Que ferait Trump s’il arrivait à la présidence ?

Par Nicole Delépine

Les annonces de Trump sur ses projets pour les modifications du système d’éducation du peuple américain paraissent intéressantes, ainsi que traduire ce qui se passe aux USA et qui va arriver irrémédiablement en Europe et singulièrement en France.

Elles sont exposées via Radio Canada et Alexis Cosette et son interprétation personnelle toujours source de réflexion et de débat.

https://odysee.com/@Radio-Quebec:a/anti-communisme:8

Voici le sujet de cette vidéo que vous pourrez écouter sur odyssée, même en France contrairement à Rumble (censuré).

« Propositions radicales en réaction aux mesures actuelles de Joe Biden proposées par la gauche radicale (marxisme culturel) et contre ce contrôle mondial. »

Pour Radio-Canada, c’est la culture qui fait la politique. Les mondialistes ont compris cela et aux USA infiltrent la famille par leurs enfants via l’école tandis que la CIA et la FDA censurent sévèrement les faits et opinions qui ne confortent pas la vision du monde qu’ils veulent nous imposer. En Europe les institutions européennes, les agences, l’agence européenne du médicament (EMA), etc. font la même chose tandis que la Cour Européenne des Droits de l’Homme empêche toute justice indépendante dans les pays de l’UE, etc.. La corruption fait le reste.

Ce phénomène d’infiltration par les mondialistes remonte à l’époque du Président Kennedy, et les années soixante après la Seconde Guerre mondiale. La prise de conscience par JF Kennedy patriote, sur le danger de l’infiltration de la bureaucratie par le mouvement mondialiste lui a coûté la vie. L’ennemi fonctionne par infiltration. JFK qui a tenté de les arrêter a été assassiné comme le sera son frère Robert.

Trump et les patriotes américains tentent à nouveau de stopper les mondialistes et se focalisent actuellement sur la défense des enfants contre l’enseignement qui les endoctrine.

Extraits du discours de Donald Trump (à écouter)

Propositions qui pourraient servir d’exemple pour notre système d’éducation français contaminé par les choix des bobo gauchistes de NY et de Californie, copiés-collés par nos gouvernements depuis quarante ans avec une recrudescence à l’heure actuelle.

Donald Trump « désire supprimer le financement des écoles qui mettent en avant le racisme systémique, la théorie du genre et la discrimination entre “races”. Le “socialisme” collectiviste enseigné à l’école est hostile au pays et ressemble à une nouvelle religion ». Dès le premier jour de l’arrivée en poste de l’administration Trump, il souhaite sortir les radicaux qui polluent nos écoles, les enseignants à cheveux verts, mal fagotés et sales, sectaires et partisans, et qui ont infiltré le ministère d’éducation. Il veut par exemple supprimer les shows de drag queen vulgaires et proches de la pornographie imposées aux petits enfants actuellement.

Il souhaite « mettre un terme aux quotas raciaux dans les universités très injustes pour les Asiatiques ».

Il désire « interdire aux hommes devenus femmes trans de s’entraîner et de jouer dans les équipes de femmes et de partager leurs vestiaires et toilettes ». Pour Trump, « Il n’y a que deux sexes : xy et xx. Le reste est dans la tête ».1

L’équipe de Trump veut adopter une charte des droits parentaux.

Des parents qui sauront exactement ce qui sera enseigné à l’école, et pourront redresser le tir si nécessaire. L’opacité actuelle ne permet plus aux parents de protéger leurs enfants.2 Les directeurs d’école devront être élus par les parents qui pourront les révoquer s’ils ne donnent pas satisfaction, en particulier sur le contenu des enseignements.

Ainsi Trump souhaite « retourner aux fondamentaux, apprendre à lire, écrire, compter aux enfants et garder la neutralité de l’école. Les parents pourront reprendre le contrôle en cas de nomination de Trump ».

Alliance entre le capitalisme financier3 et les progressistes

Les compagnies capitalistes sont toutes dans le « progressisme » et tout cela a commencé depuis un siècle. Graduellement l’infiltration de l’école, de l’église et de la famille se propage. « La grande marche à travers les institutions » est censée pervertir la famille, l’école, le système d’éducation.

Théorisée par l’école de Frankfort pour lesquels la famille serait le noyau central du fascisme.

Ils voudraient remettre en cause tout cela par l’« hégémonie culturelle » d’où les évolutions post 1968.

On voit l’infiltration dans les universités, les écoles depuis des décennies aux USA et surtout depuis les années 2000 en France4.

Mais les forces de la famille traditionnelle sont solides, car la nature refait surface

Les mondialistes voulaient créer une peur mondiale pour imposer leur pouvoir planétaire : cela apparaît dans le club de Rome dès 1975. Mais Klaus SCHWAB ET GRETA ONT ÉCHOUÉ ils ont utilisé une peur structurante : la peur de la pandémie pour imposer la destruction des droits fondamentaux, la démocratie, l’humanité de l’individu propre et les classes moyennes. Le combat contre les élites de Davos, de l’OMS, via Bill Gates et nos dirigeants est en passe de faire échouer leur scénario. Les peuples commencent à voir clair malgré les tentatives de raviver la peur par changement climatique, et la guerre en Ukraine.

La discrimination est inacceptable pour les mondialistes sauf pour les quelques membres de l’élite : Bill Gates explique qu’il a droit à son jet privé puisqu’il est l’élite. Cependant leur projet était de supprimer la propriété privée pour le vulgus pecum, comme le montrent en France les critiques sur la maison particulière et leurs propriétaires qui voient leurs taxes foncières s’envoler alors que les impôts sur les dividendes n’augmentent pas.

Le mondialisme s’est donné une respectabilité qu’ils n’avaient pas sous Staline. Un rebranding du communisme. Le FEM est le point oméga : mélange de capitalisme financier tout puissant et plèbe rationnée.

L’État providence est une apparente bonne idée, mais qui finit mal et devient totalitaire, dit comment vivre, contrôle nos faits et gestes (cf. la Chine), etc.. Comme l’ONU finit par l’OMS qui force l’ouverture des frontières et impose le faux vax toxique partout. Cession graduelle des prérogatives des États.

TRUMP représente les patriotes américains qui tentent d’écraser les mondialistes. Y arriveront-ils ?


1 S’il était dans un lycée canadien, il serait arrêté comme ce jeune de 16 ans.

2 En France de nombreux parents se plaignent de ne pas savoir ce qui va être exposé. Par exemple une séance d’éducation sexuelle est programmée en 6e : l’enfant revient et explique qu’on lui a conseillé et enseigné la masturbation et mis des doutes sur son identité sexuelle. Ce devrait être interdit, alors que c’est entré dans le programme scolaire. En maternelle, on donne aux petits des poupées transgenres (poupées habillées en fille, mais avec un zizi).

3 À différencier du capitalisme industriel.

4 Illustrée par l’interdiction de conférences d’intellectuels (y compris de gauche ou d’extrême gauche), à science po par exemple.




Transition de genre et chirurgie : un bien triste bilan

Par Nicole Delepine, pédiatre cancérologue, et Gérard Delépine, chirurgien cancérologue

Définitions1

  • Femme trans : personne née de sexe masculin, mais qui s’identifie comme femme.
  • Homme trans : personne née de sexe féminin, mais qui s’identifie comme homme.
  • Transvesti(e)/crossdresser: personne qui adopte, la plupart du temps ou épisodiquement, un code vestimentaire et un rôle socio-sexuel qui diffèrent de son sexe de naissance. Une grande partie des personnes travesties vit au quotidien dans le genre qui correspond à leur sexe biologique.

CEUX QUI SOUHAITENT CHANGER DE GENRE PHYSIQUEMENT SUBISSENT UNE TRANSITION MÉDICOCHIRURGICALE

Les étapes de la transition de genre (assistée par des traitements hormonaux et gestes chirurgicaux) comprennent d’abord la préparation psychologique qui vise à éliminer les psychoses, les dépressions, et à tenter d’expliquer aux candidats trans les conséquences des interventions médicochirurgicales. Cette phase durait en général de deux ans, mais elle semble se raccourcir (business du genre ?).

Lorsque le psychiatre juge le patient prêt et qu’il n’y a pas de contre-indications (risque d’accident cardiovasculaire, obésité, diabète sévère, hypertension, etc.), l’hormonothérapie peut débuter, complétée plus ou moins rapidement par des interventions chirurgicales.

Les femmes qui veulent devenir des hommes trans peuvent demander l’ablation des seins (mastectomie) dès le début de la prise d’hormones mâles.

Chez les hommes désirant devenir femmes trans, l’augmentation mammaire chirurgicale doit attendre que la taille des seins se soit bien stabilisée par l’imprégnation hormonale. Certains se satisfont de ces changements ou de l’hormonothérapie, mais d’autres vont recourir à la chirurgie reconstructrice. En France, les transitions dans le sens homme vers femme sont aujourd’hui environ deux fois plus fréquentes que l’inverse.

RÉASSIGNATION GÉNITALE. LE LONG ET PÉNIBLE PARCOURS DU CHANGEMENT DE SEXE2

EXEMPLES DE PROCÉDURES DE CHIRURGIE GÉNITALE3

Homme vers femme

Construire un vagin : la vaginoplastie4 est une chirurgie complexe qui dure entre 2 et 4 heures et nécessite souvent une hospitalisation de 2 semaines. Aux USA, l’opération coûte au moins 20 000 dollars et en France, entre 7000 et 15 000 euros5 pris en charge à 100 %, dans la limite du tarif de remboursement de la Sécurité sociale, à condition que la personne soit reconnue comme bénéficiaire de l’ALD (affection de longue durée) par la sécurité sociale (alors que la dystrophie de genre n’est pas considérée comme une maladie).

Elle commence par l’ablation des testicules et de la verge dont la peau sert à tapisser les parois du néo vagin (il est parfois nécessaire d’avoir recours à une greffe complémentaire) positionné dans le périnée entre la prostate et le rectum. Durant ces manipulations la peau qui sert à former la paroi du vagin perd son innervation. Le clitoris est reconstruit à partir des tissus du gland, mais la taille du gland est largement rétrécie diminuant d’autant son innervation et sa sensibilité.

Le néo vagin ne dispose pas de mécanisme automatique de nettoyage ou de lubrification. Il habituellement nécessaire de prolonger les soins après l’opération avec l’utilisation d’un dilatateur vaginal dont le but est de stabiliser ou d’élargir la cavité.

Après la vaginoplastie, si la patiente suit les indications postopératoires (notamment des exercices ou rapports sexuels réguliers pour maintenir l’espace créé pour accueillir le vagin), un partenaire sexuel peut ne pas s’apercevoir de la transformation subie. Il est cependant conseillé de l’en informer.

Il faut savoir que la prostate reste en place pour éviter toute incontinence urinaire et que parfois, après la première opération, une seconde intervention à visée esthétique peut être envisagée.

La chirurgie pelvienne peut être complétée par la mise en place d’implants mammaires et d’une féminisation faciale et de l’ablation de la pomme d’Adam.

Femme vers Homme

L’ablation de l’utérus (hystérectomie) et des ovaires (ovariectomie) était obligatoire en France pour bénéficier d’un changement d’état-civil, jusqu’au 18 novembre 2016. Cette ablation pourrait éviter un risque de cancer sous hormonothérapie à long terme.

Pour construire un phallus, deux interventions sont possibles : la métoïdioplastie et la phalloplastie.

La métoidioplastie consiste à allonger et à renforcer le clitoris, qui s’est hypertrophié grâce à l’hormonothérapie, pour créer un phallus. Cette intervention qui dure en moyenne 3 heures donne une apparence masculine des organes génitaux, rend possible une miction en position debout et une excitation sexuelle, mais sans possibilité de rapport avec pénétration, car le néophallus, de petite taille, ne permet pas d’érection6.

La phalloplastie7 consiste à construire un pénis en utilisant de la peau et des tissus provenant des lèvres ou d’autres sources (autogreffes libres d’avant-bras, cuisse, ou abdomen),

habituellement complétée par la construction d’un scrotum à l’aide de la peau et des tissus des lèvres. Il s’agit d’une intervention longue (4 à 10 heures souvent à deux équipes) et complexe dont le coût peut s’élever à 35 000 euros8.

Pour assurer une certaine rigidité, une prothèse pénienne est incluse, avec une pompe pour permettre l’érection. Le modèle — le mécanisme et la longueur de l’implant pénien — sera choisi en fonction de l’anatomie. L’implant pénien obtient sa rigidité par l’activation de la pompe normalement localisée dans le scrotum. La rigidité obtenue rend possibles les relations sexuelles avec pénétration. Cette intervention peut être effectuée 6 mois après la construction de l’urètre. Les deux poches scrotales fabriquées avec la peau des lèvres sont garnies de prothèses testiculaires.

Parmi les complications qui peuvent survenir à la suite d’une opération aussi lourde que la phalloplastie, on note des infections, un rejet de la greffe de peau entraînant la perte de la prothèse, nécrose, sténose, ainsi que des caillots de sang. Il faudra dans certains cas une nouvelle intervention9.

RÉSULTATS ESTIMÉS 10

Selon les sites internet favorables à cette chirurgie, on peut avoir une estimation des résultats très variable, d’autant qu’il semble bien que les opérés non satisfaits n’en informent leur premier chirurgien que dans 30 % des cas lorsqu’ils décident d’une détransition.

Le taux de réussite de la chirurgie génitale transgenre varie et peut dépendre de plusieurs facteurs, notamment l’état de santé général de l’individu, l’expérience et le niveau de compétence du chirurgien, ainsi que les techniques spécifiques utilisées au cours de la procédure.

La vie sexuelle d’un homme trans est difficile. Il ne peut éjaculer et doit, pour avoir une érection, actionner une prothèse pénienne avec la pompe, dissimulée dans l’un des testicules reconstruits. L’apparence finale reste différente de celle d’un phallus naturel.

Les hommes et femmes trans peuvent l’un et l’autre ressentir un plaisir sexuel, mais n’ont définitivement plus la possibilité de procréer.

Ici des taux estimés :

Taux de réussite des chirurgies génitales transgenres MTF

Procédure Taux de réussite
Vaginoplastie 80 % — 90 %

Taux de réussite des chirurgies génitales transgenres FTM

Procédure Taux de réussite
Phalloplastie 65 % — 85 %
Métoidioplastie 86 % — 91 %
Hystérectomie et ovariectomie Environ 95 %

Les rechutes après l’opération des organes génitaux transgenres ne sont pas exceptionnelles et doivent être prévenues au moins en partie par des soins postopératoires bien surveillés (hygiène, propreté, hydratation, repos, etc..).

Chaque individu est différent et la récupération peut varier pour chaque individu.

En France, où en est la chirurgie de réassignation sexuelle ?

Une opération chirurgicale réussie est une opération donnant une apparence anatomique et une fonctionnalité similaires au sexe opposé choisi. En France, la majorité des chirurgies de réattribution sexuelle sont réalisées à l’institut hospitalo-universitaire de Lyon considérée comme un « centre de référence et d’excellence » en la matière.

