Commencement d’année : tristesse ou espoir ?

Par Christian Darlot

Tandis que les massacres sont filmés en direct sans que les spectateurs horrifiés puissent rien faire pour les atténuer, sans que même la Cour de Justice Internationale puisse les arrêter, pendant que les Israéliens génocident les habitants de Gaza pour agrandir le lebensraum et coloniser entièrement la Palestine devenue palästinienrein, la France sombre dans le vaudeville. L’Élysée-spectacle présente sa nouvelle attraction de début d’année, mix de Fellini et de Cage aux folles. On regretterait presque la féerie précédente, avec Babette en meneuse de revue, bas résille, tronche en biais et rideau de fumée vapotante. Vaporisée par les 23 coups de 49-3 tirés pour imposer des réformes (entendez : régressions) abjectes, la vapoteuse est virée. Et quand la Borne est virée, il n’y a plus de limite. La nouvelle escouade n’est pas un gouvernement, c’est une gay-pride, dont seuls les participants en marche tirent fierté, ravis de ne pas tirer le Diable par la queue et d’avoir tiré leur coup politique en public. Ceux qui ne sont pas déjà connus — entendons « connus de la Justice » quand elle fonctionne encore un peu — sont d’obscurs comparses de sombres malversations, dont il est seulement clair qu’ils vendraient leur cul pour conserver leur siège. Le Conseil des ministres joue au petit train ou à la couronne. L’hymne qu’ils entonnent n’est pas La Marseillaise, mais « C’est la chenille qui commence… ! ».

Born (stein) remplacée par Attal (i) c’est bonnet noir et noir bonnet, avec toutefois une nuance de noir : une apparatchike marchant à la vapeur, au cœur sec, acariâtre et soumise, mais connaissant, sinon le monde, du moins l’administration qu’elle savait mettre au service du capitalisme de connivence, cède la place à un giton ignorant, vaniteux, sans scrupules et sans nulle expérience de rien, chargé de commettre de nouvelles ignominies : imposer l’euthanasie dont la décision échappera bientôt aux victimes — comme pendant la tragique pantalonnade covidingue — et tenter le transfert de la souveraineté nationale à la tyrannie européiste. Excellent pour faire disparaître définitivement la France, besogne prescrite depuis six ans aux équipes successives amalgamées autour du détritus.

Significativement, quoique le Premier ministre ait été remplacé, la presse ne parle pas de nouveau gouvernement, mais de remaniement, tant il est évident que le gouverneur de province placé à l’Élysée applique les ordres reçus et n’emploie le PM que comme figurant à usage domestique. Depuis le coup d’État de 2005, lors de l’AVC de Chirac et du retour de l’agent de la CIA Sarközy, la France est réduite à un protectorat de l’empire financier zanglo-zélu, dont les fondés de pouvoir sont tenus par le chantage et imposés au peuple par une propagande intense et l’absence d’alternative réelle. Le déchet accomplit la mission assignée par ses maîtres : humilier la France et accabler les Français, pour préparer le coup de force européiste annoncé, supprimant le peu de démocratie résiduelle et vassalisant les États à un pouvoir étranger, non élu et atlantiste. D’où le choix de politichiens grotesques. Peut-on confier un armement atomique et un siège permanent au Conseil de sécurité de l’ONU à une telle bande de branquignols ? Certes pas. La sûreté du monde sera donc mieux garantie par le sérieux germanique de la Commission européenne, sous contrôle anglo-saxon et financier !

Outre la préparation du carnaval, le char à voile et à vapeur où s’est juché le ramassis de pantins qui se croient ministres a un autre rôle dont ces bateleurs ne sont sans doute même pas conscients : accélérer l’instauration du totalitarisme mondial. En effet, le tempo de la covidinguerie a été plus lent qu’escompté, cette peste d’entrée de gamme n’a pas causé autant de morts qu’espéré, ni assez abattu les courages. Hâte maladroite dans la mise en œuvre, excès de propagande, résistance passive ou active inattendue, doute se répandant dans la population : l’affaire est à demi ratée. La résistance se raidit, et, voyant leurs proches succomber à des maux foudroyants, même les naïfs, pikouzés comme des veaux en batterie, commencent à comprendre qu’ils ont été trompés. En même temps, la guerre contre la Russie déçoit les matamores, quoiqu’elle réussisse à faire s’entretuer deux peuples très proches, au vrai deux rameaux d’un même peuple, et à les saigner convenablement.

Nul plan n’est parfait, et les conseillers de l’oligarchie ont prévu des variantes pour atteindre le but final d’asservir une population mondiale assez réduite pour être contrôlable. Il faut donc passer à un plus grand braquet. Et si cela ne marche pas ce coup-ci, on y reviendra plus tard. L’oligarchie n’est jamais arrêtée par un scrupule et ne renonce jamais.

Pour les dirigeants de l’empire financier, la France était à envoyer par le fond. C’est fait. Le bateau coule normalement. Même si un gouvernement patriote pouvait être constitué, il faudrait longtemps pour pomper et remettre à flot, dans un monde ayant beaucoup changé.

Pour le gouvernement d’un petit État côtier du Proche-Orient, la France doit rester la base arrière. Dans la partie ouest de la Palestine, des affiches interrogent les dirigeants de plusieurs pays sur leur réaction si leur conjoint était retenu en otage. Macronescu est ainsi interpellé sur ce qu’il ferait si tel était le sort de Jean-Michel. Chantage d’État, à prendre au sérieux tant est longue la liste des coups fourrés commis par des gens au caractère maussade. Rappel du risque de vouloir s’émanciper, ces affiches sont moins adressées à la marionnette qu’à ses animateurs. Elles révèlent une divergence d’intérêts entre deux factions : les mondialistes, et les suprémacistes qui tiennent ce petit État côtier. Pour ne pas compromettre leur buzyn-esse, les mondialistes ne se commettent pas avec les criminels, et les critiquent à demi-mots. Donc les criminels rétorquent en menaçant de révéler une partie du secret de Polichinelle. Passe d’armes restant toutefois dans les limites du partage du pouvoir. Forts de leurs bombes H et de leurs comparses partout infiltrés, les assassins s’efforcent d’étendre leurs ravages.

Comment ils tiennent le minus ? Tafiote avérée maquée à un travelo, acteur et menteur professionnel, fourbe par instinct, mais peu apte à penser, insolent comme un valet de comédie, méprisant le peuple, mais obséquieux envers les maîtres qui l’ont fabriqué (rappelez-vous le changement de classement à l’ENA), le microbe obéit chaque jour aux injonctions transmises via un collaborateur demi-zélu et malfrat intégral. Pour rappel, tout est factice dans ce suppôt de McKinsey et laquais de la maison Blasonrouge, dont il porte la livrée. Sa fulgurante carrière dans la maison suggère qu’il est de la famille par quelque main gauche. On ne sait rien de son origine, si ce n’est qu’il n’est ni le fils de ses parents ni le frère de son frère, mais ressemble comme deux gouttes d’eau à un prétendu cousin de sa supposée « femme », femelle improbable dont le passé réel est tout aussi occulté. Ressemblance n’est pas preuve, mais le portrait de feue Liliane Blasonrouge a circulé comme celui d’une aïeule possible. Vrai ou faux ? Par son visage banal, le rebut paraît apparenté à la moitié de l’Europe. Mais peut-être des fouinards facétieux ont-ils remonté la trace généalogique, ou ont-ils suivi la piste des millions obtenus par la grâce de trois opérations financières, et évaporés depuis. Ce traître d’opéra-bouffe — nuisible cependant très efficace — joue admirablement le rôle du bâtard de grande famille, utilisable pourvu qu’on le paye et qu’un mirage miroite, mais destituable pourvu qu’une sinécure lui soit octroyée afin de ne pas décourager d’autres créatures. Aiguillonner cet animau est l’enfance de l’art pour des professionnels. Ils le feraient sauter à travers un cerceau enflammé.

Incidemment, le bruit a couru que Sainte Greta, désormais à la retraite, aurait été reconnue par la famille Blasonrouge, authentiquement authentifiée, estampillée, tamponnée comme une carcasse de génisse par un vétérinaire. Ainsi on aurait pu dire que rien n’avait été caché. Mais, grande déception, ce serait une fausse nouvelle, une fabulation infondée. Selon une autre rumeur, la famille serait représentée par la madame qui cornaque l’héroïne. Mystère. On prête facilement aux riches banquiers.

Quoiqu’il en soit, chacun peut constater qu’en France et aux E-U l’oligarchie a nommé aux postes décisifs des zélus, côté paternel ou maternel, ou les deux. Sur ce point, mondialistes et suprémacistes s’accordent. C’est bien commode : toute critique peut être taxée d’antisémitisme. Les petites mains couvertes de cambouis sont souvent celles de femmes, africaines si possible : ouh, les vilains misogynes racistes ! Les Français accablés paraissent d’autant plus résignés à être soumis à des intérêts étrangers qu’il est impossible de dire en public ce que tout le monde se dit en privé. Situation malsaine.

Depuis huit décennies, l’oligarchie agite le souvenir de l’affreuse persécution nazie, dont elle était à l’abri et qu’elle ne chercha pas sérieusement à empêcher. Prétexte à faire taire toute contestation de son pouvoir, elle en use et abuse sans retenue depuis qu’ont disparu les témoins de cette horrible réalité, à présent amplifiée jusqu’au dogme religieux. Outrage scandaleux à la mémoire des victimes. Insulte aussi aux petits zélus, maintenus dans la peur pour qu’ils marchent dans la combine. Le mythe les persuade de se croire plus proches de leurs coreligionnaires que de leurs voisins. Ils ne comprennent pas qu’en cas de bourrasque les grands les laisseraient tomber, comme ils ont laissé les fourreurs et les bottiers de Pologne être exterminés, prétexte à ouvrir leur succursale au Proche-Orient.

Or les abus des grands font lever l’orage.

Tout cela tournera mal.

Hélas, on voit que de tout temps/les petits ont pâti des sottises des grands.

La Fontaine (Les deux taureaux et les grenouilles).

L’espoir doit-il cependant disparaître ?

Les gouvernements des États du continent européen se comportent de plus en plus en bureaux de gérance provinciaux, assujettis à la structure englobante, engluante, l’Union européenne pilotée de Washington et de la Cité de Londres. Le prévôt mandaté, l’Allemagne, est un pays soumis, occupé militairement, dont les veules dirigeants ont confirmé leur servilité en acceptant sans protester la destruction du gazoduc et les allégations rocambolesques sur les fauteurs du sabotage. Ces va-t-en-guerre flasques grugent leurs concitoyens. Toutefois, après les Néerlandais, les Allemands manifestent. Le peuple allemand regimbe enfin, plutôt que d’obéir comme toujours à ses dictateurs. Réjouissons-nous ! Les agriculteurs français se rebiffent à leur tour, et pourraient être rejoints par tous ceux que le libre-échange appauvrit depuis des décennies. Cette effervescence sera-t-elle efficace ? À court terme peut-être pas, mais les peuples d’Europe finiront par se soulever : à temps ou trop tard ? Les Étasuniens sont-ils moins inhibés ? Puisque le peuple est plus exposé à tomber dans la misère aux États-Unis qu’en Europe, une véritable révolte pourrait éclater.

Dans tous les pays soumis à l’empire du mensonge, le peuple pourrait bientôt contraindre l’oligarchie à mettre à l’eau des radeaux de la Méduse. Tâchons d’aider à scier les planches.

Gardarem lo moral !




Lettre à un ami paysan : ils veulent vous voler vos terres !

[Source : ripostelaique.com]

Par Yves Maillard

Cher ami,

Me permettrez-vous de vous dire ce que je pense des manifestations paysannes actuellement en cours ?

Si oui, voici ce qu’il en est, pour moi.

L’enjeu de ces mouvements, ce n’est pas, et de loin, ce qu’on en dit, à savoir quelques revendications, pour parfaitement légitimes qu’elles soient, portant sur le prix du gazole, la complexité administrative excessive, la concurrence déloyale avec les producteurs étrangers, etc., mais la survie, je dis bien la survie du monde agricole français, naturellement français. 

Une armée de prédateurs financiers étrangers, essentiellement anglo-saxons (on les appellera ici les PFAS), celle-là même qui, créancière de l’État français à hauteur des montants colossaux que l’on sait, lui dicte la politique qu’il doit suivre, à travers ses hommes liges tels Macron et son clone Attal, a entrepris de détruire méthodiquement la classe paysanne française en l’asphyxiant économiquement par des règlements iniques et inapplicables. Toutes les difficultés à vivre du monde agricole actuel, alors que notre pays est en paix depuis quatre-vingts ans, qu’il est prospère comme il ne l’a jamais été, que l’agriculture est la première richesse française, sont purement artificielles, voulues, organisées, cyniquement organisées. Ces prédateurs impitoyables prévoient de racheter leurs terres aux paysans français, toutes leurs terres, à vil prix, et de constituer de vastes domaines, de mille hectares ou plus, en substitution aux domaines actuels tournant autour de la centaine d’hectares, détenus par des Français. Ce sera la fin de la paysannerie française. C’est ce qui est prévu, et en route.

Ce mouvement de concentration entre des mains étrangères, facilité par un gouvernement corrompu qui a été mis en place pour cela, a déjà commencé (y compris ici, en Charente, voir en particulier le vignoble du Cognaçais, mais pas seulement). Rien ne l’arrêtera si le peuple français ne se lève pas, pas seulement le monde paysan. 

Rappelons, comme j’ai déjà eu l’occasion de le dire à propos de la guerre en Ukraine, que les sommes énormes mises sur la table par ces PFAS pour corrompre et tout acheter sur la planète, dont maintenant les terres agricoles françaises, ne sont pas des fonds provenant du travail de leurs concitoyens, comme le sont les réserves monétaires chinoises, japonaises ou indiennes, mais produits par la planche à billets américaine qui émet à tout-va, sans contrepartie, ses dollars en quantité phénoménale, et dont le cours est artificiellement maintenu par sa puissance militaire écrasante et agissante. En d’autres termes, cette appropriation est parfaitement illégitime. C’est du vol, de la piraterie.

À propos de l’Ukraine, dont on vient de parler, où les Américains ont mis en place en 2014 un gouvernement qui leur est totalement inféodé, les PFAS y ont acquis depuis cette date 30 % des terres du pays, ces fameux « tchernozioms » parmi les meilleures terres agricoles au monde, terres acquises avec des « dollars de papier ». C’est le sort qui attend la France agricole si on ne réagit pas.

Il est évident que la guerre que Poutine mène sur ce territoire, est, aussi, une guerre pour empêcher/limiter ces acquisitions pirates par les PFAS. On peut être certain que les terres repassées sous souveraineté russe ne redeviendront jamais la propriété de Monsanto, Cargill et autres Black Rock. Si la population russe approuve Poutine à 80 %, c’est bien évidemment, aussi, pour ça.

C’est pourquoi, malheureusement, je pense que les négociations qui finiront par avoir lieu entre les représentations paysannes et le gouvernement n’ont strictement aucune chance d’aboutir, ce dernier n’étant que le bras armé de ceux qui organisent la destruction du modèle paysan français, tant économique qu’anthropologique. Ce gouvernement est le premier ennemi du monde paysan.

Le monde paysan français, s’il veut survivre, se débarrasser de l’emprise de ces prédateurs conquérants, de cette nouvelle forme de colonisation par l’argent artificiel, doit s’appuyer sur les forces politiques du pays encore à même de soutenir ce combat, d’abord pour être conscient de sa nécessité. 

Attention aux mauvaises réactions à prévoir de la part du pouvoir quand les manifestations vont commencer à peser sur la vie du pays. Attisé par les PFAS, comme au temps des Gilets jaunes, il aura recours à la violence, la brutalité. Attention à préserver votre matériel. L’agriculteur qui perdra son tracteur dans la bagarre, qu’il ne pourra pas remplacer, aura perdu vraisemblablement aussi tout son outil de travail. Les PFAS auront gagné. Et ce ne sont pas les bourgeois parisiens égoïstes et pour beaucoup dégénérés qui viendront à leur secours.

Prenez donc bien garde à vous.

Bien amicalement,

Yves Maillard




En France, tout va bien Monsieur la Marquise

[Source : russiepolitics]

Par Karine Bechet-Golovko

L’économie française s’enfonce dans la stagnation. La France perd l’Afrique et doit s’acoquiner avec les États-Unis, pour faire semblant d’y préserver de l’influence. Les agriculteurs — et ce ne sont pas les seuls — n’en peuvent plus et le font savoir. Mais Gabi est heureux : il peut ouvertement être homosexuel, donc tout espoir n’est pas perdu. Nous vivons une époque merveilleuse, l’essentiel est d’y survivre !

Les statistiques européennes sont tombées : l’Europe paie le prix fort de la guerre conduite par l’OTAN en Ukraine et s’enfonce dans la « grande stagnation », expression reprenant le fantôme de la Grande dépression américaine. Ce sont Les Echos, qui le titrent :

Et les médias font enfin le lien entre cette guerre, qui ne profite pas aux pays européens, et l’engrenage des difficultés économiques, donc forcément sociales et enfin politiques. L’Allemagne est ouvertement en récession, avec un recul du PIB de 0,3 %. Dans la zone euro en général, le quatrième semestre n’enregistre aucune hausse, quand l’inflation, elle, galope. Sans compter la flambée des prix de l’énergie, qui plombe la production industrielle. Et la France stagne.

Évidemment, les agriculteurs se lèvent pour résister à leur disparition programmée et notamment pour dénoncer une concurrence déloyale d’Ukraine, avec des produits ne répondant pas aux normes sanitaires européennes et beaucoup moins chers. Attal promet d’y jeter un œil, mais soyons sérieux, la Commission européenne ne permettra jamais à la France de défendre sa production agricole.

D’ailleurs, Macron déclare à Bruxelles avoir à cœur de continuer à défendre… l’Ukraine, quoi qu’il se passe et manifestement à n’importe quel prix. Et même si les États-Unis revoient à la baisse leur aide militaire à l’Ukraine, alors les pays européens devront prendre le relais :

« Nous devons être prêts à agir, défendre et soutenir l’Ukraine quoi qu’il se passe » (…). M. Macron a également appelé les Européens à soutenir l’Ukraine« dans la durée »et à compenser tout recul éventuel de l’aide américaine.

En tout cas les priorités de ce pouvoir sont posées : les intérêts atlantistes passent avant l’intérêt national. Il faut dire qu’un satellite ne peut avoir d’intérêt national et cela se voit notamment dans la politique africaine de la France. Désormais, non seulement le retrait des forces françaises sera particulièrement significatif, mais en plus la France va devoir partager ses bases avec les États-Unis. Après ces tristes clowns ne cessent de parler de réarmement et de souveraineté. Qu’ils cessent d’armer le pouvoir atlantiste et la France ne s’en porte que mieux.

Mais rassurez-vous tout va bien et du discours de politique générale présenté par Attal devant l’Assemblée, il n’y a qu’une chose à retenir : quelle chance pour la France d’avoir un Premier ministre homo ! Il est vrai que le reste n’a effectivement aucune importance, puisque ça ne se décide pas en France. Pour Attal, cela est la preuve que notre pays bouge. Manifestement, il ne circule pas sur les routes de France… Il verrait alors ce qui bouge dans le pays.

Comme écrivait Alfred Jarry :

« L’indiscipline aveugle et de tous les instants fait la force principale des hommes libres »

Je ne suis pas certaine que les blindés envoyés contre les hommes, qui relèvent aujourd’hui la tête dans toutes les villes de France, permettent de les… discipliner. Ils sont, eux, cette chance pour la France.




Vous avez tué mon Europe et mes idéaux !

Par Alain Tortosa

Si vous aviez pour objectif de me contraindre à prendre un chemin qui n’est pas le mien alors vous pouvez vous réjouir de votre victoire.

Je suis un fervent pro-européen et je pourrais même dire que je suis un pro-mondialiste. Je ne sais plus si je dois écrire « je suis » ou « j’étais ». Le « mais » a désormais toute sa place, je suis devenu un ardent défenseur du Frexit1. Non pas du Frexit de cœur, mais du Frexit de raison.

Je reste attaché à cette union des peuples, à ce « faites l’amour, mais pas la guerre ». Dans une guerre les donneurs d’ordre dorment du sommeil du juste tandis que les peuples sont transformés en steak haché.

Je trouve extrêmement pratique de payer en euros si je vais dans un pays européen. Je me réjouis de pouvoir passer d’un pays à un autre sans avoir à montrer mes « Papiere, bitte ». Oui j’aime cela, j’aime cette sensation de faire partie d’un plus grand tout, mais force est de constater que MA démocratie européenne est devenue une dictature oligarchique dirigée par les mondialistes.

Le fait est qu’ils2 nous ont menti sur la marchandise. Après j’aurais dû m’en douter, les publicités vantent toujours ce qui est le défaut du produit. Si l’on vous dit « le produit est fiable », soyez certain que la solidité est à mettre en doute, de même que l’on vous dirait qu’il n’est pas cher soulignant l’inverse.

MON Europe, celle de la publicité mensongère, apportait la paix, la liberté, un nivellement par le haut, des avancées sociales, une équité, un destin commun et évidemment un contre poids, la naissance d’un géant face à l’hégémonie américaine (aujourd’hui à l’agonie).

LEUR Europe est à l’opposé de la publicité, elle veut la guerre avec l’OTAN, une suppression des libertés individuelles, une paupérisation de la société, un accroissement du chômage, une suppression des acquis sociaux, un accroissement des inégalités, un chacun pour soi, un libre-échange débridé, une suppression des valeurs et plus qu’une mise à genoux, une prostitution totale face à nos « alliés » américains.

Vous savez ceux qui ont provoqué la guerre en Ukraine avec le coup d’État et la révolution orange et ceux qui ont saboté les gazoducs Nordstream pour nous rendre dépendants politiquement des USA et d’un gaz hors de prix au bilan écologique désastreux du fait de la fracturation hydraulique.

Il n’y a plus rien de démocratique dans les institutions européennes et même les grandes décisions, jadis à l’unanimité, ne sont plus qu’un jeu de pouvoir, de chantage et de corruption.

  • Qui m’a demandé si je voulais l’élargissement ?
  • Qui m’a demandé si je voulais la guerre contre l’Ukraine ou un affrontement direct avec la Russie ?
  • Qui m’a demandé si je voulais ces pseudo-sanctions contre la Russie qui mettent à genoux notre économie et nos industries ?
  • Qui m’a demandé si je voulais sacrifier la filière nucléaire source de fierté, de profits, d’indépendance énergétique (notamment grâce aux surgénérateurs) et écologique si on adhère à leur fameux CO2 tueur.
  • Qui m’a demandé si je voulais un libre-échange avec des pays qui ne respectent pas les mêmes règles sans la moindre contrepartie, si je voulais être en concurrence avec un paysan3 colombien ou un ouvrier sri-lankais ?
  • Qui m’a demandé si je voulais des passes sanitaires, de l’apartheid, une quasi-obligation d’injection d’un produit expérimental tout aussi dangereux qu’inefficace ? La fameuse Europe sans frontières a introduit des postes de douane chez les restaurateurs.
  • Qui m’a demandé si je voulais de cette prétendue transition « écologique » dont l’unique objet est la destruction de notre économie et dont le bilan écologique est désastreux ? Sans compter que l’on exporte la production de CO2.
  • Qui m’a demandé si je voulais arrêter de manger de la viande bien de chez nous pour préférer des insectes ou un produit artificiel fabriqué avec une imprimante 3D ?
  • Qui m’a demandé si je voulais importer des millions de déracinés, privant leur pays d’origine des plus riches et des plus éduqués, qui ont des cultures diamétralement opposées à la mienne ?
  • Qui m’a demandé si je voulais la destruction du tissu industriel français et européen ?
  • Qui m’a demandé si je voulais qu’il y ait désormais 66 genres humains et l’apprentissage de la sodomie à l’école ?
  • Qui m’a demandé si l’on pouvait monétiser la grossesse pour autrui et si l’avortement thérapeutique jusqu’à neuf mois de grossesse ne relevait pas du meurtre ?
  • Qui m’a demandé si le suicide assisté pour des personnes qui ne sont pas en fin de vie était moralement acceptable ?
  • Qui m’a demandé si je voulais effacer les racines chrétiennes de mon pays ?
  • Etc.

Ah, je pourrais vous en citer des exemples !

Personne ne m’a consulté bien évidemment, il ne faut pas oublier que nous sommes les gueux les crétins, le vulgus populus !

Le coup d’État a pris la vitesse supérieure en 2005 avec le référendum européen où les Français ont voté non, mais strictement pour rien. Notez que c’est devenu désormais monnaie courante. Si lors de la crise du Covid le parlement ne votait pas « comme il faut » un nouveau vote était programmé le lendemain pour rétablir l’ordre.

Il faut dire que notre constitution est « parfaite » pour une démocrature où le gouvernement peut sortir l’article 49.3 dès qu’il le désire pour faire passer une loi qui n’a pas la majorité.

Nous avons eu aussi le fameux « conseil de défense », non élu, opaque, sans contre-pouvoir, qui a pu décider de notre captivité durant la plandémie sans demander l’avis de quiconque.

Alors nous n’avons pas cette constitution européenne, mais ils nous ont imposé à la place des traités contre nature. Mais comme c’est encore trop compliqué, le Président a annoncé il y a quelques jours :

« Nous allons arrêter de faire de lois4 ».

Cela ne veut pas dire que le gars va partir en vacances, non, juste qu’il va gouverner par décrets et par ordonnances.

Démocratie mon cul !

Je m’étonne de voir encore des Français participer aux élections présidentielles alors même que nous avons perdu 100 % de notre souveraineté. La marge de manœuvre est nulle, zéro, nada, que dalle. Tout se décide à l’échelon européen, voire plus haut par des traités internationaux.

Ces jours-ci, le petit Attal jaquete en racontant aux agriculteurs qu’il a essayé de corrompre, qu’il va réduire le nombre de normes imposées alors qu’il ne peut strictement rien ! Les lois et les normes européennes sont au-dessus de toutes les nôtres.

Les dernières élections présidentielles sont une caricature de démocratie.

Je ne reviendrai pas sur le fait que notre Président détesté de quasi tous les Français soit « ré-élu », mais bon.

Le plus intéressant est l’opération Bayrou, Président du modem complice de la majorité présidentielle qui a lancé une campagne « signatures » lors des dernières élections présidentielles.

Je rappelle pour celles et ceux qui l’ignorent, les lois françaises permettent à n’importe quel citoyen de se présenter à l’élection présidentielle dès lors qu’il obtient le parrainage, la signature de 500 « grands électeurs ». Ajoutons qu’une loi votée sous la présidence de François Hollande a supprimé l’anonymat des parrainages, il devient donc parfois délicat de donner sa voix à un « ennemi » sans risque de subir quelques foudres.

Je précise aussi que c’est une élection au suffrage universel à deux tours. Seuls les deux candidats en tête au premier tour participent au 2e. Cette escroquerie permet de faire croire que le Président a été élu avec la majorité des voix alors même qu’il faisait 20 % au premier tour soit moins de 15 % des Français en âge de voter.

Ces 15 % sont de nature suffisante pour lui donner les pleins pouvoirs et se légitimer comme « élu par la majorité des Français », les chambres hautes et basses étant présentes pour le décorum.

Alors que de nombreux candidats, même avec des intentions de vote importantes, avaient des difficultés pour obtenir leur parrainage, le gentil Bayrou, a eu l’idée géniale de mettre en place une opération « sauvez la démocratie » en proposant de distribuer des voix aux futurs candidats. Notons qu’au passage il reconnaissait un problème démocratique sans l’avouer,

Et c’est là que le hasard fit son œuvre, les candidats affichés ouvertement pro-Frexit, François Asselineau, président du parti Union populaire républicaine (UPR) et François Philippot du parti Les Patriotes n’ont pas réussi à obtenir leurs voix. Je précise que Philippot avait jeté l’éponge avant, voyant bien qu’il n’aurait jamais les signatures. C’est vraiment la faute à pas de chance.

Le seul qui a pu les avoir est Nicolas Dupont-Aignan qui est pro-Frexit, mais évite de trop l’afficher.

La présence médiatique de ces trois candidats est quasi inexistante sur les grandes chaînes nationales.

100 % des candidats un peu sérieux étaient contre une sortie immédiate de l’Europe. Les médias vous diront que c’est dû au fait que les Français ne veulent pas quitter l’Europe. Tu m’étonnes, il ne se passe pas un jour sans qu’on nous explique que ce serait la mort assurée. La vérité est que le sujet est tabou, totalement exclu de la place publique sauf pour nous parler de fin du monde.

Les paysans qui manifestent semblent l’avoir compris, ils sont factuellement assassinés par cette Europe censée les protéger.

Il n’y a donc plus de députés français qui s’affichent ouvertement pro-Frexit, la soupe est trop bonne, il ne faudrait pas trop prendre le risque de se faire virer.

  • Le RN a un discours ambigu, selon l’interlocuteur ils vont dire vouloir réformer l’Europe de l’intérieur ou affirmer comme Nicolas Bay en février 2023 : « Le Frexit est une nécessité pour protéger les intérêts de la France. Nous ne pouvons pas rester dans une Union européenne qui est incontrôlable et qui nous nuit ». Il n’est pas impossible, pour ne pas dire probable que le parti retournera sa veste (si ce n’est déjà fait) pour parvenir en haut des marches de notre belle « démocratie ».
  • Nicolas Dupont-Aignan5, Debout la France est plus dans la stratégie : « Nous ne pouvons pas parler de Frexit d’un coup… on viole les traités plus ou moins et on propose un traité alternatif… et si nos partenaires ne veulent pas alors référendum et on s’en va ». Il précise ne pas parler de Frexit comme Asselineau et Philippot parce que les Français n’auraient pas encore compris et qu’ils sont effrayés par l’idée. Dupont-Aignan aurait-il la carrure pour résister aux pressions et ne pas retourner sa veste le moment venu ?

Après je ne dis pas que la stratégie du camouflage est forcément mauvaise, car les institutions et les lobbies sont tels qu’aucun parti farouchement pro-Frexit comme l’UPR ou Les Patriotes ne peut gagner une élection présidentielle, ni même arriver au 2e tour.

Le principe de la démocratie française se résume ainsi :

« Ne peut être élu que celui-ci qui ne prône aucun changement réel en dehors de la police de caractère sur les documents officiels. »

En même temps, si ça se trouve, il existe une directive européenne à ce sujet.

La définition d’une démocratie ou d’une dictature est simple et revient uniquement à l’affirmer.

Depuis des dizaines, pardon, des centaines d’années on affirme que la France est une démocratie, si c’est dit c’est que c’est vrai !

Dans la bouche d’un quidam, la dictature se définit par les dissidents arrêtés et assassinés.

Mais je vous rappelle qu’il y a des élections même dans les républiques bananières. La différence entre eux et nous est que le dictateur est con au point de se présenter seul ou de mettre un gars inconnu en face qui pourra n’avoir que 2 % des voix après un subtil comptage. Chez nous, c’est vachement mieux fait, ils mettent 10 candidats qui au final auront le même programme.

Précisons que les machines à voter électroniques sont une merveilleuse avancée vers la république bananière.

Qui pourrait imaginer qu’une Marine Le Pen du RN, seul parti aujourd’hui présidentiable, aurait le droit de conduire une politique différente ?

Si d’aventure elle ouvrait sa gueule, on lui rappellerait ses casseroles ou la dette de la France. « tu la fermes ou tu es morte » (au moins politiquement). C’est ce qui est arrivé en Italie avec Mélonie qui a très vite prêté allégeance à la Commission européenne et à l’OTAN.

Pour les plus âgés qui se rappellent la publicité pour Canada Dry, une boisson sans alcool, « ça a la couleur de l’alcool, le goût de l’alcool, mais ça n’en est pas ». Cela résume parfaitement notre démocratie française et européenne qui n’a de démocratie que le packaging et le matraquage publicitaire.

J’ai demandé à ma fidèle amie, l’IA de Google, de me résumer la différence entre les deux :

« Dans une dictature, le pouvoir est détenu par un seul individu ou un petit groupe, qui exerce ce pouvoir sans limitation.
Dans une démocratie, le pouvoir est détenu par le peuple, qui l’exerce par le biais d’élections libres et régulières. »

Candidats sélectionnés par la nomenklatura, programmes 100 % compatibles, absence de contre-pouvoir des députés, élections à la majorité, députés binationaux (60), absence de vraie proportionnelle, médias mainstream possédés par les puissants et subventionnés… et un pouvoir détenu par une oligarchie.

Nous vivons bien en dictature ne vous en déplaise !

Il est de bon ton de rappeler l’instabilité de la IVe République réputée ingouvernable pour justifier cette monarchie républicaine de la Vème. Pour autant le parlement n’était pas totalement impuissant comme il l’est aujourd’hui.

Question posée à l’IA de Google sur l’existence de quelques lois importantes votées durant la 4e république.

  • « La loi du 21 octobre 1946, qui a créé la Sécurité sociale.
  • La loi du 28 octobre 1946, qui a réorganisé l’enseignement supérieur.
  • La loi du 18 juin 1948, qui a créé le Fonds de modernisation et d’équipement.
  • La loi du 2 août 1949, qui a institué le SMIG (salaire minimum interprofessionnel garanti).
  • La loi du 18 juillet 1951, qui a réformé le droit du travail.
  • La loi du 10 juillet 1954, qui a réformé le système éducatif.
  • La loi du 1er juin 1955, qui a créé le Conseil économique et social.
  • La loi du 16 mars 1956, qui a accordé l’indépendance à la Tunisie et au Maroc.
  • La loi du 18 mars 1956, qui a instauré la TVA (taxe sur la valeur ajoutée). »

Petite digression, comment faisait l’État pour faire face aux dépenses lorsque ni la TVA, ni l’impôt sur le revenu n’existaient ?

IA :

« Avant la création de la TVA en 1954 et de l’impôt sur le revenu en 1914, l’État français se finançant principalement par les impôts indirects, tels que :

  • Les droits de douane, qui étaient perçus sur les marchandises importées ou exportées.
  • Les droits d’enregistrement, qui étaient perçus sur les actes juridiques, tels que les contrats de vente ou de mariage.
  • Les contributions indirectes, qui étaient perçues sur des produits de consommation courante, tels que l’alcool, le tabac ou le sucre.

D’autres sources de revenus de l’État étaient également importantes, telles que :

  • Les revenus des biens de l’État, tels que les forêts, les mines ou les terrains.
  • Les revenus de l’exploitation des services publics, tels que les chemins de fer ou les télécommunications.
  • Les emprunts, qui étaient contractés par l’État pour financer ses dépenses. »

La preuve qu’un autre monde était possible. Je ne dis pas qu’il était meilleur, mais qu’il faut cesser de les croire quand ils nous répètent que le seul modèle possible est l’ultralibéralisme.

Alors que dire de notre démocrature ?

Rappelez-vous quand la Présidente de la Commission européenne, pour laquelle nous n’avons jamais voté, a négocié avec le multirécidiviste condamné pour escroquerie, un contrat de plusieurs milliards d’euros. Ce contrat avait pour objet l’achat de « vaccins » dont ni l’efficacité ni l’innocuité n’étaient connues du fabricant, et ce via un simple échange de SMS. Textos dont nul n’a pu voir les contenus y compris les députés européens. J’imagine que c’est votre définition d’une démocratie ?!

Tant qu’à vivre en dictature autant que ce soit dit et assumé. Je préfère 1000 fois une « dictature » dans laquelle le Président au pouvoir aime son pays et son peuple (et est aimé en retour), suivez mon regard vers l’est, qu’une « démocratie » dans laquelle son Président d’un pays ou Présidente d’une Union, serait coupable de haute trahison envers son pays et ses ressortissants.

Cela me fait penser à tous les grands « démocrates » qui nous entourent et qui prônent la censure la plus extrême sur les réseaux sociaux pour « notre bien ».

S’ils étaient si certains de détenir la « vérité » et si capables de la prouver, pourquoi refuser une vraie démocratie en donnant la parole aux dissidents ?

Ces « démocrates » prouvent qu’ils ne le sont pas en faisant tout pour qu’une opposition et une parole contraire à la doxa ne puissent émerger.

Pour qu’un candidat pro-Frexit puisse se présenter, ait les fonds nécessaires, le soutien (disons qu’ils ne le descendent pas) des organismes de sondage et des médias mainstream (c’est eux qui font l’élection), le soutien de grandes sociétés et des maîtres du monde, il lui faudrait se présenter déguisé, faire semblant pendant 10 ans, puis une fois élu, retirer son masque ! Bref une utopie.

Les députés européens se sont que des pions pour donner une illusion.

Le parlement européen est un simple organe d’entérinement de lois proposées par la Commission européenne dont les membres ne sont pas élus (démocratie ?). Sans parler des lobbies, du copinage, des cooptations, des vases communicants ou des services rendus.

« José Manuel Barroso, ancien président de la Commission européenne, a rejoint le conseil d’administration de la banque américaine Goldman Sachs après avoir quitté la Commission européenne en 2014. »

« Jean-Claude Trichet, ancien président de la Banque centrale européenne, a rejoint le conseil d’administration de la banque britannique Barclays après avoir quitté la BCE en 2011. »

La dictature européenne ne pourra pas tomber si les peuples ne se révoltent pas, mais pour cela il faudrait qu’ils aient accès à l’information et non à ces mensonges répétés jour après jour.

Pourtant il suffit de savoir lire, 4 millions de paysans6 en 1960, 400 000 en 2020. La France importe plus de produits agricoles qu’elle n’en exporte. Nous avons perdu notre autosuffisance alimentaire. Le pourcentage de terres agricoles en jachère a quadruplé depuis les années 60.

Merci l’Europe !

Je crois toujours en l’Europe des Nations, en l’Europe des peuples et un fonctionnement démocratique qui permettrait à chacun de vivre librement en gardant ses traditions tout en étant prospère, mais ce n’est pas le chemin qui est pris. Je me vois donc contraint de penser que seul le Frexit pourra nous sauver.

Ce qui est extraordinaire avec nos maîtres est la facilité avec laquelle ils salissent toutes les belles idées :

  • Le mondialisme ? Je suis pro-mondialiste et ici encore je ne peux que me battre contre eux, car leur objectif est celui d’une dictature mondiale « vous ne posséderez rien et vous serez heureux ».
  • L’écologie ? Qui pourrait être contre l’écologie, qui pourrait être contre la lutte, contre les pourritures qui tuent la planète avec leurs produits chimiques ? Et pourtant je ne peux que me battre contre ces pseudo-écolos qui, pour sauver la planète, ont choisi le CO2 comme ennemi alors qu’il est source de vie. Leur objectif n’est que destructions, interdictions, punitions, dictature. Le seul mot de « écolo » suffit à me hérisser le poil et me rendre verbalement violent. La petite Greta est une formidable caricature de niaiserie, d’incompétence, de bêtise et de méchanceté. Car cela semble vraiment le leitmotiv, le trait d’union entre les « écolos » médiatiques, ils n’aiment pas les humains !
  • Le revenu universel ? J’aborde un chapitre dans mon livre7. Le revenu universel ne serait que justice dans un monde où une poignée accapare tout et où les humains ne sont plus utiles pour faire tourner la machine. Ce n’est que justice si chacun naissait avec un capital qu’il pourrait faire fructifier et qui aiderait les initiatives personnelles. C’est plus facile de se lancer dans une petite affaire de fabrication de vases si vous avez une garantie minimale de revenus. Ils ont donc réussi à faire de cette noble et juste idée un outil au service de la dictature. Le revenu universel, s’il voit le jour, sera conditionné à des obligations et probablement au crédit social à la chinoise. Si tu es un bon esclave, si tu n’es pas dissident, si tu obéis à toutes les obligations, surtout les plus stupides, si tu mets ton masque debout, mais pas assis, si tu es bien vacciné, que tu as une voiture électrique, que tu chauffes ton logement à 17 degrés et j’en passe, tu pourras alors être crédité de ton revenu universel. Mais attention, tu n’auras pas le droit de dépenser ton argent comme tu veux. Pas question de faire des économies pour prendre l’avion, pas question de t’acheter de la viande naturelle qui tue la planète. L’État, celui qui sait ce qui est bon pour toi, te dira quand et quoi dépenser.
  • Les pesticides ? Ces pourritures en sont presque à me faire militer pour les pesticides. Pourtant je ne porte pas dans mon cœur les Monsanto et autres Bayer. Ils n’utilisent pas des lois pour protéger l’environnement, ils les utilisent pour nous tuer, pour tuer notre patrimoine et nos paysans. Quand vous interdisez l’usage en Europe et autorisez l’importation de produits étrangers qui les utilisent, vous appelez cela de l’écologie ou du crime organisé ?
  • La ville de 15 minutes ! Depuis tout temps j’ai trouvé aberrant que les logements soient en banlieue et que l’on soit obligé de faire deux heures de trajet par jour. Lamentable que les villages se vident de leurs commerces et que l’on soit obligé de prendre l’auto pour acheter sa baguette de pain. La ville de 15 minutes est bien sûr une évidence, c’est ce que l’on appelait un village ! Dans les mains de ces pourritures, la ville de 15 minutes devient une prison avec ses postes-frontière. L’objectif est que vous naissiez, viviez et mourriez sans en être sortis. Vos possibilités de la quitter seront soumises à votre crédit social ou votre passe sanitaire comme en Chine où vous devez présenter un QR code pour sortir de votre quartier. Les naïfs vous diront que c’est la Chine… les mêmes qui ne trouvaient rien à redire pour présenter leur QR code 10 fois par jour lors de la plandémie. Les JO de 2024 utiliseront la reconnaissance faciale et il est question d’utiliser le QR code pour pénétrer dans certains quartiers de Paris. De toutes les façons plus vous apporterez de restrictions de liberté pour notre « bien », pour notre « sécurité », pour « sauver la planète » et plus les moutons terrorisés applaudiront. Bien évidemment ces mesures ne concernent que les gueux, les « sans-dents ». Pour les autres, les gens bien, les De Caprio qui militent pour le climat, qui font la promo des voitures électriques, c’est yacht et jets privés à volonté.
  • Même la peine de mort ! Je suis viscéralement opposé à la peine de mort pour plusieurs raisons. En premier lieu une raison pragmatique, disons même égoïste. Le fait est que l’erreur judiciaire existe et qu’il est difficile de ressusciter un mort (celui qui l’a fait dans le passé a eu par la suite de nombreux ennuis). D’autre part, il y a une grande différence entre tirer une balle dans la tète de la pourriture qui a tué votre enfant, et ce dans le feu de l’action, que mettre à mort froidement un gars des mois ou des années plus tard dont on ignore, s’il est encore la même personne ou pas. Le système est à ce point délirant qu’il fera tout pour sauver un condamné à mort d’une tentative de suicide une semaine avant son exécution. Et bien là aussi ces pourritures ont réussi à m’éloigner de mes valeurs. Je ne sortirais probablement pas un mouchoir pour sangloter si certains politiques, laboratoires pharmaceutiques, marchands d’armes, médecins médiatiques, journalistes (je m’excuse auprès des professions que j’aurais oublié) et/ou pédophiles se retrouvaient écartelés sur la place publique.

