installent chez eux… S’ils viennent à Paris pour les JO ils vont faire une crise cardiaque ! Mais « le Brexit a entraîné le pays au fond du gouffre » ! À Hyde Park j’ai admiré d’énormes camélias en fleurs, ce qui m’a inspiré l’envie d’en acheter un petit pour mon balcon. Toujours les canards à St Jame’s Park, où j’ai raté la relève de la garde. Comment cette ville peut-elle rester aussi belle alors qu’ils ont fait de Paris une poubelle ?
Un matin, j’avais perdu mon bonnet. Londres étant la seule ville au monde où j’eusse déjà perdu un bonnet (acheté au Pérou et que j’adorais), j’ai cru à un complot judeo-maçonnique, d’autant que juste avant de le perdre, j’avais pris un selfie avec une affiche pro-palestinienne, vêtu dudit bonnet, pour une association. Je suis retourné au Royal Albert hall où il était envisageable que je l’eusse perdu lors du spectacle Alegria. Et c’est là que je suis tombé sur une manifestation pro-palestinienne, dont j’avais vu des préliminaires partout en ville depuis le matin. Pas de complot judeo-maçonnique donc, sauf que j’ai tapé trois fois « pro-palestinienne », 4 même, sur mon smartphone, et il refuse de l’enregistrer et de me le proposer… là il y a complot, non ? Bref, vous verrez dans ma vidéo que c’était une manifestation énorme, avec des méchants musulmans au couteau entre les dents (et même des gens normaux !), et que tout se passait bien, dans le plus grand calme, sans que des nervis juifs d’extrême droite ou des blackblocks n’agressent les manifestants, et pas la queue d’un flic à l’horizon. Notre tyran devrait passer un coup de fil à Rishi Sunak pour lui apprendre comment on s’y prend pour rendre impossible le droit à manifester.
Devant le parlement, il y avait quelques femmes « militantes » sans doute bien payées par les milliardaires, avec des panneaux pour évoquer les otages (propagande pour le génocide en fait, soyons clair), là aussi sans problème. Je leur ai dit ma façon de penser dans mon anglais niveau 5e… « Just stop genocide ». Enfin, cela n’intéressait personne, et il y avait mille fois plus de monde à la manif pour Gaza, mais au moins tout se passait dans le calme. Sur Parliament Square, j’ai photographié la statue de Millicent Fawcett la suffragette, dont je dédie le slogan aux complotistes. « Courage calls to courage everywhere » (« Le courage appelle le courage partout »). La statue a été installée en 2018, et je ne l’avais pas encore vue.
Londres est aussi réputé pour l’art de rue. Dans le quartier de Shoreditch, j’ai photographié un lettrage immense « I don’t like this anymore », et auprès du Zoo, « Art Lovers », une peinture murale de l’artiste Bambi qui a droit à une notice Wikipédia.
J’ai fait ce petit film au ton quelque peu ironique (voir au début de l’article) pour comparer Londres et Paris. J’ai filmé dans le désordre et monté dans l’ordre. Quand j’ai filmé les deux séquences de Paris, il pleuvait et donc je n’ai pas eu droit à la foule de zombies à laquelle je m’attendais, et puis il semble que les édiles, qui nous importent des « migrants » par milliers pour alimenter la mafia, fassent plus ou moins le ménage, parce que si nous on peut supporter ça, les touristes des JO méritent qu’on glisse un peu cette poussière sous le tapis… Le problème est que le tas de poussière est désormais dix fois plus grand que le tapis. Vous constaterez la différence entre les deux gares, du Nord et Saint-Pancras, enfin leur environnement surtout, car en tant que telle je n’ai rien contre l’architecture de la Gare du Nord, sauf que le touriste londonien qui débarque comprend tout de suite que Paris est une ville du Tiers-Monde. J’ai filmé aussi une concession Ferrari dans le quartier de Green Park. J’étais passé devant 3 Ferrari garées dans la rue. J’ai compris quand je suis tombé sur le nid juste à côté. 500 m plus loin c’est Porsche, etc. Dans le magnifique square d’où j’ai filmé, pas une tente de migrant, pas un clodo, pas un drogué… Mais le Brexit a provoqué la faillite du pays ! Le seul truc que j’ai trouvé casse-couilles dans la ville (mis à part le gros dossier par lequel je terminerai l’article), ce sont les innombrables tuk-tuk qui proposent leurs services dans les quartiers touristiques, avec la musique à fond pour attirer le pigeon. Et dans le métro, vous avez aussi des messages sonores insupportables, mais d’un seul type (je ne me souviens plus, mais disons la sécurité), et pas la propagande sur les « coups de chaud » en janvier, le « harcèlement sexuel » comme on les subit à Paris. Sinon, j’ai photographié un nouveau modèle de bus londonien à deux étages. À cause du Brexit, ils en sont réduits à avoir des planchers en parquet, et des sièges en velours rouge, alors que nous les Parigots on a du plastoc. Vive Annie Dingo !
Au royaume de la comédie musicale
Mrs Doubtfire
L’un des grands attraits de Londres est la quantité de spectacles de grande qualité qu’on peut y voir. J’y ai mes habitudes en comédies musicales. J’essaie de choisir des spectacles que j’ai une chance de comprendre. Cette année, j’ai choisi Mrs Doubtfire, adaptation du film lui-même adapté du roman jeunesse Quand papa était femme de ménage, d’Anne Fine (1987). Magnifique spectacle, comme toutes les comédies musicales de Londres. Je l’ai déjà dit dans mon précédent article sur Londres, mais il faut insister. Dans cette ville existe une industrie particulière, prospère, spécifiquement consacrée à ce type de spectacles. Chaque soir, dans chacune de ces salles qui sont toutes des chefs-d’œuvre d’architecture (voyez ma photo de la sortie du spectacle à la salle de Shaftesbury), des centaines de personnes viennent en famille et se ruinent pour assister à un spectacle vivant. Pour ce spectacle, j’ai compté 22 comédiens sur scène, sans oublier les musiciens et tous les employés (moins les fouilleurs de sacs, totalement inutiles & nuisibles au plaisir). Tous ces gens contribuent à la prospérité de Londres. La distribution inclut, comme beaucoup, 3 enfants, sans doute doublés ou triplés pour respecter la loi. Ces enfants apprennent le métier et perpétueront la tradition. N’en déplaise à Elon Musk, il faut souhaiter que malgré la fameuse « Intelligence » artificielle, rien ne remplace le plaisir d’assister à des performances d’êtres humains qui se défoncent pour produire ces spectacles vivants.
En ce qui concerne la pièce, la situation est complexe. J’avais signalé un défaut du livre édité en 1987 et soumis à la Clause 28 de sinistre mémoire. Mais la situation s’est retournée comme une crêpe depuis lors, et maintenant, ce n’est plus l’État qui persécute les altersexuels, mais les faux LGBT à la Soros qui cassent les couilles à tout le monde. Alors au lieu de développer quelques scènes amusantes, mais subtiles et non provocatrices où le personnage serait titillé par son changement de sexe, les scénaristes ont introduit artificiellement une dose insupportable de wokisme à tous les étages. Le protagoniste a un frère gay caricatural qui lui procure le travestissement. Là, je suis d’accord, c’est plus plausible que dans le roman, et c’est sans doute à cause de la Clause 28 que l’auteure avait inventé que le frère était prothésiste, OK. Mais pourquoi coller subitement un enfant à ce couple gay, avec une tirade wokiste sur les enfants qui ont tous des familles différentes, bla, bla, bla ? Message avec lequel je suis d’accord en principe bien sûr, mais là ça fait trop, c’est téléphoné, c’est comme du placement de produit idéologique.
Ce délire n’empêche pas que la pièce m’ait profondément ému parce que le socle reste présent, et le socle, c’est un père désespéré parce qu’on l’empêche de voir ses enfants suite à un divorce, et prêt à tout pour les retrouver. Le travestissement a un sens non pas militant à la mords-moi-le-nœud, mais dans le fait que, prenant le rôle d’une femme, il se rend compte qu’en tant qu’homme il a mal agi et n’a pas été capable de comprendre sa femme. Le motif reste dans la pièce, mais c’est gâché par le collage de l’indigeste propagande LGBT wokiste qui noie le message sous le catéchisme de cette nouvelle religion hégémonique.
Moulin Rouge
J’étais très attiré par ce spectacle, adapté non pas d’Offenbach ou du film de Jean Renoir ou même de John Huston, mais basé sur le film musical éponyme de Baz Luhrmann (2001), que je n’ai pas vu, mais qui se trouve sur la liste du BO pour le thème Paris, ville capitale ?. Si j’ai été époustouflé par les qualités techniques et musicales du spectacle, du niveau inégalable de la scène londonienne (et new-yorkaise en l’occurrence), la trame m’a laissé indifférent. Le Paris de la pièce est une ville de carton-pâte, chromo suranné maintenu en coma artificiel pour exciter la rémanence du souvenir d’une ville attirante. Cela se passe à Montmartre, avec un scénario calqué sur La Dame aux camélias. Un élément de décor montre des toits en zinc typiques de Paris, et c’est tout, ou plutôt, le reste du décor montre un éléphant parce que la pièce mise en abyme se passe en Inde, Inde de carton-pâte itou. La musique est un medley de succès anglo-saxons enchaînés à grande vitesse, sans aucun rapport avec Paris. Il y a, je crois, un bref extrait d’une chanson de Piaf. Et puis évidemment, comme pour la pièce précédente, un personnage bien gay comme il faut, en dehors de toute vraisemblance. Cerise sur le gâteau, le personnage de Toulouse-Lautrec est interprété par un comédien noir. Le message est-il « Désolés, nous n’avons pas trouvé de comédien handicapé, donc on a embauché un noir, c’est une sorte de handicap » ? En tout cas cela ridiculise encore plus le scénario. Donc j’ai passé un bon moment devant un bon spectacle avec des performances d’artistes qui font le show, mais gâché par le placage idéologique et une vision caricaturale de Paris.
Alegria, Cirque du Soleil
J’ai été bouleversé par le spectacle Alegria du Cirque du Soleil au Royal Albert Hall. C’est la 2e fois que je vois un spectacle dans cette salle ; mais la première fois c’était un concert classique. Cela faisait longtemps que j’avais envie de voir le Cirque du Soleil, eh bien je n’ai pas été déçu. Rien de woke ici, car c’est la reprise d’un vieux spectacle, et il n’y a pas encore de loi pour introduire de façon forcée du wokisme dans les vieux spectacles. Le Cirque du Soleil, fondé au Québec en 1984, est maintenant une multinationale du spectacle, américano-chinoise, qui joue simultanément dans le monde entier de nombreux spectacles plus ou moins anciens. Alegria date de 1994. Vous avez sur scène un nombre invraisemblable de circassiens des catégories les plus nobles (trapézistes, jongleurs, acrobates, clowns), plus de nombreux musiciens & chanteurs. Les places sont donc chères, mais on en a pour son argent. J’ai été époustouflé et ému aux larmes par tous ces numéros d’artistes de cirque qui donnent la preuve que l’homme peut effectuer des prouesses par la maîtrise de son propre corps que l’« Intelligence artificielle » ne pourra pas atteindre. Des milliers d’heures d’entraînement quotidien pour accomplir ces prouesses à couper le souffle. Cela me rappelle le spectacle et le livre du Cirque Gruss. Il ne manque que les animaux. Tous les numéros sont extrêmement spectaculaires, les numéros de clown sont moins ma tasse de thé, mais les enfants dans la salle étaient ravis. Dans l’équipe actuelle au Royal Albert hall, la chanteuse est française, Sarah Manesse, voix magnifique. J’ai regretté de n’avoir pas pris une meilleure place pour mieux voir. Au diable l’avarice quand on est face à tant de talent. Voici une vidéo d’une version ancienne du spectacle, pour vous en donner une idée.
La dystopie du Brexit : l’arnaque du siècle
Après ces considérations touristiques, il faut maintenant aborder le sujet qui fâche. Je m’étais rendu à Londres la fleur au fusil, car malgré mon ironie, vous avez compris que je suis un chaud partisan du Brexit, modèle pour moi du Frexit que j’appelle de mes vœux. Il est possible qu’on n’en ait même pas besoin, car si les Allemands votent le Dexit avant nous, l’UE éclatera d’un seul coup. Mais j’ai vite déchanté. Le Brexit est une arnaque au profit de « la Banque », et c’est ce que je voudrais expliquer ici. J’ai fait un bref article à part qui synthétique plusieurs documents à propos du pouvoir de « la banque », qui selon l’éphémère Premier ministre britannique Liz Truss, est plus puissante que les dirigeants élus. David de Rothschild est le plus puissant des banquiers de la City et de Paris, et Alain Minc a dit que macron était une « pute » pour Rothschild. Cependant un fait nous rend l’espoir, la victoire inattendue de George Galloway, élu député à Rochdale lors d’élections législatives partielles le 28 février 2024.