L’opération n’est pas sans danger, les diabètes, l’obésité, certains problèmes de circulation sanguine peuvent augmenter les risques de complications lors de l’anesthésie et les complications postopératoires. Un traitement hormonal doit également être poursuivi après l’opération.11

LES COMPLICATIONS POSTOPÉRATOIRES 12

Après aidoiopoëse, aussi appelée vaginoplastie, elles sont fréquentes. Ces complications peuvent être fonctionnelles ou esthétiques et concerner toutes les parties anatomiques constituant la néovulve : vagin, urètre, clitoris, petites et grandes lèvres.

COMPLICATIONS IMMÉDIATES

Rectales La plaie rectale survenant immédiatement en peropératoire lors de la création du néovagin, entre le rectum en arrière et les voies urinaires en avant, rare (2 %)

Hémorragiques Les suites opératoires sont très fréquemment suivies d’hémorragies du site opératoire, imputables aux saignements itératifs des reliquats de corps spongieux derrière la muqueuse urétrale et autour du méat urinaire, malgré l’hémostase peropératoire.

Infectieuses Une fièvre associée à un écoulement vaginal purulent dans les suites opératoires traduit une infection vaginale (10 %), qui doit être traitée par antibiothérapie adaptée aux résultats des cultures. Une fièvre associée à des urines troubles traduit une infection urinaire type prostatite (1,6 %), qui doit être traitée par antibiothérapie adaptée.

Urinaires Un échec de retrait de la sonde urinaire peut survenir dans la semaine qui suit l’intervention : se traduisant par l’absence de reprise mictionnelle avec rétention urinaire vésicale, dépistée après retrait de la sonde (4 % des cas), le plus souvent imputable à l’œdème et l’inflammation urétrale postopératoire dans la région de résection du bulbe, et nécessite une repose de la sonde pour 15 jours supplémentaires.

Cicatrisation La peau tapissant le vagin peut s’extérioriser « en doigt de gant » lors du premier pansement et du retrait du conformateur souple.

COMPLICATIONS À MOYEN ET LONG TERME

Cavité vaginale

La majorité des problèmes de cicatrisation postopératoire concerne la néo-cavité vaginale :

« la pérennisation de ce nouvel orifice est directement liée à l’observance de la patiente concernant ses dilatations. Il est fondamental que la patiente respecte les consignes postopératoires, qui peuvent varier en fonction de chaque patiente et également en fonction des habitudes de l’opérateur : que ce soit le port du conformateur souple diurne et nocturne au début (au minimum 2 mois en postopératoire, et en règle plutôt 4 mois, afin que la majorité de la peau tapissant le vagin ait cicatrisé), ou encore le rythme des dilatations pluriquotidiennes en début de période postopératoire, il est fondamental d’expliquer à chaque patiente ses consignes postopératoires et de la revoir fréquemment surtout au début afin de contrôler avec elle que tout se déroule bien.

Ceci constitue une véritable éducation thérapeutique, débutée pendant les jours d’hospitalisation postopératoires immédiats. La patiente est ainsi revue en consultation jusqu’à obtention d’une cicatrisation totale vaginale, mais également jusqu’à l’obtention de résultats esthétiques, fonctionnels et anatomiques satisfaisants pour la patiente. Diverses complications peuvent survenir : perte de profondeur du vagin, ou diminution du diamètre de la cavité vaginale (17,8 %) ».

Le fait d’avoir un vagin tapissé de peau et pas de muqueuse ne protège en rien contre la contraction d’infections sexuellement transmissibles : mycoses, condylomes (HPV), chlamydia, syphilis, herpès, HIV .

Les femmes Trans opérées au niveau génital doivent être sensibilisées à la nécessité de l’utilisation des préservatifs, seul moyen d’éviter la transmission des maladies sexuellement transmissibles.

La survenue d’une fistule urétro-vaginale (1,5 % des cas) traduite par l’émission d’urine par le vagin lors des mictions ou d’une fistule vaginorectale (1,5 % des cas) révélée par l’émission de selles par le vagin lors de la défécation imposent une réintervention.

Complications clitoridiennes Les problèmes les plus fréquents sont les douleurs clitoridiennes neurogènes, spontanées ou à la pression, à type de décharges ou de brûlures (90 %).

La chirurgie de transformation génitale homme vers femme est presque toujours suivie de complications, qu’elles soient de nature hémorragique, esthétique ou fonctionnelle. Les patientes doivent en être soigneusement informées en préopératoire. Une éducation thérapeutique ainsi qu’un suivi rapproché durant toute la durée de la cicatrisation sont fondamentaux pour accompagner les patientes, dépister et traiter ces complications si nécessaire.13

L’épidémie de transgenrisme arrive en France

Comme dans de nombreux pays, les chiffres des patients déclarés trans augmentent14. La propagande réitérée dans la presse officielle, les émissions télévisées, les visites scolaires d’associations militantes proLGBTQ+, la littérature enfantine y compris à l’école, etc.15, et les questionnements soumis aux enfants dès leurs plus jeunes années, le lobby déployé sur les réseaux sociaux fréquentés par les jeunes accroissent le phénomène. Tout adolescent qui exprime une souffrance, un mal être si fréquent à cet âge est rapidement orienté vers la solution « genre ».

La normalisation du concept trans conduit les enfants qui considèrent qu’il existe biologiquement uniquement femme et homme à se sentir eux — mêmes anormaux. Des gouvernements militants imposent ce choix par la force comme au Canada où un jeune homme de 16 ans s’est fait arrêter dans son lycée pour avoir affirmé qu’il n’existe que deux sexes. Cette propagande woke est un autre sujet16. Nous y reviendrons.

Les demandes d’accès à la chirurgie

Les interventions d’ablation des seins ou des parties génitales ont été multipliées par quatre entre 2012 et 2020 en France. Il faut rester très prudent et demander aux parents beaucoup de vigilance face aux questions de leurs enfants sur la transidentité ou leur mal-être. Les parents et tous les adultes proches des candidats à des interventions mutilantes devraient entourer leurs enfants et leurs jeunes adultes de très près, pour faire la balance avec les réseaux sociaux militants qui font croire aux petits qu’ils sont indépendants, forts et responsables et que leur mal être disparaîtra après leur « affirmation trans ».

Trop souvent les familles ne sont pas au courant, d’autant que certains gestes comme l’ablation des seins autorisée après 16 ans peuvent être banalisés vis-à-vis d’eux et interdiront tout allaitement en cas de détransition secondaire.

Notons que ces chirurgies mutilantes restent en nombre relativement faible malgré leur augmentation en pourcentage et que la surreprésentation de ces personnes trans dans les médias et les élites risque de faire prendre un phénomène très marginal pour un problème de santé publique. Le récapitulatif de la Sécurité sociale donne des chiffres objectifs17 :

Le caractère addictif de l’usage excessif des réseaux sociaux

est néfaste au développement psychologique et intellectuel des jeunes et responsable d’une part très importante de la croissance du sentiment d’incongruence de genre, mode fort lucrative pour certains. Soulignons que la maturation cérébrale ne serait acquise qu’à 25 ans. Combien de décisions irréversibles avant cet âge autorisées par la « médecine » qui a oublié que l’essentiel est de ne pas nuire ?

Certains rappellent que l’âge en deçà duquel le mineur ne peut prendre la responsabilité pour ses propres actes apparaît se modifier arbitrairement selon le thème abordé : avortements, traitements pour maladies sexuellement transmissibles, etc. Les débats autour du traitement hormonal des mineurs transgenres et des chirurgies doivent donc tenir compte de ces considérations éthiques afin de pouvoir mieux les aider.18

MAIS LE VOYAGE VERS L’AUTRE SEXE EST irrémédiable, SURTOUT APRÈS CHIRURGIE

Et certains s’en mordent les doigts et l’attestent. Ils parlent d’autoroute de la transition à sens unique dans laquelle on les a embarqués à toute vitesse au nom du choix privilégié « affirmatif » respectant le désir « immédiat » de l’enfant ou du jeune sans tenir compte de l’avis de la famille, ni même d’un psychologue ou d’un médecin.

Certains voudraient revenir en arrière, mais c’est quasiment impossible. Ils essaient :

on les appelle alors « les détransitionneurs ». Ils n’ont pas trouvé la solution à leur mal être, se sont trompés et souvent disent avoir été trompés.

Les regrets sont divers.

« Beaucoup d’hommes trans parlent du fait qu’on ne peut pas pleurer avec une forte dose de testostérone dans le corps, et cela m’a aussi affectée ».

Dans le Parisien (3/5/2022) : « Anna, adolescente, mal dans sa peau, découvre sur Internet la transidentité et s’y retrouve. Ses parents la soutiennent. Après quelques rendez-vous médicaux qu’elle qualifie elle-même « d’expéditifs », elle commence la testostérone à 14 ans, devient Sacha, et subit une mastectomie (ablation des seins) à 16 ans. À 19 ans, sa descente aux enfers commence. Elle n’apprivoise pas « ce nouveau sexe ». Elle regrette et réalise qu’elle est bien une femme, mais au torse plat et à la voix grave. Elle arrête les hormones. Ses règles sont revenues, elle espère alors que sa fertilité ne sera pas définitivement altérée. Le plus intéressant dans son témoignage, qu’elle déplore : « à aucun moment les raisons profondes qui me poussaient à changer de sexe n’ont été abordées. On m’a mis sur des rails ». Elle réalise que « la puberté, ce n’est pas la période idéale pour faire de tels choix ».

L’ENFANT ROI, UN ENFANT FINALEMENT ABANDONNÉ…

Ce bon sens devrait être expliqué à tous les acteurs de la prise en charge de ces patients et avant tout aux parents qui au nom de l’enfant-roi ont oublié leur rôle protecteur (y compris de jeunes adultes). Ils devraient montrer les limites, en général, et dans ce cas du questionnement de genre de l’enfant. L’enfant-roi est de fait devenu un enfant abandonné…

Il faut rappeler l’affaire Keira Bell… La dysphorie de genre, symptôme de souffrance et non cause

Au Royaume-Uni, l’affaire Keira Bell a défrayé la chronique et mis ce douloureux sujet sur le devant de la scène. Cette jeune femme, devenue homme trans, a porté plainte contre la clinique qui l’avait prise en charge. Elle soutient qu’elle n’avait pas la capacité de consentir, même si c’est elle qui avait réclamé d’accéder à cette transition médicale.

« Plus ma transition avançait, plus je réalisais que je n’étais pas un homme et que je ne le serais jamais. En mûrissant, j’ai compris que la dysphorie de genre était un symptôme de ma misère générale, et non sa cause ».

Elle a perdu son procès, mais en première instance, la Haute Cour de Londres avait donné un coup d’arrêt aux prescriptions de bloqueurs de puberté chez les enfants, estimant qu’avant 13 ans « il est hautement improbable qu’un enfant soit compétent pour consentir à l’administration d’inhibiteurs de puberté », et qu’avant 16 ans, ils ne peuvent prendre ce traitement que s’ils en comprennent les conséquences immédiates et à long terme.

S’adressant aux parents, elle leur recommande la vigilance face aux questions de leurs enfants sur la transidentité ou leur mal-être (…)

Évidemment, la difficulté ne réside pas tant dans la qualité de l’information donnée et reçue, mais dans la capacité des enfants à comprendre et évaluer ces informations, à concevoir la portée de telles décisions qui feront d’eux des patients à vie.

Comment, par exemple, mesurer la conséquence de la perte de fertilité alors même qu’on est encore loin de tout désir d’enfant ?

Keira Bell partage son histoire sans fard. « Cinq ans après avoir entamé ma transition médicale pour devenir un homme, j’ai commencé le processus de détransition. Beaucoup d’hommes trans parlent du fait qu’on ne peut pas pleurer avec une forte dose de testostérone dans le corps, et cela m’a aussi affectée : je ne pouvais pas libérer mes émotions. L’un des premiers signes que je redevenais Keira a été que — heureusement, enfin — j’étais capable de pleurer. Et j’avais beaucoup de raisons de pleurer. »

DES ASSOCIATIONS DE DÉTRANSITIONNEURS

Sont nées aux États-Unis, au Canada, en Belgique, Angleterre, Suède… En France, une tribune de l’Express a lancé un CRI D’ALERTE de plusieurs associations de professionnels de l’enfance ainsi que cinquante personnalités — médecins, intellectuels, psys, magistrats, sociologues, militantes féministes — d’horizons de pensées très différents, comme Élisabeth Badinter, Jean-Pierre Winter, Chantal Delsol, René Frydman ou encore Xavier Emmanuelli :

« Il est urgent d’informer le plus grand nombre de citoyens, de tous métiers, de tous bords, de tous âges, sur ce qui pourrait bien apparaître demain comme un des plus grands scandales sanitaire et éthique, que nous aurions regardé arriver sans mot dire : la marchandisation du corps des enfants. » (ibid 2)19 20

EN RÉSUMÉ BEAUCOUP DE DÉCEPTIONS

Certaines approches considèrent que ces interventions chirurgicales améliorent sensiblement la qualité de vie des personnes transgenres si elles sont bien faites et non obligatoires.

Une étude réalisée par des militants suédois trans sur 2 679 personnes pétend qu’une transition médicale a effectivement un effet positif sur la qualité de vie et la santé mentale des personnes transgenres.

Mais l’examen de plus de 100 études médicales internationales de personnes transgenre opérées par l’université de Birmingham (Arif) a conclu qu’il n’était pas possible de se prononcer sur l’efficacité des chirurgies sur la santé mentale des personnes transgenres, une partie d’entre elles restant dépressives et même suicidaires après l’opération.

Globalement les résultats ne sont habituellement pas à la hauteur des espoirs initiaux des trans et font parfois l’objet de plainte en justice21 et de déception qui peuvent même aggraver le risque de suicide22. Les témoignages de personnes regrettant leur changement de sexe effectué à un âge précoce se multiplient dans les pays où ces procédures ont été autorisées.

Les nombreuses interventions chirurgicales entraînent des mutilations irréversibles pour des résultats esthétiques la plupart du temps discutables et une fonction souvent peu satisfaisante. L’homme trans ne peut avoir d’érection qu’avec un implant pénien et un système de pompe et subit le manque de sensation tactile du néophallus. La peau du néo vagin de la femme trans est insensible et le risque de rétrécissement progressif impose habituellement l’utilisation de dilatateurs vaginaux, pour le reste de la vie.

Les articles rapportant des séries monocentriques écrits par des chirurgiens qui vivent de cette activité sont constamment élogieux et plaident pour la supériorité de leur technique personnelle, mais le nombre même de ces techniques (phalloplastie à partir d’un lambeau d’avant-bras, de grand dorsal ou des grandes lèvres..) et l’absence de consensus prouve que ces problèmes ne sont pas résolus. Jeffrey B. Friedrich et ses collègues analysant les résultats de cinquante études23 relatives à la phalloplastie estiment à près de 40 % le risque de complications urétrales.