Autant j’aime l’idée d’amour universel, autant j’aime l’idée de pardon, mais tous ces traîtres, ces vendus, ces pourris, ces satanistes, ces pédophiles, bref, ces monstres ont réussi à tuer MON Europe, MON monde, MES valeurs et je ne suis pas prêt de leur pardonner.

J’aimerais que nous puissions cesser d’être contre l’Europe, contre le mondialisme et toutes les autres belles idées qu’ils ont réussi à salir.

Je veux être pro-européen, pro-peuple, pro-échange, pro-partage, pro-justice, mais je me dois de demeurer pro-Frexit en attendant des jours meilleurs.

C’est pourquoi je prendrai le risque de voter pour un candidat ostensiblement pro-Frexit lors des prochaines élections européennes. Et même si nous sommes trahis par la suite ce n’est pas bien grave, car cela permettra à l’autre camp de nous compter et peut-être même de commencer à trembler.

Il faut se battre sur tous les fronts, aussi bien dans les urnes que sur les médias sociaux et dans la rue pour espérer réveiller les peuples.

Merci

Alain Tortosa8
30 janvier 2024.
https://7milliards.fr/tortosa20240130-vous-avez-tue-l-europe.pdf





Tout absolutisme finit mal !

Par Henri ROURE

Nul n’ignore que la Vème République se veut en réalité une monarchie à temps, initialement cependant équilibrée et démocratique. Elle demandait des présidents, élus par le peuple, le même sentiment de devoir envers lui et envers la France qui habitait naturellement nos monarques. Ses premiers présidents se sont investis dans ce principe. Ces chefs de notre État incarnaient la Nation. Mais les trois derniers présidents qui viennent de se succéder, manquant sans doute de l’intelligence historique, moralement vulnérables et alimentant un ego hors de celui pleinement justifié de la Nation, ont accepté, ou suscité, des dérives de la Constitution. Cette Loi fondamentale est pourtant censée organiser l’État et protéger le peuple. Elle a été lentement avilie et surtout détournée par toutes sortes de biais vers un pouvoir présidentiel quasi exclusif, libérant des ambitions et des intérêts qui ne sont plus nécessairement ceux du peuple et de la France. Elle n’est plus la norme suprême, dès lors qu’elle a été subordonnée au Droit européen et incorpore toutes sortes d’articles relevant habituellement de nos codes. Les représentants du peuple sont condamnés techniquement au silence. Ces évolutions négatives, sa pratique déviante ou sa mise en œuvre détournée de son esprit originel, ont gonflé les pouvoirs du Président et bien évidemment aussi ceux d’une organisation internationale envahissante dénommée Union Européenne. Si bien qu’aujourd’hui règne un président absolu pouvant s’affranchir du Parlement et s’appuyer sur des organismes non élus, comités et conseils de toutes sortes, auxquels sont associés des représentants convertis des professions, notamment agricoles, pour — non pas justifier — mais confirmer ses prétentions et désirs personnels. Il approuve de fait ce qui se passe à Bruxelles, alors qu’il lui suffirait d’opposer un veto aux directives de l’UE pour que le monstre rentre dans son antre. Louis XIV était certes un roi absolu, mais il avait une haute idée de la France, ayant été éduqué pour l’incarner. Si ces derniers présidents avaient porté l’amour du pays dans le cœur et gardé sa grandeur comme phare de leur politique, les citoyens n’auraient vu, sans nul doute, que peu à contester et la France aurait conservé sa dimension et son rôle dans le monde.

Les changements profonds imposés au peuple vont dans l’irrationnel de la supranationalité par le pourrissement organisé de nos racines et la condamnation de notre culture et de nos valeurs. Ainsi l’un de ces présidents nous a inféodés volontairement aux États-Unis en ralliant l’OTAN. L’actuel, ambitionnant — paraît-il — un destin continental, parle anglais à l’étranger et bavarde en français à n’en plus finir quand il s’agit de tromper le peuple sur ce qu’il pense et qu’il murmure en anglais à ses partenaires de même allégeance. Entre ces deux présidents, nous trouvons celui qui, à un moment, s’est gonflé d’orgueil et s’est senti français, lorsque notre Armée lui a offert le « plus beau jour de sa vie ». Il est pourtant le plus décrié et n’a rien fait pour arrêter ces dérives.

Délibérément, donc, le président actuel, élu par le non-vote des Français, partage ce qui n’est plus que la gestion de la France avec la Commission bruxelloise et les grands commis de l’internationalisme occidental. Cette politique lui convient. Elle est bien évidemment définie par l’État profond washingtonien, inspirant le collège davosien, les financiers de la City londonienne, les penseurs de Bilderberg et de la Trilatérale.

Il ne la conteste donc pas dans l’espoir probablement d’en être un jour une éminence, alors qu’il détient le pouvoir qui le lui permettrait. En vérité il en est un des petits maîtres.

Le Droit n’est que le résultat d’un rapport de forces. Quand le rapport de forces change, le Droit change. Il n’est pas une constante ou un ensemble de textes intangibles. Un accord ne convenant plus doit être dénoncé. L’histoire foisonne de renversements d’alliances, de ruptures et de mésententes après des promesses de fidélités éternelles. Tout est question d’intérêt et de volonté…

Le pouvoir étant entre ses mains, il n’y a donc qu’un responsable de l’état actuel de notre pays, du malheur de nos agriculteurs, de nos classes moyennes, de l’affaiblissement de nos Armées, et du délabrement de la structure économique, financière, sécuritaire et sociale du pays.

Cette situation délirante pour un peuple aussi politique que le nôtre ne peut durer. Les dérives internationalistes d’un seul, soutenu par quelques comparses, nous entraînent dans des guerres qui ne sont pas les nôtres, nous impliquent dans un système économique et monétaire qui ne nous correspond pas, nous détruisent en tant que Nation, agressent notre identité, ravagent notre morale chrétienne et malmènent notre peuple.

« Bruxelles » n’existe que parce que « Paris » le veut bien. Autrement dit, l’UE dans ses désolantes aberrations, n’existe que parce que la France, en son gouvernement, le veut bien. Poursuivant le syllogisme, elle n’existe que parce celui qui s’est arrogé un pouvoir absolu, lentement confisqué aux Français dans la suite de ses immédiats prédécesseurs, le veut bien. Ce que n’ont pas osé exiger les « Gilets jaunes » et ce que doivent exiger nos agriculteurs dans leur légitime colère, c’est la fin de l’absolutisme et de la délégation de tout un pan de notre souveraineté à une organisation qui n’importe que parce qu’une ploutocratie française accordée à une ploutocratie étrangère, le veut bien. Mais, ainsi que le disait Einstein, demander à ceux qui ont créé le problème de le régler est le comble de l’imbécillité. Conclusion ?

Nos compatriotes agriculteurs, qui plus que quiconque savent ce qu’est la France pour être en communion avec la glaise nourricière de la Nation, ne peuvent continuer leur lutte avec un espoir de succès qu’en se tournant contre les véritables responsables du sentiment de déréliction de notre pays. Contre ceux qui préfèrent engager les blindés de la Gendarmerie face à eux, face aux Français plutôt que dans les banlieues sécessionnistes et islamisées ou défendre nos frontières.

Paysans, ils portent bien ce nom. Ils sont la France dans sa diversité de terres et de climats, de métropole et d’outre-mer et la France est avec eux. Leur combat est aussi le nôtre.

Henri ROURE




Les liens sinistres entre Jeffrey Epstein, le Bitcoin et les MNBC

[Source : epochtimes.fr]

Par Aaron Day

Cet article a pour but de sensibiliser à la menace urgente que représente les monnaies numériques des banques centrales (MNBC1), d’aborder la question de l’implication potentielle de Jeffrey Epstein dans, d’une part, le financement de ces projets et, d’autre part, le rôle qu’il a pu jouer dans la modification de l’objectif initial du bitcoin, désormais inutilisable en tant qu’alternative à l’argent liquide pour les transactions quotidiennes. L’article reprend également un extrait de mon livre, « The Final Countdown », qui détaille les choses et fournit des conseils pratiques pour se prémunir de l’avènement des MNBC.

La menace des MNBC

Imaginez un avenir où chaque dépense que vous faites est suivie, non pas par une banque, mais par votre gouvernement. Ce n’est pas de la science-fiction, mais bel et bien la réalité des monnaies numériques des banques centrales, ou MNBC, si elles devaient voir le jour. Une MNBC n’est pas simplement une nouvelle forme d’argent, c’est aussi un outil de surveillance et de contrôle du comportement humain.

Le concept est simple, mais profond : une monnaie numérique est émise par le gouvernement et peut être programmée pour ne fonctionner que selon certaines règles spécifiques. Par exemple, votre bas de laine pourrait être gelé si vos activités en ligne ne sont pas conformes aux normes gouvernementales en vigueur, ou des prélèvements obligatoires pourraient être systématiquement imposés pour relancer l’économie d’un pays. Ce niveau de contrôle pourrait notamment s’étendre aux choix quotidiens, et dicter les produits d’épicerie que vous devez ou ne devez pas acheter ou les vacances auxquelles vous avez accès, le tout sur la base d’un système de notation numérique.

Mon livre traite de ce sujet et dépeint un avenir où les MNBC pourraient nous mener vers une société dystopique.

L’urgence de cette question m’a incité à me tourner vers les cryptomonnaies et les métaux précieux en 2019, lorsque je suis complètement sorti du dollar. Cela m’a poussé à écrire un livre, et même à me présenter à l’élection présidentielle américaine pour faire la lumière sur ces questions cruciales. En tant que membre du Brownstone Institute, mon objectif actuel est d’éduquer et de responsabiliser les gens sur les risques potentiels des MNBC, qui pourraient potentiellement être mises en œuvre avant les élections de 2024.

Au cours de mes voyages, j’ai constaté que le public ne connaissait pas bien les MNBC. Plus de 80 % des Américains n’en ont même jamais entendu parler, les médias grand public couvrant rarement le sujet. Ceux qui en ont entendu parler les voient comme une préoccupation future lointaine, ou pensent qu’elles pourraient être pratiques en plus d’être inclusives, une croyance particulièrement répandue parmi les jeunes générations.

Cet article vise à clarifier et à mettre en garde contre l’état actuel de la technologie des MNBC, à expliquer l’élan politique actuel en faveur de leur adoption et à mettre en évidence les liens curieux et inquiétants qui existent entre Jeffrey Epstein et l’évolution des cryptomonnaies. Les liens d’Epstein avec le laboratoire multimédia du MIT — qui a joué un rôle central dans d’importants essais de MNBC et a influencé les changements apportés à la fonctionnalité du Bitcoin — tendent à suggérer que le Bitcoin n’est plus la monnaie révolutionnaire qu’il était, mais est en réalité devenu un outil destiné aux élites.

Les documents publiés par le tribunal fédéral du district sud de New York n’ont fait que rendre encore plus mystérieuses les motivations et agissements d’Epstein. Son intérêt pour les cryptomonnaies a été documenté dès 2017, et bien que l’étendue de son implication reste floue, celle-ci est suffisante pour justifier un examen approfondi.

En tirant la sonnette d’alarme sur les liens entre Epstein et l’écosystème des cryptomonnaies et des MNBC, je vise à remettre en question tous les récits qui veulent réduire les MNBC à leur côté purement positif. Ses partisans, tels que le Forum Économique Mondial (FEM), la Banque mondiale, les Nations Unies (U.N.), les banques centrales et certaines personnalités politiques, affirment que les MNBC sont un gage d’inclusion financière et qu’elles permettront de lutter contre le terrorisme et le blanchiment d’argent. Mais le véritable objectif de ces monnaies ne réside pas là, toutes ces belles paroles ne relèvent que du marketing. Leur but est de contrôler. Cela devrait être particulièrement évident à quiconque a fait l’expérience de la tyrannie et de l’érosion des libertés individuelles pendant le Covid. Cet article, ainsi que les interviews vidéo à venir, vise à éplucher les couches de cette question complexe et à explorer les conséquences potentielles pour nos libertés financières.

Les MNBC arrivent (extrait partiel du chapitre 4 de « The Final Countdown »)

Les États-Unis se trouvent à un tournant décisif, car la poursuite des MNBC par le gouvernement prend une ampleur sans précédent. Au cours des 12 prochains mois, l’idéal de liberté qui est cher aux Américains pourrait être mis à mal par la mise en place d’une monnaie numérique contrôlée de manière centralisée. À l’insu de beaucoup, la Réserve fédérale a déjà mené avec succès trois projets pilotes de MNBC de grande envergure, et Joe Biden s’est fait le champion de cette cause par la promulgation d’un décret exécutif, le décret 14067. Par ce décret, plusieurs administrations du pays ont entrepris de jeter les bases de monnaies numériques, donnant ainsi naissance aux scénarios dystopiques décrits au début de cet article et plus en détail dans mon livre.

Dans cette section, nous examinerons ce fameux décret, nous nous pencherons sur les trois programmes pilotes des MNBC et nous explorerons les implications de l’infrastructure FedNow, lancée à l’échelle nationale en juillet 2023, qui pourrait permettre le déploiement rapide des MNBC aux États-Unis. Mais la situation est plus grave qu’il n’y paraît, car les autorités américaines veulent pouvoir contrôler et programmer non seulement l’argent, mais aussi les actifs numériques.

Imaginez que les actions, les obligations, les maisons, les voitures, les ordinateurs, etc. puissent être suivis de manière centralisée par le gouvernement et que la vente ou le transfert de ces actifs puisse être bloqué par de multiples tiers (notamment le gouvernement, la Réserve fédérale et d’autres tiers centralisés). Le choc, le malaise et la colère que ces révélations provoquent devraient unir tous ceux qui cherchent des alternatives à ce qui est en train de se passer dans ce monde et qui s’efforcent de partager toutes ces informations cruciales avant qu’il ne soit trop tard.

Décret 14067

Le décret a été signé le 9 mars 2022 par Joe Biden, sous le titre « Ensuring Responsible Development of Digital Assets » (Assurer le développement responsable des actifs numériques). Selon ce décret, le gouvernement américain doit adopter une approche globale du développement des actifs numériques, y compris des MNBC. Et sa portée est considérable, puisqu’il couvre un large éventail de questions liées aux actifs numériques, notamment leur impact potentiel sur le système financier, la sécurité nationale et la protection des consommateurs. Le décret demande également au gouvernement américain de collaborer avec des partenaires internationaux afin d’élaborer des « normes responsables » (on parle ici de l’ONU, du FEM, du FMI, de la Banque mondiale et de la Banque des règlements internationaux (BRI)).

Jim Rickards, expert réputé des marchés financiers et de la géopolitique, a averti des problèmes importants que soulève ce décret ainsi que de son caractère excessif. Il estime qu’en plus d’être trop ambitieux, le texte ne fournit pas suffisamment d’indications sur la manière dont le gouvernement compte développer et mettre en œuvre les MNBC. Il craint également que cela n’entraîne une érosion de la vie privée et de la souveraineté financière. Il explique que le Décret 14067 est une étape dangereuse vers une société sans argent liquide. Il donne au gouvernement trop de pouvoir pour suivre et contrôler nos transactions financières. Il ajoute :

« Ce décret constitue une menace pour la vie privée et la souveraineté financière. Il pourrait conduire à l’érosion de notre droit à contrôler notre propre argent ».

Pour le dire très clairement, le président des États-Unis a proposé la mise en place d’un cadre qui ressemble au cauchemar dystopique que nous essayons si désespérément d’éviter. M. Rickards prévient :

« Ce décret est une occasion manquée de développer l’innovation et la concurrence dans le système de paiement. Au lieu de cela, il s’agit d’une recette pour le contrôle et la surveillance par le gouvernement ».

Programmes pilotes des MNBC aux États-Unis

Avant même le décret, la Réserve fédérale était déjà bien engagée dans la recherche, le développement et le pilotage des MNBC.

Par exemple, via le projet Hamilton, le projet Cedar, le Regulated Liability Network (RLN). Avant de continuer, gardons bien à l’esprit que ces trois projets pilotes ont été financés par le laboratoire multimédia du MIT, qui entretenait des relations directes avec Jeffrey Epstein.

Projet Hamilton

Le projet Hamilton, une coentreprise entre la Federal Reserve Bank of Boston et le MIT, s’est penché sur l’utilisation d’une MNBC de détail dans le cadre d’un programme pilote qui s’est déroulé entre 2020 et 2022. Une MNBC de détail est une forme numérique de monnaie fiduciaire émise par une banque centrale (en l’occurrence la Réserve fédérale) et accessible directement par le public. Cette forme de monnaie électronique remplacerait le dollar et serait utilisée pour effectuer des paiements, épargner ou réaliser des investissements.

Un livre blanc publié récemment détaille les résultats du programme pilote, et montre notamment qu’un dollar numérique peut traiter un grand nombre de transactions en toute sécurité. Le programme pilote a réussi à traiter un maximum de 1,7 million de transactions par seconde. À titre de comparaison, le système bancaire américain actuel ne peut traiter que 150 000 transactions par seconde. Il est clair que cette nouvelle MNBC a la capacité technique de remplacer l’infrastructure financière existante.

Le groupe qui dirige le projet Hamilton, le MIT Digital Currency Initiative, a été financé en partie par le MIT Media Lab, qui a reçu des contributions de donateurs éminents tels que Bill Gates et Jeffrey Epstein. Ces liens suggèrent l’existence d’un programme mondialiste visant à consolider le pouvoir central et à compromettre les souverainetés individuelles. Joi Ito, l’ancien directeur du MIT Media Lab, et Bill Gates se seraient rendus à plusieurs reprises sur l’île tristement célèbre d’Epstein. Il a démissionné de son poste de directeur du MIT Media Lab le lendemain de la publication de l’article de Ronan Farrow dans le New Yorker, intitulé « Comment un centre de recherche universitaire d’élite a dissimulé ses relations avec Jeffrey Epstein ».

Difficile de se faire une idée précise de l’ampleur de l’implication financière d’Epstein dans le Media Lab du MIT. Néanmoins, l’article du New Yorker nous donne quelques indications :

« Il a été reconnu qu’Epstein avait facilité l’obtention d’au moins 7,5 millions de dollars de dons au profit du laboratoire, dont 2 millions de dollars de la part de Gates et 5,5 millions de dollars de la part de [Leon] Black. Ces contributions ont été décrites dans des courriels comme étant “pilotées” par Epstein ou faites sur son insistance. »

« Le personnel du laboratoire était tellement conscient de l’implication d’Epstein que certains membres du bureau de Joi Ito désignait Epstein sous le nom de Voldemort ou de “celui qu’on ne doit pas nommer”. »

Dans une déclaration, le président du MIT, L. Rafael Reif, a présenté ses excuses en déclarant :

« Rétrospectivement, nous reconnaissons avec honte et douleur que notre institution a contribué à rehausser son prestige [Epstein], en aidant par inadvertance à détourner l’attention de son comportement odieux. Aucune expression de regret ne peut inverser cela ».

Outre les investissements directs et indirects d’Epstein dans le MIT Multimedia Lab, comme le rapporte le Washington Post, il a également placé 1,2 million de dollars dans les propres fonds d’investissement d’Ito.

L’on apprend également, grâce à cet article de Slate, que Joi Ito a visité l’île d’Epstein dans le but de bénéficier des largesses du milliardaire.

Le projet Cedar

Contrairement à d’autres initiatives, le projet Cedar vise à étudier les applications potentielles et les cas d’utilisation d’une MNBC, en particulier dans le contexte du marché de gros. Ce projet est une entreprise commune impliquant la Federal Reserve Bank of New York, plusieurs institutions bancaires de premier plan, JPMorgan Chase, Bank of New York Mellon et State Street, ainsi que la BRI et le MIT Media Lab, le même qui a joué un rôle dans le projet Hamilton.

Le marché de gros désigne un environnement financier dans lequel les transactions sont généralement de grande ampleur et de valeur élevée, et sont effectuées principalement entre des institutions financières telles que des banques, des entreprises et d’autres entités financières. Il s’agit en fait d’une arène en coulisses où des échanges monétaires substantiels ont lieu, loin du domaine des transactions individuelles ou de détail.

Le projet Cedar s’adresse donc principalement aux institutions financières et aux parties prenantes qui opèrent sur le marché de gros. L’objectif du projet est de comprendre comment un dollar numérique pourrait être utilisé dans ce contexte, en facilitant ces transactions importantes de manière efficace, sûre et transparente.

Dans le cadre de ce programme pilote, le projet Cedar étudie notamment la capacité qu’a la technologie d’assurer la sécurité des transactions sur le marché de gros, les challenges réglementaires potentiels et la compatibilité du dollar numérique avec l’infrastructure financière existante.

D’un point de vue technique, le programme pilote a été un succès, et a ouvert la voie à la phase suivante du projet : vendre le concept au public et obtenir un consensus parmi les banques centrales.
Réseau de responsabilité réglementée (RLN)

Outre le projet Cedar (qui en est à sa deuxième phase pilote), la Federal Reserve Bank of New York est également impliquée dans un autre projet pilote appelé Regulated Liability Network (RLN) qui « vise à explorer la faisabilité d’un réseau interopérable de monnaie numérique de gros des banques centrales et de monnaie numérique des banques commerciales sur un registre partagé ».

Qu’est-ce que cela signifie exactement ? Imaginez une situation dans laquelle tous les actifs que vous achetez (actions, obligations, maisons, voitures, appareils électroniques, bijoux, etc.) sont émis sous forme de jetons numériques qui peuvent être suivis et traités par le gouvernement ou autre au moyen d’un cadre centralisé. Outre la possibilité de censurer et de geler votre argent si vous ne vous comportez pas comme l’exigent les autorités, celles-ci peuvent également bloquer la vente et même l’utilisation de vos actifs.

Imaginez donc que vous achetiez un ordinateur via une MNBC. Un jeton numérique est créé et associé à cet ordinateur. Si vous adoptez un comportement que les autorités n’apprécient pas, elles peuvent suivre votre ordinateur et désactiver à distance votre capacité à l’utiliser ou à le vendre. Dans le chapitre 1, nous avons vu comment le gouvernement peut contrôler votre UBI sur la base de votre score de crédit social. Avec un système tel que le RLN, ils pourraient également bloquer votre capacité à vendre votre voiture ou votre maison, ou même entraver votre capacité à utiliser vos biens à distance grâce à ce type de suivi des biens numériques et de surveillance à distance.

Comme les deux autres programmes pilotes, celui du RLN est lié à des organisations mondialistes, dont la BRI et le MIT Media Lab (qui participe aux trois programmes pilotes de MNBC).

« Le projet pilote RLN est le fruit d’une collaboration entre un certain nombre d’institutions financières, de régulateurs et de fournisseurs de technologie de premier plan. Il s’agit d’une étape importante dans le développement d’un écosystème d’actifs numériques réglementé. »

L’étranglement du bitcoin

La première ligne du livre blanc sur le bitcoin décrit ses fonctionnalités : « Une version purement peer-to-peer de l’argent électronique permettrait d’envoyer des paiements en ligne directement d’une partie à l’autre sans passer par une institution financière ». Dès sa création, le bitcoin a été conçu comme une forme améliorée de monnaie, offrant aux personnes du monde entier la possibilité de posséder une « monnaie saine » pouvant être dépensée à tout moment et en tout lieu. Avec des coûts de transaction négligeables — une simple fraction de centime — les fonds pouvaient être transférés presque instantanément.

Cependant, en 2017, le bitcoin a subi des changements majeurs qui l’ont rendu pratiquement inutile en tant que monnaie. Cette année-là, le bitcoin a connu d’importantes difficultés de croissance, qui se sont traduites par des frais de transaction élevés et des retards. La communauté Bitcoin s’est retrouvée au cœur d’un débat intense sur la manière de faire évoluer le réseau pour mieux gérer le volume croissant des transactions. Parmi les acteurs clés de ce débat figuraient des développeurs indirectement financés par Joi Ito du MIT Multimedia Lab, et coïncidait avec la première et unique interview de Jeffrey Epstein sur Bitcoin. Voici ce que nous comprenons de l’état de Bitcoin en 2017 :

1. Frais élevés et retards de transaction : Les frais de transaction du Bitcoin ont grimpé en flèche au milieu de la congestion de 2017. En décembre de cette année-là, les frais de transaction moyens ont atteint un pic d’environ 55 dollars, une augmentation brutale par rapport aux frais inférieurs à un dollar observés l’année précédente. Le réseau a également souffert de retards importants ; des transactions qui auraient dû être confirmées en une dizaine de minutes pouvaient prendre des heures, voire des jours, en particulier si les frais attachés étaient insuffisants pour inciter les « mineurs ».

[NDLR Le Bitcoin est gourmant en énergie, au moins proportionnellement à la quantité produite (« minée »). Il exige des ressources informatiques sans cesse croissantes. Il est logique qu’à un moment il se heurte à cette réalité et donc que les frais de transactions suivent cette tendance à l’envolée. Il n’y a pas besoin de l’intention de quelqu’un pour aboutir à ce résultat. Par contre une personne lucide et prévoyante peut l’anticiper et en tenir compte.]

2. Exemple spécifique de problèmes liés aux transactions : Les fêtes de fin d’année 2017 ont été un bon exemple de ces problèmes. L’explosion du volume de transactions a entraîné des retards importants et des frais exorbitants pour de nombreux utilisateurs. Voici quelques tweets d’utilisateurs déçus de la fin de l’année 2017.
– @ChrisPacia Frais de bitcoin pour un tx de taille médiane = 30,72 $ (20 déc. 2017)

– @beijingbitcoins Les frais de transaction moyens de Bitcoin Core ont augmenté de près de 600 % au cours des deux dernières semaines seulement. Ce n’est pas soutenable. (21 déc. 2017)

– @ErikVoorhees Avec des frais de 40 $, nous avons largement dépassé le prix du café. Même un achat à 250 $ aujourd’hui n’a pas de sens avec le bitcoin. (21 déc. 2017)

3. Impact sur les détaillants et les sites web : Les conditions de transaction peu pratiques ont amené de nombreux grands détaillants et sites web à reconsidérer l’utilisation des bitcoins comme méthode de paiement. Notamment
– Steam : une plateforme populaire de distribution de jeux numériques a cessé d’accepter le bitcoin en décembre 2017 en raison des frais élevés et de la volatilité.

– Stripe : une société de traitement des paiements a mis fin à la prise en charge de Bitcoin en avril 2018, citant des temps de transaction lents, des frais élevés et moins de cas d’utilisation.

Voici une citation directe de Stripe expliquant leur décision d’arrêter d’utiliser Bitcoin pour les paiements :

« Au cours de la dernière année ou des deux dernières années, à mesure que les limites de la taille des blocs ont été atteintes, Bitcoin a évolué pour devenir mieux adapté à être un actif qu’à être un moyen d’échange. Compte tenu de la réussite globale de la communauté Bitcoin, il est difficile de contester les décisions qui ont été prises en cours de route. (Et nous nous réjouissons assurément de voir un projet novateur et ambitieux réussir aussi bien.) Mais il n’est plus possible de soutenir Bitcoin en tant qu’option de paiement ».

– Microsoft : a temporairement interrompu les paiements en bitcoins en janvier 2018, citant les mêmes préoccupations que d’autres entreprises. L’entreprise a par la suite fait marche arrière.

– Fiverr : une place de marché en ligne pour les services de freelance a cessé d’accepter Bitcoin en février 2018 en raison des frais élevés et de la lenteur des transactions.

– Expedia : un site web de réservation de voyages a cessé d’accepter le bitcoin en juin 2018, citant les mêmes raisons.

– Reddit : le populaire forum en ligne a cessé d’accepter les paiements en bitcoins pour Reddit Gold en mars 2018, citant les frais élevés et les délais de transaction.

4. L’influence de Joi Ito et du MIT Media Lab : Joi Ito, en tant que directeur du MIT Media Lab, a eu un impact sur la communauté Bitcoin par l’intermédiaire de la Digital Currency Initiative (DCI) de son laboratoire, un programme engagé dans divers projets de recherche et de développement liés aux cryptomonnaies. L’association de Joi Ito avec Digital Garage, qui finançait la DCI, signifie que son influence sur le développement de Bitcoin était indirecte, mais réelle : la DCI soutenait en effet des acteurs de premier plan de Bitcoin, par exemple Wladimir van der Laan et Cory Fields, qui ont joué un rôle essentiel dans la mise à jour et l’amélioration de la base de code de Bitcoin, y compris la mise en œuvre de Segregated Witness (SegWit). Je n’entrerai pas dans les détails de SegWit dans cet article, mais je dirai brièvement qu’il s’agit d’un changement technique qui a joué un rôle essentiel dans la transformation de Bitcoin qui est passé de moyen d’échange (espèces numériques) à réserve de valeur (or numérique).

[NDLR Utiliser une monnaie purement virtuelle comme réserve de valeur relève de manque d’anticipation et de naïveté. Les données numériques peuvent être effacées bien plus facilement que l’on pourrait faire brûler un tas de billets de banque ou faire fondre des lingots d’or. Et que se passera-t-il si un jour l’Internet et le matériel électronique tombent en panne, par exemple à la suite d’un méga flash solaire ?]

5. Les commentaires publics de Jeffrey Epstein sur le bitcoin en 2017 : Dans le contexte des problèmes de mise à l’échelle de Bitcoin et de l’implication de Joi Ito et de la DCI du MIT Media Lab, l’article « Billionaire financier weighs in on the future of Bitcoin » (le financier milliardaire s’exprime sur l’avenir de Bitcoin) de Dylan Love, publié par The Next Web le 10 octobre 2017, prend toute son ampleur. La description que fait Jeffrey Epstein du Bitcoin comme étant davantage une réserve de valeur qu’une monnaie reflète l’évolution de l’identité de Bitcoin au cours de cette période — une évolution concomitante à la mise en œuvre de SegWit et aux débats sur la mise à l’échelle. Ce changement correspond à la période pendant laquelle le MIT Media Lab, indirectement financé par Epstein, a été impliqué dans le développement de Bitcoin, ce qui a conduit à des liens spéculatifs sur l’impact potentiel d’Epstein sur l’évolution du Bitcoin.

Les développements de 2017 ont souligné les problèmes d’évolutivité du Bitcoin et ont suscité de nombreuses tentatives de résolution. Bien que SegWit ait été introduit pour résoudre certains de ces problèmes, le débat sur l’évolutivité du Bitcoin perdure, la communauté étant toujours à la recherche de solutions durables pour gérer efficacement un volume de transactions croissant.

Que signifie tout cela ?

Voici le nœud du problème :

1. La Réserve fédérale a mené à bien trois projets pilotes de MNBC en partenariat avec le MIT Media Lab.

2. Joi Ito, président du MIT Multimedia Lab, a reçu des fonds directement de Jeffrey Epstein ainsi que d’autres sources, dont Bill Gates, par l’intermédiaire d’Epstein. Nombre de ces contributions ont été marquées comme relevant de dons anonymes.

3. Parallèlement, la DCI a financé des développeurs tels que Wladimir van der Laan et Cory Fields, dont les modifications ont transformé le Bitcoin, qui est passé d’un système d’argent numérique peer-to-peer à une réserve de valeur.

4. À la même époque, Jeffrey Epstein a fait ses seules remarques publiques sur le Bitcoin, le qualifiant explicitement de réserve de valeur plutôt que de monnaie.

5. Suite à la publication de l’article du New Yorker détaillant l’implication d’Ito avec Epstein, Ito a démissionné dans la journée. Le MIT a réagi en révisant sa politique et en s’engageant à faire don d’un montant équivalent aux fonds reçus de toute fondation Epstein à une organisation caritative soutenant les victimes d’abus sexuels.

Avons-nous des preuves concluantes liant directement le financement d’Epstein aux projets pilotes de MNBC ou à la transformation de Bitcoin d’un moyen d’échange en une réserve de valeur ? Non, pas directement. En fait, la plupart des projets pilotes ont débuté après la dernière arrestation d’Epstein, le 6 juillet 2019. Je doute qu’Epstein ait été impliqué dans le Projet Cedar ou le Réseau de responsabilité réglementée. Cependant, le projet Hamilton a été annoncé en 2020 et vraisemblablement, son financement était prévu longtemps avant l’annonce.

Néanmoins, il est évident que tout un chacun devrait se méfier des progrès réalisés dans le développement des MNBC, de l’intention des gouvernants de les mettre en œuvre, et faire preuve d’un scepticisme sain quant aux intentions et à l’implication de Joi Ito, du MIT Multimedia Lab et de Jeffrey Epstein dans le déploiement des MNBC et dans la restriction des capacités de Bitcoin.

J’ai l’intention d’étudier plus en détail le domaine spécifique du financement potentiel par Epstein du projet Hamilton (ce projet qui remplace l’argent liquide) ainsi que SegWit (qui a fait passé Bitcoin de l’argent liquide numérique à l’or numérique). Alors que le bitcoin était de plus en plus adopté comme alternative au dollar, il a été étranglé. Peu après, un projet était lancé pour créer les MNBC, soit une alternative au Bitcoin, sous contrôle de l’État. Ces sujets méritent certainement d’être approfondis.

Pour approfondir nombre de ces sujets, je vous invite à lire mon livre, « The Final Countdown » (Le compte à rebours final). Il décrit l’avenir dystopique qui nous attend peut-être, façonné par les MNBC et les systèmes de crédit social. Il traite de la progression mondiale des MNBC, de l’effondrement imminent du dollar et des monnaies fiduciaires en général, et présente des mesures tangibles pour se prémunir des MNBC en adoptant et en utilisant des cryptomonnaies, de l’or et de l’argent qui soient autodétenus, et ce dans le cadre d’une économie parallèle.


1 CBDC en anglais, pour Central Bank Digital Currency (NDLR)




« Les raisins de la colère »

Paysans levez-vous, vous êtes nos racines et notre dignité !

Trop c’est trop, les agriculteurs de toute l’Europe disent « stop » !

Je sais bien qu’ils vont nous « emmerder1 » pour aller au travail. Je sais bien, disons que j’espère, qu’ils vont bientôt nous priver d’essence et vider les rayons des supermarchés. Mais ce n’est pas de notre colère dont ils ont besoin, mais de notre soutien.

Oui nos fins de mois, et pour certains nos débuts, sont difficiles, mais que dire de ces forçats qui travaillent plus de 90 heures par semaine pour aucun salaire !

Je ne sais pas s’ils sont notre dernier espoir ou notre seul espoir, mais nous devons être à leur côté et les aider en fonction de nos maigres possibilités.

La genèse du crime

Le capitalisme, les théories comme celles de Riccardo2 et les avantages comparatifs prônent la spécialisation et l’économie d’échelle.

Il est évident que le boulanger qui va planter du blé, fabriquer son four, avoir sa propre forêt pour le bois, le récolter, faire de la farine, faire son propre levain, pétrir son pain, le faire cuire et puis le vendre va être moins productif que celui qui se contente d’acheter un mix industriel, ajouter de l’eau, pétrir, faire cuire le pain dans un four électrique et le vendre.

Dans un monde capitaliste, il est dit que l’on doit croître ou crever et dans notre monde ultralibéral c’est encore pire.

Alors quel est le mode opératoire le plus simple pour détruire un petit agriculteur ?

Développons d’abord le comment :

La méthode est assez simple.

  • Augmenter les coûts de production : Matières premières, carburant, eau, électricité, taxes, charges sociales, impôts, réglementations, etc.
  • Diminuer les prix de vente.
  • Diminuer les rendements par exemple en interdisant certains pesticides. Ce qui est une bonne chose sur le papier, mais une concurrence totalement déloyale dès lors que les produits importés n’ont pas ces contraintes.
  • Diminuer ou supprimer les droits de douane sur les produits importés.

Dans ces conditions l’agriculteur n’a d’autre choix que d’agrandir son exploitation pour parvenir à une économie d’échelle et accroître son chiffre d’affaires.

Le pourquoi :

Ici aussi c’est assez simple.

  • Diminuer le nombre d’exploitations et donc le nombre de travailleurs indépendants.
  • Augmenter les profits, attention pas pour les petits exploitants, mais uniquement les grandes fermes.
  • Détruire la biodiversité. « L’idéal » serait une seule espèce de pommes de terre transgéniques sur la Planète.
  • Détruire l’indépendance et l’autosuffisance du pays.
  • Détruire l’indépendance de l’agriculteur pour en faire un esclave.
  • Détruire la ruralité, les petits villages, bref ce qui fait un pays.

Esclaves d’un système

Si le salarié est un esclave qui ne peut ni démissionner ni revendiquer, la faute au chômage et aux crédits pour payer sa maison ou sa voiture, il doit en être de même de l’agriculteur.

Dans l’ancienne France, l’enfant qui venait au monde dans le monde rural avait un capital à sa naissance. C’était un propriétaire terrien « raciné » et l’employé avait souvent un petit jardin pour cultiver ses fruits et légumes. Les agriculteurs possédaient de la terre et donc un capital. C’est une des raisons pour lesquelles les maîtres du monde ont tout fait pour en diminuer le nombre.

L’ouvrier ne possède RIEN, ni terre, ni racines.

Ces terriens avec des parcelles à taille humaine vivaient de leur travail, jamais riches, mais jamais pauvres, et pouvaient transmettre. La production était locale et les clients l’étaient aussi, vente à la ferme, vente à la coopérative gérée uniquement par les producteurs, vente sur les marchés alentour.

C’est alors que s’est refermé le piège de l’économie d’échelle imposée par l’économie de marché.

Pour s’agrandir, augmenter sa production et baisser ses coûts, il faut :

  • Acheter des terrains.
  • Acheter du matériel (tracteurs, etc.).
  • Embaucher de la main-d’œuvre.
  • Écouler sa production.

Et oui, non seulement il va vous falloir vous endetter à coup de crédits, mais aussi trouver des acheteurs. Il n’est plus possible de vendre la totalité de sa récolte par les moyens traditionnels.

Vous allez donc devenir esclave, mais largement plus qu’un salarié.

Le salarié a durant la durée de son contrat la garantie que sa perte de liberté sera compensée par une somme d’argent.

Pour l’agriculteur il n’en est rien, son maître sera le géant industriel, le groupement d’achat d’un supermarché qui lui « achète » sa production.

Soit il accepte les conditions de son « propriétaire », soit il crève. De toutes les façons il n’a pas le choix, ne pouvant écouler lui-même sa production et devant couvrir ses dettes, il est totalement coincé.

S’il crève, s’il est ruiné, s’il se suicide « qu’est-ce qu’on en a à foutre », une exploitation achètera ses terres pour une poignée de pain pour s’agrandir encore et encore.

Le plus « drôle » est que l’ultra-capitalisme a fait des denrées alimentaires un marché boursier avec une offre et une demande. Vos tomates seront en concurrence directe avec le producteur de Bogota. C’est dire que vous ne pouvez même pas espérer écouler votre production en cherchant un nouvel acheteur qui vous prendra vos produits soit au cours du jour, soit à un prix moyen renégocié tous les ans afin de limiter la fluctuation de vos entrées d’argent. Vous êtes totalement COIN-CÉ.

Diversification ?

Cela me fait penser au buraliste qui ne pouvant plus vivre de la vente de cigarettes s’est mis à faire bureau de poste, jeux d’argents, journaux, point relais, vente de pain et sans doute bientôt mécanicien automobile ou couturier.

Voilà donc que ces fermiers se font avoir en mettant des éoliennes sur leur terrain ou en couvrant leurs hangars de panneaux photovoltaïques à coup de crédits. Sans compter ceux qui utilisent désormais leurs terres pour faire pousser du panneau solaire.

Nous avons aussi le gîte à la ferme. J’entends que certains agriculteurs peuvent avoir du plaisir à faire connaître leur mode de vie, mais ce n’est plus l’objet lorsque cela devient un moyen de survie.

Un fermier devrait pouvoir vivre décemment de sa production, point final !

Mourir ou mourir ?

Le choix est donc limité pour le propriétaire d’une petite parcelle, disons d’une parcelle à taille humaine :

  • il crève du fait de l’augmentation des coûts de production qu’il ne peut pas répercuter, car il est en concurrence avec les produits importés de pays avec peu de normes et à la main-d’œuvre bon marché ou de l’entente entre les différents acteurs de la filière ;

ou

  • il crève parce qu’il fait le pari de l’endettement et de la vente de sa production à un esclavagiste. Esclavagiste qui le pressera jusqu’à la dernière goutte.

Les données sont impitoyables :

IA :

« En 1960, la France comptait 7,1 millions d’agriculteurs, soit 20 % de la population active. En 2020, ce nombre est tombé à 400 000, soit moins de 2 % de la population active. En 1960, la surface moyenne d’une exploitation agricole était de 15 hectares. En 2022, elle est de 100 hectares. »

Je ne connais pas d’exemples dans lequel celui qui produit s’enrichit. C’est comme le chercheur d’or à qui l’on achète ses pépites 100 fois moins cher et à qui l’on vend l’eau, la nourriture et les pelles une fortune.

Si la situation est telle qu’elle est, cela ne relève pas du hasard, mais d’une volonté de destruction.

IA :

« En 1960, la France était un exportateur net de produits alimentaires. Les exportations de produits alimentaires représentaient 10 % du PIB, tandis que les importations représentaient 5 % du PIB. Le solde de la balance commerciale des produits alimentaires était donc positif, à hauteur de 5 milliards de francs.