J’avais remarqué comme tout complotiste qui se respecte, que le Royaume-Uni est à l’instar de la Chine et de la Palestine, un laboratoire privilégié de toutes les roueries du totalitarisme dystopique. Les « villes de 15 minutes », qui sont selon la presse des milliardaires qui nous pillent, une « théorie du complot », sont mises en place avec le procédé d’ingénierie sociale du « Nudge ». Et cela, comme à Paris, a commencé avec le remplacement subreptice des grandes cartes de la ville entière qui permettent de se situer dans l’espace, par d’affriolantes cartes partielles avec un cercle (qui n’est pas « de craie caucasienne », mais quand même diabolique) : « 5/15 minutes walk »). Inutile de chercher à savoir ce qu’il y a au-delà du jardin du curé, comme dans « Le vilain petit canard » d’Andersen. Il est un fait que les jeunes sont habitués à ne plus voir de cartes et à se repérer non pas en regardant en l’air, mais en baissant la tête vers un écran hypnotiseur. Récemment, j’ai affiché des cartes Michelin de Paris et de l’Île-de-France dans ma classe. Les étudiants s’y précipitent comme une volée de moineaux, ils sont heureux de pouvoir montrer où ils habitent. Eh oui, les fascistes ont fait supprimer dans les salles et dans les rues presque toutes les cartes globales pour habituer subrepticement les gens à la « ville de 15 minutes », avec seulement des plans de quartier. Alors quand ces jeunes voient une carte qui leur permet d’appréhender un territoire, ils ont une révélation !
En même temps, comme dirait l’employé de Rothschild, qu’ils wokisent l’esclavage du passé, les Londoniens affichent fièrement leurs chaînes d’esclaves modernes des banquiers, les mêmes qui tirèrent profit de l’esclavage d’hier… Les commerçants proclament haut & fort leur fierté d’être « cashless » (sans espèces). Et je l’ai vérifié, c’est encore pire qu’en Islande et en Norvège, c’est-à-dire que l’on paie partout, même pour trois fois rien, avec sa carte ou, si l’on est moderne, avec son smartphone. De nombreux endroits, y compris les plus inattendus, sont « cashless », comme par exemple des baraques à frites. La plupart des supermarchés conservent quelques caisses automatiques à pièces, voire parfois un caissier (en fait un employé polyvalent) qui peut vous prendre des espèces. En revanche pour les dons facultatifs dans les musées gratuits, alors là le cash est accepté, dans des urnes gratuites !
Petite anecdote annexe : j’avais conservé quelques billets de 20 £ de mon précédent séjour, mais quand j’ai voulu en utiliser pour acheter ma dose de cocaïne, mon dealer habituel (fournisseur officiel de Rishi Sunak, qui accepte encore le cash) m’a dit qu’ils n’étaient plus valables. J’ai dû aller les échanger à la Banque d’Angleterre, métro Bank, au cœur du Léviathan. Après fouille des sacs et interrogatoire, je suis dirigé vers un luxueux bureau, où une dizaine d’employés attendaient derrière des vitres. J’étais le seul, donc je me dirige vers un guichet, et on m’échange très aimablement mes biftons pour des plus petits et moins smarts, mais échangeables contre de la bonne poudre péruvienne. En sortant j’ai voulu photographier une magnifique mosaïque au sol représentant un caducée, mais dix flics m’ont plaqué au sol, menotté, violé… euh non, ça, c’était mon cauchemar de la nuit suivante ! Bref, on ne peut même pas prendre une photo, en tout cas c’était une expérience ! Je me suis donné beaucoup de mal pour en retrouver une image sur Internet, dans une vidéo sur le site de la banque elle-même, à la 32e minute. Ces mosaïques sont l’œuvre de Boris Anrep, un méchant russe. On devrait les détruire !
À part l’hôtel, comme je l’ai dit plus haut, j’ai remarqué une inflation terrible des prix. Pour vous donner un ordre d’idée, un simple fish & chips et une bière, sur les quais près de la Tate Modern quand même, 27 livres (photo), à multiplier par 1,25 à peu près. C’est du délire ! Dans le fameux Rock & Sole Plaice d’Endell Street censé faire le meilleur fish & chips ever in the world, j’ai payé 32 £, et il faut savoir que les prix affichés sont augmentés d’un service de 12,5 % (voir ma photo de la note). Pour être honnête, à Greenwich, dans un pub pas du tout miteux et juste à côté du métro, j’ai payé dans les 12 £ pour la même chose, taxes incluses. J’avais repéré lors de ma précédente escapade un fast-food japonais, « Wasabi », où je m’étais régalé de bons plats chauds. Eh bien les prix ont pris l’ascenseur, et les quantités ont fondu, de sorte que pour quelque chose comme 8 £ (alors que j’avais noté dans mon article précédent des prix dans les 5 ou 6), j’ai mangé un truc qui ne m’a ni plu ni rassasié. Je n’y suis pas retourné, mais j’ai vu qu’ils vendent dorénavant les mêmes plats dans les supermarchés, ce qui a dû modifier la stratégie marketing. Le bon plan que je puis vous donner, c’est des menus combinés dans les supérettes, où la réduction est significative ; mais parfois il faut avoir une carte de fidélité… Je voyage seul ; bien entendu pour une famille, avec des enfants affamés et fatigués, autant se couper les veines !
Le Brexit est une arnaque. En fait la Banque (comprenez David de Rothschild, le propriétaire de macron) impose sa dictature dystopique. Paiement quasi obligatoire en carte ou par smartphone, et caméras de flicage omniprésentes. J’ai renoncé à nager dans la magnifique piscine olympique de Zaha Hadid, dont j’ai fait l’éloge dans ma petite vidéo. Il faut s’enregistrer en ligne, m’a dit la brave « caissière ». Bienvenue chez George Orwell. C’est terrifiant. J’ai essayé d’expliquer mon ressenti à cette dame assez âgée. Elle a eu l’air de comprendre & compatir. Eh oui, sous couvert de « Brexit », David de Rothschild et ses copains milliardaires ont affermi la dictature de la City, qui constitue une enclave autogérée dans Londres. On ne peut plus faire un pas sans non seulement être tracé comme des objets manufacturés, mais aussi sans payer la moindre dépense, même 1 £, en numérique. On a donc dû passer depuis le Brexit, de 60 % de paiement en carte, à 90 %. Il suffit de multiplier le pourcentage des banques, donc du propriétaire de macron.
Et s’il n’y avait que ça ! Il faut ajouter tous les frais annexes : location du terminal de paiement, frais bancaires, etc. Et ne croyez pas que le paiement en cash soit la panacée, car pour les commerces, le fond de caisse en rouleaux est facturé, mais surtout si par esprit rebelle, vous faites un retrait dans un distributeur, le jackpot est encore pire. J’ai relevé pour mémoire : pour 100 £ retiré, on m’a compté 123,33 €, soit bien plus que le taux normal (ce serait plutôt 117 €), et en même temps pour reprendre le mantra du teckel de Rothschild, la banque ajoute une taxe de retrait (le nonos du petit teckel caché dans la machine) de 5,57 %, soit 6,38 €. Donc, au lieu de me coûter 117, 27, mes 100 £ m’ont coûté 129,71. 12,44 % de frais pour la banque. Bon, je veux bien qu’il faille payer le distributeur et les employés qui vont nourrir le teckel caché dedans, mais c’est quand même bien payé, surtout qu’en principe, l’argent que vous avez sur votre compte rapporte déjà à votre banque puisqu’elle le prête, donc on pourrait considérer l’usage des distributeurs comme un prêté pour un rendu… En ce qui concerne les paiements par carte, mon relevé de compte m’a appris que les frais sont de 2,8 % à peu près. Quand on rechigne à donner un pourboire à une ouvreuse dans un théâtre pour une place à 100 €, sachons que le pourboire qu’on donne aux Rothschilds est de 2,8 €. J’ajoute un élément de compréhension à mon article sur le pouvoir de la banque : « La richesse de la famille Rothschild est cinq fois plus élevée que celle des 8 plus grands milliardaires du monde combinés ».
J’ai encore été témoin d’une scène à la station de métro dans mon quartier ce jour : une pauvre dame qui baragouine le français, réclame ses tickets. L’employé lui explique qu’elle s’est fait couillonner par « la banque » (je vous la fais courte) : elle voulait juste un ticket, elle a eu une jolie carte à 2 € plus 2 tickets chargés sur la carte à je ne sais plus combien, soit le double. Elle proteste : elle possédait déjà une carte, mais là elle voulait juste un ticket. Si elle veut se faire rembourser, ce n’est pas au guichet, mais il faut écrire à telle adresse mentionnée sur la facturette (et encore, elle a eu la présence d’esprit de cliquer sur « oui, je suis une mauvaise citoyenne qui veut la mort de la planète et ne fait pas confiance aux banques, j’exige d’imprimer le ticket »). Oui, bien sûr, pour réclamer 2 € la pauvre dame va demander à un voisin de lui rédiger une belle lettre, acheter une enveloppe, un timbre, etc. ! Et c’est tous les jours que l’on constate ce genre d’arnaques qui s’additionnent. Cela a commencé il y a longtemps, quand « pour nous faciliter la vie », les autorisations de prélèvement direct des prestataires sur nos comptes en banque se sont multipliés, sans que l’on ait à donner notre accord, que ce soit pour un abonnement Vélib, la location d’une voiture, tout et n’importe quoi. Une fois donné votre accord pour une prestation, le prestataire peut modifier le prix ou prélever un complément sans autorisation sous n’importe quel prétexte. C’est tellement « pratique » ! Sauf que s’il faut réclamer, c’est un parcours du combattant entre David et Goliath ! L’autre jour, l’employée de la piscine m’explique son mécontentement sur l’arnaque des JO : elle ne travaillera que quelques jours en juillet avant d’aller chez elle en Serbie. Mais pour ces quelques jours, elle devrait payer une carte de transport au tarif délirant que l’État fasciste a annoncé pour les JO. Je lui ai suggéré la solution, mais elle y avait déjà songé, et la moitié de ses collègues : arrêt de travail. On va bien s’amuser, mais s’il faut en passer par là pour que les gens comprennent le Hold-up de la banque contre nous le peuple ! Hold-up, c’est le titre du film de Pierre Barnérias auquel j’ai consacré ce récit. De quoi s’agit-il d’autre que de dénoncer un Hold-up ? Avec ce « Brexit » déloyal, Londres nous met en garde.
Le milieu gay à l’avant-garde du fascisme bankstériste
Maintenant que les enfants sont couchés, j’en termine par ce bref addendum pro domo (attention, jeu de mots !) sur mon expérience traumatisante dans ce qu’il reste du milieu gay londonien. Si l’un des trolls ou des gros abrutis homophobes à 1 neurone qui s’avachit la bedaine devant son ordi en parcourant cet article quand il sera repris par Profession gendarme arrive jusque-là, combien de vomissures et de délations dignes de la Kommandantur va me valoir ce paragraphe ? Je cite d’avance les grands auteurs à destination de ces trolls :
« Pendant la collaboration, la tendance à la calomnie et à la délation était d’autant plus exacerbée que le courage des collaborateurs, d’autant plus zélés qu’ils étaient anonymes, était protégé par la collusion entre Vichy & la Gestapo. »
Extrait de Madame Ghislaine Pétain, vie & œuvre d’une Première dame méconnue, par Jakomar de Bragmardo, traduit du swahili par Bernard-Henry Lévy, Gallimard, 1993).
Bref, voici ce que j’ai constaté en after. Je rappelle que je suis un peu à la diète question fleurette, rapport à mon grand âge, mais que ce n’est pas parce qu’on est au régime qu’on ne peut pas regarder ce qu’il y a à manger. Bref, les soirs où je n’étais pas au spectacle, j’ai remis les pieds dans mes traces de ce qu’il reste des saunas et autres lieux de rencontre dans lesquels ledit grand-âge ne me fait pas refouler. Par rapport à l’hécatombe constatée en 2019, il n’y a rien eu de pire en ce qui concerne les 4 établissements où j’ai mis le pied. Sauf que la revue papier que j’avais l’habitude de prendre à la librairie « Gay’s the word » n’existe plus. Obligation d’utiliser son smartphone, pour que Rothschild et Bill Gates sachent tout de moi. Je serai bref : à une exception près, les tenanciers de ces établissements censés être des lieux récréatifs participent de tout cœur à la brutalisation à l’œuvre dans la dystopie à grande échelle que nous subissons depuis le National-covidisme. Voici, du plus léger au pire : Augmentation des tarifs, désormais les plus chers saunas du monde (enfin dans ma modeste expérience). En plus de cela dans un établissement dont jadis j’adorais l’ambiance, au lieu d’avoir dix pour cent des cabines privées, ils sont passés à 95 %, dont ils ne louent en réalité que 5 % moyennant un surplus qui s’ajoute au tarif déjà explosé, et du coup l’établissement est dans un état de désolation qui le met aux antipodes de ce qu’était censé être ce type d’endroit. Dans un autre, après des travaux, ils ont séparé l’établissement en deux, sauna d’un côté et salle de sport de l’autre, de sorte que l’endroit est riquiqui et stressant ; il est impossible de s’isoler.
« Cashless » dans deux établissements sur 4. Dans l’un des deux autres, comme je payais en espèces, on a exigé un document d’identité ou une carte bancaire en dépôt, sans doute pour que je ne vole pas la clé du vestiaire ! Et les deux types, un jeune et un vieux de l’âge d’avoir connu le sida avant les traitements, ont protégé leur main avec une serviette avant de me prendre ledit document des mains. Ils ne portaient pas la muselière, mais harcelaient un employé chargé du nettoiement, qui passait et repassait comme un dément partout dans l’établissement pourtant petit, pour désinfecter les sols. Inutile de dire que j’ai passé un fort mauvais moment. Des tarés, rendus fous par le National-covidisme, et à qui personne n’a dit que la guerre est finie.