CONTRAIREMENT AUX LUNETTES ET PROTHÈSES AUDITIVES, AUX FAUTEUILS ROULANTS DE QUALITÉ, ETC. TOUTES CES INTERVENTIONS MUTILANTES SONT REMBOURSÉES À 100 %

Une opération de changement de sexe est remboursée à 100 % par la Sécurité Sociale. Elle est irréversible, et entraîne une prise de traitement à vie. Mais pour les patients et le commun des mortels si c’est remboursé à 100 %, ce ne peut pas être mal24 ! (comme c’est le cas pour les injections géniques anticovid aux innombrables victimes).

Et on trouve des noms de chirurgiens dans les grands centres qui donc inspirent aussi confiance. Et ces personnes s’autorisent la mutilation de mineurs : le nom de chirurgiens (parfois même indiqués par nos grands centres de référence) pratiquant des mastectomies — mutilations sexuelles souvent voilées par des euphémismes tels que torsoplastie ou encore « chirurgie du haut » (les médecins reprenant à leur compte le vocabulaire trans) — opérations autorisées en France avant dix-huit ans avec l’accord des parents et réalisées dans des cliniques privées, à Paris et en province25 26

Dans une grande majorité des cas, le changement de sexe au niveau de l’État Civil se fait rapidement (une demi-année à une année).

EST-CE BIEN RAISONNABLE ?

Mutiler des personnes fragiles, perturbées et donc facilement manipulables, particulièrement enfants et adolescents, jeunes adultes, est-ce éthique ? Au nom des bons sentiments, n’est-ce pas de la maltraitance institutionnelle instrumentalisée par les marchands d’espoir aux forts bénéfices financiers ?

Il faut aider ces personnes en souffrance, mais leur éviter d’être victimes d’une soi-disant bienveillance de charlatans profitant de leur détresse et les conduisant dans un tunnel d’interventions réparatrices sans fin jusqu’à leur mort (parfois accélérée par le suicide)27.

Il serait indispensable que les proches des candidats à la chirurgie les accompagnent de très près, sans se laisser influencer par la mode actuelle de la prépondérance de « l’affirmatif ». Les spécialistes trans sont essentiellement des militants souvent doublés de marchands de fait, et malheureusement l’idéologie régnante en Occident muselle les familles qui risquent de se voir calomnier (pour transphobie), voire poursuivre en justice. D’où l’existence nécessaire de regroupements de familles qui, sans interdire à leurs proches ces transitions, les informent correctement et fassent la part de la publicité idéologique et financière. Malheureusement l’habitude est d’envoyer directement au « spécialiste » qui est finalement quasiment toujours un idéologue et non à un psychologue lambda neutre qui pourra secondairement si nécessaire l’adresser à une équipe adaptée.

Il est capital que la législation ne permette pas les blocages hormonaux des mineurs28 qui risquent de les rendre infertiles à vie en démarrant un traitement non anodin à un âge où se projeter dans l’avenir d’adulte est impossible. Comme l’aventure d’Artoise qui se fait ligaturer les trompes à 23 ans fait réagir sur le fait qu’elle aurait peut-être aimé avoir un enfant quand elle approchera de la quarantaine. 29

L’académie de médecine a attiré l’attention en 2022 à propos de la médicalisation de la dysphorie de genre chez les mineurs :

« Si, en France, l’usage de bloqueurs d’hormones ou d’hormones du sexe opposé est possible avec autorisation parentale sans conditions d’âge, la plus grande réserve s’impose dans cet usage, compte tenu des effets secondaires tels que l’impact sur la croissance, la fragilisation osseuse, le risque de stérilité, les conséquences émotionnelles et intellectuelles et, pour les filles, des symptômes rappelant la ménopause. »

« Quant aux traitements chirurgicaux, notamment la mastectomie autorisée en France dès l’âge de 14 ans, et ceux portant sur l’appareil génital externe (vulve, pénis) il faut souligner leur caractère irréversible. »

Concluons avec l’interrogation de ce désormais homme dont les seins ont été enlevés :

(extrait) « L’été avant la terminale, il se fait retirer les seins sous anesthésie générale. “J’étais obsédé par l’idée de pouvoir passer l’épreuve de sport au bac en respirant” (c’est-à-dire sans bandage compressif de la poitrine). Après l’opération, le lycéen a désormais 16 ans, un corset postopératoire, des comprimés antidouleur à gogo et, soudain, des questions l’assaillent. »

« Il y avait comme une voix bizarre en moi. Un truc qui me demandait : Est-ce que tu détruis ta vie ? Est-ce que tu détruis ton corps ? »30

[Voir aussi :
Devenir « trans » mène trop souvent au suicide : informez familles et candidats pour leur sécurité]





Devenir « trans » mène trop souvent au suicide : informez familles et candidats pour leur sécurité

Par Gérard Delépine chirurgien oncologue

On subit actuellement une propagande intense et permanente niant l’existence des sexes, et faisant la promotion du « genre »1 et de la transition de genre, même chez les très jeunes. Même le Conseil de l’Europe y participe en éditant une brochure2 où les activistes trans parlent de « torture horrible et quotidienne des enfants trans à l’école ». Des activistes trans accusent l’état français de discrimination3, car il nierait la capacité des transgenres « à procréer4 ». Comme si l’imaginaire et le ressenti individuel pouvaient remplacer les réalités biologiques du monde réel ? Ont-ils oublié que la reproduction de l’espèce humaine, comme celle de tous les animaux supérieurs, est sexuée, car ce mode favorise l’adaptation des espèces au monde par la loterie chromosomique lors de la fécondation ? Ceci est un article non partisan, sans idéologie, de médecins ayant prêté le serment d’Hippocrate dont le premier devoir est « primum non nocere » et tristes de la désinformation sur ce sujet qui se développe dans les revues médicales ou les médias de la doxa et par les marchands de médecine-business.

Les trans se suicident énormément

En Grande-Bretagne l’étude de Biley5 portant sur 889 trans révèle une prévalence à vie de 84 % d’idées suicidaires et de 48 % de tentatives de suicide.

En Ontario6, au cours de la seule année précédant l’étude, 35,1 % des trans ont sérieusement envisagé de se suicider et 11,2 % sont passés à l’acte.

Par rapport aux autres minorités sexuelles (homosexuels, lesbiennes et bisexuels), les transsexuels souffrent d’une tendance suicidaire beaucoup plus élevée (4 à 6 fois) qui constitue un vrai problème.

En Thaïlande7 sur 411 LGBT, 39 % des participants à l’enquête ont déclaré avoir eu des idées suicidaires au cours de leur vie, 19,0 % des idées suicidaires au cours des 12 derniers mois et 13,1 % des tentatives de suicide au cours de leur vie.

L’étude nord-américaine d’Austin8 indique que 82 % des personnes transgenres ont ressenti des envies de suicide et 40 % ont tenté de se suicider, la tendance suicidaire étant la plus élevée chez les jeunes.

Le projet Trevor9 étudiant le vécu de près 35 000 LGBTQ américains âgés de 13 à 24 ans confirme ces taux exorbitants de suicide et tente de déterminer ce qui pourrait les diminuer.

Possibles causes de ces suicides chez les trans

Dans une tentative de victimisation classique des minorités, les activismes trans prétendent que ces suicides ne seraient liés ni à l’orientation sexuelle, ni à leur identité de genre, mais seulement à la maltraitance dont ils seraient l’objet. Cela leur permet de réclamer des droits particuliers comme la possibilité de faire de la propagande trans à l’école et de bénéficier d’une surreprésentation dans les médias afin de banaliser leur état. Mais la maltraitance dont ils souffrent n’est guère différente de celle qui frappe toutes les minorités qu’elles soient raciales, religieuses, politiques, sexuelles ou autres qui ne sont pourtant pas exposées à un risque comparable de suicide.

Le suicide des trans traduit d’abord leur mal-être intrinsèque, ainsi que l’atteste le « diagnostic » plus fréquent de la dystrophie de genre chez ceux qui souffrent également de déficit de l’attention, de troubles de l’alimentation ou d’autisme, troubles qu’ils ont ressentis dès leur jeunesse et attribués, souvent à tort, à leur identité sexuelle via l’environnement médical et social très orienté en cette période. L’adolescence et ses transformations suscitent des interrogations, des inquiétudes, voire des angoisses chez beaucoup d’enfants tout particulièrement à propos du sexe. À cet âge, on se laisse facilement convaincre et, s’ils sont au contact de prosélytes trans ou commerciaux, ceux-ci peuvent les persuader que ce serait leur identité sexuelle qui les perturbe et qu’ils devraient en changer, les exposant alors à subir des traitements hormonaux à vie et des interventions chirurgicales mutilantes quasi irréversibles. Les influenceurs10 des réseaux sociaux et groupes de personnes en souffrance semblent jouer un grand rôle dans « l’épidémie actuelle » de jeunes qui se trouvent trans d’un jour à l’autre et à trois ou quatre brutalement dans une même classe11.

Le suicide des trans est lié aussi à leur situation très minoritaire et à l’impossibilité de se fondre dans le groupe majoritaire. Le nombre d’adultes qui se déclarent transgenres est resté stable dans les dernières décennies. Aux USA, pays où ils sont les plus nombreux, ils représentent 0,6 % des personnes âgées de 13 ans et plus, dont 38,5 % se déclarent femmes transgenres, 35,9 % hommes transgenres et 25,6 % genre non conforme12. Leur pourcentage diminue rapidement avec l’âge, passant de 1,43 % chez les 13-17 ans à 0,45 % chez les 25-45 ans et 0,32 % chez les 65 ans et plus. L’expérience de la vie amène donc près des trois quarts des adolescents qui se croyaient trans à réaliser à l’âge adulte qu’ils ne l’étaient pas et à se déclarer, majoritairement homo ou bisexuels.

Le mal-être des trans est fortement lié à leur isolement autoentretenu. Se sentir, et encore plus se revendiquer trans, rend les contacts avec les autres moins souhaités, plus difficiles et plus rares. Or nous sommes des êtres d’émotions13 plus que des êtres rationnels ou réfléchis. Le contact avec les autres améliore notre humeur, nous apaise, diminue le stress, relâche des tensions, et conforte le sentiment d’être compris et accepté. Se sentir différent dissuade souvent le trans d’aller vers les autres, de bénéficier de ces contacts et le conduit ainsi à ruminer sa condition aggravant la dépression et le risque de suicide.

Un sondage sur la satisfaction de vivre réalisée par BMC Public Health montre que seulement 7,4 % des Transgenres binaires s’estiment satisfaits contre 17,9 % des Transgenres non-binaires, contre 38 % des femmes et 40,6 % des hommes, confirmant le mal vivre considérable des trans.

Le mal vivre des trans est aggravé par les complications des médicaments et de la chirurgie

Dans un premier temps, l’affirmation de son genre trans peut procurer à l’individu un soulagement, car il intègre alors une communauté qui le comprend. Mais la transformation physique trans sexuelle longue, compliquée et chère14 constitue un véritable chemin de croix. Elle nécessite des traitements hormonaux à vie exposant, comme tout traitement, à des complications. Bloquer la testostérone peut induire une ostéoporose (et ses risques de fractures), des problèmes cardiovasculaires, et aggraver la dépression augmentant, chez certains patients, le risque suicidaire. Inversement, les hormones virilisantes peuvent, quant à elles, favoriser un état d’excitation pathologique ou un épisode psychotique15.

Globalement les résultats ne sont habituellement pas à la hauteur des espoirs initiaux des trans et font parfois l’objet de plainte en justice16 et de déception qui peuvent même aggraver le risque de suicide. Les témoignages de personnes regrettant leur changement de sexe effectué à un âge précoce se multiplient dans les pays où ces procédures ont été autorisées. Les nombreuses interventions chirurgicales entraînent des mutilations irréversibles pour des résultats esthétiques parfois discutables et une fonction souvent peu satisfaisante. L’homme trans ne peut avoir d’érection qu’avec un implant pénien et un système de pompe, et subit le manque de sensation tactile du néophallus. La peau du néo vagin de la femme trans est insensible et le risque de rétrécissement progressif impose habituellement l’utilisation de dilatateurs vaginaux pour le reste de la vie.

Les articles rapportant des séries monocentriques écrits par des chirurgiens qui vivent de cette activité sont constamment élogieux et plaident pour la supériorité de leur technique personnelle, mais le nombre même de ces techniques (phalloplastie à partir d’un lambeau d’avant-bras, de grand dorsal ou des grandes lèvres..) et l’absence de consensus prouvent que ces problèmes ne sont pas résolus. Jeffrey B. Friedrich, et ses collègues analysant les résultats de cinquante études17 relatives à la phalloplastie estiment à près de 40 % le risque de complications urétrales.

L’examen de plus de 100 études médicales internationales de personnes transgenres opérées par l’université de Birmingham a conclu qu’il n’était pas possible de se prononcer sur l’efficacité des chirurgies sur la santé mentale des personnes transgenres, une partie d’entre elles restant dépressives et même suicidaires après l’opération.

Des professionnels de l’enfance dénoncent une « fascination » d’une partie du corps médical pour « ces discours autour de la transidentité » et les difficultés pour aborder objectivement le problème. Par exemple, devant la crainte de « débordements incontrôlables », le comité organisateur de la Conférence sur la santé des trans de Philadelphie de 2017 a dû annuler deux tables rondes sur la détransition (le retour au genre d’origine).

Selon les associations d’activistes trans, le phénomène serait extrêmement rare, mais il n’est en réalité tout simplement pas mesuré. Au Royaume-Uni, aucune clinique du genre » ne collecte de données. Lorsqu’en 2017, le psychothérapeute britannique James Caspian a voulu étudier la question, sa proposition a été rejetée par son université en raison du risque de recevoir des critiques sur les réseaux sociaux, et donc de nuire à l’image de l’université.

Charlie Evans, jeune journaliste scientifique britannique de 28 ans, a créé en 2019 le « Detransition Advocacy Network ». En l’espace de trois mois, elle a reçu plus de 300 messages de jeunes femmes qui regrettent leur transition. Souvent, elles sont lesbiennes, autistes, et regrettent de ne pas avoir été aiguillées vers un traitement contre leur dépression et/ou leurs troubles alimentaires. Le fait de ne pas correspondre aux attentes sociales qui pèsent sur les jeunes filles les a amenées à s’identifier au genre masculin, avant de se rendre compte que la transition était une fuite et non pas une solution.

La Suède qui a été le premier pays au monde à autoriser la transition légale entre les sexes, et la Finlande qui l’avait suivi, ont récemment décidé de mettre un frein aux prescriptions hormonales chez les mineurs18.

Au Royaume-Uni, une enquête commandée par le National Health Service (NHS) menée par le Dr Hilary Cass, pédiatre à la retraite, a révélé que la clinique du genre n’était « pas une option sûre ou viable à long terme » pour les jeunes et les enfants, car le personnel de la clinique se contentait souvent de précipiter les enfants dans la transition19.

Aux USA plusieurs états (Utah, Arizona, Tennessee) ont interdit ces traitements chez les mineurs et plusieurs cliniques qui pratiquaient ces traitements ont été fermées.

La France a appelé à « la plus grande réserve » sur les traitements hormonaux pour les jeunes.

Comment aider les jeunes souffrant (éventuellement) de dystrophie de genre ?