En 2022, la France est devenue un importateur net de produits alimentaires. Les exportations de produits alimentaires représentent désormais 7 % du PIB, tandis que les importations représentent 12 % du PIB. »

C’est simple, 5 % de PIB d’exportation nette en 1960 et l’inverse en 2022, 5 % de PIB d’importation nette. Et ils voudraient intégrer l’Ukraine à l’UE avec son blé 2 fois moins cher issu d’une agriculture intensive bourrée de pesticides ? Sans compter que 30 % des terres agricoles en Ukraine seraient dans les mains d’investisseurs étrangers versus 1 % en France.

L’argument dit « écologique »

Ne croyez pas que les vendus à Bruxelles aux ordres des maîtres du monde amateurs de Grand Reset vont nous dire que leurs lois ont pour but de détruire l’économie, nous appauvrir, supprimer toute indépendance, détruire nos racines et nous réduire en esclavage.

C’est ici que l’invention du prétendu réchauffement climatique causé par l’homme prend toute sa dimension.

Mais là n’est pas l’objet de ce texte donc :

  • Supposons qu’il y ait un réchauffement climatique sur l’ensemble du globe.
  • Supposons qu’il soit amené à durer.
  • Supposons qu’il soit mauvais pour la planète et ses habitants.
  • Supposons qu’il soit dû à l’activité humaine.
  • Supposons qu’il soit dû à l’augmentation du CO2, 0,04 % de l’atmosphère3, sachant que moins de 5 % des émissions de CO2 sont d’origine humaine.
  • Supposons que l’Europe et la France puissent apporter leur pierre à l’édifice (les émissions de CO2 en Europe baissent de quelques pour cent tandis qu’elles augmentent dans le reste du monde et explosent en Asie).

Vous voyez je suis bon prince.

Enfin imaginez l’hypothèse que vous êtes décideur au niveau de l’UE et que vous n’êtes ni totalement stupide, ni totalement corrompu. Je m’excuse auprès de mes fidèles lecteurs qui ne peuvent que rire en lisant ceci, mais « même pas peur ! ».

Que pensez-vous qu’il advienne si vous imposez des règles « environnementales » visant à réduire les émissions de CO2 de la production agricole de l’UE ?

À moins que vous n’imaginiez que nous allons diminuer notre consommation de nourriture, à moins de vouloir nous éliminer, autre hypothèse complotiste, cela ne va en rien réduire la consommation de produits agricoles.

Il ne faut donc pas être un génie pour savoir que cela va augmenter les coûts de production et donc favoriser les produits importés non soumis à ces contraintes et de plus, sans droits de douane.

D’un point de vue « climatique », qui pourrait imaginer qu’un kilogramme de tomates provenant de Chine, cultivées en n’ayant rien à foutre de l’écologie et devant voyager des milliers de kilomètres en bateau, ou mieux en avion, pourraient avoir une emprunte carbone moindre qu’une production française ?

Seul un écolo bobo parisien nourri au lait de Sandrine Rousseau pourrait gober un truc aussi illogique.

De fait les mesures dites « écologiques » (et les autres) imposées aux agriculteurs pour « réduire les émissions de CO2 » n’ont qu’un seul objectif, les tuer, ce qui fonctionne parfaitement.

L’escroquerie des aides :

Les gouvernements mettent en place des « aides » pour compenser les pertes des agriculteurs.

Il est pour le moins « merveilleux » de constater que des fermiers sont payés pour ne pas produire, laisser en jachère, alors même que notre balance agricole est déficitaire.

L’excuse du soutien du prix a peu de sens lorsque l’on sait que les cours des produits agricoles sont mondiaux.

Dans la réalité les États n’offrent pas la moindre aide. C’est uniquement des vases communicants (via les impôts et les taxes) qui passent d’une main à une autre. Au final cette « aide » se traduit par une perte de pouvoir d’achat des ménages qui sont encore plus ponctionnés.

Nous avons vécu un exemple frappant de la pourriture de ce système avec « l’aide à la pompe » dont ont « bénéficié » les Français pendant quelques mois.

En premier lieu, je voudrais rappeler que le prix à la pompe devrait être autour de 50 centimes le litre sans les taxes et les marges délirantes des producteurs et importateurs.

Le principe de l’escroquerie de « l’aide » était simple :

  • Le cours du pétrole augmente artificiellement du fait d’annonces d’embargos contre la Russie.
  • Le coût de production ainsi que les réserves disponibles demeurent les mêmes. L’Europe achète du pétrole russe via l’Inde et l’Arabie Saoudite.
  • Total le producteur, pour ne citer que lui, augmente donc le prix de vente de son pétrole brut et augmente donc quoi ? Ses marges !
  • Total le raffineur achète le pétrole plus cher à Total le producteur, le carburant raffiné est donc plus « cher » à produire.
  • Total le distributeur répercute l’augmentation sur le prix hors taxes (à ce stade ce n’est que de la marge supplémentaire pour Total).
  • Le gouvernement encaisse plus de taxes étant donné qu’une partie des taxes est fixe et l’autre est un pourcentage du prix HT, qui lui même a augmenté.

Dans un monde juste nous dirions à Total et à tous les profiteurs :

« Allez vous faire foutre, vous ne profiterez pas de la guerre en Ukraine pour augmenter encore plus vos marges sur le dos des ménages français ».

Mais là « que nenni » (en fait ce n’est pas tout à fait vrai Total s’est engagé à ne pas vendre le carburant à plus de 2 euros, ce qui a fait dire « bravo Total » alors même qu’il se contentait de limiter l’augmentation honteuse de sa marge).

Dans sa grande « générosité », le gouvernement décide de mettre en place ce qu’il appelle une « remise », c’est-à-dire une diminution de quelques centimes sur les taxes dont une grande partie est compensée par l’augmentation du prix HT et donc par l’augmentation du montant des taxes perçues par le gouvernement.

Résultat des courses, l’industriel a pu s’en mettre plein les poches et la « ristourne » a été financée par les impôts, les taxes et la dette, bref par l’ensemble des Français.

Mais comme Total n’en est pas à une escroquerie légale prêt, il va vous dire qu’il ne fait que quelques centimes de bénéfices par litre. Prix de vente du pétrole brut + prix du raffinage + prix transport + quelques centimes = prix de vente HT pour le client. Oubliant d’inclure la marge délirante engrangée pour la production de pétrole brut, la marge du raffinage et la marge du transport.

Ce pas une aide, mais du blanchiment d’augmentation de la marge de l’industriel.

Il en est de même pour les agriculteurs, toutes les aides sont financées par la solidarité nationale et permettent de ne pas toucher à la marge des différents acteurs de la filière !

Accepter de payer sa nourriture plus cher ?!

C’est la phrase que nous entendons régulièrement et les débats sans fin sur les médias mainstream.

Cette tromperie a un triple objet :

  • Vous désolidariser des paysans parce que vous avez déjà du mal à payer votre nourriture du fait de l’inflation artificielle (en réalité l’augmentation des marges).
  • Vous culpabiliser, « c’est de votre faute s’ils crèvent », car vous refusez de payer la nourriture à son « juste prix » imaginaire.
  • Vous détourner des vrais coupables que sont les industriels et les intermédiaires avec la complicité des politiques.

Il faut savoir que de nos jours les prix de vente sont totalement déconnectés du coût de production.

Regardez le prix de l’électricité qui a augmenté en France de plus de 40 % en un an, il me semble, alors même que les coûts de production n’ont pas ou peu bougé.

On nous fait croire que les agriculteurs pourraient enfin vivre dignement si leurs produits étaient achetés en fonction de leur prix de revient. C’est totalement ridicule pour 2 raisons :

  • Si vous augmentez les prix d’achat alors cela va augmenter les prix de vente et les produits ne se vendront plus du tout ou moins bien avec un report sur les produits d’importation.
  • Si les produits se vendent encore alors cela aura un effet inflationniste4 sur les matières et les salaires qui fait que le prix des matières premières et les charges de l’agriculteur vont augmenter. Il devra donc encore augmenter ses prix de vente, bref un cercle infernal sans fin.

Est-ce que les agriculteurs ont bénéficié de l’inflation depuis le début de la guerre de l’OTAN contre la Russie, bien sûr que non !

Dans les faits l’augmentation des prix ne bénéficie pas ou peu aux producteurs, mais aux vendeurs et intermédiaires. Les industriels, les distributeurs, les supermarchés ont augmenté le montant de leurs bénéfices quand bien même le pourcentage de leur marge restait identique.

Exemple : J’achète des poires au producteur à 1 euro le kilo, je fais une marge de 40 %, soit 40 centimes par kilo, je les vends 1,40 euro le kilo.

J’augmente de 10 % mon producteur qui vendra ses poires à 1,10 euro le kilo, je garde une marge de 40 %, soit 44 centimes et je vends le kilo à 1,54 €. L’agriculteur a gagné 10 centimes de plus par kilo et j’ai dépensé 14 centimes de plus pour mon kilo de poires en faisant mes courses. Et encore je suis dans la version bisounours de l’histoire, car des intermédiaires, grossistes et vendeurs en ont profité pour augmenter leur marge et faire passer cela sur le dos de l’augmentation des prix et de la guerre. Vive l’ultralibéralisme !

La solution ne passe pas par une augmentation des prix pour le consommateur

La méthode n’est pas uniquement d’augmenter le prix de vente des agriculteurs, mais de diminuer les marges honteuses des intermédiaires.

Si vous augmentez le prix des poires payées au producteur de 12 % et que vous diminuez la marge de l’ensemble des intermédiaires de 15 % alors le prix de vente au consommateur sera exactement le même !

Vous pourriez me dire, mais c’est dégueulasse, les intermédiaires et le vendeur n’auraient plus que 25 % de marge au lieu de 40 %.

(Petite précision vous entendrez ici et là que la marge de la grande distribution est de 1 à 2 %. Entendez par là que c’est ce qu’il leur reste en ayant couvert toutes les dépenses, achats, salaires, loyers, amortissements, etc. IA : « Le groupe Carrefour a dégagé un bénéfice net de 1,35 milliard d’euros en 2022, en hausse. Le chiffre d’affaires du groupe a lui augmenté de 8,5 %, à 90 milliards d’euros. En pourcentage du chiffre d’affaires, le bénéfice net du groupe Carrefour s’est donc établi à 1,5 % en 2022, contre 1,2 % en 2021 ». Ceci pour dire qu’il ne faut pas confondre la marge brute faite sur un kilogramme de poires avec le bénéfice.)

Imaginons que le prix de un euro le kg du départ couvre les coûts du paysan (version optimiste) comme si c’était un prix d’achat, bref qu’il margeait à zéro et ne gagnait RIEN. Dans ce cas de figure, les 12 % d’augmentation seraient de la marge permettant de dégager un revenu pour l’agriculteur.

Et vous trouveriez « juste » que les intermédiaires qui n’ajoutent strictement aucune valeur au produit, aucune transformation, touchent plus de 25 % de marge tandis que le producteur n’en aurait que 12 % ?

Si nous basculions dans un monde plus juste, 18 % de marge pour le producteur, 18 % de marge pour les intermédiaires, nous nous retrouverions à un kilogramme de poires au détail de 1,39 € pour le consommateur, soit 1 centime de moins pour celui-ci et 18 centimes de plus pour le producteur !

Ce n’est donc pas en donnant des « aides » aux agriculteurs ou à qui que ce soit que l’on va augmenter leur pouvoir d’achat, mais en limitant la marge des escrocs intermédiaires !

Les mêmes règles pour tout le monde

Ce n’est évidemment pas l’avis du premier cercle, mais si nous voulons participer à un Monopoly mondial les règles doivent être les mêmes pour tout le monde.

  • Si le pesticide X est interdit en France alors il est interdit d’importer un produit d’un pays qui a le droit de l’utiliser.
  • Si la main-d’œuvre dans le pays d’importation est le fruit du travail d’enfants ou d’esclaves alors les droits de douane doivent compenser cette partie-là. Il suffirait de définir un salaire minima de seuil de dignité selon le coût de la vie dans le pays d’origine et de taxer la différence. Exemple, salaire pratiqué dans le pays 3 euros de l’heure, seuil de dignité 5 euros de l’heure, droits de douane 15 % (c’est pour l’exemple, il faudrait faire des calculs).

Au lieu de niveler par le bas qui est la règle d’or de l’ultralibéralisme qui convertit nos économies occidentales en économies du tiers monde, cela inciterait les pays en question à augmenter le niveau de vie de leurs ressortissants étant donné qu’ils ne gagneraient rien à les exploiter du fait des droits de douane.

(Je vous rappelle que le coût de la main-d’œuvre sur un iPhone est indécent.

IA :

«  le coût de la main-d’œuvre représente environ 13,60 dollars sur le prix de vente d’un iPhone 14 Pro Max, qui est de 1 099 dollars aux États-Unis. Il n’est pas dit que la fabrication aux États-Unis coûterait plus cher à Apple. En effet, si la fabrication aux États-Unis permet à Apple de booster ses ventes, cela pourrait compenser l’augmentation des coûts de production. En outre, la fabrication aux États-Unis créerait de l’emploi aux États-Unis. Cela pourrait être bénéfique pour l’économie américaine, car cela créerait des revenus et des taxes. Enfin, la fabrication aux États-Unis pourrait être bonne pour le commerce extérieur américain. En effet, cela permettrait à Apple de réduire sa dépendance à la Chine, qui est un pays important pour le commerce extérieur américain. »)

Ici encore je pourrais entendre que les consommateurs seraient les grands perdants et devraient payer plus cher ! Mais non, c’est un mythe répandu par les industriels et les politiques corrompus, c’est toujours une question de marge, d’offre et de demande. Si des producteurs brésiliens veulent vendre leurs tomates en Europe, ils n’auront qu’à diminuer leurs marges. Notons qu’ils ne pourront pas baisser encore plus le prix d’achat auprès du producteur local, car cela entraînerait automatiquement une augmentation des droits de douane.

Mythe : On a besoin des agriculteurs !

Oui on en a besoin pour sauvegarder notre civilisation, notre terroir, notre diversité, le bien vivre, le bien manger, bref pour sauvegarder la France, mais pour les mondialistes ils ne servent plus à rien.

L’industrialisation et la robotisation de la production font que les agriculteurs [mais aussi bientôt tous les autres humains] ne servent plus à rien.

Il est désormais possible de produire de la merde industrielle pour des milliards d’individus sans agriculteur et même sans terre [avec le hors sol]. Quand vous dites que l’on en a besoin, vous ne raisonnez pas en pourriture ultralibérale sans conscience.

Si demain il n’y avait plus un seul agriculteur en France, cela n’empêcherait pas d’avoir les rayons des supermarchés garnis.

La faute à qui ?

À mince, j’ai encore écrit « qui », mille excuses !

C’est toujours la même histoire, en premier lieu les coupables sont tous les politiques français qui ont vendu, pardon, bradé la France. Tous ces destructeurs coupables de haute trahison ont abandonné la France et ses valeurs, pensez au scandale de la vente d’Alstom et de sa perte de souveraineté énergétique.

Ensuite il y a bien entendu l’Europe. Mais l’Europe ce n’est pas une personne morale ou juste une Hyène qui la dirige. Si ce monstre sans conscience a ce pouvoir, c’est bien qu’on le lui a donné. S’il y a bien haute trahison par les politiques de chacun des États membres il y a bien sûr haute trahison des instances européennes et de ses représentants comme les députés européens. Ces personnes ne sont pas élues pour tuer le peuple et ses intérêts, mais pour le représenter.

Un dictateur ne prend pas le pouvoir, on le lui donne.

Ceci tout en n’oubliant pas que ces traîtres européens ne sont que les pions des traîtres mondialistes dont l’objet n’est pas l’établissement d’une démocratie, mais d’une dictature mondiale qui enlève toute souveraineté aux différents pays. L’Europe en est une illustration parfaite, les élus et gouvernements français n’étant plus que des pantins, des administrateurs chargés d’appliquer les politiques européennes.

Si vous continuez à voter pour tel ou tel en France dont le programme ne serait pas le Frexit, vous vous bercez d’illusions. Rien de ce qu’il promettra ne pourra être fait sans l’accord de Bruxelles aussi bien d’un point de vue économique que sociétal.

Dindons de la farce ?

La question est de savoir si les agriculteurs qui manifestent dans toute l’Europe vont être naïfs et stupides au point de croire les gouvernants et les responsables syndicaux [vendus au pouvoir].

Vont-ils une fois de plus être stupides pour penser que les miettes d’aides que l’on va leur promettre leur permettront de vivre dans la dignité et dans la durée alors même qu’ils n’auront qu’un statut de mendiant ?

Vont-ils être naïfs au point de croire que les dirigeants européens vont mettre en place un protectionnisme de bon sens alors qu’ils font l’inverse depuis des dizaines d’années ?

Vont-ils croire que soudainement l’objectif ne sera plus leur mort, mais leur renaissance ?

Les chiffres font mal, 20 % de la population active en 1960, 1,8 % en 2020.

L’agriculteur sera bientôt un souvenir, on ira en voir quelques-uns en vacances comme on va au zoo pour voir une espèce en voie de disparition.

Avenir ?

Que l’on arrête de me répéter que ces agriculteurs ne sont que des pions manipulés, que l’on arrête de me dire qu’ils vont se faire massacrer par des polices fascistes sur ordre du dictateur. Que les oiseaux de mauvais augure me fassent une proposition concrète autre que « c’est foutu ».

Je ne suis pas pour autant né de la dernière pluie.

Il est étrange de constater que le gouvernement les laisse faire ce qu’ils veulent, les forces de l’ordre semblent plus à leur côté que l’inverse. Ils peuvent bloquer des axes routiers, déverser du fumier, brûler des biens publics, détruire totalement le macadam d’un supermarché, piller et détruire de la nourriture importée, et ce sans le moindre problème. D’autant plus étrange si l’on pense à la violence subie par les gilets jaunes pour autant pacifiques. Je ne saurais trouver d’explications convaincantes à cet instant. La répression sera-t-elle proportionnelle au laxisme apparent des autorités ? Est-ce une mise en scène dans laquelle les agriculteurs sont manipulés ?

Quoiqu’il en soit, la souffrance de la base est une réalité et je prie pour qu’ils se trouvent à ce point au bout du rouleau, au bord de la faillite ou du suicide pour qu’ils ne tombent pas dans le piège que va leur tendre le gouvernement avec la complicité active de la FNSEA.

Qu’ils exigent le droit à leur dignité, non pas le droit d’être riche comme les pourritures qui nous gouvernent, mais juste vivre honnêtement et modestement de leur travail.

Je prie pour qu’ils ne se prostituent pas pour des miettes, je prie pour que tous les Européens trompés relèvent la tête pour dire « moi aussi j’ai droit à la dignité, moi aussi j’ai droit de vivre de mon travail » et je serais avec eux pour les soutenir.

Agriculteurs unissez-vous :

  • Relevez la tête !
  • Bloquez tout jusqu’à obtenir votre dû et votre dignité !
  • Donnez vos invendus ou les marchandises confisquées sans les détruire !
  • Arrêtez de payer les intérêts de vos crédits qui s’apparentent à de l’abus de confiance et de l’abus de faiblesse !
  • Unissez-vous et appelez les autres professions comme les pécheurs, les transporteurs, etc. à vous rejoindre !
  • N’oubliez jamais où se trouvent les responsables et que vous devez faire tomber les lois européennes qui vous, qui nous, détruisent.

Je veux croire en ce mouvement paysan, je veux croire à cet appel de la terre, à cette révolte de nos racines, à ce cri de notre mère nourricière5.

Ces pourritures ne sont rien. Nous sommes le peuple, nous sommes la force si nous nous levons pour dire « STOP nous avons droit à la dignité ».

Merci

Alain Tortosa6
26 janvier 2024
https://7milliards.fr/tortosa20240126-agriculteurs-sauvez-nous.pdf


1 Vocabulaire emprunté au Président Macron.

2 « 7 milliards d’esclaves et demain ? » https://7milliards.fr

3 https://7milliards.fr/tortosa20230713-rechauffement-climatique-nuls.pdf

4 Tous ceux qui utilisent les produits agricoles devront augmenter leurs prix de vente. Certains salariés arriveront à avoir une augmentation de salaire pour compenser l’inflation. Le coût du travail va augmenter du fait de l’augmentation des salaires. Il peut même y avoir une incidence sur le chômage du fait de l’augmentation du coût du travail, mais aussi de la baisse de consommation liée à la perte de pouvoir d’achat et donc une augmentation des charges qui pèsent sur le travail. Sans compter une augmentation des produits importés du fait de l’augmentation des prix des produits locaux, etc., etc.

5 Comme j’étais en paix en regardant le convoi de la liberté au Canada

6 « Stop état urgence » https://t.me/+cNljt4jKWeVW0I1o
« Docus qui dérangent » https://t.me/+Vb2slUv5Lk9hZmZk
« On a marché sur le Nevada » https://t.me/+DeE9Htev6K8yMzM0
7 milliards d’esclaves et demain ? Https://7milliards.fr




Le libre-échange tue l’agriculture française

[Source : reporterre.net]

[Illustration : Des agriculteurs manifestent début décembre 2023 devant la Draaf, la direction régionale de l’alimentation, de l’agriculture et de la forêt de Bretagne, pour protester contre les importations de viandes étrangères. – © Loic Venance / AFP]

Par Emmanuel Clévenot

Les traités de libéralisation du commerce ratifiés par l’Europe avec l’aval de la France sont une plaie pour les agriculteurs français. Leurs normes, plus faibles, avantagent les pays exportateurs.

L’odeur du lisier déversé par les tracteurs aux quatre coins du pays contrarie les narines de l’exécutif. Le 22 janvier au soir, le Premier ministre recevait à l’hôtel Matignon le président de la FNSEA, syndicat agricole majoritaire, et celui de son petit poucet, les Jeunes agriculteurs (JA). Aux prémices de leur colère se dresse un millefeuille de normes — pour la plupart environnementales — jugées insupportables : suppression des pesticides, préservation des haies, obligation de laisser des terres en jachère…

« Supprimer ces normes n’est qu’un mirage », prévient de son côté Sylvie Colas, secrétaire nationale de la Confédération paysanne. Pour elle, l’urgence absolue est tout autre : rompre avec le libre-échange. « Les traités de libéralisation du commerce, signés entre l’Union européenne et différents pays étrangers, créent pour nous une véritable concurrence déloyale, détaille la maraîchère et éleveuse de volailles dans le Gers. N’étant pas soumis aux mêmes normes, les produits importés affichent des prix cassés… tirant ainsi les nôtres vers le bas. »

Le 20 janvier, sur le réseau social X, le Premier ministre Gabriel Attal tentait mollement d’apaiser le ras-le-bol des paysans en déclarant : « Notre agriculture est vitale pour la souveraineté de la France. » Des propos en total décalage avec la politique menée aujourd’hui, assure l’économiste Maxime Combes : « L’Europe ne cesse, avec l’aval d’Emmanuel Macron, de négocier et ratifier de tels accords. À chaque fois, ceux-ci augmentent les quotas d’importation sans taxe de produits agricoles venant de l’autre bout de la planète. »

Un nuage plane encore dans le ciel des agriculteurs, qui se révoltent depuis une semaine.
Celui d’un potentiel accord entre l’Union et le Mercosur.
© Patrick Batard/AFP

Dernier en date, l’accord avec la Nouvelle-Zélande, soutenu par 83 % des eurodéputés au mois de novembre 2023. Celui-ci prévoit à terme de supprimer la totalité des droits de douane sur les kiwis, les pommes, les oignons, le miel… ainsi que 10 000 tonnes annuelles de viande bovine, 15 000 tonnes de beurre, 25 000 tonnes de fromages ou encore 15 000 tonnes de lait en poudre. « Il ne s’agit pas de sucre de canne ou de mangues, mais bien d’aliments que l’on sait produire en Europe », poursuit le collaborateur de l’association internationale Aitec, défendant des alternatives aux politiques néolibérales.

Rainbow Warrior

Un contingent significatif sur la viande ovine — 38 000 tonnes — affectera par ailleurs les éleveurs de brebis. « En jetant un coup d’œil dans le rétroviseur, on sait déjà à quoi s’attendre, se désole Michèle Boudoin, éleveuse d’ovins dans le Puy-de-Dôme. En 1985, l’affaire du Rainbow Warrior [navire de Greenpeace coulé par les services secrets français en Nouvelle-Zélande] a fragilisé nos relations avec la Nouvelle-Zélande. Désireuse de poursuivre ses essais nucléaires dans le Pacifique, la France a alors contribué à la création d’un premier accord entre l’Union et les Néo-Zélandais. » Dès lors, 228 000 tonnes de mouton furent importées par l’Europe chaque année. Avec le Brexit, ce chiffre est retombé à 150 000 tonnes… auxquelles s’ajouteront bientôt les 38 000 tonnes du nouvel accord.

C’est à la suite d’une affaire diplomatique, celle du Rainbow Warrior,
qu’un accord avec la Nouvelle-Zélande a été conclu.
Raw pixel

Où a mené cette politique ? « Regardez les pâturages et vous comprendrez, développe la présidente de la Fédération nationale ovine, chapotée par la FNSEA. Dans les années 1990, nous étions autosuffisants à 128 %. Aujourd’hui, 4 des 9 millions de brebis françaises ont disparu et notre consommation dépend à 60 % des importations étrangères. »

« Les éleveurs ne peuvent plus vivre de leur métier »

Aussi nécessaires soient les normes environnementales, elle dénonce une bataille à armes inégales : « Nous perdons du temps et de l’argent à assurer la traçabilité de la viande, là où celle des produits importés n’est pas demandée. Certains produits vétérinaires proscrits chez nous pour la santé humaine et le bien-être animal sont autorisés là-bas. » Sans compter les cotisations sociales et le salaire des employés incomparables. Au final, le gigot d’agneau Label rouge de Michèle Boudoin coûte 25 €/kg… « là où le prix du leur dégringole à 9 €/kg » : « Les éleveurs ne peuvent plus vivre de leur métier, ça nous a anéantis. »

Mettre la main sur le lithium

Ratifié en décembre, l’accord avec la Nouvelle-Zélande est loin d’être le seul. Mexique, Chili, Australie, Kenya, Brésil, Paraguay… Une pléthore d’alliances commerciales fourmille dans les tiroirs de la Commission européenne. Certaines patientent, d’autres sont déjà en vigueur. « Abordés pays par pays, les quotas peuvent sembler modestes au regard de ce que nous consommons en Europe, concède l’économiste Maxime Combes. Seulement, l’accumulation de ces accords finit par peser et nous rendre dépendants des approvisionnements étrangers. » Pour l’heure, l’élevage bovin, ovin et caprin reste la principale victime de ce paradigme du libre-échange. Plus les traités seront nombreux et diversifiés, plus cette pression risque de s’accroître et grignoter d’autres secteurs.

Alors, à quoi bon s’entêter ainsi ? Pour Maxime Combes, l’Europe s’empresse de signer de nouveaux accords pour mettre la main sur des ressources jugées primordiales dans le verdissement de l’économie. À savoir, le lithium, le cuivre ou encore l’hydrogène : « Pour aider les multinationales européennes à ouvrir des marchés dans des pays comme le Chili ou le Kenya, il faut leur acheter quelque chose en échange. Ici, des produits agricoles. » Du côté de la Nouvelle-Zélande, Michèle Boudoin décrit de semblables manœuvres géopolitiques. « Dans les couloirs de Bruxelles, le message est clair : il nous faut un allié dans le Pacifique, quitte à faire trinquer nos éleveurs locaux. »

« Une déstabilisation massive des marchés agricoles européens »

Un grand nuage plane encore dans le ciel des agriculteurs. Celui d’un potentiel accord entre l’Union et le Mercosur… Autrement dit, d’une toute autre dimension. « Il s’agit là de quatre pays, dont deux ayant une économie agricole colossale : le Brésil et l’Argentine, poursuit l’économiste. Finaliser un tel accord signerait une déstabilisation massive des marchés agricoles européens. » En 2020, devant la Convention citoyenne pour le climat, Emmanuel Macron avait déclaré avoir « stoppé net » les négociations à ce sujet. Mais voilà qu’en juin 2023, son désormais ex-ministre du Commerce, Olivier Becht, témoignait vouloir « évidemment conclure » cet accord. « Les négociations n’ont jamais fini, conclut Maxime Combes. Elles se poursuivent porte close, avec une absence totale de transparence. »

Une chose est sûre, aux yeux de Sylvie Colas : pointer du doigt les normes environnementales, c’est se tromper de cible. « La déforestation en Amazonie et les émissions carbone induites par l’acheminement des produits accélèrent la crise climatique. Et celle-ci n’a pas de frontière », insiste la secrétaire nationale de la Confédération paysanne. Dans son département du Gers, cet automne, l’envolée des températures aurait facilité la propagation d’une maladie dans les élevages bovins.




Retour sur René Guénon et les classes moyennes condamnées

Par Nicolas Bonnal

Les classes moyennes sont condamnées en occident et elles ont beau être bouchées, elles finissent par le savoir.

Christophe Guilluy a dit récemment au Figaro sur la révolte un peu tardive tout de même de notre classe moyenne française :

« Le soft power des classes populaires et moyennes est effectivement à l’œuvre. Il porte jusqu’au sommet des thématiques dont les pouvoirs n’ont jamais voulu entendre parler depuis trente ans. L’œil rivé sur les sondages, Gabriel Attal a compris le danger. Il sait que ceux que j’appelle les dépossédés sont prêts au grand basculement. Portés par un instinct de survie et un diagnostic forgé dans plusieurs décennies de crise sociale, économique et culturelle, ils contraignent les dirigeants à parler de ceux qu’ils ignoraient avant-hier et même à utiliser des mots qui leur écorchaient la bouche il y a quelque temps en évoquant la souveraineté ou (indirectement) l’insécurité culturelle. » 

Cette incapacité à se défendre et cette inaptitude à comprendre ce qui leur arrive depuis, quarante ou soixante ans même en Amérique, me fascine. Avant de pleurer le sort de la classe moyenne, marquée par la médiocrité et la dépendance vis-à-vis de l’État-nation moderne, essayons de la comprendre. On commence par Taine et des formidables Fables de La Fontaine :

« Le bourgeois est un être de formation récente, inconnu à l’antiquité, produit des grandes monarchies bien administrées, et, parmi toutes les espèces d’hommes que la société façonne, la moins capable d’exciter quelque intérêt. Car il est exclu de toutes les idées et de toutes les passions qui sont grandes, en France du moins où il a fleuri mieux qu’ailleurs. Le gouvernement l’a déchargé des affaires politiques, et le clergé des affaires religieuses. La ville capitale a pris pour elle la pensée, et les gens de cour l’élégance. L’administration, par sa régularité, lui épargne les aiguillons du danger et du besoin. »

Bobo ou pas, notre bourgeois moyen est un rapetissé (Taine était correspondant de Nietzsche, qui décrit vers la même époque le dernier homme — et de Pearson qui salue de la formidablement médiocre Australie cette volonté de se débarrasser non du fardeau de l’homme blanc mais de celui de la personnalité) :

« Il vivote ainsi, rapetissé et tranquille. À côté de lui un cordonnier d’Athènes qui jugeait, votait, allait à la guerre, et pour tous meubles avait un lit et deux cruches de terre, était un noble. »

Le bourgeois froncé, « homme sans qualités », est spécialement médiocre. En effet, Taine ajoute :

« Ses pareils d’Allemagne trouvent aujourd’hui une issue dans la religion, la science ou la musique. Un petit rentier de la Calabre, en habit râpé, va danser, et sent les beaux-arts. Les opulentes bourgeoisies de Flandre avaient la poésie du bien-être et de l’abondance. Pour lui, aujourd’hui surtout, vide de curiosités et de désirs, incapable d’invention et d’entreprise, confiné dans un petit gain ou dans un étroit revenu, il économise, s’amuse platement, ramasse des idées de rebut et des meubles de pacotille, et pour toute ambition songe à passer de l’acajou au palissandre. Sa maison est l’image de son esprit et de sa vie, par ses disparates, sa mesquinerie et sa prétention. »

Roland Barthes en a parlé, Walter Benjamin, d’autres encore.

Or ce bourgeois moyen étatisé et rapetissé est sans défense.

On en vient à Guénon ; lui en veut spécialement à notre classe moyenne (dont nous faisons tous plus ou moins partie) et il défend formidablement le peuple honni des élites actuelles ; il écrit dans Initiation et réalisation spirituelle, XXVIII :

« Le peuple, du moins tant qu’il n’a pas subi une “déviation” dont il n’est nullement responsable, car il n’est en somme par lui-même qu’une masse éminemment “plastique”, correspondant au côté proprement “substantiel” de ce qu’on peut appeler l’entité sociale, le peuple, disons-nous, porte en lui, et du fait de cette “plasticité” même des possibilités que n’a point la “classe moyenne” ; ce ne sont assurément que des possibilités indistinctes et latentes, des virtualités si l’on veut, mais qui n’en existent pas moins et qui sont toujours susceptibles de se développer si elles rencontrent des conditions favorables. »

Inapte à la Tradition et à l’initiation, cette classe moyenne. Guénon ajoute :

« Quant à la “classe moyenne”, il n’est que trop facile de se rendre compte de ce qu’on peut en attendre si l’on réfléchit qu’elle se caractérise essentiellement par ce soi-disant “bon sens” étroitement borné qui trouve son expression la plus achevée dans la conception de la “vie ordinaire”, et que les productions les plus typiques de sa mentalité propre sont le rationalisme et le matérialisme de l’époque moderne ; c’est là ce qui donne la mesure la plus exacte de ses possibilités, puisque c’est ce qui en résulte lorsqu’il lui est permis de les développer librement. Nous ne voulons d’ailleurs nullement dire qu’elle n’ait pas subi en cela certaines suggestions, car elle aussi est “passive”, tout au moins relativement ; mais il n’en est pas moins vrai que c’est chez elle que les conceptions dont il s’agit ont pris forme, donc que ces suggestions ont rencontré un terrain approprié, ce qui implique forcément qu’elles répondaient en quelque façon à ses propres tendances ; et au fond, s’il est juste de la qualifier de “moyenne”, n’est-ce pas surtout à la condition de donner à ce mot un sens de “médiocrité” ? »

Dans le Chapitre jonction des extrêmes, Guénon ajoute (dans une note) :

« En effet, l’industrie moderne est bien l’œuvre propre de la “classe moyenne”, qui l’a créée et qui la dirige, et c’est pour cela même que ses produits ne peuvent satisfaire que des besoins dont toute spiritualité est exclue, conformément à la conception de la “vie ordinaire” ; cela nous semble trop évident pour qu’il y ait lieu d’y insister davantage. »

Ce qu’il nomme déviant, Marx le nomme « révolutionnaire ». Le bourgeois est le révolutionnaire par excellence dans le monde moderne. On devrait finir par le comprendre en France au bout de deux siècles et demi…

Rappelons cette page du Manifeste :

« La Bourgeoisie a joué dans l’histoire un rôle essentiellement révolutionnaire. Partout où elle a conquis le pouvoir, elle a foulé aux pieds les relations féodales, patriarcales et idylliques. Tous les liens bariolés qui unissaient l’homme féodal à ses supérieurs naturels, elle les a brisés sans pitié, pour ne laisser subsister d’autre lien, entre l’homme et l’homme, que le froid intérêt, le dur paiement au comptant. Elle a noyé l’extase religieuse, l’enthousiasme chevaleresque, la sentimentalité petite-bourgeoise, dans les eaux glacées du calcul égoïste. »

Marx ajoute même :

« La Bourgeoisie a dépouillé de leur auréole toutes les professions qui passaient jusque-là pour vénérables et qu’on considérait avec un saint respect. Le médecin, le juriste, le prêtre, le poète, le savant, elle les a enrôlés parmi les travailleurs salariés. La Bourgeoisie a déchiré le voile de sentimentalité qui recouvrait les relations de famille et les a réduites à n’être’ que de simples relations pécuniaires. »

Et le représentant de l’élite bourgeoise mondialisée a décidé aujourd’hui de liquider le trop-plein de population…

Il y a un autre texte de Guénon qui se rapproche de la situation actuelle, marqué par le commandement bourgeois ultime : le commandement totalitaire informatique via les CBDC, le contrôle social et compagnie ; c’est celui sur la Cité divine où tout est commandé par un smart cerveau :

« Aussi une autre image plus exacte est-elle donnée par le jeu des marionnettes, puisque celles-ci ne sont animées que par la volonté d’un homme qui les fait mouvoir à son gré ; et l’on trouve à cet égard un “mythe” particulièrement frappant dans le Kathâ-Sarit-Sâgara. Il y est question d’une cité entièrement peuplée d’automates en bois, qui se comportent en tout comme des êtres vivants, sauf qu’il leur manque la parole ; au centre est un palais où réside un homme qui est l’’unique conscience’ (êkakam chêtanam) de la cité et la cause de tous les mouvements de ces automates qu’il a fabriqués lui-même ; et il y a lieu de remarquer que cet homme est dit être un charpentier, ce qui l’assimile à Vishwakarma, c’est-à-dire au Principe divin en tant qu’il construit et ordonne l’Univers. »

Les habitants devenus des automates ? C’est le rêve de la Montagne magique de Davos (relisez Thomas Mann dans ce sens).

Concluons rapidement : il y a une élite bourgeoise sacrément dangereuse, et une masse moyenne sans défense.

Sources :

https://www.dedefensa.org/article/taine-et-le-cretinisme-du-francais-de-souche

https://www.lefigaro.fr/vox/societe/christophe-guilluy-il-n-y-a-plus-d-alternative-ce-sera-le-chaos-ou-le-retour-a-la-souverainete-du-peuple-20240115

http://classiques.uqac.ca/classiques/guenon_rene/initiation_realisation_spirituelle/initiation_realisation_spirituelle.pdf

http://classiques.uqac.ca/classiques/guenon_rene/Symboles_science_sacree/Symboles_science_sacree.pdf

https://pandor.u-bourgogne.fr/archives-en-ligne/functions/ead/detached/BMP/brb1067.pdf

http://classiques.uqac.ca/classiques/taine_hippolyte/la_fontaine_et_ses_fables/Taine_LaFontaine_fables.pdf

https://lecourrierdesstrateges.fr/2022/07/15/lecons-libertariennes-n3-le-dernier-homme-et-la-critique-nietzscheenne-de-letat-moderne-par-nicolas-bonnal/




« Il n’y a plus d’alternative, ce sera le chaos ou le retour à la souveraineté du peuple »

Par Christian Darlot

Dans un entretien avec des journalistes du Figaro, le sociologue Christophe Guilly explique les causes de la révolte des classes moyennes, confrontées dans tous les pays d’Europe à la perte de leur fonction économique et à la baisse de leur niveau de vie. Cette chute, les faisant retomber parmi les classes dominées, aux revenus précaires, dont elles étaient sorties depuis quelques générations, résulte des changements matériels de la société.

En effet, la chronologie des quarante dernières années montre, sans doute possible, l’enchaînement des causes et des effets : la cause première est l’imposition du libre-échange par la finance anglo-saxonne. Au début des années 80, un intense battage publicitaire présenta le libre-échange comme le meilleur moyen de prospérité et de paix mondiales, et le duo Thatcher-Reagan fut choisi comme voyageurs de commerce de cette idéologie mercantile. Tout en découle : les faillites d’entreprises, la délocalisation de la production, le chômage ouvrier, puis la délocalisation des bureaux d’étude et le chômage des ingénieurs et des cadres, et par réaction la création de boulots tertiaires parasitaires pour les enfants des classes sup et moyennes-sup, et l’aumône d’allocations au populo pour maintenir la paix sociale. Trois générations de chômeurs ont été ainsi dissuadées de se révolter contre le sort imposé par les maîtres de l’économie, et à présent ils sont présentés comme des paresseux. Sous prétexte d’attractivité économique, les prestations sociales sont diminuées. Pendant ce temps, les institutions d’enseignement étaient dégradées en garderies afin de différer l’augmentation du nombre de sans-emploi, et à présent le niveau d’instruction s’effondre. À quoi bon dépenser un pognon de dingue pour instruire le peuple si les travailleurs qualifiés ne sont plus nécessaires ? Mieux vaut n’instruire que les héritiers. Une société de castes s’instaure.

La mondialisation aligne tendanciellement les revenus : ceux des producteurs des pays développés sur ceux des producteurs des pays pauvres, et ceux des dirigeants sur ceux des maîtres du jeu mondial. Elle détruit donc la cohésion sociale dans chaque pays développé, sans pour autant permettre une cohésion à l’échelle mondiale. En allongeant les chaînes de production, elle enrichit les compagnies commerciales qui empochent la différence des salaires entre les pays, et elle fait la fortune des armateurs, et surtout des banquiers, fournisseurs d’avances financières. Elle renforce la volonté des dirigeants des États les plus puissants de contrôler les sources de matières premières et d’énergie, afin de maintenir les vassaux dans la soumission. Elle pénalise donc les pays qui n’ont pas de grandes disponibilités en énergie (d’où l’attaque contre l’énergie nucléaire, française en particulier), tandis que la spécialisation tend à déstructurer, puis à détruire, le réseau économique productif des puissances généralistes comme la France.

Cet enchaînement de conséquences du libre-échange aurait suffi à causer la crise actuelle, mais d’autres facteurs l’ont aggravée :

— Le rattrapage technique, éducationnel, et à présent scientifique, de pays comme la Chine, l’Inde, le Viet Nam, aux salaires croissants, mais encore nettement plus bas que les salaires des pays d’Europe.

— Le prodigieux progrès des télécoms, qui permet de délocaliser les bureaux d’étude, d’assurer la logistique des échanges de marchandises, et aggrave la spéculation. Ce fut le moyen de mettre en œuvre la mondialisation, non seulement matérielle, mais aussi intellectuelle et surtout idéologique et financière.