Dans un seul de ces établissements, pour la première fois au monde dans un commerce, j’ai dû subir une photographie par caméra. Là on est vraiment dans le fascisme banquier ultime, et je ne vois pas comment ces collabos peuvent encore grimper d’un échelon dans la brutalisation bankstériste. À l’intérieur du même établissement, il y a des caméras dans les couloirs, alors que les gens y sont souvent en petite tenue voire à poil. Que font ces enculés de ces images ? Comment les gays londoniens ne se sont pas révoltés ? La réponse va de soi : toutes les associations soi-disant LGBT sont en réalité financées par Soros et ses copains bankstéristes. Et pour les naïfs, ce qui se cache au bout du « tout smartphone » et de l’euro numérique, c’est la réduction en esclavage de l’homme occidental, qui est en cours d’expérimentation en Ukraine, malgré les minables dénégations de la presse fasciste : votre smartphone et votre compte seront bloqués si vous n’êtes pas un bon citoyen, par exemple si vous ne vous faites pas vaxiner (ça, c’était pour tester le taux d’obéissance du mougeon) ou si vous ne vous présentez pas au bureau de recrutement pour vous faire sacrifier sur l’autel, je veux dire le front ukrainien. C’est ce que veulent tous les Rothschilds et leurs nombreux teckels. Que ceux qui se sont fait injecter sous la menace ne se vexent pas, mais se révoltent contre les fascistes qui les ont manipulés. Ce sont ces bankstéristes qui veulent notre mort, et leur arme est le smartphone, l’euro et l’identité numérique.
« Rendez-vous au bureau de recrutement de l’armée au plus vite. Votre compte sera réactivé, et vous serez mort sous 48 h. Veillez à désigner un héritier, sinon le solde de votre compte sera versé aux œuvres sociales de la banque ».
Cerise sur le gâteau, et je ne l’aurais pas réalisé si je n’avais pas enfin visité la Tower of London et ses geôles : les cabines où quand on a trouvé chaussure à son pied on peut se mettre à l’abri et lire en chœur les œuvres complètes de Dominique Strauss-Kahn, sont de dimension réduite, soit trop basses, soit trop étroites pour qu’on puisse s’y allonger ou y rester debout, et souvent les deux. Il s’agit là d’une torture physique digne des in pace de l’Inquisition ou des cages exposées dans ladite salle des tortures de la Tour de Londres.
Bref, même si à Paris j’avais constaté sous la dictature que les gays du milieu, bien qu’ils soient souvent de mon âge et aient connu l’époque Act-Up où l’on s’opposait au pouvoir quand on était gay, étaient complètement acquis à la dictature covidiste, ce qui m’avait profondément écœuré, à Londres c’est dix fois pire, ils sont vraiment aux avant-postes du totalitarisme, ce sont les influenceurs du monde de George Orwell. Cela fait mal quand on fait (à son corps défendant en ce qui me concerne) un chouia partie d’une prétendue « communauté », de constater que les leaders se comportent en kapos de camps de concentration. Je fais un parallèle avec la situation des juifs, qui est exactement la même. 80 % des juifs, que ce soit en Israël ou dans la diaspora, se sont faits les auxiliaires d’un nazisme juif génocidaire. Une « amie » juive, pourtant « de gauche » et même anticovidiste (il est rare d’avoir les deux ensemble), m’a dit qu’elle allait se « radicaliser », alors qu’elle prétend haïr Netanyahu. Je ne puis plus être son ami. Eh bien chez les gays c’est pareil, maintenant que le système les a choisis comme auxiliaires et chouchous de la dictature, 80 % de ces crétins se comportent en kapos. Comment cela a-t-il pu advenir d’après vous ? Il suffit de se mettre un instant du côté des milliardaires. Combien cela coûte-t-il d’après vous d’acheter l’opinion d’un groupe d’influence ?
Subventionner de façon claire ou occulte les 5 médias, les 5 associations, les 5 influenceurs les plus écoutés du groupe, sans compter de plus modestes oboles versées aux petites associations de quartier. Le premier qui se rebellera ou émettra le moindre doute verra aussitôt se déchaîner contre lui « des trolls indiscrets, qui, sans connaissance de cause, crieront en public contre eux, qui les accableront d’injures, et les damneront hautement de leur autorité privée ». (Voir ma parodie de Dom Juan). C’est ce qui se passe avec la trouducusphère pourtant débusquée par le scandale du Fonds Marianne, mais qui continue à sévir, je veux parler notamment de la bande de l’ignoble Rudy Reichstadt, qui opère sous la direction et le financement de la Fondation pour la mémoire de la Shoah, dirigée par David de Rothschild, employeur de Choupinet, et sous couvert de « lutte contre le séparatisme », nous explique que sur la bite à Chibritte, circulez y a rien à voir. Le montage est digne d’un malfrat de banlieue, mais le mot « Shoah » que ces escrocs ont mis dessus fonctionne à la façon des gousses d’ail contre les vampires !
Attention, que les homophobes et antisémites ne se réjouissent pas, car quand je dis à la louche 80 %, eh bien c’est la même proportion que dans la population neutre. La seule chose c’est qu’on aurait pu espérer que des gens qui font plus ou moins partie d’un groupe, sinon d’une communauté, qui a plus ou moins subi un phénomène de bouc émissaire, soient un peu plus alertés sur la frontière entre humanité & fascisme. Eh bien non, pas du tout. Enfin je ne découvre rien, sauf que la conclusion est effrayante et constitue un avertissement salutaire : Le « Brexit » est un leurre. Ce qu’il faut, c’est sortir de la mainmise de la banque et des milliardaires, donc pas de « Frexit » ou de « Dexit » sans sortie de l’OTAN, et dissolution de tous les groupes d’influence de type Bilderberg, Trilatérale, WEF, etc. Je crains que la méthode Poutine ne soit la seule susceptible de nous sauver : une balle dans la tête de chaque oligarque, et basta. Donc pour l’instant je tiens ma ligne : il faut voter, surtout aux élections européennes, et si possible voter pour une liste qui soit ignorée par les médias aux mains des bankstéristes, et non une liste de vendus comme le RN qui soit présentée du matin au soir comme un « danger », alors qu’on sait bien que ce parti est dorénavant un parti collaborationniste. Attention, je parle d’une élection à un seul tour. Il est bien évident que si l’on avait à nouveau à choisir dans un 2e tour entre la peste RN et le choléra macron, je choisirais le parti qui n’a pas encore été au pouvoir, parce qu’on n’est pas à l’abri d’une bonne surprise non plus. La politique relève parfois du shalom géant. Pardon, du slalom !
Pour l’instant, je suis affligé du spectacle désolant que nous proposent Asselineau & Philippot. Ces deux messieurs semblent n’avoir pas de pires ennemis que l’autre. Ils sont en train de nous expliquer l’un et l’autre que Poutine & Zelensky doivent négocier, alors qu’eux-mêmes sont incapables de discuter avec un alter ego dont ils partagent 95 % des idées. La politique c’est le compromis. Micron a bien embauché des types qui avaient craché sur lui quelques mois avant. Comment comptent-ils gouverner la France s’ils venaient à être élus ? Un gouvernement UPR sans aucun Patriote, ou vice-versa ? Alors avec qui ? Des membres des différents partis sionistes ? Avec l’amuseur Lassalle ? Avec LFI, parti covidiste & climatiste ? Bref, c’est rageant, mais il faut voter, alors la proposition récente de Dieudonné/Lalanne me semble pour l’instant une bonne alternative, surtout qu’ils ont fait un appel du pied aux deux ennemis jurés et qu’ils sont pro-frexit. Espérons que le nœud gordien se dénoue dans les semaines qui viennent.
Je termine par un document de première importance à écouter et partager, sans grand rapport avec ce qui précède, sauf que cela concerne aussi la dictature actuelle, qui tue les gens et compte organiser son impunité : le député Andrew Bridgen mène un débat sur la surmortalité, le 16 janvier 2024, à Westminster Hall. C’est un combat solitaire, mais un mois après, l’élection surprise de George Galloway constitue peut-être un espoir que ces combats ne soient pas si vains que ça.
Quelqu’un m’a dit…
Par Alain Tortosa
Que lâcher une bombe atomique sur le Japon avait sauvé des vies alors que les USA l’avaient déjà rasé avec des bombes conventionnelles et qu’il préparait sa reddition avant même ces atrocités.
Qu’un tueur fou isolé avait tué JFK d’une balle capable de faire des virages à 90 degrés et qu’incriminer la CIA, le Président Johnson ou le Mossad relevait du délire.
Qu’aller sur la Lune à la fin des années 60 était de la routine alors même que ce n’est plus possible avec la technologie de 2024.
Que le 11 septembre 2001 deux (2) avions avaient réussi à faire s’effondrer trois (3) tours.
Que Colin Powell avait pénétré dans l’ONU en 2003 avec une fiole en verre non protégée contenant de l’anthrax au risque de tuer tous les participants à la réunion. Qu’une jeune femme oubliant de dire qu’elle était la fille de l’ambassadeur du Koweït avait assisté à la barbarie des soldats irakiens sortant des bébés de leur couveuse pour les jeter dans la rue.
Que Macron avait été réélu en 2017 alors qu’une erreur informatique avait attribué à Marine Le Pen 14 millions de voix avant de la faire retomber à 11,2 millions quelques minutes plus tard.
Que Trump était un fou dangereux, malhonnête et paranoïaque affirmant que le vote électronique aurait permis de voler les élections alors que chacun sait qu’il est infaillible.
Que Poutine n’avait pas hésité à utiliser le vote électronique pour truquer les élections en 2024.
Que le Covid était une maladie tellement mortelle qu’il fallait porter un masque sur lequel il était inscrit « ne protège pas des virus ». Et que l’OMS obligeait à déclarer Covid un mort du cancer.
Que jamais un passe serait nécessaire pour aller au resto ou permettre aux enfants de faire du sport.
Qu’un vaccin miraculeux existait, qu’il empêcherait la contamination et nous sauverait.
Que ce vaccin n’avait aucun effet secondaire ou tellement exceptionnel qu’il était recommandé de le prescrire aux femmes enceintes et aux enfants non concernés par cette maladie.
Que la France était une démocratie… où le Président peut assigner à résidence toute la population sans vote de l’assemblée, quand toutes les lois peuvent passer avec un 49.3, quand pour se présenter il faut 500 signatures de grands électeurs et la puissance d’un parti pour avoir sa chance.
Que la France était une démocratie alors que les Français s’étaient prononcés majoritairement contre la Constitution européenne puis un gouvernement piétina le choix des électeurs.
Que les sanctions contre la Russie qui ont ruiné l’économie française et européenne, entraîné une explosion du prix de l’énergie, allaient porter leur fruit alors que nous voyons l’inverse.
Que Poutine était fou au point de tirer sur la centrale nucléaire qu’il contrôlait, saborder ses gazoducs et bombarder son seul pont lui permettant de rejoindre la Crimée depuis la Russie.
Que l’Ukraine allait gagner contre la Russie dotée de l’arme atomique et de missiles hypersoniques inarrêtables, quand nul n’a jamais pu, comme Napoléon ou Hitler.
Qu’il y avait un nombre de genres infinis, qu’un enfant de 6 ans avait le droit moral (et légal selon les pays, sans demander l’accord des parents) de débuter sa transition, qu’il était suffisamment mûr pour cela tandis qu’il ne l’était pas pour décider de manger une glace juste avant l’heure du repas.
Que le réchauffement climatique allait nous tuer, que le CO2 était mortel et source d’anéantissement tout en étant 20 fois supérieur du temps des dinosaures et qu’il verdissait la planète.
Que les USA étaient les gentils alors qu’ils ont tué des millions de civils dans différents conflits, tandis que Poutine le barbare mériterait d’être traduit en justice pour crime contre l’humanité lorsque 10 civils sont tués lors d’un bombardement en Ukraine.
Que l’inscription du droit à l’avortement dans la Constitution était une grande victoire pour les femmes et l’Humanité, qu’il était menacé (234 000 avortements pour 725 000 naissances en France, dans un pays ou le taux de fécondité s’effondre).
Que le Brexit a sonné la mort du Royaume-Uni et que le Frexit sonnerait la mort de la France.
Que l’Europe est source de liberté (cf. lois Covid, environnementales, censure, etc.), source de richesse (cf. effondrement économie, tarif énergie) et source de paix (cf. guerre en Ukraine).
Que l’euthanasie pour des vieux, des pauvres, des malades mentaux ou des enfants dépressifs relevait de l’humanisme.
Que lorsque les températures étaient au-dessus des normales c’était la preuve du réchauffement climatique et lorsqu’elles étaient en dessous ce n’était qu’un phénomène météorologique.
Que l’État islamique a répandu la mort en Russie, que Poutine a laissé faire alors que les Américains en guerre contre la Russie avaient eu la gentillesse de le prévenir. Que nous savons que l’Ukraine n’y est pour rien et qu’il est totalement logique que les islamistes veuillent s’en prendre à la Russie qui vient d’être accusée d’être aux côtés du Hamas (musulmans) dans la bande de Gaza.
On m’a dit tellement d’autres choses et on m’en dira tellement d’autres. Le plus merveilleux est que je crois encore toutes ces affirmations, sans les questionner ni les relier.
Comment pourrais-je en douter, 100 % des médias et des politiques disent la même chose !
« Il ne manque pas un bouton de guêtre », disait l’auguste maréchal Le Bœuf en 1870, six mois avant de rendre glorieusement le fort de Metz avec l’illustre Bazaine, un autre maréchal de France…
Flaubert écrit alors dans sa correspondance :
« Ce peuple mérite peut-être d’être châtié, et j’ai peur qu’il le soit. »
Nous sommes arrivés à un tel point dans la catastrophe française et sommes dirigés par de tels idiots que nous ne savons pas si cette nation-machin ruinée et surendettée survivra dans trois ans. Il est vrai qu’une partie des idiots aux affaires veut aussi nous faire disparaître pour obéir au conclave ploutocrate de Davos. Et comme une grande partie de la population est d’accord (télé-addiction, antiracisme, féminisme rousseauiste-sic, humanitarisme BHL, Grand Reset, russophobie, écologie, bellicisme ultra, chasse au pauvre et au carbone ou maintenant aux arbres, demandez le motif), pourquoi se gêneraient-ils ?