Il faut d’abord les rassurer en leur expliquant que leurs inquiétudes sur les questions sexuelles sont fréquentes chez les mineurs et singulièrement chez les adolescents, et qu’elles disparaissent le plus souvent à l’âge adulte, que les parents, ou autres membres de la famille, fratries, grands-parents, les aiment et qu’ils sont là pour les aider lorsqu’ils ont des problèmes. Si les angoisses persistent, les adresser à un psychologue neutre (ni anti, ni pro transsexuel, et osant ne pas se soumettre à la doxa). Les services vers lesquels sont orientés automatiquement les enfants susceptibles d’être atteints de dysphorie de genre sont malheureusement tenus par des idéologues de la théorie du genre et enclins au diagnostic par l’affirmatif, donc acceptation du diagnostic de dysphorie sans examen médical ou psychiatrique et organiser en urgence les prises en charge spécialisées (traitement hormonal, etc.). Il faut absolument chercher des intervenants « non spécialisés ».

Et en cas de persistance de l’idée de transformation éventuelle, il faut les informer objectivement des modalités et de la durée des traitements médicaux et de la lourdeur et du caractère peu ou pas réversible de la chirurgie. Savoir que l’on sera de fait transformé en malade à vie puisque nécessitant un suivi permanent jusqu’à la fin de la vie.

L’information complète sans tabou constitue la meilleure prévention des angoisses des adolescents et des délires de la propagande trans sexuelle.





Cerveaux d’enfants manipulés et théorie du genre : le pire de la « cancel culture » et la circulaire de septembre 2021

Par Nicole Delépine

« Nous allons défaire le culte de l’idéologie du genre
et réaffirmer que Dieu a créé deux genres — appelés hommes et femmes »
— Président Donald J Trump

L’héritage laïque serait potentiellement LGBTQIphobe ? ce monde devient fou et on se demande jusqu’à quel point les dirigeants veulent détruire l’humanité, son histoire, ses liens avec son passé, etc. Suicide collectif, mais choisi par quelques-uns seulement, avec la volonté de l’imposer à des milliards d’individus…

Au lieu d’apprendre à lire, à compter et un minimum d’histoire et du monde, un peu de géographie et de botanique, etc., les enfants sont soumis à un matraquage sur des questions qu’ils ne se posent pas.

Qu’est — ce dont que ce « transactivisme républicain »1 que veut nous imposer le ministère de l’Éducation nationale (qui n’est plus et pour cause le ministère de l’INSTRUCTION nationale) et soutenu par le Conseil d’État qui depuis de nombreuses années ne fait que valider toutes les décisions gouvernementales. Pourquoi cette formation proposée aux enseignants, webinaire sur « la lutte contre les LGBTIphobies » où l’on apprend soudain que « l’héritage laïque » est « potentiellement LGBTIphobe ». Des formations sur la nécessaire autorité des enseignants ne seraient-elles pas plus utiles ?

La cancel culture [culture de l’annulation] veut nous imposer la suppression des statues de notre récit national, détruire des églises trop coûteuses, faire jouer Blanche Neige par une actrice d’origine africaine, etc.. Mais perturber le cerveau des petits dans leur plus jeune âge est le plus insupportable de cette mode qui finira par passer, mais après combien de dégâts ?

Les adultes devraient pouvoir se défendre, mais modeler des cerveaux en formation est une autre entreprise de démolition, de manipulation beaucoup plus perverse. Vers les années 2014, des polémiques sur la théorie du genre étaient apparues et la ministre de l’Époque Mme Najaud Belkacem avait affirmé qu’il n’en était rien et que ceux qui racontaient cela étaient… des complotistes. Malheureusement depuis l’arrivée de nouvelles équipes au pouvoir, une accélération rapide se fait jour depuis trois ans, profitant probablement de la sidération liée aux mesures coercitives de la mystification covid19 pour mettre en place l’opération.

Nous sommes bien obligés d’aborder le sujet, de nous opposer à la manipulation des petits enfants et des adolescents avant que les drames ne se multiplient2. D’après l’association Homosexualité et socialisme 67 % des trans de 16 à 26 ans ont « déjà pensé au suicide » et 34 % ont déjà fait « une ou des tentatives » et contrairement à ce que l’association pro LGBT prétend, ce ne sont pas les discriminations qui en constituent la cause principale, mais la déception qu’entraînent les traitements et mutilations qui ne leur ont apporté aucun soulagement. Or les nombreux opposants à cette « théorie » maintenant devenue « pratique » sont muselés3 et interdits d’antenne médiatique. Et pourtant ne serait-ce pas aux parents, familles de choisir « l’éducation » de leurs petits. Si nous laissons faire, combien d’années faudra-t-il avant que des pères se retrouvent en prison, comme au Canada ou aux USA précurseurs habituels de nos mœurs, pour avoir refusé la transition d’un enfant mineur4 ?

Comme pédiatre, nous avions appris qu’après la petite enfance et la découverte des différences entre le corps du petit garçon et celui de la petite fille, venait une période dite de latence pendant laquelle les problèmes de sexe n’étaient pas à l’ordre du jour, environ entre trois et douze ans. Et voilà que selon le bon plaisir de quelques humains perturbés, il faudrait interférer dans cette période de construction silencieuse ?

L’activisme trans à l’éducation nationale

L’ancien Institut National de la Recherche Pédagogique, devenu Réseau Canopé, invitait récemment les écoliers à « déconstruire la parenté », tout en recherchant la signification des préfixes « hétéro », « homo », « trans », « cis », « inter » et « bi ». On s’étonne de la perte de repères de ces très jeunes adolescents devenus violents, mais on les a privé de père, en tous cas de père ayant conservé l’autorité, tant depuis des années on détruit la famille, le respect, l’autorité. De même l’enseignant est dépossédé de son droit d’autorité, et donc non respecté, ni écouté. Isolés dans leurs angoisses, nos enfants sont perdus et comme si cela ne suffisait pas il faudrait leur expliquer à l’école qu’ils ne sont finalement pas une fille, ou un garçon et que, comme a dit notre ancienne ministre de la Santé, le père peut très bien être la tante, etc.

Tant qu’on n’aura pas mis d’ordre dans les têtes des pseudoélites dirigeantes, la violence, le désespoir, les suicides ne pourront que se multiplier pour ces jeunes auxquels on refuse le b a ba des de l’éducation, de l’amour du père et de la mère, et qu’on tente de détruire ce que la famille ordinaire peut leur apporter.

Le délire woke à l’école

On apprend dans une circulaire du 29 septembre de 2021 du ministère de l’Éducation (au Bulletin officiel) intitulée « Pour une meilleure prise en compte des questions relatives à l’identité de genre en milieu scolaire ».

Pourquoi n’en a-t-on pas parlé ? Le cinéma covid19 visait-il à dissimuler de nombreuses modifications capitales (chômage, retraites, immigration, eugénisme, etc.) pour notre pays dont celui-ci ? Cette circulaire qui s’impose aux enseignants s’attache presque exclusivement à la « transidentité », partant du postulat que « la transidentité est un fait qui concerne l’institution scolaire ».

Le plus extraordinaire dans cette circulaire est que « l’identité de genre s’établit par simple déclaration de l’élève ».

« La prise en considération de l’identité de genre revendiquée de la part d’un ou d’une élève ne doit pas être conditionnée à la production d’un certificat ou d’un diagnostic médical ou à l’obligation d’un rendez-vous avec un personnel de santé ».

Dès ce « coming out » (terme de la circulaire), « l’établissement scolaire doit être attentif à garantir les conditions d’une transition revendiquée — c’est-à-dire la possibilité d’être et de demeurer identifié et visible comme une personne transgenre ».

Le plus incroyable est la mise à l’écart des parents de mineurs :

« Les parents peuvent être tenus à l’écart : “une communication avec les représentants légaux ne doit se faire qu’avec l’accord explicite de l’élève.”

S’ils s’opposent à la transition, les parents récalcitrants font l’objet de discrètes menaces : “Dans les cas où le mineur apparaît en situation de danger dans son environnement familial ou de vie, il peut être décidé de rédiger et transmettre une information préoccupante à la cellule départementale de recueil des informations préoccupantes (Crip) ou de faire un signalement judiciaire auprès du parquet des mineurs”.

Pour accompagner ce changement, l’établissement scolaire substitue le prénom d’usage, de manière cohérente et simultanée, dans tous les documents qui relèvent de l’organisation interne (listes d’appel, carte de cantine, carte de bibliothèque, etc.) ainsi que dans les espaces numériques (ENT, etc.)”. Des professeurs qui usent du prénom d’état civil peuvent faire l’objet de rappels à l’ordre. Enfin, l’élève pourra faire convoquer ses parents s’ils s’opposent à ce changement de prénom ».

L’intimité et le problème des toilettes au choix de l’enfant : « l’établissement peut autoriser l’élève à utiliser les toilettes et vestiaires conformes à son identité de genre », et « à occuper une chambre dans une partie de l’internat conforme à son identité de genre ». Il suffira ainsi qu’un garçon ou une fille déclare appartenir à l’autre sexe pour pouvoir être autorisé à en fréquenter les toilettes, les vestiaires et le dortoir au risque d’importuner leurs légitimes utilisateurs. C’est d’ailleurs parfois le cas dans les prisons françaises5 !

« Les choix relatifs aux toilettes, aux vestiaires et aux dortoirs doivent également, dans la mesure du possible, s’appliquer lors des déplacements, sorties et voyages scolaires ».

« Il appartient également aux personnels de l’éducation nationale de s’assurer que l’expression de genre des élèves n’est pas remise en cause ou moquée et que les choix liés à l’habillement et à l’apparence sont respectés ».

Évidemment toute mise en cause de cette circulaire et de ses conséquences potentiellement dramatiques est taxée de transphobie comme toute discussion sur la guerre en Ukraine de poutinisme, ou sur les injections, d’antivax. 50 ans après 1968, nous avons atteint l’antithèse d’« il est interdit d’interdire ».

Aujourd’hui et sous le joug des leaders de l’époque qui ne retrouvent plus la plage sous les pavés, il est interdit de penser, de s’exprimer si on n’accepte pas à 120 % l’idéologie au pouvoir, et sans discuter.

Et l’obsession de la transphobie conduit à la médicalisation de tout ! Une phobie est une affection psychique par nature irrépressible et aboutit à des gestes médicamenteux dangereux pour les enfants ou adolescents transformés en malades à vie, par les conséquences de la chirurgie lourde parfois à deux sens successifs (transition femme homme puis homme femme si déçue) et des traitements hormonaux qui ne sont pas sans risque.

On peut aussi être perturbé par les conseils du ministère d’inviter les militants associatifs LGBT+ dans les établissements, tout en interdisant aux opposants de s’exprimer y compris à l’université. Certains adolescents ont raconté leurs troubles après la visite d’un trans dans leur classe.

La validation par le Conseil d’État

Un parent d’élève qui opposait à la circulaire du Ministère de l’Éducation a référé au Conseil d’État la loi qui stipule « aucun citoyen ne pourra porter de nom ni prénom autres que ceux exprimés dans son acte de naissance ». Par décision du mercredi 28 septembre 2022, le Conseil a refusé d’annuler la partie de la circulaire permettant aux élèves transgenres de porter à l’école le prénom de leur choix.

Le Conseil d’État estime en effet que l’usage d’un autre prénom par les élèves ne concernait que la « vie interne de l’établissement » et rappelle que seul le prénom inscrit à l’état civil reste utilisé pour les épreuves des diplômes nationaux.

L’enfant, juridiquement incapable, se voit doté du pouvoir de contraindre les adultes dès lors qu’il parle de genre.

Selon F Rastier (ibid 1) :

« la nomination reste un invariant anthropologique majeur, conférer à l’enfant le pouvoir d’effacer la trace de filiation conférée par ses parents et d’imposer un nouveau prénom fait de lui un self-made-man, concrétisation de l’individualisme absolu prôné par l’idéologie managériale. Le message est clair : le ressenti a force de loi ou plutôt transcende la loi ».

Cette volonté farouche de faciliter la vie d’enfants qui seraient trans sur leur simple propre déclaration forcément acceptée par l’entourage et les familles (sous peine de se voir poursuivis par les services sociaux) se développe à l’éducation nationale pour convaincre du « progressisme » de cette institution.

Mais vous remarquerez qu’il n’est jamais question du ressenti, du vécu, des traumatismes subis par les autres enfants qu’on n’a même plus le droit d’appeler « normaux » et qu’il faut nommer « cis » pour faire bien et se montrer politiquement correct.

Que pense le petit garçon dont le professeur homme le vendredi revient habillé en femme le lundi et qu’il doit lui dire « madame » au lieu de monsieur, sans broncher ? Ou quand c’est leur camarade Baptiste qu’ils vont devoir appeler Henriette le lundi, tout cela le plus « normalement du monde »6. En effet, ils vont rapidement comprendre qu’il est interdit d’avoir la moindre critique de cette nouvelle pensée, au risque de se faire rabrouer et traiter d’homophobe ou de transphobe. Les témoignages d’enfants troublés à la maison le soir sont nombreux et inquiétants et les atteintes psychologiques sont en forte hausse.

Pourquoi ce wokisme politique envahit-il notre vie quotidienne et celle de nos petits ?

Même la littérature enfantine catholique s’en fait la complice ! Cette pseudo-ouverture d’esprit tente d’imposer de nouvelles normes qui voudraient effacer la différence entre homme et femme, fait taire la grande majorité des enfants et adultes menacés de se faire traiter d’homophobes, d’« extrême droaate » et autres joyeusetés, et condamner les hésitants à choisir la cause « moderne ou progressiste » et se lancer dans une autoagression aux conséquences définitives par des opérations chirurgicales mutilantes, sorte de scarification XXL, et par des traitements hormonaux toxiques tant sur le plan psychologique que somatique avec son cortège d’effets secondaires connus (à court et moyen terme) et inconnus à long terme.

Entre autres exemples, les androgènes donnés il y a deux décennies pour stopper la croissance précoce d’enfants petits ont entraîné des cancers du foie. Nous y reviendrons dans un article plus détaillé tant les effets indésirables de la panoplie médicamenteuse honteusement prescrite à des enfants innocents et des parents soumis et terrorisés sont importants et cachés par les médecins complices de ce jeu de Satan. Pour qui se prennent-ils ? Le mythe de Faust est d’actualité…


1 Aspects du transactivisme républicain, du ministère de l’Éducation au Conseil d’ÉtatObservatoire du décolonialisme (decolonialisme.fr) par François Rastier, Directeur de recherche honoraire au CNRS, membre du Laboratoire d’analyse des idéologies contemporaines (LAIC).

2 Les suicides de ceux qui ont subi une « transition » sont beaucoup plus fréquents que dans la population habituelle, sans parler des souffrances de ceux qui ne sont pas passés à l’acte.

3 En quelques semaines, Caroline Éliacheff et Céline Masson ont été empêchées de présenter leur livre « La fabrique de l’enfant transgenre » à l’Université de Genève, à la rencontre Citéphilo de Lille, dans une salle municipale à Paris, dans une association à Lyon, au Café Laïque à Bruxelles, etc. (ibid 1)

4 Dans des pays qui judiciarisent la prétendue transphobie, des parents ont été condamnés pour « mégenrage », parfois à la prison (ainsi, un facteur de Vancouver s’est-il vu infliger six mois de détention, sur plainte de sa fille).