— La création et la circulation sans frein de capitaux fictifs. Les banques privées ont usurpé le pouvoir d’émettre de la monnaie, qu’elles émettent désormais sans contrepartie réelle. L’étendue mondiale de leurs réseaux les fait échapper au contrôle par les États, dont elles ont au contraire corrompu et soumis les dirigeants politiques. Elles peuvent ainsi tout acheter, terres, industries, services, en payant en monnaie de singe, monnaie sans valeur, mais ayant cours légal dans le monde entier et soutenue par des systèmes judiciaires, de plus en plus corrompus eux aussi, ainsi que par la force armée. La force brute est employée dans des guerres d’agression. Dans les pays soumis à l’empire financier, des entreprises peuvent encore mettre au point des innovations techniques, souvent remarquables, mais ne peuvent plus les développer et sont contraintes de les céder aux grandes sociétés. Vingt grandes compagnies financières dirigent les banques centrales et contrôlent le capital des deux cents plus importantes sociétés industrielles et commerciales mondiales. Leur budget est supérieur à celui de nombreux États, et elles ont donc des services de prospective, de corruption et d’action, aussi étoffés que les ministères des États. Leurs dirigeants rivalisent, mais se connaissent et se concertent.

En Europe, dans l’espoir de restaurer une autonomie financière à l’échelle du continent, des dirigeants politiques incompétents et chimériques ont institué une monnaie qu’ils ont voulue unique, l’euro, trop forte pour l’économie de la plupart des pays, et dont les dirigeants allemands ont profité pour détruire l’industrie des pays voisins.

Le système coince à présent, sur la dette (fictive), la perte de compétence (réelle), l’idéologie (importée et délirante) et la sujétion (imposée, mais acceptée). La dette est voulue pour donner prétexte à brader les moyens de production de la Nation — augmenter la dette fut une des fonctions de la fausse épidémie covidingue — et l’idéologie sert à distraire l’attention vers des problèmes imaginaires, réchauffement climatique prétendument d’origine humaine et guerre des sexes. La décadence intellectuelle et morale des classes dominantes révèle son adaptation à cette nouvelle organisation mondiale, tandis que le wokisme sert à embrouiller les esprits pour empêcher les luttes sociales.

En outre, une volonté idéologique ne peut plus être niée : un dessein, dont les citoyens ne perçoivent encore qu’une partie, a été élaboré depuis longtemps et est mis en œuvre par une oligarchie restant volontairement discrète, mais dont les porte-parole sont chargés de révéler progressivement les projets pour y habituer peu à peu les peuples. Ce dessein est de submerger par l’immigration les peuples européens (trop contestataires ?), de détruire leur civilisation, et d’exterminer une partie de la population mondiale. Ce constat n’est pas une rêverie complotiste, il résulte de l’observation du monde. Les évènements des trois dernières années ne sont pas des conséquences de l’évolution spontanée des sociétés, mais d’un plan élaboré, dont les modalités d’application sont mises à jour et adaptées à l’évolution de la situation, au gré des circonstances.

Cela paraissait impensable, inimaginable, mais depuis 2020 c’est devenu patent. Les porte-voix de l’oligarchie publient ouvertement sa volonté d’imposer son pouvoir. Les promoteurs de « l’Agenda 2030 » et de la « Grande réinitialisation » font publiquement leur réclame.

L’opposition mondialistes/souverainistes est là.

Guilly prévoit, à raison, un sursaut des classes moyennes qui pressentent l’ouverture de la trappe sous leurs pieds. Quand elle s’est ouverte sous les pieds des ouvriers, les meneurs de la bourgeoisie opulente ont conseillé aux chômeurs de « positiver », de s’adapter, de passer de la Sidérurgie à l’Informatique, et les classes moyennes ont approuvé. Mais à présent qu’on leur dit de traverser la rue, les classes moyennes comprennent que leur vie est menacée.

Cependant un sursaut sans base productive ne serait qu’un ultime soubresaut avant l’agonie.

Le redressement passe impérativement par :

— La production locale, donnant du travail et motivant un renouveau d’ingéniosité technique. Des droits de douane sont nécessaires pour permettre de développer des activités nouvelles, et donc des frontières nationales sont indispensables, ainsi que des accords internationaux mettant fin au libre-échange absolu des marchandises, des services, des capitaux et des personnes. Tout le contraire des traités que signe Pustula la Hyène.

— Le redressement de l’éducation, le retour à des raisonnements fondés sur la réalité objective, et la restauration de l’intérêt général — donc national — contre la mentalité irréaliste, individualiste et subjective ; la lutte contre la propagande wokiste et mondialiste.

À l’échelle de la croissance démographique et économique du monde, la France est désormais un pays moyen. Une politique adaptée doit donc être complètement inventée. Il faut :

— En politique intérieure : refonder le pouvoir à partir de la base et bâtir une démocratie véritable. Tâche difficile, puisque désormais une partie du territoire est devenu étrangère, composée d’îlots hors-la-loi et parasitaires. Des pouvoirs locaux sont nécessaires pour permettre l’expression et la mise en œuvre de la volonté des citoyens, mais pourraient être utilisés par des puissances hostiles pour infiltrer le pouvoir politique et économique. Un équilibre institutionnel nouveau, sans précédent, est à définir. Tant à l’échelle de l’Europe qu’à celle de la France, il faut empêcher l’institution d’une organisation impériale plutôt que nationale : à l’échelle de l’Europe, il faut refuser toute supranationalité ; à l’échelle de la France, il faut promouvoir l’action locale, mais refuser tout communautarisme.

Cette tâche indispensable nécessite d’écarter du pouvoir tous les traîtres qui y ont été placés. Ce sera le plus difficile.

— En politique extérieure : recouvrer la pleine souveraineté, abolir l’UE et refonder une coopération prudente avec les pays d’Europe. La langue française est encore une des dix les plus parlées dans le monde, c’est un atout très important. Ce n’est pas par lubie que le freluquet dit qu’il n’a jamais vu la culture française (cela n’étonne pas de lui) et parle angali ex officio. Il obéit spontanément à ses maîtres, dont il partage la volonté de soumettre la France. La simple survie de la nation impose de s’émanciper des Zanglos, des Zélus et des Teutons, de faire fond sur la tradition culturelle française, en particulier en s’alliant à l’Italie, à présent totalement soumise à l’OTAN, mais ayant conservé une tradition de beauté mise à mal en France. La France n’a pas d’ennemi militaire, mais, depuis 2005 et le retour de l’agent étasunien Sarközy, l’OTAN l’entraîne dans des guerres d’agression ne la concernant pas. L’intérêt national est de quitter l’OTAN, de renouer des liens de confiance avec la Russie et l’Iran — qui l’accepteraient très volontiers — de rétablir les liens séculaires avec l’Afrique et l’Amérique du Sud, et de renouer tous ces liens en respectant le principe d’égalité entre États souverains.

L’intérêt et l’honneur convergent, pour le salut de la France.

Tout est à réinventer et à refaire, et il faut toujours beaucoup de vieux pour faire du neuf.




Sauvons nos agriculteurs dont l’UE et les écologistes veulent la disparition

Par le Dr Gérard Delépine, chirurgien

Sous prétexte de sauver la planète (qui survivra à l’espèce humaine quoiqu’il arrive), les écologistes et l’UE créent sans cesse des normes et des interdictions qui, peu à peu, détruisent notre agriculture tandis que les prétextes de la guerre en Ukraine et du financement de la transition écologique entraînent une augmentation des taxes de toutes sortes, dont celle du prix du diésel, poussant un nombre croissant d’agriculteurs à la ruine et au suicide.

Une politique agricole commune devenue désastreuse

La Politique agricole commune (PAC) a été mise en place en 1962 pour augmenter la production alimentaire ; elleprotégeait l’agriculture à l’aide de prix planchers et de protections douanières. Grâce à elle, la communauté européenne devenue ensuite l’Union européenne est devenue la première puissance agricole mondiale avec environ 418 milliards d’euros (dont 18 % pour la France).

Mais sous l’impulsion des lobbys écologistes et des mondialistes, l’Union européenne a développé l’une des législations agricoles les plus restrictives du monde tandis qu’elle ouvrait totalement notre marché à des pays qui ne la respectent pas. La législation UE, alourdie par l’inflation des normes spécifiquement françaises, a ainsi créé une distorsion de concurrence majeure au détriment de nos agriculteurs.

En 20 ans, la France est passée du 2e rang au 5e rang des exportateurs mondiaux de produits agricoles suscitant les inquiétudes résumées dans le rapport sénatorial du 28 septembre 20221 : un poulet sur deux, 56 % de la viande ovine, 28 % des légumes et 71 % des fruits consommés en France sont importés…

Le 22 novembre 2023, le Parlement européen a adopté, par 524 députés, dont les députés renaissance, l’accord de libre-échange entre l’Union européenne et la Nouvelle-Zélande. Ce texte autorise l’importation de milliers de tonnes de denrées alimentaires en provenance de l’autre bout du monde, concurrençant de manière déloyale celles produites sur le sol européen tout en poussant la déforestation en Nouvelle-Zélande et la pollution mondiale par le transport maritime inter continental. Pour justifier ce traité de libre-échange, ni vert, ni vertueux, en matière sociale et environnementale, l’UE avance des arguments économiques très incertains.

Et l’UE envisage aussi de ratifier le traité de libre-échange avec l’Amérique latine qui aggravera la déforestation de la forêt Amazonienne, multipliera les transports maritimes intercontinentaux polluants et concurrencera scandaleusement l’agriculture européenne.

Notre souveraineté alimentaire est menacée par des normes souvent idéologiques inadaptées et par la politique gouvernementale qui prônent « la montée en gamme » entraînant une hausse des prix alors que la population voit son pouvoir d’achat baisser les obligeant de plus en plus à acheter des produits d’importation. Le marché du bio particulièrement exposé dans ce contexte a subi une baisse du chiffre d’affaires en 2021.

Selon le rapport sénatorial précédemment cité, 70 % des pertes de parts de marché s’expliquent par la perte de compétitivité par rapport aux autres pays. Celle-ci tient entre autres au coût du travail dans le secteur agroalimentaire lié aux charges sociales nettement plus fortes en France, à la fiscalité pesant sur la production et au coût des mesures des politiques environnementales.

La dérive totalitaire et fiscale des écologistes

Leurs menaces sur l’eau nécessaire à l’irrigation, sur l’existence même des vaches (dont les rots et les pets sont accusés du réchauffement climatique dont on observe actuellement les effets en Scandinavie2), contre les chiens accusés de menacer la biodiversité et contre les chats (pourtant jadis élevés au rang de dieu par les Égyptiens pour leur rôle de défenseur des récoltes contre les rats) rendent compte de la folie totalitaire qui inspire certains écologistes qui ne conçoivent leur religion que punitive et installent progressivement une véritable inquisition climatique.

Ce sont eux qui sont à l’origine des taxes sur le CO2, les plastiques, le diesel, l’électricité pour financer les éoliennes et les voitures électriques qui nécessitent dans de nombreux pays la réouverture des centrales à charbon. Ce sont eux qui interdisent progressivement la location des logements qu’ils qualifient de passoires thermiques aggravant d’autant la crise du logement.

Il est vrai qu’ils préfèrent les rats et les punaises de lit aux pauvres dans les villes qu’ils administrent comme à Paris, Strasbourg, Lyon ou Marseille.

Récemment Bruno Le Maire, a déclaré que, pour favoriser les investissements verts, il envisageait une re fiscalisation progressive du carburant des agriculteurs de 2024 à 2030.

Les agriculteurs des pays voisins se battent pour survivre

Les agriculteurs néerlandais ont créé un parti qui les défend et a permis ainsi de renverser un gouvernement qui les oppressait comme fait le nôtre. Suivons leur exemple.

Les agriculteurs allemands manifestent depuis plusieurs semaines 3 4 5sans jamais le moindre écho dans nos médias officiels. Depuis quelques jours, épaulés par de nombreux professionnels et commerçants, ils bloquent la circulation sur les autoroutes et les villes. Sous l’impulsion des verts, la coalition dirigée par Olaf Scholz s’était mise en tête de réaffecter une partie du budget non utilisé en 2022 à un fonds spécial pour la transition écologique et d’augmenter le prix du diesel pour les agriculteurs. Et Scholz, reniant sa promesse de campagne de ne pas augmenter la TVA s’il était élu, a augmenté la taxe sur les denrées alimentaires de 7 à 19 % le 1er janvier 2024.

Les manifestations « Zu viel ist zu viel » (« Trop, c’est trop ») rassemblent actuellement agriculteurs, cheminots et les routiers qui comptent faire grève jusqu’à ce que le gouvernement renonce à leur imposer toute mesure d’austérité.

L’AFP, a signalé de fortes perturbations du trafic dans presque toutes les régions allemandes, du Bade-Wurtemberg et la Bavière au sud, en passant par le Land le plus peuplé d’Allemagne, la Rhénanie du Nord, Westphalie, jusqu’au nord du pays. Des embouteillages de camions également été observés à la frontière entre l’Allemagne, la Pologne, la République tchèque et la France. De bruyants convois de tracteurs sont notamment entrés dans les métropoles de Munich au sud, Hambourg, Brème, au nord, ou Cologne à l’ouest, paralysant en partie le trafic.

Les autorités pour discréditer le mouvement actuellement très populaire prétendent « craindre que ce mouvement ne soit infiltré par des extrémistes d’extrême droite. »

Des agriculteurs français ont également rejoint le cortège

Au micro de France 3, Franck Sander, secrétaire général adjoint de la FDSEA 67, a déclaré : « C’est tout à fait normal que le canton de Soultz se mobilise pour leurs voisins. Nous avons des relations régulières, un lien étroit avec les agriculteurs du Palatinat et du Bade-Wurtemberg ». Tandis que Charles Wollenschlaeger, président cantonal FDSEA précise :

« On en a ras le bol de ces normes européennes qui s’empilent sur nos têtes et nous étouffent : environnement, sécurité alimentaire… On n’arrive plus à suivre, on a la tête sous l’eau. Voilà pourquoi, nous aussi, nous rejoignons ce mouvement. »

Thierry Mariani, eurodéputé RN, invité de CNews le samedi 13 janvier résume la crise :

« L’Europe est un véritable danger pour notre agriculture… Ce sera l’un des enjeux du 9 juin ! On est en train, au niveau européen, de mener une politique qui suicide nos agriculteurs. Ça a été dit par les responsables de la FNSEA. On a comme objectif de baisser de 15 % la production alimentaire ».

Thierry Coué peste6 contre « l’empilement de textes » français ou européens, les « injonctions contradictoires », ou le « manque de bon sens ». Les témoignages concordants s’accumulent7 8 9.

Pour sauver nos agriculteurs, il faut quitter l’UE, ses normes mortifères et sa politique d’ouverture aux concurrences étrangères déloyales.

Frexit !





LA GUERRE SANS RESTRICTION : Une approche holistique de la Grande Réinitialisation

[Source : telegra.ph]

Par Iurie Rosca

Forum Chisinau 2024
« LA GUERRE SANS RESTRICTION : Une approche holistique de la Grande Réinitialisation »

Chers amis, l’année dernière, l’équipe internationale du Forum Chisinau — qui rassemble de nombreux intellectuels, auteurs, chercheurs, experts et journalistes de différents pays fortement engagés dans la lutte contre la tyrannie mondiale d’une élite mondialiste malveillante — a réalisé un excellent travail. Notre principal événement, qui s’est tenu les 9 et 10 septembre, était le Forum Chisinau 2023, intitulé « L’Agenda 21 de l’ONU et la grande réinitialisation : La chute du libéralisme vers la technocratie et le transhumanisme ». Nous avions 33 intervenants qui ont brillamment contribué par leurs discours à l’analyse et au démantèlement des stratégies mondialistes visant à détruire et à soumettre l’humanité.
(Voir : https://rumble.com/user/Chișinăuforum?page=2 ; https://odysee.com/@Chișinăuforum:5)

Nous avons étalé cet événement sur quatre mois en publiant régulièrement, deux fois par semaine, les discours de chaque participant à tour de rôle, à la fois en version vidéo et en version texte. En outre, les discours de nos participants ont été traduits dans plusieurs langues — allemand, français, italien, portugais, espagnol, russe, grec, roumain, etc. — et ont été publiés sur de multiples plateformes de médias alternatifs. Au fur et à mesure que cette campagne de diffusion progressait, nous avons réussi à placer les discours sur diverses ressources médiatiques et à distribuer massivement les articles et les vidéos de nos camarades, et nous avons donné de multiples interviews, toutes ces activités conférant une pertinence particulière et une visibilité remarquable à notre projet métapolitique promu par le biais du groupe de réflexion international Forum Chisinau.

Le moment est venu de préparer notre prochaine rencontre internationale. Le thème annoncé dans le titre de ce mémorandum pourrait également être formulé ainsi : La guerre sans restriction comme stratégie multidimensionnelle d’une élite luciférienne pour une domination totale du monde.

L’état de guerre comme réalité permanente

L’assaut total du pouvoir de l’ombre, qui était déjà en cours depuis de nombreuses années, s’est fortement accéléré en 2020. C’est l’année de lancement d’une opération spéciale appelée « pandémie Covid-19 », qui vise à l’extermination massive de la population mondiale et à la modification génétique, ainsi qu’à l’appauvrissement et à l’asservissement des survivants.

Cet état d’alerte, provoqué par un événement d’une gravité sans précédent dans l’histoire, exige une analyse complexe, exhaustive et profonde, car la survie même de l’espèce humaine est en jeu. L’urgence d’un examen adéquat de l’état du monde d’aujourd’hui nous appelle également à formuler des solutions qui nous offriraient une chance d’éviter une catastrophe terminale rapide et irrémédiable.

Nous sommes donc en état de guerre. L’agresseur ne représente pas un État ou un groupe d’États, mais constitue un vaste réseau d’entités privées, supranationales, guidées non seulement par la soif du pouvoir absolu et l’instauration d’une tyrannie mondiale, mais surtout par des motifs profondément spirituels et de nature maléfique. Les cibles de ces forces sont toutes les nations du monde, tous les êtres humains, les rivalités entre eux faisant simplement partie de la stratégie de domination.

L’une des principales caractéristiques qui distinguent l’état de guerre actuel des états classiques est qu’il n’est pas déclaré et qu’il n’y a pas d’acteurs légitimes tels que deux parties belligérantes représentées par des États. L’ennemi est caché, de nature subversive, et attaque ses victimes avec une gamme d’armes non conventionnelles qui ne sont pas perçues par les nations cibles comme des actes d’hostilité militaire. Dans ce cas, la règle d’or de L’art de la guerre de Sun Tzu est appliquée à la perfection :

« Grâce à vous, nous apprenons à être invisibles, grâce à vous, inaudibles, et ainsi nous pouvons tenir le destin de l’ennemi entre nos mains ».

Les tactiques de dissimulation et l’application d’un vernis de respectabilité scientifique et d’une prétendue responsabilité morale dans le destin du monde rendent les maîtres de ce jeu mortel pratiquement invulnérables.

Au cœur de la force massive d’influence mondiale se trouve la puissance économique, technologique, médiatique et culturelle-cognitive qui annihile toute capacité de compréhension complexe et de résistance efficace de la part des États et des nations. L’ennemi de l’humanité est extrêmement sophistiqué, parfaitement équipé d’un nombre énorme d’instruments, et capable de jouer un jeu funeste pour le monde entier, tout en continuant à montrer son innocence et ses bonnes intentions.

Le masque de respectabilité sur le visage des « institutions internationales »

Les ennemis de l’humanité agissent par l’intermédiaire d’organisations internationales perçues comme neutres et bénéfiques pour les États et les peuples, telles que l’ONU, l’OMS, le FMI, la Banque mondiale, la Banque des règlements internationaux (BRI), l’OMC, l’OMS, la GAVI, l’UNESCO, l’UNICEF, l’UE, l’OTAN, etc. Et comme complices de cette énorme « conspiration ouverte » apparaissent les gouvernements des États du monde devenus les marionnettes de ces forces occultes : des régimes politiques qui contribuent au génocide des peuples qu’ils gouvernent.

L’influence écrasante, à l’échelle mondiale et nationale, de cet archipel du pouvoir réel est diffusée et exercée par une myriade de sociétés secrètes ou semi-secrètes telles que la franc-maçonnerie, le Royal Institute of International Affairs (Chatham House), le Tavistock Institute, le Council on Foreign Relations, le Club de Rome, le groupe Bilderberg, la Commission trilatérale, le Forum Économique Mondial, etc.

Les guerres non militaires comme stratégie de domination

Parmi l’énorme éventail de guerres non militaires menées par ces élites démoniaques, on peut citer les suivantes :

  • Guerre de religion
  • Guerre de civilisation
  • Guerre économique
  • Guerre cognitive
  • Guerre culturelle
  • Guerre idéologique
  • Guerre psychologique
  • Guerre des médias
  • Guerre biologique
  • Guerre génétique
  • Guerre raciale
  • Guerre d’immigration
  • Guerre géophysique
  • Guerre climatique
  • Cyberguerre
  • Guerre électromagnétique
  • Guerre démographique
  • La guerre féministe
  • Guerre des sexes
  • Guerre des transgenres
  • Guerre intergénérationnelle, etc.

Parallèlement, des guerres chaudes sont déclenchées, comme en Ukraine et dans la bande de Gaza, dans le but de contribuer à la « démolition contrôlée » de l’économie mondiale, à la désagrégation de la capacité fonctionnelle des États et à la réinitialisation du monde sur la base d’un Nouvel Ordre Mondial [NOM].

Pour porter le coup de grâce à l’anéantissement des États et de la liberté humaine, les élites sataniques nous préparent depuis des décennies à une « guerre interplanétaire » découlant d’une « invasion extraterrestre » et du mythe des OVNIS, afin de réaliser le projet Blue Beam, qui apparaîtra comme la phase terminale du triomphe du NOM.

Ainsi, nous sommes contraints par les circonstances de vivre dans une apocalypse permanente que nous percevons souvent comme la « nouvelle normalité ».

Une stratégie unique masquée par les rivalités régionales

L’Agenda 2030 de l’ONU pour le développement durable avec ses 17 objectifs est imposé à chaque nation et exprime la réalité de la gouvernance mondiale : un agenda qui pousse le plan d’extermination de masse et d’asservissement ultime, sans qu’aucun pays n’oppose de résistance. De plus, tant qu’aucun pays du monde n’annoncera son désir de quitter cette organisation faîtière du pouvoir de l’ombre (l’ONU), le Gouvernement Mondial fonctionnera tout aussi imperturbablement sans même formaliser son existence.

Pour l’année 2024, la signature d’un traité dit de pandémie de l’OMS a été annoncée, qui instaurerait définitivement une tyrannie mondiale sous prétexte de santé et éradiquerait définitivement toute trace de souveraineté nationale et personnelle.

Parallèlement, une nouvelle réalité dystopique s’étend sur le monde entier, se manifestant comme l’apogée de la science et de la technologie promettant l’avènement du paradis éternel. L’ère de la numérisation, de la surveillance universelle, de la destruction des libertés fondamentales — sous prétexte d’urgences médicales, climatiques ou cybernétiques — se manifeste avec une force irrésistible. Les monnaies numériques des banques centrales, l’Internet des objets, l’Internet des corps, les villes intelligentes ou villes de 15 minutes, l’« homme augmenté » sous les traits du transhumanisme, la technocratie comme forme de tyrannie universelle, s’annonçant comme une prophétie autoréalisatrice, toutes ces nouvelles réalités sont en train de remodeler le monde entier.

Une évasion de la prison conceptuelle

Aucun des conflits de premier plan qui font actuellement rage à l’échelle mondiale, qu’ils soient Ouest-Est ou Nord-Sud, ne semble affecter l’imposition d’une stratégie mortelle commune émanant de l’ONU, de l’OMS et d’autres organisations.

Le caractère extrêmement sophistiqué et complexe du système de domination mondiale par le biais des organisations internationales — d’innombrables entités privées imbriquées sous un masque scientifique, culturel, médical ou médiatique — conduit à un état de domination intégrale beaucoup plus périlleux que celui qui pourrait être atteint par la conquête militaire ou l’assujettissement économique.

La multitude de formes de guerres totales non militaires qui sont menées contre l’humanité n’est même pas perçue par la grande majorité des gens comme une agression générale contre l’humanité. Cette incapacité à appréhender les nouvelles réalités géopolitiques avec leur profonde signification spirituelle pourrait bientôt s’avérer fatale pour le monde entier. Une certaine erreur de perspective, une inertie de la pensée maintiennent l’esprit collectif dans la captivité des temps passés.

Dans les nouvelles conditions historiques de la mondialisation, dues à une avancée massive de la science et de la technologie et à la concentration gigantesque du pouvoir mondial entre les mains d’entités privées, les anciens schémas de division entre pays, régions et civilisations ne sont plus valables ; ils ne servent plus qu’à masquer le vrai visage des factions participant au conflit.

Pour sortir de la confusion générale et avoir la possibilité d’opposer une résistance efficace pour assurer la pérennité de la civilisation humaine, il est nécessaire de faire une distinction catégorique entre la perspective horizontale et la perspective verticale.

Horizontalement, c’est l’Occident collectif et les pays BRICS, le Nord riche et le Sud émergent qui se font face. Pourtant, la lutte essentielle se déroule verticalement : l’agression multidimensionnelle et implacable des élites mondiales diaboliques d’une part et de tous les peuples du monde d’autre part. Et si le premier plan d’affrontement est enregistré par la perception publique, le second, infiniment plus important, échappe à l’attention du monde.

Les rivalités entre les groupes de pays susmentionnés n’ont pas cessé même en 2020, mais pour couronner le tout, tous les pays ont répondu avec la même docilité aux édits de l’OMS lors de la fausse pandémie de Covid-19, qu’ils n’ont pas perçue comme un acte de guerre.

L’Occident collectif contre les BRICS, les États-Unis contre la Chine : Qui dirige ?

L’une des erreurs fondamentales liées à la mondialisation est la tendance à attribuer à l’Occident collectif le rôle exclusif de moteur de ce processus. Selon cette logique, l’effondrement de l’Occident entraînerait automatiquement l’échec de la mondialisation. D’où les mythes liés aux BRICS en tant qu’alternative civilisationnelle à l’Occident. La récente expansion substantielle de cette organisation informe et omnivore a suscité de nouvelles vagues d’enthousiasme parmi les partisans naïfs de la démondialisation. Le déclin de l’Occident et la montée en puissance des BRICS sont également applaudis par tous les adversaires de l’hégémonie américaine. Pendant ce temps, rares sont ceux qui remarquent que la Grande Réinitialisation s’impose partout. Transcendant les conflits géopolitiques horizontaux, il est dicté par la verticale du pouvoir, la seule force qui compte vraiment. Une fois de plus, le monde est gouverné par des entités privées supranationales opérant à travers l’ONU, l’OMS, etc. Big Money, Big Oil, Big Pharma, Big Tech, Big Media, etc. ne sont que les tentacules d’une même pieuvre satanique.

Et si l’on sait que l’Agenda 2030 de l’ONU est accepté et mis en œuvre par tous les pays du monde, que la politique génocidaire de fausses pandémies et de meurtre par injection de l’OMS est une politique officielle de tous les États, que la digitalisation est omniprésente, comment admettre une telle absurdité en admirant une si fausse alternative ?

Certains se réjouissent de la perspective d’une dédollarisation imminente comme si elle devait être suivie de l’établissement de la souveraineté monétaire au niveau de chaque nation et de la disparition de la BRI et de la City de Londres. Il faut savoir que le dollar sera remplacé par des CBDC au niveau « national », après quoi une unité monétaire numérique universelle sera imposée.

C’est un truisme de dire que les mêmes prémisses conduisent toujours aux mêmes conséquences. La société technologique conduit à la disparition des campagnes, à l’urbanisation, à la technocratie et, par le biais de la robotique et de l’intelligence artificielle, au chômage de masse. Le remplacement de l’hégémonisme américain par l’hégémonisme chinois ne signifiera pas pour autant l’échec de la Grande Réinitialisation. Au contraire, la société chinoise est un modèle idéal pour les élites mondialistes, qui souhaitent ardemment étendre ses caractéristiques à l’échelle mondiale.

Une véritable révolte des nations suppose d’abord la volonté d’abandonner les carcans mondialistes qui asservissent l’humanité, au premier rang desquels l’ONU et l’OMS. Mais jusqu’à présent, aucun pays au monde n’a annoncé de telles intentions, suivant plutôt avec docilité la politique du Gouvernement mondial qui opère à travers ces organisations.

La fin de la géopolitique classique

Le mythe du changement climatique est accepté aveuglément et docilement par tous les États sous l’égide de l’ONU. L’activité de la BRI, l’élimination de l’argent liquide et l’imposition des CBDC ne sont pas perçues comme des outils destinés à paupériser et à asservir la population mondiale, mais sont au contraire considérées à tort comme des processus naturels d’une régulation financière inévitable. Il en va de même pour la perception publique d’autres « organisations internationales ».

La capacité à fixer l’esprit collectif, à dissiper les mythes supposés sur le cadre international, ainsi qu’à réduire méthodiquement la capacité cognitive de l’homme contemporain est la principale garantie de succès des mondialistes. À l’heure actuelle, il n’y a pas de différence entre le niveau d’ignorance de l’individu moyen et celui d’un fonctionnaire d’État. Dans ces conditions, la stratégie du déguisement et de la manipulation fonctionne sans la moindre entrave.

J’ai appelé ces nouvelles réalités à l’échelle mondiale « la fin de la géopolitique classique ». Aujourd’hui, le conflit de base est vertical : il se déroule du haut vers le bas et l’ennemi est une entité non étatique, supranationale et extraterritoriale. Par conséquent, comme dans les exercices de décryptage pratiqués en ingénierie sociale, les deux coins inférieurs du triangle doivent, pour échapper à leur éternelle condition de victimes, renoncer à leurs hostilités mutuelles « horizontalement » et regarder vers le haut pour découvrir le véritable ennemi qui les attaque « verticalement ».

Erreur de perspective dans l’identification de l’ennemi

Et je reviens ici au titre de mon discours de clôture prononcé au Chisinau Forum 2023 le 9 septembre dernier : « Connaître son ennemi » — la règle d’or de l’art de la guerre à l’ère technocratique (https://arcaluinoe.info/en/blog/2023-09-09-alfpxu0e/ ou « Connaître son ennemi » — la règle d’or de l’art de la guerre à l’ère technocratique). Une connaissance approfondie de la nature des ennemis de l’humanité nous offre une chance de revanche, de contre-offensive et de survie.

Nous entrons ici dans la zone la plus délicate et la plus incertaine. En effet, l’homme d’aujourd’hui n’a plus de perspective religieuse et spirituelle sur la vie. La modernité nous a irrémédiablement marqués : nous sommes matérialistes, athées et rationalistes. Et ce, alors que les ennemis de l’humanité, qui nous ont sécularisés et stérilisés spirituellement pendant des siècles, sont eux-mêmes restés profondément ancrés dans les réalités spirituelles. Ils nous ont éloignés de notre Sauveur, mais ont maintenu leur alliance avec leur maître. C’est-à-dire qu’ils nous ont aveuglés afin de pouvoir nous dominer et nous vaincre sans aucune résistance.

Face à un mal spirituel total, à des forces démoniaques surhumaines, nous n’avons aucune chance de réussir en utilisant uniquement le potentiel humain. L’absence d’égalité des armes signifie notre défaite éternelle. Notre besoin vital est de redécouvrir et de rechercher une alliance stratégique avec notre Créateur Jésus-Christ. Avoir un ennemi aussi puissant que Satan tout en restant dans l’illusion de l’autonomie et de l’autosuffisance humaine est une illusion induite par le fils de la perdition.

Il nous appartient de choisir de jouer le rôle de perdants ou de préférer la mission de conquérants, en faisant un grand saut paradigmatique et en revêtant l’armure de nouveaux croisés. En conclusion, notre choix est très simple : à qui obéir, à Dieu ou à Satan. Il n’y a pas de troisième option. L’autonomie humaine est un piège parfait qui nous aveugle et pousse notre Résistance dans une impasse suicidaire.

L’illusion libérale comme facteur de paralysie

L’une des raisons du succès écrasant de nos ennemis est que nous continuons à opérer dans des conditions de tyrannie mondiale et de terrorisme d’État avec notre cadre de référence démocratique libéral dépassé. Face à une guerre totale des élites satanistes contre l’humanité, dans les dents d’un génocide universel, nous fonctionnons avec des notions légalistes ; nous faisons appel à la Constitution, aux Droits de l’Homme et aux normes démocratiques. Nous plaçons nos espoirs dans les cycles électoraux et les « sauveurs » comme Trump ou Poutine, en déifiant l’opposition contrôlée. Et nous refusons de comprendre la nature tragicomique de cette situation.

Lorsqu’un assassin tue vos enfants, votre femme, vos proches, un citoyen honorable s’assoit pour porter plainte au tribunal ou chercher un avocat. Mais la guerre a sa propre logique inexorable. Si vous n’arrêtez pas votre meurtrier, il vous tuera. Même si ce ne sont pas des fusils et des bombes qui sont utilisés comme armes mortelles cette fois-ci, mais des injections, des ondes électromagnétiques et de la nourriture empoisonnée, cela ne change pas le rapport de forces entre les deux parties, l’assassin et la victime. La victime est en état de légitime défense et doit riposter. Notre réponse au plan génocidaire d’une élite mondialiste de réinitialisation est typiquement appelée le Grand Réveil — et à juste titre. Mais cet effort d’éveil doit trouver sa continuation immédiate dans le Grand Soulèvement. Toute autre démarche ne serait qu’un exercice intellectuel stérile et nous condamnerait à la disparition de la civilisation humaine.

Veuillez partager ce texte avec vos abonnés, le placer sur autant de plateformes que possible, le traduire dans vos propres langues et l’envoyer à vos amis qui pourraient être nos orateurs potentiels au Forum Chisinau 2024. Afin de minimiser le risque de toute entrave aux déplacements normaux (confinements, etc.), je suggérerais la fin du mois de mai comme la meilleure période pour notre prochain événement.

Le Forum Chisinau est un groupe de réflexion international indépendant et n’est subordonné à aucun centre géopolitique, État ou entité privée. Nous n’avons pas de sponsors et n’en recherchons pas. Toutes les dépenses liées à nos activités sont à la charge de chaque participant. Une véritable résistance métapolitique et une dissidence implacable exigent une totale liberté de pensée et d’action.

N’hésitez pas à me faire part de vos avis sur le thème annoncé pour la prochaine édition, à formuler des suggestions à cet égard et à proposer de nouveaux intervenants pour notre événement. J’attends vos messages à l’adresse électronique suivante : ChisinauForum2024@protonmail.com

Iurie Rosca est un journaliste indépendant de la République de Moldavie, un dissident anticommuniste, un ancien député et vice-premier ministre, un rédacteur, un traducteur et un organisateur du groupe de réflexion international antimondialiste Forum Chisinau.




On sait désormais comment la fédération européenne veut remplacer la France…

[Source : lecourrierdesstrateges.fr via PG]

Dans une indifférence absolue, y compris dans les milieux souverainistes, la conférence sur l’avenir de l’Europe, qui se tiendra au second semestre 2024, et qui doit permettre la transformation de l’Union Européenne en fédération supranationale, se prépare. Face à cet obstacle majeur, la caste a d’ores et déjà rédigé et commencé à mettre en œuvre sa feuille de route pour contourner les résistances populaires. Nous vous dévoilons aujourd’hui la première étape de ce programme qui constitue la menace essentielle pour la survie de nos nations.

On en sait plus, désormais, sur le curiaçage1 qui se prépare afin de faire disparaître les États-nations, au profit d’une grande fédération européenne, projet qui devrait aboutir dans les années à venir, mais qui se prépare maintenant. Et c’est maintenant que nous devons le bloquer !

L’idée générale est assez simple : l’élargissement qui se prépare (notamment à l’Ukraine) donnera l’occasion de réformer la « gouvernance » de l’Union Européenne. Trop nombreux, les États membres ne pourront plus être tous représentés dans la Commission, qui deviendra un Exécutif, et la règle de l’unanimité sera abandonnée au profit de la majorité qualifiée. Dans cet ensemble, qui fonctionnera comme une fédération, un pays hostile à telle ou telle mesure, ou projet de texte, pourra se voir contraint de l’appliquer par une décision majoritaire.

La souveraineté aura définitivement sombré corps et âme.

Pour faire avancer ce projet toxique, la caste met les petits plats dans les grands, et ressort sa technique du curiaçage, déjà utilisée durant le COVID, pour neutraliser les oppositions.

Ainsi, la présidence belge de l’Union organisera le 19 avril un sommet sur l’élargissement à l’occasion de la célébration du vingtième anniversaire de l’élargissement de l’Union aux pays du bloc soviétique (plus quelques autres, dont Chypre). L’Union discutera alors de son élargissement aux pays des Balkans et à l’Ukraine. Comme dit Alexander de Croo, le Premier Ministre belge :

« nous devrons réformer l’union, ses stratégies politiques, ses budgets, ses institutions, dans la perspective d’un éventuel élargissement futur ».

Le sommet du 19 avril servira donc à évoquer la mise à l’équette2 des règles de gouvernance avec l’élargissement de l’Union.

Le Premier Ministre belge a toutefois indiqué que le passage à la majorité qualifiée, qui est le nœud du problème, ne sera pas discuté à cette occasion.

« Je pense qu’il existe des mesures moins conflictuelles qui permettent de faire des progrès. Pour nous, il s’agit de savoir comment nous pouvons avoir une UE qui décide plus rapidement et qui garde son unité. »

Ce sujet sera discuté au deuxième semestre, après les élections européennes. Rappelons que le Parlement européen et l’Assemblée Nationale ont chacun voté une résolution sur ces points.





Billet de très mauvaise humeur : le cirque Macron-Attal s’est installé dans votre village, sauve-qui-peut !

[Source : russiepolitics]

Par Karine Bechet-Golovko

À peine dévoilé, le nouveau Gouvernement soulève beaucoup de questions, mais il apporte aussi une réponse très claire : la France n’a plus besoin de gouvernants, elle est gouvernée. Et cela vient d’être officiellement reconnu. C’est la seule explication rationnelle à la farce, qui s’engage pour le plus grand déshonneur de notre pays. Bref, le cirque Macron-Attal arrive dans vos villages, avec ses putes, ses suspects et ses jeunes foutriquets. Planquez vos poules et vos enfants !

Je ne pourrai pas entrer dans tous les détails de la triste pièce, qui a commencé à être jouée hier à Matignon, sinon il faudrait écrire un roman. En revanche, je voudrais quand même souligner certains aspects.

Tout d’abord, deux questions organisationnelles — et idéologiques — concernant les ministères.

Ainsi, l’agriculture devient également le ministère de la « Souveraineté alimentaire ». C’est amusant cette manie de nous mettre de la « souveraineté » dans toutes les appellations, surtout lorsqu’elle est détruite systématiquement depuis au moins une trentaine d’années et que la France, malheureusement, n’est même plus aujourd’hui le pâle reflet d’elle-même. À l’époque de la Guerre froide, nos élites avaient le don de pointer les faiblesses de l’autre camp et elles se moquaient de cette manie de mettre du « démocratique » dans les dénominations des pays du bloc de l’Est, comme pour indiquer où était la véritable démocratie. Désormais, le ridicule est passé dans notre camp et ces élites restent muettes — elles n’ont pas plus de mandat pour le faire, que d’esprit pour le penser.

L’hôpital, qui faisait à juste titre la fierté de notre pays, est en lambeaux, le système de soins en général est à bout de souffle, il ne mérite pas un ministère en soi. Il est ainsi regroupé avec celui du travail. Le néolibéralisme, qui accompagne la globalisation, n’a pas besoin de s’embarrasser des questions sociales. Par ailleurs, comme le chômage de masse et la généralisation du travail précaire entraînent de véritables pathologies, les deux maux (le travail et la santé) seront manifestement traités ensemble par un ministre de la « Vérité-tout-va-bien ». Il semble que, dans cette logique, la généralisation de l’euthanasie serait un moyen autrement efficace de traiter les deux domaines… Comme nous vivons une époque de progrès, n’ayons aucun doute sur le potentiel de cette voie.

Adieu le ministère de la Santé ! Il fallait oser, ils l’ont fait, sans aucun remords, sans explication, comme quelque chose de normal. Une nouvelle norme se met en place, de plus en plus orwellienne.

En ce qui concerne les personnalités, arrêtons-nous un instant sur certaines. Quelle chance de voir Rachida Dati à la Culture, elle qui critiquait le parti de Macron, quand elle pensait faire carrière dans l’opposition !

La prostitution semble bien être le seul moyen reconnu par cette clique gouvernementale d’existence politique. Mais continuons sur la même ligne — celle de la promiscuité. Nous apprenons que le conjoint pacsé du Premier ministre, Stéphane Séjourné, est nommé aux Affaires étrangères. Il n’est pas diplomate de carrière, mais quelle importance, il y a juste une guerre en cours et un conflit mondial de civilisation et de modèles de gouvernance, dans lequel la diplomatie a un rôle à reprendre. La diplomatie, mais manifestement pas la France, a priori ridiculisée sur la scène internationale par la nomination de foutriquet. Et en matière de prostitution et de convictions, car la prostitution demande aussi de la conviction, il s’adapte rapidement :

Un dernier survol de cette ménagerie pour s’arrêter un instant sur notre visionnaire ministre de l’Économie, celui qui avait annoncé la destruction de l’économie russe avec les sanctions et la guerre. À sa décharge, étant ministre d’un pays qui appartient à peine à la lointaine périphérie dans le système de gouvernance globalisé, il ne fait que rediffuser le discours atlantiste imposé, que vous trouverez notamment dans Foreign Affairs. Pendant ce temps-là, l’économie russe se redresse, puisque le pays reprend petit à petit sa souveraineté et relance son industrie et sa production. Simple et logique. Hier, le Président russe déclarait :

« C’est un résultat étonnant. Il semble que nous soyons étranglés et écrasés de toutes parts, mais nous sommes devenus les premiers en Europe en termes de volume économique dans son ensemble. Nous avons dépassé l’Allemagne et pris la cinquième place mondiale. »

Nous avons souvent écrit sur les problèmes économiques en France et les Français le sentent au quotidien, avec l’augmentation du coût de la vie, sans véritable reprise économique. Donc, Bruno Le Maire annonce triomphant que, puisqu’il remplit à merveille le programme pour lequel il est en place, il ira encore plus loin :

Et finissons en beauté avec notre nouveau Héros, Gabi le Magnifique, encensé par les écharpes rouges de la République, monté au niveau des dieux et des anges. Mais comme cela nous est expliqué, ces dieux et ces anges ne travaillent pas pour le bien des hommes, non, ils travaillent pour eux-mêmes, ils se protègent les uns les autres. Ce n’est pas ça une mafia ?