Depuis deux ans l’ennemi réduit sans y toucher l’OTAN à de la bouillie de chat ; il l’a fait avec 6 % du budget militaire US (60 milliards contre 1100) et avec un sixième de ses propres troupes, les mêmes qui doivent se faire exterminer par deux ou vingt mille (qui sait alors ?) zouaves français ; en même temps l’Europe avance vers le Grand Reset involontaire (enfin, presque) à coups de pénurie et de passe énergétique, voire de confiscation des comptes bancaires. L’Ukraine entêtée (découvrez le livre de ma femme sur le patriotisme ukrainien qui a toujours été virulent et sous-estimé, surtout par les Russes) va continuer ses opérations. Biden et Blinken seront contents sauf qu’ils peuvent aussi sauter électoralement, ayant fait doubler ou tripler le prix de l’essence dans le premier pays motorisé du monde automobile. On ne parlera pas de l’immobilier et des loyers (3000 dollars mensuels comme prix de base à Miami, 1200 dollars pour un 5 m 2 à New York, voyez le Daily Mail…).
Mais continuons, comme dirait Sartre avec son trio imbécile aux enfers. La France est désindustrialisée et connaît un déficit commercial mensuel de cent milliards… de francs ; l’Allemagne des débiles sociaux-écolo-démocrates connaît ses premiers déficits commerciaux qui vont durer et s’amplifier ; les USA de Biden sont à plus de mille milliards de déficit commercial par an (34 000 milliards de dette ; mais la bourse monte)…
La Russie est excédentaire de 300 milliards d’euros chaque année, devenue grâce aux sanctions la quatrième (elle dépasse le Japon cette année ou la prochaine) puissance économique et la deuxième puissance commerciale du monde (première puissance militaire elle l’était déjà sauf pour les distraits, les néo-Gamelin et autres colonels Goya-Yoda-yoga…).
Mais ne passons pas à côté du grand mystère : l’abrutissement occidental.
J’ai écrit de nombreux textes sur la stupidité. Elle me paraît une marque occidentale dans la mesure où elle est industrialisée depuis l’imprimerie faustienne (voyez Guénon, Barzun, McLuhan, Lévi-Strauss, etc.) : le patriotisme fut une caractéristique de cette stupidité qui est toujours hystérique et violente. Céline en parle très bien de cette « religion drapeautique qui remplaça promptement la première » (c’est dans le Voyage) mais aussi Marshall McLuhan qui étudiant Pope et la Dunciade dénonce le développement industriel du conditionnement psy à cause de l’imprimerie — à qui on doit les sanglantes et interminables guerres de religion ; Flaubert a tonné contre les idées reçues plus tard, et Ortega Y Gasset a dénoncé lui ces terrasses pleines, ces salles de cinéma pleines (Hermann Hesse aussi dans le pauvre Loup des steppes), ces cafés pleins, ces réunions politiques pleines de fascistes, de communistes, de socialistes, de libéraux et maintenant d’européistes et autres mondialistes convaincus. L’Occidental est composé de deux classes : la classe qui prône « l’ineptie qui se fait respecter partout » (Debord) et la classe de « l’imbécillité qui croit que tout est clair » (Debord encore) parce qu’elle l’a vu et cru à la télé ou dans les journaux. McLuhan a été définitif : la rage occidentale vient toujours de l’imprimé.
On est industriellement sous hypnose depuis Gutenberg.
En face il y a la Russie et la Chine et les Brics plus adultes. L’Occident est-il fondamentalement stupide ? Entre révolutions, nationalisme, socialisme, colonisation, décolonisation, Grand Reset et écologie, est-il fondamentalement un continent d’imbéciles, ces imbéciles dit Bernanos dont la colère menace le monde ? Ouvrez vos journaux, écoutez BHL et BFM pour vous en rendre compte.
Le sujet est vaste ; je vais rappeler l’époustouflant professeur italien (souvent des imbéciles, ces professeurs, relisez Molière et son Bourgeois gentilhomme en ce sens) Cipolla et ses cinq lois de la stupidité. Je les donne en annexe mais je rappelle la principale pour moi :
« elle crée des problèmes à un groupe de personnes sans en tirer le moindre bénéfice. »
Cela me paraît résumer notre classe politique actuelle efféminée, gnostique, idéaliste, pleurnicharde, écologiste, humanitaire, ignare et demeurée — mais sélectionnée en ce sens par les tireurs de ficelles façon Fink (BlackRock) ou Klaus Schwab. Car l’occident reste avec sa « culture du carnage » helléno-hébraïque le lieu des tireurs de ficelles. Mais on n’en dira pas plus de peur de passer pour un complotiste (chaque curieux qui DEMANDE OU DONNE UNE EXPLICATION devient un complotiste. Toute explication devient ontologiquement complotiste).
Rappelons donc ces lois de Cipolla sur la stupidité :
« Une personne stupide est une personne qui crée des problèmes à une autre personne ou à un groupe de personnes sans en tirer elle-même le moindre bénéfice. »
Carlo Cipolla avait établi 5 lois immuables de la stupidité :
Loi 1 : Toujours et inévitablement nous sous-estimons le nombre d’individus stupides en « liberté ».
Peu importe le nombre d’idiots que vous imaginez autour de vous, vous sous-estimez invariablement le total. Pourquoi ? Parce que vous partez du principe faux que certaines personnes sont intelligentes en fonction de leur travail, de leur niveau d’éducation, de leur apparence, de leur réussite… Ce n’est pas le cas.
Loi 2 : La probabilité qu’une personne soit stupide est indépendante des autres caractéristiques de cette personne.
La stupidité est une variable constante dans toutes les populations. Toutes les catégories qu’on peut imaginer — de genre, ethnique, religieuse, de nationalité, de niveau d’éducation, de revenus — possèdent un pourcentage fixe de personnes stupides. Il y a des professeurs d’université stupides. Il y a des gens stupides au Forum de Davos, à l’ONU et dans toutes les nations de la terre. Combien y en a-t-il ? Personne ne sait. Voir la Loi 1.
Loi 3 : Une personne stupide est une personne qui crée des problèmes à une autre personne ou à un groupe de personnes sans en tirer soi-même le moindre bénéfice.
Mais les stupides sont eux constants. C’est pour cela qu’ils sont si dangereux.
« Les personnes stupides sont dangereuses et créent des dommages avant tout parce que les gens raisonnables ont du mal à imaginer et à comprendre des comportements aberrants. Une personne intelligente peut comprendre la logique d’un voyou. Une rationalité détestable, mais une rationalité… Vous pouvez l’imaginer et vous défendre… Avec une personne stupide, c’est absolument impossible. Une personne stupide va vous harceler sans aucune raison, pour aucun avantage, sans aucun plan et aucune stratégie… Vous n’avez aucune façon rationnelle de savoir quand, où, comment et pourquoi une créature stupide va attaquer. Quand vous êtes confronté à un individu stupide, vous êtes complètement à sa merci… ».
Loi 4 : les personnes non stupides sous-estiment toujours les dégâts que peuvent faire les individus stupides. Elles oublient en permanence que conclure un marché ou s’associer avec des personnes stupides est une erreur très coûteuse.
Nous sous-estimons le stupide à nos risques et périls.
Loi 5 : Une personne stupide est la plus dangereuse des personnes.
Elle est plus dangereuse qu’un voyou, car nous ne pouvons rien faire ou presque contre la stupidité. La différence entre les sociétés qui s’effondrent sous le poids de leurs citoyens stupides et celles qui surmontent cette difficulté tient à une chose : leur capacité à produire des citoyens se comportant de façon intelligente dans l’intérêt de tous.
Si dans la population non stupide, la proportion de voyous et de personnes agissant à l’encontre de leurs propres intérêts est trop importante : « le pays devient alors un enfer », conclut Marco Cipolla.
Le début de la phase finale de la stupidité postmoderne date des années soixante (on y reviendra) : on a d’un coup la révolution sexuelle (qui accouche de l’avortement puis de la tyrannie LGBTQ), l’antiracisme, le féminisme, l’écologie, le bellicisme humanitaire façon BHL qui rejoint l’apocalypse sauce néo-cons, on a la fin des valeurs, Vatican II, mai 68, les villes nouvelles, l’immigration de remplacement, le binôme télé-bagnole (voir la mère maquerelle d’Audiard), on a le grand effondrement à la romaine (revoir Fellini, Kubrick, Tati, Godard, etc.), et la désindustrialisation aussi, tout cela aboutissant à l’actuelle catastrophe. Enfin on a la tyrannie informatique (Hal 9000 dans 2001).
Vidéo sur la stratégie de l’armée russe et plus généralement de la Russie dans le conflit qui l’oppose à l’Ukraine. Comment l’armée russe a-t-elle adapté son opération face à la résistance ukrainienne et l’aide occidentale ? Art Opératif et mobilisation permanente contre la mobilisation générale de l’Ukraine et les prêts occidentaux. La Russie applique en réalité une doctrine militaire éprouvée dans l’Histoire. Une guerre d’usure, un conflit permanent qui finalement doit aussi permettre pour les dirigeants russes d’affronter les États-Unis.
La politique par d’autres moyens : Poutine et Clausewitz
À la seule exception possible du grand Sun Tzu et de son « Art de la guerre », aucun théoricien militaire n’a eu un impact philosophique aussi durable que le général prussien Carl Philipp Gottfried von Clausewitz. Clausewitz, qui a participé aux guerres napoléoniennes, s’est consacré dans les dernières années de sa vie à l’ouvrage qui allait devenir son œuvre emblématique : un tome dense intitulé simplement Vom Kriege — Sur la guerre. Ce livre est une méditation sur la stratégie militaire et le phénomène sociopolitique de la guerre, fortement liée à une réflexion philosophique. Bien que « De la guerre » ait eu un impact durable et indélébile sur l’étude de l’art militaire, le livre lui-même est parfois difficile à lire, ce qui s’explique par le fait que Clausewitz n’a jamais pu l’achever, ce qui est une grande tragédie. Il mourut en 1831, à l’âge de 51 ans, avec son manuscrit en désordre, et c’est à sa femme qu’il revint d’essayer d’organiser et de publier ses textes.
Clausewitz est surtout célèbre pour ses aphorismes — « Tout est très simple dans la guerre, mais le plus simple est difficile » — et son vocabulaire de la guerre, qui comprend des termes tels que « friction » et « culmination ». Cependant, parmi tous ses passages éminemment citables, l’un d’entre eux est peut-être le plus célèbre : son affirmation selon laquelle « la guerre n’est que la continuation de la politique par d’autres moyens ».
C’est sur cette affirmation que je souhaite me concentrer pour l’instant, mais avant cela, il peut être utile de lire l’intégralité du passage de Clausewitz sur le sujet :
« La guerre est la simple continuation de la politique par d’autres moyens. On voit donc que la guerre n’est pas seulement un acte politique, mais aussi un véritable instrument politique, une continuation du commerce politique, une réalisation de celui-ci par d’autres moyens. Au-delà de ce qui est strictement propre à la guerre, il s’agit simplement de la nature particulière des moyens qu’elle utilise. Que les tendances et les vues de la politique ne soient pas incompatibles avec ces moyens, l’Art de la Guerre en général et le Commandant dans chaque cas particulier peuvent l’exiger, et cette revendication n’est d’ailleurs pas insignifiante. Mais quelle que soit la force de la réaction sur les vues politiques dans les cas particuliers, elle doit toujours être considérée comme une simple modification de ces vues ; car les vues politiques sont l’objet, la guerre est le moyen, et le moyen doit toujours inclure l’objet dans notre conception » (De la guerre, volume 1, chapitre 1, section 24).
Une fois le style dense de Clausewitz éliminé, l’affirmation est relativement simple : la guerre est toujours faite en référence à un objectif politique plus large, et elle existe sur l’ensemble de l’échiquier politique. La politique se retrouve à chaque point de l’axe : la guerre est déclenchée en réponse à une nécessité politique, elle est maintenue et poursuivie en tant qu’acte de volonté politique et, en fin de compte, elle espère atteindre des objectifs politiques. La guerre ne peut être séparée de la politique ; en effet, c’est l’aspect politique qui en fait une guerre. Nous pouvons même aller plus loin et dire que la guerre, en l’absence de superstructure politique, cesse d’être une guerre et devient une violence brute et animale. C’est la dimension politique qui rend la guerre reconnaissable et différente des autres formes de violence.
Considérez la guerre de la Russie en Ukraine en ces termes.
Poutine le bureaucrate
Il arrive souvent que les plus grands hommes du monde soient mal compris en leur temps : le pouvoir enveloppe et déforme le grand homme. C’était certainement le cas de Staline et de Mao, et c’est également le cas de Vladimir Poutine et de Xi Jinping. Poutine, en particulier, est perçu en Occident comme un démagogue hitlérien qui gouverne par la terreur extrajudiciaire et le militarisme. Il n’y a rien de plus faux.
Presque tous les aspects de la caricature occidentale de Poutine sont profondément erronés, bien que ce récent profil de Sean McMeekin s’en rapproche beaucoup plus que la plupart des autres. Tout d’abord, Poutine n’est pas un démagogue, il n’est pas charismatique par nature et, bien qu’il ait amélioré ses compétences politiques au fil du temps et qu’il soit capable de prononcer des discours puissants lorsque cela est nécessaire, il n’est pas un adepte des podiums. Contrairement à Donald Trump, Barack Obama ou même Adolf Hitler, Poutine n’est tout simplement pas un adepte des foules par nature. En Russie même, son image est celle d’un serviteur politique de carrière plutôt terne mais sensé, plutôt que celle d’un populiste charismatique. Sa popularité durable en Russie est bien plus liée à la stabilisation de l’économie et du système de retraite russes qu’aux photos de lui montant à cheval torse nu.