5 Sauf récemment en Écosse une femme transgenre emprisonnée pour viol d’autres femmes a finalement été incarcérée dans une prison pour homme.

6 Il ne faut pas le « mégenrer » !




La querelle sur la reconnaissance de l’identité sexuelle en Écosse a révélé certains éléments particulièrement toxiques

[Source : tradfem]

Il existe bien sûr des personnes transgenres, mais la violence masculine existe aussi, et des dispositions doivent être prises pour protéger les femmes de cette violence dans la mesure du possible.

Par Suzanne Moore, sur son blog le 24 janvier 2023

La députée Kirsten Oswald et le député Kaukab Stewart
devant de violentes pancartes antiféministes lors d’une manifestation à Glasgow.

Ces derniers temps, lorsque quelqu’un appelle mon nom dans la rue ou se précipite vers moi, je sursaute. Je reçois tellement de menaces pour ma position « critique du genre » que mon cœur commence à battre la chamade. Cette personne est-elle celle qui fera ce que tant de personnes ont menacé de me faire ? Me frapper à la gorge, me décapiter, me brûler vive, et d’autres choses que je ne peux pas écrire ici.

Je suis heureuse de vous dire que les gens qui m’abordent ainsi sont presque toujours de jeunes hommes et femmes qui veulent juste me dire : « Continuez. Ne lâchez pas. » Une idée répandue aujourd’hui est que tous les moins de 30 ans sont acquis au culte de l’idéologie du genre, et je suis ici pour vous dire que ce n’est pas le cas.

Lorsqu’une idéologie devient dominante — comme celle des gens qui déclinent l’alphabet LBGTQ, etc. au nom de leurs multiples identités et pronoms — on voit bien sûr, beaucoup de gens la remettre en question. Les lignes de bataille sont tracées — les femmes d’âge moyen qui se souviennent de la mobilisation de Greenham Common en viennent à affronter les hipsters(([1] Adolescent ou jeune adulte urbain affichant des goûts culturels qui se veulent à contre-courant de la culture de masse.)) cool qui pensent que les hommes qui se prennent pour des femmes ne peuvent jamais représenter une menace, et que de jeunes enfants peuvent consentir à changer de sexe à huit ans ; ces personnes prolifèrent dans les médias sociaux, mais pas tellement dans le monde réel.

La grande majorité d’entre nous soutient les personnes transgenres qui vivent de la dysphorie sexuelle et en souffrent. Il s’agit d’un très petit nombre de personnes. Mais l’appropriation des sports réservés aux femmes, des lieux qui leur sont réservés, telles leurs prisons et leurs maisons d’hébergement, ainsi que la subversion de nos propres mots n’ont pas pour but de faire en sorte qu’un groupe marginalisé se sente mieux, mais de donner aux hommes toujours plus de pouvoir et la capacité de briser toutes les frontières que les femmes se sont battues pour créer.

Si, comme moi, vous avez vu de soi-disant transactivistes intimider des femmes, en assiégeant les portes de salles de conférence, en bloquant des entrées, souvent le visage masqué, vous avez constaté une violence sexuelle. Et ce sexe est masculin.

Superficiellement, tout le monde se dit terriblement préoccupé par la violence infligée aux femmes. Quelle imposture ! Nos services de police sont truffés d’agresseurs. L’échec patent des services de poursuite pénale la Couronne indique que le viol a pratiquement été décriminalisé au pays. Et, bien que la plupart des violences conjugales se déroulent « en privé », les plus récentes menaces à l’encontre des femmes ont eu lieu en public. Les preuves de cette dérive se retrouvent partout.

L’éminente écrivaine JK Rowling est depuis longtemps l’objet de terribles menaces. La députée travailliste Rosie Duffield a subi le même traitement indigne, comme beaucoup d’autres personnes. Lorsque les Communes britanniques ont discuté de la décision du gouvernement de faire opposition au projet de loi du Parlement écossais sur la réforme de la reconnaissance du sexe, un député travailliste écarlate a pointé du doigt une députée, puis a traversé la Chambre pour l’intimider de plus près. Elle soutenait simplement les droits légaux des femmes à certains espaces non mixtes. Ce geste est maintenant considéré comme une preuve patente de « transphobie ». Hé, les travaillistes, essayez de dire cela à vos électeurs musulmans et juifs ! On verra où s’arrête votre prétendue inclusivité…

L’affrontement au sujet du certificat écossais de reconnaissance du sexe a révélé certains éléments particulièrement toxiques. Rien de tout cela n’est nouveau ; en 2019, des militants transactivistes ont fait exploser une bombe fumigène à côté d’un meeting tenu à Grenfell, provoquant une énorme détresse. Les réunions de l’organisation Woman’s Place font toujours l’objet de manifestations hostiles et les femmes doivent se réunir en secret. Des projections de films sont arrêtées par des hommes bruyants, barbus et déguisés en femmes. Comme nous le savons, des professionnelles perdent leur emploi à cause de cette question et certaines se voient conseiller de faire personnellement appel à une agence de sécurité. Pour avoir dit quoi ? Que la biologie est une réalité.

Ce délire pourrait être réduit d’un cran si toutes ces formes d’intimidations étaient condamnées. Keir Starmer, le leader du parti travailliste, pourrait le faire, les syndicats pourraient le faire, les vice-chanceliers des universités pourraient le faire. Ces institutions sont-elles satisfaites de la situation ? Pour l’amour de Dieu, ne prétendez pas que les torts sont partagés. Les femmes ne menacent pas les personnes transgenres. Le mantra selon lequel débattre de nos droits légaux équivaut à nier leur existence est absurde. Il existe bien sûr des personnes transgenres, mais la violence masculine existe aussi, et des dispositions doivent être prises pour protéger les femmes de cette violence dans la mesure du possible.

Des politiciens du Scottish National Party ont joyeusement posé pour des photos avec des manifestants portant des pancartes où l’on pouvait lire « Décapitez les TERF ». Oh, ils ne savaient pas ce qu’ils faisaient ? Eh bien, « Ouvrez les yeux » est tout ce que je peux vous dire. Vous ne rendez pas du tout service aux personnes transgenres, car la plupart de ces activistes sont des types qui ont simplement trouvé un nouveau canal pour exprimer leur misogynie et qui se paient un frisson bon marché en portant des sous-vêtements féminins pour le faire.

Je pose régulièrement quelques questions à ces personnes. Qu’est-ce que « l’identité de genre » ? Quand a-t-elle été inventée ? À quel âge se manifeste-t-elle ? En quoi diffère-t-elle des rôles sexuels stéréotypés ? Combien d’argent certaines entreprises peuvent-elles accumuler avec ces chirurgies et la prescription d’hormones à vie ? Pourquoi les hommes qui s’identifient comme femme ont-ils besoin de mettre les femmes mal à l’aise ? Que se passe-t-il lorsque l’on veut avoir un enfant et que l’on a été rendu stérile ou que l’on n’a plus d’utérus ? Faut-il simplement en louer un ? La maternité de substitution est-elle la prochaine étape de la déshumanisation des femmes ? Je n’ai pas encore reçu de réponses.

La colère inouïe de certains transactivistes me rappelle le mouvement masculiniste ; ils veulent ce que les femmes ont et cela exige l’accès à chacune d’entre nous. Face à cette offensive, je constate encore une énorme lâcheté. La peur d’être traité de « transphobe » nous impose le silence. Mais Silence = Mort, comme nous avions l’habitude de dire lorsque nous faisions campagne contre le sida.

Je suis fière de vivre sur notre « Île des TERFS », où la pensée critique est encore autorisée et où nous n’avons pas à nous plier à ce que les hommes nous disent. Nous sommes là pour le long terme et si certains politiciens ne le reconnaissent pas, nous ne les reconnaîtrons tout simplement pas — quelle que soit leur identité.

Suzanne Moore

Version originale : https://www.telegraph.co.uk/columnists/2023/01/24/trans-activists-giving-men-even-power-women/

Traduction : TRADFEM

Toute reproduction fidèle sur vos sites est fortement encouragée.




N’ayez pas peur, le Grand Reset de Davos n’aura pas lieu !

[Publié initialement sur RL]

Par Nicole Delépine

Merci à la mathématicienne et enseignante Karen Brandin, pour son nouvel appel à sauvetage des jeunes actuellement sacrifiés sur tant de plans, en particulier éducatifs, mais aussi sociaux, culturels, etc..

La tribune https://nouveau-monde.ca/des-machines-et-des-profs/ appelle à écho par des témoignages et propositions d’autres professeurs, mais aussi d’élèves, parents, intellectuels, artisans, ouvriers, etc. afin que se lève un grand mouvement de protestation et surtout de reconstruction, sur des bases fondamentales, de l’ÉCOLE, que de nombreux « vivants » connaissent encore et ont animé, et seraient encore capables rapidement de remettre sur pied.

La grande table rase du Grand Reset n’est pas inéluctable et n’aura pas lieu(([1] « Ce projet est le Great Reset (réinitialisation) selon lequel il faut rebondir sur le Covid, pour révolutionner l’économie, la société et gouvernance du monde. Comme, hors du monde occidental, personne ne prend au sérieux ces perspectives, c’est un véritable programme d’autodestruction que les auteurs veulent imposer à l’Europe. L’auteur s’attache à démonter une à une les hypothèses et les propositions de Davos, le principal danger qui menace aujourd’hui le monde » Le Grand Reset n’aura pas lieu – broché – Roland Hureaux – Achat Livre ou ebook | fnac.))

Au moins si nous le décidons.

Contrairement à ce que voudraient les défenseurs du Grand Reset et singulièrement les milliardaires de Davos qui pensent qu’en se protégeant avec 5000 policiers pour 2500 participants, ils auront les moyens de faire taire près de huit milliards d’individus sur terre (même en ayant sacrifié un bon nombre via les injections volontairement funestes), ILS SE TROMPENT.

Non, il faut que chacun d’entre nous arrête de croire que le pire est inévitable, inéluctable et que l’ancien monde civilisé (si riche de différents types de civilisations) va nécessairement disparaître, parce que quelques sbires richissimes déversant leurs milliards sur quelques fous faciles à trouver qui déboulonnent statues et monuments l’ont décidé, tout en tentant de se protéger eux-mêmes et leurs familles des dangers diffusés largement sur les populations.

Rappelons à cette occasion que Bill Gates n’a jamais vacciné ses enfants et que les participants à Davos viennent en jet privé piloté par des pilotes indemnes de l’injection covid(([2] Un pilote révèle : L’élite veut être pilotée par des pilotes non vaccinés – La vérité vous rendra libres (la-verite-vous-rendra-libres.org) )). On a eu récemment la confirmation de distribution d’injections anticovid via des lots répertoriés et différents dont certains réservés à l’élite étaient, semble-t-il, sans effet(([3] https://nouveau-monde.ca/la-drole-de-repartition-des-injections-selon-catherine-austin-fitts/)).

Comme l’explique clairement Roland Hureaux (ibid 1), il ne faut pas confondre prévision avec prophétie autoréalisatrice qui conduit à penser qu’on ne peut plus rien faire, qu’ils sont « trop forts » qu’ils vont forcément gagner… et donc effacer de la terre toutes ces « bouches inutiles » et rester entre eux, entre pervers narcissiques pour profiter des biens de ce monde.

Quelle suffisance et quelles vanités, qui leur font oublier le principe de réalité ! Non, vouloir tuer des milliards de personnes avec une injection poison n’a pas marché, même si elle a réussi à en supprimer des millions et en rendre handicapés à vie d’autres millions… Ils peuvent espérer l’injecter dans quelques années via des poissons « vaccinés » ou les disperser via des nuages déversés par des avions complices ou trompés, ils ne pourront qu’échouer. Le génome constitué en milliards d’années avant de devenir celui d’un humain est probablement beaucoup plus solide que ces disciples de Satan ne l’imaginent.

Il ne suffit pas d’être cruel pour être efficace sur de larges populations. Les chimères chinoises n’ont pas survécu plus que les hommes-chèvres ou autre invention maléfique.

Le projet du Grand Reset consistait à faire disparaître tout ce qui existait « avant » : nos cultures, nos monuments, tout notre patrimoine,(([4] Qu’y gagne Mme Bachelot ancienne ministre de la Santé puis de la « culture » pour oser envisager de détruire nos églises pour dix milliards d’euros ? Son poste peut-être ? Quelle tristesse !… Nos églises sont notre culture bimillénaire et cette tentation qui rappelle celle des talibans en Syrie et ailleurs fait trembler l’athée que je suis car cela n’a aucun rapport avec nos croyances ou non-croyances, mais avec le patrimoine de l’Humanité comme les pyramides égyptiennes ou les temples chinois, etc.)) notre Histoire, jusqu’à l’héritage de nos grands écrivains et penseurs, de Victor Hugo à Stendhal, etc……..Qui est cet animateur de radio cancel qui souhaitait détruire le château de Versailles ?

Cette volonté de faire disparaître ce qui existait avant elles est la marque des idéologies totalitaires et des extrémistes religieux : chrétiens des premiers siècles qui ont martelé les fresques de la religion pharaonique, islamistes d’Afghanistan qui ont dynamité les bouddhas de Bamiyan, nazis qui ont brûlé les livres…

L’outil théorie du genre de la cancel culture pour détourner l’attention

Et la « cancel culture » venue directement des USA n’a d’autre objectif que de faire disparaître, familles, homme, femme, enfant. L’épouvantable « théorie du genre » qui agresse nos enfants(([5] « la théorie du genre agresse nos enfants, appel à la résistance » coll. avenir de la culture.)) se répand comme une peste intellectuelle depuis quelques années et s’introduit dans nos écoles. Des militants fanatiques tentent d’imposer chez nos jeunes enfants l’idée que le sexe de naissance n’a aucune importance et que dès le plus jeune âge, il appartiendrait à chacun de décider d’être femme ou homme, en fonction de l’envie du moment et que ce serait possible sans les informer que le taux de suicide des transgenres atteint 40 % (20 fois plus élevé que celui de la population hétéro sexuelle).

Il existe aux USA des « camps » transgenres pour petits garçons et, surtout dans le monde occidental dont la France, se multiplient les structures dites médicales qui consistent à prendre en charge un petit dès 3 ou 4 ans pour aller dans le sens de son désir présent, quitte à le mutiler définitivement par des gestes chirurgicaux abusifs et des injections hormonales dont les effets ne seront pas ou très peu réversibles. Business is business et de l’idéologie woke bien adaptée au marketing médical financièrement très rentable.

Comme pour l’ensemble des conséquences de l’idéologie woke, rien n’est perdu et nous devons refuser la prophétie autoréalisatrice que nous imposent les médias aux ordres, eux aussi très bien subventionnés. Près de quatre milliards d’euros de subventions à l’audiovisuel public selon le récent coup de gueule de Cyril Hanouna sur C8 menacé par la ministre de la « Culture » franco-libanaise qui prévoit de le priver d’antenne. Car bien évidemment le wokisme ne peut s’imposer qu’à l’aide d’une propagande et d’une censure forcenée dont RT France et France Soir sont déjà des victimes expiatrices. Mais la prise en main de Twitter par Elon Musk a jeté un sacré pavé dans la mare.