Et ce Héros, va également devenir un héros de série télé, jouant son propre rôle, poussant à l’extrême la désacralisation du pouvoir — qui ne peut exister sans sacré :

Attal est un peu le Zelensky français, que l’on nous prépare pour les prochaines présidentielles. Décidément, l’Ukraine est bien l’avenir de la France. Alors, n’oublions pas les paroles de Malraux dans La condition humaine :

« L’humanité était épaisse et lourde, lourde de chair, de sang, de souffrance éternellement collée à elle-même, comme tout ce qui meurt. »

PS : Vous pouvez mettre en commentaires vos propositions pour sortir de ce cirque — ou pour sortir ce cirque.




Le projet des Frères musulmans

Par Jacques Amiot

[Article écrit vers fin 2019]

La stratégie de conquête et d’infiltration des Frères musulmans en France et dans le monde

Les Frères musulmans représentent un très grave danger pour le monde et surtout pour la France, en raison principalement, de la naïveté et de la complaisance d’élus dans un premier temps, puis de la connivence jusqu’au plus haut niveau de l’État.

Les auteurs du livre cité dans le titre (Éditions l’Artilleur) affirment que, s’il n’y a pas une réaction rapide et ferme de nos dirigeants, les générations à venir vivront dans la soumission à L’Islam.

Ces deux auteurs, Alexandre Del Valle et Emmanuel Razavi, spécialistes du monde arabo-musulman, ont enquêté pendant 15 ans pour écrire ce livre de plus de 500 pages et arriver à leur conclusion.

Comme nous savons, compte tenu du volume de l’ouvrage, qu’il risque d’être peu lu, nous avons décidé d’en extraire l’essentiel en quelques pages, afin d’éclairer, nos correspondants, nos concitoyens et si possible les élus. Cependant ceux qui liront le livre ne seront pas déçus. En effet, ce court document ne peut pas exprimer toute la richesse de son contenu.

Objectif

L’objectif des Frères musulmans est le règne de la Charia et du Califat sur toute la terre, par la guerre si nécessaire, mais surtout par le prosélytisme et l’entrisme (pénétration d’une structure de manière à en modifier les objectifs et la finalité), Il s’agit d’islamiser le monde par étapes en commençant par l’individu musulman, puis le foyer, le peuple, le gouvernement islamique, le califat pour aboutir à la domination planétaire (Tamkine). Ils sont patients et estiment que le temps travaille pour eux.

La stratégie des Frères musulmans n’est plus secrète, mais son efficacité pour instaurer l’Islam en Occident est très largement sous-estimée.

Historique

Cette stratégie a été initiée en 1928 par Hassan Al-Banna. Son manifeste en cinquante points rédigés en 1936 éclaire sur la nature totalitaire du mouvement. Saîd Ramadan, père de Tarik Ramadan et gendre d’Al Banna, a établi plus tard en Allemagne et en Suisse les premières bases des Frères avec le soutien du banquier suisse François Genoud, héritier du trésor du 3e Reich et sponsor des organisations terroristes pro-palestiniennes.

Plus récemment, on peut citer Youssef-al-Qardaoui, fondateur, président de la plupart des structures des Frères musulmans en Europe, auteur de fatwas justifiant des attentats kamikazes.

Puis les protagonistes de la matrice frériste du jihadisme : Saiyyd Qutb responsable de la Mission des Frères qui a inspiré Oussama Ben Laden, Abduullah Azzam inspirateur d’Al-Qaïda, le Hamas, l’Ayatollah Khomeini et même Mohamed Merah ou les Frères Kouachi.

Organisation islamiste pro-nazie

Hassan Al Banna écrivait « Hitler et Mussolini ont conduit leur pays vers l’unité, la discipline, le progrès et le pouvoir. Ils ont imposé des réformes intérieures et contribué à donner à leurs pays un grand prestige ». Amin al Husseini, le grand Mufti de Jérusalem, missionné par Al Banna, supervisa le recrutement des divisions SS musulmanes, puis conseilla Hitler. Après la défaite Al Banna dira : « L’Allemagne et Hitler ne sont plus, mais Amin al Husseini poursuivra le combat. »

Youssef al-Qardaoui a déclaré sur Al-Jazeera en 2009 : « tout au long de l’histoire, Allah a imposé aux Juifs des personnes qui les puniraient de leur corruption. Le dernier châtiment a été administré par Hitler… et bien qu’ils aient exagéré les faits, il a réussi à les remettre à leur place. C’était un châtiment divin. Si Allah veut, la prochaine fois ce sera par la main des musulmans. »

Mode opératoire

Il est erroné d’opposer les islamistes salafistes (extrémistes) aux islamistes réformistes (modérés) que seraient les Ikwans (Frères musulmans en arabe) qui en fait sont recouverts d’un vernis réformiste. En effet seul la méthode change ; le but est le même : aboutir au califat mondial. Les Ikwans agissent par pénétration progressive (soft power).

Longtemps demeuré secret ce projet a été décrypté par la police égyptienne en 1992 lorsqu’elle a mis la main sur le « document de Tamkine », un texte de 13 pages dont le programme consistait, à travers un réseau d’institutions, à faire accéder par étapes les Ikwans au pouvoir local, régional, national et mondial.

Ils manient constamment le mensonge et la dissimulation (taqiya), licitent dans le coran. Comme par exemple le fait de ne citer que des versets pacifiques du coran de la période mecquoise tout en sachant qu’ils ont été abrogés par des versets belliqueux médinois post-hégire, il y a donc 14 siècles !

Ils sont experts pour se faire passer pour des victimes de la soi-disant islamophobie et du racisme des Européens et notamment de Français, alors qu’il n’y pas pires intolérants qu’eux puisque, tous ceux qui ne sont pas musulmans sont pour eux des mécréants qui, au final, doivent être soumis ou exterminés.

Ils s’instruisent et s’adaptent à notre mode de vie de manière à pouvoir s’insérer dans la société et occuper des postes élevés. Ils maîtrisent parfaitement Internet et les réseaux sociaux ; ils déclarent eux-mêmes qu’ils sont capables de faire la guerre sans arme.

La politique intérieure

Les auteurs se posent des questions légitimes et vitales pour les démocraties : pourquoi nos politiques laissent-ils prospérer pratiquement sans entrave les organisations islamiques le plus souvent sous forme d’associations culturelles ?

Nos sociétés ne doivent pas confondre ouverture et naïveté, car le fait d’encourager ou tolérer un islamisme totalitaire importé de l’étranger n’est pas une marque de tolérance, mais le symptôme d’une pathologie collective qui confine à l’autodestruction.

La progression du salafisme islamique et l’appel des fréro-salafistes aux musulmans à se « désassimiler » ont été banalisés dans nos sociétés, alors que dans le même temps on empêche des maires d’installer des crèches dans les mairies, on stigmatise l’identité majoritairement judéo-chrétienne de la France et on renie ses racines.

En somme, pendant que la bien-pensance disqualifie tout patriote ou défenseur de l’identité occidentale en le stigmatisant comme « dangereux identitaire », les adeptes d’une idéologie qui a pourtant flirté avec le nazisme et qui demeure foncièrement anti-occidentale progressent tranquillement avec l’appui des forces dites « progressistes », des collectivités publiques, des vigiles antifascistes et de nos dirigeants.

Pourtant on devrait être prévenu. Ahmed Jaballah, cofondateur de l’ex-Union des organisations islamiques de France avait déclaré dans les années 1990 que « cette structure est une fusée à deux étages. Le premier est démocratique, le second mettra sur orbite une société islamique » !

Aspects financiers

Une banque a joué depuis des décennies un rôle déterminant : Al-Taqwa Bank (en fait un système bancaire disposant de bureaux dans plusieurs pays : Suisse, Bahamas, Italie, Liechtenstein…). Elle a été fondée en 1988 par de hauts dignitaires des Frères musulmans et elle a prospéré pendant des années en récoltant des fonds en provenance de pays du Golfe pour les redistribuer ensuite à de très nombreuses organisations fréristes européennes.

En 2001 les US ont classé cette banque comme organisation terroriste en raison de son soutien financier à Al-Quaïda.

Lors d’une perquisition au siège d’Al-Taqwa Bank, la police suisse a trouvé un texte détaillant les structures financières créées par les dirigeants des Frères et notamment l’existence d’une autre place forte en Europe, le Luxembourg, où une autre entité islamique, l’ARINCO, gère des investissements à long terme.

Le Qatar, petit pays, mais géant économique, joue un très grand rôle dans le financement de l’Islam et en particulier des Frères musulmans. Il investit des sommes très importantes en Europe et notamment en France, mais en contrepartie de ces investissements généreux il finance des dizaines de mosquées et de centres culturels islamiques notamment par la QCO (Qatar Charity Organization) dont le but est de garantir la propagation de l’identité islamique en Europe et dans le monde.

La Turquie d’Erdogan apporte également un soutien inconditionnel aux Frères. Bien que faisant partie de l’OTAN elle est un ennemi acharné de l’occident !

Aux fonds provenant du Golfe, il faut bien sûr ajouter beaucoup d’autres sources de financement comme par exemple les revenus provenant de l’abattement rituel Halal.

Implantations

L’Institut Européen des Sciences Humaines (IESH) basé à Château-Chinon, ouvert en 1990, avec l’assentiment et même l’aide de Mitterrand, en dit long sur la galaxie frériste. Il forme annuellement une dizaine d’Imans et 250 étudiants. Il dispose d’un site Internet très actif et d’une banque à Dijon. Deux antennes à Paris et Strasbourg ont été ouvertes respectivement en 1999 et 2008.

Un ancien cadre de la DST (maintenant DGSI) a expliqué aux auteurs que des notes ont été établies, mais qu’il était impossible de se faire entendre de la hiérarchie ; il y avait un blocus total.

Cet agent a déclaré « Il ne faut pas être grand clerc pour comprendre ce qui se passe. D’une part, il y a le Qatar qui protège les Frères musulmans et fait du chantage aux contrats commerciaux. Cela implique que si la France ferme ou interdit ces associations, ils arrêteront de commander des avions ou d’ouvrir leurs chantiers de construction aux sociétés françaises. D’autre part, il y a le cynisme sans limites de certains élus, maires ou députés, qui font de l’électoralisme en se montrant complaisants avec les associations liées aux Frères… »

Beaucoup d’autres pays notamment européens sont largement infiltrés par les Frères musulmans.

La Suède est la plus perméable au projet d’islamisation des Frères. L’Allemagne comme la Suisse est depuis les années 50 une terre de refuge des Ikhwans et de la famille Ramadan. En Espagne les Frères musulmans « d’Al-Andalous » sont sous influence syrienne et marocaine.

Les Frères sont partis à la conquête de l’Amérique du Nord aidés en cela par l’administration démocrate. Ils ont très largement financé la campagne d’Hillary Clinton.

Par contre les Frères musulmans sont officiellement interdits en Russie ! Ses dirigeants seraient-ils moins stupides que les nôtres ?

L’avis des services de renseignements

Les auteurs expliquent qu’ils ont eu, pendant les 15 années de leur enquête, de nombreux contacts avec des responsables des services de renseignements qui font un constat sévère.

Dans de nombreux rapports, ils ont mis en exergue le double discours des Frères musulmans et la mise en place d’un vaste réseau d’associations, de centres culturels… sans que la vérité soit regardée en face par nos « élites ».

Ils savent que le projet de conquête passe par la déconstruction de note identité et la réduction à néant de notre pensée, mais se heurtent souvent à la naïveté. Mais il n’y a pas que les naïfs qui aident la doctrine des Frères ; il y a tous ceux qui servent l’Islam politique, consciemment, par intérêt financier ou personnel.

Selon eux, en 30 ans, la France est devenue la cible d’une stratégie de destruction préalable au projet de conquête de la république. La France a fini par perdre la plupart de ses repères, désacralisé ses propres institutions, remisé ses mythes fondateurs au profit d’autres importés depuis les rives orientales de la Méditerranée.

La cohésion nationale, l’histoire et l’identité de la France sont ainsi remises en question au profit d’un discours communautariste dont l’un des objectifs immédiats est de laisser la place à une souveraineté indigéniste–séparatiste préalable au califat.

Il y a un certain « ras le bol » d’agents des services de renseignements qui ne comprennent pas le laxisme et l’inaction de nos dirigeants devant ce grave danger.

Méthodologie des auteurs

Alexandre Del Valle et Emmanuel Razavi sont des hommes d’une grande culture et d’une grande expérience du monde arabo-musulman.

Comme il a été dit précédemment, leur enquête s’est étalée sur quinze années ; ils sont allés à la rencontre d’un grand nombre de hauts responsables, de cadres, de militants, dans des pays musulmans et non musulmans. Ils ont compulsé des centaines de documents originaux…

Leur objectif a été de réaliser un ouvrage le plus fiable possible en s’appuyant sur un grand nombre de sources afin d’étayer leur propos par des faits indiscutables ; ils ont confronté, recoupé leurs analyses…

En résumé ils ont procédé à une étude très approfondie, que les dirigeants occidentaux, notamment français devraient prendre très au sérieux.

Conclusion

Pour conclure, reprenons une partie du dernier paragraphe du livre :

« C’est donc un ensemble de postures qu’il faut adopter pour en finir avec un totalitarisme théocratique qui risque de nous mener à la confrontation entre Français. La première d’entre elles est de faire face à la vérité, de nommer les choses, comme nous l’avons fait tout au long de ce livre, et d’en finir avec les organisations fréristes et salafistes en les fermant, au même titre que sont fermées les associations qui prônent le néonazisme ; la seconde est de renouer avec notre roman national, et de nous réconcilier avec notre histoire. En ce sens l’éducation nationale et les enseignants jouent un rôle déterminant. Le reste est affaire de courage politique est de fermeté.

Si l’on n’agit pas de la sorte, alors les Frères musulmans et les autres pôles de l’islamisme conquérant, actifs dans nos sociétés ouvertes à tous les vents totalitaires, auront gagné ; d’autant, qu’en raison de l’immigration massive et de l’importante différence de natalité, les musulmans seront majoritaires en France dans 2 ou 3 décennies.

La France n’aura alors plus qu’un seul choix : celui de la soumission ».

Les nombreux avertissements contenus dans ce livre, qui s’ajoutent à ceux des services de renseignements, ne laissent à nos dirigeants aucune possibilité de dire qu’ils ne savaient pas.

S’ils n’agissent pas rapidement et avec une grande fermeté, ils auront fait le choix délibéré de la soumission pour les futures générations.


Mise à jour :

Résumé très succinct d’un livre très important : Le Projet

LE PROJET : La stratégie de conquête et d’infiltration des Frères musulmans en France et dans le monde (Éditions l’Artilleur)

Les 2 auteurs, Alexandre Del Valle et Emmanuel Razavi, spécialistes du monde arabo-musulman ont enquêté pendant 15 ans pour écrire ce livre. Leur conclusion est claire : s’il n’y a pas une réaction rapide et ferme de nos dirigeants, les générations à venir vivront dans la soumission à l’Islam.

La stratégie des Frères musulmans a été initiée en 1928 par Hassan d’Al Banna ; c’est une organisation totalitaire qui a été pro-nazie, elle a soutenu Hitler et Mussolini. Amin al Husseini, le grand Mufti de Jérusalem, missionné par Al Banna, supervisa le recrutement des divisions SS musulmanes.

L’objectif des Frères musulmans est le règne de la Charia et du Califat sur toute la terre. C’est le même que celui des autres structures islamiques, mais ils procèdent différemment, par étapes en se faisant passer pour des réformateurs. Leur mode opératoire est beaucoup plus insidieux.

Longtemps demeuré secret ce projet a été décrypté par la police égyptienne en 1992 lorsqu’elle a mis la main sur un texte de 13 pages dont le programme consistait, à travers un réseau d’institutions, à faire accéder les Ikwans (Frères musulmans en arabe) au pouvoir local, régional, national et mondial.

Ils sont experts pour se faire passer pour victimes de la soi-disant islamophobie et du racisme. Ils manient constamment le mensonge et la dissimulation (taqiya).

Ils s’instruisent et s’adaptent à notre mode de vie de manière à pouvoir s’insérer dans la société, occuper des postes élevés, pénétrer nos structures (associations, administrations…). Ils maîtrisent parfaitement Internet et les réseaux sociaux et se déclarent eux-mêmes capables de faire la guerre sans arme.

Les Frères musulmans sont largement financés par les pays arabes, notamment la Turquie et surtout le Qatar qui finance des dizaines de mosquées, centres « culturels »…

Une banque (en fait un système bancaire) joue un rôle déterminant : Al-Taqwa Bank. Elle dispose de bureaux dans de nombreux pays notamment la Suisse. Lors d’une perquisition au siège de la banque, la police suisse a trouvé un texte détaillant les structures financières des Frères musulmans et l’existence d’une autre place forte, le Luxembourg, où une autre entité islamique, l’ARINCO, gère des investissements à long terme.

Les auteurs s’étonnent que nos politiques laissent prospérer sans entrave cette organisation islamique totalitaire. Ils considèrent que ce n’est pas une marque de tolérance, mais le symptôme d’une pathologie qui confine à l’autodestruction. Pourtant ils devraient être prévenus ; Ahmed Jaballah avait déclaré dans les années 1990 que la structure des Frères musulmans est une fusée à 2 étages. Le premier est démocratique, le second mettra sur orbite une société islamique.

Les auteurs ont eu de nombreux contacts avec les services de renseignements qui font un constat sévère. Dans de nombreux rapports, ils ont mis en exergue le double discours des Frères musulmans. Ils savent que le projet de conquête passe par la déconstruction de notre identité et la réduction à néant de notre pensée. Ils en informent régulièrement leur hiérarchie sans que cela influe sur le laxisme et l’inaction de nos dirigeants.

Aux intérêts financiers s’ajoute le cynisme sans limites de certains élus, maires, députés… jusqu’au sommet de l’État, qui font de l’électoralisme en se montrant complaisant avec les associations liées aux Frères.

L’Institut Européen des Sciences Humaines (IESH) basé à Château-Chinon s’est ouvert en 1990 avec l’aide de Mitterrand. Il forme annuellement une dizaine d’Imans et 250 étudiants. Il dispose d’un site Internet très actif, d’une banque à Dijon et de deux antennes à Paris et Strasbourg.

Beaucoup d’autres pays européens sont infiltrés par les Frères musulmans notamment la Suisse terre de refuge de la famille Ramadan. Les États-Unis sont également concernés ; les Frères ont largement financé la campagne d’Hillary Clinton. Par contre ils sont interdits en Russie !

Pour conclure, on peut reprendre une partie du dernier paragraphe du livre : « C’est donc un ensemble de postures qu’il faut adopter pour en finir avec un totalitarisme théocratique qui risque de nous mener à la confrontation entre Français. Il faut faire face à la vérité, nommer les choses… Il faut en finir avec les organisations des Frères et salafistes en les fermant, au même titre que sont fermées les associations qui prônent le néonazisme… Il faut renouer avec notre roman national et nous réconcilier avec notre histoire…

Dans le cas contraire, la France n’aura plus qu’un seul choix : celui de la soumission.

S’ajoutant à ceux des services de renseignements les avertissements de ce livre ne laissent aucune possibilité à nos dirigeants de dire qu’ils ne savaient pas.




« S’opposer aux récits “officiels” du COVID, c’est comme affronter Goliath »

[Source : Business Bourse]

Par Tyler Durden

17 MILLIONS DE DÉCÈS À CAUSE DES VACCINS CONTRE LE COVID-19 : « C’est comme un bilan de guerre mondiale… L’OMS va imposer des contrôles TOTALITAIRES sur toutes les nations ! »

Tucker Carlson s’est entretenu avec le biologiste évolutionniste Bret Weinstein, et les deux ont disséqué le réseau complexe de récits autour du COVID-19, l’industrie pharmaceutique et les changements mondiaux en matière de gouvernance et de politique de santé publique.

Selon Weinstein, s’opposer aux récits « officiels » du COVID, c’est comme affronter Goliath — avec des experts compétents et courageux dans divers domaines qui ont été agressivement censurés pendant la pandémie. Cela a conduit à la formation d’une « Dream Team » de dissidents.

« J’appelle la force que nous affrontons Goliath. Goliath a commis une terrible erreur et l’a commise de la manière la plus flagrante pendant la période du COVID, c’est-à-dire qu’il a pris toutes les personnes compétentes, toutes les personnes courageuses, et les a chassées des institutions, là où elles s’accrochaient. Et cela a créé, ce faisant, la “Dream Team”. Cela a créé tous les joueurs que vous pourriez souhaiter dans votre équipe pour mener une bataille historique contre un mal terrible », a-t-il déclaré, suggérant que la « Dream Team » est particulièrement qualifiée, pour lutter contre ceux qui ont bâclé la stratégie médicale face à la pandémie, avec des conséquences mortelles.

Weinstein a également discuté de la diabolisation des traitements alternatifs tels que l’hydroxychloroquine et l’Ivermectine, et a affirmé qu’il y a eu 17 millions de décès dus au vaccin contre le COVID-19.

« Donc, je ne suis pas un génie en mathématiques, mais une injection sur huit cents multipliée par milliards, cela représente beaucoup de gens… 17 millions de décès dus au vaccin contre le COVID ? » demanda Tucker. « Juste pour mettre en perspective. Je veux dire, c’est comme le bilan d’une guerre mondiale. »

Ce à quoi Weinstein a répondu : « Oui, absolument. C’est une grande tragédie de l’histoire. Donc on est vraiment dans cette proportion. Et étonnamment, il n’y a aucune chance que cela soit fini. Je veux dire, ils nous recommandent toujours ces choses pour les enfants en bonne santé. »

Weinstein et Carlson ont également discuté de ce qu’ils perçoivent comme un changement de pouvoir mondial orchestré par les politiques de santé publique. Ils ont discuté du plan de préparation à une pandémie proposé par l’Organisation mondiale de la santé (OMS), exprimant leurs inquiétudes quant à d’éventuelles atteintes à la souveraineté nationale. Weinstein a mis en garde contre une « planète totalitaire clé en main », dans laquelle l’OMS serait en mesure d’imposer des contrôles sans précédent sur les nations et leurs citoyens.

Source : zerohedge




Les vœux anti-français de Macron : montrons-lui quelle est la fierté d’être Français

[Source : russiepolitics.blogspot.com]

Par Karine Bechet-Golovko

Sans grande surprise, lors des Vœux 2023, Macron nous a gratifiés de son autosatisfaction en ce qui concerne la politique intérieure, sociale, économique et sécuritaire de la France. Politique globaliste et antiétatiste, impopulaire et anti-française. Tout va très bien, Madame la Marquise, et tout ira encore mieux en 2024. Sur le plan international, il a rappelé l’axe fondamental de la désagrégation de la France, du négationnisme français au profit d’une mythique « souveraineté européenne », qui ne peut être tant que la France est, et de la mise à disposition de toutes les forces de la nation française au service de la guerre atlantiste en Ukraine. 

Si vous avez manqué le rendez-vous annuel de la présidence européiste, vous présentant des vœux dont on se demande par qui — ou quoi — ils ont été écrits, rassurez-vous, vous pouvez en reprendre une louche ici. Mais à consommer avec modération :

Macron vit dans un monde merveilleux. Il peut ainsi sans sourciller commencer son allocution par féliciter ceux, qui sont de garde dans les services publics, qu’il démantèle avec une application sans faille. Il peut ensuite se gargariser de lutter contre l’inflation, quand les produits frais augmentent officiellement d’environ 10 % sur l’année. Macron se félicite de réformes « impopulaires », surtout les retraites, toutes ces réformes qui passent par un recours systématique au 49-3, sans vote des députés, sans légitimité populaire. Nous apprécions surtout la politique énergétique concernant l’électricité et le gaz, qui conduit à une augmentation de 10 % environ de la facture des ménages, soit 160 euros pour 2023, sachant qu’une nouvelle augmentation équivalente est déjà prévue pour 2024. Et je ne parle pas des tarifs pour les entreprises. Macron, sans gène aucune, ose parler des agriculteurs, dont le taux de suicide flambe, qui manifestent sans cesse depuis la rentrée dans l’indifférence politique générale.

Quand il parle de la réindustrialisation de la France, il ne cite que « l’industrie verte », culte globaliste écolo oblige. Tout semble se diriger vers le pass carbone, la désindustrialisation réelle de la France, au nom d’un refroidissement du Soleil pour lutter contre le réchauffement climatique. Et le meilleur, manifestement, reste à venir, si l’on en croit sa promesse de nouvelles annonces :

2024, année de la détermination, de l’efficacité des résultats.Et j’aurai l’occasion dans les semaines qui viennent de vous dire comment notre Nation relèvera ces défis.
Mes chers compatriotes, l’action n’est pas une option. L’action est notre devoir pour les générations futures.

Il se félicite de la politique allant vers le plein-emploi, qui consiste à créer des emplois aidés, puisque l’économie n’est pas relancée et qu’elle ne peut créer de richesse. Sans parler de la réforme de l’immigration, qui n’a pas été décidée en France, mais simplement implantée à partir des décisions européennes.

Et comme il l’affirme : puisque ça ne marche pas, mais puisque vous ne me virez pas, ne vous inquiétez pas, je continuerai !

C’est pourquoi je n’ai cessé de suivre la même logique : agir avec détermination et constance pour aujourd’hui et pour demain. 

En effet, pourquoi se priver ?

Sur le plan international, il suit également la même ligne, celle de la désintégration de la France dans le marais globaliste. C’est ainsi que dans la novlangue actuelle, il ne cesse de parler de « souveraineté européenne », seule « souveraineté » qu’il reconnaisse d’ailleurs. La souveraineté, selon la doctrine constitutionnaliste classique, est le mode d’existence de l’État — et ne peut concerner que l’État. L’UE n’est pas un État, tant qu’elle est composée d’États. Si elle est souveraine, cela veut dire que les États européens, eux ne le sont plus et ont disparu, pour qu’elle se constitue sous forme d’État. Ce qui a été tenté avec les différents traités européens depuis la fameuse « Constitution européenne », mais l’emballement des peuples n’était pas là, le processus bégaye. Ce qui ne veut pas dire que la désétatisation de nos pays ne continue pas. Bien au contraire, les pouvoirs nationaux sont petit à petit vidés de leurs réelles compétences et s’affaiblissent. Un jour, ils seront suffisamment faibles et ainsi impopulaires pour disparaître dans l’indifférence générale et permettre alors l’avènement d’un véritable régime totalitaire, qui nous fera regretter amèrement, mais un peu tard, la bêtise bonhomme de nos dirigeants nationaux. 

Le registre de langage employé par Macron veut montrer la vigueur de sa détermination. Il emploie notamment de manière étrangement inadaptée le terme de « réarmement », qui semble concerner tout et n’importe quoi — sauf l’armée… Il arrive quand même à passer de la dégradation de l’école… au réarmement de la Nation…

Nous serons déterminés à agir pour l’école, l’enfance et l’éducation, afin de rétablir le niveau de nos élèves, l’autorité de nos professeurs, la force de notre enseignement laïc et républicain. Après le réarmement économique, le réarmement de l’État et de nos services publics, il nous faudra ainsi engager notre réarmement civique. La France c’est une culture, une Histoire, une langue, des valeurs universelles qui s’apprennent dès le plus jeune âge. A chaque génération.

Il faut effectivement créer une armée d’abrutis, sinon le peuple risquerait de se soulever face à une telle incurie. Et tel est manifestement le but. 

Ainsi, la France peut être vendue aux intérêts atlantistes, qui concrètement, dans la prolongation de la Guerre froide, sont de faire disparaître la Russie. En ce sens, la bataille d’Ukraine ne peut être abandonnée. La France a été bâillonnée derrière le drapeau européen, elle est en première ligne et elle n’a pas le choix :

Nous aurons à faire le choix d’une Europe plus forte plus souveraine, à la lumière de l’héritage de Jacques Delors. Une Europe qui œuvre à la paix au Proche-Orient et sur notre propre continent, en continuant à soutenir le peuple ukrainien et avec lui, notre sécurité, notre liberté, nos valeurs. Vous aurez au mois de juin prochain à vous prononcer sur la poursuite de ce réarmement de notre souveraineté européenne face aux périls : arrêter la Russie et soutenir les Ukrainiens ou céder aux puissances autoritaires en Ukraine ; continuer l’Europe ou la bloquer ; poursuivre la transition écologique et productive ou revenir en arrière ; affirmer la force des démocraties libérales ou céder aux mensonges qui sèment le chaos.

La voie de l’UE, c’est la voie de l’atlantisme, c’est la voie de la guerre. Et la France n’a pas le choix. En tout cas, pas avec ces élites : car elles sont en place justement pour mener cette politique. Discuter avec elles ne sert à rien, elles sont parfaitement au courant, elles ne sont pas incompétentes. Leur bilan est même plutôt positif :  désindustrialisation et dépendance économique, affaiblissement des structures étatiques et délégitimation de l’État national, rééducation de la population et remise en cause des valeurs et de la culture classique. Et Macron nous annonce aller encore plus loin dans ce sens.

Toute Nation a le gouvernement qu’elle mérite. Qu’avons-nous fait, ou pas fait, pour mériter cela ? Nous nous sommes ramollis, nous nous sommes reconcentrés sur un monde de plus en plus étroit et vide de toute humanité, nous avons refusé par paresse et commodité de mener les combats qui s’imposaient quand il le fallait. Nous pouvons laisser Macron, ou un autre avec un autre visage, mais appartenant au même clan, continuer ce travail de sape — par faiblesse, par égoïsme, par confort. Mais nous ne pourrons pas dire que nous ne savons pas.

Quels sont vos vœux pour cette nouvelle année ? Personnellement, je souhaite le réveil de ma France, de la France que j’aime, de la France éternelle, de cette France que les globalistes haïssent et veulent détruire. Macron parle des « fiertés françaises » comme il parlerait de curiosités exposées dans une foire. Montrons-lui la fierté du peuple de France, pas des « fiertés » de pacotille, mais ce qu’est la fierté d’être Français.




Les mémoires du général Tauzin : il peut enfin parler !

[Source : Tocsin]




Dogme sanitaire : contre-offensive globaliste en Russie à l’approche des présidentielles

[Source : russiepolitics]

Par Karine Bechet-Golovko

Rospotrebnadzor, l’Agence fédérale russe de contrôle de la consommation, qui est en charge des questions sanitaires depuis le Covid, soulignant combien, pour ceux qui ont encore un doute, le culte globaliste sanitaire est à la fois un business et une ingénierie sociale, revient sur le front. Saison oblige — oui, la saison électorale s’ouvre, il serait dommage pour les globalistes de ne pas utiliser les virus saisonniers pour déstabiliser la situation. Ainsi, l’on voit réapparaître ici ou là, de manière chaotique, le port du masque, l’accélération du rythme vaccinal, la fermeture soudaine des établissements… La contre-offensive globaliste sur le front s’engage à quelques mois des présidentielles.

Comme le rappelle avec justesse le Président Poutine, la Russie ne peut être vaincue que de l’intérieur. Et la période électorale est une période propice aux changements, voulus ou imposés, politiques ou géopolitiques, provoqués ou subis. La population est psychologiquement préparée au fait qu’un changement se prépare, il est donc plus facile de la manipuler à ce moment-là. Et c’est justement maintenant que l’on voit revenir le spectre « sanitaire », sous la houle de la très globaliste agence fédérale russe Rospotrebnadzor, qui conduisait le fanatisme covidien en Russie, à son heure de gloire.

Les manifestations de la contre-offensive globaliste sous prétexte sanitaire

Si l’Opération militaire a fait baisser la voix de ces groupuscules, ils sont toujours actifs et manifestement réactivés à la moindre possibilité, or la saison est propice. Peu importe que les virus de la grippe, du Covid, du rhume ne soient pas violents, ils sont là et sont nombreux en cette saison, il faut donc les rentabiliser. Ce serait dommage de laisser passer une telle chance…

Ainsi, l’Agence de Rospotrebnadzor de Saint-Pétersbourg se sent à nouveau en selle et relance le combat globaliste — contre les habitants. Rien de tel, surtout à l’occasion des fêtes de fin d’année :

En raison de la situation épidémiologique complexe concernant l’incidence de la grippe, des infections respiratoires aiguës (ARVI), de la nouvelle infection à coronavirus (Covid-19) et des pneumonies communautaires, le médecin en chef de la ville de Saint-Pétersbourg, Natalia Bashketova, a signé la résolution n° 4 du 20 décembre 2023 « Sur le renforcement des mesures de prévention de la grippe, des infections virales respiratoires aiguës, de la nouvelle infection à coronavirus (Covid-19) et des pneumonies communautaires au cours de la saison épidémique 2023-2024 à Saint-Pétersbourg. »

Ainsi, à Saint-Pétersbourg, le port du masque est obligatoire à partir du 20 décembre pour tous les événements sportifs, culturels ou les fêtes organisées par les entreprises à l’occasion du Nouvel An. Laisser les gens se détendre en cette période de fête serait une erreur fondamentale — en termes d’ingénierie sociale. S’ils se reposent, ils vont reprendre des forces — notamment psychiques et seront plus difficiles à manipuler. En plus, ils pourraient même être satisfaits, quelle idée ! Rien de tel qu’un bon masque pour vous pourrir la vie. Surtout que son utilité sanitaire est nulle, comme le déclare le président de l’Union scientifique des thérapeutes de la ville de Moscou, le docteur Pavel Vorobiov :

« Si une personne éternue, alors sous ce masque le nuage vole dans toutes les directions, peut-être que le nuage sera plus petit, mais il sera toujours là. Par conséquent, les sont infectés par les éternuements. Qu’ils portent ou non un masque, c’est pareil. Les personnes qui portent aujourd’hui un masque dans les transports publics le font en vain. »

Qui va s’intéresser à l’opinion professionnelle d’un médecin, quand on a les dogmes globalistes des fonctionnaires de Rospotrebnadzor ? D’une manière générale, la décision passe mal et certains médias insistent sur le fait, qu’il ne s’agirait en réalité que d’une recommandation, mais qui serait obligatoire pour les entreprises notamment… Le flou est donc total… et le malaise aussi.

Et cette furie à Saint-Pétersbourg touche également l’enseignement :

« En outre, les directeurs des établissements d’enseignement et préscolaires de la ville ont été appelés à assurer la fermeture temporaire de certaines classes, si deux ou plusieurs cas de pneumonie communautaire y étaient détectés. De plus, le processus éducatif sera temporairement arrêté dans les classes et les groupes où plus de 20 % des élèves sont absents pour cause d’ARVI, de grippe ou de coronavirus.

Rospotrebnadzor a recommandé d’arrêter temporairement les cours dans les écoles où plus de 10 cas de pneumonie communautaire ont été détectés pendant une période pouvant aller jusqu’à 10 jours. »

Bref, même quand les enfants sont malades chez eux — et ne peuvent donc contaminer leurs camarades, il faut fermer classes ou écoles. Ces normes sont d’une grande efficacité, sur le plan managérial : elles permettent de fermer beaucoup d’établissements, de faire du chiffre, sans qu’il y ait de fortes incidences sanitaires, puisque les virus continuent à vivre leur vie saisonnière. Ces règles aussi rigides qu’absurdes sont également parfaites pour perturber le processus d’enseignement. Ce qui est également un but non négligeable.

À Moscou, la situation n’est pas meilleure. Car en plus de ces virus, qui ne constituent aucun danger réel pour la santé, la vague globale de la rougeole est resservie. Rappelons que la rougeole fait l’objet d’une vaccination généralisée dans l’enfance, ce qui en général règle le problème. Or, cette année, l’on a entendu parlé d’une poussée épidémique de la rougeole dans plusieurs pays, les médias ont tenté de nous resservir le discours du grand danger global… sans grande réussite. En revanche, c’est une planche de salut pour les élites globalistes, notamment en Russie. Ainsi, l’on peut réécrire les règles de la vaccination — désormais, celles faites dans l’enfance ne sont plus suffisantes, il faut encore en reprendre quelques doses. Et surtout, quelle chance, un cas de rougeole dans un établissement entraîne automatiquement la fermeture de tout l’établissement ! 

C’est en tout cas, ce qui se passe dans la plus grande université du pays, l’Université d’État de Moscou (Lomonossov), qui se retrouve depuis quelque temps sous le feu constant de Rospotrebnadzor. Un seul étudiant de première année à la faculté de la politique internationale est déclaré malade de la rougeole et ce sont rien moins que les 11 facultés de ce bâtiment de l’Université, qui sont fermées du 13 novembre au 1er décembre. 11 facultés… pour un cas. Hier soir, à la surprise générale, le Recteur de l’Université adopte un arrêté s’appuyant sur la décision de Rospotrebnadzor qui le lie, pour fermer la Faculté de droit à compter d’aujourd’hui jusqu’au 11 janvier. Personne ne comprend comment va se dérouler la dernière semaine de cours, d’oraux et de réunions avant les vacances d’hiver… Car un étudiant serait tombé malade…

Les buts de la contre-offensive globalistes — la déstabilisation sociale et la délégitimation du pouvoir

La Russie ne peut pas être vaincue sur le champ de bataille, l’arrivée d’un tank étranger sur la terre russe provoquerait un soulèvement populaire massif, qui déborderait de loin la pleutrerie des élites globalistes, quel que soit leur pays. La guerre en Ukraine, tout comme la Crimée ou le Donbass et les nouveaux territoires, fait dans l’ensemble l’objet d’un consensus populaire puissant. Si des questions se posent, c’est pour savoir pourquoi les autorités russes ont si peu de courage politique… 

En revanche, les deux véritables axes, qui permettent de diviser la société, sont le numérique et le sanitaire. Ces deux cultes globalistes ont leurs adeptes, non seulement chez les élites, mais aussi dans la population — certains par fanatisme, beaucoup en résultat du long et efficace processus d’abrutissement des populations, qui n’a pas épargné la Russie depuis la chute de l’Union soviétique. Il devient difficile de voir quelqu’un lire un livre dans le métro, les gens ont massivement délégué leur identité à des programmes, les enfants sont enfermés dès le plus jeune âge par les parents eux-mêmes dans un smartphone pour faire moins de bruit — et ne pas trop exister dans le réel. Or, le réel est le seul espace, qui permette à l’homme de se développer. Les hommes ont donc été handicapés, massivement, volontairement, dès leur enfance.

L’on voit des réactions très fortes des deux côtés, et du côté de ceux, qui soutiennent ces mouvements globalistes et veulent les imposer jusqu’au bout en Russie, et du côté de ceux, qui s’y opposent. Le fanatisme de la virtualisation de l’enseignement s’accompagne par exemple de la création d’un véritable mouvement de résistance populaire, structuré par le bas et qui devient une force. Le fanatisme sanitaire voit le renforcement de mouvements sociaux de résistance, collective et individuelle, qui ont rejeté les mesures liberticides se rapprochant de l’asservissement numérique de la population, à la chinoise.

Plus ces tendances globalistes se radicalisent, plus la réaction de résistance se renforce. Si certains visages globalistes du pouvoir national sont bien identifiés, avec la radicalisation de la tendance, la fracture sociale devient dangereuse, surtout quand la figure présidentielle tente de porter les deux discours : et celui du culte numérique et sanitaire, et celui de la souveraineté comme seule voie d’existence de la Russie. Ces deux voies sont incompatibles et toute tentative de les concilier, in fine, conduit à l’avancée des dogmes globalistes.

Si le numérique est un instrument, il ne peut être une fin en soi, sauf à virtualiser l’État, la société et l’homme — et à la fin les détruire. Si la question sanitaire est importante, elle doit permettre le renforcement de la société et de l’homme, et non pas leur affaiblissement — physique, autant que psychique, quand elle devient une fin en soi. Quand ces instruments deviennent des éléments d’ingénierie sociale, la Russie perd sa souveraineté. Or, comme l’a réaffirmé Poutine il n’y a pas si longtemps de cela, la Russie ne peut exister que si elle est souveraine.

Et quelle sera alors la légitimité, au-delà du discours souverainiste, de ces élites, si elles continuent, contre l’intérêt national et contre la volonté populaire, à introduire en Russie ces dogmes globalistes ?

Le combat sur le front intérieur va sérieusement se renforcer ces prochains mois à l’occasion des élections présidentielles, il serait naïf et dangereux pour la stabilité du pays de penser, que la seule personnalité de Poutine permettra de tout faire passer, pardonner, oublier… 




Next Dose 3 — Faut-il encore des preuves ?

[via santeglobale.world]

Rien de biologique dans les vaxxins, que des nanotechnologies métalliques. L’être humain est « hacké », implanté, hybridé avec des matériaux synthétiques… on fabrique des transhumains ! La pandémie de graphène est en route.

À 1 h 15 Dominique GUILLET (Xochipelli) apporte sa vision du danger de la graphénisation de l’humanité. Depuis un siècle, les vaxxins sont des armes léthales. Il montre que Raoult, Fouché, Henrion-Caude et d’autres n’ont rien compris au vrai problème : le graphène et autres particules métalliques qui sont partout et ont pour but de génocider l’humanité (avec la 5G).

Delgado (Quinta Columna) : il y a des « prédateurs invisibles », des « entités énergétiques » (les Archontes) qui se nourrissent des émotions négatives et de la souffrance humaine et agissent à travers la franc-maçonnerie et les gouvernements. Il s’agit d’une « lutte pour les âmes ». Les prédateurs passent inaperçus en contrôlant les institutions et en traitant de « non scientifiques » ceux qui leur résistent.

Ceux qui occultent le graphène sont les jouets des forces sataniques… Graphène et 5G sont des outils pour neuromoduler ou tuer les êtres humains.

D’autres civilisations avant la nôtre ont été implantées, domestiquées, manipulées, parasitées…

Tout le monde a été trompé, sur toute la planète, avec la supercherie vaxxinale.

Combien faut-il de millions de gens conscients pour lever enfin le « Secret Défense » qui règne encore ?

Chacun, ayant reçu ces informations capitales, doit se repositionner et sortir de cette « usine du mensonge ». Aucune entité ne peut vous dominer si vous vous reliez à votre souveraineté pour dire NON à leur domination.

Note de TAL : cette vidéo est IMPORTANTE, faites circuler !! Le temps est venu de montrer la vérité du combat titanesque entre les forces de l’ombre et les forces de la lumière, qui ne peuvent que gagner lorsque les consciences s’éveillent !