Il fait confiance au plan, même lorsque celui-ci est lent et ennuyeux.
En outre, contrairement à l’idée qu’il exerce une autorité extra-légale illimitée, Poutine est plutôt un adepte du procéduralisme. La structure de gouvernement de la Russie autorise expressément une présidence très forte (c’était une nécessité absolue après l’effondrement total de l’État au début des années 1990), mais dans le cadre de ces paramètres, Poutine n’est pas perçu comme une personnalité particulièrement encline à prendre des décisions radicales ou explosives. Les critiques occidentaux peuvent prétendre qu’il n’y a pas d’État de droit en Russie, mais au moins Poutine gouverne-t-il par la loi, les mécanismes et procédures bureaucratiques constituant la superstructure au sein de laquelle il opère.
Guerre expéditionnaire
De toutes les affirmations fantasmagoriques qui ont été faites au sujet de la guerre russo-ukrainienne, peu sont aussi difficiles à croire que l’affirmation selon laquelle la Russie avait l’intention de conquérir l’Ukraine avec moins de 200 000 hommes. En effet, une vérité centrale de la guerre que les observateurs doivent absolument comprendre est le fait que l’armée russe est en infériorité numérique depuis le premier jour, en dépit du fait que la Russie dispose d’un énorme avantage démographique par rapport à l’Ukraine elle-même. Sur le papier, la Russie a engagé une force expéditionnaire de moins de 200 000 hommes, même si, bien sûr, ce total n’a pas été en première ligne dans les combats actifs ces derniers temps.
Le déploiement de la force légère est lié au modèle de service assez unique de la Russie, qui a combiné des « soldats sous contrat », le noyau professionnel de l’armée, avec un appui de réservistes généré par une vague de recrutement annuelle. En conséquence, la Russie dispose d’un modèle militaire à deux niveaux, avec une force professionnelle prête à l’emploi de classe mondiale et un vaste réservoir de cadres de réserve dans lequel puiser, complété par des forces auxiliaires telles que les BARS (volontaires), les Tchétchènes et la milice LNR-DNR.
Les fils de la nation — porteurs de la vitalité et des nerfs de l’État
Ce modèle de service mixte à deux niveaux reflète, d’une certaine manière, la schizophrénie géostratégique qui a frappé la Russie post-soviétique. La Russie est un pays immense, dont les engagements en matière de sécurité sont potentiellement colossaux et couvrent l’ensemble du continent, et qui a hérité d’un lourd héritage soviétique. Aucun pays n’a jamais démontré une capacité de mobilisation en temps de guerre d’une ampleur comparable à celle de l’URSS. Le passage d’un système de mobilisation soviétique à une force de préparation plus petite, plus agile et plus professionnelle a fait partie intégrante du régime d’austérité néolibéral de la Russie pendant la majeure partie des années Poutine.
Il est important de comprendre que la mobilisation militaire, en tant que telle, est également une forme de mobilisation politique. La force contractuelle prête à l’emploi nécessitait un niveau assez faible de consensus politique et d’acceptation par la majeure partie de la population russe. Cette force contractuelle russe peut encore accomplir beaucoup, militairement parlant : elle peut détruire des installations militaires ukrainiennes, faire des ravages avec l’artillerie, se frayer un chemin dans les agglomérations urbaines du Donbas et détruire une grande partie du potentiel de guerre indigène de l’Ukraine. Cependant, elle ne peut pas mener une guerre continentale de plusieurs années contre un ennemi qui est au moins quatre fois plus nombreux qu’elle, et qui se maintient grâce à des renseignements, un commandement et un contrôle, et du matériel qui est hors de sa portée immédiate, en particulier si les règles d’engagement l’empêchent de frapper les artères vitales de l’ennemi.
Il faut déployer davantage de forces. La Russie doit transcender l’armée d’austérité néolibérale. Elle a la capacité matérielle de mobiliser les forces nécessaires : elle dispose de plusieurs millions de réservistes, d’énormes stocks d’équipements et d’une capacité de production locale soutenue par les ressources naturelles et le potentiel de production du bloc eurasien qui a resserré les rangs autour d’elle. Mais n’oubliez pas que la mobilisation militaire est aussi une mobilisation politique.
Si l’Union soviétique a pu mobiliser des dizaines de millions de jeunes pour affaiblir, submerger et finalement anéantir l’armée de terre allemande, c’est parce qu’elle disposait de deux puissants instruments politiques. Le premier était le pouvoir impressionnant et étendu du parti communiste, avec ses organes omniprésents. Le second était la vérité : les envahisseurs allemands étaient venus avec des intentions génocidaires (Hitler a pensé à un moment donné que la Sibérie pourrait devenir une réserve slave pour les survivants, qui pourrait être bombardée périodiquement pour leur rappeler qui était le chef).
Poutine ne dispose pas d’un organe coercitif aussi puissant que le parti communiste, qui disposait d’une puissance matérielle stupéfiante et d’une idéologie convaincante qui promettait d’ouvrir une voie accélérée vers une modernité non capitaliste. En fait, aucun pays ne dispose aujourd’hui d’un appareil politique comparable à cette splendide machine communiste, à l’exception peut-être de la Chine et de la Corée du Nord. Par conséquent, en l’absence d’un levier direct pour créer une mobilisation politique et donc militaire, la Russie doit trouver une voie alternative pour créer un consensus politique en vue de mener une forme supérieure de guerre.
C’est désormais chose faite, grâce à la russophobie occidentale et au penchant de l’Ukraine pour la violence. Une transformation subtile mais profonde du corps sociopolitique russe est en cours.
La construction d’un consensus
Dès le départ, Poutine et son entourage ont conçu la guerre russo-ukrainienne en termes existentiels. Toutefois, il est peu probable que la plupart des Russes l’aient compris. Au contraire, ils ont probablement vu la guerre de la même manière que les Américains ont vu les guerres en Irak et en Afghanistan : comme des entreprises militaires justifiées qui n’étaient toutefois qu’une simple tâche technocratique pour des militaires professionnels, et non une question de vie ou de mort pour la nation. Je doute fort qu’un Américain ait jamais cru que le sort de la nation dépendait de la guerre en Afghanistan (les Américains n’ont pas mené de guerre existentielle depuis 1865) et, à en juger par la crise du recrutement qui affecte l’armée américaine, personne ne semble percevoir une véritable menace existentielle étrangère.
Ce qui s’est passé dans les mois qui ont suivi le 24 février est tout à fait remarquable. La guerre existentielle pour la nation russe a été incarnée et réalisée pour les citoyens russes. Les sanctions et la propagande anti-russe diabolisant l’ensemble de la nation comme des « orcs » ont rallié à la guerre même des Russes initialement sceptiques, et la cote de popularité de Poutine a grimpé en flèche. L’hypothèse centrale de l’Occident, selon laquelle les Russes se retourneraient contre le gouvernement, a été renversée. Des vidéos montrant la torture de prisonniers de guerre russes par des Ukrainiens en colère, des soldats ukrainiens appelant des mères russes pour se moquer d’elles et leur annoncer la mort de leurs enfants, des enfants russes tués par des bombardements à Donetsk, ont servi à valider l’affirmation implicite de Poutine selon laquelle l’Ukraine est un État possédé par un démon qui doit être exorcisé à l’aide d’explosifs puissants. Au milieu de tout cela, utilement, du point de vue d’Alexandre Douguine et de ses néophytes, les « Blue Checks » pseudo-intellectuels américains ont publiquement bavé sur la perspective de « décoloniser et démilitariser » la Russie, ce qui implique clairement le démembrement de l’État russe et la partition de son territoire. Le gouvernement ukrainien (dans des tweets désormais effacés) a affirmé publiquement que les Russes sont enclins à la barbarie parce qu’ils sont une race mixte avec du sang asiatique mélangé.
Simultanément, Poutine a progressé vers son projet d’annexion formelle de l’ancienne partie orientale de l’Ukraine, et y est finalement parvenu. Cela a également transformé juridiquement la guerre en une lutte existentielle. Les nouvelles avancées ukrainiennes dans l’est constituent désormais, aux yeux de l’État russe, un assaut contre le territoire russe souverain et une tentative de détruire l’intégrité de l’État russe. De récents sondages montrent qu’une large majorité de Russes soutient la défense de ces nouveaux territoires à tout prix.
Tous les domaines sont désormais alignés. Dès le départ, Poutine et consorts ont conçu cette guerre comme une lutte existentielle pour la Russie, afin de chasser un État fantoche anti-russe de ses portes et de vaincre une incursion hostile dans l’espace de la civilisation russe. L’opinion publique est de plus en plus d’accord avec cela (les sondages montrent que la méfiance des Russes à l’égard de l’OTAN et des « valeurs occidentales » est montée en flèche), et le cadre juridique post-annexion le reconnaît également. Les domaines idéologique, politique et juridique sont désormais unis dans l’idée que la Russie lutte pour sa propre existence en Ukraine. L’unification des dimensions techniques, idéologiques, politiques et juridiques a été décrite il y a quelques instants par le chef du parti communiste russe, Guennadi Ziouganov :
« Ensuite, le président a signé des décrets sur l’admission des régions de la RPD, de la RPL, de Zaporozhye et de Kherson au sein de la Russie. Les ponts sont brûlés. Ce qui était clair d’un point de vue moral et étatique est devenu un fait juridique : il y a un ennemi sur notre territoire, qui tue et mutile les citoyens de la Russie. Le pays exige les mesures les plus décisives pour protéger ses compatriotes. Le temps n’attend pas ».
Un consensus politique a été atteint pour une plus grande mobilisation et une plus grande intensité. Il ne reste plus qu’à mettre en œuvre ce consensus dans le monde matériel du poing et de la botte, de la balle et de l’obus, du sang et du fer.
Une brève histoire de la génération des forces militaires
L’une des particularités de l’histoire européenne est de montrer à quel point les Romains étaient en avance sur leur temps dans le domaine de la mobilisation militaire. Rome a conquis le monde en grande partie parce qu’elle disposait d’une capacité de mobilisation exceptionnelle, générant pendant des siècles des niveaux élevés de participation militaire de masse de la part de la population masculine d’Italie. César a mené plus de 60 000 hommes à la bataille d’Alésia lorsqu’il a conquis la Gaule, une génération de force qui ne sera pas égalée pendant des siècles dans le monde post-romain.
Après la chute de l’Empire romain d’Occident, la capacité de l’État en Europe s’est rapidement détériorée. En France et en Allemagne, l’autorité royale décline tandis que l’aristocratie et les autorités urbaines montent en puissance. Malgré le stéréotype de la monarchie despotique, le pouvoir politique au Moyen Âge était très fragmenté et la taxation et la mobilisation étaient très localisées. La capacité romaine à mobiliser de grandes armées contrôlées et financées de manière centralisée a été perdue, et la guerre est devenue le domaine d’une classe combattante limitée : la petite noblesse ou les chevaliers.
En conséquence, les armées européennes médiévales étaient étonnamment petites. Lors des batailles décisives entre l’Angleterre et la France, comme Agincourt et Crécy, les armées anglaises comptaient moins de 10 000 hommes et les armées françaises pas plus de 30 000. La bataille d’Hastings, qui a marqué l’histoire mondiale et scellé la conquête normande de la Grande-Bretagne, a opposé deux armées de moins de 10 000 hommes. La bataille de Grunwald, au cours de laquelle une coalition polono-lituanienne a vaincu les chevaliers teutoniques, a été l’une des plus grandes batailles de l’Europe médiévale et a encore opposé deux armées totalisant au maximum 30 000 hommes.
Les pouvoirs de mobilisation et les capacités des États européens étaient étonnamment faibles à cette époque par rapport à d’autres États dans le monde. Les armées chinoises comptaient généralement quelques centaines de milliers d’hommes et les Mongols, même avec une bureaucratie nettement moins sophistiquée, pouvaient aligner 80 000 hommes.
La situation a commencé à changer radicalement lorsque l’intensification de la concurrence militaire — en particulier la sauvage guerre de Trente Ans — a contraint les États européens à amorcer enfin une évolution vers une capacité étatique centralisée. Le modèle de mobilisation militaire est finalement passé du système des serviteurs, dans lequel une petite classe militaire autofinancée assurait le service militaire, à l’État militaire fiscal, dans lequel les armées étaient formées, financées, dirigées et soutenues par les systèmes fiscaux et bureaucratiques des gouvernements centralisés.
Au début de la période moderne, les modèles de service militaire ont acquis un mélange unique de conscription, de service professionnel et de système de serviteurs. L’aristocratie a continué à assurer le service militaire dans le corps d’officiers naissant, tandis que la conscription et le service militaire étaient utilisés pour remplir les rangs. Il convient toutefois de noter que les conscrits étaient astreints à de très longues périodes de service. Cela reflétait les besoins politiques de la monarchie à l’époque de l’absolutisme. L’armée n’était pas un forum de participation politique populaire au régime : c’était un instrument permettant au régime de se défendre à la fois contre les ennemis étrangers et les jacqueries paysannes. Les conscrits n’étaient donc pas réincorporés dans la société. Il était nécessaire de faire de l’armée une classe sociale distincte, avec une certaine distance par rapport à la population générale : il s’agissait d’une institution militaire professionnelle qui servait de rempart interne au régime.