Ainsi comme le suggère Karen Brandin, défendons nos enfants, et adolescents et exigeons de revenir à un enseignement de qualité dispensé par des humains capables de « sentir » et ressentir le vécu de l’élève pour le mettre sur la bonne voie. À l’évidence cette résistance à la négation de l’humain dans l’acquisition du savoir doit se développer, tant dans les matières dites scientifiques que pour la philosophie et l’histoire géographie, et bien évidemment les langues étrangères, mais aussi les langues mortes dont ceux qui ont pu en bénéficier (avant notre génération de boomers…) en disent tant de bien. Et ce ne semble pas être que de la nostalgie.

Nicole Delépine





Belgique — La propagande transgenre dès la maternelle : le cri d’alarme d’une pédopsychiatre

[Source : medias-presse.info]

En Belgique francophone, la nouvelle version du guide EVRAS, « guide d’Education à la Vie Relationnelle, Affective et Sexuelle », utilisé dès les classes maternelles, suscite de nombreuses inquiétudes parmi les parents après les mises en garde de plusieurs pédopsychiatres qui estiment que certains passages sont « inadéquats », voire « dangereux » pour les jeunes enfants.

Le nouveau guide a été rédigé par l’ASBL O’YES, obsédée par les questions sexuelles, et la très maçonnique Fédération laïque des centres de planning familial.

Sophie Dechêne, pédopsychiatre spécialiste de la petite enfance, annonce d’emblée que plusieurs parties de ce manuel « répondent à des questions que les enfants ne se posent pas ».

Ainsi, lorsque ce manuel traite de l’identité sexuelle :

Dès 5 ans, prendre conscience que son identité de genre peut correspondre ou ne pas correspondre à celle assignée à la naissance. Dès 9 ans, âge où se produit la grande partie du développement pour les corps mâles et les corps femelles, la notion de transgenre apparaît. Il s’agit d’informer l’enfant sur la possibilité de prendre des hormones ou de recourir à des opérations chirurgicales.

Sophie Dechêne met en garde :

« Il y a évidemment un risque d’intrusion psychique chez l’enfant qui est potentiellement traumatique avec un risque de conséquences sur la santé mentale au long terme et même sur la vie sexuelle d’adulte ».

Le guide prévoit aussi de sensibiliser l’enfant, dès 9 ans, à la liberté de choisir son, sa ou ses partenaires. Et toujours à 9 ans, reconnaître que les partages de sextos ou de photos de nudes peuvent être excitants et être source de plaisir. Se sentir ainsi libre d’en envoyer dans le consentement.

« C’est tout à fait inadmissible. Cela doit être revu et corrigé. Un enfant de 9 à 11 ans ne doit pas faire de sexto, et s’il en fait un, c’est que quelque chose ne tourne pas rond dans sa vie quotidienne et il faut consulter », souligne Sophie Dechêne.




Le Great Reset cible les enfants. La mode trans lancée

[Source : LHK]

Le président Biden s’exprime sur les enfants trans.

C’est la RTBF-Info belge qui rapportait en 2018 cette vidéo tournée dans une classe avec un titre alléchant : Les enfants aussi aiment les drag queens. Vidéo qui n’a fait que quelques milliers de vues :

« Depuis 2011, les besoins, enjeux et protocoles de soins destinés aux jeunes trans sont largement documentés et il ressort des travaux récents que ces jeunes sont plus à risque de suicide, discrimination, dépression, que leurs pairs. Or, la compréhension des facteurs causaux a changé, il devient évident que les expériences négatives liées à la discrimination sont responsables de ces difficultés psychiques et relationnelles. Lorsque les enfants sont acceptés et soutenus dans leur genre trans, ils ne diffèrent pas des autres enfants. Les structures de soins adaptées offrant un accompagnement respectueux et acceptant la différence de genre sont nécessaires. Trois axes d’intervention sont identifiés : les traitements hormonaux de retard de puberté, voire de puberté croisée, l’accompagnement des familles et la lutte contre le harcèlement scolaire. »

https://www.revmed.ch/revue-medicale-suisse/2018/revue-medicale-suisse-621/un-futur-pour-les-enfants-et-les-jeunes-transgenres-que-savons-nous-sur-les-besoins-et-les-solutions

Le vernis scientifique est indispensable au programme de l’élite globaliste. Il est tout de suite suivi par des statistiques qui valent ce qu’elles valent :

Curieusement, la Suisse, très active en matière de bricolage de l’humain et de la législation qui l’accompagne, ne figure pas dans ce tableau.

[Voir aussi :
Biden approuve les opérations de changement de sexe et l’hormonothérapie pour les mineurs transgenres
Un marché d’un autre genre est né : celui du GENRE
MAUVAIS GENRE chapitre 1 UNE ÉPIDÉMIE MONDIALE
Idéologie LGBTQ+… Un Transgenre raconte sa détransition
La transsexualité dénoncée par une transgenre repentie
Vague de poursuites à l’encontre de psychiatres et de médecins qui ont approuvé les mutilations et les chirurgies transgenres
La théorie du genre a-t-elle transformé en profondeur nos sociétés occidentales ?
Dysphorie de GENRE : le mirage de la TRANSITION
« Une femme est une femme, un homme est un homme » : Poutine s’engage à protéger la Russie de « l’obscurantisme de genre » de l’Occident]]

La Suisse, toujours première de classe s’est préparée dès 2007.

En quoi consistent les traitements hormonaux ? À quel âge commence-t-on le traitement ? Comment s’assure- t- on du bienfondé du diagnostic ? Quel recul a-t-on sur la santé psychologique des enfants traités ?…

Une fondation, Agnodice, qui s’occupe en Suisse de transgenres et de non binaires de moins de 18 ans a été créée dès 2007.

https://agnodice.ch/wp-content/uploads/2021/08/Position_Agnodice_2021_Therapie_transaffirmative_vs-AMQG.pdf
But: la fondation a pour but de promouvoir en Suisse une société considérant la pluralité des genres et de leurs expressions comme une richesse relevant de la diversité humaine: une société qui réponde aux besoins spécifiques des personnes trans, non-binaires ou en questionnement de genre et qui leur offre l’intégralité des droits, responsabilités et opportunités reconnus aux personnes cisgenres. Pour réaliser ce but, la fondation s’efforce notamment de: – Proposer éducation et formation – Faciliter l’accès des personnes concernées aux meilleurs services – Répondre aux demandes des médecins, soignant.x.es, psychothérapeutes, enseignant.x.es, juristes et autres professionnel.x.les – Contribuer au soutien psychologique des personnes concernées et de leurs proches – Protéger la vie privée et professionnelle des personnes concernées – Prévenir et lutter contre l’exclusion sociale, l’exploitation sexuelle et les autres vulnérabilités susceptibles d’affecter les personnes concernées.

Le site de Agnodice a le mérite de jouer la transparence. Et il y est question d’hormonothérapie remboursée par les assurances (l’équivalent de la Sécu française):

Il s’agit d’administrer les hormones sexuelles afin de déclencher la puberté et les changements physiques correspondant au genre désiré. Cette hormonothérapie est précédée d’un bilan sanguin complet et peut prendre différentes formes. Elle est à discuter avec l’endocrinologue ou l’endocrinologue pédiatre. Les effets commencent à se faire ressentir après 2-3 mois et se développent sur plusieurs années. Ce traitement doit être suivi durant toute la vie. Les différentes étapes de ce traitement sont remboursées par l’assurance de base. Si vous rencontrez des problèmes de remboursement, n’hésitez pas à nous contacter rapidement.https://agnodice.ch/portail-enfants-adolescents-proches/vos-droits-suisse/prise-charge-medicale/

Et à qui s’adresse cette fondation? A tous finalement puisque l’âge de leur public-cible est 0 an. Cela va jusqu’à 18 ans. Ca passe forcément par le système scolaire!

https://agnodice.ch/bienvenue/fondation/pour-qui/

La Théorie du genre n’existe pas! Parole de Najat Vallaud-Belkacem.

De l’autre côté de la frontière, on joue la montre politique en jouant sur les mots. Souvenez-vous de M Peillon en 2014.

Les parents d’élèves qui ont osé manifesté sont traités d’intégristes et proches de l’extrême-droite. https://www.lexpress.fr/education/peillon-pas-de-theorie-du-genre-mais-une-education-a-l-egalite-a-l-ecole_1318058.html 2014

Puis en 2016, le pape François met les pieds dans le plat de l’Education française. Selon lui, les manuels scolaires de l’Education nationale française étaient truffés de Théorie du genre.

Le pape François avait déclaré que les manuels scolaires français promouvaient la théorie du genre. La classe politique française lui répond.https://www.tf1info.fr/societe/theorie-du-genre-les-politiques-francais-recadrent-le-pape-francois-2005759.html

Montée au créneau de la ministre de l’éducation de l’époque qui s’est dit choquée de pareille affirmation.

Au micro de France Inter, Najat Vallaud-Belkacem, « s’est dite « en colère » contre « la parole légère et infondée » du pape François, qui accusait dimanche les manuels scolaires français de propager la théorie du genre. »https://www.tf1info.fr/societe/theorie-du-genre-les-politiques-francais-recadrent-le-pape-francois-2005759.html

Puis on s’en prend à ceux qui ont envie d’en savoir plus sur l’éducation reçue par les enfants.

« Je n’imaginais pas que le pape François se laisserait embarquer par des intégristes et leur folie mensongère. Ca me met en colère »Najat Vallaud-Belkacem, octobre 2016

La ministre de l’Education a par ailleurs invité le pape à se renseigner d’avantage sur le sujet. « Je conseille au pape de venir à la rencontre d’enseignants de l’école française et de feuilleter les manuels scolaires ». Dire que le Vatican est mal informé… Bon bref, le public est sommé de laisser tomber le sujet.

« Il faut cesser avec ces inepties », a conclu la ministre de l’Education, réaffirmant que « ce sujet n’existe pas ». 

Soutien total de sa collègue Mme Kosciusko-Morizet :

« Les manuels scolaires je les regarde de près, j’ai deux petits garçons qui ont 11 ans et 7 ans (…) et je n’ai jamais rien trouvé qui ressemble à la théorie du genre ».

Ceux qui veulent voir dans ces thèmes des sujets droite-gauche sont mal informées ou ne veulent pas s’informer. Il y a la Haute finance internationale . Point.

Je retiendrai cette phrase de l’ancienne responsable politique:« Les innovations liées aux transitions énergétique et numérique sont là. Mais elles exigent de nouvelles infrastructures pour répondre aux attentes croissantes de proximité et d’autonomie. Nous devons les anticiper dès maintenant pour rendre possible leur déploiement à grande échelle » https://www.lesechos.fr/finance-marches/ma/nkm-se-lance-dans-le-capital-investissement-1314528
Un manifeste à découvrir
https://comitecedif.wordpress.com/qui-sommes-nous/

Et que veut la haute finance internationale pour vos enfants?

Une action planétaire frappe le secteur des jouets. Influencer l’enfant devient un objectif clairement affiché sous des allures d’innocentes poupées

https://www.santeplusmag.com/les-poupees-transgenres-arrivent-desormais-dans-les-magasin-de-jouets/
https://www.femina.fr/article/barbie-sort-sa-premiere-poupee-transgenre-a-l-effigie-de-l-actrice-laverne-cox?fbclid=IwAR3w5SoshDrawolAYpPzti3OWZJ7FdcA8-TIs-YisEwxEzDLpkrM5GXerbc
https://blogs.lexpress.fr/chica-de-paris/2014/12/22/une-poupee-trans-fait-polemique-en-argentine/

Repenser le genre par National geographic

Version Atlantico.

Des enfants de 3 ans sont recrutés pour étudier la santé des transgenres! 3 ans! Le petit garçon qui enfile les escarpins de sa maman ou le collier de sa grande soeur sont ciblés par ce genre de « scientifiques ».

Depuis 2013,
Kristina Olson , psychologue à l’Université de Washington, mène
une vaste étude à long terme pour suivre la santé et le bien-être des enfants transgenres, ceux qui s’identifient comme un sexe différent de celui qui leur a été attribué. naissance.
Depuis le lancement de l’étude, Olson a également entendu parler des parents d’enfants non conformes au genre, qui défient systématiquement les stéréotypes de genre mais n’ont pas fait la transition sociale.
Il peut s’agir de garçons qui aiment porter des robes ou de filles qui jouent avec des camions, mais qui n’ont pas, par exemple, changé les pronoms qu’ils utilisent.
Ces parents ont demandé si leurs enfants pouvaient participer à l’étude.
Olson a accepté.
Au bout d’un moment, elle s’est rendu compte qu’elle avait recruté par inadvertance un groupe important de 85 participants non conformes au genre, âgés de 3 à 12 ans. Et alors qu’elle restait en contact avec les familles au fil des ans, elle a appris que certains de ces enfants avaient fini par faire la transition.
« Suffisamment d’entre eux le faisaient pour que nous ayons cette occasion unique de revoir nos données pour voir si les enfants qui ont fait la transition étaient différents de ceux qui ne l’ont pas fait », dit Olson. https://www.theatlantic.com/science/archive/2019/01/young-trans-children-know-who-they-are/580366/

Promotion active du concept transgenre par les transhumanistes globalistes

McKinsey

https://www.weforum.org/agenda/2021/11/diversity-inclusion-transgender-workplace/

World economic Forum

Jacques Attali vous explique ce thème du great reset

La convergence de ces trois tendances est claire: nous allons inexorablement vers une humanité unisexe, sinon qu’une moitié aura des ovocytes et l’autre des spermatozoïdes, qu’ils mettront en commun pour faire naitre des enfants, seul ou à plusieurs, sans relation physique, et sans même que nul ne les porte. Sans même que nul ne les conçoive si on se laisse aller au vertige du clonage. https://www.slate.fr/story/67709/humanite-unisexe-biologie-immortalite

LHK

Rappel utile

https://lilianeheldkhawam.com/2020/07/17/un-lobbying-pro-pedophilie-qui-fait-fi-de-la-legislation-une-tolerance-problematique-dossier-vincent-held/
https://lilianeheldkhawam.com/2020/05/20/onu-oms-une-education-sexuelle-explosive-pour-revolutionner-lhumain-dossier-vincent-held/

Bonus

https://video.wordpress.com/embed/MJjCO6ew?cover=1&preloadContent=metadata&useAverageColor=1&hd=1

https://www.youtube.com/watch?v=hSM-ZJ3VxYM

AJOUT

https://www.lepoint.fr/societe/l-experience-tragique-du-gourou-de-la-theorie-du-genre-31-01-2014-1786513_23.php?fbclid=IwAR1x7EG3PDpKBL33BE7sadanIWgKkk74dyRYqUINpJipy7nRwUDB2_DzT-M

Qu’est-ce que le genre, ce drôle de mot pratiqué des seuls grammairiens ? Il est un complexe outil intellectuel à double face. D’un côté, une grille de lecture pertinente qui questionne les rôles que la société impose à chaque sexe, le plus souvent au détriment des femmes. De l’autre, il abrite une réflexion militante… D’après elle, l’identité sexuelle ne saurait se résumer à notre sexe de naissance ni se restreindre à notre rôle sexuel social. Chacun doit devenir libre de son identité, se choisir, se déterminer, expérimenter… Et basta, l’humanité est arbitrairement divisée en masculin ou féminin.