[NDLR En complément,
voir les dossier 5G et ondes pulsées
et Vaccins et virus]

Direct avec Next Dose, Ricardo Delgado, Astrid Stuckelberger et Dominique Guillet




[Source : xochipelli.fr]




« 2 grands facteurs permettent au pouvoir de dominer les masses »

[Source : Epoch Times France]

Marie-Estelle Dupont est psychologue clinicienne, elle vient de publier « Être parents en temps de crise – Comment restaurer l’équilibre psychique de nos enfants » (éditions Trédaniel).

Un livre dans lequel elle analyse les séquelles de la crise sanitaire sur la santé mentale des jeunes, la remise en question de l’autorité parentale de la part de l’État, l’émergence d’une société de contrôle et d’autorisations ainsi que les facteurs qui permettent au pouvoir d’obtenir l’adhésion de la population.

« Aujourd’hui, les 18-25 ans sont la tranche de la population qui va le plus mal sur le plan psychologique. La levée des mesures sanitaires n’a pas mis fin au mal-être de cette jeunesse », souligne-t-elle.

Selon la psychologue, « de plus en plus de jeunes adultes rentrent dans le groupe des “états limites” (personnalités borderline, notamment) », ce qui amène les cliniciens « à revoir l’étalonnage des tests de personnalité et à considérer désormais comme quasi normales des conduites déviantes, tant leur fréquence augmente ».

Si les conséquences des mesures sanitaires ont mis du temps à être prises en compte, Marie-Estelle Dupont estime que le covid nous a fait « toucher le paroxysme d’une lecture chiffrée et statistique du vivant ».

Une vision de la médecine qui réduit la santé des individus à des données mathématiques, niant leur histoire, leur singularité et leur humanité : « Quand les chiffres prennent le dessus sur la parole, on peut manipuler à l’envi, et on détruit le sujet. Ce modus operandi inhumain se fait au nom du progrès, du bien, de l’efficacité ; alors qu’il est tout-puissant et évidemment inhumain et déshumanisant. »

Pour la psychologue, la crise sanitaire a également vu la mise en œuvre de « mécanismes puissants d’ingénierie sociale », notamment la technique du « nudge ».

« Les régimes libéraux actuels, fortement bureaucratisés et faisant sans cesse appel à des cabinets privés pour “manager” la population telle un troupeau indifférencié, manient à merveille l’art du nudge, l’art de distiller des coups de coude aux citoyens de sorte que le troupeau aille dans la bonne direction, sans les y obliger ouvertement. »

« C’est la base de la manipulation de masse quand le régime ne veut pas passer pour dictatorial mais qu’il n’a plus de démocratique que le nom, tant la possibilité d’exercer sa souveraineté est pour le peuple réduite à peau de chagrin. »

D’après Marie-Estelle Dupont, la crise sanitaire marque « une étape clé dans l’évolution de notre société » et « la proposition de société qui a été faite pendant le Covid, avec un crédit social important, est quelque chose qui séduit énormément les technocrates de Bruxelles. » Selon elle, il est « fort probable que nous allions vers une société de plus en plus liberticide, où le moindre de nos mouvements sera enregistré et contrôlé ».

Les mécanismes d’ingénierie utilisés pendant le Covid pourraient ainsi être reconduits à la faveur d’autres crises, énergétique, sécuritaire ou climatique : « Il y a un bénéfice secondaire énorme trouvé par les politiques. Les crises sont surlignées, mises en lumière pour justifier le contrôle de la population. Au nom du bien, le pire du totalitarisme sera autorisé. »

Une société orwellienne consacrant « le mariage entre le pire du socialisme et le pire du néolibéralisme » qui pourrait obtenir les faveurs d’une partie de la population, persuadée que la perte de ses libertés constitue un pis-aller face aux dangers qui la menacent : « Beaucoup de gens sont tellement endoctrinés qu’ils pensent que nous n’avons pas le choix. Nous n’avons rien retenu de l’expérience totalitaire du XXe siècle et du communisme. »

00:00 Intro
02:02 Quel est l’état de la santé mentale des jeunes ?
14:07 L’importance donnée aux chiffres par la médecine est-elle exagérée ?
21:24 Quels sont les mécanismes d’ingénierie sociale déployés pendant la crise ?
29:24 Ces mécanismes vont-ils se développer ?
39:24 Comment la corruption du langage permet-elle d’annihiler l’esprit critique ?
44:22 La société de consommation favorise-t-elle la soumission à l’idéologie ?
48:23 Comment résister à l’idéologie ?
55:13 En quoi les idéologies de déconstruction sont-elles une agression contre les enfants ?
01:03:00 Quelles sont les conséquences de l’éducation à la sexualité ?
01:07:56 Y a-t-il un lien entre la désinstruction et la montée de la violence ?
01:10:15 Comment aider les enfants à retrouver leur équilibre ?




L’agenda mondial de Bill Gates et comment résister à sa guerre contre la vie

[Source : exoconscience.com]

Par Vandana Shiva

Il n’y a pas de « vie » dans le paradigme de la santé que Bill Gates et ses semblables promeuvent et imposent au monde entier.

En mars 2015, Bill Gates a montré une image du coronavirus lors d’une conférence TED et a déclaré au public qu’il s’agissait de ce à quoi ressemblerait la plus grande catastrophe de notre temps.

La véritable menace pour la vie, a-t-il dit, « ce ne sont pas les missiles, mais les microbes ». Lorsque la pandémie de coronavirus a déferlé sur la terre comme un tsunami cinq ans plus tard, il a ravivé le langage de la guerre, décrivant la pandémie comme « une guerre mondiale ».

La pandémie de coronavirus oppose l’humanité tout entière au virus », a-t-il déclaré.

En fait, la pandémie n’était pas une guerre. La pandémie était une conséquence de la guerre. Une guerre contre la vie. L’esprit mécanique connecté à la machine à fric de l’extraction a créé l’illusion que les humains sont séparés de la nature, et que la nature est une matière première morte et inerte à exploiter.

Mais en fait, nous faisons partie du biome. Et nous faisons partie du virome. Le biome et le virome, c’est nous. Lorsque nous faisons la guerre à la biodiversité de nos forêts, de nos fermes et de nos entrailles, nous nous faisons la guerre à nous-mêmes.

L’urgence sanitaire du coronavirus est inséparable de l’urgence sanitaire de l’extinction, de l’urgence sanitaire de la perte de biodiversité et de l’urgence sanitaire de la crise climatique. Toutes ces urgences sont enracinées dans une vision du monde mécaniste, militariste et anthropocentrique qui considère que les humains sont séparés des autres êtres et qu’ils leur sont supérieurs. Des êtres que nous pouvons posséder, manipuler et contrôler.

Toutes ces situations d’urgence trouvent leur origine dans un modèle économique fondé sur l’illusion d’une croissance et d’une avidité illimitées, qui violent les frontières planétaires et détruisent l’intégrité des écosystèmes et des espèces individuelles.

De nouvelles maladies apparaissent parce que l’agriculture mondialisée, industrialisée et inefficace envahit les habitats, détruit les écosystèmes et manipule les animaux, les plantes et d’autres organismes sans aucun respect pour leur intégrité ou leur santé. Nous sommes liés au niveau mondial par la propagation de maladies telles que le coronavirus parce que nous avons envahi les habitats d’autres espèces, manipulé les plantes et les animaux à des fins de profits commerciaux et d’avidité, et cultivé des monocultures.

Alors que nous coupons les forêts à blanc, que nous transformons les exploitations agricoles en monocultures industrielles produisant des produits toxiques et vides sur le plan nutritionnel, que nos régimes alimentaires se dégradent en raison de la transformation industrielle à l’aide de produits chimiques synthétiques et du génie génétique, et que nous perpétuons l’illusion selon laquelle la terre et la vie sont des matières premières à exploiter pour réaliser des profits, nous nous connectons en effet. Mais au lieu de nous connecter sur un continuum de santé en protégeant la biodiversité, l’intégrité et l’auto-organisation de tous les êtres vivants, y compris les humains, nous nous connectons par la maladie.

Photo de Bjørn Tore Økland sur Unsplash

Selon l’Organisation internationale du travail, « 1,6 milliard de travailleurs de l’économie informelle (représentant les plus vulnérables sur le marché du travail), sur un total mondial de deux milliards et une main-d’œuvre mondiale de 3,3 milliards, ont subi des dommages massifs à leur capacité de gagner leur vie. Cela est dû aux mesures de fermeture et/ou au fait qu’ils travaillent dans les secteurs les plus touchés ».

Selon le Programme alimentaire mondial, un quart de milliard de personnes supplémentaires seront poussées vers la faim et 300 000 pourraient mourir chaque jour. Il s’agit là aussi de pandémies qui tuent des gens. Tuer ne peut pas être une prescription pour sauver des vies.

La santé, c’est la vie et les systèmes vivants. Il n’y a pas de « vie » dans le paradigme de la santé que Bill Gates et ses semblables promeuvent et imposent au monde entier. Bill Gates a créé des alliances mondiales afin d’imposer une analyse et des prescriptions de haut en bas pour les problèmes de santé. Il donne de l’argent pour définir les problèmes, puis il utilise son influence et son argent pour imposer les solutions. Ce faisant, il s’enrichit. Son « financement » entraîne un effacement de la démocratie et de la biodiversité, de la nature et de la culture. Sa « philanthropie » n’est pas seulement du philanthrocapitalisme. C’est du philanthro-impérialisme.

La pandémie de coronavirus et le confinement ont révélé encore plus clairement comment nous sommes réduits à des objets à contrôler, nos corps et nos esprits étant les nouvelles colonies à envahir. Les empires créent des colonies, les colonies enferment les biens communs des communautés indigènes vivantes et les transforment en sources de matières premières à extraire pour réaliser des profits.

Cette logique linéaire et extractive est incapable de voir les relations intimes qui soutiennent la vie dans le monde naturel. Elle est aveugle à la diversité, aux cycles de renouvellement, aux valeurs de don et de partage, ainsi qu’au pouvoir et au potentiel de l’auto-organisation et de la mutualité. Elle est aveugle aux déchets qu’elle crée et à la violence qu’elle libère. Le confinement prolongé du coronavirus a été une expérience de laboratoire pour un avenir sans humanité.

Le 26 mars 2020, alors que la pandémie de coronavirus atteignait son paroxysme et que le confinement se prolongeait, l’Organisation mondiale de la propriété intellectuelle (OMPI) a accordé un brevet à Microsoft. Le brevet WO 060606 déclare que « l’activité du corps humain associée à une tâche fournie à un utilisateur peut être utilisée dans un processus de minage d’un système de cryptomonnaie… »

L’« activité corporelle » que Microsoft souhaite exploiter comprend les radiations émises par le corps humain, les activités cérébrales, la circulation des fluides corporels, la circulation sanguine, l’activité des organes, les mouvements corporels tels que les mouvements oculaires, faciaux et musculaires, ainsi que toute autre activité pouvant être détectée et représentée par des images, des ondes, des signaux, des textes, des nombres, des degrés ou toute autre information ou donnée.

Le brevet est une revendication de propriété intellectuelle sur nos corps et nos esprits. Dans le cadre du colonialisme, les colonisateurs s’attribuent le droit de s’approprier les terres et les ressources des populations autochtones, d’anéantir leurs cultures et leur souveraineté et, dans les cas extrêmes, de les exterminer. Le brevet WO 060606 est une déclaration de Microsoft selon laquelle nos corps et nos esprits sont ses nouvelles colonies.

Nous sommes des mines de « matière première » — les données extraites de notre corps. Au lieu d’être des êtres souverains, spirituels, conscients et intelligents qui prennent des décisions et font des choix avec sagesse et valeurs éthiques concernant l’impact de nos actions sur le monde naturel et social dont nous faisons partie et auquel nous sommes inextricablement liés, nous sommes des « utilisateurs ». Un « utilisateur » est un consommateur sans choix dans l’empire numérique.

Mais ce n’est pas la totalité de la vision de Gates. En fait, elle est encore plus sinistre : coloniser l’esprit, le corps et l’âme de nos enfants avant même qu’ils aient l’occasion de comprendre à quoi ressemblent la liberté et la souveraineté, en commençant par les plus vulnérables.

En mai 2020, le gouverneur de New York, Andrew Cuomo, a annoncé un partenariat avec la Fondation Gates pour « réinventer l’éducation ». M. Cuomo a qualifié M. Gates de visionnaire et a affirmé que la pandémie avait créé « un moment dans l’histoire où nous pouvons réellement incorporer et faire avancer les idées [de M. Gates]… tous ces bâtiments, toutes ces salles de classe physiques — pourquoi avec toute la technologie dont vous disposez ? »

En fait, cela fait deux décennies que M. Gates tente de démanteler le système d’enseignement public des États-Unis. Pour lui, les étudiants sont des mines de données. C’est pourquoi les indicateurs qu’il préconise sont l’assiduité, l’inscription à l’université et les résultats aux tests de mathématiques et de lecture, car ils peuvent être facilement quantifiés et exploités. En réimaginant l’éducation, les enfants seront contrôlés par des systèmes de surveillance pour vérifier s’ils sont attentifs alors qu’ils sont forcés de suivre des cours à distance, seuls à la maison.

La dystopie est un monde où les enfants ne retournent jamais à l’école, n’ont pas l’occasion de jouer, n’ont pas d’amis. C’est un monde sans société, sans relations, sans amour et sans amitié.

Lorsque je regarde vers l’avenir, dans un monde de Gates et de barons de la technologie, je vois une humanité qui est encore plus polarisée en un grand nombre de personnes « jetables » qui n’ont pas leur place dans le nouvel empire. Ceux qui en feront partie ne seront guère plus que des esclaves numériques.

Ou nous pouvons résister. Nous pouvons ensemencer un autre avenir, approfondir nos démocraties, nous réapproprier nos biens communs, régénérer la terre en tant que membres vivants d’une famille Terre unique, riche de sa diversité et de sa liberté, unie dans son unité et son interconnexion. C’est un avenir plus sain. C’est un avenir pour lequel nous devons nous battre. Nous devons le revendiquer.

Nous sommes au bord du précipice de l’extinction. Allons-nous laisser notre humanité en tant qu’êtres vivants, conscients, intelligents et autonomes être anéantie par une machine avide qui ne connaît pas de limites et qui est incapable de mettre un terme à sa colonisation et à sa destruction ? Ou allons-nous arrêter la machine et défendre notre humanité, notre liberté et notre autonomie pour protéger la vie sur terre ?

Source : https://www.thepulse.one/p/bill-gates-global-agenda-and-how

Traduction : https://exoconscience.com




La nouvelle route de la soie et la « souveraineté » selon Giorgia Meloni

[Source : euro-synergies]

par Andrea Zhok1

L’Italie de Giorgia Meloni a officiellement quitté la Route de la Soie hier (11/12/2023).

En fait, le gouvernement Meloni, le gouvernement dit souverainiste, celui qui était censé avoir à cœur, dans le bavardage de la propagande électorale, le bien-être, l’autonomie et la souveraineté de l’Italie, a réussi en l’espace de deux ans à couper définitivement les ponts avec le plus grand fournisseur d’énergie du monde (la Russie), avec lequel nous entretenions traditionnellement d’excellentes relations, puis à liquider les relations commerciales privilégiées avec le pays qui connaît la plus forte croissance économique du monde (la Chine).

Il est difficile d’imaginer une stratégie économique plus autodestructrice pour le pays.

Bien sûr, nous savons tous que le pacte tacite signé par le Premier ministre avec le maître américain est le suivant : « Nous vous laissons gouverner sans vous gêner, vous faites ce que nous vous disons ». Nous nous retrouvons donc avec un gouvernement de serviteurs de plus, dont la fonction est de faciliter les impulsions gouvernementales en provenance de l’étranger.

D’autre part, pour gouverner de la sorte, il n’est pas nécessaire d’avoir une classe dirigeante, d’avoir étudié, d’avoir une idée du pays, d’avoir du caractère ou de l’intégrité personnelle, pour gouverner de la sorte, il suffit d’avoir le géomètre Calboni : il suffit de traduire en italien les dépêches de l’état-major américain, et pour cela, il y a Google Traduction.

À l’approche des élections, je me souviens avoir été interrogé dans un talk-show sur le « risque de fascisme » que représentait un éventuel gouvernement Meloni. Selon les canons habituels de la télévision, la question faisait suite à un reportage présentant un collage de déclarations incendiaires et de photos d’époque de Meloni, dont le but était d’ouvrir le bal en affirmant que oui, fez et orbaci étaient sur le point d’être exhumés de la poitrine de grand-père, de trembler et de se réfugier dans le front antifasciste.

La réponse que je donnais alors était que depuis un certain temps, la seule différence politique détectable entre le centre-droit et le centre-gauche était le niveau d’enthousiasme pour la Gay Pride (ou, si vous préférez, la Journée de la famille).

Superstructures et folklore mis à part, l’Italie est gouvernée sans interruption par un monocolore atlantiste néolibéral depuis trente ans : les trente pires années sur le plan économique et social depuis la naissance de l’État national, à l’exception des périodes de guerre.

Ceux qui continuent à se laisser prendre au jeu fictif de l’alternance, en allant voter de temps en temps pour l’un des camps, pour contrarier l’autre — un jumeau différent — sont complices du désastre.

Source : https://www.sinistrainrete.info/articoli-brevi/26985-andrea-zhok-nuova-via-della-seta-e-il-sovranismo-della-meloni.html


1 Professeur de philosophie morale à l’Université de Milan.




César, Mammon et Dieu, quel choix ferons-nous ?

[Source : chisinauforum ou @chisinauforum]

Par Dimitri Mottier






Le lobby de l’Armageddon. Comment les sionistes chrétiens influencent la politique américaine

[Source : geopolitika.ru via strategika.fr]

Par Leonid Savin

Bien que les bombardements de la bande de Gaza par les troupes israéliennes aient détruit non seulement des hôpitaux et des mosquées, mais aussi des temples chrétiens, de nombreuses personnes qui se disent chrétiennes et ne sont pas juives de souche soutiennent activement les actions d’Israël. D’où vient ce phénomène ?

Le fait est que le sionisme, en tant que mouvement politique juif, est apparu à la fin du 19e siècle, mais des idées similaires sont apparues bien plus tôt. Et, paradoxalement, elles sont nées dans un environnement chrétien.

La naissance du sionisme puritain

Les premiers partisans notoires de l’immigration des Juifs d’Europe en Palestine ont été les puritains. Cette secte protestante est apparue à la fin du 16e siècle et est devenue très influente en Angleterre et, plus tard, dans les colonies américaines. Ils ont manifesté un intérêt considérable pour le rôle des Juifs dans l’eschatologie, ou, en d’autres termes, la théologie de la fin des temps.

Par exemple, John Owen, théologien du 17e siècle, membre du Parlement et administrateur à Oxford, enseignait que le retour physique des Juifs en Palestine était nécessaire à l’accomplissement des prophéties de la fin des temps. En 1621, Sir Henry Finch a écrit un sermon appelant au soutien du peuple juif et à son retour dans sa patrie biblique.

L’un des courants les plus influents du sionisme chrétien est le dispensationalisme, un système d’interprétation qui utilise les informations de la Bible pour diviser l’histoire en différentes périodes d’administration ou dispensations et qui considère que le terme biblique « Israël » fait référence à la nation ethnique juive établie en Palestine.

Le dispensationalisme a été développé à l’origine par le prédicateur anglo-irlandais John Nelson Darby au dix-neuvième siècle. Darby (photo, ci-dessus) croyait que les destinées d’Israël et de l’Église chrétienne, ordonnées par Dieu, étaient complètement séparées, cette dernière devant être physiquement « enlevée » — élevée à la rencontre de Jésus — avant la période de bouleversements prédite dans l’Apocalypse, appelée la Grande Tribulation.

Selon Darby, la Grande Tribulation commencera après la construction du troisième Temple juif sur le Mont du Temple à Jérusalem. Pendant la Grande Tribulation, selon cet enseignement, 144 000 Juifs se convertiront au christianisme, ce qui leur révélera les véritables intentions de l’Antéchrist. Ils deviendront ainsi l’épicentre de la conversion à la foi chrétienne de tous les incroyants qui n’auront pas été enlevés.

Ce sont ces 144 000 juifs convertis qui rencontreront l’Antichrist lors de la bataille finale appelée Armageddon et qui vaincront l’Antichrist. Après cette bataille, les sept années de tribulation prendront fin et Jésus reviendra pour emprisonner Satan et établir un royaume messianique de mille ans sur la Terre.

Malgré son absurdité et l’absence de toute référence dans la Bible, le concept de transfert physique des chrétiens au ciel à la veille de l’Armageddon a été adopté avec enthousiasme par certaines églises en Angleterre et surtout aux États-Unis.

L’approche de Darby en matière d’eschatologie chrétienne coïncide avec des développements similaires dans le domaine de l’eschatologie juive, à savoir les idées du rabbin Zvi Hirsch Kalisher (illustration ci-dessus) et la création d’une nouvelle branche du messianisme juif. Ses représentants estimaient que les Juifs devaient œuvrer activement pour hâter la venue de leur messie en immigrant en Israël et en construisant le troisième temple sur le site du mont du Temple à Jérusalem, où se trouve la mosquée Al-Aqsa.

Darby lui-même a voyagé à travers l’Amérique du Nord et plusieurs autres pays pour populariser ses idées, rencontrant plusieurs pasteurs influents dans le monde anglophone. Parmi eux, James Brooks, le futur mentor de Cyrus Scofield (photo, ci-dessus), qui diffusera plus tard le concept, et dont l’interprétation sera publiée à grand tirage aux États-Unis et connue sous le nom de Scofield Bible.

Un autre personnage influencé par la doctrine de Darby fut le prédicateur américain Charles Taze Russell (photo, ci-dessus), dont l’église donna plus tard naissance à plusieurs sectes différentes, y compris les Témoins de Jéhovah (une organisation dont les activités sont interdites dans la Fédération de Russie). Des décennies avant la fondation du sionisme politique moderne, Russell a commencé à prêcher — non seulement aux chrétiens, mais aussi aux juifs des États-Unis et d’ailleurs — la nécessité d’une immigration juive massive en Palestine.

En 1891, Russell a écrit une lettre à Edmond de Rothschild, membre de la famille bancaire Rothschild, ainsi qu’à Maurice von Hirsch, riche financier allemand d’origine juive, pour leur faire part de son projet de colonisation de la Palestine. Il décrit son projet comme suit : « Ma proposition est que de riches Juifs achètent à la Turquie, à une juste valeur, tous ses droits de propriété sur ces terres, c’est-à-dire toutes les terres publiques (terres n’appartenant pas à des propriétaires privés), à condition que la Syrie et la Palestine soient constituées en États libres ».

Le livre « L’État juif » de Theodor Herzl, considéré comme le fondateur du sionisme, n’a été publié qu’en 1896.

Le prédicateur américain William E. Blackstone, fortement influencé par Darby et d’autres dispensationalistes de l’époque, a également passé des décennies à promouvoir l’immigration juive en Palestine comme moyen d’accomplir les prophéties bibliques. Ses efforts ont abouti à la Blackstone Memorial Petition, qui appelait le président des États-Unis de l’époque, Benjamin Harrison, et son secrétaire d’État, James Blaine, à prendre des mesures « en faveur du retour de la Palestine aux Juifs ».

Parmi les signataires de la pétition figuraient les banquiers J. D. Rockefeller et J. P. Morgan, le futur président des États-Unis William McKinley, le président de la Chambre des représentants Thomas Brackett Reed, le juge en chef Melville Fuller, les maires de New York, Philadelphie, Baltimore, Boston et Chicago, les rédacteurs en chef du Boston Globe, du New York Times, du Washington Post et du Chicago Tribune, ainsi que des membres du Congrès, des hommes d’affaires influents et des membres du clergé.

Bien que certains rabbins figurent parmi les signataires, la plupart des communautés juives américaines s’opposent au contenu de la pétition. En d’autres termes, l’objectif premier du sionisme, avant même qu’il ne devienne un mouvement, était largement soutenu par l’élite chrétienne américaine.

L’essor moderne

Pourtant, pendant la première moitié du 20e siècle, le sionisme chrétien n’était pas très répandu ni très influent aux États-Unis.

Cependant, le prédicateur Billy Graham, qui entretenait des relations étroites avec plusieurs présidents, dont Dwight Eisenhower, Lyndon Johnson et Richard Nixon, est entré dans l’arène. Enfin, le dispensationalisme entre dans le courant dominant du discours politique américain avec le prédicateur évangélique Jerry Falwell (photo, ci-dessous), qui fonde la Moral Majority en 1979.

Hal Lindsey est un autre dispensationaliste de premier plan qui exerce une grande influence politique et littéraire. Ronald Reagan a été tellement touché par ses livres qu’il l’a invité à prendre la parole lors d’une réunion du Conseil de sécurité nationale sur les plans de guerre nucléaire et en a fait un conseiller influent auprès de plusieurs membres du Congrès et de responsables du Pentagone.

Aujourd’hui encore, le parti républicain s’appuie fortement sur les sionistes chrétiens pour obtenir de l’argent et des votes. Ils exercent une profonde influence sur l’idéologie du parti.

Aujourd’hui, les sionistes chrétiens aux États-Unis ont plusieurs noms. Certains les appellent le « lobby de l’Armageddon », d’autres l’« AIPAC chrétien » (American Israel Public Affairs Committee).

Les sionistes chrétiens eux-mêmes sont environ 20 millions aux États-Unis, et ils parrainent la migration des Juifs vers Israël depuis l’Éthiopie, la Russie, l’Ukraine et d’autres pays. Ils sont en fait plus nombreux que les Juifs ethniques dans le monde, bien que tous les Juifs ne soutiennent pas le sionisme.

Sous l’administration de George W. Bush Jr. et surtout à la veille de l’invasion américaine de l’Irak en 2003, l’administration a également été fortement influencée par les sionistes chrétiens sous la forme de néoconservateurs. Lors d’une interview accordée à 60 Minutes en octobre 2002, Jerry Falwell a même déclaré : « Je pense que nous pouvons désormais compter sur le président Bush pour faire ce qu’il faut pour Israël à chaque fois ».

Falwell faisait référence aux actions du président Bush en avril 2002, lorsqu’il a fermé les yeux sur les actions israéliennes en Cisjordanie lors de l’opération « Mur de protection ». Falwell a rencontré le président Bush à plusieurs reprises au cours de son premier mandat, notamment pour discuter du soutien des États-Unis à Israël. Selon lui, les opinions du président sur Israël correspondaient aux siennes.

Les sionistes chrétiens ont également contribué à l’éviction du député démocrate Jim Moran, qui a laissé entendre que le lobby juif l’avait fait au profit d’Israël. Enfin, le Congrès apostolique et le groupe Americans for a Secure Israel ont fait échouer le plan de Bush visant à résoudre le conflit entre Israël et les Palestiniens en inondant la Maison Blanche de pétitions.

Il existe également aux États-Unis une organisation appelée United Christians for Israel, fondée en 2006 par le pasteur John Hagee (photo, ci-dessus) et qui compte plus de sept millions de membres. Elle compte parmi ses membres l’ancien chef de la CIA et secrétaire d’État Mike Pompeo, l’ancien vice-président Mike Pence et le faucon bien connu John Bolton. Tous ont été très actifs pendant la présidence de Donald Trump.

Lors d’un discours au Kansas en 2015, Pompeo a ouvertement déclaré qu’il croyait à « l’enlèvement des chrétiens » et a déclaré dans une interview qu’en tant que chrétien, il pensait que « Dieu a choisi Trump pour aider à sauver les juifs de la menace de l’Iran. »

Ce sont les sionistes chrétiens qui ont fait pression sur Donald Trump pour qu’il reconnaisse Jérusalem comme capitale d’Israël et sa souveraineté sur le plateau du Golan occupé. Le pasteur Robert Jeffress, de la First Baptist Church de Dallas et partisan de Trump, a dirigé une prière pour la paix à Jérusalem lors du déménagement de l’ambassade des États-Unis de Tel-Aviv le 14 mai 2018. Il a qualifié cet événement de « capital dans la vie de votre nation et dans l’histoire de notre monde ».

Une autre entité américaine, Proclaiming Justice for the Peoples, défend également les intérêts d’Israël. Fin octobre 2023, elle a commencé à demander la démission du Secrétaire général de l’ONU pour avoir critiqué les actions d’Israël à l’égard des Palestiniens.

Comme on peut le voir, la question du soutien à Israël a une histoire plus longue et plus complexe que sa création en 1948.

Alors que de nombreux juifs nient l’existence même de l’État d’Israël, qu’ils considèrent comme une violation des commandements talmudiques (par exemple, le mouvement hassidique Naturei Karta), les adeptes des confessions chrétiennes soutiennent ardemment Israël et justifient toutes les actions de son gouvernement, y compris la répression des Palestiniens.

Les protestants américains, qui lient le sort d’Israël à leur vision eschatologique du monde, jouent bien entendu un rôle considérable à cet égard. Et parmi eux se trouvent des personnalités politiques influentes qui prennent des décisions sur la politique étrangère des États-Unis.

Traduction par Robert Steuckers




Une métapolitique contre l’Antéchrist

La métapolitique katechontique1 dans la théologie politique chrétienne orthodoxe

[Source : arcaluinoe.info]

[Illustration : La figure du « Katechon » chez Schmitt]

Par Justino Carneiro

Principes conspirologiques

Je voudrais commencer par dire que dans mon travail normal de chercheur académique en philosophie politique et, plus spécifiquement, en théologie politique, je suis un ensemble de règles concernant l’indication des sources, les références bibliographiques, la justification des thèses et des arguments sur la base de la documentation et la référence à d’autres auteurs et débats académiques reconnus. Je crois que cela peut être utile à un certain niveau, notamment pour que le lecteur puisse vérifier les sources, reconstruire l’argumentation et poursuivre lui-même l’investigation par d’autres voies.

Mais ici, entre amis, je ne suivrai pas strictement ces règles. Mais surtout parce que, dans le domaine de ce que je pense pouvoir appeler à juste titre la CONSPIROLOGIE, les manœuvres étatiques profondes enveloppées de secret sont la norme — les informations classifiées ne sont évidemment pas documentées ou accessibles à ceux qui n’ont pas d’habilitation de sécurité. Lorsque ces informations sont divulguées, elles sont souvent militarisées par le biais de rencontres limitées et d’opérations psychologiques, de contrôles et de récits contrôlés. D’après ce que nous pouvons savoir, il est difficile de parvenir à une perception unifiée de l’ensemble, notamment en raison de la compartimentation délibérée et du déni plausible qui caractérisent l’art de l’État profond. C’est pourquoi nous nous retrouvons le plus souvent avec une pluralité d’hypothèses fragmentaires. Ceci est particulièrement évident dans le cas de la tromperie COVID. La guerre psychologique peut même atteindre le point de ce que quelqu’un comme Michael Hoffman a appelé la « révélation de la méthode », lorsque la révélation et l’exposition de la vérité sont elles-mêmes utilisées comme un moyen de dissimuler la vérité, de dissuader toute résistance et de rendre ceux qui participent à cette révélation complices de l’opération même qu’ils cherchent à révéler. Dans une certaine mesure, je pense que nous devrions considérer comme acquis que l’infosphère est ce qui se rapproche le plus du monde du mauvais démon de Descartes, où même la vérité est un mensonge.

En raison de tous ces facteurs, l’intuition en tant que méthode est inéluctable. En tant que chrétien orthodoxe, c’est pour moi un témoignage de la supériorité de ce que nous appelons le noétique sur le rationnel. Dans ce sens, j’essaierai d’exprimer le plus clairement et le plus directement possible ma propre position sur les questions qui nous réunissent tous ici aujourd’hui, tout en essayant de rester au niveau des principes. Comme l’a dit Jean Parvulesco :

« Pour nous (pour les nôtres), le vrai pouvoir, les vrais pouvoirs aussi, ne viennent que d’en haut. Le pouvoir géopolitique est un pouvoir doctrinal, un pouvoir visionnaire : le pouvoir géopolitique est le pouvoir de la doctrine géopolitique en action et il est accordé par cette doctrine comme un pouvoir de fait. »

Le vrai pouvoir réside dans le principium2. Mais je compléterais cela par la phrase de Saint Paul « car la puissance s’accomplit dans la faiblesse » (2 Corinthiens 12:9).

L’antimondialisme entre libertarisme et multipolarité

Avant la pars construens3 de mon argumentation, je voudrais aborder une question qui me préoccupe depuis un certain temps. À mon avis, les meilleures recherches, les meilleures critiques et les meilleurs diagnostics systématiques de notre situation actuelle ne proviennent pas, de nos jours, de philosophes politiques ou de scientifiques, ni d’analystes politiques de tendance multipolaire, mais, précisément, de soi-disant théoriciens de la conspiration et même, je dirais, pour la plupart, d’auteurs et de chercheurs nord-américains dans ce domaine. Mais ce qui me pose problème chez beaucoup de ces auteurs, ce sont leurs présupposés libertariens vaguement définis dans les domaines de la politique, de l’économie et du droit. En général, je trouve que, bien que leurs recherches historiques et leur journalisme d’investigation soient absolument brillants et ciblés, il manque une réflexion rigoureuse et minutieuse sur les présupposés et les principes politiques et juridiques. Je crois que c’est important dans le contexte de la discussion sur la résistance, sur la faisabilité de la multipolarité et sur le rôle de l’État ou des grands blocs de pouvoir aujourd’hui.

Le camp antimondialiste et le camp multipolariste sont tous deux d’accord sur les maux du mondialisme, mais partageons-nous la même définition du mondialisme ? Je ne pense pas, par exemple, que le mondialisme puisse être réduit à l’« unipolarité ». Dans ce débat, je me considère comme un antimondialiste, mais pas comme un multipolariste strict — surtout pas dans la manière dont cette position est aujourd’hui formulée en liaison avec l’alliance des BRICS. Sur ce point, je partage entièrement la position d’Iurie Roșca dans sa récente série d’articles critiquant le multipolarisme. Néanmoins, tout en me considérant comme un altermondialiste, je ne partage pas les présupposés libertaires ou même anarchistes qui sont communs à beaucoup dans le camp altermondialiste. Je crois qu’en la matière, des aspects essentiels de notre résistance aux puissances obscures hégémoniques — à la conspiration du non-être, comme l’appelait Jean Parvulesco — sont en jeu.

Libéralisme, sécurité et souveraineté

Réfléchissons un instant à l’appel commun à l’idée de « droits naturels donnés par Dieu et inscrits dans la Constitution ». Tout d’abord, cela brouille la distinction entre le droit naturel et le droit constitutionnel, qui est toujours historique. Mais surtout, la question de savoir qui décide — qui interprète, qui exécute et applique ce droit — est totalement absente. C’était la question centrale de Carl Schmitt : qui décide ? Quis iudicabit ?4 C’est-à-dire qui ou quoi possède le pouvoir de décision en dernier ressort. Qui détient le pouvoir souverain ? La loi en elle-même est impuissante, c’est seulement le pouvoir de décision qui exécute la loi qui lui donne sa réalité et son efficacité.

Ce à quoi il est généralement fait allusion dans cet amalgame entre droits naturels et droits constitutionnels, c’est bien sûr l’idée de droits individuels. Cette idée est d’origine libérale et empiriste. Dans l’un de ses premiers ouvrages, La valeur de l’État et l’importance de l’individu, Carl Schmitt oppose sa propre conception du droit et de la loi (Recht) à la notion libérale empiriste du droit. Dans la pensée libérale, le droit est défini comme le moyen de garantir la poursuite de la liberté, des intérêts et du bonheur de l’individu. Il n’y a pas d’autre fondement au droit que l’intérêt individuel. Mais le droit est aussi la réponse au problème du conflit des intérêts individuels. Tout préjudice ou toute atteinte aux intérêts individuels doit être réglementé par le droit, et en dernier ressort par le droit pénal. Étant donné que le conflit entre différents intérêts individuels nécessite une instance neutre, la décision est déléguée à la communauté qui arbitre entre les parties et décide qui a raison ou tort. Selon Schmitt, le droit, conformément à ces présupposés, est subordonné à la sécurité, il devient un moyen de garantir la poursuite des activités individuelles, à l’abri du danger. La sécurité est donc l’objectif, et le droit le moyen de le réaliser. L’État, dans la perspective libérale, incarne tous les moyens exécutifs de garantir cette sécurité par l’application du droit. Pour Schmitt, cela revient à réduire le droit à une simple légalité, privée de légitimité.

À cet égard, il établit également une distinction entre l’ordre et la sécurité. L’ordre est un élément de ce qu’il appellera plus tard le Nomos, qu’il considère comme un terme grec intraduisible, généralement traduit à tort par « droit ». Alors que l’ordre est nomique, la sécurité est anomique — non pas en pratique, mais en principe. La pensée sécuritaire, parce qu’elle réduit le droit à une simple légalité, prive le droit de sa propre légitimité, de sa valeur et de sa validité autonomes, indépendantes de tout motif empirique. Elle prive l’État d’un fondement légal et le rend vulnérable aux manipulations illégales. Un État de sécurité est un État de désordre.

Le droit doit être juste en lui-même, et non parce qu’il garantit la sécurité des individus. Pour Schmitt, dériver une norme juridique d’un intérêt qui fait appel à cette norme lorsqu’il est lésé reviendrait à ce que le baron de Munchausen se tire d’un marécage par ses propres cheveux. En outre, chaque fois que l’on postule un tiers qui représente l’intérêt commun, on présuppose également une hiérarchie de valeurs — qui ne peut être expliquée par de simples facteurs empiriques —, selon laquelle le commun est plus élevé que le particulier.

Compte tenu de tous ces éléments, selon Schmitt, l’ordre de pensée correct n’est pas que le droit et l’État sont des moyens de réaliser la sécurité, mais que l’État, par le pouvoir qu’il exerce, est lui-même le moyen de réaliser le droit et l’ordre dans la réalité empirique. La sécurité, au sens du gouvernement et de la gestion des intérêts individuels, est non seulement intrinsèquement privée de justice et de légitimité, mais elle dissimule également le pouvoir souverain qui décide, interprète et dirige ce gouvernement, qui juge ce qui est le mieux pour les individus et ce qui est en fait leur intérêt commun. Si l’État ne sert que des objectifs sécuritaires, il est déjà en passe de devenir inévitablement un État policier et un État totalitaire, dirigé par un pouvoir souverain occulte — que Schmitt appelle également potestas indirecta, pouvoir indirect —, qui utilise l’art de l’État comme arcana imperii, secrets d’État, visant à gouverner et à contrôler la population, et comme arcana dominationis, secrets de domination, visant à protéger et à préserver ceux qui sont déjà au pouvoir, potentiellement menacés par des séditions et des soulèvements.

Les libertariens partagent cette même conception libérale de l’État, à la différence près que les libéraux souhaitent un État minimal, réduit à ses simples fonctions de sécurité, tandis que les libertariens considèrent l’État comme intrinsèquement injuste et inique. Dans l’idéal, il n’y aurait pas d’État et toutes les relations entre les individus seraient volontaires, consensuelles et transactionnelles. Mais dans les deux cas, la conception de l’État est la même. D’un point de vue économique, les libertariens considèrent également que l’État est le principal obstacle à l’existence d’un marché véritablement libre. L’État est utilisé par les entreprises monopolistiques comme un outil pour préserver leur propre position de pouvoir et pour réduire la possibilité d’un marché libre. Curieusement, cette idée est similaire à celle du marxisme, à la différence que, dans le marxisme, il n’y a jamais de marché purement libre et que l’appareil d’État peut potentiellement être repris par le prolétariat par des moyens révolutionnaires et utilisé pour atteindre l’objectif utopique du socialisme, où l’État s’effacerait.

Le fait est que ces intérêts corporatifs multinationaux et mondiaux sont l’un des principaux moyens, en conjonction avec la guerre psychologique et les tactiques contre-insurrectionnelles manifestes et clandestines, entre autres méthodes, que l’État profond mondial utilise pour contrôler l’État et l’employer à ses propres fins. Mais en ce sens, l’État n’est pas vraiment souverain, au contraire, il est occupé par les puissances indirectes qui l’utilisent aujourd’hui. On peut dire que cela s’applique aujourd’hui non seulement aux États atlantistes, mais aussi aux BRICS et à l’alternative multipolaire. Le gouvernement mondial n’exige pas nécessairement un État mondial, mais lorsque les États deviennent progressivement des outils de la technocratie mondiale, sous le couvert de l’Agenda 2030 de l’ONU pour le développement durable, alors la souveraineté réelle de l’État n’existe plus dans aucun sens substantiel.

Métapolitique katechontique

Pour Schmitt, toutes les théories politiques réelles ont une affinité avec le dogme théologique du péché originel et partagent une anthropologie pessimiste, tandis que les théories non politiques, telles que le libertarianisme, l’anarchisme et le socialisme, présupposent que l’homme est bon par nature et que l’autorité et l’ordre politiques sont superflus. En tant que chrétien orthodoxe, je crois que l’homme, même s’il a été créé bon par nature, se trouve dans un état déchu. Cet état de déchéance est principalement l’état de mortalité et de corruptibilité. Le péché du premier homme a engendré la mort et la peur de la mort et de la corruption, brandie par le diable et organiquement ancrée en nous, l’évitement de la douleur et le désir de plaisir ont engendré tous les péchés et toutes les passions, qui sont la source de l’iniquité dans le monde.

L’État sécuritaire utilise le pouvoir de la mort et la peur de la mort à des fins de contrôle de la population. En ce sens également, il est profondément anormal. L’une des premières choses que nous devons assumer, à mon avis, c’est le martyre comme point zéro de la politique aujourd’hui. Il serait inutile et franchement dépourvu de dignité de se plaindre de la violation de « mes droits naturels » tout en étant traîné vers un quelconque goulag.