La montée en puissance des régimes nationalistes et des politiques de masse a permis aux armées de prendre de l’ampleur. Les gouvernements de la fin du XIXe siècle avaient désormais moins à craindre de leur propre population que les monarchies absolues du passé ; cela a changé la nature du service militaire et a finalement ramené l’Europe au système des Romains des millénaires passés. Le service militaire était désormais une forme de participation politique de masse, permettant aux conscrits d’être appelés, formés et réintégrés dans la société, le système des cadres de réserve qui a caractérisé les armées pendant les deux guerres mondiales.
En résumé, le cycle des systèmes de mobilisation militaire en Europe reflète le système politique. Les armées étaient très petites à l’époque où l’engagement politique des masses envers le régime était faible, voire inexistant. Rome a déployé de grandes armées parce qu’il y avait une acceptation politique significative et une identité cohésive sous la forme de la citoyenneté romaine. Cela a permis à Rome de susciter une forte participation militaire, même à l’époque républicaine où l’État romain était très petit et la bureaucratie peu développée. L’Europe médiévale avait une autorité politique fragmentée et un sens extrêmement faible de l’identité politique cohésive, et par conséquent ses armées étaient étonnamment petites. Les armées ont recommencé à grossir à mesure que le sentiment d’identité nationale et de participation augmentait, et ce n’est pas une coïncidence si la plus grande guerre de l’histoire, la guerre entre les nazis et les Soviétiques, s’est déroulée entre deux régimes dont les idéologies totalisantes ont généré un niveau extrêmement élevé de participation politique.
Cela nous amène à aujourd’hui. Au XXIe siècle, avec son interconnexion et la disponibilité écrasante de l’information et de la désinformation, le processus de génération d’une participation politique et donc militaire de masse est beaucoup plus nuancé. Aucun pays n’a de vision utopique totalisante, et il est indéniable que le sentiment de cohésion nationale est nettement moins fort aujourd’hui qu’il ne l’était il y a cent ans.
Poutine n’aurait tout simplement pas pu procéder à une mobilisation à grande échelle au début de la guerre. Il ne disposait ni d’un mécanisme de coercition ni d’une menace manifeste pour susciter un soutien politique massif. Peu de Russes auraient cru qu’une menace existentielle se cachait dans l’ombre : il fallait le leur montrer, et l’Occident n’a pas déçu. De même, peu de Russes auraient probablement soutenu la destruction de l’infrastructure urbaine et des services publics de l’Ukraine dans les premiers jours de la guerre. Mais aujourd’hui, la seule critique de Poutine à l’intérieur de la Russie est du côté de la poursuite de l’escalade. Le problème avec Poutine, du point de vue russe, est qu’il n’est pas allé assez loin. En d’autres termes, la politique de masse a déjà devancé le gouvernement, ce qui rend la mobilisation et l’escalade politiquement insignifiantes. Par-dessus tout, nous devons nous rappeler que la maxime de Clausewitz reste vraie. La situation militaire n’est qu’un sous-ensemble de la situation politique, et la mobilisation militaire est aussi une mobilisation politique, une manifestation de la participation politique de la société à l’État.
Le temps et l’espace
Alors que la phase offensive ukrainienne avançait dans le nord de Lougansk et qu’après des semaines passées à se taper la tête contre un mur à Kherson, des avancées territoriales avaient été réalisées, Poutine a déclaré qu’il était nécessaire de procéder à des examens médicaux des enfants dans les provinces nouvellement admises et de reconstruire les cours d’école. Que se passait-il ? Était-il totalement détaché des événements sur le front ?
Il n’y a en réalité que deux façons d’interpréter ce qui s’est passé. La première est celle de l’Occident : l’armée russe est vaincue, épuisée et chassée du champ de bataille. Poutine est dérangé, ses commandants sont incompétents et la seule carte qu’il reste à la Russie à jouer est de jeter des conscrits ivres et non entraînés dans le hachoir à viande.
L’autre interprétation est celle que j’ai défendue, à savoir que la Russie se préparait à une escalade et s’est engagée dans un échange calculé dans lequel elle a cédé de l’espace en échange de temps et de pertes ukrainiennes. La Russie a continué à se retirer lorsque ses positions étaient compromises sur le plan opérationnel ou lorsqu’elle était confrontée à un nombre écrasant d’Ukrainiens, mais elle fait très attention à tirer sa force d’un danger opérationnel. À Lyman, où l’Ukraine menaçait d’encercler la garnison, la Russie a engagé des réserves mobiles pour débloquer le village et assurer le retrait de la garnison. L’« encerclement » de l’Ukraine s’est évaporé et le ministère ukrainien de l’Intérieur a été bizarrement contraint de tweeter (puis de supprimer) des vidéos de véhicules civils détruits comme « preuve » que les forces russes avaient été anéanties.
Un calme inquiétant émane du Kremlin. Le décalage entre le stoïcisme du Kremlin et la détérioration du front est frappant. Peut-être que Poutine et l’ensemble de l’état-major russe étaient vraiment incompétents, peut-être que les réservistes russes n’étaient qu’une bande d’ivrognes. Peut-être n’y avait-il pas de plan du tout.
Ou peut-être que les fils de la Russie répondraient une fois de plus à l’appel de la patrie, comme ils l’ont fait en 1709, en 1812 et en 1941.
Alors que les loups rôdent à nouveau à la porte, le vieil ours se lève à nouveau pour combattre.
Quoi que l’on pense de lui ou de son projet politique, il est indéniable que Vladimir Poutine se distingue parmi les dirigeants actuels par un attribut qui, s’il était évident il y a cinquante ans, est aujourd’hui perçu comme une rareté politique : il a un plan et un projet pour sa nation. Nous pourrions débattre ici de la question de savoir si ce plan est souhaitable ou non, ou si c’est celui que nous voulons pour le reste des nations existantes. Mais nous n’aborderons pas cette question, principalement parce qu’elle n’intéresse pas Poutine, puisque son plan ne concerne, de son point de vue, que la Fédération de Russie. Pour la réalisation éventuelle de ce plan, Poutine dispose, entre autres moyens et ressources, de pas moins de 6000 têtes nucléaires, ce qui constitue, au moins dans un premier temps, un argument dialectique à prendre en compte.
Cela ne signifie pas que le président russe ignore que ces plans et programmes ne sont pas du goût de ses « partenaires occidentaux », ni qu’ils sont susceptibles de générer des frictions politiques de toutes parts, y compris avec des balles et des fusils. L’Ukraine et ces deux années de mort et de destruction, d’utilisation de la politique par d’autres moyens finalement, en sont un bon exemple.
En parcourant très brièvement les archives des journaux, vous découvrirez de nombreux moments et allusions du président dans lesquels il fait preuve de cette caractéristique. En d’autres termes, où il nous montre ses mauvaises intentions en voulant structurer la planification stratégique nationale en dehors des intérêts occidentaux. En d’autres termes, sans demander la permission à qui que ce soit. La dernière de ses très médiatiques présentations « hors normes », ou de ce qui est « ordonné au reste », est la récente interview qu’il a accordée à l’animateur vedette de la FOX, Tucker Carlson. Poutine s’y est illustré dans ce qui est peut-être le phénomène médiatique de l’année.
Parmi les nombreuses choses que Poutine a dites, l’une d’entre elles a particulièrement retenu notre attention. Il s’agit de la mention des diverses occasions où il a tenté de négocier avec l’Occident des mesures visant à la détente entre les blocs, sans obtenir de réponses favorables de la part de ses homologues à aucune de ces occasions. À cet égard, il a mentionné les entretiens avec les anciens présidents Clinton et Bush (père et fils), auxquels il a proposé des mesures concrètes, y compris l’éventuelle entrée de la Russie dans l’OTAN, recevant, dans un premier temps, des réponses positives de la part de ses interlocuteurs, pour voir ces intentions contrariées peu de temps après.
Ces faits mettent en lumière deux questions très importantes qui éclairent la politique réelle et les mécanismes objectifs qui régissent l’ordre politique international en ce qui concerne les grandes puissances. Premièrement, la puissance hégémonique n’est pas gouvernée par son peuple, représenté en la personne de son président voté et élu ; elle n’est qu’une pièce de plus (importante peut-être, mais pas essentielle) dans un réseau de mécanismes de gouvernance qui transcendent la gouvernance collective tant vantée des démocraties libérales.
D’autre part, ce que nous avons tous cru être la lutte de la démocratie et de la liberté contre la barbarie dictatoriale communiste, cliché favori des cultivateurs d’idéologie et de propagande pendant la guerre froide, cachait une vérité bien différente. En ce sens, ce qu’il convient de dire avec le temps et les faits, c’est qu’une fois le communisme vaincu et « l’histoire terminée » selon Fukuyama, quelle serait la raison politique de maintenir la belligérance avec la Russie ?
En ce sens, certains pourraient faire valoir, et ils n’auraient pas tort, qu’il était nécessaire de maintenir la machine de guerre américaine en état de marche, une source fondamentale de revenus pour le soi-disant complexe militaro-industriel américain, et pour cela, un ennemi visible et crédible sera toujours nécessaire pour justifier le détournement de milliards de dollars des contribuables américains vers les coffres de Boeing, Raytheon, Lockheed Martin et compagnie. Une autre raison, peut-être, est que la bureaucratie américaine avait tissé une toile d’agences gouvernementales pour servir la « cause de la liberté » contre le communisme, qui ont soudainement perdu leur raison d’être et, avec elle, les emplois de leurs travailleurs, dont beaucoup sont liés à des politiciens, qui ne laisseraient guère le fantôme soviétique s’éteindre, même s’il y avait beaucoup de gâteau à partager avec les républiques démembrées et leurs ressources, une fois qu’elles rejoindraient le concert des « nations libres ». Ou ce qui, en clair, pourrait se traduire par le concert des satellites de la puissance américaine et de ses acolytes européens.
Même si tout cela est sans doute vrai, il nous semble qu’il y a une autre raison à prendre en compte, qui échappe à la dynamique même des choses palpables, comptabilisables et vendables. Il s’agit de la subtile question culturelle, idéologique dans une certaine mesure, souvent négligée par ceux qui recherchent des éléments structurels (politiques et économiques) pour expliquer les conflits géopolitiques.
Dans ce contexte, Huntington n’avait peut-être pas tort de suggérer un possible choc des civilisations, remettant ainsi en question la « théorie de la fin (de l’histoire) » de Fukuyama. En évitant de simplifier l’histoire à une simple dialectique des perspectives, il est clair qu’une analyse objective et matérialiste ne peut ignorer la présence d’éléments idéologiques et culturels dans les interactions entre les empires, les États et les classes sociales, étant donné que les preuves de leur impact sont accablantes. La confrontation entre l’Ouest et l’Est, la nouvelle Russie s’identifiant à ce dernier en raison de son propre choix et de l’attitude obstinée et stupide de ses adversaires, ne peut s’expliquer uniquement par une concurrence féroce pour les ressources ; il existe également des causes idéologiques liées à des alternatives civilisationnelles qui méritent notre attention. Par « civilisationnel », nous entendons un projet de société politique, de nation et de culture associé à l’existence dans le temps d’un État, qui peut être développé en termes de projets, de plans et de programmes futurs. C’est ce que Gustavo Bueno appelle les « plaques continentales ».
Ces projets doivent nécessairement prendre en compte les multiples dialectiques existant entre les différents groupes qui composent la société politique. Cet aspect est crucial et mérite une révision profonde, car il n’est pas possible de construire un projet civilisateur sans tenir compte des différentes idéologies en conflit permanent au sein d’une société, ni en ignorant les origines de ces mêmes idées et projets nationaux, en essayant d’imposer une alternative unique qui corresponde aux besoins ou aux désirs de la classe dirigeante du présent.
Même si, à long terme, l’idéologie dominante peut être la plus commode pour les élites hégémoniques d’une société, d’une classe ou d’un groupe social, même si elle se croit au-dessus de tous les autres, si elle est sage, elle doit toujours reconnaître et comprendre les caractéristiques de ses alternatives au sein de l’État, sous peine de perdre tout contact avec les autres réalités politiques existantes, de mettre en péril la continuité et la stabilité de l’État dans le temps, et donc de s’attaquer imprudemment à elle-même.
Dans ce contexte, que cela nous plaise ou non, la Russie a son propre projet civilisationnel, qui est clairement distinct du projet occidental, qui n’est rien d’autre qu’une extension du projet civilisationnel anglo-américain. Ce dernier, avec sa forte influence culturelle, stimulée par le protestantisme et le libéralisme en tant que forces motrices, conduit ce que l’on pourrait appeler l’« entéléchie démocratisante » ou la « destinée manifeste » américaine, poussant le cours actuel des événements. De même, l’Occident a sa propre perspective sur la société, la politique et la culture en relation avec l’État. Bien sûr, et elle se manifeste sous la forme de la mondialisation, qui vise essentiellement à imposer et à maintenir la domination anglo-saxonne sur l’ensemble de la planète. Mais il reste à savoir si ce projet est souhaitable ou même réalisable, compte tenu de la dialectique matérielle entre États et empires dans le contexte actuel.
C’est là que se trouve le nœud du problème, de beaucoup de problèmes. L’Occident a un projet civilisationnel, oui, mais le problème est qu’il est de moins en moins acceptable pour de nombreuses nations politiques à travers le monde. Pire encore, des alternatives à ce projet occidental ont commencé à émerger, et la Russie est l’une d’entre elles. Il s’agit là d’une question très sérieuse, car elle touche au cœur même du récit de la victoire libérale sur le communisme pendant la guerre froide. Si tel est le cas, la guerre froide elle-même n’était rien d’autre que la manifestation des conflits entre deux projets civilisationnels distincts, qui se sont heurtés sur de nombreux points fondamentaux, non sans manquer totalement d’éléments concordants.