Les « études de genre », terme traduit de l’anglais gender studies, ne sont pas récentes. Explorées par la fameuse universitaire américaine Judith Butler dans les années 70, elles naissent sous la plume et le bistouri d’un sexologue et psychologue néo-zélandais, John Money. C’est lui qui, en 1955, définit le genre comme la conduite sexuelle qu’on choisira d’habiter, hors de notre réalité corporelle. Or le personnage est controversé. Spécialiste de l’hermaphrodisme à l’université américaine Johns Hopkins, il y étudie les enfants naissant intersexués et s’interroge sur le sexe auquel ils pourraient appartenir. Lequel doit primer ? Celui mal défini que la nature leur a donné ? Celui dans lequel les parents choisiront de les éduquer ? Il est rarement mis en avant par les disciples des études de genre de quel drame humain et de quelle supercherie scientifique le père du genre, John Money, se rendit responsable.

« Lavage de cerveau »

En 1966, le médecin est contacté par un couple effondré, les époux Reimer. Ils sont parents de jumeaux âgés de 8 mois, qu’ils ont voulu faire circoncire. Las, la circoncision de David par cautérisation électrique a échoué, son pénis est brûlé. Brian, son jumeau, n’a, lui, pas été circoncis. Que faire de ce petit David dont la verge est carbonisée ? Money voit dans cette fatale mésaventure l’occasion de démontrer in vivo que le sexe biologique est un leurre, un arbitraire dont l’éducation peut émanciper. Il convainc les parents d’élever David comme une fille, de ne jamais lui dire – ni à son frère – qu’il est né garçon. Le médecin administre à l’enfant, rebaptisé Brenda, un traitement hormonal et, quatorze mois plus tard, lui ôte les testicules. Ses parents la vêtent de robes, lui offrent des poupées, lui parlent au féminin.




Un marché d’un autre genre est né : celui du GENRE

Par Nicole Delépine, pédiatre cancérologue

https://t.me/DrDelepine

Un nouveau drame appelle notre vigilance : les malheurs de Chloé « TRANSGENRISME »

Une adolescente ex-trans poursuit les médecins qui l’ont mutilée alors qu’elle était mineure. Chloé Cole a reçu des bloqueurs de puberté, des hormones transsexuelles, et subi une ablation de la poitrine à l’âge de 15 ans. Elle a décidé de poursuivre le groupe médical et l’hôpital qui ont facilité sa transition de genre alors qu’elle était mineure. Car aujourd’hui elle regrette profondément ses choix.1 2

[Voir aussi :
MAUVAIS GENRE chapitre 1 UNE ÉPIDÉMIE MONDIALE
Idéologie LGBTQ+… Un Transgenre raconte sa détransition
La transsexualité dénoncée par une transgenre repentie
Vague de poursuites à l’encontre de psychiatres et de médecins qui ont approuvé les mutilations et les chirurgies transgenres
La théorie du genre a-t-elle transformé en profondeur nos sociétés occidentales ?
Dysphorie de GENRE : le mirage de la TRANSITION
« Une femme est une femme, un homme est un homme » : Poutine s’engage à protéger la Russie de « l’obscurantisme de genre » de l’Occident]

L’histoire de Chloé3

« Dès l’âge de neuf ans, Chloé Chole a commencé à “se questionner sur son genre”. À douze ans, elle dit à ses parents qu’elle veut “changer de sexe”. Ne sachant pas quoi faire, ces derniers sollicitent une aide médicale.

Un traitement “radical”

À aucun moment les médecins ne repoussent son “désir de transition”. De 13 à 17 ans, Chloé Cole subit un “traitement radical”, hors autorisation de mise sur le marché et “insuffisamment étudié”, comprenant des bloqueurs de la puberté, un traitement par hormones sexuelles croisées et une double mastectomie.

Devenue adulte, elle regrette d’avoir subi “un traitement médical expérimental et irréversible”. “J’ai pris une décision d’adulte quand j’étais enfant” déclare-t-elle ».

Elle va poursuivre l’hôpital et les professionnels qui « ont effectué, supervisé et, ou, conseillé une hormonothérapie transgenre et une intervention chirurgicale ». Elle demande des dommages-intérêts punitifs. Les adultes m’ont mis en danger.

De fait ils ont manipulé les parents par le mythe du suicide qui menace et qui « serait évité » par ce long parcours médical, radical, irréversible qui pourtant mène plus souvent à l’issue fatale que l’inverse. En effet une étude canadienne montre que le taux de tentatives de suicide est de 3 % chez les hétérosexuels, 15 à 25 % chez les gays, lesbiennes et bi, mais dépasse les 45 % chez les trans comme l’illustre le graphique qui suit.

Chloé se bat pour elle, mais surtout pour tous les autres : « Je veux tenir responsables les adultes qui m’ont mis en danger, parce que ce qui m’est arrivé est horrible, mais cela n’est pas arrivé qu’à moi », insiste la jeune femme. « Cela arrive aux enfants partout aux Etats-Unis, partout en Occident, et cela se répand dans le monde entier »

LE TEMPS DES PROCÈS EST ARRIVÉ

Les procès apparaissent en Californie, en Angleterre et des cliniques jusqu’ici fort rentables sont obligées de fermer.

Comment en sont-ils arrivés là dans les pays anglo-saxons, et comment éviter chez nous les mêmes déviances ?. Aujourd’hui en France allons-nous tenter une nouvelle fois de copier, et reproduire les délires d’outre-Atlantique, d’outre-Manche ou scandinaves, alors même que ces pays commencent à en prendre conscience des dangers que leur permissivité fait courir aux adolescents mal dans leur peau. En France toujours deux décennies de retard…

Un rapport de janvier 2022 remis au ministre Véran montre que le nombre de personnes se disant trans ou en parcours de transition représente 0,013 % de la population (8952 personnes parmi plus de 67 millions de Français). Mais la publicité redondante à la télévision, la formation des petits à l’école à leur soi-disant libre choix entraînent des conséquences…

D’après les données de l’Assurance maladie :

« Les demandes de prise en charge de chirurgie mammaire et pelvienne de réassignation ont quant à elles été multipliées par quatre entre 2012 et 2020, avec respectivement 113 et 462 demandes ».

Par ailleurs :

« Le nombre de séjours en établissements de médecine, chirurgie et obstétrique pour transsexualisme a été multiplié par trois entre 2011 et 2020, passant de 536 à 1 615. »

On se demande pourquoi actuellement un feuilleton ou film récent se croit obliger d’insérer un trans dans le scénario, pourquoi le ministre de l’Éducation nationale semble vouloir traiter ces domaines en priorité et pourquoi de multiples articles de journaux pleurent sur ces pauvres soi-disant « victimes de leur sexe » alors qu’ils le deviendront à coup sûr par l’utilisation généralisée de leur drame privé ;

Pourquoi les dirigeants politiques se croient-ils obligés d’afficher la caractéristique trans de tel ou tel ministre alors que cela ne devrait relever que de leur domaine privé.4

Ils ou elles (iel ?) deviendront victimes à coup sûr si elles sombrent dans ce parcours du combattant qui les rendra à jamais dépendants du système médical (par ailleurs défaillant)…

Pour combien de « satisfaits » ? Et pour combien de temps ? L’idée n’est pas de refuser à quelques rares adultes cette reconnaissance et ces actes médicaux, mais d’informer, avertir enfants et adultes de la terrifiante manipulation qui mène des enfants en bonne santé, mais qui se posent avec plus d’acuité que la moyenne leur devenir sexuel à plonger dans ce parcours médical, ce petit monde fermé dans lequel ils trouvent au début une communauté accueillante, mais qui se transforme selon leurs confidences progressivement en un enfermement pour la plupart.

L’argent : cherchez l’argent, toujours

Malheureusement la soi-disant humanité dont on multiplie les faux sens télévisés en mettant in fine sur le trottoir ou dans la drogue des êtres humains, « migrants » désinformés sur les conditions de vie occidentales, et dépouillés de leurs économies pour payer les passeurs, cette soi-disant humanité est la même qui pousse des enfants à la mutilation, pour satisfaire des prédateurs avides d’argent ou de « belles » interventions de modelage d’un pénis chez une femme ou d’un vagin chez un homme… Appât du gain et distraction de la routine de l’appendicite ou du cancer du côlon d’un chirurgien blasé ou les deux ou encore envie de notoriété ? En tous cas le sort de « l’objet » à remodeler, du patient devenu objet n’a probablement pas grand-chose à voir avec la compassion pour l’enfant ou l’adulte angoissé par sa sexualité, du moins dans la majorité des cas…

Le lobby trans affirmatif a de gigantesques moyens

Soutenu notamment par la fondation Thomson Reuters, la société mondiale de services d’information, et par l’un des plus gros cabinets internationaux d’avocats, Dentons5.

On se demande pourquoi les pouvoirs publics accordent une telle importance aux militants trans-affirmatifs qui ne représentent que très peu de personnes. Pourquoi leur ouvre-t-on les portes des ministères (en premier lieu santé, éducation, etc.), des collectivités locales qui financent abondamment leurs projets 6 ou des autorités administratives comme le Défenseur des droits ou le Contrôleur général des lieux de privation de liberté ?

Les rapports censés orienter les choix de la HAS en matière de recommandations sont confiés à des personnes, tout sauf indépendantes et objectives.7 Plaidant pour leur paroisse et ne tenant aucun compte de l’expérience acquise par les pays pionniers des traitements de transition médicale, et qui justement en reviennent comme la Suède.8

Depuis une vingtaine d’années, la folie du « genre » avait atteint le monde anglo-saxon et scandinave, nous épargnant relativement (en dehors des séries…). Mais récemment la mode « de changer de sexe » dès l’école primaire s’est installée officiellement en imposant aux enseignants d’accepter que l’élève choisisse un nouveau prénom sans l’accord de ses parents.

Le ministre de l’Éducation prétend que l’éducation sexuelle est une priorité dans un pays où les jeunes ne savent plus ni écrire, ni compter, ni calculer même à l’entrée de prépas réputées…

Nous devons nous préoccuper de cette nouvelle dérive pour savoir comment aborder ces sujets délicats, sans braquer, avec nos jeunes, proches, amis, familles, soumis à la pensée unique des réseaux sociaux colonisés par des « militants » d’un seul discours renchéri par France info et co…

Ainsi trop d’adolescents, en recherche d’eux-mêmes se trouvent embarqués dans un parcours de genre, tout malaise étant interprété comme une « dysphorie »9 pourtant rarissime. Les médecins consultés choisis pour leurs « compétences » autoproclamées sont le plus souvent des militants de la transition et orientent systématiquement d’emblée les enfants vers ce type de réponse, oubliant toutes les autres causes de mal être de cette tranche d’âge pour peut traiter moins brutalement.

Un marché juteux et trop de victimes embarquées sans réel diagnostic, sans précaution

Ce serait le règne de l’autodiagnostic ! Une enfant de quatre ans qui se dit garçon a forcément raison et il faut aller dans son sens, c’est ce qu’on explique aux parents perdus et pas préparés à ce genre de déviance, et les enfants de quatorze ans peuvent imposer leur « transition » dans le secret, sans en informer leurs parents.

ON FAIT VOTER AUX DÉPUTÉS LA DÉPATHOLOGISATION DE LA TRANS-IDENTITÉ

Comme si on pouvait choisir son sexe ! Le sexe est une constance biologique déterminée lors de la fécondation par la loterie du mélange des gênes X et Y des parents. Cette reproduction sexuée apporte un avantage biologique à l’espèce qui l’adopte et pour cette raison se retrouve chez toutes les espèces vivantes évoluées. Prétendre qu’on pourrait choisir son sexe ou que celui-ci est uniquement la conséquence d’un apprentissage social est un mensonge éhonté véhiculé parmi les députés, mais surtout les jeunes en souffrance et leurs parents qui ne peuvent plus donner de nécessaires « limites » aux jeunes sans se sentir ou être traités de parents indignes. On ne pourra jamais changer que l’apparence, mais jamais le sexe chromosomique ! Le changement de sexe promis aux jeunes gens est une imposture.

Société de la folie. Essayons de sortir du délire ambiant !

De la loi du 31 janvier 2022 interdisant les pratiques visant à modifier l’orientation sexuelle ou l’identité de genre d’une personne10 qui ont répété à l’envi que « la transidentité n’était pas une maladie » et « que chacun devait être libre de choisir son identité de genre, sans se laisser imposer “un modèle hétéronormé binaire”11. » Cette revendication n’est pas propre à la France. La dernière version de la classification internationale des maladies éditée par l’OMS (CIM 11) vient de transférer « l’incongruence de genre » du chapitre des affections psychiatriques vers celui de la santé sexuelle.

Alors que les soins à la vue de tous sont de plus en plus compromis par le délabrement continu de notre système de santé, la disparition des médecins de famille, la fermeture récurrente des urgences hospitalières et des blocs opératoires repoussant aux calendes grecques une intervention urgente, l’objectif du gouvernement et de ses instances telles la HAS est de créer un HOMME NOUVEAU avec tous les moyens y compris financiers détournés de la sécurité sociale.

Ainsi pour ces avocats d’un nouveau monde rêvé par Huxley et exposé par Laurent Alexandre, le sexe n’existe plus, c’est un fantasme que vous pensez voir à l’échographie prénatale et à la naissance et seul le GENRE existe… Et c’est bien sûr la sécurité sociale, la solidarité nationale qui doit assumer vos fantasmes ou plutôt vos pseudo-fantasmes bien utilisés par les lobbies fournisseurs de clients à la filière transhumaniste.

Ainsi est affirmé le droit à réquisitionner la médecine et la solidarité nationale afin de transformer et mutiler son corps pour le faire correspondre à ses fantasmes :

« Nous passons à un modèle dans lequel la personne détermine librement et elle-même son genre ainsi que le recours à tel ou tel traitement (…) ». « Il s’agit là aussi de mettre en œuvre des moyens du champ médical non pas pour soigner une pathologie, mais pour concrétiser le droit à disposer de soi-même »

Ainsi alors que le choix revient en totalité à la personne, c’est la société qui doit rembourser à 100 % les frais induits chez un être humain considéré comme normal, non malade, mais classé en affection de longue durée pour remboursement total des interventions et autres traitements médicaux.

Il semble bien que le médecin généraliste soit sommé « d’établir un protocole de soins de transition médicale à la demande de son patient non malade (ne pas confondre, sous peine de sanction pour discrimination), c’est-à-dire de lui prescrire les produits hormonaux réclamés et lui fournir des ordonnances nécessaires à la chirurgie. Pourra-t-il s’y refuser ? Avec la loi du 31 janvier 2022, rien n’est moins sûr ».