Ceux qui connaissent mieux Carl Schmitt savent peut-être que la notion chrétienne de katechon était l’un de ses thèmes favoris et récurrents. Le katechon est le mot utilisé par Saint Paul, dans sa 2e lettre aux Thessaloniciens, pour désigner la puissance qui retient ce qu’il appelle aussi le mystère de l’anarchie (to mystērion tēs anomias) et l’homme de l’anarchie, c’est-à-dire l’Antéchrist. Ce que beaucoup ignorent, c’est que sa notion de Nomos est précisément le contraire de cette iniquité ou de cette anarchie — anomia. Pour Schmitt, le katechon n’est pas identique à l’État souverain, mais l’État souverain incarnait une fonction katechontique. Après la Première Guerre mondiale, cette fonction katechontique a cessé, le globalisme et le nouvel ordre mondial ont progressivement progressé et nous vivons maintenant dans un état d’anarchie et d’apostasie. Dans cette chaîne d’événements, la PsyOp COVID a été un événement profond qui a accéléré l’avènement de la technocratie mondiale, c’est-à-dire le système même de l’Antéchrist prophétisé dans les Saintes Écritures et dans la tradition chrétienne.

[Voir aussi :
Qui est l’Antéchrist ?
et La religion de l’Antéchrist]

Pour Schmitt — et c’est la clé pour comprendre sa Théorie du partisan —, tout souverainiste est désormais dans la position d’un partisan ou d’un insurgé sous occupation. Mais alors que, pour Schmitt, l’une des conditions de la guérilla était le soutien d’une troisième puissance intéressée, cela ne s’applique plus à notre situation, précisément parce qu’il n’y a plus d’États souverains, tous sont occupés.

Contre-conspiration métastratégique de l’être

Dans la perspective de Jean Parvulesco, auquel j’ai déjà fait allusion, nous vivons une guerre totale entre la conspiration du non-être et la contre-conspiration de l’être. En certains points de son œuvre, il appelle également la seconde la contre-conspiration métastratégique de l’être. Que signifient ces termes ? Je crois qu’ils sont exacts.

L’initiative vient des pouvoirs et des agents du non-être, ce sont les pouvoirs de l’anomie, de la négation active de la vie et de l’être. C’est la conspiration à laquelle nous sommes confrontés. L’être, quant à lui, est simplement, mais lorsqu’il est confronté à cette conspiration massive du non-être, il est forcé d’agir. Pendant les mandats du COVID, cela a été particulièrement évident, lorsque le simple acte humain de respirer est devenu un acte de résistance. D’une manière générale, cette guerre totale correspond à l’état d’inversion de toutes choses dans lequel nous vivons actuellement, où l’anormal est considéré comme normal et le non-droit comme légal.

Qu’en est-il de l’aspect métastratégique ? Je pense qu’il peut être utile de revenir à l’époque qui a précédé l’édit de Milan et la conversion de Constantin. C’était une époque où l’Empire était gouverné par des puissances anomiques. La spiritualité était florissante, mais il n’y avait pas de pouvoir temporel chrétien. Le martyre était la règle. Mais si nous pensons, par exemple, aux nombreux saints militaires qui existaient à cette époque, nous constatons qu’ils étaient capables de distinguer ce qui était légal et ordonné dans leur vie de ce qui était illégal et désordonné. Puisque Dieu lui-même était leur chef, ils pouvaient utiliser la création de Dieu en obéissant à Dieu, et non à l’empereur. Leur ligne rouge était l’idolâtrie et tout ce qui abaissait l’homme, créé à l’image de Dieu. Tout le reste pouvait être séparé.

Un certain degré d’utilisation des institutions actuelles est encore possible, dans tous les domaines où il est possible de les considérer comme normales, ordonnées et légales en tant que telles, même si elles sont intégrées dans des structures anomiques. En outre, toutes les autres formes stratégiques de résistance sont nécessaires, comme le développement de moyens de subsistance parallèles, de réseaux politiques et économiques, locaux, nationaux et internationaux, la guerre de l’information, le bouche-à-oreille local, les actions humanitaires, à travers la charité, la fourniture de biens sociaux et même d’infrastructures, sans parler de toutes les formes de protestation, légales ou non.

Mais le véritable principe métastratégique de toutes ces stratégies porte sur la question suivante : comment cette action contre-conspiratoire peut-elle rester libre, naturelle et simple ? Comment agir sans attache, sans les liens passionnels qui nous soumettent invisiblement à la stratégie des ténèbres ? C’est là que se joue la bataille décisive : dans l’arène spirituelle. Les armes sont l’ascèse, la vigilance et la prière. Dans la pratique ascétique traditionnelle chrétienne, nous sommes appelés à combattre les puissances obscures dans notre propre cœur. Ce n’est pas une métaphore. Comme le dit si bien Saint Paul :

Car ce n’est pas contre la chair et le sang que nous luttons, mais contre les dominations, contre les autorités, contre les puissances de ce monde de ténèbres, contre les forces spirituelles du mal dans les lieux célestes.

(Éphésiens 6:12)

Par la vigilance et la prière, nous nous dépouillons et désactivons toutes les puissances créées qui agissent en nous, pour atteindre cet état que saint Grégoire Palamas appelait l’inactivité hyperactive, où c’est Dieu lui-même qui opère alors en nous par son énergie incréée. Tel est le mystère de la Croix, de cette mort vivifiante par laquelle la mort est vaincue. Et c’est exactement cette même croix qui a été l’objet de la vision de saint Constantin, lorsqu’il l’a vue dans le ciel pendant sa marche vers Rome, avant la bataille décisive, accompagnée des mots grecs en toutō nika — en cela, vaincre. C’est la bataille décisive, et si elle est gagnée, la guerre est déjà gagnée.



Justino Carneiro

Théologie politique, Portugal
Justino Carneiro est chercheur universitaire à l’Institut de philosophie de l’Université de Porto, au Portugal. Il était auparavant professeur assistant de biopolitique dans le cadre du master d’histoire, de relations internationales et de coopération de l’université de Porto et termine actuellement son doctorat sur la théologie politique en tant que système métaphysique.


1 Terme dérivé de katechon qui serait une forme de néguentropie s’opposant aux tendances vers l’entropie (le chaos, le désordre) d’un système. Dans le christianisme, le katechon, éventuellement sous la forme d’un Grand Monarque, entrave ou restreint la venue de l’Antéchrist.

2 Terme latin pouvant signifier commencement, début, origine, prélude ou principe, cause première, premier rang, prééminence, suprématie, supériorité, NDT]

3 Une expression latine commune désignant les différentes parties d’une argumentation, NDT

4 Qui juge ?




Grand Reset et Grand Remplacement de l’Atlantique à l’Oural

Par Nicolas Bonnal

Extrait du blog de Laurence :

« Il faisait moins onze, on annonce moins vingt-cinq, la nuit, dans quelques jours j’ai dû traverser une tempête de neige verglaçante à trente à l’heure. J’ai mis quatre heures et demie à rallier la rue de Iouri et Dany, et là, avec le système de parking payant de la “ville intelligente”, j’étais obligée de surveiller ma montre, car il est impossible de payer plusieurs heures d’affilée, un vrai racket. Je me demandais aussi comment j’allais repartir, si ma voiture ne disparaissait pas sous les congères. Et je me suis juré de ne plus jamais rien organiser entre le 15 novembre et le 15 mars… Liéna, la fille du père Valentin, me trace un tableau consternant de Moscou, envahie par l’Asie centrale, ce que je ne sens pas à ce point, mais, dit-elle, c’est parce que je n’y vis pas. Liéna est une patriote ulcérée. Elle ne voit partout que trahison, corruption et incompétence… Son père trouve qu’elle s’obnubile sur un certain type de sites d’informations, mais Iouri pense comme elle, tout en comptant sur le peuple, et, me semble-t-il, sur une protection mystérieuse, bien qu’il ne soit pas vraiment croyant… »

La suite ici :

https://chroniquesdepereslavl.blogspot.com/2023/12/soiree-creative-et-rencontres.html

Notre interview de Le Pen pour la presse russe :

https://english.pravda.ru/world/122938-le_pen_interview_pravda_ru/

Quatrième et dernier point : Islam et multiculturalisme

« Il y a deux millions de musulmans à Moscou… L’État russe doit-il financer la construction de mosquées ? Que faire à cet égard en France ou en Russie ? »

« Il ne m’appartient pas de prôner ce que l’État russe doit faire des lieux de culte musulmans, car je suis trop respectueux de toute souveraineté nationale… En revanche, je suis viscéralement opposé à ce financement en France. L’islam n’est pas une religion ; c’est aussi une civilisation, un système juridique souvent contraire à nos coutumes ancestrales et à nos lois laïques. Favoriser le développement de l’Islam dans nos nations chrétiennes est un danger, car comme le pensait l’historien français Ernest Renan au XIXe siècle, “l’Islam, il était libéral quand il était faible et violent quand il était fort.” Et si aujourd’hui les musulmans peuvent vivre en paix avec les chrétiens ou les incroyants dans notre pays, que se passera-t-il lorsque, compte tenu du facteur démographique qui joue en leur faveur, ils seront majoritaires, au moins assez forts pour nous imposer de répondre à leurs usages ? Nulle part dans l’histoire de l’Islam, lorsque ses adeptes étaient dominants, les minorités n’étaient respectées ou considérées comme ayant des droits égaux. C’est le Coran lui-même qui non seulement autorise, mais exige même ce comportement. »

« L’islamisation dont vous parlez est-elle inévitable ? »

« L’islamisation est simplement la conséquence de l’immigration massive à laquelle sont confrontés nos pays, de l’Asie centrale à la Russie, du Maghreb et de l’Afrique musulmane à l’Europe occidentale. L’islamisation n’est pas une fatalité si l’on cesse de laisser entrer dans notre pays des millions d’immigrés musulmans chaque année, et plus encore, et si nous obligeons les personnes présentes à se conformer à nos coutumes. Et si cela ne leur convient pas, elles sont libres de pratiquer leur mode de vie ailleurs… »

« Les Occidentaux ne sont-ils pas déjà habitués et résignés ? »

« En France, les gens commencent à craindre l’Islam parce qu’il est plus rapide, plus visible et plus massif, affectant leur quotidien : femmes voilées dans les rues, non-respect de la liberté des femmes, interdiction du porc dans les cantines scolaires, construction de mosquées avec minarets… avec son cortège d’extrémistes comme celui de Toulouse au printemps dernier, qui a assassiné au nom de l’Islam 7 personnes dont 3 enfants. »

« Que pensez-vous de la dernière politique occidentale en Libye, notamment maintenant en Syrie ? Et que pensez-vous de l’attitude russe ? »

« L’attitude occidentale, comme je l’ai dit plus tôt, est criminelle parce qu’elle entend remplacer ou substituer des régimes qui sont des dictatures (mais qui apportent certainement la stabilité à leur pays et le respect des minorités religieuses, y compris les chrétiens) par la montée chaotique de dictatures islamistes qui laissent ceux qui ne sont pas de la même foi, le choix entre la valise ou le cercueil… comme le montre l’un des slogans des rebelles syriens : “Les chrétiens au Liban et les alaouites au cimetière.” Mais les soutiens subversifs occidentaux préfèrent alors se boucher les oreilles.

« La politique russe dans ce domaine est plus sensée : elle respecte la souveraineté et l’intégrité territoriale des États ; elle est toujours réaliste et préfère la stabilité au chaos. »

Sources et liens




Le traité de l’OMS sur les pandémies et les enjeux de souveraineté

[Source : infodujour.fr]

Par La rédaction Infodujour

Grégory Houillon est Maître de conférences, enseignant-chercheur à l’université de Poitiers en droit public et sciences politiques. Il a enseigné en France et à l’étranger. Spécialisé sur la pénalisation de l’action publique, il est l’auteur de plusieurs ouvrages sur le lobbying, dont Lobbying. Du déni au défi (Presses Littéraires, 2017). Dans cette entrevue, il nous fait part de son analyse juridique sur ce projet de traité en cours de discussion et nous transmet son analyse plus approfondie à télécharger ci-dessous.

Combien de morts dus au Covid-19 ? L’OMS avoue des erreurs de calcul. (UnlimPhotos)
Que prévoit de faire ce traité sur les pandémies et quels sont ses délais ?

L’objectif du traité consiste en une révision du Règlement sanitaire international (RSI) de l’OMS. Le RSI est considéré comme un instrument de droit international, un accord juridiquement contraignant conclu par pratiquement tous les pays du monde (à l’exception du Liechtenstein), qui invite les membres à détecter, évaluer, signaler et répondre aux urgences de santé publique de manière coordonnée. En vertu de son actuel article 2, le RSI a pour objet et pour portée de « prévenir la propagation internationale des maladies, à s’en protéger, à la maîtriser et à y réagir par une action de santé publique proportionnée et limitée aux risques qu’elle présente pour la santé publique, en évitant de créer des entraves inutiles au trafic et au commerce internationaux ».
L’Organe international de négociation (OIN) s’est ainsi attelé à la rédaction d’un projet de traité, dont la dernière version accessible est celle transmise aux États membres qui date du 1er février 2023. Ce projet sera examiné à la 76e Assemblée mondiale de la Santé, qui se tient en mai 2023. L’OIN espère conclure l’accord en mai 2024, ce qui permettrait à l’OMS de déclarer les pandémies et soumettre les États membres à son autorité « de direction et de coordination du travail sanitaire international ».

Quels sont ses objectifs et en quoi posent-ils problème ?

De l’exposé des motifs introductif du projet de traité, on peut retenir une volonté des États membres de se donner les moyens juridiques d’agir en cas de pandémie — dans un cadre permanent et non uniquement d’exception — et de contenir l’appréhension différenciée par les États de la gestion d’une pandémie comme cela a pu être le cas lors de la survenance la pandémie de Covid-19. On peut aussi y relever le rôle central que les États-parties envisagent de donner à l’OMS en tant qu’autorité directrice et coordonnatrice, ainsi que la nécessité d’une intervention « pansociétale » (whole-of-society), en s’appuyant sur plusieurs concepts comme les « systèmes de santé résilients » ; le programme « One Health », ou encore la « couverture sanitaire universelle ». Son champ d’application sera, en vertu de son article 5, à la fois national, régional et international.

A l’analyse, ce projet de traité semble poser un problème de fond ainsi qu’un problème de forme. Sur le fond, il constitue, au prétexte de la prophylaxie et d’une vision globale de la gestion d’une future pandémie, une immixtion importante dans les prérogatives inhérentes à la souveraineté interne des États membres. Ce qui amène une nécessité de forme : la nécessité d’en respecter le cadre constitutionnel
contraignant pour procéder à sa ratification.

En quoi s’agit-il d’une immixtion dans la souveraineté des États ?

Outre qu’il limite fortement les réserves des États et ne permet pas de retrait du traité avant une période de deux ans après la date d’entrée en vigueur du traité, le projet de traité sur les pandémies vient s’immiscer de façon importante dans la souveraineté des États de plusieurs façons, que nous pouvons synthétiser en trois points :

  • D’abord, le projet de traité organise un transfert de pouvoirs des États membres à l’OMS en matière de santé. L’article 3 § 3 du projet de traité pose la limite du principe de souveraineté des États, tout en le conditionnant à l’évidence même qu’il ne soit préjudiciable aux populations. Qui appréciera cette condition d’une grande complexité à apprécier du préjudice à la population en matière de santé ? Et à partir de quel seuil considère-t-on un dommage à la population ? Le projet n’en dit rien.
  • Ensuite, ces concessions se révèlent à la lecture du projet de traité, encore plus graves et importantes. En effet, le traité organise dans son article 15, l’exercice d’un pouvoir solitaire pour le Directeur Général de l’OMS qui décide seul, en l’état du projet, sans contre-pouvoirs ni conditions claires, de la possibilité de déclencher une pandémie.
  • Enfin, le projet de traité excède largement le domaine de la seule santé publique dans son champ d’application, ce qui accroît la gravité du transfert de compétence indirectement organisé. Trois éléments permettent de le constater : d’abord, avec la mise en œuvre du concept « One Health » (synergies multisectorielles et transdisciplinaires), qui s’étend au climat et à l’environnement, mais aussi à l’agriculture, l’école, l’information, les médias et le numérique (programmes éducatifs de sensibilisation, gestion des infodémies, lutte contre les fake news et la désinformation, etc.). Plus encore, il s’immisce dans les compétences législatives et l’exercice du pouvoir réglementaire des autorités nationales et les conséquences juridiques des mesures de santé publique (confinements, couvre-feux, isolements, fermetures) peuvent toucher à l’ordre public interne des États avec des mesures relevant du noyau dur des compétences régaliennes de l’État (ministère de l’Intérieur, justice). Le traité permet une intervention de l’OMS non seulement au plan régional et international, mais aussi national. Et il faut ajouter que ce traité, malgré un titre trompeur, dépasse le seul cadre pandémique, puisqu’il engage les États dans ce qu’il appelle les « périodes inter-pandémiques » (formule récurrente retrouvée dans les principaux articles).

Or, de telles compétences ainsi concédées sont au cœur de la souveraineté de l’État et ont des effets sur les libertés fondamentales. Elles relèvent d’un noyau dur de « compétences régaliennes », ont trait aux libertés publiques et ne peuvent en aucun cas être concédées par l’État. Or, ce serait incontestablement le cas si l’État liait toute décision à l’appréciation et à la direction d’une organisation internationale comme l’OMS. Car la santé publique est intimement liée à l’ordre public interne et à aux libertés. Si l’on se réfère à l’alinéa 15 du préambule de la Constitution de 1946 qui dispose que « sous réserve de réciprocité, la France consent aux limitations de souveraineté nécessaires à l’organisation et à la défense de la paix », force serait de constater que le projet de traité sur les pandémies va bien au-delà de la simple « organisation et défense de la paix » tel que prévu par cette disposition. Il pourrait bien de ce point de vue, se retrouver en contrariété avec la
Constitution sur plusieurs points.

Ce traité sera-t-il vraiment contraignant ? Et si oui, dans quelle mesure ?

En pratique, cela va dépendre. Certes, dès son préambule, le projet de traité précise que « Dans le cadre du mandat susvisé, l’INB a établi un processus et une approche systématique pour son travail et en a convenu, lors de sa deuxième réunion, que l’instrument devrait être juridiquement contraignant et contenir à la fois des stipulations juridiquement contraignantes aussi bien que des éléments juridiquement non contraignants. » Mais, l’on voit bien qu’à l’analyse du projet, les choses ne sont pas aussi claires et qu’il risque d’y avoir une interprétation au cas par cas, article par article, par le juge saisi au contentieux, tant du traité que des lois qui seront initiées pour le mettre en œuvre. En effet, ce genre de document préparatoire permet au juge d’analyser chaque stipulation dans le cadre du contentieux dont il est saisi afin d’en déterminer le caractère impératif ou non pour l’État. Il faudra donc s’en remettre à la jurisprudence.

Ce futur traité vise donc incontestablement à produire des effets juridiques si l’on suit les volontés de son auteur. De plus, il faut se référer à la précision d’un certain nombre de stipulations qui prévoient les engagements des États, comme par exemple, l’article 13 qui prévoit que les États devront mener des exercices réguliers bisannuels avec des simulations multi-pays pour identifier les lacunes et vulnérabilités de leurs systèmes afin de les rendre résilients. On peut aussi citer, entre autres stipulations, l’article 19 § 1, d) qui prévoit un financement de chaque État sur la base d’une « ressource PIB », ou chaque État contribuera au financement des institutions créées par le traité à hauteur d’un pourcentage à définir de son PIB.

S’il est contraignant pour les États, il faudra bien que ce traité soit ratifié par eux, dont la France ?

Oui, car ce projet relève incontestablement d’un véritable traité international. Au regard du droit des traités, le texte est écrit et régi par le droit international (Charte des Nations-Unies et Constitution de l’OMS) et qui plus est multilatéral (il concerne les 194 États membres de l’OMS, ce qui lui donne aussi une importance certaine), et d’autre part, il appert que, dès lors que dans ses travaux préparatoires et en préambule du document, les auteurs ont explicitement voulu rendre le texte juridiquement contraignant en tout ou partie et que celui-ci comporte des engagements précis, nous n’avons plus à faire à un simple accord, mais à un véritable traité au sens de l’article 55 de la Constitution. Et c’est là que le cadre constitutionnel intervient pour lui imposer des formes obligatoires rigoureuses pour sa ratification.

Dans un précédent article avec le Professeur de droit international Francis Boyle, nous avions vu qu’une clause permettait une application provisoire. Le traité n’essaierait-il pas de prévoir des exceptions possibles pour faire appliquer ce traité avant sa ratification en bonne et due forme ?

Le projet de traité semble en effet prévoir une application provisoire des futures stipulations. Son article 35 évoque la possibilité pour un État signataire d’appliquer, « à titre provisoire, en tout ou partie », les stipulations du texte. Il faut toutefois rappeler que le propre du provisoire est de ne jamais être définitif. Et le paragraphe 2 de l’article 35 vient le confirmer en prévoyant immédiatement que cette application provisoire prend nécessairement fin à la date d’entrée en vigueur du traité. Ne produisant plus ses effets juridiques, il sera alors nécessaire de ratifier le traiter par les voies « normales », prévues par le droit constitutionnel français, conformément à l’article 19 de la Constitution de l’OMS. Aussi, une telle application revient à « reculer pour mieux sauter » puisque, quand bien même ces stipulations s’appliqueraient provisoirement depuis quelques mois, les parties n’échapperont pas à la ratification en la forme prévue par leur modèle constitutionnel.

Justement, que prévoit alors le droit constitutionnel français pour la ratification de ce traité ?

La ratification relève de l’article 53, alinéa 1er de la Constitution : « Les traités de paix, les traités de commerce, les traités ou accords relatifs à l’organisation internationale, ceux qui engagent les finances de l’État, ceux qui modifient des dispositions de nature législative, ceux qui sont relatifs à l’état des personnes, ceux qui comportent cession, échange ou adjonction de territoire, ne peuvent être ratifiés ou approuvés qu’en vertu d’une loi ». Les traités doivent donc, lorsqu’ils relèvent de ces catégories de conventions régies par le droit international, faire l’objet d’une ratification solennelle en la forme législative et donc passer par la voie parlementaire. Dans ce cas, sur le plan administratif, en application de l’article 39 de la Constitution, le Conseil d’État devra être consulté comme pour tous les projets de loi autorisant la ratification ou l’approbation des traités ou accords énumérés à l’article 53. Il faut aussi rappeler que, si la ratification d’un tel traité est de nature législative, cette nature législative peut être parlementaire (article 53 de la Constitution), mais aussi référendaire (article 11 de la Constitution), en dépit de la démophobie ambiante (plus aucun référendum de ce genre n’a été organisé depuis quasiment 20 ans).

En l’état du droit, vous pensez donc que sa ratification ne pourra faire l’économie d’une loi ou d’un référendum. L’enjeu est-il important ?

Évidemment. Il ressort donc à l’évidence que ce traité multilatéral rédigé dans le cadre de l’OMS, va produire des effets de droit, créer de nouvelles institutions internationales, comporte des stipulations budgétaires pour les États et va imposer en droit français des modifications de nature législative au droit préexistant, comme par exemple des modifications des dispositions du Code de la santé publique (de valeur législative), mais pas seulement, car des confinements, une politique d’isolement et de quarantaines, une obligation du port du masque en population générale ou une campagne éventuelle de vaccination obligatoire ou supplétive de volonté produiront inévitablement d’évidentes conséquences sur l’exercice des libertés fondamentales. La mise en œuvre de mesures sanitaires de prophylaxie ou de lutte contre les épidémies implique la mise en œuvre d’instrument relevant de la police administrative, qui revient, dans l’intérêt de l’ordre public sanitaire, à entraver l’exercice de plusieurs libertés. Par exemple, l’instauration d’un « pass » sanitaire ou vaccinal comme cela a été le cas pendant la crise du Covid-19 nécessite un encadrement législatif avec des garanties accordées aux citoyens en contrepartie de telles entraves — même temporaires — aux libertés.




La place de l’Europe dans un monde multipolaire : éléments pour une pensée populiste révolutionnaire

[Source : arcaluinoe.info]

Par Alexander Michael Marcovics

L’émergence d’un monde multipolaire est une révolution géopolitique. Il ne marque pas seulement un changement de paradigme par rapport à la courte période unipolaire établie par les États-Unis après 1991, mais aussi la fin de l’hégémonie occidentale. Le processus de multipolarité en cours est en faveur des différentes civilisations et contre le projet libéral de mondialisation. Alors que la mondialisation tente d’unifier le monde sous un seul système politique, une seule idéologie et une seule civilisation, la multipolarité proclame la diversité des différents systèmes politiques, des différentes idéologies et des différentes civilisations.

La multipolarité et le moment populiste

La question se pose donc : quelle est la place de l’Europe dans ce monde multipolaire ? La position actuelle de l’Europe est dans l’orbite des États-Unis. Après 70 ans d’atlantisme, l’Europe semble incapable d’exprimer ses propres intérêts géopolitiques. Mais comme le disait Hölderlin : « Mais là où il y a du danger, les puissances salvatrices grandissent aussi ». Le moment populiste a donné naissance à des mouvements comme les Gilets jaunes et à des partis qui, dans toute l’Europe, ont déclaré la guerre aux élites libérales. Mais même les mouvements et partis populistes n’ont pas de stratégie conséquente contre le mondialisme et le libéralisme. Les attaques des mondialistes sont dirigées contre le cœur de la civilisation européenne. Le christianisme et ses églises sont profanés, les peuples sont dissous dans les « eaux glacées du calcul égoïste » (comme l’a dit Karl Marx), la famille est défiée en tant qu’instrument d’oppression et les différents sexes [les deux sexes] sont attaqués parce qu’ils représentent le patriarcat dans l’idée de la parité hommes-femmes, alors que le transhumanisme est même prêt à abolir l’humain lui-même afin de libérer l’individu. Pour résumer ce danger, le libéralisme attaque sur plusieurs fronts. Mais les populistes ne décident de se battre que sur quelques-uns d’entre eux, notamment parce qu’ils ne comprennent pas l’importance de ces batailles. Jusqu’à présent, ils ne remettent en cause que certains aspects de l’hégémonie libérale et ne saisissent pas l’ensemble du tableau qu’ils forment. Ils appellent à la fin des migrations de masse, mais ne remettent pas en cause l’OTAN qui détruit les patries des peuples du monde entier. Ils restent silencieux sur le problème du capitalisme qui détruit leur propre culture et leur religion chrétienne, alors qu’ils crient « N’islamisez pas notre américanisation ! »

Les deux pères fondateurs de la pensée révolutionnaire populiste : Gramsci et Schmitt

Tous ces aspects de l’actuelle guerre intellectuelle qui fait rage à l’intérieur de l’Occident nous montrent la gravité apocalyptique du moment historique que nous vivons. Il est donc plus important que jamais de prendre les armes et de choisir un lieu. Dans le cas de l’Europe, nous pouvons choisir entre les élites actuelles et leur fin de l’histoire ou la cause des peuples et la poursuite de l’histoire. Ce qui manque actuellement aux populistes de toute l’Europe, c’est une théorie révolutionnaire. Mais où peuvent-ils la trouver ? Il faut d’abord regarder du côté de l’entre-deux-guerres, où l’on trouve l’intellectuel communiste Antonio Gramsci et le révolutionnaire conservateur allemand Carl Schmitt. Dans la pensée de Gramsci, nous pouvons trouver sa théorie de l’hégémonie afin de mieux comprendre le fonctionnement du régime libéral actuel. Si nous adaptons correctement les idées d’Antonio Gramsci, nous nous rendons compte que nous pouvons trouver l’idéologie libérale non seulement dans des phénomènes tels que l’immigration de masse et la détérioration de la sécurité intérieure, ou l’économie capitaliste, mais aussi dans l’unipolarité géopolitique et en particulier dans l’espace culturel. Par conséquent, la résistance à l’hégémonie libérale sur l’Europe doit être futile si elle n’est dirigée que contre un seul aspect de cette hégémonie. Si le populisme n’est dirigé que contre un ou deux aspects de l’hégémonie, il doit nécessairement devenir un autre exemple de « modernisation défensive » et échouera à long terme, comme l’a déclaré la théoricienne politique Chantal Mouffe. L’émergence du populisme signifie que le politique est revenu en Europe et que nous, Européens, pouvons choisir entre différents projets hégémoniques. Le libéralisme n’est qu’une possibilité — un populisme révolutionnaire orienté autour des principes de la Quatrième théorie politique en est une autre. Telles sont les conditions intellectuelles préalables à une Europe souveraine dans un monde multipolaire.

Le pouvoir terrestre, Katehon Europa et l’État-nation

Dans le domaine de la géopolitique, les populistes doivent redécouvrir l’opposition de Carl Schmitt entre la terre et la mer. Il y met en évidence le lien entre la puissance maritime et les idées progressistes, tandis qu’il souligne le lien entre la puissance terrestre et le conservatisme. Comme Alain de Benoist l’a formulé en se référant à Zygmunt Baumann, la puissance maritime tente de tout transformer en un état liquide, c’est-à-dire qu’elle « liquide » les capitaux et les migrants afin de les laisser couler comme la mer. Pour résister à la mondialisation, l’Europe doit devenir une « Katehon Europa », selon l’expression de Carl Schmitt, un grand espace européen uni, afin de pouvoir s’opposer à l’Antéchrist. À bien des égards, cela signifie que l’Europe doit revenir à ses racines géopolitiques. Elle doit d’abord reconnaître que l’État-nation, enfant de la modernité, a) n’est plus en mesure d’exercer sa souveraineté et b) n’est pas un protecteur du peuple, mais un agent des intérêts bourgeois.

Le sujet de la pensée populiste : le peuple

Pour développer une pensée populiste révolutionnaire, il est nécessaire de mettre l’accent sur le sujet du populisme, le peuple. Contrairement à la nation, le peuple n’est pas une communauté artificielle, mais un organisme historique. Il n’est pas constitué d’individus isolés, mais de personnes qui trouvent leur place au sein de la communauté. Alors que les nations ne connaissent qu’une humanité politiquement accentuée au-dessus d’elles et trouvent leur aboutissement logique dans l’État mondial, les différents peuples sont des pensées de Dieu, comme l’a conclu Herder. Au-dessus des peuples, nous ne trouvons que les civilisations, composées de différents peuples partageant la même religion, la même histoire et le même espace commun. Chaque peuple en soi est condamné à être liquidé par l’Occident, mais unis en tant que civilisation, ils peuvent résister à la tempête.

La multipolarité et la répartition du cœur de l’Europe

Il est donc impératif qu’une civilisation européenne unie forme un empire commun au sens traditionaliste afin de garantir la paix au niveau national et de défendre sa souveraineté face à l’assaut mondialiste. En outre, l’essor des civilisations russo-eurasienne, chinoise et irano-chiite a prouvé ce qu’Alexandre Douguine appelle le « heartland » distribué. Il n’y a pas qu’un seul foyer, comme l’envisageait Hartfold Mackinder, mais plusieurs. En tant qu’Européens, nous avons l’un d’entre eux, notre centre européen spécifique. Cela signifie que nous devons laisser derrière nous le « fardeau de l’homme blanc », le messianisme libéral des droits de l’homme, la (post-)modernité, le progrès et les Lumières. Nous devons accepter la xénophobie. Ce n’est qu’en abandonnant notre arrogance et nos superstitions que nous pourrons prendre place parmi les civilisations égales et revenir à notre héritage chrétien traditionnel. Si les populistes en Europe apprennent de ces leçons, en laissant de côté les différences entre la gauche et la droite et en formulant un programme révolutionnaire dirigé contre la mondialisation et le libéralisme dans toutes ses dimensions, ils peuvent gagner. La multipolarité dans sa dimension intellectuelle et géopolitique est la clé pour redonner à l’Europe son propre destin. Mais comme dans toute lutte de libération, ce sont les Européens eux-mêmes qui doivent faire le premier pas pour sortir de l’hégémonie occidentale.

La fin du césarisme : La réflexion et l’autocritique, clés de la multipolarité européenne

Une théorie révolutionnaire permet non seulement aux populistes de toute l’Europe de faire la différence entre l’ami, l’ennemi et l’ennemi principal, mais aussi de créer une stratégie leur permettant de libérer l’Europe du libéralisme. Une théorie sophistiquée permet également l’autocritique et met fin au césarisme inconsidéré au sein des mouvements et des partis populistes. Les exemples tragiques de gouvernements populistes échouant à cause du césarisme, comme en Italie et en Autriche, appartiendraient au passé.

Multipolarité : Les civilisations unies contre le mondialisme

Comme nous pouvons le constater, la multipolarité offre de grandes chances de lutter contre les forces de la mondialisation et de mettre un terme à leur progression. Nous en avons été témoins sur les champs de bataille en Syrie, où la Russie et l’Iran ont empêché la chute du président Bachar-al Assad et la montée en puissance d’ISIS. Au Venezuela, la Russie et la Chine ont réussi à aider le président Maduro à résister à la déstabilisation et au changement de régime orchestrés par les États-Unis. Si nous voyons ce potentiel d’un front anti-impérialiste composé de différentes civilisations unies contre la mondialisation, il serait logique que l’Europe le rejoigne également à long terme. Il est donc impératif que l’Europe laisse derrière elle l’Occident et forme un pôle qui lui soit propre dans l’ordre mondial multipolaire à venir.

Alexander Michael Marcovics

Alexander Markovics BA, *1991, est secrétaire général de l’Institut Suworow, un groupe de réflexion qui s’intéresse à la géopolitique et aux idées de la nouvelle droite/théorie politique européenne à Vienne, en Autriche.






Élections en Argentine : rupture populiste de droite ou reprise en main par Washington ?

[Source : breizh-info.com via strategika.fr]

Par Pierre d’Herbais

C’était le 20 novembre dernier. Les projecteurs du monde entier se sont tournés vers ce pays d’Amérique latine, l’Argentine. Javier Milei, un ovni politique, un provocateur prêt à en découdre. Il qualifie ses détracteurs de « merdes » et promet de s’attaquer au pourrissement de l’État à la tronçonneuse. Derrière le choc, qui est Javier Milei ? Est-ce une bonne nouvelle que ce candidat ultralibéral arrive aux responsabilités ? Et si oui, pour qui ?

Quelques jours après l’arrivée au pouvoir de Javier Milei, ce personnage, au comportement parfois loufoque, qui semble respecter sa volonté de changer les choses, provoque une certaine liesse de la Droite Patriotique française. En effet Javier Milei, candidat « populiste » pour la Gauche française semble décidé à retourner la table. Il est le candidat antiavortement qui exhorte les catholiques conservateurs à se ranger derrière lui malgré ses attaques répétées à l’encontre du Pape François. Il l’accuse notamment d’avoir « une affinité avec les communistes meurtriers » du pays et de violer les Dix Commandements. Malgré ses attaques, le Pape a félicité Javier Milei et lui a déclaré qu’il lui envoyait « un chapelet béni », cadeau peu banal, mais qui peut démontrer que le Pape a un sens de l’humour aiguisé. Si l’économie du pays a bien besoin d’un sacré coup de pouce, l’ancien banquier de HSBC semble être le candidat parfait pour inverser la tendance. Le redressement du pays devra passer par une privatisation de masse à commencer par l’ensemble des médias publics et la suppression de plusieurs ministères, cette dernière illustrée par une vidéo d’anthologie qui a fait le tour du monde. Sur place, on le surnomme « el loco » (le fou) comme s’en est amusé un ressortissant français installé dans le nord du pays. Il est réputé intransigeant. « Il n’y a pas d’autres alternatives. Avec les kirchneristes c’était un long cauchemar. Je vois les réformes promises du droit du travail, la privatisation, la fin de l’ingérence étatique, la fin des plans sociaux, baisse de 17 % des impôts et la fin des occupations illégales des propriétés privées. », me confiait-il au lendemain de l’élection. À la lumière de ces quelques mesures développées ici, on peut aisément comprendre l’ovni politique qu’il représente et l’espoir qu’il suscite pour la droite, mais qu’en est-il pour la Gauche ?

À gauche, c’est un tollé. « Dans mon gouvernement, il n’y aura pas de marxisme culturel. Et le ministère de la Femme, je l’éliminerai. Je ne m’excuserai pas d’avoir un pénis. Je n’ai pas à avoir honte d’être un homme blanc, blond, aux yeux bleu clair. », avait-il déclaré lors de la campagne présidentielle. Le Patriarcat, le mal incarné, le mafieux. Javier Milei est climatosceptique, masculiniste et libéral radical comme l’a souligné Olivier Faure, premier secrétaire du Parti Socialiste. On lui reproche aussi des méthodes mafieuses et on s’interroge sur ces intentions. Que va donc devenir l’opposition politique, le droit des communautés LGBT ? Les récentes déclarations du nouveau Président interrogent. « Entre la mafia et l’État, je préfère la mafia. La mafia a des codes, elle tient ses engagements, elle ne ment pas, elle est compétitive. »  Supprimer le peso pour le dollar US, légaliser la vente d’organes, autant de provocations qui auront pu mettre en tension la Gauche au pouvoir et l’opinion publique en Argentine. En effet, la corruption semble gangréner la politique du pays. On se souviendra du scandale Cristina Kirchner qui a fait du bruit jusqu’en France en décembre 2022. Elle a été condamnée à 6 ans de prison et inéligibilité à vie pour fraude et corruption et ce n’est pas un cas isolé. Pourtant, l’ancien président Alberto Fernandez avait exprimé son soutien en dénonçant un système judiciaire mafieux. Il faut croire que les Argentins ont préféré les promesses de Milei tendant à « tronçonner » l’État responsable, selon lui, de tous les maux du pays.

Alors, d’un point de vue français, qu’en est-il réellement et que va changer la présidence Javier Milei ? Est-il de notre ressort de juger la politique intérieure de l’Argentine ? Le peuple a tranché et il serait inopportun de vouloir s’ingérer dans un pays qui n’est pas le nôtre. Néanmoins, les orientations que semble prendre Javier Milei à l’internationnal, risquent bien de bousculer l’équilibre déjà fragile d’un monde bipolaire. Les BRICS pour l’Argentine, c’est fini et l’axe Washington/UE/Israël se voit renforcé et donc quid de nos intérêts ? Si nos politiques s’évertuent depuis des années à mettre la souveraineté au centre de leurs priorités, c’est bien que nous l’avons bel et bien perdue. Que peut la France sans Bruxelles aujourd’hui ? Que peut Bruxelles sans l’OTAN et que peut l’OTAN sans les États-Unis ? Cela renforce donc la position américaine dans le monde participe au maintien de notre servitude. Et par conséquent à notre incapacité à reprendre notre destin en main. Si l’on part du principe que c’est une bonne chose, alors tout va bien. Néanmoins si l’on est attaché à la maîtrise des flux migratoires, de l’indépendance de la Justice et de l’ensemble de nos politiques sociales, sociétales et économiques cela ne peut-être une bonne nouvelle, car notre souveraineté en sortira un peu plus affaibli. Le nouveau Président argentin annonce qu’il visitera en premier lieu les États-Unis puis Israël. Son attachement pour ce dernier est sans appel : « Je ne vais pas à l’église, je vais à la synagogue. Je ne suis pas un prêtre, je suis un rabbin. J’apprends la Torah. Je suis connu internationalement comme un ami d’Israël. En plus de m’aligner sur les États-Unis et Israël, je souhaite déplacer notre ambassade à Jérusalem. Si je gagne, mon premier voyage sera en Israël. » Le soutien inconditionnel à Israël peut avoir des conséquences évidentes pour notre pays (ce que je développe dans cet article : https://www.breizh-info.com/2023/11/12/226666/les-francais-se-desinteressent-ils-du-conflit-au-proche-orient-lagora/). Et puis, il y a le Milei, homme de Davos et du World Economic Forum dont les projets non dissimulés pour un gouvernement mondial peuvent éveiller chez certains une certaine forme de dégoût.

Javier Milei est le nouveau Président de la République d’Argentine. Son pays risque de recevoir une thérapie de choc et seul le temps nous dira si l’opération est réussie ou si le patient mourra sur la table d’opération. Il n’est pas question ici de juger le choix d’un peuple souverain, mais de savoir si cette élection à l’autre bout du monde aura des répercussions chez nous. Mais devrions-nous nous poser seulement cette question si la France était Grande, Souveraine et Indépendante ? Dans tous les cas le Président argentin promet de rebattre les cartes de la politique mondiale.

Pour conclure, et une fois n’est pas coutume, je veux ici donner mon sentiment. Son élection s’apparente plus à un « populisme Davosien » (en référence au forum économique de Davos) qu’à une rupture populaire que l’on est en droit d’attendre pour chaque peuple de la planète. Ce n’est pas le fruit du hasard et les agences de communication américaines ont dû travailler dur pour obtenir ce résultat. Il s’agit peut-être ici d’une reprise en main de Washington sur l’Amérique latine, chasse gardée de l’Oncle Sam depuis la doctrine Monroe. À l’heure de la défiance pour la domination du dollar, cette élection lui était nécessaire. La bipolarité que vit notre monde nous réserve certainement d’autres surprises.

Pierre d’Herbais

Crédit photo : DR

[cc] Breizh-info.com, 2023, dépêches libres de copie et de diffusion sous réserve de mention et de lien vers la source d’origine




C’est ainsi que fonctionne le gouvernement mondial (et ce qui va suivre…)

[Source :corbettreport.substack.com]

Par James Corbett
corbettreport.com
19 novembre 2023

Flash info : contrairement aux inquiétudes des conspirationnistes réalistes, le gouvernement mondial n’est PAS une menace lointaine qui nous attend dans un futur dystopique.

Non, il ne s’agit pas d’une menace future. La vérité, c’est que le gouvernement mondial est déjà en place et fonctionne, ici et maintenant.

En fait, il n’agit même pas en secret. Cela se passe de la manière la plus visible qui soit : une fête1.

Oups ! Ai-je dit « fête » ? Je voulais parler de la « Conférence des parties », bien sûr, c’est-à-dire du mécanisme par lequel les États-nations cèdent volontairement leur souveraineté aux technocrates mondialistes depuis des décennies.

Vous n’avez jamais entendu parler de la « Conférence des parties », protestez-vous ? Bien sûr que si. Je parle de la COP de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC) pratiquement chaque année. En fait, je la couvre depuis au moins la COP 15 à Copenhague en 2009. N’oublions pas que 2009 a été l’année où le président de l’UE (et laquais du Bilderberg) Herman von Rompuy a déclaré que c’était « la première année d’un gouvernement mondial », citant spécifiquement la COP de Copenhague comme « une nouvelle étape vers la gestion mondiale de notre planète ».