Dans cette bataille, qui n’est pas unique en son genre, l’Occident a utilisé avec précision l’une de ses armes les plus puissantes, surpassant en capacité de destruction tous les arsenaux nucléaires existants. Cette arme, perfectionnée au fil des siècles, a remporté de nombreux triomphes sur des alternatives civilisationnelles auparavant dominantes. Il s’agit de la propagande, un outil véritablement distinctif et caractéristique du pouvoir anglo-saxon. Il s’agit d’une lutte tenace pour le contrôle du récit social, des logiques d’analyse et des idées dominantes du présent. En bref, le contrôle de ce que l’on appelle communément « la vérité ». Un exemple classique de son efficacité est l’Espagne, premier cas dans l’histoire où l’artillerie idéologique anglo-saxonne a été déployée dans toute sa puissance.
Toutefois, après des siècles d’utilisation et d’abus de ces mécanismes de diffusion et peut-être de domination idéologique/discursive du récit anglo-saxon, l’environnement médiatique contemporain présente, bien que de manière embryonnaire, des signes notables d’usure. L’interview de Carlson et son impact médiatique quantitatif et qualitatif en sont un bon exemple. Bien que l’interview ait apporté quelques nouvelles informations à ceux qui ne sont pas versés dans la question du conflit de guerre en cours, il est vrai que le phénomène lui-même a été l’interview elle-même et sa popularité. En d’autres termes, la volonté de milliards de personnes d’écouter l’autre camp, non seulement pour savoir ce qu’il pense, mais peut-être aussi pour découvrir s’il existe des alternatives à leur propre point de vue.
Le battage médiatique des plateformes de propagande anglo-américaines et de leurs terminaux européens, les hégémoniques en l’occurrence, a montré précisément le danger réel que les véritables classes dirigeantes voyaient dans ce phénomène. Et ce n’est pas tant ce que Poutine allait dire et si ce serait nouveau ou négatif pour l’Occident, mais le fait qu’il allait soulever, exposer, exposer le fait indéniable qu’il est possible de dire quelque chose de différent du discours hégémonique mondialiste. C’est cela qui est vraiment dangereux, parce que les idéologies s’imposent sous forme de dialectique ou, en d’autres termes, il ne suffit pas de dire que nous sommes les bons, ceux qui sont du bon côté de l’histoire, mais nous devons définir clairement qui sont les méchants, nos ennemis, nos opposés irréconciliables, et établir qu’en dehors de cette dualité, il n’y a rien d’autre. Une idéologie réussit lorsqu’elle parvient à faire en sorte que rien n’échappe au schéma analytique qu’elle a établi, du moins rien de ce qui compte vraiment. Par conséquent, ses lacunes apparaissent lorsque les faits concrets de la réalité dialectique irréductible et obstinée ne peuvent pas être intégrés dans ce cadre binaire.
Au fur et à mesure que la réalité devient plus complexe, même les personnes les mieux endoctrinées par le mondialisme officiel commencent à remettre en question, du moins en partie, ces structures d’analyse. L’interview de Poutine par Tucker Carlson a peut-être fait la lumière sur cette question. Le cœur du problème ne réside pas dans la Russie, Poutine, la Chine ou leurs intentions de défier le statu quo occidental. Le défi lancé à l’Occident, à l’« Anglo-Saxonie » et à ses vassaux, dirons-nous, réside plutôt dans le fait que son projet civilisationnel montre des signes de faiblesse interne. En d’autres termes, le déclin est évident, non seulement pour ses ennemis, mais aussi pour ceux qui, en son sein, doivent le valider par leurs croyances, leurs espoirs et leurs actions.
Les causes de ce déclin sont nombreuses et variées, mais l’une d’entre elles est certainement liée à l’incapacité de la classe hégémonique, celle qui, selon Marx, hégémonise l’idéologie dominante, à éprouver de l’empathie pour les besoins et les perspectives des autres groupes et classes au sein des États considérés comme occidentaux, voire à les comprendre. Les milliers de tracteurs qui traversent aujourd’hui l’Europe pour se rendre dans les principales capitales n’en sont qu’un exemple parmi tant d’autres. Le fait que ce soient ces classes qui dominent le discours accepté sur cette « plateforme continentale » rend le récit « officiel » de plus en plus inefficace pour expliquer les réalités auxquelles sont confrontés les multiples groupes sociaux qui, à leur grand regret, partagent le même espace de vie que les élites globocratiques occidentales. C’est cela, et non la prétendue malice de Poutine, qui témoigne véritablement de la fragilité et du déclin de l’Occident. Face à de telles faiblesses, l’histoire s’est montrée impitoyable. Il suffit d’interroger les empires déchus du passé, y compris l’Espagne, pour mieux le comprendre.
Dans son dernier ouvrage « Dieu n’a pas béni l’Amérique » publié aux éditions Sigest, le général issu des troupes de marine Henri Roure livre un constat implacable sur l’obsession hégémonique des États-Unis. Il revient sur ces techniques bien rodées pour s’imposer au monde, depuis ce « charcutage géographique » qui façonne les frontières à la prédation territoriale à l’œuvre en Ukraine avec BlackRock.
[Voir aussi :
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Dans un texte précis et efficace, le général Henri Roure décrit les outils de domination mis en place par Washington, depuis l’omniprésence du dollar et de la langue anglaise, à l’extra-territorialité du droit américain en passant par des agents d’influence répartis partout sur le globe, à l’image des 800 bases militaires. Le Forum de Davos, la Trilatérale, Bilderberg, l’Open Society, le Dolder Group, mais aussi la CIA et bien d’autres officines sont à pied d’œuvre pour imposer leurs intérêts. Des intérêts qui, bien que dictés depuis Washington, sont loin de servir la population américaine, laquelle subit un déclassement économique, social, sécuritaire et sanitaire depuis des années, au point de pousser les États-Unis vers un déclin qui pourrait entraîner définitivement notre pays, dépourvu de sa souveraineté par la trahison de ses élites.
0:01:00 Les Etats-Unis, c’est une hégémonie 0:02:39 Nous allons gagner la guerre contre les Etats-Unis 0:03:22 La fin de l’URSS était une catastrophe 0:04:23 Calvinisme/ protestantisme ou une destinée manifeste des Etats-Unis 0:05:40 Le racisme contre les amérindiens 0:18:12 WASP 0:09:00 Le nouveau peuple élu 0:13:14 La nation française 0:14:05 L’expansion des Etats-Unis était inévitable 0:15:00 Alaska 0:15:30 Le Groenland et l’Islande 0:17:00 La doctrine de Monroe 0:18:20 Robert Knox et Halford John Mackinder 0:20:59 Projet for the new american century ( Robert Kagan, Dick Cheney) 0:22:14 Paul Wolfowitz 0:23:19 George Soros et Klaus Schwab 0:25:25 Jean Monnet et Robert Schuman 0:26:56 Le groupe Bilderberg 0:28:00 Noam Chomsky 0:29:50 La monnaie et l’armée 0:33:10 Le plan Marshall 0:34:33 Les lois extraterritoriales américaines 0:35:35 La guerre est un formidable outil de développement 0:37:30 Les américains n’ont gagné aucune guerre 0:39:59 Les américains vont quitter l’Ukraine 0:43:30 Roosevelt a proposé la création de l’Etat »Wallonia » en 1943 0:44:36 Révolutions de couleur 0:46:05 L’accord Quincy 0:46:57 La fin de guerre de Japon 0:49:40 L’affaire Mistral 0:51:37 Gorbatchev et James Baker 0:52:36 L’Ukraine 0:56:13 La CIA ont 800 bases dans le monde 0:58:26 Von Braun ( futur NASA) 1:03:02 Alstom, Exxelia 1:06:05 Le contrôle des arts 1:09:52 L’Amérique est malade 1:15:34 Taiwan. » L’Ukraine, c’est plié » 1:21:24 La civilisation occidentale
Ukraine : comment, depuis 2014, la CIA a formé et équipé les agents de Kiev
[Illustration : Le sceau de la Central Intelligence Agency (CIA), dans le hall du siège de l’agence à Langley, en Virginie, le 14 août 2008.]
Une enquête du New York Times a levé le voile sur la collaboration, post-Maïdan, entre la CIA et les services ukrainiens. Un soutien qui, au-delà d’un réseau de bases « secrètes » établi à la frontière russe, a également permis aux Ukrainiens de mener des opérations clandestines en Russie avant l’éclatement du conflit.
« Un secret jalousement gardé depuis une décennie » ébruité ? Dans une enquête basée sur « 200 entretiens », publiée le 26 février, le New York Times (NYT) vient mettre plus en lumière la coopération de longue date entre la CIA et le renseignement ukrainien, notamment comment Langley aurait « supporté un réseau de bases d’espionnage » au cours des huit dernières années et qui « comprend 12 lieux secrets le long de la frontière russe ».
La CIA a également, « vers 2016 », souligne le quotidien, « commencé à former un commando d’élite ukrainien, connu sous le nom d’Unité 2245 ». L’agence américaine « a également aidé à former une nouvelle génération d’espions ukrainiens qui ont opéré en Russie, en Europe, à Cuba et dans d’autres endroits où les Russes sont très présents », toujours selon le NYT.
Collaboration qui, selon la même source, aurait débuté dès le 24 février 2014, soit au lendemain du coup d’État pro-occidental de Maïdan. Au bout de dix ans, « cela a transformé l’Ukraine […] en l’un des partenaires de renseignement les plus importants de Washington contre le Kremlin aujourd’hui », stipule le média américain.
Des Ukrainiens « impatients » face aux « lignes rouges » de Washington
Si jusqu’à l’éclatement du conflit en février 2022, la CIA n’aurait pas aidé les Ukrainiens à commettre des assassinats dans le Donbass ainsi qu’en Russie, les éléments qu’elle a formés ne s’en sont pas privés. Les Ukrainiens se seraient en effet, selon le NYT, montrés « impatients » face aux « lignes rouges » américaines « qu’ils considéraient comme une prudence excessive »
Le média américain revient notamment sur l’assassinat en octobre 2016 d’Arséni Pavlov, dit « Motorola », colonel du bataillon Sparta. Opération ukrainienne qui aurait provoqué la colère de « certains conseillers » de Barack Obama, relate le quotidien, avant d’ajouter : « L’élection présidentielle opposant Donald Trump à Hillary Clinton était dans trois semaines — et les assassinats se sont poursuivis. »
En février 2017, ce fut au tour de Mikhaïl Tolstykh, alias « Givi », commandant du bataillon Somalia, d’être tué par les services ukrainiens. En réponse, les Russes auraient fait exploser la voiture du chef de l’unité 2245, Maksim Shapoval, au mois de juin suivant, alors qu’il « se rendait à Kiev pour rencontrer des officiers de la CIA », toujours selon le NYT. « À la veillée funéraire du colonel, l’ambassadrice américaine en Ukraine, Marie Yovanovitch, se tenait en deuil aux côtés du chef de station de la CIA », relate-t-il.
Des assassinats considérés comme gênants par la Maison-Blanche
Le quotidien américain revient également sur un épisode auquel a pris part l’actuel chef du renseignement militaire ukrainien, le général Kirill Boudanov, « étoile montante de l’Unité 2245 » que la CIA « avait formé ». Sans préciser de date précise, ce dernier aurait ainsi mené « des commandos » en Crimée en 2016 afin de « placer des explosifs » sur un aérodrome de la péninsule où étaient stationnés des « hélicoptères d’attaque » russes. La mission fut un échec, et des soldats russes furent tués. Cet événement aurait provoqué la « colère » de Vladimir Poutine, assure le New York Times. « Il ne fait aucun doute que nous ne laisserons pas passer ces choses », avait alors assuré le président russe.
Une description qui semble faire directement référence à une série d’événements survenus début août 2016, au cours desquels un agent du Service fédéral de sécurité (FSB) et un soldat russe avaient été tués. Le FSB avait notamment indiqué que le groupe avait en sa possession une vingtaine d’engins artisanaux, équivalents à plus de 40 kilos de TNT. Des affirmations russes reléguées dans la catégorie « allégations » par une partie de la presse occidentale, reprenant les démentis ukrainiens et qualifiant les propos de Vladimir Poutine de « belliqueux ».
Un fiasco ukrainien qui avait également agacé côté américain, selon le New York Times, notamment Joe Biden, le « défenseur de l’aide à l’Ukraine ». « Cela pose un problème gigantesque », se serait emporté le vice-président de Barack Obama auprès du président ukrainien Petro Porochenko, arguant du fait qu’il serait dorénavant beaucoup plus difficile pour lui de présenter des arguments aux États-Unis.
Des conseillers de Barack Obama auraient alors voulu mettre fin au programme de la CIA en Ukraine. Le patron de l’agence les aurait toutefois « persuadés que cela serait contre-productif » relate le NYT, « étant donné que cette relation commençait à produire des renseignements sur les Russes alors que la CIA enquêtait sur l’ingérence russe dans les élections » américaines.
Un réseau qui a poursuivi son développement sous l’ère Trump
Auprès de son homologue ukrainien, le général Kondratiuk, le directeur de la CIA, John Brennan, aurait alors réitéré les fameuses « lignes rouges » de Washington. Un rappel à l’ordre qui, selon le New York Times, aurait « bouleversé » l’officier ukrainien. « La réaction de Washington a coûté son poste au général Kondratiuk. Mais l’Ukraine n’a pas reculé », précise le média.