En résumé un diagnostic établi par la personne (considérée comme non malade, y compris mineure) sans confirmation médicale et un accès AUTOMATIQUE A LA TRANSITION MÉDICALE ET/OU CHIRUGICALE. !

Un drame social et financier,12 mais surtout individuel d’une personne en souffrance, en mal être13 en raison de ce qu’elle pense suite à ses lectures internet, ses participations à des forums influencés par les lobbies très riches, et la confirmation ou l’acceptation quasi automatique des médecins consultés qui appartiennent automatiquement aux lobbies, puisque la personne est orientée vers les « spécialistes ».

Imaginez un instant : je décrète avoir un cancer des ovaires et me fais enlever les gonades et prescrire un traitement hormonal sans avis médical et avec obligation pour le corps médical de me prescrire ces traitements qui seront automatiquement remboursés.

On peut décliner ce modèle pour se sentir avoir une sclérose en plaques et exiger les traitements ou un lymphome… Cela paraît exagéré, mais c’est exactement cela qui se passe en matière de changement de sexe et de son effroyable parcours qui transforme définitivement la personne en malade chronique, tant les traitements hormonaux à vie et la surveillance des sites opératoires s’imposent à vie, sans même parler de ceux, nombreux, qui feront le chemin inverse (détransition et rebelote pour les hormones inverses et les interventions…).

La prudence minimale enterrée

Des vies perturbées, gâchées au nom d’une pseudo liberté et de décisions privées de la plus élémentaire prudence ne respectant même plus, dans le cadre particulier du changement de sexe, des dispositions protectrices du Code civil et du code de santé publique interdisant les interventions mutilantes14 et les prescriptions hors AMM.

Notre société avide de copier les délires new-yorkais ou californiens est entrée dans un nouveau monde, « le meilleur des mondes » d’Huxley15, où au nom d’une pseudo liberté individuelle accrue, on soumet en réalité les esclaves du net et de la propagande télévisuelle via Netflix et autres, à un avenir lourd de drames personnels via les traitements médicaux lourds et les mutilations irréversibles menant trop souvent au suicide.

CHANGEMENT DE PARADIGME IMPOSÉ PAR NOS GOUVERNANTS

Voici la justification de la détermination du gouvernement à imposer ces pratiques qu’on pourrait aussi considérer comme barbares vers un changement de paradigme :

« Les nombreux échanges réalisés par la mission, les évolutions du contexte international (CIM 11) l’ont convaincue qu’un changement de paradigme dans les parcours de soins des personnes trans est à la fois nécessaire, attendu et possible.

Les changements doivent reposer sur des principes éthiques et politiques : dépathologisation de la transidentité, autodétermination des personnes seules à même de définir leur identité de genre, non-discrimination, égalité géographique et sociale d’accès aux soins. Les travaux à venir de la HAS doivent par ailleurs contribuer à intégrer l’état des connaissances, dans les pratiques de soins »16.

Donc la HAS n’aura aucun autre choix que mettre en pratique l’avis du ministre.

On a, dans le même temps, privé les parents de toute autorité, par conditionnement social et menaces pénales pour une fessée, donnant ainsi la toute-puissance sur les cerveaux de nos petits à une école qui n’enseigne plus le français ni le calcul, mais la sexualité, priorité avouée de notre actuel ministre de « l’éducation nationale »17.

Le rapport de janvier 2022 18 qui sert de base à la réflexion de la HAS sur les recommandations qui seront publiées en septembre 2023 est orienté par les lobbies qui l’ont rédigé et fait cruellement la place centrale au modèle « trans-affirmatif » immédiat, y compris pour les mineurs. Est-ce l’avenir que vous voulez pour vos enfants ? Et pourtant la maturité cérébrale ne serait acquise qu’à 24 ans…

Ces rapports préliminaires de janvier 2022 ainsi que le rapport de la HAS de septembre 2022 sur les futures recommandations ne font guère référence aux drames vécus par ces victimes de la mode et des médecins et seulement de façon insuffisante. La note de cadrage de la HAS de septembre 2022 19 avoue qu’elle a peu d’informations sur les « détransitions ». C’est pourtant un point fondamental, ainsi que la comparaison des suicides dans les tranches d’âge comparables et celles des sujets trans ou en parcours de transition.

Rappelons enfin la « définition du parcours de transition », d’après le rapport de l’IGAS 2022.

Les parcours de transition se déclinent en transition sociale, administrative, et médicale.

La transition sociale est le fait de vivre dans son environnement dans un genre social autre que son genre de naissance (de fait sexe de naissance !).

La transition administrative porte sur la modification du prénom et/ou de la mention de sexe à l’état civil.

« La transition médicale concerne l’ensemble des soins médicaux liés à la transition de genre (hormonothérapie, chirurgies). »

Les parcours de transition médicale désignent les parcours au sein du système de santé d’une personne transgenre, visant à d’obtenir les modifications corporelles souhaitées, à l’aide de soins délivrés par des médecins (hormonothérapie, épilation laser) et/ou chirurgiens (plasties de la poitrine, chirurgie pelvienne, etc.) et/ou d’autres professionnels de santé (orthophonie pour féminisation de la voix).

Ces parcours de transition devraient reconnaître l’autodétermination des personnes, permettre un choix éclairé en améliorant l’accès à l’information, rendre possibles des parcours de transition médicale diversifiés dans leur contenu et leurs modalités, faisant une plus grande place à la médecine de 1er recours et au travail en réseau, dépsychiatriser l’entrée dans les parcours, tout en permettant un accompagnement en santé mentale si nécessaire. La doxa officielle ne veut surtout pas « psychiatriser » alors que tous professionnels et proches conviennent que ces personnes ont besoin de soutien psychologique et souvent psychiatrique.

Dans ce rapport de l’IGAS, on note encore que la prévalence de cette dite dysphorie de genre chez les mineurs n’est pas établie.

« Selon une revue systématique de la littérature, à ce jour, la prévalence de la dysphorie de genre chez l’adolescent (âgés de 12 à 18 ans) ne peut pas être établie. Il y a des preuves d’une augmentation de la fréquence de consultation des adolescents pour traitement ces dernières années et les adolescents de sexe féminin à la naissance sont maintenant majoritaires ».

Enfin les troubles associés sont tout de même reconnus par l’IGAS. D’après une revue générale, la vulnérabilité des jeunes transgenres inclut les risques suicidaires, la dépression, l’anxiété, et l’auto-agressivité, ainsi qu’une persécution à l’école autant chez les garçons que chez les filles. » On aimerait des statistiques !

IL EST CLAIR QUE CES SUJETS MÉRITERONT APPROFONDISSEMENT ET SURVEILLANCE POPULAIRE

En effet dans notre société, est passée subrepticement la légalisation de l’avortement devenu infanticide puisqu’autorisée jusqu’à l’âge de neuf mois en août 2021 au sein de la loi dite de bioéthique, sans prise de conscience populaire qui s’étonne aujourd’hui de cette possibilité en Californie, sans savoir que la disposition existe en France.

Est passée également l’autorisation de fabrication de chimères homme-animal dans la même loi passée en catimini.

Peut-on citer également l’expérimentation à grande échelle d’une substance génique expérimentale, appelée fallacieusement vaccin, pour tromper les foules, mais évitée chez les animaux en raison de trop de mortalité dans les premiers essais ?

Alors laisserons — nous sans rien dire des enfants se faire martyriser, mutiler, transformer à un âge où la sexualité est silencieuse chez les plus jeunes, puis questionnable chez les adolescents, sans tenter de les protéger d’une idéologie mondialiste et d’un lobby extraordinairement lucratif…

Les parents ont été dépouillés de leur droit de regard : nous devons le leur rendre.


1 13.11.22 https://m.epochtimes.fr/une-adolescente-ex-trans-poursuit-les-medecins-qui-lont-mutilee-alors-quelle-etait-mineure-2158461.html

2 https://www.foxnews.com/media/detransitioned-teen-hold-gender-affirming-surgeons-accountable

3 Transition de genre chez une mineure : des médecins poursuivis. Publié le 15 novembre 2022, revue de presse génétique.

4 Voir par exemple une ministre de Biden dont l’objectivité sera questionnable en ce domaine

Joe Biden nomme Rachel Levine, première femme transgenre ministre adjointe de la Santé

Cette pédiatre devient ainsi la personne transgenre la plus haut placée au sein du gouvernement américain, une première historique. Joe Biden nomme Rachel Levine, première femme transgenre ministre adjointe de la Santé — Allo Docteurs

5 « Seulement les adultes ? Bonnes pratiques en matière de la reconnaissance légale du genre pour les jeunes ; un rapport sur l’état actuel des lois et du plaidoyer des ONG dans huit pays d’Europe, en mettant l’accent sur les droits de jeunes » : https://www.iglyo.com/wp-content/uploads/2019/11/IGLYO_v3-1.pdf

6 Cf par exemple le site de l’association lyonnaise Chrysalide dont les publications sont subventionnées par le ministère des Solidarités et de la Santé, la région Aura, la Métropole de Lyon, alors qu’elles sont très contestables : https://chrysalide-asso.fr/nos-documents/

7 Voir article La fragile protection des enfants face aux lobbies trans-affirmatifs,

Publié le 25 mars 2022, revue Gènéthique

8 https://www.socialstyrelsen.se/om-socialstyrelsen/pressrum/press/uppdaterade-rekommendationer-for-hormonbehandling-vid-konsdysfori-hos-unga/

9 Le DSM-5 (Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux — 5e édition) publié en 2015 en version française, définit la dysphorie de genre par : A : la non-congruence marquée entre le genre vécu/exprimé par la personne et le genre assigné, d’une durée minimale de 6 mois et B : le trouble est accompagné d’une détresse cliniquement significative ou d’une altération du fonctionnement social, professionnel ou dans d’autres domaines importants.

10 Article 225-4-13 du Code pénal : « Les pratiques, comportements ou propos répétés visant à modifier ou à réprimer l’orientation sexuelle ou l’identité de genre d’une personne et ayant pour effet une altération de sa santé physique ou mentale sont punis de deux ans d’emprisonnement et de 30 000 € d’amende ».

11 M. Bastien Lachaud, Compte-rendu de la deuxième séance du 5 octobre 2021

 L’ensemble du parcours médico-chirurgical est financé par l’assurance maladie au titre de la prise en charge d’une affection de longue durée (ALD)

12 « Les soins de transition peuvent, contrairement à ce qu’on observe dans d’autres pays, être pris en charge par la sécurité sociale, pour certains à 100 % en cas d’accès à l’ALD (affection de longue durée). Le nombre de bénéficiaires de l’ALD au titre d’un diagnostic de transidentité ou dysphorie de genre a fortement augmenté depuis 10 ans, tout en restant relativement modeste : 9 000 personnes sont concernées en 2020 dont 3 300 admises dans l’année (soit 10 fois plus d’admissions qu’en 2013 selon la CNAM). 70 % des bénéficiaires ont entre 18 et 35 ans. En 2019, le nombre de demandes et d’avis favorables d’ALD concernant des hommes trans (FtM) a rejoint celui des femmes trans (MtF) » rapport au ministre 2022 ibid 9

13 A-t-on encore le droit de le dire ou de l’écrire sans être accusé de discrimination ?

14 Female to Male (FtM) désigne une femme qui devient homme ; Male to Female (MtF), un homme qui devient femme.

La chirurgie d’affirmation de genre recouvre des interventions de féminisation (création d’un néo-vagin, augmentation mammaire, féminisation du visage…) ; la chirurgie de masculinisation recouvre des interventions des organes génitaux (hystérectomie, métaoidioplastie, phalloplastie…) ou de la poitrine, mastectomie.

15 Le Meilleur des mondes (titre original : Brave New World) est un roman d’anticipation dystopique, écrit en 1931 par Aldous Huxley. Le récit évoque une société futuriste et eugéniste, très hiérarchisée, divisée en différentes castes dont les individus, conçus artificiellement, sont conditionnés biologiquement et psychologiquement afin de garantir la stabilité et la continuité du système.

16 Rapport ibid11 page 6 objectifs imposés : « L’enjeu prioritaire est de renouveler l’organisation des parcours de transition, avec pour principes clefs l’autodétermination, le consentement éclairé, la reconnaissance de la diversité des parcours, une place renforcée des professionnels de santé de premier recours, un travail en réseau et un repositionnement du rôle de la psychiatrie. »

17 Les mesures devraient a priori concerner tous les niveaux scolaires. Elles viseront à lutter contre les « stéréotypes de genre » ainsi que les LGBT-phobies et les violences sexuelles et sexistes.

18 Remis au ministre début 22 rapport_sante_des_personnes_trans_2022.pdf (solidarites-sante.gouv.fr) répond à une saisine du ministre des Affaires sociales et de la Santé faite à deux acteurs de terrain de la prise en charge des personnes, le Dr Hervé Picard, médecin généraliste et médecin de santé publique et Simon Jutant de l’association ACCEPTESS-T, avec l’appui de Geneviève Gueydan de l’IGAS. « Ce rapport intervient un moment qui laisse espérer des progrès possibles ; si la situation et les parcours de soins des personnes trans ont été, et restent encore trop, marqués du sceau de la pathologisation de la transidentité et de sa stigmatisation, des évolutions majeures du contexte peuvent en effet contribuer à de profonds changements. »

19 Parcours de transition des personnes transgenres (has-sante.fr) note de cadrage de la HAS de septembre 2022 en préparation des recommandations prévues pour sept 2023.




Policiers et gendarmes protègent Macron : l’appel d’un colonel en retraite pour que ça change

[Source : profession-gendarme.com]

Par verdi verdi

Je recommande l’excellent site de Ronald Guillaumont « Profession Gendarme », un site de référence pour la résistance à la dictature macronienne, que les parlementaires lâches laissent perdurer : 
https://www.profession-gendarme.com/rappel-lettre-ouverte-aux-gardien-ne-s-de-la-paix/

Nouvelle attaque grave contre la liberté d’expression et de manifester, Macron veut infliger des amendes lourdes à ceux qui voudront le contester, de 500 à 1600 €. L’alerte du député LFI, Antoine Léaument :
https://www.youtube.com/watch?v=1A3503GHFEs

Scandaleux!! A Dijon, une femme de 77 ans décède au CHU après avoir été abandonnée seule sans soins ni nourriture pendant 4 jours :
https://profidecatholica.com/2022/11/09/le-chu-de-dijon-laisse-mourir-une-patiente-de-77-ans-video/

La vérité sur le mouvement transgenre :
https://www.youtube.com/watch?v=SMeB6URFwW4

Intimidation des soignants suspendus, une énième atteinte à la liberté par Macron, avec la complicité de la police : 
https://lecourrierdesstrateges.fr/2022/11/10/alerte-des-soignants-suspendus-discretement-convoques-par-la-police/

La Nupes refuse de baisser la TVA sur l’énergie de 20 à 5,5% :
https://planetes360.fr/coucou-les-pauvres-cette-nuit-en-marche-et-la-nupes-ont-vote-contre-la-tva-a-55-sur-lenergie-elle-restera-donc-a-20/