Un pas de plus, en effet.

Avance rapide jusqu’en 2023. Les mondialistes font le plein de leurs jets privés et de leurs limousines avec chauffeur pour une nouvelle fête du vin et du dîner, cette fois-ci la COP 28 à Dubaï. Oui, ce n’est plus qu’une question de semaines avant que nous assistions au rituel annuel de ces prétendus dirigeants mondiaux qui viennent nous faire la leçon, à nous autres, sur le fait que nous n’en faisons pas assez pour sauver la planète.

Mais savez-vous ce qu’est vraiment une COP ? Saviez-vous que la COP de la CCNUCC n’est pas la seule à être dirigée par le gouvernement mondial de facto ? Et saviez-vous que le véritable objectif du soi-disant « traité sur les pandémies » de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) est d’établir une autre chambre de la COP au sein de ce gouvernement fantôme de plus en plus gonflé ?

Montez, attachez votre ceinture et accrochez-vous. Vous allez recevoir l’une des leçons les plus importantes de votre vie.

Qu’est-ce qu’une COP ?

Sur la photo : Les criminels de la COP passent à l’action.

D’un certain point de vue, le concept de « Conférence des parties » — ou, en anglais, « COP » — est aussi simple et direct qu’inoffensif.

Il suffit de demander à nos <sarcasme>amis</sarcasme> de Climate.gov, qui donnent cette définition de la COP en relation avec le sommet annuel de la CCNUCC :

La COP est une réunion internationale sur le climat organisée chaque année par les Nations unies. COP est l’abréviation de « Conference of the Parties », c’est-à-dire les pays qui ont adhéré — sont des « parties », en termes juridiques — au traité international appelé Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC). Les parties à ce traité se sont engagées à prendre des mesures volontaires pour empêcher toute « perturbation anthropique dangereuse du système climatique ».

Notez que les sympathiques responsables de Climate.gov (qui vous sont présentés par la National Oceanic and Atmospheric Administration !) tiennent à souligner que, selon les termes de la CCNUCC, les « parties » se sont légalement engagées à prendre des mesures volontaires pour empêcher les dragons du ciel de mettre le feu à la planète.

Détendez-vous, les gars, c’est volontaire* !

*Vous êtes légalement obligés de le faire.

En fait, vous remarquerez que cette étrange tension obligatoire/volontaire est omniprésente dans l’article de Climate.gov sur la COP et dans un grand nombre d’explications similaires sur la COP.

Les parties conviennent d’objectifs spécifiques pour limiter les émissions humaines de gaz à effet de serre (y compris le dioxyde de carbone, le méthane, l’oxyde nitreux et les gaz halogénés comme les CFC) à une quantité spécifique pour une année donnée dans l’avenir. Les pays participants au traité élaborent leurs propres engagements volontaires — connus sous le nom de contributions déterminées au niveau national — afin d’atteindre les objectifs convenus. Les pays sont libres d’élaborer la combinaison de politiques la plus économique ou la plus avantageuse pour eux. Ils doivent rendre compte de leurs succès ou de leurs échecs dans la réalisation de leurs objectifs volontaires lors des réunions annuelles de la Conférence des Parties.

C’est dire si les pays sont libres de développer les politiques les plus économiques ou les plus avantageuses pour eux. Ils « s’accordent sur des objectifs spécifiques » mais « développent leurs propres engagements volontaires » pour atteindre ces objectifs et ils « doivent » rendre compte de leurs progrès dans la réalisation de ces objectifs « volontaires ».

Vous êtes confus ? C’est une bonne chose. Les mondialistes seront heureux d’apprendre qu’ils font bien leur travail.

Ces technocrates se rendent compte que personne ne se donnera la peine de chercher (et encore moins de lire) la Convention-cadre sur les changements climatiques elle-même.

Ils savent que les gens ordinaires ont déjà assez à faire en travaillant de 9 h à 17 h pour joindre les deux bouts, et qu’ils ne sont donc pas susceptibles de découvrir les règles tyranniques que leur gouvernement leur a légalement imposées en vertu de l’article 4 de la convention sur le changement climatique.

Et ils se rendent compte que personne ne prendra la peine de suivre le fil et de découvrir que la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques n’est pas le seul traité supranational mondialiste et destructeur de souveraineté à faire adhérer des nations entières à l’ordre du jour des Nations unies. Il y a aussi la Convention sur les armes chimiques, la Convention des Nations unies contre la criminalité transnationale organisée, la Convention de Stockholm et toute une série d’accords internationaux similaires.

Et même si le citoyen moyen se familiarisait avec toutes ces conventions et avec tout ce que ces accords obligent leur pays à faire, il ne prendrait pas la peine de lire les règles de procédure qui dictent la manière dont ces « conférences des parties » se déroulent.

Ainsi, ils ne liront jamais l’article 30 du règlement intérieur de la CCNUCC :

Les réunions de la Conférence des Parties sont publiques, à moins que la Conférence des Parties n’en décide autrement.

Ou la règle 32 :

Nul ne peut prendre la parole au cours d’une réunion de la Conférence des Parties sans avoir obtenu au préalable l’autorisation du Président.

Ou Règle 42 :

Les décisions sur les questions de fond sont prises par consensus, à l’exception des décisions sur les questions financières qui sont prises par un vote à la majorité des deux tiers.

Et si, par un petit miracle, ils parvenaient à se familiariser avec le règlement intérieur de la COP de la CCNUCC, ils s’apercevraient alors qu’ils n’ont même pas effleuré le sujet.

Pourquoi ?

Parce qu’il n’y a pas seulement une COP pour la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques, il y a aussi des COP individuelles pour les sous-groupes de la CCNUCC, comme le protocole de Kyoto et l’accord de Paris.

Il y a également une COP pour la Convention des Nations unies sur la lutte contre la désertification.

Il y a également une COP pour la Convention des Nations unies contre la criminalité transnationale organisée.

Et une COP pour la Convention sur les armes chimiques.

Et une COP pour la Convention de Stockholm, une COP pour la Convention de Rotterdam, une COP pour la Convention de Bâle et des COP pour la Convention de Vienne et le Protocole de Montréal.

Vous voyez donc que le gouvernement mondial est déjà là. Il fonctionne par le biais d’un réseau de conventions et d’accords, obligeant les gouvernements à agir d’une certaine manière et les engageant à atteindre divers objectifs dans une grande variété de domaines.

Et devinez quoi ? Aussi mauvais que cela puisse être, la situation est sur le point de s’aggraver.

L’OMS : le nouveau flic2 du quartier

Vous souvenez-vous de ce document de l’OMS, communément appelé « traité sur les pandémies », au sujet duquel j’ai tiré la sonnette d’alarme à maintes reprises au cours des deux dernières années ?

Eh bien, il ne s’appelle plus « traité sur la pandémie ». Il est passé de son ancien titre officiel de « convention, accord ou autre instrument international de l’OMS sur la prévention, la préparation et l’intervention en cas de pandémie » à l’« accord de l’OMS sur la pandémie », un peu moins lourd à manier. Le dernier projet de cet accord a été publié il y a trois semaines. L’avez-vous déjà lu ?

Si vous l’avez lu, vous aurez remarqué toutes sortes de choses horribles cachées au plus profond de cette forêt de jargon juridique — comme, par exemple, le langage inquiétant utilisé pour décrire le problème de l’« infodémie » et la solution de censure d’Internet qui l’accompagne, que Tedros et l’UNESCO convoitent maintenant ouvertement.

Vous aurez aussi sans doute remarqué un élément pertinent pour le sujet d’aujourd’hui, enfoui à la page 24 :

Article 21. Conférence des parties

Bien sûr.

Oui, il s’agit d’une manœuvre tout droit sortie du manuel de jeu mondialiste : distraire tout le monde avec le mot « traité » pour leur faire croire qu’il s’agit d’un document qui nécessitera une ratification spéciale par leur parlement national ou leur congrès, puis leur présenter un « accord » qui, dans la plupart des cas, contournera complètement le processus politique. Puis, en guise de coup de grâce, on insère un article établissant une toute nouvelle bureaucratie, qui servira de facto de bras armé du gouvernement mondial — un bras armé qui pourra alors remanier et réécrire les règles de santé mondiale à sa guise, à n’importe quel moment dans l’avenir.

C’est malveillant. C’est une dictature. C’est une parodie. Mais il faut admettre que c’est brillant.

En supposant que cet accord (ou quelque chose de très similaire) soit approuvé par la 77e Assemblée mondiale de la santé à Genève en mai prochain, la plupart des gens ne comprendront pas ce qui vient de se passer, pas plus qu’ils n’ont compris ce qui s’est passé lorsque la CCNUCC a créé sa COP ou que toutes ces autres institutions mondialistes ont créé leurs COP respectives.

Alors, pour ceux qui ne peuvent pas se donner la peine de lire l’accord de l’OMS sur les pandémies (ou même simplement l’article 21 de cet accord), voici les points essentiels :

1. Il est institué une Conférence des Parties. La Conférence des Parties est composée de délégués représentant les Parties à l’Accord de l’OMS sur les pandémies. Seuls les délégués représentant les Parties participeront à la prise de décision de la Conférence des Parties. La Conférence des Parties établit les critères de participation des observateurs à ses travaux.

[. . .]

3. La première session de la Conférence des Parties sera convoquée par l’Organisation mondiale de la Santé au plus tard un an après l’entrée en vigueur de l’Accord de l’OMS sur les pandémies.

4. Après la première session de la Conférence des Parties : a) des sessions ordinaires ultérieures de la Conférence des Parties se tiendront chaque année.

[. . .]

5. La Conférence des Parties adopte par consensus son règlement intérieur à sa première session.

6. La Conférence des Parties adopte par consensus des règles financières pour elle-même et pour le financement de tout organe subsidiaire de la Conférence des Parties qui est ou pourra être créé, ainsi que des dispositions financières régissant le fonctionnement du Secrétariat. Elle adopte également un budget biennal.

7. La conférence des parties examine régulièrement la mise en œuvre de l’accord de l’OMS sur les pandémies et prend les décisions nécessaires pour promouvoir sa mise en œuvre effective ; elle peut adopter des amendements, des annexes et des protocoles à l’accord de l’OMS sur les pandémies.

[. . .]

9. La Conférence des Parties crée des organes subsidiaires pour mener à bien les travaux de la Conférence des Parties, si elle le juge nécessaire, selon des termes et des modalités à définir par la Conférence des Parties. Ces organes subsidiaires peuvent comprendre, sans s’y limiter, un comité de mise en œuvre et de respect des dispositions, un groupe d’experts chargé de donner des avis scientifiques et un groupe consultatif d’experts du système PABS de l’OMS.

Nous y voilà. Le gouvernement mondial est sur le point d’assumer la juridiction sur votre santé. Il est en train de mettre en place son organe directeur chargé de rédiger les règles qui régiront la réponse de votre gouvernement à la prochaine épidémie déclarée. Et presque personne dans le public n’est au courant de ce qui se passe.

Des questions ?

Je ne pense pas.

Bien sûr, certains pourraient objecter : « Ne vous inquiétez pas ! Il est écrit noir sur blanc que le règlement intérieur et le financement de cet organe doivent être adoptés par consensus ! On ne peut même pas mettre trois de ces technocrates d’accord sur ce qu’ils vont manger à midi, alors rien ne sera jamais décidé ! »

Mais si vous soulevez cette objection, il est clair que vous n’avez jamais vu à quoi ressemble ce type d’« accord consensuel » dans le processus de l’OMS. (SPOILER: il s’agit d’un vieil homme confus qui demande vaguement si le comité est prêt à approuver le projet, qui regarde la salle des bureaucrates à moitié endormis pendant dix secondes, qui déclare que le projet a été approuvé et qui doit ensuite répéter sa déclaration pour que les fonctionnaires et les gogos rassemblés sachent que c’est à eux d’applaudir).

C’est ainsi que votre futur organisme gouvernemental mondial verra le jour. C’est ainsi qu’il établira son règlement intérieur (qui peut être composé de n’importe quelle règle bidon). C’est ainsi qu’il établira son mécanisme de financement : dans un simulacre transparent de parodie de la « démocratie » que ces dirigeants prétendent chérir.

C’est ainsi que la souveraineté prend fin

Craignez votre nouveau seigneur mondialiste !!!

« Face à l’argument exposé dans cet éditorial, les professeurs, les hommes politiques et les laquais de l’establishment obéissant à la presse laxiste disent : “Tais-toi, théoricien de la conspiration !” Cette affaire de COP n’est pas un gouvernement mondial et n’a rien d’infâme. Après tout, vos gouvernements se sont volontairement engagés à respecter ces accords et donc à être liés par les décisions prises par les COP ! »

Difficile de contester cela, n’est-ce pas ?

À moins, bien sûr, que nous comprenions que l’adoption arbitraire par nos gouvernements de règles et de restrictions sans notre consentement est précisément le problème.

Tout d’abord, nos représentants élus nous font adhérer à des organismes internationaux globaux et non responsables tels que l’ONU et l’OMS. Ensuite, ils ont nommé des bureaucrates sans nom ni visage pour agir en tant que nos représentants non élus au sein de ces organismes qui nous font signer des conventions et des accords dont la plupart d’entre nous ignorent même l’existence. Ces conventions et accords « obligent » ensuite nos gouvernements nationaux à prendre certaines mesures ou à s’abstenir de certaines autres mesures. Enfin, ces mêmes gouvernements adoptent une législation qui fait de ces engagements, de ces objectifs et de ces restrictions la loi de notre pays.

Mais tout cela est « volontaire », voyez-vous ? Tout est transparent. Il n’y a pas de gouvernement mondial, mais seulement des conventions mondiales que les parties ont accepté de respecter.

Et pour remuer le couteau dans la plaie, les mêmes vérificateurs de faits qui nieraient que ce réseau de conventions et d’accords constitue en fait un gouvernement mondial de facto nous diront également que ces accords ne vont pas assez loin dans la suppression de toute prétention à la souveraineté nationale dans le système international.

Il suffit de demander à Mostafa El-Harazi et Noor Irshaidat. Ce sont les deux étudiants en doctorat en droit de la Carey School of Law qui ont rédigé un article d’opinion pour le Kleinman Center for Energy Policy l’année dernière, dans lequel ils se plaignent : Ce qui fait notablement défaut [à la CCNUCC], cependant, c’est un « mécanisme d’application », une disposition visant à dissuader explicitement les États parties à la CCNUCC de ne pas respecter les engagements pris en leur imposant des amendes ou en saisissant un tribunal international tel que la Cour internationale de justice.

Ou demandez aux experts de ScienceDirect qui, dans leur présentation de la CCNUCC, déplorent son manque de moyens : « La CCNUCC contient peu d’exigences spécifiques et, notamment, aucune obligation contraignante pour les signataires de réduire les émissions de gaz à effet de serre. »

Ou demandez à des spécialistes comme Robert Keohane et David Victor, dont l’article de 2016 dans Nature intitulé « Coopération et discorde dans la politique climatique mondiale » affirme que « l’atténuation efficace du changement climatique nécessitera une coopération internationale approfondie, qui est beaucoup plus difficile à organiser que la coordination superficielle observée jusqu’à présent. »

Mais, comme je l’ai dit, pas une personne sur mille ne connaît la Convention-cadre sur le changement climatique, la Convention de Bâle ou la proposition de COP de l’OMS, et pas une personne sur un million ne sait ce que l’un de ces organismes oblige « volontairement » les parties membres à faire.

Préférez-vous regarder un match de football ou lire un document de cent pages de jargon juridique compliqué ? Préférez-vous sortir en ville avec vos amis ou vous engager à étudier l’organigramme d’une obscure branche de la bureaucratie de l’ONU ?

Tout à fait. Comme j’ai déjà eu l’occasion de le souligner, La fin du monde vous fera pleurer.

Alors, si nous périssons par manque de connaissances, comment pouvons-nous prospérer ?

En en apprenant davantage sur ces instruments de contrôle, voilà comment.

Plus précisément, nous pouvons contrer l’agenda mondialiste en apprenant davantage sur les traités, les accords et les conventions qui régissent de plus en plus nos vies. Ensuite, nous pouvons transformer nos connaissances en un mouvement. Nous saurons que nous progressons lorsque la volonté de sortir de l’OMS (et de l’ONU par la même occasion) deviendra la seule question politique dont les gens voudront parler. Et nous saurons que nous avons vraiment réussi lorsque ces mêmes personnes commenceront à parler de la souveraineté individuelle et de notre droit naturel à nous retirer de tout système de contrôle gouvernemental.

Sisyphe, voici le rocher3. Fais-le bien rouler !


1 En anglais, le mot « party » peut désigner aussi bien une organisation politique qu’une fête et ici l’auteur joue avec ces deux sens.

2 Le titre anglais utile les mots WHO (qui signifie « qui ») pour World Health Organisation (Organisation Mondiale de la Santé, ou OMS) et COP traduit ici par « flic », car il s’agit visiblement ici d’un jeu de mots sur WHO et COP, et l’on aurait pu traduire aussi par « Le Qui : le nouveau flic du quartier », alors que la traduction littérale aurait été « L’OMS : la nouvelle COP du quartier ».

3 Dans la mythologie grecque, Sisyphe est condamné par les dieux à pousser un rocher jusqu’à la cime d’une montagne, éternellement.




LETTRE OUVERTE AU PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE

Monsieur le Président de la République,
Monsieur le Chef des Armées,

Le dimanche 14 mai 2017, vous avez prêté serment devant Monsieur Laurent FABIUS, ancien Premier ministre de la France et actuel Président du Conseil Constitutionnel, de veiller au respect de la Constitution du 4 octobre 1958 en vigueur.

Son titre premier : « DE LA SOUVERAINETÉ » est très clair :

« La souveraineté nationale appartient au peuple qui l’exerce par ses représentants et par la voie du référendum.
Aucune section du peuple ni aucun individu ne peut s’en attribuer l’exercice. »

(Article 3).

Le titre II qui s’ensuit, s’intitule : « LE PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE » :

« Le Président de la République veille au respect de la Constitution. Il assure, par son arbitrage, le fonctionnement régulier des pouvoirs publics ainsi que la continuité de l’État.
Il est le garant de l’indépendance nationale, de l’intégrité du territoire et du respect des traités. »

(Article 5).

« Les traités ou accords régulièrement ratifiés ou approuvés ont, dès leur publication, une autorité supérieure à celle des lois, sous réserve, pour chaque accord ou traité, de son application par l’autre partie. »

(Article 55).


Cette lettre ouverte vous est respectueusement adressée par un ancien avocat de la Direction Générale des Douanes spécialisé en Droit International Public et par un Officier Général (2S) de l’Armée de Terre. Tous deux ont prêté serment de servir la France avec dignité et loyauté.

Elle vous touchera donc forcément. Y rester sourd vous rendrait parjure.

Cette lettre sera sans doute validée par tous nos concitoyens profondément attachés à leur patrie, en hommage envers ceux qui sont tombés pour la défendre.

Ces citoyens entendent promouvoir la Justice et la Dignité sans lesquelles il n’est pas de Liberté, d’Égalité ni de Fraternité.

En vous croyant seul aux commandes, en vous soumettant, à titre personnel, à l’influence de puissances ennemies des Français, lesquels vous ont confié leur destinée, vous commettriez le crime de trahison.

En effet, la souveraineté nationale n’appartient qu’au peuple ; il vous est interdit de vous l’attribuer.

Force est de constater que depuis que le Général de GAULLE a quitté le pouvoir le 28 avril 1969 à minuit dix et dans la malheureuse continuité de vos prédécesseurs à l’Élysée, la France n’a cessé de se vassaliser à son puissant protecteur d’Outre-Atlantique et/ou de se soumettre à une autorité européenne « supranationale » sous influences qui nous a conduits à une situation gravissime, voire mortelle que vous semblez ignorer.

Que sont devenus les projets mirifiques initialement promis aux populations ?

En 2018-2019, les Gilets Jaunes n’ont reçu en retour de leurs légitimes inquiétudes exprimées dans la rue, que des brutalités dont les blessés les plus graves ne sont scandaleusement toujours pas indemnisés.

Le 21 avril 2021, des milliers de militaires appelèrent votre attention sur le délitement de la France par la « Lettre à nos gouvernants » que vous avez royalement méprisée. Vous ordonnâtes même que plusieurs de ces lanceurs d’alerte soient poursuivis, menacés et pire pour certains sanctionnés ! Pourtant ils n’avaient fait que leur devoir de soldats et de patriotes.

Le 11 novembre 2023 au Trocadéro, la Déclaration des Droits de l’homme et du citoyen (DDHC) de 1789 s’est retrouvée en fondement juridique plus qu’abscons d’une interdiction préfectorale formelle d’honorer ceux qui ont versé leur sang pour nous permettre de vivre dans une France libérée. Trop, c’est trop !

Pour une large majorité de la population et ceux qui vécurent ces trois événements, votre comportement en tant que Chef des Armées a été et reste encore incompréhensible.

Maintenir la France en vassale de puissants alliés qui vacillent au plan diplomatique, est-ce de votre part un choix de naïve prudence ou un plan extérieur de faux amis pour nous enfoncer dans un piège mortel ? La question se pose et ne le devrait pas. Vous êtes le chef de l’État français et la France mérite une clarification sur ce point crucial !

Le brillant banquier que vous fûtes sera traître aux yeux de ceux que vous avez le devoir de servir, si vous ne virez pas de bord sans délai, pour un nouveau cap salvateur, vous permettant, nous permettant de nous émanciper de la soumission à des naufrageurs, lesquels vous égarent d’évidence après vous avoir promu…

Au-delà du terrible constat de l’état de la France et de son désarroi, dont votre popularité est la première victime, nombreux sont aujourd’hui les lanceurs d’alerte de tous ordres et leurs facilitateurs qui dénoncent le chaos à venir.

Leur statut est reconnu par le Droit européen et désormais par la Loi n° 2022-401 du 21 mars 2022.

Aussi et dans l’intérêt de tous, y compris du Gouvernement et du Parlement, il nous apparait qu’une solution politique, juridique et diplomatique que nous venons ici vous proposer, est en mesure de conjurer le mauvais sort d’un naufrage imminent.

Pour cela, s’impose d’urgence le retour à un véritable État de droit, avec d’abord et sans tergiversation, une Justice retrouvant immédiatement ses lettres de noblesse et une belle image. C’est d’évidence la condition première pour assainir et mettre fin à cette ambiance « délétère » qui plombe notre pays et dont les premiers à en devoir payer le prix sont les « damnés de la France », nos compatriotes en position cumulative injuste et anormale de victimes et d’accusés de cette chienlit.

Ils sont devenus trop nombreux en métropole comme en Outre-mer.

Dès lors et paradoxalement, l’ambiance internationale explosive dont vous ne pouvez plus douter que la France ne puisse en être impactée et pire bientôt ciblée, vous offre, nous offre en réalité, une opportunité salvatrice et ingénieuse, pourvu que vous profitiez de ce changement géopolitique mondial profond, dont l’accélération est perceptible par les guerres en Ukraine, au Proche-Orient et par les troubles en Arménie et dans nos anciennes colonies d’Afrique. Sans parler du risque majeur d’embrasement militaire au Kosovo, au statut juridique douteux.

Le monde bipolaire a vécu ; des missiles hypersoniques nous menacent désormais et la Diplomatie tricolore peut et doit impérativement redevenir audible et crédible sur la scène internationale.

La France bénéficie toujours et encore d’un fort potentiel d’intérêts et d’empathie dans de nombreuses régions du Monde auxquelles l’Histoire et la Langue nous lient et dont les peuples attendent encore beaucoup du Pays de la déclaration des droits de l’homme.

L’objectif est que la France, nos diplomates et nos armées redeviennent admirables et exemplaires aux yeux et au sein de toute la Communauté internationale.

Pour atteindre cet idéal, il vous incombe d’abord d’éradiquer et proscrire de tous les actes officiels et, surtout, de faire effacer tout de suite du site du Quai d’Orsay la page vantant avec fierté une « attitude singulière et ambivalente envers l’ONU », dès lors ravalée au rang du passé et de l’abstrus. Cette page inepte doit être tournée sans délai et sans regret. Par vous.

Alors seulement nous serons en mesure de retrouver la confiance et l’admiration de tous ceux qui n’attendent qu’un geste fort et clair de la France et des Français.

Dans le droit fil de cette proposition d’éclaircissement général, de ce virage historique profond possible, notre diplomatie redeviendra erga omnes indépendante et souveraine au sein de l’ONU comme de l’Union Européenne ou de l’OTAN. Les majorités sont en effet en train de basculer et de s’inverser.

Vous pouvez ainsi accompagner ces métamorphoses au lieu de les subir et éviter à la France de manquer le train de l’Histoire.

LA SOLUTION PROPOSÉE

Par deux fois, Paris fut au centre de la Diplomatie mondiale.

D’abord, avec le Traité de Paris du 20 novembre 1815 (il y a tout juste 208 ans aujourd’hui) lors du Congrès de Vienne.

Ensuite, avec le Traité de Paris du 10 février 1947, à la fin de la Seconde Guerre mondiale, entre l’Italie et les autres pays victorieux.

Dans l’intervalle, la France fut condamnée le 7 juin 1932 par la Cour Permanente de Justice Internationale (CPJI) de La Haye, pour non-respect du Droit International…

Dans ce triple cadre politique, juridique et diplomatique précis, il nous est possible de démontrer notre capacité inattendue à réussir — in extremis — une opération de décolonisation pour une fois exemplaire.

Les deux traités de Paris sont territoriaux et multilatéraux. Combinés, ils contiennent tous les ingrédients permettant à la France de se mettre en stricte conformité avec le Droit International ET la Charte de l’ONU.

Il faut admettre enfin que le statut juridique de la Savoie historique (Départements 73 et 74) et de l’ancien Comté de Nice (Département 06) est, en toute hypothèse, problématique pour la France, au regard de l’art. 44 du Traité de Paris du 10 février 1947 et qu’il est indispensable de normaliser cette situation juridique en accord avec l’arrêt de règlement rendu le 7 juin 1932 par la CPJI devenue l’organe juridictionnel incontournable de l’ONU.

Cela ne justifie en rien l’indépendance de la Savoie et/ou de Nice, la question est hors sujet ici.

Un règlement pacifique de cette affaire d’États recevra l’approbation unanime ou presque des 193 États membres de l’ONU.

Vous tenez donc là, et la France avec vous, une opportunité jupitérienne.

La première conséquence sera de pouvoir prendre l’initiative d’organiser, à Paris :

Une Grande Conférence Internationale pour la Paix, la Sécurité et les frontières en Europe

Elle vous grandirait aux yeux du monde et des Français, tout en prenant en compte l’intérêt de toutes les populations concernées et de toutes les diplomaties invitées.

En prime, un vaste mouvement de rapprochement entre tous les États participants démontrera de façon spectaculaire la capacité irréfragable de la France à réinscrire résolument sa Diplomatie dans un Droit international respecté et clairement distinct du système de Lois internationales américaines extraterritoriales…

Et pourquoi pas ? Une initiative permettant la TRANSITION : notamment celle de l’Organisation des Nations Unies avec sa vieille Charte de 1945 vers une Organisation des Peuples Unis dans la fraternité du combat contre les grands malheurs et pour les grandes causes.

Le préambule de la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen du 26 août 1789 prévient :

  • L’ignorance, l’oubli ou le mépris des droits de l’homme sont les seules causes des malheurs publics et de la corruption des gouvernements. »

  • Ignorerez-vous cette ultime alerte ?

  • Oublierez-vous votre mission sacrée ?

  • Mépriserez-vous une Solution ?

Puissent la lucidité, le discernement, le courage et surtout la volonté de SERVIR vous guider afin que survive la France et se rallume ce Phare de l’humanité qu’elle n’aurait jamais dû cesser d’être.




Peter Koenig et Reiner Fuellmich sur l’état et l’avenir du monde

[Source : Ciel Voilé]






Transhumanisme

[Source : arcaluinoe.info]

Par Scott Howard

Bonjour à tous et merci d’avoir pris le temps de m’écouter aujourd’hui. Je remercie tout particulièrement Iurie Rosca d’avoir organisé cette conférence et de m’avoir invité à enregistrer un message pour vous tous. Mon intervention portera sur le thème de la vision de la classe dirigeante pour une soi-disant Grande Réinitialisation, motivée en grande partie par l’idéologie du transhumanisme. Je suis un auteur basé dans le Nebraska, auteur de trois livres, tous publiés par Antelope Hill : The Transgender-Industrial Complex [Le complexe industriel transgenre] (qui a été banni d’Amazon par une campagne de censure coordonnée menée par au moins une personne explicitement nommée dans le livre), The Open Society Playbook [Le guide de l’Open Society, ou Le guide de la société ouverte], et le texte le plus pertinent pour le thème de cette conférence, The Plot Against Humanity [Le complot contre l’humanité].

Comme l’écrit Mark O’Connell dans son livre To Be a Machine [Être une machine] à propos des transhumanistes, « ils croient que nous pouvons et devons éradiquer le vieillissement comme cause de décès ; que nous pouvons et devons utiliser la technologie pour augmenter nos corps et nos esprits ; que nous pouvons et devons fusionner avec les machines, en nous refaisant nous-mêmes, finalement, à l’image de nos propres idéaux les plus élevés. » Selon un article de Robin McKie paru en 2018 dans The Guardian et intitulé « No death and an enhanced life: Is the future transhumanism? » [Pas de mort et une vie améliorée : l’avenir est-il au transhumanisme ?] :

Les adeptes du transhumanisme envisagent un jour où les humains se libéreront de toutes les contraintes corporelles. [Ray] Kurzweil et ses disciples pensent que ce tournant sera atteint vers 2030, lorsque la biotechnologie permettra une union entre les humains et des ordinateurs et systèmes d’intelligence artificielle véritablement intelligents. L’esprit humain-machine qui en résultera sera libre de parcourir l’univers qu’il aura lui-même créé, en se téléchargeant à volonté sur un « substrat informatique suffisamment puissant ». Nous deviendrons des dieux.

Ray Kurzweil a intitulé son livre de 2005 The Singularity is Near: When Humans Transcend Biology [La singularité est proche : quand les humains transcendent la biologie], dans le but exprès de faire référence au cri de Jean le Baptiste : « Le royaume des cieux est proche ». C’est en effet avec de telles prétentions messianiques que les maîtres de l’humanité autoproclamés s’apprêtent à refaire notre planète et notre biologie — quand ils ne se passent pas carrément de cette dernière. Ce n’est pas une coïncidence si l’Internet des objets (IoT — the Internet of Things) du Forum économique mondial, avec son vaste réseau de capteurs et la libre circulation de l’information, engendre par « nécessité » l’Internet de tous les objets (IoAT — the Internet of All Things), la mise en ligne d’un réseau global représentant le coup de grâce de l’humanité et — très probablement — de toute la matière vivante. L’IoAT pourrait bien, comme l’écrit Yuval Noah Harari dans son livre Homo Deus,

s’étendre à toute la galaxie et même à tout l’univers. Ce système cosmique de traitement des données serait comme Dieu. Il sera partout et contrôlera tout, et les humains sont destinés à s’y fondre.

Certains transhumanistes parlent déjà de l’être humain comme d’un organisme piratable, qui peut être commandé par l’algorithme et modifié d’innombrables façons. Selon Yuval Noah Harari, participant au Forum économique mondial et conférencier, « pirater un être humain, c’est apprendre à le connaître mieux qu’il ne se connaît lui-même. Le monde est de plus en plus découpé en sphères de collecte de données, de récolte de données… Il s’agit de données sur ce qui se passe à l’intérieur de mon corps. Ce que nous avons vu jusqu’à présent, ce sont des entreprises et des gouvernements qui collectent des données sur les endroits où nous allons, les personnes que nous rencontrons, les films que nous regardons. La prochaine étape sera la surveillance sous la peau. Il ajoute : « Il est certain que nous sommes arrivés à un point où nous avons besoin d’une coopération mondiale. On ne peut pas réguler le pouvoir explosif de l’intelligence artificielle au niveau national. » Nous serions bien avisés de lire entre les lignes et de reconnaître que lorsque Harari parle de réglementer, il faut entendre « utiliser ». En outre, faisant écho à Kurzweil, Harari déclare : « Ce n’est pas seulement une dystopie, c’est aussi une utopie. » Dans une vision de l’avenir, cela signifierait une bifurcation claire de l’humanité entre les dieux et les simples mortels. Dans un autre scénario potentiel, une superintelligence créée par l’homme pourrait surpasser ses capacités au point de rendre les humains obsolètes et de les éliminer complètement.

Nous sommes, sans aucun doute, à l’aube d’un « meilleur des mondes », bouleversé par les forces libérées par la pandémie de Covid-19. Que le virus ait été libéré intentionnellement ou que les pouvoirs en place n’aient tout simplement pas voulu gaspiller une bonne crise n’a pas d’importance à ce stade ; ce qui est de la plus haute importance, c’est de savoir où nous sommes conduits, par qui et pourquoi. Le virus s’est avéré être la justification pour catalyser certaines choses et en accélérer d’autres qui se construisaient tranquillement dans l’ombre — mais pas tout à fait dans la clandestinité — depuis un certain temps. Une alliance impie — avec de nombreux recoupements — de technocrates, d’eugénistes, de collectivistes, d’occultistes, de déviants et de transhumanistes forme le noyau de ce qui est considéré comme la classe dirigeante permanente de l’humanité, à condition qu’elle ne précipite pas la disparition de l’espèce telle que nous la connaissons ou qu’elle ne la précipite pas tout court.

Dans Le complot contre l’humanité, mon point de départ a été l’exploration du réseau de contrôle et de ses objectifs à travers les interconnexions profondes de l’establishment du Covid avec les gouvernements, les universités, les organisations non gouvernementales (ONG) bien financées, les sociétés privées et la haute finance, y compris les entités qui permettent aux gouvernements de surveiller les citoyens et d’imposer un conformisme dans les attitudes et les comportements. Ces tendances sont de plus en plus évidentes dans tout l’Occident et sont particulièrement bien accueillies par la gauche politique. Il est clair que ces « élites » voient dans la crise du Covid une occasion en or de renforcer le contrôle et le conformisme, non seulement dans les sociétés occidentales, mais aussi dans le monde entier. Bien que la question de savoir s’il s’agira d’un bloc mondial continu, de deux ou plusieurs factions concurrentes ou d’un autre scénario reste ouverte, dans tous les cas prévus, le résultat sera une perte totale de vie privée, d’individualité, de sens et, très probablement, de notre humanité même.

Il existe de multiples voies par lesquelles cette issue pourrait se produire, allant d’un conflit et d’un bouleversement mondial massifs, faisant apparaître soudainement comme acceptables, en comparaison, les alternatives au transhumanisme qui seraient autrement peu agréables pour de nombreuses personnes, à la lente descente vers une course de limaces accros à la dopamine de l’avenir. Peu importe, on nous promet que cet avenir sera glorieux et utopique. Malgré l’apocalypse climatique imminente dont on nous rebat les oreilles, les « élites » promettent néanmoins d’avoir transformé la Terre en un paradis édénique d’ici à 2030. Toutes les institutions qui montent à bord du train 2030 sont des institutions telles que les Nations Unies et leurs diverses filiales, le Groupe de la Banque Mondiale, l’OTAN, le Forum Économique Mondial, un grand nombre de gouvernements nationaux, et la liste est encore longue. Le Sierra Club décrit l’année 2030 dans sa Vision stratégique 2030 en ces termes : « Elle est destinée à fournir un récit cohérent sur notre vision, nos valeurs et nos priorités ». Le récit est assez cohérent, car pratiquement toutes les institutions dignes d’intérêt sont constamment sur la même longueur d’onde : justice sociale, changement climatique, pandémies, droits des transgenres. Comme l’a écrit Steve MacFeely dans un document d’analyse de la politique internationale de novembre 2018 de Friedrich Ebert Stiftung intitulé « L’Agenda 2030 : Un défi statistique sans précédent » :

Début 2016, les Objectifs de développement durable (ODD) de l’Organisation des Nations unies (ONU) ont remplacé les Objectifs du millénaire pour le développement (OMD), en place depuis le début du siècle… Ces 17 objectifs et leurs 169 cibles sont universels, intégrés et transformateurs. Ils s’appliquent à toutes les nations et couvrent l’ensemble du programme de développement durable : la pauvreté, le développement humain, l’environnement et la justice sociale.

L’internet des objets (IoT), la quatrième révolution industrielle et la grande réinitialisation sont des concepts qui doivent leur genèse ou leur popularisation au Forum Économique Mondial (FÉM) et à son fondateur et président exécutif, Klaus Schwab. L’IoT est, selon Alexander S. Gillis, « un système de dispositifs informatiques interconnectés, de machines mécaniques et numériques, d’objets, d’animaux ou de personnes qui sont dotés d’identifiants uniques (UID) et de la capacité de transférer des données sur un réseau sans nécessiter d’interaction d’humain à humain ou d’humain à ordinateur. » Pour Devon McGinnis de Salesforce, la quatrième révolution industrielle est « une façon de décrire l’effacement des frontières entre les mondes physique, numérique et biologique. C’est une fusion des progrès de l’intelligence artificielle (IA), de la robotique, de l’Internet des objets (IoT), de l’impression 3D, du génie génétique, de l’informatique quantique et d’autres technologies », y compris la blockchain. Enfin, le Great Reset est une initiative du FÉM lancée en juin 2020 capitalisant sur la pandémie de Covid-19 qui lie explicitement le « rétablissement » de la pandémie aux différents éléments constitutifs de la quatrième révolution industrielle ; pour Schwab, « le monde doit agir conjointement et rapidement pour réorganiser tous les aspects de nos sociétés et de nos économies, de l’éducation aux contrats sociaux en passant par les conditions de travail. Chaque pays, des États-Unis à la Chine, doit participer, et chaque industrie, du pétrole et du gaz à la technologie, doit être transformée. En bref, nous avons besoin d’une “grande remise à zéro” du capitalisme ». En d’autres termes, le monde d’avant doit disparaître. L’ère précédente — le néolibéralisme — touche rapidement à sa fin et cède la place à l’ère transhumaniste et bionumérique. Par le biais de diverses idéologies qui se croisent et de leurs applications, nous sommes dirigés vers une ruche bionumérique. Si tout cela vous semble un peu conspirationniste, c’est bien le cas. Mais toutes les conspirations ne sont pas de simples « théories » ou de la fiction sauvage.

À la fin de mon premier livre, The Transgender-Industrial Complex, j’ai intentionnellement élargi le champ d’application pour illustrer le fait que, malgré l’endoctrinement auquel nous sommes soumis afin de nous rendre toujours plus spécialisés et plus généralement inutiles, les « maîtres de l’humanité » ne sont pas cloisonnés ; leur projet est global, et le transgendérisme n’est qu’un aspect des efforts déployés pour refaire (ou défaire, selon le cas) complètement l’Humanité. Qu’il s’agisse d’ingénieurs informatiques ou d’ingénieurs sociaux, il existe une croyance générale selon laquelle, si nous parvenons à construire le bon système, nous pourrons enfin tout avoir. C’est le rêve terrestre utopique qui n’est en fait guère plus qu’une illusion, comme il l’a toujours été. La classe dirigeante est enragée dans sa foi en le transhumanisme, et possédée par sa ferveur religieuse, elle vise à convertir le monde entier par tous les moyens nécessaires.

Dans mon deuxième livre, The Open Society Playbook, j’ai schématisé exactement comment la structure du pouvoir « ouvre » une société au féminisme, à l’immigration de masse, aux « droits » des LGBTQ, et à tout ce que nous reconnaissons comme destructeur pour le tissu d’une société saine et fonctionnelle. La société ouverte est permissive à l’égard de tout ce qui est contraire à ses anciennes valeurs fondamentales et à son peuple, arborant un visage souriant alors qu’elle vous poignarde dans le dos. C’est l’une des principales caractéristiques de l’ère du néolibéralisme, avec son confort moelleux tout au long de la marche vers l’atomisation. Plus de choses, moins de sens, et un lent broyage constant de l’individu et de la communauté — et en particulier de la famille. C’est ainsi que l’Occident est arrivé au point d’inflexion de 2020 et qu’il s’est avéré largement incapable d’opposer une résistance appréciable aux abus auxquels nous avons été continuellement soumis. Si vous ne comprenez pas ce qui est bien, vous ne pouvez pas comprendre ce qui est mal, surtout si le mal porte des gants. Atomisée et terrifiée, une telle population est très facile à contrôler — et si elle croit que la plus grande vertu est de soutenir ce qui la détruit, c’est encore mieux.

[Voir aussi :
L’atomisation de l’Homme et de l’Humanité]

Bien qu’il n’y ait pas d’uniformité totale dans la mesure où il existe des sous-ensembles au sein de l’establishment qui se disputent la position d’hégémon ultime avec des visions parfois concurrentes, l’orientation générale reste uniforme dans son soutien aux politiques nocives qui ont été au cœur du néolibéralisme, de l’ouverture des frontières à l’érosion des libertés civiles en passant par l’accumulation de vastes quantités de richesses dans un nombre de plus en plus restreint de mains. Pour les transhumanistes, alors que le mondialisme se transforme en confinements, en scores de crédit social et en injections forcées, nous ferions bien de nous rappeler que ces mains sont les architectes de ce système et les bénéficiaires évidents ; les seuls vrais désaccords portent sur la manière dont ils se répartiront le pouvoir, sur qui occupera le sommet et sur la forme que prendra l’Humanité elle-même. Il s’agit d’un processus long et progressif, et la création d’une « société ouverte » avec un terrain fertile pour la suite est une étape essentielle dans l’agenda de sa mise en œuvre en Occident et dans le monde entier.

Étant donné la nature relativement brève de cet exposé, je n’ai pas pu l’approfondir de manière exhaustive, mais j’espère sincèrement vous avoir donné une idée de la menace existentielle à laquelle nous sommes confrontés sous la forme de cet agenda et de l’idéologie du transhumanisme. Si vous accordez de l’importance à la liberté et à la souveraineté humaine — si vous croyez que vous avez une âme et qu’elle a de la valeur — alors il vous incombe de résister à cet agenda de toutes vos forces. Nous devons tous le faire. Je vous remercie de m’avoir accordé votre temps et je vous souhaite bonne chance.