Les États-Unis, non plus, n’ont pas reculé, à en croire le récit du quotidien new-yorkais. Si l’élection de Donald Trump en novembre 2016 « a mis les Ukrainiens et leurs partenaires de la CIA sur les nerfs », l’implication des États-Unis en Ukraine n’aurait eu de cesse de se renforcer. « Quoi que dise et fasse » Donald Trump, « son administration est souvent allée dans la direction opposée », souligne le New York Times, qui évoque une multiplication par dix des effectifs d’une des bases du renseignement ukrainien à la frontière russe. « Empêcher la Russie d’interférer dans les futures élections américaines était une priorité absolue de la CIA au cours de cette période », a encore ajouté le quotidien.
Une présence américaine qui perdura malgré le lancement de l’offensive russe en février 2022, date à partir de laquelle les « lignes rouges » de Washington furent levées. « La Maison-Blanche de Biden a autorisé les agences d’espionnage à fournir un soutien en matière de renseignement aux opérations meurtrières contre les forces russes sur le sol ukrainien », souligne le média américain. Celui-ci relate également que des agents américains qui « ne voulaient pas abandonner leurs partenaires » ukrainiens seraient restés « dans un complexe hôtelier dans l’ouest » du pays, où ils rencontraient « leurs contacts ukrainiens pour leur transmettre des informations ».
Ces révélations, concernant dix années d’investissements américains dans la reprise en main des services ukrainiens, surviennent alors que l’aide militaire américaine demeure bloquée au Congrès des États-Unis.
En octobre 2023, une enquête du Washington Post avait déjà révélé la participation active des États-Unis dans la modernisation des agences de renseignements ukrainiennes (SBU et GUR) et la montée en puissance des commandos ukrainiens formés aux opérations clandestines.
[Voir aussi :
Yougoslavie 24 mars 1999 : la guerre fondatrice de la nouvelle Otan
Par Manlio Dinucci
L’agression illégale de l’Otan contre la Serbie, il y a exactement 25 ans, a été le premier pas vers la transformation de l’Otan. D’une alliance visant, non pas à protéger d’une éventuelle attaque de l’URSS, mais à « Garder l’Union soviétique à l’extérieur, les Américains à l’intérieur et les Allemands sous tutelle », selon les mots de son premier secrétaire général, Lord Hastings Lionel Ismay, elle est devenue une organisation visant à détruire la Fédération de Russie.
Je trouve extraordinaire que Poutine ait perdu l’occasion de montrer à cet idiot d’Occident les conséquences de son ignorance des préoccupations russes et de sa froideur insultante à l’égard des pressions du Kremlin en faveur d’un accord de sécurité mutuelle qui mettrait un frein à l’agenda de guerre des néoconservateurs américains.
L’intervention de Poutine en Ukraine aurait dû être décisive. La guerre aurait dû être terminée en une semaine, Zelensky et tout son gouvernement auraient été pendus comme criminels de guerre, Kharkiv, Odessa et tout le territoire à l’est du fleuve Dniepr auraient été réintégrés à la Russie.
L’Ukraine occidentale aurait dû être occupée et un mur construit, isolant le territoire de l’Europe et empêchant toute entrée non supervisée par la Russie.
La rapidité et l’exhaustivité de la conquête auraient jeté l’effroi dans l’OTAN et à Washington. Si l’on s’en prend à la Russie, c’est la conséquence. Si Poutine avait agi de manière appropriée, le monde serait sur la voie d’une existence pacifique.
Si Poutine avait agi comme il l’aurait dû, il n’y aurait aucune raison pour que Dmitry Trenin essaie de trouver un moyen de restaurer le respect de l’Occident pour la capacité militaire de la Russie.
C’est parce que Poutine n’a pas su mener une guerre comme il se doit que nous sommes sur la voie de l’Armageddon.
Seul Poutine peut nous sortir de cette situation. Il peut se rendre à l’Occident ou lui montrer les conséquences de sa stupidité.
Tôt ou tard, Poutine devra comprendre que les mots ne comptent pas, seuls les actes comptent.
Bébés fabriqués à la chaîne en Ukraine, puis vendus à l’Occident
Olivia, née de GPA, se bat pour abolir cette pratique
Les guerres non militaires et l’attaque terroriste à Moscou
Le monstrueux attentat terroriste du 22 mars, qui a eu lieu dans un centre de loisirs de la capitale russe portant un nom qui montre que le pays se plie à la tendance générale de la mondialisation par le biais de la langue anglaise — Crocus City Hall — est l’événement le plus commenté de ces derniers jours. Politiciens et analystes de tous bords cherchent les auteurs de cet acte de guerre asymétrique/hybride, tentent d’en estimer les conséquences et se positionnent, comme on pouvait s’y attendre, en admirateurs et défenseurs de Poutine ou en ennemis irréconciliables. Mais je voudrais aborder ce sujet sous un angle différent. C’est-à-dire sous l’angle de la subversion méthodique exercée depuis au moins un siècle, qui vise à dissoudre toute forme d’identité collective à travers l’ingénierie sociale dite des « musiques actuelles » et, plus largement, de la culture de masse.
Il suffit de rappeler le rôle très particulier qu’a joué le Tavistock Institute of Human Relations dans le développement de ces stratégies de contrôle mental et comportemental. Nous laissons ici de côté l’art moderne dans son ensemble, des arts visuels à l’architecture, en passant par le théâtre et le cinéma, pour ne faire que quelques remarques sur l’anti-musique moderne. Son rôle néfaste est difficile à surestimer.
Jazz, blues, rock and roll, hard rock, heavy métal, hip-hop ou rap, etc., etc. ne sont que quelques variations de ce bruit plus ou moins rythmé et traumatisant qui s’est répandu dans le monde entier comme une peste mortelle qui dissout toute tradition, anéantit toute religion, dynamite tout code moral et pulvérise toute culture construite au cours de millénaires de civilisation humaine. Cette arme de masse a pénétré profondément partout dans le monde grâce aux technologies modernes. C’est la « culture de masse » qui tue la culture populaire et la culture classique. Elle fait partie du plan général d’uniformisation/homogénéisation de toutes les collectivités humaines, représentant une immense force de domination psychologique et de contrôle des esprits.
La société du spectacle — politique, culturelle ou sportive — n’est plus capable de regarder en arrière pour voir dans quel piège elle est tombée, ni même de regretter sa propre dissolution dans le creuset de la mondialisation. C’est pourquoi tous ceux qui rejoignent le camp altermondialiste doivent prendre leurs distances avec la culture de masse et lutter pour un retour à la tradition. Mais l’homme d’aujourd’hui ne peut plus comprendre OÙ, QUAND et COMMENT s’est produite la fracture historique qui a fait dévier l’humanité de son cours naturel.
Le Nouvel Ordre Mondial est à l’offensive dans le monde entier en imposant non seulement un seul modèle sociopolitique universel (république, démocratie, souveraineté populaire), un seul modèle économique universel (libéral-capitaliste), mais aussi un seul modèle de loisirs (une absurdité dans la société traditionnelle !), de tourisme, de sport et de divertissement.
Un gouvernement mondial nécessite la mise en place d’un État mondial, d’une économie mondiale, d’un système financier mondial (CBDC), de polices mondiales, d’une armée mondiale, d’un système de santé mondial (OMS). Mais pour que tout cela s’impose plus facilement, les masses doivent être précultivées selon une recette unique de crétinisation collective à travers ce que l’on croit être la musique moderne, qui est en fait l’antithèse de l’euphonie, de l’harmonie et de la beauté.
L’esthétique de la laideur a triomphé partout. Ce phénomène caractéristique de la « société de masse » s’accompagne de la dépravation morale, de la promiscuité, de la rupture des relations entre les générations et constitue le narcotique le plus efficace pour anesthésier toute aspiration supérieure, toute élévation intellectuelle, tout élan patriotique et toute trace de conscience religieuse. Au cours des dernières décennies, le rythme et l’ampleur de la stratégie de crétinisation de masse « Sex, Drugs, Rock & Roll » ont connu un succès encore plus grand. En plus de l’électricité (condition minimale pour la diffusion de la culture de masse), de la radio et de la télévision, l’Internet a fait son apparition.
Ce poison mortel qui transforme les foules en troupeaux de sous-hommes a touché la Russie de manière aussi catastrophique que le reste du monde. Et les « élites politiques » ne sont pas plus élevées que le commun des mortels. Et la guerre totale et irréconciliable entre l’Occident collectif et la Russie n’a guère contribué à désintoxiquer ce pays du poison de la culture de masse provenant de l’Occident.
Alors, où a eu lieu l’attaque terroriste dans la soirée du 22 mars ? Dans un centre de loisirs qui n’a rien à voir avec la langue et la culture russes : Crocus City Hall. En fait, toute la culture de masse à l’échelle mondiale se déverse à travers une langue anglaise de substitution qui est devenue la langue de la mondialisation.
Qu’est-ce qui a poussé des milliers de Russes à se rassembler dans cette salle de concert moscovite en cette soirée fatidique ? Le groupe de rock russe populaire Piknik. Or, on sait depuis au moins un demi-siècle que ce genre de musique présumée est d’inspiration satanique. Et il ne s’agit pas d’une figure de style ou d’une exagération, mais d’une réalité avouée par les stars mêmes de cette pratique démoniaque, qui ont admis leur pacte avec le diable en échange de la popularité et de la richesse. Que viennent faire de telles pratiques de diabolisation de masse dans un pays qui prétend s’opposer à l’Occident dégradé, perverti et malfaisant ? Et l’association des mots « rock russe » ne sonne-t-elle pas comme un oxymore, une contradiction dans les termes, une absurdité logique ? Il suffit de jeter un coup d’œil sur quelques photos de ce groupe de producteurs hypnotiques, en transe, ivres de son, stridents, et des textures qu’ils beuglent depuis la scène, pour comprendre le degré d’élévation culturelle et d’élégance esthétique que dégagent ces monstres macabres vêtus de noir, avec des lunettes de soleil pour cacher leurs yeux inhumains.
Rappelons que des milliers de personnes s’étaient rassemblées pour ce concert ainsi que pour faire du shopping dans le même complexe de loisirs le vendredi de la première semaine de carême ou de la résurrection du Sauveur du monde Jésus-Christ. Il s’agit d’une période durant laquelle tout chrétien orthodoxe s’abstient de toute fête et de tout divertissement, se concentrant sur la prière, l’humilité et la lecture de livres religieux. Chaque soir de la première semaine de cette période de l’année liturgique, les services divins sont célébrés avec une sobriété et une signification particulières. Les personnes présentes lors de la soirée fatidique du vendredi 22 mars ont préféré aller au concert et faire du shopping, et non à l’église.
Je comprends parfaitement qu’une telle approche puisse profondément choquer les personnes qui croient davantage en la religion des droits de l’homme et de la liberté illimitée qu’en Dieu. Je n’ai pas non plus l’intention de faire l’apologie d’une croyance religieuse. Je souhaite simplement faire remarquer que la Russie a perdu la guerre religieuse, spirituelle et culturelle en capitulant devant la culture de masse occidentale. Les stratégies de guerre non militaires des mondialistes se sont avérées plus efficaces que les stratégies militaires sur le champ de bataille en Ukraine.
Pour illustrer à quel point la culture de masse a affecté la Russie, il suffit de rappeler le duo embarrassant formé par le président russe Vladimir Poutine et la pop star dont le nom a été intentionnellement translittéré en anglais : SHAMAN. Cela s’est passé dans la soirée du 22 septembre 2022 sur la Place Rouge, lorsque le Kremlin a déclaré l’inclusion officielle dans son État russe de quatre régions ukrainiennes : Donetsk, Kherson, Luhansk et Zaporizhzhia. Laissons de côté le fait que la Russie n’a pas encore réussi à prendre le contrôle de ces territoires. Et convenons que même si les deux chanteurs chantaient l’hymne russe, cette association n’accrédite pas la prétention de représenter une civilisation alternative à l’Occident décadent.
Mais ce qui est tout aussi surprenant, c’est que pendant les deux années d’existence de l’OMS [Opération Militaire Spéciale], en Russie les spectacles avec des monstres de la culture de masse, les événements culturels, les animations dans les boîtes de nuit et les discothèques n’ont jamais cessé un seul jour. S’il ne s’agit pas simplement d’une ignorance de la guerre non militaire, la seule explication est que les dirigeants russes tolèrent ces divertissements continus pour maintenir les masses dans un état de léthargie qui, autrement, pourrait réveiller politiquement la jeunesse de ce pays.
D’ailleurs, même l’événement tragique du 22 mars n’a pas modifié l’agenda culturel en Russie. La chaîne patriotique Telegram « Katjusha » publie en ce moment même les informations suivantes :
« La dégradation n’a pas de limites ! Le pays est en deuil après un attentat terroriste qui a fait plus de cent morts, l’ennemi bombarde Belgorod et Sébastopol, les chrétiens orthodoxes font un grand jeûne, et à Rostov on prépare un concert de la propagandiste de la pédérastie Alena Shvets. Cette dernière avoue également son amour pour l’“Ukraine”. Spécialement pour les autorités de la région de Rostov : le mouvement des pervers sexuels est reconnu comme extrémiste en Russie ».
[Sujets abordés : élections en Russie ; bombardement de Gaza ; guerre en Ukraine ; les médias ; le mondialisme technocratique et son Intelligence artificielle ; le transhumanisme totalitaire ; l’écologisme antinaturel et ses éoliennes ; la pédophilie ; la drogue et les meurs dissolues dans le monde politique français ; l’envoi de troupes françaises en Ukraine ; etc.. ]